Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Nous répétons :
Même avec la loi électorale nouvellement adoptée, le report des élections ou ce que les congolais appellent communément « glissement » au-delà de 2016 est possible. Les opposants le disent maintenant ouvertement. Comme Kamehre avant, aujourd´hui c´est Fayulu qui le dit.
C´est pour cela nous disons et avons dit : avant les manifestations égal après les manifestations. Les manifestations ont eu lieu pour éviter le soi-disant glissement !
A-t-on vraiment évité le « glissement » ???
Lambert Mende : "Ceux qui voulaient faire du Congo un nouveau Burkina-Faso ont eu tout faux"
Même avec la loi électorale nouvellement adoptée, le report des élections ou ce que les congolais appellent communément « glissement » au-delà de 2016 est possible. Les opposants le disent maintenant ouvertement. Comme Kamehre avant, aujourd´hui c´est Fayulu qui le dit.
C´est pour cela nous disons et avons dit : avant les manifestations égal après les manifestations. Les manifestations ont eu lieu pour éviter le soi-disant glissement !
A-t-on vraiment évité le « glissement » ???
Lambert Mende : "Ceux qui voulaient faire du Congo un nouveau Burkina-Faso ont eu tout faux"
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit: Nous répétons :
Même avec la loi électorale nouvellement adoptée, le report des élections ou ce que les congolais appellent communément « glissement » au-delà de 2016 est possible. Les opposants le disent maintenant ouvertement. Comme Kamehre avant, aujourd´hui c´est Fayulu qui le dit.
C´est pour cela nous disons et avons dit : avant les manifestations égal après les manifestations. Les manifestations ont eu lieu pour éviter le soi-disant glissement !
A-t-on vraiment évité le « glissement » ???
Lambert Mende : "Ceux qui voulaient faire du Congo un nouveau Burkina-Faso ont eu tout faux"
L'analyse de la situation ne peut se limiter aux démentis et auto-satisfactions d'un Mende ni même aux craintes légitimes d'un Kamerhe ou d'un Fayulu mais doit s'élaborer à travers des actes !
Ces faits révèlent que le glissement volontariste du calendrier électoral présidentiel devient une entreprise hautement risquée après ce qui s'est passé, retrait ou non du fameux alinéa contesté;notamment que le syndrome burkinabe contrairement aux proclamations du perroquet du démenti Mende n'est pas tout à fait écarté...
La brutalité de la répression peut retarder ou freiner la contestation d'une population mécontente mais elle n'éteindra jamais complètement sa révolte déterminée, même au Congo/Zaïre, quoi qu'on puisse en penser...
Alors, à moins de souhaiter que cela ait lieu ou encore après moi le déluge, un scénario macabre de la terre brûlée, je ne vois pas comment on déniche des faits qui concourent à soutenir qu'il en sera ainsi alors que tout montre le risque d'embrasement qui en résulterait...
Les craintes et stratégies des opposants en sont quelque part l'alerte...
Attendons voir...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le Députés du Parlement Européen disent :"NON" à la dynastie KABILA après 2016 ! CONGOMIKILI
Mathilde
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mr JIM
Si vous avez "compris" ce que FAYULU est entrain de dire, visitez le site de RFI...il ya un article utile..Le prochain objectif c´est la CENI qui doit publier un calendrier global C´est la condition pour obtenir le financement
Ensuite, MENDE s´était caché pendant les manif...et est l´un de ceux qui avait decidé de couper Internet..Quand vous parlez avec des gens á Kin, ils disent qu´Internet n´est pas completement de retour
Mende a dit expressement que les SMS et Internet..étaient le support où les adresses des parlementaires de la majorité (et les ministres) étaient mis á la disposition des manifestants...comme cibles des pillages
Non mr JIM, il ya un changement...profond, Kanambe a le dos contre le mur...Il est contraint de signer la nouvelle loi.. Et souvenez-vous d une chose: Les USA sont capables de le faire renverser.....très rapidement par le canal de la Garde Républicaine...et l´armée
Nous ne croyons pas qu´il va retarder sa signature pendant longtemps..
Ce que les prochaines manifestations seront plus violentes...et Mende va se retrouver entrain de traverser le fleuve..quand sa maison sera la cible des manifestants..
La signature est la dernière action...de Kanambe qui accepterait ainsi son destin de ..ex Président
Si vous avez "compris" ce que FAYULU est entrain de dire, visitez le site de RFI...il ya un article utile..Le prochain objectif c´est la CENI qui doit publier un calendrier global C´est la condition pour obtenir le financement
Ensuite, MENDE s´était caché pendant les manif...et est l´un de ceux qui avait decidé de couper Internet..Quand vous parlez avec des gens á Kin, ils disent qu´Internet n´est pas completement de retour
Mende a dit expressement que les SMS et Internet..étaient le support où les adresses des parlementaires de la majorité (et les ministres) étaient mis á la disposition des manifestants...comme cibles des pillages
Non mr JIM, il ya un changement...profond, Kanambe a le dos contre le mur...Il est contraint de signer la nouvelle loi.. Et souvenez-vous d une chose: Les USA sont capables de le faire renverser.....très rapidement par le canal de la Garde Républicaine...et l´armée
Nous ne croyons pas qu´il va retarder sa signature pendant longtemps..
Ce que les prochaines manifestations seront plus violentes...et Mende va se retrouver entrain de traverser le fleuve..quand sa maison sera la cible des manifestants..
La signature est la dernière action...de Kanambe qui accepterait ainsi son destin de ..ex Président
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mathilde a écrit:Le Députés du Parlement Européen disent :"NON" à la dynastie KABILA après 2016 ! CONGOMIKILI
On comprend le sens du voyage de REYNDER á Kin....même si la "petite" Belgique ne peut rien..sans les 27 autres pays membres de l´UE et les USA
Joé Kanambe va signer ou pas ? Malu Malu va degager ou pas? WAIT AND SEE:arrow:
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Troll a écrit:Mathilde a écrit:Le Députés du Parlement Européen disent :"NON" à la dynastie KABILA après 2016 ! CONGOMIKILI
On comprend le sens du voyage de REYNDER á Kin....même si la "petite" Belgique ne peut rien..sans les 27 autres pays membres de l´UE et les USA
Joé Kanambe va signer ou pas ? Malu Malu va degager ou pas? WAIT AND SEE:arrow:
ndonzwau a écrit:le 27 Janvier 2015 à 19:53[...]
"La loi électorale amendée promulguée par J.Kabila"
° http://latempete.info/la-loi-electorale-amendee-promulguee-par-j-kabila/
Compatrioiquement!
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
[quote="ndonzwau"]
[quote="ndonzwau"]le 27 Janvier 2015 à 19:53
LE GO...POUR LE DAUPHIN?
Avec la "promulgation de la loi électorale", Joé Kanambe a mis fin á son mandat ..Ce que maintenant qu´on attend le calendrier électoral, Joé ne peut que compter les jours qui le separe des élections où il ne sera pas candidat
Il est temps de designer un "dauphin"...et laisser la course commencer dans le PPRD Les "frondeurs" dont le nombre va augmenter avec la promulgation...
[quote="ndonzwau"]le 27 Janvier 2015 à 19:53
[...]
"La loi électorale amendée promulguée par J.Kabila"
° http://latempete.info/la-loi-electorale-amendee-promulguee-par-j-kabila/
LE GO...POUR LE DAUPHIN?
Avec la "promulgation de la loi électorale", Joé Kanambe a mis fin á son mandat ..Ce que maintenant qu´on attend le calendrier électoral, Joé ne peut que compter les jours qui le separe des élections où il ne sera pas candidat
Il est temps de designer un "dauphin"...et laisser la course commencer dans le PPRD Les "frondeurs" dont le nombre va augmenter avec la promulgation...
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: «Le transfert de pouvoir doit se faire de manière démocratique», affirme Russ Feingold
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/09/rdc-le-transfert-des-pouvoirs-doit-se-faire-de-maniere-democratique-affirme-russ-feingold/
« Nous pensons que le transfert de pouvoir doit se faire de manière paisible et démocratique à travers la tenue d’élections crédibles et transparentes », a déclaré lundi 9 février l’Envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs et en RDC. Au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, il a réitéré la demande de son pays appelant à la publication d’un calendrier électoral complet.
Jusque-là, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’a publié que le calendrier des élections locales, municipales et urbaines prévues en 2015.
« Nous avons réitéré à maintes reprises la nécessité de publier un calendrier électoral complet. Maintenant avec l’adoption effective de la loi électorale, nous pensons que les conditions sont là pour que ce calendrier puisse être publié. Et j’aimerai particulièrement souligner le fait que ce calendrier devrait inclure d’une manière claire la tenue des élections présidentielles », a déclaré Russ Feingold.
Pour le diplomate américain, cette élection présidentielle devrait avoir lieu avant fin 2016. Il a ajouté que son pays plaidait pour un transfert de pouvoirs paisible et démocratique.
Russ Feingold a fait savoir que la politique des Etats-Unis en cette manière ne s’applique pas uniquement à la RDC.
« Ce n’est pas qu’une politique que nous recommandons spécifiquement à la RDC mais c’est une manière de faire qui va s’appliquer à tous les gouvernements de la région et, au-delà, au continent africain », a -t-il indiqué.
Financement des élections
L’Envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs a fait savoir que le manque de financement ne devait pas être une excuse pour ne pas organiser les élections en RDC.
« Il ne faut pas que cet argument soit utilisé pour faire en sorte que les élections ne se tiennent pas dans un temps opportun », a souligné le diplomate américain.
Au sujet du financement des prochaines élections en RDC, il a affirmé que son pays avait déjà décaissé 20 millions de dollars américains.
« Nous nous évertuons de faire en sorte que les Etats-Unis soient parmi les premières puissances à pouvoir soutenir la tenue d’élections en RDC. Il y a déjà 20 millions de dollars qui ont été décaissés à cet effet », a déclaré Russ Feingold.
_____________________
20 millions de dollars c´est peu ou beaucoup???
Et si E. Boshab lui disait qu´il manque 200 millions de dollars pour organiser les élections en 2016, il ferait quoi ce monsieur???
De toutes les facons 2016 n´est pas loin!
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/09/rdc-le-transfert-des-pouvoirs-doit-se-faire-de-maniere-democratique-affirme-russ-feingold/
« Nous pensons que le transfert de pouvoir doit se faire de manière paisible et démocratique à travers la tenue d’élections crédibles et transparentes », a déclaré lundi 9 février l’Envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs et en RDC. Au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, il a réitéré la demande de son pays appelant à la publication d’un calendrier électoral complet.
Jusque-là, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’a publié que le calendrier des élections locales, municipales et urbaines prévues en 2015.
« Nous avons réitéré à maintes reprises la nécessité de publier un calendrier électoral complet. Maintenant avec l’adoption effective de la loi électorale, nous pensons que les conditions sont là pour que ce calendrier puisse être publié. Et j’aimerai particulièrement souligner le fait que ce calendrier devrait inclure d’une manière claire la tenue des élections présidentielles », a déclaré Russ Feingold.
Pour le diplomate américain, cette élection présidentielle devrait avoir lieu avant fin 2016. Il a ajouté que son pays plaidait pour un transfert de pouvoirs paisible et démocratique.
Russ Feingold a fait savoir que la politique des Etats-Unis en cette manière ne s’applique pas uniquement à la RDC.
« Ce n’est pas qu’une politique que nous recommandons spécifiquement à la RDC mais c’est une manière de faire qui va s’appliquer à tous les gouvernements de la région et, au-delà, au continent africain », a -t-il indiqué.
Financement des élections
L’Envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs a fait savoir que le manque de financement ne devait pas être une excuse pour ne pas organiser les élections en RDC.
« Il ne faut pas que cet argument soit utilisé pour faire en sorte que les élections ne se tiennent pas dans un temps opportun », a souligné le diplomate américain.
Au sujet du financement des prochaines élections en RDC, il a affirmé que son pays avait déjà décaissé 20 millions de dollars américains.
« Nous nous évertuons de faire en sorte que les Etats-Unis soient parmi les premières puissances à pouvoir soutenir la tenue d’élections en RDC. Il y a déjà 20 millions de dollars qui ont été décaissés à cet effet », a déclaré Russ Feingold.
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20 millions de dollars c´est peu ou beaucoup???
Et si E. Boshab lui disait qu´il manque 200 millions de dollars pour organiser les élections en 2016, il ferait quoi ce monsieur???
De toutes les facons 2016 n´est pas loin!
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mr JIM
BOSHAB qui était "capable" de faire financer l´ONIP avec...500 millions de dollars.. ne devait pas s´inquieter des 20 millions decaissés par les USA
Dans le message de R FEINGOLD, mr JIM n´a pas...trouvé...la "menace" des USA Se maintenir au pouvoir par la force de la GR ne peut pas "impressioner les USA"¤¤
Sur R Feingold, les lecteurs devraient se souvenir de son parler "franc" contre la révision de la Constitution...ou le rafistolage de la loi électorale
Quand Feingold insiste sur le calendrier "global" que Malu Malu doit "produire" quand il parle du financement des élections et de Kanambe qui doit quitter le pouvoir l´an prochain..car le calendrier DOIT inclure l´élection présidentielle
Le message est plus qu´explicite WAIT AND SEE si le gouvernement avec Mende en tête..va oser parler de la "souveraineté" du Congo
BOSHAB qui était "capable" de faire financer l´ONIP avec...500 millions de dollars.. ne devait pas s´inquieter des 20 millions decaissés par les USA
Dans le message de R FEINGOLD, mr JIM n´a pas...trouvé...la "menace" des USA Se maintenir au pouvoir par la force de la GR ne peut pas "impressioner les USA"¤¤
Sur R Feingold, les lecteurs devraient se souvenir de son parler "franc" contre la révision de la Constitution...ou le rafistolage de la loi électorale
Quand Feingold insiste sur le calendrier "global" que Malu Malu doit "produire" quand il parle du financement des élections et de Kanambe qui doit quitter le pouvoir l´an prochain..car le calendrier DOIT inclure l´élection présidentielle
Le message est plus qu´explicite WAIT AND SEE si le gouvernement avec Mende en tête..va oser parler de la "souveraineté" du Congo
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Nous disons et avons dit : avant les manifestations égal après les manifestations. Les manifestations ont eu lieu pour éviter le soi-disant glissement !
A-t-on vraiment évité le « glissement » ?
Cette question reste posée!!!
L’analyse d´un éminent avocat
http://www.congosynthese.com/news_reader.aspx?Id=10106
Faisant une analyse critique de la loi électorale dont le projet était venu du ministre Evariste Boshab, l’avocat Kabengela Ilunga estime que le piège demeure malgré le fait que l’alinéa à la base de dernières émeutes a été finalement élaguée par les deux chambres du parlement pour calmer la rue.
Selon lui, le recours au recensement de la population comme préalable à l’organisation des élections n’est pas écarté dès lors que la répartition des sièges dans une circonscription reste conditionnée par cette opération décriée. Le risque de glissement persiste donc.
L’allusion faite au nombre d’habitants par province en lieu et place du nombre d’électeurs pour déterminer le nombre de sièges par circonscription risque de déboucher sur des divergences dans l’interprétation de la fameuse loi électorale.
Ci-dessous l’analyse de cet éminent avocat :
Après le boycott des travaux parlementaires portant sur l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011, par les députés nationaux de l’opposition et les manifestations populaires contre ce projet de loi, la grande déception est de constater que les parlementaires ont menti au peuple congolais que la conditionnalité de recensement de la population n’est plus une condition à la tenue des élections de 2016, et notamment celle présidentielle.
Cependant, en parcourant la loi, objet des critiques telle qu’adoptée par la commission mixte paritaire Assemblée Nationale-Sénat en séance du 25 janvier 2015, on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et partant, à l’organisations des élections.
Dans ce contexte, le risque de glissement persiste en ce que, si la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives comme par le passé (2006 et 2011), elle connaîtrait un blocage dû à la non répartition des sièges dans les circonscriptions électorales des députés nationaux, lequel blocage sera dû à la non maîtrise du nombre d’habitants dans une circonscription. Ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et identification de la population.
Ce raisonnement nous le tenons à la suite de la compréhension des dispositions des articles ci-après de la loi, objet des critiques en comparaison avec celles de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 :
I. DE L’ARTICLE 115 ALINEA 2 POINTS 1, 2 ET 4 DE LA LOI MODIFICATIVE DE JANVIER 2015.
Cette disposition est ainsi libellée : » le nombre de sièges à l’Assemblée Nationale est de cinq cents. Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
1. Un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total d’habitants de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette province par le quotient électoral ;
3. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette circonscription par le même quotient électoral ; «
La fraude à la loi et le risque de glissement contenus dans cette disposition peuvent être ressortis en faisant une analyse comparative avec l’article 115 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifié par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Ce texte est ainsi conçu à son alinéa 3, litteras a, b et d : » chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
a. un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée Nationale ;
b. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre d’électeurs enrôlés de cette province par le quotient électoral ;
d. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés de cette circonscription par le même quotient électoral ; «
Comme on peut aisément se rendre compte, la fraude à la loi, donc à la volonté populaire, et le risque de glissement ont consisté à remplacer les termes électeurs enrôlés par ceux de nombre d’habitants. Or ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et d’identification de la population.
II. DE L’ARTICLE 145 ALINEA 3 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est ainsi libellée : » il (le nombre de sièges à pourvoir à chaque Assemblée Provinciale) est calculé proportionnellement au nombre d’habitants de la province. » alors que le texte de l’article 145 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 était conçu de la manière suivante : » Le nombre de sièges à pourvoir pour chaque Assemblée provinciale est de :
1. 48 députés provinciaux pour les provinces de plus de 2.500.000 électeurs enrôlés;
2. 42 députés provinciaux pour les provinces entre 2.000.001 et 2.500.000 électeurs enrôlés ;
3. 36 députés provinciaux pour les provinces entre 1.500.001 et 2.000.000 électeurs enrôlés ;
4. 30 députés provinciaux pour les provinces entre 1.000.001 et 1.500.000 électeurs enrôlés ;
5. 24 députés provinciaux pour les provinces entre 500.001 et 1.000.000 électeurs enrôlés;
6. 18 députés provinciaux pour les provinces de 500.000 électeurs enrôlés et moins
On voit ici également la volonté des parlementaires de janvier 2015, de soumettre l’organisation des élections provinciales aux résultats de recensement et d’identification de la population et non plus au nombre d’électeurs enrôlés.
III.DE L’ARTICLE 146 ALINEA 1ER POINTS 1 ET 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est conçue comme suit : » Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
1. un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre total d’habitant de cette province par le nombre de siège à pourvoir à l’Assemblée Provinciale ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants dans cette circonscription par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ; «
Et l’alinéa 2 de cette disposition dit que les dispositions de cet article s’appliquent mutatis mutandis aux élections des conseillers municipaux de secteur ou de chefferie.
Alors que, l’article 146 de la loi du 09 mars 2006 qui n’avait pas connu de modification en 2011 était ainsi conçu :
» Chaque circonscription » Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
1. Un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés dans la province par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription et obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés dans cette circonscription par le quotient électoral de la province ; « .
L’alinéa 2 de cette disposition disait que les dispositions de cet article s’appliquaient mutatis mutandis, aux élections des conseillers municipaux, de secteur ou de chefferie.
Ici également, les parlementaires de janvier 2015 ont remplacé les termes » électeurs enrôlés » par ceux de » nombre total d’habitants ».
IV. DES ARTICLES 192 ALINEA 1ER ET 208 ALINEA 1ER DE LA LOI DE JANVIER 2015
Ces dispositions, tout en constituant une répétition inutile, en ce que l’article 146 s’applique aux élections municipales, celles des conseillers de secteur ou de chefferie. Nous notons également que les termes » électeurs enrôlés » ont été remplacés par ceux de » nombre total d’habitants ».
V. DE L’ARTICLE 237 ter ALINEA 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015.
Pour parachever l’œuvre du glissement au-delà de 2016, l’article 237 ter dispose : » les dispositions des articles 12 alinéa 4, 145 alinéa 3, 146, 192 alinéa 1er et 208 alinéa 1er ne s’appliquent pas aux scrutins électoraux des cycles 2006 et 2011 non encore organisés « . Ce qui revient à dire qu’on revient au schéma soutenu par l’autorité morale de la majorité présidentielle, suivi en cela par l’Abbé MALUMALU, schéma consistant à l’organisation d’abord des élections locales, municipales, urbaines et provinciales avant celles législatives et présidentielle.
Or, on le sait : ces scrutins ne peuvent pas prendre moins de deux ans pour leur tenue. En conséquence, le schéma du glissement est bien tracé par trois scénarios, sinon quatre : le recensement et l’identification de la population ; La tenue des scrutins électoraux de 2006 et 2011 non encore organisés pour prendre du temps, bloquer le financement des opérations électorales, et le cas échéant, on pourrait imaginer le montage d’une fausse rébellion.
De tout ce qui précède, nous constatons avec grande déception que le législateur congolais de janvier 2015 a maintenu le recensement et l’identification de la population comme condition préalable à l’organisation des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales de 2016. Cela ressort clairement des dispositions de la loi que nous avons passées en revue.
Ainsi, en l’état actuel de cette législation, les députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs ne pourront être remplacés par une nouvelle législature qu’au-delà de 2016, et donc il y aura glissement.
Aussi, quand bien même, l’alinéa 3 de l’article 8 a été élagué, le risque d’un glissement n’est pas totalement exclu, car au cas où la CENI envisagerait de coupler les élections présidentielle et législatives, elle serait tenue aux résultats du recensement, en ce que pour la tenue de ces dernières, il faut compter pour la répartition des sièges avec le nombre d’habitants exigé par la loi électorale de janvier 2015 dans chaque circonscription, et donc avec les résultats du recensement et d’identification de la population.
Dans ces conditions, même si un nouveau Président de la République sera élu en 2016, il sera tenu de gouverner avec la majorité parlementaire actuellement en place au cas où les scrutins présidentiels et législatifs seraient séparés.
Ainsi, tout compte fait, nous concluons que le législateur de janvier 2015 a trompé la vigilance du peuple Congolais en supprimant l’alinéa 3 de l’article 8 alors que d’autres dispositions du même texte retiennent l’esprit et la lettre de ladite disposition prétendument supprimée. Il en est ainsi des articles 115, 145 alinéa 1er, 146, 192, 208 et 237 ter.
Maître KABENGELA ILUNGA Jean-Marie
A-t-on vraiment évité le « glissement » ?
Cette question reste posée!!!
L’analyse d´un éminent avocat
http://www.congosynthese.com/news_reader.aspx?Id=10106
Faisant une analyse critique de la loi électorale dont le projet était venu du ministre Evariste Boshab, l’avocat Kabengela Ilunga estime que le piège demeure malgré le fait que l’alinéa à la base de dernières émeutes a été finalement élaguée par les deux chambres du parlement pour calmer la rue.
Selon lui, le recours au recensement de la population comme préalable à l’organisation des élections n’est pas écarté dès lors que la répartition des sièges dans une circonscription reste conditionnée par cette opération décriée. Le risque de glissement persiste donc.
L’allusion faite au nombre d’habitants par province en lieu et place du nombre d’électeurs pour déterminer le nombre de sièges par circonscription risque de déboucher sur des divergences dans l’interprétation de la fameuse loi électorale.
Ci-dessous l’analyse de cet éminent avocat :
Après le boycott des travaux parlementaires portant sur l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011, par les députés nationaux de l’opposition et les manifestations populaires contre ce projet de loi, la grande déception est de constater que les parlementaires ont menti au peuple congolais que la conditionnalité de recensement de la population n’est plus une condition à la tenue des élections de 2016, et notamment celle présidentielle.
Cependant, en parcourant la loi, objet des critiques telle qu’adoptée par la commission mixte paritaire Assemblée Nationale-Sénat en séance du 25 janvier 2015, on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et partant, à l’organisations des élections.
Dans ce contexte, le risque de glissement persiste en ce que, si la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives comme par le passé (2006 et 2011), elle connaîtrait un blocage dû à la non répartition des sièges dans les circonscriptions électorales des députés nationaux, lequel blocage sera dû à la non maîtrise du nombre d’habitants dans une circonscription. Ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et identification de la population.
Ce raisonnement nous le tenons à la suite de la compréhension des dispositions des articles ci-après de la loi, objet des critiques en comparaison avec celles de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 :
I. DE L’ARTICLE 115 ALINEA 2 POINTS 1, 2 ET 4 DE LA LOI MODIFICATIVE DE JANVIER 2015.
Cette disposition est ainsi libellée : » le nombre de sièges à l’Assemblée Nationale est de cinq cents. Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
1. Un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total d’habitants de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette province par le quotient électoral ;
3. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette circonscription par le même quotient électoral ; «
La fraude à la loi et le risque de glissement contenus dans cette disposition peuvent être ressortis en faisant une analyse comparative avec l’article 115 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifié par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Ce texte est ainsi conçu à son alinéa 3, litteras a, b et d : » chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
a. un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée Nationale ;
b. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre d’électeurs enrôlés de cette province par le quotient électoral ;
d. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés de cette circonscription par le même quotient électoral ; «
Comme on peut aisément se rendre compte, la fraude à la loi, donc à la volonté populaire, et le risque de glissement ont consisté à remplacer les termes électeurs enrôlés par ceux de nombre d’habitants. Or ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et d’identification de la population.
II. DE L’ARTICLE 145 ALINEA 3 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est ainsi libellée : » il (le nombre de sièges à pourvoir à chaque Assemblée Provinciale) est calculé proportionnellement au nombre d’habitants de la province. » alors que le texte de l’article 145 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 était conçu de la manière suivante : » Le nombre de sièges à pourvoir pour chaque Assemblée provinciale est de :
1. 48 députés provinciaux pour les provinces de plus de 2.500.000 électeurs enrôlés;
2. 42 députés provinciaux pour les provinces entre 2.000.001 et 2.500.000 électeurs enrôlés ;
3. 36 députés provinciaux pour les provinces entre 1.500.001 et 2.000.000 électeurs enrôlés ;
4. 30 députés provinciaux pour les provinces entre 1.000.001 et 1.500.000 électeurs enrôlés ;
5. 24 députés provinciaux pour les provinces entre 500.001 et 1.000.000 électeurs enrôlés;
6. 18 députés provinciaux pour les provinces de 500.000 électeurs enrôlés et moins
On voit ici également la volonté des parlementaires de janvier 2015, de soumettre l’organisation des élections provinciales aux résultats de recensement et d’identification de la population et non plus au nombre d’électeurs enrôlés.
III.DE L’ARTICLE 146 ALINEA 1ER POINTS 1 ET 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est conçue comme suit : » Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
1. un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre total d’habitant de cette province par le nombre de siège à pourvoir à l’Assemblée Provinciale ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants dans cette circonscription par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ; «
Et l’alinéa 2 de cette disposition dit que les dispositions de cet article s’appliquent mutatis mutandis aux élections des conseillers municipaux de secteur ou de chefferie.
Alors que, l’article 146 de la loi du 09 mars 2006 qui n’avait pas connu de modification en 2011 était ainsi conçu :
» Chaque circonscription » Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
1. Un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés dans la province par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ;
2. le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription et obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés dans cette circonscription par le quotient électoral de la province ; « .
L’alinéa 2 de cette disposition disait que les dispositions de cet article s’appliquaient mutatis mutandis, aux élections des conseillers municipaux, de secteur ou de chefferie.
Ici également, les parlementaires de janvier 2015 ont remplacé les termes » électeurs enrôlés » par ceux de » nombre total d’habitants ».
IV. DES ARTICLES 192 ALINEA 1ER ET 208 ALINEA 1ER DE LA LOI DE JANVIER 2015
Ces dispositions, tout en constituant une répétition inutile, en ce que l’article 146 s’applique aux élections municipales, celles des conseillers de secteur ou de chefferie. Nous notons également que les termes » électeurs enrôlés » ont été remplacés par ceux de » nombre total d’habitants ».
V. DE L’ARTICLE 237 ter ALINEA 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015.
Pour parachever l’œuvre du glissement au-delà de 2016, l’article 237 ter dispose : » les dispositions des articles 12 alinéa 4, 145 alinéa 3, 146, 192 alinéa 1er et 208 alinéa 1er ne s’appliquent pas aux scrutins électoraux des cycles 2006 et 2011 non encore organisés « . Ce qui revient à dire qu’on revient au schéma soutenu par l’autorité morale de la majorité présidentielle, suivi en cela par l’Abbé MALUMALU, schéma consistant à l’organisation d’abord des élections locales, municipales, urbaines et provinciales avant celles législatives et présidentielle.
Or, on le sait : ces scrutins ne peuvent pas prendre moins de deux ans pour leur tenue. En conséquence, le schéma du glissement est bien tracé par trois scénarios, sinon quatre : le recensement et l’identification de la population ; La tenue des scrutins électoraux de 2006 et 2011 non encore organisés pour prendre du temps, bloquer le financement des opérations électorales, et le cas échéant, on pourrait imaginer le montage d’une fausse rébellion.
De tout ce qui précède, nous constatons avec grande déception que le législateur congolais de janvier 2015 a maintenu le recensement et l’identification de la population comme condition préalable à l’organisation des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales de 2016. Cela ressort clairement des dispositions de la loi que nous avons passées en revue.
Ainsi, en l’état actuel de cette législation, les députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs ne pourront être remplacés par une nouvelle législature qu’au-delà de 2016, et donc il y aura glissement.
Aussi, quand bien même, l’alinéa 3 de l’article 8 a été élagué, le risque d’un glissement n’est pas totalement exclu, car au cas où la CENI envisagerait de coupler les élections présidentielle et législatives, elle serait tenue aux résultats du recensement, en ce que pour la tenue de ces dernières, il faut compter pour la répartition des sièges avec le nombre d’habitants exigé par la loi électorale de janvier 2015 dans chaque circonscription, et donc avec les résultats du recensement et d’identification de la population.
Dans ces conditions, même si un nouveau Président de la République sera élu en 2016, il sera tenu de gouverner avec la majorité parlementaire actuellement en place au cas où les scrutins présidentiels et législatifs seraient séparés.
Ainsi, tout compte fait, nous concluons que le législateur de janvier 2015 a trompé la vigilance du peuple Congolais en supprimant l’alinéa 3 de l’article 8 alors que d’autres dispositions du même texte retiennent l’esprit et la lettre de ladite disposition prétendument supprimée. Il en est ainsi des articles 115, 145 alinéa 1er, 146, 192, 208 et 237 ter.
Maître KABENGELA ILUNGA Jean-Marie
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mr JIM
Il semble que Kanambe n´a pas...promulgé la loi Boshab...parce que...la CSJ qui fait office..de la Cours Constitutionelle doit se prononcer sur la "constitutionalité" de la loi..
Si...Kanambe souhaite...partir, il va demander aux juges de la CSJ de rejetter la loi Boshab..parce qu´on y retrouve des contadictions qui violent la Constitution
Mais si ..au contraire Kanambe souhaite jouer ce jeux dangereux où sa peau est en danger...plus on avance ..Tant pis
Il semble que Kanambe n´a pas...promulgé la loi Boshab...parce que...la CSJ qui fait office..de la Cours Constitutionelle doit se prononcer sur la "constitutionalité" de la loi..
Si...Kanambe souhaite...partir, il va demander aux juges de la CSJ de rejetter la loi Boshab..parce qu´on y retrouve des contadictions qui violent la Constitution
Mais si ..au contraire Kanambe souhaite jouer ce jeux dangereux où sa peau est en danger...plus on avance ..Tant pis
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Troll a écrit: Mr JIM
Il semble que Kanambe n´a pas...promulgé la loi Boshab...parce que...la CSJ qui fait office..de la Cours Constitutionelle doit se prononcer sur la "constitutionalité" de la loi..
Si...Kanambe souhaite...partir, il va demander aux juges de la CSJ de rejetter la loi Boshab..parce qu´on y retrouve des contadictions qui violent la Constitution
Mais si ..au contraire Kanambe souhaite jouer ce jeux dangereux où sa peau est en danger...plus on avance ..Tant pis
C'est vrai, moi aussi je doute de cette info de la signature et de la promulgation de la loi par Kanambe qu'à ma connaissance seule "La Tempête des Tropiques" a livrée; on serait dans un pays en règle on consulterait l'actualité du "Journal Officiel pour s'en assurer !
L'info de ce journal (de l'opposition !) n'aurait pas été suffisamment recoupée et donc sujette à caution ou Kanambe (et ses services) aurait joué exprès à calmer la situation en propageant une fausse rumeur ou en commettant une bourde à se précipiter à la signer sans prendre toutes les garanties ?
Rien n'est impossible, les deux "supputations" seraient pleinement fondées...
Sur le fond de l'épisode de cette loi, la vérité à bien lire tous les événements et actes, ce que pour une fois je suis optimiste, convaincu que les suites éventuelles dépendront moins d'un simple chiffon de papier fut-il "constitutionnel" mais de ce qu'il entraînera comme conséquences dans la population, CI ou pas...
Je crains fort que toute nouvelle tentative de passage en force pour un glissement du calendrier électoral présidentiel qui prolongerait unilatéralement le mandat de "JK" au delà de 2016 embrase plus gravement le pays qu'en janvier 2015...
Dans ce sens rien ne sera plus comme avant cette éruption populaire de janvier, après manifestations ne sea plus jamais avant manifestations : le pouvoir le sait et quelques vééllités téméraires il ait, il y fera attention comme l'opposition dont on a à raison souvent douté l'efficacité mais qui a quelques vigiles veille jusqu'à sonner au besoin l'alerte au prix de ses sacrifices et celle-ci, je ne doute guère, sera entendue d'une frange suffisante de la population notamment les jeunes pour retourner dans la rue malgré tous les risques ! La détestation de ce régime est profonde dans le pays...
Quand on va aux nouvelles dans tout le pays, à Léo comme à Bukavu, à Kisangani comme au Katanga, ceux qui sont lucides à lire les signes de temps vous parlent d'un feu qui crépite sourdement prêt à provoquer un grave incendie, comme une explosion annoncée malgré les garanties dont s'assure cette dictature, qui est aujourd'hui plus en perte de ressources de survie qu'il n'y parait !
Ne serait-ce là qu'un moment difficile à endiguer ? Rien n'est moins sûr, demain ne sera peut-être pas meilleur mais il y'a beaucoup à ausculter qu'il risque néanmoins d'être différent, attendons voir...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
La Ceni fixe l’élection présidentielle au 27 novembre 2016
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/12/rdc-la-ceni-fixe-lelection-presidentielle-au-27-novembre-2016/
Les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo se tiendront le 27 novembre 2016, a annoncé jeudi 12 février la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le calendrier électoral global des élections a été rendu public à Kinshasa devant les représentants des institutions publiques congolaises et de la communauté internationale.
La proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle aura lieu le 7 décembre 2016. Les résultats définitifs seront annoncés le 17 décembre 2016. Le nouveau chef de l’Etat prêtera serment le 20 décembre 2016.
Par ailleurs, la Ceni a annoncé que les élections provinciales, municipales, urbaines et locales auront lieu le 25 octobre 2015. Les résultats seront annoncés le 10 décembre.
Les sénateurs seront élus le 17 janvier 2016 alors que l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs aura lieu le 31 janvier 2016.
Peu avant la publication de ce calendrier électoral global, le président de la Ceni, abbé Malumalu a déclaré à Radio Okapi que l’organisation de ces élections nécessitera 1 145 408 680 dollars américains.
« Après avoir échangé avec le Premier ministre, nous avons mis en place une commission qui a avancé un budget global des élections qui s’élève à 1 145 408 680 USD. Les élections coûtent chers en RDC », a-t-il fait savoir. D’après l’abbé Malumalu, la Ceni a déjà convenu avec le gouvernement un plan de décaissement pour le financement des élections.
__________________________
Alors la communauté internationale doit mettre la main dans sa poche.
C´est clair, sinon les élections présidentielles et législatives n´auront pas lieu.
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/12/rdc-la-ceni-fixe-lelection-presidentielle-au-27-novembre-2016/
Les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo se tiendront le 27 novembre 2016, a annoncé jeudi 12 février la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le calendrier électoral global des élections a été rendu public à Kinshasa devant les représentants des institutions publiques congolaises et de la communauté internationale.
La proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle aura lieu le 7 décembre 2016. Les résultats définitifs seront annoncés le 17 décembre 2016. Le nouveau chef de l’Etat prêtera serment le 20 décembre 2016.
Par ailleurs, la Ceni a annoncé que les élections provinciales, municipales, urbaines et locales auront lieu le 25 octobre 2015. Les résultats seront annoncés le 10 décembre.
Les sénateurs seront élus le 17 janvier 2016 alors que l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs aura lieu le 31 janvier 2016.
Peu avant la publication de ce calendrier électoral global, le président de la Ceni, abbé Malumalu a déclaré à Radio Okapi que l’organisation de ces élections nécessitera 1 145 408 680 dollars américains.
« Après avoir échangé avec le Premier ministre, nous avons mis en place une commission qui a avancé un budget global des élections qui s’élève à 1 145 408 680 USD. Les élections coûtent chers en RDC », a-t-il fait savoir. D’après l’abbé Malumalu, la Ceni a déjà convenu avec le gouvernement un plan de décaissement pour le financement des élections.
__________________________
Alors la communauté internationale doit mettre la main dans sa poche.
C´est clair, sinon les élections présidentielles et législatives n´auront pas lieu.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le président Joseph Kabila a promulgué la loi électorale
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/12/rdc-joseph-kabila-promulgue-la-loi-electorale/
Le chef de l’État congolais, Joseph Kabila a promulgué jeudi 12 février la nouvelle loi électorale. Adoptée en janvier dernier au Parlement, cette loi avait suscité une vive polémique dans la classe politique. Les manifestations organisées par l’opposition contre cette nouvelle loi électorale avaient tourné en émeutes à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.
Après avoir été modifiée au Sénat, la disposition controversée qui faisait craindre aux opposants une prolongation de la présidentielle au-delà de 2016 a finalement été retirée du texte final au niveau de la commission mixte paritaire de l’Assemblée nationale et du Sénat.
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/12/rdc-joseph-kabila-promulgue-la-loi-electorale/
Le chef de l’État congolais, Joseph Kabila a promulgué jeudi 12 février la nouvelle loi électorale. Adoptée en janvier dernier au Parlement, cette loi avait suscité une vive polémique dans la classe politique. Les manifestations organisées par l’opposition contre cette nouvelle loi électorale avaient tourné en émeutes à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.
Après avoir été modifiée au Sénat, la disposition controversée qui faisait craindre aux opposants une prolongation de la présidentielle au-delà de 2016 a finalement été retirée du texte final au niveau de la commission mixte paritaire de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L´EFFET...R FEINGOLD....SANS SURPRISE
Le pro-consul Feingold n´a pas encore quitté le Congo...et ce jour de jeudi 12 fevrier 2015 est...historique...C´est le jour où Kanambe a réellement accepté de quitter le pouvoir....WHY ?
1. Promulgation de la loi électorale ..quand Kanambe "accepte" de promulger cette loi Boshab...que ses hommes tentaient de retarder..en exigeant qu´une Cours Constitutionelle (qu´ils ont toujours retardés l´existence depuis deux mandats ) fasse sa lecture C´était l´un des astuces juridiques..des mercenaires juristes de Kanambe
Oui, Kanambe qui promulge la loi...ne peut plus ignorer que chaque mois qui passe, chaque semaine qui passe...le rapproche de la fin de son mandat
Comment compte-t-il mettre de l´ordre dans son camp...où le PALU et le MSR..jouent á part et d´autres partis vont réellement commencer á envisager serieusement les élections de l´an prochain...sans se referer á Kanambe ?
Kanambe va-t-il (enfin) designer un "dauphin"..ou compte-t-il refaire le coup de Mobutu..après moi le deluge?
2. Le calendrier global...c´est la face visible de l´effet R Feingold...qui a dit expressement qu´il fallait un "calendrier" de la CENI tout de suite Quand Malu Malu affirme être loin de Kin peut-être á l´abris après les manif de Kin...ayant eu peur de voir les manifestants venir le chercher ..Oui, même Malu Malu est "resigné"...Son plan des élections "indirectes" a pris de l´eau...tandis que les élections locales qu´il annonce risquent d´être...retardées parce que la grande priorité reste les élections legislatives et présidentielle
Empereur HH
1 milliard de dollars pour assurer une alternance pacifique et démocratique..ce n´est pas beaucoups si l´avenir du Congo devait dependre d´1 milliard de dollars..les congolais doivent "payer" cette somme juste afin de contredire mr Ngbanda qui a toujours affirmé qu´on ne "libere pas un pays avec des élections"
Mr JIM...toutes les cartes sont entrain d´être mis sur la table.. ne soyons ni pessimistes ni optimistes ...juste "ZEN" coooolCe que pour l´opposition Malu Malu doit degager avant son "maître" Kanambe Et si JPBemba est libre mois de mars WAIT AND SEE
Le pro-consul Feingold n´a pas encore quitté le Congo...et ce jour de jeudi 12 fevrier 2015 est...historique...C´est le jour où Kanambe a réellement accepté de quitter le pouvoir....WHY ?
1. Promulgation de la loi électorale ..quand Kanambe "accepte" de promulger cette loi Boshab...que ses hommes tentaient de retarder..en exigeant qu´une Cours Constitutionelle (qu´ils ont toujours retardés l´existence depuis deux mandats ) fasse sa lecture C´était l´un des astuces juridiques..des mercenaires juristes de Kanambe
Oui, Kanambe qui promulge la loi...ne peut plus ignorer que chaque mois qui passe, chaque semaine qui passe...le rapproche de la fin de son mandat
Comment compte-t-il mettre de l´ordre dans son camp...où le PALU et le MSR..jouent á part et d´autres partis vont réellement commencer á envisager serieusement les élections de l´an prochain...sans se referer á Kanambe ?
Kanambe va-t-il (enfin) designer un "dauphin"..ou compte-t-il refaire le coup de Mobutu..après moi le deluge?
2. Le calendrier global...c´est la face visible de l´effet R Feingold...qui a dit expressement qu´il fallait un "calendrier" de la CENI tout de suite Quand Malu Malu affirme être loin de Kin peut-être á l´abris après les manif de Kin...ayant eu peur de voir les manifestants venir le chercher ..Oui, même Malu Malu est "resigné"...Son plan des élections "indirectes" a pris de l´eau...tandis que les élections locales qu´il annonce risquent d´être...retardées parce que la grande priorité reste les élections legislatives et présidentielle
Empereur HH
1 milliard de dollars pour assurer une alternance pacifique et démocratique..ce n´est pas beaucoups si l´avenir du Congo devait dependre d´1 milliard de dollars..les congolais doivent "payer" cette somme juste afin de contredire mr Ngbanda qui a toujours affirmé qu´on ne "libere pas un pays avec des élections"
Mr JIM...toutes les cartes sont entrain d´être mis sur la table.. ne soyons ni pessimistes ni optimistes ...juste "ZEN" coooolCe que pour l´opposition Malu Malu doit degager avant son "maître" Kanambe Et si JPBemba est libre mois de mars WAIT AND SEE
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Je me trompe peut-être mais pour moi il faut arrêter les supputations irréalistes : la ficelle est trop grosse !!!
Le calendrier global annoncé par la Ceni est pourquoi pas acceptable, sauf peut-être pour les élections locales et provinciales dont on ne voit pas encore les infrastructures mais le budget de 1.145.408.680 USD me parait non seulement expressément excessif mais semble hors d'atteinte, je ne vois pas notre administration politique consentir près de 15% d'un budget national qu'elle peine à abonder et la CI décaisser ne fût-ce 30% càd près de 350 Millions de dollars auquel cas la part de l'Etat Congolais serait de 800 Millions; comment va-t-il s'y prendre ? Quand Kimalumalu nous annonce que sa "Ceni a déjà convenu avec le gouvernement d'un plan de décaissement pour le financement des élections", à quelle capacité ce dernier s'est-il engager ? A 100, 80, 50% ? On aimerait avoir les éclaircissements !
Je n'y crois pas et pour moi il n'y a pas loin d'une ruse délibérée au moins pour rendre difficile le financement dans les délais de ces élections...
Attendons voir...
Au moins si était besoin, la preuve est faite que les velléités indépendantistes et irréalistes du régime face à la forte pression ambiante (CI et Congolais !) ne sont pas toujours payantes !
Au moins la publication du calendrier électoral global permettra aux observateurs politiques et de la Société civile, autochtones et étrangers, Congo profond et experts de jeter un regard appuyé sur le contenu du projet électoral, organisation avec par exemple l'identification de ces structures locales à créer presque de toute pièce, calendrier, effectivité, destination et légitimité du financement...
Y'a-t-il un Commissaire au compte attitré pour contrôler la gestion de fonds de la Ceni ?
Attendons maintenant les réactions concrètes de ces observateurs extérieurs...
Compatriotiquement!
Le calendrier global annoncé par la Ceni est pourquoi pas acceptable, sauf peut-être pour les élections locales et provinciales dont on ne voit pas encore les infrastructures mais le budget de 1.145.408.680 USD me parait non seulement expressément excessif mais semble hors d'atteinte, je ne vois pas notre administration politique consentir près de 15% d'un budget national qu'elle peine à abonder et la CI décaisser ne fût-ce 30% càd près de 350 Millions de dollars auquel cas la part de l'Etat Congolais serait de 800 Millions; comment va-t-il s'y prendre ? Quand Kimalumalu nous annonce que sa "Ceni a déjà convenu avec le gouvernement d'un plan de décaissement pour le financement des élections", à quelle capacité ce dernier s'est-il engager ? A 100, 80, 50% ? On aimerait avoir les éclaircissements !
Je n'y crois pas et pour moi il n'y a pas loin d'une ruse délibérée au moins pour rendre difficile le financement dans les délais de ces élections...
Attendons voir...
Au moins si était besoin, la preuve est faite que les velléités indépendantistes et irréalistes du régime face à la forte pression ambiante (CI et Congolais !) ne sont pas toujours payantes !
Au moins la publication du calendrier électoral global permettra aux observateurs politiques et de la Société civile, autochtones et étrangers, Congo profond et experts de jeter un regard appuyé sur le contenu du projet électoral, organisation avec par exemple l'identification de ces structures locales à créer presque de toute pièce, calendrier, effectivité, destination et légitimité du financement...
Y'a-t-il un Commissaire au compte attitré pour contrôler la gestion de fonds de la Ceni ?
Attendons maintenant les réactions concrètes de ces observateurs extérieurs...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
la meilleure solution : degage.
les elections organisees par ces brigands sous kabila, meme en donnant la cni et l'interieur a l'opposition, ils creeront toujours le desordre. Les varies elections devraient etre organisees après qu'on ait chassé Kabila de force. sinon c de la grosse blague
les elections organisees par ces brigands sous kabila, meme en donnant la cni et l'interieur a l'opposition, ils creeront toujours le desordre. Les varies elections devraient etre organisees après qu'on ait chassé Kabila de force. sinon c de la grosse blague
LORD MBAKAMA
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
ndonzwau a écrit:Je me trompe peut-être mais pour moi il faut arrêter les supputations irréalistes : la ficelle est trop grosse !!!
Le calendrier global annoncé par la Ceni est pourquoi pas acceptable, sauf peut-être pour les élections locales et provinciales dont on ne voit pas encore les infrastructures mais le budget de 1.145.408.680 USD me parait non seulement expressément excessif mais semble hors d'atteinte, je ne vois pas notre administration politique consentir près de 15% d'un budget national qu'elle peine à abonder et la CI décaisser ne fût-ce 30% càd près de 350 Millions de dollars auquel cas la part de l'Etat Congolais serait de 800 Millions; comment va-t-il s'y prendre ? Quand Kimalumalu nous annonce que sa "Ceni a déjà convenu avec le gouvernement d'un plan de décaissement pour le financement des élections", à quelle capacité ce dernier s'est-il engager ? A 100, 80, 50% ? On aimerait avoir les éclaircissements !
Je n'y crois pas et pour moi il n'y a pas loin d'une ruse délibérée au moins pour rendre difficile le financement dans les délais de ces élections...
Attendons voir...
Au moins si était besoin, la preuve est faite que les velléités indépendantistes et irréalistes du régime face à la forte pression ambiante (CI et Congolais !) ne sont pas toujours payantes !
Au moins la publication du calendrier électoral global permettra aux observateurs politiques et de la Société civile, autochtones et étrangers, Congo profond et experts de jeter un regard appuyé sur le contenu du projet électoral, organisation avec par exemple l'identification de ces structures locales à créer presque de toute pièce, calendrier, effectivité, destination et légitimité du financement...
Y'a-t-il un Commissaire au compte attitré pour contrôler la gestion de fonds de la Ceni ?
Attendons maintenant les réactions concrètes de ces observateurs extérieurs...
Compatriotiquement!
Je viens d'écouter l'entretien que Kimalumalu a livré de l'Afrique du Sud le matin de l'annonce officielle du calendrier (voir supra) !
Il y déclare débonnaire que le Gouvernement que le processus suit sereinement et normalement son cours, de même que le Gouvernement s'acquittera sans problème (de la totalité !?) de son budget alors qu'à la lecture des dépêches étrangères j'y découvre le conditionnement de la normalité du processus à certaines "contraintes" notamment financières...
Du coup je maintiens quand même mes réserves quant à la bonne foi de ce régime de nous avoir livré un calendrier et surtout un budget réalisables mais arrivera-t-il pour autant à réaliser son forfait ? Pas si sûr surtout qu'encore une fois la pression peut réussir à lui faire couper la poire en deux notamment en reléguant les élections locales, provinciales et sénatoriales à après 2016 !
"En RDC, le calendrier électoral est publié mais rien n'est gagné
° http://www.rfi.fr/afrique/20150212-rdc-le-calendrier-electoral-est-publie-mais-rien-est-gagne/
Cela faisait des mois que la communauté internationale réclamait un calendrier de toutes les élections à venir en RDC. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) l’a finalement publié ce jeudi 12 février. L’annonce la plus attendue est sans conteste celle de la présidentielle à laquelle le président sortant Joseph Kabila n’a plus le droit de se présenter. Cette présidentielle devrait donc se tenir le 27 novembre 2016 tel que l’exige la Constitution.
Le 27 novembre 2016, cela fera cinq ans jour pour jour que Joseph Kabila a été réélu, le 28 novembre 2011. Ce sera donc la date de la prochaine présidentielle mais aussi des législatives, a annoncé la Céni devant une assemblée d’ambassadeurs et de représentants de la société civile congolaise.
La Céni a par ailleurs affirmé vouloir répondre à trois exigences : assurer la régularités des élections, achever le cycle électoral démarré en 2011, mais aussi et surtout respecter les échéances constitutionnelles pour la présidentielle.
La date de la présidentielle est donc désormais connue, mais pas seulement car, en tout, cinq scrutins ont été annoncés. Elections locales, provinciales et municipales prévues en octobre 2015, mais aussi sénatoriales ainsi que l’élection des gouverneurs en 2016, avant la présidentielle et les législatives, en novembre 2016. Cette annonce était très attendue par l’opposition et la communauté internationale tant les suspicions d’un troisième mandat pour Joseph Kabila ont été fortes ces derniers mois.
Aujourd’hui, beaucoup se sont donc dit rassurés par ce premier pas, même si les inquiétudes autour de la tenue de ces élections sont loin d’être levées. En effet, la commission électorale elle-même a reconnu qu’il y avait un certain nombre de « contraintes » à surmonter pour organiser tous ces scrutins. Ont tout d’abord été mentionnées des contraintes financières. Le budget pour financer ces élections est estimé à plus d’un milliard de dollars. Une somme gigantesque que le gouvernement va devoir débloquer. Autre contrainte, celle que le Parlement adopte un certain nombre de lois notamment sur la répartition des sièges au sein de l’Assemblée nationale, un pré-requis important pour l’organisation des législatives. Enfin, il faut mettre à jour le fichier électoral et savoir à quelle date limite ce fichier électoral sera–t-il clôturé.
Voilà quelques unes des questions qui restent ouvertes et qui font déjà craindre, à certains, toujours la possibilité d’un glissement du calendrier électoral."
"Ceni : Un milliard de dollars $US pour les élections générales. Ouf!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9675
Est-ce le début de la fin d’une saga électorale? La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié, jeudi 12 février, par la bouche de son vice-président André Mpungwe Songo, le calendrier global des élections générales. Le président de la Ceni, lui, serait en Afrique du Sud. Le coût fait frémir : 1.145.408.680 USD. "Auditionné" le 21 janvier 2014 à la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat du Royaume de Belgique, Apollinaire Malumalu, avait estimé le montant de l’ensemble des opérations électorales à 750.212.788 $ US. Comment est-on passé du simple au double? Que sont devenus les matériels (urnes en plastique, ordinateurs, autres kits etc.) utilisés lors des consultations politiques du 28 novembre 2011? Ne devrait-on pas commencer par auditer la Ceni?
C’est trop beau pour être vrai! Jeudi 12 février, l’Agence congolaise de presse (ACP) s’est comportée en une agence de presse digne de ce nom. Dans le contexte congolo-congolais, elle a fait preuve d’une célérité plutôt inhabituelle en rapportant en un "temps record" deux "événements" survenus le même jeudi.
Dans une première dépêche, l’ACP annonce la promulgation, par ordonnance présidentielle rendue publique jeudi, de la très controversée loi électorale modifiée et complétée relative à l’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, municipales, urbaines et locales.
Dans une seconde dépêche, on peut lire en liminaire : "La prochaine élection présidentielle aura lieu le 27 novembre 2016, selon le calendrier électoral global publié jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le 13 juillet 2016, la Ceni rendra public la liste définitive des candidats à cette élection. Les résultats définitifs de l’élection présidentielle seront connus le 17 décembre et le nouveau chef de l’État élu prêtera le serment constitutionnel le 20 décembre 2016". Que se cache-t-il derrière cet empressement? Les législatives seront combinées avec la présidentielle.
"Patriotisme"
Contrairement à 2006 et 2011, la Commission électorale donne préséance à la "démocratie locale" par la tenue des élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Celles-ci sont fixées au 25 octobre 2015, suivies par les sénatoriales (7 janvier 2016) et les municipales (20 janvier 2016). L’investiture des gouverneurs de province est prévue le 21 février 2016.
Pour la petite histoire, l’annonce du calendrier de la Ceni a été faite non pas par Apollinaire Malumalu mais par le vice-président André Mpungwe Songo. L’absence du président de la Ceni à un moment autant crucial que solennel a suscité des spéculations sur l’état de santé de l’intéressé. Où est-il passé? "Il est en Afrique du Sud", dit-on. La cérémonie a-t-elle été précipitée pour désamorcer les pressions socio-diplomatiques? L’avenir le dira.
André Mpungwe Songo a exhorté "tout le monde au patriotisme" afin de permettre à la Ceni "d’exécuter ce calendrier et de préserver la paix". Il a, par ailleurs, invité les "partenaires de la RDC à honorer leurs promesses". Cette dernière phrase tranche avec l’optimisme affiché par Malumalu, cité par radio Okapi : "la Ceni a déjà convenu avec le gouvernement un plan de décaissement pour le financement des élections".
"Agenda caché"
Le calendrier électoral global de la Ceni appelle au moins trois observations.
Primo : Le calendrier lui-même. Ce n’est pas la première fois que cet organisme public dit indépendant publie un agenda électoral. Auditionné le 21 janvier 2014 à la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat de Belgique, Apollinaire Malu-Malu, avait indiqué que le Congo allait organiser des élections urbaines (conseillers urbains, maires), municipales (conseillers municipaux et bourgmestres) et locales (conseillers de secteur et chefferie) à partir du mois de février 2015. Les élections au niveau provincial, l’élection présidentielle et les législatives devraient avoir lieu en novembre 2016. La proclamation des résultats aura lieu au mois de décembre.
Le 26 mai 2014, à Kinshasa, Malumalu de changer son fusil d’épaule en déclarant que l’organisation du scrutin municipal et local (conseillers des communes, secteurs et des chefferies) est fixée au 14 juin 2015 ; le scrutin des conseillers urbains, des bourgmestres et des chefs de secteurs pour le 29 août 2015 et enfin l’élection des maires et maires adjoints pour le 15 octobre 2015.
Secundo : le coût des opérations électorales. Lors de son séjour bruxellois en janvier 2014, le président de la Ceni avait déclaré aux membres de la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat belge que "le budget électoral a été arrêté à 750.212.788 $ US". Et d’ajouter : "Le gouvernement est prêt à financer les consultations politiques au niveau local. Un montant d’un import de 9 millions $ US aurait déjà été décaissé". S’agissant des autres scrutins, soulignera-t-il, l’exécutif national espère contribuer à hauteur de 80% de l’ensemble du budget. La main de la Ceni restait néanmoins tendue en direction des « partenaires extérieurs» afin d’obtenir le solde. Question : comment expliquer que l’enveloppe arrêtée jadis dans une monnaie aussi stable que le dollar américain soit passée, comme par enchantement, de un au double?
Tertio : la priorité aux élections provinciales et locales. Depuis son accession au sommet de l’Etat un certain 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" ne s’est jamais soucié de la "démocratie locale". A preuve, les élections municipales et locales ont été purement et simplement ignorées en 2006. Il en est de même lors des consultations politiques du 28 novembre 2011. La vocation tardive des "kabilistes" à donner préséance aux élus locaux dissimulent mal un agenda caché. Depuis 2006 à ce jour, quasiment tous les gouverneurs de province portent également la casquette de président de l’Interfédérale du parti présidentielle "PPRD" (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie). Depuis 2001 à ce jour, tous les commissaire des districts et les administrateurs de Territoire sont nommés par "Joseph Kabila". Au ministère de l’Intérieur trône actuel Evariste Boshab qui porte également la casquette de secrétaire général du PPRD. L’arrière-pays se trouve actuellement sous le contrôle des membres de la mouvance kabiliste. "Nous devons conserver le pouvoir", avait déclaré Boshab lors du mini-congrès de Mbandaka en avril 2014. Une chose paraît sûre : "Joseph Kabila" n’a pas encore dit son dernier mot. Son empressement à promulguer la loi électorale et à faire publier le calendrier électoral suggère l’existence d’un "agenda caché".
Que faire?
Pour éviter une nouvelle crise post-électorale, la Ceni doit inverser l’ordre de priorité en donnant préséance à l’élection présidentielle couplée aux législatives. Ces scrutins seront suivis par le vote au niveau provincial et sénatorial. Les élections urbaines, municipales et locales seront organisées par les dirigeants de la prochaine législature. Avantages : minimiser le coût et garantir l’impartialité des pouvoirs publics.
En 2006, les élections (présidentielle, législatives, provinciales, sénatoriales) ont été financées à 90% (450 millions $ US) par la "communauté internationale". Le gouvernement congolais n’aurait apporté que 10% de l’enveloppe. A l’époque, les "nationalistes de gauche" autoproclamés n’avaient trouvé rien à redire. Lors des scrutins chahutés de 2011, "Joseph Kabila" et ses "amis" non autrement identifiés avaient délié les cordon de la bourse. Montant estimé : 750 millions $US.
Il faut espérer que la publication du "calendrier électoral global" de la Ceni aura le mérite de mettre fin à une pitoyable saga électorale qui n’a pas grandi la "jeune démocratie congolaise". Tout a commencé avec la publication de l’ouvrage "Entre la révision de la Constitution et l’inanition de la nation" d’Evariste Boshab. Une publication suivie par les concertations nationales et les déclarations à l’emporte-pièce des caciques de la "majorité présidentielle" de faire réviser la Constitution. Objectif : faire sauter les articles 70 et 220 qui empêchent le "raïs" de briguer un troisième mandat. "Il n’est pas intellectuellement honnête d’affirmer que la possibilité pour un dirigeant de solliciter plus de deux mandats électoraux serait assimilable ipso facto à l’avènement d’un système non démocratique", écrivait le ministre Lambert Mende en réponse à une tribune, publiée en octobre dernier dans Jeune Afrique, par la secrétaire d’Etat adjoint US aux Affaires africaines Linda Thomas-Greenfield.
On notera que l’article 73 de la Constitution est violée. Il impose la tenue de l’élection présidentielle dans un délai de 90 jours avant l’expiration du mandat du président en exercice. En attendant que "Joseph Kabila" décide d’exercer le ministère de la parole pour fixer l’opinion sur sa "détermination" à jouer le jeu démocratique, il faut être un parfait naïf pour penser que l’actuel chef de l’Etat est enfin visité par "l’Esprit des lois" et qu’il est disposé à quitter le pouvoir "de manière civilisée"...
"RDC : un calendrier électoral sous pression internationale
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-calendrier-electoral-sous-pression-internationale/
La Commission électorale (CENI) a annoncé la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives le 27 novembre 2016. Un calendrier délivré « sous contrainte des bailleurs de fonds et des Etats-unis » pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui le juge « irréalisable ».
C’est dans un climat politique très tendu que la Commission électorale congolaise (CENI) a rendu publique aujourd’hui son « calendrier électorale global » (1) pour 2015 et 2016. En moins de deux ans, la République démocratique du Congo (RDC) doit être en mesure d’organiser sept scrutins électoraux. Après plusieurs mois d’atermoiements et de violentes manifestations meurtrières mi-janvier 2015, la CENI sort enfin de son mutisme et publiant un calendrier électoral complet. La date la plus attendue est évidemment celle de la prochaine présidentielle. L’opposition congolaise craint que le président Joseph Kabila, que la Constitution interdit de se représenter, ne cherche à faire « glisser » le calendrier pour rester au pouvoir. La CENI a donc fixé la date de la présidentielle, couplée avec les législatives, au 27 novembre 2016. Une échéance conforme à la Constitution congolaise. Auparavant, devront se tenir les élections des députés provinciaux et les élections locales, le 25 octobre 2015, puis viendront les élections sénatoriales le 17 janvier 2016 et celles des gouverneurs de provinces le 31 janvier 2016.
Le pouvoir « dos au mur »
Pourtant, de nombreux observateurs doutent de la crédibilité de ces dates, dans un timing « très serré », et ou le « financement n’est pas encore assuré ». Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un parti d’opposition qu’il dirige depuis Paris, « Kinshasa n’avait plus le choix. Le pouvoir est dos au mur, acculé, et obligé de publier ce calendrier, pressé par ses partenaires internationaux et ses bailleurs de fonds ». Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila fait face à une forte crise de légitimité, qui s’est transformée en crise politique profonde. Soupçonné de vouloir modifié la Constitution pour se représenter en 2016, Joseph Kabila en a été dissuadé par John Kerry en mai 2014, puis par François Hollande en novembre 2014 et enfin (et surtout) par le renversement de Blaise Compaoré, qui souhaitait également changer le texte fondamental pour se maintenir au pouvoir. Début 2015, de violentes manifestations contestaient dans les rues de Kinshasa la volonté du gouvernement de lier la tenue des prochaines élections à un recensement général de la population. Une opération qui pourrait prendre plusieurs années… et donc bien au-delà de 2016. L’alinéa litigieux a été retiré in-extremis. De reculades en reculades, le pouvoir se voyait donc dans l’obligation de publier un calendrier électoral dans le « respect constitutionnel ». « Sur le papier, ça tient la route, c’est une promesse qui fera plaisir aux bailleurs, nous confie Gaspard-Hubert Lonsi Koko, mais concrètement ce n’est pas réalisable. Le régime est dans une telle situation de faiblesse qu’il ne peut que dire oui à tout. La RDC n’est pas autonome sur son calendrier électoral ».
Financement « théorique »
La principale crainte de ce calendrier très serré : ce sont les finances. Même si les Etats-unis se sont déclarés partant pour aider au financement des scrutins, et si le président de la CENI, l’abbé Malu-Malu, a « déjà convenu avec le Premier ministre un plan de décaissement », l’argent nécessaire à l’organisation des scrutins (1,4 milliards de dollars) reste encore très « théorique ». « Le financement est un vrai problème, selon Gaspard-Hubert Lonsi Koko, l’argent prévu pour les élections est déjà parti pour faire la guerre à l’Est, notamment contre les FDLR. Il sera très facile pour la CENI de prendre le prétexte du manque d’argent pour repousser les élections ». Autre inquiétude : le recensement, qui, même s’il n’est plus lié à l’élection présidentielle, est indispensable pour la bonne tenue des élections provinciales. « Pour comptabiliser le nombre de siège à pourvoir, il faut obligatoirement connaître le nombre d’électeurs », explique le responsable du RDPC. En reportant les élections provinciales, la tenue de la présidentielle en novembre 2016 n’est donc plus complètement assurée. Le thèse du « glissement électoral » a donc encore la peau dure du côté de l’opposition, qui n’imagine pas une seule seconde Joseph Kabila raccrocher les gants en 2016.
(1) Calendrier électorale global publié par la CENI : Document 1, Document 2 "
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-la-prochaine-presidentielle-prevue-le-27-novembre-2016-54dcd00535701001a1b011d9
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150212170337/joseph-kabila-pr-sidentielle-rdc-2016-pr-sidentielle-rdc-rdc-la-date-de-la-pr-sidentielle-fix-e-au-27-novembre-2016.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-la-presidentielle-prevue-pour-novembre-2016-mais-avec-des-contraintes
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mister LORD
Vous devriez relire plusieures fois le speech de Feingold: "Les USA sont pour une alternance démocratique via des élections" Le concept de la revolution dans la rue...n´est pas l´option des USA
Appropriez-vous la "preparation" des élections...la suite sera positive.. La lutte continue
Vous devriez relire plusieures fois le speech de Feingold: "Les USA sont pour une alternance démocratique via des élections" Le concept de la revolution dans la rue...n´est pas l´option des USA
Appropriez-vous la "preparation" des élections...la suite sera positive.. La lutte continue
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Cela signifie qu´il n´y aura seulement qu´un seul tour, doit-on toujours continuer à mettre en pratique ce sytème ridicule voulu par Kabila?Jim KK a écrit: La Ceni fixe l’élection présidentielle au 27 novembre 2016
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mbuta ARAFAT
Bino batu bo tanga mathématique mwa molayi: LA CENI NE SAIT PAS COMPTER ?
LE 27 NOMBRE 2016 ET LES "90 JOURS" DE LA CONSTITUTION
Comment on peut confier á ces gens 1 milliards de dollars pour organiser les élections...quand ils ne savent pas "compter les jours"
La constitution du Congo parle de "90 jours avant la fin du mandat du Président"quand la CENI affirme vouloir organiser les élections legislatives et présidentielle...le 27 novembre 2016 Ba yebi ko tanga te
ELECTION Á TOUR UNIQUE
Mbuta ARAFAT, to lingi lisusu mutu a simba Constitution te...yango wana élection présidentielle e ko zala na tour bo moko Candidat "unique" a ko zala na ba chances mingi ya ko gagner... C´est mieux batu ba yokana dès maintenant "Groupe" oyo e ko ya na "candidat unique" e ko koka ko gagner
Bino batu bo tanga mathématique mwa molayi: LA CENI NE SAIT PAS COMPTER ?
LE 27 NOMBRE 2016 ET LES "90 JOURS" DE LA CONSTITUTION
Comment on peut confier á ces gens 1 milliards de dollars pour organiser les élections...quand ils ne savent pas "compter les jours"
La constitution du Congo parle de "90 jours avant la fin du mandat du Président"quand la CENI affirme vouloir organiser les élections legislatives et présidentielle...le 27 novembre 2016 Ba yebi ko tanga te
ELECTION Á TOUR UNIQUE
Mbuta ARAFAT, to lingi lisusu mutu a simba Constitution te...yango wana élection présidentielle e ko zala na tour bo moko Candidat "unique" a ko zala na ba chances mingi ya ko gagner... C´est mieux batu ba yokana dès maintenant "Groupe" oyo e ko ya na "candidat unique" e ko koka ko gagner
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
C´est malheureux, il aurait fallu qu´il puisse avoir deux tours comme ça force ya moko na moko elingaki koyebana dès le premier tour (je fais surtout allusion à l´opposition).
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
1 MILLIARDS DE DOLLARS US POUR LES ELECTIONS
Mes frères congolais vous rendez vous compte que ils vont dépenser 1 MILLIARDS US pour que l'on puissent ce choisir des représentant !!!
Donc pour avoir 500 députes nationaux , 500 députés provinciaux, 300 sénateurs, 30 ministres, 15 vice ministre et un président on va dépenser l'argent des congolais pendant que l'on sais tous ici que cette argent serais plus productifs si investit dans une bonne Administration territorial.
Mes frères congolais vous rendez vous compte que ils vont dépenser 1 MILLIARDS US pour que l'on puissent ce choisir des représentant !!!
Donc pour avoir 500 députes nationaux , 500 députés provinciaux, 300 sénateurs, 30 ministres, 15 vice ministre et un président on va dépenser l'argent des congolais pendant que l'on sais tous ici que cette argent serais plus productifs si investit dans une bonne Administration territorial.
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