Le grand journaliste redacteur est mort
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Le grand journaliste redacteur est mort
Esolomwa Nkoy Ea Linganga vient de mourir a` l'age de 75 ans. Certains se rappeleront de lui pendant le debut des annees 90 avec des titres temeraires de son journal Elima comme "Mobutu doit partir" et autres. Plusieurs se rappeleront de lui comme un grand journaliste de la redaction. D'autres details sur sa mort viendront apres.
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Re: Le grand journaliste redacteur est mort
Merci pour l'info
qu'il repose en paix,je le connaissait pas.
qu'il repose en paix,je le connaissait pas.
Invité- Invité
Re: Le grand journaliste redacteur est mort
Il a prit du succes avec son journal Elima dans les annees 90 quand l'Udps et l'Union sacree' ont commence' le combat contre la dictature. C'etait un grand journal qui apparaissait le soir (le journal Elima). Les critiques contre Mobutu et son regime se passaient aisement sur ce journal pendant les annees 90, quelle temerite' , en ce moment la` Mobutu etait encore fort et brutalisait . Les parlementaires debout des annees' 90 le connaissent tres bien. Le souvenir que j'ai de ce journal natikala n'ango, c'est la publication en grand caractere serie moko boye: "Mobutu doit partir" , les parlementaires debout de l'epoque s'en souviendront.
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Re: Le grand journaliste redacteur est mort
Essolomwa Nkoyi n’est plus !
C’est vers 2 heures dans la nuit de mercredi à jeudi que l’Editeur Directeur Général et de Publication du quotidien ELIMA, paraissant à Kinshasa, a rendu l’âme. L’évènement tragique est survenu à son domicile privé situé sur les hauteurs de la Ville à Binza-Ma Campagne, au quartier Saint Luc. Les membres de sa famille ont alors ramené le corps tout d’abord à la morgue de l’hôpital de référence de Kinshasa avant de le retirer vers 14 heures pour le déposer à la morgue de la Clinique Ngaliema.
Thy-René Essolomwa Nkoyi Ea Linganga fait partie des pionniers de la presse en RDC. Après avoir évolué au sein de l’Hebdomadaire «Courrier d’Afrique », il fonda en 1964 un Bihebdomadaire dénommé «Le Monde», puis «La Tribune Africaine», où vont passer certaines meilleures plumes de la capitale. Il se mua en 1972 en un organe dénommé « ELOMBE » qui allait finir par fusionner avec ELIMA. C’est après cet épisode qu’il va être désigné Editeur-Directeur Responsable du quotidien du soir ELIMA qu’il va diriger de main de maître jusqu’à ce que le Très haut le rappelle à lui. Ces deux dernières années ont été cruelles pour la presse congolaise. Il rejoint ainsi dans l’au-delà les confrères Freddy MONSA du Potentiel, Hervé TSHIMANGA Koya Kakona de MJUMBE, Didier MUNSALA de l’Observateur, SAKOMBI Bakonzo de la RTNC, MANKENDA Voka de l’Observateur, Théophile AYIMPAM Mwana Ngo de la RTNC, OGOBANI Masudi de l’A.C.P., Papy IMPANGA de l’ ANTENNE A, Elise Odikila de la Référence Plus.
Après la disparition de nombreux organes de la presse écrite dans les années ‘70, il ne resta à Kinshasa que deux journaux, à savoir SALONGO qui paraissait le matin et ELIMA qui sortait le soir.
L’un des confidents du maréchal Mobutu
Pendant la période mémorable du MPR-parti Etat, Essolomwa Nkoyi eut le grand privilège de s’introduire parmi les confidents du maréchal MOBUTU. C’est à ce titre qu’il était l’un de tout premiers journalistes à annoncer les grands bouleversements politiques du pays. De sorte qu’en attendant le Journal Télévisé de vingt heures à la Voix du Zaïre, les gens se précipitaient vers 17 heures dans les kiosques à journaux situés dans les grands ronds-points de la ville pour se procurer un numéro d’ELIMA. Celui-ci, faut-il le rappeler fut, plus d’une fois, le tout premier organe à annoncer des grands scoops. Que des fois, la télévision nationale ne montrait-elle pas Thy-René ESSOLOMWA Ea Linganga main dans la main avec le maréchal MOBUTU, en train de faire des tours du vaste jardin de la résidence officielle présidentielle du Mont Ngaliema? Le lendemain, ELIMA sortait un scoop qui bouleversait la vie politique du pays, notamment des grandes décisions concernant le fonctionnement et la physionomie des institutions de la République. ELIMA s’apparentait ainsi au quotidien officieux cairote « Al ARAM » dont le directeur fut aussi l’un des confidents de feu NASSER.
Rupture brutale avec Mobutu
Au lendemain du 24 avril 1990, ELIMA qui jusque-là était l’un des chantres du mobutisme effectua un revirement spectaculaire de 180 degrés. L’opinion retint le souffle en lisant des titres fantastiques peignant au vitriol le régime au pouvoir qui était encore assommé et tétanisé par les coups de nombreuses et jeunes formations politiques se réclamant de l’opposition. ELIMA passa avec armes et bagages dans le camp des organes dits de l’opposition avec une telle virulence et témérité que l’on n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Qui l’eut cru ? Le grand chantre du régime MPR-parti Etat, le grand confident du maréchal MOBUTU a traversé la rue pour se réfugier sur la 10ème Rue Pétunias à Limete chez le farouche opposant du fils de maman YEMO. Comme titre assommant, ELIMA sous la plume d’Essolomwa publia une interview-choc lui accordée par Etienne TSHISEKEDI annonçant sa candidature à la présidence de la République contre MOBUTU. Ce numéro fut vendu comme de petits pains à Kinshasa et ses environs. Des centaines des milliers des photocopies furent aussi vendues et quatre organes de presse en Belgique, en France et aux Etats-Unis reproduisirent cette interview qui valut à Essolomwa des menaces de mort de la part des services de sécurité. Invité par le Département d’Etat américain, l’Editeur d’ELIMA fut empêché de monter dans l’avion de SABENA par des agents de sécurité. Une semaine après il fut emmené manu militari à un procès bidon à la Cour d’Appel de la Gombe avant d’être mis aux arrêts à la prison centrale où il passa plus d’un mois.
L’immeuble situé au niveau du rond-point Kintambo-Magasins qui servait de siège à ELIMA fut plastiqué le jour de la prestation de serment du Gouvernement de Salut Public d’Etienne TSHISEKEDI, avant d’être occupé par des éléments de la Division Spéciale Présidentielle. ELIMA se réfugia alors dans les locaux de l’immeuble situé au croisement des avenues Batetela et 30 juin où il fonctionna jusqu’aujourd’hui.
Grand encadreur des journalistes
Le nom d’Essolomwa Nkoyi restera gravé dans les annales de l’histoire de ce pays comme l’un des grands encadreurs des journalistes de la Presse Ecrite en RDC. Du Courrier d’Afrique, en passant par «Le Monde», la Tribune d’Afrique et ELOMBE, que des journalistes n’ont-ils pas bénéficié de l’encadrement et de la formation leur administré par celui qui vient de quitter la terre des hommes. Cet homme jovial ne dédaignait pas la bonne chair et la grande vie. Son cigare toujours à la bouche et démarche de prince, Thy-René ESSOLOMWA était très généreux et compatissant. Il ne manquait à aucun deuil d’amis et connaissances quels que soient le lieu et les circonstances. L’Editeur et les membres de la Rédaction du Phare se joignent à toute la profession ainsi qu’aux amis et connaissances de l’illustre disparu pour présenter à la famille leurs sincères condoléances. Que le Très Haut le reçoive dans son Royaume.
F.M.
C’est vers 2 heures dans la nuit de mercredi à jeudi que l’Editeur Directeur Général et de Publication du quotidien ELIMA, paraissant à Kinshasa, a rendu l’âme. L’évènement tragique est survenu à son domicile privé situé sur les hauteurs de la Ville à Binza-Ma Campagne, au quartier Saint Luc. Les membres de sa famille ont alors ramené le corps tout d’abord à la morgue de l’hôpital de référence de Kinshasa avant de le retirer vers 14 heures pour le déposer à la morgue de la Clinique Ngaliema.
Thy-René Essolomwa Nkoyi Ea Linganga fait partie des pionniers de la presse en RDC. Après avoir évolué au sein de l’Hebdomadaire «Courrier d’Afrique », il fonda en 1964 un Bihebdomadaire dénommé «Le Monde», puis «La Tribune Africaine», où vont passer certaines meilleures plumes de la capitale. Il se mua en 1972 en un organe dénommé « ELOMBE » qui allait finir par fusionner avec ELIMA. C’est après cet épisode qu’il va être désigné Editeur-Directeur Responsable du quotidien du soir ELIMA qu’il va diriger de main de maître jusqu’à ce que le Très haut le rappelle à lui. Ces deux dernières années ont été cruelles pour la presse congolaise. Il rejoint ainsi dans l’au-delà les confrères Freddy MONSA du Potentiel, Hervé TSHIMANGA Koya Kakona de MJUMBE, Didier MUNSALA de l’Observateur, SAKOMBI Bakonzo de la RTNC, MANKENDA Voka de l’Observateur, Théophile AYIMPAM Mwana Ngo de la RTNC, OGOBANI Masudi de l’A.C.P., Papy IMPANGA de l’ ANTENNE A, Elise Odikila de la Référence Plus.
Après la disparition de nombreux organes de la presse écrite dans les années ‘70, il ne resta à Kinshasa que deux journaux, à savoir SALONGO qui paraissait le matin et ELIMA qui sortait le soir.
L’un des confidents du maréchal Mobutu
Pendant la période mémorable du MPR-parti Etat, Essolomwa Nkoyi eut le grand privilège de s’introduire parmi les confidents du maréchal MOBUTU. C’est à ce titre qu’il était l’un de tout premiers journalistes à annoncer les grands bouleversements politiques du pays. De sorte qu’en attendant le Journal Télévisé de vingt heures à la Voix du Zaïre, les gens se précipitaient vers 17 heures dans les kiosques à journaux situés dans les grands ronds-points de la ville pour se procurer un numéro d’ELIMA. Celui-ci, faut-il le rappeler fut, plus d’une fois, le tout premier organe à annoncer des grands scoops. Que des fois, la télévision nationale ne montrait-elle pas Thy-René ESSOLOMWA Ea Linganga main dans la main avec le maréchal MOBUTU, en train de faire des tours du vaste jardin de la résidence officielle présidentielle du Mont Ngaliema? Le lendemain, ELIMA sortait un scoop qui bouleversait la vie politique du pays, notamment des grandes décisions concernant le fonctionnement et la physionomie des institutions de la République. ELIMA s’apparentait ainsi au quotidien officieux cairote « Al ARAM » dont le directeur fut aussi l’un des confidents de feu NASSER.
Rupture brutale avec Mobutu
Au lendemain du 24 avril 1990, ELIMA qui jusque-là était l’un des chantres du mobutisme effectua un revirement spectaculaire de 180 degrés. L’opinion retint le souffle en lisant des titres fantastiques peignant au vitriol le régime au pouvoir qui était encore assommé et tétanisé par les coups de nombreuses et jeunes formations politiques se réclamant de l’opposition. ELIMA passa avec armes et bagages dans le camp des organes dits de l’opposition avec une telle virulence et témérité que l’on n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Qui l’eut cru ? Le grand chantre du régime MPR-parti Etat, le grand confident du maréchal MOBUTU a traversé la rue pour se réfugier sur la 10ème Rue Pétunias à Limete chez le farouche opposant du fils de maman YEMO. Comme titre assommant, ELIMA sous la plume d’Essolomwa publia une interview-choc lui accordée par Etienne TSHISEKEDI annonçant sa candidature à la présidence de la République contre MOBUTU. Ce numéro fut vendu comme de petits pains à Kinshasa et ses environs. Des centaines des milliers des photocopies furent aussi vendues et quatre organes de presse en Belgique, en France et aux Etats-Unis reproduisirent cette interview qui valut à Essolomwa des menaces de mort de la part des services de sécurité. Invité par le Département d’Etat américain, l’Editeur d’ELIMA fut empêché de monter dans l’avion de SABENA par des agents de sécurité. Une semaine après il fut emmené manu militari à un procès bidon à la Cour d’Appel de la Gombe avant d’être mis aux arrêts à la prison centrale où il passa plus d’un mois.
L’immeuble situé au niveau du rond-point Kintambo-Magasins qui servait de siège à ELIMA fut plastiqué le jour de la prestation de serment du Gouvernement de Salut Public d’Etienne TSHISEKEDI, avant d’être occupé par des éléments de la Division Spéciale Présidentielle. ELIMA se réfugia alors dans les locaux de l’immeuble situé au croisement des avenues Batetela et 30 juin où il fonctionna jusqu’aujourd’hui.
Grand encadreur des journalistes
Le nom d’Essolomwa Nkoyi restera gravé dans les annales de l’histoire de ce pays comme l’un des grands encadreurs des journalistes de la Presse Ecrite en RDC. Du Courrier d’Afrique, en passant par «Le Monde», la Tribune d’Afrique et ELOMBE, que des journalistes n’ont-ils pas bénéficié de l’encadrement et de la formation leur administré par celui qui vient de quitter la terre des hommes. Cet homme jovial ne dédaignait pas la bonne chair et la grande vie. Son cigare toujours à la bouche et démarche de prince, Thy-René ESSOLOMWA était très généreux et compatissant. Il ne manquait à aucun deuil d’amis et connaissances quels que soient le lieu et les circonstances. L’Editeur et les membres de la Rédaction du Phare se joignent à toute la profession ainsi qu’aux amis et connaissances de l’illustre disparu pour présenter à la famille leurs sincères condoléances. Que le Très Haut le reçoive dans son Royaume.
F.M.
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