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QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF) EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ?

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Message  ndonzwau 29/11/2014, 5:21 am

Désolé, je ne peux introduire ma présentation, je reviens dès que je peux !
Toutes mes plates excuses, à très bientôt !
Entre-temps le sujet est là, n'hésitez pas à l'abonder...



Compatriotiquement!

ndonzwau


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QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? Empty Re: QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF) EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ?

Message  ndonzwau 1/12/2014, 5:38 am

ndonzwau a écrit:Désolé, je ne peux introduire ma présentation, je reviens dès que je peux !
Toutes mes plates excuses, à très bientôt !
Entre-temps le sujet est là, n'hésitez pas à l'abonder...

Compatriotiquement!

Encore mes excuses, je n’ai pu faire mon introduction hier pour circonscrire mon sujet, du coup je me précipite par commencer par la fin (je reviendrai dans la suite sur mon préambule) : la désignation fort laborieuse d’une femme, canadienne alors qu’un code non écrit établissait que le poste de Secrétaire Général de l’OIF devait toujours revenir à un membre du pays du Sud !
De l’avis de tous, cette élection a remué de nombreuses fâcheuses divergences notamment entre certains manitous d’Afrique noire et le grand manitou français ?
Que signifie tout ce remue-ménage, quelles traces pourra-t-il laisser au sein de la diverse famille francophone ?


"SG de la Francophonie : le Canada coiffe l’Afrique au poteau
 
QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? Michaelle-jean-abdou-diouf 
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9460

Michaelle Jean et Abdou Diouf, secrétaire général entrant et sortant de l’OIF.
 
C’est finalement la Canadienne, d’origine haïtienne, Michaëlle Jean qui a été nommée, dimanche 30 novembre 2014, pour succéder au Sénégalais Abdou Diouf au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie. Elle a bénéficié de "l’effet Burkina" qui a rendu "peu présentables" les candidats présentés par le Burundi et le Congo-Brazzaville. Pour l’Elysée, la désignation d’un ancien putschiste ou du postulant soutenu par un chef d’Etat tenté par la révision constitutionnelle pour se maintenir au pouvoir serait un "mauvais message" adressée à l’Afrique.

Les jeux sont faits. La Canadienne Michaëlle Jean, 57 ans, a été nommée au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Le processus de cette désignation "par consensus" avait pris, dans la matinée du dimanche, les allures d’un psychodrame. En cause, l’impossible consensus autour d’un des candidats africains ou plutôt du "Sud". C’est le cas spécialement du Burundais Pierre Buyoya et du "Brazzavillois" Henri Lopès. L’Equato-Guinéen Augustin Nze Mfumu et le Mauricien Jean-Claude de l’Eustrac s’étaient désistés.

"L’effet Burkina" 

Dimanche, un seul mot revenait dans toutes les bouches : impasse. Certains membres de la délégation française - peu habitués à la complexité des palabres africaines - envisageaient sérieusement le recours au "vote". Une procédure sans précédente. "Nous nous orientons vers un vote à bulletin secret", confiait un diplomate français sous le couvert de l’anonymat. 
On apprenait que lors du dîner offert la veille par le président sénégalais Macky Sall, le secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, avait laissé entendre à quelques convives que les changements institutionnels survenus au Burkina Faso et surtout le "contre-exemple" donné par Blaise Compaoré - que Paris souhaitait voir hériter du poste - "a bouleversé la donne" au détriment de Pierre Buyoya, "au passé de putschiste", mais aussi à Henri Lopes, ambassadeur du Congo-Brazzaville à Paris. S’agissant de ce dernier, l’opposition brazzavilloise accuse le président Denis Sassou Nguesso de vouloir faire modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat. On le sait, la candidature de Lopès a été "suscitée" par Sassou. En personne. 

L’Afrique coiffée au poteau

Faute d’un candidat non seulement "consensuel" mais aussi "démocratiquement présentable", l’Afrique s’est fait coiffer au poteau par la Canadienne Michaëlle Jean qui a été nommée "par consensus". A la décharge de "Michaelle", il faut bien reconnaître qu’elle aura été l’unique candidat à battre une campagne agressive en visitant quasiment tous les 57 pays membres effectifs de l’organisation. 
C’est la première fois qu’une personnalité non africaine est nommée à ce poste. Une situation qui modifie, par ricochet, une règle non écrite selon laquelle le secrétaire général vient d’un pays du Sud, tandis que l’administrateur appartient à un pays du Nord. L’actuel administrateur est de nationalité canadienne. Inutile de dire que la désignation de l’ex-gouverneure générale du Canada Michaelle Jean a provoqué et provoquera des grincements de dents.
La nouvelle secrétaire générale de l’OIF prendra ses fonctions en janvier 2015. "Je remercie les chefs d’Etat et de gouvernement de la confiance qu’ils me témoignent en me désignant secrétaire générale de la Francophonie", a déclaré Mme Jean dans un communiqué transmis à l’AFP par son équipe de campagne. Ajoutant : "Je mesure la tâche qui m’attend et je veillerai à prendre grand soin de l’héritage que nous lègue le président Diouf". "J’entends répondre aux besoins et aux attentes des Etats et gouvernements membres de l’OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie", a-t-elle souligné en plaidant pour une "Francophonie moderne et tournée vers l’avenir".

La mauvaise foi de Raymond Tshibanda

Il importe d’ouvrir la parenthèse ici pour narrer un fait dans un registre congolo-congolais. Les internautes n’ont pas manqué de suivre, samedi 29 novembre, l’interview accordée à notre confrère Cheik Fitha, à Dakar, par le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda au sujet notamment de la récusation de la candidature de Tharcisse Loseke Nembalemba par le gouvernement congolais. Dans un bel exemple de mauvaise foi, Tshibanda cite au moins trois raisons. Primo : le Congo-Kinshasa qui exerçait la présidence en exercice avait pour rôle de trouver un "candidat consensuel". Secundo : Tharcisse Loseke, naturalisé belge, aurait dû se présenter sous cette dernière nationalité bien qu’il soit d’origine congolaise. Et de citer l’exemple de Michaëlle Jean, d’origine haïtienne, qui a postulé en tant que Canadienne. Enfin : la candidature de Loseke était "tardive". Tshibanda a sans doute éludé la véritable motivation : l’appartenance du candidat Loseke au parti UDPS, un parti, il est vrai, qui a toujours contesté la "victoire" de "Joseph Kabila" à l’élection présidentielle et aux législatives du 28 novembre 2011. On ferme la parenthèse."
"Francophonie : la défaite africaine
° http://afrikarabia.com/wordpress/francophonie-la-defaite-africaine/
Avec l’arrivée de la canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’OIF, la Francophonie échappe au continent africain. Une petite révolution, qui n’est pas sans déplaire à François Hollande et aux oppositions africaines.

QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? Michaelle-Jean
Michaëlle Jean, nouvelle secrétaire générale de l’OIF

Le signal sonne comme un avertissement : l’Afrique vient de perdre la Francophonie. Les membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), réunis à Dakar ce soir, ont désigné la canadienne Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale, en remplacement d’Abdou Diouf. Un exploit dans ce club très fermé, très masculin et très africain de l’OIF. C’est en effet la première fois qu’une femme et une personnalité non africaine occupera la fonction. Un coup dur pour les pays africains, qui faute de consensus, ont perdu la bataille. La canadienne a été préférée au burundais Pierre Buyoya, au congolais Henri Lopès, au mauricien Jean-Claude de l’Estrac ou à  l’équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.

Secrétaire générale par défaut ?

A 57 ans, l’ex-gouverneure générale du Canada, a donc été le plus petit dénominateur commun au sein de l’organisation de la Francophonie. Michaëlle Jean coiffe au poteau les candidats africains, représentants pourtant 274 millions de francophones dans le monde. Ce qui n’enlève rien aux qualités de la Canadienne qui pourrait donner un coup de jeune et de dynamisme évident à cette  organisation, engluée dans une gouvernance prisonnière de présidents africains peu enclins aux évolutions démocratiques. La chute précipitée de Blaise Compaoré au Burkina-Faso et les débats qui agitent plusieurs régimes sur les modifications possibles de la Constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir, n’ont sûrement pas plaidé pour les candidats africains. Sur les différents candidats  africains : un était arrivé au pouvoir par un coup d’Etat et trois autres provenaient de régimes où les droits de l’homme et le pluralisme politique étaient peu respectés.

Une aubaine pour François Hollande

Candidate de consensus, la désignation de Michaëlle Jean est, à priori, une bonne nouvelle pour la Francophonie et l’Afrique. Un séduisant curriculum vitae plaide pour la canadienne : ses fonctions à l’Unesco et comme gouverneure du Canada ont contribué à une parfaite connaissance du terrain africain. Michaëlle Jean présente ensuite une vision moderne de la Francophonie, loin des « combinaisons  françafricaines ». Une bonne nouvelle pour François Hollande qui en profite pour éloigner de l’institution, les vieux « dinosaures » africains peu recommandables. Une manière pour le président français, de tenter de tourner la page de la Françafrique et de se mettre en conformité avec la rue africaine, lasse des « régimes autocratiques à rallonge » et peu démocratiques. Michaëlle Jean aura donc du pain sur la planche sur le volet des droits de l’homme en Afrique et devra garder un oeil sur les présidents tentés de modifier leur Constitution pour garder leur fauteuil. Tels sont les défis que devra relever Michaëlle Jean, qui prendra ses fonctions fonctions début janvier 2015. Elle sera ensuite jugée sur pièce"



Francophonie: la Canadienne Michaëlle Jean prend la tête de l’OIF

° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141130-francophonie-canadienne-michaelle-jean-tete-oif-senegal-sommet-dakar-hollande/

QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? 000_Par8043260_0La Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean, ici à Ottawa le 29 octobre 2014.


"La Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean a été désignée dimanche 30 novembre pour prendre la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie. Elle occupera son poste de manière effective au 1er janvier 2015. Elle succède à Abdou Diouf, aux commandes de l'institution depuis 12 ans.

En choisissant Michaëlle Jean à sa tête, la Francophonie fait un choix inédit à plusieurs titres. D’abord parce que c’est une femme. Ensuite parce qu’elle vient d’Amérique du Nord. Pour la première fois, l'OIF ne va pas être dirigée par un Africain. Ancienne journaliste, canadienne d’origine haïtienne, Michaëlle Jean est âgée de 57 ans. Beaucoup apprécient son empathie, sa facilité à lier des liens avec les communautés, comme lorsqu’elle a partagé du phoque cru avec des Inuits alors qu’elle voyageait dans le nord du Québec.

Un séisme

L'élection aura été laborieuse. Lors du tout dernier huis clos, les visages étaient fermés. Le président ivoirien Alassane Ouattara a même quitté cette réunion. L’OIF échappe donc à l’Afrique. C’est un séisme qui va laisser des traces dans la francophonie, mais aussi dans les relations entre Paris et plusieurs capitales africaines.
Au Canada, les détracteurs de Michaëlle Jean ne lui pardonnent pas d’avoir représenté les intérêts de la reine d’Angleterre en siégeant comme gouverneure générale. Le fait de briguer la plus haute fonction d’une organisation francophone leur semblait plutôt incongru. Ils font aussi valoir que cette quinquagénaire n’a jamais été élue et ne compte donc aucune réalisation concrète.

Au sein de l'OIF, certains ont peu goûté le ton clivant de sa campagne. Michaëlle Jean le dit elle-même : « Je n’ai pas de rapport de complaisance avec les chefs d’État ». Elle veut que la Francophonie soit sur le terrain, qu’elle soit préventive, qu’elle engage des actions pour éviter les conflits. Sans avoir d’expérience de la médiation, sans être introduite de longue date auprès des chefs d’État du monde francophone, elle se sent néanmoins comme une sœur, un produit de l’Afrique par ses origines haïtiennes. Et c’est cela qu’on vient de lui reconnaître.

Difficile consensus

Le consensus n’a pas été évident et le groupe a failli aller jusqu’aux votes. Finalement, il a fallu que les six chefs d’Etat et de gouvernement les plus impliqués dans cette affaire, dont Denis Sassou-Nguesso, le Premier ministre canadien Stephen Harper, François Hollande, Macky Sall, le président du Burundi Pierre Nkurunziza et le président mauricien Kailash Purryag, se concertent pendant plus d’une heure dans une salle à part pour trouver un consensus.
On peut noter que les négociations sur le climat, se sont invitées à Dakar. Le Canada, fort soutien de Michaëlle Jean a été sollicité à plusieurs reprises par la présidence française sur ce thème du réchauffement climatique. Cela a peut être joué dans la négociation. Par ailleurs, c’est un fait, les partisans d’une candidature africaine n’ont pas réussi à trouver la personne idéale. Quant au débat sur le respect des formes constitutionnelles, il a fait grincer des dents. La tâche de la nouvelle secrétaire générale ne sera pas facile.

S'agit-il alors d'une désignation par défaut ? C’est en tout cas comme ça que l’arrivée de Michaëlle Jean est présentée par ceux qui estiment qu’elle n’a pas les épaules de son prédécesseur pour intervenir sur le terrain politique en Afrique. L'ancienne gouverneure générale du Canada succède ainsi au Sénégalais Abdou Diouf, qui se retire après trois mandats à la tête de l'instance internationale qui compte 80 pays membres, dont 23 avec le statut d'observateur."


"La Canadienne Michaelle Jean désignée comme secrétaire générale de l'OIF
° http://www.lalibre.be/actu/international/la-canadienne-michaelle-jean-designee-comme-secretaire-generale-de-l-oif-547b251b35707696baad1f5f
INTERNATIONAL Les dirigeants de la Francophonie réunis à Dakar ont désigné dimanche la Canadienne Michaëlle Jean comme nouvelle secrétaire générale de l'organisation, après d'intenses tractations qui ont coûté à l'Afrique un poste qu'elle a toujours détenu.

C'est l'incapacité des pays africains à s'entendre sur une candidature unique parmi les quatre prétendants du continent qui a permis à l'ex-gouverneure générale du Canada d'origine haïtienne, âgée de 57 ans, de s'imposer à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), selon les présidents sénégalais Macky Sall (l'hôte du sommet) et français François Hollande.
"J'ai proposé de nous retrouver à quelques-uns pour chercher un consensus", a dit M. Hollande. Ce "huis clos", a-t-il précisé, réunissait les représentants de deux pays présentant des candidats, le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président congolais Denis Sassou Nguessou, ainsi que son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Les dirigeants africains ont consenti à la nomination de Mme Jean, première femme à occuper ce poste, après avoir fait le "constat d'une non-candidature unique africaine", a indiqué M. Sall. Elle a été préférée à l'ex-président burundais Pierre Buyoya, l'écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac et l'ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
La cinquantaine de pays membres de l'OIF sont parvenus à ce consensus après des tractations difficiles, faute de favori, qui avaient laissé planer dimanche matin l'hypothèse inédite d'un vote. Signe de l'incertitude régnant jusqu'à la fin des discussions, retardées d'environ deux heures par rapport au programme, le chevalet sur le podium où s'est tenue la conférence de presse finale a été modifié au dernier moment pour féminiser le titre de "secrétaire générale élue".

Mme Jean s'est réjouie d'apprendre que ce choix "a été accompagné d'un vrai consensus, ce qui traduit un gage de confiance pour mener et accompagner des objectifs très ambitieux".
Elle a également remercié pour leur soutien les gouvernements du Québec, du Canada, du Nouveau Brunswick et d'Haïti, et rendu hommage à l'ex-président sénégalais Abdou Diouf, qui lui cèdera les rênes de l'OIF en janvier, après 12 ans pendant lesquels il a donné à l'organisation un poids politique en jouant le rôle de médiateur auprès de ses anciens pairs africains.

Héritage d'Abdou Diouf

"Je mesure la tâche qui m'attend et je veillerai à prendre grand soin de l'héritage que nous lègue le président Diouf", a ajouté Michaëlle Jean.
"J'entends répondre aux besoins et aux attentes des Etats et gouvernements membres de l'OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie", a-t-elle déclaré, plaidant pour une "Francophonie moderne et tournée vers l'avenir".
Une source diplomatique française avait fait état de "discussions intenses entre les chefs d'Etat au dîner à la présidence sénégalaise" samedi soir, pour tenter d'obtenir des désistements de candidats africains avant la réunion à huis clos dimanche, en vain.
Une règle non écrite voulait jusqu'à présent que le secrétaire général soit issu d'un pays du Sud - certains plaidaient même pour une chasse gardée africaine - et que l'administrateur vienne du Nord. Cette nomination signifie que l'actuel numéro deux, le Québécois Clément Duhaime, devra être remplacé par un représentant du Sud.

La chute fin octobre du président burkinabè Blaise Compaoré, que Paris et Abdou Diouf souhaitaient voir hériter du poste, selon le secrétaire général sortant lui-même, a pesé sur les discussions.
François Hollande avait salué la personnalité de Mme Jean avant son arrivée à Dakar, se défendant toutefois de jouer les faiseurs de roi. "La France n'a pas de candidat", avait-il déclaré samedi, soucieux de rompre avec la "Françafrique" du passé."



° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141130114351/oif-abdou-diouf-jean-claude-de-l-estrac-michaelle-jean-francophonie-les-chefs-d-tat-francophones-ont-elu-la-canadienne-michaelle-jean-a-la-tete-de-l-oif.html
° http://www.lesoir.be/720927/article/actualite/monde/2014-11-30/michaelle-jean-nouvelle-secretaire-generale-francophonie
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141130115353/oif-macky-sall-francophonie-michaelle-jeanoif-designation-du-secretaire-general-le-sommet-de-la-cacophonie.html
° http://www.france24.com/fr/20141130-michaelle-jean-canadienne-origine-haitienne-francophonie-oif-afrique/
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/11/30/la-canadienne-michaelle-jean-elue-secretaire-generale-de-la-francophonie_4531703_3210.html

"Francophonie: retour sur la journée où Michaëlle Jean a été élue"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141201-francophonie-retour-michaelle-jean-elue-sassou-nguesso-lopes-hollande/

"Une ministre rwandaise critique l'attitude de François Hollande à Dakar"
° http://www.france24.com/fr/20141130-louise-mushikiwabo-rwanda-critique-hollande-afrique-sommet-francophonie/

"Francophonie: à Dakar, le casse-tête de la succession d’Abdou Diouf"
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141130-francophonie-dakar-huis-clos-nommer-successeur-diouf-casse-tete/

"«Il a tué le job»: retour sur les années Diouf à la Francophonie"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141129-francophonie-abdou-diouf-tue-job-retour-annees/


° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141130-francophonie-coulisses-sommet-jour2-direct-senegal-macky-sall-hollande-abdou-diouf/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141128192618/senegal-abdou-diouf-francophonie-sommet-oif-dakar-2014oif-succession-de-diouf-l-afrique-parlera-t-elle-d-une-seule-voix.html
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141128-francophonie-coulisses-sommet-direct-senegal-macky-sall-hollande-abdou-diouf-succession-france/



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Message  Admin 1/12/2014, 2:03 pm

Je suis très heureux de voir Mme Jean prendre la tete de cette institution. Mme Jean est une femme remarquable que j'ai eu l'honneur de rencontrer quand elle était journaliste. Elle connaît très bien la RDC (son histoire et tous les problèmes politiques)
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Message  ndonzwau 1/12/2014, 5:28 pm

Admin a écrit:Je suis très heureux de voir Mme Jean prendre la tete de cette institution. Mme Jean est une femme remarquable que j'ai eu l'honneur de rencontrer quand elle était journaliste. Elle connaît très bien la RDC (son histoire et tous les problèmes politiques)

Une parenthèse : vous vous souvenez, au lendemain du 28 novembre 2011 on avait pris l'initiative ici sur CD d'écrire notre indignation face au vol du scrutin par le régime de "JK" à plusieurs institutions ou personnalités... Je m'en étais chargé en partie et avais écrit à A Diouf en sa qualité de SG de l'OIF, ajoutant une indignation particulière à l'endroit de la Francophonie qui était l'une des organisations continentales à avoir pris acte de l'élection de "JK" sans avis critique; vous connaissez le tollé quasi unanime par la suite des organismes internationaux observateurs contre une élection non crédible...

A Diouf (bien sûr son Secrétariat) me répondra qu'il n'était pas dans le rôle de l'OIF de prendre parti...
Je répondis furieux que c'est un comble pour un A Diouf qui avait exactement ajouté au volet purement culturel inital une dimension politique à l'OIF; elle n'avait alors qu'à la fermer au lieu de prendre acte sans réserve...
Me R Hamuli qui accompagne les 52 marraines occidentales qui ont signé un manifeste pour défendre les femmes violées de l'Est et pour un possible TPIC avait aussi été très déçu que Abdou Diouf et l'OIF soient presque la seule institution qui leur avait fermé la porte...

Au moment où tout le monde tresse des lauriers au bilan de Diouf qui c'est vrai est riche et au moment où lui succède Mme Jean, il était important de se poser la question du rôle que doit ou plutôt est effectivement capable de jouer auprès de ses membres !
C'est ce que je voulais tenter d'investir sur ce sujet; j'y reviendrai !


"Francophonie : « les 500.000 femmes violées en RDC sont-elles francophones ? »
° http://afrikarabia.com/wordpress/francophonie-les-500-000-femmes-violees-en-rdc-sont-elles-francophones/
TRIBUNE – Alors qu’un nouveau secrétaire général de la Francophonie va être nommé ce week-end, maître Hamuli Réty demande au successeur d’Abdou Diouf de prendre en compte les victimes de viols au Congo et prône la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC.(...)"


"OIF : cinq choses à savoir sur la nomination de Michaëlle Jean

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141201084428/oif-francophonie-michaelle-jean-sommet-oif-dakar-2014-francophonie-oif-cinq-choses-a-savoir-sur-la-nomination-de-michaelle-jean.html

QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? 001122014084905000000jjjjj

Ancienne journaliste canadienne d’origine haïtienne âgée de 57 ans, Michaëlle Jean a été désignée nouvelle secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dimanche à Dakar.
"J'entends répondre aux besoins et aux attentes des États et gouvernements membres de l'OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie", a déclaré Michaëlle Jean après sa nomination dimanche 30 novembre au poste de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

1) Une nomination historique


Crée en 1997, le poste de secrétaire général avait été occupé par deux Africains. Une règle non écrite voulait jusqu'à présent que le secrétaire général soit issu d'un pays du Sud - certains plaidaient même pour une chasse gardée africaine - et que l'administrateur vienne du Nord… L'actuel numéro deux, le Québécois Clément Duhaime, devrait donc être remplacé par un Africain.
Mais cette fois, les dirigeants du continent ont consenti à la nomination de Michaëlle Jean, première femme à ce poste, après avoir fait le "constat d'une non-candidature unique africaine", a indiqué le président sénégalais, Macky Sall.
Une source diplomatique française avait fait état de "discussions intenses entre les chefs d'État au dîner" samedi soir, pour tenter d'obtenir des désistements de candidats africains avant la réunion de dimanche, en vain.

2) La colère de Sassou Nguesso

Michaëlle Jean a été préférée à quatre candidats du continent : l'ex-président burundais Pierre Buyoya, l'écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac et l'ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
La cinquantaine de pays membres de l'OIF ont trouvé ce consensus après des tractations difficiles, qui avaient laissé planer l'hypothèse inédite d'un vote. Signe de l'incertitude régnant jusqu'à la fin des discussions, le chevalet sur le podium où s'est tenue la conférence de presse finale a été modifié au dernier moment pour féminiser le titre de "secrétaire générale élue".
"J'ai proposé de nous retrouver à quelques-uns pour chercher un consensus", a dit le président français, François Hollande. Ce "huis clos", a-t-il précisé, réunissait les représentants de deux pays présentant des candidats, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, l'Ivoirien Alassane Ouattara et le président congolais, Denis Sassou Nguessou. Ce dernier aura fait jusqu'au dernier moment le forcing pour son candidat, Henri Lopès, et il ne décolérait pas à la fin de la réunion ayant abouti à la désignation de Michaëlle Jean, affichant un visage fermé, les mâchoires crispées ne laissant sortir aucun mot.

3) L'hommage à Abdou Diouf

L'ex-gouverneure générale du Canada a dit vouloir s'appuyer sur la dimension politique apportée à l'OIF pendant 12 ans par son ex-président Abdou Diouf, pour "faire de cette langue si riche un levier extraordinaire pour avancer ensemble pour le développement de nos pays, des économies de nos pays".
Elle a conclu par un vibrant hommage à son prédécesseur, qui lui passera le relais en janvier : "Je mesure la tâche qui m'attend et je veillerai à prendre grand soin de l'héritage que nous lègue le président Diouf. J'entends répondre aux besoins et aux attentes des États et gouvernements membres de l'OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie."
Dans son interview début septembre à Jeune Afrique, elle expliquait comment l'ancien président sénégalais lui avait mis en quelque sorte le pied à l'étrier : "Peu après avoir quitté mes fonctions [de gouverneur du Canada, NDLR], il m'a nommée grand témoin de la francophonie pour les Jeux olympiques et paralympiques de Londres en 2012. Cette nomination a constitué un gage de confiance. J'ai beaucoup d'admiration pour Abdou Diouf. Il y a entre nous une vraie convergence de vues. Pendant presque deux ans, j'ai pu voir de l'intérieur comment fonctionnait l'OIF. Travailler avec cette équipe a été formidable."

4) La position de la France et le poids de Ouaga

La nomination de Michaëlle Jean satisfait la France, même si comme Macky Sall, François Hollande aurait préféré que l'Afrique s'accorde sur un candidat commun. En outre, la chute, fin octobre, du président burkinabè Blaise Compaoré, que Paris et Abdou Diouf souhaitaient voir hériter du poste, selon le secrétaire général sortant lui-même, a compliqué les discussions.
Sur cette question, le président français a assuré ne pas vouloir "donner de leçons" aux dirigeants africains, après ses propos la veille aux dirigeants tentés de s'accrocher au pouvoir à tout prix, qui ont fait grincer des dents au sommet.
"Il ne peut pas être question à la veille d'un scrutin de changer l'ordre constitutionnel", a-t-il néanmoins répété, assurant ne viser aucun pays en particulier. "C'est ce qui s'est passé au Burkina Faso et nous avons vu les réactions que ça a pu provoquer", a-t-il rappelé. De son côté, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a jugé qu'il n'était "pas normal" que ce soit le chef de l'État français "qui décide ce qu'il va se passer dans les pays africains".

5) Jean, un atout pour l'image de l'OIF ?

Michaëlle Jean avait plusieurs atouts : son âge et le fait qu'elle soit la seule femme (son élection donne ainsi un coup de jeune à l’image de l’OIF), son statut d’ancien chef d’État (bien que ce soit un poste honorifique, elle a été gouverneure générale du Canada), sa campagne très active sur le thème de la francophonie économique (elle s’est déplacée sur les cinq continents) et ses origines haïtiennes.
"Nous sommes heureux qu’il y ait pu avoir un consensus. C’est pour cela que nous avons retiré notre candidature. De toute façon, du sang africain coule dans les veines de la nouvelle secrétaire générale", a ainsi déclaré l'ex-candidat équato-guinéen Augustin Nze Nfumu
Épouse du cinéaste français Jean-Daniel Lafond et mère d'une fille adoptive née en Haïti, Michaëlle Jean a un parcours unique. Ancienne présentatrice vedette de Radio-Canada, elle a été gouverneure générale du Canada entre 2005 et 2010.
Elle fut ensuite envoyée spéciale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) en Haïti. Polyglotte, Michaëlle Jean parle cinq langues (français, anglais, espagnol, italien et créole haïtien)."



"Michaëlle Jean: «Une feuille de route ambitieuse»
° http://www.rfi.fr/afrique/20141201-michaelle-jean-francophonie-feuille-route-ambitieuse-dakar-hollande-oif/

QUE VALENT LA FRANCE ET LA FRANCOPHONIE (OIF)  EN AFRIQUE, QUID DE LA FRANCAFRIQUE ET DE L'AUTRE AFRIQUE NOTAMMENT ANGLOPHONE, EN FAIT LA PLUS DYNAMIQUE ? 000_Par8042553_0
La nouvelle secrétaire générale de l'OIF Michaëlle Jean à Dakar, le 29 novembre.

Dimanche 30 novembre, la Canadienne Michaëlle Jean a été désignée nouvelle secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie. A 57 ans, elle est « honorée » de cette nomination mais se dit consciente de la tâche qui l’attend.

« C’est un grand honneur pour moi d’être assise ici à cette table ». C’est avec enthousiasme que la Canadienne Michaëlle Jean s’est exprimée pour la première fois en qualité de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Aux côtés du président sénégalais Macky Sall, du président français François Hollande et du secrétaire général sortant de l’OIF, Abdou Diouf, elle se dit heureuse d’avoir reçu la confiance des chefs d’Etat et de gouvernement. Elle a ensuite défini les contours de son action future : « La feuille de route sur laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement se sont entendus est l’une, je dirais, des plus ambitieuses et des plus audacieuses que la Francophonie se soit jamais donnée. L’idée d’une Francophonie économique. »
« L’histoire de l’humanité s’est construite ainsi, quand les peuples se sont rencontrés, les civilisations se sont rencontrées, en commerçant ensemble. Ce magnifique projet est de faire cela au sein de la Francophonie », a poursuivi la nouvelle secrétaire générale de l'OIF.
Michaëlle Jean veut ainsi faire du français, « un levier extraordinaire » en faveur du développement des économies des pays de l’espace francophone et « mettre à contribution nos réseaux, mettre ensemble tout ce que nous avons en partage, mais aussi tout ce que nous réalisons dans nos pays ».

A 57 ans, l’ancienne gouverneure générale du Canada incarne le renouveau, cette « Francophonie économique » justement. Parfaitement bilingue, elle n’a d’ailleurs pas hésité à prendre la parole en anglais pendant quelques minutes.
Puis sous les applaudissements de la salle, la nouvelle secrétaire a rendu un hommage à son prédécesseur Abdou Diouf : « On ne remplace pas Abdou Diouf, on lui succède dans la continuité de son action ». Michaëlle Jean prendra ses fonctions en janvier 2015.

MICHAELLE JEAN: SA PREMIÈRE PRISE DE PAROLE COMME PATRONNE DE L'OIF"

° https://www.dailymotion.com/video/x2bflv0_michaelle-jean-on-ne-remplace-pas-abdou-diouf-on-lui-succede-oif_news
Michaëlle Jean: "On ne remplace pas Abdou Diouf...par rfi



"Joseph Kabila" quitte Dakar sur la pointe des pieds...
Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9461
Président en exercice sortant de la Francophonie, "Joseph Kabila" a quitté la capitale sénégalaise dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 novembre sans procéder à la passation de témoin avec le président en exercice entrant, le Sénégalais Macky Sall. Une entorse aux règles de courtoisie les plus élémentaires. Selon des informations à bonnes sources, le "raïs" serait ulcéré. Il se serait senti "ciblé" par les "mises en garde" du président français François Hollande aux potentats africains tentés de faire réviser la Constitution de leur pays pour briguer un nouveau mandat.

"Je n’ai plus rien à faire ici. Tout le monde doit se préparer pour aller à l’aéroport". C’est le mot d’ordre que "Joseph Kabila", arrivé vendredi soir, aurait lancé tard dans la soirée de samedi 29 novembre aux membres de sa suite. Quelques heures après, l’avion présidentiel congolais quittait effectivement l’aéroport dakarois en mettant le cap sur Kinshasa.
Dimanche 30 novembre, des observateurs ont pu noter l’absence du président sortant de la Francophonie lors du point de presse animé notamment par François Hollande et Macky Sall.

On apprenait par des sources dans la capitale sénégalaise que "Joseph Kabila" soutenait la candidature du "Brazzavillois" Henri Lopès, ambassadeur de Denis Sassou Nguesso à Paris. Au niveau de l’Afrique centrale, "Kabila", Sassou, Pierre Nkurunziza du Burundi et Paul Kagamé du Rwanda sont particulièrement stigmatisés par leur volonté de briguer un "mandat de trop" à la tête de leurs pays respectifs.
Dans une interview accordée, jeudi 27 novembre, à la télévision publique française "France 24" - avant de quitter Paris pour la Guinée-Conakry -, François Hollande avait déjà "mis en garde" les dirigeants africains qui veulent "se maintenir au pouvoir contre vents et marées". Une allusion claire à la mésaventure que vient de vivre le Burkinabè Blaise Compaoré dont le mandat devait s’achever en décembre 2015. L’homme avait annoncé un projet de révision constitutionnelle pour pouvoir briguer un nouveau mandat après un règne de 27 ans. La suite est connue. Une allusion également à plusieurs chefs d’Etat du continent décidés à faire obstacle à l’avènement de l’alternance démocratique. "Ceux qui se sentent morveux se mouchent", dit la sagesse populaire.

Dans son discours prononcé samedi 29 novembre à Dakar, le chef de l’Etat français a commencé par rendre un hommage appuyé à l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général sortant de la Francophonie. "Nous pouvons dire à Abdou Diouf non seulement notre amitié et notre reconnaissance, dit-il. Nous pouvons lui dire, grâce à lui, ce qu’est un homme d’Etat". Et d’ajouter : "un homme et femme d’Etat sert d’abord son pays. C’est son devoir".
Après avoir relevé que l’homme ou femme d’Etat "sert aussi des valeurs universelles", Hollande de féliciter Diouf d’avoir fait preuve de qualité d’homme d’Etat en acceptant "que l’alternance puisse exister" au Sénégal lors de sa défaite à l’élection présidentielle de 2000 face à Abdoulaye Wade.

L’orateur de marteler : "La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie, de la liberté du vote, du respect des lois constitutionnelles et de l’aspiration des peuples, de tous les peuples à des élections libres". Pour lui, la transition tunisienne et "la belle démonstration" du peuple burkinabè devraient servir "de leçon là où les règles constitutionnelles sont malmenées et où l’alternance est empêchée". Et de conclure : "J’affirme ici que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver dans l’espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie".

Un confrère kinois joint, dimanche, au téléphone, a eu ce commentaire : "le président Joseph Kabila s’est senti effectivement visé par les remontrances de François Hollande. Les opposants politiques et les activistes de la société civile congolaise seraient bien inspirés de suivre les exemples tunisien et burkinabés. Les peuples de ces pays n’ont pas attendu le déploiement de GI’s ou de la Légion étrangère avant de chasser le dictateur...".




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  El-Shaman 1/12/2014, 6:47 pm

Admin a écrit:Je suis très heureux de voir Mme Jean prendre la tete de cette institution. Mme Jean est une femme remarquable que j'ai eu l'honneur de rencontrer quand elle était journaliste.Elle connaît très bien la RDC (son histoire et tous les problèmes politiques)

Shocked Admin,
Est-ce-que le fait que cette dame connaisse très bien  la RDC(son hitoire et tous ces problèmes politiques)va changé quelque chose ?
Je n'ai pas très bien compris le rapport que tu as fais entre la nomination de cette dame à l'OIF et notre pays.
El-Shaman
El-Shaman


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Message  Libre Examen 1/12/2014, 7:01 pm

Admin a écrit:Je suis très heureux de voir Mme Jean prendre la tete de cette institution. Mme Jean est une femme remarquable que j'ai eu l'honneur de rencontrer quand elle était journaliste. Elle connaît très bien la RDC (son histoire et tous les problèmes politiques)

Je suis également très content de la voir à la tête de l’OIF. C’est une femme très engagée pour la cause de plus vulnérables. J’espère qu’elle ne manquera pas de porter une attention particulière pour les femmes du Kivu. En elle, on a peut-être une voix qui parlera pour les plus faibles.
Libre Examen
Libre Examen


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Message  Admin 1/12/2014, 7:07 pm

El-Shaman a écrit:
Admin a écrit:Je suis très heureux de voir Mme Jean prendre la tete de cette institution. Mme Jean est une femme remarquable que j'ai eu l'honneur de rencontrer quand elle était journaliste.Elle connaît très bien la RDC (son histoire et tous les problèmes politiques)

Shocked Admin,
Est-ce-que le fait que cette dame connaisse très bien  la RDC(son hitoire et tous ces problèmes politiques)va changé quelque chose ?
Je n'ai pas très bien compris le rapport que tu as fais entre la nomination de cette dame à l'OIF et notre pays.

Bjr El-Shaman,
Je ne fais que souligner le fait que même si elle est haïtienne d'origine dans cette francophonie à 80% africaine,  elle ne serait pas vraiment en terrain inconnu. Et comme nous sommes sur CONGOdiaspora.net donc Congocentré … il est bon de le savoir.  Pour le reste j'évite bcp les positions tranchées … je ne crois pas que le salut du Congo viendrait d'elle ni de qui que ce soit en Occident (je ne l'ai jamais prétendu) je ne crois pas non plus que dans cette planète de plus en plus globalisée que les congolais réussiront leur libération d'eux-mêmes … les choses sont bcp plus compliquées et les solutions sont aussi hétéroclites … Depuis des années, nous discutons ici et ailleurs sans y parvenir mais les solutions sont qlq parts dans les idées entendues et lues ici et là.
Admin
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Message  El-Shaman 1/12/2014, 7:30 pm

Admin a écrit:

Bjr El-Shaman,
Je ne fais que souligner le fait que même si elle est haïtienne d'origine dans cette francophonie à 80% africaine,  elle ne serait pas vraiment en terrain inconnu. Et comme nous sommes sur CONGOdiaspora.net donc Congocentré … il est bon de le savoir.  Pour le reste j'évite bcp les positions tranchées … je ne crois pas que le salut du Congo viendrait d'elle ni de qui que ce soit en Occident (je ne l'ai jamais prétendu) je ne crois pas non plus que dans cette planète de plus en plus globalisée que les congolais réussiront leur libération d'eux-mêmes … les choses sont bcp plus compliquées et les solutions sont aussi hétéroclites … Depuis des années, nous discutons ici et ailleurs sans y parvenir mais les solutions sont qlq parts dans les idées entendues et lues ici et là.

Ah ! Ok ! thank
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Wink  Un petit clin d'oeil aussi à Libre Examen qui vient de m'apprendre que cette dame est très engagé pour la cause des plus vulnérable(des faibles)
El-Shaman
El-Shaman


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Message  ndonzwau 6/12/2014, 8:00 pm

ndonzwau a écrit:
ndonzwau a écrit:Désolé, je ne peux introduire ma présentation, je reviens dès que je peux !
Toutes mes plates excuses, à très bientôt !
Entre-temps le sujet est là, n'hésitez pas à l'abonder...

Compatriotiquement!

Encore mes excuses, je n’ai pu faire mon introduction hier pour circonscrire mon sujet, du coup je me précipite par commencer par la fin (je reviendrai dans la suite sur mon préambule) : la désignation fort laborieuse d’une femme, canadienne alors qu’un code non écrit établissait que le poste de Secrétaire Général de l’OIF devait toujours revenir à un membre du pays du Sud !
De l’avis de tous, cette élection a remué de nombreuses fâcheuses divergences notamment entre certains manitous d’Afrique noire et le grand manitou français ?
Que signifie tout ce remue-ménage, quelles traces pourra-t-il laisser au sein de la diverse famille francophone ?


"SG de la Francophonie : le Canada coiffe l’Afrique au poteau
 
[...]


Compatriotiquement!

"OIF : les couacs du sommet de Dakar, une ombre sur la diplomatie africaine de la France
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141205181813/diplomatie-oif-francophonie-fran-ois-hollande-francophonie-oif-les-couacs-du-sommet-de-dakar-une-ombre-sur-la-diplomatie-africaine-de-la-france.html
Problèmes de protocole, déclarations de François Hollande jugées humiliantes par certains chefs d'État du continent et surtout, élection d'une non-Africaine à la tête de l'OIF. Retour sur un sommet qui laissera des traces dans les rapports entre l'Afrique et la France.

Il y eut bien sûr les louanges unanimes à l'égard d'Abdou Diouf, qui a engrangé les hommages de ses pairs du début à la fin de l'événement. Mais le XVe sommet de l'OIF qui s'est tenu du 29 au 30 novembre à Dakar, a aussi engendré quelques désagréments parmi les délégations africaines, traditionnellement chouchoutées mais qui, cette année, sont reparties de Dakar non sans amertume.
Premier impair, vis-vis de l'Union africaine (UA). Le jour de l'ouverture, alors que seize chefs d'État ou dignitaires doivent se succéder à la tribune pour y lire leur discours, le président en exercice de l'UA, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, se trouve relégué en deuxième partie de cérémonie, derrière la directrice générale de l'Unesco, la Bulgare Irina Bokova. Froissé, il renonce à son discours.
Mais pour les chefs d'État africains présents à Dakar, la principale fausse note du sommet est venue de trois petites phrases nichées dans le discours de François Hollande : " [...] ce qu’a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui voudraient se maintenir a la tête de leur pays en violant l’ordre constitutionnel. Parce que ce sont les peuples qui décident. Ce sont les élections qui permettent de savoir qui est légitime et qui ne l’est pas."
Mécontentement… en coulisses

S'ils n'en laissent rien paraître officiellement, plusieurs chefs d'État ou de délégation potentiellement visés par l'allusion ne dissimulent pas, en coulisses, leur mécontentement. Congo-Brazzaville, Djibouti, RDC, Guinée-Équatoriale, Rwanda, Tchad, Togo... Le clan des mécontents n'apprécie pas de recevoir cette leçon de gouvernance venue de Paris, a fortiori lors de la session inaugurale d'un sommet couvert par 800 journalistes venus du monde entier.
Fidèle à son franc-parler coutumier, le Rwanda, la ministre des Affaires étrangères rwandaise, Louise Mushikiwabo, lance un pavé dans la mare dès le lendemain, dénonçant sur France 24 un procédé "inélégant". Loin des caméras, plusieurs délégations africaines viendront lui témoigner leur soutien. "Ça fait deux fois qu'un président français vient humilier l'Afrique sur son sol, à Dakar, tempête un ministre d'Afrique centrale. De quelle légitimité peut se prévaloir un chef d'État dont la cote de popularité dans son pays ne dépasse pas 12% pour venir donner des leçons au continent?" "La réaction de votre ministre est légitime, assurent les représentants d'une autre délégation africaine à leurs homologues rwandais. Mais de notre côté, on n'a pas osé dénoncer ouvertement le discours de Hollande."

Le discours de François Hollande a également fait tousser l'Ivoirien Alassane Ouattarra, qui a obtenu de changer la résolution du sommet sur la crise au Burkina. "Saluons" la transition est devenu "prenons acte de" la transition. Et la mention de la "charte de la transition", qu’il estimait dangereuse car remettant potentiellement en cause les "institutions", a été supprimée. Quant au mouvement Y'en a marre, hier fer de lance de la fronde anti-Abdoulaye Wade lorsque l'ex-président sénégalais décidait de briguer un troisième mandat au mépris d'une Constitution qu'il avait lui-même fait adopter, il juge le discours présidentiel "déplacé".
"C'est une tentative de récupération des luttes de libération de la jeunesse africaine, qui, du Sénégal au Burkina, a obtenu gain de cause par ses propres moyens, sans l'aide des grandes chancelleries occidentales, estime Fadel Barro, co-fondateur du mouvement. Nous appelons les jeunes du continent à se détourner de ce genre de discours, qui rappelle celui de François Mitterrand à La Baule, pour se concentrer sur leurs propres luttes. Ce n'est pas l'Occident qui viendra nous sauver."

"Les jeux étaient faits"

Enfin, parmi le clan des déçus du sommet, les délégations qui soutenaient l'un ou l'autre des quatre candidats africains en lice n'ont guère apprécié de se voir ravir le trône d'Abdou Diouf, jusque-là chasse gardée du continent, par la candidate canadienne. "La France n'a rien fait pour aider l'Afrique à parvenir à un consensus", déplore un candidat malheureux. "Les jeux étaient faits, analyse un ministre d'Afrique centrale. Paris misait sur la division africaine, et les Africains sont tombés dans le panneau." Alors que certains de ces pays étaient prêts à tenter leur chance au vote, le président français aura pesé de tout son poids pour reconduire une désignation par consensus qui, pour la première fois, s'est retournée contre l'Afrique. "Je trouve surprenant que la France ait laissé ce poste échapper à l’Afrique, analyse le Mauricien Jean Claude de l'Estrac. Et je ne suis pas sûr que cela soit dans son intérêt."
>> Lire la tribune de Jean Claude de l'Estrac : "La trahison de dakar"
À l'arrivée, avec une quinzaine de délégations africaines sur vingt-huit froissées, contrariées, voire courroucées, le XVe sommet de l'OIF pourrait bien laisser des séquelles dans la diplomatie africaine de François Hollande."



"OIF : la trahison de Dakar"
Par Jean Claude de l'Estrac

° http://www.jeuneafrique.com/Article_ARTJAWEB20141205162905_oif-francophonie-jean-claude-de-l-estrac-sommet-oif-dakar-2014oif-la-trahison-de-dakar.html
Jean Claude de L'Estrac, candidat mauricien malheureux au poste de secrétaire général de la Francophonie.

Je tiens à préciser, de prime abord, que les propos que je tiens ici n’engagent que moi, et ne peuvent, en aucune manière, être imputés à l’État mauricien.
Mais j’estime qu’il est de mon devoir, pour le bien même de la Francophonie, de dénoncer l’opération qui, au pays de Senghor, a vu l’Organisation internationale de la Francophonie être attribuée à l’Amérique du nord.
La personnalité et les qualités de Mme Michaëlle Jean n’est pas le sujet. Ni la volonté du Canada, grand pays de la Francophonie, à diriger cette organisation dont il est un des deux principaux contributeurs. Personnellement j’ai de l’admiration pour la francophonie innovante et vivante du Québec que j’ai souvent visité.

La question essentielle est que la Charte de l’Organisation n’a pas été respectée et que le nouveau secrétaire général a été désigné et imposé par une entente diplomatique entre la France et le Sénégal. Elle s’est manifestée suite à des tractations dont la plupart des pays membres ignorent les tenants et aboutissants.
Le prétexte est qu’il y avait quatre candidats africains et la candidate du Canada qui entendaient se présenter. Et alors ? C’est bien pour gérer ce cas de figure – ce qui est d’ailleurs un signe de vitalité - que l’article 6 de la Charte de l’OIF prévoit une élection. L’on ne peut pas prétendre promouvoir la démocratie dans l’espace francophone et utiliser les méthodes despotiques à l’ancienne pour imposer un candidat suite à des tractations secrètes. C’est une première trahison, la charte est trahie. Le procédé n’a été ni ouvert, ni transparent, ni démocratique. Et ni méritocratique. Si des élections en bonne et due forme avaient été tenues, le résultat aurait été tout autre.

"Qu’ils aient décidé, sans vraiment se battre, de retirer une à une leurs candidatures en faveur de la candidate du Canada est incompréhensible, inexpliqué et inexplicable."
Ensuite, partout où je me suis trouvé en Afrique, tous les dirigeants politiques rencontrés n’ont eu de cesse d’affirmer que le poste de secrétaire général devait être occupé par un représentant des pays du sud, un Africain s’entend, dans le respect de ce qu’ils appellent le Pacte de Hanoi. Malgré les pressions françaises, qu’ils aient finalement décidé, sans vraiment se battre, de retirer une à une leurs candidatures en faveur de la candidate du Canada est incompréhensible, inexpliqué et inexplicable. Le président de la République de Maurice a longtemps résisté avant de se trouver devant le fait accompli d’un "consensus" restreint avant même qu’il n’ait eu la possibilité de dire que Maurice était disposée à se soumettre à un vote.

Le président français a activement animé la discussion même si la France, apparemment n’avait pas officiellement de candidat. Mais le président français ne s’était pas privé, la vieille de l’élection prévue, de dire son choix ; il avait dit publiquement le bien qu’il pensait de la candidate du Canada. Il avait jusque-là prétendu vouloir œuvrer en faveur d’un consensus africain. À Dakar, le pacte de Hanoi a été trahi.
Enfin, Maurice a toutes les raisons de se sentir trahie. La candidature mauricienne a été assez largement encouragée tant par des diplomates français qu’africains. Elle est née d’une réflexion qui disait vouloir rompre avec la Françafrique, qui entendait pousser l’OIF à  se tourner vers l’océan Indien et l’Afrique orientale. Ce qui avait retenu notre attention, c’est l’appréciation du cas mauricien. On soulignait que "Maurice est un État extrêmement moderne et dynamique, résolument tourné vers les investissements d’avenir au profit de la jeunesse et désireux de jour un rôle de pont entre l’Afrique et les grands acteurs de l’océan indien".

Sur la base de ce constat, on avait dressé le portrait du prochain secrétaire général de l’OIF. "En choisissant une personnalité de cette région, nous donnerions acte à l’OIF de sa capacité à apporter un message universel sur les sujets qui mobilisent des sociétés civiles, qui sont des enjeux décisifs pour la jeunesse de ces pays pour leur avenir et pour la stabilité du monde… Nous devrions donc, à l’occasion du renouvellement du secrétaire général, montrer notre capacité à ouvrir le jeu et à engager résolument l’OIF dans la voie de la modernité et d’un rôle universel, dynamique et proactif."
"Quand le président Hollande a jeté son poids en faveur du Canada, les Africains ne se sont pas fait beaucoup prier pour s‘exécuter.3
C’est fort de cette nouvelle orientation annoncée de la diplomatie française et encouragée par de nombreux diplomates français et la parole de nombreux dirigeants africains que l’État mauricien décide de s’engager dans cette campagne. Les propos que le président Hollande tient au Premier ministre mauricien achèvent de le convaincre du soutien tacite français.

Mais c’est surtout en Afrique que le candidat mènera campagne. Une campagne intense, axée sur des propositions précises et concrètes qui recueillent une large adhésion. Nous avons recensé plus de 400 articles de presse. Je crois qu’on n’a jamais autant parlé de Maurice et de francophonie qu’au cours de cette année. Presse écrite, radio, télévision. Mais je constate une faiblesse africaine : tous les dirigeants africains rencontrés voulaient d’abord connaître la position française. Quand le président Hollande a jeté son poids en faveur du Canada - malgré les réticences du Quai d’Orsay - les Africains ne se sont pas fait beaucoup prier pour s‘exécuter. Même le président Ali Bongo a préféré partir plutôt que de s’opposer. Maurice a le sentiment d’avoir été trahie.
Les conséquences pour l’OIF sont graves, il n’y a qu’à lire la presse africaine et même française. La déception est très forte. On spécule beaucoup sur d’éventuelles contreparties.

En ce qui me concerne, je vais tourner la page. Je souhaite qu’une forme d’équilibre politique et gestionnaire soit trouvée à la direction de l’organisation pour sauvegarder le principe de la solidarité qui est censé être une vertu cardinale de l’organisation. Et plus que tout, il faut espérer que la francophonie économique voie le jour. Les dirigeants du Canada n’ont pas cessé, aux lendemains de l’élection encore, de me dire combien mon programme était pertinent et riche en propositions.
Je voudrais réitérer mes remerciements au président de la République, au Premier ministre, au vice Premier ministre, au ministre des Affaires étrangères et aux diplomates du ministère pour leur soutien agissant. J’ai été soutenu à Dakar par une forte délégation composée notamment de la secrétaire aux Affaires étrangères, Mme Usha Canabady, de M. Roy Bissondoyal, chargé d’Affaires à l’ambassade de Maurice, M. Vijay Makhan, M. Amédée Darga, de Mme Marie-France Roussety qui se sont totalement investis dans cette bataille. Je remercie tous ceux, très nombreux à Maurice, en Afrique, en Asie et en Europe qui m’ont donné des ailes dans cette campagne qui a été longue et harassante.

Je termine en suggérant ce qui pourrait être mon  prochain livre. Mon titre provisoire est trouvé : l’ambition mauricienne, le paradoxe sénégalais, l’erreur française."



"Michaëlle Jean ou « la Francophonie des possibles»
° http://www.rfi.fr/hebdo/20141205-portrait-michaelle-jean-francophonie-oif-sommet-dakar-secretaire-generale-succession-abdou-diouf/
Fille d’un opposant politique haïtien réfugié au Québec, la nouvelle secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a connu l’exil, la privation avant de s'imposer dans son pays d'adoption en tant que journaliste vedette et femme politique de premier plan. C’est le président français François Hollande qui a attiré l'attention de ses pairs francophones sur les qualités de sa candidature, après avoir proposé le poste à Blaise Compaoré, qui l’avait refusé peu avant sa destitution. Avec Michaëlle Jean, c’est une figure aux antipodes de celle de l'ancien homme fort de Ouagadougou qui accède aux manettes de la Francophonie institutionnelle.
« Je mesure la tâche qui m’attend et je veillerai à prendre grand soin de l’héritage que nous lègue le président Diouf. J’entends répondre aux besoins et aux attentes des Etats et gouvernements membres de l’OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie…» C’est avec ces mots que la Canadienne Michaëlle Jean a accueilli, le 30 novembre, l’annonce de sa nomination à la tête de la Francophonie. Poste prestigieux que la candidate d’Ottawa et de Montréal a remporté de haute lutte, bataillant ferme contre ses concurrents et plaidant pour une « francophonie moderne et tournée vers l’avenir ». La nouvelle élue, 57 ans, d’origine haïtienne, incarnera désormais la voix et le visage de la Francophonie.

Règle non écrite

C’est une grande première pour cette organisation francophone qui n’a connu au cours de ses quarante-quatre années d’existence que des « pères fondateurs » et n’a eu aux manettes que des patriarches et jamais de femme. La nomination d’une femme, ressortissante d’un pays du Nord de surcroît, contrevient aussi à la règle non écrite que le secrétaire général de l’OIF doit être un Africain. D’aucuns diront que c’est une « chasse gardée » africaine !
Michaëlle Jean n’en a cure. N’a-t-elle pas été la première journaliste noire à la télévision publique canadienne ? Etre noire et issue de la minorité ne l’a pas empêchée d’occuper des fonctions de premier plan dans son pays. C’est une accoutumée des terrains interdits, habituée aussi à repousser les murs des structures mentales que nous nous imposons. Bardée de diplômes, polyglotte (elle parle couramment cinq langues), militante féministe, journaliste et universitaire, Mme Jean a toujours su s’élever au-dessus des clichés de la race et du genre, s’imposant par sa vaste culture et son autorité naturelle de femme de conviction.

L'intérêt de la Canadienne pour la francophonie ne date pas d’hier. Née en Haïti et ayant grandi au Québec, elle a baigné dans la langue française depuis sa plus petite enfance. Nièce du poète-romancier haïtien René Depestre, elle cite ses poèmes de mémoire et voue une admiration sans bornes à Aimé Césaire. « Je suis du Nord et du Sud. Mes ancêtres africains sont " véritablement les fils aînés du monde " », aime-t-elle répéter citant le poète martiniquais.
Elle s’est frottée aussi à la Francophonie institutionnelle, notamment lorsqu’en 2012 Abdou Diouf l’a nommée « grand témoin » pour les Jeux olympiques et paralympiques de Londres, avec pour mission de promouvoir la langue française dans les manifestations sportives internationales. Son arrivée aujourd’hui à la tête de l’OIF est aussi la conséquence logique de la campagne très active qu’elle a menée pour expliquer sa vision de ce qu’elle appelle « la Francophonie des possibles ». Sa jeunesse, son énergie ne sont peut-être pas étrangères au consensus qui s’est dégagé autour de sa personne au Sommet de la Francophonie de Dakar (du 29 au 30 novembre) où les chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’OIF étaient appelés à choisir le successeur d’Abdou Diouf.

Différences

Un monde de différences sépare toutefois Michaëlle Jean de celui qu’elle remplacera à partir du 1er janvier prochain au 19-21 avenue Bosquet, siège de l’OIF à Paris. L’un est Africain, parfaitement rôdé dans l'art du déchiffrement de la diplomatie complexe du continent noir, qui est en train de s’imposer, la démographie aidant, comme le cœur de l’espace francophone. L’autre est Canadienne, pétrie de l’ethos nord-américain.
En 1968, lorsque la jeune Michaëlle n’avait que 11 ans, la famille Jean a fui Haïti pour se réfugier au Québec, échappant au régime dictatorial des Duvalier. Son père, directeur d’école, avait été arrêté et torturé par les Tontons macoutes pour avoir contesté la politique du gouvernement. Il est sorti de prison, défiguré, ses vêtements maculés du sang de son compagnon de cellule mort en détention.

L’exil va se révéler être une chance pour la famille Jean. Elle se plaît dans la Belle Province où les enfants peuvent poursuivre leurs études avec succès. La maîtrise en poche, la jeune Michaëlle Jean s’est lancée dans une brillante carrière de journaliste à la télévision publique canadienne, avant d’être nommée en 2005 par le Premier ministre de l’époque 27e gouverneure générale du Canada, représentante de la reine Elisabeth, chef d’Etat en titre.
Le gouvernorat général est un poste largement honorifique et protocolaire, mais il a permis à celle que ses concitoyens appelaient affectueusement la « Petite Reine » de parcourir, en sa qualité de chef de l’Etat et commandant en chef de l’Armée, une quarantaine de pays étrangers, et surtout de découvrir l’Afrique. Plus tard, devenue, au terme de son mandat de gouverneure générale, chancelière de l’université d’Ottawa, elle a mis en place une politique de coopération éducative très active avec les universités africaines. Elle a aussi été envoyée spéciale de l'Unesco en Haïti afin de superviser la reconstruction du pays après le séisme dévastateur de 2010.

Fille d’Afrique

Selon les proches de Michaëlle Jean, plus qu’une ambition personnelle, c’est la découverte de l’Afrique qui expliquerait la venue à la Francophonie de la Canado-Haïtienne qui aime se définir comme « arrière-arrière-arrière-petite-fille d’esclaves ». Elle a souvent déclaré combien elle est toujours émue d’être reçue pendant ses déplacements sur le continent « comme une sœur, comme une fille d’Afrique ». Alors, elle s’est lancée dans la campagne, sans toutefois oublier que sa connaissance de l’Afrique politique demeurait déficitaire, notamment par rapport à ses quatre concurrents (le Congolais Henri Lopes, le Burundais Pierre Buyoya, le Mauricien Jean-Claude de L’Estrac et l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu). Pour combler ses lacunes, elle a fait campagne tambour-battant, au cours des six derniers mois, dans tous les pays africains qui comptent, rencontrant les chefs d’Etat, mais aussi la société civile.
Ses visites à travers l’Afrique mais aussi sur les autres continents où le français reste encore vivace, permettront à la candidate de peaufiner son projet pour la Francophonie. C’est un projet axé sur le développement économique et sur l’éducation comme « arme de construction massive ». L’ambition de Michaëlle Jean est aussi de donner la parole aux femmes et la jeunesse, comme elle le fait déjà au sein de la fondation qu’elle a créée avec son mari d'origine française, il y a trois ans, pour aider les jeunes en difficulté à travers des programmes axés sur l’art et la culture. Elle pourra étendre cette expérience à l’ensemble de l’espace francophone dont elle a désormais la destinée entre ses mains, au moins pendant les quatre prochaines années.

Pour autant, le « Petite Reine » aurait tort de faire la fière. Ce n’est apparemment pas le genre. La légende veut que, lorsqu’en 2005, le Premier ministre canadien Paul Martin est venu lui proposer le poste de gouverneur général, Michaëlle Jean était en train de préparer sa nouvelle saison pour la télévision publique où elle officiait depuis plus de dix-huit ans. Elle était flattée, mais pour ne pas avoir la grosse tête, elle s’est mise à noter sur une feuille de papier la liste de noms de personnes qu’elle pensait capables tout autant qu’elle pour occuper ces fonctions. « Puis j’ai réfléchi, a-t-elle expliqué dans une récente interview. Pourquoi pas moi, en effet ? »
L’histoire ne dit pas quelle fut sa réaction dimanche dernier en apprenant sa nomination à la tête de la Francophonie. Elle s'était peut-être retirée pour établir la liste d'autres secrétaires généraux possibles, avant d'aller se joindre sagement à la fête organisée par son équipe de campagne. En effet, pourquoi pas elle ?

Michaëlle Jean en 5 dates :
1957 : naissance à Port-au-Prince en Haïti.
1968 : départ en exil et installation au Québec.
1988 : début de sa carrière comme journaliste à Radio-Canada.
2005 : inauguration du mandat de la 27e gouverneure générale du Canada.
2014 : élection au poste de secrétaire générale de l’OIF."



"Francophonie: la France perd la main
L'élection de Michaëlle Jean prouve que l'influence française s'affaiblit (...)"
Par Colette Braeckman

° http://www.lesoir.be/722554/article/actualite/monde/2014-12-02/francophonie-france-perd-main
A lire ici :
° http://www.congoforum.be/upldocs/ilovepdf.com-3.pdf



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Message  ndonzwau 6/12/2014, 11:56 pm

ndonzwau a écrit:"(...)De l’avis de tous, cette élection a remué de nombreuses fâcheuses divergences notamment entre certains manitous d’Afrique noire et le grand manitou français ?
Que signifie tout ce remue-ménage, quelles traces pourra-t-il laisser au sein de la diverse famille francophone ?(...)"

C’est fait, que d'amertume laissé par le Sommet de Dakar chez beaucoup de chefs d’Etats africains : un surplus d’animosité envers la France ?
A raison mais à qui vraiment la faute ?

En effet la raison de la discorde est double : d’une part le Président français a tenu un langage "inélégant", trop directif sinon paternaliste en invitant de façon presque comminatoire les Présidents africains à respecter leurs Constitutions, à ne pas les tripatouiller pour des intérêts personnels; et de l’autre il ne s’est pas empêché de leur "imposer"(?) une candidate non-africaine leur ravissant ainsi leur chasse gardée, le poste de SG de l’OIF !
Les Africains, autorités et citoyens ont quelque part raison de refuser des leçons d’un chef d’une ancienne métropole colonisatrice; posséderait-elle en première l’origine de la langue dans le cas de la Francophonie, l’Afrique n’en possède pas moins la majorité des locuteurs qui font quelque part sa gloire et sa fierté, le « cœur de l’espace francophone », cela leur valait d’en garder la direction à ce niveau…

Ailleurs lorsque Hollande prend en exemple le cas burkinabé, les activistes locaux comme « Y’en a marre » ont bien raison de souligner qu’au Burkina comme chez eux au Sénégal, les quelques victoires glanées sont bien le fait des Africains eux-mêmes volontiers de la base alors que c’est la France qui voulait donner en cadeau le poste de SG de l’OIF à Compaoré qui s’est révélé être un apprenti dictateur…
Mais dans tout cela à qui la faute, disais-je ?
Ce sont bel et bien les potentats africains qui s’arrogent le droit d’être des présidents à vie sans pour autant mieux rendre service à leurs citoyens… Voilà qui les rend dépendants de l’Occident notamment de la France pour boucler leurs budgets et pouvoir remplir leurs missions régaliennes : tout le monde sait que la main qui donne peut s’arroger bien des droits aussi…
Ce sont bel et bien des présidents africains qui n’ont pas été capables de se trouver dès le début une ou deux candidatures consensuelles (et presque jusqu’au bout) en jouant l’émiettement avec quatre candidats face à la Canadienne...
De l’Estrac regrette qu’on ne soit pas allé jusqu’au dispositif démocratique de vote mais encore fallait-il en convaincre les présidents pour l’obtenir; ils sont tombés trop facilement dans le panneau face à un président français mieux décidé et davantage préparé !

Quelles séquelles va laisser cette humiliation au niveau des relations bilatérales franco-africaines respectives et celui du fonctionnement propre de l’OIF ?
L’influence française en Afrique s’en trouvera-t-elle plus "affaiblie" comme le prophétise Braeckman ?
Après tout comme certains qui connaissent l’élue nos ont fait remarquer ses qualités peut-être que sa désignation, une femme et de plus une femme de conviction et d’attention aux plus faibles, du Nord…, va insuffler une nouvelle impulsion à la « petite ONU » , une « Francophonie des possibles » comme elle le clame, quitte à encore mieux s’appliquer pour apprendre à déchiffrer la politique compliquée de notre Afrique !



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Message  ndonzwau 8/12/2014, 2:57 am

"Francophonie: Sassou-Nguesso souhaite du «succès» à Michaëlle Jean
° http://www.rfi.fr/afrique/20141207-francophonie-sassou-nguesso-souhaite-succes-michaelle-jean/
L'Afrique va compter 700 à 800 millions de locuteurs francophones d'ici à 2050 et va demeurer le coeur de la Francophonie, a estimé hier, samedi 6 décembre, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, à l'occasion de son retour au pays. Il a souhaité bon vent à la Canadienne Michaëlle Jean, nouvelle secrétaire générale de l'organisation.

Le président s'exprimait pour la première fois depuis l'échec de son compatriote  Henri Lopes pour se faire élire à la tête de la Francophonie, lors du dernier sommet de l'organisation à Dakar. Il affirmé qu'il était le seul à se battre pour que le Secrétariat général de la Francophonie reste africain.
]« Je l’ai dit, ce n’est pas un secret. Alors que le sommet se tenait à Dakar dans la patrie de Léopold Sédar Senghor, j’ai été le seul à m’être battu pour que le Secrétaire général de la francophonie soit africain. Qu’on n’ait pas obtenu ce consensus soit, mais on ne peut pas ignorer le fait qu’un candidat comme Henri Lopes était le candidat de l’Afrique déjà il y a douze ans à Beyrouth. Je n’ai pas manqué de le faire savoir, l’Afrique n’a pas pu réaliser ce consensus mais la terre tourne encore ».

Sassou-Nguesso regrette le manque de consensus, mais salue tout de même l'arrivée de la canadienne  d'origine haïtienne, Michaëlle Jean ,  désignée par consensus pour prendre la tête de l'OIF. 
« Nous allons accompagner le mandat de madame Michaëlle Jean du Canada et nous ne pouvons que lui souhaiter du succès dans sa mission », déclare Denis Sassou-Nguesso. La Canadienne prendra donc les rênes de l'institution le 1er janvier 2015, succédant ainsi à Abdou Diouf, en poste depuis douze ans."



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