Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC : violents heurts en marge d’une manifestation de l’opposition à Kinshasa
http://www.jeuneafrique.com/264653/politique/rdc-violents-heurts-marge-dune-manifestation-de-lopposition-a-kinshasa/
Deux à trois mille manifestants étaient rassemblés à Kinshasa mardi lors d'une marche convoquée par des partis d'opposition, farouchement opposés à un changement du calendrier électoral. Des heurts ont alors éclaté en marge de cette mobilisation.
Contre un report du calendrier électoral
Deux à trois mille personnes étaient réunies à l’appel d’un collectif d’opposants au président Joseph Kabila. Objectif : exiger la tenue dans les temps de la prochaine présidentielle, devant avoir lieu en novembre 2016 et à laquelle la Constitution interdit au chef de l’État de se présenter.
Une dizaine de dirigeants de partis rassemblés au sein de la Dynamique de l’opposition se sont succédés à la tribune pour appeler au départ de Joseph Kabila en 2016, jusqu’à ce que le rassemblement soit attaqué à coup de pierres par au moins une dizaine de personnes, armées de bâtons.
Situation tendue
Très vite, la place s’est vidée dans un grand désordre. Une vingtaine de policiers armés de matraques ont fini par intervenir pour faire cesser la bastonnade et récupérer un corps grièvement blessé. La situation restait tendue, alors que des renforts de policiers affluaient dans le quartier et que de petits groupes se formaient sur la place et dans les rues adjacentes. Certains groupes de jeunes vindicatifs, sans aucune appartenance politique visible, s’en prenaient aux forces de l’ordre, leur jetant parfois des pierres, mais celles-ci observaient en retour la plus grande retenue.
La semaine passée, la Cour constitutionnelle avait ordonné que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales, ouvrant la voie à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de fin 2016.
http://www.jeuneafrique.com/264653/politique/rdc-violents-heurts-marge-dune-manifestation-de-lopposition-a-kinshasa/
Deux à trois mille manifestants étaient rassemblés à Kinshasa mardi lors d'une marche convoquée par des partis d'opposition, farouchement opposés à un changement du calendrier électoral. Des heurts ont alors éclaté en marge de cette mobilisation.
Contre un report du calendrier électoral
Deux à trois mille personnes étaient réunies à l’appel d’un collectif d’opposants au président Joseph Kabila. Objectif : exiger la tenue dans les temps de la prochaine présidentielle, devant avoir lieu en novembre 2016 et à laquelle la Constitution interdit au chef de l’État de se présenter.
Une dizaine de dirigeants de partis rassemblés au sein de la Dynamique de l’opposition se sont succédés à la tribune pour appeler au départ de Joseph Kabila en 2016, jusqu’à ce que le rassemblement soit attaqué à coup de pierres par au moins une dizaine de personnes, armées de bâtons.
Situation tendue
Très vite, la place s’est vidée dans un grand désordre. Une vingtaine de policiers armés de matraques ont fini par intervenir pour faire cesser la bastonnade et récupérer un corps grièvement blessé. La situation restait tendue, alors que des renforts de policiers affluaient dans le quartier et que de petits groupes se formaient sur la place et dans les rues adjacentes. Certains groupes de jeunes vindicatifs, sans aucune appartenance politique visible, s’en prenaient aux forces de l’ordre, leur jetant parfois des pierres, mais celles-ci observaient en retour la plus grande retenue.
La semaine passée, la Cour constitutionnelle avait ordonné que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales, ouvrant la voie à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de fin 2016.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Entre temps ... Kengo se détache de la position des kabilistes pour celle réaliste de l'opposition et même de la communauté internationale
voilà sa proposition. A savoir organiser en priorité les élections à délais constitutionnels à savoir la présidentielle, les législatives et les provinciales. Ces trois élections ne peuvent être décalées après 2016 selon la Constitution. En ce sens, le président du Sénat, lui-même membre de l’opposition républicaine, rejoint le point de vue de l’ensemble des partis d’opposition.
http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rdc-le-president-senat-s-inquiete-glissement-elections
voilà sa proposition. A savoir organiser en priorité les élections à délais constitutionnels à savoir la présidentielle, les législatives et les provinciales. Ces trois élections ne peuvent être décalées après 2016 selon la Constitution. En ce sens, le président du Sénat, lui-même membre de l’opposition républicaine, rejoint le point de vue de l’ensemble des partis d’opposition.
http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rdc-le-president-senat-s-inquiete-glissement-elections
Admin- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Kengo Wa Dondo: les élections sont « un mode de respiration normale de tout Etat démocratique ».
http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-pour-kengo-wa-dondo-les-elections-sont-un-mode-de-respiration
Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dongo, a préconisé l'organisation des élections législatives nationales et provinciales, ainsi que la présidentielle en 2016. Les autres scrutins pourraient être organisés après, a-t-il proposé, mardi 15 septembre, lors de l'ouverture de la session parlementaire de septembre, essentiellement budgétaire.
Il a suggéré à la classe politique congolaise « la rationalisation des futurs scrutins ».
Ce qui renvoie, selon lui, à la concentration de tous les moyens disponibles pour organiser les scrutins précités, en respectant les délais constitutionnels incompressibles, au lieu d'organiser toutes les élections en 2016.
« Le gouvernement évoque des difficultés d'ordre financier. Je rappelle que les besoins en la matière ont été chiffrés à un peu plus d'un milliard de dollars pour l'organisation de tous les scrutins. Pour tout observateur avertit, il n'est pas difficile de constater que ce montant constitue plus du douzième du budget national, du moins si l'on s'en tient aux prévisions budgétaires de 2015 », a expliqué Léon Kengo wa Dondo.
Hormis les préoccupations d'ordre social, l'année 2016 est électorale, a mentionné Léon Kengo wa Dondo.
« L'année qui vient est essentiellement électorale, elle nous impose deux contraintes politiques majeures: le financement des futures échéances électorales et la matérialisation de la décentralisation politique de l'Etat », a affirmé le président du Sénat.
Léon Kengo wa Dondo dit reconnaitre que les élections sont « un mode de respiration normale de tout Etat démocratique ».
« A propos des futures élections, je tiens d'abord à réaffirmer en face de notre peuple la volonté non équivoque de tous les sénateurs d'aller le plus vite aux élections. Aucun démocrate ne peut s'y dérober », a-t-il ajouté.
Il a souligné qu'il n'y a pas de raisons qu'elles soient indéfiniment retardées.
Léon Kengo wa Dondo a précisé néanmoins qu'il revient à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), organe chargé d'organiser les élections, de décider.
http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-pour-kengo-wa-dondo-les-elections-sont-un-mode-de-respiration
Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dongo, a préconisé l'organisation des élections législatives nationales et provinciales, ainsi que la présidentielle en 2016. Les autres scrutins pourraient être organisés après, a-t-il proposé, mardi 15 septembre, lors de l'ouverture de la session parlementaire de septembre, essentiellement budgétaire.
Il a suggéré à la classe politique congolaise « la rationalisation des futurs scrutins ».
Ce qui renvoie, selon lui, à la concentration de tous les moyens disponibles pour organiser les scrutins précités, en respectant les délais constitutionnels incompressibles, au lieu d'organiser toutes les élections en 2016.
« Le gouvernement évoque des difficultés d'ordre financier. Je rappelle que les besoins en la matière ont été chiffrés à un peu plus d'un milliard de dollars pour l'organisation de tous les scrutins. Pour tout observateur avertit, il n'est pas difficile de constater que ce montant constitue plus du douzième du budget national, du moins si l'on s'en tient aux prévisions budgétaires de 2015 », a expliqué Léon Kengo wa Dondo.
Hormis les préoccupations d'ordre social, l'année 2016 est électorale, a mentionné Léon Kengo wa Dondo.
« L'année qui vient est essentiellement électorale, elle nous impose deux contraintes politiques majeures: le financement des futures échéances électorales et la matérialisation de la décentralisation politique de l'Etat », a affirmé le président du Sénat.
Léon Kengo wa Dondo dit reconnaitre que les élections sont « un mode de respiration normale de tout Etat démocratique ».
« A propos des futures élections, je tiens d'abord à réaffirmer en face de notre peuple la volonté non équivoque de tous les sénateurs d'aller le plus vite aux élections. Aucun démocrate ne peut s'y dérober », a-t-il ajouté.
Il a souligné qu'il n'y a pas de raisons qu'elles soient indéfiniment retardées.
Léon Kengo wa Dondo a précisé néanmoins qu'il revient à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), organe chargé d'organiser les élections, de décider.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Aubin Minaku souligne la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé
http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-aubin-minaku-souligne-la-necessite-davoir-un-processus-electoral
Le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a souligné la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé. Il a fait cette déclaration mardi 15 septembre, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire en République démocratique du Congo.
Dans son mot d'ouverture, il a rappelé que cette session est essentiellement budgétaire et que ce budget sera voté dans un contexte d'échanges intenses entre acteurs de la classe politique.
« Loin d'être une simple formalité, l'examen de ce projet de loi devra être l'occasion de mesurer les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés et les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées », a promis Aubin Minaku.
Puisque la session est essentiellement budgétaire, il y a nécessité d'évaluer en amont l'exécution du budget 2014, avant l'examen du budget de l'Etat exercice 2016, a-t-il précisé.
La session de septembre sera aussi rythmée par la poursuite de la décentralisation ainsi que les perspectives des élections, a indiqué Aubin Minaku.
Concernant le dialogue politique initié par le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée nationale a fait savoir que ce rendez-vous permettra de recadrer plusieurs dossiers:
« Il s'agit entre autres de la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé mais aussi de préserver les acquis fondamentaux : la paix, la stabilité, l'unité et la cohésion nationale. »
Au sujet de la décentralisation, les parlementaires doivent délibérer pour une deuxième fois la loi portant création de la caisse nationale de péréquation:
« Il vous souviendra que les deux chambres du Parlement ont adopté la loi organique portant fonctionnement de la caisse nationale de péréquation. Cependant, la Cour constitutionnelle saisie en application de l'article 124 au point 3 de la Constitution a déclaré certaines dispositions non conformes ».
Hormis les arriérés législatifs, un accent particulier sera aussi mis sur le contrôle parlementaire, a rappelé Aubin Minaku.
http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-aubin-minaku-souligne-la-necessite-davoir-un-processus-electoral
Le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a souligné la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé. Il a fait cette déclaration mardi 15 septembre, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire en République démocratique du Congo.
Dans son mot d'ouverture, il a rappelé que cette session est essentiellement budgétaire et que ce budget sera voté dans un contexte d'échanges intenses entre acteurs de la classe politique.
« Loin d'être une simple formalité, l'examen de ce projet de loi devra être l'occasion de mesurer les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés et les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées », a promis Aubin Minaku.
Puisque la session est essentiellement budgétaire, il y a nécessité d'évaluer en amont l'exécution du budget 2014, avant l'examen du budget de l'Etat exercice 2016, a-t-il précisé.
La session de septembre sera aussi rythmée par la poursuite de la décentralisation ainsi que les perspectives des élections, a indiqué Aubin Minaku.
Concernant le dialogue politique initié par le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée nationale a fait savoir que ce rendez-vous permettra de recadrer plusieurs dossiers:
« Il s'agit entre autres de la nécessité d'avoir un processus électoral apaisé mais aussi de préserver les acquis fondamentaux : la paix, la stabilité, l'unité et la cohésion nationale. »
Au sujet de la décentralisation, les parlementaires doivent délibérer pour une deuxième fois la loi portant création de la caisse nationale de péréquation:
« Il vous souviendra que les deux chambres du Parlement ont adopté la loi organique portant fonctionnement de la caisse nationale de péréquation. Cependant, la Cour constitutionnelle saisie en application de l'article 124 au point 3 de la Constitution a déclaré certaines dispositions non conformes ».
Hormis les arriérés législatifs, un accent particulier sera aussi mis sur le contrôle parlementaire, a rappelé Aubin Minaku.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Gel des avoirs de Kabila et ses proches si d'ici la fin de l'année, les choses ne bougent pas
Admin- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Félix Tshisekedi : «Nous voulons toujours le dialogue»
http://www.radiookapi.net/2015/09/16/emissions/linvite-du-jour/felix-tshisekedi-nous-voulons-toujours-le-dialogue
Dans un communiqué publié le 13 septembre à Bruxelles, le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a annoncé la fin des pourparlers entre ses émissaires et ceux du PPRD, le parti présidentiel, sur l’éventualité d’un dialogue qui baliserait la voie à des élections crédibles.
Le secrétaire national de l’UDPS affirme que malgré cette rupture, son parti reste intéressé par le dialogue. Il explique en détails dans cette interview les causes de l’échec des pourparlers.
Nous avons appris que l’UDPS a eu des pourparlers secrets avec des émissaires de Joseph Kabila en Europe. Confirmez-vous la tenue de ces pourparlers informels ?
Oui, il y a eu des pourparlers. Nous avons toujours confirmé ça. Il n’y avait aucun problème avec ça.
Ces discussions ont tourné autour de quoi ?
Le but était d’avoir une pré-discussion avant le dialogue. Le dialogue, on voulait –nous le voulons toujours d’ailleurs- qu’il se tienne en une dizaine de jours, avec des thèmes bien précis, un format défini à l’avance. Il y avait le fameux débat sur la participation ou pas de la communauté internationale. Vous savez que l’UDPS donnait cela comme condition sine qua none. Il fallait discuter de tout ça. Nous, nous pensions que cela ne devait pas prendre deux mois comme c’est le cas maintenant. C’est après avoir constaté qu’on nous menait en bateau par nos amis d’en face que nous avons décidé de quitter la table de discussions. Parce que nous étions d’accord sur l’essentiel mais pourquoi est-ce qu’on ne concluait pas. Nous avons compris que les amis étaient là pour nous distraire. D’autant plus que pendant que nous avions une ambiance bon enfant, tout se passait très bien, là-bas à Kinshasa, le pouvoir était en train de mettre des embûches sur la voie vers un règlement pacifique de la crise politique. Nous avons compris qu’il pratiquait la stratégie du Talk and fight, on parle et on combat. Ça nous n’acceptons pas. Nous avons donc décidé de nous retirer.
Quel type d’embûche le pouvoir était en train de mettre en place à Kinshasa ?
Il y en a plein. La dernière que je peux vous donner en exemple, c’est la sortie de la Cour constitutionnelle. Là encore on voit que cette institution est un instrument aux mains du pouvoir de M. Kabila. Or, cela ne peut pas favoriser ce que nous recherchions à travers toutes nos rencontres ayant eu lieu à l’extérieur. Nous recherchions de baliser la voie vers un processus électoral qui soit crédible, acceptable par tous et favorable à un climat apaisé dans lequel se déroulerait des élections libres et démocratiques pour ainsi assister à une alternance démocratique : le départ de M. Kabila et l’entrée du nouveau président élu. Tout ça est en train d’être saboté. D’une main, on négocie. De l’autre, on sabote. On a compris que nos amis ne jouaient pas franc-jeu. Et nous avons décidé de nous retirer.
Quels sont les points sur lesquels vous ne vous êtes pas mis d’accord ?
Nous étions d’accord sur l’essentiel.
L’essentiel, c’est quoi ?
L’essentiel sur le processus électoral. Les détails sur lesquels nous étions d’accord : la médiation internationale, le format, la thématique, le lieu de réunion. Sur ça, on était d’accord. Mais nos amis avaient proposé un partenariat qui ne nous enchantait pas. Nous avons compris qu’il voulait que nous soyons comptables de leur échec du fait qu’ils ne soient pas capables d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Et ça c’est inacceptables pour nous. Et c’est ce qui justifie notre retrait. Nous n’allions pas à ce dialogue pour favoriser un glissement. Nous voulons d’un dialogue pour baliser la voie vers des élections libres et démocratiques ; et acter ainsi l’alternance démocratique.
Est-ce qu’à ce stade, on peut dire que c’est fini. Vous n’allez plus vous retrouver. L’espoir est perdu?
En ce qui concerne le pré-dialogue, c’est fini. Pour le dialogue, nous restons toujours intéressés par cette idée parce que nous pensons que c’est la voie la meilleure pour parvenir à un règlement pacifique de la crise politique qui sévit dans notre pays depuis le hold-up électoral de 2011. Nous restons toujours sur cette position du dialogue. Et nous nous tournons d’ailleurs vers la communauté internationale que nous avons saisie dès le début. Dès le départ, nous lui demandions de s’impliquer davantage. Des fois, nous avons reçu des réponses du genre : ‘’Faites-le d’abord entre acteurs politiques congolais.’’ Mais nous avons la preuve ici, lorsque les Congolais se retrouvent entre eux, il y a toujours un esprit de duperie. Voilà pourquoi nous demandons à la communauté internationale de prendre ses responsabilités.
Vous étiez d’accord sur le format et pas sur le fond ?
Le fond restait à discuter au dialogue. Mais lorsqu’on nous pose ce problème de fond de manière sournoise, de manière à nous piéger-alors que nous n’avons pas encore abordé le fond- nous avons compris qu’il n’y avait rien à attendre de nos amis, qu’ils n’étaient sûrement pas de bonne foi.
Qui est habilité à parler au nom de l’UDPS ?
Vous m’avez appelé et vous m’avez posé la question sur mon parti, je dois répondre. Je ne crois pas qu’avant d’ouvrir la bouche, je dois d’abord courir voir le président ou le secrétaire général pour demander l’autorisation de parler. Nous avons au sein du parti une instance officielle habilitée à parler. Il y a le porte-parole du parti, M. Bruno Tshibala.
Mais à partir du moment où un communiqué du parti devient officiel, c’est à vous les médias d’appeler qui vous voulez au sein du parti pour qu’il le commente. Là ce que je fais, ce n’est que commenter un communiqué. Je ne suis pas en train de donner un communiqué officiel du parti. Je commente le communiqué.
Le président n’a mandaté personne pour engager le parti, semble-t-il.
Quand vous lisez le communiqué, le président déclare qu’il a demandé aux délégués de se retirer. Ils étaient bien mandatés. Je n’entre pas dans cette polémique totalement bête et inutile. Le président était au courant de A à Z. C’est avec son autorisation que cette délégation a été nous représenter à ces discussions. C’est aussi avec son quitus qu’elle s’est retirée des discussions.
Quelle leçon peut-on tirer de ce pré-dialogue ?
La leçon est que tant que ce pouvoir sera là, la meilleure façon de dialoguer, c’est par intermédiaire c’est-à-dire avec une facilitation internationale. Entre nous Congolais, la confiance ne règne pas. Et surtout, on n’est pas capable d’avancer sur des sujets sérieux. Donc, il nous faut forcément une facilitation.
http://www.radiookapi.net/2015/09/16/emissions/linvite-du-jour/felix-tshisekedi-nous-voulons-toujours-le-dialogue
Dans un communiqué publié le 13 septembre à Bruxelles, le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a annoncé la fin des pourparlers entre ses émissaires et ceux du PPRD, le parti présidentiel, sur l’éventualité d’un dialogue qui baliserait la voie à des élections crédibles.
Le secrétaire national de l’UDPS affirme que malgré cette rupture, son parti reste intéressé par le dialogue. Il explique en détails dans cette interview les causes de l’échec des pourparlers.
Nous avons appris que l’UDPS a eu des pourparlers secrets avec des émissaires de Joseph Kabila en Europe. Confirmez-vous la tenue de ces pourparlers informels ?
Oui, il y a eu des pourparlers. Nous avons toujours confirmé ça. Il n’y avait aucun problème avec ça.
Ces discussions ont tourné autour de quoi ?
Le but était d’avoir une pré-discussion avant le dialogue. Le dialogue, on voulait –nous le voulons toujours d’ailleurs- qu’il se tienne en une dizaine de jours, avec des thèmes bien précis, un format défini à l’avance. Il y avait le fameux débat sur la participation ou pas de la communauté internationale. Vous savez que l’UDPS donnait cela comme condition sine qua none. Il fallait discuter de tout ça. Nous, nous pensions que cela ne devait pas prendre deux mois comme c’est le cas maintenant. C’est après avoir constaté qu’on nous menait en bateau par nos amis d’en face que nous avons décidé de quitter la table de discussions. Parce que nous étions d’accord sur l’essentiel mais pourquoi est-ce qu’on ne concluait pas. Nous avons compris que les amis étaient là pour nous distraire. D’autant plus que pendant que nous avions une ambiance bon enfant, tout se passait très bien, là-bas à Kinshasa, le pouvoir était en train de mettre des embûches sur la voie vers un règlement pacifique de la crise politique. Nous avons compris qu’il pratiquait la stratégie du Talk and fight, on parle et on combat. Ça nous n’acceptons pas. Nous avons donc décidé de nous retirer.
Quel type d’embûche le pouvoir était en train de mettre en place à Kinshasa ?
Il y en a plein. La dernière que je peux vous donner en exemple, c’est la sortie de la Cour constitutionnelle. Là encore on voit que cette institution est un instrument aux mains du pouvoir de M. Kabila. Or, cela ne peut pas favoriser ce que nous recherchions à travers toutes nos rencontres ayant eu lieu à l’extérieur. Nous recherchions de baliser la voie vers un processus électoral qui soit crédible, acceptable par tous et favorable à un climat apaisé dans lequel se déroulerait des élections libres et démocratiques pour ainsi assister à une alternance démocratique : le départ de M. Kabila et l’entrée du nouveau président élu. Tout ça est en train d’être saboté. D’une main, on négocie. De l’autre, on sabote. On a compris que nos amis ne jouaient pas franc-jeu. Et nous avons décidé de nous retirer.
Quels sont les points sur lesquels vous ne vous êtes pas mis d’accord ?
Nous étions d’accord sur l’essentiel.
L’essentiel, c’est quoi ?
L’essentiel sur le processus électoral. Les détails sur lesquels nous étions d’accord : la médiation internationale, le format, la thématique, le lieu de réunion. Sur ça, on était d’accord. Mais nos amis avaient proposé un partenariat qui ne nous enchantait pas. Nous avons compris qu’il voulait que nous soyons comptables de leur échec du fait qu’ils ne soient pas capables d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Et ça c’est inacceptables pour nous. Et c’est ce qui justifie notre retrait. Nous n’allions pas à ce dialogue pour favoriser un glissement. Nous voulons d’un dialogue pour baliser la voie vers des élections libres et démocratiques ; et acter ainsi l’alternance démocratique.
Est-ce qu’à ce stade, on peut dire que c’est fini. Vous n’allez plus vous retrouver. L’espoir est perdu?
En ce qui concerne le pré-dialogue, c’est fini. Pour le dialogue, nous restons toujours intéressés par cette idée parce que nous pensons que c’est la voie la meilleure pour parvenir à un règlement pacifique de la crise politique qui sévit dans notre pays depuis le hold-up électoral de 2011. Nous restons toujours sur cette position du dialogue. Et nous nous tournons d’ailleurs vers la communauté internationale que nous avons saisie dès le début. Dès le départ, nous lui demandions de s’impliquer davantage. Des fois, nous avons reçu des réponses du genre : ‘’Faites-le d’abord entre acteurs politiques congolais.’’ Mais nous avons la preuve ici, lorsque les Congolais se retrouvent entre eux, il y a toujours un esprit de duperie. Voilà pourquoi nous demandons à la communauté internationale de prendre ses responsabilités.
Vous étiez d’accord sur le format et pas sur le fond ?
Le fond restait à discuter au dialogue. Mais lorsqu’on nous pose ce problème de fond de manière sournoise, de manière à nous piéger-alors que nous n’avons pas encore abordé le fond- nous avons compris qu’il n’y avait rien à attendre de nos amis, qu’ils n’étaient sûrement pas de bonne foi.
Qui est habilité à parler au nom de l’UDPS ?
Vous m’avez appelé et vous m’avez posé la question sur mon parti, je dois répondre. Je ne crois pas qu’avant d’ouvrir la bouche, je dois d’abord courir voir le président ou le secrétaire général pour demander l’autorisation de parler. Nous avons au sein du parti une instance officielle habilitée à parler. Il y a le porte-parole du parti, M. Bruno Tshibala.
Mais à partir du moment où un communiqué du parti devient officiel, c’est à vous les médias d’appeler qui vous voulez au sein du parti pour qu’il le commente. Là ce que je fais, ce n’est que commenter un communiqué. Je ne suis pas en train de donner un communiqué officiel du parti. Je commente le communiqué.
Le président n’a mandaté personne pour engager le parti, semble-t-il.
Quand vous lisez le communiqué, le président déclare qu’il a demandé aux délégués de se retirer. Ils étaient bien mandatés. Je n’entre pas dans cette polémique totalement bête et inutile. Le président était au courant de A à Z. C’est avec son autorisation que cette délégation a été nous représenter à ces discussions. C’est aussi avec son quitus qu’elle s’est retirée des discussions.
Quelle leçon peut-on tirer de ce pré-dialogue ?
La leçon est que tant que ce pouvoir sera là, la meilleure façon de dialoguer, c’est par intermédiaire c’est-à-dire avec une facilitation internationale. Entre nous Congolais, la confiance ne règne pas. Et surtout, on n’est pas capable d’avancer sur des sujets sérieux. Donc, il nous faut forcément une facilitation.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le strict respect de la constitution congolaise est un impératif pour avoir un climat apaisé en République démocratique du Congo, a affirmé mercredi 16 septembre, le porte-parole de la Monusco, Prosper Félix Basse. Il répondait à une question des journalistes au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies.
La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l'opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.
« En faisant mention premièrement de cette lettre du G7, je pense que d'abord un, il faudra se féliciter de cette dynamique. Ça veut dire qu'on voit que toutes les sensibilités peuvent s'exprimer », s'est réjoui Prosper Félix Basse.
Sept partis de la Majorité présidentielle (MP), surnommé « G7 » ont adressé, lundi 14 septembre, une lettre ouverte au président Kabila pour demander, notamment le respect « absolu de la constitution », sur les échéances électorales prévues en 2015-2016, estimant que face aux contraintes financières, les élections locales- jamais organisées dans le pays- devaient être reportées au profit de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des provinciales.
A ce sujet, Félix Prosper Basse déclare :
« Evidemment, vous savez, au moins nous nous accordons sur une chose c'est le respect de la Constitution congolaise. Je pense que ceci est un impératif pour avoir un climat apaisé, pour pouvoir avoir des élections futures apaisées. »
Il a aussi souligné que la Monusco a constaté « la rupture du dialogue entre les membres de la Majorité présidentielle et l'UDPS ».
« Mais je pense qu'il ne faut pas restreindre justement toutes les activités politiques à deux entités qui sont l'UDPS et le PPRD. A terme, il faudra que les gens s'entendent quand même pour aller à l'essentiel. L'essentiel c'est la mise en œuvre du jeu démocratique en RDC », a poursuivi Félix Prosper Basse.
La Monusco réaffirme par ailleurs sa disponibilité à faciliter le dialogue politique en RDC conformément à son mandat qui l'autorise d'assurer les bons offices.
« Nous avons aussi dans le cadre de notre mandant les bons offices à conduire. On ne peut pas les forcer. Mais leReprésentant spécial nous a dit qu'il se tenait prêt à faciliter ce dialogue si toutefois les parties le sollicitaient pour ça », a ajouté Félix Prosper Basse.
http://www.radiookapi.net/2015/09/16/actualite/politique/rdc-le-respect-de-la-constitution-est-un-imperatif-pour-un-climat
La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l'opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.
« En faisant mention premièrement de cette lettre du G7, je pense que d'abord un, il faudra se féliciter de cette dynamique. Ça veut dire qu'on voit que toutes les sensibilités peuvent s'exprimer », s'est réjoui Prosper Félix Basse.
Sept partis de la Majorité présidentielle (MP), surnommé « G7 » ont adressé, lundi 14 septembre, une lettre ouverte au président Kabila pour demander, notamment le respect « absolu de la constitution », sur les échéances électorales prévues en 2015-2016, estimant que face aux contraintes financières, les élections locales- jamais organisées dans le pays- devaient être reportées au profit de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des provinciales.
A ce sujet, Félix Prosper Basse déclare :
« Evidemment, vous savez, au moins nous nous accordons sur une chose c'est le respect de la Constitution congolaise. Je pense que ceci est un impératif pour avoir un climat apaisé, pour pouvoir avoir des élections futures apaisées. »
Il a aussi souligné que la Monusco a constaté « la rupture du dialogue entre les membres de la Majorité présidentielle et l'UDPS ».
« Mais je pense qu'il ne faut pas restreindre justement toutes les activités politiques à deux entités qui sont l'UDPS et le PPRD. A terme, il faudra que les gens s'entendent quand même pour aller à l'essentiel. L'essentiel c'est la mise en œuvre du jeu démocratique en RDC », a poursuivi Félix Prosper Basse.
La Monusco réaffirme par ailleurs sa disponibilité à faciliter le dialogue politique en RDC conformément à son mandat qui l'autorise d'assurer les bons offices.
« Nous avons aussi dans le cadre de notre mandant les bons offices à conduire. On ne peut pas les forcer. Mais leReprésentant spécial nous a dit qu'il se tenait prêt à faciliter ce dialogue si toutefois les parties le sollicitaient pour ça », a ajouté Félix Prosper Basse.
http://www.radiookapi.net/2015/09/16/actualite/politique/rdc-le-respect-de-la-constitution-est-un-imperatif-pour-un-climat
Admin- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mwando Nsimba, membre du G7, démissionne de son poste au bureau de l’Assemblée nationale
http://www.radiookapi.net/2015/09/17/actualite/politique/rdc-mwando-nsimba-membre-du-g7-demissionne-de-son-poste-au-bureau-de
Charles Mwando Nsimba, président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), l’un des signataires de la lettre ouverte demandant au président Kabila le respect de la constitution pour l’organisation des élections a déposé jeudi sa démission au poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, a-t-il dit à un journaliste de Radio Okapi au palais du peuple, siège du Parlement, sans donner plus de détails.
Dans un communiqué du 16 septembre parvenu jeudi à Radio Okapi, le Bureau politique de la Majorité présidentielle demande à tous les parlementaires membres des bureaux de deux chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le G7 à désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila ou à démissionner. Le G7 désigne les sept partis exclus de la Majorité présidentielle pour leur lettre adressée lundi au président de la RDC.
L’ARC exprime son soutien à Olivier Kamitatu
Le comité directeur de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a exprimé jeudi dans un communiqué son soutien à son président national, Olivier Kamitatu renvoyé du gouvernement par Joseph Kabila pour avoir signé la lettre des sept. Le parti affirme aussi son « soutien indéfectible au G7 dans son combat visant le respect de la constitution et de valeurs républicaines et démocratiques ».
«Nous sommes dans une majorité qui est régie par une charte. Est-ce que la situation du G7 mérite à l’heure qu’il est une exclusion ou une auto-exclusion ?[…]Est-ce que vous pensez qu’une révocation ou une auto-exclusion est un acte qui vient apporter la paix et la cohésion ? Nous n’avons sans doute pas de recours à faire contre la révocation, mais je m’inquiète sur les conséquences», a déclaré à Radio Okapi Bruno Lapika, secrétaire général de l’ARC.
Le président de la RDC Joseph Kabila a révoqué mercredi le ministre du Plan, Olivier Kamitatu et son conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi. Plus tôt dans la journée, le Bureau de la Majorité avait décidé d’exclure les sept frondeurs qui en étaient à leur troisième lettre ouverte à Joseph Kabila. Le G7 accuse la Majorité Présidentielle d’user des manœuvres dilatoires pour ne pas tenir les élections d’ici à fin 2016.
http://www.radiookapi.net/2015/09/17/actualite/politique/rdc-mwando-nsimba-membre-du-g7-demissionne-de-son-poste-au-bureau-de
Charles Mwando Nsimba, président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), l’un des signataires de la lettre ouverte demandant au président Kabila le respect de la constitution pour l’organisation des élections a déposé jeudi sa démission au poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, a-t-il dit à un journaliste de Radio Okapi au palais du peuple, siège du Parlement, sans donner plus de détails.
Dans un communiqué du 16 septembre parvenu jeudi à Radio Okapi, le Bureau politique de la Majorité présidentielle demande à tous les parlementaires membres des bureaux de deux chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le G7 à désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila ou à démissionner. Le G7 désigne les sept partis exclus de la Majorité présidentielle pour leur lettre adressée lundi au président de la RDC.
L’ARC exprime son soutien à Olivier Kamitatu
Le comité directeur de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a exprimé jeudi dans un communiqué son soutien à son président national, Olivier Kamitatu renvoyé du gouvernement par Joseph Kabila pour avoir signé la lettre des sept. Le parti affirme aussi son « soutien indéfectible au G7 dans son combat visant le respect de la constitution et de valeurs républicaines et démocratiques ».
«Nous sommes dans une majorité qui est régie par une charte. Est-ce que la situation du G7 mérite à l’heure qu’il est une exclusion ou une auto-exclusion ?[…]Est-ce que vous pensez qu’une révocation ou une auto-exclusion est un acte qui vient apporter la paix et la cohésion ? Nous n’avons sans doute pas de recours à faire contre la révocation, mais je m’inquiète sur les conséquences», a déclaré à Radio Okapi Bruno Lapika, secrétaire général de l’ARC.
Le président de la RDC Joseph Kabila a révoqué mercredi le ministre du Plan, Olivier Kamitatu et son conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi. Plus tôt dans la journée, le Bureau de la Majorité avait décidé d’exclure les sept frondeurs qui en étaient à leur troisième lettre ouverte à Joseph Kabila. Le G7 accuse la Majorité Présidentielle d’user des manœuvres dilatoires pour ne pas tenir les élections d’ici à fin 2016.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
[quote="Admin"]
La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l'opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.
« En faisant mention premièrement de cette lettre du G7, je pense que d'abord un, il faudra se féliciter de cette dynamique. Ça veut dire qu'on voit que toutes les sensibilités peuvent s'exprimer », s'est réjoui Prosper Félix Basse.
L´ONU..entrain de soutenir..des frondeurs..au nom du respect de la Constitution? De quoi á empirer les relations dèjà mauvaises entre Kobler et Kanambe
La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l'opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.
« En faisant mention premièrement de cette lettre du G7, je pense que d'abord un, il faudra se féliciter de cette dynamique. Ça veut dire qu'on voit que toutes les sensibilités peuvent s'exprimer », s'est réjoui Prosper Félix Basse.
L´ONU..entrain de soutenir..des frondeurs..au nom du respect de la Constitution? De quoi á empirer les relations dèjà mauvaises entre Kobler et Kanambe
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Ah la democratie au congo...Admin a écrit:
La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l'opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.
Ebongo toyaka lisusu que Kabila est un dictateur... Il vous laisse ecrire des lettres, l'etat congolais vous permet de manifester librement... Au temps de Mobutu et Nganda, nde bino tout basibolimwa kala...Heck! Ewanga n'a plus rejoint sa chambre 3 etoiles de Makala...
zobattants
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
La Majorité compte 331 députés, après l'auto-exclusion de G7
http://www.radiookapi.net/2015/09/18/actualite/politique/rdc-la-majorite-compte-331-deputes-apres-lauto-exclusion-de-g7
Après l'auto-exclusion des membres du G7, la Majorité présidentielle compte trois cent trente et un députés sur ses trois cent cinquante à l'Assemblée nationale.
Le président du groupe parlementaire PPRD à l'Assemblée nationale, Emmanuel Shadari a livré ces chiffres au cours d'une conférence de presse du bureau politique de la MP, tenue vendredi 18 septembre, à Kinshasa.
Devant la presse, il a assuré que la Majorité est restée intacte, malgré la fronde du groupe de 7, leaders qui ont adressé la lettre ouverte à Joseph Kabila, lui demandant de respecter l'alternance en 2016.
«Ceux qui ont créé la dissidence ont cru avoir fragilisé notre famille politique. Ils se sont trompés», a indiqué Emmanuel Shadari.
Il a également affirmé qu'à l'heure actuelle, neuf des quinze députés de l'ARC ont fait défection et se sont désolidarisés de leur ancien président Olivier Kamitatu.
Il en est de même, selon lui, pour les autres partis politiques dont l'Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui, selon lui, a perdu sept de ses huit députés ayant accepté de rester au sein de la majorité.
Pour Emmanuel Shadari, huit députés, membres de l'ACO, parti signataire de la lettre de G7, se sont également désolidarisés de leur président de Dany Banza Maloba.
«Ca signifie que nos amis qu'on appelle G7 pensaient qu'en faisant des déclarations ou prenant une position contraire à l'avis générale, ils pouvaient fragiliser la famille politique du chef de l'Etat. Nous sommes en train de signer un document pour montrer que nous sommes toujours derrière la Majorité présidentielle, fidèles et loyales au chef de l'Etat», a poursuivi le président du groupe parlementaire PPRD à la chambre basse du Parlement.
Les sept partis du G7, signataires de la lettre au président de la République, comptent septante-huit sièges sur environ trois cent cinquante que compte la Majorité présidentielle à l'Assemblée nationale.
Ces formations politiques, à savoir : le MSR, ARC, Unafec, Unadef, ADP, PDC et ACO "se sont auto-exclus", selon Lambert Mende s'exprimant au nom du bureau politique de la famille politique du chef de l'Etat, mercredi 16 septembre, pour avoir réclamé, dans leur lettre, la tenue des élections dans les délais constitutionnels afin de parvenir à l'alternance démocratique en 2016.
Dans sa lettre, le G7 a par ailleurs critiqué le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle qui conditionne le lancement du processus électoral par l'organisation prioritaire des élections des gouverneurs des vingt-et-une nouvelles provinces pour lesquelles le gouvernement n'a pas prévu de budget.
Ces frondeurs ont également dénoncé des «manœuvres inavouées » pour ne pas respecter la constitution, imputant à la Majorité une «stratégie suicidaire».
http://www.radiookapi.net/2015/09/18/actualite/politique/rdc-la-majorite-compte-331-deputes-apres-lauto-exclusion-de-g7
Après l'auto-exclusion des membres du G7, la Majorité présidentielle compte trois cent trente et un députés sur ses trois cent cinquante à l'Assemblée nationale.
Le président du groupe parlementaire PPRD à l'Assemblée nationale, Emmanuel Shadari a livré ces chiffres au cours d'une conférence de presse du bureau politique de la MP, tenue vendredi 18 septembre, à Kinshasa.
Devant la presse, il a assuré que la Majorité est restée intacte, malgré la fronde du groupe de 7, leaders qui ont adressé la lettre ouverte à Joseph Kabila, lui demandant de respecter l'alternance en 2016.
«Ceux qui ont créé la dissidence ont cru avoir fragilisé notre famille politique. Ils se sont trompés», a indiqué Emmanuel Shadari.
Il a également affirmé qu'à l'heure actuelle, neuf des quinze députés de l'ARC ont fait défection et se sont désolidarisés de leur ancien président Olivier Kamitatu.
Il en est de même, selon lui, pour les autres partis politiques dont l'Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui, selon lui, a perdu sept de ses huit députés ayant accepté de rester au sein de la majorité.
Pour Emmanuel Shadari, huit députés, membres de l'ACO, parti signataire de la lettre de G7, se sont également désolidarisés de leur président de Dany Banza Maloba.
«Ca signifie que nos amis qu'on appelle G7 pensaient qu'en faisant des déclarations ou prenant une position contraire à l'avis générale, ils pouvaient fragiliser la famille politique du chef de l'Etat. Nous sommes en train de signer un document pour montrer que nous sommes toujours derrière la Majorité présidentielle, fidèles et loyales au chef de l'Etat», a poursuivi le président du groupe parlementaire PPRD à la chambre basse du Parlement.
Les sept partis du G7, signataires de la lettre au président de la République, comptent septante-huit sièges sur environ trois cent cinquante que compte la Majorité présidentielle à l'Assemblée nationale.
Ces formations politiques, à savoir : le MSR, ARC, Unafec, Unadef, ADP, PDC et ACO "se sont auto-exclus", selon Lambert Mende s'exprimant au nom du bureau politique de la famille politique du chef de l'Etat, mercredi 16 septembre, pour avoir réclamé, dans leur lettre, la tenue des élections dans les délais constitutionnels afin de parvenir à l'alternance démocratique en 2016.
Dans sa lettre, le G7 a par ailleurs critiqué le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle qui conditionne le lancement du processus électoral par l'organisation prioritaire des élections des gouverneurs des vingt-et-une nouvelles provinces pour lesquelles le gouvernement n'a pas prévu de budget.
Ces frondeurs ont également dénoncé des «manœuvres inavouées » pour ne pas respecter la constitution, imputant à la Majorité une «stratégie suicidaire».
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit:La Majorité compte 331 députés, après l'auto-exclusion de G7
http://www.radiookapi.net/2015/09/18/actualite/politique/rdc-la-majorite-compte-331-deputes-apres-lauto-exclusion-de-g7
Après l'auto-exclusion des membres du G7, la Majorité présidentielle compte trois cent trente et un députés sur ses trois cent cinquante à l'Assemblée nationale.
Le président du groupe parlementaire PPRD à l'Assemblée nationale, Emmanuel Shadari a livré ces chiffres au cours d'une conférence de presse du bureau politique de la MP, tenue vendredi 18 septembre, à Kinshasa.
Devant la presse, il a assuré que la Majorité est restée intacte, malgré la fronde du groupe de 7, leaders qui ont adressé la lettre ouverte à Joseph Kabila, lui demandant de respecter l'alternance en 2016.
«Ceux qui ont créé la dissidence ont cru avoir fragilisé notre famille politique. Ils se sont trompés», a indiqué Emmanuel Shadari.
Il a également affirmé qu'à l'heure actuelle, neuf des quinze députés de l'ARC ont fait défection et se sont désolidarisés de leur ancien président Olivier Kamitatu.
Il en est de même, selon lui, pour les autres partis politiques dont l'Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui, selon lui, a perdu sept de ses huit députés ayant accepté de rester au sein de la majorité.
Pour Emmanuel Shadari, huit députés, membres de l'ACO, parti signataire de la lettre de G7, se sont également désolidarisés de leur président de Dany Banza Maloba.
«Ca signifie que nos amis qu'on appelle G7 pensaient qu'en faisant des déclarations ou prenant une position contraire à l'avis générale, ils pouvaient fragiliser la famille politique du chef de l'Etat. Nous sommes en train de signer un document pour montrer que nous sommes toujours derrière la Majorité présidentielle, fidèles et loyales au chef de l'Etat», a poursuivi le président du groupe parlementaire PPRD à la chambre basse du Parlement.
Les sept partis du G7, signataires de la lettre au président de la République, comptent septante-huit sièges sur environ trois cent cinquante que compte la Majorité présidentielle à l'Assemblée nationale.
Ces formations politiques, à savoir : le MSR, ARC, Unafec, Unadef, ADP, PDC et ACO "se sont auto-exclus", selon Lambert Mende s'exprimant au nom du bureau politique de la famille politique du chef de l'Etat, mercredi 16 septembre, pour avoir réclamé, dans leur lettre, la tenue des élections dans les délais constitutionnels afin de parvenir à l'alternance démocratique en 2016.
Dans sa lettre, le G7 a par ailleurs critiqué le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle qui conditionne le lancement du processus électoral par l'organisation prioritaire des élections des gouverneurs des vingt-et-une nouvelles provinces pour lesquelles le gouvernement n'a pas prévu de budget.
Ces frondeurs ont également dénoncé des «manœuvres inavouées » pour ne pas respecter la constitution, imputant à la Majorité une «stratégie suicidaire».
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Les raisons de 2 révocations du Président KABILA expliquées par JM KASSAMBA
BYE BYE BYE
BYE BYE BYE
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L’Unadef soutient Charles Mwando Nsimba, exclu de la Majorité présidentielle
http://www.radiookapi.net/2015/09/18/actualite/societe/lunadef-soutient-charles-mwando-nsimba-exclu-de-la-majorite
L’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes (Unadef) soutien son président national Charles Mwando Nsimba, l’un des signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila, exclu de la Majorité Présidentielle et qui a démissionné jeudi de son poste de 1er vice-président du bureau de l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration faite jeudi 17 septembre au siège de ce parti à Lubumbashi, l’Unadef a réitéré «sa confiance et son soutien total et inconditionnel à son président national Charles Mwando Nsimba». L’Unadef qualifie de «noble» la démarche du G7. Son président national a «montré le chemin à suivre pour une démarche pacifique dans le pays et ce, dans le respect de la constitution».
Le parti de Charles Mwando Nsimba réaffirme par ailleurs son soutien à la lettre de G7, exigeant entre autres au chef de l’état congolais le respect absolu des délais constitutionnels pour les élections.
http://www.radiookapi.net/2015/09/18/actualite/societe/lunadef-soutient-charles-mwando-nsimba-exclu-de-la-majorite
L’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes (Unadef) soutien son président national Charles Mwando Nsimba, l’un des signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila, exclu de la Majorité Présidentielle et qui a démissionné jeudi de son poste de 1er vice-président du bureau de l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration faite jeudi 17 septembre au siège de ce parti à Lubumbashi, l’Unadef a réitéré «sa confiance et son soutien total et inconditionnel à son président national Charles Mwando Nsimba». L’Unadef qualifie de «noble» la démarche du G7. Son président national a «montré le chemin à suivre pour une démarche pacifique dans le pays et ce, dans le respect de la constitution».
Le parti de Charles Mwando Nsimba réaffirme par ailleurs son soutien à la lettre de G7, exigeant entre autres au chef de l’état congolais le respect absolu des délais constitutionnels pour les élections.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit:Ça fait débat : Auto-exclusion du G7
Mister JIM
THANX..na wuti ko silisa kotala vidéo oyo Kisombe a koti mayi.. Tango ba yebisi epayi a wuta na MLC.. a siliki
Papy Tamba pe..ba yebisi ye, ba nani ba sala PPRD, pe ba nani ba sala constitution to mosala na Parlement
QUESTION ..
Makelele a tuni kaka...question na ye ezanga reponse.. bord ezanga kombo Joé Kanambe a ko longwa to te? Pas de eyano Il faut dormir..
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L’OPPOSITION A ÉCHOUÉ À LA MYTHIQUE PLACE STE THÉRÈSE
http://issuu.com/gabas1090/docs/le_vif_du_congo_39
Le nombre de personnes ayant répondu à l’invitation des organisateurs de ce meeting de mobilisation contre le « glissement » est en deçà du chiffre qu’on pouvait attendre.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes pour leur meeting annonce depuis plus de deux semaines. Pire encore, Kamerhe, Fayulu et consorts ont abandonné leurs militants face à seulement une dizaine d’assaillants surgis de nulle part et qui ont subi l’extrémisme des manifestants qui ont tué deux personnes, selon un bilan largement partagé.
En mobilisant pour un meeting vérité à la place Sainte Thérèse presque une année jour pour jour après la dernière rencontre au même endroit, qui s’était soldée par l’arrestation de Jean Bertrand Ewanga, Secrétaire Général de l’UNC, la « Dynamique de l’opposition », une plate-forme regroupant une vingtaine de partis de l’opposition radicale, visait un objectif : drainer une foule importante pour légitimer son combat contre le « glissement et le dialogue politique pour des élections apaisées. Pendant plus de deux semaines, les leaders de cette plate-forme qui ont quadrillé la ville pour faire une démonstration de force et montrer à la face du monde la « justesse » de leur combat.
Au finish, cependant, c’est un spectacle plutôt fade que les cameras et les objectifs d’appareils photo ont immortalisé : pas plus de 2.000 personnes sur la place Ste Thérèse. Les observateurs les plus sévères parlent de pas plus de 1.000 manifestants. Un petit calcul montrerait, toutes choses restant égales par ailleurs, que chaque parti n’aura mobilisé que 100 personnes. Et 2.000 personnes ce n’est même pas la population de deux avenues d’un quartier seulement de la commune de N’djili dans ce district de la Tshangu pourtant largement donnée pour acquise à l’opposition. « Ils ont été incapable de mobiliser même le dixième de la population de la célèbre commune populaire de Kimbanseke. « En quoi sont-ils leaders ? », s’est interrogé un observateur qui s’est confié à votre journal. « Comment des gens incapables de drainer des foules s’arrogeraient-ils le statut de présidentiable ? », s’est demandé un autre.
Cette réalité vient ainsi corroborer le rapport de la plate-forme de la société civile la CASE qui avait révélé, voici quelque quatre mois que 75% des partis politiques ne sont implantés que localement, soit autour du siège du parti, soit dans le quartier d’habitation de leurs Présidents. Un autre analyste croit comprendre qu’en fait de mobilisation, cette plate-forme aurait cherché à fédérer les sympathisants de l’opposition aux dépens d’Etienne Tshisekedi et l’UDPS qui, ces derniers temps sur la toile, ont fait l’objet d’invectives acerbes suite à leur engagement pour le dialogue avant que le sphinx de Limete ne retire ses hommes des pourparlers pour ce faire.
Qu’à cela ne tienne, n’écoutant que son courage face à une place Sainte Thérèse désespérément clairsemée vers 13 heures au moment du début de la manifestation pourtant prévue pour 10 heures, la vingtaine de leaders de la « Dynamique de l’opposition a transmis son message: non au « glissement, non au dialogue. Introduits par Jean Bertrand Ewanga, Eve Bazaiba, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Jean Lucien Busa, Gilbert Kikwama, Ingele Ifoto, Olenghankoyi, Jean Claude Mvuemba, Koloso Sulamili et Gabriel Mokia se sont ainsi succédé jusqu’au huitième d’entre eux lorsque, tout à coup, l’assistance a constaté qu’ils commençaient à quitter le podium l’un après l’autre pour s’éclipser derrière l’estrade et disparaitre dans la nature sans rien dire de ce qui les effrayait ainsi au point de leur faire prendre les jambes au cou.
C’est là qu’a commencé la panique avant de céder à la débandade. Intervenant en dernier dans cette confusion, Gabriel Mokia a tenté de calmer la foule en demandant que personne ne fuie avant que lui même ne prenne la tangente. C’était le deuxième échec des opposants : des leaders, supposés être des meneurs d’hommes, ont abandonné les leurs sur le « champ d’honneur » pour aller se mettre à l’abri et suivre les événements par les « on dit ». Les pauvres militants- près de 2.000 seulement – ont dû faire face à un petit groupe d’une dizaine de personnes, selon une estimation partagée par plusieurs sources.
Dans leur panique certainement, croyant avoir affaire à une agression d’envergure, ils se sont déchainés sur les assaillants sortis de nulle part pour commettre l’irréparable : 2 morts selon un bilan partagé par plusieurs sources. Quelques blessés selon le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Dans tous les cas, il ne serait pas exagéré de parler ici d’un « usage disproportionné de la légitime défense » dans ces affrontements qui ont opposé 2.000 personnes à une dizaine seulement.
Mais, plus grave encore, ces mêmes leaders » ont tenté de rendre la police responsable de ces échauffourées au motif qu’elle n’avait pas réagi à temps. Les témoins affirment pourtant que si cette police n’était pas intervenue, on parlerait aujourd’hui d’un autre bilan. En d’autres circonstances, cette même opposition, relayée par les médias périphériques et les capitales occidentales, parlent toujours de « l’usage disproportionnée de la force ».
Cette fois-ci, il n’y a eu ni coup de feu ni gaz lacrymogène. Une chose reste constante dans tout ceci : La manif de l’opposition de mardi dernier a fait flop. Les spécialistes en communication en rajoutant aux constats et parlent d’une cacophonie dans la transmission d’un double message dans un matraquage- 8 personnes pour dire la même, chose- qui a fini par devenir lassant. Dans le même registre du discours, l’on se désole de cette frivolité qui a caractérisé les propos des uns et des autres dans leurs qualifications pour designer la personne du Chef de l’Etat.
Brocardé en tous sens, Joseph Kabila a même été traité de « Mangobo par Ingele Ifoto, faisant allusion à une chanson de Zaïko Langa Langa trop vieille pour la jeunesse d’aujourd’hui qui n’aura retenu du Chef de l’Etat que l’image d’un comédien qu’est le vrai Mangobo.
Le Vif du Congo
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Sans l´UDPS cette opposition pourrie ne peut pas tenir!!! On voit clairement les limites.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes.
http://issuu.com/gabas1090/docs/le_vif_du_congo_39
Le nombre de personnes ayant répondu à l’invitation des organisateurs de ce meeting de mobilisation contre le « glissement » est en deçà du chiffre qu’on pouvait attendre.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes pour leur meeting annonce depuis plus de deux semaines. Pire encore, Kamerhe, Fayulu et consorts ont abandonné leurs militants face à seulement une dizaine d’assaillants surgis de nulle part et qui ont subi l’extrémisme des manifestants qui ont tué deux personnes, selon un bilan largement partagé.
En mobilisant pour un meeting vérité à la place Sainte Thérèse presque une année jour pour jour après la dernière rencontre au même endroit, qui s’était soldée par l’arrestation de Jean Bertrand Ewanga, Secrétaire Général de l’UNC, la « Dynamique de l’opposition », une plate-forme regroupant une vingtaine de partis de l’opposition radicale, visait un objectif : drainer une foule importante pour légitimer son combat contre le « glissement et le dialogue politique pour des élections apaisées. Pendant plus de deux semaines, les leaders de cette plate-forme qui ont quadrillé la ville pour faire une démonstration de force et montrer à la face du monde la « justesse » de leur combat.
Au finish, cependant, c’est un spectacle plutôt fade que les cameras et les objectifs d’appareils photo ont immortalisé : pas plus de 2.000 personnes sur la place Ste Thérèse. Les observateurs les plus sévères parlent de pas plus de 1.000 manifestants. Un petit calcul montrerait, toutes choses restant égales par ailleurs, que chaque parti n’aura mobilisé que 100 personnes. Et 2.000 personnes ce n’est même pas la population de deux avenues d’un quartier seulement de la commune de N’djili dans ce district de la Tshangu pourtant largement donnée pour acquise à l’opposition. « Ils ont été incapable de mobiliser même le dixième de la population de la célèbre commune populaire de Kimbanseke. « En quoi sont-ils leaders ? », s’est interrogé un observateur qui s’est confié à votre journal. « Comment des gens incapables de drainer des foules s’arrogeraient-ils le statut de présidentiable ? », s’est demandé un autre.
Cette réalité vient ainsi corroborer le rapport de la plate-forme de la société civile la CASE qui avait révélé, voici quelque quatre mois que 75% des partis politiques ne sont implantés que localement, soit autour du siège du parti, soit dans le quartier d’habitation de leurs Présidents. Un autre analyste croit comprendre qu’en fait de mobilisation, cette plate-forme aurait cherché à fédérer les sympathisants de l’opposition aux dépens d’Etienne Tshisekedi et l’UDPS qui, ces derniers temps sur la toile, ont fait l’objet d’invectives acerbes suite à leur engagement pour le dialogue avant que le sphinx de Limete ne retire ses hommes des pourparlers pour ce faire.
Qu’à cela ne tienne, n’écoutant que son courage face à une place Sainte Thérèse désespérément clairsemée vers 13 heures au moment du début de la manifestation pourtant prévue pour 10 heures, la vingtaine de leaders de la « Dynamique de l’opposition a transmis son message: non au « glissement, non au dialogue. Introduits par Jean Bertrand Ewanga, Eve Bazaiba, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Jean Lucien Busa, Gilbert Kikwama, Ingele Ifoto, Olenghankoyi, Jean Claude Mvuemba, Koloso Sulamili et Gabriel Mokia se sont ainsi succédé jusqu’au huitième d’entre eux lorsque, tout à coup, l’assistance a constaté qu’ils commençaient à quitter le podium l’un après l’autre pour s’éclipser derrière l’estrade et disparaitre dans la nature sans rien dire de ce qui les effrayait ainsi au point de leur faire prendre les jambes au cou.
C’est là qu’a commencé la panique avant de céder à la débandade. Intervenant en dernier dans cette confusion, Gabriel Mokia a tenté de calmer la foule en demandant que personne ne fuie avant que lui même ne prenne la tangente. C’était le deuxième échec des opposants : des leaders, supposés être des meneurs d’hommes, ont abandonné les leurs sur le « champ d’honneur » pour aller se mettre à l’abri et suivre les événements par les « on dit ». Les pauvres militants- près de 2.000 seulement – ont dû faire face à un petit groupe d’une dizaine de personnes, selon une estimation partagée par plusieurs sources.
Dans leur panique certainement, croyant avoir affaire à une agression d’envergure, ils se sont déchainés sur les assaillants sortis de nulle part pour commettre l’irréparable : 2 morts selon un bilan partagé par plusieurs sources. Quelques blessés selon le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Dans tous les cas, il ne serait pas exagéré de parler ici d’un « usage disproportionné de la légitime défense » dans ces affrontements qui ont opposé 2.000 personnes à une dizaine seulement.
Mais, plus grave encore, ces mêmes leaders » ont tenté de rendre la police responsable de ces échauffourées au motif qu’elle n’avait pas réagi à temps. Les témoins affirment pourtant que si cette police n’était pas intervenue, on parlerait aujourd’hui d’un autre bilan. En d’autres circonstances, cette même opposition, relayée par les médias périphériques et les capitales occidentales, parlent toujours de « l’usage disproportionnée de la force ».
Cette fois-ci, il n’y a eu ni coup de feu ni gaz lacrymogène. Une chose reste constante dans tout ceci : La manif de l’opposition de mardi dernier a fait flop. Les spécialistes en communication en rajoutant aux constats et parlent d’une cacophonie dans la transmission d’un double message dans un matraquage- 8 personnes pour dire la même, chose- qui a fini par devenir lassant. Dans le même registre du discours, l’on se désole de cette frivolité qui a caractérisé les propos des uns et des autres dans leurs qualifications pour designer la personne du Chef de l’Etat.
Brocardé en tous sens, Joseph Kabila a même été traité de « Mangobo par Ingele Ifoto, faisant allusion à une chanson de Zaïko Langa Langa trop vieille pour la jeunesse d’aujourd’hui qui n’aura retenu du Chef de l’Etat que l’image d’un comédien qu’est le vrai Mangobo.
Le Vif du Congo
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Sans l´UDPS cette opposition pourrie ne peut pas tenir!!! On voit clairement les limites.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit: L’OPPOSITION A ÉCHOUÉ À LA MYTHIQUE PLACE STE THÉRÈSE
http://issuu.com/gabas1090/docs/le_vif_du_congo_39
Le nombre de personnes ayant répondu à l’invitation des organisateurs de ce meeting de mobilisation contre le « glissement » est en deçà du chiffre qu’on pouvait attendre.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes pour leur meeting annonce depuis plus de deux semaines. Pire encore, Kamerhe, Fayulu et consorts ont abandonné leurs militants face à seulement une dizaine d’assaillants surgis de nulle part et qui ont subi l’extrémisme des manifestants qui ont tué deux personnes, selon un bilan largement partagé.
En mobilisant pour un meeting vérité à la place Sainte Thérèse presque une année jour pour jour après la dernière rencontre au même endroit, qui s’était soldée par l’arrestation de Jean Bertrand Ewanga, Secrétaire Général de l’UNC, la « Dynamique de l’opposition », une plate-forme regroupant une vingtaine de partis de l’opposition radicale, visait un objectif : drainer une foule importante pour légitimer son combat contre le « glissement et le dialogue politique pour des élections apaisées. Pendant plus de deux semaines, les leaders de cette plate-forme qui ont quadrillé la ville pour faire une démonstration de force et montrer à la face du monde la « justesse » de leur combat.
Au finish, cependant, c’est un spectacle plutôt fade que les cameras et les objectifs d’appareils photo ont immortalisé : pas plus de 2.000 personnes sur la place Ste Thérèse. Les observateurs les plus sévères parlent de pas plus de 1.000 manifestants. Un petit calcul montrerait, toutes choses restant égales par ailleurs, que chaque parti n’aura mobilisé que 100 personnes. Et 2.000 personnes ce n’est même pas la population de deux avenues d’un quartier seulement de la commune de N’djili dans ce district de la Tshangu pourtant largement donnée pour acquise à l’opposition. « Ils ont été incapable de mobiliser même le dixième de la population de la célèbre commune populaire de Kimbanseke. « En quoi sont-ils leaders ? », s’est interrogé un observateur qui s’est confié à votre journal. « Comment des gens incapables de drainer des foules s’arrogeraient-ils le statut de présidentiable ? », s’est demandé un autre.
Cette réalité vient ainsi corroborer le rapport de la plate-forme de la société civile la CASE qui avait révélé, voici quelque quatre mois que 75% des partis politiques ne sont implantés que localement, soit autour du siège du parti, soit dans le quartier d’habitation de leurs Présidents. Un autre analyste croit comprendre qu’en fait de mobilisation, cette plate-forme aurait cherché à fédérer les sympathisants de l’opposition aux dépens d’Etienne Tshisekedi et l’UDPS qui, ces derniers temps sur la toile, ont fait l’objet d’invectives acerbes suite à leur engagement pour le dialogue avant que le sphinx de Limete ne retire ses hommes des pourparlers pour ce faire.
Qu’à cela ne tienne, n’écoutant que son courage face à une place Sainte Thérèse désespérément clairsemée vers 13 heures au moment du début de la manifestation pourtant prévue pour 10 heures, la vingtaine de leaders de la « Dynamique de l’opposition a transmis son message: non au « glissement, non au dialogue. Introduits par Jean Bertrand Ewanga, Eve Bazaiba, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Jean Lucien Busa, Gilbert Kikwama, Ingele Ifoto, Olenghankoyi, Jean Claude Mvuemba, Koloso Sulamili et Gabriel Mokia se sont ainsi succédé jusqu’au huitième d’entre eux lorsque, tout à coup, l’assistance a constaté qu’ils commençaient à quitter le podium l’un après l’autre pour s’éclipser derrière l’estrade et disparaitre dans la nature sans rien dire de ce qui les effrayait ainsi au point de leur faire prendre les jambes au cou.
C’est là qu’a commencé la panique avant de céder à la débandade. Intervenant en dernier dans cette confusion, Gabriel Mokia a tenté de calmer la foule en demandant que personne ne fuie avant que lui même ne prenne la tangente. C’était le deuxième échec des opposants : des leaders, supposés être des meneurs d’hommes, ont abandonné les leurs sur le « champ d’honneur » pour aller se mettre à l’abri et suivre les événements par les « on dit ». Les pauvres militants- près de 2.000 seulement – ont dû faire face à un petit groupe d’une dizaine de personnes, selon une estimation partagée par plusieurs sources.
Dans leur panique certainement, croyant avoir affaire à une agression d’envergure, ils se sont déchainés sur les assaillants sortis de nulle part pour commettre l’irréparable : 2 morts selon un bilan partagé par plusieurs sources. Quelques blessés selon le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Dans tous les cas, il ne serait pas exagéré de parler ici d’un « usage disproportionné de la légitime défense » dans ces affrontements qui ont opposé 2.000 personnes à une dizaine seulement.
Mais, plus grave encore, ces mêmes leaders » ont tenté de rendre la police responsable de ces échauffourées au motif qu’elle n’avait pas réagi à temps. Les témoins affirment pourtant que si cette police n’était pas intervenue, on parlerait aujourd’hui d’un autre bilan. En d’autres circonstances, cette même opposition, relayée par les médias périphériques et les capitales occidentales, parlent toujours de « l’usage disproportionnée de la force ».
Cette fois-ci, il n’y a eu ni coup de feu ni gaz lacrymogène. Une chose reste constante dans tout ceci : La manif de l’opposition de mardi dernier a fait flop. Les spécialistes en communication en rajoutant aux constats et parlent d’une cacophonie dans la transmission d’un double message dans un matraquage- 8 personnes pour dire la même, chose- qui a fini par devenir lassant. Dans le même registre du discours, l’on se désole de cette frivolité qui a caractérisé les propos des uns et des autres dans leurs qualifications pour designer la personne du Chef de l’Etat.
Brocardé en tous sens, Joseph Kabila a même été traité de « Mangobo par Ingele Ifoto, faisant allusion à une chanson de Zaïko Langa Langa trop vieille pour la jeunesse d’aujourd’hui qui n’aura retenu du Chef de l’Etat que l’image d’un comédien qu’est le vrai Mangobo.
Le Vif du Congo
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Sans l´UDPS cette opposition pourrie ne peut pas tenir!!! On voit clairement les limites.
A plus de 20, les partis de la Dynamique de l’opposition ont été incapables de mobiliser plus de 2.000 personnes.
La désinformation ne payera pas toujours , la propagande ne changera pas tant que ça une réalité dure pour ce pays et plus instable qu'auparavant pour ce pouvoir !
Il est clair qu'ici l'auteur fait une description tendancieuse, orientée dans le sens du pouvoir (et celui de l'Udps qu'il veut béquille de ce dernier avec ses louvoiements avec le régime à travers ce dialogue...) !
Au delà de la querelle du nombre des présents (à) et du déroulement effectif de cette manifestation, ce sont bien sa charge symbolique et ses conséquences politiques autant qu'humaines, je veux dire aussi sociétales (le culte de la personnalité et de l'unanimisme opportunisme semble en avoir pris un coup...) qui importent plus que jamais : à n'en point douter demain risque d'être plus âprement disputé pour ce régime; qu'on se le dise; à bon entendeur donc...
Sinon, l'opposition politique est certes plurielle et parfois même divisée en son sein mais il existe au sein de la popuplation une large majorité tantôt silencieuse tantôt active qui transcende les partis politiques dans sa résistance : le soulèvement des 19, 20, 21 janvier l'a démontré assez !
Ils sont descendus dans la rue crier énergiquement leur ras le bol de ce pouvoir sans se faire prier sur leur "encartement politique" : l'Udps était par exemple officiellement absente dans l'initiative de cette contestation mais cela ne l 'a pas empêchée de faire reculer le pouvoir, mais cela n'a pas empêché que des militants Udps y participent...
Méfions-nous donc : sans l'Udps (officielle) la contestation comme à Ste Thérèse n'est pas pleine mais aussi sans le reste de l'opposition, l'Udps voit ses limites à contrer le pouvoir : leur dernière volte-face au fumeux dialogue ne le prouve-t-elle pas assez ?
Les caricatures intéressées, la lecture orientée de la réalité ne transformeront donc pas toujours celle-ci qui est présente : l'autocratie appliquée à se maintenir anticonstitutionnellement n'en rencontre pas moins une forte résistance venant des forces politiques et sociales organisées et celle-ci rejoint elle-même la volonté populaire d'une frange importante des Congolais opposés à ce énième hold-up !
On se trompe donc de combat, de cible et d'analyse lorsqu'on veut forcer délibérément la division entre l'Udps et le reste de l'opposition : quoi qu'elle fasse aujourd'hui cette première à son ADN inscrite dans l'opposition contre la dictature !
Observons donc plus lucidement et moins passionnellement les faits !
Vu à travers ces lunettes, la suite risque fort de nous surprendre les uns et les autres et surtout ceux qui s'abandonnent à l'orienter aujourd'hui selon leurs souhaits et leurs intérêts comme veut nous l'asséner ci-dessus notre journaliste(?) !
Attendons voir..............
"RDC :manifestation à Kinshasa, les leçons d’une mobilisation
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-manifestation-a-kinshasa-les-lecons-dune-mobilisation/
L’opposition a massivement manifesté ce mardi à Kinshasa contre un troisième mandat du président Joseph Kabila. Un rassemblement qui marque le retour de la contestation populaire dans la rue.
Des heurts ont éclaté en fin de manifestation
C’était la première manifestation de l’opposition après la forte mobilisation de janvier 2015 contre la loi électorale, qui s’était soldée par une violente répression policière et une quarantaine de morts. Les principaux partis d’opposition congolais réunis dans «la « Dynamique de l’opposition » avait donné rendez-vous à la population pour dénoncer un possible « glissement » du calendrier électoral et le maintient du président Joseph Kabila au-delà de 2016. 2.000 à 3.000 personnes selon les agences de presse internationales ont écouté place Sainte-Thérèse de Ndjili une dizaine de ténors de l’opposition venus dire « non à un troisième mandat de Kabila » et exhorter le chef de l’Etat « à organiser les élections dans les délais constitutionnels ».
Provocations
C’est à la fin du meeting, vers 15h00, que la situation a dégénéré. Un mouvement de foule a rapidement attiré l’attention des manifestants. Les versions divergent ensuite sur les événements. Les organisateurs de la manifestation affirment qu’une bande de jeune gens, armés de bâtons, se sont mis à provoquer la police, sans que celle-ci n’intervienne. D’autres témoins ont simplement vu un attroupement autour d’une personne tabassée par la foule. Le jeune homme à terre serait un responsable du mouvement de jeunesse du PPRD, le parti présidentiel. Les manifestants accusent en fait les jeunes perturbateurs d’être venus provoquer la police sur ordre du pouvoir. Les forces de sécurité sont intervenus avec retard selon les témoins sur place. « Ils ne se sont déplacés que pour récupérer le jeune homme à terre » nous explique un manifestant joint par téléphone. Un bilan provisoire faisait état d’un blessé grave mardi soir. Une autre source parle de un mort.
La pression s’accentue sur le chef de l’Etat
Cette manifestation intervient dans un contexte politique extrêmement tendu. Le président Joseph Kabila est accusé de vouloir retarder le processus électoral pour s’accrocher à son fauteuil. Or, la semaine dernière, la Cour constitutionnelle a exigé la tenue des élections des gouverneurs avant les élections provinciales. Mais le Premier ministre a aussitôt affirmé que le pays « n’avait pas les moyens d’organiser ces élections »… de quoi inquiéter l’opposition qui craint le « glissement » du calendrier. Au même moment Joseph Kabila apprenait deux mauvaises nouvelles : l’UDPS jetait l’éponge du dialogue qui devait formaliser le partage du pouvoir et un groupe de sept « frondeurs » de la majorité demandait au président Congolais de « respecter la Constitution » et donc de quitter le pouvoir en 2016.
Un bon point pour l’opposition
La manifestation d’aujourd’hui met le chef de l’Etat dos au mur : il n’a plus de soutien dans l’opposition (l’UDPS ayant pour le moment fermé la porte) et devient contesté en interne (avec la fronde de quelques caciques de la majorité). Même si la mobilisation n’a pas été monstre, au regard de la population de Kinshasa, les manifestations de janvier 2015, qui ont fini par faire reculer le gouvernement sur la loi électorale, avaient commencé plus modestement. L’opposition marque donc un point en démontrant que malgré la violente répression de janvier, les Congolais peuvent de nouveau redescendre dans la rue. Autre point : quelques drapeaux de l’UDPS, qui n’a pourtant pas appelé à manifestation (jusque là pour cause de « dialogue ») ont été aperçus dans la foule. Preuve que pour certains militants la place du parti d’Etienne Tshisekedi est bien dans l’opposition. Cette manifestation resoude sans conteste l’unité de l’opposition, même si les querelles de personnes sont encore loin d’être réglées.
Répression : le pouvoir lève (un peu) le pied
Au cours cette manifestation, le pouvoir a également réussi à donner une toute autre image. Tout d’abord celle de l’ouverture en autorisant la manifestation. Ensuite en imposant à ses forces de l’ordre une certaine retenue (qui lui sera d’ailleurs reprochée). La police s’est tenue à distance et sans les provocations de quelques jeunes, la manifestation se serait déroulée sans heurt. En janvier 2015, la ville était quadrillée par les forces de sécurité, empêchant tout mouvement de foule et tout rassemblement, ce qui n’a pas été le cas à Sainte-Thérèse, où les manifestants ont pu circuler librement. Seul bémol : la participation de provocateurs, dont on peut en effet penser qu’ils étaient en service commandé (« sinon la police serait intervenue plus rapidement », nous ont confié des témoins). La mobilisation de Ndjili n’est donc que le premier acte d’une reprise de la contestation « anti-troisième mandat » dont Joseph Kabila aura bien du mal à se débarrasser, sauf à annoncer son départ pour 2016. Le second acte aura lieu assez rapidement au Parlement, où les députés vont examiner le budget et déterminer si oui ou non l’Etat a les moyens d’organiser les prochaines élections. Une étape cruciale qui déterminera pour le futur, l’action de l’opposition… et de la rue"
"Kinshasa : « J’ai donné seulement un coup de bâton »
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/17/kinshasa-j-ai-donne-seulement-un-coup-de-baton_4760596_3212.html#AZq7Kz12A87jtCjY.99
Un ciel gris et lourd assombrit la place Sainte-Thérèse, étendue de sable grisâtre située dans le sud de Kinshasa, la capitale congolaise. Il est dix heures du matin, ce mardi 15 septembre. Sur une scène encore vide, le message de la plate-forme Dynamique de l’opposition se dresse en lettres rouges : « L’alternance démocratique n’est pas négociable », « Respect de la constitution = non au glissement, non au dialogue, oui aux élections ».
Le président Joseph Kabila – au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et réélu en 2011 dans des conditions contestées – ne peut pas briguer un troisième mandat en novembre 2016, selon la Constitution. Il ne s’est jamais exprimé sur ses intentions mais l’opposition et une frange grossissante de la majorité soupçonnent son camp de manœuvrer pour qu’il reste en poste après la fin de son quinquennat.
La principale crainte du moment est le « glissement » du calendrier qui prévoit une dizaine d’élections entre octobre 2015 et novembre 2016. En d’autres termes, que la date des scrutins – élections dont l’organisation et le financement posent problème, générant de sérieux retards – soit décalée, jusqu’à bousculer la course à la magistrature suprême au-delà de 2016.
« Non au glissement, même de 30 secondes seulement. Sinon, ils trouveront le peuple dans la rue ! (…) Le pouvoir en place n’a pas la volonté d’aller aux élections mais on va l’y contraindre par la force ! », menace Anicet, sympathisant du Mouvement de libération du Congo (MLC), deuxième parti d’opposition parlementaire et l’une des principales formations de la Dynamique.
Emmanuel, un autre militant du MLC, estime pour sa part que « Kabila a eu beaucoup de temps » au pouvoir mais que c’est « un homme qui ne respecte pas ses engagements ». « Il a eu plus de 14 ans, mais tout ce qu’il a promis, on ne voit rien. Qu’il termine convenablement son mandat, et s’en aille », ajoute-t-il, alors que des enceintes délivrent de grands succès de la musique congolaise.
En juin, Joseph Kabila a consulté différentes couches de la société et des diplomates. Il espérait ainsi jeter les bases d’un dialogue pour organiser des élections apaisées, alors que le climat est de plus en plus tendu et que plusieurs dizaines de personnes sont mortes en janvier dans la répression de manifestations dénonçant un projet de loi électoral qui aurait pu rallonger son quinquennat.
Lire aussi : Violents affrontements en marge d’une manifestation d’opposition en RDC
Les partis de la Dynamique refusent cette main tendue qui, selon eux, vise à retarder la présidentielle. « Mais il faut dialoguer, quand même. Le dialogue n’est pas mauvais », souligne Théodore, militant du parti d’opposition historique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui vient de rompre des pourparlers polémiques avec le pouvoir en prévision du dialogue.
Au micro, le chauffeur de foule rappelle que le « rassemblement est pacifique », faisant suite à la lettre du gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, qui a autorisé la manifestation à condition que les organisateurs veillent à « l’ordre public » et aux « bonnes mœurs ». Quant à la police, elle avait pour mission de prendre les « dispositions sécuritaires habituelles », mais n’était guère visible sur la place.
Vers 14 heures, les chefs de partis commencent les discours, rappellent aux militants qu’ils vivent sans « emploi », ni « eau », ni « électricité ». Et, en chœur, l’assistance chante que Joseph Kabila doit partir en 2016. Mais une heure plus tard, c’est la panique : une dizaine de jeunes pro-Kabila armés de bâtons et de pierres attaquent les participants, qui se cachent dans des maisons ou boutiques alentour.
Un des assaillants présumés est attrapé et reçoit des coups de bâtons et de bambous assénés par des jeunes rassemblés en cercle, ivres de colère, qui frappent de longues minutes, des pieds à la tête, ignorant les éclaboussures de sang qui souillent leurs vêtements. Papy, militant UDPS, plaide la « légitime défense » mais c’est avec gêne qu’il confie avoir « donné seulement un coup de bâton ».
Quand finalement la police arrive, l’un des agents fait signe de temps mort avec ses mains, pour montrer que ses collègues et lui ne viennent pas en ennemi, mais juste récupérer le jeune homme grièvement blessé. Les agents le transportent, inerte, loin de la scène. La tension, elle, demeure et de jeunes partisans de l’opposition lancent des pierres et des bâtons vers les policiers déployés au loin.
Les forces de l’ordre reçoivent des renforts, qui restent longtemps de marbre face aux provocations, avant de tirer quelques grenades de gaz lacrymogène. Dans la soirée, alors que le calme était revenu, Lambert Mende, porte-parole gouvernement, a évoqué un bilan provisoire de « trois blessés » hospitalisés, avant de condamner les « violences physiques comme verbales », et ce « d’où quelles viennent »".
"La majorité présidentielle se divise mais les Congolais restent optimistes
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/09/15/la-majorite-presidentielle-se-divise-mais-les-congolais-restent-optimistes/
Après la classe politique, la rue s’est à nouveau emparée du débat électoral : à Kinshasa, de violents affrontements ont éclaté en marge d’un rassemblement de l’opposition, lorsque le meeting a été attaqué à coups de projectiles par des jeunes gens non identifiés et un journaliste de l’AFP a été témoin d’une scène de lynchage.
Cette montée de la violence semble donner raison à l’avertissement lancé par plusieurs membres importants de la majorité présidentielle, appartenant à un groupe qui s’est intitulé le G7 et qui s’est ouvertement opposé au « glissement », c’est-à-dire à un retard du « train électoral », quelles que soient les raisons invoquées, techniques ou financières. Dans une lettre ouverte adressée au président Kabila, le G7, (composé d’Olivier Kamitatu, Jose Endundo, Mobango, Banza Maloba, Gabriel Kyungu, Charles Mwando Simba et Christophe Lutundula) exige la tenue de toutes les élections dans les délais prescrits et le respect absolu de la Constitution et il condamne le découpage territorial en 26 provinces qui a affaibli l’Etat.
S’adressant au chef de l’Etat, ces sept personnalités assurent : « la gravité de la situation et les risques qu’elle fait peser sur l’avenir de la RDC appellent des initiatives courageuses aussi bien de votre part que du côté de la majorité présidentielle ». Les signataires estiment que cette majorité, au lieu de chercher des subterfuges, « doit préparer les prochaines élections dans la perspective de l’alternance politique » et qu’en son sein même, « il y a beaucoup d’autres candidats potentiels qui pourraient exercer le rôle de président de la République. »
Cette division apparue au sein même de la coalition soutenant le président renforce le camp des opposants au « glissement », appuyé par 33 ONG qui exigent le strict respect de la Constitution en cas de réaménagement du calendrier électoral.
Les Congolais sont… optimistes
La publication d’un dernier sondage d’opinion, réalisé par l’institut Berci (sur base d’un échantillon de 1000 personnes interrogées dans 100 quartiers de Kinshasa) contient des résultats surprenants, à la fois positifs et qui pourraient être portés au crédit du pouvoir en place, et inquiétants car ils révèlent une érosion de la popularité du chef de l’Etat.
Alors que les « professionnels du développement » (dixit Berci) placent volontiers la RDC en fin de classement, telle n’est pas la perception des Congolais eux-mêmes : en mars 2015, 66% d’entre eux se déclaraient « très confiants » en pensant à l’avenir de leur pays dans les années à venir (une progression de 10 points par rapport à 2002) et 57% estimaient que le destin des Congolais était déterminé « par les Congolais eux-mêmes » soit une progression de 13 points. Par rapport au risque de partition du pays, ils étaient 75% à la redouter en 2002 et 52% treize ans plus tard. Il apparaît aussi que 67% des Congolais soutiennent les positions du chef de l’Etat quand il affirme que le Congo, pays souverain, ne doit pas être dirigé par un «club de diplomates ».
Cependant, ce «Congo-optimisme » ne se reflète guère dans la perception politique : à l’issue des élections controversées de 2011, la cote du président Kabila avait glissé à 36%, pour atteindre 48% fin 2014. Ces gains furent cependant laminés lors des manifestations de janvier 2015, violemment réprimées, pour se stabiliser à 46% deux mois plus tard. En janvier 2015, à l’issue des manifestations, seulement 13% des personnes interrogées pensaient que le président Kabila devait briguer un troisième mandat et en mars, 10% seulement des personnes interrogées se disaient prêtes à voter pour lui. En revanche, Etienne Tshisekedi, en mars 2015, obtenait toujours 17%, Vital Kamerhe 16% Moïse Katumbi 9%. Au vu de ces résultats de ses enquêtes, Berci concluait « qu’aucun leader de la majorité n’émerge comme dauphin possible du président Kabila. »
Quant au Premier Ministre Matata Mponyo, sa cote de popularité se stabilise à 46% de « bonne opinion », mais celle de son gouvernement subit une érosion de 12 points, passant de 3% d’opinion positive en janvier à 23% cent jours plus tard, les principaux reproches portant sur le manque d’inclusivité, (35%) le soupçon d’être au service de Kabila (9%), de partager le pouvoir avec lui (6%) de ne pas respecter les engagements des concertations nationales (5%) ou… d’être tous des voleurs (2%). Quant aux gouverneurs de province, Moïse Katumbi, avec 61% des voix, est de loin le plus apprécié."
"(...)"Le Phare aussi revient sur ces incidents qui ont émaillé la fin du meeting de l’opposition et titre « Des ‘’Pomba’’ s’invitent à Sainte Thérèse ». (° http://www.lephareonline.net/des-pomba-sinvitent-a-sainte-therese/ )Il écrit :
« Alors que les militants de l’opposition rassemblés sur le terrain Sainte Thérèse à N’djili suivaient, dans l’ordre et la discipline, les messages de leurs leaders, les exhortant à s’abstenir de tout acte incivique, une bande de « Pomba » (délinquants pratiquants d’arts martiaux) se sont invités sur le site, vers la fin de la manifestation.
C’était au moment où Gabriel Mokia allait clôturer la série d’interventions. Evalués à une vingtaine, ces inciviques sortis de nulle part et porteurs d’armes blanches, se sont attaqués aux paisibles militants de l’Opposition. Dans un premier temps, c’était le sauve-qui-peut, les assaillants n’ayant pas été identifiés. La bousculade a fait plusieurs blessés.
Une fois passé le moment de panique, la foule s’est ressaisie et s’est organisée, en légitime défense, pour la contre-attaque. Et celle-ci était fulgurante. Des centaines de militants en colère ont fondu sur les perturbateurs du meeting qui, après une brève résistance, ont pris la poudre d’escampette. Quelques uns d’entre eux, récupérés par la masse, ont été copieusement passés à tabac. Impassibles au départ, des éléments de la police ont choisi ce moment pour intervenir et tirer les « Pomba » des griffes de la foule, dans un état piteux.
Selon la radio Top Congo, (° http://www.topcongo.fm/index.php/10-fil-info/131-la-dynamique-de-l-opposition-a-tenu-son-meeting-a-la-place-ste-therese-de-ndjili ) deux d’entre eux seraient décédés de leurs blessures. Des leaders de l’Opposition, surpris sur le podium, ont résolu eux aussi de battre en retraite, sous la protection de leurs militants.
«Le général Kanyama nous avait garanti, la veille de notre meeting, que toutes les dispositions étaient prises pour que tout se passe dans le calme », a rappelé un sociétaire de l’opposition.
Au terme de l’incident, plusieurs questions trottaient dans les esprits. Ces inciviques en petit nombre étaient-ils drogués pour tenter une action suicide contre des milliers des personnes ? Cet acte de provocation, à la veille des échéances électorales, est un mauvais signal pour la suite du processus électoral, voulu apaisé par les partenaires de la RDC. Certains n’hésitent pas à dénoncer la faillite de l’Etat dans sa mission constitutionnelle de garantir les libertés publiques sans discrimination. Pourquoi la police déployée pour encadrer le meeting a-t-elle laissé faire les « Pomba » ?
Qui ont envoyé les enfants des autres servir Kamikazes pour satisfaire leurs intérêt politiques ? Toutes ces questions méritent d’être élucidées par une enquête judicaire au nom du caractère sacré de la vie humaine.
Cet incident grave qui s’est déroulé devant la presse internationale ne peut que ternir l’image de la RDC auprès du monde libre.
Notons que ces « Pomba », qui avaient largement démontré leur capacité de nuisance aux élections de 2011, ne sont pas à leur premier forfait ».(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202619&Actualiteit=selected
"Elections au Congo : le pays rappelle la présidence à l’ordre"
° http://www.lalibre.be/actu/international/elections-au-congo-le-pays-rappelle-la-presidence-a-l-ordre-55f837ce35700fb92ee9e8b0
"Rassemblement populaire monstre à N’Djili l’Opposition persiste et signe «Pas de 3me mandat pour Kabila »"
° http://www.lephareonline.net/rassemblement-populaire-monstre-a-ndjili-lopposition-persiste-et-signe-pas-de-3me-mandat-pour-kabila/
"Meeting populaire de N’djili Sainte Thérèse : l’Opposition appelle au respect de la Constitution"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7756
"Congo-Kinshasa: Intimidations contre les sept chefs frondeurs
INTERNATIONAL
Ils ont demandé qu’on discute la ligne suivie; on leur a envoyé l’armée" , résume un observateur congolais au lendemain de l’arrestation des gardes du corps des sept chefs de partis de la majorité présidentielle qui, au début de la semaine (voir "La Libre" 16 septembre, http://bit.ly/1JbHXtz.), ont mis en garde contre la "stratégie suicidaire" du régime. Dans une lettre ouverte, ils avaient demandé au président Kabila de respecter la Constitution - donc de ne pas tenter de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, fin 2016 - et de tenir d’abord les élections les plus urgentes, dont la présidentielle, pour éviter de dépasser les délais légaux.
Jeudi soir, les domiciles des sept chefs de partis ont reçu chacun la visite d’une "vingtaine" de militaires et policiers, plus ou moins brutaux selon les cas. Ceux-ci ont arrêté les gardes du corps des politiciens, "policiers détachés" , selon un des signataires, José Endundo, joint par téléphone. "Ils ont été libérés vendredi matin, mais leurs armes ont été confisquées."
Kabila bande les muscles
Un fils de M. Endundo, qui travaillait au cabinet du ministre du Plan Olivier Kamitatu - un des sept frondeurs, révoqué mercredi par le président Kabila - était détenu vendredi par l’ANR (Agence nationale de renseignements) "sans explication", a poursuivi notre interlocuteur.
Dans le cas de Christophe Lutundula, un autre des signataires, outre son domicile à Kinshasa, une radio lui appartenant a également été investie à Katako-Kombe, dans le Sankuru (Kasaï oriental), son territoire d’origine. Tout le matériel professionnel a été réquisitionné par l’ANR et emmené.
Les sept frondeurs voient dans ces actions "des intimidations" , a indiqué M. Endundo, "dans le but d’empêcher d’autres personnes de nous rejoindre". Mercredi, le Bureau politique de la majorité présidentielle, après avoir exclu les sept frondeurs, avait demandé à tous les parlementaires membres des bureaux des deux chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le groupe des frondeurs, de désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila ou de démissionner. Les sept chefs de parti ont décidé, quant à eux, de se réunir en plateforme politique. "Joseph Kabila montre ses muscles pour à la fois prévenir ses alliés et intimider l’opinion", analyse le politologue Jean Omasombo, interrogé par "La Libre Belgique".
Plusieurs sources s’accordent à estimer que les dernières manœuvres du pouvoir pour retarder les élections - et tenter de prolonger ainsi indûment le mandat du président Kabila - ont créé beaucoup d’inquiétude et de mécontentement au sein de la population et même des forces armées.
Budgets pour 2015 non libérés fin août
"Pour punir deux membres katangais de la majorité qui se montraient rétifs" (le gouverneur Moïse Katumbi et le président de l’assemblée provinciale Gabriel Kyungu qui, fin 2014, avaient pris leurs distances avec les projets destinés à prolonger le Président au pouvoir), note ainsi un observateur congolais, "Joseph Kabila s’est aliéné tout le Katanga et même d’autres provinces en lançant le démembrement des provinces sans préparation".
Ce dernier, non budgétisé, a créé un chaos administratif à l’origine de l’appel des sept partis frondeurs. Ce chaos ajoute aux difficultés des fonctionnaires dans un Etat qui ne réussit à recouvrer que la moitié des recettes prévues.
Selon le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, "l’exécution du budget 2015 se traduit par un faible taux de réalisation, soit 31 % des ressources prévues dans la loi de finances" . Certaines entreprises publiques n’avaient toujours pas reçu, fin août, leur budget pour 2015.
Le journal kinois "Le Phare" se demandait cette semaine si les entreprises publiques et l’administration territoriale n’allaient pas faire, elles aussi, l’objet d’une "purge" destinée à éjecter tous les fidèles des sept partis frondeurs de la majorité.
Et d’aucuns de s’étonner que la majorité présidentielle, qui s’échine à organiser "un dialogue" avec l’opposition (et que celle-ci dénonce comme une tentative de contourner les procédures légales et les élections) refuse d’en tenir un en son sein avec ceux de ses membres qui le demandent."
"Après les révocations, des démissions en cascades
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13183:apres-les-revocations-des-demissions-en-cascade&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Des majors que la MP avait haut perchés dans les institutions ont décidé de tirer les conséquences de révocations du conseiller spécial Pierre Lumbi et du ministre du Plan Olivier Kamitatu. En cascade, des démissions se succèdent.
La première est venue du 1er vice-président Charles Mwando Nsimba qui l’a déposé le jeudi 17 septembre 2015 auprès du président de l’Assemblée nationale. Il est suivi par le rapporteur de la Chambre basse Ezadri. Aujourd’hui, la série va continuer avec les démissions du sénateur Mutinga et du secrétaire général adjoint de la MP Mulisho. La liste risque d’être longue d’autant plus que des membres du gouvernement ont décidé, eux aussi, de quitter les avantages au nom de leur conviction sur le respect de la Constitution.
Le Potentiel
Les révocations, mercredi, de deux personnalités du Groupe de 7 (G7) a ouvert les vannes à une série qui est loin de se refermer sans conséquences. Le premier à ouvrir le bal, c’est le président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), Charles Mwando Nsimba, l’un des signataires de la lettre demandant au président Kabila le respect de la Constitution pour l’organisation des élections. Il a déposé sa démission du poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée, jeudi 17 septembre, par les membres du G7 au Fleuve Congo Hôtel. Tout le quorum affichait complet. A l’exception de Gabriel Kyungu wa Kumwanza retourné à Lubumbashi pour s’occuper de l’assemblée provinciale de sa nouvelle province, Pierre Lumbi empêché, Banza Maloba en déplacement, tous les signataires ont répondu présents, à savoir Charles Mwando Nsimba, José Endundo Bononge, Olivier Kamitatu, Christophe Lutundula. Les absents se sont faits représentés par des hauts cadres de leurs partis respectifs. Le député Muhindo Nzangi notamment a représenté l’ex-conseiller spécial du chef de l’Etat, Pierre Lumbi.
A la même occasion, le doyen Mwando Nsimba qui a présidé la conférence de presse, a annoncé que « le G7 est dorénavant une plate-forme politique, son fonctionnement va être établi et rendu public dans une charte ». C’est dire que non seulement ces « frondeurs-rénovateurs » ont pris acte de leur révocation, mais ils en ont tiré les conséquences qui s’imposent. « Notre démarche consiste au respect de la Constitution qui limite le nombre de mandats à deux ; nous voulions un débat interne, malheureusement la réunion avait tourné en un procès politique », a indiqué Mwando Nsimba.
Le G7 a indiqué clairement qu’il ne voulait pas s’embarquer sur le « virage dangereux » qu’a pris la MP. Ces ex-cadres de la Majorité présidentielle tracent désormais leur propre chemin. « Nous allons créer un grand mouvement populaire qui va entraîner le peuple dans l’organisation des élections libres dans le délai constitutionnel ».
Vont-ils rejoindre l’Opposition ? « Il est hors de question », a rétorqué Kamitatu. Le G7 considère qu’il défend une ligne qui est démocratique, une valeur qui est le respect de la Constitution. Ont-ils pris la bonne décision ou c’est sous l’effet d’un simple procès d’intention que les signataires soupçonnent Joseph Kabila d’éviter l’alternance ?
« Si nous nous sommes trompés, c’est à la MP de nous prouver qu’elle est pour le respect de la Constitution », a renchéri l’ex-ministre du Plan.
« Nous avions voulu que les débats sur l’alternance se fassent à l’interne. En réponse, ce sont des ordonnances de révocation », a-t-il conclu.
A propos de démissions, les 7 leaders du G7 ont laissé la latitude à chaque membre d’user de sa liberté, devant sa conscience. Peu importe le nombre, le plus important pour le « Groupe de 7 » reste la symbolique d’une nouvelle culture de démission introduite dans les mœurs politiques congolaises.
Soutien de la base
Pendant que, entre-temps, dans un communiqué rendu public le même jeudi, le Bureau politique de la Majorité présidentielle demande à tous les parlementaires membres des bureaux de deux Chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le G7 à « désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila ou à démissionner », les états-majors de sept partis exclus de la MP affichent un soutien indéfectible à leurs leaders respectifs.
Le comité directeur de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a exprimé jeudi dans un communiqué son soutien à son président national, Olivier Kamitatu, renvoyé du gouvernement par Joseph Kabila pour avoir signé la lettre des sept. Le parti affirme aussi son « soutien indéfectible au G7 dans son combat visant le respect de la Constitution et des valeurs républicaines et démocratiques ».
Même réaction du côté du Mouvement social pour le renouveau (MSR) qui soutient également son autorité morale, Pierre Lumbi, révoqué de ses fonctions de conseiller principal du chef de l’Etat en matière de sécurité.
Le président Joseph Kabila a révoqué mercredi le ministre du Plan, Olivier Kamitatu et son conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi.
Plus tôt dans la journée, le bureau de la Majorité avait décidé d’exclure les sept frondeurs qui en étaient à leur troisième lettre à Joseph Kabila. Le G7 accuse la Majorité présidentielle d’user des manœuvres dilatoires pour ne pas tenir les élections d’ici à fin 2016.
Des démissions en cascade
Après Charles Mwando Simba, aujourd’hui vendredi, c’est le tour de Modeste Mutinga de rendre le tablier comme rapporteur du Sénat. Contacté au téléphone, il a confirmé se soumettre volontiers à cette exigence, après avoir été reçu par le secrétaire général Aubin Minaku qui a signifié à chacun des personnes concernées le choix entre le désaveu de leurs leaders respectifs pour garder le poste ou la démission. « Si nous demandons au chef de l’Etat de respecter les deux mandats constitutionnels, pourquoi moi je m’accrocherais alors que j’ai accompli pratiquement deux mandats comme rapporteur du Sénat ? ». Il est aussi fait état de la démission du secrétaire général adjoint Molisho de la Majorité présidentielle, ce même vendredi. Des membres du gouvernement seraient aussi en train de rédiger leurs lettres de démission, tirant les conséquences des ordonnances présidentielles de révocation. Une nouvelle culture vient de voir le jour."
"Edito : si Joseph Kabila est un patriote…
° http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-si-joseph-kabila-est-un-patriote-55f837543570b0f19ea6335d
° http://www.congoforum.be/upldocs/19%2009%2015.pdf
Sept partis de la majorité présidentielle ont dénoncé lundi la "stratégie suicidaire" du
régime, qui a multiplié, depuis un an, les tentatives de contourner l’interdiction, pour un
chef d’Etat, de prester plus de deux mandats. Certaines ont fait long feu, d’autres, comme
le démembrement bâclé des provinces, provoque un désastreux chaos administratif.
Etienne Tshisekedi a mis dimanche officiellement fin aux négociations secrètes de son parti
avec le pouvoir. Et l’opposition s’est réunie mardi à Kinshasa pour réclamer ensemble
l’alternance et des élections crédibles.
Le tout survient sur fond de crise dans le secteur minier, qui apporte au Congo l’essentiel
de ses ressources. Alors que le cours du cuivre a baissé de 25 % cette année, par rapport
à 2014, Glencore a déjà suspendu sa production katangaise de métal rouge pour 18 mois
ainsi que ses activités de traitement du cobalt.
L’incertitude sur le respect de la Constitution ne peut qu’accentuer la tiédeur des miniers,
alors que la non-redistribution des bénéfices (le niveau de pauvreté demeure à 70 %
malgré une forte croissance) entretient la colère populaire.
Si Joseph Kabila est un patriote, il doit dire maintenant et clairement qu’il rejette les dangereuses manœuvres qui tentent de le maintenir illégalement à la présidence. Et
permettre ainsi au Congo de connaître sa première passation de pouvoir démocratique et de "bâtir un pays plus beau qu’avant", comme le promet son hymne national."
° http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rassemblement-opposition-tourne-affrontement-kinshasa-kamerhe
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-une-marche-d-opposants-dispersee-a-lubumbashi/2969156.html
° http://groupelavenir.org/hier-a-la-place-sainte-therese-le-meeting-de-lopposition-se-termine-en-queue-de-poisson/
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/9725-rdc-kuluna-kabila-perturbe-meeting-opposition.html
° http://congosynthese.com/InfoVideos.aspx
° http://www.johnimagetv.com/2015/09/meeting-de-lopposition-du-15.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-majorite-presidentielle-implose-et-apres/
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-la-majorite-de-kabila-ne-tient-qu-a-un-fil-55f9a96d35700fb92ef20dde
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10219
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 20/9/2015, 1:38 am, édité 6 fois
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
La désolidarisation continue dans la camp de « G7 »
Des cadres du PDC se désolidarisent de José Endundo
http://www.radiookapi.net/2015/09/19/actualite/politique/equateur-des-cadres-du-pdc-se-desolidarisent-de-jose-endundo
Le gouverneur de l’ex-province Equateur, Sébastien Impeto, et certains cadres locaux du Parti démocrate-chrétien (PDC) se sont désolidarisés de leur président national José Endundo Bononge, un des signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila contre le glissement du mandat présidentiel. Au cours d’un point de presse samedi 18 septembre à Mbandaka, il s’est déclaré loyal à la Majorité présidentielle - d’où le PDC est exclu - et à son autorité morale Joseph Kabila.
Sébastien Impeto a tenu son point de presse, peu après son retour de Kinshasa, en présence des membres de son gouvernement provincial, dont deux ministres issus du PDC et du MSR, partis signataires de la lettre ouverte du G7.
Pour le gouverneur intérimaire de l’ex-Equateur, le président de son parti n'a consulté ni les membres cofondateurs ni la base du PDC avant de signer cette lettre ouverte et d’adhérer au G7, qui s’est érigé en plate-forme politique.
Sébastien Impeto dit avoir été surpris de suivre cette prise de position du G7, dans laquelle José Endundo a engagé le parti PDC, par les médias. Sébastien Impeto estime que ce positionnement n'engage que son signataire et ses coreligionnaires:
«Adhérer à cette vision (du G7) suppose que je démissionnerais tout de suite. Ne pas adhérer suppose que je dois accompagner la vision du chef de l’Etat. Et donc, moi étant gouverneur de l’Equateur ayant été élu sur la liste de la majorité présidentielle, je ne me vois pas, moi, abandonner le chef de l’Etat. Impossible! Je reste soutenir la vision du chef de l’Etat, jusqu’au bout. Je ne m’inscris pas dans la vision de l’opposition, tel que certaines personnalités du PDC l’entendent faire.»
Par la même occasion, il a sommé tous les ministres provinciaux dont les partis politiques membres G7 de se prononcer dans les 48 heures pour ou contre l'allégeance à la Majorité présidentielle.
Déjà vendredi, le vice-président national chargé des missions du PDC, Jean-Marie Ilekola, avait pris ses distances vis-à-vis de José Endundo sur le même dossier, et avec lui, quelques membres du comité fédéral de ce parti.
Des cadres du PDC se désolidarisent de José Endundo
http://www.radiookapi.net/2015/09/19/actualite/politique/equateur-des-cadres-du-pdc-se-desolidarisent-de-jose-endundo
Le gouverneur de l’ex-province Equateur, Sébastien Impeto, et certains cadres locaux du Parti démocrate-chrétien (PDC) se sont désolidarisés de leur président national José Endundo Bononge, un des signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila contre le glissement du mandat présidentiel. Au cours d’un point de presse samedi 18 septembre à Mbandaka, il s’est déclaré loyal à la Majorité présidentielle - d’où le PDC est exclu - et à son autorité morale Joseph Kabila.
Sébastien Impeto a tenu son point de presse, peu après son retour de Kinshasa, en présence des membres de son gouvernement provincial, dont deux ministres issus du PDC et du MSR, partis signataires de la lettre ouverte du G7.
Pour le gouverneur intérimaire de l’ex-Equateur, le président de son parti n'a consulté ni les membres cofondateurs ni la base du PDC avant de signer cette lettre ouverte et d’adhérer au G7, qui s’est érigé en plate-forme politique.
Sébastien Impeto dit avoir été surpris de suivre cette prise de position du G7, dans laquelle José Endundo a engagé le parti PDC, par les médias. Sébastien Impeto estime que ce positionnement n'engage que son signataire et ses coreligionnaires:
«Adhérer à cette vision (du G7) suppose que je démissionnerais tout de suite. Ne pas adhérer suppose que je dois accompagner la vision du chef de l’Etat. Et donc, moi étant gouverneur de l’Equateur ayant été élu sur la liste de la majorité présidentielle, je ne me vois pas, moi, abandonner le chef de l’Etat. Impossible! Je reste soutenir la vision du chef de l’Etat, jusqu’au bout. Je ne m’inscris pas dans la vision de l’opposition, tel que certaines personnalités du PDC l’entendent faire.»
Par la même occasion, il a sommé tous les ministres provinciaux dont les partis politiques membres G7 de se prononcer dans les 48 heures pour ou contre l'allégeance à la Majorité présidentielle.
Déjà vendredi, le vice-président national chargé des missions du PDC, Jean-Marie Ilekola, avait pris ses distances vis-à-vis de José Endundo sur le même dossier, et avec lui, quelques membres du comité fédéral de ce parti.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le MSR/Tshopo affirme son soutien à Pierre Lumbi
http://www.radiookapi.net/2015/09/19/actualite/politique/le-msrtshopo-affirme-son-soutien-pierre-lumbi
La fédération du Mouvement social pour le renouveau (MSR)/Tshopo a déclaré vendredi 18 septembre son soutien indéfectible au président national de ce parti Pierre Lumbi, un des sept signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila et qui ont été exclus de la Majorité présidentielle (MP).
Réunis à leur siège fédéral à Kisangani, les militants du Mouvement social pour le renouveau ont apprécié «le courage politique» de leur président national et lui ont réitéré leur attachement.
Ils ont également réaffirmé leur appui à la position des cadres de ce parti qui se sont assumés en présentant leurs démissions dans les postes de la majorité qu’ils occupaient à tous les niveaux.
http://www.radiookapi.net/2015/09/19/actualite/politique/le-msrtshopo-affirme-son-soutien-pierre-lumbi
La fédération du Mouvement social pour le renouveau (MSR)/Tshopo a déclaré vendredi 18 septembre son soutien indéfectible au président national de ce parti Pierre Lumbi, un des sept signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila et qui ont été exclus de la Majorité présidentielle (MP).
Réunis à leur siège fédéral à Kisangani, les militants du Mouvement social pour le renouveau ont apprécié «le courage politique» de leur président national et lui ont réitéré leur attachement.
Ils ont également réaffirmé leur appui à la position des cadres de ce parti qui se sont assumés en présentant leurs démissions dans les postes de la majorité qu’ils occupaient à tous les niveaux.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le GPR désavoue Olivier Kamitatu, et réitère son engagement à soutenir le Chef de l'Etat
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
JC MVUEMBA: PAS BESOIN DE SOULEVEMENT POPULAIRE EN RDC.
Opposition ya kafu kafu???
Opposition ya kafu kafu???
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L'instabilité institutionnelle risque de perturber le calendrier électoral, selon Thomas Luhaka
http://www.radiookapi.net/2015/09/20/actualite/politique/rdc-linstabilite-institutionnelle-risque-de-perturber-le-calendrier
L'instabilité institutionnelle, née de la crise que traverse la Majorité présidentielle (MP) ces derniers jours, peut avoir un impact négatif sur le calendrier électoral. Le président du Mouvement de libération du Congo/Libéral, Thomas Luhaka, l'a affirmé dimanche 20 septembre à Radio Okapi.
« Nous avons voulu interpeller la classe politique en disant, il faut qu'on aille aux élections, des élections apaisées, des élections consensuelles, mais l'instabilité institutionnelle peut avoir un impact négatif justement sur le calendrier électoral », a déclaré Thomas Luhaka.
Selon lui, « on veut une chose et son contraire à la fois ».
« On veut aller vite aux élections en même temps on pose des actes qui peuvent affecter ce processus électoral », a fustigé Thomas Luhaka, vice-Premier ministre et ministre de Postes, téléphones et télécommunications et Nouvelles technologies de l'information et de la communication (PTT-NTIC).
Dans un communiqué publié samedi 19 septembre, quelques membres du Gouvernement de cohésion nationale issus de l'opposition ont dénoncé et condamné « le clivage artificiel constaté au sein de la MP et la tentative de déstabilisation politique des institutions du pays ».
« On veut faire croire à l'opinion qu'au sein du Gouvernement il y a deux camps. Entre ceux qui sont [plus] courageux que d'autres, et plus nationaliste et plus patriotes que d'autres qui se sont engagés à défendre la constitution contre un autre groupe supposé être là dans un grand complot pour violer la constitution. Donc, nous avons voulu dénoncer ce clivage artificiel », a fait savoir Thomas Luhaka.
Pour lui, la solution face à cette situation reste le dialogue politique.
Sept partis politiques de la Majorité présidentielle ont, dans une lettre ouverte, appelé le président Kabila à respecter la constitution. La plate-forme de soutien au chef de l'Etat a conclu à l'auto-exclusion de ces frondeurs.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait souligné que leur départ de la majorité entraîne aussi celui de leurs formations politiques sauf expression d'un point de vue contraire des instances de ces partis.
http://www.radiookapi.net/2015/09/20/actualite/politique/rdc-linstabilite-institutionnelle-risque-de-perturber-le-calendrier
L'instabilité institutionnelle, née de la crise que traverse la Majorité présidentielle (MP) ces derniers jours, peut avoir un impact négatif sur le calendrier électoral. Le président du Mouvement de libération du Congo/Libéral, Thomas Luhaka, l'a affirmé dimanche 20 septembre à Radio Okapi.
« Nous avons voulu interpeller la classe politique en disant, il faut qu'on aille aux élections, des élections apaisées, des élections consensuelles, mais l'instabilité institutionnelle peut avoir un impact négatif justement sur le calendrier électoral », a déclaré Thomas Luhaka.
Selon lui, « on veut une chose et son contraire à la fois ».
« On veut aller vite aux élections en même temps on pose des actes qui peuvent affecter ce processus électoral », a fustigé Thomas Luhaka, vice-Premier ministre et ministre de Postes, téléphones et télécommunications et Nouvelles technologies de l'information et de la communication (PTT-NTIC).
Dans un communiqué publié samedi 19 septembre, quelques membres du Gouvernement de cohésion nationale issus de l'opposition ont dénoncé et condamné « le clivage artificiel constaté au sein de la MP et la tentative de déstabilisation politique des institutions du pays ».
« On veut faire croire à l'opinion qu'au sein du Gouvernement il y a deux camps. Entre ceux qui sont [plus] courageux que d'autres, et plus nationaliste et plus patriotes que d'autres qui se sont engagés à défendre la constitution contre un autre groupe supposé être là dans un grand complot pour violer la constitution. Donc, nous avons voulu dénoncer ce clivage artificiel », a fait savoir Thomas Luhaka.
Pour lui, la solution face à cette situation reste le dialogue politique.
Sept partis politiques de la Majorité présidentielle ont, dans une lettre ouverte, appelé le président Kabila à respecter la constitution. La plate-forme de soutien au chef de l'Etat a conclu à l'auto-exclusion de ces frondeurs.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait souligné que leur départ de la majorité entraîne aussi celui de leurs formations politiques sauf expression d'un point de vue contraire des instances de ces partis.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
F. Tshisekedi, L. Mende et Jonas Tshiombela, débat chaud sur le cycle électoral en R.D.congo
Jim KK
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