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H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele.

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H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele. - Page 12 Empty Re: H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele.

Message  ndonzwau 19/8/2016, 2:41 am

Je suis toujours d’une oreille les "causeries de Ngbanda quand je peux…
Pour une fois je l’ai trouvé bien à-propos, justement pédagogique et plutôt convaincant sur quelques-unes de ses réponses à ces Congolais qui lui posaient des questions…
Il répondait à des questions qui semble-t-il venaient de partout même du fond du Zaïre/Congo…
Suivez-le si vous pouvez, ce n’est pas inintéressant…

Une question : qui le suit vraiment à partir de ses émissions sur le Net au Congo ?
Possède-t-il vraiment un réseau à travers le pays en dehors de son résiduel milieu militaire et sécuritaire construit sur ses anciens services ?
Je n’arrive pas à le joindre personnellement pour avoir des réponses directes et me demande si il est accessible à qui que ce soit; c'est fort dommage car quoi qu'il se donne de bonnes raisons de se retrancher dans son bunker d'état-major d'une résistance, je maintiens que sa dimension "fantomatique" dessert quelque part son message aussi bien auprès des Congolais et surtout dans la CI…


"Honoré Ngbanda répond à cœur ouvert aux Congolais de la diaspora et de l'intérieur du pays"






"Mémorandum de l'APARECO dénonçant le projet de transfert et d'implantation sur le territoire congolais du Kivu, des populations rwandaises et des «Falashas» d'Ethiopie, ainsi que le projet de vendre les eaux du fleuve Congo à l'Egypte et au Tchad"
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2862-memorandum-de-l-apareco-denoncant-le-projet-de-transfert-et-d-implantation-sur-le-territoire-congolais-du-kivu-des-populations-rwandaises-et-des-falashas-d-ethiopie-ainsi-que-le-projet-de-vendre-les-eaux-du-fleuve-congo-a-l-egypte-et-le-tchad.html

"Alerte!!! Balkanisation imminente de l'Est de la RDC
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2860-video-audio-alerte-balkanisation-imminente-de-l-est-de-la-rdc-communication-exceptionnelle-de-m-honore-ngbanda-sur-la-situation-politique-et-securitaire-de-la-rdc-du-mercredi-17-aout-2016.html
Communication exceptionnelle de M. Honoré Ngbanda sur la situation politique et sécuritaire de la RDC du mercredi 17 Août 2016
1) Raisons cachées de la[url=#29156461] rencontreH Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele. - Page 12 Arrow-10x10[/url] de Museveni, Kagame et "Kabila" en Ouganda et au Rwanda
2) Projet d'implantation dans le Kivu des juifs noirs d'Ethiopie appelés "Falashas"
3) Accord de "Kabila" pour dévier les eaux du fleuve Congo vers le Tchad et l'Egypte"

"URGENT! Message d'Honoré NGBANDA Sur La Situation Politique & Sécuritaire de la RDC (LINGALA)"





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele. - Page 12 Empty Re: H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele.

Message  ndonzwau 1/6/2017, 5:20 pm

"RDC : que devient Honoré Ngbanda, l’ex-chef des renseignements de Mobutu ?"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/440475/politique/rdc-devient-honore-ngbanda-lex-chef-renseignements-de-mobutu/

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Au Zaire, en 1997

Honoré Ngbanda vit aujourd’hui en exil, dans un lieu tenu secret. Entouré d’un petit cercle de fidèles organisés et déterminés, il propage des théories du complot.

Jeune Afrique s’attendait à recevoir un simple émissaire. Finalement, ce sont trois délégués dévoués qui débarquent au 57 bis, rue d’Auteuil, costumes impeccables et pin’s du parti à la boutonnière. Leur mission est pourtant simple : recevoir un appel de leur « président » Honoré Ngbanda sur leur téléphone et le transmettre.
L’ancien conseiller spécial de Mobutu ne correspond avec les journalistes que via cette procédure digne d’un film d’espionnage. Sa voix finit par sortir du haut-parleur, avec un phrasé parfait. « Je suis désolé, mais ma vie est mise à prix par les puissances étrangères qui occupent mon pays », se justifie-t-il.

Le nouvel ordre mondial selon Honoré Ngbanda

À 71 ans, Honoré Ngbanda agit comme s’il était encore le maître espion de Mobutu. Ses compagnons de route ont presque tous fini par rentrer au pays, où ils s’accommodent bon an mal an du président Joseph Kabila. Ngbanda juge qu’ils sont sans convictions, comme l’ensemble de la classe politique congolaise. Il se compare à Charles de Gaulle pendant son exil à Londres et ne cesse de radicaliser son discours contre Kinshasa, au point de friser la paranoïa.
« Mon pays est la victime d’un complot international des pays anglo-saxons qui vise à le dépecer, lance-t-il. Depuis vingt ans, il est occupé par l’intermédiaire de l’Ouganda et du Rwanda, qui ont placé leurs hommes à tous les échelons du pouvoir. » Cette conspiration ferait partie du « nouvel ordre mondial », un concept que l’on retrouve sur nombre de sites complotistes de tous pays et selon lequel Washington tirerait, seul, toutes les ficelles de la géopolitique internationale.


Tel un fantôme revenu du passé, Honoré Ngbanda n’apparaît que virtuellement, face caméra
Pour « libérer » la RD Congo, Ngbanda a donc fondé l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (Apareco), en France, en 2006. Très convaincus et plutôt bien organisés, ses militants sont de toutes les manifestations hostiles au pouvoir de Kinshasa à Bruxelles ou à Paris. Ngbanda affirme aussi disposer de « réseaux » clandestins dans le pays. Mais sa structure inquiète peu la diplomatie congolaise et n’a jamais véritablement mené d’actions sur le terrain. Son pouvoir de nuisance est ailleurs : dans les idées qu’il diffuse, notamment dans ses longues vidéos sur internet.
Tel un fantôme revenu du passé, Honoré Ngbanda n’apparaît en effet que virtuellement, face caméra, sur fond d’incrustations qui dissimulent sa véritable localisation. Ses logorrhées en lingala sont la version vulgarisée des thèses qu’il développe dans ses livres depuis quinze ans.

« Sa désinformation nous a fait mal »

La rumeur qu’il a lancée – sans preuve comme toujours – selon laquelle le président Joseph Kabila n’est pas le fils de son père mais un « Rwandais », s’est ainsi répandue comme une traînée de poudre dans de larges fractions de l’opinion. « Sa désinformation nous a fait mal », reconnaît une source diplomatique congolaise. Mais Ngbanda pousse souvent son raisonnement obsessionnel jusqu’à l’absurde.


Tout semble en fait se passer, dans son esprit, comme si le pays était resté figé dans la situation dans laquelle il l’a quitté, en 1997
Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo ? « Il est rwandais. » L’opposant Vital Kamerhe ? « Rwandais aussi. » Au total affirme-t-il, plus de 20 000 soldats congolais seraient en réalité des Rwandais déguisés – alors que l’armée rwandaise compte tout au plus 33 000 hommes. Dans sa bouche, les chiffres réels et terribles du nombre de victimes dans les guerres à l’est du pays, prennent des proportions aberrantes : 12 millions de morts, 1 000 viols par jour… Tout semble en fait se passer, dans son esprit, comme si le pays était resté figé dans la situation dans laquelle il l’a quitté, en 1997, quelques jours avant la chute de Mobutu devant les armées rwandaises et ougandaises.

À cette époque, Honoré Ngbanda était le « conseiller spécial » du président et l’un des membres de son dernier carré de fidèles. Comme le Maréchal, il est ngbandi et est né à Lisala. Mais sa famille vient de Mbondo, bourgade située sur la rivière Ebola, qui a donné son nom au foudroyant virus. Il commence sa carrière dans les renseignements au début des années 1970.
Homme de confiance du chef, il a été son conseiller à d’innombrables reprises, mais aussi ambassadeur en Israël (1983-1985) et ministre de la Défense (1990-1992), poste qui lui a valu le surnom de « Terminator ». La période est mouvementée : lorsque, le 16 février 1992, une « marche des chrétiens » conteste le régime dans la rue avec la bienveillance de l’Église catholique, elle est férocement réprimée par l’armée. Mais Ngbanda nie aujourd’hui toute responsabilité. « Une enquête a été menée par la conférence nationale, dirigée par l’opposition, et m’a disculpé », assure-t-il. C’est aussi à cette époque qu’il se convertit au culte évangélique et devient prédicateur – activité qu’il n’a jamais arrêtée.

Exilé au Maroc ?

Mais c’est son passage à la tête de l’Agence nationale de documentation, entre 1985 et 1990, qui lui confère, aujourd’hui encore, de la crédibilité aux yeux de ses partisans. Ceux-ci oublient néanmoins un peu vite que cette institution pratiquait la manipulation de l’opinion et menait des manœuvres de déstabilisation.
« Nous faisions face à des régimes hostiles, comme celui de Kadhafi, se souvient Honoré Ngbanda. Nous nous défendions, y compris avec des actions offensives pour prévenir les menaces… »
Comment subvient-il à ses besoins depuis tout ce temps ? L’intéressé ne donne pas d’explications, si ce n’est qu’il mène des activités de conseil auprès de chefs d’État du continent. Il a notamment été aperçu à Abidjan, du temps de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, ainsi qu’à Lomé, quand feu Gnassingbé Eyadéma était encore le président du Togo.
Après avoir longtemps résidé en France, il vivrait désormais au Maroc. Mais Honoré Ngbanda ne le confirme pas : tout juste dit-il se situer sur un fuseau horaire différent de Paris et de Bruxelles."


LIRE LES AUTRES ARTICLES DU DOSSIER
H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele. - Page 12 11992hr_-1-96x64-1496158673
«Mobutu : la fin d'un monde»

  • Mobutu : la descente aux enfers
  • Mobutu : les derniers jours d’un condamné
  • RDC : mobutistes un jour, mais pas toujours
  • RDC : qu'est-devenue la famille de Mobutu ?
  • RDC : l’empreinte du Léopard
  • RDC : l'histoire secrète de la chute de Mobutu
  • RDC : le 15 mars 1997, les combattants de l'AFDL étaient accueillis en libérateurs par les habitants de Kisangani. Notre journaliste se souvient
  • RDC : la révolution de l'AFDL a-t-elle fini par dévorer ses propres enfants ?



"(Intégralité-Audio) Entretien d’Honoré Ngbanda avec Pierre Boisselet du Journal JEUNE AFRIQUE"






Lorsqu’on tente d’analyser cette interview de Ngbanda par Boisselet de JA et le commentaire qu’il en fait mais aussi les réactions en général des Congolais et des étrangers sur Ngbanda, on réalise sans peine que le Ngbanda/Bashing est un exercice courant mais relevant des motivations multifactorielles, tantôt objectives, tantôt irrationnelles et tantôt même intéressées (idéologiques) selon l’origine… Qu’en penser ? Pas toujours facile d’y répondre :

« Objectives » !
à noter en effet que l’article de Boisselet fait partie d’un dossier « Mobutu : la fin d’un monde », ce qui renvoie donc le jugement sur Ngbanda ici comme chez beaucoup d’observateurs, dedans Congolais de bas en haut et dehors, à beaucoup qui réduisent à tort ou à raison tout ce passé du Zaïre/Congo à un ‘dictateur (une dictature)’ et Ngbanda à sa geste passée à ses côtés…
On n'y peut rien, les gens le ressentent d'abord comme tel, c'est l'essentiel, il n'empêche qu'il y’a de quoi se demander si Ngbanda a toujours représenté dans l’imaginaire (des Congolais et des étrangers) ou dans la réalité le pire complice de Mobutu alors même qu’il n’a pas toujours été son principal collaborateur et que presque tous les autres qui le furent accompagnent aujourd’hui la « dictature » en cours avec ‘JK’ ... Que le seul, Ngbanda, qui semble avoir fait une (auto)critique de ce passé même amende honorable et refuse de rejoindre le nouveau ‘autocrate’ soit le plus attaqué peut interpeller… On aimerait qu’on juge aussi Ngbanda sur cette disponibilité nouvelle et en même qu'on soit autant sinon davantage sévère envers les autres…

« Irrationnelles » dans le sens où je viens de l’expliquer et dans le sens d’une catharsis avortée où Congolais de bas et d’en haut rejettent tout sur un seul coupable, le ‘dictateur’ comme pour mieux exorciser leur part consciente et inconsciente dans cet autodafé collectif de leur propre pays…

« Intéressées » comme pour dire idéologiques et/ou opportunistes déjà comme dit ci-dessus mais aussi avec des « non-dits » successifs…
Comment par exemple ne réduire le diagnostic de Ngbanda d’une tutelle du Rwanda, l’« occupation », au-delà de son obsession peu payante à mon avis à décréter ‘JK’ comme « fils non-biologique de LDK » (le problème est en fait ailleurs, son passé rwando-tanzanien et ses liens de subordination avec Rwandais et Ougandais qui l’ont installé et continuent à régir son mandat à la tête du pays) à un simple « complot », à une « paranoïa » d’un Nganda qui continuerait à habiter dans sa tour d’ivoire mobutiste…
Le cocasse est qu’un journal comme JA qui a opportunément mangé dans les mains de Mobutu prétende ou fasse semblant de connaître mieux que tous pire que Ngbanda les dessous du pouvoir de l’AFDL depuis LDK en passant par sa mort et de l’intronisation opaque de « son fils » jusqu’à l’introduction massive des ‘Rwandais’ dans le haut appareil politique, administratif, militaire et économique de notre Etat actuel…

Qui sont aujourd’hui les piliers du pouvoir de ‘JK’ sinon des étrangers ou des citoyens à loyauté double (donc d'abord au profit du Rwanda, que font par exemple à leurs postes les éternels Ruberwa(nda), Bisengimana ?) ?
Tout cela, Boisselet fait semblant ou a accepté à dessein de l’ignorer; du coup même si on a de bonnes raisons de ne pas en privilégier tout le parti qu’en prend Ngbanda, avouez qu'on ne peut avaler ses prétentions et leçons...


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 2/9/2017, 6:32 pm

"APARECO et sa lutte armée pour la libération de la RDC occupée : Où en est-on ?  – JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/apareco-et-sa-lutte-armee-pour-la-liberation-de-la-rdc-occupee-ou-en-est-on-jj-wondo/
L’APARECO, l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, se définit comme un mouvement de lutte politique et armée pour la libération de la République démocratique du Congo, placée sous occupation étrangère depuis la chute du dictateur Mobutu. Le mouvement a été créé vers 2004 par M. Honoré Ngbanda Nzambo, ancien conseiller spécial de Mobutu. Il vit en exil, entre l’Afrique et la banlieue parisienne de Champigny en Seine et Marne (banlieue parisienne), depuis l’invasion congolaise par les troupes de l’AFDL soutenues par les armées régionales à la solde des puissances occidentales. La présente analyse tente de faire une sorte de bilan non exhaustif des actions menées par APARECO depuis sa création.

L’occupation et la congolité : deux concepts chers à l’APARECO

L’occupation est une situation dans laquelle se trouve un État, au cours ou à l’issue d’un conflit, envahi et placé sous domination militaire étrangère sans pour autant être annexé.
Action pour un État belligérant vainqueur d’installer une force armée, souvent une administration sur le territoire d’un État vaincu; résultat de cette action; temps que dure cet état de fait. Occupation militaire; l’occupation allemande, romaine; armée, corps d’occupation; autorités d’occupation, territoires occupés.
En France, l’Occupation, est la période de l’histoire de la France comprise entre juin 1940 et la fin de 1944. Après la défaite de la France en juin 1940, les Allemands vainqueurs ont occupé militairement une grande partie puis, à partir de novembre 1942, la totalité du territoire français.

La définition et le régime juridique de l’occupation militaire dans le droit des conflits armés

L’essentiel du régime juridique de l’occupation militaire figure dans le Règlement annexé à la IVe Convention de La Haye de 1907 concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre[1], la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre[2] et le Protocole additionnel I de 1977 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux[3].
Aux termes de l’article 42 du Règlement de La Haye de 1907, «[un] territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer»[4]. Comme c’est le cas de manière générale dans le droit international des conflits armésc’est le principe de l’effectivité qui est ici privilégié. Le libellé de l’article 42 est suffisamment explicite. La définition de l’occupation ne repose pas sur la perception subjective d’une situation par les parties concernées, mais sur une réalité saisissable objectivement: la soumission de facto d’un territoire et de sa population à l’autorité d’une armée ennemie. Peut-on vraiment dire que c’est le cas pour la RDC ? Ceux qui avancent cette thèse fondent leur conviction sur un sentiment subjectif connoté d’une charge émotionnelle excessive ou sur des faits objectivables et opposables à tous? Le débat est ouvert.

Cette définition a été précisée et élargie par la suite avec l’adoption de la IVe Convention de Genève de 1949[5]. Plus particulièrement, comme le spécifie l’article 2, paragraphe 1, de cet instrument, le principe d’effectivité implique que le régime de l’occupation militaire s’applique indépendamment de la reconnaissance de l’état de guerre par les belligérants. Par ailleurs, ce régime reste applicable, même lorsque la domination étrangère ne résulte pas d’un conflit armé. L’article 2 de la Convention de 1949 s’écarte ainsi du cadre défini par l’article 42 du Règlement de La Haye de 1907 qui, en stipulant que l’occupation se caractérisait par la domination d’une « armée ennemie», voulait lier cette réalité au phénomène de la guerre.

L’occupation militaire s’inscrit donc dans le cadre du droit des conflits armés internationaux. Dès lors qu’une armée étrangère contrôle un territoire de manière effective et que cette présence n’est pas approuvée par les autoritésdisposant de la souveraineté sur ce territoire, il y a occupation. Cette situation se manifeste par une forme de résistance de la part du souverain et de sa population et suscite l’application de règles adaptées à cette instabilité[6]. Benvenisti considère ainsi que l’occupation consiste en «the effective control of power (be it one or more states or an international organisation, such as the United Nations) over a territory to which that power has no sovereign title, without the volition of the sovereign of that territory»[7].

L’occupation vs la résilience des populations congolaises à l’Est de la RDC

Dans mon ouvrage les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, dans un chapitre collectif, Jérôme Ziambi Kengawe et moi avançons ce qui suit :
« Ainsi, le 05 novembre 2013, le M23, amputé de ses soutiens RDF et UDPF, respectivement l’armée rwandaise et l’armée ougandaise, en débâcle et confronté à un concours des circonstances défavorables, perdait étonnamment tout le territoire occupé au Nord-Kivu. L’aile politique de ce mouvement, par la voix de Bertrand Bisimwa, déclarait la fin de la lutte armée pendant que le gouvernement congolais proclamait, triomphalement, la victoire « totale » sur la rébellion.
En effet, cette victoire, une première pour la RDC depuis 1996, est historique comme le disait Jason Stearns : « pour la première fois depuis 1996, le Rwanda ne disposait plus d’un groupe armé allié au Congo ». En réalité, selon notre analyse, la portée de cette défaite est encore plus large, car pour la première fois depuis 1996, les troupes Rwandaises ne sont plus déployées au Congo Kinshasa, même s’ils sont parvenues à infiltrer l’armée congolaise via les processus de brassage, mixage et intégration. Il ne faut surtout pas ignorer que la population congolaise n’a jamais admis la présence de ces troupes sur le sol Congolais depuis 1996 ». Et le fait que le Rwanda attaque régulièrement la RDC,  illustre d’ailleurs qu’il n’occupe pas entièrement la RDC ni militairement ni dans les faits ! Un occupant ne peut pas créer des rébellions (RCD-Goma, CNDP, M23, Massacres de Beni…) pour libérer le pays qu’il occupe. C’est assezcontradictoire comme situation. C’est comme si en 1942 Hitler créait une rébellion en France pour combattre le régime de Pétain.

Toujours dans notre analyse commune avec Jérôme Kengawe Ziambi dans l’ouvrage précité, « à l’analyse de la chute de Goma, nous estimons que Kagame semble se tromper d’époques, il y a quelque dix-sept ans, sa soldatesque et quelques milices congolaises paradaient allègrement, dans la ville de Kinshasa  » libérée ». À cette époque, le Maître de Kigali contrôlait tout le Congo, comme Hitler jusqu’en 1942, il était considéré comme le plus grand stratège en art militaire d’Afrique.
Cependant, au fur à mesure, qu’il mettait sa hargne à déstabiliser le Congo, ses efforts étaient proportionnellement inverses aux résultats qu’il espérait obtenir c’est-à-dire le contrôle total et effectif du Congo des territoires afin d’asservir le peuple et piller les ressources naturelles. En réalité, la défaite de Kagame, ou ce que l’on pourrait qualifier de fin de l’occupation du Congo, a commencé en 1998. C’est depuis cette date que Kagame perd du terrain au Congo. En effet,avec l’AFDL, il contrôlait tout le Congo et là nous sommes d’avis que le pays était totalement occupéJames Kabarebe, l’actuel ministre de la Défense du Rwanda, fut chef d’état-major général des forces armées congolaises, les FAC.

 La création du RCD lui a permis d’occuper le grand Kivu, une partie de la province orientale et du Katanga, soit un tiers de la superficie du Congo, nous constatons que l’espace a rétréci. Entre 2006 et 2009, Nkunda et son CNDP se sont contentés de Rutshuru et de Masisi. Par ailleurs, le dernier avatar né de son imagination, le M23, n’a régné que sur la moitié du territoire que le CNDP contrôlait. Enfin comme symbole de l’échec progressif de son rêve congolais, les derniers fidèles de la bande à Makenga en sont arrivés à défendre désespérément que trois collines (Chanzu, Runyoni et Mbuzi) adossées au Rwanda dans les derniers jours des combats contre les FARDC et la Brigade d’intervention de la MONUSCO.
Dans ses délires expansionnistes, Kagame voulait créer une zone tampon du côté congolais pour se protéger, ironie de l’histoire, son armée se bat, maintenant, à sa frontière pour protéger ses vaches et ses bananes[8] dans la colline de Kanyasheja II en juin 2014. Dans ce même ordre d’idées, le journaliste d’investigation camerounais Charles Onana relève que : «  le CNDP de Laurent Nkunda a émergé au cours des élections historiques nationales du Congo en 2006, quand il est apparu clairement que l’influence politique des Tutsi était sur le point de diminuer rapidement[9]. » Nous insistons sur le fait que Onana, adulé par plusieurs penseurs d’APARECO, à plus d’une fois parle d’influence des Tutsis en RDC et non d’occupation totale de la RDC.

La méconnaissance du facteur « soutien populaire » dans une guerre par Kagame est d’autant plus flagrante que ce dernier semble ignorer le postulat de base de Carl Philipp Gottlieb von Clausewitz selon lequel les forces qui concourent dans une guerre sont : les combattants, le pays, sa surface et sa population, et les alliés. A ce propos, Clausewitz dit que le pays avec sa surface et sa population, ainsi que ses alliés, outre qu’il est la source de la force combattante, constitue encore par lui-même une partie intégrante des grandeurs efficientes à la guerre, en fournissant le théâtre de la guerre ou en réagissant sensiblement sur ce théâtre[10]. C’est ce qu’a exactement fait la population de Goma et du Nord-Kivu en soutenant les FARDC face à un M23 impopulaire. C’est ce que nous avons compris au niveau de DESC lorsqu’éclata la guerre du M23 en 2012. Depuis, nous travaillons principalement avec les populations de cette partie du Kivu et quelques militaires déployées à l’Est, que d’aucuns qualifient encore de « collabos », pour les accompagner par la mise en place des stratégies des actions concrètes pour les accompagner dans leur résilience.

En effet, le journaliste d’investigation franco-camerounais Charles Onana, auquel la plupart, si pas tous les partisans de la thèse d’occupation de la RDC se réfèrent, parle de la manipulation de Kabila par Kagame qui le considère également comme un cheval de Troie. Un qualificatif que nous avons utilisé dans notre contribution à l’ouvrage collectif Les Congolais rejettent le régime de Kabila., publié sous la direction du Professeur Fweley Diangitukwa.
La manipulation renvoie à l’influence d’un pays par un autre pays ou acteur international. A propos de l’attitude du Rwanda sur la RDC par le président Joseph Kabila interposé, Charles Onana avance :
« En réalité, il a gardé des contacts directs avec Kigali à travers James Kabarebe qui lui téléphone régulièrement pour diverses questions. Kabila est manipulé par Paul Kagame qui le considère comme son cheval de Troie à la tête de l’Etat congolais. Mais il y a plus. (…) Ainsi, durant toute la période d’incursions de l’armée rwandaise en 2004 au Congo et après la rébellion de Laurent Nkunda, Joseph Kabila observe un silence de mort. Alors que les massacres, les atrocités et les viols commis par les hommes de Kagame et ceux de Nkunda contre le peuple congolais prennent des proportions démesurées, Joseph Kabila ne dit rien ou presque. Les Congolais ne cessent cependant de s’étonner de l’étrange attitude de leur président, mais ils ne reçoivent aucune explication[11]. La pression de Kigali sur Kinshasa s’accentue et très peu de gens sont informés de ce qui se passe exactement entre Kabila et Kagame. Kabila se montre de plus en plus passif, à tel point qu’il se sent obligé, avant de nommer un ambassadeur congolais au Rwanda, d’envoyer une liste de diplomates à Kigali qui apprécie et fait savoir ses préférences. Paul Kagame n’a évidemment pas les mêmes délicatesses envers son homologue congolais[12]

Dans la polysémie sémantique que revêt le vocable manipulation, nous avons retenu une des définitions données par Larousse : La manipulation est l’action d’orienter la conduite de quelqu’un, d’un groupe dans le sens qu’on désire et sans qu’ils s’en rendent compte : La manipulation de l’opinion publique[13].
Pour libérer la RDC, pays occupé, l’APARECO prône quasi exclusivement la lutte armée, considérant toutes les autres forces politiques et sociales prônant l’action politique et non armée de « collabos » au service d’Hypolitte Kanambe, le nom paternel biologique de Joseph Kabila, fils d’Adrien Kanambe, corroboré par DESC auprès d’un ancien patron de service de M. Ngbanda de qui ce dernier tient cette information. M. Ngbanda n’était pas en charge de ce dossier au moment de la naissance supposée d’Hyppolite Kanambe. C’est directement auprès de ce gestionnaire direct du dossier, qui requiert l’anonymat actuellement, que nous tenons cette précision. Le moment venu, nous donnerons tous les détails sur l’imposteur Joseph Kabila.

La question de la congolité va également pousser certains congolais à une radicalisation aveugle sur la question relative à la nationalité/citoyenneté congolaise. Ils vont ainsi s’organiser, un peu partout en dehors de la RDC, en mouvements de contestation appelés ‘combattants’, ‘patriotes’ ou ‘résistants’. C’est le cas de l’Apareco, bien structurée et qui va s’orienter vers les activités d’éveil de la conscience patriotique congolaise. D’autres groupes pléthoriques des « combattants », difficilement identifiables et peu structurés, vont également se radicaliser et se distinguer dans les actes punitifs contre les autorités congolaises et les artistes congolais qu’ils accusent de véhiculer les antivaleurs du régime de Kabila.


H Ngbanda , L'apareco et de Radio Bendele. - Page 12 H.-Ngbanda

Des rafles à Brazzaville et en RDC des ex-soldats de la DSP ayant fait allégeance à M. Ngbanda, transférés et détenus dans les cachots du GLM en RDC

Il nous revient des sources proches des renseignements militaires des FARDC (Ex-Démiap), que deux anciens éléments du détachement commis à la sécurité de Jean-Pierre Bemba, la DDP (Département de la Protection Présidentielle) et ex-DSP, ayant fait allégeance à Honoré Ngbanda Nzambo, président du mouvement de résistance congolais dit APARECO et ancien faucon sécuritocrate de Mobutu, sont aux arrêts dans les cachots présidentiels de sa résidence dite GLM (ex- Groupe Litho Moboti). Cette détention fait suite à une incursion armée, mal conçue et mal préparée, qui a tourné court juste au moment de son déclenchement.
Les malheureux soldats, venus de Brazzaville, où ils s’étaient réfugiés après les affrontements entre les éléments du DDP et la GR en mars 2007, pour tenter de mener  en vain l’Opération PIKOLA (= déboulonner) contre le Président Kabila. L’objectif de cette opération rocambolesque était de neutraliser Joseph Kabila entre fin juin 2016 et le 19 décembre 2016. Comme pour les autres opérations mal préparées et conçues, faute d’analyse stratégique et de conception tactique efficaces, les malheureux n’ont même pas eu le temps de tirer un seul coup de feu qu’ils sont facilement tombés entre les mains des services de sécurité de Kabila. Les commanditaires de cette opération ubuesque, M. Ngbanda, ne fait rien pour sortir ses énièmes victimes de ses opérations bâclées du guêpier kabiliste, nous renseigne des sources militaires congolaises à Brazzaville.

Il s’agit de Bagaza de l’ethnie ngbaka et un de  Wanezowi Ngenzo qui est un ngbandi d’Abuzi comme Honoré Ngbanda. C’est un  ancien commandant de sécurité du général tutsi Mustapha Mukiza, mais à l’époque Mukiza était le commandant de la brigade Charlie ou brigade C de l’ALC (Armée de libération du Congo (branche armée du MLC de Bemba). Mustapha Mukiza Gaby qui n’a nullement été inquiété ni auditionné par la CPI dans le procès Bemba alors que c’est lui qui a conduit les opérations mortuaires sur le terrain en RCA, est actuellement Général de Brigade Mustapha Mukiza Gaby : chef d’état-major de la deuxième zone de défense des FARDC dans l’ex-Katanga et les deux anciennes provinces du Kasaï. Il est donc à la base des opérations menées dans les massacres du Kasaï placées sous le commandement du général tutsi Eric Ruhiroombere. Wanezowi est un vétéran des deux interventions du MLC en Centrafrique en soutien au président Ange Patassé (2001-2003).

Les commanditaires de ces opérations ont fait preuve d’insuffisance criante d’analyse stratégique et géostratégique régionale. Ils sont encore incapables de comprendre les jeux des alliances et des mésalliances dans la région de l’Afrique médiane, base de toute réflexion qui doit sous-tendre toute opération militaire à mener sur le terrain. Cela se comprend assez aisément, car M. Ngbanda, qui a évolué dans le domaine des renseignements civils, ignore les principes militaires élémentaires de l’armée et de l’action militaire. Ce, malgré son court passage apocalyptique au ministère de la Défense, qui s’est soldé par un massacre de masse des chrétiens le 16 février 1992. Aujourd’hui les ex-FAZ à Brazzaville, furieux, le recherchent notamment pour détournement de l’argent reçu, lui et certains généraux ex-FAZ, au-moins 17 fois, avec l’aide de certains chefs d’Etat régionaux, pour renverser les Kabila père et fils, nous confiait une haute source sécuritaire de la région. L’échec de cette opération a poussé les services de sécurité à mener des rafles dans les milieux ex-FAZ de Brazzaville, avec le soutien des agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST), le service de renseignement et sécurité intérieure du Congo-Brazzaville) pour démanteler ces cellules à Brazzaville.

Des sources concordantes de la RDC et du Congo-Brazzaville confirment à DESC que les services de sécurité de la RDC (ANR, Ex-DEMIAP/renseignement militaire/extérieur, DGM et la GR) mènent des opérations de rafles à Brazzaville et dans d’autres pays voisins comme la Zambie, la Tanzanie et la République centrafricaine depuis fin 2016.
Le but de ces opérations est démanteler les cellules dormantes des commandos et autres mercenaires financés par les multinationales installées dans les pays voisins avec des tentacules déjà à Kinshasa et à Lubumbashi. Ces opérations ont été dirigées par le directeur adjoint de l’ANR chargé des opérations, François Ikuku, fils du vaillant major Ikuku surnommé serpent des rails lors des deux guerres du Shaba dans les années 1970 à faire le déplacement en RCA où se trouvaient d’autres cellules.
Selon nos sources au sein de l’ANR, toutes les personnes arrêtées ou enlevées dans les pays voisins de la RDC sont détenues dans le plus grand secret à l’endroit appelé Libulu Manzengele. Il s’agit d’une prison secrète de l’ANR située sur l’avenue du Haut-commandement, n° 126 en diagonale de l’Ecole des finances dans la commune de la Gombe.

Par ailleurs, nous étant renseigné pour retrouver les traces du colonel Faustin Bosenge, nos sources nous ont plutôt renvoyé sans succès vers le cachot Amigo du camp Tshatshi, où d’autres civils et militaires proches de Ngbanda sont détenus, après avoir été kidnappés à Brazzaville. Nos sources citent notamment le nom d’un certain Jacques Selengbe Teto (ex-élément du Bataillon Dragon de la DSP, spécialiste en missiles anti-chars de types Apilas et Dragon). Jacques Selengbe est un vétéran de l’Opération SALISA qui a vu l’intervention de troupes zaïroises du General Donatien Mahele au Rwanda contre la coalition FPR/UPDF en 1990 et de la bataille de Kenge en mai 1997. Il est de l’ethnie ngbaka.
Tout en nous inquiétant sur le sort de ces militaires abandonnés à leur sort, nous déplorons la légèreté avec laquelle ces opérations sont conçues et menées. C’est comme si les commanditaires de ces actions suicidaires ne semblent pas tirer les leçons de leur incompétence du passé, en envoyant des pauvres militaires, faiblement équipés et sans appui-feux suffisants, dans la gueule du loup dans des opérations bâclées et irréfléchies. Pendant ce temps, les familles de ces disparus, désemparées, contactent DESC pour localiser leurs parents sacrifiés encore une fois de plus par M. Ngbanda, incapable, lui et sa meute de stratèges  autoproclamés, de mener des analyses stratégiques sécuritaires régionales préalables et approfondies à toute action offensive en RDC. Ils ignorent que le régime de Kabila, soutenu par le Rwanda, ont infiltré les services des renseignements de Brazzaville et que beaucoup de responsables militaires et sécuritaires autour du président Denis Sassou Nguesso sont des agents au service de Kabila.

Liste des groupes proches d’APARECO arrêtés depuis 2007 à la suite des opérations mal ficelées

Dans ses investigations, DESC a répertorié des arrestations suivantes des hommes proches d’APARECO suite aux complots militaires qui ont toujours tourné au fiasco depuis essentiellement 2007. Ces soldats, pour la majorité anciens éléments de la DPP de Jean-Pierre Bemba, éparpillés à Kinshasa et d’autres réfugiés à Brazzaville, ont été utilisés maladroitement par M. Ngbanda. On peut citer :
Le major Benoît Andoye (T2[14] DPP), attrapé avec une importante cache d’armes sur l’avenue Kinshasa à Binza/quartier Sanga-Mamba, en compagnie d’autres éléments ex-FAZ et DPP hébergés dans ce même endroit. Le groupe a été neutralisé en mai 2008.
Il y a aussi le groupe pro Ngbanda du colonel Josué Samba arrêté avec des éléments ex-FAZ et Ex-DPP à Kintambo sur l’avenue Banalia en possession d’une importante cache d’armes et des cartes détailléers de la ville de Kinshasa afin de faire un coup d’état militaire. Ce groupe a été neutralisé en juillet 2009 et détenus tous à la prison militaire de Ndolo jusqu’à ce jour. Le colonel Josué Samba était l’ancien commandant du bataillon dragon de la DSP, anciens commandant du DPP de Jean-Pierre Bemba. Il a également assumé les fonctions de commandant adjoint de la brigade de garde de la PNC, avec bureau au camp Mobutu/Kabila.

Un autre groupe de militaires pro-Ngbanda neutralisés est celui du capitaine Jean-Rémy Akawa, décédé dans la prison de Ndolo en 2016) et le capitaine Thierry Moleke, tous deux ex-DPP infiltrés depuis Brazzaville. Ils ont été arrêtés en juillet 2010 avec un autre groupe de soldats ex-FAZ et DPP à Masina Petro-Congo avec une cargaisons d’armes pour préparer une attaque du Palais de la nation et de la résidence présidentielle du GLM. Ils sont détenus à Ndolo et à Buluwo au cas où leurs familles voudraient les localiser.
Il y également le groupe de militaires pro Ngbanda de l’adjudant Kompany, ancien garde du corps (DPP° personnel de Jean-Pierre Bemba et de l’adjudant ex DSP André Kule. Ce groupe s’est infiltré de Brazzaville avec les guerriers Enyele et Monzaya, armés d’armes blanches et de fétiches. Il a été neutralisé en février-mars 2011 à Barumbu, au quartier Citas juste après l’attaque avortée de la résidence présidentielle du GLM. Tous croupissent actuellement dans les prisons de Makala, de Ndolo et de Bulowo dans des conditions miséreuses et sans soutien moral de leur commanditaire, nous renseignent-ils.
Un ultime groupe de soldats ex-FAZ et Ex-DPP neutralisés avec facilité est le groupe du capitaine ex- DSP Kingoro et du lieutenant Besombo Bravo ex-DPP. Le groupe a été arrêté en décembre 2012 à Mont-Ngafula avec un groupe de soldats ex-FAZ et ex-DPP ven de la province de l’Equateur et de Brazzaville, en peaine réunion de préparation d’une attaque du convoi présidentiel à la roquette RPG-7 de 40 mm lors d’un éventuel déplacement de Kabila au Bas-Congo. Les infortunés sont détenus à la prison de Ndolo. Certains ont été liquidés.

Un autre groupe de militaires pro Ngbanda neutralisé est le groupe du lieutenant Gilbert Mangemo, ancien DSP du 2èmebataillon paracommando surnommé bataillon al Kagera en référence à la bataille de Kagera au cours de laquelle les FAZ ont taillé en pièces le FPR de Kagame en 1990. Le lieutenant Gilbert Mangermo est aussi un vétéran de cette opération appelée Salisa, ainsi que de la bataille de Kenge). Il y a le groupe de l’adjudant Oscar Yowa, ancien de l’escadron de reconnaissance blindés équipés de véhicules RAMTA RBY de fabrication israélienne, de l’unité du bataillon blindés de la DSP. Yowa est aussi un vétéran de l’opération Salisa. Ces deux groupes Mangemo-Yowo sont essentiellement composés de militaires de l’ethnie ngbaka associés avec quelques insurgés enyele réfugiés à Brazzaville. Ils se sont infiltrés à Kinshasa avec les vagues de rapatriés RDcongolais à la suite de l’opération policière mbata ya bakolo à Brazzaville.
C’est ce groupe qui s’est illustré dans l’attaque avec des armes blanches et/ ou traditionnelles (machettes, flèches, lance-pierre, fusils à poudre dits popo) du camp Tshatshi et de la Cité de l’OUA en date du 23 juillet 2014. Le but de l’attaque était de s’emparer du dépôt de chars de combats T-55 MBT du régiment blindés de la Garde républicaine appelée grand bateau. Et une fois s’être emparé des chars T-55, nous confie un des assaillants, le groupe devait neutraliser le Palais de la nation, la résidence du GLM, la RTNC, sans force d’appui-feux ni force de couverture. Les assaillants croyaient être invulnérables grâce à leurs gris-gris. Le groupe a été décimé complètement lors de cette attaque. Gilbert Mangemo et Oscar Yowa, les leaders du groupe, ont été abattus lors de l’assaut avec d’autres combattants. Les rescapés ont été vite rattrapés au quartier Don Bosco de Kimbwuala à Mont-Ngafula et au camp Munganga dans la commune de Ngaliema. Tous ces sacrifiés de Ngbanda sont en détention à la prison de Ndolo dans des conditions infrahumaines.

Voilà la liste non exhaustive des opérations bâclées menées par les hommes de Ngbanda, sacrifiant non seulement inutilement des vies humaines, mais des militaires pouvant mieux servir pour le départ de Kabila que des opérations théâtrales dont ils payent le prix aujourd’hui.


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APARECO qui ne jure que par la libération armée contre l’occupation appelle au soulèvement populaire qu’elle a toujours considéré comme un mode opératoire des traitres « collabos ».

DESC lance un appel aux agences humanitaires et des droits de l’homme de faire le nécessaire pour suivre les cas de ces militaires détenus dans des conditions contraires à la dignité humaine. Selon les dernières nouvelles qui nous sont parvenues, la plupart d’entr’eux sont gravement malades et très affaiblisIls risquent la mort si rien n’est fait pour une prise en charge décente de leur situation sanitaire.
Le constat rapide que l’on peut dégager à l’analyse de cette série des fiascos, constat partagé par plusieurs militaires détenus et autres restés à Brazzaville est :


  • Soit c’est de l’incompétence totale de la hiérarchie de ce mouvement ;
  • Soit du pur amateurisme primaire des stratèges d’Apareco ;
  • Soit encore la porosité de cette structure, APARECO, qui est infiltrée à la conception ou au plus haut sommet par Kabila et ses services des renseignements. Cela peut également être le fait que le chef de ce mouvement dit de libération, serait un agent du régime Kabila qui est chargé d’attirer toutes les forces capables ou ayant la ferme volonté de combattre le régime de Kabila pour les entraîner dans des guets-apens dans le but de les liquider et pérenniser le pouvoir de Joseph Kabila de façon subtile. Il n’est d’ailleurs pas surprenant de constater que chaque fois que les Congolais se lèvent contre Kabila, soit en manifestant, c’est toujours APARECO qui s’oppose à eux et instaure la division en instrumentalisant une certaine jeunesse tribale désœuvrée et frustrée. La même jeunesse embrigadée et lobotomisée intellectuellement, qui s’illustre par des invectives à caractère tribal contre tous ceux qui combattent le régime de Kabila ou qui s’est tristement illustrée le weekend du 26 août 2017 à Paris en s’attaquant aux militants de l’UDPS. Ils ignorent que leur gourou a fait éliminer et neutraliser plusieurs centaines de soldats congolais en les livrant, sans moyens de défense adéquats alors entre les mains de Kabila dans des opérations bidon, alors qu’il a empoché des sommes colossales des dirigeants africains pour une pseudo libération du Congo qui ne vient plus. Aux dernières nouvelles, c’est finalement vers le soulèvement populaire[15], une méthode qu’ils ont combattue, qu’ils optent pour espérer récupérer le travail abattu par d’autres forces sociales et politiques évoluant au Congo. Eux partisans de la théorie de l’occupation qui veut que l’on chasse l’occupant uniquement par les moyens armés.


Les éléments avancés ci-dessus donnent un tableau évaluatif des actions menées par APARECO et se passent de tout commentaire conclusif.  Néanmoins, nous reconnaissons le rôle de l’APARECO dans l’éveil des consciences des congolais contre les projets hégémoniques de Kagamé et de Museveni, sans toutefois lui reconnaître la paternité de la résistance congolaise. Celle-ci appartient à Etienne Tshisekedi qui, au lendemain de l’arrivée de l’AFDL, avait lancé un message à Laurent-Désiré Kabila de payer la facture de l’effort de guerre encouru par les armées rwando-ougandaises afin de rapatrier leurs troupes dans leurs pays d’origine. Le refus de LD Kabila avait valu à Etienne Tshisekedi une reclusion dans son village natal à Kabeya Kamwanga. Depuis, l’homme a mené une résistance pacifique, avec des hauts et des bats, contre le nouvel ordre politique imposé aux congolais, là où ses détracteurs semblent « résister » virtuellement hors du pays. Pour rappel, en France, en France la Résistance englobe l’ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte à l’intérieur du territoire français contre l’occupation allemande depuis l’armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.
Enfin, DESC invite les Congolais à procéder à des analyses stratégiques rigoureuses préalables avant de se lancer aveuglement dans des actions sur le terrain. La stratégie précède toujours la tactique sur le terrain et dans ce registre, Paul Kagame a bien maîtrisé ce principe. L’inverse amènera toujours à la débâcle militaire. Cela vaut autant pour les actions pacifiques dans le cadre du Manifeste citoyen que pour une quelconque autre action armée à mener dans le cadre de l’application de l’article 64 de la constitution d’ici au 31 décembre 2017. A bon entendeur ?

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

Références

1] Convention (IV) concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre et son Annexe: Règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, La Haye, 18 octobre 1907, Deuxième Conférence internationale de la Paix, La Haye 15 juin – 18 octobre 1907, Actes et Documents, La Haye, 1907, Vol. I, pp. 626-637.
[2] Convention (IV) de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, 12 août 1949, Actes de la Conférence diplomatique de Genève de 1949, Vol. I, Berne, Département politique fédéral de la Suisse, pp. 294-335.
[3] Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977, Les Protocoles additionnels aux Conventions de Genève du 12 août 1949, Comité international de la Croix-Rouge, Genève, 1977, pp. 3-89.
[4] Art. 42. Cette disposition ne contient pas qu’une définition du territoire occupé, mais y ajoute des limitations
substantielles quant à la zone dans laquelle la Puissance occupante peut revendiquer des compétences. Voir Howard S. Levie, The Code of International Armed Conflict, Vol. 2, Oceana, Londres / Rome / New York, 1986, p. 714.

[5] Jean Pictet (éd.), La Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre: commentaire, Comité international de la Croix-Rouge, Genève, 1956, p. 67 ; Kelly, op. cit. (note 1), pp. 147ss.
 [6]SYLVAIN VITÉ, L’applicabilité du droit international de l’occupation militaire aux activités des organisations internationales, RICR Mars IRRC March 2004 Vol. 86 No 853.
[7] Benvenisti, op. cit. (note Cool, pp. 3ss. Pour une définition similaire, voir aussi Eric David, Principes de droit des conflits armés, Bruylant, Bruxelles, 2002, p. 497 : « L’occupation suppose […] un conflit armé entre deux Etats, la présence armée d’un des deux Etats sur tout ou partie du territoire de l’autre Etat, la persistance du conflit entre les deux Etats ».
[8] In http://desc-wondo.org/la-synthese-de-lhebdo-commente-par-desc-semaine-du-09-au-14-juin-2014/.
[9] Charles Onana, Europe, crimes et censure au Congo. Les documents qui accusent, Duboiris, Paris, 2012. p.79.
[10]

 Christian Ruby, Clausewitz. De la Guerre, Ellipses, Paris, 2014, p.41.
[11] Le président Joseph Kabila s’est montré également étonnamment  taciturne lors des revers militaires subis par les FARDC en 2012 face au M23 lorsque plusieurs témoignages avérés (lire supra) ont fait état des actes de trahison de la haute hiérarchie militaire.
[12] Charles Onana, op. cit , pp.122-123.
[13] http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/manipulation/49185.
[14] T2 : Responsable des renseignements militaires
[15] http://www.info-apareco.com/2017/07/17/felicitations-dhonore-ngbanda-aux-resistants-congolais-de-la-diaspora-pour-leur-action-du-samedi-15-juillet-2017-photos-de-la-manifestation/.


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Message  ndonzwau 3/9/2017, 10:28 pm

PS

A propos de l'analyse de Wondo sur l'APARECO !


J’en ai appris un peu plus de la définition juridique internationalement admise de l’« occupation » que nous fournit Wondo à partir de sa documentation…Néanmoins peut-on appliquer complètement celle-ci, fruit des données juridiques conclues au décours des dernières guerres européennes, au cas de notre pays face au Rwanda ?

Si la définition ‘classique’de l’occupation « ne repose pas sur la perception subjective d’une situation par les parties concernées, mais sur une réalité saisissable objectivement : la soumission de facto d’un territoire et de sa population à l’autorité d’une armée ennemie » on ne peut selon moi négliger justement le vécu réel de la population Congolaise, à ne le qualifier que de « sentiment subjectif à charge émotionnelle excessive » plutôt que participant des « conditions objectivables et opposables à tous » on fait impunément fi du fait Congolais…
Avec l’AFDL, le Rwanda a réellement « occupé militairement et politiquement » le Congo ! L’armée rwandaise dont la présence de Kaberebe à sa tête témoigne et LDK, chef d’Etat en prit à ce point conscience qu’il les chassa en 1998…

On connaît la suite : la guerre rwandaise même par groupes armés interposés provoqua jusqu’à sa mort et aujourd’hui qui peut nier une « infiltration réelle » illustrée par la présence massive parmi les commandants (et même les troupes) et parmi les politiques (jusqu’au sommet de l’Etat !?), administratifs et entrepreneurs économiques des citoyens à loyauté double (des rwandophones qui jurent fidélité et loyauté à leur Rwanda d’origine avec lequel le Congo reste pourtant en guerre larvée)…
Pourquoi cette infiltration ne serait-elle pas considérée logiquement comme « un degré et une étape de l’occupation » ?


Plus généralement la référence aux conditions classiques historiques, non seulement ignore ces « vécu, ressenti et conditions » des populations Congolaises concernées… mais confine à « une polémique trop juridiste et sémantique » accessoire, l’ampleur de la présence( ?) rwandaise au Congo, sa signification et ses conséquences ne sont pas ainsi prises en compte…
Pour mieux le faire voir faisons appel à l’analogie avec l’acception juridique internationale du « génocide » : ne nous apprend-elle pas qu’au-delà que des vrais génocides importants et moins ont été commis et se commettent dans l’histoire et à travers le monde sans que le blanc-seing international ne les reconnaisse… En passant le « génocide arménien » nous offre une illustration sans discussion : sujette à polémique tantôt en raison de la concurrence qu’il fait à l’holocauste juif tantôt à cause des conséquences morales et juridiques qu’il plante à ces auteurs, l’Etat turc…

Ainsi les Congolais auraient selon moi toute légitimité plus que subjectivement au-delà des normes juridiques et historiques qui fixent la définition juridique de l’occupation, territoriale, militaire, politique… comme celles prises en référence (voire la dernière occupation française par l’Allemagne) de revendiquer « leur » occupation (rwandaise) comme les Arméniens « leur » génocide »… Qui doute d’ailleurs que le régime actuel est « complice » avec le régime rwandais au point qu’il a toujours tu leurs multiples méfaits, il se montrerait réellement souverain qu’une plainte en bonne et due forme contre le Rwanda aurait sans doute obtenu un « Tribunal International Congolais » comme ailleurs et aujourd’hui on parlerait autrement en termes d’occupation du Congo…

La manipulation de "JK' par Kagame pire sa complicité est visible, un 'cheval de Troie' potentiel ou réel; rien n'est officiel, attesté mais pas moins réel, sachons que la CI internationale coupable de sa mauvaise conscience due à son indifférence dans le génocide rwandais a toujours été complaisante envers le Rwanda quoi qu'il commette comme crimes au Congo...
Personnellement en tant que Congolais, de guerre lasse de ne voir l’invasion rwandaise au Congo ne jamais être reconnue à sa juste valeur, je me ferais toujours un point d’honneur à traiter la présence rwandaise d’occupation et non d’infiltration…


S’agissant de l’Apareco elle-même !

Nous n’en sommes pas ici à des considérations personnelles à l’endroit de Ngbanda qui se cristalliseraient sur son passé comme beaucoup en ont souvent l’habitude excessive mais bien sur sa stratégie en tant qu’opposant au régime actuel…

Personnellement depuis fort longtemps j’ai ici fait part de mon accord global sur l’essentiel de son diagnostic de la situation du pays, « la réalité d’une occupation rwandaise et la condamnation de notre classe politique qui dans les faits l’accompagne plus qu’elle la combat « »mais rétif à sa stratégie « essentiellement consacrée à refuser toute efficacité du combat de dedans sans garantir un plus efficace du dehors »…
Contrer l’occupation de façon exclusive en refusant le fait d’un pouvoir qu’on le veuille ou non présent peut sembler un idéal mais en pratique cette conception et cette stratégie présentent des limites, ce n’est pas pour rien que Ngbanda rivé sur cette stratégie tourne aujourd’hui en rond après avoir eu le mérite de participer à « l'éveil de conscience patriotique des Congolais »…


Que nous dit Wondo de Ngbanda et de son APARECO ?

- Il rappelle que l’APARECO prône quasi exclusivement la lutte armée pour liberer un Congo occupé et qualifie les autres forces politiques et sociales pratiquant l’action politique et non armée de « collabos » au service de ‘JK’ tout au plus ajoute-t-il maintenant un recours au « soulèvement populaire » arguant qu’un peuple occupé ne peut se libérer que lui-même…

- Wondo s’il reconnaît à Ngbanda d’avoir aidé par ses sorties et révélations à « l’éveil de la conscience patriotique congolaise » reste néanmoins très sévère envers ses actions... Il lui reproche de manière d’ailleurs documentée d’avoir initié des opérations mal préparées et mal conçues contre le pouvoir avec des (anciens) militaires Zaïrois qui lui sont proches, basés soit au Congo/Brazza (ou dans quelques autres pays voisins) soit à l’intérieur du Congo qui ont toujours échoué sacrifiant ainsi des vies humaines et sources des emprisonnements dans des conditions inhumaines, déplore la perte d’éléments militaires qui auraient pu mieux servir dans des actions mieux utilisées  pour le départ de ‘JK’, les malheureux sont facilement tombés entre les mains des services de sécurité de 'JK' infiltrés partout...
Pire, Ngbanda  ne semble pas s’activer pour sauver ceux qui sont dans les geôles de ‘JK’...

- Wondo accuse aussi Ngbanda d’opérer en ‘allié objectif’ de ‘JK’, on le voit ainsi s’opposer à d’autres Congolais qui manifestent contre lui créant ainsi la division et au besoin instrumentalise en Europe une certaine jeunesse..

- Ngbanda aurait aussi empoché beaucoup d'argent des dirigeants africains pour une pseudo libération du Congo qui ne vient toujours pas...

A chacun de tirer ses conclusions !

Compatriotiquement!



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