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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 26/10/2015, 12:56 am

"Grande UDPS (de l'Histoire !), pauvre UDPS (d'aujourd'hui !?) !?!
Un aveu à minima de ses mauvais choix ? Le fumeux dialogue seule avec le pouvoir, une illusion...
Qu'importe, le mieux serait de rebondir; comment d'autre sinon à réaliser d'abord cet Etat de droit càd la démocratie qu'elle a toujours réclamé en l'engageant d'abord en son sein et au sein de son camp, celui des forces acquises au changement ?
En grand et premier parti de l'opposition de ce pays !!!


Je suis personnellement moins porté à l'éloge et encore moins à l'allégeance (idéologique ?) mais je n'en fais pas un trophée de supériorité mentale au contraire de ce que cela peut supposer, un résidu de la lâcheté que mes incapacités propres m'ont apprise d'apprivoiser !
Ni Dieu ni Diable (comme maître !) non comme fait d'armes mais simplement parce que mon expérience de liberté (de toute chapelle) faute d'occasion d'adhérer à un Maître m'a fait me méfier de toute idéologie !
Aujourd'hui en politique comme ailleurs, je me laisse guider que par une conscience qui privilégie mon "bien", celui de mon peuple en l'occurrence ici et les résultats en conséquence...

L'UDPS jadis et longtemps en tête du combat contre la dictature a hélas voulu vite et maladroitement digérer ses rdv manqués dans le passé jusqu'à accepter quelque part l'inacceptable(!?), càd ce qu'elle condamnait à raison hier !
Le Lider Maximo bien fatigué a laissé la place aux plus jeunes notamment son fils et dans le contexte actuel ces ces derniers ont foncé tête baissée vers des bénéfices risqués dans un dialogue impossible avec le "monstre" autocrate qui leur a toujours refusé la place : Mobutu hier puis LDK et enfin "JK" n'ont jamais été et ne sont jamais des ennemis éternels mais à manger avec le diable, il faut une longue cuillère; l'UDPS a-t-elle pris le temps de s'en fabriquer ?
Pas si sûr à voir les péripéties actuelles qui la dépassent autant qu'elles confirment ses mauvais choix : ses premiers ennemis politiques ne sont pas ses rivaux dans l'opposition mais bien le pouvoir en place avec lequel elle a cru utile de fricoter en unique interlocuteur !
Que Bruno Tshibala qu'à tort ou à raison, je considère aujourd'hui comme le Raspoutine, l'âme damnée de FT Tshisekedi et de sa nouvelle Udps (mes excuses si mon analogie heurte certains mais pour moi le virage de FTT avec sa nouvelle Udps a un nom, le sien aussi) soit celui qui fait et défait les initiatives intempestives en dit long...

A voir ainsi les accommodements précipités que veut se fabriquer aujourd'hui l'UDPS pour s'en sortir, il est urgent de lui demander de revoir d'abord ses derniers choix et de réajuster son logiciel, reconnaître qu'ils ont failli dès le début en se fourvoyant sur la mauvaise foi manifeste de leur interlocuteur, sa nature machiavélique ne pouvait que prévoir ses atermoiements actuels...
Lisez donc ci-dessous et lisez bien, j'y reviendrai personnellement sans doute  :


"RDC : l’ultimatum de l’UDPS pour sortir de la crise du « dialogue »
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lultimatum-de-ludps-pour-sortir-de-la-crise-du-dialogue/
Lassé des atermoiements de Joseph Kabila, le parti d’Etienne Tshisekedi demande au président congolais d’organiser le dialogue « avant la fin novembre ». Un ultimatum qui devrait permettre à l’UDPS de sortir de la délicate séquence du « dialogue » afin de se repositionner dans l'opposition.

Autant le dire tout de suite, il y a peu de chance que l’ultimatum de l’UDPS au président Joseph Kabila d’organiser d’ici fin  novembre le dialogue aboutisse. Et c’est peut-être bien ce que recherche le parti d’Etienne Tshisekedi afin de clore la crise interne qu’a suscité la volonté de l’UDPS de dialoguer avec le chef de l’Etat. Dans une conférence de presse donnée à Bruxelles vendredi 23 octobre, le secrétaire général du parti, Bruno Mavungu a pressé Joseph Kabila de débuter le dialogue national rapidement : « dépassé fin novembre 2015, le dialogue risque de devenir sans objet. Le parti et son président s’en remettront aux Congolaises et Congolais pour décider de leur destin commun ». Le représentant de l’UDPS à Bruxelles, André Kabanda, a alors précisé la menace : « notre base se mobilise pour reprendre la rue ». Pourquoi un tel ultimatum ?

Félix : la rupture

Il faut tout d’abord dire que l’UDPS traverse une mauvaise passe. L’opposant historique, Etienne Tshisekedi, 82 ans, est en convalescence en Belgique depuis 14 mois et la succession peine à s’organiser au sein du parti. Le fils, Félix, responsable des relations extérieures de l’UDPS a rapidement pris son indépendance et fait figure de « numéro un bis » du parti d’opposition. Une direction bicéphale qui déstabilise beaucoup en inter. Et l’annonce faite par Félix Tshisekedi de vouloir participer au dialogue proposé par Joseph Kabila a jeté le trouble. Une stratégie qui apparaît en rupture avec celle du père, intransigeant avec Joseph Kabila qu’il considère comme illégitime. Etienne Thsiekedi avait notamment refusé que ses députés siègent à l’Assemblée nationale et participent aux Concertations nationales de 2013. La subite « ouverture » de Félix a donc fait craindre à certains un deal avec Kabila pour se partager le pouvoir et la participation de l’UDPS à un possible gouvernement d’union nationale. La rumeur, tenace, donnait même Félix à la Primature.

Sortir de la crise du dialogue « par le haut »

Dans ce contexte un groupe de cadres de l’UDPS de l’étranger décide de contester la gestion du parti et le choix de participer au dialogue – voir notre article. Une fronde unique dans l’histoire du parti, puisque père et fils se retrouvent critiquer en même temps au sein du parti. Le jeu trouble de Félix Tshisekedi est alors accentué par le rétropédalage d’Etienne Thsiekedi qui décide de retirer fin septembre ses délégués des discussions préparatoires au dialogue – voir notre article. Un désaveu qui valide les rumeurs de tractations secrètes entre l’UDPS et le PPRD, qu’avait toujours démentis Félix Tshsiekedi. L’ultimatum de vendredi lancé au président Kabila semble constituer l’ultime épisode d’une bien mauvaise séquence pour l’UDPS. Mais une séquence dont le parti peut sortir « par le haut », profitant d’une recomposition du paysage de l’opposition politique avec l’arrivée du G7 et de Moïse Katumbi. Si Joseph Kabila ne se plie pas à l’ultimatum de l’UDPS (ce qui est le plus probable), le parti d’Etienne et de Félix Tshisekedi se retrouvera  alors libéré de toute négociation avec la majorité présidentielle et pourra retrouver sa place d’opposant « actif », notamment en appelant à manifester dans la rue, ce qui n’a pas été le cas lors des dernières grandes mobilisations populaires de janvier et septembre 2015.

Une « opportunité » de reprendre la main dans l’opposition

Depuis la rencontre Katumbi-Kamerhe, une nouvelle composition de l’échiquier  politique congolais se profile. Un axe G7-Katumbi-Kamerhe-Kamitatu est en cours de constitution, laissant la voie libre à l’UDPS de se présenter comme la « vraie opposition », l’autre étant composée d’anciens membres de la majorité et d’ex-proches de Joseph Kabila. Avec le MLC de Jean-Pierre Bemba, qui ne s’est pas encore positionné clairement dans ces nouvelles alliances en cours, une opportunité s’ouvre donc à l’UDPS de reprendre la main dans l’opposition.  Un leadership perdu au profit de la Dynamique de l’opposition regroupant UNC, MLC, Ecidé, Fonus… L’arrivée du G7 et de Katumbi, laisse donc de nouveau un espace à l’UDPS. Une « chance » à saisir afin de se démarquer des autres partis d’opposition. Reste à savoir ce que veut vraiment faire Félix Tshisekedi… et ce qu’il pourra faire dans l’ombre d’Etienne ?"


"Bruxelles. Ultimatum de l’UDPS à Kabila pour un dialogue inclusif balisant le processus électoral
° http://www.cheikfitanews.net/2015/10/bruxelles-ultimatum-de-l-udps-a-kabila-pour-un-dialogue-inclusif-balisant-le-processus-electoral.html
 
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Au cours d’une conférence de presse tenue au Brussel Press Club Europe vendredi 23 ocotobre 2015, le parti congolais de l’opposition UDPS, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, a lancé un ultimatum à monsieur Joseph Kabila actuel Président de la RD Congo pour qu’il s’implique dans la tenue d’un dialogue inclusif destiné à baliser le processus électoral congolais.

Dans une déclaration lue par monsieur Bruno Tshibala, secrétaire Général-Adjoint et porte parole du parti, l’UDPS  a présenté son schéma de sortie de crise articulé en 6 points :
-Le dialogue comme seule voie royale pour sortir de l’impasse politique actuelle, avec comme objectif final, dégager un consensus autour du processus électoral et ayant comme terme, septembre 2016,]
-Procéder à une évaluation de l’élection de 2011 et en tirer toutes les leçons pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Ainsi, cela pourrait amener une réconciliation.
-S'assurer du déroulement du processus électoral actuel dans le respect de la constitution et des délais qui y sont prescrits, et il est hors de question qu’il y ait un quelconque glissement du processus électoral,
-Implication de la communauté internationale, le Président de l’UDPS  a saisi pour cela le Secrétaire Général de l’ONU afin de lui demander de désigner un facilitateur international,
-La recomposition de la CENI, pour avoir été le levier de la tricherie,
-L’obligation pour le clan Kabila de s’impliquer dans le processus du dialogue avant fin novembre. Au-delà, l’UDPS considerera le dialogue comme sans objet, et le parti s’en remettra aux Congolaises et Congolais pour décider de leur destin commun.

Introduite par docteur Kabanda, représentant Belux du parti, la conférence a été animée par Bruno Mavungu, Secrétaire Général du parti, Bruno Tshibala, secrétaire Général-adjoint, porte-parole du parti et Félix Tshisekedi, Secrétaire national chargé des relations extérieures.
Les questions de la presse ont tourné autour des points suivants :
-Comment l’UDPS peut-elle dialoguer avec un « Président » qu’elle ne reconnait pas,
-« Un empire qui se conquiert par les armes, se préserve par les armes », comment l’UDPS peut-elle déboulonner un régime arrivé par les armes ?
-La politique, c’est un rapport de force, comment l’UDPS entend-t-elle réussir à emmener à la table du dialogue un pouvoir qui a tous les leviers de décision entre les mains,
-Comment l’UDPS juge-t-elle la récente rencontre à Londres entre deux potentiels candidats à la présidence : Kamerhe et Katumbi,
-Pourquoi un ultimatum fin novembre et pas à un autre moment ?

Les trois dirigeants de l’UDPS se sont complétés pour répondre aux différentes préoccupations de la presse.
Pour les conférenciers, l’UDPS est un parti qui prône la non-violence et qui aspire à arriver au pouvoir par les urnes. Il est nécessaire de dialoguer, même avec ceux qui lui ont volé la victoire en 2011 et ont confisqué le pouvoir.
Dans sa longue lutte pour la démocratie, l’UDPS a souvent recouru au dialogue avec ses bourreaux qui n’avaient aucun respect pour les citoyens,
L’UDPS voudrait éviter une confrontation qui ne peut qu’être nuisible à la population.
Par rapport à l’ultimatum lancé à monsieur Joseph Kabila, actuellement, les différentes structures du parti au pays s’organisent progressivement pour les actions de rue prévues d’ici fin novembre en cas de statu quo.
La conférence de presse a duré un point moins de 90 minutes soit entre 16h25 et 17h35, heure à laquelle monsieur Ngoy Mitch Mitchinini,  modérateur du jour et responsable de l'UDPS-Bruxelles a clôturé la rencontre.

Bruxelles, le 23 octobre 2015
Cheik FITA"


° http://www.radiookapi.net/2015/10/24/actualite/politique/rdc-une-petition-pour-ladoption-de-la-nationalite-multiple




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2015, 10:10 pm, édité 1 fois

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Message  link 29/10/2015, 12:40 am

La Tribune Libre De Martin Fayulu – Le Dialogue Est Une Diversion Et Une Distraction

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http://www.lecongolais.cd/la-tribune-libre-de-martin-fayulu-le-dialogue-est-une-diversion-et-une-distraction-2/

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Message  Admin 29/10/2015, 1:08 am

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Message  GHOST 29/10/2015, 7:10 pm

Cool ..LES DEFENSEURS DE LA CONSTITUTION

Entre les defenseurs de la constitution et ceux vont violer la constitution la guerre sera courte, très courte


Wink Nous serons au rendez-vous pour ..voir quel camp va gagner dans cette confrontation I love you WAIT AND SEE
GHOST
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Message  GHOST 29/10/2015, 10:53 pm



http://www.johnimagetv.com/2015/10/francis-kalombo-avec-le-dialogue-felix.html

Ah, F KALOMBO toujours remarquable et insolite.. @
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Message  ndonzwau 1/11/2015, 10:21 pm

"REVELATIONS SUR L'ALLIANCE SECRÈTE DE MOÏSE KATUMBI & "JOSEPH KABILA" !
Le dessous des cartes de la saga Moïse Katumbi/"Joseph Kabila" :
Les services d’écoute de la C.I.A. à Kinshasa dénichent "le Plan Mokolo wa Mpombo"!

Razz  Razz  silent  silent  silent  confused  confused  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2523-a-lire-revelations-sur-l-alliance-secrete-de-moise-katumbi-joseph-kabila.html
Dans le tourbillon politique provoqué en République Démocratique du Congo par la tension de fin de mandat de l’imposteur rwandais au pouvoir à Kinshasa, Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila pour ne pas le citer, la saga politique Moïse Katumbi/«Joseph Kabila» est venue surplomber tous les débats de l’actualité politique congolaise, tant à cause de la virulence des hostilités apparentes entre les deux «antagonistes» que par l’ampleur de ses conséquences et de son impact au sein du macrocosme politique congolais. Amours et désamours, poisons et guérisons-miracles, menaces et rencontres secrètes, exclusions et réconciliations… tout s’y est alterné au point que les Congolais abasourdis n’y voient plus que du feu, ne sachant plus discerner le vrai du faux, la copie de l’originale et l’authentique de la contrefaçon…!
 
Mais dans tous ce chaos artistique, la vérité, elle, vient enfin de pointer son bout du nez (très têtu) pour livrer le dessous des cartes de cette saga politique qui n’a que trop longtemps duré ! Il s’agit d’un plan secret que « Kabila » a baptisé «Plan Mokolo wa Mpombo», du nom de son génie-créateur, Edward MOKOLO wa MPOMBO, l’un des plus grands superflics du président Mobutu, et l’actuel vice-président du Sénat dans le régime d’occupation installé à Kinshasa. L’opinion se rappellera que L’œil du Patriote avait signalé la « reprise de service » des trois anciens chefs des  services secrets de Mobutu auprès de l’imposteur «Joseph Kabila». Il s’agissait bien de Mokolo wa Mpombo, Nkema Liloo et Atundu Liongo. C’est donc dans le cadre de ces services-là que Edward Mokolo wa Mpombo, devant l’impasse dans laquelle se trouve son nouveau «boss», Hyppolite Kanambe, et surtout devant la pression croissante des Etats-Unis d’Amérique  qu’il lui a proposé une ancienne recette qui avait fort bien marché à l’époque de Mobutu, a-t-il dit: il faut chercher «un homme-fort» qui soit à la fois un « ami très fidèle » qui ne vous trahisse pas en cours de route ; et il faut ensuite faire de cet homme «un opposant virulent et crédible» aux yeux des Congolais et de la communauté internationale qui veulent votre départ. Pour que l’opération soit crédible, il ne faut pas associer beaucoup d’hommes au secret. Car la moindre fuite détruirait toute sa crédibilité. Il faudra ensuite jouer pleinement le jeu en sévissant publiquement et violemment contre «l’opposant fabriqué» ainsi que contre tous ceux qui se rallieront à lui.

Le premier objectif de l’opération est que l’«homme-fort et opposant fabriqué» arrive à prendre la tête du peloton de toute l’opposition et fédère autour de lui, grâce aux alliés qu’il gagnera, le poids majoritaire au sein de la classe politique congolaise ; le deuxième objectif est que cet « homme-fort » arrive à jouir aussi de toute la confiance et de l’appui total de la Communauté internationale qui devrait voir en lui une alternative crédible à «Kabila». Et ce n’est qu’au bon moment convenu qu’il fera soit un volte face, soit un désistement, soit encore une bourde politique bien calculée pour ouvrir la voie royale à « Joseph Kabila» !
C’est, mutatis mutandis, une version congolaise de la méthode Poutine en Russie! Mais il fallait donc trouver l’oiseau rare pour jouer ce rôle super délicat et dangereux pour «Kabila» qui se méfie de tout le monde dans son entourage, y compris son ombre. A ce niveau, Mokolo lui a laissé la responsabilité exclusive de choisir l’homme qu’il lui faut. Et après mûres réflexions dit-on, son choix tomba sur son complice et associé-malfrat qui connait les secrets de leurs pillages communs de la Gécamines et de leurs tripatouillages des urnes lors des élections présidentielles. Leurs sorts sont étroitement liés au point que l’un ne pourrait couler ni se sauver sans l’autre.

Et comme on devait s’y attendre, l’idée de ce projet fut soumise immédiatement par «Kabila  à son mentor et chef Paul Kagame pour accord. L’appui de Kigali au projet et au choix de Katumbi ne tarda pas à venir et il fut sans réserve. Ce plan fut donc lancé dans la discrétion la plus totale. L’œil du Patriote qui en avait eu écho depuis des semaines grâce à ses réseaux au sein du sanctuaire même de la Kabilie, travaillait encore à la récolte d’autres indices et preuves palpables avant d’alerter l’opinion nationale congolaise déjà très emballée par la vraisemblance de cette minutieuse mise en scène. Et heureusement pour nous, les circonstances imprévues viennent de voler à notre secours.  

Les services de la C.I.A. à Kinshasa dénichent la supercherie !
 
Pratiquement tout le monde était tombé dans le piège de cette mise en scène et avait mordu à l’hameçon, les Occidentaux les premiers, parce qu’ils avaient cru avoir trouvé en Moïse Katumbi un «bon élève», comme ils aiment souvent le dire, un bon larbin et un fidèle nègre de service qui leur faciliterait la spoliation sauvage des ressources naturelles de la RDC. Peu importent ses origines judéo-zambiennes qui posent quand-même le problème de son accession à la magistrature suprême en RDC. Mais l’homme propose et Dieu seul dispose. Durant ce week-end, nos sources à Washington bien introduites dans les sphères du pouvoir,  nous ont alertés au sujet d’une «découverte» qui a choqué la haute sphère politique à Washington. Il s’agit de la découverte du secret de la mise en scène entre «Kabila» et Katumbi. Grâce à une puissante station secrète d’interception des services de la C.I.A. à Kinshasa (dont nous taisons l’adresse), les experts américains ont intercepté le jeudi 22 octobre dernier la fibre d’une conversation «très amicale» entre Moïse Katumbi (en séjour en Europe) et «Joseph Kabila». Tout au long de leur échange, l’ex-gouverneur du Katanga a fait le rapport de ses contacts avec des personnalités politiques européennes et congolaises et à la fin, il a rassuré «Joseph Kabila» de sa loyauté et lui a renouvelé sa promesse :«il n’y aura aucune trahison de ma part jusqu’au bout de ma mission»!Cette découverte, nous ont confié nos contacts, a choqué et bouleversé les autorités politiques à Washington. Quelle sera leur attitude demain vis-à-vis de leur «protégé»? La réponse à cette question ne concerne que ceux des Congolais qui attendent naïvement la solution-miracle de l’Occident. L’APARECO et les patriotes résistants congolais ne se considèrent pas du tout concernés par ces «découvertes». Car ils sont depuis longtemps convaincus qu’aucune solution définitive de notre crise ne viendra de nos bourreaux et des pyromanes qui ont allumé le feu dans la maison-Congo qui brûle aujourd’hui!

Le G7, complice ou victime de la mascarade ?

L’épisode de ces quelques 7 fidèles alliés politiques de «Kabila» au sein de la prétendue «Majorité présidentielle» (MP) et qui ont provoqué la crise avant de  quitter avec fracas le Titanic qui tangue et qui coule, cet épisode-là disions-nous, fait lui aussi partie intégrante du plan méphistophélique de « Kabila » et Mokolo wa Mpombo! L’action a été pensée et planifiée par le «laboratoire» de Kingakati et mise en exécution et dirigée par Moïse Katumbi qui a remis à chaque membres du G7 une cagnotte de plusieurs millions de dollars pour garantir la cohésion et la «fidélité» des membres du groupe. La stratégie du plan consiste à créer un nouveau noyau dit de la «véritable opposition» qui doit paraître crédible par sa virulence verbale apparente vis-à-vis de «Joseph Kabila». Cette nouvelle «véritable opposition» engloberait ensuite l’ancien noyau de l’opposition actuelle. C’est ce qui explique l’action de charme et du rapprochement amorcée dernièrement à Bruxelles par Moïse Katumbi et son frère Katebe Katoto en direction d’Etienne Tshisekedi. L’objectif est de fédérer l’UDPS familiale dans la nouvelle synergie
Selon toute vraisemblance, « le vieux» serait tombé dans le piège et aurait même demandé à Katumbi et son frère de «rassembler toute l’opposition autour de lui pour barrer la route à Kanambe». Mais ce qu’il ne sait probablement pas encore, c’est que le nouveau navire de l’opposition ne voguera pas pour son compte comme on le lui fait miroiter, mais plutôt pour celui de…«Joseph Kabila»! Car parallèlement, Shé Okitundu, Mova et Mbuyu ont repris les contacts avec Félix Tshilombo pour relancer la dynamique du dialogue. Et dans la nouvelle composition de l’opposition politique, le poids de Moïse Katumbi à la tête du G7 sera supérieur au sein de l’«opposition politique» qui entrera au Gouvernement par la grande porte. Une fois au contrôle du Gouvernement de la transition, ils ouvriront la voie à « Joseph Kabila » pour changer la constitution et obtenir sa réélection à vie! Machiavélique, mais cependant vrai! Tous les membres du G7 sont-ils au courant du plan secret à l’origine de leur cavalcade ou sont-ils instrumentalisés à leur insu? Leurs déclarations actuelles sont-elles sincères où entrent-elles dans une vaste stratégie d’ensemble en faveur de «Kabila»? Honnêtement, nous ne saurions pas, à ce niveau de nos investigations, répondre avec certitude à cette question. Nous savons cependant que les consignes du «Plan Mokolo wa Mpombo» avaient recommandé à «Kabila» qu’il n’y ait pas beaucoup de gens, particulièrement les Congolais, qui aient accès au cœur du secret portant sur l’existence même du plan, mais que par contre, beaucoup de leaders politiques congolais soient instrumentalisés à leur insu.   

La maladie politique de Malu Malu

Le cas de l’Abbé Malu Malu, selon les informations en provenance des mêmes sources bien introduites au sein des services, fait lui aussi partie de la stratégie qui répond au plan de « Kabila » d’échapper à la pression des Etats-Unis et de la communauté internationale. En effet, suite à la pression incessante des ambassades des pays occidentaux sur lui, le menaçant et l’obligeant à sortir le calendrier pour les prochaines échéances électorales, Malu Malu aurait reçu de la part de «Kabila» en personne les consignes de s’exfiltrer du pays « pour cause de maladie». Mais devant la montée de la pression, Kanambe lui aurait demandé carrément de démissionner pour créer un vide et bloquer le fonctionnement de la CEI et partant du processus électoral, sachant que sa succession ferait l’objet des longues tractations politiques. Ce qui lui donnerait aussi l’opportunité de jongler pour glaner quelques mois de répit face aux pressions de la communauté internationale. Un médecin sud-africain de l’hôpital où est interné l’Abbé Malu Malu a conseillé à la rédaction de L’œil du Patriote qui insistait pour connaître l’état réel de santé de l’Abbé le plus populaire du Congo lui a donné cette réponse énigmatique: «Malu Malu est une autorité politique, demandez-lui plutôt de vous produire lui-même son dossier médical et vous serez surpris»! Qu’est-ce à dire? Maladie imaginaire ou maladie politique ? Ce n’est pas Malu Malu qui nous fournira les éclaircissements attendus. Mais l’avenir nous le dira certainement.       
Comme on le voit, le ciel politique congolais est loin de s’éclaircir. Et dans cet imbroglio politique, les occupants rwandais sont invisibles. Seuls leurs proxys congolais sont descendus dans l’arène politique pour se pourfendre. Une scène pitoyable qui présente le tableau macabre d’une classe politique malléable à gré et irresponsable vis-à-vis de son peuple.

Moïse Katumbi est en Europe où il fait couler les dollars à flot pour «acheter», sur conseil de Kagame et Kanambe, les Congolais de la Diaspora que eux ne peuvent plus corrompre directement, à cause du rejet des Rwandais grâce à la prise de conscience de beaucoup de Congolais de la diaspora et de l’intérieur du pays. Vital Kamerhe qui a été démasqué et neutralisé par la résistance vient de réapparaitre dans le sillage de Katumbi en Europe. Les deux hommes se sont longuement retrouvés à Londres pour une concertation.
Nous prévoyons de nombreuses réactions des adeptes de la mangeoire en RDC comme dans la diaspora qui vont monter au créneau pour vitupérer comme d’habitude. Mais nous ne nous tairons jamais quand il s’agit de la survie même de notre mère patrie. Nous reviendrons dans les prochains jours pour fournir au peuple congolais des détails importants autour de ce dossier. Nous invitons les patriotes congolais à plus de vigilance. Car l’heure de la vérité approche ! A suivre …

Paris, le 27 Octobre 2015
Candide OKEKE
Directrice du Cabinet du Président National de l’APARECO
L’ŒIL DU PATRIOTE"




ndonzwau a écrit:1° Curieuse vraiment curieuse cette interrogation/révélation(?!?) de Braeckman, l'amie du pouvoir kanambiste qui en sait souvent plus qu'elle n'en dit !
Que signifie-telle ? Une interrogation honnête, un message subtil aux observateurs mal informés pour préempter son analyse en forme de flair que personne d'autre n'aurait eu, un ballon d'essai, une manipulation au service du pouvoir ami à l'adresse des Congolais pour tester leurs capacités d'indignation... ???
Entre-temps aucune analyse, aucune critique de fond sur le reproche essentiel de Katumbi à l'endroit de "JK", ce qui est pourtant le champ désigné de son travail sur l'Afrique qui a fait d'elle cette fameuse spécialiste...
Je vois donc mal Braeckman, fine opportuniste toujours liée à ce pouvoir et de plus toujours accrochée au camp francophone belge kanambophile rompre le banc aussi abruptement en prenant sur elle de réveler "honnêtement" une "diabolique" manœuvre politicienne du pouvoir de Léo !
Passons, je vous invite juste pour l'heure à la lire attentivement et à méditer sa saillie autour du geste de Katumbi...........

[...] 


"Et si Moise Katumbi était le Medvedev congolais ?
C. B raeckman – 23 10 15

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202959&Actualiteit=selected
En dépit de tous les signaux de rupture avec l’AMP (y compris son autorité orale, Joseph Kabila) Moise Katumbi reste une énigme. Beaucoup continuent à douter de sa sincérité au point de penser à un simple arrangement entre deux vieux amis pour une passation mutuelle de pouvoir, comme en Russie entre Medvedev et Poutine. Question  Question  Rolling Eyes

Il y a quelques semaines, l’échiquier politique de la RDC a connu un vrai séisme avec le départ du camp de la majorité présidentielle (coalition au pouvoir), de sept de ses lieutenants de premier plan, comme Olivier Kamitatu, (ex ministre du plan) Pierre Lumbi, (ancien conseiller spé-cial de Kabila) Gabriel Kyungu wa Kumanza, président du parti Union des fédéralistes du Congo (Unafec) et personnalité de poids au Katanga, tous membres de la majorité prési-dentielle, ont fait défection et fondé le groupe du G7, devenant ainsi des «frondeurs » à la congolaise…
Le coup le plus sérieux et le plus spectaculaire qui a affecté la famille présidentielle est la défection d’un de poids lourd, le charismatique et richissime gouverneur du Katanga Moïse Katumbi . Il a annoncé qu’il quittait le PPRD (parti du peuple pour la reconstruction de la démo-cratie). Dans une déclaration accom-pagnant son message sur Twitter, il a précisé que « les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution en entretenant re-tard, flou et illisibilité du cycle élec-toral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins. » M. Katumbi a déploré également les « arrestations arbitraires de militants pro- démocratie, les intimidations, la répression policière de plus en plus violente, les atteintes à la liberté d’expression ». Cette démission a été saluée par une population assoiffée du changement et de l’alternance surtout à la tête de l’Etat mais aussi par toutes les forces progressistes et démocratiques du Congo de l’opposi-tion politique. Même le très célèbre, Docteur Mukwege, une des voix congolaises les plus écoutées et les plus respectées à travers le monde, n’a pas boudé le plaisir de féliciter « un compatriote qui a eu le courage de s’opposer à une dérive anti-démo-cratique de plus en plus accentuée. »  cyclops  cyclops  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 259666

L’annonce de la démission de Moïse Katumbi ne représente pas une surprise, car l’ex-gouverneur du Katanga avait déjà été touché par une mesure de suspension de ses fonctions et la division de la province du cuivre en quatre entités distinctes avait déjà singulièrement mor-celé son « royaume ». Il y a longtemps que M. Katumbi, après avoir long-temps bénéficié de la confiance du chef de l’Etat, était passé à une opposition la-tente puis déclarée lorsque le président du club de football TP Mazembe avait dénoncé l’éventua-lité d’un « troisième pénalty frauduleux». Son opposition à une reconduction de M. Kabila, en dépit du texte de la Constitution, ne représente pas un élément neuf mais il est révélateurs des débats qui divisent les rangs ka-bilistes : pour les uns, le « Raïs » (chef en swahili) ferait mieux de préparer élégamment sa sortie en 2016, pour les autres il demeure un homme indispensable, au vu de sa connais-sance des dossiers régionaux (rwan-dais en particulier) de l’ampleur du tra-vail accompli depuis 2001 et des menaces qui continuent à peser sur un pays entouré de zones de conflit : Boko Haram et la mon-tée des islamistes à l’ Ouest (Nigeria, Centrafrique, Tchad, Cameroun) persis-tance des rebelles hutus FDLR à l’Est et surtout recrutement de jeunes Congolais censés aller grossir les rangs des shebabs (isla-mistes somaliens). « Si le Congo ex-plose, c’est toute l’Afrique qui risque de vaciller », expliquait voici peu un conseiller du chef de l’Etat.
Fallait-il lui répondre que si le Congo venait à imploser, si le glissement devait se traduire en culbute, la situation de-viendrait bien plus irrattrapable et plus meurtrière encore que celle du Burundi voisin ?

Une analyse froide

Analysant la situation actuelle, un politologue qui a requis l’anonymat, voit dans le départ de Moise, une reprise en main de la situation par le camp Kabila qui, après avoir sorti sans succès beaucoup de cartes pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, a finalement décidé d’abattre la dernière carte entre ses mains : le choix d’un dauphin capable de gagner sans conteste les élections. La seule façon pour lui de se sécuriser, sécuriser sa famille et son immense fortune accumulée en 15 ans de pouvoir. EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 717878  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 152108  Question  Rolling Eyes  Laughing  Mais conscient que l’image actuelle de la majorité au pouvoir est négative et vomie par le peuple, il s’est créé un opposant factice, au discours virulent, charismatique et populaire capable de rallier une grande partie de l’opposition et de la population. Ce choix est de nature à brouiller les cartes même parmi beaucoup de naïfs au sein de la majo-rité présidentielle qui va présenter un candidat officiel avec toutes les probabilités de perdre les élections au profit d’un Jocker de luxe, Moise Katumbi Chapwe dont la victoire ne pourra souffrir d’aucune contesta-tion même au sein de l’opposition et de la population. Son discours actuel de critique de la dérive anti-démo-cratique de plus en plus accentuée du pouvoir en place, mais également de réconciliation et de pardon aura fait tout le reste du boulot.

L’analyste voit dans l’expulsion ou départ vo-lontaire de Moise Katumbi du PPRD (avec tout le traitement réservé à un opposant : insulte, privation de liberté…), une stratégie montée de toute pièce par la MP pour lui atti-rer toute la sympathie et de l’opinion publique, et de l‘opposition radicale et de la communauté internationale.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Cette stature sera d’ailleurs renfor-cée par la tournée nationale annon-cée par l’état-major du futur prési-dentiable à travers tout le territoire national où il va s’atteler aux actions de charme (dons, équipement,) comme il sait bien le faire avec un discours de conciliation pour rassu-rer tout le monde y compris les in-vestisseurs. Selon le même analyste, ce schéma est une proposition de puissants lobbies, juifs, américains et occidentaux ayant de gros intérêts financiers au Congo pour qui « il faut un homme de sérail pour maintenir les acquis sécuritaires, économiques et démocratiques d’un pays fragile, poste conflit ». Et Moise Katumbi est la meilleure carte pour eux et pour le président sortant. Mais ceci n’est qu’une analyse, peut être que l’au-teur lui-même est de bonne foi. Qui vivra verra !"



"G7 : Dissidence ou Manipulation ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10312
[...]

"Le dilemme face aux opposants de la dernière heure ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10318
[...]
[...]




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2015, 10:05 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 7/11/2015, 4:12 am

"RDC : Kabila, le dialogue, le référendum et le glissement
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kabila-le-dialogue-le-referendum-et-le-glissement/
Trois pistes s’offrent au président Joseph Kabila pour assurer son maintien au pouvoir : le dialogue national qui pourrait débuter mi-novembre, un référendum qui modifierait la Constitution et le glissement du calendrier électoral, déjà en cours. Explications.

Fin 2016, la Constitution congolaise oblige Joseph Kabila à passer la main et à quitter le pouvoir. Le chef de l’Etat ne peut pas effectuer plus de deux mandats consécutifs. Seulement voilà, en Afrique, plusieurs présidents cherchent à briguer un troisième mandat : Sassou Nguesso, Kagame ou Nkurunziza, en défiant ou en modifiant la Constitution. A Kinshasa, l’opposition suspecte Joseph Kabila de vouloir rester dans son fauteuil après 2016, notamment en retardant volontairement le cycle électoral. En pleine crise politique, un dialogue national a été convoqué par Joseph Kabila pour trouver une porte de sortie et un calendrier consensuel. Calendrier qui devait en fait être proposé par la Commission électorale (CENI), seule organisme  habilité dans ce domaine. Mais entre-temps, le président et le vice-président de la CENI, tous deux proches de la majorité présidentielle, ont démissionné. De quoi mettre en colère l’opposition, qui accuse ainsi le pouvoir de bloquer le fonctionnement de la Commission afin de faire glisser les élections.

Un dialogue mi-novembre

En attendant, un dialogue national se met péniblement en place. Après plusieurs mois d’atermoiement, la majorité aurait réussi à se mettre d’accord avec le principal parti d’opposition, l’UDPS, pour le faire s’asseoir à la table des discussions. Le dialogue pourrait se tenir à partir du 15 novembre à Kinshasa ou à dans la ville de Muanda avec pour facilitateur international, la Monusco, ou bien Saïd Djinnit, l’envoyé spécial des Nations unies dans les Grands Lacs. Après multiples rebondissements, l’UDPS a donc fini par accepter le dialogue après avoir d’abord nié toute discussion avec le camp Kabila, et retiré ses représentants du pré-dialogue. Ce « rapprochement » vers la majorité présidentielle a été mal perçu au sein même de l’UDPS, connu pour son intransigeance vis à vis de Joseph Kabila.

Partage du pouvoir ?

Que va-t-on discuter dans ce dialogue ? La présidence congolaise parle essentiellement de se mettre d’accord sur les élections, alors que l’UDPS, en plus des élections, compte bien évoquer « l’imperium » de leur leader, Etienne Tshisekedi, qu’il considère comme le vainqueur des élections chaotiques de 2011. Mais si Félix Tshisekedi, chargé des relations extérieures du parti, a bien prévenu qu’il ne participera pas au dialogue pour « partager le pouvoir » et « prendre des postes », c’est bien le risque que dénoncent les autres partis d’opposition comme le MLC ou l’UNC. Certains accusant même Félix Tshisekedi de vouloir négocier un poste de Premier ministre.

Si le dialogue échoue, il y a le référendum

Le dialogue pourrait également être le lieu où le chef de l’Etat cherche à trouver un consensus autour d’une modification de la Constitution. Un changement du texte fondamental qui pourrait lui permettre de briguer un troisième mandat. Selon un observateur de la vie politique congolaise, « Joseph Kabila va essayer de négocier son maintien au pouvoir pendant le dialogue, mais s’il échoue, il brandira la menace d’un référendum déjà prêt dans les cartons ». Deux députés de la majorité ont en effet déposé récemment un projet de loi permettant d’organiser des référendums en RDC « sur tous les sujets ». Mais personne n’est dupe à Kinshasa. Comme au Congo-Brazzaville voisin, un référendum pourrait modifier la Constitution et permettre à Joseph Kabila de se présenter à la prochaine présidentielle. Un scénario cocasse puisque le gouvernement affirme déjà ne pas pouvoir organiser les scrutins prévus dans le calendrier électoral… faute d’argent.  Mais dans le nouveau budget voté dernièrement à l’Assemblée, une ligne budgétaire a été ajoutée pour l’organisation d’un possible référendum. « Il y aurait donc de l’argent pour un référendum et pas pour des élections » ironise notre observateur.

Si le référendum échoue, il y a le glissement

Le référendum constitue une stratégie risquée, et facteur de troubles. Nous l’avons vu au Congo-Brazzaville, l’opposition s’est fortement mobilisée contre le référendum voulu par Denis Sassou Nguesso. Comme à Kinshasa en janvier 2015, où d’importantes manifestations avaient été organisées contre la modification de la loi électorale qui pouvait retarder les élections. La police avait violemment réprimé la mobilisation populaire. Bilan : « au moins 42 morts » selon les ONG internationales. Mais après une semaine de trouble, le gouvernement avait reculé et l’article litigieux de la loi retiré. Face au risque de soulèvement populaire, Joseph Kabila pourrait alors se tourner vers le stratagème du glissement. Plusieurs indices montrent que ce glissement est déjà amorcé. Des problèmes financiers ont été avancés pour le report des élections locales. Le démembrement précipité des provinces a engendré le report de l’élection des nouveaux gouverneurs, toujours faute d’argent. Et enfin un porte-parole de la majorité, André Alain Atundu, a vendu la mèche récemment, en déclarant à l’agence Reuter « ne pas être en mesure d’organiser les élections ». Avant de conclure : « les gens doivent nous accorder deux à quatre ans ». La machine à glisser semble belle et bien enclenchée."


""Joseph Kabila" aux confessions religieuses : "C’est le glissement ou la guerre!"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10347
Quarante-huit heures après l’audience que "Joseph Kabila" a accordée, lundi 2 novembre, aux chefs des confessions religieuses, les "non-dits" de cette rencontre commencent à filtrer. Preuve s’il en était besoin que certains interlocuteurs du Président sortant s’interrogent de plus en plus sur la fiabilité de celui-ci.

"Depuis cette rencontre avec le Président Joseph Kabila, je ne cesse de me poser des questions sur l’état psychique voire la santé mentale de cet homme qui tient entre ses mains notre destin collectif. J’ai de plus en plus la conviction que l’actuel chef de l’Etat est prêt à sacrifier des vies humaines juste pour perpétuer son pouvoir". L’homme qui parle a participé à cette rencontre. Il a fait ces confidences, à l’auteur de ces lignes, tard dans la soirée du mercredi.
On apprend ainsi que la délégation de l’église catholique composée de Mgr Nicolas Djomo, président de la CENCO (Conférence épiscopale du Congo) et de l’abbé Donatien Nshole, le porte-parole, avait rechigné à être reçue par "Joseph Kabila" en même temps que les sept autres chefs des confessions religieuses conduits par l’évêque protestant Marini Bodho. Notons que celui-ci est, par ailleurs, sénateur sous le label du PPRD.
Après avoir serré les mains des religieux et autres pasteurs des "églises de réveil" venus avec Mgr Marini, "Joseph Kabila" a pris la parole : "Vous cherchez la guerre ou le glissement?". Interloqué, Marini de répondre : "Dites-nous ce que nous devons dire!". "Kabila" de marteler : "Ne dites surtout pas un mot sur ce que je viens de vous dire. Je vais répéter mes propos lors du dialogue politique qui doit se tenir incessamment". Il conclut en murmurant : "De toutes façons, le sang va couler...". Fin de l’audience.

Selon une dépêche de l’Agence congolaise de presse, Mgr Marini Bodho, président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), a déclaré, à l’issue de cette entrevue, que le chef de l’Etat leur a rendu compte des résultats des consultations politiques qu’il avait initiées. «Pour le moment, nous ne pouvons révéler la teneur de nos entretiens avec le chef de l’Etat», a-t-il ajouté.
Ce n’est qu’après cette audience que les Catholiques ont été introduits dans le bureau de "Joseph Kabila". On le sait, la délégation de la CENCO s’est réjouit de l’initiative du Président sortant d’organiser un "dialogue national inclusif". Dans une déclaration à la presse, l’abbé Donatien Nsholé, débordant d’enthousiasme, dira que la position adoptée par "Joseph Kabila" rejoint celle de la CENCO.

Depuis belle lurette, le mot "guerre" revient de plus en plus dans la bouche de "Joseph Kabila" et de celles de ses séides. Et ce, à quelques treize mois de la fin du second et dernier mandat du chef d’Etat en exercice. A première vue, la paix civile au Congo-Kinshasa n’est guère menacée.
Lors d’une réunion qu’il a présidée le 4 octobre dans sa ferme privée de Kingakati, "Joseph Kabila" n’avait pas manqué de surprendre certaines personnalités présentes - à savoir 315 députés nationaux et 47 sénateurs - en déclarant qu’il était «prêt pour les élections» alors qu’il fait mandat en 2016 et frappé d’inéligibilité. Il a, par ailleurs, inviter ses troupes «à préparer la guerre». La guerre contre qui? Une question qui reste sans réponse.

Dans une interview accordée au magazine parisien "Jeune Afrique" n°2859 daté du 25 octobre, le secrétaire général du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et... la démocratie), Henri Mova Sakanyi n’a pas dit autre chose en prenant prétexte du fait que le Congo-Kinshasa est un "pays post-conflit" : «(…). Le contraire du dialogue, c’est la guerre». Il ajoutait :"(...). Dans les pays où l’irréparable s’est produit, comme en Libye ou en Syrie, on appelle à la négociation. Evitons la catastrophe en négociant avant. (...)". Plus retors, le tout nouveau porte-parole de la "Majorité présidentielle" André-Alain Atundu Liongo de dire : "Il faut être en vie pour parler de la démocratie". La tentation est forte de citer Paul Valery : "La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force"."



"RDC: l’UDPS décline tout dialogue convoqué par Joseph Kabila
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° http://www.radiookapi.net/2015/11/06/actualite/politique/rdc-ludps-decline-tout-dialogue-convoque-par-joseph-kabila
« Nous n’irons pas au dialogue convoqué par Mr Kabila pour lui permettre un glissement quelconque qu’on ne veut d’ailleurs pas entendre à l’UDPS», a déclaré vendredi 6 novembre Bruno Tshibala, porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).  Selon lui, le parti d’Etienne Tshisekedi attend le dialogue politique qui sera convoqué par un médiateur international neutre, à designer par le Secrétaire général de l’Onu. Bruno Tshibala a réagi ainsi  aux affirmations faites par le Secrétaire général adjoint du PPRD, parti présidentiel, selon lesquelles «toute l’opposition sera (à ce forum), avec Tshisekedi en tête» Evil or Very Mad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes

Joint depuis Bruxelles par Radio Okapi, Bruno Tshibala a affirmé que la position de son parti n’avait pas changé sur le dialogue:
«Nous insistons sur le fait que le dialogue qui doit se tenir,  c’est ce dialogue qui se conforme à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux trois résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Donc c’est un dialogue qui sera modéré par la communauté internationale. Il ne sera jamais question, pour l’UDPS et son président, d’aller à un dialogue qui n’est pas modéré par la communauté internationale.»

Ce parti, selon lui, s’appose à toute démarche de nature à permettre au président actuel, dont le dernier mandat doit s’achever en décembre 2016, de rester au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. « Ceux qui accusent l’UDPS de vouloir ce dialogue pour permettre à Monsieur Kabila de pouvoir glisser, ils racontent des contre-vérités. Ils racontent des inepties», a-t-il affirmé.
Selon la même source, l’UDPS en tant que parti politique, parti de gauche, pense que le dialogue est la voie royale pour régler les problèmes politiques, les crises politiques.
«C’est pour cette raison que nous restons dans cette posture de rechercher la solution à la crise qui sévit dans notre pays par le dialogue», a poursuivi le porte-parole de l’UDPS, précisant que c’est le médiateur international neutre qui est habilité à convoquer le dialogue politique en lançant des invitations à toutes les parties prenantes. Et ce dialogue, selon lui, devra se dérouler à Kinshasa «au vu et su de tous les Congolais. Pas ailleurs!»

«Toute l’opposition, avec Tshisekedi en tête»

Bruno Tshibala réagissait aux propos du secrétaire général adjoint du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, qui annonçait sur Radio Okapi jeudi la tenue «bientôt» d’un dialogue  avec des déléguées de l’opposition, dont l’UDPS d’Etienne Tshisekedi. Selon lui, les participants à ce forum politique  vont mettre à profit cette occasion pour  s’entendre sur les modalités de l’organisation des élections apaisées en RDC.
Le député Ramazani Shadary a même fait état d’une augmentation du nombre de personnes favorables à ce dialogue:
«Il y aura dialogue bientôt. Le chef (de l’Etat Joseph Kabila) l’a déjà annoncé, depuis le mois passé. Il a fait des consultations. Nous du PPRD, nous de la majorité, nous allons dialoguer avec nos compatriotes congolais. Ils sont déjà nombreux qui ont commencé à s’inscrire. Même ceux qui vous dit qu’ils ne viendraient pas là. Ils sont là. Ils viendront.

Shadary Ramazani annonce que  toute l’opposition sera à ce dialogue, avec Etienne Tshisekedi en tête. «Nous, nous voulons allers au dailogue, pour que nous puissions nous mettre d’accord sur les règles de jeu devant nous amener aux  élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Des élections sécurisées », a-t-il spécifié.
Les émissaires de l’UDPS avaient rompu en septembre dernier les négociations, entamées depuis mi-juillet en Belgique et en Italie, avec le PPRD en vue de la tenue d’un dialogue national. L’annonce avait été faite à travers un communiqué signé par Etienne Tshisekedi depuis Bruxelles où il se trouve en convalescence, sans préciser les raisons de la rupture des négociations.
Il recommandait tout de même aux «forces politiques et sociales acquises au changement» de poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue:

  • L’organisation d’un processus électoral dans un climat apaisé
  • L’élaboration d’un calendrier consensuel qui tienne compte des délais constitutionnels
  • Le transfert pacifique du pouvoir en RDC."



"RDC: l’ancienne majorité présidentielle contre un 3e mandat de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20151106-rdc-ancienne-majorite-presidentielle-contre-3e-mandat-kabila
Le MSR, Mouvement social pour le renouveau au Congo-Kinshasa, fait partie des sept partis qui ont quitté la majorité présidentielle en septembre dernier. Le parti a réaffirmé son opposition à l'hypothèse d'un troisième mandat présidentiel de Joseph Kabila lors de ses assises."

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Bg_blockquote
Ces présentes assises se déroulent à un moment où notre pays traverse une période particulièrement difficile.
Pierre LumbiLe président du Mouvement social pour le renouveau en RDC06/11/2015 - par Kamanda Wa KamandaÉcouter


"Convention de l’Opposition : "Monsieur Kabila est dans logique du coup d’Etat"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10346
La plateforme "Dynamique de l’Opposition pour l’Unité d’Actions", créée le 15 janvier dernier, a ouvert, mercredi 4 novembre, à Kinshasa, les travaux de sa toute première "Convention". Celle-ci intervient au lendemain d’une série d’oukases pris par le pouvoir kabiliste. Dans une adresse introductive, Martin Fayulu Madidi, le modérateur, a planté le décor en déclarant en liminaire que le "combat" des forces de l’Opposition "entre maintenant dans sa phase la plus décisive". Après avoir rappelé que depuis dix mois, la "Dynamique" n’a pas cessé d’exiger le "respect de la Constitution", l’orateur a relevé que l’histoire du Congo-Kinshasa renseigne que les forces vives de la Nation réunies au Dialogue inter-congolais de Sun-City "avaient identifié la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs comme l’une des causes fondamentales à l’origine des crises et des guerres que nous avons connues dans notre pays depuis son indépendance". C’est ainsi que les législateurs de 2006 avait retenu l’élection - organisée périodiquement - comme l’unique mode de dévolution du pouvoir. "C’est cette Constitution-là, ce pacte sacré que le peuple congolais a signé au travers de son adoption lors du référendum de décembre 2005, que Monsieur Kabila s’emploie à neutraliser en la vidant de toute sa substance afin de nous ramener à la case de départ, celle des crises et des guerres", martèle Fayulu. A l’appui de sa thèse, celui-ci de lister une trentaine des faits imputables au pouvoir kabiliste dont la nomination des ‘’Commissaires spéciaux’’ en violation flagrante et intentionnelle de la Constitution et "l’initiation sur le tard, d’un dialogue devenu inopportun, asubstancié et inutile parce que visant à contourner l’article 220 de la Constitution en vue d’empêcher la tenue des élections nationales dans les délais constitutionnels" . Martin Fayulu de tonner : "Monsieur Kabila est dans la logique du Coup d’Etat". Et de conclure : "Voilà pourquoi, nous sommes là, face à un Monsieur Kabila déterminé à instaurer la dictature dans notre pays. Il est évident que nous sommes ici pour lui dire NON et nous sommes déterminés à lui barrer la route". La durée de la Convention est de trois jours. B.A.W

Ci-après le texte intégral du mot de circonstances du Modérateur à l’ouverture de la Convention de l’Opposition(...)"



"Congo-Kinshasa : la commission électorale menacée"
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-la-commission-electorale-menacee-563b91333570bccfaed38815

"La Cenco se réjouit de la tenue d’un "Dialogue inclusif""
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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10344

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10351
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2544-communique-l-apareco-denonce-la-designation-de-mr-said-djinnit-comme-facilitateur-du-dialogue-entre-l-udps-et-la-mp.html
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203070&Actualiteit=selected
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10337




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2015, 10:01 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 7/11/2015, 6:36 pm

"Respect de la Constitution : Lumbi persiste et cogne...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10354

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Lumbi
L’ancien conseiller spécial en matière de sécurité Pierre Lumbi Okongo, président national du MSR (Mouvement social pour le renouveau)

Près de deux mois après l’exclusion des frondeurs du "G7" de la "Majorité présidentielle" (MP), le MSR (Mouvement social pour le renouveau) a tenu jeudi 5 novembre, à Kinshasa, son congrès extraordinaire sur le thème «le MSR face au destin de la nation congolaise». Président national de cette formation politique, Pierre Lumbi Okongo a fait preuve de cohérence en réaffirmant son opposition et celle de son groupement à toute révision constitutionnelle. Au moment où ces lignes sont écrites, on apprenait qu’une délégation composée de plusieurs dizaines d’officiers de la police est envoyée "en formation" en Egypte. "Un stage de formation non prévu dans le budget 2015", assure une bonne source. Conduit par le commissaire supérieur Djesse Kitenge Peddy, le groupe a quitté Kinshasa, mercredi 5 novembre, par un vol de la compagnie aérienne "Ethiopian". Le Congo-Kinshasa se trouve à un nouveau tournant de son Histoire. Lentement mais sûrement, l’on se rapproche de l’heure de vérité où les forces du "progrès" et celles du "conservatisme" doivent s’empoigner.


«Il est de notre devoir de républicain et de citoyen de nous opposer à la révision constitutionnelle, au glissement, au troisième mandat », a déclaré Pierre Lumbi Okongo dans son discours inaugural des travaux du congrès de cette formation politique qui représente la deuxième force à l’Assemblée nationale avec 32 députés.
Le MSR forme avec six autres partis, le "G7". Un sigle devenu célèbre depuis le 14 septembre dernier. Derrière cet acronyme, il y a également : ACO (Avenir du Congo) de Dany Banza Maloba; ARC (Alliance pour le renouveau au Congo) d’Olivier Kamitatu Etsu; MSDD (Mouvement social pour la démocratie et le développement) de Christophe Lutundula Apala; PDC (Parti démocrate chrétien) de José Endundo Bononge; Unadef (Union des nationalistes et des démocrates fédéralistes) de Charles Mwando Nsimba; Unafec (Union des nationalistes et des fédéralistes du Congo) de Gabriel Kyungu wa Kumwanza.

Conseiller spécial de "Joseph Kabila" en matière de Sécurité après avoir été un des principaux négociateurs des fameux "contrats chinois", Lumbi n’a pas utilisé des périphrases. Après avoir relevé que le Congo-Kinshasa traverse des moments difficiles, il a fustigé l’existence d’«une volonté délibérée, déterminée et planifiée pour liquider les valeurs républicaines qui constituent le socle de notre nation ».
Pour lui, le pays fait face à un complot. Un complot qui est, selon lui, "moralement et politiquement inacceptable". "Nous devons non seulement le dénoncer et le condamner, mais aussi inviter notre peuple à s’y opposer farouchement ", a-t-il tonné.
Les participants à ce congrès auront à débattre sur un «nouveau contrat social dénommé Plan stratégique de développement de la RDC ».

La publication en juin 2013 de l’ouvrage d’Evariste Boshab intitulé "Entre la révision de la Constitution et l’inanition" avait mis la puce à l’oreille des observateurs avertis de la politique intérieure du Congo démocratique de "Joseph Kabila". Cet essai a été perçu comme un "ballon d’essai" destiné à tester la réaction de l’opinion congolaise. Autrement dit, la capacité d’indignation du peuple congolais.
Ce qui devait arriver arriva! Certains bonzes de la très nébuleuse "majorité présidentielle" s’engouffrèrent dans la brèche ouverte en exigeant la révision de la Constitution. D’autres, d’exiger carrément l’adoption d’une nouvelle Loi fondamentale. Au motif que l’actuelle a été rédigée par des "belligérants" en l’occurrence le gouvernement de Kinshasa, le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba Gombo, le RCD-Goma d’Azarias Ruberwa, le RCD-KML d’Antipas Mbusa Nyamwisi, le RCD-National de Roger Lumbala et la nébuleuse Maï Maï. Pour cette raison, cette Charte suprême serait, selon eux, "tâchée de sang".

John Kerry

Début mai 2014, le secrétaire d’Etat américain John F. Kerry a été chargé par Barack Obama de transmettre un message assez particulier à "Joseph Kabila". Fidèle à sa philosophie selon laquelle "l’Afrique a besoin des institutions fortes et non des hommes forts", le chef de l4administration américaine a fait signifier à son homologue congolais une dépêche à cinq mots : "Il faut respecter la Constitution". Une allusion implicite aux articles 70 et 220 de la Constitution congolaise promulguée le 18 février 2006. Ces deux dispositions fixent le nombre (2) et la durée (5 ans) du mandat présidentiel et interdisent toute révision constitutionnelle sur ces matières.
Avant de quitter la capitale américaine, le chef de la diplomatie américaine avait pris soins de confier à la "Voice of America" qu’il espérait que "Kabila comprendra qu’il ne faut pas changer la Constitution pour se servir lui-même".

Selon certaines indiscrétions, après le passage de Kerry, "Joseph Kabila" s’est empressé de "consulter" les membres du premier cercle de son pouvoir. Deux camps se faisaient face. D’un côté, les "légalistes" avec à leur tête le conseiller spécial Pierre Lumbi. De l’autre, les jusqu’au-boutistes ayant pour porte étendard le chef d’état-major de l’armée congolaise, le général Didier Etumba. Il semble que depuis mai 2014, Lumbi n’était plus en odeur de sainteté au Palais de la nation. Et ce pour avoir fait son travail de conseiller en conseillant à son patron de Président de respecter la Constitution. Etumba, lui, aurait conseillé au locataire du Palais de la nation "de résister". De tenir bon.
Tel un garnement qui veut exhiber ses nouveaux jouets, "Joseph Kabila" annonça, à la surprise générale, l’organisation d’une parade militaire à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Congo-Kinshasa. Une manifestation non prévue dans le budget 2014. Les Kinois ont assisté ce 28 juin 2014 à une véritable démonstration de force avec des chars et autres orgues de Staline. Adepte des messages non-verbaux, le Président sortant congolais semblait envoyer un message subliminal à ses opposants et détracteurs : "J’y suis, j’y reste".

Depuis quelques semaines, "Joseph Kabila" use d’un discours frisant la mauvaise foi en qualifiant de "procès d’intention", tout propos le suspectant de vouloir tripatouiller la Charte suprême du pays pour s’octroyer un troisième mandat. Les campagnes menées par des personnalités de la Majorité présidentielle du genre "Kabila Désir"? "Chacun est libre d’exercer son droit à la liberté de pensée et d’expression", déclarait-il à l’issue de la toute réunion de la MP qu’il a présidée, le 4 octobre, dans sa ferme de Kingakati.
Les dénégations de "Joseph Kabila" sont démenties sur le terrain par la dérive de plus en plus totalitaire du régime. La Majorité présidentielle se comporte de plus en plus en parti-Etat. La Constitution est foulée aux pieds. Le pluralisme politique n’est plus qu’un voeu pieux. Le "dialogue politique" initié par le pouvoir sortant n’est qu’un subterfuge de plus pour arracher le "glissement" du calendrier électoral.

"Ce qui se fait sans le temps ne résiste pas au temps", dit un adage. En mettant près de deux mois avant d’organiser son congrès extraordinaire, le MSR a sans doute pris le temps de peser le poids des mots. La déclaration faite par Pierre Lumbi ne peut procéder de ce fait que d’une conviction en des valeurs. Tout le contraire d’un coup de gueule.
Au moment où ces lignes sont écrites, on apprenait qu’une délégation composée de plusieurs dizaines d’officiers de la police est envoyée en "formation" en Egypte. "Un stage de formation non prévu dans le budget 2015", assure une bonne source. Conduit par le commissaire supérieur Djesse Kitenge Peddy, le groupe a quitté Kinshasa, mercredi 5 novembre, par un vol de la compagnie aérienne "Ethiopian". C’est une lapalissade de dire que "Joseph Kabila" et ses "faucons" ne croient qu’à la force.

Est-ce faire preuve d’alarmisme que d’écrire ici que le "grand affrontement" n’est plus une vue de l’esprit? Un analyste kinois joint vendredi soir au téléphone a cette réflexion : "A l’instar du Président national du MSR Pierre Lumbi, les Congolais doivent considérer l’opposition farouche à toute révision constitutionnelle et autre glissement du calendrier électoral comme un devoir sacré. A défaut, le peuple congolais n’aura plus que ses yeux pour pleurer d’avoir fabriquer un despote non-éclairé..."."



"RDC: la Dynamique de l’opposition ne participera pas au dialogue politique
° http://www.radiookapi.net/2015/11/07/actualite/politique/rdc-la-dynamique-de-lopposition-ne-participera-pas-au-dialogue

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 DSC_0663
De gauche à droite; Gabriel Mokia, Ingele Ifoto, Vital Kamerhe et Eva Bazaiba, tous membres de l’opposition congolaise assistant à l’ouverture du premier colloque de la Dynamique de l’opposition congolaise le 04/11/2015 à Kinshasa.

Au terme de sa convention qui s’est clôturée vendredi 6 novembre à Kinshasa, la « Dynamique de l’opposition» a réaffirmé son refus de participer au dialogue politique qui devrait bientôt être organisé. A la place de ce dialogue souhaité par le chef de l’Etat, cette plate-forme regroupant des partis de l’opposition propose par contre une rencontre Opposition-Majorité-société civile pour résoudre les problèmes liés au processus électoral.

Membre de la Dynamique de l’opposition, le président du Courant démocratique et rénovateur, Jean-Lucien Busa, a donné les raison du refus de sa plate-forme de participer au dialogue politique :
«Les questions qu’il veut résoudre par le dialogue tel qu’il l’exprime sont résolues par la constitution et d’autres lois de la République. S’il n’a pas la mauvaise intention, il devait se rabattre à respecter la constitution».

Certains opposants soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir obtenir à travers le dialogue le « glissement » du mandat présidentiel qui va aboutir au report des élections prévues en 2016. Arrivé au terme de son deuxième et dernier mandat, Joseph Kabila ne devrait pas se présenter à ces élections.
A (re)Lire: RDC: la Dynamique de l’opposition veut faire échec «au glissement du mandat présidentiel»

Le dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat devrait bientôt être organisé en RDC. Des députés nationaux contactés par Radio Okapi indiquent qu’il devrait débuter le 15 novembre prochain. Il devrait notamment porter sur le calendrier électoral et le budget électoral.
A (re)Lire: RDC: la tenue du dialogue politique se précise

Respect de la constitution

Composée de partis comme l’UNC, le MLC et l’Ecidé, la Dynamique de l’opposition affirme être déterminée à faire échec à toute tentative de « glissement » du mandat présidentiel.
Le modérateur de cette plateforme politique, Martin Fayulu, a réitéré l’appel de la tenue de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel.
Selon le calendrier de la commission électorale, les législatives et la présidentielle sont fixées au mois de novembre 2016.
«Si, avant mi-janvier, rien n’est fait au niveau de la Ceni, nous allons saisir la Cour constitutionnelle pour juger inconstitutionnelle l’ordonnance nommant les commissaires spéciaux et leurs adjoints», a indiqué Martin Fayulu, faisant allusion à la nomination des hauts fonctionnaires à la tête de nouvelles provinces.
Les partis membres de la Dynamique de l’opposition recommandent, par ailleurs, aux institutions du pays de respecter la constitution.
Ils souhaitent que la nomination du président de la Ceni soit faite par l’église catholique pour assurer la crédibilité du processus électoral en cours.
Après la démission du président de la commission électorale l’abbé Malumalu, les confessions religieuses ont proposé le nom de Corneille Nangaa pour lui succéder. Un choix désapprouvé par l’église catholique."


"A l’ouvrage collectif « Les Congolais rejettent le régime de Kabila », Mende réplique et ‘dédiabolise’ son maître
° http://desc-wondo.org/a-louvrage-collectif-les-congolais-rejettent-le-regime-de-kabila-mende-replique-et-dediabolise-son-maitre/ 

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Mende ‘’dédiabolise’’ et ‘’Joseph Kabila’’ s’apprête à faire couler le sang au Congo-Kinshasa !

Jean-Pierre Mbelu Babanya

« On ne tue pas les idées. »  F. CASTRO

Quand Mende et ses compères estiment qu’en écrivant ‘’Kabila et le réveil du géant’’, ils contribuent à ‘’dédiaboliser’’ leur ‘’autorité morale’’, ‘’le raïs’’, lui, jure que si les Congolais(es) n’acceptent pas le glissement, le sang va couler[1].  Le temps de la ‘’dédiabolisation’’ coïncide avec celui où ‘’le raïs’’ affûte ses armes pour  exacerber la guerre qu’il mène depuis les années 1990 contre le Congo-Kinshasa. Cela n’est pas surprenant du tout.
 
Il se pourrait que nous soyons plusieurs à n’avoir pas intégré l’irruption des Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information dans nos modes de penser et d’appréhender le réel congolais. Certaines critiques formulées à l’endroit des Congolais(es) de l’étranger en témoignent. Pour certains thuriféraires et tambourinaires de ‘’la kabilie’’, vivre en dehors du pays signifie être déconnecté de ce qui s’y passe. Ils mettent entre parenthèse les NTIC  pour fonder leur hypothèse.  Ils mettent aussi les liens, les échanges familiaux et les voyages entre parenthèse pour soutenir que la diaspora congolaise est déconnectée des réalités du pays. Cette fausse approche de la diaspora congolaise à l’ère des NTIC et de la grande mobilité des Congolais(es) fausse aussi l’approche (souvent émotionnelle et clientéliste) que lesdits thuriféraires et tambourinaires  font des lectures critiques formulées à partir de l’extérieur à l’endroit de ‘’l’Etat manqué’’ que gère ‘’la kabilie’’ depuis bientôt plus d’une décennie.

Un livre vient de paraître comme étant une réplique à un autre.

Kabila et le réveil du géant. Le regard des uns et des autres[2]’’ vient de paraître aux Editions L’Harmattan (Sous  la direction de Lambert Mende Omalanga, Paris, 2015)  pour répliquer contre ‘’Les Congolais rejettent le régime de Kabila[3]’’  publié aux Editions Monde Nouveau, Afrique Nouvelles, Vevey, 2015). Cette réplique devrait, en principe, présager d’une bonne guerre : la bataille des idées  au nom d’une cause dépassant tous les  fils et toutes les filles du Congo-Kinshasa. A première vue, en lisant le commentaire ayant accompagné le baptême de ‘’Kabila et le réveil du géant’’, il n’en est pas question. Les auteurs du livre publié sous la direction du Dr Fweley Diangitukwa sont vite qualifiés d’haineux et de dilettantismes déconnectés des réalités du pays[4]. Ils auraient écrit parce qu’ils portent une haine à l’endroit du ‘’Raïs’’. Cette approche émotionnelle  de ‘’Les Congolais rejettent le régime de Kabila’’ est un signe à décrypter. Elle dit, entre autres, la difficulté qu’il y a pour ‘’la kabilie’’ a accepté de sérieuses remises en question du  sous-système néolibéral de la descente du Congo-Kinshasa aux enfers qu’elle chapeaute dans un ‘’Etat failli’’. Il y a pire.

Tueur attitré depuis son jeune âge

Quand Mende et ses compères estiment qu’en écrivant ils contribuent à ‘’dédiaboliser’’ leur ‘’autorité morale’’, ‘’le raïs’’, lui, jure que si les Congolais(es) n’acceptent pas le glissement, le sang va couler[5].  Le temps de la ‘’dédiabolisation’’ coïncide avec celui où ‘’le raïs’’ affûte ses armes pour  exacerber la guerre qu’il mène depuis les années 1990 contre le Congo-Kinshasa. Cela n’est pas surprenant du tout. ‘’Le kadogo’’ n’a appris, depuis son jeune âge, que cela : tuer, faire couler le sang, assassiner au nom de l’expansion de l’empire Hima-Tutsi et des multinationales prédatrices.

Quand l’un de ses derniers interlocuteurs se confiant à Amba Wetshi dit : « Depuis cette rencontre (des confessions religieuses le lundi 02 novembre 2015) avec le Président Joseph Kabila, je ne cesse de me poser des questions surl’état psychique voire la santé mentale de cet homme qui tient entre ses mains notre destin collectif. J’ai de plus en plus la conviction que l’actuel chef de l’Etat est prêt à sacrifier des vies humaines juste pour perpétuer son pouvoir », il oubli qu’il a affaire à ‘’un vampire’’, ‘’un psychopathe’’ dont les crimes impunis ont contribué  à la sclérose du cœur, à la sclérocardie. (Bientôt, c’est le 26 novembre, les Congolais(es) se souviendront de ces compatriotes tués par la police politique de ‘’Joseph Kabila’’ à l’aéroport de Ndjili. Leur crime ? S’être rendus à cet aéroport pour accueillir leur leader politique. Les images  sont là[6] ; elles existent. Cette même police politique a récidivé en tuant le jeune que les auteurs de ‘’Les Congolais rejettent le régime de Kabila’’ ont honoré en gardant sa photo sur la couverture de leur livre.)


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Deux livres, oui, deux livres qui auraient pu contribuer à lever le coin de voile sur les différences d’approches que les Congolais(es) ont actuellement de leur pays et de celui qui ‘’le gère’’ par défi si la liberté d’expression était garantie au Congo de Lumumba. Les uns, ayant perdu tout amour-propre, toute fierté et pratiquant ‘’la politique du ventre’’ ont opté pour l’a-plaventrisme, le servilisme et l’esclavage et la cécité volontaires aux dépens des masses populaires congolaises appauvries, analphabétisées, chassées de leurs terres  et asservies.

Les autres (co-auteurs de ‘’Les Congolais rejettent le régime de Kabila’’, patriotes et convaincus de l’importance de la bataille des idées, ont opté pour la réécriture de leur histoire collective, en puissant aux bonnes sources, avec des preuves et images à l’appui afin de contribuer à l’invention d’un autre Congo : d’un Congo digne et fier, débarrassé des élites compradores et gouverné sur fond de la solidarité, de l’égalité souveraine, de la coopération et de la non-ingérence dans ses affaires intérieures par ses dignes filles et fils.

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JJ Wondo, B Musavuli, BK Kumbi et Dr Fweley Dianfitukwa, une partie des contributeurs de l’ouvrage collectif qui rejette le régime de Kabila – Genève, 24 Oct 2015

Deux livres publiés, l’un avec ‘’les moyens  de l’Etat failli et manqué’’, l’autre à partir de la sueur du front des compatriotes épris de justice, de paix et de vérité.
 
La disproportion des moyens pécuniaires et audiovisuels utilisés pour la promotion de ces deux livres fera peut-être que l’un soit beaucoup plus lu que l’autre. Néanmoins, le temps finira par donner raison aux auteurs de ‘’Les Congolais rejettent le régime de Kabila’’. (à suivre)
 
Mbelu Babanya Kabudi
Références


[1]http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10347
[2]http://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/aplat/9782343074405.pdf
[3]http://desc-wondo.org/nouvel-ouvrage-collectif-les-congolais-rejettent-le-regime-de-kabila/
[4]http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13499:livre-lambert-mende-presente-kabila-et-le-reveil-du-geant-le-regard-des-uns-et-des-autres-un-outil-de-dediabolisation&catid=90:online-depeches
[5]http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10347
[6]https://www.youtube.com/watch?v=ZNW7UFydNQk. Ces images parlent d’elles-mêmes. Elles ne sont pas inventées par des compatriotes ‘’haineux’’. Que peut ‘’la kabilie’’ contre  ces faits réels ? Rien.

Les Congolais rejettent le régime de Kabila



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Depuis le « printemps arabe », les Congolais exigent le respect de la Constitution, le recours à la démocratie et à la gouvernance. Il s’agit d’un nouvel événement. La RD Congo, qui a traversé un siècle de souffrances durant la domination coloniale belge et des décennies de tyrannie depuis 1960, est enfin entrée dans la revendication pour plus de liberté et de respect de sa souveraineté. Les Congolais veulent maintenant stabiliser leur pays et participer à son développement.

Les auteurs[1] de cet ouvrage ont procédé, vingt-cinq ans après la Conférence nationale « souveraine » (CNS), à l’analyse du mal congolais et à une réflexion sur le règne de Joseph Kabila. Ils s’interrogent sur le paradoxe de la RD Congo : pays riche en ressources naturelles et humaines, mais où le peuple est pauvre et les dirigeants sont scandaleusement riches.

Ces quelques intellectuels s’ingénient pour être porte-parole des voix des Congolais de l’intérieur et de la diaspora. Ils se prononcent librement, chacun à sa manière et selon l’angle de son choix, sur l’économie politique de la prédation, sur le régime de Joseph Kabila, sur la violation des droits humains, sur la mainmise des puissances étrangères et des firmes transnationales sur la RD Congo. Rejoignant à l’unisson la voix des Congolais de l’intérieur qui rejettent unanimement le régime de Kinshasa, ils s’engagent dans le débat politique à être le porte-étendard de la nouvelle démocratie participative et de la gouvernance, sans lesquelles le développement du Congo demeurera un leurre.

[1] Fweley Diangitukwa ; Lomomba Emongo ; Jean-Bosco Mulangaluend Kongolo ; Babanya Kabudi Mbelu ; Germain Makitu Nzinga ; Georges Nzongola-Ntalaja ; Roger Mbuangi Puati ; Boniface Musavuli ; AugustinRamazani ; Baudouin Amba Wetshi ; Jean-Jacques Omanyundu Wondo.

Prix : 25.- EUR ; 30.- CHF                           ISBN : 978-2-9701040-0-1

Pour toute information à propos  de la vente du livre :

Fweley Diangitukwa (Suisse) : afriquenouvelle@bluewin.ch – Tel :  
Jean-Jacques Wondo Omanyundu (Belgique) jjwondo@yahoo.fr –  Tel:  +32 495922256

Boniface Musavuli (France) : bmusavuli@yahoo.fr


"RDC : comment éviter le pire ?
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274165/politique/rdc-comment-eviter-le-pire/
Déjà particulièrement complexe, l'échiquier politique congolais est aujourd'hui devenu illisible. Il fut un temps, pas si lointain, où tout était simple, ou presque.

D’un côté, Kabila, le pouvoir, sa formation, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). De l’autre, l’opposition, incarnée par ses deux principaux ténors, Jean-Pierre Bemba (incarcéré à La Haye), à la tête du Mouvement de libération du Congo (MLC), et l’inoxydable Étienne Tshisekedi, patron aujourd’hui mutique et invisible de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
À près d’un an de la fin constitutionnelle du dernier mandat de Joseph Kabila, tous les repères ont explosé en vol. Dans les deux camps. Désormais, il faut compter avec une multitude d’acteurs, qui changent parfois de costumes. Vital Kamerhe (Union pour la nation congolaise, UNC) a quitté Kabila il y a longtemps déjà. Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et vieux routier de la politique, se situe lui à mi-chemin, ni opposant ni membre de la majorité – peut-être la situation la plus confortable, finalement.
Tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution, accuse Moïse Katumbi[/size]

À cela, ajoutons les membres du « G7 », le groupe des représentants des sept formations politiques éjectées, en septembre, de la majorité présidentielle pour avoir demandé au chef de l’État, à travers trois missives, de renoncer à prolonger son bail au Palais des nations. Et, last but not least, l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vient de claquer, avec pertes et fracas, la porte du PPRD, dont il était l’un des poids lourds. « Tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution », accuse-t-il, avant de dénoncer « le recul généralisé des libertés individuelles et les dérives inacceptables » du pouvoir. Ambiance…
En filigrane de ces mouvements entre fous, tours, cavaliers et pions qui franchissent tous les jours la ligne de démarcation entre pouvoir et opposition, la volonté supposée de Kabila de poursuivre son aventure au-delà des limites actuellement fixées par la Constitution. Fidèle à sa légende, ce dernier ne dit mot, pas plus pour nier que pour confirmer les intentions qu’on lui prête.
Le calendrier électoral à venir, véritable triangle des Bermudes de la vie politique du pays, laisse augurer des joutes politiciennes inquiétantes[/size]


Voici donc venu le temps de la paranoïa, du soupçon permanent et des manœuvres en coulisses. Tous les coups sont permis. En façade, pourtant, tout le monde prône le dialogue… Difficile d’imaginer, dans un tel contexte, l’année qui nous sépare de fin 2016 avec sérénité. Le calendrier électoral à venir – le marathon, devrait-on dire -, véritable triangle des Bermudes de la vie politique du pays, laisse augurer des joutes politiciennes inquiétantes, dans un laps de temps réduit : élections provinciales, urbaines, municipales, locales, présidentielle et législatives sont à organiser.
Les Congolais ne peuvent qu’observer, médusés, ce champ de bataille où les « grands quelqu’uns » se rendent coup pour coup, alors que les urgences demeurent légion. La RD Congo, ce diamant hélas toujours brut qui, cinquante-cinq ans après son indépendance, n’en finit plus d’écrire la désespérante chronique de l’un des plus grands gâchis du continent, nous préoccupe tous.
Ailleurs, la perspective d’élections peut ressembler à une promesse. Ici, elle suggère plutôt troubles et tensions. Et, année après année, les acteurs politiques de RD Congo continuent de donner la détestable impression de danser sur un volcan. Peut-on encore éviter la crise qui se profile ? Une grande partie de la réponse à cette question est entre les mains de Joseph Kabila. L’autre entre celles de ses opposants. Les Congolais, eux, prient pour un salvateur sursaut…"


"RDC: DEUX ANS APRÈS LA CHUTE DU M23, LA STABILISATION DE L'EST RESTE UN RÊVE"
° http://www.izf.net/afp/rdc-deux-ans-apres-chute-m23-stabilisation-lest-reste-un-reve

° http://desc-wondo.org/de-malumalu-a-nangaa-une-strategie-de-destabilisation-de-la-ceni-pour-saborder-le-processus-electoral-a-j-lomandja/
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2544-communique-l-apareco-denonce-la-designation-de-mr-said-djinnit-comme-facilitateur-du-dialogue-entre-l-udps-et-la-mp.html
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2537-alerte-du-sang-congolais-pour-camoufler-le-pacte-qui-unit-moise-katumbi-a-joseph-kabila.html
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203070&Actualiteit=selected




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 7/11/2015, 11:18 pm

PS

"RDC : « l’opposition reprendra les actions de rue »
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lopposition-reprendra-les-actions-de-rue/
Alors qu’un possible dialogue national se profile à Kinshasa, la Dynamique de l’opposition, qui refuse toute négociation d’un nouveau mandat de Joseph Kabila, appelle à de nouvelles manifestations.

Le député du Fonus, Emery Okundji, fait partie de la Dynamique de l’opposition avec le MLC, l’UNC et l’Ecidé. Cette plateforme politique refuse le dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila, qui pourrait se tenir mi-novembre. Emery Okundji participait ce vendredi à Paris à une conférence internationale sur le devenir démocratique de l’Afrique. Interview.

Afrikarabia : Pourquoi refusez-vous de participer à ce dialogue ?
Emery Okundji : Ce dialogue ne servira qu’à violer davantage la Constitution. Joseph Kabila arrive à la fin de son mandat. La Constitution demande à ce que les élections soient organisées pour que nous puissions avoir un nouveau président avant la fin 2016. Dialoguer pour faire quoi ? Pour négocier un nouveau mandat ? Au lieu de favoriser l’alternance politique, nous sommes face à une majorité présidentielle qui multiplie les obstacles pour ne pas respecter la Constitution, ne pas organiser les élections et obtenir le glissement. Allons-nous accompagner ce glissement à travers un dialogue ? Nous répondons non !
Afrikarabia : Comprenez-vous l’UDPS d’Etienne Tshisekedi qui semble disposée à participer à ce dialogue ?
Emery Okundji : Je respecte la position de l’UDPS, mais je n’arrive pas à comprendre la participation à ce dialogue. Peut-être que Joseph Kabila, qui n’a pas été réellement élu, peut demander pardon à Etienne Tshisekedi, qui a été réellement élu. Les deux « présidents » ont le droit de se rencontrer, mais en ce qui concerne la Constitution, nous ne pouvons aller au dialogue pour changer les règles du jeu qui viseraient à maintenir Joseph Kabila au-delà de 2016. Si nous voulons consolider la démocratie dans notre pays, nous devons apprendre à respecter les règles constitutionnelles.

Afrikarabia : L’opposition exige que la Commission électorale (CENI) publie rapidement un calendrier des prochaines élections, mais le président et le vice-président de la CENI viennent de démissionner.Emery Okundji : C’est justement une preuve tangible que le camp présidentiel ne souhaite pas respecter la Constitution. La majorité a forcé le président et le vice-président (membre du PPRD) à quitter leur fonction pour créer un vide et favoriser le glissement, alors que le calendrier est une  compétence exclusive de la CENI. Monsieur Kabila a démantelé volontairement la CENI.
Afrikarabia : Face à ce blocage, que peut faire l’opposition ?
Emery Okundji : Nous devons appliquer scrupuleusement l’article 64 de la République qui donne le pouvoir aux Congolais de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation de la Constitution.
Afrikarabia : Cela veut dire de nouvelles manifestations dans les rues ?
Emery Okundji : Effectivement, le peuple doit se prendre en charge lorsque l’on ne respecte pas la Constitution. Nous n’avons pas d’autres choix que de recourir à des actions de rue.

Propos recueillis par Christophe RIGAUD – Afrikarabia"


"RDC – Moïse Moni Della : « Il nous faut un candidat de l’unité, pas de l’unanimité »
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274196/politique/rdc-moise-moni-della-il-nous-faut-un-candidat-de-lunite-pas-de-lunanimite/
Secrétaire général du Rassemblement des Congolais démocrates et nationalistes (RCDN) et coordonnateur de la plateforme Soutien à Étienne Tshisekedi (SET), pour lequel il a déjà fait campagne en 2011, Moïse Moni Della Idi fait partie de ceux qui, depuis plus d'un an, multiplient les actions de terrain pour barrer la route à un éventuel troisième mandat du président sortant, Joseph Kabila.

Opposant radical de longue date et ex-membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UPDS) d’Étienne Tshisekedi, Moïse Moni Della a été interpellé début septembre à Kinshasa, pour la troisième fois depuis 2012. Son délit : avoir manifesté place de la Victoire avec d’autres têtes d’affiche de l’opposition, en arborant un tee-shirt estampillé « Non au glissement », afin de sensibiliser les citoyens contre « le glissement du calendrier électoral », c’est-à-dire le report de certains scrutins, notamment présidentiel, au-delà des délais légaux fixés par la Constitution.

Jeune Afrique : Plusieurs voix s’élèvent pour exiger le réaménagement du calendrier global des élections, jugé « trop surchargé ». Qu’en pensez-vous ?
Moïse Moni Della : Ce réaménagement s’impose. Comme nous faisons face à des contraintes temporelles et financières, nous devons coupler la présidentielle aux législatives et aux provinciales. Cela nous donnera le temps, en amont, d’inscrire sur les listes électorales les nouveaux majeurs et, en aval, d’organiser ces scrutins dans les délais constitutionnels. Quant aux élections locales, elles doivent être renvoyées aux calendes grecques, car elles ne sont pas prioritaires dans le contexte politique actuel.
Nous ne voulons pas du dialogue préconisé par Kabila parce qu’il ne servira qu’à planter le décor du glissement du calendrier électoral

Pour trouver un compromis, notamment sur le processus électoral, le président Kabila appelle au dialogue. Pourquoi refuser cette main tendue ?
Parce que la tripartite, composée de la Ceni [Commission électorale nationale indépendante], de la majorité et de l’opposition, constitue déjà un cadre pour discuter de toutes ces questions électorales. En outre, la communauté internationale n’a cessé d’affirmer qu’elle était prête à financer la présidentielle et les législatives. Alors pourquoi la majorité continue-t-elle à tergiverser en voulant à tout prix organiser les locales alors que le pays ne dispose pas des moyens financiers pour le faire ?
Nous ne voulons pas du dialogue préconisé par Kabila parce qu’il ne servira qu’à planter le décor du glissement du calendrier électoral. Et le peuple n’en veut pas non plus : il prendra ses responsabilités conformément à la Constitution. Laquelle lui demande en effet de faire barrage à toute personne qui chercherait à se maintenir au pouvoir par la force.
Vouloir un candidat commun risque d’être interprété comme une négation de la démocratie. Il y aura donc d’autres candidatures pour faire entendre certaines revendications et idées

Est-il envisageable que l’opposition désigne un candidat commun à la présidentielle de 2016 ?
Il nous faut un candidat de l’unité, pas de l’unanimité. Celui qui sera en mesure de fédérer autour de lui plusieurs tendances pour gouverner au centre. Vouloir un candidat commun risque d’être interprété comme une négation de la démocratie. Il y aura donc d’autres candidatures pour faire entendre certaines revendications et idées (l’écologie, le genre, etc.), mais seul l’emportera le candidat de l’unité, engagé pour la patrie et qui aura déjà démontré au peuple de quoi il est capable dans la gestion de la chose publique."


"Convention de l’Opposition : "Monsieur Kabila est dans logique du coup d’Etat"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10346
La plateforme "Dynamique de l’Opposition pour l’Unité d’Actions", créée le 15 janvier dernier, a ouvert, mercredi 4 novembre, à Kinshasa, les travaux de sa toute première "Convention". Celle-ci intervient au lendemain d’une série d’oukases pris par le pouvoir kabiliste. Dans une adresse introductive, Martin Fayulu Madidi, le modérateur, a planté le décor en déclarant en liminaire que le "combat" des forces de l’Opposition "entre maintenant dans sa phase la plus décisive". Après avoir rappelé que depuis dix mois, la "Dynamique" n’a pas cessé d’exiger le "respect de la Constitution", l’orateur a relevé que l’histoire du Congo-Kinshasa renseigne que les forces vives de la Nation réunies au Dialogue inter-congolais de Sun-City "avaient identifié la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs comme l’une des causes fondamentales à l’origine des crises et des guerres que nous avons connues dans notre pays depuis son indépendance". C’est ainsi que les législateurs de 2006 avait retenu l’élection - organisée périodiquement - comme l’unique mode de dévolution du pouvoir. "C’est cette Constitution-là, ce pacte sacré que le peuple congolais a signé au travers de son adoption lors du référendum de décembre 2005, que Monsieur Kabila s’emploie à neutraliser en la vidant de toute sa substance afin de nous ramener à la case de départ, celle des crises et des guerres", martèle Fayulu. A l’appui de sa thèse, celui-ci de lister une trentaine des faits imputables au pouvoir kabiliste dont la nomination des ‘’Commissaires spéciaux’’ en violation flagrante et intentionnelle de la Constitution et "l’initiation sur le tard, d’un dialogue devenu inopportun, asubstancié et inutile parce que visant à contourner l’article 220 de la Constitution en vue d’empêcher la tenue des élections nationales dans les délais constitutionnels" . Martin Fayulu de tonner : "Monsieur Kabila est dans la logique du Coup d’Etat". Et de conclure : "Voilà pourquoi, nous sommes là, face à un Monsieur Kabila déterminé à instaurer la dictature dans notre pays. Il est évident que nous sommes ici pour lui dire NON et nous sommes déterminés à lui barrer la route". La durée de la Convention est de trois jours. B.A.W

Ci-après le texte intégral du mot de circonstances du Modérateur à l’ouverture de la Convention de l’Opposition

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Distingués invités,

Qu’il nous soit permis d’observer, que c’est un point d’honneur pour l’Opposition congolaise, aujourd’hui, dix mois après la signature le 15 janvier 2015 de notre Contrat de confiance, que la Dynamique de l’Opposition pour l’Unité d’Actions puisse tenir sa toute première Convention !
Non, ce n’est pas un miracle ! C’est la preuve que lorsque les congolais savent ce qu’ils veulent, lorsqu’ils ont clairement identifié les problèmes, les enjeux ainsi que les dangers qui menacent leur pays, ils sont capables, au-delà de leurs divergences, de se mettre ensemble, debout comme un seul homme, pour défendre leur pays et leur identité ; comme ce fut le cas en 1959 lors de la Table ronde de Bruxelles.
C’est ce que nous avons fait ensemble jusqu’à présent. Ceci nous oblige, avant toute chose, à féliciter tous les membres de la Dynamique pour leurs contributions respectives, pour le sens d’humilité et de responsabilité dont ils ont fait preuve, ainsi que pour les sacrifices consentis afin de préserver l’unité et l’idéal de combat contenu dans notre Contrat de confiance.
Puisque le combat se poursuit, et peut-être qu’il entre maintenant dans sa phase la plus décisive, cette première Convention de la Dynamique nous donne l’occasion de faire le point, de nous réarmer moralement et d’envisager la suite avec assurance et détermination.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Distingués invités,

Présentant la ‘’Seconde considération intempestive’’ de Nietzsche, Pierre-Yves Bourdil affirme que ‘’la volonté de faire de l’histoire un éternel recommencement est dommageable dans la mesure où elle étouffe la vie en l’homme et son esprit créatif à la recherche de nouveau’’ !
C’est justement ce contre quoi nous sommes ici ce jour : l’asphyxie des énergies congolaises par la volonté de Monsieur Kabila.
De quoi s’agit-il ?
Pendant dix mois, nous l’avons dit et répété sous forme de déclarations et communiqués, et nous avons aussi mené des actions sur terrain pour exiger une seule chose : LE RESPECT STRICT DE LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Distingués invités,

Pour peu que l’on se souvienne, l’histoire de notre pays renseigne que les forces vives de la Nation qui s’étaient retrouvées au Dialogue inter-congolais de Sun-City avaient identifié la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs comme l’une des causes fondamentales à l’origine des crises et des guerres que nous avons connues dans notre pays depuis son indépendance.
En fait, trois questions avaient toujours divisé les congolais :
1. Comment on accède au pouvoir politique ?
2. Comment on l’exerce ?
3. Comment on le transmet ?
Pour répondre à ces questions, résoudre cette situation et donc mettre définitivement fin aux crises dans notre pays, les forces vives de la Nation ont convenu de la mise en place d’un nouvel ordre politique qui trouve son fondement dans une nouvelle Constitution démocratique et qui permette aux congolais de choisir librement leurs dirigeants au travers des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles.
Désormais donc, plus de coup d’état et plus d’arrangements particuliers sous forme de ‘’partage équitable et équilibré’’ du pouvoir. Seules les élections crédibles organisées à des intervalles réguliers sont sources de légalité et de légitimité du pouvoir politique. C’est cela la Constitution du 18 février 2006, c’est cela la volonté du peuple congolais.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
C’est cette Constitution-là, ce pacte sacré que le peuple congolais a signé au travers de son adoption lors du référendum de décembre 2005, que Monsieur Kabila s’emploie à neutraliser en la vidant de toute sa substance afin de nous ramener à la case de départ, celle des crises et des guerres.
Pour preuve : les affrontements qui ont suivi la publication des résultats des premières élections de 2006 rappellent que ces élections n’étaient pas démocratiques. Elles étaient contestées et Monsieur Kabila s’était imposé !
En janvier 2011, dix mois avant les élections du 28 novembre, Monsieur Kabila et ses partisans avait lancé un assaut contre la Constitution de la République en initiant une révision intempestive de la Constitution qui ramenait le scrutin présidentiel de deux tours en un seul.
Nous connaissons tous la suite : le chaos électoral de novembre 2011 et la crise de légitimité qui s’en était suivie.
Pendant près de trois ans, nous n’avions eu de cesse à demander un dialogue avec Monsieur Kabila et sa mouvance pour résoudre les difficultés posées par ces élections pas crédibles, la mouvance Kabiliste nous rétorquait que les institutions de la République fonctionnaient normalement et qu’il n’y avait pas une crise politique en RDC.

Il est utile de rappeler que sous l’initiative du National Democratic Institute, NDI, une réunion fut organisée en mars 2012 entre l’opposition et la mouvance Kabiliste au grand Hôtel Kinshasa afin de jeter les bases d’un dialogue devant résoudre les problèmes nés de ces élections. C’est Monsieur Kabila qui avait demandé à sa mouvance de surseoir sa participation à ces réunions.
L’on se souviendra aussi de l’attitude négative de Monsieur Kabila après les tables rondes organisées en 2014 par le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies, Monsieur Martin Kobler, entre la mouvance Kabiliste et l’Opposition, tables rondes auxquelles Monsieur Malumalu avait également pris part. C’est toujours Monsieur Kabila qui avait arrêté cet élan au motif qu’il n’y avait pas crise en RDC qui pouvait justifier un dialogue.
En même temps que Monsieur Kabila soutenait qu’il n’y avait pas crise politique dans notre pays, il préparait aussi une autre crise en montant des stratagèmes et en multipliant des manœuvres dilatoires, qui violaient la Constitution, dans le sombre dessein d’éviter l’organisation des élections en 2016.

Parmi ces manœuvres, on peut notamment citer :
1. L’utilisation abusive des médias publics comme support d’une propagande prônant des démarches subtiles et sibyllines afin de préparer la population à l’idée d’un troisième mandat ; et ce, à travers des livres et des émissions télévisées ;
2. Interdiction systématique à l’opposition d’accéder aux médias publics ;
3. Les propositions de la CENI, instrumentalisée par Monsieur Kabila, d’organiser l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect ;
4. La transmission au Bureau de l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant révision de quelques articles de la Constitution en 2014;
5. L’omission volontaire par la CENI de programmer l’élection présidentielle dans son calendrier partiel du 26 mai 2014 ;
6. Le refus systématique en son temps de faire auditer le fichier électoral notoirement reconnu corrompu ;
7. La création pour les besoins de la cause de l’Office National d’Identification de la Population, ONIP ;
8. La transmission au Parlement d’un projet de révision de loi électorale attentatoire à la Constitution ;
9. La publication, le 12 février 2015, d’un calendrier électoral global non-consensuel, inconstitutionnel, et intentionnellement surchargé sur le plan opérationnel et budgétaire ;
10. La mise en place précipitée et irrationnelle des nouvelles provinces ;
11. La restructuration incongrue de l’armée désormais composée de 4 zones spéciales de défense totalement gérées par les officiers à la dévotion de Monsieur Kabila ;
12. Le vote à contretemps par le parlement d’une loi portant répartition des sièges pour les élections locales en juin 2015 ;
13. L’usurpation des prérogatives de la CENI par le gouvernement au travers de la publication du calendrier des élections des gouverneurs des provinces ;

14. Le refus avéré de mettre à la disposition de la CENI les fonds nécessaires à l’organisation des élections ;
15. Les obstructions répétées du régime de Monsieur Kabila, empêchant ainsi les partis politiques de l’opposition de tenir des meetings d’éveil de conscience et maintenir notre peuple dans l’ignorance ;
16. Le refus par Monsieur Kabila d’engager un dialogue sur le respect de la Constitution au sein de sa propre famille politique, ce qui a conduit sept partis politiques, le G7, de quitter la mouvance Kabiliste ;
17. La décapitation de la CENI ;
18. La nomination des ‘’Commissaires spéciaux’’ en violation flagrante et intentionnelle de la Constitution ;
19. L’initiation sur le tard, d’un dialogue devenu inopportun, asubstancié et inutile parce que visant à contourner l’article 220 de la Constitution en vue d’empêcher la tenue des élections nationales dans les délais constitutionnels ;
20. La proposition de loi relative à l’organisation du référendum constitutionnel introduite à l’Assemblée nationale par deux députés kabilistes ;
21. La collaboration difficile avec la MONUSCO, devenue soudain un témoin gênant.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Grâce à la vigilance, à l’éveil de conscience du peuple congolais et à l’avant-gardisme de la Dynamique de l’Opposition, toutes ces initiatives et manœuvres de Monsieur Kabila ont échoué et avec elles, le glissement qu’il recherche désespérément ! Car, Monsieur Kabila est dans la logique du Coup d’Etat.
La Dynamique se félicite de la prise de conscience du peuple congolais qui n’a cédé d’un iota en résistant, héroïquement, à toutes les manœuvres et stratagèmes de Monsieur KABILA de rester au pouvoir en violation de la Constitution.
Nous saluons ce refus du peuple congolais et nous rendons particulièrement un hommage appuyé à nos martyrs de la liberté et de la démocratie tombés dans la semaine du 19 au 25 janvier 2015, victimes de la barbarie de ce régime. Ils sont certainement enterrés dans le charnier de Maluku que le pouvoir refuse d’exhumer en dépit des appels réitérés de l’opposition ainsi que de la Communauté Internationale.
Nous ne les oublierons jamais, comme nous n’oublions pas nos compatriotes qui meurent chaque jour suite à l’insécurité généralisée qui règne notamment à l’Est du pays en général et à Béni en particulier. Nous n’oublions pas non plus notre frère Martin Mwamba qui s’est immolé pour protester contre la misère que le régime de Monsieur Kabila impose au peuple congolais. Et, en leur mémoire, nous vous prions de bien vouloir vous lever pour observer une minute de silence.
Merci.

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Comment terminer ce propos sans citer nos camarades qui croupissent inutilement en prison par la seule volonté de Monsieur Kabila ? Nous pensons à l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, Christopher Ngoy, Jean-Claude Muyambo, Ernest Kyaviro, Vano Kiboko, Erick Kikunda, Fred Bauma, Yves Makwambala et tant d’autres.
Voilà pourquoi, nous sommes là, face à un Monsieur Kabila déterminé à instaurer la dictature dans notre pays. Il est évident que nous sommes ici pour lui dire NON et nous sommes déterminés à lui barrer la route.
A l’issue donc de nos trois jours de travaux, nous devons pouvoir être en mesure de rassurer le peuple congolais quant à notre détermination à faire respecter strictement la Constitution, sauver la République et donner à notre peuple des raisons d’espérer d’un avenir meilleur par la déclinaison des résolutions fortes et appropriées.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple.

Fait à Kinshasa, le 04 novembre 2015
Le Modérateur
Martin M. Fayulu"


° http://latempete.info/ouvrant-hier-le-2eme-congres-du-msr-pierre-lumbi-invite-le-g7-a-resister/
° http://www.lephareonline.net/complot-contre-la-republique/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5842
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/nation/2166-rdc-le-dialogue-se-precise
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/2015-02-10-09-20-43/politique/2173-dialogue-said-djinnit-chez-minaku
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/a-chaud/2171-constitution-dialogue-elections-msr-revoici-lumbi-sur-tous-les-fronts
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/rasoir/2170-coupe-gorge


"Cette semaine dans Jeune Afrique : Spécial RDC, le casse-tête congolais
26 octobre 2015 à 12h07 — Mis à jour le 26 octobre 2015 à 20h14

° http://www.jeuneafrique.com/274410/politique/j-a-n2859-casse-tete-congolais/ 

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Rdc6-592x296

L'édition n°2859 de Jeune Afrique, en kiosques du 25 au 31 octobre, consacre un dossier grand format de 30 pages à la République démocratique du Congo, dont l'échiquier politique est devenu particulièrement illisible ces derniers mois.
Entre le gouvernement et l’opposition, c’est l’impasse. Quand le pouvoir affirme devoir décaler les nombreux scrutins à venir faute de moyens, d’autres n’y voient qu’une manœuvre pour rester en place et refusent toute main tendue. Va-t-on « glisser » ou pas ? Dialogue de sourds entre pouvoir et opposition, Constitution, incertitudes liées au marathonélectoral à venir… L’année 2016 s’annonce sous haute tension. À lire aussi dans le Plus de Jeune Afrique :
– Interview : Henri Mova Sakanyi, président du PPRD, le parti au pouvoir
– Économie : Bien, mais…
– Développement : Objectif tourisme"
Le n°2859 de Jeune Afrique est disponible en édition digitale ici :
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Message  ndonzwau 8/11/2015, 5:32 pm

Parlement : Le mystérieux "message" de "Joseph Kabila" aux membres des deux Chambres
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10356
 
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Minaku%20Kengo%20JK 
"Joseph Kabila" encadré par Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, et Léon Kengo wa Dondo, président du sénat. 

Selon l’Agence congolaise de presse, "Joseph Kabila" a reçu, samedi 7 novembre, au Palais de la nation, Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat. Il leur a remis un "message important" destiné aux députés et sénateurs.


Interrogé par la presse, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, a déclaré que "le chef de l’Etat les a reçus pour une communication ’très importante’ dont la primeur est réservée aux députés et sénateurs". Selon l’ACP, il s’est refusé à tout commentaire. C’est donc le suspens!
En attendant d’en savoir un peu plus sur le contenu de cette mystérieuse missive, force est de relever que la démarche est sans précédent. L’article 77 de la Constitution reconnait au Président de la République le droit d’adresser des "messages" à la nation. Des messages "qu’il lit ou fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat". La même disposition lui confère également la prérogative de prononcer "une fois l’an" - devant les deux Chambres réunies en Congrès - "un discours sur l’état de la Nation".
Le "message important" adressé aux parlementaires nationaux par le Président sortant intervient au moment où le pays traverse une zone de forte turbulence au plan politique. Et ce par la bêtise humaine. 

"Joseph Kabila" est suspecté - plus à raison qu’à tort - de vouloir faire "glisser" le calendrier électoral pour perpétuer son pouvoir. Certains caciques de la "Majorité présidentielle" n’hésitent plus - au mépris de la Constitution - à militer en faveur de la révision de la Constitution pour permettre à "Kabila" de briguer un 3ème mandat. D’autres battent campagne au pays comme à l’étranger pour l’organisation d’un "dialogue politique". Objectif : faire réviser la Constitution en instituant le scrutin présidentiel au suffrage universel indirect. 
Plusieurs personnalités politiques et de la société civile se trouvent à Makala sous des fallacieux prétextes. Leur "crime" est d’avoir exprimé leur "liberté de pensée" en clamant leur opposition à toute idée de révision constitutionnelle. Quelques noms bien connus : Eugène Diomi Ndongala Jean-Claude Muyambo Kyassa, Vano Kiboko, Ernest Kyaviro, Christopher Ngoyi Mutamba, Yves Makwambala, Fred Bahuma. 
Depuis l’exclusion - auto-exclusion? - des sept partis du "G7" de la "Majorité présidentielle" mi-septembre dernier, cette mouvance kabiliste se trouve dans tous ses états. Un état aggravé par la bruyante démission de Moïse Katumbi Chapwe non seulement de son poste de gouverneur du Katanga mais surtout du PPRD. C’était le 29 septembre.

Les récentes nominations, par "Joseph Kabila", des "commissaires spéciaux" et leurs adjoints en lieu et place des gouverneurs des provinces élus par les députés provinciaux sont loin de calmer les esprits. Ces actes dénués de base juridique sont perçus comme une démonstration de la "dérive dictatoriale" tant redoutée par les rédacteurs de la Charte fondamentale en vigueur.
Lors du débat qui l’a opposé, le vendredi 30 septembre dernier, à l’émission "Deux sons de cloche" de la RTNC, avec le tout nouveau porte-parole de la "MP" André-Alain Atundu Liongo, le député national de l’opposition Franck Diongo a proposé que "Joseph Kabila" s’adresse à la nation pour "décrisper" l’atmosphère politique. "Il doit annoncer qu’il va organiser les élections et quitter le pouvoir à la fin de son mandat, a dit Diongo. A partir de ce moment, il se désengage de bonne foi. Ce message suffira à faire débloquer le climat politique".
Lors de l’ouverture du congrès extraordinaire du MSR (Mouvement social pour le renouveau), vendredi 5 novembre, Pierre Lumbi Okongo, le président national de cette formation politique, n’est pas allé par quatre chemins en déclarant que le Congo-Kinshasa fait face à un "complot" ainsi qu’à une "volonté délibérée, déterminée et planifiée pour liquider les valeurs républicaines qui constituent le socle de notre nation". Suivez son regard. Lumbi n’est pas n’importe qui. Il a été conseiller spécial du chef de l’Etat actuel en matière de sécurité.

Les observateurs espèrent que "Joseph Kabila" ne se limite pas, dans son "message important", à ânonner qu’on lui fait un "procès d’intention". Et que les personnalités de la MP qui battent campagne pour la révision constitutionnelle ne font qu’exprimer leur "liberté de pensée". A défaut, le "coup politico-médiatique" est raté."




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L'UDPS s’en va au «dialogue» avec «Kabila», la bouche pleine et la culotte baissée !
Craignant la foudre de la diaspora congolaise Kamerhe envoie en catimini Ewanga faire sa campagne

Twisted Evil  Evil or Very Mad  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2545-l-udps-s-en-va-au-dialogue-avec-kabila-la-bouche-pleine-et-la-culotte-baissee.html

Certains congolais incrédules n’en croient pas encore leurs oreilles, et pourtant c’est vrai : une délégation de l’UDPS se trouve bel et bien actuellement à Kinshasa pour prendre part au fameux «dialogue» tant souhaité par l’imposteur rwandais «Joseph Kabila». D’après les informations en notre possession, cette délégation de traitres à la nation congolaise est conduite par l’un des propres neveux d’Etienne Tshisekedi. Vive «l’UDPS familiale»! Une bonne partie des membres de cette délégation est actuellement logée à l’Hôtel du Fleuve aux frais de … «Joseph Kabila» qui a pris tous les frais de leur séjour à sa charge : transport, logement et repas compris! Et comme on dit que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit, on peut déjà anticiper le rapport des forces (morales) des antagonistes lors du fameux «dialogue».

Mais pendant ce temps, aussi curieux que cela puisse paraître, les Congolais de la diaspora ont observé comment l’apprenti politicien et le fourbe Félix Tshilombo s’est agité ces derniers jours pour tenter de mobiliser une partie de la diaspora congolaise, essentiellement d’une même ethnie, notamment en Belgique et au Canada. Le message politique qu’il a véhiculé à «ses frères» pour les galvaniser a été : « Eh bien l’heure est venue pour nous aussi de manger. Cette fois, c’est notre tour… !»  En effet, Félix Tshilombo, comme beaucoup d’autres collabos de son espèce, estime qu’ils ont droit eux aussi à leur part de miettes que le régime d’occupation de la RDC jette, comme aux chiots, à ses collabos les plus serviles. Comme des pique-assiettes affamés, ils sont déjà en train de faire la queue devant la mangeoire, leurs culottes baissées, oubliant qu’hier ils avaient pourfendu le leader de l’APARECO lorsqu’il avait eu le courage de dénoncer, le tout premier, leur complot avec Kalev et Kamerhe pour préparer le dialogue avec «Kabila».
Nous osons donc espérer que cette fois-ci, les œillères qui empêchaient encore hier certains compatriotes d’appréhender l’ampleur du degré de cupidité et de trahison des acteurs politiques congolais tomberont enfin une bonne fois pour toutes.

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L’UDPS «aile familiale» n’a cessé de rouler les congolais dans la farine !

Le procédé auquel ils ont habitué les Congolais est devenu plutôt classique : chaque fois qu'ils sont pris la main dans le sac ou en flagrant délit de trahison du peuple congolais  - rappelez-vous l’«Affaire Ile de Mateba », le Rapport de l'ONU sur leurs accointances avec le M23 , l’affaire du  salaire touché par Félix Tshilombo en tant que député dans un parlement dans lequel d’après les consignes de son père aucun membre de l’UDPS devait siéger ou encore maintenant le dossier du dialogue avec Kanambe– ils créent chaque fois le flou à travers des démentis sur leur véritable implication. Ou encore, ils recourent à des dénis et à des simulacres de désaveu du genre : « ce n'est pas Ya Tshitshi , il n’est pas au courant, c'est plutôt Mpuila », ou «c'est Mubake, Shabani  ou Mavungu… » Aujourd’hui, on nous balance la chanson : «c'est Félix Tshilombo et sa mère» ! Et comme conséquence, ils livrent aux Congolais le piètre spectacle des communiqués contradictoires au point qu’on se demande aujourd’hui qui est le capitaine à bord de ce bateau «UDPS familiale».  Et comme d’habitude, les personnes incriminées dans des communiqués ne sont jamais officiellement désavouées ni sanctionnées par la Hiérarchie du parti! C’est dire ! Mais les congolais feraient mieux de retenir le dicton qui dit que  : « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup » car l’expérience montre aujourd’hui qu’avec les Tshisekedi des « loups » il y en a eu souvent.


Quand ils se font corrompre et que cela s'ébruite, certains d'entre eux n'hésitent pas à reprendre le principe dicté par leur leader (depuis la 2e République) et qui consiste à dire que 'C'est l'argent du Congo, on peut donc le prendre sans vergogne et agir ensuite à sa guise". Un principe immoral dont les militants de l’UDPS ont fait les frais à maintes reprises dans leur parcours de combattants éternels. C'est donc à ce même type de scénario que les Congolais assistent à nouveau aujourd’hui au sujet du fameux «dialogue» avec Hyppolite Kanambe. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets !

Le 30 mai dernier, L’ŒIL DU PATRIOTE avait eu le malheur de révéler avant tout le monde à l’opinion nationale les tractations secrètes entamées par Kalev Mutond l’émissaire désigné par « Joseph Kabila » à l’époque http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2310-joseph-kabila-recourt-a-etienne-tshisekedi-pour-sauver-son-schema-du-dialogue-national.html pour veiller à ce que  l’UDPS, à travers les Tshisekedi père et fils,  participe pleinement à la mise en place du processus du dialogue qui devra à terme imposer, lentement mais surement, le fameux glissement qui pérennisera le  pouvoir d’Hyppolite Kanambe à la tête de la RDC. En effet, ces révélations avaient provoqué, on s’en souvient, une forte levée de bouclier dans le camp des « kabilistes et des «tshisekedistes» qui qualifièrent ces révélations de pure mensonge et des affabulations de son auteur, Honoré Ngbanda. Mais aujourd’hui, toute honte bue, les mêmes personnes, culottes baissées, s’arrachent publiquement les cheveux pour réclamer à cor et à cri l’organisation de ce même dialogue qu’elles avaient renié hier! Comme quoi la vérité finit toujours par triompher du mensonge.  
 
En considérant toutes ces prises de positions de l’UDPS, n’importe quel patriote congolais  a pu aisément se rendre compte qu’aucune d’elle ne se donne la moindre peine d’apporter de solutions concrètes à la  problématique fondamentale de l’occupation de la RDC et du projet de sa balkanisation et de son annexion par le Rwanda et l’Ouganda ! Jamais dans son discours officiel, l’UDPS a un jour dénoncé l’occupation du Congo. Jamais elle n’a dénoncé Kagame et Museveni pour l’invasion du Congo ni pour les nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par leurs armées en RDC. Bien au contraire, le leader de l’UDPS a toujours manifesté une grande sympathie envers ces bourreaux du peuple congolais. Il s’est toujours empressé d’aller embrasser les acteurs clés de l’occupation de la RDC : de Kagame, à Azarias Ruberwa en passant par Vital Kamerhe, Kengo ou même Moise Katumbi et Katebe Katoto. Il ne manquait plus qu’Hyppolite Kanambe alias «Joseph Kabila» à cette liste noire. Maintenant c’est chose faite, la boucle est bouclée!  

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Des collabos en mission dans la diaspora : Boire et déboires !

Suite à l’argent abondamment déversé par les occupants pour arriver à leurs fins en RDC, plusieurs collabos congolais se sont rués à la course pour l’or. D’aucuns rivalisent de zèle pour être bien vus par leurs maitres rwandais. C’est le cas du collabo Ewanga qui a choisi de prêter main forte à Vital Kamerhe au sein de l’UNC. Bien qu’il fût arrêté pour avoir fait allusion aux origines rwandaises de Kanambe, et qu’il fût même en partie «mutakalisé», comme en témoigne la photo ci-dessus il y a plus d’un an, ce collabo patenté à peine sorti de prison a déjà repris du service. Téméraire, il envisage d’entreprendre une tournée européenne pour relancer son maitre Kamerhe dans la sphère de la diaspora congolaise d’Europe. Cette tournée devrait commencer par le Danemark où des rencontres préparatoires et discrètes s’organisent déjà.
En effet, L’œil du patriote y a suivi du 31 Octobre au 1er Novembre 2015, les déplacements de Monsieur Juvenal Munobe, Conseiller politique de Vital  Kamerhe qui a rencontré clandestinement Monsieur Eddy Bulungu, président de L’UNC Danemark, dans un village en province dans le nord du pays. Le but de cette rencontre clandestine est de mobiliser et de convaincre les Congolais du Danemark à accepter d’accueillir Bertrand Ewanga, le Secrétaire Général de l’UNC. Ces représentants de Kamerhe semblent oublier que tous les collabos congolais et leurs représentants ne sont pas les bienvenus au sein de la diaspora congolaise. Ils devraient se rappeler  les déboires de Kamerhe cherchant une fenêtre par où s’enfuir un certain samedi 27 juillet 2005 à Paris et où il a dû son salut à son exfiltration par les policiers, la «mutakalisation» de She Okitundu et de son ami Mokolo qui échappa de justesse grâce à ses qualités de véritable sprinter.... Ils devraient se souvenir de la détermination de patriotes contre la prestation en Europe de tous les musiciens et pasteurs collabos congolais….  
Mais Ewanga devra surtout faire face à un autre défi de taille: quel discours tiendra-t-il devant les patriotes congolais de la diaspora qui, dans sa grande majorité, a largement adopté le discours d’Honoré Ngbanda qui a révélé aux Congolais depuis janvier 2001 que Kanambe est un sujet rwandais et le «cheval de Troie» de l’occupation du Congo. Quel autre message Ewanga donnera-t-il à la diaspora, s’il en a l’occasion, si non prendre à nouveau le risque de froisser son maitre rwandais «Joseph Kabila» en plagiant le message de l’APARECO pour se faire accepter par son auditoire? Car ici, chacun s’en souvient, même Etienne Tshisekedi en tournée électorale en 2011 a dû, à son corps défendant, «confesser » que «Joseph Kabila» est un sujet rwandais !

Ainsi va la vie des congolais dans la RDC occupée : les collabos continuent à rêver de la mangeoire dressée par les rwandais , l’ANR via les ambassades s’attèlent à recruter au sein de la diaspora. Au même moment, d’autres collabos comme Madame JeanneBibi, Secrétaire à la présidence à Kinshasa, devenue « l’hirondelle » du tutsi-power et chargée de piéger son propre frère du même village, monsieur Christian Lufungulo, proche collaborateur du président de l’APARECO en Suisse,  s’est tout simplement vue  refuser son visa par l’ambassade de Suisse à Kinshasa. Pour justifier son refus, la chancellerie a justement évoquée le dernier article de L’œil du Patriote qui dénonçait sa mission machiavélique ! http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2536-kengo-et-mosengwo-menaces-de-mort-kanambe-et-le-tutsi-power-decide-a-decapiter-l-apareco.htmlComme quoi, non seulement les chancelleries à Kinshasa lisent les articles de L’œil du Patriote, mais elles y accordent surtout un crédit certain.
Notre rédaction profite ainsi  de l’occasion pour remercier du fond du cœur tous ceux qui se mobilisent chaque jour à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour  permettre à L’œil du Patriote de continuer à informer nos lecteurs toujours plus nombreux . Merci pour vos nombreux messages de soutien adressés au Président de l’APARECO et à son équipe de travail. Merci, particulièrement à Monsieur Salomon Valaka pour son article plein d’encouragements diffusé dans les fora et les réseaux sociaux cette semaine. Rien n’arrêtera la résistance congolaise ! A suivre …

Paris, le 07 Novembre 2015
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE"

A lire aussi :

"C'est Kimbuta qui a invité la délégation de l'UDPS à Kin", révèle un neuve de Tshisekedi
http://www.rdc-news.com/#!Cest-Kimbuta-qui-a-invité-la-délégation-de-lUDPS-à-Kin-révèle-un-neuve-de-Tshisekedi/cjds/563cd2de0cf275e9c59ae4b7



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 11/11/2015, 7:50 pm

"RDC : un dialogue national pour quoi faire ?
@  @  @  @  @  
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/11/rdc-un-dialogue-national-pour-quoi-faire_4807519_3212.html

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 4807517_7_768d_le-president-congolais-joseph-kabila-lors-de_8ddd226f7c993b9a3b9c94da838952e2

L’initiative est attendue, son lancement serait imminent. Selon des sources diplomatiques, le président congolais Joseph Kabila souhaiterait organiserd’ici la fin novembre des discussions nationales sur les prochains scrutins en République démocratique du Congo. Une manœuvre dénoncée par une partie de l’opposition qui accuse le chef de l’Etat de vouloir s’accrocher au pouvoiraprès 2016, au terme de son deuxième mandat.

Les rencontres tourneraient autour de trois points essentiels : le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a expiré et est en cours de révision, le financement des scrutins et, enfin, la sécurité du processus électoral, alors que des poches entières de l’est du pays demeurent sous la coupe des groupes armés.
Lire aussi : RDC : le président de la commission électorale démissionne

Fait notable, le chef de l’Etat n’exclut pas une médiation internationale, un préalable posé par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, 82 ans. « Il lâche du lest de manière à débarrasser ses détracteurs de prétextes » pour bouder les pourparlers, estime le député Patrick Muyaya, du Parti lumumbiste unifié (PALU), allié à la majorité.

Hostilité de Katumbi et d’une partie de l’opposition

Mais, si l’UDPS se montre dans de bonnes dispositions, les autres grandes formations de l’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC) et l’Union pour la nation congolaise (UNC), ne semblent pas prêtes à transiger. Toutes deux refusent catégoriquement de participer au dialogue, n’y voyant qu’un moyen détourné de retarder la course à la magistrature suprême, prévue en novembre 2016.
Probable candidat à la présidentielle, Moïse Katumbi, qui dirigeait jusqu’à septembre la très riche ex-province du Katanga (Sud-Est), jugeait mardi surTwitter un tel dialogue « pas opportun ». L’ancien gouverneur, homme d’affaires et influent patron du club de football Tout Puissant Mazembé, plaide pour une « réunion tripartite CENI, opposition, majorité sur le calendrier électoral » – une requête portée également par le MLC et l’UNC.
e]b]Lire aussi : RDC : Moïse Katumbi entretient le flou sur sa candidature à la présidentielle en 2016[/b]

Ce rejet, Patrick Muyaya ne se l’explique pas. « Le dialogue offrira une tribune aux uns et aux autres pour s’exprimer. Ceux qui soupçonnent Kabila de vouloir glisser (retarder la présidentielle), ce sera l’occasion d’avoir une clarté sur son agenda. » A la tête du pays depuis 2001, le chef de l’Etat entretient en effet le mystère sur son avenir, alimentant les spéculations.

Un troisième mandat pour Kabila ?

A l’issue du dialogue, les observateurs s’attendent à un remaniement du gouvernement en faveur de l’opposition, comme ce fut le cas après que les « concertations nationales » organisées par Joseph Kabila, fin 2013. A l’époque, il s’agissait de ressouder le pays, très divisé après la présidentielle et les législatives contestées de 2011.
Cela suffira-t-il à apaiser les esprits ? « Pour la majorité des Congolais, Joseph Kabila peut organiser autant de dialogues et de forums qu’il veut,distribuer des postes, changer de gouvernement, pourvu que l’élection présidentielle ait lieu sans lui et dans l’échéance constitutionnelle », au risque de « provoquer un soulèvement populaire », prévient un analyste congolais.

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Interrogé par Le Monde Afrique, un député de la majorité qui a souhaitéconserver l’anonymat se dit convaincu que Joseph Kabila finira par partir. Ce n’est pas l’avis d’un diplomate, également désireux de protéger son identité, qui mise, lui, sur un référendum constitutionnel. Une consultation similaire à celle qui s’est tenue le 25 octobre au Congo voisin et grâce à laquelle le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule trois décennies au pouvoir, pourrait briguer un nouveau mandat en 2016.
Les manifestations qui ont éclaté à Brazzaville et Pointe-Noire contre ce projet ont toutefois inquiété à Kinshasa. Beaucoup ont encore en tête les événements de janvier, quand la répression de marches contre un projet de loi électorale avait fait plusieurs dizaines de morts.
Lire aussi : RDC : après la contestation, le pouvoir est accusé de vouloir bâillonner l’opposition

Malgré les réserves, les détracteurs et les « jusqu’au-boutistes », Tryphon Kin-Kiey, ministre en charge des relations avec le Parlement, se veut confiant : l’affluence sera forte au dialogue. « Nous sommes depuis belle lurette dans le glissement (…) mais c’est un mot tabou pour certains qui ont besoin detenir une posture politiquement correcte ». L’influente Eglise catholique devrait, quant à elle, prêcher une nouvelle fois pour le respect de la Constitution.


"Franck Diongo : «Le dialogue politique n’est qu’une supercherie ! »
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10367

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De gauche à droite : Jean-Claude Vuemba, Justine Mpoyo Kasa-Vubu, Franck Diongo.

Sous la modération de l’ancien ambassadeur Justine Mpoyo Kasa Vubu, les députés nationaux de l’opposition Franck Diongo et Jean-Claude Vuemba Luzamba ont animé, mardi 10 novembre, un point de presse au «Press Club Brussels europe» sur le thème : « Enjeu du processus électoral, facteurs de blocage». Les deux orateurs ont imputé à «Joseph Kabila» ainsi qu’au gouvernement Matata la responsabilité du «blocage» du processus électoral. Diongo propose deux voies pour sortir de l’impasse. Primo: un "déblocage volontaire" par l’annonce par "Joseph Kabila" qu’il n’entend pas briguer un troisième mandat. Secundo : un "déblocage forcé" par l’application de l’article 64 de la Constitution qui confère à la population congolaise le droit "de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution".


A Kinshasa, deux mots reviennent dans toutes les bouches : «le dialogue». Des acteurs socio-politiques continuent à défiler au Palais de la nation où ils parlent du dialogue avec "Joseph Kabila". La communauté internationale est en passe de mordre à l’hameçon à l’image de l’ambiance qui a prévalu à la veille des «concertations nationales» de 2013. "Consternations nationales", ironisent les Congolais de la diaspora. En cause, les recommandations issues des ces assises ont été passées par pertes et profits.
Envoyé spécial de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Suisse Pascal Couchepin se trouve dans la capitale congolaise où il s’est entretenu notamment avec le 1er vice-président du sénat, Edouard Mokolo wa Mpombo, ainsi qu’avec le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda. Ici aussi, le « dialogue » était au centre des conversations.
A ses interlocuteurs, l’émissaire de l’OIF a signifié le «soutien» de cette organisation internationale à la tenue d’un «dialogue inclusif» au Congo-Kinshasa dans le respect de la Constitution. Pour lui, ce dialogue est «utile et nécessaire» pour garantir l’organisation des prochaines élections « dans un climat apaisé ».

«Débloquer» le processus électoral

A Bruxelles où ils étaient de passage, les députés Franck Diongo et Jean-Claude Vuemba ne partageaient guère le point de vue de l’Envoyé de la secrétaire générale de l’OIF Michaëlle Jean.
Pour Diongo, le «blocage» du processus électoral procède d’une action organisée et planifiée et non d’une «force majeure». L’orateur n’est pas allé par le dos de la cuillère en imputant la responsabilité de cette situation à «Joseph Kabila» lequel, selon lui, «n’a plus intérêt qu’il y ait élection».

A l’appui de sa thèse, Diongo cite notamment le report sine die de l’élection des députés provinciaux prévue le 25 octobre dernier. «La CENI reste muette tant sur les causes du report de ce scrutin que sur le sort réservé à la caution versée par les candidats.» Pour lui, l’argument de
«manque d’argent» brandi par le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo ne résiste pas à l’analyse.
Il cite à titre d’exemple le décaissement, l’année dernière, par le même gouvernement, d’un montant d’un milliard de dollars. "Cette somme a servi au financement des dépenses non prévues dans le budget 2014", souligne-t-il. « Cet argent aurait pourtant permis à notre pays de financer ses élections ». Et de regretter que le parlement congolais - qui est l’autorité budgétaire - n’ait pris aucune « sanction » à l’encontre de l’Exécutif national suite aux dépassements budgétaires.

La CENI, les cours et tribunaux, la police et les services de renseignements ont pris également pour leur grade. Diongo a dénoncé l’inféodation de ces grands corps de l’Etat à l’institution Président de la République. «Joseph Kabila a inféodé toutes les institutions à sa cause, lance-t-il. Il est à la tête d’un pouvoir héréditaire et militaire. Les cours et tribunaux sont instrumentalisés pour arrêter les opposants». Ajoutant : « Le dialogue dont on parle n’est qu’une supercherie pour trouver un semblant de compromis pour mettre sur pied une transition de deux à trois ans. Une constitution aurait déjà été rédigée. Elle prévoit l’instauration d’un régime présidentiel avec un mandat qui passe de cinq à sept ans, sans limitation de nombre ».
Pour Diongo, il faut «débloquer» le processus électoral. D’abord par un «déblocage volontaire». Dans ce cas de figure, «Joseph Kabila» devrait faire un message à la nation pour annoncer qu’il renonce à briguer un troisième mandat. Dans le cas contraire, il voit un « déblocage forcé ». C’est le deuxième scénario qui passe par l’application de l’article 64 de la Constitution. "Il s’agit de la prise de conscience par le peuple congolais qu’un individu a engagé le pari de confisquer le pouvoir d’Etat".

« Les Congolais demandent le départ de Joseph Kabila »

Le député Jean-Claude Vuemba n’a pas trouvé, pour sa part, des mots assez durs pour fustiger la «privatisation» de la police et de l’ANR (Agence nationale de renseignements) par «Joseph Kabila ». «L’ANR a fait bloquer les numéros de téléphone des leaders de l’opposition pendant quatre mois sur base d’une simple lettre adressée aux opérateurs téléphoniques », rappela-t-il sur un ton amère.
Pour lui, cet acte a causé un préjudice difficile à évaluer aux intéressés. «La police terrorise la population au lieu de la sécuriser », souligna-t-il. «Nous ne sommes pas contre le dialogue. Mais nous savons que ces discussions ne seront suivies d’aucun effet pour la simple raison que Joseph Kabila n’a jamais respecté sa parole.» Il cite à titre d’exemple les recommandations issues des Concertations nationales.
Vuemba de rappeler avec étonnement la mission confiée au patron de l’ANR en mai dernier pour prendre amorcer le contact avec les représentants des forces politiques. «Joseph Kabila a confié cette mission à Kalev Mutond, un homme qui est considéré comme un tortionnaire ». Il cite dans la foulée la découverte de 425 corps dans un charnier à Maluku.

A en croire Vuemba, les «Occidentaux» ont demandé aux forces politiques « de faire preuve de patience ». En guise de conclusion, il lance : «La population congolaise ne demande qu’une chose : le départ de Joseph Kabila. Toute personne qui ira à ce dialogue sera responsable de ses actes ».
Lors du jeu de question-réponses, Franck Diongo a abordé les relations existant entre l’opposition et les personnalités du «G7». « Notre priorité aujourd’hui est d’obtenir le déblocage du processus électoral. Le bon sens commande que nous puissions bâtir notre unité non pas autour des individualités mais plutôt des valeurs et d’un programme. Le moment venu, nous verrons bien qui d’entre nous pourra être porteur de ce programme. Un programme qui doit être la réponse à la question de savoir quelle société congolaise nous voulons demain.»
Dans ses premiers mots, la modératrice Justine Mpoyo Kasa Vubu avait estimé que « l’heure est grave ! » Elle a conclu en faisant remarquer que le dialogue annoncé est loin d’être au service de l’intérêt général. Elle dit redouter que le pouvoir kabiliste se serve de l’UDPS comme alibi pour «légitimer» ces assises.""



"Calendrier électoral: l’UNC et Alliés propose la tripartite Majorité-Opposition-Ceni
° http://www.radiookapi.net/2015/11/11/actualite/politique/calendrier-electoral-lunc-et-allies-propose-la-tripartite-majorite
Le groupe parlementaire Union pour la nation congolaise (UNC) et Alliés a proposé, mardi 10 novembre, dans un point de presse à Kinshasa, un dialogue tripartite qui mettrait ensemble la commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’opposition et la Majorité Présidentielle à la place du dialogue que compte convoquer bientôt le président Kabila.

L’objectif de ce forum sera de trouver une solution consensuelle autour du calendrier électoral qui doit respecter les délais constitutionnels, affirme le député national Jean-Marie Bamporiki Manegabe de l’UNC. 
Pour lui, il est inadmissible de  préconiser tout autre rencontre politique en dehors du schéma d’un dialogue tripartite.
Ce groupe parlementaire est prêt à participer à ce dialogue qui définirait un calendrier clair, réaliste et qui ne viole pas la constitution. Il s’oppose à tout autre arrangement qui risquerait d’occasionner le «glissement» du calendrier électoral, une allusion au dialogue que le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila va bientôt convoquer.
Pour Jean-Marie Bamporiki «beaucoup de ténors de la majorité présidentielle ont clairement déclaré que l’objectif ultime du dialogue était le glissement du mandat en vigueur ». Raison pour laquelle son groupe parlementaire ne prévoir pas d’aller au dialogue du président Kabila.

Vous pouvez écouter  Jean Marie Bamporiki ici.

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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10361
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10366


"RD Congo – Rwanda : L’épouvantail « FDLR » et les vérités inavouables
– Boniface Musavuli

° http://desc-wondo.org/rd-congo-rwanda-lepouvantail-fdlr-et-les-verites-inavouables-boniface-musavuli/

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 NKUNDA-JOSEPH-KABILA-JAMES-KABAREBE-PAUL-KAGAME

L’hebdomadaire Jeune Afrique a publié le témoignage d’un transfuge des FDLR recueilli par les autorités rwandaises. Selon ses dires, la rébellion hutue, opérant dans l’Est du Congo, compterait jusqu’à 5.000 combattants dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Et d’ajouter que le mouvement bénéficie de la complicité des FARDC, l’armée congolaise. Une telle information peut paraître anodine au premier abord, mais dans un contexte où Kagame trépigne d’impatience à l’idée de renvoyer son armée dans l’Est du Congo, il faut lire dans la publication de Jeune Afriqueune opération de communication destinée à préparer les esprits pour que, le moment venu, un éventuel redéploiement de l’armée rwandaise sur le sol congolais soit considéré comme« légitime ».

Un pan de voile de cette stratégie a été levé lors de la rencontre des ministres rwandais et congolais de la Défense, les 23 et 24 septembre 2015 à Kigali. Une rencontre sanctionnée par un communiqué conjoint dans lequel les deux ministres ont résolu qu’« une réunion des chefs d’état-major généraux soutenue par les chefs des renseignements militaires se tiendra à Kigali le plus tôt possible et à une date qui sera communiquée ultérieurement (pour l’éradication des FDLR »[1].
La présente analyse a pour double objectif de battre en brèche les contrevérités véhiculées par certains médias et de rétablir certaines vérités sur la question des FDLR.


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Les FDLR : combien sont-ils ?

Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) sont une rébellion hutue rwandaise opérant dans l’Est du Congo. Très actif à ses débuts, le mouvement a été considérablement affaibli et a rapidement cessé de représenter une menace crédible pour le régime de Kigali, de l’aveu même des autorités rwandaises. Dès 2002, les experts de l’ONU faisaient remarquer que la lutte contre les FDLR n’était pas la véritable motivation de l’engagement militaire du Rwanda dans l’Est du Congo. Cette motivation était ailleurs[2], nous y reviendrons.
Au sujet des effectifs, aucune estimation ne porte le nombre de ces rebelles à 5.000. En août 2015, le ministre congolais de la Communication, Lambert Mende, et le commandant de la troisième zone de défense[3], le général Léon Mushale, estimaient le nombre des FDLR à 400 éléments[4]. De leur côté, les experts de l’ONU, dans leur rapport de janvier 2015, ont retenu le chiffre de 1.500 éléments[5]. Affaiblis, mal équipés et convaincus qu’ils ne l’emporteront plus militairement, les FDLR ont, depuis, accepté de désarmer et de se regrouper sur différents sites dans la perspective de leur rapatriement au Rwanda ou leur installation dans un pays tiers. Mais pourquoi continuer d’agiter l’épouvantail FDLR ? Pour une raison simple : ce mouvement hutu est un allié objectif du régime tutsi-rwandais dans ses prétentions expansionnistes sur l’Est du Congo.

FDLR : les alliés de Kigali

Une question est restée longtemps taboue. Depuis deux décennies, le Rwanda s’est illustré en tant qu’un important exportateur de minerais dont on sait qu’ils ne se trouvent pas dans son sous-sol, mais bien dans le sous-sol du Congo voisin[6]. Les territoires où se trouvent les gisements étaient sous contrôle des FDLR, ce qui répond à la question de savoir à qui les FDLR vendaient (directement ou indirectement) les minerais qu’ils pillaient dans l’Est du Congo. Par moment, le Rwanda entreprenait d’aller s’approvisionner directement à la source, sans passer par… les FDLR. Pour que son engagement militaire dans l’Est du Congo soit présenté comme « acceptable », il fabriquait de« fausses rébellions tutsies » exploitant le filon émotionnel du génocide rwandais qui se poursuivrait sur le sol congolais avec les FDLR dans le rôle des « méchants ». Mais après les horreurs dont l’armée rwandaise s’est rendue coupable dans l’Est du Congo (voir Rapport Mapping – 2010), et la mort de six millions de Congolais, le mythe« Tutsis victimes – Hutus bourreaux » ne passe plus que dans les oreilles des naïfs.

Non, au Congo, Kagame fait des affaires, et, dans le businessl’argent n’a pas d’odeur. L’important n’est pas la tête du partenaire en face, mais le pactole qu’il permet d’encaisser au final. En réalité, dans cet environnement où se mêlent intérêts mafieux, ambitions stratégiques, intrigues et stratagèmes en tous genres, pour avoir accès aux richesses du Congo, la population congolaise est la seule vraie victime de la présence sur le sol congolais des FDLR, que d’autres acteurs utilisent au titre d’épouvantail pour des intérêts inavouables.
Donc, lorsque les FDLR ne fournissent plus assez de minerais, Kigali crée une « rébellion tutsie » pour aller occuper les zones minières et assurer son approvisionnement à partir de la source. Mais le Congo n’étant pas un terrain vague, il arrive aux populations autochtones, par leurs milices d’auto-défense, de repousser les envahisseurs, ce qui entraîne un manque à gagner que le Rwanda se bat pour compenser. Il faut donc trouver un stratagème pour assurer le redéploiement de ses forces dans les zones minières du Kivu. Ainsi, soit en accord avec le régime deKabila, qui est un allié de Kagame à Kinshasa, l’armée rwandaise obtient le droit de se redéployer dans l’Est du Congo, soit les « faux rebelles tutsis », mais « vrais agents du gouvernement rwandais » sont intégrés dans les rangs des FARDC, aux termes des mécanismes de brassage, de mixage et d’intégration[7]. Ces agents « étrangers »sont ensuite affectés, en tant que « citoyens congolais » dans les zones minières initialement convoitées par le Rwanda[8]. Le tour est joué. Au fil du temps, on a abouti au fait que la plupart des officiers FARDC dans l’Est du Congo sont soit des « Rwandais », soit des « Congolais », mais ayant des attaches filiales au Rwanda ou liés aux intérêts du régime de Kigali[9].

Un ennemi imaginaire ?

En fait, cette affaire des FDLR, son instrumentalisation et les complicités qui se trament là-dessus, impliquant les acteurs locaux, les présidents Kabila et Kagame et même une partie des puissances occidentales, ne peut être réglée que par un gouvernement responsable à Kinshasa. Si l’option militaire peut être envisagée, il faut aussi des volets politique, diplomatique et judiciaire ; le Rwanda devant être amené à ouvrir son espace politique à l’ensemble de ses opposants[10].
Sur le plan militaire, les FDLR ne représentent, à ce jour, qu’une force de 1 500 individus au maximum face à une armée congolaise forte de 140 mille soldats, appuyée par 20 mille casques bleus et 3 mille commandos de la brigade d’intervention de la MONUSCO. Au vu d’une telle armada, avec un rapport de forces largement en défaveur des FDLR, il faut bien reconnaître que la persistance de la présence des FDLR sur le sol congolais est sciemment entretenue[11]. Sur le plan politique, la solution au problème des FDLR, c’est leur retour dans leur pays, le Rwanda. Ils sont, dans leur écrasante majorité, des adolescents et des jeunes autour d’une vingtaine d’années. Autrement dit, soit ils n’étaient pas né à l’époque du génocide rwandais (1994) – ce dont on ne saurait, raisonnablement, les accabler – soit ils étaient trop jeunes pour pouvoir participer au génocide. Le Rwanda doit les accepter, ce sont ses citoyens, et, d’ailleurs, ils ne demandent qu’à rentrer dons leur pays[12]. Moyennant des garanties pour leur sécurité, qui peuvent être négociées en application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dont le Rwanda et le Congo sont signataires[13].
Dès lors, continuer d’agiter l’épouvantail FDLR, alors que militairement et politiquement les solutions sont pratiquement sur la table, amène à cette question simple : « de qui se moque-t-on ? ».

Boniface MUSAVULI
Coordinateur adjoint de DESC"

Références

[1] http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13273:rdc-rwanda-controverse-autour-de-la-reunion-des-ministres-de-la-defense-a-kigali-sur-l-eradication-des-fdlr&catid=90:online-depeches.
[2] Les experts publiaient ce témoignage d’un combattant hutu : « Nous pensons qu’ils (les soldats rwandais, ndlr) sont fatigués de cette guerre, comme nous. De toute façon, ils ne sont pas au Congo pour nous chasser, comme ils le prétendent. Je les ai vus exploiter les mines d’or et de coltan ici ; nous voyons comment ils volent la population. C’est pour cette raison qu’ils sont ici. Les soldats de l’APR viennent et tirent en l’air, et pillent les maisons des villageois, mais ils ne nous attaquent plus. Si vous avez de la chance et avez un grand frère dans l’APR, il arrivera peut-être à vous trouver quelques provisions et des munitions ». Cf. Rapport S/2002/1146 du Groupe d’experts de l’ONU du 16 octobre 2002, p. 16.
[3] (Regroupant entre autres les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu).

[4] http://desc-wondo.org/category/thematiques/statistiques-chiffres/.
[5] Rapport S/2015/19 du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, 12 janvier 2015, §50, p. 14.
[6] En 2013, le Rwanda est même devenu le principal exportateur mondial de tantale.
[7] Mécanismes de triste mémoire qui se sont soldés par une infiltration massive des agents rwandais et ougandais dans les rangs de l’armée congolaise et ses institutions.

[8] C’est ce qu’a révélée l’« arnaque » de l’opération Umoja wetu, une opération conjointement menée en 2009 par les armées du Rwanda et de la RDC, officiellement contre les FDLR, mais qui s’est avérée être une opération visant à permettre au Rwanda et à l’Ouganda de reprendre le contrôle des zones minières et des circuits économiques qu’ils avaient mis en place dans l’Est du Congo durant la longue occupation du pays (1998-2003). Cf. B. Musavuli, « RD Congo – 2016 : Les derniers atouts de Kabila », desc-wondo.org, 03 octobre 2015, http://desc-wondo.org/rd-congo-2016-les-derniers-atouts-de-kabila-boniface-musavuli/.
[9] Cf. « Les révélations du Colonel Mankesi sur l’infiltration des FARDC + Addendum », desc-wondo.org, 15 mai 2014, http://desc-wondo.org/les-revelations-de-linfiltration-des-fardc-par-le-colonel-makensi/#sthash.Ltf5894O.dpuf.

[10] JJ. Wondo, « L’opération Sokola 2 contre les FDLR : Quand le bluff tactique tourne au ridicule », desc-wondo.org, 18 février 2015, http://desc-wondo.org/loperation-sokola-2-contre-les-fdlr-quand-le-bluff-tactique-tourne-au-ridicule-jj-wondo/#sthash.Qi9pSNQt.zn58UzCI.dpuf
[11] Pour le moment, la présence des FDLR sur le sol congolais « arrange un peu tout le monde (Les autorités congolaises principalement, le Rwanda et même la MONUSCO dans une certaine mesure) ». Cf. JJ. Wondo,« L’opération Sokola 2 contre les FDLR : Quand le bluff tactique tourne au ridicule »op. cit.
[12] C’est ce qu’ils affirment dans leur lettre au Secrétaire général de l’ONU (http://ikazeiwacu.fr/2014/12/27/lettre-des-forces-democratiques-de-liberation-du-rwanda-fdlr-a-lintention-du-secretaire-generale-des-nations-unies-monsieur-ban-ki-moon/).
[13] Cet accord, signé en février 2013, astreint ses signataires à ne pas héberger ou entretenir des groupes armés sur leurs territoires respectifs, ni servir de base-arrière aux mouvements armés hostiles à leurs voisins."

° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/30/des-ecoles-utilisees-comme-centre-de-recrutement-par-les-groupes-armes-en-rdc_4800400_3212.html
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203110&Actualiteit=selected
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/03/rdc-menaces-sur-l-accord-de-paix-avec-les-rebelles-du-m23_4802380_3212.html
° http://www.jeuneafrique.com/278331/politique/rdc-huit-militants-de-lopposition-arretes-larmee-a-lubumbashi/
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-defaillances-notoires-de-larmee-a-beni/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/11/04/rdc-excede-par-le-racket-policier-un-chauffeur-de-taxi-s-immole-et-devient-un-symbole_4802875_3212.html



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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 14/11/2015, 2:42 am

"LES DÈS SONT JETÉS - LA MAJORITÉ VEUT UNE TRANSITION DE 2 À 4 ANS
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13553:les-des-sont-jetes-la-majorite-veut-une-transition-de-2-a-4-ans&catid=85:a-la-une&Itemid=472

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Plus de doute possible, la Majorité présidentielle (MP) a plusieurs tours de manches pour réaliser son vœu de glissement du cycle électoral. A dose bien séquencée, la famille politique du président Kabila lève des pans de voile sur sa démarche. La déstabilisation de la Ceni rentre dans ce schéma. Alors que 2016 arrive à grands pas, la MP opère désormais à découvert. Elle estime qu’il faut deux à trois ans pour réussir de bonnes élections au pays. Qui d’autre que le tout frais porte-parole de la MP pouvait l’annoncer à la presse. Pour se dédouaner de sa supercherie, la MP s’approprie les conclusions d’une étude réalisée par un expert congolais. Glissement ou transition, la MP ne cache plus ses intentions.[]
Le Potentiel[/b]
 
La Majorité présidentielle a finalement décidé d’ôter les masques. Lorsqu’elle multiplie les actes de déstabilisation de la Ceni ou qu’elle empêche de débloquer des fonds nécessaires en faveur de la Ceni, la MP n’a qu’une seule idée en tête : le glissement. A défaut de l’obtenir par des voies légales – s’il en existe une – la Majorité compte sur les vertus du dialogue. L’objectif d’un cycle électoral apaisé pour justifier un éventuel dialogue politique n’est qu’un épouvantail. En réalité, la MP a décidé de mettre les bouchées doubles pour réaliser son vœu de glissement.
Dans ses rangs, on ne s’en cache. La nouvelle direction politique de la MP ne porte plus de gants pour dévoiler des vraies intentions.

La Majorité se dévoile

« Faudrait-il organiser les élections en l’état ? C’est-à-dire, avec un fichier décrié par tous, ayant perdu des données essentielles, ou au contraire consolider la crédibilité du processus électoral par l’enrôlement des nouveaux majeurs et de la diaspora, et par le nettoyage du fichier électoral pour minimiser le risque de contestation et de violence postélectorale », sont là, les propos de l’ambassadeur Atundu Liongo, le tout nouveau porte-parole de la Majorité présidentielle à l’issue de la dernière mise en place au bureau de cette plate-forme politique.
Hier jeudi, face aux médias, tant nationaux qu’internationaux, Atundu Liongo a plaidé en faveur de la tenue du dialogue politique voulu par le chef de l’Etat. Dans son argumentaire, Atundu Liongo estime que la classe politique doit prendre rendez-vous avec l’histoire d’autant plus que le pays est confronté à des réelles difficultés sur le parcours qui conduit vers les échéances électorales de 2016, censé consacrer l’alternance au sommet de l’Etat. Il s’est dit convaincu que le dialogue serait donc une occasion pour la classe politique de prendre « le courage de décider d’un recensement général du pays ».

L’on se rappelle qu’en janvier dernier, la proposition du projet de loi sur la révision de la loi électorale, dans son alinéa 3 de l’article 8, avait provoqué des frictions entre la Majorité et l’opposition. Appuyés par la rue, les opposants s’étaient interposés énergiquement pour démontrer à l’opinion que cette incise conduisait directement au glissement du cycle électoral. Des manifestants à travers le pays ont opposé un refus catégorique à cette tentative, obligeant la Majorité à changer de trajectoire.

Un expert à la rescousse       

Dans son speech, le porte-parole de la MP suggère une justification technique d’un éventuel glissement du cycle électoral. Subtilement, il fait passer le message : « Pour prendre une décision à bon escient, il est de bon aloi de recourir à l’expertise éclairer avantageusement les acteurs de la vie politique et nos populations sur la légitimité d’une telle décision ».
Et en matière d’expertise, la RDC est plutôt bien dotée et le porte-parole de la MP ne s’est pas fait prier pour faire recours à ce qui est déjà fait : « Si, comme le prétendent certaines études d’experts, cette opération nécessite un cout chronologique supplémentaire de 6 mois, de 8 mois ou même davantage, la classe politique devra en tirer toutes les conséquences pour extirper une fois pour toute la raison récurrente des contestations de toutes nos élections depuis 2006 ». Et, il conclut en des termes qui démontrent que « le dialogue semble la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion nationale, la paix sociale et la démocratie », notamment sur la durée que prendrait le recensement proposé. Une opération, prédit le porte-parole de la MP, qui devra aboutir à un fichier électoral assaini et l’intégration de nouveaux majeurs ainsi que la suppression des morts de la liste électorale.[/size][/size]

Lors des échanges sous forme de questions et réponses, l’ambassadeur Atundu est revenu sur l’étude de Jérôme Bonso de la Linélit, une ONG spécialisée dans les élections. Le porte-parole Atundu a dit que « s’il faut tenir compte de l’expertise avérée de Jérôme Bonso, il faut deux à quatre ans pour organiser de bonnes élections en RDC ».
« Bonnes élections ». C’est la nouvelle trouvaille de la Majorité. Faudrait-il encore savoir les critères sur lesquels s’appuie la MP pour juger de la qualité des élections ? C’est peu probable que la MP les révèlent. Car, ces critères n’ont rien avoir avec la fiabilité du cycle électoral. En effet, pour la MP, les « bonnes élections » sont celles qui garantissent sa victoire en tirant du verrou constitutionnel son autorité morale, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.
A pas feutrés, la Majorité a décidé de se dévoiler. Ses prestidigitateurs sont à pied d’œuvre pour lui ouvrir une transition de deux à quatre ans."


Prenant à témoins les experts en élections : Atundu s’attend au glissement
° http://www.lephareonline.net/prenant-a-temoins-les-experts-en-elections-atundu-sattend-au-glissement/]http://www.lephareonline.net/prenant-a-temoins-les-experts-en-elections-atundu-sattend-au-glissement/


"L’UDPS au Dialogue : le SGA Tshibala confirme la participation de Tshisekedi
° http://www.lephareonline.net/ludps-au-dialogue-le-sga-tshibala-confirme-la-participation-de-tshisekedi/]http://www.lephareonline.net/ludps-au-dialogue-le-sga-tshibala-confirme-la-participation-de-tshisekedi/
Bruno Mavungu, Secrétaire général, et Bruno Tshibala, Secrétaire général adjoint et porte-parole, sont rentrés à Kinshasa le mercredi 11 novembre dans la soirée, par un régulier de Turkish Airlines, après un séjour d’un mois à Bruxelles, où ils étaient partis en consultation auprès d’Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Dans un bref entretien téléphonique hier avec Le Phare, Bruno Tshibala a indiqué que c’est Tshisekedi en personne qui conduira la délégation de son parti aux travaux du Dialogue politique, annoncé comme imminent par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, le dimanche 08 et lundi 09 novembre, au terme du second round de ses consultations avec les organisations de la société civile et les diplomates accrédités en République Démocratique du Congo.

Comme à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine, soutient-il, le « Lider maximo » est prêt à prendre part aussi bien aux plénières qu’aux travaux en commissions, afin de s’assurer que les termes de référence convenus entre les délégués de l’UDPS et ceux de la Majorité Présidentielle, lors des pré-négociations de Venise (Italie) et Ibiza (Espagne) au mois de septembre dernier, ainsi que d’autres rencontres informelles entre les deux parties, vont être respectés. Le mot d’ordre, dans le camp du père de l’opposition congolaise, est de ne pas trahir les attentes du peuple congolais.
Selon l’interlocuteur du quotidien de l’avenue Lukusa, le numéro un de leur parti leur a donné des directives précises pour accélérer les préparatifs de la participation de l’UDPS au Dialogue politique. C’est à ce travail là que Bruno Mavungu et lui-même vont s’atteler incessamment, avec le concours d’autres membres des instances dirigeantes ainsi que des responsables des fédérations. L’essentiel des actions à mener en urgence devraient s’articuler autour de l’éveil des masses sur les enjeux du Dialogue, perçu comme la bouée de sauvetage du processus électoral, à condition qu’il ne serve pas de prétexte à une nouvelle transition ou au « glissement » (prolongation des mandats des membres des institutions de la République).

A en croire le Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS, Etienne Tshisekedi devrait revenir à Kinshasa dans les tout prochains jours. A cet effet, une forte mobilisation des cadres et combattants du parti est amorcée en vue de lui réserver un accueil triomphal, après d’une année d’absence au pays, pour raison de santé."              


"Processus électoral : la MP commence à tomber le masque 
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10372]http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10372

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André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la "Majorité présidentielle"

Au cours d’un point de presse, jeudi 12 novembre, à Kinshasa, le porte-parole de la "Majorité présidentielle", André-Alain Atundu Liongo, le tout nouveau porte-parole de la "Majorité présidentielle" demande à la classe politique "à décider" l’organisation d’un "recensement général" afin, selon lui, de "consolider la crédibilité du processus électoral". Gouverner, c’est prévoir. Cette déclaration présente les allures de mauvaise foi des gouvernants en place.


La volonté de faire "glisser" le calendrier électoral imputée aux membres de la "Majorité présidentielle" ne relève plus du "procès d’intention". La mouvance kabiliste fait un grand pas vers le "glissement" en posant sur la table l’idée d’un "recensement général" de la population.
Au cours de son point de presse, jeudi 12 novembre, le porte-parole de la "Majorité" a littéralement tombé le masque en listant une série de facteurs - des subterfuges? - à accomplir afin, selon lui, de "consolider la crédibilité" du processus électoral.
Parmi ces facteurs, Atundu Liongo d’épingler : le nettoyage du fichier électoral, l’enrôlement de nouveaux majeurs et des Congolais de la diaspora. Pour lui, la réalisation de ces conditions a pour but de "minimiser le risque de contestation et de violence post-électorale". Risque de contestation entre qui et qui d’autant plus que "Joseph Kabila" ne sera plus éligible en 2016? "Après les élections de 2011, le président Kabila et ses gouvernements successifs savaient parfaitement que les prochaines élections allaient avoir lieu en 2016", commente un observateur. Une manière de dire que le Président sortant et les siens feignent de découvrir les tâches listées par Atundu. Alors qu’un gouvernement doté du sens de responsabilité aurait déjà résolu les problèmes soulevés.

"Conserver le pouvoir"

Atundu est resté muet sur la durée que pourraient prendre ces opérations de recensement. Seule la tenue du "dialogue" importe pour lui afin de servir de cadre "pour prendre cette décision et sauver le processus électoral, la cohésion nationale, la paix sociale et la démocratie". A en croire Jérôme Bonso, président de la Ligue nationale des électeurs, plutôt proche du pouvoir, "il faut 2 à 4 ans pour recenser la population". Bonjour le "glissement"!
Le porte-parole de la MP a omis de déclarer lors de son face à la presse les véritables intérêts en jeu. Il semble bien que le "salut" du processus électoral est tributaire de la préservation des intérêts politiques de "Joseph Kabila" et des membres de l’oligarchie en place. "Nous devons conserver le pouvoir", déclarait Evariste Boshab, alors secrétaire général du PPRD, lors du mini-congrès de ce parti à Mbandaka. C’était en avril 2014.
Coïncidence ou pas, la mission de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) a recommandé, le même jeudi 12 novembre 2015, au gouvernement ainsi qu’à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) de poursuivre la réforme de l’état civil sur la base d’un recensement général. But : élaborer un fichier électoral inclusif, intégrant notamment les jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans. Du pain béni pour la MP.
Lors de sa Convention dont les travaux ont pris fin le vendredi 6 novembre, la "Dynamique de l’Opposition" a réaffirmé son opposition au "dialogue" initié par le président sortant "Joseph Kabila". Pour les membres de cette plateforme, "toutes les questions en rapport avec les élections doivent être discutées au niveau de la CENI recomposée et dans le cadre de la tripartite CENI-Pouvoir-Opposition". C’est dans ce cadre, a dit le modérateur Martin Fayulu, que "nous allons aborder la problématique de la neutralité de la CENI, de l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel, de l’enrôlement de tous les électeurs ainsi que de toutes les autres questions relatives à l’organisation matérielle des élections".

Intérêt tardif

La "Dynamique" entend, par ailleurs, exiger de la CENI "la convocation des scrutins présidentiel et législatives nationales le 27 novembre 2015" et "l’organisation des élections des gouverneurs dans les 21 provinces nouvellement crées en lieux et place des nominations des commissaires spéciaux".
Ayant manifestement flairé le piège tendu par la Présidence de la République, le président de la Conférence épiscopale du Congo (CENCO), Mgr Nicolas Djomo, a rappelé l’attachement des évêques du Congo au dialogue "comme voie royale et pacifique de sortie de crise" tout insistant sur la nécessité de tenir ces assises "dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur".
Le 26 janvier prochain, "Joseph Kabila" aura totalisé quinze années à la tête de l’Etat. Durant ce laps de temps, l’homme n’a guère manifesté la moindre volonté de faire organiser un recensement général de la population. Depuis l’invalidation de la "Carte pour citoyen", les Congolais attendent désespérément la délivrance de la nouvelle carte d’identité censée les distinguer des étrangers. Depuis 2006, c’est la carte d’électeur qui en tient lieu. Question : Que se cache-t-il derrière l’intérêt tardif de "Joseph Kabila" pour le recensement de la population alors que les Congolais ne demandent qu’à aller aux urnes pour choisir leurs nouveaux gouvernants?"



"Dialogue national" en RDC: l'opposant historique Tshisekedi prêt à rentrer au pays
° http://www.lalibre.be/actu/international/dialogue-national-en-rdc-l-opposant-historique-tshisekedi-pret-a-rentrer-au-pays-5645ffdc3570ca6ff8db0645
INTERNATIONAL
L'opposant historique en République démocratique du Congo, Étienne Tshisekedi, est prêt à rentrer au pays pour participer au "dialogue national" voulu par le président Joseph Kabila en vue d'"élections apaisées", a annoncé vendredi son parti, l'UDPS. Octogénaire, M. Tshisekedi, est en convalescence à Bruxelles depuis août 2014. Il est prêt à participer à de telles assises et "conditionne son retour au pays à la fixation de la date du dialogue", si celui-ci a lieu "sous l'égide de la communauté internationale", a déclaré Bruno Tshibala, porte-parole de l'UDPS.

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avait fait de cette médiation internationale une condition de sa participation au "dialogue national" dès le début des consultations entamées en juin par le chef de l'État en vue de rassembler un maximum de composantes du monde politique et de la société civile pour une table ronde.
En septembre, M. Tshisekedi lui-même avait annoncé la fin des discussions de son parti avec le pouvoir pour fixer les modalités de la participation de l'UDPS, estimant que celles-ci avaient échoué.
M. Kabila a fait part lundi aux diplomates accrédités à Kinshasa de sa volonté de convoquer un "dialogue national" pour discuter du calendrier électoral et de l'organisation et du financement des élections.

En dehors de l'UDPS, les autres grandes composantes de l'opposition ont déjà indiqué leur volonté de ne pas participer à une telle rencontre, dans laquelle elles voient une manoeuvre dilatoire du président pour se maintenir en poste au delà-du terme de son mandat, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.
Selon la Constitution congolaise, la prochaine présidentielle doit être organisée avant la fin novembre 2016.
Selon plusieurs élus, M. Kabila a assuré dans un message transmis lundi aux députés qu'ils restait "ouvert à une médiation étrangère" pour le "dialogue national" si cela peut permettre sa tenue."


"RDC: le dialogue, « seule voie pour sauver le processus électoral », selon Alain Atundu"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/13/actualite/politique/rdc-le-dialogue-seule-voix-pour-sauver-le-processus-electoral-selon
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, Alain André Atundu, estime que le dialogue est la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion, la paix sociale et la démocratie en RDC.

Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi 12 novembre à Kinshasa, il a fait savoir que sa plate-forme politique soutient le dialogue initié par le chef de l’Etat parce qu’il représente une voie raisonnable de sortie à la situation politique actuelle.
A (re)Lire: RDC: la tenue du dialogue politique se précise

Plusieurs responsables de l’opposition sont pourtant opposés à ce dialogue, estimant qu’il est destiné à favoriser le glissement du mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila au-delà de 2016.
Alain Atundu allègue que le dialogue permettra de réduire les tensions politiques existantes.
« Moi je pense qu’il ne faut pas agir sous la pression inconsidérée de l’opinion. Les hommes politiques doivent se retirer pour agir en âme et conscience dans un dialogue responsable et républicain », soutient-il.
Pour le porte-parole de la Majorité présidentielle, le dialogue politique va permettra de discuter de certaines questions liées au processus électoral.
« Il faut intégrer les nouveaux majeurs parce qu’ils sont un peu plus de 5 millions. Il y a des gens qui sont morts [dans le fichier électoral] », plaide Alain Atundu, évoquant également la question du manque des moyens de la commission électorale.  
A la place d’un dialogue, certains partis de l’opposition comme l’UNC de Vital Kamerhe plaident pour une rencontre tripartite qui mettrait ensemble la commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’opposition et la Majorité Présidentielle.
 Un point de vue soutenu également par l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi au cours du show qu’il a animé mardi sur Twitter."


"Confusion au sein de l’Unafec: Moïse Katumbi interpelle Evariste Boshab
° http://www.radiookapi.net/2015/11/12/actualite/politique/confusion-au-sein-de-lunafec-moise-katumbi-interpelle-evariste-boshab
L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi a appelé mercredi 11 novembre le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur à faire cesser la confusion au sein de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) de Kyungu wa Kumwanza. «On ne peut pas accepter que les frondeurs puissent créer un autre parti, qui s’appelle Unafec», a-t-il affirmé dans une conférence de presse à Lubumbashi.
«Je condamne sérieusement cette situation, parce que c’est un désordre qui commence. On ne peut pas accepter que les frondeurs puissent créer un autre parti, qui s’appelle Unafec», a déclaré Moïse Katumbi Chapwe.(...)"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/12/actualite/politique/assemblee-nationale-le-g7-accuse-minaku-de-partialite-et-dentorse-aux
"Rapport d'audit: l'OIF confirme la pollution du fichier électoral de la Ceni"
° http://www.lephareonline.net/rapport-daudit-loif-confirme-la-pollution-du-fichier-electoral-de-la-ceni/
"Dialogue : la Dynamique toujours non concernée"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-la-dynamique-toujours-non-concernee/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274172/politique/rdc-apres-tshisekedi-katumbi/

° http://www.radiookapi.net/2015/11/12/actualite/politique/rdc-elections-loif-recommande-denroler-les-nouveaux-majeurs
° http://www.radiookapi.net/2015/11/13/actualite/politique/rdc-le-dialogue-ne-doit-pas-aboutir-une-transition-interpelle-la
° http://www.rfi.fr/afrique/20151113-rdc-fichier-electoral-pas-point-oif-revision-tension-presidentielle-ceni
° http://www.radiookapi.net/2015/11/13/actualite/politique/la-rdc-se-prepare-faire-participer-sa-diaspora-aux-elections
° http://www.rfi.fr/afrique/20151112-rdc-apres-affrontements-police-unafec-porte-plainte
° http://www.radiookapi.net/2015/11/13/actualite/politique/rdc-les-elections-peuvent-etre-organisees-dans-les-delais-soutient



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Dernière édition par ndonzwau le 15/11/2015, 5:23 pm, édité 3 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 14/11/2015, 4:04 pm

"INVITÉ AFRIQUE SOIR
RDC: selon l’OIF, le délai constitutionnel peut être tenu
° http://www.rfi.fr/emission/20151112-rd-selon-oif-conditions-sont-reunies-tenue-scrutin-pascal-couchepin
 

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L’envoyé spécial pour les Grands Lacs de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) était en visite à Kinshasa ces derniers jours. L’occasion de rencontrer les acteurs politiques et de faire le point sur le processus électoral. L’OIF y apporte sa contribution puisqu’elle a fait un audit du fichier électoral, étape très importante, mais aussi sur fond de polémique. L’opposition craint que la majorité se serve de la révision du fichier pour permettre un glissement de calendrier. Qu’en dit le représentant de la secrétaire générale de l’OIF pour les Grands Lacs ? L’ex-président de la Confédération helvétique, Pascal Couchepin, est l’invité de Sonia Rolley.

Quel bilan faites-vous de ces quelques jours de visite en République démocratique du Congo ?
Pascal Couchepin :
 Le bilan, c’est qu’on a constaté que l’apport de l’OIF à la préparation du processus électoral est quelque chose qui est reconnu par tous. La Commission spécialiste des processus électoraux de l’OIF a réussi à définir les problèmes qui se posent pour l’établissement du fichier électoral, la base d’un scrutin correct. On a rencontré beaucoup d’acteurs de la politique et de la société civile. On constate que la prochaine étape, c’est le dialogue national auquel participera la majorité naturellement, mais seulement une partie de l’opposition. L’avis de ceux qui ne veulent pas participer est que ce dialogue est pipé, en ce sens que les résultats seraient déjà connus. Nous, nous considérons que chaque fois qu’il y a une chance de dialogue, il faut la saisir même si on peut aborder avec plus ou moins de scepticisme l’étape de la discussion.
Est-ce que ça veut dire que vous, vous seriez favorable à un dialogue même sans facilitation, ou vous pensez qu’une facilitation internationale, vu le contexte, serait nécessaire ?
Je crois qu’on ne peut pas prendre la place des interlocuteurs potentiels. Nous nous sommes toujours pour le dialogue parce que tant que les gens dialoguent, il y a d’autres moyens qui ne sont pas utilisés, des moyens qui sont souvent extrêmement dangereux. On l’a vu dans des pays voisins. Donc nous sommes pour le dialogue et c’est ensuite aux partenaires du dialogue de dire s’ils préfèrent recourir à un arbitre ou à un facilitateur international, ou s’ils sont près de discuter sous l’égide d’un des leurs. Je crois que la chose est ouverte et j’ai l’impression qu’aucun des groupes ne refuse un facilitateur si l’autre le désire.

Est-ce que l’OIF serait par exemple prête à s’investir dans ce dialogue, à assurer une partie de la médiation ou de la facilitation ?
L’OIF naturellement répondrait à une demande. Mais je crois que les premiers qui sont concernés, ce sont les Africains eux-mêmes. Ce serait plus du côté de l’Union africaine qu’il faudrait chercher un facilitateur si on souhaite un facilitateur international.
Vous parliez du fichier électoral. C’est vrai que c’est une question qui préoccupe tous les partis, que ce soit la majorité comme l’opposition. Il y a des craintes sur le fait que la révision du fichier puisse servir à un glissement du calendrier. Que dit le rapport de l’OIF ?
Le rapport de l’OIF dit que les conditions sont réunies pour qu’on puisse tenir le scrutin moyennant un certain nombre d’aménagements du fichier. La Commission [électorale nationale indépendante-Céni], présidée par le général Sangaré, a une approche très pragmatique. Le but n’est pas de faire quelque chose de parfait. Si on veut faire quelque chose de parfait, le glissement sera éternel. Le but, c’est que ça puisse fonctionner. Alors maintenant il faudrait que les partenaires, notamment le dialogue, décident d’accepter les propositions faites et de considérer que la question du fichier est close. Comme toujours en politique, certains vont s’abriter derrière des motivations techniques pour refuser le fond qu’ils ne veulent pas aborder. Mais ça, c’est une responsabilité qu’ils devront prendre. On dit de notre côté que rien ne se passera s’il n’y a pas d’abord une volonté politique. Le reste, c’est des problèmes techniques.

Ça veut dire qu’aujourd’hui, selon l’OIF, ce serait possible de tenir les délais constitutionnels et d’avoir un fichier électoral acceptable ?
A un ou deux mois près, c’est possible de tenir le délai constitutionnel, pour l’élection présidentielle en tous les cas. Le fichier est suffisant pour qu’on puisse dire qu’il s’agirait d’une consultation fondée sur des principes démocratiques normaux, les choses étant ce qu’elles sont, dans la République démocratique du Congo.
Est-ce que vous êtes inquiet par rapport à l’environnement politique ?
Oui, nous sommes inquiets parce que, encore une fois, les problèmes techniques peuvent être résolus. On y apporte notre contribution. Mais si la volonté politiquemanque, alors on peut aller vers une situation qui deviendrait peut-être même dramatique. Et ça, il faut absolument l’éviter et on ne peut pas jouer au bord de la falaise à se pousser parce que, un jour, on fait un pas de trop. Je crois qu’il est temps maintenant pour tous les acteurs de la politique congolaise de sauter sur leur ombre et d’accepter de faire des concessions pour aboutir à un processus électoral qui désignera les nouvelles autorités.
Donc pour vous, en aucun cas, ce ne serait possible d’envisager un prolongement du mandat présidentiel de plusieurs années, comme ça a été suggéré par certains membres de la majorité ?
Lorsqu’on interroge les membres de la majorité, ils disent tous qu’il n’est pas question demodifier la Constitution. Par conséquent, la Constitution est claire, c’est deux mandats de cinq ans. On peut justement, par des moyens très pragmatiques et indirects, prolonger de fait le mandat présidentiel parce que, si les conditions techniques sont réunies, prolonger le mandat présidentiel par des prétextes techniques n’est pas respecter l’esprit de la Constitution. Il faut avancer. La crainte, c’est que peut-être certains éléments de la majorité, peut-être aussi d’ailleurs des éléments hors de la majorité, ne prennent prétexte de problèmes techniques transformés en problèmes de fond pour ne pas respecter la Constitution qui prévoit deux mandats de cinq ans."


"RDC : Kabila tente de reprendre la main au Katanga"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kabila-tente-de-reprendre-la-main-au-katanga/
Le président congolais a perdu deux alliés de poids au Katanga, Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu, passés récemment dans l’opposition. Pour continuer à contrôler cette province stratégique, Joseph Kabila a entamé une vaste opération de répression politique.(...)"


"14-11-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203131&Actualiteit=selected
Sur l’inusable sujet du processus électoral, du dialogue, etc…la presse publie les conditions de la Cenco pour une bonne tenue du dialogue national. La rencontre sportive de football entre la Rdc le Burundi ce dimanche à Kinshasa, les nouvelles des partis politiques, telles la création du Burec et la problématique sur la paternité du MSR, le sort de Germain Katanga à La Haye, viennent compléter le menu, au demeurant assez incolore, de ce samedi. 

CENCO

La Conférence Episcopale Nationale du Congo vient de faire connaître sa position au sujet du Dialogue dans un texte que voici :


« 1.      A l’heure où semble imminente la tenue du dialogue national proposé par Son Excellence Monsieur le Président de la République, la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) voudrait apporter sa modeste contribution pour que le dialogue envisagé puisse consolider notre système démocratique et ainsi être porteur d’un avenir meilleur pour notre pays.
2.      A cet effet, la CENCO implore du Seigneur, Maître des temps et des circonstances, sa lumière pour qu’elle éclaire les cœurs et les esprits de toutes les forces vives de la Nation appelées au dialogue, afin qu’en privilégiant l’intérêt supérieur de la République, elles apportent leur concours à la construction d’un Congo réellement démocratique.
3.      Pour réussir ce grand pari, toutes les parties prenantes au dialogue doivent s’engager sincèrement, de prime abord et sans atermoiement, au respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’ordre constitutionnel.

4.      C’est pourquoi la CENCO estime urgent de rappeler sonpoint de vue exprimé au Président de la République lors des consultations organisées en vue du dialogue national. Le point de vue de la CENCO se résume dans les deux points suivants :
1° Le rappel du fait que « le dialogue est une voie royale et pacifique de sortie de crise. Il est un élément constructif de tout système démocratique ».
La nécessité de souligner que ce dialogue devrait se dérouler dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur.Concevoir la démarche ou procéder autrement comporterait le danger, aux conséquences incalculables pour la Nation,  de rouvrir le débat sur la révision ou le changement de Constitution dans ses articles verrouillés ou, en tout cas, d’en envisager la perspective.

5.      En clair, pour la CENCO, ni dans son déroulement, ni dans ses conclusions  recommandations, le dialogue ne peut énerver directement ou indirectement la lettre et l’esprit de la Constitution de la République ni ignorer les institutions républicaines prévues par elle.
Cela implique notamment que :
1° Toutes les parties s’engagent à respecter la Constitution et les Institutions de la République ;
2° Aucune transition ne soit organisée, car contraire à la Constitution ;
3° Aucune institution extraordinaire ne soit créée ;
4° Les délais constitutionnels concernant l’organisation des scrutins soient respectés.

6.      Quant au calendrier électoral, la CENCO avait proposé un réaménagement dans l’ordre suivant : élections provinciales (députés provinciaux, gouverneurs et sénateurs), législatives et présidentielle en 2016. Dans ces conditions, les élections locales, municipales et urbaines pourraient se tenir en 2017, en se donnant ainsi le temps et les moyens de mieux les préparer.
7.      La CENCO souhaite vivement que les conclusions du dialogue qui doivent aller dans le strict respect de la Constitution soient consignées dans un Accord politique électoral  liant toutes les composantes représentées aux assises. En même temps, que les composantes  s’engagent à traduire rapidement ces conclusions en actes juridiques et administratifs, selon le cas, au sein des institutions. Un climat de confiance entre les acteurs politiques est nécessaire pour la réussite du processus électoral.

8.      Il est nécessaire que la Communauté Internationale maintienne son appui au processus électoral en cours et se porte garante de la bonne fin des conclusions et recommandations du dialogue national afin d’éviter de nouveaux blocages qui résulteraient de la mauvaise foi de l’une ou de l’autre des parties.
9.      Que la Vierge Marie, Reine de la Paix et Notre Dame du Congo, nous obtienne de son Fils, la grâce de la réussite du processus électoral, dont dépend l’avenir de la nation congolaise ».

(On peut se demander à quoi il sert d’exhorter les hommes et de supplier Dieu et Notre Dame pour que se produisent de choses qui seraient à l’opposé de ce que désirent les organisateurs du Dialogue. Celui-ci n’a d’ailleurs aucune autre finalité que de ne respecter ni Constitution, ni calendrier, ni d’ailleurs aucune promesse quelconque. 
Il y avait un choix, que les Evêques n’ont jamais voulu ou osé faire. Ou bien l’Eglise se consacrait exclusivement à sa tâche spirituelle, c’est-à-dire qu’elle se bornait à distribuer « l’opium du peuple » pour inciter les gens à se résigner pieusement à tous leurs malheurs ; ou bien elle s’engageait politiquement mais, du même coup, devait accepter le fait que la politique inclut parfois des moyens violents car « quand la liberté est menacée, l’insurrection est le plus sacré des devoirs » Notion qui n’’st pas totalement étrangère au christianisme, si l’on en juge par Matthieu 10.34. Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. 
En l’occurrence, l’Eglise a alterné les prises de positions fermes et courageuses, comme cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa à propos des élections de 2011 : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité », alternant avec de piteuses reculades comme lorsque, toujours en 2011, elle n’a pas publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. Donner l’exemple de la fermeté puis se réfugier douillettement dans sa sacristie est une attitude inadmissible. NdlR)


La Prospérité titre« Dialogue : la Cenco met les garde-fous ! ». (° http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/2224-dialogue-la-cenco-met-les-garde-fous   ) 
D’après ce journal, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) a, dans un point de vue sur la tenue du dialogue national, apporté une lumière sur la consolidation du système démocratique, s’il faut construire un Etat de droit. En deux points, la Cenco insiste sur la nécessité du dialogue et le respect absolu du cadre institutionnel et constitutionnel en vigueur. Ils l’ont dit, dans une déclaration rendue publique.
(...)"


° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-defaillances-notoires-de-larmee-a-beni/




Compatriotiquement!


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Dernière édition par ndonzwau le 15/11/2015, 5:15 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Libre Examen 14/11/2015, 4:45 pm

ndonzwau a écrit:


[...]
CENCO

La Conférence Episcopale Nationale du Congo vient de faire connaître sa position au sujet du Dialogue dans un texte que voici :

[...]

3.      Pour réussir ce grand pari, toutes les parties prenantes au dialogue doivent s’engager sincèrement, de prime abord et sans atermoiement, au respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’ordre constitutionnel.

[...]


Compatriotiquement!

La CENCO reprend ici, presqu'exactement ce qu'Etienne Tshisekedi, ce vieil homme dont on dit qu'il n'a plus toutes ces capacités mentales, a dit il y a quelques temps.
Libre Examen
Libre Examen


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Message  ndonzwau 15/11/2015, 6:21 pm

"Violation de la Constitution de la RDC : par action et par omission
– Jean-Bosco Kongolo

° http://desc-wondo.org/violation-de-la-constitution-de-la-rdc-par-action-et-par-omission-jean-bosco-kongolo/

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 RDC_Cour-Constitutionnelle-741x480

Un à un, des pays africains se détachent de la liste des États faisant la promotion de la loi de la force pour enfin s’occuper des problèmes existentiels de leurs citoyens et de développement qu’exige la vie moderne. Avec sa Constitution parmi les plus démocratiques du continent, La République Démocratique du Congo-Kinshasa est encore, paradoxalement, à la recherche d’un dialogue comme voie à suivre pour son application. Alors que cette Constitution balise très clairement la voie de l’alternance politique en limitant sans équivoque le nombre et la durée des mandats présidentiels, les politiciens congolais trouvent qu’à quelques mois de la fin du mandat du président en exercice, il faille encore supplier celui-ci pour qu’il se prononce clairement qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2016. Certains vont jusqu’à proposer que pour qu’il libère la démocratie, une loi spéciale taillée sur mesure devrait être adoptée prévoyant un statut spécial à réserver aux anciens Président de la République[1], comme pour paraphraser un proverbe de chez nous qu’on traduirait comme ceci : « Couvrons les excréments, et ramassons les fourmis (à manger) qui sont juste à côté ».
Timidement, l’opposition se contente de menacer de traduire le Président de la République en justice pour violation de la Constitution tout en se gardant de prononcer le terme approprié qu’est la haute trahison. Et pourtant, cette Constitution, grâce à laquelle tout Congolais peut prétendre accéder au pouvoir, a tout prévu à ce sujet : les faits constitutifs de l’infraction de haute trahison pour violation de la Constitution, les personnes visées, les mécanismes de saisine de la Cour Constitutionnelle, institution judiciaire chargée d’en connaître, ainsi que la sanction qui est la destitution. Si l’on n’était pas une République bananière, c’est depuis longtemps que ces mécanismes auraient dû être déclenchés, la Constitution ayant été plusieurs fois violée depuis sa mise en application en 2006.
Pour que la lecture n’apparaisse pas comme une tâche ardue pour des lecteurs que nous voulons nombreux, cette analyse se propose, malheureusement, de n’examiner que les faits les plus récents, constitutifs de l’infraction de haute trahison, qui montrent qu’à plusieurs niveaux, par action et par omission, nous (Congolais) sommes en grande partie les artisans ou victimes consentantes des dictatures qui se succèdent (n’ayons pas peur des mots).

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Kabila-et-Gouverneurs-des-ex-11-provinces
Kabila et les gouverneurs des anciennes provinces de la RDC

Que faut-il entendre par haute trahison?

Au cours de sa vie, toute personne fait au moins une malheureuse expérience d’être trahie et cette trahison est d’ailleurs mal vécue parce que, le plus souvent, elle vient des personnes qui nous sont proches ou en qui nous avions investi toute notre confiance.
La Constitution est tellement importante pour la vie de la nation qu’il est du devoir de toute personne de la respecter (art. 62), c’est-à-dire respecter toutes les dispositions qu’elle contient. Autrement dit, personne n’est autorisé de la violer sous peine de sanction. Pour éviter tout malentendu, la Constitution elle-même définit, bien que sommairement, ce qu’il faut entendre par haute trahison (art. 165) :
« Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier ministre sont reconnus auteurs, coauteurs ou complices de violations graves et caractérisées des Droits de l’Homme, de cession d’une partie du territoire national. »

Les autres dispositions dont il est question ci-dessus et qui font référence à la haute trahison sont les articles 63, 188 et 190, qui disposent :
Article 63 : « Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison. »
Article 188 : « Les Forces armées sont républicaines. Elles sont au service de la Nation toute entière. Nul ne peut,sous peine de haute trahison, les détourner à ses fins propres. Elles sont apolitiques et soumises à l’autorité civile. »
Article 190 : « Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée. »
Il ressort de la lecture de toutes ces dispositions que même si le devoir de respecter la Constitution incombe à toute personne, l’infraction de haute trahison ne vise que quelques personnes, en raison de leur position au sein de l’État ou en raison de leurs activités en lien avec les forces armées. 

Personnes visées par l’infraction de haute trahison

Dans le cadre de cette analyse, nous ne parlerons de la haute trahison qu’en ce qui concerne la violation de la Constitution, dont le Président de la République est la seule personne visée par l’alinéa 1er de l’article 165 repris ci-dessus. Mais pourquoi seulement le Chef de l’État? La réponse est à trouver aussi bien dans le mode de son élection qui est le suffrage universel (art. 70) que dans l’importance et la signification de son rôle.
Article 69 : « Le Président de la République est le Chef de l’État. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux. »
La Constitution étant impersonnelle, comme d’ailleurs doivent l’être tous les textes de lois, le Président de la République dont parle ce texte est tout Congolais élu ou que le peuple de ce pays aura démocratiquement élu pour représenter la nation et pour exercer toutes les fonctions que la Constitution lui reconnaît. Pour que la personne élue Président de la République n’abuse pas de son élection et de son rôle de représentant de la nation, le constituant a pris la précaution d’exiger qu’il prête solennellement le serment suivant (art. 74: « Moi…(Mende, Muzito, Matungulu, Katumbi, Tshiani, Boshab, Kamhere, Fayulu, Tshisekedi, Kin Kiey), élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : – d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; – de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; – de sauvegarder l’unité nationale ;  de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;  de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix;  de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peupleles hautes fonctions qui me sont confiées. ». Fait très important, ce n’est pas par hasard que ce serment est reçu par la Cour constitutionnelle.

Article 163 : « La Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l’État et du Premier ministre dans les cas et conditions prévus par la Constitution. »
Article 164 : « La Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger leurs co-auteurs et complices. »

Les mécanismes de mise en accusation du Président de la République devant la Cour constitutionnelle

Compte tenu de son rôle au sein de la nation, la Constitution a prévu que la mise en accusation du Président de la République devant la Cour constitutionnelle pour haute trahison soit confiée aux deux chambres du Parlement, réunies en Congrès, conforment aux dispositions de l’alinéa 1er de l’article 166 : « La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du Président de la République et du Premier ministre sont votées à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur. » Nous y reviendrons.

Qu’en est-il du Président en exercice en RDC, M. Joseph Kabila Kabange?

Telle est la question taboue que personne, surtout sur place au Congo, au sein de l’opposition comme dans le camp du pouvoir, n’ose poser publiquement de peur de disparaître sans laisser de trace ou tout au moins d’être poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, pour incitation à la subversion, pour attentat et complot contre le Chef de l’État et toutes autres charges imaginables que savent formuler l’ANR et les autres services de renseignements. Poser cette question est plus que suffisant pour nous attirer la foudre et la haine de tous ceux qui, y compris des amis et connaissances, ne peuvent renoncer aux privilèges obtenus du seul fait de la présence de Joseph Kabila à la tête du pays.
Déjà, certains n’ont pas hésité de nous écrire (nous en avons pris bonne note) pour nous demander de les laisser tranquilles car « ils n’ont pas besoin de nos analyses ». D’autres pensent et sont convaincus que nous roulons pour l’opposition(en réalité nous roulons pour la démocratie et l’État de droit dans notre pays). D’autres encore, nous attendent au tournant pour nous sacrifier sur l’autel de leurs intérêts. D’autres enfin, confondant le Président de la République et leurs parents, que nous connaissons, nous ont fait ouvertement savoir que c’est grâce à lui, et à lui tout seul que malgré tout ce que nous écrivons, ils trouvent du pain pour leurs enfants.
Et pourtant tous les parents et la majorité du peuple congolais ne sont pas de cet avis. C’est pourquoi, par patriotisme, et convaincu qu’en coulisse, même les chantres (ténors) du kabilisme approuvent ce que nous soutenons, nous avons décidé de briser la glace pour exposer aux Congolais, de plus en plus nombreux à nous lire et conscients de la dérive totalitaire, des faits constitutifs de l’infraction de haute trahison dans le chef du Président Kabila. Nous avons choisi de ne parler que des faits les plus récents qui font couler beaucoup d’encre et de salive.

La nomination des commissaires spéciaux

L’acte, ordonnance de nomination des Commissaires spéciaux, a été posé le 29 octobre 2015 à Kinshasa, ville portant ce nom et capitale de la République Démocratique du Congo. Il est signé par Joseph Kabila Kabange, Président de la République, et contresigné par Matata Ponyo, Premier Ministre. Pour justifier ces nominations, les signataires de cette ordonnance ont pris tous les Congolais pour des cons en fondant leur acte notamment sur des textes de lois qui ne font aucune allusion au titre de « Commissaire spécial » inventé pour exécution d’un agenda caché :
«Vu la Constitution, telle que modifiée par la loi no11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certaines dispositions de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en ses articles 3, 4, 69 alinéa 3 et 81;
Vu la loi de programmation no15/04 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces;
Vu la loi no 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces, en son article 66 alinéa 2;
Vu l’Ordonnance no 12/2003 du 18 avril 2012 portant nomination d’un Premier Ministre;Vu l’Arrêt no R.Const. 008/2015 de la Cour Constitutionnelle rendu le 08 septembre 2015 sur requête du 29 juillet 2015 de la Commission Électorale Nationale indépendante; »

La lecture attentive, avec le cerveau plutôt qu’avec le cœur, de tous ces textes invoqués et de l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’indique nulle part, même dans leurs dispositions transitoires, où il est prévu la nomination des Commissaires spéciaux pour diriger les provinces issues du démembrement.Comment peut-il être possible, juridiquement parlant, que dans un même pays, il y ait des provinces(5) dirigées par des Gouverneurs « élus », rendant compte aux Assemblées provinciales et d’autres(21), dirigées par des « Commissaires spéciaux » nommés par le pouvoir central et ne rendant logiquement compte qu’à lui? Examinons cela, texte par texte.
– Dans le texte de la Constitution, les articles 3 et 4 invoqués dans l’ordonnance présidentielle disent ceci :Article 3 : «  Les provinces et les entités territoriales décentralisées de la République Démocratique du Congo sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux. Ces entités territoriales décentralisées sont la ville, la commune, le secteur et la chefferie. Elles jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. La composition, l’organisation, le fonctionnement de ces entités territoriales décentralisées ainsi que leurs rapports avec l’État et les provinces sont fixés par une loi organique. » Article 4 : « De nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la Constitution et par la loi. »
L’alinéa 3 de l’article 69, que nous avons reproduit ci-dessus et que nous reprenons dit du Président de la République qu’ « Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux. » Il est très important de souligner qu’à l’alinéa précédent (alinéa 2), il est précisé que le Président de la République « veille au respect de la Constitution ». Dans l’entendement du Président Joseph Kabila, veiller au respect de la Constitution, c’est créer tout ce désordre politico-administratif.

Enfin, l’article 81 dont voici le libellé se limite à énumérer, sans citer les Commissaires spéciaux, encore moins les gouverneurs des provinces, les hauts cadres de l’administration, de l’armée, de la police ainsi que des responsables des services et établissements publics qui ne doivent être nommés que par le Président de la République : « Sans préjudice des autres dispositions de la Constitution, le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres: 1. les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires; 2. les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police nationale, le Conseil supérieur de la défense entendu; 3. le chef d’état major général, les chefs d’état-major et les commandants des grandes unités des forces armées, le Conseil supérieur de la défense entendu; 4. les hauts fonctionnaires de l’administration publique; 5. les responsables des services et établissements publics; 6. les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics, excepté les commissaires aux comptes. Les ordonnances du Président de la République intervenues en la matière sont contresignées par le Premier Ministre ».
Tout ce que les juristes sérieux et les étudiants assidus en Droit, de même que tout intellectuel digne de ce nom peuvent retenir, c’est que depuis l’entrée en vigueur de la Constitution à laquelle il est malicieusement fait référence, les provinces sont et ne doivent être dirigées que par des Gouverneurs, ceux-ci étant élus(non pas nommés) par les députés provinciaux conformément à l’article 198 alinéa 2[2].
En principe, il serait superfétatoire d’examiner les autres textes auxquels il est fait référence dans l’ordonnance cavalière étant donné que, sous peine de nullité, aucun texte de loi ne peut être contraire à la Constitution. Mais pour mieux éclairer l’opinion, nous les abordons tout de même afin d’en faire ressortir les contradictions.


  • La loi de programmation déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces


Bien que s’y référant, les signataires de l’ordonnance de nomination des Commissaires spéciaux n’ont eux-mêmes trouvé dans cette loi aucune disposition à invoquer qui puisse justifier leur décision. Inutile donc de nous y attarder, car effectivement il n’y a aucune. Nous imaginons simplement qu’ils s’y sont référés pour embellir un peu leur ordonnance.
– La loi no8/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces
L’exposé des motifs de cette loi renseigne qu’elle a pour objet de fixer « les principes fondamentaux devant régir la libre administration de la province ainsi que l’autonomie de gestion de ses ressources humaines, économiques, financières et techniques, conformément à l’article 123 de la Constitution. » En lisant cette loi, l’on découvre que les signataires de l’ordonnance ont évité sciemment de se référer aussi à son article 23 alinéa 3 qui dispose, comme dans la Constitution, que « Le Gouverneur et le Vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par l’ordonnance du Président de la République. » L’article 123 de la Constitution dont il est question ici est celui qui, dans la répartition des matières entre le pouvoir central et le pouvoir provincial,énumère tout simplement les matières qui relèvent de la loi, c’est-à- dire du pouvoir législatif national tandis que l’article 66 alinéa 2, cité dans l’ordonnance renseigne que: « Les actes posés par le Gouverneurs de province dans ces matières sont susceptibles d’annulation.

En cas de nécessité, le pouvoir central peut réformer ou se substituer au pouvoir du Gouverneur de province. » La tricherie, monstrueusement flagrante, résulte du fait de sélectionner à la volée des dispositions, en omettant d’autres pourtant complémentaires, juste pour créer la confusion. En effet, cet article 66 ne peut avoir de sens et de justification dans cette ordonnance qu’en ce qu’il complète les articles 64 et 65(non cités) qui le précèdent et dont voici les libellés :
Article 64 : «  Dans les matières relevant de la compétence exclusive du pouvoir central, le Gouverneur de provincecoordonne et supervise les services qui relèvent de l’autorité du pouvoir central. » 
Article 65 : « Dans l’exercice de sa mission de représentation du pouvoir central et de coordination des services publics déconcentrés en province, le Gouverneur de province répond de ses actes devant le gouvernement central»
En ne se référant qu’à l’alinéa 2 de l’article 66 de cette loi, le Président de la République et son Premier Ministre ontintentionnellement violé cette loi, comme ils l’ont fait avec la Constitution, en nommant les hauts responsables des provinces et en leur collant le titre de « commissaire provincial » qui n’existe nulle part en droit positif congolais, comme si cette loi leur conférait ce pouvoir.

– L’Ordonnance no12/2003 du 18 avril 2012 portant nomination d’un Premier Ministre
Encore une fois, les signataires de l’acte de nomination des commissaires spéciaux se sont gardés de désigner les dispositions de cette ordonnance auxquelles ils entendent se référer pour justifier son invocation dans la nomination des commissaires spéciaux.
Le fameux arrêt de la Cour Constitutionnel du 29 juillet 2015 ne peut non plus être une bonne référence à causes des irrégularités étonnantes qui ont fait l’objet de étant plusieurs critiques pertinentes de la part des juristes de bonne réputation.[3] Pour rappel, la Haute Cour s’était arrogé la compétence que ne lui confère nulle part la Constitution de réguler la vie politique d’une part et, d’autre part, elle avait outrepassé l’objet de la requête introduite par la CENI, elle-même non qualifiée pour la saisir en matière d’interprétation des lois(Lire à ce sujet les articles 160 et 161 de la Constitution.)[4]
Cependant, une chose est de démonter que le Président de la République et son Premier Ministre ont intentionnellement violé la Constitution, une autre, la plus importante, est de chercher à savoir quelle devrait être l’attitude de tous les acteurs concernés par cette problématique d’envergure nationale qui risque, si aucune mesure n’est prise, de déchirer à nouveau le pays et de l’enflammer.

Que va-t-il alors se passer?

 Du côté des deux chambres du Parlement, réunies en Congrès pour dégager les deux tiers des membres exigés, il n’y a rien de positif à attendre de la plupart des sénateurs (tous ayant par ailleurs épuisé leur mandat) et des députés ayant plusieurs fois prouvé de quel côté ils se penchent chaque fois qu’il s’est agi de choisir entre l’intérêt supérieur de la Nation et leurs tubes digestifs. Si réellement ils aiment le pays, c’est le moment d’agir, sinon, ils violent eux aussi la Constitution par omission.
– Pour son premier test d’envergure en matière constitutionnelle (Dossier CENI)), la Cour constitutionnelle a aussi montré qu’on ne peut pas compter sur elle pour bâtir un État de droit et faire progresser la démocratie. En guise de gratitude envers le Chef de l’État qui les a nommés, certains sans le mériter, les membres de cette « Haute Cour », enivrés par le lait, ont sciemment fermé les yeux sur des notions élémentaires d’irrecevabilité d’une demande en justice pour défaut de qualité ou de force majeure, que même les étudiants de deuxième année en Droit souhaiteraient recevoir comme questions d’examen pour améliorer leurs notes. Ces hauts magistrats ont surtout oublié que la justice de la Troisième République est rendue non plus au nom du Président Fondateur du MPR ou d’un quelconque individu, mais au nom du peuple (art. 149 al.3 et 150 al.2 de la Constitution)[5]. Leur décision rappelle surtout la confusion entretenue précédemment par la Cour suprême de justice, faisant office de Cour constitutionnelle, lors des contentieux électoraux de 2011. Pour mémoire, c’est à quelques semaines seulement de la tenue des élections de 2011 que 18 magistrats furent nommés à la CSJ et 14 autres au Parquet général de la République. La plupart d’entre eux le furent en violation de la Constitution et du statut des magistrats, qui exigent que le Conseil Supérieur de la Magistrature en fasse les propositions. Ceci explique-t-il cela? A chacun d’y répondre. Toutefois, les hauts magistrats de la CC ont une deuxième chance de se rattraper pas seulement pour leur honneur mais pour monter à la face du monde que la justice congolaise peut recouvrir est en mesure d’affirmer son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. Ne pas le faire, c’est également voiler la Constitution par omission. Dans ce cas, ils peuvent être sûrs que l’histoire qui sera enseignée aux générations à venir, retiendra leur passagedémocraticide au sein de cette prestigieuse institution judiciaire.

– Et alors, faut-il croiser les bras et laisser l’infraction de haute trahison se consommer impunément jusqu’à l’installation d’une nouvelle dictature? Absolument pas, car il reste encore au peuple l’ultime moyen mis à sa disposition par la même Constitution en son article 64 qui dispose : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. » Ne pas remplir ce devoir civique, c’est violer collectivement la Constitution par omission et prouver que la dictature fait partie intégrante de notre culture politique. Ce n’est pas la communauté internationale ou encore moins les Burkinabés qui viendront le faire à notre place.
Nous sommes conscients que, dans le contexte congolais, toutes ces dénonciations peuvent nous valoir notre vie. Mais si cela pourrait être le prix à payer pour la patrie qu’on aime, que cette analyse serve de testament à léguer à la nation pour l’avènement de la démocratie et de l’État de droit. Nous pensons avoir fait notre part, à chacun de faire la sienne en commençant par assurer une très large diffusion (dans les médias et les réseaux sociaux) de cet appel patriotique à travers tout le pays et dans la diaspora. Ça ne sera pas de la subversion mais plutôt l’exercice d’un devoir civique.

Conclusion

Par ignorance et par naïveté, un peu partout on a vu des populations, organisées sur base ethnique et même clanique, fêter leurs « Commissaires spéciaux ». Nous avons même reçu des courriels nous communiquant les coordonnées téléphoniques de «  notre Commissaire spécial » pour que nous le félicitions. A présent que cette analyse éclaire en faits et en droit que par son ordonnance de nomination de ces cadres politico-administratifs, inventés pour se maintenir au pouvoir, M. Joseph Kabila n’a pas tenu son serment de veiller au respect de la Constitution, il est temps, avant que ça ne soit trop tard, que les mécanismes de sa mise en accusation pour haute trahison soient le plus rapidement déclenchés afin d’obtenir sa destitution. A défaut, que le peuple puise dans sa réserve d’énergie et de patriotisme (art. 64 de la Constitution) pour étouffer l’implantation d’une nouvelle dictature dans notre pays.

Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste & Criminologue"


"Références

[1] L’Avenir, 09/10/2014, http://www.radiookapi.net/revue-de-presse/2014/10/09/lavenir-aux-prochaines-presidentielles-statut-special-pour-le-meilleur-perdant-simpose, La Prospérité rappelle qu’il y a peu, le député Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, leader  du MR, a suscité un grand bruit dans le microcosme politique en proposant une loi sur le statut spécial à réserver aux anciens Présidents de la République.
Une initiative déclarée  sans objet, aux yeux de  Jacques Mokako qui pense, plutôt, que la Constitution a déjà réglé ce problème, lorsqu’elle fait  des anciens Présidents élus, au terme  de leurs mandats,  des Sénateurs à vie, poursuit Le journal.
[2] Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République.

[3] Jean-Bosco Kongolo M., Cour constitutionnelle ou caution de la violation de la Constitution?, http://desc-wondo.org/cour-constitutionnelle-ou-caution-de-violation-de-la-constitution-jean-bosco-kongolo/. Journal Le Congolais’ 13 sept. 2015, http://www.lecongolais.cd/lutundula-accuse-la-cour-constitutionnelle-davoir-bloque-le-processus-electoral/. Le Phare, 14 sept. 2015, Me Mayo relance le débat : La Cour constitutionnelle a mal jugé,http://www.lephareonline.net/le-depute-mayo-relance-le-debat-la-cour-constitutionnelle-a-mal-juge/.
[4] Article 160 : La Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi. Les lois organiques, avant leur promulgation, et les Règlements Intérieurs des Chambres parlementaires et du Congrès, de la Commission électorale nationale indépendante ainsi que du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, avant leur mise en application, doivent être soumis à la Cour constitutionnelle qui se prononce sur leur conformité à la Constitution. Aux mêmes fins d’examen de la constitutionnalité, les lois peuvent être déférées à la Cour constitutionnelle, avant leur promulgation, par le Président de la République, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat ou le dixième des députés ou des sénateurs. La Cour constitutionnelle statue dans le délai de trente jours. Toutefois, à la demande du Gouvernement, s’il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours.

Article 161 : La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des Chambres parlementaires, des gouverneurs de Province et des présidents des Assemblées provinciales. Elle juge du contentieux des élections présidentielles et législatives ainsi que du référendum. Elle connaît des conflits de compétences entre le Pouvoir exécutif et le Pouvoir législatif ainsi qu’entre l’État et les Provinces. Elle connaît des recours contre les arrêts rendus par la Cour de cassation et le Conseil d’État, uniquement en tant qu’ils se prononcent sur l’attribution du litige aux juridictions de l’ordre judiciaire ou administratif. Ce recours n’est recevable que si un déclinatoire de juridiction a été soulevé par ou devant la Cour de cassation ou le Conseil d’État.
[5] Article 149, alinéa 3 : « La justice est rendue sur l’ensemble du territoire national au nom du peuple».[
Article 150, alinéa 2 : « Les juges ne sont soumis dans l’exercice de leur fonction qu’à l’autorité de la loi ». "


"Olivier Kamitatu: «La RDC est une République et non un royaume»
° http://www.radiookapi.net/2015/11/15/actualite/politique/olivier-kamitatu-la-rdc-est-une-republique-et-non-un-royaume
«La République démocratique du Congo est une République et non un royaume, ni encore une monarchie constitutionnelle », a affirmé le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Olivier Kamitatu. Il a fait cette déclaration samedi 14 novembre, lors du congrès de son parti politique à Kinshasa, sous le thème «ARC face aux enjeux politiques de l’heure.»

Pour cela, il faut lutter pour le respect strict de la constitution. La lutte qui n’est pas facile, a-t-il reconnu.
«Notre lutte s’inscrit dans la durée. Le chemin de victoire a un prix et nous sommes décidés à payer ce prix», a poursuivi Olivier Kamitatu.
Quant au dialogue envisagé par le président Joseph Kabila, il estime qu’il est tout simplement inutile.
« En tant qu’ARC, notre devoir est de garantir que notre peuple pourra choisir ses dirigeants à temps. L’ARC doit s’engager à combattre avec détermination et courage tout projet funeste de transition illégitime qui mette en péril la survie du pays qui est déjà fragile», a indiqué Olivier Kamitatu.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ARC, Bruno Lapika a souligné que ce parti était indivisible et restait sous l’autorité morale d’Oliver Kamitatu.

À l’en croire, la crise actuelle autour de son label est artificielle et elle est « entretenue par des imposteurs».
Il faisait allusion aux dissidents de ce parti, qui avaient aussi tenu leur congrès la semaine dernière à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif  «de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP», avait expliqué un des participants, le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo.
Le congrès de l’ARC placé sous le thème : « ARC face aux enjeux politiques de l’heure » vise à débattre sur la marche de leur parti, depuis sa création et de la restructuration de ses organes, mais aussi d’aborder la question du processus électoral, du dialogue en vue et de leur engagement dans la lutte pour le respect strict de la constitution.​
L’ARC fait partie du G7, le groupe constitué de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution."


"RDC : après Tshisekedi, Katumbi ?"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274172/politique/rdc-apres-tshisekedi-katumbi/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 17/11/2015, 1:32 am

"DIALOGUE POLITIQUE - LA DISSOLUTION DU PARLEMENT EN GESTATION
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13570:dialogue-politique-la-dissolution-du-parlement-en-gestation&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Car%2065840001_200_200

Alors que rien sur le terrain ne rassure quant à sa tenue effective, le dialogue attise déjà  la convoitise. Naïfs, la plupart de Congolais ne songent pas aux dessous des cartes. Des analystes sont formels : il y a un piège bien tendu autour de ce forum. Le scenario prévoit la nomination de 200 députés nationaux et 100 sénateurs pour constituer le nouveau Parlement de la transition. Ce qui ne peut être possible qu’après la dissolution du Parlement en exercice. La Majorité est-elle prête à tenter ce qui a tout l’air d’un saut périlleux ?
Le Potentiel

Se  tiendra, se tiendra pas ? La question est sur toutes les lèvres alors que la première date qui a circulé sur la tenue du dialogue politique – le 15 novembre 2015 - est passée sans tambours ni trompette. Soit ! Rien n’est perdu, c’est une partie remise d’autant que cette date n’était pas encore officielle.
Dans les milieux proches de la Majorité présidentielle (MP) et d’une certaine opposition qui se veut plurielle, l’on continue à croire et à faire croire à l’opinion que ce forum aurait lieu, quoiqu’il en coûte. Le flottement autour de la date de la convocation de ce forum, rassure-t-on dans les rangs de la MP, ne serait que d’ordre protocolaire. Juste quelques réglages avant la convocation proprement dite de ces assises, censées  déverrouiller le processus électoral.

Cette approche est vite rejetée par les non partisans de la thèse du dialogue. Ils y voient une stratégie du pouvoir pour gagner du temps en vue d’un éventuel glissement.  Derrière le dialogue, nombre d’observateurs croient que la MP prépare un coup fourré pour contourner le verrou constitutionnel qui empêche son autorité morale de se représenter à la prochaine présidentielle de 2016.

Le schéma de la dissolution du Parlement

Selon des informations glanées dans quelques chancelleries et recoupées par des sources généralement bien introduites, le dialogue politique est un forum de dernière chance pour la MP. Les participants seraient suffisamment motivés pour jouer le jeu. Dans son puzzle, Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, est la clé du système. C’est en s’appuyant sur son adhésion au dialogue que la MP pense réaliser son rêve de glissement.[
Il s’agit, en apparence, de montrer qu’il est très  important pour toutes les parties congolaises de se mettre autour d’une table et d’éviter au pays de sombrer dans un nouveau chaos. Et, en contrepartie, les participants mis dans le coup pourraient obtenir des postes, pour les uns et des prébendes, pour les autres.
De bonne foi, peut-être, mais davantage par naïveté, la plupart de participants à ces assises, renseignent nos sources, n’auront été que des instruments entre les mains de la MP. Ils s’apercevraient, seulement sur le tard, du piège dans lequel ils seraient pris. Tout simplement parce que les dessous des cartes leur avaient échappé dès la case départ.

Nos sources soulignent que l’instrumentalisation, dont la plupart de ces participants auront été l’objet, consistera à endosser des résolutions et autres recommandations confectionnées à leur insu. Il s’agirait, entre autres, d’accepter une transition dont la durée ne pourrait pas dépasser trois ans ; d’entériner la nomination de nouveaux députés et sénateurs.
Devant la presse, le porte-parole de la MP, André Atundu, s’est presque lancé sur cette voie. Il a fait savoir que la MP travaillerait déjà pour une transition de deux à quatre ans. Un décor qui prépare l’atterrissage du forum politique. Et pour ce dernier cas, la Cour constitutionnelle serait une nouvelle fois mise à contribution.
Comme celle-ci l’avait fait déjà en son temps en ce qui concerne la nomination des commissaires spéciaux à la tête de nouvelles provinces, elle pourrait autoriser, par le biais d’un arrêt ou d’un avis, la Majorité au pouvoir de renforcer la cohésion nationale par la nomination de nouveaux députés et sénateurs dont la plupart seront issus du dialogue politique.

Le piège sans fin aura marché à merveille et se poursuivrait sans anicroche, c’est-à-dire, sans que la communauté internationale y voie un inconvénient ; dans la mesure où l’on aura fait passer la pilule selon laquelle ce serait le fruit des négociations entre les principales forces vives congolaises.
Grosso modo, la trame du scenario se présenterait de la manière suivante : la première étape serait le choix des parties au dialogue et de leurs délégués. La tâche sera facilitée par la pluralité et le dédoublement qui ont phagocyté autant les partis et regroupements politiques que les diverses plateformes de la société civile.  
La deuxième étape consisterait à les laisser débattre en toute liberté pour sauver les apparences. Le moment venu, il sera procédé, de manière subtile, à leur bourrer le mou au point qu’ils seront mis devant un fait accompli sans grande difficulté. N’ayant plus de choix, ils seraient obligés de jouer le jeu jusqu’au bout, acceptant et endossant toutes les propositions de résolutions et recommandations devant sanctionner le dialogue politique.

La troisième étape, qui découle de la deuxième, serait le report des élections, la reconstitution d’une nouvelle Majorité au Parlement permettant ainsi l’adoption d’une nouvelle Constitution. Les informations en circulation font état de la nomination, au terme du dialogue, de 200 députés nationaux  et 100 sénateurs pour constituer le Parlement de la transition. Le nouveau Parlement étant appelé à se transformer en chambre constituante pour l’élaboration et l’adoption de la nouvelle Constitution.
Des sources généralement bien informées rapportent qu’un groupe de juristes, incluant des experts de l’Université de Liège en Belgique et de l’Université de Kinshasa, travaillent sur ce qui devrait être le projet de Constitution de la 4èmeRépublique.
L’étape finale sera couronnée par l’organisation d’un referendum populaire pour l’adoption de la nouvelle Constitution. Celle-ci est censée inaugurer la quatrième République, redonnant ainsi la chance à l’autorité morale de la MP de se lancer dans une nouvelle bataille présidentielle.

Sur les traces de Brazzaville

La MP ne fait pas dans la dentelle. Dans le projet de budget 2016, des crédits spécifiques ont été prévus pour le referendum. C’est dire que la Majorité s’est inscrite dans un schéma bien précis. Elle n’entend pas s’en détourner, tant qu’elle aura la possibilité de fédérer plus de gens autour de son projet. Aussi, la boucle aura été bouclée et la MP pourrait rempiler en toute quiétude.
Comme c’est devenu à la mode dans plusieurs pays africains, la démocratie est en péril et le souverain primaire n’y voit que du feu. Kinshasa serait sur les traces de Brazzaville"


"Ouvrez les écluses !
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8231
Trois scénarii rivalisent d’ardeur sur l’agora politique, quant à l’issue aux problèmes cruciaux du pays, à environ une année des échéances déterminantes prévues en 2016. Depuis juin 2015, le Chef de l’Etat, le  premier citoyen congolais, voulant certainement jouer à l’apaisement des cœurs et des esprits, avait préconisé la tenue d’un dialogue à l’échelle nationale, pour éviter le chaos. C’est dans cette optique qu’il avait entrepris de consulter les forces vives de la nation, les leaders des partis politiques de l’Opposition et de la Majorité, les Députés et Sénateurs, les Chefs coutumiers, les églises, les jeunes, les femmes, les églises. Puis, vers la fin, il en avait longuement parlé avec la communauté internationale, représentée, ici, par les ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa.

Quels sont les sujets à inscrire à l’ordre du jour ? La réponse était aussi si simple que bonjour.  Kabila n’avait pas besoin, pour cela,  d’une caricature, pour les énumérer au bout de ses doigts. Tenez ! A ce dialogue, voulu inclusif, l’autorité suprême du pays souhaiterait que les congolais, seuls, débattent sur les matières liées notamment, au calendrier électoral, à l’enrôlement des jeunes devenus majeurs, à la sécurisation du processus électoral, au financement du processus mais, surtout, à la problématique de l’accompagnement de la communauté internationale, généralement,  assorti de multiples conditionnalités. A tout ceci, il ajoutait également, toutes les affaires sous-jacentes susceptibles d’être abordées, sans complaisance, pour sortir le pays du bourbier, en débloquant le processus électoral.

Le 30 juin, dans son discours à la nation à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance, Kabila Joseph y revenait, en lançant un vibrant appel à ceux qui hésitent encore à pouvoir rejoindre la barque du dialogue afin qu’ensemble, les congolais résolvent, eux-mêmes, les problèmes du pays, sans forcément recourir à la communauté internationale qu’il accusait, au passage, d’ingérences emberlificotantes  dans la cuisine interne. « Ne pas le faire », ce serait la meilleure façon de livrer le pays en pâture, s’il faut le laisser sombrer dans un océan d’eaux troubles. Plus de cinq mois après, le Président de la République s’est de nouveau signalé en ce mois de novembre 2015, en confirmant, cette fois-ci, l’irréversibilité de ce dialogue ainsi que  le caractère ‘’souverain’’ de ses résolutions.

Aujourd’hui, l’on peut dire que le décor est bien planté, pour y aller. Mais, avec qui ? L’Udps tangue  et multiplie tellement  des langages que nul ne sait dire si  oui ou non, le parti de Tshisekedi Etienne y participera. Le G7 n’y trouve aucun intérêt. La Dynamique de l’Opposition, constituée essentiellement de ceux-là qui avaient agité les rues des principales villes du pays, en janvier 2015, lorsqu’il était question d’une incise fâcheuse dénichée, autrefois, à l’article 8 de la loi électorale, boude. A la Majorité, l’ordre et la discipline ne collent plus. Tout bouge, tout change, comme l’affirmait si bien  Héraclite, du nom d’un vieux penseur mieux connu de tous  les philosophes de l’ère  contemporaine.  D’où, l’inventaire des forces a commencé au palais du peuple. Le contrôle des troupes est lancé. On se resserre dans les rangs, la journée. Alors que plus tard, la nuit, on tente de flirter avec les leaders ‘’satanés’’ du G7, du reste, exclus.

L’autre issue, c’est celle de la Tripartite : Majorité-Opposition-CENI sur laquelle  Katumbi et Kamerhe se seraient  appesantis, tout récemment, à Londres et  L’shi.  Kanku, dans sa quête de solution, préconise, lui, une table ronde électorale dont la mission serait d’aligner les principaux ténors de la majorité, de la société civile et de l’Opposition, pour traiter des questions électorales. En tout, le dialogue, la tripartite ou la table ronde résument en quelque sorte les pistes à explorer. Que les stratèges voient comment aider le pays à éviter trop de dépenses, trop de pertes de temps et trop de sujets superflus !  Qui en  prendrait l’initiative ? Là-dessus, toute l’équation est entre les mains de  Joseph Kabila. Il a toutes  les clés, pour ouvrir les écluses…"



"IRDH condamne la campagne de la «Majorité» pour 2 à 4 ans de glissement"
° http://www.lephareonline.net/irdh-condamne-la-campagne-de-la-majorite-pour-2-a-4-ans-de-glissement/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 22/11/2015, 5:55 pm

"Questions directes à Félix Tshisekedi
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10385
Secrétaire national chargé des Relations extérieures de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Félix Tshisekedi Tshilombo, 54 ans, répond aux questions de Congo Indépendant sur l’évolution politique au Congo-Kinshasa en général et sur les tractations en cours en vue de l’organisation d’un « dialogue politique » en particulier. "Le peuple congolais en a marre de Joseph Kabila . "

L’UDPS est le seul parti ayant pignon sur rue qui a accepté de participer au «dialogue politique » initié par "Joseph Kabila". Après les deux contacts que votre parti a eu avec les délégués du pouvoir, n’avez-vous pas le sentiment d’être un peu seul face à «Joseph Kabila» ? 

Ce que vous dites n’est pas «sympathique» vis-à-vis de nos autres alliés. Je pense notamment à Jean-Pierre Lisanga Bonganga ainsi qu’à Eugène Diomi Ndongala avec la MPP (Majorité présidentielle populaire) qui est un regroupement politique qui va au-delà des frontières de la Démocratie chrétienne. Je pense également au « G14 » que dirige le Dr Kabamba Mbwebwe. Il y a enfin la base de l’UDPS qui a largement adhéré au schéma du dialogue. Comme vous pouvez le voir, tous ces alliés constituent une force politique sérieuse. Par conséquent, nous ne nous sentons nullement seuls.
Regrettez-vous les deux «contacts secrets» que vous avez eu avec les délégués du pouvoir kabiliste ? Par « vous », il s’agit bien entendu de l’UDPS. 
Pas du tout ! Nous n’avons nullement fait mystère des sujets abordés lors des deux « rounds ». Le second round a été interrompu le 13 septembre sur décision du Président de l’UDPS. Nous n’avions rien à cacher. Nous n’avons aucun regret.

Quelle est la raison profonde qui a poussé votre délégation à quitter la table des discussions ?
Cette raison profonde se trouve dans la discordance entre l’ambiance conviviale qui régnait durant les discussions - on avait accompli des avancées sur beaucoup de sujets – et la réalité qui se passait sur le terrain. Sur le terrain, {Joseph} Kabila reprenait d’une main ce que ses émissaires donnaient d’une autre main. Nous avons compris qu’il s’agissait d’une machination. Voilà pourquoi la direction de notre parti avait décidé de quitter ces « concertations en coulisses » pour s’engager dans un "dialogue ouvert" sous la médiation internationale et la pression de la l’opinion.
Dans une interview accordée à radio Okapi mi-septembre dernier, vous avez déclaré que l’UDPS n’allait pas au dialogue « pour faciliter le glissement ». Avez-vous reçu des « propositions » de la part du pouvoir ? 
Pas du tout ! Nous avons senti que les « amis d’en face » entretenaient le flou en usant de la langue de bois chaque fois que nous abordions les questions relatives au processus électoral en conformité avec les échéances constitutionnelles.
Qu’entendez-vous par « flou » ?
En fait, les délégués du pouvoir n’étaient pas capables de dire si les options que nous allions lever au cours du dialogue allaient se conformer aux délais constitutionnels. Je pense précisément au « partenariat stratégique » qui nous a été proposé.

D’aucuns ont parlé d’un poste de vice-président de la République pour Etienne Tshisekedi …
Il y a à boire et à manger là-dedans. Il y a eu effectivement des propositions des postes mais aussi un « programme commun » de gouvernement. Il n’y avait rien de précis.
Se fondant notamment sur un rapport de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), le porte-parole de la «Majorité présidentielle» André-Alain Atundu a déclaré récemment à radio Okapi que le recensement de la population devrait précéder les élections. Selon lui, le but serait d’avoir des «données fiables» garantissant des « élections crédibles ». Selon des « experts », cette opération pourrait prendre deux à quatre ans. Votre réaction ?
J’ai l’impression qu’on assiste à une surenchère du discours pro-Kabila. Et que M. Atundu tente de battre M. Lambert Mende, l’autre porte-parole de leur camp. M. Atundu est complètement en dehors de la réalité. Il n’y a personne – même dans leur propre camp – qui accepterait une telle chose. M. Kabila avait nommé, en son temps, M. Adolphe Lumanu à la tête de l’ONIP (Office national de l’identification de la population). Le projet a fait un « flop ». Ils ont très bien compris que c’est une expérience qu’il ne fallait pas tenter tant au regard des échéances constitutionnelles qui nous guettent que de la communauté internationale qui veille au respect de ces délais constitutionnels. Il me semble que le porte-parole de la MP a raté là une nouvelle occasion de se taire. En tous cas, ce recensement ne se passera que dans ses rêves. 
Le même porte-parole de la majorité a indiqué que le dialogue est nécessaire afin de prévenir des « violences post-électorales ». Redoutez-vous des violences post-électorales ?
Il n’y a que ceux qui contrôlent l’armée et la police qui pourront provoquer ces violences post-électorales. On l’a vu lors des consultations politiques de 2011. Je suis surpris de constater que ceux qui gouvernent ce pays depuis quinze ans se réveillent brusquement pour constater que les « données » disponibles ne sont pas fiables. Nous avons aussi des experts qui nous ont démontré qu’il est techniquement possible d’avoir un fichier électoral mis à jour et des élections irréprochables. Pour ces experts, l’enrôlement de nouveaux majeurs est faisable en six mois. A partir de maintenant, il est encore possible d’organiser l’élection présidentielle et les législatives en 2016. Il est clair que les « experts » de la majorité tentent de faire durer le plaisir… 

Que pensez-vous de la position des évêques catholiques qui ont dit « oui au dialogue » mais « dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur » ?
L’UDPS ne dit pas autre chose ! Je suis d’ailleurs étonné que cette position de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) fasse sursauter l’opinion. C’est la position que notre parti martèle depuis l’année passée. 
Votre parti a donné au secrétaire général de l’ONU jusqu’au 30 novembre prochain pour désigner un médiateur international pour le dialogue. Qu’allez-vous faire au cas où rien ne se passait à cette échéance ? 
Dans ce cas, l’UDPS ne participera à aucun dialogue. A moins qu’il nous soit démontré qu’après le mois de novembre, il sera encore possible d’avoir non seulement un dialogue mais surtout un dialogue qui va respecter les échéances constitutionnelles et qui va permettre au processus électoral d’être crédible. Et qu’on aura au bout de tout cela une alternance démocratique par la passation de pouvoir entre un Président sortant et un Président entrant. Il faut craindre que nous entrions dans une période d’incertitude au cas où notre « ultimatum » n’était pas pris en considération. Cette période risque de déboucher sur un « glissement » dont nous ne voulons en aucun cas être comptables. Vous le savez autant que moi que c’est M. Kabila et sa clique qui ont très mal géré la situation. C’est eux qui doivent rendre compte. Nous n’entendons en aucun cas les accompagner dans cette mésaventure. 
En septembre dernier, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a déclaré que le gouvernement n’avait pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs de 21 nouvelles provinces et leurs adjoints. Selon un rapport de la Cour de comptes, le gouvernement a affecté, au cours de l’exercice 2014, un milliard de dollars américain à des dépenses non prévues dans le budget. Votre réaction ?
Je ne suis nullement étonné!
Devrait-on parler de mauvaise foi ?
Absolument ! Vous ne faites allusion qu’à ce milliard alors que depuis 2012, le même gouvernement a dégagé, chaque année, une somme de 200 millions de dollars. En cette année 2015, on devait trouver un total de 800 millions de dollars dans le compte du budget destiné aux élections. Les gouvernants actuels sont les seuls à connaitre la destination donnée à ces sommes d’argent. Il y a une volonté manifeste de ne pas organiser les élections en temps opportun. Nous disons et restons ferme là-dessus : s’il n’y a pas d’élections en 2016, M. Kabila et sa clique doivent en tirer les conséquences qui s’imposent et partir. Le reste de la classe politique aura l’opportunité de réfléchir sur l’éventualité d’une « transition » à mettre en place. Mais, une transition sans Kabila. 

Que répondez-vous à ceux qui allèguent qu’après la nomination des « commissaires spéciaux » à la tête des 21 nouvelles provinces, ceux-ci pourraient annoncer, au cours d’une prochaine réunion avec "Joseph Kabila", le «désir d’un référendum constitutionnel» exprimé par la « population»? Avez-vous entendu parler de ce scénario ?
Je n’ai pas encore entendu parler de ce scénario. Toutefois, je ne suis pas du tout inquiet. Je sais que le peuple congolais en a marre de Joseph Kabila. Celui-ci a usurpé le mandat qu’il est entrain d’achever. C’est un mandat qui devait revenir à Etienne Tshisekedi. Il y a déjà cette frustration que le peuple congolais endure depuis plusieurs années. M. Kabila serait mal inspiré d’ajouter une énième provocation en initiant un référendum constitutionnel. Dans le cas contraire, il va fournir les « ingrédients » nécessaires pour pousser la population à le chasse du pouvoir. Nous ne resterons pas les bras croisés… 
Quel est votre commentaire à cette phrase prononcée, en juillet, par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, dans une interview accordée à Jeune Afrique : « (…) tout se fera avec Kabila parce que c’est lui le président de la République. Tout se fera donc par lui et rien ne sera sans lui ni contre lui. (…) ?
Kin-Kiey Mulumba est un homme qui nous a habitués avec des déclarations farfelues. Je n’ai pas de respect pour ce genre de personnage. La classe politique congolaise ne sera digne de respect que lorsqu’elle aura exclu de son sein ce genre d’individus.
Quel est l’état des relations entre l’UDPS et la plateforme dite « Dynamique de l’opposition » ? 
Nos amis de la « Dynamique » n’ont pas été corrects avec nous…

C’est-à-dire ?
Au départ, nous étions ensemble lorsque les Envoyés spéciaux de la communauté internationale étaient venus à Kinshasa. C’est ensemble que nous avions levé l’option pour la tenue d’un dialogue. Pour des raisons obscures, ils ont changé d’avis sans nous consulter. C’est leur droit. Là où le bât blesse est que les membres de la Dynamique nous ont diabolisés. Il y a eu toute une « campagne » disant que nous étions de connivence avec le camp Kabila. Mon nom a même été jeté en pâture. On a prétendu que j’avais reçu la promesse d’obtenir le poste de Premier ministre. Certains ont même attenté à la dignité de notre Président. Ce sont des agissements qui laissent des traces. Les relations entre nous et la Dynamique ne sont plus ce qu’elles étaient même si nous nous croisons lors des réunions organisées par la communauté internationale. La question relative au dialogue a fini par élargir le fossé qui nous sépare. Nous n’avons pas la même position. 
Faudrait-il désigner un « médiateur » pour réconcilier les deux camps ?
Je suis profondément un démocrate. J’accepte la divergence de vues. La Dynamique est contre le dialogue et préfère une « tripartite » Pouvoir-CENI-Opposition. On voit ce que représente la CENI aujourd’hui. Elle est complètement discréditée. La Dynamique va dialoguer avec qui ? L’UDPS a une feuille de route qui a été proposée au monde entier. La Dynamique, elle, ne propose rien. J’espère que la position de la Dynamique est sincère et qu’elle ne fait pas seulement du « ôtes toi de là pour je m’y mette… ». En clair, j’espère qu’elle ne cherche pas à nous diaboliser pour s’approprier l’aura et la crédibilité de l’UDPS.
N’êtes-vous pas « condamnés » à vous entendre ?
Absolument ! Je dois avouer qu’il y a des contacts. Je ne sais pas si c’est le lieu pour en parler. Nous avons jeté quelques ponts avec certains d’entre eux pour mettre en place une « convergence parallèle ». Nous sommes d’accords sur les grands principes. A savoir : le départ de Kabila, l’alternance démocratique, un processus électoral crédible etc.

Qu’en est-il des relations entre l’UDPS et les partis du « G7 » ?
Je viens de vous parler des échanges que notre parti a avec certains. Vous avez sans doute appris que la Dynamique, le G7 et Moïse Katumbi sont plus au moins dans la même mouvance d’idées…
Apparemment, Moïse Katumbi n’a pas encore décidé de descendre dans l’arène politique…
Tout le monde sait que c’est pour bientôt. Comme vous l’avez remarqué, il a rencontré tout récemment notre Président. Je crois qu’il y a une certaine convergence de vues. Il y a surtout le respect mutuel.
Aucune information n’a filtré à la suite de cette rencontre…
C’est normal ! Ce sont des acteurs politiques qui ont voulu se voir. Ils n’ont pas voulu sanctionner leur entrevue par un communiqué. Ce qui est important c’est la confiance et le respect mutuel. C’est de bonne augure pour la suite...
Est-ce le président Etienne Tshisekedi qui va conduire la délégation de l’UDPS au « dialogue » ? 
Je confirme qu’il va rentrer à Kinshasa à cette occasion. Conduire la délégation l’UDPS, c’est une autre chose. Je ne vais pas m’avancer là-dessus. Il laissera ce travail à ses émissaires ou experts du parti.
Envisage-t-il de rentrer définitivement au pays ?
Bien entendu! Ce sera à l’occasion du dialogue."


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° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2554-kabila-pris-dans-la-tourmente-de-sa-tour-de-babel.html
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2556-flash-kabila-envoie-le-general-etumba-et-l-ag-kalev-a-brazzaville-pour-tester-sassou-et-sollicite-mugabe-pour-briguer-la-presidence-de-l-union-africaine-en-2016.html
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° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2558-mise-en-garde-de-sassou-a-kabila.html

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10374
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10387
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10376
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10373


"RDC : l’unité nationale, un impératif !
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274136/societe/rdc-lunite-nationale-un-imperatif/
par Bob Kabamba
Politologue, Bob Kabamba est professeur à l’Université de Liège et coordonnateur de la cellule d’appui politologique en Afrique centrale.
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Pour beaucoup d'observateurs, l'un des points positifs de la gestion du Congo par le président Mobutu aura été de forger et de consolider son unité nationale. On entend souvent dire que c'est à Mobutu que l'on doit le nationalisme congolais, qui se définit comme le sentiment d'appartenance à une seule nation.


Comme on le sait, ce concept est sujet à débat et à polémique. Mais l’Histoire nous enseigne le contraire. En effet, dès la création de l’État indépendant du Congo (EIC), après la conférence de Berlin, en 1885, par Léopold II, roi des Belges et souverain de l’EIC, ses hommes s’efforcent de créer un nouvel ordre social. Assez rapidement, et conformément aux accords, le Congo se retrouve au centre des influences commerciales et d’exploitation des puissances de l’époque. Toute la politique du roi belge à l’égard de l’EIC est fondée sur l’impératif d’unifier ce dernier pour maximiser la rentabilité de cet investissement et se préserver des ingérences étrangères.
Après avoir arraché le Congo à Léopold II, l’État belge colonisateur contribue énormément à consolider cette unité en promouvant une politique de conscientisation collective dans cet espace.

Les populations congolaises en seront les premières victimes. Plusieurs millions de personnes perdent la vie et nombre d’autres sont fortement mutilées. Néanmoins, cette politique aura jeté les fondements de l’impératif de l’unité. Après avoir arraché le Congo à Léopold II, l’État belge colonisateur contribue énormément à consolider cette unité en promouvant une politique de conscientisation collective dans cet espace.
Malgré l’existence de plusieurs réalités ethniques ou de plusieurs aires linguistico-socio-économiques, la Belgique réussit à créer une conscience congolaise en imposant un État moderne, notamment grâce à sa politique d’administration coloniale. Ainsi, elle a renforcé l’identité moderne du Congolais aux niveaux culturel, économique et social. Vers la fin de la colonisation, cet impératif unitaire se retrouve au cœur des revendications non seulement des indépendantistes et des nationalistes mais aussi des partisans du fédéralisme.

Au cours de la période postcoloniale, l’unité léopoldienne, consolidée par le colon belge, est toujours au cœur de la politique congolaise malgré les nombreuses péripéties faites de révoltes et de sécessions, notamment celles du Katanga et du Sud-Kasaï. La gestion de Mobutu après son coup d’État s’est inscrite dans cette dynamique et s’est accompagnée d’une forte propagande, lui permettant de consolider son pouvoir pendant plus de trente ans. Par la suite, la mobilisation de l’impératif d’unité nationale a permis de faire échec aux différentes tentatives de balkanisation du pays, pendant la guerre ayant permis l’accession au pouvoir deLaurent-Désiré Kabila puis lors de la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenue par le Rwanda.

On s’enrôle chez soi et on choisit son député national au sein de sa tribu ou de son ethnie. C’est dans ce schéma que s’est construit et que se consolide le nationalisme congolais
Ainsi, au fil des décennies s’est forgée et consolidée cette identité congolaise qui se retrouve au cœur du nationalisme congolais. L’impératif d’unité constitue le fondement de l’identité congolaise, et ce malgré l’appartenance des uns et des autres à une ethnie ou à une aire linguistico-socio-économique différentes. Il se retrouve chez tous les Congolais de toute origine, et il est parfois poussé à l’extrême et donne lieu à des excès qui vont jusqu’à dénier cette identité à certaines catégories de la population comme les Banyarwandas du Nord-Kivu ou les Banyamulenges du Sud-Kivu, perçus à tort comme des envahisseurs. Ces excès peuvent entraîner des violences à l’encontre de tous ceux qui sont perçus comme des étrangers spoliant les richesses du Congo, lors des manifestations de la diaspora par exemple.

Cet impératif cohabite aussi avec l’espace plus restreint que constitue la tribu ou l’ethnie. C’est au sein de cet espace que s’élaborent des stratégies de vie ou de positionnement socio-économique, voire politique comme illustré lors de l’enrôlement des électeurs et de l’élection des députés nationaux ou provinciaux en 2006 et en 2011. On s’enrôle chez soi et on choisit son député national au sein de sa tribu ou de son ethnie. C’est dans ce schéma que s’est construit et que se consolide le nationalisme congolais." Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes


"« Joseph Kabila » s’est auto-disqualifié
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10379

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Jkconstitution
"Joseph Kabila" brandit la Constitution qu’il vient de promulguer le 18 février 2006

« Le président de la République est le chef de l’Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux ». Telle est la stipulation de l’article 69 de la Constitution. Un article qui érige le chef de l’Etat en régulateur de la vie politique, mieux, « l’arbitre suprême ».


Depuis le lancement du débat sur le «dialogue politique», le président sortant «Joseph Kabila» s’affiche plus que jamais en chef de «clan». Le clan des réactionnaires qui rêvent d’une prolongation de son bail à la tête de l’Etat, en violation de la Constitution. Le prétexte avancé est de « prendre le temps » de préparer des « élections crédibles » afin, disent-ils, de «prévenir des violences post-électorales».
Lors des joutes oratoires entre les pros et anti-dialogue, il n’est pas rare d’entendre certains acteurs politiques de la « majorité présidentielle » présenter « Joseph Kabila » comme étant le « garant de la Constitution » ou le « garant des institutions ». Une allusion à l’article précité.

Depuis son accession à la tête de l’Etat congolais dans les conditions que l’on sait, « Joseph Kabila » n’a cessé de se révéler bien incapable de se hisser à la hauteur de la fonction exceptionnelle qu’est celle du chef d’un Etat. A fortiori le chef d’un Etat de la dimension du "Grand Congo".
A quelques douze mois de l’expiration de son second et dernier mandat, « Joseph Kabila » est, sans doute, encore le chef de l’Etat du Congo-Kinshasa. Pour combien de temps encore? Dieu seul le sait. Les semaines et mois à venir pourraient être riches en rebondissements.

"Joseph Kabila" est également le représentant de la nation congolaise. C’est, en effet, lui qui exerce l’effectivité du pouvoir. Peut-il encore se prévaloir du titre de garant de cette Constitution dont il tente désespérément de contourner les articles 70 et 220 afin de briguer un troisième mandat?
A-t-il jamais incarné l’unité nationale? Peut-il se targuer du titre « d’arbitre » alors qu’il s’appuie sur un groupe des Congolais contre d’autres? Peut-il enfin revendiquer la qualité de «garant» du fonctionnement régulier des institutions et de l’intégrité du territoire national au regard de l’instrumentalisation de la justice et de la force publique, du désordre instauré dans la Territoriale suite au découpage précipité du territoire national et de l’incapacité d’assurer la sécurité des personnes et des biens notamment dans le territoire de Beni?

Dans les pays démocratiques où ceux qui aspirent à le devenir, le chef de l’Etat est considéré comme un arbitre. L’arbitre suprême. «Je serai le Président de tous mes compatriotes y compris de ceux qui n’ont pas voté pour moi ». C’est la phrase rituelle que tout chef d’Etat fraîchement élu prononce en guise de gage de son impartialité.
Arbitre, le chef de l’Etat est censé transcender les contingences partisanes. C’est lui qui est appelé à clore le débat en montrant le chemin de l’apaisement. "Joseph Kabila", lui, n’a pas cessé de se comporter en "grand commun diviseur".
Le chef de l’Etat est un rassembleur. Il n’est plus l’homme d’une ethnie ou du parti ou groupe des partis qui a contribué à le porter au pouvoir. Il est au service de toute la nation.

Lors de son investiture le 20 décembre 2011, «Joseph Kabila» avait juré «solennellement devant Dieu et la nation» de «ne se laisser guider que par l’intérêt général» et de «consacrer toutes» ses « forces à la promotion du bien commun et de la paix ». En ne respectant pas ces engagements, il s’est auto-disqualifié.
Enfin, en confiant aux confessions religieuses, lundi 2 novembre, que «c’est le glissement ou la guerre», le président sortant devient plus jamais une menace pour la stabilité, la paix et la sécurité. Une menace qu’il importe d’écarter avant qu’il ne soit trop tard. L’heure a sonné pour sortir le sortant..."



"Vite le calendrier réaliste : CENI, l’équipe Nangaa sera jugée au travail ! "
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8298&rubrique=POLITIQUE
"À L’OCCASION DE SON INVESTITURE - CÉNI : NANGAA SE LANCE DANS UNE MANŒUVRE DILATOIRE"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13603:a-l-occasion-de-son-investiture-ceni-nangaa-se-lance-dans-une-manoeuvre-dilatoire&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Dialogue en ballottage : la Majorité et l’UDPS de nouveau au bord de la rupture"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-en-ballottage-la-majorite-et-ludps-de-nouveau-au-bord-de-la-rupture/
° http://www.lephareonline.net/dialogue-ludps-a-bout-de-patience/

"La société civile forces vives de Kinshasa appelle à un dialogue inclusif en RDC"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/20/actualite/politique/la-societe-civile-forces-vives-de-kinshasa-appelle-un-dialogue

"Déclaration de Danae Dholakia, 
Envoyée spéciale du Royaume-Uni, le 17 novembre 2015 "

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203176&Actualiteit=selected
° http://www.rfi.fr/afrique/20151118-rdc-royaume-uni-respect-delais-elections
"Avec la dernière énergie : Lambert Mende répond à Danae Dholaki et contredit Margaret ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8315


° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13610:vers-une-facilitation-internationale-dialogue-kabila-sollicite-l-implication-de-l-onu&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13595:respect-de-la-constitution-publication-du-calendrier-electoral-appel-des-forces-vives-de-la-nation&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13588:respect-de-la-constitution-glissement-ou-transition-difficile-consensus-pour-un-dialogue-porteur&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13577:eclatement-des-partis-politiques-les-doublures-compromettent-la-credibilite-du-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-vers-l-abandon-de-la-constitution-564e11683570bccfaf2974c7


° http://www.rfi.fr/afrique/20151120-rdc-opposition-manifestations-violations-droits-homme-onu-kasai-sud-kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20151120-rdc-femmes-violees-kalehe-sud-kivu-onu
° http://www.rfi.fr/afrique/20151113-rdc-fichier-electoral-pas-point-oif-revision-tension-presidentielle-ceni
° http://www.rfi.fr/afrique/20151112-rdc-apres-affrontements-police-unafec-porte-plainte


"RDC:« desdéfaillancesnotoiresdel’armée »àBeni"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-defaillances-notoires-de-larmee-a-beni/

"Célestin Kanyama, confessions d’un « Esprit de mort »"
° http://www.jeuneafrique.com/277064/politique/rdc-celestin-kanyama-esprit-de-mort-se-confie/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 25/11/2015, 12:11 am

"RDC: la Ceni plaide pour le dialogue national"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151124-rdc-ceni-dialogue-national-processus-electoral-vital-kamerhe
En République démocratique du Congo (RDC), depuis lundi, des représentants de la société civile de tout le pays sont réunis à Kinshasa. Un forum de deux jours pour parler du dialogue proposé par Joseph Kabila, du processus électoral à venir et du rôle que doit jouer la société civile. Une série d'acteurs issue de ses rangs, mais aussi des experts et des politiques ont été invités pour donner leur point de vue et répondre aux questions de l'Assemblée.

La Ceni prépare une nouvelle évaluation du processus électoral pour voir ce qui est possible dans le temps qui reste. C'est ce qu'annonce Delion Kimbulungu, le chargé de communication de la Ceni aux représentants de la société civile.
Il leur explique également les contraintes logistiques, le besoin de construire des infrastructures et de renouveler le parc automobile. Et surtout la nécessité pour les acteurs politiques de se mettre d'accord. Des acteurs politiques qui par leurs divergences auraient, selon lui, fait perdre beaucoup de temps.
Delion Kimbulungu a plusieurs fois répété que le dialogue proposé par Joseph Kabila pourrait avoir un impact bénéfique sur le travail de la Ceni. Ses propos ont choqué son co-paneliste, l'opposant Me Jacques Ndjoli, vice-président de la commission électorale en 2011 et sénateur MLC (Mouvement de libération du Congo).


■ Vital Kamerhe prêt à participer au dialogue national si Kabila fait un geste Rolling Eyes  Laughing  Laughing

Alors que la convocation du dialogue par le président Joseph Kabila est attendue, convocation que l'on dit imminente dans son entourage, plusieurs parties et organisations de la société civile ont clairement marqué leur volonté de ne pas y participer. C'est notamment le cas de la dynamique de l'opposition, la principale plateforme dont fait partie l'UNC de Vital Kamerhe. Cette figure de l'opposition se dit néanmoins prêt à rejoindre ce dialogue si le chef de l'Etat fait un geste, annoncer qu'il respectera la Constitution, y compris pour les délais constitutionnels de la présidentielle et qu'il souhaite que les participants au dialogue s'inscrivent dans le même schéma."

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Si le président, dans un message solennel à la nation, dit dès le départ à la nation, "je ne voudrais pas que le dialogue puisse avoir comme finalité la modification de la Constitution". Il s'engage à respecter la Constitution et rassure le peuple congolais qu'il ne va pas briguer le troisième mandat et n'est pas candidat. Pour mon parti, ça suffit pour que nous puissions participer aux pourparlers qui vont permettre au peuple congolais d'avoir un calendrier inscrit dans le délai constitutionnel.
Vital Kamerhe24/11/2015 - par RFI Écouter


Maman Sidikou: « Nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif »
° http://www.radiookapi.net/2015/11/24/actualite/politique/maman-sidikou-nous-encourageons-tous-les-congolais-un-dialogue

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Le chef de la Monusco, Maman Sidikou, a été reçu ce mardi par le chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila.

«Nous avons évidemment comme d’habitude réitéré le fait que nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif parce que la solution des problèmes du Congo ne viendra pas des Nations Unies, mais ça viendra des Congolais», a déclaré mardi 24 novembre le nouveau chef de la Monusco, Maman Sidikou, après son entretien avec le président de la RDC, Joseph Kabila.


Huit jours après son entrée en fonction, le chef de la Monusco a notamment discuté avec Joseph Kabila des élections à venir et de la contribution de la Monusco.
Maman Sidikou a fait savoir au terme de son entretien avec le président congolais que la Monusco a notamment pour mission d’accompagner la RDC « vers plus de stabilité ».
«Notre grande tâche c’est d’accompagner le Congo dans sa marche vers plus de stabilité, y compris politique. Nous avons brièvement évoqué la question des élections à venir. Nous avons évidemment comme d’habitude réitéré le fait que nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif parce que la solution des problèmes du Congo ne viendra pas des Nations Unies, mais ça viendra des Congolais. Je pense que le président de la République est en train de donner la preuve que c’est cela qu’il veut. Nous attendons les prochains jours pour savoir comment les choses vont se mettre en place pour apporter notre soutien; et notre soutien sera conséquent, évidemment en fonction de la demande des Congolais», a indiqué le chef de la Monusco.

Dialogue politique

Au cours de la 5e réunion extraordinaire du conseil de ministres présidée par le chef de l’Etat congolais mardi 24 novembre, Joseph Kabila a également évoqué la question du dialogue politique qu’il compte organiser.
Le compte-rendu de ce conseil de ministres lu à la télévision publique indique que le président de la République a annoncé qu’après avoir consulté tout le monde, il fixera bientôt l’opinion sur l’option qu’il a levée au sujet du dialogue politique.
Joseph Kabila a invité les membres du gouvernement «à s’impliquer individuellement et collectivement, dans sa mise en œuvre en ayant présent à l’esprit la nécessité de garantir la paix, la stabilité et la poursuite harmonieuse et apaisée du cycle électoral».
Citant des sources gouvernementales, l’AFP a annoncé lundi que le président de la RDC, Joseph Kabila, a proposé à l’Organisation des Nations unies (ONU), les noms de quatre personnes susceptibles d'assurer une médiation internationale dans le dialogue politique.

Le président de la République aurait proposé les noms de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, du président angolais Eduardo Dos Santos, du président de l'Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, et de l'envoyé spécial de l'ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit."


"Vers une médiation internationale en RDC?
° http://www.rfi.fr/afrique/20151123-rdc-kabila-dialogue-politique-mediateur-internationale
En République démocratique du Congo, une semaine après l'annonce par le président Kabila de sa volonté de tenir un dialogue, on parle de plus en plus d'une facilitation internationale. C'est l'une des exigences de l'UDPS, l'un des principaux partis d'opposition dans le pays. Cette semaine, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, aurait remis une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, proposant plusieurs noms de facilitateurs.

Des noms circulaient déjà depuis plusieurs semaines concernant un médiateur international en République démocratique du Congo. Comme celui de l'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands lacs, l'Algérien Saïd Djinnit ou encore celui du président de l'Assemblée générale du Sénégal, Moustapha Niasse. Deux autres personnalités africaines feraient partie des noms proposés par le chef de l'Etat congolais : l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ou encore le président de l'Angola, Edouardo Dos Santos. Une information toujours pas confirmée côté onusien.
On reconnaît seulement des consultations entre New York et Kinshasa en vue de la nomination d'un facilitateur. Cette nomination est imminente, croit savoir le secrétaire général de l'UDPS. Bruno Mavungu se réjouit que la communauté internationale prenne les choses au sérieux. L'UDPS avait cette semaine posé un ultimatum, soumettant sa participation au dialogue politique à son ouverture avant la fin du mois de novembre. « Cet ultimatum veut juste dire que nous voulons aller au dialogue très vite », minimise aujourd'hui Bruno Mavungu.

Le porte-parole de la majorité présidentielle ne veut pas s'avancer sur une date. « C'est la prérogative du président », précise André-Alain Atundu. Sur la question de la nomination d'un éventuel médiateur. « Il est exclu que ce soit un arbitre ou un juge », estime le porte-parole de la majorité. L'UDPS est jusqu'ici la principale formation de l'opposition à accepter l'idée de ce dialogue. La plupart des autres partis refusent d'y participer, craignant qu'il ne s'agisse que d'une diversion en vue d'imposer un glissement du calendrier électoral."


"Communiqué : L’Envoyé spécial Frank De Coninck reçu par Etienne Tshisekedi"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10386

° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-nouveau-visage-des-groupes-armes/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10391




Compatriotiquement!


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Message  ndonzwau 25/11/2015, 1:38 am

PS

Suspect  Suspect  Suspect   confused  confused   lol!  lol!  lol!   Laughing  Laughing  Laughing


"Dialogue

(Une lecture rapide de la presse dégage, à ce sujet, une étrange atmosphère où il y a à la fois de l’euphorie fébrile et de l’inquiétude diffuse, mal expliquée, mais persistante. A la base, sans doute, le fait que les raisons de se réjouir ou de craindre ne sont pas les mêmes partout.
La MP tend à considérer que puisque le dialogue « proposé par Kabila » aura lieu, tout va bien.
L’UDPS considère que puisque la médiation internationale a été « arrachée par Tshisekedi », tout est pour le mieux.
L’opposition « anti-dialogue » boude ou ricane.
L’opposition « pro-dialogue » tend à se constituer en groupe organisé avec Mbikayi et Bitakwira et l’on ne va pas tarder à dire qu’ils ont été attirés par le fumet de l’Entrecôte. 

On semble peu conscient de ce que « toute médaille a son revers ». Ainsi, JKK a accepté la médiation internationale, mais s’est arrogé par la même occasion le droit de proposer quatre personnalités au choix de Ban Ki Moon. Aucune autre proposition n’a, à notre connaissance, été faite. Si l’ONU se contente d’entériner l’un des choix de Joseph, cela va augmenter son poids dans les discussions et le résultat de celles-ci sera néanmoins considéré comme étant « bon », du simple fait que ce sera « la solution trouvée par l’ONU », supposée être toujours la bonne, si cafouilleuse qu’elle soit. En particulier, cela risque de diminuer les chances que la discussion parte sur des bases saines, c’est-à-dire sur la reconnaissance de la nullité pure et simple des élections de 2011 Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Les élections de 2011 avaient été (...)" !. NdlR)


Le Potentiel titre: «Crise politique et dialogue national - Le salut du pays passe par l’Eglise catholique». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13624:crise-politique-et-dialogue-national-le-salut-du-pays-passe-par-l-eglise-catholique&catid=85:a-la-une&Itemid=472  )
Le journal rappelle que chaque fois que la République démocratique du Congo négocie un tournant décisif, l’Eglise catholique a toujours joué un rôle déterminant. Elle ne dérogera pas à la règle lors des échéances qui s’annoncent, à savoir le dialogue national. Témoin de la crise, à temps et à contretemps, la résolution de la crise actuelle et la sortie du tunnel passent par l’Eglise catholique. A tout prendre, insiste en outre ce journal, « la Rdc a son sort suspendu sur la nette implication de l’église catholique. Il y va de la survie d’un pays à bord de l’implosion».

La Prospérité titre de son côté : «Dialogue, Steve Mbikayi et Bitakwira ratissent large !» (° http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/2285-a-la-tete-des-fosdp-dialogue-steve-mbikayi-et-bitakwira-ratissent-large   ) Les deux personnalités politiques ont décidé de réunir leurs forces pour exiger la convocation rapide d’un dialogue politique inclusif afin de permettre à toutes les filles et tous les fils de la RDC de débattre sur toutes les questions liées notamment, à l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes, rapporte le quotidien. Selon ce journal, Steve Mbikayi et Justin Bitakwira ont mis sur pied une structure dénommée: «Forces politiques de l’Opposition et de la Société civile pour le dialogue et la paix», présentée, hier lundi 23 novembre à l’Hôtel Venus, à la Gombe.  
Les deux députés cités par La Prospérité déplorent le fait d’avoir des chefs de secteurs, administrateurs des territoires, les maires des villes sans mandants du peuple c’est aussi une violation de la Constitution !  
Dans un même pays, avoir d’un côté des gouverneurs sans mandat dans certaines provinces et des commissaires spéciaux illégaux et illégitimes dans d’autres, c’est aussi une violation de la Constitution, s’indignent-ils, écrit le quotidien. Nous devons nous arrêter un moment pour corriger tout ça. Avoir un cycle électoral normal et complet de la base au sommet. Avoir des dirigeants légitimes à tous les niveaux : local, municipal, urbain, provincial et national, proposent les deux personnalités, décrient Mbikayi et Bitakwira, relayés par La Prospérité.

Radio Okapi annonce également: « un regroupement de l’opposition pro-dialogue voit le jour »  (° http://www.radiookapi.net/2015/11/24/actualite/politique/rdc-un-regroupement-de-lopposition-pro-dialogue-voit-le-jour  )
Des personnalités de l’opposition politique et des membres de la société civile congolaises ont signé lundi 23 novembre à Kinshasa une charte créant une plateforme de «l’opposition pro-dialogue national.» Les organisateurs de cette cérémonie, les députés Justin Bitakwira et Steve Mbikayi, ont ainsi appelé le chef de l’Etat Joseph Kabila à convoquer le plus tôt possible le dialogue. Cette rencontre permettra, d’après eux, d’harmoniser les vues autour des questions politiques importantes de l’heure.  
La charte signée lundi regroupe les opposants qui se réclament de l’opposition nationaliste et citoyenne. Ils se disent favorables au dialogue national initié par le chef de l’Etat et attendent même jouer un rôle dans le comité préparatoire de ces assises. 
Cependant, Steve Mbikayi affirme que les signataires de la charte ne sont pas du tout opposés à l’idée d’avoir un facilitateur international pour ce forum : «Nous ne sommes pas opposés, bien que nationalistes, à ce qu’on puisse satisfaire à la demande des autres (opposants), qui sont pour un facilitateur du dialogue. Ça ne nous gênerait pas. Mais personne ne peut nous dicter ce qu’on doit faire. On ne fera que la volonté du peuple.» Selon les participants, cette facilitation ou médiation devrait se faire conformément à la constitution de la RDC. D’après l’AFP, le président Joseph Kabila a proposé à l’Organisation des Nations unies les noms de quatre personnes susceptibles d'assurer une médiation internationale dans le dialogue politique. Il s’agit de:  Kofi Annan, l'ancien secrétaire général de l'Onu ; Eduardo Dos Santos, le président angolais ; Moustapha Niasse, le président de l'Assemblée nationale sénégalaise ; Saïd Djinnit, l'envoyé spécial de l'Onu pour les Grands Lacs. La désignation d'un médiateur étranger, nommé par le Secrétaire général de l’Onu, est l'une des conditions posées par le principal parti d'opposition en RDC, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, pour participer au dialogue. 
«Nous, nous sommes en train de nous battre pour l’égalité de chance et des droits. Que, du plus petit au plus grand, nous reconnaissions que nous avons les mêmes chances», a expliqué de son côté Justin Bitakwira, ajoutant qu’ils «ne sont pas opposés à la Dynamique de l’opposition», une autre plate-forme des opposants qui rejettent la tenue de ce dialogue. «C’est leur point de vue ! Mais qu’ils comprennent aussi le nôtre (…) Ils veulent l’insurrection et la lutte armée. Nous, nous voulons la démocratie et le consensus national», a-t-il conclu. La plateforme de «l’opposition pro-dialogue national» est placée sous la conduite des deux modérateurs : Justin Bitakwira et Steve Mbikayi. Elle s’engage à notamment à sensibiliser la population à adhérer à cette démarche, qui fait partie de la culture africaine, selon elle.

Le Pharereste dans la même logique du processus électoral et titre: «Des pistes de solution pour la démocratie et des élections apaisées en 2016»  (° http://www.lephareonline.net/des-pistes-de-solution-pour-la-democratie-et-des-elections-apaisees-en-2016/  )
Devant les turbulences, mutations et dédoublements des partis politiques qui caractérisent actuellement l’échiquier politique congolais, les organisations de la Société civile sont inquiètes, écrit Le Phare
En effet, poursuit le quotidien, la problématique du moment se résume en une question: «Comment la République Démocratique du Congo (RDC) va passer le rendez-vous électoral de 2016 ?». 
A ce sujet, deux thèses s’affrontent, estime Le Phare. La première prône des concertations des acteurs politiques et des forces vives, préalables à l’organisation des scrutins à tous les niveaux. Cette démarche s’inscrit dans l’optique du Dialogue politique. La seconde est celle de la frange de l’opinion qui ne veut d’aucune discussion préalable à la tenue des élections ; estimant que tout est prévu par la Constitution et les lois relatives à l’organisation des élections dans notre pays. Selon ce dernier groupe, la tenue du Dialogue national n’est qu’une distraction pour provoquer le glissement et pourra être préjudiciable aux délais constitutionnels. Deux concepts répondent à l’interrogation de la société civile : [sizer=18]« Sécurité des activistes et respect des libertés fondamentales »[/size], note Le Phare.

« Koffi Annan ; Saïd Djinit, Moustapha Niasse, Dos Santos ? … à qui la palme ? », s’interroge L’ OBSERVATEUR. Des sources gouvernementales à Kinshasa ont indiqué que à certains médias dont la très sérieuse radio mondiale RFI que le président Joseph Kabila aurait envoyé une missive au Sg des l’Onu Ban Ki –Moon, dans laquelle il lui propose quelques noms des personnalités susceptibles d’être désignés comme facilitateur du dialogue national qu’il va convoquer incessamment, écrit ce confrère qui annonce par ailleurs que les partisans du boycott sont prêt à faire amende honorable.
Toujours par rapport au dialogue, L’Observateur titre « L’heure est à la désignation d’un médiateur ».  
Il tire une sonnette d’alarme en relevant notamment : « L’expérience a démontré, plus d’une fois, que la politique de la chaise vide ne s’est jamais avérée payante. Et pour ce cas de figure, les absents n’auront qu’à s’en prendre à eux même, en acceptant bon gré mal gré toutes les résolutions qui sanctionnent ces assises ».

« Moustapha Niasse Koffi Annan, Dos Santos… pressentis médiateurs» , titre pour sa part Le Vrai Modérateurqui rapporte cependant : « Pour le commun des mortels, que ça soit un médiateur national, ou international, le souhait de tout Rd Congolais est de préserver la paix chèrement acquise ».

Forum des As consacre au dialogue national son éditorial intitulé « Vous avez dit dialogue entre Congolais ? » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6011  )
Selon son constat : « Plus de dix ans après Sun City, les Congolais sont toujours incapables de se parler directement entre eux ! Comme pour le dialogue dit " inter congolais ", voici que des noms de personnalités étrangères - quoiqu’africaines- sont citées pour officier la énième grand-messe nationale ». Pour ce journal, « Il ne faut donc pas se plaindre a posteriori que la communauté internationale fasse de la RDC un cobaye sur lequel elle a beau jeu d’expérimenter toutes sortes d’alchimies politiques.On l’a vu notamment à Sun City où un Etat a été ravalé au rang de …composante. Et une armée nationale obligée de s’auto-saborder pour la création d’une autre faite à parts égales d’ex-forces régulières et de mouvements rebelles. On connaît la triste suite. »(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203194&Actualiteit=selected

Suspect  Suspect  Suspect   confused  confused   lol!  lol!  lol!   Laughing  Laughing  Laughing



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ndonzwau


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Message  ndonzwau 29/11/2015, 4:52 pm

@ @  Suspect Suspect silent silent confused  Laughing Laughing Laughing


"RDC: Joseph Kabila annonce le dialogue politique national"   

° http://www.radiookapi.net/2015/11/28/actualite/politique/joseph-kabila-convoque-le-dialogue-politique-national
"Le président Kabila annonce la convocation d'un dialogue national"

° http://www.rfi.fr/afrique/20151128-rdc-le-president-kabila-annonce-convocation-dialogue-politique-national-inclusif

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"Après les "concertations nationales", "Kabila" lance le "dialogue national inclusif"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10409
Dans un message furtif, à la nation, d’une durée de moins de trois minutes, "Joseph Kabila" a annoncé, samedi 28 novembre, la convocation d’un "dialogue politique national inclusif". Six mois après le lancement de cette initiative - qui intervient deux années après les "Concertations nationales" que des Congolais de la diaspora se gaussent en parlant de "consternations nationales" - , "Kabila" n’a pas été capable de fixer l’opinion sur le lieu et la date du démarrage. Chat échaudé, rares sont les Congolais qui espèrent que le "salut" du processus électoral découlera de ces assises.

Citant Lambert Mende Omalanga, le ministre de la Communication et médias, la très officielle Agence congolaise de presse (ACP) a annoncé dans sa dépêche, datée du mercredi 25 novembre, que "Joseph Kabila" allait fixer "incessamment l’opinion sur l’option qu’il a levée à propos du dialogue inclusif". L’oracle présidentiel est tombé samedi.
Dans un message radiotélévisé pour le moins insipide et dénué de toute saveur, le Président sortant "Joseph Kabila" a annoncé la convocation d’un "dialogue politique national inclusif". Quand? Où? Pour parler de quoi? L’orateur n’est pas allé au bout de sa logique.
On sait néanmoins qu’un "comité préparatoire" aurait été mis en place avec pour mission de "régler tous les aspects liés à son organisation". Quelle est la composition de ce comité? Quelle est la durée de sa mission? Silence radio.
"Joseph Kabila" a indiqué la présence d’un "co-modérateur" de ce forum. Le facilitateur international, lui, ne pourrait "offrir ses bons offices en cas de difficultés majeures". Quel est le mécanisme de désignation de ce co-modérateur? Mystère
Comme lors des Concertations nationales, "Joseph Kabila" a lancé un "appel ultime" aux hésitants. Ils les a invites à rejoindre "cette voie de la négociation pour sauver le processus électoral.

Appel à la vigilance

Qui sont ces hésitants? S’agit-il des membres de la plate-forme dite "Dynamique de l’Opposition"? "Nous ne voulons pas de dialogue-alibi dont le véritable agenda est caché dans la poche", a déclaré Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union de la nation Congolaise), lundi 23 novembre. C’était dans une déclaration faite à un média kinois. Les partis du "G7"? Les plaies psychologiques étant encore béantes, on ne peut qu’avoir de sérieux doutes sur la présence des anciens frondeurs de la majorité présidentielles à ces assises.
En l’espace de deux semaines, les évêques catholiques ont publié deux communiqués aux allures de "tapis de bombe" sur les lignes de la mouvance kabiliste. Ces deux textes n’ont pas manqué d’ébranler les certitudes de "Joseph Kabila". Dans le premier, les prélats catholiques ont rappelé que le dialogue doit avoir lieu dans le "respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur". Dans le second intitulé "Faudrait-il encore que le sang coule en RD Congo?", les princes de l’église demandent au peuple congolais "de faire preuve de vigilance dans l’esprit de l’article 64 de la Constitution qui stipule que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution".

Porte-parole de la "Majorité présidentielle", André-Alain Atundu Liongo qui semble se considérer plus kabiliste que "Kabila" a réagi en débitant ces propos pour le moins surprenants : "Nous prenons acte de leur déclaration de guerre". Qui a déclaré la guerre à qui? Est-ce celui qui appelle au respect de la Constitution ou celui qui tente d’exercer le pouvoir par la force ou de diriger le pays en violation de cette même Constitution?
Dans un communiqué publié vendredi 27 novembre, le "G7" a dit son soutien à la position des évêques catholiques. Intervenant sur radio Okapi, Olivier Kamitatu Etsu a confirmé que "le G7 salue le courage, la constance, le patriotisme et le sens élevé de responsabilité des évêques catholiques". "Le G7 approuve la position des Evêques et continue à exprimer la même vive préoccupation quant à la menace des violences et de chaos qui pèse sur le pays à la veille des prochaines élections que certains s’évertuent à reporter au-delà des délais constitutionnels dans le seul but de garder à tout prix le pouvoir contre la volonté du peuple congolais ", a-t-il ajouté.

Se changer avant de changer le Congo

Le 7 septembre 2013, "Joseph Kabila" annonçait devant les deux Chambres du Parlement l’ouverture des travaux des "Concertations nationales". But : consolider la cohésion nationale. A l’époque, les combattants du M23 avaient le vent en poupe dans le Nord Kivu. "Joseph Kabila" se sentait bien seul.
Dans son allocution, le locataire du Palais de la nation de déclarer qu’il assignait aux participants "la mission de dégager les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion interne, en vue d’assurer la victoire de notre pays sur le double front de la défense de la souveraineté nationale et du développement économique et social". Qu’est devenu cette profession de foi au lendemain de la "défaite" des rebelles du M23 fin novembre 2013?

Dans une seconde allocution prononcée, dans le même cadre, le 23 octobre 2013, "Joseph Kabila" a déclaré que "comme les Délégués à ces assises, je suis pour le respect, par tous, de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par référendum populaire en 2005". " (...), je fais miennes les recommandations issues des Concertations nationales, ajoutait-il. A cet effet, j’engage le gouvernement de cohésion nationale à bien les exploiter afin d’enrichir, d’ici à la fin de l’année, le programme économique en cours".

Quid du sort réservé aux 700 recommandations élaborées par les délégués aux Concertations nationales et particulièrement la centaine sélectionnée et transmise à "Joseph Kabila"?
Dans une interview accordée à Congo Indépendant début juin dernier, le constitutionnaliste André Mbata Mangu a eu à soulever la même interrogation en jetant un regard critique sur le dialogue en préparation : "A propos, que sont devenues les recommandations issues des fameuses ’Concertations nationales’ ? Pourquoi tarde-t-on à les appliquer ? Il y a de la mauvaise foi manifeste. Au risque de me répéter, je considère que l’organisation de ce dialogue n’est nullement opportune. L’erreur est humaine. Le régime en place a échoué. Il a commis des erreurs. J’ai toujours dit qu’’il y a une vie après la Présidence’. (...). Au Congo, le dernier mandat de l’actuel Président se termine en décembre 2016. Le locataire du Palais de la nation doit se préparer à partir. On n’a pas besoin d’un dialogue qui risque d’aboutir au glissement".
Friand des phrases toutes faites n’ayant aucun impact sur ses propres convictions, "Joseph Kabila" a articulé ces mots à la fin de son allocution du 23 octobre 2013 : "Pour changer le Congo, nous devons d’abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire la politique, de gérer l’Etat et la communauté nationale. Bref, de vivre la démocratie". Les scribes du locataire du Palais de la nation aurait dû faire simple en citant Gandhi qui a dit : "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde"...



"RDC. La dissidence est visée par une répression sévère à un an des élections
° http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/RDC-La-dissidence-est-visee-par-une-repression-severe-un-des-elections-16945
Des militants et responsables politiques qui dénoncent les manœuvres de Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), afin de briguer un troisième mandat, sont soumis à des arrestations arbitraires et, dans certains cas, placés en détention au secret pour des durées prolongées, a déclaré Amnesty International à un an de la date officielle de l’élection présidentielle dans le pays.

Un nouveau rapport, intitulé Ils sont traités comme des criminels. La RDC fait taire des voix discordantes pendant la période préélectorale, révèle comment la justice congolaise est instrumentalisée afin de réduire au silence ceux qui sont en désaccord avec l’idée d’un troisième mandat pour le président Kabila. Ce document porte plus précisément sur les cas de huit personnes incarcérées après avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression, d’association et de réunion, et dont une a passé 145 jours en détention au secret.« En vue de l’échéance électorale de l’an prochain, la justice a été compromise dans un but politique afin d’écraser la dissidence », a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et les Grands lacs à Amnesty International. « Des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion sont arrêtées et placées en détention au secret pendant des mois. »

Les tensions s’accentuent avec en toile de fond la crainte que le président Kabila n’annule la limitation du nombre de mandats inscrite dans la Constitution, et ne se présente de nouveau à l’élection présidentielle, qui doit avoir lieu le 27 novembre 2016.
La contestation suscitée par un projet de loi perçu comme une tentative de reporter les élections a débouché sur des manifestations très suivies en janvier 2015. Les forces de sécurité ont recouru à une force excessive face à ces actions de protestation, tuant des dizaines de personnes et en arrêtant des centaines d’autres.

Ernest Kyaviro et Cyrille Dowe, des dirigeants de l’opposition appréhendés lors des manifestations de janvier, ont été privés de liberté pendant 86 et 145 jours respectivement sans pouvoir s’entretenir avec leurs avocats. Ernest Kyaviro a été condamné à trois ans de prison, tandis que Cyrille Dowe a été acquitté.
Le 15 mars, Fred Bauma et Yves Makwambala ont été appréhendés par les forces de sécurité lors d’une conférence de presse pour le lancement du programme de Filimbi (sifflet en swahili), un mouvement de jeunesse. Ils ont été maintenus en détention au secret sous la garde de l'Agence nationale de renseignements (ANR) - qui est placée sous la responsabilité directe du président - pendant 50 et 40 jours, sans être inculpés et sans pouvoir contacter leurs avocats. Malgré l’absence d’éléments à charge, ils ont été qualifiés de « terroristes » et accusés de vouloir renverser le gouvernement par la force. Ils se trouvent toujours en détention arbitraire.

Les actions de protestation réclamant la libération de ces détenus se sont heurtées à une répression systématique et ont été suivies d’arrestations, d’incarcérations et de mauvais traitements aux mains de membres de l’ANR.
Les personnes traduites en justice ont vu leurs demandes de libération sous caution refusées sans qu’on ne leur fournisse d’explication claire, et des retranscriptions d’interrogatoires menés durant des détentions au secret ont été utilisées par le ministère public.

« La justice est devenue une part essentielle de la politique répressive adoptée en RDC contre ceux qui critiquent l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Kabila. Des dirigeants et des militants de l’opposition politique ont été soumis à des arrestations arbitraires par l’ANR et condamnés par des tribunaux qui bafouent les normes congolaises, africaines et internationales en matière de droits humains », a déclaré Sarah Jackson. « Il faut tirer des enseignements des manifestations de masse ayant eu lieu au Burkina Faso et au Burundi après que des élus en exercice ont tenté d’augmenter le nombre maximum de mandats prévu par la Constitution, provoquant des crises durables. »

Complément d’information

Jean-Bertrand Ewanga, député et dirigeant de l’Union pour la nation congolaise, un parti politique d'opposition, a été condamné à un an de prison pour outrage au président, au Premier ministre et aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Jean-Claude Muyambo et Vano Kiboko, tous deux membres de la coalition au pouvoir, ont été appréhendés après s’être prononcés contre l’idée d’un troisième mandat. Vano Kiboko a été condamné à trois ans de prison. Le procès de Jean-Claude Muyambo se poursuit.
Christopher Ngoyi, un défenseur des droits humains, a été arrêté après avoir effectué un suivi sur le recours à une force excessive lors des manifestations de janvier dans la capitale, Kinshasa, et a été détenu au secret pendant 21 jours. Son procès est en cours.
Des militants de mouvements de jeunesse, tels que Filimbi et LUCHA, ont été pris pour cible par l’ANR.
Fred Bauma et Yves Makwambala figurent parmi les personnes qui feront l’objet de la campagne d’Amnesty International 10 jours pour signer cette année, qui aura lieu entre les 4 et 13 décembre. Des centaines de milliers de sympathisants et de militants d’Amnesty International à travers le monde enverront des lettres, des courriels, des SMS, des fax et des messages sur Twitter pour demander leur libération.

La Constitution de la RDC limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Elle interdit par ailleurs la modification du nombre et de la durée des mandats par le biais d’une révision constitutionnelle, ce qui empêche le président Kabila de briguer un nouveau mandat en novembre 2016. La perspective d'un report des élections suscite des craintes.

Note aux rédacteurs


Serge Kambale, fondateur d’un mouvement citoyen durement réprimé par les autorités congolaises, sera présent lors d’un petit-déjeuner presse le vendredi 4 décembre pour le lancement des 10 jours pour signer.
Il participera également, avec l’auteure du rapport Evie Franck, le 6 décembre à une table ronde intitulée « Les mouvements de jeunesse citoyens en Afrique qui font peur à leurs dirigeants » dans le cadre du week-end Liberté et Création en partenariat avec le musée du Louvre. "


"Elections en RDC : l'Eglise catholique appelle à la vigilance"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151126-elections-rdc-eglise-catholique-appel-vigilance
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13643:le-ton-des-eveques-monte-d-un-cran-cenco-il-faut-arreter-de-faire-couler-le-sang&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.radiookapi.net/2015/11/26/actualite/politique/lavenir-de-la-rdc-reside-dans-le-respect-de-la-constitution-selon-la
"Marche des Catholiques le 16 février 2016"
° http://www.lephareonline.net/marche-des-catholiques-le-16-fevrier-2016/
° http://latempete.info/en-vue-de-soutenir-le-processus-electoral-la-cenco-lance-une-serie-dactions-pacifiques/
° http://www.radiookapi.net/2015/11/27/actualite/politique/rdc-la-majorite-et-le-g7-reagissent-la-declaration-de-la-cenco
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13651:reactions-au-dernier-message-de-la-cenco-colere-a-la-mp-silence-a-l-udps-l-opposition-en-liesse&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/nation/2310-elections-dans-les-delais-constitutionnels-rdc-les-eveques-catholiques-s-inquietent
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6057
° http://groupelavenir.org/dans-un-recent-message-les-eveques-allument-le-feu/


"RDC: le G7 perplexe face à la possible venue de l'UDPS au dialogue"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151125-rdc-congo-g7-perplexe-possible-participation-udps-dialogue
° http://latempete.info/dialogue-la-majorite-et-la-dynamique-en-ebullition/
"Le ministre de la justice en mission officielle à Alger "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10402
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10401


""Kabila", une menace pour les libertés, la paix et la sécurité
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10408
A quelques douze mois de l’échéance fixée pour l’organisation de l’élection présidentielle et des élections législatives, le Congo-Kinshasa ressemble plus à une jungle qu’à un Etat de droit qui se prépare à vivre un grand événement : l’alternance politique.
Qu’est-ce donc une alternance politique? C’est un changement de majorité politique. Un changement qui intervient à l’occasion d’une élection présidentielle ou des élections législatives. Osons paraphraser l’inénarrable Lambert Mende Omalanga : "C’est une passation de pouvoir civilisée entre un Président sortant et un Président entrant".

Au moment où les Congolais se préparent à tourner la page de quinze années d’incurie du "système" qu’il incarne, "Joseph Kabila" se montre de plus en plus intolérant. Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’homme veut s’accrocher au pouvoir. La perspective de ne plus téter sans cause les mamelles de la République le rend fou. Il est clair que son départ se fera par la force et non par la voie des urnes.
En chaque "libérateur" sommeille un tyran, dit la sagesse populaire. Il faut être un "lauréat du Prix Nobel de la naïveté" pour escompter des "élections libres, transparentes et apaisées" dans une ambiance aussi délétère où la grande majorité des Congolais n’éprouve plus que de la défiance et du mépris à l’égard de leurs gouvernants.

On le sait, l’adhésion du peuple est le fondement de toute légitimité.
A quelques douze mois des élections, "Joseph Kabila" qui trône à la tête d’un pouvoir inefficace fait planer, plus que jamais, une grave menace sur les libertés fondamentales, la paix et la sécurité. Le pays se trouve de plain-pied dans la dérive dictatoriale que redoutaient les rédacteurs de la Constitution promulguée le 18 février 2006.
Que faire? Aucun dialogue ne pourra mettre fin à la dictature rampante qui se déroule sous nos yeux. Bien au contraire. Les Congolais doivent affronter le dictateur par la désobéissance civique. La désobéissance à un pouvoir illégitime. L’objectif est de chasser le dictateur avant qu’il ne se livre à son jeu favori qui consiste à faire couler le sang des Congolais et d’enjamber leurs cadavres.

Une manifestation pacifique - non interdite - organisée samedi 28 novembre à Goma par des jeunes du groupe de pression Lucha (Lutte pour le changement) a été sévèrement réprimée par des policiers appuyés par des éléments de la garde prétorienne de "Kabila". On déplore plusieurs blessés graves. On déplore également des arrestations. Pourquoi? C’est la question que se posent des observateurs. Au motif que les organisateurs de ce rassemblement entendaient exprimer leur réprobation à la suite des récentes tueries survenues dans le territoire de Beni. Des crimes attribués généralement aux rebelles ougandais de l’ADF sans que la moindre enquête n’ait été ouverte.
En mars dernier, les autorités tanzaniennes ont transféré à Kampala, le nommé Jamil Mukulu qui passe pour le leader des rebelles ougandais de l’ADF. L’homme a été trouvé en possession de plusieurs titres de voyage dont un passeport congolais. Huit mois après, les autorités congolaises n’ont entrepris aucune démarche diplomatique auprès de leurs homologues ougandais.

Des voyageurs en provenance de Lubumbashi font état d’un déploiement sans précédent des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" dans le chef-lieu de l’ancienne province du Katanga. Et pourtant, la ville ne fait face à aucun péril imminent. Où était cette force au moment où les miliciens "Ba Kata Katanga" imposaient leur "loi" dans cette partie du pays?
Dans les mêmes circonstances de temps, le maire Oscar Sanguza Mutunda s’est cru en droit d’interdire toutes les manifestations politiques sauf celles de la majorité présidentielle en général et du PPRD en particulier. Plusieurs fonctionnaires ont été limogés au Katanga du fait de leur appartenance vraie ou supposée à l’un des partis du "G7". Une mesure discriminatoire qui énerve la Charte suprême du pays (article 13).

"Kabila" instrumentalise non seulement la police et l’armée - en les détournant de leurs missions respectives d’assurer la sécurité des personnes et des biens et de maintenir l’ordre public et la défense du territoire national - mais aussi l’appareil judiciaire. Ces trois grands corps de l’Etat sont au service exclusif des intérêts particuliers du "clan kabiliste".
Plusieurs personnalités politiques et des activistes de la société civiles sont embastillés dans des cellules miteuses de la prison de Makala pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression. Les cas de Jean-Claude Muyambo Kyassa, Vano Kiboko et d’Ernest Kyaviro sont symptomatiques. Ils "paient" pour avoir dit haut et fort leur opposition à toute révision constitutionnelle pour permettre au Président en exercice de briguer un troisième mandat. Il en est de même des activistes de la société civile. A savoir : Christopher Ngoyi Mutamba, Yves Makwambala et Fred Bahuma. Proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Eugène Diomi Ndongala a été victime d’une cabale. Il est également à Makala.

Dans son rapport publié mercredi 25 novembre, Amnesty International ne dit pas autre chose. Cette organisation de défense des droits humains accuse les autorités congolaises - en fait "Joseph Kabila" - d’instrumentaliser la justice "afin de réduire au silence ceux qui sont en désaccord avec l’idée d’un troisième mandat (...)".
Pour avoir exercé un pouvoir absolu, "Joseph Kabila" est devenu absolument fou. La violence et l’arbitraire sont devenus les piliers de son régime. Aucun dialogues ne pourra décrisper l’ambiance politique. L’heure est venue pour le peuple congolais d’exprimer son indignation et de chasser le dictateur..."



"RDC : Kabila est-il crédible dans sa proposition de dialogue national ?"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/

"Processus électoral: la communauté internationale appelée à «jouer franc jeu»"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/29/actualite/politique/processus-electoral-la-communaute-internationale-appelee-jouer-franc
"RDC-Charles Mwando Nsimba : « Le pays va mal, les Institutions politiques sont inféodées au pouvoir, nous devons bloquer la résurgence de la dictature »"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13658:rdc-charles-mwando-nsimba-le-pays-va-mal-les-institutions-politiques-sont-infeodees-au-pouvoir-nous-devons-bloquer-la-resurgence-de-la-dictature&catid=90:online-depeches

"Processus électoral: les quatre difficultés de la CENI"
° http://latempete.info/processus-electoral-les-quatre-difficultes-de-la-ceni/



° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13653:georges-kapiamba-le-dialogue-ne-peut-pas-etre-refractaire-aux-lois-de-la-rdc&catid=90:online-depeches
° http://www.rfi.fr/afrique/20151128-rdc-kinshasa-demande-comptes-agences-onu-abus-experts
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10403
° http://www.rfi.fr/afrique/20151126-rdc-rumeurs-infiltrations-rebelles-burundais-refugies
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10405
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10393
° http://www.lephareonline.net/hommage-emouvant-de-ludps-a-ses-morts/
° http://www.lephareonline.net/tshisekedi-veut-leguer-a-la-nation-un-avenir-politique-solide-et-durable/
° http://www.radiookapi.net/2015/11/26/actualite/en-bref/rdc-elections-les-etats-unis-souhaitent-une-acceleration-des




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 1/12/2015, 3:05 am

"30-11-15 /REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203253&Actualiteit=selected
Les journaux parus ce lundi à Kinshasa (sans parler de ceux qui ont réagi en ligne dès samedi ou dimanche) commentent largement le discours tenu samedi 28 novembre dernier par Joseph Kabila, annonçant la convocation d’un dialogue politique national inclusif. Outre l’inévitable différence entre la Majorité qui est pour et l’Opposition qui est contre, les différents publicistes réagissent chacun à ce qui l’a frappé le plus. Est-ce une réponse à l’ultimatum de l’UDPS ou au message de la CENCO ? Quid des (nombreux) aspects dont JKK n’a pas parlé ? Que devient dans tout cela le sacrosaint « calendrier » ? Lorsqu’il a dit tant de bien des systèmes qui coûtent moins cher, JKK a-t-il dévoilé un « agenda caché » visant à une révision constitutionnelle qui mettrait au rancart l’élection au suffrage universel direct ? On trouvera ci-après les commentaires des journaux rangés d’après la question qui leur a semblé principale. 

Ultimatum

7/7.cd
 publiait dès hier « Respectant l’ultimatum de l’UDPS, Kabila fait le marketing de son Dialogue sans se prononcer sur l’observance de la Constitution ».  (° http://7sur7.cd/new/respectant-lultimatum-de-ludps-kabila-fait-le-marketing-de-son-dialogue-sans-se-prononcer-sur-lobservance-de-la-constitution/  )
« A deux jours de l’expiration de l’ultimatum lui lancé par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, le président Joseph Kabila vient de convoquer le Dialogue. Le timing de l’annonce est une concession aux ukases de l’UDPS qui menaçait le régime de ne plus prendre part au Dialogue dépassée le mois de novembre. Ce qui aurait été un coup dur car plusieurs acteurs politiques majeurs s’étant déjà prononcés sur son boycott. N’en déplaise au ministre de la communication Lambert Mende, qui affirmait il y a peu encore que les ultimatums de l’UDPS ne servaient à rien, ils servent à quelque chose. Kabila vient donc de désavouer son ministre le plus zélé. Du Dialogue proprement dit on n’en sait pas grand-chose.(...) ».

Forum des As titre « Dialogue : Kabila répond aux attentes de l’UDPS ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13659:dialogue-et-constitution-l-agenda-cache-de-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ) 
Il rappelle que « Dans un message radiotélévisé à la nation, le président Joseph Kabila a annoncé, samedi 28 novembre, la convocation d’un " dialogue politique national inclusif ". Pour ce journal, « Il n’y a donc plus de raisons que ce forum n’ait pas lieu. L’UDPS, la principale force de l’opposition, voit toutes ses demandes satisfaites. Notamment la convocation du dialogue en novembre, mais aussi la co-modération internationale. »

De deux tours à aucun tour

Le Potentiel
titre « Dialogue et Constitution : l’agenda caché de Kabila ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13659:dialogue-et-constitution-l-agenda-cache-de-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
« Le président Kabila est resté égal à lui-même. A découvert, le schéma d’un changement de Constitution est enclenché au regard de son adresse à la Nation le week-end dernier. Toutes les manœuvres battues en brèche depuis le début de l’année sont remises au goût du jour : recensement, identification des nationaux, changement du système électoral en cours, etc. Bref, il s’est inscrit dans une logique dont il ne saurait plus se détourner et dont les pièces, tel un puzzle, se mettent en place. En des termes à peine voilés, Joseph Kabila a mis à nu son agenda pour les prochaines années. 
Plus de mystère, la Constitution du 18 février 2006 est bonne pour le placard. Les derniers éléments du puzzle, révélés dans l’adresse du chef de l’Etat à la nation le week-end, préfigurent ce changement de la loi fondamentale. Joseph Kabila soumet aux discussions la problématique du système électoral gravé dans la loi des lois. Au cours de ces assises qu’il dit convoquer incessamment, l’autorité morale de la majorité au pouvoir(MP) entend obtenir des pistes qui mettraient des élections aux standards internationaux à moindres frais. Il est séduit par le modèle de certains Etats qui allient démocratie et impératif de développement. 
A première vue, Joseph Kabila a fait son choix, celui d’enterrer le système électoral qui lui a permis de gagner les élections en 2006 et en 2011. Il s’est empressé de dévoiler les principaux points de divergence dans la classe politique, à savoir, le fichier électoral, le calendrier électoral, la sécurisation du processus électoral et le financement du processus électoral. Selon lui, ces points justifient la convocation du dialogue afin qu’il soit levé des options consensuelles. 
S’agissant du fichier électoral, il le voudrait fiable et inclusif, (...)"


Analysant également le même discours, La Prospérité estime que Joseph Kabila est « pour la refonte du système électoral ».  (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8397&rubrique=POLITIQUE  )
Ce journal constate en effet que, dans son message, Joseph Kabila s’est longuement attardé sur le système électoral. Il en a d'ailleurs appelé à une réflexion profonde autour de modalités de vote peu coûteuse comme cela se fait dans d’autres pays du monde sans les citer. Dans son message, ajoute le confrère, le président Kabila propose également que des options, à la fois, courageuses et pragmatiques, soient levées sur tout un florilège de réformes qui, naturellement, s’imposent sur tous les sujets consécutifs à la gouvernance électorale. De l’avis du quotidien donc, Kabila veut tout simplement éviter que le processus électoral ne soit en conflit ouvert avec les efforts de développement, déjà engagés en RDC.

(Quoi que l’on fasse, cela coûte de l’argent. Sur base de cette constatation, il est toujours très facile de mettre en opposition une dépense impopulaire et une autre qui plaît à la majorité des gens. Ceux-ci, dans l’ensemble, n’aiment pas la guerre mais approuvent que l’on se soucie de la santé. On recourt dès lors à des comparaisons du genre « Avec ce que coûte un porte-avions, on pourrait éradiquer la lèpre ». 
Ici, on oppose « coût des élections » et « développement ». Mais, très prudemment, on s’abstient de poser deux questions. On devrait se demander si tous les coûts électoraux sont justifiés. Pourquoi importer à prix d’or des urnes en plastique, alors que des milliers de menuisiers congolais ne demanderaient qu’à fabriquer des urnes en bois et à gagner ainsi de quoi mettre des haricots dans l’assiette familiale ? Pourquoi engloutir une fortune dans du matériel informatique souvent soupçonné de servir au truquage des résultats, plutôt que de traiter les résultats « à la main » avec un papier et un crayon ? On devrait aussi se demander si toutes les dépenses publiques sont « du développement ». En quoi la RDC s’est-elle « développée » en acquérant un « pavillon présidentiel » de grand luxe pour l’aéroport de Ndjili ? en construisant un hôpital ultramoderne où les gens du peuple ne pourront jamais payer le prix d’une consultation ? Quel est le prix qu’ont coûté, depuis quatre ans, les innombrables et interminables concertations, discussions, négociations, consultations destinées à faire accepter les « résultats » des élections de 2011 alors que nul n’ignore qu’ils n’avaient aucune validité ?  
Il faudrait oser dire que la seule formule électorale que les Congolais n’aient jamais connue ni expérimentée, c’est celle d’élections tout simplement honnêtes (...) ! NdlR)


Inquiétudes

Pour Le Phare, « Kabila envoie des signaux inquiétants». (° http://www.lephareonline.net/dialogue-kabila-envoie-des-signaux-inquietants/  ) 
« Le dernier message du Chef de l’Etat à la Nation, intervenu le samedi 28 novembre 2015 dans la soirée, est l’objet de commentaires divers au sein tant de la classe politique que de l’homme de la rue. Dans plusieurs états-majors politiques, l’on se réjouit du fait que Joseph Kabila vient de confirmer la tenue du Dialogue national, après un grand flou ou suspense – c’est selon- qui aura duré six mois. On peut noter, entre autres motifs d’apaisement, le fait que le Président de la République partage le sentiment général selon lequel les Congolais n’ont plus qu’une alternative pour sauver leur patrie en danger : discuter sans tabou des questions qui fâchent autour d’une même table. L’on se réjouit aussi de l’ébauche du projet d’ordre du jour : fichier électoral, calendrier électoral, sécurisation du processus électoral, financement des élections. L’on doit lui reconnaître aussi le mérite de souhaiter l’inclusivité de ce Dialogue.[

Signaux inquiétants 

Le premier signal inquiétant envoyé par Joseph Kabila en direction de la Nation se situe au niveau du manque de date, alors qu’il revendique, depuis le mois de mai, le statut d’initiateur du Dialogue. A un mois de la fin de l’année, personne ne sait si ce forum va avoir lieu en 2015 ou va-t-on assister, à cette étape aussi, à un « glissement ». 
Le second sujet d’inquiétude concerne le « Comité préparatoire ». Va-t-il décider unilatéralement du choix des « experts » chargés de déblayer le terrain du Dialogue ou consulter de nouveau les forces politiques et sociales sur le choix de leurs délégués ? (...)[/i] ».

Applaudissements

L’Avenir
 titre « Dialogue politique national et inclusif: Bientôt le comité préparatoire »
Selon le journal, ce comité sera mis sur pied pour régler tous les aspects liés à l'organisation matérielle de ce forum.  
Nous y apprenons qu’ «Un comité sera mis sur pied pour régler tous les aspects liés à son organisation matérielle. La co-modération du dialogue sera confiée à une médiation internationale, qui aura à offrir ses bons offices, en cas de difficulté majeure ». 
De même a-t-il décidé de prendre des mesures individuelles de grâce et d’ordonner au Gouvernement d’agir dans le même sens conformément à ses compétences, en vue de pacifier les esprits à cet effet, ajoute ce journal. 


Sifflets

Forum des As
 s’intéresse à la réaction de l’Unadef et titre « Réagissant hier au message du chef de l’Etat. Dialogue : Mwando Nsimba confirme le refus de l’Unadef ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6066  )
FdA précise que l’Unadef était en congrès lorsque l’adresse du chef de l’Etat est intervenue. Occasion donc pour le parti de Charles Mwando Nsimba de réagir aussitôt à ce forum national que compte convoquer le chef de l’Etat. 
Pour l’Unadef donc, ce discours de Joseph Kabila est un appel pathétique qui laisse beaucoup de zones d’ombres, rapporte le confrère qui cite Charles Mwando Nsimba. Ce dernier a donc indiqué qu’à la suite du G7, l’Unadef réaffirme qu’elle n’est pas partante à ce dialogue. 
Les membres de ce parti en congrès réclament en outre l’annulation de la nomination des commissaires spéciaux et l’élection immédiate des gouverneurs de provinces. Ils demandent, par ailleurs, l’annulation, sans délai, des actes de nomination des commissaires spéciaux pris, selon eux, en violation de la Constitution, écrit Forum des As. 

La Prospérité titre aussi « Dynamique de l’Opposition : Dialogue, Ingele Ifoto crie au piège ! » (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8385 )
Le dialogue politique, tel que confirmé par Joseph Kabila, continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive tant dans le monde politique que dans la société civile. Jean-Marie Ingele Ifoto, Président national de la Dynamique pour la Démocratie au Congo (DDC) et modérateur intérimaire de la Dynamique de l’Opposition, affiche sa position sur cette épineuse question. Dans une interview récente, l’homme n’use d’aucun langage de bois. «Ma position en ce qui concerne le dialogue est claire : je ne participerai pas au dialogue tel que M. Kabila l’a annoncé. Car, les questions à y évoquer ont leurs réponses dans les institutions. La seule question qui pouvait être traitée, c’est l’avenir de ce pays, la passation du pouvoir, l’alternance démocratique. Des questions auxquelles le Président de la République reste, cependant, muet », dit-il. Le dialogue comme mécanisme est, certes, une vertu. C’est, d’ailleurs, une valeur à protéger absolument. Mais, comme initiative propre au Président de la République, il s’en méfie. Car, à son avis, un tel dialogue cacherait beaucoup de choses. ‘’C’est un piège, un attrape-nigaud’’, conclut-il. Dans cette édition, Ingele parle et décortique tous les aspects du Dialogue, sans tabou. Pour la lire, voirhttp://www.congoforum.be/fr/interviews.asp?interviews=selected

La Tempête des Tropiques estime, de son côté, que dans son discours à la nation, Joseph Kabila est resté flou sur son avenir.De l’avis de la consœur, le chef de l’Etat n’a rien dit sur son avenir à l’issue de son second et dernier mandat qui arrive à terme alors que plusieurs congolais attendaient qu’il se prononce clairement sur cette question lors de cette allocution.Le chef de l’Etat s’est permis de proposer subtilement sa feule de route de ce qu’il attend du dialogue, évoquant notamment l’éventualité de changement de mode de scrutin, commente le journal.
Le journal conclut que les violons sont loin de s’accorder entre les différents protagonistes de ce dialogue."


"RDC : un dialogue national joué d’avance ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-dialogue-national-joue-davance/
Joseph Kabila a annoncé la tenue d’un dialogue pour « donner une chance au processus électoral », mais les arguments avancés par le président congolais font craindre un subterfuge pour négocier un report de la présidentielle de 2016, partager le pouvoir, et changer les modalités de vote

Accusé par l’opposition de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel de 2016, le président Joseph Kabila a annoncé ce samedi la convocation d’un dialogue national. L’objectif avoué par le président congolais est de trouver « un consensus responsable » afin de « donner une chance à la relance de notre processus électoral et de garantir la stabilité et la paix pendant et après les élections ». Au programme de ce dialogue : le fichier et le calendrier électoral, mais aussi le financement et la sécurisation des élections. Si l’on comprend bien Joseph Kabila : il n’ y a pas assez d’argent pour organiser les prochains scrutins : « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne le permet pas ». Autant dire donc, que la présidentielle et les législatives de novembre 2016 sont bien mal parties. Pour le président, il n’y a donc pas le choix. Il faut négocier. Mais une négociation qui risque essentiellement de porter sur son maintien au pouvoir au-delà de la durée constitutionnel de son mandat ou sur un changement des règles du jeu électoral.

Que peut-on attendre de ce dialogue ?

Pour contourner les problèmes financiers, le président congolais propose justement une piste : « ne peut-on pas engager dès à présent une réflexion sur un système électoral avec des modalités de votes peu coûteuses comme c’est le cas dans d’autres pays ? » se demande-t-il innocemment, sans plus de précisions sur les fameuses « modalités ». Car au-delà du « glissement » du calendrier électoral que redoute l’opposition, il y a cette idée avancée par le ministre Tryphon Kin Kiey d’élire désormais le président au suffrage indirect, via des « grands électeurs ». Un bon moyen de « contourner le vote des Congolais » accuse-t-on dans l’opposition, en « contrôlant plus facilement les futurs grands électeurs ». C’est pourquoi dans sa grande majorité, l’opposition a choisi de boycotter le dialogue, redoutant que cette négociation ne serve qu’à justifier le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.

Un scénario déjà écrit

Seule l’UDPS, le parti de d’Etienne Tshisekedi, semble disposée à dialoguer avec Joseph Kabila. Un virage à 180 degrés pour l’opposant historique, connu pour son intransigeance avec un pouvoir qu’il considère comme illégitime depuis les élections chaotiques de 2011. Tshisekedi s’était même autoproclamé « président élu » de la RDC et avait interdit à ses députés de siéger au parlement. Les autres partis d’opposition redoutent surtout un nouveau partage du pouvoir, orchestré par le fils du leader historique, Félix. Des membres de l’UDPS entreraient au gouvernement, en échange du maintien au pouvoir de Joseph Kabila après 2016.  Un « rallongement » de mandat qui pourrait durer. Un porte-parole de la majorité présidentielle de l’ex-Katanga avait vendu la mèche le mois dernier en affirmant qu’il fallait repousser les élections de 2 à 4 ans, afin de mettre à jour le fichier électoral. Si l’UDPS accepte de se mettre autour de la table (ce qui n’est pas encore fait… mais plutôt bien parti), autant dire que l’issue du dialogue est déjà écrite et permettra à Joseph Kabila de s’accrocher encore quelques années à son fauteuil."


"RDC: réactions contrastées après les dernières annonces de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20151130-rdc-vives-reactions-annonces-president-joseph-kabila-dialogue
L'adresse radiotélévisée du président Joseph Kabila a provoqué des réactions diverses au sein de l'opinion congolaise. Pour certains, le discours renferme un piège qui devrait amener à la révision constitutionnelle, pour d'autres le dialogue devrait résoudre les nombreux problèmes qui se posent aux Congolais. Pour la Fondation Bill Clinton pour la paix, la grâce présidentielle doit être élargie également aux personnes condamnées dans le dossier de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila afin d’apaiser réellement les esprits.

Pour la Fondation Bill Clinton pour la paix, la mesure de grâce présidentielle devrait être étendue à d'autres catégories de détenus. Entre autres, ceux qui avaient été condamnés dans le procès de l'assassinat du président Laurent-Désiré Kabila.
D'autres franges de la société civile pensent que le dialogue convoqué par le président Joseph Kabila pourra apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans le pays. C’est l’avis de Kathy Kalanga Kasesula, présidente de l'inter-plateforme de la société civile : « Nous soutenons les dialogues et nous voulons que les gens se mettent autour d’une table parce que nous n’aimerions pas que, demain, le sang des Congolais puisse encore couler. Il y a eu plus de six millions de morts dans ce pays ».
° http://www.radiookapi.net/2015/11/29/actualite/politique/dialogue-lopposition-divisee-sur-le-discours-de-kabila

Pour d'autres Kinois, le discours du président Joseph Kabila ce samedi renferme des pièges. Une opinion répandue surtout dans l'opposition qui évoque la volonté de changer de Constitution. L'organisation du vote avec des moyens peu coûteux signifierait, selon cette opinion, le vote du président de la République au scrutin indirect, donc le vote par le Parlement."


"RDC : le dialogue politique se tiendra sous la co-modération majorité-opposition
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° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/rdc-le-dialogue-politique-se-tiendra-sous-la-co-moderation-majorite
Le dialogue politique national inclusif se déroulera à Kinshasa sous la co-modération d’un représentant de la Majorité présidentielle et d’un autre de l’opposition. L'ordonnance présidentielle lue lundi 30 novembre à la télévision nationale (RTNC), n'a pas fixé de date précise de la convocation de ce forum national. Le document de la présidence précise toutefois que la tenue de ce forum national sera précédée de la mise en place d'un comité préparatoire.

Le dialogue national porte principalement sur l'organisation d'un processus électoral apaisé, complet, inclusif, crédible et conforme aux standards internationaux et sur toutes les questions connexes au processus électoral.
Ce comité préparatoire devra être mis sur pied dans un délai ne dépassant pas 10 jours, à dater de la signature de l’ordonnance présidentielle. Il sera composé, tout comme le dialogue proprement dit, de délégués de toutes les parties prenantes, à savoir la société civile, la majorité présidentielle et l’opposition politique.Les tâches principales du comité préparatoire sont :

  • Apprêter les documents de travail
  • Élaborer les projets de l’ordre du jour à soumettre à la plénière du dialogue
  • Déterminer toutes les modalités d’organisation et de fonctionnement du dialogue
  • Fixer le nombre de participants qui doivent provenir de la société civile, de la majorité présidentielle et de l’opposition politique
  • Fixer la durée et le site qui va abriter le forum


Le dialogue comprend un bureau et une plénière pouvant éclater en commission. Ce bureau est assisté d’un facilitateur international, précise l’ordonnance présidentielle.
L’organisation et le fonctionnement du dialogue, ainsi que du comité préparatoire sont fixés par un règlement intérieur.
D’autres détails sur le travail du comité préparatoire ainsi que le travail du bureau du dialogue sont à écouter dans cet extrait sonore.


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"Dialogue national en RDC: Kabila opte pour une co-modération opposition-majorité
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° http://www.voaafrique.com/content/diolgue-national-en-rdc-kabila-opte-pour-une-comoderation-opposition-majorite/3081640.html
Le président congolais Joseph Kabila a décidé de confier conjointement à la majorité et à l'opposition la modération du "dialogue national" qu'il vient de convoquer en vue d'"élections apaisées", selon une annonce officielle faite lundi à Kinshasa.

Selon le schéma d'organisation de ce "dialogue politique national inclusif" dévoilé par une ordonnance présidentielle lue à la télévision nationale, la communauté internationale serait appelée à jouer un rôle de "facilitateur".
Interrogé par l'AFP sur cette annonce, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique d'opposition en République démocratique du Congo, a indiqué qu'elle se prononcerait officiellement mardi.
Après avoir dénié toute légitimité au pouvoir à la suite de la présidentielle de 2011, entachée de fraudes massives et perdue par son chef Étienne Tshisekedi, l'UDPS avait fait volte-face en juin en déclarant être prête à participer au "dialogue" envisagé alors par M. Kabila, à condition que celui-ci se tienne "sous l'égide de la communauté internationale".
Selon l'ordonnance présidentielle, "le dialogue national", sera "placé sous la co-modération d'un représentant de la majorité et d'un représentant de l'opposition politique".
Pour le chef de l'État, cette co-modération "pourra bénéficier de l'accompagnement d'une facilitation internationale qui aura à offrir ses bons offices en cas de difficulté majeure." 
L'ordonnance présidentielle précise que le "dialogue national" aura lieu à Kinshasa mais ne fixe pas de date pour la tenue de cette rencontre.

Le "comité préparatoire" de ces assises, dont l'identité des membres n'a pas été révélée, doit arrêter dans les dix jours à venir "le nombre des participants [et] la durée [...] de ce forum".
Une bonne partie de l'opposition refuse de prendre part a ce dialogue et dénonce les intentions du président Kabila. Parmi ces opposants se comptent deux plate-forme la Dynamique de l'opposition et le G7 qui ont fait cette déclarationlue par Ingele Ifoto.
Ingele Ifoto, dans un extrait de declaration enregistrée par Top Congo FM.
[list][*]Liste de lecture
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A un an de la date limite pour la tenue de la présidentielle, à laquelle la Constitution lui interdit de se présenter, M. Kabila a annoncé officiellement samedi son intention de convoquer un "dialogue politique nationale inclusif" destiné à trouver un "consensus responsable" sur l'organisation des prochaines élections afin de garantir "la stabilité et la paix" du pays.
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection de M. Kabila en novembre 2011. L'opposition le soupçonne depuis des mois de chercher à tout faire pour se maintenir en poste au-delà du terme de son mandat, en décembre 2016.
Elle apparaît cependant divisée entre l'UDPS, prête à réintégrer le jeu politique, et ses autres grandes composantes, qui demandent la tenue de la présidentielle dans les délais prévus par la Constitution et la publication rapide d'un calendrier électoral "consensuel""


"GRANDE COALITION « DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION » - G7 - FRONT COMMUN CONTRE LE DIALOGUE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13669:grande-coalition-dynamique-de-l-opposition-g7-front-commun-contre-le-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Carricat%206597_200_200

Le dernier message du chef de l’Etat, Joseph Kabila, à la nation a tiré l’Opposition de son laxisme. L’Opposition ressoude ses rangs pour faire front au projet macabre qui se prépare au sein de la Majorité au pouvoir. Désormais, le G7 et la Dynamique de l’Opposition regardent dans la même direction. Sans détours, les deux tendances de l’Opposition ont redit, à haute voix,  leur refus de prendre part à une quelconque rencontre qui tenterait de maintenir Kabila dans la course au-delà de 2016. Partisans de l’alternance, les membres de la nouvelle coalition s’inscrivent dans la logique de la confrontation. Avec pour seul objectif : contrer Kabila.Le Potentiel

Face aux enjeux de l’heure, l’Opposition se réorganise et se consolide. Hier à la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Gombe, la Dynamique de l’Opposition et le groupe de 7 (G7) ont harmonisé leurs vues avant de rendre publique une position commune contre la convocation du dialogue initié par le chef de l’Etat. Les deux parties se positionnent désormais en un « Front commun de l’opposition » au président de la République.
Face à Kabila, dont les intentions du glissement ne font plus l’ombre d’un doute, les membres de la nouvelle coalition, à savoir la « Dynamique de l’Opposition » et le Groupe des 7 (G7) ont, en dehors de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, décidé de mettre de côté leurs divergences idéologiques et de se regrouper autour d’un idéal : la sauvegarde des intérêts de la République.

Ayant tiré les leçons du passé récent, ces formations politiques ont résolu de ne plus retomber dans les mêmes erreurs. « C’est dans l’unité d’action que nous arriverons à bout de la dictature qui s’installe insidieusement au pays », a déclaré un cadre de l’UNC, présent à la rencontre de Fatima.
Olivier Kamitatu de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a affirmé, parlant de ses collègues de la Dynamique et du G7 que « Personne parmi eux n’est disposé à trahir la Constitution pour des intérêts personnels ».          Un cadre du Mouvement social pour le renouveau (MSR) s’est montré incisif : « Cette réorganisation de l’Opposition est un signal fort. Un premier pas qui pourrait aller jusqu’à des concessions majeures du genre la mise en place des listes communes lors des scrutins à venir ». Des cadres de l’Unafec et de l’Unadef n’hésitent pas à déclarer à l’unisson « qu’il est plus que temps de désigner un candidat unique à la présidentielle pour se mettre résolument à la tâche ».
Au regard de toutes ces dispositions d’esprit qui règnent depuis un temps au sein de ces deux tendances de l’Opposition, il y a lieu de s’attendre à une reconfiguration qui rendrait la compétition électorale attrayante et intéressante pour les électeurs ainsi que pour les partenaires.

L’appel de Fatima

A Fatima, la Grande coalition de l’Opposition voit déjà dans dialogue proposé par le chef de l’Etat l’ombre d’un « coup d’Etat constitutionnel », savamment préparé par la MP. La déclaration commune va droit au but : « Il n’y a plus de doute possible. Il n’y a plus de procès d’intention. En décidant de la convocation de son fameux dialogue et en précisant les contours, M. Joseph Kabila s’érige en obstacle principal à la démocratie dans notre pays. Plus singulièrement, en invitant les délégués à son dialogue à + réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote moins coûteuses +, M. Kabila ne fait plus mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée, de renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel ! ».
Malgré ce semblant de bonne foi, dont le chef de l’Etat s’est efforcé à se couvrir dans son message du 28 novembre 2015, la coalition de l’Opposition met en doute la sincérité de Kabila. « En décidant, rappelle-t-elle, de faire la sourde oreille aux sonnettes d’alarme des déclarations, communiqués, messages, prises de position et conseils avisés de la Dynamique de l’Opposition, du G7, de la Conférence épiscopale nationale du Congo, de la Société civile, de la Diaspora congolaise ainsi que des partenaires internationaux sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République, comme gage de paix et de stabilité, M. Kabila démontre qu’il a toujours nourri le projet funeste de vider la Constitution de toute sa substance afin de s’offrir une présidence à vie. Tous les éléments de la haute trahison sont désormais réunis ».

Et de s’interroger : « Devant cette situation, que nous reste-t-il encore ?  Sinon, le choix de nous lever et de marcher ! »
La mauvaise foi du pouvoir étant établie, fustigent la Dynamique de l’Opposition et le G7, ils dévoilent leur ligne de défense. Ils disent non au dialogue, à un gouvernement de transition, à la violation ou au changement de la Constitution, au référendum, au glissement. En revanche, ils disent oui au respect strict de la Constitution, à la libération de tous les prisonniers d’opinion, aux élections nationales dans les délais constitutionnels et à l’alternance démocratique.
Etant donné l’ampleur de l’enjeu, le Front commun contre Joseph Kabila lance un vibrant appel à la Nation : « Peuple congolais, lève-toi et marche pour sauver la démocratie et la Constitution ». Dans la foulée, ils indiquent qu’« incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé, car la liberté s’arrache! ».

Qu’en est-il alors de l’UDPS ?

En ce qui concerne, particulièrement l’UDPS, il s’avère que le parti d’Etienne Tshisekedi, qui jouit encore d’une large influence dans l’opinion interne, n’est pas à négliger. Jusque-là, ce parti d’Opposition et son leader charismatique incarnent la lutte du peuple congolais pour le changement et l’instauration d’une vraie démocratie en RDC. Toutefois, une certaine opinion leur reproche l’adhésion au principe du dialogue mais également leur éventuelle participation à un gouvernement de transition qui sortirait du dialogue politique. Selon les tenants de cette opinion, tous ces avantages que l’on fait miroiter à l’UDPS ne devraient pas prendre le dessus sur la lutte menée depuis plusieurs décennies.
« Des passerelles existeront toujours entre l’UDPS et nous », a déclaré un dirigeant influent du G7. Un autre d’ajouter : « C’est une erreur de parcours que commettrait l’UDPS en participant au dialogue. Mais lorsqu’elle se brûlera les doigts, nous l’accepterons moyennant des aménagements. Nous ne laisserons pas l’UDPS au bord de la route. Elle prendra le train à la deuxième ou troisième gare ». Et de conclure : « Je fais confiance à l’UDPS et à son président ».
Avec ou sans l’UDPS, il apparait que des forces politiques de l’Opposition ont décidé de ne plus œuvrer en ordre dispersé face à la MP qui se fissure et où le doute commence à s’installer. Le soutien inattendu des évêques catholiques a certainement assagi l’Opposition qui se veut désormais sérieuse dans ses démarches pour l’alternance politique.
Ci-dessous, la déclaration qui consacre l’unité de deux tendances de l’Opposition, à savoir la Dynamique de l’Opposition et le G7"


"RDC : l’opposition refuse le dialogue proposé par Kabila et appelle à de nouvelles manifestations
° http://www.jeuneafrique.com/282968/politique/rdc-lopposition-refuse-le-dialogue-propose-par-kabila-et-appelle-a-de-nouvelles-manifestations/
Les deux principales coalitions de l'opposition congolaise, Le G7 et la Dynamique, ont annoncé lundi qu'elles ne prendront pas part au "dialogue national inclusif" convoqué par le président Kabila. Elles appellent également le peuple à se "lever et à marcher".

« Nous avons voulu démontrer qu’en des situations de péril, nous sommes capables de nous mettre ensemble pour sauver la démocratie ». Charles Mwando Nsimba, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale et désormais à la tête du « G7 », le groupe des frondeurs exclus de la coalition au pouvoir, a justifié en ces termes, lundi 30 novembre, la rencontre, le même jour à Kinshasa, entre son regroupement politique et la Dynamique de l’opposition congolaise – dans laquelle on retrouve entre autres l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba.

Quarante-huit heures après « l’appel pathétique de la patrie » lancé par le président Joseph Kabila invitant tous ceux qui hésitent encore à participer au prochain « dialogue national inclusif », les deux principales coalitions de l’opposition congolaise campent donc sur leur position et émettent une fin de non-recevoir au président congolais, soupçonner de vouloir se maintenir au pouvoir après le délai légal de son deuxième et dernier mandat en l’état actuel de la Constitution.

« Appel vibrant à la nation »

Dans une déclaration commune lue devant la presse et leurs militants rassemblés à la paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa, les deux coalitions ont également lancé « un appel vibrant à la nation », l’invitant à « se [lever] et à [marcher] pour sauver la démocratie et la Constitution ».
La Dynamique de l’opposition et le G7 disent « non au dialogue, à un [éventuel] gouvernement de transition, au référendum, au glissement » [de la date des futures élections générales, NDLR] et rappellent que les Congolais attendent « avec impatience la prestation de serment, le 20 décembre 2016, du nouveau président de la République élu au suffrage universel ».
Convaincues que le président Kabila cherche à prolonger son mandat à la tête du pays, les deux regroupements politiques l’accusent de « [s’ériger] en obstacle principal à la démocratie » en RDC.

« Coup d’État constitutionnel » ?

« En invitant les délégués à son dialogue à ‘réfléchir sur un nouveau système électoral (…)’, M. Kabila ne fait plus de mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée à renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir », dénoncent-ils, affirmant qu’il s’agit d’un « véritable coup d’État constitutionnel ».
Pour barrer la route à Joseph Kabila qui arrive fin mandat fin 2016 et qu’il n’a pas encore clairement annoncé son intention de rempiler, ou non, le G7 et la Dynamique de l’opposition préviennent qu’« incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé ». L’ambiance risque donc de se tendre à nouveau dans les prochaines semaines à Kinshasa."


"RDC: Kamerhe accuse Kabila de préparer un «coup d’État constitutionnel»"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/rdc-kamerhe-accuse-kabila-de-preparer-un-coup-detat-constitutionnel
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-opposant-vital-kamerhe-accuse-kabila-d-ouvrir-la-voie-a-une-nouvelle-republique-565b6aea357031c12ae1d3e9

° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/dialogue-politique-la-mp-invite-la-population-accompagner-joseph
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13663:rdc-presidentielle-2016-l-unadef-exhorte-le-g7-a-designer-le-plus-rapidement-possible-le-candidat-president-de-la-republique&catid=90:online-depeches
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/11/29/congo-amnesty-sinquiete-de-la-repression-des-voix-discordantes/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13662:rd-congo-le-senateur-thomas-betyna-reclame-l-evaluation-des-cinq-chantiers&catid=90:online-depeches





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Message  ndonzwau 2/12/2015, 1:50 am

RDC : l’UDPS ne participera pas au dialogue « made in Kabila »
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° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-ludps-ne-participera-pas-au-dialogue-made-kabila

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Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS le 30/08/2011 à Kinshasa.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ne participera pas au dialogue politique « made in Kabila », a affirmé mardi 1er décembre, le secrétaire national en charge des Relations extérieures, Félix Tshisekedi. Il accuse le chef de l'Etat, Joseph Kabila, de vouloir organiser un dialogue à sa manière et de tenter de modifier le système électoral. 
« Nous ne participerons pas à un dialogue made in Kabila. Il fallait laisser à la communauté internationale, au Secrétaire général de l’ONU de designer un facilitateur », a déclaré Félix Tshisekedi.


Lundi 30 novembre dans la soirée, dans une ordonnance lue à la télévision nationale, le chef de l'Etat a annoncé que le dialogue se déroulera sous la co-modération majorité-opposition.
Selon Félix Tshisekedi, le seul dialogue auquel le parti souscrit reste celui qui sera convoqué par un facilitateur international neutre.
« L’UDPS participera au dialogue qui se placera sous l’égide de la communauté internationale, donc un dialogue à la sauce Kabila ne nous intéresse pas », a-t-il insisté.
Pour lui, le dialogue que prône l’UDPS aura comme priorités notamment de discuter de l’organisation des élections législatives et présidentielle dans les délais constitutionnels.
« Et il [Joseph Kabila] le sait très bien déjà, parce que nous avons eu deux rounds des pré-discussions avant dialogue. Donc, il sait très bien que ce dialogue doit se tenir de manière concertée. Il faut que nous nous entendions à la fois sur la date, le lieu et les thèmes, etc. Or, nous voyons qu’il est en train de diriger tout seul les choses, en essayant d’imposer sa vision. Et ça nous disons non », a poursuivi le secrétaire national en charge des Relations extérieures du parti d’Etienne Tshisekedi.

Félix Tshisekedi dit ne pas comprendre « la précipitation » de Joseph Kabila dans la convocation de ce forum national.
« Nous ne comprenons pas cette précipitation. Elle cache manifestement quelques choses, d’autant plus que dans son discours, Mr Kabila a été totalement aphone sur les problèmes qui le concernent c’est-à-dire la fin de son mandat, l’alternance démocratique », a ajouté l’UDPS.
Les membres du G7-exclus de la majorité présidentielle et désormais dans l’opposition-et ceux de la Dynamique de l’opposition ont également rejeté le dialogue annoncé par Joseph Kabila. Ils disent s’en tenir à la tenue des élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2016.
L’UDPS avait entamé des négociations avec les émissaires du chef de l'Etat en vue de participer au dialogue politique. Ces pourparlers ont été rompus quelque temps après pour éviter le «glissement».

Le parti d’Etienne Tshisekedi dit attendre le dialogue politique qui sera convoqué par un médiateur international neutre, à designer par le Secrétaire général de l’Onu.
Le Secrétaire général adjoint du PPRD, parti présidentiel, avait affirmé que «toute l’opposition sera (à ce forum), avec Tshisekedi en tête.»"

° http://www.lephareonline.net/dialogue-ludps-repond-a-kabila/
° http://www.lephareonline.net/felix-tshisekedi-kabila-na-pas-le-droit-de-convoquer-le-dialogue/
° http://www.lephareonline.net/appel-de-kabila-au-dialogue-laprodec-denonce-la-violation-de-la-resolution-n-2211-du-conseil-de-securite/
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-opposition-rejette-tout-changement-de-mode-de-scrutin-pour-la-presidentielle-565dad3f357031c12aed336d


"Après le Discours, voici l’Ordonnance : Dialogue, Kabila dévoile son agenda !"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8417
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203263&Actualiteit=selected

"L’opposition contre un changement du mode du scrutin présidentiel en RDC"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-lopposition-contre-un-changement-du-mode-du-scrutin-presidentiel

"GRANDE COALITION « DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION » - G7 - FRONT COMMUN CONTRE LE DIALOGUE"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13669:grande-coalition-dynamique-de-l-opposition-g7-front-commun-contre-le-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"DIALOGUE : KABILA DÉVOILE LE SECRET"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6078
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8417&rubrique=POLITIQUE
° http://www.lephareonline.net/appel-de-kabila-au-dialogue-laprodec-denonce-la-violation-de-la-resolution-n-2211-du-conseil-de-securite/
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/revue-de-presse/forum-des-dialogue-kabila-devoile-le-secret-0
° http://groupelavenir.org/convocation-du-dialogue-politique-national-inclusif/

"Dialogue : « Joseph Kabila » accusé de « haute trahison ! »"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10412

"Tension à Lubumbashi : La garde prétorienne de "Kabila" encercle le Stade de Mazembe"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10413
 
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"Joseph Kabila" et Moïse Katumbi Chapwe. La poignée de main se mue désormais à un bras de fer. Photo d’archives tirée du GLM

Selon des sources locales, des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila", encerclent depuis la matinée de ce mardi 1er décembre le Stade de l’équipe de football Tout-Puissant Mazembe dans la commune de Kamalondo. Des joueurs qui s’y trouvaient pour une séance d’entrainement sont interdits de quitter le lieu. "Moïse avait prévu de s’adresser aux joueurs de Mazembe au cours de cette après-midi, explique un Lushois joint au téléphone. Le président Kabila exprime sa mauvaise humeur après la publication de la déclaration politique dénonçant un ’coup d’Etat constitutionnel’ signée par les membres du G7 et ceux de la Dynamique de l’opposition". L’ancien gouverneur du Katanga fait partie des signataires.


Pour les observateurs sur place, on assiste à une nouvelle instrumentalisation de la force publique au Katanga. Jusqu’ici c’est le président de l’Unafec (Union des nationalistes et des fédéralistes du Congo) Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui en faisait les frais. Membre du "G7", Kyungu a été exclu de la majorité le 16 septembre. Moïse Katumbi, lui, a claqué la porte du PPRD le 29 du même mois. "Joseph Kabila" poursuit le règlement des comptes avec ses anciens alliés.
Pour rappel, le dimanche 20 septembre dernier, des policiers armés et cagoulés avaient encerclé la Cathédrale de la commune de Kenya où se trouvait Kyungu. Celui-ci avait prévu de s’adresser à ses partisans dans un bâtiment situé à un jet de pierres de cette église. Il a fallu une "médiation" de la Mission onusienne pour apaiser les esprits et éviter un affrontement entre les "forces de l’ordre" et les militants et sympathisants de cette formation politique. 
Le mardi 10 novembre, des membres de la garde présidentielle ont procédé à l’arrestation d’un des responsables de la "Ligue de Jeunes" de l’Unafec. Les faits ont eu lieu au siège de ce parti dans la commune de la Kenya. Cette interpellation a provoqué la colère des jeunes de cette municipalité qui ont lapidé les éléments envoyés par le général Philémon Yav, commandant de la 22ème région militaire. 
Sur décision du maire de Lubumbashi, Oscar Sanguza Mutunda, depuis les activités politiques sont interdites sur l’ensemble de cette agglomération urbaine, sauf pour les organisations affiliées à la mouvance kabiliste. 

Les voyageurs en provenance du chef-lieu de l’ancienne province du Katanga ne cessent de déplorer une forte présence militaire dans la ville. Ancien ministre des Finances du gouvernement provincial, Christian Mwando a récemment relayé cette préoccupation en parlant de "forte militarisation". "La situation est très tendue autour du Stade de Mazembe", confiait un témoin joint au téléphone au début de l’après-midi.


"Lubumbashi : la police refuse aux supporters de Mazembe l'accès au stade
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/sport/lubumbashi-la-police-empeche-les-supporters-de-mazembe-au-satde-du-club
La Police nationale congolaise (PNC) a empêché, mardi 1er décembre, les supporters du TP Mazembe d’accéder à leur stade situé dans la commune de Kamalondo à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Selon le site du club, les policiers disent avoir reçu l’ordre de ne pas faire entre « les noir et blanc »-couleurs traditionnelles du club-dans l’enceinte du stade.
Des supporters s’étaient retrouvés en masse pour assister à l’entraînement de leur équipe ont été dispersés par des gaz lacrymogènes, ajoute le site de Mazembe.

Champion de la Ligue des champions d’Afrique 2015, le TP Mazeme se prépare pour représenter la RDC et l’Afrique à la coupe du monde des clubs qui débutera le 10 décembre au Japon.
Les joueurs qui devaient s’entrainer le matin, ont également été bloqués par la police.
Le président du club, Moïse Katumbi, devrait aussi échanger avec ses supporters. Il a aussi été empêché d’accéder au stade.
Une déception pour Moise Katumbi qui a posté sur son compte Twiter :  « Mon échange avec les fans du TPMazembe empêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays la RDC. »

[ltr]Mon échange avec les fans @TPMazembe empêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays #RDC [/ltr]






14:47 - 1 Déc 2015
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"Dialogue politique national inclusif en EN RDCONGO : Les conseils avisés de la VSV
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10417
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) suit de près le débat autour de l’organisation, en République Démocratie du Congo d’un dialogue politique national inclusif.
La VSV prend acte de l’ordonnance signée, samedi 28 novembre 2015, par le Président de la République, monsieur Joseph Kabila et rendue publique, lundi 30 novembre 2015, mettant en place un comité préparatoire dudit dialogue. Selon cette ordonnance, le dialogue portera principalement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif et crédible. De même, la VSV salue la décision du Chef de l’Etat de prendre des mesures individuelles de grâce en vue de pacifier les esprits.
Au sujet dudit dialogue, la VSV réitère sa position que le dialogue est bel et bien une vertu en démocratie et par conséquent, elle ne peut s’y opposer.

Toutefois, des craintes de voir le dialogue aboutir sur des résolutions visant à torpiller ou à mettre en péril la démocratie en RDCongo à travers le non respect de la Constitution et le passage en force du pouvoir de Kinshasa sont de plus en plus persistantes au sein de l’opinion publique.
Aussi, la VSV voudrait-elle attirer l’attention du Président de la République et celle de la majorité au pouvoir sur le strict respect de la population congolaise, le souverain primaire. Ce respect du souverain primaire doit impérativement et absolument passer par le strict respect de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
La VSV demande au Président de la République de ne pas tenter de reproduire en RDCongo un dialogue similaire à celui organisé en République du Congo Brazzaville en ne convoquant autour de la table que des personnalités issues des institutions de la république et autres, des partis politiques constituant la majorité au pouvoir, des partis politiques dits de l’opposition mais proches du pouvoir et des membres de la société civile acquis à la cause de ceux et celles qui cherchent à fouler aux pieds la Constitution de la RDCongo et sacrifier ainsi l’alternance politique démocratique.

D’aucuns craignent qu’en l’absence de certains opposants politiques de haute facture et bien d’autres forces sociales qui comptent que le dialogue politique voulu national et inclusif ressemble aux fameuses concertations nationales de septembre et octobre 2013 qui n’ont rien apporté de bon à la population congolaise excepté le partage du pouvoir, le débauchage ainsi que des dépenses inutiles des fonds du trésor public.
Pour la VSV, la Constitution de la RDCongo court effectivement et clairement le risque d’être subtilement violée à travers la proposition faite par le Chef de l’Etat dans son message du samedi 28 novembre 2015, à la nation de réfléchir sur un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses.

La VSV demande au Président de la République de bien écouter la voix de la majorité des congolaises et congolais qui ne jurent que sur l’alternance politique démocratique en 2016 et de ne pas suivre certaines personnalités de son entourage qui lui feraient miroiter le déluge s’il respectait la Constitution en se retirant du pouvoir démocratiquement.
Pour un processus électoral réellement apaisé, complet, crédible et inclusif, la VSV prodigue au Président de la République et ce, conformément au message qu’il a fait à la nation samedi 28 novembre 2015, les conseils avisés ci-dessous :
- De faire appel rapidement à un facilitateur international susceptible de prendre des contacts avec tous les partis politiques qui refusent le dialogue pour harmoniser les vues et définir un agenda commun, précis et clair du dialogue afin de les convaincre à y prendre part ;
- D’éviter de convoquer un dialogue national par défis avec des applaudisseurs et autres personnalités partageant déjà la même vision que sa famille politique sinon le dialogue ne se justifierait nullement, mais plutôt de convoquer ledit dialogue avec ceux et celles qui ont des vraies demandes et exigences susceptibles de contribuer à la consolidation de la démocratie en RDCongo afin de baliser ensemble le chemin de la réconciliation nationale ;
- De retirer de l’agenda du dialogue politique national inclusif toutes les matières qui suscitent des craintes et autres appréhensions consécutives à la violation de la Constitution, en l’occurrence la réflexion sur un système électoral avec des modalités peu couteuses, insinuant ainsi le changement de mode de scrutin pour la présidentielle et de provoquer de ce fait une révision de la Constitution ;
- De respecter la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en mettant fin au dédoublement des partis politiques en vue de fragiliser leurs responsables aux points de vue divergents ;
- D’étendre les mesures individuelles de grâce présidentielle à tous les détenus politiques et d’opinion et de matérialiser lesdites mesures de grâce avant le début du dialogue politique national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 01 décembre 2015.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)"



""Dialogue" : Mugalu appelle les "églises de réveil" à la rescousse du "raïs""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10415

"RDC: l’ONU s’inquiète d’un «usage excessif de la force» des autorités"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10413


° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/dialogue-le-parti-dopposition-rsf-desapprouve-les-points-lordre-du
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-les-confessions-religieuses-jugent-le-dialogue-politique
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/en-bref/rdc-labaco-appuie-le-dialogue-national-de-kabila
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/01/combats-entre-casques-bleus-et-rebelles-ougandais-dans-l-est-de-la-rdc_4821562_3212.html




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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 3/12/2015, 12:07 am

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"Dialogue : Tshisekedi se rebiffe !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8423
*Que veut finalement Etienne Tshisekedi ? On ne sait plus exactement par quel bout de bras tenir le sphinx de Limete. Il vient, une fois de plus, de confirmer sa réputation d’homme politique imprévisible. Alors que sa participation au dialogue politique national était presque acquise, Etienne Tshisekedi, d’après une déclaration lui attribuée et qui circule en boucle sur la toile, dit finalement non au dialogue tel que proposé par le Président Kabila. Depuis Bruxelles, il a signé une déclaration en neuf points. Une déclaration en contradiction totale avec le message à la Nation du Président de la République. Après lecture de deux textes, on se rend compte que tout oppose les deux hommes.

Pour Tshisekedi, les objectifs du dialogue sont l’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tienne compte des délais constitutionnels ; l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ; le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression du peuple. Tshisekedi voulait ou veut que le dialogue respecte le cadre constitutionnel, sans manœuvre pour un éventuel glissement du calendrier électoral. Le président national de l’UDPS aurait préféré que le médiateur international détermine la composition du Comité préparatoire du dialogue. Parce que, d’après Tshisekedi, le Président Kabila fait partie du problème et non de la solution. Ce faisant, il ne peut être à la fois juge et partie. Tshisekedi ajoute que dans son allocution, le Président a tu tout engagement de sa part au respect de la Constitution, notamment, le nombre et la durée des mandats présidentiels, le respect de l’alternance, etc. Etienne Tshisekedi, enfin, revendique la paternité de l’initiative du dialogue, comme voie royale de résolution des conflits. Il dit avoir été le premier à écrire au Secrétaire général de l’ONU pour la désignation d’un facilitateur du dialogue. La déclaration de Tshisekedi père vient corroborer les propos tenus, la veille, par son fils, Félix Tshilombo, Secrétaire national de l’UDPS aux Affaires extérieures. Les pro-dialogue ne l’avaient pas pris au sérieux lorsqu’il a annoncé, lundi 30 novembre dans la soirée, que l’UDPS n’irait plus au dialogue. En début d’après-midi, le même jour, le front anti-dialogue se renforçait à Fatima, à Gombe, où le G7 et la Dynamique de l’Opposition scellaient leur union. Parallèlement, le Bureau politique de Majorité Présidentielle se réunissait pour appeler tous les membres de la famille politique du Chef de l’Etat à faire bloc. Tous se sont engagés à soutenir le Président de la République dans sa démarche. Sur la même lancée, le Ministre de la Justice, faisant l’intérim du Ministre des Affaires Etrangères en mission à l’étranger, a réuni, mardi 1er  décembre 2015, les Ambassadeurs des pays africains pour leur parler du bien-fondé du dialogue. La CASE, une structure de la Société civile, soutient le dialogue et rejette dos-à-dos les acteurs politiques de la Majorité et ceux de l’Opposition parce que tous ont trempé et goûté à la gestion et à la gouvernance politique du pays, sans y laisser des souvenirs nécessairement positifs. A tout dire, le risque de voir le dialogue se dévaluer, comme le craignait déjà  Azarias Ruberwa, est donc réel."





Compaztriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 5/12/2015, 11:08 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 10 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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