Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
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Tsippora
Admin
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Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
La République démocratique du Congo (RDC), théâtre d'une guerre et d'une catastrophe humanitaire qui a fait jusqu'à 5,4 millions de morts entre 1998 et 2003, arrive en deuxième position de cette liste noire des pays les plus dangereux pour les femmes du fait principalement des viols qui y sont pratiquées.
Une étude récente de chercheurs américains a estimé que plus de 400.000 femmes y étaient violées chaque année.
"Les chiffres sur la RDC sont très révélateurs: un conflit en cours, le recours au viol comme une arme, le recrutement de femmes comme soldates qui sont aussi utilisées comme des esclaves sexuelles", note Clementina Cantoni, qui travaille au Pakistan pour le programme humanitaire ECHO de la Commission européenne. "Le fait que le gouvernement soit corrompu et que les droits des femmes soient très bas dans l'ordre des priorités signifie qu'elles ont très peu, voire aucune possibilité de recours en justice."
http://fr.pourelles.yahoo.com/vie-active/lafghanistan-pays-le-plus-dangereux-pour-les-femmes-blog-430-yahoo-pour-elles.html
Admin- Admin
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
Admin, ces images et cette dépravation des moeurs s'inscrivent exactement dans cette logique de chosification de la femme. Elle n'a aucune autre valeur que de servir l'homme, sur tous les plans, au péril de sa vie. Nous avons perdu toute humanité, bo mutu, bu muntu....J'ai honte de nous
Admin a écrit:Pendant ce temps ...
Tsippora
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
Admin a écrit:Pendant ce temps ...
C'est l'une des raisons de ce combat qui est mené dans toutes les grandes villes de l'occident,pour que nos soeurs ne soient plus exploités par des incredules comme nos artistes musiciens.
Quand à ce qui se passe dans le Kivu;l'actuel président devrait un jour repondre de ces actes devant un tribunal,car nous savons tous qu'il est complices de ces milices qui sevissent là bas.
Tonton Ricos
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
Tsipora, T Ricos, je suis 100% d'accord avec vous là-dessus.
On ne peut pas condamner les viols que subissent nos sœurs et laisser nos filles et sœurs chosifiées de la sorte ...Avons-nous déjà vu des mecs danser en slip pour accompagner Werra ou Koffi? Les musiciens, les fans (consommateurs), les autorités en place sont complices!
On ne peut pas condamner les viols que subissent nos sœurs et laisser nos filles et sœurs chosifiées de la sorte ...Avons-nous déjà vu des mecs danser en slip pour accompagner Werra ou Koffi? Les musiciens, les fans (consommateurs), les autorités en place sont complices!
Admin- Admin
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
Plus de soixante femmes ont été victimes des viols massifs, dans la nuit du 11 au 12 juin, à Nyakiele dans le groupement de Balala. L’information a été livrée, mercredi 22 juin, à Radio Okapi par le député provincial élu de Fizi Jean Marie Ngoma Haliyamtu citant des « sources sûres » qu’il n’a pas nommées. Ces crimes sont imputés aux hommes d’un certain colonel Kifaru, en cavale.
http://radiookapi.net/actualite/2011/06/22/fizi-viols-massifs-a-nyakiele-70-victimes-en-une-nuit/#more-95327
http://radiookapi.net/actualite/2011/06/22/fizi-viols-massifs-a-nyakiele-70-victimes-en-une-nuit/#more-95327
Admin- Admin
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
Oum Admin debat kitoko
Oui le sort de la femme chez est un problème sérieux et à multiple facteurs, c'est pour celà j'aurais préfèrer que surtout les femmes participent au debat pour lire leurs avis. Cequi se passe à l'est et les danseuses nos musiciens ne sont que le sommet flottant et visible d'un iceberg,les causes sont à chercher dans nos mentalités, moeurs, cultures et éducations, je veux vous donner un exemple le sort de nos mamans dans nos familles, pendant que le papa ontinue à faire sa vie avec les fioti fioti, nos mères elles, terminent leurs vies comme une epave de voiture qui n'a même plus des roues, monté sur 4 briques. Cequi est vrai ce n'est pas l'apanage de seul RDC, peut chez nous c'est amplié car nous sortont d'une guerre et l'autorité de l'état traine à se maintenir, le sort de la femme est pareil dans toute l'afrique et autre parties de globe sous developpés, remember femme inscisée, la polygamie, empèché de rejoindre des grandes etudes. Seule solution c'est la parité homme-femmeet la pénalisation dela polygamie, ça sera déjà un grandpas. Salut
Oui le sort de la femme chez est un problème sérieux et à multiple facteurs, c'est pour celà j'aurais préfèrer que surtout les femmes participent au debat pour lire leurs avis. Cequi se passe à l'est et les danseuses nos musiciens ne sont que le sommet flottant et visible d'un iceberg,les causes sont à chercher dans nos mentalités, moeurs, cultures et éducations, je veux vous donner un exemple le sort de nos mamans dans nos familles, pendant que le papa ontinue à faire sa vie avec les fioti fioti, nos mères elles, terminent leurs vies comme une epave de voiture qui n'a même plus des roues, monté sur 4 briques. Cequi est vrai ce n'est pas l'apanage de seul RDC, peut chez nous c'est amplié car nous sortont d'une guerre et l'autorité de l'état traine à se maintenir, le sort de la femme est pareil dans toute l'afrique et autre parties de globe sous developpés, remember femme inscisée, la polygamie, empèché de rejoindre des grandes etudes. Seule solution c'est la parité homme-femmeet la pénalisation dela polygamie, ça sera déjà un grandpas. Salut
piélé de dongo
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
RDC: l’Union européenne annonce une aide de 20 millions d’euros pour lutter contre les violences sexuelles
L’Union européenne (UE) condamne les violations de droits de l’homme dans l’Est de la RDC par les groupes armés. Au-delà de condamnations, l’ambassadeur de l’UE en RDC, Jean-Michel Dumond, a annoncé une aide financière de 20 millions d’euros pour les victimes de ces exactions.
Intervenant sur Radio Okapi, ce lundi 24 septembre, Jean-Michel Dumond a déclaré:
«Nous essayons aussi d’intervenir. C’est ainsi que nous allons débloquer quelque 20 millions d’euros supplémentaires dans les semaines à venir pour lutter contre les violences sexuelles.»
Jean-Michel Dumond a fait remarquer que ces violations n’étaient pas seulement l’œuvre de la rébellion du M23, mais aussi de différents groupes armés opérant dans la région.
«Nous condamnons les violences qui interviennent dans cette région. Malheureusement, elles ne sont pas limitées au M23. Nous avons aujourd’hui des témoignages, par exemple, dans la région de Pinga dans le Masisi au nord du Sud-Kivu, des massacres qui ont lieu à l’heure actuelle et qui sont le fait des groupes armés autres que le M23», a-t-il affirmé.
Selon lui, les exactions que commet le M23 sont connues. A ce sujet, il a déploré la «mesure d’enrôlement forcé des mineurs». Ce mouvement avait déjà été indexé par le récent rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW).
Selon ce rapport, des témoins ont affirmé à cette ONG qu’au moins trente trois nouvelles recrues et d’autres combattants du M23 avaient été sommairement exécutés alors qu’ils essayaient de s’enfuir. Certains avaient été ligotés et abattus devant les autres recrues à titre d’avertissement.
L’une des jeunes recrues a déclaré à HRW: «Quand nous étions avec le M23, ils nous ont dit [que nous avions le choix] entre rester avec eux ou mourir. Beaucoup ont tenté de s’enfuir. Certains ont été retrouvés et pour eux, cela a été la mort immédiate».
Dans leur déclaration du 15 juin, les membres du Conseil des Nations unies avaient aussi condamné «fermement les massacres et les violences commis à l’encontre de civils, des femmes et des enfants pour la plupart, par des groupes armés, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda».
L’Union européenne (UE) condamne les violations de droits de l’homme dans l’Est de la RDC par les groupes armés. Au-delà de condamnations, l’ambassadeur de l’UE en RDC, Jean-Michel Dumond, a annoncé une aide financière de 20 millions d’euros pour les victimes de ces exactions.
Intervenant sur Radio Okapi, ce lundi 24 septembre, Jean-Michel Dumond a déclaré:
«Nous essayons aussi d’intervenir. C’est ainsi que nous allons débloquer quelque 20 millions d’euros supplémentaires dans les semaines à venir pour lutter contre les violences sexuelles.»
Jean-Michel Dumond a fait remarquer que ces violations n’étaient pas seulement l’œuvre de la rébellion du M23, mais aussi de différents groupes armés opérant dans la région.
«Nous condamnons les violences qui interviennent dans cette région. Malheureusement, elles ne sont pas limitées au M23. Nous avons aujourd’hui des témoignages, par exemple, dans la région de Pinga dans le Masisi au nord du Sud-Kivu, des massacres qui ont lieu à l’heure actuelle et qui sont le fait des groupes armés autres que le M23», a-t-il affirmé.
Selon lui, les exactions que commet le M23 sont connues. A ce sujet, il a déploré la «mesure d’enrôlement forcé des mineurs». Ce mouvement avait déjà été indexé par le récent rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW).
Selon ce rapport, des témoins ont affirmé à cette ONG qu’au moins trente trois nouvelles recrues et d’autres combattants du M23 avaient été sommairement exécutés alors qu’ils essayaient de s’enfuir. Certains avaient été ligotés et abattus devant les autres recrues à titre d’avertissement.
L’une des jeunes recrues a déclaré à HRW: «Quand nous étions avec le M23, ils nous ont dit [que nous avions le choix] entre rester avec eux ou mourir. Beaucoup ont tenté de s’enfuir. Certains ont été retrouvés et pour eux, cela a été la mort immédiate».
Dans leur déclaration du 15 juin, les membres du Conseil des Nations unies avaient aussi condamné «fermement les massacres et les violences commis à l’encontre de civils, des femmes et des enfants pour la plupart, par des groupes armés, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda».
Mathilde
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
On peut pas descendre plus bas que ceci mais kabila chantera toujours qu'il a pacifié le CONGO et les 40 voleurs opportunistes n'en ont rien à foutre sans oublier le griot MENDE qui continue à dire et se dédire mawa plein.
http://www.rue89.com/2010/11/07/viols-en-rdc-ils-cherchent-de-lor-dans-nos-vagins-174867
.
En République démocratique du Congo, « les viols massifs se
déroulent dans des villages près des zones minières, là où il y a une
forte concentration d’or. Souvent, les femmes cachent des petits colis
d’or dans leur vagin. Les groupes armés le savent », explique un chef
coutumier. Or ou pas, « ils kidnappent toutes les femmes du village à
partir de 13 ans », raconte Theresita. Rencontre avec ces femmes violées par des milices.
(De Goma, RD Congo) Jeannine, 25 ans, est allongée sur un matelas à même le sol dans une petite cabane délabrée des faubourgs de Goma.
Atteinte du sida, en phase finale, Jeannine agonise. Comme beaucoup de
jeunes filles dans cette région, elle a été victime de viol. Les viols
se produisant souvent les jours de marché, les familles de paysans
empêchent de plus en plus les jeunes filles de se déplacer pour se
rendre au marché mais aussi aller à l’école. Et détruisent ainsi la
structure sociale.
« On devait parfois enterrer une fille encore vivante »
Capturée par un groupe armée des FDLR
(Forces démocratiques de libération du Rwanda, basées dans l’est de la
République démocratique du Congo), elle a réussi à s’échapper.
L’interview sera longue et pénible, mais elle tient à témoigner :
« Ce sont les soldats des FDLR qui m’ont kidnappée.
J’étais commerçante près de Masisi, j’allais vendre la production de mon
papa au marché. Ils m’ont emmenée dans leur camp, là il y avait vingt
jeunes filles. Nous devions faire la cuisine, mais nous étions surtout
là pour leurs besoins sexuels.
Si une fille tentait de se débattre, elle était exécutée tout de
suite. Nous, les filles, on devait parfois l’enterrer même si elle était
encore vivante.
Aujourd’hui je suis en train de partir, je ne peux plus manger, je
souffre, mais surtout parce que je sais que ces barbares continuent de
violer des femmes et qu’on les laisse faire. »
L’est de la République du Congo, précisément le Nord-Kivu, terre
riche en minerais (diamants, or, coltan...), échappe en partie au
contrôle du régime de Kinshasa dirigé depuis 2001 par Joseph Kabila. Dans cette zone de non-droit, la vie des femmes est précaire.
« Le viol renverse les liens sociaux et familiaux »
Jeannine (Valérie Dupont)
Pour comprendre cette situation alarmante, il faut remonter en 1994, quand le génocide au Rwanda, pays voisin de la RDC, déclenche l’exode d’environ 2 millions de réfugiés, principalement hutus.
Parmi eux se trouvent des extrémistes, membres des milices interahamwe, responsables de tueries contre les Tutsis et les opposants hutus modérés. Ils installent leurs bases dans le Congo oriental.
S’en suit la « première guerre mondiale africaine », à laquelle neuf
pays vont participer. Entre 1998 et 2002, environ 4 millions de
personnes seront tuées.
Le 1er octobre dernier, un rapport accablant de l’ONU de 600 pages consacré au conflit proclame « la nécessité de créer de nouveaux mécanismes pour briser le cercle de l’impunité ».
Aujourd’hui, le viol massif apparaît comme une nouvelle arme de
guerre. Selon l’Observatoire international de l’usage du viol comme
tactique de guerre (fondé par Caritas en 2005) :
« L’acte est organisé et programmé dans le but de
détruire non seulement la victime individuellement mais également les
communautés. Le viol renverse les liens sociaux et familiaux. Dispersant
les individus, il perturbe l’organisation même de la société. »
Ces derniers mois, des villages entiers ont été pillés et les femmes y
vivant ont été violées. Les FDLR ne sont pas le seul groupe en armes à
sévir dans cette région. On y trouve aussi les Maï-Maï, craints par la population grâce à « l’eau magique dont ils s’aspergent qui les rend invincibles. »
Le responsable pour l’ONU de la force de maintien de la paix, Roger Meece, avoue son incapacité à gérer cette zone :
« Des groupes armés opèrent dans de nombreuses zones très vastes [...] et sont souvent mélangés à la population civile. »
« J’ai été violée parfois plus de dix fois dans une même journée »
Theresita a vraisemblablement une quarantaine d’années. Son regard
porte les balafres de sa vie. Elle a été kidnappée à cinq reprises par
des groupes armés. Son témoignage est bouleversant ; certains passages,
tellement barbares, sont impossibles à relater :
« Que ce soit les FDLR ou les Maï-Maï, c’est toujours pareil. Ils kidnappent toutes les femmes du village à partir de 13 ans.
Arrivés dans la forêt, on nous regarde et celles qui pèsent moins de
50 kilos sont exécutées. D’autres ont moins de chance. Ils leur
tranchent les seins et les mangent, persuadés alors de bénéficier de
pouvoirs magiques. J’ai vu ces femmes agoniser et on ne pouvait rien
faire pour elles. C’était horrible...
Nous vivions nues. On devait assouvir les besoins
sexuels de tous les soldats. J’ai été violée parfois plus de dix fois
dans une même journée. Ils cherchent de l’or dans nos vagins.
Mais je m’estime chanceuse, j’ai vu des femmes enceintes qu’ils ont enterrées vivantes pour que la terre soit fertile. »
Le chef coutumier de Walikale, Willy Buhini, ministre honoraire de la
République du Congo, explique la phrase employée par Theresa, « ils
cherchent de l’or dans nos vagins » :
« Les viols massifs se déroulent dans des villages près
des zones minières, là où il y a une forte concentration d’or. Souvent,
les femmes cachent des petits colis d’or dans leur vagin. Les groupes
armés le savent, c’est une pratique fréquente dans la région. [...]
Il manque une réelle volonté politique. C’est pourquoi
nous lançons un appel à la communauté internationale pour qu’elle puisse
nous aider à doter notre armée de moyens conséquents afin de protéger
notre population. »
.
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http://www.rue89.com/2010/11/07/viols-en-rdc-ils-cherchent-de-lor-dans-nos-vagins-174867
.
En République démocratique du Congo, « les viols massifs se
déroulent dans des villages près des zones minières, là où il y a une
forte concentration d’or. Souvent, les femmes cachent des petits colis
d’or dans leur vagin. Les groupes armés le savent », explique un chef
coutumier. Or ou pas, « ils kidnappent toutes les femmes du village à
partir de 13 ans », raconte Theresita. Rencontre avec ces femmes violées par des milices.
(De Goma, RD Congo) Jeannine, 25 ans, est allongée sur un matelas à même le sol dans une petite cabane délabrée des faubourgs de Goma.
Atteinte du sida, en phase finale, Jeannine agonise. Comme beaucoup de
jeunes filles dans cette région, elle a été victime de viol. Les viols
se produisant souvent les jours de marché, les familles de paysans
empêchent de plus en plus les jeunes filles de se déplacer pour se
rendre au marché mais aussi aller à l’école. Et détruisent ainsi la
structure sociale.
« On devait parfois enterrer une fille encore vivante »
Capturée par un groupe armée des FDLR
(Forces démocratiques de libération du Rwanda, basées dans l’est de la
République démocratique du Congo), elle a réussi à s’échapper.
L’interview sera longue et pénible, mais elle tient à témoigner :
« Ce sont les soldats des FDLR qui m’ont kidnappée.
J’étais commerçante près de Masisi, j’allais vendre la production de mon
papa au marché. Ils m’ont emmenée dans leur camp, là il y avait vingt
jeunes filles. Nous devions faire la cuisine, mais nous étions surtout
là pour leurs besoins sexuels.
Si une fille tentait de se débattre, elle était exécutée tout de
suite. Nous, les filles, on devait parfois l’enterrer même si elle était
encore vivante.
Aujourd’hui je suis en train de partir, je ne peux plus manger, je
souffre, mais surtout parce que je sais que ces barbares continuent de
violer des femmes et qu’on les laisse faire. »
L’est de la République du Congo, précisément le Nord-Kivu, terre
riche en minerais (diamants, or, coltan...), échappe en partie au
contrôle du régime de Kinshasa dirigé depuis 2001 par Joseph Kabila. Dans cette zone de non-droit, la vie des femmes est précaire.
« Le viol renverse les liens sociaux et familiaux »
Jeannine (Valérie Dupont)
Pour comprendre cette situation alarmante, il faut remonter en 1994, quand le génocide au Rwanda, pays voisin de la RDC, déclenche l’exode d’environ 2 millions de réfugiés, principalement hutus.
Parmi eux se trouvent des extrémistes, membres des milices interahamwe, responsables de tueries contre les Tutsis et les opposants hutus modérés. Ils installent leurs bases dans le Congo oriental.
S’en suit la « première guerre mondiale africaine », à laquelle neuf
pays vont participer. Entre 1998 et 2002, environ 4 millions de
personnes seront tuées.
Le 1er octobre dernier, un rapport accablant de l’ONU de 600 pages consacré au conflit proclame « la nécessité de créer de nouveaux mécanismes pour briser le cercle de l’impunité ».
Aujourd’hui, le viol massif apparaît comme une nouvelle arme de
guerre. Selon l’Observatoire international de l’usage du viol comme
tactique de guerre (fondé par Caritas en 2005) :
« L’acte est organisé et programmé dans le but de
détruire non seulement la victime individuellement mais également les
communautés. Le viol renverse les liens sociaux et familiaux. Dispersant
les individus, il perturbe l’organisation même de la société. »
Ces derniers mois, des villages entiers ont été pillés et les femmes y
vivant ont été violées. Les FDLR ne sont pas le seul groupe en armes à
sévir dans cette région. On y trouve aussi les Maï-Maï, craints par la population grâce à « l’eau magique dont ils s’aspergent qui les rend invincibles. »
Le responsable pour l’ONU de la force de maintien de la paix, Roger Meece, avoue son incapacité à gérer cette zone :
« Des groupes armés opèrent dans de nombreuses zones très vastes [...] et sont souvent mélangés à la population civile. »
« J’ai été violée parfois plus de dix fois dans une même journée »
Theresita a vraisemblablement une quarantaine d’années. Son regard
porte les balafres de sa vie. Elle a été kidnappée à cinq reprises par
des groupes armés. Son témoignage est bouleversant ; certains passages,
tellement barbares, sont impossibles à relater :
« Que ce soit les FDLR ou les Maï-Maï, c’est toujours pareil. Ils kidnappent toutes les femmes du village à partir de 13 ans.
Arrivés dans la forêt, on nous regarde et celles qui pèsent moins de
50 kilos sont exécutées. D’autres ont moins de chance. Ils leur
tranchent les seins et les mangent, persuadés alors de bénéficier de
pouvoirs magiques. J’ai vu ces femmes agoniser et on ne pouvait rien
faire pour elles. C’était horrible...
Nous vivions nues. On devait assouvir les besoins
sexuels de tous les soldats. J’ai été violée parfois plus de dix fois
dans une même journée. Ils cherchent de l’or dans nos vagins.
Mais je m’estime chanceuse, j’ai vu des femmes enceintes qu’ils ont enterrées vivantes pour que la terre soit fertile. »
Le chef coutumier de Walikale, Willy Buhini, ministre honoraire de la
République du Congo, explique la phrase employée par Theresa, « ils
cherchent de l’or dans nos vagins » :
« Les viols massifs se déroulent dans des villages près
des zones minières, là où il y a une forte concentration d’or. Souvent,
les femmes cachent des petits colis d’or dans leur vagin. Les groupes
armés le savent, c’est une pratique fréquente dans la région. [...]
Il manque une réelle volonté politique. C’est pourquoi
nous lançons un appel à la communauté internationale pour qu’elle puisse
nous aider à doter notre armée de moyens conséquents afin de protéger
notre population. »
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mongo elombe
Re: Là où il ne fait pas bon être une femme, La RDC en 2ie position
VIDEO. Valérie Trierweiler plaide à l'ONU pour les femmes violées en RDC
http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/valerie-trierweiler-plaide-a-l-onu-pour-les-femmes-violees-en-rdc-30-05-2013-2850791.php
Jeudi à l'ONU, Valérie Trierweiler a appelé la communauté internationale à aider les femmes victimes de viols en République démocratique du Congo (RDC). Devant de nombreux ambassadeurs de pays occidentaux et de pays africains, la Première dame a demandé que le Conseil des Droits de l'Homme, dans sa prochaine session en septembre, adopte une résolution «pour mettre fin à l'impunité».
J'espère faire sortir du silence ce drame, un drame dont on ne parle pas, qui dure depuis plus de vingt ans, 500 000 femmes ont été violées» a déclaré la compagne de François Hollande qui intervenait en tant qu'ambassadrice de France-Libertés. Cette fondation soutient les différentes mesures et initiatives déjà prises par la communauté internationale face aux viols et mutilations des femmes, arme de guerre dans les conflits qui ravagent l'est de la RDC.
Selon France-Liberté, depuis 2012, les violences sexuelles contre les femmes ont connu une inquiétante recrudescence dans l'est de la RDC, où le viol est utilisé comme arme de guerre aussi bien par les groupes rebelles que l'armée régulière. 20% de ces femmes violées sont atteintes du sida et les enfants qu'elles mettent au monde sont également atteints.
Sur Twitter, Valérie Trierweiler appelle à «briser le silence» en postant une vidéo avec des témoignages dramatiques de femmes victimes de viols.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/valerie-trierweiler-plaide-a-l-onu-pour-les-femmes-violees-en-rdc-30-05-2013-2850791.php
Jeudi à l'ONU, Valérie Trierweiler a appelé la communauté internationale à aider les femmes victimes de viols en République démocratique du Congo (RDC). Devant de nombreux ambassadeurs de pays occidentaux et de pays africains, la Première dame a demandé que le Conseil des Droits de l'Homme, dans sa prochaine session en septembre, adopte une résolution «pour mettre fin à l'impunité».
J'espère faire sortir du silence ce drame, un drame dont on ne parle pas, qui dure depuis plus de vingt ans, 500 000 femmes ont été violées» a déclaré la compagne de François Hollande qui intervenait en tant qu'ambassadrice de France-Libertés. Cette fondation soutient les différentes mesures et initiatives déjà prises par la communauté internationale face aux viols et mutilations des femmes, arme de guerre dans les conflits qui ravagent l'est de la RDC.
Selon France-Liberté, depuis 2012, les violences sexuelles contre les femmes ont connu une inquiétante recrudescence dans l'est de la RDC, où le viol est utilisé comme arme de guerre aussi bien par les groupes rebelles que l'armée régulière. 20% de ces femmes violées sont atteintes du sida et les enfants qu'elles mettent au monde sont également atteints.
Sur Twitter, Valérie Trierweiler appelle à «briser le silence» en postant une vidéo avec des témoignages dramatiques de femmes victimes de viols.
Mathilde
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