M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
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Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC-Rwanda : une question de frontière
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/06/140623_rdc_rwanda_conflicts.shtml
"La frontière entre la RDC et le Rwanda est floue à certains endroits."
La BBC a pu avoir accès en exclusivité au rapport sur l'incident qui a opposé le 11 juin l'armée congolaise à celle du Rwanda, à la frontière des deux pays.
Le rapport, rédigé par le Mécanisme conjoint élargi de vérification des frontières pour la région des Grands Lacs, dont les membres sont originaires de 10 pays différents, n'a pas été signé par le Rwanda.
Une fusillade avait éclaté le 11 juin entre les troupes congolaises et l'armée rwandaise, dans la province du Nord-Kivu, à la frontière entre les deux pays qui entretiennent des relations tendues depuis des années.
Au lendemain des affrontements, le Rwanda avait remis cinq cadavres à la RDC. Mais les circonstances de leurs morts ainsi que leur identité restent floues.
Alors que la RDC affirme qu'ils ont été exécutés, le Rwanda soutient que ces hommes ont péri au combat. La RDC affirme que les troupes rwandaises ont traversé la frontière, puis enlevé et tué un soldat congolais d'une balle dans la tête.
De son côté, le Rwanda explique que ce sont les militaires congolais qui sont entrés sur son territoire, en tirant sur les troupes rwandaises.
En effet, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, cliquer Louise Mushikiwabo, interrogée vendredi sur ces nouveaux éléments lors d'une conférence de presse, a confirmé qu'il y avait eu un incident entre les deux pays. Toutefois, pour elle, ce sont "des soldats congolais qui ont traversé la frontière et se sont retrouvés dans le district de Musasamana".
"Il y a eu des échanges de tirs parce qu'ils ne voulaient pas retraverser la frontière pour retourner en RDC", a-t-elle indiqué.
Une question de territoire
Si le rapport sur l'incident, rédigé par le Mécanisme conjoint élargi de vérification des frontières pour la région des Grands Lacs, ne permet pas de comprendre exactement ce qui s'est passé le 11 juin dernier, il éclaircit toutefois plusieurs points.
Tout d'abord, sur la question de la frontière, le rapport comporte en annexe une photo de Google Maps, sur laquelle les deux collines où les combats ont eu lieu, Kanyesheja 1 et 2, sont placées en territoire congolais. Le Rwanda affirme que Kanyesheja 2 est dans son territoire, mais selon un soldat congolais cité dans le rapport, les deux pays se disputent la colline depuis la fin de la rébellion du M23, et s'étaient mis d'accord pour ne pas l'occuper.
Le rapport adresse également les circonstances de la mort des cinq hommes. Sur les photos incluses dans le rapport, quatre d'entre eux ont des blessures visibles au crâne. Les auteurs recommandent une autopsie, précisant qu'il pourrait y avoir eu étranglement ou asphyxie.
"un sommet immédiat"
Le Rwanda affirme que les hommes ont été tués dans une embuscade mais selon les auteurs du rapport qui se sont rendus sur les lieux, il n'y avait pas de cartouche vide à l'endroit où le Rwanda affirme que les affrontements ont eu lieu. Selon un médecin militaire congolais qui a examiné les corps, il est plus probable qu'ils aient été exécutés, ce qu'a confirmé Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais qui affirme que seulement un homme sur les cinq est un soldats congolais.
Dans le rapport, il est precisé que les cinq hommes etaient en uniforme FARDC.
Le rapport conclut que les deux pays doivent éviter de déployer des troupes sur Kanyesheja 2 tant que le différend n'est pas résolu, et appelle à un sommet immédiat entre les deux pays sur la question de la frontière.
Etant donné que le Rwanda n'a pas signé le rapport, il est difficile de savoir dans quelle mesure ces recommandations seront prises en compte."
"Rwanda/RDC: le rapport ne corrobore pas la version rwandaise des incidents
° http://www.rfi.fr/afrique/20140624-rwanda-rdc-le-rapport-affrontements-frontiere/
Des soldats de la République démocratique du Congo à la frontière avec le Rwanda, à Kibumba, le 15 juin
Des enquêteurs des pays des Grands Lacs ont recommandé une autopsie pour déterminer les circonstances et les causes de la mort des cinq soldats congolais tués à la frontière avec le Rwanda le 11 juin. Les enquêteurs du bureau de mécanisme conjoint élargi n'ont pas pu vérifier les interprétations données par la partie rwandaise. C'est ce qu'ils indiquent dans un rapport daté du 17 juin.
Kigali soutient que les soldats congolais ont péri lors de combats, Kinshasa assure qu'ils ont été capturés et exécutés. A noter: le Rwanda n'a pas souhaité signer ce rapport paraphé par huit autres pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ( CIRGL) et par des représentants de la Monusco.
Les enquêteurs n'ont trouvé aucune douille sur les deux sites décrits comme des sites d'affrontements par la partie rwandaise. L'officier rwandais leur a assuré que les cinq soldats congolais avaient péri lors de combats sur ces mêmes sites. Il a fait état de deux affrontements : l’un le matin, l’autre l’après-midi, à chaque fois pour repousser des militaires congolais qui avaient violé l'intégrité territoriale du Rwanda.
L'enquête n'a pas permis de corroborer cette version des faits. Cela apparaît clairement dans le rapport d'une dizaine de pages que RFI s'est procuré. Le Colonel Emmanuel Kaputa, qui a co-paraphé le rapport pour la partie congolaise, a néanmoins tenu à l'indiquer une deuxième fois, au stylo, à côté de sa signature, et il a ajouté : « cela indique que ces soldats ont été capturés vivants en RDC pour être ensuite exécutés sur le territoire rwandais ».
Sur les photos versées en annexe, deux des cinq soldats tués ont le crâne ouvert, mais les clichés ne permettent pas de tirer des conclusions définitives. Les enquêteurs ont réclamé une autopsie. Une photo Google Earth leur permet de situer les collines Kanyesheza un et deux sur le territoire congolais. Ils reconnaissent néanmoins qu’elles sont disputées, et encouragent les forces armées des deux pays à se tenir à une distance raisonnable l’une de l’autre autour de cette zone.
Les enquêteurs recommandent aux pays des Grands Lacs d'organiser sans attendre un sommet consacré à la question des frontières entre ses Etats membres et en particulier celles qui séparent la RDC et le Rwanda."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Les FDLR cantonnés à Kaniola c’est Dutroux chez les Dames de Marie
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/06/23/kivu-les-ex-rebelles-rwandais-sont-cantonnes-sur-les-lieux-de-leurs-crimes/
Depuis vingt ans, les métastases du génocide rwandais empoisonnent le Congo : dans la foulée de l’Opération Turquoise, en juillet août 1994, c’est une véritable armée de soldats et de miliciens qui, après avoir exterminé les Tutsis du Rwanda, se sont transportés dans la province frontalière du Kivu. Leur présence a provoqué deux guerres, menées directement par le Rwanda, suscité la création de plusieurs groupes armés (dont le dernier en date, vaincu en novembre dernier était le M23) des groupes dont l’une des vocations, outre le pillage des ressources, était aussi de surveiller la frontière pour empêcher les infiltrations des rebelles hutus des FDLR (Forces armées pour la libération du Rwanda). La présence de ces hommes empreints de l’idéologie du génocide (quel que soit leur âge…) s’est aussi traduite par des violences sexuelles d’une cruauté sans précédent dont des dizaines de milliers de femmes congolaises ont été victimes, une violence qui a fini par se répandre dans le milieu comme une épidémie…(...)"
"Kivu: les ex-rebelles hutus cantonnés sur les lieux de leurs crimes
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/06/24/kivu-les-ex-rebelles-hutus-cantonnes-sur-les-lieux-de-leurs-crimes/
Menacés par une offensive militaire qui devrait être menée par les forces armées congolaises et la Monusco, les combattants hutus rwandais FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Congo) ont commencé à rendre leurs armes et à accepter d’être cantonnés dans des centres de transit. Plusieurs centaines d’hommes se sont ainsi rassemblés au Nord et au Sud Kivu, mais ils n’ont remis qu’une quantité négligeable d’armes et de munitions. Après avoir visité le centre de cantonnement de Walungu, à une centaine de kilomètres de Bukavu, Martin Kobler, le chef de la Monusco, a déclaré « les conditions sont bonnes et on a un médecin ici pour les traiter…Il est important que la RDC les amène en dehors du camp pour laisser place à d’autres combattants… »Le représentant de l’ONU a cependant déclaré « comprendre totalement les préoccupations de la population, pour laquelle la présence de ces rebelles rwandais représente un « lourd fardeau »(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Le M23 serait en train de se réorganiser, selon un rapport de l'ONU
° http://www.rfi.fr/afrique/20140704-rdc-m23-reorganisation-rapport-onu-fardc-adf-fdlr-rwanda/
La reddition des soldats du M23 en novembre 2013
Le rapport de mi-parcours du nouveau groupe d'experts des Nations unies, dont le mandat a été renouvelé en mars dernier, vient d'être rendu public. Dans ce rapport d'étape, très court, on apprend notamment que la branche du M23 qui se trouve en Angola se réorganiserait en l'absence d'avancées dans le processus de rapatriement au Congo et que ses cadres circuleraient librement.
Mais ce rapport met surtout l'accent sur deux groupes armés, les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu). L'accent est mis aussi sur la mort dans des circonstances plutôt troubles du chef de guerre Maï-Maï Simba Morgan, qui s'était rendu aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le groupe d'experts a visité à plusieurs reprises les camps des ADF-Nalu repris par l'armée congolaise depuis le début de son offensive en janvier. Il a récolté des centaines de pages de documents et d'enregistrement audio.
Deux conclusions s'imposent : d'abord, contrairement à ce que disaient leurs prédécesseurs, les nouveaux experts onusiens n'ont trouvé aucun lien entre les ADF-Nalu et al-Qaïda ou les shebabs, ni aucune trace de soutien. Ensuite, le groupe croit que malgré les opérations menées par les FARDC, le chaîne de commandement et de contrôle des ADF reste intacte. Celle-ci a le potentiel de se reconstituer comme cela a été le cas après la précédente offensive en 2010.
Peu de prisonniers
Et pourtant, selon l'armée congolaise, les combats ont été violents. Entre janvier et mai 2014, 217 militaires auraient été tués et 416 blessés. Côté ADF, sur la même période, 531 auraient été tués. Les experts onusiens n'ont pas réussi à savoir ce que sont devenus les rebelles ougandais blessés qui, estiment-ils, devraient être nombreux. De même, il n'y a que très peu de prisonniers, peu ou pas de libération d'otages que les ADF sont censés avoir kidnappés.
Concernant les engins explosifs artisanaux retrouvés dans les camps des ADF, le groupe note qu'ils sont peu sophistiqués, ce qui ne permet pas justement de confirmer l'existence d'un transfert de compétences ou de savoir-faire à d'autres groupes comme al-Qaïda ou les shebabs. "
"Le Rwanda célèbre les 20 ans de la conquête du pays par le FPR
°http://www.rfi.fr/afrique/20140705-le-rwanda-celebre-20-ans-conquete-pays-le-fpr/
Défilé militaire lors de la cérémonie de la libération. A Kigali, le 4 juillet 2014.
Le Rwanda a fêté ce vendredi 4 juillet le 20e anniversaire de la conquête du pays par le Front patriotique rwandais (FPR) le parti toujours au pouvoir. Ce 4 juillet 1994 la victoire militaire des troupes du président rwandais Paul Kagame avait de fait mis fin au génocide qui en à peine 100 jours a fait environ 800 000 morts. Des festivités qui ont mis en avant l’armée et le président rwandais.
C’est tout d’abord au Parlement - dont l’une des façades, criblée d’impacts a été préservée depuis les combats de 1994 - qu’une statue en béton armé représentant les soldats du FPR « libérant le Rwanda » a été inaugurée. Parmi les officiels, James Kabarebe, le ministre rwandais de la Défense se souvient de cette journée du 4 juillet 1994.
« Nous nous étions battus pendant trois mois, nous étions totalement épuisés, a déclaré James Kabarebe. La situation dans la ville ici était catastrophique, des corps sans vie jonchaient les rues. Oui, nous avions stoppé le génocide, mais il y avait tellement de conséquences laissés par le génocide. »
Plus tard, au stade national Amahoro vont se succéder chants, danses et défilés militaires. L’armée rwandaise tout comme le président rwandais ont été mis à l’honneur.
Paul Kagame a passé en revue ses troupes avant de prononcer un discours : « Aujourd'hui, les forces de sécurité du Rwanda se donnent sans réserve pour protéger l'ordre constitutionnel qui est le notre dans un partenariat intime avec le peuple. Notre lutte nous l'a bien appris, la confiance du peuple reste le fondement véritable dans la construction d'une nation. »
Si le président rwandais est de plus en plus critiqué sur la scène internationale, avec cette cérémonie, qui marque aussi la fin de la période de deuil national, Paul Kagame a voulu démontrer qu’il tient toujours aussi fermement les rênes du pays."
"RDC-Rwanda: Kanyasheja II, une colline pour deux Etats ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140627165343/
("- Carte : Kanyasheja II, une colline, deux situations géographiques ?"
"- La carte extraite du rapport confidentiel de l'EJVM, un document signé par les experts du Congo-Brazzaville, du Rwanda (sous réserves), de la RDC, de la Tanzanie, du Burundi, de la Zambie, de l'Ouganda (sous réserve), du Kenya et de la mission onusienne en RDC (Monusco)"
° http://www.jeuneafrique.com/photos/062014/027062014170347000000carteejvm.jpg )
"RDC : Faut-il croire au désarmement des rebelles hutu rwandais ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20140705174520/fdlr-monusco-gouvernement-rwandais-gouvernement-congolais-rdc-rwanda-rdc-faut-il-croire-au-desarmement-des-rebelles-hutu-rwandais.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20140421-rdc-apres-amnisties-cap-demobilisation-combattants-m23/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140703-francois-leotard-rwanda-france-defense-verite-position-france-livraison,-armes-genocide-tpi-justice/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140701-genocide-rwandais-paul-kagame-rappelle-france-responsabilite/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140523-france-rwanda-rencontre-fabius-kagame-cordiale-pragmatique/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140426-france-rwanda-une-delegation-citoyenne-francaise-kigali-sonia-rolland-paul-kagame/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/06/27/accrochages-rdc-rwanda-rapport-du-mecanisme-conjoint-de-verification-des-frontieres/#.U7gmgZR_v9s
° http://www.rfi.fr/afrique/20140417-conseil-securit%C3%A9-veut-tirer-lecons-genocide-tutsis-rwanda/
° http://www.rfi.fr/afrique/20130626-france-capitaine-barril-plainte-genocide-rwanda/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC: la France redoute la réorganisation militaire du M23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/08/rdc-la-france-redoute-la-reorganisation-militaire-du-m23/
La France redoute une réorganisation militaire des rebelles du M23 défaits par l’armée congolaise appuyée par les casques bleus de la Monusco fin novembre 2013 au Nord-Kivu. «Le M23 a été battu militairement sur le territoire congolais mais il n’a pas disparu. La démobilisation de ses combattants est incomplète et la perspective de sa réorganisation militaire reste une menace importante», a déclaré jeudi au conseil de sécurité Alexis Lamek, le représentant permanentn de la France à l’Onu.
Pour parer à toute éventualité, Alexis Lamek a appelé la RDC à redoubler d’efforts sur l’opérationnalisation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
Le diplomate français a également invité les pays signataires des déclarations de Nairobi notamment le Rwanda et l’Ouganda à coopérer de manière à ce qu’un terme définitif soit mis aux activités des groupes armés dans l’Est de la RDC.
Alexis Lamek a par ailleurs salué le succès des Forces armées de la RDC (FARDC) sur les rebelles et divers groupes armés dans la partie est du pays notamment les rebelles du M23 et les Ougandais des ADF.
«L’offensive majeure engagée contre les ADF par les FARDC soutenues par la Monusco, a porté un coup dur à ce groupe armé. Elle a entraîné de lourdes pertes chez les FARDC et nous les saluons ici pour leur courage dans ces combats difficiles», a souligné le diplomate français.
Alexis Lamek se réjouit que le gouvernement congolais regagne le contrôle des territoires qui lui a trop longtemps échappés et les déplacés commencent timidement à regagner leurs localités d’origine"
"Délimitation des frontières RDC-Rwanda : la compromission
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9630:delimitation-des-frontieres-rdc-rwanda-la-compromission&catid=85&Itemid=472
Comme en mars 2009 lorsque Kinshasa concluait à Goma un accord qui allait alimenter l’insécurité dans la partie de la RDC, c’est encore dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu que se tient depuis le lundi 4 août 2014 une réunion censée déboucher sur la redéfinition des frontières entre la RDC et le Rwanda. En lieu et place du compromis que brandissent les officiels, il s’agit plutôt d’un acte de compromission qui fait la part belle au Rwanda en lui accordant sur un plateau d’or ce qu’il n’a pas pu obtenir par les armes.(...)"
"Le Rwanda et la RDC veulent identifier les 17 autres bornes de leurs frontières communes"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/07/le-rwanda-la-rdc-veulent-identifier-les-17-autres-bornes-de-leurs-frontieres-communes/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9689:la-rdc-et-le-rwanda-conviennent-de-delimiter-leurs-frontieres-communes&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://radiookapi.net/actualite/2012/09/22/rdc-problemes-de-delimitation-de-frontieres-avec-langola-louganda-le-rwanda/#.U-Ds2fl5Md0
"Frontière commune RDC-Rwanda : les experts décident de « respecter les limites et les prescris internationaux »
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9684:frontiere-commune-rdc-rwanda-les-experts-decident-de-respecter-les-limites-et-les-prescris-internationaux&catid=90:online-depeches&Itemid=474
Les experts de la République démocratique du Congo (RDC) et ceux de la République du Rwanda, réunis à Goma (Nord-Kivu) du lundi 04 août 2014 au mercredi 06 août 2014 pour examiner la démarcation « très controversée » de la frontière commune entre les deux pays, ont décidé de « respecter ces limites et les prescris internationaux ».
Ayant constaté que, « sur 22 bornes frontières, 5 bornes seulement sont déjà identifiées » et relevé que leurs travaux « exigent un budget important qui doit encore être voté dans une autre réunion », ils ont prévu de se retrouver « en mi-septembre ».
Se conformer à la délimitation de 1910-1911
A l’issue de leurs travaux, les experts congolais et rwandais ont également convenu que « la démarcation des frontières prendra le modèle de la délimitation de 1910-1911 héritée de la colonisation ».
« La Belgique et l'Allemagne avaient délimité les deux pays qui étaient leurs protectorats sur la carte du 25 juin 1911. Sur la carte de la région de Goma en 1911, on peut reconnaître les limites entre la RDC et le Rwanda au niveau de Kibumba et Buhumba, où les derniers combats frontaliers de Kanyesheja ont opposé les deux armées en juin 2014 », rapporte Radio Kivu 1.
L’« aide » de la CEPGL et la CIRGL sollicitée
Le 25 juin 2014, le maire de la ville de Goma a invité les gouvernements de la RDC et du Rwanda « à fixer officiellement les frontières » entre les deux pays, arguant que « cette clarification des frontières permettra de mettre fin aux incidents sécuritaires récurrents dont les populations congolaises sont victimes ».« La question (doit être traitée) au niveau gouvernemental. Nous, les autorités locales, notre rôle est d’interpeller, d’appeler et de solliciter que les gouvernements rwandais et congolais harmonisent les points de vue et venir fixer les frontières officiellement », a déclaré Naason Kubuya Ndoole. Il a souligné qu’il s’agit d’« un problème complexe auquel on doit vite trouver des solutions pour finalement savoir comment gérer les relations transfrontalières entre les populations et les forces armées de ces deux pays ».
A cette occasion, Naason Kubuya a sollicite l’aide de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et de la Conférence internationale pour la Région des Grands lacs (CIRGL) pour « tracer des limites entre les deux pays ».« La CIRGL accompagnerait cette démarche pour planter les bornes ou alors fixer des limites physiques naturelles qui pourraient épargner et nos militaires et nos populations du danger», a-t-il suggéré.
Dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 juin 2014, des militaires rwandais ont arrêté 9 pêcheurs congolais sur le lac Kivu, dans la province du Sud-Kivu.
« Le même incident s’était produit cinq jours plus tôt au Nord-Kivu. Chaque fois, des militaires de l’armée rwandaise accusent les Congolais de violer les eaux territoriales de leur pays. Ces pêcheurs ont finalement été relâchés lundi 23 et mardi 24 juin après le paiement d’une amende de 2500 dollars américains », a rapporté Radio Okapi."[/i]
"RDC : les FDLR doivent désarmer « immédiatement », avertit Martin Kobler"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/07/rdc-les-fdlr-doivent-desarmer-immediatement-avertit-martin-kobler/
"RDC : les FDRL doivent être démobilisées « d’ici la fin de l’année », exigent les Etats-Unis"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/05/rdc-les-fdrl-doivent-etre-demobilises-dici-la-fin-de-lannee-exigent-les-etats-unis/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/27/rdc-le-gouvernement-ne-negociera-pas-la-relocalisation-des-fdlr-affirme-lambert-mende/radiookapi.net/actualite/2014/08/07/live-martin-kobler-sexprime-au-conseil-de-securite-de-lonu/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140807193242/defense-securite-fdlr-kivu-rdc-crise-dans-le-kivu-le-dernier-avertissement-de-martin-kobler-aux-fdlr.html
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/27/rdc-le-gouvernement-ne-negociera-pas-la-relocalisation-des-fdlr-affirme-lambert-mende/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140612-rdc-rwanda-accrochages-frontiere-pourquoi-cette-escalade/
Compatriotiqument!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"RDC : l'ex-M23 dénonce des injustices dans l'application de la loi d'amnistie
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140811153119/mouvement-du-23-mars-gouvernement-rdc-justice-rdc-loi-d-amnistie-rdc-justice-rdc-rdc-l-ex-m23-denonce-des-injustices-dans-l-application-de-la-loi-d-amnistie.html
Lundi, l'ex-rébellion du Mouvement du 23-mars (M23) s'est rappelée au bon souvenir du gouvernement de RDC. Elle a dénoncé des injustices dans l'application de la loi d'amnistie et affirmé que nombre de ses membres réfugiés au Rwanda et en Afrique du Sud avaient été empêchés de remplir l'acte d'engagement à ne pas reprendre les armes.
L'ex-rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a dénoncé, lundi 11 août, l'attitude du gouvernement de RDC. Dans un communiqué, les anciens rebelles ont notamment évoqué des injustices dans l'application de la loi d'amnistie, affirmant que le gouvernement a délibérément empêché un nombre important de ses membres réfugiés au Rwanda et en Afrique du Sud de remplir l'acte d'engagement à ne pas reprendre les armes, alors qu'expire lundi la possibilité de signer ce document.
"Ceux qui n'ont pas eu l'occasion de signer (...) sont autour de 500", a déclaré à l'AFP le président politique du M23, Bertrand Bisimwa, en exil en Ouganda, où se sont réfugiés la majeure partie des combattants du groupe armé.
Selon le M23, seuls (...) 31 de ses membres ont été officiellement amnistiés sur un total de 3 657 signataires de l'acte d'engagement et des dizaines de personnes ont été arrêtées en RDC après avoir signé l'acte et être rentrés au pays. Le mouvement précise qu'à Goma, capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu, elle a recensé 16 personnes incarcérées à la prison centrale de Munzenze et 7 au cachot de l'Agence nationale de renseignement.
"La totalité des membres du M23 sont éligibles"
Fin décembre à Nairobi, Kinshasa, le M23 et le médiateur ougandais avaient formellement mis fin au conflit. La RDC s'est notamment engagée à voter une loi d'amnistie pour faits de guerre, d'insurrection et d'infractions politiques, qui concerne aussi d'autres groupes armés et des civils.
>> Lire aussi "RDC : le Parlement adopte une loi d'amnistie pour les anciens rebelles"
Le gouvernement a répété à plusieurs reprises que l'amnistie ne s'appliquerait pas aux auteurs présumés de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Or, le M23 est accusé par l'ONU et des ONG de défense des droits de l'Homme de graves exactions contre les civils.
"Nous déplorons l'absence de volonté de mettre en oeuvre les déclarations de Nairobi", a réagi Bertrand Bisimwa, depuis la capitale ougandaise Kampala. "La totalité des membres du M23 sont éligibles à la loi d'amnistie", a-t-il insisté.
"Le M23, désarmé et cantonné, représente-t-il plus de menace que les FDLR ?"
Jeudi 7 août, Alexis Lamek, représentant permanent adjoint de la France à l'ONU, a averti face au Conseil de sécurité que la démobilisation des combattants du M23 était incomplète et que la perspective de sa réorganisation militaire [restait] une menace importante. "Nous appelons d'un côté la République démocratique du Congo à redoubler d'efforts dans l'opérationnalisation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion et de l'autre l'Ouganda et le Rwanda à coopérer de manière à ce qu'un terme définitif soit mis aux activités de ce groupe", a-t-il dit.
"Le M23, désarmé et cantonné, représente-t-il plus de menace que les FDLR qui continuent leurs activités en RDC, où ils commettent de graves exactions (meurtres, viol, pillages, enrôlements d'enfants", s'est quant à lui interrogé Bertrand Bisimwa.
(Avec AFP)"COM 65 by MathieuOlivierJA
La Direction du Mouvement du 23 Mars constate avec regret qu’à l’expiration du délai prévu par le Gouvernement pour la signature des actes d’engagement :
01. Un nombre important des personnes éligibles à la loi d’amnistie et se trouvant présentement à l’étranger ont été délibérément privées de leur droit, le gouvernement s’étant tout simplement abstenu de rendre disponibles les formulaires desdits actes à certaines ambassades de la RDC en l’occurrence celles en Afrique du Sud et au Rwanda ;
02.Seuls les noms de 31 membres du M23 ont été déclarés officiellement bénéficiaires de la loi d’amnistie sur un total approximatif de 3657 signataires d’actes d’engagement. Au cours d’une conférence de presse tenue au mois de Juillet dernier, le porte-parole du Gouvernement avait annoncé que 68 autres membres de notre Mouvement avaient été reconnus amnistiés. Ces personnes restent ce jour non autrement identifiées, aucun arrêté ministériel n’a, à notre connaissance, été rendu public à ce sujet ;
03.Des dizaines des membres du M23 viennent d’être mis aux arrêts à travers le pays après qu’ils aient signé l’acte d’engagement et retourné au pays. Pour la seule ville de Goma, nous avons réussi à en identifier 16 incarcérés à la Prison Centrale de MUNZENZE et 7 sont détenus au cachot de l’Agence Nationale des Renseignements, ANR en sigle. Nous entendons publier la liste définitive de tous les détenus M23 à l’issue de la collecte des renseignements y relatifs dans les différents lieux de détention à travers le pays.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Nord-Kivu Bruits de bottes à l’Est de la RDC Nouvelles infiltrations de la coalition M23-RDF en perspective de prochains assauts
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1824
Pour la Société civile du Nord-Kivu, le Rwanda et l’Ouganda n’ont jamais digéré leur défaite face à la coalition FARDC-Brigade spéciale d’intervention de l’ONU et sont déterminés à perpétuer l’insécurité pour continuer le pillage des ressources naturelles de la Rd Congo. Les autorités congolaises sont prévenues pour non seulement vérifier ces informations, mais aussi prendre des mesures qui s’imposent pour ne pas être surpris
Des nouvelles en province du Nord-Kivu, spécialement dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo ne sont pas du tout rassurantes. En effet, la Société civile de la province du Nord-Kivu renseigne que les ex-M23, aidés par certains éléments de la Rwanda Defence Forces (RDF) préparent des assauts sur le territoire congolais.
Pour la population du coin, le Rwanda et l’Ouganda n’ont jamais accepté, voire digéré leur défaite contre la coalition FARDC-Brigade spéciale d’intervention des Nations Unies. Pour ce faire, toutes les stratégies sont mises sur la table afin d’atteindre leurs objectifs. Ceux-ci consistent à semer continuellement l’insécurité dans la partie Est de la Rd Congo, afin d’y provoquer mort d’hommes, violations des droits de l’homme et pillage des ressources naturelles.
Un autre objectif et non des moindres, c’est la volonté inavouée du Rwanda et de l’Ouganda de concrétiser leur projet de balkanisation de la Rd Congo. Et ce, à l’exemple du Soudan qui a été obligé de se diviser malgré lui en deux Etats distincts. Une solution qui ne réussira pas en ce qui concerne la Rd Congo, au vu de la détermination des Congolais à demeurer ensemble, en dépit de l’étendue physique du territoire national et d’autres spécificités.
Les analystes de la situation de la région des Grands Lacs sont d’avis que le fait pour le Rwanda et l’Ouganda de ne pas libérer les ex-membres du M23 conformément aux accords signés est une preuve qu’ils veulent les utiliser à d’autres fins. Certains cadres de l’ex-M23 avaient tenté d’accuser en vain le Gouvernement de la République de la lenteur dans l’application de la loi sur l’amnistie. Mais avec les dernières libérations, cette raison ne tient plus debout et dès lors, silence radio du côté du Rwanda ou de l’Ouganda. Et on comprend vite qu’ils sont en train de chercher d’autres raisons.
Des faits palpables
Pour la Société civile du Nord-Kivu qui a été alertée par la population sur la réorganisation des éléments ex-M23, en perspective des prochains assauts à partir des territoires de Rutshuru et Nyiragongo, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la Rd Congo doit de nouveau s’apprêter pour ne pas être surpris.
Car en effet, en ce qui concerne le territoire de Nyiragongo, des mouvements suspects sont en ces jours observés dans le secteur de Busasamana, dans le District de Rubavu au Rwanda, à la frontière avec les localités Kabuhanga et Kabagana I, dans le Groupement Buhumba, Territoire de Nyiragongo.
Ici, sont stockés des vivres et non vivres dans le Bureau de la Rwanda Reven. Il s’agit des vivres qui transitent nuitamment en direction du parc, du côté de Kasizi-Rwanda où sont concentrés depuis plusieurs jours des combattants ex-M23 mêlés aux militaires de la RDF (armée rwandaise).
On fait également état du renforcement de la base logistique militaire de la RDF à la frontière, en préparatif de prochaines hostilités. Ce ravitaillement en vivres et équipements militaires a été également observé la journée et le soir de vendredi 04 novembre courant.
Dans le territoire de Rutshuru, des sources concordantes nous apprenons également que les ex-M23 seraient entrain de s’infiltrer dans les Groupements de Rugari, Bweza, Kisigari et Busanza. La population de ces entités a fait part de certains indicateurs objectivement vérifiables.
A Mwaro par exemple, dans le Groupement de Rugari, en Chefferie des Bwisha, le dimanche 28 septembre dernier, 130 éléments de la coalition M23-RDF habillés en uniforme de gardes parc pour se déguiser, ont été surpris avant de prendre le large. Alertées par la population, les FARDC du 391e régiment avaient réussi à capturer 3 combattants parmi les infiltrés. A Mbuzi, dans le Groupement de Bweza, en Chefferie de Bwisha, la semaine dernière, un groupe d’inconnus armés déguisés en éleveurs, ont fait des mouvements nocturnes avec des vaches jusqu’à Kichanga, dans le Groupement Bishusha, dans la Chefferie de Bwito, en passant par Biruma, dans le Groupement Kisigari.
A Katale et à Buvunga, dans le Groupement de Kisigari, la population dénonce le recrutement dans la clandestinité de nombreux jeunes au profit d’un groupe armée qui ne dit pas encore son nom. L’un des recruteurs serait identifié comme un ancien Chef de Poste d’Encadrement Administratif avant et pendant l’occupation du M23. A l’époque du M23, l’homme avait enrôlé de force plusieurs jeunes du Groupement de Kisigari. Il avait été arrêté et détenu par les services de sécurités à Goma. Mais depuis sa libération il y a un mois, il vient de débuter ses recrutements au profit d’un groupe armée qui reste à identifier.
A Shinda, frontalière avec l’Ouganda, dans le Groupement de Busanza, dans la Chefferie de Bwisha, la relève des FARDC inquiète la population si le déploiement ne suit pas le plus tôt. Des bruits courent que des réfugiés déjà armés dans les Camps en Ouganda promettent de traverser la frontière pour s’installer à Shinda.
De l’alarmisme au réalisme
Contacté par le Journal L’Avenir, le porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu a indiqué qu’en lieu et place de considérer ce message comme alarmiste, il est plutôt important pour le pouvoir de considérer cette information et de mener des enquêtes fouillées. Et ce, lorsqu’on sait qu’à l’Est du pays, tout commence par des rumeurs qui, au fur et à mesure qu’évolue l’actualité, se révèlent comme vraies.
En plus, la Société civile du Nord-Kivu s’est demandée pour quel intérêt pourrait-elle raconter des faits non vérifiables lorsqu’on sait comment elle est en contact avec la population autochtone. Voilà qui doit motiver les autorités tant provinciales que centrales à considérer ces informations pour prévenir au besoin cette énième attaque de la coalition ex-M23-RDF"
"(...)Les articles concernant l’insécurité à l’Est se réfèrent régulièrement à des infos provenant de « la societé civile », sans autre précision. La Société Civile du Nord-Kivu est de nouveau alertée sur la réorganisation des éléments ex-M23, en perspective de prochains assauts à partir des Territoires de RUTSHURU et NYIRAGONGO. Elle a publié les informations suivantes (texte diffusé par EURAC)
« A. EN TERRITOIRE DE NYIRAGONGO :
Des mouvements suspects sont en ces jours observés en Secteur de BUSASAMANA, dans le District de RUBAVU au RWANDA, à la frontière avec les localités KABUHANGA et KABAGANA I, dans le Groupement Buhumba, en Territoire de NYIRAGONGO.
Ici, sont stockés des vivres et non vivres dans le Bureau de la Rwanda Reven, des vivres qui transitent nuitamment en direction vers le parc, du coté de KASIZI-Rwanda où sont concentrés depuis plusieurs jours des combattants ex-M23 mêlés aux militaires de la RDF (armée rwandaise).
On fait état du renforcement de la base logistique militaire de la RDF à la frontière, en préparatif de prochaines hostilités. Ce ravitaillement en vivres et équipements militaires a été également observé la journée et le soir de vendredi 04 novembre courant.
B. EN TERRITOIRE DE RUTSHURU :
Des sources concordantes nous apprenons également que les ex-M23 seraient en train de s’infiltrer dans les Groupements de RUGARI, BWEZA, KISIGARI et BUSANZA. La population de ces entités nous a fait par de certains indicateurs objectivement vérifiables, parmi lesquels :
-A MWARO, dans le Groupement de RUGARI, en Chefferie des BWISHA :
dimanche 28 octobre dernier, 130 éléments de la coalition M23-RDF habillés en uniforme de gardes parc pour se déguiser, ont été surpris avant de prendre le large. Alertées par la population, les FARDC du 391e régiment avaient réussi à capturer 3 combattants parmi les infiltrés
-A MBUZI, dans le Groupement de BWEZA, en Chefferie de BWISHA : La semaine dernière, un groupe d’inconnus armés déguisés en éleveurs, ont fait des mouvements nocturnes avec des vaches jusqu'à KICHANGA, en Groupement BISHUSHA, dans la Chefferie de BWITO, en passant par BIRUMA, dans le Groupement KISIGARI ;
-A KATALE et à BUVUNGA, dans le Groupement de KISIGARI: la population dénonce le recrutement dans la clandestinité de nombreux jeunes au
profit d’un groupe armée qui ne dit pas encore son nom. L’un des
recruteurs, serait identifié comme un ancien Chef de Poste d’Encadrement Administratif avant et pendant l’occupation du M23. A l’époque du M23, l’homme avait enrôlé de force plusieurs jeunes du Groupement de KISIGARI. Il avait été arrêté et détenu par les services de sécurités à GOMA ; mais depuis sa libération il y a un mois, il vient débuter ses recrutements au profit d’un groupe armée qui reste à identifier ;
-A SHINDA, frontalière avec l’OUGANDA, dans le Groupement de BUSANZA, en Chefferie de BWISHA : la relève des FARDC inquiète la population si le déploiement ne suit pas le plus tôt. Des bruits courent que des refugiés déjà armés dans les Camps en OUGANDA promettent traverser la frontière pour s’installer à SHINDA ».(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Nord-Kivu : la Société civile dénonce de «possibles» recrutements de jeunes par l’ex M23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/08/nord-kivu-la-societe-civile-denonce-de-possibles-recrutements-de-jeunes-par-lex-m23/
En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012
La société civile du Nord-Kivu soupçonne d’anciens membres de l’ex rébellion du M23 de procéder au recrutement de jeunes dans le Rutshuru, au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié mardi 7 octobre à Goma, cette structure appelle la communauté internationale et le gouvernement congolais à enquêter sur ces «possibles» recrutements. De son côté, la Monusco assure n’avoir trouvé aucune trace de ces recrutements après des missions de vérification et de reconnaissance.
Selon des sources locales à Rutshuru, deux personnes ont été interpellées mardi soir par les services de sécurité, au chef-lieu du territoire. Elles auraient été surprises en pleine réunion sur un probable retour de l’ex-M23.
Il s’agirait de Patrice Tambuka, la soixantaine, infirmier dans un centre de santé de Kiwanja, à 3 km de Rutshuru-centre, et Roger Hatuma, ancien chef de cité de Kiwanja, sous l’occupation du M23.
Les suspects auraient été entendus le même jour par les services de sécurité, et seraient toujours en détention.
Plusieurs jeunes, qui participaient à cette rencontre, auraient pris la poudre d’escampette à l’arrivée des forces de sécurité, confirment les mêmes sources.
Depuis environ un mois, des sources locales rapportent des recrutements de jeunes par des partisans de l’ex-M23 à Rutshuru.
Selon la société civile du Nord-Kivu, ces mouvements de recrutement sont signalés à Katale et Buvunga, dans le groupement de Kisigari, en chefferie de Bwisha, où plusieurs personnes auraient été contactées pour le compte du M23.
Simples rumeurs, selon la Monusco
La Mission de l’Onu en RDC (Monusco) dit avoir reçu des informations selon lesquelles des éléments de l’ex M23 auraient été vus en groupes assez grands, de 100 personnes dans un cas, et de 150 personnes dans un autre.
Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations Unies mercredi 8 octobre, le chef du bureau de la mission à Goma, Ray Torres, a estimé que, pour l’instant, ces allégations restent de simples rumeurs.
«La brigade Nord a dépêché plusieurs missions de vérification et de reconnaissance sur ces endroits, héliportées et à pied, et rien n’a pu être observé», a-t-il expliqué.
Ray Torres n’exclut pas la possibilité qu’il y ait des éléments M23 qui se soient infiltrés dans ce secteur, mais il affirme que la Monusco n’en a trouvé aucune trace.
«Donc, pour l’instant, notre conclusion, c’est que ce sont des rumeurs, peut-être basées sur des craintes, peut-être basées sur des mouvements isolés de quelques personnes», a-t-il ajouté.
Le chef du bureau de la Monusco à Goma encourage tout de même les gens à apporter des informations à la Monusco, mais il les invite, au préalable, à les vérifier."Pourquoi les FARDC n’ont pas vraiment vaincu le M23 ?
° http://desc-wondo.org/pourquoi-les-fardc-nont-pas-vraiment-vaincu-le-m23-jj-wondo/]Le but fondamental de la stratégie (politique et militaire) est la défaite (ou la soumission totale) de l’ennemi. Cette proposition, qui n’est en elle-même guère discutée, pose un problème de délimitation. Quand peut-on dire que la victoire est acquise, que l’ennemi est défait ? Quand il se reconnait vaincu. Sans doute mais on ne fait que reporter le problème car les succès militaires intermédiaires ne signifient pas nécessairement une victoire finale. C’est ici que l’expression « perdre une bataille mais pas une guerre » prend parfois tout son sens. C’est ce que nous allons tenter de démontrer, nous rapportant à la théorie stratégique universelle de Clausewitz dans la présente analyse.La fin d’une bataille militaire importe peu sur son impact politiqueEn stratégie militaire, il n’y pas de facteur unique et exclusifde la victoire ou de la défaite : un belligérant peut perdre une immense étendue de territoire tout en parvenant à replier ses forces en bon ordre. C’est le cas de la défensive allemande de l’Est de 1943 à 1945 : les forces allemandes ont conservé leur cohésion et leur capacité combattante jusqu’à la bataille finale de Berlin.Les stratégistes se focalisent moins sur l’éclat des batailles que sur leurs suites et impacts (politiques, diplomatiques, sociaux, économiques…) à long terme. D’autant qu’en stratégie, l’option militaire, quoique déterminante, ne suffit pas à elle seule pour déterminer la réalisation finale des objectifs poursuivis dans une guerre. Celle de prolonger la politique par d’autres moyens en contraignant l’adversaire à la soumission.L’épreuve de vérité n’est pas une bataille gagnée, aussi brillante soit-elle, mais la mise hors combat durable de l’ennemi, soit par la destruction de ses forces, soit par la maîtrise d’un espace de sécurité politiquement, économiquement et militairement suffisant. Ou encore par les dividendes diplomatiques de la défaite militaire engendrés à la suite d’une bataille militaire.Et là, nous sommes au cœur de la théorie de la guerre, modélisée par le Général et théoricien prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) dans son célèbre livre « Vom Kriege » (De la guerre) hâtivement résumée en ces termes : « La guerre n’est qu’une continuation de la politique avec d’autres moyens ». Cette formule résumant trop vite l’œuvre de Clausewitz, tout en restant néanmoins la clé, veut dire que toutes les guerres historiques, dans la mesure où il y a encore une histoire humaine possible, sont ainsi contenues par la politique, quand bien même l’intensité de certains conflits verrait les moyens militaires y contaminer les fins politiques. (Benoît Chantre, Clausewitz. De la guerre. Livre I, Flammarion, Paris, 2014).En effet, selon Clausewitz, « la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais un véritable instrument politique, une poursuite des relations politiques, une suite qu’on lui donne et une réalisation de celles-ci par d’autres moyens. » De plus, « L’objectif politique, comme mobile initial de la guerre, fournira le but à atteindre par l’action militaire, autant que des efforts nécessaires »Ainsi pour ce célèbre stratégiste, analyste pragmatique du phénomène « guerre » sous sa forme de « duel », la guerre est et doit demeurer l’instrument (au service de la) politique dans la mesure où elle trouve son origine dans les motivations politiques. La guerre n’étant pas une fin en soi, mais bien un moyen aux mains de la politique, il appartient alors à la politique de fixer les buts de la guerre.Comme nous l’écrivions dans une analyse antérieure (http://desc-wondo.org/strategie-ce-quil-faut-savoir-sur-la-guerre-1ere-partie-rwandam23-jj-wondo/) , la tactique est strictement militaire et dirigée vers des objectifs militaires immédiats. Elle est dépendante des moyens disponibles, elle se caractérise par le primat de la force. La stratégie, quant à elle, opère en fonction des buts militaires finaux. Elle prépare et permet, en cas de victoire, le règlement final (reddition), mais elle ne conclut pas : La victoire militaire n’est qu’une fin intermédiaire, le stratège doit tenir compte des fins ultimes qui relèvent de la politique. Le vrai stratège voit au-delà des opérations en cours pour raisonner à l’horizon de la campagne ou de la guerre (Manstein c/ Hube , 1944). Le vrai stratège fait la différence entre des succès tactiques et une victoire stratégique (Mannerheim en 1940 à propos de la continuation de la guerre d’Hiver). Le vrai stratège saisit la double dimension, militaire et politique des problèmes auxquels il est confronté (Mannerheim en 1941 à propos de l’attaque de Leningrad). De plus en plus, le vrai stratège saisit les implications de politique intérieure des décisions qu’il prend.Le but ultime de la guerre est de mettre l’adversaire hors d’état de nuireLa guerre pour Clausewitz reste un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ; son dessein immédiat est de mettre l’ennemi hors d’état de nuire, c’est-à-dire d’abattre l’adversaire afin de le rendre incapable de toute résistance, voire de toute manœuvre politique ou diplomatique ultérieure.Pour que l’adversaire soit contraint d’accéder à notre volonté, nous devons pouvoir le placer dans une situation dont le désavantage soit supérieur au sacrifice que nous exigeons de lui. Il va sans dire que le désavantage en question ne doit pas être ou du moins paraître passager ; car dans ce cas, l’adversaire attendrait et ne cèderait pas. Il trouvera toujours un moment propice pour revenir à la charge guerrière.C’est le piège que le M23 a tendu à la RDC en s’extirpant, sans perdre considérablement ses ressources humaines, en novembre 2013 en se retirant vers le Rwanda, forçant la RDC à signer un document nébuleux de paix là où la logique voudrait qu’en tant que force militaire vaincue qui doit se soumettre à la volonté de la RDC, le M23 devrait bonnement signer l’acte de reddition et se conformer à TOUTES les conditions lui imposées par la RDC. Ce qui n’a pas été le cas car les accords signés entre le gouvernement de Kabila et le M23 ont permis à ce dernier de continuer à exister politiquement. Ce qui annihile de fait l’objectif politique recherché dans toute guerre qui reste indubitablement une continuation de la politique par d’autres moyens.Pourtant plusieurs sources concordantes signalent la réorganisation du M23Il n’est dès lors pas étonnant que ce M23, qui n’a pu être mis hors d’état de nuire par les FARDC puisse se reconstituer en Ouganda, au Rwanda et encore Angola comme certains rapports de l’ONU le relèvent. Se basant sur le rapport de mi-parcours du nouveau groupe d’experts des Nations unies, la RFI a fait état le 5 juillet 2014 de la présence sur le sol angolais d’une branche du M23, laquelle se réorganiserait en l’absence d’avancées dans le processus de rapatriement au Congo et que ses cadres circuleraient librement. La même information vient d’être confirmée par la France qui redoute une réorganisation militaire des rebelles du M23. (Radio Okapi, 8/08/2014).Radio Okapi – 30/8/2014 : « L’ancien mouvement rebelle du M23 serait en train de se reconstituer depuis 3 mois à Rubaya, à environ 60 km au nord-est de Goma (Nord-Kivu). Selon des sources sécuritaires, ces anciens rebelles procéderaient à des recrutements en vue de créer un nouveau mouvement, le M27. La Mission de l’Onu en RDC (Monusco), pour sa part, reconnaît des mouvements suspects dans la région, sans pouvoir les déterminer pour l’instant. Pour le chef du bureau de la Monusco à Goma, Ray Virgilio Torres, d’anciens rebelles du M23 sont en activité dans cette région. Il se dit cependant incapable de confirmer qu’il s’agit d’une réorganisation de ce mouvement rebelle. «Nous avons essayé de voir ce qu’est en réalité ce groupe M27. Ce que nous, nous savons, c’est ce que vous, vous savez, de ce qui s’est passé à Remeka. Et que des ex-M23 s’étaient organisés en groupe et semblaient vouloir se diriger vers le sud de Masisi et peut-être au-delà, à Walikale notamment, pour une raison que nous, nous ne savons pas», a-t-il expliqué. Début août, un groupe de gens, présentés comme d’anciens rebelles du M23, a attaqué le poste de police de Remeka, au sud de Masisi, dans le groupement d’Ufamandu Sept personnes, suspectées d’activités militaires, ont été interpellées à cette occasion et remis aux Forces armées de la RDC (FARDC), puis transférées à Goma. »
Intervenant le 8 août 2014 devant le conseil de sécurité, le représentant permanent de la France à l’Onu avait dit redouter une réorganisation militaire des rebelles du M23, défaits par l’armée congolaise appuyée par les casques bleus de la Monusco fin novembre 2013 au Nord-Kivu. Pour parer à toute éventualité, Alexis Lamek avait appelé la RDC à redoubler d’efforts sur l’opérationnalisation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
Un communique publié par la coordination de la société civile du Nord-Kivu, le 7 octobre 2014, alerte la population sur une éventuelle réorganisation et infiltration au Nord-Kivu des éléments ex-M23, en perspective de prochaineshostilités à partir des Territoires de Rutshuru et Nyiragongo à Katale et à Buvunga, dans le Groupement de Kisigairi (Chefferie des Bwitsha). Le communiqué indexe un ex-cadre du M23 Jean Félix Shamba, ancien Chef de Poste d’Encadrement Administratif de Rugari et Kisigari avant et pendant l’occupation du M23, qui avait enrôlé de force plusieurs jeunes du Groupement de Kisigari dans la rébellion du M23. A la débâcle de la rébellion, Jean Félix Shamba s’était enfui au Rwanda en passant par l’Ouganda pour retourner en RDC vers juin 2014 par Gisenyi (Rwanda) et se réinstaller chez lui en Territoire de Rutshuru après avoir été interpellé par l’ANR qui l’a forcé de signer les formulaires de demande d’amnistie les services de l’ANR et le relacher par la suite. Depuis environ un mois, les habitants de Rutshuru dénoncent dans le chef de Jean Félix Shamba la sensibilisation et l’enrôlement clandestin des jeunes en faveur d’un mouvement qui ne dit pas encore son nom mais qui, croient-ils, serait la nouvelle formule M23. « Il serait entrain de demander aux jeunes qui l’écoutent de rejoindre un Camp de regroupement à Kitchanga (en Chefferie de Bwito)« , a fait savoir la société civile du Nord-Kivu..
Dans un autre communiqué de la même société civile, on signalait l’assassinat le dimanche 28 septembre 2014 de M. Robert Bonane Rwamakuba Serugari, grand coutumier et Chef du Groupement de Bweza de retour d’une réunion à Ntamugenga (chef-lieu du Groupement) avec la jeunesse de son Groupement. C’est lorsqu’il rentrait chez-lui à Rubare (Groupement voisin de Kisigari, où il avait déjà élu domicile depuis l’avènement du M23), seul à bord de sa moto qu’il sera surpris par des tirs dirigés contre lui, des tirs de la part des inconnus qui lui avaient tendus embuscade à hauteur de Chumirwa, environs 4km-ouest de Ntamugenga. D’aucuns pensent par contre auxsignes avant-coureur de l’infiltration des éléments ex-M23, au regard des bruits qui courent dans la zone qu’ils seraient en train de se réorganiser dans les périphéries de Rutshuru et Nyiragongo en perspective d’une prochaine déstabilisation. C’est dans le Groupement de Bweza qu’étaient localisées certaines bases importantes des M23, à l’instar de: Mbuzi, Ntamugenga et une partie de Runyonyi ».
Dans un long entretien téléphonique que DESC a eu avec un ancien sociétaire de l’ex-rebellion UFRC (allié à l’époque au M23), en vadrouille dans la partie orientale de la RDC, en Ouganda et au Sud Soudan, l’intéressé nous a fait savoir parcourir librement une vaste zone de non droit, abandonnée par les troupes congolaises que s’apprêtent à investir les ex-rebelles du M23 relachés par Kampala et entraînés dans les camps militaires ougandais en vue d’une attaque imminente. D’autres sources nous également signalé la présence des ex-commbattants M23 aux côtés de la milice Mai-Mai de Cheka-Nduma défense du Congo (NDC) du Colonel Guidondans la localité Muhanga, Kasinga, Mutenda. Les Mai-Mai de Cheka-Nduma défense du Congo (NDC) du Colonel Guidon, après avoir volontairement fait reddition auprès des FARDC dans le territoire de Walikale, notamment dans la localité de Pinga, ont déclaré que leur sortie de Bunyatenge n’était qu’une repli stratégique et que la contrée demeure encore à leur portée et qu’ils peuvent y retourner à tout moment.
[size=15]Paresse de la MONUSCO et manque de volonté politique du Gouvernement congolais de traquer les FDLR et autres milices qui servent tout le monde
C’est ce que nous rapportent plusieurs correspondances de DESC avec des sources locales : « M. Wondo, je pense que les NDC et FDLR restent un mal nécessaires tant pour la soi disant Communauté internationale que pour les autorités du pays, car leur état de belligérance profite à beaucoup d’acteurs/individus, Etats, ou composantes régionales ( Cfr les ressources naturelles et/ou trafic d’armes et autres intérêts stratégiques, qu’importent les affaires aux populations ou autres aspects humanitaires). En plus sache bien que celui (M23, Cheka NDC,..) qui s’attaque aux FDLR, si diabolique soit-il, devient automatiquement sanctifié auprès de la communauté internationale et certains de ses alliés même ici au pays??? «
« Allez y comprendre quelque chose! Je pense que ce jeu de ping-pong ne finira jamais comme tu l’écris souvent. Que dire des soi-disant opérations militaires contre les NDC ou FDLR? De la poudre aux yeux sans doute! Il y a quelque temps il a été dit que les opérations contre Cheka n’avaient en rien entamé ses capacités militaires, c’était seulement pour lui demander de s’éloigner des endroits accessibles. C’est exactement la même chose comme qui se fait avec les FDLR. Au fait c’est un jeu bizarre et complexe. Il faut avoir travaillé aux avec les Nations Unies (MONUSCO) pour y piger quelque chose. J’en sais quelque chose. En plus sachons quel’instabilité récurrente dans la région passe pour une politique si pas une stratégie de gestion politique. »
« Cependant, il semblerait que la situation reste très tendue dans la zone car les secteurs de Bushalingwa, Bukumbirwa, Miriki, Buleusa, Bukonde, Ngaha, Lusamambo et autres connaitraient des vagues intenses des IDPs et craintes des affrontements entre le NDC contre lesFDLR dont les troupes seraient en train de se renforcer particulièrement autour de Bukonde. Beaucoup de localités seraient déjà vidées de leurs habitants redoutant les effets croisés des combats et autres atrocités/pillages. La question est de savoir d’où seraient venus les renforts de Guidon en pleine dissidence, même s’il reste fort de ce split? Et où seraient passés les FARDC dans le Lubero car ces attaques étaient prévisibles depuis près de deux mois, entendre des sources locales dans la zone. A suivre. » Pour rappel, une dissidence a vu le jour entre Cheka et son second, Lafontaine, depuis déjà près de deux mois, ceci à l’issue des OPS militaires FARDC-FIB dans le Walikale. Mais l’aile Guidon se disait toujours déterminé à poursuivre sa lutte contre les FDLR, mais dit-on sous-tendu surtout par des motivations économiques sur les carrières aurifères et autres ressources naturelles. »
« Les FARDC se focalisent plus vers le Rwenzori pour Opérations « Sokola » contre l’ADF et à mon avis, il n’y apas trop de problèmes pour l’instant avec le théâtre de FDLR cantonnés à Kanyabayonga. C’est plutôt le meme jeu qu’a 2010, les FDLR se réorganisent parcequ’iils savent qu’ils n’obtiendront jamais le dialogue direct avec Kigali. Les Mayi-Mayi résiduels du Grand Nord garderaient toujours leurs contacts en Ouganda et serviraient du pont entre les FDLR et les Mayi-Mayi proches de Lafontaine et la coalition des ressortissants de Beni-Lubero; et le trafic matières premières fonctionnent normalement. »
Su base de la théorie de Clausewitz, le M23 n’est pas encore totalement vaincu
En stratégie militaire, la position la plus désavantageuse dans laquelle une force belligérante puisse être conduite correspond à son incapacité complète de combattre. Peut-on réellement l’attester aujourd’hui pour le cas du M23 qui a pratiquement gardé intacte le gros de ses éléments combattants?[/size]En effet, si donc l’adversaire doit être, au moyen de l’acte de la guerre, contraint d’accomplir notre volonté, nous devons absolument le mettre réellement hors d’état de combat et dans une situation telle qu’une fois anéantie, il ne soit plus en mesure de pouvoir revenir à la charge militairement ni d’exister politiquement. Il suit de là que toujours l’acte de la guerre doit tendre vers l’objectif de désarmer ou de renverser (politiquement) l’adversaire.Selon Clausewitz, « tant que nous n’avons pas complètement abattu ou annihilé la capacité de nuisance de l’adversaire en le terrassant complètement, nous pouvons craindre d’être terrassés nous-mêmes – qu’il nous abatte à tout moment. Nous ne sommes dès lors donc plus complètement maître de nous, car il peut encore nous dicter ses lois comme nous lui imposons les nôtres », reste la conception politique fondamentale de la guerre de Clausewitz. Et c’est exactement cette situation d’action réciproque qui s’est passée entre la RDC et le M23 (Rwanda) lors des signatures des documents aboutissant à l’amnistie, le nébuleux acte de Nairobi.C’est la grande équation à x inconnues que les analystes et experts essayent de décrypter. Ce, d’autant qu’après leur défaite, qualifiée parfois par certains profanes de l’art militaire, de résultat de la blitzkrieg « guerre-éclair » sans comprendre au fond l’essence de ce concept, l’on se demande que reste-t-il encore de la capacité de nuisance ou de résistance du M23 et du Rwanda pour qui la Guerre au Kivu est une question de survie vitale ?Cela ne semble pas le cas dans la guerre dite de « six jours » qui s’est déroulée du 28 octobre au 5 novembre 2013 au Nord-Kivu aboutissant au repli du M23 vers l’Ouganda sans avoir perdu l’essentiel de ses effectifs. La caractéristique principale d’une blitzkieg, le choc, vise à détruire l’adversaire par la mise en œuvre d’une masse qui va agir avec la plus grande violence. La blitzkrieg vise surtout à causer d’énormes pertes (humaines et matérielles) à l’ennemi par des attaques surprises pour annihiler toutes son potentiel militaire et politique par la suite.Le M23 n’a pas d’autre stratégie que la rhétorique bellicisteLorsqu’il ne sait pas se battre, le M23 use de la dialectique « Talking and fighting« . C’est ainsi qu’il a essayé de pousser à nouveau le gouvernement congolais dans un nouveau cycle de négociation : « Alors que Kinshasa se prépare à la nomination d’un nouveau gouvernement de cohésion nationale élargi à l’opposition, le M23 demande à être intégré dans le jeu politique congolais. Dans un communiqué, Bertrand Bisimwa, le président de l’ex-rébellion, exige des autorités congolaises « une réponse favorable à la transformation du M23 en parti politique »conformément aux déclarations de Nairobi. Le M23 dénonce « la stratégie savamment conçue (du gouvernement, ndlr) pour empêcher la direction du M23 de retourner au pays ». L’interpellation des ex-rebelles intervient à quelques jours d’une probable annonce par Kinshasa d’un nouveau gouvernement, censé associer des partis d’opposition au nouvel exécutif congolais. Le gouvernement intégrera-t-il des membres de l’ancienne rébellion dans ce gouvernement ? (…) » Dans un ton menaçant, « le communiqué de Bertrand Bisimwa constitue un avertissement au gouvernement, qui doit, selon lui, honorer ses engagements. Les ex-rebelles en appellent à la CIRGL, à la SADC et aux représentants spéciaux de la communauté internationale pour « sauver le processus de paix en RDC ». (Afrikarabia, 11/09/2014).Le 5 novembre 2013, Roger Lumbala, vice-président de la délégation du M23 à Kampala, joint par la RFI, avait affirmé que seul un accord politique (NDLR DESC : et non un acte unilatéral de reddition) permettra de régler définitivement la question du M23 . L’aile politique du M23 attend de la communauté internationale qu’elle pousseKinshasa à respecter ses engagements. « La communauté internationale a sorti un communiqué aujourd’hui disant qu’il faut respecter les onze points qui étaient déjà adoptés ». M. Lumbala a conclu que le M23 n’est pas mort. « En fonction des articles qui ont été déjà adoptés, le M23 va se transformer en parti politique. Donc, la vie du M23 continue ».Or le M23 n’a pas d’autre stratégie que la rhétorique belliciste (http://desc-wondo.org/702/) et a gardé sa capacité humaine de nuisance qui n’a pas été anéantie par l’assaut des FARDC. D’une manière générale, le M23 – créé en mai 2012- n’a d’autre recours que la stratégie belliciste – appliquée depuis l’AFDL (1996) qui a donné naissance respectivement au RCD/Goma (1998), au CNDP avec le colonel Mutebusi en 2004 à Bukavu (Sud-Kivu) et avec le général Laurent Nkunda au Nord-Kivu à partir de fin 2006 – pour faire valoir ses revendications. Cela porte à conclure que le M23 n’a pas été vaincu militairement en nous basant à la théorie stratégique, mondialement admise, de Von Clausewitz et qu’il pourrait, tel un caméléon, se transformer sous une nouvelle dénomination avec les mêmes revendications ethono-communautaristes.Ceux qui ont appris à décrypter la stratégie de communication du M23 et de ses ascendants CNDP, RCD-Goma, AFDL, auront compris que tous ces mouvements rebelles ont toujours précédé leurs attaques militaires des communiqués de menace. Avec les FARDC qui voient les anciens officiers du CNDP occuper des postes stratégiques dans la 3ème zone de défense à l’ Est, les disparitions du colonel Mamadou Ndala et du généralBahuma et l’éloignement du général Olenga du commandement de l’armée de terre et que les FARDC ont littéralement abandonné l’ancienne zone d’action du M23 pour se concentrer vers Ruwenzori et Beni à la traque des ADF/Nalu, le décor ne semble–il pas planté, que dis-je? le terrain n’est-il pas dégagé pour que le nord Kivu revive l’épisode de la guerre qui a vu Goma tomber aux mains du M23 le 20 novembre 2012?Comme quoi c’est une chose de remporter une victoire militaire, surtout lorsqu’on est sous assistanat de la communauté internationale pour y parvenir, c’en est une autre de contraindre l’ennemi à sa volonté, l’écraser complètement militairement et politiquement en lui imposant de signer un acte de reddition et non un document d’engagement bilatéral.Clausewitz affirmait d’ailleurs avec force que « la guerre est un caméléon » en ce sens qu’elle se transforme à chaque époque et s’adapte à chaque contexte (AFDL, RCD, CNDP, M23 et puis M?). L’avenir donnera sans doute et une fois de plus raison aux prédictions de DESC!
"Est
Du fait de la tenue, tous les mercredis, de la conférence de presse de la MONUSCO, le jeudi est devenu le jour des nouvelles concernant les opérations militaires, donc essentiellement l’Est. Le Phare y consacre plusieurs articles.
Le premier, sous le titre « Quatre rébellions pro-rwandaises se sont succédé (sic) en RD Congo » expose la manière dont Le Phare voit les éléments en perspective. (Malheureusement, cette perspective est tronquée, dans la mesure où ce journal fait remonter à 1996 seulement, alors qu’en réalité les premiers troubles de l’Est remontent à 1990. Ils étaient liés pour partie à la guerre civile rwandaise, pour partie à la remise en cause à la CNS de certaines spoliations, en les attaquant malencontreusement par le biais de la nationalité des spoliateurs pour ne pas heurter de front l’ensemble des privilégiés de la II ° République. NdlR).
« Tout au début du déclenchement de la guerre de l’AFDL, les dirigeants de ce mouvement politico-militaire justifiaient leur lutte par la revendication des congolais d’expression rwandophone de leur nationalité leur ravie par des extrémistes lors des travaux de la Conférence nationale souveraine. Au fur et à mesure que les troupes rebelles s’enfonçaient à l’intérieur du territoire national, les envoyés spéciaux des médias internationaux ainsi que les activistes des Ong internationales de défense des droits de l’homme sont parvenus à découvrir le pot-aux-roses par la présence des éléments des armées régulières rwandaise et ougandaise dans les rangs de cette rébellion.
Confirmant par-là, les dénonciations faites depuis le déclenchement de cette guerre par les populations locales, les responsables de l’Eglise Catholique ainsi que leurs collègues des églises protestantes, les chefs coutumiers, les leaders politiques locaux, les activistes des Ong locales de défense des droits de l’homme et les touristes étrangers.
Prétexte sécuritaire (...)
Dans son deuxième article, Le Phare qui voit « Le M 23 en pleine réorganisation », exprime ses craintes de la façon suivante :
« Dans un communiqué publié mardi 7 octobre dernier, Maître Omar Kavota, Vice-président et Porte-parole de la Société Civile du Nord-Kivu se dit très préoccupé par une éventuelle réorganisation couplée par des infiltrations des éléments ex-M23 en perspective des prochaines hostilités à partir des Territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
Dans la foulée, ce communiqué révèle que certains éléments de cet ancien mouvement rebelle défait à la fin de l’année dernière par les vaillantes troupes loyalistes des Forces armées de la République Démocratique du Congo appuyées par les éléments de la brigade spéciale d’intervention de la Monusco seraient déjà en opération sur le terrain afin de baliser la route et faciliter le plan de la déstabilisation de la Province du Nord-Kivu dont les populations n’ont pas encore fini d’essuyer les larmes.
Parmi ces personnes soupçonnées de servir de cheval de Troie, l’on pointe du doigt certains cadres administratifs placés à l’époque par le pouvoir politico-militaire du M23 revenus récemment au pays. Et que la Société civile accuse de servir d’équipe d’avance, dont certains sont bien identifiés pour avoir déjà procédé à l’enrôlement par la force des jeunes de Rutshuru.
Ces gens, renseigne le communiqué de la Société Civile, se livrent ces derniers temps à une sensibilisation clandestine à travers laquelle ils appellent les jeunes à s’enrôler et de rejoindre certains camps situés sur des endroits bien précis en attendant les ordres du déclenchement des hostilités.
A Katale et à Buvunga, dans le Groupement de Gishari, Chefferie de Bwisha, la population dénonce un certain Jean Felix Shamba, ancien Chef de Poste d’Encadrement Administratif de Rugari et Kisigari avant et pendant l’occupation du M23. Lors de l’occupation du M23, Jean-Felix Shamba avait enrôlé de force plusieurs jeunes du Groupement de Gishari dans la rébellion. Pour ce faire, indique-t-on, il était considéré comme l’un des éléments fidèles de ce mouvement. Ainsi, à la débâcle du M23, ce compatriote s’était enfui au Rwanda en passant par l’Ouganda. Ce n’est qu’en juin dernier qu’il serait rentré par Gisenyi, une localité rwandaise frontalière de Goma, pour se réinstaller chez lui en Territoire de Rutshuru. Ce qui avait suscité la peur des habitants. Il avait fait sa rentrée avec celui qui avait été le Chef de Cité de Rubare pendant le règne du M23 et la Fille de Mr Tambour, ancien comptable de l’Hôpital de Rwanguba sur l’axe Bunagana, pour ceux qui connaissent le Territoire de Rutshuru.
Comme les trois membres de l’ex-M23 sont rentrés sans avoir signé les formulaires de demande d’amnistie, les services de l’ANR les avaient appréhendés pour les acheminer jusqu’à GOMA où ils étaient en détention. Après signature des formulaires de demande d’amnistie, ces anciens M23 ont été relâchés par l’ANR, il y a environ un mois depuis leur retour en Rutshuru. La population dénonce dans le chef de M. Jean-Felix Shamba, la sensibilisation et l’enrôlement clandestin des jeunes en faveur d’un mouvement qui ne dit pas encore son nom mais qui, croit-on, serait la nouvelle formule M23. Cet homme, indique le communiqué, serait en train de demander aux jeunes qui l’écoutent de rejoindre un Camp de regroupement à Kichanga, en Chefferie de Bwito.
Notre Structure, lit-t-on dans ce message, prend très au sérieux les menaces que représente la réorganisation des ex-M23. La Société Civile du Nord Kivu en appelle à la vigilance tous azimuts de la population et invite les FARDC et les services de sécurité, tant civile que militaire, à prendre leurs dispositions pour éviter toute sorte de surprise ».
La Monusco fait son apparition dans le 3° article, sous le titre « Des présumés M23 volatilisés ! ».
« Des nouvelles faisant état de la reconstitution du Mouvement du 23 mars (M23) et de la reprise de leurs activités ont préoccupé les journalistes, hier mercredi 8 octobre 2014 au cours du point de presse hebdomadaire de la Monusco. Interrogé à cet effet, le porte-parole militaire de la Mission, le lieutenant-colonel Basse, a indiqué qu’il y a effectivement beaucoup de rumeurs sur cette question. Tout en recommandant une vigilance de tous, le militaire a fait noter qu’un monitoring général est fait sur toutes les informations reçues.
Quant à son collègue Torres, responsable de la Monusco au Nord-Kivu, il a déclaré que ces rumeurs ont été rapportées la semaine dernière, faisant état de la présence des éléments ex 23 dans 5 endroits très spécifiques avec un nombre de 100 à 150 personnes. Cependant, à la suite de ces bruits, a-t-il poursuivi, une mission de vérification a été dépêchée sur place, mais rien n’a été trouvé. « Aucune trace ! », s’est-il exclamé.
Membre du conseil exécutif et de la Cellule de Communication du M23, Alidor Mutudi a déclaré, de son côté, que les membres du M23 attendent la mise en œuvre des engagements réciproques de Nairobi. « Le reste, c’est de la paranoïa pure et simple…Non, tous les éléments du M23 sont cantonnés, nos militaires sont disciplinés. Ils ne peuvent pas échapper au contrôle de la hiérarchie. Pourquoi parler de la reconstitution du M23, lorsqu’on évoque les ex M23 ? Le M23 est une structure compacte, organisée et porteuse des revendications légitimes. Pas une nébuleuse. Ce sont des déclarations qu’il ne faut pas prendre au sérieux, le gouvernement congolais ainsi que la CIRGL sont mieux informés sur la situation de nos éléments et sur l’évolution du processus de la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi.
Enfin, dans un dernier article, Le Phare nous fait savoir que pour les « ADF-Nalu : la Monusco préconise la décapitation ! »
« Coupables de nombreux crimes odieux à l’endroit des populations congolaises du Nord-Kivu depuis plusieurs années, les rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF ou ADF-Nalu) ont marqué les esprits cette semaine dans le massacre de 16 nouvelles personnes innocentes en 3 jours ! A titre exemplatif, ils viennent d’opérer une tuerie sur 8 Congolais dans la nuit de lundi à mardi 7 octobre 2014 en localités de MAY-MOYA, KISIKI et MAIBO, dans le Groupement de BAMBUBA-KISIKI, en Secteur de BENI- MBAU, au nord du Territoire de Beni, sur l’axe OICHA-ERINGETI, au Nord-Kivu. Aussi, faute de logistique, leurs éléments résiduels ont perpétré des pillages dans les villages Haili et Mukoko, situés respectivement à 40 Km au Nord-ouest de Beni et à 3 Km au Nord d’Oicha.
Interrogé sur les contours de cette tactique terroriste menée par l’ADF-Nalu, le porte-parole militaire de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, a affirmé, hier mercredi 8 octobre 2014 au cours de la conférence de presse de la Mission, que ces rebelles de l’ADF sont sérieusement affaiblis par la conduite de l’opération « Sukola 1 », menée par les FARDC avec le soutien de la Force de la Monusco. Comme résultat, les FARDC ont, entre autres, bouclé et ratissé les terrains, provoquant des redditions dont celle d’Agabha Barikigamba Ismail, l’un des commandants de cette force négative, actif sur l’axe Nobili-Kizanzaba. La tactique des forces loyalistes a été payante, selon le casque bleu onusien, car tous les gros bastions de l’ADF ont été conquis. Cependant, tant que la tête n’est pas décapitée, il faut maintenir la vigilance car les sources de financement sont toujours là, a-t-il conclu.
La Société civile pas rassurée
A en croire Omar Kavota, vice-président de la Société civile du Nord-Kivu, outre les tueries, les rebelles ougandais se seraient livrés également à un pillage de porte à porte. Pour l’instant, a-t-il indiqué dans un communiqué de presse, les populations de MAY-MOYA, KISIKI et MAIBO viennent de vider leurs villages en direction d’OICHA (chef-lieu du Territoire de BENI) au sud et d’ERINGETI au nord. Ce qui risque à nouveau de créer un drame humanitaire, a-t-il alerté, avant d’inviter le gouvernement congolais et la MONUSCO à agir. « L’heure est grave, très grave même. Les ADF-NALU défient à toute flagrance l’autorité de l’Etat et narguent les FARDC en sabotant les localités dites libérées par l’armée régulière » a-t-il clamé.
Pour rappel, l’opération «Sokola», visant le désarmement des rebelles ougandais des ADF actifs dans le territoire de Beni, est désormais sous le commandement du général de brigade Muhindo Akili Mundosi, désigné par le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, le 13 septembre 2014.
Les ADF sont un groupe armé ougandais regroupant des mouvements d’opposition au président Yoweri Museveni fondé en 1995. Essentiellement composé d’islamistes du mouvement tabligh, l’ADF-Nalu est dirigé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam. Ils réunissent plusieurs mouvements d’opposition au président Yoweri Museveni dont l’Allied Democratic Movement, la National Army of Liberation of Uganda et l’Uganda Muslim Liberation Army ainsi que d’anciens soldats des Forces armées zaïroises et rwandaises en 1996. Implanté dans la chaîne Rwenzori, le mouvement élève son effectif en un an d’existence de 500 à 1 500 combattants et étend son activité dans le sud-ouest du pays »."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199746&Actualiteit=selected
"LISTE COMPLÈTE DE COMMANDANTS DU M23 NON-ÉLIGIBLES A L’INTÉGRATION DANS LES FARDC"
° http://www.benilubero.com/images/PDF/LISTE%20COMPLETE%20DE%20COMMANDANTS%20DU%20M23%20NON%20ELIGIBLES%20A%20L%27INTEGRATION%20DANS%20LES%20FARDC.pdf[/b]
° http://latempete.info/nord-kivu-la-societe-civile-denonce-de-possibles-recrutements-de-jeunes-par-lex-m23/
° http://radiookapi.net/en-bref/2014/09/18/loi-damnistie-lambert-mende-annonce-206-nouveaux-beneficiaires/
° http://www.rfi.fr/afrique/20131108-rdc-combien-rebelles-m23-sont-ils-passes-rwanda/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-recrudescence-dattaques-des-rebelles-adf-dans-le-territoire-de-beni
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/10/141008_drc_lar
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Le réveil de l''Onu et sa Monusco ?
C'est bien curieux ou c'est moi qui n'y comprends pas grand chose : comment l'Onu qui a quasiment institutionnalisé le M23 en en faisant presqu'un interlocuteur égal face au Gouvernement Congolais aux négociations de Kampala et davantage lors de la signature de l'accord à Nairobi au point qu'aujourd'hui il se retrouve assez fort pour défier l’État en imposant sa présence, la voilà maintenant à insister sur les violations des droits de l'homme commises par le M23 !
Et la Monusco de condamner l'impunité actuelle des cadres du M23 qui avaient été condamnés...
Serait-ce en raison des bruits de botte qui confirment sa réorganisation ou serait-ce pour faire davantage pression sur « JK » qui n'écoute pas la CI sur sa constitutionnelle fin de mandat en décembre 2016 ou serait-ce alors sa gestion normale avec ses pesanteurs ?
Assurément c'est la marche lente normale de cette Onu qui voit son Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) ne produire son rapport qu'un an après la fin de la guerre...
Encore faut-il ne pas exactement confondre l'administration politique des NU (Conseil de Sécurité, Assemblée Générale...) avec son BCNUDH dont bien des rapports antérieurs n'ont pas toujours conduit à condamner ceux qu'il avait "attrapés" ou simplement à changer les choses...
Néanmoins à quoi vont aboutir ce rapport et ces condamnations ? Attendons voir...
Compatriotiquement!
C'est bien curieux ou c'est moi qui n'y comprends pas grand chose : comment l'Onu qui a quasiment institutionnalisé le M23 en en faisant presqu'un interlocuteur égal face au Gouvernement Congolais aux négociations de Kampala et davantage lors de la signature de l'accord à Nairobi au point qu'aujourd'hui il se retrouve assez fort pour défier l’État en imposant sa présence, la voilà maintenant à insister sur les violations des droits de l'homme commises par le M23 !
Et la Monusco de condamner l'impunité actuelle des cadres du M23 qui avaient été condamnés...
Serait-ce en raison des bruits de botte qui confirment sa réorganisation ou serait-ce pour faire davantage pression sur « JK » qui n'écoute pas la CI sur sa constitutionnelle fin de mandat en décembre 2016 ou serait-ce alors sa gestion normale avec ses pesanteurs ?
Assurément c'est la marche lente normale de cette Onu qui voit son Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) ne produire son rapport qu'un an après la fin de la guerre...
Encore faut-il ne pas exactement confondre l'administration politique des NU (Conseil de Sécurité, Assemblée Générale...) avec son BCNUDH dont bien des rapports antérieurs n'ont pas toujours conduit à condamner ceux qu'il avait "attrapés" ou simplement à changer les choses...
Néanmoins à quoi vont aboutir ce rapport et ces condamnations ? Attendons voir...
"RDC: l’ONU réclame justice pour les crimes commis par le M23
° http://www.rfi.fr/afrique/20141010-rdc-rapport-onu-reclame-justice-crimes-commis-m23/
Après des mois d’enquêtes et cinq visites sur le terrain, les chercheurs de l’ONU ont documenté 116 meurtres au moins et 161 viols commis par des membres du M23 entre avril 2012 et novembre 2013. Le rapport cite ainsi le cas d’un homme tué par balle à Kiwanja le 2 novembre 2012 par des hommes en tenue du M23 alors qu’il s’opposait au pillage de sa maison, ou encore celui de deux jeunes tués pour avoir résisté à leur enrôlement forcé.
Les viols eux ont été en grande partie commis dans les camps de déplacés dans les environs de Goma, affirme l’ONU. Mais aussi au camp militaire de Katindo. Entre le 21 et le 25 novembre 2012, 49 femmes de militaires auraient ainsi été violées par des membres du M23. En tout, près d’une cinquantaine de violations des droits de l’homme sont détaillées dans ce rapport, dont le message essentiel est d’appeler à la poursuite des responsables de ces crimes.
Car après la fin du M23 il y a un an, 13 mandats d’arrêt ont été émis par la République démocratique du Congo. Mais depuis, rien. Aucun des dirigeants du groupe n’a été traduit en justice. « Treize mandats d’arrêt, c’est un très bon premier pas. Nous aimerions bien voir la suite, et notamment avec l’arrestation de ces 13 personnes. La justice doit être rendue dans un délai raisonnable et là, cela fait déjà un an que le M23 est tombé », plaide Scott Campbell, directeur du bureau des droits de l’homme de la Monusco à Kinshasa.
Pour lui, le fait que les auteurs des violations des droits de l’homme jouissent toujours d’une impunité la plus totale est un facteur déstabilisant pour la sous-région. Les traduire en justice fait donc partie intégrante de la consolidation de la paix et la prévention d’une résurgence des groupes armés, explique Scott Campbell
La plupart sont réfugiés au Rwanda ou en Ouganda, avance Kinshasa, deux pays qui à ce jour ont refusé d’extrader les personnes accusées de crimes graves, et ce même si des accords internationaux les y engagent. Avec ce nouveau rapport, l’ONU espère donc mettre la pression sur les trois pays pour éviter l’impunité, sans garantie d’être entendue.
Plusieurs rapports des Nations unies ont indiqué que le M23 a bénéficié du soutien militaire et financier du Rwanda. Un soutien que le Rwanda a toujours nié. À ce jour, seule la Cour pénale internationale a annoncé ouvrir une procédure contre l’un des ex-dirigeants du M23, Bosco Ntaganda. Son procès doit s’ouvrir le 2 juin prochain."
"La Monusco exige des enquêtes judiciaires approfondies : les crimes du M23 exposés !"
° http://www.lephareonline.net/monusco-exige-enquetes-judiciaires-approfondies-les-crimes-du-m23-exposes/
"Nord Kivu : l’Onu rapporte des violations des droits de l’homme par le M23 entre 2012 et 2013"
° http://radiookapi.net/societe/2014/10/09/nord-kivu-lonu-rapporte-des-violations-des-droits-de-lhomme-par-le-m23-entre-2012-2013/
"RAPPORT DU BUREAU CONJOINT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME COMMISES PAR LE MOUVEMENT DU 23 MARS (M23) DANS LA PROVINCE DU NORD-KIVU - AVRIL 2012 - NOVEMBRE 2013
OCTOBRE 2014"
° http://monusco.unmissions.org/Portals/MONUC-French/BCNUDH%20-%20Rapport%20VDH%20M23%20-%20Octobre%202014%20-%20VERSION%20ORIGINALE.pdf
"RUSS FEINGOLD ANNONCÉ À KINSHASA POUR UNE VISITE DE TROIS JOURS"
° http://forumdesas.org/spip.php?article2245
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1856
° http://www.lephareonline.net/m-23-en-pleine-reorganisation/
° http://www.lephareonline.net/presumes-m23-volatilises/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140904-rdc-m23-bien-servi-cinquieme-vague-amnisties/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/10/10/scott-campell-commente-le-rapport-sur-les-violations-des-droits-de-lhomme-commises-par-le-m23/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/08/26/ce-soir-problematique-de-la-stabilisation-des-zones-jadis-occupees-par-les-m23-en-rdc/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Cher Ndom, des voix circulent que Kingakati voudrait utiliser le M23 pour une stratégie du chaos afin de s éterniser au pouvoir: cet agenda n a pas le consentement de l occident qui met en garde le M de ne pas céder aux sirènes du chaos...
KOTA
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Lutte contre la LRA: Martin Kobler pour des opérations conjointes FARDC-Us Africom-Monusco
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/11/lutte-contre-la-lra-martin-kobler-pour-des-operations-conjointes-fardc-africom-monusco-dungu/
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, préconise des opérations conjointes entre les FARDC, l’Us Africom et la Monusco, dans la lutte contre les rebelles ougandais de la LRA, dans le territoire de Dungu (Province Orientale).
Il l’a dit, vendredi 10 octobre, au cours d’une réunion entre les FARDC, l’Us Africom (Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique) et la Monusco, à Dungu-centre.
«Il faut résoudre le problème de LRA avec aussi des militaires. Nous avons des patrouilles des Marocains mais, nous n’avons pas encore des patrouilles conjointes. On est en train de les discuter».
La visite de Martin Kobler s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les rebelles ougandais de LRA qui continuent à causer de diverses exactions contre la population civile dans cette partie de la Province Orientale.
Pour Martin Kobler, il faut également lutter contre l’impunité en vue de favoriser le respect des droits de l’homme dans le territoire de Dungu.
Après une série de réunions, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC a inauguré un bâtiment devant abriter le tribunal de paix de Tumbu, construit sur financement de la mission onusienne.
Une réalisation saluée par l’administrateur du territoire de de Dungu, Edmond Lokakao Lumpatsa:
«Ce bâtiment est un symbole de la restauration de l’autorité de l’Etat. Pour les résiduels LRA, nous pensons qu’il faut encore de grands efforts de nos militaires, appuyées par la Monusco».
Les membres de la société civile de Dungu sollicitent, de leur côté, une implication totale de la Monusco dans la lutte contre les violations sexuelles perpétrées par les rebelles LRA.
Il existe, au niveau de l’Union africaine, une Task force régionale qui bénéficie du soutien des missions de l’Onu au Soudan du Sud et en RDC. Cette structure a pour objectif de capturer le chef rebelle de la LRA, Joseph Koni, et d’obtenir la reddition de ses hommes."
"L'ONU réclame justice pour les victimes du M23 en RDC"
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/lone-reclame-justice-pour-les-victimes-du-m23-en-rdc/2478456.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lex-rebellion-m23-scandalisee-par-les-accusations-dexactions-de-lonu
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/10/141010_drc_m23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/12/les-deputes-du-nord-kivu-invitent-le-gouvernement-mieux-securiser-leur-province/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/19/dungu-les-etats-unis-appuient-la-traque-des-lra-assure-son-ambassadeur/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/cpi-le-proces-du-rebelle-congolais-bosco-ntaganda-souvrira-le-2-juin-2015
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
ndonzwau a écrit:"Lutte contre la LRA: Martin Kobler pour des opérations conjointes FARDC-Us Africom-Monusco
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/11/lutte-contre-la-lra-martin-kobler-pour-des-operations-conjointes-fardc-africom-monusco-dungu/
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, préconise des opérations conjointes entre les FARDC, l’Us Africom et la Monusco, dans la lutte contre les rebelles ougandais de la LRA, dans le territoire de Dungu (Province Orientale).
Il l’a dit, vendredi 10 octobre, au cours d’une réunion entre les FARDC, l’Us Africom (Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique) et la Monusco, à Dungu-centre.
«Il faut résoudre le problème de LRA avec aussi des militaires. Nous avons des patrouilles des Marocains mais, nous n’avons pas encore des patrouilles conjointes. On est en train de les discuter».
La visite de Martin Kobler s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les rebelles ougandais de LRA qui continuent à causer de diverses exactions contre la population civile dans cette partie de la Province Orientale.
Pour Martin Kobler, il faut également lutter contre l’impunité en vue de favoriser le respect des droits de l’homme dans le territoire de Dungu.
Après une série de réunions, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC a inauguré un bâtiment devant abriter le tribunal de paix de Tumbu, construit sur financement de la mission onusienne.
Une réalisation saluée par l’administrateur du territoire de de Dungu, Edmond Lokakao Lumpatsa:
«Ce bâtiment est un symbole de la restauration de l’autorité de l’Etat. Pour les résiduels LRA, nous pensons qu’il faut encore de grands efforts de nos militaires, appuyées par la Monusco».
Les membres de la société civile de Dungu sollicitent, de leur côté, une implication totale de la Monusco dans la lutte contre les violations sexuelles perpétrées par les rebelles LRA.
Il existe, au niveau de l’Union africaine, une Task force régionale qui bénéficie du soutien des missions de l’Onu au Soudan du Sud et en RDC. Cette structure a pour objectif de capturer le chef rebelle de la LRA, Joseph Koni, et d’obtenir la reddition de ses hommes."
[...]
Compatriotiquement!
RD Congo – LRA : Des soldats américains au Congo ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-lra-des-soldats-158034
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Le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, préconise, dans la lutte contre les rebelles ougandais de la LRA, des opérations conjointes entre l’armée congolaise (les FARDC), la Monusco et l’US Africom (Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique). L’information, donnée vendredi 10 octobre, est passée comme une lettre à la poste. A Kinshasa, ni le président Kabila, ni les membres du gouvernement, ni les députés, ni les sénateurs, ni les chefs des partis, ni la société civile n’y trouvent rien à redire. On parle pourtant d’Africom, c’est-à-dire de la stratégie militaire américaine sur le Continent africain. Autrement dit, la LRA devient un objectif du Pentagone et un prétexte au déploiement militaire unilatéral américain sur le sol congolais. Toujours rien à redire ?... La voie est libre !
Il y a pourtant de quoi aborder le sujet avec gravité. En effet, dans n’importe quel pays les dirigeants politiques et la société civile se seraient posé au moins deux questions. Première question : quelle menace représente la LRA pour justifier l’arrivée des soldats américains sur le sol congolais ? Deuxième question, quels intérêts pousseraient les Etats-Unis à risquer la vie de leurs soldats sur le sol congolais ? Car, faut-il toujours le rappeler, aucun soldat étranger ne risque sa vie au Congo par altruisme pour les populations congolaises. Les soldats étrangers, y compris les casques bleus, viennent au Congo uniquement pour servir les intérêts de leurs pays, et il ne saurait en être autrement. Ces intérêts sont de nature diverse : salaires et autres avantages personnels, expertise en missions internationales, renseignements militaires, accès aux marchés des matières premières,… A ce titre, les intérêts des Etats-Unis sont connus des Congolais depuis au moins deux décennies.
Des intérêts nocifs pour le Congo
En effet, dès la fin de la Guerre froide, les Américains ont affiché leur vision du Congo, et ils ne s’en cachent pas. En témoigne, notamment, l’adoption, en juillet 2010, de la loi Dodd-Frank par le Congrès américain, loi qui cite nommément le Congo et ses minerais. Il s’agit, pour les Américains et leurs alliés, d’accéder sans entrave aux ressources minières du Congo et d’orchestrer la balkanisation du Congo, un pays que Washington trouve trop grand par rapport à la capacité de ses dirigeants à le gouverner. Une obsession de la politique étrangère américaine qui menace l’intégrité de nombreux « grands pays »[1]. Au département d’Etat américain, selon Herman Cohen,« le Kivu fait déjà partie du Rwanda »[2]. Lors de la dernière attaque de l’armée rwandaise sous couvert du M23, dans le Kivu, l’Ouganda en a profité pour s’emparer du territoire congolais de Mahagi, en Province Orientale. Les armées ougandaise et rwandaise, sont, depuis plus de deux décennies, équipées, renseignées, encadrées et entraînées par l’armée américaine pour mener des attaques récurrentes contre le Congo, attaques responsables de la mort de six millions de Congolais.
Mais pour les Américains, les régions de l’Est du Congo, peu importe le nombre des Congolais tués, doivent être annexées au Rwanda de Paul Kagame[3] et à l’Ouganda de Yoweri Museveni. Parallèlement, les Etats-Unis veillent, à l’ONU notamment, à ce que les hommes de Kagame et de Museveni, responsables de massacres, de viols et de pillages dans l’Est du Congo, soient continuellement assurés de la totale impunité[4]
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Le b.a.-ba de la politique
Ces quelques éléments sont des fondamentaux que chaque Congolais doit avoir constamment à l’esprit lorsqu’il a affaire à un Américain, surtout aux officiels américains. Ce qui nous ramène à la première question : quelle est cette menace que posent les rebelles ougandais de la LRA pour justifier le déploiement au Congo des unités de la Première puissance militaire du monde ?
Pour rappel, L’Armée de résistance du Seigneur (LRA) est un mouvement fondée en 1986 par Joseph Kony, dans le Nord de l’Ouganda. L’objectif du mouvement est alors d’instaurer dans le pays un régime théocratique chrétien[5] fondé sur la Bible et les 10 commandements de Dieu. Mouvement réputé pour ses brutalités[6], la LRA a toutefois été considérablement affaiblie depuis 2005. En décembre 2010, le ministre ougandais de la défense, Crispus Kiyonga, a estiméses efectifs à environ 300 combattants parsemés entre le Nord-Est de la RDC, la Centrafrique et le Soudan du Sud[7]. On en est donc là. Un groupuscule qui, tout en étant dangereux, bien entendu, compte, à la louche, 400 éléments au maximum. En face, l’armée congolaise dont les effectifs s’élèvent à 140.000 militaires[8]. Elle est épaulée par 19.539 casques bleus[9] et une brigade d’intervention de la Monusco forte de 3.069 soldats. Donc 162.608 soldats prêts au combat contre 400 éléments de la LRA. Et, les 162.608 soldats auraient besoin des renforts de l’armée américaine… bah voyons !
Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur les réelles motivations des unités d’Africom sur le sol congolais, il est de bon aloi que les dirigeants congolais apprennent à ne pas accepter des« aides » aussi étranges venant d’un Etat étranger, américain soit-il, le b.a.-ba de n’importe quel dirigeant politique. Même lorsque l’« aide » est proposées, en apparence, de bonne foi. Après deux décennies de guerre, on imagine que les autorités d’un pays ont assez appris pour être en capacité de se méfier de tout. Tout ce que les nationaux sont capables de faire, il serait absurde qu’un pays aille chercher de l’aide à l’autre bout du monde pour le faire. Les soldats congolais ont plusieurs fois démontrés, notamment dans le Kivu, que, bien payés, nourris, équipés et affectés dans des unités expurgées de taupes et de traitres, ils sont tout à fait en mesure de libérer leurs populations tous seuls.
Et quand bien même le pays aurait besoin d’un partenaire stratégique, l’armée américaine serait, pour le Congo, le partenaire le moins fiable de tous, loin derrière la Chine, le Japon et la Russie quiseraient intéressés de proposer des partenariats en matière de défense avec divers pays africains[10]. En effet, les Etats-Unis ont une histoire plutôt sinistre avec le Congo au sujet des partenariats en matière de défense.
Les Américains nous ont poignardés dans le dos : devoir de mémoire
L’histoire commence durant la Seconde Guerre mondiale. Le Troisième Reich peut à tout moment prendre le dessus sur les Britanniques, contrôler l’Europe d’un bout à l’autre et orienter le cours de l’histoire dans le sens qui ne serait pas celui que nous connaissons aujourd’hui. Les Alliés sont à la peine. Pour inverser le cours de la guerre, il faut disposer d’une arme stratégique. Le Congo se révèle être le recours ultime à ce moment crucial. Il fournira, par sa mine de Shinkolobwe, les quantités d’uranium[11] nécessaires au Projet Manhattan d’où sortiront les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki. Les deux bombes permirent de mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Par deux carnages nucléaires, bien entendu, mais de mettre fin à la Seconde Guerre mondiale, après tout. Tout au long de la Guerre froide, le Congo sera le principal fournisseur mondial d’uranium, de cobalt et de cuivre aux Américains et aux autres alliés de l’OTAN, permettant ainsi à l’Occident de disposer d’un avantage décisif sur le Bloc soviétique. Les Américains s’installèrent sur les bases de Kitona, dans le Bas-Congo, et de Kamina, dans le Katanga. C’étaient les « amis du peuple congolais ».
Toutefois, à la chute du Mur de Berlin (1989), le Congo, alors appelé Zaïre, est un pays exsangue. Mobutu avait passé trois décennies au pouvoir en servant essentiellement les intérêts américains et l’effort de guerre des pays membres de l’OTAN. Les Congolais auraient été légitimes à demander aux Alliés une marque de reconnaissance pour le rôle joué par leur pays qui a permis aux peuples du « Monde libre » (Europe, Amérique) de vivre dans la paix et la prospérité qu’ils connaissent depuis. Il n’en sera rien. Les Américains feront même pire. Dès le début des années 1990, ils posent leurs valises à Kampala, puis à Kigali. Ils se sont acoquinés avec Kagame et Museveni pour faire mains basses sur les ressources minières de l’Est du Congo (principalement le coltan). Ils vont attaquer le pays qui a fourni l’uranium et les ressources minières nécessaires à la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, le Japon, et, plus tard, le Bloc soviétique. Mobutu qui croyait être leur ami va, pour reprendre sa formule, se faire « poignarder dans le dos ».
Fin 1996, le Congo est agressé par une coalition rwando-ougandaise parrainée par l’armée américaine. Une guerre qui dure depuis et qui a laissé à terre plus de six millions de Congolais. Mais aussi plusieurs centaines de milliers de femmes congolaises violées et contaminées au VIH, des millions de déplacés et réfugiés, des villages entiers rayés de la carte. Des dégâts irréparables. Le Congo peine toujours à s’en remettre, mais il serait bien aimable que les Américains, pour une fois, laissent ce peuple tranquille, sûrement le peuple africain le plus martyrisé par la politique extérieure des Etats-Unis[12].
Bien entendu, personne n’est en mesure de les dissuader de se déployer à nouveau sur le sol congolais. Les populations qui manifesteraient prendraient un risque immédiat. Au « Congo de Kabila », on réprime les manifestants en tirant sur la population. A Kinshasa, les dirigeants politiques, pour des raisons évidentes, ne se risqueraient pas, eux non plus, à s’opposer à l’arrivée des soldats américains. Mais le plus important est que le message passe et que les populations prennent conscience. L’armée américaine ne vient absolument pas au Congo dans l’intérêt du peuple congolais, bien au contraire. Les dirigeants américains ont, sur le Congo, les mêmes objectifs à moyen et à long terme que les hommes de Kagame (M23, CNDP, RCD,…) à savoir la balkanisation du Congo. Une balkanisation qui ne pourra se réaliser qu’au prix de massacres supplémentaires des populations congolaises.
Boniface MUSAVULI
[1] Le démantèlement des « grands pays » est un objectif de la politique étrangère américaine tout à fait assumé selon Zbigniew Brzezinski dans « Le Grand Échiquier ». Durant la deuxième Guerre du Congo, orchestrée par les Etats-Unis, le pays était divisé en trois principales zones d’influences, mais le démantèlement s’était heurté au « sentiment national » des Congolais d’un bout à l’autre du pays.
[2] « Au département d’Etat, le Kivu fait partie du Rwanda », congoforum.be, 12 août, 2011, interview d’Herman Cohen disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=PBiOcW-vNjk.
[3] Pierre Péan, Carnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éd. Fayard, 2010, pp. 327-338
[4] En dépit de millions de morts au Congo, le projet de création d’un Tribunal pénal international pour le Congo a disparu de l’agenda international pour ne pas gêner les président Kagame et Museveni.
[5] La LRA est un mouvement chrétien (en tout cas se revendique comme chrétien) depuis sa création en 1986. Il n’a donc rien à voir avec le terrorisme islamiste de la nébuleuse Al Qaïda. Le déploiement militaire américain au Congo ne saurait donc être justifié par l’argument de la lutte internationale contre le terrorisme islamiste.
[6] Le 20 mai 2013, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a présenté un rapport selon lequel l'Armée de résistance du Seigneur a tué plus de 100.000 personnes en Afrique centrale ces vingt-cinq dernières années. Selon le même rapport, la LRA a perpétré l'enlèvement de 60.000 à 100.000 enfants et le déplacement de 2,5 millions de personnes.
[7] Jean-Philippe Rémy, « Sur la piste de la mystérieuse LRA de Joseph Kony », Le Monde International, 17 décembre 2012. La Mission des Nations unies au Congo a fourni des chiffres comparables, estimant le nombre des combattants de la LRA à trois cents ou quatre cents.
[8] Jean-Jacques Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa – Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Ed. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Avril 2013, p. 288.
[9] Monusco, Faits et chiffres, Situation au 31 juillet 2014. Cf.http://www.un.org/fr/peacekeeping/m...
[10] « Interventions armées : l'Afrique de papa revient, vive l'ingérence ? », Jeune Afrique, 13 octobre 2014.
[11] Le Congo ne fournira pas seulement de l’uranium. « Au début de 1942, après la destruction de Pearl Harbor, les Japonais avaient conquis de vastes pans de l'Asie du Sud-Est : l'Indonésie, Singapour, la Malaisie et la Birmanie. Les importations en provenance de ces régions à destination du camp des Alliés s'étaient donc totalement interrompues. Le Congo dut venir en renfort. Là encore, ses minerais et ses matières premières furent très appréciés. Le cuivre servait à fabriquer les douilles des balles et des obus. Le tungstène était nécessaire aux armes antichars. L'étain et le zinc entraient dans la composition du bronze et du laiton. Même les produits végétaux comme le caoutchouc, le copal, le coton et la quinine présentaient une valeur stratégique. L'huile de palme était transformée en savon Sunlight, mais aussi utilisée dans la sidérurgie ». David Van Reybrouck,Congo – Une histoire, ACTES SUD, 2012, p. 213.
[12] De l’assassinat de Patrice Lumumba par les agents de la CIA aux attaques rwando-ougandaises du M23, en passant par les deux guerres du Congo orchestrées par la CIA et le Pentagone ; le massacre des opposants à Kinshasa en marge des élections chaotiques de 2011,… la « main nocive » des Américains est omniprésente chaque fois qu’il s’agit d’« assommer » le Congo et de trucider les Congolais.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Pour le Burundi, les cadavres du lac Rweru viennent du Rwanda
° http://www.rfi.fr/afrique/20141014-procureur-burundi-cadavres-lac-rweru-proviennent-rwanda/
Depuis bientôt trois mois, une polémique oppose Bujumbura et Kigali à propos de mystérieux cadavres découverts flottant dans un lac situé entre le Burundi et le Rwanda. Le procureur général de la République au Burundi a annoncé hier, mardi, au cours d’une conférence de presse le résultat préliminaire d’une enquête menée par ses services et qui établit que ces cadavres provenaient du pays voisin. Et ce alors que les autorités burundaises avaient annoncé la mise sur pied d’une commission mixte burundo-rwandaise pour enquêter sur les quatre cadavres repêchés.
Fini le temps des demi-vérités et autres prudences de langage, le procureur général du Burundi, Valentin Bagorikunda est formel : ces quatre cadavres repêchés dans le lac Rweru venaient du Rwanda. La presse avait pourtant révélé l’absence d’enquête judiciaire depuis la découverte de ces corps il y a deux mois. Lui assure que cette enquête a bien eu lieu et que sa « certitude » est fondée sur les preuves accumulées au cours de celle-ci.
« Cela est corroboré, affirme-t-il, par la géographie de l’endroit où ont été découverts ces cadavres, les rapports des différents services de sécurité, ceux des autorités administratives burundaises, les témoignages des Burundais et Rwandais agriculteurs et pêcheurs riverains de la rivière Akagera et du lac Rweru ».
Seule zone d’ombre qui persiste selon lui, « l’identification de ces cadavres ». La police du Burundi n’en a pas les moyens et Bujumbura avait évoqué il y a quelque temps, une participation éventuelle du FBI américain à cette enquête. Le ton a changé aujourd’hui : « Que ce soit le FBI, que ce soit d’autres services, nous avons besoin d’un apport en expertise pour seulement identifier ces cadavres ». Cette déclaration devrait sans doute relancer la polémique avec Kigali, qui a toujours assuré que ces cadavres ne concernaient que le Burundi.
Le département d’État américain a assuré à RFI qu’il est en train de discuter avec les deux gouvernements concernés « des options pour une assistance judiciaire internationale », mais il précise que le FBI n’a jamais offert ou n’a jamais été sollicité pour une assistance dans cette affaire."
° http://www.rfi.fr/afrique/20141008-cadavres-lac-rweru-societe-civile-veut-enquete-independante-burundi-rwanda/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Double défi de l’ONU en RDC : les groupes armés et les élections
° http://www.rfi.fr/afrique/20141020-monusco-defi-onu-rdc-groupes-armes-elections-m23-fdlr-adf/
Des membres de la population locale, saluant le passage d’un véhicule blindé de transport de troupes de la Monusco, qui se dirige dans la région de Beni, province du Nord Kivu en RDC, le 13 mars 2014.
Il y a un an, l’armée congolaise assistée de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) mettait fin à la rébellion du M23, ce groupe armé qui pendant un an et demi avait occupé toute une partie du Nord-Kivu. Pour les FARDC, c’était une victoire historique mais aussi pour la Monusco dont le mandat venait de se voir renforcé avec l’arrivée d’une brigade d’intervention composée de 3 000 hommes et autorisée à ouvrir le feu sur les rebelles. Aujourd'hui, la force onusienne peine à se montrer efficace contre les autres groupes armés qui sévissent dans la région et qui ces derniers jours ont fait remonter l’insécurité d’un cran.
Après le M23 pour l’ONU, l'année 2014 devait être celle de la victoire contre les forces de libération démocratiques du Rwanda (FDLR). Mais pour Kinshasa, la priorité était autre : vaincre les ADF, ce groupe armé ougandais actif dans le nord-est du Congo depuis 20 ans.
Refusant de s’attaquer seule aux rebelles rwandais même si son mandat l’y autorise, la Monusco a plaidé en faveur d’opérations conjointes avec l’armée congolaise. Elles n’ont jamais eu lieu, les FARDC ayant choisi de se concentrer sur un autre front et de ne pas s’attaquer aux FDLR. Pendant ce temps, d’autres groupes armés du type Nduma Defense of Congo (NDC) de Cheka Ntabo Ntaberi ou la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) de Cobra Matata ont eu le temps de se réorganiser dans d’autres zones du Nord-Kivu comme le Walikale ou l’Ituri.
De plus, face à des groupes armés multiples et extrêmement mobiles, la brigade d’intervention peine à suivre. Autorisés à ouvrir le feu, ses trois mille hommes ne sont pas formés aux opérations de guérillas à pied, affirme la Monusco et peinent donc à traquer des rebelles disséminés dans la forêt très dense du Nord-Kivu.
3 000 casques bleus sous mandat offensif
Enfin, il y a de vraies difficultés de coordination des troupes. Composée de 20 000 hommes seuls 3 000 ont le droit d’attaquer selon le mandat de l’ONU. Les 17 000 autres casques bleus ont un mandat traditionnellement plus limité. Un mandat à deux vitesses qui donne lieu à des tensions voire des incompréhensions préjudiciables à l’action sur le terrain. Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladous, doit d’ailleurs soulever ce problème à New York auprès des pays contributeurs de troupes dans les semaines qui viennent.
Par exemple à Béni, ces dernières semaines il n’y a pas eu de patrouille de nuit, selon les populations sur place, malgré la présence à la fois de casques bleus népalais et d’un bataillon tanzanien de la brigade d’intervention ainsi que celle de l’armée congolaise dans la zone. Une absence, qui la nuit, a facilité la tâche aux rebelles pour multiplier les massacres de civils ces derniers jours.
L’insécurité augmente donc à l’est de la RDC alors que l'essentiel des effectifs civils et militaires de la Monusco se trouve pourtant aujourd'hui à l'Est après un déménagement qui s'est étalé sur plusieurs mois et s'est achevé en août. Cette réorientation suscite quelques inquiétudes et notamment à l'approche des échéances électorales. L'un des points les plus marquants de cette réorganisation est l'absorption de l'unité électorale par la division des affaires politiques. Concrètement, cela signifie que le nombre d'experts électoraux de la mission onusienne est passé de plus d'une centaine à 15 seulement dont deux sont encore en cours de recrutement. 15 à terme et pour tout le pays.
Nominations controversées
Partout où la Monusco perd en effectif, ce sont les agences onusiennes comme le PNUD, le programme des Nations unies pour le développement, qui sont censées prendre le relais. Sauf que ces dernières attendent, comme bien d'autres acteurs de la communauté internationale, que le gouvernement et la commission électorale présentent un calendrier global des élections à venir et un budget associé, ce à quoi Kinshasa se refuse pour le moment.
Au-delà de l'observation électorale, se pose également la question des possibles répercussions du vide laissé par la mission dans les provinces de l'Ouest dont les résultats lors des précédents scrutins avaient été largement contestés. L'opposition s'inquiète de ce vide et de l'absence de regard ou même de troupes pour intervenir en cas de répression. Pour Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), les dernières nominations au sein de l'armée dans le centre et l'ouest de généraux pourtant épinglés par le groupe d'experts de l'ONU est un très mauvais signal. Il insiste : la mission onusienne doit se redéployer un minimum dans l'ouest du pays dont la situation sécuritaire se dégrade par endroits et pourrait encore d'avantage se dégrader à l'approche des élections.
L’opposition a prévu de manifester ce lundi devant le siège de la Monusco à Kinshasa pour demander une plus grande implication dans les affaires politiques et l'organisation des élections et notamment la présidentielle en 2016.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Goma : entrevue secrète entre "Joseph Kabila" et des cadres du M23...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10141
En marge de la commémoration du quarantième anniversaire - selon le communiqué officiel - de Marie-Olive Lembe di Sita, épouse "Kabila", "Joseph Kabila" est arrivé le lundi 3 août au chef-lieu de la Province du Nord-Kivu en provenance de Lubumbashi. Raison officielle : lancement des travaux de modernisation des installations aéroportuaires de Goma. Selon des sources bien informées, "Joseph" a reçu secrètement une délégation du M23 venue de Kampala. La rencontre a eu lieu à la résidence à Kinyogote. Outre Bertrand Bisimwa, il y avait les colonels Makenga et Kazarama. De quoi ont-ils parlé au moment où le "clan kabiliste" est en quête de stratagèmes pour "mettre le feu" à la "Maison Congo" afin de retarder les échéances électorales en ce qui concerne l’élection présidentielle et les législatives?
Dans un communiqué daté du 7 août 2015, de Kampala, revêtu de la signature de Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23, on peut lire qu’une délégation de cette ex-rébellion, conduite par "son Président a conféré le lundi 3 août 2015 avec celle du gouvernement congolais dirigée par le ministre de la Défense nationale (...)".
Selon Benjamin Mbonimpa, la rencontre "a tourné autour du rapatriement" des 817 membres de ce Mouvement, réfugiés en Ouganda. "La direction du Mouvement se permet d’espérer que cette rencontre est un prélude à la relance de la dynamique de paix issue des engagements signés par le gouvernement de la RDC et le Mouvement du 23 mars à Naïrobi le 12 décembre 2013", souligne-t-il.
Selon des sources bien informées, "Joseph Kabila" a reçu "secrètement" la délégation du M23 dès son arrivée le lundi 3 août à Goma. Les faits tels que rapportés par l’Agence congolaise de presse dissimulent mal un malaise certain dans le chef du ministre de la Défense nationale Aimé Ngoy Mukena.
L’ACP titre : "Le rapatriement des ex-M23 en séjour en Ouganda ne peut dépasser le 18 août de cette année au plus tard". La dépêche attribue cette décision - non encore délibérée par le Conseil des ministres à Kinshasa - au 9ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du CIRGL qui s’est tenu dernièrement à Luanda en Angola.
Se reportant sur un "document" publié par la « Cellule Presse» du ministère de la Défense nationale, l’ACP rapporte que le ministre de la Défense nationale, anciens combattants, réinsertion revient, sans précision de date, de l’Ouganda. Il se serait, par la suite, rendu au camp militaire installé à Bihanga à plusieurs kilomètres de Kampala où sont logés les éléments de l’ex-M23.
Détail supplémentaire qui confirme le malaise, le communiqué du M23 soutient que sa délégation "a conféré" avec le ministre de la Défense. Celui-ci croit pouvoir se dépêtrer de son embarras en précisant dans ledit document de sa "Cellule presse" qu’il "a rencontré de manière informelle" Bertrand Bisimwa et Makenga, leaders attitrés de cet ancien mouvement rebelle.
Question : que tentent de cacher "Joseph Kabila" et son fameux ministre de la Défense nationale Aimé Ngoy Mukena?"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Qui doute encore des relations problématiques entre le Congo et le Rwanda depuis 1994 à l’issue du génocide s’interdit de regarder une face essentielle des pérégrinations du Congo depuis deux décennies : l’AFDL qui a permis la chute définitive de Mobutu en mai 1997 était non seulement commanditée (en partie) par le Rwanda mais aussi composée et pilotée à dessein par les rwandais !
Depuis, la "fausse libération" a confirmé sa "vraie occupation" et provoqué une guerre régionale sur le sol Congolais d’où sont nés des groupes armés et politiques pro-rwandais qui ont gravement déstabilisé le Congo (le RCD imposé hélas comme partie prenante du dialogue inter-Congolais de Sun-City et dépendants, le CNDP et le M23, ses rejetons pro-rwandais auxquels on peut ajouter le MLC pro-ougandais mais dont l’Ouganda n’a pas usé des mêmes prérogatives occupationistes…)...
A Addis-Abeba en 2013 la CI sous l’égide de l’Onu a statué sur un accord de paix à la suite de ce différend macabre entre Congo, Rwanda, Ouganda qui continue d’ailleurs d’endeuiller l’Est du pays, un accord quelque peu scélérat parce qu’il déniait quelque part le droit souverain du Congo à la faveur d’une pacification qui faisait la part belle aux groupes rebelles voulus Congolais mais en fait d'abord loyaux au Rwanda et à l’Ouganda cyniquement balkanisateurs dans un plan secret(?) d’annexion des terres Congolaises…
Sur ce fond de faiblesse Congolaise structurelle (un Etat impuissant et/ou complice) et (géo)politique (à la merci de la CI), un organe Congolais (Mécanisme National de Suivi (MNS)) pour piloter l’application et le suivi a été créé et est présidé depuis par Mwamba, transfuge du MLC vers les forces au pouvoir, Mwamba que je connais hélas personnellement qui ne manque pas de savoir-faire et même de talent politiques et techniques mais qui hélas s’est abimé dans cet imbroglio bien Congolais (et Africain) dans lequel les avantages matériels, sociaux et financiers passent mieux par la politique ; et quelle politique ganante sinon celle que seul le pouvoir (majoritaire) peut distribuer…
François en a été suffisamment rétribué (je sais un peu de quoi je parle) mais cela ne peut supposer qu’il n’a pas œuvré bien et patriotiquement à son poste…
Aujourd’hui il jette personnellement et officiellement l’éponge et ce n’est pas rien qu’en même temps une délégation gouvernementale importante Congolaise sous le couvert du Sommet de l'UA s’est rendue tout officiellement au Rwanda ennemi sinon adversaire…
Attendons la suite mais il est clair que d'ores et déjà quel que soit le degré des calculs personnels tout ce ramdam s'agissant de Mwamba et d'autres révèle aussi le soubassement tumultueux sinon traître de ce que sont nos réelles relations avec le Rwanda opérant dans une opacité totale vue du fonctionnement démocratique normal; il serait temps que les Congolais se réveillent pour revendiquer leur mise au jour…
On a dit "occupation" ???
A noter : comme par hasard une semaine plus tôt le 8 juillet, Butshabu, le Vice PM et Ministre de l’Intérieur a cru bon de se fendre comme d’un exploit de son Gouvernement en déclarant que le Congo va bientôt récupérer 30 mètres actuellement occupés par le Rwanda rendant ainsi grâce au travail d’une fumeuse Commission Mixte Rwanda-Congo chargée de la reconstruction des bornes frontières cela sur recommandation de la non moins fumeuse CIRGL…
Comble de tout, il s’est permis de demander à la population du Nord-Kivu durement touchée par l’annexion de ses terres par le Rwanda d’accepter les résultats du travail de délimitation effectuée par cette Commission…
Faut-il en rire ou en pleurer lorsque l’on sait qu’à cette frontière un plan bien élaboré du Rwanda et de l’Ouganda est en cours d’exécution depuis plus d’une décennie consistant à y semer l’insécurité dont ils se servent pour chasser les autochtones afin de repeupler les terres ainsi vidées par des allochtones rwandais et ougandais ?
Qui peut alors croire que ce sont seulement 30 malheureux mètres que le Rwanda nous a volés alors même que les incidents frontaliers toujours au détriment des populations Congolaises sont régulièrement signalées par celles-ci depuis près de 20 ans ?
C’est la loi du plus fort et du plus rusé et on sait qui y est encore le plus fort, qui a un plan diabolique pour balkaniser le Congo…
Il reste encore beaucoup et beaucoup mieux à faire pour "normaliser" les relations entre le Congo et son voisin vautour, le Rwanda !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Depuis, la "fausse libération" a confirmé sa "vraie occupation" et provoqué une guerre régionale sur le sol Congolais d’où sont nés des groupes armés et politiques pro-rwandais qui ont gravement déstabilisé le Congo (le RCD imposé hélas comme partie prenante du dialogue inter-Congolais de Sun-City et dépendants, le CNDP et le M23, ses rejetons pro-rwandais auxquels on peut ajouter le MLC pro-ougandais mais dont l’Ouganda n’a pas usé des mêmes prérogatives occupationistes…)...
A Addis-Abeba en 2013 la CI sous l’égide de l’Onu a statué sur un accord de paix à la suite de ce différend macabre entre Congo, Rwanda, Ouganda qui continue d’ailleurs d’endeuiller l’Est du pays, un accord quelque peu scélérat parce qu’il déniait quelque part le droit souverain du Congo à la faveur d’une pacification qui faisait la part belle aux groupes rebelles voulus Congolais mais en fait d'abord loyaux au Rwanda et à l’Ouganda cyniquement balkanisateurs dans un plan secret(?) d’annexion des terres Congolaises…
Sur ce fond de faiblesse Congolaise structurelle (un Etat impuissant et/ou complice) et (géo)politique (à la merci de la CI), un organe Congolais (Mécanisme National de Suivi (MNS)) pour piloter l’application et le suivi a été créé et est présidé depuis par Mwamba, transfuge du MLC vers les forces au pouvoir, Mwamba que je connais hélas personnellement qui ne manque pas de savoir-faire et même de talent politiques et techniques mais qui hélas s’est abimé dans cet imbroglio bien Congolais (et Africain) dans lequel les avantages matériels, sociaux et financiers passent mieux par la politique ; et quelle politique ganante sinon celle que seul le pouvoir (majoritaire) peut distribuer…
François en a été suffisamment rétribué (je sais un peu de quoi je parle) mais cela ne peut supposer qu’il n’a pas œuvré bien et patriotiquement à son poste…
Aujourd’hui il jette personnellement et officiellement l’éponge et ce n’est pas rien qu’en même temps une délégation gouvernementale importante Congolaise sous le couvert du Sommet de l'UA s’est rendue tout officiellement au Rwanda ennemi sinon adversaire…
Attendons la suite mais il est clair que d'ores et déjà quel que soit le degré des calculs personnels tout ce ramdam s'agissant de Mwamba et d'autres révèle aussi le soubassement tumultueux sinon traître de ce que sont nos réelles relations avec le Rwanda opérant dans une opacité totale vue du fonctionnement démocratique normal; il serait temps que les Congolais se réveillent pour revendiquer leur mise au jour…
On a dit "occupation" ???
A noter : comme par hasard une semaine plus tôt le 8 juillet, Butshabu, le Vice PM et Ministre de l’Intérieur a cru bon de se fendre comme d’un exploit de son Gouvernement en déclarant que le Congo va bientôt récupérer 30 mètres actuellement occupés par le Rwanda rendant ainsi grâce au travail d’une fumeuse Commission Mixte Rwanda-Congo chargée de la reconstruction des bornes frontières cela sur recommandation de la non moins fumeuse CIRGL…
Comble de tout, il s’est permis de demander à la population du Nord-Kivu durement touchée par l’annexion de ses terres par le Rwanda d’accepter les résultats du travail de délimitation effectuée par cette Commission…
Faut-il en rire ou en pleurer lorsque l’on sait qu’à cette frontière un plan bien élaboré du Rwanda et de l’Ouganda est en cours d’exécution depuis plus d’une décennie consistant à y semer l’insécurité dont ils se servent pour chasser les autochtones afin de repeupler les terres ainsi vidées par des allochtones rwandais et ougandais ?
Qui peut alors croire que ce sont seulement 30 malheureux mètres que le Rwanda nous a volés alors même que les incidents frontaliers toujours au détriment des populations Congolaises sont régulièrement signalées par celles-ci depuis près de 20 ans ?
C’est la loi du plus fort et du plus rusé et on sait qui y est encore le plus fort, qui a un plan diabolique pour balkaniser le Congo…
Il reste encore beaucoup et beaucoup mieux à faire pour "normaliser" les relations entre le Congo et son voisin vautour, le Rwanda !!!
"COUP DE THEATRE AU MECANISME NATIONAL DE SUIVI
FRANÇOIS MUAMBA DÉMISSIONNE !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article8223
* Dans sa lettre adressée au Chef de l’Etat à cet effet, le désormais ex-Coordonnateur du MNS, qui rappelle qu’il n’est pas de la famille politique du Raïs, dit respecter les choix de celui-ci et assumer pleinement les siens.
Si ce n’était pas un coup de tonnerre dans le ciel gris de Kinshasa en cette saison sèche, ça y ressemblait terriblement. François Muamba Tshishimbi a choisi ce mois crucial de juillet pour démissionner de son poste de coordonnateur du Mécanisme national de suivi (MNS). Stupeur dans la ville haute. Concert d’interrogations dans tout Kinshasa politico-diplomatique. Buzz sur les réseaux sociaux. Bref, dans l’establishment, on n’a pas cessé de se perdre en conjectures sur les mobiles du décrochage de François Muamba. Ce dernier a quand même laissé transparaître la ou les raison(s) de son départ de l’avenue de la Justice. Dans une lettre empreinte d’esprit républicain, le désormais ex-patron du MNS parle du respect des « choix » du Président et annonce par la même occasion qu’il entend assumer les siens. Ce, tout en rappelant opportunément son appartenance à une famille politique autre que celle du Chef de l’Etat. Les exégètes pointus auront décelé dans ce passage le nœud du problème en cette période politiquement décisive. Certains habitués des couloirs du MNS verront aussi dans le départ de Muamba une expression d’un ras-le-bol d’un homme qui s’est fait fort de donner le meilleur de lui-même sans toujours avoir un minimum de moyens pour son action. En tout cas au MNS, il y aura bien un avant et un après Muamba. L’homme, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, respirait autant la maîtrise du sujet que l’entregent nécessaire pour décliner l’Accord-cadre d’Addis-Abeba .
Kinshasa, le 14 juillet 2016
A Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat
Avec l’expression de mes hommages déférents
Palais de la Nation
A Kinshasa/Gombe
Objet : Ma démission
Excellence Monsieur le Président
Par la présente, j’ai l’honneur d’informer votre Haute Autorité de ma décision de démissionner du poste de Coordonnateur que j’occupe au sein du Mécanisme National de Suivi (MNS) depuis le 21 mai 2013.
En ce moment où je prends congé de mes fonctions, je mesure la portée, et Vous remercie, de votre volonté républicaine de m’avoir d’abord impliqué dans les négociations dites de Kampala,- au moment où le pays était agressé de l’extérieur-, et ensuite, le suivi de la supervision de la mise en œuvre de l’Accord-cadre subséquent, alors que je n’appartiens pas à votre famille politique.
C’est aussi au nom du même esprit républicain, expression de notre patriotisme que pour ma modeste part, je suis amené à respecter vos choix et à assumer pleinement les miens. Ayant pris la mesure du temps et des circonstances que notre pays vit en cette année cruciale 2016, je vous précise que ma démission prends effet ce jour.
Je vous prie de bien vouloir agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
François MUAMBA TSHISHIMBI"[/size]
"Mécanisme National de Suivi : François Muamba s’auto-éjecte !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=10651&rubrique=POLITIQUE
"Gros trou au MNS : François Mwamba jette l’éponge
° http://groupelavenir.org/gros-trou-au-u-mns-francois-mwamba-jette-leponge/
"Le Phare: «Vive secousse dans l’espace présidentiel : François Muamba quitte Kabila».
« Une nouvelle secousse s’est produite hier jeudi 14 juillet 2016 dans l’espace présidentiel où les médias périphériques ont signalé la démission de François Muamba de son poste de Coordonnateur du Mécanisme de Suivi National des Accords de Paix signés par la République Démocratique du Congo, notamment l’Accord-Cadre d’Addis Abeba, les Déclarations de Nairobi entre le gouvernement congolais et le M23. Dans la lettre qu’il a adressée à cet effet au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, il salue sa « volonté républicaine » de l’avoir désigné au Mécanisme de Suivi National des Accords de Paix, « alors que je n’appartiens pas à votre famille politique ».
Dans la même correspondance, on peut lire ceci : « Je suis amené à respecter vos choix et à assumer pleinement les miens. Ayant pris la mesure du temps et des circonstances que notre pays vit en cette année cruciale 2016, je vous précise que ma décision prend effet à ce jour ».
Selon des commentaires de la presse internationale, François Muamba aurait pris ses distances vis-à-vis du Chef de l’Etat en raison du flou qui entourerait la fin de son second mandat. Cet acteur politique n’aurait pas reçu des signes clairs concernant sa volonté de se plier ou non aux prescrits de la Constitution, qui ne l’autorise ni à prolonger son bail à la tête de l’Etat, ni à rempiler pour un troisième mandat.
D’autres sources attribuent la démission de François Muamba à la modicité du budget alloué à sa structure, pourtant ultrasensible dans la gestion des questions liées à la sécurité du pays dans sa partie Est, où des groupes armés parrainés par des pays voisins ainsi que ces voisins eux-mêmes ont du mal à respecter leurs engagements à ne plus déstabiliser militairement la RDC.
On peut le soupçonner aussi de vouloir se faire une virginité totale en vue d’une meilleure immersion au sein de l’Opposition, où plusieurs leaders doutent encore de sa position, compte tenu de sa rupture brutale avec Jean-Pierre Bemba, dont il était l’un des bras droits au Secrétariat général du MLC. Son rapprochement inattendu avec Kabila n’a cessé de donner de lui l’image d’un allié de la Majorité Présidentielle, dont l’effacement va demander du temps.
On note aussi qu’à l’approche du Dialogue aujourd’hui et des élections demain, chaque acteur politique cherche à avoir un ancrage sûr soit dans l’Opposition, soit au sein de la famille politique du Chef de l’Etat. Cela se passe sur fond de conclusions et ruptures d’alliances »
Le Vrai Modérateur semble connaître les raisons de la démission de François Muamba : « Divergences de vue avec le gouvernement sur la manière de conduire les activités du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abbeba. »
(Ce qui revient à dire « S’ils se séparent, c’est qu’ils ne sont plus d’accord ». On ne s’en doutait vraiment pas ! NdlR)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=205075&Actualiteit=selected
"François Mwamba Tshishimbi quitte le "Titanic"...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10957
"François Muamba Tshishimbi a quitté Kabila". La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. D’aucuns ont vite pensé à un canular. Non ! Dans une lettre adressé à "Joseph Kabila" en date du jeudi 14 juillet 2016, l’ex-MLC, François Muamba Tshishimbi, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba du 24 février 2013, depuis le 21 mai 2013, signifie à l’actuel locataire du Palais de la nation sa démission. Une démission qualifiée de "tardive" par les uns et d’"opportuniste" par d’autres.
Explicitant la motivation de sa décision, François Muamba a dit ces mots à l’AFP : "Lorsqu’on ne partage plus les mêmes convictions, on se sépare". Et d’ajouter : "Par ce geste, j’ai invité le chef de l’Etat à respecter la Constitution". Question : A partir de quel moment, l’ex-secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est-il rendu compte que "Joseph Kabila" ne respectait plus la Loi fondamentale en vigueur ?(…) "
"Mécanisme national de suivi : François Mwamba démissionne de son poste de coordonnateur
° http://www.radiookapi.net/2016/07/14/actualite/en-bref/mecanisme-national-de-suivi-francois-mwamba-demissionne-de-son-poste-de
"Des ministres congolais à Kigali ou à Canossa?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10951
Une "importante délégation" du gouvernement congolais a quitté Kinshasa mercredi 13 juillet pour Kigali, au Rwanda, où se tient, du 10 au 18 juillet, le 27ème sommet de l’Union Africaine (UA). Dans une dépêche sibylline, l’Agence congolaise de presse parle de "mission officielle" en guise de motif du déplacement. Depuis l’arrivée de "Joseph Kabila" à la tête de l’Etat congolais, les relations congolo-rwandaises font partie du "domaine réservé" du président de la République. Le locataire du Palais de la nation - dont la proximité est connue avec l’actuel ministre rwandais de la Défense - pilote ce secteur dans une totale opacité. Il est secondé par quelques proches triés sur le volet. Et pourtant, les dirigeants rwandais ne cessent de multiplier des incidents à la limite de la provocation. Au grand dam de la population congolaise. "Joseph Kabila", lui, se tait.
Outre le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, la délégation est composée de Henri Yav Muland, Nefertiti Ngudianza Bayokisa et de Norbert Nkulu Kilombo, respectivement ministres des Finances, du Commerce extérieur et Chargé de mission à la Présidence de la République. Notons que le dernier cité est encore l’ambassadeur en titre du Congo-Kinshasa auprès de la République rwandaise.(...)"
"RDC : Une grande délégation congolaise en mission à Kigali
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/07/13/rdc-grande-delegation-congolaise-mission-a-kigali.html
Une importante délégation du gouvernement conduite par le ministre de la Justice, Alexis Tambwe Mwamba a quitté Kinshasa mercredi pour Kigali, au Rwanda, pour une mission officielle. Rien n’a filtré sur l’objet et la durée de cette mission, selon une dépêche de l’agence congolaise de presse.
Toutefois, les ministres des Finances, Henry Yav Muland, du Commerce Nerfertiti Ngudianza Bayokisa et le chargé des missions du Chef de l’Etat Nkulu Kilombo font partie de cette mission, indique la même source".
"Une importante délégation du gouvernement en mission officielle à Kigali
° http://acpcongo.com/acp/une-importante-delegation-du-gouvernement-en-mission-officielle-a-kigali
"La RDC va récupérer ses 30 m occupés par le Rwanda, selon Evariste Boshab
° http://www.radiookapi.net/2016/07/08/actualite/politique/la-rdc-va-recuperer-ses-30-m-occupes-par-le-rwanda-selon-evariste
La RDC va bientôt récupérer un espace d’environ 30 mettre actuellement occupé par le Rwanda au niveau de la 1èreborne frontière, a annoncé le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, vendredi 8 juillet à Goma. Lors de sa visite dans la zone frontalière communément appelée ‘’Grande barrière’’, le ministre Boshab a aussi demandé à la population du Nord-Kivu et de la RDC en général d’accepter les résultats du travail de délimitation récemment effectué par la commission mixte RDC-Rwanda.(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
A l’occasion de l’élection présidentielle rwandaise, on n’a pu échapper à l’ode quasi unanime de Kagame, un dictateur pas comme les autres selon les plus critiques, utile autant qu’incontournable pour son pays !
Mais que n’aurait-on pas à reprocher légitimement, en l’occurrence quelles légitimes raisons relevant de l’honnêteté intellectuelle et éthique autoriseraient légitimement un Congolais à condamner l’exploit ambigu de Kagame ?
Cette question pourtant capitale s'agissant de Kagame et de son régime depuis le génocide de 1994 reste hélas tabou pour la CI empêtrée dans sa mauvaise conscience face à ce génocide ! Pourquoi les Congolais victimes de ce Kagame ne s'autoriseraient pas à se la poser ?
Voilà l'essentiel de mon interrogation ici !!!
Les Occidentaux et une large majorité des Rwandais ont bien sûr raison de ne voir dans l’action de Kagame à la tête du Rwanda qu’un bilan flamboyant, heureux, qui contraste avec l’horrible temps du génocide : un pays en paix dans lequel les différences communautaires un moment criminelles les unes pour les autres ont fait place à la volonté de tout un régime et de tout un peuple heureux de profiter d’un développement économico-social enfin bénéfique…
Cela fait que généralement la critique convenue de Kagame oublie à tort ou à raison de souligner que sa brillante geste repose aussi sur un autre vice originel , sur un méfait majeur que le Congolais comme moi et que l'Occident culpabilisant lui pardonne ou auquel il reste indifférent en raison de son statut de victime de génocide, C'EST D'AVOIR LUI AUSSI COMMIS UN « CONTRE-GÉNOCIDE » !
Bien sûr depuis la Shoah un tel reproche est devenu inacceptable (on ne saurait condamner une victime de génocide à son tour d’un « contre-génocide ») et pourtant c’est ce qui s’est passé dans le cas du ‘génocide rwandais’ de 1994 qui contrairement aux autres a vu directement sur le terrain la victoire des victimes et la défaite quasi annoncée des ‘génocidaires’ qui faisaient alors face à un représentant des victimes du génocide, le ‘FPR majoritairement tutshi’ surarmé, rusé, hypocrite et lourdement soutenu par les grandes puissances...
Celui-ci ne s'est pas empêché de se défendre jusqu'à des massacres massifs systématiques contre ses bourreaux ou apparentés au Rwanda et surtout au Congo où via une campagne contre les génocidaires Hutu et au-delà contre Mobutu en assistance des ‘Congolais prétendument libérateurs de l’AFDL’, l’armada rwandaise de Kagame y a intentionnellement tué des Hutu parce que Hutu et des Congolais dans son équipée vers Kinshasa…
Et ce génocide et ce pillage se poursuivent !
Tous ces crimes sont pourtant largement documentés (voir au moins le dernier ‘Mapping’ de l’Onu) mais aussitôt consciencieusement et complicitement tus par la CI qui assume d’ignorer la plus grande catastrophe mondiale depuis la dernière guerre mondiale, un « génocide » des millions de victimes directes ou indirectes (au moins 6 Millions) au su et vu des puissances occidentales quelle que soit la complicité d'un pouvoir Congolais actuel que ce même Kagame a aidé à installer et continue de soutenir !
Cela fait que jamais un Congolais vraiment patriote et avisé ne communiera complètement au génocide des Rwandais et prendra toujours Kagame et tout son régime pour des ‘génocidaires’ que le droit international ait ou pas validé cette qualification !
Dans ce sens une des graves erreurs diagnostique et stratégique des ‘patriotes Congolais’ c’est d’oublier que leur premier défi c’est justement de convaincre officiellement et solennellement l’opinion internationale, cette fumeuse CI du grave préjudice criminel qui est le nôtre, de cette « agression », de cette « occupation », de ce « crime de génocide » oublié dont nous sommes victimes comme par exemple cela a été validé dans le cas du Rwanda, de la Yougoslavie à travers les Tribunaux Internationaux ad hoc !
Voilà qui fait ainsi de Kagame un dictateur pas comme les autres, un dictateur dont le passé de victime de génocide justifie le pardon et l'indifférence sur ses propres crimes aux yeux de l'Occident et de quelques Africains trop vite éblouis hélas par la réelle bonne réussite économico-sociale du ‘post-génocide’ mais aussi de son exploitation mafieuse du butin volé au Congo...
Voilà qui fait que Kagame leader rwandais au brillant bilan socio économique non seulement viole chez lui les droits et libertés de ses concitoyens par un système autoritaire mais se retrouve aussi coupable d'un "contre-génocide" sanglant au Rwanda et au Congo !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mais que n’aurait-on pas à reprocher légitimement, en l’occurrence quelles légitimes raisons relevant de l’honnêteté intellectuelle et éthique autoriseraient légitimement un Congolais à condamner l’exploit ambigu de Kagame ?
Cette question pourtant capitale s'agissant de Kagame et de son régime depuis le génocide de 1994 reste hélas tabou pour la CI empêtrée dans sa mauvaise conscience face à ce génocide ! Pourquoi les Congolais victimes de ce Kagame ne s'autoriseraient pas à se la poser ?
Voilà l'essentiel de mon interrogation ici !!!
Les Occidentaux et une large majorité des Rwandais ont bien sûr raison de ne voir dans l’action de Kagame à la tête du Rwanda qu’un bilan flamboyant, heureux, qui contraste avec l’horrible temps du génocide : un pays en paix dans lequel les différences communautaires un moment criminelles les unes pour les autres ont fait place à la volonté de tout un régime et de tout un peuple heureux de profiter d’un développement économico-social enfin bénéfique…
Cela fait que généralement la critique convenue de Kagame oublie à tort ou à raison de souligner que sa brillante geste repose aussi sur un autre vice originel , sur un méfait majeur que le Congolais comme moi et que l'Occident culpabilisant lui pardonne ou auquel il reste indifférent en raison de son statut de victime de génocide, C'EST D'AVOIR LUI AUSSI COMMIS UN « CONTRE-GÉNOCIDE » !
Bien sûr depuis la Shoah un tel reproche est devenu inacceptable (on ne saurait condamner une victime de génocide à son tour d’un « contre-génocide ») et pourtant c’est ce qui s’est passé dans le cas du ‘génocide rwandais’ de 1994 qui contrairement aux autres a vu directement sur le terrain la victoire des victimes et la défaite quasi annoncée des ‘génocidaires’ qui faisaient alors face à un représentant des victimes du génocide, le ‘FPR majoritairement tutshi’ surarmé, rusé, hypocrite et lourdement soutenu par les grandes puissances...
Celui-ci ne s'est pas empêché de se défendre jusqu'à des massacres massifs systématiques contre ses bourreaux ou apparentés au Rwanda et surtout au Congo où via une campagne contre les génocidaires Hutu et au-delà contre Mobutu en assistance des ‘Congolais prétendument libérateurs de l’AFDL’, l’armada rwandaise de Kagame y a intentionnellement tué des Hutu parce que Hutu et des Congolais dans son équipée vers Kinshasa…
Et ce génocide et ce pillage se poursuivent !
Tous ces crimes sont pourtant largement documentés (voir au moins le dernier ‘Mapping’ de l’Onu) mais aussitôt consciencieusement et complicitement tus par la CI qui assume d’ignorer la plus grande catastrophe mondiale depuis la dernière guerre mondiale, un « génocide » des millions de victimes directes ou indirectes (au moins 6 Millions) au su et vu des puissances occidentales quelle que soit la complicité d'un pouvoir Congolais actuel que ce même Kagame a aidé à installer et continue de soutenir !
Cela fait que jamais un Congolais vraiment patriote et avisé ne communiera complètement au génocide des Rwandais et prendra toujours Kagame et tout son régime pour des ‘génocidaires’ que le droit international ait ou pas validé cette qualification !
Dans ce sens une des graves erreurs diagnostique et stratégique des ‘patriotes Congolais’ c’est d’oublier que leur premier défi c’est justement de convaincre officiellement et solennellement l’opinion internationale, cette fumeuse CI du grave préjudice criminel qui est le nôtre, de cette « agression », de cette « occupation », de ce « crime de génocide » oublié dont nous sommes victimes comme par exemple cela a été validé dans le cas du Rwanda, de la Yougoslavie à travers les Tribunaux Internationaux ad hoc !
Voilà qui fait ainsi de Kagame un dictateur pas comme les autres, un dictateur dont le passé de victime de génocide justifie le pardon et l'indifférence sur ses propres crimes aux yeux de l'Occident et de quelques Africains trop vite éblouis hélas par la réelle bonne réussite économico-sociale du ‘post-génocide’ mais aussi de son exploitation mafieuse du butin volé au Congo...
Voilà qui fait que Kagame leader rwandais au brillant bilan socio économique non seulement viole chez lui les droits et libertés de ses concitoyens par un système autoritaire mais se retrouve aussi coupable d'un "contre-génocide" sanglant au Rwanda et au Congo !
"Rwanda : Paul Kagame un dictateur africain pas comme les autres
° https://afrique.lalibre.be/6843/rwanda-paul-kagame-un-dictateur-africain-pas-comme-les-autres/
Edito par Hubert Leclercq
Le président rwandais Paul Kagame sera réélu dans les prochaines heures à la tête de son pays. Un troisième mandat dont la seule véritable énigme est son score. Fera-t-il mieux que les 98,3 % obtenus en 2015 lors du référendum sur le changement de la Constitution? En 2003, pour sa première élection à la tête du pays, il avait atteint les 95 % avant de fléchir à 93 % en 2010.
En réalité, Paul Kagame est au cœur du système du pouvoir rwandais depuis la fin du génocide en 1994. Il aura patienté près de 10 ans avant de revendiquer le trône qui lui revenait, lui, le patron du FPR. Mais le stratège de Kigali peut se montrer patient.
Le Rwanda de Kagame peut s’enorgueillir d’une réussite économique exceptionnelle avec un taux de croissance annuelle moyen de 8 %, un revenu annuel par habitant multiplié par 5, la chute de deux tiers de la mortalité infantile, l’élargissement de l’assurance-maladie à 91 % de la population. Des chiffres qui lui valent les louanges de la Banque Mondiale, du FMI et le soutien inconditionnel de Bill Clinton… qui refusent de voir le côté obscur de ce “règne” avec ses éliminations physiques des opposants, les dérives autocratiques de plus en plus marquées ou la crainte qu’il fait régner sur tout un peuple, sans parler de l’instrumentalisation des élections pour se maintenir au pouvoir.
Mais la critique est peu audible, Kagame a compris avant tout le monde le poids de la communication et du sentiment de culpabilité. Oui, Paul Kagame est un dictateur. Un dictateur qui a, justement, su jouer sur le sentiment de culpabilité qui prévalait après le génocide. Un dictateur qui cherche à “désethniciser” son Rwanda, seule issue pour espérer un jour vivre en paix. Un dictateur différent de ses trop nombreux collègues de l’Afrique centrale qui ne cherchent que leur bien-être personnel. Kagame est un dictateur nationaliste, un homme qui a le Rwanda chevillé au corps, pour qui le développement national passe bien avant la démocratie… Mais un dictateur quand même."
"Rwanda : Diane Rwigara, la fille qui défie Kagame
° https://afrique.lalibre.be/6923/rwanda-diane-rwigara-la-fille-qui-defie-kagame/
Sans surprise, Paul Kagame a prolongé son bail à la tête du Rwanda, réélu sans réel adversaire avec un score de 98%. Seuls deux candidats étaient en face de lui. Les 6,8 millions d’électeurs rwandais nont pas trouvé trace de Diane Rwigara sur les bulletins de vote, malgré la détermination de la jeune femme de se présenter face au président sortant.
Le pays a beau pouvoir se targuer d’avoir le parlement le plus féminisé du monde – plus de 60% des membres de l’assemblée sont des femmes – le scrutin présidentiel ne voyait s’affronter que trois hommes (Paul Kagame (Front patriotique rwandais), Frank Habineza (Parti vert démocratique du Rwanda) et Philippe Mpayimana (candidat indépendant).
« On a beaucoup de femmes au parlement. Et alors ? Qu’est-ce que ça change ? » questionne d’emblée Diane Rwigara. « Ça fait partie de l’image, fausse, que le Rwanda veut présenter au monde extérieur. Comme quoi, ils donnent une certaine valeur aux femmes. Les hommes et les femmes qui sont au parlement n’ont pas de poids. Ils exécutent tous les ordres du parti au pouvoir. »
La Rwandaise qui a vécu trois ans à Namur entre 15 et 18 ans avant d’étudier en Californie aurait donc pu être la première candidate de l’histoire de son pays. La commission électorale, qui n’a pas répondu à notre demande d’interview, en a décidé autrement refusant sa candidature au motif qu’elle aurait falsifié des signatures. Des accusations qu’elle réfute. « Ils exigeaient 600 signatures et j’en données plus de 1.100. Ils ont utilisé leur politique habituelle de falsification. Ils ont dit que j’avais fait signer des morts. Les numéros d’identité de ces personnes décédées que la commission électorale a publiés sont différents des numéros d’identité qu’on leur avait fournis. Pour moi, c’est un mensonge. » Pas question pour la jeune politicienne, pourtant, à aucun moment de penser à un éventuel recours.
« Où ça ? Toutes les institutions au Rwanda travaillent pour le FPR dont la commission électorale. »
Photos nues sur internet
Le moins que l’on puisse dire c’est que la campagne de la jeune femme ne fut pas de tout repos. Dès l’annonce de sa candidature, des photos nues de Diane ont ainsi été publiées sur plusieurs sites rwandais. « Un montage », se défend celle qui se pense « capable de faire un meilleur travail » que le parti au pouvoir.
Un FPR qui accueillerait à bras ouverts les investisseurs étrangers mais mettrait des bâtons dans les roues des entrepreneurs rwandais. Un pays stable et dynamique mais où, selon elle, la réussite dans les affaires dépendrait de la proximité avec le pouvoir. « Ils présentent une image policée à l’étranger en construisant des hôtels et des buildings à Kigali qui coûtent une fortune.
Le Kigali Convention Center a coûté 300 millions de dollars, c’est le bâtiment le plus cher en Afrique alors que nous sommes pourtant parmi ceux qui ont le moins. Le parti contrôle tout l’argent. Il reste entre les mains de quelques personnes. Au Rwanda, si tu veux réussir, tu n’as pas d’autre choix que de laisser le FPR prendre une partie de ton entreprise. Si tu ne les laisses pas, tu fais faillite, tu dois fuir, tu finis en prison pour des raisons bidons ou assassiné. Comme mon papa. »
Au nom du père
Assinapol Rwigara, businessman et ancien soutien financier du FPR avant le génocide est, ainsi, décédé dans un accident de voiture en février 2015. C’est la version officielle. Sa famille n’a jamais cessé, quant à elle, de crier à l’assassinat.
« Mon père ne voulait pas céder les fruits de son travail, il n’avait pas envie de fuir le pays. Il ne leur a pas laissé le choix. Ils finissent pas se débarrasser de toi. Mon père est une personne parmi tant d’autres. Les gens n’osent pas en parler. Je me bats aujourd’hui pour les victimes du FPR et donc aussi pour mon père. Quand j’ai essayé d’aller collecter les signatures, les gens qui m’ont supportés, mes collaborateurs se faisaient harcelés, d’autres ont été arrêtés, les gens qui signaient pour nous se faisaient terrorisés », assure-t-elle.
Un témoignage qui fait écho à un récent rapport d’Amnesty International https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/07/rwanda-decades-of-attacks-repression-and-killings-set-the-scene-for-next-months-election/ qui dénonce le climat de peur qui sévit dans le pays et notamment à l’approche de cette élection.
« Peur pour mes proches »
Malgré l’impossibilité de se présenter, l’ancienne candidate indépendante a donc décidé continuer sa lutte « pacifique » en lançant début juillet son parti: le Mouvement pour le salut du peuple (MSP) « Mon but, c’est de mener un combat de paix pour dire non aux injustices, réclamer nos droits en tant qu’êtres humains. La jeunesse est prête pour le changement et à prendre des risques que nos parents n’osent pas prendre. La jeunesse en a marre, on est fatigués, on est prêts à faire bouger les choses. » A quel prix ? « Je n’ai pas peur pour moi pour être honnête », répond-elle d’une voix calme avant d’embrayer. « J’ai plus peur pour mon entourage, mes supporters, mes amis, ma famille. J’ai peur qu’ils paient pour mes idées. »
Par le passé, le pouvoir rwandais a déjà été accusé d’avoir muselé ses opposants que ce soit au pays des milles collines ou à l’étranger. Ce fut le cas, notamment, de Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement devenu opposant en exil et retrouvé étranglé dans une chambre d’hôtel en Afrique du Sud http://www.lalibre.be/actu/international/rwanda-l-ex-chef-espion-assassine-52c63e413570105ef7e2f519 le 31 décembre 2013.
Lorsque la question de l’identité du coupable lui fut posée, Paul Kagame, suspecté par certains http://www.rfi.fr/afrique/20140113-assassinat-patrick-karegeya-kagame-trahison-consequences de l’avoir commandité avait démenti toute implication http://www.rfi.fr/afrique/20140125-assassinat-karegeya-kagame-dement-toute-implication-rwanda.
Interrogé sur cette affaire par le magazine Jeune Afrique http://www.jeuneafrique.com/134780/politique/rwanda-paul-kagam-pourquoi-devrions-nous-respecter-des-terroristes/, il avait en revanche froidement répondu. « Le terrorisme a un prix, la trahison a un prix. On est tué comme on a soi-même tué. Chacun a la mort qu’il mérite.« "
"‘Rwanda is like a pretty girl with a lot of makeup, but the inside is dark and dirty’
° https://www.theguardian.com/global-development/2017/aug/04/rwanda-pretty-girl-makeup-inside-dark-and-dirty-diane-rwigara-paul-kagame-election
With Paul Kagame set for a landslide victory in Friday’s election, Diane Rwigara, a fierce critic of the Rwandan president, is challenging his human rights record.(...)""L’expérience rwandaise est-elle transposable?
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/04/lexperience-rwandaise-est-elle-transposable/
Pour beaucoup de spécialistes du développement, le Rwanda représente un gage d’espoir : 23 ans après un génocide, Paul Kagame et le Front patriotique rwandais ont démontré qu’il était possible de transformer un pays déchiré, ruiné, en nation émergente. Qu’il n’était pas utopique d’affecter les résultats de la croissance (7%) à l’amélioration de la santé, de l’éducation, des infrastructures, des services.
Dans beaucoup de pays africains, entre autres au Congo voisin, d’aucuns rêvent à leur tour d’un leader visionnaire, attaché au développement de son pays et surtout menant une lutte implacable (et sans cesse renouvelée) contre la corruption. Le succès du Rwanda est-il pour autant sans faille et est- il transposable ailleurs ?
La pérennité du succès économique est elle définitivement acquise dans ce pays ambitieux, certes, mais où les ressources sont comptées et la population (trop nombreuse) encore peu ou mal formée ? Entre voir loin et voir trop grand, la marge demeure étroite. Mais surtout, ayant réussi le pari de faire vivre ensemble tous les Rwandais, les victimes et les bourreaux, les exilés des années 60 et les réfugiés de 1994 qui avaient fui vers les pays voisins, ayant assuré à tous une sécurité appréciée mais payée par un contrôle rigoureux, omniprésent, le Rwanda et son chef, s’ils veulent assurer la pérennité de leurs conquêtes, doivent encore, impérativement, réussir un autre pari : soulever peu à peu le couvercle de la casserole à pression, laisser échapper la vapeur afin d’éviter les risques d’explosion.
Bref, démocratiser sans dérive, réussir un vrai pluralisme, donner une chance à l’alternance sans réveiller les démons de la revanche et de la haine, bannis depuis 23 ans.
L’avenir seul dira si le succès rwandais est transposable mais il est d’ores et déjà certain que si les Congolais -par exemple- s’inspiraient de la détermination de leur voisin à lutter contre la corruption et à mettre de l‘ordre dans leur pays, des ressources autrement plus importantes que celles du Rwanda pourraient assurer un rapide décollage.
Quant au pouvoir fort, au leader aussi charismatique et visionnaire qu’il est implacable, est-il vraiment indispensable dans un Congo vaste, multiple, très politisé, habitué à la liberté d’expression et aux joutes contradictoires ?
Gageons plutôt que ce qui unit les Congolais (et les manifestations de ces derniers jours le démontrent davantage encore) c’est le désir de voir respectée une Constitution qui après avoir scellé la fin de la guerre en 2002 est toujours le gage du vivre ensemble.
Le ciment de ce pays aux 400 ethnies, c’est sa loi fondamentale et seul celui qui s’en prévaudra aura la légitimité et la force d’entreprendre l’indispensable redressement , non seulement de l’économie et de la répartition des richesses, mais aussi cette « révolution morale » qui s’impose et qu’au Rwanda, pour un temps en tous cas, l’austère et inflexible Kagame a réussi à incarner."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
Ça se craquelle-t-il enfin au légendaire royaume de Kagame ou l’état de grâce dont il bénéficiait jusque-là se terminerait-il ?
Le regard de la fumeuse CI se serait-il ainsi décillé pour voir ce qu’il refusait de voir jusque-là ?
Et pourquoi aujourd’hui, est-ce seulement un intermède médiatique qui ne bouleversera rien de l’indulgence coupable de cette CI envers un Rwanda érigé en seule victime du génocide jamais comptable de ses crimes réels ?
Sa persécution connue des opposants d’un pays policier où seul le monarque Kagame a droit de vie et de mort sur tous commence à être dévoilée, c’est le cas de la jeune Diane Rwigara (et sa famille) qui a eu l’outrecuidance de se présenter contre lui…
HRW accuse ouvertement son armée de recourir systématiquement à la torture…
Sa responsabilité dans l’attentat de Habyarimana prélude à l’horrible génocide de 1994 revient sur le devant de la scène avec un dernier témoin qui détaille(rait) tout le scénario funeste…
Bien sûr, comme à l’accoutumée, Kagame va rejeter toutes ces accusations qu’il rangera dans le complot révisionniste contre les victimes piloté par les mêmes qui ont été complices du génocide mais sera-t-il toujours aussi aisément entendu ?
Attendons la suite, n’empêche c’est quelque part le début d’une bonne nouvelle pour les Congolais victimes de ce bourreau diabolique qui n’est rien de moins que coupable d’un contre-génocide qui a décimé des millions de Congolais…
Compatriotiquement!
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Le regard de la fumeuse CI se serait-il ainsi décillé pour voir ce qu’il refusait de voir jusque-là ?
Et pourquoi aujourd’hui, est-ce seulement un intermède médiatique qui ne bouleversera rien de l’indulgence coupable de cette CI envers un Rwanda érigé en seule victime du génocide jamais comptable de ses crimes réels ?
Sa persécution connue des opposants d’un pays policier où seul le monarque Kagame a droit de vie et de mort sur tous commence à être dévoilée, c’est le cas de la jeune Diane Rwigara (et sa famille) qui a eu l’outrecuidance de se présenter contre lui…
HRW accuse ouvertement son armée de recourir systématiquement à la torture…
Sa responsabilité dans l’attentat de Habyarimana prélude à l’horrible génocide de 1994 revient sur le devant de la scène avec un dernier témoin qui détaille(rait) tout le scénario funeste…
Bien sûr, comme à l’accoutumée, Kagame va rejeter toutes ces accusations qu’il rangera dans le complot révisionniste contre les victimes piloté par les mêmes qui ont été complices du génocide mais sera-t-il toujours aussi aisément entendu ?
Attendons la suite, n’empêche c’est quelque part le début d’une bonne nouvelle pour les Congolais victimes de ce bourreau diabolique qui n’est rien de moins que coupable d’un contre-génocide qui a décimé des millions de Congolais…
"Photos. Diane Rwigara le caillou dans la chaussure du despote Paul Kagamé !
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/071017/photos-diane-rwigara-le-caillou-dans-la-chaussure-du-despote-paul-kagame
[Réveil FM International a été victime de piratage des hackers de Kigali durant plusieurs heures. Intimidation ? N'avons-nous pas droit d'informer nos lecteurs et internautes sur le Rwanda et sa dictature ? Paul Kagamé, l'Hitler Africain, terrorise le monde entier. Diane Rwigara, une opposante tutsie est victime d'un autre tutsi, l'ogre de Kigali. Paul Kagamé est dictateur, tyran et despote !]
Comme par un pur hasard notre site www.reveil-fm.com a été victime de piratage hier. Pour avoir osé titrer notre article: Rwanda: Diane Rigwara, la tutsie victime du régime autocrate de Paul Kagamé, l'Hitler Africain ! les hackers de Kigali ont privé les lecteurs et internautes l'article susmentionné durant plusieurs heures. Un pays ne change pas d'adresse tous les quatre matins. Le Rwanda est l'un de neuf pays voisins éternels de la République démocratique du Congo.
Diane Rwigara, l'opposante Tutsie au dictateur Paul Kagamé, menottée !
Diane Rigwara, l'opposante tutsie de Paul Kagamé l'a bien compris. Elle veut au niveau interne:
-renoncer de monter les Tutsi contre les Hutu et Twa, les trois communautés qui doivent vivre ensemble de manière harmonieuse et dans la paix.
-Que les Rwandais soient libres de s'exprimer sans peur. La liberté d'expression est une denrée rare au Rwanda. D'ailleurs, dans le domaine de la liberté de la presse, le Rwanda arrive au 159e rang sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse (RSF, 2017). Les arrestations arbitraires et l’assassinat d’opposants sont courants. L’opposition officielle semble factice et « d’apparence » à côté de celle exilée et traquée. De nombreuses ONG déplorent les assassinats politiques et une situation « inquiétante » des droits de l’Homme.
Du point de vue extérieur: Diane Rigwara, l'opposante tutsie souhaite un bon rapport du Rwanda avec ses voisins directs. Elle réfute les exactions de la soldatesque rwandaise en République démocratique du Congo, avec des viols, crimes et pillages. Le Rwanda de Paul Kagamé est devenu un Etat-Réceleur des ressources et minerais congolais. Le Rwanda n'a pas du coltan dans son sous-sol, il est pourtant le premier producteur du coltan. Paul Kagamé a même crée une bourse minière à Kigali.
Elle veut une bonne intégration du Rwanda dans les Grands-Lacs car le pays de Mille Collines apparaît auprès des intellectuels africanistes, comme un pays problème qui fout le bordel !
Diane Rwigara, l'opposante Tutsie au dictateur Paul Kagamé, menottée !
Le Rwanda est une dictature Hitlérienne, n'en déplaise à la fameuse communauté internationale qui fait l'Autruche et regarde ailleurs. Le Rwanda de Paul Kagamé est devenu la prunelle des yeux de nombreux lobbyistes mafieux qui couvrent les méfiants du tyran de Kigali. Paul Kagamé crée, organise, attise des "Crises " pour mieux asseoir sa dictature. Il a une manie de culpabiliser le monde entier, le génocide des Tutsi est brandi à tout va. Le régime de Kigali en a fait un juteux fonds de commerce. Parler du Rwanda et les dérives dictatoriales de son régime, c'est courir le risque d'être taxé de tous les noms d'oiseaux", déclare Julien Ciakudia, le patriarche de la résistance congolaise, panafricainiste patenté et amoureux des Grands-Lacs. Il est le premier dans la diaspora congolaise à avoir pris la défense de Diana Rwigara. Pour un journaliste, parler du Rwanda, c'est s'accepter par intimidation voir son site disparaître durant des heures. Le site de Réveil FM International est témoin. Les arrestations et emprisonnements de Diane Rwigara, l'opposante tutsie, sa sœur et sa mère tutsies prouvent à dessein que les mensonges de l'Etat-Tutsi prôné par le tyran Paul Kagamé claquettent de partout ! Au pays des Mille Collines mono-ethnique tutsi, la vérité vient enfin d'éclater. Tous les tutsi ne sont pas logé à la même enseigne, tous ne sont pas derrière Paul Kagamé, l'Hitler Africain et n'approuvent ses manières fortes et machiavéliques.
Au pouvoir de 1994 à 2000, le Pasteur Bizimungu, d'ethnie Hutu, est le premier chef d'Etat rwandais après le génocide de 1994. Son vice-président n'est autre que Paul Kagamé qui va éjecter son président de patin et marionnette. Bizimungu sera emprisonné, à la prison de Kigali, où il devait purger une peine de réclusion de quinze ans. L'ancien président était incarcéré depuis 2004 pour association de malfaiteurs, de détournement de fonds publics et d'incitation à la désobéissance civile. Le Pasteur Bizimungu a bénéficié d'une grâce présidentielle à la veille des cérémonies du 13e anniversaire du génocide. L'ancien président hutu est décédé dans un hôpital de Californie aux Etats-Unis , de suite d'une maladie non révélée. En 2015, Paul Kagamé a tripatouillé la Constitution, qui a été approuvée par référendum, qui lui permet de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034. Nous ne sommes qu'en 2017 ! Avec l'argent du pillage des ressources de la République démocratique du Congo, le Rwanda semble se reconstruire des immeubles pimpant neuf par ici par là. Etat-Receleur, Paul Kagamé croit que son pays se porte bien, à cause des ressources pillées au Congo. La source peut tarir du jour au lendemain, avec le changement qui doit s'opérer au Congo, avec le départ d'Hippolye Kanambe Kazembere Mtwale, pro-consul de Paul Kagamé !
Certes il y a vingt trois ans, eu lieu le génocide des Tutsi, du 7 avril 1994 jusqu'en juillet 1994 au Rwanda ! Depuis ce génocide, Paul Kagamé et ses apparatchiks en ont introduit la terreur et ont fait un pays mono-ethnique. La dictature tyrannique de Paul Kagame manie avec dextérité le bâton. Au Rwanda, le dictateur Paul Kagamé est le père de la nation rwandaise, le Rwanda n'existe que par Kagamé et pour Kagamé. Il use du bâton pour battre tous ceux qui refusent de lui obéir ! Grâce à la justice aux ordres, aux militaires et policiers caporalisés, des médias instrumentalisés...Par cynisme et pour tromper la communauté internationale, le dictateur Rwandais a fait interdire l’indication des termes "Tutsi-Hutu" sur les cartes d’identité. D'abord, Paul Kagame feint d'ignorer les Twa-pygmés qui sont autant Rwandais que les autres. Paul Kagamé est clivant, il y a d'abord les Tutsi, les autres Rwandais viennent après. Par sa xénophobie et son comportement de monter les Tutsi contre les autres Rwandais, Paul Kagamé exaspère les divisions ethniques.
Paul Kagamé insiste sur la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, pour se donner une bonne conscience il nomme même quelques Hutus soumis dans son gouvernement. L'ogre de Kigali travaille avec sa femme et sa fille Ange au développement des droits des femmes. Le Rwanda est parfois cité en exemple pour la représentation des femmes tutsies en politique: 63 % sont députées et 35 % sont ministres! Mais quelle mouche a piqué Paul Kagamé pour s'en prendre à l'insoumise Diane Rwigara, l'opposante tutsie qui lui tient tête ?
Diane Rwigara n'a que 35 ans alors que Paul Kagamé a déjà 59 ans ! Les 24 ans qui les séparent, représentent deux visions du Rwanda irréconciliables. Entre d'un côté les principes et valeurs de la démocratie et de l'autre, l'autocratie qui défend ses prébendes !
Les loups ne se mangent pas entre eux dit-on ! Mais au Rwanda, Diane Rwigara une opposante tutsie est victime d'un tyran tutsi: Paul Kagamé, l'Hitler Africain !
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/04/au-rwanda-l-opposante-diane-rwigara-inculpee-d-incitation-a-l-insurrection_5195883_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20170905-rwanda-arrestation-opposante-shima-rwigara-paul-kagame-police
° http://blog.mondediplo.net/2017-09-07-Rwanda-l-arrestation-rocambolesque-de-l-opposante
"Rwanda: HRW accuse l’armée de recourir à la torture
° http://www.rfi.fr/afrique/20171011-rwanda-hrw-accuse-armee-recourir-torture
Dans un rapport publié mardi 10 octobre, Human Right Watch (HRW) accuse l'armée du Rwanda de recourir régulièrement à la détention illégale et à la torture dans des centres de détentions non officiels. L'organisation de défense des droits de l'homme, qui s'appuie sur des témoignages recueillis auprès d'ex-détenus et de membres de famille de personnes torturées, assure avoir documenté au moins 104 cas de personnes arrêtées illégalement entre 2010 et 2016, et cela en toute impunité.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) accuse l'armée rwandaise de recourir à la torture pour extorquer des aveux à des suspects détenus illégalement. HRW affirme avoir documenté 104 cas de personnes détenues illégalement et, pour une majorité d'entre elles, victimes d'actes de torture - bastonnades, décharges électriques, simulacres d'exécution -, dans les centres de détention de l'armée rwandaise entre 2010 et 2016, selon son rapport de 102 pages intitulé « Nous t'obligerons à avouer: torture et détention militaire illégale au Rwanda ».
Pour la directrice Afrique chez HRW, Ida Sawyer, une chape de plomb recouvre ces pratiques « odieuses », qui se poursuivent : « C’est lié en partie au climat de peur qui existe au Rwanda. Les gens, les victimes craignent tellement de dénoncer ce qui se passe par peur de représailles… Mais nous avons quand même documenté des cas où des détenus, qui ont été torturés pendant des semaines ou des mois dans des centres de détention non officiels, ont ensuite été transférés dans des centres de détention officiels et parfois traduits en justice. Quelques-uns ont eu le courage de dénoncer ça devant des procureurs et des juges, mais dans des cas que nous avons documentés, les juges et les procureurs ont complètement ignoré ces plaintes et n’ont fait aucune enquête. »
Selon HRW, la plupart des victimes ont été détenues en raison de leur appartenance présumée aux Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), des rebelles hutus rwandais installés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et dont certains des membres fondateurs sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda. D'autres victimes sont soupçonnées par les autorités de liens avec le Congrès national rwandais (RNC), un groupe d'opposition en exil composé principalement d'anciens membres du parti au pouvoir."
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/10/au-rwanda-l-armee-est-accusee-de-recourir-a-la-torture-sur-des-suspects_5198983_3212.html
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/10/97001-20171010FILWWW00105-rwanda-l-armee-recourt-a-la-torture-hwr.php
"Attentat contre Habyarimana: un nouveau témoin accuse le FPR de Kagame
° http://www.rfi.fr/afrique/20171009-rwanda-france-habyarimana-attentat-avion-1994-genocide-kagame
En France, la justice française qui enquête sur l’attentat de 1994 contre l’avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, vient d'ordonner la confrontation d'un nouveau témoin qui corrobore les accusations contre le régime actuel avec deux autres personnes déjà mises en examen, dont le ministre de la Défense James Kabarebe. Ce témoin affirme avoir eu la garde des deux missiles antiaériens qui ont, selon lui, servi à abattre l'avion, sur ordre de son chef, l’actuel président rwandais Paul Kagame. A ce jour, deux thèses s'affrontent toujours.
L’avion a-t-il été abattu depuis la colline de Massaka ou bien de Kanombe ? Deux lieux et deux thèses diamétralement opposées. D'un côté, celle du commando des rebelles du Front patriotique rwandais (FPR) de Kagame, postés sur la colline Massaka pour abattre l'avion d'Habyarimana.
De l'autre, éloigné de 5 km à peine, la zone du camp de Kanombe, sous bonne surveillance des Forces armées rwandaises (FAR) qui sous-tend la thèse que ce sont les hutus radicaux qui ont tiré et qui auraient voulu se débarrasser d’un président jugé trop modéré.
Le nouveau témoin affirme avoir eu la garde des deux missiles SA-16 au QG tutsi du FPR, à Mulindi. L'homme assurerait avoir conversé avec les deux tireurs des missiles, Frank Nziza et Eric Hakizimana. Tous deux affirment avoir tiré depuis la colline de Massaka, ce qui implique la responsabilité directe de FPR, d'autant plus que Frank Nziza et Eric Hakizimana auraient dit au nouveau témoin que le chargement des missiles se serait fait en présence de James Kabarebe. Ce dernier, aujourd'hui ministre de la Défense à Kigali, et Frank Nziza sont mis en examen depuis fin 2010.
La justice française veut une confrontation entre Kabarebe, Nziza et le nouveau témoin, mi-décembre.
Pour un des défenseurs du pouvoir de Paul Kagame, Maître Maingain, ce nouveau témoin n'est qu'une nouvelle diversion de la justice française.""Voilà quelqu'un qui débarque 23 ans après les faits et qui vient, dans un cadre que nous avons tracé concernant les réseaux qui le soutiennent, en fin de procédure. Nous sommes en train de préparer une réaction et nous allons nous battre pour démontrer la non-crédibilité totale de ce qui est derrière tout ça.
Maître Maingain
09-10-2017 - Par Jean-Jacques Louarn"00:00
00:00
° http://www.france24.com/fr/20171009-attentat-rwanda-1994-nouveau-temoin-president-habyarimana-genocide
° http://www.lalibre.be/actu/international/rwanda-un-temoin-accuse-kagame-pour-l-attentat-contre-le-president-habyarimana-en-1994-59db7935cd70be70bce49243
"Rwanda : Paul Kagame est élu avec 98 % des voix, sans surpris"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/05/rwanda-paul-kagame-est-elu-avec-98-des-voix-sans-surprise_5168945_3212.html
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Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Probable futur président en exercice de l’UA en 2018, Paul Kagamé va gérer le dossier RDC dès le début de l’année, selon la France
° http://cas-info.ca/probable-futur-president-en-exercice-de-lua-en-2018-paul-kagame-va-gerer-le-dossier-rdc-des-le-debut-de-lannee-selon-la-france/
L’information est presque passée inaperçue. Pourtant elle a tout pour attirer l’attention en République Démocratique du Congo. Et c’est le président français qui le dit, en marge du sommet Union européenne –Union Africaine, qui a pris fin à Abidjan. Interrogé par France 24 et RFI sur la crise en RDC,Emmanuel Macron a laissé entendre qu’il travaillait déjà sur le dossier. En étroite collaboration avec les dirigeants africains.
« J’ai eu plusieurs contacts avec le président de l’UA actuel et j’en aurai avec celui avenir pour que les discussions aient lieu dans le cadre de l’Union africaine, qui est le bon cadre pour qu’en 2018 nous ayons des élections dans le cadre constitutionnel prévu », a expliqué le président français lors de cette interview télévisée.
Le président de l’UA en exercice actuel, c’est bien Alpha Condé, dont le mandat expire à la fin de janvier 2018. Et il est fort probable que son successeur se nomme Paul Kagamé, le Président rwandais, comme l’a d’ailleurs mentionné le journaliste français qui interrogeait Macron en relançant les propos du président francais.
Partisan d’une approche africano-africaine de résolution des crises du continent, la France d’Emmanuel Macron soutient que l’UA devrait être la seule plateforme à mettre en avant pour soutenir le processus menant aux élections l’an prochain au Congo Kinshasa.
Pour la RDC, le choix de Paul Kagamé, à la présidence tournante de l’Union africaine, une fois confirmé, ainsi que le rôle que cherche lui faire jouer la France, sera à la fois intéressant et un défi. Intéressant car il s’agirait non seulement de l’UA, mais aussi d’un pays de la région partageant surtout la même frontière, qui se verrait ainsi chargé de veiller que la case du voisin ne penne trop de feu au risque d’être embrasé soi-même.
Le Rwanda, s’occupant de la crise congolaise, même dans le cadre largement africain, sera tout de même un défi, vu le passé conflictuel qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa, et l’image pas toujours glorieuse que le pays des mille collines représente dans l’opinion congolaise. Par ailleurs, l’opposition congolaise accuse régulièrement le gouvernement congolais de proximité avec le régime de Kigali. Dernier élément. Sur la manière de sortir de la crise en RDC, le Rwanda n’a jamais mâché ses mots. « Il faut laisser les Congolais résoudre eux-mêmes, entre eux, leurs problèmes », exhortait la ministre des affaires étrangères Rose Mushikiwabo, en janvier 2017, lors du sommet de Kigali qui a vu Alpha Condé prendre les commandes de l’UA. Dans les prochaines semaines, ce pourrait pourtant être le Rwanda qui entreprendrait d’aider les Congolais à trouver le chemin de la paix."
"RD Congo, Togo : les rappels à l'ordre d'Emmanuel Macron
° http://www.france24.com/fr/20171129-emmanuel-macron-togo-rd-congo-kabila-gnassingbe-rappels-ordre-union-africaine
Le président français Emmanuel Macron, interrogé sur les crises politiques en Afrique, a affirmé qu'il souhaitait que "le peuple togolais puisse s'exprimer librement" et qu'il y ait des élections fin 2018 en RD Congo.
Le président français Emmanuel Macron a abordé la problématique de la transition politique dans certains pays africains lors de son [entretien à France 24 et RFI], mercredi 29 novembre.
"Je souhaite que l’Union africaine soit la plateforme qui permette de porter cela avec beaucoup plus de vigueur", a-t-il soutenu, insistant sur la nécessité d'arrêter de "donner des leçons".
Décembre 2018, dernier délai pour Joseph Kabila
La crise politique en République démocratique du Congo, où le président Joseph Kabila devait terminer son mandat fin 2016 mais où les élections ont été reportées à 2018, a notamment été évoquée. "J’ai conduit plusieurs démarches pour demander au président [Kabila] de procéder aux élections, comme il s’y était engagé et comme c’était prévu", a affirmé Emmanuel Macron. Il en a notamment parlé, mercredi à Abidjan, avec le nouveau président angolais João Lourenço.
Selon Emmanuel Macron, l'Union africaine est le "bon forum" pour mener les discussions et permettre que les élections aient bien lieu en 2018, "dans le cadre constitutionnellement prévu". La Constitution congolaise empêche Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, mais lui permet de rester au pouvoir jusqu'à l'élection d'un successeur. Le Conseil de sécurité de l'ONU a entériné, mardi, le calendrier électoral prévoyant des élections le 23 décembre 2018, tout en constatant les retards accumulés.
En octobre 2016, l'Union africaine avait déjà tenté, sans succès, de résoudre l'impasse politique en RD Congo.
Au Togo, le peuple doit pouvoir "s'exprimer librement"(...)"
Compatriotiquement!
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Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Affrontements entre soldats congolais et rwandais au Nord-Kivu
° https://www.radiookapi.net/2018/02/14/actualite/en-bref/affrontements-entre-soldats-congolais-et-rwandais-au-nord-kivu
De violents combats ont opposé mardi 13 février les troupes congolaises et rwandaises dans l’est de la RDC. «Nos troupes ont mené des combats sur le sol congolais à la frontière avec le Rwanda au pied du mont Nikeno », dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP le major Guillaume Djike, porte-parole de l'opération militaire Sokola II.
Les FARDC en patrouille se sont heurtées à des positions de l’armée rwandaise à une centaine de mètres à l’intérieur de la RDC. Il y a eu échange de tirs. L'armée avait d'abord cru se battre contre des ex-M23, avant de constater que c'était des soldats de l'armée rwandaise, a expliqué le major Djike.
«Il y a eu des morts de part et d'autre », a déclaré à l'AFP un haut gradé de l'armée de la RDC, sous couvert d'anonymat."
"RDC : Violents affrontements entre militaires rwandais et FARDC à Rutshuru"
° https://actualite.cd/2018/02/14/rdc-violents-affrontements-entre-militaires-rwandais-fardc-a-rutshuru/
° https://afrique.lalibre.be/15276/violents-combats-apres-une-incursion-de-larmee-rwandaise-en-rdc/
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: M23/Rwanda/Ouganda et la guerre mediatique internationale!
"Rwanda: au moins cinq réfugiés congolais tués par la police au cours d'émeutes
° http://www.rfi.fr/afrique/20180223-rwanda-refugies-congolais-tues-police-emeutes-kibiza-camp-hcr-kibuye
Des réfugiés de la République Démocratique du Congo portent leurs effets personnels en passant près des bureaux du HCR au camp de réfugiés de Kiziba, au Rwanda, le 21 février 2018. © Jean Bizimana / REUTERS
Au Rwanda, des manifestations de réfugiés congolais du camp de Kiziba, dans la province de l'Ouest, ont dégénéré. Jeudi 22 février, cinq réfugiés congolais ont été tués et une vingtaine blessés dans ce camp, au cours de manifestations qui auraient tourné à l'émeute, selon la Police rwandaise. Des faits qui sont largement corroborés par le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans ce pays, qui demande une enquête.
La tension n'a cessé de monter depuis mardi 20 février, lorsqu’environ 700 réfugiés congolais du camp de Kiziba ont marché sur la ville de Kibuye, à quelque 17 km à l'ouest de leur camp, pour protester contre une réduction de 25% de leur ration alimentaire en janvier. Cela après une autre baisse de 10% trois mois plus tôt. Une fois à Kibuye, les manifestants ont assiégé le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les explications sur le manque de fonds ne parviennent pas à les calmer, selon l’organe onusien.
Après une nuit passée à la belle étoile, sans eau ni nourriture, les réfugiés se sont réveillés énervés et surexcités. Certains parmi eux se seraient alors mis à caillasser la police, qui aurait répliqué en tirant en l'air. Bilan : deux blessés, mais aucun par balles, assure une des porte-paroles du HCR.
C'est la fin du premier acte.
La tension à son paroxysme, 5 réfugiés morts et 20 blessés
Jeudi 22 février, les manifestations ont repris, toujours à Kibuye, et des rumeurs parlant de nombreux réfugiés tués ont commencé à circuler, notamment sur les réseaux sociaux. Elles ont alors atteint le camp de Kiziba, qui compte quelque 17 000 réfugiés, dont certains depuis 22 ans.
C'est à ce moment précis que la situation a dérapé, selon le récit de la porte-parole de l'agence onusienne : en rage, des réfugiés auraient alors attaqué un poste de poste situé dans le camp et pris en otage des policiers. Et les rumeurs vont devenir vérité, car des collègues de ces derniers tirent et font 5 morts et 20 blessés parmi les réfugiés congolais, d'après un bilan de la police.
Selon le porte-parole de la police rwandaise, Theos Badege, « des manifestants violents armés de pierres, de bâtons et de projectiles en fer ont agressé et blessé sept policiers ».
Le HCR a appelé vendredi 23 février les réfugiés au calme et le gouvernement rwandais à la retenue. Enfin, cette organisation demande une enquête pour déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie."
"Au moins cinq réfugiés congolais tués par la police dans un camp au Rwanda
° https://www.voaafrique.com/a/au-moins-cinq-refugies-congolais-tues-par-la-police-dans-un-camp-au-rwanda/4267391.html
L'armée tire pour disperser des réfugiés congolais qui manifestaient au Rwanda (vidéo)
Au moins cinq réfugiés congolais ont été tués et une vingtaine blessés par la police lors de la dispersion d'une manifestation dans un camp situé au Rwanda, a annoncé vendredi la police à Kigali.
La répression de cette manifestation jeudi dans le camp de réfugiés de Kiziba, dans l'ouest du Rwanda, est intervenue après plusieurs jours de protestation contre la réduction des rations alimentaires.
Rwanda Police@Rwandapolice
[ltr]When the attacks persisted, we used proportional force that left 20 rioters & 7 P/officers injured, They were rushed to hospital, 5 rioters unfortunately succumbed to their wounds and 15 arrested for illegal demonstration, taking hostage & inciting violence. (3/3)[/ltr]
05:58 - 23 Feb 2018
"Des manifestants violents armés de pierres, de bâtons et de projectiles en fer ont agressé et blessé sept policiers", a affirmé le porte-parole de la police rwandaise, Theos Badege. Les policiers ont donc été "contraints d'utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser" ces manifestants.
"Malheureusement, 20 émeutiers ont été blessés, dont cinq ont succombé à leurs blessures", a ajouté le porte-parole, sans préciser la nature des blessures subies. Le gouvernement avait dans un premier temps affirmé qu'il n'y avait pas eu de morts.
Rwanda Police@Rwandapolice
On 20 February, about 500 refugees marched out of Kiziba Camp (Karongi district) in protest over reduced food rations. @MIDIMARRwanda, UNHCR and local leaders, among others, urged them to return to their camp as their grievance is being looked into. (1/3)
05:28 - 23 Feb 2018
Environ 2.000 réfugiés ont commencé à protester mardi contre la réduction des rations alimentaires dans ce camp où vivent quelque 17.000 personnes venues de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), certaines il y a plus de vingt ans.
La décision de réduire d'un quart les rations alimentaires a été prise par le Programme alimentaire mondial (PAM), en raison "d'un manque de fonds", selon Jean-Claude Rwahama, responsable rwandais de la politique des réfugiés. Outre des Congolais, le Rwanda accueille aussi des réfugiés d'un autre pays voisin, le Burundi: au total, 173.000 personnes réparties dans six camps.
Rwanda Police@Rwandapolice
However, these calls were met with strong resistance that turned violent. Refugees armed with sharp objects (stones, sticks & metal pieces) began to assault police officers, who then used tear gas to disperse the unacceptable riots and secure the nearby community. (2/3)
05:30 - 23 Feb 2018
Le Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), a affirmé n'avoir reçu que 2% des 80 millions d'euros qui lui avaient été promis par la communauté internationale pour venir en aide à ces réfugiés au Rwanda en 2017."
° http://information.tv5monde.com/en-continu/cinq-refugies-congolais-tues-par-la-police-dans-un-camp-au-rwanda-222366
° https://afrique.lalibre.be/15797/rdcrwanda-cinq-refugies-congolais-tues-au-rwanda/
"Révolte parmi des réfugiés rwandais au Congo
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/23/revolte-parmi-des-refugies-rwandais-au-congo/
Depuis deux décennies, le Rwanda accueille 173.000 réfugiés venus du Congo mais aussi du Burundi, installés dans six camps, dont celui de Kiziba dans la province de l’Ouest. Les Congolais, venus pour la plupart du Nord et du Sud Kivu, avaient fui les affrontements ethniques qui, dans l’Est du pays avaient accompagné la progression des troupes rebelles qui mirent fin au régime du président Mobutu en 1997. Quittant Kiziba le 20 février, quelque 700 jeunes Congolais ont marché sur la ville rwandaise de Kibuye et se sont dirigés vers les bureaux du Haut Commissariat aux réfugiés, avec l’intention de se plaindre de leurs conditions de vie. Ils protestaient contre le fait que leur ration alimentaire ait été réduite de 25% alors que trois mois plus tôt elle avait déjà été rabotée de 10%.
Selon une source locale, le « budget » affecté à chaque réfugié est de 25 cents par jour…Le bureau du HCR leur ayant expliqué que les fonds manquaient, (seulement 2% des 80 millions d’euros promis par la communauté internationale ont été versés) les réfugiés passèrent une nuit à la belle étoile devant les bureaux et le matin, ils se mirent à lancer des pierres sur les forces de police.
Deux jours plus tard, le 22 février, les manifestations reprirent à Kibuye et les troubles gagnèrent Kiziba, qui compte quelque 17.000 réfugiés : des jeunes attaquèrent un poste de police situé dans le camp et prirent des forces de l’ordre en otages. La riposte fut très violente : des policiers ouvrirent le feu sur les jeunes armés de pierres et de bâtons. Selon la police, le bilan est de 5 morts et 20 blessés parmi les réfugiés congolais, mais une source locale nous cite le chiffre de 22 victimes.
Ces réfugiés congolais au Rwanda représentent une bombe à retardement car ils ne peuvent étudier au-delà de la 4e année du secondaire et en dépit des accords conclus entre Kinshasa et Kigali, leur rapatriement n’a pas commencé. Un programme du HCR organise le transfert des jeunes gens vers un pays tiers, les Etats Unis en l’occurrence, mais selon notre source, les dossiers des candidats au départ sont fréquemment trafiqués au profit de jeunes Rwandais, ce qui accroît le sentiment d’exaspération des réfugiés du Congo qui se sentent pris en otages…"
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