Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit: Encore un autre article qu´il faudra répertorier !!!
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/08/kalemie-boshab-katumbi-appellent-la-population-sapproprier-le-decoupage-territorial/
Boshab et Katumbi appellent la population à s’approprier le découpage territorial
(...)
« Avant, je n’étais pas d’accord avec le découpage. Maintenant que la loi a été promulguée, je vous demande, chers enfants du Tanganyika, de voter pour des gouverneurs qui aiment la population ».
La délégation d’Evariste Boshab se rendra ensuite à Nyunzu, Manono et Ankoro. Elle devra aussi s’enquérir du conflit entre les populations autochtones et les bantous qui s’affrontent régulièrement faisant des morts et des blessés.
_________________________
Nous sommes et restons contre le découpage. Selon la constitution, la RDC doit être découpée en 26 provinces. Malheureusement nous ne pouvons pas changer la constitution de la RDC!
Vous le défendiez hier avec des arguments exactement contraires à ceux d'aujourd'hui, pire, vous vous êtes mis à dénoncer vigoureusement ceux qui n'ont pas changé comme des girouettes, ceux qui ont des convictions sans schizophrénie et les ont gardées, et vous vous êtes mis à défendre avec insistance les opinions que hier vous condamniez !
Une disposition constitutionnelle malvenue ne se bonifie pas tout d'un coup par une baguette magique, elle le reste; l'idéal serait de la prendre toujours telle pour qu'on puisse avoir une chance de la changer un jour pour le bonheur du pays ! Le légalisme n'est ni un programme ni une obligation et surtout pas toujours une qualité...
Perso, je suis pour un découpage réexaminé et préparé pas comme celui qui se précipite devant nous, mais là n'est pas le problème... Le problème est que changer au gré des allégeances aux hommes s'appelle aussi du fanatisme aveugle, des djalelo, ceux-là mêmes qui ont fait largement le lit de nos errances depuis un demi-siècle !
Triste pays !!!
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit ! D´un homme normal ou pas, d´un vieux zoba ou pas, d´un malade ou pas.
Jim KK est libre et vraiment libre. Il ne va pas accepter une ligne de conduite ou de pensée.
La grande révolution dans l´histoire de l´homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres.
Jim KK est libre et vraiment libre. Il ne va pas accepter une ligne de conduite ou de pensée.
La grande révolution dans l´histoire de l´homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit: Jim KK n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit ! D´un homme normal ou pas, d´un vieux zoba ou pas, d´un malade ou pas.
Jim KK est libre et vraiment libre. Il ne va pas accepter une ligne de conduite ou de pensée.
La grande révolution dans l´histoire de l´homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres.
Tu as raison.Mieux vaut pensé par soi-même en étant libre.
El-Shaman
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
El-Shaman a écrit:Jim KK a écrit: Jim KK n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit ! D´un homme normal ou pas, d´un vieux zoba ou pas, d´un malade ou pas.
Jim KK est libre et vraiment libre. Il ne va pas accepter une ligne de conduite ou de pensée.
Tu as raison.Mieux vaut pensé par soi-même en étant libre.
Bien sûr qu'on est libre de mettre dans la seringue du cyanure (de potassium) à la place de la pénicilline, sous prétexte que découverte par le "Blanc" Fleming, la pénicilline a été conçue pour tuer les "Noirs"...
Bien sûr que personne n'a besoin d'enseigner, de donner "des leçons" à quiconque des "évidences humaines", tout homme qui n'est ni "vieux Zoba" ni ne se prend pour "intellectuel et responsable" alors qu'il est "irresponsable et propagandiste démagogique" devrait les savoir par lui-même !
Résultat : au nom de la liberté, on se donne le droit d'être assassin de ses congénères !
Résultat : beaucoup de Congolais qui se prétendent "intellectuels et responsables" ne sont que des lâches irresponsables et des indigents intellectuels !
Résultat : des auto-glorifications, des auto-proclamations de certains de ceux-là frisent des actes de "psychopathes mégalomaniaques" mais pas moins "criminels" !
Que devient alors cette "fantasmatique grande révolution dans l´histoire de l´homme, passée, présente et future de ceux qui sont résolus à être libres" ?
Que devient la seule référence à la liberté de penser par soi-même ?
Un génocide ! Une bête et méchante imposture humaine !
C'est ainsi celle qui a tué le Congo sous un certain Mobutu au nom de l'authenticité !!!
Que choisir alors ?
Nous faut-il en Afrique attendre encore des décennies, un siècle pour comprendre que c'est d'abord nous-mêmes qui sommes coupables de nos échecs et nos boucs-émissérisations constantes sont des lamentables et irresponsables fuites-en-avant ?
On est personnellement "libre" de choisir l'exercice "génocidaire, irresponsable et stupide"; moi, comme tout Homme pleinement humain càd pensant et social (n'est véritablement "humain" que cet être ne pouvant l'être qu'en "vivant en société") je préfère l'exercice "salvateur de l'humanité pensante et responsable", celui de la seule "révolution humaine valide, de la pensée, de la science et de la sociabilité" qui reconstruit, développe notre planète, qui distingue l'animal pensant et social qu'est l'homme de la simple bête !
Passons vite car cela risque de ressembler à une leçon magistrale alors que c'est là une lapalissade censée être connue de nous tous !!!
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Je n´ai pas vraiment le temps de lire ces radotages ! Futilités sur futilités
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Tete à tete Moise Katumbi Evariste Boshab au Katanga
Moise Katumbi , le candidat naturel de la majorité en 2016 ?
Tozali kozela!!!
Moise Katumbi , le candidat naturel de la majorité en 2016 ?
Tozali kozela!!!
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
15 avril – 5 mai 2015 : l’Opposition en désordre de bataille ! Bokolela lisusu
http://7sur7.cd/new/15-avril-5-mai-2015-lopposition-en-desordre-de-bataille/
Sauf cas de force majeure, c’est ce mercredi 15 avril 2015 que les Brtc (Bureaux de réception et traitement des candidatures) de la Céni enregistrent les candidatures pour les élections provinciales devant se dérouler le 25 octobre prochain. Jusqu’au 5 mai, les personnes physiques et morales disposées à y concourir vont devoir se déployer pour le dépôt des dossiers. A Kingakati où ils se sont retrouvés le dimanche 12 avril dernier, les sociétaires de la Mp ont levé l’option d’une participation conséquente. L’enjeu est de taille. Des provinciales dépendent, en effet, l’élection des sénateurs et celle des gouverneurs de province. A l’Opposition, certains partis politiques ne veulent pas rater le coche. Cas du Mlc de Jean-Pierre Bemba. Son bureau politique a décidé de placer ses candidats à tous les scrutins. Le parti a d’ailleurs demandé à la Céni de privilégier les provinciales. Les Bembistes se souviennent d’un certain 30 juin 2006…
30 juin 2006. Salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères. La coalition des forces politiques et sociales qui réclament un dialogue (!) avant la présidentielle et les législatives fixées au 30 juillet s’y réunit pour solliciter le report des scrutins.
En font partie, entre autres, le Rcd d’Azarias Ruberwa, le Mlc de Jean-Pierre Bemba, l’Udémo de François Joseph Nzanga Mobutu, les Fonus de Joseph Olenghankoy, l’Urec d’Oscar Kashama, la Dc d’Eugène Diomi Ndongala. Toutes affichent la même détermination : pas d’élections sans le dialogue préalable.
La campagne électorale étant prévue du 29 juin au 28 juillet 2006, Joseph Kabila démarre la sienne avec l’apport de l’Amp, mise sur pied sous peu.
Pendant que tous les candidats opposants au Raïs se concertent au ministère des Affaires étrangères, l’un d’eux quitte furtivement les lieux à la pause de midi. Il prend la direction de l’aéroport international de N’djili. Il s’agit, on s’en doute, de Jean-Pierre Bemba Gombo. L’homme a soudain conscience de s’être laissé embarquer dans une distraction. Il talonne Joseph Kabila et entame sa propre campagne.
Résultat : la coalition volant en éclats, tous les autres protagonistes l’imitent.
REFUS DE BOIRE LE CALICE JUSQU’A LA LIE
Presqu’une décennie après, l’histoire est en train de se répéter.
Publiant son calendrier électoral global le 12 février 2015, la Céni prend soin d’aligner les préalables et d’indiquer qui fait quoi. Le 12 avril dernier, elle annonce pour ce mercredi 15 avril 2015 le démarrage des opérations d’enregistrement des candidatures pour les provinciales.
Que constate-t-on, entre-temps, côté Opposition ?
Déjà, l’Udps décide plutôt de pleurer ses morts. Elle organise d’ailleurs un deuil de 40 jours et une marche le 24 avril 2015, à l’occasion de la 25ème année du déclenchement du processus démocratique, mieux de la disparition du Mpr Parti-Etat.
Elle se dit non concernée par la procédure entamée.
Quant aux autres forces majeures, comme l’Unc de Vital Kamerhe, l’Ecide de Martin Fayulu, le Mpcr de Jean-Claude Mvuemba, le Rcd/Kml, les Fonus de Joseph Olenghankoy, le Mlp de Franck Diongo etc. elles se caractérisent par un silence asourdissant. Elles n’ont encore rien dit.
Du moins jusqu’au moment où cette chronique est mise en ligne. Elles attendent probablement voir, conscientes du fait de donner leur caution à un précédent fâcheux. En effet, si elles s’y engagent, elles ne pourront plus prétexter de tout amendement du calendrier électoral.
Or, elles en font une question d’honneur parce qu’elles estiment ce calendrier « serré », « non-consensuel », « irréaliste », « inconstitutionnel » et « dangereux » !
Elles refusent de boire le calice jusqu’à la lie.
SALUT OU SUICIDE COLLECTIF
Qu’est-ce qui risque alors de se passer d’ici au 5 mai 2015, c’est-à-dire dans les vingt jours décisifs et déterminants à venir ?
Primo, l’Udps est appelée à gérer intelligemment le précédent fâcheux qu’est la fronde des députés élus ayant osé braver la consigne du lider maximo en s’en allant valider leurs mandats à l’Assemblée nationale. Ces députés-là se sont constitués en groupe parlementaire légal dénommé « groupe parlementaire Udps et Alliés ». Une structure qui fonctionne avec beaucoup plus de légitimité que le parti.
L’état de santé d’Etienne Tshisekedi n’étant toujours pas rassurant (n’en déplaise à Félix-Antoine Tshisekedi qui soutient le contraire), bien des Udépésiens pourraient se laisser tenter en se portant candidats aux provinciales. Ils pourraient utiliser le label du parti.
Secundo, les autres forces politiques de l’Opposition n’en sont pas moins concernées. Des velléités « souverainistes » ne sont pas à exclure. Les militants de l’Unc/Mbudi par exemple, trahis par Vital Kamerhe dans le cadre du procès opposant leur « président » à Wivine Moleka, ne sont pas amnésiques. Ils n’apprécient pas le lâchage dont ils sont l’objet de la part du chef qui, dans son obsession de se tirer seul d’affaire, les a littéralement sacrifiées. Il a fait dire à ses avocats qu’ils l’avaient induit en erreur !
Tertio : l’incertitude de la « piétaille » de laquelle il faut dégager le Mlc. Ce parti s’est résolu à participer aux provinciales 2015.
Moralité : l’alternative entre entre se jeter à l’eau (donc s’appliquer le calendrier de la Céni) ou poursuivre une résistance irrationnelle dans l’espoir soit du fameux dialogue, soit de la révision du calendrier électoral global.
Finalement, le 15 avril 2015 risque d’entrer dans l’histoire de la RDC comme la date du salut ou du suicide collectif pour les forces politiques et sociales en présence, celles de l’Opposition principalement. D’ici au 5 mai 2015, la fosse commune pourrait changer de nature…
Omer Nsongo die Lema
http://7sur7.cd/new/15-avril-5-mai-2015-lopposition-en-desordre-de-bataille/
Sauf cas de force majeure, c’est ce mercredi 15 avril 2015 que les Brtc (Bureaux de réception et traitement des candidatures) de la Céni enregistrent les candidatures pour les élections provinciales devant se dérouler le 25 octobre prochain. Jusqu’au 5 mai, les personnes physiques et morales disposées à y concourir vont devoir se déployer pour le dépôt des dossiers. A Kingakati où ils se sont retrouvés le dimanche 12 avril dernier, les sociétaires de la Mp ont levé l’option d’une participation conséquente. L’enjeu est de taille. Des provinciales dépendent, en effet, l’élection des sénateurs et celle des gouverneurs de province. A l’Opposition, certains partis politiques ne veulent pas rater le coche. Cas du Mlc de Jean-Pierre Bemba. Son bureau politique a décidé de placer ses candidats à tous les scrutins. Le parti a d’ailleurs demandé à la Céni de privilégier les provinciales. Les Bembistes se souviennent d’un certain 30 juin 2006…
30 juin 2006. Salle des conférences internationales du ministère des Affaires étrangères. La coalition des forces politiques et sociales qui réclament un dialogue (!) avant la présidentielle et les législatives fixées au 30 juillet s’y réunit pour solliciter le report des scrutins.
En font partie, entre autres, le Rcd d’Azarias Ruberwa, le Mlc de Jean-Pierre Bemba, l’Udémo de François Joseph Nzanga Mobutu, les Fonus de Joseph Olenghankoy, l’Urec d’Oscar Kashama, la Dc d’Eugène Diomi Ndongala. Toutes affichent la même détermination : pas d’élections sans le dialogue préalable.
La campagne électorale étant prévue du 29 juin au 28 juillet 2006, Joseph Kabila démarre la sienne avec l’apport de l’Amp, mise sur pied sous peu.
Pendant que tous les candidats opposants au Raïs se concertent au ministère des Affaires étrangères, l’un d’eux quitte furtivement les lieux à la pause de midi. Il prend la direction de l’aéroport international de N’djili. Il s’agit, on s’en doute, de Jean-Pierre Bemba Gombo. L’homme a soudain conscience de s’être laissé embarquer dans une distraction. Il talonne Joseph Kabila et entame sa propre campagne.
Résultat : la coalition volant en éclats, tous les autres protagonistes l’imitent.
REFUS DE BOIRE LE CALICE JUSQU’A LA LIE
Presqu’une décennie après, l’histoire est en train de se répéter.
Publiant son calendrier électoral global le 12 février 2015, la Céni prend soin d’aligner les préalables et d’indiquer qui fait quoi. Le 12 avril dernier, elle annonce pour ce mercredi 15 avril 2015 le démarrage des opérations d’enregistrement des candidatures pour les provinciales.
Que constate-t-on, entre-temps, côté Opposition ?
Déjà, l’Udps décide plutôt de pleurer ses morts. Elle organise d’ailleurs un deuil de 40 jours et une marche le 24 avril 2015, à l’occasion de la 25ème année du déclenchement du processus démocratique, mieux de la disparition du Mpr Parti-Etat.
Elle se dit non concernée par la procédure entamée.
Quant aux autres forces majeures, comme l’Unc de Vital Kamerhe, l’Ecide de Martin Fayulu, le Mpcr de Jean-Claude Mvuemba, le Rcd/Kml, les Fonus de Joseph Olenghankoy, le Mlp de Franck Diongo etc. elles se caractérisent par un silence asourdissant. Elles n’ont encore rien dit.
Du moins jusqu’au moment où cette chronique est mise en ligne. Elles attendent probablement voir, conscientes du fait de donner leur caution à un précédent fâcheux. En effet, si elles s’y engagent, elles ne pourront plus prétexter de tout amendement du calendrier électoral.
Or, elles en font une question d’honneur parce qu’elles estiment ce calendrier « serré », « non-consensuel », « irréaliste », « inconstitutionnel » et « dangereux » !
Elles refusent de boire le calice jusqu’à la lie.
SALUT OU SUICIDE COLLECTIF
Qu’est-ce qui risque alors de se passer d’ici au 5 mai 2015, c’est-à-dire dans les vingt jours décisifs et déterminants à venir ?
Primo, l’Udps est appelée à gérer intelligemment le précédent fâcheux qu’est la fronde des députés élus ayant osé braver la consigne du lider maximo en s’en allant valider leurs mandats à l’Assemblée nationale. Ces députés-là se sont constitués en groupe parlementaire légal dénommé « groupe parlementaire Udps et Alliés ». Une structure qui fonctionne avec beaucoup plus de légitimité que le parti.
L’état de santé d’Etienne Tshisekedi n’étant toujours pas rassurant (n’en déplaise à Félix-Antoine Tshisekedi qui soutient le contraire), bien des Udépésiens pourraient se laisser tenter en se portant candidats aux provinciales. Ils pourraient utiliser le label du parti.
Secundo, les autres forces politiques de l’Opposition n’en sont pas moins concernées. Des velléités « souverainistes » ne sont pas à exclure. Les militants de l’Unc/Mbudi par exemple, trahis par Vital Kamerhe dans le cadre du procès opposant leur « président » à Wivine Moleka, ne sont pas amnésiques. Ils n’apprécient pas le lâchage dont ils sont l’objet de la part du chef qui, dans son obsession de se tirer seul d’affaire, les a littéralement sacrifiées. Il a fait dire à ses avocats qu’ils l’avaient induit en erreur !
Tertio : l’incertitude de la « piétaille » de laquelle il faut dégager le Mlc. Ce parti s’est résolu à participer aux provinciales 2015.
Moralité : l’alternative entre entre se jeter à l’eau (donc s’appliquer le calendrier de la Céni) ou poursuivre une résistance irrationnelle dans l’espoir soit du fameux dialogue, soit de la révision du calendrier électoral global.
Finalement, le 15 avril 2015 risque d’entrer dans l’histoire de la RDC comme la date du salut ou du suicide collectif pour les forces politiques et sociales en présence, celles de l’Opposition principalement. D’ici au 5 mai 2015, la fosse commune pourrait changer de nature…
Omer Nsongo die Lema
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC-Provinciales : peu d’engouement à Kinshasa au début de dépôt des candidatures
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/15/rdc-provinciales-peu-dengouement-kinshasa-au-debut-de-depot-des-candidatures/
Au premier jour du dépôt des candidatures aux élections provinciales, l’engouement n’était pas au rendez-vous dans les Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) de Kinshasa. Dans la commune de Kalamu par exemple, la majorité de personnes y passent par curiosité pour observer le début effectif de l’opération. Un petit nombre y vient pour retirer les formulaires et recueillir plus de renseignements sur cette opération. Le rapporteur de la Ceni parle de douze dossiers enregistrés aux premières heures.
« Pour le premier jour, aux cinq premières heures de la journée, on a déjà 7 partis politiques et 5 indépendants. Voyons voir la suite. Nous espérons que ça évolue », a-t-il affirmé le rapporteur de la Ceni, Jean Pierre Kalamba qui se réjouit du début de cette opération et reste confiant quant à la suite.
Certaines questions semblent être à la base de ce manque d’engouement. Franck Diongo du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) indique que l’opposition attend la réponse aux préalables posés en rapport avec le calendrier électoral.
Cette plate-forme avait proposé que les élections locales, municipales et urbaines « qui sont plus complexes mais nécessaires à la consolidation de l’Etat et de la démocratie » se tiennent après 2016 « pour une programmation plus rationnelle ».
Les Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (Fonus) d’Olenga Nkoy soutiennent cette position de l’opposition. Même son de cloche au Parti démocrate chrétien (PDC) où la permanence est restée fermée.
En dépit de cette situation, certains candidats, membres des partis politiques ou des indépendants se sont rendus dans les BRT, à l’instar de celui de Kalamu, pour retirer leurs formulaires.
Ils se disent satisfait du début effectif de la réception et traitement des candidatures provinciales.
« Pour le début, c’est une bonne impression. Parce que nous, nous étions déjà prêts, raison pour laquelle nous qui avons été désigné candidat aux provinciales sommes là pour retirer les formulaires », a affirmé un postulant.
Le BRTC de Kalamu a ouvert ses portes depuis 8 heures. Constitué de huit membres, tous se sont présentés à temps afin d’apprêter les documents à remettre aux candidats.
Ces documents sont constitués de quelques formulaires, dont la déclaration de candidature, la fiche d’identité et guide du candidat aux élections provinciales.
Non à la politique de la chaise vide
Le président du MLP, Franck Diongo affirme que sur le principe, l’opposition ne cédera pas à la politique de la chaise vide mais il propose « les correctifs dans le calendrier de la Ceni et dans le contour des élections ». Si rien n’est fait, dit-il, l’opposition va discuter pour lever les options.
A la permanence du Parti des écologistes congolais (Peco) de Didace Pembe, membre de la Majorité présidentielle, les listes sont en élaboration.
Même situation au Mouvement social pour le renouveau (MSR) où les dossiers sont prêts pour le dépôt.
A l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) de Kyungu wa Kumwanza, les listes sont aussi en élaboration.
Le secrétaire général adjoint en charge de l’administration et mandataire du parti à la Ceni de ce parti estime que le délai de 21 jours pour le dépôt des candidatures est court.
« On donne 21 jours dans un pays aux dimensions continentale. Il faudra peut-être qu’on sollicite des le début une prolongation. La date était connue, mais les fiches, c’est seulement aujourd’hui qu’on nous les donne », a-t-il déclaré.
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/15/rdc-provinciales-peu-dengouement-kinshasa-au-debut-de-depot-des-candidatures/
Au premier jour du dépôt des candidatures aux élections provinciales, l’engouement n’était pas au rendez-vous dans les Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) de Kinshasa. Dans la commune de Kalamu par exemple, la majorité de personnes y passent par curiosité pour observer le début effectif de l’opération. Un petit nombre y vient pour retirer les formulaires et recueillir plus de renseignements sur cette opération. Le rapporteur de la Ceni parle de douze dossiers enregistrés aux premières heures.
« Pour le premier jour, aux cinq premières heures de la journée, on a déjà 7 partis politiques et 5 indépendants. Voyons voir la suite. Nous espérons que ça évolue », a-t-il affirmé le rapporteur de la Ceni, Jean Pierre Kalamba qui se réjouit du début de cette opération et reste confiant quant à la suite.
Certaines questions semblent être à la base de ce manque d’engouement. Franck Diongo du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) indique que l’opposition attend la réponse aux préalables posés en rapport avec le calendrier électoral.
Cette plate-forme avait proposé que les élections locales, municipales et urbaines « qui sont plus complexes mais nécessaires à la consolidation de l’Etat et de la démocratie » se tiennent après 2016 « pour une programmation plus rationnelle ».
Les Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (Fonus) d’Olenga Nkoy soutiennent cette position de l’opposition. Même son de cloche au Parti démocrate chrétien (PDC) où la permanence est restée fermée.
En dépit de cette situation, certains candidats, membres des partis politiques ou des indépendants se sont rendus dans les BRT, à l’instar de celui de Kalamu, pour retirer leurs formulaires.
Ils se disent satisfait du début effectif de la réception et traitement des candidatures provinciales.
« Pour le début, c’est une bonne impression. Parce que nous, nous étions déjà prêts, raison pour laquelle nous qui avons été désigné candidat aux provinciales sommes là pour retirer les formulaires », a affirmé un postulant.
Le BRTC de Kalamu a ouvert ses portes depuis 8 heures. Constitué de huit membres, tous se sont présentés à temps afin d’apprêter les documents à remettre aux candidats.
Ces documents sont constitués de quelques formulaires, dont la déclaration de candidature, la fiche d’identité et guide du candidat aux élections provinciales.
Non à la politique de la chaise vide
Le président du MLP, Franck Diongo affirme que sur le principe, l’opposition ne cédera pas à la politique de la chaise vide mais il propose « les correctifs dans le calendrier de la Ceni et dans le contour des élections ». Si rien n’est fait, dit-il, l’opposition va discuter pour lever les options.
A la permanence du Parti des écologistes congolais (Peco) de Didace Pembe, membre de la Majorité présidentielle, les listes sont en élaboration.
Même situation au Mouvement social pour le renouveau (MSR) où les dossiers sont prêts pour le dépôt.
A l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) de Kyungu wa Kumwanza, les listes sont aussi en élaboration.
Le secrétaire général adjoint en charge de l’administration et mandataire du parti à la Ceni de ce parti estime que le délai de 21 jours pour le dépôt des candidatures est court.
« On donne 21 jours dans un pays aux dimensions continentale. Il faudra peut-être qu’on sollicite des le début une prolongation. La date était connue, mais les fiches, c’est seulement aujourd’hui qu’on nous les donne », a-t-il déclaré.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
"RDC : une pétition demande le retour de la présidentielle à deux tours
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-petition-demande-le-retour-de-la-presidentielle-a-deux-tours/
Le passage de l’élection présidentielle à un tour unique en 2011 freine les possibilités d’alternance politique en République démocratique du Congo (RDC). Un parti politique plaide pour le rétablissement du scrutin à deux tours et lance une pétition.
Et si l’on modifiait la Constitution ? L’initiative ne vient pas de la Majorité présidentielle pour accorder un troisième mandat au président Joseph Kabila, mais bien d’un mouvement d’opposition qui souhaite le rétablissement de l’élection présidentielle à deux tours. Une pétition a été mis en ligne le 4 avril par le CRID (Convention pour la République, les Institutions et le Dévoloppement), un parti politique présidé par Hamuli Réty, un avocat à l’origine du projet de Tribunal pénal international pour le Congo. Selon lui, contrairement à ce que disent les autres partis d’opposition « il faut bien toucher à la Constitution et à l’article 71 pour imposer un scrutin à deux tours lors de la prochaine présidentielle », prévue fin 2016. En février 2011, soit 9 mois avant les élections générales de novembre, les députés et sénateurs de la majorité présidentielle avaient modifié l’article 71 et ramené cette élection de deux à un seul tour. Un tour de passe-passe constitutionnel qui laisse désormais peu de chance à une opposition divisée d’être élue. En effet, seul le candidat arrivé en tête au premier tour est élu, empêchant toute alliance et ralliement de second tour.
Un président « moins légitime »
Hamuly Réty remarque que le scrutin unique à un seul tour « a fortement entamé la légitimité d’un président mal élu en 2011 ». « Le Congo ne peut plus se permettre une nouvelle crise post-électorale » plaide maître Réty depuis Paris. Il faut dire que le scrutin chaotique de 2011 avait été entaché de nombreuses irrégularités et de fraudes massives. « Les contestations sur la légitimité occupent la quasi totalité du mandat. Le gouvernement est devenu l’annexe des institutions financières internationales s’il ne s’exerce à la censure publique. Le bilan sécuritaire est catastrophique. On compte en quatre ans, plus de morts qu’en trente années de dictature – la justice répressive quant à elle, guette les politiquement indociles ». Pour cet avocat, « le maintien du scrutin à tour unique pour 2016 ne pourra qu’exacerber ce malaise ».
Que fait l’opposition ?
Nombreux sont les observateurs des élections de 2011 à regretter la présidentielle à deux tours. Son retour permettrait d’exprimer la pluralité des partis et des programmes politiques, alors que le scrutin à tour unique privilégie la majorité en place qui peut alors compter sur les multiples candidatures de l’opposition pour s’imposer. Hamuli Réty déplore que les principaux partis d’opposition ne se soient pas emparés du sujet qui empêche toute alternance politique à la tête de l’Etat. Pour le président du CRID, cela s’explique d’une part par la certitude et un certain aveuglement d’Etienne Tshisekedi d’être sûr de l’emporter en 2011 « avec deux ou un seul tour ». Enfin, chacun des leaders de l’opposition espère pouvoir rallier les autres opposants sous sa bannière pour devenir « le candidat unique de l’opposition » . Bien sûr, aucun ne s’est désisté pour l’instant en faveur d’un autre candidat… pensant être « l’opposant n°1 ». Il est donc fort à parier qu’il y aura plusieurs candidats de l’opposition à la prochaine présidentielle. Et avec un seul tour, la Majorité n’aura qu’à s’entendre sur un seul nom pour l’emporter.
100.000 signatures
Pour parvenir à ses fins, Hamuli Réty s’appuie sur l’article 218-4 de la Constitution congolaise qui autorise la révision constitutionnelle à l’initiative des citoyens, « à la seule condition de justifier 100.000 signatures adressées au président de l’une des Chambres par voie de pétition ». Mais la route est encore longue pour cet agitateur d’idées. Une semaine après son lancement la pétition pour le rétablissement de la présidentielle à deux tours, seules 20 personnes avaient apposées leurs signatures. Mais Hamuli Réty a de la ressource : pour la création d’un Tribunal pénal pour le Congo, l’initiative avait attiré plus de 50.000 signataires. La pétition est accessible sur cette page. "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Les élections se tiendront dans le délai, assure Boshab
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/17/rdc-les-elections-se-tiendront-dans-le-delai-assure-boshab/
Les élections en République démocratique du Congo se tiendront dans le délai, a assuré vendredi 17 avril le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab. Il a aussi souligné la mise en place effective des nouvelles provinces, lors de sa réponse à la question orale avec débat du député Christophe Lutundula. Ce dernier s’interrogeait sur la tenue effective de ces deux opérations dans le délai.
Evariste Boshab a reconnu le retard observé dans le processus d’installation de nouvelles provinces. Mais il a ajouté que cette opération n’aura pas d’incidences négatives sur la tenue des élections.
L’inquiétude du député Lutundula provient de multiples contraintes, pourtant préalables à la mise en œuvre du calendrier électoral et à l’installation des 26 provinces.
“Il n’y a pas un budget de fonctionnement, ni des organes délibérant et des exécutifs encore moins de nouvelles provinces. Jusqu’au moment où nous parlons, le gouvernement ne nous pas encore amené une loi rectificative pour montrer ce que ça coûte et comment on trouverait les ressources”.
Une inquiétude partagée par certains députés notamment au sein de l’opposition, à l’instar de Mayo Mambeke qui parle d’un échec programmé de ces deux opérations.
“Contrairement à tout ce que vous pouvez croire, la Majorité est la première à ne pas croire au calendrier, elle ne veut pas qu’on en parle en même temps, parce qu’elle espère obtenir un glissement par ce calendrier électoral”
Mais au sein de la majorité présidentielle, les députés restes confiants quant à leur réalisation.
“Le calendrier électoral est le domaine exclusif de la Ceni. On fait un débat pour demander au ministre de l’Intérieur de venir expliquer le calendrier, alors que le ministre a seulement l’obligation de sécuriser les élections”.
Le dossier n’est pas clos. Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur devra revenir dans les prochains jours pour répondre aux préoccupations des députés sur cette question.
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/17/rdc-les-elections-se-tiendront-dans-le-delai-assure-boshab/
Les élections en République démocratique du Congo se tiendront dans le délai, a assuré vendredi 17 avril le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab. Il a aussi souligné la mise en place effective des nouvelles provinces, lors de sa réponse à la question orale avec débat du député Christophe Lutundula. Ce dernier s’interrogeait sur la tenue effective de ces deux opérations dans le délai.
Evariste Boshab a reconnu le retard observé dans le processus d’installation de nouvelles provinces. Mais il a ajouté que cette opération n’aura pas d’incidences négatives sur la tenue des élections.
L’inquiétude du député Lutundula provient de multiples contraintes, pourtant préalables à la mise en œuvre du calendrier électoral et à l’installation des 26 provinces.
“Il n’y a pas un budget de fonctionnement, ni des organes délibérant et des exécutifs encore moins de nouvelles provinces. Jusqu’au moment où nous parlons, le gouvernement ne nous pas encore amené une loi rectificative pour montrer ce que ça coûte et comment on trouverait les ressources”.
Une inquiétude partagée par certains députés notamment au sein de l’opposition, à l’instar de Mayo Mambeke qui parle d’un échec programmé de ces deux opérations.
“Contrairement à tout ce que vous pouvez croire, la Majorité est la première à ne pas croire au calendrier, elle ne veut pas qu’on en parle en même temps, parce qu’elle espère obtenir un glissement par ce calendrier électoral”
Mais au sein de la majorité présidentielle, les députés restes confiants quant à leur réalisation.
“Le calendrier électoral est le domaine exclusif de la Ceni. On fait un débat pour demander au ministre de l’Intérieur de venir expliquer le calendrier, alors que le ministre a seulement l’obligation de sécuriser les élections”.
Le dossier n’est pas clos. Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur devra revenir dans les prochains jours pour répondre aux préoccupations des députés sur cette question.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
En Plus, Katumbi a accompagné Boshab dans presque tous ses deplacements à travers la province et ce, pour mieux expliquer le problème du découpage. Après la brouille avec Kabila, c´est maintenant l´heure de la grande réconciliation, hum! ça sent le compromis d´autant plus que Kabila chercherait une "protection" après son départ et mieux vaudrait pour lui qu´un membre du PPRD puisse lui succéder.Jim KK a écrit: Tete à tete Moise Katumbi Evariste Boshab au Katanga
Moise Katumbi , le candidat naturel de la majorité en 2016 ?
Tozali kozela!!!
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
J'avais prévu un "exercice", un sujet sur "qui sera le prochain PR après "JK ?" ou sa variante "qui serait le meilleur prochain PR ?" ou encore "qui souhaiteriez-vous voir comme prochain PR ?"...
J'y avais renoncé parce qu'encore trop de zones d'ombre ne me permettaient pas de mieux poser tous les termes à ce stade ou je craignais trop de passions autour...
J'y reviendrais peut-être mais en attendant voici cet article de Rigaud sur Afrikarabia sur le "jeu des dauphins" dans la kanambie ! Je le trouve quelque peu léger et même ici et là inexact :
Ailleurs, voici cahin-caha un nouveau cheval de bataille de l'Opposition politique" : conditionner leur participation aux élections provinciales que s'entête à organiser le pouvoir selon ses conditions aux assurances de la Ceni sur des pré-requis ! Lesquels ? Ils ne semblent pas pour l'heure bien définis mais ont rapport notamment avec les contraintes financières pas dégagées à ce jour et à la délimitation des circonscriptions électorales encore en attente...
Ces problèmes existent et peuvent même rendre les élections impossibles et dangereuses sinon plus hypothétiques selon eux surtout avec le découpage territorial prévu mais oublient-ils que le pouvoir table exactement sur ce cafouillage pour faire de ce scrutin un outil acquis à sa cause... Dès lors, une "chaise vide" serait-elle la bonne tactique tant est si bien qu'elle risquerait de ne concerner qu'une partie de cette opposition, le MLC par exemple n'est pas au nombre des signataires ?
Autre revendication : conditionner leur participation (?) à une enquête internationale et indépendante avec exhumation et autopsie (ADN !) des corps de la fosse commune de Maluku...
Le moins qu'on puisse dire est que sans s'appuyer sur une base plus large qui porte massivement et populairement ces exigences càd un plus grand nombre des forces politiques, de la Société Civile et des populations, ces revendications risquent de n'avoir aucun lendemain...
Attendons voir comment ils s'organisent et que va déjà donner leur rencontre avec la Ceni ?
Il nous importe néanmoins de signaler comme un fait nouveau au sein de la société Congolaise, (une leçon de notre passé récent ?) que tous les quotidiens toutes tendances confondues (ci-dessous quelques liens) alertent sur les risques des scrutins sans un minimum de consensus et sur le découpage précipité; seront-ils entendus par le pouvoir et "sa" Ceni ?
Je m'étais déjà épanché ici sur cette "confusion nationale" (= à gauche comme à droite, dans l'opposition comme dans la majorité aucune voix ne semblait prendre de la hauteur pour alerter sur des enjeux électoraux qui engageaient au plus haut point tout le pays !) mais heureusement aujourd'hui de façon quasi consensuelle, tous les chiens dedans et dehors voient le danger et aboient de concert mais la caravane kanambiste veut foncer, continuer à diriger par défi; pour quelle issue ?
Cette fois, cela ne risque-t-il pas d'être trop suicidaire pour notre cher Congo et particulièrement pour ce pouvoir qui serait alors coupable d'une tragédie avec risque d'une tutelle encore plus pendante ? Alors l'opposition ne jouerait-elle pas mieux à se désengager dès maintenant pour ne point cautionner cette course du pays dans le mur ? Kanambe ne veut quitter le pouvoir et le fait savoir à sa majorité à Kingakati avec préparation des stratagèmes les plus diaboliques possibles pourvu que son système perdure, pourvu que la suite lui épargne de rendre des comptes sur son bilan meurtrier !
En effet qui peut douter qu'un scrutin largement contesté une fois de plus sera, à ne point douter, potentiellement déstabilisant pour tout le pays; un chaos à ne pas lui souhaiter ?
Dans ce sens, si aucun danger n'est pris en compte par ce régime, une très large "chaise vide" de la part de l'opposition ne serait-elle pas une option à envisager ?
A ce stade, il n'est pas irresponsable de poser la question !!!
A on entendeur...
Compatriotiquement!
J'y avais renoncé parce qu'encore trop de zones d'ombre ne me permettaient pas de mieux poser tous les termes à ce stade ou je craignais trop de passions autour...
J'y reviendrais peut-être mais en attendant voici cet article de Rigaud sur Afrikarabia sur le "jeu des dauphins" dans la kanambie ! Je le trouve quelque peu léger et même ici et là inexact :
Ailleurs, voici cahin-caha un nouveau cheval de bataille de l'Opposition politique" : conditionner leur participation aux élections provinciales que s'entête à organiser le pouvoir selon ses conditions aux assurances de la Ceni sur des pré-requis ! Lesquels ? Ils ne semblent pas pour l'heure bien définis mais ont rapport notamment avec les contraintes financières pas dégagées à ce jour et à la délimitation des circonscriptions électorales encore en attente...
Ces problèmes existent et peuvent même rendre les élections impossibles et dangereuses sinon plus hypothétiques selon eux surtout avec le découpage territorial prévu mais oublient-ils que le pouvoir table exactement sur ce cafouillage pour faire de ce scrutin un outil acquis à sa cause... Dès lors, une "chaise vide" serait-elle la bonne tactique tant est si bien qu'elle risquerait de ne concerner qu'une partie de cette opposition, le MLC par exemple n'est pas au nombre des signataires ?
Autre revendication : conditionner leur participation (?) à une enquête internationale et indépendante avec exhumation et autopsie (ADN !) des corps de la fosse commune de Maluku...
Le moins qu'on puisse dire est que sans s'appuyer sur une base plus large qui porte massivement et populairement ces exigences càd un plus grand nombre des forces politiques, de la Société Civile et des populations, ces revendications risquent de n'avoir aucun lendemain...
Attendons voir comment ils s'organisent et que va déjà donner leur rencontre avec la Ceni ?
Il nous importe néanmoins de signaler comme un fait nouveau au sein de la société Congolaise, (une leçon de notre passé récent ?) que tous les quotidiens toutes tendances confondues (ci-dessous quelques liens) alertent sur les risques des scrutins sans un minimum de consensus et sur le découpage précipité; seront-ils entendus par le pouvoir et "sa" Ceni ?
Je m'étais déjà épanché ici sur cette "confusion nationale" (= à gauche comme à droite, dans l'opposition comme dans la majorité aucune voix ne semblait prendre de la hauteur pour alerter sur des enjeux électoraux qui engageaient au plus haut point tout le pays !) mais heureusement aujourd'hui de façon quasi consensuelle, tous les chiens dedans et dehors voient le danger et aboient de concert mais la caravane kanambiste veut foncer, continuer à diriger par défi; pour quelle issue ?
Cette fois, cela ne risque-t-il pas d'être trop suicidaire pour notre cher Congo et particulièrement pour ce pouvoir qui serait alors coupable d'une tragédie avec risque d'une tutelle encore plus pendante ? Alors l'opposition ne jouerait-elle pas mieux à se désengager dès maintenant pour ne point cautionner cette course du pays dans le mur ? Kanambe ne veut quitter le pouvoir et le fait savoir à sa majorité à Kingakati avec préparation des stratagèmes les plus diaboliques possibles pourvu que son système perdure, pourvu que la suite lui épargne de rendre des comptes sur son bilan meurtrier !
En effet qui peut douter qu'un scrutin largement contesté une fois de plus sera, à ne point douter, potentiellement déstabilisant pour tout le pays; un chaos à ne pas lui souhaiter ?
Dans ce sens, si aucun danger n'est pris en compte par ce régime, une très large "chaise vide" de la part de l'opposition ne serait-elle pas une option à envisager ?
A ce stade, il n'est pas irresponsable de poser la question !!!
A on entendeur...
"RDC : « les dauphins », le pari risqué de Joseph Kabila
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-dauphins-le-pari-risque-de-joseph-kabila/
La stratégie des « dauphins », que pourrait désigner Joseph Kabila pour lui succéder, risque d’affaiblir la majorité présidentielle, de susciter des vocations de candidatures dans son propre camp et d’ouvrir les vannes d’une guerre de succession.
Les rumeurs vont bon train à Kinshasa pour savoir qui pourrait bien succéder à Joseph Kabila dans le camp présidentiel. Des « fuites » savamment orchestrées dans la presse affirment que le président congolais envisagerait de désigner un « dauphin » pour lui succéder à la tête du Congo. Empêché par la Constitution de briguer un troisième mandat, Joseph Kabila examinerait la possibilité de mettre en avant un de ses hommes pour le représenter à la présidentielle de 2016… une solution « temporaire », en attendant peut-être de reprendre son fauteuil à la prochaine présidentielle de 2021. Pourtant ce pari pourrait s’avérer risqué pour le jeune président congolais.
« Respectez la Constitution ! »
A seulement 44 ans et après 14 ans d’exercice du pouvoir, on peut douter de la volonté de Joseph Kabila de se retirer de la vie politique en 2016. Sur ce sujet (comme sur d’autres) le président congolais garde le silence, mais son entourage entretient le suspense. Dans un premier temps, ses proches plaidaient pour une modification de la Constitution permettant à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. Un simple changement de l’article 220 pouvait ouvrir la porte à une troisième réélection. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Mal réélu après des élections chaotiques et contestées en 2011, Joseph Kabila devient rapidement vite la cible l’opposition congolaise qui refuse que l’on « touche à la Constitution ». John Kerry, à Kinshasa en mai 2014 et François Hollande, en novembre de la même année à Dakar font passer un message clair au président Congolais : « respectez la Constitution ! ».
Janvier 2015 : le pouvoir prend peur
Entre temps, l’histoire s’accélère à Ouagadougou, où le président Blaise Compaoré, qui souhaite aussi changer la loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir, se fait chasser de son fauteuil après quelques jours d’émeutes. Sous pression internationale et craignant que le modèle Burkinabé débarque à Kinshasa, la majorité présidentielle abandonne le « tripatouillage constitutionnel » et propose alors une « simple » modification de la loi électorale. Mais dans la capitale congolaise, personne n’est dupe. Un alinéa du texte conditionne la tenue des élections générales à un recensement complet de la population qui pourrait prendre plusieurs années. L’opposition craint un glissement du calendrier électoral qui permettrait à Joseph Kabila de rester au pouvoir après 2016. Deuxième déconvenue pour le pouvoir : en janvier 2015, la rue kinoise s’empare de la modification de la loi électorale et proteste dans plusieurs quartiers de la capitale. Les manifestations tournent à une fronde anti-Kabila et la répression policière est violente, faisant au moins 42 morts. Les émeutes se poursuivent plusieurs jours et les étudiants prennent le relai sur les campus. A Goma, la jeunesse descend également dans la rue. Et après 3 jours d’affrontements, le pouvoir prend peur. Le gouvernement capitule en retirant l’alinéa litigieux.
Le ballon d’essai des « dauphins »
Après toutes ces déconvenues, le camp présidentiel doit enclencher de nouvelles stratégies pour se maintenir au pouvoir. Une des dernières en date consiste à désigner un « dauphin » à Joseph Kabila pour se présenter à sa place en 2016, quitte à lui rendre le fauteuil à la prochaine présidentielle de 2021. Ce scénario à la « Poutine-Medvedev » est aujourd’hui à l’étude. Les réunions se multiplient dans la ferme présidentielle de Kingakati et des « fuites » sont organisées dans la presse afin de tester le scénario dans l’opinion. Deux personnalités de la majorité tiennent le haut du pavé dans le rôle du « dauphin idéal ». Evariste Boshab, patron du parti présidentiel (PPRD) et ministre de l’Intérieur tient la corde. Il est « offensif, agressif » et tient plus ou moins le parti et ses caciques. Seule question : sera-t-il loyal et laissera-t-il Joseph Kabila revenir à son poste après avoir goûté à la magistrature suprême ? Beaucoup en doute. Le Premier ministre Patata Ponyo fait office de challenger. « Sérieux, rassurant pour les bailleurs internationaux », c’est le bon élève par excellence. Atout de taille : il peut apparaître plus loyal que son collègue Boshab. Inconvénient : « ce n’est pas un politique et il maîtrise mal les arcanes de la majorité présidentielle » affirme un observateur politique.
Appel d’air
Mais en ouvrant la boite de pandore des « dauphins », le président Kabila risque de susciter des vocations dans la multitude de partis qui composent la majorité présidentielle, jusqu’au sein même du PPRD, son propre parti. Si le « chef » quitte le navire, même le temps d’une élection, la voie peut s’ouvrir pour de nouvelles candidatures. Joseph Kabila pourrait voir sa majorité s’étioler et imploser en cas de non-candidature présidentielle. Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila sait qu’il doit à tout prix élargir sa majorité. Mais il a raté deux grands rendez-vous : les Concertations nationales (inachevées) et le nouveau remaniement du gouvernement Matata II (trop étriqué). Dans le contexte d’une majorité trop « plurielle », il y aura sans doute plusieurs candidats du camp présidentiel et dans une élection à un seul tour, le risque est grand de ne pas arriver an tête. Car, en embuscade, se tiennent des « électrons libres », comme Moïse Katumbi ou Gabriel Kyungu, qui pourraient « siphonner » de nombreuses voies promises au candidat de la majorité. L’équation s’avère donc délicate pour le président congolais. Reste un dernier « scénario » qui n’a pas encore été testé au grand jour : celui d’une candidature « familiale ». La soeur du président, Jaynet ou son propre frère, Zoé, pourraient faire de très bons compromis. Avec un grand mérite : celui de faire taire toutes les luttes intestines dans le camp présidentiel… pour un temps au moins."
"RDC : l’opposition conditionne sa participation aux élections provinciales
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/20/rdc-lopposition-conditionne-sa-participation-aux-elections-provinciales/
Plusieurs partis, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition conditionnent leurs participations aux élections provinciales dont le dépôt des candidatures a débuté le 15 avril dernier. Dans une déclaration faite lundi 20 avril à Kinshasa, ils disent attendre « des assurances de la Commission électorale nationale indépendante [Ceni] » avant de s’engager à ce processus.
« Dans le souci de contribuer efficacement à un processus électoral inclusif et apaisé, nous avons saisi la Ceni vendredi 16 avril courant pour une rencontre ultime. Celle-ci nous permettra d’obtenir des assurances sur les pré-requis avant de nous engager dans le processus de dépôt des candidatures », a affirmé le modérateur de l’opposition, Martin Fayulu.
Pour l’opposition politique, la situation politique est délétère en République démocratique du Congo et caractérisée, aux dires de Fayulu, par « un processus électoral hypothétique, l’installation improvisée et dangereuse des nouvelles provinces ».
Avant de se prononcer, Martin Fayulu fait savoir qu’il faut d’abord attendre l’issue de la rencontre sollicitée avec la Ceni pour se déterminer.
Le président de l’ATD, José Makila, parle de ces pré-requis :
« La Ceni avait demandé 45 millions de dollars mais jusqu’à présent on leur a remis 5 millions et elle a refusé. La Ceni n’a pas d’argent pour organiser les élections au jour d’aujourd’hui. De deux, pour les élections locales et municipales, on n’a pas encore délimité les villes. Parce qu’on aura des mairies. Je vous donne l’exemple de Gemena chez moi, c’est une mairie. Mais il n’y a pas une délimitation. Donc la loi n’est pas encore sortie ».
L’Opposition exige également une enquête internationale et indépendante sur ce qu’elle qualifie de fosse commune de Maluku avec exhumation des corps et prise d’ADN.
Parmi les partis qui ont pris part à cette rencontre, on note notamment :
L’Union nationale congolaise (UNC) de Vital Kamerhe
L’Engagement citoyen pour le développement (Ecidé) de Martin Fayulu,
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi
L’Alliance des travaillistes congolais (ATD) de José Makila, la Convention des démocrates chrétiens de Kiakwama."
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3973
"Découpage et élections : le manque de consensus hypothèque les résultats !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6130
(...)
Les résultats seront-ils acceptés?
Pour maints analystes éclairés, le processus électoral tel qu’il est conduit, à la manière d’un chien qui aboie et de la caravane qui passe, marquera des signes d’essoufflement très bientôt. Un minimum de consensus est, en effet, nécessaire pour faire accepter les résultats aux acteurs politiques. La Résolution 2211 du Conseil de Sécurité sur le nouveau mandat de la Monusco est sans ambigüité. Elle recommande un dialogue entre tous les partenaires aux élections sur toutes les questions qui fâchent. Ce dialogue, vraisemblablement, n’aura pas lieu. D’où, la crainte que l’ensemble du processus électoral perde en crédibilité. En attendant, de part et d’autre, l’on en appelle à un sursaut d’orgueil patriotique pour sauver ce qui peut l’être. "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6154&rubrique=POLITIQUE
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6150
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6131
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3960
° http://groupelavenir.org/ceni-neuf-partis-et-trois-regroupements-politiques-signent-le-code-de-bonne-conduite/
° http://latempete.info/le-depute-christophe-lutundula-vilipende-par-sa-famille-politique-mp/
° http://latempete.info/decoupage-de-la-rdc-en-26-provinces-le-depute-alexis-mutanda-previent-sur-les-dangers/
° http://www.lephareonline.net/decoupage-la-republique-va-dans-le-mur/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12332:15-avril-c-est-parti-pour-les-provinciales&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L’opposition conditionne sa participation aux élections provinciales
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L’UDPS participera aux provinciales mais pose des préalables pour la présidentielle
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/21/rdc-ludps-participera-aux-provinciales-mais-pose-des-prealables-pour-la-presidentielle/
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) participera officiellement aux élections provinciales. Félix Tshisekedi a officiellement annoncé la position du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi, mardi 21 avril au cours d’un meeting organisé à Goma au Nord-Kivu.
Selon Felix Tshisekedi Tshilombo, leader de ce parti, leurs candidats vont déposer leurs dossiers de candidature dans le délai imparti. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fixé le délai de candidature du 15 avril au 5 mai 2015.
Toutefois, l’UDPS pose des préalables quant à sa participation à la présidentielle de 2016.
Ces exigences éviteraient, selon lui, le glissement du mandat du pouvoir en place.
Dans une déclaration faite lundi 20 avril, plusieurs partis, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition ont conditionné leurs participations aux élections provinciales. Pour eux, la situation politique est délétère en République démocratique du Congo et caractérisée, aux dires de Fayulu, par « un processus électoral hypothétique, l’installation improvisée et dangereuse des nouvelles provinces ».
__________________________
Qu´est ce que M. Fayulu dit??? L´UDPS n´est pas un parti de l´opposition??
Congo mawa!
http://radiookapi.net/actualite/2015/04/21/rdc-ludps-participera-aux-provinciales-mais-pose-des-prealables-pour-la-presidentielle/
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) participera officiellement aux élections provinciales. Félix Tshisekedi a officiellement annoncé la position du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi, mardi 21 avril au cours d’un meeting organisé à Goma au Nord-Kivu.
Selon Felix Tshisekedi Tshilombo, leader de ce parti, leurs candidats vont déposer leurs dossiers de candidature dans le délai imparti. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fixé le délai de candidature du 15 avril au 5 mai 2015.
Toutefois, l’UDPS pose des préalables quant à sa participation à la présidentielle de 2016.
Ces exigences éviteraient, selon lui, le glissement du mandat du pouvoir en place.
Dans une déclaration faite lundi 20 avril, plusieurs partis, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition ont conditionné leurs participations aux élections provinciales. Pour eux, la situation politique est délétère en République démocratique du Congo et caractérisée, aux dires de Fayulu, par « un processus électoral hypothétique, l’installation improvisée et dangereuse des nouvelles provinces ».
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Qu´est ce que M. Fayulu dit??? L´UDPS n´est pas un parti de l´opposition??
Congo mawa!
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Botika lokuta. Alors que vous racontiez il y a un temps que la diaspora congolaise prendrait part aux futures élections, force est de constater qu'a quelques petits mois du début de ces fameux scrutins, aucune ambassade congolaise n'a commencé l’enrôlement de ses compatriotes. Comment vont-ils prendre prendre part au scrutin?
Pire encore, les nouveaux majeurs se trouvant sur place en RDC sont exclus de ces élections car le délais trop court ne permet pas leur enrôlement. Si ceux qui sont sur place ne sont pas admis, comment peut-on de bonne foi prétendre que les congolais se trouvant à des milliers de Kinshasa peuvent y prendre part?
Quand on prive délibérément d'un droit fondamental à un groupe de personne, on ne peut pas parler d'élection libre, transparente et apaisée.
Quant à nous, nous avions beaucoup ri en son temps et avions dit que la chose était impossible et sur ce, tozali kozela ba embassade ebanda enrôlement.
Nabeti na ngai maboko na nko, Bravo. Lokuta eyaka na ascenseur mais vérité na escalier.
Pire encore, les nouveaux majeurs se trouvant sur place en RDC sont exclus de ces élections car le délais trop court ne permet pas leur enrôlement. Si ceux qui sont sur place ne sont pas admis, comment peut-on de bonne foi prétendre que les congolais se trouvant à des milliers de Kinshasa peuvent y prendre part?
Quand on prive délibérément d'un droit fondamental à un groupe de personne, on ne peut pas parler d'élection libre, transparente et apaisée.
Quant à nous, nous avions beaucoup ri en son temps et avions dit que la chose était impossible et sur ce, tozali kozela ba embassade ebanda enrôlement.
Nabeti na ngai maboko na nko, Bravo. Lokuta eyaka na ascenseur mais vérité na escalier.
King David
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
c'est ce que vient de faire felix, car on peut jetter les cailloux à l'hotel du 12° apotre, mopao pour exiger les élections et les boycotter après.
De toutes les façons les vrais partis dans ce pays sont; PPRDet UDPS, MLC a koregretter licopa na ye na ba hooligangs ya kin.
De toutes les façons les vrais partis dans ce pays sont; PPRDet UDPS, MLC a koregretter licopa na ye na ba hooligangs ya kin.
piélé de dongo
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
C´est un peu complexe cette histoire, j´ai suivi l´autre jour sur B-One, le vice-ministre des Congolais de l´etranger Mr. Antoine Boyamba qui disait que ce ne sont pas tous les Congolais de la diaspora qui sont concernés mais seulement ceux qui possèdent une carte consulaire (en d´autres termes ceux qui sont enregistrés à l´ambassade), je ne sais même pas si cette catégorie répresente ne fût-ce que 2% de la diaspora.King David a écrit:Botika lokuta. Alors que vous racontiez il y a un temps que la diaspora congolaise prendrait part aux futures élections, force est de constater qu'a quelques petits mois du début de ces fameux scrutins, aucune ambassade congolaise n'a commencé l’enrôlement de ses compatriotes. Comment vont-ils prendre prendre part au scrutin?
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Arafat a écrit:C´est un peu complexe cette histoire, j´ai suivi l´autre jour sur B-One, le vice-ministre des Congolais de l´etranger Mr. Antoine Boyamba qui disait que ce ne sont pas tous les Congolais de la diaspora qui sont concernés mais seulement ceux qui possèdent une carte consulaire (en d´autres termes ceux qui sont enregistrés à l´ambassade), je ne sais même pas si cette catégorie répresente ne fût-ce que 2% de la diaspora.King David a écrit:Botika lokuta. Alors que vous racontiez il y a un temps que la diaspora congolaise prendrait part aux futures élections, force est de constater qu'a quelques petits mois du début de ces fameux scrutins, aucune ambassade congolaise n'a commencé l’enrôlement de ses compatriotes. Comment vont-ils prendre prendre part au scrutin?
Je trouve que c´est mieux de lire d´abord cette loi qui autorise les congolais de la diaspora de voter avant de parler. J´ai lu certains passages ici et là et je trouve que cette loi est une avancée.
Les congolais résidant à l'étranger ont le droit de vote uniquement pour l’élection présidentielle, du moins s’ils disposent d'un passeport congolais et d'une carte consulaire.
Ceux des congolais de l´étranger qui ne sont pas enregistrés dans les ambassades congolaises ne voteront pas. C´est comme ça partout. On ne peut pas voter sans un préalable enregistrement. Ce n´est pas seulement au Congo comme ça mais c´est pareil partout.
On ne parle pas des élections municipales, provinciales ou locales. Même certains pays les plus développés du monde n´autorisent pas leurs ressortissants qui vivent à l ´étranger de participer aux élections locales, municipales et régionales.
La Conférence Nationale Souveraine CNS de 1991 avait, à l’époque, proposé dans une loi qui n’a jamais été promulguée que, les ex-zaïrois de la diaspora pouvaient aussi participer aux élections présidentielles. Voilà qu’aujourd’hui, heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, avec l´apport de congolais de la diaspora pendant les concertations et avec celui du gouvernement du président Joseph Kabila, tous les congolais ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Les congolais de la diaspora doivent faire preuve de tolérance et d’acceptation de l’opinion de l’autre. C´est comme ça, dans d’autres communautés.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Cher monsieur,Jim KK a écrit:
Je trouve que c´est mieux de lire d´abord cette loi qui autorise les congolais de la diaspora de voter avant de parler. J´ai lu certains passages ici et là et je trouve que cette loi est une avancée.
Ceux des congolais de l´étranger qui ne sont pas enregistrés dans les ambassades congolaises ne voteront pas. C´est comme ça partout. On ne peut pas voter sans un préalable enregistrement. Ce n´est pas seulement au Congo comme ça mais c´est pareil partout.
On ne parle pas des élections municipales, provinciales ou locales. Même certains pays les plus développés du monde n´autorisent pas leurs ressortissants qui vivent à l ´étranger de participer aux élections locales, municipales et régionales.
... et avec celui du gouvernement du président Joseph Kabila, tous les congolais ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Les congolais de la diaspora doivent faire preuve de tolérance et d’acceptation de l’opinion de l’autre. C´est comme ça, dans d’autres communautés.
Bien sûr que la RDC fait comme tous les autres pays du monde en matière d'élection.
Bien sûr que la RDC fait comme tous les autres pays du monde qui privent les nouveaux majeurs l'accès au scrutin.
Bien sûr que grâce au Président Kabila les étrangers d'origine congolaise voulant se rendre en RDC n'ont plus droit de visa alors que mes pauvres poches ont été détroussé de 186$ pour un visa de 30 jours en lieu et place de gratuité sinon de 115$ réclamés habituellement.
Bien sûr qu'à mon retour, j'ai été délesté de 55$ ou plus par les gouvernements central et provincial pour frais de passage.
Bien sûr que comme partout au monde, un gouvernement provincial peut taxer des voyageurs là où la compétence centrale prime.
Alors, quand sera-t-il possible que la RDC ne fasse pas comme les autres pays du monde?
King David
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Elections en RDC: l’UDPS présente des candidats, mais veut des garanties
http://www.rfi.fr/afrique/20150423-elections-rdc-udps-presente-candidats-mais-veut-garanties-tshisekedi/
L’UDPS, parti d'opposition en RDC, a décidé de déposer des candidatures pour les élections provinciales prévues en 2015. Le parti de l'opposant historique Etienne Tshisekedi se démarque ainsi de la coalition de 67 partis de l'opposition qui boycotte le dépôt de candidature tant que la Commission électorale refuse de réactualiser ses listes électorales et de rencontrer les membres de l'opposition.
Les élections provinciales en République démocratique sont prévues le 25 octobre 2015. Les partis ont jusqu'au 2 mai pour déposer leurs candidatures. Mais une coalition rassemblant 67 partis, dont les trois principales formations de l'opposition à l'Assemblée nationale congolaise, appelle à ne pas déposer de candidatures pour ces élections, tant que la Commission électorale indépendante refuse de réactualiser ses listes électorales pour y inscrire 5 millions de nouveaux électeurs. La coalition réclame aussi d’être reçue par la Commission électorale.
Mais mardi, lors d’un meeting à Goma, dans l’est de la RDC, Felix Tshisekedi, fils du fondateur de l’UPDS, a annoncé que son parti a finalement décidé de déposer des candidatures pour ce scrutin.
Objectif affiché : « Contourner la stratégiue du pouvoir »
« Nous pensons que cette confusion est créée de manière délibérée par le pouvoir », justifie-t-il au micro de RFI. Cette décision a pour objectif « d’éviter ou contourner la stratégie du pouvoir qui veut que, par des manœuvres dilatoires, nous puissions refuser de rentrer dans le processus ». Il s’agit d’une « simple opération de dépôt de candidatures », relativise Felix Tshisekedi. « On peut le permettre tout en continuant le combat, pour avoir un processus électoral crédible et qui convienne à tout le monde, ça c’est clair. »
Et celui qui est aussi en charge des relations extérieures de l’UDPS insiste : le dépôt des candidatures par son parti ne signifie pas forcément que celui-ci participera sans condition au vote d’octobre prochain. « Nous participerons, mais à condition évidemment que tous les préalables soient réalisés. Par exemple, par rapport au fichier électoral, les nouveaux électeurs qui doivent être enrôlés. Il y a plein de préalables comme celui-là qui doivent être réalisés », pose-t-il. Parmi les préalables nécessaires réclamés par Felix Tshisekedi, il y a « surtout, un dialogue politique qui va amener à ce que l’on ait un processus électoral consensuel et à un calendrier consensuel. C’est ça qui est le plus important. »
http://www.rfi.fr/afrique/20150423-elections-rdc-udps-presente-candidats-mais-veut-garanties-tshisekedi/
L’UDPS, parti d'opposition en RDC, a décidé de déposer des candidatures pour les élections provinciales prévues en 2015. Le parti de l'opposant historique Etienne Tshisekedi se démarque ainsi de la coalition de 67 partis de l'opposition qui boycotte le dépôt de candidature tant que la Commission électorale refuse de réactualiser ses listes électorales et de rencontrer les membres de l'opposition.
Les élections provinciales en République démocratique sont prévues le 25 octobre 2015. Les partis ont jusqu'au 2 mai pour déposer leurs candidatures. Mais une coalition rassemblant 67 partis, dont les trois principales formations de l'opposition à l'Assemblée nationale congolaise, appelle à ne pas déposer de candidatures pour ces élections, tant que la Commission électorale indépendante refuse de réactualiser ses listes électorales pour y inscrire 5 millions de nouveaux électeurs. La coalition réclame aussi d’être reçue par la Commission électorale.
Mais mardi, lors d’un meeting à Goma, dans l’est de la RDC, Felix Tshisekedi, fils du fondateur de l’UPDS, a annoncé que son parti a finalement décidé de déposer des candidatures pour ce scrutin.
Objectif affiché : « Contourner la stratégiue du pouvoir »
« Nous pensons que cette confusion est créée de manière délibérée par le pouvoir », justifie-t-il au micro de RFI. Cette décision a pour objectif « d’éviter ou contourner la stratégie du pouvoir qui veut que, par des manœuvres dilatoires, nous puissions refuser de rentrer dans le processus ». Il s’agit d’une « simple opération de dépôt de candidatures », relativise Felix Tshisekedi. « On peut le permettre tout en continuant le combat, pour avoir un processus électoral crédible et qui convienne à tout le monde, ça c’est clair. »
Et celui qui est aussi en charge des relations extérieures de l’UDPS insiste : le dépôt des candidatures par son parti ne signifie pas forcément que celui-ci participera sans condition au vote d’octobre prochain. « Nous participerons, mais à condition évidemment que tous les préalables soient réalisés. Par exemple, par rapport au fichier électoral, les nouveaux électeurs qui doivent être enrôlés. Il y a plein de préalables comme celui-là qui doivent être réalisés », pose-t-il. Parmi les préalables nécessaires réclamés par Felix Tshisekedi, il y a « surtout, un dialogue politique qui va amener à ce que l’on ait un processus électoral consensuel et à un calendrier consensuel. C’est ça qui est le plus important. »
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Ca y est c'est confirmé, Tshisekedi vient de le dire depuis sa bruxelles cherie, UDPS participera à toutes les élections. Voila ce que nous demandons tout le temps, effacement naturel des kulunas politichiens, casseurs de l'hotel de Koffi. Que vivement ces Fayulu, kamerhé, diongo, ...maintiennent leur boycott...Comme ça ils ne soient plus à tous les niveaux de pouvoir. Ba con mbata bobondela bango ba maintenir boycott na bango, ba scouts ya herman Cohen.
piélé de dongo
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: l’opposition s’inquiète de l’indisponibilité de Malumalu
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/27/rdc-lopposition-sinquiete-de-lindisponibilite-de-malumalu/
Des opposants congolais à Kinshasa, le 27/04/2015 devant le siège de la Ceni.
L’opposition politique se dit inquiète de l’indisponibilité du président de la Commission électoral indépendante (Ceni), abbé Apollinaire Malumalu. Une délégation des présidents de partis politiques et des groupes parlementaires de l’opposition l’a signifié lundi 27 avril à Kinshasa lors d’une rencontre avec le bureau de la Ceni, axée les propositions et les préalables des opposants à l’organisation de prochaines élections en RDC.
Après une longue absence pour des soins, l’abbé Malumalu est réapparu le 16 avril dernier à Kinshasa au cours d’une réunion extraordinaire de l’assemblée plénière de la Ceni. Depuis lors, il n’est plus visible.
Cette situation inquiète les opposants. Pour eux, l’indisponibilité de l’abbé Apollinaire Malumalu (issu de la société civile) depuis un temps laisse ainsi le champ libre au parti présidentiel (PPRD) à travers son délégué, le premier vice-président de la commission.
Vital Kamerhe, Martin Fayulu, José Makila, Jean-Claude Vuemba, Alexis Lenga, Jean-Lucien Busa, Ingele Ifoto, Martin Mukonkole et Samy Badibanga, qui ont constitué cette délégation de l’opposition, voulaient avoir de la Ceni des réponses à leurs préoccupations contenues dans leur mémorandum du 27 février.[/size]
Il s’agit notamment de «l’exclusion de plus de dix millions de Congolais qui avaient moins de 18 ans en 2011» à ces nouvelles élections, la question des délais irréalistes contenus dans le calendrier électoral, la présentation par la Ceni du plan de décaissement des fonds pouvant convaincre que l’organisation électorale se fera sans problème.
Pour l’opposition, cette rencontre s’est tenue dans un esprit de construction démocratique pour éviter à la RDC et à ses citoyens un chaos électoral pourtant évitable maintenant.
A la question savoir s’il y a eu ou non compromis lors de cette rencontre, le rapporteur de la Ceni, Jean-Marie Kalamba, a répondu:
«L’essentiel est que la Ceni reste à l’écoute des uns et des autres, mais prend ses décisions souverainement conformément et à la constitution et à la loi organique et à la loi électorale. Il n’y a pas un problème de compromis. Parce que, si nous trouvions un compromis avec les opposants maintenant à 14 heures, dites-vous qu’à 18 heures, nous aurons à recevoir ceux de la majorité et, le lendemain, nous recevrons ceux de la société civile.»
De leur côté, les opposants déclarent attendre de la Ceni des réponses formelles le plus rapidement possible."
"(...)Processus électoral
Parlant du processus électoral en RDC, La Prospérité titre « Elections Provinciales : Majorité-Opposition, les candidatures traînent » ! (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6193 )
« D’après la petite température prélevée, ce week-end, à Kinshasa, l’engouement n’est toujours pas au rendez-vous devant les BRTC. Le retrait des formulaires se fait en dents de scie. C’est un signe avant-coureur d’un horizon peu rassurant. En tout cas, l’ombre du scepticisme latent plane sérieusement sur le processus électoral. Et, d’ici la fin de l’opération de réception et de traitement des candidatures, la CENI pourrait s’en tirer, apparemment, avec un faible taux de participation, si les lignes d’ambitions à la Majorité, à l’Opposition et la Société civile restent, manifestement, inchangées », écrit ce journal.
La Prospérité précise sa pensée sans son éditorial « Pris au piège ! » (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6208 )
« Il n’y a pas de temps à perdre. Les jours filent et la CENI n’entend nullement proroger le moindre délai dans la réception et le traitement des dossiers des candidatures à la députation provinciale. La clôture intervient, le 9 juin prochain, sur l’ensemble du territoire. Ce qui fait que dans les états-majors des partis politiques, du moins de la Majorité présidentielle, parce que ceux de l’opposition, hormis quelques-uns d’entre eux, ont carrément boudé cette première phase. Ce qui réduit le nombre de potentiels candidats qui, normalement, auraient dû se bousculer. Remplissage des listes, obtenir des documents exigés par la CENI et, au-delà, ce qui n’est pas dit clairement, ni ouvertement, c’est la prise en charge des frais y afférents. Mais aussi, de la caution exigée. Qui la supportera, cette caution, pour des centaines des candidats à aligner ? La question n’est pas aisée, encore moins minime. Elle vaut son pesant d’or et elle mérite d’être examinée, dans ses moindres contours, pour que personne n’en ignore. Si du côté de l’opposition, les bonzes, pour une raison ou une autre, celle liée aux finances ne pouvant être exclue, ont pris distance, en restant dans l’expectative, la kyrielle de candidats potentiels dans les partis politiques de la Majorité ne sont pas tous des nantis pour pouvoir faire face aux frais exigés. Ce n’est pas un leurre. La population vit dans des conditions précaires. Beaucoup de démunis, dont le seul salut pour trouver un emploi qui paie « bien », c’est la politique. Pour cette raison, ils sont là et dans les partis politiques, il faut faire avec. Se permettre de soutenir que le parti peut prendre en charge ces frais, c’est aussi se foutre le doigt dans l’œil. La façon dont fonctionnent les partis politiques n’est ignorée de personne. C’est à peine que quelques membres, cadres ou hauts cadres du parti paient leur cotisation. C’est connu. Et quand ils font, c’est dans quelle proportion pour que le parti dispose d’un matelas financier important ? Voilà ! Qu’on le veuille ou pas, les regards des candidats sont rivés vers le président national, le « père fondateur », ou « l’Autorité morale ». C’est une appellation bien consacrée dans le jargon politique au Congo-Kinshasa. C’est un titre d’honneur, mais qui doit faire face aux exigences électorales. (Payer la caution, supporter les frais de constitution des dossiers, acheter les matériels de campagne, faire faire les drapeaux, les drapelets, les T-shirt, payer les titres de voyage pour les uns…). S’y soustraire, pour le président national, c’est condamner le bateau à naviguer à vue, pour cinq années de misère à la mandature à venir. Il y a même risque que le parti se vide avant même les élections. Donc, attention, danger ! Alors, d’où viendront les fonds ? Si les « préso » qui sont dans les institutions, qui gèrent les finances, la tâche peut paraître moins délicate, en raison justement de leur position, un appel est, toutefois, lancé au chef du gouvernement, pour qu’il ouvre l’œil et le bon, afin que les trésors publics ne puissent pas en souffrir. Sinon, tous les efforts vantés de maîtrise du cadre macroéconomique, de gestion parcimonieuse des finances publiques vont s’égrener et tomber comme un château de carte. Conséquence, ramener le pays dans un cycle d’inflation. Mais, s’il est des hommes, (autorité morale), qui se sont effectivement préparés à cet effet, il y a lieu de soutenir qu’ils courent vers leur appauvrissement, en cherchant à financer les divers candidats. Ils seront pris au piège. C’est le cas de le dire ».
Pour Forum des As : « L’Afrique (est) piégée par le vernis électoral » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4031 ) Il écrit :
« Que d’élections en 2015 et 2016 en Afrique ! Et donc que de tensions, de crises voire de guerres civiles en perspectives ! Moment clé du système démocratique pluraliste, les élections, en particulier la présidentielle, sont devenues source de tous les dangers dans nombre de pays du Continent. Pour le coup, les pays qui traversent la rivière électorale sans noyade constituent l’exception. Confirmerait-elle la règle ? La question reste suspendue.
Les Togolais attendent, la peur au ventre, le verdict de l’élection présidentielle tenue le samedi dernier. Au Burundi, l’annonce de la candidature du Président Nkurunziza au scrutin de juin prochain a mis le feu aux poudres. Se fondant sur sa propre lecture des textes, l’Opposition dénie au chef de l’Etat sortant, le droit de se représenter pour un troisième mandat. La Majorité lit les mêmes dispositions constitutionnelles et la même charte d’Arusha avec d’autres lunettes. Un classique en Afrique.
Dans ce pays où politique rime avec ethnisme, on ne sait pas toujours sur quoi déboucherait une éventuelle dégradation continue de la situation. Une énième guerre civile ? Des massacres ? Ce scenario catastrophe n’est, hélas, pas une simple vue de l’esprit. Les Burundais en ont vu d’autres. Jusque dans un passé récent.
L’autre frère jumeau du Burundi, quasi siamois qu’est le Rwanda, ne serait pas exempt de mêmes turbulences. L’élection présidentielle étant prévue en 2017 avec en ligne de mire ce poison qu’est le débat sur la limitation du nombre de mandats. Car, si Paul Kagame a déclaré renoncer à briguer un troisième mandat, il a tout de même laissé entendre que le dernier mot reviendrait au peuple rwandais.
Dans les deux Congo, les processus électoraux reposent aussi la même problématique. Celle de l’équilibre entre respect de la Constitution et stabilité. D’où, cette interrogation dont les Africains si soucieux de déconstruire les solutions en clés en mains devraient finir par se poser : Que faire pour que les élections renforcent l’Etat, consolident l’unité nationale et, in fine, apportent le bien-être et non l’inverse ? Autrement dit, quel type d’élections et, par delà, de démocratie, pour quel pays ? Vaste question. »
(Vaste question, oui, mais les Congolais sont particulièrement bien placés pour y répondre. En effet, à peu près tout ce qu’il NE faut PAS faire a été fait durant les élections de novembre-décembre 2011, qui ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. (...) NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201464&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
A tort ou à raison je me retrouve complètement démobilisé pour ce prochain processus électoral tant au vu de la manière dont il s'engage ce jour, je crains fort qu'il soit un « génocide électoral » comme le titrait dans un de ses articles le journal kinois Le Phare (° http://www.lephareonline.net/genocide-electoral-en-rd-congo/ ).
La faute à qui ? Aux dirigeants politiques et plus particulièrement au pouvoir en place qui verrouille à sa dévotion les conditions saines d'en faire un exercice civique démocratique libre et transparent devant refléter les choix exacts des populations votantes; et l'Opposition en face si elle ne démérite pas de se démener pour être entendue n'a pas encore réussi hélas à imposer sa vision démocratique des choses !
Encore une fois bien des incertitudes planent donc au bout du processus et nous ne pouvons écarter le gros risque d'un chaos tant le pays livré à lui-même digérerait encore plus mal un énième scrutin contesté, non crédible....
Bien sûr dans l'absolu c'est de bonne guerre qu'une majorité en place se donne les moyens de garder le pouvoir mais si elle le fait en dehors des usages démocratiques et "honnêtes", rien ni le procès d'ingérence qu'elle peut faire à la CI ne le lui autoriserait... .
Ainsi le calendrier trop ambitieux et irréaliste qui précipite les élections locales à côté d'un découpage territorial engagé en même temps contre toute préparation poussent à un embargo sur les nouveaux majeurs pourtant devant prétendre constitutionnellement au vote comme ils grèvent la possibilité d'abonder souverainement son pléthorique financement dont jusqu'ici on se demande si l’État en sera jamais capable... Et si on y ajoute la difficulté de délimiter à temps et démocratiquement les circonscriptions électorales primaires, une Ceni sourde à une adaptation réaliste et consensuelle tant elle est à la botte du régime, un fichier électoral jusque là non actualisé, les conditions mêmes du déroulement du scrutin non nettoyées et apprêtées par la Ceni et la liberté d'expression offerte à tous...; font qu'à terme ce scrutin risque une nouvelle fois d'être contesté...
A qui va profiter le crime et comment s'en dépêtrer ?
Déjà la vue du conditionnement et de l'échec du dépôt des candidatures pour les "provinciales" témoigne des dangereux impairs qui nous attendent (qui de sensé et d'honnête ne peut réaliser que les 20 jours accordés au dépôt des candidatures sont irréalistes, prohibitifs ?) ! L'Opposition désemparée et ici là désunie n'a même pas à s'en remettre au peuple qui majoritairement l'approuve en silence; acculée elle appelle au secours la CI via notamment sur place l'Onu locale, la Monusco au risque de pécher par déni de souveraineté mais si le respect de cette souveraineté conduit les Congolais (et les Africains) à des bilans meurtriers, devrions-nous nous condamner à accepter notre propre suicide, ce "génocide électoral" ?
Je ne sais comment à terme vont s'y prendre les "opposants politiques" qui de façon responsable assiègent la Ceni pour trouver des meilleures conditions du prochain scrutin notamment par le report des élections locales, ce qui permettrait entre-temps l'enrôlement de nouveaux majeurs et de diminuer la charge du financement global trop lourd à ce stade pour toutes les élections prévues mais pour ma part j'ai évoqué la possibilité inconfortable et risquée du boycottage des provinciales; je maintiens que fait bien en amont comme aujourd'hui et massivement suivi, n'en déplaise l'option ambiguë et incompréhensible prise par F Tshisekedi et "son" Udps de proclamer d'ores et déjà sa participation indéfectible(?) qui obérerait leur propre proposition d'un "dialogue" pour un "consensus pré-électoral" n'est pas une option irresponsable ! Qui sait d'ailleurs si un réel et massif "front de refus" n'arriverait pas à faire réfléchir la Ceni et le pouvoir qui la parraine ?
Qu'à cela ne tienne, qu'en sortira-t-il à terme de tous ces va-et-vient à la Ceni et à la Monusco ? Attendons voir...
Entre-temps comprenne qui pourra et fasse bon qui restera jusqu'au bout responsable et actif...
A bon entendeur...
Compatriotiquement!
La faute à qui ? Aux dirigeants politiques et plus particulièrement au pouvoir en place qui verrouille à sa dévotion les conditions saines d'en faire un exercice civique démocratique libre et transparent devant refléter les choix exacts des populations votantes; et l'Opposition en face si elle ne démérite pas de se démener pour être entendue n'a pas encore réussi hélas à imposer sa vision démocratique des choses !
Encore une fois bien des incertitudes planent donc au bout du processus et nous ne pouvons écarter le gros risque d'un chaos tant le pays livré à lui-même digérerait encore plus mal un énième scrutin contesté, non crédible....
Bien sûr dans l'absolu c'est de bonne guerre qu'une majorité en place se donne les moyens de garder le pouvoir mais si elle le fait en dehors des usages démocratiques et "honnêtes", rien ni le procès d'ingérence qu'elle peut faire à la CI ne le lui autoriserait... .
Ainsi le calendrier trop ambitieux et irréaliste qui précipite les élections locales à côté d'un découpage territorial engagé en même temps contre toute préparation poussent à un embargo sur les nouveaux majeurs pourtant devant prétendre constitutionnellement au vote comme ils grèvent la possibilité d'abonder souverainement son pléthorique financement dont jusqu'ici on se demande si l’État en sera jamais capable... Et si on y ajoute la difficulté de délimiter à temps et démocratiquement les circonscriptions électorales primaires, une Ceni sourde à une adaptation réaliste et consensuelle tant elle est à la botte du régime, un fichier électoral jusque là non actualisé, les conditions mêmes du déroulement du scrutin non nettoyées et apprêtées par la Ceni et la liberté d'expression offerte à tous...; font qu'à terme ce scrutin risque une nouvelle fois d'être contesté...
A qui va profiter le crime et comment s'en dépêtrer ?
Déjà la vue du conditionnement et de l'échec du dépôt des candidatures pour les "provinciales" témoigne des dangereux impairs qui nous attendent (qui de sensé et d'honnête ne peut réaliser que les 20 jours accordés au dépôt des candidatures sont irréalistes, prohibitifs ?) ! L'Opposition désemparée et ici là désunie n'a même pas à s'en remettre au peuple qui majoritairement l'approuve en silence; acculée elle appelle au secours la CI via notamment sur place l'Onu locale, la Monusco au risque de pécher par déni de souveraineté mais si le respect de cette souveraineté conduit les Congolais (et les Africains) à des bilans meurtriers, devrions-nous nous condamner à accepter notre propre suicide, ce "génocide électoral" ?
Je ne sais comment à terme vont s'y prendre les "opposants politiques" qui de façon responsable assiègent la Ceni pour trouver des meilleures conditions du prochain scrutin notamment par le report des élections locales, ce qui permettrait entre-temps l'enrôlement de nouveaux majeurs et de diminuer la charge du financement global trop lourd à ce stade pour toutes les élections prévues mais pour ma part j'ai évoqué la possibilité inconfortable et risquée du boycottage des provinciales; je maintiens que fait bien en amont comme aujourd'hui et massivement suivi, n'en déplaise l'option ambiguë et incompréhensible prise par F Tshisekedi et "son" Udps de proclamer d'ores et déjà sa participation indéfectible(?) qui obérerait leur propre proposition d'un "dialogue" pour un "consensus pré-électoral" n'est pas une option irresponsable ! Qui sait d'ailleurs si un réel et massif "front de refus" n'arriverait pas à faire réfléchir la Ceni et le pouvoir qui la parraine ?
Qu'à cela ne tienne, qu'en sortira-t-il à terme de tous ces va-et-vient à la Ceni et à la Monusco ? Attendons voir...
Entre-temps comprenne qui pourra et fasse bon qui restera jusqu'au bout responsable et actif...
A bon entendeur...
"Maigre moisson!
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6237
A moins d’une semaine de la clôture de l’opération de dépôt des candidatures aux provinciales, la CENI a procédé, mercredi 29 avril, à une première évaluation. Des chiffres ont été fournis. Le bilan se présente de la manière suivante : trois partis politiques et deux candidats indépendants ont déjà déposé leurs dossiers. Et pourtant, la CENI a fait état d’un retrait de 3871 formulaires. A l’issue du scrutin, 711 Députés provinciaux seront élus, 69 cooptés. Il y a au total 189 circonscriptions électorales. En attendant que des indications précises soient mises à la disposition des observateurs avertis sur le nombre de formulaires rétirés par Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC), on peut s’interroger sur les causes de cette maigre moisson. A l’analyse, après recoupement bien sûr, on constate qu’il y a d’un côté, les partis engagés dans le processus et, de l’autre, les opposants. Pour ceux qui sont en course, les difficultés sont de plusieurs ordres. Mais, dans la plupart des cas d’ordre administratif et financier. La nouvelle loi électorale, promulguée en février dernier, a multiplié les conditions d’éligibilité. L’un des objectifs de l’élaboration de cette loi très controversée était de décourager les candidatures « fantaisistes ». Par pur cynisme, on peut avouer que cet objectif sera atteint, s’il ne l’est déjà. La légendaire lenteur administrative congolaise en contribue pour beacoup. Par exemple, le dossier de candidature à la députation provinciale doit comporter une copie d’un diplôme supérieur ou universitaire certifiée par les services du notaire, une attestation de bonne vie et mœurs à chercher dans les administrations communales, une copie de l’attestation de naissance, etc. Tous ces documents administratifs s’obtiennent à coup de billets de banques. Mais, là n’est vraiment pas le problème fondamental. Quand bien même l’argent serait disponible, il faudrait attendre au plus tôt quatre à cinq jours pour obtenir un document administratif. Malheureusement, la CENI n’a accordé que 20 jours à l’opération de réception et dépôt des candidatures au lieu de 61 prévus dans le calendrier électoral. Si on y ajoute les difficultés d’accès aux BRTC, les infrastructures de base faisant défaut dans un Congo aux dimensions continentales, on comprend tout de suite que la situation n’est pas facile. Il y a surtout, c’est notament la principale cause du retard dans le dépôt des formulaires, la caution financière prohibitive, 250.000 Francs congolais comme frais de dépôt de candidature. Toutes les formations politiques enregistrées au ministère de l’Intérieur n’en ont pas les moyens. En revanche, les partis qui sont nourris aux mamelles du pouvoir ont de quoi se garnir les poches. L’analyse ne serait pas complète si on passait sous silence les partis d’Opposition qui exigent l’enrôlement des jeunes de 18 à 20 ans, environ 9 millions de potentiels électeurs. Les opposants demandent également l’audit du fichier électoral de 2011. Sans cela, ils ne participeront pas aux provinciales. Ce sont des candidatures en moins"
"Elections Provinciales : CENI, les premiers chiffres parlent
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6240&rubrique=POLITIQUE
"EN ATTENDANT ... L’ULTIME DIALOGUE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4055
Un pouvoir qui, visiblement, s’accommode d’un calendrier électoral manifestement hyper chargé . Et qui jure invariablement ses grands dieux avec ce credo : " les élections, toutes les élections et rien que les élections ". Et ce, en 2015 et 2016. Même si l’on peut légitimement s’interroger sur les ressources disponibles d’autant que, parallèlement, le Gouvernement s’est lancé dans un découpage territorial au pas de charge.
Face à cette Majorité, l’Opposition dite radicale rejette presque sans concession le calendrier élaboré par la CENI et réclame un calendrier consensuel et… " cohérent". Ce n’est pas tout. Des opposants posent une kyrielle de préalables avant de souscrire aux élections. De l’audit du fichier électoral aux garanties financières de la CENI, comme s’il appartenait à celle-ci de prouver qu’elle dispose de suffisamment d’argent pour organiser des élections.
Au passage, même la neutralité, mieux l’indépendance de la Centrale électorale est mise en doute. Problème, parmi les pourfendeurs de la CENI, il s’en trouve qui ont délégué leurs membres au bureau de cette instance ! Tout comme, la pluie de critiques -justifiées ou pas- que les Opposants font tomber sur les élections de 2011 ne les empêche pas de siéger au sein de l’Assemblée nationale. Et de bénéficier de tous les privilèges et avantages y afférents. C’est cela aussi la classe politique zaïro-congolaise.
Alors, dialogue de sourds ? Et donc blocage ? Pas si sûr. A y regarder de plus près, il s’agit des postures davantage que des volontés assumées. Des manœuvres tactiques plutôt que des positions tranchées. Bref, des positions d’avant marchandage. Car, dans un camp comme dans l’autre, très peu sont prêts matériellement et financièrement à aller aux élections. Même ceux qui seraient en capacité d’y aller, n’ont pas envie d’affronter un peuple dont personne de sensé n’ignore la désaffection envers une classe politique, toutes loges confondues, plus soucieuse de ses intérêts qu’encline à résoudre l’équation sociale.
Alors face à cette épée de Damoclès , la parade ? Mieux, la planche de salut ? Les négociations qu’on peut appeler dialogue. Et qui dit négociations au pays de Mobutu, pense forcément au partage du pouvoir. En l’occurrence, le gros de la gent politique y a intérêt. Même si les motivations divergent."
"Législatives provinciales : l’Opposition entre le boycott et le tube digestif
° http://www.lephareonline.net/legislatives-provinciales-lopposition-entre-le-boycott-et-le-tube-digestif/
L’Opposition a posé comme préalable au dépôt des dossiers de ses candidats aux élections législatives provinciales des réponses claires et satisfaisantes à son cahier de charges. Celui-ci est contenu dans le mémorandum remis à la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), le lundi 27 avril 2015, et à la Monusco le mardi 28 avril. De la manière globale, elle exige un calendrier consensuel, l’audit du fichier électoral, l’enrôlement de nouveaux majeurs âgés de 18 à 22 ans, le renvoi des élections locales, urbaines, municipales et législatives provinciales au-delà de 2016, le plan de décaissement des fonds réservés au processus électoral, etc.
Avant que la CENI n’accepte sa main tendue, elle avait déjà fait savoir à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle allait boycotter l’opération de dépôt des candidatures aux élections législatives provinciales, lancée depuis le 15 avril 2015, et dont la clôture officielle est prévue le 09 juin 2015. La grande interrogation de l’heure concerne le respect effectif de ce mot d’ordre au sein d’une plate-forme politique où les affiliés ont du mal à jouer franc jeu. A propos du manque de transparence dans les ambitions politiques, qu’on se rappelle la précipitation avec laquelle certains partis et regroupements politiques avaient pris leur inscription aux « Concertations Nationales » (septembre-octobre 2013), alors que ce forum était taxé, au départ, de « Congrès de la Majorité Présidentielle ».
A l’issue de ces assises, l’on avait assisté à une inflation de candidats ministrables de l’Opposition, convaincus de tirer le gros lot, sous le label du gouvernement de « cohésion nationale ». L’opinion nationale n’est pas près d’oublier les déceptions enregistrées en son sein, à la publication en décembre 2014, de l’équipe Matata II. Des clans pro-Concertations nationales ont éclaté, au point de donner lieu aujourd’hui à des dissidences qui font sourire plus d’un. Tout cela est arrivé à cause d’un mal connu depuis l’époque de Mobutu, à savoir la primauté du tube digestif sur le combat d’idées.
Compte tenu de ce énième fâcheux précédent, les observateurs se montrent prudents dans le suivi des revendications d’une partie de l’Opposition relatives au processus électoral en cours. L’on se demande si elle va tenir parole jusqu’au bout, dans l’hypothèse où la CENI s’en tiendrait à son agenda de refus de modification du calendrier électoral publié le 12 février 2015, d’audit en circuit fermé du fichier électoral, de non enrôlement de nouveaux majeurs en 2015, de Ponce Pilate dans le processus de financement des élections, etc.
S’il s’avère que des listes des candidats des partis et regroupements politiques de l’Opposition, sont déposées en catimini à la CENI ou en instance de l’être, en violation de leur engagement de ne pas le faire tant qu’ils n’auront pas des garanties suffisantes de transparence du processus électoral, il n’y aurait aucun doute que le jeu de cache-cache est remis en selle. Le résultat serait qu’au lieu de faire reculer la CENI, on lui donnerait plutôt des ailes pour exécuter son calendrier électoral. Elle serait dans ce cas là en position de force pour faire la sourde oreille à tous ceux qui auront raté le train de l’enregistrement des candidatures. L’on se demande si le mot d’ordre de boycott n’est pas lancé pour éliminer avant tout la concurrence au sein même de l’Opposition, quitte à tenter de bloquer plus tard la Majorité Présidentielle.
« Chaise vide » ou « chaise pleine » ?
Au terme du cycle électoral de 2011, nombre de partis de l’Opposition avaient dénoncé la politique de la « chaise vide » prônée par l’UDPS et ses alliés en guise de sanction contre les auteurs de fraudes électorales, indexés au sein des institutions de la République. Partisans de la « chaise pleine », leurs leaders avaient jeté leur dévolu sur les deux chambres du Parlement, sous prétexte de peser de tout leur poids sur les décisions concernant la gouvernance générale de la République. Un constat amer est fait en cette fin de mandat : la Majorité Présidentielle a fait passer, comme des lettres à la poste, tous les textes relatifs à ses desiderata dans la conduite des affaires publiques. Toutes les motions de censure, de défiance, de procédure, d’information ainsi que toutes les questions orales ou d’actualité se sont terminées à son avantage. A tout prendre, l’Opposition présente au Parlement a crédibilisé toutes les initiatives, positives ou négatives, de la Majorité Présidentielle dans la gestion de la République. Elle s’est même mouillée dans des dossiers de corruption. Sa responsabilité est totalement engagée dans le bilan de la législature en cours, que l’homme de la rue juge fort négatif, si l’on s’en tient aux manifestations de la rue de janvier 2015. Les élus de l’Opposition ne devaient pas se croire hors cause lorsque le souverain primaire aura à sanctionner les candidats dans les urnes, à condition que le vote soit libre, démocratique et transparent.
Si la vérité des urnes n’arrive pas éclater, ce sera aussi par la faute d’une Opposition qui aura accepté de faire le jeu du pouvoir en place, de 2011 à 2016. Car, jusqu’ici, l’électorat reste indéfini, de même que les règles du jeu démocratique. Bref, le décor préélectoral actuel donne l’Opposition d’office perdante pour les différents scrutins, à moins qu’un réel front du refus de nouveaux tripatouillages électoraux ne se fasse jour et ne mette la CENI au pied du mur"
"Elections en RDC : l’opposition monte au créneau
° http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-lopposition-monte-au-creneau/
Les principaux leaders de l’opposition congolaise à la CENI le 27 avril 2015
Le défi est de taille. La République démocratique du Congo doit organiser sept scrutins électoraux en moins de deux ans. Un challenge qui doit débuter dans six mois avec les élections provinciales, fixées pour la mi-octobre 2015. Mais depuis les élections chaotiques de 2011 et la réélection contestée du président Joseph Kabila, l’opposition et de nombreuses ONG tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur un risque de dérapage du calendrier électoral, faute de financement et d’une organisation fiable et transparente. Une réunion s’est toutefois tenue mardi 27 avril 2015 entre une partie de l’opposition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Une première pour l’opposition, qui a pu exposer ses craintes à la Commission.
Tensions politiques
Première critique : un climat politique dégradé. Depuis la réforme de la CENI en 2013, l’opposition regrette que « les dirigeants de cette institution refusent d’entendre les voix de plusieurs acteurs politiques et sociaux, toute tendances politiques confondues ». Le manque de dialogue a toujours été le point faible de la CENI, prise entre la collégialité de son institution et les « pressions » de la majorité présidentielle. L’opposition parle de « collusion avec la mouvance kabiliste ». La CENI a fini par créer « un environnement pré-électoral tendu », référence aux dernières manifestations de janvier 2015 contre le projet de modification de la loi électorale.
« La transparence commence par le fichier électoral »
L’opposition axe ses revendications sur trois points essentiels à la bonne tenue des prochains scrutins. Elle demande tout d’abord que les élections locales, municipales et urbaines soient repoussées après les élections présidentielle et législatives de novembre 2016. Les élections locales étant « bien plus complexes » à organiser « dans le contexte actuel » – voir notre article. Le deuxième point concerne « l’enrôlement des nouveaux majeurs depuis novembre 2011 ». L’opposition demande que ces jeunes électeurs (estimés à 10 millions) puissent voter en 2016 conformément à l’article 5 de la Constitution. Dernier point litigieux : l’audit du fichier électoral. Les élections chaotiques de 2011 avaient relevé de nombreux « doublons » dans le fichier des électeurs congolais. Certains n’étaient au contraire pas inscrits alors que d’autres, inscrits, étaient mineurs. L’Aprodec, une ONG spécialisée dans le litige électoral, estime que le fichier électoral congolais contiendrait entre 9 et 10 millions d’électeurs fictifs. Or, l’audit du fichier qui devait débuter le 24 mars 2015 et se terminer le 12 avril « n’a pas eu lieu » selon l’opposition, pour qui, « la transparence commence par le fichier électoral ».
L’absence de Malu-Malu
Les candidatures des futures élus posent également problème. La CENI a en effet convoqué « l’électorat » le 15 avril 2015 pour déposer les candidatures pour les élections provinciales. « Dans quel fichier électoral cet électorat est-il répertorié ? » se demande l’opposition, « alors que l’actuel est corrompu ». Sur le financement des scrutins, l’opposition demande ensuite des éclaircissements sur le « plan de décaissement des fonds » qui nécessite normalement une loi de finance rectificative, toujours en attente – voir notre article. La santé du Président de la CENI, l’abbé Apollinaire Malu-Malu inquiète enfin. En soin à l’étranger depuis trois mois, l’absence de Malu-Malu « confronte la CENI à un problème on ne peut plus crucial de gestion et d’administration » souligne le texte signé par l’opposition.
L’UDPS divisée
Cette rencontre aura également eu le mérite de « clarifier » les lignes de fractures au sein de l’opposition. Le « mémorandum à la CENI », dont nous avons fait écho dans cet article a été signé par les principaux partis de l’opposition : Vital Kamerhe de l’UNC, Samy Badibanga de l’UDPS, Alexis Lenga du MLC, Martin Fayulu de l’Ecidé, José Makila de l’ATD, Jean-Lucien Busa de CDER et Jean-Claude Mvuemba du MPCR. Ces signataires conditionnent leur participation aux élections provinciales à trois revendications principales : « l’enrôlement de tous les électeurs âgés de 18 ans, l’adoption d’un calendrier électoral réaliste et la neutralité de la CENI ». Mais une autre partie de l’opposition, plus restreinte, se dit « favorable » à sa participation aux provinciales et dépose déjà des listes de candidatures. La principale ligne de clivage se trouve (comme souvent) au sein de l’UDPS, où Bruno Mavungu, le secrétaire général du parti se retrouve dans le camp de ceux qui posent des conditions, avec l’UNC, le MLC et l’Ecidé… alors que le fils d’Etienne Tshisekedi, Félix, secrétaire aux relations extérieures du parti, prône le dépôt de listes aux provinciales. Une confusion qui ne manquera pas d’alimenter l’éternel débat sur « l’unité » de l’opposition congolaise.
La CENI prévenue
Les opposants seront-ils entendus par la CENI ? Rien n’est moins sûr. Petite victoire pourtant : la CENI a au moins pris note des préoccupations de l’opposition (c’est une première). Mais elle continue de faire la sourde oreille sur la faisabilité des scrutins, alors que l’opposition juge le calendrier électoral « irréalisable ». Le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba doit transmettre les préoccupations de l’opposition à la plénière, « instance compétente pour se prononcer ». Au moins, « la CENI aura été prévenue » se console-t-on dans l’opposition."
"Monusco : priorité aux élections présidentielle et législatives"
° http://www.lephareonline.net/monusco-priorite-aux-elections-presidentielle-et-legislatives/
"Monusco-Opposition : Köbler brandit la Résolution 2211"
° http://www.lephareonline.net/monusco-opposition-kobler-brandit-la-resolution-2211/
"RDC : Martin Kobler recommande le strict respect du calendrier électoral"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/01/rdc-martin-kobler-recommande-le-strict-respect-du-calendrier-electoral/
° http://www.lephareonline.net/ceni-sans-nouveau-fichier-electoral-confusion-electorale-2/
° http://www.lephareonline.net/malumalu-hors-jeu-la-neutralite-de-la-ceni-mise-en-cause/
° http://www.lephareonline.net/la-ceni-ne-fait-que-ce-qui-est-en-son-pouvoir/
"Processus électoral : CENI-Opposition, regards croisés !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6236
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6227
"L’opposition politique conditionne sa participation aux provinciales à l’enrôlement des électeurs âgés de 18 ans et plus"
° http://latempete.info/lopposition-politique-conditionne-sa-participation-aux-provinciales-a-lenrolement-des-electeurs-ages-de-18-ans-et-plus/
° http://latempete.info/2016-le-plan-de-glissement-en-marche/
° http://latempete.info/depot-des-candidatures-pour-les-provincialesmanque-dengouement-et-risque-de-prolongation/
"Processus électoral: La peur injustifiée de l’opposition d’affronter les scrutins à la base"
° http://groupelavenir.org/processus-electoral-la-peur-injustifiee-de-lopposition-daffronter-les-scrutins-a-la-base/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201492&Actualiteit=selected
"Elections provinciales : dialogue des sourds entre l'Opposition et la CENI !"
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/nation/790-elections-provinciales-dialogue-des-sourds-entre-l-opposition-et-la-ceni
"RDC: l’opposition s’inquiète de l’indisponibilité de Malumalu"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/27/rdc-lopposition-sinquiete-de-lindisponibilite-de-malumalu/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201478&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2015/04/28/jean-pierre-kalamba-le-non-enrolement-de-nouveaux-majeurs-nest-pas-lie-a-la-mauvaise-foi/
"DEPOT DE CANDIDATURE A LA CENI
L’OPPOSITION DIVISÉE SUR LES PROVINCIALES"
° http://forumdesas.org/spip.php?article4047
"Ceni – Opposition : 1er choc frontal !"
° http://www.lephareonline.net/ceni-opposition-1er-choc-frontal/
"Court-circuit ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6169
"Opposition – Ceni : le temps des non-dits !"
° http://www.lephareonline.net/opposition-ceni-le-temps-des-non-dits/
"AU REGARD DE LA CACOPHONIE AUTOUR DES ELECTIONS ET SI ETIENNE TSHISEKEDI AVAIT RAISON ?"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3993
"A CHAQUE COUR SES "FAUCONS" "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3992
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/29/kinshasa-une-ong-lance-le-projet-de-mobilisation-pour-des-elections-citoyennes/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6174
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2015/04/28/jean-pierre-kalamba-le-non-enrolement-de-nouveaux-majeurs-nest-pas-lie-a-la-mauvaise-foi/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6163
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6166
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12332:15-avril-c-est-parti-pour-les-provinciales&catid=85&Itemid=472
° http://7sur7.cd/new/guerre-ouverte-entre-le-palu-et-la-ceni/
° http://latempete.info/2016-le-plan-de-glissement-en-marche/
° http://7sur7.cd/new/frontal-ceni-opposition-la-tete-de-mpungwe-ne-rassure-pas/
° http://7sur7.cd/new/trop-des-dignitaires-absents-mystere-que-cache-le-sejour-prolonge-a-letranger-de-malu-malu-francis-kalombo-le-patron-de-la-dgm-et-un-4eme/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Provinciales: prolongation de l’opération de dépôt des candidatures en RDC
http://radiookapi.net/actualite/2015/05/02/provinciales-prolongation-de-loperation-de-depot-des-candidatures-en-rdc/
Prévue jusqu’au 5 mai, l’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales a été postposée au 25 mai prochain sur toute l’étendue de la RDC. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), André Pungwe l’a annoncé, dimanche 2 mai, aux partis politiques venus signer le code de bonne conduite, à Kinshasa.
Il a assuré que la prolongation de cette opération n’aura aucune incidence majeure sur le chronogramme global de l’institution électorale.
A l’occasion, le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba, a attribué ce report aux difficultés rencontrées, par des candidats, dans certains coins du pays. Il a notamment évoqué le cas du territoire d’Inongo (Bandundu), où les candidats aux provinciales n’ont pas pu verser leurs cautions à la banque centrale faute de connexion internet.
A Kisangani (Province Orientale), les candidats disaient être bloqués au niveau du notaire de cette marie, Georges Kamonyi , qui leur demandait des frais exorbitants pour la légalisation des photocopies des titres académiques ou autres.
«Vous nous avez vus depuis le 15 avril faire le tour de la ville et nous avons les opérations du monitoring sans oublier que nos téléphones ont chauffé, au coin et recoin où il y avait des difficultés telles que le signal qui n’était pas opérationnel. Il y a beaucoup de paramètres que nous avons à travers notre plan opérationnel qui nous contraignent à prolonger de 20 jours », a indiqué Jean-Pierre Kalamba.
Il a également donné le chronogramme aménagé de la Ceni:
«Du 6 au 25 mai, c’est ça le délai de prolongation. Du 26 mai au 30 sont les 5 jours du délai légal de retrait, ajout ou substitution des candidats. Et aux alentours du 7, la Ceni aura déjà examiné au niveau du bureau, la liste de candidats députés provinciaux de toute la République pour publier la liste provisoire».
A trois jours de la fin du premier délai butoir de cette opération, des candidatures pour les élections provinciales ne s’empressaient pas. Au bureau de réception et de traitement des candidatures de la place YMCA à la commune de Kalamu (Kinshasa) par exemple, la première candidature a été enregistrée dimanche 26 avril.
http://radiookapi.net/actualite/2015/05/02/provinciales-prolongation-de-loperation-de-depot-des-candidatures-en-rdc/
Prévue jusqu’au 5 mai, l’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales a été postposée au 25 mai prochain sur toute l’étendue de la RDC. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), André Pungwe l’a annoncé, dimanche 2 mai, aux partis politiques venus signer le code de bonne conduite, à Kinshasa.
Il a assuré que la prolongation de cette opération n’aura aucune incidence majeure sur le chronogramme global de l’institution électorale.
A l’occasion, le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba, a attribué ce report aux difficultés rencontrées, par des candidats, dans certains coins du pays. Il a notamment évoqué le cas du territoire d’Inongo (Bandundu), où les candidats aux provinciales n’ont pas pu verser leurs cautions à la banque centrale faute de connexion internet.
A Kisangani (Province Orientale), les candidats disaient être bloqués au niveau du notaire de cette marie, Georges Kamonyi , qui leur demandait des frais exorbitants pour la légalisation des photocopies des titres académiques ou autres.
«Vous nous avez vus depuis le 15 avril faire le tour de la ville et nous avons les opérations du monitoring sans oublier que nos téléphones ont chauffé, au coin et recoin où il y avait des difficultés telles que le signal qui n’était pas opérationnel. Il y a beaucoup de paramètres que nous avons à travers notre plan opérationnel qui nous contraignent à prolonger de 20 jours », a indiqué Jean-Pierre Kalamba.
Il a également donné le chronogramme aménagé de la Ceni:
«Du 6 au 25 mai, c’est ça le délai de prolongation. Du 26 mai au 30 sont les 5 jours du délai légal de retrait, ajout ou substitution des candidats. Et aux alentours du 7, la Ceni aura déjà examiné au niveau du bureau, la liste de candidats députés provinciaux de toute la République pour publier la liste provisoire».
A trois jours de la fin du premier délai butoir de cette opération, des candidatures pour les élections provinciales ne s’empressaient pas. Au bureau de réception et de traitement des candidatures de la place YMCA à la commune de Kalamu (Kinshasa) par exemple, la première candidature a été enregistrée dimanche 26 avril.
Jim KK
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