Au Burundi aussi ca chauffe !
+9
Hiro-Hito
Libre Examen
El-Shaman
Admin
Imperium
ndonzwau
KOTA
NgongaEbeti
djino
13 participants
Page 4 sur 4
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Plus d'une fois je me suis refusé à cette lecture à mon sens trop facile qui fait des occidentaux et les premiers d'entre eux les Américains, des « dieux » càd des maîtres qui décident de tout sur la faible Afrique avec l'entière latitude de prioriser leur emprise sur tel pays comme le Congo et non sur tel autre comme le Rwanda ou l'Ouganda!
Certes, c'est leur volonté, leurs plans..., mais la réalité de leur domination ne se fait pas hélas souvent sans notre défaillante réception et d'autres paramètres conjoncturels !
1° Les Américains et leurs alliés ont leurs raisons, et elles sont évidentes depuis plus d'un siècle, de s'intéresser à un Congo pour eux plus stratégique en Afrique qu'un autre pays qui l'est moins selon leurs analyses ; c'est là une preuve d'une politique extérieure réfléchie et planifiée qui sied à leur statut d'hyperpuissance, organisée et active !
On peut le regretter de notre côté mais nous ne pouvons légitimement les blâmer d'en disposer !
2° Malgré leur toute puissance ces derniers n'en jouent pas pour autant une domination virtuelle, ils sont assez intelligents pour tenir compte de leurs interlocuteurs ; en effet le Ghana ou le Rwanda officiels n'agissent pas exactement comme le Congo de "JK" ou le Zimbabwe de Mugabe ! Autant par rapport à leurs intérêts qu'ils ont mission de poursuivre en Afrique que concernant le bilan propre de ces derniers face à leurs missions régaliennes pour leur peuple !
Ainsi nous aurions tort de ne voir que démagogie lorsqu'un H Cohen justifie son attaque de "JK" que par rapport aux autres resquilleurs à propos par exemple à du 3ème mandat interdit : « JK n'a pas bien travaillé », dit-il ! C'est là une raison bien valable pour lui qui devrait plutôt nous interpeller au delà de l'épouser !
Les cibles prioritaires de l'Amérique en Afrique s'expliquent donc aussi par la qualité des leaders et de leurs gouvernances effectives qu'elle a en face...
3° Mutatis mutandis et bien plus, la réalité nous impose de reconnaître que la stratégie occidentale doit donc faire face d'un côté à la réussite, la résistance ou la ruse de ses interlocuteurs et de l'autre à ses propres capacités aujourd'hui à opérer efficacement en Afrique...
La politique étrangère « soft power » de l'administration Obama est-elle alors la mieux adaptée pour imposer ou pousser les Africains à suivre "ses bons vœux" ?
En vérité donc, au delà des cibles prioritaires de l'Amérique, il y'a aussi le fait que son action trouve ici et là plus plus malin, plus organisé et pourquoi pas plus déterminé à résister à ses "diktats" qui ne sont plus que "souhaits" au Burundi, au Congo/Brazza, au Rwanda et bientôt au Congo démocratique ? C'est là où soit la volonté populaire africaine a à trouver des stratégies plus efficaces pour accompagner les vœux de l'Amérique soit celle-ci devrait se montrer pus agressive...
De leur côté quatre investigateurs américains s'en désolent , lisez-les ci dessous !
Moralité : une souveraineté de l'Afrique qui ne signifierait que nous permettre de faire contre le peuple et contre notre meilleur avenir démocratique au profit des potentats en place est-elle plus acceptable que l'assistance extérieure intéressée ?
A nous donc aussi d'en juger, d'en décider et d'agir !!!
Compatriotiquement!
[b]# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Certes, c'est leur volonté, leurs plans..., mais la réalité de leur domination ne se fait pas hélas souvent sans notre défaillante réception et d'autres paramètres conjoncturels !
1° Les Américains et leurs alliés ont leurs raisons, et elles sont évidentes depuis plus d'un siècle, de s'intéresser à un Congo pour eux plus stratégique en Afrique qu'un autre pays qui l'est moins selon leurs analyses ; c'est là une preuve d'une politique extérieure réfléchie et planifiée qui sied à leur statut d'hyperpuissance, organisée et active !
On peut le regretter de notre côté mais nous ne pouvons légitimement les blâmer d'en disposer !
2° Malgré leur toute puissance ces derniers n'en jouent pas pour autant une domination virtuelle, ils sont assez intelligents pour tenir compte de leurs interlocuteurs ; en effet le Ghana ou le Rwanda officiels n'agissent pas exactement comme le Congo de "JK" ou le Zimbabwe de Mugabe ! Autant par rapport à leurs intérêts qu'ils ont mission de poursuivre en Afrique que concernant le bilan propre de ces derniers face à leurs missions régaliennes pour leur peuple !
Ainsi nous aurions tort de ne voir que démagogie lorsqu'un H Cohen justifie son attaque de "JK" que par rapport aux autres resquilleurs à propos par exemple à du 3ème mandat interdit : « JK n'a pas bien travaillé », dit-il ! C'est là une raison bien valable pour lui qui devrait plutôt nous interpeller au delà de l'épouser !
Les cibles prioritaires de l'Amérique en Afrique s'expliquent donc aussi par la qualité des leaders et de leurs gouvernances effectives qu'elle a en face...
3° Mutatis mutandis et bien plus, la réalité nous impose de reconnaître que la stratégie occidentale doit donc faire face d'un côté à la réussite, la résistance ou la ruse de ses interlocuteurs et de l'autre à ses propres capacités aujourd'hui à opérer efficacement en Afrique...
La politique étrangère « soft power » de l'administration Obama est-elle alors la mieux adaptée pour imposer ou pousser les Africains à suivre "ses bons vœux" ?
En vérité donc, au delà des cibles prioritaires de l'Amérique, il y'a aussi le fait que son action trouve ici et là plus plus malin, plus organisé et pourquoi pas plus déterminé à résister à ses "diktats" qui ne sont plus que "souhaits" au Burundi, au Congo/Brazza, au Rwanda et bientôt au Congo démocratique ? C'est là où soit la volonté populaire africaine a à trouver des stratégies plus efficaces pour accompagner les vœux de l'Amérique soit celle-ci devrait se montrer pus agressive...
De leur côté quatre investigateurs américains s'en désolent , lisez-les ci dessous !
Moralité : une souveraineté de l'Afrique qui ne signifierait que nous permettre de faire contre le peuple et contre notre meilleur avenir démocratique au profit des potentats en place est-elle plus acceptable que l'assistance extérieure intéressée ?
A nous donc aussi d'en juger, d'en décider et d'agir !!!
"FOREIGN AFFAIRS:
Absent in Central Africa
How the United States Risks Reigniting Chaos in Congo
By Stephen R. Weissman, John Prendergast, Anthony W. Gambino, and Sasha
Lezhnev
° https://www.foreignaffairs.com/articles/democratic-republic-congo/2015-06-08/absent-central-africa
Fifteen years ago, the United States, in concert with African regional organizations, helped facilitate political settlements of wars that killed millions of people in Central Africa. The overwhelming majority of victims were citizens of the Democratic Republic of the Congo, where, beginning in 1996, the decay of President Mobutu Sese Seko’s corrupt and incompetent regime spawned what would become known as “Africa’s World War.” The conflict embroiled two successive Congolese governments, several African countries, and a jumble of armed groups. By 2002, however, the United States helped facilitate a peace accord that provided for the withdrawal of foreign forces and a democratic transition based on a new constitution and free elections. During the same period, U.S. and South African diplomacy, backed by states in the region, helped end a potentially genocidal civil war in neighboring Burundi by mediating a new democratic constitution.
Today, however, those agreements are unraveling as Congolese President Joseph Kabila and Burundian President Pierre Nkurunziza attempt to bypass their two-term limits and cling to power.
In Burundi, Nkurunziza’s last-minute decision to run for reelection this month touched off a constitutional crisis, with street protests, a military coup, and a counter-coup. The Obama administration has made diplomatic efforts to address that crisis, taking a strong anti-third-term position and reacting to violence on the part of the Burundian government with cuts in security assistance and visa restrictions. But Washington is missing a crucial opportunity to prevent the situation from deteriorating in the far more strategically consequential Congo. The country is the largest by size in sub-Saharan Africa, and third biggest in terms of population. It is extremely rich in natural resources—such as copper, cobalt, tantalum, and the world’s second largest equatorial rain forest—and it shares borders with nine countries.
Ever since Belgium, the United States, and the UN engineered the fall of its first democratically elected leader, Patrice Lumumba, in 1961, Congo has been the place where Africans have looked first to judge U.S. foreign policy toward the continent. As President Barack Obama prepares for his fourth and possibly final official trip to Africa in July, he should act aggressively to sustain past American successes (including his own) in advancing democracy and peace in the heart of Africa.
DEMOCRACY ON THE DECLINE
Like Congo’s infamous kleptocrat Mobutu Sese Seko, Kabila has chosen to govern through a system of patronage that has spawned massive corruption and a dysfunctional public service. According to the political scientist Pierre Englebert, the Congolese government and people lose as much as $4 billion in revenue every year due to state agents’ manipulation of mining contracts and payments, torturous budget practices, and outright theft. The degree of corruption has deeply undermined costly international efforts to strengthen and reform the country’s security and economic institutions. Donors acknowledge the problem with a euphemism: “lack of political will.” In 2011, when Kabila manipulated a constitutional change and rigged voting in order to assure his reelection, the United States and African regional organizations looked away.
With the approach of the 2016 presidential elections however, Congo has experienced a political earthquake
After Kabila tried to remove the two-term limit, he was faced with unexpected resistance not only from the parliamentary opposition but also from elements within his own coalition
So he shifted to demanding a nationwide census, which was estimated to take three years to conduct, before federal elections could be held. In January, that demand provoked mass demonstrations initiated by the opposition but powered by activist youth. Even though the protests were largely nonviolent, Kabila’s security forces killed at least 40 people and jailed hundreds.
Congo has been the place where Africans have looked first to judge U.S. foreign policy toward the continent.
When his allies in parliament succumbed to the public pressure, Kabila produced yet another strategy to remain in power. He outlined an electoral calendar for a plethora of local, provincial, and national elections between October 2015 and November 2016, which most Congolese and foreign experts view as an impossibly ambitious number to actually hold. Furthermore, the elections are to be conducted by an “independent election commission” that is widely viewed as pro-government.
At the same time, Kabila decreed an expensive, cumbersome, and politically controversial breakup of the country’s 11 provinces into 26. He promoted loyalist hard-liners into key security positions and stepped up political intimidation, including the arrest and continued detention of youth leaders who attended a conference on democracy sponsored by the U.S. embassy. Kabila’s strategy is a recipe for chaos. It will inevitably delay presidential elections, and it will vastly increase the risks of widespread violence, repression, coup attempts, and renewed interference by neighboring countries.
AN ABSENT AMERICA?
For nearly two years, under the able leadership of Russ Feingold, the U.S. special envoy for the Great Lakes, the Obama administration and a team of envoys representing the EU, the African Union, and the UN championed a “no third term” policy. They also emphasized the political importance of timely presidential—as opposed to local and provincial—elections. But in March, Feingold left his post to run for the Senate, and U.S. Secretary of State John Kerry has inexplicably delayed replacing him with a worthy, high-level successor. The foot-dragging harks back to 2013, when the United States had no special envoy for Sudan and South Sudan as the latter was hurtling toward war. These positions simply cannot be left empty for months at a time without potentially disastrous consequences.
And so U.S. policy toward Congo has eroded. For one thing, the Obama administration has failed to follow up on the special envoys’ recommendation for the UN to “facilitate an inclusive and transparent dialogue between all stakeholders” on the overstocked calendar and related issues, such as updating the voter roll to include the millions who have come of age since 2011
For the opposition in Congo, what Kabila has recently proposed—a dialogue led purely by the government—is a nonstarter. What’s more, unlike the EU and the UN, Washington has provided modest funding for the local elections, which are widely rejected by the Congolese opposition and civil society groups. The United States should instead be earmarking substantial support for the crucial national ones on condition that they are conducted in a free and fair manner.
At the same time as Washington is failing to protect democracy in Congo, it is not doing enough to sustain the region’s peace process.
Meanwhile, the State Department’s public condemnations of unlawful detentions and non-credible charges against dissenters have been sporadic and failed to highlight specific cases.
And even though political parties need to be strengthened in order to compete in the elections, the U.S. government has offered a pittance of assistance on this front—just $1 million per year for all parties, well below what it spends in other important African countries. U.S. policy should change on all these fronts. And if Kabila continues to deform the election process, the United States and other countries should consider placing targeted sanctions on senior members of his regime.
To make matters worse, at the same time as Washington is failing to protect democracy in Congo, it is not doing enough to sustain the region’s peace process. In part due to the absence of a dynamic special envoy, past progress toward ending military conflict between Congo and its eastern neighbor Rwanda is in danger of grinding to a halt. In 2013, a special “intervention brigade” of UN peacekeepers, supported by the United States, worked with the Congolese army to defeat the Rwandan-backed M-23 rebels in eastern Congo. As Feingold was leaving the stage, the UN was planning a joint campaign with Congolese forces against 1,000 armed members of the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (known by its French acronym, FDLR), an anti-Rwandan rebel group that occupies portions of eastern Congo and has massacred civilians. [b]But Kabila sabotaged the effort by appointing Congolese commanders he knew were unacceptable to the UN, given their alleged past human rights violations.
As a result, the joint military operation has stalled, and Rwanda, which had held up its end of the bargain by withdrawing support from the M-23 rebels, is upset. Although Obama, to his credit, raised this issue along with the critical electoral ones in a telephone conversation with Kabila in March, [b]there has been no effective follow-up on the ground.
What the United States needs to do now is reinvigorate its Congo policy by appointing a bold new special envoy, pushing for a peaceful transfer of political power in 2016, and insisting that Kabila cooperate with a comprehensive UN campaign against the FDLR.
Otherwise, the country could slip back into political decay, chaotic violence, and regional war."
Compatriotiquement!
[b]# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 2/8/2015, 11:08 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"Burundi: assassinat du général Nshimirimana, pilier du régime
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150802-burundi-assassinat-general-nshimirimana-pilier-regime-bujumbura-nkurunziza
Le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef d’état-major de l’ex-rébellion CNDD-FDD et l'un des hommes forts du régime de Pierre Nkurunziza a été tué, ce dimanche, à Bujumbura dans une attaque à la roquette. Par ailleurs, et alors qu'il faisait son travail sur les lieux de l'attaque, notre correspondant a été arrêté par un agent des renseignements, puis tabassé avant d'être relâché.
La voiture du général Adolphe Nshimirimana a été, d'après plusieurs témoins, touchée par deux roquettes puis arrosée à l'arme automatique dans la matinée de ce dimanche, près de l’hôpital Roi-Khaled, dans la capitale, Bujumbura. Les forces de l'ordre ont fait état de sept arrestations, sans autre précision.
Peu avant midi, le conseiller en communication de la présidence a confirmé la mort du haut gradé. « J'ai perdu un frère, un compagnon de lutte, la triste réalité c'est que le général Adolphe Nshimirimana n'est plus de ce monde », a écrit sur son compte Twitter Willy Nyamitwe.Je viens de perdre un frère, un compagnon de lutte. Triste réalité : Gen.#AdolpheNshimirimana n'est plus de ce monde. #Burundi
— Willy Nyamitwe (@willynyamitwe) 2 Août 2015
Fidèle parmi les fidèles
Adolphe Nshimirimana était un fidèle parmi les fidèles du président burundais Pierre Nkurunziza, son véritable bras droit, une figure incontournable de l'appareil sécuritaire. Il était l'un de ceux sur lesquels le président savait qu'il pouvait s'appuyer. Comme lui, il a fait ses armes au sein de la rébellion hutu du CNDD-FDD, devenu parti présidentiel : il en a même été le chef d'état-major.
Mais il était surtout connu pour avoir dirigé pendant dix ans le Service national de renseignement, également appelé la Documentation. Il avait été écarté de ce poste en novembre 2014, remplacé par un général jugé plus modéré et occupait depuis, officiellement, la fonction de chargé de mission à la présidence. Mais en réalité, il avait conservé toute son influence. Il avait la main sur l'appareil de sécurité, agissant dans l'ombre, et était souvent présenté comme le véritable numéro 2 du régime.
Le général Nshimirimana était notamment perçu comme l'un des principaux maîtres d'œuvre de la répression des manifestations de ces derniers mois et aussi l'un des artisans de l'échec de la tentative de coup d'Etat avortée de mai dernier. C'est même lui qui, depuis l'un de ses bars de la commune de Kamenge, aurait dirigé la contre-offensive des forces loyalistes.
Sa mort intervient une semaine après la proclamation de la victoire de Pierre Nkurunziza à l'élection présidentielle, victoire qui lui permet d'entamer un troisième mandat – controversé – à la tête du pays.
Le correspondant de RFI arrêté et passé à tabac
Peu de temps après l'attaque, notre correspondant au Burundi, Esdras Ndikumana, s'est rendu sur place, et alors qu'il prenait des photos, a été arrêté puis emmené au siège du Service national de renseignement. Là-bas, il a été passé à tabac et traité de « journaliste ennemi ». Il a été par la suite relâché et est soigné actuellement à l'hôpital pour un doigt cassé.
RFI a appelé la présidence burundaise pour protester vigoureusement contre le traitement infligé à notre correspondant."
° http://www.lesoir.be/952070/article/actualite/monde/2015-08-02/burundi-bras-droit-du-president-nkurunziza-tue-dans-une-attaque-roquette
° http://www.jeuneafrique.com/depeches/253031/politique/burundi-adolphe-nshimirimana-le-bras-droit-du-president-nkurunziza-assassine/
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-le-bras-droit-du-president-nkurunziza-assassine-55bde4813570b546531294a7
"Burundi: le principal opposant siège à l'Assemblée nationale
° http://information.tv5monde.com/en-continu/burundi-le-principal-opposant-siege-l-assemblee-nationale-45048Le principal opposant burundais, Agathon Rwasa siège lors de la première session de l'assemblée nationale le 27 juillet 2015 après les dernières élections
Le principal opposant burundais, Agathon Rwasa, a pris part lundi en tant que député à la première session de l'Assemblée nationale fraîchement élue, disant vouloir "jouer le jeu" pour aider à sortir son pays de la crise, un choix qui crée des remous dans l'opposition.
Selon des sources concordantes, cette session a été précédée ce week-end par des combats dans le Sud-Ouest, opposant l'armée à un groupe armé non identifié en provenance de République démocratique du Congo (RDC) voisine.
A Bujumbura, expliquant à un journaliste de l'AFP sa présence sur les bancs de l'Assemblée, M. Rwasa a déclaré: "on doit se rendre à l'évidence, le forcing de Nkurunziza (le président réélu) a bien réussi". "Faut-il abandonner à leur sort tous ces gens qui ont voté pour nous, quand bien même les résultats publiés ne sont pas si réalistes que ça?", a-t-il ajouté.
En dépit d'une crise politique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1993-2006), déclenchée par la candidature controversée du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, le pouvoir burundais a organisé des législatives et communales le 29 juin et une présidentielle le 21 juillet.
Les trois scrutins, décriés par l'opposition et la quasi-totalité de la communauté internationale, ont été remportés haut la main par le camp présidentiel. Pierre Nkurunziza a été réélu avec plus de 69% des voix.
L'ensemble de l'opposition, dont Agathon Rwasa, avait dit boycotter les scrutins, mais la Commission électorale (Céni) avait maintenu leurs candidatures.
L'opposition juge ce troisième mandat anticonstitutionnel et contraire à l'accord de paix d'Arusha qui avait permis de mettre fin à la guerre civile.
Après l'échec de deux médiations onusiennes, la Communauté est-africaine (EAC: Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie) a demandé au président ougandais de rapprocher les deux camps.
"Tant que les négociations n'ont pas encore abouti, autant jouer le jeu (...) tout sera fixé par l'aboutissement du dialogue entre les parties", a ajouté, confiant, M. Rwasa, réfutant se livrer à un "double langage".
Principal allié de M. Rwasa dans ce processus électoral, Charles Nditije, absent de l'hémicycle lundi, comme ses dix partisans élus députés, a dit refuser de "s'associer à la mascarade électorale organisée par Nkurunziza et sa Céni".
Pour cette première session, 104 des 121 députés élus étaient présents.
"La rupture n'est pas encore consommée (avec Agathon Rwasa), mais nous ne comprenons pas la logique politique qui guide son action", a indiqué M. Nditije. "Entrer à l'Assemblée nationale aujourd'hui signifie une reconnaissance des résultats des élections", a-t-il estimé. "Agathon Rwasa va s’aliéner l'opposition burundaise, ses militants (...) et même la communauté internationale".
Un dirigeant de l'opposition a lui estimé que "la décision de Rwasa est une trahison".
L'annonce fin avril de la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat a déclenché un mouvement de contestation, émaillé de violences qui ont fait plus de 80 morts et ont poussé quelque 170.000 personnes, selon l'ONU, à fuir dans les pays voisins.
Juste avant la présidentielle, des combats avaient même opposé, dans le Nord, l'armée à d'ex-putschistes qui avaient tenté un coup d'Etat avorté mi-mai.
Les derniers combats en date ont eu lieu ce week-end, dans le Sud-Ouest du pays: selon des sources administratives locales et des témoins, un groupe, fortement armé, a rejoint le Burundi par bateau (depuis la RDC), où il a affronté l'armée dans la commune de Nyanza-Lac, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale Bujumbura.
Ces sources n'ont pas fourni de bilan, mais précisé que deux policiers et un soldat avaient été capturés par le groupe armé, dont un membre a été arrêté, selon la police."
"Agathon Rwasa : 5 choses à savoir sur cet opposant burundais au long passé de chef de guerre
° http://www.jeuneafrique.com/252724/archives-thematique/agathon-rwasa-5-choses-a-savoir-sur-cet-opposant-au-long-passe-de-chef-de-guerre/
Élu premier vice-président de l’Assemblée nationale du Burundi jeudi 30 juillet 2015, Agathon Rwasa reste un personnage aussi ambigu que controversé. Portrait de l'ancien seigneur de guerre, opposant historique de Pierre Nkurunziza.
1. Très jeune déjà, il montre des qualités de leader
Né de parents hutus le 10 janvier 1964 à Ngozi (Nord), Agathon Rwasa est le septième garçon d’une fratrie de 14 enfants. Il suit une formation primaire et secondaire dans sa province natale mais aussi à Muramvya (centre). Très bon footballeur, selon ses proches, c’est également un comédien apprécié dans la troupe de théâtre de son lycée.
Son enfance est semblable à celle de ses voisins tutsis, même si en raison des tensions interethniques que connaît le Burundi depuis des décennies, l’élite hutue reste sur le qui-vive.
C’est tout juste près son entrée à l’université du Burundi que le jeune Agathon Rwasa endosse pour le première fois un rôle de leader. À tout juste 20 ans, il est nommé à la tête de l’association des jeunes intellectuels de sa province natale.
2. Réfugié politique en Tanzanie
Dès 1988, la vie, jusqu’alors paisible de Rwasa, prend une toute autre tournure. À peine diplômé de l’université, il est recherché par le gouvernement en place comme la plupart des intellectuels hutus de sa région.
L’armée cible alors les Hutus en représailles aux massacres de Ntega (Kirundo) et Marangara (Ngozi). Les 15 et 16 août 1988 des Tutsis sont massacrés dans ces deux communes, au total, 5 000 sont mortes, selon Aloys Kadoyi, ministre de l’Intérieur de l’époque
C’est dans ce contexte que le jeune étudiant en psychologie s’exile en Tanzanie, dans le camp de Kigwa. De là, il monte très vite les échelons du mouvement politique Palipehutu créé en 1980, revendiquant le droit de retour des réfugiés burundais, hutus pour la plupart.
De simple membre du bureau politique, il devient le leader des Forces nationales de libération (FNL), la branche armée du Palipehutu.
3. De rebelle impitoyable à politicien
Selon certains témoignages, Agathon Rwasa est un leader à la main de fer. En même temps président du Palipehutu et chef de sa branche armée, il est au centre de tous les pouvoirs. Impitoyable et intransigeant, il n’accepte pas la contradiction.
Bien avant le putsch de 1993, de violents combats opposaient déjà les rebelles des FNL au pouvoir en place à Bujumbura. Ce n’est que vers la fin des années 1990, usées par une longue guerre civile, que les parties prenantes au conflit enclenchent des négociations.
Des négociations qui connaîtront de multiples rebondissements avant d’aboutir aux accords d’Arusha de 1998. Malgré ces accords politiques, les FNL du Palipehutu n’abandonnent pas pour autant les combats. À partir de janvier 2005, les rebelles des FNL, dernier mouvement en guerre contre le gouvernement de transition, acceptent de nouvelles négociations avec le président Domitien Ndayizeye.
Après 20 ans passés dans le maquis, Agathon Rwasa rentre au pays en 2008. Un an plus tard, le mouvement est démobilisé et renonce définitivement à la lutte armée. En avril 2009, la faction rebelle devient officiellement un parti politique. De Palipehutu-FNL, il garde simplement les Forces nationales de libération (FNL).
4. Agathon Rwasa, une force redoutable et redouté par le CNDD-FDD (au pouvoir)
« Je suis satisfait, malgré toutes ces tracasseries orchestrées par le parti au pouvoir. Cela montre que je suis une force redoutable et redoutée par le CNDD-FDD », avait déclaré-t-il en 2013, le jour de son retour à Bujumbura, après trois ans passés dans la clandestinité.
Rwasa avait en effet été obligé de se cacher au lendemain des élections communales de 2010. Après ces élections entachées d’irrégularités, selon la majeure partie de l’opposition, l’historique opposant de Pierre Nkurunziza est attaqué à son domicile, ce qui le contraint à se cacher durant trois ans environ. À son retour, il fait une promesse à ses partisants : « Je vais travailler d’arrache-pied pour que le CNDD-FDD quitte le pouvoir en 2015 ».
5. Un chef de guerre accusé de crimes contre l’humanité
En 2013, le procureur général de la République du Burundi, Gérard Ngendakumana ouvre une enquête contre deux dirigeants des Forces nationales de libération (FNL). Agathon Rwasa, le chef du mouvement, et Pasteur Habimana, son porte-parole, qui a revendiqué le massacre de Gatumba.
Les deux anciens dirigeants des FLN sont accusés d’avoir joué un rôle prépondérant dans le massacre 160 réfugiés tutsis banyamulenge (Congolais d’ascendance rwandaise) dans le camp de Gatumba en 2004.
Agathon Rwasa oppose à cette plainte son immunité provisoire au titre de rebelle burundais."
"Burundi: l’élection présidentielle n’était « pas crédible », estime Obama"
° http://www.jeuneafrique.com/depeches/250500/politique/burundi-lelection-presidentielle-netait-pas-credible-estime-obama/
"Pour l’ONU, les élections burundaises ne sont pas crédibles"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150729-nations-unies-elections-burundi-credibles-3eme-mandat-nkurunziza
° http://www.rfi.fr/afrique/20150725-burundi-le-principal-opposant-reconnait-pas-le-resultat-presidentielle
° http://www.jeuneafrique.com/251198/politique/presidentielle-burundi-scrutin-calme-libre-credible-inclusif-selon-lonu/
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-la-credibilite-de-la-presidentielle-remise-en-cause-55b28cb23570b54652e6a966
° http://jn.lesoir.be/?_ga=1.167046075.448383552.1411919301#/article/255398
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/burundi-combien-agathon-rwasa-t-il-ete-achete
° http://www.jeuneafrique.com/251985/politique/burundi-lopposant-agathon-rwasa-elu-vice-president-de-lassemblee-nationale/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150731-burundi-volte-face-agathon-rwasa-change-donne-politique
° http://www.rfi.fr/afrique/20150730-burundi-opposant-agathon-rwasa-vice-president-assemblee-nationale-election
° http://www.rfi.fr/afrique/20150731-burundi-agathon-rwasa-opposant-attitude-ambigue-vice-president-assemblee
° http://www.rfi.fr/afrique/20150801-addis-abeba-opposition-burundaise-s-unir-chef-leonard-nyangoma
° http://www.rfi.fr/afrique/20150726-reportages-burundi-bujumbura-kamesa-attentes-militants
° http://www.rfi.fr/afrique/20150725-burundi-le-principal-opposant-reconnait-pas-le-resultat-presidentielle
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Depuis la réélection de M. Nkurunziza fin juillet, "la médiation internationale a quasiment disparu, laissant grandes ouvertes les portes à la violence.
"La médiation ne joue plus son rôle, il faudrait que cette médiation soit relancée au plus vite", a plaidé M. Vircoulon.
http://m.voaafrique.com/a/burundi-les-premices-de-la-guerre-sont-la-selon-icg/2900468.html
"La médiation ne joue plus son rôle, il faudrait que cette médiation soit relancée au plus vite", a plaidé M. Vircoulon.
http://m.voaafrique.com/a/burundi-les-premices-de-la-guerre-sont-la-selon-icg/2900468.html
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"Et si Nkurunziza avait "commandité" l’exécution du général Shimirimana?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10121
Les médias internationaux le présentaient comme l’homme qui avait «coordonné» la contre-attaque des forces loyalistes face aux putschistes conduits par le général Godefroid Niyombaré. Il s’agit du très redouté général Adolphe Nshimirimana. Bras droit du très controversé Pierre Nkurunziza, cet officier, issu de la rébellion hutue du CNDD-FDD, a été abattu dimanche 2 août, à Bujumbura, comme un vulgaire malfrat. Ses trois gardes du corps ont également péri. Le véhicule officiel qui transportait ce beau monde a été touché par deux roquettes avant d’être arrosée des balles à l’arme automatique. Une méthode digne de la maffia : la cible ne doit en aucun cas se sauver. Questions : qui a commandé cet assassinat ? Pourquoi ?
C’est par un banal message sur son compte "Twitter" que le très influent directeur de la communication à la Présidence burundaise, Willy Nyamitwe, a confirmé au reste du monde l’attentat ayant coûté la vie à celui que ses compatriotes appelaient tout simplement le «général Adolphe» : « j’ai perdu un frère, un compagnon de lutte, la triste réalité c’est que le général Adolphe Nshimirimana n’est plus de ce monde». Quelle froideur !
Dans un message diffusé dans l’après-midi, Pierre Nkurunziza lui a lancé un «appel au calme» à ses partisans en général et plus particulièrement aux habitants du quartier Kamengue. Hormis les condoléances présentées aux familles des victimes, force est de constater, ici aussi, l’absence de l’émotion que peut susciter un tel événement.
Selon plusieurs témoins, le véhicule qui transportait cet officier étiqueté comme "un des durs de durs " a été touché par deux roquettes près de l’hôpital Roi-Khaled. Cet établissement hospitalier est situé à quelques encablures du quartier pro-Nkurunziza de Kamengue. L’endroit choisi par les assaillants est un coin plutôt sécurisant pour les « Nkurunzistes ».
Par ailleurs, l’opposition burundaise est loin d’avoir atteint un niveau de "sophistication" au point de détenir et de manipuler des lance-roquettes. D’où les soupçons selon lesquels, le défunt général a été victime d’une attaque menée en toute connaissance de cause par ses "frères d’armes". Plusieurs arrestations ont déjà eu lieu.
Venu sur le lieu pour faire son travail consistant à recueillir des faits et des opinions pour les rapporter au grand public - au nom du droit de celui-ci de connaître la vérité -, le correspondant de RFI à Bujumbura, Esdras Ndikumana, a été arrêté et passé à tabac par des agents de renseignements. Ce confrère était depuis belle lurette dans le «viseur» des sicaires de ce pouvoir illégitime.
Qui a tué le « général Adolphe » ?
Selon des sources burundaises, le "général Adolphe" avait la réputation d’un «homme à femmes». Il entretenait, semble-t-il, plusieurs maitresses dans la capitale burundaise. Propriétaire d’un «bar-restaurant» dénommé «Iwabo W’abantu» dans le quartier Kamengue, Nshimirimana avait transformé ce cadre en lieu de rencontre des épaules galonnées. Les hauts gradés de l’armée avaient l’habitude de fréquenter ce lieu pour partager un verre et grignoter quelques brochettes de boeuf. «La mort du général Nshimirimana est un crime d’Etat commis par des membres de l’armée qui savait parfaitement le lieu où l’officier avait passé la nuit et l’itinéraire qu’il devait emprunter dimanche matin», confie une Franco-Burundaise qui a requis l’anonymat. Et d’ajouter : «La décision de Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat a provoqué une dissidence qui est de moins en moins latente au sein de l’armée. Tous les officiers mécontents n’ont pas encore dit leur dernier mot. Or Adolphe Nshimirimana a joué un rôle de premier plan pour écraser la tentative de coup d’Etat menée par le général Godefroid Niyombaré et compagnie».
Et si Nkurunziza était le « commanditaire » de l’élimination du « général Adolphe » ?
Hypothèse à première vue rocambolesque, elle mérite néanmoins d’être scrutée. Selon certaines sources, au-delà des apparences, Pierre Nkurunziza pourrait bien être le «commanditaire» de l’assassinat, mieux l’exécution, de son bras droit, celui-là même qui a sauvé son pouvoir du «naufrage».
A en croire ces sources, Nshimirimana aurait confié à quelques proches que «Nkuruzinza lui doit tout y compris son retour au pouvoir». Il espérait «être rétribué en conséquence». Réduit au rang de conseiller à la Présidence, le général Adolphe escomptait-il une réhabilitation à son poste de patron des «services secrets» où il aurait brillé par des graves violations des droits humains durant une décennie ?
Un observateur du microcosme politique burundais de donner sa lecture : «Connu comme un individu particulièrement imbu de sa personne, Nkuruzinza n’a jamais digéré l’idée d’être débiteur d’une dette morale ou matérielle à quiconque, à fortiori à un subordonné fut-il général dans l’armée. Le président Nkurunzinza a déduit, à travers les états d’âme de son bras droit, qu’il y avait désormais un caïman de trop dans le marigot burundais…».
Pour cet observateur, si cette dernière thèse se confirmait, les autres «faucons» du régime ayant affronté les putschistes du 15 mai tant au plan militaire que médiatique ont des soucis à se faire. Ils passent dorénavant pour des «témoins gênants» aux yeux du «très égocentrique Nkurunziza». «Ces personnalités, conclut-il, devraient se poser une question cruciale : après le général Adolphe Nshimirimana, à qui le tour ?» L’avenir le dira.
En attendant, l’heure est à faire une comptabilité pour le moins macabre. Adolphe Nshimirimana est la troisième victime «célèbre» de la crise burundaise.
Le 23 mai dernier, l’opposant Zedi Feruzi, de confession musulmane, a été abattu avec son garde du corps par des «inconnus». Les faits se sont déroulés devant le domicile du politicien dans le quartier anti-Nkurunziza de Ngagara. Lors des obsèques, la foule criait: « On est fatigué », « Non au troisième mandat de Nkurunziza », « Ceux qui ont tué Zedi Feruzi le paieront tôt ou tard ».
Le 17 juin, Léonidas Ndikumagenge, élu du parti au pouvoir dans la ville de Matana, a été tué par des « hommes armés ». Ceux-ci ont fait irruption dans un bar dont le défunt était propriétaire. «Une enquête est en cours pour identifier les criminels», entend-on dire depuis bientôt deux mois.
D’aucuns prêtent au général Adolphe Nshimirimana plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires. Les mêmes lui attribuent, à tort ou à raison, ces mots qui prennent en ce dimanche 2 août 2015 un relief prémonitoire : « Ceux qui sont contre un troisième mandat pour Pierre Nkurunziza devraient d’abord passer sur mon corps… »."
"Une coalition de l'opposition burundaise se met en place contre Monusco
° http://m.voaafrique.com/a/une-coalition-burundaise-se-met-en-place-contre-nkurunziza/2900892.html
Une manifestation contre la candidature de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat
Le Conseil National pour le respect de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi et la restauration de l’Etat de Droit (CANARED). Elle a été constituée à Addis Abeba
Le CANARED est le fruit des travaux tenus pendant trois jours à Addis Abeba.
Sylvestre Ntibantunganya, qui a participé à ces assises, a expliqué que la mission du conseil est de combattre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza et lutter contre toutes les institutions issues des dernières élections boycotte par l’opposition et la société civile.
"Nous allons tout mettre en œuvre pour voir comment faire pour relancer les négociations afin de préparer le Burundi à l’organisation de véritables élections libres, démocratiques et transparentes… des élection qui vont accoucher des institutions acceptées par tous les Burundais", déclare l’ancien chef de l’Etat burundais.
Les manifestations pacifiques qui avaient lieu avant l’élection présidentielle boycottée par l’opposition et remportée par le président Pierre Nkurunziza, ont cédé la place à des assassinats ciblés.
Un responsable du parti présidentiel, le CNDD-FDD, a été tué mardi matin à Bujumbura par des inconnus en armes.Sylvestre Ntibantunganya joint par Eric ManirakizaTélécharger
Un militaire a aussi échappé à un assassinat ce matin à proximité du cercle nautique de Bujumbura.
Dimanche, le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef des services des renseignements et proche de M. Kurunziza est mort suite à un attentat à une lance roquette. Au lendemain de cet assassinat, une figure importante des droits de l’homme, Pierre-Claver Mbonimpa a été blessée par balle."
° http://www.rfi.fr/afrique/20150804-burundi-bujumbura-rfi-inquietude-union-europeenne-willy-nyamitwe-attaques-ciblees
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-un-defenseur-renomme-des-droits-de-l-homme-blesse-par-balles-55bfc9b73570b546531900af
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-reynders-vivement-preoccupe-par-l-escalade-de-la-violence-55c0a5d435708aa4375c30de
° http://www.lesoir.be/953365/article/actualite/monde/2015-08-04/burundi-jeune-milice-du-regime-envie-se-venger
° http://www.lesoir.be/954168/article/actualite/monde/2015-08-04/ils-vont-nous-tuer-un-un-peur-enfle-bujumbura
° http://afrikarabia.com/wordpress/burundi-la-terreur-semble-changer-de-camp-apres-lassassinat-de-nshimirimana-et-lunion-des-opposants/
Compatiotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 21/8/2015, 11:10 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Au #Burundi, un ancien chef d'état-major de l'armée a été tué ce samedi http://rfi.my/1J9RMge @RFI #burundicrisis
rfi.fr
Burundi: assassinat d’un ancien chef d’Etat major de l’armée - Afrique - RFI
Au Burundi, un ancien chef d'Etat major de l'armée burundaise a été tué, ce samedi 15 août, à Bujumbura. Le colonel Jean Bikomagu, un tutsi, était à la tête de l'armée tout...rfi.fr
KOTA
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
..DESTABILISATION
S´imposer "Président" ne suffit pas, la destabilisation va rendre le pays ingouvernable...et pire lui même le fameux président ne peut ni se reposer, ni dormir, ni se sentir en sécurité** Que gagne-t-il á la fin des comptes? La peur chaque jour..jusqu´à ce que la trahison aura raison de lui quand ses "proches" seront fatigués de l´insécurité et de la destabilisation8)
Il suffit d´établir une liste des gens á liquider..chaque semaine...pour destabiliser mentalement le président:@:
S´imposer "Président" ne suffit pas, la destabilisation va rendre le pays ingouvernable...et pire lui même le fameux président ne peut ni se reposer, ni dormir, ni se sentir en sécurité** Que gagne-t-il á la fin des comptes? La peur chaque jour..jusqu´à ce que la trahison aura raison de lui quand ses "proches" seront fatigués de l´insécurité et de la destabilisation8)
Il suffit d´établir une liste des gens á liquider..chaque semaine...pour destabiliser mentalement le président:@:
GHOST
CA CHAUFFE ENTRE LES TUTSIS AU POURVOIR AU RWANDA ET LES SEMIS-TUTSIS AU POUVOIR AU BURUNDI
EST CE QUE NOS POLITICHIENS KINOIS SONT AU COURANT DE CE SE QUI PASSE A L'EST ENTRE LE RWANDA ET LE BURUNDI? J'ESPERE CES IDIOTS NE VONT PAS ENCORE EN DECOUDRE SUR NOTRE TERRITOIRE LA RDC.
Burundi has expelled a Rwandan diplomat, whom it accuses of destabilising the country, a Burundian official has told the BBC.
Desire Nyaruhirira had been a top adviser at the Rwandan embassy in Burundi for many years.
The expulsion comes amid worsening relations between the east African neighbours.
Last week, Burundi accused Rwanda of training rebels seeking to destabilise the country, allegations it denies.
Africa Live: BBC news updates
The Burundian official, who told the BBC Great Lakes service why Mr Nyaruhirira had been expelled, requested not to be named.
Rwanda has not commented on the expulsion.
The move by the Burundian government is a sign that the time for restraint is over, says the BBC's Prime Ndikumagenge from the capital, Bujumbura.
Rwandan President Paul Kagame has criticised the decision of his Burundian counterpart Pierre Nkurunziza to seek a controversial third term in office.
Relations between the two countries deteriorated further after Burundi accused Rwanda of hosting failed coup leader Gen Godefroid Niyombare, who tried to seize power in May.
What Burundi could teach Rwanda about reconciliation
Burundi has been hit by a spate of assassinations and attempted assassinations since Mr Nkurunziza won disputed elections in July.
About 70,000 Burundians are living in refugee camps in Rwanda after fleeing the unrest.
Presidents Nkurunziza and Kagame were once on good terms, even playing football together when they visited each other's countries.
This changed in November 2012, when the two disagreed sharply over the M23 rebel group in eastern Democratic Republic of Congo. Mr Nkurunziza opposed the M23, which, according to the UN, had Rwanda's backing.
The two leaders clashed at a meeting of regional leaders over the issue, prompting Mr Nkurunziza to walk out before the talks ended.
Burundi has expelled a Rwandan diplomat, whom it accuses of destabilising the country, a Burundian official has told the BBC.
Desire Nyaruhirira had been a top adviser at the Rwandan embassy in Burundi for many years.
The expulsion comes amid worsening relations between the east African neighbours.
Last week, Burundi accused Rwanda of training rebels seeking to destabilise the country, allegations it denies.
Africa Live: BBC news updates
The Burundian official, who told the BBC Great Lakes service why Mr Nyaruhirira had been expelled, requested not to be named.
Rwanda has not commented on the expulsion.
The move by the Burundian government is a sign that the time for restraint is over, says the BBC's Prime Ndikumagenge from the capital, Bujumbura.
Rwandan President Paul Kagame has criticised the decision of his Burundian counterpart Pierre Nkurunziza to seek a controversial third term in office.
Relations between the two countries deteriorated further after Burundi accused Rwanda of hosting failed coup leader Gen Godefroid Niyombare, who tried to seize power in May.
What Burundi could teach Rwanda about reconciliation
Burundi has been hit by a spate of assassinations and attempted assassinations since Mr Nkurunziza won disputed elections in July.
About 70,000 Burundians are living in refugee camps in Rwanda after fleeing the unrest.
Presidents Nkurunziza and Kagame were once on good terms, even playing football together when they visited each other's countries.
This changed in November 2012, when the two disagreed sharply over the M23 rebel group in eastern Democratic Republic of Congo. Mr Nkurunziza opposed the M23, which, according to the UN, had Rwanda's backing.
The two leaders clashed at a meeting of regional leaders over the issue, prompting Mr Nkurunziza to walk out before the talks ended.
Imperium
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"Crise au Burundi: les remontrances de Paul Kagamé à Pierre Nkurunziza
° http://www.rfi.fr/afrique/20151108-crise-burundi-paul-kagame-remontrances-pierre-nkurunziza
Le président rwandais Paul Kagame s'est inquiété la situation chez son voisin burundais. C'était vendredi soir, à 24h de la fin de l'ultimatum de son homologue burundais aux « insurgés » qui contestent sa réélection. Lors de ce discours, Paul Kagame a tancé les dirigeants burundais qui « massacrent leur population du matin au soir »
Paul Kagamé s'est exprimé lors d'un dîner au cours duquel des récompenses ont été remises à des personnes œuvrant pour l'unité et la réconciliation au Rwanda.
Les relations entre les deux voisins sont au plus bas : Bujumbura accuse en effet Kigali de soutenir ses opposants, tandis que le Rwanda, qui a vécu un génocide en 1994, s'inquiète depuis plusieurs mois d'éventuels massacres ethniques à grande échelle chez son voisin.
« Le Burundi, s'est vu couper les aides internationales à cause de sa mauvaise situation, une situation qui rappelle un peu celle qui a prévalu ici... Comment des dirigeants peuvent-ils s'autoriser à massacrer leur population du matin au soir ?
Le président [burundais] s'enferme, personne ne sait où il se cache, personne ne peut le trouver pour lui parler. Comment peut-il prétendre diriger son pays? Des gens meurent tous les jours, les cadavres jonchent les rues... et après ils appellent ça des 'problèmes politiques'... mais c'est quoi cette politique ?
Les dirigeants du Burundi se targuent d'être des hommes de Dieu, certains sont mêmes pasteurs. Mais en quel Dieu croient-ils? (...) Y-a-t il un endroit dans la Bible où les dirigeants sont appelés à massacrer leur peuple ?
La situation du Burundi a des retombées sur nous les Rwandais ..
Les problèmes du Burundi, d'où viennent-ils ?
Même si on accuse le Rwanda ( ...) Ce sont les Burundais eux même qui sont responsables de leur situation. Les Burundais auraient dû tirer des leçons de ce qui s'est passé ici. Nous, les Rwandais, devons nous préserver du mal nous devons lutter pour que le mal ne revienne pas en nous.»
« Nous voulons garder de la hauteur»
Joint par RFI, Willy Nyamitwe, conseiller en communication du président Pierre Nkurunziza, a réagi aux propos du président rwandais.
« Face à des propos outrageants et indignes d’un chef d’Etat comme ceux-là, pour l’instant nous préférons garder le silence. Nous apporterons une réponse appropriée dans les jours qui viennent. De toutes les façons, le peuple burundais est serein. Le peuple burundais garde de la hauteur face à toutes ces attaques », a déclaré, à RFI, le conseiller en communication du président Pierre Nkurunziza.
A la question de savoir si, selon lui, le Rwanda joue, aujourd’hui, contre le Burundi, Willy Nyamitwe a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas du Rwanda en tant que tel « mais les propos sont du président rwandais et ce n’est pas la première fois. Vous avez toujours vu que le pouvoir de Bujumbura a toujours gardé de la hauteur et de la pudeur. Nous ne pouvons pas répondre d’une façon grotesque à des propos aussi outrageants que ceux-là mais par le travail que nous faisons auprès de notre population pour sécuriser le pays, asseoir une paix véritable dans notre pays et renforcer notre démocratie, eh bien c’est à travers ces actes que nous répondons à nos détracteurs », a souligné Willy Nyamitwe."
"Burundi : la population des quartiers tutsi fuient la capitale
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/08/burundi-les-opposants-fuient-la-capitale-sept-personnes-tuees_4805309_3212.html
Neuf personnes ont été tuées dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 novembre au cours de l’attaque d’un bar dans un quartier d’opposants du sud de Bujumbura, dans un scénario faisant penser à une exécution. Cet épisode est survenu quelques heures avant une importante opération de désarmement.
Les quartiers contestataires du nord de Bujumbura se vidaient après l’expiration d’un ultimatum lancé aux dissidents. En début de semaine, le président Pierre Nkurunziza avait donné à ses opposants jusqu’à samedi soir pour « déposer les armes » en échange d’une amnistie, après quoi la policepourrait « user de tous les moyens ». La présidence burundaise tente derassurer la communauté internationale qui craint des violences ethniques à grande échelle.Lire aussi : Crainte de violences au Burundi après le discours du président
Des fouilles « maison par maison »
A l’aube dimanche, des centaines de policiers ont encerclé le quartier de Mutakura, dans le nord de la capitale, où ils procèdent à des fouilles « maison par maison », selon des témoignages recueillis par téléphone. Les populations fuyaient les quartiers majoritairement tutsi du nord de la capitale pour se réfugier en périphérie ou dans des zones réputées plus calmes.« Il n’y aura pas de guerre ni de génocide [au Burundi], a affirmé samedi Willy Nyamitwe, conseiller en communication. On ne permettra pas que ce pays retombe dans ses vieux démons. Il y a aujourd’hui une manipulation de la communauté internationale car celle-ci est tombée dans le piège d’une opposition qui a toujours chanté “génocide” et qui a propagé des traductions erronées de certains propos de responsables burundais [...], interprétés exprès dans le sens négatif », a-t-il dit.
A la fin d’octobre, le président du Sénat Révérien Ndikuriyo avait menacé de« pulvériser les quartiers » contestataires de Bujumbura, utilisant au passage le terme « travailler », qui renvoie au génocide de 1994 au Rwanda voisin, qui fit 800 000 morts en trois mois, et où des miliciens hutu partant massacrer des Tutsi étaient encouragés à bien « travailler ». Dans un discous prononcé vendredi, le président rwandais Paul Kagame a lancé une charge virulente contre son voisin burundais, accusant ses dirigeants de « massacrer » du« matin au soir » leur population.
Craintes de violences ethniques à grande échelle
Le ministre de la sécurité publique, Alain-Guillaume Bunyoni, véritable numéro 2 du régime, a rappelé cette semaine aux habitants des quartiers contestataires, surtout tutsi, qu’ils étaient minoritaires face à la masse paysanne hutu favorable au président Nkurunziza. « Si les forces de l’ordre échouaient, on a 9 millions de citoyens à qui il suffit de dire : “faites quelque chose” », a-t-il lancé.
Au fil de la semaine, l’ONU, les Etats-Unis et la France se sont successivement alarmés du risque de violences ethniques à grande échelle au Burundi, attisé par les propos « incendiaires » du camp du président Nkurunziza, désireux de mettre fin à la contestation agitant son pays depuis le printemps.
Signe de l’urgence de la situation, l’émissaire américain pour l’Afrique des Grands Lacs, Thomas Perriello, devait arriver au Burundi dimanche, et y restertrois jours, pour exhorter toutes les parties au « maximum de retenue » et à la« reprise du dialogue », selon le département d’Etat. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir lundi, à la demande de la France, pour évoquerl’escalade des tensions dans ce pays. La crise a déjà fait au moins 200 morts depuis la fin d’avril, et quelque 200 000 réfugiés."Lire aussi : Burundi : « une nouvelle rébellion naît sous nos yeux »
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 11/11/2015, 12:41 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
http//:www.rfi.fr/afrique/20151108-crise-burundi-paul-kagame-remontrances-pierre-nkurunziza
Ooopppss Quand Kagame "critique" un président EVANGELISTE qui massacre son peuple du matin au soir !
Il y a quelqu´un sur cette page qui est entrain de parler d´un hero africain entrain de naître...
Franchement, un born again président qui ne fait que massacrer son peuple...pauvre Afrique !
GHOST
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Je ne sais si la réalité de la lutte politique au Burundi est ethnicisée au point où une certaine CI ne prend plus de gants pour agiter l'épouvantail du génocide mais si on peut penser qu'une autocratie déterminée à garder à tout prix le pouvoir est capable de tels noirs desseins on a aussi vu Hutu et Tutsi mêlés dans le camp du refus du troisième mandat de Nkurunziza...
Alors le peuple burundais est-il vraiment prêt à retourner à ces vieux démons ?
Alors cristalliser la critique sur un ethnisme exacerbé qui n'existe pas ne peut-il pas aboutir au contraire qu'on redoute ?
C'est vrai, à lire certains papiers comme ceux de Braeckman ci-dessous, le pas qui puisse matérialiser les tentations de vieux schémas n'est pas si éloigné jusqu'à y manipuler un peuple qui n'en voulait pas mais pour ma part je me méfie davantage d'un pli pris depuis le génocide rwandais par une certaine CI trop encline à défendre le parti des victimes de ce génocide, des Hutus pris éternellement pour d'incorrigibles criminels et les Tutsi pour d'innocentes victimes quoiqu'ils fassent, quelles que soient leurs réelles culpabilités...
Ainsi donc, je crains qu'ici on s'entiche une fois de plus trop idéologiquement d'un préjugé qui ne recherche que des risques (introuvables!) de génocide, si grave celui-ci soit, plutôt qu'à les écarter en investissant une réalité qui est plus sociale et politique plutôt que morale, criminelle...
Attendons donc voir, est-il, j'espère que tout le monde l'aura saisi, que si je condamne catégoriquement le jusqu'auboutisme criminel de Nkurunziza, je ne donne pas automatiquement raison à tous ceux qui le condamnent qui ne manquent pas toujours d'agendas personnels et risquent ainsi d'embraser ethniquement une situation qui n'était au début que d'abord politique et politicienne...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Alors le peuple burundais est-il vraiment prêt à retourner à ces vieux démons ?
Alors cristalliser la critique sur un ethnisme exacerbé qui n'existe pas ne peut-il pas aboutir au contraire qu'on redoute ?
C'est vrai, à lire certains papiers comme ceux de Braeckman ci-dessous, le pas qui puisse matérialiser les tentations de vieux schémas n'est pas si éloigné jusqu'à y manipuler un peuple qui n'en voulait pas mais pour ma part je me méfie davantage d'un pli pris depuis le génocide rwandais par une certaine CI trop encline à défendre le parti des victimes de ce génocide, des Hutus pris éternellement pour d'incorrigibles criminels et les Tutsi pour d'innocentes victimes quoiqu'ils fassent, quelles que soient leurs réelles culpabilités...
Ainsi donc, je crains qu'ici on s'entiche une fois de plus trop idéologiquement d'un préjugé qui ne recherche que des risques (introuvables!) de génocide, si grave celui-ci soit, plutôt qu'à les écarter en investissant une réalité qui est plus sociale et politique plutôt que morale, criminelle...
Attendons donc voir, est-il, j'espère que tout le monde l'aura saisi, que si je condamne catégoriquement le jusqu'auboutisme criminel de Nkurunziza, je ne donne pas automatiquement raison à tous ceux qui le condamnent qui ne manquent pas toujours d'agendas personnels et risquent ainsi d'embraser ethniquement une situation qui n'était au début que d'abord politique et politicienne...
"Le Burundi accuse la Belgique d’armer l’opposition
° http://www.lesoir.be/1040309/article/actualite/monde/2015-11-11/burundi-accuse-belgique-d-armer-l-opposition
Le parti au pouvoir accuse la Belgique de vouloir « recoloniser » le Burundi.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle au Burundi. © AFP
Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, s’en est pris violemment mercredi à la Belgique, accusée «d’armer» l’opposition dans l’objectif de «recoloniser» le pays des Grands Lacs, plongé depuis six mois dans une crise politique.
«Les lobbies belges et leurs réseaux de l’UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques» concernant «un génocide» au Burundi «dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme dans ce petit pays (...) afin de le détruire», a affirmé le président du parti, Pascal Nyabenda, dans un communiqué. «Cette démarche n’est (rien) d’autre que la recolonisation du Burundi et de son peuple», a-t-il insisté.
Ex-rébellion hutu durant la guerre civile (1993-2006), le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza s’en prend régulièrement à la Belgique, qui héberge de nombreux opposants burundais en exil et a suspendu son aide depuis le début de la crise, née de la volonté du chef de l’Etat de briguer un 3e mandat, qui selon ses adversaires viole la Constitution et l’Accord d’Arusha ayant permis la fin de la guerre civile.
Au lieu de «crier au génocide», la Belgique devrait «encourager» les populations des quartiers contestataires à «remettre les armes détenues illégalement» à la police, qui y a entamé dimanche une opération de fouille et de désarmement.
« Pas de génocide »
La mise en échec d’un coup d’Etat militaire à la mi-mai, la répression des manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza, lors d’un scrutin controversé, n’ont pas empêché l’intensification des violences, désormais armées.
© AFP
A Bujumbura, plusieurs quartiers contestataires se sont vidés de leur population, inquiet de possibles violences de la part de la police durant les opérations de recherche d’armes.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle au Burundi, certains durs du pouvoir burundais ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
«Le CNDD-FDD n’a jamais préparé et ne préparera jamais un génocide», a juré M. Nyabenda, également président de l’Assemblée nationale.
Fin octobre, il s’en était déjà pris aussi violemment à l’Union européenne (UE) et à l’Union africaine (UA), les accusant de chercher «à détruire le pays», en poussant le pouvoir à dialoguer avec des opposants en exil, qualifiés de «putschistes» par le camp présidentiel."
° http://pdf.lesoir.be/leSoirPlus/anonyme.php?backurl=http%3A//plus.lesoir.be/12717/article/2015-11-08/le-burundi-accuse-de-genocide-par-le-rwanda
"Une carte pour recenser les violences civiles au Burundi"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/10/une-carte-pour-recenser-toutes-les-violences-civiles-au-burundi_4806821_3212.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/11/08/kagame-accuse-son-voisin-burundais-de-massacrer-son-peuple/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/11/08/kora-travaillez-ou-le-discours-de-la-haine-au-burundi/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/10/le-burundi-au-bord-de-la-guerre-civile_4806788_3212.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/le-burundi-au-bord-de-lapocalypse/
° http://www.congoforum.be/upldocs/2015%20n%C2%B0%2011.pdf
° http://desc-wondo.org/rd-congo-rwanda-lepouvantail-fdlr-et-les-verites-inavouables-boniface-musavuli/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Burundi: l’UE évacue une partie de son personnel, la Belgique conseille à ses ressortissants de partir
Nairobi - L’Union européenne a décidé d’«évacuer» les familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, secoué depuis six mois par une violente crise politique, et la Belgique a «conseillé» à ses ressortissants de quitter le pays.
«Nous avons décidé d’évacuer temporairement les familles et une partie du personnel non essentiel, mais la délégation continuera de fonctionner normalement», a déclaré vendredi un responsable européen. «La décision a été prise sur la base d’une nouvelle évaluation des risques liés à la situation au Burundi.»
«On a réduit le volume de nos personnels de façon à le réduire au staff essentiel. On voit bien que la situation est dangereuse à Bujumbura, nous prenons donc des mesures pour notre personnel et les familles» qui devraient quitter le pays «dans les jours qui viennent», a expliqué un autre responsable européen.
À Bujumbura, un membre de la délégation de l’UE a estimé que cette décision était «surtout une mesure de précaution», alors que «les tensions et les risques deviennent de plus en plus grands à cause des accusations portées par certains dirigeants burundais et une hostilité grandissante».
Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200 000 ont fui le pays depuis que la crise a éclaté fin avril à l’annonce de la candidature du chef de l’Etat à un troisième mandat, prohibé selon ses adversaires par la Constitution et l’Accord d’Arusha qui a permis la fin de la guerre civile (300 000 morts) entre 1993-2006.
Les violences quasi quotidiennes, attribuées à la police, aux partisans du pouvoir ou à ses adversaires qui se sont armés, laissent craindre un retour de violences à grande échelle dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
La Belgique, ancienne puissance coloniale, a conseillé vendredi à ses ressortissants «dont la présence n’est pas essentielle de quitter le pays tant que les conditions normales le permettent», en raison notamment de «propos hostiles à la Belgique et des menaces (proférées) à l’encontre des ressortissants belges».
«Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre d’évacuation générale mais nous conseillons aux Belges d’examiner leur situation et de quitter le pays si leur présence n’est pas essentielle», a précisé un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, qui estime qu’environ 500 de ses ressortissants sont actuellement présents au Burundi.
Le président du parti présidentiel CNDD-FDD, Pascal Nyabenda, avait accusé mercredi «le colonisateur belge» de financer et d’armer les opposants au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, et dénoncé les «déclarations apocalyptiques» des «lobbies belges et leurs réseaux de l’UE» sur la menace de «génocide», visant selon lui à la «recolonisation du Burundi et de son peuple».
Il s’en était également pris fin octobre à l’UE l’accusant de vouloir «forcer son peuple à renoncer à (sa) souveraineté», alors que l’Union a ouvert la première étape d’un processus prévu dans les Accords de Cotonou, pouvant mener à terme à suspendre l’aide au développement versée au Burundi.
La communauté internationale s’est en outre inquiétée début novembre de discours «incendiaires» aux «connotations ethniques» tenus par des durs du pouvoir.
Ex-rébellion hutu qui affronta avec d’autres l’armée dominée alors par la minorité tutsi durant la guerre civile, le CNDD-FDD du président Nkurunziza s’en prend régulièrement à la Belgique, où se sont exilés de nombreux opposants burundais et qui a suspendu son aide au début de la crise.
Les 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui se retrouvent lundi à Bruxelles, doivent notamment faire le point sur la situation au Burundi.
Vendredi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la «Force est-africaine en attente de préparer rapidement un déploiement au Burundi si la situation empirait», a déclaré à l’issue d’une réunion sur le Burundi le Commissaire à la Paix et la Sécurité Smaïl Chergui.
«C’est une mesure préventive, nous devons être prêts afin de n’avoir aucune surprise», a-t-il expliqué.
Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué avoir pour l’heure recommandé à ses quelque 500 ressortissants au Burundi de faire preuve de prudence.
La France est à l’initiative d’une résolution adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité de l’ONU qui, en termes vagues, demande le renforcement de la présenc" de l’ONU au Burundi, sans mentionner explicitement l’envoi de Casques bleus.
Elle évoque aussi de possibles "mesures supplémentaires" contre ceux qui incitent à la violence et entravent la paix, sans utiliser expressément le terme de sanctions.
Le camp présidentiel et les anti-troisième mandat se sont tous deux déclarés "satisfaits" de cette résolution, en donnant chacun une lecture différente.
http://www.journaldemontreal.com/2015/11/13/burundi-lue-evacue-une-partie-de-son-personnel-la-belgique-conseille-a-ses-ressortissants-de-partir
King David
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Faisons attention : La guerre de BURUNDI s'exporte en RDC !
Pourquoi la RDC doit aider au DIALOGUE au BURUNDI ! Intrigant NON ?
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
BURUNDI - Patrick Mbeko : " l'Union Africaine semble agir pour le compte des intérêts étrangers "
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
MBEKO
Avec tout le respect pour ses ouvrages..hem..ouf...
¤ FAUT-IL LAISSER UN PRESIDENT MASSACRER SES PROPRES CITOYENS ?
C´est la première question simple..plus de 500 morts et des civiles dans la capitale depuis....quand un président africain utilise son armée pour massacrer des civiles...Faut-il que l UA croise les bras, tourne les pouces..jusqu á ce qu´on va commencer á parler d´un "genocide" et l´ONU va intervenir militairement?
¤ L´AFRIQUE DU SUD
Ce que mr Mbeko oublie que le Burundi doit beaucoups á l´engagement de Mandela...qui avait fait beaucoup des sacrifices afin de restaurer la paix et la démocratie au Burundi*
Vous retrouverez sans effort que le général SudAf qui commande la Monusco..avait été responsable d´une mission militaire internationale au Burundi où l´armée SudAf était en première ligne**
Comme par hasard celle qui dirige l UA actuellement est une ex ministre des AE de la RSA..et doit bien maîtriser la question burundaise*
¤ LA RDC IMPLIQUÉE ET EN DANGER..
L´actuel président du Burundi.. a le back up de Kanambe..On signale la présence des membres de la Garde Républicaine congolais avec des uniformes de la police burundaise en action á Bujumbura**
Comme Mobutu qui avait commis la bourde de se retrouver dans la guerre du Rwanda, Kanambe refait la même bourde et risque de se retrouver face á la toute puissante Afrique du Sud**et pire une grande majorité des pays africains qui souhaitent agir militairement afin d´éviter un nouveau genocide**
Avec Kagame en voie de rompre avec son parrain americain, le Burundi en route vers un genocide, la RDC peut beaucoups gagner dans une intervention militaire de l´UA au Burundi..au lieu de se retrouver avec des millions des refugiés burundais..et rwandais au cas où Kagame est liquidé...Mieux vaut avoir une armée de l´UA..dans ce pays voisin...
Avec tout le respect pour ses ouvrages..hem..ouf...
¤ FAUT-IL LAISSER UN PRESIDENT MASSACRER SES PROPRES CITOYENS ?
C´est la première question simple..plus de 500 morts et des civiles dans la capitale depuis....quand un président africain utilise son armée pour massacrer des civiles...Faut-il que l UA croise les bras, tourne les pouces..jusqu á ce qu´on va commencer á parler d´un "genocide" et l´ONU va intervenir militairement?
¤ L´AFRIQUE DU SUD
Ce que mr Mbeko oublie que le Burundi doit beaucoups á l´engagement de Mandela...qui avait fait beaucoup des sacrifices afin de restaurer la paix et la démocratie au Burundi*
Vous retrouverez sans effort que le général SudAf qui commande la Monusco..avait été responsable d´une mission militaire internationale au Burundi où l´armée SudAf était en première ligne**
Comme par hasard celle qui dirige l UA actuellement est une ex ministre des AE de la RSA..et doit bien maîtriser la question burundaise*
¤ LA RDC IMPLIQUÉE ET EN DANGER..
L´actuel président du Burundi.. a le back up de Kanambe..On signale la présence des membres de la Garde Républicaine congolais avec des uniformes de la police burundaise en action á Bujumbura**
Comme Mobutu qui avait commis la bourde de se retrouver dans la guerre du Rwanda, Kanambe refait la même bourde et risque de se retrouver face á la toute puissante Afrique du Sud**et pire une grande majorité des pays africains qui souhaitent agir militairement afin d´éviter un nouveau genocide**
Avec Kagame en voie de rompre avec son parrain americain, le Burundi en route vers un genocide, la RDC peut beaucoups gagner dans une intervention militaire de l´UA au Burundi..au lieu de se retrouver avec des millions des refugiés burundais..et rwandais au cas où Kagame est liquidé...Mieux vaut avoir une armée de l´UA..dans ce pays voisin...
GHOST
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
Par souverainisme africain total et/ou parti-pris anti-rwandais légitime mais parfois paradoxal et/ou idolâtrie cupide ou aveugle de nos potentats et/ou anti-américanisme primaire certains de nos concitoyens (Congolais ou simplement Africains) semblent avoir décrété sans pitié que les souffrances de nos frères et sœurs de l'Est et partout ailleurs dans notre pays et en Afrique sous le joug des présidents-à-vie sont négligeables par rapport aux apparentes désillusions que les Américains auraient subi en ne réussissant pas leurs refus des mandats anticonstitutionnels au Burundi, au Rwanda, au Congo/Brazza ! Effarant !!!
Ils spéculent donc sur des intérêts que des Occidentaux perdraient chez-nous face à un échec d'Obama à n'avoir réussi son oukase contre le troisième mandat mais dites-moi qui trinque par exemple de l'instabilité en cours dans les Grands Lacs; quel est cet intérêt pour lequel les Américains se seraient coupés les moyens de l'obtenir au Burundi, au Rwanda, au Congo/B avec cette issue ? Sans blague !!!
Kagame dirigeant autoritaire et ethniste co-coupable de nos 6 M de morts bénéficie du crédit de son peuple et du monde pour quelques réussites socio-économiques et sécuritaires dans son pays mais est-on sûr que son système permettra un après-lui aussi bénéfique ?
Le Burundi qui était en paix pendant quelques années est tombé par l'intransigeance égoïste de Nkurunzinza dans une insécurité où l'on dénombre déjà au moins 500 victimes en quelques 5 mois...
Ne parlons pas des morts Congolaises qui continuent à s'entasser à l'Est, suivez la tragédie de Beni...
A qui profite l'hécatombe des morts de l'Est du Congo et d'ailleurs où sévit ce statu-quo politique ?
L'UA devrait se taire face à ces catastrophes parce que son entrée ne servirait que les intérêts occidentaux mais les victimes burundaises, Congolaises et autres ne frappent-ils pas d'abord des Africains et pas des Américains ?
Ceux qui se révoltent au Burundi sont bien des Burundais et la guerre chronique à Beni tue des Congolais, quels pouvoirs doivent donc en répondre en premier lieu ?
Comme dit l'autre, attention, ce sont bien les sociétés africaines qui se fabriquent leurs propres tyrans qui les tuent !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ils spéculent donc sur des intérêts que des Occidentaux perdraient chez-nous face à un échec d'Obama à n'avoir réussi son oukase contre le troisième mandat mais dites-moi qui trinque par exemple de l'instabilité en cours dans les Grands Lacs; quel est cet intérêt pour lequel les Américains se seraient coupés les moyens de l'obtenir au Burundi, au Rwanda, au Congo/B avec cette issue ? Sans blague !!!
Kagame dirigeant autoritaire et ethniste co-coupable de nos 6 M de morts bénéficie du crédit de son peuple et du monde pour quelques réussites socio-économiques et sécuritaires dans son pays mais est-on sûr que son système permettra un après-lui aussi bénéfique ?
Le Burundi qui était en paix pendant quelques années est tombé par l'intransigeance égoïste de Nkurunzinza dans une insécurité où l'on dénombre déjà au moins 500 victimes en quelques 5 mois...
Ne parlons pas des morts Congolaises qui continuent à s'entasser à l'Est, suivez la tragédie de Beni...
A qui profite l'hécatombe des morts de l'Est du Congo et d'ailleurs où sévit ce statu-quo politique ?
L'UA devrait se taire face à ces catastrophes parce que son entrée ne servirait que les intérêts occidentaux mais les victimes burundaises, Congolaises et autres ne frappent-ils pas d'abord des Africains et pas des Américains ?
Ceux qui se révoltent au Burundi sont bien des Burundais et la guerre chronique à Beni tue des Congolais, quels pouvoirs doivent donc en répondre en premier lieu ?
Comme dit l'autre, attention, ce sont bien les sociétés africaines qui se fabriquent leurs propres tyrans qui les tuent !
"Arrêtons de fabriquer des tyrans !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10497
[...]
"Cyrille Ndayirukiye : « Je ne pouvais pas croiser les bras devant le massacre des paisibles manifestants par la police ! »"
° http://www.iwacu-burundi.org/cyrille-ndayirukiye-je-ne-pouvais-pas-croiser-les-bras-devant-le-massacre-des-paisibles-manifestants-par-la-police/
"Le dialogue inter-burundais reporté sine die"
° http://www.iwacu-burundi.org/pourparlers-inter-burundais-le-rendez-vous-darusha-de-ce-mercredi-reporte-sine-die/
"Le Parlement burundais face à l’Union africaine"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/12/21/le-parlement-burundais-face-a-lunion-africaine/
° http://www.lalibre.be/actu/international/burundi-perpetuite-requise-contre-les-putschistes-notre-motivation-etait-legale-568d424f3570ed3894f56ec8
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/12/30/filip-reyntjens-et-la-crise-burundaise/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/12/30/mediateur-dans-la-crise-burundaise-yoweri-museveni-est-aussi-un-pompier-pyromane/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/12/11/climat-de-guerre-a-bujumbura/
"Rwanda: Kagame balaie les critiques de Washington sur sa candidature"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160105-rwanda-paul-kagame-rejet-critiques-etats-unis-candidature
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/05/le-president-rwandais-repond-aux-critiques-de-washington-sur-sa-candidature_4842150_3212.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/01/03/kagame-for-ever/
° http://www.rfi.fr/afrique/20160103-rwanda-deception-washington-candidature-paul-kagame
° http://www.rfi.fr/afrique/20160101-rwanda-kagame-annonce-candidature-critiques-opposition
° http://www.jeuneafrique.com/mag/289471/politique/burundi-pierre-nkurunziza-sursis/
"Ces élections qui font peur à Bongo, Sassou, Issoufou et Kabila"
° http://www.mondafrique.com/democratie-en-afrique-revers-en-2015-et-incertitudes-electorales-en-2016/
"Infiltrations de rebelles burundais en RDC: quels sont les groupes?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160105-infiltrations-rebelles-burundais-rdc-sont-groupes
"Infiltrations de rebelles burundais en RDC: ce que disent les services"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160105-infiltrations-rebelles-burundais-rdc-dixit-services-congolais
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"RFI: le journaliste burundais Esdras Ndikumana honoré en France
° http://www.rfi.fr/afrique/20160111-rfi-journaliste-burundi-esdras-ndikumana-honore-france
Le correspondant de RFI au Burundi, Esdras Ndikumana.
© https://www.facebook.com/esdrasndikumana
L'association de la presse diplomatique en France a remis un prix, ce lundi, à notre confrère Esdras Ndikumana, à l'occasion des vœux du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le journaliste burundais, qui vit actuellement en exil au Kenya, a été récompensé pour sa couverture de la crise au Burundi en tant correspondant de RFI et de l'Agence France-Presse (AFP).
Esdras Ndikumana était visiblement ému ce lundi, ému d’être le premier étranger à se voir décerner le prix de la presse diplomatique francophone. Et un mot a particulièrement marqué cette cérémonie, c’est le « courage », comme l’a notamment salué Jacques Hubert-Rodier, le président de l’Association de la presse diplomatique.
« Compétence et courage », a renchéri le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Et ce, jusque dans une terrible épreuve, lorsque le 2 août dernier Esdras Ndikumana a été arrêté puis tabassé par des membres des forces de sécurité gouvernementales, alors qu’il exerçait son métier et alors – et cela a été rappelé – qu’il était salué par tous dans son pays pour son impartialité et pour la qualité de sa couverture journalistique.
La difficulté d’informer sur le continent
Ce prix, Esdras Ndikumana, qui vit aujourd’hui en exil au Kenya, a tenu à le partager avec l’ensemble des journalistes de RFI et de l’AFP, qui l’ont, dit-il, soutenu et accompagné, lui et sa famille, dans cette épreuve. Le partager aussi avec d’autres journalistes africains, des journalistes qui « font un travail formidable sur le terrain, au jour le jour, même si on l’oublie parfois un peu ».
Et puis aussi bien sûr, le partager et rendre hommage à cette occasion à tous ses collègues journalistes burundais dont la plupart ont fui le pays. Certains continuent à tenter, à Bujumbura et ailleurs, d’informer leurs concitoyens, alors que la quasi-totalité des médias privés burundais indépendants sont toujours aujourd’hui fermés.C'est pour moi une mise en lumière de la situation dans mon pays, le Burundi, qui est aujourd'hui dans une crise profonde, pour laquelle il faut trouver des solutions.
Esdras Ndikumana, journaliste pour RFI et l'AFP
12-01-2016 - Par Florence Morice
« Je voudrais aussi dire un mot à propos de journalistes qui sont souvent oubliés : les correspondants en Afrique qui font un travail formidable. Je leur dédie ce prix et aussi aux collègues burundais qui aujourd’hui traversent de très grandes difficultés ; qui ont fui le pays, un pays où il y avait un espace de liberté qui est aujourd’hui totalement fermé. Je vous remercie, tout en vous disant, monsieur le ministre : continuez à plaider pour que le Burundi puisse sortir de la crise actuelle. Merci », a déclaré Esdras Ndikumana.Nous demandons aux autorités [burundaises] que des gestes soient faits pour permettre qu'il y ait une désescalade et que revienne la paix. Et nous pensons que l'Union africaine, par ses représentants, peut agir très utilement.
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
11-01-2016 - Par Florence Morice
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lui a répondu, quelques minutes plus tard. « Nous sommes évidemment très attentifs à la situation du Burundi. Inquiets aussi. Notre diplomatie est mobilisée. Nous soutenons le dialogue entre Burundais, puisque c’est la seule manière d’avancer, sous conduite africaine et nous espérons – nous y travaillons – le retour le plus rapide possible à la paix », a-t-il souligné.
Défense de la liberté de la presse
En novembre dernier, des journalistes burundais, réunis à Kigali au Rwanda, où beaucoup sont partis vivre en exil, avaient dressé un état des lieux. Ils avaient une nouvelle fois demandé au gouvernement de rouvrir les médias indépendants, la plupart ayant fermé suite au coup d'Etat manqué du 13 mai dernier, et aussi d'assurer la sécurité des journalistes pour permettre leur retour d'exil. Mais un mois et demi plus tard, rien n'a changé, déplore Alexandre Niyungeko, président de l'association des journalistes burundais contacté par RFI.
« Je dirais que la situation s'est plutôt détériorée, surtout au vu des conditions de vie en exil. Quand bien même il y a certaines initiatives pour faire leur métier autant qu'ils le peuvent, ça reste quand même très limité », regrette-t-il, rappelant que les journalistes encore présents au Burundi sont souvent « malmenés. Ils ont été arrêtés et détenus abusivement, même s'ils ont été relâchés. Beaucoup d'entre eux vivent en clandestinité. » Et de saluer le courage de ces journalistes « qui continuent malgré toutes ces menaces » à faire leur travail autant que possible.
En attendant, le président de l'association des journalistes burundais continue de demander que « les mandats d'arrêt émis à l'endroit de certains de nos collègues soient purement et simplement laissés tombés. »
« Un homme formidable »
De son côté, la présidente du groupe France Médias Monde, maison mère de RFI, a dit son émotion de voir ainsi Esdras Ndikumana récompensé et ce que représente ce prix à ses yeux.A lui tout seul [Esdras Ndikumana ndlr], il rassemble au fond beaucoup d'enjeux aujourd'hui pour le métier de journaliste et notamment de terrain.
Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde
11-01-2016 - Par Florence Morice
« Moi, à titre personnel, Esdras, c'est quelqu'un que j'ai rencontré parce qu'il se battait pour défendre un autre journaliste, un autre correspondant de RFI Hassan Ruvakuki, qui avait été condamné à vie pour terrorisme alors qu'il ne faisait que son métier. Et c'était Esdras qui allait à la prison, à plusieurs kilomètres de Bujumbura, pour veiller qu'il ait à manger, qu'il n'ai pas froid... Il a été remarquable dans sa lutte pour un autre journaliste qui était victime et lui à son tour est devenu victime, avec au fond la même dignité. C'est un homme formidable et je suis tellement heureuse pour lui et sa famille, qui vit aujourd'hui au Kenya », a déclaré Marie-Christine Saragosse.→ à lire aussi, la revue de la presse africaine avec à la Une : « Une récompense à la fois méritée et politique »
° http://fr.africatime.com/burundi/articles/le-journaliste-burundais-esdras-ndikumana-recoit-le-prix-de-la-presse-diplomatique-2015
° http://www.rfi.fr/emission/20160112-esdras-ndikumana-
° http://www.jeuneafrique.com/281609/culture/burundi-journaliste-burundais-esdras-ndikumana-remporte-prix-de-presse-diplomatique/
° http://www.france24.com/fr/20151019-esdras-ndikumana-journaliste-rfi-afp-torture-burundi-porte-plainte
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/12/30/filip-reyntjens-et-la-crise-burundaise/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 13/1/2016, 6:46 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"Qui a peur de Paul Kagamé ?
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/12/qui-a-peur-de-paul-kagame_4845884_3212.html
« Vous m’avez demandé de diriger à nouveau ce pays après 2017. Etant donné l’importance que vous y accordez, je ne peux qu’accepter. » A écouterson adresse à la nation diffusée à la télévision nationale le 31 décembre 2015, Paul Kagamé n’a pas eu le choix. Elu en 2003 et 2010 avec plus de 90 % des voix, le président rwandais est donc candidat à sa succession.
Faut-il y voir une preuve supplémentaire de la dérive autocratique du pouvoir, comme l’estime Carina Tertsakian, de l’ONG Human Rights Watch ? Ou la décision sage d’un homme d’Etat « exceptionnel », comme le croitEmmanuel Mushimiyimana, chercheur en sciences politiques à l’Université du Rwanda, à Kigali ? Entretien croisé.
Le président rwandais Paul Kagamé, 58 ans, a annoncé son intention de briguer un troisième mandat en 2017. Il a modifié la Constitution dans ce but. Qu’est-ce qui le distingue de Pierre Nkurunziza au Burundi ou de Denis Sassou Nguesso au Congo ?
Carina Tertsakian Au fond, pas grand-chose. La différence est surtout formelle. Paul Kagamé s’accroche au pouvoir et manipule la loi fondamentale pour se maintenir. La même tendance a été observée au Burundi, en Ougandaou au Congo-Brazzaville. Mais, dans ces pays, les changements ont été engagés à la dernière minute, dans des contextes compliqués. Le président rwandais, lui, a lancé le processus bien avant le scrutin de 2017.
Il peut en outre prétendre obéir à la volonté du peuple, mettre en avant les 3,7 millions de pétitions transmises à Kigali en faveur d’une modification de la Constitution, ainsi que les 98,3 % de « oui » au référendum de décembre 2015. Mais combien, parmi les votants, sont des partisans sincères du régime ? Combien se sont prononcés pour la stabilité, ou parce qu’ils estimaient que ça ne servait a rien de voter « non » ? Certains ont-ils fait l’objet de menaces et voté par peur ? On ne le saura jamais, parce que de graves restrictions pèsent sur la liberté d’expression au Rwanda.Lire aussi : Paul Kagamé s’ouvre la voie d’une présidence à vie
Emmanuel Mushimiyimana Pour les Rwandais, Paul Kagamé et le Front patriotique rwandais (FPR), son parti, sont avant tout les garants de l’unité et de la réconciliation. Leur légitimité tient à la stabilité qu’ils ont su établir après le génocide de 1994. Parce qu’ils ont partagé le pouvoir avec des mouvements comme le Parti social-démocrate et le Parti libéral, et intégré certains éléments des Forces armées rwandaises dans la nouvelle armée.
C’est ce soutien populaire qui a fait défaut au dirigeant burundais Pierre Nkurunziza. Et cela, d’autant plus que les conditions de vie de part et d’autre de la frontière sont très différentes. Au Burundi, le PIB par habitant s’élève à 315 dollars (290 euros), selon le Fonds monétaire international, contre 743 dollars au Rwanda.
La bonne gouvernance, souvent mise au crédit de Paul Kagamé, peut-elle perdurer sans alternance ?
C. T. Il est vrai que le Rwanda a fait des progrès considérables depuis le génocide. Le gouvernement a relancé l’activité économique, reconstruit les institutions, redressé les infrastructures, développé le pays… Mais le tableau est nettement moins reluisant sur le plan des droits civils et politiques. Les Rwandais ne devraient pas avoir à choisir entre la prospérité et les libertés.
Dès sa prise de pouvoir, le FPR n’a toléré aucunes voix discordantes, qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays. Les formations qui sont représentées à l’Assemblée nationale soutiennent généralement le FPR. Très peu de partis politiques d’opposition peuvent réellement fonctionner. L’exemple le plus connu est celui de Victoire Ingaribé, la présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), en prison depuis 2010. Bernard Ntaganda, qui dirige toujours le Parti social Imberakuri, a lui aussi passé cinq ans derrière les barreaux avant d’être relâché.
C’est également très difficile pour les journalistes d’enquêter sérieusement sur les allégations d’exactions par les agents de l’Etat. En 2010, quelques mois avant les élections, les journaux indépendants, Umuvugizi et Umuseso, très critiques envers le pouvoir, ont été suspendus. L’un de leurs reporters, Jean-Léonard Rugambage, a été tué à Kigali à la même période alors qu’il enquêtait sur une tentative d’assassinat contre le général Kayumba Nyamwasa, passé dans l’opposition. En 2015, c’est le service en kinyarwanda de la BBC qui a été bloqué, alors que c’était l’un des rares médias en langue nationale à donner des informations indépendantes et objectives.
Fatalement, le phénomène d’autocensure est très prononcé. Les organisations des droits de l’homme rwandaises ont disparu petit à petit. Les gens ont peur.
E. M. Je crois qu’une bonne gouvernance est nécessaire à une alternance réussie. Elle la précède. La démocratie ne pouvait pas s’établir dans un pays détruit et déchiré comme l’était le Rwanda. La politique de Paul Kagamé ne tue pas, mais on ne peut tout simplement pas laisser certains mettre en danger la sécurité nationale. Les acteurs internationaux ou les ONG considèrent souvent que l’opposition est innocente, mais ce n’est pas le cas.
Kagamé est-il un autocrate ? Ce n’est pas la bonne question à se poser. Le problème que nous avons en Afrique, c’est le manque d’institutions. J’ai vécu en Belgique à l’époque où Wallons et Flamands peinaient à s’entendre sur le nom d’un premier ministre. Le pays n’avait pas de gouvernement, si ce n’est celui qui expédiait les affaires courantes. Pourtant, l’université m’accueillait, j’allais au marché, boire des bières, la police faisait son travail. Pourquoi ? Parce que les institutions fonctionnent en Europe. Au Rwanda, nous sommes toujours en train de les construire. Tout sombrerait dans le chaos si le président partait. C’est un dirigeant qui agit pour les Rwandais et pour son pays, pas comme un Mobutu ou ces présidents qui pillent, mangent le pain de leurs administrés. Si on veut parler d’autocratie, la nôtre est très différente des autocraties ailleurs en Afrique. Nous sommes plus proches de Singapour. L’alternance est inévitable, mais le Rwanda n’est pas prêt.Lire aussi : « Au Rwanda, nous bâtissons notre économie grâce aux technologies »
Paul Kagamé avait laissé entendre que ce serait un échec pour lui s’il ne trouvait personne pour le remplacer avant la fin de son mandat actuel. A-t-il rendu sa succession impossible ?
C. T. L’organisation interne du FPR reste assez opaque, il est difficile d’y voir clair. Des divisions assez sérieuses au sein du parti ont existé, des personnes haut placées ont eu des désaccords importants avec le président et son entourage, et sont devenues la cible de la répression. C’est le cas du général Kuyumba, qui a fondé le Rwanda National Congress avec trois autres officiers. L’un d’eux, Patrick Karegeya, a été retrouvé mort en janvier 2014.
E. M. Ce sera sans doute difficile de succéder à un personnage aussi charismatique que Paul Kagamé. Mais les élites évoluent. En 1994, quand j’avais 13 ou 14 ans, les sciences politiques n’étaient pas enseignées dans le pays. Une génération de dirigeants capables est aujourd’hui en train de seformer dans les universités et les instituts. Les services et les technologies de l’information se sont considérablement développés grâce au libre-échange. Ce système prépare des élites qui continueront de construire le pays.
Que penser de la réaction des Etats-Unis, très critiques envers un éventuel troisième mandat du président ?
C. T. Le gouvernement américain a toujours pris des positions claires sur ces questions de limite des mandats. Ils ont suivi la même ligne au Congo et au Burundi. Mais Washington, comme Londres, La Haye et d’autres gouvernements occidentaux ont beaucoup soutenu financièrement le Rwanda depuis le génocide. Je ne sais pas si les critiques américaines contre Kagamé seront suivies de conséquences.
E. M. Qu’ont fait les Etats-Unis pendant le génocide de 1994 ? Ont-ils réagi ? Non. Ils n’ont pas à s’occuper des affaires des Rwandais aujourd’hui. Par ailleurs, je vous rappelle que Franklin Delano Roosevelt a lui aussi fait plus de deux mandats, contrairement à tous ses prédécesseurs. Pourquoi ? Parce qu’il était considéré comme un président exceptionnel par les Américains. Il en va de même pour Paul Kagamé aux yeux des Rwandais."
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/01/03/kagame-for-ever/
Notre témoin rwandais a sans doute raison de prendre Kagame pour un dirigeant exceptionnel, exceptionnel il l'est mais autant pour le bien qu'il aurait apporté à son pays que pour le mal qu'il a fait subir à ses voisins pour y arriver... Il a en effet largement obtenu son succès grâce au laisser-faire de l'Occident du à sa mauvaise conscience quant à sa négligence dans l'issue du génocide de 1994 et AU butin mafieux de son pillage et de sa déstabilisation du Congo... C'est aussi cela la vérité qui révise sa réussite !
Ailleurs qu'après 20 ans de pouvoir absolu Kagame n'ait pu sortir parmi plus de 10 M de rwandais un seul homme capable de le remplacer; c'est là la preuve flagrante d'un relatif échec de son long règne; l'absence d'une relève capable n'a jamais été due hier avec Habyarimana et aujourd'hui avec Kagame à un déficit de formation scientifique parmi la population comme veut le prétendre si légèrement notre rwandais mais à un système défaillant...
Quant à l'Amérique qu'il condamne aussi rapidement; est-il si ignorant de l'histoire récente de son pays pour ne pas savoir que le Rwanda est devenu aujourd'hui ce qu'il est grâce à l'accompagnement décisif de celle-ci depuis les premiers débuts du FPR/APR jusqu'à ce jour ? Sans l'Amérique Kagame n'aurait pu réussir grand chose !
La question essentielle est celle d'accepter ou non après 20 ans de gestion absolue de sacrifier la démocratie au profit d'un despotisme même éclairé dont les suites risquent de voir revenir la même guerre civile ?
A bon entendeur..............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
La secrétaire d'Etat adjointe pour l'Afrique, Linda Thomas-Greenfield, a fait état, mercredi devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, des rapports soulignant l'implication du gouvernement rwandais dans des activités déstabilisatrices au Burundi.
Les Etats-Unis ont accusé mercredi le gouvernement du Rwanda de chercher à "déstabiliser" le Burundi voisin, notamment en recrutant des réfugiés burundais pour les enrôler dans une opposition armée contre le régime du président burundais.
"Nous avons vu un certain nombre de rapports de nos collègues sur le terrain qui laissent penser que le gouvernement rwandais est impliqué dans des activités déstabilisatrices au Burundi", a soutenu Linda Thomas-Greenfield.
Sont ils crédibles ces Amerlocks ?
Les Etats-Unis ont accusé mercredi le gouvernement du Rwanda de chercher à "déstabiliser" le Burundi voisin, notamment en recrutant des réfugiés burundais pour les enrôler dans une opposition armée contre le régime du président burundais.
"Nous avons vu un certain nombre de rapports de nos collègues sur le terrain qui laissent penser que le gouvernement rwandais est impliqué dans des activités déstabilisatrices au Burundi", a soutenu Linda Thomas-Greenfield.
Sont ils crédibles ces Amerlocks ?
djino
Re: Au Burundi aussi ca chauffe !
"RDC Congo – Le Rwanda veut déstabiliser le Burundi avec le M23
(Burundi– AGnews 09/05/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-congo-le-rwanda-veut-destabiliser-le-burundi-avec-le-m23
° http://burundi-agnews.org/sports-and-games/burundi-rdc-congo-le-rwanda-veut-destabiliser-le-burundi-avec-le-m23-2/
Depuis Kinshasa, lors d’un entretien accordé à IRIN (Réseaux d’information régionaux intégrés), en cette semaine du lundi 2 mai 2016 au vendredi 6 mai 2016, M. Lambert Mendé Omalanga, porte-parole du gouvernement de la RDC Congo, a informé la communauté internationale du recrutement, par le Rwanda, de la Force Négative du M23, en vue d’attaquer le Burundi.
La RDC Congo accuse le Rwanda d’avoir payé des combattants ex-M23 ( Force Négative ), en exil au Rwanda et en Ouganda, pour renforcer l’opposition burundaise en vue de renverser le gouvernement de Bujumbura. M. Lambert Mendé Omalanga explique : “Nous voulons que ces gens [les rebelles ex-M23] retournent à la maison. Il y a quelques mauvais éléments en provenance du Rwanda qui les recrutent pour aller combattre au Burundi. Nous avons arrêté certains d’entre eux dans le Nord-Kivu (est du Congo), et nous allons les poursuivre “. (...)"
° http://burundi-agnews.org/afrique/burundi-hima-muhima-bahima-et-le-hamitisme/
° http://www.iwacu-burundi.org/
° http://burundi-24.com/analyse/le-journal-iwacu-burundi-est-il-devenu-iwacu-rwanda
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» CA CHAUFFE ENTRE LES BALUBA ET LES BANGALA
» CHEZ BOSHAP CA CHAUFFE, RIEN NE VA...... SOLUTION DEMISSION
» LA NOUVELLE JUNTE(JUNTA) AU BURUNDI
» Le Rwanda, le Burundi et la RDC souhaitent créer une cour de justice
» ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
» CHEZ BOSHAP CA CHAUFFE, RIEN NE VA...... SOLUTION DEMISSION
» LA NOUVELLE JUNTE(JUNTA) AU BURUNDI
» Le Rwanda, le Burundi et la RDC souhaitent créer une cour de justice
» ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
Page 4 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum