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La position du MSR

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KOTA
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Message  Admin 15/8/2014, 6:52 pm

Personne n’en parle encore sur le Forum …. Mais que pensez-vous de la position du MSR
Sachant que Pierre Lumbi est le conseiller spécial de Kabila en matière de sécurité (proximité à JK)
Sommes-nous sur un cas de diversion? Ou ça traduit plutôt un certain un recadrage?

Pour le parti du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi, les dispositions intangibles prévues à, l’article 220 de la Constitution, qui empêchent notamment à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, ne devraient pas être au centre du débat de, l’heure d’autant plus qu’elles ne sont pas reprises dans le projet de révision constitutionnelle annoncé par le gouvernement le 9 juin dernier. Et d’ajouter que l’idée de réviser les dispositions intangibles de la Constitution n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique.

http://7sur7.cd/index.php/8-infos/8266-revision-constitutionnelle-les-partis-de-la-majorite-a-couteaux-tires#.U-4qb2M09OI
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Message  King David 15/8/2014, 7:04 pm

Admin,
J'ai vu cet article hier. Je me fais une réflexion sur le sens à donner à cet article, surtout à savoir quel message veut nous donner le MSR.
N'oublions pas que le patron de ce parti est le collaborateur le plus proche du président. Il est son conseiller en matière de sécurité. J'ai appris qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit et qu'on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.
Mr Lumbi, tout en gardant son poste à la Présidence ne peut pas en même temps être opposé au Président. Du moins pour la politique congolaise, c'est impensable. Attendons quelques jours de plus pour voir clair.
King David
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Message  Admin 15/8/2014, 8:08 pm

King David a écrit:Admin,
J'ai vu cet article hier. Je me fais une réflexion sur le sens à donner à cet article, surtout à savoir quel message veut nous donner le MSR.
N'oublions pas que le patron de ce parti est le collaborateur le plus proche du président. Il est son conseiller en matière de sécurité. J'ai appris qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit et qu'on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.
Mr Lumbi, tout en gardant son poste à la Présidence ne peut pas en même temps être opposé au Président. Du moins pour la politique congolaise, c'est impensable. Attendons quelques jours de plus pour voir clair.
Etrange en effet King David
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Message  Mwana Ya Lola 15/8/2014, 8:23 pm

Je n'ai pas d'éléments factuels, mais pour l'instant je considère tout ceci comme du cinéma, pour toutes les raisons que M. KING DAVID a énoncé.

Le MSR est coutumier des déclarations/actions spectaculaires qui se terminent toujours en eau de boudin.

La fois dernière, ils avaient suspendu leur participation à la MP, avant de revenir sur leur décision 3 jours plus tard...

Mwana Ya Lola


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Message  Jim KK 15/8/2014, 8:40 pm

Ba partis politiques ya Congo ba landaka yango te. Botala vidéo ya Prof. Debaba!!!

Le MSR. Un parti qui avait suspendu sa participation (au début de cette année) à toutes les activités politiques au sein de la majorité présidentielle, à la suite de l´arrestation de ses militants à Goma. Mais après une rencontre entre Pierre Lumbi (le président du MSR) et le président Kabila, ce parti était revenu sur sa décision. Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow 

Jim KK


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Message  KOTA 15/8/2014, 9:54 pm

MALGRE LA VOLATILITE DE LA POLITIQUE DE LA "majorité" QUI SEMBLE DEPENDRE PLUS DES HUMEURS DU MOMENT QUE D UNE VISION CLAIRE D AVENIR, J ESTIME QUE LE MSR ASSUME LE ROLE DE RECADRAGE POLITIQUE: APRES LA LEVEE DE BOUCLIERS TANT SUR LE PLAN NATIONAL QU INTERNATIONAL
SUR LA REVSION CONSTITUTIONNELLE, LE POUVOIR MISE PLUS SUR UN PROLONGEMENT DU MANDAT DU AU RETARD DANS L ORGANISARTION DES ELECTIONS QUE SUR UNE MODIFICATION DE L ART.220.

DE PLUS, LA DEFENSE AVEUGLE DES FDLR RISQUE DE RAMENER LA GUERRE EN RDC (DOUBLE ULTIMATUM DU SOMMET DE LUANDA A LA RDC )  ET QUI DIT GUERRE DIT REPORT DES ELECTIONS QUI SONT DEJA EN RETARD TECHNIQUE SUR LE PLAN DE LEUR FINANCEMENT ET ORGANISATION TECHNIQUE.

MALU MALU JOUE LE JEU DU POUVOIR FAISANT SEMBLENT D ORGANISER DES ELECTIONS LOCALES DONT LE CALENDRIER N A PAS ETE ADOPTE PAR LE PARLEMENT CONGOLAIS A CE JOUR...

PIERRE LUMBI SEMBLE SOUFFLER A KABILA QU IL FAUT PROLONGER PLUTOT QUE REVISER.... Cool
KOTA
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Message  ndonzwau 15/8/2014, 10:21 pm

Admin a écrit:Personne n’en parle encore sur le Forum …. Mais que pensez-vous de la position du MSR
Sachant que Pierre Lumbi est le conseiller spécial de Kabila en matière de sécurité (proximité à JK)
Sommes-nous sur un cas de diversion? Ou ça traduit plutôt un certain un recadrage?

Pour le parti du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi, les dispositions intangibles prévues à, l’article 220 de la Constitution, qui empêchent notamment à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel, ne devraient pas être au centre du débat de, l’heure d’autant plus qu’elles ne sont pas reprises dans le projet de révision constitutionnelle annoncé par le gouvernement le 9 juin dernier. Et d’ajouter que l’idée de réviser les dispositions intangibles de la Constitution n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique.

http://7sur7.cd/index.php/8-infos/8266-revision-constitutionnelle-les-partis-de-la-majorite-a-couteaux-tires#.U-4qb2M09OI

Vous  m’avez presque emboîté le pas sans le savoir; Wilco; je m’apprêtais juste à en reparler après en avoir donné ici des liens hier soir sur ma revue de presse sur la révision institutionnelle !

Que dire de cette sortie du MSR de Lumbi un proche Conseiller de « JK », critique mais toujours fidèle ?
Je n’ai pas eu le temps de lire votre lien de 7/7.cd mais comme vous le lirez ci-dessous sur un billet de l’excellent «  congoindependant.com » et pour moi il s’agit sans doute d’une diversion commanditée tout droit du labo de « JK » mais une opération embarrassée et embarrassante tant elle traduit une sorte de panique du pouvoir qui après avoir mis en branle sa machine à imposer la révision se remet en question, obligé de désapprouver publiquement ceux qu’il a commis de la porter, Minaku, Mujez, Butshabu, Mende…
Il est quasi évident d’y voir moins une réelle mésentente entre Lumbi et ses compères de l’AMP (la mesure n’aurait pas été discutée ensemble ?), une panique qui les pousse à remettre sur pied leur stratégie sous le coup de la pression américaine renouvelée au dernier Sommet Usa/Afrique de Washington !
Quoi en attendre ? Attendons la suite



ndonzwau a écrit: Aujourd’hui à 0:08
Voici sur la fameuse révision constitutionnelle une petite revue de presse et en tête une excellente analyse d’un juriste (JB Kongolo) dont la clarté et l’exahaustivité m’ont conquis : à lire par tous !

(…)
"L’idée de réviser la constitution n’a jamais été débattue dans la majorité, selon le MSR
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/13/revision-constitutionnelle-le-msr-exige-debat-franc-responsable-au-sein-la-majorite/
Le Mouvement social pour le renouveau (MSR), deuxième force politique de la Majorité présidentielle (MP), s’est prononcé mardi 12 août dans le débat actuel sur la révision de la constitution. Selon ce parti, l’idée de réviser les «dispositions intangibles de la constitution» n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique. Les positions publiques de certains partis et personnalités de la Majorité sur cette question restent personnelles et n’engagent pas la plate-forme, précise-t-on au MSR où l’on demande «un débat interne franc et responsable».(...)"

"(...)Processus électoral / révision constitutionnelle
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199301&Actualiteit=selected
Le Potentiel note au sujet de la révision constitutionnelle que « La Majorité se rallie sous réserve au MSR ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9830:la-majorite-se-rallie-sous-reserve-au-msr&catid=85&Itemid=472 )En effet, au sein de la Majorité présidentielle (MP), ce n’est pas encore la panique. Toutefois, la déclaration faite le mardi 12 août par le MSR (Mouvement Social pour le Renouveau) en rapport avec le projet de révision constitutionnelle a fait bouger les lignes. 
(° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9830:la-majorite-se-rallie-sous-reserve-au-msr&catid=85&Itemid=472
(…)
Sous le titre « Le MSR n’évacue pas la méfiance », Le Phare écrit :  
« Les « anti » révision constitutionnelle ont pris acte de la mise au point du Bureau Politique du MSR soulignant que la Majorité Présidentielle ne s’est pas encore prononcée à cet effet. Ce parti politique exige la tenue d’un débat interne, sans passion, autour de la question. Ce qui intrigue, dans l’attitude des affiliés de Pierre Lumbi, c’est l’affirmation selon laquelle tous les cadres de la famille politique du Chef de l’Etat qui se sont exprimés jusque-là au sujet de la révision constitutionnelle l’auraient fait à titre individuel. 
(…)

"Constitution : «Joseph Kabila» doit fixer l’opinion
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9190

La position du MSR Lumbi1
Pierre Lumbi Okongo, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité et "autorité morale" du "MSR"
 
Au lieu de promouvoir «le calme» et «la sérénité», le communiqué de la direction du MSR (Mouvement social pour le renouveau), daté du 13 août 2014, exacerbe la confusion politique. Une confusion entretenue depuis le mois de juin 2013 d’une part par le silence de "Joseph Kabila" et de l’autre par l’activisme du parti politique dominant, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie). Au commencement était le très controversé ouvrage «De l’inanition de l’Etat à la révision de la Constitution». L’auteur n’est autre que le nommé Evariste Boshab, secrétaire général en exercice du PPRD. Il y a eu ensuite Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la «majorité présidentielle». Il y a enfin le ministre de l’Intérieur Richard Muyej. Depuis une année, les pontes de la «majorité présidentielle» ont commencé par clamer leur attachement au «respect de la Constitution» avant de changer de fusil d’épaule. Désormais, ils affirment leur volonté de «conserver le pouvoir». Les articles 70 et 220 de la Constitution font obstacle à cette ambition ? «Nous allons contourner cet obstacle par référendum», rétorquent-ils. Pour la première fois, un allié du PPRD ose afficher son «désaccord» apparemment avec l’onction de «Joseph Kabila». Au risque de paralyser l’appareil d’Etat par un suspens pour le moins médiocre, le numéro un Congolais doit fixer l’opinion sur sa position. Le plutôt serait le mieux.

Le contexte dans lequel intervient la prise de position du «MSR» est tout particulier. A savoir : sept jours après le sommet USA/Afrique à Washington. «C’était une réunion strictement économique», épiloguent certains «kabilistes» purs et durs. «La question relative à la révision de la Constitution n’a même pas été évoquée», ajoutent-ils. Erreur. 

« Joseph Kabila » sous pression de l’Occident

Des sources dans la capitale américaine confirment pourtant que le secrétaire d’Etat américain John Kerry a réitéré à «Joseph Kabila» le message qu’il lui avait transmis le 4 mai dernier à Kinshasa. Un message qui s’articule en cinq mots : le respect de la Constitution. «Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois », énonce le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution congolaise. En clair, le successeur de Mzee dont le second et dernier mandat expire le 19 décembre 2016, n’est plus qualifié pour se représenter. Sous d’autres cieux, il n’y aurait pas débat.
Les mêmes sources assurent que «Joseph» n’a jamais subi autant de pression de la part des «Occidentaux». «Les Américains semblent avoir mis une croix sur Joseph Kabila», confie un activiste de la société civile de retour des Etats-Unis. Le passage à tabac d’un manifestant Américano-Congolais par des membres de la garde rapprochée du «raïs» est loin d’arranger les choses. Ignorant la gravité des faits, le journaliste pro-kabiliste Jean-Marie Kassamba a confié à l’édition en ligne de "Jeune Afrique" qu’il s’agissait d’une "légitime défense". Les témoins sont formels : il n’y a pas eu d’agression de la part des protestataires. La victime a déposé plainte. L’information judiciaire suit son cours. 

"Désaveu par procuration" 

Dans son communiqué, le «MSR» donne l’impression d’avoir reçu un «mandat spécial» pour «recadrer» les plus zélés des "kabilistes". Objectif : mettre fin à la polémique ambiante sur la révision de la Constitution. «(…), le président de la République lui-même n’a jamais levé une quelconque option relative à cette matière, peut-on lire. En plus, il n’a donné mandat à personne de le faire à sa place». Le texte de souligner par ailleurs que «la majorité présidentielle (…), n’a jamais, jusqu’ici, débattu de la question, ni levé l’option d’une quelconque révision des dispositions intangibles de la Constitution». 

Formation politique dont l’«autorité morale» n’est autre que Pierre Lumbi Okongo, le conseiller spécial de "Joseph Kabila" en matière de sécurité», le «MSR» désavoue par procuration, en termes à peine voilés, Evariste Boshab, Aubin Minaku et Richard Muyej. Et pourquoi pas Lambert Mende Omalanga qui se présente en «dernier des Mohicans» du kabilisme? « (…), l’opinion ne doit pas perdre de vue que ces prises de position restent personnelles et n’engagent pas la majorité présidentielle». Etrangement, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement est aphone depuis la "sortie médiatique" du MSR. Inhabituel!

Le parti de Lumbi Okongo est plutôt mal inspiré lorsqu’il allègue que «le président de la République lui-même n’a jamais levé une quelconque option relative à cette matière (…)». Cette volonté d’absoudre le "raïs" ne résiste pas à l’analyse. La «tentative» est plus que jamais consommée. 
Clôturant les travaux des «concertations nationales», le 23 octobre 2013, «Joseph Kabila» avait «invité» en toute connaissance de cause les deux chambres du Parlement ainsi que le gouvernement «à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel». «Il y a lieu également, précisait-il, d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales». Sous prétexte de faire des économies, il fallait donc modifier au moins l’article 197 de la Constitution lequel est «verrouillé» par l’article 220. 

Faut-il rappeler la «réunion secrète» qui avait rassemblé les cadres de la majorité présidentielle, sous la présidence de « Joseph Kabila », le jeudi 20 mars dernier à Kingakati? Certains participants assurent qu’il a été question notamment de : la consultation référendaire pour la révision constitutionnelle; l’instauration d’un régime présidentiel ; l’élection du président de la République et des députés provinciaux au suffrage indirect en 2015 et non en 2016 et de la révision à la hausse de la durée du mandat présidentiel portée à 7 ans. 
«Certains d’entre vous m’ont enterré un peu trop tôt, aurait déclaré «Joseph Kabila» devant une assistance interdite. Nous ne sommes pas encore à l’après-Joseph Kabila. Il faut compter avec lui dans les échéances politiques à venir». De l’avis général, le «raïs» tançait implicitement un confrère kinois qui avait présenté le «Premier» Augustin Matata en «dauphin».

"Sauve-qui-peut"
Depuis le lancement du «débat» sur la révision de la Constitution, le premier cercle du pouvoir kabiliste est divisé en deux camps. D’un côté, les «jusqu’au-boutistes». De l’autre, les «légalistes». Le premier groupe serait «piloté» par le chef d’état-major général de l’armée congolaise, le générale Didier Etumba. Celui-ci aurait promis à «Joseph Kabila» le «soutien des Forces armées» en cas de bras de fer avec le monde occidental. Le second groupe aurait pour chef de file…Pierre Lumbi Okongo. «Lumbi a été boudé un moment par Joseph Kabila pour lui avoir conseillé de respecter la Constitution». Dans le «camp Lumbi», on trouverait des personnalités telles que Baudouin Banza Mukalay. Parti en exil après la chute de Mobutu Sese Seko, l’actuel ministre des Sports aurait mis en garde les «faucons». «Vous serez les premiers à fuir…», aurait-il déclaré au cours d’une réunion de la "majorité présidentielle". Il semble que ces "sages propos" auraient été très mal pris à "Kingakati". Devrait-on parler de victoire des «colombes» sur les «faucons »? Difficile à dire. Et pour cause?

Le parti du conseiller spécial Lumbi Okongo - deuxième formation politique après le PPRD en nombre de parlementaires - n’est pas à son premier coup d’éclat. En août 2013, cette formation politique avait annoncé la suspension de sa participation aux activités du bureau politique de la majorité présidentielle. C’était à la suite de la condamnation du député national MSR Muhindo Nzangi Butondo. Celui-ci était poursuivi injustement du chef d’«offense au chef de l’Etat». Le 13 août, la Cour suprême de justice le condamnait à 3 ans de prison ferme pour «atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat». Le lendemain, le MSR décidait de suspendre «jusqu’à nouvel ordre» sa participation au sein de la majorité présidentielle. L’annonce a été faite par son porte-parole, Laurent-Simon Ikenge. Le 19 août, coup de théâtre. Le MSR se rétractait en rapportant sa décision. Muhindo Nzangi, lui, a passé une année à Makala avant d’être relaxé dans le cadre de la loi d’amnistie. La prudence doit donc être de rigueur.Il reste que le communiqué publié par le Mouvement social du renouveau SR autant que le ton de maître d’école qui est usité inclinent à penser qu’il s’agit d’une "opération" commanditée par "Joseph Kabila". En personne. Celui-ci a manifestement confié cette démarche à son proche collaborateur le moins chahuté par l’opinion.

En prenant l’initiative d’inviter «l’ensemble des forces politiques et sociales du pays au calme et à la sérénité», le MSR aggrave, par contre, l’imbroglio politique. De même, il ne laisse à «Joseph Kabila» qu’une alternative : "virer" Pierre Lumbi Okongo pour rassurer la bande à Boshab et Minaku ou sortir de son mutisme pour fixer l’opinion. «Dans le cas contraire, commente un analyste kinois, il n’est pas exclu, dans les semaines et mois à venir, que l’on assiste à un sauve-qui-peut général dans la majorité présidentielle faute…». "Joseph Kabila" doit s’exprimer!"


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 15/8/2014, 11:33 pm

KOTA a écrit:MALGRE LA VOLATILITE DE LA POLITIQUE DE LA "majorité" QUI SEMBLE DEPENDRE PLUS DES HUMEURS DU MOMENT QUE D UNE VISION CLAIRE D AVENIR, J ESTIME QUE LE MSR ASSUME LE ROLE DE RECADRAGE POLITIQUE: APRES LA LEVEE DE BOUCLIERS TANT SUR LE PLAN NATIONAL QU INTERNATIONAL
SUR LA REVSION CONSTITUTIONNELLE, LE POUVOIR MISE PLUS SUR UN PROLONGEMENT DU MANDAT DU AU RETARD DANS L ORGANISARTION DES ELECTIONS QUE SUR UNE MODIFICATION DE L ART.220.

DE PLUS, LA DEFENSE AVEUGLE DES FDLR RISQUE DE RAMENER LA GUERRE EN RDC (DOUBLE ULTIMATUM DU SOMMET DE LUANDA A LA RDC )  ET QUI DIT GUERRE DIT REPORT DES ELECTIONS QUI SONT DEJA EN RETARD TECHNIQUE SUR LE PLAN DE LEUR FINANCEMENT ET ORGANISATION TECHNIQUE.

MALU MALU JOUE LE JEU DU POUVOIR FAISANT SEMBLENT D ORGANISER DES ELECTIONS LOCALES DONT LE CALENDRIER N A PAS ETE ADOPTE PAR LE PARLEMENT CONGOLAIS A CE JOUR...

PIERRE LUMBI SEMBLE SOUFFLER A KABILA QU IL FAUT PROLONGER PLUTOT QUE REVISER.... Cool

Pour ma part, j'y vois ni des humeurs ni du cinéma délibéré ni du recadrage ni même d'un manque de vision claire... Le labo de "JK" est aujourd'hui assez outillé et huilé, il ne faut pas le minimiser; sa volonté de se maintenir par tous les moyens pour des raisons prosaïques d'inertie et de cupidité et par crainte de l'après, imprévisible pour un traître, pour un malfaiteur et un sortant au bilan catastrophique était déjà faite...

Maintenant comment l'obtenir ? Par essais et erreurs la kanambie a alors lancé un ballon après un autre en commençant par affirmer officiellement la main sur le cœur qu'elle respecterait la Constitution !
Ils ne sont pas des incollables; l'entreprise est difficile même pour une autocratie habituée à réussir à gouverner par défi, vu notamment la désapprobation générale nationale et internationale !
Lumbi est connu pour être un gars très réfléchi et indépendant que "JK" sollicite pour cette raison; une loyauté mutuelle s'est installée entre eux mais il n'est pas le seul dans le cercle proche; les faucons sont eux très terre à terre ne s'embarrassant pas toujours de toutes ses cogitations, ils veulent maintenir le régime...
C'est dans le cadre de cette indécision ou plutôt d'essais et erreurs ballottés entre plusieurs tendances internes et pressés de l'extérieur que survient cette tentative de reprise en main aux allures de remise à l'ordre en attendant une piste à emprunter... Lumbi garde un pied obligé avec "JK" et un autre autant pour l'objecteur de conscience de la maison qu'il est que pour se positionner face aux faucons et à l'extérieur...

La suite dépendra non seulement des nuances au sein de la kanambie mais des réactions externes notamment américaines mais aussi des éventuelles réussites de l'opposition politique et autre interne...
Mais ce qui est certain est que la kanambie est aujourd'hui dans l'embarras, une difficulté à décider pour la suite; elle n'a peut-être même jamais eu les mains autant liées; difficile pour elle de réussir son hold up tel qu'elle l'avait prévu...
Voilà comment naïvement je le vois !


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 16/8/2014, 3:05 am

ndonzwau a écrit:
KOTA a écrit:MALGRE LA VOLATILITE DE LA POLITIQUE DE LA "majorité" QUI SEMBLE DEPENDRE PLUS DES HUMEURS DU MOMENT QUE D UNE VISION CLAIRE D AVENIR, J ESTIME QUE LE MSR ASSUME LE ROLE DE RECADRAGE POLITIQUE: APRES LA LEVEE DE BOUCLIERS TANT SUR LE PLAN NATIONAL QU INTERNATIONAL
SUR LA REVSION CONSTITUTIONNELLE, LE POUVOIR MISE PLUS SUR UN PROLONGEMENT DU MANDAT DU AU RETARD DANS L ORGANISARTION DES ELECTIONS QUE SUR UNE MODIFICATION DE L ART.220.

DE PLUS, LA DEFENSE AVEUGLE DES FDLR RISQUE DE RAMENER LA GUERRE EN RDC (DOUBLE ULTIMATUM DU SOMMET DE LUANDA A LA RDC )  ET QUI DIT GUERRE DIT REPORT DES ELECTIONS QUI SONT DEJA EN RETARD TECHNIQUE SUR LE PLAN DE LEUR FINANCEMENT ET ORGANISATION TECHNIQUE.

MALU MALU JOUE LE JEU DU POUVOIR FAISANT SEMBLENT D ORGANISER DES ELECTIONS LOCALES DONT LE CALENDRIER N A PAS ETE ADOPTE PAR LE PARLEMENT CONGOLAIS A CE JOUR...

PIERRE LUMBI SEMBLE SOUFFLER A KABILA QU IL FAUT PROLONGER PLUTOT QUE REVISER.... Cool

Pour ma part, j'y vois ni des humeurs ni du cinéma délibéré ni du recadrage ni même d'un manque de vision claire... Le labo de "JK" est aujourd'hui assez outillé et huilé, il ne faut pas le minimiser; sa volonté de se maintenir par tous les moyens pour des raisons prosaïques d'inertie et de cupidité et par crainte de l'après, imprévisible pour un traître, pour un malfaiteur et un sortant au bilan catastrophique était déjà faite...

Maintenant comment l'obtenir ? Par essais et erreurs la kanambie a alors lancé un ballon après un autre en commençant par affirmer officiellement la main sur le cœur qu'elle respecterait la Constitution !
Ils ne sont pas des incollables; l'entreprise est difficile même pour une autocratie habituée à réussir à gouverner par défi, vu notamment la désapprobation générale nationale et internationale !
Lumbi est connu pour être un gars très réfléchi et indépendant que "JK" sollicite pour cette raison; une loyauté mutuelle s'est installée entre eux mais il n'est pas le seul dans le cercle proche; les faucons sont eux très terre à terre ne s'embarrassant pas toujours de toutes ses cogitations, ils veulent maintenir le régime...
C'est dans le cadre de cette indécision ou plutôt d'essais et erreurs ballottés entre plusieurs tendances internes et pressés de l'extérieur que survient cette tentative de reprise en main aux allures de remise à l'ordre en attendant une piste à emprunter... Lumbi garde un pied obligé avec "JK" et un autre autant pour l'objecteur de conscience de la maison qu'il est que pour se positionner face aux faucons et à l'extérieur...

La suite dépendra non seulement des nuances au sein de la kanambie mais des réactions externes notamment américaines mais aussi des éventuelles réussites de l'opposition politique et autre interne...
Mais ce qui est certain est que la kanambie est aujourd'hui dans l'embarras, une difficulté à décider pour la suite; elle n'a peut-être même jamais eu les mains autant liées; difficile pour elle de réussir son hold up tel qu'elle l'avait prévu...
Voilà comment naïvement je le vois !

Compatriotiquement!

Mfumu Kota,

En me relisant, je reviens à vous parce que j'ai oublié de vous dire personnellement une chose !
Il y'a 2 ou 3 jours j'ai été étonné de lire chez vous comme un doute qui pour un actif sur le terrain m'a peiné : un candidat unique de l'opposition vous laissait indifférent... Vous sembliez ne pas voir l'évidence que si l'opposition politique va en ordre dispersé perdra même "légalement"; autant ne pas aller à des élections perdues à l'avance, me disais-je ! A moins que vous soyez encore dans une logique de combat politique idéalisé où pour simplifier la victoire serait secondaire par rapport au combat idéologique...

De même ici, pour moi l'essentiel n'est plus de dénoncer un Lumbi ou un Malu² dont l'allégeance envers "JK" n'est plus à démontrer quoi qu'ils puissent gesticuler; l'essentiel est de les déstabiliser pour qu'ils perdent leur assurance et tous leurs arrières-combats !
Et pour cela la seule stratégie opérationnelle c'est non d'attendre un cadeau ficelé des Usa et toute la CI qui les seuls ou les premiers prendraient l'initiative, le porte-étendard pour virer "JK" mais de profiter de leur désapprobation du régime, qui continue à s'appliquer à se maintenir, pour en faire un allié, le détonateur ultime...
Il n'y a pas mille manières d'y arriver sinon que tous ceux qui veulent le changement, oppositions politiques, société civile, population réussissent à installer dans le pays un état profond de désapprobation, visible qui crée une ambiance critique au point que cette CI réalise davantage que leur indifférence et leurs hésitations à faire dégager Kanambe, même à maintenir le système sans lui leur seront plus préjudiciables ou que cela générera un après encore plus instable pour tous !

Comment d'autre le réussir sinon par une unité et une meilleure crédibilité de l'opposition enfin à même de créer ce climat critique !
Un rassemblement de l'opposition sous la houlette d'un leader et d'une équipe désignés à l'avance s'impose donc ! Il n'est plus permis de rêver; vous deviendriez totalement comptables de vos propres échecs...
"JK" et son clan restent puissants, il ne faut jamais ignorer ni minorer cet atout qui est le leur; mais ils ne sont pas pour autant indéstabilisables sauf à réaliser d'abord que seule une opposition unie et organisée le pourra... Le reste ne viendrait alors que par surcroît  !
L'entreprise n'est certes pas facile à accomplir au sein d'une opposition diverse mais elle est indispensable, incontournable pour faire dégager Kanambe : ainsi encore une fois, en votre qualité de politique actif sur le terrain serez coupable si vous ne le comprenez pas et ne mettez pas tout en oeuvre à votre niveau pour aider à la réussir; les demi-mesures seront fatales !
Voilà mon modeste avis autour de la saillie du MSR !
A bon entendeur...


Compariotiquement!

ndonzwau


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Message  King David 16/8/2014, 6:09 am

La Majorité se rallie sous réserve au MSR

(...) Le débat sur la révision de la Constitution fait rage au sein de la Majorité présidentielle (MP). Si certains partis de la Majorité, dont le PPRD et le CCU de Lambert Mende, se sont clairement prononcés en faveur de ce projet de révision, le bureau politique affiche encore un silence de marbre sur la question. Le secrétaire général de la MP et président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, s’est, lui aussi, dit favorable à ce projet au cours d’une émission animée à Kinshasa, ce n’est pas pour autant pas l’occasion d’affirmer que le bureau politique se serait formellement prononcé sur la question.

Vu l’ampleur prise par le débat, au sein de la Majorité, des fissures apparaissent sur l’édifice. Prenant son courage en main, le MSR, la deuxième force politique de la MP, a fait, le mardi 12 août 2014, une déclaration qui avait tout l’air d’un recadrage de la stratégie qu’emprunte la MP, en ce qui concerne particulièrement le dossier sensible de la révision constitutionnelle.

Rappelant que « la Majorité présidentielle est une coalition politique suffisamment structurée et organisée » et exprimant son « profond désir » de voir cette famille politique « demeurer fidèle à ses engagements et aux textes qui la régissent », le MSR a dit avoir saisi le secrétaire général de la Majorité présidentielle pour lui faire part de sa position. (...)

C’est finalement de la Majorité qu’est venue la mise au point dissipant toute crise éventuelle au sein de la majorité présidentielle. L’on ne s’est donc pas rapproché d’une quelconque rupture, moins encore d’une rupture entre le MSR et la MP.

La MP acquiesce, mais…

Approché mercredi par la presse, Luzanga Shamandevu, porte-parole de la MP, a levé toute équivoque sur ceux que d’autres ont qualifié, à tort, d’un son cacophonique au sein de la MP.

Il a estimé que « Le MSR a raison quand il attend certains partis politiques et quelques personnalités de la Majorité présidentielle se prononcer sur la révision constitutionnelle. C’est pourquoi il demande que cela soit débattu au sein de la Majorité présidentielle ». Il pense cependant que « le MSR ne peut pas empêcher aux autres partis politiques ou personnalités de la Majorité de s’exprimer sur cette question ».

La déclaration du MSR porte-t-elle la marque des divisions internes qui rongent la MP au sujet de la révision de la Constitution ? Y aurait-il crise au sein de la MP ? A ces questions, Luzanga s’est montré plus précis : « Il n’y a aucune crise au sein de la Majorité. Il n’y aucune amalgame ».

Lorsque le MSR appelle à un « débat interne franc et responsable » autour de la question, le porte-parole de la MP semble adhérer à cette démarche. Il note cependant que « pour la Majorité, la préoccupation n’est pas à l’heure actuelle l’article 220 », dont le déverrouillage permettrait au président de la République, autorité morale de la MP, de se représenter en 2016. Et de renchérir : « L’article 220 n’est pas notre préoccupation. Nous avons reçu un mandat de cinq ans. Il y a encore deux ans. Nous sommes à mi-parcours de notre mandat. A deux ans et demi, notre préoccupation est celle de savoir ce que nous pouvons faire pour notre peuple. Ce qui nous préoccupe est la mise en œuvre du programme de la Révolution de la modernité du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange ».

http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9830:la-majorite-se-rallie-sous-reserve-au-msr&catid=85:a-la-une&Itemid=472

Panique, panique, encore panique
King David
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Message  GHOST 16/8/2014, 10:29 am

 Suspect Twisted Evil Evil or Very Mad "DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS..SUR RADIO OKAPI" Twisted Evil Razz 

La guerre interne dans l´AMP est lancée et le boss du MSR qui est l´emminence grise de Kanambe..et mieux placé car assurant la "sécurité" de Kanambe..defie tous ceux de l´AMP qui tentent de mettre en danger l´existence physique de Kanambe avec ces histoires de la révision de la Constitution...

EN REALITE

Lumbi avait accompagné Kanambe aux USA..et aurait sans doute pris langue dans le cadre de ses fonctions de conseiller en matière de sécurité avec les dirigeants US...Il en sait plus que Boshab ou Mende Razz Razz Embarassed 

Et même Mende qui subitement parle d ´un "dialogue avec l´opposition" Embarassed Shocked une position qui subitement fait oublier les "concertations" et ramene á la resolution de l´ONU Razz Shocked Surprised Surprised 

Ecoutez attentivement Shadari sur Radio Okapi, il est devenue subitement "aphone" Mad Mad Lui aussi était du voyage aux USA recement Razz Razz .. tongue Suspect 

La petite réalité est qu´on prepare "mentalement" les gens á accepter un message de Kanambe qui peut annoncer son opposition á toute modification de la Constitution en sa faveur pale pale 
GHOST
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Message  Jim KK 18/8/2014, 9:25 am

Réunion au sommet sur la révision de la constitution

http://www.rfi.fr/afrique/20140818-rdc-le-msr-reaffirme-son-opposition-une-revision-article-220/

Le MSR, Mouvement Social pour le Renouveau, deuxième force de la famille politique du chef de l'Etat, demande un débat interne au sein de ma majorité présidentielle. La convocation de cette réunion à laquelle devrait participer le chef de l'Etat, a été décidée ce week-end au cours d'une rencontre entre le bureau politique du MSR et le coordonnateur de la majorité présidentielle. Au menu: faut-il oui ou non procéder à la révision constitutionnelle avant 2016 ?

La question a été au centre des discutions samedi 16 août entre la direction politique du MSR et le secrétaire général de la majorité, également président de l’Assemblée nationale. Le MSR, deuxième force politique de la majorité, est resté sur sa position déjà exprimée. Ce parti qui était déjà opposé à toute révision des dispositions intangibles de l’article 220, a fait prévaloir sa demande d’un débat au sein de la famille politique, pour dégager une option commune à propos de toute autre révision constitutionnelle.

Pour le MSR, cette révision ne peut se réviser ni dans le secret, ni dans la discrétion, ni par ordonnance présidentielle, ni par arrêté ministériel, encore moins par simple déclaration d’un acteur politique. Et selon nos sources, à l’issu de la rencontre du week-end, il a été convenu de la convocation dans les tous prochains jours, d’une réunion du bureau politique.

Cette réunion devrait être dirigée par le président Joseph Kabila lui-même. Sans doute qu’à cette occasion le chef de l’Etat pourrait s’exprimer clairement sur cette affaire de la révision constitutionnelle. Pour le MSR, il est question d’épargner au pays une situation chaotique.

Jim KK


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Message  zobattants 19/8/2014, 12:40 am

Jim KK a écrit:Réunion au sommet sur la révision de la constitution

http://www.rfi.fr/afrique/20140818-rdc-le-msr-reaffirme-son-opposition-une-revision-article-220/

Le MSR, Mouvement Social pour le Renouveau, deuxième force de la famille politique du chef de l'Etat, demande un débat interne au sein de ma majorité présidentielle. La convocation de cette réunion à laquelle devrait participer le chef de l'Etat, a été décidée ce week-end au cours d'une rencontre entre le bureau politique du MSR et le coordonnateur de la majorité présidentielle. Au menu: faut-il oui ou non procéder à la révision constitutionnelle avant 2016 ?

La question a été au centre des discutions samedi 16 août entre la direction politique du MSR et le secrétaire général de la majorité, également président de l’Assemblée nationale. Le MSR, deuxième force politique de la majorité, est resté sur sa position déjà exprimée. Ce parti qui était déjà opposé à toute révision des dispositions intangibles de l’article 220, a fait prévaloir sa demande d’un débat au sein de la famille politique, pour dégager une option commune à propos de toute autre révision constitutionnelle.

Pour le MSR, cette révision ne peut se réviser ni dans le secret, ni dans la discrétion, ni par ordonnance présidentielle, ni par arrêté ministériel, encore moins par simple déclaration d’un acteur politique. Et selon nos sources, à l’issu de la rencontre du week-end, il a été convenu de la convocation dans les tous prochains jours, d’une réunion du bureau politique.

Cette réunion devrait être dirigée par le président Joseph Kabila lui-même. Sans doute qu’à cette occasion le chef de l’Etat pourrait s’exprimer clairement sur cette affaire de la révision constitutionnelle. Pour le MSR, il est question d’épargner au pays une situation chaotique.


Silence du cote de l'opposition... Ils n'auront plus d'arguments pour perpetuer les commerages...
Kabila ne va que confirmer sa position de 2007, mais bango balingi kaka polemiques comme si c'etait wenge musica Jb and Werra...
Ndonzwau? ye kutu silence total!!!!
 Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad 

zobattants


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Message  GHOST 19/8/2014, 10:55 am

WAIT AND SEE Sad Sad 

Mr Zobattant....que pensez-vous de la "position" du PPPRD...et autres allies qui exigent Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven que Kanambe RESTE Like a Star @ heaven Exclamation Question 
Qu´allez-vous FAIRE d´eux Question Razz 

WAIT AND SEE Idea Idea 
GHOST
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Message  Admin 19/8/2014, 1:01 pm

On est dans une sorte de cacophonie que je soupçonne comme faisant partie d'une stratégie bien pensée
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Message  Arafat 19/8/2014, 1:33 pm

King David a écrit:
N'oublions pas que le patron de ce parti est le collaborateur le plus proche du président. Il est son conseiller en matière de sécurité. J'ai appris qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit et qu'on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.
Tout à fait Mfumu mais rien n´empêche aussi qu´on puisse repousser cette main s´il arrivait qu´elle soit infectée. Il n´est pas acquis qu´il y a une majorité en faveur du oui à la révision de la constitution qui se dégage au sein de la majorité présidentielle d´ou tout ce remue-ménage, toute cette valse de déclarations aussi contradictoires les unes que les autres au sein de la MP. Oser toucher à la constitution, c´est la porte ouverte au chaos avait dit tout haut Francis Kalombo, je suis sûr que beaucoup au sein de la MP pensent aussi ainsi mais n´ont hélas pas le courage de le dire clairement. Attendons la prise de position du président lui-même.
Comme on dit chez nous : Nkombo wa diena kwaku, ka ba nzakala mu ntu´andi ko vedire lorsque la chèvre est présente, il est inutile de bêler à sa place.

 La position du MSR 774827 La position du MSR 774827 La position du MSR 774827 
Arafat
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Message  ndonzwau 20/8/2014, 1:39 am

Admin a écrit:On est dans une sorte de cacophonie que je soupçonne comme faisant partie d'une stratégie bien pensée

Moi je dirais que la stratégie souffre moins d'avoir été pensée (ou non d'ailleurs) que d'avoir été rendue indispensable : je crois que "JK" et son camp se sont retrouvés ou se retrouvent obligés de monter un stratagème pour répondre à leur façon à la difficulté de réaliser leur hold-up, la fameuse révision constitutionnelle, face à la contestation générale d'abord internationale (d'abord américaine, le Sommet Usa/Afrique n'y est pas non plus pour rien) et nationale, même si jusque là ils semblent la négliger elle ne passe pas inaperçue !
De plus dans sa majorité, Kanambe a ses objecteurs de conscience comme le critique Lumbi, qui doutent et de son à-propos et de sa faisabilité... Quoi de plus opportuniste que chacun de son côté peaufine ses armes pour se positionner ou se faire entendre : voilà donc le résultat !
Je n'ai pas le temps de mettre des liens (la presse Congolaise brode abondamment autour de ce sujet depuis quelques jours...) mais il semble désormais acquis que l'AMP, on cite la fumeuse Autorité morale en personne, va convoquer une discussion interne imminente là dessus...

Ailleurs, on parle de tous les côtés d'un nouveau ou "vrai dialogue national" voulu par une frange de l'opposition et dont la tenue aurait été acquise à Washington...
Qu'en sera-t-il ? En effet si l'Unc, l'Udps, l'Ecidé et d'autres sans doute comme le Mllc en veulent, certains (Comme Vuemba) le récusent : la crainte d'un énième rdv des dupes où l'on parlerait encore d'un partage du gâteau, le fameux gouvernement de cohésion, et une possible remise en question du mandat de Kanambe en débouchant sur sa prolongation à la suite de ce dialogue...

Perso, un vrai "dialogue national" même tardif ne me rebute pas tant que ça pourvu que son ordre de jour soit bien calé et effectivement éxécuté : on en sortirait avec des résolutions consensuelles donc qui auront pris en compte les doléances de tous (non pa voulu, défini et piloté par le seul pouvoir) et un calendrier clair ! Bien sûr on y statuerait une fois pour toutes du respect des lois électorales dont la première ici est le respect de deux mandats successifs constitutionnels (pas un de plus) du PR mais aussi la non privatisation de la Ceni avec son calendrier et son organisation pernicieux (le départ de Malu² en serait un signe patent !)...
Un tel dialogue est-il encore possible avec une kanambie qui tient à sa survie en brouillant les règles à sa faveur ? Que peut-elle décider d'autre dans une discussion interne même très disputée comme celle qu'elle annonce ?
On peut néanmoins se satisfaire que son labo ait été poussé à ce conseil de guerre; ce n'est pas rien pour un pouvoir qui nous a habitué à l'arbitraire, à régner par défi !
Attendons la suite...........


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 23/8/2014, 1:12 am

ndonzwau a écrit:
Admin a écrit:On est dans une sorte de cacophonie que je soupçonne comme faisant partie d'une stratégie bien pensée

Moi je dirais que la stratégie souffre moins d'avoir été pensée (ou non d'ailleurs) que d'avoir été rendue indispensable : je crois que "JK" et son camp se sont retrouvés ou se retrouvent obligés de monter un stratagème pour répondre à leur façon à la difficulté de réaliser leur hold-up, la fameuse révision constitutionnelle, face à la contestation générale d'abord internationale (d'abord américaine, le Sommet Usa/Afrique n'y est pas non plus pour rien) et nationale, même si jusque là ils semblent la négliger elle ne passe pas inaperçue !
De plus dans sa majorité, Kanambe a ses objecteurs de conscience comme le critique Lumbi, qui doutent et de son à-propos et de sa faisabilité... Quoi de plus opportuniste que chacun de son côté peaufine ses armes pour se positionner ou se faire entendre : voilà donc le résultat !
Je n'ai pas le temps de mettre des liens (la presse Congolaise brode abondamment autour de ce sujet depuis quelques jours...) mais il semble désormais acquis que l'AMP, on cite la fumeuse Autorité morale en personne, va convoquer une discussion interne imminente là dessus...

Ailleurs, on parle de tous les côtés d'un nouveau ou "vrai dialogue national" voulu par une frange de l'opposition et dont la tenue aurait été acquise à Washington...
Qu'en sera-t-il ? En effet si l'Unc, l'Udps, l'Ecidé et d'autres sans doute comme le Mllc en veulent, certains (Comme Vuemba) le récusent : la crainte d'un énième rdv des dupes où l'on parlerait encore d'un partage du gâteau, le fameux gouvernement de cohésion, et une possible remise en question du mandat de Kanambe en débouchant sur sa prolongation à la suite de ce dialogue...

Perso, un vrai "dialogue national" même tardif ne me rebute pas tant que ça pourvu que son ordre de jour soit bien calé et effectivement éxécuté : on en sortirait avec des résolutions consensuelles donc qui auront pris en compte les doléances de tous (non pa voulu, défini et piloté par le seul pouvoir) et un calendrier clair ! Bien sûr on y statuerait une fois pour toutes du respect des lois électorales dont la première ici est le respect de deux mandats successifs constitutionnels (pas un de plus) du PR mais aussi la non privatisation de la Ceni avec son calendrier et son organisation pernicieux (le départ de Malu² en serait un signe patent !)...
Un tel dialogue est-il encore possible avec une kanambie qui tient à sa survie en brouillant les règles à sa faveur ? Que peut-elle décider d'autre dans une discussion interne même très disputée comme celle qu'elle annonce ?
On peut néanmoins se satisfaire que son labo ait été poussé à ce conseil de guerre; ce n'est pas rien pour un pouvoir qui nous a habitué à l'arbitraire, à régner par défi !
Attendons la suite...........

Compatriotiquement!

"Vers un nouveau dialogue en RDC après le fiasco des concertations

L’Envoyé spécial de l’ONU Saïd Djinnit, le démineur des Grands Lacs ?

Nommé envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs, en remplacement de Mary Robinson, l’ancienne présidente d’Irlande, l’Algérien Saïd Djinnit présente plusieurs atouts et le profil calibré pour réussir là où plus d’un se sont mordu la poussière, par manque de compréhension de la complexité d’une situation qui illustre la réalité africaine méconnue par l’Occident et ses officines de l’ONU à New-York. Que peut-il réellement faire dans cette région instable depuis plus de vingt ans ? DESC tente d’analyser les enjeux de cette nomination et les défis majeurs qui attendent Saïd Djinnit, au départ de son portrait biographique et son profil professionnel.

La position du MSR Djinnit.saidjpg

Qui est Saïd Djinnit

 Saïd Djinnit, un diplomate de carrière et de conviction occupait les mêmes fonctions en Afrique de l’Ouest. Succédant à Mary Robinson, jugée très bureaucrate, dépassée et incapable de saisir l’enjeu de sa mission, l’homme traine derrière lui une réputation de « soldat de paix pour l’Afrique ». Une Afrique qu’il affectionne et connait du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Un infatigable « démineur » diplomate qui croit profondément que l’Afrique doit pouvoir être en mesure de résoudre ses propres problèmes sans interférence extérieure.

Né le 7 juin 1954 en Kabylie, l’année du déclenchement de l’insurrection algérienne contre l’occupant français qui y imposait une colonisation de peuplement, c’est dès son enfance que Djinnit a compris que sans « la Paix » l‘Afrique était menacée et que cette peut ne peut être que l’œuvre des Africains. Diplômé de l’ENA algérienne, il va choisir d’emblée la voie de la diplomatie, rejoignant le Centre d’études des relations internationales de l’université libre de Bruxelles et l’Institut des affaires politiques de l’université d’Alger. Tour à tour, il sera en poste, au titre de l’administration algérienne, à Bruxelles et à Addis-Abeba avant d’être nommé directeur de cabinet du secrétaire général de l’OUA (1989-1999), le Tanzanien Salim Ahmed Salim, puis, en février 1999, secrétaire général adjoint de l’OUA en charge des affaires politiques.

Au lendemain du sommet extraordinaire du 9 septembre 1999, Djinnit va présider le comité interdépartemental chargé d’implémenter les mesures décidées au sommet Syrte (Libye) : l’Union africaine, la Communauté économique africaine (CEA), le Parlement panafricain… Il sera reconduit dans ses fonctions lors du sommet de Lusaka, en juillet 2002, avant d’être nommé commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité (11 juillet 2003-28 avril 2008). Saïd Djinnit s’est forgé, au sein de l’UA, une expérience exceptionnelle en matière de processus de paix. Ethiopie-Erythrée, RDC, Burundi, Comores, Madagascar, Sierra Leone, RCA, Côte d’Ivoire, Liberia, Soudan, Somalie, autant de terrains brûlants sur lesquels il est intervenu, avec succès comme dans le cas de l’accord d’Alger entre l’Éthiopie et l’Érythrée en 2000 … Depuis 2008 jusqu’à sa récente nomination, il exercé la fonction de représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest

Une valse de félicitations salue à l’unanimité la nomination d’un diplomate qui fait autorité dans son secteur

Diplomate habile, Saïd Djinnit a toujours mis de l’avant, selon de nombreux témoignages, des convictions profondes en faveur de la paix et la sécurité en Afrique. Il est reconnu pour ses positions antérieures en tant que commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, et représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest. Sa nomination constitue une sorte de consécration pour celui dont la carrière et la réputation s’est forgée dans les allées de l’ONU. Elle est aussi une reconnaissance de l’ampleur de ses actions et une d’un excellent parcours professionnel empreint de mérite, de passion, de conviction et de volonté inflexible.

L’ONG américaine Enough Project s’est félicitée de la nomination de Saïd Djinnit en tant qu’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs. Soulignant l’intérêt que porte M. Djinnit à la paix et à la sécurité en Afrique, ainsi que son poids diplomatique à travers tout le continent, le nouvel envoyé de l’Onu, a indiqué l’ONG, ajoutant « une valeur considérable à l’équipe internationale qui œuvre pour la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs ». Il a également travaillé sans relâche, et efficacement, selon Enough project, en partenariat avec le gouvernement des Etats-Unis – directement avec Susan RiceGayle Smith et John Prendergast– sur les négociations entre l’Ethiopie et l’Erythrée pour mettre fin à la guerre dans les années 1990.

L’expérience du diplomate algérien rompu aux questions internationales les plus délicates questions liées à la consolidation de la paix en Afrique, suscite l’admiration et la reconnaissance de ses pairs et lui ont valu le respect de nombreux dirigeants africains, a noté le quotidien algérien L’Expression

Le porte-parole du département d’Etat américain s’en est également félicité en ces termes : « M. Djinnit apporte avec lui une longue histoire d’engagement diplomatique en Afrique, ayant auparavant été le représentant spécial du secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et du chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, ainsi que le commissaire pour la paix et la sécurité à l’Union africaine. La direction de M. Djinnit vient à un moment critique dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre, et les Etats-Unis continueront à travailler en étroite collaboration avec les dirigeants régionaux et les Nations Unies dans un engagement durable ».

La Belgique, pays colonisateur du Congo ayant hérité le Ruanda-Urundi en 1918 après la défaite allemande, par la voix du vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères, a, dans un communiqué, salué également la nomination de Saïd Djinnit. Didier Reynders s’est dit convaincu que « les précédentes fonctions exercées par Saïd Djinnit au sein de l’Union africaine et comme représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest (BNUAO) lui seront extrêmement utiles dans l’exercice de ce nouveau mandat, pour lequel il lui souhaite plein succès. M. Djinnit pourra compter sur l’appui de la Belgique ».

Le chef de la diplomatie belge s’est, par ailleurs, réjoui de l’adoption par le Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne de «conclusions substantielles» concernant la région des Grands Lacs. Le Conseil qui a notamment réaffirmé l’engagement de l’Union européenne pour la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs et rappelé l’importance de libérer la région des actions menées par les groupes armées et notamment de voir le FDLR désarmer inconditionnellement. Le Conseil a également rappelé son engagement à assurer une approche cohérente dans ses partenariats avec les pays de la région, lesquels sont invités, à l’occasion des prochaines échéances électorales, à respecter les dispositions constitutionnelles.

Une solide expérience de soldat africain de paix adoubée de flair diplomatique exceptionnel

Durant sa longue carrière de diplomate, Djinnit a sans cesse été confronté à diverses crises qui ont secoué l’Afrique, en quête de solutions pacifiques durables, pour lesquelles il a prôné constamment avec conviction une « solution africaine ». Il a travaillé pendant dix huit années au service de l’UA. Les Grands Lacs qui abritent la gâchette de l’Afrique ne seront sans doute pas une promenade de santé car il doit y relever plusieurs défis majeurs dans une région qui, depuis un peu plus de 20 ans produit plus de conflits armés qu’elle n’en consomme.

Une telle mission périlleuse nécessite avant tout des qualités professionnelles, intellectuelles et humaines hors pair qui en appellent indubitablement à agir avec un bon sens, un flair et des aptitudes diplomatiques exceptionnelles de résolution des crises orientés vers les résultats que son profil de diplomate panafricaniste chevronné, son expérience, son expertise, son sens du dialogue, sa culture de paix, son attitude empathique lui permettant, en tant qu’africain et fin connaisseur de l’Afrique dans sa diversité, de mieux cerner les problèmes africains ainsi que sa capacité d’adaptation permettront d’assurer par de solides résultats probants sur le terrain, sa future mission avec succès.

C’est fort de ce background que M. Djinnit a joué un rôle-clé en s’impliquant activement dans les efforts collectifs de médiation et de bons offices dans la résolution de la crise en Guinée ou du conflit frontalier entre le Cameroun et le Nigeria. Il a également contribué à un certain nombre d’initiatives entreprises dans le cadre de la recherche de solutions pacifiques et démocratiques aux crises post-coup d’Etat, en Mauritanie, au Niger et au Mali et aux crises électorales, au Togo, au Bénin ou en Côte d’Ivoire. Avant l’ONU, il a été le premier Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, travaillant notamment dans la prévention de ses conflits internes.

Quels sont les défis qu’il doit relever  dans le chaudron des Grands Lacs ?

Quatre tâches principales, et non des moindres, attendent le diplomate algérien dans cette région :

1°) Une tâche diplomatique: Assurer la bonne application de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et la mise en œuvre de la Déclaration de Nairobi entre le Gouvernement de la RDC et l’ex rébellion du M23.

2°) Une tâche stratégique préventive : élaborer et mettre en œuvre tous les mécanismes politiques et diplomatiques de prévention des conflits et à y faire régner un climat apaisé et de confiance mutuelle devant favoriser la mise en application effective de l’accord-cadre d’Addis-Abeba censé maintenir la paix dans l’est du Congo et encourager la mise en œuvre des déclarations de Nairobi entre le Gouvernement congolais et la rébellion du M23 – dont les troupes se trouve en Ouganda et au Rwanda.

3°) Sur le plan politique et militaire : Aux côtés des autres envoyés spéciaux de la communauté internationale, œuvrer pour obtenir le désarmement total des FDLR, les rebelles hutus rwandais d’ici à la fin de l’année en cours ou, en cas d’échec, à user de votre fermeté en faveur du lancement des opérations militaires et d’autres moyens de contrainte d’envergure à leur encontre.

4°) Une mission électorale périlleuse : Mais le plus grand défi, comme le souligne RFI, sera sans doute d’assurer des processus électoraux pacifiques au Burundi et surtout au Rwanda et en RDC. Pays dans lesquels aux termes de leurs Constitutions respectives, les présidents Paul Kagame et Joseph Kabila ne peuvent plus se représenter. Mais aussi, selon DESC, à ramener toutes les composantes politiques, sociales et armées à la table des négociations pour un énième dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’électionsprovinciales et locales crédibles et transparentes, tel que prôné par l’Accord-cadre.

Quels enjeux géopolitiques se profilent derrière cette nomination ?

Derrière cette nomination unanimement saluée, DESC croit déceler la main cachée de l’Afrique du Sud, l’actuelle puissance continentale, poste géostratégique avancé des Anglo-saxons en Afrique. Un pays au départ duquel ont été conçus et opérationnalisés tous les projets de déstabilisation de la région des Grands Lacs sous l’administration Clinton durant les années 1990, avec la complicité des gouvernements Britanniques et Canadiens.

L’Algérie et l’Afrique du Sud, les deux principales puissances du continent africain (http://desc-wondo.org/strategie-les-quatre-puissances-militaires-regionales-dafrique-jean-jacques-wondo/), entretiennent de solides rapports d’amitié historiques qui les lient depuis les années 1960. Ces relations portent essentiellement sur l’émancipation de l’homo africanus. L’Algérie qui a soutenu également l’ANC dans la lutte contre l’Apartheid et l’occupation. Les maquis de l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne étaient tout indiqués pour accueillir les activistes de l’ANC tant les pays voisins de l’Afrique du Sud étaient «sous contrôle» des services de Pretoria. En 1962, dans le but de lancer la lutte armée, l’ANC avait chargé Nelson Mandela de quitter clandestinement l’Afrique de Sud pour prendre contact avec les mouvements de libération en Afrique en vue de créer une base arrière à la lutte armée pour la formation militaire des combattants de l’ANC. Ce d’autant que les pays de l’Afrique australe étaient tous sous domination coloniale connivente avec le régime de Pretoria. Et c’est dans cette optique que Mandela s’est rendu consécutivement en Ethiopie, en Egypte et en Algérie. Dans la lutte de Nelson Mandela contre l’apartheid, l’Algérie était une des étapes décisives. C’était la rencontre d’un combattant venu de l’extrême Sud du continent avec un mouvement de libération qui a inspiré tant de mouvements indépendantistes et dont les dirigeants post-indépendance ont établi de contacts solides avec l’ANC. Mandela va même à déclarer que « C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme ». Tout une symbolique, dans la mesure où le soutien inconditionnel donné par la jeune république algérienne à l’ANC durant plus de trois décennies a été déterminant dans l’effondrement du régime raciste des Afrikaners.

Depuis, la nation arc-en-ciel, qui a conséquemment retrouvé toutes ses couleurs depuis le début des années 1990, ne rate aucune occasion de témoigner aux Algériens sa gratitude et sa reconnaissance pour leur apport considérable à l’affranchissement du continent. Et Jacob Zuma, emboîtant le pas à ses prédécesseurs et fervent partisan de la diplomatie afro-africaine, a toujours défendu l’idée d’un nouveau partenariat stratégique pour l’Afrique avec l’Algérie qui pour lui, « est le partenaire le plus important pour l’Afrique du Sud dans la région du Maghreb et un allié stratégique sûr dans l’intégration et le développement de l’Afrique sur le plan régional et continental ».

Ceci n’est dès lors pas étranger au choix de Djinnit dans les Grands Lacs où l’Afrique du Sud tire des dividendes économiques stratégiques à moindre coût. Un choix concerté, plus que vraisemblablement, avec les Etats-Unis d’autant que Zuma fait de « la solution africaine par des africains » son cheval de bataille géopolitique continentale. Ainsi, les félicitations exaltantes des Etats-Unis à l’égard du diplomate algérien ne sont sans doute pas étrangères avec la doctrine de plus en plus claire et explicite de la Maison Blanche dans les Grands Lacs. Une région qui se trouve à la croisée des intérêts géostratégiques des Etats-Unis et de la République Sud-Africaine. Notamment la RDC qui semble être une des priorités de fin de mandat de Barack Obama.

Pour ce faire, il fallait recourir à un diplomate ayant hautement fait ses preuves, fin connaisseur de la réalité plurielle africaine pour assurer une diplomatie « prudente», selon Enough project afin de surmonter les innombrables contraintes et pièges liés à la délicatesse de sa future dans les Grands Lacs. Pour mener à bien cette mission, un homme de terrain et du terroir africain est la personne la mieux appropriée pour apporter la solution qui répond aux attentes de ces deux puissances en lieu et place de Mary Robinson –incompétente et inexpérimentée dans la gestion des conflits où elle n’a vu que du feu de volcan, choix erratique d’une Union européenne impuissante, enlisée et dont les multiples initiatives de résolution de la crise dans les Grands Lacs ont échoué.

Djinnit pour relancer le dialogue inclusif en RDC en vue des élections apaisées

C’est pour cela qu’un nouveau dialogue n’est pas exclu, au vu de la réitération de la volonté de la ‘communauté internationale’ de voir l’Accord-cadre se mettre urgemment en œuvre, tel que recommandé, pour le cas de la RDC, par la résolution 2098 du CS de l’ONU, au Gouvernement congolais : à demeurer pleinement attaché à la mise en œuvre de l’Accord-cadre. Un accord qui exige au gouvernement de Kabila : « la tenue, avec les bons offices de l’Envoyé Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, d’un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes ».

Le porte-parole de la MONUSCO, Charles Bambara, a donné le ton le 30 juillet 2014. Il a livré le point de vue de la Mission autour de la polémique liée au calendrier électoral de la CENI, promulgué unilatéralement par Malumalu et qui semble diviser la classe politique congolaise actuellement. Il a déclaré que la « MONUSCO a toujours préconisé un CONSENSUS NATIONAL à ce sujet et continue d’offrir ses bons offices pour un dialogue entre TOUTES les partiesconformément à la responsabilité lui confiée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies. ». Les partis de l’opposition ont à leur tour proposé un dialogue avec le régime Kabila. Et le ministre Mende y est resté favorable, s’exprimant au nom du Gouvernement. Voilà un nouveau décor qui se plante qui pourrait ranger les concertations aux oubliettes.

Ainsi, une des principales missions de Djinnit sera sans doute d’amener les Congolais autour d’une table avec pour tâche de préparer de manière consensuelle les élections de 2016. Des élections dont le seul objectif seront de permettre une bonne alternance à Kabila que les américains ne souhaitent plus voir à la tête du pays au terme de son mandat actuel. Il s’agira plus que probablement pour Djinnit, d’amener les différentes parties congolaises à mettre en place un énième gouvernement d’union nationale chargé d’organiser des élections d’après-Kabila qui ne pourra plus se représenter. Le tout c’est devoir quel rôle sera assigné à Kabila qui verrait sans doute ses prérogatives présidentielles actuelles réduites.

Notons que dans un passé récent, M. Djinnit s’est brillamment illustré, en qualité de facilitateur international du dialogue inter guinéen, à amener ce pays avec succès vers les élections apaisées après une période d’instabilité politique. DESC croit savoir que c’est vers cette option de dialogue devant préparer les futures élections que l’ONU et les Etats-Unis qui ont appuyé sa nomination, que M. Djinnit sera mis très prochainement à contribution, après le cuisant échec des concertations taillées sur mesure de Kabila en 2013.

Conscient d’une mission périlleuse dans une région avec « un passé humanitaire très lourd»
Djinnit est conscient de l’énormité de la tâche qui sera la sienne dans la région des Grands Lacs où le pays comme le Rwanda et la RDC souffrent de « difficultés« , a-t-il affirmé.

Le Rwanda, où environ 800.000 personnes avaient été tuées durant la guerre civile, subit « les conséquences d’un passé humanitaire très lourd », alors que la RDC fait face à la « difficile gestion de ses richesses » du fait de son « vaste territoire », a-t-il relevé. « La vision d’un pays comme le Rwanda est particulière pour sa sécurité, de la même façon pour un pays aussi vaste et aussi riche que la RDC qui a, pour sa part, des difficultés à mettre en place des dispositifs de gouvernance », a-t-il encore préciséPour luila priorité est de « de contribuer, avec les autres institutions régionales, à stabiliser, de façon durable, cette région« .

Même s’il a déclaré ce qui suit lorsqu’il a décidé de quitter ses fonctions à l’UA :« Qu’il s’agisse de la transformation du mandat de l’OUA pour qu’elle soit à l’écoute des problèmes africains, de la promotion de l’Agenda pour la paix et la sécurité ou de la promotion de l’Agenda pour la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme, ou de la mise en place de l’architecture continentale de paix et de sécurité, sur tous ces chantiers, je crois avoir apporté ma pierre à l’édifice ».

DESC est plutôt optimiste sur les chances de réussite de Saïd Djinnit. Son expérience, son expertise et sa capacité à définir les nouvelles orientations diplomatiques et politiques qui permettront à la région des Grands Lacs de surmonter les difficultés sécuritaires et politique auxquelles elle fait face depuis deux décennies, plaideraient en sa faveur ; contrairement à la minable candidate de l’UE, Mary Robinson, qui s’est bien embourbée dans les Grands Lacs. Encore du gâchis et de l’argent jeté par la fenêtre, durant plus d’un an, qui aurait pu être utilisé pour des projets concerts dans cette région."


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Message  ndonzwau 23/8/2014, 8:12 pm

"Alternance 2016 :
Vers des «chaises musicales» entre «Joseph Kabila» et Etienne Tshisekedi ?

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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9210

La position du MSR Kabila-tshisekedi
Photomontage. Etienne Tshisekedi wa Mulumba et "Joseph Kabila"

Selon certains analystes proches de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la controverse suscitée récemment autour de la santé d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba serait l’oeuvre des «services d’études stratégiques», autrement dit les «officines à barbouzes» du pouvoir kabiliste. Quel en serait le mobile ? A en croire ces milieux, l’objectif serait de «faire disqualifier» le leader de l’UDPS au moment où les «Américains» envisageraient, semble-t-il, d’organiser une «passation de pouvoir», à mi-mandat, entre ce dernier et «Joseph Kabila» à l’issue du « dialogue » devant réunir prochainement la majorité au pouvoir et les représentants des forces politiques et sociales. Et ce, en application du volet « Réconciliation nationale, tolérance et démocratisation» contenu dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba. Selon cette hypothèse, Tshisekedi ou "ses hommes" pourraient régenter les affaires du pays jusqu’en septembre 2016 date de l’organisation des élections générales.


«Pratique consistant à muter des personnes d’un poste de direction à un autre, au risque de laisser certains sans attributions ». Telle est la définition du vocable «chaises musicales». Les «Américains» envisageraient-ils d’organiser une « passation de pouvoir », à mi-mandat, entre le président «élu» « Joseph Kabila » et son ex-challenger Etienne Tshisekedi wa Mulumba?
Trois années après l’élection présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011 «remportées» par «Joseph Kabila» et ses partisans, le Congo démocratique peine à retrouver la paix des cœurs et des esprits. Une crise socio-politique couve dans le pays.

Lors d’un meeting organisé, lundi 4 août dernier, à Kinshasa, les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition - n’ayant pas participé aux travaux des Concertations nationales – ont dénoncé l’actuel chef de l’Etat d’avoir «volé» la victoire qui revenait à Etienne Tshisekedi. «Kabila doit partir parce qu’il n’a pas gagné les élections de 2011», clamaient les uns. «Joseph Kabila n’a pas été élu, il doit partir maintenant», enchaînaient d’autres. Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu Puati insistera sur l’idée d’organiser un «dialogue» avec le pouvoir en vue d’« organiser le départ» du locataire du Palais de la nation.
A la surprise générale, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga de lâcher, au lendemain de ce rassemblement populaire que «Joseph Kabila n’a jamais refusé le dialogue». Ce qui est loin d’être vrai.

A en croire certains analystes, lors du Sommet Afrique/USA qui s’est tenu du 5 au 6 août à Washington, l’Administration Obama a réitéré au numéro un Congolais le message que le secrétaire d’Etat John Kerry lui avait transmis lors de sa visite du 4 mai dernier à Kinshasa. A savoir : il faut respecter la Constitution dans ses articles 70 et 220 lesquels limitent la durée du mandat président à 5 ans et le nombre de mandat à deux. «Elu» en 2006 et en 2011, «Joseph Kabila» achève actuellement son second et dernier mandat.

Dialogue

Selon des analystes proches de l’UDPS, lors de la réunion de Washington, les «Américains» auraient conçu un «Plan de partage du pouvoir» entre les deux ex-rivaux. Un «dialogue politique» doit, de ce fait, être organisé conformément à l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région, signé le 24 février 2013 à Addis Abeba, en Ethiopie. «Etienne Tshisekedi devrait succédait à Kabila à la tête du pays, confie une source. C’est la solution préconisée par l’Administration Obama pour mettre fin à la crise socio-politique déclenchée par les fraudes et irrégularités ayant émaillé les scrutins du 28 novembre 2011 ». « Pour faire disqualifier Tshisekedi, le pouvoir kabiliste a fait publier des informations tendancieuses son état de santé», ajoute une autre. «L’objectif du pouvoir est de démontrer qu’Etienne Tshisekedi ne jouit plus des ressources physiques et intellectuelles pour assumer la plus haute fonction du pays».
Des sources « udépésiennes » suspectent la direction de la RVA (Régie des voies aériennes) d’avoir transmis aux «services» les informations relatives à l’état de santé de Tshisekedi. «Lorsqu’on sollicite une autorisation de survol pour un avion médicalisé, il est demandé de fournir des informations sur l’identité du malade et son état de santé. La RVA avait contacté l’Agence nationale des renseignements afin de savoir si les autorisations devaient être données ou pas... ».

Notre dernière source de rappeler l’information diffusée en boucle, à partir du 11 août, par la télévision d’Etat (RTNC), sur l’imminence du transfert de Tshisekedi à l’étranger donnant au passage quelques détails sur les pathologies dont souffrirait le leader de l’UDPS. Sans omettre les identités des personnes devant accompagner le malade. Une source gouvernementale non autrement identifiée avait confié à l’AFP que « les paramètres vitaux » de Tshitshi « 81 ans, souffrant de diabète depuis de longues années » sont en train « de se dégrader dangereusement ». Des "révélations" qui ont fait bondir de leurs chaises certains cadres de l’UDPS. «C’est curieux que la RTNC s’intéresse à Tshisekedi, juste pour raconter des contrevérités sur sa santé, s’enrageait valentin Mubake. La politique ne se fait pas avec les moyens de l’Etat, ni dans la manipulation de la vérité, c’est-à-dire le mensonge».


« Passation de pouvoir »

Selon ces sources, l’idée d’une « passation de pouvoir » entre Tshisekedi et «Kabila » aurait été lancée par le président français, François Hollande. «L’état de santé du leader de l’UDPS l’aurait incité à abandonner cette option ». « Les Américains ont repris le flambeau en espérant que Tshisekedi va retrouver ses moyens physiques comme en 2011. A défaut, ils souhaiteraient qu’il donne des garanties qu’il disposerait des ressources humaines capables de relever le défi». A en croire ces milieux, les "hommes de Tshitshi" devraient dans cette hypothèse achever le mandat entamé par "Joseph" et organiser les élections générales en 2016. Rêve ou réalité?
Certains tshisekedistes font état d’un plan qu’on pourrait qualifier de «diabolique». Un plan conçu, dit-on, par le pouvoir kabiliste. «L’arrestation du secrétaire général de l’UNC Jean-Bertrand Ewanga a pour but de booster ce parti et ainsi placer Vital Kamerhe en position de jouer le rôle dévolu à Etienne Tshisekedi», confie une source.

A Kinshasa, certains opposants dits radicaux sont opposés à toute idée de dialogue avec la majorité politique au pouvoir. C’est le cas notamment de Jean-Claude Vuemba. Pour d’autres opposants, cas de Samy Badibanga, il y a urgence d’organiser prioritairement l’élection présidentielle et les législatives. Le député national de l’opposition, Clément Kanku se fait plus "inventif". Il envisage d’élaborer une proposition de loi portant statut des anciens présidents de la République. Selon lui, l’objectif est de garantir une "retraite paisible" au chef d’Etat sortant afin que celui ne s’accroche pas au pouvoir.

Selon diverses sources, Russ Feingold, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands lacs, est attendu, début septembre, dans la capitale congolaise. Une des sources de conclure : «Joseph Kabila ne garantit plus l’alternance démocratique. L’Administration Obama a fait de la normalisation et de la stabilisation politique au Congo-Kinshasa, une priorité». La passation de pouvoir entre « Joseph Kabila » et Etienne Tshisekedi wa Mulumba sera-t-elle évoquée lors du voyage de Russ Feingold ? C’est à voir…"



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Message  GHOST 23/8/2014, 9:02 pm

PASSATION DE POUVOIR ?

Dans la "vision" de quelqu´un que nous connaissons..et qui avait vu le dialogue...Tshitshi viendra au Dialogue...mais sera "bousculer" par un autre congolais, plus jeune, plus robuste, plus fort... Idea Et il va accepter cette réalité en souriant Embarassed 

Bien qu´il ne faut jamais croire dans les visons dans la boule de cristal..qu´est l´Astral, Tshitshi sera vivant et va venir au Dialogue... Idea Quand á cette info sur la passation de pouvoir... Question Embarassed non, ce n´est pas l´avis des USA..

Deux fois
...
Les USA ont tentés d´offrir le pouvoir á Tshitshi deux fois Idea Idea Pendant la Conférence Nationale..l´ambassadrice Melisa avait..negociée une sorte de Transition acceptée par Mobutu What a Face What a Face Ceux qui étaient á Kin ont VU les images á la télé Mobutu entrain de suivre Tshitshi en le supliant de signer l´accord What a Face Razz Razz Razz Premiére tentative Embarassed 

La seconde fois, c´était juste pendant la campagne électorale où Tshitshi, Kamerhe et Kengo sejourna aux USA... Tshitshi refusa l´offre de devenir Président..en Compagnie de Kamerhe comme Président du Parlement et Kengo comme PM..deux tentatives Rolling Eyes Razz 

Obama et R Feingold vont-ils offrir á Tshitshi une autre chance Question Question Question Question WAIT AND SEE...Voyons si le dialogue va se tenir...avant tout Exclamation 
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Message  ndonzwau 24/8/2014, 8:44 pm

PS

Mes excuses, j'avais oublié ces liens que je voulais pourtant placer ci-dessus !


"RDC: Clément Kanku annonce un projet de loi sur le statut des anciens chefs d’Etat
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/21/rdc-clement-kanku-annonce-projet-de-loi-pour-sur-le-statut-des-anciens-chefs-detat/
Le député de l’opposition Clément Kanku va déposer à l’Assemblée nationale un projet de loi portant statut des anciens chefs d’Etat congolais. Il a indiqué mercredi 20 août que le but de ce projet est d’accorder des avantages aux anciens présidents de la République pour éviter qu’ils s’accrochent au pouvoir. Ce projet de loi sera déposé au bureau de l’Assemblée à la session de septembre.
«Quand un chef de l’Etat quitte les affaires, c’est quelqu’un qui connait beaucoup sur ce qui s’est passé au pays, il doit être sécurisé. Il faut qu’il soit pris en charge par l’Etat pour lequel il a travaillé et on doit penser à une résidence officielle ou privée pour lui. Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila, demain ça sera quelqu’un d’autre, en partant la personne ne doit plus penser qu’elle a un avenir incertain», argumente Clément Kanku.


Le député de l’opposition a indiqué que sa proposition de loi constitue une garantie pour le chef de l’Etat qui, selon lui, doit comprendre qu’il n’y aura pas de «chasse à la sorcière».
«Au-delà des sentiments des uns et des autres, nous voulons que le départ du chef de l’Etat ne soit pas une occasion de frustrations mais plutôt un départ apaisé, pacifique et surtout volontaire du chef de l’Etat», affirme le président du Mouvement pour le renouveau (MR).
Il estime que cette loi devrait également permettre d’éviter des révisions intempestives de la constitution de la République.
En mars dernier, Clément Kanku avait invité Joseph Kabila à mettre fin à la «confusion» qui règne au sein de la Majorité présidentielle au sujet de sa participation ou non à l’élection présidentielle de 2016. L’opposant affirmait que les prises de position de certains membres de la famille politique du chef de l’Etat à ce sujet sèment «la désolation dans le chef de la population».
Le débat sur la participation ou non de Joseph Kabila à l’élection présidentielle de 2016 agite la classe politique depuis plusieurs mois. L’actuel président congolais achèvera son second mandat en 2016. La constitution du pays limite le nombre de mandats présidentiels à deux. L’article 220 de la loi fondamentale indique que cette disposition ne peut pas faire l’objet de révision constitutionnelle."



"RDC: l’opposition propose à Kabila de partir avec les honneurs
° http://www.rfi.fr/afrique/20140821-rdc-opposition-propose-kabila-partir-honneurs/
Alors que la majorité présidentielle se divise sur la question d'un troisième mandat du président Joseph Kabila - contesté par le Mouvement social pour le renouveau (MSR), deuxième force de la majorité - le dirigeant du Mouvement du renouveau (opposition), Clément Kanku, a annoncé qu'il allait déposer au Parlement, dès la prochaine rentrée en octobre, un projet de loi destiné à renforcer le statut des anciens chefs d'Etat. Il part du principe que cela encouragera l'actuel dirigeant à céder la place.(...)"


"RD Congo: l’opposition propose à Kabila de partir contre des garanties d’immunité
(Agence Ecofin 22/08/14)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-lopposition-propose-kabila-de-partir-contre-des-garanties-dimmunite#sthash.U3QIl59R.dpuf



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Message  zobattants 24/8/2014, 11:50 pm

ndonzwau a écrit:
"Alternance 2016 :
Vers des «chaises musicales» entre «Joseph Kabila» et Etienne Tshisekedi ?

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9210

Selon certains analystes proches de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la controverse suscitée récemment autour de la santé d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba serait l’oeuvre des «services d’études stratégiques», autrement dit les «officines à barbouzes» du pouvoir kabiliste. Quel en serait le mobile ? A en croire ces milieux, l’objectif serait de «faire disqualifier» le leader de l’UDPS au moment où les «Américains» envisageraient, semble-t-il, d’organiser une «passation de pouvoir», à mi-mandat, entre ce dernier et «Joseph Kabila» à l’issue du « dialogue » devant réunir prochainement la majorité au pouvoir et les représentants des forces politiques et sociales. Et ce, en application du volet « Réconciliation nationale, tolérance et démocratisation» contenu dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba. Selon cette hypothèse, Tshisekedi ou "ses hommes" pourraient régenter les affaires du pays jusqu’en septembre 2016 date de l’organisation des élections générales.[/b]

«Pratique consistant à muter des personnes d’un poste de direction à un autre, au risque de laisser certains sans attributions ». Telle est la définition du vocable «chaises musicales». Les «Américains» envisageraient-ils d’organiser une « passation de pouvoir », à mi-mandat, entre le président «élu» « Joseph Kabila » et son ex-challenger Etienne Tshisekedi wa Mulumba?
Trois années après l’élection présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011 «remportées» par «Joseph Kabila» et ses partisans, le Congo démocratique peine à retrouver la paix des cœurs et des esprits. Une crise socio-politique couve dans le pays.

Lors d’un meeting organisé, lundi 4 août dernier, à Kinshasa, les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition - n’ayant pas participé aux travaux des Concertations nationales – ont dénoncé l’actuel chef de l’Etat d’avoir «volé» la victoire qui revenait à Etienne Tshisekedi. «Kabila doit partir parce qu’il n’a pas gagné les élections de 2011», clamaient les uns. «Joseph Kabila n’a pas été élu, il doit partir maintenant», enchaînaient d’autres. Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu Puati insistera sur l’idée d’organiser un «dialogue» avec le pouvoir en vue d’« organiser le départ» du locataire du Palais de la nation.
A la surprise générale, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga de lâcher, au lendemain de ce rassemblement populaire que «Joseph Kabila n’a jamais refusé le dialogue». Ce qui est loin d’être vrai.

A en croire certains analystes, lors du Sommet Afrique/USA qui s’est tenu du 5 au 6 août à Washington, l’Administration Obama a réitéré au numéro un Congolais le message que le secrétaire d’Etat John Kerry lui avait transmis lors de sa visite du 4 mai dernier à Kinshasa. A savoir : il faut respecter la Constitution dans ses articles 70 et 220 lesquels limitent la durée du mandat président à 5 ans et le nombre de mandat à deux. «Elu» en 2006 et en 2011, «Joseph Kabila» achève actuellement son second et dernier mandat.

Dialogue

Selon des analystes proches de l’UDPS, lors de la réunion de Washington, les «Américains» auraient conçu un «Plan de partage du pouvoir» entre les deux ex-rivaux. Un «dialogue politique» doit, de ce fait, être organisé conformément à l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région, signé le 24 février 2013 à Addis Abeba, en Ethiopie. «Etienne Tshisekedi devrait succédait à Kabila à la tête du pays, confie une source. C’est la solution préconisée par l’Administration Obama pour mettre fin à la crise socio-politique déclenchée par les fraudes et irrégularités ayant émaillé les scrutins du 28 novembre 2011 ». « Pour faire disqualifier Tshisekedi, le pouvoir kabiliste a fait publier des informations tendancieuses son état de santé», ajoute une autre. «L’objectif du pouvoir est de démontrer qu’Etienne Tshisekedi ne jouit plus des ressources physiques et intellectuelles pour assumer la plus haute fonction du pays».
Des sources « udépésiennes » suspectent la direction de la RVA (Régie des voies aériennes) d’avoir transmis aux «services» les informations relatives à l’état de santé de Tshisekedi. «Lorsqu’on sollicite une autorisation de survol pour un avion médicalisé, il est demandé de fournir des informations sur l’identité du malade et son état de santé. La RVA avait contacté l’Agence nationale des renseignements afin de savoir si les autorisations devaient être données ou pas... ».

Notre dernière source de rappeler l’information diffusée en boucle, à partir du 11 août, par la télévision d’Etat (RTNC), sur l’imminence du transfert de Tshisekedi à l’étranger donnant au passage quelques détails sur les pathologies dont souffrirait le leader de l’UDPS. Sans omettre les identités des personnes devant accompagner le malade. Une source gouvernementale non autrement identifiée avait confié à l’AFP que « les paramètres vitaux » de Tshitshi « 81 ans, souffrant de diabète depuis de longues années » sont en train « de se dégrader dangereusement ». Des "révélations" qui ont fait bondir de leurs chaises certains cadres de l’UDPS. «C’est curieux que la RTNC s’intéresse à Tshisekedi, juste pour raconter des contrevérités sur sa santé, s’enrageait valentin Mubake. La politique ne se fait pas avec les moyens de l’Etat, ni dans la manipulation de la vérité, c’est-à-dire le mensonge».


« Passation de pouvoir »

Selon ces sources, l’idée d’une « passation de pouvoir » entre Tshisekedi et «Kabila » aurait été lancée par le président français, François Hollande. «L’état de santé du leader de l’UDPS l’aurait incité à abandonner cette option ». « Les Américains ont repris le flambeau en espérant que Tshisekedi va retrouver ses moyens physiques comme en 2011. A défaut, ils souhaiteraient qu’il donne des garanties qu’il disposerait des ressources humaines capables de relever le défi». A en croire ces milieux, les "hommes de Tshitshi" devraient dans cette hypothèse achever le mandat entamé par "Joseph" et organiser les élections générales en 2016. Rêve ou réalité?
Certains tshisekedistes font état d’un plan qu’on pourrait qualifier de «diabolique». Un plan conçu, dit-on, par le pouvoir kabiliste. «L’arrestation du secrétaire général de l’UNC Jean-Bertrand Ewanga a pour but de booster ce parti et ainsi placer Vital Kamerhe en position de jouer le rôle dévolu à Etienne Tshisekedi», confie une source.

A Kinshasa, certains opposants dits radicaux sont opposés à toute idée de dialogue avec la majorité politique au pouvoir. C’est le cas notamment de Jean-Claude Vuemba. Pour d’autres opposants, cas de Samy Badibanga, il y a urgence d’organiser prioritairement l’élection présidentielle et les législatives. Le député national de l’opposition, Clément Kanku se fait plus "inventif". Il envisage d’élaborer une proposition de loi portant statut des anciens présidents de la République. Selon lui, l’objectif est de garantir une "retraite paisible" au chef d’Etat sortant afin que celui ne s’accroche pas au pouvoir.

Selon diverses sources, Russ Feingold, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands lacs, est attendu, début septembre, dans la capitale congolaise. Une des sources de conclure : «Joseph Kabila ne garantit plus l’alternance démocratique. L’Administration Obama a fait de la normalisation et de la stabilisation politique au Congo-Kinshasa, une priorité». La passation de pouvoir entre « Joseph Kabila » et Etienne Tshisekedi wa Mulumba sera-t-elle évoquée lors du voyage de Russ Feingold ? C’est à voir…"[/i]



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Message  GHOST 26/8/2014, 9:34 pm

Idea Twisted Evil ...MYSTERE DU LUNDI 25 AOUT AU RANCH DE JOE Embarassed Embarassed

Incroyable, depuis lundi 25 août, il ya eu une grande messe au ranch de Joé...mais il faut faire des recherches La position du MSR 57158 La position du MSR 57158 La position du MSR 679262 pour tomber sur une information La position du MSR 679262 sur DIGITALCONGO La position du MSR 939506

Même dans le DIGITALCONGO, l info est....zapée du journal LE PHARE La position du MSR 57158 La position du MSR 268241 Et le peu qu´on trouve sur DIGITALCONGO, La position du MSR 268241 est une confrontation entre le MSR et les leaders du PPRD...Il semble que... La position du MSR 679262 deux camps au sein de l´AMP se sont affrontés La position du MSR 939506 oralement pendant des heures La position du MSR 774827 La position du MSR 774827 sans tirer les conclusions..


LA SOLITUDE DE JOE KANAMBE
drunken

Subitement, Joé Kanambe se retrouve tout seul..avec deux camps sur les bras...et doit prendre tout seul une decision qui engage son destin cherry cherry pili-pili albino albino sunny sunny

Ce silence laisse entendre...que les "deux camps" se lavent les mains drunken et Joé doit prendre sa propre decison drunken et prendre les conséquences affraid

GOUVERNEMENT..DE COALITION..


L´une des informations la plus fiable est l´annonce d´un nouveau gouvernement..pour ce weekend...Et nous ne pouvons que nous attendre á ce que l´un des "camps" du gang Kanambe qui a réellement gagné pendant la confrontaion sera chargé de la formation du gouvernement.
]b]En clair, si ceux du gang qui sont contre la revision gagne...ils vont assumer le pouvoir executif afin de preparer les élections dans un "DIALOGUE" avec l´opposotion.
king Si le camp des "faucons" gagne, ils seront chargés non seulement de former le gouvernement, mais surtout d´assumer la responsablité de la modification de la Constitution pendant l´ouverture de la session du Parlement au mois de septembre[/b]


Pas besoin d´être un voyant ou de lire la boule de cristal...ce weekend avec le nouveau gouvernement, Joé assume son destin pour le meilleur et le pire
La position du MSR 746970 La position du MSR 331854 La position du MSR 331854

WAIT AND SEE

LA PRESSION SUBTILE DE L`ONU


Comme par hasard, le Conseil de Sécurité de l´ONU..fait pression á ce moment historique en exigeant que la RDC avec la mission militaire de l´ONU s´attaquent aux FDLR le plus rapidement que possible La position du MSR 170322
Pendant la recente visite aux USA, R Feingolg a dit expressement et implicitement que les FARDC devaient se battre contre les FDLR et Mende était entrain de dire tout haut que les USA ne pouvaient pas imposer leur avis..
La semaine passé ...en Angola, les pays du CIRGL ont...accordés 6 mois La position du MSR 375270 La position du MSR 170322 aux FDLR..en toute contradiction avec la position de R Feingold La position du MSR 768333 La position du MSR 768333
Well, selon la radio Okapi lol! lol! RFeingold passe tout simplement par le Conseil de Sécurité La position du MSR 331854 pour imposer une guerre rapide contre les FDLR..
Une pression de plus sur Joé Kanambe
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La position du MSR Empty Re: La position du MSR

Message  GHOST 26/8/2014, 9:53 pm

[color=#0099ff]Sad LE POTENTIEL..."FAUCON" ?[/color]

Evil or Very Mad Le Potentiel cite...Mende et raconte que le MSR a été mis en "minorité"...tout comme les colombes...et la RDC est en route pour une 4ème République Surprised Surprised Surprised

Le "senateur" du Potentiel annonce tout simplement une nouvelle constitution What a Face What a Face Donc, il ne s´agit pas de la "revision de la Constitution", mais de la création d´une NOUVELLE CONSTITUTION qui est fait entrer la RDC dans une .. Embarassed 4ème République.....une nouvelle DICTATURE tout simplement Razz
What a Face What a Face

Ce que citer Mende qui est un "faucon" n´est pas un hasard.... WAIT AND SEE
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Message  ndonzwau 26/8/2014, 11:28 pm

"Tractations politiques pouvoir/opposition et réunion à Kingakati
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9216
Notre article «Vers des chaises musicales entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi ?» a provoqué des réactions contrastées. Il semble bien se confirmer que des leaders des partis politiques ayant boudé les travaux des concertations nationales «ont été » approchés par un émissaire de «Joseph Kabila» afin de prendre part à un «dialogue politique». L’émissaire de la majorité politique serait Aubin Minaku. En personne. Celui-ci porte la double casquette de président de l’Assemblée nationale et de secrétaire général de la « Majorité présidentielle» (MP). Au centre des discussions : la formation d’un «gouvernement d’union nationale». Quelle en serait la contrepartie ? Toute la question est là ! Au moment de boucler ces lignes, on apprenait que « Joseph Kabila » a réuni, lundi 25 août, les « bonzes » de la « majorité présidentielle ». Il aurait réaffirmé sa volonté de faire réviser, par référendum l’article 220 de la Constitution. Objectif : briguer un troisième mandat. En attendant, un nouveau gouvernement pourrait être formé avant le 15 septembre prochain.

Sous le titre «RD Congo 2, Kabila cherche alliés», l’hebdomadaire parisien «Jeune Afrique» n°2798 daté du 24 au 30 août 2014 s’interroge dans un entrefilet (voir rubrique « Confidentiel »), si les « concertations nationales » organisées par «Joseph Kabila», en septembre et octobre 2013, ont «servi à rien». «C’est bien possible», répond le journal qui cite à l’appui deux raisons.
A en croire ce journal, «Joseph» a déjà passé par pertes et profits le «gouvernement de cohésion nationale» promis dans son discours du 23 octobre 2013 devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. C’était au lendemain des Concertations nationales. Il «envisage désormais de s’allier à des personnalités» qui n’avaient pas pris part à ces assises.
Jeune Afrique dit se fonder sur les confidences d’un des conseillers du numéro un de la Représentation nationale congolaise. Il semble bien que le locataire du Palais de la nation «a chargé Aubin Minaku (…) de négocier avec plusieurs personnalités qui avaient boycotté les concertations». Négocier quoi ? «Il est question, poursuit Jeune Afrique, de leur proposer des ministères, voire de créer à leur intention un poste de vice-président de la République ». «Il n’est donc pas exclu, conclut ce magazine, de voir Vital Kamerhe ou Martin Fayulu participer au prochain gouvernement (…). Mais cela ne sera pas sans contrepartie.»

Un nouveau gouvernement avant le 15 septembre ?

Au moment de boucler ces lignes, on apprenait que tous les «gros manitous» de la «MP» se sont retrouvés lundi 25 août à la ferme présidentielle de Kingakati autour de «Joseph Kabila». A l’ordre du jour, la question relative à la révision constitutionnelle et la «sortie médiatique intempestive» du MSR (Mouvement social pour le renouveau) dont le président n’est autre que Pierre Lumbi Okongo, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité.
Selon un participant qui a joint, tard dans la soirée, au téléphone, la rédaction de Congo Indépendant, «Joseph Kabila» aurait réaffirmé sa «détermination» à faire organiser un référendum pour obtenir la révision de l’article 220 de la Constitution lequel l’empêche de briguer un troisième mandat à la tête de l’Etat. «La position exprimée à ce sujet par le PPRD est celle que j’avais préconisée», aurait-il déclaré fustigeant au passage la prise de position du MSR à ce sujet. Formation politique fondée par feu Guillaume Samba Kaputo, le MSR avait exigé un débat sur la problématique. «Joseph Kabila» aurait qualifié de "félonie" la posture adoptée par ce dernier parti.

Il a, dans la foulée, estimé que les propos tenus par l’Envoyé spécial des Etats Unis pour la Région des Grands lacs, Russ Feingold - invitant l’actuel chef de l’Etat congolais à respecter la Constitution et à ne pas se représenter en 2016 - n’engagaient nullement le département d’Etat américain. « Il s’agit des opinions personnelles d’un petit fonctionnaire américain», a-t-il martelé en soulignant sa résolution à « aller de l’avant ». «On a déjà levé l’option».
Selon notre source, «Joseph Kabila» a confié à l’assistance sa volonté de former un nouveau gouvernement avant la rentrée parlementaire du 15 septembre prochain. «Je me propose de faire appel à des gens courageux près à me suivre», a-t-il lancé.

"Un homme sans parole"

Si toutes ces informations étaient confirmées, "Joseph Kabila" fera sceller sa redoutable réputation d’un "homme sans parole". Le 23 octobre 2013, il annonçait la formation "bientôt" d’un "gouvernement de cohésion nationale". "Il comprendra aussi bien des représentants de la majorité que ceux de l’opposition et de la société civile et aura pour missions prioritaires le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat à travers le pays, la consolidation de la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction, l’appui au processus de décentralisation et à l’organisation des élections, et l’amélioration des conditions sociales des populations". Dix mois après, il n’y a toujours rien sous le soleil.
Dans son message à la Nation le 29 juin dernier à l’occasion de la commémoration du 54è anniversaire de la proclamation de l’indépendance, il dit notamment : "Il y a peu, ont eu lieu les concertations nationales où nous avons pris à nouveau conscience de la primauté de I’intérêt général et convenu, en conséquence, des mesures appropriées pour travailler, à l’unisson, à l’oeuvre de reconstruction nationale". Et d’ajouter : "Je réaffirme mon engagement d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de ces assises, de façon méthodique, mais en évitant toute précipitation".

Aux collaborateurs qui manifestent de l’impatience, "Joseph Kabila" qui communique généralement par texto donne une réponse invariable : "Subiri!". Un mot swahili qui veut dit : attendre. L’attentisme a atteint un tel degré au Congo démocratique au point que certains commencent à regretter le rôle de "coordonnateur" joué jadis par "AKM" (Augustin Katumba Mwanke), tué dans un crash aérien en février 2012 à Bukavu.

On espère que les leaders de l’opposition contactés par des émissaires kabilistes résisteront à la tentation du pouvoir pour le pouvoir"



"Respect de la Constitution : Ainsi parlait "Joseph Kabila"...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9217
Selon diverses sources proches de la "majorité présidentielle", "Joseph Kabila" a "levé l’option" consistant à organiser un référendum constitutionnel en vue d’amender l’article 220 lequel interdit toute révision portant sur la durée (cinq ans) et le nombre (deux) de mandat. "Elu" en 2006 et en 2011, l’homme achève actuellement son second et dernier terme. L’appétit vient en mangeant. Dans une interview accordée au journaliste François Soudan, directeur de l’hebdomadaire parisien "Jeune Afrique" datée 25 juin 2007, le "raïs" jurait ses grands dieux de ne jamais tripatouiller la charte fondamentale du pays pour s’éterniser au pouvoir...

Dans cet entretien vieux de sept ans, le journaliste François Soudan pose une question d’actualité brûlante : "La Constitution vous donne droit à deux mandats de cinq ans. Vous devrez donc, si vous êtes réélu, quitter le pouvoir au plus tard en 2016, à l’âge de 45 ans. Ne serez-vous pas tenté de faire modifier cette disposition pour demeurer aux affaires ?" Réponse de "Joseph Kabila" : "La Constitution, c’est sacré".
Non-satisfait, le journaliste revient à la charge : "Certains de vos pairs l’ont dit. Avant de changer d’avis." Réponse : "Mais Joseph Kabila n’est pas comme les autres. J’ai donné ma parole d’honneur en promulguant cette Constitution, je n’y toucherai donc pas. Le pouvoir use. Il faut savoir s’arrêter."
Sceptique, Soudan insiste : "Doit-on vraiment vous croire ?" Réponse : "Je vous donne ma parole d’officier. Que voulez-vous de plus ?"

Devrait-on conclure que l’officier "Joseph Kabila" a trahi sa parole? Il est plus que jamais "déterminé" à briguer un troisième mandat à la tête de l’Etat congolais. Envers et contre tous. Quel nouveau "rêve" pourra-t-il proposer aux 70 millions de Congolais au bout de trois quinquennats (2001-2016) au bilan globalement négatif?"



"Vers la 4ème République
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10101:vers-la-4eme-republique&catid=85:a-la-une&Itemid=472

La position du MSR CARRI%206213
La Majorité à Kingakati
Le MSR isolé


Les têtes couronnées de la Majorité présidentielle (MP) se sont retrouvées, hier lundi dans la cité de Kingakati, autour de leur chef, Joseph Kabila Kabange. La rencontre était cruciale. Car, elle faisait suite au coup de gueule du Mouvement social pour le renouveau (MSR) dans la déclaration du 12 août 2014. Au terme des échanges, le bureau politique de la MP a reçu de nouvelles orientations qui se résument en deux mots : cohérence et cohésion. Mais, par-dessus tout, la Majorité a annoncé les couleurs. En interne, elle travaille sur un projet de Constitution censé, selon elle, ouvrir la voie à la 4ème République. La Majorité assume son choix. A Kingakati, elle s’est donné les moyens pour le réaliser.


L’appel du 12 août du Mouvement social pour le renouveau (MSR) par lequel il réclamait un « débat interne franc » au sein de la Majorité présidentielle sur l’épineuse question de la révision de la Constitution a eu des échos favorables auprès de Joseph Kabila, autorité morale de la MP. Annoncée bien avant par Aubin Minaku, secrétaire général de la MP, au terme d’un entretien avec le bureau politique du MSR, la Majorité s’est retranchée hier lundi dans un mini-conclave autour de son chef, Joseph Kabila.
Et, comme dans des circonstances antérieures, c’est à Kingakati, cette cité isolée de la périphérie Est de la ville de Kinshasa, que le bureau politique de la MP s’est donné rendez-vous autour de son autorité morale. Tous les bonzes de la MP ont répondu présents à la rencontre – chefs des partis et personnalités indépendantes.

Comme les cardinaux qui se retirent dans la chapelle Sixtine pour décider du sort de l’Eglise catholique romaine, c’est à Kingakati, ce lieu mythique de la Majorité, que la MP a adopté la nouvelle ligne à suivre. Le lundi 25 août 2014, la tradition a été respectée.
A Kingakati, l’autorité morale de la MP a battu le rappel des troupes pour non seulement satisfaire au désiderata du MSR, deuxième force politique de la Majorité, mais surtout ramener de l’ordre dans la famille en vue de se lancer en rangs serrés dans la bataille. La bataille promet d’être rude et âpre. Une chose est vraie : la Majorité tient à son projet de révision de la Constitution. Et rien ne devait l’empêcher de le concrétiser.
A Kingakati, au-delà de l’appel à la cohérence et la cohésion lancé par Kabila, la Majorité a clairement dévoilé ses choix. Il s’agit de l’émergence d’une nouvelle République, totalement démarquée de celle qui s’est créée avec la dynamique du dialogue inter congolais de Sun City en Afrique du Sud. Exit donc, la Constitution du 18 février 2006, à en croire les personnalités ayant participé à cette grand-messe.

Quant à la révision de la Constitution, la Majorité n’en fait plus mystère. En cette matière, la Majorité a d’ores et déjà annoncé les couleurs. Elle a ouvertement révélé ses intentions d’amener le peuple à adhérer à la logique d’une nouvelle Constitution qui, selon elle, corrige les erreurs et les irrégularités contenues dans celle adoptée par référendum en 2006. La pilule est certes amère, mais la Majorité n’est pas prête à baisser prise. Mais, c’est sans compter avec les dissensions internes qui minent les rangs. La déclaration du 12 août 2014 du MSR rentre dans ce cadre. Et la sincérité des acquiescements quasi-unanimes est sujette à réflexion.

Le flou persiste

De l’avis de Lambert Mende, membre du bureau politique de la MP, présent à la réunion de Kingakati, l’autorité morale de la Majorité a appelé les membres de sa famille politique à la cohérence et à plus de cohésion.
Ancré dans la réalisation du programme qui le lie avec le peuple congolais depuis sa réélection en 2011, Joseph Kabila a invité la Majorité à privilégier les intérêts nationaux. Il a dès lors dicté une nouvelle ligne de conduite. Pour Joseph Kabila, l’urgence est de se concentrer sur le contrat qui le lie encore au peuple. Il s’est dès lors abstenu, à en croire Mende, de parler de 2016. De même, il attend voir les membres de la Majorité évoluer dans cet état d’esprit.
Dans tous les cas, Joseph Kabila, toujours selon Lambert Mende, s’est dit confiant en la capacité de la Majorité à relever les défis qu’elle s’est fixés depuis 2011. Pour Joseph Kabila, la Majorité devait, de toute urgence, resserrer davantage ses rangs pour la réalisation de son projet de société, le seul, rapporte Mende, citant Joseph Kabila, qui soit le mieux structuré.

Il y a cependant un autre son de cloche. Mais, sur la question de la révision-changement de la Constitution, la Majorité n’est pas disposée à transiger. De ce point de vue, il faut dire que la Majorité a totalement bifurqué. Elle s’est inscrite sur un schéma dont les méandres ne sont maîtrisés que par elle seule.
A Kingakati, au-delà de l’appel à la cohérence et à la cohésion, la Majorité assume désormais publiquement sa ligne. Les préoccupations et interrogations ainsi que les inquiétudes exprimées par MSR ne pèsent pas suffisamment sur la balance au point de retarder cette nouvelle orientation. A la Majorité, c’est le quitte ou double.
Pourtant à Kingakati, le MSR a tenté tant bien que mal de se défendre. Il a appelé en vain la Majorité à la raison. Par respect, se dit-il, à la charte qui crée et organise la Majorité présidentielle. Sa voix n’a pas été entendue, noyée dans les sons discordants distillés par l’aile dure de la Majorité.

Un nouveau gouvernement avant le 15 septembre

Le schéma pour y arriver a été sérieusement tracé à Kingakati. Il passe par plusieurs scenarii. La procédure en étude au niveau de la Majorité prévoit un dialogue destiné à aplanir les divergences pour mieux préparer le terrain à la proposition d’une nouvelle Constitution ; celle de la 4ème République. Le dialogue devait être ouvert à toutes les forces vives de la nation. Il s’inspirera des ratés de dernières concertations nationales. Le but ultime est de fédérer davantage les énergies autour de l’action d’un gouvernement de large union nationale. Une chose est sûre, il pourrait sortir de la voie et le format tracés par les concertations nationales. C’est ce nouveau gouvernement qui se chargera alors de proposer par voie référendaire la Constitution de la 4ème République. Ainsi en a décidé la Majorité.

A Kingakati, des rôles ont été distribués. Le MSR, réticent au regard de sa déclaration de 12 août 2014, est totalement isolé. La Majorité ne reculera devant aucun obstacle, s’est-on dit à Kingakati. Selon certaines indiscrétions, Joseph Kabila a promis un gouvernement avant le 15 septembre 2014. C’est ce gouvernement, placé vraisemblablement sous la direction de Matata, qui aura la tâche de réaliser le schéma tracé à Kingakati.
Quel est donc ce coup qui se prépare au sein de la Majorité ? La question taraude les esprits. Difficile de se hasarder cependant sur ce terrain, dont seule la Majorité maîtrise les contours. Toujours est-il que la Majorité se fixe une ligne à suivre. Elle va bien au-delà du débat de la révision de quelques articles de la Constitution. En réalité, ce débat dépasse ce cadre étriqué.

Depuis hier lundi 25 août, on sait désormais ce qui se trame au sein de la Majorité. Tout le discours est centré sur un seul et unique idéal : une nouvelle Constitution qui inaugure la 4ème République. Ce schéma n’inclut pas la révision de l’actuelle Constitution. Il est diamétralement opposé à ce schéma. Il s’agit d’une nouvelle Constitution, d’une Constitution neuve, prélude d’une 4ème République où tous les compteurs sont remis à zéro – en ce compris le mandat du président de la République. Voilà la principale conclusion de la Majorité à Kingakati.
La cohérence et la cohésion dont il a été question hier lundi à Kingakati s’inscrivent donc dans cette nouvelle ligne offensive voulue par la MP. Tout comme le MSR, quiconque se hasarderait de se mettre au travers de ce projet au sein de la Majorité, ne risque-t-il pas de se mettre en quarantaine ? La quatrième République s’annonce donc avec son lot d’espoir que vend la Majorité, mais aussi d’inquiétude sur un éventuel saut dans le vide, avec ce que cela comporte d’inconnue et de surprises agréables et désagréables"



"(...)Le Phare titre « Kingankati : bras de fer entre pro et anti-révisionnistes ».

Ce dernier écrit : « Tout Kinshasa avait hier lundi 25 août, ses yeux et oreilles tournés vers la ferme de Kingankati, dans la banlieue Est de la ville, où le Chef de l’Etat était en réunion avec les personnalités politiques et les chefs des partis membres de sa famille politique. A en croire des « fuites » d’informations parvenues au Phare, il n’y a pas eu de débat proprement dit.
L’on a plutôt enregistré une longue série d’intervention autour du thème politique principal de l’heure, à savoir la révision ou non de la Constitution, par voie référendaire ou non.
Selon plusieurs sources proches de la Majorité Présidentielle, deux camps diamétralement opposés se sont « affrontés » sous l’arbitrage de Joseph Kabila. Il s’agit d’une part de celui composé des pro-révision de la Constitution, avec à sa tête le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie), et d’autre part, de celui des anti-révision de ce texte fondamental, conduit par le MSR (Mouvement Social pour la République). Comme par hasard, on reconnaît là les deux formations politiques classées en première et seconde positions en ce qui concerne le nombre de députés et sénateurs.

En termes de poids politique, ce sont ces deux forces politiques qui pèsent le plus au sein de la famille politique du Chef de l’Etat.
On souligne que dans la logique du PPRD et ses « alliés », la révision constitutionnelle par le biais du référendum serait la voie la plus sûre pour la Majorité Présidentielle de conserver le pouvoir. Les pro-révisionnistes ont démontré, par a+b que quelles que soient les gesticulations de l’Opposition et d’autres forces vives de la Nation, ce passage en force n’aurait aucune conséquence fâcheuse sur le futur de la République Démocratique du Congo et ses institutions. Le déverrouillage absolu des articles intangibles de la Constitution a été soutenu comme un exercice légal.
S’agissant des anti-révisionnistes placés sous la bannière du MSR, ils sont d’avis que s’il y a nécessité d’amender la Constitution, cette démarche devrait s’inscrire dans le respect du cadre légal. Tout en déplorant l’absence d’un vrai débat interne autour de la question de la révision ou non de la Constitution, ce parti politique et ses « alliés » ont estimé qu’il est possible de conserver le pouvoir sans forcément charcuter le texte de la Constitution. En clair, les anti-révisionnistes pensent que la Majorité Présidentielle est capable de bousculer l’Opposition et la battre lors des compétitions électorales à venir sans pour autant modifier le cadre constitutionnel actuel.


Le Phare se pose alors la question « La Majorité au bord de l’éclatement ? »

« A la lumière de profondes divergences de vue constatées hier à Kingakati, peut-on affirmer que la Majorité Présidentielle serait au bord de l’éclatement ? Il est difficile de se prononcer. Toujours est-il que pro et anti-révisionnistes ont affiché des attitudes qui font craindre une réelle difficulté de dégager, pour le moment, un consensus.
Mais, dans tout cela, quelle était la position de Joseph Kabila ? Il semble qu’après avoir écouté attentivement les uns et les autres, il aurait donné l’impression de vouloir souscrire à la thèse de la révision de la Constitution. Des participants à la réunion ont noté qu’il a renvoyé les protagonistes à ses observations du 20 mars 2014 au même site de Kingankati, où il avait fait savoir qu’il n’avait pas de « dauphin » et que le référendum constitutionnel était le meilleur moyen de départager la classe politique congolaise dans la perspective du cycle électoral à venir.
Que dire après la rencontre d’hier à Kingankati ? La leçon principale à en tirer est que la famille politique du Chef de l’Etat reste partagée entre pro et anti-révision de la Constitution. Joseph Kabila va-t-il finir par trancher la palabre par une décision d’autorité ou laisser ses ouailles s’entredéchirer pour une durée indéterminée ? »(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199375&Actualiteit=selected


"KINGAKATI : PRO ET ANTI-RÉVISIONNISTES DONNENT DE LA VOIX !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1855

"Révision Constitutionnelle : Majorité, deux blocs opposés à Kingakati !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3750&rubrique=POLITIQUE

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1845




Compatriotiquement!

ndonzwau


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