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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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Message  link 2/9/2015, 6:31 pm

DIALOGUE INCLUSIF
POUVOIR-UDPS : ENFIN UN COMPROMIS SUR LA MÉDIATION
mercredi 2 septembre 2015


De bonnes nouvelles du côté des négociateurs de l’Udps dans les tractations avec les émissaires du chef de l’Etat. Une divergence de taille qui divisait les deux camps vient de sauter. Il s’agit de la question de la médiation sur laquelle un compromis est enfin dégagé, à en croire des révélations faites à la presse hier par Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national aux Relations extérieures de l’Udps.
L’émissaire du Sphinx de Limete n’a pas dit en quoi consistait le compromis sur la médiation. Encore une fois, Félix Tshisekedi s’est montré plus que jamais optimiste pour la tenue d’un Dialogue inclusif aux termes de l’Accord-cadre. Il rappelle aussi les termes de références de l’agenda de l’Udps qui ne transige pas sur les délais constitutionnels.
Ceux-ci doivent scrupuleusement être observés dans l’élaboration de tout calendrier électoral. Le Secrétaire national aux Relations extérieures persiste et signe. « L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours ».
Il s’inscrit par ailleurs en faux contre des propos vexatoires et offensants tenus à Bruxelles vendredi dernier par des quidams se faisant passer pour des combattants de l’Udps. Pour Félix Tshisekedi, il ne s’agit pas du tout des membres du parti. Ceux-ci ne peuvent proférer des injures contre le chef du parti.
« Ce sont, dit-il, des gens manipulés pour discréditer le parti. Car les vrais combattants de l’Udps ne peuvent aucunement porter des revendications du parti dans la rue. Les vrais membres du parti savent que le Président de l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais ».

L’UDPS REJETTE TOUTE IDEE DE TRANSITION


Avant-hier, au siège du parti, à la "10ème Rue ", le Secrétaire général, Me Bruno Mavungu, a décidé de mettre les points sur les " i " sur des malveillances à l’égard de l’Udps. Son parti est favorable à la tenue d’un dialogue inclusif et s’y prépare ardemment.
L’Udps rejette toute idée de transition. Elle s’oppose ainsi à la moindre prorogation de la mandature du chef de l’Etat, a claironné Félix tshisekedi, tout en rappelant son cahier des charges apprêté en vue du dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A partir de ces mises au point qui ne sont que des rappels des positions bien connues, on ne voit pas d’où viennent les craintes des anti-dialogue comme l’Unc de Vital Kamerhe, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, l’ECIDE de Martin Fayulu, MLP de Franck Diongo...

LE MEME CAHIER DES CHARGES


Ce sont ces partis politiques opposés à la tenue de tout dialogue avec Joseph Kabila qui essaient de tourner en dérision le chef de l’Udps, Tshisekedi Wa Mulumba, en le présentant comme roulant pour « le glissement » en faveur de Joseph Kabila. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, paraît curieux. Car, ces formations politiques, surtout les deux plus grandes en termes de représentativité, en l’occurrence le Mlc avec 21 députés et l’Unc, 19, connaissent par cœur les revendications de l’Udps en rapport avec le dialogue.
C’est le même cahier des charges qui n’a pas changé d’un iota. Ils le connaissent trop bien, d’autant qu’ensemble ils ont rasé plusieurs murs des chancelleries occidentales pour exiger la tenue d’une dialogue selon l’Accord-cadre. C’est le même que ne cesse de réclamer l’Udps aujourd’hui.
La matrice de la démarche, ils l’ont élaborée ensemble avant de se dérober bien plus tard. Les Congolais ne peuvent oublier si vite les géniteurs du dialogue. Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI.

TSHISEKEDI ACCUSE D’ETRE DEPASSE PAR LES EVENEMENTS


L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue. Ses pourfendeurs ont qualifié son chef d’être dépassé par les événements. Mais lorsque la CENI publie le calendrier électoral global, il y a des tirs croisés de partout. Le calendrier électoral est trainé dans la boue, traité de tous les noms.
C’est alors que tous rejoignent l’Udps pour l’appuyer dans sa revendication pour le dialogue. Celui-ci permettrait entre autres d’élaborer un calendrier électoral consensuel. L’Udps, le Mlc et l’Unc ne roulent que pour le dialogue.
Ce qui explique que le chef de l’Etat ait envoyé par la suite son émissaire, Kalev Mutond, auprès de ces trois partis politiques pour avoir la substance de dialogue qu’ils appellent de tous les vœux. Jusqu’ici, tout marche comme sur de roulettes.
C’est lorsque le président Joseph Kabila a initié les consultations du Palais de la Nation que les premières fissures sont apparues. Le Mlc et l’Unc rejettent ces consultations et renient au Raïs l’autorité nécessaire pour les mener, car, argument-ils, « Joseph Kabila fait partie du problème dans l’équation congolaise.
L’Udps rejette aussi les consultations présidentielles, mais reste toujours ouverte au dialogue avec Joseph Kabila. C’est ici l’origine du désaccord qui mine l’Opposition et divise l’Udps, le Mlc et l’Unc. Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? Question posée au Mlc et à l’Unc.


KANDOLO M.

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 2/9/2015, 10:12 pm

"L’heure est grave : tous les indicateurs sont au rouge !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10180
Honoré Ngbanda est connu de tous les Congolais : en bien ou en mal, peu importe. Ici, j’aimerais revenir à son dernier message sur Youtube. En le suivant de près, on voit bien qu’il maîtrise parfaitement le sujet. Il est, de ceux qui, parmi les quelques rares politiciens ou leaders, ont traversé le temps, et qui peuvent donc relater quelques faits de l’histoire récente de notre pays, le Congo, l’ancien Zaïre de Mobutu.
Le constat est amer : le Congo est tombé très bas, le Congo est en danger de mort, in fine les Congolais sont réduits à un troupeau des moutons qu’on conduit, chaque jour, par notre propre complaisance, à l’abattoir de la mort, par la milice de Joseph Kabila, et depuis longtemps, en se comportant comme des agneaux, qui n’ouvrent même plus la bouche pour bêler ! Mais, cette fois, l’heure est devenue si fatale, la maison Congo étant en feu !

Maintenant, il nous revient à tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, de nous rassembler, en laissant de côté, nos divergences et luttes intestines, pour éteindre, en priorité, ce gigantesque incendie allumé volontairement par Joseph Kabila et sa famille politique, dans le but ultime de faire disparaître de la carte du monde, le Congo, notre grand et beau pays, au cœur de l’Afrique.
Par ailleurs, pourquoi l’organisation des élections sensées se tenir à partir du mois d’octobre 2015 à novembre 2016, tarde-t-elle à démarrer ? Et, pour quelle raison fondamentale a-t-on précipité sans politique de moyens nécessaires, le découpage territorial ? Quelle conclusion peut-on tirer de la découverte de la fosse commune de Maluku ? Et que dire sur la réalité d’autres fosses communes, dissimulées à travers la République ?

Est-il vrai que le corps sans vie de notre compatriote Fidèle Bazana a été livré, après son odieux assassinat, dans le parc des chiens d’attaque bougrement affamés, de l’Inspectorat Général de la Police Nationale Congolaise ? Et que les restes de la victime, des os essentiellement, ont été soigneusement emballés dans un sac, pour être jetés discrètement au fleuve Congo ?
En outre, pourquoi, et par qui, l’ordre est-il venu, de massacrer, sans raison compréhensible, nos parents frères et sœurs du Kongo Central, des adeptes, à l’époque des faits, du Mouvement Politico-religieux, Bundu dia Kongo ? Est-il sensé, voir raisonnable de faire disparaître ces milliers des cadavres dans une destination inconnue ? Avez-vous la conscience tranquille, face à l’ampleur de crimes contre l’humanité, ordonnés par le pouvoir d’occupation, contre l’inoffensif et hospitalier peuple mukongo ?

Ce serait intolérable, si on ne se posait pas la question de savoir, pourquoi des mercenaires, très mal identifiés, ont massacré, grâce à un armement très disproportionné, nos vaillants compatriotes Congolais de souche, les Enyele, dans la province de l’Equateur ? Ont-ils été tous enterrés dans une fosse commune et/ou jetés dans le fleuve, selon la pratique devenue courante de ce régime honni ?
Enfin, que pense Joseph Kabila, des massacres récidivants, que subissent les paisibles populations de Beni au Nord-Kivu ? Quel est le type de population qu’occupent actuellement, les localités et les espaces verts désertés maintenant par les anciens autochtones de Beni, désabusé ?
Toutes ces questions méritent des réponses appropriées, qui seraient données par les tenants du pouvoir actuel, afin de permettre à la communauté congolaise, victime d’une dictature féroce, de panser ses plaies, et de saisir les opportunités que lui offre l’alternance démocratique en vue, afin de changer son chemin et de recréer les conditions d’une société apaisée, d’une nature respectée, et d’une humanité retrouvée !

D’où l’obligation impérative pour Joseph Kabila d’ouvrir son cœur et de libérer, après 14 ans de détention en prison, sans justification des preuves matérielles irréfutables, et dans une culpabilité supposée du Colonel Eddy Kapend, et de Georges Leta Mangasa, ancien administrateur général de l’Agence nationale de renseignements, détenu lui aussi, pour le même motif, depuis 14 ans, ayant laissé derrière lui, à l’époque des faits, une jolie fillette de 9 ans, devenue aujourd’hui adulte, sans l’assistance ni l’encadrement et encore moins le suivi paternel !
Il est temps que soit éradiqué, une fois pour toutes, la culture d’empoisonnement comme règlement de compte entre partenaires. Il est aussi temps, que cesse comme mode de gestion politique, l’intimidation, la persécution, le traitement inhumain et dégradant qu’on fait subir aux Députés de l’opposition qui, dans un passé récent, avaient osé braver la peur pour s’opposer, avec raison, au système de prédation, de la dictature et de la terreur, mise en place par Joseph Kabila. Ce dernier s’estime en droit faussement d’être au-dessus des lois de la République, annihilant par le fait même, toute contradiction considérée, hélas, comme un affront, assimilé à un crime de lèse- majesté, voire comme à une offense au chef de l’Etat.

Ceci étant, les raisons évoquées auparavant par la justice congolaise, pour justifier la condamnation et la détention dans des cellules hautement sécurisées, certains ténors de l’opposition ne seraient qu’une mascarade, un maquillage pour museler la voix de l’opposition et la découverte de la vérité. Ainsi, pour des raisons d’équité et de bon sens, s’impose plus que jamais, la libération, sans condition, des honorables Députés ayant marqué l’histoire du Congo, à savoir Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Vano Kiboko, Ernest Kyaviro, Fred Bauma et Yves Makwambala de la Lucha, et consorts. Il y a donc urgence en la demeure !
Dès lors, est-il encore nécessaire de reconnaître à Joseph Kabila, après tant de dérives et de crimes de sang contre notre peuple, la distinction de sénateur à vie, comme le prévoit la Constitution ? Finalement, Joseph Kabila s’est-t-il déjà posé la question de savoir si la vie humaine a encore de la valeur ?

Honoré N’Gbanda ne s’explique pas trop si on lui pose la question du « comment on en est arrivé là ? » Bien sûr, il y a eu des fautes de notre part à tous, des erreurs d’appréciation, et d’un certain positionnement, comme celui aujourd’hui à notre grande surprise, de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, qui veut bénéficier du gâteau Congo, à l’instar d’autres opportunistes et traîtres, comme Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Lambert Mende Omalanga, Gaspard Mugaruka bin Mubibi, Daniel Makila, ainsi que toute la kyrielle des vagabonds politiciens autour de la mangeoire « kabiliste », hélàs !
Aujourd’hui, on n’en est plus là ! La seule et pertinente question à laquelle le peuple congolais doit répondre, sans plus tarder, est celle de savoir : comment arracher notre pays des griffes des occupants et du monde financier sans cœur, et enfin, comment stopper et casser le leadership « tutsi » installé solidement dans les institutions de la République ? Le naufrage du Congo Kinshasa est-il la conséquence d’une vue de l’esprit trop courte de la classe politique congolaise ?

Les Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda ont concocté leur plan machiavélique, depuis des lustres. Ils ont été soutenus et aidés, pour cela, par toutes les puissances qui avaient intérêt à puiser, comme bon leur semblait, dans les richesses du Congo. Mobutu a régné, certes, en despote et en monarque absolu ! Ce fut du temps perdu, une chance manquée, pour le Congo, de se hisser parmi les grandes nations de ce monde. Il y a évidemment, de quoi déplorer cette dictature avilissante qui a endormi le peuple congolais, au lieu de faire émerger au cœur de l’Afrique une démocratie digne de ce nom, c’est-à-dire une démocratie considérée comme une tâche, une phase inachevée, une marche vers une plénitude toujours différée.
Et, parmi les enjeux actuels, on peut penser à la sécurité, à la stabilité et à l’intégration dans la communauté internationale. Aussi la démocratisation s’avère-t-elle être, aussi bien une restauration, qu’une instauration continue de nouvelles formes de vie.

Bref, la fin de règne du Maréchal Mobutu et celle plus éphémère de Laurent Désiré Kabila, par qui est entré, hélas, le serpent venimeux du jardin d’Eden, en l’occurrence Joseph Kabila, ont été plutôt malheureusement pour le Congo, l’occasion de mise en place d’une idéologie mortifère, et du pire régime d’asservissement du peuple congolais !
On connaît la suite d’une élection truquée et d’une victoire volée, en fait de conséquences : le vainqueur, « muana mboka » Jean-Pierre Bemba est envoyé en exil, puis en prison à la Cour Pénale Internationale, où il croupit encore jusqu’aujourd’hui. Tout cela, c’est pour laisser les mains libres au « muana ndeke » Joseph Kabila, pour modifier à sa guise, la constitution, bref, pour conduire les affaires de l’Etat en marche arrière, sans qu’il s’en inquiète autrement !

Enfin, des Congolais sont tombés dans le piège de l’argent facile et d’un semblant de pouvoir politique, pendant que tout est dicté d’ailleurs, en dehors du territoire national, le parlement congolais n’étant qu’une chambre d’enregistrement.
Comment la République Démocratique du Congo s’est-elle laissée prendre dans ce piège, dans les filets de l’araignée tutsi ? C’est ce que je viens d’exposer en ce quelques mots. Et, maintenant, comment nous libérer et quand ?

C’est maintenant !
L’heure est grave, sénateurs, députés, professeurs, étudiants, médecins, infirmiers, mécaniciens, chauffeurs, ouvriers, travailleurs, chômeurs, à chacun de prendre ses responsabilités ! Oui, c’est de notre responsabilité collective, celle qui ouvre à la vraie libération de notre peuple !
Choisir son camp, oui ! Parce qu’il est grand temps de retourner les fusils !

Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.-mail : jbadil@hotmail.be "



"Opinion : Les leçons à tirer de la cacophonie actuelle dans la résistance congolaise
– Germain Nzinga

° http://desc-wondo.org/opinion-les-lecons-a-tirer-de-la-cacophonie-actuelle-dans-la-resistance-congolaise-germain-nzinga/

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Depuis qu’a été lancé le débat sur la possibilité ou non du dialogue de l’opposition congolaise avec le régime Kabila, il règne une telle cacophonie dans le chef de nos acteurs politiques qu’il devient très difficile à tout analyste de démêler l’écheveau de la crise congolaise. 
Les événements survenus à Bruxelles ce vendredi 28 août 2015 forment le point d’orgue de cette dissension qui a élu domicile auprès de ceux qui hier combattaient (ou prétendaient combattre, c’est selon) contre le régime scélérat de Joseph Kabila. J’ai par ailleurs observé auprès de plusieurs congolaises et congolais qui croient encore contre vents et marées à l’émergence d’un Congo nouveau, une consternation jumelée au désespoir sans limite de voir les troupes de combat divisées par celui-là même qu’elles sont sensées combattre… Un désespoir amer mêlé d’un sentiment de défaitisme et d’un trou noir pour l’avenir de notre peuple.
Les lignes qui suivent vont aller dans le sens contraire de cette lecture par trop pessimiste des événements actuels en démontrant en quoi la cacophonie actuelle que vit la résistance congolaise pourra bien engendrer une grande opportunité pour la victoire finale en 2016
.

1. Depuis que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue politique entre les forces politiques congolaises, la classe politique y a malheureusement cru dur comme fer et ce, plus fortement encore que le géniteur de ce projet qui vise à œuvrer moins à l’avenir prospère du Congo qu’aux intérêts individuels pour sa seule survie politique et pour celle de son régime décadent. Pendant que le pouvoir en place n’en parle presque plus, il est étonnant de constater la manière minable avec laquelle la société civile (chefs coutumiers et leaders religieux) a récupéré ce projet pour en faire l’unique sésame pour un Congo pacifié et stable. L’opposition politique congolaise disloquée, quand elle dit oui ou quand elle s’oppose à ce projet, voit son leader autoproclamé détenteur de l’imperium en 2011 se métamorphoser en défenseur acharné et quasi en allié politique de celui-même qui avait usurpé il y a à peine quatre ans le verdict du peuple congolais.
Ce dialogue politique avec Kabila, les leaders de la société civile et ceux de la classe politique en parlent à longueur de journées au point où l’opinion nationale congolaise, connaissant à fond la duperie et la ruse de Kabila, commence à émettre des doutes sérieux et à comprendre que cet acharnement généralisé pour y participer pourra bien cacher d’autres calculs et intérêts politiques partisans, faits de compromission et de trahison. En somme, le résultat est pour le moins chaotique : le peuple congolais tout entier, tant dans sa classe politique que dans sa masse populaire, est divisé entre les pro-dialogistes et les anti-dialogistes.
Joseph Kabila dont la stratégie actuelle consiste à diviser pour régner semble savourer sa première victoire dans sa marche programmée vers un troisième mandat.

2. Tout analyste sérieux sait pourtant que ce qui advient ce mois d’août finissant est fruit direct d’un long travail de sape organisé par les services de sécurité congolais avec en tête  Kalev Mutond, l’actuel administrateur général de l’ANR,  qui est devenu l’interlocuteur incontournable des acteurs politiques congolais et ceux de la société civile. Plus que de la sécurité de la République, ce commis de l’État congolais œuvre jour et nuit pour assurer la pérennisation du pouvoir de Kabila. Ses contacts politiques çà et là sont accompagnés, outre des corruptions matérielles à vaste échelle, de promesses fallacieuses faites aux politiciens congolais, dont Étienne et Félix Tshisekedi, juste pour duper ces derniers et leur faire perdre l’aura politique qui pourrait  faire ombrage en 2016 au candidat Kabila.
En recevant les leaders religieux en juin 2015 sous la fausse formule des concertations populaires tout comme en invitant les acteurs politiques à un prochain dialogue national, Kabila n’a qu’une seule idée en tête : poser les bases d’un troisième mandat en 2016 et pour ce faire, éliminer un à un les obstacles humains qui pourraient  faire barrière à la réalisation de son funeste projet politique.
Il joue sa funeste musique sur la corde de la légendaire naïveté du politicien congolais qui depuis des lustres croit piteusement à la bonne volonté de son adversaire politique pendant que ce dernier dit ceci pour faire son contraire.

3. En tout état de cause, quand je disais que Joseph Kabila a réussi à diviser le combat contre son régime, je me dois de vous rappeler qu’il a commis la méprise de s’y être employé trop tôt.
Le fait que le travail de sape de ses services de sécurité commence à porter du fruit dans le débauchage de grands calibres de l’opposition (Tshisekedi) et de la résistance (Rex Kazadi) dont la nature de leur action politique apparait à la lumière du jour en ce mois d’août 2015, quasi une année avant les échéances électorales, constitue une erreur politique monumentale de la part de Joseph Kabila. Si ce qu’il a réussi à faire la semaine dernière, il pourrait l’avoir réservé plutôt pour août 2016, soit quelques mois avant la date butoir, il engrangerait un succès électoral indéniable en sa faveur car, par effet de surprise, il aurait pris de revers l’organisation de ses adversaires et il aurait alors réussi à imposer son plan.
En revanche, en le faisant une année avant, sa stratégie perd l’effet de surprise et donne à ses adversaires l’opportunité de faire un recul tactique, de réfléchir sur la stratégie politique actuelle de Kabila, d’analyser son mode opératoire et de détecter ses manœuvres dilatoires. Grâce à sa précipitation à mettre coûte que coûte en place les infrastructures du prochain coup d’état constitutionnel et de la fraude électorale, la plupart de congolais savent désormais les intentions cachées du « taciturne » Joseph Kabila, ses véritables visées politiques murées dans son silence ou tout au plus dans ses déclarations occasionnelles  alambiquées, pleines de sous-entendus et d’équivoques, ses méthodes de corruption et de ruse par lesquelles il entend damer le pion à ses adversaires et reconquérir le pouvoir en 2016 et enfin, pour y arriver, sa farouche volonté de diviser et de débaucher les forces de changement pour neutraliser toute once de contradiction.

Ces méthodes sont tout à son honneur de fin manœuvrier ! Qu’à cela ne tienne! Mais la seule erreur à sa charge est de le faire une année avant les échéances, car alors, sans le savoir, Joseph Kabila offre à ses adversaires le temps de se reprendre de leurs erreurs commises, de se réarmer et au final de radicaliser désormais leur combat sans plus aucune possibilité de dialoguer avec un politicien machiavélique dont on aura compris que le mensonge et la ruse sont pour lui l’unique voie de gouverner la chose publique.

4. Les événements de vendredi 28 août dernier bénéficient en outre de cet avantage d’avoir exercé un effet cathartique sur la résistance congolaise. Depuis 1960, la classe politique congolaise s’est caractérisée par sa grande propension à la trahison de la cause du peuple. Ils sont à compter à bout de doigt le nombre de politiciens congolais qui servent leur peuple sans jouer le double jeu qui consiste à se proclamer opposants la journée et à travailler la nuit pour le compte du régime en place, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes et un probable positionnement dans le nouveau partage des postes de gouvernance. La trajectoire politique sinusoïdale d’Étienne Tshisekedi comme celle de nombreux ténors de l’opposition en donne la preuve.

Les événements de ce week-end à Bruxelles ont sonné la fin de la recréation politique au Congo. Tout en regrettant amèrement les violences physiques exercées sur des compatriotes congolais par des congolais, ces événements auront marqué un nouveau tournant politique où se dessinent le portrait-robot de chaque politicien congolais et ses réseaux réels. L’opinion publique congolaise commence à comprendre qui est quoi dans cette étrange constellation politique de son pays. Même au niveau des combattants, l’opinion commence à ouvrir les yeux pour ne plus mystifier quiconque pour le seul motif qu’ils injurient Kabila via des réseaux sociaux pendant qu’ils vont lui monnayer discrètement des faveurs. Les acteurs du combat en se méfiant de ceux qui se disent combattants tout en vendant la cause à l’ennemi, amorcent une nouvelle phase dans leur travail.
Désormais, aucune caution de crédit ne sera accordée à qui que ce soit dans la sphère de la résistance ou de l’opposition politique congolaises. En « enterrant » Tshisekedi comme dans une opération de sa démystification, c’est un message très fort que cette jeunesse lance à la fois à l’adresse de certains ténors soit de l’opposition soit de la résistance qui se servent de leur statut social pour monnayer postes politiques ou avantages matériels. Un message fort également vis-à-vis de tous les politiciens congolais en mal de positionnement et en demeure d’être enterrés comme leur leader maximo dans le cimetière de l’histoire, s’ils ne se prononcent pas clairement en faveur de la souveraineté inconditionnelle du peuple qui leur a donné mandat et du camp – soit de l’ennemi soit du peuple – dans lequel ils entendent œuvrer.

5. La cacophonie vécue présentement dans la sphère politique convainc tout le peuple congolais de cette douloureuse vérité selon la quelle, à l’exception près d’une poignée à chercher du reste à la loupe, TOUTE la classe politique est POURRIE. Elle est vénale, sans idéal, sans longueur de vue sur la prospérité et la grandeur de leur peuple, inclinée sur les intérêts immédiats, égoïstes et mesquins sans ambition de l’avenir de ce pays. Tout analyste sérieux a compris qu’il n’y a RIEN à attendre de leur part, préoccupés qu’ils sont de travailler jour et nuit pour la pérennisation de l’occupation du pays par des forces politiques et militaires étrangères dont ils ont choisi d’être des minables valets, quitte à en tirer des avantages matériels et sociaux. Ils ont accepté de vivre en laquais et en esclaves des occupants moyennant leurs propres avantages. Ils ont renoncé au sens de l’honneur et de la dignité qui fait la fierté de tout peuple. Ils sont devenus des monstres et des dangers publics…

Une seule voie d’issue : les identifier un à un et les isoler de l’action publique pour les mettre hors d’état de nuire. Ensuite se concentrer sur la MINORITÉ clairvoyante et active qui est prête à sacrifier sa vie pour le renouveau de ce pays. Cette minorité doit se donner comme devoir principal d’éclairer le peuple sur le véritable visage de ses  ennemis qui prétendent travailler à son bonheur de vivre qui n’est jamais arrivé 55 ans après son indépendance. Préparer ce même peuple à ne plus jamais compter sur ces politiciens véreux et par conséquent le pousser à se prendre en charge. Préparer le peuple congolais à isoler ces traitres, à commencer à se gérer soi-même et à vivre sans eux et loin d’eux. Récupérer par les mêmes masses populaires le POUVOIR qui est le leur pour faire émerger désormais un nouveau leadership dont cette jeunesse de Bruxelles a donné le ton.

6. Les événements du 28 août 2015 doivent nous pousser d’aller au-delà de la marche et de la contremarche organisées dans la même ville et à la même heure avec la prépondérance de la première sur la deuxième. Ce n’est pas en se violentant les uns les autres sur les rues de pays étrangers que nous aurons changé le destin de notre pays. Retenons cette vérité : rien n’est encore gagné tant que ne sont pas atteints  les objectifs du vrai combat de la souveraineté congolaise.
Depuis le mois de mai 2015 que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue, il faut se rassurer d’une chose : il n’a jamais cru ni à ce dialogue qui n’aura jamais lieu ni aux résolutions qui pourront en sortir d’autant plus que cet homme politique ne tient JAMAIS ses promesses. Kabila savait plutôt qu’en appelant ses adversaires au dialogue et en faisant des fausses promesses aux résistants qui, au deuxième trimestre 2015, sont descendus nombreux à Kinshasa pour postuler à des postes politiques ou aux grands calibres de l’opposition qui se sont faits brusquement des hérauts du message de PPRD jusqu’à aller expliquer à Goma ou à Mbuji-Mayi le bien-fondé du même dialogue, Kabila ne tient ni ne tiendra NULLEMENT à la tenue de ce dialogue.

Non jamais ! Il ne le fera jamais au grand risque de remettre sur le devant de la scène politique son adversaire coriace qui, plus hier qu’aujourd’hui, a incarné le rêve de libération du peuple congolais. Il ne lui fera jamais un tel cadeau politique ! Pourquoi alors a-t-il lancé pareille idée saugrenue du dialogue politique national en l’invitant avec insistance?
Primo, il s’est plutôt servi de ce concept creux pour appâter les politiciens congolais et les entrainer sur un terrain glissant et périlleux où l’un après l’autre ils sont en train de perdre leur aura politique et leur  crédibilité morale auprès de leur base électorale, se déchirant en même temps les uns les autres entre ceux qui veulent s’y rendre et ceux qui s’y refusent. Perdant leur cohésion d’action et leur intégrité morale, laissant par là pour 2016 sur le camp politique un seul candidat « crédible » qui n’est rien d’autre que Joseph Kabila qui a déjà ruiné pour des décennies l’avenir du peuple congolais mais qui n’aura plus, face à lui, un seul adversaire digne de ce nom.
Secundo, le même Kabila se servira de cette division pour détourner de plus en plus l’attention de la fronde du combat politique contre son régime dictatorial. Son art politique en ce temps présent consiste à créer pour le compte des congolais, via le slogan de ce dialogue factice, un nouvel ennemi public. Kabila joue à la digression. A sa place, il a installé un adversaire fictif. La majorité de congolais s’est détournée de son ennemi juré pour s’occuper depuis quatre mois déjà d’Étienne Tshisekedi qui en réalité ne pèse plus dans le sprint final de la victoire du peuple contre l’occupation.

Même quand on enterre le sphinx de Limete à Bruxelles, on ne doit point perdre de vue qu’en réalité, personne n’a  vaincu le véritable ennemi qui a mis à genoux le destin du peuple congolais. Cet ennemi a un nom : Joseph Kabila et le système d’occupation tutsie rwandaise au service duquel le président congolais travaille jour et nuit.
La résistance congolaise après beaucoup d’heures perdues à combattre un homme qui fait fonction d’une force secondaire et d’un allié négligeable dans le dispositif actuel du système d’occupation rwandaise, de par sa volonté de se mettre à table de négociation avec l’occupant (comme s’il était possible de négocier avec un occupant sans trahir) doit RECADRER les objectifs de sa lutte de libération. Elle doit se ré-concentrer sur le point focal de l’asservissement du peuple congolais. Abandonnant Tshisekedi dans la poursuite de sa logique SUICIDAIRE du dialogue, elle doit clairement se mettre en tête l’unique objectif pour lequel elle se prive de sommeil, à savoir rétablir l’État de droit en Rd Congo. Comment ? Uniquement en renversant les fondations du régime d’occupation criminelle rwandaise mise en place à Kinshasa et dont Joseph Kabila est un maillon important.

Il faille concomitamment, dans les prochains jours, ne plus jamais laisser à leur aise tous les collaborateurs et traitres congolais qui ont choisi le camp de l’ennemi. Kabila et consorts seraient incapables de s’imposer sur 72 millions de congolaises et des congolais, s’ils ne bénéficiaient pas de l’appui avéré et zélé de l’élite congolaise. Faire tomber ce système d’occupation est consubstantiel à la volonté farouche du peuple souverain de démanteler toute cette bande de fossoyeurs congolais qui ont vendu au diable et aux étrangers, leur âme et le destin de leur pays.
Ceci dit, les marches de protestation ont certes montré leurs limites. Ne faut-il pas innover en imaginant d’autres méthodes plus efficaces de communication en vue d’inquiéter l’occupant et ses complices locaux en vue de faire passer autrement et plus efficacement le message de libération à la base qui est la seule capable à pouvoir s’assumer un jour aux fins de prendre un nouvel élan dans sa profonde aspiration à sa libération et à sa souveraineté?

7. Dans son dernier ouvrage (Stratégies de domestication d’un peuple des pages 595 à 600), l’auteur de ces lignes épiloguait sur les différentes phases du combat congolais pour la libération du peuple congolais. En parlant de la quatrième étape, il la nommait la phase du combat intelligent et des alliances novatrices. Celle-ci n’est rien d’autre qu’une lutte sans merci qui mise sur la concertation et la mise en commun de forces de changement en vue d’affaiblir l’ennemi et d’urger une nouvelle ère pour la nation congolaise. Le Forum International des Combattants tenu mardi 5 février 2013 à Bruxelles allait dans ce sens. L’on a vu hélas ! la non-application de nombreuses résolutions -du reste ingénieuses – de cette rencontre et la trahison de nombreux d’entre les leaders qui avaient pourtant participé à les promouvoir.

A une année des échéances électorales qui seront décisives soit pour la survie soit pour la disparition pure et simple du peuple congolais tel que connu dans sa configuration actuelle, il est peut-être arrivé pour tous les opposants et tous les résistants congolais le temps de faire le bilan de leur combat, de se dire froidement ce qui a été fait et ce qui reste à faire tout en appelant de tous leurs vœux  la conjugaison des forces combattantes avec l’élite intellectuelle qui lutte avec les écrits.
Le combat pour la libération du peuple congolais ne pourra être gagné par l’action d’un individu isolé, si charismatique soit-il. Cette ère du héros congolais est révolue. La crise congolaise est un labyrinthe, une pieuvre à plusieurs têtes contre laquelle il faudra pour le compte des congolais acquis au changement, l’effort et la volonté de se souder pour atteindre le même idéal. D’où l’urgence d’un leadership collectif, la capacité qui doit être la  sienne de se mettre autour d’une même table, de partager des lignes de forces communes nonobstant les différences de penser et d’agir des uns et des autres.

Au regard de l’importance du réarmement militaire du régime Kabila, des dispositions sécuritaires impressionnantes qu’il prend pour s’imposer par la coercition sur la volonté du souverain primaire et de l’importance du débauchage de l’élite intellectuelle en œuvre ces jours-ci, la résistance congolaise soit savoir réévaluer ses forces et se dire qu’elle compose actuellement une infériorité matérielle et humaine marquée. Elle a besoin de revoir ses calculs et son mode opératoire pour appliquer le conseil de Souvoroff : « On peut vaincre à un contre cinq si on agit avec intelligence. »
Il s’agit donc de rationaliser les forces de changement en vue d’obtenir le résultat le plus grand, le plus rapide et au moindre coût en termes de pertes de vies humaines et de l’hypothèque programmée du territoire congolais. On s’achemine petit à petit vers cette lutte sans merci à somme nulle, qui conduira soit à la capitulation de l’un soit à l’anéantissement de l’autre. On s’approche de l’heure de vérité où le sort final se décidera entre un vainqueur et un vaincu. Personne d’entre les congolais ne pourra prétendre vaincre tout seul. Ils doivent plutôt se nourrir d’un ardent besoin de rester unis pour venir à bout des forces criminelles d’occupation étrangère en place à Kinshasa. Ils ont tout intérêt de ne plus commettre l’erreur de marcher en ordre dispersé…

Quelque part, il faudra coaliser toutes les forces de changement, neutraliser tous les collaborateurs qui donnent forme à l’imposture publique de Kabila et tirer leçon du passé pour que pareil spectacle désolant de division entre congolais épris de changement, de violence des congolais sur des congolais et de digression contre un ennemi fictif ne se répète plus avant novembre 2016 au risque de travailler à l’avantage propre de l’ennemi… Qu’on se le dise !

GERMAIN NZINGA MAKITU"


"RDC : le film de Thierry Michel sur Denis Mukwege interdit de projection à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/261577/politique/rdc-film-de-thierry-michel-denis-mukwege-interdit-de-projection-a-kinshasa/



Compatriotiquement!


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Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:15 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 3/9/2015, 12:11 am

link a écrit:DIALOGUE INCLUSIF
POUVOIR-UDPS : ENFIN UN COMPROMIS SUR LA MÉDIATION
mercredi 2 septembre 2015


De bonnes nouvelles du côté des négociateurs de l’Udps dans les tractations avec les émissaires du chef de l’Etat. Une divergence de taille qui divisait les deux camps vient de sauter. Il s’agit de la question de la médiation sur laquelle un compromis est enfin dégagé, à en croire des révélations faites à la presse hier par Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national aux Relations extérieures de l’Udps.
L’émissaire du Sphinx de Limete n’a pas dit en quoi consistait le compromis sur la médiation. Encore une fois, Félix Tshisekedi s’est montré plus que jamais optimiste pour la tenue d’un Dialogue inclusif aux termes de l’Accord-cadre. Il rappelle aussi les termes de références de l’agenda de l’Udps qui ne transige pas sur les délais constitutionnels.
Ceux-ci doivent scrupuleusement être observés dans l’élaboration de tout calendrier électoral. Le Secrétaire national aux Relations extérieures persiste et signe. « L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours ».
Il s’inscrit par ailleurs en faux contre des propos vexatoires et offensants tenus à Bruxelles vendredi dernier par des quidams se faisant passer pour des combattants de l’Udps. Pour Félix Tshisekedi, il ne s’agit pas du tout des membres du parti. Ceux-ci ne peuvent proférer des injures contre le chef du parti.
« Ce sont, dit-il, des gens manipulés pour discréditer le parti. Car les vrais combattants de l’Udps ne peuvent aucunement porter des revendications du parti dans la rue. Les vrais membres du parti savent que le Président de l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais ».

L’UDPS REJETTE TOUTE IDEE DE TRANSITION


Avant-hier, au siège du parti, à la "10ème Rue ", le Secrétaire général, Me Bruno Mavungu, a décidé de mettre les points sur les " i " sur des malveillances à l’égard de l’Udps. Son parti est favorable à la tenue d’un dialogue inclusif et s’y prépare ardemment.
L’Udps rejette toute idée de transition. Elle s’oppose ainsi à la moindre prorogation de la mandature du chef de l’Etat, a claironné Félix tshisekedi, tout en rappelant son cahier des charges apprêté en vue du dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A partir de ces mises au point qui ne sont que des rappels des positions bien connues, on ne voit pas d’où viennent les craintes des anti-dialogue comme l’Unc de Vital Kamerhe, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, l’ECIDE de Martin Fayulu, MLP de Franck Diongo...

LE MEME CAHIER DES CHARGES


Ce sont ces partis politiques opposés à la tenue de tout dialogue avec Joseph Kabila qui essaient de tourner en dérision le chef de l’Udps, Tshisekedi Wa Mulumba, en le présentant comme roulant pour « le glissement » en faveur de Joseph Kabila. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, paraît curieux. Car, ces formations politiques, surtout les deux plus grandes en termes de représentativité, en l’occurrence le Mlc avec 21 députés et l’Unc, 19, connaissent par cœur les revendications de l’Udps en rapport avec le dialogue.
C’est le même cahier des charges qui n’a pas changé d’un iota. Ils le connaissent trop bien, d’autant qu’ensemble ils ont rasé plusieurs murs des chancelleries occidentales pour exiger la tenue d’une dialogue selon l’Accord-cadre. C’est le même que ne cesse de réclamer l’Udps aujourd’hui.
La matrice de la démarche, ils l’ont élaborée ensemble avant de se dérober bien plus tard. Les Congolais ne peuvent oublier si vite les géniteurs du dialogue. Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI.

TSHISEKEDI ACCUSE D’ETRE DEPASSE PAR LES EVENEMENTS


L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue. Ses pourfendeurs ont qualifié son chef d’être dépassé par les événements. Mais lorsque la CENI publie le calendrier électoral global, il y a des tirs croisés de partout. Le calendrier électoral est trainé dans la boue, traité de tous les noms.
C’est alors que tous rejoignent l’Udps pour l’appuyer dans sa revendication pour le dialogue. Celui-ci permettrait entre autres d’élaborer un calendrier électoral consensuel. L’Udps, le Mlc et l’Unc ne roulent que pour le dialogue.
Ce qui explique que le chef de l’Etat ait envoyé par la suite son émissaire, Kalev Mutond, auprès de ces trois partis politiques pour avoir la substance de dialogue qu’ils appellent de tous les vœux. Jusqu’ici, tout marche comme sur de roulettes.
C’est lorsque le président Joseph Kabila a initié les consultations du Palais de la Nation que les premières fissures sont apparues. Le Mlc et l’Unc rejettent ces consultations et renient au Raïs l’autorité nécessaire pour les mener, car, argument-ils, « Joseph Kabila fait partie du problème dans l’équation congolaise.
L’Udps rejette aussi les consultations présidentielles, mais reste toujours ouverte au dialogue avec Joseph Kabila. C’est ici l’origine du désaccord qui mine l’Opposition et divise l’Udps, le Mlc et l’Unc. Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? Question posée au Mlc et à l’Unc.

KANDOLO M.

Dans ma jeunesse au collège, en famille et longtemps entre vieux amis  du collège on pratiquait un exercice assez potache d'intello qu'on appelait tantôt du nom d'un ami grincheux, tantôt du nom d'un ancien père jésuite professeur de philosophie, tantôt du "plaidoyer du diable" parce qu'il consistait en fait qu'un ou deux du groupe s'appliquassent à défendre savamment dans nos discussions une position minoritaire ou censée indéfendable... Souvent selon les mérites de cet(ces) avocat(s) du diable et les doutes des autres interlocuteurs l'issue de la discussion devenait mouvementée et fort incertaine...

Curieusement lorsque je lis certains plaidoyers à propos de cette question du dialogue je revis quelque peu ces exercices potaches et c'est le cas à la lecture de cet entrefilet ci-dessus : avec un peu de méthode, de maestria  et pourquoi pas de mauvaise foi on peut arriver à faire dire aux faits ce que l'on veut et en convaincre aisément des "convaincus" !

Le pire est que notre auteur empile des contre-vérités à chaque ligne sans le moindre scrupule comme s'il se disait que plus il en lâche crânement, plus il convaincra même ceux qui en doutaient avant la lecture de son numéro...

Tenez par exemple : que signifient ses phrases toutes faites et rassurantes comme le dollar ?Laughing Laughing Laughing
« L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours », « l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais », « L’Udps rejette toute idée de transition » , « Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI », « L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue.», « Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? » etc, etc...

A se demander s'il se trouve devant une chaire de prédicateur; croit-il vraiment en ce qu'il nous proclame et de quelle réalité virtuelle tire-t-il toutes ses professions de foi ?
Comme si nous étions des ouailles qui ne connaissions rien des faits à qui il faut enseigner ou nous faire gober tout...

Pathétique et inquiétant pour notre pays au point où honnêtement il m'arrive de plus en plus de voir en nous Congolais des croyants envoûtés prêts à défendre notre choix comme notre "foi" en tel "Dieu ou tel autre Dieu"...

Bon, si comme le croit Sieur Kandolo l'Udps est infaillible et immaculée pour ne nous amener qu'a la décrispation nationale et à la refondation de notre démocratie à travers son fameux dialogue avec "JK", pourquoi nous ferions-nous encore du mouron, nous en inquiéter pour rien ?
Perso je n'aurais alors rien à dire car je nous vois en dehors du raisonnable, aucun argument ne peut contrer la foi ! Shocked  Shocked  Laughing  Laughing  Laughing
N'ayons plus peur, chers Compatriotes, l'Udps notre Sauveur est là, il ne nous reste plus qu'à attendre le salut national qu'ils nous mettent incessamment sur les rails !!!


Compatrriotiquement!



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Message  ndonzwau 6/9/2015, 7:50 pm

A la lecture des nouvelles venant des acteurs internationaux en relation avec le Congo on sent comme un frémissement d'intérêt ou de volonté à influer davantage sur le cours des choses au Congo en l'occurrence aujourd'hui sur les prochaines échéances électorales !
Se sont-ils résolus à jouer davantage un rôle d'arbitre et d'acteur plus que de spectateur sur la nécessité d'élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels ; ont-ils décidé d'un plan précis pour ce faire ; les jours prochains nous répondront peut-être...
J'en avis déjà parlé ici et avais joint à l'occasion quelques liens trouvé dans la presse; en voici d'autres ci-dessous !
Et puis l'actualité politico-sociale du pays !


ndonzwau a écrit:le Jeu 27 Aoû - 23:47
Demain pour notre pays n'est pas encore donné...
En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S !'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?

Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?


"Elections en RDC: l'ONU et les Etats-Unis maintiennent la pression
° http://www.rfi.fr/afrique/20150827-congo-rdc-onu-etats-unis-pression-kabila-elections-novembre-2016-presidentielle-mon
Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.
[...]

° http://www.radiookapi.net/2015/08/27/actualite/politique/elections-en-rdc-thomas-perriello-insiste-sur-le-respect-de-la

"Congo-Kinshasa: Danger Looms in DRC As Kabila Maneuvers to Remain in Power
By Herman J. Cohen

° http://allafrica.com/stories/201508271257.html
° http://democratiechretienne.org/2015/08/27/congo-kinshasa-danger-looms-in-drc-as-kabila-maneuvers-to-remain-in-power-by-herman-j-cohen/
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t8325-it-is-clear-that-kabila-now-has-virtually-zero-support-in-drc-gros-nuages-sur-le-pays-alors-que-kabila-manouvre-pour-rester-au-pouvoir-au-dela-de-2016-by-herman-cohen

It is becoming increasingly difficult for authoritarian African heads of state to change constitutions that limit them to two terms in power.
In Burkina Faso, starting in October 2014, President Blaise Compaore asked his parliament to amend the constitution to allow him to run for a third term. Before the parliament could act, tens of thousands of angry protesters went into the streets. They burned parliament and forced the president to flee his country in a French military helicopter.
[...]
DC en a fait une traduction ![/size][/b]


° http://allafrica.com/stories/201508171350.html
° http://allafrica.com/stories/201507301642.html
° http://allafrica.com/stories/201507311177.html
° http://allafrica.com/stories/201508061216.html

"Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/politique/presidentielle-2016-les-envoyes-internationaux-plaident-pour-le
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/revue-de-presse/le-phare-les-envoyes-speciaux-de-la-ci-dans-les-grands-lacs
° http://www.lephareonline.net/les-envoyes-speciaux-de-la-ci-dans-les-grands-lacs-se-interpellent-la-classe-politique-congolaise/
Suite à sa rencontre du 28 août à Genève, le Groupe des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs a rendu public, le jeudi 3 septembre 2015, un communiqué précisant sa position officielle sur les tractations politiques en cours en RD Congo. D’entrée de jeu, les Envoyés spéciaux ont confirmé apporter leur soutien à la RDC dans ses efforts visant à organiser les prochaines élections qui auront une portée historique. « …Elles sont d’une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité. Ces élections, avec l’appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives », ont-ils indiqué.(...)"

"RDC: les diplomates étrangers pour le respect du calendrier électoral
° http://www.rfi.fr/afrique/20150904-rdc-envoyes-speciaux-grands-lacs-exigent-le-respect-calendrier-electoral
Alors qu'il y a de plus en plus de craintes d'un glissement du calendrier électoral en RDC, l'équipe des envoyés spéciaux pour les Grands Lacs souligne l’importance de la tenue des élections présidentielle et législatives congolaises dans les délais constitutionnels. Ils lancent également un appel à tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d’un processus crédible.

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Bg_blockquote
Nous sommes résolument engagés à soutenir la République démocratique du Congo et ces élections historiques. Mais le processus doit respecter le cadre constitutionnel, à la fois en ce qui concerne les délais pour les scrutins, mais aussi leur transparence. Pour atteindre cet objectif, il faut que des progrès soient accomplis très vite et notamment sur le calendrier. C'est l'objectif de ce communiqué, souligner l'importance de respecter ces standards constitutionnels et aller de l'avant.
Tom PerrielloEnvoyé spécial de Barack Obama pour la région des Grands Lacs04/09/2015 - par Sonia RolleyÉcouter

Dans leur communiqué, les envoyés spéciaux soulignent également la nécessité de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert, la liberté des médias ainsi que la mise en place d'un cadre permettant une participation équitable de toutes les parties au processus électoral."

"LES " ENVOYES SPECIAUX " PERSISTENT ET SIGNENT
"LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES DANS LES DÉLAIS CONSTITUTIONNELS""

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5156

"Fortes pressions internationales pour un accord politique en RDC"
° http://latempete.info/fortes-pressions-internationales-pour-un-accord-politique-en-rdc/
° http://www.jeuneafrique.com/262041/politique/rdc-communaute-internationale-inquiete-situation-a-lapproche-elections/
http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2456-la-raison-cachee-de-la-visite-de-joseph-kabila-en-chine.html

"Elections en RDC : la communauté internationale tire la sonnette d'alarme"
° http://www.izf.net/afp/rdc-communaute-internationale-tire-sonnette-dalarme-pour-les-elections
° http://www.bbc.com/afrique/region/2015/09/150904_rdc
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-des-mesures-urgentes-simposent-envoyes-speciaux


"Elections des gouverneurs: le gouvernement dit éprouver des difficultés financières
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/politique/elections-des-gouverneurs-le-gouvernement-dit-eprouver-des
Le gouvernement congolais affirme manquer des moyens financiers pour l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées.
Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, l'a clairement dit, jeudi 3 septembre, au cours d'une rencontre avec les juges de la Cour constitutionnelle, à Kinshasa:


«Nous n'avons pas d'argent pour organiser ces élections et installer les nouvelles provinces».
Le chef du gouvernement congolais répondait ainsi à l'invitation de la Cour constitutionnelle qui, à son tour, a été saisie par la Ceni pour interpréter la loi sur l'installation de nouvelles provinces et le retard dans l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.
La Haute cour de justice est également invitée à interpréter la loi de programmation relative à l'installation de nouvelles provinces aussi longtemps que les délais légaux pour l'organisation de l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces sont largement dépassés.

A (re) Lire: Elections des gouverneurs: aucune candidature enregistrée dans l'ex-Kasaï-Oriental

Annoncée pour le 31 juillet dernier, l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces a été reportée au 6 octobre 2015.
Lors de l'annonce de ce report, la Ceni avait renvoyé la date de la fin du dépôt des candidatures au 21 août dernier.
La difficulté est que les bureaux définitifs de certaines Assemblées provinciales ne sont pas encore installés et d'autres n'ont pas également de règlement intérieur.
Or à ce stade, toutes les Assemblées provinciales ont clôturé leur session extraordinaire.
D’après plusieurs observateurs, la Cour constitutionnelle est appelée à rendre un arrêt pour éviter que le gouvernement ait les arriérés de plusieurs scrutins: locaux, municipaux et sénatoriaux.
 
Cette juridiction avait discuté, depuis le 31 août dernier, avec les membres de la Ceni sur l'organisation des élections de gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées.  
Elle voulait être éclairée sur les causes du blocage du processus électoral et voir comment y remédier. 
Le  21 août dernier, la Ceni avait exprimé sa volonté d'harmoniser le calendrier des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des vingt et une nouvelles provinces pour le rendre compatible avec le processus de mise en place de nouvelles provinces."
° http://www.lephareonline.net/matata-formel-pas-dargent-pour-lelection-des-gouverneurs/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5155

"L’UNC met en garde contre toute nomination de gouverneurs de provinces"
° http://latempete.info/lunc-met-en-garde-contre-toute-nomination-de-gouverneurs-de-provinces/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13047:nomination-des-gouverneurs-election-presidentielle-au-second-degre&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Elections des gouverneurs : la Cour constitutionnelle s’implique"
° http://www.digitalcongo.net/article/109731

"Congo-Kinshasa : l’échec des nouvelles provinces
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-l-echec-des-nouvelles-provinces-55e9b49e35709767897ceb32
NTERNATIONAL
C’est le journal kinois "Le Phare" qui a tiré la sonnette d’alarme cette semaine : le processus de "démembrement" en cours au Congo-Kinshasa, qui voit le nombre de provinces passer de 11 à 26, est hors des clous légaux.
Ce démembrement est inscrit dans la Constitution de 2006, mais Kinshasa ne l’avait jamais mis en œuvre, ni même préparé, jusqu’à ce que le président Kabila en promulgue les modalités d’application en mars dernier. Une décision vue généralement comme une manœuvre à la fois pour contraindre un rival potentiel, le populaire gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à quitter ce poste en vue, et pour entraver le processus électoral en multipliant dépenses et difficultés. Reculer les élections, espèrent de nombreux mandataires à Kinshasa, permettrait à ceux-ci de rester en poste même s’ils sont impopulaires.

Même pas inscrit au budget 2015

Le projet de démembrement a, dès le départ, été dénoncé comme bâclé. Il n’avait, en effet, même pas été inscrit au budget 2015 et rien n’est venu préparer cette réforme qui va multiplier les dépenses en salaires d’élus et de fonctionnaires, en immeubles où abriter leurs bureaux (certaines nouvelles provinces ne disposent d’aucun endroit assez grand pour réunir la nouvelle assemblée provinciale), en matériel de bureau pour travailler.
Selon la loi déterminant les modalités d’application de ce démembrement, fait remarquer "Le Phare", "la durée de l’installation effective des (nouvelles) institutions provinciales ne peut excéder 120 jours à dater de la mise en place des commissions" de préparation. Ces commissions ont été créées le 13 avril, ce qui amène la date limite pour installer les nouvelles institutions provinciales au 12 août, souligne notre confrère kinois.

Or, on est loin du compte. L’élection des nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs aurait dû "avoir lieu avant l’expiration du délai de 120 jours", ce qui n’est pas le cas. Il en va de même pour l’élection et l’installation du bureau définitif des 26 assemblées provinciales et des exécutifs provinciaux. Les juridictions, cours d’appel et cours administratives n’existent que dans les anciennes 11 provinces. "Aucune institution provinciale n’a été effectivement installée", alerte "Le Phare".
Le journal en conclut que la mise en place des nouvelles provinces a "échoué" et qu’il ne reste, dès lors, qu’à "retourner à la case départ, à savoir la configuration de 11 provinces", ou à modifier le délai de 120 jours imparti par la loi, ce qui ne saurait survenir avant la prochaine session parlementaire, qui débute le 15 septembre. "En attendant les (élections) provinciales, les onze (provinces) doivent être gérées comme par le passé."

Recettes en chute libre

Mais, dans la pratique, c’est la cacophonie. Le 21 août dernier, notre confrère écrivant pour "Le Potentiel" notait que "les administrations des anciennes provinces découpées sont contraintes d’expédier les affaires courantes", alors que, dans certaines régions - comme l’ex-Province orientale - "les nouvelles autorités ne reconnaissent plus l’autorité de l’ancien gouverneur".
Le journal ajoute que les dégâts se font particulièrement sentir dans la mobilisation des recettes, "en chute libre", notamment au Katanga, principal contributeur de l’Etat. "La fin de l’année risque d’être chaotique"pour le Trésor."

""Joseph Kabila" sur les traces d’Iznogoud
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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10193
A Kinshasa, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a créé l’événement le jeudi 3 septembre. Reçu à la Cour constitutionnelle - suite aux "inquiétudes" exprimées par la Commission électorale nationale indépendante sur le retard qu’accuse l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces issues du démembrement -, Augustin Matata Ponyo a articulé le plus sérieusement du monde ces mots : «Nous n’avons pas d’argent pour organiser ces élections et installer les nouvelles provinces». Le "Premier" est resté muet sur le coût de ce scrutin. Un million de dollars? Deux millions? Trois millions?
Qui pourrait croire un seul instant que cette oligarchie qui multiple des dépenses somptuaires aurait du mal à trouver de l’argent lorsqu’il s’agit d’installer les institutions des nouvelles provinces? N’a-t-on pas vu, il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, procéder à la pose de la première pierre d’un nouvel immeuble de l’Exécutif au site dit "Tembe na Tembe"? Qui a oublié le banquet somptueux offert à 2000 invités le 31 juillet dernier par la "première dame" à l’occasion de la célébration de son 40ème anniversaire?

Augustin Matata n’a pas dit la vérité. En réalité, l’Etat congolais dispose des moyens financiers conséquents pour faire face à ce genre de frais. Le problème? Les intérêts de "Joseph Kabila" ont préséance sur l’intérêt général. Premier ministre de pacotille, plus soucieux de garder son poste que de servir la collectivité, Matata s’incline.
Il règne une atmosphère de sauve-qui-peut au sein de la "majorité présidentielle" en général et du PPRD en particulier. En cause, l’imminence de la fin du second et dernier mandat de l’actuel locataire du palais de la nation provoque une désertion en masse de la mouvance kabiliste. Le label "indépendant" est préféré aux étiquettes "MP" et autre "PPRD" par la grande majorité des prétendants aux postes de gouverneurs et vice-gouverneurs. Personne n’ose plus s’enorgueillir de son appartenance à la mouvance kabiliste. Il semble que la corruption a perdu son charme d’antan.

Voilà pourquoi l’élection des premiers magistrats provinciaux et leurs adjoints a été reportée sine die. Le scrutin annoncé au 31 juillet dernier a été reporté au 6 octobre 2015. En attendant, les opérations de dépôt de candidatures sont toujours "en cours". On ne se bouscule pas au portillon.
Calculateur, jamais à cours d’idée, "Joseph Kabila" aurait demandé à la Cour constitutionnelle d’interpréter la fameuse loi de programmation relative à l’installations de nouvelles provinces. Il s’agit, pour les juges de cette haute juridiction, de trouver une astuce juridique lui permettant de nommer ces autorités régionales. Une occasion que le locataire du palais de la nation entend mettre à profit pour attribuer les 21 nouvelles provinces aux personnalités estampillées "kabiliste bon teint".

On espère que les neuf juges à la Cour constitutionnelle refuseront d’exécuter un ordre manifestement illégal. Un ordre qui viole le deuxième alinéa de l’article 198 de la Constitution lequel stipule : "Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République".
Les subterfuges et artifices que déploie "Joseph Kabila" présentent quelques similitudes avec ceux d’"Iznogoud", ce personnage des bandes dessinées campé par un grand vizir à Bagdad. Celui-ci voulait devenir calife à la place du calife. Maladroit, l’ambitieux ratait tous ses coups.
C’est un secret de Polichinelle de relever que "Joseph Kabila" tente désespérément de conserver le pouvoir d’Etat au-delà du 19 décembre 2016. Au grand dam de la grande majorité de la population congolaise en quête d’alternance.

Après avoir ignoré les élections locales en 2006 et en 2011, le "raïs" est devenu un "défenseur zélé" de la démocratie locale. Après avoir tout essayé - recensement de la population, calendrier électoral commençant par les élections locales, municipales et urbaines -, l’homme a sorti, en mars dernier, le "grand jeu" : la mise en place des provinces issues du démembrement des anciennes régions de Bandundu, de l’Equateur, du Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Katanga et de la Province Orientale. Une opération qui devait être amorcée trois années après la promulgation de la Constitution soit en 2009.
En annonçant le jeudi 3 septembre que le trésor public n’est en mesure de financer l’élection des gouverneurs et de leurs adjoints, le Premier ministre Matata confirme ce que l’on savait déjà. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par des inciviques. "Joseph Kabila", Matata Ponyo et le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab font ainsi l’éloge de l’incurie et de la mauvaise foi. Personne n’avait obligé ce trio d’incompétents à improviser l’installation des nouvelles collectivités publiques. Sous d’autres cieux, ils devraient en tirer toutes les conséquences. Nul n’est entendu invoquant ses propres turpitudes..."


° http://www.jeuneafrique.com/259136/politique/rdc-mode-demploi-dun-casse-tete-electoral/
° http://desc-wondo.org/opinion-kabila-son-decoupage-territorial-et-le-dialogue-avec-ludps-mode-demploi-dun-glissement-joel-kandolo/
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2456-la-raison-cachee-de-la-visite-de-joseph-kabila-en-chine.html

"Affaire CENI-Gouvernement, l'UNC appelle la Cour Constitutionnelle à sauver la République! "
° http://www.radiookapi.net/2015/09/03/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-affaire-ceni-gouvernement-lunc-appelle-la-cour
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7605

"L’UNC dénonce l’agenda caché de la CENI et de la Majorité"
° http://www.lephareonline.net/lunc-denonce-lagenda-cache-de-la-ceni-et-de-la-majorite/


"DIALOGUE : L’IMBROGLIO TOTAL
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5111
La classe politique est sens dessus-dessous en ce qui concerne la tenue d’un dialogue inclusif qui doit, entre autres, discuter du réaménagement du calendrier électoral. Tous les indices pouvant conduire à ce forum sont illisibles à ce jour. On ne sait plus sur quel pied danser. C’est l’imbroglio total(...)"

Vite un accord !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7633
Le regard porté sur les élections, en République Démocratique du Congo, diverge selon les acteurs. D’une part, la communauté nationale, elle-même divisée. Un camp préconise la tenue des élections en commençant par la base : les élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Y compris celles de Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces. Le processus est déjà enclenché, mais continue à battre de l’aile. Des contingences liées aux financements desdites élections, le temps de leurs réalisations ainsi que certains problèmes d’ordre juridique, font barboter les différentes étapes de ce processus. Un autre camp, eu égard à la multiplicité des scrutins à organiser et au coût que cela occasionne et que le gouvernement de la République ne peut mobiliser d’un cran, estime qu’il faille postposer ces élections, en accordant priorité aux élections présidentielle et législatives nationales. D’autre part, il y a la communauté internationale. Regardant avec minutie la situation de la RDC, elle préconise à son tour de privilégier la présidentielle et les législatives. L’accent quant à ce, prend les allures martiales. Car, il ne se passe un jour sans qu’un son de cloche ne vienne rappeler aux dirigeants congolais l’importance de la tenue des élections présidentielle et législatives, vue leur proximité par rapport aux délais constitutionnels. La déclaration du 2 septembre 2015, du Groupe des Envoyés et Représentants internationaux pour la région des Grands Lacs sur les élections en République Démocratique du Congo est diserte à ce titre.

Mais, comment organiser les élections dans un climat de totale contradiction entre acteurs majeurs ? Où trouver des moyens financiers et que faire pour tenter de rapprocher les vues ? Si à propos des moyens financiers la communauté internationale a déjà donné son quitus pour soutenir les élections présidentielle et législatives, il reste vrai que le Gouvernement ne peut s’absoudre. Quant à la tenue des élections dans un climat apaisé, les Envoyés et Représentants internationaux ont lancé un appel à tous les acteurs pour parvenir rapidement à un accord. Faut-il parler du dialogue ? C’est certain. Or, le sujet éloigne davantage les acteurs politiques congolais. Par quel mécanisme faut-il les amener à la table pour débattre des élections ? C’est encore la question. La difficulté, c’est aussi sur le fond de cette rencontre. Plus le temps s’égrène, mieux les contradictions s’accentuent, parce que les uns estiment qu’il ne faut pas donner un cheque en blanc à Kabila pour le glissement. Quoi qu’il en soit, seul un sursaut national peut permettre aux acteurs impliqués de parvenir, vite, à un accord. Il y va de l’intérêt de toute la nation."


° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7632
° http://www.rfi.fr/afrique/20150903-rdc-le-calendrier-electoral-parait-moins-moins-tenable-kabila-gouverneurs-locales-u
° http://www.rfi.fr/afrique/20150826-rdc-problemes-organisation-elections-gouverneurs-provinces

Dialogue : Etienne Tshisekedi se dévoile !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7609

UDPS : pro et anti dialogue s’affrontent à Bruxelles !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7598
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7591
° http://www.lephareonline.net/declaration-politique-de-la-base-reelle-de-ludps/
° http://www.lephareonline.net/kabila-tshisekedi-offre-de-partage-des-postes/
° http://www.lephareonline.net/le-g14-daccord-pour-le-dialogue/
° http://www.lephareonline.net/pas-dargent-pour-les-elections/




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 8/9/2015, 1:59 am

"Provinces : « Kabila » teste la capacité d’indignation des Congolais
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10197 

La déclaration faite, jeudi 3 septembre, par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo selon laquelle "le gouvernement n’a pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs" est perçu par des observateurs comme un test. Pour eux, le duo «Kabila»-Matata veut jauger la capacité d’indignation du peuple congolais. Selon des sources bien informées, le coût de ce scrutin au suffrage universel indirect est estimé à 2,1 millions de dollars (deux millions, cent mille dollars). Le «Grand Congo» n’a pas cette insignifiante somme ?

«La déclaration du Premier ministre Augustin Matata Ponyo selon laquelle il n’y a pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs de nouvelles provinces est non seulement un ballon d’essai pour tester la capacité d’indignation du peuple congolais mais surtout confirme la volonté de Joseph Kabila d’obtenir le glissement du calendrier électoral. Le Congo entre désormais dans la logique burundaise qui consiste à gouverner par défi». « En restant muet sur le coût de ces opérations électorales, Matata étale une mauvaise foi indigne d’un homme d’Etat qui doit prêcher par l’honnêteté et l’exemplarité». «A partir de quel moment le Premier ministre - qui avait signé précipitamment un décret mettant en place les commissions chargées de l’installation de nouvelles provinces au 30 juin dernier - a-t-il réalisé que le trésor public n’était pas en mesure de financer ces opérations électorales ? Doit-on parler d’irresponsabilité ou de banditisme administratif? » Ce sont là les quelques réactions enregistrées à chaud par la rédaction de Congo Indépendant au cours du week-end. 

Matata en colère contre la Cour constitutionnelle 

A Kinshasa, le député national Martin Fayulu Madidi, président de l’ECIDé (Engagement citoyen pour le développement) a demandé à la Cour constitutionnelle de «reconstituer» les provinces démembrées. Pour lui, Premier ministre Matata et le ministre de l’Intérieur doivent, sans d’autre forme de procès, rendre le tablier. Les gouverneurs doivent regagner leurs sièges. De même, les assemblées provinciales doivent récupérer leurs députés provinciaux "et que tout le monde continue". «Monsieur le Premier ministre Matata et monsieur le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité doivent démissionner », a-t-il asséné.

On en sait un peu plus sur l’atmosphère qui a prévalu lors de la «visite» du «Premier» Matata à la Cour Constitutionnelle. C’était le jeudi 3 septembre.
On rappelle que, le 31 août, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait saisi cette haute juridiction afin d’obtenir l’interprétation de la loi de programmation relative à l’installation de nouvelles provinces. En cause, l’écoulement du délai de 120 jours pour organiser l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des 21 provinces issues des anciennes régions démembrées. Délai frappé de forclusion.

A en croire une source judiciaire, le vice-président de la CENI, Mpungue Songo, aurait confié aux neuf juges que le coût de ces opérations électorales s’élève à 2,1 millions de dollars US. Et que la CENI disposerait des ressources nécessaires pour supporter cette dépense. « Le Premier ministre Matata a blâmé le numéro deux de la CENI en lui interdisant de financer les élections pour les gouvernorats ». L’homme qui parle est un parlementaire étiqueté «majorité présidentielle».
A en croire notre interlocuteur, Matata a tenté en vain de convaincre les juges à la Cour suprême d’autoriser « Joseph Kabila » à procéder à la nomination des 21 chefs des exécutifs provinciaux et leurs adjoints. Le deuxième alinéa de l’article 198 de la Constitution stipule que le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus par les députés provinciaux. «Joseph Kabila est conscient de son impopularité, dit-il. Il a peur de voir les 21 nouvelles provinces échapper à son contrôle. Dans sa stratégie, il compte sur les 21 gouverneurs pour faire triompher l’idée d’un référendum constitutionnel. L’objectif est d’instaurer le scrutin présidentiel au suffrage universel indirect. » 

C’est un Augustin Matata en colère qui a regagné, bredouille, la primature le jeudi 3 septembre. Ne sachant ce qu’il allait dire au «raïs» à son retour de Pékin, le «Premier» a présidé une «réunion de crise». Selon des sources recoupées, deux personnalités ont participé à cette rencontre. A savoir, le directeur du cabinet présidentiel, Néhémie Wilondja Mwilanya et le secrétaire général du PPRD, Henry Mova Sakanyi. «Ces juges ne sont pas avec nous », aurait vociféré Matata devant certains membres de son cabinet. Ajoutant : « S’ils ne sont pas avec nous, ils devront en tirer les conséquences... ». 

La « guerre larvée » «Kabila»-Katumbi 

Selon un confrère kinois joint au téléphone dimanche soir, «Joseph Kabila» a perdu son self-control depuis que les «Katangais» de la mouvance présidentielle rechignent d’appuyer son idée de faire modifier la Constitution pour qu’il brigue un troisième mandat. «Après avoir perdu l’Ouest, le Centre et l’Est, le président Kabila a perdu le Nord avec les tueries à répétition dans le territoire de Beni, dit-il. Désormais, c’est un homme sans fief. Il n’a pas été capable de rassembler son camp avant d’aller à la conquête du reste du pays. L’emprisonnement de Vano Kiboko et de Jean-Claude Muyambo n’arrange pas sa situation ». Le confrère de conclure : «Les trois penaltys de Moïse Katumbi l’ont rendu fou. Il n’a jamais été défié à ce point. Kabila est hanté par Katumbi qu’il suspecte d’être derrière chaque coup fourré. Il est convaincu que ‘Moïse’ sera candidat à la présidentielle de 2016. Il voulait neutraliser le gouverneur du Katanga par le démembrement de cette province. C’est un échec.»
Et maintenant ? Toute la question est là. Notre source judiciaire de conclure : « Si le peuple congolais ne lançait pas une mise en garde solennelle après les propos du Premier ministre, il ne serait pas surprenant que le même discours soit tenu en ce qui concerne la présidentielle et les législatives. Dans cette hypothèse, l’actuel chef de l’Etat deviendra un verrou à faire sauter pour assurer l’alternance démocratique… »"


"RDC : Etienne Tshisekedi face à Joseph Kabila au Dialogue sous la casquette de « Président élu » ou d’opposant ?"
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° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13117:rdc-etienne-tshisekedi-face-a-joseph-kabila-au-dialogue-sous-la-casquette-de-president-elu-ou-d-opposant&catid=90:online-depeches


"(...)Dialogue

La Tempête des Tropiques titre : «Ne Muanda Nsemi quitte la politique». (° http://latempete.info/repli-strategique-pour-se-refaire-une-popularite-ou-decision-sincere-ne-muanda-nsemi-quitte-la-politique/  )
A en croire ce quotidien, ce député national de l’opposition qui s’est récemment rapproché du régime de Joseph Kabila, affirme avoir décidé de se retirer de la scène politique “trahi par le pouvoir de Kabiliste qu’il accuse de refuser de lever l’interdiction des activités de son mouvement politico-spirituel «Bundu dia Mayala» et de garder en prison ses nombreux adeptes. » Ne Mwanda Nsemi laisse la charge du parti «Bundu dia Mayala» au député Mantenzolo, qui en devient le président national, rapporte La Tempête des Tropiques qui précise que l’authenticité du message a été confirmé par son auteur.

« Dialogue : Ne Muanda Nsemi fait volte-face ! », annonce La Prospérité. (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7645   )  
Selon ce journal, dégouté par des coups et contrecoups, Ne Muanda Nsemi a décidé de quitter la scène politique. Il nomme le député Mantezolo à la tête de son parti, Bundu dia Mayala. Il n’ira plus au dialogue politique envisagé par le Président Joseph Kabila. Il accuse le pouvoir d’avoir détruit sa popularité depuis son oui aux consultations présidentielles de juin dernier.

Le Phare titre « Propagandiste du glissement : Ne Muanda Nsemi jette l’éponge ». (° http://www.lephareonline.net/propagandiste-du-glissement-ne-muanda-nsemi-jette-eponge/   )
« A en croire le dernier numéro de « Kongo dieto », le bulletin de liaison du mouvement politico-religieux « Bundu dia Mayala », ex-Bundu dia Kongo dissous par le ministère de l’Intérieur depuis 2007, le député national Ne Muanda Nsemi vient de prendre la décision de quitter la scène politique. Cette option serait dictée par le silence de la Présidence de la République face à la campagne de diabolisation dont il est l’objet au sein de l’opinion nationale, où continue de circuler la rumeur d’un pourboire de deux millions de dollars américains qu’il aurait reçus pour battre campagne en faveur du glissement, synonyme de prolongation du mandat de l’actuel Chef de l’Etat au-delà de 2016.  
Dans « Kongo dieto », l’ex-gourou de Bundu dia Kongo se plaint du fait que la présidence de la République n’ait pas démenti, jusque-là, les bruits relatifs à l’affaire de corruption dans laquelle est mêlée sa personne. Les autres raisons de sa retraite politique et de sa rupture avec le Président de la République sont à chercher dans le maintien, par le pouvoir en place, de la mesure portant interdiction des activités de Bundu dia Kongo, du non-paiement des dommages-intérêts aux fidèles de ce mouvement politico-religieux morts, mutilés ou pillés lors des événements de 2007 à Luozi, Kinzao-Mvuete, Boma et Moanda, la non-libération de ses adeptes condamnés et jetés en prison depuis cinq ans, etc.
Mais c’est surtout à cause du discrédit dont il est victime depuis sa rencontre avec le Chef de l’Etat, au mois de juin dernier, et son surprenant acte d’allégeance à ce dernier, dans le cadre de ses consultations avec les forces politiques et sociales, en prélude au projet de Dialogue national, que Ne Muanda Nsemi a décidé de se retirer de la politique active. Dans la foulée, l’homme qui soutenait avec force la tenue du Dialogue national et la participation de l’ensemble de la classe politique congolaise à ce forum, en vue d’avaliser un « glissement collectif » pour sauver la patrie en danger, a fait savoir qu’il n’est plus partisan de cette rencontre. Comme premier signal de son retrait effectif des activités politiques, il a déclaré avoir cédé la présidence de « Bundu dia Mayala » au député national Mantezolo.

Réalité ou bluff ?  

Jusque-là, il est difficile d’accorder foi à l’engagement de Ne Muanda Nsemi de mettre fin à sa carrière politique. Le doute est d’autant permis que ce député national n’a pas encore renoncé à son mandat. Va-t-il cracher sur les avantages financiers, moraux et matériels liés à ce statut lors de la session ordinaire de septembre, qui s’ouvre dans une semaine ? On va le savoir bientôt. Tant qu’il va continuer à se prévaloir de sa qualité de député national, personne ne pourrait croire qu’il a définitivement rompu avec la politique. Prudente, l’opinion croit que tout est possible avec cet acteur politique, qui se faisait passer pour le nouveau messie du peuple Kongo et du Congo démocratique depuis l’époque de Mobutu, et qui ne voulait entendre parler ni de Laurent Désiré Kabila, ni de son fils Joseph Kabila comme président du pays, mais qui a effectué un virage à 180 degrés en juin dernier, au sortir de son audience avec le Chef de l’Etat au Palais de la Nation. Personne n’en croyait ses oreilles en entendant ce personnage, pour qui des centaines d’adeptes de BDK avaient été massacrés par les forces de police et de sécurité en 2007, et qui menaçait de traduire tous les auteurs devant la Cour Pénale Internationale, clamer haut et fort que l’unique voie de sortie de la crise de légitimité au sommet de l’Etat était un « glissement collectif », dans une transition de trois ans. Passer de but en blanc d’opposant radical à l’allié du pouvoir pour constater, deux mois après, avoir été mené en bateau, devrait pousser à se méfier de pareil personnage ».

"KONGO DIETO 2005 : NE MUANDA NSEMI N'IRA PAS AU DIALOGUE"
° http://mbutamassee.afrikblog.com/archives/2015/09/05/32587987.html


Elections nationales et provinciales

Si l’on en juge par deux articles du Phare, la population de RDC ne s’y retrouve plus trop dans une situation de plus en plus déboussolée.

« La rue s’interroge : nominations des gouverneurs, des députés, des sénateurs et du chef de l’Etat ? » (° http://www.lephareonline.net/la-rue-sinterroge-nominations-des-gouverneurs-des-deputes-des-senateurs-et-du-chef-de-letat/   ) dit le titre du premier de ces articles.  
« Parmi les évènements qui ont marqué la vie de la Nation durant la semaine qui vient de s’écouler, il y a lieu de noter le passage du Premier Ministre devant la Cour Constitutionnelle pour donner ses avis et considérations sur les difficultés rencontrées par la CENI quant à l’organisation des élections des gouverneurs des six provinces démembrées. A cette occasion et selon le Secrétaire général de l’UNC s’exprimant en conférence de presse, le chef du gouvernement aurait fait un aveu d’impuissance de taille. A savoir que si l’organisation et la tenue des élections des gouverneurs exigeaient la modique somme de dix millions de dollars Us, les choses se compliqueraient, a-t-il ajouté, au niveau du coût approximatif du découpage tant attendu qui dépasserait un milliard des dollars Us. En d’autres termes, le gouvernement se trouve dans l’incapacité de mobiliser ces fonds pour répondre aux exigences du découpage.

Prétextes de l’urgence et de la nécessité
 
Toujours selon des sources proches de cette haute cour, les stratèges de la famille politique proche du chef de l’Etat s’emploieraient à convaincre cette dernière de tenir compte de deux éléments juridiques très importants, à savoir les principes de la nécessité et de l’urgence pour permettre à l’exécutif de procéder à installation des responsables politiques des nouvelles provinces. Comme le temps presse et faute des moyens financiers, il ne reste plus que la voie de la nomination par le chef de l’Etat après concertation avec les hauts responsables des principales institutions de la République, notamment les deux chambres du parlement et le Conseil Supérieur de la magistrature.  
Cependant, cette hypothèse qui circule dans certains milieux sociopolitiques tant de la majorité que de l’opposition ne résiste pas à la moindre critique. Car d’aucuns ne comprennent pas pourquoi la majorité voudrait mettre les autres familles politiques devant le fait accompli alors que tous les regards sont tournés vers le dialogue. Au cours duquel seront abordés plusieurs points, dont entre autres la problématique du découpage, la CENI, le financement des élections, le report des élections locales et municipales, la libération des prisonniers politiques, etc.  
Ce serait une erreur de croire que que les arguments avancés par le Premier Ministre honoraire Adolphe Muzito sur la non viabilité des nouvelles provinces constituent une simple vue de l’esprit. Des divergences de fond commencent à apparaitre dans certaines provinces à ce sujet. Tout comme celles qui ont trait à la superficie de certaines provinces, comme par exemple le Kasaï Oriental dont les ressortissants ont pris acte tout en proclamant haut et fort qu’ils allaient recourir à tous les artifices politiques, juridiques et sociologiques pour récupérer leurs frères et sœurs des territoires de Kamiji et Ngandadjika. Bref, ils s’en tiennent aux dimensions géographiques de l’ancien Etat du Sud Kasaï de l’inoubliable Albert Kalondji Ditunga. Une façon de rejeter poliment ce découpage de leur province.

Vers une jurisprudence préjudiciable pour le pays  

Au cas où la Cour Constitutionnelle répondrait favorablement aux vœux de la famille proche du chef de l’Etat en accordant à ce dernier les pouvoirs de procéder aux nominations des gouverneurs et leurs adjoints dans les provinces démembrées, ce serait d’abord une violation flagrante de la constitution en son article 198. Lequel stipule en son alinéa 2 : « Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur son élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République ». En outre et c’est là où le bât blesse, l’on se trouverait là devant un cas fâcheux de jurisprudence qui se répercuterait sur les futures élections. Notamment les législatives nationales et la présidentielle. Car, la même jurisprudence ressuscitera lors des législatives nationales et la présidentielle en invoquant toujours les mêmes prétextes d’urgence et de nécessité !

On va bientôt nommer le chef de l’Etat  

Il suffirait d’allécher certains acteurs politiques pour les emmener à opter pour la procédure de la nomination du Chef de l’Etat selon un critérium préétabli, en soulevant l’exception des troubles mettant en péril les institutions de la République. Car, qui peut le moins, peut le plus. Si l’on nomme des gouverneurs, qu’est-ce qui empêcherait de faire de même pour les députés, les sénateurs et le chef de l’Etat ? L’idée peut tenter certains ».

Dans le second article, on nous dit : « Blocage du processus électoral : l’UNC d’accord avec les Envoyés spéciaux mais... ». (° http://www.lephareonline.net/blocage-du-processus-electoral-lunc-daccord-avec-les-envoyes-speciaux-mais/  )
« Dans leur communiqué rendu public le jeudi 3 septembre 2015, les envoyés spéciaux de la Communauté internationale dans la région des Grands Lacs ont lancé un appel à la classe politique congolaise en vue de parvenir à un accord sur les conditions d’un processus électoral crédible.  
En réaction à ce credo des envoyés spéciaux, le Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise a donné la position de son parti sur l’accord politique.  
Au cours d’un point de presse organisé le samedi 5 septembre 2015 au Palais du peuple, Jean-Bertrand Ewanga a affirmé que pour l’UNC, l’accord politique prôné par les envoyés spéciaux de la Communauté internationale dans la région des Grands Lacs, ne signifie pas un dialogue fourre-tout.    
Le SG de l’UNC a fait remarquer que les problèmes liés au processus électoral sont éminemment techniques et devaient être résolus au sein de la tripartite entre la CENI et les acteurs politiques de la majorité et l’opposition.  
«L’enrôlement des nouveaux majeurs, le financement des élections… ne nécessitent pas un dialogue mêlant les chefs coutumiers pour trouver des solutions adéquates», a-t-il ironisé dans son lingala châtié propre aux Bana Ekanga.  
Toutefois, Ewanga a fait savoir que l’UNC est prête à soutenir sans pour autant être partie prenante, tout dialogue qui se tiendra dans le respect de la Constitution et aura pour objectif la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais.  
L’élu d’Ikela a déploré le flou artistique entretenu par le pouvoir en place autour du dialogue pour obtenir le glissement via un coup d’Etat constitutionnel.  
Il a rappelé la déclaration du ministre en charge des Relations avec le Parlement Kin kiey Mulumba, en faveur du troisième mandat de Joseph Kabila dans les medias français. Sous réserve d’appliquer l’article 64 de la Constitution, ce proche de Vital Kamerhe a mis en garde contre toute tentative de coup d’Etat constitutionnel pour prolonger le bail de l’actuel locataire du Palais de la Nation.
 
Ewanga a jugé inacceptable le manque d’argent pour l’élection des gouverneurs évoqué par le Premier ministre Matata Mponyo devant la Cour constitutionnelle.
Pour ce haut cadre de l’UNC, il s’agit simplement du manque de volonté politique de la part de l’Exécutif national, qui s’illustre depuis un certain temps par des dépenses hors circuits budgétaires, notamment le Parc agro –industriel de Bukanga Lonzo, la construction de l’immeuble du gouvernement, l’achat d’aéronefs qui ont fait la honte de la République. Toutes ces dépenses, poursuit-il, ont coûté plus (que la somme ) d’un million exigée par la CENI pour organiser l’élection des gouverneurs.
Ewanga a fait savoir que l’opposition réunie au sein de la Dynamique pour l’unité d’action donnera ses propositions dans sa prochaine convention pour remettre en marche le processus électoral que la majorité au pouvoir cherche à bloquer, selon lui, pour des raisons inavouées.  
Il a précisé que ladite convention sera précédée d’un grand meeting de l’opposition à Ndjili, le 15 septembre 2015 ».

(Il faut rappeler quelle est l’origine de toute cette confusion. Les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. (...) NdlR)


Sujets politiques divers

Forum des As aborde un autre sujet et titre, « Pierre Lumbi donné pour partant ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5175   )
Selon ce Journal d’informations générales, un nouveau Conseiller spécial en matière de sécurité serait dans le pipeline présidentiel. L’actuel locataire du CNS (Conseil national de sécurité) sur les hauteurs de Binza, Pierre Lumbi pourrait laisser la place à un autre homme du sérail. Une personne de la « kabilie », entendez : le cercle restreint du président Kabila, présentée comme aussi discrète qu’efficace, note le journal. Dans les salons politiques battant pavillon « Majorité présidentielle », son nom fait le buzz rapporte FdA et le Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi est donné pour partant. Selon ce journal, des personnalités bien branchées font état d’un probable changement au très prestigieux poste de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. En poste depuis février 2010, Pierre Lumbi, affirme FdA, semble correspondre de moins en moins à ce jour au profil qui sied à ce poste mi politique, mi « service ». Si jamais le changement à la tête du CNS avait lieu, cela ne serait perçu que comme le point d’orgue d’une opération qui a vu le Raïs nommer, fin mai dernier, un nouveau cabinet avec à sa tête Néhémie Mwilanya.

Le Potentiel consacre sa manchette  à la Cour constitutionnelle, et souligne que le député Christophe Lutundula s’interroge à voix audible sur l’initiative tendant à déporter les questions relevant du gouvernement et du parlement à la toute fraîche Cour constitutionnelle. Procédant par élimination, l’élu de Sankuru, membre de la Majorité présidentielle, tient à sauvegarder la crédibilité de cette nouvelle instance judiciaire sur qui repose, rappelle-t-il, beaucoup d’espoir pour la survie de la jeune démocratie congolaise. A cet effet, il propose une nouvelle feuille de route, susceptible de conduire à des scrutins apaisés et crédibles. « Il n’y a ni honte ni faiblesse à revenir sur ses pas pour mieux faire et prendre le bon chemin », lance-t-il à la classe politique qui se prépare pour le dialogue politique.

La Prospérité titre « Kin-kiey chez Laurent Monsengwo ! ». Il écrit : 
« Le Ministre des Relations avec le Parlement a été aperçu, ce week-end, au Centre Lindonge à la rencontre du Cardinal Laurent Monsengwo qui lui a accordé une audience. Ensemble, ils ont passé en revue tous les sujets de la vie la nationale. Tryphon Kin-kiey Mulumba qui a décidé de passer le reste de sa vie à vanter les œuvres de son champion Kabila, serait-il allé demander à Monsengwo d’adhérer aux idéaux de ‘‘Kabila Désir’’ ?
On parle d’une visite de politesse d’un homme revêtu de ses qualités respectives (ministre, homme politique et fils de Bandundu) au plus grand des prélats de la RDC encore en vie et en activité. Puisque ce genre de rencontre n’arrive pas tous les jours, les deux hommes ont fait le tour d’horizon complet de l’actualité. C’est, du moins, ce qui a été donné aux fins limiers de La Prospérité d’apprendre. Tour d’horizon complet, la formule est, certes, réservée à des initiés. Même si Kin-kiey s’est montré, pour une fois, très peu bavard sur le contenu des échanges, on sait de quoi il parle, toutes les fois qu’une occasion lui est offerte.  
Il désire Joseph Kabila dont il veut voir le mandat se poursuivre. Kin-kiey envisage sérieusement l’éventualité d’une révision de la Constitution. Ce serait, d’après lui, la meilleure façon de préserver les acquis de la démocratie. Au sujet du cycle électoral, il estime que le pays n’est pas prêt à organiser les élections. Il ajoute qu’aucun parti ne veut aller aux élections. Ceux qui ne veulent pas admettre cette vérité dite par Kin-kiey, se cachent derrière la caution financière non remboursable déjà versée comme frais de dépôt de candidature aux élections provinciales prévues, le 25 octobre prochain. Comme quoi, pour éviter le pourrissement, un simple réaménagement du calendrier électoral ne suffit pas. Il faudrait réfléchir à d’autres solutions. Notamment, le dialogue politique pour permettre au Président Joseph Kabila de rester au pouvoir afin de poursuivre le travail qu’il a commencé. « Le pays est en pleine reconstruction, le Congo a, enfin, décollé. Même dans l’arrière-pays, on construit des infrastructures, les routes sortent de terre, à Kinshasa, le nouvel aéroport a été inauguré ainsi qu’à Luano à Lubumbashi, la Société des chemins de fer a été dotée de nouvelles locomotives, des villes nouvelles sont en construction, la stabilité est rétablie, la production du cuivre a atteint le record historique d’un million de tonnes par an… jeune encore, le Président est en pleine possession de ses moyens, pourquoi le mettre en congé alors qu’il a encore tant à faire… ».  
Kin-kiey a-t-il discuté de toutes ces choses avec le Cardinal ? Il est très tôt de le dire avec exactitude. Néanmoins, on sait que Laurent Monsengwo avait été reçu, en juin dernier, par le Président de la République dans le cadre des Consultations pré-dialogue. Lorsqu’il quittait le Palais de la Nation, après l’audience avec Joseph Kabila, Monsengwo se disait favorable au dialogue dans le respect de la Constitution. A-t-il évolué ? On le saura dans les jours qui viennent. Toutefois, il y a lieu de retenir que le Ministre des Relations avec le Parlement est sorti du Centre Lindonge plein de bonnes idées susceptibles d’influer sur sa perception des choses. Comme Monsengwo, Kin-kiey est un ressortissant de la province de Bandundu. Il est possible que les deux personnalités aient pu parler du terroir en ce moment précis de l’histoire du pays où le processus de découpage territorial marque le pas »."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202561&Actualiteit=selected



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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  link 8/9/2015, 7:31 pm



Tokomiwapi? Dialogue : Le front populaire de LISANGANGA BONGONGA ba Lobi ba ko bimisa ba vérité

«Les paroles s’envolent et les écrits restent ». C’est avec cet adage que Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Coordonnateur du Front Populaire, a ouvert le point de presse d’hier, lundi 7 septembre 2015, au Restaurant Plazza dans la commune de Lemba. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit d’un rappel de la déclaration du regroupement des forces politiques et sociales, devenu aujourd’hui la Dynamique pour l’Unité d’Actions du 25 juin 2014.
D’entrée de jeu, JP Lisanga a rappelé le principe selon lequel un bon homme politique est celui qui respecte sa parole et surtout ses engagements. Or, les 60 signataires de cette déclaration ont donné une parole, mais ils ne la respectent pas.
A titre de rappel, les 60 signataires de la déclaration sus-évoquée avaient décidé d’unir leurs forces pour mener les actions communes en vue d’atteindre certains objectifs dont la lutte pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011 ; contrer tout changement ou révision de la constitution avant les élections 2016 ; obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ; restructurer la CENI et arrêter par consensus un calendrier électoral ; obtenir le départ de Monsieur Joseph Kabila du pouvoir ; arracher la libération sans condition de tous le détenus politiques et d’opinion. Aussi, le Front Populaire rappelle que les 60 signataires de la déclaration ont adhéré en toute conscience à quelques principes pour appuyer leurs objectifs. Notamment, la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’unité e les objectifs poursuivis ; engagement à ne pas céder à aucune forme de corruption, chantage, débauchage et menaces venant de quelques origines que ce soient ; et ne jamais utiliser le rassemblement à des fins personnelles.
Quel est l’objectif de ce rappel ?
L’opinion va peut être s’interroger sur le bienfondé de ce rappel par le Front Populaire. La réponse est claire. C’est parce que les 60 signataires, dit Lisanga, se sont désengagés du dialogue alors qu’ils avaient accepté avant. Cette manière de faire pousse le Coordonnateur du Front Populaire à se poser trois petites questions. ‘’Est-ce que les 60 signataires, par respect au peuple peuvent-ils aujourd’hui, montrer à l’opinion nationale et internationale le PV et la déclaration des forces politiques et sociales levant l’option de faire volte-face de ne plus soutenir le dialogue et d’interrompre l’action déjà initiée contre la CENI ? Est-ce que les 60 signataires peuvent-ils nous prouver clairement devant Dieu et la nation s’ils reconnaissent encore leurs signatures et s’ils ont encore foi à leur engagement ? En vertu de la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’Unité et les objectifs poursuivis, est-ce nos collègues peuvent-ils reconnaitre encore honnêtement qu’ils ont trahi Tshisekedi et son parti l’UDPS ?’’, s’est-il interrogé.
Avec ces révélations, Lisanga Bonganga veut faire comprendre à l’opinion que Tshisekedi est un homme constant, crédible et respectueux des engagements car l’UDPS a signé cette déclaration et elle est restée fidèle, constante à l’égard des objectifs poursuivis. Selon lui, la situation se passe entre deux camps au sein de l’opposition. D’un côté, le camp du changement représenté par Etienne Tshisekedi et, de l’autre, le courant du statut quo représenté par une opposition à plusieurs têtes.
Le Coordonnateur du Front Populaire souligne que le camp du peuple et de la vraie opposition incarné par Etienne Tshisekedi a comme objectif le peuple d’abord. En gros, le Patron du Front Populaire souhaite que tous les opposants prennent part au dialogue pour résoudre tous les problèmes qui rongent la République car, c’est le seul moyen qui va éviter au pays la dérive.
Meeting populaire
Prévu pour le samedi 5 septembre 2015, le meeting populaire de vérité du Front Populaire aura lieu ce samedi 12 septembre toujours au terrain MEFE de la commune de Lemba. Il s’agira d’expliquer à la population le bien fondé du dialogue avec la médiation internationale. Déjà les derniers détails seront réglés ce mardi 8 septembre avec le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa.

link


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 8/9/2015, 10:26 pm

link a écrit:

Tokomiwapi? Dialogue : Le front populaire de LISANGANGA BONGONGA ba Lobi ba ko bimisa ba vérité

«Les paroles s’envolent et les écrits restent ». C’est avec cet adage que Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Coordonnateur du Front Populaire, a ouvert le point de presse d’hier, lundi 7 septembre 2015, au Restaurant Plazza dans la commune de Lemba. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit d’un rappel de la déclaration du regroupement des forces politiques et sociales, devenu aujourd’hui la Dynamique pour l’Unité d’Actions du 25 juin 2014.
D’entrée de jeu, JP Lisanga a rappelé le principe selon lequel un bon homme politique est celui qui respecte sa parole et surtout ses engagements. Or, les 60 signataires de cette déclaration ont donné une parole, mais ils ne la respectent pas.
A titre de rappel, les 60 signataires de la déclaration sus-évoquée avaient décidé d’unir leurs forces pour mener les actions communes en vue d’atteindre certains objectifs dont la lutte pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011 ; contrer tout changement ou révision de la constitution avant les élections 2016 ; obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ; restructurer la CENI et arrêter par consensus un calendrier électoral ; obtenir le départ de Monsieur Joseph Kabila du pouvoir ; arracher la libération sans condition de tous le détenus politiques et d’opinion. Aussi, le Front Populaire rappelle que les 60 signataires de la déclaration ont adhéré en toute conscience à quelques principes pour appuyer leurs objectifs. Notamment, la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’unité e les objectifs poursuivis ; engagement à ne pas céder à aucune forme de corruption, chantage, débauchage et menaces venant de quelques origines que ce soient ; et ne jamais utiliser le rassemblement à des fins personnelles.
Quel est l’objectif de ce rappel ?
L’opinion va peut être s’interroger sur le bienfondé de ce rappel par le Front Populaire. La réponse est claire. C’est parce que les 60 signataires, dit Lisanga, se sont désengagés du dialogue alors qu’ils avaient accepté avant. Cette manière de faire pousse le Coordonnateur du Front Populaire à se poser trois petites questions. ‘’Est-ce que les 60 signataires, par respect au peuple peuvent-ils aujourd’hui, montrer à l’opinion nationale et internationale le PV et la déclaration des forces politiques et sociales levant l’option de faire volte-face de ne plus soutenir le dialogue et d’interrompre l’action déjà initiée contre la CENI ? Est-ce que les 60 signataires peuvent-ils nous prouver clairement devant Dieu et la nation s’ils reconnaissent encore leurs signatures et s’ils ont encore foi à leur engagement ? En vertu de la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’Unité et les objectifs poursuivis, est-ce nos collègues peuvent-ils reconnaitre encore honnêtement qu’ils ont trahi Tshisekedi et son parti l’UDPS ?’’, s’est-il interrogé.
Avec ces révélations, Lisanga Bonganga veut faire comprendre à l’opinion que Tshisekedi est un homme constant, crédible et respectueux des engagements car l’UDPS a signé cette déclaration et elle est restée fidèle, constante à l’égard des objectifs poursuivis. Selon lui, la situation se passe entre deux camps au sein de l’opposition. D’un côté, le camp du changement représenté par Etienne Tshisekedi et, de l’autre, le courant du statut quo représenté par une opposition à plusieurs têtes.
Le Coordonnateur du Front Populaire souligne que le camp du peuple et de la vraie opposition incarné par Etienne Tshisekedi a comme objectif le peuple d’abord. En gros, le Patron du Front Populaire souhaite que tous les opposants prennent part au dialogue pour résoudre tous les problèmes qui rongent la République car, c’est le seul moyen qui va éviter au pays la dérive.
Meeting populaire
Prévu pour le samedi 5 septembre 2015, le meeting populaire de vérité du Front Populaire aura lieu ce samedi 12 septembre toujours au terrain MEFE de la commune de Lemba. Il s’agira d’expliquer à la population le bien fondé du dialogue avec la médiation internationale. Déjà les derniers détails seront réglés ce mardi 8 septembre avec le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa.

Il y'a certes un repli tactique à propos du refus du dialogue de "JK" chez ceux qui dans l'opposition s'étaient engagés à s'unir pour le changement parce qu'ils ne se seraient pas "retrouvés" dans cette initiative venue du pouvoir mais il y'a d'abord un refus structurel, logique !
Pour quelle union luttaient-ils, quel dialogue voulaient-ils et qui des pro-dialogues et anti-dialogues actuels a rompu le pacte ?

Je me trompe peut-être mais pour moi il faut avoir "la foi" pour s'imaginer que "JK" aurait initié un dialogue pour se laisser dépouiller en reconnaissant sa fraude de novembre 2011; mutatis mutandis en acceptant un tel dialogue, soit l'Udps s'enfonce par ignorance ou irréalisme dans un marché de dupes, soit en connaissance de cause, elle ambitionne de gouverner seule (càd en unique opposition valable selon elle !) avec celui qu'elle combattait hier pour lui avoir volé sa "présidence élue"  !!!
(C'est d'ailleurs l'embarras qui était le mien en initiant ce sujet il y a quelques semaines bien avant qu'on en arrive à ce développement ; du flair, de la réflexion ?)
Alors est-ce de la mauvaise foi que de le penser ?


Le simplisme ou le suivisme de Lisanga veut ignorer ce hiatus mais la suite risque de lui deciller les paupières lorsqu'il découvrira mieux qu'au delà de la figure tutélaire de Tshisekedi qu'il prétend honorer ici ce dialogue peut vite devenir un piège à cons !
Pis la "positionite" qu'il a toujours affichée ne lui a-t-il pas fait déjà avaler des couleuvres ?
Ne s'était-il pas déjà précipité pour rejoindre la fumeuse "Opposition Républicaine" de Kengo pour faire marche arrière quelques semaines plus tard ?

Lisanga est bien gentil mais comme d'habitude son obsession de positionnement et de visibilité lui fera toujours voir des choses complexes en un jeu à somme nulle par manichéisme simpliste et grégaire et surtout le poussera à se croire plus blanc que d'autres; ce qu'il n'est pas du tout !
Il ferait mieux de se regarder davantage et il verra que la politique n'a jamais été pour lui comme pour tous un apostolat généreux pour missionnaires désincarnés !
Attendons la suite !!!


"Tshisekedi invité à fixer l’opinion sur les non-dits du «Dialogue»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10203
Selon des sources bien informées, des délégués de la «majorité présidentielle» et ceux de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) conduits par son secrétaire général Bruno Mavungu Puati ont repris, mardi 8 septembre, des discussions à Madrid, en Espagne. A l’ordre du jour, la tenue d’un «dialogue politique». Cette nouvelle rencontre coïncide avec la "lettre ouverte" que l’association de défense des droits de l’Homme «Asadho» a adressée au leader de l’UDPS. Tout en saluant ces pourparlers et le combat mené par les «13 parlementaires» - dont Etienne Tshisekedi wa Mulumba - pour l’avènement de la démocratie et l’Etat de droit, l’Asadho de prévenir que «tout accord entre l’UDPS et la majorité présidentielle qui conduirait à la prolongation du mandat du président de la République serait considéré comme une trahison du peuple par vous-même et par l’UDPS.»

Marché des dupes


Pour de nombreux observateurs, le «dialogue politique» à venir entre l’UDPS et la mouvance kabiliste n’est ni plus ni moins qu’un marché des dupes. Au motif que les deux parties sont loin de poursuivre les mêmes buts. L’une dit jouer la carte de l’alternance démocratique et du changement, l’autre ne fait guère mystère de sa volonté de "conserver le pouvoir". Un dialogue des malentendants. Question : les proches du leader de l’UDPS vont-ils succomber à la tentation d’aller à la "soupe populaire"?
Dans la «feuille de route de l’UDPS pour la sortie de crise» datée du 14 février 2015, Etienne Tshisekedi considère ce «dialogue politique» comme étant le lieu de «règlement» de la «crise politique grave, née des dernières élections de novembre 2011.» Des élections chaotiques émaillées de fraude et autres irrégularités. Identifier et sanctionner « les responsables de la fraude électorale » et définir un nouveau cycle électoral, tels sont, en gros, les pistes de solution avancées par le président de l’UDPS. Dans son message daté du 27 juin 2015, Tshisekedi appelait le «camp du changement» et le «camp du pouvoir» à se parler pour «trouver ensemble une solution durable à l’actuelle crise politique».

Des «petits soldats» de « Joseph Kabila » font preuve, depuis quelques mois, d’un activisme médiatique frisant l’indécence. Un activisme qui balaie tout doute sur la motivation profonde qui pousse le «clan kabiliste», réputé arrogant, à descendre de son piédestal pour «honorer» (enfin !) un des engagements pris par le gouvernement congolais dans l’Accord-Cadre d’Addis Abeba du 24 février 2013. Ledit accord parle notamment de la nécessité de « promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation».
"Qui ne dit mot consent", dit la sagesse populaire. « Joseph Kabila » se drape dans un mutisme assourdissant. Personne n’est dupe. L’homme est occupé à "pêcher" quelques opportunistes. Objectif : mettre en place un "gouvernement de transition". Celui-ci aura essentiellement pour mission d’initier la modification de la Constitution en instaurant l’élection présidentielle au suffrage universel indirect. Ainsi, bonjour à un troisième mandat. «Joseph Kabila» entend s’imposer. « (…), tout se fera donc par lui (Ndlr : « Joseph Kabila ») et rien ne sera fait sans lui ni contre lui », déclarait Tryphon Kin-Kiey Mulumba dans une interview accordée à « jeuneafrique.com ». Le texte a été mis en ligne le 22 juillet dernier.

« Le peuple refuse un troisième mandat »

Dans sa lettre ouverte revêtue de la signature de son président Jean-Claude Katende, l’Asadho de rappeler à Etienne Tshisekedi le fait que «l’aspiration du peuple congolais est qu’au mois de décembre 2016, le président de la République, (…) Joseph Kabila, respecte les termes des articles 70 et 220 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, qu’il passe le pouvoir à un(e) autre congolaise ou congolais à l’issue d’une élection présidentielle libre, transparente et démocratique organisée dans le délai constitutionnel ». Et d’ajouter : « Le peuple refuse un troisième mandat pour le président de la République ou la prolongation de son mandat actuel. Cette volonté du peuple a été exprimée de manière non équivoque lors des manifestations de Janvier 2015 par lesquelles il s’est opposé à toute tentative de ‘glissement’ du mandat actuel du Président de la République ». « Quiconque ne reconnaîtra pas ce désir collectif du peuple de voir le président de la République partir à la fin de son second mandat fera un naufrage politique spectaculaire », prévient l’association.
Selon des sources bien informées, des délégués de l’UDPS, conduits par le secrétaire général Bruno Mavungu Puati, et ceux du pouvoir kabiliste, sont réunis à Madrid en Espagne. L’Asadho de relayer ce que la grande majorité des Congolais appréhende. A savoir que l’UDPS «aurait accepté» de participer à la formation d’un «gouvernement de transition pour régler les questions techniques liées à l’organisation des élections».

Aussi, l’Asadho invite-t-elle Etienne Tshisekedi à "fixer" le peuple congolais "sur les conclusions des rencontres entre l’UDPS et la Majorité Présidentielle ".
«Le peuple a le droit de le savoir, car tout ceci aura un impact positif ou négatif sur son quotidien ». Cette association d’avertir que « tout accord entre l’UDPS et la majorité présidentielle qui conduirait à la prolongation du mandat du président de la République serait considéré comme une trahison du peuple par vous-même et par l’UDPS »."



"A Genève en 2015 comme à Berlin en 1885. Le fameux dialogue est l’initiative de ceux qui ont mis le Congo-Kinshasa sous leur tutelle"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10189




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Message  link 8/9/2015, 11:47 pm

«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»


Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.

A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».


Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.

Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.

S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).

La Communauté internationale favorable au dialogue

Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.


Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.

Sans dialogue … le glissement

En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.

Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.

Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.

link


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Message  ndonzwau 9/9/2015, 12:24 am

link a écrit:«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»


Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.

A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».


Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.

Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.

S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).

La Communauté internationale favorable au dialogue

Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.

Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.

Sans dialogue … le glissement

En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.

Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.

Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.

N'importe quoi alors n'importe quoi, un fourre-tout de vérités, de contre-vérités et des contradictions pour défendre la cause d'un homme !
Qu'est-ce qu'on peut en effet cracher comme inepties pour adhérer et proclamer sa foi ?
Une foire aux surenchères sentimentales et corporatistes !
Désolé, j'ai choisi la cause du pays du moins je le prétends avant que la réalité me contredise...
 
Razz  Razz  Question  Question  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 676450  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 676450  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Laughing  Laughing  LaughingEN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 231272

Bon, passons et attendons calmement et vite qu'il arrive ce dialogue, et le Congo sera enfin sauvé !

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Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #



Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:35 am, édité 3 fois (Raison : u)

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Message  Jim KK 9/9/2015, 1:24 am

link a écrit:«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»


Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.

A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».


Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.

Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.

S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).

La Communauté internationale favorable au dialogue

Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.


Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.

Sans dialogue … le glissement

En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.

Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.

Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.

RDC-Les Envoyés Spéciaux pour un accord politique,Lisanga BONGANGA réagit: TSHISEKEDI Visionnaire

DIALOGUE DIALOGUE DIALOGUE DIALOGUE
Smile Smile Smile Arrow Arrow cyclops cyclops



Jim KK


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Message  Arafat 9/9/2015, 10:24 am

Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.
Arafat
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Message  Jim KK 9/9/2015, 11:11 am

Arafat a écrit:Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.

OK!

Ce que vous dites est bien et juste aussi.

Mais comme il a dit qu´il va respecter la constitution, attendons voir s´il va la respecter! Respecter la constitution veut dire aussi partir après 2 mandats!


Jim KK


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Message  GHOST 9/9/2015, 11:48 am

Laughing DIALOGUE AU SEIN DES INSTITUTIONS

Nous saluons quand même mr JIM qui est assez "flexible"..tandis que mr Link..est aveuglé par le prophète Tshitshi Surprised

Entre nous, quand la Cours Constitutionnelle apporte son back up á Malu Malu et Matata refuse de donner l´argent Surprised On dirait que le "dialogue" qu´exige la communauté internationale est celui des "institutions" Cool

En clair, c´est á la Ceni qu´on risque d´aller "dialoguer" Question Ce que si le dialogue vise les élections, ce n´est pas une combine entre Tshitshi et Kanambe qui peut resoudre cette question What a Face Wink

Même cette étrange interpretation du message des USA/ONU/UE en faveur du dialogue..Ecoutez une fois les réponses de MINAKU sur RFI⭐ le journaliste s´amuse á lui rappeler qu´il ya des "concertations" il n´ya pas si longtemps...alors ce dialogue..une inflation des "dialogues"Question Question

MINAKU tente de trouver une "parade" en disant que pendant les concertations..toute l´opposition n´était pas là Wink le journaliste lui rappele que dans ce dialogue, une frange importante de l´opposition n´y sera pas aussi Like a Star @ heaven Twisted Evil et boum..Minaku aphone Laughing Sad


Oui, comme Mende l´affirme; Joé Kanambe a le dernier mot..et Mende insiste, ce dialogue avec "médiation internationale" est impossible Like a Star @ heaven donc, le "dialogue" de la Ceni semble de plus en plus le seul possible, le seul logik Embarassed


La "vision" de Tshitshi? Wait and see
GHOST
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Message  Arafat 9/9/2015, 12:35 pm

Jim KK a écrit:
Arafat a écrit:Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.

OK!

Ce que vous dites est bien et juste aussi.

Mais comme il a dit qu´il va respecter la constitution, attendons voir s´il va la respecter! Respecter la constitution veut dire aussi partir après 2 mandats!

Exactement, en théorie c´est ça mais lorsque Lambert Mende dit (je le cite) : "Il y aura effectivement passassion de pouvoir entre le président Kabila et celui qui sera élu mais ajoute-t-il, pour qu´il puisse avoir un président élu, il faudrait au préalable organiser les élections". Comme vous pouvez le constater, tous ces sous-entendus font état de la volonté de la MP de tout faire pour que les élections ne puissent pas avoir lieu comme prévu. Croyez-moi cher ami, vous risquez de mettre ce pays à feu et à sang.
Arafat
Arafat


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Message  ndonzwau 10/9/2015, 1:18 am

Quel foutoir notre Congo ??? Y'a-t-il un pilote dans l'avion ?
On décide sur un coin de table affublé du seul souci de harder le pouvoir sans mesurer la portée et l'application de ses oukases puis tout va en couilles par la suite...
Que signifie cette décision de la Cour Constitutionnelle, parle-t-elle au nom du droit ou piège-t-elle le pays en poursuivant un agenda caché ?


"09-09-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
L’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle au sujet des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs domine l’actualité en République démocratique du Congo. L’avis le plus généralement exprimé à ce sujet, tnat en RDC qu’à l’étranger, est que l’on a fait un pas de plus vers le « glissement ». 

Arrêt de la CC

Forum des As 
titre à la Une « Election de nouveaux gouverneurs : La Cour constitutionnelle place la CENI et le gouvernement devant leurs responsabilités ».  (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5206  )
 Avec cet arrêt de la Cour des Cours, explique FdA, la Centrale électorale voit son indépendance renforcée dans l’organisation des élections tandis que l’Exécutif est sommé de la doter des moyens financiers pour l’exécution de cette mission. « Gare aux apprentis-sorciers qui pourraient se servir des mesures exceptionnelles pour semer des troubles dans la période de transition et justifier des nominations », prévient FdA.

La Prospérité annonce pour sa part « La cour constitutionnelle crève l'abcès : Gouvernement, débloquez la CENI ! »  (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7686&rubrique=POLITIQUE  )
Pour ce journal, mardi 8 septembre, la Cour Constitutionnelle a, enfin, rendu l’arrêt à la requête introduite par la CENI sur l’impossibilité, pour elle, d’organiser l’élection des Gouverneurs de nouvelles provinces. Plutôt que de trancher, la Cour a évité d’énerver, de façon frontale, les dispositions constitutionnelles relatives à la mise en place des exécutifs provinciaux, note cette consœur. 
La Cour a réitéré le caractère irréversible de l’élection comme seule mode de désignation des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des Provinces. Aussi, a-t-elle demandé au Gouvernement de la République de donner à la CENI, réconfortée dans son indépendance et impartialité, les moyens d’organiser les élections et d’assurer son existence fonctionnelle.
Des moyens aussi aux nouvelles Assemblées provinciales, pour installer leurs Bureaux définitifs. La Cour Constitutionnelle ne parle nullement de la nomination des Gouverneurs par le Gouvernement. Sinon, elle l’aurait ditexpressis verbis, conclut La Prospérité.

Pour Le Phare, « La Cour Constitutionnelle met la pression sur le gouvernement ». Il écrit : « Saisie par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) aux fins de l’éclairer au sujet des options à lever suite à la non exécution de la loi de programmation de l’installation de nouvelles provinces dans le délai légal de 120 jours et au retard intervenu dans la tenue de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des entités précités, la Cour Constitutionnelle a rendu, hier mardi 08 septembre 2015, un Arrêt qui oblige le gouvernement à prendre de « mesures exceptionnelles » en vue de garantir l’ordre public, la sécurité, la régularité ainsi que la continuité des services publics dans les provinces issues du découpage territorial.  
Par « mesures exceptionnelles », nombre de juristes et analystes politiques entendent qu’il ne s’agit pas de nommer des gouverneurs et vice-gouverneurs intérimaires mais plutôt de confier aux fonctionnaires les plus gradés de l’administration publique la charge d’expédier les affaires courantes, pour une durée qui ne devrait pas excéder trois mois. Cela sous-entend, pour le cas d’espèce, que les « Commissaires de district », qui se trouvent être les fonctionnaires les plus gradés de leurs ressorts, devraient assumer, de fait, les fonctions de chefs de nouveaux exécutifs provinciaux. 
  
Le constat que l’on peut faire à ce sujet est que l’indépendance de la CENI est réaffirmée pour organiser à la fois l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que les élections locales, municipales et provinciales avant la fin de cette année 2015.
Chacun peut constater que les provinces nouvellement démembrées voguent dans un grand vide institutionnel, car privées d’une part, d’assemblées provinciales, dont l’installation dépend des moyens logistiques et financiers du gouvernement central, et, d’autre part, d’exécutifs provinciaux, suite au gel de l’élection de nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs. Bref, dépourvues de parlements et gouvernements autonomes, les nouvelles provinces ressemblent à des prématurées politico-administratives, dont la vie en « couveuses » va prendre un temps difficile à déterminer.  
Concrètement, le gouvernement a maintenant la latitude d’appliquer la formule qu’il va juger la plus efficace pour le fonctionnement de nouvelles provinces, en tenant compte des contraintes du calendrier électoral. Quant à la CENI, elle apparaît comme une institution qui avait eu le mérite de donner l’alerte sur les « fameuses » contraintes politiques, juridiques, techniques et financières qu’elle avait pris soin de placer en « Annexes » de son calendrier électoral global, rendu public au mois de février 2015. Sans lui faire explicitement injonction de revoir toutes ses copies relatives au processus électoral, la Cour Constitutionnelle l’a placée dans la situation consistant à l’évaluer, ce qui s’apparente à une manière polie de l’inviter à réfléchir à un nouveau calendrier électoral.  
Il est assez paradoxal que cette juridiction demande au gouvernement d’accélérer l’installation des bureaux définitifs des assemblées provinciales de nouvelles provinces et de mettre à la disposition de la CENI les moyens nécessaires à la tenue de l’élections des gouverneurs et vice-gouverneurs alors qu’elle vient de lui signer un chèque en blanc consistant en l’application des « mesures transitoires exceptionnelles » pour la continuité des services publics. 

Ce qu’il faut souhaiter est que des «faucons» opportunistes de la Majorité ne mettent à profit cette brèche pour nommer des gouverneurs intérimaires ou cautionner des intérims interminables pour la gestion transitoire des nouvelles provinces.  
On retient que le gouvernement a toujours la lourde responsabilité de chercher et trouver les moyens financiers requis pour permettre à la Ceni d’exécuter son calendrier électoral. A ce stade, la Cour Constitutionnelle considère comme prioritaire, l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces. On ne peut passer à un autre scrutin sans avoir soldé cet «arriéré électoral».  
Après que cette juridiction a recadré les choses, c’est le lieu d’en appeler de tous les vœux la tenue d’un dialogue inclusif, destiné à baliser davantage le chemin du processus électoral et prévenir les pesanteurs du glissement de tous les dangers.  
Dans l’hypothèse de la nécessité du réajustement du calendrier électoral, c’est à la classe politique de prendre ses responsabilités. Les futurs «dialogueurs» doivent prendre conscience du fait que d’ici trois mois et demi, l’année 2015 appartient au passé. 
Les jalons d’un processus électoral consensuel, crédible et apaisé doivent être posés maintenant, si on ne veut pas «glisser
». 

Le Potentiel donne un tout autre son de cloche, et fait observer que « La Cour constitutionnelle consacre le glissement »  
De l’avis de la Cour constitutionnelle, écrit ce journal, la force majeure empêche la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles 21 provinces dans le délai prévu par la loi. Par conséquent, poursuit-il, elle ordonne au gouvernement de prendre des dispositions transitoires exceptionnelles pour juguler l’anarchie qui a élu domicile dans ces nouvelles entités et préserver l’unité du pays. Quant au reste du processus, indique Le Potentiel, les législatives provinciales sont érigées en préalable. Pour Le Potentiel, le glissement est désormais permis.

(En pratique, la CC a écarté l’argument des « antiglisseurs » qui se fondaient sur le fait que la Constitution fixe des délais dans le temps pour la présidentielle et les législatives, mais n’en fixe point pour les provinciales, pour préconiser la tenue des provinciales à une date ultérieure. Il est tout à fait raisonnable de penser que le gouvernement et la CENI, obligés par la CC à faire de grosses dépenses qui n’étaient pas initialement prévues pour que les provinciales puissent se tenir, se trouveront à court d’argent pour les présidentielle et législatives. Cela risque d’autant plus d’arriver, que le financement des élections vient en grande partie de l’extérieur et que ce nouveau tripotage du calendrier risque de ne pas plaire aux bailleurs de fonds et donc de les inciter à resserrer les cordons de la bourse. L’on aurait alors l’avantage supplémentaire de pouvoir attribuer le « glissement » à « la mauvaise volonté de l’étranger ».  Certes, cette manière de voir est pessimiste, mais il faut rappeler que les raisons d’être pessimiste ne manquent pas, au vu des expériences du passé. Les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, (...)! NdlR)

Radio Okapi nous informe de ce que « l’arrêt de la Cour constitutionnelle divise la classe politique ». (° http://www.radiookapi.net/2015/09/09/actualite/politique/rdc-larret-de-la-cour-constitutionnelle-divise-la-classe-politique  )
Au lendemain de la publication d’un arrêt de la Cour constitutionnelle enjoignant le gouvernement de prendre des mesures transitoires exceptionnelles pour assurer la direction de nouvelles provinces et à la Ceni d’organiser l’élection des gouverneurs avant tout autre scrutin, l’opposant Clément Kanku estime que la Cour ouvre la voie à un glissement qui aboutirait au report des élections. Le député PPRD Ramazani juge en revanche l’arrêt de la Cour « équilibré ».
Le député de l'opposition et président du Mouvement du renouveau, Clément Kanku, se demande si l'arrêt de la haute cour ne donne pas au chef de l'Etat l'occasion de nommer des hauts fonctionnaires à la place des gouverneurs en attendant les élections des gouverneurs. «Est-ce que la Cour constitutionnelle serait en train de donner un chèque en blanc au chef de l'Etat pour nommer des hauts fonctionnaires pour remplacer les fonctionnaires qui ont été élus pour un mandat de 5 ans ?», s'interroge-t-il. 

L’opposant estime en outre que l'injonction faite à la commission électorale d'organiser l'élection des gouverneurs des nouvelles provinces avant celle des députés provinciaux risque d'occasionner un glissement qui aboutirait au report des prochaines élections. « Nous pensons que la Cour ne peut pas imposer à ce qu'on organise les élections des gouverneurs dans les conditions actuelles. Ça serait cautionner le fameux glissement », affirme Clément Kanku.  Par ailleurs, le député de l'opposition estime que l'arrêt de la Cour constitutionnelle met en lumière l'incapacité de la Ceni d'organiser les élections ainsi que « l'incompétence » du gouvernement. «Nous pensons que la Cour constitutionnelle n'a fait que mettre à jour l'incapacité de la Ceni à faire son travail. L'incompétence et l'amateurisme des membres de ce gouvernement sont révélés au grand jour», soutient Clément Kanku qui pense que le démembrement des provinces qui sont passés de onze à vingt-six a été précipité. 

De son côté, Ramazani Shadari, député national et secrétaire général adjoint du PPRD, le parti présidentiel, juge l'arrêt de la Cour constitutionnelle équilibré et réaliste.  
«Mon parti trouve que l'arrêt de la Cour constitutionnelle est un arrêt équilibré. Il a montré les difficultés qu'ont rencontrées les institutions. Et la Cour a indiqué que pour élire les gouverneurs, il fallait 120 jours après le démembrement (des anciennes provinces, NDLR), les 120 jours sont déjà dépassés», indique-t-il. 
Ramazani Shadari rejette l'hypothèse de la nomination des hauts fonctionnaires à la tête des provinces. «On ne va pas nommer les gens. On va élire les gouverneurs avant toute élection des députés provinciaux, dixit la cour. Mais en attendant qu'il y ait élection, la cour demande au gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour assurer l'ordre et la sécurité. Et je crois que l'arrêt de la cour est un bon arrêt parce qu'il tient compte des réalités du pays sur le plan du droit politique et sur le plan logistique et matériel», soutient le député de la majorité ».

A l’étranger, La Voix de l’Amérique annonce que «  la Cour constitutionnelle ouvre la voie à un report du cycle électoral » (° http://www.voaafrique.com/content/rdc-la-cour-constitutionnelle-ouvre-la-voie-a-un-report-du-cycle-electoral/2952279.html  ), puisque « la Cour constitutionnelle affirme que des élections des gouverneurs des nouvelles provinces doivent impérativement avoir lieu avant toute élection des députés provinciaux et sur toute l'étendue du pays ».  
La Cour Constitutionnelle demande au gouvernement de doter la Commission nationale électorale (Céni) de moyens pour l'organisation des élections des gouverneurs des nouvelles provinces avant toute élection des députés provinciaux et sur toute l'étendue du pays. Le président Joseph Kabila avait promulgué en février une loi créant 21 nouvelles provinces. Les gouverneurs et vice-gouverneurs devaient être élus en octobre mais la Céni, face à l'impossibilité d'organiser ces scrutins avait saisi la Cour constitutionnelle. 
Le cycle électoral doit mener à la présidentielle de fin 2016. 
D’après la Constitution actuelle de la RDC, le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut briguer un troisième mandat en novembre 2016 mais il entretient le doute sur ses intentions. L'opposition accuse le clan présidentiel de comploter pour permettre au chef de l'Etat de rester au pouvoir à la fin de son mandat
 ».

Jeune Afrique y va encore plus carrément et titre « RDC : vers un report de la présidentielle de 2016 ?.»  (° http://www.jeuneafrique.com/263072/politique/rdc-vers-glissement-de-presidentielle-de-2016/  ) 
En ordonnant mardi que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales, la Cour constitutionnelle a ouvert la voie à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de fin 2016. 
L’arrêté pris mardi 8 septembre par la Cour constitutionnelle concerne spécifiquement les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées. Mais elle pourrait avoir des conséquences sur l’ensemble du processus électoral qui doit mener à l’élection d’un nouveau président en 2016. 
La Cour a ordonné dans un arrêt rendu public lors d’une audience à Kinshasa que ces élections aient lieu « impérativement » avant le premier scrutin devant ouvrir ce cycle, en octobre. Répondant à une requête en interprétation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Cour a ainsi
 « enjoint au gouvernement » de la RDC de doter la Ceni « des moyens nécessaires pour l’organisation impérative des élections des gouverneurs […] des nouvelles provinces avant toute élection des députés provinciaux et sur toute l’étendue de la République ».
Délai très court
 Pour respecter l’arrêt de la Cour, la Ceni doit donc organiser les élections des gouverneurs dans les six semaines, puisque le calendrier électorale a fixé au 25 octobre les provinciales. Un délai qui paraît bien court. Si elle n’y parvenait pas, c’est l’ensemble du processus qui serait décalé. Et avec lui, la date des prochains élections présidentielle et législatives pour le moment prévues le 27 novembre 2016.  
Le président Joseph Kabila a promulgué en février une loi créant 21 nouvelles provinces. Les gouverneurs et vice-gouverneurs de ces entités devaient être élus en octobre mais la Ceni, face à l’impossibilité d’organiser ces élections avait choisi de saisir la Cour constitutionnelle.


Samy Badibanga : « Où sont passés les 800 millions de dollars ? »
L’opposition politique craint que le pouvoir ne retarde volontairement ces élections pour prolonger le mandat de Joseph Kabila qui, en l’état actuel de la Constitution congolaise, ne peut plus se représenter à sa propre succession. « J’avais parlé de ce glissement [de l’élection présidentielle, NDLR] depuis juillet 2014, aujourd’hui j’ai l’impression qu’on y est, a réagi sur RFI mercredi matin Samy Badibanga, président du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social, principal parti d’opposition. « Un pays sérieux doit respecter les textes. Le problème ce n’est pas qu’on n’ait pas l’argent pour organiser les élections, mais c’est plutôt le non-respect du budget que le gouvernement n’a pas pu mettre en exécution. Parce que depuis 2012, à travers un budget pluriannuel, on a prévu un budget jusqu’à 800 millions de dollars jusqu’à la fin du premier trimestre 2015. Où est passé cet argent ? »

Du côté de la diaspora, citons La Voix de l’Afrique au Canada « Les non-dits: Confusion et bagarre à la Cour constitutionnelle concernant le vote des gouverneurs » (° http://vacradio.com/2015/09/08/les-non-dits-confusion-et-bagarre-a-la-cour-constitutionnelle-concernant-le-vote-des-gouverneurs/  )
« Le président de la RDCONGO, Joseph Kabila qui est devenu un expert en faisant l’amalgame, s’est retrouvé pris dans son propre piège. 
Selon des sources proches des juges qui siègent à la Cour constitutionelle, la décision d’organiser les élections des gouverneurs selon “l’agenda de Joseph Kabila” n’a pas marché comme il le désirait. 
La Voix de l’Afrique au Canada vient d’apprendre à l’instant que : “les juges se sont querellés entre eux au point qu’un groupe aurait décidé de ne pas siéger, pour éviter de devenir une basse-cour ou encore des pions ou marionnettes de Joseph Kabila.”
La situation était très intense suivie par des injures etc… bref, la situation n’était pas très agréable… 
Resultat : ils ont décidé d’organiser les élections des gouverneurs en bloquant le vœu de Joseph Kabila. Le vœu étant celui de nommer ses hommes au poste des gouverneurs des nouvelles provinces. 
Une source politique a confié à La Voix de l’Afrique au Canada : “Avec la nouvelle rébellion au sein de la Cour constitutionnelle, Joseph Kabila risque de se réveiller un beau matin et se retrouver déstitué de ses fonctions.” 
Comme dirait mon ami Nfumu Diantokila : “En instaurant la Cour institutionnelle, Joseph Kabila pensait avoir un petit chapeau magique pour flouer les congolais, mais, on dirait que ses juges sont soudainement redevenus nationalistes et pourront surement le surprendre d’ici la fin de l’année 2015…”(...)"


"Vers un scénario à l’ivoirienne au Congo-Kinshasa?
° http://www.lalibre.be/actu/international/vers-un-scenario-a-l-ivoirienne-au-congo-kinshasa-55f061a935700fb92ec7f9d4
INTERNATIONAL
Le Congo-Kinshasa est-il parti pour un scénario à l’ivoirienne, qui avait vu la présidentielle reportée six fois, permettant ainsi au président Laurent Gbagbo de prester un "mandat" de dix ans au lieu de cinq ?

Déjà plusieurs tentatives
C’est ce que craignent les Congolais depuis la première tentative du président Kabila, il y a un an, de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat (décembre 2016). En septembre 2014, en effet, une révision de la Constitution avait été inscrite à l’ordre du jour de la session parlementaire - mais l’idée en avait été abandonnée après le renversement, le 31 octobre, du président du Burkina Faso, qui avait voulu être autorisé à briguer un nouveau mandat. Les autorités congolaises avaient alors préparé une révision de la loi électorale, pour conditionner les scrutins à un recensement de la population, qui aurait pris des années; les émeutes de janvier 2015 avaient forcé à abandonner cette voie aussi. Puis Kinshasa a bâclé un projet de mise en place des 26 provinces (au lieu de 11) prévues par la Constitution de 2006; l’échec est patent (plus d'informations à ce sujet en cliquant ici) et le processus déjà hors des délais légaux.
(...)"


"RDC : selon la Cour constitutionnelle, l’élection des gouverneurs doit être organisée avant les provinciales"
° http://www.jeuneafrique.com/262973/politique/rdc-lelection-gouverneurs-etre-organisee-provinciales-selon-cour-constitutionnelle/

"RDC: Pour Samy Badibanga, «un pays sérieux doit respecter les textes»"
° http://www.rfi.fr/emission/20150909-samy-badibanga-rdc-question-respect-textes-pas-fixisme-kabila-calendrier-elections

"Certitude du chaos !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10204
Tout est là, sauf le jour et l’heure ! Des observateurs avertis de la situation politique congolaise, sont unanimes et jugent de plus en plus incertaines, les perspectives de l’élection présidentielle, telle que prévue, en novembre 2016, au Congo Kinshasa, par le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante, en sigle CENI.

Le triangle du glissement qui est apparu soudainement comme concept, dans le vocabulaire de la politique congolaise, ne constitue rien d’autre qu’un gros nuage sinon un océan de complicité, une manœuvre de diversion, et une structure de collaboration systémique entre le gouvernement congolais, la Commission électorale nationale indépendante, et la Cour constitutionnelle, qui est en réalité un organe «politico-judiciaire», dont la mission essentielle est de retarder expressément l’élection présidentielle, par une mise à échéance indéfinie. D’ailleurs, l’arrêt inique, aux contours totalement flous, ambigus et insaisissables rendu récemment, par ladite Cour pour départager le gouvernement et la CENI, dans le financement des échéances électorales à venir, est une manifestation évidente, d’un viol délibéré des prescrits de la Constitution, avec pour conséquence la dissolution de la Cour constitutionnelle largement instrumentalisée, inféodée voire corrompue par le pouvoir d’occupation dans notre pays, suivie sans regrets, d’une démission collective de tous les Magistrats de la dite « Cour » pour suspicion légitime !

• Analyse

– De la Commission Électorale Nationale Indépendante
Depuis quand, celui qui organise une manifestation devient-il subitement un danseur seul sur la piste, alors que la rumba se danse toujours à deux ? La Commission Électorale Nationale Indépendante, dans sa configuration actuelle, est un organe qui ne jouit d’aucune autonomie de structure légale, Les membres du bureau de cette institution nationale sont, en majorité, de l’obédience de Joseph Kabila, et du parti dirigeant. De même, le calendrier électoral est au goût de Joseph Kabila, Bref, une institution aux contours ambigus, indéfinis et imprévisibles,

– Constat
Au vu de ce qui précède, rien ne nous permet de croire que les membres de la Commission électorale nationale indépendante, vont pouvoir respecter leur propre calendrier. Même aux commandes de ce train, communément appelé CENI, il n’est pas exclu que les acteurs le conduisent droit dans le mur, et même pas par manque d’attention, mais par simple volonté délibérée, D’ailleurs, ce n’est qu’une question de délais, Seuls le jour et l’heure du crash nous manque. Mais tenant compte de la vitesse et de l’arrogance du conducteur, on va y arriver inévitablement !


Gouvernement

La question de la répartition des sièges, du financement de la CENI, avec pourtant tous les moyens de l’Etat à sa disposition, rien ne lui semble être pourtant impossible, ne fût-ce que pour marquer le départ de la précampagne, et de la mise en place des structures organisationnelles.
Le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, peine à faire passer le projet de loi au niveau de l’Assemblée Nationale et du Sénat, Il n’est nullement besoin de rappeler les manœuvres qui ont permis, par la suite, l’adoption de la loi sur la répartition des sièges pour les élections locales et provinciales.
A deux mois de ces dernières donc, le gouvernement de la République semble privilégier, à notre plus grand étonnement, les réceptions et les dîners pour l’inauguration dans les lieux qu’il considère : les aérogares de Kinshasa, de Lubumbashi et de Goma, au lieu de mettre les moyens conséquents à la Commission électorale nationale indépendante pour que cette structure d’appui aux élections puisse recenser valablement près de 7 à 8 millions de mineurs, depuis 2011, devenus majeurs actuellement.

Dialogue

Joseph Kabila, devenu chef de l’Etat du Congo, par concours de circonstances, doit savoir, dès aujourd’hui, où tout au moins, ses collaborateurs, qu’aucune approche théorique de science politique ne soutiendrait l’idée d’organiser des négociations politiques à la fin d’un cycle présidentiel. Et l’opportunité d’organiser le dialogue au Congo-Kinshasa, était à situer en 2011, juste après la publication des résultats électoraux de 2011, qui avait suscité des contestations de toutes parts,
Incontestablement, il y avait un problème à résoudre qu’on pouvait qualifier d’imperium ou de tricherie supposée ou réelle. Evidemment, la raison du plus fort l’a emporté. Comment donc expliquer qu’à la fin du mandat usurpé ou volé, que le pouvoir de Joseph Kabila tente insidieusement de nous conduire vers un dialogue dit national ?

Sur quoi portera ce dialogue ? Sur le mandat ? Sur le calendrier électoral ?
Mais, Joseph Kabila est fin de mandat ! Il n’a qu’à mettre à profit le moment qui lui reste pour préparer ses valises, au lieu de les défaire par humeur, et par la suite choisir sa destination d’exil, pour être à l’abri des poursuites judiciaires inévitables, pour crimes économiques et crimes contre l’humanité.
Enfin, le calendrier électoral étant déjà publié, et par respect pour la Constitution, il reste que celle-ci exige effectivement, de chaque Congolais, son respect et sa mise en application stricte, tel que le stipule son article 64 ! A défaut, le peuple congolais sera dans la rue, sans délai, pour contraindre Joseph Kabila de quitter le pouvoir, afin d’initier à son endroit des poursuites judiciaires pour différents crimes dont l’ampleur dépasse tout entendement.

Après tout, dans quel pays au monde a-t-on déjà entendu qu’un président de la République convoque la classe politique pour discuter du calendrier électoral qui va décider de l’élection de son successeur sans que l’initiateur n’ait en réalité, des intentions inavouées ? Faut-il que l’auteur de ces lignes, en l’occurrence le Dr. Bamba di Lelo, arrête d’écrire pour informer encore ses compatriotes, puisque l’évidence d’un chaos annoncé est très proche ?
Bref, il est indéniable que Joseph Kabila a « tout », mais je constate simplement que le
«tout», (c’est-à-dire argent, forces armées, mercenaires, police, justice, gouvernement, agence nationale de renseignements, loi sur la répartition des sièges, assemblée nationale et sénat), ne lui servira pas …! En effet, il reste que la Constitution fixe la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila au 20 décembre 2016. A partir de cette date, s’il reste par la force, il commet l’attentat contre la Constitution, soit le « coup d’Etat ».

Pour concrétiser cette initiative malheureuse, Joseph Kabila a annoncé ses couleurs à travers le discours mobilisateur de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, traître, marionnette et véritable vassal acquis au régime d’occupation de notre pays.
Ceci étant, le peuple congolais est d’ores et déjà prévenu, de la certitude d’un « grand soir »
!
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.mail : jbadil@hormail.be  "



"Elections en RDC: la Céni contrainte à revoir le calendrier"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150909-presidentielle-elections-rdc-ceni-contrainte-revoir-calendrier-gouverneurs

"RDC: le calendrier électoral en passe d'être modifié?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150909-presidentielle-elections-rdc-ceni-contrainte-revoir-calendrier-gouverneurs

"COUR CONSTITUTIONNELLE : ENFIN, BON DÉPART !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5204

"RÉAMÉNAGEMENT DU CALENDRIER ÉLECTORAL : LA CENI OBTIENT L’AVAL DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5207

"Nouvelles provinces: Kinshasa appelé à prendre des «dispositions transitoires exceptionnelles»"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/08/actualite/politique/nouvelles-provinces-en-rdc-le-gouvernement-appele-prendre-des

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5205
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7657
° http://latempete.info/au-terme-dun-arret-rendu-hier-par-la-cour-constitutionnelle-des-dispositions-transitoires-ordonnees-dans-les-nouvelles-provinces/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5198
° http://latempete.info/dialogue-des-acteurs-politiques-renient-leurs-signatures/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/republique-democratique-du-congo-vers-un-report-des-presidentielles
° http://www.radiookapi.net/2015/09/06/actualite/politique/rdc-martin-fayulu-reclame-la-reconstitution-des-provinces-demembrees
° http://www.lephareonline.net/la-rue-sinterroge-nominations-des-gouverneurs-des-deputes-des-senateurs-et-du-chef-de-letat/
° http://www.radiookapi.net/2015/09/09/actualite/politique/arret-de-la-cour-constitutionnelle-jerome-bonso-preconise-une





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #



Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:33 am, édité 1 fois

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Admin 10/9/2015, 3:36 am

link a écrit:

Jeannot Kabuya appelle l'Udps a se retirer du dialogue avec Kabila
Voilà 1 qui a compris Suspect
Admin
Admin
Admin
Admin


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Arafat 10/9/2015, 8:58 am

Ce dialogue des cons n´a plus lieu d´être d´autant plus que l´arrêt de la cour constitutionnelle a tranché sur le point crucial, c´est à dire celui du calendrier électoral. La MP a obtenu celle qu´elle souhaitait sans le dire c´est à dire le report des élections, ce qui conduirait inévitablement au fameux glissement dont on redoutait tant. Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Arafat
Arafat


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  link 10/9/2015, 2:03 pm

Arafat a écrit:Ce dialogue des cons n´a plus lieu d´être d´autant plus que l´arrêt de la cour constitutionnelle a tranché sur le point crucial, c´est à dire celui du calendrier électoral. La MP a obtenu celle qu´elle souhaitait sans le dire c´est à dire le report des élections, ce qui conduirait inévitablement au fameux glissement dont on redoutait tant. Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad


Mbuta Arafat,

Merde alors !!!

Moi qui pensais que c’était le dialogue qui donnerai le glissement donc il y'a eu glissement sans que le dialogue ai eu lieu ?

Selon l’œil du patriote Felix et sa mère Marthe ont reçu presque 12 millions de dollars pour permettre a Kabila de glisser donc c'est que cette dame doit être aussi la mère et l'épouse des membres de la cours constitutionnel ?

Réponse de Felix Tshisekedi a Barbara Nzimbi

Permettez-moi d'inverser un tout petit instant les rôles, c'est vrai que c'est vous qui posez les questions, mais je vous pose la question:
Qu'est-ce qu'on fait s'il n'y a pas dialogue? pcq tout est biaisé! vous avez entendu le rapport de L’OIF qui est
venu et qui a fait un audit du fichier électoral. Vous avez entendu le rapport ! Le fichier électoral est
totalement corrompu. On ne peut pas aller à des élections sérieuses avec ce fichier lá. Donc, qu'est-ce qu'on fait si on n'a pas de dialogue pour lever ces options afin de régler la période qui nous sépare de maintenant à 2016 où nous devons avoir des élections crédible si ce n'est pas dialoguer. Il n'y a que ca!
Si nous ne dialoguons pas, ce gouvernement qui veut absolument rester pérenniser son règne à la tête du Congo va continuer de biaiser le processus, de l'alourdir...vous avez vu par exemple cette histoire de découpage donc on va aller comme ca de sabotage en sabotage ....


Maintenant posons les bonnes questions qui nous a focalisé sur les Tshisekedi ? Pourquoi cette stratégie de diversions ? Qui a réussi a faire croire a quasi toute la diaspora que dialogue égale glissement ? Et pour quel intérêts et dans l'intérêts de qui ?

Qui a félicite les combattants pour le show médiatique du 28 août ? Comment cette marche de 300 personnes c'est retrouvé dans le Jeune Afrique pendant que des dizaines de marche autrement plus impressionnante non jamais attiré leur attention ?

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Franklin D. Roosevelt

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Arafat 10/9/2015, 2:53 pm

link a écrit:
Arafat a écrit:Ce dialogue des cons n´a plus lieu d´être d´autant plus que l´arrêt de la cour constitutionnelle a tranché sur le point crucial, c´est à dire celui du calendrier électoral. La MP a obtenu celle qu´elle souhaitait sans le dire c´est à dire le report des élections, ce qui conduirait inévitablement au fameux glissement dont on redoutait tant. Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad


Mbuta Arafat,

Merde alors !!!

Moi qui pensais que c’était le dialogue qui donnerai le glissement donc il y'a eu glissement sans que le dialogue ai eu lieu ?
Link,
A mon avis, ce dialogue n´a pour but que d´officialiser ce glissement, quand le gouvernement dit qu´il n´a pas les moyens réquis pour organiser les élections, penses-tu qu´avec le dialogue la donne changerait et que l´argent tomberait subitement du ciel pour pouvoir organiser les élections? Mbongo eza te, dialogue ou pas mbongo ekozala kaka te po na ba élections donc la voie est ouverte pour le glissement (report des élections). Le gouvernement ne veut surtout pas passer en force d´où il supplie tout le monde pour dialoguer. Ils ont tout fait pour que nous arrivons à ce bloquage au niveau de la CENI, alors qu´ils se démerdent seuls.
Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Arafat
Arafat


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Message  Ricky Gabrino 10/9/2015, 3:33 pm

Suivez ce débat.
En résumé, l'UDPS accusé de l'UNC de vouloir à tout prix aller aux elections baclées de 2016 pcq cela leur permettrait de négocier le quota des députés (par un mécanisme que je saisi pas encore).
L'UNC en revanche accuse l'UDPS d'aider Kabila a glisser dans sa naïveté, vu que la véritable intension du pouvoir en place - exprimée par Kin Nkiey - est de voir Kabila se maintenair au pouvoir au de-lá de 2016



Note: Je dois dire que Willy Kambale de l'UNC q eu des arguments plus pertinents contre le dialogue au point de mettre mal à l'aise notre Prof Tshilumbu (qui pourtant est généralement efficace dans les débats).
Ricky Gabrino
Ricky Gabrino


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Message  ndonzwau 10/9/2015, 10:37 pm

""Dialogue" : l’UDPS suspend ses "contacts" avec la mouvance kabiliste
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10208
Selon des sources, les délégués de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) ont quitté Madrid, mercredi 9 septembre, où ils étaient en pourparlers avec une délégation de la mouvance kabiliste dans le cadre du "pré-dialogue politique". Depuis lundi 7 septembre, les deux parties ont échangé sur les "modalités pratiques" de ce forum. "Les délégués de Joseph Kabila ont proposé à l’UDPS de faire partie d’un futur gouvernement d’union nationale, confie une source". "Les délégués de l’UDPS avaient reçu des instructions sans équivoques du président Etienne Tshisekedi de n’accepter en aucun cas l’entrée dans un quelconque gouvernement et de s’en tenir à la feuille de route", enchaîne une autre. Est-ce une rupture ou une simple suspension des discussions avec le pouvoir? "En politique, on ne peut jamais parler de rupture, cette dernière interlocutrice. Une chose est certaine : l’UDPS n’entend nullement servir de ’blanchisserie’ à Joseph Kabila et les siens. Le parti va continuer à exercer des pressions pour contraindre le gouvernement à trouver de l’argent pour organiser les élections selon les délais constitutionnels". Depuis le 2 mai dernier, le chef barbouze Kalev Mutond sert d’intermédiaire entre les tshisekedistes et les kabilistes. Affaire à suivre.

Info Congo Indépendant"



"10/09/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
°
Organigrammes minima pour les nouvelles provinces, mise sur pied d’une commission quadripartite « Médias et Élections », tête-à-tête Minaku-Bartolone à Paris, arrêt de la Cour constitutionnelle…, autant de titres qui sont largement repris par les manchettes des journaux parus ce matin à Kinshasa qui en proposent diverses lectures. , 

L’arrêt de la Cour constitutionnelle continue à défrayer la chronique

La Prospérité
, sous le titre: «Délais constitutionnels : élections 2016, Samy Badibanga doute!» (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7695&rubrique=POLITIQUE ) , donne la parole à Samy Badibanga, député élu du Mont-Amba à Kinshasa et Président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés.  
« Le gouvernement a failli à sa mission, pour n’avoir pas donné les moyens nécessaires et ce, dans les délais impartis », déclare l’élu dans des propos que rapporte le journal. Tandis que la Ceni qui, sur le plan technique, avait préféré la fiabilisation à la révision du fichier électoral a elle aussi, fauté, estime Samy Badibanga. A la lumière des faits et face aux titillements du gouvernement, Samy Badibanga doute de la perspective des élections en 2016 dans les délais constitutionnels après l’arrêt de la Cour, note La Prospérité.

Le Potentiel titre en manchette: « Cour constitutionnelle : l’arrêt qui divise».  
Ce titre laisse voir que pour son baptême de feu, la Cour constitutionnelle a réussi à attirer vers elle tous les phares de l’actualité. Si la majorité, particulièrement le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie(PPRD), trouve cet arrêt équilibré, ce journal note que dans l’opposition, on estime qu’il en a rajouté à la confusion qui entoure déjà le processus de démembrement des provinces, rendant illisible la poursuite du processus électorale. Donc la division est bien là conclut le Potentiel.

Forum des As estime que « En sommant la Ceni de réaménager son calendrier électoral ; la Cour constitutionnelle ouvre la voie au dialogue ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5216  )
« Tout semble indiquer que le dialogue politique tant attendu serait finalement sur le point de se tenir en RDC. Dernier acte indiquant cette direction, l’arrêt de la Cour constitutionnelle instruisant la Centrale électorale congolaise de réaménager son calendrier global pour se mettre au même diapason que les enjeux en présence. Pour ce faire, la Cour constitutionnelle voudrait que l’institution chère à l’abbé Apollinaire Malumalu range toutes les autres élections derrière celles des gouverneurs de provinces. Ce qui renvoie à un nouveau calendrier qui ne peut être réalisé actuellement que sur base d’un consensus. Or, le seul cadre politique propice afin de baliser la voie vers le consensus souhaité demeure le dialogue.  
Le calendrier actuel, faut-il le rappeler, avait, dès sa publication, été jugé non réaliste par l’Opposition. L’occasion est donc offerte à la classe politique congolaise d’harmoniser ses vues sur les élections. 

La classe politique est sens-dessus dessous après l’Arrêt rendu mardi dernier par la Cour constitutionnelle. Les réactions sont très contrastées selon que l’on se situe dans un camp ou dans un autre. D’une manière générale, à la Majorité présidentielle, la décision de la haute Cour est accueillie favorablement comme exprimé par le Pprd Ramazani Shadari, secrétaire général adjoint. 
Tandis que du côté de l’Opposition anti-dialogue, on trouve que cet Arrêt ne vient que consacrer le glissement de la date constitutionnelle en postposant toutes les élections après celles des gouverneurs de provinces, ce qui aurait un impact négatif sur la date de fin de mandature. 
Mais, ce qu’on n’entend pas, c’est ce que ces opposants ont mis en œuvre en termes de stratégie pour contourner ces projets. Effectivement, après la publication de l’Arrêt de la Cour constitutionnelle, le calendrier électoral global actuel de la CENI est mis entre parenthèses. 
Ce chronogramme est gelé. En voici les raisons. Premièrement, la haute Cour exige à la CENI d’organiser d’abord les élections des gouverneurs avant toutes les autres, même les provinciales. Celles-ci sont pourtant fixées au 25 octobre prochain. C’est dans un peu plus d’un mois.


La Centrale électorale congolaise doit tenir l’élection des gouverneurs avant cette date, c’est-à-dire dans quelque 45 jours. Ce qui semble difficile que les Assemblées provinciales qui doivent procéder à cette élection au second degré n’ont pas encore de bureaux définitifs. 
A la date du 25 octobre, il n’y aura donc aucune élection de trois scrutins prévus, à savoir les locales, les municipales et les provinciales. Deuxièmement, la Cour instruit la CENI à réévaluer tout le processus électoral découlant de son calendrier électoral global de février 2015. 
Ce qui veut dire que la centrale électorale doit élaborer un autre calendrier électoral global. C’est ici où les Romains vont s’empoigner. Comment la CENI va-t-elle s’y prendre pour élaborer un nouveau calendrier qui soit accepté par tous ? En s’enfermant dans sa tour d’ivoire en alléguant son indépendance ? Autant de questionnements qui laissent perplexes. 
Ils conduisent tous à un mot qui est « consensus ». Le calendrier doit être élaboré sur une base consensuelle, c’est-dire que la classe politique se met d’accord sur les principes qui vont guider à l’élaboration du nouveau calendrier. 
C’est ce qui avait manqué au calendrier en cours critiqué et rejeté dans presque tous les camps politiques, des membres de la MP tout comme les opposants. C’est cela qu’il faut éviter à tout prix. Il ne faut pas donner à la CENI le pouvoir qu’elle n’a pas.[/i]

La CENI a des attributions d’ordre purement technique, c’est-à-dire sur la matière électorale. Mais, elle n’a pas de compétences sur le plan politique. C’est le politique qui doit lui dicter la marche à suivre, elle ne fait que mettre la forme. Elle peut aussi proposer au politique. Dans tous les cas de figure, c’est le politique qui a la décision que la Centrale électorale doit mettre en œuvre. 
C’est ce qui avait manqué avec acuité autrefois lors de l’élaboration du calendrier électoral global. Il n’a pas fait long feu. Publié en février dernier, ce calendrier est déjà rendu caduc en septembre par la Cour constitutionnelle. Aucune élection n’aura lieu cette année sur les 7 scrutins retenus au calendrier électoral global. 
Pourtant, d’aucuns sont en train de marcher sur les mêmes travers à la CENI, l’aspect politique de l’élaboration du calendrier électoral. C’est à ce niveau qu’intervient la nécessité de tenir un dialogue inclusif pour trouver un consensus sur toutes ces questions, y compris le calendrier électoral.  
Il n’y a pas une parade à cette rencontre. Après la publication de l’Arrêt de la Cour constitutionnelle, ce forum devient plus que jamais incontournable[/size]
 ».[

La Tempête des Tropiques[ estime que « l’arrêt de la Cour constitutionnelle [est] très mal vu» (° http://latempete.info/dans-une-reaction-musclee-larret-de-la-cour-constitutionnelle-tres-mal-vu/ ). Ce journal revient sur la réaction de la plate-forme Dynamique de l’opposition qu’il qualifie de «musclée». Dans ses lignes, on peut lire que la Dynamique de l’opposition déplore ce qu’elle qualifie «d’égarement» de la Cour constitutionnelle, qui évoque un cas de force majeure pour justifier la prise par le gouvernement des mesures transitoires.

Le Pharetitre « Nouvelles provinces et gouverneurs : la Dynamique de l’Opposition rejette l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle » (° http://www.lephareonline.net/nouvelles-provinces-et-gouverneurs-la-dynamique-de-lopposition-rejette-larret-de-la-cour-constitutionnelle/  ). Il écrit :  
« L’Arrêt rendu le mardi 8 septembre 2015 par Cour Constitutionnelle sur la saisine de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a provoqué un grand remue-ménage dans le microcosme politique congolais. Au cours d’un point de presse organisé hier mercredi 9 septembre au siège des FONUS (Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité), sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, la Dynamique de l’Opposition a exprimé son total désaccord avec la Cour Constitutionnelle.   Par la bouche de son modérateur, Emery Okundji, ce regroupement politique a remis en cause la neutralité de la plus haute juridiction du pays, l’accusant de rouler pour le glissement, en complicité avec la CENI et le gouvernement.   
En présence de ses pairs Vital Kamerhe, Jean- Claude Vuemba, Jean-Lucien Bussa, Mwenze Kongolo, Kalele … l’élu de Lubefu a exigé le remplacement des membres qui ont siégé par de nouvelles têtes.   
Compte tenu de l’échec de la mise en place des nouvelles provinces, la Dynamique recommande le retour au format de 11 provinces pour sortir de l’impasse et éviter de plonger le pays dans le chaos
 ».

Voici le texte publié par la plate-forme « Dynamique de l’opposition » :
{« Après avoir suivi l’Arrêt rendu ce mardi 08 septembre 2015 par la Cour Constitutionnelle, à la suite de la requête de la CENI, la dynamique de l’opposition réunie ce mercredi 09 septembre 2015 fait les observations suivantes: 
 Après s’être déclarée incompétente, la Cour Constitutionnelle s’est évertuée à donner des avis consultatifs à la CENI et au Gouvernement. Cette façon de faire par la Cour Constitutionnelle dénote soit de l’incompétence intellectuelle, soit de la mauvaise foi traduisant par là, que les membres de la Cour qui ont siégé, ont des opinions politiques qu’ils partagent avec la majorité au pouvoir. En effet, il ne peut en être autrement dès lors que l’on sait qu’il est connu et reconnu même au niveau des juges de paix, qu’une fois une juridiction se déclare incompétente, elle ne peut plus aborder une autre question. Mais contre cette règle élémentaire, les membres de la Cour ont rendu l’arrêt en question en donnant des avis consultatifs à la CENI et au Gouvernement. 
 En donnant des avis et orientations tendancieux au pouvoir en place, les membres de la Cour Constitutionnelle ont revêtu la casquette de membres de la Majorité présidentielle dont ils se sont révélé les Conseillers qui s’inscrivent dans le glissement et partant se sont disqualifiés pour connaître, dans l’avenir, des contestations entre la Majorité présidentielle et l’opposition. 
 De ce fait, les membres de la Cour ont violé leur devoir de réserve prévu à l’article 29 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle qui dispose :« Les membres de la Cour, ceux du Parquet Général et les conseillers référendaires sont soumis à l’obligation générale de réserve, de dignité et de loyauté envers l’Etat. Ils ne peuvent:, durant leurs fonctions, ni prendre une position publique, ni donner une consultation sur des questions ayant fait ou susceptibles de faire l’objet de décision de la Cour. Ils ne peuvent adopter des attitudes ou des comportements qui laisseraient penser à une appartenance politique ou syndicale». Or, en donnant des avis consultatifs à la CENI et au Gouvernement sur la manière d’organiser le cycle électoral et de gérer les provinces, la Cour a donné une consultation sur les questions susceptibles de faire l’objet de décision de la Cour. En effet, la gestion du cycle électoral et des provinces a toujours été la pomme de discorde entre le pouvoir et l’opposition.

 La Dynamique de l’Opposition considère pour sa part que les membres de la Cour ayant siégé pour rendre l’arrêt critiqué se sont disqualifiés et ne peuvent plus faire partie de la Cour quand celle-ci sera sollicitée à connaître des contestations par l’opposition, des actes ayant trait à la gestion du cycle électoral par la CENI et des provinces par le Gouvernement ainsi que tout autre acte pris à la suite des avis de la cour. 
 S’étant ainsi disqualifiés, les membres de la Cour ont créé la nécessité de remplacement des membres qui ont laissé penser’ à leur appartenance politique, et qui de ce fait, ne peuvent plus composer la Cour appelée à connaître des contestations relatives au cycle électoral et à la gestion des provinces. 
 S’agissant de ses recommandations données au gouvernement par la cour constitutionnelle, la Dynamique déplore et dénonce l’égarement de la Cour Constitutionnelle qui évoque insidieusement et maladroitement un cas de force majeure qui justifierait la prise par le gouvernement des mesures transitoires, exceptionnelles et urgentes qui de toute évidence sont de nature à énerver la constitution. C’est ici le lieu de se poser la question de savoir qui sera le juge des contestations en inconstitutionnalité contre les actes pris par le gouvernement sur recommandation de la Cour Constitutionnelle.
 
La Dynamique de l’Opposition rejette toute allusion à un cas de force majeure imaginaire qui nécessiterait l’application de certaines mesures exceptionnelles, dans la mesure où la République ne se trouve pas confrontée à une situation imprévisible et insurmontable. 
En ce qui concerne la gestion des nouvelles provinces issues du démembrement, il y a lieu de relever qu’en référence aux articles 9 et 10 de la loi de programmation de la mise en place des nouvelles provinces, la Dynamique estime qu’il faut se rendre à l’évidence et reconnaitre que cette mise en place a échoué, dans la mesure où l’installation des nouvelles provinces qui devait être effective 120 jours après la mise sur pied de la commission ad hoc chargée de l’installation des nouvelles provinces, c’est-à-dire le 13 Août 2015, n’a toujours pas eu lieu.  
Pour la Dynamique, la seule et unique mesure transitoire urgente est celle qui consiste à revenir au point de départ en remettant en scelle les 11 provinces face aux difficultés créées de toutes pièces par le triangle du glissement CENI-Gouvernement-Cour constitutionnelle, dont le tireur de ficelle est et reste toujours Monsieur KABlLA.

De tout ce qui précède, la Dynamique recommande: 
1°. Aux membres de la Cour ayant siégé :  
De démissionner pour avoir violé Iles prescrits de l’article 29 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle, en l’occurrence, avoir donné une consultation sur des questions susceptibles de faire l’objet de décision de la Cour, et avoir adopté des attitudes qui ont laissé penser qu’ils concourent à la gestion du cycle électoral et des provinces.  
2°. A Messieurs KABlLA Joseph, Aubin MlNAKU, KENGO WA NDONDO Léon et le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, faisant fonction du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature de pourvoir, chacun en ce qui le concerne au remplacement des membres disqualifiés 
3°. Aux Membres des Assemblées et des Gouvernements Provinciaux de 11 provinces de regagner les sièges de leurs institutions provinciales respectives et de ne pas céder aux intimidations. 
4°, Aux populations des 21 provinces à démembrer d’user de l’article 64 de la constitution pour s’opposer à toute personne qui ne serait le résultat des urnes ou à tout fonctionnaire nommé ou désigné en violation de la constitution car sa désignation constituerait un ordre manifestement illégal auquel nul n’est tenu en vertu de l’article 27 de la constitution ».}


Le Bulletin de l’ACP de ce matin titre « Examen des organigrammes minima des nouvelles provinces ».  
Il ressort de la dépêche de ce bulletin quotidien que les experts des ministères de la Décentralisation et affaires coutumières, de la Fonction publique et des ministères sectoriels ont procédé à l’élaboration des organigrammes minima pour l’encadrement et l’accompagnement des nouvelles provinces afin de mieux asseoir leurs administrations locales. Ce, conformément à la loi de programmation du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces, écrit ACP.

(Joseph Kabila a promulgué en février une loi créant 21 nouvelles provinces. Le principe de cette « redivision » du Congo est acquis depuis longtemps, mais la décision d’y procéder maintenant a été une surprise pour tout le monde. Les gouverneurs et vice-gouverneurs de ces entités devaient être élus en octobre mais la Ceni, face à l’impossibilité d’organiser ces élections, avait choisi de saisir la Cour constitutionnelle.  
L’arrêté pris mardi 8 septembre par la Cour constitutionnelle concerne donc spécifiquement les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées. Mais elle pourrait avoir des conséquences sur l’ensemble du processus électoral qui doit mener à l’élection d’un nouveau président en 2016.  
Répondant à une requête en interprétation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Cour a ordonné dans un arrêt rendu public lors d’une audience à Kinshasa que ces élections aient lieu « impérativement » avant le premier scrutin devant ouvrir ce cycle, en octobre. La Cour a ainsi « enjoint au gouvernement » de la RDC de doter la Ceni « des moyens nécessaires pour l’organisation impérative des élections des gouverneurs […] des nouvelles provinces avant toute élection des députés provinciaux et sur toute l’étendue de la République ».   
Pour respecter l’arrêt de la Cour, la Ceni doit donc organiser les élections des gouverneurs dans les six semaines, puisque le calendrier électoral a fixé au 25 octobre les provinciales. Un délai qui paraît bien court, pour ne pas dire « impossible ». Si elle n’y parvenait pas, c’est l’ensemble du processus qui serait décalé. Et avec lui, la date des prochaines élections présidentielle et législatives pour le moment prévues le 27 novembre 2016. 
Il y aurait donc là un pas de plus vers le « glissement » ce qui entraîne des soupçons de partialité de la Cour (dont les membres sont nommés par le Président de la République). NdlR)


Commission ad hoc « Médias-Elections »

La Prospérité titre : « CENI, Signature du Protocole d’Accord instituant la Commission ad hoc ‘Médias-Elections’ ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7687  ) A en croire ce quotidien de Mont Fleuri, quatre partenaires engagés dans le processus électoral en RDC ont institué une Commission ad hoc « Médias- Elections ». 
La signature du protocole d’accord a eu lieu, mercredi 9 septembre 2015, au siège social de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à Kinshasa. La Commission ad hoc est un cadre institué pour échanger les informations durant le cycle électoral de 2013 à 2015. Elle vise, d’une manière générale, à amener, d’une part, les parties prenantes à s’approprier le processus électoral et, d’autre part, contribuer à sa crédibilisation.

A ce même sujet, Le Phare titre « Une commission quadripartite « Médias et Élections » mise sur pied ».  (° http://www.lephareonline.net/une-commission-quadripartite-medias-et-elections-mise-sur-pied/  )
« La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a signé, hier mercredi 9 septembre 2015 à son siège, un protocole d’accord avec ses partenaires du secteur médiatique. C’est Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias, qui a engagé le gouvernement. Quant aux organisations professionnelles des médias,, elles étaient représentées par Boucard Kasonga Tshilunde, président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ; Tito Ndombi, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (Communication). 
De son côté, la Ceni était représentée par André Mpungwe Songo, son vice-président. Et, la lecture dudit protocole était faite par le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba.

Cette commission mixte a pour objectif général d’amener les parties prenantes à s’approprier le processus électoral et contribuer à sa crédibilisation. Il s’agit, pour elles de veiller sur le travail que font en période préélectorale et électorale. les journalistes au cours de ce cycle électoral. La commission ad hoc se veut un cadre d’échange d’informations entre la Ceni, le ministère de la Communication et Médias, le CSAC et l’UNPC. 
Elle poursuit deux objectifs spécifiques, à savoir consolider le climat de confiance pour une collaboration responsable entre l’institution électorale, la tutelle des médias ainsi que les structures de régulation et d’auto-régulation d’une part et, d’autre part, appuyer la CENI dans la médiatisation du processus électoral. 

Besoin de consolider notre jeune démocratie 
Dans leurs allocutions, les présidents du CSAC et de l’UNPC ont souligné que les médias sont les canaux de communication par excellence, par lesquels l’opinion tant nationale qu’internationale s’informe. A cet effet, les journalistes doivent bien faire leur travail, en respectant les règles d’éthique et de déontologie, ainsi que les lois réglementant leur profession, afin de d’éviter, le plus possible, les dérives en période préélectorale et électorale, car celles-ci sont souvent marquées par de fortes tensions entre protagonistes politiques d’abord et entre leurs partisans ensuite.  
Tito Ndombi a réaffirmé l’engagement du CSAC de jouer correctement son rôle de régulateur et Boucard Kasonga a évoqué la question des moyens financiers pour former et recycler les journalistes sur les matières spécifiques liées aux élections. 
De son côté, André Mpungwe, vice-président de la CENI, a souhaité que le partenariat qui venait d’être scellé soit porteur d’une bonne couverture médiatique du processus électoral. Et, il a fait part du souci de son institution à travailler en étroite collaboration avec la presse. Et, il a convié les professionnels des médias à toujours tenir compte des principes de leur éthique et de leur déontologie en vue de la couverture d’un cycle électoral apaisé. Quant au ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende a martelé que le processus électoral est très fragile. Par conséquent, sa bonne et mauvaise couverture médiatique aurait un impact positif ou négatif pour le pays. Raison pour laquelle, il a salué la signature du protocole d’accord entre la CENI et le monde médiatique comme un moment important pour la consolidation de la démocratie. 
L’architecture de la Commission ad hoc se présente comme suit : Président : CENI avec un secrétariat technique ; Vice-président en charge de réglementation : Ministère des Médias ; Vice-président en charge de la régulation : CSAC et la charge de suivi et supervision des journalistes : UNPC ».
(...)
Relations internationales

Forum des As revient sur la réaction du Président de la Chambre Basse du Parlement aux propos de son homologue français à Paris. Minaku rassure de la détermination de Kabila à préserver la paix et l’unité en RDC, témoigne le quotidien de Limete/industriel. Pour le tabloïd, le président de l’Assemblée nationale congolaise, Aubin Minaku, et son homologue français, Claude Bartolone, ont fait le tour d’horizon au cours d’une audience, lors de leurs entretiens mercredi 9 septembre au Palais Bourbon à Paris.  
De l’adoption internationale au processus électoral en RDC, tout y est passé. Au souhait de Claude Bartolone de voir ce grand pays francophone conduire son processus électoral dans la sérénité et la paix, Minaku l’a rassuré de la détermination du président Kabila à préserver la paix et l’unité du pays.

"Tête-à-tête Aubin Minaku-Claude Bartolone ", tel est également le titre en manchette de L’Avenir. Les assurances de Kinshasa à Paris, écrit ce quotidien qui rappelle qu’Aubin Minaku termine sa visite en France, où il s’est entretenu avec son homologue, Claude Bartolone. Et le tabloïd d’ajouter : il a rassuré son interlocuteur de la détermination du président de la République de préserver l’unité et la paix en République démocratique du Congo."


"Samy Badibanga : « Depuis 2012, on a prévu jusqu’à 800 millions USD jusqu’à la fin du premier trimestre de 2015. Où est passé l’argent ? »"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13137:samy-badibanga-depuis-2012-on-a-prevu-jusqu-a-800-millions-usd-jusqu-a-la-fin-du-premier-trimestre-de-2015-ou-est-passe-l-argent&catid=90:online-depeches


"Pour ‘‘violation’’ de l’article 29 de la loi organique : l’opposition appelle à la démission des membres de la Cour Constitutionnelle !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7693

"Enrôlement des électeurs : les Forces acquises au changement projettent un meeting"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13139:enrolement-des-electeurs-les-forces-acquises-au-changement-projettent-un-meeting&catid=90:online-depeches

"POURQUOI NE PAS SURSEOIR AU DÉCOUPAGE ?
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5215
Les candidats gouverneurs de nouvelles provinces et leurs colistiers devraient s’armer de patience. Pas sûr que les élections se tiennent un de ces quatre matins. Faute de moyens financiers pour organiser les scrutins dans les 21 provinces issues du démembrement. Pas seulement. L’argent, c’est aussi ce qui manque le plus pour installer et faire tourner ces nouvelles provinces. La facture est plus que salée : 1 milliard de dollars ... américains.
Pour tous ceux qui avaient tiré la sonnette d’alarme contre un "découpage à la va-vite ", rien de surprenant. On ne voyait pas comment le Gouvernement allait trouver des ressources pour financer l’avènement de nouvelles régions, fussent-elles constitutionnelles. Un pouvoir qui a déjà sous les coudes l’ambitieux programme appelé " Révolution de la modernité"

Ce n’est pas tout. Le démembrement avait aussi tout d’une gageure au regard des dépenses contraignantes liées aux élections. Dans ce pays-continent, organiser tous les scrutins comme le prévoit la CENI équivaut à mobiliser près d’un milliard de dollars … américains ! Pas une sinécure.
Dans ces conditions, se lancer dans l’installation des nouvelles provinces apparaissait comme un défi de trop. Surtout que nombre de ces provinces manquent de tout - en terme d’infrastructures - et ne sont pas en capacité de se prendre en charge. Encore moins de contribuer au budget national. Ce sont donc pour la plupart des provinces budgétivores dont - ce n’est pas la moindre de contraintes- l’installation n’avait pas été intégrée dans de budget en cours d’exécution.
Alors, faudrait-il entonner un requiem pour les nouvelles provinces ? Non. Des suggestions de bon sens sont notamment venues de deux partis de l’Opposition dont l’UDPS pour, à tout le moins, surseoir à l’opération " découpage ". Le ciel ne nous tombera pas sur la tête. Bien au contraire. Même si des larmes vont ruisseler sur les joues de la kyrielle de candidats gouverneurs.
Le Pays se sera enfin donné un chronogramme assorti de moyens pour installer les nouvelles provinces. A quoi bon d’administrer à un malade une cure plus dangereuse que la maladie elle-même !"


"Sceptique !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7688
Ils se sont frotté les mains, les hauts magistrats de la Cour constitutionnelle. Le mardi dernier, ils se sont dessaisis du dossier qui fait jaser la classe politique, mais aussi toute l’opinion congolaise, en général. Voire aussi tous les analystes qui suivent de près la situation politique au pays de Patrice Emery Lumumba. Comme un gouvernail d’un navire, ils ont donné une orientation sur la question de l’élection des Gouverneurs et vice-Gouverneurs, celle des animateurs des provinces nouvellement créées et, au-delà de tout, celle du calendrier global des élections. Au Congo-Kinshasa, des loups sont sortis du bois. Ils ont passé au peigne fin l’arrêt de la Cour et se sont empressé à couler sur la place publique leurs considérations. Pour Clément Kanku, Député de l’Opposition, la haute Cour a donné un chèque en blanc au Chef de l’Etat pour nommer des hauts fonctionnaires à la tête des nouvelles provinces. « Cet arrêt cautionne le fameux glissement », a-t-il déploré.

Cet avis n’est pas partagé par d’autres. Ramazani Shadari, un autre Député national de la Majorité, considère équilibré l’Arrêt de la Cour constitutionnelle. Pour l’instant, le même débat se poursuit, de manière vive, dans différents cercles. Un autre acteur politique rationnel de l’opposition met sur la balance la gestion du Gouvernement quant à la question des élections. Samy Badibanga dit avoir fouiné dans ses documents et y a décelé une vérité selon laquelle, l’on n’en serait pas arrivé à ce niveau de confusion ou blocage, si le Gouvernement avait mis à la disposition de la Centrale électorale près de 800 millions de dollars américains consacrés à l’organisation des élections en République Démocratique du Congo. Elu du Mont-Amba pour le compte de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Samy Badibanga explique aux fins limiers, à partir de l’Europe où il séjourne encore, que ce montant global a été prévu et reparti dans le budget de 2012, soit 250 millions Usd, près de 235 millions Usd pour 2013. Il en est de même  pour 2014 et 2015 en son premier semestre. Qu’à ce jour, soutient-il, le Gouvernement n’a débloqué que 16% de ce montant, insuffisant pour permettre à la CENI de conduire à bon escient ces opérations. Qu’a-t-on fait du reste du magot, parce que prévu dans différents budgets successifs ? Rationnel, homme aux nerfs solides, Samy Badibanga laisse à chacun de comprendre la suite. Eu égard à cela, il affirme, sans ambages, que le Gouvernement a failli, autant que la CENI. Le premier, c’est dans le décaissement de fonds. Quant à la CENI, il est avéré que même si elle disposait de ces moyens, elle ne saurait pas illico presto organiser la panoplie des scrutins. Par ailleurs, elle aurait fait mieux en organisant, avec les fonds lui alloués, l’enrôlement des jeunes majeurs et l’actualisation du fichier électoral, en y élaguant les incongruités notamment, les doublons, les déplacés, les morts etc. Eu égard à ce qui précède, Bandibanga reste dubitatif, sceptique quant aux perspectives des élections de 2016"


"RDC : imbroglio électoral à Kinshasa
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-imbroglio-electoral-a-kinshasa/
L’accumulation des retards et le manque de moyens financiers oblige la CENI à revoir le calendrier électoral. Un « glissement » qui fait craindre à l’opposition un report de la présidentielle, prévue en 2016.

L’embrouillamini électorale continue en République démocratique du Congo (RDC). Le long cycle d’élections qui doit démarrer en octobre et se terminer par la présidentielle de novembre 2016, paraît de plus en plus hypothétique. Dernier rebondissement en date : la Cour constitutionnelle vient d’ordonner cette semaine l’organisation de l’élection des gouverneurs des provinces nouvellement créées, avant les provinciales. Seul hic : l’élection des gouverneurs a été reportée sine die par le gouvernement faute d’argent. Il semble donc peu probable que les gouverneurs soient en place avant le 25 octobre prochain, date prévue pour la tenue des élections provinciales.

« Boule de neige »

Mais les retards ne s’arrêtent pas là. Les élections communales, elles aussi prévues le 25 octobre sont en passent d’être reportées. Aucune annonce officielle n’est venue encore confirmer son annulation, mais de nombreux membres de la majorité présidentielle ont laissé fuiter leur opposition à la tenue de ce scrutin « trop complexe et trop coûteux à organiser ». Concernant les autres scrutins, l’opposition redoute un « effet boule de neige ». L’élection des sénateurs, par exemple, ne pourra avoir lieu à la mi-janvier 2016 comme prévue, que si les provinciales se tiennent dans les délais : les sénateurs étant élus au suffrage indirect par les députés provinciaux. Idem pour les élections urbaines, qui découlent directement des élections locales.

Quid de la présidentielle ?

De report en report, les retards accumulés peuvent-ils faire « glisser » la présidentielle de novembre 2016 ? Sur le papier non. Mais à y regarder de plus près, de nombreuses « contraintes » pèsent sur la Commission électorale (CENI) pour organiser le scrutin présidentielle. Et tout d’abord la contrainte financière. Le gouvernement ne « décaisse» les fonds qu’avec parcimonie et beaucoup de retard… et pour le moment on est loin du compte. La mise à jour du fichier électoral est toujours en cours et l’enrôlement des nouveaux majeurs et des Congolais de l’étranger restent encore à faire. Les assemblées provinciales doivent également être complètement installées (normalement avant fin décembre 2015). Toutes ces contraintes inquiètent l’opposition congolaise qui redoute le maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de 2016, alors que la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.

Le « glissement » en marche

Une inquiétude nourrit par les déclarations de membres de la majorité présidentielle. Dernièrement, le ministre des relations avec le Parlement, Tryphon Kin Kiey avait déclaré que pour éviter les problèmes financiers et les contestations, le président de la République pouvait parfaitement être élu au suffrage indirect. Un point de vue qui accrédite la thèse selon laquelle, Joseph Kabila souhaite s’accrocher à son fauteuil. Une chose est sûre : la stratégie du « glissement » dénoncée par l’opposition est déjà en marche et le dialogue proposé par Joseph Kabila pour discuter du calendrier apparaît de plus en plus comme un subterfuge pour négocier une période de transition et rester au pouvoir. Le président Kabila avait justement réussi à  convertir le député Ne Muanda Nsemi à « une transition de 3 ans », avant que ce dernier, poussé par sa base, ne jette l’éponge et renonce au dialogue. Dans ce contexte politique tendu, un grand meeting de l’opposition est annoncé le 15 septembre à Kinshasa. Une opposition qui espère bien renouveler la mobilisation de janvier 2015, qui avait fait reculer le gouvernement sur le projet de loin électoral."

° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7689
° http://www.lephareonline.net/la-cour-constitutionnelle-met-la-pression-sur-le-gouvernement/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13135:apostrophe-gouverner-c-est&catid=90:online-depeches
° http://www.lephareonline.net/mayo-proteste-lutundula-calme-le-jeu/
° http://www.lephareonline.net/vunduawe-absent/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #



Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:31 am, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 8 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Admin 11/9/2015, 5:35 pm




Waow j'aurais jamais imaginé un jour voir un membre de l'Udps argumenter comme Boshab ou Mende Sad
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