« La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
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« La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
« La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
http://grandkasai.canalblog.com/archives/2014/09/22/30631942.html
L’ONU estime que la République démocratique du Congo (RDC) a besoin d’un président « très fort et légitime » et est prête à soutenir le cycle électoral devant mener à la présidentielle de 2016, à condition que la Constitution du pays soit respectée.
Dans un entretien à l’AFP, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler, avertit aussi que le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est reste l’une des priorités de la mission de l’ONU dans le pays (Monusco).
« Tout le monde, les Congolais, la communauté internationale (…) a un intérêt à avoir un président très très fort et légitime », déclare M. Kobler dans son bureau du quartier général de la Monusco à Kinshasa. « Il faut avoir une légitimité dans le processus électoral et le respect de la Constitution comme partout dans le monde », souligne-t-il.
Arrivé au pouvoir en 2001, le président Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960. Il a été réélu pour cinq ans en 2011, mais la communauté internationale avait dénoncé des fraudes massives et l’opposition n’a jamais accepté le résultat du scrutin. Aux termes de la Constitution de 2006, résultat de la transition politique ayant permis de mettre fin à la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
Dans un entretien à l’AFP, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler, avertit aussi que le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est reste l’une des priorités de la mission de l’ONU dans le pays (Monusco).
« Tout le monde, les Congolais, la communauté internationale (…) a un intérêt à avoir un président très très fort et légitime », déclare M. Kobler dans son bureau du quartier général de la Monusco à Kinshasa. « Il faut avoir une légitimité dans le processus électoral et le respect de la Constitution comme partout dans le monde », souligne-t-il.
Arrivé au pouvoir en 2001, le président Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960. Il a été réélu pour cinq ans en 2011, mais la communauté internationale avait dénoncé des fraudes massives et l’opposition n’a jamais accepté le résultat du scrutin. Aux termes de la Constitution de 2006, résultat de la transition politique ayant permis de mettre fin à la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
Mais, depuis plusieurs mois, une question monopolise le débat politique: le président et son clan sont soupçonnés de vouloir modifier la Constitution pour rester au pouvoir au-delà de cette date. Cette idée est défendue ouvertement par des membres de la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition craint qu’elle ne soit mise à exécution au cours de la session parlementaire qui a débuté lundi. A l’ordre du jour de cette session figure un projet de révision constitutionnelle, destiné à permettre d’organiser avant 2016 certaines élections en retard du fait de la crise politique ouverte en 2011.
Lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a averti qu’il ne fallait « pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution » en faisant sauter ses « articles intangibles », en particulier celui qui interdit toute révision destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels. A la question de savoir si M. Kabila perdrait de sa légitimité si une telle modification était introduite, M. Kobler répond: « c’est un processus qui est discuté ici, j’ai entendu que le chef du Sénat (…) en a parlé. Je crois qu’il faut respecter la Constitution ».
Ces conditions remplies, pour que l’ONU puisse soutenir financièrement l’organisation des élections de 2015-2016 (locales, sénatoriales, provinciales, puis présidentielle et législatives), le chef de la Monusco souhaite la publication de leur calendrier complet « le plus vite possible ». « Je sais de ma propre expérience que si on nous demande de soutenir les élections, il faut avoir huit mois de préparation », explique celui qui fut représentant spécial de l’ONU en Irak avant de prendre ses fonctions à Kinshasa en juillet 2013.
Mais l’ONU se soucie aussi de la situation sécuritaire dans l’Est, où pullulent encore des dizaines de mouvements armés: « le groupe armé le plus important à combattre, ce sont les FDLR » (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), tranche M. Kobler. Le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel un certain nombre des chefs des FDLR sont accusés d’avoir participé, passe pour être l’une des conditions d’un règlement des conflits qui secouent les Grands Lacs depuis vingt ans.
Les FDLR ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire et ont jusqu’au 2 janvier pour déposer les armes. Ce « processus est bloqué » et n’enregistre aucun progrès depuis la mi-juin, regrette M. Kobler, qui veut malgré tout « leur donner la chance » de se rendre avant que la Monusco « puisse vraiment les combattre » avec le soutien de l’armée congolaise.
Lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a averti qu’il ne fallait « pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution » en faisant sauter ses « articles intangibles », en particulier celui qui interdit toute révision destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels. A la question de savoir si M. Kabila perdrait de sa légitimité si une telle modification était introduite, M. Kobler répond: « c’est un processus qui est discuté ici, j’ai entendu que le chef du Sénat (…) en a parlé. Je crois qu’il faut respecter la Constitution ».
Ces conditions remplies, pour que l’ONU puisse soutenir financièrement l’organisation des élections de 2015-2016 (locales, sénatoriales, provinciales, puis présidentielle et législatives), le chef de la Monusco souhaite la publication de leur calendrier complet « le plus vite possible ». « Je sais de ma propre expérience que si on nous demande de soutenir les élections, il faut avoir huit mois de préparation », explique celui qui fut représentant spécial de l’ONU en Irak avant de prendre ses fonctions à Kinshasa en juillet 2013.
Mais l’ONU se soucie aussi de la situation sécuritaire dans l’Est, où pullulent encore des dizaines de mouvements armés: « le groupe armé le plus important à combattre, ce sont les FDLR » (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), tranche M. Kobler. Le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel un certain nombre des chefs des FDLR sont accusés d’avoir participé, passe pour être l’une des conditions d’un règlement des conflits qui secouent les Grands Lacs depuis vingt ans.
Les FDLR ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire et ont jusqu’au 2 janvier pour déposer les armes. Ce « processus est bloqué » et n’enregistre aucun progrès depuis la mi-juin, regrette M. Kobler, qui veut malgré tout « leur donner la chance » de se rendre avant que la Monusco « puisse vraiment les combattre » avec le soutien de l’armée congolaise.
http://grandkasai.canalblog.com/archives/2014/09/22/30631942.html
King David
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
Comment definir ce terme "FORT" dans le contexte congolais? Une force intellectuelle, spirituelle...et physique avant d´obtenir la legitimité?
Quand la lutte contre un coup de force s´intesifie, le mois d´octobre 2014 risque soit d augmenter l´espoir soit de faire pleurer les congolais...Ce que le procès de JPBemba peut influencer positivement certaines choses...si la CPI peut le relacher
Quand Kobler parle de "légitimité" on peut parfaitement lire ce boutade
GHOST
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
Kobler : « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime » !?!
A-t-il dit ou fait quelque chose de nouveau car là je ne suis plus ou alors je n'ai rien compris...
N'aurions-nous pas raison surtout à cette heure où "un coup de force" se précise davantage d'attendre d'eux plus que ses proclamations ou alors cessons d'en faire un événement; ça risque de nous distraire ou de nous tromper...
Compatriotiquement!
A-t-il dit ou fait quelque chose de nouveau car là je ne suis plus ou alors je n'ai rien compris...
N'aurions-nous pas raison surtout à cette heure où "un coup de force" se précise davantage d'attendre d'eux plus que ses proclamations ou alors cessons d'en faire un événement; ça risque de nous distraire ou de nous tromper...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
Désolé, non que j'attende tout de la CI mais à prétendre apporter un plus dans le règlement de notre imbroglio, j'aurais voulu qu'elle arrête le surplace et agisse effectivement et dans ce sens je préfère de loin cette autre déclaration de l'UE :
Compatriotiquement!
"Elections en RDC : l'UE invite au dialogue pour éviter une "impasse"
(AFP 23/09/14)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-lue-invite-au-dialogue-pour-eviter-une-impasse
L'Union européenne a invité mardi la République démocratique du Congo à "dialoguer" avec l'opposition pour l'organisation des prochaines élections, afin d'éviter une "impasse" dans ce pays plongé dans une crise politique depuis la présidentielle de 2011.
"Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse", écrit la Mission de suivi électoral de l'UE dans le résumé du rapport final sur son séjour dans le pays en mai et juin.
La RDC traverse une crise politique depuis les élections présidentielle et législatives de 2011, remportées par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila et ses alliés. L'opposition n'a jamais accepté ces résultats et la communauté internationale a dénoncé de nombreuses irrégularités.
Aucune des autres élections qui devaient avoir lieu depuis lors ne s'est tenue. En vue d'achever le cycle électoral avant la prochaine présidentielle prévue pour 2016, les autorités ont inversé le calendrier en annonçant la tenue de scrutins locaux pour 2015, avant les élections provinciales et les sénatoriales.
L'opposition et de nombreux acteurs de la société civile ont dénoncé ce changement de calendrier et se sont élevés contre le projet de loi de révision constitutionnelle déposé par le gouvernement afin que les députés siégeant dans les assemblées provinciales soient élus désormais au scrutin indirect.
Dimanche, une coalition de députés de l'opposition ont annoncé qu'ils refuseraient de participer aux débats sur ce texte devant être examiné au cours de la session parlementaire en cours, ainsi que sur les différentes lois devant fixer le cadre des prochaines échéances électorales.
Ils soupçonnent que la révision constitutionnelle ne soit le prétexte à un changement de Constitution pour permettre au président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir au-delà de 2016.
La mission de l'UE a rappelé que les Vingt-Huit sont prêts à soutenir le processus électoral moyennant "certaines améliorations".
Comme l'ONU, l'UE recommande aux autorités congolaises de publier un "calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé" afin de permettre aux bailleurs de fonds d'aider à l'organisation des élections."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
[quote]"Elections en RDC : l'UE invite au dialogue pour éviter une "impasse"
(AFP 23/09/14)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-lue-invite-au-dialogue-pour-eviter-une-impasse
PRESSION EYIII MABE
ONU avec Kobler, UE, USA via R Feingold Eglise Catholique, opposition et societé civile E ko simba tooo te
(AFP 23/09/14)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-lue-invite-au-dialogue-pour-eviter-une-impasse
PRESSION EYIII MABE
ONU avec Kobler, UE, USA via R Feingold Eglise Catholique, opposition et societé civile E ko simba tooo te
GHOST
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
"Elections au Congo-Kin : l’UE prêche le "dialogue". Angélisme?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9286
Redoutant une "impasse", l’Union européenne (UE) invite le pouvoir kabiliste à "dialoguer" avec les représentants des forces de l’opposition. Une exhortation compréhensible pour les démocrates mais qui ne manquera pas de faire sourire les observateurs avertis de la politique intérieure congolaise. Ancien rebelle, "Joseph Kabila" a démontré depuis bientôt quatorze années qu’il ne croit qu’au rapport de force. Il ne discute par conséquent qu’avec ceux qui lui tiennent tête... par la force des armes.
"(...), vous pouvez constater avec moi que depuis 2011 à ce jour, Monsieur Joseph Kabila n’a jamais engagé des pourparlers avec Monsieur Etienne Tshisekedi. (...). C’est une question de rapport de force. On ne respecte que celui qui est fort..." L’homme qui tient ces propos s’appelle Roger Lumbala Tshitenga, président du RCD/National. C’était lors d’une interview accordée à Congo indépendant en avril dernier à Bruxelles. Pour Lumbala, le potentat congolais dut amorcer des tractations avec les rebelles du M23 à Kampala, en Ouganda, parce que ceux-ci lui avaient opposé la force. Chacun a le droit d’aimer ou de ne pas aimer Lumbala. Ce qu’il dit relève de la pure vérité.
Dans un rapport publié, mardi 23 septembre, par la Mission de suivi électoral de l’Union européenne, l’UE invite... la "République démocratique du Congo" à engager un dialogue avec l’opposition en perspective des prochaines élections. Objectif : éviter une "impasse". "Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse", peut-on lire.
En dépit de leur bonne volonté, les experts européens devraient mettre à jour les données de la "fiche psychologique" établie sur le numéro un Congolais. Leur présente démarche pèche par un amateurisme teinté d’une candeur surprenante.
Au pouvoir depuis le 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" n’a jamais perçu l’utilité de consulter - en temps de paix ou de crise - les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition. Interdits d’accès aux médias publics, ceux-ci sont traités tels des "agents subversifs". Pourquoi "Kabila" devrait-il adopter une nouvelle vocation pour le moins tardive d’homme de dialogue au moment où il se croit être maître du jeu? Lors de la parade militaire du 30 juin dernier, à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’ex-Congo-belge, n’a-t-il pas fait une "démonstration de force" en exhibant un petit arsenal?
Au lendemain de la présidentielle de 2006, des évêques du Congo avaient vu juste en disant qu’"un pouvoir conquis par la force des armes se conserve par la force des armes". L’attitude de "Joseph Kabila" paraît conforme à cette évidence.
Depuis les élections contestées du 28 novembre 2011, le Congo-Kinshasa traverse une grave crise de régime. Un régime qui a perdu toute légitimité du fait notamment de nombreuses promesses non-tenues. Rares sont désormais les citoyens qui se reconnaissent aux dirigeants en place. Fuyant tout contact avec la population, "Joseph Kabila" est contesté aux quatre coins du pays. Le souhait général est qu’il achève son second et dernier mandat. Et qu’il parte! La passation de pouvoir avec son successeur doit avoir lieu le 19 décembre 2016.
Décidé à "conserver le pouvoir" à tout prix, "Joseph" et ses affidés sont prêts à violer la Constitution en instaurant l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect. Ils estiment, sans doute à tort, qu’il est plus aisé de soudoyer plusieurs centaines de députés nationaux inciviques que d’affronter dans le secret des urnes plusieurs dizaines de millions des citoyens désillusionnés qui aspirent à un autre avenir.
Sous le fallacieux prétexte d’achever le cycle électoral avant la prochaine présidentielle prévue en 2016, la Commission électorale nationale indépendante a inversé le calendrier en annonçant la tenue de scrutins locaux pour 2015, avant les élections provinciales et les sénatoriales. Au grand dam de l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile dont la très influente église catholique. De même, ceux-ci disent tout le mal qu’ils pensent de ce changement de chronogramme. Il en est de même du projet de loi de révision constitutionnelle déposé par le gouvernement Matata. Un projet de nature à ouvrir la boîte de Pandore. Porte-parole de la "majorité présidentielle", Sébastien Luzanga Shamandevu a déclaré le 15 septembre dernier qu’il faut doter le pays d’une "nouvelle constitution". Au nom de quel intérêt national? Silence radio.
Lors de l’élection présidentielle et les législatives de 2006, la Mission onusienne au Congo avait organisé plusieurs rencontres entre "Joseph Kabila" et son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo d’une part et leurs lieutenants respectifs de l’autre. Quel en a été le résultat? Rien. A preuve, les affrontements sanglants du 22 au 24 mars 2007 entre les membres de la garde rapprochée de cet ancien vice-président de la République et des éléments de la garde prétorienne du "raïs". La moralité de cette histoire paraît simple : on ne peut promouvoir la démocratie qu’avec des démocrates.
Une récente étude réalisée par l’université de Kinshasa n’a-t-il pas démontré que les valeurs démocratiques sont loin d’être à l’ordre du jour du fonctionnement des partis politiques congolais. Parti dominant, le PPRD et la majorité présidentielle ne font guère exception.
Notons néanmoins qu’à l’instar de l’ONU, l’UE "recommande" à la Commission électorale nationale indépendante - inféodée à la Présidence de la République - de publier un "calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé" afin de permettre aux bailleurs de fonds d’aider à l’organisation des élections. Ce "conseil" sera-t-il entendu? Pas sûr"
"Changement de mode de scrutin : l’UE craint le pire
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10799:changement-de-mode-de-scrutin-l-ue-craint-le-pire&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Alors que les choses s’enlisent au Parlement où des partis politiques, particulièrement ceux de l’Opposition, ont promis de boycotter toute plénière qui touche à la révision de la Constitution et du mode de scrutin, l’Union européenne (UE) vient d’apporter de la voix au débat. Dans une déclaration faite par sa mission d’observation électorale en RDC, l’UE dit craindre une « impasse » en cas de désaccord persistant. Elle préconise dès lors un dialogue pour éviter le pire.
Depuis la rentrée parlementaire du 15 septembre 2014, les deux chambres du Parlement ont du mal à se réunir. Au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordent pas entre partisans et opposants à la révision constitutionnelle. En l’absence du projet de loi des finances 2015, les deux chambres du Parlement sont dans l’embarras le plus total. Mardi, le bureau de l’Assemblée nationale a tenté de convoquer les députés dans une plénière qui s’est presque terminée en queue de poisson.
A l’Hémicycle, siège du Parlement, les parlementaires ont presque bénéficié d’une rallonge en termes de vacances. Et, le retour au calme à l’Hémicycle n’est pas pour demain. Car, les questions qui fâchent demeurent encore pendantes. C’est notamment celles portant sur la révision de la Constitution et le mode de scrutin de certains élus. Pour ce dernier cas, un projet du gouvernement prévoyant la modification de l’article 197 qui réglemente notamment le mode de scrutin des députés provinciaux a d’ores et déjà été transmis au bureau de l’Assemblée nationale.
Quant à la révision de la Constitution, aucun projet n’a encore été officiellement présenté. Toujours est-il que le sujet a gagné du terrain au sein de la Majorité présidentielle. Ainsi, le projet de révision de la Constitution passe finalement pour un secret de polichinelle.
Autant de sujets qui détériorent le climat au sein du Parlement, si bien que de part et d’autre, aucune chambre n’arrive véritablement à donner de l’élan à cette session de septembre. Il faut donc craindre une impasse. Un avis que partage l’Union européenne qui l’a approfondi dans le dernier rapport fourni par sa mission d’observation électorale dépêchée dernièrement en RDC.
La sonnette d’alarme de l’UE
Présentée comme l’un des grands partenaires de la RDC dans le cycle électoral prévu pour la période 2014-2016, l’Union européenne a initié en juin dernier une mission d’évaluation dirigée par Mme Marya Gabriel, qui avait antérieurement assumé les fonctions de chef de la mission d’observation de l’Union européenne au processus électoral de 2011.
C’est finalement le mardi 23 septembre que la mission de l’UE a rendu public son rapport. Pour le moins que l’on puisse dire, ce rapport remet pratiquement en cause les options tracées au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour réussir le cycle électoral 2014-2016.
Dans leur rapport, les observateurs européens posent la nécessite d’un dialogue entre différents acteurs politiques pour éviter à ce que le processus n’aille droit vers une « impasse ». A cet effet, l’UE appelle urgemment le gouvernement à engager un dialogue sincère et franc avec l’Opposition pour sauver le processus électoral.
Pour l’UE, il s’agit d’éviter les erreurs de 2011 qui ont failli précipiter la RDC dans un chaos indescriptible. Aussi, pose-t-elle l’urgence d’un dialogue en vue de baliser la voie pour un processus électoral apaisé.
Néanmoins, les experts préviennent : « Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse ». A l’instar des Nations unies et d’autres pays occidentaux qui se sont clairement opposés au calendrier partiel proposé par l’abbé Malumalu, président de la CENI, la mission européenne recommande dans son rapport aux autorités congolaises de publier un « calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé » afin, précise-t-elle, de permettre aux bailleurs de fonds d'aider à l'organisation des élections.
L’on se rappelle que des pays tels que les Etats-Unis ont ouvertement conditionné leur participation au budget électoral de la RDC par la publication inconditionnelle par la CENI d’un calendrier global qui prend notamment en compte les élections législatives et présidentielle à l’échéance de 2016.
Mais, pour des raisons qui lui sont propres, la CENI n’a juste qu’à ce jour publié qu’un calendrier partiel qui se limite aux élections urbaines, municipales et locales, prévues au courant de l’année 2015. Pressée de toute part, autant par l’Opposition que par la communauté internationale, la CENI a maintenu sa position, estimant avoir pris en compte, dans son calendrier, tous les paramètres touchant au processus électoral.
Et, comme s’il n’en suffisait pas, la Mission d’observation de l’UE en RDC vient de remuer le couteau dans la plaie de la CENI, en ramenant à la surface le débat autour d’un calendrier électoral global qui ne pourrait, soutient l’UE, qu’être la résultante d’un dialogue entre Majorité et Opposition, en y associant d’autres forces vives de la nation. Le gouvernement prendra-t-il en compte le cri d’alarme de l’UE ?
Difficile à dire.
Toujours est-il que l’UE a tiré la sonnette d’alarme , convaincue que le pire est aux portes de la RDC au cas où la CENI campait sur son calendrier partiel."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
ndonzwau a écrit:"Elections au Congo-Kin : l’UE prêche le "dialogue". Angélisme?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9286
Redoutant une "impasse", l’Union européenne (UE) invite le pouvoir kabiliste à "dialoguer" avec les représentants des forces de l’opposition. Une exhortation compréhensible pour les démocrates mais qui ne manquera pas de faire sourire les observateurs avertis de la politique intérieure congolaise. Ancien rebelle, "Joseph Kabila" a démontré depuis bientôt quatorze années qu’il ne croit qu’au rapport de force. Il ne discute par conséquent qu’avec ceux qui lui tiennent tête... par la force des armes.
"(...), vous pouvez constater avec moi que depuis 2011 à ce jour, Monsieur Joseph Kabila n’a jamais engagé des pourparlers avec Monsieur Etienne Tshisekedi. (...). C’est une question de rapport de force. On ne respecte que celui qui est fort..." L’homme qui tient ces propos s’appelle Roger Lumbala Tshitenga, président du RCD/National. C’était lors d’une interview accordée à Congo indépendant en avril dernier à Bruxelles. Pour Lumbala, le potentat congolais dut amorcer des tractations avec les rebelles du M23 à Kampala, en Ouganda, parce que ceux-ci lui avaient opposé la force. Chacun a le droit d’aimer ou de ne pas aimer Lumbala. Ce qu’il dit relève de la pure vérité.
Dans un rapport publié, mardi 23 septembre, par la Mission de suivi électoral de l’Union européenne, l’UE invite... la "République démocratique du Congo" à engager un dialogue avec l’opposition en perspective des prochaines élections. Objectif : éviter une "impasse". "Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse", peut-on lire.
En dépit de leur bonne volonté, les experts européens devraient mettre à jour les données de la "fiche psychologique" établie sur le numéro un Congolais. Leur présente démarche pèche par un amateurisme teinté d’une candeur surprenante.
Au pouvoir depuis le 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" n’a jamais perçu l’utilité de consulter - en temps de paix ou de crise - les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition. Interdits d’accès aux médias publics, ceux-ci sont traités tels des "agents subversifs". Pourquoi "Kabila" devrait-il adopter une nouvelle vocation pour le moins tardive d’homme de dialogue au moment où il se croit être maître du jeu? Lors de la parade militaire du 30 juin dernier, à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’ex-Congo-belge, n’a-t-il pas fait une "démonstration de force" en exhibant un petit arsenal?
Au lendemain de la présidentielle de 2006, des évêques du Congo avaient vu juste en disant qu’"un pouvoir conquis par la force des armes se conserve par la force des armes". L’attitude de "Joseph Kabila" paraît conforme à cette évidence.
Depuis les élections contestées du 28 novembre 2011, le Congo-Kinshasa traverse une grave crise de régime. Un régime qui a perdu toute légitimité du fait notamment de nombreuses promesses non-tenues. Rares sont désormais les citoyens qui se reconnaissent aux dirigeants en place. Fuyant tout contact avec la population, "Joseph Kabila" est contesté aux quatre coins du pays. Le souhait général est qu’il achève son second et dernier mandat. Et qu’il parte! La passation de pouvoir avec son successeur doit avoir lieu le 19 décembre 2016.
Décidé à "conserver le pouvoir" à tout prix, "Joseph" et ses affidés sont prêts à violer la Constitution en instaurant l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect. Ils estiment, sans doute à tort, qu’il est plus aisé de soudoyer plusieurs centaines de députés nationaux inciviques que d’affronter dans le secret des urnes plusieurs dizaines de millions des citoyens désillusionnés qui aspirent à un autre avenir.
Sous le fallacieux prétexte d’achever le cycle électoral avant la prochaine présidentielle prévue en 2016, la Commission électorale nationale indépendante a inversé le calendrier en annonçant la tenue de scrutins locaux pour 2015, avant les élections provinciales et les sénatoriales. Au grand dam de l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile dont la très influente église catholique. De même, ceux-ci disent tout le mal qu’ils pensent de ce changement de chronogramme. Il en est de même du projet de loi de révision constitutionnelle déposé par le gouvernement Matata. Un projet de nature à ouvrir la boîte de Pandore. Porte-parole de la "majorité présidentielle", Sébastien Luzanga Shamandevu a déclaré le 15 septembre dernier qu’il faut doter le pays d’une "nouvelle constitution". Au nom de quel intérêt national? Silence radio.
Lors de l’élection présidentielle et les législatives de 2006, la Mission onusienne au Congo avait organisé plusieurs rencontres entre "Joseph Kabila" et son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo d’une part et leurs lieutenants respectifs de l’autre. Quel en a été le résultat? Rien. A preuve, les affrontements sanglants du 22 au 24 mars 2007 entre les membres de la garde rapprochée de cet ancien vice-président de la République et des éléments de la garde prétorienne du "raïs". La moralité de cette histoire paraît simple : on ne peut promouvoir la démocratie qu’avec des démocrates.
Une récente étude réalisée par l’université de Kinshasa n’a-t-il pas démontré que les valeurs démocratiques sont loin d’être à l’ordre du jour du fonctionnement des partis politiques congolais. Parti dominant, le PPRD et la majorité présidentielle ne font guère exception.
Notons néanmoins qu’à l’instar de l’ONU, l’UE "recommande" à la Commission électorale nationale indépendante - inféodée à la Présidence de la République - de publier un "calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé" afin de permettre aux bailleurs de fonds d’aider à l’organisation des élections. Ce "conseil" sera-t-il entendu? Pas sûr"
"Changement de mode de scrutin : l’UE craint le pire
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10799:changement-de-mode-de-scrutin-l-ue-craint-le-pire&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Alors que les choses s’enlisent au Parlement où des partis politiques, particulièrement ceux de l’Opposition, ont promis de boycotter toute plénière qui touche à la révision de la Constitution et du mode de scrutin, l’Union européenne (UE) vient d’apporter de la voix au débat. Dans une déclaration faite par sa mission d’observation électorale en RDC, l’UE dit craindre une « impasse » en cas de désaccord persistant. Elle préconise dès lors un dialogue pour éviter le pire.
Depuis la rentrée parlementaire du 15 septembre 2014, les deux chambres du Parlement ont du mal à se réunir. Au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordent pas entre partisans et opposants à la révision constitutionnelle. En l’absence du projet de loi des finances 2015, les deux chambres du Parlement sont dans l’embarras le plus total. Mardi, le bureau de l’Assemblée nationale a tenté de convoquer les députés dans une plénière qui s’est presque terminée en queue de poisson.
A l’Hémicycle, siège du Parlement, les parlementaires ont presque bénéficié d’une rallonge en termes de vacances. Et, le retour au calme à l’Hémicycle n’est pas pour demain. Car, les questions qui fâchent demeurent encore pendantes. C’est notamment celles portant sur la révision de la Constitution et le mode de scrutin de certains élus. Pour ce dernier cas, un projet du gouvernement prévoyant la modification de l’article 197 qui réglemente notamment le mode de scrutin des députés provinciaux a d’ores et déjà été transmis au bureau de l’Assemblée nationale.
Quant à la révision de la Constitution, aucun projet n’a encore été officiellement présenté. Toujours est-il que le sujet a gagné du terrain au sein de la Majorité présidentielle. Ainsi, le projet de révision de la Constitution passe finalement pour un secret de polichinelle.
Autant de sujets qui détériorent le climat au sein du Parlement, si bien que de part et d’autre, aucune chambre n’arrive véritablement à donner de l’élan à cette session de septembre. Il faut donc craindre une impasse. Un avis que partage l’Union européenne qui l’a approfondi dans le dernier rapport fourni par sa mission d’observation électorale dépêchée dernièrement en RDC.
La sonnette d’alarme de l’UE
Présentée comme l’un des grands partenaires de la RDC dans le cycle électoral prévu pour la période 2014-2016, l’Union européenne a initié en juin dernier une mission d’évaluation dirigée par Mme Marya Gabriel, qui avait antérieurement assumé les fonctions de chef de la mission d’observation de l’Union européenne au processus électoral de 2011.
C’est finalement le mardi 23 septembre que la mission de l’UE a rendu public son rapport. Pour le moins que l’on puisse dire, ce rapport remet pratiquement en cause les options tracées au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour réussir le cycle électoral 2014-2016.
Dans leur rapport, les observateurs européens posent la nécessite d’un dialogue entre différents acteurs politiques pour éviter à ce que le processus n’aille droit vers une « impasse ». A cet effet, l’UE appelle urgemment le gouvernement à engager un dialogue sincère et franc avec l’Opposition pour sauver le processus électoral.
Pour l’UE, il s’agit d’éviter les erreurs de 2011 qui ont failli précipiter la RDC dans un chaos indescriptible. Aussi, pose-t-elle l’urgence d’un dialogue en vue de baliser la voie pour un processus électoral apaisé.
Néanmoins, les experts préviennent : « Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse ». A l’instar des Nations unies et d’autres pays occidentaux qui se sont clairement opposés au calendrier partiel proposé par l’abbé Malumalu, président de la CENI, la mission européenne recommande dans son rapport aux autorités congolaises de publier un « calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé » afin, précise-t-elle, de permettre aux bailleurs de fonds d'aider à l'organisation des élections.
L’on se rappelle que des pays tels que les Etats-Unis ont ouvertement conditionné leur participation au budget électoral de la RDC par la publication inconditionnelle par la CENI d’un calendrier global qui prend notamment en compte les élections législatives et présidentielle à l’échéance de 2016.
Mais, pour des raisons qui lui sont propres, la CENI n’a juste qu’à ce jour publié qu’un calendrier partiel qui se limite aux élections urbaines, municipales et locales, prévues au courant de l’année 2015. Pressée de toute part, autant par l’Opposition que par la communauté internationale, la CENI a maintenu sa position, estimant avoir pris en compte, dans son calendrier, tous les paramètres touchant au processus électoral.
Et, comme s’il n’en suffisait pas, la Mission d’observation de l’UE en RDC vient de remuer le couteau dans la plaie de la CENI, en ramenant à la surface le débat autour d’un calendrier électoral global qui ne pourrait, soutient l’UE, qu’être la résultante d’un dialogue entre Majorité et Opposition, en y associant d’autres forces vives de la nation. Le gouvernement prendra-t-il en compte le cri d’alarme de l’UE ?
Difficile à dire.
Toujours est-il que l’UE a tiré la sonnette d’alarme , convaincue que le pire est aux portes de la RDC au cas où la CENI campait sur son calendrier partiel."
Compatriotiquement!
-Le PIRE était déjà là à l'époque de Jean Pierre Bemba,(qui est d'ailleurs emprisonné dans une prison qui se trouve en plein milieu de l'E.U. parce que.... )
-Le PIRE était déjà là en 2011 avec E.Tshisekedi....car d'après certains:Tshisekedi avait bel et bien gagner le élection.D'après d'autres c'était JK qui avait gagner.
Mais comme nous devons faire CONFIANCE aux Américains et aux Européens qui sont plus lucide et qui connaissent la démocratie mieux que nous autres les amateurs.C'est sûr et certain que c'est Joseph Kabila qui avait gagné les deux élections démocratique,parce que ni l'E.U,ni le U.S.A ne peuvent tolérer un anti-démocrate,et SURTOUT ceux qui font souffrir leurs peuples au pouvoir.
Le U.S.A et l'E.U reconnaissent en Joseph Kabila le président élu de la RDC.D'ailleurs Obama l'avait reçu recemment comme président de la RDC.
Tandis que le"criminelle"J.P.Bemba avait été arrêté par les Européen parce que sa milice avait massacré les Congolais Bantou,y compris une partie des pygmées.
Pensez-vous que les Européen peuvent arrêté un innocent et laissé un tortionnaire de Congolais exercé le pouvoir parmi les congolais durant deux mandats ?
Que les Américains et les Européens arrêtent de vouloir nous faire dormir avec ces connéries de sonnette d'alarme...La messe sur la RDC avait déjà été dit lors du recent voyage de JK au State.
Le reste ne sont que PIRE comédie avec quoi ils cherchent encore à provoqué le PIRE pour tromper les aveugles parmi nous,puis les enfermés dans un tiroir ou ils fabriquent leurs idées.
El-Shaman
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
J'aimerai tellement que tu aies tort mais la triste réalité est que tu as probablement raison et je le pense sérieusement mais là j'espère et crois sincèrement que tu es en erreur sur le fait que la position des occidentaux est dynamique ...Melesalakindeki a écrit:ndonzwau a écrit:"Elections au Congo-Kin : l’UE prêche le "dialogue". Angélisme?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9286
Redoutant une "impasse", l’Union européenne (UE) invite le pouvoir kabiliste à "dialoguer" avec les représentants des forces de l’opposition. Une exhortation compréhensible pour les démocrates mais qui ne manquera pas de faire sourire les observateurs avertis de la politique intérieure congolaise. Ancien rebelle, "Joseph Kabila" a démontré depuis bientôt quatorze années qu’il ne croit qu’au rapport de force. Il ne discute par conséquent qu’avec ceux qui lui tiennent tête... par la force des armes.
"(...), vous pouvez constater avec moi que depuis 2011 à ce jour, Monsieur Joseph Kabila n’a jamais engagé des pourparlers avec Monsieur Etienne Tshisekedi. (...). C’est une question de rapport de force. On ne respecte que celui qui est fort..." L’homme qui tient ces propos s’appelle Roger Lumbala Tshitenga, président du RCD/National. C’était lors d’une interview accordée à Congo indépendant en avril dernier à Bruxelles. Pour Lumbala, le potentat congolais dut amorcer des tractations avec les rebelles du M23 à Kampala, en Ouganda, parce que ceux-ci lui avaient opposé la force. Chacun a le droit d’aimer ou de ne pas aimer Lumbala. Ce qu’il dit relève de la pure vérité.
Dans un rapport publié, mardi 23 septembre, par la Mission de suivi électoral de l’Union européenne, l’UE invite... la "République démocratique du Congo" à engager un dialogue avec l’opposition en perspective des prochaines élections. Objectif : éviter une "impasse". "Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse", peut-on lire.
En dépit de leur bonne volonté, les experts européens devraient mettre à jour les données de la "fiche psychologique" établie sur le numéro un Congolais. Leur présente démarche pèche par un amateurisme teinté d’une candeur surprenante.
Au pouvoir depuis le 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" n’a jamais perçu l’utilité de consulter - en temps de paix ou de crise - les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition. Interdits d’accès aux médias publics, ceux-ci sont traités tels des "agents subversifs". Pourquoi "Kabila" devrait-il adopter une nouvelle vocation pour le moins tardive d’homme de dialogue au moment où il se croit être maître du jeu? Lors de la parade militaire du 30 juin dernier, à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’ex-Congo-belge, n’a-t-il pas fait une "démonstration de force" en exhibant un petit arsenal?
Au lendemain de la présidentielle de 2006, des évêques du Congo avaient vu juste en disant qu’"un pouvoir conquis par la force des armes se conserve par la force des armes". L’attitude de "Joseph Kabila" paraît conforme à cette évidence.
Depuis les élections contestées du 28 novembre 2011, le Congo-Kinshasa traverse une grave crise de régime. Un régime qui a perdu toute légitimité du fait notamment de nombreuses promesses non-tenues. Rares sont désormais les citoyens qui se reconnaissent aux dirigeants en place. Fuyant tout contact avec la population, "Joseph Kabila" est contesté aux quatre coins du pays. Le souhait général est qu’il achève son second et dernier mandat. Et qu’il parte! La passation de pouvoir avec son successeur doit avoir lieu le 19 décembre 2016.
Décidé à "conserver le pouvoir" à tout prix, "Joseph" et ses affidés sont prêts à violer la Constitution en instaurant l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect. Ils estiment, sans doute à tort, qu’il est plus aisé de soudoyer plusieurs centaines de députés nationaux inciviques que d’affronter dans le secret des urnes plusieurs dizaines de millions des citoyens désillusionnés qui aspirent à un autre avenir.
Sous le fallacieux prétexte d’achever le cycle électoral avant la prochaine présidentielle prévue en 2016, la Commission électorale nationale indépendante a inversé le calendrier en annonçant la tenue de scrutins locaux pour 2015, avant les élections provinciales et les sénatoriales. Au grand dam de l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile dont la très influente église catholique. De même, ceux-ci disent tout le mal qu’ils pensent de ce changement de chronogramme. Il en est de même du projet de loi de révision constitutionnelle déposé par le gouvernement Matata. Un projet de nature à ouvrir la boîte de Pandore. Porte-parole de la "majorité présidentielle", Sébastien Luzanga Shamandevu a déclaré le 15 septembre dernier qu’il faut doter le pays d’une "nouvelle constitution". Au nom de quel intérêt national? Silence radio.
Lors de l’élection présidentielle et les législatives de 2006, la Mission onusienne au Congo avait organisé plusieurs rencontres entre "Joseph Kabila" et son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo d’une part et leurs lieutenants respectifs de l’autre. Quel en a été le résultat? Rien. A preuve, les affrontements sanglants du 22 au 24 mars 2007 entre les membres de la garde rapprochée de cet ancien vice-président de la République et des éléments de la garde prétorienne du "raïs". La moralité de cette histoire paraît simple : on ne peut promouvoir la démocratie qu’avec des démocrates.
Une récente étude réalisée par l’université de Kinshasa n’a-t-il pas démontré que les valeurs démocratiques sont loin d’être à l’ordre du jour du fonctionnement des partis politiques congolais. Parti dominant, le PPRD et la majorité présidentielle ne font guère exception.
Notons néanmoins qu’à l’instar de l’ONU, l’UE "recommande" à la Commission électorale nationale indépendante - inféodée à la Présidence de la République - de publier un "calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé" afin de permettre aux bailleurs de fonds d’aider à l’organisation des élections. Ce "conseil" sera-t-il entendu? Pas sûr"
"Changement de mode de scrutin : l’UE craint le pire
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10799:changement-de-mode-de-scrutin-l-ue-craint-le-pire&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Alors que les choses s’enlisent au Parlement où des partis politiques, particulièrement ceux de l’Opposition, ont promis de boycotter toute plénière qui touche à la révision de la Constitution et du mode de scrutin, l’Union européenne (UE) vient d’apporter de la voix au débat. Dans une déclaration faite par sa mission d’observation électorale en RDC, l’UE dit craindre une « impasse » en cas de désaccord persistant. Elle préconise dès lors un dialogue pour éviter le pire.
Depuis la rentrée parlementaire du 15 septembre 2014, les deux chambres du Parlement ont du mal à se réunir. Au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordent pas entre partisans et opposants à la révision constitutionnelle. En l’absence du projet de loi des finances 2015, les deux chambres du Parlement sont dans l’embarras le plus total. Mardi, le bureau de l’Assemblée nationale a tenté de convoquer les députés dans une plénière qui s’est presque terminée en queue de poisson.
A l’Hémicycle, siège du Parlement, les parlementaires ont presque bénéficié d’une rallonge en termes de vacances. Et, le retour au calme à l’Hémicycle n’est pas pour demain. Car, les questions qui fâchent demeurent encore pendantes. C’est notamment celles portant sur la révision de la Constitution et le mode de scrutin de certains élus. Pour ce dernier cas, un projet du gouvernement prévoyant la modification de l’article 197 qui réglemente notamment le mode de scrutin des députés provinciaux a d’ores et déjà été transmis au bureau de l’Assemblée nationale.
Quant à la révision de la Constitution, aucun projet n’a encore été officiellement présenté. Toujours est-il que le sujet a gagné du terrain au sein de la Majorité présidentielle. Ainsi, le projet de révision de la Constitution passe finalement pour un secret de polichinelle.
Autant de sujets qui détériorent le climat au sein du Parlement, si bien que de part et d’autre, aucune chambre n’arrive véritablement à donner de l’élan à cette session de septembre. Il faut donc craindre une impasse. Un avis que partage l’Union européenne qui l’a approfondi dans le dernier rapport fourni par sa mission d’observation électorale dépêchée dernièrement en RDC.
La sonnette d’alarme de l’UE
Présentée comme l’un des grands partenaires de la RDC dans le cycle électoral prévu pour la période 2014-2016, l’Union européenne a initié en juin dernier une mission d’évaluation dirigée par Mme Marya Gabriel, qui avait antérieurement assumé les fonctions de chef de la mission d’observation de l’Union européenne au processus électoral de 2011.
C’est finalement le mardi 23 septembre que la mission de l’UE a rendu public son rapport. Pour le moins que l’on puisse dire, ce rapport remet pratiquement en cause les options tracées au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour réussir le cycle électoral 2014-2016.
Dans leur rapport, les observateurs européens posent la nécessite d’un dialogue entre différents acteurs politiques pour éviter à ce que le processus n’aille droit vers une « impasse ». A cet effet, l’UE appelle urgemment le gouvernement à engager un dialogue sincère et franc avec l’Opposition pour sauver le processus électoral.
Pour l’UE, il s’agit d’éviter les erreurs de 2011 qui ont failli précipiter la RDC dans un chaos indescriptible. Aussi, pose-t-elle l’urgence d’un dialogue en vue de baliser la voie pour un processus électoral apaisé.
Néanmoins, les experts préviennent : « Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse ». A l’instar des Nations unies et d’autres pays occidentaux qui se sont clairement opposés au calendrier partiel proposé par l’abbé Malumalu, président de la CENI, la mission européenne recommande dans son rapport aux autorités congolaises de publier un « calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé » afin, précise-t-elle, de permettre aux bailleurs de fonds d'aider à l'organisation des élections.
L’on se rappelle que des pays tels que les Etats-Unis ont ouvertement conditionné leur participation au budget électoral de la RDC par la publication inconditionnelle par la CENI d’un calendrier global qui prend notamment en compte les élections législatives et présidentielle à l’échéance de 2016.
Mais, pour des raisons qui lui sont propres, la CENI n’a juste qu’à ce jour publié qu’un calendrier partiel qui se limite aux élections urbaines, municipales et locales, prévues au courant de l’année 2015. Pressée de toute part, autant par l’Opposition que par la communauté internationale, la CENI a maintenu sa position, estimant avoir pris en compte, dans son calendrier, tous les paramètres touchant au processus électoral.
Et, comme s’il n’en suffisait pas, la Mission d’observation de l’UE en RDC vient de remuer le couteau dans la plaie de la CENI, en ramenant à la surface le débat autour d’un calendrier électoral global qui ne pourrait, soutient l’UE, qu’être la résultante d’un dialogue entre Majorité et Opposition, en y associant d’autres forces vives de la nation. Le gouvernement prendra-t-il en compte le cri d’alarme de l’UE ?
Difficile à dire.
Toujours est-il que l’UE a tiré la sonnette d’alarme , convaincue que le pire est aux portes de la RDC au cas où la CENI campait sur son calendrier partiel."
Compatriotiquement!
-Le PIRE était déjà là à l'époque de Jean Pierre Bemba,(qui est d'ailleurs emprisonné dans une prison qui se trouve en plein milieu de l'E.U. parce que.... )
-Le PIRE était déjà là en 2011 avec E.Tshisekedi....car d'après certains:Tshisekedi avait bel et bien gagner le élection.D'après d'autres c'était JK qui avait gagner.
Mais comme nous devons faire CONFIANCE aux Américains et aux Européens qui sont plus lucide et qui connaissent la démocratie mieux que nous autres les amateurs.C'est sûr et certain que c'est Joseph Kabila qui avait gagné les deux élections démocratique,parce que ni l'E.U,ni le U.S.A ne peuvent tolérer un anti-démocrate,et SURTOUT ceux qui font souffrir leurs peuples au pouvoir.
Le U.S.A et l'E.U reconnaissent en Joseph Kabila le président élu de la RDC.D'ailleurs Obama l'avait reçu recemment comme président de la RDC.
Tandis que le"criminelle"J.P.Bemba avait été arrêté par les Européen parce que sa milice avait massacré les Congolais Bantou,y compris une partie des pygmées.
Pensez-vous que les Européen peuvent arrêté un innocent et laissé un tortionnaire de Congolais exercé le pouvoir parmi les congolais durant deux mandats ?
Que les Américains et les Européens arrêtent de vouloir nous faire dormir avec ces connéries de sonnette d'alarme...La messe sur la RDC avait déjà été dit lors du recent voyage de JK au State.
Le reste ne sont que PIRE comédie avec quoi ils cherchent encore à provoqué le PIRE pour tromper les aveugles parmi nous,puis les enfermés dans un tiroir ou ils fabriquent leurs idées.
Un jour ils ont mis Mobutu au pouvoir, un jour ils l'ont chassé.
Un jour ils ont armé un Saddam Hussein un jour ils l'ont fait pendre
Un jour ils ont placé un Kadhafi, un jour ils l'ont liquidé
Un jour ils ont placé LD Kabila, un jour ils l'ont descendu.
La liste est longue ...
Aujourd'hui plusieurs signaux indiquent qu'ils ne veulent plus du cheval actuel et je crois qu'ils vont l'écarter bien entendu comme je l'ai dit, ils ont une politique très dynamique, il n'est pas impossible qu'ils le maintiennent mais je crois qu'ils contrôlent assez bien les joueurs de l'alternance, contrairement aux élections précédentes, donc aucun risque d'instabilité ou de voir leurs intérêts menacés. Par contre, le statut quo est une vraie menace pour eux, car ce pays reste une poudrière avec une démographie impressionnante... pousser ce peuple à encore plus de frustration est un risque très élevé ... ca pourrait exploser et les conséquences incalculables pourraient sérieusement menacer leurs intérêts ... personne ne veut voir des congolais faire ce que font les islamistes au Nigeria, Mali, Algérie, Syrie, Irak ... une autre longue dictature va nous emmener là et ca les occidentaux le savent très bien.
A plus
Dernière édition par Admin le 26/9/2014, 6:47 pm, édité 1 fois
Admin- Admin
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
Admin a écrit:Melesalakindeki a écrit:
Aujourd'hui plusieurs signaux indiquent qu'ils ne veulent plus du cheval actuel et je crois qu'ils vont l'écarter bien entendu comme je l'ai dit, ils ont une politique très dynamique, il n'est pas impossible qu'ils le maintiennent mais je crois qu'ils contrôlent assez bien les joueurs de l'alternance,contrairement aux élections précédentes, donc aucun risque d'instabilité ou de voir leurs intérêts menacés Par contre, le statut quo est une vraie menace pour eux, car ce pays reste une poudrière avec une démographie impressionnante... pousser ce peuple à encore plus de frustration est un risque très élevé ... ca pourrait exploser et les conséquences incalculables pourraient sérieusement menacer leurs intérêts ... personne ne veut voir des congolais faire ce que font les islamistes au Nigeria, Mali, Algérie, Syrie, Irak ... une autre longue dictature va nous emmener là et ca les occidentaux le savent très bien.
A plus[/u]
C'est ça même Admin.
Qu'ils veulent ou qu'ils ne veulent pas=QU'EST-CE-QUE CELA VA CHANGE POUR NOUS ?
Que nous importe qu'il soit remplacé par un autre traitre d'origine Kongo ou Luba à la tête de la RDC ?
Notre contradiction réside dans le fait que nous avons l'intelligence de haïr les mauvais fruit,en même temps nous arrosons l'arbre qui donne naissance à tous ces fruits.
Tant que cette arbre ne sera pas coupé,notre destin sera telle qu'elle.Nous allons toujours continuer à pleurer.
Vive le président ! aujourd'hui...A bas le président ! demain... sera toujours notre devise.
Jusqu'au jour où l'arbre sera coupé,ou du moins ne plus être arrosé.
El-Shaman
Re: « La RDC a besoin d’un président très fort et légitime »
Melesalakindeki a écrit:Admin a écrit:Melesalakindeki a écrit:
Aujourd'hui plusieurs signaux indiquent qu'ils ne veulent plus du cheval actuel et je crois qu'ils vont l'écarter bien entendu comme je l'ai dit, ils ont une politique très dynamique, il n'est pas impossible qu'ils le maintiennent mais je crois qu'ils contrôlent assez bien les joueurs de l'alternance,contrairement aux élections précédentes, donc aucun risque d'instabilité ou de voir leurs intérêts menacés Par contre, le statut quo est une vraie menace pour eux, car ce pays reste une poudrière avec une démographie impressionnante... pousser ce peuple à encore plus de frustration est un risque très élevé ... ca pourrait exploser et les conséquences incalculables pourraient sérieusement menacer leurs intérêts ... personne ne veut voir des congolais faire ce que font les islamistes au Nigeria, Mali, Algérie, Syrie, Irak ... une autre longue dictature va nous emmener là et ca les occidentaux le savent très bien.
A plus[/u]
C'est ça même Admin.
Qu'ils veulent ou qu'ils ne veulent pas=QU'EST-CE-QUE CELA VA CHANGE POUR NOUS ?
Que nous importe qu'il soit remplacé par un autre traitre d'origine Kongo ou Luba à la tête de la RDC ?
Notre contradiction réside dans le fait que nous avons l'intelligence de haïr les mauvais fruit,en même temps nous arrosons l'arbre qui donne naissance à tous ces fruits.
Tant que cette arbre ne sera pas coupé,notre destin sera telle qu'elle.Nous allons toujours continuer à pleurer.
Vive le président ! aujourd'hui...A bas le président ! demain... sera toujours notre devise.
Jusqu'au jour où l'arbre sera coupé,ou du moins ne plus être arrosé.
Bonjour et bienvenu Cher Mr Melesalakindeki; oyo kombo ! Passons…
Un mot vite dit, si vous permettez !
Par provocation plutôt idéologique, c'est tout votre droit et à votre honneur, vous poussez, à mon avis, le bouchon assez loin en traitant les Américains d’idiots et d'imbéciles et les Congolais d’aveugles…
Qu’importe, Admin connaît un peu mon avis plutôt nuancé par rapport au sien et encore plus par rapport à vous selon lequel il est plus bénéfique de taper sur nos faiblesses en Afrique que de crier sur les étrangers !
Ce que pour moi, nous avons pas mal à nous reprocher nous mêmes; à mieux nous regarder, nous comprendrions peut-être mieux comment nous en délivrer tandis que les Yankees et apparentés ont réussi à la sueur de leur front de devenir puissants et en cette qualité ils ont choisi et se sont donnés les moyens (pour le moment au moins) de dominer le monde, surtout ces faibles Africains… Je ne sais pas si nous ou d’autres à leur place nous aurions fait autrement mais toujours est-il qu’ils ont choisi leur puissance bien méritée pour leur hégémonisme…
De notre côté, je suis moins convaincu que nous ne sommes que des pauvres aveugles : nous sommes nombreux conscients de leurs turpitudes mais nous sommes d'abord encore impuissants pour leur résister, pour leur parler d’égal à égal !
Il est ainsi curieux de vous entendre dire que quoi qu'ils fassent rien ne changera chez nous ! D'un côté vous acceptez de façon défaitiste que leur puissance arrivera toujours à nous imposer leur "pax americana", de l'autre vous supposez alors qu'aucune résistance ne vendra jamais de nous; de quoi vous plaignez-vous alors à attendre aussi passivement Nzambe asala pour que ça change ? Même si nous restons passifs ne croyez-vous pas que d'eux même ils peuvent changer le braquet, nous bousculer davantage pour optimiser ou accélérer leur exploitation, profitant volontiers de notre indolence; ce qui ne sera pas sans effet pour nos conditions... Alors croyez-vous toujours que d'autres stratégies de notre part qui peuvent passer par une collaboration intelligente seraient toujours inutiles ?
Ainsi mon vrai souci avec vos dénonciations hautes-perchées, c’est que vous criez fort mais vous ne proposez rien de lisible comment les contre-attaquer à moins que vous croyez que vos insultes valent stratégie…
Tout le monde n’est pas hélas la Chine comme nous l'observons avec l’Inde, le Brésil et d’autres qui réussissent et avancent sans pour autant diaboliser les Usa et entrer en guerre frontale comme le font Cuba et le défunt Chavez au Venezuela pas toujours avec succès garantis; allez demander des nouvelles chez les Cubains et Vénézuéliens...
Alors ma question : que nous proposez-vous d’autre comme stratégie opérationnelle qui puisse combattre ces « imbéciles, idiots » et manipulateurs Américains en lieu et place des Africains aveugles dont vous faites partie quoi que vous sembliez vous en départir qui se laissent endormir ?
Ou pour reprendre votre dernière image, comment allons-nous réussir de cesser d'arroser cet arbre de nos mauvais fruits si nous ne pouvons encore le couper ?
Voilà !
Compatriotiquement!
ndonzwau
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