VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
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VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
Ca fait quand meme plaisir de lire, d'ecouter l'opinion d'une presse etrangere vis-a-vis de ce probleme, car apparement ns emes Congolais ne realisons pas ce qui est entrain de prendre place C'est un article qui parle en long et en large des actualites de ces derniers jours dans la parite Sub Saharienne, Ouest et Centrale de L'AFRIQUE...C'est fort interessant...Le vin est tire il faut le boire... OK BONNE ET EXCELLENTE LECTURE A TOUS ET TOUTE
Benghazi-Kinshasa: Au Congo, on n'a pas de pétrole, mais on boycotte le soukouss
J'aime bien "Le Temps" qui est un bon journal. Mais l'accroche de son éditorial du jour est d'une rare bêtise. Parlant de Kadhafi, il interroge: "N’a-t-on pas sous-estimé le tyran? N’a-t-on pas vendu la peau de l’ours trop vite?" Et précise encore: "La désillusion est programmée pour des va-t-en-guerre qui manquent de réalisme". Il est possible que certains aient vendus un peu vite la peau du fennec... Mais certainement pas les va-t-en-guerre, dont je suis sur ce coup, qui depuis le début ont estimé que la révolution aurait du mal à vaincre seule, face à l'arsenal du colonel milliardaire, qui offre des régiments à ses fils en guise de jouets... Encore faut-il s'entendre sur le terme de va-t-en-guerre. J'en connais peu qui aient prôné une intervention au sol, pour ne pas risquer d'interférer dans le jeu politique démocratique à naître. Le quasi consensus qui s'est rapidement mis en place sur une zone d'exclusion aérienne paraissait bien plus sage et de nature à rétablir l'équilibre des forces. Seulement, le fennec et ses fils auront été plus rapides.
Tellement rapides que l'idée même de brigades internationales parait dépassée. Hormis celles d'AQMI, dont on peut se demander si elles vont s'investir dans un baroud d'honneur ou regagner prudemment les sables du Tanezrouft et du Ténéré. Les libyens révoltés, en revanche vont y aller au baroud, avec la mort au bout de toute manière, car ils n'ont pas le choix. Hormis celui de se réfugier en Egypte, ou en Crête. De vrais réfugiés, qu'il va bien falloir accueillir, en dépit des gesticulations apeurées des Nidegger et consorts.
Que va-t-il se passer ensuite ? Le Conseil Fédéral va-t-il devoir rendre l'argent séquestré, avec des excuses et des dédomagements en prime, dès lors que le fennec sera redevenu le chef incontesté de la Libye ? En principe pas, le séquestre ayant été approuvé par la communauté internationale, on peut espérer que l'argent pourrait rester bloqué et servir à financer l'accueil des réfugiés par exemple. Ou les activités d'un gouvernement libyen en exil, qui serait reconnu par au moins une partie des capitales du monde. Le fennec et ses fils, de toute manière ne seront pas dans le besoin, puisqu'on prédire à coup sûr l'envoi de leur pétrole... en Chine ! Pékin ayant freiné des quatre fers pour s'opposer à toute intervention armée. A la fois pour défendre ses intérêts économiques, mais aussi parce qu'on est pas très chaud pour le renversement des régimes dictatoriaux du côté de la place Tien an Men. Surtout par des interventions extérieures.
Comment réagira le fennec à moyen terme ? On peut penser qu'il rejoindra son ancien camp, celui des terroristes, avec de gros moyens.
Le seul point positif de l'histoire est que l'occident aura montré, pour une fois, qu'il était prêt à mettre ses principes démocratique en avant plutôt que ses intérêts immédiats. Même si c'est encore surtout en paroles. Une rupture salutaire d'avec l'hypocrisie habituelle que l'on ne peut qu'espérer durable. D'autant que se profilent d'autres évolutions en Afrique et c'est d'abord là encore le monde musulman qui bouge. Au Burkina Faso, par exemple, où l'université exige la vérité sur les disparitions sanglantes ayant émaillé le règne de Compaoré. La révolte étudiante saura-t-elle se muer en mouvement démocratique populaire ?
L'Afrique au sud du Sahara manque encore peut-être de repères démocratiques pour y parvenir. Il faut laisser du temps au temps, et notamment à la révolution économique en cours. Depuis moins d'une génération, les élites ont changé leur fusil d'épaule. Jadis toutes entières tournées vers la fonction publique et l'administration, elles ont aujourd'hui compris que l'entreprise était un vecteur plus profitable et créatif. Du coup, au lieu d'être ceux qui reçoivent les backchich, les jeunes entrepreneurs sont ceux à qui on en demande. Ce qui mieux que n'importe quelle campagne, pourrait contribuer à faire baisser la corruption endémique. Et surtout à développer des pays qui ne seront plus tout entier laissés aux hommes d'affaires étrangers.
En attendant, l'Afrique noire semble rester vouée davantage aux coups d'états claniques qu'aux révolution démocratiques. Mais cela n'empêche pas l'évolution bienvenue des mentalités, appuyée fortement par la diaspora intellectuelle, qui depuis l'Europe, les Etats-Unis ou la Chine, se signale par des mouvements originaux. Si les coups de feu tirés dans l'entourage de Kabila, à Kinshasa, semblaient n'être qu'un putsh de gardes du corps factieux, le boycott des chanteurs du régime est nettement plus intéressant.
On sait leur importance, dans l'imaginaire africain, et aussi leur docilité aux pouvoirs en place. A l'instar des griots d'autrefois, payés pour chanter les louanges du monarque. La situation se complique en Côte d'Ivoire, où chacun doit choisir son camp, ce qui permet de constater que la barrière est loin d'être uniquement ethnique: Meyway, l'inventeur du zoblazo embématique du sud est pour Ouattara, tandis qu'Aïcha Koné, musulmane tient pour Gbagbo.
Les congolais d'Europe, eux, ont imaginé de boycotter les concerts des stars proches du régime Kabila, comme Koffi Olomide et Werason. Voire même de les empêcher. Ce qui fut fait à Paris, les autorités ayant finalement interdit le concert par crainte des échauffourées. Un peu comme si la gauche française prétendait interdire Johnny Hallyday et Doc Gynéco... Mais en beaucoup plus symbolique, tant, pour les congolais, le soukouss et ses dérivés modernes sont synonymes de tythmes vitaux. Un tel mot d'ordre a été lancé à Genève, pour le prochain concert de Werason. Affaire à suivre.
Source: http://philippesouaille.blog.tdg.ch/archive/2011/03/12/a97b82c17f907cb1b3bce2d0b854233e.html
Benghazi-Kinshasa: Au Congo, on n'a pas de pétrole, mais on boycotte le soukouss
J'aime bien "Le Temps" qui est un bon journal. Mais l'accroche de son éditorial du jour est d'une rare bêtise. Parlant de Kadhafi, il interroge: "N’a-t-on pas sous-estimé le tyran? N’a-t-on pas vendu la peau de l’ours trop vite?" Et précise encore: "La désillusion est programmée pour des va-t-en-guerre qui manquent de réalisme". Il est possible que certains aient vendus un peu vite la peau du fennec... Mais certainement pas les va-t-en-guerre, dont je suis sur ce coup, qui depuis le début ont estimé que la révolution aurait du mal à vaincre seule, face à l'arsenal du colonel milliardaire, qui offre des régiments à ses fils en guise de jouets... Encore faut-il s'entendre sur le terme de va-t-en-guerre. J'en connais peu qui aient prôné une intervention au sol, pour ne pas risquer d'interférer dans le jeu politique démocratique à naître. Le quasi consensus qui s'est rapidement mis en place sur une zone d'exclusion aérienne paraissait bien plus sage et de nature à rétablir l'équilibre des forces. Seulement, le fennec et ses fils auront été plus rapides.
Tellement rapides que l'idée même de brigades internationales parait dépassée. Hormis celles d'AQMI, dont on peut se demander si elles vont s'investir dans un baroud d'honneur ou regagner prudemment les sables du Tanezrouft et du Ténéré. Les libyens révoltés, en revanche vont y aller au baroud, avec la mort au bout de toute manière, car ils n'ont pas le choix. Hormis celui de se réfugier en Egypte, ou en Crête. De vrais réfugiés, qu'il va bien falloir accueillir, en dépit des gesticulations apeurées des Nidegger et consorts.
Que va-t-il se passer ensuite ? Le Conseil Fédéral va-t-il devoir rendre l'argent séquestré, avec des excuses et des dédomagements en prime, dès lors que le fennec sera redevenu le chef incontesté de la Libye ? En principe pas, le séquestre ayant été approuvé par la communauté internationale, on peut espérer que l'argent pourrait rester bloqué et servir à financer l'accueil des réfugiés par exemple. Ou les activités d'un gouvernement libyen en exil, qui serait reconnu par au moins une partie des capitales du monde. Le fennec et ses fils, de toute manière ne seront pas dans le besoin, puisqu'on prédire à coup sûr l'envoi de leur pétrole... en Chine ! Pékin ayant freiné des quatre fers pour s'opposer à toute intervention armée. A la fois pour défendre ses intérêts économiques, mais aussi parce qu'on est pas très chaud pour le renversement des régimes dictatoriaux du côté de la place Tien an Men. Surtout par des interventions extérieures.
Comment réagira le fennec à moyen terme ? On peut penser qu'il rejoindra son ancien camp, celui des terroristes, avec de gros moyens.
Le seul point positif de l'histoire est que l'occident aura montré, pour une fois, qu'il était prêt à mettre ses principes démocratique en avant plutôt que ses intérêts immédiats. Même si c'est encore surtout en paroles. Une rupture salutaire d'avec l'hypocrisie habituelle que l'on ne peut qu'espérer durable. D'autant que se profilent d'autres évolutions en Afrique et c'est d'abord là encore le monde musulman qui bouge. Au Burkina Faso, par exemple, où l'université exige la vérité sur les disparitions sanglantes ayant émaillé le règne de Compaoré. La révolte étudiante saura-t-elle se muer en mouvement démocratique populaire ?
L'Afrique au sud du Sahara manque encore peut-être de repères démocratiques pour y parvenir. Il faut laisser du temps au temps, et notamment à la révolution économique en cours. Depuis moins d'une génération, les élites ont changé leur fusil d'épaule. Jadis toutes entières tournées vers la fonction publique et l'administration, elles ont aujourd'hui compris que l'entreprise était un vecteur plus profitable et créatif. Du coup, au lieu d'être ceux qui reçoivent les backchich, les jeunes entrepreneurs sont ceux à qui on en demande. Ce qui mieux que n'importe quelle campagne, pourrait contribuer à faire baisser la corruption endémique. Et surtout à développer des pays qui ne seront plus tout entier laissés aux hommes d'affaires étrangers.
En attendant, l'Afrique noire semble rester vouée davantage aux coups d'états claniques qu'aux révolution démocratiques. Mais cela n'empêche pas l'évolution bienvenue des mentalités, appuyée fortement par la diaspora intellectuelle, qui depuis l'Europe, les Etats-Unis ou la Chine, se signale par des mouvements originaux. Si les coups de feu tirés dans l'entourage de Kabila, à Kinshasa, semblaient n'être qu'un putsh de gardes du corps factieux, le boycott des chanteurs du régime est nettement plus intéressant.
On sait leur importance, dans l'imaginaire africain, et aussi leur docilité aux pouvoirs en place. A l'instar des griots d'autrefois, payés pour chanter les louanges du monarque. La situation se complique en Côte d'Ivoire, où chacun doit choisir son camp, ce qui permet de constater que la barrière est loin d'être uniquement ethnique: Meyway, l'inventeur du zoblazo embématique du sud est pour Ouattara, tandis qu'Aïcha Koné, musulmane tient pour Gbagbo.
Les congolais d'Europe, eux, ont imaginé de boycotter les concerts des stars proches du régime Kabila, comme Koffi Olomide et Werason. Voire même de les empêcher. Ce qui fut fait à Paris, les autorités ayant finalement interdit le concert par crainte des échauffourées. Un peu comme si la gauche française prétendait interdire Johnny Hallyday et Doc Gynéco... Mais en beaucoup plus symbolique, tant, pour les congolais, le soukouss et ses dérivés modernes sont synonymes de tythmes vitaux. Un tel mot d'ordre a été lancé à Genève, pour le prochain concert de Werason. Affaire à suivre.
Source: http://philippesouaille.blog.tdg.ch/archive/2011/03/12/a97b82c17f907cb1b3bce2d0b854233e.html
Dernière édition par Cavalier le 19/3/2011, 8:29 pm, édité 1 fois
Cavalier
Re: VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
On parle, on cogite, on soupèse, il y a les pour , il y les contres mais l'éssentiel qu'on EN PARLE.
A Kin idem les combattants réveils de certaines consciences qu'on le veuille où pas. COMBATTANT OYEEEEE.
A la guerre chacun choisit ses armes, COMBATTANT OYE descendre sur le terrain n'est pas une fin en soit..........
A Kin idem les combattants réveils de certaines consciences qu'on le veuille où pas. COMBATTANT OYEEEEE.
A la guerre chacun choisit ses armes, COMBATTANT OYE descendre sur le terrain n'est pas une fin en soit..........
mongo elombe
Re: VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
mongo elombe a écrit:On parle, on cogite, on soupèse, il y a les pour , il y les contres mais l'éssentiel qu'on EN PARLE.[/color]
A Kin idem les combattants réveils de certaines consciences qu'on le veuille où pas. COMBATTANT OYEEEEE.
A la guerre chacun choisit ses armes, COMBATTANT OYE descendre sur le terrain n'est pas une fin en soit..........
Je suis du meme avis que toi Sista Et vive les combattants
Dernière édition par Mathilde le 19/3/2011, 8:40 pm, édité 1 fois
Mathilde
Re: VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
http://www.afrik.com/article8093.html
mongo elombe
Re: VOICI CE QUE PENSE CET ARTICLE DE LA PRESSE GENEVOISE VIS-A-VIS DES BOYCOTTE DE SOUKOUSS MUSIC ICI EN OCCIDENT
Ils combattent pour une bonne cause, c'est ce qui justifie un peu cet affollement un peu partout a travers la communaute Congolaise...
Cet article suisse a bien souligne la situation des choses en Afrique Noire...Il y a quand meme une evolution bienvenue des mentalites...Et c'est fort bien que ce nouel eveil des consciense ait arrive avant les elections...
Cavalier
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