Le M23 etait serieux donc?
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Re: Le M23 etait serieux donc?
La paix est revenu au Congo hein?
Nord-Kivu : Kamango occupée par des rebelles soupçonnés d’être du M23
Des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu occupent depuis ce mercredi 25 décembre la localité de Kamango, à 90 Km au nord-est de Beni, dans le Nord-Kivu. Des sources locales soupçonnent cependant ces hommes d’être des rebelles du M23 se faisant passer pour des rebelles ougandais. Pour sa part, le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, le colonel olivier Hamuli, assure que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser la zone et neutraliser l’ennemi.
Après environ une demi-heure de violents affrontements avec les rebelles, autour de 6h du matin, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont décroché de Kamango, affirment des sources locales. Les rebelles ont également pris le contrôle de Bwisegha, une localité voisine de Kamango.
De son côté, le responsable de la chefferie de Watalinga, Saambili Bamukoka, affirme que ces assaillants lourdement armés et bien équipés sont des rebelles du M23 venus de l’Ouganda voisin déguisés en ADF/Nalu. Ces rebelles étaient infiltrés dans la chefferie de Watalinga depuis quelques jours, a-t-il ajouté.
La Société civile du territoire de Beni confirme ces soupçons. Selon son président, Teddy Kataliko, ces rebelles progressent présentement vers la localité de Nobili où sont bloqués environ 150 000 civils ayant fui les affrontements.
Ces déplacés ne savent où aller. Selon des sources administratives, l’Ouganda a fermé sa frontière avec la RDC.
L’administrateur de Beni craint «un carnage»
L’administrateur du territoire de Beni, Amici Kalonda, dit craindre «un carnage» à Nobili, si cette localité, vers laquelle se dirigent les rebelles, passe sous leur contrôle. Il demande aux autorités compétentes de s’impliquer face à la gravité de la situation.
«L’Ouganda empêche la population de traverser la frontière. Ils doivent se réfugier alors ils sont obligés de traverser la rivière la nuit pour atteindre l’Ouganda. L’ennemi s’est vraiment organisé. Il est tout près de Kikimbi où on a massacré beaucoup de gens. C’est le moment des opérations de grande envergure. Nous demandons de faire vite parce que la population souffre», a-t-il affirmé.
Le gouverneur du Nord Kivu dit avoir alerté toutes les autorités. Il plaide pour le déclenchement immédiat des opérations de traque des ADF/Nalu.
http://radiookapi.net/actualite/2013/12/25/nord-kivu-kamango-occupee-par-des-rebelles-soupconnes-detre-du-m23/
Nord-Kivu : Kamango occupée par des rebelles soupçonnés d’être du M23
Des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu occupent depuis ce mercredi 25 décembre la localité de Kamango, à 90 Km au nord-est de Beni, dans le Nord-Kivu. Des sources locales soupçonnent cependant ces hommes d’être des rebelles du M23 se faisant passer pour des rebelles ougandais. Pour sa part, le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, le colonel olivier Hamuli, assure que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser la zone et neutraliser l’ennemi.
Après environ une demi-heure de violents affrontements avec les rebelles, autour de 6h du matin, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont décroché de Kamango, affirment des sources locales. Les rebelles ont également pris le contrôle de Bwisegha, une localité voisine de Kamango.
De son côté, le responsable de la chefferie de Watalinga, Saambili Bamukoka, affirme que ces assaillants lourdement armés et bien équipés sont des rebelles du M23 venus de l’Ouganda voisin déguisés en ADF/Nalu. Ces rebelles étaient infiltrés dans la chefferie de Watalinga depuis quelques jours, a-t-il ajouté.
La Société civile du territoire de Beni confirme ces soupçons. Selon son président, Teddy Kataliko, ces rebelles progressent présentement vers la localité de Nobili où sont bloqués environ 150 000 civils ayant fui les affrontements.
Ces déplacés ne savent où aller. Selon des sources administratives, l’Ouganda a fermé sa frontière avec la RDC.
L’administrateur de Beni craint «un carnage»
L’administrateur du territoire de Beni, Amici Kalonda, dit craindre «un carnage» à Nobili, si cette localité, vers laquelle se dirigent les rebelles, passe sous leur contrôle. Il demande aux autorités compétentes de s’impliquer face à la gravité de la situation.
«L’Ouganda empêche la population de traverser la frontière. Ils doivent se réfugier alors ils sont obligés de traverser la rivière la nuit pour atteindre l’Ouganda. L’ennemi s’est vraiment organisé. Il est tout près de Kikimbi où on a massacré beaucoup de gens. C’est le moment des opérations de grande envergure. Nous demandons de faire vite parce que la population souffre», a-t-il affirmé.
Le gouverneur du Nord Kivu dit avoir alerté toutes les autorités. Il plaide pour le déclenchement immédiat des opérations de traque des ADF/Nalu.
http://radiookapi.net/actualite/2013/12/25/nord-kivu-kamango-occupee-par-des-rebelles-soupconnes-detre-du-m23/
Mathilde
Re: Le M23 etait serieux donc?
Mathilde a écrit:La paix est revenu au Congo hein?
Nord-Kivu : Kamango occupée par des rebelles soupçonnés d’être du M23
Des rebelles ougandais de l’ADF/Nalu occupent depuis ce mercredi 25 décembre la localité de Kamango, à 90 Km au nord-est de Beni, dans le Nord-Kivu. Des sources locales soupçonnent cependant ces hommes d’être des rebelles du M23 se faisant passer pour des rebelles ougandais. Pour sa part, le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, le colonel olivier Hamuli, assure que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser la zone et neutraliser l’ennemi.
Après environ une demi-heure de violents affrontements avec les rebelles, autour de 6h du matin, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont décroché de Kamango, affirment des sources locales. Les rebelles ont également pris le contrôle de Bwisegha, une localité voisine de Kamango.
De son côté, le responsable de la chefferie de Watalinga, Saambili Bamukoka, affirme que ces assaillants lourdement armés et bien équipés sont des rebelles du M23 venus de l’Ouganda voisin déguisés en ADF/Nalu. Ces rebelles étaient infiltrés dans la chefferie de Watalinga depuis quelques jours, a-t-il ajouté.
La Société civile du territoire de Beni confirme ces soupçons. Selon son président, Teddy Kataliko, ces rebelles progressent présentement vers la localité de Nobili où sont bloqués environ 150 000 civils ayant fui les affrontements.
Ces déplacés ne savent où aller. Selon des sources administratives, l’Ouganda a fermé sa frontière avec la RDC.
L’administrateur de Beni craint «un carnage»
L’administrateur du territoire de Beni, Amici Kalonda, dit craindre «un carnage» à Nobili, si cette localité, vers laquelle se dirigent les rebelles, passe sous leur contrôle. Il demande aux autorités compétentes de s’impliquer face à la gravité de la situation.
«L’Ouganda empêche la population de traverser la frontière. Ils doivent se réfugier alors ils sont obligés de traverser la rivière la nuit pour atteindre l’Ouganda. L’ennemi s’est vraiment organisé. Il est tout près de Kikimbi où on a massacré beaucoup de gens. C’est le moment des opérations de grande envergure. Nous demandons de faire vite parce que la population souffre», a-t-il affirmé.
Le gouverneur du Nord Kivu dit avoir alerté toutes les autorités. Il plaide pour le déclenchement immédiat des opérations de traque des ADF/Nalu.
http://radiookapi.net/actualite/2013/12/25/nord-kivu-kamango-occupee-par-des-rebelles-soupconnes-detre-du-m23/
C'est triste la nouvelle, c'est ca le resultat de ne pas vouloir deraciner les maux et causes qui rongent, on se bat que pour une meilleure façade a` l'exterieur. La solution de l'Est viendra que quand on aura un president digne de son nom qui saura s'imposer et generera ses propres initiatives. Tant qu'on a ce Kabila qui ne peut rien faire de lui-meme, les populations de l'Est continueront toujours a` payer de leur sang. Mais ce qui m'etonne, paradoxalement c'est a` l'Est que Kabila fait plus de votes que dans d'autres coins du pays. Des fois il m'est difficile de comprendre cette realite'.
regarder et bien voir
Re: Le M23 etait serieux donc?
Ne vous fatiguez pas MENDE va vous donner une bonne explication sur la rtnkabila mpe afinga diaspora.
Josso, Piele et consort bolobi nini??? Paix où pas paix?
Josso, Piele et consort bolobi nini??? Paix où pas paix?
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
On meurt pour les centrafricains pourtant chez nous pas de paix on continuent à nous tuer.
http://oeildafrique.com/un-soldat-congolais-de-la-misca-tue-bangui/
http://oeildafrique.com/un-soldat-congolais-de-la-misca-tue-bangui/
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
Je me suis toujours etonne' que les militaires congolais ont refuse' de mourir pour deloger Kabila qui a use' la force pour se maintenir au pouvoir, mais qui ont accepte' de mourir contre les M23 qui reclamaient des revendications provenant de leurs anciens contrats avec le meme Kabila qui a use' la force pour se maintenir au pouvoir. Les congolais militaires comme civils ne cesseront pas de surprendre en tout cas.
regarder et bien voir
Re: Le M23 etait serieux donc?
RBV, c'est pour ça il faut kolongola le mot kokamwa en lingala.
Les députes, sénateurs, militaires on dirait que c'est normal d'aller mourir pour la RSA, kabila aza normal? Ses conseillers sont normaux?
On diraient qu'il n'ont de compte à rendre à personne.
Les députes, sénateurs, militaires on dirait que c'est normal d'aller mourir pour la RSA, kabila aza normal? Ses conseillers sont normaux?
On diraient qu'il n'ont de compte à rendre à personne.
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
mongo elombe a écrit:RBV, c'est pour ça il faut kolongola le mot kokamwa en lingala.
Les députes, sénateurs, militaires on dirait que c'est normal d'aller mourir pour la RSA, kabila aza normal? Ses conseillers sont normaux?
On diraient qu'il n'ont de compte à rendre à personne.
Mamu elombe, qu'est ce que Kabila t'a fait au juste? comment peux-tu hair un autre humain comme ca...
Si tu as des comptes a lui rendre pourquoi tu ne peux pas le faire en prive?
Hii chuki yako inatoka wapi?
Imperium
Re: Le M23 etait serieux donc?
Impérium ozo bela nini?
Puisque tu ne comprends rien où fait semblant ou ki fanatisme ya bozoba de toi à moi quel c'est le rôle d'un père de famille? Selon réponse na yo na kodevellopper lobi.
Puisque tu ne comprends rien où fait semblant ou ki fanatisme ya bozoba de toi à moi quel c'est le rôle d'un père de famille? Selon réponse na yo na kodevellopper lobi.
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
Mwana Ya Lola a écrit:La qualité des pro-Kabila du forum a baissée...
bao pola .., bao ndima te ..
FLEUR DE LYS
Re: Le M23 etait serieux donc?
Les militaires congolais envoyes' en RCA, pendant que les M23 se sont deguises' en ADF Nalu; c'est suspect ca:
Le M23 déguisé en ADF/NALU au Nord-Kivu : Kinshasa roulé dans la farine à Nairobi
Les autorités congolaises se sont réjouies trop vite et trop tôt de la signature, par le M23, de son acte de décès dans sa « Déclaration » du jeudi 12 décembre 2013. En effet, deux semaines après la pièce de théâtre concoctée par l’Ouganda pour leur faire croire que Sultani Makenga et ses troupes avaient définitivement renoncé à la lutte armée, la guerre vient d’être relancée au Nord-Kivu. Ainsi, Kinshasa est roulé dans la farine car les deux « Déclaration de Nairobi », signées séparément par Raymond Tshibanda pour le gouvernement congolais, et Bertrand Bisimwa pour l’ex-rébellion du M23, s’avèrent aujourd’hui comme des produits commerçables négociés dans un marché de dupes.
Selon des sources concordantes, les soi-disant rebelles ougandais de l’ADF/Nalu qui occupent, depuis hier mercredi 25 décembre 2013, la localité de Kamango, à 90 km de Beni, sont bel et bien des éléments du M23 venus de l’Ouganda, où ils étaient cantonnés après leur déroute devant les FARDC et la Monusco, au mois d’octobre dernier. Tout le monde aura constaté qu’au lieu de se saborder, cet ex-mouvement rebelle a mis la trêve de deux mois à profit pour se réarmer et étoffer ses effectifs.
A en croire toujours les informations en provenance du Nord-Kivu, le M23 déguisé en ADF/Nalu a relancé les hostilités avec un armement lourd. Et, manifestement, il n’a pas envie de s’arrêter à Kamango. Des sources provinciales assurent qu’après l’occupation de cette localité, les insurgés se sont peu après emparés de celle, voisine, de Bwisegha. Et, on les soupçonne de progresser vers Nobili et Kikimbi. C’est comme si les nouveaux assaillants auraient opté pour la stratégie d’encerclement du territoire de Beni, avant de lui donner l’assaut final.
L’Ouganda complice
La Société civile du Nord-Kivu vient de lancer un SOS en faveur de 150.000 nouveaux déplacés de guerre qui ont fui les combats entre FARDC et les faux rebelles de l’ADF/Nalu à Kamango pour se réfugier à Nobili. A partir de le village, ils avaient l’intention de traverser la rivière faisant office de frontière entre la RDC et l’Ouganda. Mais, fait curieux, les autorités ougandaises ont fermé la frontière commune, coupant ainsi aux civils fuyards toute possibilité de se soustraire aux balles et bombes.
Dos au mur, ces 150.000 innocents courent le risque d’être massacrés par les soldats du M23, qui ont déjà tués plusieurs dizaines de civils sur leur parcours, en l’espace d’une journée. La décision de Kampala de fermer sa frontière avec la RDC fait penser à une complicité avec la nouvelle rébellion qui brandit le faux label de l’ADF/Nalu. Il y a aussi le refus du président Museveni, pourtant président en exercice de la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) et parrain des pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23, d’extrader les éléments de ce mouvement rebelle en fuite dans son pays, après leur défaite du mois d’octobre dernier devant la coalition FARDC/Monusco.
Le fait d’avoir accepté d’héberger le colonel Sultani Makenga et ses hommes était déjà contraire à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU interdisant à tout Etat signataire d’apporter une quelconque assistance à une force négative nourrissant l’intention de déstabiliser un autre Etat dans les Grands Lacs ou l’Afrique Centrale. C’est fort dommage que les représentants du peuple congolais à Nairobi n’aient pas perçu le piège leur tendu à travers des « Déclarations » qui imputaient à la RDC seule l’exécution de tous les engagements politiques, militaires et financiers y souscrits.
Tout est à refaire
Au vu de la gravité de la situation militaire qui prévaut de nouveau au Nord-Kivu, le gouverneur de cette province, Julien Paluku, a appelé hier à une riposte urgente des FARDC en vue de mettre un terme à la nouvelle aventure militaire de ces rebelles qu’il s’est gardé de qualifier comme appartenant au M23. L’on comprend sa réserve. Mais, l’opinion provinciale soutient haut et fort que ces rebelles qui avaient fait la pluie et le beau temps dans cette partie de la République pendant 18 mois ont refait surface.
Par conséquent, tout est à refaire pour le retour de la paix au Nord-Kivu. En clair, les FARDC et la Monusco doivent carrément se préparer à faire face à une nouvelle guerre que semble avoir décidé de leur imposer le M23, avec la complicité de ses sponsors, à savoir l’Ouganda et le Rwanda. Ce qui arrive au pays ne devrait pas étonner outre mesure. Les observateurs avisés sentaient que les deux voisins du Congo n’étaient pas contents de l’option militaire levée par les autorités congolaises pour neutraliser leurs marionnettes du M23.
En revisitant les déclarations du président Museveni, de l’Envoyée Spéciale des Nations Unies, du Représentant spécial des USA, de l’Envoyé spécial de l’Union Européenne et de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine dans les Grands Lacs insistant sur l’impératif d’un accord politique entre Kinshasa et le M23, après le revers militaire de Sultani Makenga et sa bande au front du Nord-Kivu, l’on comprend mieux aujourd’hui le sens d’une telle recommandation. La seule chose qui reste à faire par Kinshasa, c’est de se prendre en charge en vue de consolider le dernier succès militaire de son armée sur cette ex-rébellion en mettant effectivement en place une force de riposte rapide contre toute tentative de remise en question de la paix fraîchement retrouvée. Dans le cas contraire, un nouveau feuilleton de balkanisation du pays risque de prendre corps, pour le malheur du Congo et des Congolais.
Le M23 déguisé en ADF/NALU au Nord-Kivu : Kinshasa roulé dans la farine à Nairobi
Les autorités congolaises se sont réjouies trop vite et trop tôt de la signature, par le M23, de son acte de décès dans sa « Déclaration » du jeudi 12 décembre 2013. En effet, deux semaines après la pièce de théâtre concoctée par l’Ouganda pour leur faire croire que Sultani Makenga et ses troupes avaient définitivement renoncé à la lutte armée, la guerre vient d’être relancée au Nord-Kivu. Ainsi, Kinshasa est roulé dans la farine car les deux « Déclaration de Nairobi », signées séparément par Raymond Tshibanda pour le gouvernement congolais, et Bertrand Bisimwa pour l’ex-rébellion du M23, s’avèrent aujourd’hui comme des produits commerçables négociés dans un marché de dupes.
Selon des sources concordantes, les soi-disant rebelles ougandais de l’ADF/Nalu qui occupent, depuis hier mercredi 25 décembre 2013, la localité de Kamango, à 90 km de Beni, sont bel et bien des éléments du M23 venus de l’Ouganda, où ils étaient cantonnés après leur déroute devant les FARDC et la Monusco, au mois d’octobre dernier. Tout le monde aura constaté qu’au lieu de se saborder, cet ex-mouvement rebelle a mis la trêve de deux mois à profit pour se réarmer et étoffer ses effectifs.
A en croire toujours les informations en provenance du Nord-Kivu, le M23 déguisé en ADF/Nalu a relancé les hostilités avec un armement lourd. Et, manifestement, il n’a pas envie de s’arrêter à Kamango. Des sources provinciales assurent qu’après l’occupation de cette localité, les insurgés se sont peu après emparés de celle, voisine, de Bwisegha. Et, on les soupçonne de progresser vers Nobili et Kikimbi. C’est comme si les nouveaux assaillants auraient opté pour la stratégie d’encerclement du territoire de Beni, avant de lui donner l’assaut final.
L’Ouganda complice
La Société civile du Nord-Kivu vient de lancer un SOS en faveur de 150.000 nouveaux déplacés de guerre qui ont fui les combats entre FARDC et les faux rebelles de l’ADF/Nalu à Kamango pour se réfugier à Nobili. A partir de le village, ils avaient l’intention de traverser la rivière faisant office de frontière entre la RDC et l’Ouganda. Mais, fait curieux, les autorités ougandaises ont fermé la frontière commune, coupant ainsi aux civils fuyards toute possibilité de se soustraire aux balles et bombes.
Dos au mur, ces 150.000 innocents courent le risque d’être massacrés par les soldats du M23, qui ont déjà tués plusieurs dizaines de civils sur leur parcours, en l’espace d’une journée. La décision de Kampala de fermer sa frontière avec la RDC fait penser à une complicité avec la nouvelle rébellion qui brandit le faux label de l’ADF/Nalu. Il y a aussi le refus du président Museveni, pourtant président en exercice de la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) et parrain des pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23, d’extrader les éléments de ce mouvement rebelle en fuite dans son pays, après leur défaite du mois d’octobre dernier devant la coalition FARDC/Monusco.
Le fait d’avoir accepté d’héberger le colonel Sultani Makenga et ses hommes était déjà contraire à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU interdisant à tout Etat signataire d’apporter une quelconque assistance à une force négative nourrissant l’intention de déstabiliser un autre Etat dans les Grands Lacs ou l’Afrique Centrale. C’est fort dommage que les représentants du peuple congolais à Nairobi n’aient pas perçu le piège leur tendu à travers des « Déclarations » qui imputaient à la RDC seule l’exécution de tous les engagements politiques, militaires et financiers y souscrits.
Tout est à refaire
Au vu de la gravité de la situation militaire qui prévaut de nouveau au Nord-Kivu, le gouverneur de cette province, Julien Paluku, a appelé hier à une riposte urgente des FARDC en vue de mettre un terme à la nouvelle aventure militaire de ces rebelles qu’il s’est gardé de qualifier comme appartenant au M23. L’on comprend sa réserve. Mais, l’opinion provinciale soutient haut et fort que ces rebelles qui avaient fait la pluie et le beau temps dans cette partie de la République pendant 18 mois ont refait surface.
Par conséquent, tout est à refaire pour le retour de la paix au Nord-Kivu. En clair, les FARDC et la Monusco doivent carrément se préparer à faire face à une nouvelle guerre que semble avoir décidé de leur imposer le M23, avec la complicité de ses sponsors, à savoir l’Ouganda et le Rwanda. Ce qui arrive au pays ne devrait pas étonner outre mesure. Les observateurs avisés sentaient que les deux voisins du Congo n’étaient pas contents de l’option militaire levée par les autorités congolaises pour neutraliser leurs marionnettes du M23.
En revisitant les déclarations du président Museveni, de l’Envoyée Spéciale des Nations Unies, du Représentant spécial des USA, de l’Envoyé spécial de l’Union Européenne et de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine dans les Grands Lacs insistant sur l’impératif d’un accord politique entre Kinshasa et le M23, après le revers militaire de Sultani Makenga et sa bande au front du Nord-Kivu, l’on comprend mieux aujourd’hui le sens d’une telle recommandation. La seule chose qui reste à faire par Kinshasa, c’est de se prendre en charge en vue de consolider le dernier succès militaire de son armée sur cette ex-rébellion en mettant effectivement en place une force de riposte rapide contre toute tentative de remise en question de la paix fraîchement retrouvée. Dans le cas contraire, un nouveau feuilleton de balkanisation du pays risque de prendre corps, pour le malheur du Congo et des Congolais.
regarder et bien voir
Re: Le M23 etait serieux donc?
RDC :: Après la victoire contre le M23, la terreur
La victoire militaire contre le M23 – la rébellion à l’Est du Congo – a été suivie ces dernières semaines par deux évènements qui ont semé de la confusion en RDC. Le 30 décembre, 90 assaillants ont attaqué simultanément trois endroits stratégiques de Kinshasa. Et le 2 janvier, le colonel Mamadou Ndala, héros de la victoire contre le M23, a été assassiné.
Tony Busselen
Après la victoire militaire contre la rébellion du M23 au Kivu en octobre, le président Kabila est parti en tournée pour capitaliser la victoire. Il s’est rendu à la frontière ougandaise à partir de Kisangani avant de traverser la province du Nord-Kivu, de ville en ville tout au long de la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda. Là où il passait, il a insisté sur le fait qu’il fallait rester vigilant et que maintenant une fois l’ordre rétablit, les projets de reconstruction pouvaient commencer.
Il s’est également rendu à l’étranger afin de participer à de grands événements, comme le sommet France Afrique à Paris où il a annoncé que la RDC allait participer à l’effort africain pour stabiliser la République Centrafrique en y envoyant 850 soldats. Ensuite, il y a eu les funérailles de Mandela en Afrique du Sud. Il a visité les capitales de l’Ouganda et du Kenya pour rencontrer les présidents locaux. A la fin de l’année, il était clair que Kabila avait bien le contrôle sur la RDC.
Discours religieux et racistes
C’est alors que la terreur a frappé. D’abord, des rebelles ont massacré 42 civils non-armés près de la ville de Beni, au nord, à la frontière avec l’Ouganda. Ensuite, le lundi 22 décembre, c’était au tour de Kinshasa : le siège de la RTNC (radio télévision nationale), l’aéroport de N’Djili et le siège de l’état major général ont été attaqués par des groupes de 20 à 30 personnes avec des armes et des machettes. Au même moment, une autre attaque était signalée près de l’aéroport de Kindu à une distance de plus de 1 500 kilomètres de la capitale ainsi qu’à Kolwezi. Le point commun de ces assaillants du 22 décembre ? Ils se référaient au pasteur Mukungubila, candidat aux élections présidentielles en 2006 et avait obtenu 0,35 % des voix. Ce pasteur mélange discours mystico-religieux et haine raciste et aveugle contre la personne de Kabila. Dans l’après-midi, des tirs ont éclaté à la résidence de Mukungubila, à Lubumbashi. Dans un communiqué, le pasteur faisait savoir qu’il était « bombardé avec des obus » mais que « ces obus ne faisaient pas de dégâts ». En quelques heures, la situation a été maîtrisée. Mais le bilan global de la journée est lourd : 95 assaillants et 8 membres des FARDC (armée congolaise) ont perdu la vie. Attaquer des endroits stratégiques d’un pays qui est sous tension avec des groupes d’une vingtaine de jeunes pauvrement armés ressemble fort à un attentat suicide à grande échelle. Ce qui n’a pas empêché le pasteur, responsable des attaques, de demander le départ de Kabila le 31 décembre...
Mort d’un héros populaire
Ensuite, il y a eu l’assassinat du colonel Mamadou Ndala. Ce colonel a été un des artisans sur le terrain de la victoire militaire contre le M23. Courageux, sympathique, charismatique, ce colonel était devenu le héros du peuple congolais. Ce dernier a été durement touché par les attaques du M23. Le soulagement de la victoire menée par Ndala était donc énorme. Les habitants de la province du Nord-Kivu ont été terrorisés pendant 15 ans par la rébellion appuyée et conçue par les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda. L’armée congolaise ne réussissait pas à défendre cette population. La communauté internationale détournait les yeux sur le rôle des pays voisins. Or, en 2013, la situation a complètement basculée. D’abord, le gouvernement de Kinshasa a obtenu des victoires diplomatiques et le Rwanda a été reconnu comme pays agresseur qui avait mis sur pied la rébellion du M23. Ensuite, à partir de mai, les FARDC ont obtenu victoire sur victoire. Fin octobre, le M23 n’existait plus militairement. Quand un des héros de la victoire est assassiné lors d’une embuscade, c’est donc une tristesse et une colère immenses qui s’emparent de la population.
Très vite, dans certains milieux de la diaspora et en RDC circulent des accusations contre… le président Kabila. Les attentats du 22 décembre n’auraient pas été des actes de terreur et d’attentats suicidaires, mais bien « un massacre délibéré des jeunes qui n’avaient que des bâtons ». Et la mort du colonel Mamadou serait aussi « l’œuvre de Kabila ». Pour comprendre ces accusations, il faut savoir qu’il y a depuis de longues années une culture de haine aveugle contre le gouvernement congolais . Des images et des discours haineux et de l’intoxication systématique sont lancés contre Joseph Kabila qui ne serait pas « le fils de son père mais un Rwandais qui aurait été mis à la tête du pays par un complot international ». C’est d’ailleurs pour ses « raisons » que le pasteur Mukungubila « exigeait » le départ du Président. Depuis des années, cette propagande est répétée par d’anciens mobutistes qui vivent en Belgique, France, Angleterre, Canada et États-Unis. Leur but est de déstabiliser le pays et de faire de Kabila le responsable.
Congo, une poudrière ?
Le résultat, dans les médias occidentaux, c’est l’image d’un Congo qui est en guerre permanente avec une atmosphère de malaise et le sentiment qu’il peut se passer n’importe quoi à chaque instant. Au Congo, comme dans la diaspora, de plus en plus de gens réfléchissent et suivent ce qui se passe. Aussi bien les déclarations gouvernementales que les discours fanatiques sont scrupuleusement décortiqués et mis en question. Les semaines qui viennent vont sans doute clarifier les choses. Entretemps, le gouvernement congolais a pris la décision « d’interdiction de fonctionnement sur toute l’étendue du pays des églises de réveil qui encouragent les activités terroristes et subversives ». Et une enquête a commencée sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.
http://www.ptb.be/nieuws/artikel/rdc-apres-la-victoire-contre-le-m23-la-terreur.html
La victoire militaire contre le M23 – la rébellion à l’Est du Congo – a été suivie ces dernières semaines par deux évènements qui ont semé de la confusion en RDC. Le 30 décembre, 90 assaillants ont attaqué simultanément trois endroits stratégiques de Kinshasa. Et le 2 janvier, le colonel Mamadou Ndala, héros de la victoire contre le M23, a été assassiné.
Tony Busselen
Après la victoire militaire contre la rébellion du M23 au Kivu en octobre, le président Kabila est parti en tournée pour capitaliser la victoire. Il s’est rendu à la frontière ougandaise à partir de Kisangani avant de traverser la province du Nord-Kivu, de ville en ville tout au long de la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda. Là où il passait, il a insisté sur le fait qu’il fallait rester vigilant et que maintenant une fois l’ordre rétablit, les projets de reconstruction pouvaient commencer.
Il s’est également rendu à l’étranger afin de participer à de grands événements, comme le sommet France Afrique à Paris où il a annoncé que la RDC allait participer à l’effort africain pour stabiliser la République Centrafrique en y envoyant 850 soldats. Ensuite, il y a eu les funérailles de Mandela en Afrique du Sud. Il a visité les capitales de l’Ouganda et du Kenya pour rencontrer les présidents locaux. A la fin de l’année, il était clair que Kabila avait bien le contrôle sur la RDC.
Discours religieux et racistes
C’est alors que la terreur a frappé. D’abord, des rebelles ont massacré 42 civils non-armés près de la ville de Beni, au nord, à la frontière avec l’Ouganda. Ensuite, le lundi 22 décembre, c’était au tour de Kinshasa : le siège de la RTNC (radio télévision nationale), l’aéroport de N’Djili et le siège de l’état major général ont été attaqués par des groupes de 20 à 30 personnes avec des armes et des machettes. Au même moment, une autre attaque était signalée près de l’aéroport de Kindu à une distance de plus de 1 500 kilomètres de la capitale ainsi qu’à Kolwezi. Le point commun de ces assaillants du 22 décembre ? Ils se référaient au pasteur Mukungubila, candidat aux élections présidentielles en 2006 et avait obtenu 0,35 % des voix. Ce pasteur mélange discours mystico-religieux et haine raciste et aveugle contre la personne de Kabila. Dans l’après-midi, des tirs ont éclaté à la résidence de Mukungubila, à Lubumbashi. Dans un communiqué, le pasteur faisait savoir qu’il était « bombardé avec des obus » mais que « ces obus ne faisaient pas de dégâts ». En quelques heures, la situation a été maîtrisée. Mais le bilan global de la journée est lourd : 95 assaillants et 8 membres des FARDC (armée congolaise) ont perdu la vie. Attaquer des endroits stratégiques d’un pays qui est sous tension avec des groupes d’une vingtaine de jeunes pauvrement armés ressemble fort à un attentat suicide à grande échelle. Ce qui n’a pas empêché le pasteur, responsable des attaques, de demander le départ de Kabila le 31 décembre...
Mort d’un héros populaire
Ensuite, il y a eu l’assassinat du colonel Mamadou Ndala. Ce colonel a été un des artisans sur le terrain de la victoire militaire contre le M23. Courageux, sympathique, charismatique, ce colonel était devenu le héros du peuple congolais. Ce dernier a été durement touché par les attaques du M23. Le soulagement de la victoire menée par Ndala était donc énorme. Les habitants de la province du Nord-Kivu ont été terrorisés pendant 15 ans par la rébellion appuyée et conçue par les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda. L’armée congolaise ne réussissait pas à défendre cette population. La communauté internationale détournait les yeux sur le rôle des pays voisins. Or, en 2013, la situation a complètement basculée. D’abord, le gouvernement de Kinshasa a obtenu des victoires diplomatiques et le Rwanda a été reconnu comme pays agresseur qui avait mis sur pied la rébellion du M23. Ensuite, à partir de mai, les FARDC ont obtenu victoire sur victoire. Fin octobre, le M23 n’existait plus militairement. Quand un des héros de la victoire est assassiné lors d’une embuscade, c’est donc une tristesse et une colère immenses qui s’emparent de la population.
Très vite, dans certains milieux de la diaspora et en RDC circulent des accusations contre… le président Kabila. Les attentats du 22 décembre n’auraient pas été des actes de terreur et d’attentats suicidaires, mais bien « un massacre délibéré des jeunes qui n’avaient que des bâtons ». Et la mort du colonel Mamadou serait aussi « l’œuvre de Kabila ». Pour comprendre ces accusations, il faut savoir qu’il y a depuis de longues années une culture de haine aveugle contre le gouvernement congolais . Des images et des discours haineux et de l’intoxication systématique sont lancés contre Joseph Kabila qui ne serait pas « le fils de son père mais un Rwandais qui aurait été mis à la tête du pays par un complot international ». C’est d’ailleurs pour ses « raisons » que le pasteur Mukungubila « exigeait » le départ du Président. Depuis des années, cette propagande est répétée par d’anciens mobutistes qui vivent en Belgique, France, Angleterre, Canada et États-Unis. Leur but est de déstabiliser le pays et de faire de Kabila le responsable.
Congo, une poudrière ?
Le résultat, dans les médias occidentaux, c’est l’image d’un Congo qui est en guerre permanente avec une atmosphère de malaise et le sentiment qu’il peut se passer n’importe quoi à chaque instant. Au Congo, comme dans la diaspora, de plus en plus de gens réfléchissent et suivent ce qui se passe. Aussi bien les déclarations gouvernementales que les discours fanatiques sont scrupuleusement décortiqués et mis en question. Les semaines qui viennent vont sans doute clarifier les choses. Entretemps, le gouvernement congolais a pris la décision « d’interdiction de fonctionnement sur toute l’étendue du pays des églises de réveil qui encouragent les activités terroristes et subversives ». Et une enquête a commencée sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.
http://www.ptb.be/nieuws/artikel/rdc-apres-la-victoire-contre-le-m23-la-terreur.html
Mathilde
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