Le probleme avec l'aide en Afrique(que veut une economie effective?)
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Le probleme avec l'aide en Afrique(que veut une economie effective?)
La docteure Dambisa Moyo parle ici en bref sur l'economie et la strategie pour l'Afrique sub-saharienne.
Sur le diagnostic
Les causes du sous-développement sont multiples, mais le système d'aide international est l'une des clées qui permettent de comprendre cette misère.
Nous vivons dans une culture où ceux qui sont dans l'aisance approuvent pleinement... l'idée que c'est justice de faire l'aumône aux pauvres. Au cours des cinquante dernières années, les pays riches ont transféré en Afrique plus de 1.000 milliards de dollars sous forme d'aide au développement... L'aide internationale est devenue un bien culturel. Des millions de gens sont prêts a défiler pour l'exiger. Les gouvernements sont jugés sur leur zèle à son service.
En réalité, partout sur la planète, les bénéficiaires de cette aide ont vu leur condition empirer, et considérablement. L'aide a rendu plus pauvres les pauvres et ralenti la croissance.
Attention, je ne remets pas en cause l'aide humanitaire d'urgence apportée à la suite des inondations, des sécheresses ou des famines. Je critique l'aide au développement, ces dizaines de milliards de dollars en provenance des pays riches ou des institutions internationales... censées servir de tuteurs aux pays africains.
Du coup, les autorités de ces pays peuvent rester quarante ans dans leur bureau sans faire quoi que ce soit pour satisfaire leur population puisque l'aide internationale se charge de subventionner la santé ou l'éducation. Les dirigeants n'ont pas à se soucier de leur population, d'autres s'en occupent à leur place.
Cette aide dispense enfin les états africains de lever des impôts. Or s'ils ne demandent pas d'argent à ses administrés, un gouvernement peut s'abstenir de leur rendre des comptes.
L'aide encourage la corruption, génère de l'inflation, crée une dette massive et retarde la croissance. Elle accroît l'instabilité politique dans des pays où les factions rivales se battent pour... accéder à cette manne financière.
Et sur les solutions
L'histoire a démontré que l'aide d'état à état n'est efficace que si elle est ponctuelle (plan Marshall).
Il faut impérativement développer le commerce. Nous savons que les échanges commerciaux stimulent la croissance économique.
L'Afrique devrait renoncer a essayer de vendre ses produits à l'Europe et aux Etats-Unis car elle n'y arrivera jamais. En revanche la bonne nouvelle est qu'il existe d'autres pays et marchés, dont la Chine... qui a besoin d'importer des produits alimentaires
Des nations africaines ont déjà recours aux investisseurs privés... Aujourd'hui, on estime qu'une quinzaine d'états africains sont en mesure de lever des fonds privés.
Chacun peut maintenant investir en Afrique. On assiste à l'essor de nombreux programmes de microfinance qui permettent à des individus et à des petits entrepreneurs en Afrique de développer des projets.
L'intégration régionale doit devenir une priorité.
Si cinq petits pays africains s'associaient demain pour créer un espace économique avec une devise et un passeport communs, les choses changeraient très vite.
Le point de vue des experts:
Selon Sébastien Fourmy, l'aide au développement ne doit pas être supprimée mais réformée de fond en comble.
Les programmes sont dispersés, peu coordonnés, et ne répondent pas assez à des besoins locaux.
Il ne sait toujours pas (le gouvernement Français) combien il dépensera dans deux ans. Comment entamer des réformes en profondeur quand vous n'avez pas de visibilité sur l'action des bailleurs de fonds ?
L'aide doit prendre une forme plus contractuelle avec un droit de regard pour le donateur et des garanties pour le bénéficiaire.
Pour Serge Tomasi la crise financière actuelle complique sérieusement l'accès aux marchés (financiers) pour les pays en développement. Les flux d'investissements privés en direction du continent africain accusent également une forte contraction depuis un an.
(le commerce avec la Chine) se traduit... par un commerce déséquilibré ce qui maintient les Etats africains dans une économie de rente qui offre peu de perspectives de décollage économique.
Shanta Devarajan qui contredit l'analyse économique de Dambisa Moyo, la rejoint sur les points suivants: « L'aide … doit renforcer les institutions d'un pays. » « L'autre débat est la dépendance de l'aide sur le long terme... »
Jean-Michel Severino conteste l'analyse comme quoi « l'aide empêcherait les pays de s'approprier leurs économies ou de développer leur fiscalité ». Il donne partiellement raison à Dambisa Moyo: « les Africains sont lassés du discour compassionnel à leur égard. Ils veulent bénéficier d'investissements. Faire des affaires. Développer leurs entreprises... Il faut sortir de la politique du tout social, santé ou éducation pour favoriser aussi le secteur privé ».
Antoine Malafosse pour sa part attribue la corruption à « une question de bonne gouvernance ». Pour lui « la première étape est de tenir les engagements » et il estime « qu' il faut mettre davantage d'argent pour imprimer un vrai mouvement »
(Il faut )« que l'aide soit danvantage utilisée par le biais des partenariats avec les collectivités locales ou à travers le savoir faire des ONG, en parallèle des financements souverains d'état à état ».
Notre analyse
Nous avons un peu le sentiment qu'en dénonçant la gabegie et la corruption qui tourne autour de l'aide institutionnelle Dambisa Moyo, « officialise » ce que tout un chacun soupçonne depuis bien longtemps.
Elle soulève par contre la faiblesse que présentent, du côté des « donateurs » les dispositifs mis en place: trop d'éparpillement, pas de véritable planification ni continuité.
Elle ne dénonce pas, par contre, l'aide ponctuelle et ciblée et préfère même quelle soit « massive »
Cette analyse ne concerne pas non plus les aides destinées à faire face aux urgences.
Les experts contredisent sérieusement l'analyse de Dambisa Moyo, mais ne représentent-ils pas les financiers ?
Un expert abonde dans le sens du développement par le recours au financement privé. Un autre propose la décentralisation de l'aide.
Aucun ne reprend l'appel au micro-crédit, aucun non plus la nécessité de l'intégration régionale.
Acce est demandeur d'articles sur ce sujet de l'aide au développement en Afrique. Disposez vous de documents permettant de nourrir la réflexion ?
Votre point de vue
Sylvain Bourgin nous écrit:
Permettez moi de contribuer à cette analyse par mon idée personnelle sur la question... en me basant sur divers documents multimédias qui traitent du sujet (reportages, journaux télévisés, débats, ...)
Nous nous interrogeons sur la pertinence de l'aide, nous devrions d'abord nous interroger sur les causes qui impliquent cet assistanat. L'Afrique a été pillée de ses ressources humaines trop longtemps dans l'histoire mais son asservissement est aujourd'hui économique. Les multi-nationales soutiennent des régimes qui sont favorables à l'exploitation des ressources africaines par les occidentaux ou les chinois. Ces « gouvernements » se servent, à titre personnel, dans ces milliards de dollars pour financer le maintien de leur pouvoir tout en dénonçant ces « vilains blancs » qui les oppressent (et les soutiennent politiquement en les finançant). Et comme la caisse noire n'est jamais suffisamment pleine, ils piochent aussi dans l'aide internationale... il faut bien diversifier ses revenus !
Alors devons nous aider l'Afrique dans ces conditions ? Ou plutôt, Devons nous financer avec de l'argent public des programmes de soutien permanents pour compenser des lacunes entretenus par des capitaux privés ?
Un exemple concret de cette hypocrisie : Vous avez probablement déjà déjeuné dans un KFC, vous y trouverez des ailes de poulet, des cuisses et du blanc.... mais où est le reste de l'animal ? Il est congelé pour être expédié en Afrique, vendu directement sur les marchés... à un prix moins élevé que la production locale (passons sur le non respect de la chaine du froid). Au bout d'un certain temps, les producteurs locaux disparaissent et le prix du poulet congelé augmente pour atteindre l'ancien prix du poulet local voir le dépasser (sources France 5).
De manière générale, l'Union Européenne finance le déclin des producteurs africains en subventionnant son agriculture dont les produits concurrencent la production locale de manière déloyale (les américains sont les champions dans ce domaine). Ensuite, pour se donner bonne conscience, elle finance des programmes d'aide au développement. Mais qui sont les gagnants de ce système ? On comprend que l'africain, qu'il soit consommateur ou producteur est piégé. Le consommateur européen peut penser que cette stratégie favorise sont pouvoir d'achat en réduisant les coûts de production de ses produits (exemple : un poulet rapporte plus si il est totalement exploité, donc l'entreprise nous vend des morceaux de qualité moins cher que si la carcasse avait été brulée). C'est une illusion, cette stratégie ne vise qu'un seul objectif, augmenter encore et toujours les profits des multi-nationales (poursuite de l'exemple : la filière serait toujours bénéficiaire en gardant le même niveau de prix de vente en Europe, sans exporter en Afrique).
Adoptons une conduite cohérente :
- Arrêtons la subvention publique sur l'exportation des produits agricoles vers l'Afrique.
- Créons un lien direct entre le donateur et le bénéficiaire, sans passer par les gouvernements.
- Finançons des programmes visant à rendre les africains autonomes plutôt que des les enfermer dans l'assistanat.
- Expédions les millions de produits en surplus qui sont brulés chaque jour en Europe (pour maintenir les prix du marché) vers les pays connaissant une situation de famine permanente, par des liaisons aériennes quotidiennes.
PS : Je vous conseille le documentaire « F... comme Faim » histoire remettre les pendules à l'heure.
Sur le diagnostic
Les causes du sous-développement sont multiples, mais le système d'aide international est l'une des clées qui permettent de comprendre cette misère.
Nous vivons dans une culture où ceux qui sont dans l'aisance approuvent pleinement... l'idée que c'est justice de faire l'aumône aux pauvres. Au cours des cinquante dernières années, les pays riches ont transféré en Afrique plus de 1.000 milliards de dollars sous forme d'aide au développement... L'aide internationale est devenue un bien culturel. Des millions de gens sont prêts a défiler pour l'exiger. Les gouvernements sont jugés sur leur zèle à son service.
En réalité, partout sur la planète, les bénéficiaires de cette aide ont vu leur condition empirer, et considérablement. L'aide a rendu plus pauvres les pauvres et ralenti la croissance.
Attention, je ne remets pas en cause l'aide humanitaire d'urgence apportée à la suite des inondations, des sécheresses ou des famines. Je critique l'aide au développement, ces dizaines de milliards de dollars en provenance des pays riches ou des institutions internationales... censées servir de tuteurs aux pays africains.
Du coup, les autorités de ces pays peuvent rester quarante ans dans leur bureau sans faire quoi que ce soit pour satisfaire leur population puisque l'aide internationale se charge de subventionner la santé ou l'éducation. Les dirigeants n'ont pas à se soucier de leur population, d'autres s'en occupent à leur place.
Cette aide dispense enfin les états africains de lever des impôts. Or s'ils ne demandent pas d'argent à ses administrés, un gouvernement peut s'abstenir de leur rendre des comptes.
L'aide encourage la corruption, génère de l'inflation, crée une dette massive et retarde la croissance. Elle accroît l'instabilité politique dans des pays où les factions rivales se battent pour... accéder à cette manne financière.
Et sur les solutions
L'histoire a démontré que l'aide d'état à état n'est efficace que si elle est ponctuelle (plan Marshall).
Il faut impérativement développer le commerce. Nous savons que les échanges commerciaux stimulent la croissance économique.
L'Afrique devrait renoncer a essayer de vendre ses produits à l'Europe et aux Etats-Unis car elle n'y arrivera jamais. En revanche la bonne nouvelle est qu'il existe d'autres pays et marchés, dont la Chine... qui a besoin d'importer des produits alimentaires
Des nations africaines ont déjà recours aux investisseurs privés... Aujourd'hui, on estime qu'une quinzaine d'états africains sont en mesure de lever des fonds privés.
Chacun peut maintenant investir en Afrique. On assiste à l'essor de nombreux programmes de microfinance qui permettent à des individus et à des petits entrepreneurs en Afrique de développer des projets.
L'intégration régionale doit devenir une priorité.
Si cinq petits pays africains s'associaient demain pour créer un espace économique avec une devise et un passeport communs, les choses changeraient très vite.
Le point de vue des experts:
Selon Sébastien Fourmy, l'aide au développement ne doit pas être supprimée mais réformée de fond en comble.
Les programmes sont dispersés, peu coordonnés, et ne répondent pas assez à des besoins locaux.
Il ne sait toujours pas (le gouvernement Français) combien il dépensera dans deux ans. Comment entamer des réformes en profondeur quand vous n'avez pas de visibilité sur l'action des bailleurs de fonds ?
L'aide doit prendre une forme plus contractuelle avec un droit de regard pour le donateur et des garanties pour le bénéficiaire.
Pour Serge Tomasi la crise financière actuelle complique sérieusement l'accès aux marchés (financiers) pour les pays en développement. Les flux d'investissements privés en direction du continent africain accusent également une forte contraction depuis un an.
(le commerce avec la Chine) se traduit... par un commerce déséquilibré ce qui maintient les Etats africains dans une économie de rente qui offre peu de perspectives de décollage économique.
Shanta Devarajan qui contredit l'analyse économique de Dambisa Moyo, la rejoint sur les points suivants: « L'aide … doit renforcer les institutions d'un pays. » « L'autre débat est la dépendance de l'aide sur le long terme... »
Jean-Michel Severino conteste l'analyse comme quoi « l'aide empêcherait les pays de s'approprier leurs économies ou de développer leur fiscalité ». Il donne partiellement raison à Dambisa Moyo: « les Africains sont lassés du discour compassionnel à leur égard. Ils veulent bénéficier d'investissements. Faire des affaires. Développer leurs entreprises... Il faut sortir de la politique du tout social, santé ou éducation pour favoriser aussi le secteur privé ».
Antoine Malafosse pour sa part attribue la corruption à « une question de bonne gouvernance ». Pour lui « la première étape est de tenir les engagements » et il estime « qu' il faut mettre davantage d'argent pour imprimer un vrai mouvement »
(Il faut )« que l'aide soit danvantage utilisée par le biais des partenariats avec les collectivités locales ou à travers le savoir faire des ONG, en parallèle des financements souverains d'état à état ».
Notre analyse
Nous avons un peu le sentiment qu'en dénonçant la gabegie et la corruption qui tourne autour de l'aide institutionnelle Dambisa Moyo, « officialise » ce que tout un chacun soupçonne depuis bien longtemps.
Elle soulève par contre la faiblesse que présentent, du côté des « donateurs » les dispositifs mis en place: trop d'éparpillement, pas de véritable planification ni continuité.
Elle ne dénonce pas, par contre, l'aide ponctuelle et ciblée et préfère même quelle soit « massive »
Cette analyse ne concerne pas non plus les aides destinées à faire face aux urgences.
Les experts contredisent sérieusement l'analyse de Dambisa Moyo, mais ne représentent-ils pas les financiers ?
Un expert abonde dans le sens du développement par le recours au financement privé. Un autre propose la décentralisation de l'aide.
Aucun ne reprend l'appel au micro-crédit, aucun non plus la nécessité de l'intégration régionale.
Acce est demandeur d'articles sur ce sujet de l'aide au développement en Afrique. Disposez vous de documents permettant de nourrir la réflexion ?
Votre point de vue
Sylvain Bourgin nous écrit:
Permettez moi de contribuer à cette analyse par mon idée personnelle sur la question... en me basant sur divers documents multimédias qui traitent du sujet (reportages, journaux télévisés, débats, ...)
Nous nous interrogeons sur la pertinence de l'aide, nous devrions d'abord nous interroger sur les causes qui impliquent cet assistanat. L'Afrique a été pillée de ses ressources humaines trop longtemps dans l'histoire mais son asservissement est aujourd'hui économique. Les multi-nationales soutiennent des régimes qui sont favorables à l'exploitation des ressources africaines par les occidentaux ou les chinois. Ces « gouvernements » se servent, à titre personnel, dans ces milliards de dollars pour financer le maintien de leur pouvoir tout en dénonçant ces « vilains blancs » qui les oppressent (et les soutiennent politiquement en les finançant). Et comme la caisse noire n'est jamais suffisamment pleine, ils piochent aussi dans l'aide internationale... il faut bien diversifier ses revenus !
Alors devons nous aider l'Afrique dans ces conditions ? Ou plutôt, Devons nous financer avec de l'argent public des programmes de soutien permanents pour compenser des lacunes entretenus par des capitaux privés ?
Un exemple concret de cette hypocrisie : Vous avez probablement déjà déjeuné dans un KFC, vous y trouverez des ailes de poulet, des cuisses et du blanc.... mais où est le reste de l'animal ? Il est congelé pour être expédié en Afrique, vendu directement sur les marchés... à un prix moins élevé que la production locale (passons sur le non respect de la chaine du froid). Au bout d'un certain temps, les producteurs locaux disparaissent et le prix du poulet congelé augmente pour atteindre l'ancien prix du poulet local voir le dépasser (sources France 5).
De manière générale, l'Union Européenne finance le déclin des producteurs africains en subventionnant son agriculture dont les produits concurrencent la production locale de manière déloyale (les américains sont les champions dans ce domaine). Ensuite, pour se donner bonne conscience, elle finance des programmes d'aide au développement. Mais qui sont les gagnants de ce système ? On comprend que l'africain, qu'il soit consommateur ou producteur est piégé. Le consommateur européen peut penser que cette stratégie favorise sont pouvoir d'achat en réduisant les coûts de production de ses produits (exemple : un poulet rapporte plus si il est totalement exploité, donc l'entreprise nous vend des morceaux de qualité moins cher que si la carcasse avait été brulée). C'est une illusion, cette stratégie ne vise qu'un seul objectif, augmenter encore et toujours les profits des multi-nationales (poursuite de l'exemple : la filière serait toujours bénéficiaire en gardant le même niveau de prix de vente en Europe, sans exporter en Afrique).
Adoptons une conduite cohérente :
- Arrêtons la subvention publique sur l'exportation des produits agricoles vers l'Afrique.
- Créons un lien direct entre le donateur et le bénéficiaire, sans passer par les gouvernements.
- Finançons des programmes visant à rendre les africains autonomes plutôt que des les enfermer dans l'assistanat.
- Expédions les millions de produits en surplus qui sont brulés chaque jour en Europe (pour maintenir les prix du marché) vers les pays connaissant une situation de famine permanente, par des liaisons aériennes quotidiennes.
PS : Je vous conseille le documentaire « F... comme Faim » histoire remettre les pendules à l'heure.
regarder et bien voir.
Re: Le probleme avec l'aide en Afrique(que veut une economie effective?)
Quand je considere un pays, c’est l’aspect economique qui me frappe le plus. Toutes les activites d’un pays peuvent se resumer economiquement en deux phases, la premiere c’est la recolte et le versement de toutes les recettes de l’Etat au Tresor publique et la deuxieme c’est la Redistribution des biens a` la population. Donc implicitement pour recolter toutes les recettes de l’Etat et les verser dans le Tresor publique, on a besoin d’une Defense de nos frontieres et de notre souverainete’ , d’une police nationale professionnelle pour la protection des personnes et de leurs biens, des moyens de comunication decents, planifie’s et operationnels ; de meme pour bien redistribuer les services a` la nation, il faut que la coruption soit supprime’e , il faut une restructuration , restoration et une modernisation de la Fonction publique, lesquelles sont exige’es aussi dans la premiere phase. Donc toutes les activites possibles qu’un pays peut entreprendre sont pour bien accomplir ces deux grandes taches economiques. Voila` pourquoi j’attache une grande importance a` l’economie d’un pays.
Irais je en debat avec la docteure Dambisa Moyo ? Je crois non. Elle a fait un constat technique sur Pourquoi les Aides en Afrique ne portent pas des fruits. Ce n’est que l’un des constats sur l’aspect economique en Afrique. Il y a d’autres : je crois que plusieurs Etats africains sont encore absents sur les consequences de certaines activites commerciales ou minieres sur les populations locales, la structure meme de système de taxation et d’impots chez certains reste a` douter et a` critiquer, les depenses publiques et les decisions collectives(quoique de nom) sont faites sans consideration reelle des besoins des populations. Donc a` mon avis, il y a plusieurs cas a` deplorer et a` ajouter sur la liste du docteure Moyo. Elle a presente’ un constat, mais qui de dirigeants africains de le considerer ou de le rejeter . Dans ce cas la docteure s’est attaque’ a` un aspect contre lequel elle ne peut rien changer, tout dependra de la volonte’ de ses auditeurs.
Pour moi, il est temps de toucher ou de s’interesser a` ce que les individus de bonne volonte’ peuvent faire hors de gouvernements. L’economie en soit a deux natures. Dans la premiere c’est le gouvernement qui est le centre de la prosperite’ d’un pays ou d’une localite’, dans la deuxieme c’est l’individu ou les individus qui sont au centre du changement tant peu que soit. Si des africains de la diaspora s’assemblent en groupes de tous les coins du monde, s’organisant et finançant l’education, le domaine de sante’, l’agriculture des regions, des localites precises en ville comme dans le milieu rural, les choses peuvent changer avec le temps et peut etre l’atmosphere et la force du changement se propageront d’en bas vers le haut. Quand ca commence de bas en haut, c’est difficile a` eteindre, nous le savons tous. C’est pour dire attaquons nous pour l’instant aux choses qu’on peut changer et sur lesquelles on peut avoir de l’influence.
Cependant le drame se trouve sur le dynamisme des associations ou des groupements. Qu’est ce qu’il faut faire pour que le groupement d’individus(africains de la diaspora surtout) demeure ferme et perseverant dans une union ou une entreprise quelconque ? Parce qu’on a bien vu comment les associations se font et se desunissent le lendemain.
J’ai fait deux observations. La premiere est qu’il faut savoir qu’une association n’a pas une nature politique mais sociale et humanitaire afin d’agir dans un sens precis, alors il ne faut pas inviter les gens de tous bords dans une association comme c’est le cas dans l’appareil de l’Etat ou` tout le monde est le bienvenu aussi longtemps les lois sont respecte’es. Il y a une grande difference. J’ai remarque’ que dans une association ou` est regroupe’ des gens de diverses localites, diverses regions , les premieres organizations comencent bien, mais quand vient le moment de redistribution des services a` une localite’ ou une region, ca pose des problemes sur quelle localite’ ou coin est priorite’ et lequel peut attendre les prochains services. Il y aura des mecontentements de parts et d’autres. Il serait mieux qu’une association surtout dans le cadre social et humanitaire se regroupe de gens d’une meme localite’, meme endroit, region, tribu, pour eviter ces divisons qui naissent souvent au moment de partages des profits et des benefices. C’est mieux de jouer a` cette prudence que de faire le bon et apres un moment on se disperse avec des divisions comme « bango bakanisaki nini, balingaki bakomisa eloko wana ya bango » ou « pourquoi sa tribu a beneficie’ le plus et pas la notre ».
Le deuxieme dynamisme c’est il faut se rassembler par ressemblance professionnelle. Quand les gens d’une meme profession s’assemblent, il y a un autre courant d’estime, d’ecoute, de fierete’ et les gens se comprennent a` demi mots. Dans les associations, le conflit professionnel des membres surgissent aussi souvent quand ils sont de professions mele’es. C’est mon constat. Je trouve que se rassembler par ressemblance professionnelle et academique(peut etre) evite cela ; quand l’association a besoin d’une activite’ qui necessite le professionalisme d’un autre domaine, elle peut contacter d’autres personnes en dehors a` titre consultatif payant ou pas. Mais c’est retrouve’e mele’e de profesionnels de tous bords dans une association de base sociale, volontaire et humanitaire, va poser des problemes. C’est dificile qu’un docteur en physique nucleaire se voie diriger ou imposer par un licencie’ en droit. Ce sont des mecontentements qui ne se disent pas, mais qui sont a` l’œuvre, moi je l’ai remarque’. Et aussi ceci est encore vrai parce souvent quand on demande aux gens la cause de la dispute ou de la fin brusque d’une association, il n y a jamais eu une raison claire et definie, c’est que les vraies raisons restent cache’es, certaines sont ce que j’ai cite’es.
Irais je en debat avec la docteure Dambisa Moyo ? Je crois non. Elle a fait un constat technique sur Pourquoi les Aides en Afrique ne portent pas des fruits. Ce n’est que l’un des constats sur l’aspect economique en Afrique. Il y a d’autres : je crois que plusieurs Etats africains sont encore absents sur les consequences de certaines activites commerciales ou minieres sur les populations locales, la structure meme de système de taxation et d’impots chez certains reste a` douter et a` critiquer, les depenses publiques et les decisions collectives(quoique de nom) sont faites sans consideration reelle des besoins des populations. Donc a` mon avis, il y a plusieurs cas a` deplorer et a` ajouter sur la liste du docteure Moyo. Elle a presente’ un constat, mais qui de dirigeants africains de le considerer ou de le rejeter . Dans ce cas la docteure s’est attaque’ a` un aspect contre lequel elle ne peut rien changer, tout dependra de la volonte’ de ses auditeurs.
Pour moi, il est temps de toucher ou de s’interesser a` ce que les individus de bonne volonte’ peuvent faire hors de gouvernements. L’economie en soit a deux natures. Dans la premiere c’est le gouvernement qui est le centre de la prosperite’ d’un pays ou d’une localite’, dans la deuxieme c’est l’individu ou les individus qui sont au centre du changement tant peu que soit. Si des africains de la diaspora s’assemblent en groupes de tous les coins du monde, s’organisant et finançant l’education, le domaine de sante’, l’agriculture des regions, des localites precises en ville comme dans le milieu rural, les choses peuvent changer avec le temps et peut etre l’atmosphere et la force du changement se propageront d’en bas vers le haut. Quand ca commence de bas en haut, c’est difficile a` eteindre, nous le savons tous. C’est pour dire attaquons nous pour l’instant aux choses qu’on peut changer et sur lesquelles on peut avoir de l’influence.
Cependant le drame se trouve sur le dynamisme des associations ou des groupements. Qu’est ce qu’il faut faire pour que le groupement d’individus(africains de la diaspora surtout) demeure ferme et perseverant dans une union ou une entreprise quelconque ? Parce qu’on a bien vu comment les associations se font et se desunissent le lendemain.
J’ai fait deux observations. La premiere est qu’il faut savoir qu’une association n’a pas une nature politique mais sociale et humanitaire afin d’agir dans un sens precis, alors il ne faut pas inviter les gens de tous bords dans une association comme c’est le cas dans l’appareil de l’Etat ou` tout le monde est le bienvenu aussi longtemps les lois sont respecte’es. Il y a une grande difference. J’ai remarque’ que dans une association ou` est regroupe’ des gens de diverses localites, diverses regions , les premieres organizations comencent bien, mais quand vient le moment de redistribution des services a` une localite’ ou une region, ca pose des problemes sur quelle localite’ ou coin est priorite’ et lequel peut attendre les prochains services. Il y aura des mecontentements de parts et d’autres. Il serait mieux qu’une association surtout dans le cadre social et humanitaire se regroupe de gens d’une meme localite’, meme endroit, region, tribu, pour eviter ces divisons qui naissent souvent au moment de partages des profits et des benefices. C’est mieux de jouer a` cette prudence que de faire le bon et apres un moment on se disperse avec des divisions comme « bango bakanisaki nini, balingaki bakomisa eloko wana ya bango » ou « pourquoi sa tribu a beneficie’ le plus et pas la notre ».
Le deuxieme dynamisme c’est il faut se rassembler par ressemblance professionnelle. Quand les gens d’une meme profession s’assemblent, il y a un autre courant d’estime, d’ecoute, de fierete’ et les gens se comprennent a` demi mots. Dans les associations, le conflit professionnel des membres surgissent aussi souvent quand ils sont de professions mele’es. C’est mon constat. Je trouve que se rassembler par ressemblance professionnelle et academique(peut etre) evite cela ; quand l’association a besoin d’une activite’ qui necessite le professionalisme d’un autre domaine, elle peut contacter d’autres personnes en dehors a` titre consultatif payant ou pas. Mais c’est retrouve’e mele’e de profesionnels de tous bords dans une association de base sociale, volontaire et humanitaire, va poser des problemes. C’est dificile qu’un docteur en physique nucleaire se voie diriger ou imposer par un licencie’ en droit. Ce sont des mecontentements qui ne se disent pas, mais qui sont a` l’œuvre, moi je l’ai remarque’. Et aussi ceci est encore vrai parce souvent quand on demande aux gens la cause de la dispute ou de la fin brusque d’une association, il n y a jamais eu une raison claire et definie, c’est que les vraies raisons restent cache’es, certaines sont ce que j’ai cite’es.
regarder et bien voir.
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