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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 18/5/2013, 4:34 am

PS
"RDC : Prendre position sur la réforme du secteur de la sécurité
Ce rapport est produit par les organisations suivantes :
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Eastern congo initiative (ECI)
Fédération internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH)
Groupe des parlementaires britanniques sur la région des Grands Lacs en afrique (UKAPPG)
Refugees international réseau œcuménique pour l’afrique centrale (OENZ)
Réseau européen pour l’afrique centrale (EURAC)
Open Society initiative for Southern africa (OSiSA)
The enough Project
ORGANISATIONS CONGOLAISES
Association africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO)
Groupe Lotus
Ligue des electeurs
Pole institute
Réseau pour la réforme du Secteur de la Sécurité et de la Justice (RRSSJ – Réseau de 289 ONG congolaises visant à contribuer à la réforme du secteur de la sécurité en RDC)

° http://www.opensocietyfoundations.org/sites/default/files/drc-ssr-report-french-20120416.pdf

RESUME EXECUTIF

1. Les élections de 2006 ont marqué un moment de grand espoir pour la RDC, alors que le pays et sa population sortaient de l’un des conflits les plus ravageurs que le monde ait jamais connus. Depuis, la communauté internationale a consenti de très importants investissements. Ainsi, l’aide publique au développement versée depuis la fin de la transition d’après-guerre s’élève à plus de 14 milliards de dollars US1. Le financement externe représente près de la moitié du budget annuel de la RDC2. Le coût de la mission de l’ONU chargée du maintien de la paix en RDC, la MONUSCO, s’élève à plus de 1 milliard de dollars US par an3. Les institutions financières internationales ont appuyé l’économie de la RDC, les initiatives les plus importantes ayant consisté à annuler4 12,3 milliards de dollars de dette et à permettre au pays d’accéder aux crédits du FMI. Au montant total de ces soutiens viennent encore s’ajouter différents accords commerciaux, notamment celui conclu avec la Chine5.
2. L’analyse de l’évolution de la situation en RDC, alors que le pays en est désormais à son second cycle électoral d’après-guerre, n’incite guère à l’optimisme. Les investissements n’ont pas donné lieu à des changements significatifs dans la vie des Congolais. Le pays occupe aujourd’hui la dernière place du classement annuel du PNUD en termes de développement, se positionnant 187ème sur 187 pays6. Malgré de légères améliorations, l’espérance de vie et la mortalité infantile sont très en-deçà de la moyenne régionale. Le revenu national par habitant s’élève à moins de 50 cents par jour7 . La RDC ne va remplir aucun de ses objectifs du millénaire pour le Développement. 1,7 million de congolais sont déplacés8, et 500 000 sont réfugiés à l’extérieur du pays9. L’investissement de milliards de dollars a eu peu d’impact sur la vie des congolais.

3. La cause centrale de toute cette souffrance est la persistance de l’insécurité. en effet, l’incapacité du gouvernement congolais à protéger sa population ou à contrôler son territoire entrave les progrès qui pourraient être réalisés dans tous les autres domaines. un secteur de la sécurité efficace – organisé, doté de ressources adéquates, formé et soumis à des contrôles – est essentiel pour résoudre des problématiques telles que le déplacement de populations, le recrutement d’enfants soldats, le viol, mais aussi la croissance économique ou le commerce de minerais lié au conflit. ce constat n’a rien de nouveau: la nécessité d’instaurer des structures militaires, policières et judiciaires efficaces a déjà été soulignée à maintes reprises. Pourtant, loin de faire l’objet d’améliorations durables, les forces de sécurité congolaises représentent toujours une menace considérable pour les populations civiles10. Les récentes allégations relatives à des viols et à des pillages commis par des troupes commandées par un colonel dans la région de Fizi en 2011 mettent en évidence le lien entre l’échec de la réforme militaire et les violations des droits humains. 11 Les militaires – à savoir les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) – sont accusés de s’être largement impliqués dans les plus graves atteintes aux droits humains. La corruption de la police est endémique et quasiment toute forme de protection judiciaire demeure inaccessible à une vaste majorité de la population12.
4. L’échec de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) est imputable à un manque de volonté politique aux échelons les plus élevés du gouvernement congolais. au lieu de présenter une vision de la sécurité congolaise et de mobiliser les ressources nécessaires pour la concrétiser, le gouvernement a encouragé l’établissement de divisions au sein de la communauté internationale et permis à des réseaux corrompus actifs, présents au cœur même des services de sécurité, de prospérer en dérobant les ressources censées couvrir les salaires de base ou en profitant de l’exploitation des ressources naturelles. Si cette situation n’évolue pas, une réforme durable sera impossible. Les investissements consentis par les partenaires du Congo seront alors gaspillés et le peuple congolais continuera de souffrir.

5. La communauté internationale porte également une responsabilité significative. ainsi, les partenaires internationaux de la RDC ont fait preuve d’incohérence politique et d’une coordination déficiente. Des fonds minimes ont été consacrés à la réforme du secteur de la sécurité, malgré l’importance stratégique primordiale de cette problématique – l’aide publique au développement consacrée à la question
du conflit, de la paix et de la sécurité ne s’est élevée qu’à 530 millions de dollars US de 2006 à 2010, soit environ 6% de l’aide totale hors allègement de la dette. Les dépenses affectées directement à la gestion et à la réforme du système de sécurité sont encore moindres, s’élevant à 84,79 millions de dollars US sur la même période, soit à peine plus de 1%13. Le manque de cohésion politique après 2006 a
nui à l’efficacité des efforts conjoints qui étaient destinés à faire pression sur le gouvernement congolais14. L’inadéquation de la coordination s’est soldée par des interventions menées au coup par coup et s’appuyant sur des impératifs contradictoires à court terme. Cette démarche s’est traduite par des échecs qui ont incité nombre d’acteurs à complètement abandonner l’idée d’une réforme systémique.
6. Cette situation n’est pas durable et elle est inacceptable. Les partenaires externes de la RDC – des anciens aux plus récents – se doivent de prendre position sur la question de la RSS. Maintenant qu’est retombée l’effervescence qui a suivi les élections présidentielles de 2011, nombre des partenaires de la RDC sont en train de réévaluer leurs programmes15. La communauté internationale doit profiter de cette occasion pour manifester une fermeté accrue en exhortant le gouvernement de la RDC à s’engager dans la voie d’une réforme. Si les donateurs internationaux agissaient de concert et parvenaient à tirer pleinement parti de leurs investissements politiques et économiques en RDC, ils seraient à même d’influer positivement sur le comportement du gouvernement congolais. cette capacité d’influence doit être pleinement exploitée.

7. La communauté internationale a donc besoin de conclure un nouvel accord avec le gouvernement congolais, qui soit propice à l’instauration de conditions claires et de critères pour mesurer les progrès réalisés dans la réforme de l’armée et dans la réduction des préjudices pour la population, en échange d’une assistance et d’une reconnaissance continues. Ces critères de référence doivent s’appuyer sur le déploiement d’efforts positifs visant au changement. un plan stratégique de réforme militaire doit être mis en œuvre, et un organe de haut niveau chargé de coordonner les programmes en cours doit être créé. en outre, des mesures doivent être prises pour améliorer la protection des civils congolais, en veillant à réduire autant que possible les atteintes aux droits humains perpétrées par les forces de sécurité et en poursuivant en justice les responsables des actes les plus répréhensibles.
8. Ce nouvel accord doit transcender les intérêts de tous les donateurs traditionnels. Pour pouvoir tirer des bénéfices de ses investissements, la chine a besoin qu’une paix durable s’instaure en RDC.
L’Afrique du Sud détient elle aussi des intérêts économiques croissants en RDC. Pour l’Angola, les enjeux concernent des questions urgentes de sécurité nationale. tous ces pays ont besoin de stabilité, laquelle ne peut découler que d’une RSS efficace. Les IFI (institutions financières internationales) ont récompensé la stabilisation de la situation macroéconomique du Congo par un soutien significatif16. Il leur faut reconnaître qu’une croissance durable dépendra de nouveaux investissements, lesquels exigent la sécurité. Les organisations régionales, notamment l’union africaine et la communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA), se doivent de jouer un rôle actif en exerçant des pressions effectives et en conférant un cadre propice au débat. il est absolument crucial que cet accord inclue la population congolaise. La société civile congolaise doit avoir une voix clé dans l’élaboration d’une vision globale de la sécurité congolaise et dans l’établissement de liens entre les processus de réforme de haut niveau et les tout premiers intéressés, à savoir la population congolaise.

9. Ce nouvel accord ne saurait attendre. Des élections présidentielles entachées d’irrégularités ont eu lieu. Les relations de la RDC avec ses voisins se sont considérablement améliorées ces dernières années. Bien que la sécurité en RDC soit précaire, et malgré des signes inquiétants de résurgence de la violence dans l’est du pays, les défis que posaient les acteurs armés non étatiques pour le gouvernement congolais se sont amoindris. À vrai dire, les plus fortes menaces émanent désormais sans doute de l’armée elle-même. Le gouvernement a besoin d’une RSS efficace, plus spécifiquement au niveau de son armée, afin de rétablir sa réputation sur son territoire et à l’étranger, impératif reflété par le Président Kabila dans son allocution devant l’assemblée générale des Nations unies en novembre 201117. Depuis les élections, certains éléments prometteurs semblent indiquer que le gouvernement congolais est désormais plus réceptif18. Il est important de ne pas manquer l’opportunité d’engager un dialogue sincère avec le gouvernement.
10. Bien que le tableau brossé ci-dessus soit sombre, il suscite également un certain espoir. certains éléments indiquent en effet que, sous réserve de volonté et de soutien adaptés, un changement est possible. La hausse du nombre de poursuites en justice pour violence sexuelle – dont celle d’un officier supérieur19 – et la réintégration d’enfants soldats démontrent que justice peut être faite. Les unités des FARDC formées par les états-unis, l’Afrique du Sud et la Belgique ont obtenu de bons résultats lors d’interventions menées dans des environnements nationaux délicats. un recensement des effectifs militaires est presque terminé. Pour veiller à ce que ces lueurs d’espoir perdurent et s’amplifient, des mesures énergiques s’imposent. La manifestation d’une volonté politique forte à Kinshasa permettra de venir à bout de la corruption endémique, de verser les salaires et d’exclure les responsables des pires exactions. Ce n’est qu’une fois que des conditions favorables seront en place que pourront réellement démarrer les vastes travaux de long terme dont le pays a clairement besoin – réduction des effectifs de police et militaires à travers des départs à la retraite ou de nouveaux programmes de démobilisation, processus de contrôle, renforcement des capacités et de l’efficacité des troupes au combat.


RECOMMANDATIONS

Au gouvernement congolais :

Reconnaître le besoin urgent d’une réforme sérieuse en vue d’instaurer un secteur de la sécurité efficace et professionnel, notamment militaire. éliminer tout sentiment de méfiance et nouer des relations positives avec la communauté internationale afin d’instituer une nouvelle coalition chargée de soutenir les efforts de RSS. Veiller à ce que la population congolaise puisse se faire entendre dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle vision de la sécurité en RDC.
1. Renouveler son engagement politique envers une réforme du secteur de la sécurité au plus haut niveau. Faire de la réforme militaire l’une des principales priorités politiques du nouveau gouvernement. exclure du gouvernement les individus qui entravent la RSS et prendre toutes les mesures nécessaires pour parvenir à une réforme efficace.
2. Instamment développer et mettre en œuvre une vision globale de la sécurité et de la défense en RDC, en collaboration avec le Parlement et la société civile congolaise, et appliquer un plan d’action stratégique destiné à concrétiser la vision des FARDC stipulée dans la législation. Demander à bénéficier de compétences ou d’une aide internationales en fonction des besoins.
3. Nouer un dialogue positif avec les partenaires internationaux, notamment au moyen d’un forum international de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité, y compris à travers la nomination d’un co-président de haut niveau, et convenir de critères de référence transparents et mesurables pour évaluer les progrès.
4. Collaborer avec les partenaires internationaux au lancement d’un nouvel organe opérationnel de coopération dédié à la réforme militaire, basé à Kinshasa, notamment à travers la nomination d’un co-président de haut niveau. convenir du partenaire international qui sera chargé d’assurer un soutien technique et administratif approprié.
5. Prendre de toute urgence des mesures pour répondre aux besoins à court terme les plus pressants pour l’amélioration de la performance du secteur de la sécurité, notamment la démilitarisation progressive de l’est du pays, des mesures efficaces pour mettre un terme à la corruption au sein des services de sécurité, et amener devant les tribunaux les responsables des plus graves atteintes aux droits humains, notamment en demandant un soutien international approprié pour combler la pénurie de ressources à court terme.

À l’ensemble des partenaires internationaux de la RDC20 :
Dépasser les frustrations et les échecs accumulés depuis 2006 et profiter de l’ouverture de l’espace politique à Kinshasa et du besoin de soutien du nouveau gouvernement pour générer une nouvelle volonté politique à l’égard de la réforme du secteur de la sécurité. Assurer un engagement politique et une coordination de
haut niveau, y compris la nomination d’agents suffisamment haut placés dans la hiérarchie pour encourager cette démarche et faire preuve de leadership. L’existence de critères de référence solides, nuancés, et d’une conditionnalité sera essentielle à cet égard. L’assistance doit être maintenue à long terme et s’appuyer sur une compréhension pragmatique des objectifs réalisables.
6. Redynamiser les efforts et la coopération dédiés à la réforme du secteur de la sécurité en RDC, notamment en faisant pression à l’échelon le plus élevé, de manière concertée, pour s’assurer de l’engagement du gouvernement congolais envers une réforme du secteur de la sécurité efficace.
7. Collaborer au sein d’une large coalition d’acteurs internationaux et régionaux engagés en RDC, notamment en lançant un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.

8. Convenir avec le gouvernement congolais de critères de référence permettant de mesurer les progrès, couvrant notamment: l’amélioration du bilan des services de sécurité en matière de droits humains ; le développement d’une vision globale de la sécurité et d’un plan de réforme stratégique militaire ; et l’instauration d’un organe de coordination efficace chargé de la réforme militaire. établir une série de conditions contraignantes faisant référence à un soutien politique et programmatique durable.
9. Veiller à ce que l’impératif que constitue l’efficacité de la RSS, de même que les critères de référence et les conditions dont il aura été convenu dans le cadre du forum de haut niveau, se reflètent dans toute nouvelle décision programmatique ou dans tout nouvel accord bilatéral.
10. Soutenir des projets de courte durée et à impact rapide afin de susciter la confiance et d’ouvrir l’espace vers une réforme plus large, notamment à travers la démilitarisation progressive des zones affectées par le conflit, des activités anti-corruption et des mesures judiciaires efficaces pour lutter contre les atteintes aux droits humains commises par les forces de sécurité – comme l’a exigé le gouvernement congolais –, et demander instamment la mise en œuvre d’efforts soutenus et durables en faveur de la réforme.

Au Groupe de contact sur les Grands Lacs (Etats-unis, Royaume-Uni,
UE, ONU, France, Belgique et Pays-Bas) :

11. Catalyser les efforts diplomatiques afin d’instaurer une nouvelle coalition axée sur la RSS, au moyen, d’une part, de contacts diplomatiques proactifs de haut niveau avec les partenaires clés, notamment l’Angola, l’Afrique du Sud, la Chine, l’UE et la CDAA, et, d’autre part, de leur inclusion au sein d’un Groupe de contact sur les Grands Lacs étendu.

Au Conseil de sécurité et à la MONUSCO:
12. Favoriser un nouvel engagement envers la réforme du secteur de la sécurité en organisant de toute urgence un débat sur cette question. Encourager, parallèlement à l’UA, l’organisation d’un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.
13. Modifier le mandat de la MONUSCO afin qu’il inclue désormais le soutien au gouvernement de la RDC sur tous les aspects de la RSS, y compris la réforme militaire.
14. Accroître les ressources octroyées à l’unité RSS de la MONUSCO, notamment celles devant lui permettre de collecter toutes les informations sur les programmes de RSS en cours et prévus. Rappeler à tous les états membres qu’ils sont tenus de partager l’information.
15. Élargir le régime de sanctions de l’ONU afin qu’il vise également les dirigeants politiques et militaires qui entravent le bon déroulement de la RSS et obtenir du Groupe d’experts qu’il fournisse des informations sur l’identité de ces individus.
16. Veiller à ce que le dispositif de l’ONU dispose de suffisamment de ressources à l’échelon national pour permettre la réalisation d’une évaluation complète du bilan des services de la sécurité congolais en matière de droits humains.

A l’Union Européenne :
17. Renouveler les mandats de l’EUSEC et de l’EUPOL, et insister sur la nécessité de réaliser des progrès dans le domaine de la RSS lors de l’examen du programme prévu pour 2012. Se tenir prête à offrir une assistance technique à la RDC pour l’aider à élaborer un plan de réforme stratégique pour l’armée.
18. étendre les sanctions ciblées aux individus qui entravent le bon déroulement de la RSS.

À l’Union Africaine :
19. Encourager, parallèlement à l’ONU, l’organisation d’un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.
20. Participer activement au forum de haut niveau et au mécanisme de coopération technique, notamment en convenant des critères de référence et des conditions à instaurer.

À la Banque mondiale et au FMI :
21. Élargir les critères d’évaluation d’un soutien continu à la RDC, notamment pour l’accès aux crédits du FMI, afin qu’ils englobent également les progrès réalisés en matière de réforme du secteur de la sécurité et l’attribution de budgets dans les domaines prioritaires, en particulier la justice.(...)"
Compatriotiiquement!
PS

° http://fr.news.yahoo.com/rdcongo-affrontements-lest-entre-larm%C3%A9e-groupe-local-au-115148392.html
° http://fr.news.yahoo.com/combats-meurtriers-entre-arm%C3%A9e-et-rebelles-en-rdc-114639992.html
"RDC: Les groupes armés de l'est appelés à se désarmer volontairement
Xinhua 17/05/2013"

° http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-05/17/content_28848407.html

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 20/5/2013, 7:54 pm

"Nord-Kivu: affrontements entre FARDC et M23 au Nord de Goma
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/20/nord-kivu-affrontements-entre-fardc-m23-au-nord-de-goma/
Les militaires congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) s’affrontent depuis ce lundi 20 mai dans la matinée à Mutaho, à près de 10 Km au Nord de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. La Monusco signale que près de mille personnes qui ont fui ces combats se sont réfugiées aux camps de déplacés de Mugunga.
Les affrontements de ce matin sont les premiers depuis le retrait des rebelles du M23 de la ville de Goma qu’ils ont occupé à la fin du mois de novembre 2012.


Les combats entre les militaires et les rebelles ont débuté depuis 4 heures du matin, rapportent des sources locales.
Des crépitements d’armes légères et des détonations d’armes lourdes ont retenti pendant tout l’avant-midi dans le secteur de Mutaho (groupement de Kibati) dans le territoire de Nyirangongo, ont affirmé plusieurs sources sur place.
Les FARDC accusent le M23 d’avoir attaqué ses positions à Mutaho. Selon le porte-parole de l’armée, colonel Hamuli, le M23 a l’intention de passer par cette localité pour atteindre Mugunga et couper toutes les voies de ravitaillement de l’armée. Mugunga, quartier périphérique de Goma, est la principale voie d’entrée de la ville.
Le Colonel Hamuli a affirmé que le M23 menace, depuis une semaine, d’attaquer à nouveau la ville de Goma.

Pour sa part, le président du M23, Bertrand Bisimwa, rejette ces accusations, affirmant que son mouvement voulait déloger les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) de Mutaho qu’ils occupaient depuis plusieurs jours.
« Quand nos troupes sont allées puiser de l’eau, elles ont trouvé que le puits était déjà assiégé par les FDLR: nous les avons chassés, a-t-il raconté. A 06h00 juste, les FARDC (les forces armées de la RDC) ont commencé à pilonner nos positions et appuyé des troupes au sol qui tiraient avec des armes légères », a-t-il déclaré à l’AFP.
En novembre dernier, le mouvement rebelle avait occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours avant de se retirer à la suite des pressions des chefs d’Etat des Grands Lacs.
En contrepartie de ce retrait, les rebelles avaient obtenu le début des négociations avec le gouvernement congolais à Kampala, en Ouganda.
Négociations interrompues depuis la scission du mouvement rebelle qui a conduit aux affrontements entre deux factions rebelles.
En mars dernier, le conseil de sécurité de l’Onu avait voté une résolution, créant la brigade d’intervention de la Monusco chargée de neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. Le M23 désapprouve le déploiement de cette force internationale."


"RDC: nouveaux affrontements entre le M23 et l’armée près de Goma
° http://www.lesoir.be/245757/article/actualite/monde/2013-05-20/rdc-nouveaux-affrontements-entre-m23-et-l-armee-pres-goma
Des affrontements opposaient lundi matin des rebelles congolais du M23 à l’armée congolaise au nord de la ville stratégique de Goma, dans l’est de la RDCongo, a-t-on appris auprès du M23 et de l’armée.(...)"

"RDC : M23 et FARDC se rejettent la responsabilité des affrontements à proximité de Goma
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130520112707/fdlr-rdc-fardc-gomardc-m23-et-fardc-se-rejettent-la-responsabilite-des-affrontements-a-proximite-de-goma.html
Les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont échangé des tirs, le 20 mai, contre les éléments des FARDC (armée régulière congolaise) à Mutaho, à environ 15 km de la ville de Goma. Un premier accrochage sérieux entre les deux camps depuis le retrait des hommes de Sultani Makenga de la capitale du Nord-Kivu, en novembre 2012. Les deux camps se rejettent la responsabilité de ces affrontements.(…)"

"Nord-Kivu: affrontements près de Goma, les premiers depuis six mois
° http://www.rfi.fr/afrique/20130520-nord-kivu-rdc-republique-democratique-congo-kabila-m23-makenga-goma
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus ce lundi 20 mai dans la matinée au nord de Goma (Nord-Kivu). Il s’agit d’affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le Mouvement du 23-Mars (rebelles). Ce sont les premiers affrontements depuis novembre 2012. L’armée congolaise a fait appel à des hélicoptères d’attaque. Ces affrontements se seraient calmés en fin de matinée.
Les versions divergent sur l’origine de ces combats. Au M23, un porte-parole affirme que des éléments allaient très tôt ce lundi matin puiser de l’eau, là où ils le font quotidiennement, quand ils sont tombés sur des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Civils en fuite
A partir de cet accrochage, les affrontements se seraient étendus contre l’armée régulière dans cette zone, à moins d’une dizaine de kilomètres au nord de Goma.
L’autre version, celle des FARDC, fait état d’une attaque des éléments du M23. Une attaque qui était plus ou moins attendue. Ces derniers jours en effet, la société civile et plusieurs notables avaient tiré la sonnette d’alarme sur une offensive imminente. Côté FARDC, on affirme avoir empêché le M23 de s’approcher de la route entre Goma et Sake.

Aux Nations unies, on confirme qu’il y a des tirs depuis 4 heures du matin. La Monusco dit avoir mis en œuvre son plan de protection maximale de la ville de Goma. Environ 1 000 personnes ont fui à pied la zone des accrochages et sont venues grossir les effectifs des personnes déplacées dans le camp de Mugunga, à la périphérie de Goma."


° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/05/20/la-prosperite-accord-cadre-gueguerre-autour-du-mecanisme-national-de-suivi/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193850&Actualiteit=selected
° ° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/18/nord-kivu-les-fardc-ont-deloge-les-miliciens-de-la-localite-de-mbuyi/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/19/nord-kivu-des-centaines-de-mai-mai-sappreteraient-attaquer-lubero-selon-la-societe-civile/
Compatriotiquement!

PS

"Nord-Kivu : le vice-gouverneur appelle la population au calme"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/20/nord-kivu-le-vice-gouverneur-appelle-la-population-au-calme/

ndonzwau


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Message  ndonzwau 22/5/2013, 12:09 am

"Grands Lacs : la paix est à portée de main
Par Ban Ki-moon et Jim Yong Kim

Twisted Evil Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Evil or Very Mad
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130521115842/onu-paix-sadc-rwandagrands-lacs-la-paix-est-a-portee-de-main.html
Ban Ki-moon est le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ; Jim Yong Kim est le président du Groupe de la Banque mondiale.

Aujourd’hui, la région des Grands Lacs voit à sa portée des choses auxquelles ses habitants, las de la guerre, aspirent en vain depuis des dizaines d’années : la possibilité de faire taire les armes, de renforcer la confiance et le commerce entre pays voisins, d’envoyer à l’école des millions d’enfants actuellement non scolarisés, de donner des moyens d’action aux femmes et de créer des possibilités économiques qui aideront les différents pays à s’engager sur la voie de la prospérité, de la bonne gouvernance et d’une stabilité durable.
Dans les jours qui viennent, nous nous rendrons en Ouganda, en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda pour rencontrer les dirigeants de la région et annoncer une série d’engagements précis propres à accélérer le développement et à consolider la paix. Cette visite commune, une première, est liée à un nouvel accord extrêmement important, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région.
Cet accord est le fruit d’efforts concertés de l’ONU, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Union africaine (UA). Il repose sur le constat suivant : pour mettre fin à la succession de conflits catastrophiques qui ont déchiré la RDC, il faut aborder les choses sous un angle nouveau. Il ne suffit pas de gérer les crises et les conséquences des hostilités. Nous devons nous attaquer aux causes profondes. Signé par 11 pays, l’accord prévoit que les dirigeants de la région agissent, avec l’appui de la communauté internationale, pour tenter de régler les problèmes communs de sécurité et de développement. Et comme les engagements pris doivent être tenus, il prévoit aussi la création de mécanismes de contrôle rigoureux devant permettre de vérifier que les résultats ont été atteints.

Espoir
Nous pensons que cette optique globale ouvre à la RDC et à la région des Grands Lacs des perspectives de paix et de développement qu’elles n’ont pas eues depuis des années. Mais cet « accord-cadre pour l’espoir », comme l’a appelé Mary Robinson, l’Envoyée spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, va demander beaucoup de travail.
Un nombre sidérant d’habitants de la RDC disposent de moins de 1,25 dollar par jour pour vivre. Plus de 7 millions d’enfants – un tiers de ceux qui devraient être scolarisés – n’ont pas accès à l’instruction. Quelque 2,4 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Le paludisme, le choléra et la rougeole font des ravages du fait de l’insuffisance des soins de santé, de la qualité de l’eau et de l’assainissement. Les routes sont dans un état pitoyable et l’électricité est chère, quand il y en a. Les produits les plus courants doivent être importés. Quelque 6,3 millions de personnes dépendent de l’aide alimentaire.
La violence sexuelle demeure un fléau partout dans le pays, et est régulièrement utilisée comme arme de guerre par les groupes armés qui sévissent dans l’est du pays. L’absence d’emplois et de perspectives d’avenir fait le lit de la criminalité. Plus de 3 millions de Congolais ont dû fuir pour se mettre en sécurité; 2,6 millions sont déplacés dans le pays et 450 000 sont réfugiés dans les pays voisins.
C’est principalement des dirigeants de la région que dépendront la paix, la stabilité et la croissance économique. Le système des Nations Unies, y compris le Groupe de la Banque mondiale, et la communauté internationale tout entière doivent les appuyer. Nous nous engageons à ce que nos deux organisations collaborent de plus près, selon des formules nouvelles, pour que l’application des volets de l’Accord se rapportant aux questions politiques et à la stabilité aille de pair avec le développement économique indispensable à une paix et une stabilité durables.
Dividendes
En relançant l’activité économique et en créant des moyens de subsistance dans les zones frontière, en favorisant le commerce transfrontalier, en développant graduellement l’interdépendance économique, en combattant la corruption et en veillant à ce que les ressources naturelles soient gérées au profit de tous, il est possible de renforcer petit à petit la confiance et d’améliorer la qualité de vie, le niveau des revenus et les perspectives d’avenir.

D’autres pays ont montré qu’il est possible de se remettre d’un conflit et de progresser vers les objectifs du Millénaire pour le développement. Nous sommes à présent en train d’élaborer pour l’après-2015 un nouveau programme de développement durable visant à faire disparaître la misère. De nombreux pays d’Afrique avancent avec dynamisme. Le peuple de la RDC mérite lui aussi une vraie chance d’aller de l’avant.
Un accord de paix doit rapporter des dividendes de paix. Nous devons aux habitants de la région des Grands Lacs de les aider à réaliser les aspirations qu’ils nourrissent depuis si longtemps : la fin des conflits, la scolarisation des enfants, le respect des droits des femmes, l’accès aux soins de santé et à des sources d’énergie durables, et des revenus et des perspectives d’avenir pour tous. C’est pour cette raison que nous sommes dans la région. Nous voyons, à l’horizon, de l’espoir pour les peuples de la région des Grand Lacs, et nous sommes déterminés à les accompagner tout au long du chemin."



"RDC: les opposants congolais se regroupent au sein du Front commun de l’opposition
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Les membres de l’opposition politique congolaise se sont réunis mardi 21 mai à Kinshasa autour d’une structure dénommée « Front commun de l’opposition » (FOC). Cette coalition, créée en prévision des concertations nationales prônées par le chef de l’Etat, est constituée notamment le groupe parlementaire UDPS, UNC de Vital Kamerhe, UFC de Kengo wa Dondo, les Libéraux de Gilbert Kiakuama et les Forces acquises au changement (FAC). Le MLC de Jean-Pierre Bemba ne fait partie de cette structure.
Il s’agit, selon les opposant congolais de « promouvoir un dialogue politique transparent et sans exclusive entre les parties prenantes congolaises susceptibles de favoriser la réconciliation et la démocratisation (…) ».


Analysant l’application de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, les opposants congolais estiment que ce texte ne connait pas d’avancées significatives depuis sa signature le 24 février dernier.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe promet, au nom du FOC, de faire part de « ce constat amer » au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, annoncé en RDC pour mercredi 22 mai.
«Nous allons lui faire remarquer les engagements pour la RDC, pour les Etats de la région et pour la communauté internationale. Notre constat est amer parce qu’il n’ya pas d’avancées significatives dans tous les axes qui avaient été épinglés par l’accord cadre d’Addis-Abeba »,
a déclaré Vital Kamerhe.
Le secrétaire général de l’Onu avait fait adopter, en février dernier, l’accord-cadre d’Addis- Abeba aux onze chefs d’Etat en présence du président de l’Union africaine (UA), du président en exercice de la SADC et du président en exercice de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) et les Nations unies.

Vital Kamerhe a également déploré l’installation timide de la Brigade d’intervention de la Monusco dans l’Est de la RDC en proie à des groupes armés notamment le M23.
«Sur le plan de la solution politique, on ne voit rien venir; sur le plan diplomatique, il n’y a aucun mécanisme qui a été mis en place conformément à cet accord cadre d’Addis-Abeba », a-t-il conclu"



"Nord-Kivu: nouveaux affrontements entre militaires et rebelles du M23 à Mutaho"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/nord-kivu-nouveaux-affrontements-entre-militaires-rebelles-du-m23-mutaho/

° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/ban-ki-moon-arrive-mercredi-kinshasa/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/julien-paluku-le-m23-veut-faire-douter-la-force-internationale/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/nord-kivu-les-derniers-combats-entre-les-fardc-le-m23-ont-fait-19-morts/
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130521T122423Z20130521T122420Z/rdc-reprise-des-combats-aux-portes-de-goma-entre-le-m23-et-l-armee-gouvernementale.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130521084056/onu-rdc-ban-ki-moon-fardcrdc-affrontements-au-nord-de-goma-avant-l-arrivee-de-ban-ki-moon.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/quelques-jours-de-larrivee-de-ban-ki-moon-kinshasa-accord-cadre-le-mecanisme-national-de
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/avec-lappui-des-soldats-rwandais-le-m23-15-km-de-goma
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130520_rdc_kagame.shtml
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-m23-montre-ses-muscles

"(...)La Prospérité, « Ban Kin-Moon arrive. Goma : Kagame réactive le M23 ! »(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193872&Actualiteit=selected

"A Goma, la guerre attend Ban Ki-moon
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/21/a-goma-la-guerre-attend-ban-ki-moon/
(...)
Les affrontements actuels s’expliquent par l’imminence de l’entrée en action de la Brigade africaine : des observateurs militaires estiment que le M23, actuellement confiné dans un périmètre exigu, pourrait, via Mugunga puis Sake, tenter d’élargir son territoire en direction du Masisi où vivent de nombreux rwandophones, la « protection » de ces derniers pouvant une fois encore servir d’argument.
Par ailleurs, en démontrant leur puissance militaire et en menaçant l’aéroport, les rebelles veulent signifier au secrétaire général de l’ONU qu’ils doivent faire partie de toute solution négociée, ce qui plaide en faveur de la réintégration de leurs chefs, contre ceux qui souhaitent que les leaders actuels du M23 rejoignent un jour Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale.
Rejoignant implicitement cette position, le président rwandais Kagame, a récemment encore répété sa défiance à l’égard de l’ONU et son appui à une solution « politique ». Une vision partiellement partagée par Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ ONU pour les Grands Lacs qui a rappelé aux Congolais que la Brigade africaine ne se substituerait pas aux autorités nationales et ne leur permettrait pas de faire l’économie d’une vraie réforme de l’armée et de l’amélioration de la gouvernance."


http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8013
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 22/5/2013, 10:33 pm

22/05/13 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193899&Actualiteit=selected
La presse congolaise met à la Une de la visite en RDC du SG des Nations Unies et du Président de la Banque Mondiale ainsi que les affrontements entre les rebelles du M23 et les FARDC près de la ville de Goma.

RDC /ONU

Le Phare
annonce «Ban Ki-moon et Jim Yong Kim : une visite historique dans les Grands Lacs», et explique que «Le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon vont effectuer ensemble une visite à caractère historique dans la région des Grands Lacs en Afrique du 22 au 24 mai prochain — une occasion pour eux de marquer leur appui à un récent accord de paix d’une importance déterminante, et de promouvoir le dossier du développement économique dans une des régions les plus troublées du monde».

Le Potentiel arbore un tite nettement lus critique : «RDC-Rwanda : absence d’équité de l’ONU», (° http://www.lepotentielonline.com/8029-rdc-rwanda-absence-d-equite-de-l-onu ) ce dont il s’explique de la façon suivante«Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, entament ce mercredi une visite dans les Grands Lacs. Première étape, la RDC. Le peuple congolais, médusé par ce ballet diplomatique, s’interroge sur ce que cette énième visite pourrait apporter au retour d’une paix durable en RDC et dans la sous-région. Si jamais le tandem BM-ONU n’arrive pas à répondre à cette attente, en réduisant la capacité de nuisance de Kigali, indexé comme point focal de la déstabilisation des Grands Lacs, il se sera rendu complice du projet de l’éclatement de la RDC. Bien plus, il aura choisi de se placer du mauvais côté de l’histoire en faisant preuve d’absence d’équité».
Pour ce journal, si jamais le tandem Banque mondiale-Onu n’arrive pas à répondre au besoin du retour d’une paix durable en RDC, en réduisant la capacité de nuisance de Kigali, indexé comme déstabilisateur dans les Grands Lacs, il se sera rendu complice du projet de l’éclatement de la RDC.

Le Palmarès estime même que «Kagame piège Ban-Ki-moon! », et commente «L’attitude pleine de mollesse et totalement équivoque du Secrétaire général de l’ONU face à l’attaque autour de Goma risque de servir de blanc seing au dictateur rwandais. Le déploiement de la Brigade d’intervention peut à jamais être compromise».
Ce journal informe toutefois aussi, sous le titre «Ban-Ki-moon arrive aujourd’hui à Kinshasa», que «Dans ses démarches de pacification de l’Est du Congo, le Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon a eu à rencontrer hier mardi le Président de Mozambique, Armando Guebuza. Ban-Ki-moon a estimé, hier mardi, qu’il fallait «accélérer» le déploiement de la Brigade d’intervention chargée de neutraliser les groupes armes opérant dans l’Est de la RDC».

L’Avenir note que c’est la toute première fois que le patron de l’Onu et le président de la Banque mondiale effectuent une visite ensemble, pense que cette visite «historique» permettra d’attirer l’attention sur le sort des pays en situation de fragilité ou de conflit, qui s’emploient tant bien que mal à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. Il souligne la détermination des deux organisations internationales à s’attaquer ensemble aux conflits et à la pauvreté à travers le monde.

Pour Le Phare la visite qu’effectuent le duo Ban-Ki-Moon et Jim Yong Kim dans les Grands Lacs est historique. Citant le secrétaire général de l’ONU, il relève que « les engagements sur le papier doivent se traduire par une action sur le terrain. Un accord de paix doit produire un dividende de la paix, sous forme de développement, d’opportunités et d’espoir pour des populations qui ont trop longtemps souffert ». Le confrère met également l’accent sur la déclaration de Jim Yong Kim qui a fait savoir que « Les dirigeants de la région des Grands Lacs seront les vecteurs essentiels de paix, de stabilité et de croissance économique ».
Les Nations unies et la Banque mondiale s’engagent pour leur part à ce que ces deux institutions planétaires travaillent en étroite collaboration et par des moyens nouveaux et plus poussés, en suivant l’impulsion donnée par les pays.

Est

Le Phare
titre « Poursuite des combats autour de Goma : le M23 otage du nouvel agenda de Kigali ». Et il résume ainsi la sitation :
« Contrairement aux allégations du M23 selon lesquelles sa nouvelle offensive serait dirigée exclusivement contre les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et non pas contre les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), la réalité du front démontre que la principale cible de ce mouvement rebelle se trouve être bel et bien l’armée régulière. Relancées lundi après une trêve qui n’aura duré que cinq mois, les hostilités entre les deux parties se sont poursuivies tout au long de la journée d’hier. Au regard des moyens logistiques et humains déployés par les hommes du général Sultani Makenga, il n’est pas exclu que ceux-ci aient de nouvelles visées sur la ville de Goma, où est attendu ce jeudi le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. C’est aussi au chef-lieu de la province du Nord-Kivu que sont consignés, depuis une semaine, des soldats tanzaniens venus dans le cadre de la Brigade spéciale d’intervention de l’ONU.
Au-delà du message que cette « force négative » tient à faire passer dans l’opinion internationale, à savoir qu’elle dispose d’arguments militaires suffisants pour faire face aux FARDC ainsi qu’à une quelconque force internationale dans son « jardin » du Nord-Kivu, il ya celui du Rwanda, qui tient à faire asseoir la thèse d’une crise congolo-congolaise dans cette partie de la République Démocratique du Congo. En parlant de « mutins » ou « pseudo-mutins », les autorités congolaises confirment le caractère interne du conflit armé qui a présentement pour théâtre d’opérations la périphérie de Goma. Car, jusqu’à preuve du contraire, Sultani Makenga et plusieurs officiers qui commandent les rebelles étaient fichés comme membres à part entière des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) avant leur révocation en juillet 2012, pour cause d’insubordination à l’égard de la hiérarchie militaire. Kigali s’accroche singulièrement au passé des rebelles au sein de l’armée nationale pour soutenir, chaque fois que les armes se remettent à crépiter à l’Est du pays, qu’il s’agit d’affrontements entre Congolais.
Malheureusement, c’est cette image des Congolais qui se battent régulièrement entre eux avec des armes à feu qui tend à supplanter la thèse congolaise des rébellions au Nord-Kivu instrumentalisées par l’Ouganda et le Rwanda.

Pousser Kinshasa à la faute…

Une chose est certaine : la guerre a repris ses droits dans la périphérie de Goma depuis 48 heures. Pointés par l’Etat-major des FARDC comme les premiers à avoir ouvert le feu, les rebelles du M23 ne se reconnaissent pas dans la peau d’agresseurs. Au contraire, ils continuent d’insister sur leur droit à la légitime défense face aux menaces d’insécurité que Kinshasa et les FDLR feraient peser sur les localités sous leur contrôle.
La dénonciation d’une présumée alliance entre les miliciens Hutu génocidaires et les FARDC vise à jeter le discrédit sur Kinshasa, qui pourrait passer aux yeux de certains observateurs internationaux pour un régime protecteur de rebelles rwandais coupables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Et, de ce point de vue, aucune chancellerie occidentale ni organisation internationale n’accepteraient que des éléments des FDLR trouvent grâce auprès des autorités congolaises.
Le Rwanda s’emploie à démontrer, coûte que coûte, que les FARDC forment une coalition avec les FARDC, de manière à s’estimer, le moment venu, en grand danger d’être effacé de la carte d’Afrique par son voisin congolais. Face au syndrome d’un nouveau génocide dans ce pays, la RDC n’a aucune chance de convaincre le monde extérieur de son statut de pays victime d’agressions récurrentes du Rwanda et de l’Ouganda, par le biais de rébellions et groupes armés caporalisés à souhait.

Confondre les experts de l’ONU
Le Rwanda et, dans un degré moindre l’Ouganda, ont eu beaucoup de mal à se remettre des accusations des experts de l’ONU sur le soutien qu’ils apportent au M23 en termes de troupes, d’argent, d’armes, de munitions et d’équipements. Bien qu’ils aient réussi à échapper auxcondamnations au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, du XIVme Sommet de la Francophonie, de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et de l’Accord-Cadre d’Addis Abeba, ces deux pays en veulent à mort aux enquêteurs onusiens.
La nouvelle guerre du Nord-Kivu, qui est censée opposer l’armée congolaise à une rébellion interne congolaise, est mise à profit par le régime de Kigali pour tenter de faire accréditer la thèse de l’existence d’erreurs graves d’appréciation dans le rapport établi en juin par les experts des Nations Unies. A ce stade, Kagame peut se permettre de marteler que ce n’est pas le Rwanda qui constitue un problème pour le grand Congo mais plutôt le contraire.

Les FARDC victimes du business
C’est malheureux de le souligner mais c’est le triste constat à faire. Depuis 1994, année de l’invasion du Nord-Kivu par des réfugiés rwandais, les ex-FAZ (Forces Armées Zairoises) puis les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont victimes d’un business qui leur interdit d’engranger des succès militaires dans la durée contre les forces négatives. Chaque année et ce depuis près de deux décennies, des fonds importants sont mobilisés pour la modernisation de l’armée, le recrutement de nouvelles unités, la formation d’officiers et soldats, la solde des hommes en uniforme, les primes des troupes positionnées dans les différents fronts, les renseignements militaires, etc.
Les résultats mitigés, pour ne pas dire des revers à répétition récoltés sur les champs de bataille, peuvent pousser à croire que des réseaux maffieux se feraient du beurre sur le dos du contribuable congolais. A l’instar d’infrastructures routières, les campagnes militaires produiraient des millionnaires en République Démocratique du Congo.
Face aux atermoiements qui s’observent dans les plans de réforme de l’armée et aux détournements des fonds mobilisés dans le cadre de l’effort de guerre, il est à souhaiter la traçabilité des budgets réservés à la défense nationale. Il serait difficile de résoudre unequestion aussi fondamentale que celle de la survie de la Nation congolaise si le pays continue de vivre avec des intouchables d’un côté et des miséreux dans la société d’en-bas. »

Le Potentiel titre «Le gouvernement condamne l’attaque de Mutaho et salue la bravoure des FARDC», (° http://www.lepotentielonline.com/8028-le-gouvernement-condamne-l-attaque-de-mutaho-et-salue-la-bravoure-des-fardc ) et écrit que «Quoi qu’il en coûte, a souligné Lambert Mende, « le gouvernement assumera pleinement sa responsabilité de sauvegarde et de protection des populations congolaises, y compris par l’exercice de la coercition, c’est-à-dire l’usage des moyens militaires légitimes qui sont à sa disposition ». Car c’est son devoir sacré de maintenir la situation de paix et de sécurité n’importe où sur toute l’étendue du territoire national. L’exercice de cette responsabilité n’étant pas négociable, a-t-il poursuivi».
Le Potentiel rapporte notamment le bilan fourni par Lambert Mende, faisant état de 15 éléments tués et 21 blessés parmi les pseudos mutins du M23 et leurs supplétifs étrangers, lourdement armés, tandis que les forces gouvernementales ont enregistré 4 morts et 6 blessés.

L’Avenir proclame «Déploiement de la brigade d’intervention. Mende dévoile les contradictions de Kagame», ( ° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193891&Actualiteit=selected ) et estime que «Le ministre congolais a mis en exergue, à la lecture des déclarations de Paul Kagame dans les colonnes de « Jeune Afrique », les contradictions flagrantes du président rwandais qui d’un côté encourage et félicite la présence de l’armée française venue au secours du Mali, et d’autre part s’insurge et qualifie d’ingérence la venue de la Brigade d’intervention des Nations Unies composée des militaires africains, en même temps qu’il propose son schéma dans le règlement par le gouvernement congolais de la crise de l’Est».
L’Avenir note que Lambert Mende a été remarquable, percutant, clair et net lors de sa conférence de presse.

La Prospérité renchérit «Mende est formel : ‘‘cela vise à dissuader le déploiement de la Brigade…’’, et expose qu’au cours d’un point de presse tenu en son cabinet de travail mardi 21 mai, le Ministre des Médias, Relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté s’est appesanti sur l’attaque des positions des FARDC par les rebelles du M23 à Mutaho, à une dizaine de Kilomètres au nord de Goma. «A en croire Lambert Mende, cette attaque manifestement bien préparée vise à dissuader voire empêcher le déploiement de la Brigade Spéciale d’Intervention des Nations Unies, instituée à travers la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité pour soutenir la pacification et la stabilisation de l’Est de la RDC»

L’Observateur, sous le titre «Le M23 défie la communauté internationale en relançant les hostilités», ( ° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193893&Actualiteit=selected ) en remet une couche en ces termes : «Au sujet de la reprise des combats, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a expliqué que la rébellion voulait faire douter la brigade d'intervention de la Monusco qui doit être déployée sous peu dans l'Est de la RDC pour combattre les groupes armés, dont le M23. La reprise des combats intervient alors que le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, arrive en RDC dans 48 heures et que la Brigade d'intervention de la Monusco est en voie d'être déployée dans la région pour traquer les groupes armés, dont le M23».

La Tempête des Tropiques titre «Le M23 maintient la pression sur Goma», et précise :«Des milliers de civils, surtout des femmes et des enfants, continuent à fuir les zones de combat dans un dénuement total».
« Vivement la Brigade spéciale de l’ONU », titre à la Une Lisapo. Ce journal rapporte que le ministre en charge des Médias, Lambert Mende, a affirmé au cours d’un point de presse que « Des armes lourdes et plusieurs caisses de munitions en provenance d’un pays étranger voisin ont été récupérées dans deux positions avancées de l’ennemi passées sous contrôle des Forces régulières congolaises ». La RDC et plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir le M23. ce que Kigali nie toujours, souligne-t-il.

ONU / Politique intérieure

La Prospérité
titre aussi «Accord-cadre : Audience de toutes les vérités», et expose que «Le Secrétaire Général de l’Onu est accueilli, malheureusement, par une salve de tirs à l’arme lourde, du côté de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu, où les FARDC résisteraient contre des attaques préméditées du M23. Réuni ce mardi 21 mai au centre Béthanie, à la Gombe, autour d’un Front Commun en prévision du Dialogue national (FCO), un groupe d’opposants veut rencontrer le patron de l’ONU, lors de son bref séjour kinois. A en croire Vital Kamerhe, l’un des ténors de ce groupe, la mise en œuvre de l’accord-cadre n’enregistre aucune avancée significative».
( ° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/05/22/la-prosperite-opposition-ban-ki-moon-accord-cadre-audience-de-toutes-les-verites/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193889&Actualiteit=selected )

(Le bruit des combats à l’Est fait que la visite de Ban Ki-Moon est évoquée principalement sous l’angle sous l’angle « Brigade d’intervention ». Mais la présence de la Banque Modale donne à enser que des sujets économiques et civils seront aussi à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci, il y a le fameux « dialogue national ». Les bruits de mitraillette dans les Kivu détournent l’attention à la fois de la CENI et du « dialogue national », éternellement « imminent ». Or, la CENI, toujours inacceptable puisque toujours politisée, c’est la réparation de la reconduction du même pouvoir en 2016, cependant que plus on parle du « dialogue », plus il est évident qu’il ne touchera pas à ce qui devait au départ être sa raison d’être les inacceptable résultats des élections du 28/11/11. Il faut rappeler qu’elles ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. La « distraction n’est pas toujours là où l’on pense ! NdlR)

Réunis mardi 21 mai à Kinshasa, autour d’un Front Commun en prévision du Dialogue national (FCO), un groupe d’opposants veut rencontrer le patron de l’Onu, Ban Ki-moon, qui arrive aujourd’hui à Kinshasa en compagnie du Président de la Banque mondiale et du Secrétaire Exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), explique le journal. Malheureusement, constate La Prospérité, le Secrétaire Général de l’Onu est accueilli par une salve de tirs à l’arme lourde, du côté de Goma, où les FARDC affrontent les rebelles du M23. A en croire Vital Kamerhe, l’un des ténors de ce groupe, la mise en œuvre de l’accord-cadre n’enregistre aucune avancée significative ; l’installation de la Brigade d’intervention se fait timidement ; aucun mécanisme n’est mis en place sur le plan diplomatique quant à ce… C’est pour toutes ces raisons, qu’ils ont sollicité une audience auprès du numéro un de l’ONU en vue de lui formuler des propositions concrètes car, soutiennent-ils, ils sont déterminés à participer à l’œuvre de la pacification de l’Est du pays.


"Mary Robinson se dit préoccupée par la reprise des combats dans l’Est de la RDC"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/mary-robinson-se-dit-preoccupee-par-la-reprise-des-combats-dans-de-la-rdc/

"La délicate visite de Ban Ki-moon en République démocratique du Congo
° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-delicate-visite-ban-ki-moon-republique-democratique-congo-onu-kinshasa-goma-m23
Ce mercredi 22 mai, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est en visite officielle en République démocratique du Congo. L'étape la plus délicate de sa visite se passera à Goma, dans l'est du pays, où de violents combats opposent depuis 48 heures l'armée congolaise et la rébellion du M23. M. Ban Ki-moon est accompagné par le président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, par Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations unies dans les Grands lacs et par Hervé Ladsous, chargé des opérations de maintien de la paix à l'ONU.(…)"

"Nord-Kivu: la société civile dénonce la présence des militaires rwandais aux côtés du M23"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/nord-kivu-la-societe-civile-denonce-la-presence-des-militaires-rwandais-aux-cotes-du-m23/

"Ban Ki-Moon est arrivé à Kinshasa"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/ban-ki-moon-arrive-mercredi-kinshasa/

"Banque Mondiale: 1 milliard de dollars d'aide pour la région des Grands Lacs"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T142837Z20130522T142834Z/banque-mondiale-1-milliard-de-dollars-d-aide-pour-la-region-des-grands-lacs.html


° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130522111402/rwanda-lambert-mende-rdc-ban-ki-moonrdc-arrivee-de-ban-ki-moon-en-pleine-reprise-des-combats-au-kivu.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T094152Z20130522T094148Z/rdc-poursuite-des-combats-pres-de-goma-avant-l-arrivee-de-ban-ki-moon.html
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/nord-kivu-les-combats-entre-les-fardc-le-m23-sintensifient-mutaho/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8004-le-m23-attaque-a-mutaho-a-48-heures-de-la-visite-de-ban-ki-moon-a-goma
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8014
° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-rdc-opposition-front-unie-rencontrer-ban-ki-moon
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8013
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/toute-la-verite-sur-les-combats-entre-larmee-rwandais-m23-et-les-fardc-15-km-de-goma
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8025-julien-paluku-le-m23-a-repris-les-combats-pour-faire-douter-ban-ki-moon
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8014-kinshasa-accuse-le-m23-d-empecher-le-deploiement-de-la-brigade-d-intervention-au-nord-kivu
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8054-nord-kivu-la-societe-civile-denonce-la-presence-des-soldats-rwandais-aux-cotes-du-m23
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/goma-les-activites-tournent-au-ralenti-des-combats-mutaho/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 24/5/2013, 1:17 am

Que penser des derniers événements du pays notamment du passage des patrons de l'Onu et de la BM ?

C’est vrai : je suis à tort ou à raison plutôt réservé sur le succès ou plutôt sur toute la pertinence de la voie empruntée par l’entreprise onusienne non tant par pessimisme né des échecs passés et/ou par constat de l’impuissance organisée du pouvoir actuel de Léo ou par anti-impérialisme primaire mais plus par leur tutelle profitant de la faillite de notre Etat qui risque de poursuivre des chemins peut-être plus efficaces mais comportant quelques aspects négatifs quant à notre souveraineté ! Peut-on alors gager dessus une résolution définitive du casse-tête ?

Qu’à cela ne tienne, je reste toujours très préoccupé par le règlement de la crise trop longue et trop meurtrière, il me semble tellement capital pour l’avenir de notre pays !
Ainsi donc, que la gestion néocolonialiste hypocrite jusque-là de la CI cède la place à une aide politique, sécuritaire, économique…mieux ciblée me réjouit mais en même temps m’intrigue… Disons de suite que ce que l’Accord d’Addis demande au pouvoir Congolais relève d’abord de la mission d’un Etat démocratique crédible, ce qu’il n’a pas été jusque-là ! Nous pouvons juste regretter qu’il n’ait pas placé les pays voisins devant leurs culpabilités d’agresseurs !

Par la suite, lorsque j’ai appris après le passage-éclair de son Envoyée Spéciale, Mme Robinson, la venue de Ban, en plus avec le boss de la BM, au-delà d’une satisfaction logique de cette immense sollicitude, cela m’a interpellé encore plus ! Un cran de plus avec ce milliard : que veut exactement la CI; jusqu’où veut-elle aller dans la Région; qu’exigera-t-il de notre pouvoir qui une fois de plus traîne les pieds et de ces diaboliques voisins qui continuent à déstabiliser l’Est via leurs infiltrés ??? Leur charité chrétienne les pousse-t-elle enfin à se repentir de leur crime de non-reconnaissance et de non-assistance au peuple Congolais meurtri ou plus prosaïquement le bon avenir de ce dernier fait aussi leurs affaires géopolitiques et économiques ?

A l’annonce de l’arrivée du SG de l’Onu, le pouvoir Congolais a dans la panique créé sans débat démocratique un Mécanisme du Suivi de l’Accord, annoncé l’imminence des fameuses Concertations Nationales différée depuis 5 mois et le Ministre de l’Intérieur comme par hasard commencé à sensibiliser à la décentralisation… Ce n’est proprement pas sérieux !
En face le M23 reprend stratégiquement les hostilités pour tenter de faire pression sur l’Onu : obtiendra-t-il ainsi d’imposer un nouveau rapport de forces qui oblige Léo à un nouveau cycle de négociations ?

Les patrons de la CI nous avouent vouloir régler le problème sous un angle nouveau : s’attaquer enfin aux causes profondes de ce gâchis chronique !!!
En passant : quel cynique aveu d'échec de la part du Chef de la CI qui y a posté depuis près de 15 ans une nombreuse et coûteuse Force pour justement juguler cette catastrophe ! S’amusaient-ils jusque-là avec tant de morts, de viols, de déplacés, du pillage, de spoliations et de souffrances sous leurs barbes pendant ce temps que nous aurions pu éviter pour comprendre aujourd’hui qu’il faut enfin s’attaquer aux causes profondes ???
Et quelles sont ces causes profondes ??? Je crains malheureusement qu'ils n’aient pas eu, malgré tout, le courage de les identifier réellement ! A moins que soit leur véritable vœu !

En effet, c’est quoi sinon d’abord l’entreprise expansionniste et de pillage des voisins (Rwanda, Ouganda) favorisée par la faiblesse organisée du pouvoir congolais actuel et par leurs protections des bénéficiaires (étatiques et privés) occidentaux, éléments bien sûr que cette CI a encouragé et continue d’encourager ou laisser faire. Plaise à Dieu que leurs impositions finissent de taire pour toujours les revendications légitimes des autochtones aux droits sur leurs terres, sur leur Etat au profit d'une paix (même de cimetière), au moins elle épargnera des vies…
Acheter cette paix en payant même ceux qui y seraient lésés, la paix des locaux Africains et le contentement moral et matériel (financier) des puissances avec leurs multinationales ; voilà le sens de l’entreprise onusienne !

Ban et l'Onu ont été gravement blessés que le monde clame tout haut leur échec avec la plus abondante et la plus coûteuse de leur mission ! Voir dernièrement l'impuissance organisée de leurs soldats face aux exactions et viols des civils innocents par les rebelles ou l'occupation de Goma par le M23 comme dans du beurre à leur nez et leur barbe les a encore davantage convaincus de jouer la revalorisation de l'Onu et le succès de leur mandat (et du dernier d'Obama) !
Ils sont aujourd'hui prêts à mettre tout pour le réussir : en convaincant avec des gros moyens et force promesses crédibles ceux qui y sont réticents (pour la perte de leur souveraineté) et en encourageant d'autres d'obtenir ce qu'ils recherchent par la diplomatie plutôt que par la guerre et en persuadant tous que la paix leur servira tous ! Voilà à quoi va servir le milliard !

Aux uns et aux autres de juger si la paix mérite ou pas tous les sacrifices car pour ces "bons samaritains internationalistes" la guerre entre Congolais et rwando-ougandais n'est que (ou est traitée comme) politicienne ou idéologique et non civilisée, ne répondant pas à leurs schèmes de politique (de diplomatie) internationale et surtout non bénéfique aux populations !
Les grands-chefs du monde sont venus obliger tous les protagonistes et d’abord Kanambe à passer aux actes : à bas les revendications souverainistes des Congolais, seuls les impératifs sécuritaires comptent auxquels ils ont heureusement adjoint ceux socio-économiques pour le développement de la Région !
Le visage des Grands Lacs en sera changé, dans tous les cas ils veulent le changer : ne vous méprenez-pas, chers Compatriotes, la BM, le FMI, toutes les IFI autour de Bretton Woods ne sont pas des œuvres de charité pour décaisser brusquement 1 Milliard de dollars pour nos beaux yeux ou nos larmes, ils en attendent des dividendes ! C"est tout le marché de la Région, donc essentiellement les richesses de l'Est du Congo, du Katanga à la Province Orientale, qui leur sera ouvert officiellement et solennellement comme l'avait planifié déjà l'administration Clinton ! Vous avez dit capitalisme, (néo) libéralisme, libre échange ?
Pourvu qu’ils réussissent; pourvu que le Congo devienne un Etat démocratique enfin efficace au profit de son peuple; pourvu que Rwandais et Ougandais cessent de nous déstabiliser et de piller mafieusement nos richesses !!!
Voilà mon humble avis !


"(…)Le financement supplémentaire que propose la Banque mondiale comprend environ :
- 100 millions de dollars destinés à soutenir l'agriculture et améliorer les moyens de subsistance en milieu rural pour les populations déplacées à l'intérieur des pays et les réfugiés de la région
- 340 millions de dollars pour le financement du projet hydroélectrique Rusumo Falls d'une puissance de 80 MW au profit du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie.
- 150 millions de dollars pour la réhabilitation des projets hydroélectriques Ruzizi I et Ruzizi II et le financement de Ruzizi III qui alimentera en électricité le Rwanda, le Burundi et la RDC
- 165 millions de dollars pour la construction de routes en RDC, notamment dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la Province Orientale
- 180 millions de dollars pour améliorer les infrastructures et la gestion des ressources frontalières le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC
- et quelques millions de dollars de financements supplémentaires destinés aux laboratoires de santé publique, au secteur de la pêche et aux programmes de facilitation des échanges. (Source : Agence Ecofin )
(..)
Le Palmarès soutient que « L’ONU joue avec le feu dans les Grands Lacs africains ».
Ce journal souligne que pour tout observateur averti de la situation, la visite de Ban Ki-Moon rappelle trait pour trait le contexte ayant précédé la tragique disparition de Dag Hammarskjöld.
Le SG de l’Onu est attendu à Goma et le M23 déclenche les hostilités à 12 Km de cette ville stratégique. Combien de temps faut-il encore pour que l’Onu comprenne enfin qu’elle a assez joué avec le feu, se demande ce journal.
(…)
Le Phare, sous le titre «Bataille de Goma entre FARDC et M23 : Ban-Ki-moon proche de l’humiliation», estime que «Plus qu’un défi, l’attaque lancée depuis le lundi 19 mai 2013 par le M23 contre les FARDC s’apparente à une action visant à humilier le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Car, ni l’annonce de sa visite, ni son arrivée à Kinshasa n’ont empêché ce mouvement rebelle soutenu militairement, financièrement et logistiquement par le Rwanda de faire parler la poudre dans la périphérie de Goma jusque hier en fin d’après-midi».
Il souligne que «En réponse à l’adresse de Minaku : Ban Ki-Moon confirme l’activation de la Brigade de l’ONU»,
(…)
L’Avenir consacre deux titres à la visite des dex personnalités.
Dans «A Goma, la guerre attend Ban-Ki-moon», il estime qque «De source militaire, il apparaît que les rebelles utilisent les mortiers et les blindés saisis sur les forces gouvernementales lors de la chute de Goma tandis que les FARDC, qui ont déployé deux bataillons, mettent en action de l’artillerie lourde. Le bilan des deux jours de combat se solde par 19 morts et 21 blessés dans les rangs du M23, 4 morts et 6 blessés du côté gouvernemental».
Et, sous le tite «Echanges fructueux entre Aubin Minaku-Ban Ki-moon et Jim Yong Kim», il annonce que «A en croire le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, les Nations Unies devront soutenir la Rd Congo dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour ramener la paix définitive à l’Est, et a fait savoir au SG des efforts des autorités congolaises dans la mise en œuvre d’un cadre normatif devant réglementer la démocratie en Rdc en l’occurrence la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la CENI, le CNDH et le début de consultations nationales pour la tenue du dialogue national initié par le Président de la République».

L’Observateur titre «Soutien à la paix a l’Est de la RDC : (…)
Il évoque aussi l’«Echec des négociations de Kampala», en ces termes : (…)
La Tempête des Tropiques estime que «Ban-Ki-moon (est) pour la reprise des pourparlers de Kampala», car (…)

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193920&Actualiteit=selected


"L’ONU et la BM évitent les vraies questions
° http://www.lepotentielonline.com/8060-l-onu-et-la-bm-evitent-les-vraies-questions
L’opinion congolaise attendait avoir de ses deux hôtes de marque des réponses claires et précises aux questions brûlantes, notamment, la relance des hostilités autour de Goma, les réticences du M23 et le refus du Rwanda d’adhérer à la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Mais, à toutes ces préoccupations, Ban Ki-moon et son compagnon de voyage ont fait la sourde oreille, se contentant de lire des textes préalablement apprêtés depuis New York et Washington. Cette langue de bois a laissé un arrière-gout de villégiature sur leur visite dans la région des Grands Lacs.(…)"

"Les risques d'un agenda trop économique
° http://www.lepotentielonline.com/8061-les-risques-d-un-agenda-trop-economique
Alors que des affrontements ont repris dans la ville de Goma entre les rebelles du M23 et les forces armées de la RDC, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, entament justement une tournée en RDC et dans deux pays voisins (Ouganda et Rwanda) impliqués dans le conflit armé qui sévit à l’Est de la RDC.
Cette visite a une forte dimension économique. Jim Yong Kim a ainsi promis hier matin à Kinshasa que son institution apporterait un milliard de dollars pour financer notamment des projets hydro-électriques et le commerce transfrontalier dans la région.
La présence de deux dirigeants dans les Grands Lacs est certes saluée. Elle est en effet le signe que les populations des Grands Lacs qui paient le prix fort de ce conflit qui dure depuis près de 20 ans restent sur l’agenda international. L’occasion leur est ainsi donnée de témoigner directement des violences, du viol et de toutes les formes d’exactions dont elles sont victimes

Les investissements n'amènent pas toujours la paix
Cependant l’agenda principal de cette visite inspire deux avis. En effet, les deux dirigeants arrivent dans la région en faisant le pari qu’un investissement massif dans l’économie engendrerait automatiquement des effets bénéfiques pour la paix. Or, si les investissements dans les projets que les deux responsables veulent promouvoir sont utiles, il n’est pas assuré qu’ils ramènent la paix. C’est même parfois le contraire.
Nul ne peut nier par exemple que la mise en route d’une centrale hydroélectrique peut potentiellement apporter de l’électricité dans une région qui en est grandement dépourvue et améliorer le quotidien des populations. Mais ce raisonnement peut échouer dans un environnement marqué par la corruption, et sans une prise en compte des aspirations profondes des populations, ce « méga projet » risque d’engendrer des conflits locaux, favoriser l’accaparement des ressources et nuire à l’environnement.

Exploitation des minerais : il faut des mesures contraignantes
De même, pour être cohérents, Ban Ki-moon et Jim Yong Kim ne doivent pas laisser de côté l’un des principaux facteurs du conflit dans la région. En effet, le conflit dans les Grands Lacs a une dimension économique forte. Depuis la fin des années 90, plusieurs belligérants se nourrissent des richesses minières des régions du Kivu pour s’armer et se renforcer. Cette situation perdure d’abord à cause de l’incapacité des États à sanctionner leurs ressortissants et les opérateurs économiques dont la participation à cette économie de guerre est avérée.
Cela concerne par exemple le Rwanda et l’Ouganda, mais aussi des pays émergents comme l’Inde. Cette impunité dans le pillage des ressources naturelles au profit de groupes armés est aussi la conséquence de l’absence ou de l’insuffisance de dispositifs internationaux pouvant empêcher que ces ressources dites du conflit n’accèdent au marché international.

Si Ban Ki-moon et Jim Yong Kim veulent enrayer le cycle de violences armées dans cette région du monde, ils doivent aussi s’engager à promouvoir au niveau international des initiatives contraignantes qui imposeraient aux acteurs économiques le devoir de diligence. Une démarche simple pour les obliger à exclure de leurs chaînes d’approvisionnement des minerais dont l’exploitation et le commerce financent la violence.
Ce qui finalement les ramènera à contraindre le Rwanda à mettre fin son entreprise de déstabilisation de la région des Grands Lacs.
Cependant l’agenda principal de cette visite inspire deux avis. En effet, les deux dirigeants arrivent dans la région en faisant le pari qu’un investissement massif dans l’économie engendrerait automatiquement des effets bénéfiques pour la paix. Or, si les investissements dans les projets que les deux responsables veulent promouvoir sont utiles, il n’est pas assuré qu’ils ramènent la paix. C’est même parfois le contraire.
Nul ne peut nier par exemple que la mise en route d’une centrale hydroélectrique peut potentiellement apporter de l’électricité dans une région qui en est grandement dépourvue et améliorer le quotidien des populations. Mais ce raisonnement peut échouer dans un environnement marqué par la corruption, et sans une prise en compte des aspirations profondes des populations, ce « méga projet » risque d’engendrer des conflits locaux, favoriser l’accaparement des ressources et nuire à l’environnement."


"RDC: Ban Ki-moon à Goma pour défendre la future brigade d'intervention
° http://www.rfi.fr/afrique/20130523-rdc-ban-ki-moon-goma-brigade-intervention-m23
Après avoir rencontré les parlementaires à Kinshasa, le secrétaire général des Nations unies arrive ce jeudi 23 mai à Goma. Alors que les combats contre le M23 continuent, Ban Ki-moon assure du déploiement d'une nouvelle brigade d'intervention et d'une aide supplémentaire de la Banque mondiale à hauteur d'un milliard de dollars.
La Monusco, la mission des Nations unies en RDC, a mis les moyens pour protéger l’aéroport de Goma où doit arriver Ban Ki-moon ce jeudi 23 mai au matin. Le secrétaire général des Nations unies est déterminé à se rendre sur place malgré les tirs qui se multiplient depuis trois jours.

A la sortie du palais présidentiel, à Kinshasa, Ban Ki-moon a assuré que la Monusco fera mieux une fois mis en place de nouveaux moyens : « L’installation de la brigade d’intervention, qui est sans précédent, va apporter la paix et la sécurité. »
Ban Ki-moon a aussi insisté sur le développement économique de la région des Grands Lacs grâce à l’enveloppe d’un milliard de dollars apportée par la Banque mondiale.

Sénateurs et députés partagés
Même discours auprès des parlementaires. Ban Ki-moon s'est d'abord enfermé avec les sénateurs, au Palais du peuple, avant de passer à l'étage supérieur rejoindre les députés. Tous n'ont pas été convaincus, comme le député d’opposition José Makila qui dénonce l'attitude du secrétaire général de l'ONU : « Il ne veut pas recevoir l’opposition, il n’entend que ce que le pouvoir dit. Nous savons qu’il est partisan de la balkanisation, tout ça, c’est de la distraction. »
Le président de groupe majoritaire PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), Emmanuel Ramazani, se montre plus satisfait : « Nous disons que c’est une visite salutaire. Nous avons l’espoir que la brigade sera mise en place de manière urgente. » Ban Ki-moon n’a pourtant pas annoncé de date pour la mise en oeuvre de celle-ci.

Poursuite des combats
Les affrontements entre le M23 et les forces armées congolaises se sont poursuivis mercredi 22 mai. Des échanges de tirs avec de l'artillerie lourde, de colline à colline, se sont multipliés sans qu'il soit possible pour l'instant d'en évaluer précisément le nombre.
Depuis mardi, les environs de Mugunga III, un camp de déplacés qui regroupe plus de 15 000 personnes, sont régulièrement touchés par les tirs. Mercredi, c'était le quartier périphérique de Ndosho, dans la banlieue de Goma, qui était touché. Le bilan provisoire donné par les humanitaires est de trois morts et d'une quinzaine de blessés.
Médecins sans frontières a du suspendre en partie ses activités dans le camp de Mugunga III et n'est revenu sur le site que pour évacuer des blessés. Thierry Goffreau, chef de mission pour l'ONG à Goma, décrit une situation « extrêmement préoccupante ». « Cette zone était plutôt calme depuis le mois de novembre, regrette-t-il. On recommence les déplacements, les mouvements de panique, les gens traumatisés ... c'est difficile pour la population. »"


Ban Ki-Moon : « le mandat de la Brigade d’intervention veut imposer la paix »
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/est-de-la-rdc-le-mandat-de-la-brigade-dintervention-veut-imposer-la-paix-assure-ban-ki-moon/

"Ban Ki-moon appelle à « accélérer le déploiement » de la Bridage d’intervention au Nord-Kivu"
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8058-ban-ki-moon-appelle-accelerer-le-deploiement-de-la-bridage-d-intervention-au-nord-kivu

"RDC : dans la zone de Goma, les déplacés pris entre deux feux"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130522184516/kinshasa-rdc-ban-ki-moon-msfrdc-dans-la-zone-de-goma-les-deplaces-pris-entre-deux-feux.html

"Les dangers de la politique des « bonnes intentions »"
° http://www.lepotentielonline.com/8062-les-dangers-de-la-politique-des-bonnes-intentions

° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-rdc-ban-ki-moon-promet-engagement-soutenu-resoudre-crise
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-agenda-perilleux-pour-ban-ki-moon
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130523_rdc_goma_ban_ki_moon.shtml
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/la-visite-de-ban-ki-moon-est-signal-fort-aux-ennemis-de-la-paix-en-rdc-selon-des-deputes/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/la-visite-de-ban-ki-moon-est-signal-fort-aux-ennemis-de-la-paix-en-rdc-selon-des-deputes/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8083-rdc-rien-ne-pourra-arreter-la-paix-a-l-est-de-la-rdc-selon-ban-ki-moon


° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130523T084909Z20130523T084904Z/rdc-ban-ki-moon-attendu-a-goma-dans-un-climat-d-accalmie-relative.html
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8084-msf-suspend-ses-activites-dans-2-camps-de-deplaces-au-nord-kivu
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130522_drc_goma_obus.shtml
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/grandes-reformes-dialogue-et-reconciliation-ban-ki-moon-invite-kabila-aux-actes
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1254-ridicule-membre-du-conseil-de-securite-de-lonu-le-rwanda-defie-le-secretaire-general-de-lonu-a-goma-rdc.html

° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/05/22/rdc-des-obus-tombent-sur-goma-avant-la-visite-de-ban-ki-moon_3415509_3212.html
° http://www.liberation.fr/monde/2013/05/22/rdcongo-le-m23-pret-a-une-treve-avant-la-venue-de-ban-ki-moon_904908
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T154447Z20130522T154442Z/rdc-30-000-deplaces-ont-fui-leurs-camps-en-raison-des-combats-dans-l-est.html
° http://www.lecongolais.cd/combats-pres-de-goma-un-test-pour-lonu/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=combats-pres-de-goma-un-test-pour-lonu
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 24/5/2013, 5:25 pm

Je me permets d'afficher ici cette surprenante interview d'un "friend of the Congo" américain dont le lien nous a été fourni par notre ami StupidBastard ailleurs !
Ecoutez-la, lisez-la, ce n'est sûrement pas de la science-fiction...


Comment puis-je mieux vous expliquer mes inquiétudes sinon par les propos de ce brave "Maurice" !


"Bio
Maurice Carney is a co-founder and Executive Director of the Friends of the Congo. He is an independent entrepreneur and human rights activist who has fought with Congolese for fifteen years in their struggle for human dignity and control of their country.
° http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=767&Itemid=74&jumival=10221

Transcript
PAUL JAY, SENIOR EDITOR, TRNN: Welcome to The Real News Network. I'm Paul Jay in Baltimore.
Since 1996, more than 6 million people have been killed in civil war in the Congo. In February of this year, a groundbreaking agreement was signed called Peace, Security, and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the Region. The agreement was signed in February by 11 African countries, including Angola, Burundi, Central African Republic, Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo, Rwanda, South Africa, South Sudan, Uganda, Tanzania, and Zambia.
On Wednesday, May 22, World Bank Group president Dr. Jim Yong Kim and United Nations Secretary-General Ban Ki-moon will make a visit to the African Great Lakes region to show their support for this peace agreement and to push for economic development.
Now joining us to talk about the peace agreement and the trip is Maurice Carney. He's the executive director and cofounder of Friends of the Congo. And he joins us now from Washington, D.C.

Thanks for joining us again, Maurice.

MAURICE CARNEY, EXEC. DIR. AND COFOUNDER, FRIENDS OF THE CONGO: It is good to be with you again, Paul.
JAY: So, first of all, why the trip now, and what do you make of the agreement?
CARNEY: What I'd like to share with you, Paul, and for the viewing audience to understand: that the peace agreement, the peace framework, and the subsequent trip to the region on the part of the UN head and the World Bank head is really an alternative to what can be done directly. That is to say, a major obstacle for the Western nations and the Western institutions is that at the core of the instability in the Congo are Western allies Rwanda and Uganda. So instead of the United States pursuing policies that will hold its allies accountable, they've developed alternatives that would wind up not actually getting to the core of the matter, alternatives that would let Rwanda and Uganda off the hook. And this peace framework that was developed by the United Nations represents this alternative, which is not the optimum way to bring about peace, stability in the region. So I wanted to make that clear.
JAY: Hold on for a sec. I mean, wouldn't some people argue--perhaps the Obama administration might argue this--that this is better to have a regional framework? Why should the Americans be telling countries what to do or what not to do in Africa? Why shouldn't it be the region that sorts this out?
CARNEY: Oh, no, absolutely. It's not a question of the Obama administration telling nations what to do or what not to do. It's a question of whether the Obama administration pursues policies, Paul, that support nations that are sponsoring war criminals in the Congo that are destabilizing the Congo. It's a question of whether the Obama administration wants to continue to finance, continue to arm, continue to train, continue to provide diplomatic cover and run political interference on the part of Rwanda and Uganda, who are sponsoring and directing the instability in the region. So it's a question of where you see the United States playing a direct support role to those who are destabilizing the region.

JAY: Paul Kagame, the president of Rwanda, he denies that Rwanda's playing this role in Congo, and he says that this is Congolese can't sort out their own affairs so they're blaming us.
CARNEY: Listen, the evidence is overwhelming. Whether we talk about the 1997 Garreton Report, you know, or the 2001 to 2003 series of four UN reports that said Rwanda and Uganda, Paul Kagame and Yoweri Museveni are the godfathers of the looting of the Congo, or we look at the 2010 UN mapping report that says Rwanda may have committed genocide in the Congo if tried in front of a competent court, it could be determined that Rwanda committed genocide in the Congo, or we look at the 2008 report by the United Nations Group of Experts that documented how Rwanda was supporting then rebel leader in the Congo Laurent Nkunda, that Rwanda subsequently put under house arrest in Rwanda, and then the 2012 report, there's just an abundance of evidence. There's little to no dispute about the role that Rwanda and Uganda have played. I mean, they've invaded the Congo twice, in 1996 and in 1998. When they invaded Congo in 1998, the Southern African Development Community nations, led by Zimbabwe and Namibia and Angola, they fought Rwanda and Uganda inside of the Congo to kick them out of the Congo, in an attempt to kick them out of the Congo. So you had African nations that have confronted these U.S.-backed invasions militarily. So that's the history. So there's very little dispute about whether or not Rwanda is sponsoring militia in the Congo.
JAY: So what's the substance of this framework agreement, then? You know, the two countries that seem key here is Rwanda and Uganda. What have they agreed to in this framework?
CARNEY: Well, a lot of the framework, what's in the framework, actually, are proposals that came out of efforts that Rwanda and Uganda have put in place under what they call the International Conference on the Great Lakes Region, which is the nine countries that are neighboring the Congo, plus Kenya, that make up the International Conference on the Great Lakes Region. And in an attempt to not hold Rwanda accountable for its intervention in the Congo, the International Conference on the Great Lakes Region, cheered by Uganda, came up with much of this proposal. Even the rapid intervention brigade that's also a central part of this peace framework, that was something that came out of the International Conference on the Great Lakes Region.
So we see here that these proposals on the peace framework and whatever the International Conference on the Great Lakes Region have developed in the past have skirted the issue of holding Rwanda accountable and delivering justice for the Congolese people. So we've seen this pattern, whether it's on the regional level or on the international level, the reluctance on the part of world leaders to hold Rwanda accountable, for a whole host of reasons, many of which I've shared with you already.

JAY: So why do you think the World Bank and the UN head are going now? I mean, why are they getting so involved in what you're saying is sort of a fig leaf process?
CARNEY: They're getting involved now because there's been--or they've been involved for a while, but they're getting involved at this juncture because there's been greater pressure put on, you know, the major players in the world to address this Congo crisis. And the pressure that's been put on has resulted in this alternative or less than viable proposal, we argue, that's been put on the table. So that's the reason why they're getting involved now, because of pressure.
There's greater media attention. Human rights groups are speaking up more. Whatever is happening in the region now, like, you're covering it on your broadcast outlet, Al Jazeera's covering it, others are covering it. So there's greater attention being shone on the region. And as a result of that, we see the role that the United States in particular and United Kingdom are playing in perpetuating the conflict through their support of their allies Rwanda and Uganda.
And one of the reasons why the--another reason why the World Bank in particular is getting engaged is because Rwanda itself--Rwanda is the darling of the West. It really represents--the country represents the beachhead of neoliberalism in the heart of Africa. So they want to preserve this neoliberal model. And that's why you see the World Bank coming in and talking about economic development. And the economic development they're talking about is firmly ensconced in this neoliberal approach, where assets are privatized, where mining companies are given sweetheart deals, where the local population do not exercise any resource sovereignty over the enormous wealth that is there. So it is these policies that are being pushed by the UN and by the World Bank. And Rwanda is held up to the world as the model for the future of the region and, as Bill Clinton would probably say, the future of the African continent, where we see neoliberalism on full display and Rwanda and Paul Kagame being at the forefront of this effort.
JAY: So that doesn't go very well with holding Rwanda accountable for what's going on in the Congo, its support of rebel groups in the Congo.
CARNEY: Not at all. Not at all. If there is no justice that's delivered to the Congolese people, we're not going to get stability. Even the peace framework, it's important to understand that it was developed from the outside. It's something that was developed--it was not the Congolese that developed this peace framework. It was the Congolese who are seeking peace. It's the Congolese who are seeking justice.

JAY: I think we should add that when you say these things, you're not really including the Congolese government. You don't leave them off the hook, do you?
CARNEY: Well, the Congolese government, as we've shared before on this program, doesn't have the legitimacy and the support of the people. They appropriated the 2011 elections with the backing of the international community.
And as I've shared in the past, there are two fundamental challenges that the Congolese people face. One is the intervention on the part of its neighbors Rwanda and Uganda. And the second is an illegitimate regime in the form of Joseph Kabila's government that doesn't represent the interests of the Congolese people.
So they're trapped in between these two forces, and they're fighting to extricate themselves from really what is a dictatorial network that's in the region. Ban Ki-moon and the World Bank head is going there. They're going to visit Paul Kagame. They're going to visit Yoweri Museveni and Joseph Kabila. As long as these strongmen and this dictatorial network is kept in place and backed up by the UN, backed up by the World Bank, backed up by the United States, we're going to see instability in the region, we're going to see dependency continue on the part of the Congolese people, we're going to see impoverishment maintain its same course, and we're going to see a situation where the Congolese people don't control their own affairs, where the Congolese people are not able to realize the benefits from the enormous wealth that they have in their country.
JAY: Alright. Thanks for joining us, Maurice.
CARNEY: Alright. Thank you.
JAY: And thank you for joining us on The Real News Network.
End"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 25/5/2013, 1:55 am

L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RDC, déclaration du Ministre de la Défense < Prev Next >
Posted By: Anon Fri May 24, 2013 11:16 pm |
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romandie.com

L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RD Congo
AFP / 24 mai 2013 18h51


JOHANNESBURG - La ministre sud-africaine de la Défense Nosoviwe Mapisa-Nqakula a affirmé vendredi que les soldats sud-africains allaient baby-sitter les Congolais dans le cadre de la brigade onusienne qui doit être déployée en République démocratique du Congo (RDC), en raison de l'incurie de l'armée de Kinshasa face à la rébellion du M23

Nous avons la responsabilité de les assister, nous avons la responsabilité, je crois, de faire du baby-sitting chez eux jusqu'à ce qu'ils aient établi leurs propres structures gouvernementales comme nous l'avons fait dans notre pays depuis les élections multiraciales de 1994 qui ont instauré la démocratie, a-t-elle déclaré devant des journalistes au Cap.

Alors que l'Afrique du Sud doit renvoyer un millier de soldats dans l'Est de la RDC, Mme Mapisa-Nqakula a vertement critiqué la gestion de l'armée congolaise. Tous les gouvernements qui ne s'occupent pas de leurs soldats s'exposent à des problèmes. (...) Si vous n'avez pas les systèmes bien structurés qui font que vos soldats savent qu'ils peuvent aller à la banque et toucher leur salaire à la fin du mois, vous allez avoir des problèmes, a-t-elle relevé, selon l'agence Sapa.

C'est malheureux de devoir dire ça, mais c'est le genre de choses pour lesquelles nous allons essayer d'aider en République démocratique du Congo, a ajouté la ministre sud-africaine, notant que Pretoria ne pouvait pas laisser des éléments criminels prendre le contrôle du pays.

La brigade d'intervention de l'ONU doit être prête d'ici un à deux mois, selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Composée de 3.000 soldats --tanzaniens, malawites et sud-africains-- et dotée d'un mandat offensif, elle doit renforcer la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), forte de 17.000 hommes et chargée de la protection des civils.

Par ailleurs, Nosoviwe Mapisa-Nqakula est revenue sur la question des soldats sud-africains en Centrafrique.

Elle a précisé que quelques dizaines de soldats avaient été déployés en Ouganda et en RDC, voisins de la Centrafrique, pour évaluer la situation après les combats entre forces sud-africaines et les rebelles du Séléka qui entraient à Bangui, fin mars, à la veille de la fuite du président centrafricain François Bozizé.

La ministre a cependant démenti que Pretoria eût jamais songé à contre-attaquer pour reprendre Bangui à partir des pays voisins. Le gouvernement sud-africain a été fortement critiqué chez lui pour son implication en Centrafrique, qui, selon l'opposition, aurait été motivé par la défense d'intérêts privés. Les combats avaient fait 14 morts chez les Sud-Africains, incapables de résister au Séléka qui, ensuite, avait pris Bangui.

Mme Mapisa-Nqakula a répété que l'Afrique du Sud ne renverrait des troupes en Centrafrique que dans le cadre d'une force régionale.


(©AFP / 24 mai 2013 18h51)


Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal: Tél. (001) 438-994-6072

http://oeildafrique.com/lafrique-du-sud-va-faire-du-baby-sitting-en-rdc/

















Dernière édition par mongo elombe le 25/5/2013, 11:52 am, édité 1 fois
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Message  mongo elombe 25/5/2013, 1:58 am

http://www.congoone.net/cng/index.php?option=com_content&view=article&id=1160:kinshasa-desillusionne-ban-ki-moon-privilegie-une-solution-politique-et-exhorte-kabila-a-reprendre-immediatement-les-negociations-de-kampala&catid=25:actualites&Itemid=27
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Message  ndonzwau 26/5/2013, 4:14 pm

Un de notre péché mignon, nous Congolais, c’est d’être allergiques à la vérité ou de nous satisfaire sans scrupules intellectuels d’une vérité à géométrie variable selon d’où nous regardons : nous avons beau être acteurs, témoins, victimes et pourquoi pas coupables des pires méfaits qui freinent ou arrêtent notre marche, nous avons difficile à affronter les scenarii plausibles auquel cela mène… Et pourtant jour après jour la réalité chez-nous est souvent pire que la fiction !

Tenez : combien auraient admis avant que cela se passe que le pouvoir irait jusqu’à changer le scrutin à deux tours en un tour quelques mois juste à la veille des élections passées ou que comme ça se dispersait dans l’opposition le pouvoir aurait encore plus d’arguments à fausser les résultats ou encore dans n’importe quelle disposition il ne lâcherait son trône ? Et pourtant vu la bête, tout cela était déjà prévisible…
Ailleurs, combien de ceux qui ont accepté les fraudes en 2011 ne l’ont fait en 2006 alors qu’il y’en avait eu aussi, parce qu’ils sont simplement dans un camp ?

Rebelote : Alors que le couplet de la balkanisation et de l’indulgence face aux agresseurs accroche, néanmoins les gens ont du mal à lire ce risque dans les réserves louches à condamner ces agresseurs rwando-ougandais pourtant bien visibles dans l’Accord d’Addis puis dans les propos de Mme Robinson (lisez attentivement sa dernière interview ci-dessous) et enfin dans ceux du SG Ban (écoutez ce qu'il a dit ou n'a pas dit de Kagame et du Rwanda; voir aussi ci-dessous)...
De même tout le monde sursaute au soupçon d’un marché de libre échange néolibéral concocté pour la Région alors que le patron de la BM nous l’annonce noir sur blanc : "accroître les échanges frontaliers, éliminer les barrières des échanges entre les différents pays…" En quelle autre langue voulez-vous qu’on nous le dise, comme insistait un jour ce cher LDK ?

Tout cela pour dire qu’il semble bien que le message exact de nos deux patrons coréens n’était pas celui qu’on a voulu entendre ; les langues se délient…
Ce n’était pas : "toute leur sollicitude pour enrayer les souffrances des populations de l’Est et que leur BI était là pour bouter dehors le M23…" mais bien "toute leur aide pour pacifier la Région en vue d'une intégration régionale effective et leur BI n'est là qu'en appoint à la solution politique et pour Kanambe à l'obliger d’engager sans tarder les réformes recommandées : engager la réforme de l’Armée et de la Police, planifier les structures pour assurer l’autorité de l’Etat partout, décentraliser, démocratiser et installer la réconciliation et surtout dialoguer avec le M23 au lieu de chercher d’abord à le combattre… Et enfin que la coopération et l’intégration régionales (càd avec les agresseurs) sont prioritaires… Bref tout ce que souhaitait Kagame…"

Comprenons-nous très bien ou pas ou devons-nous fuir cette vérité douloureuse ? La réalité en sera-t-elle différente en refusant de l’affronter ?
Jusqu’à ce que un petit à moi, grand technocrate du régime qui me reproche d’être trop idéaliste et de trop céder aux thèses conspirationistes me dise avant-hier : Vieux nandimi yo ; oyo mindele balingi po na Congo ezali oyo te biso ba Congolais tolingi po na mboka na biso ! Même la truculente Ministre de la Défense de la Rsa ne prend pas de gants (diplomatiques) pour se gausser de nous : ils viennent faire du "babby-sitting" dans un pays inconscient et incapable de payer ses soldats...
Le Congo plus bas que terre; que faire ??? La tutelle complète est peut-être la solution devant nos incapacités : au moins ekomemela biso kwanga na kimia na mboka !
Attendons la suite…


"Ban Ki-moon inflige un camouflet à "Joseph Kabila"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8024
Au cours d’une conférence de presse conjointe, mercredi 22 mai, avec le président de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a "exhorté" les parties en conflit, en l’occurrence le gouvernement congolais et les rebelles du M23, "à arrêter les hostilités" et à reprendre «immédiatement» des pourparlers de Kampala. Depuis Bunagana, le M23 dénonce, dans un communiqué daté du 24 mai 2013, une "épuration ethnique" qui serait en cours à Goma. Les victimes seraient des "Congolais banyarwanda". Ceux-ci seraient déportés à Bukavu et à Minova.

Pour le numéro 1 des Nations Unies, il est tout à fait "inacceptable" que des femmes, des enfants et des personnes vulnérables soient violés, rappelant au passage la mission de l’ONU qui consiste à assurer la protection des personnes les plus faibles. Il a souligné qu’aucun principe ne peut justifier les violations des droits des femmes et des enfants.
Evoquant la prochaine "entrée en action" de la brigade d’intervention de l’ONU, le secrétaire général a précisé que son Organisation se trouvent encore "dans la phase de recrutement". Il a néanmoins rappelé que "cette brigade a un mandat particulier pour maintenir la paix et la sécurité quelque soit la situation". Et que la coordination de cette mission sera décidée par le Conseil de sécurité.

Camouflet
Pour les observateurs, l’exhortation faite, par Ban-Ki moon, aux plus hautes autorités congolaises ne peut être interprétée que comme un "camouflet". Au motif que ces autorités semblaient dormir sur leurs lauriers dans l’attente du déploiement de la brigade onusienne. En prenant cette position, disent-ils, le patron de l’ONU, en bon diplomate, paraît décidé à faire l’économie d’un affrontement armé en privilégiant une "solution politique". La force ne pouvant ainsi intervenir qu’en guise d’ultime recours. La diplomatie n’est-elle pas définie comme l’art de résoudre les différends par la voie de dialogue?
Les mêmes observateurs relèvent une certaine convergence entre le point de vue exprimé par Ban-Ki moon et la position soutenue par le Rwanda de Paul Kagamé. Dans une interview accordée à J.A n°2732, édition datée du 19-25 mai 2013, le chef d’Etat rwandais a eu ces mots parlant de la brigade des Nations Unies : "Je crains que cela n’ait aucun sens, mais laissons-les essayer : le Rwanda ne s’y oppose pas, même si je sais à l’avance que cela ne résoudra rien". Et d’ajouter : "La solution doit être politique. En quoi une brigade d’intervention équipée de drones de surveillance est-elle le remède au déficit de gouvernance, d’infrastructures, d’institutions et d’administration dont sont victimes les populations?"

"Vaste blague"
Depuis le mois de décembre dernier les officiels venus de Kinshasa "discutaient" - pour ne pas parler de négociations - avec les rebelles du M23 lesquels constituent ni plus ni moins qu’une émanation du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) avec lequel "Joseph Kabila" avait signé un Accord dit de paix. C’était le 23 mars 2009. Les pourparlers sont dans l’impasse. Deux raisons majeures. A Kampala, les délégués du M23 ont monté les enchères en exigeant la démission de "Joseph Kabila" "du fait qu’il a été mal élu" lors des consultations politiques du 28 novembre 2011. Mi-janvier, Abbé Apollinaire Malu Malu qualifiait de "vaste blague" les exigences des rebelles. «Il n’est pas question, déclarait-il, de remettre en cause l’ordre constitutionnel et institutionnel de la RDC». Malu Malu de rappeler que les pourparlers se limitent à une évaluation de l’application de l’Accord du 23 mars 2009. C’est la première raison. Depuis la signature, le 24 février dernier à Addis Abeba, de l’Accord-cadre de paix par onze Etats africains suivi par l’adoption, le 28 mars, de la résolution 2098 par le Conseil de sécurité, les gouvernants congolais s’illustraient par une désinvolture autant que d’une arrogance de mauvais aloi. C’est la seconde raison. Ils arboraient et continuent à arborer une mine triomphaliste alors que l’armée nationale partie du territoire national continue à échapper à l’autorité du gouvernement tant provincial du Nord Kivu que de l’exécutif national. Le 1er avril dernier, Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, invitait, sans vergogne, les rebelles du M23 à «cesser d’exister comme un mouvement politico-militaire». Le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, d’enchainer que si le M23 ne s’exécutait pas, "la Brigade d’intervention s’occupera à mettre fin à son existence".

"Epuration ethnique"
Au moment de boucler ces lignes, un communiqué du porte-parole du M23, daté du 24 mai 2013, fait état de l’arrestation de plusieurs dizaines de "Congolais Banyarwanda" à Goma. Les individus interpellés auraient été "transférés à Minova et ou à Bukavu". "La stigmatisation d’une partie de la communauté nationale, prise pour bouc émissaire des problèmes auxquels le pays est confronté, est à la base de beaucoup de frustrations ayant conduit à des guerres récurrentes", souligne le communiqué. Le M23 dit tenir le gouvernement "pour unique responsable" de ce qu’il qualifie d’"épuration ethnique" et lance un "appel pathétique à toute la Communauté humaine, aux institutions internationales, en l’occurrence la Mission d’Observation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO en sigle, qui a pour mission de protéger les populations civiles, à mettre un terme à la collaboration avec les instances sécuritaires du Gouvernement congolais". "Notre Mouvement se réserve le droit d’adopter toute attitude susceptible de garantir la sécurité et la protection à tous les citoyens congolais ainsi que toute personne étrangère ayant choisi de vivre au Congo."
La visite de Ban-Ki moon au Congo-Kinshasa et dans la sous-région des Grands Lacs sonne-t-elle "l’heure de vérité" pour "Joseph Kabila" et ses "petits soldats"?


"RDC: pour Mary Robinson, la brigade d’intervention doit être «une force de prévention»
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-mary-robinson-brigade-intervention-doit-etre-une-force-prevention
À l’issue de la tournée de Ban Ki-moon en RDC, au Rwanda et en Ouganda, l’ancienne présidente irlandaise a accordé une interview exclusive à Bruno Minas, correspondant de RFI. Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs plaide pour une résolution de la crise par le développement et se félicite de l’engagement financier de la Banque mondiale : «On a maintenant un milliard de dollars, cela change beaucoup de choses».

RFI : Ban Ki-moon souhaite la reprise des pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa. Tout le monde pensait que ce dialogue était enterré. Pensez-vous qu’il est encore possible de le reprendre, et que c’est vraiment nécessaire ?
Mary Robinson : Je pense que c’est nécessaire, parce qu’il est mieux que les gens discutent pour trouver un moyen de ramener la paix. Maintenant nous avons une approche plus large avec l’accord-cadre d’Addis Abeba. Il s’agit de la paix, de la sécurité, et du développement. Les deux parties peuvent tirer les bénéfices de la paix. Je veux encourager les deux parties, le gouvernement et le M23, à retourner à la table des négociations, parce qu’il y a beaucoup plus de choix maintenant.
Est-ce que cela signifie qu’il faudra encore incorporer des combattants rebelles dans l’armée nationale comme par le passé ?
Je sais qu’on a très peur de cette solution, surtout à Goma. Il y en a certains qu’on pourrait intégrer, mais pour les autres on a maintenant plus de choix sur ce qu’ils pourraient faire ; parce qu’on peut proposer une sorte de « force économique ». Il ne faut pas d’impunité et d’intégration irréfléchie, parce que, jusqu’à maintenant, cela n’a pas marché. Mais, désormais, nous savons qu’il y aura des initiatives pour le développement avec le soutien de la Banque Mondiale. On a maintenant un milliard de dollars et cela change beaucoup de choses, ça compte !

C’est le milliard de dollars qui va ramener la paix ?
Non, on ne peut pas le dire comme ça. Mais il faut que la mentalité des gens change un peu, et qu’ils puissent se dire qu’il y aura un meilleur avenir, parce que c’est une région tellement riche ! Et on pourrait vraiment avancer, comme d’autres pays en Afrique. J’ai parlé avec des groupes de femmes, avec la société civile. Tout le monde veut le développement.
Cela signifie-t-il que le Congo doit partager un peu de ses richesses ?
Au Congo, en ce moment, la richesse est volée. Si on pouvait exploiter tout cela de manière légale, cela pourrait aider tous les pays de la région. Parce qu’on a besoin d’investissements, de travailleurs... C’est bon pour tout le monde."


Il y a beaucoup d’accusations contre le Rwanda et l’Ouganda, qui seraient derrière le M23. Qu’est ce que vous pensez de ces accusations ?
Moi, je veux aller de l’avant. J’ai des discussions privées avec des gens en tant qu’envoyée spéciale. Je crois que l’on va faire des progrès, et on en a fait déjà.

Il y a un débat en RDC sur la démocratie et les droits de l’homme. On y attend toujours une concertation promise par le président...
Quand nous étions à Kinshasa et Goma, nous avons parlé de cette concertation, de ce dialogue, et j’ai l’impression qu’il va commencer bientôt. C’est important, parce que j’ai trouvé que les groupes de femmes et la société civile sont un peu trop préoccupés par cette affaire de brigade d’intervention pour résoudre tous les problèmes.
Moi, je dis que la brigade, certes, est importante, mais ce n’est pas la solution. La solution c’est plutôt l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement. Il faut que les Congolais comprennent bien que le gouvernement doit avoir une armée et une police qui marchent bien, une autorité de l’Etat partout sur le territoire. C’est du long terme, je sais. Mais, maintenant, je crois qu’on peut vraiment bien commencer. On a le mécanisme de suivi.
J’espère que la société civile, les groupes de femmes et les jeunes vont suivre ce processus, et l’opposition aussi. Moi, comme envoyée spéciale, je serai très transparente, je ferai connaitre mon action en RDC, au Rwanda, et ici, en Ouganda. L’accord-cadre, c’est pour les peuples, surtout pour les enfants et les femmes qui ont tellement souffert.

La brigade d’intervention serait donc plutôt une brigade de dissuasion ?
Je l’espère bien. Il faut qu’elle soit une force de prévention et que l’on fasse plutôt des progrès au niveau politique, vers la paix, et surtout le développement."


"En Ouganda, Ban Ki-moon se dit «confiant dans l’avenir de l’est de la RDC»
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-ban-ki-moon-confiant-avenir-est-rdc
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, termine ce vendredi 24 mai sa tournée dans la région des Grands Lacs par une visite en Ouganda, où se tiennent toujours les pourparlers de Kampala, au point mort depuis des semaines. Le secrétaire général des Nations unies a affiché sa confiance dans une résolution de la situation dans l’est de la RDC.

C’est le point final de la tournée du secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs. Ban Ki-moon s’est d’abord rendu au Congo, à Kinshasa et à Goma, mercredi. Il a ensuite rejoint Kigali, au Rwanda, le jeudi 23 mai. Ce vendredi 24 mai, pour sa dernière étape, il a est arrivé à Kampala, en Ouganda.
Le secrétaire général des Nations unies a été accueilli par le président ougandais, Yoweri Museveni, avec lequel il a tenu une conférence de presse - retransmise en direct par deux chaînes de télévision ougandaises - dans le palais présidentiel d'Entebbe, l’un des nombreux palais présidentiels dont dispose l’Ouganda.

Accord-cadre d'Addis-Abeba
Avant de quitter Kigali ce vendredi 24 mai dans la matinée, Ban Ki-moon s’est déclaré « extrêmement confiant sur l’avenir de l’est de la RDC ». Il a jugé que cette fois était la bonne. Evoquant les efforts que font les Nations unies pour ramener la paix, il a promis la mise en oeuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
« Nous avons échoué au Rwanda (le génocide de 1994, ndlr), nous avons échoué à Srebrenica dans l’ex-Yougoslavie. Là, nous réussirons », a dit Ban Ki-moon, qui s’est montré extrêmement confiant.
Cette tournée de Ban Ki-moon, qui l’a mené à Kinshasa, Goma, Kigali avant son arrivée à Kampala, ce vendredi, vise à contribuer à ramener le calme dans l’est de la République démocratique du Congo, où les rebelles du M23 s’opposent à l’armée régulière.
L’Ouganda et le Rwanda jouent un rôle assez particulier. Ils sont à la fois accusés de soutenir la rébellion et, en même temps, sont considérés comme des solutions au conflit. C’est l’ambiguïté qui règne depuis des années.

L'ambiguïté du rôle du Rwanda et de l'Ouganda
Le sujet est presque tabou. A tel point, d’ailleurs, qu’il est impossible de tirer un mot de Ban Ki-moon sur ces questions-là, sur les accusations qu’il a entendues en RDC.
L’Ouganda a un rôle doublement particulier, puisque l’Ouganda est aussi un pays médiateur entre le M23 et la RDC. Même si cette négociation entamée depuis le début du mois de décembre 2012 s’est complètement enlisée à l’heure qu’il est. A Kigali, Ban Ki-moon a d'ailleurs déclaré qu’il avait encouragé le président Kabila, rencontré la veille, à poursuivre les négociations de Kampala.
Mais effectivement, on marche sur des œufs dans ces deux pays, où certains les accusent d’être les soutiens de la rébellion, et d’autres disent qu’au contraire, ils peuvent jouer un grand rôle pour la paix."


"Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim concluent une mission historique dans la région des Grands Lacs en Afrique, s'engageant à assurer la paix, la sécurité et le développement économique de la région."
° http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/05/24/un-secretary-general-ban-ki-moon-world-bank-group-president-jim-yong-kim-africa-great-lakes-region-pledge-commitment-implement-peace-security-economic-development
° http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/05/20/un-secretary-general-ban-ki-moon-world-bank-group-president-jim-yong-kim-to-make-historic-joint-visit-to-africa-great-lakes-region-may

"Kagame : gendarme et fauteur des troubles"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=8112:kagame-gendarme-et-fauteur-des-troubles&catid=97&Itemid=499
Malgré tous les crimes qu’il a commis et fait commettre en RDC et dans les Grands Lacs, l’homme fort de Kigali continue de bénéficier de l’indulgence et de l’attention particulière des Nations unies. Qu’est-ce Ban Ki-moon veut insinuer en invitant Paul Kagame à user de son charisme politique pour la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs ? Deux choses. L’une qu’il est le gendarme de la sous-région ; l’autre qu’il est le fauteur des troubles attitré.(…)"

"La Banque mondiale annonce une aide d’un milliard de dollars pour les Grands Lacs"
° http://radiookapi.net/economie/2013/05/22/la-banque-mondiale-annonce-une-aide-dun-milliard-de-dollars-americains-pour-la-region-de-grands-lacs/
"Grands Lacs: Ban Ki-Moon demande à Kagame «d’user de son charisme politique pour la paix»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/grands-lacs-ban-ki-moon-demande-kagame-duser-de-son-charisme-politique-pour-la-paix/
"L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RD Congo"
° http://www.romandie.com/news/n/_L_Afrique_du_Sud_va_faire_du_baby_sitting_en_RD_Congo42240520131854.asp?

"(...)Ban Ki-Moon

La Référence +
titre « Bref passage de Ban Ki-Moon à Goma : la société civile, la déception ».
Selon ce quotidien, Ban KI-Moon n’a pas prêté oreille à ceux qui vivent les affres de la guerre au quotidien et à la fois victime de la duplicité des groupes armés et des pays signataires de l’accord cadre d’Addis Abeba. Les jeunes ont émis le vœu de voir le secrétaire général de l’Onu s’impliquer personnellement dans la matérialisation de l’accord cadre d’Addis Abeba signé par onze pays africains et censé restaurer la paix dans l’Est de la Rdc. Cette société civile regrette le fait que le un milliard de la Banque mondiale semble être une prime aux agresseurs de la Rdc.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193946&Actualiteit=selected

"Le M23 organise la visite des "espaces sécurisés"
Shocked Shocked Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Shocked Shocked
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8027
Dans un communiqué daté du dimanche 26 mai, le porte-parole a.i. du M23 Amani Kabasha, annonce l’organisation, ce mardi 28 mai à 10h00, d’une "visite guidée" dans ce qu’il appelle "les nouveaux espaces sécurisés".

Il s’agit manifestement des nouvelles localités prises aux forces gouvernementales après les derniers affrontements de ce mois de mai. Les représentants de la presse tant nationale qu’internationale sont invités à prendre part au point de presse qui sera animé, par la suite, par le président du M23.
Dans un précédent communiqué daté du 22 mai, le porte-parole du mouvement déclarait que "notre intention n’est pas de conquérir les espaces moins encore de poursuivre la guerre" accusant, au passage, le gouvernement de Kinshasa d’avoir "violé le cessez-le-feu" que cette organisation avait décrété "unilatéralement en février 2013". "Nous exigeons du gouvernement la signature d’un accord de cessez-le-feu pour garantir à notre peuple une paix durable", ajoutait-il."


° http://www.congoone.net/cng/index.php?option=com_content&view=article&id=1160:kinshasa-desillusionne-ban-ki-moon-privilegie-une-solution-politique-et-exhorte-kabila-a-reprendre-immediatement-les-negociations-de-kampala&catid=25:actualites&Itemid=27
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-ban-ki-moon-confiant-avenir-est-rdc
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/rdc-lunion-europeenne-souhaite-deploiement-rapide-de-la-brigade-dintervention/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/nord-kivu-la-societe-civile-se-dit-decue-du-bref-passage-de-ban-ki-moon-goma/
° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/20/rdc-combats-pres-de-goma-un-test-pour-l-onu.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130524120942/presse-rdc-rsf-journalismerdc-la-presse-sous-bonne-garde-dans-le-kivu.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/24/heurts-interethniques-a-bukavu-barricades-dans-la-ville/
Compatriotiquement!

PS

Je reviendrais sur deux actualités importantes :
1° les troubles de Bukavu
2° le pavé dans la marre que vient de jeter le Président tanzanien à Addis à la première réunion des pays signataires en marge du sommet de l’UA : il demande qu'en plus de ce qui est prévu le pouvoir rwandais dialogue ou négocie avec ses compatriotes opposants FDLR et le pouvoir ougandais avec ceux de l'ADF/NALU...
Si quelqu'un a des info ou des commentaires là-dessus, merci à lui de nous en faire part !

ndonzwau


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Message  ndonzwau 26/5/2013, 11:31 pm

ndonzwaau a écrit:PS

Je reviendrais sur deux actualités importantes :
1° les troubles de Bukavu
2° le pavé dans la marre que vient de jeter le Président tanzanien à Addis à la première réunion des pays signataires en marge du sommet de l’UA : il demande qu'en plus de ce qui est prévu le pouvoir rwandais dialogue ou négocie avec ses compatriotes opposants FDLR et le pouvoir ougandais avec ceux de l'ADF/NALU...
Si quelqu'un a des info ou des commentaires là-dessus, merci à lui de nous en faire part !
[/i]
"UA: pas de paix durable en RDC sans négociation globale, selon le président tanzanien"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130526-rdc-pas-paix-durable-negociation-globale-selon-le-president-tanzanien
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130526141601/rwanda-paul-kagame-addis-abeba-joseph-kabilapremiere-reunion-entre-kabila-kagame-et-museveni-pour-mettre-en-oeuvre-un-plan-de-paix-en-rdc.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130526T113334Z20130526T113331Z/sommet-africain-d-addis-abeba-les-dirigeants-face-au-casse-tete-de-la-rdc.html
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/26/accord-daddis-abeba-premiere-reunion-des-pays-signataires-en-marge-du-sommet-de-lua/

"Reynders attend des actions concrètes au Congo
° http://www.lalibre.be/actu/international/article/817950/reynders-attend-des-actions-concretes-au-congo.html
Une nouvelle réunion au sommet est prévue en septembre prochain en marge de l'assemblée générale des Nations unies.
Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) s'est félicité dimanche des efforts annoncés par la République démocratique du Congo dans le cadre du plan de paix pour la région des Grands lacs. Il dit espérer que ceux-ci se matérialiseront rapidement sur le terrain, a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion avec 11 dirigeants africains de la région organisée dimanche à Addis Abeba.
(...)
Le ministre belge participe à la réunion en tant qu'observateur, tout comme le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon. Tous deux ont souligné l'importance de la mise en oeuvre de la nouvelle brigade d'intervention forte de 3.000 hommes pour le Congo.
Selon le chef de la diplomatie belge, cette brigade devra toutefois rapidement montrer ses muscles. En effet, seule la neutralisation des milices qui empêchent tout dialogue pourra faire la différence sur terrain, juge-t-il.
M. Reynders a toutefois salué la disposition au dialogue, notamment de la part du Congo qui s'est dit prêt à discuter avec les rebelles du M23. "Le président Kabila agit correctement", estime-t-il à la lumière de la mise sur pied d'un organe de supervision nationale et du soutien pour une nouvelle commission électorale.
Le ministre belge attend à présent les concrétisations de ces engagements. Une nouvelle réunion au sommet est prévue en septembre prochain en marge de l'assemblée générale des Nations unies. M. Reynders planifie toutefois se rendre un peu avant à Kinshasa pour prendre le pouls. "J'espère voir déjà en août des effets concrets", a-t-il conclu."


"Labille appelle Kigali à avoir une attitude constructive, mais n'évoque pas de sanction
° http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/816852/labille-appelle-kigali-a-avoir-une-attitude-constructive-mais-n-evoque-pas-de-sanction.html
Des experts de l'ONU ont mis Kigali en cause pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) - ce que le Rwanda dément.
Le ministre de la Coopération au développement, Jean-Pascal Labille, a annoncé mardi son intention de se rendre à la mi-juin au Rwanda et en juillet en République démocratique du Congo (RDC), en appelant Kigali à faire preuve d'une "attitude constructive" dans la région des Grands Lacs, en particulier après la signature d'un accord-cadre destiné à ramener la paix dans l'est de la RDC, en proie à de nouvelles violences.
"La Belgique a toujours encouragé le Rwanda à faire partie de la solution plutôt que du problème dans le contexte de la crise dans l'est du Congo. Dès lors, il est évident que cette signature de l'accord-cadre (par onze pays de la région le 24 février à Addis Abeba, ndlr) aura une influence sur la décision que la Belgique prendra au sujet de l'aide qu'elle fournit au Rwanda", a-t-il affirmé en commission des relations extérieures de la Chambre.

"Nous souhaitons (...) continuer à inviter le Rwanda à adopter une attitude constructive afin d'aboutir à des solutions à long terme pour la région des Grands Lacs", a poursuivi M. Labille (PS), alors que des experts de l'ONU ont mis Kigali en cause pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) - ce que le Rwanda dément.
La Belgique et le Rwanda ont conclu un Programme indicatif de coopération (PIC) pour la période 2011-2014 d'un montant de 160 millions d'euros, avec une tranche "conditionnelle" de 40 millions d'euros liée au respect de critères de gouvernance économique et politique.

L'aide budgétaire sectorielle représente 46 millions d'euros, dont 14 millions ont déjà été versés au Rwanda, a indiqué M. Labille.
"Le reste doit encore faire l'objet d'une décision de ma part, après que j'aurai consulté mes collègues (du gouvernement fédéral, nldr) en fonction de l'évolution budgétaire de notre pays et de la situation politique dans la région", a-t-il souligné.
M. Labille n'envisage pas de changer l'affectation de l'aide budgétaire encore prévue pour le Rwanda, pour plusieurs motifs. "D'abord, en raison de la division du travail, qui organise la répartition de l'aide au Rwanda entre les partenaires de développement; ensuite, sur cette base, à cause des engagements que nous avons pris dans le cadre du PIC afin de préserver au mieux la prévisibilité de nos interventions; enfin, parce que nos interventions prévues sont au bénéfice direct de la population rwandaise, au travers de l'éducation, de la justice et de la santé", a-t-il expliqué, ajoutant qu'il comptait se rendre à Kigali à la mi-juin.

Dressant le bilan devant les députés de sa première visite en RDC comme ministre de la Coopération au développement, à la mi-mars, deux mois après son entrée en fonction, M. Labille a annoncé qu'il y retournerait début juillet, non seulement à Kinshasa, mais également à Goma et Bukavu, les chefs-lieux des deux provinces troublées du Nord- et du Sud-Kivu."



° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130525T130513Z20130525T130509Z/rdc-le-m23-accuse-l-armee-de-l-avoir-attaque-dit-l-avoir-repoussee.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 28/5/2013, 12:25 am

Kagame donne des leçons de bonne gouvernance et d'autonomisation de l'Afrique (à raison parfois, je l'avoue) à la terre entière et surtout au Congo mais le non moins autocrate ne trouve nécessaire un réel dialogue de son peuple en raison de sa défense contre le génocide dont il a été victime !
Mais Kagame fait d'abord son lobbying, sa campagne anti-antiKagame, anti-antiRwanda après les révélations enfin publiques de sa déstabilisation du Congo via ses infiltrés !
Lisez son long entretien, peut-être y reviendrons- nous et sur ce qu'il a dit à Londres !

"UA: la situation dans la région des Grands Lacs et le rôle de la CPI au centre des débats
° http://www.rfi.fr/afrique/20130527-ua-situation-region-grands-lacs-le-role-cpi-centre-debats
Le Sommet de l’Union africaine s’est achevé ce lundi 27 mai à Addis-Abeba. La question de la sécurité dans la région des Grands Lacs a été au centre d’un âpre débat, déclenchant la colère du Rwanda. Par ailleurs, l’Union africaine s’est prononcée en faveur d’un transfert à la justice kényane de la procédure engagée par la CPI à l’encontre d’Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, poursuivi pour «crime contre l’humanité» suite aux violences post électorales de 2007.

Alors que la nouvelle brigade d’intervention de l’ONU se met en place dans l’est de la République démocratique du Congo, la question de la sécurité dans la région des Grands Lacs a été au centre du débat, au sommet de l’Union africaine.
Dimanche 26 mai, lors d’une réunion à huis clos qui s’est tenue dans la matinée, le président tanzanien Jakaya Kikwete, qui fournit le plus gros contingent à la brigade d’intervention de l’ONU, a posé une question tabou, en présence du secrétaire général de l’ONU. Pourquoi le régime rwandais ne pourrait-il pas dialoguer avec son ennemi des FDLR ? Le Rwanda a laissé s'exprimer sa colère.
Jakaya Kikwete a en effet expliqué à ses pères africains, le Rwandais Paul Kagame, l’Ougandais Yoweri Museveni et le Congolais Joseph Kabila, qu’il fallait une solution politique au conflit des Grands Lacs, c’est-à-dire l’établissement d’un dialogue avec toutes les forces rebelles, y compris les rebelles rwandais des FDLR.
Sur le coup, le président Kagame n’a pas réagi. Mais après le récit de cette réunion à huis clos par RFI, le Rwanda est sorti de son silence. « Ses propos sont aberrants ! », a déclaré la ministre rwandaise des Affaires étrangères.

Polémique sur le rôle de la CPI
Autre sujet central abordé au cours de ce sommet : la Cour pénale internationale. Visiblement, l’offensive d’Uhuru Kenyatta a réussi.
Le président en exercice de l’Union africaine, l’Ethiopien Hailemariam Desalegn, tout comme la présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ont déclaré lors d’une conférence de presse être tous deux favorables au transfert de la procédure à l’encontre du président kényan, Uhuru Kenyatta, de La Haye à Nairobi. C’est-à-dire de la Cour pénale internationale à la justice kenyane. Selon ces deux dirigeants africains, la justice kenyane a fait des réformes nécessaires et, aujourd’hui, Uhuru Kenyatta peut être jugé dans son propre pays.
Dernière chose importante à noter sur la fin de ce sommet de l’Union africaine: la proposition de François Hollande, d’organiser, en décembre prochain à Paris, un sommet sur la sécurité en Afrique avec tous les chefs d’Etat africains. Une idée à laquelle la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est dite très ouverte.



"Kagamé : "Le Rwanda n'a pas été fait pour moi"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2732p034.xml0/cpi-sanction-rwanda-corruptionpaul-kagame-le-rwanda-n-a-pas-ete-fait-pour-moi.html
RDC, France, opposition, gouvernance, CPI... L'homme fort de Kigali s'explique. Tout en laissant ouvert le débat sur son retrait (ou non) du pouvoir en 2017.
Il est un livre que Paul Kagamé, 55 ans, donne à lire à ses visiteurs tant il reflète, selon lui, la véritable image de son pays. Rédigé par deux Américaines enthousiastes, Rwanda, Inc. décrit la success-story de ce petit État de 11 millions d'habitants où une « gouvernance exemplaire », inspirée par un « leader visionnaire », a fait jaillir un modèle de réussite économique et sociale sur les cendres du génocide. Ce cliché n'en est pas un, certes. Célébrée par les bailleurs de fonds, portée aux nues par une poignée d'investisseurs américains pour qui bonnes affaires rime avec bonnes actions, médiatisée par Bill Clinton et Tony Blair, l'expérience rwandaise fascine tous les visiteurs - en particulier africains - du pays des Mille Collines. Mais ce pays qui, en moins de vingt ans, a basculé de la francophonie à l'anglophonie, langue de la mondialisation, est avec autant de régularité accusé d'être un « État garnison » à la politique extérieure agressive, dirigé d'une main de fer par un PDG autoritaire. Ce revers de la médaille, qui a valu au Rwanda une suspension de l'aide internationale en 2012 pour son intervention supposée en RDC (mais qui ne l'a pas empêché d'être élu pour deux ans au Conseil de sécurité de l'ONU), Paul Kagamé souhaite l'effacer. Joueur de tennis émérite, fan de l'équipe de football d'Arsenal et de son entraîneur français, Arsène Wenger, le manager général de « Rwanda, Inc. » a longuement reçu J.A. une matinée pluvieuse de mai, à Kigali.

Jeune Afrique : Les derniers mois ont été difficiles pour vous : accusations d'ingérence chez votre voisin congolais, suspension d'une partie de l'aide étrangère, rapports critiques d'ONG... Quelles leçons en avez-vous tirées maintenant que le gros de l'orage semble passé ?

Paul Kagamé : Peu de chose en réalité. Ce n'est pas la première fois que le Rwanda rencontre ce genre d'incompréhension à propos de la situation dans l'est de la RD Congo, et ce n'est pas la première fois que l'aide est suspendue à cause de cela. Les Rwandais ont appris à faire face à ces périodes difficiles. Les sanctions dont vous parlez ont été prises a priori, sur la base d'un projet de rapport de soi-disant experts de l'ONU, dont le Rwanda n'avait même pas été informé et sur la foi de rumeurs et d'allégations anonymes. Certes, les problèmes du Congo nous concernent dans la mesure où il abrite depuis dix-neuf ans une force armée revancharde issue du génocide de 1994 et qui n'a pas renoncé à « finir le travail ». Mais il appartient au gouvernement congolais et à la communauté internationale de les résoudre. Tout se passe comme si, ayant échoué, ils estimaient que le Rwanda devait payer pour cet échec. Nous ne l'acceptons pas.
Comment expliquez-vous que très peu de gens vous croient lorsque vous démentez toute interférence en RD Congo ?
Pourquoi a-t-on décidé de ne pas nous croire, alors que tout le monde s'accorde à reconnaître que les problèmes du Congo sont des problèmes fondamentalement congolais ? Qu'ils touchent à la gouvernance, à la citoyenneté, à l'identité de ce pays ? Pourquoi aussi peu de gens nous croient, alors que chacun se rend compte que la mission des Nations unies, qui était censée aider à rebâtir un État, ne sert manifestement à rien ? Pourquoi, depuis des années, la perception du Rwanda se base-t-elle non sur des faits vérifiés mais sur des communiqués de presse mensongers qui émanent d'ONG ou d'associations manipulées et qui sont complaisamment repris par les médias occidentaux ? Cette coordination antirwandaise, nous l'avons vue à l'oeuvre lorsqu'il s'est agi de nous empêcher d'être élus au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a échoué, bien sûr, mais je n'ai aucun doute : elle est prête à nuire de nouveau.
En réalité, le Rwanda pose problème pour deux raisons. La première est d'ordre psychologique et historique. La communauté internationale n'a su ni prévenir ni arrêter le génocide des Tutsis, encore moins gérer ses conséquences. D'où un lourd sentiment de culpabilité. Pour l'alléger, il faut que le Rwanda soit en permanence coupable de quelque chose. Phénomène classique : on soulage sa mauvaise conscience en attaquant. La seconde raison touche au rapport de l'Afrique avec le monde : de par son histoire spécifique, le Rwanda est en tête du combat pour une Afrique digne, libre, maîtresse de sa destinée et de ses ressources. Cela ne plaît pas à tous, c'est une évidence : « Ramenons-les à leur petit niveau », se disent-ils...
À en juger par la vivacité de votre réaction, vous avez perçu ces accusations comme un affront personnel...
Les Rwandais dans leur ensemble l'ont perçu ainsi. Nous ne sommes pas responsables des problèmes des autres, et ceux qui rêvent de nous rayer de la carte doivent savoir que chaque injustice nous rend plus forts.

Kinshasa doit d'abord balayer devant sa porte Ce n'est pas le travail qui manque...

Une force panafricaine de 3 000 hommes, dotée d'un mandat robuste, est en voie de constitution sous l'égide de l'ONU afin d'en finir avec les groupes rebelles de l'est du Congo. Est-ce enfin la bonne solution ?
Je crains que cela n'ait aucun sens, mais laissons-les essayer : le Rwanda ne s'y oppose pas, même si je sais à l'avance que cela ne résoudra rien. La solution doit être politique, parce que le problème est politique. En quoi une brigade d'intervention équipée de drones de surveillance est-elle un remède au déficit de gouvernance, d'infrastructures, d'institutions et d'administration dont sont victimes les populations ? Ce n'est ni le bon diagnostic ni le bon médicament. C'est tout simplement ridicule.
Reconnaissez pourtant qu'il est difficile de croire que les rebelles du M23 ne sont pas proches de vous...
Difficile pour qui ? Pour ceux qui ont décidé d'ignorer les faits, de publier des rapports biaisés et de ne pas nous écouter. Le M23 n'est pas mon affaire, c'est l'affaire du gouvernement congolais. Et puis, pourquoi cette obsession du M23 ? Il y a beaucoup d'autres groupes rebelles au Congo qui, apparemment, n'intéressent personne.
La suspension de l'aide étrangère vous a-t-elle pris de court ?
Non, nous ne sommes pas naïfs. Nous savons très bien que l'aide dépend du bon vouloir de qui la donne ou la retire, pour des raisons qui lui appartiennent. Nous avons protesté, mais nous avons pris acte. Se plaindre est inutile.
Va-t-elle bientôt revenir ?
Elle est en train de revenir peu à peu. L'aide est appréciable, bien sûr, d'autant que nous savons sur quels critères objectifs nous la méritons. Mais son utilisation comme moyen de contrôle politique est quelque chose que nous refusons. Notre combat quotidien est donc de réunir, étape après étape, les conditions qui nous permettront d'en faire l'économie.
Pour l'instant, 40 % de votre budget est alimenté par cette aide extérieure qu'il vous est arrivé de qualifier de « poison ». Comment être indépendant dans ce contexte ?
La vraie indépendance est un processus graduel. D'un côté, l'aide nous est précieuse ; de l'autre, ceux qui nous l'accordent souhaitent que nous ne puissions pas nous en passer. C'est une contradiction que nous ne parviendrons à surmonter que par le travail, la détermination et une vision claire de nos intérêts, donc de nos objectifs. Comprenez-moi bien : je suis tout à fait partisan d'un contrôle strict de l'utilisation de l'aide par les bailleurs de fonds. Vérifier qu'il n'y ait ni gaspillage ni corruption est la moindre des choses, et je crois qu'en ce domaine le Rwanda est exemplaire. Nous pouvons rendre compte de chaque dollar dépensé et nous le faisons. Mais quand les donneurs d'aide veulent se transformer en donneurs de leçons et décider à la place du peuple de l'identité de ses leaders ou de son avenir, il y a problème. Les raisons qui ont présidé à la suspension de l'aide au Rwanda en 2012 n'avaient aucun rapport avec ce à quoi cette aide est destinée : le développement économique et social.

L'emprunt international que vous avez lancé en avril dernier a été immédiatement souscrit au-delà de vos espérances, en dépit d'un contexte qui n'était pas favorable. Comment expliquez-vous ce succès ?
L'élection au premier tour du Rwanda comme membre non permanent du Conseil de sécurité, malgré une campagne hostile, représentait déjà une première victoire. Cette souscription, tout comme la réussite du fonds Agaciro, levé auprès de notre propre population, en est une seconde. Les investisseurs privés et le monde de la finance nous jugent sans oeillères sur ce que nous sommes réellement : un pays fiable, sérieux, en phase réelle de décollage, bankable. Ce n'est pas si fréquent.
C'est « l'effet Kagamé », a dit votre ami Tony Blair...
Si « effet Kagamé » il y a, c'est parce que les Rwandais croient en Kagamé. Et s'ils croient en lui, ce n'est pas parce qu'il est Kagamé, mais à cause de tout ce qu'ils ont accompli ensemble et qui a changé leur vie.
Votre pouvoir repose sur un parti ultradominant, le Front patriotique rwandais (FPR), qui est aussi un acteur économique majeur puisque ses fonds d'investissement pèsent plusieurs centaines de millions de dollars. Est-il sain qu'un mouvement politique soit à ce point impliqué dans les affaires ?
La dernière élection américaine a coûté 2 milliards de dollars [1,5 milliard d'euros], récoltés auprès de donateurs privés, au point que les cyniques affirment que le vainqueur a été celui qui a réuni le plus d'argent. Est-ce sain ? En Europe, partis et candidats doivent souvent mendier auprès des contributeurs pour survivre. Est-ce raisonnable ? Êtes-vous sûr que ce système ne suscite ni obligation ni dépendance, contraires à la transparence et à la démocratie ? Le problème des rapports entre l'argent et la politique n'est pas soluble dans les idées simples, et notre histoire, au FPR, est singulière. Dès le premier jour de notre lutte de libération, nous avons considéré comme cruciale notre indépendance financière. Personne, si ce n'est les patriotes rwandais, ne peut dire qu'il a financé notre combat. La guerre finie, nous nous étions préparés à assumer une période d'autosuffisance : nous savions que les caisses de l'État avaient été pillées et que l'aide internationale ne viendrait pas du jour au lendemain. Pendant quatre ans environ, c'est l'argent que le FPR avait placé hors du pays qui a permis de faire fonctionner l'État rwandais, de prendre soin des rescapés du génocide et d'importer l'essentiel : sucre, sel, savon, carburant, etc. Depuis quinze ans, la finalité de ces fonds a changé. Ils sont investis dans les secteurs stratégiques comme les télécommunications et les infrastructures afin de stimuler le secteur privé.

Comment faites-vous pour éviter les conflits d'intérêts dans l'attribution des marchés publics entre les sociétés contrôlées par le FPR et les autres ?
Le plus souvent, le FPR investit dans des activités qui, au départ, n'intéressent pas le secteur privé, mais que nous jugeons essentielles. Pour le reste, les sociétés contrôlées par le parti obéissent aux mêmes règles que les autres : elles paient leurs impôts, elles sont régulièrement auditées et les appels d'offres auxquels elles soumissionnent sont parfaitement transparents. Si ce n'était pas le cas, le Rwanda ne serait pas le quatrième pays africain au classement « Doing Business ».
Pensez-vous avoir éradiqué la corruption ?
Dans une large mesure, oui. La plupart des Rwandais ont désormais intégré une culture de la responsabilité qui a transformé leur mentalité. L'éducation a joué un rôle important, tout comme les mesures très strictes que nous avons prises pour lutter contre ce phénomène. Où que vous soyez, quel que soit le poste que vous occupez, l'impunité n'existe pas au Rwanda. En ce domaine comme dans tous les autres, le leadership doit être absolument exemplaire.

Autre problème : la croissance démographique. Avec plus de 400 habitants au km2, le Rwanda est au bord de l'asphyxie. Y a-t-il une solution ?
C'est à la fois un formidable défi et une formidable opportunité. Si, en quinze ans, la courbe de croissance de notre population est passée de près de 10 % par an à moins de 3 %, ce n'est pas en usant de la coercition, totalement improductive dans notre culture, mais en combinant la pédagogie et la persuasion. Le message est simple : adaptez la taille de votre famille à vos ressources, ne faites que les enfants que vous pourrez nourrir, soigner, éduquer. Près de 70 % des Rwandais ont moins de 30 ans... À condition d'investir massivement dans la santé, l'emploi et l'éducation, ce n'est pas un handicap, c'est une chance.
Très négatif, très critique. Non pas sur l'institution en tant que telle, mais sur ce qu'elle a produit et sur les influences qui se sont exercées vis-à-vis d'elle. Je préfère ne pas m'étendre sur ce sujet.

Il y a quelques mois, lors d'un passage à Bruxelles, vous avez déclaré que tous vos opposants en exil pouvaient rentrer au Rwanda. Pensez-vous réellement que Faustin Twagiramungu, Paul Rusesabagina, Emmanuel Habyarimana et d'autres, qui vous qualifient de dictateur, ne risquent pas d'être poursuivis en justice à leur arrivée à Kigali ?
J'ai effectivement dit qu'ils pouvaient revenir et que les conditions étaient réunies pour cela. La suite les concerne, eux et la justice rwandaise.
Donc si la justice a quelque chose à leur reprocher, ils sont susceptibles d'être inculpés, comme l'a été Victoire Ingabire ?
Tout à fait. Je ne vois pas sur quelles bases juridiques fonder leur immunité, encore moins leur impunité.
Êtes-vous prêt à négocier avec eux ?
Négocier quoi ? Ce qu'ils veulent tient en un mot : le pouvoir. Je ne le leur donnerai pas, en tout cas pas en dehors des voies légales prévues pour y parvenir. Il n'y a rien à négocier.
Dans un peu plus de un mois, il n'y aura officiellement plus de réfugiés rwandais à l'étranger, puisque le HCR a annoncé l'expiration de leur statut. Soutenus par Kinshasa, qui estime que les conditions de sécurité et de dignité ne sont pas réunies pour leur retour au Rwanda, certains d'entre eux ont protesté contre cette décision. Qu'en dites-vous ?
En quoi le gouvernement congolais est-il qualifié pour porter un jugement sur la situation interne du Rwanda ? Pourquoi parle-t-il au nom de ces réfugiés ? Kinshasa devrait d'abord balayer devant sa porte, et je crois que le travail n'y manque pas. Pour le reste, la fin du statut de réfugié rwandais démontre que les conditions qui ont présidé à son existence sont obsolètes. Mais nous ne forçons personne à revenir.

Je suppose que votre position hostile à la Cour pénale internationale (CPI) n'a pas varié...
Absolument. Il ne s'agit pas là de justice, mais d'un instrument au service d'intérêts à la fois extra-africains et désireux de contrôler l'Afrique.
Vous donnez donc raison au nouveau président kényan, Uhuru Kenyatta, qui demande à l'ONU de faire cesser les poursuites de la CPI à son encontre ?
Sans aucun doute. La CPI a tenté d'influencer le résultat de l'élection présidentielle, en vain. Le scrutin a été démocratique, de vrais progrès ont été accomplis sur la voie de la réconciliation. Ces poursuites n'ont plus aucun sens.

"Entre la France et le Rwanda, pas de nouvelles vaut mieux que de mauvaises nouvelles."

Depuis votre première visite officielle en France, en septembre 2011, rien n'a bougé dans les relations entre les deux pays. La coopération est en panne. Pourquoi ?
L'histoire entre le Rwanda et la France a connu tant de péripéties négatives que le simple fait qu'il n'y ait pas de nouvelles est déjà une bonne nouvelle. Nous sommes ouverts à toute forme de coopération avec Paris, mais, à tout prendre, je préfère encore qu'il ne se passe rien plutôt qu'une énième régression.
Vous avez soutenu l'intervention française au Mali. C'était un geste envers François Hollande ?
C'était un geste en faveur du peuple malien. Nous n'avons pas soutenu la France, l'ancien maître ­colonial, en tant que telle. Nous avons ­soutenu l'action. Et nous aurions soutenu toute autre ­intervention capable d'éviter le pire au Mali.
Selon la Constitution, que vous vous êtes engagé à respecter, votre actuel et dernier mandat ­prendra fin en 2017. Pourtant, à lire les journaux qui vous sont proches, une campagne semble déjà s'amorcer en faveur de votre maintien à la tête de l'État. Allez-vous revenir sur votre décision ?
Premier élément : rien dans ce que j'ai dit ou fait jusqu'ici n'indique que je suis passé d'une position à une autre. Deuxième élément : le débat dont vous vous faites l'écho, je l'encourage. Y compris sur le fait de savoir si la porte du maintien de ma contribution sous sa forme actuelle doit rester fermée - ce que je souhaite - ou être ouverte. Mon opinion, qui est celle de tous les Rwandais, est que le changement est nécessaire car il s'inscrit dans la dynamique de gouvernance que nous avons choisie. Mais il doit obéir à deux conditions : la poursuite du progrès dans tous les domaines et la sécurité nationale. Que je reste ou pas, il s'agit là d'impératifs absolus.
En d'autres termes, si l'intérêt du Rwanda le commande à vos yeux, vous rempilerez en 2017 ?
Ni moi ni personne n'en est arrivé à cette conclusion. Le Rwanda d'aujourd'hui n'a pas été fait pour moi. Je dis simplement aux Rwandais : « Débattez, réfléchissez, faites des propositions en tenant compte des trois axes que je vous suggère : changement, progrès, sécurité. À vous de trouver l'articulation entre eux. »

En imaginant que vous soyez candidat à votre succession, vous savez ce que l'on dira : Kagamé s'accroche au pouvoir, Kagamé manipule...
... Kagamé est un autocrate, etc. Je sais tout cela. Qu'y a-t-il de nouveau ? J'ai beau dire que le pouvoir pour le pouvoir ne m'intéresse pas, des ONG répètent ce genre de choses depuis les premiers jours de mon premier mandat. Que voulez-vous que cela fasse aux Rwandais ?
« Personne en Occident, avez-vous dit un jour, n'a le droit ni le crédit moral de porter quelque accusation que ce soit contre moi et le peuple rwandais. » N'est-ce pas présomptueux ?
Non. Et ce que je dis vaut pour l'Afrique tout entière. Tant que l'Occident prétendra nous juger à partir de ses propres critères et de ses intérêts, tant qu'il prétendra nous dicter jusqu'à nos propres volontés, tant qu'il estimera que son mode de vie est le seul acceptable, ses accusations n'auront aucun fondement. Prenez l'une d'entre elles, sans doute la plus courante dans les pseudo-rapports d'ONG : « Les Rwandais ne sont pas libres. » Mais qui est allé poser la question aux Rwandais ? Transparency International et l'institut de sondage Gallup ont eu l'honnêteté de le faire ici, à Kigali. Réponse : 90 % des sondés disent avoir confiance dans leurs institutions. Fait-on aussi massivement confiance aux institutions dans une dictature ? J'en doute. Comment peut-on soutenir qu'un pays qui se classe au troisième rang africain sur l'index de liberté économique du Wall Street Journal et qui est l'un des très rares sur le continent où la croissance s'accompagne d'une vraie réduction de la pauvreté - 1,5 million de Rwandais en sont sortis ces six dernières années - n'est pas un pays libre ?
Les critiques ne s'adressent pas aux Rwandais. Elles s'adressent à vous. Rarement chef d'État aura suscité des réactions aussi extrêmes et contrastées...
Cela ne m'empêche pas de vivre et ne changera rien à l'heure de ma mort. Si vous voulez tout savoir, je dors très bien la nuit."
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 28/5/2013, 11:55 pm

L Mushikiwabo répond à Kikwete : "le Rwanda ne négociera pas avec les génocidaires des Fdlr; c'est aberrant", dit-elle mais Museveni ne fermerait pas la porte au dialogue avec ses opposants !

L'Avenir, journal pro-kanambiste, lui y voit une introuvable(!!!) victoire de Kanambe ! Du n'importe quoi irresponsable, comme d'habitude ! Et comme à l'accoutumée ailleurs ses souhaits pour la réalité en invoquant des manipulateurs (d'abord les Rwandais) qui veulent saboter le déploiement de la BI alors que la triste réalité est que le fameux Accord d'Addis dédouane largement les rwandais (et ougandais) de leurs crimes en ne se concentrant que sur la mauvaise gouvernance du pouvoir Congolais; est que la mission et l'efficience de la BI posent bien des problèmes contrairement à l'enthousiasme béat et la démission crasse de la kanambie ! Et le moins qu'on puisse constater est que les hautes voix de l'Onu, de la CI prônent à tort ou à raison une solution politique, suivent-ils le Rwanda ou le contraire ?

Congoforum.be revient sur la Réforme du Secteur de Sécurité avec la pertinente analyse d'IRIN
que nous avons affichée intégralement ici
(° http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?reportID=98049 /° http://www.opensocietyfoundations.org/sites/default/files/drc-ssr-report-french-20120416.pdf )

"UA: le Rwanda ne négociera pas avec les «génocidaires» des FDLR
° http://www.rfi.fr/afrique/20130527-ua-le-rwanda-negociera-pas-genocidaires-fdlr
Lors d’une réunion à huis clos au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le président tanzanien, Jikaya Kikwete, a plaidé pour un dialogue régional global, en vue d’une résolution durable de la crise en RDC. Il a notamment défendu l’idée d’une ouverture des négociations entre le Rwanda et ses ennemis des FDLR. Dans une interview accordée à RFI, la réponse de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été cinglante : «C’est aberrant».

RFI : Ce dimanche 26 mai, lors d’une réunion au sommet sur la crise dans l’est du Congo, le président tanzanien, Jikaya Kikwete, a dit souhaiter la reprise du dialogue avec les rebelles congolais du M23, mais aussi l’ouverture d’un dialogue avec les FDLR. Qu’en pensez-vous ?

Louise Mushikiwabo : Vous savez, le FDLR, c’est un groupe de génocidaires. Ce sont des hommes qui ont quitté le pays après avoir participé à l’élimination de plus d’un million de Rwandais. Mais, ça ne nous étonne pas. Parce que des portes-parole du FDLR, il y en a beaucoup. Il y en a qui sont très alignés sur le FDLR, idéologiquement. Au Rwanda, on a arrêté le génocide, mais on n'a pas arrêté la manière de penser. Donc, il y a des sympathies, ici et là. Au niveau de notre voisinage, mais aussi loin du Rwanda.
Mais que le président Jikaya Kikwete lui-même - qui pendant longtemps, en tant que ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, a fait partie de toutes ces discussions - tout d’un coup, aujourd’hui, pense que le Rwanda devrait s’asseoir à la table des négociations... C’est quand même aberrant !
Mais je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgame, non plus. Il n’a pas été clair dans la réunion d’hier [du dimanche 26 mai, nldlr]. Mais nous, on n’a jamais pensé qu’il s’agirait de demander au Rwanda de s’asseoir à la table des négociations, ce qui est choquant pour les Rwandais, aujourd’hui, qui apparemment ont écouté sur les ondes de RFI des propos pareils. Ceux qui pensent que le Rwanda devrait s’asseoir à la table des négociations avec les FDLR, ne savent pas de quoi ils parlent.

Côté ougandais, le président Youweri Museveni ne dit pas non, lui, à un dialogue avec les rebelles de l ADF-NALU...
L’Ouganda c’est l’Ouganda. L’Ouganda a ses propres manières de gérer ses problèmes. Mais je voudrais signaler ici que l’on sait qu’il y a beaucoup de gens, au niveau de l’Europe, au niveau du monde occidental et bien évidemment dans notre région, comme vous le disiez, qui aimeraient bien vouloir cacher leur rôle, leurs sympathies pour le FDLR. Mais ça ne nous étonne pas qu’il y ait, même au niveau des chefs d’Etat, des gens qui se portent comme la voix des FDLR. Ça ne nous étonne pas du tout.
La reprise des combats, dans le nord de Goma, n’est-ce pas un avertissement du M23 aux casques bleus qui viennent d’arriver à Goma ?
Cette brigade d’intervention à caractère offensif, c’est un élément important de ce package à caractère politique. Donc, ce qui est très important aujourd’hui c’est que l’on puisse très rapidement s’attaquer à cette solution politique qui n’est qu’une solution politique interne à la RDC. Pour nous, la brigade, il ne faut pas se tromper, ce n’est pas une solution au problème du Congo, c’est une petite contribution."



"28 05 13 - Kabila sort renforcé d’une épreuve diplomatique et sécuritaire vielle de 20 ans Omer Nsongo die Lema"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193970&Actualiteit=selected
"Déploiement de la Brigade spéciale d’intervention. Gare aux manipulateurs
(L'Avenir Quotidien 28/05/2013 - 06:24)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/deploiement-de-la-brigade-speciale-dintervention-gare-aux-manipulateurs

"Guerre et paix à l’Est

IRIN
, un service du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, publie sous le titre « Vers des solutions internes à la crise en RDC » un document dont la première phrase est « L’armée congolaise n’est pas une institution, mais un ensemble disparate de groupes de militaires qui ne sont ni entrainés, ni disciplinés ». Ce document se base largement sur un rapport rédigé en 2012 par un groupe d’organisations internationales et congolaises de la société civile intitulé « La République démocratique du Congo : Prendre position sur la réforme du secteur de la sécurité », lequel estime notamment que « L’incapacité du gouvernement congolais à protéger sa population ou à contrôler son territoire entrave les progrès qui pourraient être réalisés dans tous les autres domaines ». IRIN présente les problématiques principales que le gouvernement de la RDC doit examiner afin de sécuriser la région agitée à l’est du pays.
En voici la substance.
(...)
Le Phare titre à la Une «Contrainte de repartir sur Kampala, la RDC au pied du mur ».(...)
Le Potentiel,
qui titre « La RDC victime d’une conspiration internationale », persiste et signe dans son obsession de la balkanisation de la RDC. Le projet est toujours d’actualité, affirme ce quotidien. En effet, aujourd’hui, tout s’imbrique pour précipiter sa réalisation. L’implication mi-figue mi-raisin des Nations unies dans la crise congolaise tiendrait à cette logique.Bref, la RDC est bel et bien victime d’une vaste conspiration internationale qui vise sa disparition. Ce n’est qu’une question de timing. Avec ou sans Kigali et Kampala. Même la CIA en est convaincue, fait-on remarquer au Potentiel. Dans un rapport évocateur paru sous le titre « Le monde en 2030 vu par la CIA » aux Editions des Equateurs, les auteurs notent, selon leur modélisation des prévisions de la CIA, qu’un « grand nombre de pays actuellement vulnérables ou fragiles -tels que la RDC et la Somalie- resteront probablement très vulnérables au cours des 15-20 prochaines années ».
(...)
L’Objectif titre en manchette: « La pilule amère de Ban Ki-Moon ».
Il souligne que le patron de l’Onu a administré une pilule amère aux Congolais à la recherche d’une paix durable dans l’Est du pays. De Kinshasa à Kigali, ce haut fonctionnaire des Nations unies a tenu des propos contradictoires qui font douter le retour imminent de la paix, note ce bihebdomadaire. Ban Ki-Moon a souhaité la reprise des pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement alors qu’à Kinshasa on annonçait la fin de ce dialogue.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193973&Actualiteit=selected

"L‘Union africaine s’implique dans les Grands Lacs
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/28/lunion-africaine-simplique-dans-les-grands-lacs/
L’Union africaine utilise la carotte et le bâton et pousse Museveni et Kagame à discuter avec leurs opposants
Célébrant à Addis Abeba le 50eme anniversaire de l’Union africaine en rappelant le souvenir des pères fondateurs, l’empereur d’Ethiopie Hailé Sélassié et le président ghanéen Kwame N’Krumah, les dirigeants du continent ont haussé le ton, bien décidés à mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme la marginalisation d’un continent qui, par ailleurs, est en pleine expansion économique. Ils ont déploré qu’en Libye, en Côte d’Ivoire, au Mali, l’Afrique ait été mise à l’écart des interventions internationales et qu’elle n’ait pas été consultée à propos de la résolution des Nations unies autorisant le déploiement de Casques bleus au Mali.
Ces doléances ont été formulées en présence de nombreux invités étrangers dont le président François Holande et le secrétaire général de l’ONU,M. Ban Ki-moon, la Belgique étant représentée par le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. Si l’Afrique reconnaît sa relative impuissance dans le cas du Mali, en revanche elle désire désormais s’impliquer dans la pacification de l’ Afrique des Grands Lacs et le « plan global », issu de l’accord d’Addis Abeba, a été soigneusement passé en revue. Observateur attentif des discussions, Didier Reynders estime qu’une « fenêtre d’opportunité » s’est enfin ouverte. A ses yeux, le déploiement prochain d’une brigade d’intervention africaine, intégrée à la Monusco, forte de 3000 militaires issus du Malawi, d’Afrique du Sud et de Tanzanie témoigne d’une détermination nouvelle de la communauté internationale mais surtout de l’Afrique.
La détermination africaine se traduit par un engagement militaire, mais aussi par des pressions politiques : le président Kabila a été encouragé à accélérer les réformes dont il a présenté les grandes lignes, réforme de l’armée, désignation des membres de la Commission électorale indépendante, mise en œuvre de la décentralisation et préparation des élections locales, poursuite des négociations entamées avec le M23.
Cependant, alors que, durant longtemps, les pressions ne s’exerçaient que sur Kinshasa, on eut cette fois la surprise de voir le président tanzanien Kikwete, apostropher les présidents Museveni et Kagame et leur demander, à eux aussi, d’engager des négociations avec leurs opposants armés respectifs, en l’occurrence l’Armée de libération du Seigneur dans le cas de l’Ouganda et les FDLR dans le cas du Rwanda.
Si le président Museveni a quelquefois tenté de discuter avec les hommes de Joseph Kony, dans le cas du Rwanda toute idée de dialogue avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, présentes au Congo depuis 19 ans a toujours été exclue. Kigali, qui accueille et réintègre sur une base individuelle tous ceux qui acceptent de rentrer au pays, estime qu’il n’y a rien à négocier avec un mouvement qui est l’héritier politique et militaire des auteurs du génocide de 1994 et qui se réclame toujours de la même idéologie. La pression du président tanzanien peut apparaître dangereuse car les FDLR n’appartiennent pas à la même ” catégorie” que les autres mouvements armés dans la région: même si en leurs rangs on compte des jeunes qui n’étaient pas nés en 1994, leurs chefs entendent toujours renverser l’ordre constitutionnel instauré après le génocide et remettre au pouvoir les tenants du “hutu power”. Pas plus que dans l’Europe d’après 1945 il n’a été question de négocier avec les nazis, dans le Rwanda d’après le génocide toute discussion politique avec les tenants du hutu power s’avère impossible. Même si l’on peut plaider pour une plus grande ouverture politique, cette dernière doit s’opérer à l’intérieur du système défini par la nouvelle constitution et ne peut s’étendre à ceux qui ont mené une entreprise d’extermination des Tutsis.
Prônant à la fois une action militaire déterminée et des discussions politiques lorsque c’est possible, les chefs d’Etat africains ont aussi été confortés par des engagements de la communauté internationale. Ayant accompagné le secrétaire général de l’ONU dans sa tournée en Afrique centrale, le président de la Banque Mondiale s’est engagé à mettre en œuvre un milliard de dollars, afin de financer des projets situés au Congo, mais ayant des retombées économiques dans les pays voisins. De grands travaux d’infrastructures seront mis en œuvre, sur le barrage d’Inga dans le Bas Congo et sur la rivière Ruzizi, où un barrage pourrait approvisionner en électricité le Kivu mais aussi le Rwanda et le Burundi."



"RDC : à Goma, on ne croit pas à une solution négociée entre Kinshasa et le M23"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130528-rdc-goma-solution-negociee-kinshasa-m23
"Pourparlers de Kampala: le gouvernement de la RDC dit attendre la proposition finale de la médiation"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/28/pourparlers-de-kampala-le-gouvernement-de-la-rdc-attend-la-proposition-finale-de-la-mediation/
"Nord-Kivu: la société civile dissuade le gouvernement de poursuivre le dialogue de Kampala"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/27/nord-kivu-la-societe-civile-dissuade-le-gouvernement-de-poursuivre-le-dialogue-de-kampala/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
"Nord Kivu : Luba Ntambo en visite sur la "ligne de front""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8030
"Sud-Kivu: Vital Kamerhe appelle toutes les communautés à la tolérance"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/27/sud-kivu-vital-kamerhe-appelle-toutes-les-communautes-la-tolerance/

° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2013/05/28/omar-kavota-le-m23-se-renforce-en-hommes-armes-munitions-en-provenance-du-rwanda/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/28/sud-kivu-le-ministre-de-la-defense-demande-aux-groupes-ames-de-deposer-les-armes/
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1261-surprise-au-sommet-de-lua-a-addis-abeba-le-president-tanzanien-jakaya-kikwete-se-rapproche-de-la-these-de-lapareco-et-stigmatise-le-rwanda-et-louganda.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20130527-ua-situation-region-grands-lacs-le-role-cpi-centre-debats
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1258-alerte-des-autochtones-congolais-chefs-des-terres-envoyes-en-prison-au-rwanda.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 29/5/2013, 1:57 pm

DEVOIR DE MEMOIRE, CONDAMNATION DES AGRESSEURS… : NE VIVONS PAS DANS UN MONDE VIRTUEL !!!

La Guerre de l’Est
a débuté dans les suites du génocide rwandais de 1994 qui a vu des Rwandais s’entretuer entre eux sans que les Congolais s'en soient mêlés ! En 1996, une organisation hétéroclite rwando-ougando-Congolaise, l’Afdl, envahit à partir du Rwanda le Congo dans le but de traquer les "génocidaires" rwandais hutu qui y avaient fui mais très vite on a découvert un objectif caché mais bien planifié : se servir du paravent des Congolais de l’expédition pour déloger Mobutu et sa dictature à bout de souffle… Les suites ont été encore plus éloquentes : sous des prétextes fallacieux, la guerre dite de libération était une guerre d’occupation menée par les voisins rwando-ougandais dans un dessein d’expansionnisme et de pillage, la faiblesse organisée du pouvoir installé au Congo, faisant le reste de l’affaire !

Cette guerre fastidieusement meurtrière, plus de 6 millions d’âmes, continue jusqu’à ce jour et alors que les principaux bourreaux et les causes profondes externes sont connus et reconnus (pillage des richesses, expansionnisme, déstabilisation délibérée…; plusieurs rapports de l’Onu et des Ong nous les détaillent…) ; dedans comme dehors on hésite encore à désigner et à sanctionner ces culpabilités extérieures pourtant décisives !
Le monde virtuel c’est de prendre nos souhaits pour la réalité et la réalité est que si le Congo en tant que peuple est dans sa quasi-totalité pour le devoir de mémoire sur ses millions de morts et pour la condamnation sans appel de ses bourreaux (en premiers Kagame et son régime), ni son Etat (je pense ici à l’autorité politique) ni la fameuse CI n’ont jamais pris le devant pour réclamer justice pour le peuple Congolais ! C’est celle-là la triste réalité : des millions de morts, un immense génocide, la plus grande catastrophe humaine depuis la Seconde Guerre mais jamais notre Etat n’a réclamé un Tribunal International ni la CI ne l’a proposé pour les Congolais alors qu’il en a fleuri partout au moindre mort…

Pourquoi ???

Sans nous auto-flageller ou rejeter tout sur l’extérieur la première urgence c’est de constater dans l’état actuel des choses la vacuité de nos revendications qui rend notre devoir de mémoire bien virtuel ! Après plus d’une décennie d’alignement complice et toujours meurtrier sur le Rwanda, notre Etat a été obligé de changer de cap en condamnant enfin explicitement l’agresseur ! Mais ce n’est pas encore assez; on le voit bien !
Il y’a d’abord la nécessité de sa démocratisation et de sa viabilisation en tant qu’Etat en se dotant de tous les instruments indispensables comme une Armée républicaine et forte, comme une administration et des services sociaux efficaces, comme un secteur productif valide, comme une cohésion nationale véritable… Mais nous avons devant nous cet Accord dont nous devons nous approprier complètement au-delà des réformes citées... Tenez, le M23 reprend les hostilités et se renforce par le Rwanda (écoutez ne fût-ce les témoignages de la Société civile du Nord-Kivu….) au nez et à la barbe de Ban Ki-moon alors que l’Accord interdit tout soutien aux rebelles… Que faisons-nous, qu’avons-nous fait pour réclamer des sanctions à l’encontre du Rwanda ?

En conclusion, que devons-nous faire pour que notre devoir de mémoire ne reste pas une simple incantation ? Pousser notre Etat à en assumer la pleine charge !!! Comment l’y pousser ? C’est l’objet de beaucoup de nos critiques (désordonnées) envers ce régime, tirons-en peut-être les lignes de forces les plus pragmatiques !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 30/5/2013, 12:03 am

La proposition président tanzanien, la nécessité aussi d'un dialogue inter-rwandais et d'un dialogue inter-rwandais pour une résolution complète de la Guerre de l'Est, est abondamment commentée et plutôt fort bien; je regrette néanmoins que personne ne propose une demande officielle à l'Onu, initiatrice de l'Accord d'en faire un addendum indispensable à ses recommandations ! Pourquoi d'ailleurs Kinshasa au lieu seulement la saluer ne ferait pas sienne cette revendication : voilà une manière de nous réapproprier cet l'Accord à laquelle j'invite le pouvoir Congolais depuis le début ! Après tout un accord-cadre ne suppose-t-il pas des modalités ultérieures d'application ? Et l'Accord est truffé de recommandations comminatoires envers le Congo; rien de tel à l'encontre du Rwanda et l'Ouganda...

Kamerhe veut parler en homme d'Etat sur l'entourloupe "rwandaise banyamulenge" à Bukavu, sur la situation au Nord-Kivu, sur le dialogue national... Est-il reçu, est-il entendu ?

Un article de fond sur le néocolonialisme de puissances occidentales, leur duplicité dans la crise de l'Est et nos responsabilités à travers le milliard de la BM; lisez-le, méditez-le et surtout nos prétendus dirigeants devraient l'étudier... Il nous apprend ou nos rappelle quelques vérités utiles !


"29/05/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193992&Actualiteit=selected
L’on n’a pas fini de parler, sur tous les tons, de la résolution globale et définitive de la crise dans la région des Grands Lacs. Les pros tenus par J. Kikete et Ban Ki-moon sont l’objet de maints commentaires pus ou moins subtils et l’on reparle des négociations de Kampala. A Bruxelles, on reparle des élections de 2011 à l’occasion d’un « feuilleton » économico-judiciaire.

Résolution globale et définitive de la crise dans la région des Grands Lacs

(Comme on le constatera aisément ci-dessous, c’est largement Jakaya Kikwete avec ses propos sur les dialogues inter-rwandais, inter-congolais et inter-ougandais qui arive premier au hit-parade de ceux qui ont fait des déclarations. Une chose est toutefois étonnante : personne ne fait remarquer que, si les dialogues inter-rwandais et inter-ougandais restent à organiser, le dialogue inter-congolais, lui, a déjà eu lieu. Il s’est tenu en divers lieux : Bruxelles, Pretoria, Sun-City… et a amené la pacification du pays, où l’insécurité de l’Est, pour grave q’elle soit humainement, n’en est pas moins un trouble résiduaire, lié à l’obstination avec laquelle un même groupe, sous des étiquettes changeantes - RCD/G, CNDP , M 23 – et avec des « chefs » interchangeables – Mutebusi, Nkunda, Ntaganda, Runiga, Makenga – refuse obstinément ce que tous les autres ont accepté et se cramponne aux districts de la frontière rwandaise. NdlR)

La Référence+
titre « J. Kikwete table sur les dialogues inter-rwandais, inter-congolais et inter-ougandais », revenant ainsi sur les déclarations du Président tanzanien.
(…)
Réagissant lui aussi à la proposition de dialogue inter-rwandais faite par président tanzanien Jakaya Kikwete, Forum des As donne la réponse de la ministre rwandaise des affaires étrangères : Mushikiwabo parle d’aberration. (…)
Et Forum des As de commenter : Jakaya Kikwete en a eu pour ses grades. Et de se demander : un ministre des Affaires étrangères peut-il se permettre de s’en prendre à un chef d’Etat dans des termes aussi virulents et pleins de démesures ? A moins qu’on ne soit pas au 21ème siècle, répond le tabloïd.

Le Potentiel titre en manchette: « Museveni brouille les cartes dans les Grands Lacs ».
(° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=98:museveni-brouille-les-cartes-dans-les-grands-lacs&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
La proposition du président tanzanien Jakaya Kikwete, consistant à amener d’autres Etats de la région des Grands Lacs à engager des discussions directes, à l’instar de la RDC, avec leurs rébellions, fait des vagues à Kigali et Kampala, rapporte-t-il, et il note que si Kagame s’est enfermé dans un mutisme coupable laissant à son porte-parole le soin de répondre à Jakaya Kiwete, Museveni a, par contre, proposé une piste de solutions à trois volets.
A y regarder de près, il s’agit d’une manière subtile de brouiller les cartes afin de gagner du temps et de maintenir le statu quo qui prévaut dans la sous-région.
Paul Kagame refuse tout dialogue avec les FDLR qu’il qualifie des criminels. Lui qui criait sur tous les toits qu’il fallait une solution politique en ce qui concerne la RDC n’entend pas appliquer la même logique en ce qui concerne la question FDLR.
(…)
L’Avenir titre à la Une « Kigali en guerre contre Kampala » (° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/quand-mushikiwabo-sen-prend-museveni-kigali-en-guerre-contre-kampala-vers-la-fin-du-regne )et décortique la déclaration de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo Chemine-t-on vers la fin du règne tutsi en RDC, s’interroge ce journal. Il rapporte que la patronne de la diplomatie rwandaise vient de cracher en plein visage du président ougandais Yoweri Museveni le qualifiant de l’un des porte-parole des FDLR. « Quand les frères tutsis se désolidarisent depuis Addis-Abeba, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’UA, avant le démarrage effectif des opérations de la Brigade onusienne, le règne de M23 dans l’Est de la RDC tire visiblement à sa fin », souligne ce journal. Et de se demander si « Mme Mushikiwabo peut-elle encore crier aux oreilles du monde, invitant Kinshasa à trouver des solutions en négociant avec les génocidaires du M23 face à la situation de guerre dans la partie est de la RDC, alors qu’elle refuse éperdument de faire autant avec les FDLR ».

Demain le Congo titre : « Ban Ki-moon sauve le M23 et enterre l’opposition non armée ».
Il rapporte que l’opinion publique majoritaire en RDC croyait cette aventure guerrière des supplétifs rwandais du M23 reléguée aux oubliettes de l’histoire, depuis l’adoption de la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU. En attendant que la brigade d’intervention instituée par cette résolution vienne « finir le boulot ». Mais le coup de théâtre, fait remarquer DlC, est venu non pas du parrain rwandais pour revitaliser son objet d’instrumentalisation qu’est le M23, mais curieusement de celui que personne n’attendait le moins du monde pour jouer un tel rôle : le chef de l’Onu en personne.

Voilà pour les déclarations. Mais que deviennent les pourparlers de Kampala ?

La Prospérité
y consacre sa Une de ce matin: «Conclusion des pourparlers, Kampala : Kinshasa attend le signal de la médiation !»
(…)

A l’opposé, explique La Prospérité, le M23 avait également présenté sa contre-proposition publiée dans la presse Kinoise. Mais, seulement, souligne le tabloïd, le contenu avait été jugé inadmissible par Kinshasa qui l’avait tout simplement rejeté. Il appartient donc à la médiation de mettre sur table un document final, pour l’ultime accord de principe des parties engagées à ces pourparlers.(…)"


"Des poursuites judiciaires vont être engagées par les autorités de Kinshasa contre les Chefs de guerre fauteurs des troubles à l’Est
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/des-poursuites-judiciaires-vont-etre-engagees-par-les-autorites-de-kinshasa-contre-les
Le ministre des Affaires étrangères a annoncé, depuis Addis-Abeba en marge des festivités du cinquantenaire de l’OUA-UA, que les autorités de Kinshasa n’allaient pas laisser impunis les crimes commis à l’Est par les chefs de guerre dont une bonne quarantaine ont été appréhendés et transférés dans la capitale d’où vont être engagées des poursuites judiciaires contre eux
En dépit du processus de mise en oeuvre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo signé en février sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine (UA), les autorités de Kinshasa promettent des poursuites judiciaires contre les dirigeants des mouvements rebelles de l’Est du pays. C’est du moins ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, en marge du 21ème sommet de l’UA tenu à Addis-Abeba en Ethiopie.

Pour le chef de la diplomatie congolaise, interrogé par l’Agence Chine Nouvelle, le lundi 27 mai en marge du 21ème sommet de l’UA, les crimes contre les populations de cette partie de la RDC ne doivent pas rester impunis, tant les victimes se comptent par centaines de milliers. Sans citer les responsables du mouvement M23 qui vient de relancer ses hostilités contre l’armée régulière, M. Tshibanda a fait considérer comme une preuve de leur dilatoire, l’absence de ces chefs de guerre à Kampala en Ouganda où le président Yoweri Museveni a accepté de mener une médiation pour une sortie de crise chez le voisin congolais.
En marge des travaux du sommet de l’UA, une réunion du mécanisme de surveillance régionale lié à l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération du 24 février s’est tenue le dimanche 26 mai en présence du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, des chefs d’Etat et leurs représentants des onze pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ainsi que les responsables de l’Union africaine en charge de la paix et la sécurité.

Le ministre Tshibanda a apprécié cette étape comme « un pas important vers la bonne direction » en vue de la résolution d’un problème qu’il qualifie de complexe. Selon lui, l’atteinte des résultats escomptés dépend du respect des engagements par chacune des parties prenantes de l’accord-cadre de paix. Des informations livrées par la Société civile du Nord-Kivu font état de renforcement de la rébellion du M23 « en hommes, armes et munitions en provenance du Rwanda ».
Pour M. Omar Kavota, porte-parole de cette structure locale cité radiookapi.net, malgré l’accalmie qui s’observe sur la ligne de front, le M23 en profite pour se renforcer en hommes, armes et munitions en provenance du Rwanda. Pour sa part, le président tanzanien Jakaya Kikwete a, en marge des travaux du sommet de l’UA, demandé au Rwanda et à l’Ouganda de négocier avec leurs groupes armés opérant en République démocratique du Congo."


"Pourquoi le Rwanda et l’Ouganda refusent de négociations avec leurs rebelles ?
(L’Observateur)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pourquoi-le-rwanda-et-louganda-refusent-de-negociations-avec-leurs-rebelles
(…)Qu’il s’agisse de Paul Kagame ou de Yoweri Museveni, la position est claire : tant que leurs rebelles constituent pour eux un fonds de commerce. En effet, quel prétexte allégueraient-ils si aucun rebelle ne résidait plus en territoire congolais en faveur des négociations, pour justifier ce qu’ils appellent la chasse aux FDLR ou aux rebelles d’ADF-Nalu en RDC ?
En termes clairs, tant que les rebelles des FDLR et d’ADF-Nalu existeraient, c’est-a-dire tant qu’ils allaient demeuraient en territoire congolais, les dividendes à tirer de cette situation à leur avantage sont nombreux. D’abord, sous prétexte de mener la guerre à ces rebelles – jusqu’en RDC- le Rwanda et l’Ouganda cherchent à justifier la présence de leurs troupes en RDC. Ensuite, la situation sécuritaire étant ce qu’elle est avec tous ces groupes armés, dont plusieurs de fabrication rwandaise et ougandaise, les richesses de cette région sont facilement à la merci des vautours du genre du Rwanda et de l’Ouganda.

On se rappelle qu’aussitôt Goma tombée aux mains des rebelles du M23, le Rwanda n’a pas attendu pour réclamer des négociations des rebelles de leur fabrication avec le gouvernement congolais. L’objectif funeste de ces négociations à l’avantage de Paul Kagamé est de permettre l’infiltration des hommes à sa solde dans les institutions congolaises pour mener à bien sa mission.
Les deux pays partageant plusieurs kilomètres de frontières avec la RDC, cette promiscuité leur est favorable, d’autant plus qu’en faveur de la fameuse réintégration dans l’armée régulière congolaise des rebelles, plusieurs sujets rwandais et ougandais considéraient comme des Congolais se trouvaient en RDC. La suite, on la connaît.

A tout prendre, tant que le désordre, l’insécurité, les guerres, que connaît la RDC profitent encore aux deux pays, et que les régimes de Paul Kagame et de Yoweri Museveni tiennent encore debout, tout dialogue avec les ceux régimes semblent ne pas être une préoccupation."


"Déclaration de Vital Kamerhe : Situation au Sud Kivu
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8037
Après avoir suivi les événements malheureux et douloureux qui sont survenus à Bukavu au Sud-Kivu dans la journée du 24 mai 2013, et au Nord-Kivu dans les territoires de Lubero, Walikale et Beni. Au nom de mon parti, l’Union pour la Nation Congolaise, je déplore et condamne avec fermeté, en ce qui concerne la Ville de Bukavu, ces incidents graves qui ont eu lieu suite à un malentendu entre les jeunes du quartier de Nguba, selon le communiqué du Gouvernement provincial du Sud-Kivu. Mais des informations recueillies auprès d’autres sources indiquent qu’il s’est agi d’affrontements entre les jeunes de Nguba effectivement et les jeunes du même quartier de la communauté banyamulenge suite à un malentendu.
Je voudrais lancer un appel vibrant à toutes les communautés du Sud-Kivu pour éviter de tomber dans des pièges et de céder à des provocations qui pourraient conduire à l’embrasement de la situation sécuritaire de la Ville de Bukavu en particulier et celle de la province du Sud-Kivu en général, déjà très tendue et précaire.

La population du Sud-Kivu qui a connu plus de 20 ans d’instabilité, d’insécurité et des guerres récurrentes, sans parler des viols, violences faites à la femme, tueries et autres déplacements massifs des populations, aspire à la paix comme tous les peuples du monde.
C’est pourquoi, j’invite tout le monde au calme, à la retenue et à privilégier les valeurs spirituelles d’amour du prochain et de paix pour tout le peuple de Dieu, ainsi qu’à faire siennes les valeurs universelles de la démocratie, à savoir, la réconciliation, la tolérance et l’acceptation de l’autre dans un esprit d’union de coeur.
Aux personnes blessées au cours de ces affrontements, tout en formulant le voeu de leur prompt rétablissement, je leur apporte tout mon appui moral et spirituel.

S’agissant enfin du Nord-Kivu, je condamne fermement l’insécurité récurrente dans le grand Nord à Beni, à Lubero et partout ailleurs où l’on a dénombré plusieurs morts et plusieurs villages incendiés.
A Pinga dans le Territoire de Walikale, je déplore la tuerie à la machette et autres armes blanches des paisibles citoyens qui se rendaient aux champs. Toutes mes condoléances aux familles éprouvées.
J’invite tout le monde au calme et à s’inscrire résolument dans le processus de paix à travers le Dialogue national annoncé à partir d’Addis-Abeba. Que tous ceux qui ont des revendications le fassent par la voie pacifique en amenant leurs cahiers des charges auxdites négociations.

Je tiens enfin à rappeler au Gouvernement son devoir sacro-saint de défendre le territoire national et de protéger les personnes et leurs biens partout en RD-Congo. Le dialogue national annoncé ne doit pas constituer un rendez-vous manqué avec l’histoire. Le Gouvernement doit prendre la mesure de la tragédie nationale et privilégier son caractère inclusif et permettre à tous et à chacun d’y contribuer efficacement.
Ici, je me permets d’interpeller le Gouvernement et la Communauté internationale pour veiller sur 4 points afin d’assurer plein succès au dialogue national prévu par la Résolution 2098 du Conseil de sécurité :
- La forme : procédure et format
- Le fond : rédaction d’un agenda harmonisé tenant compte des cahiers des charges de toutes les forces en présence
- La durée
- Les résultats escomptés au regard de la double crise de légitimité et de la guerre à l’Est
C’est à ce prix là que le dialogue pourrait constituer une solution aux problèmes qui minent la RD-Congo et qui condamnent tout un peuple à la pauvreté extrême et à l’insécurité permanente dans sa partie Est.
Fait à Kinshasa, le 27 mai 2013"



"PASCAL KAMBALE REMET EN CAUSE L’EFFICACITÉ DU MILLIARD USD DE LA BANQUE MONDIALE DANS LES GRANDS LACS
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=97:pascal-kambale-remet-en-cause-l-efficacite-du-milliard-usd-de-la-banque-mondiale-dans-les-grands-lacs&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Dans une interview exclusive à la Deutsche Welle
Le mécanisme et le processus qui ont fait germer l’idée de ce fonds sont basés sur la supposition selon laquelle le manque d’opportunités économiques pour les populations et de développement pour les sociétés est l’une des causes principales de la poursuite de la guerre dans l’Est de la RDC. On croit dès lors que le développement va amener la paix. C’est le point de vue défendu par Pascal Kambale Kalume, spécialiste des questions de gouvernance et observateur des questions des Grands Lacs, dans un entretien avec la radio allemande, la Deutsche Welle.

L’ONU et la Banque mondiale pensent que la paix dans les Grands Lacs passe par des investissements en vue de susciter le développement. Qu’en dites-vous ?

Je pense que cette hypothèse est erronée. Il y a manque de développement et d’opportunité économique à travers toute l’étendue du territoire national, et pourtant il n’y a pas de guerre partout. Et comme la Société civile du Nord-Kivu l’a souligné dans sa lettre au secrétaire général des Nations unies, la communauté internationale ne développera pas le Congo. Le Congo se développera lui-même, à condition qu’on l’aide à restaurer la paix.
Quelles sont finalement les motivations qui ont guidé ce choix ?
Il est clair qu’il y a des motivations économiques derrière les interventions répétées de l’Ouganda et du Rwanda en RDC. Mais je pense que la volonté de puissance de la part de Kampala et Kigali est un facteur important. Plus importante peut-être encore est la faiblesse de l’Etat en RDC, faiblesse qui se traduit par une absence maladive de vision de gouvernance et une incapacité à se protéger des immixtions des voisins dans les affaires nationales du Congo. C’est ce qui explique que même l’Angola intervient militairement et économiquement au Congo (Luanda occupe des territoires entiers au Bandundu et au Bas-Congo), alors que ce pays a des richesses dont il ne sait pratiquement pas quoi faire.

Quelles chances donnez-vous à la mise en œuvre d’une telle stratégie ?
D’une certaine manière, ce fonds procède aussi de la stratégie de la carotte et du bâton que la communauté internationale entend appliquer à la résolution de la crise dans les Grands Lacs. Tout porte à croire, néanmoins, que cette stratégie est un mort-né. Par exemple, plus personne ne parle des sanctions financières dont on avait menace le Rwanda et l’Ouganda au cours des semaines qui ont suivi la publication par le groupe d’experts des Nations unies des révélations sur leur appui aux rébellions congolaises. Au contraire, on nous sort tout d’un coup ce milliard de fonds de développement. On voit donc bien que la Banque mondiale et les Nations unies se sont empressées de jeter un sac de carottes aux pieds des gouvernements de la région sans avoir le courage de brandir sous leur nez le moindre bout de bâton. C’est donc une stratégie des carottes et encore plus de carottes.
Qu’en est-il des actions antérieures entreprises dans le même but dans la région ?
A elles seules, la Banque mondiale, l’Union européenne, l’USAID et DFID ont mis plus d’un milliard dans le développement de l’Est depuis 2006 (notamment à travers STAREC depuis 2009). Le procédé était toujours le même. On évite de parler avec Kinshasa et de confronter la nécessite des réformes institutionnelles (surtout la réforme de l’armée et de la justice), et en revanche, on fait semblant de croire que la construction des routes et des barrages dans une partie du pays apportera la paix, malgré une armée appauvrie et indisciplinée, malgré une justice inexistante et incapable de sanctionner la corruption qui gangrène le système d’octroi des marchés publics. Beaucoup de nos compatriotes pensent que ces millions de dollars investis dans l’Est du pays servent en réalité à enrichir la multitude d’ONG internationales, d’intermédiaires et de soi-disant experts étrangers qui pullulent dans les régions de l’Est du Congo et qui feraient croire que misère et problèmes de sécurité n’existent qu’a l’Est du pays.
Vous êtes donc pessimiste ?
Je pense que le milliard de la Banque mondiale va profiter davantage à l’Ouganda, au Rwanda et aux pays comme la Tanzanie qu’au Congo pour une raison simple. Dans ces pays, il existe des plans économiques clairs sur lesquels ce milliard va venir se greffer et qu’il va consolider. En RDC, il n’y a aucun plan de développement économique. Et s’il en existe un, les autorités congolaises sont incapables de le mettre en œuvre. Dans ces conditions, le milliard sera jeté dans un trou comme c’était le cas avec les millions de STAREC, à moins que la Banque mondiale s’occupe elle-même de l’exécution des travaux de développement.

Qu’est-ce qui vous intrigue exactement dans ce milliard de dollars promis par la Banque mondiale ?
Peut-être plus important, il y a lieu de s’inquiéter que ce fonds ne vienne frustrer la lutte permanente pour la construction de notre unité nationale. Consacrer des millions pour le développement d’une petite partie du territoire seulement n’a aucun sens logique si c’est toute la Républiques qui souffre de déficit de développement. Va-t-on également construire des barrages dans le Nord-Katanga en proie aux Maï-Maï de Gédéon? Dans les deux Kasaï ou la liquidation criminelle de la MIBA a jeté des milliers de jeunes dans une misère plus noire que celle du Kivu? Que dire de l’Equateur ou des territoires entiers n’ont plus connu de sucre ni de savon depuis plusieurs années? Nous avons déjà perdu un Premier ministre à cause de la préférence des puissances mondiales pour une partie du territoire (le Katanga en 1960) au détriment des autres parties."


"RDC: Le M23 profite de la trêve pour renforcer leur positions en hommes et munitions en provenance du Rwanda (société civile)
(CRI 29/05/2013 - 08:48)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-m23-profite-de-la-treve-pour-renforcer-leur-positions-en-hommes-et-munitions-en

"RDC : le gouvernement se dit déterminé à appuyer la Brigade d’intervention de la Monusco"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/29/rdc-le-gouvernement-se-dit-determine-appuyer-la-brigade-dintervention-de-la-monusco/

° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/29/la-brigade-de-la-monusco-est-developpement-dans-les-missions-des-nations-unies-affirme-babacar-gaye/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/29/rdc-francois-mwamba-salue-lappel-du-president-tanzanien-au-rwanda-louganda/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/29/ban-ki-moon-salue-levolution-des-missions-de-maintien-de-la-paix-de-lonu/
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1263-flash-traque-de-toute-part-joseph-kabila-se-niche-dans-le-palais-du-peuple.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 31/5/2013, 6:32 pm

"BRIGADE D’INTERVENTION : MANDAT OFFENSIF OU PRÉVENTIF ?
° http://www.lepotentielonline.com/
Le mandat de la Brigade d’intervention prête à confusion. Offensif ou préventif, l’opinion est dans les vapes. Les inquiétudes portent surtout sur ces contradictions apparues entre le secrétaire général de l’ONU et son envoyée spéciale dans les Grands Lacs. 19 ONG internationales ont écrit à Ban Ki-moon pour le prévenir du danger de voir la Brigade se gripper en phase opérationnelle dans l’Est de la RDC.
Qui d’entre Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, et Mary Robinson, son envoyée spéciale dans les Grands Lacs, a raison, quant au vrai mandat de la Brigade spéciale d’intervention décidée par la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU pour se déployer dans la partie orientale de la RDC ? L’opinion ne sait plus à quel saint se vouer pour être fixée.
Le 28 mars 2013, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte à l'unanimité le déploiement d’une brigade d’intervention dans la partie Est de la RDC. C’est ce qui ressort aux termes de la Résolution 2098. Celle-ci, quant à elle, est consécutive à l’accord-cadre d’Addis-Abeba signé en février dernier par 11 dirigeants africains, en marge d’un sommet de l’Union africaine. En clair, selon le Conseil de sécurité, la Brigade a pour mandat de « mener des opérations offensives ciblées » contre les groupes d'insurgés dans l'Est de la RDC.
De passage en RDC, les 22 et 23 mai 2013, Ban Ki-moon a confirmé que la Brigade opérera conformément à la Résolution 2098 qui la crée, c’est-à-dire une force ayant un mandant offensif pour neutraliser tous les groupes armés écumant dans l’Est de la RDC, dont le M23. D’ailleurs se sentant ciblé, ce groupe armé s’est agité et a proféré des menaces qu’il a dû mettre à exécution à la veille du voyage du secrétaire général de l’ONU en RDC. Cette attaque était en réalité un message aux premiers soldats tanzaniens et sud-africains déployés à Goma (Nord-Kivu).

Différence d’approche
Tout paraissait clair jusque-là. Voilà qu’à l’issue de la tournée de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs, Mary Robinson, son envoyée spéciale dans la région, a vendu la mèche. Se prêtant aux questions de RFI, l’ancienne présidente irlandaise s’est démarquée totalement de son chef, en accordant un mandat préventif à la Brigade : « Il faut qu’elle (Ndlr : la brigade d’intervention) soit une force de prévention et que l’on fasse plutôt des progrès au niveau politique, vers la paix, et surtout le développement ». Et d’ajouter : « Je dis que la Brigade, certes, est importante, mais ce n’est pas la solution ».
Pour Mary Robinson, « il faut que les Congolais comprennent bien que le gouvernement doit avoir une armée et une police qui marchent bien, une autorité de l’Etat partout sur le territoire. C’est du long terme, je sais. Mais, maintenant, je crois qu’on peut vraiment bien commencer. On a le mécanisme de suivi ». A l’en croire, « la solution c’est plutôt l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement », selon l’entendement qu’en font l’Onu et la Banque mondiale en mettant à la disposition des Grands Lacs un fonds d’un milliard USD en soutien aux projets de développement.
En lisant entre les lignes, l’ONU s’est finalement défoulée, n’étant pas parvenue en interne, à concilier toutes les voies sur le contenu réel à donner à la brigade d’intervention à déployer dans l’Est de la RDC. L’on se rappellera les débats houleux qui ont précédé l’adoption le 28 mars 2013, le vote de la Résolution 2098, laquelle charrie cette Brigade. L’on comprend avec un peu de recul, des pays comme la Chine et la Russie s’étaient réservés peu avant l’adoption de la résolution, préférant avoir plus d’éclaircissements sur le contenu et particulièrement le mandat de la fameuse brigade.
Ainsi, il a fallu le franc-parler de Mary Robinson pour que des contradictions longtemps étouffées apparaissent au grand jour. Celle-ci est passée outre le langage diplomatique de son patron qui cachait le bluff de son organisation.
A noter que Mary Robinson n’est pas la seule à entrer en contradiction avec l’Onu et son secrétaire général. Il y a aussi l’adjoint de Ban Ki-moon en charge des opérations de maintien de paix, le Français Hervé Ladsous. Dans une réflexion qui a circulé sur la toile, ce dernier s’est montré plutôt explicite sur les dessous des cartes du maintien de la paix en RDC. Son exposé est fondé sur ce qu’il appelle deux vérités fondamentales auxquelles le maintien de la paix devra faire face en RDC, au Mali, éventuellement en Somalie ou en Syrie.
« Dans l’Est de la RDC où des groupes armés continuent de terroriser des millions de civils, nous déployons une brigade d’intervention et des véhicules aériens sans pilotes non armés qui nous permettront d’observer les mouvements des groupes armés et de mieux protéger les civils », déclare l’adjoint de Ban Ki-moon. Et il ajoute, en réaction à ceux qui sont inquiets de voir la mission de maintien de la paix de l’ONU se transformer en machine de guerre : « Le mandat voté par le Conseil de sécurité est sans équivoque : l’usage de la force par nos Casques bleus en RDC est l’exception et non la règle pour le maintien de la paix ».
Par ailleurs, Hervé Ladsous note que « le maintien de la paix ne peut pas se substituer à un accord politique ; ses interventions doivent se fonder sur un cadre politique clair ».
Que faut-il, dès lors attendre de la brigade ? Est-ce que les Congolais doivent continuer à espérer ou déchanter ? Réponse : ils doivent plutôt s’assumer.

Mauvaise augure
Pressentant le danger, 19 ONG internationales œuvrant en RDC viennent d’ailleurs de tirer la sonnette d’alarme en appelant le secrétaire général des Nations unies à la vigilance. Dans une lettre ouverte adressée le 23 mai à Ban Ki-moon, elles lui demandent de veiller à l’efficacité de la brigade d’intervention de la Monusco chargée de neutraliser les groupes armés qui insécurisent l’Est du pays.
Elles proposent qu’en cas de dysfonctionnement, le secrétaire général des Nations unies puisse suspendre le déploiement de la Brigade. Allusion est faite à l’annonce faite mercredi par le patron des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous : « Nous espérons que la Brigade d’intervention pourra être opérationnelle dans quelques semaines, probablement d’ici la mi-juillet ». Ce qui va dans le même sens que « un ou deux mois » estimé par Ban Ki-moon au cours de sa dernière tournée dans la région, soulignant la nécessité « d’accélérer le déploiement » en raison de la poursuite des combats autour de Goma."

° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/30/rdc-19-ong-demandent-ban-ki-moon-de-veiller-lefficacite-de-la-brigade-dintervention/


"Kampala – Kinshasa promet de « ne pas trahir »
(Direct.cd 31/05/2013 - 06:37)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/kampala-kinshasa-promet-de-ne-pas-trahir
Mise au point du Gouvernement de la RDC

Après avoir pris connaissance de l’article publié dans le numéro 4582 du quotidien Le Phare publié le mercredi 29 mai 2013, sous le titre «Vrai faux Projet d’Accord de Kampala : les Congolais exigent la transparence », le Gouvernement de la RDC s’estime en devoir de faire la mise au point suivante :
1. Le document publié dans votre livraison de mercredi ne peut en aucune façon être présenté comme le projet d’accord destiné à la signature par le Gouvernement de la RDC et les éléments du M23, parties aux pourparlers de Kampala. Si l’on considère l’intitulé dudit article comme un questionnement visant à savoir si le document présenté à la presse était vrai ou faux, la réponse est claire : c’est un faux, il s’agit en réalité d’un document subversif élaboré et distribué par les agitateurs du M23 et leurs mentors;
2. Il y a certes des propositions des parties soumises à la facilitation assurée par le Ministre ougandais de la Défense, le Dr Crispus KIYONGA. Mais aucune des propositions ne peut être considérée comme étant le projet d’Accord destiné à être signé par les parties. Soucieux de mener à bonne fin les pourparlers, la facilitation avait convenu avec les parties que leurs propositions respectives ne devaient faire l’objet d’aucune publicité.
3. Le Gouvernement de la RDC déplore et condamne l’irresponsabilité du M23 qui se manifeste à travers cette entorse portée au principe librement accepté de ne pas dévoiler les propositions particulières des parties en contact tant qu’un texte résultant de l’harmonisation des vues ne sera pas disponible. Il proteste donc contre cet acte de désinformation que constitue la présentation du document provocateur du M23 comme projet d’accord entre les deux parties par un journal aussi respectable que « Le Phare ». A l’évidence, il s’agit pour les auteurs de cette forfaiture de fissurer la cohésion entre le Gouvernement, partie à ces concertations de Kampala, et le peuple congolais, victime de la guerre d’agression à laquelle lesdites concertations, entre autres mécanismes, sont appelées à apporter une solution durable;
4. Le Gouvernement saisit cette occasion pour réaffirmer que rien ne sera décidé à Kampala qui soit attentatoire à la Constitution ou contraire aux Intérêts Nationaux. Il est donc important que soit évitée l’exploitation manichéiste des enjeux des pourparlers de Kampala. Laissons chacun touer son rôle : que les négociateurs négocient à bon escient et que ceux qui doivent livrer l’information sur les pourparlers l’attendent de bonne source et en temps opportun.
Fait à Kinshasa, le 29 mai 2013
Lambert MENDE OMALANGA
Porte-parole du Gouvernement"


"Vrai-faux « Projet d’Accord de Kampala » Les Congolais exigent la transparence !
Le Phare

° http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=46570:-vrai-faux-l-projet-daccord-de-kampala-r-les-congolais-exigent-la-transparence-&catid=24:le-phare
Aussitôt après l’annonce par le M23 de son retrait de la table des négociations avec le gouvernement congolais, dans la capitale ougandaise, à la fin du mois d’avril dernier, un document attribué au secrétariat technique de la facilitation ougandaise s’est mis à circuler aussi bien sur le net que dans les salons politiques de Kinshasa. Aux dires de certaines sources, il s’agirait du « Projet d’Accords de Kampala » appelé à sanctionner le nouveau deal politique entre les autorités congolaises et les rebelles du Mouvement du 23 Mars.
Au-delà de la controverse qui s’anime autour de son authenticité, le document fait hérisser le poil de plus d’un patriote congolais au regard d’inacceptles concessions que devrait faire le pouvoir en place à Kinshasa à une bande d’individus coupables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il est scandaleux de constater que l’Accord susvisé prévoit des privilèges insupportables en faveur des criminels dont la place la mieux méritée devrait être une cellule du centre pénitencier de la CPI (Cour Pénale Internationale), à La Haye.

En route pour Sun City/bis
Dans la droite ligne de «L’Accord Global et Inclusif » ayant sanctionné la fin du Dialogue Inter-congolais entre les composantes belligérantes, l’Opposition non armée et la Société Civile, en décembre 2002 à Sun City, en Afrique du Sud, on note que le « Projet d’Accord de Kampala » prévoit l’intégration des cadres militaires du M23 au sein de l’Etat-major des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et de leurs soldats dans les contingents des troupes loyalistes.
Quant aux cadres civils, Kinshasa devrait leur ouvrir, toutes grandes, les portes des institutions politiques nationales (Sénat, Assemblée nationale, Gouvernement, pouvoir judiciaire, services des renseignements) et provinciales (Assemblées et gouvernements provinciaux, territoriale, gouvernorats des provinces), des entreprises du Portefeuille, des régies financières, des représentations diplomatiques, etc.
Par ailleurs, il est demandé au Chef de l’Etat congolais de promulguer une loi d’amnistie en faveur des cadres politiques et combattants du M23, de budgétiser l’indemnisation des déplacés de guerre internes du Nord-Kivu et des réfugiés congolais à répertorier au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et en Tanzanie.
Selon l’esprit et la lettre du « Projet d’Accord de Kampala », un nouveau feuilleton de partage équitable et équilibré du pouvoir entre les autorités congolaises et les plénipotentiaires du M23 serait en chantier.

La transparence d’abord !
Le « projet d’Accord de Kampala » trouble de nombreux esprits depuis que le Secrétaire Général de l’ONU d’abord, son Envoyée Spéciale dans les Grands Lacs Mary Robinson et le président tanzanien Kikwete ensuite ont fait savoir à l’opinion tant nationale qu’internationale que pour la régler l’actuelle crise politico-militaire en RDC, il fallait que Kinshasa et le M23 rentrent à la table des négociations, à Kampala. Si tel est le schéma incontournable à suivre pour le retour d’une paix durable à l’Est de la RD Congo, les citoyennes et citoyens de ce pays ont le droit d’être correctement renseignés sur ce qui se cache derrière l’option onusienne.
Car, en lieu et place de déployer la Brigade internationale d’intervention et des drones à l’Est du grand Congo aux fins de neutraliser les forces négatives, dont le M23, tous les analystes politiques constatent que ce mouvement politico-militaire n’est plus condamné à disparaître. Au contraire, les Nations Unies, l’Union Africaine et la SADC lui reconnaissent, comme en son temps la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) le statut d’interlocuteur de Kinshasa.
C’est le lieu d’exiger des décideurs et experts de Kinshasa ayant éventuellement participé à la mise en forme définitive du document le ramener au Parlement, afin qu’un débat libre, franc et inclusif soit engagé au sujet de son contenu assassin. Un premier pas a déjà été fait en direction de l’Assemblée Nationale par Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation congolaise à Kampala. Mais, il faut plus, à savoir un examen intégral et approfondi de ce « Projet d’Accord de Kampala » par les deux chambres du Parlement. C’est au regard des contre-propositions à ficeler par les Sénateurs et Députés et à communiquer aux plénipotentiaires de Kinshasa, au Secrétaire Général de l’ONU ainsi qu’à la présidence de l’Union Africaine que le peuple congolais pourrait espérer une prise en compte réelle de ses intérêts à Kampala. Si les décideurs congolais refusent de jouer la carte de la transparence et se complaisent, comme en mars 2009 face au CNDP de Bosco Ntaganda, dans l’entretien du flou au sujet de l’avenir de la patrie, les ennemis de la paix et de la stabilité du Congo pourraient de nouveau jouer et gagner.
Kimp"


"31 05 13 Le Phare - Drones et Brigade spéciale d’intervention à l’Est du Congo : les raisons profondes de la peur de Kigali
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194034&Actualiteit=selected
En déclarant tout haut ce que la communauté internationale dit tout bas depuis la publication des rapports des experts indépendants de l’ONU, le président Jakaya KIKWETE de la Tanzanie était loin de s’imaginer qu’il venait là d’entamer la démolition de toute la stratégie et la dialectique ayant permis au régime de Kigali de justifier jusqu’ici toutes les agressions armées perpétrées sur la RDC depuis bientôt vingt ans. Mais bien avant, tous les plénipotentiaires de Kigali s’étaient répandus sur tous les médias pour s’opposer au déploiement de la brigade spéciale d’intervention de l’ONU en vue de traquer et de neutraliser toutes les forces négatives, dont particulièrement leur poulain du M23. Un mouvement politico-militaire auquel Kigali apporte tout son soutien militaire, financier et diplomatique, selon des rapports de l’ONU et des principales ONG anglo-saxonnes, dont HUMAN RIGHTS WATCH et INTERNATIONAL CRISIS GROUP.[/b]

Dans ses dernières homélies et lettres pastorales, Mgr KABOYI Théophile de Goma a révélé les véritables causes des craintes du Rwanda. Aux yeux de ce prince de l’Eglise Catholique, le déploiement de la brigade spéciale d’intervention de l’ONU dans la province du Nord-Kivu aura comme conséquence à court et long terme de démontrer à la face du monde que les FDLR que le régime du Rwanda présente comme une menace sérieuse contre sa sécurité extérieure n’est en réalité qu’un épouvantail brandi régulièrement pour toucher la corde sensible de l’opinion internationale.

Cinq ans de règne de l’armée rwandaise dans les provinces de l’Est de la RDC

Pendant cinq ans, le RCD a eu à régner sur le Sud-Kivu, le Maniema, une partie de la province du Katanga, de la Province Orientale, du Kasaï Oriental et du Nord-Kivu. Or, il est mondialement reconnu que ce sont des éléments de l’armée régulière du Rwanda qui formaient les 9/10ème des forces de ce mouvement politico-militaire du RCD. Et, en outre, les éléments des FDLR s’étaient concentrés dans le Maniema, le Sud Kivu et le Nord Kivu où ils s’adonnaient à l’exploitation artisanale des matières précieuses, notamment l’or, le coltan et le diamant. Bien entendu aux côtés des autres groupes armés irréguliers dénommés MAI MAI qui ont été finalement infiltrés par des agents des services de sécurité rwandaise. Vingt ans après le déclenchement du génocide au Rwanda, selon des rapports officiels des services de sécurité de Kigali, ces Interahamwe ne représentent plus aucune menace sérieuse sur le Rwanda. Car, d’une part, les hauts responsables politiques de ce mouvement reconnus comme ayant planifié le génocide de 1994, ont été rattrapés et transférés au tribunal pénal international d’Arusha. Ceux qui se terrent quelque part à travers le monde sont l’objet des mandats d’arrêt internationaux pour répondre de leurs crimes. D’autre part, ceux qui ne se reprochent rien, ont repris le chemin du retour au pays, en transitant par le centre de rééducation et réinsertion de Mutobo, au Rwanda, avant de choisir leur destin.

Pour Mgr Théophile KABOYI, les éléments des forces armées régulières du Rwanda avaient eu cinq ans pour traquer et neutraliser ces Interahamwe. Un travail qu’ils avaient poursuivi même pendant la période de transition du système de 1+4 car l’un de leurs alliés, en l’occurrence Me Azarias RUBERWA, était le vice-président de la République chargé de la Politique, Défense et Sécurité dans ce gouvernement pendant trois ans. En plus, ce sont des éléments des troupes régulières rwandaises portant les uniformes des militaires du RCD ainsi que des agents des services de sécurité rwandaise qui opéraient dans les provinces du Maniema, du Sud Kivu, du Nord Kivu et d’une partie de la Province Orientale, du Katanga et du Kasaï Oriental.
En 2009, Kinshasa a eu à signer un accord avec Kigali pour lancer des opérations militaires conjointes en vue de traquer les résidus des ces interahamwe. A l’issue de ces opérations qui durèrent six mois, il avait été dit que la menace des FDLR avait été complètement détruite. Ceux qui s’étaient cachés dans la brousse avaient été invités à reprendre le chemin du retour au pays par le biais de la MONUSCO. Des émissions en Kinyarwanda passent tous les jours sur la Radio OKAPI pour inviter les récalcitrants à se rendre dans les bureaux spéciaux de cette force onusienne ouverts dans plusieurs localités et villes de ces provinces en vue de leur identification et rapatriement vers la mère patrie.

Le déploiement de cette brigade spéciale d’intervention de l’Onu va donc révéler au Monde que les FDLR ne représentent plus aucune menace sérieuse pour la sécurité du Rwanda. D’ailleurs, a renchéri Mgr KABOYI Théophile, les autorités rwa les autorités rwandaises se vantent régulièrement d’avoir rétabli la sécurité sur toute l’étendue de leur pays. On peut circuler nuit et jour dans toutes les localités et villes du Rwanda sans entendre le moindre crépitement d’arme, vient de déclarer le président Paul KAGAME dans une interview lui accordée récemment par notre confrère François SOUDAN de Jeune Afrique. Qui dit mieux ?
Voilà les raisons profondes de la peur des autorités rwandaises, car le gendarme mondial qu’est l’ONU va découvrir que ces FDLR ne représentent aucune menace pour la sécurité du Rwanda, mais qu’au contraire ils sont plutôt responsables des viols, massacres, destructions méchantes, déplacements massifs des populations congolaises et pillages des ressources minérales. L’un des rapports de l’ONU et des ONG internationales de défense des droits de l’homme avait fait état des multiples trafics d’armes entre les FDLR et les hommes de Jean Bosco NTAGANDA en échange des matières précieuses.

Bien plus, ce déploiement va surtout sonner le glas au M23, car le gros de ses troupes est composé des éléments rwandais qui d’ailleurs ont commencé à rentrer au bercail pour ne pas être incorporés dans les FARDC en vue d’être déployés dans les autres provinces du pays. F.M. "


"M. MOUNOUBAI : « LE DIALOGUE N’EXCLUT PAS LE DÉPLOIEMENT DE LA BRIGADE D’INTERVENTION »
° http://www.lepotentielonline.com/
[i]Malgré le dialogue de Kampala, la Brigade d’intervention sera déployée dans l’Est de la RDC pour neutraliser les forces négatives écumant cette partie du pays. Le porte-parole de la Monusco l’a déclaré hier mercredi à Kinshasa.
D’aucuns estiment que l’ONU use d’un double langage quand elle annonce le déploiement de la brigade d’intervention dans l’Est de la RDC pour neutraliser les forces négatives dont le M23 et encourage en même temps le gouvernement congolais à prendre langue avec ce mouvement rebelle.
Répondant à une question de la presse y relative, le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a déclaré : « Tout le monde sait que l’on ne peut pas seulement opter pour la solution militaire mais aussi pour le moyen pacifique. En 2000, lors que la RDC était en guerre, il a été convenu de signer l’accord de Lusaka que toutes les parties ont été tenues à respecter. Il en a été ainsi pour l’accord de Sun City ».
Pour lui, la solution militaire ne peut pas exclure le dialogue.
« Même lorsqu’il y a la solution militaire, il faut aussi privilégier le dialogue », a-t-il conseillé au cours de la conférence de presse hebdomadaire organisée hier mercerdi 29 mai par la Monusco en son quartier général de Kinshasa.(...)"

"MAINTIEN DE LA PAIX DE L’ONU : FACE AUX NOUVEAUX DÉFIS, DE NOUVEAUX MOYENS
Écrit par Par Hervé Ladsous

° http://www.lepotentielonline.com/
L’histoire du maintien de la paix est faite d’innovation et d’adaptation. Il y a encore deux décennies, le métier des Casques bleus semblait fort simple : surveillance de cessez-le-feu, souvent entre États en conflit, et facilitation de solutions politiques en cas de rupture d’accord.
Aujourd’hui, le maintien de la paix évolue sur des terrains beaucoup plus complexes. Les Casques bleus travaillent en vue de ramener la paix dans des pays gravement touchés par des conflits plus souvent internes, et où les accords de paix sont souvent fragiles. Des acteurs non étatiques, à l’instar d’organisations criminelles, posent des défis supplémentaires.
Pour faire face à ces défis, le maintien de la paix de l’ONU a développé une approche multidimensionnelle qui regroupe militaires, policiers et civils afin d’intervenir dans des domaines aussi variés que la protection des civils, des droits de l’Homme ou la promotion de l’État de droit...(...)"


"RDC: l’armée continue de consolider ses positions autour de Goma"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130530-rdc-armee-continue-consolider-positions-autour-goma

"31 05 13 L’Avenir - Après l’échec de Mutaho. Le M23 renforcé sur la colline Bushanga-Kibati Le Rwandais Gahama Rubuguza commande les opérations"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194032&Actualiteit=selected

° http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=46564:-retour-de-la-paix-dans-lest-de-la-rdc-kinshasa-pour-le-retour-a-kampala&catid=35:la-tempete-des-tropiques
° http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=46568:-brigade-africaine-dintervention-rapide-lafrique-trahie-par-ses-armees&catid=24:le-phare
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/lonu-se-dit-determinee-neutraliser-les-groupes-armes
° http://radiookapi.net/regions/sud-kivu/2013/05/30/rdc-les-deputes-du-sud-kivu-demandent-lacceleration-du-deploiement-de-la-brigade-dintervention/
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1265-les-fardc-dans-le-landau-de-larmee-sud-africaine-une-humiliation-de-plus-mais-pas-seulement.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 31/5/2013, 9:20 pm

PS
J'avais oublié de joindre le texte du fameux accord gouvernement/M23 que Léo récuse, une intox du M23 selon lui ! Le voici :

"Projet d’accord mort-né entre Kinshasa et le M23
Le Phare

http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=46569:-projet-daccord-mort-ne-entre-kinshasa-et-le-m23&catid=24:le-phare

PREAMBULE
LE GOUVERNEMENT DE LA RDC ET LE M23 ;

- Considérant les décisions et résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA), de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC) relatives à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et à la stabilisation du pays;
- Tenant compte des résultats de l’évaluation de l’accord du 23 Mars 2009 entre le Gouvernement de la RDC et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) réalisée contradictoirement par le Gouvernement de la ROC et leM23;
- Considérant le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 Décembre 2006;
- Considérant l’Accord cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération en RDC et dans la Région des Grands Lacs, signé à Addis-Abeba le 24 Février2013;
- Considérant le rapport spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs;
- Vu le communiqué final du sommet des Chefs d’Etats de la Région des Grands Lacs, tenu à OYO en République du Congo, le 24 Mars 2013;
- Vu le Règlement Intérieur et l’Ordre du Jour du Dialogue entre le Gouvernement de la RDC et le M23 sur la situation en RDC et spécialement dans la partie Est de la République ;
- Vu la Constitution de la RDC;
- Désireux de contribuer à la restaurarestauration d’une paix durable en RDC, spécialement dans sa partie Est;
- En conclusion du Dialogue qui les a réunis à Kampala du 09 décembre 2012 au ……………. 2013, sous la médiation de Son. Excellence Monsieur YOWERI KAGUTA MUSEVENI, Président de la République de l’Ouganda, Président en exercice de la CIRGL et médiateur du Dialogue en présence de la facilitation assurée par le Dr C.W.C.B. KIYONGA, Ministre de la Défense de la République de l’Ouganda;

CONVIENNENT DE CE QUI SUIT :
Article 1e : Les deux parties (Gouvernement - M23) s’engagent à réaliser et à parachever tous les points partiellement réalisés, mal réalisés et non réalisés, tels que ressortis de la Revue de l’Accord de paix du 23 mars 2009 entre le Gouvernement de la RDC et le CNDP.
Article 2 : Le Gouvernement de la RDC s’engage à créer une structure spéciale chargée de la réconciliation nationale. Cette dernière devra jouir d’une autonomie financière et administrative et placée sous l’autorité du Président de la République et l’accompagnement de l’Envoyée Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unie pour la Région des Grands Lacs.

Article 3 : En vue d’effectuer de progrès en ce qui concerne la décentralisation ; dès la signature du présent Accord, le Gouvernement de la RDC s’engage à :
- Appliquer les dispositions de l’article 175 de la Constitution relatif à la retenue à la source de 40% des recettes du trésor public et de promulguer endéans 45 jours une loi fixant la nomenclature des recettes fiscales et les modalités de leur répartition.
- Appliquer les dispositions des articles 2 et 3 de la Constitution portant création de 25 provinces plus la ville de Kinshasa. Endéans 45 jours, le Gouvernement de la RDC devra promulguer une loi organique portant sur la composition, l’organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées ainsi que leurs rapports avec l’Etat et les Provinces.
- A dater de la signature du présent Accord, organiser sans délai, les élections provinciales, urbaines, municipales et locales sur toute l’étendue de la République, conformément aux prescrits de l’article 1er de la loi N° 06/006 du 09 Mars 2006 portant organisation des élections en RDC.

Article 4 : Le Gouvernement de la RDC s’engage à faire ratifier par le Parlement, les Accords et cadres de références ci-après :
- Le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi le 15 Décembre 2006.
- L’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la RDC et la Région des Grands Lacs signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013.
- Renforcer la coopération régionale et l’intégration économique à travers l’adhésion du pays à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est (East African Community). Il doit revitaliser la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) en soutenant la mise en œuvre de son objectif de développement économique et de l’intégration sous régionale.

Article 5 : Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement ; suite au déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l’Est de la République, le Gouvernement s’engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Ouele, Maniema et Tanganyika) comme étant une « Zone Sinistrée ».
A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir de :
1. Un statut administratif particulier;
2. D’un plan de développement spécial
3. D’une large autonomie fiscale et financière;
4. D’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ;
5. D’un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation des différents Accords régionaux, notamment :
- Le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 Décembre 2006 ;
- L’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région, signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013.
Article 6 : Les parties conviennent que la réalisation des points d’accords relatifs à la réconciliation, à la cohabitation pacifique, au retour des réfugiés et des déplacés internes dans la « Zone sinistrée » se fera conjointement et selon un calendrier établi par les parties signataires du présent Accord.

Article 7 : Afin de faciliter l’intégration des cadres politiques du M23 et ceux considérés comme tels, le Gouvernement de la RDC s’engage à les faire participer à la gestion des institutions nationales par le biais de :
- Gouvernement central;
- Diplomatie - Chancelleries;
- Entreprises publiques;
- Gouvernements provinciaux;
- Etat-Major Général;
Etc.
Article 8 : Le Gouvernement s’engage à remettre le statut de député (provincial et national) à tout élu du peuple invalidé pour ses opinions ou ses prises de positions politiques en RDC.
Article 9 : En vue de faciliter la réconciliation nationale, le Gouvernement de la RDC s’engage à promulguer une loi d’amnistie pour faits de guerre et faits insurrectionnels couvrant la période allant du 07 Mai 2009 jusqu’à la fin de la mise en œuvre de l’Accord et ce, conformément au Droit International.
Article 10 : Le Gouvernement de la RDC s’engage à libérer tous les prisonniers soupçonnés de collaborer de près ou de loin avec le M23 et à les ramener dans leurs lieux de résidence. Leur élargissement se fera sur la base d’une liste présentée par le M23 et constaté par les deux parties.

Article 11 : En vue de renforcer le débat démocratique et de participer à la vie politique nationale, le M23 s’engage à se transformer en parti politique. Toutefois, il se réserve le droit de changer de dénomination.
Article 12 : Conformément à l’esprit de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le M23 s’engage à mener des opérations conjointes avec le Gouvernement de la RDC, afin de participer aux opérations de pacification et de stabilisation de la partie Est. Pour pacifier durablement la partie Est de la République et participer efficacement à la stabilisation de la Région des Grands Lacs, ces opérations devraient se dérouler sur une durée de cinq ans renouvelables et auront pour objectifs :
- L’éradication définitive de toutes forces négatives étrangères opérant à partir du territoire congolais (LRA, ADFNALU, FNL, FDLR...).
- Le rapatriement dans leurs pays d’origine de tous les prisonniers capturés au cours des dites opérations.
- De ce fait, il y aura la composition et l’articulation des forces conjointes (FARDC-ARC) pour mener à bien lesdites opérations et parvenir, dans un délai raisonnable aux résultats attendus.

Article 13 : Le Gouvernement de la RDC s’engage à reconnaître formellement les grades des militaires et policiers du M23 sur base d’un OB (Ordre de Bataille) présenté par le M23.
Article 14 : Pour mettre fin à l’impunité au sein de l’armée nationale et ce, conformément à l’article 12 du Rapport spécial, du 27 Février 2013, du Secrétaire Général des Nations Unies sur la République démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs, le Gouvernement de la RDC s’engage mettre en place une commission d’enquête mixte et indépendante, pour faire la lumière sur des assassinats sélectifs au sein de l’armée nationale, des militaires à Kamina, à Dungu, à Rutshuru, à Shabunda au Sud-Kivu et ailleurs, afin que les commanditaires de ces actes soient traduits devant des juridictions compétentes.
Article 15 : Afin de participer au développement des populations riveraines des parcs nationaux et eu égard au fait qu’elles ont toutes souffert de conséquences des guerres répétées, les deux parties s’engagent à promouvoir l’industrie du tourisme et à confier 100% des recettes touristiques au développement des dites populations. Ce fond devra être conjointement, géré par les comités locaux permanents de conciliation et de développement et une structure à convenir par lés deux parties.

Article 16 : Eu égard au principe de la continuité de l’Etat, le Gouvernement de la RDC s’engage à reconnaître tous les actes politiques et administratifs posés dans les entités sous administration du M23.
Article 17 : Afin de faciliter l’accès à l’éducation pour tous, le Gouvernement de la RDC s’engage à concrétiser les prescrits de l’article 43 de la Constitution en son alinéa 4, relatif au caractère obligatoire et à la gratuité de l’enseignement primaire et ce, conformément aux Objectifs du Millénaires pour le Développement prônés par les Nations-Unies.
Article 18 : En vue de renforcer le système judiciaire congolais et de garantir l’indépendance de la magistrature; conformément aux articles 149 et 223 de la Constitution ; le Gouvernement de la RDC s’engage à éclater l’actuelle Cour Suprême de Justice en trois ordres juridictionnels que sont : la Cour Constitutionnelle, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat.

Article 19 : En vue de renforcer et de sécuriser les organisations de défense des droits humains et ce, conformément aux accords internationaux, le Gouvernement de la RDC s’engage endéans quinze jours, à promulguer la loi votée à l’Assemblée Nationale portant création d’une Commission Nationale des Droits de l’Homme en vue de la promotion des droits et libertés fondamentaux, tels que garantis par l’article 12 de la Constitution.
Article 20: En vue de garantir la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, telle que garanties par l’article 24 de la Constitution de la République, le Gouvernement de la RDC s’engage à mettre en place une commission d’enquête autonome et indépendante, afin de faire la lumière sur les destructions méchantes de différents organes de presse indépendants (RLTV, Canal futur, Channel TV...). Ladite commission devra statuer sur l’identité des commanditaires, la réparation des dommages, l’indemnisation des agents de ces médias et leur réinsertion sociale.
Article 21 : Suivant l’esprit de l’article 51 de la Constitution, le Gouvernement de la RDC s’engage, dans un délai ne dépassant pas trois mois, à mettre en place une police de proximité constituée de personnes recrutées localement. Le Gouvernement s’engage également à pénaliser les actes, les paroles, les attitudes, les expressions quelle qu’en soit la forme, qui véhiculent des pensées xénophobes, racistes, tribalistes et discriminatoires.

Article 22 : En vue de concrétiser la paix durable et limiter toute forme de rancœur, le Gouvernement de la RDC s’engage à mettre en place une structure mixte (GouvernementM23) spécialisée pour la prise en charge des blessés de guerre, des veuves et des orphelins, les victimes des violences sexuelles et celles de différents conflits armés qu’a connu l’Est de la RDC.
Article 23 : Dès lors que la partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux d’origine, le M23 s’engage à :
- Déposer définitivement les armes;
- Démobiliser les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC;
- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre les revendications de la population congolaise.
Article 24 : Pour une application effective des prescrits de l’Accord de Kampala, les deux parties conviennent de la mise en place d’un Comité National Mixte (Gouvernement - M23) et d’un Comité International d’Accompagnement et de Suivi.
Article 25 : Le présent Accord entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kampala, le ……….. avril 2013"

"31 05 13 Le Phare - Guerre de l’Est : l’UNC demande à Kinshasa d’organiser la résistance
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194039&Actualiteit=selected
Face à des guerres devenues récurrentes à l’Est de la République Démocratique du Congo depuis plus d’une décennie, le groupe parlementaire de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) vient d’exhumer le fond de la pensée du tombeur de Mobutu le 17 mai 1997, Laurent Désiré Kabila, pour mettre fin à cette tragédie.
A l’issue d’un dîner de travail organisé hier jeudi 30 mai avec le président de leur parti, Vital Kamerhe, cette plateforme a, par la bouche de son chef, Justin Bitakwira, a appelé le gouvernement de Kinshasa à organiser la résistance populaire pour mettre un terme définitivement à la guerre de l’Est de la RDC, qui n’a que trop duré.

Bitakwira a affirmé que l’auto-prise en charge pour bouter les agresseurs hors des territoires de l’Est de la RDC reste l’unique solution pour le retour de la paix face au double langage diplomatique de la communauté internationale, qui demande paradoxalement au gouvernement de négocier avec le M23 qu’il reconnait comme force négative dans ses résolutions.
Pour ce proche de Kamerhe, cette duplicité de la communauté internationale légitime le M23 soutenu par le Rwanda et l’Ouganda, deux pays qui ont transformé la RDC en un champ de bataille.
Le président du groupe parlementaire de l’UNC a dénoncé la diversion de certains acteurs de la communauté internationale qui, pour esquiver la question de la guerre de l’Est qui continue à faire des victimes dans les rangs des Congolais, annoncent l’octroi d’1 milliard de dollars américains pour le développement de l’ensemble de la Région des Grands Lacs.

L’élu de Fizi pense que la mobilisation de 6.000 guerriers éparpillés à travers le pays pourrait neutraliser les forces négatives à la place de 3.000 hommes de la Brigade d’intervention rapide dont l’agenda reste très flou jusqu’à ce jour.
Bitakwira a réaffirmé que le dialogue national reste une nécessité, suite à la faiblesse des institutions en place, pour rétablir la paix et l’autorité de l’Etat de l’Est.
Il a recommandé au pouvoir en place d’impliquer la population à la résistance pour défendre la patrie en danger et mettre fin à cette guerre qui menace l’existence de la RDC en tant que Nation.
Bitakwira a fait savoir que si le pouvoir en place ne le fait pas, les forces vives de la Nation, qui tiennent à l’intégrité territoriale, l’obligeront à le faire.

Présent à cette rencontre, le président de l’UNC, Vital Kamerhe a, tout en louant la qualité du travail accompli par ses députés dans le cadre du contrôle parlementaire, invité ces derniers à se focaliser sur la situation de la guerre à l’Est qui met la RDC à la croisée des chemins.
Concernant l’épineuse question du porte-parole de l’Opposition, il s’est refusé à faire le moindre commentaire."
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 2/6/2013, 2:24 am

"Projet d’accord M23 - Kinshasa : Une manœuvre des officines ougando-rwandaises
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/5893-pendules-heure-plan-document-largue-kinshasa-projet-accord-m23-kinshasa-manoeuvre-officines-ougando-rwandaises-cidc.html
La Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (Cidc), a bel et bien échoué sur le terrain. La détermination de vaillants soldats des Fardc (Forces armées de la Rdc) a mis en mal l’exécution du plan de départ de l’ennemi. C’est pourquoi, ce dernier n’a pas hésité d’ordonner à ses laboratoires de basculer au plan « B » le plus subtil. Celui qui consiste à travailler l’opinion publique congolaise. Depuis quelques jours, un document au contenu contrariant a été largué à Kinshasa. Il fait état des convenances de l’accord que le Gouvernement congolais devrait signer, dans les jours avenirs, avec la pseudo-rébellion au terme des pourparlers de Kampala. D'après ce brûlot, au nom de la paix, les animateurs du dernier-né des mouvements rebelles pro-Kigali seraient reversés dans les institutions publiques à l'échelle nationale comme au niveau provincial. L'aile militaire de cette rébellion business rejoindrait les Fardc. Nous revoici dans le fameux brassage et mixage. Re-bonjour à la prime à la kalachnikov ! Salut l'impunité ! Une fois de plus. Pour le coup, une fois de trop. D'autant que le même document fait état d'une amnistie dont devraient bénéficier en bloc les dignitaires et la troupe du M23 ! Des couleuvres proches de la ciguë que des Congolais martyrisés par les mêmes rebelles ne sauraient avaler.
(...)
L’attitude affichée par le Gouvernement congolais est venu estomper les envies gloutonnes de ceux qui attendaient de pied ferme le partage du « gâteau » à l’issue du dialogue de Kampala. La Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (Cidc), puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’a pas accepté de rouler dans le sens de ces couleuvres proches de la ciguë que Kinshasa a tenté de lui faire avaler au risque d’entrainer la fin de ses manœuvres à travers le projet de balkanisation de la Rdc. C’est ainsi que ce congloméra de Multinationales, Organisations inter et non-gouvernementales, Sociétés secrètes, Etas et personnalités de notoriété internationale s’est rabattu sur ses officines lointaines et leurs sous-traitants régionaux que sont Kigali et Kampala. Objectif : sortir une cartouche qui pourra arriver à mettre le pouvoir rd-congolais en porte- à- faux avec son opinion publique.
(...)
Plan « B » : un document du M23 largué à Kinshasa !
La Cidc a bel et bien échoué sur le terrain. La détermination de vaillants soldats des Fardc (Forces armées de la Rdc) a mis en mal l’exécution du plan de départ de l’ennemi. C’est pourquoi, ce dernier n’a pas hésité d’ordonner à ses laboratoires de basculer au plan « B » le plus subtil. Celui qui consiste à travailler l’opinion publique congolaise.
(...)
D'après ce brûlot, au nom de la paix, les animateurs du dernier-né des mouvements rebelles pro-Kigali seraient reversés dans les institutions publiques à l'échelle nationale comme au niveau provincial. L'aile militaire de cette rébellion business rejoindrait les Fardc. Nous revoici dans le fameux brassage et mixage. Re-bonjour à la prime à la kalachnikov ! Salut l'impunité ! Une fois de plus. Pour le coup, une fois de trop. D'autant que le même document fait état d'une amnistie dont devraient bénéficier en bloc les dignitaires et la troupe du M23 ! Des couleuvres proches de la ciguë que des Congolais martyrisés par les mêmes rebelles ne sauraient avaler.
(...)
Comme en guise d'un ballon d'essai en prélude à la balkanisation, il est fait mention d'une administration spéciale sur laquelle seraient placées les régions de l'Est. Une façon beaucoup plus douce de soustraire la partie orientale du contrôle de Kinshasa. En somme, le document qui circule est l'exact reflet du Congo vu d'officines lointaines et de leurs sous-traitants régionaux que sont Kigali et Kampala.

Les pendules à l'heure
« Face au début de questionnement que commençait à inspirer ce qui a tout l'air d'un " deal " coupe-gorge pour Kinshasa, le Gouvernement a tenu à remettre les pendules à l'heure. », a-t-il poursuivi, avant de souligner qu’à ce sujet, les officiels congolais ont été formels : « ce prétendu projet d'accord de Kampala ne reflète nullement la position de la RDC ». En organisant la fuite de leur draft, les rebelles pro-Rwanda ont tenté ainsi de mettre le pouvoir rd congolais en porte- à- faux avec son opinion publique.
Pour le confrère, ce démenti catégorique a été fait dans la ville haute (Kampala). Le Gouvernement congolais jure ses grands dieux que le prétendu « projet d'accord de Kampala » n’est pas le fruit d'un compromis entre la délégation de Kinshasa et la rébellion du M23. « C'est un document fabriqué dans les officines du M23 », indique une source gouvernementale. Ce document ne reflète nullement la position du Gouvernement congolais, ajoute-t-on. La démarche du M23 est même en contradiction avec les engagements pris par les deux parties devant le Facilitateur. A savoir que comme les positions de Kinshasa et de la rébellion pro rwandaise étaient aux antipodes l'une de l'autre, les deux parties s'étaient engagées à ne pas en faire de publicité. Le temps que la facilitation rapproche les deux points de vue. Voilà que le M23 organise la fuite de son document !

Aux yeux des officiels de Kinshasa, le but de la manœuvre est de tenter de mettre en porte-à-faux le pouvoir congolais par rapport à son opinion. De fait, le fameux « projet d'accord de Kampala » est quasiment à la fois un déni de souveraineté et de légitimité du Gouvernement congolais. On se croirait presqu'à la veille de Sun City où il fallait créer un ordre ex nihilo. Puisque ce document remet sur le tapis la question du recyclage de tout le personnel du M23. Ce qui, malheureusement pour eux, n’arrivera jamais.
(...)
Tous ces plans vont lamentablement échouer. Ce, à cause du sursaut patriotique dont fait montre le peuple du Congo depuis bientôt deux décennies où la situation de crise prévaut dans l’est de son territoire. Ce peuple a montré à la face du monde que son niveau de concentration, son sens de l’intérêt et de l’engagement collectifs dans la quête de la solution à la crise de l’est et l’échec au plan de balkanisation de son pays est plus fort que tout.
Jean-Luc MUSHI-MPAKU"



"Cri d’alarme contre la guerre inutile du M23: Le rapport de l’ACDP-CADP Goma
° http://www.ingeta.com/cri-dalarme-contre-la-guerre-inutile-du-m23-le-rapport-de-lacdp-cadp-goma/
L’ACDP-CAPD (Action Des Chrétiens pour la promotion de la Paix et du Développement) présente son rapport sur les affrontements qui ont opposé les FARDC aux soldats du M23 du 20 au 22 mai 2013 dans les environs de Goma, Nord Kivu (RD Congo). Et expose ses recommandations.

INTRODUCTION

Depuis le lundi 20 Mai 2013, les habitants du village de MUTAHO, territoire de NYIRAGONGO, à 15 Km de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu en République Démocratique du Congo se sont réveillés précipitamment par des coups de balles des mutins du M 23 venus attaquer subitement une position des soldats loyaux les FARDC. Cet incident fut à la base de violents combats qui ont occasionné des pertes en vies humaines de part et d’autre des deux camps ainsi que des déplacement massifs des populations civiles surtout vers des camps de Mugunga, Bulengo et dans les avenues Bugamba et Kabasha, quartier Ndosho en commune de Karsisimbi.
Manifestement, les dirigeants du M 23 ont déclaré qu’ils étaient à la pourchasse des FDLR qui étaient positionnés dans cette bourgade,
Si l’on se souvient bien, il leur a été dit de se retirer à 20 Km de la ville de Goma. Ce qu’ils n’ont jamais envisagé de faire. Directement après ce fut le déplacement involontaire que l’on peut aussi comparer au crime contre la paix suite aux multiples conséquences qui en sont découlées.
Il convient de souligner que cet acte constitue bien un « crime contre la paix » et que donc les auteurs doivent être poursuivis et déférés devant les juridictions compétentes pour qu’ils répondent de leurs actes.
Durant deux jours du lundi 200 au mardi 21 Mai qu’ont duré les affrontements, les forces rebelles du M 23 avaient largué des bombes dans les quartiers Mugunga et Ndosho en commune de Karisimbi et face a cette situation les éléments des FARDC par l’entremise du Gouvernement Provincial obligé la population de ces contrées de vider momentanément les lieux et cette dernière avait été contrainte de se déverser dans certaines avenues du quartier Kyeshero en commune de Goma.
Ce n’est que le mercredi 22 Mai 2013 que le Porte – Parole Militaire du M 23 le Lieutenant Colonel Vianney KAZARAMA ait déclaré unilatéralement à plusieurs radios étrangères la trêve au motif de permettre en toute beauté a présence de Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l’ONU, annonce faite plusieurs jours auparavant.
Téléchargez l’intégralité du rapport de l’ACDP – CADP "



"30 05 13 La Prospérité - Insécurité dans l’Est de la RDC - CALCC accuse Kagame, Museveni et leurs parrains occidentaux !
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=194024&Actualiteit=selected
‘‘Nous voulons le dire très clairement. L’insécurité dans notre pays est due principalement à la volonté de M. Paul Kagame du Rwanda et Museveni de l’Ouganda de vouloir à tout prix occuper les riches terres du Kivu en complicité avec leurs parrains occidentaux et asiatiques. Il y a ensuite des compatriotes qui prennent les armes pour diverses raisons dont certaines sont légitimes. Pour mettre fin à ce calvaire, la solution doit venir de l’Etat congolais qui devrait disposer d’une armée et d’une police bien formée, disciplinée pour imposer l’autorité de l’Etat partout sur le territoire national. Cela se fait anormalement attendre depuis plus de dix ans’’, indiquent-ils dans leur déclaration lue hier devant la presse, au restaurant Chez Bibi, à Gombe.
Sur le chapitre des élections, « L’Eglise ne renonce pas à soutenir le processus électoral. (…) Conformément à ses normes, l’Eglise a désigné une personne pour assurer la charge que l’on veut la voir assumer», a déclaré Vincent de Paul Kekolemba, Porte-parole du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques (CALCC). Cet oiseau rare de l’Eglise catholique, pour la CALCC, se nomme M. Léon Botolo Magoza, présenté comme un des principaux, sinon le plus grand leader de l’apostolat des laïcs en RDC. A en croire Vincent de Paul Kekolemba, ce candidat a bénéficié de la confiance des Evêques par ce qu’il est «compétent et honnête, juste et très équilibré». En outre, le CALCC a également élevé la voix sur la recrudescence de l’insécurité dans le Nord-Kivu. Les Laïcs catholiques déplorent le cas des kidnappings qui s’enregistrent à Beni-Butembo.

«Pas plus tard qu’il y a une semaine, près de 15 personnes ont été enlevés dans la région de Mbawu, là où 3 prêtres assomptionnistes avaient été enlevés il y a six mois. Au total, il y aurait plus de 50 personnes enlevées et dont on n’a pas de nouvelles. Tout ce monde serait détenu dans la jungle», indique-t-on.
Le CALCC dénonce tous ces actes de barbarie et se plaint l’impuissance des animateurs de l’Etat à rétablir la sécurité.

"Déclaration du Bureau National du CALCC
I. Recrudescence de l’insécurité dans le Kivu

1. Au nom de tous les fidèles laïcs catholiques du Congo, le Bureau National du CALCC élève sa voix pour faire entendre le cri de détresse qui nous vient de Goma et de tous les villages du Nord Kivu où nos frères et sœurs sont de nouveau plongés dans l’horreur. Nous voulons amplifier la voix de Mgr Théophile Kaboy, Evêque de Goma, pour dénoncer les abominations qui se commettent dans son Diocèse et au Nord-Kivu en général. Dans un message signé et publié dans l’Hebdomadaire DIA n°16 du 26 mai au 1er juin, le Pasteur de Goma dresse un tableau sombre de la situation sécuritaire particulièrement dans les milieux ruraux du Diocèse, là où il n’y a ni Police, ni médias, ni ONG. La même situation est vécue dans le Diocèse de Beni-Butembo où des inconnus kidnappent impunément des compatriotes sans que les services de l’Etat ne réagissent. Pas plus tard qu’il y a une semaine, près de 15 personnes ont été enlevés dans la région de Mbawu, là où 3 prêtres assomptionnistes avaient été enlevés il y a six mois. Au total, il y aurait plus de 50 personnes enlevées et dont on n’a pas de nouvelles. Tout ce monde serait détenu dans la jungle.
2. Ceux qui connaissent Mgr Kaboy savent combien il est réservé. Lorsqu’il en arrive à publier des récits si choquants, c’est qu’on a atteint les limites de l’inacceptable. Qu’est-ce qui peut justifier de tuer sur la route une mère portant un bébé de deux mois ? Qu’est-ce qui peut justifier des tortures sexuelles, pudiquement présentées comme violences sexuelles ? Qu’est-ce qui peut justifier les enlèvements des cadres enseignants, médecins et prêtres qui sont au service des petits et des humbles dans les villages ? Qu’est-ce qui peut justifier de brûler des maisons et les villages d’autrui ? Qu’est-ce qui peut justifier de mettre sur la route des centaines de milliers de personnes dont des enfants qui manquent de tout ? Ce calvaire dure depuis l’entrée de l’AFDL. Ceux qui posent ce type d’actes ont perdu la conscience. Et ceux qui ont la responsabilité d’y mettre fin, les animateurs de l’Etat, tergiversent. Ce n’est pas normal de continuer à être complaisant pendant que des milliers de nos compatriotes sont innocemment tués, sur notre propre sol, la terre de nos ancêtres. Il faut bien un moment où on dit STOP.
3. Nous voulons le dire très clairement. L’insécurité dans notre pays est due principalement à la volonté de M. Paul Kagame du Rwanda et Museveni de l’Ouganda de vouloir à tout prix occuper les riches terres du Kivu en complicité avec leurs parrains occidentaux et asiatiques. Il y a ensuite des compatriotes qui prennent les armes pour diverses raisons dont certaines sont légitimes. Pour mettre fin à ce calvaire, la solution doit venir de l’Etat congolais qui devrait disposer d’une armée et d’une police bien formée, disciplinée pour imposer l’autorité de l’Etat partout sur le territoire national. Cela se fait anormalement attendre depuis plus de dix ans.

II. Désignation du Représentant des Confessions religieuses à la CENI
Le Président de l’Assemblée Nationale, Aubin MINAKU a indiqué avant-hier n’avoir pas reçu un document de la CENCO récusant le candidat désigné par les confessions religieuses en la personne du Révérend Abbé Apollinaire Malumalu. Sans doute, la CENCO n’a pas adressé un courrier à l’Assemblée parce qu’à notre avis, elle avait expliqué la position de l’Eglise aux autres Confessions religieuses qui devraient normalement en tenir compte. Mais ces dernières, on ne sait pas trop pour quelle raison, ont délibérément poursuivi le processus avec cette grave entorse, mettant l’Abbé dans une position pas très confortable. Il faut savoir que le NON à sa désignation est une instruction officielle du Saint-Siège. Cette mesure ne frappe pas un individu pour une fonction, mais tous les ecclésiastiques Evêques, prêtres, religieux et religieuses, pour toutes les charges politiques. C’est en vertu de ce principe que les prêtres ne se présentent pas aux élections.
4. Si un ecclésiastique veut assumer des charges politiques, il doit renoncer à son ministère sacerdotal. L’exception existe. Elle a été appliquée dans les années 1990 pour la tenue des Conférences nationales en Afrique qui étaient des espaces de dialogue et de réconciliation. Elle a été appliquée au cas de l’Abbé Malumalu en 2005 pour présider la CEI, institution citoyenne assumant une fonction clé pour mettre fin à un conflit armé. En 2013, le contexte est différent. La CENI est une institution ordinaire de l’Etat pour organiser les élections. C’est pratiquement le Ministère des Elections. Un clerc ne peut pas être Ministre. Voilà tout le problème.

5. Nonobstant cette interdiction de principe qui frappe les ecclésiastiques, l’Eglise ne renonce pas à soutenir le processus électoral. Faut-il rappeler que l’exigence de modifier la structure de gestion des élections et de changer les animateurs s’est fait du fait du cafouillage et du Chaos qui ont marqué les élections de novembre 2011. Nous savons tous la position très courageuse, voir audacieuse prise par l’Eglise catholique et qui a valu insultes et calomnies à son Eminence Laurent Cardinal Monsengwo et des menaces de mort contre des prêtres et des laïcs engagés de l’Archidiocèse de Kinshasa. La position de l’Eglise a été relayée par un groupe de laïcs qui ont fait signer une pétition demandant la démission du bureau de la CENI. En Avril dernier, le leader de ce groupe, M. Jean- Bosco PUNA a été victime avec son épouse d’un grave accident de circulation qui avait tout l’air d’un attentat.
6. Pourtant, l’action de l’Eglise tant au niveau de l’épiscopat qu’au niveau des laïcs engagés n’a qu’un seul et unique but : rendre crédible le scrutin. A n’en point douter, des élections bien organisées, libres et transparentes, génèrent la confiance entre les citoyens et les dirigeants ; elles cimentent la confiance dans les institutions et donc participent à bâtir la cohésion nationale dont le pays a grandement besoin en cette période.
7. L’église qui, contre vents et marées, brave les insultes et les menaces, pour défendre l’unité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre Nation jusqu’à en payer le prix le plus fort par la mort de plusieurs Evêques, et non des moindres, cette Eglise va-t-elle aujourd’hui démissionner alors que cette Nation qui est la prunelle de ses yeux a besoin d’elle ? Non. Elle ne démissionne pas. Elle est là au service de la Nation et du peuple congolais. Mais elle ne peut pas rendre le service à la Nation en violant ses propres principes de vie.

8. Conformément à ses normes, l’Eglise a désigné une personne pour assurer la charge que l’on veut la voir assumer. Cette personne, M. Léon Botolo Magoza n’est pas un étudiant. C’est un des principaux, sinon le plus grand leader de l’apostolat des laïcs en RDC. Initiateur et Berger de la Communauté Famille Chrétienne, une des plus grandes associations d’apostolat des laïcs de notre pays dont la réputation a traversé les frontières nationales, Léon Botolo est membre du Conseil Pontifical pour la Famille où il représente l’Afrique francophone. Il est une personne très bien connue des fidèles laïcs catholiques et des milieux chrétiens de notre pays. Il est apolitique, travailleur compétent et honnête, il est un homme juste et très équilibré. Ce n’est pas pour rien que les Evêques lui ont fait confiance.
9. Nous en profitons pour dire clairement à l’opinion publique que l’interdiction faite à l’abbé Malumalu ne vient pas du Cardinal Monsengwo qui est aussi frappé par cette interdiction. C’est la loi de l’Eglise. On y déroge que dans certaines conditions. Ces conditions ne sont pas réunies pour le moment.
10. Nous demandons donc à ceux qui ont la décision sur la désignation du futur Président de la CENI de faire confiance à l’Eglise. Et aux citoyens congolais de ne pas désespérer. L’Eglise est déterminée à participer au redressement de la Nation. Elle donne à la Nation ses meilleurs enfants.
Fait à Kinshasa, le 29 mai 2013
Pour le Bureau national du CALCC
Vincent de Paul KEKOLEMBA, Porte-parole"




"RDC : Le militaire peut-il tout résoudre dans les Kivus ?
° http://www.afrikarabia.com/
D'ici la mi-juillet,une nouvelle Brigade spéciale d'intervention de l'ONU de 3.000 hommes aura pour mission de mettre fin à la guerre en RDC. Son mandat "offensif" réussira-t-il à "neutraliser et désarmer" les groupes armés ? Les militaires pourront-il ramener la paix dans les Kivus sans une approche politique du conflit ? Beaucoup en doute.(...)"


"Lettre ouverte des forces-vives de la Société Civile du Nord-Kivu à Ban Ki Moon
° http://www.ingeta.com/lettre-ouverte-des-forces-vives-de-la-societe-civile-du-nord-kivu-a-ban-ki-moon/
Lettre ouverte des forces-vives de la Société Civile du Nord-Kivu à Son Excellence Monsieur Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations-Unies et à Monsieur Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale à l’occasion de leur visite à Goma,
Avec nos hommages les plus déférents
« AIDEZ LE PEUPLE CONGOLAIS A SE CONSTRUIRE UN ETAT VIABLE ! »

Excellence Monsieur le Secrétaire Général,

La province du Nord-Kivu est depuis plus de vingt ans l’épicentre des violences et des guerres qui ensanglantent l’Est de la République Démocratique du Congo, avec des conséquences néfastes sur les plans humain, économique, social et environnemental. A l’occasion de votre visite à Goma, nous voudrions vous adresser notre reconnaissance pour le virage que sous votre égide la communauté internationale a amorcé dans sa perception de la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et des voies et moyens de sa résolution. Il s’agit notamment de la signature, le 24 février 2013, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ainsi que de l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la résolution 2098 (2013).
Ce changement de perception se trouve dans la reconnaissance par vous-même et par la communauté internationale dans son ensemble, de la nécessité de s’attaquer aux causes profondes de cette crise pour espérer le rétablissement d’une paix et d’une stabilité durables. Cependant, notre crainte c’est que les véritables causes profondes de la crise dont il s’agit ne soient pas correctement ou totalement appréhendées par la communauté internationale. Or, il est évident qu’un mauvais diagnostic conduirait nécessairement à un autre échec des initiatives qui sont entrain d’être prises, ou en altérerait les bienfaits dans la durée. C’est pourquoi nous tenons à rappeler instamment à votre intention les principales causes profondes de ces violences et de cette instabilité récurrentes, tout en formulant des propositions concrètes sur ce que devrait être la contribution de la communauté internationale pour y mettre un terme. De prime abord, il y a nécessité absolue pour la communauté internationale à circonscrire toute action et toute intervention dans notre pays dans le but ultime d’aider le peuple congolais à se construire lui-même un Etat viable et démocratique. C’est à cette seule condition que les actions de la communauté internationale auront un sens et garderont leur légitimité aux yeux de la population congolaise.
Par ailleurs, la communauté internationale qui dispose de suffisamment de moyens de pression sur tous les régimes dans la région devrait les pousser constamment à la pratique de la démocratie et de la bonne gouvernance politique et économique, ainsi qu’à la construction et au respect d’une justice équitable. Sans cela, la paix durable, la stabilité et l’intégration économique régionale promues dans les Grands-Lacs resteront une utopie.

Excellence Monsieur le Secrétaire Général,
Dans le but d’aider la République Démocratique du Congo à sortir rapidement et durablement des cycles de violences et d’instabilité dans lesquels elle se trouve, tout en soutenant le peuple congolais dans son désir ardent de se construire un Etat viable, la communauté internationale devrait veiller essentiellement à :
1. Accélérer l’opérationnalisation de la Brigade d’intervention en vue de la neutralisation effective du M23 et de tous les autres groupes armés congolais et étrangers actifs dans l’Est de la RDC, conformément à la résolution 2098 ;
2. S’assurer que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba est respecté par tous ses protagonistes, en particulier par le Rwanda et l’Ouganda qui continuent ostensiblement à appuyer le M23 et à héberger, pour le premier, des individus qui ont participé jusque très récemment à la déstabilisation de notre pays (et dont certains sont sous le régime des sanctions de l’ONU), en violation flagrante des dispositions de l’Accord-cadre ;
3. Faire toute la pression nécessaire sur les autorités congolaises pour que les réformes dont il est question dans l’Accord-cadre, et d’autres encore, soient rapidement entreprises, en particulier : le redressement du processus démocratique, la réforme du secteur de sécurité, la décentralisation, la fin de la corruption et des détournements, la fin de l’impunité et des immixtions dans le fonctionnement de la justice, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, etc.

4. Appuyer la mise en place d’une nouvelle armée congolaise républicaine et professionnelle. Cet appui de la communauté internationale devrait se faire dans un cadre mieux élaboré et mieux coordonné qu’actuellement, avec par exemple la mise en place d’une structure internationale de formation de l’armée congolaise. La communauté internationale devrait encourager les autorités congolaises à adopter, dans les meilleurs délais, un document de politique nationale de la défense ainsi qu’une feuille de route précise sur la réforme du secteur de sécurité sur lesquels son appui doit se fonder ;
5. Réduire les effectifs actuels de la MONUSCO à une proportion de Casques Bleus et d’agents réellement utiles et efficaces par rapport à leur mandat, différemment de la situation qui a prévalu au cours de ces douze dernières années. Cette réduction des effectifs permettra à la communauté internationale d’économiser énormément d’argent qui pourrait être orienté plus utilement dans l’appui aux réformes institutionnelles attendues – parmi lesquelles l’impérieuse réforme du secteur de sécurité –, ou encore dans des programmes de développement économique ;

6. Appuyer la mise en place rapide en RDC de mécanismes de justice transitionnelle, avec notamment l’institution de chambres mixtes spécialisées chargées de juger les crimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes d’agression et crimes économiques commis sur le territoire de la République Démocratique du Congo depuis 1993 jusqu’à ce jour. Une bonne partie de ces crimes sont suffisamment documentés et leurs auteurs épinglés dans le rapport final du Projet Mapping des Nations-Unies, qui hélas reste sans suite depuis trois ans. La mise en œuvre de ces mécanismes est essentielle en tant qu’elle assurera la fin de l’impunité pour les auteurs des crimes, tout en permettant la vérité, la réparation et la réconciliation des populations affectées par ces deux décennies de guerres et de violences ;
7. Mettre suffisamment de pression sur le Rwanda, l’Ouganda et le Burundipour le règlement de leurs problèmes profonds de démocratie, de justice et de réconciliation dont les effets néfastes sur la stabilité de la RD Congo sont indéniables. Le but doit être de parvenir à la résolution une fois pour toutes de la problématique des réfugiés rwandais, des FDLR et autres miliciens étrangers encore présents sur le territoire congolais ;
8. Enfin, à adopter, financer et mettre en œuvre un vaste plan de reconstruction de l’Est de la République Démocratique du Congo avec comme objectifs principaux de :
- Créer une alternative pour les milliers de jeunes congolais que la pauvreté et le chômage livrent aux groupes armés ;
- Interconnecter et désenclaver les différents territoires de l’Est de la RDC par l’aménagement de routes viables. Ce genre d’infrastructures permettront non seulement de développer l’économie et le commerce, mais faciliteront aussi les contacts et les échanges entre différentes communautés, ce qui accroît la confiance et dissipe la méfiance mutuelle ;
- Faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes dans leurs milieux de provenance, et mettre un terme à la dépendance à l’aide ; etc.
Par rapport à ce dernier point, nous nous réjouissons de l’engagement annoncé par la Banque mondiale ce mercredi 22 mai 2013 à Kinshasa, de financer à hauteur d’un milliard de dollars, des projets de développement et d’intégration sous-régionale. Nous sommes impatients de les voir réalisés effectivement, et dans la transparence totale. Néanmoins, nous sommes convaincus que la communauté internationale peut faire davantage, notamment en réduisant les effectifs de la MONUSCO comme suggéré précédemment.

Excellence Monsieur le Secrétaire Général,
C’est depuis longtemps que nous avions réclamé un mandat d’imposition de la paix pour la MONUSCO, et la Brigade d’intervention constitue pour nous une réponse assez satisfaisante à cet égard. Mais il faut qu’elle se mette en place rapidement, et qu’elle exécute son mandat, en même temps que le gouvernement congolais s’emploiera à mettre en place une armée nationale dissuasive, avec l’appui de la communauté internationale. Il ne doit plus être donné de prime aux criminels sans foi ni loi qui sèment la désolation parmi nous, sous quelque forme que ce soit : intégration dans les forces de sécurité, impunité, amnistie, postes politiques ou fonctions administratives.
Une fois encore, la défense de la RDC ne sera jamais mieux assurée que par les Congolais nous-mêmes. C’est à cette seule fin que doivent converger tous les efforts de la solidarité internationale. Nous restons convaincus qu’avec une réelle volonté de la part des Nations-Unies et de la communauté internationale d’accompagner le peuple congolais dans sa quête de la paix, de la stabilité et du développement durables, aucun obstacle ne sera insurmontable.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de notre haute considération.

Fait à Goma le 23 mai 2013.
Pour la Coordination Provinciale de la Société Civile/Forces-vives du Nord-Kivu,
Thomas d’Aquin MUITI LUANDA,
Président"


"How the World Bank and the USA maintain The Congo dependent on aid
° http://www.ingeta.com/how-the-world-bank-and-the-usa-maintain-the-congo-dependent-on-aid/
Kambale Musavuli provides an analysis of the latest news from the World Bank aid package to Congo/Rwanda(...)"


"La résolution 2098 et l’effondrement du monopole de l’Etat Congolais
Par Jean-Jacques Wondo, analyste politique. (Partie I)"

° http://www.ingeta.com/la-resolution-2098-et-leffondrement-du-monopole-de-letat-congolais/

"Echos de la Monusco 20 Mars 2013
EST DE LA RDC : Une brigade d’intervention pour neutraliser les groupes armés"

° http://monusco.unmissions.org/LinkClick.aspx?link=Document%2fMagazine%2fEchos+MONUSCO+20+web.pdf&tabid=11355&mid=14526&language=fr-FR


° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-larmee-congolaise-est-en-train-de-renverser-la-vapeur-aux-kivu
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/des-mandats-darret-de-la-cpi-en-attente-detre-lances-contre-des-chefs-de-guerre-des-spheres
Compatriotiquement!






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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 5/6/2013, 4:08 am

"RDC : Une agence d'information contre la "désinformation"
° http://www.afrikarabia.com/
La presse est-elle partiale dans le conflit qui oppose les rebelles du M23 au gouvernement congolais dans l'Est de la RDC ? Oui, selon Michel Sitbon qui vient de créer à Paris l'"Agence d'information" (AI), une agence de presse destinée à lutter contre "les fausses informations" qui circulent sur la guerre du Kivu.
Dans le conflit des Kivus, "la presse ne remplie pas ses fonctions". C'est le sentiment de Michel Sitbon, éditeur et auteur, notamment, de "Rwanda, 6 avril 1994, un attentat français ?". "Les problèmes de cette région sont souvent complexes et parfois mal expliqués", explique-t-il. Avec le journaliste spécialisé Luigi Elongui, Michel Sitbon a donc décidé de créer une agence de presse pour lutter contre ce qu'il considère comme de la désinformation.

Au point de départ de cette initiative : la création par les Nations-unies d'une Brigade d'intervention spéciale, avec un mandat offensif, pour lutter contre les groupes armés en RDC. Une résolution "historique", selon Michel Sitbon, dont les médias internationaux n'ont visiblement pas mesuré les conséquences. "La résolution 2098 créée un précédent unique dans l'histoire : l'ONU instaure désormais une sorte de gouvernement mondial en pouvant intervenir militairement n'importe où dans le monde", dénonce-t-il. Autre anomalie pour Michel Sitbon : "seul le M23 est nommément cité dans la résolution, alors qu'il y a une quarantaine de groupes armés à l'Est du Congo".(...)"
Encore le lobby tutsi en action !

"Dialogue avec les forces rebelles: Dar-es-Salam refuse de s’excuser auprès de Kigali
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/04/dialogue-avec-les-forces-rebelles-dar-es-salam-refuse-de-sexcuser-aupres-de-kigali/
De gauche à droite: Les présidents du Rwanda Paul Kagame, de la Tanzanie Jakaya Kikwete, de l'Ouganda Yoweri Museveni et de la RDC Joseph Kabila à l'ouverture du sommet des chefs d'Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Kampala, le 7 août 2012. Photo Droits tiers.
« S’opposer à la proposition du président Tanzanien d’un dialogue entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda et leurs rébellions respectives, c’est s’opposer à l’avènement d’une paix durable dans la région des Grands Lacs », a affirmé, ce mardi 4 juin à Kinshasa, l’ambassadeur de la Tanzanie en RDC, Emedy Ngaza. Il a rejeté toute idée, pour Dar-es-Salam, de s’excuser auprès de Kigali, qui a protesté contre cette proposition faite dimanche 26 mai à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine.


La déclaration du président Tanzanien n’a rien de polémique, a estimé l’ambassadeur tanzanien. « D’ailleurs, elle a été saluée en RDC, par l’Ouganda ainsi que par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Cela signifie tout simplement que les belligérants s’engagent à dialoguer pour que la paix soit restaurée», a-t-il poursuivi.
Emedy Ngaza a souligné que son pays n’est pas en crise diplomatique avec le Rwanda:
«Il s’avère que la déclaration n’a pas été bien accueillie par les autorités rwandaises. Mais, il est un fait que la Tanzanie et le Rwanda font toujours partie de la communauté des Etats de l’Afrique de l’est.»
La Tanzanie a offert son assistance dans les négociations entre le gouvernement et les rebelles burundais, a rappelé le diplomate tanzanien. «Et actuellement l’ordre a été restauré au Burundi grâce aux négociations qui se sont tenues à Dar-es-Salam et à Arusha», a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité pour la RDC de négocier avec le M23, le Rwanda avec les FDLR et l’Ouganda avec l’ADF/Nalu.
Pour sa part, l’ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, Armadin Rugira a réaffirmé la position de la ministre rwandaise des Affaires étrangère, Louise Mushikiwabo, qualifiant d’«aberrants» les propos du président de la Tanzanie.
Les FDLR sont « un groupe de génocidaires qui ont quitté le pays après avoir participé à l’élimination de plus d’un million de Rwandais. Ceux qui pensent que le Rwanda devrait s’asseoir à la table de négociations avec les FDLR ne savent pas de quoi ils parlent », avait déclaré la semaine dernière la chef de la diplomatie rwandaise à RFI."


Le Phare titre «La RDC au centre d’une grave crise entre le Rwanda et la Tanzanie».(° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194090&Actualiteit=selected ) (...)
Forum des As estime que [b]«Jakaya Kikwete refuse de se plier devant Paul Kagame»,(° http://forumdesas.com/affi_article.php?id=704 ) (...)
La République[b], sous le titre :[b] « Le Rwanda poussé à la démocratisation », (...)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194093&Actualiteit=selected
"Paul Kagame acculé
Ses propres opposants demandent à la Communauté internationale de soutenir l’idée d’un dialogue inter-rwandais émise par Jakaya Kikwete"

° http://forumdesas.com/affi_article.php?id=705
° http://afrique.kongotimes.info/afrique/afrique_centrale/rwanda/5906-rwanda-opposition-demande-communaute-internationale-soutenir-idee-dialogue-inter-rwandais-propres-opposants-demandent-emise-jakaya-kikwete-securite-dans-grands-lacs-paul-kagame-accule.html
° http://afrique.kongotimes.info/afrique/afrique_est/tanzanie/5907-guerre-kivu-ministre-tanzanien-affaires-etrangeres-assure-pays-presentera-jamais-excuses-rwanda-crise-congo-jakaya-kikwete-refuse-plier-devant-paul-kagame.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/guerre-aux-kivu-la-tanzanie-ne-presentera-jamais-des-excuses-au-rwanda

"RDC: la brigade d’intervention de la Monusco entame ses patrouilles à Goma"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/03/rdc-la-brigade-dintervention-de-la-monusco-entame-ses-patrouilles-goma/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/04/rdc-le-tiers-de-leffectif-de-la-brigade-dintervention-est-deja-arrive-goma/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links

RÉFLEXION SUR LE DÉPLOIEMENT DE LA BRIGADE D’INTERVENTION DES NATIONS UNIES À L’EST DE LA RDC
Général A. MALU-MALU

° http://www.lepotentielonline.com/


"SÉNAT : LE MINISTRE DE LA DÉFENSE ET DE L’INTÉRIEUR RÉPONDENT À LA QUESTION D’ACTUALITÉ
Situation sécuritaire au Kasaï Occidental et au Sud-Kivu(...)"

° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=265:senat-le-ministre-de-la-defense-et-de-l-interieur-repondent-a-la-question-d-actualite&catid=85:a-la-une&Itemid=472

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/entree-en-fonction-du-nouveau-commandant-des-casques-bleus-de-la-monusco
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 6/6/2013, 5:31 pm

Comprenez-vous ce double langage du responsable de la Monusco ???

Leur brigade vient pour neutraliser les forces négatives mais dans le même temps s'empêche de troubler le M23 dans sa quiétude de mini-Etat dans l'Etat d'un côté et de l'autre ce brave Mr nous promet gratuitement que le dessein de cette rébellion/invasion/occupation est de rejoindre la République !
Comment ? Par le dialogue miraculeux avec elle...
Mais combien en faut-il des dialogues ? Est-il si difficile de comprendre que le seul langage que ces rwandais entendent c'est le fusil ou faut-il leur céder une partie du territoire par ce dialogue ?
Et pourquoi alors leur Brigade est-elle là ? Pour la dissuasion; c'est vrai, ils nous l'ont déjà dit...

Encore une fois les Congolais qui ont dormi sur leurs illusoires lauriers n'ont pas compris que faute de s'approprier activement ce fameux Accord ils n'en bénéficieraient que peu, resteront les dindons de la farce ! Le vers était dans le fruit, cet Accord faisait la part trop belle à l'ennemi !
Pauvre pays !!!

"RDC : le M23 ne sera pas attaqué s'il reprend les négociations de Kampala
confused Sad Sad Sad Sad Sad confused
° http://french.news.cn/2013-06/06/c_132434026.htm
KINSHASA, 5 juin (Xinhua) -- Si les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) retournent effectivement à Kampala pour continuer les négociations, la brigade d'intervention de l'ONU n'ira pas les attaquer là où ils sont, a déclaré mercredi Penangini Touré, porte- parole civile de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO).
"La brigade est là encore une fois pour neutraliser ces forces qui vont s'apprendre à la population civile", a indiqué M. Touré, ajoutant que "s'ils restent cantonnés là où ils se trouvent et ils ne dérangent personne, je ne vois pas pourquoi la brigade d' intervention ou la force de la MONUSCO chercherait à les déloger".
"Tôt ou tard il faudra que cette force se range du coté de la République, il y a une seule république, il y a une seule autorité d'Etat et il y a un seul gouvernement. Il faut que tout le monde s' inscrite à cette logique là. Donc tôt où tard ces groupes armés devront être démantelés, si véritablement, on veut arriver à la paix", a-t-il poursuivi.

"Mais entre temps, les négociations doivent se poursuivre", a conclu le porte-parole onusien.

Selon le Félix Basse, porte-parole militaire de MONUSCO, un tiers de l'effectif de la brigade d'intervention de l'ONU, chargée de combattre et de désarmer les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est déjà arrivé dans la ville de Goma.
La brigade doit être constituée d'environ 3.070 hommes de l' Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie."



"(...)Le Phare publie deux articles ? Dans «Balkanisation planifiée de la RDC : porte ouverte à la Républiquette du M23», il écrit : «Le dossier du M23 a reçu un nouvel éclairage hier mercredi 05 juin 2013, en marge de la conférence de presse hebdomadaire du système des Nations Unies en RDC, sous la coordination de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo). A en croire des sources onusiennes, ce mouvement rebelle ne ferait pas l’objet d’une quelconque traque de la part des éléments de la Brigade spéciale d’intervention de l’ONU tant que ses éléments resteraient tranquilles dans leur fief, qui est le territoire de Rutshuru».

Le second, «Brigade d’intervention : la Monusco souffle le chaud et le froid !» (° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194126&Actualiteit=selected ), précise que le porte-parole militaire de la MONUSCO a apporté davantage d’éclairage sur les activités de la Brigade internationale d’intervention, chargée par l’Onu de traquer les forces négatives en RD Congo. « Hier mercredi 5 juin 2013, au cours du point de presse hebdomadaire de l’institution onusienne, le Lieutenant-colonel Félix Prosper Basse a indiqué que la Brigade qui est en train de se déployer ne se focalisera pas uniquement sur le mouvement rebelle M23, mais sur tous les groupes armés. «…Plusieurs phases seront observées en commençant par le nettoyage, la conservation des territoires, etc. et tout sera fait en étroite collaboration avec les FARDC», a complété le casque bleu. (...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194131&Actualiteit=selected


"RDC : le M23 annonce son retour à Kampala pour reprendre les pourparlers avec le gouvernement
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/06/rdc-le-m23-annonce-son-retour-kampala-pour-reprendre-les-pourparlers-avec-le-gouvernement/
La rébellion du M23 annonce qu’elle enverra une délégation le dimanche 9 juin prochain à Kampala pour reprendre le dialogue avec le gouvernement congolais. « Le M23, en accord avec la facilitation, confirme que sa délégation se rendra à Kampala ce dimanche afin de poursuivre le dialogue », indique Bertrand Bisimwa, chef politique du mouvement groupe rebelle, dans un communiqué daté du mercredi 5 juin dont s’est procuré l’AFP. Ces discussions qui ont débuté en décembre 2012 étaient au point mort depuis la scission du mouvement rebelle en février dernier.
Le M23 justifie cette décision notamment par les propos du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et sa représentante spéciale pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, lors d’une tournée fin mai en RDC, au Rwanda et en Ouganda.
Ban Ki-Moon et Mary Robinson avaient alors préconisé une « solution politique dans la résolution des causes profondes de la crise à l’Est de la RDC », résume M. Bisimwa.
En mars, à la suite du vote de la résolution 2098 créant la brigade d’intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l’Est de la RDC, Kinshasa avait demandé au M23 « de s’auto-dissoudre ».
Cette brigade dont le tiers de l’effectif est déjà arrivé à Goma a commencé à patrouiller dans cette ville stratégique du Nord-Kivu occupée par les rebelles pendant une dizaine de jours à la fin du mois de novembre 2012.
Interrogé le 28 mai dernier sur le blocage des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23, le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, François Mwamba, avait estimé que ce blocage ne pouvait pas être attribué à Kinshasa.
« Si blocage il y a, ce n’est pas le fait de la République démocratique du Congo », avait-il assuré, expliquant que le gouvernement attend la proposition finale de la médiation devant mettre fin aux discussions.

° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=365:la-brigade-d-intervention-promet-de-ne-pas-attaquer-le-m23-s-il-retourne-aux-pourparlers-de-kampala&catid=90:online-depeches&Itemid=468

"RDC: le Gouvernement salue la décision du M23 de reprendre les pourparlers de Kampala"
confused confused Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes confused confused
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/06/rdc-le-gouvernement-salue-la-decision-du-m23-de-reprendre-les-pourparlers-de-kampala/
"(...)Le M23 a justifié sa décision de retourner à Kampala notamment par les propos du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, et sa représentante spéciale pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, lors d’une tournée fin mai en RDC, au Rwanda et en Ouganda.
Les deux personnalités avaient alors préconisé une « solution politique dans la résolution des causes profondes de la crise à l’Est de la RDC », résume M. Bisimwa.
Les autorités congolaises se disent disposer à finaliser les pourparlers de Kampala. Pourtant, en mars, à la suite du vote de la résolution 2098 créant la brigade d’intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l’Est de la RDC, Kinshasa avait demandé au M23 « de s’auto-dissoudre »."


"LES FARDC REPOUSSENT UNE TENTATIVE D’INFILTRATION DU M23 À BUVIRA"
"La Brigade d’intervention récupérera des zones sous occupation des groupes armés"
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
° http://www.lepotentielonline.com/
"LA BM DÉCIDÉE À AIDER LA RDC À « EXPLOITER LES RESSOURCES NATURELLES POUR ACCÉLÉRER LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN »"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=366:la-bm-decidee-a-aider-la-rdc-a-exploiter-les-ressources-naturelles-pour-accelerer-le-developpement-humain&catid=90:online-depeches&Itemid=468



° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130606T082832Z20130606T082831Z/rdc-la-rebellion-m23-prete-a-reprendre-le-dialogue-avec-kinshasa.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdcongo-graves-exactions-de-milices-contre-les-civils-dans-lest-onu
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/05/sud-kivu-les-fardc-reprennent-le-controle-de-3-localites-occupees-par-une-milice/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/04/force-neutre-la-cirgl-accepte-de-restituer-la-rdc-194-millions-usd/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2734p008-009.xml13/france-rwanda-securite-tanzanieles-deux-refus-du-rwanda-au-sommet-de-l-ua.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 12/6/2013, 2:03 am

"Rwanda : le "Cadre de l'espoir" peut-il faire une différence en RDC ?
Par Albert Rudatsimburwa, directeur de la radio Contact FM, au Rwanda.

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130611165029/onu-rwanda-fdlr-rdcrwanda-le-cadre-de-l-espoir-peut-il-faire-une-difference-en-rdc.html
Signé par la RDC et dix autres pays, attesté par trois organismes régionaux africains ainsi que par les Nations unies, l'Accord cadre d’Addis-Abeba est le document conceptuel à partir duquel l'Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations unies (SGNU), Mary Robinson, ancienne présidente de la République d’Irlande, a été chargée de proposer une feuille de route ainsi que d’en assurer le suivi.
L’accord en question met en évidence le besoin urgent d'accélérer les réformes en RDC, en coopération renforcée avec les pays clés de la région des Grands Lacs, en particulier le Congo, le Rwanda et l'Ouganda.

Y aurait-il enfin du nouveau sous le soleil ? Pour commencer, avec cet accord on part d’une perspective plus large, mettant l'accent sur le dialogue politique, la bonne gouvernance et la coopération régionale ; ce qui est pour le moins rafraîchissant. Deuxièmement, le point de vue lucide qui fait du développement économique - stimulé par un financement d’un milliard de dollars, proposé par la Banque mondiale - une priorité cruciale pour soutenir la coopération entre les signataires, révèle un état d'esprit constructif : la volonté de se soucier du sort des populations touchées s’affirme enfin contre le désir inassouvissable de marquer quelques misérables points sur l’échiquier politique.

La mission dirigée par Robinson, dont la personnalité réfléchie et expérimentée apporte une dimension supplémentaire à cette initiative, pourrait donc symboliser un nouveau départ après une longue liste d'échecs internationaux dans la région des Grands Lacs. Laissant de côté toute stigmatisation stérile et en rebaptisant l’Accord cadre de la paix, de la sécurité et de la coopération en « Cadre de l’espoir », l’ex-numéro un Irlandaise montre aussi son choix délibéré d'aborder ce problème en regardant vers l'avenir.
Je m’inquiète cependant beaucoup pour la mission qu’est la sienne. En effet, alors qu’il m’était permis de croire qu’elle avait rassemblé autour d’elle une solide équipe d'analystes et d’experts internationaux pour soutenir les efforts de paix, une recherche rapide m’a prouvé le contraire. Selon des sources fiables, un ajout de dernière minute est venu se greffer à l'équipe Robinson, en la personne de Frederico Borello, dont la mission sera d’agir en tant que conseiller de l'Envoyée spéciale. Mon inquiétude n’a cessé d’augmenter quand j'ai découvert qu'il était l'enquêteur principal pour l’infâme « Rapport Mapping sur la RDC » (2010), largement discrédité pour ses récits trompeurs et affirmations radicales, y compris avec l'utilisation absurde du terme « génocide » contre les Hutus réfugiés dans l'est du Congo.

Et les vues enflammées de l'activiste ont eu un certain succès eu ces dernières années. En 2011, à titre d’exemple, Borello a contribué - avec tout le gratin des militants anti-Rwanda - la « Hate Rwanda Ltd » comme un auteur les a surnommés, - à la rédaction de l’ouvrage, discrédité lui aussi, « Remaking Rwanda ». Il y utilise, comme à son habitude lorsqu’il s’agit des problèmes de la RDC, son prisme « il-faut-punir-le-Rwanda », en écrivant : « si la communauté internationale avait mis plus de pression sur le Rwanda plus tôt, elle aurait dissuadé son soutien ultérieur aux milices tels que le CNDP » (voir la critique de « Remaking Rwanda »)
Mary Robinson devra démontrer toute son indépendance de caractère et ses qualités de leadership.
Plus récemment, en Avril 2013, Frederico Borello, avec l'aide de ses nombreux liens dans le réseau anti-Rwanda, a trouvé audience auprès du Congrès américain. Son témoignage y a étayé, encore une fois, l’idée selon laquelle le Rwanda est la cause principale de l'instabilité en RDC. On y trouve de grandes déclarations comme : « L'élimination de l'influence déstabilisante du Rwanda : une condition nécessaire à la résolution des causes profondes du conflit ».
Un célèbre proverbe rwandais dit qu’une pierre cachée, lorsqu’elle est démasquée, ne peut plus nuire à la houe ; tel est donc le but de cette tribune : attirer l'attention sur l'influence négative que certains acteurs tendancieux, de manière abusive, pourraient avoir dans une situation où les enjeux sont si élevés qu’ils dépassent tout entendement.

Entre les appels désagréables à légitimer les FDLR génocidaires et l'influence négative « d’experts » activistes et militants, la mission de l'Envoyée spéciale des Nations unies ne sera pas facile. Pourtant, sa contribution à la stabilité durable dans la région des Grands Lacs est absolument nécessaire. C'est une occasion unique qui ne doit pas être manquée.
Mary Robinson devra démontrer toute son indépendance de caractère et ses qualités de leadership qui lui sont propres afin que le « Cadre de l’Espoir » ait une chance de réussite et puisse ainsi faire la différence."
Voilà ce que mijote Kigali : convaincre le monde entier qu'il n'y est pour rien dans l'instabbilité de l'Est du Congo et qu'au pays de Mille Collines et de dix Millions de machettes tout va bien, il n'y a plus ni Hutu ni Tutsi et que les Hutu des Fdlr qui tuent, violent, pillent dans les Kivus Congolais n'ont jamais été des Rwandais... Et ceux qui pensent le contraire sont des vilains révisionnistes pro-génocidaires...
Le lobby tutsi et ses nègres en marche : celui-là est la voix de son Maître !
Pour toujours ? La terre continue de tourner; des fois l'auraient-ils oublié...

"RD CONGO : La brigade de l’ONU vaut-elle toujours la peine ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-la-brigade-de-l-onu-vaut-136736
Le temps passe et la solution militaire prônée par le Conseil de sécurité de l’ONU devient de moins en moins évidente pour imposer la paix dans l’Est du Congo. La Résolution 2098 créant une brigade offensive chargée de neutraliser les groupes armés, rentre, jour après jour, dans une certaine caducité, bien avant le déploiement effectif de ses 3.069 soldats. Un mirage de plus ? En tout cas, on ne sait toujours pas à quelle date cette brigade sera en effectif suffisant sur le territoire congolais pour amorcer la mission entendue de « nettoyage » des maquis qui pullulent dans le Kivu.

La fébrilité sud-africaine
En Afrique du Sud, pays devant fournir l’essentiel des effectifs, une forme de panique gagne les élus échaudés par la déroute de l’armée sud-africaine en Centrafrique. Pour rappel, le 24 mars dernier, treize soldats sud-africains avaient été tués dans le pays et le contingent de Pretoria avait dû baisser les bras devant les rebelles de la Seleka qui s’emparaient du pouvoir à Bangui.
Face à ce qui attend les Sud-africains au Kivu, la Centrafrique ne fut qu’un terrain d’entrainement. Au Kivu, on se bat tous les jours depuis plus de vingt ans et les maquis regorgent de combattants aguerris, maitrisant la connaissance du terrain. Ils ne sont guère impressionnés par de jeunes soldats sud-africains n’ayant aucune expérience au combat.
Ainsi le Pays de Nelson Mandela avance-t-il sur la pointe des pieds, ce qui n’augure rien de bon pour la brigade de l’ONU présentée par Ban Ki-Moon comme la solution ultime.

Les Tanzaniens, crédibles ?
L’autre pays devant fournir des soldats pour la brigade, la Tanzanie, est à peine plus motivé. Quelques dizaines de soldats tanzaniens sont arrivés à Goma. Ils n’ont pas mis longtemps pour se rendre compte de l’immensité du défi qu’ils sont supposés relever. En effet, faisant fi de l’arrivée des soldats tanzaniens, un groupe armé n’a pas hésité à attaquer la ville de Beni, troisième ville du Nord-Kivu le 15 mai dernier, attaque qui s’est soldée par plusieurs dizaines de morts. Une semaine auparavant, les rebelles avaient réussi à faire irruption dans la résidence du maire de la ville[1] qui n’a eu la vie sauve qu’en sautant par la fenêtre. Il s’agissait pourtant d’un des nombreux « petits » groupes armés sévissant dans la région. Une broutille en comparaison avec le M23, qui a promis d’affronter la brigade de l’ONU, avec des moyens dignes d’une « petite » armée nationale (des chars d’assaut abandonnés par les FARDC), le Rwanda et l’Ouganda servant de base arrière.
Pour revenir sur la Tanzanie, on voit mal ses soldats se battre contre les « tutsis » du M23. C’est avec l’aide des troupes envoyées par le Tanzanien Julius Nyerere que le régime « tutsi » actuel de Kampala a pris le pouvoir en Ouganda en janvier 1986. C’était au bout de 5 ans d’une guérilla extrêmement meurtrière menée par un certain Yoweri Museveni, l’actuel Président ougandais. Un des officiers de la guérilla s’appelait Paul Kagamé, l’actuel Président rwandais. La Tanzanie est ainsi, par tradition, trop liée aux régimes du Rwanda et de l’Ouganda, parrains du M23, pour espérer que les soldats tanzaniens puissent aller combattre avec détermination les maquisards du M23.

Une opération à ciel ouvert
Sur le plan opérationnel, la brigade de l’ONU se déploie de façon assez curieuse. Les équipements dont elle devra se servir sont acheminés dans l’Est du Congo en transitant par le Rwanda et l’Ouganda. Les Etats-majors de Kigali et de Kampala ont donc tout le loisir de découvrir quelle arme sera utilisée contre leurs protégés du M23. Une opération militaire préparée de manière aussi visible, aussi prévisible, donne à penser qu’un certain aveu d’impuissance gagne les esprits dans les instances de la Monusco.
Toujours sur le plan opérationnel, peu d’observateurs relèvent qu’on entre dans la période des vacances et qu’une grande partie du personnel international opérant au Congo sera absent pendant au moins deux mois. Difficile d’engager une action militaire qui pourrait avoir des répercutions majeures sur plusieurs plans, humanitaire notamment. Pendant ce temps, les groupes armés se renforcent (les rebelles ne prennent pas de vacance). Dans le cas du M23, la société civile du Nord-Kivu continue de mettre en garde contre les bataillons qui affluent du Rwanda depuis plusieurs mois. A force d’atermoiements, il sera bientôt plus raisonnable de négocier (négocier quoi encore ?) que de déclencher une action militaire qui risque de tourner au fiasco.

Une solution militaire « nationale »
Au final, on revient, une fois de plus, au bon sens, tout ce qu’il y a de plus élémentaire. C’est à l’armée nationale qu’il revient de reprendre le contrôle du territoire national. Depuis treize ans, la communauté internationale verse près d’un milliard et demi de dollars[2] à des casques bleus dont l’inaction, longtemps dénoncée, s’est étalée au grand jour avec la prise de Goma par les troupes du M23 en novembre 2012. Ils sont aujourd’hui considérés, dans une large partie de l’opinion congolaise, comme pratiquant une forme de « tourisme militaire », allusion faite aux exactions contre la population qui se poursuivent en dépit de leur présence.
Bien qu’il soit absurde d’opposer la force onusienne à l’armée nationale, il n’empêche, au final, que si le budget englouti chaque année par la Monusco était en partie affecté à la formation des unités spécialisées de l’armée nationale, dans la logique d’un désengagement progressif des contingents étrangers, il n’est pas certain que l’idée d’une brigade de l’ONU aurait germé dans un esprit quelque part.
Pour le moment, on en est là. Malgré de sérieux doutes sur sa capacité à venir à bout des groupes armées qui écument les maquis du Kivu, la brigade sera mise sur pied. Elle devra absorber une somme astronomique de 140 millions de dollars[3] (pour 3.069 soldats), comparée à la condition des milliers de soldats congolais en lutte contre les mêmes groupes armés, mais avec des moyens infiniment modestes.
Boniface MUSAVULI
[1] http://radiookapi.net/actualite/201...
[2] http://www.un.org/french/documents/...
[3] http://www.un.org/fr/peacekeeping/r...


° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/balkanisation-du-congo-le-piege-de-128714
° http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/guerre-du-congo-il-faut-s-129500



"Kampala: le M23 exige des discussions sur la sécurité et la bonne gouvernance en RDC"
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/10/kampala-le-m23-exige-des-discussions-sur-la-securite-la-bonne-gouvernance-en-rdc/

"RDC: la brigade d'intervention de l'ONU poursuit son déploiement à Goma"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130611-rdc-nord-kivu-brigade-intervention-monusco-deploiement-goma
"Mette Sunnergren: «La solution à long terme à la situation dans l’Est de la RDC n’est pas de nature militaire»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/10/mette-sunnergren-la-solution-long-terme-la-situation-dans-de-la-rdc-nest-pas-de-nature-militaire/

"RDC: Mary Robinson salue la prochaine reprise du dialogue entre le gouvernement et le M23"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/08/rdc-mary-robinson-salue-la-prochaine-reprise-du-dialogue-entre-le-gouvernement-le-m23/

[i]"(…)Kampala

Radio Okapi
annonce que le M23 attend du gouvernement «l’expression d’une volonté pour clore ces discussions». Par ailleurs, pour le M23, la question de retour des réfugiés et des déplacés de guerre devrait également être traitée. En même temps, il demande au gouvernement congolais de déclarer la partie Est du pays une “zone sinistrée “. Ce qui permettra la mise à disposition des moyens conséquents pour son développement de cette partie, en proie à des rébellion et milices locales et étrangères. Enfin, le M23 pense que le gouvernement porte la responsabilité de ce qui se passe maintenant dans l’Est, parce qu’il n’accepte pas jusque-là de signer un cessez-le-feu.

Hier dans la matinée, fait savoir L'Avenir, le président de la chambre basse du parlement, Aubin Minaku s’est entretenu avec le Coordonnateur national du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, François Mwamba. A l’issue de cet entretien, François Mwamba a demandé au Président de la chambre basse du parlement d’accélérer avec l’examen des lois relatives à la décentralisation et d’autres textes en RDC. A cette occasion, il a formulé une demande à la médiation ougandaise de mettre sur table un chronogramme ou un document formel de fin des travaux.

Le Potentiel titre « Le M23 propose la partition de la RDC ». (°http://www.lepotentielonline.com/ )
Selon François Muamba, Kinshasa ne cache plus son opposition au projet d’accord soumis à la facilitation ougandaise par les délégués du M23. Tout compte fait, Kinshasa ne serait plus prêt à rééditer les erreurs contenues dans l’accord de Goma de mars 2009, sur lequel le M23 légitime son action. Expert du gouvernement dans la délégation dépêchée aux pourparlers de Kampala, François Muamba, a ouvertement rejeté le projet d’accord élaboré par le M23. Le tout nouveau coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba n’est pas allé par le dos de la cuillère. Il est formel sur un point. Selon lui, les dispositions du projet d’accord du M23 consacrent dans des termes clairs la partition du pays. Il recommande à Kinshasa la prudence, souligne ce journal.

Monusco
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo, Roger Meece, et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerougui, se disent préoccupés par les informations selon lesquelles au moins 53 enfants risquent d’être recrutés de nouveau par la rébellion du M23 dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu. Ils demandent aux dirigeants rebelles de cesser d’utiliser les enfants dans leurs rangs, d’après Radio Okapi.

La brigade d’intervention de la Monusco qui, à en croire RFI, pourrait être effective d’ici le milieu ou la fin de l’été, s’installe progressivement dans la capitale provinciale du Nord-Kivu. La totalité du contingent tanzanien est déjà sur place, tout comme une partie du contingent sud-africain, soit environ 1 000 hommes sur les 3 000 attendus. D’ici la mi-juin, deux tiers des troupes devraient être déployés, selon la Monusco. Elles devraient être principalement basées autour de Goma. (…) Le nouveau commandant des forces onusiennes, le Brésilien Carlos Alberto Dos Santos Cruz, est attendu à Goma ce mardi pour une première visite de terrain.

Le Phare annonce la nomination de l’Allemand Martin Kobler à la tête de la Monusco. (…)

° http://www.congoforum.be/upldocs/DP%202013%20n%2011%20FMI.pdf

"11 06 13 Forum des As - NÉGOCIATIONS DE KAMPALA François Muamba invite l’Ouganda à mettre sur table un document de fin des travaux"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194199&Actualiteit=selected

"RD Congo: Leila Zerrougui préoccupée par le recrutement d'enfants-soldats
(Le Temps (al) 11/06/2013 - 17:32)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-leila-zerrougui-preoccupee-par-le-recrutement-denfants-soldats


° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/10/martin-kobler-nouveau-representant-special-du-secretaire-general-de-lonu-en-rdc/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/10/nord-kivu-53-enfants-risquent-detre-enroles-dans-le-m23-selon-roger-meece-leila-zerrougui/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/07/nord-kivu-la-monusco-accuse-deux-milices-de-graves-violations-des-droits-de-lhomme-pinga/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 20/6/2013, 5:04 pm

Par paresse intellectuelle, dolorisme à rebours, complicité, démission sur impuissance ou..., nous Congolais en sommes réduits à douter de tout alors que la réalité devant nous depuis 1996 est plus dure que la fiction !
Ainsi face à la dépêche ci-dessous, beaucoup d'entre nous vont se précipiter parfois de toute bonne foi à la décréter intox !

Est-ce, notre devoir est tant de dire que c'est vrai ou c'est de la contre-propagande ?
L'intelligence pratique nous commande juste de la juger possible et de l'affronter armés comme authentique en attendant ses suites !!!

Les pourparlers de Kampala : que valent-ils; à quoi servent-ils ???
Entre l'Onu et sa fumeuse CI qui y poussent et le  Congo, du moins par la voix de son Ministre des AE,, qui n'attend que la dissolution du M23, entre les deux délégations qui chacune refuse de signer un accord inspiré de l'autre, un compromis est-il possible ?
Où allons-nous ? Que va décider l'Onu; que va faire le Congo ?
"L’APARECO dénonce une mise en scène macabre de Paul KAGAME et «Joseph KABILA» visant à salir l’armée congolaise et à incriminer le peuple congolais auprès de l’opinion internationale
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1294-lapareco-denonce-une-mise-en-scene-macabre-de-paul-kagame-et-joseph-kabila-declaration-politique.html
Compte tenu de la gravité et l’urgence des menaces qui continuent de peser sur la survie de la République Démocratique du Congo en tant qu’Etat, suite à la détermination des dirigeants politiques rwandais et ougandais à balkaniser ce pays en vue d’annexer la partie orientale de son territoire.Vu le caractère gravissime des crimes organisés par les présidents Paul KAGAME et YOWERI MUSEVENI avec la complicité avérée de leur marionnette «Joseph KABILA» en République Démocratique du Congo, visant à discréditer l’armée congolaise et incriminer le peuple congolais auprès de l’opinion internationale d’une part, et à fournir une couverture au processus diabolique d’occupation et de balkanisation du Congo d’autre part.Le Comité national de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) tient à porter à la connaissance du peuple congolais et de la Communauté internationale des faits criminels ci-après :
1.Un CD contenant une horrible mise en scène montrant des prétendus « massacres des Tutsis dans le Kivu par les militaires» a été monté à Kinshasa et envoyé à la chaîne de télévision Al Jazeera
En réalité, il s’agit des militaires tutsis rwandais déguisés en tenue de l’armée congolaise (Les FARDC) en train d’égorger une douzaine des prisonniers de droit commun rwandais extraits des prisons rwandaises mais présentés dans ce film comme des prisonniers de guerre du M23 capturés sur le front par les militaires congolais. Afin de créditer leur scénario, les égorgeurs rwandais crient fort en lingala (la langue de l’armée congolaise) et en français (pour l’opinion internationale) : «Mpo na Congo tokosilisa bino ba Tutsi (traduction : pour le Congo, nous allons vous exterminez, vous les Tutsi). Nous allons vous exterminer tous et jamais vous ne prendrez l’Est que vous convoitez tant. Ceci n’est qu’un exemple. Il reste le tour de tous vos dirigeants ».
De plus, cette opération s’est déroulée en réalité dans le quartier Binza-Pigeon à Kinshasa, en présence d’un ministre congolais très proche de « Kabila » et de Monsieur BIZIMA KARAHA qui était caché dans une jeep-Prado de couleur noire fumée et sans immatriculation. C’est lui qui aurait convoyé nuitamment les 12 victimes rwandaises égorgées qui étaient extraites des prisons rwandaises.
Selon nos sources, les sieurs «Joseph KABILA», Paul KAGAME et Azarias RUBERWA suivaient en direct par téléphone le déroulement de cette opération macabre. Et c’est un ministre congolais proche de « KABILA» chargé de superviser l’opération qui a transmis ce fameux CD à la chaîne Al Jazeera. Ce ministre congolais ne serait pas à son premier coup d’essai, puisqu’il aurait déjà supervisé ce genre d’opération dans le passé, dans les faubourgs de Kinshasa, portant sur un autre montage des images de  viols des femmes tutsis (extraites elles aussi des prisons rwandaises) dans les forêts de Sake par des militaires congolais, alors que c’était là encore des soldats tutsis du M23 en uniformes de l’armée congolaise.
Pour éviter toute dénonciation de sa part, le fameux ministre est placé sous un étroit contrôle discret de « Joseph Kabila » et est surveillé en permanence par une «garde rwandaise» sous uniforme des FARDC.
Toutes ces opérations sont commanditées et téléguidées à partir de Kigali et visent un double objectif : accréditer la fausse thèse des risques de génocide de l’ethnie tutsie en RDC par les Congolais d’une part, et justifier les expéditions militaires rwandaises sur le sol congolais afin de faciliter le processus de balkanisation de la République Démocratique du Congo d’autre part. Le Rwanda applique ici une technique qui lui est chère, celle du voleur qui crie au voleur pour détourner l’attention et créer la confusion!
Mais heureusement, la chaîne AL Jazeera, doutant de l’authenticité de la légende des faits contenus dans ce CD, a refusé de diffuser ces images sur ses antennes. Cependant, nous redoutons que les puissants lobbies du Rwanda se servent de ces images macabres  pour alimenter discrètement des milieux diplomatiques et politiques internationaux afin d’intoxiquer leur opinion et semer la confusion dans les esprits .
2. Le Colonel KANYAGARO KABUGE, responsable de la logistique du M23 a séjourné secrètement à Kinshasa auprès de KABILA pour organiser l’intégration des militaires rwandais du M23 au sein des Institutions politiques et des Forces armées congolaises
Au moment où « Joseph KABILA » et son gouvernement font des déclarations fallacieuses pour tromper le peuple congolais et la communauté internationale en prétendant qu’ils rejettent les exigences du M23 d’intégrer l’armée et les institutions politiques de la République Démocratique du Congo, le Colonel rwandais KANYAGARO KABUGE, responsable de la logistique du M23, dépêché par le président rwandais Paul KAGAME, a effectué une mission secrète de plusieurs jours auprès de «Joseph KABILA» à Kinshasa pour élaborer les modalités pratiques et secrètes d’intégration massive des civils et militaires rwandais du M23 car, a-t-il confié à ses « frères » à Kinshasa, cette intégration du M23 est la dernière après celles du RCD et du CNDP. En effet, dit-il, «cette fois, nous venons pour la reconquête définitive du Congo» (sic)!
En effet, durant sa mission à Kinshasa, le Colonel KANYAGARO KABUGE a travaillé très étroitement avec les officiers rwandais ayant déjà intégré l’Etat-major des FARDC. Des dispositifs sont arrêtés pour accélérer dans les jours à venir, « l’intégration massive » des civils et militaires du M23, grâce aux pressions de l’Ouganda et du Rwanda appuyées par la communauté internationale.
 
En considération des faits décrits ci-dessus et de la gravité de leurs conséquences sur la survie de la République Démocratique du Congo en tant qu’Etat libre et souverain. L’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) :
1. Dénonce et condamne avec fermeté l’horrible assassinat des prisonniers rwandais de droit commun par Paul KAGAME et «Joseph KABILA» dans le seul but d’atteindre leurs objectifs inavoués d’occupation et de balkanisation de la République Démocratique du Congo ;
2. Dénonce et condamne la pratique du mensonge et de la tricherie à laquelle recourt fréquemment Paul KAGAME et les autorités politiques et militaires rwandaises qui orchestrent tout, maquillent cyniquement des assassinats et massacres de leurs propres frères tutsis dans le but d’en faire endosser la responsabilité au peuple congolais pour justifier leur velléité expansionniste;
3. Rappelle que tout observateur attentif à la crise que traverse la République démocratique du Congo, peut facilement constater que le stratagème utilisé par Paul Kagame pour faire croire à un prétendu génocide des tutsis par les congolais n’est absolument pas convaincant.
En effet, parmi les millions de morts répertoriés dans les différents rapports de l’ONU ou des nombreuses ONG depuis 1996, ceux qui meurent directement ou indirectement du fait de l’agression de notre pays par ses voisins burundais, rwandais ou ougandais , ne sont pas des tutsis mais bien des autochtones congolais en priorité. Le nombre considérable de ces morts prouve à lui seul que s’il s’agissait des tutsis (très peu nombreux en RDC) il n’en resterait plus un seul sur le sol congolais!
4. Fait appel à l’ONU, l’Union Africaine, l’Union Européenne ainsi qu’aux organismes internationaux de droit de l’homme, pour qu’ils enquêtent auprès des responsables de la chaîne de télévision Al Jazeera au sujet du dépôt du CD dont question ci-dessus. A cet effet, le président du Comité national de l’APARECO fera parvenir aux organisations précitées qui le souhaitent des informations complémentaires et confidentielles que nous ne pouvons reproduire dans ce document public pour des raisons de sécurité de nos sources ;
5. Fait appel une fois de plus au patriotisme des responsables politiques et des officiers de l’armée congolaise qui continuent à couvrir les horribles crimes commis sur notre territoire par le Rwanda et leur complice «Joseph KABILA», et leur demande de s’assumer et de reconsidérer leur choix pour sauver la République Démocratique du Congo et son peuple.
Fait à Paris, le 19 juin 2013
Honoré NGBANDA-NZAMBO KO ATUMBA
Président national de l'APARECO"


[size=18"]POURPARLERS DE KAMPALA : KINSHASA REFUSE DE POURSUIVRE LES DISCUSSIONS AVEC LE M23[/size]
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=743:pourparlers-de-kampala-kinshasa-refuse-de-poursuivre-les-discussions-avec-le-m23&catid=85:a-la-une&Itemid=472

Kinshasa ne serait plus prêt à poursuivre les négociations avec le M23 dans le cadre des pourparlers de Kampala, décidés dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl).
Alors que le M23 a déjà dépêché à Kampala ses délégués au dialogue, ceux de Kinshasa se font encore attendre. Et Kinshasa paraît exclure toute possibilité de dialogue avec le LM23, préférant s’entretenir directement avec la médiation ougandaise.
« Les rebelles du M23 cherchent un certificat pour montrer à la face du monde qu’elles ne sont pas forces négatives et que la brigade d’intervention ne vienne pas les attaquer », a déclaré de son côté à Xinhua, François Mwamba, coordinateur du Comité exécutif du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre. « Nous n’avons pas à faire ensemble avec le M23. Nous allons discuter avec la médiation ougandaise, pas avec les forces négatives », a-t-il affirmé.
D’après lui, les délégués de Kinshasa n’ont jamais quitté Kampala, et l’ancien ministre Mashako Mamba est toujours à Kampala. « M. Tshibanda, ministre des Affaires estrangères et chef de la délégation n’a pas à traiter seulement avec le M23, il a autre chose à faire pour le pays », a-t-il précisé.
Las d’attendre, le Mouvement du 23 mars a dénoncé hier mercredi, l’absence du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala, rapporte l’Agence Chine nouvelle, citant Amani Kabasha, porte-parole du M23. « Les délégués du gouvernement ont promis de revenir hier le 18 juin à Kampala pour qu’on continue les discussions, mais ils ne sont pas arrivés », a indiqué M. Kabasha, ajoutant : « Nous devons discuter et mettre nos propositions sur ledit accord de paix ».
C’est dire l’impasse se confirme de plus en plus quant à l’issue des pourparlers de Kampala. Ragaillardi par le déploiement, déjà effectif, de la brigade spéciale d’intervention des Nations unies, Kinshasa ne trouverait plus d’intérêt à poursuivre les pourparlers avec le M23. Lesquels ont commencé le 9 décembre 2012. Aucun accord n’a été conclu pour mettre fin à la situation dramatique dans l’Est de la RDC."

"Londres : Un général ougandais accuse Museveni de “tentation monarchique”
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8086 
Dans une interview accordée, mardi 18 juin, à BBC-Afrique, le général David Sejusa, mieux connu sous le nom de Tinyefuza, ancien coordinateur de l’Agence ougandaise de renseignements militaires, a accusé le président Yoweri Kaguta Museveni, au pouvoir depuis 1986, de chercher à instaurer une sorte de “présidence à vie” en Ouganda. Selon lui, le chef de l’Etat ougandais préparerait une succession monarchique en cédant le pouvoir à son fils, le général de brigade Muhoozi Kainerugaba. Celui-ci est le commandant des forces spéciales. Pour corser l’histoire, le général en exil se dit prêt à diriger l’Ouganda.
Que se passe-t-il en Ouganda? Dans son édition datée du mercredi 19 juin, le quotidien “Daily Monitor” (opposition), dont la devise est “la vérité au quotidien” (Truth everyday), rapporte qu’au cours de son entretien avec la BBC, le général Sejusa a accusé le président Museveni de chercher à instaurer une “présidence à vie” dont le but final serait l’avènement d’une “politique monarchique”. En clair, Museveni préparerait son fils Muhoozi Kainerugaba à lui succéder. Interrogé s’il avait l’ambition d’assumer les fonctions présidentielles, Sejusa a répondu en ces termes : “Un général quatre étoîles qui n’a pas d’ambition n’est pas à sa place”. Il a aussitôt asséné : “Qui a octroyé à Monsieur Museveni le droit de nous diriger ad vitam eternam?”
Réagissant à ces propos, au cours de la même émission, Ofwono Opondo, directeur du Centre de média ougandais, a qualifié Sejusa de “lâche” en l’invitant à regagner l’Ouganda pour démontrer qu’il n’avait rien à se reprocher. Pour lui, "les accusations" proférées par cet officier "sont dénuées de tout fondement. "Le président Museveni n’a prévu aucun plan destiné à se faire succéder par son fils à la tête de l’Etat ougandais", a-t-il ajouté.

Le général Sejusa a, pour sa part, souligné que le "système de gouvernement" en vigueur en Ouganda est devenu “décadent et pervers” de sorte que le President Museveni, au pouvoir depuis 1986, fait l’objet de dévotion tel un Dieu. “L’heure est venue pour dire : Trop c’est trop!”, s’est-il exclamé.
Opondo est revenu à la charge en relevant que le général Sejusa - qui est membre du parlement et siège dans le haut commandement militaire - est “libre” de rentrer en Ouganda "à moins qu’il ne soit un lâche". Sejusa de répliquer que les officiers manifestant quelques ambitions politiques ont toujours été empêchés de quitter l’armé".
A Kampala, le porte-parole de l’armée ougandaise, Paddy Ankunda, a confié à "Daily Monitor" que le général Sejusa avait la possibilité d’exposer ses "préoccupations" dans un cadre approprié. Pour ne l’avoir pas fait, il a violé les règlements militaires de l’armée ougandaise (UPDF). Des poursuites judiciaires seront intentées à son encontre. “Nul ne peut recourir à des moyens inconstitutionnels pour renverser une démocratie qu’est l’Ouganda”, a-t-il martelé.

“L’affaire Sesuja” a commencé fin avril dernier. En mission au Royaume-Uni, le général David Sesuja, alors coordonnateur des agences de renseignements ougandais, a écrit au patron de la Sûreté nationale ougandaise (ISO), le colonel Ronnie Balya, lui demandant d’ouvrir une enquête sur des "rumeurs" faisant état d’un complot en vue de l’assassinat des personnalités opposées à la succession de Museveni par son fils. Dans cette correspondance, l’officier citait, outre lui-même, deux autres responsables de premier plan. A savoir : le chef d’état-major de l’UPDF Aronda Nyakarairima et le Premier ministre Amama Mbabazi. Etrangement, les journalistes qui avaient relayés les "révélations" de Sesuja ont été interpellés et brutalisés par la police. 
La défection de cet officier supérieur dérange manifestement Museveni et son régime. Le général Sesuja n’est pas n’importe qui sur l’échiquier politico-militaire ougandais. L’homme a, sans doute, dit à haute voix ce que ses pairs préfèrent encore murmurer. Une affaire à suivre."


"Le sort des réfugiés rwandais en RDC au centre d’une tripartite Rwanda-RDC-HCR"[/size]
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/20/le-sort-des-refugies-rwandais-en-rdc-au-centre-dune-tripartite-rwanda-rdc-hcr/
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=773:tripartite-rwanda-rdc-hcr-a-kigali-sur-les-refugies-rwandais-vivant-en-rdc&catid=90nline-depeches&Itemid=468° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/04/25/ce-soir-la-rdc-conditionne-la-signature-de-laccord-sur-la-cessation-de-statut-des-refugies-rwandais/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/04/22/la-rdc-refuse-de-signer-accord-sur-le-statut-des-refugies-rwandais/

[size=18]"20 06 13 L’Avenir - Panique générale au M23 . Sultani Makenga entre la vie et la mort Il a été touché dans une embuscade par les FDIPC"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194380&Actualiteit=selected

"TRAQUE CONTRE LA LRA EN CENTRAFRIQUE 
Museveni confondu" 

° http://forumdesas.com/affi_article.php?id=841


"19.06.13 La Tempête des Tropiques - Crise persistant à l’Est de la RDC et dans les pays de la région de Grand Lacs - Les communautés du Nord-Kivu appuient la démarche du président tanzanien"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194355&Actualiteit=selected
° http://www.jambonews.net/actualites/20130616-bruxelles-mobilisation-de-soutien-a-la-proposition-de-dialogue-du-president-tanzanien/ 


Dernière édition par ndonzwau le 26/6/2013, 11:10 pm, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 21/6/2013, 6:14 pm

PS
"LE SILENCE COUPABLE DU PARLEMENT
° HTTP://LEPOTENTIELONLINE.COM/SITE2/INDEX.PHP?OPTION=COM_CONTENT&VIEW=ARTICLE&ID=575:LE-SILENCE-COUPABLE-DU-PARLEMENT&CATID=85&ITEMID=472

        

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Accord-cadre d’Addis-Abeba, pourparlers de Kampala, affaire « Ba kata Katanga »

Plus que 24 heures pour la session ordinaire de mars du Parlement se clôture. Pourtant l’opinion nationale attendait avoir de ses élus des éclaircissements sur des questions d’intérêt national. La session de mars n’a pas été à la hauteur des enjeux. Pas de lumière sur des questions de brûlante actualité telles que la signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba de l’accord-cadre, les tergiversations des pourparlers engagés avec le M23 à Kampala (Ouganda) ou encore l’affaire « Ba kata Katanga » au Katanga. Au Parlement, les bureaux de deux Chambres ont préféré se taire. Personne n’a voulu prendre le risque d’éventrer publiquement le boa. Un silence coupable qui engage la responsabilité du Parlement.
Le Parlement clôture, ce samedi 15 juin, sa session ordinaire de mars. Des questions d’actualité brûlante, particulièrement celles pour qui l’opinion nationale attendait voir ses élus prendre position ont été pratiquement mises de côté. Seule la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a connu un dénouement avec la mise en place d’un nouveau bureau, en remplacement de celui coordonné par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga.
Des questions sensibles ont été délibérément laissées de côté. En effet, dans les deux Chambres du Parlement, au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, personne n’a voulu prendre le risque d’élucider l’énigme qui se cache derrière la signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie) de l’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. 

LE « SYNDROME DE KAMERHE »
Hanté par le « syndrome de Kamerhe », personne n’a osé franchir le Rubicon, se refugiant derrière le secret d’Etat. Qu’en est-il donc du « syndrome de Kamerhe » ?
L’on se rappelle qu’en 2009, Vital Kamerhe, ténor de l’Alliance pour la majorité présidentielle et président de l’Assemblée nationale, avait dénoncé publiquement la conclusion presqu’en catimini, entre la RDC et le Rwanda, des opérations conjointes entre les armées de deux pays pour la traque et la neutralisation des élements des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Kamerhe, alors président de l’Assemblée nationale, avait pris le courage de condamner, évoquant à ce propos des dispositions constitutionnelles qui donnaient prérogatives au Parlement d’être saisi pour information avant toute décision touchant à une seule once de la souveraineté. Sa « témérité » lui a valu une fatwa auprès de sa propre plate-forme politique.
Sa défenestration du perchoir de l’Assemblée nationale et de l’AMP s’en était suivie. Son successeur, actuellement aux commandes de la Chambre basse du Parlement, n’a pas encore oublié le sort réservé à son prédécesseur descendu de son piédestal en 2009 de la manière que l’on sait.
Ainsi, à l’Assemblée nationale où trône un autre ténor de la Majorité présidentielle – du reste secrétaire général de la MP – la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba n’a nullement été inscrite au calendrier des plénières de cette session de mars. Par crainte, sans doute pour éviter d’être rattrapé par le « syndrome de Kamerhe ».
La signature en février 2013 de cet accord-cadre garde encore tout son secret. Les contours et les engagements réels ne sont connus que de son seul initiateur, l’ONU, et de ses seuls signataires, les 11 Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Le Parlement qui détient le pouvoir de plaider la cause de la population a passé outre cette question.
Pourtant, dans l’opinion tant nationale qu’internationale, l’accord-cadre d’Addis-Abeba continue de passer pour une négation de la souveraineté de la RDC. Et pourtant, le Parlement vient de louper une occasion durant sa session ordinaire de mars de remettre les pendules à l’heure. Cette attitude est loin de dissiper les suspicions qui planent sur l’accord-cadre. Pour nombre d’observateurs, le document signé le 24 février 2013 hypothèque l’avenir de la RDC en tant que nation indépendante et souveraine.

LE MYSTERE
L’autre sujet sur lequel le Parlement ne s’est pas véritablement penché en cette session de mars porte sur les pourparlers initiés depuis décembre 2012 à Kampala (Ouganda) entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Menés sur la base d’un accord conclu dans le cadre de la CIRGL, ces pourparlers, initialement prévus pour quelques jours, s’éternisent. A Kinshasa, dans l’indifférence la plus totale du Parlement congolais, le sujet est l’affaire du seul gouvernement. Alors que les conclusions de ces pourparlers risquent de remodeler l’architecture institutionnelle issue des élections de 2011, le Parlement s’est mis totalement à l’écart de ce qui se passe à Kampala. Le sujet n’aura été inscrit dans aucune plénière depuis le 15 mars 2013, date de l’ouverture de la session de mars.
Le fait d’avoir délégué à Kampala certains élus, notamment ceux de la province martyre du Nord-Kivu, ne peut pas constituer une excuse pour le Parlement. Les deux Chambres du Parlement n’ont daigné débattre librement et publiquement de cette question d’intérêt national. Le Parlement, l’Assemblée nationale en particulier, a jalousement gardé le secret, se mettant sciemment hors du circuit des négociations de Kampala.(...)"


"L’ASSEMBLÉE NATIONALE S’EXPLIQUE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=718:l-assemblee-nationale-s-explique&catid=85&Itemid=472   
Accord–cadre d’Addis-Abeba, pourparlers de Kampala, Affaire « Ba kata Katanga »
« Qui se sent morveux se mouche », rappelle un vieil adage. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la promptitude avec laquelle l’Assemblée nationale a réagi à l’article paru à la Une de notre édition n°5851 du vendredi 14 juin 2013. L’Assemblée nationale s’est sentie tellement interpellée qu’elle n’a pas attendu le Sénat pour engager une action commune qui impliquerait les deux chambres du Parlement. Dans la mise au point qui nous est parvenue, sous la signature du directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, ce dernier reconnait de manière tacite la pertinence des points soulevés par notre rédaction. Il en saisit tellement la portée que la mise au point ne se limite qu’à un simple rappel des actions – du reste isolées – engagées par le bureau de l’Assemblée nationale pour tenter de se rattraper. Concernant l’accord-cadre d’Addis-Abeba, l’Assemblée nationale se contente juste de relever sa dernière action remontant au 08 mai 2013, alors que beaucoup de choses ont entretemps évolué sur le terrain. Quant aux négociations de Kampala, l’Assemblée nationale étale presque son ignorance de vrais enjeux de ce dialogue. Un aveu d’impuissance qu’elle traduit en ces termes : « Le moment venu, l’Assemblée nationale se prononcera sur les résultats qui découleront de ces pourparlers ». Concernant cependant l’affaire « Ba Kata Katanga », l’Assemblée nationale dit ne pas avoir trouvé l’urgence de l’intégrer dans son calendrier qui a connu, note-t-elle, « plusieurs vicissitudes ». Trop simpliste comme argument de défense, alors que l’affaire menace non seulement la survie d’une province mais surtout défie l’autorité de la puissance publique.
Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point de l’Assemblée nationale.
Mise au point du bureau de l’Assemblée nationale
C’est avec attention que les Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale ont lu l’article publié dans le Potentiel n° 5851 du 14 juin 2013, intitulé: «Accord-cadre d’Addis-Abeba, pourparlers de Kampala, affaire <Ba kata Katanga>. Le silence coupable du Parlement ».
Vu la gravité des griefs formulés à l’endroit de l’Assemblée nationale, l’une des deux Chambres du Parlement, le Bureau me charge de faire une mise au point sur quelques aspects de votre article.
Je vous prie de bien vouloir publier le point de vue exprimé par le Bureau de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’exercice du droit de réponse. La mise au point comportera trois volets: l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les pourparlers de Kampala et l’Affaire dite de « Ba kata Katanga ».
1. L’Accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013
Au lendemain de la signature de cet Accord, plusieurs questions ont été soulevées tant au sein de l’opinion publique nationale que parmi les députés nationaux sur différents aspects : la nature de l’Accord (traité conclu en forme simplifiée ou en forme solennelle, traité de paix ou accord sui generis), l’autorisation préalable ou non du Parlement avant la signature de l’Accord, les engagements contractés par la République démocratique du Congo, le respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo, la mise en place d’un mécanisme national de suivi, le déploiement de la Brigade internationale d’intervention, les objectifs poursuivis par l’Accord-cadre, etc.
Dans le but de lever tout équivoque sur ces questions et pour éclairer la lanterne de la représentation nationale, par sa lettre du 30 mars 2013, référencée n°RDC/AN/CP/AM/JPL/Pbk/566/03/2013, l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, a invité le ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de prendre part à la séance plénière du 05 avril 2013.
Vu son agenda chargé, le ministre Raymond Tshibanda s’est présenté devant la représentation nationale pour un débat général en séance plénière du 07 mai 2013.
Au regard des réponses données par le ministre Raymond Tshibanda, le 08 mai 2013, après son audition, l’Assemblée nationale a formulé plusieurs recommandations, notamment:
1. La mise en œuvre urgente au sein du gouvernement d’une structure d’interface chargée du suivi-évaluation des engagements de la République au titre de l’Accord-cadre;
2. La définition d’un calendrier de mise en œuvre des réformes nécessaires en vue de l’amélioration de la gouvernance économique et sociale, ainsi que la finalisation du processus de déentralisation et de la réforme de l’Armée et de la Police nationale en exécution des engagements contenus dans l’Accord-cadre;
3. La nécessité de mettre sur pied un dispositif national d’appui à l’action de la Brigade internationale d’intervention créée en application de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.
 
2. Les négociations de Kampala
Dès le déclenchement des hostilités à l’Est de notre pays par le mouvement rebelle dit M23, avec des appuis extérieurs, plusieurs actions ont été menées par l’Assemblée nationale pour accompagner l’action diplomatique et politique du gouvernement.
S’agissant des pourparlers de Kampala, la délégation de la République Démocratique du Congo, conduite par le ministre Raymond Tshibanda, est composite en ce qu’elle comprend les membres du gouvernement, les représentants de l’Assemblée nationale, du Sénat, des communautés tribalo-ethniques, des églises, de la Société civile et des responsables du Comité de suivi de l’Accord de Goma.
Les députés nationaux, sous l’encadrement de l’honorable Charles Mwando Nsimba, 1er vice-président de l’Assemblée nationale et chef de délégation, ont pris et prennent une part active aux discussions de Kampala. Le bureau de l’Assemblée nationale, par l’entremise de l’honorable président, est régulièrement informé de l’évolution de celles-ci par plusieurs rapports.
Le moment venu, l’Assemblée nationale se prononcera sur les résultats qui découleront de ces pourparlers. Bien plus, le bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, au sein duquel l’honorable Aubin Minaku occupe actuellement la 2ème vice-présidence, a adopté au cours de la réunion de Paris, tenue du 7 au 9 février 2013, une déclaration sur la République démocratique du Congo qui condamne notamment : « tout appui extérieur au M23 et autres groupes armés notamment la fourniture de renforts et de personnels militaires, de conseils tactiques et de matériels; toute exploitation illicite des ressources naturelles de la République démocratique du Congo».
La déclaration exhorte le M23 et les autres groupes armés « à mettre immédiatement fin à toutes formes de violence, particulièrement les violences faites aux femmes et aux enfants, et autres activités déstabilisatrices ... ».
Ces éléments démontrent à suffisance que l’Assemblée nationale se préoccupe au jour le jour de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays.
 
3. L’affaire « Ba Kata Katanga»
Soucieuse de la préservation de la paix, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, l’Assemblée nationale a décidé de l’envoi d’une mission d’information à la suite des incidents sécuritaires survenus dans la ville de Lubumbashi le 23 mars 2013, ce parallèlement à la mission d’enquête dépêchée par le gouvernement.
Effectivement, pour raison d’opportunité et compte tenu du calendrier de l’Assemblée nationale, qui a connu plusieurs vicissitudes au cours de la session de mars 2013, le rapport de la Commission parlementaire n’a pas pu être présenté et discuté en plénière. Il est loin d’être enterré.
En guise de conclusion, le Bureau de l’Assemblée nationale tient à souligner que malgré cette mise au point utile, la Chambre basse du Parlement ne saurait ne pas apprécier le professionnalisme dont le journal le Potentiel jouit et apprécie à sa juste valeur son souci d’interpeller les Institutions de la République sur les questions d’intérêt majeur.
Veuillez agréer, Monsieur l’administrateur directeur général, l’assurance de ma considération distinguée. 
Pour le Bureau de l’Assemblée nationale
Jean-Pierre Mavungu
Directeur de cabinet"


"KAGAME TOURNÉ EN DÉRISIONA LA UNE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=779:kagame-tourne-en-derision&catid=85&Itemid=472 
L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 CARR%205857A

Des jeunes rwandais refusent de rejoindre le M23

Des preuves ne font que s’accumuler sur l’implication du Rwanda derrière la rébellion menée par le M23. Des nouvelles en provenance de Kigali, capitale du Rwanda, jouent nettement en défaveur de Paul Kagame. A en croire Associated Press, des jeunes étudiants rwandais, 16 au total, ont trouvé refuge en Ouganda, pour manifester leur opposition à rejoindre, sur ordre de Kigali, les rangs du M23. Et ce n’est là que la partie visible de l’iceberg. Mis à nu, Kagame se trouve donc dos au mur. Une fois de plus, le président rwandais donne la preuve qu’il est au centre de la déstabilisation permanente de la région des Grands Lacs. Ce qui devait éveiller l’attention pour mieux cerner le problème de cette région.

Seize étudiants rwandais ont demandé l’asile en Ouganda, affirmant être victimes du harcèlement des autorités de Kigali après avoir refusé de se joindre à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) qui recruterait des combattants en territoire rwandais, indique une dépêche de l’Associated Press (AP).
Ces 14 hommes et deux femmes, note la source, ont affirmé qu’ils s’étaient enfuis du Rwanda le 3 juin pour échapper à des semaines de harcèlement de la part des autorités rwandaises, qui les auraient ciblés pour avoir résisté à un programme de « conscientisation politique » à Butare, à environ 80 kilomètres de la capitale rwandaise.
La même source rapporte que deux des étudiants en fuite ont affirmé qu’ils avaient refusé de participer au programme parce que la plupart de leurs amis qui y sont allés n’en sont jamais revenus. Ils affirment que leurs camarades ont été forcés de traverser la frontière et de se battre avec le M23, contre les Forces armées de la RDC.
« Nous leur avons dit que nous étions trop jeunes pour nous joindre au M23 mais ils ne nous ont pas écoutés », a déclaré Moses Mugisha, 21 ans, cité par AP. « Ils nous ont menacés. Nous ne pouvons retourner au Rwanda. Nous avons très peur », a-t-il ajouté.

UNE PREUVE DE PLUS
L’exil de ces jeunes rwandais, fuyant la répression au Rwanda, est une preuve irréfutable de l’influence toujours grandissante de Kigali derrière la guerre menée par le M23.
Tout porte à croire que l’action du M23 n’est justifiée par aucune revendication véritablement congolaise. En effet, tout est guidé au départ de Kigali – le M23 n’étant qu’un bras séculier de la vision hégémonique rwandaise dans la région des Grands Lacs.
Alors, jusques à quand la communauté internationale continuerait-elle à être tournée en bourrique par le Rwanda ? Car, aujourd’hui plus qu’hier, il est clairement établi que le Rwanda, en l’occurrence son président, Paul Kagame, n’a jamais travaillé en faveur d’une situation stable dans la région des Grands Lacs.

En effet, dans l’entendement de Kigali, une région des Grands Lacs en perpétuelle instabilité est une garantie de longévité de son régime. Si bien que Kagame ne peut jamais accepter qu’une initiative efficace d’une paix durable réussisse dans la région.
Comme un maître chanteur, il multiplie les exceptions pour retarder davantage l’issue de la crise dans l’Est. Il y va, d’ailleurs, de la survie de son régime.
Avec ces nouvelles révélations, l’on se rend à l’évidence que le problème dans la région des Grands Lacs, c’est le Rwanda. La paix dans la région passe par la neutralisation du régime de Kagame pour l’empêcher d’empoisonner à tout moment la situation dans les Grands Lacs.
De ce point de vue, Kinshasa a de bonnes raisons de refuser de poursuivre à Kampala des négociations avec le M23. Car, le M23 n’est qu’un sous-traitant qui obéit au doigt et à l’œil de Kigali. Négocier avec le M23, c’est méconnaitre le problème dans les Grands Lacs. Toutes les rébellions créées dans la région, depuis celle de l’AFDL, ont été une invention du Rwanda pour perpétuer son influence dans la région. Le M23 se trouve dans cette lignée.

LE M23 MULTIPLIE LES PROVOCATIONS
Pendant ce temps, sur le terrain de conflits, le M23 continue à multiplier les exactions. Comme pour narguer la communauté internationale, confiant du soutien dont il bénéficie de la part de son parrain de tous les jours, le Rwanda.
Les faits que rapporte la Société civile du Nord-Kivu se sont produits mercredi aux environs de 10h (heure locale) à Tangi, à au moins 4 km de Kiwanja, sur l’axe Mabenga. En effet, un minibus en provenance de Butembo pour Goma, indique la source, a été intercepté par des hommes armés identifiés par la population comme étant  éléments-M23.
Les inciviques ont tiré à bout portant sur le minibus, occasionnant 3 blessés graves, parmi les passagers à bord. A cette occasion, les malfrats leur ont ravi de l’argent, des téléphones, de bijoux et d’autres biens de valeur.
Le président de la Société civile du Nord-Kivu note que les rebelles du M23 prétendaient rechercher les Mai-Mai/Nyatura, considérés comme auteurs d’attaques et embuscades contre leurs convois sur ce tronçon.
La Société civile du Nord-Kivu qui dénonce ces exactions contre les civils, en a profité une fois de plus pour attirer l’attention des Nations unies, invitant en même temps la brigade d’intervention à se déployer rapidement pour libérer la population de zones sous contrôle du M23."



Pomme de discorde. Statut des réfugiés. Nouveau bras de fer entre la Rdc et le Rwanda
° http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article51383
* La Rd Congo considère que l’approche de l’application mécanique de la clause de cessation est inopérante dans la mesure où elle n’apportera pas une solution durable aux multiples problèmes que connaît la région, à la suite de la présence de réfugiés rwandais, spécialement, ceux d’entre eux qui se sont constitués en force négative
*L’application de cette clause signifie qu’au 30 juin 2013, environ 127.537 ressortissants rwandais qui sont entrés en Rdc avant le 30 décembre 1998 perdront leur statut de réfugiés et ne pourront plus bénéficier de la protection internationale
*Cet ultimatum du Rwanda devra être examiné avec sagesse par le Gouvernement de la République afin d’éviter de faire une passe en or à ceux qui cherchent des raisons pour concrétiser leur théorie de la balkanisation de l’Est de la Rd Congo(...)"



"Kampala : Le M23 dénonce l’absence du gouvernement
 ° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8090
Selon une source bien informée, les responsables du M23 devaient se réunir au cours de la matinée de ce vendredi 21 juin afin de prendre position sur l’absence de la délégation gouvernementale dans la capitale ougandaise. Dans une déclaration faite, mercredi 19 juin, à l’agence de presse Xinhua, le porte-parole du M23, Amani Kabasha, a fustigé "l’absence du gouvernement aux pourparlers" de Kampala.

Selon Amani Kabashi, les représentants du gouvernement étaient attendus le mardi 18 juin dans la capitale ougandaise afin de continuer les discussions, "mais ils ne sont pas arrivés". "Nous devons discuter et mettre nos propositions sur ledit accord de paix", a-t-il déclaré. 
La réponse de Kinshasa ne s’est pas fait attendre : "Les rebelles du M23 cherchent un certificat pour montrer à la face du monde qu’ils ne sont pas forces négatives et que la brigade d’intervention ne vienne pas les attaquer", répliquait François Muamba Tshishimbi, coordonateur du Comité exécutif du Mécanisme national de Suivi de l’Accord-cadre. Ajoutant : "Nous n’avons pas à faire ensemble avec le M23, nous allons discuter avec la médiation ougandaise, pas avec les forces négatives". "M. Tshibanda, ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation n’a pas à traiter seulement avec le M23, il a autre chose à faire pour le pays", a-t-il conclu.
Va-t-on assister à un nouveau coup de théâtre dans la crise qui secoue l’Est du Congo-Kinshasa en général et la province du Nord Kivu en particulier?

Mardi 18 juin, l’Administration américaine a annoncé la désignation de son nouvel émissaire pour la région des Grands Lacs en la personne de Russ Feingold. Celui-ci succède à Barrie Walkley qui ne laisse apparemment aucun souvenir impérissable dans la gestion de cet épineux dossier. Feingold pourra-t-il réussir là où son prédécesseur, entré en fonction en décembre 2011, a fait long feu?
Dans une récente déclaration faite à l’AFP, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est montré enthousiaste voire optimiste en affirmant que Washington veut contribuer "à sceller la paix" dans la partie orientale du Congo. Une région, selon lui, "meurtrie notamment par les rebelles du M23". Pour Kerry, Feingold est un "expert qui connaît bien la région de Grands Lacs". "Nous sommes convaincus que nous pouvons aider les parties à trouver le chemin vers une paix durable, une cessation permanente des hostilités et vers le désarmement et la démobilisation du M23", a souligné John Kerry sans préciser ce qu’il entendait par "les parties". Il a néanmoins estimé que "le retour de la paix en RDC et le désarmement et la démobilisation du M23 est une priorité élevée" pour l’administration US.

Selon John Kerry, Russ Feingold va travailler "en étroite collaboration" avec la représentante spéciale de l’ONU pour la région des Grands lacs, Mary Robinson. Celle-ci répète pourtant à qui veut l’entendre que l’action de la brigade d’intervention de l’ONU ne suffit pas pour ramener une "paix durable" à l’Est. Pour elle, l’action militaire doit être accompagnée d’une "solution politique". "Nous espérons que la mission de M. Russ Feingold consiste à promouvoir la bonne gouvernance au Congo et non pour apporter un quelconque soutien à Joseph Kabila", a réagi, pour sa part, Stanislas Baleke, membre de l’exécutif du M23. Et d’ajouter : "Le secrétaire général de l’ONU et sa représentante spéciale pour la région des Grands lacs ont compris la nécessité d’une solution politique. Ils ont également compris que la crise au Congo est lié à un déficit de développement au plan social". 
S’adressant, samedi 15 juin, à la presse kinoise - à l’issue d’une entrevue avec le ministre congolais de la Défense -, François Muamba avait "prévenu" : « La partie gouvernementale ne se rendra pas à Kampala pour reprendre quoi que ce soit, mais pour terminer ce qui a débuté voici 6 mois. Aussi, la partie congolaise n’attend plus que le début de la fin des travaux qui ne pourront excéder 3 jours». Kinshasa monte donc les enchères en "disqualifiant" le M23. A moins qu’il ne s’agisse d’un coup de bluff..."

° 
http://radiookapi.net/actualite/2013/06/20/nord-kivu-plus-de-30-miliciens-se-sont-rendus-aux-fardc-bweremana/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 22/6/2013, 4:30 pm

"KINSHASA TOURNE LE DOS À LA CIRGL
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=806:kinshasa-tourne-le-dos-a-la-cirgl&catid=85:a-la-une&Itemid=472
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En refusant de poursuivre le dialogue avec le M23
Kinshasa ne se montre plus favorable à poursuivre avec le schéma des négociations avec le M23, tel que tracé dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). La résolution portant déploiement d’une brigade d’intervention dans l’Est ayant désormais reçu l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies, Kinshasa estime que le moment est venu pour la communauté internationale et d’autres pays de la région des Grands Lacs de fédérer leurs énergies afin de mettre fin à l’aventure militaire dans l’Est de la RDC. En s’écartant du schéma de la CIRGL, Kinshasa s’inscrit désormais dans la logique dictée par l’Onu. Faudrait-il encore qu’il tienne jusqu’au bout pour faire triompher sa cause ?


Le blocage a pris finalement le pas sur l’impasse qui s’est dessinée depuis quelque temps dans les pourparlers engagés depuis décembre 2012 à Kampala (Ouganda) entre Kinshasa et le M23.
Avec le changement de donne issu de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution créant une brigade d’intervention dans l’Est de la RDC, Kinshasa s’est trouvé un bel alibi pour ne plus se laisser embrigader dans la logique de la CIRGL qui lui a imposé des négociations avec le M23, un mouvement rebelle que les Nations unies classent dans les rangs des forces négatives.
En effet, le gouvernement s’est saisi de cette brèche. Et, apparemment, il n’est pas prêt à la lâcher. Si bien que, depuis un temps, le gouvernement de la RDC ne trouve plus d’intérêt à poursuivre, à Kampala, les discussions avec le M23. Une position qu’il a pris le soin de communiquer à la facilitation ougandaise.

Pourtant, le M23 a dépêché depuis quelques jours ses délégués dans la capitale ougandaise, dans l’espoir, a fait savoir sa direction politique, de reprendre les négociations avec Kinshasa. Mais, dans la capitale congolaise, l’on n’entend plus céder au chantage du M23.
Ainsi, pour Kinshasa, seul la signature d’un accord dûment acquis au niveau de la facilitation ougandaise pourrait justifier un éventuel retour de ses délégués à Kampala. Ce qui reste encore moins évident, au regard des divergences qui continuent encore à opposer les deux délégations.

François Muamba, coordonnateur du comité exécutif du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, est formel. « Les rebelles du M23 cherchent un certificat pour montrer à la face du monde qu’elles ne sont pas forces négatives et que la brigade d’intervention ne vienne pas les attaquer », a-t-il déclaré à l’Agence Chine nouvelle
Kinshasa, à l’instar de la communauté internationale, considère désormais le M23 comme une force négative qui ne devait plus mériter ses égards. François Muamba ne s’en cache pas. « Nous n’avons pas à faire avec le M23, nous allons discuter avec la médiation ougandaise, pas avec les forces négatives».
Néanmoins, dans les rangs du M23, l’on continue de croire à un revirement de la situation du côté de Kinshasa. « Les délégués du gouvernement ont promis de revenir hier (NDLR : le 18 juin) à Kampala pour qu’on continue les discussions, mais ils ne sont pas arrivés », a indiqué le porte-parole du M23, Amani Kabasha. Et d’ajouter : « Nous devons discuter et soumettre nos propositions sur ledit accord de paix».

TENIR JUSQU’AU BOUT
Tout compte fait, la partie congolaise, menée en bateau par la CIRGL à Kampala, appréhende de mieux en mieux les vrais enjeux de la crise dans l’Estde son territoire. Des positions courageuses sont désormais l’apanage de la délégation de Kinshasa aux pourparlers de Kampala.
La langue de bois diplomatique et hypocrite cède de plus en plus la place à un discours cohérent, approprié pour faire face aux agresseurs que sont justement certains Etats voisins, membres influents de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs. Il s’agit du Rwanda et de l’Ouganda, nommément cités par des experts onusiens chargés de faire toute la lumière sur la violation de l’embargo sur les armes décidé par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Malgré ces évidences, et contre l’opinion interne, le gouvernement s’est rendu aux pourparlers de Kampala afin d’ôter tout prétexte aux agresseurs. Kinshasa est allé loin jusqu’à accepter la médiation ougandaise, pays sur qui des preuves documentées de soutien au M23 sont avérées.
Mis à nu suite à la stratégie adoptée par Kinshasa, Kigali et Kampala ont multiplié tergiversations, manœuvres dilatoires, chantages..., par le M23 interposé, pour faire fléchir la délégation venue de Kinshasa. Ce faisant, faire monter l’opinion et la population contre leurs autorités et obtenir, en final, ce que le M23 n’a pu réussir sur le terrain militaire malgré sa supériorité supposée.

LA STRATEGIE A PORTE
Fléchir sans rompre, cette stratégie a porté. A ce jour, une reprise en main de la situation s’est imposée de soi. L’hypocrisie ayant trop duré de part et d’autre, quelqu’un devrait prendre l’initiative de la rupture de ce tacite « Gentlemen agreement » contraire aux intérêts de la République démocratique du Congo.
L’attitude congolaise se comprend aussi dans la mesure où le M23 et ses soutiens ont poussé trop loin jusqu’à tenter d’obtenir en douceur et sur la table des pourparlers le contrôle officiel d’un pan entier du territoire congolais. Une couleuvre que le gouvernement était invitée à avaler, sans coup férir! Ce que l’opinion publique congolaise interprétait comme une haute trahison par les Congolais.
La ligne rouge ne pouvant plus être franchie, la délégation de Kinshasa a pris son courage entre les mains afin d’exiger l’atterrissage pur et simple des pourparlers. La médiation ougandaise qui en a la charge tenterait de faire perdurer le suspense, mais se bute à la vigilance des Congolais.
Aussi, la délégation de Kinshasa est-elle tenue à ne point céder à ce chantage odieux d’un accord qui laisserait aux agresseurs l’administration des territoires congolais actuellement sous contrôle du M23. 

SE PREPARER A LA RESISTANCE
Il faut aller jusqu’au bout et obtenir la disparition du M23 avec ou sans l’appui des Nations unies et des voisins agresseurs de la CIRGL. Comme un roseau au milieu des eaux troubles, Kinshasa a l’obligation de résister, résister et toujours résister.
Actuellement, il est apparu que les accords conclus au sein de la CIRGL n’ont été nullement à l’avantage de la RDC. Loin de là. Tout a été fait pour faire plier davantage la RDC, de façon à ce que, se retrouvant dos au mur, il cède à toute forme de pression. En décembre 2012, la CIRGL a obtenu gain de cause en contraignant la RDC à s’asseoir à Kampala sur une même table avec ses bourreaux, le M23.
Mais, l’intrusion du président tanzanien dans la crise de l’Est, avec sa proposition d’un dialogue élargi et global dans la région qui obligerait le Rwanda et l’Ouganda à négocier également avec ses rebelles, a sensiblement changé la donne. Si Kigali et Kampala refusent de rencontrer ses rebelles, pourquoi en sera alors le cas pour Kinshasa. En quoi ces deux pays, visiblement indexés par l’ONU comme parrains du M23, feraient-ils exception ?
Dans la gestion de crise dans les Grands Lacs, il y a eu depuis toujours une politique de deux poids deux mesures. Vaut mieux tard que jamais, dit-on. Après avoir été entraîné dans des schémas de sortie de crise compromettants pour son avenir, Kinshasa s’est finalement ressaisi. Il s’agit pour l’instant de tenir tout en se préparant davantage pour parer à toute éventualité. « Qui veut la paix prépare la guerre », renseigne un vieil adage."



"KINSHASA ACCUSE KIGALI DE « VIOLATION FLAGRANTE » DE L’ACCORD-CADRE D’ADDIS-ABEBA
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=832:kinshasa-accuse-kigali-de-violation-flagrante-de-l-accord-cadre-d-addis-abeba&catid=90:online-depeches&Itemid=472
La RD Congo a accusé samedi 22 juin à Kinshasa les autorités de Kigali de « violation flagrante »  de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en forçant 16 étudiants rwandais de se joindre aux forces négatives congolaises du M23.

« Le gouvernement de la RDC déplore et condamne cette violation flagrante de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui entretient ainsi les conditions de rupture de la paix dans la région des Grands Lacs », a déclaré son porte-parole et ministre des Médias Lambert Mende Omalanga dans un entretien avec la presse.
Il a indiqué que les « 16 étudiants rwandais ont demandé et obtenu l'asile en Ouganda parce qu'ils ont déclaré être victimes du harcèlement des autorités de leur pays pour avoir refusé de se joindre aux forces négatives congolaises du M23 ».
« Ces étudiants rwandais, dont 14 jeunes garçons et deux filles, qui se sont enfuis de leur pays le 3 juin dernier, ont expliqué que la raison de leur fuite était d'échapper au harcèlement de leurs autorités qui les persécutent pour n’avoir pas adhéré à un programme de +conscientisation politique+ à Butare, dont ils ont constaté que les participants avaient été forcés de traverser la frontière vers le Congo et de se battre dans les rangs du M23 », a précisé le porte-parole du gouvernement congolais.

« La main qui arme et soutient les criminels du M23 »
Le ministre Lambert Mende a justifié le « refus de retourner au Rwanda » des 16 étudiants rwandais exilés en Ouganda par le fait que « l’un de ces jeunes âgé de 21 ans, M. Mugisha, a même affirmé qu'ils avaient imploré les autorités de leur pays de leur épargner cet enrôlement forcé sans succès ».
« Ce fait nous révèle qu’il n'y a plus  le moindre doute possible sur les vraies origines de la guerre que subit la RDC à l'Est de son territoire. Il est une fois de plus attesté que c’est bien dans le territoire de ce pays voisin que se trouve la main qui arme et soutient les criminels du M23 », a-t-il soutenu.

Pour le gouvernement de la RDC, « la nouveauté c’est que les commanditaires de la guerre contre la RDC se permettent de contraindre des étudiants rwandais à rejoindre les forces négatives après la signature de l'accord-cadre d’Addis-Abeba engageant tous les gouvernements des pays de la région ».
Aux termes de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région, les pays signataires se sont engagés « à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins; ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés; respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins ; renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégrité économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ».
Ils ont également renouvelé leur engagement à « respecter les préoccupations  et intérêts légitimes des Etats voisins, en particulier au sujet des sujets de sécurité ; ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations unies ; faciliter l’administration de la justice, grâce la coopération judiciaire dans la région ».
"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! - Page 2 Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 23/6/2013, 1:27 am

"RDC : L'accord ou la guerre
° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/16/rdc-l-accord-ou-la-guerre.html
La reprise du conflit est-elle inévitable entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise à l'Est de la RDC ? Les négociations de paix de Kampala devraient reprendre ce mardi sans réel espoir de compromis. Alors que le M23 cherche à affirmer ses revendications politiques, le gouvernement souhaite en éviter le piège et compte sur l'entrée en action de la brigade d'intervention de l'ONU pour clôturer les pourparlers.

Peut-on encore attendre un dernier miracle des négociations de Kampala entre la rébellion du M23 et le gouvernement congolais ? Après 7 mois de discussions stériles sans avancée aucune, on en doute. Pourtant la donne a changé dans les Kivus depuis l'annonce de l'arrivée de la brigade d'intervention de l'ONU, chargée de "neutraliser et désarmer les groupes armés", avec un mandat plus "offensif". Dans cette perspective, les rebelles du M23 ont changé leur fusil d'épaule. Après un coup de pression militaire avant la venue de Ban Ki-moon à Goma (que le M23 attribue aux FARDC et aux FDLR) la rébellion joue désormais l'apaisement et la carte politique. Objectif des rebelles : démontrer leur bonne volonté de voir se régler le conflit pacifiquement alors que la communauté internationale est prête à montrer ses muscles dans la région. Le M23, n'a en effet intérêt, ni à la confrontation armée, ni à être désigné comme le seul fauteur de trouble dans l'Est de la RDC.
Devant la volonté "offensive" de l'ONU d'"imposer la paix", le M23 a décidé de reprendre l'offensive diplomatique en retournant aux pourparlers de Kampala avec le gouvernement congolais le 9 juin dernier. Un retour stratégique, validé par cette étonnante déclaration de la Monusco qui affirmait que "si les rebelles du M23 retournaient effectivement à Kampala pour continuer les négociations, la brigade d'intervention de l'ONU n'irait pas les attaquer là où ils sont". Une bonne nouvelle pour le M23 qui reste à l'abri de la brigade tant que les négociations sont en cours.

"Des progrès au niveau politique"
Le retour des revendications politiques du M23 se trouve validé par la récente déclaration de Mary Robinson, l'envoyée spéciale et l'ONU dans la région, qui affirme que la fameuse brigade sera "une force de dissuasion" (et non plus "offensive" ?) et souhaite "que l’on fasse plutôt des progrès au niveau politique". Le M23 avait déjà cherché par le passé à élargir ses revendications, qui n'étaient, dans un premier temps que catégorielles (intégration des rebelles au sein de l'armée, respect des grades… ). La rébellion avait alors affiché des revendications plus générales, destinées à séduire l'opposition congolaise : annulation des élections contestées de 2011, remise en cause des institutions, bonne gouvernance... sans succès auprès d'une opposition divisée et hostile aux rébellions venus de l'Est.

Le M23 parle maintenant d'une seule voix
Après son retour annoncé aux négociations de Kampala, le M23 a continué de jouer la carte politique. Sur internet, on évoque "la mue du M23 en parti politique" et la volonté d'évoquer de nouveaux les problèmes de bonne gouvernance du président Joseph Kabila. Dans ce sens, les sorties tonitruantes de Roger Lumbala, un soutien politique du M23, se font de plus en plus fréquentes. Lumbala affiche clairement sa volonté de "chasser Joseph Kabila du pouvoir", car "il n'a jamais été élu". Enfin, au sein même du M23, la ligne politique est plus cohérente. Depuis l'implosion du mouvement en mars 2013, la victoire de Makenga et la défaite de Ntaganda et Runiga, la rébellion semble désormais parler d'une seule voix. Avec l'arrivée de Bertrand Bisimwa à la tête de M23, la cohérence paraît totale entre le militaire et le politique. Jusque là, le M23 était séparé en deux clans : les pro-Ntangada et les pro-Nkunda, l'ancien patron du CNDP, ancêtre du M23. Désormais, seuls les pro-Nkunda sont aux manettes de la rébellion : Sultani Makenga, est l'ancien bras droit militaire de Nkunda et Bertrand Bisimwa, l'ancien porte-parole du CNDP.

Joseph Kabila compte sur la brigade
En allant sur le terrain de la politique intérieure congolaise, le M23 tente de brouiller les pistes et de placer le gouvernement devant ses responsabilités. Autant sur le terrain militaire, Kinshasa, n'a pas vraiment son mot à dire au vu de l'inefficacité de l'armée congolaise, autant sur le terrain politique, le gouvernement serait en mesure de faire quelques concessions. Pour ne pas tomber dans le piège des revendications politiques du M23, le président Joseph Kabila s'accroche à l'arrivée de la brigade de l'ONU annoncée pour mi-juillet. Une défaite militaire de la rébellion sonnerait la fin des ennuis pour le chef de l'Etat et lui éviterait toute remise en cause de sa légitimité. Si le M23 résiste à la brigade, Joseph Kabila peut aussi compte sur la mise en place prochaine du "dialogue national inter-congolais". Objectif : se renforcer politiquement, faire de nouvelles alliances et contre-balancer la pression du M23. Joseph Kabila espère créer autour de lui l'union nationale capable d'isoler le M23. Seule condition : que l'opposition accepte de créer l'union sacrée autour du président congolais… ce qui est peu probable.

"Je ne vois pas comment le M23 peut réintégrer l'armée congolaise"
En attendant, le M23 affiche un certain optimisme. Selon Stanislas Baleke, l'un des responsables politiques de la rébellion, "un accord est possible à Kampala, seulement si le gouvernement de Kinshasa est un peu plus responsable". "Le gouvernement doit nous écouter nos revendications légitimes, comme cela a été demandé par les chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL)", explique ce membre du M23. Mais pour le moment, le facilitateur ougandais a proposer un texte qui ne semble pas répondre aux exigences de la rébellion. "Ce texte nous demande de mettre à disposition nos troupes et de nous cantonner", note Stanislas Baleke, "et je ne vois pas comment le M23 peut réintégrer l'armée congolaise (FARDC), qui travaille sur le terrain avec les FDLR, qui sont des forces négatives, c'est impossible". Sur le plan militaire, ce responsable politique du M23 estime que les attaques des FARDC de fin mai ne sont qu'un trompe l'oeil. "Ces attaques sont présentées par Kinshasa comme des victoires, mais c'est le M23 qui a gagné en reprenant 3 positions aux FARDC, notamment Mutaho et une partie de Muja".

Clôturer Kampala
Côté gouvernemental, on attend avec impatience l'agenda de la suite des travaux. Le porte-parole, Lambert Mende, campe sur ses positions et souhaite avant tout que le M23 dépose les armes. Sur les revendications politiques du mouvement, il estime que ces points ont déjà été discutés lors du précédent dialogue et que c'est une tactique "pour gagner du temps". Pour François Muamba, le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, "il ne s’agit pas de retourner à Kampala pour faire des discussions interminables. Il serait bon que la médiation nous propose une bonne formule pour clôturer cette affaire". La ligne est donc claire pour Kinshasa : clore les discussions... au plus vite."


"Paix dans les Grands Lacs : BRUXELLES S’OPPOSE A UN DIALOGUE INTER-RWANDAIS
(Pascal Debré Mpoko)

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=194348&analyse=selected
Depuis que le Président tanzanien, Jakaya Kikwete, a émis la recommandation de la tenue des négociations politiques inter-wandais et inter-ougandais, la lecture de la situation dans les Grands Lacs a pris une autre dimension. On sait que l’Ouganda n’est pas hostile à l’idée, puis que Musaveni dit avoir parlé avec ses opposants, mais sans succès. On sait aussi qu’à Kigali, rien que l’évocation de cette idée suscite un courroux incontrôlable. Louise Mushikiwabo, Ministre rwandaise des Affaires étrangères, qui était la première à rejeter la recommandation, avait même frôlé l’incident diplomatique en traitant les propos d’un Chef de l’Etat d’ »aberrants ».
Pourtant il est un fait qu’il faudra finir par une palabre à l’africaine au Rwanda et en Ouganda si l’on veut vraiment une paix durable dans les pays des Grands lacs et, partant, dans la région même. Les partenaires impliqués directement ou indirectement peuvent avoir des formules pour y parvenir. C’est ce à quoi on pouvait s’attendre d’un pays comme la Belgique qui a un passé historique très important avec la RDC et le Rwanda-Urundi. Mais la position que Bruxelles vient d’afficher a froissé les consciences tout en suscitant des interrogations sur le rôle des pays occidentaux dans la crise récurrente à l’est de la RDC.
En effet, interrogé sur la question au sortir d’un entretien avec la Ministre rwandaise des Affaires étrangères, le Ministre belge des entreprises publiques et de la Coopération, Jean-Pascal Labille, a surpris l’opinion en tenant ces propos : « je trouve qu’il est inacceptable que l’on demande à un peuple qui a été victime d’un génocide de négocier avec un mouvement qui porte encore en lui cette notion de génocide, c’est même aberrant…. ». On croit entendre Mushikiwabo.

C’est donc avec émoi que certains observateurs ont appris ces propos d’un pays qui était pourtant à l’avant-garde de la recherche de la paix dans la région des Grands Lacs. Mais doit-on dire que les intérêts priment sur tout, mais sur la paix ? Bruxelles est libre de faire ses choix, mais dans le cas d’espèce, son ministre des entreprises publiques a jeté un sacré pavé dans la marre avec une telle position.
Pour avoir vécu en direct les événements sanglants du génocide de 1994, la Belge est mieux placée pour connaître la situation géopolitique de la région des Grands Lacs afin d’y apporter des solutions efficaces. Il n’est, en effet, pas normal que la RDC continue à faire toute seule les frais d’une crise interne au Rwanda qui avait conduit au génocide. De même c’est faire preuve d’une exigüité de l’esprit que de réduire la question rwando-rwandaise aux seuls génocidaires. Le pouvoir de Paul Kagamé a produit tellement d’opposant qu’il est dévenu aberrant de ne voir que les génocidaire des FDLR comme partenaires à un éventuel dialogue politique interne.

En novembre 2011, Susan Rice avait tenu ces propos à Kigali lors d’un de ses nombreux séjours : « La culture politique du pays (Rwanda) reste relativement fermée. Les restrictions sur la presse perdurent. Les activistes de la société civile, les journalistes et les opposants politiques du gouvernement craignent souvent de s'organiser paisiblement et de s'exprimer. Certains ont été harcelés. D'autres ont été intimidés par des visiteurs nocturnes. Et quelques-uns ont tout simplement disparu. L'approfondissement et l'élargissement de la démocratie peuvent être les prochains accomplissements de ce grand pays et de ses remarquables citoyens. »
Comment donc parvenir à relever ce déficit de démocratie sans un dialogue entre les protagonistes ? Le dialogue inter-rwandais est tellement incontournable que s’y opposer devient tout simplement suspect. Ou bien Labille ne maîtrise rien de la problématique de la paix dans les Grands Lacs, auquel cas il ne se trouvait pas à sa place, ou bien il s’agit-là d’une commisération consciente de Bruxelles envers l’une des dictatures les plus sanglantes des Grands Lacs. Dans les deux cas, la Belgique a étonné le monde pour ce genre de contractions dans son comportement.
Le Rwanda est le pays qui compte le plus grand nombre d’opposants à l’étranger, et il n’y a que Bruxelles que semble l’ignorer. Victoire Ingabire est un cas qui interpelle les consciences et il n’y a que Jean-Pascal Labille pour être insensible…"


"La diplomatie belge au secours de Kagame ?
Par Jean Jacquse Wondo

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=194335&analyse=selected
Durant sa visite de trois jours au Rwanda, le ministre belge des Entreprises Publiques et de la Coopération au développement, le socialiste wallon Jean Pascal Labille est allé apporter un soutien diplomatique de taille à Paul Kagame au moment où ce dernier subit un isolement diplomatique tous azimuts pour son implication et celle de son armée dans la guerre menée au Congo depuis 1996.

Une visite à contre-courant pour les analystes congolais dans la mesure où les propos surréalistes tenus par le ministre belge ne sont pas de nature à contribuer à encourager une résolution systémique globale de la crise qui ravage la région des Grands-Lacs voici bientôt  vingt ans. Que nenni ! Les déclarations de M. Labille viennent plutôt renforcer le Rwanda et le réconforter à maintenir sa politique belligène et d’exclusion dont l’onde de choc secoue l’Est du Congo depuis 1994.
Le motif de cette visite, selon le socialiste wallon, est de renforcer les relations bilatérales entre le Rwanda et la Belgique, parce que son pays considère le Rwanda un partenaire clé dans la région. Il l’a fait savoir en ces termes: « Lors de ma rencontre avec le Président (Ndlr : Kagame), nous avons parlé des problèmes régionaux et les solutions possibles et bien d’autres choses liées à notre partenariat. Nous considérons le Rwanda comme notre principal partenaire dans la coopération au développement dans la région et nous sommes impressionné par ce que le Rwanda est en train de réaliser et de ce qu’il est devenu. Le Rwanda demeure l’un des rares pays susceptibles d’atteindre les Objectifs millénaires de développement.

Derrière ces déclarations liées officiellement à son portefeuille ministériel, la vraie face cachée de cette visite concerne la situation sécuritaire de la région des Grands-Lacs. Ainsi, commentant la proposition du président tanzanien Jakaya Kikwete invitant le Rwanda à envisager des négociations politiques inclusives et directes avec les FDLR, une déclaration saluée par tous, le ministre belge, membre d’un gouvernement accouché à la suite d’âpres négociations politiques au moment où la Belgique était confrontée à une crise de régime sans précédent a plutôt voulu demeurer , fidèle à la tradition du « fantôme du statu quo colonialiste nostalgique de la Belgique envers cette région qui subit aujourd’hui encore les répercussions néfastes de la taxinomie anthropologique belge réductrice ethnique, séparatiste, binaire et manichéenne à connotation raciste au service du colonialiste. Cette anthropologie de la première heure (selon D. Van Reybrouck,  « Congo. Une Histoire », 2012, pp.131-136) établit des monographies ethnographiques où les tribus se virent attribuer des caractéristiques, comme des nationalités en Europe. Au Congo, écrit Van Reybrouck, apparurent des équivalents de l’Ecossais pingre, du Sicilien paresseux, de l’espagnol crasseux et de l’Allemand travailleur mais sans aucun sens de l’humour. Les habitants de la colonie commencèrent aussi à adopter ce regard sur eux-mêmes et entre eux…
Ainsi, dans une rhétorique à contre sens de ce qui est de plus en plus admis par une large majorité d’observateurs et experts de cette crise régionale très violente comme la voie de passage obligée à une solution systémique globale, c.à.d., encourager davantage le Rwanda d’ouvrir son espace politique et démocratique par un dialogue franc et sans faux-fuyant avec les FDLR, voici le ministre   Labille venir prôner le statu quo qui maintient la région des Grands Lacs à feu et à sang depuis depuis deux décennies par des déclarations inadmissibles   qui montre que la Belgique est encore loin de tirer les leçons de l’Histoire de son action apocalyptogène en Afrique Centrale :

«Nous devons rester prudents lorsqu’il s’agit de traiter  la crise au Congo si nous devons trouver une solution. Je ne suis pas tout à fait sûr du contexte dans lequel le Président tanzanien a fait les commentaires au sujet des négociations avec les FDLR, mais je crois que nous ne pouvons pas exiger du Rwanda de négocier avec les génocidaires alors que le pays se remet encore du génocide. Il s’agit  plus d’une provocation que d’une suggestion pour une solution ». Voilà une déclaration provocatrice d’un ministre fédéral belge piégé, qui vient de mordre à l’hameçon de la falsification de l’histoire par le lobby de l’oligarchie Tutsi au pouvoir à Kigali, à l’instar de son compatriote wallon Louis Michel qui a traité le 9 septembre 2012 Kagame d’un grand Leader.  Le même M. Michel qui a initié en septembre 2012 le club de lobbying en faveur des actions de Kagame qu’il a baptisé Les Amis du Rwanda.

Une sortie médiatique qui a suscité l’indignation des Congolais et amis du Congo par ce communiqué de presse du 12 septembre 2012 :
- Communiqué de presse 12.09.12 Paul Kagame, un grand leader?

L’Ancien ministre et ex-commissaire européen, le libéral francophone belge Louis Michel (MR), a décrit le président rwandais Paul Kagame dans le magazine belge flamand « De Zondag » (Lire : Le Dimanche ) du 9 septembre 2012, comme « un dirigeant très compétent» et «un grand leader», mais aussi comme un homme avec une vision et une personne intelligemment raisonnable.

- Réponse à ce communiqué
Pareilles déclarations sont choquantes pour quiconque suit avec une grande attention et préoccupation l’évolution de la situation en République démocratique du Congo et en Afrique centrale. Personne ne se doute que Kagame est malin, pour ne pas dire subtilement rusé et roublard. Il est connu par tous que c’est son régime qui soutient les rebelles dans l’Est du Congo, en sapant la souveraineté nationale congolaise. Même si Kigali rejette en bloc avec véhémence ces allégations.
Les faits parlent d’eux-mêmes et sont confirmés par un rapport d’experts de l’ONU. Ce rapport doit, selon Michel, « être objectivé ». Nous nous demandons si une récente recherche menée par Human Rights Watch sur base de 200 entretiens, n’est pas suffisamment objective pour Michel. Les résultats de cette enquête parlent d’assassinats, de tortures et de viols en masse commis par les rebelles du M23 soutenus par Kigali. De plus, le rapport mentionne des recrutements forcés de 600 hommes rwandais, dont des mineurs d’âge. Malgré ces accusations accablantes à l’encontre de l’implication de Kagame, ces recrutements se poursuivent normalement comme si de rien n’était.

Sur le plan intérieur, le président rwandais n’est pas non plus scrupuleux à l’égard des droits de l’homme et il n’a pas hésité à poursuivre et à réduire au silence les voix dissidentes. Un autre allié proche de Kagame, le seigneur de guerre Bosco Ntaganda, n’a toujours pas été extradé vers la Cour pénale internationale. Ntaganda a rejoint, main dans la main, la rébellion du M23 dans les Kivu.
Il est vraiment très infâme pour Louis Michel de chercher insidieusement à soutenir un homme comme Kagame, qui serait responsable de nombreux faits qu’il a sur son ardoise.
Signataires
Els Schelfhout – Sénatrice honoraire CD&V
Denis Bouwen – CongoForum asbl
Jean-Jacques Wondo – Analyste politique
Mieke Berghmans – Broederlijk Delen
Nadia Nsayi – Broederlijk Delen et Pax Christi Vlaanderen
                                                     

Enfin pour conclure avec cette ultime manœuvre politicienne belge contre les Congolais, il me semble opportun de rappeler au ministre belge, le wallon Mabille, la réponse parlementaire de son homologue flamand chrétien, Pieter de Crem de la Défense. En effet, à une question parlementaire belge (Question nr 4-5089 du 01 décembre 2009 posée par la sénatrice Els Schelfhout sur la Coopération militaire belge au Rwanda, le Ministre De Crem, dans sa réponse du 5 janvier 2010, n’a ni plus ni moins reconnu l’implication active du Rwanda dans la crise à l’Est de la RDC, en plus d’admettre les liens étroits qu’entretient le Rwanda avec les pays considérés comme bailleurs de la RSS au Congo en ces termes :

«… le général Charles-Henri Delcour (Ndlr : ancien chef d’Etat-major général de l’Armée belge), a rencontré au début septembre 2009 lors d’une visite de deux semaines le président Paul Kagame, le premier ministre Bernard Makusa et le chef d’état-major de l’armée James Kabarebe (qui fut chef d’état-major de l’armée congolaise sous Laurent Désiré Kabila). On connaît les liens étroits qui unissent la Grande-Bretagne et les États-Unis au régime de M. Kagame. Il n’est donc pas surprenant que ces deux États entretiennent un partenariat fort avec l’armée rwandaise. En revanche, depuis la prise de pouvoir par le Front patriotique rwandais (FPR), la Belgique a sérieusement diminué sa coopération militaire active avec le Rwanda. La visite du chef d’état-major belge laisse toutefois supposer que notre pays veuille renforcer la coopération militaire bilatérale avec le Rwanda, comme elle l’a fait avec la République démocratique du Congo et le Burundi.»
«Je vous fais part de ma préoccupation quant à cet éventuel renforcement du partenariat militaire entre la Belgique et le Rwanda. Je pense que notre pays doit éviter que sa coopération militaire ne contribue au renforcement d’un régime non démocratique qui affecte une très grande part de son budget à des dépenses militaires et dont l’armée joue un rôle néfaste et ambigu dans l’Est du Congo, une zone de l’Afrique centrale où nous essayons par des voies diplomatiques de contribuer à des solutions durables au conflit qui s’éternise.» (Les Armées au Congo-Kinshasa, Radioscopie de la Force publique aux FARDC)

Une préoccupation qui malheureusement n’est pas partagée ni suivie par les wallons des institutions fédérales belges qui naviguent à contre-courant de la recherche des solutions durables au conflit qui s’éternise au Congo. De plus, ce que le ministre Labille oublie est que le nombre de victimes du génocide rwandais causé par les interhamwe Hutu au Rwanda, moins de 1.000.000 suivant les estimations fantaisistes les plus élevées, est de très loin inférieur aux plus de 6.000.000 de morts congolais du fait de la guerre exportée du Rwanda par Kagame au Congo, via notamment le M23 interposé [un groupe négatif au même titre que les FDLR qui ne sont pas tous génocidaires, rappelons-le (une autre falsification de la vérité par les officines de renseignement de Kagame)]. Un Groupe armé de tueurs et violeurs des congolais avec lequel tout le monde, y compris la Belgique, demande, de manière schizophréniquement paradoxale,  au Gouvernement congolais de négocier. Deux poids deux mesures non !
Il ne reste plus qu’aux Congolais de prendre leur responsabilité car leur salut ne viendra jamais de l’Orient encore moins de l’Occident qui ne cesse de démontrer jour après jour son « Congo pessimisme) et son hypocrisie !"


"L’ONU serait-elle toujours un machin ?
Martin ZIAKWAU, chercheur en Relations Internationales

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=194129&analyse=selected
C’est le célébrissime Général De Gaule, dont la personnalité d’homme d’Etat avait réussi à introduire la France dans le restreint cercle des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait laissé martelé, au regard de la gestion internationale de la sécession katangaise, que cette organisation internationale était « un machin ». En effet, ce « souverainiste » français fustigeait l’attitude des USA, dont il prenait quelquefois distance, tendant à instrumentaliser les Nations Unies censées servir une cause juste : « maintenir la paix et la sécurité internationales » au-delà de toute considération. De Gaule, dont le pays a toujours les yeux rivés sur le Congo-Kinshasa en vertu d’un prétendu droit de préemption, critiquait l’inefficacité de l’action onusienne dans cette ancienne colonie belge.  

Deux observations.
Dans la mémoire mondiale, l’on retiendra que, c’est en plein périple pour tenter d’éteindre le feu décimant la partie sudiste du nouvel Etat, que Dag Hammarskjöld, alors secrétaire général de l’ONU, avait tiré sa révérence. La lumière tarde encore à être faite sur cette triste affaire. Alors que des opérations de maintien de la paix déployées jadis ça et là dans le monde n’avaient qu’un mandat d’observation, celui de l’ONUC s’était converti, quelques mois à peine après sa création, à l’imposition de la paix. Les casques bleus entraient ainsi dans une belligérance contre les sécessionnistes. Cependant, c’est à la suite des pourparlers entre Kinshasa et les indépendantistes, que l’ONUC devrait neutraliser, que l’intégrité du territoire national fut recouverte. Qu’est-ce qui expliquerait l’une et l’autre ? Je pense que cela est à attribuer à la réticence ou la volonté de grandes puissances à mettre fin aux problèmes sécuritaires auxquels le jeune Etat était butté du fait principalement de son ancienne métropole. Faut-il rappeler que les Etats sont des monstres froids qui n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts (à promouvoir, préserver et protéger) constituant le mobile de leur agir ? Patrice Emery Lumumba, suspecté de vouloir entraîner son pays dans le giron communiste,  ayant rejoint l’autre rive, il n’y avait manifestement plus de raison de laisser la situation sécuritaire pourrir. D’autant plus que, dans les milieux capitalistes d’antan, l’on considérait que le Congo bénéficiait d’assez d’atouts pour jouer le rôle d’Etat tampon. Ce qui fut finalement fait.
Comme si l’histoire congolaise pouvait se réécrire. Le récent passage de Ban Ki-Moon en RDC a, me semble-t-il, suscité des montagnes d’espoirs dans les cœurs des Congolais quant à l’imminence du rétablissement de la paix au Kivu. L’attente était si grande que la déception est très profonde. A qui la faute ? Est-ce au M23 qui se montre impassible au déploiement des contingents tanzaniens et autres à Goma? Ou au Gouvernement de la République qui croit en la victoire de sa diplomatie ? Ou encore à une certaine naïveté dans l’opinion publique congolaise? La vérité est parfois difficile à ingurgiter : ce n’est pas le SG qui décide de la paix mais plutôt les membres permanents dont le plus influent est aujourd’hui, plus que hier, le pays de Barack Obama. Ce n’est pas le SG qui fournit les ressources humaines, financières, logistiques nécessaires au déploiement et à l’efficacité d’une mission de maintien de la paix mais plutôt les Etats-membres,  dont le premier contributeur au budget onusien est le pays de Susan Rice.

Peut-on en venir à penser, comme De Gaule, que les USA manipuleraient à nouveau l’ONU qui, malgré les moyens colossaux de sa mission en RDC, peine à y gérer efficacement la crise sécuritaire ? Une frange des Congolais répondraient par l’affirmative. Si tel est le cas, il y a lieu de repenser quelque peu la diplomatie de la RDC orientée principalement vers New York. En effet, ce n’est pas d’abord le vote d’une résolution ou la présence des troupes onusiennes qui augurerait la restauration de la paix mais plutôt la volonté des membres permanents à jouer « pleinement » leur rôle.
Pendant que le M23, classé parmi les mouvements négatifs que la Brigade d’intervention est tenue de « rechercher, combattre et neutraliser », excelle dans l’arrogance et se pavane dans un coin du pays, Ban Ki-Moon exhorte Kinshasa à reprendre la route de Kampala. Est-ce un aveu de l’inefficacité dissuasive de l’annonce de l’arrivée  des éléments de la Brigade au Nord-Kivu? Ou la peur d’un éventuel échec de l’ONU aux conséquences fâcheuses? Ou encore le simple souci d’une ultime chance de résoudre pacifiquement ce conflit ? D’autres questions méritent parallèlement d’être posées. Les grandes puissances ont-elles réellement résolu d’éteindre complètement le feu dans cette partie du pays ? La RDC peut-elle, dans l’actuel contexte régional, jouer le rôle d’Etat tampon comme autrefois ?

Au regard de l’évolution en dents de scie des relations entre la RDC et l’Occident en général et les USA en particulier depuis 1960, je pense modestement que la RDC a plus à gagner en s’attirant la sympathie de l’empire américain tout en faisant preuve de bonne gouvernance, qu’en restant en dehors de la coalition américaine en Afrique. Pour ce faire, il faudrait de la volonté politique et, surtout, de l’intelligence stratégique. Car, les USA savent se passer de l’ONU lorsqu’ils estiment qu’elle entrave leur hyperpuissance, ou s’en servir  quand ils jugent qu’elle leur permet d’asseoir leur hégémonie."



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"RDC: Lambert Mende qualifie de non fondé le rapport d’Amnesty International
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/22/rdc-lambert-mende-qualifie-de-fonde-le-rapport-damnesty-international/
Amnesty International accuse, dans son rapport publié mercredi 19 juin, les responsables des pouvoirs publics et les acteurs privés d’exploiter gravement les creuseurs artisanaux dans la province du Katanga, riche notamment en cuivre et cobalt.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, a pris acte de ce rapport et il l’a jugé non fondé.


«Avec la réalité que nous observons quotidiennement sur le terrain, on est frappé sur le caractère excessif de ces accusations. Le rapport d’Amnesty international parle de 150 000 exploitants artisanaux dans le secteur de mines. Il est trop loin de la réalité et on se rend compte que l’ d’Amnesty international ne s’est pas livré à une enquête fouillée car en réalité nous avons 2 500 000 exploitants artisanaux », a indiqué Lambert Mende, dans une conférence de presse tenue, samedi 22 juin, à Kinshasa.
Par contre, l’Amnesty International affirme, dans son rapport, qu’entre 75 000 et 150 000 creuseurs artisanaux sont maltraités, mal payés et soumis à des règles iniques.
Le document de cette ONG explique que des containers sont transformés en cachots où les mineurs sont enfermés plusieurs jours quand ils enfreignent les règles.
L’Amnesty International affirme avoir enquêté en 2011 et 2012 sur les conditions de vie et de travail de ces mineurs artisanaux qui, selon elle, sont victimes d’accidents, de glissements de terrain, de meurtres et d’expulsions forcées.
Cette organisation internationale dénonce par ailleurs «le rôle des marchands», pour la plupart chinois, qui paient pour une teneur de minerai de 4%, alors que, dans un comptoir de vente, cette teneur est estimée à 18%.
L’ONG a, dans son rapport, invité les compagnies minières chinoises qui opèrent en RDC à empêcher que leurs activités ne donnent lieu à des atteintes aux droits humains.
Selon l’Amnesty international, la Chine importe en outre de gros volumes de cobalt et de cuivre de la RDC, dont une grande partie est toujours extraite par des petits exploitants artisanaux -également appelés creuseurs- qui travaillent avec des outils manuels et dans des conditions souvent extrêmement difficiles.
Interrogées par Amnesty international, plusieurs compagnies citées dans le rapport ont tenté de nier toute responsabilité dans ces atteintes aux droits humains en insistant sur le rôle des autorités dans les violations commises."


"ACCUSATIONS SUR DES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME DANS LES MINES : LA RDC DÉNONCE « UN CAS DE CONCURRENCE DÉLOYALE »
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=833:accusations-sur-des-violations-des-droits-de-l-homme-dans-les-mines-la-rdc-denonce-un-cas-de-concurrence-deloyale&catid=90:online-depeches&Itemid=468
Le rapport d'Amnesty international du 19 juin 2013 sur les « Pertes et profits »,  affirmant que les « creuseurs » (vocable désignant les mineurs artisanaux) sont maltraités, mal payés et soumis à des règles iniques » dans  les compagnies minières chinoises qui opèrent au Katanga, a amené samedi 22 juin à Kinshasa le gouvernement congolais à dénoncer « un cas de concurrence déloyale ».

« C’est là un cas de concurrence déloyale qui n’est pas dû au hasard au moment où notre pays est redevenu le 1er producteur mondial de cobalt », a-t-il constaté.
Selon son porte-parole et ministre des Médias Lambert Mende Omalanga, « tout porte à croire que les multiples pressions exercées sur le président Joseph Kabila pour l’amener à revoir à la baisse le volume des engagements commerciaux et industriels entre la RDC et la Chine ayant fait long feu, des groupes d’intérêts recourent vraisemblablement à des ONG internationales comme Amnesty International qui semble avoir décidé de mettre sur la balance sa crédibilité ».
En effet, a-t-il relevé, Amnesty international donne à penser dans son rapport que « les autorités congolaises ne feraient rien pour empêcher les compagnies minières et les marchands de bafouer les droits fondamentaux de la personne » et qu’elles « auraient elles-mêmes commis des violations de ces droits afin de faciliter les opérations d'extraction ».
« La première chose à dire à cet égard est que le gouvernement, qui a pris acte de ces graves accusations, est préoccupé par la situation des mineurs telle qu’elle ressort de ce rapport. Il importe toutefois de signaler qu’en confrontant les informations relayées par Amnesty International avec celles à notre disposition, on est frappé par le caractère trop ciblé dudit rapport », a noté l’homme d’Etat congolais.
« Seules les entreprises  chinoises sont accusée »
« Comment expliquer que de toutes les entreprises minières qui écument le Katanga, seules les entreprises chinoises sont accusées au sujet des problèmes rencontrés par les creuseurs artisanaux ? », s’est interrogé le ministre Mende, citant un expert de la division des Mines de la province du Katanga.
Les entreprises minières installées au Katanga appartenant à « une trentaine de nationalités différentes », il a fait observer qu’« aucune d’elles n’offre à ses employés et clients des conditions différentes des compagnies chinoises ».
De l’avis du gouvernement congolais, « rien ne justifie l’acharnement sur la seule Chine à cet égard, surtout que cet élan de solidarité exprimée aujourd’hui par Amnesty International ne s’est pas observé pendant que ceux-ci vivaient des situations bien pires avant et après l'indépendance ».
Il note également que « le rapport fustige en plus les expulsions forcées – prohibées par le droit international – et l'imposition de conditions de travail très dangereuses constituant des formes d'exploitation, voire d’esclavage ».
« Notamment, de nombreux mineurs travaillent à main nue, des dizaines de milliers d'enfants sont employés en raison de leur petite taille dans des galeries mal aérées qui s'enfoncent parfois à plus de 100 mètres sous le sol. Et le rapport souligne que les +creuseur+ sont gravement exploités à la fois par les responsables des pouvoirs publics et les acteurs privés qui contrôlent les sites miniers », a rappelé le ministre congolais des Médias.
« Des containers seraient transformés en cachots où les mineurs sont enfermés plusieurs jours quand ils enfreignent les règles, sans compter les accidents, glissements de terrain, meurtres, etc. Le comble, selon Amnesty International, c'est que les mineurs artisanaux sont obligés de passer par l'intermédiaire d'entreprises concessionnaires qui sous-payent le produit de leur travail. Alors que dans un comptoir de vente la teneur du minerai est estimée à 18%, les acheteurs (marchands chinois) ne paient que pour une teneur de 4% », a-t-il encore noté."


"La RDC accuse Amnesty de servir "des groupes d'intérêts"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20130622172226/ong-rdc-amnesty-international-polemiquela-rdc-accuse-amnesty-de-servir-des-groupes-d-interets.html    
Des mineurs travaillent dans une mine d'or à Mongwalu, dans le nord-est de la RDC. © AFP
Le gouvernement congolais a accusé samedi Amnesty international de "servir des groupes d'intérêts" anti-chinois, après un récent rapport de cette ONG dénonçant les traitements infligés aux mineurs artisanaux au Katanga (sud-est).(...)"



° http://www.ad-hoc-news.de/la-monusco-s-inquiete-de-l-annonce-par-le-m23-de-la--/de/News/29047740
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/06/13/le-president-kagame-et-le-ministre-labille-apaisent-les-relations-rwanda-belgique/
° http://radiookapi.net/actualite/2011/10/07/rdc-amnesty-international-interpelle-joseph-kabila-sur-la-reforme-de-la-justice/
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=834:la-clause-de-cessation-du-statut-des-refugies-rwandais-en-rdc-ne-sera-pas-appliquee-au-30-juin-2013&catid=90:online-depeches&Itemid=468
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/22/tripartite-rdc-rwanda-hcr-pas-de-clause-de-cessation-du-statut-des-refugies-rwandais/  

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Message  ndonzwau 25/6/2013, 12:25 am

L. MENDE : « L’OBJECTIF N’EST PAS D’ALLER EN GUERRE »
° http://www.lepotentielonline.com/
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Malgré l’enlisement des pourparlers de Kampala


L’impasse dans laquelle se retrouvent aujourd’hui les pourparlers de Kampala oblige Kinshasa à explorer d’autres voies pour sortir du bourbier de l’Est. S’étant jusque-là accroché à l’option politique et diplomatique, Kinshasa doit évidemment, au regard de la situation d’enlisement à Kampala, expérimenter la voie militaire – seule en mesure de décourager l’aventure militaire du M23.
Si cette option paraît plausible, le gouvernement n’est pas prêt à la mettre en œuvre. « L’objectif du gouvernement n’est pas d’aller en guerre. L’option demeure triptyque : le premier axe est politique, le deuxième diplomatique. L’option militaire n’est envisagée que comme dernier recours », a clairement indiqué, samedi devant la presse, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
Le Potentiel
Y a-t-il une bonne raison de croire encore à une probable solution à Kampala ? Kampala serait-il le lieu approprié pour venir à bout de la pieuvre dont les tentacules rongent l’Est de la République démocratique du Congo ? Des questions qui valent leur pesant d’or au regard de l’enlisement dans lequel se retrouvent aujourd’hui les pourparlers de Kampala.
L’impasse de Kampala est la preuve des limites de l’accord conclu dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pourtant, Kinshasa s’y était accroché jusqu’au bout, espérant parvenir à Kampala à une solution conséquente pour le retour à une paix durable dans l’Est de la RDC.
Après plus de six mois de négociations, Kampala a finalement montré ses limites. A Kinshasa, on n’y croit plus. Le gouvernement l’a d’ailleurs fait savoir par le biais de son ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation congolaise à Kampala, Raymond Tshibanda.
Pour Kinshasa, l’issue des négociations de Kampala doit consacrer la fin du M23, considéré, à l’instar de l’ONU, comme une force négative. L’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2098 portant déploiement dans l’Est de la RDC d’une brigade spéciale d’intervention a davantage raffermi la position de Kinshasa. Désormais, pour Kinshasa, il n’y a plus de raison de continuer à négocier avec le M23. Pendant ce temps, sur le terrain de conflits, le M23 continue à renforcer ses positions, plus que jamais rassuré du soutien de son principal parrain, le Rwanda.
Décidément, les pistes diplomatique et politique sur lesquelles Kinshasa s’appuie pour justifier son implication dans les pourparlers de Kampala ont clairement montré leurs limites. Kinshasa est donc dans l’obligation de faire un choix pour non seulement sauvegarder ses intérêts mais aussi protéger sa souveraineté.

L’option militaire, pas dans l’agenda de Kinshasa
La seule solution, la position que la RDC doit prendre, c’est de choisir entre deux options. Il faudra que la population se mobilise. Il ne faut pas s’engager quand on est en position de faiblesse. Les négociations de Kampala ou l’option levée dans le cadre des Nations unies avec le déploiement d’une brigade d’intervention, c’est de la comédie.
Comme l’a si bien rappelé le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, Johnnie Carson, devant The Brookings Institution, les Nations unies sont toujours d’avis que la thérapie appropriée pour sortir de la crise congolaise est celle mise en œuvre en Yougoslavie, tout comme au Soudan. Or, dans ces deux pays, la paix a été négociée contre la partition du pays.
La situation qui prévaut depuis plus d’une décennie dans la partie Est de la RDC s’apparente à une guerre d’usure. Tout est fait et mis en place pour fatiguer le peuple congolais en vue d’obtenir, au bout du parcours, la partition de la RDC. C’est le schéma du reste défendu par le M23 dans le projet d’accord qu’il a présenté en avril 2013 à la médiation ougandaise.
En effet, aucune solution, favorable à la RDC, ne peut sortir des négociations de Kampala. Il faudra que la RDC joue une autre partition en activant notamment le troisième volet de la triptyque évoquée dans le temps par le président Kabila, en l’occurrence le volet militaire.
Tout ce que le gouvernement a essayé de prendre comme option jusque-là, n’a rien apporté. Bien au contraire. Seule une vraie mobilisation interne de l’ensemble de la population congolaise va contraindre la communauté internationale, les Nations unies et les autres, à changer de position. Une position que vont leur imposer les Congolais.
L’intelligentsia congolaise doit donc jouer son rôle. Comme au temps fort de la révolution française en 1789, l’élite doit s’imprégner de l’exemple des philosophes de la lumière qui ont, par leur réflexion, guidé le peuple français dans la voie de la révolution. La paix se gagne, dit-on. Malheureusement, rongée par la compromission, l’élite intellectuelle a presque démissionné. Elle s’évertue depuis à faire le lit de la communauté internationale et des pays comme le Rwanda et l’Ouganda qui font de la sous-traitance, pour préserver les intérêts des puissances occidentales.
Depuis l’accord de Lusaka en 1999 jusqu’au récent accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013, la communauté internationale, incarnée principalement par les Nations unies, n’a jamais travaillé pour la sauvegarde des intérêts de la RDC. Sinon, le Rwanda ne pouvait continuer à multiplier les actes de provocation à l’Est, tout en narguant ouvertement cette même communauté internationale.
De la même manière la Monuc, suivie par la suite par la Monusco, a lamentablement échoué dans son rôle de pouvoir ramener la paix dans l’Est de la RDC, de la même manière également la Brigade d’intervention n’est pas non une panacée. Elle ne vient pas en RDC pour se faire tuer. Surtout pas cela. On ne doit pas s’attendre à ce qu’elle crée par un coup de baguette magique les conditions d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
La voie de sortie de la crise de la RDC doit être l’effet du peuple congolais. Il y a lieu de créer une véritable dynamique interne pour contraindre le M23 et tous ses parrains à plier bagages. Les volets diplomatique et politique ayant clairement étalé leur insuffisance, il est temps d’activer le front militaire.
Frappé d’amnésie, le gouvernement continue toujours à rêver. Son porte-parole, Lambert Mende, l’a encore rappelé samedi devant la presse. « L’objectif du gouvernement n’est pas d’aller en guerre. L’option demeure triptyque : le premier axe est politique, le deuxième diplomatique. L’option militaire n’est envisagée que comme dernier recours ».

Le M23 et le Rwanda se signalent à nouveau
Pendant que Kinshasa n’arrête pas de rêver, le M23 et le Rwanda consolident leur position dans l’Est, dans l’attente d’une confrontation avec la brigade d’intervention.
En effet, des sources locales de la Société civile du Nord-Kivu renseignent qu’un commando rwandais, d’environ 300 militaires RDF (Rwandan Defenses Force), a franchi dans la nuit de samedi à ce dimanche 23 juin 2013 la frontière congolaise, en provenance de Kasasa et Mbunzamahanga en territoire rwandais. La Société civile note que ces éléments sont allés rejoindre les positions du M23 à Kibati et Rugari.
A l’arrivée de ces militaires étrangers, tous les jeunes Congolais, confirment les mêmes sources, ont pris la poudre d’escampette craignant d’être assimilés aux rebelles du M23. Ils échappent en effet à toute tentative  d'enrôlement forcé dans la rébellion par les éléments de l'Armée Rwandaise (RDF) venus en appui au M23, ce week-end.
La Société civile du Nord-Kivu exprime sa vive préoccupation face à cette situation et attire l'attention du Gouvernement congolais, de la Brigade spéciale d’intervention et de la MONUSCO pour prendre les dispositions qui s’imposent afin de préserver la sécurité des populations dans les zones concernées."


"Goma: info ou intox?
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/06/23/goma-info-ou-intox/ 
Tout Kigali en parle et de jour en jour les informations se font plus insistantes : des dizaines, voire des centaines de jeunes Tutsis congolais auraient été arrêtés à Goma et transférés à Kinshasa d’où l’on est sans nouvelle d’eux…
Epuration ethnique, chasse au faciès, prémices de pogroms des Tutsis du Nord Kivu ? Ces informations inquiétantes méritaient vérification sur le terrain. Me Joseph Dunia, correspondant d’Amnesty International, défenseur des droits de l’homme depuis de longues années confirme que, d’après ses sources, 22 personnes, effectivement, auraient été arrêtées. Fraîchement élu bâtonnier du barreau de Goma, Me Dunia ne compte pas épargner les autorités : « dans un pays où les paysans n’ont pas accès à leur récolte, où les déplacés de guerre ne savent pas où placer leur tête pour dormir, nous pourrions, au nom des victimes, nous pourrions nous porter partie civile et assigner un Etat qui n’assure pas sa responsabilité de protéger ses citoyens… »
Alors que des représentants de la section « droits de l’homme » de la Monusco (Mission des Nations unies au Congo) font chaque jour la tournée des prisons, les chargés d’informations revoient le chiffre à la baisse : « nous avons enregistré sept arrestations, parmi lesquelles deux hommes d’affaires libanais et ces suspects ont effectivement été envoyés à Kinshasa mais on ne compte aucun Tutsi congolais parmi eux… »
Des membres éminents de la communauté des Tutsis congolais ne nous font pas état de cette « chasse au faciès » même s’ils déplorent l’échec apparent des négociations de Kampala qui laissaient espérer une solution politique. Quant aux responsables de l’ANR, l’agence nationale de renseignements, ils sont formels : « Kinshasa nous a instruit de protéger tout spécialement les Tutsis du Congo, car il ne faut pas que Kigali puisse invoquer leur protection pour justifier une éventuelle intervention. De la même manière, nos forces armées ne peuvent collaborer ni avec les combattants hutus des FDLR, ni avec les fidèles des généraux Kayumba et Karegeya, des dissidents de l’armée rwandaise… Aucun Tutsi du Nord Kivu n’a été envoyé à Kinshasa…»

D’autres sources, dûment recoupées, nous expliquent cependant le fondement de la colère de Kigali : « sept personnes ont effectivement été arrêtées, deux ressortissants du Sud Kivu, des Bashi, deux ressortissants du Nord Kivu, des Hutus, un originaire du Maniéma et deux Libanais. Ces Libanais appartiennent à la famille Bacri ; ils sont les jeunes frères du dénommé « Héritier ». Ce dernier, après avoir été impliqué en 2001, dans l’assassinat du président Laurent Désiré Kabila, avait fui au Rwanda. La famille Bacri gère le magasin « Kivu market » qui commerce beaucoup avec le Rwanda. » D’après les enquêtes policières, ces sept suspects feraient partie d’un réseau ayant opéré des recrutements en faveur du M23 et mené des actions tentant de décourager les soldats du bataillon tanzanien. Après leur arrestation, les suspects seraient passés aux aveux. Lors de la brève occupation de la ville par le M23 en novembre dernier, ces suspects auraient participé au pillage de la ville et …on aurait retrouvé chez eux des effets personnels du président Kabila dont la résidence avait été envahie… »
Par ailleurs, le démantèlement de ce réseau a été rendu possible parce que d’anciens membres du M23, appartenant à l’aile dirigée par Bosco Ntaganda et aujourd’hui réfugiés au Rwanda, auraient collaboré avec les services congolais…Cette dénonciation aurait entraîné l’arrestation au Rwanda de certains de ces transfuges dont les portables ont été saisis…
A la veille de l’entrée en action de la Brigade d’intervention africaine, cet imbroglio démontre aussi le degré de nervosité des forces de sécurité de tous les pays de la région…Une telle situation requiert la plus extrême vigilance car tout, y compris le pire, demeure possible…"



"Dégradation de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130624-degradation-situation-securitaire-est-republique-democratique-congo


° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/06/23/goma-tousse-tremble-et-espere-quand-meme/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194438&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/24/nord-kivu-la-coordination-intercommunautaire-soutient-la-proposition-du-president-kikwete-2/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/24/nord-kivu-le-m23-accuse-doperer-des-recrutements-forces-des-jeunes-nyiragongo/
° http://forumdesas.com/affi_article.php?id=871
° http://radiookapi.net/actualite/2013/06/24/la-rdc-le-soudan-du-sud-signent-accord-de-cooperation-securitaire/
° http://www.alterinfo.net/L-UE-MISE-EN-CAUSE-EUROPE-CRIMES-ET-CENSURE-AU-CONGO_a91793.html
Compatriotiquement!

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