Au Burundi aussi ca chauffe !
+9
Hiro-Hito
Libre Examen
El-Shaman
Admin
Imperium
ndonzwau
KOTA
NgongaEbeti
djino
13 participants
Page 3 sur 4
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Cher Ndonzwau,
Là je vous retrouve, oui réfléchi et vous conviendrez avec moi que le besoin d'être cru, excessif caricatural (je reprend vos termes) n'était ni opportun ni justifié pour exposer vos points, pour preuve vous venez de bien le faire sans ca ... soit
Oui pragmatique je le suis et globalement d'accord avec les tentatives des solutions que vous proposez ... je vois plus de convergence que le contraire.
Seulement c'était pas vraiment en réponse ou en rapport avec mon point. Mon point était disons bien circonscrit, et limité à dénoncer le traitement inéquitable des puissances occidentales en comparant la situation du Burundi à celle de la RDC par exemple. J'aurais aimé me faire contredire sur ça plutôt que sur des préjugés.
Oui j'ai bien une position insistante à taper mais vous faite erreur en ne voyant que le taper du Blanc, je tape sur tous Blanc comme Noir ... sinon je n'aurais jamais condamné les agents de la CIA du genre Mobutu ou Kagamé, je n'aurais jamais condamné les Kabila, Sassou, Houphouët et autres bénéficiaires de la France-Afrique. Je tape sur tous les criminels qu'ils soient blancs ou noirs.
Pour le reste... on se comprends
Là je vous retrouve, oui réfléchi et vous conviendrez avec moi que le besoin d'être cru, excessif caricatural (je reprend vos termes) n'était ni opportun ni justifié pour exposer vos points, pour preuve vous venez de bien le faire sans ca ... soit
Oui pragmatique je le suis et globalement d'accord avec les tentatives des solutions que vous proposez ... je vois plus de convergence que le contraire.
Seulement c'était pas vraiment en réponse ou en rapport avec mon point. Mon point était disons bien circonscrit, et limité à dénoncer le traitement inéquitable des puissances occidentales en comparant la situation du Burundi à celle de la RDC par exemple. J'aurais aimé me faire contredire sur ça plutôt que sur des préjugés.
Oui j'ai bien une position insistante à taper mais vous faite erreur en ne voyant que le taper du Blanc, je tape sur tous Blanc comme Noir ... sinon je n'aurais jamais condamné les agents de la CIA du genre Mobutu ou Kagamé, je n'aurais jamais condamné les Kabila, Sassou, Houphouët et autres bénéficiaires de la France-Afrique. Je tape sur tous les criminels qu'ils soient blancs ou noirs.
Pour le reste... on se comprends
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"Burundi: face-à-face tendu entre militaires à Bujumbura
° http://www.rfi.fr/afrique/20150518-burundi-bujumbura-manifestations-militaires-climat-tendu-nkurunziza/
Les militaires burundais ont dû faire face à de nouvelles manifestations dans les rues de Bujumbura ce lundi 18 mai 2015.
Au Burundi, les manifestants, toujours opposés à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, continuent à se mobiliser. Un face-à-face très tendu entre militaires s'est déroulé ce lundi 18 mai dans le quartier de Musaga à Bujumbura.
Les manifestations ont repris au Burundi malgré les menaces du gouvernement. Le maire de Bujumbura, Saïdi Juma, avait également mis en garde les Burundais hier soir, dimanche 17 mai, en précisant que les manifestants seraient traités comme des « putschistes ».
Ce lundi 18 mai à Musaga, une scène assez surréaliste s'est déroulée. Des soldats en tenue de guerre, équipés de gilets pare-balles, sont arrivés avec des casques de guerre également. Ils appartiendraient à la brigade spéciale chargée de la protection des institutions, une sorte de garde présidentielle. Ses soldats ont commencé à disperser brutalement les manifestants et ils ont tiré. D’autres soldats qui étaient sur place se sont tout de suite interposés et leur ont interdit de tirer en direction de la foule.
La tension est montée très vite. Les deux groupes se sont mis en joue, doigt sur la gâchette. Il a fallu l’intervention du chef de l’état-major de l’armée burundaise pour ramener le calme. Cet incident, survenu quatre jours à peine après l’échec de la tentative de coup d’Etat militaire contre le président Pierre Nkurunziza, est un signe de division persistante au sein des corps de défense du Burundi."
"Burundi: gouvernement et Céni n'excluent plus un report des élections
° http://www.rfi.fr/afrique/20150518-burundi-gouvernement-ceni-envisagent-report-elections-legislatives-communales-pression/
Pour la mission d'observation électorale de l'UE, les conditions pour des élections libres et transparentes au Burundi ne sont pas réunies.
Au Burundi, l'opposition et la société civile avaient demandé depuis plusieurs semaines un report des communales et législatives du 26 mai, notamment en raison des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza qui paralysent la capitale Bujumbura, et aussi de la tentative de coup d'État de mercredi. Le pouvoir et la commission électorale y avaient opposé une fin de non-recevoir jusqu'ici, mais depuis il y a eu les pressions de la communauté internationale. De quoi les faire changer d'avis.
Deux des principaux contributeurs, la Belgique et la Suisse, ont annoncé la suspension de leur aide. L’Union européenne, premier contributeur, serait dans le même cas, même si elle ne l’a pas annoncé officiellement et sa mission d’observation électorale vient de déclarer que les conditions n’étaient pas réunies aujourd’hui au Burundi pour des élections libres et transparentes.
Difficile dans ces conditions de ne pas lâcher du lest, et après le gouvernement, c’est au tour de la Céni d’envisager un report des élections dont le premier scrutin doit avoir lieu dans une dizaine de jours. « On essaie d’évaluer la situation pour voir ce qu’il faut faire,indique son porte-parole Prosper Ntahorwamiye, mais l’idée de faire glisser le calendrier pour les élections communales et des députés n’est pas exclue. »
La décision devrait être prise cette semaine, mais il ne fait plus guère de doute qu’on s’achemine vers un report] de quelques semaines de manière à éviter toute vacance du pouvoir. En attendant, le gouvernement burundais a prévu un plan d’aide pour financer ces élections, comme le président Pierre Nkurunziza l’a annoncé vendredi dans unmessage à la nation : « Pour que les élections se déroulent normalement, il est nécessaire que tous les citoyens de ce pays contribuent très rapidement à l'organisation des élections. Toutefois, nous demandons à la communauté internationale de rester auprès du Burundi car si elle ne nous aide pas, elle aura ouvert la voie au chaos qui ne peut profiter qu'à ceux qui veulent prendre le pouvoir par la force », a déclaré Pierre Nkurunziza.
Mais la fin du message résonne comme un nouvel appel à l’aide lancé à la communauté internationale."
"Les États-Unis, alarmés par la violence au Burundi
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/les-etats-unis-alarmes-par-la-violence-au-burundi/2776183.html
La décision prise par le président Pierre Nkurunziza d'ignorer l'Accord d'Arusha et de briguer un troisième mandat a entrainé l'instabilité et la violence, note le département d'Etat.
Le gouvernement américain s’est ému lundi des informations faisant état de représailles au Burundi après la tentative de coup d’Etat manquée du 13 mai, et du risque croissant de plus grandes violences et autres atrocités.
Washington a nstamment appelé le Président Pierre Nkurunziza à condamner ces violences et à mettre fin aux excès de la police et des Imbonerakure, la milice de jeunesse du parti au pouvoir, contre ceux qui ont participé à des manifestations contre un troisième mandat. Les Etats-Unis ont dit condamner fermement tous les actes de violence et de vengeance contre ceux qui ont participé à des manifestations contre un troisième mandat.
Les États-Unis appuient la primauté du droit et sont contre les tentatives illégales de prise du pouvoir, a souligné le département d’Etat dans un communiqué. Néanmoins, ils estiment également que l'Accord d'Arusha qui a mis fin à la guerre civile au Burundi doit rester le fondement de la stabilité dans le pays, et du processus de réconciliation.
« La décision prise par le président burundais Pierre Nkurunziza d'ignorer l'Accord d'Arusha et de briguer un troisième mandat a entrainé l'instabilité et la violence », note le communiqué.
Washington menace de prendre des sanctions contre les responsables des violences au Burundi, en imposant notamment des inéligibilités de visa. Les Etats-Unis ont également rappelé que conformément à la législation américaine, ils ne sauraient fournir le moindre entrainement, ou aide militaire, aux unités de l’armée burundaise qui commettent des violations flagrantes des droits humains. Et ils ont salué la décision des bailleurs de fonds de réduire ou de retirer leur appui budgétaire et aide financière au gouvernement du Burundi en réponse à l'instabilité et la violence.
« Nous soutenons la décision récente de l'Union africaine de retarder le prochain déploiement des troupes burundaises auprès de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) », ajoute le communiqué du département d’Etat américain.
La persistance de l'instabilité et de la violence au Burundi, notamment les violations des droits humains commises par les forces de sécurité, pourrait mettre en péril la capacité du Burundi de contribuer à la mission de maintien de la paix de l'AMISOM, ajoute le département d’Etat"
"Burundi: tensions entre unités de l'armée lors des manifestations anti-Nkurunziza
(AFP 18/05/15)"[/size]
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-tensions-entre-unites-de-larmee-lors-des-manifestations-anti-nkurunziza#sthash.Ru1xNihu.dpuf[/size]
"Burundi: le président limoge les ministres de la Défense et des Affaires étrangères "
° http://www.izf.net/afp/burundi-pr-sident-limoge-les-ministres-d-fense-et-des-affaires-trang-res-1#sthash.GyMVTcIr.dpuf
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-le-president-controverse-limoge-plusieurs-ministres-5559f4d035704bb01c5aceeb
"Les pays des Grands Lacs défendent la légitimité du président burundais
(AFP 18/05/15)"
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/les-pays-des-grands-lacs-defendent-la-legitimite-du-president-burundais#sthash.IJQCeeJ6.dpuf
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/nouvelle-mission-des-pays-dafrique-de-lest-pour-evaluer-la-crise-au-burundi
° http://www.rfi.fr/afrique/20150518-burundi-attaques-radios-reprise-emission-journalistes-detruites-putsch/
° http://www.izf.net/afp/burundi-timide-reprise-des-manifestations
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-protestations-apres-lechec-du-putsch
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-de-timides-manifestations-dispersees-par-l-armee-55599a9c3570fde9b34a2671
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/embarrasses-ou-reticents-les-militaires-se-frottent-au-maintien-de-lordre-bujumbura
° http://www.lesoir.be/879601/article/actualite/monde/2015-05-15/pour-nkurunziza-opposants-putschistes
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150518083535/pierre-nkurunziza-coup-d-tat-bujumbura-crise-au-burundi-burundi-pierre-nkurunziza-r-appara-t-pour-parler-de-lutte-contre-les-shebab.html
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-les-etats-unis-aident-les-americains-et-les-canadiens-evacuer-0
° http://www.lesoir.be/879923/article/actualite/monde/2015-05-16/des-ong-evacuent-leur-personnel-expatrie-suite-tentative-coup-d-etat-au-burundi
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2836p008.xml7/diplomatie-s-curit-fifa-football-crise-au-burundi-burundi-nkurunziza-la-fifa.html
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-pierre-nkurunziza-laigle-et-la-machette
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 18/5/2015, 10:31 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Admin a écrit:Cher Ndonzwau,
Là je vous retrouve, oui réfléchi et vous conviendrez avec moi que le besoin d'être cru, excessif caricatural (je reprend vos termes) n'était ni opportun ni justifié pour exposer vos points, pour preuve vous venez de bien le faire sans ca ... soit
Oui pragmatique je le suis et globalement d'accord avec les tentatives des solutions que vous proposez ... je vois plus de convergence que le contraire.
Seulement c'était pas vraiment en réponse ou en rapport avec mon point. Mon point était disons bien circonscrit, et limité à dénoncer le traitement inéquitable des puissances occidentales en comparant la situation du Burundi à celle de la RDC par exemple. J'aurais aimé me faire contredire sur ça plutôt que sur des préjugés.
Oui j'ai bien une position insistante à taper mais vous faite erreur en ne voyant que le taper du Blanc, je tape sur tous Blanc comme Noir ... sinon je n'aurais jamais condamné les agents de la CIA du genre Mobutu ou Kagamé, je n'aurais jamais condamné les Kabila, Sassou, Houphouët et autres bénéficiaires de la France-Afrique. Je tape sur tous les criminels qu'ils soient blancs ou noirs.
Pour le reste... on se comprends
Wilco, relisez-moi sans le ressentiment sur mon préambule crû et vous verrez que sur mes deux posts j'ai tenté de répondre assez longuement au "2 poids 2 mesures, au traitement équitable" en général mais aussi en l'enserrant sur le cas précis du Burundi; peut-être pas à votre satisfaction, désolé...
Pour le reste, dont act...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
[quote="ndonzwau"]
Cher Wilco,
[...]
De tous les temps et partout, qu'on le regrette ou non « la raison du plus fort » a toujours mené notre humanité : les enfants naturellement, devenus plus grands physiquement, socialement et intellectuellement vont détrôner les pères; les civilisations grandissent et leurs décadences succèdent aux splendeurs et lorsque des sociétés se rencontrent en Afrique et ailleurs ou entre l'Afrique et le reste du monde, les plus fortes dominent les plus faibles... Quoi de nouveau ?
Au point que, selon moi, vous vous évitez à peu de frais une brève rétrospective du Tiers Monde depuis un demi siècle: ce ne sont pas les Etats et les hommes qui ont dénoncé plus haut et plus fort la domination occidentale qui ont le mieux réussi mais surtout ceux qui en ont pris conscience sereinement et ont agi d'abord sur leurs territoires pour les transformer et tenter de les rapprocher des conditions présentes en Occident ; pis, les premiers ont été les meilleurs génocidaires de leurs peuples, les exemples sont légion !
Proclamer le contraire, c'est cela pisser sur la réalité du monde : ne fût-ce l'exemple d'une Chine aujourd'hui triomphante en fait foi ! Au lieu de s'épuiser en anathèmes sur l'Occident, elle a compris laborieusement qu'elle devait en apprendre, à entrer (chez) et à commercer avec lui pour se construire et devenir aujourd'hui son meilleur partenaire économique et même son grand créancier; fini les temps du "grand Satan" !
Alors à quoi peut tant servir de crier et crier, de sauter comme des cabris (paraphrasant De Gaule) aboyant "à mort l'Occident" ? C'en devient presque pathétique de ne pas voir les limites de cet exercice...
Bocardant la "négritude" Wole Soyinka disait « qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude; il bondit sur sa proie et la dévore. » !!! Ainsi ceux des Africains qui préfèrent que l'Afrique se regarde d'abord en face avec ses propres lourdes responsabilités dans ses échecs au lieu de s'épuiser à dénigrer l'étranger en proclamant trop verbalement son patrimoine et son souci d'indépendance demandent davantage à notre continent des actions plutôt que des paroles sans effet visible !
Est donc plus naïf et plus aveugle de notre histoire que celui qui les prendrait pour des "collabos" pro-occidentaux !
Et le plus pathétique pour nous n'est pas moins d'aller jusqu'à nous imaginer les Occidentaux en "dieux"... J'ai pour ma part tant aimé et pratiqué la "révolution" dans ma jeunesse qu'aujourd'hui j'en ai mieux découvert les limites càd la nécessaire reprogrammation de son objet sans surtout prendre les puissants pour des "dieux"; comment m'imaginerais-je alors leur faire face ?
La "guerre" a ses lois dont la première est le nécessaire réalisme sur les forces (et faiblesses) de l'ennemi, si celles-ci sont décrétées éternellement indépassables, divines, autant y renoncer mais je ne me résignerai pas à renoncer car c'est la vie des nations (une compétition càd une forme de guerre existera toujours entre elles) mais referai mes forces et jouerai à encore plus de réalisme jusqu'à la "ruse" : c'est cela avancer les yeux ouverts sans passions verbales inutiles et suicidaires... Passons...
Plus sérieusement, il y'a là derrière une histoire naturelle incontournable combien humaine, hélas, la problématique de « la force et de la justice » dissertée exhaustivement par des philosophes moraux et politiques, des hommes de Dieu et des stratèges militaires (de Confucius, Sun Tzu aux Hébreux et "chrétiens" auteurs de la Bible, de Machiavel à aujourd'hui) ! Pascal disait « La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
(...)Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »...
Ainsi dans la fable de La Fontaine « Le loup et l'Agneau » les bonnes raisons du plus faible face à quelques mauvaises raisons du plus fort n'ont pas empêché le loup de finalement manger l'agneau... Vaste dilemme pratique pour l'humanité s'il en est !
Et que des sommes sur le droit domestique ou international, sur la sociologie et la politique des différentes sociétés n'ont cessé d'analyser cet aspect et n'ont pu s'empêcher de conclure qu'au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est, au centre de notre planète, l'homme reste de tous les temps le même avec son penchant pour la loi du plus fort, sa propension à devenir un loup pour son voisin ("homo homini lupus est")...
La réflexion la plus fructueuse serait ainsi, à mon avis, non une unique condamnation morale de la "force" prise ici exclusivement pour une violence indue ou opposer en tout lieu raison et tort mais c'est d'abord s'interroger sur les "raisons" que peut endosser la "force" : si le plus fort domine son adversaire quelles que soient les raisons, les justifications sont au pire le règne naturel de la "loi de la jungle" et au mieux l'instauration d'un droit (codifié) qui constate et réglemente la puissance de l'un sur l'autre, la bonne cohabitation tant les "raisons" apparaissent ici comme autant des causes sociales, politiques, intellectuelles, technologiques, militaires des relations locales et internationales combien humaines !
"Vae victis" ("malheur aux vaincus") hélas mais l'humanité est ainsi bien(?) faite que son histoire connait heureusement des cycles : les faibles d'aujourd'hui peuvent devenir les forts de demain; à chacun son propre génie à s'améliorer; ainsi le faible d'aujourd'hui qui pourfende le fort ne fera presque pas autrement quand ce sera son tour de devenir fort !
Cela ne doit pas laisser le premier se résigner à son triste sort ni perdre son temps à crier verbalement au scandale mais au contraire se donner ses propres moyens de lutter autant pour "civiliser" ses relations avec le second que pour rejoindre les capacités de celui-ci...
Compatriotiquement!
Excellent !
Cher Wilco,
[...]
De tous les temps et partout, qu'on le regrette ou non « la raison du plus fort » a toujours mené notre humanité : les enfants naturellement, devenus plus grands physiquement, socialement et intellectuellement vont détrôner les pères; les civilisations grandissent et leurs décadences succèdent aux splendeurs et lorsque des sociétés se rencontrent en Afrique et ailleurs ou entre l'Afrique et le reste du monde, les plus fortes dominent les plus faibles... Quoi de nouveau ?
Au point que, selon moi, vous vous évitez à peu de frais une brève rétrospective du Tiers Monde depuis un demi siècle: ce ne sont pas les Etats et les hommes qui ont dénoncé plus haut et plus fort la domination occidentale qui ont le mieux réussi mais surtout ceux qui en ont pris conscience sereinement et ont agi d'abord sur leurs territoires pour les transformer et tenter de les rapprocher des conditions présentes en Occident ; pis, les premiers ont été les meilleurs génocidaires de leurs peuples, les exemples sont légion !
Proclamer le contraire, c'est cela pisser sur la réalité du monde : ne fût-ce l'exemple d'une Chine aujourd'hui triomphante en fait foi ! Au lieu de s'épuiser en anathèmes sur l'Occident, elle a compris laborieusement qu'elle devait en apprendre, à entrer (chez) et à commercer avec lui pour se construire et devenir aujourd'hui son meilleur partenaire économique et même son grand créancier; fini les temps du "grand Satan" !
Alors à quoi peut tant servir de crier et crier, de sauter comme des cabris (paraphrasant De Gaule) aboyant "à mort l'Occident" ? C'en devient presque pathétique de ne pas voir les limites de cet exercice...
Bocardant la "négritude" Wole Soyinka disait « qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude; il bondit sur sa proie et la dévore. » !!! Ainsi ceux des Africains qui préfèrent que l'Afrique se regarde d'abord en face avec ses propres lourdes responsabilités dans ses échecs au lieu de s'épuiser à dénigrer l'étranger en proclamant trop verbalement son patrimoine et son souci d'indépendance demandent davantage à notre continent des actions plutôt que des paroles sans effet visible !
Est donc plus naïf et plus aveugle de notre histoire que celui qui les prendrait pour des "collabos" pro-occidentaux !
Et le plus pathétique pour nous n'est pas moins d'aller jusqu'à nous imaginer les Occidentaux en "dieux"... J'ai pour ma part tant aimé et pratiqué la "révolution" dans ma jeunesse qu'aujourd'hui j'en ai mieux découvert les limites càd la nécessaire reprogrammation de son objet sans surtout prendre les puissants pour des "dieux"; comment m'imaginerais-je alors leur faire face ?
La "guerre" a ses lois dont la première est le nécessaire réalisme sur les forces (et faiblesses) de l'ennemi, si celles-ci sont décrétées éternellement indépassables, divines, autant y renoncer mais je ne me résignerai pas à renoncer car c'est la vie des nations (une compétition càd une forme de guerre existera toujours entre elles) mais referai mes forces et jouerai à encore plus de réalisme jusqu'à la "ruse" : c'est cela avancer les yeux ouverts sans passions verbales inutiles et suicidaires... Passons...
Plus sérieusement, il y'a là derrière une histoire naturelle incontournable combien humaine, hélas, la problématique de « la force et de la justice » dissertée exhaustivement par des philosophes moraux et politiques, des hommes de Dieu et des stratèges militaires (de Confucius, Sun Tzu aux Hébreux et "chrétiens" auteurs de la Bible, de Machiavel à aujourd'hui) ! Pascal disait « La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
(...)Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »...
Ainsi dans la fable de La Fontaine « Le loup et l'Agneau » les bonnes raisons du plus faible face à quelques mauvaises raisons du plus fort n'ont pas empêché le loup de finalement manger l'agneau... Vaste dilemme pratique pour l'humanité s'il en est !
Et que des sommes sur le droit domestique ou international, sur la sociologie et la politique des différentes sociétés n'ont cessé d'analyser cet aspect et n'ont pu s'empêcher de conclure qu'au Nord, au Sud, à l'Ouest, à l'Est, au centre de notre planète, l'homme reste de tous les temps le même avec son penchant pour la loi du plus fort, sa propension à devenir un loup pour son voisin ("homo homini lupus est")...
La réflexion la plus fructueuse serait ainsi, à mon avis, non une unique condamnation morale de la "force" prise ici exclusivement pour une violence indue ou opposer en tout lieu raison et tort mais c'est d'abord s'interroger sur les "raisons" que peut endosser la "force" : si le plus fort domine son adversaire quelles que soient les raisons, les justifications sont au pire le règne naturel de la "loi de la jungle" et au mieux l'instauration d'un droit (codifié) qui constate et réglemente la puissance de l'un sur l'autre, la bonne cohabitation tant les "raisons" apparaissent ici comme autant des causes sociales, politiques, intellectuelles, technologiques, militaires des relations locales et internationales combien humaines !
"Vae victis" ("malheur aux vaincus") hélas mais l'humanité est ainsi bien(?) faite que son histoire connait heureusement des cycles : les faibles d'aujourd'hui peuvent devenir les forts de demain; à chacun son propre génie à s'améliorer; ainsi le faible d'aujourd'hui qui pourfende le fort ne fera presque pas autrement quand ce sera son tour de devenir fort !
Cela ne doit pas laisser le premier se résigner à son triste sort ni perdre son temps à crier verbalement au scandale mais au contraire se donner ses propres moyens de lutter autant pour "civiliser" ses relations avec le second que pour rejoindre les capacités de celui-ci...
Compatriotiquement!
Excellent !
Libre Examen
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Hey les dieux débarrasser nous des monstres que vous avez mis à la tête de nos pays. Vous les avez entrainés, armés et maintenant ils s'accrochent au pouvoir en tuant ceux qui protestent. Oh dieux "puissances occidentales " svp nous avons essayé des manifestations pacifiques ils nous tuent nous sommes dans défense ... vous les avez crée ... enlevez ces monstres svp !!!!
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Les dieux sont dans une crise économique jamais vécu dans toute leur histoire. Le marché financier est devenu fou, ils manquent de l'argent en terme des milliards... Il faut les trouver quelque part ....
Les dieux ont de la concurrence des pays dites émergeant : Ces pays bouffent leur part du Gâteau .
Mais Ces dieux sont des malins : Ils s'alignent du côté des "plus forts" sur le terrain qui peuvent "leur garantir que leurs intérêts seront préservés ... Mais ils sont dieux mais souvent se trompent de calcul car ils sont des êtres humains ...
Les dieux vont du côté du plus fort : Si le peuple Burundais sont plus FORTS que leur Président Les dieux iront vers le peuple mais pas pour garantir l'intérêt du Peuple mais le leur ...
...Les Burundais l'ont compris qu'ils ont EUX aussi une partie de la DIVINITÉ dans leur main : Il suffirait de l'utiliser a bonne escient par leur dieux aussi ...
Les dieux ont de la concurrence des pays dites émergeant : Ces pays bouffent leur part du Gâteau .
Mais Ces dieux sont des malins : Ils s'alignent du côté des "plus forts" sur le terrain qui peuvent "leur garantir que leurs intérêts seront préservés ... Mais ils sont dieux mais souvent se trompent de calcul car ils sont des êtres humains ...
Les dieux vont du côté du plus fort : Si le peuple Burundais sont plus FORTS que leur Président Les dieux iront vers le peuple mais pas pour garantir l'intérêt du Peuple mais le leur ...
...Les Burundais l'ont compris qu'ils ont EUX aussi une partie de la DIVINITÉ dans leur main : Il suffirait de l'utiliser a bonne escient par leur dieux aussi ...
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Admin a écrit:Hey les dieux débarrasser nous des monstres que vous avez mis à la tête de nos pays. Vous les avez entrainés, armés et maintenant ils s'accrochent au pouvoir en tuant ceux qui protestent. Oh dieux "puissances occidentales " svp nous avons essayé des manifestations pacifiques ils nous tuent nous sommes dans défense ... vous les avez crée ... enlevez ces monstres svp !!!!
Kie kie kie kie....les faux dieux ont exaucée la prière de Nkurunziza avec le faux coup d'état qu'ils avaient organiser pour essayé d'apaiser les peuples.
"Vive le président ! A bas le président....Vive le général ! A bas les généraux
Durant ce Mic Mac de coup d'état, les faux dieux avaient reconnu la légitimité de COURROUX NZIZA et ils s'en foutent complètement de vos manifestations.
Ah ! de fois je suis tenté de donné raison au professeur Pougala lorsqu'il dit: Si la démocratie était quelque chose de précieux les occidentaux allaient la garder comme un trésor face au monde
C'est juste une tentation
El-Shaman
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Trois morts par grenades que des individus ont balancé dans la foule...hum ! ça sent mauvais.
www.varmatin.com/monde/burundi-trois-morts-dans-lexplosion-de-grenades-au-centre-de-bujumbura.2158749.
www.varmatin.com/monde/burundi-trois-morts-dans-lexplosion-de-grenades-au-centre-de-bujumbura.2158749.
El-Shaman
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Un opposant au président Nkurunziza vient d'être refroidit par des hommes armées..Ça sent encore plus mauvais que les trois morts.
El-Shaman
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Admin a écrit:Hey les dieux débarrasser nous des monstres que vous avez mis à la tête de nos pays. Vous les avez entrainés, armés et maintenant ils s'accrochent au pouvoir en tuant ceux qui protestent. Oh dieux "puissances occidentales " svp nous avons essayé des manifestations pacifiques ils nous tuent nous sommes dans défense ... vous les avez crée ... enlevez ces monstres svp !!!!
[...]
djino a écrit:Les dieux sont dans une crise économique jamais vécu dans toute leur histoire. Le marché financier est devenu fou, ils manquent de l'argent en terme des milliards... Il faut les trouver quelque part ....
Les dieux ont de la concurrence des pays dites émergeant : Ces pays bouffent leur part du Gâteau .
Mais Ces dieux sont des malins : Ils s'alignent du côté des "plus forts" sur le terrain qui peuvent "leur garantir que leurs intérêts seront préservés ... Mais ils sont dieux mais souvent se trompent de calcul car ils sont des êtres humains ...
Les dieux vont du côté du plus fort : Si le peuple Burundais sont plus FORTS que leur Président Les dieux iront vers le peuple mais pas pour garantir l'intérêt du Peuple mais le leur ...
...Les Burundais l'ont compris qu'ils ont EUX aussi une partie de la DIVINITÉ dans leur main : Il suffirait de l'utiliser a bonne escient par leur dieux aussi ...
Dois-je redire ma grande réserve sur cette étiquette des "dieux" accolée aux "Blancs" par rapport à nous ?
Je la trouve en effet pernicieuse car elle confine à une véritable capitulation, à un aveu définitif d'impuissance absolue face à un "ennemi" contre lequel nous décrétons par avance notre incapacité de résistance, à une victimisation suicidaire qui intronise trop vite dominants éternels d'un village de mondialisation et parce que de principe, pour moi, ce ne sont pas les "dieux" qui créent des hommes mais bien ceux-ci qui pour donner un sens à leur vie de mortels se le créent et en l'occurrence ici ce sont nos propres incapacités qui s'agglutineraient pour les créer...
Pis, cette coupable reconnaissance nous démobilise en nous les désignant comme invincibles et nous accule davantage à des postures stériles qui ne font que crier à l'impérialisme sans nous nous donner l'espoir et nous encourager à des stratégies de résistance !
Je voudrais démontrer et milite pour que les Africains prennent à rebours leurs verbales dénonciations des dominants d'aujourd'hui pour se regarder en eux-mêmes et ainsi s'appliquer à reconstruire leurs maisons à l'exemple des Chinois qui de révolution culturelle en réformes sociales et sociétales radicales se sont construits à partir de bonnes leçons de l'Occident une Nation conquérante qui aujourd'hui rivalise l'Occident...
Alors, svp, svp, svp, les monstres c'est aussi et d'abord nous-mêmes et si nous prenons les "blancs" pour nos semblables humains qui ont réussi en leur temps, nous comprendrons et nous nous donnerons mieux les moyens de les taquiner par notre travail, notre recherche de l'excellence intellectuelle, éthique et politique; bref nous découvrirons nos multiples potentialités à gagner demain comme eux ont pu le faire !
Oui, défendre efficacement notre souveraineté passe d'abord par notre bonne gouvernance avec son efficacité tant notre dure histoire de victimes parce que moins forts dans la rencontre avec des blancs n'est qu'un moment de l'histoire qu'aucun "dieu" n'a coulé éternellement dans le plomb... Apprenons-en seulement de travailler de la meilleure des façons pour nos populations sans obsession inutile de notre domination et tout nous sera un jour donné de surcroît...
C'est demeurer éternellement des « bisounours » de l'histoire croyant à des rencontres généreuses de l'histoire et partant éternellement perdants que de continuer à nous satisfaire de simples incantations de "dieux" sur les "blancs...
Adressons d'abord nos suppliques à nous-mêmes, à nos dirigeants et à nos populations et non à des prétendus "dieux étrangers" qui ne jouent que le jeu de la compétition et des intérêts mutuels et nous aurons plus de chances de renverser le cours des choses !!!
Dans le cas précis du Burundi, j'ai répété que malgré les diktats réels et supposés des puissants, comme hier au Sénégal et au Burkina et demain ailleurs (peut-être chez nous), les Burundais et les Africains agissent et réagissent !
Qu'en obtiendront-ils ? Attendons voir mais est-il qu'il n'y a pas d'autre voie "gagnante", et surtout pas de nous résigner aux oukases des dominants, tôt ou tard notre "travail" sérieux et déterminé nous vaudra quelques victoires...
Voilà mon son de cloche dissonant mais tout le monde le connait déjà ici !
- Code:
"Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer."
"Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il change, le réaliste ajuste ses voiles !”
"Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon "
"Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Les dieux please aidez nous ... Débarrassez nous de vos gars! N'oubliez pas aussi se ramener avec vous les armes que vous lui avez données ...El-Shaman a écrit:Le cri du coeur de Khadja Nin
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Burundi: l'EAC demande le report des élections
http://www.rfi.fr/afrique/20150531-burundi-dar-es-salaam-nkurunziza-kagame-afrique-est-bujumbura/
Les pays d'Afrique de l'Est, réunis en sommet à Dar es Salaam en Tanzanie, demandent un report d'un mois et demi des élections au Burundi, censées se tenir vendredi. Cette période sera mise à profit pour consulter tous les acteurs afin de trouver une solution à la crise.
« Profondément inquiet de l'impasse actuelle au Burundi, le sommet appelle à un long report des élections, pas moins d'un mois et demi », indique la déclaration finale adoptée par les chefs d'Etat de la Communauté est-africaine (EAC), au terme d'une réunion de plus de trois heures à huis clos. La période allouée par le report sera mise à profit pour consulter tous les acteurs afin de trouver une solution à la crise.
Les chefs d’Etat ont aussi demandé au Parlement et aux institutions du Burundi de faciliter ce report des élections. Et appelé également toutes les parties à stopper les violences et à faire preuve de retenue, souhaitant le désarmement de tous les groupes armés liés à des partis politiques.
C'est une recommandation a minima qui a été trouvée ce dimanche à Dar es Salaam, ne portant que sur un report du scrutin, puisque les chefs d'Etat de la Communauté est-africaine ne se sont pas prononcés sur la troisième candidature à un mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza, absent du sommet, officiellement pour « faire campagne » au Burundi.
Cette décision de l'EAC est en deçà de ce qu'avaient proposé les ministres des Affaires étrangères qui avaient appelé à un report plus long de plusieurs mois.
http://www.rfi.fr/afrique/20150531-burundi-dar-es-salaam-nkurunziza-kagame-afrique-est-bujumbura/
Les pays d'Afrique de l'Est, réunis en sommet à Dar es Salaam en Tanzanie, demandent un report d'un mois et demi des élections au Burundi, censées se tenir vendredi. Cette période sera mise à profit pour consulter tous les acteurs afin de trouver une solution à la crise.
« Profondément inquiet de l'impasse actuelle au Burundi, le sommet appelle à un long report des élections, pas moins d'un mois et demi », indique la déclaration finale adoptée par les chefs d'Etat de la Communauté est-africaine (EAC), au terme d'une réunion de plus de trois heures à huis clos. La période allouée par le report sera mise à profit pour consulter tous les acteurs afin de trouver une solution à la crise.
Les chefs d’Etat ont aussi demandé au Parlement et aux institutions du Burundi de faciliter ce report des élections. Et appelé également toutes les parties à stopper les violences et à faire preuve de retenue, souhaitant le désarmement de tous les groupes armés liés à des partis politiques.
C'est une recommandation a minima qui a été trouvée ce dimanche à Dar es Salaam, ne portant que sur un report du scrutin, puisque les chefs d'Etat de la Communauté est-africaine ne se sont pas prononcés sur la troisième candidature à un mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza, absent du sommet, officiellement pour « faire campagne » au Burundi.
Cette décision de l'EAC est en deçà de ce qu'avaient proposé les ministres des Affaires étrangères qui avaient appelé à un report plus long de plusieurs mois.
Jim KK
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Admin a écrit:Les dieux please aidez nous ... Débarrassez nous de vos gars! N'oubliez pas aussi se ramener avec vous les armes que vous lui avez données ...[...]
Admin,
Kiekiekieeee, je continue à résister tant je trouve cette vision plus démobilisatrice et défaitiste que motivante et réaliste !
Bêtement je sais, plus qu'un vœu je tiens une quasi-certitude, très naïve mais pas vaine car elle repose sur une observation quand bien même ne serait-elle que la mienne : contre diktats et indifférences réels et supposés de la CI, des puissants américains et autres, malgré la répression du pouvoir et les complicités ou silences des potentats régionaux, les Burundais continueront à agir et à réagir parfois même plus à agir que réagir, qu'à la fin ils risquent bien de changer les prévisions que peuvent dicter les rapports de force au point de peser sur les suites, au point de bousculer les plans de leur dictateur...
Tant est si bien que selon moi, au Burundi comme au Congo et ailleurs, les intérêts ultimes des puissants ne sont pas toujours au final la seule base de leurs décisions ou tout au moins ils n'excluent pas toujours ceux de ses pauvres dominés d'Africains !
Plus d'une institution étrangère s'est jointe au camp du refus de la dictature qui en suspendant son aide financière qui en retirant ses hommes partis en appui aux élections ; ce n'est pas rien !
Et surtout, je le répète il y a une génération et une frange au sein des Africains, selon les domaines et selon les lieux qui agissent jusqu'à progressivement réussir leurs souhaits...
Ne désespérons donc pas de nos petites capacités sur les puissants et attendons peut-être d'en voir les résultats dans le cas du Burundi pour en tirer une bonne leçon !
Les « dieux » contre qui nous n'aurions aucune capacité de résistance ou dont nous n'attendrions que leur bonne grâce pour gagner contre nos potentats ? Pas si simple; dans tous les cas, nous n'avons pas d'autre alternative, nous avons une geste à peaufiner et à insister si nous voulons nous en sortir, si nous voulons résister aux oukases des puissants sans nous résigner à en attendre de leurs grâces...
Voilà qui nous fait défaut : changer nos us et coutumes en cherchant à compter d'abord sur nos forces, elles existent !
"Burundi: vers un report des élections et une reprise de la contestation"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-vers-report-elections-reprise-contestation-anti-3e-mandat/
"Elections au Burundi: l'Union européenne jette l'éponge"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150528-elections-burundi-union-europeenne-jette-eponge/
"Au Burundi, l'Eglise catholique se retire du processus électoral"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150528-burundi-eglise-catholique-retire-processus-electoral-contestation-troisieme-mandat-/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/01/au-burundi-le-pouvoir-ecrase-la-contestation_4644671_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-anti-nkurunziza-craignent-represailles/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150601082938/diplomatie-pierre-nkurunziza-crise-au-burundi-lections-burundi-2015-crise-au-burundi-burundi-pourquoi-le-sommet-de-dar-es-salaam-ne-r-gle-rien.html
° http://www.izf.net/afp/burundi-lavenir-pays-entre-les-mains-son-gouvernement-pnud
° http://www.slateafrique.com/583725/sommet-dar-es-salaam-burundi-pierre-nkurunziza-election-presidentielle
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-rwanda-paul-kagame-absence-sommet-dar-es-salaam/
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-le-president-met-en-garde-contre-toute-nouvelle-tentative-de-coup-detat
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/30/les-manifestations-reprennent-au-burundi_4644007_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150530-burundi-fuite-vice-presidente-spes-caritas-ndironkeye-ceni/
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-silence-dans-les-campagnes-bombe-retardement-de-la-crise
° http://www.rfi.fr/afrique/20150527-burundi-boycott-elections-opposition-mouvement-arusha-impossible/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150601134519/burundi-femmes-crise-au-burundi-opposition-burundaise-burundi-ces-femmes-au-coeur-de-la-contestation-anti-nkurunziza.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150529091237/pierre-nkurunziza-pr-sidentielle-burundi-2015-politique-crise-au-burundi-burundi-reprise-du-dialogue-politique-sous-l-gide-de-l-onu-et-de-l-union-africaine.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Kibuti vous ne m'avez pas compris ... résistance???? Comment donc, je ne résiste pas. Je prie ... Ngieti sambilandonzwau a écrit:Admin a écrit:Les dieux please aidez nous ... Débarrassez nous de vos gars! N'oubliez pas aussi se ramener avec vous les armes que vous lui avez données ...[...]
Admin,
Kiekiekieeee, je continue à résister tant je trouve cette vision plus démobilisatrice et défaitiste que motivante et réaliste !
Bêtement je sais, plus qu'un vœu je tiens une quasi-certitude, très naïve mais pas vaine car elle repose sur une observation quand bien même ne serait-elle que la mienne : contre diktats et indifférences réels et supposés de la CI, des puissants américains et autres, malgré la répression du pouvoir et les complicités ou silences des potentats régionaux, les Burundais continueront à agir et à réagir parfois même plus à agir que réagir, qu'à la fin ils risquent bien de changer les prévisions que peuvent dicter les rapports de force au point de peser sur les suites, au point de bousculer les plans de leur dictateur...
Tant est si bien que selon moi, au Burundi comme au Congo et ailleurs, les intérêts ultimes des puissants ne sont pas toujours au final la seule base de leurs décisions ou tout au moins ils n'excluent pas toujours ceux de ses pauvres dominés d'Africains !
Plus d'une institution étrangère s'est jointe au camp du refus de la dictature qui en suspendant son aide financière qui en retirant ses hommes partis en appui aux élections ; ce n'est pas rien !
Et surtout, je le répète il y a une génération et une frange au sein des Africains, selon les domaines et selon les lieux qui agissent jusqu'à progressivement réussir leurs souhaits...
Ne désespérons donc pas de nos petites capacités sur les puissants et attendons peut-être d'en voir les résultats dans le cas du Burundi pour en tirer une bonne leçon !
Les « dieux » contre qui nous n'aurions aucune capacité de résistance ou dont nous n'attendrions que leur bonne grâce pour gagner contre nos potentats ? Pas si simple; dans tous les cas, nous n'avons pas d'autre alternative, nous avons une geste à peaufiner et à insister si nous voulons nous en sortir, si nous voulons résister aux oukases des puissants sans nous résigner à en attendre de leurs grâces...
Voilà qui nous fait défaut : changer nos us et coutumes en cherchant à compter d'abord sur nos forces, elles existent !"Burundi: vers un report des élections et une reprise de la contestation"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-vers-report-elections-reprise-contestation-anti-3e-mandat/
"Elections au Burundi: l'Union européenne jette l'éponge"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150528-elections-burundi-union-europeenne-jette-eponge/
"Au Burundi, l'Eglise catholique se retire du processus électoral"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150528-burundi-eglise-catholique-retire-processus-electoral-contestation-troisieme-mandat-/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/01/au-burundi-le-pouvoir-ecrase-la-contestation_4644671_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-anti-nkurunziza-craignent-represailles/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150601082938/diplomatie-pierre-nkurunziza-crise-au-burundi-lections-burundi-2015-crise-au-burundi-burundi-pourquoi-le-sommet-de-dar-es-salaam-ne-r-gle-rien.html
° http://www.izf.net/afp/burundi-lavenir-pays-entre-les-mains-son-gouvernement-pnud
° http://www.slateafrique.com/583725/sommet-dar-es-salaam-burundi-pierre-nkurunziza-election-presidentielle
° http://www.rfi.fr/afrique/20150601-burundi-rwanda-paul-kagame-absence-sommet-dar-es-salaam/
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-le-president-met-en-garde-contre-toute-nouvelle-tentative-de-coup-detat
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/30/les-manifestations-reprennent-au-burundi_4644007_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150530-burundi-fuite-vice-presidente-spes-caritas-ndironkeye-ceni/
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-silence-dans-les-campagnes-bombe-retardement-de-la-crise
° http://www.rfi.fr/afrique/20150527-burundi-boycott-elections-opposition-mouvement-arusha-impossible/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150601134519/burundi-femmes-crise-au-burundi-opposition-burundaise-burundi-ces-femmes-au-coeur-de-la-contestation-anti-nkurunziza.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150529091237/pierre-nkurunziza-pr-sidentielle-burundi-2015-politique-crise-au-burundi-burundi-reprise-du-dialogue-politique-sous-l-gide-de-l-onu-et-de-l-union-africaine.html
Compatriotiquement!
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Nzambe alalaka te comme on dit chez nous
Les dieux commencent à écouter nos prières
"Si nous sommes aux côtés du Burkina Faso, c'est que nous voulons aussi qu'il ait valeur d'exemple, a-t-il poursuivi. Je pense notamment à ce qui se passe aujourd'hui au Burundi, où nous devons expliquer qu'il y a des processus constitutionnels qui doivent être respectés et qu'il y a aussi des élections qui doivent être organisées en toute transparence".
http://information.tv5monde.com/en-continu/hollande-le-burkina-faso-exemple-democratique-pour-le-burundi-36277
Les dieux commencent à écouter nos prières
"Si nous sommes aux côtés du Burkina Faso, c'est que nous voulons aussi qu'il ait valeur d'exemple, a-t-il poursuivi. Je pense notamment à ce qui se passe aujourd'hui au Burundi, où nous devons expliquer qu'il y a des processus constitutionnels qui doivent être respectés et qu'il y a aussi des élections qui doivent être organisées en toute transparence".
http://information.tv5monde.com/en-continu/hollande-le-burkina-faso-exemple-democratique-pour-le-burundi-36277
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Lorsque les dieux commencent à écouter ta prière plus que celui de l'autre,ce que tu es en train de jeûner et de faire beaucoup de sadaka.Sans oublier la grosse part du dîme qui revient aux dieux.Ces pauvres dieux évaluent toujours la part du dîme.Mais à la différence de l'église,ici les choses sont inversé.Ce n'est plus le 10 % de ta richesse qui revient aux dieux,mais le 90 % de ta richesse.C'est ce que les dieux appellent leurs intérêts.Admin a écrit:Nzambe alalaka te comme on dit chez nous
Les dieux commencent à écouter nos prières
"Si nous sommes aux côtés du Burkina Faso, c'est que nous voulons aussi qu'il ait valeur d'exemple, a-t-il poursuivi. Je pense notamment à ce qui se passe aujourd'hui au Burundi, où nous devons expliquer qu'il y a des processus constitutionnels qui doivent être respectés et qu'il y a aussi des élections qui doivent être organisées en toute transparence".
http://information.tv5monde.com/en-continu/hollande-le-burkina-faso-exemple-democratique-pour-le-burundi-36277
Dernière édition par El-Shaman le 2/6/2015, 4:51 pm, édité 1 fois
El-Shaman
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
To loba boni ndeko bango Ba nzambeEl-Shaman a écrit:Lorsque les dieux commencent à écouter ta prière plus que celui de l'autre,ce que tu es en train de jeûner et de faire beaucoup de sadaka.Sans oublier la grosse part de dîme qui revient aux dieux.Ces pauvres dieux évaluent toujours la part du dîme.Mais à la différence de l'église,ici les choses sont inversé.Ce n'est plus le 10 % de ta richesse qui revient aux dieux,mais le 90 % de ta richesse qui lui revient.C'est ce que les dieu appellent leurs intérêts.Admin a écrit:Nzambe alalaka te comme on dit chez nous
Les dieux commencent à écouter nos prières
"Si nous sommes aux côtés du Burkina Faso, c'est que nous voulons aussi qu'il ait valeur d'exemple, a-t-il poursuivi. Je pense notamment à ce qui se passe aujourd'hui au Burundi, où nous devons expliquer qu'il y a des processus constitutionnels qui doivent être respectés et qu'il y a aussi des élections qui doivent être organisées en toute transparence".
http://information.tv5monde.com/en-continu/hollande-le-burkina-faso-exemple-democratique-pour-le-burundi-36277
Admin- Admin
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Yango wana batu ba comprenaka ngai te pourquoi nakoma ATHÉE na politik...Je prêche l'athéisme politique,mais les croyants de partout me critiquent soi-disant que je veux conduire les brebis vers l'enfer et la malédiction des dieux.Admin a écrit:To loba boni ndeko bango Ba nzambeEl-Shaman a écrit:Lorsque les dieux commencent à écouter ta prière plus que celui de l'autre,ce que tu es en train de jeûner et de faire beaucoup de sadaka.Sans oublier la grosse part de dîme qui revient aux dieux.Ces pauvres dieux évaluent toujours la part du dîme.Mais à la différence de l'église,ici les choses sont inversé.Ce n'est plus le 10 % de ta richesse qui revient aux dieux,mais le 90 % de ta richesse qui lui revient.C'est ce que les dieu appellent leurs intérêts.Admin a écrit:Nzambe alalaka te comme on dit chez nous
Les dieux commencent à écouter nos prières
"Si nous sommes aux côtés du Burkina Faso, c'est que nous voulons aussi qu'il ait valeur d'exemple, a-t-il poursuivi. Je pense notamment à ce qui se passe aujourd'hui au Burundi, où nous devons expliquer qu'il y a des processus constitutionnels qui doivent être respectés et qu'il y a aussi des élections qui doivent être organisées en toute transparence".
http://information.tv5monde.com/en-continu/hollande-le-burkina-faso-exemple-democratique-pour-le-burundi-36277
Ah ! la foi aveugle vis-à-vis des dieux....Tout comme l'histoire,la foi aveugle est têtu
Dernière édition par El-Shaman le 2/6/2015, 7:43 pm, édité 1 fois
El-Shaman
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Botala baninga !
Burundi : reprise des manifestations après la trêve de lundi
http://www.lavoixdelamerique.com/content/burundi-reprise-de-manifestations-apres-la-treve-de-lundi/2804244.html
Burundi : reprise des manifestations après la trêve de lundi
http://www.lavoixdelamerique.com/content/burundi-reprise-de-manifestations-apres-la-treve-de-lundi/2804244.html
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
IL SEMBLE QUE LE PRESIDENT DE LA CENI AU BURUNDI AIT DEMANDE ASILE A L AMBASSADE USA A BUJUMBURA.
A SUIVRE
A SUIVRE
KOTA
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"La crise au Burundi et l’attaque de Goma :Vers la fin de la triple alliance opportuniste Kagame – Kabila – Nkurunziza ?
° http://desc-wondo.org/la-crise-au-burundi-et-lattaque-de-goma-la-fin-de-la-triple-alliance-opportuniste-kagame-kabila-nkurunziza-jj-wondo/
Cet article est une version modifiée et augmentée de mon intervention lors de la Conférence : Tensions électorales au Burundi : Les Grands Lacs face à ses démons , organisée le 28 mai 2015 à Bruxelles par l’Asbl DC Racin. Mon exposé portait sur les « Conséquences sécuritaires d’une instabilité majeure au Burundi pour la région des Grands Lacs« .
La crise burundaise est d’abord essentiellement politique, mais gare aux démons du passé!
La contestation populaire en cours au Burundi traduit une maturité de la population burundaise (peut être aussi de la région?) Je constate néanmoins qu’il y a une tendance, particulièrement dans les milieux occidentaux, à vouloir analyser cette crise sous seule dimension ethno-communautaire. C’est ce qui ressort dans plusieurs analyses traitant de la crise burundaise. Ce qui serait une erreur et risquerait de produire un effet contreproductif de ce que l’on recherche, par effet de la prophétie auto-accomplissante : amener par exemple l’armée rwandaise à intervenir au Burundi au motif qu’une ethnie est en danger. Pourtant, jusqu’à présent, ce sont les Hutus et les Tutsis qui s’opposent à Nkurunziza. Cela me fait penser à la campagne médiatique menée Bernard Henri Levy pour l’invasion de la Libye et aujourd’hui, on voit dans quel état ce pays sombre.
Réduire cette crise politique complexe à une seule dimension purement ethnique me semble très dangereux. C’est en quelque sorte faire le jeu de certains lobbies de la région avec l’aide de leurs relais internationaux, qui veulent orienter la crise politique en une crise ethnique à des fins politiciennes personnelles. Malheureusement, cette dimension de la maturité politique des Burundais ressort très peu dans les analyses ou dans les actions menées ici et là.
La posture complexe de Pierre Nkurunziza au centre de la crise
La complexité de cette crise trouve une partie de sa racine dans la posture particulière de la personne de « Nkurunziza ». Il est le fils des Hutu chassés au pouvoir et contraints à l’exil en Tanzanie en 1972 après le coup d’Etat de Micombero (Tutsi), sur la seule base de leur appartenance à l’ethnie Hutu. Les rapports de l’ONU renseignent près de 400 000 morts. La particularité de plusieurs de ces Hutus était d’avoir épousé des femmes Tutsi rwandais. C’est cette génération de [/size]métis orphelins de pères, dont notamment le général putschiste Godefroid Niyombaré, qui est actuellement au pouvoir au Burundi aux côtés de Nkurunziza. C’est le premier degré de complexité de l’équation burundaise.[/justify]
[justify]Pierre Nkurunziza, qui aurait subi une double victimisation du fait de son métissage, semble être lme plus affecté et traumatisé que ses camarades ayant eu les deux parents Hutu. Certains analystes disent qu’il fait partie de la sous-catégorie des exilés la plus inconsolable. C’est ce qui explique son adhésion à la rébellion du CNDD/FDD, installée en RDC, contre les régimes Tutsi, à partir de 1995 après le putsch de 1993 de Pierre Buyoya et l’assassinat de Ndadaye en 1995 par les Tutsi au Burundi.
L’autre facteur de la complexité de cette crise est que, quoique politiquement contesté, Nkurunziza reste tout de même populaire au Burundi, pour être parvenu à réaliser des réformes, plutôt positives, dans le domaine socio-économique.
Pierre Nkurunziza entretient une relation fusionnelle avec Joseph Kabila depuis 1998 quand Mzee Kabila avait chargé Joseph Kabila, alors chef d’état-major de l’armée de terre et commandant des opérations au front de Pweto de ravitailler et réorganiser les rebelles burundais du CNDD/FDD en armes, munitions, tenues militaires, téléphones satellitaires, parfois en aide financière. Le quartier général de CNDD/FDD était basé à Lubumbashi, plus précisément dans la résidence privée de Joseph Kabila,au quartier Bel-air dans la commune de Lubumbashi, avenue des Savonniers n° 28. A l’époque, c’est ce Pierre Nkurunziza qui s’occupait de réceptionner toute l’aide extérieure destinée au CNDD/FDD pour l’acheminer clandestinement au Burundi par le Lac Tanganyika. Au Katanga, Nkurunziza s’est entouré des extrémistes Hutus purs et durs, avec lesquels il a soutenu l’armée congolaise de l’époque, les FAC en RDC, au Katanga dans la guerre contre le RCD-Goma, soutenu par l’armée patriotique rwandaise. Lors de la fameuse bataille de Pweto en 2000 entre le RCD-Goma et l’armée loyaliste congolaise, les FAC, Nkurunziza a commandé un bataillon du CNDD/FDD aligné en première ligne aux côtés des unités de FAC[1]. C’est avec ces milices, rentrées au Burundi et intégrées dans la Force de défense nationale, que Nkurunziza s’est appuyé pour former sa garde présidentielle.
L’armée Burundaise (Force de défense nationale) plus professionnelle que ses voisines
Il faut rappeler que de toutes les trois armées des pays de la CEPGL, c’est l’armée burundaise qui est la plus professionnelle, la moins ethnicisée et la mieux réformée (de la base au sommet) à partir 2004. Il s’agit donc d’une armée plutôt républicaine qui évolue également sur le plan africain dans le cadre des missions de maintien de la paix en Somalie et au Mali. Aujourd’hui, les effectifs burundais au sein de l’AMISOM s’élèvent à 5.430 sur un total de 17.731 hommes, alors que la taille de son armée est de 27.230, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense national burundais en 2013. Un système de rotation annuelle assure la participation de tout le monde dans la mission, sauf pour les corps spécialisés (artificiers, infirmiers, démineurs, brancardiers, cuisiniers). Ce qui permet de créer l’esprit de corps car les anciens ennemis, se retrouvent derrière les mêmes tranchées après avoir passé 10 ans à se tirer dessus au Burundi et en RDC. Un bataillon de 850 hommes préparés dans un premier temps pour être envoyés en Somalie. Un contingent de près de 500 hommes est prêt à être déployé au Mali
Le Burundi, jadis dominé par les Tutsi, les accords d’Arusha ont permis une répartition ethnique équitable entre les Tutsis et les Hutus dans l’administration et les institutions nationales. En effet, au Burundi, aux termes des accords d’Arusha, la représentativité ethnique entre les Hutus (85% de la population) et les Tutsis (14% de la population) dans l’armée et au sein des forces de sécurité est de 50% de parts égales, tandis que 60% contre 40% au niveau politique et administratif. Ce qui n’est pas le cas au Rwanda où à proportion (« ethnique ») égale, les RDF restent une armée monoethnique dominée par les Tutsi[2]. Il y a plus de 80% des officiers et sous-officiers Tutsi au sein des RDF, l’armée rwandaise. (Cfr les nominations de 2012 et suivantes). Or la représentativité paritaire dans l’armée burundaise pourrait inquiéter Kagame qui craindrait qu’à la longue, on lui impose le même modèle de représentativité socio(‘ethnique’) dans l’armée. Au Rwanda, par exemple, la référence à la communauté ou à l’ethnie est proscrite dans la Constitution. On parle des Rwandais, il n’existe plus de couches sociales à base ethnique. Paradoxalement, les autorités de Kigali recourent avec récurrence au concept de « génocide des Tutsi » et continuent de stigmatiser (tous) les Hutu comme des génocidaires, en obligeant même aux générations actuelles de demander publiquement pardon pour les crimes commis par leurs ascendants. Paul Kagame, dans une allocution tenue le 30 Juin 2013 devant la jeunesse Rwandaise en kinyarwanda, s’est publiquement prononcé sur la culpabilité des jeunes Hutu du Rwanda qu’il tenait responsables des crimes commis par leurs parents[3]. Quant à l’armée congolaise, les FARDC, sous babby-sitting international, elle est à l’image de son infiltration et l’ombre de son impuissance devant le drame qui se déroule actuellement à Beni.
Les raisons possibles de l’échec du coup d’état de Niyombaré
Comme expliqué précédemment, l’armée burundaise, quoique républicaine, est restée très divisée entre la Brigade spéciale de protection des institutions, unité d’élite de l’armée assurant la garde présidentielle et le reste de l’armée. La police est restée globalement fidèle à Nkurunziza.
Absence de soutien des leaders régionaux : une mauvaise lecture stratégique de la situation de la part des putschistes qui n’ont pas suffisamment eu de soutiens extérieurs.
Les Etats-Unis se sont ouvertement exprimé contre un troisième mandat de Nkurunziza mais ont condamné le putsch. Car, contrairement à ses prédécesseurs, Barack Obama, juriste de formation et de pratique, reste un légaliste et non un va-t-en-guerre.
Jakaya Kikwete, le président Tanzanien s’est trouvé dans une situation d’embarras. Il a sans doute dû peser de son poids pour faire échec à ce coup d’Etat qui risquait de discréditer la Tanzanie. Pour rappel, le président burundais Cyprien Ntaryamira avait été tué en 1994 dans l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana alors qu’il revenait d’un sommet à Arusha, en Tanzanie. Si un deuxième président burundais disparaissait de la scène politique à l’occasion de sa visite en Tanzanie, cela aurait terni l’image de la Tanzanie. En effet, la Tanzanie bénéficie encore de l’héritage positif de la politique panafricaine de l’ancien président « Mwalimu » Julius Nyerere, dont le leadership moral très développé permettait à son pays de jouir d’une influence diplomatique appréciée partout en Afrique. Cela a permis à ses dirigeants actuels d’opérer une excellente relecture des enjeux géopolitiques de la région, pour sortir leur pays du repli isolationniste[4] afin qu’il reprenne son rayonnement diplomatique[5] et de prendre le leadership régional, en devenant progressivement un Etat-pivot sur lequel se rabat l’administration Obama dans sa politique régionale, au détriment de l’Ouganda et du Rwanda, en perte de vitesse [6]. Par ailleurs, la Tanzanie qui a parrainé les accords d’Arusha, était dans l’obligation morale et diplomatique de s’opposer à un règlement de la crise par une voie autre que politique ou diplomatique.
Ce qui se passe au Burundi pourrait également cacher, sur le plan géostratégique, la guerre que se livre les Grandes puissances pour leurs propres intérêts stratégiques.
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; font-family: Roboto, Arial, Tahoma, sans-serif; font-stretch: inherit; line-height: 21px; vertical-align: baseline; color: rgb(98, 98, 98); text-align: justify; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]Dernièrement, la Russie s’est opposée à l’ONU contre les sanctions du régime burundais suite à l’annonce de la candidature de Nkurunziza.
[*]La Chine aurait signé un contrat d’exploitation (1 milliards de US $) du nickel burundais. Les réserves du nickel burundais seraient estimées à 150 millions de tonnes. Or le nickel fait parties des matières stratégiques convoitées par toutes les puissances car essentiel à l’industrie de l’acier.
[*]Le revirement des Etats-Unis vis à vis du régime Nkurunziza serait peut être le résultat d’un compromis – jeu à somme nulle – entre les Grands puissances qui se seraient neutralisés sur une position commune à adopter.
[/list]
Conséquences (in)directes de la crise burundaise
L’afflux des réfugiés risque d’amener d’abord d’autres tensions de cohabitation au sein des pays d’accueil. La chasse à l’homme dans l’armée et dans les services de renseignement, après l’échec du coup d’état, va pousser les exilés à se réorganiser dans les pays d’accueil, particulièrement en RDC, et créer des alliances avec les groupes locaux et d’autres rebelles dans une sorte de solidarité et à agir de part et d’autre de la frontière. On risque d’assister à des alliances et mésalliances des natures opportunistes qui vont se faire et se défaire dans cette zone devenue un repaire des rebelles et milices sans frontières.
Pour la RDC, cela risque de compromettre ou influencer le processus électoral. Déjà en 2011, il y avait des burundais qui ont traversé la frontière pour se faire enrôler comme congolais. De son côté, le Rwanda, s’il se sent menacé, pourrait mener des actions militaires préventives au Burundi et même en RDC dans l’objectif de contrer les menaces en amont.
La triple alliance opportuniste Kagame – Kabila – Nkurunziza au bord de la rupture
Nkurunziza est en conflit quasi ouvert avec Paul Kagame. Les rapports entre les deux présidents, des amis d’hier, sont exécrables. Les deux hommes en sont même au stade de la confrontation militaire. En effet, dans le discours de Nkurunziza en Kirundi (langue qui ressemble au kinyarwanda) ; il désigne un instigateur (qui n’est rien d’autre que son voisin du nord, Kagame). Et il dit que ce qui s’est passé ne doit pas se reproduire. Il a même déclaré que si le Rwanda ose menacer la Burundi, c’est au Rwanda que va se dérouler la guerre.
La Tanzanie a demandé au Rwanda d’ouvrir un espace de dialogue interne avec les FDLR. Ce que le Rwanda a considéré comme un sacrilège. La Tanzanie a expulsé des réfugiés rwandais au motif qu’ils étaient des illégaux[7].
S’adressant à la jeunesse rwandaise, Paul Kagame s’est permis de s’attaquer au President Tanzanien, Kikwete, en ces mots d’abord en Kinyarwanda : « Ces gens [le président tanzanien Jakaya Kikwete] vous venez d’entendre prendre langue avec les Interahamwe et FDLR et exhortant des négociations … des négociations? Moi, je n’ai même pas à discuter de ce sujet, parce que [s’exprimant ensuite en anglais pour que Kikwete le comprenne clairement] « je vais t’attendre » [le président tanzanien Jakaya Kikwete] à la bonne place et je vais te frapper! Il [le président tanzanien Jakaya Kikwete] ne méritait pas ma réponse. Je ne perds pas mon temps à lui répondre … c’est bien connu. Il y a une ligne qu’il ne faut jamais franchir. C’est impossible … » qui recommande au Rwanda de négocier avec les FDLR. La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre, le président tanzanien a réagi avec fermeté en swahili cette fois-ci [pour que Kagame le comprenne bien et les analystes apprécieront cette rhétorique diplomatico-belliqueuse] en prévenant Kagame qu’il « sera frappé comme un gamin »[8].
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) – qui regroupe l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et le Burundi – est depuis 2013, cette organisation régionale est au bord de la dislocation[9]. Le Rwanda et la Tanzanie se livrent à une bataille à distance par RDC interposée du fait de l’intervention des commandos tanzaniens en RDC contre le M23 soutenu par le Rwanda / Ouganda.
En Octobre 2014, le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie ont organisé des rencontres dans le cadre de l’EAC sans inviter la Tanzanie et le Burundi. Ces derniers ont émis l’idée de créer une nouvelle organisation régionale à trois, avec la RDC et menacé de quitter l’EAC. Entre-temps, la Tanzanie s’est rapprochée de l’Afrique du Sud au sein de la SADC.
Après la défaite militaire de la coalition M23/RDF (armée rwandaise), ayant expérimenté à ses dépens la puissance de feu des hélicoptères sud-africains Rooivalk, le Rwanda s’est doté des missiles sol-air chinois ; TL- 50, qui peuvent attaquer des cibles entre 20 et 30 km à partir du sol avec une gamme d’attaque de 50 km.. En réaction, la Tanzanie a acquis des hélicoptères de combat Fennec. Ces hélicoptères militaires légers et polyvalents sont considérés par les experts du monde aéronautique comme étant les plus forts de leur catégorie qui allient classe, puissance, discrétion, forte capacité de tir et surtout une grande furtivité. Ils sont spécialement conçus pour voler dans les cadres des missions aériennes de reconnaissance dans le but principal de localiser et d’attaquer des cibles d’opportunité[10].
Kagame derrière l’attaque de Goma, en représailles au soutien de Kabila à Nkurunziza ?
Kabila reste un allié politique opportuniste de Nkurunziza mais ce dernier s’en méfie du fait de sa proximité avec Kagame. Si la tension monte entre Nkurunziza et Kagame, Joseph Kabila pourrait jouer soit au médiateur ou à l’arbitre. Dans ce dernier cas, son choix déséquilibrerait et nuiraient gravement les rapports triangulaires plutôt symétriques entre les trois présidents, alliés opportunistes jusque-là.
Selon une source militaire proche de Kabila, l’attaque de l’aéroport de Goma serait une action commando ponctuelle menée par le Rwanda qui n’aurait pas apprécié le soutien de Kabila à Nkurunziza. Déjà, lors d’une précédente analyse, DESC a fait état d’un possible soutien militaire de la Garde républicaine congolaise à la police burundaise, restée loyale à Nkurunziza[11].
En réalité, selon une autre source de la Garde républicaine, « le soutien militaire apporté par Kabila à Nkurunziza était discret mais efficace. Les troupes congolaises n’ont pas participé directement aux combats. Ils ont par contre traversée la frontière afin de renforcer les éléments armés fidèles à Pierre Nkurunziza qui gardaient la péninsule stratégique de Gatumba. C’est grâce à ces troupes fidèles disponibles que Nkurunziza a pu résister au putsch et défaire les mutins de fidèles à Godefroid Niyombare qui seront encerclé, isolé et mis en déroute durant l’attaque de la RTNB, la radio nationale burundaise. Ce qui a causé leur défaite par manque de munitions et de troupes suffisantes pour tenir les objectifs qu’ils contrôlaient ou protéger leur QG« .
Nyombare na pas intégré la donne Kabila lors de sont putsch manquer,ce vraiment un apprentis -sorcier ou un débutant.
Cette source de renseignement militaire FARDC nous livre les détails suivants à propos de l’attaque de l’aéroport de Goma : « Des hommes armés, venus du Rwanda, infiltrés depuis la zone boisée frontalière de Murambi en territoire de Nyrangongo, ont attaqué l’aéroport de Goma vers 1h jusqu’à 5h du matin avec objectif de détruire les avions de combats sukhoi-25 k (6 exemplaires) et les hélicoptères de combats Mi-24/35hind et Mi-8/17 hip (8 exemplaires), soit le 1/3 de la capacité de la forces aérienne congolaise. Leur deuxième cible était le dépôt de munitions de la task-force de la Garde républicaine, situé dans la partie sud de l’aéroport de Goma ». Mais les deux objectifs n’ont pas été atteints. Grâce à la vigilance de la GR, les assaillants ont était repoussé et ils sont en débandade. Il y a des opérations de ratissage menées par les FARDC et la Garde républicaine à travers la ville de Goma pour retrouver les fuyards ».
Et la source de préciser : « Ce n’est pas à proprement parlé une attaque massive, mais plutôt une opération commando de sabotage dans le but d’affaiblir la capacité militaire congolaise car les avons de combat sukhoi-25[12], basés à Goma peuvent frapper Kigali à tout moment, et le Rwanda n’a pas de répondant car ses missiles sol-air sont encore en assemblage en Chine. Kagame est très mécontent de président car ce dernier aurait donné un coup de pouce discret à Nkunrunziza pour reprendre le pouvoir après le putsch de Niyombaré, alors que kagame veut absolument la tête de Nkurunziza ».
Comme nous l’avons démontré, le danger de l’instrumentalisation des violences ethniques ne viendrait pas du Burundi mais de l’extérieur, probablement du régime rwandais dont le modèle politique Burundais, à la belge, inquiète.
Par ailleurs, le Rwanda est bien conscient que s’il franchit la ligne rouge, il risque de rencontrer la Tanzanie (Jakaya Kikwete) sur son chemin. Il y a des signes de fissure au sein de l’EAC (Rwanda, Ouganda, Kenya) vs (Tanzanie et Ouganda). On risque d’avoir un remake de la Guerre à distance entre le Rwanda et la Tanzanie qui se délocaliserait de la RDC (M23), vers le Burundi, pourquoi pas vers le Rwanda comme l’a déclaré Nkurunziza en Kirundi.
Conclusion
Le dénouement de la crise au Burundi et dans la région dépendra en premier lieu de la maturité des Africains et en particuliers des Hutus et des Tutsi (car c’est eux qui sont concernés dans le cas présent). Ils ne doivent pas tomber dans le piège du principe de Cesar « diviser pour le régner » que pourraient leur tendre les dirigeants de la région
La crise burundaise aura un impact positif ou négatif dans la sous-région suivant son dénouement :
[list="margin-right: 0px; margin-bottom: 15px; margin-left: 30px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: 15px; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; vertical-align: baseline; color: rgb(115, 126, 134); text-align: justify;"]
[*]Si Nkurunziza parvient à se maintenir au pouvoir cela pourrait conforter les présidents de la région de l’Afrique médiane (Rwanda quoique opposé à Nkurunziza, RDC, Ougande, Congo Brazza…).
[/list]
Le dénouement de cette crise dépend de la maturité du peuple Burundais et de l’implication positive des puissances régionales. En effet, comme pour la résolution de la crise congolaise avec le M23, face à l’hésitation de la communauté internationale au sein de laquelle les Grandes puissances jouent chacune à son agenda personnel, je pense que la position des puissances régionales (RSA, Tanzanie, …) pourra être déterminante dans la résolution de cette crise. Par le passé, l’Afrique du Sud sous Mandela et la Tanzanie ont été très actives dans la résolution de la crise burundaise. Leur implication pourrait influencer l’issue de cette crise.
Autant le 21 Octobre 1993, l’assassinat, par l’armée à prédominance tutsie, de Melchior Ndadaye, premier président Hutu démocratiquement élu au Burundi avait été le déclencheur de la crise des Grands-Lacs et modifié la donne géopolitique régionale. De même, 20 ans plus tard, l’épilogue de la crise burundaise pourrait impulser une nouvelle dynamique démocratique (alternance pacifique au pouvoir) dans la région ou entrainer la région dans un nouveau cycle d’instabilité qui risque de détruire tous les efforts de stabilisation consentis par la communauté internationale. En ce sens, le Burundi est le pays-pilote ou le microcosme des enjeux régionaux à venir et mérite l’attention soutenue de la communauté internationale.
Une leçon positive à tirer dans ces contestations au Burundi est la maturité du peuple burundais, qui n’est pas encore tombé dans le piège ethno-communautariste de 1993 car il s’agit d’une contestation citoyenne. Et il appartient aux à la société civile, à la presse, aux médias, aux ONG et autres acteurs internationaux d’encourager et de sensibiliser le peuple burundais à tenir bon et à éviter d’être rattrapé par ses démons du passé, par la tentation de basculer dans un conflit ethnique qui aura des effets dévastateurs pour les régions de la CEPGL et de l’EAC! Car les actions et la mobilisation ne doivent pas se limiter uniquement à faire la pression sur le régime, amis à accompagner le peuple burundais dans sa résistance.
La question c’est de savoir jusqu’à quand Nkurunziza va résister à la contestation populaire et à la pression internationale. Sa chute, inéluctable, aura inévitablement des répercussions dans la région de l’Afrique médiane, mais dans un sens dont il est difficile de prédire à ce stade, avec précisions. Tout reste possible dans cette juxtaposition de conjonctures opportunistes aux variables multiples. Il suffit que les événements évoluent dans un sens ou dans l’autre pour entraîner la crise dans l’enlisement ou dans la résolution. Une chose est certaine, Nkurunziza ne jouit plus suffisamment de légitimité et son départ (pacifique) pourrrait amorcer un début de changement positif dans la région. Cependant, une chose est certaine, si la région bascule dans violence, ce seront encore les populations civiles de la région qui vont payer le prix. C’est pourquoi elles doivent refuser d’être les dindons de la farce de leurs dirigeants.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
[1] http://desc-wondo.org/loccupation-duvira-par-larmee-burundaise-a-quoi-jouent-kabila-nkurunziza-et-la-monusco-jj-wondo/.
[2] http://desc-wondo.org/le-vrai-visage-du-fpr-l-armee-sans-frontieres-de-kagame-desc/.
[3] http://desc-wondo.org/desempare-le-m23-veut-pousser-le-rwanda-et-la-tanzanie-a-lescalade-militaire/.
[*][4] Le passage réussi du président Jakaya Kikwete à la tête de l’Union africaine en 2008 a permis d’oeuvrer pour la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique. Il a contribué aux règlements de la crise électorale au Kenya et réduit les tensions rwando-congolaises en 2009. On lui doit aussi le débarquement militaire réussi des troupes tanzaniennes en mars 2008 à Anjouan aux Comores contre le colonel Mohamed Bacar, le rétablissement de l’état de droit en Mauritanie, son implication au dialogue inter-burundais ayant désamorcé à temps la tension politique ainsi que son soutien à la mise en place de la MINUAD au Darfour où participe un contingent tanzanien depuis 2009. La Tanzanie s’est enfin montrée active sur les crises en RDC et à Madagascar ainsi que sur le dossier zimbabwéen.
[5] Charles Onyangbo-Obbo, « Pourquoi la Tanzanie est sexy », Courriel International, 30 juin 2013.
[6] « Kikwete, le joker des américains : la Tanzanie au centre de gravité géopolitique des Grands Lacs? » DESC-WONDO, 22 juin 2013. http://desc-wondo.org/kikwete-le-joker-des-grands-lacs-la-tanzanie-au-centre-de-gravite-geopolitique-de-la-region-des-grands-lacs-jean-jacques-wondo/.
[7] http://desc-wondo.org/guerre-au-kivu-ca-vole-tres-bas-entre-dar-es-salam-et-kigali/.
[8] http://desc-wondo.org/desempare-le-m23-veut-pousser-le-rwanda-et-la-tanzanie-a-lescalade-militaire/.
[9] Le Burundi et la Tanzanie soupçonnent les trois autres membres de l’EAC d’avoir un agenda caché et de les isoler. Les présidents du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya s’étaient réunis à plusieurs reprises en octobre et début novembre 2013 en l’absence de leurs homologues tanzanien et burundais pour accélérer la construction de vastes infrastructures régionales, dont un chemin de fer et un oléoduc reliant leurs trois capitales. http://www.dailymaverick.co.za/article/2013-11-05-analysis-how-did-tanzania-become-the-loneliest-kid-on-the-east-african-bloc/#.VW7AE1K3G7Q : How did Tanzania become the loneliest kid on the East African bloc?, Daily Maverick, 05 Nov 2013.
[10] http://desc-wondo.org/guerre-imminente-dans-les-grands-lacs-une-inquietante-course-aux-armements-dans-la-region-jj-wondo/.
[11] http://desc-wondo.org/burundi-vers-le-retour-imprevisible-de-buyoya-au-pouvoir-joseph-kabila-inquiet-jj-wondo/.
[*][12] Ces avions, comme nous l’avions mentionné dans notre r ouvrage, Les armées au Congo-Kinshasa…, p.287, peuvent opérer avec autonomie dans un rayon d’action de 500 Km.
[/list]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Au Burundi, les élections s’ouvrent dans un contexte tendu.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/29/au-burundi-premieres-elections-depuis-les-troubles-d-avril_4663589_3212.html#LScdAZ1Cz602xP8D.99
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/29/au-burundi-premieres-elections-depuis-les-troubles-d-avril_4663589_3212.html#LScdAZ1Cz602xP8D.99
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
D'un côté certains comme Admin sont convaincus et ne jurent que par des "dieux" occidentaux maîtres de vie et de mort chez nous (tout le monde sait aujourd'hui que je suis fort réservé avec cette notion tant pour moi plus que les rapports de force géopolitiques et économiques entre nous, ce sont d'abord nos faiblesses managériales qui en font des dieux absolus; mieux conduits, nos États subiraient moins le veto de ces "dieux"; la preuve, des dominés plus avertis qui s'en échappent...)...
De ce côté on entend un peu plus aussi ce son de cloche des "dieux" qui favoriseraient ici ce qu'ils ne tolèrent pas ailleurs pour leurs intérêts; c'est vrai mais pas aussi caricatural, selon moi.............
De l'autre il y'a cette nécessité de nos sociétés à revendiquer et à jouer légitimement leur souveraineté à s'inventer elles-mêmes des chemins propres sauf qu'aujourd'hui nos pouvoirs abusent plus qu'ils n'usent à bonne efficience de ce droit parce qu'au Congo, au Rwanda ou ailleurs, à y regarder de plus près, la logique souverainiste empruntée à travers le "dialogue national" ou le légitime recours populaire, réglementaire et législatif à la "révision constitutionnelle" répondent davantage aux vœux de survivance des appareils au pouvoir qu'à la défense des droits souverains et démocratiques de leurs populations...
En pratique donc aujourd'hui le débat se situe peut-être ailleurs : ces fameux dieux ne le sont pas tant que ça parce que de plus en Afrique la puissante CI n'est plus autant omnipotente car elle perd de plus en plus sa capacité à dominer et à orienter les actes d'un Nkurunziza, d'un Kagame, d'un Sassou...
C'est la nouvelle donne d'une résistance africaine qui en d'autres temps et en d'autres conditions aurait mérité tous nos applaudissements qui ici avec cette Afrique "de plus en plus ambiguë" perd de sa pertinence !
En vérité se cache derrière notre droit à la pleine souveraineté, la course inacceptable vers un droit à la reproduction d'une Afrique des systèmes anti-démocratiques à terme mortifères au nom de notre différence et de notre souveraineté !
Churchill que personne n'oserait accuser d'idéologue a dit que le système démocratique qui selon les lieux et les temps verrouille les règles de l'alternance des pouvoirs est le moins mauvais ! Sauf à croire que son expérience ne vaut pas pour l'histoire de l'humanité; c'est à mon avis une référence qui compte même pour nous Africains aujourd'hui entrés dans la scène des sociétés modernes : "dialogues nationaux", prétendus débats populaires pour les "révisions constitutionnelles" chez-nous risquent fort de ne représenter une variante pernicieuse et rétrograde de notre démocratie exotique !
Et surtout à bien lire, comme j'ai eu à inviter tous dans le passé, nos fameux "dieux" sont moins sectaires que nous le préjugeons à laisser faire au Rwanda, au Burundi, au Congo/Brazza plus qu'au Congo/Kinshasa, tout juste laissent-ils aux capacités propres de chaque pays de se construire leur démocratie !
Et encore une fois, le constat implacable d'aujourd'hui est que même l'hyperpuissance américaine qui a ses champs prioritaires en Afrique est de moins en moins à même d'imposer ses "oukases" en Afrique; Nkurunzinza, Sassu, Kagame... le démontrent à suffisance, se targuant d'agir au nom seul de leurs peuples ! Mon œil............
La balle est donc aussi dans le camp des Africains eux-mêmes plutôt que dans le camp de fameux "dieux" !
Lisez donc ci-dessous...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
De ce côté on entend un peu plus aussi ce son de cloche des "dieux" qui favoriseraient ici ce qu'ils ne tolèrent pas ailleurs pour leurs intérêts; c'est vrai mais pas aussi caricatural, selon moi.............
De l'autre il y'a cette nécessité de nos sociétés à revendiquer et à jouer légitimement leur souveraineté à s'inventer elles-mêmes des chemins propres sauf qu'aujourd'hui nos pouvoirs abusent plus qu'ils n'usent à bonne efficience de ce droit parce qu'au Congo, au Rwanda ou ailleurs, à y regarder de plus près, la logique souverainiste empruntée à travers le "dialogue national" ou le légitime recours populaire, réglementaire et législatif à la "révision constitutionnelle" répondent davantage aux vœux de survivance des appareils au pouvoir qu'à la défense des droits souverains et démocratiques de leurs populations...
En pratique donc aujourd'hui le débat se situe peut-être ailleurs : ces fameux dieux ne le sont pas tant que ça parce que de plus en Afrique la puissante CI n'est plus autant omnipotente car elle perd de plus en plus sa capacité à dominer et à orienter les actes d'un Nkurunziza, d'un Kagame, d'un Sassou...
C'est la nouvelle donne d'une résistance africaine qui en d'autres temps et en d'autres conditions aurait mérité tous nos applaudissements qui ici avec cette Afrique "de plus en plus ambiguë" perd de sa pertinence !
En vérité se cache derrière notre droit à la pleine souveraineté, la course inacceptable vers un droit à la reproduction d'une Afrique des systèmes anti-démocratiques à terme mortifères au nom de notre différence et de notre souveraineté !
Churchill que personne n'oserait accuser d'idéologue a dit que le système démocratique qui selon les lieux et les temps verrouille les règles de l'alternance des pouvoirs est le moins mauvais ! Sauf à croire que son expérience ne vaut pas pour l'histoire de l'humanité; c'est à mon avis une référence qui compte même pour nous Africains aujourd'hui entrés dans la scène des sociétés modernes : "dialogues nationaux", prétendus débats populaires pour les "révisions constitutionnelles" chez-nous risquent fort de ne représenter une variante pernicieuse et rétrograde de notre démocratie exotique !
Et surtout à bien lire, comme j'ai eu à inviter tous dans le passé, nos fameux "dieux" sont moins sectaires que nous le préjugeons à laisser faire au Rwanda, au Burundi, au Congo/Brazza plus qu'au Congo/Kinshasa, tout juste laissent-ils aux capacités propres de chaque pays de se construire leur démocratie !
Et encore une fois, le constat implacable d'aujourd'hui est que même l'hyperpuissance américaine qui a ses champs prioritaires en Afrique est de moins en moins à même d'imposer ses "oukases" en Afrique; Nkurunzinza, Sassu, Kagame... le démontrent à suffisance, se targuant d'agir au nom seul de leurs peuples ! Mon œil............
La balle est donc aussi dans le camp des Africains eux-mêmes plutôt que dans le camp de fameux "dieux" !
Lisez donc ci-dessous...
"Rwanda: la communauté internationale rappelle les principes de l’alternance
° http://www.rfi.fr/afrique/20150718-rwanda-3e-mandat-kagame-ue-belgique-londres-alternance/
La communauté internationale a finalement réagi au vote cette semaine du Parlement rwandais en faveur d’une réforme de la Constitution ouvrant la voie à un 3e mandat pour Paul Kagame (ici à l'UA en janvier 2015).
La communauté internationale a finalement réagi au vote cette semaine du Parlement rwandais en faveur d’une réforme de la Constitution ouvrant la voie à un 3e mandat pour Paul Kagame. Dans un pays souvent critiqué en matière de liberté d’expression et épinglé par l’ONU pour son manque d’espace politique, les parlementaires ont, à l’unanimité, jugée recevable la pétition signée assurent-ils volontairement par près de 4 millions de Rwandais - soit plus de la moitié du corps électoral - réclamant la fin de la limitation à deux mandats présidentiels.
Si les Etats-Unis avaient exprimé leur opposition à un troisième mandat de Paul Kagamé, face à ce nouveau pas vers une réforme de la constitution, Belgique, Union européenne et Royaume-Uni soulignent l’importance du principe de l’alternance démocratique.
La Belgique et l’Union européenne rappellent leur attachement au respect des constitutions et au principe de l’alternance politique, tout en reconnaissant que la décision d’une réforme appartient au peuple rwandais. Un éventuel référendum constitutionnel « doit pouvoir se dérouler dans le cadre d’un débat libre et ouvert », tient toutefois à préciser Bruxelles et, rappelle le porte-parole adjoint du ministère belge des Affaires étrangères, « un changement de constitution ne peut pas être fait uniquement pour des intérêts personnels ». L’Union européenne précise pour sa part « que tous les Rwandais devraient être libres d’exprimer leurs points de vue ».
Londres est plus direct. Selon une porte-parole du Foreign Office, afin d’inscrire dans la durée les progrès réalisés depuis le génocide de 1994, le Rwanda doit désormais « approfondir la gouvernance démocratique, à travers l’ouverture de l’espace politique, une plus grande liberté d’expression et le futur transfert pacifique du pouvoir ».
Comme pour parer les critiques d’ingérence étrangère, l’officielle britannique - comme l’Union européenne-, se réfugie derrière les principes décidés par les Africains eux-mêmes : « La Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, que le Rwanda a ratifiée, l'engage à veiller à ce qu'il ne porte pas atteinte au droit de peuple à changer démocratiquement de gouvernements », explique le Foreign Office."
"Rwanda : feu vert du Parlement, Kagamé file vers un troisième mandat
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/14/rwanda-feu-vert-du-parlement-kagame-file-vers-un-troisieme-mandat_4682779_3212.html#eox0fIeSK7prJlLk.99
Sénateurs et députés se sont prononcés à l’unanimité, dans leurs chambres respectives, en faveur d’une réforme constitutionnelle. Des amendements devront cependant encore être votés, puis une nouvelle Constitution formellement soumise à référendum à la population.
« Je veux remercier tous les membres du Parlement pour leur soutien aux souhaits du peuple », a lancé, à l’issue des votes, la présidente de l’institution, Donatilla Mukabalisa.
Le président Kagamé, élu deux fois en 2003 et 2010, présente ces débats autour d’une réforme constitutionnelle comme émanant d’une pure initiative populaire. En quelques semaines, plus de 3,7 millions de Rwandais, sur un corps électoral de quelque 6 millions, ont signé des pétitions demandant au Parlement de modifier l’article 101 de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels successifs.(...)"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/10/15/ces-chefs-d-etat-africains-bidouillent-la-constitution_4506798_3212.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
L'élection présidentielle au Burundi n'est pas crédible selon Washington
La légitimité du processus électoral au Burundi au cours des derniers mois a été entachée par le harcèlement des membres de l'opposition et de la société civile", fait valoir le département d’Etat américain dans un communiqué. Selon le porte-parole John Kirby, le bouclage des média et les actes d’intimidation vis-à-vis des électeurs n’ont rien arrangé. Des dizaines de personnes ont été tuées, et plus de 167 000 Burundais ont pris le chemin de l’exil, a-t-il constaté.
http://www.voaafrique.com/content/lelection-au-burundi-pas-credible-selon-washington/2871635.html
La légitimité du processus électoral au Burundi au cours des derniers mois a été entachée par le harcèlement des membres de l'opposition et de la société civile", fait valoir le département d’Etat américain dans un communiqué. Selon le porte-parole John Kirby, le bouclage des média et les actes d’intimidation vis-à-vis des électeurs n’ont rien arrangé. Des dizaines de personnes ont été tuées, et plus de 167 000 Burundais ont pris le chemin de l’exil, a-t-il constaté.
http://www.voaafrique.com/content/lelection-au-burundi-pas-credible-selon-washington/2871635.html
djino
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» CA CHAUFFE ENTRE LES BALUBA ET LES BANGALA
» CHEZ BOSHAP CA CHAUFFE, RIEN NE VA...... SOLUTION DEMISSION
» LA NOUVELLE JUNTE(JUNTA) AU BURUNDI
» Le Rwanda, le Burundi et la RDC souhaitent créer une cour de justice
» ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
» CHEZ BOSHAP CA CHAUFFE, RIEN NE VA...... SOLUTION DEMISSION
» LA NOUVELLE JUNTE(JUNTA) AU BURUNDI
» Le Rwanda, le Burundi et la RDC souhaitent créer une cour de justice
» ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
Page 3 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum