M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
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M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
GUERRE MEDIATIQUE ENTRE L´ONU ET LES PARRAINS DU M23
En attendant de voir les effets visibles sur le terrain au Congo, l´ONU et l´HCR sont en guerre..mediatique contre le Rwanda et l´Ouganda depuis quelques jours.
Il suffit de visiter les sites de la Radio Okapi et RFI pour tomber presque chaque jour durant cette semaine sur une information concernant le M23
REFUGIÉS "CRIMINELS DE GUERRE" L´AVIS DU HCR
Avant d´aborder les annonces de l´ONU via Kobler, la plus importante information est la declaration du responsable du HCR, organisme onusien qui coordone toutes les activités planetaires sur les refugiés
Cette dame de l´HCR dit ouvertement qu´aucun pays ne peut accorder asile á des criminels de guerre qui sont recherchés en principe par la justice internationale
Les lecteurs devraient se souvenir que le Rwanda avait été le premier pays..á avoir accordé "asile" á un groupe des membres du M23..qui sejournent librement dans ce pays en toute violation des accords d´Addis Abeba
Museveni le président de l´Ouganda a été plus explicite en disant tout haut que son pays n´allait jamais extrader les dirigeants et membres du M23 qui sejournent sur son territoire
Maintenant que l HCR rappele qu´aucune règle internationale ne peut autoriser d´accorder asile á des criminels de guerre (lire sur le site de la Radio Okapi)
LE M23 RECRUTE ET CONTINUE D´EXISTER
Recement, Kobler accusait le M23 de recruter et de preparer une attaque en Ituri, zone convoitée par Museveni..Les leaders du M23 en sejour en Ouganda avaient retorqués qu´ils n´avaient aucune activité..
Aujourd´hui, l´ONU insiste (lire sur RFI)que Sultan Makenga se promene librement en Ouganda malgré les accusations pour crimes de guerre et crimes contre l´Humanité
ACCORD D´ADDIS ABEBA..EPEE DE DAMOCLES
Les lecteurs peuvent partager leur perceptions sur la suite logique de cette histoire où non seulement le Rwanda et l´Ouganda réfusent d´appliquer l´accord d´Addis Abeba, mais en plus "narguent" visiblement l´ONU, le HCR et la RDC en refusant de cooperer pour traduire devant la justice des criminels de guerre
En attendant de voir les effets visibles sur le terrain au Congo, l´ONU et l´HCR sont en guerre..mediatique contre le Rwanda et l´Ouganda depuis quelques jours.
Il suffit de visiter les sites de la Radio Okapi et RFI pour tomber presque chaque jour durant cette semaine sur une information concernant le M23
REFUGIÉS "CRIMINELS DE GUERRE" L´AVIS DU HCR
Avant d´aborder les annonces de l´ONU via Kobler, la plus importante information est la declaration du responsable du HCR, organisme onusien qui coordone toutes les activités planetaires sur les refugiés
Cette dame de l´HCR dit ouvertement qu´aucun pays ne peut accorder asile á des criminels de guerre qui sont recherchés en principe par la justice internationale
Les lecteurs devraient se souvenir que le Rwanda avait été le premier pays..á avoir accordé "asile" á un groupe des membres du M23..qui sejournent librement dans ce pays en toute violation des accords d´Addis Abeba
Museveni le président de l´Ouganda a été plus explicite en disant tout haut que son pays n´allait jamais extrader les dirigeants et membres du M23 qui sejournent sur son territoire
Maintenant que l HCR rappele qu´aucune règle internationale ne peut autoriser d´accorder asile á des criminels de guerre (lire sur le site de la Radio Okapi)
LE M23 RECRUTE ET CONTINUE D´EXISTER
Recement, Kobler accusait le M23 de recruter et de preparer une attaque en Ituri, zone convoitée par Museveni..Les leaders du M23 en sejour en Ouganda avaient retorqués qu´ils n´avaient aucune activité..
Aujourd´hui, l´ONU insiste (lire sur RFI)que Sultan Makenga se promene librement en Ouganda malgré les accusations pour crimes de guerre et crimes contre l´Humanité
ACCORD D´ADDIS ABEBA..EPEE DE DAMOCLES
Les lecteurs peuvent partager leur perceptions sur la suite logique de cette histoire où non seulement le Rwanda et l´Ouganda réfusent d´appliquer l´accord d´Addis Abeba, mais en plus "narguent" visiblement l´ONU, le HCR et la RDC en refusant de cooperer pour traduire devant la justice des criminels de guerre
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Ceux qui adorent reagir avec precipitation pour condamner le gouvernement congolais dans toutes ses actions doivent rougir en ce moment.
Effectivement, a la signature de l'Accord d'Addis Abeba, nombreux sur ce site en avaient fais leur propre interpretation et accusaient notre diplomatie de passivite, de faiblesse et d'inefficacite. On nous disaient que nous nous etions encore fais avoir.
Mais comme toujours dans ce genre de circonstances, notre gouvernement a su tirer avantage d'un document qui a premiere vu ne lui paraissait pas totalement favorable. Les resultats nous les connaissons tous maintenant.
Aujourd'hui l'Ouganda et le rwanda se retrouvent accuses de partout de ne pas tenir leurs engagements vis-a-vis de cet accord qui pourtant semblait les menager. A present que les appels a l'arrestations des dirigeants du M23 se multiplient, museveni et kagame vont encore une fois se retrouver sur la defensive, forcés de livrer leurs pions et agents destructeurs en Afrique. A la longue cela ne fait que les fragiliser d'avantage dans leurs propres pays ainsi que dans la sous-region. En plus, sur le terrain ils font face aux troupes tanzannienes, et sud-africaines avec lesquelles leurs pays entretiennent de mauvaises relations.
Bref, ce decor est tout a l'avantage du Congo qui voit ses allies renforcés et ses ennemis sur la défensive et affaiblis tant a l'interieur qu'a l'exterieur.
La situation du Congo et les enjeux qui lui font face s'apparentent a un jeux d'échec ou le succes et la victoire ne s'obtiennenent non pas dans la precipitation, l'agitation et le désordre (comme affectionnent nos opposants ainsi que leurs fans "combattants") mais plutot dans la rationalité, l'ordre, la patience, la perseverance et l'optimisme.
Effectivement, a la signature de l'Accord d'Addis Abeba, nombreux sur ce site en avaient fais leur propre interpretation et accusaient notre diplomatie de passivite, de faiblesse et d'inefficacite. On nous disaient que nous nous etions encore fais avoir.
Mais comme toujours dans ce genre de circonstances, notre gouvernement a su tirer avantage d'un document qui a premiere vu ne lui paraissait pas totalement favorable. Les resultats nous les connaissons tous maintenant.
Aujourd'hui l'Ouganda et le rwanda se retrouvent accuses de partout de ne pas tenir leurs engagements vis-a-vis de cet accord qui pourtant semblait les menager. A present que les appels a l'arrestations des dirigeants du M23 se multiplient, museveni et kagame vont encore une fois se retrouver sur la defensive, forcés de livrer leurs pions et agents destructeurs en Afrique. A la longue cela ne fait que les fragiliser d'avantage dans leurs propres pays ainsi que dans la sous-region. En plus, sur le terrain ils font face aux troupes tanzannienes, et sud-africaines avec lesquelles leurs pays entretiennent de mauvaises relations.
Bref, ce decor est tout a l'avantage du Congo qui voit ses allies renforcés et ses ennemis sur la défensive et affaiblis tant a l'interieur qu'a l'exterieur.
La situation du Congo et les enjeux qui lui font face s'apparentent a un jeux d'échec ou le succes et la victoire ne s'obtiennenent non pas dans la precipitation, l'agitation et le désordre (comme affectionnent nos opposants ainsi que leurs fans "combattants") mais plutot dans la rationalité, l'ordre, la patience, la perseverance et l'optimisme.
NgongaEbeti
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"L'ONU dans l'est de la RDC: Comment fonctionne le régime des sanctions?
° http://www.rfi.fr/mfi/20140117-est-rdc-sanctions-onu-m23-nord-kivu
Le 6 janvier dernier, RFI révélait en avant première les grandes lignes du dernier rapport annuel du groupe d’experts des Nations unies sur la République démocratique du Congo, qui devrait être rendu public daté du 12 décembre et qui devrait bientôt être rendu public. Une fois de plus, les experts mettent en cause le Rwanda et l’Ouganda, pointant notamment le soutien de ces deux pays à la rébellion du M23. Quel peut être l’impact de tels rapports dans la résolution du conflit ? Quelles sanctions sont-elles prévues ? Explications.
Les sanctions prévues par les Nations unies ne visent pas directement des Etats, en l’occurrence le Rwanda et l’Ouganda, mais peuvent concerner soit des « entités », c’est-à-dire généralement des entreprises, soit des « individus ». C'est ce que prévoit la résolution 1533 destinée à faire respecter l’embargo sur les armes en République démocratique du Congo imposé en 2003 et assoupli depuis.
A chaque publication d’un nouveau rapport, et sur la base de propositions faites par les experts des Nations unies, de nouvelles sanctions peuvent être votées. Celles-ci sont généralement de deux types : gel des avoir ou interdiction de voyager. Mais de l’avis de nombreux experts, ces sanctions sont rarement appliquées. Par ailleurs, elles concernent le plus souvent des chefs militaires rebelles, mais elles n’ont pour le moment jamais touché un responsable politique rwandais ou ougandais en exercice.
À plusieurs reprises, pourtant, confie un observateur, l'ajout de responsables politiques sur la liste des personnes sanctionnées a été évoquée - sans que cela aboutisse finalement. « Il y a débats parmi les diplomates sur l’impact que pourraient avoir de telles sanctions, explique le chercheur Jason Stearns. Certains craignent que cela déstabilise encore davantage la région et que les conséquences ne soient pas forcément positives sur le climat sécuritaire.
Un levier diplomatique efficace
Malgré ces bémols, poursuit l’expert, il serait faux de penser que ces sanctions n’ont aucun impact sur la résolution de la crise qui agite l’est de la République démocratique du Congo. Les accusations contenues dans les rapports d’experts des Nations unies sont largement reprises par la presse internationale et elles constituent un moyen de pression diplomatique qui peut s’avérer efficace. Au fil des années, et des rapports, les preuves du soutien, notamment rwandais, aux rebelles du M23 se sont accumulées, rendant les démentis systématiques de Kigali de moins en moins crédibles aux yeux de la communauté internationale.
Si les Nations unies en tant que telles ne prennent pas de sanctions, les différents pays-membres, eux, peuvent le faire individuellement, sur la base des rapports onusiens. Le meilleur exemple date de l’été 2012. A la suite d’un rapport intermédiaire, particulièrement explicite sur la nature du soutien rwandais au M23, de nombreux pays, dont les Etats-Unis, ont provisoirement suspendu une partie de leur aide financière au Rwanda. Les montants en jeu étaient importants : plusieurs centaines de millions de dollars.
Et même si ces sanctions ont quasiment toutes été levées, aujourd'hui, elles se sont accompagnées de pressions politiques d’Etat à Etat, et ont pu constituer un levier diplomatique efficace vis-à-vis d’un pays, le Rwanda, dont l'économie dépend pour partie des bailleurs de fonds étrangers. Selon Jason Stearns, elles auraient même joué un rôle « clé » dans les événements qui ont conduit à la défaite du M23 à l’automne dernier."
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/15/la-monusco-appelle-les-pays-voisins-la-rdc-respecter-laccord-daddis-abeba/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140116-rdc-monusco-demande-ouganda-respecter-engagements-livrer-chefs-m23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/16/grands-lacs-pas-dasile-pour-les-criminels-de-guerre-exhorte-lonu/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140115082832/onu-rdc-monusco-m23-crise-dans-le-kivu-rdc-apres-la-defaite-le-m23-continue-t-il-de-recruter.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Boniface MUSAVULI, "RD CONGO: Ils sont amnistiés le M23".
http://desc-wondo.org/rd-congo-ils-ont-amnistie-le-m23-b-musavuli/
http://desc-wondo.org/rd-congo-ils-ont-amnistie-le-m23-b-musavuli/
En République Démocratique du Congo, le sénat a adopté vendredi 10 janvier un projet de loi d’amnistie devant bénéficier aux combattants du M23. Le texte soulève des interrogations non seulement par rapport à son opportunité, mais surtout par rapport à la légitimité de la démarche du pouvoir de Kinshasa. En effet, le pays est toujours déchiré par la violence des groupes armés, dont certains pourraient se conforter à l’idée qu’à leur tour, ils pourront bénéficier des mesures d’amnistie. Sur le principe, rien ne justifie les privilèges accordés au M23 et qui ne bénéficieraient pas aux autres groupes armés.
Pour justifier sa démarche, le gouvernement évoque la nécessité, pour le Congo, de se conformer aux contestables[1] engagements de Nairobi du 12 décembre dernier. Ils prévoyaient l’adoption d’une loi d’amnistie. Mais l’argument est loin d’être convainquant lorsqu’on examine la question de l’opportunité de la démarche et sa légitimité. Surtout lorsqu’on réalise que l’initiative du gouvernement se traduit, de fait, par la perpétuation de la culture de l’impunité,la souffrance des victimes étant, une fois de plus, complètement passée sous silence.
Un projet de loi inopportun
Une loi d’amnistie, en principe, n’est envisageable qu’une fois la nation acquiert la certitude que « la guerre est finie ». Or, dans le cas du M23, on en est encore loin. Le dernier rapport des experts de l’ONU indique clairement que le Rwanda et l’Ouganda continuent de renforcer militairement le M23[2]. De son côté, le patron de la Monusco, Martin Kobler, a fait entendre,ce lundi 13 janvier,que le M23 mène, à nouveau,des incursions dans l’Est du Congo, notamment dans le District d’Ituri[3].
Ces incursions ont commencé bien avant, puisqu’il est maintenant établi que les combattants qui avaient investi la cité de Kamango[4], le 25 décembre dernier, étaient bel et bien une coalition ADF/Nalu-UPDF (armée ougandaise), le nouveau visage du M23, version Kampala[5].
Dès lors, le projet de loi voté par le sénat congolais, au profit d’un groupe armé toujours actif, résonne comme une promesse de Kinshasa selon laquelle l’amnistie est acquise, quoi qu’il en soit. Le message envoyé par un vote comme celui-là est un désastre complet parce qu’il consiste à conforter les combattants « rwando-ougandais »dans leur logique de « la guerre sans fin ». Certains combattants en seraient à leur cinquième agression contre le Congo après avoir servi dans les rangs de l’AFDL (Première Guerre du Congo), du RCD(Deuxième Guerre du Congo), des groupes armés comme l’UPC-Thomas Lubanga, du CNDP-Laurent Nkunda et maintenant du M23. Pire, le gouvernement congolais a reconnu que des récidivistes pourront bénéficier de la loi d’amnistie.
Le message est aussi désastreux vis-à-vis des autres groupes armés, nationaux et étrangers[6]. Ils redécouvrent le même « Congo-Etat-faible » qu’ils commençaient pourtant à craindre après la récente offensive « musclée » des FARDC appuyées par la brigade d’intervention de la Monusco.
Sur la légitimité de la démarche
Le gouvernement congolais a mis en avant l’argument des engagements,au plan international, pris à Nairobi aux termes des pourparlers de Kampala. On relève au passage qu’un gouvernement, qui est supposé tirer sa légitimité des mains de son peuple, semble privilégier les recommandations des partenaires étrangers en manquant d’invoquer une seule fois la référence au « peuple congolais ».
Au-delà de cette absence criante d’empathie entre les autorités et leurs populations, on relève que les engagements de Nairobi s’inscrivent dans un cadre qui suppose que le gouvernement congolais ne doit pas être le seul à se sentir lié. En effet, aux termes des accords d’Addis-Abeba du 24 février 2013[7], dont découlaient les pourparlers de Kampala et les engagements de Nairobi, les pays comme le Rwanda et l’Ouganda devaient s’acquitter d’un ensemble d’obligations en tant que signataires.
Ces accords engageaient leurs signataires à « ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés » et « ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies » (article 5). Kampala et Kigali ont signé ces accords mais n’en respectent pas un seul. Les combattants du M23 ont bel et bien été accueillis sur le territoire des deux pays. L’Ouganda a même annoncé qu’il en avait accueilli 1.600, soit dix fois plus que les estimations des experts[8]. Le Rwanda en a également accueilli et n’envisage aucunement de les extrader.
Quel intérêt le Congo aurait-il à honorer des engagements internationaux que les autres signataires ont entrepris de bafouer allégrement ? Les engagements internationaux ont toujours reposé sur le principe de réciprocité.
En réalité, il apparait assez clairement que le sénat a voté la loi d’amnistie pour se conformer à la volonté du gouvernement, qui, lui-même, sur ce sujet, ne fait qu’appliquer les « ordres » du Président Kabila. Or, le Président Kabila, et c’est de notoriété publique, veille à ne pas mécontenter son homologue ougandais, Yoweri Museveni, à la fois médiateur international et parrain du M23. Ce qui contribue à conforter les tenants du discours selon lequel le Congo ne serait pas une nation souveraine[9].
L’abandon des victimes et la consécration de l’impunité
Le texte prévoit une étrange disposition selon laquelle « Toute personne victime de faits infractionnels commis par les bénéficiaires de la loi d’amnistie a la possibilité de saisir les juridictions étatiques territorialement et matériellement compétentes pour obtenir réparation ». Donc, des poursuites au civils à défaut de poursuites au pénal, avec à la clé la possibilité pour les victimes d’obtenir réparation.
Quelqu’un a-t-il remarqué que les victimes ne bénéficieront pas des services du ministère public, le gouvernement devant garantir l’effectivité de l’amnistie ?Elles devront ainsi, soit s’octroyer les services d’un avocat soit « laisser tomber ». En effet, les membres de M23,n’étant pas réputés pour être des nantis, on n’imagine pas qu’ils puissent s’acquitter des préjudices matériels causés à leurs victimes, contrairement à ce que tente de faire croire le texte du gouvernement. C’est pourtant à un gouvernement qu’il revient d’assumer la charge de ses citoyens, victimes des violences armés, une obligation qui découle de la mission de l’État consistant à la protection des personnes et de leurs biens.
Finalement, ce projet de loi, malgré les discours officiels, s’inscrit dans la vieille tradition de l’impunité qui fait le lit des guerres à répétition dont le Congolais n’ont pas fini d’être meurtris, comme en témoigne la relance en cours du M23.
Boniface MUSAVULI
[1]http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-m23-nairobi-les-accords-145073
[2]http://www.rfi.fr/afrique/20140106-rdc-rwanda-ouganda-soutien-m23-nouveau-rapport-onu
[3]http://www.rfi.fr/afrique/20140114-rdc-onu-craint-une-resurgence-m23-fdlr-rwanda
[4]http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131226133546/rdc-fardc-monusco-adf-crise-dans-le-kivu-rdc-qui-sont-les-assaillants-de-kamango.html
[5]http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-le-m23-version-kampala-145535
[6] Au sujet des combattants étrangers, la Mission de l’ONU au Congo a fait remarquer que les membres de la Séléka opèrent désormais sur le territoire congolais et que le conflit centrafricain risquait d’affecter la Province d’Equateur et la Province Orientale. Voir http://radiookapi.net/nations-unies/magazine-un/2014/01/12/rdc-la-province-orientale-lequateur-sous-menace-des-foca-des-seleka/
[7]https://www.un.org/wcm/webdav/site/undpa/shared/undpa/pdf/PSC%20Framework%20-%20Signed.pdf
[8]http://www.rfi.fr/afrique/20131107-rdc-le-chef-militaire-m23-sultani-makenga-mains-autorites-ougandaises
[9]Dans une interview à RFI, le Représentant de Barack Obama dans la région des Grands Lacs, Russ Feingold, a laissé entendre, au sujet des négociations avec les groupes armés, que le Congo n’était pas une nation souveraine, contrairement au Rwanda. Lien http://www.rfi.fr/afrique/20131028-russell-feingold-rfi-effort-militaire-pousse-rdc-risque-mettre-peril-pourparlers-kampala-m23-kabila-grands-lacs
Mwana Ya Lola
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Une parenthèse; des éclairages ?!?
J'y reviendrai sans doute, voici entre-temps quelque matière notamment sur le mythe et/ou la réalité d'un salut possible venant des USA...
Compatriotiquement!
J'y reviendrai sans doute, voici entre-temps quelque matière notamment sur le mythe et/ou la réalité d'un salut possible venant des USA...
"Présidentielle 2016 : les USA excluent tout report
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5228:presidentielle-2016-les-usa-excluent-tout-report&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Très impliquée dans la résolution de la crise congolaise, l’administration Obama s’investit à fond pour sauvegarder les acquis démocratiques. A la faveur de l’avènement de la paix, les Etats-Unis veillent au grain et n’entendent pas voir voler en éclats le nouvel élan imprimé dans les Grands Lacs. Aussi tiennent-ils à l’organisation de l’élection présidentielle en RDC à l’échéance de 2016. Le rappel sans détours ni circonlocutions de Russ Feingold va au-delà d’un simple conseil d’ami. Il s’agit plutôt d’une interpellation.
La forte implication de l’administration américaine dans la crise congolaise s’est soldée par la déroute en novembre dernier de l’ex-mouvement rebelle, le M23. Pour marquer davantage leur présence dans les Grands Lacs, les Etats-Unis ont commis un envoyé spécial dans la région, en la personne de Russ Feingold.
Depuis, Washington est bien présent dans la région, particulièrement dans la crise qui secoue la partie Est de la République démocratique du Congo.
Si la solution militaire a été la voie obligée pour mettre fin à l’aventure du M23, l’administration américaine est d’avis qu’une solution politiquement conciliante pour toutes les parties est nécessaire pour engager durablement la RDC sur la voie de la paix et de la sécurité. C’est dans cette dynamique que s’est inscrite la signature à Nairobi des déclarations séparées sanctionnant les pourparlers engagés en décembre 2013 entre Kinshasa et le M23.
WASHINGTON TRACE LA VOIE
C’est dans cet esprit aussi que les Etats-Unis rappellent la nécessité pour la RDC de maintenir le processus démocratique par l’organisation dans le délai, c’est-à-dire à l’échéance de 2016, de l’élection présidentielle, sans doute couplée aux législatives. Relayant la position de l’administration Obama, Russ Feingold a été plus qu’explicite sur le sujet.
Dans une déclaration faite depuis Washington, peu avant son voyage à Luanda où il a participé au 5ème sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), l’envoyé spécial d’Obama dans la région des Grands Lacs a accordé « une attention particulière à la nécessité de faire progresser les préparatifs des élections locales, ainsi qu’à l’exigence d’organiser l’élection présidentielle vers la fin de 2016 et de garantir l’imputabilité ». Russ Feingold a par ailleurs interpellé les parties signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, mettant particulièrement l’accent, sans autre précision, sur « la mise en œuvre des engagements de la RDC ».
Le plus évident est que les Etats-Unis ont tracé la voie à suivre pour garantir la paix en RDC. En effet, pour Washington, le respect des échéances électorales passe pour la seule option possible en vue d’une paix durable en RDC.
Calendrier à la main, Russ Feingold fait le décompte et reste convaincu qu’une crise de légitimité accentuerait la crise pire que dans le passé. D’où, le besoin de maintenir les acquis, notamment le cycle électoral qui se déroule tant bien que mal.
De l’avis de Washington, rien ne pourrait dès lors justifier un quelconque report des élections en 2016. De ce point de vue, le respect du calendrier conditionnerait la poursuite de son engagement en faveur d’un retour rapide et durable de la paix en RDC. Celle-ci a tout intérêt à s’engager sur cette voie.
Nombre d’observateurs pensent, à juste titre d’ailleurs, que la déroute du M23 a été rendue possible grâce aussi à l’intervention énergique des Etats-Unis. Et depuis un temps, estiment-ils, Washington a sensiblement revu sa perception de la crise congolaise. Il ne s’est pas gêné, malgré les liens étroits qu’il entretient avec Kigali, de condamner ouvertement la mainmise du Rwanda dans la rébellion menée par le M23. Un partenaire de cette envergure est un allié inattendu dont les points de vue pèsent sur la balance.
Plus que déterminé à remettre de l’ordre dans l’Est de la RDC, Washington a également demandé à la Monusco de « redoubler d’efforts » dans la lutte contre les rebelles hutu rwandais (FDLR) présents dans l’Est de ce pays.
« Contre les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), il faut le même programme que contre le M23 », a dit à ce propos Russ Feingold. « Il est primordial que la Monusco, conformément à sa mission, redouble d’efforts pour honorer son engagement de mener des opérations de soutien au [combat] contre les FDLR », a ajouté Feingold, à l’escale de Johannesburg (Afrique du Sud), avant d’atteindre Luanda.
Etant donné la redéfinition perceptible des équilibres par l’administration Obama, cette déclaration de l’envoyé spécial de la Maison blanche doit être prise avec tout le sérieux possible. L’ex-sénateur rappelle en des termes clairs et sans équivoque la position de son pays par rapport à la crise congolaise. Autrement dit, Washington n’entend pas assister à la rupture du consensus électoral acquis depuis 2006, puis renouvelé en 2011 avec détermination par les Congolais eux-mêmes. Plus qu’un rappel, Washington en fait même une « exigence ».
Malumalu obtient un soutien de taille
Parallèlement à l’engagement des Etats-Unis, la Commission électorale nationale indépendante a auparavant fait part de sa détermination à rouvrir le cycle électoral en cette année 2014. En effet, pour son président, l’abbé Apollinaire Malumalu, tout doit être mis en œuvre pour boucler ce processus en 2016 avec l’organisation de l’élection présidentielle.
Les déclarations de l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs viennent donc réconforter la thèse de la CENI. Reste cependant à convaincre la classe politique congolaise qui, réunie en Concertations nationales, a levé l’option de conditionner l’ouverture du cycle électoral par l’organisation à l’échelle nationale du recensement de la population.
Désormais, dans son projet de relancer le cycle électoral entre 2014 et 2016, M.l’Abbé Malumalu peut compter sur le soutien des Etats-Unis.
Il va de soi que Washington devra également mettra la main à la poche en vue du financement de l’organisation desdits scrutins"
"Washington doit «encourager» Kagame à négocier avec ses opposants
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8604
L’Américain Russ Feingold, envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs
Au cours d’une conférence de presse téléphonique, vendredi 17 janvier, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russ Feingold, a demandé à la Mission onusienne au Congo (Monusco) d’engager contre les rebelles hutus rwandais (FDLR) «le même programme contre le M23». Le diplomate américain parlait depuis l’Afrique du Sud. Pour épargner aux habitants des provinces du Kivu de revivre les affres de la guerre, l’Administration Obama ne devrait-elle pas combiner l’option militaire à des pressions diplomatiques? Il s’agit d’exercer des pressions sur le maître de Kigali et son homologue ougandais afin qu’ils entament un dialogue franc et direct avec leurs opposants armés. Le Congo-Kinshasa ne peut indéfiniment servir d’exutoire aux soucis sécuritaires du Rwanda et de l’Ouganda. C’est au Rwanda que les Rwandais (Hutu et Tutsi) doivent régler leurs affaires et non au Congo qui a déjà payé le prix fort au double plan humain et des infrastructures. Il faut bien reconnaître que «Joseph Kabila» joue un double jeu dans ce dossier des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Un double jeu qui sert les intérêts rwandais.
Dans les jours, semaines ou mois à venir, l’armée congolaise et la brigade internationale de la Monusco vont «pourchasser» les miliciens FDLR. C’est en tout cas la «demande» formulée vendredi 17 janvier par le diplomate américain Russ Feingold qui a exhorté la Monusco à «redoubler d’efforts» dans la lutte contre les rebelles hutu rwandais présents dans les provinces congolais du Kivu et particulièrement au Nord. Sur le terrain, la situation est loin d’être simple.
Le moral des troupes…
Dieu seul sait dans quel état d’esprit se trouvent les troupes congolaises déployées dans cette partie du pays. Pour cause, deux semaines après l’assassinat du colonel Mamadou Mustapha Ndala qui commandait le 42ème bataillon commando, c’est le blackout total. Après avoir imputé ce crime odieux aux rebelles ougandais de l’ADF-Nalu, les autorités gouvernementales avaient fini par annoncer des arrestations au sein de l’armée avant de se taire dans toutes les langues. On apprenait l’interpellation et la mise en «résidence surveillée» du fameux général Moundos. Membre de la garde prétorienne de «Joseph Kabila», «Moundos» se nommerait en réalité Muhindo Akilimali. Celui-ci, alors colonel, a été cité en 2008 dans l’assassinat à Goma de l’homme d’affaires Albert Prigogine (Ngezayo Safari).
Selon des sources militaires à Kinshasa, les auditeurs militaires n’ont pas l’habitude «de se saisir d’office» en cas de commission d’un crime. «Je peux vous assurer qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte à ce jour après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, commente un magistrat militaire. S’agissant d’une affaire très sensible aux implications politiques, aucun magistrat militaire n’est assez téméraire pour initier des investigations sans avoir reçu des instructions de la haute hiérarchie. Les auditeurs militaires attendent des instructions». Notre interlocuteur d’ajouter : «Ce dossier judiciaire va certainement être classé faute d’une pression de l’opinion congolaise. D’ailleurs l’émotion populaire semble s’émousser».
Revenons à Russ Fungold. Lors de cette «causerie téléphonique», ce dernier qui se trouvait à Johannesburg, en Afrique du Sud, a souligné qu’«il est primordial que la Monusco, conformément à sa mission, redouble d’efforts pour honorer son engagement de mener des opérations de soutien au [combat] contre les FDLR».
Notons que le mercredi 15 janvier 2014, le représentant spécial adjoint de l’ONU au Congo, Abdallah Wafy, avait déjà donné son point de vue sur le cas FDLR. Selon lui, la lutte contre les FDLR ne peut pas prendre la même forme que celle contre le M23. Au motif que les rebelles rwandais se déplaçaient avec femmes et enfants et qu’il y avait donc de gros risques de faire des victimes civiles.
«L’ennemi de mon ennemi… »
Après la prise de Kigali par les troupes du FPR (Front patriotique rwandais) en juillet 1994, les militaires des ex-forces armées rwandaises (Far) et des miliciens Interehamwe trouvèrent refuge dans les deux provinces du Kivu. En octobre 1995, le gouvernement du Premier ministre Léon Kengo wa Dondo avait pris la décision de renvoyer tous les réfugiés Hutu au Rwanda. Il dû renoncer à exécuter cette mesure suite à l’opposition du président Mobutu Sese Seko. Celui-ci avait subi manifestement les pressions de la "communauté internationale" et particulièrement du secrétaire général de l’Onu d’alors, l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali. La «communauté internationale» redoutait qu’un retour «non encadré» de ces exilés ne déstabilise le nouveau régime rwandais.
Fin 1996, Laurent-Désiré Kabila est propulsé à la tête d’une «rébellion zaïroise» (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) soutenue par les armées rwandaises et ougandaises. Aux termes d’un «deal», les troupes de ces deux pays - et dans une certaine mesure celles du Burundi - vont pourchasser les réfugiés hutus rwandais aux quatre coins du territoire zaïrois. En contrepartie, LD Kabila sera porté au pouvoir suprême à Kinshasa. C’était le 17 mai 1997. Une année après, soit fin juillet 1998, c’est la rupture entre le M’zee et ses ex-parrains rwandais et ougandais décidés, dira LD Kabila, à transformer le "Congo libéré", en une sorte de condominium. C’est la reprise de la guerre.
Une nouvelle «rébellion congolaise» voit le jour à Kigali : le Rassemblement congolais pour la démocratique (RCD). Pour contrer ces «rebelles» soutenus par le Rwanda, LD Kabila met sur pieds une force d’autodéfense populaire. «L’ennemi de mon ennemi étant mon ami», en mai 2000, le Mzee tend la main aux ex-Far et autres Interahamwe afin, disait-il, «ramener la guerre d’où elle est venue». L’Armée de libération du Rwanda (Alir) prend aussitôt l’appellation «FDLR» en sigle.
Fin mars 2006, les FDLR annoncent, à Rome, la fin de la lutte armée. C’était dans le cadre d’une réunion organisée par la Communauté Sant’Egidio avec le gouvernement congolais. «Nous allons les accueillir», réagissait le ministre rwandais des Affaires étrangères d’alors, Charles Murigande. «Ceux qui ont commis des crimes devraient rendre des comptes devant les cours et tribunaux», ajoutait-il avant d’exclure toute idée de négociation avec les FDLR. Dans une interview accordée à «Jeune Afrique L’Intelligent» n°2302, le président Paul Kagamé d’étaler son double langage : «Le nœud, la racine, le fondement de toute la crise des Grands Lacs, c’est la présence des ex-Far et interahamwes au Congo. Le reste n’est que littérature. Que l’on résolve ce problème et tout ira bien. Que l’on résolve ce problème et toutes les accusations dont on accable le Rwanda apparaîtront pour ce qu’elles sont : des affabulations. Ces forces génocidaires doivent impérativement être désarmées ».
La duplicité de «Joseph Kabila»
En janvier 2009, l’opinion congolaise apprend avec stupéfaction le déploiement des forces régulières du Rwanda sur le sol congolais dans le cadre de l’opération «Umoja Wetu» suivie plus tard par «Kimya» et «Amani leo». Objectif : traquer les miliciens FDLR. C’est un accord secret conclu en décembre 2008 entre «Joseph Kabila» et le président rwandais Paul Kagame. Le gouvernement congolais n’a pas été informé. Il en est de même pour les deux Chambres du Parlement. Mêmement pour l’état-major de l’armée congolaise (FARDC). Au mois de mai 2010, nouvelle surprise : le «pasteur» Daniel Mulunda Ngoy, alors «simple» président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et «conseiller spirituel» de «Joseph Kabila» décide d’embarquer dans son avion, à partir de Goma, une soixantaine des combattants FDLR ainsi que leurs familles soit au total 164 personnes. Destination finale : Kisenge au Katanga.
En juin 2011, le quotidien flamand «Het Belang van Limburg» rapporte qu’à la demande du président Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema. Les «négociations» étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne assistés de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission Vérité et réconciliation, et de Père Minani. Ancien des services de renseignements militaires belges (SGR), Breyne a travaillé au «Bureau Afrique» du ministère belge de la Défense à l’époque du PS André Flahaut. Les FDLR eux étaient représentées par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Celui-ci aurait posé à la partie congolaise trois conditions. Primo : verser un montant oscillant entre 250 000 et un million US $ promis à Rome en 2005. Secundo : convaincre le régime de Kigali d’engager des « négociations directes » avec la milice hutue et enfin : arrêter toute attaque contre les miliciens.
Ces "pourparlers" ont fait un long feu suite au refus du potentat de Kigali de dialoguer avec des «génocidaires». Comment ne pas conclure, dès lors, que la présence des FDLR au Congo est devenue un «fonds de commerce» tant pour les dirigeants rwandais que congolais? Pour les premiers, cette présence tient lieu d’alibi pour justifier les incursions suivies de razzias sur le sol congolais. Pour les seconds, l’instabilité à l’Est est un prétexte inespéré pour sortir l’argent du trésor public sous la fameuse rubrique dite «dépenses de souveraineté». Bref, il s’agit d’une situation qui arrange tout le monde.
Imposer la voie du dialogue
Après l’assassinat de l’ex-chef espion rwandais Patrick Karegeya à Johannesburg et les propos cyniques tenus par le président Paul Kagame, l’opinion internationale a suivi, non sans intérêt, l’indignation – sans précédent – exprimée jeudi 16 janvier par le porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki : «Nous sommes troublés par une succession de meurtres d’exilés rwandais importants, meurtres qui semblent avoir une motivation politique. Les déclarations récentes du président Kagame à propos, "des conséquences pour ceux qui trahiraient le Rwanda", nous inquiètent au plus haut point. » Des observateurs espèrent voir la diplomatie US poursuivre cette nouvelle ligne en exerçant des pressions tant sur le dictateur rwandais que son homologue ougandais afin des les amener à amorcer des pourparlers de paix avec leurs opposants armés respectifs. C’est l’unique voie pour faire l’économie d’un inutile bain de sang dans les deux provinces du Kivu."
"Soutien de Kigali au M23: un rapport de l'ONU jugé «inacceptable» par le Rwanda
° http://www.rfi.fr/afrique/20140118-onu-rwanda-rapport-rdc-m23-rapport-onu-juge-inacceptable
Le Rwanda est déterminé à bloquer le rapport des experts de l’ONU sur la RDC. Les diplomates rwandais ont justifié leur refus par des « accusations mensongères » sur le soutien du Rwanda au M23.(...)"
"L’armée belge va former durant deux mois l’état-major d’une brigade congolaise
° http://www.lesoir.be/402376/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2014-01-15/l-armee-belge-va-former-durant-deux-mois-l-etat-major-d-une-briga
Un petit groupe d’instructeurs belges va encadrer durant deux mois, de fin janvier à fin mars, la formation de l’état-major d’une brigade de l’armée congolaise, qui sera chargé de chapeauter les trois bataillons d’élite déjà formés par la Belgique, a-t-on appris mercredi de source militaire.(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC : Quel avenir pour l’ex-M23 ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-quel-avenir-pour-lex-m23/
Après sa défaite militaire de novembre 2013, la rébellion attend la mise en place de l’accord signé avec Kinshasa et notamment la loi d’amnistie. Mais les décisions tardent, au risque de voir revenir les anciens démons.
Artillerie du M23 en juillet 2012
Que deviennent les anciens rebelles du M23 ? Depuis leur déroute militaire de novembre dernier et la signature d’un accord en 11 points avec le gouvernement congolais, les ex-rebelles attendent toujours les premiers gestes de Kinshasa. Le président politique du mouvement, Bertrand Bisimwa et son chef militaire, Sultani Makenga, se sont réfugiés en Ouganda avec 1500 de leurs hommes. Les ex-M23 prennent leur mal en patience dans l’attente de la loi d’amnistie, en cours de promulgation au parlement congolais. Le Sénat a déjà donner son accord le 10 janvier 2014.
« Prime à la Kalachnikov »
Mais la loi d’amnistie est loin de faire l’unanimité à Kinshasa. Beaucoup jugent le projet « inopportun », comme Boniface Musavuli, qui estime sur le site Agoravox que la loi d’amnistie est « un message désastreux vis-à-vis des autres groupes armés« . « Sur le principe« , explique-t-il, « rien ne justifie les privilèges accordés au M23 et qui ne bénéficieraient pas aux autres groupes armés« . D’autres Congolais dénoncent le cycle sans fin des rébellions dans la région, où chaque accord de paix constitue le plus souvent « l’acte de naissance » d’une nouvelle rébellion. Une sorte de « prime à la Kalachnikov » et à « l’impunité« . Du côté du M23, on déclare que l’amnistie fait partie des 11 points signés avec les autorités congolaises à Nairobi le 12 décembre 2013 et n’est donc pas négociable. Selon Jean-Paul Epenge, porte-parole du mouvement en Europe, « le M23 n’est plus un belligérant, l’amnistie doit donc être totale« .
« La traque aux FDLR tarde »
Pour les ex-rebelles, la mise en place de l’accord doit respecter une chronologie précise. Après l’amnistie des soldats de l’ancienne rébellion, Kinshasa devra procéder aux échanges de prisonniers. Le M23 avait laissé ses prisonniers de l’armée régulière à Rumangabo, lors de sa fuite pendant l’offensive des FARDC. Les rebelles attendent donc que les autorités congolaises fassent de même avec les prisonniers du M23 détenus par Kinshasa. Une liste est en cours d’élaboration. Le troisième étage des accords est sans doute le plus délicat. Il concerne le retour des réfugiés congolais, actuellement au Rwanda, en Ouganda ou au Burundi. Sur ce point, le M23 affirme que ce retour ne peut s’effectuer qu’après neutralisation des FDLR, un groupe armé hutu rwandais qui sévit à l’Est de la RDC depuis la fin du génocide rwandais de 1994. Sur ce point, Jean-Paul Epenge, porte-parole du M23, est plus inquiet. « La traque aux FDLR tarde« , explique l’ex-rebelle, « l’armée congolaise a décidé de s’attaquer d’abord aux ADF-Nalu (un autre groupe armé ougandais, ndlr) alors que les FDLR constituent le problème numéro un à l’Est« . Et de poursuivre : « la défaite du M23 a montré que notre mouvement n’était pas le seul problème du Congo. Il y a beaucoup d’autres groupes armés. Il faut donc que l’armée et l’ONU s’attaquent maintenant aux autres groupes et en premier lieu les FDLR« .
Travailler avec Kabila ?
Concernant le respect des accords signés avec Kinshasa, le M23 estime avoir rempli son rôle. « Nous avons abandonné les armes et il n’y a plus de problème de cantonnement de nos troupes, puisqu’elles se trouvent en majorité en Ouganda« , explique Jean-Paul Epenge. « Le M23 n’est plus sur le territoire congolais. Les seuls soldats restés au Congo sont actuellement regroupés dans un camp de l’armée« . Sur la suite politique du mouvement, le M23 est plus prudent. Jean-Paul Epenge reste vague sur la transformation de la rébellion en parti politique… visiblement, ce n’est pas la préoccupation majeure des ex-M23. « Le gouvernement congolais doit d’abord démontrer sa bonne foi« , précise Jean-Paul Epenge. Sur la possibilité de travailler avec le président Kabila, notamment au sein d’un possible gouvernement d’union nationale ? « C’est possible » répond le porte-parole. La possible intégration du M23 dans l’échiquier politique congolais revient donc au président Joseph Kabila qui peine à nommer son gouvernement d’union, en stand-by depuis fin octobre 2013.
Des M23 partout ?
Devant les incertitudes qui planent sur la mise en place des accords de Nairobi et le peu d’empressement de Kinshasa à s’attaquer FDLR, dont plusieurs rapports de l’ONU démontrent qu’ils servaient de supplétifs à l’armée régulière, beaucoup s’inquiètent de la tournure des événements. Au Nord-Kivu, on semble même voir des rebelles M23 partout. La société civile de la province se dit préoccupée par certains mouvements d’hommes en armes. A Kamango, fin décembre, la société civile dénonçait des attaques des ADF-Nalu « aidés par le M23« . Certains pensent que le M23 cherche à se réorganiser. Le patron de la Monusco en RDC, Martin Kobler, affirmait mi-janvier que le M23 était « en cours de régénérescence » et continuait « de recruter« . Des allégations « dénuées de tout fondement et non-avérées » selon Bertrand Bisimwa, le président du M23. « Recruter ? Pour quoi faire ? » s’étonne Jean-Paul Epenge à Afrikarabia, « remonter une nouvelle rébellion ? Dans quel but ? Avec quelles revendications ? Nous avons tous été désarmés et cantonnés dans un lieu connu de tous« .
Nkunda Free ?
Un signe, passé relativement inaperçu, révèle toutefois une certaine ambiguité dans l’état d’esprit du M23 aujourd’hui, entre guerre et paix. Ce signe porte un nom : Laurent Nkunda. Un site internet est en cours de construction : « Freedom for general Laurent Nkunda ». Sur Facebook, des proches du général rebelle, détenu au Rwanda, demandent également sa libération. Et le moment choisi ne doit rien au hasard. Les ex-M23 espèrent pouvoir faire bénéficier leur ancien leader, de la dynamique des accords de paix entre la rébellion et Kinshasa. Pour Jean-Paul Epenge, « Nkunda doit être libéré. 5 ans ce n’est pas normal, ça suffit ! Il doit pouvoir être libre de ses mouvements. Il n’y a pas de mandat d’arrêt international, ni national de la part du Congo. La communauté internationale a écarté Laurent Nkunda en 2009, mais les problèmes au Congo ont continué. Nkunda avait dénoncé les problèmes du Congo, notamment le fait que l’armée congolaise travaillait avec les FDLR… et rien n’a été fait« .
Pression sur Kinshasa
Laurent Nkunda était le patron du CNDP, une rébellion dont est issue l’actuel M23. Pendant 4 ans, ce général tutsi congolais, ouvertement soutenu par Kigali, avait fait trembler le régime de Joseph Kabila. Mais après avoir mis en déroute l’armée congolaise dans l’Est de la RDC, Laurent Nkunda a été arrêté en janvier 2009, en territoire rwandais, à la suite d’un renversement d’alliance surprise. Depuis, la RDC demande son extradition pour qu’il puisse répondre de ses crimes devant un tribunal congolais. Mais Kigali refuse tant que la peine de mort est en cours dans le pays. Laurent Nkunda est alors devenu un personnage bien encombrant pour les deux pays. Pourquoi son nom ressort-il aujourd’hui, alors que les accords de paix se mettent péniblement en place ? Opportunisme politique ou ultime pression des ex-M23 sur Kinshasa ? Une chose est sûre, le simple nom de Laurent Nkunda suffit pour susciter de nouveau la crainte dans les Kivus. Son leadership incontesté sur la communauté tutsie congolaise ainsi que sur les actuels membres du M23 et notamment Sultani Makenga, son ex-bras droit, n’est évidemment pas de nature à rassurer les habitants de Goma.
Avenir ?
L’avenir du M23, dans ou en dehors du système politique congolais, avec ou sans Nkunda, ne dépend pour l’instant que d’un seul homme : Joseph Kabila. Le président congolais détient entre ses mains la capacité à appliquer (bien ou mal) ou ne pas appliquer les accords de Nairobi avec les ex-M23. Il détient également une arme redoutable, dont il sait très bien se servir : celle du temps. Joseph Kabila est une sorte de spécialiste de l’atermoiement. Une stratégie qui lui réussit plutôt bien pour se maintenir au pouvoir à Kinshasa, mais qui donne souvent lieu à des explosions de violences aux quatre coins du pays. L’avenir du M23 dépend donc du bon vouloir et de la stratégie de Joseph Kabila. La balle est désormais dans le camp présidentiel."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Troll a écrit:GUERRE MEDIATIQUE ENTRE L´ONU ET LES PARRAINS DU M23
En attendant de voir les effets visibles sur le terrain au Congo, l´ONU et l´HCR sont en guerre..mediatique contre le Rwanda et l´Ouganda depuis quelques jours.
Il suffit de visiter les sites de la Radio Okapi et RFI pour tomber presque chaque jour durant cette semaine sur une information concernant le M23
REFUGIÉS "CRIMINELS DE GUERRE" L´AVIS DU HCR
Avant d´aborder les annonces de l´ONU via Kobler, la plus importante information est la declaration du responsable du HCR, organisme onusien qui coordone toutes les activités planetaires sur les refugiés
Cette dame de l´HCR dit ouvertement qu´aucun pays ne peut accorder asile á des criminels de guerre qui sont recherchés en principe par la justice internationale
Les lecteurs devraient se souvenir que le Rwanda avait été le premier pays..á avoir accordé "asile" á un groupe des membres du M23..qui sejournent librement dans ce pays en toute violation des accords d´Addis Abeba
Museveni le président de l´Ouganda a été plus explicite en disant tout haut que son pays n´allait jamais extrader les dirigeants et membres du M23 qui sejournent sur son territoire
Maintenant que l HCR rappele qu´aucune règle internationale ne peut autoriser d´accorder asile á des criminels de guerre (lire sur le site de la Radio Okapi)
LE M23 RECRUTE ET CONTINUE D´EXISTER
Recement, Kobler accusait le M23 de recruter et de preparer une attaque en Ituri, zone convoitée par Museveni..Les leaders du M23 en sejour en Ouganda avaient retorqués qu´ils n´avaient aucune activité..
Aujourd´hui, l´ONU insiste (lire sur RFI)que Sultan Makenga se promene librement en Ouganda malgré les accusations pour crimes de guerre et crimes contre l´Humanité
ACCORD D´ADDIS ABEBA..EPEE DE DAMOCLES
Les lecteurs peuvent partager leur perceptions sur la suite logique de cette histoire où non seulement le Rwanda et l´Ouganda réfusent d´appliquer l´accord d´Addis Abeba, mais en plus "narguent" visiblement l´ONU, le HCR et la RDC en refusant de cooperer pour traduire devant la justice des criminels de guerre
mabasi milimo christian
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
L´invitation d´Obama
Après F Hollande, voici Obama qui invite les dirigeants Africains (lire sur RFI) Si l´admnistration Obama est decidée d´[color:dd93=#ff3333]imposer la démocratie et la bonne gouvernance c´est le moment...
Jusqu´au mois d´Août où ces dirigeants Africains peuvent se preparer pour la visite á la Maison Blanche, les USA (selon RFI) ne cessent pas de critiquer le Rwanda ..et les informations faisant état d´une agression, une de trop du territoire congolais en provenance du Rwanda et l´Ouganda Russ Feingolg le missi-domici a du pain sur la planche..
Pour la RDC, Kanambe á la Maison Blanche..c´est pour aller s´entendre dire que c´est son dernier mandat...tout comme son frère Kagame
Après F Hollande, voici Obama qui invite les dirigeants Africains (lire sur RFI) Si l´admnistration Obama est decidée d´[color:dd93=#ff3333]imposer la démocratie et la bonne gouvernance c´est le moment...
Jusqu´au mois d´Août où ces dirigeants Africains peuvent se preparer pour la visite á la Maison Blanche, les USA (selon RFI) ne cessent pas de critiquer le Rwanda ..et les informations faisant état d´une agression, une de trop du territoire congolais en provenance du Rwanda et l´Ouganda Russ Feingolg le missi-domici a du pain sur la planche..
Pour la RDC, Kanambe á la Maison Blanche..c´est pour aller s´entendre dire que c´est son dernier mandat...tout comme son frère Kagame
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Tant mieux s´il faille passer par cette voie pour leurs faire comprendre qu´ils ne doivent pas s´aggriper éternellement au trône. Un deputé communiste disait l´autre jour qu´il est temps que les grands de ce monde tapent du poing sur la table pour faire respecter les institutions dans les pays du tiers monde. Tant pis si d´autres pensent que c´est du néo-colonialisme.Troll a écrit:
Pour la RDC, Kanambe á la Maison Blanche..c´est pour aller s´entendre dire que c´est son dernier mandat...tout comme son frère Kagame
Arafat
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Mbuta Arafat
Vous qui residez en RFA peut certainement mieux expliquer aux lecteurs combien la présence militaire des USA..qui avaient pris en charge le budget de la défense de ce pays..a rendu possible l´actuelle force industrielle et économique en Allemagne après la seconde geurre mondiale qui avait pratiquement detruit l´industrie dans ce pays
En plus, l´option de la démocratie soutenue par les USA..par rapport á la "RDA" a aussi contribuée en grande partie á la reussite de la RFA...tout comme la Corée du Sud, Taiwan ou le Japon
Ainsi, quand Obama invite les leaders Africains..pour la RDC, ces deux options que sont la démocratie et la défense devraient figurer en tête de l´agenda.
1. Démocratie
Obama peut mieux que quiconque imposer la démocratie au Congo..Ce que la RDC avance vers une année critique, l´an 2015 sera une année qui va determiner le destin du Congo où notre pays peut s´établir comme une démocratie en suivant les exemples du Ghana ou du Senegal..ou basculer dans une nouvelle dictature qui ne peut qu´entrainer des guerres et des destructions
Ainsi, la démocratie est le sujet le plus utile lors de cette rencontre..Mieux, nous attendons une "contribution" de l´opposition...même si l´opposition ne peut pas être invitée "officiellement" Il ya toujours un moyen de participer á ces débats d´une manière indirecte.
Que ceux de l´opposition commencent dès maintenant á prendre contact avec l´admnistration Obama via le Departement d´État..et surtout faire un voyage pour avoir une rencontre face á face avec les reponsables des USA
2.La défense
Contrairement á la grande majorité des pays Africains invités par Obama, la RDC est l´un des rares pays qui est entrain de subir des agressions permanentes de la part de ses voisins
Certains lecteurs vont sans doute souligner l´influence des USA au Rwanda et en Ouganda..Le cas de l´Egypte, Jordanie, Irak..et Israel..pays qui beneficient d´une aide militaire des USA..malgré les frictions politiques devrait nous aider á comprendre que la RDC peut aussi beneficier d´une relation militaire avec les USA
La question de la défense devrait devrait renforcer en principe la position de la l´opposition si seulement l´opposition apporte une inovation..avec un programe de défense où les USA peuvent avoir le rôle principal au Congo.
Il n´est pas impossible d´obtenir ne fis que 50 % de ce que les USA sont entrain de faire en Afghanistan où le Pentagone paye les salaires des militaires de ce pays, finance le budget de la défense et plus finance l´achat des équipements militaires
Mr KOTA..qui va sans doute lire ceci..peut faire un lobbying dans ce sens dans ses contacts politiques
Vous qui residez en RFA peut certainement mieux expliquer aux lecteurs combien la présence militaire des USA..qui avaient pris en charge le budget de la défense de ce pays..a rendu possible l´actuelle force industrielle et économique en Allemagne après la seconde geurre mondiale qui avait pratiquement detruit l´industrie dans ce pays
En plus, l´option de la démocratie soutenue par les USA..par rapport á la "RDA" a aussi contribuée en grande partie á la reussite de la RFA...tout comme la Corée du Sud, Taiwan ou le Japon
Ainsi, quand Obama invite les leaders Africains..pour la RDC, ces deux options que sont la démocratie et la défense devraient figurer en tête de l´agenda.
1. Démocratie
Obama peut mieux que quiconque imposer la démocratie au Congo..Ce que la RDC avance vers une année critique, l´an 2015 sera une année qui va determiner le destin du Congo où notre pays peut s´établir comme une démocratie en suivant les exemples du Ghana ou du Senegal..ou basculer dans une nouvelle dictature qui ne peut qu´entrainer des guerres et des destructions
Ainsi, la démocratie est le sujet le plus utile lors de cette rencontre..Mieux, nous attendons une "contribution" de l´opposition...même si l´opposition ne peut pas être invitée "officiellement" Il ya toujours un moyen de participer á ces débats d´une manière indirecte.
Que ceux de l´opposition commencent dès maintenant á prendre contact avec l´admnistration Obama via le Departement d´État..et surtout faire un voyage pour avoir une rencontre face á face avec les reponsables des USA
2.La défense
Contrairement á la grande majorité des pays Africains invités par Obama, la RDC est l´un des rares pays qui est entrain de subir des agressions permanentes de la part de ses voisins
Certains lecteurs vont sans doute souligner l´influence des USA au Rwanda et en Ouganda..Le cas de l´Egypte, Jordanie, Irak..et Israel..pays qui beneficient d´une aide militaire des USA..malgré les frictions politiques devrait nous aider á comprendre que la RDC peut aussi beneficier d´une relation militaire avec les USA
La question de la défense devrait devrait renforcer en principe la position de la l´opposition si seulement l´opposition apporte une inovation..avec un programe de défense où les USA peuvent avoir le rôle principal au Congo.
Il n´est pas impossible d´obtenir ne fis que 50 % de ce que les USA sont entrain de faire en Afghanistan où le Pentagone paye les salaires des militaires de ce pays, finance le budget de la défense et plus finance l´achat des équipements militaires
Mr KOTA..qui va sans doute lire ceci..peut faire un lobbying dans ce sens dans ses contacts politiques
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
..ENCORE UN RAPPORT CITANT LE RWANDA..ET L´OUGANDA
Selon le site de Jeune Afrique, des experts de l´ONU ont publiés un nouveau rapport qui accuse le Rwanda..et l´Ouganda de contniuer á soutenir le M23.
Selon ce nouveau rapport, le M23 recrute et ses leaders se deplacent librement au Rwanda et en Ouganda.
La réaction du répresentant Rwandais est naturelement..agressive..as usual Ainsi, la guerre médiatique continue ..surtout quand Mende annonce une attaque imminente du M23..
AMNESTIE
Le Senat qui vient de voter la loi sur l´amnestie une loi qui exclue les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l´Humanité, des violeurs et autres pilleurs..Oui, cette loi risque d´être le detonateur de l´attaque annoncée du M23..car selon les termes qu´on y trouve, les leders du M23 sont automatiquement exclue et devront repondre de leurs crimes
Tout comme le Rwanda et l´Ouganda ne vont pas apprecier cette loi qui devrait en principe envoyer leurs hommes de main devant la justice internationale
Selon le site de Jeune Afrique, des experts de l´ONU ont publiés un nouveau rapport qui accuse le Rwanda..et l´Ouganda de contniuer á soutenir le M23.
Selon ce nouveau rapport, le M23 recrute et ses leaders se deplacent librement au Rwanda et en Ouganda.
La réaction du répresentant Rwandais est naturelement..agressive..as usual Ainsi, la guerre médiatique continue ..surtout quand Mende annonce une attaque imminente du M23..
AMNESTIE
Le Senat qui vient de voter la loi sur l´amnestie une loi qui exclue les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l´Humanité, des violeurs et autres pilleurs..Oui, cette loi risque d´être le detonateur de l´attaque annoncée du M23..car selon les termes qu´on y trouve, les leders du M23 sont automatiquement exclue et devront repondre de leurs crimes
Tout comme le Rwanda et l´Ouganda ne vont pas apprecier cette loi qui devrait en principe envoyer leurs hommes de main devant la justice internationale
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Cette fois ci Troll fait une analyse tres objective. Mais il ne mentione pas que L'allemagne etait une viellle democratie avant la guerre.Troll a écrit: Mbuta Arafat
Vous qui residez en RFA peut certainement mieux expliquer aux lecteurs combien la présence militaire des USA..qui avaient pris en charge le budget de la défense de ce pays..a rendu possible l´actuelle force industrielle et économique en Allemagne après la seconde geurre mondiale qui avait pratiquement detruit l´industrie dans ce pays
En plus, l´option de la démocratie soutenue par les USA..par rapport á la "RDA" a aussi contribuée en grande partie á la reussite de la RFA...tout comme la Corée du Sud, Taiwan ou le Japon
Ainsi, quand Obama invite les leaders Africains..pour la RDC, ces deux options que sont la démocratie et la défense devraient figurer en tête de l´agenda.
1. Démocratie
Obama peut mieux que quiconque imposer la démocratie au Congo..Ce que la RDC avance vers une année critique, l´an 2015 sera une année qui va determiner le destin du Congo où notre pays peut s´établir comme une démocratie en suivant les exemples du Ghana ou du Senegal..ou basculer dans une nouvelle dictature qui ne peut qu´entrainer des guerres et des destructions
Ainsi, la démocratie est le sujet le plus utile lors de cette rencontre..Mieux, nous attendons une "contribution" de l´opposition...même si l´opposition ne peut pas être invitée "officiellement" :face:Il ya toujours un moyen de participer á ces débats d´une manière indirecte.
Que ceux de l´opposition commencent dès maintenant á prendre contact avec l´admnistration Obama via le Departement d´État..et surtout faire un voyage pour avoir une rencontre face á face avec les reponsables des USA
2.La défense
Contrairement á la grande majorité des pays Africains invités par Obama, la RDC est l´un des rares pays qui est entrain de subir des agressions permanentes de la part de ses voisins
Certains lecteurs vont sans doute souligner l´influence des USA au Rwanda et en Ouganda..Le cas de l´Egypte, Jordanie, Irak..et Israel..pays qui beneficient d´une aide militaire des USA..malgré les frictions politiques devrait nous aider á comprendre que la RDC peut aussi beneficier d´une relation militaire avec les USA
La question de la défense devrait devrait renforcer en principe la position de la l´opposition si seulement l´opposition apporte une inovation..avec un programe de défense où les USA peuvent avoir le rôle principal au Congo.
Il n´est pas impossible d´obtenir ne fis que 50 % de ce que les USA sont entrain de faire en Afghanistan où le Pentagone paye les salaires des militaires de ce pays, finance le budget de la défense et plus finance l´achat des équipements militaires
Mr KOTA..qui va sans doute lire ceci..peut faire un lobbying dans ce sens dans ses contacts politiques
Qand a la defense de notre pays, Il nous faut des alliances du type OTAN.
Imperium
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Mister Imperium
L´Allemagne "NAZI" fut une dictature de 1938 jusqu´en 1945, Hitler massacrait tout simplement les opposants et était le chef d´un parti unique
L´Allemagne "NAZI" fut une dictature de 1938 jusqu´en 1945, Hitler massacrait tout simplement les opposants et était le chef d´un parti unique
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Nord-Kivu: Julien Paluku met en garde la population contre la haine ethnique
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/29/nord-kivu-julien-paluku-met-en-garde-la-population-contre-la-haine-ethnique/
Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, met en garde les habitants de sa province contre les discours séparatistes, les comportements xénophobes et la haine ethnique qu’il a observé depuis quelque temps, « spécialement dans la ville de Goma ». Il promet des sanctions contre toute personne qui s’en prendra à une autre à cause de son appartenance ethnique.
« Depuis un certain temps il se développe dans la province du Nord-Kivu et spécialement dans la ville de Goma, des discours contre des personnes parce qu’elles appartiennent à une catégorie d’ethnie. Nous tous nous avons vu ce qui est arrivé au Rwanda en 1994 à la suite de la polarisation de la vie politique sur base ethnique », a affirmé Julien Paluku, faisant allusion au génocide rwandais de 1994.
Le gouverneur du Nord-Kivu a également fait état d’actes de xénophobie dont font l’objet certains étudiants rwandais depuis la guerre du M23.
« Il y a des étudiants rwandais qui poursuivent leurs cours dans les universités de Goma. A la suite de la tension qu’il y a eu entre nous et le Rwanda au regard de l’agression dont le pays a été victime, ces étudiants étaient victimes de leur appartenance ethnique. J’ai senti cette sorte d’animosité qui allait se développer dans les couches des motards et d’autres badauds dans la ville de Goma », a déploré Julien Paluku.
Le Rwanda était accusé de soutenir la rébellion du M23 qui a occupé pendant plus d’une année plusieurs territoires du Nord-Kivu.
Le gouverneur a affirmé avoir instruit la police pour arrêter toute personne qui se rend coupable d’actes xénophobes et d’incitation à la haine ethnique.
« Je reconfirme ma décision de m’attaquer à toutes les personnes qui vont développer au Nord-Kivu des discours xénophobes, des discours tribaux, des discours séparatistes. J’ai déjà instruit la police pour que toutes ces différentes couches qui vont encore se retrouver en train de s’attaquer aux personnes parce qu’elles appartiennent à une communauté donnée, que ces gens là soient simplement arrêtés et déférés devant la justice », a-t-il expliqué."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
..Absentes sanctions...
Un rapport de plus des experts de l´ONU publié malgré les protestations du Rwanda...dont les photos des experts font voir des chars rwandais sur le territoire congolais
Selon Jeune Afrique, le Rwanda conteste le rapport et remet en cause les experts...même si l´ONU souligne que Kagame avait interdit aux experts de l´ONU de venir faire des enquêtes au Rwanda
En tout cas, un rapport de plus en faveur du Congo..avec la benediction des USA..et des reserves de la Russie Surprenantes "reserves" de la Russie qui devient subitement un allié de Kagame
Silence totale á Kin..où on fait le choix de ne pas commenter le rapport.. Un rapport de plus, sans sanctions..même quand R Feingold affirme sur Radio Okapi que les "USA ne vont jamais permettre que le M23 soit activité"
Un rapport de plus des experts de l´ONU publié malgré les protestations du Rwanda...dont les photos des experts font voir des chars rwandais sur le territoire congolais
Selon Jeune Afrique, le Rwanda conteste le rapport et remet en cause les experts...même si l´ONU souligne que Kagame avait interdit aux experts de l´ONU de venir faire des enquêtes au Rwanda
En tout cas, un rapport de plus en faveur du Congo..avec la benediction des USA..et des reserves de la Russie Surprenantes "reserves" de la Russie qui devient subitement un allié de Kagame
Silence totale á Kin..où on fait le choix de ne pas commenter le rapport.. Un rapport de plus, sans sanctions..même quand R Feingold affirme sur Radio Okapi que les "USA ne vont jamais permettre que le M23 soit activité"
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
INCROYABLE...TOUT SIMPLEMENT INCROYABLEEEEEE !!!!
UN Conseil de sécurité : Rwanda & R.D Congo Le30/01/2014
UN Conseil de sécurité : Rwanda & R.D Congo Le30/01/2014
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Merci pour la video Ma Mathy! L'ambassadeur de la Rdc s'est bien defendu en tout cas. Je soupconnais ce Gasana d'avoir ete forme en Rdc, a cause de certaines expressions qu'il employait. Eh bien il a ete demasque, il a bel et bien ete forme au Zaire...
Mathilde a écrit:INCROYABLE...TOUT SIMPLEMENT INCROYABLEEEEEE !!!!
UN Conseil de sécurité : Rwanda & R.D Congo Le30/01/2014
Tsippora
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Mandat renouvelé pour le groupe des experts
Même si les sanctions trainent, l´ONU renouvele pour un an le mandat de ces experts qui sont un cauchemar pour le Rwanda
Oui, l´ambassadeur Rwandais qui a un accent "congolais" est un produit des universités zairoises..un de ceux qui avait été formé via les bourses de la CPGL au Zaire
LE MUR
L´idée fait son chemin, un jour les congolais vont accepter l´option de la Construction d´un mur qui va separer definitivement le Rwanda du Congo..á l´exemple d´un mur qu´on trouve entre les deux Corées ou entre Israel et la Palestine
Même si les sanctions trainent, l´ONU renouvele pour un an le mandat de ces experts qui sont un cauchemar pour le Rwanda
Oui, l´ambassadeur Rwandais qui a un accent "congolais" est un produit des universités zairoises..un de ceux qui avait été formé via les bourses de la CPGL au Zaire
LE MUR
L´idée fait son chemin, un jour les congolais vont accepter l´option de la Construction d´un mur qui va separer definitivement le Rwanda du Congo..á l´exemple d´un mur qu´on trouve entre les deux Corées ou entre Israel et la Palestine
GHOST
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC: réunion des signataires de l'accord-cadre, Kigali sous pression
° http://www.rfi.fr/afrique/20140131-rdc-rwanda-onu-reunion-signataires-accord-cadre
Les chefs d’État des onze pays signataires de l’accord-cadre pour la paix dans la République démocratique du Congo, adopté en février dernier, se réunissent en marge du sommet de l’Union africaine pour un rapport d’étape. Mais le voisin rwandais aborde cette réunion en position de faiblesse.
Kigali est sous pression. Le dernier rapport des experts de l’ONU dénonce de nouveau un soutien du Rwanda au M23, en violation avec l’accord-cadre qui proscrit tout soutien à des groupes rebelles. Cet accord, parrainé par les Nations unies, part en effet du principe que seul un engagement collectif des gouvernements de la région des Grands Lacs et de leurs partenaires parviendra à rompre le cycle des violences dans l’est de la RDC. Les autorités rwandaises ont mis en cause le sérieux du travail d’experts, accusés de parti pris.
Mais plusieurs signataires se sont réjouis de la publication de ce rapport. C’est le cas de la Tanzanie. Un pays qui compte. Il fournit des troupes, avec l’Afrique du Sud et le Malawi, à la brigade d’intervention de la Monusco. La RDC souhaite que Mary Robinson, l’envoyée spéciale des Nations unies dans les Grands Lacs, tire les conséquences du comportement du Rwanda.
Le plan d’action qui sera étudié ce vendredi 31 janvier devrait permettre de mieux recenser les mouvements d’armes et de troupes à travers les frontières. Le plan d’action demande par ailleurs à Kinshasa d’accélérer le retour en RDC et la réintégration des rebelles du M23. La réunion de suivi devrait en outre tenter de régler des différends avec la brigade d’intervention de la Monusco, qui est dotée d’un mandat offensif. Le Rwanda désire qu’elle soutienne l’armée congolaise lors d’offensives contre les FDLR ; Kinshasa souhaite pour sa part qu’elle s’implique davantage dans les opérations visant les rebelles de l’ADF-Nalu."
"François Muamba s’exprime sur le 22è sommet de l’UA et de l’accord-cadre d’Addis-Abeba"
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/01/31/francois-muamba-sexprime-sur-le-22e-sommet-de-lua-de-laccord-cadre-daddis-abeba/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
"Sommet de l’UA: l'ONU prête à lutter contre les ADF-Nalu, selon Mary Robinson"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140127-sommet-union-africaine-chefs-etat-est-rdcgrands-lacs-monusco-afd-nalu-fdlr-m23
"Nord-Kivu: des casques bleus de la brigade d’intervention de l’Onu déployés à Kamango"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/31/nord-kivu-des-casques-bleus-de-la-brigade-dintervention-de-lonu-deployes-kamango/
"Human rights watch demande à la RDC de veiller à l’arrestation des dirigeants du M23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/30/human-rights-watch-demande-la-rdc-de-veiller-larrestation-des-dirigeants-du-m23/
L’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) demande au gouvernement congolais de s’assurer que le Rwanda et l’Ouganda traduisent à la justice des leaders du M23 et ceux des autres groupes armés impliqués dans de graves atteintes aux droits humains. HRW l’a signifié au Président Joseph Kabila dans une lettre qu’elle lui a adressée mercredi 29 janvier.
Human rights watch déplore le fait que plusieurs dirigeants du M23 figurant sur la liste des sanctions des Nations unies circulent librement dans ces deux pays voisins à la République démocratique du Congo, malgré l’engagement qu’ils ont pris en signant l’accord cadre d’Addis-Abeba :
« Ces pays se sont aussi engagés à faciliter l’administration de la justice grâce à la corporation judiciaire dans la région. Donc, ils ont l’obligation de s’assurer que ces gens soient arrêtés et traduits en justice », a affirmé Ida Sawyer, chercheuse auprès de Human rights watch(...)"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-fin-du-m23-ne-signifie-pas-la-fin-des-violences-selon-oxfam/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140130-ouganda-kampala-onu-m23-visite-martin-kobler
° http://www.rfi.fr/afrique/20140130-rwanda-louise-mushikiwabo-onu-kagame-etats-unis-karegeya-m23
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140130125306/onu-rwanda-paul-kagame-kigali-rwanda-rdc-rdc-accuse-de-soutien-au-m23-le-rwanda-denonce-un-rapport-de-l-onu.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20140129-le-rwanda-le-collimateur-onu
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
RDC: offensive des FARDC contre l’ADF-Nalu à la frontière ougandaise
° http://www.rfi.fr/afrique/20140218-rdc-fardc-adf-nalu-offensive-ouganda-robinson-accord-addis-abeba/
Alors que Mary Robinson, envoyée spéciale de l’ONU dans la région des Grands Lacs, travaille à accélérer la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, les forces congolaises sont engagées dans une bataille sans merci contre la rébellion des l'ADF-Nalu, à la frontière ougandaise.
Après la RDC et l’Angola, Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations unies dans la région des Grands Lacs, doit terminer ce mardi 18 février sa tournée au Rwanda, à Kigali. Un voyage d’une semaine qui doit servir à accélérer la mise en oeuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé par 11 pays en février dernier.
Mécanisme de suivi au point mort
Dans cet accord, les signataires se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs notamment en RDC. La République démocratique du Congo de son côté s’est engagée à réformer sa police et son armée, mais aussi à consolider les institutions de l’Etat. Mais neuf mois après sa création, le mécanisme national de suivi de ces réformes semble au point mort. Pas de règlement intérieur, pas d’attribution claire de poste et une seule réunion du comité de pilotage en près d’un an. Depuis qu’il a été créé il y a neuf mois, le mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba ressemble à une coquille vide.
C’est l’absence de budget qui empêche la structure de fonctionner, estiment certaines sources. En 2013, la dotation allouée a permis de recruter une vingtaine de personnes mais il manque encore les experts. Et en 2014, seuls 5% du budget requis ont été attribués. Or, sans financement, il est impossible de recruter et de donner aux équipes les moyens de travailler. Du côté de la Primature congolaise on se veut rassurant, le budget pourrait être réajusté dans les semaines à venir.
Inquiétude de la communauté internationale
D’autres sources pointent une mauvaise gestion. D’après des documents internes consultés par RFI, des postes tels que celui de directeur de cabinet et de son chauffeur n’étaient pas prévu dans l’ordonnance de création du mécanisme.
La communauté internationale, de son côté, s’inquiète du manque d’avancée dans la mise en place de cette structure censée jouer un rôle crucial dans la consolidation des institutions congolaises et pour garantir une paix durable dans l’Est.
LA RDC a-t-elle vraiment la volonté de faire avancer ce mécanisme ? La communauté internationale se pose sérieusement la question.
Offensive des FARDC à l’Est
Depuis vendredi, l’armée congolaise affirme avoir infligé de lourdes pertes à la rébellion ougandaise de l'ADF-Nalu et fait une avancée majeure avec la réouverture de la route entre la localité de Mbau et de Kamango près de la frontière avec l’Ouganda. Un journaliste a été tué et deux autres blessés alors qu’ils assuraient la couverture d’une attaque des Forces armées de la RDC contre les rebelles de l’Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu).
Avec l’ouverture de l’axe Mbau-Kamango, l’armée congolaise a franchi une étape importante. Non seulement cette route était occupée depuis une dizaine d’années par les rebelles mais c’est aussi un axe vital pour l’économie de la région : 10 km après Kamango c’est l’Ouganda. Une zone importante aussi pour la culture du café…
Autre raison de se réjouir pour l’armée congolaise : la destruction de plusieurs bases des ADF : deux centres d’entraînement et un hôpital notamment, crucial pour soigner les rebelles blessés.
Sécuriser les zones reconquises
Mais les sujets d’inquiétudes restent tout aussi nombreux. Pris en tenaille entre Mutanga au sud et Kamango au nord, bon nombre de rebelles de l’ADF se seraient repliés dans une portion du parc des Virunga, entre ces deux localités. C’est une région de forêt dense où il est impossible de mener une offensive classique. L’armée congolaise se prépare donc à des opérations de contre-guérilla face à des rebelles très bien entraînés et qui connaissent parfaitement le terrain.
L’autre enjeu c’est de réussir à sécuriser les zones reconquises. Beaucoup craignent l’arrivée d’infiltrés qui pourraient mener des attaques ciblées. Une inquiétude d’autant plus forte que l’armée congolaise a découvert un centre de fabrication de bombes artisanales des ADF. Un mode opératoire encore inédit au Congo et particulièrement meurtrier."
° http://www.rfi.fr/afrique/20140131-grands-lacs-club-cinq-faciliter-le-reglement-conflit/
° http://www.rfi.fr/afrique/20130224-rdc-accord-international-paix-adopte-addis-abeba-sous-egide-onu/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140203-martin-kobler-rdc-reconciliation-rdc-adf-nalu-mai-mai/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140204-rdc-adoption-loi-amnistie-faits-guerre-infractions-politiques-m23-kabila/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/15/cepgl-les-ministres-des-affaires-etrangeres-plaident-pour-la-tenue-dun-sommet-des-chefs-detat/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC-Rwanda : les meilleurs ennemis
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-rwanda-les-meilleurs-ennemis/
Les derniers affrontements à la frontière entre la RDC et le Rwanda sont instrumentalisés par les deux régimes pour s’accrocher au pouvoir.
Qui croire ? Après chaque accrochage entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le scénario est le même : chaque camp affirme avoir été attaqué par l’autre et se renvoie la responsabilité des violences. Pourtant, mercredi 11 et jeudi 12 juin, des tirs à l’arme lourde ont bien été échangés à la frontière entre les deux pays, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Goma (Nord-Kivu). Ce regain de tension est le plus grave depuis octobre 2013 et la défaite des rebelles du M23. L’incertitude plane également sur le bilan humain des affrontements. Alors que Kinshasa reconnait avoir perdu un seul de ses hommes, Kigali exhibait 5 corps, présentés comme des soldats des FARDC, l’armée régulière congolaise. Citée par l’AFP, une source militaire occidentale confirmait les 5 morts côté congolais, alors que le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende tentait d’expliquer que les Rwandais avait « récupéré des cadavres dans des hôpitaux, juste pour justifier leur thèse ». Sur les circonstances des accrochages, là encore le flou est total. Côté congolais, on déclare qu’un caporal des forces armées congolaises a été enlevé par des soldats rwandais. Les militaires congolais auraient alors riposté, et Il y a eu échange de tirs. Autre son de cloche à Kigali, où l’on affirme que des soldats congolais seraient venus au Rwanda « à deux reprises et auraient ouvert le feu ». Les forces rwandaises auraient alors choisi de riposter.
Relations exécrables
Qui dit vrai ? Nous ne sauront vraisemblablement jamais la vérité. Même si une équipe du Mécanisme conjoint de vérification (JVM), composée de Rwandais, de Congolais et de pays de la région a débuté une enquête, jamais cette instance n’a permis par le passé de désigner une quelconque responsabilité dans les affrontements rwando-congolais. Cette fois encore, on laissera Kigali et Kinshasa s’accuser mutuellement de tous les maux de la région. Il faut dire que les relations entre la RDC et le Rwanda sont exécrables depuis maintenant 20 ans et la fin du génocide rwandais. Les conséquences du conflit rwandais se sont transportées au Congo voisin dès 1994.
Collusion entre les FDLR et l’armée congolaise
Depuis l’arrêt du génocide au Rwanda et l’arrivée du FPR de Paul Kagame au pouvoir, Kigali accuse la RDC d’abriter avec une certaine complaisance les rebelles hutus des FDLR. Cette rébellion s’est installée dans l’Est du Congo avec la ferme intention de reprendre le pouvoir à Kigali et d’y déloger Paul Kagame. Avec le temps, les FDLR se sont noyés dans le magma des rébellions congolaises et ont été utilisés comme supplétifs par l’armée congolaise contre les groupes rebelles à majorité tutsie téléguidée par Kigali. La collusion entre l’armée régulière et les FDLR a été dénoncée à plusieurs reprises par le Rwanda d’abord, puis par le rapport des experts de l’ONU. Il y a quelques semaines, le gouvernement congolais a annoncé à grands renforts de communication la reddition et le désarmement de groupes FDLR au Nord et au Sud-Kivu. Mais l’opération n’a permis de démobiliser qu’une petite centaine de miliciens. « De la poudre au yeux » selon Kigali. Pour les autorités congolaises, il n’y a pas de hasard de calendrier. Le Rwanda cherche par ces « provocations » à la frontière, à « casser le processus de reddition des FDLR, en créant de l’insécurité pour conserver une raison d’intervenir dans la zone ». La présence des FDLR au Congo constitue donc le coeur des reproches de Kigali.
Des rébellions téléguidées par Kigali
A Kinshasa, on a une toute autre vision du voisin rwandais. Pour les Congolais, le Rwanda est à l’origine de deux « invasions » du territoire national. Une première en 1996 pour appuyer la rébellion congolaise de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila, faire tomber Mobutu et traquer les génocidaires réfugiés au Congo. Le Rwanda traverse une seconde fois la frontière en 1998 pour tenter de faire chuter Kabila, entré en délicatesse avec le pouvoir de Kigali. Depuis la création de l’AFDL, soutenue par le Rwanda, toutes les autres rébellions qui ont secoué l’Est du pays ont été téléguidées par Kigali. Le RCD, le CNDP de Laurent Nkunda et le M23 de Bosco Ntaganda et Sultani Makenga ont tous reçu un soutien en hommes, matériels et logistiques du régime rwandais. Le même rapport d’experts de l’ONU qui accusait Kinshasa de faire alliance avec les FDLR affirmait dans le même temps que Kigali pilotait les rébellions congolaises à distance. Mais en 2009, les deux meilleurs ennemis se sont alliés pour se débarrasser d’un rebelle qui devenait de plus en plus encombrant, Laurent Nkunda, et pour tenter de mettre fin aux FDLR. Une alliance de circonstance qui sera de courte durée.
Deux présidents qui veulent s’accrocher au pouvoir
L’inimitié entre le Rwanda et la RDC convient pourtant assez bien aux deux régimes en place à Kigali et Kinshasa. Chacun se servant de l’autre comme un bien utile épouvantail. Le Rwanda, qui souhaite maintenir à distance les FDLR de ses frontières, n’a pas intérêt à voir le Congo se débarrasser de ces potentiels ennemis. Kigali a toujours refusé de voir revenir sur ses terres certains responsables du génocide de 1994 (ils ne sont d’ailleurs plus très nombreux au sein des FDLR actuels). Paul Kagame ne souhaite pas non plus négocier avec les rebelles hutus et les verrait bien rester « parqués » dans les Kivus. A Kinshasa, le Rwandais est l’homme que l’on aime haïr… la figure de l’ennemi. Un petit pays qui déstabilise le grand Congo depuis 20 ans. Le régime de Joseph Kabila, affaiblit par les élections contestée de novembre 2011, s’est « reconstruit » avec l’apparition de la rébellion du M23 (accusée d’être soutenu par le Rwanda) en mai 2012 et s’est finalement renforcé après sa victoire sur les rebelles en novembre 2013. Dans les circonstances actuelles, l’ennemi rwandais permet à Joseph Kabila de rassembler la population autour d’un objectif commun, faisant ainsi oublier une situation économique désastreuse et les futurs « tripatouillages » constitutionnels que craint l’opposition congolaise – voir notre article. De chaque côté de la frontière, on resserre les rangs autour du régime en place faisant ainsi un peu oublier les problèmes intérieurs et les volontés des deux présidents, Joseph Kabila et Paul Kagame, de s’accrocher encore un peu au pouvoir. "
Ngonga Eboyi Kobete ferait mieux de méditer cet article ! Kiekiekieee
"[...]Deux présidents qui veulent s’accrocher au pouvoir
L’inimitié entre le Rwanda et la RDC convient pourtant assez bien aux deux régimes en place à Kigali et Kinshasa. Chacun se servant de l’autre comme un bien utile épouvantail. [...]"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Congolais et Rwandais sur pied de guerre à Kanyecheza
°http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=8558:congolais-et-rwandais-sur-pied-de-guerre-a-kanyecheza&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Divergence autour de la délimitation des frontières
Une fois de plus, le Rwanda prouve qu’il ne s’est jamais départi de ses visées expansionnistes dans la région des Grands Lacs, principalement dans l’Est de la RDC. Malgré toutes les tentatives d’apaisement amorcées au niveau régional et international, Kigali ne cesse de créer des incidents qui pourraient lui permettre d’atteindre son objectif, à savoir redéfinir la frontière commune avec son voisin congolais. C’est la raison de la tension persistante constatée actuellement dans la localité de Kanyecheza, dans le Nord-Kivu.
Plus d’une semaine après les accrochages entre les Forces armées congolaises et rwandaises à Kanyecheza, la tension ne semble pas toujours baisser dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée mercredi dernier, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, a déclaré qu’« à ce jour, la situation sécuritaire dans la zone (NDLR : Kanyecheza) est jugée calme, mais demeure toutefois tendue ». Sur place, les Forces armées de la RDC et les forces rwandaises seraient sur pied de guerre et prêtes à en découdre à tout moment.
Selon Félix-Prosper Basse, la tension actuelle serait justifiée par un problème de délimitation des frontières entre les deux voisins. Aussi a-t-il appelé les deux parties à la retenue.
Pour prévenir de nouveaux affrontements militaires, la Monusco a, depuis le 11 juin, déployé ses troupes d’intervention rapide dans la localité de Kanyecheza. Cela, dans le cadre de ses priorités dans la région. L’objectif poursuivi est « d’évaluer la situation sécuritaire à Kanyecheza, d’interagir avec les autorités locales ainsi que militaires, de rassurer et de protéger les populations locales ».
Dans les rapports préliminaires fournis par ses services, la Monusco a fait état du déplacement vers Goma des populations de la localité de Kabagana et celles habitant le long de la frontière, fuyant les accrochages entre les armées congolaise et rwandaise.
Les appréhensions de la Mission onusienne sont également partagées par la plupart des personnes déplacées vers le groupement voisin de Kibumba. Ces dernières affirment que la situation sécuritaire à la frontière avec le Rwanda reste précaire. Depuis le samedi 14 juin, les habitants des localités Kabagana 1 et 2, Kabuhanga, Kabuye, et Kitotoma ont commencé à rentrer chez elles, note la Monusco. Sur son site Internet, radio Okapi indiquait que c’était d’abord les chefs qui rentrent pour évaluer la situation sécuritaire avant de ramener les femmes et les enfants.
Vendredi 13 juin, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, avait exhorté Kinshasa et Kigali à désamorcer la tension et à s'abstenir de tout acte de violence, craignant que ce conflit n’envenime davantage la situation sécuritaire, déjà précaire, de la région.
Redessiner les frontières, source de conflits
Et, comme si cela ne suffisait pas, la Monusco vient de faire des révélations qui risquent de compliquer l’équation pour une sortie rapide de la crise qui oppose les deux pays. En effet, le spectre d’un conflit frontalier a curieusement refait surface.
Devant la presse qui l’interrogeait à Kinshasa, le lieutenant-colonel Basse a affirmé que cette situation précaire résulte « des problèmes frontaliers » qui se posent entre la RDC et le Rwanda, précisément au niveau de la colline (NDLR : de Kanyecheza). A son avis, les frontières entre les deux pays ne seraient « pas encore bien définies » dans cette zone.
Un pavé dans la mare ? Probable, soutiennent d’aucuns qui se disent frappés par cet angle d’analyse pris par la Monusco. Selon ces derniers, cette allusion rajouterait à la confusion, voire pourrait donner des idées et arguments au régime de Kigali mais aussi l’encourager dans ses réclamations oiseuses et infondées.
Faire valoir cette thèse, comme semble le faire remarquer le lieutenant-colonel Basse de la Monusco, c’est donner des arguments au Rwanda pour continuer son travail de déstabilisation dans la partie Est de la RDC.
A dire vrai, le problème des frontières ne peut pas se poser entre les deux pays. Car, c’est depuis la Conférence de Berlin en 1885 qu’on a mis définitivement une croix à ce problème – du reste balayé lors des accessions de la plupart des pays africains à l’indépendance dans les années 1960. De ce point de vue, le Rwanda ne peut pas trouver prétexte de déstabiliser l’Est de la RDC pour raison de délimitation des frontières. La Monusco ne peut pas non plus l’appuyer dans cette analyse tout à fait tronquée.
En Afrique centrale, comme partout ailleurs sur le continent, les pays ont des frontières qu’ils sont héritées de la colonisation. Remettre en cause tous ces acquis, c’est dénaturer complètement l’histoire.
Toujours est-il qu’après les accrochages de Kanyecheza, la RDC et le Rwanda ont actionné leurs mécanismes conjoints pour mener, à cet effet, des enquêtes. En attendant les résultats de ces enquêtes, la Monusco se dit « prête à appuyer toute initiative visant la restauration de la stabilité dans cette zone frontalière ».
Pour les Nations unies, un compromis s’impose pour la délimitation des bornes frontalières entre les deux pays mais la Société civile du Nord-Kivu a prévenu qu’il n’y aura jamais de pourparlers avec le Rwanda s’il a la prétention de délester une partie du territoire congolais.
Une diplomatie de l’hypocrisie
Entre le Rwanda et la RDC, les relations n’ont jamais été sincères. Elles sont basées sur la sauvegarde des apparences, une attitude qui cache mal une hypocrisie entretenue par les deux voisins.
Dans ce jeu d’échec, il doit y avoir un plus malin qui tire son épingle du jeu. Et, à y regarder de plus près, la balance ne penche pas en faveur de la RDC. A la longue, il faut craindre, par effet domino, que d’autres voisins de la RDC prennent plaisir à exiger la redéfinition des frontières qu’ils partagent avec la RDC.
Kinshasa doit user de la fermeté pour décourager le Rwanda dans son plan machiavélique qui ne vise rien d’autre que la déstabilisation perpétuelle de la RDC. La délimitation des frontières ne peut pas être une raison pour le Rwanda de déployer ses militaires dans l’Est de la RDC.
A tout prendre, la résurgence de la question des frontières donne raison à ceux qui ont toujours soupçonné le Rwanda et tous ceux qui le soutiennent de travailler sans relâche à la balkanisation de la RDC."
"S’opposant à l’amnistie des ex-M23, Kigali masse ses troupes à la frontière ».
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article842
*Personne ne pouvait imaginer que le Rwanda s’opposerait à ce que les ex-membres du M23 présents sur son territoire puissent bénéficier de l’amnistie. Et pourtant, l’amnistie fait partie des engagements pris par le Gouvernement de la Rd Congo et c’est un gage de bonne foi de sa part
*Selon des sources concordantes, le Rwanda aux abois veut utiliser ces ex-M23 pour faire le chantage à l’endroit du Gouvernement congolais, même si certains observateurs dans la région estiment que le pays des mille collines serait déjà en train de les redéployer à la frontière entre les deux pays, en vue d’un prochain assaut
Nous ne cesserons jamais de le dire. Le Rwanda n’a jamais digéré sa dernière défaite sur les collines de Tchanzu, Runyonyi, etc. dans la province du Nord-Kivu.
Il a toujours mijoté une stratégie de revanche, afin de laver l’affront subi d’une armée réputée de disciplinée et intervenant dans beaucoup de missions de paix de l’Union africaine ou de l’Onu à travers le monde. C’était sans compter avec l’appui technique de plusieurs chancelleries étrangères venues à la rescousse d’un Etat qui sortait à peine du génocide.
La défaite du Rwanda consacre également la fin d’un mouvement rebelle qui n’avait de tel que grâce à un appui financier et militaire de son parrain. Le Gouvernement de la République devait alors constater cette fin, et prendre quelques engagements pour permettre le retour au bercail de ceux d’entre eux qui le souhaiteraient. C’est alors que la Rd Congo s’engagera entre autre à adopter une loi sur l’amnistie, condition obligatoire pour le retour de ces citoyens dans leur pays d’origine.
Mais c’était sans compter avec la volonté et la détermination du Rwanda, pays toujours déterminé à vouloir contrôler les choses dans la sous-région et capable d’interdire aux envoyés de Kinshasa de ne pas fouler son sol pour enclencher le processus d’amnistie à l’endroit de ses compatriotes.
Après le ras-le-bol de Kinshasa, ce pays a quand même, une fois de plus, provoqué la Rd Congo à travers un accrochage sur son sol. Il aura fallu que les vaillantes FARDC réagissent énergiquement pour que la situation revienne à la normale, en dépit des pressions de la communauté internationale.
Redéployer les ex-M23
Au regard de ce comportement ambigu du Rwanda, la Rd Congo est en droit de se demander pourquoi doit-on l’empêcher à réaliser un des engagements importants pris par elle ? C’est ici que certains observateurs estiment qu’en gardant ces « Congolais » ayant rempli les conditions de bénéficier de l’amnistie sur son sol, le Rwanda veut exercer le chantage à l’endroit de son voisin congolais. En réalité, le Rwanda voudrait faire perdurer une menace permanente à la Rd Congo, dans le sens d’obliger la Rd Congo à exécuter sa volonté.
Malheureusement pour lui, maintenant que les relations entre le Rwanda et ses principaux souteneurs de la communauté internationale sont en train de s’abîmer, il est imprudent de continuer à compter sur cette méthode qui a montré ses limites.
Les principales chancelleries se rendent elles-mêmes compte que le moment est venu pour permettre à la Rd Congo de se hisser au rang des pays normaux, après plusieurs années de guerre. Ils ont aussi compris que l’argument utilisé au Rwanda depuis des lustres, celui de la protection des « tutsis », ne tient plus debout et qu’il faudra chercher un autre argument.
Mais pour certains observateurs de la région, surtout la Société civile du Nord-Kivu, pendant que le Rwanda refuse l’amnistie aux Congolais qui sont sur son sol, il serait en train d’amasser les ex-M23 à la frontière commune entre les deux pays, en vue d’un prochain assaut. Les mêmes sources renseignent qu’en dépit de l’accalmie apparente qui s’observe sur la frontière congolo-rwandaise, après les accrochages de Kanyesheja, Kigali déploie en nombre important ses hommes de troupe autour du territoire de Nyiragongo.
En effet, le secteur de Busasamana, dans le district de Rubavu (au Rwanda) frontalier avec la Rdc est plus que sur-militarisé ce dernier temps. Depuis le jour des attaques de Kanyesheja, les militaires de la RDF débarquent jours et nuits en perspective de prochains assauts sur la Rdc, indique la Société civile du Nord-Kivu dans un communiqué du 18 juin 2014.
Pour preuve, le vendredi 13 juin courant et tout le week-end, plusieurs centaines d’éléments M23 basés en Ouganda ont traversé la frontière de Chanika pour gagner le Rwanda, répondant ainsi à l’invitation de Kigali. Ces éléments mêlés à ceux qui attendaient encore au Rwanda ou aux combattants RDF sont déployées notamment à Njerima frontalier avec la localité de Kasizi, Groupement de Kibumba (RDC) ; Kamboni et Kinogo, deux collines rwandaises à face de Kitotoma (Groupement de Buhumba) ; Rusura et Mulege, frontaliers de la localité de Kanyanja, dans le Groupement de Buhumba ;
Pour la journée de mercredi 18 juin 2014, la Coordination provinciale de la Société civile du Nord-Kivu a été alertée du nouveau déploiement des troupes RDF-M23 à Rwashungwe, à la limite avec la localité de Chabwato (en Groupement de Kibati).
Les informateurs de la Société civile précisent que parmi des Officiers supérieurs du M23 de renom déjà déployés aux côtés de leurs homologues de la RDF, figurent entre autres les redoutables colonels Innocent Zimurinda et Innocent Kaina. Face à cette triste réalité ignorée ou tue du grand monde, la Société civile du Nord-Kivu démasque le complot et en attire l’attention des autorités congolaises, de la CIRGL, de l’UA et des Nations-Unies.
La donne a changé
Depuis la défaite du Rwanda sur les collines précitées, la donne a complètement changé dans la région. D’abord, des efforts internes ont été fournis, à travers la réforme de l’armée. Dans ce sens, tous les officiers corrupteurs et corrompus ont été déplacés, sans oublier le rajeunissement des troupes. A l’époque, entrer au Congo était comparable à un couteau sur du beurre. Mais à ce jour, tenter encore une telle aventure en Rd Congo exige de l’auteur beaucoup de courage et de détermination.
Ensuite, la motivation des FARDC à travers une solde et des provisions consistantes qui font qu’ils soient très déterminés ne plus se laisser-faire par n’importe quelle aventure et à défendre le pays à n’importe quel prix.
Enfin, c’est le contexte tant régional qu’international qui a changé. Avec la fin de la guerre, la Rd Congo est plus que déterminée pour s’occuper de son propre développement et à l’amélioration du bien-être de la population congolaise. En plus, au lieu que les pays voisins constituent des menaces pour les tutsis, c’est malheureusement les rwandais eux-mêmes qui s’entretuent au grand mécontentement de tout le monde.
Cette communauté internationale commence à en avoir marre, jusqu’à fustiger et à condamner cette maltraitance des rwandais pour la seule raison sécuritaire. Et compte tenu l’arrogance de ce dernier, il ne bénéficie plus de l’appui de tous ceux qui ont de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Dans un contexte pareil, toute tentative de balkanisation de sa part sera un non événement, dans la mesure où il n’aura personne derrière lui, parce qu’il n’y a plus de raisons valables. Le moment est venu pour une coopération sincère dans la région pour contribuer aux objectifs de développement régional. "
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/20/nord-kivu-17-pecheurs-congolais-detenus-au-rwanda/[/b]
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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