Le FMI cote positivement les bonnes prestations économiques de la RDC
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Le FMI cote positivement les bonnes prestations économiques de la RDC
Un article tres interessant sur l'evolution economique de notre pays. N'en deplaise aux pourfendeurs du gouvernement Matata.
Le FMI cote positivement les bonnes prestations économiques de la RDC
Kinshasa, 23/06/2014 / Economie
Les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) saluent et apprécient les améliorations enregistrées par la politique budgétaire appliquée par le gouvernement de la RDC que dirige le Premier ministre Matata Ponyo sous l’impulsion des directives de bonne gouvernance édictées par le président Joseph Kabila
Pendant que la classe politique congolaise est en ébullition en attendant le Gouvernement de cohésion nationale promis par le chef de l’Etat à la suite des Concertations nationales, le Premier ministre Matata Ponyo et son cabinet restent sur la brèche. Et le fruit de ce travail se traduit par la stabilité macro-économique. Les échos positifs de l’action Matata sous le leadership du chef de l’Etat Joseph Kabila atteignent même les bureaux feutrés des institutions de Bretton Woods. En témoigne le satisfecit du Fonds monétaire international (FMI).
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu, le 9 juin 2014, les consultations au titre de l’article IV avec la République démocratique du Congo. Selon un communiqué de presse publié, pour ce faire, le 16 juin 2014 par la même institution financière internationale, « la RDC a enregistré une forte croissance économique vigoureuse ces dernières années (7 % en moyenne au cours de la période 2010–2012) en dépit d’un contexte sécuritaire difficile ». La production minière et les investissements y associés restent les principaux moteurs de cette forte croissance, bien que la contribution d’autres secteurs, notamment l’agriculture ait augmenté poussant ainsi que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel à 8,5% en 2013, précise le FMI.
Un taux de change remarquable
Les experts internationaux du FMI notent que le progrès réalisé par la RDC est aussi la résultante d’une « politique budgétaire restrictive et l’absence de choc majeur sur les prix qui ont contribué à réduire davantage l’inflation, qui est tombée à un niveau historique de 1% à la fin de 2013 ». L’augmentation des exportations minières et le niveau soutenu des flux d’investissements étrangers ont, explique le FMI, contribué à un excédent de la balance globale des paiements. Cependant, « l’augmentation des réserves de change brutes en 2013 n’a pu maintenir la couverture des réserves qu’à 7,7 semaines d’importations de biens et services non liées à l’aide, un niveau qui reste faible même si le taux de change est demeuré remarquablement stable depuis 2010 ».
Des reformes effectuées
Le FMI constate que le Gouvernement congolais a mis en œuvre des réformes importantes visant à dédollariser l’économie nationale, à développer les marchés financiers et à améliorer la gestion des finances publiques. Sur ce registre des réformes, le Fonds monétaire international note avec satisfaction que la Banque centrale du Congo (BCC) a introduit avec succès de nouvelles coupures du franc congolais. Et le Gouvernement a généralisé le système de paiement des salaires des fonctionnaires par les banques. « Les réformes de la gestion des finances publiques ont progressé aussi, avec une amélioration de la chaîne de la dépense et une réduction des dépenses en attente de paiement ».
Perspectives de croissance
En ce qui concerne l’inflation, la projection est de 4% en 2014, avancent les statistiques du FMI. « Un objectif réalisable compte tenu de la faible inflation actuelle, de la possibilité de stérilisation des liquidités excessives par la BCC, et de l’absence de choc extérieur prévu sur les prix ». Pas question pour les Congolais de craindre pour l’avenir du fait que les perspectives de croissance à moyen terme restent favorables, tel que le souligne le FMI. Dans cet ordre, « la croissance en RDC devrait s’établir à 8,7% en 2014 et en moyenne à 7,5% sur la période 2015-18. Le secteur minier devrait rester le moteur principal de la croissance, notamment du fait de l’accélération de la phase d’investissement de Sicomines, du Projet de coopération sino-congolais ».
Cadre macroéconomique stabilise
Vu ce tableau des indices économiques relevés en RDC, les administrateurs du FMI félicitent les autorités congolaises pour avoir « préservé la stabilité macroéconomique face à un environnement extérieur et intérieur difficile ». Ils notent avec satisfaction l’évolution positive observée récemment sur le front de la sécurité et « encouragent les autorités à en tirer avantage pour consolider les gains macroéconomiques récents et accélérer les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir une croissance diversifiée, durable et plus solidaire ».
Ainsi, ont-ils souligné qu’il est important de « créer un espace budgétaire de manière à accroître les dépenses sociales prioritaires et à engager les investissements publics nécessaires pour atteindre les OMD ». Cet espace budgétaire, affirme le FMI dans son communiqué de presse, « devrait être créé par le biais d’une amélioration de la gestion des finances publiques, d’un effort accru de mobilisation des recettes intérieures, notamment celles qui ne sont pas tirées des ressources naturelles et un meilleur alignement du budget sur le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté ».
Dans ce contexte, les administrateurs du FMI appellent à améliorer l’administration fiscale, notamment en s’attaquant aux lacunes avérées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en maîtrisant l’assiette fiscale et en redoublant d’efforts pour accroître la contribution du secteur minier au budget. Mais aussi, ils attendent que la RDC améliore la « gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles ainsi qu’à renforcer le contrôle des entreprises publiques du secteur minier ». « L’adoption de mesures correctives dans ce domaine pourrait préparer le terrain pour des discussions sur un éventuel nouvel accord », précisent les administrateurs du FMI.
Le FMI souligne qu’il est nécessaire d’accélérer les réformes, notamment en adoptant un code minier et une loi sur les hydrocarbures conformes aux meilleures pratiques internationales, et encouragent le respect intégral des critères de l’Initiative pour la transparence des industries extractives et l’adoption d’un cadre renforcé pour la lutte contre le blanchiment des capitaux. À cet égard, les experts internationaux recommandent une meilleure gestion de la fiscalité minière et des actifs miniers « de manière à éviter un manque à percevoir de la part des entreprises publiques du secteur des ressources naturelles ».
Les conseils du FMI
Les administrateurs du FMI invitent « à une plus grande flexibilité du taux de change afin d’accumuler davantage de réserves de change, et ce faisant accroître la résilience de l’économie aux chocs exogènes tout en continuant à renforcer la confiance des marchés, surtout dans le contexte de la stratégie de dédollarisation de l’économie adoptée par les autorités ». Voilà pourquoi, ils souhaitent voir la RDC opérer des réformes essentielles à la BCC afin d’en accroître l’indépendance opérationnelle et la responsabilisation, renforcer sa capacité à mener la politique monétaire, maintenir la stabilité des prix et la stabilité du secteur financier et restaurer la confiance vis-à-vis des marchés.
Dans ce cadre, les administrateurs saluent l’adoption par les autorités d’un plan d’action triennal qui inclut les recommandations du Programme d’évaluation du secteur financier (PESF). Si au lendemain de l’annonce faite par le chef de l’Etat voici huit mois de la formation du nouveau Gouvernement Matata s’était croisé les bras attendant l’avènement de ce Cabinet, nul doute que la gouvernance du pays en aurait souffert. Heureusement qu’en homme d’Etat, Matata Ponyo a continué à travailler sans désemparer.
Rachidi Mabandu/Forum des As
Le FMI cote positivement les bonnes prestations économiques de la RDC
Kinshasa, 23/06/2014 / Economie
Les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) saluent et apprécient les améliorations enregistrées par la politique budgétaire appliquée par le gouvernement de la RDC que dirige le Premier ministre Matata Ponyo sous l’impulsion des directives de bonne gouvernance édictées par le président Joseph Kabila
Pendant que la classe politique congolaise est en ébullition en attendant le Gouvernement de cohésion nationale promis par le chef de l’Etat à la suite des Concertations nationales, le Premier ministre Matata Ponyo et son cabinet restent sur la brèche. Et le fruit de ce travail se traduit par la stabilité macro-économique. Les échos positifs de l’action Matata sous le leadership du chef de l’Etat Joseph Kabila atteignent même les bureaux feutrés des institutions de Bretton Woods. En témoigne le satisfecit du Fonds monétaire international (FMI).
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu, le 9 juin 2014, les consultations au titre de l’article IV avec la République démocratique du Congo. Selon un communiqué de presse publié, pour ce faire, le 16 juin 2014 par la même institution financière internationale, « la RDC a enregistré une forte croissance économique vigoureuse ces dernières années (7 % en moyenne au cours de la période 2010–2012) en dépit d’un contexte sécuritaire difficile ». La production minière et les investissements y associés restent les principaux moteurs de cette forte croissance, bien que la contribution d’autres secteurs, notamment l’agriculture ait augmenté poussant ainsi que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel à 8,5% en 2013, précise le FMI.
Un taux de change remarquable
Les experts internationaux du FMI notent que le progrès réalisé par la RDC est aussi la résultante d’une « politique budgétaire restrictive et l’absence de choc majeur sur les prix qui ont contribué à réduire davantage l’inflation, qui est tombée à un niveau historique de 1% à la fin de 2013 ». L’augmentation des exportations minières et le niveau soutenu des flux d’investissements étrangers ont, explique le FMI, contribué à un excédent de la balance globale des paiements. Cependant, « l’augmentation des réserves de change brutes en 2013 n’a pu maintenir la couverture des réserves qu’à 7,7 semaines d’importations de biens et services non liées à l’aide, un niveau qui reste faible même si le taux de change est demeuré remarquablement stable depuis 2010 ».
Des reformes effectuées
Le FMI constate que le Gouvernement congolais a mis en œuvre des réformes importantes visant à dédollariser l’économie nationale, à développer les marchés financiers et à améliorer la gestion des finances publiques. Sur ce registre des réformes, le Fonds monétaire international note avec satisfaction que la Banque centrale du Congo (BCC) a introduit avec succès de nouvelles coupures du franc congolais. Et le Gouvernement a généralisé le système de paiement des salaires des fonctionnaires par les banques. « Les réformes de la gestion des finances publiques ont progressé aussi, avec une amélioration de la chaîne de la dépense et une réduction des dépenses en attente de paiement ».
Perspectives de croissance
En ce qui concerne l’inflation, la projection est de 4% en 2014, avancent les statistiques du FMI. « Un objectif réalisable compte tenu de la faible inflation actuelle, de la possibilité de stérilisation des liquidités excessives par la BCC, et de l’absence de choc extérieur prévu sur les prix ». Pas question pour les Congolais de craindre pour l’avenir du fait que les perspectives de croissance à moyen terme restent favorables, tel que le souligne le FMI. Dans cet ordre, « la croissance en RDC devrait s’établir à 8,7% en 2014 et en moyenne à 7,5% sur la période 2015-18. Le secteur minier devrait rester le moteur principal de la croissance, notamment du fait de l’accélération de la phase d’investissement de Sicomines, du Projet de coopération sino-congolais ».
Cadre macroéconomique stabilise
Vu ce tableau des indices économiques relevés en RDC, les administrateurs du FMI félicitent les autorités congolaises pour avoir « préservé la stabilité macroéconomique face à un environnement extérieur et intérieur difficile ». Ils notent avec satisfaction l’évolution positive observée récemment sur le front de la sécurité et « encouragent les autorités à en tirer avantage pour consolider les gains macroéconomiques récents et accélérer les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir une croissance diversifiée, durable et plus solidaire ».
Ainsi, ont-ils souligné qu’il est important de « créer un espace budgétaire de manière à accroître les dépenses sociales prioritaires et à engager les investissements publics nécessaires pour atteindre les OMD ». Cet espace budgétaire, affirme le FMI dans son communiqué de presse, « devrait être créé par le biais d’une amélioration de la gestion des finances publiques, d’un effort accru de mobilisation des recettes intérieures, notamment celles qui ne sont pas tirées des ressources naturelles et un meilleur alignement du budget sur le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté ».
Dans ce contexte, les administrateurs du FMI appellent à améliorer l’administration fiscale, notamment en s’attaquant aux lacunes avérées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en maîtrisant l’assiette fiscale et en redoublant d’efforts pour accroître la contribution du secteur minier au budget. Mais aussi, ils attendent que la RDC améliore la « gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles ainsi qu’à renforcer le contrôle des entreprises publiques du secteur minier ». « L’adoption de mesures correctives dans ce domaine pourrait préparer le terrain pour des discussions sur un éventuel nouvel accord », précisent les administrateurs du FMI.
Le FMI souligne qu’il est nécessaire d’accélérer les réformes, notamment en adoptant un code minier et une loi sur les hydrocarbures conformes aux meilleures pratiques internationales, et encouragent le respect intégral des critères de l’Initiative pour la transparence des industries extractives et l’adoption d’un cadre renforcé pour la lutte contre le blanchiment des capitaux. À cet égard, les experts internationaux recommandent une meilleure gestion de la fiscalité minière et des actifs miniers « de manière à éviter un manque à percevoir de la part des entreprises publiques du secteur des ressources naturelles ».
Les conseils du FMI
Les administrateurs du FMI invitent « à une plus grande flexibilité du taux de change afin d’accumuler davantage de réserves de change, et ce faisant accroître la résilience de l’économie aux chocs exogènes tout en continuant à renforcer la confiance des marchés, surtout dans le contexte de la stratégie de dédollarisation de l’économie adoptée par les autorités ». Voilà pourquoi, ils souhaitent voir la RDC opérer des réformes essentielles à la BCC afin d’en accroître l’indépendance opérationnelle et la responsabilisation, renforcer sa capacité à mener la politique monétaire, maintenir la stabilité des prix et la stabilité du secteur financier et restaurer la confiance vis-à-vis des marchés.
Dans ce cadre, les administrateurs saluent l’adoption par les autorités d’un plan d’action triennal qui inclut les recommandations du Programme d’évaluation du secteur financier (PESF). Si au lendemain de l’annonce faite par le chef de l’Etat voici huit mois de la formation du nouveau Gouvernement Matata s’était croisé les bras attendant l’avènement de ce Cabinet, nul doute que la gouvernance du pays en aurait souffert. Heureusement qu’en homme d’Etat, Matata Ponyo a continué à travailler sans désemparer.
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