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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

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Message  Amara 20/1/2011, 6:57 pm

Arafat a écrit:
Admin a écrit:
J'ai toujours pensé que s'il s'était rapproché de Tshisekedi, en optant pour un partage du pouvoir par exemple, les choses se seront mieux passées pour lui et pour le Zaïre (RDC).
Malheureusement, M´zée n´a pas voulu coopérer avec les dignitaires de l´ancien regime qui avaient travaillé avec Mobutu, il avait suivi à la lettre un des accords de Lemera qui stipulait ceci :"Tous les politiciens des années 1960 en RDC et ceux ayant collaboré avec le régime de Mobutu seront mis en retraite politique".
Ironie de l´histoire : le vieux Yerodia est devenu un muet au sénat, il n´ouvre jamais sa bouche et ce, pour protester contre le fait que le sénat soit dirigé par les Mobutistes, ceux là même qu´ils devraient chasser du pouvoir Very Happy

Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  Arafat 20/1/2011, 9:32 pm

geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de cette volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.


Dernière édition par Arafat le 20/1/2011, 9:45 pm, édité 1 fois
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  Admin 20/1/2011, 9:41 pm

Arafat a écrit:
geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de ce volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.
Il y a Bemba père aussi qui a été ministre de L D Kabila
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  Amara 20/1/2011, 10:34 pm

Admin a écrit:
Arafat a écrit:
geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de ce volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.
Il y a Bemba père aussi qui a été ministre de L D Kabila

Et si on fouille encore tres bien, on va encore en trouver.
Amara
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  Amara 20/1/2011, 10:44 pm

Arafat a écrit:
geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de cette volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.

Si j'avais le pouvoir de le secouer dans sa tombe, je le ferai pour lui demander pourquoi il nous a laisse ce monstre-la de Kabange comme fils; et je lui demanderai quel genre de nationaliste amenerai avec lui des etrangers a la tete de son pays en les faisant passe pour des congolais? Apres ca, je lui demanderai s'il est content de la politique irresponsable qu'il avait mene quand il etait a la tete du Congo et de l'heritage catastrophique qu'il a laisse, derriere lui, au peuple Congolais? Pour finir, je lui demanderai comment ca se passe en enfer la ou il est?

Sincerement, j'espere que les six millions de morts congolais le tourmente quotidiennement en enfer la ou il est. Twisted Evil Rolling Eyes
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Message  Arafat 20/1/2011, 11:00 pm

geetaime a écrit:
Sincerement, j'espere que les six millions de morts congolais le tourmente quotidiennement en enfer la ou il est. Twisted Evil Rolling Eyes
Comme on dit chez nous : Ndu fwidi kayilanga nkanu ko vedire on ne condamne pas un mort Mad
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  zalapauser 20/1/2011, 11:06 pm

geetaime a écrit:
Arafat a écrit:
geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de cette volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.

Si j'avais le pouvoir de le secouer dans sa tombe, je le ferai pour lui demander pourquoi il nous a laisse ce monstre-la de Kabange comme fils; et je lui demanderai quel genre de nationaliste amenerai avec lui des etrangers a la tete de son pays en les faisant passe pour des congolais? Apres ca, je lui demanderai s'il est content de la politique irresponsable qu'il avait mene quand il etait a la tete du Congo et de l'heritage catastrophique qu'il a laisse, derriere lui, au peuple Congolais? Pour finir, je lui demanderai comment ca se passe en enfer la ou il est?

Sincerement, j'espere que les six millions de morts congolais le tourmente quotidiennement en enfer la ou il est. Twisted Evil Rolling Eyes


LOL@Geetaime Osekisi ngai veut dire Mzee azali na lifelo??? Mzee etait un aventurier. Il nous a laisse un sorcier. Twisted Evil

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Message  Libre Examen 21/1/2011, 2:12 am

Arafat a écrit:
geetaime a écrit:
Dans ce cas que faisait Sakombi dans son entourage?
Il faudrait alors aller le secouer dans sa tombe pour connaître la raison de cette volte-face, il avait paraît-il besoin de quelqu´un pour sa propagande et son choix s´est posé justement sur Sakombi qui fût un expert en la matière.

Neni Arafat ! Il a opté pour une âme corrompue et encore aujourd'hui, il y en a plein en lice. Le Fils n'en manquera pas.
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  Arafat 21/1/2011, 9:42 am

Le documentaire : Qui a tué Laurent Désiré Kabila?

Arafat
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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  djino 21/1/2011, 4:28 pm

Les Kabila Père et fils sont des "liquidateurs" de la RDC.

Les Disasi Ngandu, les Kabila, sont ni plus ni moins des aventuriers, des parvenus et des minables maquisards qui dans leur "maquis" n'avaient rien dans la tête que de voler, de piller de tuer des Congolais pour voler, violer et piller la RDC au nom de la liberté .

Ils étaient des aventuriers, des révolutionnaires sans revolutions qui dans leur fort intérieur savaient que de leur vivant ils ne seraient jamais présidents..Ils sont des opportunistes, des violeurs et voleurs disait je que Kagame a fait venir pour "décorer" une rebellion afin de la procurer une couleur Congolaise ...Mais au fond cette guerre de libération n'est ni plus ni moins une guerre du Rwanda au Congo pour le Rwanda et rien que pour le Rwanda ....

Ils se sont tous fais avoir, ils sont morts à cause de leur irresponsabilités , à cause de leur naïveté....

Disasi, Kabila ne sont pas des héros pour moi ce sont des liquidateurs de la RDC ...

C'est pittoyable d'entendre un Yérodhia, dire qu'il ne sait pas qui atuer Kabila. Cet imminent Docteur, diplômé de Sorbonne qui connait bien la revolution Francaise, est incapable de décrire une "revolution" dont lui même prétend avoir la paternité et dont il en a été l'auteur. A quoi servent ses diplomes quand il ne sait pas pourquoi il s'est engagé à l'AMP pourquoi, il va dire des idioties devant la tombe de Mzee ?

Aujourd'hui , un certain Vital Kamérhé se pointe comme candidat aux élections présidentielles..

Mes frères, Quelle différence faites vous entre KABILA, DISASI et Kamerhe, ces vendus qui ne sont là que pour leur gueule et pour défende bec et angle la cause Rwandaise ?

Il faudrait "éffacer le tableau"...

Il faudrait "éffacer cette putain de date du 17 mai ...

Il faudrait ne reconnaître que le 30 juin comme jour d'une vraie libération ....

Tolamuka ....

Aujourd'hui, il y aura les élections ....

djino


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16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 Empty Re: 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila

Message  djino 21/1/2011, 5:08 pm

Qui a donné l'ordre aux miliatires de tuer :

Les libanais ?
Le fugitif de la GSSP ancien dissident de la GSSP et fidèle à NGANDU .... 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 679262

Suivez mon regards .... 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272 16 janvier 2001 - 16 janvier 2011: En mémoire de Laurent Désiré Kabila - Page 2 231272

djino


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Message  ndonzwau 21/1/2011, 7:45 pm

"Le jour où un simple "kadogo" a tué Laurent-Désiré Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110116142711/anniversaire-rwanda-jeune-afrique-joseph-kabilale-jour-ou-un-simple-kadogo-a-tue-laurent-desire-kabila.html
C'était il y a tout juste 10 ans. Un « kadogo » du nom de Rachidi, un simple soldat, se dirige vers Laurent-Désiré Kabila, dégaine et tire. Revivez la mort du "Mzee" dans un article de Francis Kpatindé, publié dans Jeune Afrique l'intelligent n° 2089, du 23 au 29 janvier 2001.

Mardi 16 janvier, aux environs de 13 heures. Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais de Marbre, situé dans le quartier huppé de Binza, sur les hauteurs de Kinshasa. Dans la matinée, le président congolais a accordé quelques audiences. « La routine », assure un collaborateur. Des hommes d'affaires, quelques politiciens. Rien de plus. À l'heure du déjeuner, il reçoit son conseiller économique, Mota, qui doit normalement l'accompagner le lendemain à Yaoundé, où le président prévoit de retrouver ses pairs africains et français pour le XXIe sommet Afrique-France.
Parvenu au pouvoir en mai 1997, après avoir délogé le maréchal Mobutu, Kabila a travaillé, dans un premier temps, au palais de la Nation, à proximité du fleuve qui sert de frontière naturelle entre l'ex-Zaïre et le Congo-Brazzaville. Puis, craignant de faire les frais d'un éventuel obus tiré à partir de l'autre rive, l'ancien maquisard a déménagé à la Cité de l'OUA. Mais, obligé de traverser tous les jours, lors de ses déplacements, une caserne (le camp Tshashi, naguère réputé pour avoir abrité la garde prétorienne de Mobutu), il choisira finalement de s'installer au palais de Marbre, l'ancienne résidence des hôtes de marque, où, pensait-il, sa sécurité serait mieux assurée.
Panique générale
Rien d'anormal donc, en ce mardi 16 janvier. Devant la porte du bureau présidentiel, quelques militaires devisent tranquillement avec un fonctionnaire du protocole. Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde - selon nos informations, un caporal du nom de Rachidi - arrive et demande à aller « présenter ses civilités » au président. En d'autres termes, il veut aller saluer Kabila. Ailleurs, pareille chose est peut-être impensable. Ici, comme dans beaucoup d'autres pays africains, n'importe quel quidam peut pénétrer dans le bureau présidentiel, pour peu qu'il compte des amis ou des parents au sein de la garde ou du protocole. « C'était un vrai foutoir autour de Kabila, raconte ainsi Jean-Claude Vuemba, qui préside le Mouvement du peuple congolais, un parti d'opposition. On y entre et on en sort comme on veut. Les conseillers, les ministres, voire de simples plantons, entrent à leur guise, interrompent de manière tonitruante les audiences pour faire parapher des documents, pour annoncer un autre visiteur ou, simplement, pour saluer le maître des lieux. »
Les soldats de faction devant le bureau présidentiel laissent donc Rachidi, un kadogo, un simple soldat de base, pénétrer dans le saint des saints. Il se dirige calmement vers Kabila, en pleine conversation avec son conseiller, dégaine son arme et lui tire dessus. Le chef de l'État s'écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Mota se met à hurler pour rameuter la garde. L'aide de camp (qui est, en même temps, le chef d'état-major particulier du président), le colonel Eddy Kapend, un « Katangais » formé en Angola, et quelques soldats font irruption dans le bureau. Ils découvrent le président allongé par terre, « en plein délire » et se vidant de son sang. À ses côtés, accroupi, le conseiller économique essaie de le soulager par un massage. Le caporal Rachidi tente de s'enfuir. Il est aussitôt abattu par la garde. Selon une indiscrétion, ce jeune soldat semble avoir mal vécu l'exécution pour « indiscipline », quelques jours plus tôt, d'un de ses meilleurs amis, kadogo comme lui. « C'est un soldat originaire du Kivu [flanc oriental du pays occupé par les troupes rwandaises et ougandaises] qui a tiré sur le président », explique pour sa part au téléphone le ministre de la Communication, Dominique Sakombi, en affirmant tout ignorer de la personnalité et des motivations de l'auteur de l'attentat.
Les militaires bouclent aussitôt le périmètre autour du palais de Marbre. Dans une atmosphère de panique générale, ils font venir un hélicoptère de l'aéroport de Ndjili pour transporter le blessé à la clinique Ngaliema (ex-clinique Reine-Elisabeth), située dans le quartier résidentiel de la Combe, où les médecins lui prodiguent les premiers soins. Pendant ce temps, au palais, les politiques essaient de reprendre la situation en main. Arrivé au pouvoir par les armes, Laurent-Désiré Kabila avait été investi président en vertu d'un simple décret-loi pris pour les besoins de la cause et qui ne prévoyait pas - on comprendra aisément pourquoi - de vacance du pouvoir exécutif. En présence de ce vide juridique, Gaëtan Kakudji, le ministre d'État chargé des Affaires intérieures, prend les opérations en main. Dans l'ordre protocolaire, ce cousin et proche parmi les proches de Kabila est, en effet, le numéro deux du régime.
« Nous sommes en guerre »
Il organise donc, selon nos informations, une « réunion de crise» à laquelle prendront part le colonel Eddy Kapend, le ministre d'État Pierre Victor Mpoyo (l'homme de Luanda auprès de Kabila), l'ambassadeur angolais en République démocratique du Congo (ROC), ainsi que les chefs des détachements militaires angolais et zimbabwéens. « Le président est en train de mourir et nous sommes en guerre, explique d'emblée Kakudji à l'assemblée. Il sera difficile, dans ces conditions, à un civil de faire face à la situation et de maintenir la continuité de l'État. »
Le représentant de l'Angola suggère alors au colonel Eddy Kapend de « prendre ses responsabilités ». L'intéressé décline l'offre, craignant, semble-t-il, de passer aux yeux de l'opinion, dans la confusion ambiante, pour l'inspirateur du régicide. Tout au plus consent-il à aller, après la réunion, lancer un appel au calme à la télévision et à la radio. Il s'y rendra d'ailleurs, encadré par des soldats angolais, pour annoncer la fermeture des frontières terrestres et de l'aéroport de Kinshasa, l'instauration d'un couvre-feu et la mise en état d'alerte des forces armées.
Après la renonciation de Kakudji et le « niet » du colonel Kapend, un des participants à la réunion de crise évoque alors, comme possible « président intérimaire », le général Denis Kalume Numbi, ministre du Plan et de la Reconstruction nationale. Mais, après une longue discussion, Pierre Victor Mpoyo sortira de son chapeau le nom du général-major Joseph Kabila, resté, lui, aux côtés de son père à la clinique Ngaliema. Outre qu'il porte le même patronyme que ce dernier, il présente l'avantage d'être un militaire et d'incarner une certaine continuité.
Mince, fine moustache, plutôt beau gosse, timide, l'aîné des Kabila a, selon les sources, entre 29 et 32 ans. Sa maman est une Tutsie rwandaise, qui a vécu avec Laurent-Désiré Kabila en Tanzanie et en Ouganda. Elle y vivrait toujours avec deux de ses filles. Kabila Junior serait même le demi-frère (du côté de sa mère) du général James Kabare, chef d'état-major adjoint des... Forces armées rwandaises, les FAR. Et il serait très proche de Deogratias Bugera, ancien secrétaire général de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL, opposition armée à Mobutu) et ex-ministre d'État de Kabila, qui a, depuis, fait dissidence et rejoint la rébellion.
Kabila fils n'est pas vraiment un officier, du moins au sens classique de la fonction. Par la volonté de son père, qui l'a récupéré peu avant le début de la marche triomphale sur Kinshasa de l'AFDL, en 1996, il a commencé sa carrière comme « commandant ». Envoyé par la suite en formation en Chine, il a été bombardé, à son retour, général, nommé chef d'état-major adjoint des Forces armées congolaises (FAC), puis, devant la multiplication des mouvements de rébellion armée, responsable des forces terrestres. Petit détail qui a son importance, il ne parle ni le lingala, la langue la plus utilisée à Kinshasa, ni vraiment bien le français, et s'exprime de préférence en anglais, en kinyarwanda et en kiswahili. « Si l'on tient compte de nos traditions matrilinéaires, il est tutsi », relève un ancien mobutiste.
« Sa mort est sûre à 101 % »
En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de la clinique Ngaliema sont contradictoires. Selon la rumeur, qui court les rues désertées de la capitale, le président serait mort, de même que son fils, le général-major Joseph Kabila, qui tentait de le protéger. De Tripoli, où il est en visite officielle, le ministre délégué à la Défense, Godfroid Tchamlesso, croit même savoir que Kabila serait mort « deux heures après avoir été blessé par l'un de ses gardes du corps ». Il ne fournit pas pour autant de détails sur les circonstances du drame. Pour sa part, le ministre de la Communication, Dominique Sakombi, indique qu'il a été blessé mais reste en vie. Son collègue, le ministre d'État Gaëtan Kakudji, y va de son couplet en affirmant, sans rire, sur les ondes que c'est Kabila lui-même qui, peu après l'agression, a décrété le couvre-feu et mis les troupes en état d'alerte.
La première indication sérieuse de la « mort » du Mzee (le « Vieux ») congolais viendra d'une capitale ennemie, plus précisément de Kampala.
Les services secrets de Museveni, l'ancien parrain de Kabila, annoncent aux agences de presse, dans l'après-midi même du mardi 16 janvier, sa mort « sûre à 101 % ». Les Ougandais prennent ainsi de vitesse le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel, qui confirmera plus tard, dans la soirée, la disparition du président congolais. « Il est mort, abattu par l'un de ses gardes qui, semble-t-il, a tiré deux balles en présence de généraux que le président venait de limoger. » Bruxelles, on le sait, est généralement bien informé des affaires de son ancienne colonie, jadis considérée comme une propriété personnelle du roi des Belges. Le département d'État américain, ajoutant à la confusion, ne confirme pas le décès, du moins dans un premier temps, tout en le tenant « pour probable ».
Évacué vers un « pays voisin »
Kinshasa, de son côté, persiste et signe. Le président est blessé mais bel et bien vivant. Le lendemain du drame, Sakombi admettra néanmoins qu'il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille, dans la nuit du 16 au 17 janvier, vers « un pays voisin », en fait le Zimbabwe, qui entretient un important corps expéditionnaire en RDC. Il annonce, dans la foulée, la réunion d'un Conseil « extraordinaire » des ministres à la Cité de l'OUA, pour confirmer dans ses nouvelles fonctions le général-major Joseph Kabila. Ce dernier devient le coordonnateur de l'action gouvernementale et le patron du haut commandement de l'armée, autrement dit le président par intérim. L'annonce de cet ensemble de mesures contribue à accentuer le malaise.
L'ambassadeur de RDC à Harare, Kikaya Bin Karubi, interviendra à la télévision pour « confirmer » que Kabila était effectivement soigné à la base aérienne de Manyame, située près de l'aéroport de Harare, où il était arrivé à bord de l'avion présidentiel congolais avec une partie de sa famille : « Il se trouve dans un état critique, mais n'est pas encore décédé. » Apprenant la nouvelle, le président zimbabwéen, Robert Mugabe, quitte précipitamment le sommet Afrique-France de Yaoundé et rentre au pays. Pendant ce temps, les Kinois semblent avoir définitivement refermé la parenthèse Kabila Ier, qu'ils surnomment déjà, dans les quartiers, le « mort-vivant» ou « le président-fantôme ».
À Yaoundé, surprise ! Dans la matinée du jeudi 18 janvier, et sans attendre le feu vert de Kinshasa, le président togolais Gnassingbé Eyadéma demande une minute de silence à la mémoire de son « frère et ami Kabila ». Comme un seul bloc, toutes les délégations se lèvent, y compris celle de la RDC. La confirmation officielle, tant attendue, interviendra quelques heures plus tard par la voix de l'inénarrable Sakombi, ex-chantre du mobutisme rallié à Kabila : « Le Congo est en deuil, dira-t-il d'une voix solennelle, et le Gouvernement de salut public a la profonde douleur et le douloureux devoir d'annoncer la mort du président Laurent-Désiré Kabila, ce jeudi 18 janvier à 10 heures. » Il annonce trente jours de deuil national.
Des funérailles grandioses devaient se tenir à Kinshasa, ce 23 janvier. Les Congolais ont perdu Kabila Ier. Tout indique qu'ils ne sont pas pour autant sortis de l'ornière ..."



"Laurent-Désiré Kabila, sur les pas de Mobutu
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110116152429/zimbabwe-angola-president-rwandalaurent-desire-kabila-sur-les-pas-de-mobutu.html
Quel aura été le destin de Laurent-Désiré Kabila, abattu par un soldat de sa garde il y a tout juste dix ans ? Auréolé d'un passé lumumbiste, marxisant, le "Mzee" s'est révélé, une fois au pouvoir, moins proche du père de l'indépendance que de celui qu'il remplaçait : le maréchal Mobutu Sese Seko. Revivez le parcours du combattant Kabila à travers un article de Jean-Dominique Geslin, paru dans Jeune Afrique l'Intelligent n° 2089, daté du 23 au 29 janvier 2001.

Les coïncidences de l'Histoire sont parfois cruelles. En disparaissant tout juste quarante ans (à quelques heures près) après Patrice Lumumba, Laurent-Désiré Kabila (LDK) sera demeuré, jusqu'au bout - et bien involontairement -, marqué par l'imagerie révolutionnaire du Congo. Mais, au-delà de ce hasard du calendrier, l'empreinte laissée par LDK sur la nation congolaise reste très difficilement comparable à l'héritage politique légué par le père de l'Indépendance.
Pourtant, lorsque le 17 mai 1997 ce sexagénaire rondouillard remplace le maréchal Mobutu à la tête du Zaïre, l'immense espoir que suscite son accession au pouvoir suprême n'est pas sans rappeler la ferveur du début des années soixante. Ancien maquisard marxisant, le Mzee, tout auréolé de son passé lumumbiste, est alors présenté comme l'irréductible opposant du maréchal. Cet adversaire de la première heure est aussitôt hissé au rang de leader progressiste, de messie du panafricanisme dont s'emparent aussitôt les populations du continent. En déboulonnant l'homme à la toque de léopard, LDK brise un symbole d'oppression et acquiert par là même une aura qui dépasse largement les frontières de son pays.
Mais en fait de victoire, Kabila bénéficie surtout d'un formidable concours de circonstances. Coopté par l'Ougandais Yoweri Museveni et le Rwandais Paul Kagamé pour prendre la tête d'une rébellion qui ne doit son existence qu'au bon vouloir de ses puissants parrains, il sait qu'en prenant le contrôle de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), il s'ouvre une voie royale vers le pouvoir.
Épuration zélée
Passé l'euphorie du 17 mai, le nouveau pouvoir kinois va très vite dévoiler son vrai visage. Le 28 mai 1997, LDK s'octroie les pleins pouvoirs. Dès lors, il n'aura de cesse que de concentrer peu à peu entre ses mains la quasi-totalité des attributions politiques et militaires.
Fossoyeur du mobutisme, il va peu à peu reprendre à son compte les méthodes qui ont fait la sinistre réputation du précédent régime. Très vite, les activités des partis politiques sont interdites. La Cour d'ordre militaire, nouvelle juridiction d'exception, prend rapidement le pas sur un système judiciaire déliquescent.
Simultanément, l'Office des biens mal acquis, chargé de traquer les crimes économiques commis sous l'ancien régime, entame une épuration particulièrement zélée. Quelques mois plus tard, l'Association de défense des droits de l'homme (Azadho) est dissoute. Le chef de file de l'opposition, Étienne Tshisekedi, est relégué dans son village du Kasal, alors que d'autres, comme Joseph Olenghankoy ou Arthur Z'Ahidi Ngoma, croupissent dans les geôles katangaises de Buluwo. La répression est telle que certains commencent à regretter la IIe République: « Au moins, sous Mobutu, le multipartisme était autorisé, déclare Étienne Tshisekedi, le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Kabila s'est révélé pire dans bien des domaines. »
Maoïste et trafiquant d'or
Sur le front diplomatique, les relations avec les Occidentaux s'enveniment. À partir de 1998, les Nations unies enquêtent sur le massacre de 200 000 réfugiés hutus qui auraient été exterminés durant la marche de l'AFDL sur Kinshasa, Visiblement agacé par ces investigations, le pouvoir va d'abord nier en bloc. Puis, Kinshasa reconnaît avoir été informé de ces crimes après coup et en impute la responsabilité à l'Armée patriotique rwandaise. Les relations, entre le Mzee et ceux qui l'ont fait roi vont alors gravement se détériorer, jusqu'à ce qu'éclate la guerre, le 2 août 1998, sous couvert d'une rébellion antikabiliste soutenue par le Rwanda et l'Ouganda. Un retournement de situation qui va alors permettre à Kinshasa de « tout justifier. » La situation de crise suscitée par la guerre dans l'est du pays a servi d'alibi à toutes les mesures d'exceptions et à toutes les violations du droit, estime un diplomate en poste en Afrique centrale. Mais comment pouvait-on attendre d'un ex-maquisard devenu trafiquant d'or qu'il sache gérer un pays de cinquante millions d'habitants ? Comment s'imaginer qu'un homme qui tient à la fois du maquignon auvergnat et du terroriste tiers-mondiste devienne un homme d'Etat du jour au lendemain ? »
Le parcours de Kabila est pour le moins original. Apparu dans le sillage des militants de l'Indépendance, cet éternel rebelle hante la vie politique congolaise depuis le début des années soixante. Originaire du Nord-Katanga, ce Luba, né à Moba le 27 novembre 1939, s'illustre tout d'abord au sein des milices nationalistes Balubakat. En 1963, il rejoint les leaders lumumbistes qui créent le Comité national de libération (CNL). Il va alors participer à plusieurs actions militaires. On le retrouve en mai 1965 en Tanzanie d'où il dirige la zone opérationnelle du Kivu et du Katanga. A ses côtés, Ernesto Che Guevara fera une apparition dont il tirera un bilan désabusé, mettant en cause la maturité révolutionnaire d'une rébellion minée par l'alcoolisme.
Après sa défaite dans le camp des lumumbistes, Kabila va fonder son propre mouvement, le Parti de la révolution populaire (PRP), Sa branche militaire s'établit dans la région de Fizi, au Sud-Kivu, et mise sur une guerre populaire prolongée, « à la chinoise », enracinée en milieu rural. Soutenu par le président tanzanien Julius Nyerere, ce maquis, baptisé « Zone rouge », persistera pendant près de vingt ans. Demeuré très mystérieux, ce phalanstère maoïste voue à son chef un culte de la personnalité sans bornes.
À la tête d'un maquis perdu en brousse, Kabila voyage beaucoup... et en profite pour étoffer son carnet d'adresses. D'Alger au Caire en passant par Tripoli, il tente de convaincre les chefs d'État progressistes de soutenir la révolution congolaise. L'Algérie, le Soudan et la Libye lui font bon accueil. Dans les années quatre-vingt, il rencontre également Yasser Arafat au Liban, puis Saddam Hussein à Bagdad. Mais la foi dans la révolution vacille, et le chef se reconvertit dans l'import-export entre la Tanzanie et l'Ouganda. Jusqu'à un certain matin d'octobre 1996, où l'on viendra le chercher pour tenter un nouveau coup contre le régime finissant du maréchal malade.
Le dinosaure est arrivé trop tard
En souvenir de ces années de dogmatisme révolutionnaire, le Mzee tentera d'inoculer quelques-unes de ses convictions aux Kinois dubitatifs. L'institution, en avril 1999, des Comités de pouvoir populaire (CPP), inspirés des modèles cubains et libyens, et tous les attributs du socialisme tropical le plus intransigeant laisseront ses concitoyens indifférents. Toutefois, le maître de Kinshasa a su user de son credo « progressiste » comme signe de ralliement à sa cause. Et si l'offensive rwando-ougandaise n'a pas eu raison de lui, c'est bien à ses frères de lutte qu'il doit son salut. À commencer par le Zimbabwéen Robert Mugabe, qui dépense plusieurs dizaines de millions de dollars par mois pour le soutenir militairement. Le MPLA angolais lui est également favorable. Idem pour la Libye. Plus lointaines, la Chine, Cuba et même la Corée du Nord n'ont pas manqué de déceler chez lui certaines qualités anti-impérialistes de plus en plus rares chez les dirigeants africains. Mais le dinosaure est arrivé trop tard. Dix ans après la fin de la guerre froide, le régime Kabila a cédé à un autoritarisme d'un autre âge. La balkanisation du pays aidant, la paranoïa du complot a atteint son paroxysme, pour le plus grand profit des officines de sécurité : Demiap (Détection militaire des activités antipatrie), GSSP (Groupe spécial de sécurité présidentielle), ANR (Agence nationale de renseignement), PIR (Police d'intervention rapide)...
Accusé de crime contre l'humanité
Pour mener son action politique, le Mzee s'est replié sur son clan et sur les fidèles de la première heure. Nombre de ses collaborateurs ressemblent plus à des aventuriers qu'à des politiciens chevronnés. Parmi les « phalangistes », son cousin Gaëtan Kakudji au ministère de l'Intérieur, son ami Pierre-Victor Mpoyo, chargé du Pétrole et des relations avec l'Angola, et son confident Abdoulaye Yerodia, psychanalyste accusé par la justice belge de crime contre l'humanité, l'ont accompagné durant toutes ces années. La famille katangaise a également tenu une place majeure dans sa galaxie : la nomination de son fils, Joseph, comme chef d'état-major de l'armée de terre en est la preuve. Et sa désignation pour assurer l'intérim du chef de l'État accentue encore le caractère monarchique] imposé par LDK à son régime.
Enfin, en marge de ces différents cercles du pouvoir, quelques personnalités autonomes se sont agrégées au fil du temps et des rencontres. C'est notamment le cas de l'insaisissable Dominique Sakombi. Ministre de l'Information de Mobutu, il occupe cette même fonction au sein du gouvernement congolais. Conseiller en communication du Mzee, il a, tout comme pour son prédécesseur, encouragé un certain culte de la personnalité. Ainsi, dès l'accession de Kabila au pouvoir, Kinshasa a été jalonné d'immenses effigies du nouveau maître du Congo agrémentées du mot d'ordre: « Mzee L.-D. Kabila, voici l'homme qu'il fallait ! » En choisissant de conjuguer leur slogan à l'imparfait, les thuriféraires du régime se doutaient-ils de la « brièveté» du règne qui s'ouvrait ?"

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Admin 29/11/2011, 8:26 pm



http://www.slateafrique.com/74507/rdc-eddy-kapend-le-prisonnier-de-la-republique-kinshasa-kabila
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Message  honorable 29/11/2011, 9:05 pm

Admin a écrit:

http://www.slateafrique.com/74507/rdc-eddy-kapend-le-prisonnier-de-la-republique-kinshasa-kabila

Les informations contenues dans ce lien ne devraient pas être diffusée, car si non le pays ne serait pas sous occupation etc.
Et si le pays n'est pas occupé, alors il n'aurait pas raison des actions si salvatrices de consbattants Shocked
Vraiment, la chosification du peuple congolais continue Evil or Very Mad

honorable
honorable


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Message  Amara 30/11/2011, 9:45 pm

http://www.zambianwatchdog.com/archives/26638
I. His origins :
Joseph Kabila, in his real name Hyppolite Kanambe Kazemberembe, was born on 4th June 1971 of a Rwandan father on the name of Christopher KANAMBE and a Rwandan mother named Marceline MUKAMBUKUJE. His father was an opossant to the Rwandan former president Juvénal HABYARIMANA. He met Laurent Désiré KABILA, opposant of the Zairean former president MOBUTU, in the resistance movements based in the mountains on the rwando-zairean border, where they fought against their common enemies: MOBUTU and HABYARIMANA.

After the death of his friend Christopher Kanambe in 1977, Laurent Désiré Kabila married (in the traditional customs) his widow Marcelline and adopted (in the same traditional customs) her two young twin children, a girl and a boy: Jenny KANAMBE and Hyppolite KANAMBE.

II. A neglected youth :
LD Kabila, who wed – several women (of which more than 13 -) when he went underground-and of which he got a number of children (more than 25), had only a limited – time to take care of the latter. So as he had not been able to push his studies beyond the secondary level, the young Hyppolite Kanambe was forced to do several jobs for his living- amongst which as a taximan,as a barman and of mechanic in the cities of Dar-are – Salaam and of Kigoma in Tanzania.

-Indeed, his”foster father” (hear ‘step father’), LD Kabila, lived with all his family in exile in Tanzania during Hyppolite’s childhood and adolescence. Kabila spent more of his time in exile in the traffic of the gold and diamond rather than fighting MOBUTU’s regime; which often led him to cross the forests and the mountains of Tanzania, Burundi, Rwanda and Uganda, to exercise his fraudulent business.

III. Back to the native land
In 1995, Hyppolite Kanambe decided to get back to his motherland the Rwanda, where he was welcomed by his uncle James KABAREBE, Colonel and Head of the intelligence services of the Rwandan Patriotic Army (APR), who accommodates him in his own home.

At first, Kabarebe finds for his his nephew a job as “driver boy”, in other words drive assistant of a delivery truck transporting goods in Kigali, before employing him as his private chauffeur.

In 1996, when the Americans launch their military —base to prepare the invasion of Zaire, Paul Kagame appoints Colonel James Kabarebe as Head of the military operations and responsible of the “Zaire File”. He supervises the recruitment and the training of the new recruits of the military base. This is when he takes the opportunity to register his nephew Hyppolite Kanambe to the training program, in order to incorporate him, at a later stage, to the invasion operation of Zaire that is being primed.

Hippolyte Kanombe served in the Rwandan army in 1995. Several witnesses also stress the indisputable fact that Hippolyte Kanombe alias “Joseph Kabila” is fluent in kinyarwanda, the lingua franca of Rwanda.

IV. ASSASSINATION OF LAURENT-DESIRE KABILA:

These dark zones one do not want to enlight Laurent Désiré Kabila’s death has already poured a lot of ink without the mystery which surrounds him was unveiled. Far from us the idea to supply here the hidden causes and the definitive identity of the real authors of this tragedy which henceforth makes the Congolese politics a saga. However, while discovering some circumstances which preceded and followed the tragedy of Laurent Désiré Kabila’s murder in the direct line of Joseph Kabila’s ascent towards the summit of the power, we can only be upset with the concordance, the coherence and the convergence of these facts which place Laurent Désiré Kabila’s “son” in the very center of the scene.

Thus let us examine the main elements that were set before the tragedy strictly speaking:

ACT I : Kinshasa, October 2000 : Mrs SIFA Mahanya’s arrest

Mrs SIFA MAHANYA, presented wrongly as being Joseph Kabila biological mother (we shall come back to it), is really Congolese and it is one of the numerous declared or known “wives” of LD Kabila with whom she had 6 children named: Joséphine, Cécile, Masengo, Gloria, Kiki and Maguy.

Mrs Sifa lived with her husband in the Marble Palace, the official residence of the Head of State when at the end of October of the year 2000, Laurent Désiré Kabila has a severe discomfort after a meal. The medical examinations immediately practised diagnose a poisoning. The investigations led by the presidential security staff raise a bundle of serious indications of assumption converging on Mrs SIFA, who is accused of attempt murder on her husband and is immediately arrested on order of LD Kabila and imprisoned in the prison center of Makala in pavilion N. 10.

ACT II : Kinshasa, 11 January 2001 : the exfiltration of Mrs Sifa from the prison center

Behind his “father”’s back, Joseph Kabila organises the prisoner to be removed from her cell, with the complicity of the director of the prison, Mr. Kelly DIDO KITUNGUA. Mrs Sifa Mahanya is immediately secretly transferred to Lubumbashi where she is accommodated in a discrete place.

ACT III : Lubumbashi, 12 January 2001: LD Kabila is advised to to cancel his trip to Cameroun

The day after the removal of Mrs Sifa Mahanya, Joseph Kabila contacts his “father” who was preparing to fly to Cameroon to take part at the Summit of the French-speaking world. Joseph advises Laurent Désiré Kabila not to go to Cameroon on the basis of reliable intelligence in his possession information, about a plot against the president of DRC. Laurent Désiré Kabila who deeply trusts his “son” cancels his trip to Cameroon. From Lubumbashi, where he was, the Head of State get back directly to Kinshasa.

ACT IV : Kinshasa, 15 January 2001 : Joseph Kabila orders the disarmament of the garrison of Kinshasa, then he leaves hastily to Lubumbashi.

The day before the tragedy, on order of Joseph Kabila, all military of the FAC garrison of Kinshasa are disarmed without any explanation. Much more, colonel Eddy Kapend receives Joseph Kabila’s strict orders to proceed to the arrest of the Head of the External

Management Intelligence (ANR / OF), Mr. Ismaël Tutwemoto. It is Mr. Leta Mangasa, the ANR Chief General Administrator general-in chief who executes this arrest.
After having taken all these apparently “inexplicable” measures, Joseph Kabila quickly and discreetly flies to Lubumbashi from where he makes a mysterious trip outside the country.

ACT V : Kinshasa, 16 January 2001 : Laurent Désiré Kabila is killed

In the middle-day, shots blast between the Marble Palace walls, the presidential residence. Laurent Désiré Kabila, seriously wounded to his head, dies a short time later, even before being loaded on the helicopter which transports him to the Private hospital Ngaliema.
It is at nightfall that Joseph Kabila gives the order to open N’Djili airport closed since the announcement of the attempted coup, specially for him, to allow the landing of his plane from Lubumbashi! This behavior of Joseph Kabila seems at the least strange!

How come a son, who scrupulously watched his “father” security until the day before, and who advise the cancellation of his trip to Cameroon because an imminent deadly danger, how come after the announcement of the attack on his “father”, this “son” remained cloistered in Lubumbashi, at only 2 hours flight from Kinshasa, and joins the capital only at the end of the day, several hours after his “father”s death? Where had he spent the day? What did he match do all this time? Where did he really come from? Was Lubumbashi not a diversion?

So many questions over the underlying causes of Laurent Désiré Kabila’s death should have been investigated. However, for our
country, we have been working for years now. And today, numerous recorded testimonies are examined and scrutinized.
The formal testimonies of the Congolese medical staff who had received Laurent Désiré Kabila body at the helicopter landing strongly confirm that the Congolese president had died well before his arrival to the private hospital.
However, Joseph Kabila, who had taken control of the operations around ” his father “, ordered the transfer of Laurent Désiré Kabila’s body to Harare in Zimbabwe! He then multiplied deceitful communiqués addressed to the Congolese people to persuade them that his president was well. Dominique Sakombi knows about it!

Why thus this masquerade and this macabre movements’ around the mortal remains of a president of the Republic? Another mystery! But the detailed file of the Laurent Désiré Kabila murder will be the subject of another statement.

ACT VI : Kinshasa : During the funerals, Sifa Mahanya is presented to the public as the “weeping widow”, and then as Joseph Kabila’s “biological mother”!

During Laurent Désiré Kabila’s funerals starting in Harare and ending 23 January 2001 with the burial in Kinshasa, Mrs. Sifa Mahanya, the prisoner removed from her cell 5 days before M’Zee assassination and

hidden in Lubumbashi so far, gets out of her hiding place and is propelled on the national front scene. She is suddenly presented to the national and international press as ” the weeping widow ” of the deceased president and the biological “mother” of Joseph Kabila who has just taken his “father”’s seat in the conditions which we know. And here we are, the buckle is buckled!
However, in his lifetime, throughout the war and during his mandate to the head of the country, Laurent Désiré Kabila never officially introduced the ” first lady ” to the Congolese people, in other words: his official wife among his dozen of wives! And, the one that was presented as “the weeping widow” had been removed from prison where she was held for attempted murder on her husband by poisoning. And the author of this removal is the very one who has taken the seat of the victim, and of which Mrs. Sifa gives for the very first time, the honorable testimony of being “the biological mother”. Do you get the picture?

Amara
Amara


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