congodiaspora
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

+16
Djodjo B
Imperium
zobattants
KOTA
NgongaEbeti
Jim KK
Tsippora
GHOST
mongo elombe
link
King David
Libre Examen
djino
Arafat
Admin
ndonzwau
20 participants

Page 10 sur 15 Précédent  1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 15  Suivant

Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 15/11/2015, 6:21 pm

"Violation de la Constitution de la RDC : par action et par omission
– Jean-Bosco Kongolo

° http://desc-wondo.org/violation-de-la-constitution-de-la-rdc-par-action-et-par-omission-jean-bosco-kongolo/

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 RDC_Cour-Constitutionnelle-741x480

Un à un, des pays africains se détachent de la liste des États faisant la promotion de la loi de la force pour enfin s’occuper des problèmes existentiels de leurs citoyens et de développement qu’exige la vie moderne. Avec sa Constitution parmi les plus démocratiques du continent, La République Démocratique du Congo-Kinshasa est encore, paradoxalement, à la recherche d’un dialogue comme voie à suivre pour son application. Alors que cette Constitution balise très clairement la voie de l’alternance politique en limitant sans équivoque le nombre et la durée des mandats présidentiels, les politiciens congolais trouvent qu’à quelques mois de la fin du mandat du président en exercice, il faille encore supplier celui-ci pour qu’il se prononce clairement qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2016. Certains vont jusqu’à proposer que pour qu’il libère la démocratie, une loi spéciale taillée sur mesure devrait être adoptée prévoyant un statut spécial à réserver aux anciens Président de la République[1], comme pour paraphraser un proverbe de chez nous qu’on traduirait comme ceci : « Couvrons les excréments, et ramassons les fourmis (à manger) qui sont juste à côté ».
Timidement, l’opposition se contente de menacer de traduire le Président de la République en justice pour violation de la Constitution tout en se gardant de prononcer le terme approprié qu’est la haute trahison. Et pourtant, cette Constitution, grâce à laquelle tout Congolais peut prétendre accéder au pouvoir, a tout prévu à ce sujet : les faits constitutifs de l’infraction de haute trahison pour violation de la Constitution, les personnes visées, les mécanismes de saisine de la Cour Constitutionnelle, institution judiciaire chargée d’en connaître, ainsi que la sanction qui est la destitution. Si l’on n’était pas une République bananière, c’est depuis longtemps que ces mécanismes auraient dû être déclenchés, la Constitution ayant été plusieurs fois violée depuis sa mise en application en 2006.
Pour que la lecture n’apparaisse pas comme une tâche ardue pour des lecteurs que nous voulons nombreux, cette analyse se propose, malheureusement, de n’examiner que les faits les plus récents, constitutifs de l’infraction de haute trahison, qui montrent qu’à plusieurs niveaux, par action et par omission, nous (Congolais) sommes en grande partie les artisans ou victimes consentantes des dictatures qui se succèdent (n’ayons pas peur des mots).

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Kabila-et-Gouverneurs-des-ex-11-provinces
Kabila et les gouverneurs des anciennes provinces de la RDC

Que faut-il entendre par haute trahison?

Au cours de sa vie, toute personne fait au moins une malheureuse expérience d’être trahie et cette trahison est d’ailleurs mal vécue parce que, le plus souvent, elle vient des personnes qui nous sont proches ou en qui nous avions investi toute notre confiance.
La Constitution est tellement importante pour la vie de la nation qu’il est du devoir de toute personne de la respecter (art. 62), c’est-à-dire respecter toutes les dispositions qu’elle contient. Autrement dit, personne n’est autorisé de la violer sous peine de sanction. Pour éviter tout malentendu, la Constitution elle-même définit, bien que sommairement, ce qu’il faut entendre par haute trahison (art. 165) :
« Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier ministre sont reconnus auteurs, coauteurs ou complices de violations graves et caractérisées des Droits de l’Homme, de cession d’une partie du territoire national. »

Les autres dispositions dont il est question ci-dessus et qui font référence à la haute trahison sont les articles 63, 188 et 190, qui disposent :
Article 63 : « Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison. »
Article 188 : « Les Forces armées sont républicaines. Elles sont au service de la Nation toute entière. Nul ne peut,sous peine de haute trahison, les détourner à ses fins propres. Elles sont apolitiques et soumises à l’autorité civile. »
Article 190 : « Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée. »
Il ressort de la lecture de toutes ces dispositions que même si le devoir de respecter la Constitution incombe à toute personne, l’infraction de haute trahison ne vise que quelques personnes, en raison de leur position au sein de l’État ou en raison de leurs activités en lien avec les forces armées. 

Personnes visées par l’infraction de haute trahison

Dans le cadre de cette analyse, nous ne parlerons de la haute trahison qu’en ce qui concerne la violation de la Constitution, dont le Président de la République est la seule personne visée par l’alinéa 1er de l’article 165 repris ci-dessus. Mais pourquoi seulement le Chef de l’État? La réponse est à trouver aussi bien dans le mode de son élection qui est le suffrage universel (art. 70) que dans l’importance et la signification de son rôle.
Article 69 : « Le Président de la République est le Chef de l’État. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux. »
La Constitution étant impersonnelle, comme d’ailleurs doivent l’être tous les textes de lois, le Président de la République dont parle ce texte est tout Congolais élu ou que le peuple de ce pays aura démocratiquement élu pour représenter la nation et pour exercer toutes les fonctions que la Constitution lui reconnaît. Pour que la personne élue Président de la République n’abuse pas de son élection et de son rôle de représentant de la nation, le constituant a pris la précaution d’exiger qu’il prête solennellement le serment suivant (art. 74: « Moi…(Mende, Muzito, Matungulu, Katumbi, Tshiani, Boshab, Kamhere, Fayulu, Tshisekedi, Kin Kiey), élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : – d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; – de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; – de sauvegarder l’unité nationale ;  de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;  de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix;  de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peupleles hautes fonctions qui me sont confiées. ». Fait très important, ce n’est pas par hasard que ce serment est reçu par la Cour constitutionnelle.

Article 163 : « La Cour constitutionnelle est la juridiction pénale du Chef de l’État et du Premier ministre dans les cas et conditions prévus par la Constitution. »
Article 164 : « La Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour les délits d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger leurs co-auteurs et complices. »

Les mécanismes de mise en accusation du Président de la République devant la Cour constitutionnelle

Compte tenu de son rôle au sein de la nation, la Constitution a prévu que la mise en accusation du Président de la République devant la Cour constitutionnelle pour haute trahison soit confiée aux deux chambres du Parlement, réunies en Congrès, conforment aux dispositions de l’alinéa 1er de l’article 166 : « La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du Président de la République et du Premier ministre sont votées à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur. » Nous y reviendrons.

Qu’en est-il du Président en exercice en RDC, M. Joseph Kabila Kabange?

Telle est la question taboue que personne, surtout sur place au Congo, au sein de l’opposition comme dans le camp du pouvoir, n’ose poser publiquement de peur de disparaître sans laisser de trace ou tout au moins d’être poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, pour incitation à la subversion, pour attentat et complot contre le Chef de l’État et toutes autres charges imaginables que savent formuler l’ANR et les autres services de renseignements. Poser cette question est plus que suffisant pour nous attirer la foudre et la haine de tous ceux qui, y compris des amis et connaissances, ne peuvent renoncer aux privilèges obtenus du seul fait de la présence de Joseph Kabila à la tête du pays.
Déjà, certains n’ont pas hésité de nous écrire (nous en avons pris bonne note) pour nous demander de les laisser tranquilles car « ils n’ont pas besoin de nos analyses ». D’autres pensent et sont convaincus que nous roulons pour l’opposition(en réalité nous roulons pour la démocratie et l’État de droit dans notre pays). D’autres encore, nous attendent au tournant pour nous sacrifier sur l’autel de leurs intérêts. D’autres enfin, confondant le Président de la République et leurs parents, que nous connaissons, nous ont fait ouvertement savoir que c’est grâce à lui, et à lui tout seul que malgré tout ce que nous écrivons, ils trouvent du pain pour leurs enfants.
Et pourtant tous les parents et la majorité du peuple congolais ne sont pas de cet avis. C’est pourquoi, par patriotisme, et convaincu qu’en coulisse, même les chantres (ténors) du kabilisme approuvent ce que nous soutenons, nous avons décidé de briser la glace pour exposer aux Congolais, de plus en plus nombreux à nous lire et conscients de la dérive totalitaire, des faits constitutifs de l’infraction de haute trahison dans le chef du Président Kabila. Nous avons choisi de ne parler que des faits les plus récents qui font couler beaucoup d’encre et de salive.

La nomination des commissaires spéciaux

L’acte, ordonnance de nomination des Commissaires spéciaux, a été posé le 29 octobre 2015 à Kinshasa, ville portant ce nom et capitale de la République Démocratique du Congo. Il est signé par Joseph Kabila Kabange, Président de la République, et contresigné par Matata Ponyo, Premier Ministre. Pour justifier ces nominations, les signataires de cette ordonnance ont pris tous les Congolais pour des cons en fondant leur acte notamment sur des textes de lois qui ne font aucune allusion au titre de « Commissaire spécial » inventé pour exécution d’un agenda caché :
«Vu la Constitution, telle que modifiée par la loi no11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certaines dispositions de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en ses articles 3, 4, 69 alinéa 3 et 81;
Vu la loi de programmation no15/04 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces;
Vu la loi no 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces, en son article 66 alinéa 2;
Vu l’Ordonnance no 12/2003 du 18 avril 2012 portant nomination d’un Premier Ministre;Vu l’Arrêt no R.Const. 008/2015 de la Cour Constitutionnelle rendu le 08 septembre 2015 sur requête du 29 juillet 2015 de la Commission Électorale Nationale indépendante; »

La lecture attentive, avec le cerveau plutôt qu’avec le cœur, de tous ces textes invoqués et de l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’indique nulle part, même dans leurs dispositions transitoires, où il est prévu la nomination des Commissaires spéciaux pour diriger les provinces issues du démembrement.Comment peut-il être possible, juridiquement parlant, que dans un même pays, il y ait des provinces(5) dirigées par des Gouverneurs « élus », rendant compte aux Assemblées provinciales et d’autres(21), dirigées par des « Commissaires spéciaux » nommés par le pouvoir central et ne rendant logiquement compte qu’à lui? Examinons cela, texte par texte.
– Dans le texte de la Constitution, les articles 3 et 4 invoqués dans l’ordonnance présidentielle disent ceci :Article 3 : «  Les provinces et les entités territoriales décentralisées de la République Démocratique du Congo sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux. Ces entités territoriales décentralisées sont la ville, la commune, le secteur et la chefferie. Elles jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. La composition, l’organisation, le fonctionnement de ces entités territoriales décentralisées ainsi que leurs rapports avec l’État et les provinces sont fixés par une loi organique. » Article 4 : « De nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la Constitution et par la loi. »
L’alinéa 3 de l’article 69, que nous avons reproduit ci-dessus et que nous reprenons dit du Président de la République qu’ « Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux. » Il est très important de souligner qu’à l’alinéa précédent (alinéa 2), il est précisé que le Président de la République « veille au respect de la Constitution ». Dans l’entendement du Président Joseph Kabila, veiller au respect de la Constitution, c’est créer tout ce désordre politico-administratif.

Enfin, l’article 81 dont voici le libellé se limite à énumérer, sans citer les Commissaires spéciaux, encore moins les gouverneurs des provinces, les hauts cadres de l’administration, de l’armée, de la police ainsi que des responsables des services et établissements publics qui ne doivent être nommés que par le Président de la République : « Sans préjudice des autres dispositions de la Constitution, le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres: 1. les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires; 2. les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police nationale, le Conseil supérieur de la défense entendu; 3. le chef d’état major général, les chefs d’état-major et les commandants des grandes unités des forces armées, le Conseil supérieur de la défense entendu; 4. les hauts fonctionnaires de l’administration publique; 5. les responsables des services et établissements publics; 6. les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics, excepté les commissaires aux comptes. Les ordonnances du Président de la République intervenues en la matière sont contresignées par le Premier Ministre ».
Tout ce que les juristes sérieux et les étudiants assidus en Droit, de même que tout intellectuel digne de ce nom peuvent retenir, c’est que depuis l’entrée en vigueur de la Constitution à laquelle il est malicieusement fait référence, les provinces sont et ne doivent être dirigées que par des Gouverneurs, ceux-ci étant élus(non pas nommés) par les députés provinciaux conformément à l’article 198 alinéa 2[2].
En principe, il serait superfétatoire d’examiner les autres textes auxquels il est fait référence dans l’ordonnance cavalière étant donné que, sous peine de nullité, aucun texte de loi ne peut être contraire à la Constitution. Mais pour mieux éclairer l’opinion, nous les abordons tout de même afin d’en faire ressortir les contradictions.


  • La loi de programmation déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces


Bien que s’y référant, les signataires de l’ordonnance de nomination des Commissaires spéciaux n’ont eux-mêmes trouvé dans cette loi aucune disposition à invoquer qui puisse justifier leur décision. Inutile donc de nous y attarder, car effectivement il n’y a aucune. Nous imaginons simplement qu’ils s’y sont référés pour embellir un peu leur ordonnance.
– La loi no8/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces
L’exposé des motifs de cette loi renseigne qu’elle a pour objet de fixer « les principes fondamentaux devant régir la libre administration de la province ainsi que l’autonomie de gestion de ses ressources humaines, économiques, financières et techniques, conformément à l’article 123 de la Constitution. » En lisant cette loi, l’on découvre que les signataires de l’ordonnance ont évité sciemment de se référer aussi à son article 23 alinéa 3 qui dispose, comme dans la Constitution, que « Le Gouverneur et le Vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par l’ordonnance du Président de la République. » L’article 123 de la Constitution dont il est question ici est celui qui, dans la répartition des matières entre le pouvoir central et le pouvoir provincial,énumère tout simplement les matières qui relèvent de la loi, c’est-à- dire du pouvoir législatif national tandis que l’article 66 alinéa 2, cité dans l’ordonnance renseigne que: « Les actes posés par le Gouverneurs de province dans ces matières sont susceptibles d’annulation.

En cas de nécessité, le pouvoir central peut réformer ou se substituer au pouvoir du Gouverneur de province. » La tricherie, monstrueusement flagrante, résulte du fait de sélectionner à la volée des dispositions, en omettant d’autres pourtant complémentaires, juste pour créer la confusion. En effet, cet article 66 ne peut avoir de sens et de justification dans cette ordonnance qu’en ce qu’il complète les articles 64 et 65(non cités) qui le précèdent et dont voici les libellés :
Article 64 : «  Dans les matières relevant de la compétence exclusive du pouvoir central, le Gouverneur de provincecoordonne et supervise les services qui relèvent de l’autorité du pouvoir central. » 
Article 65 : « Dans l’exercice de sa mission de représentation du pouvoir central et de coordination des services publics déconcentrés en province, le Gouverneur de province répond de ses actes devant le gouvernement central»
En ne se référant qu’à l’alinéa 2 de l’article 66 de cette loi, le Président de la République et son Premier Ministre ontintentionnellement violé cette loi, comme ils l’ont fait avec la Constitution, en nommant les hauts responsables des provinces et en leur collant le titre de « commissaire provincial » qui n’existe nulle part en droit positif congolais, comme si cette loi leur conférait ce pouvoir.

– L’Ordonnance no12/2003 du 18 avril 2012 portant nomination d’un Premier Ministre
Encore une fois, les signataires de l’acte de nomination des commissaires spéciaux se sont gardés de désigner les dispositions de cette ordonnance auxquelles ils entendent se référer pour justifier son invocation dans la nomination des commissaires spéciaux.
Le fameux arrêt de la Cour Constitutionnel du 29 juillet 2015 ne peut non plus être une bonne référence à causes des irrégularités étonnantes qui ont fait l’objet de étant plusieurs critiques pertinentes de la part des juristes de bonne réputation.[3] Pour rappel, la Haute Cour s’était arrogé la compétence que ne lui confère nulle part la Constitution de réguler la vie politique d’une part et, d’autre part, elle avait outrepassé l’objet de la requête introduite par la CENI, elle-même non qualifiée pour la saisir en matière d’interprétation des lois(Lire à ce sujet les articles 160 et 161 de la Constitution.)[4]
Cependant, une chose est de démonter que le Président de la République et son Premier Ministre ont intentionnellement violé la Constitution, une autre, la plus importante, est de chercher à savoir quelle devrait être l’attitude de tous les acteurs concernés par cette problématique d’envergure nationale qui risque, si aucune mesure n’est prise, de déchirer à nouveau le pays et de l’enflammer.

Que va-t-il alors se passer?

 Du côté des deux chambres du Parlement, réunies en Congrès pour dégager les deux tiers des membres exigés, il n’y a rien de positif à attendre de la plupart des sénateurs (tous ayant par ailleurs épuisé leur mandat) et des députés ayant plusieurs fois prouvé de quel côté ils se penchent chaque fois qu’il s’est agi de choisir entre l’intérêt supérieur de la Nation et leurs tubes digestifs. Si réellement ils aiment le pays, c’est le moment d’agir, sinon, ils violent eux aussi la Constitution par omission.
– Pour son premier test d’envergure en matière constitutionnelle (Dossier CENI)), la Cour constitutionnelle a aussi montré qu’on ne peut pas compter sur elle pour bâtir un État de droit et faire progresser la démocratie. En guise de gratitude envers le Chef de l’État qui les a nommés, certains sans le mériter, les membres de cette « Haute Cour », enivrés par le lait, ont sciemment fermé les yeux sur des notions élémentaires d’irrecevabilité d’une demande en justice pour défaut de qualité ou de force majeure, que même les étudiants de deuxième année en Droit souhaiteraient recevoir comme questions d’examen pour améliorer leurs notes. Ces hauts magistrats ont surtout oublié que la justice de la Troisième République est rendue non plus au nom du Président Fondateur du MPR ou d’un quelconque individu, mais au nom du peuple (art. 149 al.3 et 150 al.2 de la Constitution)[5]. Leur décision rappelle surtout la confusion entretenue précédemment par la Cour suprême de justice, faisant office de Cour constitutionnelle, lors des contentieux électoraux de 2011. Pour mémoire, c’est à quelques semaines seulement de la tenue des élections de 2011 que 18 magistrats furent nommés à la CSJ et 14 autres au Parquet général de la République. La plupart d’entre eux le furent en violation de la Constitution et du statut des magistrats, qui exigent que le Conseil Supérieur de la Magistrature en fasse les propositions. Ceci explique-t-il cela? A chacun d’y répondre. Toutefois, les hauts magistrats de la CC ont une deuxième chance de se rattraper pas seulement pour leur honneur mais pour monter à la face du monde que la justice congolaise peut recouvrir est en mesure d’affirmer son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. Ne pas le faire, c’est également voiler la Constitution par omission. Dans ce cas, ils peuvent être sûrs que l’histoire qui sera enseignée aux générations à venir, retiendra leur passagedémocraticide au sein de cette prestigieuse institution judiciaire.

– Et alors, faut-il croiser les bras et laisser l’infraction de haute trahison se consommer impunément jusqu’à l’installation d’une nouvelle dictature? Absolument pas, car il reste encore au peuple l’ultime moyen mis à sa disposition par la même Constitution en son article 64 qui dispose : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. » Ne pas remplir ce devoir civique, c’est violer collectivement la Constitution par omission et prouver que la dictature fait partie intégrante de notre culture politique. Ce n’est pas la communauté internationale ou encore moins les Burkinabés qui viendront le faire à notre place.
Nous sommes conscients que, dans le contexte congolais, toutes ces dénonciations peuvent nous valoir notre vie. Mais si cela pourrait être le prix à payer pour la patrie qu’on aime, que cette analyse serve de testament à léguer à la nation pour l’avènement de la démocratie et de l’État de droit. Nous pensons avoir fait notre part, à chacun de faire la sienne en commençant par assurer une très large diffusion (dans les médias et les réseaux sociaux) de cet appel patriotique à travers tout le pays et dans la diaspora. Ça ne sera pas de la subversion mais plutôt l’exercice d’un devoir civique.

Conclusion

Par ignorance et par naïveté, un peu partout on a vu des populations, organisées sur base ethnique et même clanique, fêter leurs « Commissaires spéciaux ». Nous avons même reçu des courriels nous communiquant les coordonnées téléphoniques de «  notre Commissaire spécial » pour que nous le félicitions. A présent que cette analyse éclaire en faits et en droit que par son ordonnance de nomination de ces cadres politico-administratifs, inventés pour se maintenir au pouvoir, M. Joseph Kabila n’a pas tenu son serment de veiller au respect de la Constitution, il est temps, avant que ça ne soit trop tard, que les mécanismes de sa mise en accusation pour haute trahison soient le plus rapidement déclenchés afin d’obtenir sa destitution. A défaut, que le peuple puise dans sa réserve d’énergie et de patriotisme (art. 64 de la Constitution) pour étouffer l’implantation d’une nouvelle dictature dans notre pays.

Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste & Criminologue"


"Références

[1] L’Avenir, 09/10/2014, http://www.radiookapi.net/revue-de-presse/2014/10/09/lavenir-aux-prochaines-presidentielles-statut-special-pour-le-meilleur-perdant-simpose, La Prospérité rappelle qu’il y a peu, le député Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, leader  du MR, a suscité un grand bruit dans le microcosme politique en proposant une loi sur le statut spécial à réserver aux anciens Présidents de la République.
Une initiative déclarée  sans objet, aux yeux de  Jacques Mokako qui pense, plutôt, que la Constitution a déjà réglé ce problème, lorsqu’elle fait  des anciens Présidents élus, au terme  de leurs mandats,  des Sénateurs à vie, poursuit Le journal.
[2] Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République.

[3] Jean-Bosco Kongolo M., Cour constitutionnelle ou caution de la violation de la Constitution?, http://desc-wondo.org/cour-constitutionnelle-ou-caution-de-violation-de-la-constitution-jean-bosco-kongolo/. Journal Le Congolais’ 13 sept. 2015, http://www.lecongolais.cd/lutundula-accuse-la-cour-constitutionnelle-davoir-bloque-le-processus-electoral/. Le Phare, 14 sept. 2015, Me Mayo relance le débat : La Cour constitutionnelle a mal jugé,http://www.lephareonline.net/le-depute-mayo-relance-le-debat-la-cour-constitutionnelle-a-mal-juge/.
[4] Article 160 : La Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi. Les lois organiques, avant leur promulgation, et les Règlements Intérieurs des Chambres parlementaires et du Congrès, de la Commission électorale nationale indépendante ainsi que du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, avant leur mise en application, doivent être soumis à la Cour constitutionnelle qui se prononce sur leur conformité à la Constitution. Aux mêmes fins d’examen de la constitutionnalité, les lois peuvent être déférées à la Cour constitutionnelle, avant leur promulgation, par le Président de la République, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat ou le dixième des députés ou des sénateurs. La Cour constitutionnelle statue dans le délai de trente jours. Toutefois, à la demande du Gouvernement, s’il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours.

Article 161 : La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des Chambres parlementaires, des gouverneurs de Province et des présidents des Assemblées provinciales. Elle juge du contentieux des élections présidentielles et législatives ainsi que du référendum. Elle connaît des conflits de compétences entre le Pouvoir exécutif et le Pouvoir législatif ainsi qu’entre l’État et les Provinces. Elle connaît des recours contre les arrêts rendus par la Cour de cassation et le Conseil d’État, uniquement en tant qu’ils se prononcent sur l’attribution du litige aux juridictions de l’ordre judiciaire ou administratif. Ce recours n’est recevable que si un déclinatoire de juridiction a été soulevé par ou devant la Cour de cassation ou le Conseil d’État.
[5] Article 149, alinéa 3 : « La justice est rendue sur l’ensemble du territoire national au nom du peuple».[
Article 150, alinéa 2 : « Les juges ne sont soumis dans l’exercice de leur fonction qu’à l’autorité de la loi ». "


"Olivier Kamitatu: «La RDC est une République et non un royaume»
° http://www.radiookapi.net/2015/11/15/actualite/politique/olivier-kamitatu-la-rdc-est-une-republique-et-non-un-royaume
«La République démocratique du Congo est une République et non un royaume, ni encore une monarchie constitutionnelle », a affirmé le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Olivier Kamitatu. Il a fait cette déclaration samedi 14 novembre, lors du congrès de son parti politique à Kinshasa, sous le thème «ARC face aux enjeux politiques de l’heure.»

Pour cela, il faut lutter pour le respect strict de la constitution. La lutte qui n’est pas facile, a-t-il reconnu.
«Notre lutte s’inscrit dans la durée. Le chemin de victoire a un prix et nous sommes décidés à payer ce prix», a poursuivi Olivier Kamitatu.
Quant au dialogue envisagé par le président Joseph Kabila, il estime qu’il est tout simplement inutile.
« En tant qu’ARC, notre devoir est de garantir que notre peuple pourra choisir ses dirigeants à temps. L’ARC doit s’engager à combattre avec détermination et courage tout projet funeste de transition illégitime qui mette en péril la survie du pays qui est déjà fragile», a indiqué Olivier Kamitatu.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ARC, Bruno Lapika a souligné que ce parti était indivisible et restait sous l’autorité morale d’Oliver Kamitatu.

À l’en croire, la crise actuelle autour de son label est artificielle et elle est « entretenue par des imposteurs».
Il faisait allusion aux dissidents de ce parti, qui avaient aussi tenu leur congrès la semaine dernière à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif  «de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP», avait expliqué un des participants, le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo.
Le congrès de l’ARC placé sous le thème : « ARC face aux enjeux politiques de l’heure » vise à débattre sur la marche de leur parti, depuis sa création et de la restructuration de ses organes, mais aussi d’aborder la question du processus électoral, du dialogue en vue et de leur engagement dans la lutte pour le respect strict de la constitution.​
L’ARC fait partie du G7, le groupe constitué de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution."


"RDC : après Tshisekedi, Katumbi ?"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274172/politique/rdc-apres-tshisekedi-katumbi/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 17/11/2015, 1:32 am

"DIALOGUE POLITIQUE - LA DISSOLUTION DU PARLEMENT EN GESTATION
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13570:dialogue-politique-la-dissolution-du-parlement-en-gestation&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Car%2065840001_200_200

Alors que rien sur le terrain ne rassure quant à sa tenue effective, le dialogue attise déjà  la convoitise. Naïfs, la plupart de Congolais ne songent pas aux dessous des cartes. Des analystes sont formels : il y a un piège bien tendu autour de ce forum. Le scenario prévoit la nomination de 200 députés nationaux et 100 sénateurs pour constituer le nouveau Parlement de la transition. Ce qui ne peut être possible qu’après la dissolution du Parlement en exercice. La Majorité est-elle prête à tenter ce qui a tout l’air d’un saut périlleux ?
Le Potentiel

Se  tiendra, se tiendra pas ? La question est sur toutes les lèvres alors que la première date qui a circulé sur la tenue du dialogue politique – le 15 novembre 2015 - est passée sans tambours ni trompette. Soit ! Rien n’est perdu, c’est une partie remise d’autant que cette date n’était pas encore officielle.
Dans les milieux proches de la Majorité présidentielle (MP) et d’une certaine opposition qui se veut plurielle, l’on continue à croire et à faire croire à l’opinion que ce forum aurait lieu, quoiqu’il en coûte. Le flottement autour de la date de la convocation de ce forum, rassure-t-on dans les rangs de la MP, ne serait que d’ordre protocolaire. Juste quelques réglages avant la convocation proprement dite de ces assises, censées  déverrouiller le processus électoral.

Cette approche est vite rejetée par les non partisans de la thèse du dialogue. Ils y voient une stratégie du pouvoir pour gagner du temps en vue d’un éventuel glissement.  Derrière le dialogue, nombre d’observateurs croient que la MP prépare un coup fourré pour contourner le verrou constitutionnel qui empêche son autorité morale de se représenter à la prochaine présidentielle de 2016.

Le schéma de la dissolution du Parlement

Selon des informations glanées dans quelques chancelleries et recoupées par des sources généralement bien introduites, le dialogue politique est un forum de dernière chance pour la MP. Les participants seraient suffisamment motivés pour jouer le jeu. Dans son puzzle, Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, est la clé du système. C’est en s’appuyant sur son adhésion au dialogue que la MP pense réaliser son rêve de glissement.[
Il s’agit, en apparence, de montrer qu’il est très  important pour toutes les parties congolaises de se mettre autour d’une table et d’éviter au pays de sombrer dans un nouveau chaos. Et, en contrepartie, les participants mis dans le coup pourraient obtenir des postes, pour les uns et des prébendes, pour les autres.
De bonne foi, peut-être, mais davantage par naïveté, la plupart de participants à ces assises, renseignent nos sources, n’auront été que des instruments entre les mains de la MP. Ils s’apercevraient, seulement sur le tard, du piège dans lequel ils seraient pris. Tout simplement parce que les dessous des cartes leur avaient échappé dès la case départ.

Nos sources soulignent que l’instrumentalisation, dont la plupart de ces participants auront été l’objet, consistera à endosser des résolutions et autres recommandations confectionnées à leur insu. Il s’agirait, entre autres, d’accepter une transition dont la durée ne pourrait pas dépasser trois ans ; d’entériner la nomination de nouveaux députés et sénateurs.
Devant la presse, le porte-parole de la MP, André Atundu, s’est presque lancé sur cette voie. Il a fait savoir que la MP travaillerait déjà pour une transition de deux à quatre ans. Un décor qui prépare l’atterrissage du forum politique. Et pour ce dernier cas, la Cour constitutionnelle serait une nouvelle fois mise à contribution.
Comme celle-ci l’avait fait déjà en son temps en ce qui concerne la nomination des commissaires spéciaux à la tête de nouvelles provinces, elle pourrait autoriser, par le biais d’un arrêt ou d’un avis, la Majorité au pouvoir de renforcer la cohésion nationale par la nomination de nouveaux députés et sénateurs dont la plupart seront issus du dialogue politique.

Le piège sans fin aura marché à merveille et se poursuivrait sans anicroche, c’est-à-dire, sans que la communauté internationale y voie un inconvénient ; dans la mesure où l’on aura fait passer la pilule selon laquelle ce serait le fruit des négociations entre les principales forces vives congolaises.
Grosso modo, la trame du scenario se présenterait de la manière suivante : la première étape serait le choix des parties au dialogue et de leurs délégués. La tâche sera facilitée par la pluralité et le dédoublement qui ont phagocyté autant les partis et regroupements politiques que les diverses plateformes de la société civile.  
La deuxième étape consisterait à les laisser débattre en toute liberté pour sauver les apparences. Le moment venu, il sera procédé, de manière subtile, à leur bourrer le mou au point qu’ils seront mis devant un fait accompli sans grande difficulté. N’ayant plus de choix, ils seraient obligés de jouer le jeu jusqu’au bout, acceptant et endossant toutes les propositions de résolutions et recommandations devant sanctionner le dialogue politique.

La troisième étape, qui découle de la deuxième, serait le report des élections, la reconstitution d’une nouvelle Majorité au Parlement permettant ainsi l’adoption d’une nouvelle Constitution. Les informations en circulation font état de la nomination, au terme du dialogue, de 200 députés nationaux  et 100 sénateurs pour constituer le Parlement de la transition. Le nouveau Parlement étant appelé à se transformer en chambre constituante pour l’élaboration et l’adoption de la nouvelle Constitution.
Des sources généralement bien informées rapportent qu’un groupe de juristes, incluant des experts de l’Université de Liège en Belgique et de l’Université de Kinshasa, travaillent sur ce qui devrait être le projet de Constitution de la 4èmeRépublique.
L’étape finale sera couronnée par l’organisation d’un referendum populaire pour l’adoption de la nouvelle Constitution. Celle-ci est censée inaugurer la quatrième République, redonnant ainsi la chance à l’autorité morale de la MP de se lancer dans une nouvelle bataille présidentielle.

Sur les traces de Brazzaville

La MP ne fait pas dans la dentelle. Dans le projet de budget 2016, des crédits spécifiques ont été prévus pour le referendum. C’est dire que la Majorité s’est inscrite dans un schéma bien précis. Elle n’entend pas s’en détourner, tant qu’elle aura la possibilité de fédérer plus de gens autour de son projet. Aussi, la boucle aura été bouclée et la MP pourrait rempiler en toute quiétude.
Comme c’est devenu à la mode dans plusieurs pays africains, la démocratie est en péril et le souverain primaire n’y voit que du feu. Kinshasa serait sur les traces de Brazzaville"


"Ouvrez les écluses !
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8231
Trois scénarii rivalisent d’ardeur sur l’agora politique, quant à l’issue aux problèmes cruciaux du pays, à environ une année des échéances déterminantes prévues en 2016. Depuis juin 2015, le Chef de l’Etat, le  premier citoyen congolais, voulant certainement jouer à l’apaisement des cœurs et des esprits, avait préconisé la tenue d’un dialogue à l’échelle nationale, pour éviter le chaos. C’est dans cette optique qu’il avait entrepris de consulter les forces vives de la nation, les leaders des partis politiques de l’Opposition et de la Majorité, les Députés et Sénateurs, les Chefs coutumiers, les églises, les jeunes, les femmes, les églises. Puis, vers la fin, il en avait longuement parlé avec la communauté internationale, représentée, ici, par les ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa.

Quels sont les sujets à inscrire à l’ordre du jour ? La réponse était aussi si simple que bonjour.  Kabila n’avait pas besoin, pour cela,  d’une caricature, pour les énumérer au bout de ses doigts. Tenez ! A ce dialogue, voulu inclusif, l’autorité suprême du pays souhaiterait que les congolais, seuls, débattent sur les matières liées notamment, au calendrier électoral, à l’enrôlement des jeunes devenus majeurs, à la sécurisation du processus électoral, au financement du processus mais, surtout, à la problématique de l’accompagnement de la communauté internationale, généralement,  assorti de multiples conditionnalités. A tout ceci, il ajoutait également, toutes les affaires sous-jacentes susceptibles d’être abordées, sans complaisance, pour sortir le pays du bourbier, en débloquant le processus électoral.

Le 30 juin, dans son discours à la nation à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance, Kabila Joseph y revenait, en lançant un vibrant appel à ceux qui hésitent encore à pouvoir rejoindre la barque du dialogue afin qu’ensemble, les congolais résolvent, eux-mêmes, les problèmes du pays, sans forcément recourir à la communauté internationale qu’il accusait, au passage, d’ingérences emberlificotantes  dans la cuisine interne. « Ne pas le faire », ce serait la meilleure façon de livrer le pays en pâture, s’il faut le laisser sombrer dans un océan d’eaux troubles. Plus de cinq mois après, le Président de la République s’est de nouveau signalé en ce mois de novembre 2015, en confirmant, cette fois-ci, l’irréversibilité de ce dialogue ainsi que  le caractère ‘’souverain’’ de ses résolutions.

Aujourd’hui, l’on peut dire que le décor est bien planté, pour y aller. Mais, avec qui ? L’Udps tangue  et multiplie tellement  des langages que nul ne sait dire si  oui ou non, le parti de Tshisekedi Etienne y participera. Le G7 n’y trouve aucun intérêt. La Dynamique de l’Opposition, constituée essentiellement de ceux-là qui avaient agité les rues des principales villes du pays, en janvier 2015, lorsqu’il était question d’une incise fâcheuse dénichée, autrefois, à l’article 8 de la loi électorale, boude. A la Majorité, l’ordre et la discipline ne collent plus. Tout bouge, tout change, comme l’affirmait si bien  Héraclite, du nom d’un vieux penseur mieux connu de tous  les philosophes de l’ère  contemporaine.  D’où, l’inventaire des forces a commencé au palais du peuple. Le contrôle des troupes est lancé. On se resserre dans les rangs, la journée. Alors que plus tard, la nuit, on tente de flirter avec les leaders ‘’satanés’’ du G7, du reste, exclus.

L’autre issue, c’est celle de la Tripartite : Majorité-Opposition-CENI sur laquelle  Katumbi et Kamerhe se seraient  appesantis, tout récemment, à Londres et  L’shi.  Kanku, dans sa quête de solution, préconise, lui, une table ronde électorale dont la mission serait d’aligner les principaux ténors de la majorité, de la société civile et de l’Opposition, pour traiter des questions électorales. En tout, le dialogue, la tripartite ou la table ronde résument en quelque sorte les pistes à explorer. Que les stratèges voient comment aider le pays à éviter trop de dépenses, trop de pertes de temps et trop de sujets superflus !  Qui en  prendrait l’initiative ? Là-dessus, toute l’équation est entre les mains de  Joseph Kabila. Il a toutes  les clés, pour ouvrir les écluses…"



"IRDH condamne la campagne de la «Majorité» pour 2 à 4 ans de glissement"
° http://www.lephareonline.net/irdh-condamne-la-campagne-de-la-majorite-pour-2-a-4-ans-de-glissement/




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 22/11/2015, 5:55 pm

"Questions directes à Félix Tshisekedi
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10385
Secrétaire national chargé des Relations extérieures de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Félix Tshisekedi Tshilombo, 54 ans, répond aux questions de Congo Indépendant sur l’évolution politique au Congo-Kinshasa en général et sur les tractations en cours en vue de l’organisation d’un « dialogue politique » en particulier. "Le peuple congolais en a marre de Joseph Kabila . "

L’UDPS est le seul parti ayant pignon sur rue qui a accepté de participer au «dialogue politique » initié par "Joseph Kabila". Après les deux contacts que votre parti a eu avec les délégués du pouvoir, n’avez-vous pas le sentiment d’être un peu seul face à «Joseph Kabila» ? 

Ce que vous dites n’est pas «sympathique» vis-à-vis de nos autres alliés. Je pense notamment à Jean-Pierre Lisanga Bonganga ainsi qu’à Eugène Diomi Ndongala avec la MPP (Majorité présidentielle populaire) qui est un regroupement politique qui va au-delà des frontières de la Démocratie chrétienne. Je pense également au « G14 » que dirige le Dr Kabamba Mbwebwe. Il y a enfin la base de l’UDPS qui a largement adhéré au schéma du dialogue. Comme vous pouvez le voir, tous ces alliés constituent une force politique sérieuse. Par conséquent, nous ne nous sentons nullement seuls.
Regrettez-vous les deux «contacts secrets» que vous avez eu avec les délégués du pouvoir kabiliste ? Par « vous », il s’agit bien entendu de l’UDPS. 
Pas du tout ! Nous n’avons nullement fait mystère des sujets abordés lors des deux « rounds ». Le second round a été interrompu le 13 septembre sur décision du Président de l’UDPS. Nous n’avions rien à cacher. Nous n’avons aucun regret.

Quelle est la raison profonde qui a poussé votre délégation à quitter la table des discussions ?
Cette raison profonde se trouve dans la discordance entre l’ambiance conviviale qui régnait durant les discussions - on avait accompli des avancées sur beaucoup de sujets – et la réalité qui se passait sur le terrain. Sur le terrain, {Joseph} Kabila reprenait d’une main ce que ses émissaires donnaient d’une autre main. Nous avons compris qu’il s’agissait d’une machination. Voilà pourquoi la direction de notre parti avait décidé de quitter ces « concertations en coulisses » pour s’engager dans un "dialogue ouvert" sous la médiation internationale et la pression de la l’opinion.
Dans une interview accordée à radio Okapi mi-septembre dernier, vous avez déclaré que l’UDPS n’allait pas au dialogue « pour faciliter le glissement ». Avez-vous reçu des « propositions » de la part du pouvoir ? 
Pas du tout ! Nous avons senti que les « amis d’en face » entretenaient le flou en usant de la langue de bois chaque fois que nous abordions les questions relatives au processus électoral en conformité avec les échéances constitutionnelles.
Qu’entendez-vous par « flou » ?
En fait, les délégués du pouvoir n’étaient pas capables de dire si les options que nous allions lever au cours du dialogue allaient se conformer aux délais constitutionnels. Je pense précisément au « partenariat stratégique » qui nous a été proposé.

D’aucuns ont parlé d’un poste de vice-président de la République pour Etienne Tshisekedi …
Il y a à boire et à manger là-dedans. Il y a eu effectivement des propositions des postes mais aussi un « programme commun » de gouvernement. Il n’y avait rien de précis.
Se fondant notamment sur un rapport de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), le porte-parole de la «Majorité présidentielle» André-Alain Atundu a déclaré récemment à radio Okapi que le recensement de la population devrait précéder les élections. Selon lui, le but serait d’avoir des «données fiables» garantissant des « élections crédibles ». Selon des « experts », cette opération pourrait prendre deux à quatre ans. Votre réaction ?
J’ai l’impression qu’on assiste à une surenchère du discours pro-Kabila. Et que M. Atundu tente de battre M. Lambert Mende, l’autre porte-parole de leur camp. M. Atundu est complètement en dehors de la réalité. Il n’y a personne – même dans leur propre camp – qui accepterait une telle chose. M. Kabila avait nommé, en son temps, M. Adolphe Lumanu à la tête de l’ONIP (Office national de l’identification de la population). Le projet a fait un « flop ». Ils ont très bien compris que c’est une expérience qu’il ne fallait pas tenter tant au regard des échéances constitutionnelles qui nous guettent que de la communauté internationale qui veille au respect de ces délais constitutionnels. Il me semble que le porte-parole de la MP a raté là une nouvelle occasion de se taire. En tous cas, ce recensement ne se passera que dans ses rêves. 
Le même porte-parole de la majorité a indiqué que le dialogue est nécessaire afin de prévenir des « violences post-électorales ». Redoutez-vous des violences post-électorales ?
Il n’y a que ceux qui contrôlent l’armée et la police qui pourront provoquer ces violences post-électorales. On l’a vu lors des consultations politiques de 2011. Je suis surpris de constater que ceux qui gouvernent ce pays depuis quinze ans se réveillent brusquement pour constater que les « données » disponibles ne sont pas fiables. Nous avons aussi des experts qui nous ont démontré qu’il est techniquement possible d’avoir un fichier électoral mis à jour et des élections irréprochables. Pour ces experts, l’enrôlement de nouveaux majeurs est faisable en six mois. A partir de maintenant, il est encore possible d’organiser l’élection présidentielle et les législatives en 2016. Il est clair que les « experts » de la majorité tentent de faire durer le plaisir… 

Que pensez-vous de la position des évêques catholiques qui ont dit « oui au dialogue » mais « dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur » ?
L’UDPS ne dit pas autre chose ! Je suis d’ailleurs étonné que cette position de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) fasse sursauter l’opinion. C’est la position que notre parti martèle depuis l’année passée. 
Votre parti a donné au secrétaire général de l’ONU jusqu’au 30 novembre prochain pour désigner un médiateur international pour le dialogue. Qu’allez-vous faire au cas où rien ne se passait à cette échéance ? 
Dans ce cas, l’UDPS ne participera à aucun dialogue. A moins qu’il nous soit démontré qu’après le mois de novembre, il sera encore possible d’avoir non seulement un dialogue mais surtout un dialogue qui va respecter les échéances constitutionnelles et qui va permettre au processus électoral d’être crédible. Et qu’on aura au bout de tout cela une alternance démocratique par la passation de pouvoir entre un Président sortant et un Président entrant. Il faut craindre que nous entrions dans une période d’incertitude au cas où notre « ultimatum » n’était pas pris en considération. Cette période risque de déboucher sur un « glissement » dont nous ne voulons en aucun cas être comptables. Vous le savez autant que moi que c’est M. Kabila et sa clique qui ont très mal géré la situation. C’est eux qui doivent rendre compte. Nous n’entendons en aucun cas les accompagner dans cette mésaventure. 
En septembre dernier, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a déclaré que le gouvernement n’avait pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs de 21 nouvelles provinces et leurs adjoints. Selon un rapport de la Cour de comptes, le gouvernement a affecté, au cours de l’exercice 2014, un milliard de dollars américain à des dépenses non prévues dans le budget. Votre réaction ?
Je ne suis nullement étonné!
Devrait-on parler de mauvaise foi ?
Absolument ! Vous ne faites allusion qu’à ce milliard alors que depuis 2012, le même gouvernement a dégagé, chaque année, une somme de 200 millions de dollars. En cette année 2015, on devait trouver un total de 800 millions de dollars dans le compte du budget destiné aux élections. Les gouvernants actuels sont les seuls à connaitre la destination donnée à ces sommes d’argent. Il y a une volonté manifeste de ne pas organiser les élections en temps opportun. Nous disons et restons ferme là-dessus : s’il n’y a pas d’élections en 2016, M. Kabila et sa clique doivent en tirer les conséquences qui s’imposent et partir. Le reste de la classe politique aura l’opportunité de réfléchir sur l’éventualité d’une « transition » à mettre en place. Mais, une transition sans Kabila. 

Que répondez-vous à ceux qui allèguent qu’après la nomination des « commissaires spéciaux » à la tête des 21 nouvelles provinces, ceux-ci pourraient annoncer, au cours d’une prochaine réunion avec "Joseph Kabila", le «désir d’un référendum constitutionnel» exprimé par la « population»? Avez-vous entendu parler de ce scénario ?
Je n’ai pas encore entendu parler de ce scénario. Toutefois, je ne suis pas du tout inquiet. Je sais que le peuple congolais en a marre de Joseph Kabila. Celui-ci a usurpé le mandat qu’il est entrain d’achever. C’est un mandat qui devait revenir à Etienne Tshisekedi. Il y a déjà cette frustration que le peuple congolais endure depuis plusieurs années. M. Kabila serait mal inspiré d’ajouter une énième provocation en initiant un référendum constitutionnel. Dans le cas contraire, il va fournir les « ingrédients » nécessaires pour pousser la population à le chasse du pouvoir. Nous ne resterons pas les bras croisés… 
Quel est votre commentaire à cette phrase prononcée, en juillet, par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, dans une interview accordée à Jeune Afrique : « (…) tout se fera avec Kabila parce que c’est lui le président de la République. Tout se fera donc par lui et rien ne sera sans lui ni contre lui. (…) ?
Kin-Kiey Mulumba est un homme qui nous a habitués avec des déclarations farfelues. Je n’ai pas de respect pour ce genre de personnage. La classe politique congolaise ne sera digne de respect que lorsqu’elle aura exclu de son sein ce genre d’individus.
Quel est l’état des relations entre l’UDPS et la plateforme dite « Dynamique de l’opposition » ? 
Nos amis de la « Dynamique » n’ont pas été corrects avec nous…

C’est-à-dire ?
Au départ, nous étions ensemble lorsque les Envoyés spéciaux de la communauté internationale étaient venus à Kinshasa. C’est ensemble que nous avions levé l’option pour la tenue d’un dialogue. Pour des raisons obscures, ils ont changé d’avis sans nous consulter. C’est leur droit. Là où le bât blesse est que les membres de la Dynamique nous ont diabolisés. Il y a eu toute une « campagne » disant que nous étions de connivence avec le camp Kabila. Mon nom a même été jeté en pâture. On a prétendu que j’avais reçu la promesse d’obtenir le poste de Premier ministre. Certains ont même attenté à la dignité de notre Président. Ce sont des agissements qui laissent des traces. Les relations entre nous et la Dynamique ne sont plus ce qu’elles étaient même si nous nous croisons lors des réunions organisées par la communauté internationale. La question relative au dialogue a fini par élargir le fossé qui nous sépare. Nous n’avons pas la même position. 
Faudrait-il désigner un « médiateur » pour réconcilier les deux camps ?
Je suis profondément un démocrate. J’accepte la divergence de vues. La Dynamique est contre le dialogue et préfère une « tripartite » Pouvoir-CENI-Opposition. On voit ce que représente la CENI aujourd’hui. Elle est complètement discréditée. La Dynamique va dialoguer avec qui ? L’UDPS a une feuille de route qui a été proposée au monde entier. La Dynamique, elle, ne propose rien. J’espère que la position de la Dynamique est sincère et qu’elle ne fait pas seulement du « ôtes toi de là pour je m’y mette… ». En clair, j’espère qu’elle ne cherche pas à nous diaboliser pour s’approprier l’aura et la crédibilité de l’UDPS.
N’êtes-vous pas « condamnés » à vous entendre ?
Absolument ! Je dois avouer qu’il y a des contacts. Je ne sais pas si c’est le lieu pour en parler. Nous avons jeté quelques ponts avec certains d’entre eux pour mettre en place une « convergence parallèle ». Nous sommes d’accords sur les grands principes. A savoir : le départ de Kabila, l’alternance démocratique, un processus électoral crédible etc.

Qu’en est-il des relations entre l’UDPS et les partis du « G7 » ?
Je viens de vous parler des échanges que notre parti a avec certains. Vous avez sans doute appris que la Dynamique, le G7 et Moïse Katumbi sont plus au moins dans la même mouvance d’idées…
Apparemment, Moïse Katumbi n’a pas encore décidé de descendre dans l’arène politique…
Tout le monde sait que c’est pour bientôt. Comme vous l’avez remarqué, il a rencontré tout récemment notre Président. Je crois qu’il y a une certaine convergence de vues. Il y a surtout le respect mutuel.
Aucune information n’a filtré à la suite de cette rencontre…
C’est normal ! Ce sont des acteurs politiques qui ont voulu se voir. Ils n’ont pas voulu sanctionner leur entrevue par un communiqué. Ce qui est important c’est la confiance et le respect mutuel. C’est de bonne augure pour la suite...
Est-ce le président Etienne Tshisekedi qui va conduire la délégation de l’UDPS au « dialogue » ? 
Je confirme qu’il va rentrer à Kinshasa à cette occasion. Conduire la délégation l’UDPS, c’est une autre chose. Je ne vais pas m’avancer là-dessus. Il laissera ce travail à ses émissaires ou experts du parti.
Envisage-t-il de rentrer définitivement au pays ?
Bien entendu! Ce sera à l’occasion du dialogue."


EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Https--scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net-hphotos-xap1-v-t1.0-9-s720x720-12241664_1522555908061318_6323052995148552709_n
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2554-kabila-pris-dans-la-tourmente-de-sa-tour-de-babel.html
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2556-flash-kabila-envoie-le-general-etumba-et-l-ag-kalev-a-brazzaville-pour-tester-sassou-et-sollicite-mugabe-pour-briguer-la-presidence-de-l-union-africaine-en-2016.html
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Https--scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net-hphotos-xaf1-v-t1.0-9-s720x720-12274639_1524847251165517_5633393649432948278_n
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2558-mise-en-garde-de-sassou-a-kabila.html

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10374
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10387
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10376
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10373


"RDC : l’unité nationale, un impératif !
° http://www.jeuneafrique.com/mag/274136/societe/rdc-lunite-nationale-un-imperatif/
par Bob Kabamba
Politologue, Bob Kabamba est professeur à l’Université de Liège et coordonnateur de la cellule d’appui politologique en Afrique centrale.
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes

Pour beaucoup d'observateurs, l'un des points positifs de la gestion du Congo par le président Mobutu aura été de forger et de consolider son unité nationale. On entend souvent dire que c'est à Mobutu que l'on doit le nationalisme congolais, qui se définit comme le sentiment d'appartenance à une seule nation.


Comme on le sait, ce concept est sujet à débat et à polémique. Mais l’Histoire nous enseigne le contraire. En effet, dès la création de l’État indépendant du Congo (EIC), après la conférence de Berlin, en 1885, par Léopold II, roi des Belges et souverain de l’EIC, ses hommes s’efforcent de créer un nouvel ordre social. Assez rapidement, et conformément aux accords, le Congo se retrouve au centre des influences commerciales et d’exploitation des puissances de l’époque. Toute la politique du roi belge à l’égard de l’EIC est fondée sur l’impératif d’unifier ce dernier pour maximiser la rentabilité de cet investissement et se préserver des ingérences étrangères.
Après avoir arraché le Congo à Léopold II, l’État belge colonisateur contribue énormément à consolider cette unité en promouvant une politique de conscientisation collective dans cet espace.

Les populations congolaises en seront les premières victimes. Plusieurs millions de personnes perdent la vie et nombre d’autres sont fortement mutilées. Néanmoins, cette politique aura jeté les fondements de l’impératif de l’unité. Après avoir arraché le Congo à Léopold II, l’État belge colonisateur contribue énormément à consolider cette unité en promouvant une politique de conscientisation collective dans cet espace.
Malgré l’existence de plusieurs réalités ethniques ou de plusieurs aires linguistico-socio-économiques, la Belgique réussit à créer une conscience congolaise en imposant un État moderne, notamment grâce à sa politique d’administration coloniale. Ainsi, elle a renforcé l’identité moderne du Congolais aux niveaux culturel, économique et social. Vers la fin de la colonisation, cet impératif unitaire se retrouve au cœur des revendications non seulement des indépendantistes et des nationalistes mais aussi des partisans du fédéralisme.

Au cours de la période postcoloniale, l’unité léopoldienne, consolidée par le colon belge, est toujours au cœur de la politique congolaise malgré les nombreuses péripéties faites de révoltes et de sécessions, notamment celles du Katanga et du Sud-Kasaï. La gestion de Mobutu après son coup d’État s’est inscrite dans cette dynamique et s’est accompagnée d’une forte propagande, lui permettant de consolider son pouvoir pendant plus de trente ans. Par la suite, la mobilisation de l’impératif d’unité nationale a permis de faire échec aux différentes tentatives de balkanisation du pays, pendant la guerre ayant permis l’accession au pouvoir deLaurent-Désiré Kabila puis lors de la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenue par le Rwanda.

On s’enrôle chez soi et on choisit son député national au sein de sa tribu ou de son ethnie. C’est dans ce schéma que s’est construit et que se consolide le nationalisme congolais
Ainsi, au fil des décennies s’est forgée et consolidée cette identité congolaise qui se retrouve au cœur du nationalisme congolais. L’impératif d’unité constitue le fondement de l’identité congolaise, et ce malgré l’appartenance des uns et des autres à une ethnie ou à une aire linguistico-socio-économique différentes. Il se retrouve chez tous les Congolais de toute origine, et il est parfois poussé à l’extrême et donne lieu à des excès qui vont jusqu’à dénier cette identité à certaines catégories de la population comme les Banyarwandas du Nord-Kivu ou les Banyamulenges du Sud-Kivu, perçus à tort comme des envahisseurs. Ces excès peuvent entraîner des violences à l’encontre de tous ceux qui sont perçus comme des étrangers spoliant les richesses du Congo, lors des manifestations de la diaspora par exemple.

Cet impératif cohabite aussi avec l’espace plus restreint que constitue la tribu ou l’ethnie. C’est au sein de cet espace que s’élaborent des stratégies de vie ou de positionnement socio-économique, voire politique comme illustré lors de l’enrôlement des électeurs et de l’élection des députés nationaux ou provinciaux en 2006 et en 2011. On s’enrôle chez soi et on choisit son député national au sein de sa tribu ou de son ethnie. C’est dans ce schéma que s’est construit et que se consolide le nationalisme congolais." Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes


"« Joseph Kabila » s’est auto-disqualifié
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10379

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Jkconstitution
"Joseph Kabila" brandit la Constitution qu’il vient de promulguer le 18 février 2006

« Le président de la République est le chef de l’Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux ». Telle est la stipulation de l’article 69 de la Constitution. Un article qui érige le chef de l’Etat en régulateur de la vie politique, mieux, « l’arbitre suprême ».


Depuis le lancement du débat sur le «dialogue politique», le président sortant «Joseph Kabila» s’affiche plus que jamais en chef de «clan». Le clan des réactionnaires qui rêvent d’une prolongation de son bail à la tête de l’Etat, en violation de la Constitution. Le prétexte avancé est de « prendre le temps » de préparer des « élections crédibles » afin, disent-ils, de «prévenir des violences post-électorales».
Lors des joutes oratoires entre les pros et anti-dialogue, il n’est pas rare d’entendre certains acteurs politiques de la « majorité présidentielle » présenter « Joseph Kabila » comme étant le « garant de la Constitution » ou le « garant des institutions ». Une allusion à l’article précité.

Depuis son accession à la tête de l’Etat congolais dans les conditions que l’on sait, « Joseph Kabila » n’a cessé de se révéler bien incapable de se hisser à la hauteur de la fonction exceptionnelle qu’est celle du chef d’un Etat. A fortiori le chef d’un Etat de la dimension du "Grand Congo".
A quelques douze mois de l’expiration de son second et dernier mandat, « Joseph Kabila » est, sans doute, encore le chef de l’Etat du Congo-Kinshasa. Pour combien de temps encore? Dieu seul le sait. Les semaines et mois à venir pourraient être riches en rebondissements.

"Joseph Kabila" est également le représentant de la nation congolaise. C’est, en effet, lui qui exerce l’effectivité du pouvoir. Peut-il encore se prévaloir du titre de garant de cette Constitution dont il tente désespérément de contourner les articles 70 et 220 afin de briguer un troisième mandat?
A-t-il jamais incarné l’unité nationale? Peut-il se targuer du titre « d’arbitre » alors qu’il s’appuie sur un groupe des Congolais contre d’autres? Peut-il enfin revendiquer la qualité de «garant» du fonctionnement régulier des institutions et de l’intégrité du territoire national au regard de l’instrumentalisation de la justice et de la force publique, du désordre instauré dans la Territoriale suite au découpage précipité du territoire national et de l’incapacité d’assurer la sécurité des personnes et des biens notamment dans le territoire de Beni?

Dans les pays démocratiques où ceux qui aspirent à le devenir, le chef de l’Etat est considéré comme un arbitre. L’arbitre suprême. «Je serai le Président de tous mes compatriotes y compris de ceux qui n’ont pas voté pour moi ». C’est la phrase rituelle que tout chef d’Etat fraîchement élu prononce en guise de gage de son impartialité.
Arbitre, le chef de l’Etat est censé transcender les contingences partisanes. C’est lui qui est appelé à clore le débat en montrant le chemin de l’apaisement. "Joseph Kabila", lui, n’a pas cessé de se comporter en "grand commun diviseur".
Le chef de l’Etat est un rassembleur. Il n’est plus l’homme d’une ethnie ou du parti ou groupe des partis qui a contribué à le porter au pouvoir. Il est au service de toute la nation.

Lors de son investiture le 20 décembre 2011, «Joseph Kabila» avait juré «solennellement devant Dieu et la nation» de «ne se laisser guider que par l’intérêt général» et de «consacrer toutes» ses « forces à la promotion du bien commun et de la paix ». En ne respectant pas ces engagements, il s’est auto-disqualifié.
Enfin, en confiant aux confessions religieuses, lundi 2 novembre, que «c’est le glissement ou la guerre», le président sortant devient plus jamais une menace pour la stabilité, la paix et la sécurité. Une menace qu’il importe d’écarter avant qu’il ne soit trop tard. L’heure a sonné pour sortir le sortant..."



"Vite le calendrier réaliste : CENI, l’équipe Nangaa sera jugée au travail ! "
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8298&rubrique=POLITIQUE
"À L’OCCASION DE SON INVESTITURE - CÉNI : NANGAA SE LANCE DANS UNE MANŒUVRE DILATOIRE"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13603:a-l-occasion-de-son-investiture-ceni-nangaa-se-lance-dans-une-manoeuvre-dilatoire&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Dialogue en ballottage : la Majorité et l’UDPS de nouveau au bord de la rupture"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-en-ballottage-la-majorite-et-ludps-de-nouveau-au-bord-de-la-rupture/
° http://www.lephareonline.net/dialogue-ludps-a-bout-de-patience/

"La société civile forces vives de Kinshasa appelle à un dialogue inclusif en RDC"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/20/actualite/politique/la-societe-civile-forces-vives-de-kinshasa-appelle-un-dialogue

"Déclaration de Danae Dholakia, 
Envoyée spéciale du Royaume-Uni, le 17 novembre 2015 "

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203176&Actualiteit=selected
° http://www.rfi.fr/afrique/20151118-rdc-royaume-uni-respect-delais-elections
"Avec la dernière énergie : Lambert Mende répond à Danae Dholaki et contredit Margaret ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8315


° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13610:vers-une-facilitation-internationale-dialogue-kabila-sollicite-l-implication-de-l-onu&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13595:respect-de-la-constitution-publication-du-calendrier-electoral-appel-des-forces-vives-de-la-nation&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13588:respect-de-la-constitution-glissement-ou-transition-difficile-consensus-pour-un-dialogue-porteur&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13577:eclatement-des-partis-politiques-les-doublures-compromettent-la-credibilite-du-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-vers-l-abandon-de-la-constitution-564e11683570bccfaf2974c7


° http://www.rfi.fr/afrique/20151120-rdc-opposition-manifestations-violations-droits-homme-onu-kasai-sud-kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20151120-rdc-femmes-violees-kalehe-sud-kivu-onu
° http://www.rfi.fr/afrique/20151113-rdc-fichier-electoral-pas-point-oif-revision-tension-presidentielle-ceni
° http://www.rfi.fr/afrique/20151112-rdc-apres-affrontements-police-unafec-porte-plainte


"RDC:« desdéfaillancesnotoiresdel’armée »àBeni"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-defaillances-notoires-de-larmee-a-beni/

"Célestin Kanyama, confessions d’un « Esprit de mort »"
° http://www.jeuneafrique.com/277064/politique/rdc-celestin-kanyama-esprit-de-mort-se-confie/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 25/11/2015, 12:11 am

"RDC: la Ceni plaide pour le dialogue national"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151124-rdc-ceni-dialogue-national-processus-electoral-vital-kamerhe
En République démocratique du Congo (RDC), depuis lundi, des représentants de la société civile de tout le pays sont réunis à Kinshasa. Un forum de deux jours pour parler du dialogue proposé par Joseph Kabila, du processus électoral à venir et du rôle que doit jouer la société civile. Une série d'acteurs issue de ses rangs, mais aussi des experts et des politiques ont été invités pour donner leur point de vue et répondre aux questions de l'Assemblée.

La Ceni prépare une nouvelle évaluation du processus électoral pour voir ce qui est possible dans le temps qui reste. C'est ce qu'annonce Delion Kimbulungu, le chargé de communication de la Ceni aux représentants de la société civile.
Il leur explique également les contraintes logistiques, le besoin de construire des infrastructures et de renouveler le parc automobile. Et surtout la nécessité pour les acteurs politiques de se mettre d'accord. Des acteurs politiques qui par leurs divergences auraient, selon lui, fait perdre beaucoup de temps.
Delion Kimbulungu a plusieurs fois répété que le dialogue proposé par Joseph Kabila pourrait avoir un impact bénéfique sur le travail de la Ceni. Ses propos ont choqué son co-paneliste, l'opposant Me Jacques Ndjoli, vice-président de la commission électorale en 2011 et sénateur MLC (Mouvement de libération du Congo).


■ Vital Kamerhe prêt à participer au dialogue national si Kabila fait un geste Rolling Eyes  Laughing  Laughing

Alors que la convocation du dialogue par le président Joseph Kabila est attendue, convocation que l'on dit imminente dans son entourage, plusieurs parties et organisations de la société civile ont clairement marqué leur volonté de ne pas y participer. C'est notamment le cas de la dynamique de l'opposition, la principale plateforme dont fait partie l'UNC de Vital Kamerhe. Cette figure de l'opposition se dit néanmoins prêt à rejoindre ce dialogue si le chef de l'Etat fait un geste, annoncer qu'il respectera la Constitution, y compris pour les délais constitutionnels de la présidentielle et qu'il souhaite que les participants au dialogue s'inscrivent dans le même schéma."

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Bg_blockquote
Si le président, dans un message solennel à la nation, dit dès le départ à la nation, "je ne voudrais pas que le dialogue puisse avoir comme finalité la modification de la Constitution". Il s'engage à respecter la Constitution et rassure le peuple congolais qu'il ne va pas briguer le troisième mandat et n'est pas candidat. Pour mon parti, ça suffit pour que nous puissions participer aux pourparlers qui vont permettre au peuple congolais d'avoir un calendrier inscrit dans le délai constitutionnel.
Vital Kamerhe24/11/2015 - par RFI Écouter


Maman Sidikou: « Nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif »
° http://www.radiookapi.net/2015/11/24/actualite/politique/maman-sidikou-nous-encourageons-tous-les-congolais-un-dialogue

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Sidikou
Le chef de la Monusco, Maman Sidikou, a été reçu ce mardi par le chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila.

«Nous avons évidemment comme d’habitude réitéré le fait que nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif parce que la solution des problèmes du Congo ne viendra pas des Nations Unies, mais ça viendra des Congolais», a déclaré mardi 24 novembre le nouveau chef de la Monusco, Maman Sidikou, après son entretien avec le président de la RDC, Joseph Kabila.


Huit jours après son entrée en fonction, le chef de la Monusco a notamment discuté avec Joseph Kabila des élections à venir et de la contribution de la Monusco.
Maman Sidikou a fait savoir au terme de son entretien avec le président congolais que la Monusco a notamment pour mission d’accompagner la RDC « vers plus de stabilité ».
«Notre grande tâche c’est d’accompagner le Congo dans sa marche vers plus de stabilité, y compris politique. Nous avons brièvement évoqué la question des élections à venir. Nous avons évidemment comme d’habitude réitéré le fait que nous encourageons tous les Congolais à un dialogue inclusif parce que la solution des problèmes du Congo ne viendra pas des Nations Unies, mais ça viendra des Congolais. Je pense que le président de la République est en train de donner la preuve que c’est cela qu’il veut. Nous attendons les prochains jours pour savoir comment les choses vont se mettre en place pour apporter notre soutien; et notre soutien sera conséquent, évidemment en fonction de la demande des Congolais», a indiqué le chef de la Monusco.

Dialogue politique

Au cours de la 5e réunion extraordinaire du conseil de ministres présidée par le chef de l’Etat congolais mardi 24 novembre, Joseph Kabila a également évoqué la question du dialogue politique qu’il compte organiser.
Le compte-rendu de ce conseil de ministres lu à la télévision publique indique que le président de la République a annoncé qu’après avoir consulté tout le monde, il fixera bientôt l’opinion sur l’option qu’il a levée au sujet du dialogue politique.
Joseph Kabila a invité les membres du gouvernement «à s’impliquer individuellement et collectivement, dans sa mise en œuvre en ayant présent à l’esprit la nécessité de garantir la paix, la stabilité et la poursuite harmonieuse et apaisée du cycle électoral».
Citant des sources gouvernementales, l’AFP a annoncé lundi que le président de la RDC, Joseph Kabila, a proposé à l’Organisation des Nations unies (ONU), les noms de quatre personnes susceptibles d'assurer une médiation internationale dans le dialogue politique.

Le président de la République aurait proposé les noms de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, du président angolais Eduardo Dos Santos, du président de l'Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, et de l'envoyé spécial de l'ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit."


"Vers une médiation internationale en RDC?
° http://www.rfi.fr/afrique/20151123-rdc-kabila-dialogue-politique-mediateur-internationale
En République démocratique du Congo, une semaine après l'annonce par le président Kabila de sa volonté de tenir un dialogue, on parle de plus en plus d'une facilitation internationale. C'est l'une des exigences de l'UDPS, l'un des principaux partis d'opposition dans le pays. Cette semaine, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, aurait remis une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, proposant plusieurs noms de facilitateurs.

Des noms circulaient déjà depuis plusieurs semaines concernant un médiateur international en République démocratique du Congo. Comme celui de l'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands lacs, l'Algérien Saïd Djinnit ou encore celui du président de l'Assemblée générale du Sénégal, Moustapha Niasse. Deux autres personnalités africaines feraient partie des noms proposés par le chef de l'Etat congolais : l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ou encore le président de l'Angola, Edouardo Dos Santos. Une information toujours pas confirmée côté onusien.
On reconnaît seulement des consultations entre New York et Kinshasa en vue de la nomination d'un facilitateur. Cette nomination est imminente, croit savoir le secrétaire général de l'UDPS. Bruno Mavungu se réjouit que la communauté internationale prenne les choses au sérieux. L'UDPS avait cette semaine posé un ultimatum, soumettant sa participation au dialogue politique à son ouverture avant la fin du mois de novembre. « Cet ultimatum veut juste dire que nous voulons aller au dialogue très vite », minimise aujourd'hui Bruno Mavungu.

Le porte-parole de la majorité présidentielle ne veut pas s'avancer sur une date. « C'est la prérogative du président », précise André-Alain Atundu. Sur la question de la nomination d'un éventuel médiateur. « Il est exclu que ce soit un arbitre ou un juge », estime le porte-parole de la majorité. L'UDPS est jusqu'ici la principale formation de l'opposition à accepter l'idée de ce dialogue. La plupart des autres partis refusent d'y participer, craignant qu'il ne s'agisse que d'une diversion en vue d'imposer un glissement du calendrier électoral."


"Communiqué : L’Envoyé spécial Frank De Coninck reçu par Etienne Tshisekedi"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10386

° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-nouveau-visage-des-groupes-armes/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10391




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 25/11/2015, 1:38 am

PS

Suspect  Suspect  Suspect   confused  confused   lol!  lol!  lol!   Laughing  Laughing  Laughing


"Dialogue

(Une lecture rapide de la presse dégage, à ce sujet, une étrange atmosphère où il y a à la fois de l’euphorie fébrile et de l’inquiétude diffuse, mal expliquée, mais persistante. A la base, sans doute, le fait que les raisons de se réjouir ou de craindre ne sont pas les mêmes partout.
La MP tend à considérer que puisque le dialogue « proposé par Kabila » aura lieu, tout va bien.
L’UDPS considère que puisque la médiation internationale a été « arrachée par Tshisekedi », tout est pour le mieux.
L’opposition « anti-dialogue » boude ou ricane.
L’opposition « pro-dialogue » tend à se constituer en groupe organisé avec Mbikayi et Bitakwira et l’on ne va pas tarder à dire qu’ils ont été attirés par le fumet de l’Entrecôte. 

On semble peu conscient de ce que « toute médaille a son revers ». Ainsi, JKK a accepté la médiation internationale, mais s’est arrogé par la même occasion le droit de proposer quatre personnalités au choix de Ban Ki Moon. Aucune autre proposition n’a, à notre connaissance, été faite. Si l’ONU se contente d’entériner l’un des choix de Joseph, cela va augmenter son poids dans les discussions et le résultat de celles-ci sera néanmoins considéré comme étant « bon », du simple fait que ce sera « la solution trouvée par l’ONU », supposée être toujours la bonne, si cafouilleuse qu’elle soit. En particulier, cela risque de diminuer les chances que la discussion parte sur des bases saines, c’est-à-dire sur la reconnaissance de la nullité pure et simple des élections de 2011 Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Les élections de 2011 avaient été (...)" !. NdlR)


Le Potentiel titre: «Crise politique et dialogue national - Le salut du pays passe par l’Eglise catholique». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13624:crise-politique-et-dialogue-national-le-salut-du-pays-passe-par-l-eglise-catholique&catid=85:a-la-une&Itemid=472  )
Le journal rappelle que chaque fois que la République démocratique du Congo négocie un tournant décisif, l’Eglise catholique a toujours joué un rôle déterminant. Elle ne dérogera pas à la règle lors des échéances qui s’annoncent, à savoir le dialogue national. Témoin de la crise, à temps et à contretemps, la résolution de la crise actuelle et la sortie du tunnel passent par l’Eglise catholique. A tout prendre, insiste en outre ce journal, « la Rdc a son sort suspendu sur la nette implication de l’église catholique. Il y va de la survie d’un pays à bord de l’implosion».

La Prospérité titre de son côté : «Dialogue, Steve Mbikayi et Bitakwira ratissent large !» (° http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/2285-a-la-tete-des-fosdp-dialogue-steve-mbikayi-et-bitakwira-ratissent-large   ) Les deux personnalités politiques ont décidé de réunir leurs forces pour exiger la convocation rapide d’un dialogue politique inclusif afin de permettre à toutes les filles et tous les fils de la RDC de débattre sur toutes les questions liées notamment, à l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes, rapporte le quotidien. Selon ce journal, Steve Mbikayi et Justin Bitakwira ont mis sur pied une structure dénommée: «Forces politiques de l’Opposition et de la Société civile pour le dialogue et la paix», présentée, hier lundi 23 novembre à l’Hôtel Venus, à la Gombe.  
Les deux députés cités par La Prospérité déplorent le fait d’avoir des chefs de secteurs, administrateurs des territoires, les maires des villes sans mandants du peuple c’est aussi une violation de la Constitution !  
Dans un même pays, avoir d’un côté des gouverneurs sans mandat dans certaines provinces et des commissaires spéciaux illégaux et illégitimes dans d’autres, c’est aussi une violation de la Constitution, s’indignent-ils, écrit le quotidien. Nous devons nous arrêter un moment pour corriger tout ça. Avoir un cycle électoral normal et complet de la base au sommet. Avoir des dirigeants légitimes à tous les niveaux : local, municipal, urbain, provincial et national, proposent les deux personnalités, décrient Mbikayi et Bitakwira, relayés par La Prospérité.

Radio Okapi annonce également: « un regroupement de l’opposition pro-dialogue voit le jour »  (° http://www.radiookapi.net/2015/11/24/actualite/politique/rdc-un-regroupement-de-lopposition-pro-dialogue-voit-le-jour  )
Des personnalités de l’opposition politique et des membres de la société civile congolaises ont signé lundi 23 novembre à Kinshasa une charte créant une plateforme de «l’opposition pro-dialogue national.» Les organisateurs de cette cérémonie, les députés Justin Bitakwira et Steve Mbikayi, ont ainsi appelé le chef de l’Etat Joseph Kabila à convoquer le plus tôt possible le dialogue. Cette rencontre permettra, d’après eux, d’harmoniser les vues autour des questions politiques importantes de l’heure.  
La charte signée lundi regroupe les opposants qui se réclament de l’opposition nationaliste et citoyenne. Ils se disent favorables au dialogue national initié par le chef de l’Etat et attendent même jouer un rôle dans le comité préparatoire de ces assises. 
Cependant, Steve Mbikayi affirme que les signataires de la charte ne sont pas du tout opposés à l’idée d’avoir un facilitateur international pour ce forum : «Nous ne sommes pas opposés, bien que nationalistes, à ce qu’on puisse satisfaire à la demande des autres (opposants), qui sont pour un facilitateur du dialogue. Ça ne nous gênerait pas. Mais personne ne peut nous dicter ce qu’on doit faire. On ne fera que la volonté du peuple.» Selon les participants, cette facilitation ou médiation devrait se faire conformément à la constitution de la RDC. D’après l’AFP, le président Joseph Kabila a proposé à l’Organisation des Nations unies les noms de quatre personnes susceptibles d'assurer une médiation internationale dans le dialogue politique. Il s’agit de:  Kofi Annan, l'ancien secrétaire général de l'Onu ; Eduardo Dos Santos, le président angolais ; Moustapha Niasse, le président de l'Assemblée nationale sénégalaise ; Saïd Djinnit, l'envoyé spécial de l'Onu pour les Grands Lacs. La désignation d'un médiateur étranger, nommé par le Secrétaire général de l’Onu, est l'une des conditions posées par le principal parti d'opposition en RDC, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, pour participer au dialogue. 
«Nous, nous sommes en train de nous battre pour l’égalité de chance et des droits. Que, du plus petit au plus grand, nous reconnaissions que nous avons les mêmes chances», a expliqué de son côté Justin Bitakwira, ajoutant qu’ils «ne sont pas opposés à la Dynamique de l’opposition», une autre plate-forme des opposants qui rejettent la tenue de ce dialogue. «C’est leur point de vue ! Mais qu’ils comprennent aussi le nôtre (…) Ils veulent l’insurrection et la lutte armée. Nous, nous voulons la démocratie et le consensus national», a-t-il conclu. La plateforme de «l’opposition pro-dialogue national» est placée sous la conduite des deux modérateurs : Justin Bitakwira et Steve Mbikayi. Elle s’engage à notamment à sensibiliser la population à adhérer à cette démarche, qui fait partie de la culture africaine, selon elle.

Le Pharereste dans la même logique du processus électoral et titre: «Des pistes de solution pour la démocratie et des élections apaisées en 2016»  (° http://www.lephareonline.net/des-pistes-de-solution-pour-la-democratie-et-des-elections-apaisees-en-2016/  )
Devant les turbulences, mutations et dédoublements des partis politiques qui caractérisent actuellement l’échiquier politique congolais, les organisations de la Société civile sont inquiètes, écrit Le Phare
En effet, poursuit le quotidien, la problématique du moment se résume en une question: «Comment la République Démocratique du Congo (RDC) va passer le rendez-vous électoral de 2016 ?». 
A ce sujet, deux thèses s’affrontent, estime Le Phare. La première prône des concertations des acteurs politiques et des forces vives, préalables à l’organisation des scrutins à tous les niveaux. Cette démarche s’inscrit dans l’optique du Dialogue politique. La seconde est celle de la frange de l’opinion qui ne veut d’aucune discussion préalable à la tenue des élections ; estimant que tout est prévu par la Constitution et les lois relatives à l’organisation des élections dans notre pays. Selon ce dernier groupe, la tenue du Dialogue national n’est qu’une distraction pour provoquer le glissement et pourra être préjudiciable aux délais constitutionnels. Deux concepts répondent à l’interrogation de la société civile : [sizer=18]« Sécurité des activistes et respect des libertés fondamentales »[/size], note Le Phare.

« Koffi Annan ; Saïd Djinit, Moustapha Niasse, Dos Santos ? … à qui la palme ? », s’interroge L’ OBSERVATEUR. Des sources gouvernementales à Kinshasa ont indiqué que à certains médias dont la très sérieuse radio mondiale RFI que le président Joseph Kabila aurait envoyé une missive au Sg des l’Onu Ban Ki –Moon, dans laquelle il lui propose quelques noms des personnalités susceptibles d’être désignés comme facilitateur du dialogue national qu’il va convoquer incessamment, écrit ce confrère qui annonce par ailleurs que les partisans du boycott sont prêt à faire amende honorable.
Toujours par rapport au dialogue, L’Observateur titre « L’heure est à la désignation d’un médiateur ».  
Il tire une sonnette d’alarme en relevant notamment : « L’expérience a démontré, plus d’une fois, que la politique de la chaise vide ne s’est jamais avérée payante. Et pour ce cas de figure, les absents n’auront qu’à s’en prendre à eux même, en acceptant bon gré mal gré toutes les résolutions qui sanctionnent ces assises ».

« Moustapha Niasse Koffi Annan, Dos Santos… pressentis médiateurs» , titre pour sa part Le Vrai Modérateurqui rapporte cependant : « Pour le commun des mortels, que ça soit un médiateur national, ou international, le souhait de tout Rd Congolais est de préserver la paix chèrement acquise ».

Forum des As consacre au dialogue national son éditorial intitulé « Vous avez dit dialogue entre Congolais ? » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6011  )
Selon son constat : « Plus de dix ans après Sun City, les Congolais sont toujours incapables de se parler directement entre eux ! Comme pour le dialogue dit " inter congolais ", voici que des noms de personnalités étrangères - quoiqu’africaines- sont citées pour officier la énième grand-messe nationale ». Pour ce journal, « Il ne faut donc pas se plaindre a posteriori que la communauté internationale fasse de la RDC un cobaye sur lequel elle a beau jeu d’expérimenter toutes sortes d’alchimies politiques.On l’a vu notamment à Sun City où un Etat a été ravalé au rang de …composante. Et une armée nationale obligée de s’auto-saborder pour la création d’une autre faite à parts égales d’ex-forces régulières et de mouvements rebelles. On connaît la triste suite. »(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203194&Actualiteit=selected

Suspect  Suspect  Suspect   confused  confused   lol!  lol!  lol!   Laughing  Laughing  Laughing



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 29/11/2015, 4:52 pm

@ @  Suspect Suspect silent silent confused  Laughing Laughing Laughing


"RDC: Joseph Kabila annonce le dialogue politique national"   

° http://www.radiookapi.net/2015/11/28/actualite/politique/joseph-kabila-convoque-le-dialogue-politique-national
"Le président Kabila annonce la convocation d'un dialogue national"

° http://www.rfi.fr/afrique/20151128-rdc-le-president-kabila-annonce-convocation-dialogue-politique-national-inclusif

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  


"Après les "concertations nationales", "Kabila" lance le "dialogue national inclusif"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10409
Dans un message furtif, à la nation, d’une durée de moins de trois minutes, "Joseph Kabila" a annoncé, samedi 28 novembre, la convocation d’un "dialogue politique national inclusif". Six mois après le lancement de cette initiative - qui intervient deux années après les "Concertations nationales" que des Congolais de la diaspora se gaussent en parlant de "consternations nationales" - , "Kabila" n’a pas été capable de fixer l’opinion sur le lieu et la date du démarrage. Chat échaudé, rares sont les Congolais qui espèrent que le "salut" du processus électoral découlera de ces assises.

Citant Lambert Mende Omalanga, le ministre de la Communication et médias, la très officielle Agence congolaise de presse (ACP) a annoncé dans sa dépêche, datée du mercredi 25 novembre, que "Joseph Kabila" allait fixer "incessamment l’opinion sur l’option qu’il a levée à propos du dialogue inclusif". L’oracle présidentiel est tombé samedi.
Dans un message radiotélévisé pour le moins insipide et dénué de toute saveur, le Président sortant "Joseph Kabila" a annoncé la convocation d’un "dialogue politique national inclusif". Quand? Où? Pour parler de quoi? L’orateur n’est pas allé au bout de sa logique.
On sait néanmoins qu’un "comité préparatoire" aurait été mis en place avec pour mission de "régler tous les aspects liés à son organisation". Quelle est la composition de ce comité? Quelle est la durée de sa mission? Silence radio.
"Joseph Kabila" a indiqué la présence d’un "co-modérateur" de ce forum. Le facilitateur international, lui, ne pourrait "offrir ses bons offices en cas de difficultés majeures". Quel est le mécanisme de désignation de ce co-modérateur? Mystère
Comme lors des Concertations nationales, "Joseph Kabila" a lancé un "appel ultime" aux hésitants. Ils les a invites à rejoindre "cette voie de la négociation pour sauver le processus électoral.

Appel à la vigilance

Qui sont ces hésitants? S’agit-il des membres de la plate-forme dite "Dynamique de l’Opposition"? "Nous ne voulons pas de dialogue-alibi dont le véritable agenda est caché dans la poche", a déclaré Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union de la nation Congolaise), lundi 23 novembre. C’était dans une déclaration faite à un média kinois. Les partis du "G7"? Les plaies psychologiques étant encore béantes, on ne peut qu’avoir de sérieux doutes sur la présence des anciens frondeurs de la majorité présidentielles à ces assises.
En l’espace de deux semaines, les évêques catholiques ont publié deux communiqués aux allures de "tapis de bombe" sur les lignes de la mouvance kabiliste. Ces deux textes n’ont pas manqué d’ébranler les certitudes de "Joseph Kabila". Dans le premier, les prélats catholiques ont rappelé que le dialogue doit avoir lieu dans le "respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel en vigueur". Dans le second intitulé "Faudrait-il encore que le sang coule en RD Congo?", les princes de l’église demandent au peuple congolais "de faire preuve de vigilance dans l’esprit de l’article 64 de la Constitution qui stipule que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution".

Porte-parole de la "Majorité présidentielle", André-Alain Atundu Liongo qui semble se considérer plus kabiliste que "Kabila" a réagi en débitant ces propos pour le moins surprenants : "Nous prenons acte de leur déclaration de guerre". Qui a déclaré la guerre à qui? Est-ce celui qui appelle au respect de la Constitution ou celui qui tente d’exercer le pouvoir par la force ou de diriger le pays en violation de cette même Constitution?
Dans un communiqué publié vendredi 27 novembre, le "G7" a dit son soutien à la position des évêques catholiques. Intervenant sur radio Okapi, Olivier Kamitatu Etsu a confirmé que "le G7 salue le courage, la constance, le patriotisme et le sens élevé de responsabilité des évêques catholiques". "Le G7 approuve la position des Evêques et continue à exprimer la même vive préoccupation quant à la menace des violences et de chaos qui pèse sur le pays à la veille des prochaines élections que certains s’évertuent à reporter au-delà des délais constitutionnels dans le seul but de garder à tout prix le pouvoir contre la volonté du peuple congolais ", a-t-il ajouté.

Se changer avant de changer le Congo

Le 7 septembre 2013, "Joseph Kabila" annonçait devant les deux Chambres du Parlement l’ouverture des travaux des "Concertations nationales". But : consolider la cohésion nationale. A l’époque, les combattants du M23 avaient le vent en poupe dans le Nord Kivu. "Joseph Kabila" se sentait bien seul.
Dans son allocution, le locataire du Palais de la nation de déclarer qu’il assignait aux participants "la mission de dégager les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion interne, en vue d’assurer la victoire de notre pays sur le double front de la défense de la souveraineté nationale et du développement économique et social". Qu’est devenu cette profession de foi au lendemain de la "défaite" des rebelles du M23 fin novembre 2013?

Dans une seconde allocution prononcée, dans le même cadre, le 23 octobre 2013, "Joseph Kabila" a déclaré que "comme les Délégués à ces assises, je suis pour le respect, par tous, de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par référendum populaire en 2005". " (...), je fais miennes les recommandations issues des Concertations nationales, ajoutait-il. A cet effet, j’engage le gouvernement de cohésion nationale à bien les exploiter afin d’enrichir, d’ici à la fin de l’année, le programme économique en cours".

Quid du sort réservé aux 700 recommandations élaborées par les délégués aux Concertations nationales et particulièrement la centaine sélectionnée et transmise à "Joseph Kabila"?
Dans une interview accordée à Congo Indépendant début juin dernier, le constitutionnaliste André Mbata Mangu a eu à soulever la même interrogation en jetant un regard critique sur le dialogue en préparation : "A propos, que sont devenues les recommandations issues des fameuses ’Concertations nationales’ ? Pourquoi tarde-t-on à les appliquer ? Il y a de la mauvaise foi manifeste. Au risque de me répéter, je considère que l’organisation de ce dialogue n’est nullement opportune. L’erreur est humaine. Le régime en place a échoué. Il a commis des erreurs. J’ai toujours dit qu’’il y a une vie après la Présidence’. (...). Au Congo, le dernier mandat de l’actuel Président se termine en décembre 2016. Le locataire du Palais de la nation doit se préparer à partir. On n’a pas besoin d’un dialogue qui risque d’aboutir au glissement".
Friand des phrases toutes faites n’ayant aucun impact sur ses propres convictions, "Joseph Kabila" a articulé ces mots à la fin de son allocution du 23 octobre 2013 : "Pour changer le Congo, nous devons d’abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire la politique, de gérer l’Etat et la communauté nationale. Bref, de vivre la démocratie". Les scribes du locataire du Palais de la nation aurait dû faire simple en citant Gandhi qui a dit : "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde"...



"RDC. La dissidence est visée par une répression sévère à un an des élections
° http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/RDC-La-dissidence-est-visee-par-une-repression-severe-un-des-elections-16945
Des militants et responsables politiques qui dénoncent les manœuvres de Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC), afin de briguer un troisième mandat, sont soumis à des arrestations arbitraires et, dans certains cas, placés en détention au secret pour des durées prolongées, a déclaré Amnesty International à un an de la date officielle de l’élection présidentielle dans le pays.

Un nouveau rapport, intitulé Ils sont traités comme des criminels. La RDC fait taire des voix discordantes pendant la période préélectorale, révèle comment la justice congolaise est instrumentalisée afin de réduire au silence ceux qui sont en désaccord avec l’idée d’un troisième mandat pour le président Kabila. Ce document porte plus précisément sur les cas de huit personnes incarcérées après avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression, d’association et de réunion, et dont une a passé 145 jours en détention au secret.« En vue de l’échéance électorale de l’an prochain, la justice a été compromise dans un but politique afin d’écraser la dissidence », a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et les Grands lacs à Amnesty International. « Des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion sont arrêtées et placées en détention au secret pendant des mois. »

Les tensions s’accentuent avec en toile de fond la crainte que le président Kabila n’annule la limitation du nombre de mandats inscrite dans la Constitution, et ne se présente de nouveau à l’élection présidentielle, qui doit avoir lieu le 27 novembre 2016.
La contestation suscitée par un projet de loi perçu comme une tentative de reporter les élections a débouché sur des manifestations très suivies en janvier 2015. Les forces de sécurité ont recouru à une force excessive face à ces actions de protestation, tuant des dizaines de personnes et en arrêtant des centaines d’autres.

Ernest Kyaviro et Cyrille Dowe, des dirigeants de l’opposition appréhendés lors des manifestations de janvier, ont été privés de liberté pendant 86 et 145 jours respectivement sans pouvoir s’entretenir avec leurs avocats. Ernest Kyaviro a été condamné à trois ans de prison, tandis que Cyrille Dowe a été acquitté.
Le 15 mars, Fred Bauma et Yves Makwambala ont été appréhendés par les forces de sécurité lors d’une conférence de presse pour le lancement du programme de Filimbi (sifflet en swahili), un mouvement de jeunesse. Ils ont été maintenus en détention au secret sous la garde de l'Agence nationale de renseignements (ANR) - qui est placée sous la responsabilité directe du président - pendant 50 et 40 jours, sans être inculpés et sans pouvoir contacter leurs avocats. Malgré l’absence d’éléments à charge, ils ont été qualifiés de « terroristes » et accusés de vouloir renverser le gouvernement par la force. Ils se trouvent toujours en détention arbitraire.

Les actions de protestation réclamant la libération de ces détenus se sont heurtées à une répression systématique et ont été suivies d’arrestations, d’incarcérations et de mauvais traitements aux mains de membres de l’ANR.
Les personnes traduites en justice ont vu leurs demandes de libération sous caution refusées sans qu’on ne leur fournisse d’explication claire, et des retranscriptions d’interrogatoires menés durant des détentions au secret ont été utilisées par le ministère public.

« La justice est devenue une part essentielle de la politique répressive adoptée en RDC contre ceux qui critiquent l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Kabila. Des dirigeants et des militants de l’opposition politique ont été soumis à des arrestations arbitraires par l’ANR et condamnés par des tribunaux qui bafouent les normes congolaises, africaines et internationales en matière de droits humains », a déclaré Sarah Jackson. « Il faut tirer des enseignements des manifestations de masse ayant eu lieu au Burkina Faso et au Burundi après que des élus en exercice ont tenté d’augmenter le nombre maximum de mandats prévu par la Constitution, provoquant des crises durables. »

Complément d’information

Jean-Bertrand Ewanga, député et dirigeant de l’Union pour la nation congolaise, un parti politique d'opposition, a été condamné à un an de prison pour outrage au président, au Premier ministre et aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Jean-Claude Muyambo et Vano Kiboko, tous deux membres de la coalition au pouvoir, ont été appréhendés après s’être prononcés contre l’idée d’un troisième mandat. Vano Kiboko a été condamné à trois ans de prison. Le procès de Jean-Claude Muyambo se poursuit.
Christopher Ngoyi, un défenseur des droits humains, a été arrêté après avoir effectué un suivi sur le recours à une force excessive lors des manifestations de janvier dans la capitale, Kinshasa, et a été détenu au secret pendant 21 jours. Son procès est en cours.
Des militants de mouvements de jeunesse, tels que Filimbi et LUCHA, ont été pris pour cible par l’ANR.
Fred Bauma et Yves Makwambala figurent parmi les personnes qui feront l’objet de la campagne d’Amnesty International 10 jours pour signer cette année, qui aura lieu entre les 4 et 13 décembre. Des centaines de milliers de sympathisants et de militants d’Amnesty International à travers le monde enverront des lettres, des courriels, des SMS, des fax et des messages sur Twitter pour demander leur libération.

La Constitution de la RDC limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Elle interdit par ailleurs la modification du nombre et de la durée des mandats par le biais d’une révision constitutionnelle, ce qui empêche le président Kabila de briguer un nouveau mandat en novembre 2016. La perspective d'un report des élections suscite des craintes.

Note aux rédacteurs


Serge Kambale, fondateur d’un mouvement citoyen durement réprimé par les autorités congolaises, sera présent lors d’un petit-déjeuner presse le vendredi 4 décembre pour le lancement des 10 jours pour signer.
Il participera également, avec l’auteure du rapport Evie Franck, le 6 décembre à une table ronde intitulée « Les mouvements de jeunesse citoyens en Afrique qui font peur à leurs dirigeants » dans le cadre du week-end Liberté et Création en partenariat avec le musée du Louvre. "


"Elections en RDC : l'Eglise catholique appelle à la vigilance"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151126-elections-rdc-eglise-catholique-appel-vigilance
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13643:le-ton-des-eveques-monte-d-un-cran-cenco-il-faut-arreter-de-faire-couler-le-sang&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.radiookapi.net/2015/11/26/actualite/politique/lavenir-de-la-rdc-reside-dans-le-respect-de-la-constitution-selon-la
"Marche des Catholiques le 16 février 2016"
° http://www.lephareonline.net/marche-des-catholiques-le-16-fevrier-2016/
° http://latempete.info/en-vue-de-soutenir-le-processus-electoral-la-cenco-lance-une-serie-dactions-pacifiques/
° http://www.radiookapi.net/2015/11/27/actualite/politique/rdc-la-majorite-et-le-g7-reagissent-la-declaration-de-la-cenco
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13651:reactions-au-dernier-message-de-la-cenco-colere-a-la-mp-silence-a-l-udps-l-opposition-en-liesse&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/nation/2310-elections-dans-les-delais-constitutionnels-rdc-les-eveques-catholiques-s-inquietent
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6057
° http://groupelavenir.org/dans-un-recent-message-les-eveques-allument-le-feu/


"RDC: le G7 perplexe face à la possible venue de l'UDPS au dialogue"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151125-rdc-congo-g7-perplexe-possible-participation-udps-dialogue
° http://latempete.info/dialogue-la-majorite-et-la-dynamique-en-ebullition/
"Le ministre de la justice en mission officielle à Alger "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10402
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10401


""Kabila", une menace pour les libertés, la paix et la sécurité
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10408
A quelques douze mois de l’échéance fixée pour l’organisation de l’élection présidentielle et des élections législatives, le Congo-Kinshasa ressemble plus à une jungle qu’à un Etat de droit qui se prépare à vivre un grand événement : l’alternance politique.
Qu’est-ce donc une alternance politique? C’est un changement de majorité politique. Un changement qui intervient à l’occasion d’une élection présidentielle ou des élections législatives. Osons paraphraser l’inénarrable Lambert Mende Omalanga : "C’est une passation de pouvoir civilisée entre un Président sortant et un Président entrant".

Au moment où les Congolais se préparent à tourner la page de quinze années d’incurie du "système" qu’il incarne, "Joseph Kabila" se montre de plus en plus intolérant. Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’homme veut s’accrocher au pouvoir. La perspective de ne plus téter sans cause les mamelles de la République le rend fou. Il est clair que son départ se fera par la force et non par la voie des urnes.
En chaque "libérateur" sommeille un tyran, dit la sagesse populaire. Il faut être un "lauréat du Prix Nobel de la naïveté" pour escompter des "élections libres, transparentes et apaisées" dans une ambiance aussi délétère où la grande majorité des Congolais n’éprouve plus que de la défiance et du mépris à l’égard de leurs gouvernants.

On le sait, l’adhésion du peuple est le fondement de toute légitimité.
A quelques douze mois des élections, "Joseph Kabila" qui trône à la tête d’un pouvoir inefficace fait planer, plus que jamais, une grave menace sur les libertés fondamentales, la paix et la sécurité. Le pays se trouve de plain-pied dans la dérive dictatoriale que redoutaient les rédacteurs de la Constitution promulguée le 18 février 2006.
Que faire? Aucun dialogue ne pourra mettre fin à la dictature rampante qui se déroule sous nos yeux. Bien au contraire. Les Congolais doivent affronter le dictateur par la désobéissance civique. La désobéissance à un pouvoir illégitime. L’objectif est de chasser le dictateur avant qu’il ne se livre à son jeu favori qui consiste à faire couler le sang des Congolais et d’enjamber leurs cadavres.

Une manifestation pacifique - non interdite - organisée samedi 28 novembre à Goma par des jeunes du groupe de pression Lucha (Lutte pour le changement) a été sévèrement réprimée par des policiers appuyés par des éléments de la garde prétorienne de "Kabila". On déplore plusieurs blessés graves. On déplore également des arrestations. Pourquoi? C’est la question que se posent des observateurs. Au motif que les organisateurs de ce rassemblement entendaient exprimer leur réprobation à la suite des récentes tueries survenues dans le territoire de Beni. Des crimes attribués généralement aux rebelles ougandais de l’ADF sans que la moindre enquête n’ait été ouverte.
En mars dernier, les autorités tanzaniennes ont transféré à Kampala, le nommé Jamil Mukulu qui passe pour le leader des rebelles ougandais de l’ADF. L’homme a été trouvé en possession de plusieurs titres de voyage dont un passeport congolais. Huit mois après, les autorités congolaises n’ont entrepris aucune démarche diplomatique auprès de leurs homologues ougandais.

Des voyageurs en provenance de Lubumbashi font état d’un déploiement sans précédent des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" dans le chef-lieu de l’ancienne province du Katanga. Et pourtant, la ville ne fait face à aucun péril imminent. Où était cette force au moment où les miliciens "Ba Kata Katanga" imposaient leur "loi" dans cette partie du pays?
Dans les mêmes circonstances de temps, le maire Oscar Sanguza Mutunda s’est cru en droit d’interdire toutes les manifestations politiques sauf celles de la majorité présidentielle en général et du PPRD en particulier. Plusieurs fonctionnaires ont été limogés au Katanga du fait de leur appartenance vraie ou supposée à l’un des partis du "G7". Une mesure discriminatoire qui énerve la Charte suprême du pays (article 13).

"Kabila" instrumentalise non seulement la police et l’armée - en les détournant de leurs missions respectives d’assurer la sécurité des personnes et des biens et de maintenir l’ordre public et la défense du territoire national - mais aussi l’appareil judiciaire. Ces trois grands corps de l’Etat sont au service exclusif des intérêts particuliers du "clan kabiliste".
Plusieurs personnalités politiques et des activistes de la société civiles sont embastillés dans des cellules miteuses de la prison de Makala pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression. Les cas de Jean-Claude Muyambo Kyassa, Vano Kiboko et d’Ernest Kyaviro sont symptomatiques. Ils "paient" pour avoir dit haut et fort leur opposition à toute révision constitutionnelle pour permettre au Président en exercice de briguer un troisième mandat. Il en est de même des activistes de la société civile. A savoir : Christopher Ngoyi Mutamba, Yves Makwambala et Fred Bahuma. Proche d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Eugène Diomi Ndongala a été victime d’une cabale. Il est également à Makala.

Dans son rapport publié mercredi 25 novembre, Amnesty International ne dit pas autre chose. Cette organisation de défense des droits humains accuse les autorités congolaises - en fait "Joseph Kabila" - d’instrumentaliser la justice "afin de réduire au silence ceux qui sont en désaccord avec l’idée d’un troisième mandat (...)".
Pour avoir exercé un pouvoir absolu, "Joseph Kabila" est devenu absolument fou. La violence et l’arbitraire sont devenus les piliers de son régime. Aucun dialogues ne pourra décrisper l’ambiance politique. L’heure est venue pour le peuple congolais d’exprimer son indignation et de chasser le dictateur..."



"RDC : Kabila est-il crédible dans sa proposition de dialogue national ?"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/

"Processus électoral: la communauté internationale appelée à «jouer franc jeu»"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/29/actualite/politique/processus-electoral-la-communaute-internationale-appelee-jouer-franc
"RDC-Charles Mwando Nsimba : « Le pays va mal, les Institutions politiques sont inféodées au pouvoir, nous devons bloquer la résurgence de la dictature »"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13658:rdc-charles-mwando-nsimba-le-pays-va-mal-les-institutions-politiques-sont-infeodees-au-pouvoir-nous-devons-bloquer-la-resurgence-de-la-dictature&catid=90:online-depeches

"Processus électoral: les quatre difficultés de la CENI"
° http://latempete.info/processus-electoral-les-quatre-difficultes-de-la-ceni/



° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13653:georges-kapiamba-le-dialogue-ne-peut-pas-etre-refractaire-aux-lois-de-la-rdc&catid=90:online-depeches
° http://www.rfi.fr/afrique/20151128-rdc-kinshasa-demande-comptes-agences-onu-abus-experts
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10403
° http://www.rfi.fr/afrique/20151126-rdc-rumeurs-infiltrations-rebelles-burundais-refugies
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10405
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10393
° http://www.lephareonline.net/hommage-emouvant-de-ludps-a-ses-morts/
° http://www.lephareonline.net/tshisekedi-veut-leguer-a-la-nation-un-avenir-politique-solide-et-durable/
° http://www.radiookapi.net/2015/11/26/actualite/en-bref/rdc-elections-les-etats-unis-souhaitent-une-acceleration-des




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 1/12/2015, 3:05 am

"30-11-15 /REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203253&Actualiteit=selected
Les journaux parus ce lundi à Kinshasa (sans parler de ceux qui ont réagi en ligne dès samedi ou dimanche) commentent largement le discours tenu samedi 28 novembre dernier par Joseph Kabila, annonçant la convocation d’un dialogue politique national inclusif. Outre l’inévitable différence entre la Majorité qui est pour et l’Opposition qui est contre, les différents publicistes réagissent chacun à ce qui l’a frappé le plus. Est-ce une réponse à l’ultimatum de l’UDPS ou au message de la CENCO ? Quid des (nombreux) aspects dont JKK n’a pas parlé ? Que devient dans tout cela le sacrosaint « calendrier » ? Lorsqu’il a dit tant de bien des systèmes qui coûtent moins cher, JKK a-t-il dévoilé un « agenda caché » visant à une révision constitutionnelle qui mettrait au rancart l’élection au suffrage universel direct ? On trouvera ci-après les commentaires des journaux rangés d’après la question qui leur a semblé principale. 

Ultimatum

7/7.cd
 publiait dès hier « Respectant l’ultimatum de l’UDPS, Kabila fait le marketing de son Dialogue sans se prononcer sur l’observance de la Constitution ».  (° http://7sur7.cd/new/respectant-lultimatum-de-ludps-kabila-fait-le-marketing-de-son-dialogue-sans-se-prononcer-sur-lobservance-de-la-constitution/  )
« A deux jours de l’expiration de l’ultimatum lui lancé par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, le président Joseph Kabila vient de convoquer le Dialogue. Le timing de l’annonce est une concession aux ukases de l’UDPS qui menaçait le régime de ne plus prendre part au Dialogue dépassée le mois de novembre. Ce qui aurait été un coup dur car plusieurs acteurs politiques majeurs s’étant déjà prononcés sur son boycott. N’en déplaise au ministre de la communication Lambert Mende, qui affirmait il y a peu encore que les ultimatums de l’UDPS ne servaient à rien, ils servent à quelque chose. Kabila vient donc de désavouer son ministre le plus zélé. Du Dialogue proprement dit on n’en sait pas grand-chose.(...) ».

Forum des As titre « Dialogue : Kabila répond aux attentes de l’UDPS ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13659:dialogue-et-constitution-l-agenda-cache-de-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ) 
Il rappelle que « Dans un message radiotélévisé à la nation, le président Joseph Kabila a annoncé, samedi 28 novembre, la convocation d’un " dialogue politique national inclusif ". Pour ce journal, « Il n’y a donc plus de raisons que ce forum n’ait pas lieu. L’UDPS, la principale force de l’opposition, voit toutes ses demandes satisfaites. Notamment la convocation du dialogue en novembre, mais aussi la co-modération internationale. »

De deux tours à aucun tour

Le Potentiel
titre « Dialogue et Constitution : l’agenda caché de Kabila ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13659:dialogue-et-constitution-l-agenda-cache-de-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
« Le président Kabila est resté égal à lui-même. A découvert, le schéma d’un changement de Constitution est enclenché au regard de son adresse à la Nation le week-end dernier. Toutes les manœuvres battues en brèche depuis le début de l’année sont remises au goût du jour : recensement, identification des nationaux, changement du système électoral en cours, etc. Bref, il s’est inscrit dans une logique dont il ne saurait plus se détourner et dont les pièces, tel un puzzle, se mettent en place. En des termes à peine voilés, Joseph Kabila a mis à nu son agenda pour les prochaines années. 
Plus de mystère, la Constitution du 18 février 2006 est bonne pour le placard. Les derniers éléments du puzzle, révélés dans l’adresse du chef de l’Etat à la nation le week-end, préfigurent ce changement de la loi fondamentale. Joseph Kabila soumet aux discussions la problématique du système électoral gravé dans la loi des lois. Au cours de ces assises qu’il dit convoquer incessamment, l’autorité morale de la majorité au pouvoir(MP) entend obtenir des pistes qui mettraient des élections aux standards internationaux à moindres frais. Il est séduit par le modèle de certains Etats qui allient démocratie et impératif de développement. 
A première vue, Joseph Kabila a fait son choix, celui d’enterrer le système électoral qui lui a permis de gagner les élections en 2006 et en 2011. Il s’est empressé de dévoiler les principaux points de divergence dans la classe politique, à savoir, le fichier électoral, le calendrier électoral, la sécurisation du processus électoral et le financement du processus électoral. Selon lui, ces points justifient la convocation du dialogue afin qu’il soit levé des options consensuelles. 
S’agissant du fichier électoral, il le voudrait fiable et inclusif, (...)"


Analysant également le même discours, La Prospérité estime que Joseph Kabila est « pour la refonte du système électoral ».  (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8397&rubrique=POLITIQUE  )
Ce journal constate en effet que, dans son message, Joseph Kabila s’est longuement attardé sur le système électoral. Il en a d'ailleurs appelé à une réflexion profonde autour de modalités de vote peu coûteuse comme cela se fait dans d’autres pays du monde sans les citer. Dans son message, ajoute le confrère, le président Kabila propose également que des options, à la fois, courageuses et pragmatiques, soient levées sur tout un florilège de réformes qui, naturellement, s’imposent sur tous les sujets consécutifs à la gouvernance électorale. De l’avis du quotidien donc, Kabila veut tout simplement éviter que le processus électoral ne soit en conflit ouvert avec les efforts de développement, déjà engagés en RDC.

(Quoi que l’on fasse, cela coûte de l’argent. Sur base de cette constatation, il est toujours très facile de mettre en opposition une dépense impopulaire et une autre qui plaît à la majorité des gens. Ceux-ci, dans l’ensemble, n’aiment pas la guerre mais approuvent que l’on se soucie de la santé. On recourt dès lors à des comparaisons du genre « Avec ce que coûte un porte-avions, on pourrait éradiquer la lèpre ». 
Ici, on oppose « coût des élections » et « développement ». Mais, très prudemment, on s’abstient de poser deux questions. On devrait se demander si tous les coûts électoraux sont justifiés. Pourquoi importer à prix d’or des urnes en plastique, alors que des milliers de menuisiers congolais ne demanderaient qu’à fabriquer des urnes en bois et à gagner ainsi de quoi mettre des haricots dans l’assiette familiale ? Pourquoi engloutir une fortune dans du matériel informatique souvent soupçonné de servir au truquage des résultats, plutôt que de traiter les résultats « à la main » avec un papier et un crayon ? On devrait aussi se demander si toutes les dépenses publiques sont « du développement ». En quoi la RDC s’est-elle « développée » en acquérant un « pavillon présidentiel » de grand luxe pour l’aéroport de Ndjili ? en construisant un hôpital ultramoderne où les gens du peuple ne pourront jamais payer le prix d’une consultation ? Quel est le prix qu’ont coûté, depuis quatre ans, les innombrables et interminables concertations, discussions, négociations, consultations destinées à faire accepter les « résultats » des élections de 2011 alors que nul n’ignore qu’ils n’avaient aucune validité ?  
Il faudrait oser dire que la seule formule électorale que les Congolais n’aient jamais connue ni expérimentée, c’est celle d’élections tout simplement honnêtes (...) ! NdlR)


Inquiétudes

Pour Le Phare, « Kabila envoie des signaux inquiétants». (° http://www.lephareonline.net/dialogue-kabila-envoie-des-signaux-inquietants/  ) 
« Le dernier message du Chef de l’Etat à la Nation, intervenu le samedi 28 novembre 2015 dans la soirée, est l’objet de commentaires divers au sein tant de la classe politique que de l’homme de la rue. Dans plusieurs états-majors politiques, l’on se réjouit du fait que Joseph Kabila vient de confirmer la tenue du Dialogue national, après un grand flou ou suspense – c’est selon- qui aura duré six mois. On peut noter, entre autres motifs d’apaisement, le fait que le Président de la République partage le sentiment général selon lequel les Congolais n’ont plus qu’une alternative pour sauver leur patrie en danger : discuter sans tabou des questions qui fâchent autour d’une même table. L’on se réjouit aussi de l’ébauche du projet d’ordre du jour : fichier électoral, calendrier électoral, sécurisation du processus électoral, financement des élections. L’on doit lui reconnaître aussi le mérite de souhaiter l’inclusivité de ce Dialogue.[

Signaux inquiétants 

Le premier signal inquiétant envoyé par Joseph Kabila en direction de la Nation se situe au niveau du manque de date, alors qu’il revendique, depuis le mois de mai, le statut d’initiateur du Dialogue. A un mois de la fin de l’année, personne ne sait si ce forum va avoir lieu en 2015 ou va-t-on assister, à cette étape aussi, à un « glissement ». 
Le second sujet d’inquiétude concerne le « Comité préparatoire ». Va-t-il décider unilatéralement du choix des « experts » chargés de déblayer le terrain du Dialogue ou consulter de nouveau les forces politiques et sociales sur le choix de leurs délégués ? (...)[/i] ».

Applaudissements

L’Avenir
 titre « Dialogue politique national et inclusif: Bientôt le comité préparatoire »
Selon le journal, ce comité sera mis sur pied pour régler tous les aspects liés à l'organisation matérielle de ce forum.  
Nous y apprenons qu’ «Un comité sera mis sur pied pour régler tous les aspects liés à son organisation matérielle. La co-modération du dialogue sera confiée à une médiation internationale, qui aura à offrir ses bons offices, en cas de difficulté majeure ». 
De même a-t-il décidé de prendre des mesures individuelles de grâce et d’ordonner au Gouvernement d’agir dans le même sens conformément à ses compétences, en vue de pacifier les esprits à cet effet, ajoute ce journal. 


Sifflets

Forum des As
 s’intéresse à la réaction de l’Unadef et titre « Réagissant hier au message du chef de l’Etat. Dialogue : Mwando Nsimba confirme le refus de l’Unadef ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6066  )
FdA précise que l’Unadef était en congrès lorsque l’adresse du chef de l’Etat est intervenue. Occasion donc pour le parti de Charles Mwando Nsimba de réagir aussitôt à ce forum national que compte convoquer le chef de l’Etat. 
Pour l’Unadef donc, ce discours de Joseph Kabila est un appel pathétique qui laisse beaucoup de zones d’ombres, rapporte le confrère qui cite Charles Mwando Nsimba. Ce dernier a donc indiqué qu’à la suite du G7, l’Unadef réaffirme qu’elle n’est pas partante à ce dialogue. 
Les membres de ce parti en congrès réclament en outre l’annulation de la nomination des commissaires spéciaux et l’élection immédiate des gouverneurs de provinces. Ils demandent, par ailleurs, l’annulation, sans délai, des actes de nomination des commissaires spéciaux pris, selon eux, en violation de la Constitution, écrit Forum des As. 

La Prospérité titre aussi « Dynamique de l’Opposition : Dialogue, Ingele Ifoto crie au piège ! » (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8385 )
Le dialogue politique, tel que confirmé par Joseph Kabila, continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive tant dans le monde politique que dans la société civile. Jean-Marie Ingele Ifoto, Président national de la Dynamique pour la Démocratie au Congo (DDC) et modérateur intérimaire de la Dynamique de l’Opposition, affiche sa position sur cette épineuse question. Dans une interview récente, l’homme n’use d’aucun langage de bois. «Ma position en ce qui concerne le dialogue est claire : je ne participerai pas au dialogue tel que M. Kabila l’a annoncé. Car, les questions à y évoquer ont leurs réponses dans les institutions. La seule question qui pouvait être traitée, c’est l’avenir de ce pays, la passation du pouvoir, l’alternance démocratique. Des questions auxquelles le Président de la République reste, cependant, muet », dit-il. Le dialogue comme mécanisme est, certes, une vertu. C’est, d’ailleurs, une valeur à protéger absolument. Mais, comme initiative propre au Président de la République, il s’en méfie. Car, à son avis, un tel dialogue cacherait beaucoup de choses. ‘’C’est un piège, un attrape-nigaud’’, conclut-il. Dans cette édition, Ingele parle et décortique tous les aspects du Dialogue, sans tabou. Pour la lire, voirhttp://www.congoforum.be/fr/interviews.asp?interviews=selected

La Tempête des Tropiques estime, de son côté, que dans son discours à la nation, Joseph Kabila est resté flou sur son avenir.De l’avis de la consœur, le chef de l’Etat n’a rien dit sur son avenir à l’issue de son second et dernier mandat qui arrive à terme alors que plusieurs congolais attendaient qu’il se prononce clairement sur cette question lors de cette allocution.Le chef de l’Etat s’est permis de proposer subtilement sa feule de route de ce qu’il attend du dialogue, évoquant notamment l’éventualité de changement de mode de scrutin, commente le journal.
Le journal conclut que les violons sont loin de s’accorder entre les différents protagonistes de ce dialogue."


"RDC : un dialogue national joué d’avance ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-dialogue-national-joue-davance/
Joseph Kabila a annoncé la tenue d’un dialogue pour « donner une chance au processus électoral », mais les arguments avancés par le président congolais font craindre un subterfuge pour négocier un report de la présidentielle de 2016, partager le pouvoir, et changer les modalités de vote

Accusé par l’opposition de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel de 2016, le président Joseph Kabila a annoncé ce samedi la convocation d’un dialogue national. L’objectif avoué par le président congolais est de trouver « un consensus responsable » afin de « donner une chance à la relance de notre processus électoral et de garantir la stabilité et la paix pendant et après les élections ». Au programme de ce dialogue : le fichier et le calendrier électoral, mais aussi le financement et la sécurisation des élections. Si l’on comprend bien Joseph Kabila : il n’ y a pas assez d’argent pour organiser les prochains scrutins : « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne le permet pas ». Autant dire donc, que la présidentielle et les législatives de novembre 2016 sont bien mal parties. Pour le président, il n’y a donc pas le choix. Il faut négocier. Mais une négociation qui risque essentiellement de porter sur son maintien au pouvoir au-delà de la durée constitutionnel de son mandat ou sur un changement des règles du jeu électoral.

Que peut-on attendre de ce dialogue ?

Pour contourner les problèmes financiers, le président congolais propose justement une piste : « ne peut-on pas engager dès à présent une réflexion sur un système électoral avec des modalités de votes peu coûteuses comme c’est le cas dans d’autres pays ? » se demande-t-il innocemment, sans plus de précisions sur les fameuses « modalités ». Car au-delà du « glissement » du calendrier électoral que redoute l’opposition, il y a cette idée avancée par le ministre Tryphon Kin Kiey d’élire désormais le président au suffrage indirect, via des « grands électeurs ». Un bon moyen de « contourner le vote des Congolais » accuse-t-on dans l’opposition, en « contrôlant plus facilement les futurs grands électeurs ». C’est pourquoi dans sa grande majorité, l’opposition a choisi de boycotter le dialogue, redoutant que cette négociation ne serve qu’à justifier le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.

Un scénario déjà écrit

Seule l’UDPS, le parti de d’Etienne Tshisekedi, semble disposée à dialoguer avec Joseph Kabila. Un virage à 180 degrés pour l’opposant historique, connu pour son intransigeance avec un pouvoir qu’il considère comme illégitime depuis les élections chaotiques de 2011. Tshisekedi s’était même autoproclamé « président élu » de la RDC et avait interdit à ses députés de siéger au parlement. Les autres partis d’opposition redoutent surtout un nouveau partage du pouvoir, orchestré par le fils du leader historique, Félix. Des membres de l’UDPS entreraient au gouvernement, en échange du maintien au pouvoir de Joseph Kabila après 2016.  Un « rallongement » de mandat qui pourrait durer. Un porte-parole de la majorité présidentielle de l’ex-Katanga avait vendu la mèche le mois dernier en affirmant qu’il fallait repousser les élections de 2 à 4 ans, afin de mettre à jour le fichier électoral. Si l’UDPS accepte de se mettre autour de la table (ce qui n’est pas encore fait… mais plutôt bien parti), autant dire que l’issue du dialogue est déjà écrite et permettra à Joseph Kabila de s’accrocher encore quelques années à son fauteuil."


"RDC: réactions contrastées après les dernières annonces de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20151130-rdc-vives-reactions-annonces-president-joseph-kabila-dialogue
L'adresse radiotélévisée du président Joseph Kabila a provoqué des réactions diverses au sein de l'opinion congolaise. Pour certains, le discours renferme un piège qui devrait amener à la révision constitutionnelle, pour d'autres le dialogue devrait résoudre les nombreux problèmes qui se posent aux Congolais. Pour la Fondation Bill Clinton pour la paix, la grâce présidentielle doit être élargie également aux personnes condamnées dans le dossier de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila afin d’apaiser réellement les esprits.

Pour la Fondation Bill Clinton pour la paix, la mesure de grâce présidentielle devrait être étendue à d'autres catégories de détenus. Entre autres, ceux qui avaient été condamnés dans le procès de l'assassinat du président Laurent-Désiré Kabila.
D'autres franges de la société civile pensent que le dialogue convoqué par le président Joseph Kabila pourra apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans le pays. C’est l’avis de Kathy Kalanga Kasesula, présidente de l'inter-plateforme de la société civile : « Nous soutenons les dialogues et nous voulons que les gens se mettent autour d’une table parce que nous n’aimerions pas que, demain, le sang des Congolais puisse encore couler. Il y a eu plus de six millions de morts dans ce pays ».
° http://www.radiookapi.net/2015/11/29/actualite/politique/dialogue-lopposition-divisee-sur-le-discours-de-kabila

Pour d'autres Kinois, le discours du président Joseph Kabila ce samedi renferme des pièges. Une opinion répandue surtout dans l'opposition qui évoque la volonté de changer de Constitution. L'organisation du vote avec des moyens peu coûteux signifierait, selon cette opinion, le vote du président de la République au scrutin indirect, donc le vote par le Parlement."


"RDC : le dialogue politique se tiendra sous la co-modération majorité-opposition
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question  Laughing  Laughing  Laughing  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272
° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/rdc-le-dialogue-politique-se-tiendra-sous-la-co-moderation-majorite
Le dialogue politique national inclusif se déroulera à Kinshasa sous la co-modération d’un représentant de la Majorité présidentielle et d’un autre de l’opposition. L'ordonnance présidentielle lue lundi 30 novembre à la télévision nationale (RTNC), n'a pas fixé de date précise de la convocation de ce forum national. Le document de la présidence précise toutefois que la tenue de ce forum national sera précédée de la mise en place d'un comité préparatoire.

Le dialogue national porte principalement sur l'organisation d'un processus électoral apaisé, complet, inclusif, crédible et conforme aux standards internationaux et sur toutes les questions connexes au processus électoral.
Ce comité préparatoire devra être mis sur pied dans un délai ne dépassant pas 10 jours, à dater de la signature de l’ordonnance présidentielle. Il sera composé, tout comme le dialogue proprement dit, de délégués de toutes les parties prenantes, à savoir la société civile, la majorité présidentielle et l’opposition politique.Les tâches principales du comité préparatoire sont :

  • Apprêter les documents de travail
  • Élaborer les projets de l’ordre du jour à soumettre à la plénière du dialogue
  • Déterminer toutes les modalités d’organisation et de fonctionnement du dialogue
  • Fixer le nombre de participants qui doivent provenir de la société civile, de la majorité présidentielle et de l’opposition politique
  • Fixer la durée et le site qui va abriter le forum


Le dialogue comprend un bureau et une plénière pouvant éclater en commission. Ce bureau est assisté d’un facilitateur international, précise l’ordonnance présidentielle.
L’organisation et le fonctionnement du dialogue, ainsi que du comité préparatoire sont fixés par un règlement intérieur.
D’autres détails sur le travail du comité préparatoire ainsi que le travail du bureau du dialogue sont à écouter dans cet extrait sonore.


  • play

  • stop

  • mute

  • max volume


00:00
[/size]
04:02

  • repeat

Télécharger

"Dialogue national en RDC: Kabila opte pour une co-modération opposition-majorité
silent silent silent EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272 EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272
° http://www.voaafrique.com/content/diolgue-national-en-rdc-kabila-opte-pour-une-comoderation-opposition-majorite/3081640.html
Le président congolais Joseph Kabila a décidé de confier conjointement à la majorité et à l'opposition la modération du "dialogue national" qu'il vient de convoquer en vue d'"élections apaisées", selon une annonce officielle faite lundi à Kinshasa.

Selon le schéma d'organisation de ce "dialogue politique national inclusif" dévoilé par une ordonnance présidentielle lue à la télévision nationale, la communauté internationale serait appelée à jouer un rôle de "facilitateur".
Interrogé par l'AFP sur cette annonce, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique d'opposition en République démocratique du Congo, a indiqué qu'elle se prononcerait officiellement mardi.
Après avoir dénié toute légitimité au pouvoir à la suite de la présidentielle de 2011, entachée de fraudes massives et perdue par son chef Étienne Tshisekedi, l'UDPS avait fait volte-face en juin en déclarant être prête à participer au "dialogue" envisagé alors par M. Kabila, à condition que celui-ci se tienne "sous l'égide de la communauté internationale".
Selon l'ordonnance présidentielle, "le dialogue national", sera "placé sous la co-modération d'un représentant de la majorité et d'un représentant de l'opposition politique".
Pour le chef de l'État, cette co-modération "pourra bénéficier de l'accompagnement d'une facilitation internationale qui aura à offrir ses bons offices en cas de difficulté majeure." 
L'ordonnance présidentielle précise que le "dialogue national" aura lieu à Kinshasa mais ne fixe pas de date pour la tenue de cette rencontre.

Le "comité préparatoire" de ces assises, dont l'identité des membres n'a pas été révélée, doit arrêter dans les dix jours à venir "le nombre des participants [et] la durée [...] de ce forum".
Une bonne partie de l'opposition refuse de prendre part a ce dialogue et dénonce les intentions du président Kabila. Parmi ces opposants se comptent deux plate-forme la Dynamique de l'opposition et le G7 qui ont fait cette déclarationlue par Ingele Ifoto.
Ingele Ifoto, dans un extrait de declaration enregistrée par Top Congo FM.
[list][*]Liste de lecture
[*]Téléchargez



A un an de la date limite pour la tenue de la présidentielle, à laquelle la Constitution lui interdit de se présenter, M. Kabila a annoncé officiellement samedi son intention de convoquer un "dialogue politique nationale inclusif" destiné à trouver un "consensus responsable" sur l'organisation des prochaines élections afin de garantir "la stabilité et la paix" du pays.
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection de M. Kabila en novembre 2011. L'opposition le soupçonne depuis des mois de chercher à tout faire pour se maintenir en poste au-delà du terme de son mandat, en décembre 2016.
Elle apparaît cependant divisée entre l'UDPS, prête à réintégrer le jeu politique, et ses autres grandes composantes, qui demandent la tenue de la présidentielle dans les délais prévus par la Constitution et la publication rapide d'un calendrier électoral "consensuel""


"GRANDE COALITION « DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION » - G7 - FRONT COMMUN CONTRE LE DIALOGUE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13669:grande-coalition-dynamique-de-l-opposition-g7-front-commun-contre-le-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Carricat%206597_200_200

Le dernier message du chef de l’Etat, Joseph Kabila, à la nation a tiré l’Opposition de son laxisme. L’Opposition ressoude ses rangs pour faire front au projet macabre qui se prépare au sein de la Majorité au pouvoir. Désormais, le G7 et la Dynamique de l’Opposition regardent dans la même direction. Sans détours, les deux tendances de l’Opposition ont redit, à haute voix,  leur refus de prendre part à une quelconque rencontre qui tenterait de maintenir Kabila dans la course au-delà de 2016. Partisans de l’alternance, les membres de la nouvelle coalition s’inscrivent dans la logique de la confrontation. Avec pour seul objectif : contrer Kabila.Le Potentiel

Face aux enjeux de l’heure, l’Opposition se réorganise et se consolide. Hier à la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Gombe, la Dynamique de l’Opposition et le groupe de 7 (G7) ont harmonisé leurs vues avant de rendre publique une position commune contre la convocation du dialogue initié par le chef de l’Etat. Les deux parties se positionnent désormais en un « Front commun de l’opposition » au président de la République.
Face à Kabila, dont les intentions du glissement ne font plus l’ombre d’un doute, les membres de la nouvelle coalition, à savoir la « Dynamique de l’Opposition » et le Groupe des 7 (G7) ont, en dehors de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, décidé de mettre de côté leurs divergences idéologiques et de se regrouper autour d’un idéal : la sauvegarde des intérêts de la République.

Ayant tiré les leçons du passé récent, ces formations politiques ont résolu de ne plus retomber dans les mêmes erreurs. « C’est dans l’unité d’action que nous arriverons à bout de la dictature qui s’installe insidieusement au pays », a déclaré un cadre de l’UNC, présent à la rencontre de Fatima.
Olivier Kamitatu de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a affirmé, parlant de ses collègues de la Dynamique et du G7 que « Personne parmi eux n’est disposé à trahir la Constitution pour des intérêts personnels ».          Un cadre du Mouvement social pour le renouveau (MSR) s’est montré incisif : « Cette réorganisation de l’Opposition est un signal fort. Un premier pas qui pourrait aller jusqu’à des concessions majeures du genre la mise en place des listes communes lors des scrutins à venir ». Des cadres de l’Unafec et de l’Unadef n’hésitent pas à déclarer à l’unisson « qu’il est plus que temps de désigner un candidat unique à la présidentielle pour se mettre résolument à la tâche ».
Au regard de toutes ces dispositions d’esprit qui règnent depuis un temps au sein de ces deux tendances de l’Opposition, il y a lieu de s’attendre à une reconfiguration qui rendrait la compétition électorale attrayante et intéressante pour les électeurs ainsi que pour les partenaires.

L’appel de Fatima

A Fatima, la Grande coalition de l’Opposition voit déjà dans dialogue proposé par le chef de l’Etat l’ombre d’un « coup d’Etat constitutionnel », savamment préparé par la MP. La déclaration commune va droit au but : « Il n’y a plus de doute possible. Il n’y a plus de procès d’intention. En décidant de la convocation de son fameux dialogue et en précisant les contours, M. Joseph Kabila s’érige en obstacle principal à la démocratie dans notre pays. Plus singulièrement, en invitant les délégués à son dialogue à + réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote moins coûteuses +, M. Kabila ne fait plus mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée, de renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel ! ».
Malgré ce semblant de bonne foi, dont le chef de l’Etat s’est efforcé à se couvrir dans son message du 28 novembre 2015, la coalition de l’Opposition met en doute la sincérité de Kabila. « En décidant, rappelle-t-elle, de faire la sourde oreille aux sonnettes d’alarme des déclarations, communiqués, messages, prises de position et conseils avisés de la Dynamique de l’Opposition, du G7, de la Conférence épiscopale nationale du Congo, de la Société civile, de la Diaspora congolaise ainsi que des partenaires internationaux sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République, comme gage de paix et de stabilité, M. Kabila démontre qu’il a toujours nourri le projet funeste de vider la Constitution de toute sa substance afin de s’offrir une présidence à vie. Tous les éléments de la haute trahison sont désormais réunis ».

Et de s’interroger : « Devant cette situation, que nous reste-t-il encore ?  Sinon, le choix de nous lever et de marcher ! »
La mauvaise foi du pouvoir étant établie, fustigent la Dynamique de l’Opposition et le G7, ils dévoilent leur ligne de défense. Ils disent non au dialogue, à un gouvernement de transition, à la violation ou au changement de la Constitution, au référendum, au glissement. En revanche, ils disent oui au respect strict de la Constitution, à la libération de tous les prisonniers d’opinion, aux élections nationales dans les délais constitutionnels et à l’alternance démocratique.
Etant donné l’ampleur de l’enjeu, le Front commun contre Joseph Kabila lance un vibrant appel à la Nation : « Peuple congolais, lève-toi et marche pour sauver la démocratie et la Constitution ». Dans la foulée, ils indiquent qu’« incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé, car la liberté s’arrache! ».

Qu’en est-il alors de l’UDPS ?

En ce qui concerne, particulièrement l’UDPS, il s’avère que le parti d’Etienne Tshisekedi, qui jouit encore d’une large influence dans l’opinion interne, n’est pas à négliger. Jusque-là, ce parti d’Opposition et son leader charismatique incarnent la lutte du peuple congolais pour le changement et l’instauration d’une vraie démocratie en RDC. Toutefois, une certaine opinion leur reproche l’adhésion au principe du dialogue mais également leur éventuelle participation à un gouvernement de transition qui sortirait du dialogue politique. Selon les tenants de cette opinion, tous ces avantages que l’on fait miroiter à l’UDPS ne devraient pas prendre le dessus sur la lutte menée depuis plusieurs décennies.
« Des passerelles existeront toujours entre l’UDPS et nous », a déclaré un dirigeant influent du G7. Un autre d’ajouter : « C’est une erreur de parcours que commettrait l’UDPS en participant au dialogue. Mais lorsqu’elle se brûlera les doigts, nous l’accepterons moyennant des aménagements. Nous ne laisserons pas l’UDPS au bord de la route. Elle prendra le train à la deuxième ou troisième gare ». Et de conclure : « Je fais confiance à l’UDPS et à son président ».
Avec ou sans l’UDPS, il apparait que des forces politiques de l’Opposition ont décidé de ne plus œuvrer en ordre dispersé face à la MP qui se fissure et où le doute commence à s’installer. Le soutien inattendu des évêques catholiques a certainement assagi l’Opposition qui se veut désormais sérieuse dans ses démarches pour l’alternance politique.
Ci-dessous, la déclaration qui consacre l’unité de deux tendances de l’Opposition, à savoir la Dynamique de l’Opposition et le G7"


"RDC : l’opposition refuse le dialogue proposé par Kabila et appelle à de nouvelles manifestations
° http://www.jeuneafrique.com/282968/politique/rdc-lopposition-refuse-le-dialogue-propose-par-kabila-et-appelle-a-de-nouvelles-manifestations/
Les deux principales coalitions de l'opposition congolaise, Le G7 et la Dynamique, ont annoncé lundi qu'elles ne prendront pas part au "dialogue national inclusif" convoqué par le président Kabila. Elles appellent également le peuple à se "lever et à marcher".

« Nous avons voulu démontrer qu’en des situations de péril, nous sommes capables de nous mettre ensemble pour sauver la démocratie ». Charles Mwando Nsimba, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale et désormais à la tête du « G7 », le groupe des frondeurs exclus de la coalition au pouvoir, a justifié en ces termes, lundi 30 novembre, la rencontre, le même jour à Kinshasa, entre son regroupement politique et la Dynamique de l’opposition congolaise – dans laquelle on retrouve entre autres l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba.

Quarante-huit heures après « l’appel pathétique de la patrie » lancé par le président Joseph Kabila invitant tous ceux qui hésitent encore à participer au prochain « dialogue national inclusif », les deux principales coalitions de l’opposition congolaise campent donc sur leur position et émettent une fin de non-recevoir au président congolais, soupçonner de vouloir se maintenir au pouvoir après le délai légal de son deuxième et dernier mandat en l’état actuel de la Constitution.

« Appel vibrant à la nation »

Dans une déclaration commune lue devant la presse et leurs militants rassemblés à la paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa, les deux coalitions ont également lancé « un appel vibrant à la nation », l’invitant à « se [lever] et à [marcher] pour sauver la démocratie et la Constitution ».
La Dynamique de l’opposition et le G7 disent « non au dialogue, à un [éventuel] gouvernement de transition, au référendum, au glissement » [de la date des futures élections générales, NDLR] et rappellent que les Congolais attendent « avec impatience la prestation de serment, le 20 décembre 2016, du nouveau président de la République élu au suffrage universel ».
Convaincues que le président Kabila cherche à prolonger son mandat à la tête du pays, les deux regroupements politiques l’accusent de « [s’ériger] en obstacle principal à la démocratie » en RDC.

« Coup d’État constitutionnel » ?

« En invitant les délégués à son dialogue à ‘réfléchir sur un nouveau système électoral (…)’, M. Kabila ne fait plus de mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée à renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir », dénoncent-ils, affirmant qu’il s’agit d’un « véritable coup d’État constitutionnel ».
Pour barrer la route à Joseph Kabila qui arrive fin mandat fin 2016 et qu’il n’a pas encore clairement annoncé son intention de rempiler, ou non, le G7 et la Dynamique de l’opposition préviennent qu’« incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé ». L’ambiance risque donc de se tendre à nouveau dans les prochaines semaines à Kinshasa."


"RDC: Kamerhe accuse Kabila de préparer un «coup d’État constitutionnel»"
° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/rdc-kamerhe-accuse-kabila-de-preparer-un-coup-detat-constitutionnel
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-opposant-vital-kamerhe-accuse-kabila-d-ouvrir-la-voie-a-une-nouvelle-republique-565b6aea357031c12ae1d3e9

° http://www.radiookapi.net/2015/11/30/actualite/politique/dialogue-politique-la-mp-invite-la-population-accompagner-joseph
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13663:rdc-presidentielle-2016-l-unadef-exhorte-le-g7-a-designer-le-plus-rapidement-possible-le-candidat-president-de-la-republique&catid=90:online-depeches
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/11/29/congo-amnesty-sinquiete-de-la-repression-des-voix-discordantes/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13662:rd-congo-le-senateur-thomas-betyna-reclame-l-evaluation-des-cinq-chantiers&catid=90:online-depeches





Compatriotiquement!

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 2/12/2015, 1:50 am

RDC : l’UDPS ne participera pas au dialogue « made in Kabila »
@  @  @  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272

° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-ludps-ne-participera-pas-au-dialogue-made-kabila

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 IMG_3983
Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS le 30/08/2011 à Kinshasa.

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ne participera pas au dialogue politique « made in Kabila », a affirmé mardi 1er décembre, le secrétaire national en charge des Relations extérieures, Félix Tshisekedi. Il accuse le chef de l'Etat, Joseph Kabila, de vouloir organiser un dialogue à sa manière et de tenter de modifier le système électoral. 
« Nous ne participerons pas à un dialogue made in Kabila. Il fallait laisser à la communauté internationale, au Secrétaire général de l’ONU de designer un facilitateur », a déclaré Félix Tshisekedi.


Lundi 30 novembre dans la soirée, dans une ordonnance lue à la télévision nationale, le chef de l'Etat a annoncé que le dialogue se déroulera sous la co-modération majorité-opposition.
Selon Félix Tshisekedi, le seul dialogue auquel le parti souscrit reste celui qui sera convoqué par un facilitateur international neutre.
« L’UDPS participera au dialogue qui se placera sous l’égide de la communauté internationale, donc un dialogue à la sauce Kabila ne nous intéresse pas », a-t-il insisté.
Pour lui, le dialogue que prône l’UDPS aura comme priorités notamment de discuter de l’organisation des élections législatives et présidentielle dans les délais constitutionnels.
« Et il [Joseph Kabila] le sait très bien déjà, parce que nous avons eu deux rounds des pré-discussions avant dialogue. Donc, il sait très bien que ce dialogue doit se tenir de manière concertée. Il faut que nous nous entendions à la fois sur la date, le lieu et les thèmes, etc. Or, nous voyons qu’il est en train de diriger tout seul les choses, en essayant d’imposer sa vision. Et ça nous disons non », a poursuivi le secrétaire national en charge des Relations extérieures du parti d’Etienne Tshisekedi.

Félix Tshisekedi dit ne pas comprendre « la précipitation » de Joseph Kabila dans la convocation de ce forum national.
« Nous ne comprenons pas cette précipitation. Elle cache manifestement quelques choses, d’autant plus que dans son discours, Mr Kabila a été totalement aphone sur les problèmes qui le concernent c’est-à-dire la fin de son mandat, l’alternance démocratique », a ajouté l’UDPS.
Les membres du G7-exclus de la majorité présidentielle et désormais dans l’opposition-et ceux de la Dynamique de l’opposition ont également rejeté le dialogue annoncé par Joseph Kabila. Ils disent s’en tenir à la tenue des élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2016.
L’UDPS avait entamé des négociations avec les émissaires du chef de l'Etat en vue de participer au dialogue politique. Ces pourparlers ont été rompus quelque temps après pour éviter le «glissement».

Le parti d’Etienne Tshisekedi dit attendre le dialogue politique qui sera convoqué par un médiateur international neutre, à designer par le Secrétaire général de l’Onu.
Le Secrétaire général adjoint du PPRD, parti présidentiel, avait affirmé que «toute l’opposition sera (à ce forum), avec Tshisekedi en tête.»"

° http://www.lephareonline.net/dialogue-ludps-repond-a-kabila/
° http://www.lephareonline.net/felix-tshisekedi-kabila-na-pas-le-droit-de-convoquer-le-dialogue/
° http://www.lephareonline.net/appel-de-kabila-au-dialogue-laprodec-denonce-la-violation-de-la-resolution-n-2211-du-conseil-de-securite/
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-opposition-rejette-tout-changement-de-mode-de-scrutin-pour-la-presidentielle-565dad3f357031c12aed336d


"Après le Discours, voici l’Ordonnance : Dialogue, Kabila dévoile son agenda !"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8417
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203263&Actualiteit=selected

"L’opposition contre un changement du mode du scrutin présidentiel en RDC"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-lopposition-contre-un-changement-du-mode-du-scrutin-presidentiel

"GRANDE COALITION « DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION » - G7 - FRONT COMMUN CONTRE LE DIALOGUE"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13669:grande-coalition-dynamique-de-l-opposition-g7-front-commun-contre-le-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"DIALOGUE : KABILA DÉVOILE LE SECRET"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6078
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8417&rubrique=POLITIQUE
° http://www.lephareonline.net/appel-de-kabila-au-dialogue-laprodec-denonce-la-violation-de-la-resolution-n-2211-du-conseil-de-securite/
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/revue-de-presse/forum-des-dialogue-kabila-devoile-le-secret-0
° http://groupelavenir.org/convocation-du-dialogue-politique-national-inclusif/

"Dialogue : « Joseph Kabila » accusé de « haute trahison ! »"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10412

"Tension à Lubumbashi : La garde prétorienne de "Kabila" encercle le Stade de Mazembe"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10413
 
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Katumbi%20Kabila%201 
"Joseph Kabila" et Moïse Katumbi Chapwe. La poignée de main se mue désormais à un bras de fer. Photo d’archives tirée du GLM

Selon des sources locales, des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila", encerclent depuis la matinée de ce mardi 1er décembre le Stade de l’équipe de football Tout-Puissant Mazembe dans la commune de Kamalondo. Des joueurs qui s’y trouvaient pour une séance d’entrainement sont interdits de quitter le lieu. "Moïse avait prévu de s’adresser aux joueurs de Mazembe au cours de cette après-midi, explique un Lushois joint au téléphone. Le président Kabila exprime sa mauvaise humeur après la publication de la déclaration politique dénonçant un ’coup d’Etat constitutionnel’ signée par les membres du G7 et ceux de la Dynamique de l’opposition". L’ancien gouverneur du Katanga fait partie des signataires.


Pour les observateurs sur place, on assiste à une nouvelle instrumentalisation de la force publique au Katanga. Jusqu’ici c’est le président de l’Unafec (Union des nationalistes et des fédéralistes du Congo) Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui en faisait les frais. Membre du "G7", Kyungu a été exclu de la majorité le 16 septembre. Moïse Katumbi, lui, a claqué la porte du PPRD le 29 du même mois. "Joseph Kabila" poursuit le règlement des comptes avec ses anciens alliés.
Pour rappel, le dimanche 20 septembre dernier, des policiers armés et cagoulés avaient encerclé la Cathédrale de la commune de Kenya où se trouvait Kyungu. Celui-ci avait prévu de s’adresser à ses partisans dans un bâtiment situé à un jet de pierres de cette église. Il a fallu une "médiation" de la Mission onusienne pour apaiser les esprits et éviter un affrontement entre les "forces de l’ordre" et les militants et sympathisants de cette formation politique. 
Le mardi 10 novembre, des membres de la garde présidentielle ont procédé à l’arrestation d’un des responsables de la "Ligue de Jeunes" de l’Unafec. Les faits ont eu lieu au siège de ce parti dans la commune de la Kenya. Cette interpellation a provoqué la colère des jeunes de cette municipalité qui ont lapidé les éléments envoyés par le général Philémon Yav, commandant de la 22ème région militaire. 
Sur décision du maire de Lubumbashi, Oscar Sanguza Mutunda, depuis les activités politiques sont interdites sur l’ensemble de cette agglomération urbaine, sauf pour les organisations affiliées à la mouvance kabiliste. 

Les voyageurs en provenance du chef-lieu de l’ancienne province du Katanga ne cessent de déplorer une forte présence militaire dans la ville. Ancien ministre des Finances du gouvernement provincial, Christian Mwando a récemment relayé cette préoccupation en parlant de "forte militarisation". "La situation est très tendue autour du Stade de Mazembe", confiait un témoin joint au téléphone au début de l’après-midi.


"Lubumbashi : la police refuse aux supporters de Mazembe l'accès au stade
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/sport/lubumbashi-la-police-empeche-les-supporters-de-mazembe-au-satde-du-club
La Police nationale congolaise (PNC) a empêché, mardi 1er décembre, les supporters du TP Mazembe d’accéder à leur stade situé dans la commune de Kamalondo à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Selon le site du club, les policiers disent avoir reçu l’ordre de ne pas faire entre « les noir et blanc »-couleurs traditionnelles du club-dans l’enceinte du stade.
Des supporters s’étaient retrouvés en masse pour assister à l’entraînement de leur équipe ont été dispersés par des gaz lacrymogènes, ajoute le site de Mazembe.

Champion de la Ligue des champions d’Afrique 2015, le TP Mazeme se prépare pour représenter la RDC et l’Afrique à la coupe du monde des clubs qui débutera le 10 décembre au Japon.
Les joueurs qui devaient s’entrainer le matin, ont également été bloqués par la police.
Le président du club, Moïse Katumbi, devrait aussi échanger avec ses supporters. Il a aussi été empêché d’accéder au stade.
Une déception pour Moise Katumbi qui a posté sur son compte Twiter :  « Mon échange avec les fans du TPMazembe empêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays la RDC. »

[ltr]Mon échange avec les fans @TPMazembe empêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays #RDC [/ltr]






14:47 - 1 Déc 2015
[/size]


  •  

  •  232232 Retweets 

  •  171171 j'aime



"Dialogue politique national inclusif en EN RDCONGO : Les conseils avisés de la VSV
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10417
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) suit de près le débat autour de l’organisation, en République Démocratie du Congo d’un dialogue politique national inclusif.
La VSV prend acte de l’ordonnance signée, samedi 28 novembre 2015, par le Président de la République, monsieur Joseph Kabila et rendue publique, lundi 30 novembre 2015, mettant en place un comité préparatoire dudit dialogue. Selon cette ordonnance, le dialogue portera principalement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif et crédible. De même, la VSV salue la décision du Chef de l’Etat de prendre des mesures individuelles de grâce en vue de pacifier les esprits.
Au sujet dudit dialogue, la VSV réitère sa position que le dialogue est bel et bien une vertu en démocratie et par conséquent, elle ne peut s’y opposer.

Toutefois, des craintes de voir le dialogue aboutir sur des résolutions visant à torpiller ou à mettre en péril la démocratie en RDCongo à travers le non respect de la Constitution et le passage en force du pouvoir de Kinshasa sont de plus en plus persistantes au sein de l’opinion publique.
Aussi, la VSV voudrait-elle attirer l’attention du Président de la République et celle de la majorité au pouvoir sur le strict respect de la population congolaise, le souverain primaire. Ce respect du souverain primaire doit impérativement et absolument passer par le strict respect de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
La VSV demande au Président de la République de ne pas tenter de reproduire en RDCongo un dialogue similaire à celui organisé en République du Congo Brazzaville en ne convoquant autour de la table que des personnalités issues des institutions de la république et autres, des partis politiques constituant la majorité au pouvoir, des partis politiques dits de l’opposition mais proches du pouvoir et des membres de la société civile acquis à la cause de ceux et celles qui cherchent à fouler aux pieds la Constitution de la RDCongo et sacrifier ainsi l’alternance politique démocratique.

D’aucuns craignent qu’en l’absence de certains opposants politiques de haute facture et bien d’autres forces sociales qui comptent que le dialogue politique voulu national et inclusif ressemble aux fameuses concertations nationales de septembre et octobre 2013 qui n’ont rien apporté de bon à la population congolaise excepté le partage du pouvoir, le débauchage ainsi que des dépenses inutiles des fonds du trésor public.
Pour la VSV, la Constitution de la RDCongo court effectivement et clairement le risque d’être subtilement violée à travers la proposition faite par le Chef de l’Etat dans son message du samedi 28 novembre 2015, à la nation de réfléchir sur un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses.

La VSV demande au Président de la République de bien écouter la voix de la majorité des congolaises et congolais qui ne jurent que sur l’alternance politique démocratique en 2016 et de ne pas suivre certaines personnalités de son entourage qui lui feraient miroiter le déluge s’il respectait la Constitution en se retirant du pouvoir démocratiquement.
Pour un processus électoral réellement apaisé, complet, crédible et inclusif, la VSV prodigue au Président de la République et ce, conformément au message qu’il a fait à la nation samedi 28 novembre 2015, les conseils avisés ci-dessous :
- De faire appel rapidement à un facilitateur international susceptible de prendre des contacts avec tous les partis politiques qui refusent le dialogue pour harmoniser les vues et définir un agenda commun, précis et clair du dialogue afin de les convaincre à y prendre part ;
- D’éviter de convoquer un dialogue national par défis avec des applaudisseurs et autres personnalités partageant déjà la même vision que sa famille politique sinon le dialogue ne se justifierait nullement, mais plutôt de convoquer ledit dialogue avec ceux et celles qui ont des vraies demandes et exigences susceptibles de contribuer à la consolidation de la démocratie en RDCongo afin de baliser ensemble le chemin de la réconciliation nationale ;
- De retirer de l’agenda du dialogue politique national inclusif toutes les matières qui suscitent des craintes et autres appréhensions consécutives à la violation de la Constitution, en l’occurrence la réflexion sur un système électoral avec des modalités peu couteuses, insinuant ainsi le changement de mode de scrutin pour la présidentielle et de provoquer de ce fait une révision de la Constitution ;
- De respecter la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en mettant fin au dédoublement des partis politiques en vue de fragiliser leurs responsables aux points de vue divergents ;
- D’étendre les mesures individuelles de grâce présidentielle à tous les détenus politiques et d’opinion et de matérialiser lesdites mesures de grâce avant le début du dialogue politique national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 01 décembre 2015.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)"



""Dialogue" : Mugalu appelle les "églises de réveil" à la rescousse du "raïs""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10415

"RDC: l’ONU s’inquiète d’un «usage excessif de la force» des autorités"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10413


° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/dialogue-le-parti-dopposition-rsf-desapprouve-les-points-lordre-du
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/politique/rdc-les-confessions-religieuses-jugent-le-dialogue-politique
° http://www.radiookapi.net/2015/12/01/actualite/en-bref/rdc-labaco-appuie-le-dialogue-national-de-kabila
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/01/combats-entre-casques-bleus-et-rebelles-ougandais-dans-l-est-de-la-rdc_4821562_3212.html




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 3/12/2015, 12:07 am

@  @  @  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 231272

"Dialogue : Tshisekedi se rebiffe !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8423
*Que veut finalement Etienne Tshisekedi ? On ne sait plus exactement par quel bout de bras tenir le sphinx de Limete. Il vient, une fois de plus, de confirmer sa réputation d’homme politique imprévisible. Alors que sa participation au dialogue politique national était presque acquise, Etienne Tshisekedi, d’après une déclaration lui attribuée et qui circule en boucle sur la toile, dit finalement non au dialogue tel que proposé par le Président Kabila. Depuis Bruxelles, il a signé une déclaration en neuf points. Une déclaration en contradiction totale avec le message à la Nation du Président de la République. Après lecture de deux textes, on se rend compte que tout oppose les deux hommes.

Pour Tshisekedi, les objectifs du dialogue sont l’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tienne compte des délais constitutionnels ; l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ; le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression du peuple. Tshisekedi voulait ou veut que le dialogue respecte le cadre constitutionnel, sans manœuvre pour un éventuel glissement du calendrier électoral. Le président national de l’UDPS aurait préféré que le médiateur international détermine la composition du Comité préparatoire du dialogue. Parce que, d’après Tshisekedi, le Président Kabila fait partie du problème et non de la solution. Ce faisant, il ne peut être à la fois juge et partie. Tshisekedi ajoute que dans son allocution, le Président a tu tout engagement de sa part au respect de la Constitution, notamment, le nombre et la durée des mandats présidentiels, le respect de l’alternance, etc. Etienne Tshisekedi, enfin, revendique la paternité de l’initiative du dialogue, comme voie royale de résolution des conflits. Il dit avoir été le premier à écrire au Secrétaire général de l’ONU pour la désignation d’un facilitateur du dialogue. La déclaration de Tshisekedi père vient corroborer les propos tenus, la veille, par son fils, Félix Tshilombo, Secrétaire national de l’UDPS aux Affaires extérieures. Les pro-dialogue ne l’avaient pas pris au sérieux lorsqu’il a annoncé, lundi 30 novembre dans la soirée, que l’UDPS n’irait plus au dialogue. En début d’après-midi, le même jour, le front anti-dialogue se renforçait à Fatima, à Gombe, où le G7 et la Dynamique de l’Opposition scellaient leur union. Parallèlement, le Bureau politique de Majorité Présidentielle se réunissait pour appeler tous les membres de la famille politique du Chef de l’Etat à faire bloc. Tous se sont engagés à soutenir le Président de la République dans sa démarche. Sur la même lancée, le Ministre de la Justice, faisant l’intérim du Ministre des Affaires Etrangères en mission à l’étranger, a réuni, mardi 1er  décembre 2015, les Ambassadeurs des pays africains pour leur parler du bien-fondé du dialogue. La CASE, une structure de la Société civile, soutient le dialogue et rejette dos-à-dos les acteurs politiques de la Majorité et ceux de l’Opposition parce que tous ont trempé et goûté à la gestion et à la gouvernance politique du pays, sans y laisser des souvenirs nécessairement positifs. A tout dire, le risque de voir le dialogue se dévaluer, comme le craignait déjà  Azarias Ruberwa, est donc réel."





Compaztriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 5/12/2015, 11:08 pm, édité 1 fois

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Admin 4/12/2015, 10:39 pm

Nous sommes entrain de convaincre Tshisekedi de ne pas aller dans ce piège. Je garde espoir qu'il n'ira pas.
Les usurpateurs seront chassés!
Admin
Admin
Admin
Admin


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 5/12/2015, 10:21 pm

En vrac, quelques récentes livraisons intéressantes sur la situation du pays dominée par le fameux dialogue voulu par JK en vue d'un processus électoral apaisé, démocratique , nous dit-il...
Lisez en passant ces paroles sévères mais pas anodines de De Boeck dans son journal :

"Il n’y a rien d’étonnant à ce que les positions de la Majorité et de l’UDPS soient proches : il s’agit des deux groupes qui ont prétendu prendre le pouvoir après les nulles de novembre-décembre 2011. La MP a réussi son coup d’Etat. L’UDPS l’a raté. Mais l’échec n’est pas une vertu !"   Laughing  Laughing  Laughing
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203291&Actualiteit=selected

"RDC : La société civile fustige le discours de Kabila et menace de recourir à la désobéissance civile"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-la-societe-civile-fustige-le-discours-menacant-de-kabila-et-brandit-le-recours-a-la-desobeissance-civile/
"RESPECT DE LA CONSTITUTION : LA SOCIÉTÉ CIVILE HAUSSE LE TON"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13693:respect-de-la-constitution-la-societe-civile-hausse-le-ton&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Onde de choc : Dialogue, ça passe ou ça casse !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8456&rubrique=POLITIQUE
° www.forumdesas.org/spip.php?article6107
"RDC-CENI : La société civile dénonce le rôle négatif de la Cour constitutionnelle"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13700:rdc-ceni-la-societe-civile-denonce-le-role-negatif-de-la-cour-constitutionnelle&catid=90:online-depeches

"RDC: l'opposition rejette tout changement de mode de scrutin pour la présidentielle"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-opposition-rejette-tout-changement-de-mode-de-scrutin-pour-la-presidentielle-565dad3f357031c12aed336d
"L’opposition se lève contre le "Dialogue""
° http://www.lalibre.be/actu/international/l-opposition-se-leve-contre-le-dialogue-565deb41357031c12aee1782

"RDC : la justice met en garde ceux qui « appellent la population à descendre dans la rue »"
° http://www.jeuneafrique.com/283924/politique/rdc-justice-met-garde-appellent-population-a-descendre-rue/
°  http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/2351-manifestations-de-rue-rdc-le-pgr-kabange-numbi-met-en-garde

"Dialogue : Said Djinnit fait le déminage"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13698:dialogue-said-djinnit-fait-le-deminage&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Dialogue en RDC : ce que Joseph Kabila attend de Saïd Djinnit"
° http://www.jeuneafrique.com/284198/politique/dialogue-rdc-joseph-kabila-attend-de-said-djinnit/
° http://www.rfi.fr/afrique/20151203-rdc-envoye-special-said-djinnit-onu-consulte-toutes-parties-kabila
° http://www.lephareonline.net/envoye-special-du-secretaire-general-de-lonu-dans-les-grands-lacs-said-djinnit-pour-sauver-le-dialogue/
"Le Dialogue national toujours en sursis : S Djinnit devant  4 obstacles ; Kabila, UDPS, Dynamique et G7"
° http://www.lephareonline.net/le-dialogue-national-toujours-en-sursis-s-djinnit-devant-4-obstacles-kabila-udps-dynamique-et-g7/

"RDC: 5 leaders de l’opposition se coalisent pour soutenir le dialogue politique"
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.radiookapi.net/2015/12/05/actualite/politique/rdc-5-leaders-de-lopposition-se-coalisent-pour-soutenir-le-dialogue

"Dialogue politique : La Majorité attend le « Oui » de l’UDPS"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10425
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10421
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10420
° http://www.rfi.fr/emission/20151203-vos-questions-actualite-rdc-udps-boycotte-le-dialogue-national
° http://www.lephareonline.net/22228-2/

"RDC – Albert Moleka : « Le dialogue de Kabila n’est qu’une manœuvre dilatoire pour s’accrocher au pouvoir »"
° http://www.jeuneafrique.com/283369/politique/rdc-albert-moleka-dialogue-de-kabila-nest-quune-manoeuvre-dilatoire-saccrocher-pouvoir/
° http://www.jeuneafrique.com/videos/283641/albert-moleka-joseph-kabila-a-d-clar-la-guerre-l-ordre-constitutionnel-en-rdc/


"Dialogue politique inclusif ou stratégie d’un putsch ? "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10423

"«Dialogue» : La crédibilité perdue du PGR Flory Kabange Numbi "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10422

"RDC : qui peut sauver le dialogue national ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-peut-sauver-le-dialogue-national/

° http://desc-wondo.org/fr/paralyser-la-cni-pour-mieux-glisser-j-kenge/
° http://desc-wondo.org/fr/passation-de-pouvoir-en-rdc-larticle-70-de-la-constitution-ne-prete-a-aucune-confusion-jb-kongolo/
° http://www.rfi.fr/afrique/20151203-rdc-pourrait-etre-concerne-grace-presidentielle
° http://www.rfi.fr/afrique/20151204-rdc-deux-militants-lucha-emprisonnes-goma
° http://www.lephareonline.net/election-du-chef-de-letat-au-second-degre-nostalgie-de-1960/

"RDC: les vices cachés des noms des rébellions «démocratiques»"
° http://www.rfi.fr/hebdo/20151204-rdc-rebellions-afdl-rmlc-rcd-cndp-fdlr-adf-kabila-opposition

° http://www.lephareonline.net/fayulu-pour-un-candidat-commun-de-lopposition-a-la-presidentielle/

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10427





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 19/12/2015, 7:39 pm

"Et si «Joseph Kabila» considérait le "Congo libéré" comme un butin de guerre ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10457
Soixante-douze heures après le "discours sur l’état de la nation" prononcé, lundi 14 décembre, par le président sortant "Joseph Kabila" - devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès -, l’heure est à l’analyse de certains passages de ce speech au ton condescendant et comminatoire. Arrivé au pouvoir dans des circonstances non élucidées à ce jour, l’actuel locataire du Palais de la nation paraît au service de certains groupes d’intérêts. Il n’a jamais été autre chose qu’un simple "fondé de pouvoir" des initiateurs de l’AFDL en l’occurrence le Rwandais Paul Kagame et l’Ougandais Yoweri Museveni. L’alternance démocratique attendue en novembre 2016 pourrait sonner le glas pour un imposteur.(...)"

"Lubumbashi marche pour "soutenir" "Joseph Kabila"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10460
Sur instruction du maire de la ville de Lubumbashi, Oscar Sanguza Mutunda, une "marche de soutien" à "Joseph Kabila" aura lieu ce samedi 19 décembre. Cette directive du premier magistrat de cette municipalité a été relayée dans toutes les administrations provinciales. "Celui qui n’est pas avec nous est contre nous", semble être la devise de la MP (Majorité présidentielle). Depuis le mois de septembre dernier, les "katangais" du PPRD et alliés tentent de nier l’évidence. A savoir, l’impopularité de "Joseph Kabila" dans cette Région dont les habitants reprochent à celui-ci de n’avoir accompli aucune réalisation dans le cadre des "Cinq chantiers du chef de l’Etat".(...)"


"Congo-Kinshasa : "Joseph Kabila" devient le problème...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10452
Qui a dit que le Palais du peuple où siège le Parlement congolais était une "zone neutre", c’est-à-dire un périmètre au sein duquel toute manifestation est interdite? Lundi 14 décembre, "Joseph Kabila" qui se sait impopulaire a fait venir des "applaudisseurs" dénués d’esprit critique pour acclamer son speech. Un speech pourtant truffé des paroles de nature à menacer la paix, la sécurité et la stabilité. En s’exonérant de l’obligation de respecter la "neutralité" du Parlement, "Joseph Kabila" - qui se prévaut sans rire du titre de "garant de la nation" - a confirmé ce que l’on savait. A savoir que le Congo démocratique est régi par deux législations. L’une, accommodante, pour les "intouchables" qui gravitent autour de la fratrie "Kabila" et alliés. L’autre, impitoyable, applicable aux représentants des forces politiques et sociales qui tentent de faire échec à la dérive dictatoriale. "J’y suis, j’y reste", c’est le message que le locataire du Palais de la nation a signifié au peuple congolais. A l’instar du Burundais Pierre Nkurunziza, "Joseph" paraît décidé à mettre le feu à la "maison Congo". Cet homme ne laisse aux patriotes congolais qu’une seule alternative : la lutte armée!(...)"

18-12-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203393&Actualiteit=selected
L’actualité est toujours dominée par la tenue (censée être prochaine) du dialogue politique et, la rencontre de l’île Gorée au Sénégal, rencontre à laquelle les opposants congolais ont pris part. Les journaux parus en ce vendredi 18 décembre à Kinshasa commentent notamment l’élargissement du front de l’opposition pro-dialogue. Z’ahidi, Ruberwa, Muanda Nsemi, Bitakwira, Mushi Bonane, Mbikayi … ont en effet créé un nouveau « front », pro-dialogue, cette fois. 

Dialogue

LE POTENTIEL 
titre « Dialogue et élections : Majorité et Opposition se trompent » (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13764:dialogue-et-elections-majorite-et-opposition-se-trompent&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ) 
 Il rapporte que les révélations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont semé le doute sur la tenue effective des élections en 2016. Si la nouvelle fait la part belle à la Majorité qui rêve toujours d’un glissement du cycle électoral, elle plonge la RDC dans une ère d’incertitude, estime ce journal.  
A y voir de plus près, personne-Majorité, Opposition et communauté internationale- ne sortira gagnant de la situation de crise en cours de cristallisation. Les Nations Unies, qui ont juré d’accompagner la RDC dans son processus électoral, ont l’obligation, selon LE POTENTIEL, de mettre tout en œuvre pour favoriser un consensus national, avant que l’édifice ne prenne feu.

LA PROSPERITE, (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8602 ) signale que les pro-dialogue s’organisent. En effet, il y a deux semaines, ils étaient à cinq. Aujourd’hui, ils sont une trentaine. Ils, ce sont les leaders des partis politiques et de la Société civile qui soutiennent l’idée du dialogue.  
Le jeudi 17 décembre 2015, lors d’un point de presse qu’ils ont animé à l’Hôtel Venus, dans la commune de la Gombe, ces leaders ont réitéré leur volonté de prendre part au dialogue qui est, pour eux, la seule issue pour baliser le chemin de bonnes élections. Trois points étaient au centre de leur communication. Il s’agit, entre autres, de la restitution des faits liés à la rencontre de l’Opposition avec l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs, Saïd djinnit, du décryptage du discours du Chef de l’Etat devant le Congrès et de la problématique du dialogue. Chaque leader a donné sa lecture des événements.

FORUM DES AS rapporte à la Une: «Z’ahidi, Ruberwa, Muanda Nsemi, Bitakwira, Mushi Bonane, Mbikayi,… créent un front»  (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6251  )
Pour soutenir le dialogue national, note le journal, la plateforme initiée par cinq membres de l’opposition du centre, s’élargit avec l’adhésion d’une cinquantaine d’autres partis politiques de l’opposition, dont Bundu Dia Mayala du député national Ne Muanda Nsemi. Au cours d’une conférence de presse jeudi 17 décembre à Kinshasa, Azarias Ruberwa a indiqué que la Constitution de la RDC ne s’opposait pas au dialogue et qu’aucune disposition n’interdisait cet exercice.

LE PHARE  titre « Blocage du dialogue : Ruberwa, Mbikayi, Bitakwira Mushi… accusent les «radicaux» de la Majorité et de l’Opposition » 
« En dépit de sa convocation par le chef de l’Etat, le dialogue peine a démarrer. La date de son ouverture demeure à ce jour un mystère. Au cours d’un point presse organisé à l’hôtel Venus hier jeudi 17 décembre 2015, des acteurs politiques de l’opposition favorables au dialogue ont accusé les « radicaux » de l’Opposition et de la Majorité de bloquer le processus de son organisation.   
Azarias Ruberwa, Steve Mbikayi, Justin Bitakwira , Mushie Bonane… ont sonné l’alerte pour la tenue urgente du dialogue, qu’ils considèrent comme la seule voie pour éviter que la République Démocratique du Congo ne sombre dans le chaos. Le président du RCD, Azarias Ruberwa, a pris la parole le premier pour restituer l’essentiel de la rencontre entre leur « Dynamique pro-dialogue » et l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans les Grands Lacs, Saïd Djinnit.  
Ruberwa a fait savoir qu’au cours de cet entretien, leur groupe a réaffirmé sa position sur la nécessité du dialogue dans le contexte politique actuel de la RDC.  
L’ancien vice-président de la République en charge de la Défense et Sécurité sous le régime 1+4 a souligné que l’inclusivité du dialogue ne signifie pas l’unanimité.  
Partant de son expérience dans le dialogue inter congolais à Sun City, Azarias Ruberwa a rappelé que leur alliance avec l’UDPS avait permis la signature de l’Accord global et inclusif contre l’Accord de Cascades conclu entre le pouvoir de Kinshasa et le MLC.  
Il a estimé que la tenue du dialogue ne devait pas être conditionnée par la participation de toutes les parties. Azarias Ruberwa est revenu sur le discours du Chef de l’Etat au Congrès en soulignant les points positifs et négatifs.  
Tout en reconnaissant certaines réalisations à l’actif du gouvernement, le leader du RCD est d’avis que beaucoup reste encore à faire, surtout en termes d’indice de développement humain, où la RDC continue d’occuper une place non enviable, en dépit d’une progression de 10 cases.  
Pour sa part, Steve Mbikayi de l’Opposition nationaliste a appelé les extrémistes de l’opposition et de la Majorité à mettre de l’eau dans leur vin pour que le dialogue se tienne rapidement. Il a plaidé pour l’organisation urgente du dialogue pour trouver des solutions idoines à tous les problèmes liés au processus électoral.  
Il s’est réjoui du fait que leur camp, qui reste favorable au dialogue, continue de s’élargir. Le président du Parti Travailliste (PT) a fait savoir que leur lobbying auprès des ceux qui sont restés sceptiques au dialogue commence à donner des fruits. 
Mushie Bonane a, quant à lui, appelé à la tenue illico presto du dialogue. A l’en croire, rien ne s’oppose au démarrage de ce forum.  
Justin Bitakwira a, pour conclure, recouru comme dans ses habitudes aux proverbes pour soutenir l’irréversibilité du dialogue. L’élu d’Uvira pense que sans le dialogue, la RDC risque de connaître une situation de turbulences similaire à celle du Burundi.  
Bitakwira ne doute plus que le dialogue reste l’unique voie de sortie de la crise congolaise, pour éviter le chaos et la guerre, qui causeraient malheureusement des pertes en vies humaines. 
On a enregistré à ce point de presse la présence des représentants d’une vingtaine de partis politiques venus élargir le camp des pro-dialogue ainsi que Serge Welo, représentant des 32 députés invalidés aux législatives de 2016 
».

(« A force de chercher son front partout, dit le proverbe, on arrive tout au plus à se gratter les fesses ». Ce qui est surtout remarquable dans la brochette de personnalités citées par la presse à propos de cet événement, c’est que l’on voit reparaître des gens qui ont eu leur heure de gloire au moment du dialogue inter congolais, de Sun City, de la Transition et du « 1+4 », mais qui ont été « mis en veilleuse » ensuite, après 2016, par le simple fait que leurs résultats électoraux n’avaient pas été à la hauteur de cette importance, acquise grâce à ce que leurs amis appelleront leur tempérament de négociateurs et de diplomates et leurs ennemis leur habileté de coulissiers dans l’intrigue et le coup sournois. Quelqu’un a dû faire tinter la cloche du déjeuner et ils sortent de leur trou pour humer l’odeur alléchante de l’Entrecôte… NdlR)

Processus électoral

LA PROSPERITE
revient sur le processus électoral et titre : « Trop de préalables : RDC, la Ceni dans un faux rythme !» (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8607&rubrique=POLITIQUE )
La RDC n’a plus de calendrier électoral depuis le 8 septembre dernier, date de la publication d’un arrêt de la Cour constitutionnelle conditionnant tout nouveau cycle électoral à l’élection des gouverneurs intermédiaires à la tête de 21 nouvelles provinces. Et la Commission électorale indépendante (Ceni) ne voit pas par quel bout sortir du tunnel, constate le journal.  
Le nouveau président de la Ceni, Corneille Nangaa, a animé une conférence de presse à l’issue de laquelle, les analystes politiques n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent, note le quotidien. 
Il est revenu sur ce que les Congolais savaient déjà, avançant les raisons qui empêchent la Ceni d’élaborer ou de publier un calendrier électoral réaménagé : manque des ressources financières. Et cette institution n’a aucune proposition pour évacuer ce qu’elle présente comme préalables, écrit ce journal.

LE VRAI MODERATEUR fait état des préalables de la CENI pour la publication d’un nouveau calendrier électoral. Parmi les préalables majeurs, Corneille Nangaa, président de la centrale électorale, a épinglé, au cours d’une adresse au siège de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), l’actualisation du fichier électoral en intégrant les nouveaux majeurs et, le financement des élections, la CENI étant confrontée à la contrainte budgétaire.

(L’enrôlement des majeurs et le problème du fichier électoral sont les deux préalables majeurs de la CENI avant de publier un nouveau calendrier électoral. Le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yabeluo, l’a affirmé mercredi 16 décembre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à Kinshasa. «Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.

Dans son rapport publié en novembre dernier, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait préconisé l’enrôlement de nouveaux majeurs. A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a aussi indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés. Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral. «Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Si l’on veut bien ne pas ergoter sur des broutilles, l’on reconnaîtra sans peine que biffer quelques millions de morts, ajouter quelques millions de « nouveaux majeurs », sans parler de la suppression des doublons, des bébés, des militaires, des personnes à nationalité douteuse et de quelques autres milliers d’indûment inscrits, on admettra que cette « mise à jour » ressemble furieusement à un recensement de la population. ! 
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus(...)
 NdlR)

Parlement et « Conspiration de Gorée »

L’AVENIR annonce: «Aubin Minaku, droit dans ses bottes».  
Ce journal souligne que, dans le contexte de l’indignation générale suite à la révélation par les médias congolais d’un séminaire subversif organisé à Dakar par «une bande des terroristes qui s’est cachée sous un label international respectueux», certaines voix se lèvent pour faire grief à Aubin Minaku d’avoir délivré des autorisations de sortie à quelques députés de l’opposition pour se rendre au Sénégal. 
L’AVENIRindique qu’Aubin Minaku n’a aucun pouvoir d’empêcher la Majorité de s’imposer en tant que telle, mais pour que celle-ci n’écrase pas l’Opposition, il revient au président de l’Assemblée nationale de lui garantir la jouissance de tous ses droits.  
Pour que l’institution qu’il préside soit exemplaire, le président de la chambre basse du parlement agit, depuis son élection, avec impartialité et équité et ce qui lui vaut d’être accusé de complaisance à l’endroit de l’Opposition par ses collègues de la Majorité, soutient L’AVENIR.

LA REPUBLIQUE note, dans le même registre, que la dernière rencontre des opposants congolais au Sénégal divise encore les esprits au pays. L’opinion est partagée entre les souteneurs ( ???) de cette rencontre qui rentre dans le cadre de la liberté d’un chacun de se mouvoir et de s’abreuver dans la calebasse de son choix.  
Pour, ce journal, il est de bon aloi que les Congolais, à la manière des Lumumba auprès de Nkwame Krumah, s’inspirent de l’expérience de leurs frères sénégalais qui font incontestablement figure de modèle dans la culture politique au niveau de l’Afrique.

LA TEMPETES DES TROPIQUES (° http://latempete.info/12368-2/  )signale que sauf changement de dernière minute, une séance de restitution collective de tous les Congolais qui ont participé à la conférence de l’île de Gorée aura lieu ce samedi 19 décembre à Kinshasa. A cette occasion, il sera lancé un « Front citoyen » réunissant tous les opposants congolais, en vue de constituer une force pour protéger les élections de 2016 en vue d’une alternance, et empêcher tout glissement ou changement de la Constitution.
(°  http://latempete.info/12370-2/ )

LE PHARE titre pour sa part «Complot contre la RDC: Dakar commence à livrer ses secrets».  (° http://www.lephareonline.net/22426-2/  )
La conférence sur « démocratie et les processus électoraux en Afrique subsaharienne» organisée du 11 au 14 décembre à Dakar par la fondation allemande « Konrad Adenauer Stiftung», continue de faire couler encre et salive. Car le pouvoir de Kinshasa a vite crié à un complot contre la République démocratique du Congo, avec la bénédiction du Sénégal, assis sur des stratégies planifiées de renversement de ses institutions. [/size]
Le président de l’Assemblée nationale a emboité le pas au gouvernement en menaçant de mettre en place une commission d’enquête chargée d’approfondir le dosser et de proposer des sanctions contre les députés ayant effectué le déplacement de Dakar. A ce sujet, le journal publie in extenso l’invitation lancée aux Congolais par les organisateurs, le calendrier des travaux et même le rapport final du séminaire.

(Au vu de ces documents, on constate en tous cas que la CENCO a dit vrai : les invités n’ont jamais été informés de l’identité des autres invités. L’abbé Santedi ne pouvait donc pas savoir qu’il allait tomber dans un nid d’opposants. Cela justifie-t-il pour autant qu’il ait pris la fuite comme s’il s’agissait d’un nid de vipères ? Il a agi ainsi sur ordre de sa hiérarchie, soucieuse de ne pas paraître « pencher pour l’Opposition », mais qui du coup à pris le risque de sembler penser, comme la Majorité, que « les gens de l’Opposition ne sont pas fréquentables ».  
De toutes façons, en ce qui concerne cette « conspiration » de Dakar, il apparaît de plus en plus nettement que l’on fait du bruit avec pas grand-chose. Il est vrai que, comme dit le proverbe « Même si un éléphant est maigre, ses couilles suffisent toujours à remplir la marmite ». NdlR)


LE PHARE titre aussi sur une affaire plus ancienne : « Pétition contre Minaku : mystère autour du faux à charge de S. Badibanga, Muhindo et Mutomb ».Il écrit :  « Les députés nationaux sont partis en vacances, pour trois mois, depuis le mardi 15 décembre 2015. Entre autres dossiers qu’ils ont laissés en suspens et qu’ils devraient retrouver, soit incessamment en cas de session extraordinaire, soit lors de la session ordinaire de mars-juin 2016, il y a celui de trois députés nationaux – Samy Badibanga, Muhindo Nzangi et Fabien Mutomb - accusés de faux et d’usage de faux, au niveau du Parquet général de la République, par leur collègue Yala, ancien suppléant d’Eugène Diomi.  On rappelle que lors de la plénière du jeudi 10 décembre, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, avait informé les membres de la Chambre basse du Parlement du dépôt au niveau de son office, par le Procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, d’une requête sollicitant la levée des immunités des trois députés précités, présumés avoir commis un faux et usé de ce faux au sujet de la signature du député Yala sur la pétition déposée en son temps au bureau de leur institution contre le président de cette dernière, pour exiger sa démission à la suite de la gestion partiale des débats. Dans le but de dépoussiérer le dossier avant de répondre à la requête du PGR, la plénière de l’Assemblée Nationale avait levé l’option de la mise sur pied d’une Commission ad hoc. Le mystère restant entier autour des supposés auteurs de la prétendue falsification de la signature du député Yala, nombre d’observateurs pensent qu’un travail de fourni devrait être mené par les membres de ladite commission, sans passion ni préjugés, pour revisiter l’ensemble du processus suivi par la pétition visant Minaku, de sa conception à son dépôt au Bureau de l’Assemblée nationale, en passant par l’équipe chargée de sa rédaction et de la collecte des signatures. 
La grande interrogation qui exige une réponse sans équivoque est celle de savoir si le député Yala avait effectivement signé le document. Dans l’affirmative, il faudrait chercher à savoir s’il l’avait fait devant témoins ou en présence d’un de ses initiateurs et lequel. Qui avait (avaient) déposé la pétition au Bureau de l’Assemblée nationale ? Le service courrier de cette institution doit avoir gardé les traces du ou des dépositaires.   
L’autre zone d’ombre dans le dossier est celle de savoir pourquoi le Procureur général de la République n’a-t-il demandé que la levée des immunités de Samy Badibanga, Muhindo Nzangi et Fabien Mutombo, alors que la pétition contre Minaku était parrainée par un panel d’initiateurs bien connus de la place de Kinshasa.  
L’opinion attend de la commission parlementaire chargée d’élucider le mystère de la « vraie-fausse » signature de Yala le maximum de renseignements sur le dossier, de manière que le moment venu, la plénière de l’Assemblée nationale puisse se prononcer en connaissance de cause. Elle veut connaître la vérité dans ce dossier car elle est fatiguée d’apprendre que des députés ont retiré leurs signatures des documents, après les avoir signés en âme et conscience ou qu’ils se sont fait soudoyer pour signer ou ne pas signer une pétition ou une motion
 »"


"PROCESSUS ÉLECTORAL : LA CÉNI AVOUE SON IMPUISSANCE"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13756:processus-electoral-la-ceni-avoue-son-impuissance&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Dialogue en RDC: l’opposition «patriotique et républicaine» presse Joseph Kabila"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/lopposition-patriotique-et-republicaine-presse-joseph-kabila

"RDC: la communauté internationale s’inquiète de la situation"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151218-rdc-communaute-internationale-inquiete-situation

"RDC: la mission électorale de l'Eglise en appelle au gouvernement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151217-rdc-mission-electorale-eglise-appelle-gouvernement

"Retombée catastrophique du discours de lundi 14 décembre 2015 au palais du peuple : Le dialogue de J. Kabila de moins en moins porteur d’intérêt !"
° http://latempete.info/12346-2/

"RDC: l’UDPS et la majorité toujours divisées sur les objectifs du dialogue"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/rdc-ludps-et-la-majorite-toujours-divisees-sur-les-objectifs-du

"RD Congo : Hausse alarmante du nombre d’enlèvements dans l’est du pays
Interview d'Anneke Van Woudenberg(HRW) – Voice of America - 17.12.15 :"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203396&Actualiteit=selected

"Critique sans cause de la Réunion de Dakar : Kinshasa tenté par l’instauration d’un Etat policier"
° http://latempete.info/12368-2/
° http://latempete.info/12370-2/

° http://www.rfi.fr/afrique/20151217-rdc-est-passe-argent-mines-sud-kivu
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13768:rdc-les-violences-n-ont-pas-diminuees-mais-la-repression-a-augmente&catid=90:online-depeches
° http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
° http://www.lephareonline.net/en-provinces-la-ceni-privee-des-moyens-de-son-action/
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/lopposition-patriotique-et-republicaine-presse-joseph-kabila
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6255
° http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8606
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/kinshasa-un-mandat-de-comparution-emis-contre-joseph-olenghankoy
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/lubumbashi-lunadef-denonce-linterdiction-de-sa-manifestation-par-la
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6240
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6247
° http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/lubumbashi-lunadef-denonce-linterdiction-de-sa-manifestation-par-la


"RDC, de l’Est à l’Ouest :
la mort à petit feu
- Partie 1 -"

° http://www.apareco-rdc.com/images/Documents_pdfs_new/LDP-RDC-Est-a-Ouest-1erePartie.pdf

"RDC : le chemin de l’incertitude"
° http://www.jeuneafrique.com/286967/politique/rdc-le-chemin-de-lincertitude/







Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 19/12/2015, 10:14 pm

"19-12-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203396&Actualiteit=selected
Le sujet dominant de l’actualité de ce samedi est le dialogue national, avec en toile de fond, l’ordre du jour de ces assises et la dernière rencontre d’un groupe d’opposants à l’Ile de Gorée au Sénégal. Mais il est aussi beaucoup question des violences à l’Est. 

Dialogue

« La paix menacée »
, titre Le Potentiel. Selon ce journal, en levant l’option d’inscrire à l’ordre du jour de contrecarrer une insurrection, le PPRD tend à se substituer à la puissance publique dont la mission est de contrer tout ce qui peut nuire aux institutions et à leurs animateurs.  « Ce durcissement de ton assorti de menaces à peine voilées ressemble à une réplique à l’endroit de l’Opposition qui se dit prête à en découdre avec la MP au cas où celle-ci chercherait à lui marcher sur les pieds. Cette attitude délétère de part et d’autre menace sérieusement la paix et annihile les chances de la tenue, dans un climat apaisé, du dialogue projeté. Il poursuit : « Lorsque le PPRD s’investit dans la formation de la détection des insurrections, puis dans des techniques pour les conter, en réaction à la rencontre de l’Ile de Gorée, tout patriote épris de paix et de stabilité y voit la volonté d’en découdre coute que coute ».

Selon La Référence+« La MP et l’UDPS divisées sur les objectifs ».  
 La sœur ainée de l’Opposition congolaise, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ainsi que la Majorité présidentielle (MP) n’accorde pas leurs vues sur les sur les objectifs du dialogue annoncés par le chef de l’Etat Joseph Kabila. «Elles l’ont exprimé au cours d’un « échange citoyen ouvert vendredi à Kinshasa par la plate forme Groupe du manifeste pour le salut de la Nation».[

Elections 

Pour Le Palmarès « L’Eglise catholique bouscule Matata ! » 
« L’adresse du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa Yabeluo, au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), n’a pas laissé indifférents les prélats catholiques. Le successeur de l’abbé Malu Malu a affirmé, à cet effet, que l’actualisation du fichier électoral et les financements des élections sont les deux préalables majeurs de la centrale électorale en République Démocratique du Congo avant de publier un nouveau calendrier électoral.  
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait face à des contraintes budgétaires pour organiser des élections avant d’estimer que cette institution d’appui à la démocratie a besoin de voir clair dans le financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
Ce, avant d’avouer qu’on ne peut publier un calendrier que lorsqu’on est sûr d’avoir des ressources nécessaires pour le mettre en œuvre. 
Ces affirmations n’ont pas été du goût de l’Eglise catholique qui a pointé du doigt le gouvernement qu’elle a exhorté à dégager en toute urgence les ressources nécessaires pour les scrutins. 


(Là, on risque de se trouver dans un cercle vicieux : le financement dont on a besoin pour pouvoir pub lier le calen drier doit pour une bonne part veni de l’extérieur. Et à l’extérieur on se soucie beaucoup de respect de la Constitution, au moins sur deux principaux points ; pas de 3° candidature de JKK et un calendrier permettant l’installation du nouveau président encore en 2016. Si les uns attendent l’argent pour pondre un calendrier, et les autres, un calendrier pour lâcher le pognon, on n’a pas fini de tourner sur ce carrousel. NdlR)

Le Palmarès  poursuit « Selon le secrétaire- général adjoint de la Cenco l’abbé André Masingana, qui a présenté le rapport d’observation pré-électorale de cette institution, « la RDC a tenu des élections générales en 2011, le pays est en train de faire son chemin démocratique, et cet élan ne doit pas être brisé ».(...)

Justice

Dans un communiqué de presse le CIDDHOPE  s’adresse au Ministre National de Justice : «Arrêtez des compter, impuissants, des morts dues à la faim à la Prison centrale de Rutshuru» 
Le CIDDHOPE appelle le Ministre National de Justice à se saisir avec tout le sérieux des cas de la prison de Rutshuru qui loge ses pensionnaires sans nourriture et dont des décès s’y enregistrent et d’autres pourront suivre dans les heures qui viennent si rien n’est fait dans le plus bref délai. 
Le CIDDHOPE condamne le fait de laisser volontairement 157 prisonniers dont la frange la plus considérable serait venue des localités lointaines et parmi lesquels 47 présenteraient un état d’affaiblissement sévère en détention sans nourriture et rappel que la prison est un lieu de rééducation et non un mouroir. 
Le CIDDHOPE condamne le fait de laisser le personnel de la prison ci-haut citée sans numéro matricule et sans salaire. 
Le CIDDHOPE présente succinctement la version de la situation de la manière suivante.(...)"


"RDC : Joseph Kabila a-t-il perdu les pédales ?
– Jean-Jacques Wondo

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 J-Kabila_RDC-844x480

Discours de rupture : une diversion de trop pour un président qui ne cesse de creuser sa tombe politique

Le président congolais, Joseph Kabila, a prononcé, le 14 décembre 2015, son discours sur l’état de la Nation devant les parlementaires réunis en Congrès (L’Assemblée nationale et le Sénat). Alors qu’on attendait de lui de clarifier l’opinion sur la normalisation du processus électoral devant aboutir à l’effectivité de l’alternance démocratique au pouvoir à l’échéance de son mandat, le 19 décembre 2016, le président congolais a sciemment esquivé les questions qui fâchent. Il s’est englué dans un discours incongru, lequel, au lieu de rassurer les Congolais et les partenaires de la RDC, le confine de plus en plus dans un isolement total et dans une sorte de guerre de tranchées ou rébellion contre la population et la communauté internationale. Il est à se demander si la pléthore de conseillers politiques qui pullulent dans sa cour à Kingakati ne l’induit pas sciemment à un suicide politique prématuré, au vu de la détermination de la population congolaise qui ne veut pas d’un troisième mandat de Kabila.


EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Kabila-%C3%A9tat-de-la-nation

C’est un Kabila, encore et toujours distrait, distant des populations congolaises et déconnecté de la réalité sociopolitique du pays qu’il dirige depuis bientôt 15 ans qui a livré ce 14 décembre 2015 un message anachronique à la nation. Au lieu de répondre aux préoccupations auxquelles est confronté le pays, notamment du fait de déficit de gouvernance démocratique, économique et sécuritaire, le chef de l’Etat congolais a préféré une fuite en avant, se déchargeant de toute responsabilité dans la polarisation du climat politique délétère pour se projeter avec virulence vers la « communauté internationale » à laquelle il doit successivement en 2001, 2006 et 2011 l’accession et les maintiens frauduleux au pouvoir ! Plutôt que de rassurer une partie de ses interlocuteurs politiques sur les vraies finalités du dialogue, Kabila s’enlise dans une rhétorique soporifique d’un dialogue aux contours ainsi qu’aux tenants et aboutissants flous, embrouillant davantage les perspectives de son avenir politique. Pourtant ce qui lui est demandé et attendu par tous, c’est-à-dire organiser dans les délais les élections démocratiques – particulièrement présidentielle –  transparentes et crédibles, fait partie de ses prérogatives constitutionnelles de garant de la bonne marche des institutions de la République. Pour ce faire, on n’a pas besoin d’un dialogue pour que Kabila s’attelle au travail que lui confie la Constitution, à moins d’une année de la fin de son mandat.

En réalité, Kabila n’a jamais cru au dialogue. Son discours à la nation révèle sa personnalité sociopathe belliciste

C’est ce que nous avons démontré avec preuves irréfutables dans notre analyse intitulée « RDC : Kabila est-il crédible dans sa proposition de dialogue national ? »[1]. Un article qui étaye le jeu politique antinomique de Kabila qui, d’un côté, appelle la classe politique et la société civile congolaises au « dialogue, avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant ainsi la voie à des élections crédibles et apaisées » ; alors que de l’autre côté, il collectionne des « machines à tuer[2]» les Congolais par acquisition d’un impressionnant lot de matériels militaires et en formant des unités spéciales de la Garde républicaine (GR). Ce, dans le but d’infliger des coups fatals aux contestataires du régime et à ceux qui s’opposent à tout glissement de son pouvoir au-delà de la date du 19 décembre 2019. Sur le site militaire de Kibomango, près de Kinshasa, Kabila forme au profit de la GR 5.000 éléments appelés « fourmis »/« abeilles » et recycle 3000 anciens militaires. D’autres se trouvent au Katanga. Ils achèveront leur formation en 2016. Pendant les exercices de footing (jogging), ces recrues chantent et dansent, les armes à la main, qu’ils verseront leur sang pour Kabila (le Boss) (pas pour la patrie), « même si la RDC doit être transformée en un grand cimetière ».[3]

Selon une source militaire de la présidence : « le discours sur l’état de la nation du boss conforte mes informations et analyses que je vous ai transmises récemment. C’est un discours de combat et de défiance envers la communauté internationale et l’opposition congolaise. Les faucons du régime ont pris le dessus sur les colombes et les légalistes. Le patron est enfermé dans une logique guerrière de l’affrontement et du chaos. Que Dieu sauve mon pays, Kabila prépare une mare de sang. Compte sur moi JJW. Je continuerai à servir patriotiquement le Congo et à faire ce que je fais depuis quatre ans, en prenant tous les risques qu’il faut. C’est ça aussi mon serment de fidélité à la nation congolaise pour laquelle j’ai juré de verser mon sang. Ne vous inquiétez pas pour ma sécurité. Que l’Eternel te protège de la tâche noble et ingrate que tu fais avec courage pour ce pays avec tous les risques que tu prends pour ta vie, en sacrifiant parfois tes proches qui ont tant besoin de toi alors que tu te trouves à Gorée pour sauver mon pays ! ».

Cette double personnalité schizoïde du président Kabila a été bien décrite par l’analyste, juriste-criminologue Jean-Bosco Kongolo dans une remarquable contribution intitulée : « Passation de pouvoir en RDC : l’article 70 de la Constitution ne prête à aucune confusion ». Un argumentaire juridique bien ficelé, fondé sur la lecture globale de l’exposé des motifs et des articles 70, 168 et 220 alinéa 1er de la Constitution, qui démontre noir sur blanc qu’aucun dépassement de délai du mandat présidentiel, communément appelé « glissement », susceptible de retarder la tenue de l’élection présidentielle, n’est prévu par la Constitution[4]. Ce qui met fin à tout débat politique et juridique sur ce fallacieux sujet, ôté de toute sa substance constitutionnelle. Sauf si la Cour constitutionnelle « présidentielle » nous sort encore un autre arrêt taillé sur mesure pour Kabila.

Par eilleurs, en traitant Joseph Kabila d’une personne déconnectée de la réalité historique et sociologique du Congo, M. Kongolo, sur la base d’un diagnostic clinique criminologique, a relevé des traits de sociopathie qui transparaissent de manière évidente dans sa personnalité. Selon lui, en psychopathologie criminelle, les individus identifiés comme étant sociopathes peuvent être dangereux dans la société où ils vivent. Ils peuvent faire preuve d’un comportement criminel et causer d’énormes souffrances aux autres. Il existe plusieurs signes qui peuvent révéler une personne sociopathe, en voici quelques-uns[5] :



  • un mépris de la loi et des mœurs sociales : Plusieurs analyses publiées par DESC démontrent que Kabila et son régime violent fréquemment la Constitution et la législation congolaises, par action et par omission et se sentent même au-dessus de la loi.
  • [une incapacité à reconnaître le droit des autres: Les fréquentes atteintes aux droits humains, le mépris et l’embastillement des opposants, des activistes des droits de l’homme en sont des illustrations les plus marquantes. »



Pour compléter le portrait dressé par M. Kongolo, nous ajouterons également les traits suivants :



  • une indifférence et une incapacité à ressentir du remords ou de la culpabilité: Les viols massifs des femmes à l’est, les massacres continus de Beni dont il ne fait jamais allusion à ses discours[6] alors qu’il se vante d’avoir restauré la paix, la paupérisation de la population congolaise dont plus 80 % vit en dessous du seuil de pauvreté, les dizaines de morts à Kinshasa à la suite des inondations dues aux constructions anarchiques, œuvres de sa révolution de la modernité… dans un pays normal avec un chef d’Etat normal, devraient interpeller les plus hautes autorités et les amener à reconnaitre leur échec. Ce qui n’est pas le cas avec Kabila et son régime. L’exemple le plus frappant est sa visite surprise à Kampala, rigolant avec le président Museveni, après la chute de Goma en 2012. Alors qu’une enquête interne des FARDC a conclu à la trahison des plus hautes autorités militaires. Au lieu de les sanctionner, Kabila s’est plutôt contenté d’élever une centaine d’officiers aux grades supérieurs de général[/size][sup][7][/sup].

  • une tendance au comportement violent: Les attaques violentes de la résidence de Jean-Pierre Bemba en 2006, l’assassinat d’Armand Tungulu dans sa résidence au GLM, l’assassinat par son régime de Floribert Chebeya et Fidel Bazana, le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et du pasteur Mukungubila, la violente répression des manifestants en janvier 2015 dont il avait même dit à son staff que « seule l’épreuve de force est la meilleure stratégie pour reprendre les choses en mains, fut-il au prix des vies humaines »[sup][8][/sup], ou la formation actuelle des 5 000 abeilles et fourmis de sa garde prétorienne[sup][9][/sup] pour réprimer « dans le sang » les contestataires – On notera en outre qu’il est revenu plusieurs fois ces derniers temps sur l’expression « faire couler le sang »][sup][10][/sup], sont autant de cas illustratifs de la personnalité compulsive violente de Joseph Kabila et son régime.



EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Kabila-Museveni-Kagame

Le 20 Novembre 2012, alors que la ville de Goma vient de tomber aux mains des rebelles du M23, suite notamment à la trahison de la haute hiérarchie militaire, Joseph Kabila se rend à Kampala, rigolant avec Museveni et Kagame, deux présidents des pays alliés au M23. Pendant ce temps, les familles de Goma et environs pleurent leurs morts et Tout le Congo est en émoi!

Kabila cache une personnalité intrinsèque d’un kamikaze politique de type djihadiste

Il s’agit d’une personnalité pour qui l’horreur, l’atrocité, le crime impitoyable font partie intégrante de son mode de pensée et de vie. Ce comportement de Kamikaze djihadiste peut s’observer dans ces extraits d’entretien qu’il a eu avec deux membres de l’ONG américaine Human Rights Watch : « Pourquoi Joseph Kabila voudrait-il rester en fonctions au-delà de l’expiration de son mandat? En dehors des avantages qu’apporte le pouvoir, beaucoup de personnes présument qu’il craint pour sa vie et pour sa famille. Par exemple, lors de notre entretien, il a évoqué le spectre du premier dirigeant démocratiquement élu du Congo, Patrice Lumumba, qui a été exécuté à la suite d’un coup d’État apparemment soutenu par l’Occident. « Ai-je réussi? Je ne sais pas. C’est Lumumba qui est le véritable père de la démocratie, et il a été assassiné » (…)  « En ce qui concerne mon avenir, continuez de prier pour moi. »[sup][11][/sup]. Ces phrases sont assez éloquentes pour montrer à quel point Kabila est prêt à consentir le sacrifice suprême, non pas pour défendre le Congo, ni protéger les Congolais dont il n’a que faire, mais pour se maintenir à tout prix au pouvoir en vue de préserver notamment les intérêts de ses parrains et alliés régionaux. En effet, étant en quelque sorte « le dernier empereur chinois de l’empire des Grands-Lacs », sa chute entrainerait inéluctablement la recomposition du leadership géopolitique de cette région tourmentée par plus de deux décennies de guerre. Ce n’est pas la première fois qu’il fait référence à la mort[sup][12][/sup]. Et pour Kabila, mieux vaux mourir au pouvoir que le quitter vivant!

En tant que Kamikaze, il faudrait s’attendre à ce que Kabila applique la politique de la terre brûléelorsqu’il se sera persuadé qu’il n’a plus aucune chance de rester au pouvoir. D’où ses fréquentes allusions à l’expression « [i]le sang va couler 
». C’est là la finalité qui recouvre magistralement l’essence opératoire des kamikazes. D’un côté, la tactique de la violence ; de l’autre, la stratégie qui consiste à provoquer l’intimidation collective par la terreur. Ses menaces dans son discours sur l’état de la nation attestent cet état d’esprit. Cet aspect dimensionnel se conforme à la définition avancée, en général, par Crocq : « Le fait d’utiliser la violence ou sa menace pour susciter une peur extrême ou la terreur au sein d’une population »[sup][13][/sup]. Au préambule d’analyse criminologique clinique et psychopathologique, ces individus sont exposés dès leur enfance aux pratiques symboliques et/ou réelles de ce genre de violence, ceux qui y sont préparés par une instruction d’encadrement à ces finalités – comme sa formation au sein du FPR rwandais, une machine à tuer –, de même ceux élevés dans un contexte souffrant d’un manque affectif, présentent une tendance assez paradigmatique à devenir des terroristes surtout kamikazes.

Pour le psychiatre américain Hacker, les terroristes, notamment ceux qui perpètrent des actes d’extrême violence sont classés dans une typologie subdivisée trois catégories : Les idéalistes ou croisés, les criminels et les malades mentaux ou sujets anormaux[sup][14][/sup]. Si les djihadistes sont à classer plutôt dans la première catégorie, le président Kabila est à classer dans celle des criminels ou des personnes présentant de profonds troubles mentaux, un sociopathe sans état d’âme ni d’empathie pour les populations d’un pays dont il a très peu d’attaches sociologiques et affectives depuis son enfance et sa jeunesse marquées par l’errance sans cesse.

Inspiré par Nkurunziza, Kabila s’apprête à verser 10 000 éléments de la GR dans la police nationale

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Joseph-Kabila-Kabange-et-sa-GR

Dans un récent article, nous avons dénoncé la formation aux techniques de combat urbain des éléments de la Garde républicaine par les instructeurs militaires de la garde présidentielle égyptienne et par de mercenaires juifs. Durant notre séjour à Gorée, nous avons reçu un autre complément d’information concernant ces GR formés à Kibomango, Mbankana et à Kipopo (Katanga). Selon notre source militaire : « Ta publication sur les fourmis et les abeilles de 2016 a fortement perturbé les plans du régime de Kabila. Il est obligé de repenser sa stratégie militaire et sécuritaire en s’inspirant notamment du Burundi où les éléments de la garde présidentielle opèrent sous les uniformes de la police. Ainsi, le pré-carré présidentiel, pour contourner la réquisition de la force armée[15] prévue par l’article 2 de la Loi organique sur les FARDC, prépare à injecter 10 000 soldats de la GR au sein de la Police nationale congolaise (PNC). C’est sur conseils et recommandations des conseillers israéliens et russes des FSB (services secrets russes) qu’il change de stratégie. Selon ces derniers, les éléments de la PNC ne sont pas fiables. La révolte de janvier 2015 a démontré leur inefficacité dans la répression des manifestants. Et plus récemment, les troubles à Lubumbashi entre la police contre les supporters de Mazembe et la jeunesse de l’UNAFEC, le parti de Gabriel Kyungu, l’ont encore confirmé. Ainsi, il est très risqué d’entamer 2016 avec une police faible, inefficace, peu combative et non fiable. C’est pour cela que le boss a pris les directives pour renforcer provisoirement les unités de la police par les nouvelles unités de la GR (Fourmis et Abeilles de 2016), vu que tu as divulgué l’information selon laquelle les israéliens et les égyptiens les formaient pour les combats urbains. Le chef a donc décidé de détacher ces unités de combat urbain de la GR vers les unités spéciales de la PNC : la LENI (Légion nationale d’intervention dirigée par le Colonel Seguin Ngoi Sengelwa dont DESC établit un dossier pénal à charge pour les événements de janvier 2015) et la GMI (Groupe mobile d’intervention), sous la co-supervision du général d’origine zambienne (nationalité confirmée par une source policière belge anonyme)Raus Chalwe, le numéro 2 de la PNC et le colonel Klein Yav Nawej, un lunda, frère cadet des autres Yav (Philémon Yav Mutond et Jean-Claude Yav Kabej), qui exerce actuellement la fonction de commandant de la base stratégique de Kibomango. Tout ceci devrait permettre de faire diversion et de baisser la tension des militaires de la GR de plus en plus visés et mis sous pression par vos publications qui pourraient atteindre le moral de certains ».

Selon la même source, à cet effet : « La maison militaire de la présidence vient de commander 10 000 tenues de polices neuves avec autant de bottines, de bérets et de casques de combats à la société TOXICO du PCA de la Gécamines, Albert Yuma. Cette firme a reçu les bons de commande de la Présidence de la République. Ni le Ministère de l’Intérieur ni celui de la Défense nationale ne sont au courant de cette opération ultra secrète. Du côté de la Présidence de la République, c’est le général Jean-Claude Yav qui gère cette opération. Seul le chef d’état-major général des FARDC, le Général d’armée Didier Etumba, militaire et gendarme de formation comme vous à l’ERM, a été exceptionnellement associé à la conception et la planification de cette opération. Son passé de gendarme et de spécialiste en MROP (Maintien et rétablissement de l’Ordre Public) lui permet d’encadrerRaus Chalwe et (Police) et Klein Yav pour une meilleure intégration des unités issues de la GR et leur coordination avec les éléments de la police avant, pendant et après la période officielle de fin du mandat du président ».

Des agents touristes de la Démiap et l’ANR dépêchés sur l’Ile de Gorée pour filer la société civile et les politiciens de l’opposition

Selon une source de l’ANR avec qui j’ai échangé le lundi 14 décembre : « Ta présence à Gorée est loin d’être un secret. Tony Kiluba (ParSec) de Jean-Claude Yav, le chef des renseignements militaires, dispose d’une liste de toutes les personnes présentes à Gorée. JC Yav a remis cette liste à Kabila. Ses espions (Démiap/ Extérieur et ANR) ont rejoint Dakar depuis le samedi 12 décembre 2015 par un vol régulier d’Air Ivoire via Abidjan (Côte d’Ivoire). ».

A ce propos, ayant pressenti la panique à Kinshasa suite à l’inefficacité des services de renseignement, j’avais prévenu certains participants dès notre arrivée à Dakar le 11 décembre 2015 que le régime de Kinshasa ne manquera pas de nous envoyer ses sbires. Une partie de la délégation était logée dès le 11 octobre à l’Hôtel du marin, comme étant les seuls Congolais. En rentrant discrètement à l’hôtel le 12 décembre, après 23 heures, j’ai surpris deux agents congolais, ivres entre les tendres mains des deux prostituées congolaises locales, en train de crier et parler fort dans le bar de l’hôtel avec un fort accent kinois : « batu yango nanu basilisi réunion te. Lelo bawumeli » (La réunion semble durer aujourd’hui). Voilà le type d’agents sur qui Kabila compte pour se maintenir au pouvoir. Ils profitent de leurs frais de mission pour se divertir. A leur retour, ils dressent de faux B.I. (Bulletin d’Information) en faisant croire qu’ils ont très bien travaillé!

Sur le tueur patenté Elie Kayitura : une de ses identités dévoilée et la réaction de l’ANR

Selon une source de l’ANR : « ton dernier article sur l’ANR a créé de sérieux remous dans les services. Ce que tu as révélé sur Elie et le fonctionnement des services de l’ANR, les met dans l’inconfort. Kalev Yav est prêt à débourser 50 000 dollars pour retrouver les taupes qui donnent ces infos qui mettent à nu la structuration et le fonctionnement de l’ANR. Il a réuni tous ses collaborateurs directs et leur a dit : «  En quoi nos services sont-ils encore secrets si de l’intérieur, ils sont minés et trahis par ses agents ». Si Kalev convoque ses adjoints pour parler de DESC, c’est que vous représentez une menace sérieuse à ne pas minimiser. Ces hommes sont capables de tout, surtout en cette période de forte tension politique. Ils ont reçu des consignes de leur ‘boss’ d’être impitoyables. »

Voici le commentaire posté sur DESC par un certain Alexis MUKOMBOZI, le 10 décembre 2015, à la suite de l’article sur la mission confiée à Elie Kayitura d’éliminer les Congolais de la diaspora qui dérangent le régime[16] : « Elie Kayitura. Je le connais sous le nom de Elie LUNGUMBU; Je vous enverrai demain le scan de sa fiche de police avec passeport diplomatique datant de juin 2006 ». DESC attend toujours le scan promis à l’adresse suivante : jjwondo@yahoofr.

Une autre source nous rapporte que Kayitura agit sous plusieurs identités différentes avec 1000 passeports différents. En faisant des recherches au niveau des sources ouvertes, nous avons trouvé les informations suivantes sur Elie Lungumbu qui n’est autre que Elie Kayitura. En effet, on décrit Elie, cet ange de la mort rwandais au service de Joseph Kabila, comme étant un «intouchable» (…) « Elie » serait «très proche» du conseiller principal à la Présidence de la République chargé des questions juridiques. Son nom : Néhémie Mwilanya Wilondja. Il semble bien que le prénommé «Néhémie » sèmerait la terreur dans les milieux judiciaires…[17]

Conclusion : Kabila, the game is over?

C’est la conclusion logique qui découle de l’analyse de l’évolution politique de ces derniers mois en RDC. Malgré qu’il déploie d’énormes moyens militaires de répression de la population, les informations diverses et nos analyses prédisent que Kabila n’évitera pas le schéma burkinabè. Les destins respectifs de la RDC et du Burkina Faso semblent avoir une itinérance commune[18]. A l’instar de la DSP de Mobutu, sa garde prétorienne ne pourra pas non plus résister à la pression populaire. Nous l’avons déjà prédit dans cet article de juillet 2014 : « Joseph Kabila peut-il compter sur sa garde républicaine pour affronter l’Occident et la population ? »[19]. Un article qui nous a valu les félicitations d’un diplomate occidental en poste à Kinshasa et dans lequel nous avons avancé que le pilier sécuritaire est toujours le premier à trahir et à détaler au moment de se battre. Nous détenons plusieurs informations qui confortent notre conviction.

Kabila redoute la pression de la rue qui a montré son efficacité en janvier 2015, à tel point qu’il tente désespérément d’arracher un dialogue politique pour tenter un coup de poker. La rencontre citoyenne (et non politique) de Gorée, dont le mérite est d’avoir rassemblé à l’unisson les Congolais de la société civile (ASADHO : Association africaine des droits de l’homme, Voix des Sans Voix, Les Amis de Nelson Mandela, Fédération Internationale des Droits de l’Homme : FIDH, Ligue des électeurs, ACAJ : Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, NSCC : Nouvelle Société Civile Congolaise, Nouvelle Dynamique Syndicale, etc.), des mouvements de jeunesse Filimbi-Lucha et surtout des politiciens qui ne se sont plus parlé depuis 2011, semble sonner comme le début d’une estocade contre le régime de Kabila, rejeté par la population congolaise. Cela est résumé dans le Tweet envoyé depuis l’Ile de Gorée par Lydie Omanga de l’UNC, relayant un extrait de mon intervention lors de la rencontre de Gorée : « #RDC #RDCin Gorée aucune arme ne peut tuer la volonté d’un peuple »[20]pic.twitter.com/uKEbnJEqM.

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Tweet-Lydie-Omanga

Cette nouvelle dynamique citoyenne de rassemblement constitue un dénominateur commun sur lequel tout Congolais épris du changement devrait se retrouver, mais surtout soutenir et non fustiger comme le font déjà certaines personnes égocentriques, manifestant une certaine frustration, analystes politiques autoproclamés – dépourvus de toute base méthodologique épistémologique en science politique – et adeptes théologiques des théories sensori-émotionnelles dogmatiques et eschatologiques impérialistes biaisées et manichéennes du complot, qui veulent donner des arguments au régime de Kabila dans le but de diviser les Congolais. Ce que ces prophètes des oracles du chaos du Congo oublient est qu’en compagnie des  personnalités tels que maître Jean-Claude Katende de l’ASADHO, Paul Nsapu de la FIDHJonas Tshiombela de la Nouvelle Société Civile Congolaise, et bien d’autres activistes, nous avons mis des années de travail dans l’ombre pour amener les Congolais de toutes tendances citoyennes, confessionnelles et politiques, acquis à la consolidation démocratique du Congo, au rassemblement et à l’UNITE. Cette initiative entreprise depuis la période électorale de 2011 n’a nullement été commanditée par ceux qu’ils qualifient d’impérialistes ; elle ne débute pas à la rencontre de l’Ile de Gorée. N’est ce pas que « la critique est aisée mais l’art est difficile » Le premier ennemi du Congo sera toujours le Congolais qui tire le premier sur son frère et non pas l’impérialiste. Nous sommes prêts au débat citoyen constructif, sans tabou, pour faire avancer la RDC et non pas pour donner des arguments et des stratégies de la division du Peuple Congolais à Kabila et à l’ANR!

Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Analyste politique et sécuritaire & criminologue"


Références

[1] http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/.
[size=13][2]
 http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-kabila-population-larticle-64-et-les-baionnettes-intelligentes-b-musavuli/#sthash.uFIJScit.dpuf.
[3] http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-kabila-population-larticle-64-et-les-baionnettes-intelligentes-b-musavuli/#sthash.uFIJScit.dpuf

http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/.
[4] http://desc-wondo.org/fr/passation-de-pouvoir-en-rdc-larticle-70-de-la-constitution-ne-prete-a-aucune-confusion-jb-kongolo/.
[5] http://desc-wondo.org/fr/passation-de-pouvoir-en-rdc-larticle-70-de-la-constitution-ne-prete-a-aucune-confusion-jb-kongolo/#sthash.K4JMHxkv.dpuf.

[6] ]Lors de son discours du 14 décembre 2015, Kabila a déclaré que : « L’ensemble du territoire est sous le contrôle du gouvernement ».
[7] http://desc-wondo.org/fr/pourquoi-kabila-applique-t-il-la-strategie-du-renforcement-positif-dans-larmee/.
[8] http://desc-wondo.org/fr/le-fighting-talking-de-kabila-et-bisengimana-en-serbie-pour-lachat-des-lacrymogenes/#sthash.G9lXYYMN.dpuf.
[9] http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/.

[10] http://desc-wondo.org/fr/rdc-la-societe-civile-fustige-le-discours-menacant-de-kabila-et-brandit-le-recours-a-la-desobeissance-civile/.
[11] : http://desc-wondo.org/fr/hrw-exhorte-kabila-de-quitter-le-pouvoir-car-il-ne-dispose-pas-dune-tres-grande-marge-de-manoeuvre/#sthash.7IMTyshH.dpuf.
[12] Dans une interview accordée à Colette Braeckman en 2091, il avait déclaré : « La vie que je mène est dure. C’est assez compliqué pour mes proches, je n’ai pas assez de temps pour eux, je ne vois pas assez mes frères et sœurs. Quant à mon avenir, on verra. Je me dis souvent que mon arrière grand-père a été assassiné, mon grand-père aussi, mon père également, comme vous le savez… ». Cf. http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2009/05/12/le-president-kabila-fait-le-bilan/.
[13] 
http://www.libe.ma/Psychologie-du-kamikaze_a38252.html.
[14] Ibidem.
[15] La réquisition de la force armée est un acte écrit par lequel une autorité publique confère à une autorité militaire une mission de maintien de l’ordre ou de police.
[16] http://desc-wondo.org/fr/flash-kabila-elie-kayitura-un-rwandais-de-lanr-et-la-demiap-prets-a-frapper-en-europe-jj-wondo/#sthash.WFQLmQff.dpuf.

[17] http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8092).

http://vacradio.com/2015/10/03/affaire-pro-fitness-kinshasa-pg-cecile-kyala-la-protegee-de-boshab-refuse-dexecuter-lordre-du-pgr-flory-kabange/.
[18] http://desc-wondo.org/fr/joseph-kabila-the-game-is-over-jj-wondo-in-congoforum-be/.
[19] http://desc-wondo.org/fr/kabila-peut-il-compter-sur-sa-garde-republicaine-pour-affronter-loccident-et-la-population/#sthash.B31bJfFc.dpuf.
[20] https://twitter.com/LydieOmanga/status/675993965712285697.


"RD Congo – Kabila – population : L’article 64 et les « baïonnettes intelligentes »
– B. Musavuli"

° http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-kabila-population-larticle-64-et-les-baionnettes-intelligentes-b-musavuli/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Admin 20/12/2015, 6:41 pm

Nous avons fédéré avec nos amis de l'Udps. Nous avons gagné contre le dialogue de Kabila. Nous allons faire plier le dictateur de kingati et il quittera le pouvoir conformément à la constitution
Admin
Admin
Admin
Admin


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 20/12/2015, 7:04 pm

"Déclaration du "Front Citoyen 2016" : La Nation est en péril, Congolais Telema !!!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10464
 
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 DSC00224 
Quelques initiateurs du "Front Citoyen 2016".  

Lancement de « Front Citoyen 2016 »

Deux grandes incertitudes pèsent sur la vie de Nation congolaise depuis plusieurs mois maintenant : la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels, et le respect du principe de l’interdiction pour le chef de l’Etat d’aller au-delà de deux mandats.
Il apparaît de plus en plus clair que le changement de la Constitution est en cours, dans le but de modifier le système électoral et d’offrir ainsi à l’actuel président de la république la possibilité de briguer un troisième mandat.
Tel qu’indiqué par plusieurs forces sociales et politiques qui défendent le principe de l’alternance démocratique en 2016, le président Kabila, en invitant les délégués au dialogue récemment convoqué à « réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote peu coûteuses », ne fait plus mystère de son intention délibérée de renverser le régime constitutionnel en vigueur pour se maintenir au pouvoir, en violation de son serment.

Le souvenir malheureux et douloureux des guerres et tribulations qui ont semé le désarroi dans la population congolaise et fait couler le sang de millions des filles et fils de notre pays à cause notamment d’une certaine façon d’accéder au pouvoir par la force, et de l’exercer au détriment du commun.
En janvier 2015 déjà, le sang a coulé suite à une autre tentative du pouvoir en place de contourner les dispositions constitutionnelles. Les Citoyens congolais ont alors démontré qu’ils ont pris conscience du fait que la sauvegarde du Congo dépend de chacun de ses enfants. Ils mesurent plus que jamais leur responsabilité dans l’avènement d’une Nation réellement démocratique et soucieuse du bien-être de tous.

Cette volonté manifeste de changer de régime constitutionnel congolais persiste, malgré de nombreux appels répétés à la raison, lancés à travers des déclarations, des communiqués, des messages et des conseils avisés, tant par les forces sociales et politiques démocratiques, de l’intérieur et de la diaspora, que par les partenaires internationaux du Congo. Tous insistent sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République en ce qui concerne l’élection présidentielle, gage de paix et de stabilité.
Nous assistons à une véritable tentative de coup d’Etat constitutionnel !
La paix, l’unité et la stabilité de la RDC sont gravement menacées par de telles initiatives. La République est en péril.
Dès lors, face à la gravité de la situation que traverse notre pays,

Nous, Forces sociales et politiques,

Réunis le 19 décembre 2015 à Kinshasa, dix ans après l’adoption à 85% par le peuple congolais du référendum constituant de la Constitution du 18 février 2006, réaffirmons notre attachement à la défense de la Constitution ;
Et, à 365 jours de l’échéance du second et dernier mandat du Président de la République actuel, avons décidé de mettre en commun nos forces, nos ressources humaines et matérielles, nos stratégies et nos actions, en créant un rassemblement Citoyen dénommé « Front Citoyen 2016 ».

Le « Front Citoyen 2016 » est un rassemblement inclusif de citoyens qui regroupe les Congolais de la République démocratique et de sa diaspora, membres des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des organisations politiques ainsi que les personnalités congolaises qui s’engagent à militer pour le strict respect de la Constitution.
Le « Front Citoyen 2016 » fait siens l’appel lancé par la CENCO ainsi que l’ensemble des actions prévues sur toute l’étendue de la République jusqu’à la marche pacifique de tous les Chrétiens, pour consolider la démocratie, le 16 février 2016 à l’occasion de l’année jubilaire de la marche historique du 16 février 1992.

Le « Front Citoyen 2016 » réitère cet appel et demande donc, au Peuple congolais, aux hommes et femmes de bonne volonté de se mobiliser, de s’engager et d’agir dans l’esprit de l’article 64 qui dispose : « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.» 
Le Congo nous appartient à tous. Sa sauvegarde dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique ou de la société civile. Majorité, opposition, diaspora, société civile, y compris les Mouvements citoyens, personnalités éminentes, femmes congolaises meurtries par la pauvreté et les conflits, jeunes et vieux…tous, mettons-nous d’accord sur le fait que le Congo nous appartient à nous tous et disons haut et fort :

- Non à un 3ème mandat !
- Non au glissement !
- Non à la violation de la Constitution !
- Non à la révision ou au changement de la Constitution !
- Non au référendum !

Par conséquent, nous exigeons le déblocage du processus électoral, d’une part, par la publication au plus tard le 31 janvier 2016 d’un calendrier électoral consensuel, respectant le délai constitutionnel pour l’élection du prochain Président et intégrant la mise à jour du fichier électoral. Et d’autre part, le démarrage de la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février 2016, NOTRE LIGNE ROUGE.
De ce jour à la date ultime du 16 février 2016, un calendrier d’actions non violentes, tenant compte et renforçant les actions déjà planifiées par les membres du « Front Citoyen 2016 », sera rendu public.
L’Alternance doit avoir lieu en 2016 !
« CONGO TELEMA »

Les signataires :
1. Félix Tshisekedi, Union pour le Progrès et le Social (UDPS)
2. Samy Badibanga, Groupe parlementaire UDPS & alliés
3. Vital Kamhere, Union pour la Nation Congolaise (UNC)
4. Eve Bazaïba, Mouvement de Libération du Congo (MLC)
5. José Makila, Groupe parlementaire GPLDS
6. Martin Fayulu, Forces Acquises au Changement
7. Olivier Kamitatu, G7
8. Franck Diongo, Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP)
9. Delly Sessanga, Envol
10. Freddy Matungulu, Congo Na Biso (CNB)
11. Albert Moleka, UDPS/Kibasa
12. Gilbert Kiakwama, Convention des Démocratiques Chrétiens (CDC)
13. Moïse Katumbi, personnalité politique
14. Jean Claude Katende, Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO)
15. Jones Tshiombela, Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC)
16. Rostin Manketa, La Voix des Sans Voix (VSV)
17. François Banza Ngoy, Les Amis de Nelson Mandela
18. Paul Nsapu, Ligue des Electeurs
19. Micheline Mwendike Kamate, Lutte pour le Changement (Lucha)
20. Isiloketshi Anzuluni, Filimbi
21. Mike Mukebayi, C-News
22. Jean-Jacques Wondo, Facilitateur
23. Jean Claude Vuemba, MPCR
24. Edo Kasongo, Diaspora RSA
25. Luc Nkulula
26. Molendo Sakombi
(autres signatures illisibles)"



"RDC: un Front citoyen 2016 pour barrer la route à Joseph Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20151220-rdc-front-citoyen-2016-barrer-route-kabila-mandat-constitution
Une nouvelle entité est née en RDC, dix ans après le référendum d'adoption de la Constitution actuelle : le Front citoyen 2016. Organisations de la société civile, mouvements citoyens ou encore opposants politiques... Leur objectif est de mettre leurs forces et leurs moyens en commun pour dire non à un troisième mandat de Joseph Kabila et éviter tout glissement du calendrier.

En République démocratique du Congo, le Front citoyen 2016 est officiellement né. Une trentaine de signatures de responsables politiques ou de la société civile, qui ont participé à la réunion de Gorée le week-end dernier, à l'exception du représentant du G7 (les sept partis sortis de la majorité), Olivier Kamitatu, qui disait avoir besoin de temps pour consulter ses instances. Des signatures auxquelles se sont spontanément ajoutés d'autres figures ou simples citoyens à l'issue de la conférence de presse samedi à Kinshasa.
Ce front citoyen regroupe des organisations de la société civile comme La voix des sans voix, l'Asadho ; des mouvements citoyens tels que Filimbi et Lucha et des opposants politiques parmi les plus connus du pays : Vital KamerheMoïse KatumbiFelix Tshisekedi, Martin Fayulu, entre autres.
Pour Martin Fayulu, président de l'ECiDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement, c'est la société civile qui a un rôle central. « C’était important pour nous parce que c’est un front citoyen et nous pensons que les politiques seuls ça ne suffit pas, explique-t-il. Il faut nous associer avec la société civile. La société civile a démontré dans d’autres pays qu’elle pouvait rassembler tout le monde, évitant ainsi les égos des politiciens. »

Le respect de la Constitution comme seul objectif

Dépasser les égos des uns et des autres. Pour Eve Bazaïba Masudi, secrétaire générale du MLC (Mouvement de libération du Congo), malgré leurs différences, c'est possible : « Ça peut marcher chez nous, parce qu’au-delà du fait que nous sommes des partis politiques différents, nous sommes un seul pays, nous avons un seul objectif : le respect de la Constitution, souligne-t-elle. Vous savez que l’alternance politique, c’est l’oxygène de la démocratie. Sans l’alternance politique, la démocratie ne peut pas respirer. »
Le Front citoyen 2016 est ouvert à tout le monde, insiste la secrétaire générale du MLC comme d'autres participants, y compris aux membres de la majorité qui partageraient leurs vues.
Le Front citoyen 2016 a aussi formulé un certain nombre d'exigences, dont la publication le 31 janvier d'un calendrier consensuel, le début de l'enrôlement des électeurs le 10 février. Il pose la date du 16 février comme une ligne rouge, date où la conférence épiscopale a elle-même annoncé une marche pacifique des chrétiens."

Notre première exigence, c'est qu'au 31 janvier de l'année prochaine, le calendrier électoral, consensuel, respectant les délais constitutionnels, soit rendu public avec un élément très important : l'enrôlement des électeurs.
Maître Jean-Claude Katende
20-12-2015 - Par Sonia Rolley


"RDC: le parti présidentiel se prépare à contrer une "insurrection"
(AFP 18/12/15)"

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-parti-presidentiel-se-prepare-contrer-une-insurrection


"Joseph Kabila reproche au Sénégal de donner la parole à son opposition
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/18/joseph-kabila-reproche-au-senegal-de-donner-la-parole-a-son-opposition_4834888_3212.html
La pilule passe mal. Du 11 au 14 décembre, le Sénégal a accueilli une conférence de la fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung sur les processus électoraux en Afrique. Outre le pays hôte, plusieurs pays africains ont été conviés à partager leur expérience : Tanzanie, Côte d’Ivoire,Mozambique, Namibie, Togo, Ouganda, Ghana et République démocratique du Congo (RDC). Mais Kinshasa s’est senti menacé. L’objectif est de créerdes « mouvements de perturbation » et un « pays africain » ne devrait pasautoriser des réunions « manifestement destinées à favoriser la déstabilisation » d’un autre, a tempêté le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Des allégations jugées « sans fondement » par Human Rights Watch, qui voit dans cette réaction une nouvelle tentative de« réprimer » l’opposition.

« Complots contre la République »

La tension est vive dans l’ex-Zaïre, où le cycle électoral est paralysé : le président Joseph Kabila – au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et reconduit en 2011 – ne peut pas se représenter en novembre 2016, mais l’opposition l’accuse de manigancer pour rester en place. La suspicion est si grande qu’elle refuse de prendre part à son futur dialogue national, qui doit jeter les bases d’élections « apaisées » et « crédibles ». L’église catholique, qui appelle le 16 février à marcher pour « consolider la démocratie », compte pour sa part assister aux pourparlers. Elle a d’ailleurs quitté la rencontre de Dakar en constatant que les seuls responsables politiques présents étaient des « opposants », ce qui menaçait sa « neutralité »
.
Lire aussi : RDC : un dialogue national pour quoi faire ?

L’un des initiateurs du forum est Filimbi (« sifflet », en swahili), un mouvement congolais qui se définit comme « citoyen » et « non partisan », mais à qui la RDC prête les mêmes intentions que le Balai citoyen : en octobre 2014, auBurkina Faso, il avait joué un grand rôle dans le départ de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis vingt-sept ans et qui voulait s’y maintenir. Sur une vidéo, des opposants et représentants de la société civile chantent « Au revoir » à Joseph Kabila. Parmi eux, Fadel Barro, figure du mouvement sénégalais Y’en a marre, en pointe du combat, victorieux, contre un troisième mandat d’Abdoulaye Wade. Fadel Barro, que Kinshasa a pris en grippe, avait été expulsé de RDC pendant le lancement de Filimbi, en mars.
Les Congolais sont revenus du Sénégal sans encombre. Mais le 14 décembre, dans son discours à la nation, Joseph Kabila a prévenu qu’il ne permettrait pas que les efforts de paix accomplis au pays – meurtri par deux guerres entre 1996 et 2003, et souffrant d’instabilité chronique à l’est –« soient compromis » par ceux qui refusent le dialogue « au profit des complots contre la République ».

« Dialogue mort »

Fin janvier des manifestations parfois violentes dénonçant un projet de loi électoral ont été réprimées dans le sang. Ce scénario ne devrait plus se reproduire : le Parlement a voté le 15 décembre une loi sur les manifestations dont un amendement interdit l’usage d’armes létales par la police et stipule que l’armée ne doit intervenir qu’en renfort. Malgré tout, « dans les prochains jours, il y a risque d’une flambée de tensions, de manifestations pacifiques et de répression par le pouvoir », estime Juvénal Munubo, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC), représentée à Dakar. Et la situation risque d’empirer « si la présidentielle est reportée », précise l’élu, auteur du fameux amendement.
La conférence de Dakar succède au rapprochement surprise, la semaine dernière à Paris, entre Moïse Katumbi – probable candidat à la présidentielle, qui a récemment quitté la majorité dans la foulée de sept partis de la familleprésidentielle – et de Felix Tshisekedi, haut cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et fils d’Etienne Tshisekedi, l’opposant historique qui s’était déclaré « président élu » en 2011.
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 4827094_6_1c0e_un-enfant-pousse-un-invalide-en-fauteuil_76539b8a61dd3a61a505fda6f604f098
Précedent
1/7[/size]
Suivant

Un enfant pousse un invalide en fauteuil roulant devant les décombres de l'hôpital d'Eringeti, attaqué par les rebelles ougandais ADF-Nalu le 30 novembre 2015.
ABEL KAVANAGH

› Accéder au portfolio

« Filimbi a réussi là où le pouvoir n’a pas réussi : rassembler l’opposition et la société civile », commente un diplomate. La rencontre à Dakar et les alliances à Paris ont provoqué une « prise de conscience assez violente que le dialogue était mort », ajoute-t-il, n’excluant cependant pas un coup de théâtre, l’ego et les intérêts des uns et des autres aidant. D’ailleurs, selon plusieurs sources, Felix Tshisekedi, présent au Sénégal, aurait de nouveau plaidé pour le dialogue. Sans succès."


"Elections au Congo-Kin : Contribution belge conditionnée "au départ de Kabila"?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10465

"RD Congo : Déclaration de Human Rights Watch au sujet de la rencontre de Dakar"
° http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-declaration-de-human-rights-watch-au-sujet-de-la-rencontre-de-dakar/

"RDC: où est passé l'argent des mines au Sud Kivu?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151217-rdc-est-passe-argent-mines-sud-kivu
° http://www.ouest-france.fr/monde/rdc-de-lor-pas-tres-propre-ni-transparent-3926480
° http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/societe/ex-katanga-les-revenus-des-mines-ne-profitent-pas-la-population-selon

° http://www.radiookapi.net/2015/12/20/actualite/securite/traque-des-adf-la-societe-civile-invite-joseph-kabila-relancer-la
° http://www.bbc.com/afrique/region/2015/12/151216_rdcchurch
° http://www.radiookapi.net/2015/12/20/actualite/societe/kinshasa-le-president-dun-syndicat-se-dit-victime-des-acharnements-des
° http://www.radiookapi.net/2015/12/19/actualite/politique/beni-joseph-kabila-promet-la-neutralisation-des-rebelles-adf
° http://www.rfi.fr/afrique/20151218-rdc-condamnes-cpi-retour-kinshasa-thomas-lubanga-germain-katanga
° http://www.jeuneafrique.com/288222/politique/rdc-rwanda-ladislas-ntaganzwa-contre-laurent-nkunda/
° http://www.jeuneafrique.com/286742/politique/cette-semaine-j-a-rdc-cardinal-monsengwo-lumiere/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13752:dialogue-tshisekedi-avait-une-mission&catid=85:a-la-une&Itemid=472



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 20/12/2015, 8:34 pm

PS

"Bruxelles : Naissance du « Front Citoyen 2016 »
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10466

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 DSC00202
De gauche à droite : Yangu Kiakwama, Franck Otete, Floribert Anzuluni, Paul Nsapu et Jean-Jacques Wondo.

Au cours d’un point de presse, des partis politiques et des organisations de la société civile congolaises ont lancé, samedi 19 décembre, au « Press Club Brussels europe », situé à un jet de pierre su siège de la Commission européenne, une large coalition dénommée « Front Citoyen 2016 ». Ce groupement dont la coordination sera assurée par la société civile milite pour l’avènement de l’alternance démocratique en 2016 dans le respect des dispositions constitutionnelles. Il s’est fixé deux objectifs majeurs : la tenue des élections dans le délai constitutionnel et le respect de la Constitution en ce qui concerne la limitation de mandat. Le « Front Citoyen 2016 » exige la publication d’un « calendrier électoral consensuel » au plus tard le 31 janvier prochain. De même, il réclame la mise à jour du fichier électoral « au plus tard le 10 février.


Le point de presse a été animé conjointement par Floribert Anzuluni (Collectif Filimbi), Yangu Kiakwama (Collectif Filimbi), Paul Nsapu (président de la Ligue des électeurs), Franck Otete (Collectif Filimbi) et Jean-Jacques Wondo (Desc Wondo). Dans la salle, on notait la présence de plusieurs ténors de l’opposition. C’est le cas de : Samy Badibanga Ntita, chef du Groupe parlementaire UDPS & alliés, Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), José Makila, président du Groupe parlementaire GPLDS, Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures. Notre confrère Molendo Sakombi, du Site 7sur7.cd, était également présent.

Le clan kabiliste a les nerfs à vif

Pour la petite histoire, ce beau monde revient d’un voyage studieux à l’Ile de Gorée, au Sénégal. Durant cinq jours, des représentants des forces politiques et sociales ont pris part à un séminaire organisé, du 11 au 14 décembre, par la Fondation Konrad Adenauer sur le thème : « Les défis et enjeux des processus électoraux en Afrique Sub-Saharienne.» Outre les Sénégalais et les Congolais, des Togolais, des Namibiens, des Burkinabé et des Mozambicains ont pris part à cette rencontre.
Ce séjour a provoqué au sein de la classe dirigeante à Kinshasa ce que Paul Nsapu qualifiera de «tempête dans un petit verre d’eau ». Le ministre de la Communication et des médias Lambert Mende Omalanga a été le premier à appuyer sur la gâchette de son flingue. Dès dimanche 13 décembre, il a accusé les autorités sénégalaises d’accueillir une réunion destinée à «déstabiliser les institutions de la RDC». Des accusations pour le moins ubuesques pour tous ceux connaissent l’ambiance libérale qui règne au pays de Léopold-Sédar Senghor.

Mardi 15 décembre, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku - qui est également le secrétaire général de la mouvance kabiliste-, de monter les enchères en parlant d’un « séminaire d’endoctrinement » sur « les meilleures voies et moyens pour un soulèvement populaire en RDC.» Minaku invoque à l’appui un rapport des « services ». Et pourtant, le président de la Chambre basse du Parlement a bel et bien signé des autorisations de sortie pour permettre à quelques députés nationaux de prendre part à cette réunion. Le clan kabiliste a plus que jamais les nerfs à vif.
Président de la Ligue des électeurs, Paul Nsapu de plaider la cause du gouvernement sénégalais.
«Le gouvernement sénégalais n’est en rien impliqué dans la réunion qui s’est tenue à l’île de Gorée, dit-il. Le Sénégal est un pays qui respecte les libertés fondamentales et sa société civile ».

« Tentative de coup d’Etat constitutionnel »

Dès le démarrage du point de presse, le modérateur Franck Otete a invité Floribert Anzuluni à faire un « briefing » sur la conférence à l’Ile de Gorée. Anzuluni a rappelé que la réunion était axée sur la « promotion de la démocratie ». Les participants ont partagé les expériences avec les Africains Subsahariens dont les pays ont réussi l’alternance. «Pour pouvoir obtenir l’alternance, il faut que les forces sociales et politiques se mettent ensemble pour l’imposer», a-t-il souligné en faisant remarquer que le processus électoral au Congo-Kinshasa est paralysé à la suite d’un «blocage volontaire». Anzuluni d’ajouter que la réaction des autorités congolaises a eu pour effet de «renforcer» la détermination des participants congolais sur la nécessité d’une coalition.
Après ce mot, « Floribert » a fait la lecture de la déclaration annonçant la naissance du « Front Citoyen 2016 ». « Deux grandes incertitudes pèsent sur la vie de la Nation congolaise depuis plusieurs mois maintenant, dit-il en liminaire.» Il cite d’une part, la « tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels » et de l’autre, « le respect du principe de l’interdiction pour le chef de l’Etat d’aller au-delà de de deux mandats » « Nous assistons à une véritable tentative de coup d’Etat constitutionnel », note-t-il.

Et de poursuivre : « le Congo nous appartient à tous. Sa sauvegarde dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique ou de la société civile ». Il lance un appel aux Congolais de l’intérieur – y compris les membres de la majorité – et ceux de la diaspora à clamer à haute et intelligible voix : « Non à un 3ème mandat ! »; « Non au glissement »; « Non à la violation de la Constitution ! »; « Non à la révision ou au changement de la Constitution !»; « Non au référendum!».
S’adressant au gouvernement congolais, le « Front Citoyen 2016 » exige la publication d’un «calendrier électoral consensuel» "au plus tard le 31 janvier prochain. De même, il réclame la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février, qualifiant cette date de "ligne rouge".

Pour le Front, "la paix, l’unité et la stabilité de la RDC sont gravement menacées. La République est en péril". Selon Yangu Kiakwama, le « Front » prendra ses responsabilités si ces délais n’étaient pas respectés. « Nous sommes à un moment historique de notre pays, ajoute-t-il. Ce Front doit grandir pour réduire les incertitudes et remporter ensemble la bataille pour l’alternance ».
Pour Jean-Jacques Wondo, la rencontre de l’île de Gorée a eu le grand mérite de permettre aux Congolais de se parler et parfois d’apaiser leurs divergences.
La déclaration du "Front Citoyen 2016" est revêtue de plusieurs signatures dont celle de l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe. "C’est la société civile qui est porteuse de ce mouvement et va assurer la coordination", a conclu Jean-Jacques Wondo."



"RDC: le « Front citoyen 2016 » réclame un calendrier électoral avant le 31 janvier"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/20/actualite/politique/rdc-le-front-citoyen-2016-reclame-un-calendrier-electoral-avant-le-31



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 23/12/2015, 2:18 am

"RDC : comment le Front citoyen 2016 compte empêcher le « glissement » du calendrier électoral
° http://www.jeuneafrique.com/288897/politique/rdc-front-citoyen-2016-compte-empecher-glissement-calendrier-electoral/
À une année de la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila, des partis d’opposition et des associations de la société civile ont lancé samedi un Front citoyen 2016. Qu’en est-il vraiment et comment compte-t-il barrer la route au président congolais qui appelle à un nouveau dialogue politique ?
À Kinshasa, le bras de fer est plus que jamais engagé. D’un côté, le présidentJoseph Kabila et la majorité au pouvoir,plutôt favorables à un « glissement » du calendrier électoral, et de l’autre, une bonne frange d’opposition et de la société civile qui tient mordicus à la tenue des élections législatives et présidentielle dans les délais constitutionnels, soit au plus tard fin novembre 2016.

Problème : de l’avis de beaucoup d’observateurs avisés, il paraît quasi-impossible d’organiser ces scrutins dans les délais fixés par la Constitution. Toutes les échéances prévues dans le calendrier global des élections n’ont pas été tenues.
« Le pays a pris trop de retard : le fichier électoral n’a toujours pas été nettoyé, les nouveaux majeurs ne sont pas enregistrés et le financement des élections n’est pas disponible », note un expert électoral congolais, membre de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ce qui fait dire à certains au sein de la coalition au pouvoir qu’il faudrait « entre 2 et 4 ans pour organiser de bonnes élections en RDC ».

Kabila appelle au dialogue, le Front citoyen 2016 répond élections

En attendant, que va-t-il se passer ? Joseph Kabila appelle au dialogue, notamment pour mettre en place un « processus électoral authentiquement congolais », avec des « modalités de vote peu coûteuses ». La piste d’un scrutin électronique révélée début décembre à Jeune Afrique par son conseiller diplomatique, Bernabé Kikaya Bin Karabi, a été confirmée quelques jours plus tard par le chef de l’État congolais lui-même lors de son discours sur l’état de la nation.
Mais les principaux regroupements de l’opposition boudent ce nouveau forum. Depuis le 19 décembre, ils se sont même associés avec d’autres associations de la société civile et des personnalités publiques pour lancer le Front citoyen 2016. Un « rassemblement inclusif de citoyens (…) qui [s’engage] à militer pour le strict respect de la Constitution », peut-on lire sur le communiqué annonçant la création de la plateforme.

Un « plus large regroupement socio-politique »

À quelques exceptions près, on y trouve tous les poids lourds d’une opposition congolaise en pleine métamorphose : Moïse Katumbi, dernier gouverneur de l’ex-Katanga, Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, Ève Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo(MLC, parti de Jean-Pierre Bemba), Martin Fayulu, leader des Forces acquises au changement (FAC). Mais aussi des représentants d’ONG des droits humains (Asadho et Amis de Nelson Mandela notamment) et de mouvements citoyens, Lutte pour le changement (Lucha) et Filimbi qui joue un rôle de relais du regroupement en Europe.
Des discussions sont en cours pour l’adhésion du « G7 » (groupe de frondeurs éjectés de la majorité) dans ce « plus large regroupement socio-politique de l’histoire de la RDC de ces 25 dernières années », selon une source proche du dossier. Alors que l’opposition dite « républicaine » qui participe déjà au gouvernement, s’est dite favorable au dialogue préconisé par le président Kabila, le Front citoyen 2016 rassemble en effet tous ceux qui considèrent ce nouveau rendez-vous comme une manœuvre pour prolonger le bail du chef de l’État à la tête du pays.

Un front pour les élections démocratiques et l’alternance dans les délais constitutionnels 

« Nous n’avons pas constitué un front anti-dialogue mais un front pour les élections démocratiques et l’alternance dans les délais constitutionnels », souligne Yangu Kiakwama, porte-parole du collectif Filimbi. À en croire ce militant prodémocratie en exil, le Front citoyen 2016 ne se préoccupe pas de la tenue, ou non, du dialogue proposé par Kabila. « Pour nous, l’essentiel réside dans l’organisation des scrutins constitutionnellement obligatoires – les législatives et la présidentielle – avant la fin de l’année 2016 », martèle-t-il.
« C’est pourquoi le front citoyen 2016 exige que le processus électoral soit débloqué : un nouveau calendrier électoral consensuel doit être publié par la Ceni – qui doit faire son travail – au plus tard le 31 janvier 2016 et la mise à jour du fichier électoral doit commercer au plus le 10 février », rappelle Yangu Kiakwama.
Reconnaissant une « conjonction de vue » avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), même si cette dernière n’a pas adhéré à la plateforme, le Front citoyen 2016 a « fait sien l’appel lancé par la Cenco » notamment en ce qui concerne « la marche pacifique de tous les chrétiens, le 16 janvier, pour consolider la démocratie ».
En 1992, une manifestation similaire, organisée 24 ans jour pour jour pour réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine (CNS), avait été violemment réprimée par le régime de Mobutu. Beaucoup craignent déjà que l’histoire ne se répète sous l’ère Kabila."


"RDC : « Joseph Kabila fait tout pour que les élections n’aient pas lieu »
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/22/rdc-joseph-kabila-fait-tout-pour-que-les-elections-n-aient-pas-lieu_4836684_3212.html#
Mi-décembre, les mouvements citoyens et les leaders de l’opposition de République démocratique du Congo (RDC) se sont retrouvés au Sénégal, sur l’île de Gorée, pour un forum de trois jours sur la gouvernance. Dans la foulée, société civile et figures de l’opposition ont créé le 20 décembre à Kinshasa une coalition, le « Front citoyen 2016 », pour empêcher le président Joseph Kabila de violer la Constitution et briguer un troisième mandat en 2016. Accusé par le gouvernement de vouloir « déstabiliser les institutions en RDC », ce « Front citoyen 2016 » entend incarner une force d’opposition etmiliter pour une alternance politique. Autrefois proche de Joseph Kabila, l’ancien président de l’Assemblée nationale (décembre 2006 à mars 2009), Vital Kamerhe est l’un des leaders de cette opposition. A la tête de l’Union pour la nation congolaise (UNC), il revient sur la création et les objectifs de ce nouveau mouvement.

Qui est à l’origine de cette réunion ayant mené à la création du « Front citoyen 2016 » ?

Ce sont les jeunes militants de la société civile, à l’origine des mouvements citoyens Filimbi, et Lucha. Ils auraient souhaité organiser cette réunion à Kinshasa, mais ils sont considérés comme des « terroristes » par le pouvoiren place qui les soupçonnent de vouloir porter atteinte à la sûreté de l’Etat. Et la restriction des libertés est telle qu’on ne peut pas nous réunir en RDC. Ils nous ont donc conviés sur l’île de Gorée en nous demandant de mettre de côté nos ego et nos agendas politiques respectifs. L’idée était de réfléchir sur la question du processus électoral en Afrique. C’était pour nous, les leaders de l’opposition, une rare occasion de tous nous réunir et d’échanger avec la société civile, l’église catholique.
Face au refus de Joseph Kabila d’organiser les élections présidentielles et dequitter le pouvoir, nous avons besoin de nous mobiliser contre un changement de constitution et d’obtenir le déblocage du processus électoral. Nous réclamons un calendrier avant le 31 janvier 2016 et préparons une grande marche nationale le 16 février.

La date du 16 février coïncide avec la commémoration de la « marche des chrétiens » du 16 février 1992 organisée par l’église catholique pour réclamer la reprise des travaux de la Conférence nationale souveraine…
Cette coalition s’inscrit dans une continuité historique. Une telle dynamique avait été mise en œuvre dès 1959, avec la création d’un front réunissant syndicats, nouveaux partis politiques unis pour l’indépendance. Puis, au début des années 1990, au moment de la Conférence nationale souveraine dont les travaux furent suspendus sine die en janvier 1992. Face à Mobutu Sese Seko s’était formé un front rassemblant la société civile, l’opposition politique réunie au sein de l’Union sacrée de l’Opposition radicale et (ses) alliés et l’église catholique.
La « marche des chrétiens » du 16 février 1992 pour la reprise de la Conférence nationale souveraine fut réprimée dans le sang. Mais ce mariage entre l’opposition politique, les syndicats, la société civile et l’église a vaincu. Et nous espérons que près de 15 ans plus tard, ce Front citoyen parviendra àfaire triompher la démocratie et donc l’alternance.

Pour vous le dialogue entre l’opposition et le pouvoir n’est plus envisageable ?
Joseph Kabila fait tout pour que des élections ne puissent avoir lieu. En 2013 déjà, la majorité présidentielle avait évoqué l’idée d’un scrutin indirect. L’opposition s’y est clairement opposée. L’année suivante a été marquée par la création de l’Office Nationale d’identification de la population.
Puis il a conditionné la tenue de l’élection présidentielle à un recensement de la population et a proposé une révision de la loi électorale. Ce qui était trop. Cela fait six ans qu’ils ont démarré le recensement des corps habillés. Et ils n’ont toujours pas terminé. Donc recenser 70 millions de congolais…
Ensuite, on les a vu tenter de vanter un système électoral peu coûteux soit un vote indirect, et même évoquer la nécessité d’un vote électronique dans un pays où le taux d’électrification est de 9 %, ce que ne me semble pas sérieux. Donc le dialogue ou plutôt le forum proposé avec des chefs coutumiers, la majorité au pouvoir et l’opposition qui se retrouve minoritaire et en infériorité n’est pas acceptable.
Je sais qu’il n’a pas encore sorti son véritable agenda. Sa stratégie consiste àgagner du temps pour rester au pouvoir coûte que coûte. Or, il ne faut surtout pas que ce pays, qui compte neuf pays voisins frontaliers, ne sombre. Est-ce que la communauté internationale doit être avant-gardiste et ne pas interveniraprès la crise comme au Burundi ? Il faut que l’ONU s’implique et mène des actions pour convaincre le chef d’Etat de quitter le pouvoir. Joseph Kabila a un atout qui est aussi une faiblesse : il est jeune. Il doit comprendre qu’il a encore l’occasion de marquer l’histoire de la RDC en sortant par la grande porte.

Vous êtes pourtant l’un des architectes de l’élection de Joseph Kabila en ayant battu campagne pour lui en 2006. Le regrettez-vous ?
Après la transition (2001-2006), Joseph Kabila m’apparaissait comme le meilleur président. J’ai fait campagne pour le fils de Laurent Désiré Kabila, président patriote, presque souverainiste qui a combattu ce fléau qu’est la corruption. Il me semblait que Joseph Kabila s’inscrivait dans cette lignée. Mais en tant que président de l’Assemblée nationale (décembre 2006 à mars 2009), je l’ai vu évoluer, réviser les contrats miniers et chinois à son avantage, rester sourd aux conseils qu’on lui donnait, et comme obnubilé par l’argent.
Puis, l’entrée des troupes rwandaises en janvier 2009 pour mener une opération conjointe avec l’armée congolaise contre les rebelles hutus rwandais m’est apparue inacceptable. J’ai démissionné. Donc je ne regrette pas et j’assume. Je l’ai fait élire et il devait répondre aux attentes du peuple. Pourmoi, Joseph Kabila est comme l’auteur qui tue son œuvre. Il a été l’architecte de la réunification nationale, avant de dévier. Il doit désormais comprendre qu’il y a une vie après le pouvoir.

Quel est l’accord que vous avez passé avec l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, que vous avez récemment rencontré à Londres en octobre puis à Lubumbashi début novembre ?
Avec Moïse Katumbi, on s’est mis d’accord sur deux choses : la nature de notre lutte commune et notre attitude. On a décidé d’unir nos forces pour un respect de la Constitution et pour l’alternance, d’oublier nos ambitions dans un premier temps. Ensuite, la question de la candidature unique se posera. Et naturellement, nous sommes tous en lice et déterminés. Il faut que chacun d’entre nous soit prêts à faire des concessions pour préserver cette union. Ce binôme que je forme avec Moïse Katumbi, nous devons le gérer et le préserver pour montrer l’exemple en Afrique centrale. Il y a un côté expérimental. Et nous sommes conscients de notre responsabilité historique.

Êtes-vous aujourd’hui dans une posture de rejet total de Joseph Kabila ?
Je n’ai rien contre l’individu mais je rejette totalement le système Kabila. Le pays est gouverné par un clan qui accapare les richesses. Sa famillebiologique et politique dirige le pays, au détriment de l’Etat.
Pensez-vous à nouveau devoir inciter les militants et le peuple à sortirdans la rue au risque d’un bain de sang ?
C’est un droit inscrit dans la Constitution que de descendre dans la rue etmanifester. Aujourd’hui, aucune armée ne peut vaincre la volonté du peuple. Militaires et policiers sont des Congolais qui savent bien ce qui se passe et que nous militons pour des valeurs démocratiques. On doit chasser la peur. Et nous, les leaders politiques, on sera en première ligne s’il le faut."


"PLUS DE CHALEUR QUE DE LUMIÈRE ! 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6275
Un énième regroupement politique ou citoyen -c’est selon- estampillé " Front citoyen 2016 ". Un front de plus ? Un de trop ? Difficile de trancher. Tant rien n’est simple dans le marigot politique congolais. Qui sait ? Demain, un autre front pourrait voir le jour. Ou même du dernier-né des fronts peut naître comme par scissiparité d’autres regroupements. Avec des objectifs tout aussi maximalistes. Voire plus.
On n’a donc pas atteint le summum de la surenchère. Même si en la matière, le " Front citoyen 2016 " brandit ses visées, tels des épouvantails. Des lignes rouges à ne pas franchir. Des ultimatums …Sinon, des actions de rue. Tiens ! L’Eglise catholique sera bientôt sur la brèche ? Eh bien, le " Front citoyen 2016 " est prêt à s’engouffrer dans la brèche.
Objectif ? Obtenir l’alternance démocratique en novembre 2016. Alternance ? Pas moins. La Majorité est prévenue. Son sort est déjà scellé. Avec ou sans Kabila .Alors, alternance présuppose les élections et ces dernières un calendrier consensuel. Au " Front ", on attend ce calendrier d’ici au 31 janvier 2016. Par quel mécanisme ? Puisque le Dialogue dont le but est notamment de se mettre d’accord sur l’agenda électoral est récusé par les têtes d’affiche du " Front ".
N’empêche. L’ultimatum-couperet est là .Sinon, le pouvoir verra ce qu’il verra. En tout cas de quel bois se chauffent les ténors du Front citoyen 2016. De la chaleur donc. C’est cela. De la chaleur, encore de la chaleur, toujours de la chaleur.
Une ambassadrice icône des années transition version Mobutu y était allée d’une formule qui n’a pas pris beaucoup de rides. Sur la scène politique congolaise, constatait-elle, il y a plus de chaleur que de lumière."


"Le blocage persiste !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8644
Où en est-on avec le processus électoral devant conduire le pays à l’alternance politique au niveau provincial (élections des Députés provinciaux et des Gouverneurs) et au niveau national (élections des Sénateurs, au second degré, des Députés nationaux et la présidentielle) ? Où en sommes- nous avec les consultations devant aboutir à la tenue du dialogue politique national inclusif, dont l’ordonnance annonçant sa convocation et la mise en place du comité préparatoire se trouve menacée dans sa substance ? Loin s’en faut, ces questionnements plongent plus d’un congolais en conjecture, à l’analyse des faits sur terrain. Car, c’est au jour le jour que la donne change. Tantôt, il est annoncé des avancées dans les tractations, tantôt elles sont au point mort ou se bloquent, laissant interloqué même les quelques bonnes consciences ne jurant que par la réussite de ces deux faits majeurs : les élections et la tenue du dialogue. Des élections, la question préliminaire de la recomposition du Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avait suscité moult espoirs avec, à la clé, l’idée de voir cette institution d’appui à la démocratie produire un calendrier électoral réaménagé après des ratés. Un leurre, car  rien de tout cela n’est arrivé et n’arrive. A la place, ce sont plutôt des obstacles ou préalables, selon le terme utilisé par Corneille Nangaa, Président de la centrale électorale, qui ont été présentés par ce dernier. L’enrôlement des jeunes majeurs, la fiabilisation du fichier électoral et le financement des élections avant toute publication du calendrier électoral, trois conditions qui troublent la classe politique, quand on sait qu’il y a deux conditions qui relèvent des prérogatives de la CENI, et qui ne demandent de cette institution que de publier le calendrier, quitte au Gouvernement d’apporter le financement. Encore qu’il a été dit sous la toile que le parlement a prévu 500 millions de dollars pour ce faire. Il faut donc commencer quelque part. Or, il vient d’être démontré, par ces conditionnalités, que le blocage du processus électoral persiste ce, en dépit de quelques actes, qui donnent de miroiter une volonté absente d’organiser les élections. Il en est de même de la tenue du dialogue. Que des discours contradictoires entre le pouvoir et l’UDPS, partenaire majeur pro-dialogue, qui semble pourtant marcher à contre-courant de la logique développée par le pouvoir. Et, comme si cela ne suffisait pas, les consultations d’un autre genre se poursuivent, suivi d’une forte mobilisation de l’opinion nationale congolaise. Marche de soutien au dialogue par-ci, une autre par-là, œuvre de quelques commissaires spéciaux installés récemment. Mais au finish, à moins d’être frappé de cécité, l’on comprend que, entre la date de l’annonce de la tenue du dialogue à ce jour, l’on constate, malheureusement, que le blocage persiste toujours."

"RD Congo : la création du Front citoyen marque l’échec du dialogue entre la majorité et l’opposition
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10469
Une soixantaine d’acteurs politiques de l’opposition, de la société civile et de mouvements citoyens de la République démocratique du Congo viennent de se regrouper dans une plateforme baptisée Front citoyen 2016, appelant à ce que le président Joseph Kabila ne brigue pas un troisième mandat.

Ce front compte en son sein tous les grands ténors de l’opposition comme Vital Kamerhe de l’Union pour la nation (UNC), Félix Tshisekedi de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Eve Bazaïba Masudi, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), Moïse Katumbi, Martin Fayulu de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), ainsi que des acteurs de la société civile congolaise.
Le Front citoyen 2016 a été lancé simultanément à Kinshasa et à Bruxelles le 19 décembre dernier, a précisé M. Fayulu lundi à Kinshasa. Selon lui, ce front entend notamment réclamer la publication d’un calendrier électoral consensuel au plus tard le 31 janvier prochain.
Pour les opposants, l’organisation des élections législatives et présidentielle en 2016 ne doit souffrir d’aucun retard. Ils proposent ainsi que la mise à jour des listes électorales débute au plus tard le 10 février.

Il y a cinq jours, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, avait lui-même plaidé pour l’actualisation de ces listes et le financement des élections avant la publication du nouveau calendrier électoral.
Réagissant à la création du Front citoyen 2016, le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Alain Atundu, a accusé lundi ses membres de vouloir empêcher Joseph Kabila d’achever son second mandat, qui court jusqu’en décembre 2016.

"Je sais que cette plateforme vise plutôt à empêcher à M. Kabila de terminer son mandat", a-t-il dit au micro de la radio privée Top Congo, accusant les opposants de "préparer les gens à descendre dans la rue et à crier ’Kabila, dégage!’".
Selon lui, les membres du Front citoyen 2016 veulent abuser de la bonne foi de l’opinion pour se faire passer pour des victimes. M. Atundu a estimé qu’ils se livraient à une "vaste opération d’escroquerie", les invitant plutôt au dialogue avec le pouvoir.
La création du Front citoyen 2016 illustre la rupture du dialogue entre la majorité présidentielle et l’opposition et plusieurs forces vives de la société civile.

Lors de son discours sur l’Etat de la nation prononcé le 14 décembre dernier, le président Kabila a lancé un appel au dialogue politique inclusif pour préparer ces élections. Cet appel n’a pas été entendu par l’opposition qui le soupçonne de chercher à modifier la Constitution avec un nouveau mode de scrutin et surtout de vouloir prolonger son mandat présidentiel au delà de 2016.
Cette rupture n’augure rien de bon en République démocratique du Congo. Il est à craindre que le dialogue de sourds entre la majorité et l’opposition ne conduise à des manifestations violentes qui risquent de porter un coup fatal au fragile processus démocratique dans le pays, selon des analystes.
Pour un grand nombre d’observateurs, il est temps que l’ONU intervienne pour faire asseoir autour d’une même table la majorité, l’opposition et la société civile pour qu’ils conçoivent ensemble une feuille de route consensuelle devant conduire à l’organisation des élections législatives et présidentielle et à l’alternance politique.
(Xinhua)"


"A PEINE LANCÉ, LE " FRONT-CITOYEN 2016" PIÉGÉ PAR SON AGENDA" 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6276
"Réaction de la MP à sa naissance :le « Front Citoyen 2016 » accusé de chercher à écourter le mandat de Kabila "
° http://www.lephareonline.net/reaction-de-la-mp-a-sa-naissance-le-front-citoyen-2016-accuse-de-chercher-a-ecourter-le-mandat-de-kabila/

"RDC:une importante coalition anti-Kabila voit lejour"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-importante-coalition-anti-kabila-voit-le-jour/
"Le "Front Citoyen 2016" provoque l’hystérie au sein de la "MP"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10468
° http://www.radiookapi.net/2015/12/21/actualite/politique/le-front-citoyen-2016-veut-interrompre-le-mandat-de-joseph-kabila

"Dialogue national et inclusif. Udps-Majorité : vers la rupture ! "
°  http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8647
"DIALOGUE : KABILA LÂCHÉ PAR L’UDPS"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13769:dialogue-kabila-lache-par-l-udps&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"CALENDRIER ÉLECTORAL RÉAMÉNAGÉ : TIRS CROISÉS SUR LA CENI"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13774:calendrier-electoral-reamenage-tirs-croises-sur-la-ceni&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.radiookapi.net/2015/12/22/actualite/en-bref/rdc-le-gouvernement-appele-decaisser-des-fonds-pour-la-ceni
"EN SEJOUR AU NORD-KIVU
JOSEPH KABILA RASSURE SES COMPATRIOTES"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6263

"2016 : L’ANNÉE DE TOUS LES DANGERS !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6286
"FRANÇOIS MUAMBA : " LE DIALOGUE A DÉJÀ COMMENCÉ … ""
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6264

° http://www.radiookapi.net/2015/12/22/actualite/securite/beni-apres-le-discours-de-kabila-un-depute-dit-attendre-des-actes
° http://www.radiookapi.net/2015/12/22/actualite/politique/kinshasa-joseph-olenghankoy-nie-avoir-distribue-des-tracts
° http://www.lephareonline.net/22471-2/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203414&Actualiteit=selected
° http://latempete.info/face-au-peril-en-la-demeure-un-front-citoyen-2016-cree/
° http://www.radiookapi.net/2015/12/21/actualite/en-bref/rdc-detournement-d-une-forte-somme-dargent-aux-affaires-etrangeres




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 2/1/2016, 3:23 pm

Le dialogue ?!?

Nous Congolais sommes si passionnés par la politique que notre discours et nos actes en sont souvent plus passionnels qu'efficients : ceux qui ferment en fait le dialogue, le réduisent à un monologue imposé sont décrétés guidés par un honnête souci de voir dialoguer les citoyens entre eux...
Il a ainsi suffi d'une phrase fourre-tout du pape qui souhaite un dialogue sincère entre les africains au Congo, au Burundi et au Sud-Soudan débloquer leurs impasses pour y voir son appui au dialogue de « JK » ! Pitre  manipulation !

"[...]Nous demandons paix et concorde pour les chères populations de la République démocratique du Congo, du Burundi et du Sud Soudan afin que, par le dialogue, se renforce l’engagement commun pour l’édification de sociétés civiles animées d’un esprit sincère de réconciliation et de compréhension réciproque. , [...]"
dixit François !
Sans blague quel homme de bonne volonté, quel Congolais sensé et honnête récuserait cette conception du dialogue ?

(Il va sans dire que commenter uniquement quatre lignes d’un discours qui s’étend sur pratiquement deux pages n’est pas la meilleure manière d’éviter l’erreur ou la manipulation ! D’autre part, il est malheureux de devoir encore une fois faire la même constatation : la manipulation des textes venus de l’extérieur s’appuie aussi sur le vague et les équivoques du « langage diplomatique » utilisés par ceux qui les écrivent. Mais, même ainsi, on a quand même tout lieu de penser que « l’engagement commun pour l’édification de sociétés civiles animées d’un esprit sincère de réconciliation et de compréhension réciproque » doit avoir assez peu en commun avec le fouillis de magouilles, marchandages et basses manœuvres ne visant qu’à la conservation ou au partage du pouvoir – entendu comme jouissance, non comme service – au sein de la classe politique bourgeoise, qu’on baptise « dialogue » en RDC. Les journaux ont raison de dire qu’il faut une solution après les expériences malheureuses de 2006 et 2011. Mais ces expériences malheureuses, qu’ont-elles été ? Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant.(...) ! NdlR)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203441&Actualiteit=selected

Qu'est-ce ici un vrai dialogue  sinon une entrevue qui voit les protagonistes croiser leurs vues respectives qui les engagent sur un sujet pour aboutir en cas de succès à une conclusion qui intègre les arguments de tous les participants et dans laquelle donc chaque protagoniste se retrouve...
« J’aime mon pays, je soutiens le Dialogue » est donc quelque pat une imposture : de quel dialogue s'agit-il ?Celui de "JK" tout honnête et responsable citoyen a tout le droit de ne pas le soutenir sans se voir reproché raisonnablement de « ne pas aimer son pays » tant ce dernier a comme objectif caché non l'échange sur des opinions différentes en vue d'un compromis mais de faire prévaloir ses vues à la faveur d'un rapport de force à son avantage en tant que détenteur officiel du pouvoir !

Le dialogue initié par "JK" est tout le contraire d'un "vrai dialogue"; c'est ça la vérité : il voudrait au nom du bénéfice que peut, que doit apporter l'échange de paroles entre citoyens confrontés à une crise dont il est le premier coupable imposer sa solution, laver ses crimes au lieu de les reconnaître et d'en discuter et ainsi bouleverser unilatéralement par des simples paroles lénifiantes mais comminatoires tout l'édifice des lois que le pays s'est données !
"JK "se cherche un sursis pour figer celles-ci et rester à la tête du pays ; c'est pourquoi aller au dialogue dans ses conditions à lui est risqué, quasiment irresponsable ; les Évêques qui l'ont contacté à cet effet en ont fait l'amère expérience :


"Arrêt sur image : Le dialogue des sourds entre la CENCO et "Joseph Kabila"
°  http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10487

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Cenco%20JK 
Les évêques catholiques du Congo-Kinshasa reçus par "Joseph Kabila".

Dans le cadre de leur démarche en vue de "décrisper l’atmosphère socio-politique", les évêques catholiques ont "rendu compte" au président sortant "Joseph Kabila", mercredi 30 décembre, les conclusions de leurs consultations. Selon des sources, ils ont proposé à leur interlocuteur d’insérer dans son message de voeux de fin d’année - qu’il prononcera ce jeudi 31 décembre - un paragraphe disant qu’il n’entend en aucun cas briguer un troisième mandat en violation de l’interdit constitutionnel. Aux termes de leurs consultations, les prélats catholiques ont noté une tendance présentant l’actuel locataire du Palais de la Nation comme étant l’épicentre tant de la morosité ambiante que du blocage du processus électoral. La réponse a été cinglante : "Non!".

Info Congo Indépendant"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/31/actualite/politique/dialogue-les-eveques-rendent-compte-de-leurs-consultations-joseph
° http://latempete.info/enjeux-politiques-de-lheure-une-campagne-patriotique-pour-le-dialogue-lancee/

"La CENCO consulte... dans le respect de la Constitution
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10486
Décidés à décrisper un climat politique délétère, les évêques catholiques ont entamé mardi 29 décembre des consultations tant avec les membres de la classe dirigeante que les représentants des forces politiques et sociales. Objectif : favoriser le dialogue afin de permettre l’organisation d’élections dans un "climat apaisé". Pourront-ils relever ce défi? Des analystes à Kinshasa et au sein de la diaspora congolaise saluent la démarche des membres de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) mais restent sceptiques en ce qui concerne ses chances de succès. Ils invoquent deux raisons majeures. Primo: les prélats catholiques sont intraitables sur le respect de la Loi fondamentale en ce qui concerne la limitation du nombre de mandat d’une part et la tenue des élections libres et transparentes dans les délais constitutionnels, de l’’autre. Secundo : "Joseph Kabila" est jugé "psychologiquement incapable" de poser un "geste fort" digne des grands hommes d’Etat en annonçant de manière solennelle qu’en dépit de l’agitation ambiante dans son camp, il n’entend en aucun cas trahir son serment en briguant un troisième mandat.

Dans son message urbi et orbi, le vendredi 25 décembre, le Pape François s’est attardé sur la situation en Afrique particulièrement au Congo-Kinshasa, au Burundi et au Sud Soudan. Le Saint-Père a demandé "paix et concorde pour les chères populations" de ces trois pays. Pour lui, les peuples de ces nations doivent faire en sorte que, "par le dialogue", "se renforce l’engagement commun pour l’édification de sociétés civiles animées d’un esprit sincère de réconciliation et de compréhension réciproque".
Cette exhortation a manifestement été reçue cinq sur cinq par les évêques catholiques. Ceux-ci ne font d’ailleurs plus mystère de leur vive inquiétude au regard du processus électoral qui est bloqué. Bloqué par qui? Toute la question est là! Tous les regards se tournent vers le président sortant "Joseph Kabila" dont le second et dernier mandat expire le 19 décembre 2016. Les élections provinciales devaient démarrer le 25 octobre dernier. Elles ont été reportées sine die. Motif : manque d’argent (2, 1 millions USD). Dieu seul sait la destination donnée à une somme estimée à cinq millions de dollars encaissés par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) provenant des cautions versées par les candidats gouverneurs et députés provinciaux. L’élection présidentielle et les législatives sont prévues le 27 novembre 2016.

Incertitudes et inquiétitudes

Dans sa déclaration publiée le 19 décembre simultanément à Kinshasa et à Bruxelles, le "Front Citoyen 2016" énonce en liminaire : "Deux grandes incertitudes pèsent sur la vie de la Nation congolaise depuis plusieurs mois maintenant : la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels, et le respect du principe de l’interdiction pour le chef de l’Etat d’aller au-delà de deux mandats".
"Les évêques sont très inquiets parce que le processus électoral est bloqué", a confié à l’AFP l’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco). Contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, les prélats catholiques n’ont pas changé de fusil d’épaule. Ils restent attachés au respect de la Constitution.

C’est dans cet état d’esprit qu’ils se sont rendus, mardi 29 décembre, au Sénat où ils ont rencontré le président du sénat Léon Kengo wa Dondo qui est également le "coordonnateur" des activités de l’opposition républicaine. Sans omettre les représentants des forces politiques et sociales regroupés au sein de la coalition dite "Front Citoyen 2016" et les ténors du "G7".
Les évêques ont par la suite échangé avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Celui-ci porte également la casquette de secrétaire général de la "Majorité présidentielle" (MP). Dans une déclaration à la presse, Minaku a qualifié l’initiative de la CENCO de "pertinente". "Tout celui qui évite le dialogue est, en réalité, contre une organisation harmonieuse des élections crédibles et apaisées, a-t-il souligné." Selon lui, "le peuple congolais aujourd’hui n’a plus besoin de schémas tels que l’organisation des marches croisés, chrétiens, non chrétiens, chrétiens de la Majorité, de l’Opposition. Des marches qui risquent d’aboutir, selon lui, à "des situations ingérables".
On rappelle que dans leur communiqué daté du 24 novembre dernier intitulé "Faudrait-il encore que le sang coule en RD Congo", les évêques catholiques disent leur foi au "dialogue national" tout en insistant sur la nécessité pour ce forum de se tenir "dans le respect absolu du cadre constitutionnel et institutionnel".

Pérenniser le pouvoir de "Joseph Kabila"

Nul n’ignore les déclarations empreintes de candeur du ministre chargé des Relations avec le Parlement Tryphon Kin-Kiey Mulumba au quotidien "Le Soir" daté du 10 août 2015 selon lesquelles "c’est ce dialogue qui devrait permettre de modifier la Constitution en faveur du suffrage universel indirect. (...)" "L’objectif du dialogue est de modifier la Constitution pour pérenniser le pouvoir de Joseph Kabila", claironnent des opposants.
Un mois après son discours du 28 novembre annonçant la convocation du "dialogue politique national inclusif", rien ne se passe. A en croire Aubin Minaku, le comité préparatoire annoncé à cette occasion serait à pieds d’oeuvre. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba continue à camper sur sa position. Pour elle, "Kabila" fait partie du problème et ne peut se muer en solution en jouant les arbitres. Elle attend la désignation" d’un "facilitateur international" par le secrétaire général de l’Onu. "L’UDPS ne ferme pas la porte au dialogue, mais celui-ci n’est plus une priorité pour notre parti", a confié à l’auteur de ces lignes, Dr Tharcisse Loseke Nembalemba, un des cadres de ce parti. Selon lui, la priorité du moment reste plus que jamais l’organisation du congrès prévu en mars ou avril 2016.

Président de la CENCO, Mgr Nicolas Djomo a dit, mardi 29 décembre, ces mots: "Nous sommes venus contacter toutes les parties concernées, pour leur demander, si moyennant concession, compromis, l’on peut parvenir à dégager un consensus sur l’essentiel, pour ne pas rester dans un blocage. Et le blocage n’est pas bon. (...)".
Au moment de boucler ces lignes, une source kinoise généralement bien informée joint au téléphone de confier :" Les évêques ont rencontré Joseph Kabila ce mercredi 30 décembre. Ils lui ont demandé de décrisper l’atmosphère en annonçant qu’il ne briguera pas de troisième mandat. Le président Kabila leur aurait opposé une fin de non-recevoir." Affaire à suivre.""


"RDC: l’Eglise catholique veut relancer le dialogue"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151231-rdc-eglise-catholique-veut-relancer-le-dialogue


"APRES LE PRESIDENT JOSEPH KABILA
A SON TOUR, LE PAPE EXHORTE LES CONGOLAIS AU DIALOGUE"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6311
"RDC, le Pape François lance un appel au dialogue"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8699&rubrique=POLITIQUE


"GLISSEMENT, LE MOT DE L’ANNÉE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6333
Le lexique politique rd congolais est l’un des plus riches, des plus mouvants et donc des plus dynamiques. Chaque contexte politique apporte son lot de mots et d’expressions. Un acteur politique de premier plan - Banza Mukalay pour ne pas le citer- se penche régulièrement sur ce phénomène.
2015 qui s’achève aura consacré un mot : glissement. Ce vocable a, certes, toujours existé. Les locuteurs de la langue française l’utilisent… à bon escient. Voilà que sous les tropiques rd congolaises, depuis peu " glissement " renvoie plus à la scène politique qu’à la salle de bains par exemple.
Qu’est ce qui glisse ? Ou qui glisse alors ? Pas une feuille sur l’eau. Pas un homme sur des carreaux. .. glissants. C’est la durée du mandat…présidentiel qui pourrait glisser vers…2017. C’est le Président lui-même qui pourrait " glisser " vers un autre mandat. Pas un discours d’opposant sans fustiger ce glissement-là.
Le problème, c’est que le glissement ne date pas d’aujourd’hui. Nos députés provinciaux ont mis des skis depuis 2012. Ils ne font que skier bien au-delà de leurs périmètres ! Les gouverneurs de provinces n’en finissent pas non plus de glisser. Au niveau central, les sénateurs vont de glissement en glissement. Ces bienheureux élus des élus hument l’air douillet de la salle des conférences internationales du Palais du peuple depuis…2007. Plus de trois de glissement !
Pas sûr que cet exercice s’arrête demain. Tant que les députés provinciaux continueront à glisser, les Sénateurs resteront en place… tout en glissant. Alors, trêve d’hypocrisie, que personne n’effraie son voisin. On est tous de la génération "glissement"."


"2016 : ANNÉE DU SAUT DANS L’INCONNU
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6344
Plus que quelques heures et c’en sera fini de 2015. Et bonjour 2016 ! Une année pas comme les autres, vu de RDC. Surtout une année pleine d’incertitudes. Un saut dans l’inconnu ? Ca y ressemble.
On a longtemps agité, tel un épouvantail, l’horizon 2016, on y est. L’année qui, théoriquement, devrait voir les Congolais aller aux urnes pour notamment élire un nouveau Président de la république. En principe seulement. Car à ce stade, bien malin qui pourrait parier sur l’organisation des élections présidentielles et législatives en novembre de l’année…prochaine.
Rien, absolument rien ne renseigne sur le moindre début de préparatifs des rendez-vous électoraux. La CENI en est encore à attendre que les acteurs politiques trouvent un modus operandi à défaut d’un modus vivendi. Côté partis politiques- Majorité comme Opposition, aucun indice sérieux ne permet d’affirmer que quelque part, on prépare les élections.


POLEMIQUE A N’EN POINT FINIR

A la place, c’est la polémique à n’en point finir sur la tenue ou pas du Dialogue. A la place, ce sont des postures, surenchères, tentatives de récupération, voire de préemption des manifestations publiques prévues par les Evêques, dont la marche annoncée du 16 février 2016. Tout le monde parle élections, respect des délais constitutionnels, mais dans le concret, personne ne paraît véritablement en prendre le chemin. Rien de vraiment nouveau.
Pendant la transition Mobutu, les disputes politiciennes avaient pour but non de hâter la tenue d’élections, mais d’affaiblir le Maréchal afin de l’obliger à lâcher de " gros morceaux ". A en juger par la météo politique du moment, on n’est pas loin de ce cas de figure. Face à un pouvoir contrarié par la Constitution -et pas seulement-, voilà une opposition ou des oppositions qui joue au blocage. Dialogue ? Pas question. Respect des délais constitutionnels et alternance. Noble et légitime comme objectif certes.

UN CONSENSUS SANS DIALOGUE ?

Problème, comment arriver à la tenue d’élections apaisées sans un calendrier électoral consensuel ? Comment réaliser le consensus sans se mettre autour de la table. En un mot, sans se parler ? Qu’importe la dénomination que l’on donnera à cet indispensable échange.
Tout se passe comme si les Opposants voulaient amener le Pouvoir dans les cordes en novembre 2016. C’est-à-dire, geler la situation sur fond de manifs, de manière à épuiser littéralement le quinquennat Kabila. Une fois le mandat totalement épuisé, la donne changerait radicalement. Au pire, le scénario catastrophe serait légitimé et, au mieux, des négociations s’enclencheraient sur la base " personne n’étant légitime ". On peut imaginer la suite...
Pour risquée qu’elle puisse paraître, cette projection révèle au moins une chose : 2016 ressemble bien à un saut dans l’inconnu. Et ce, pour tout le monde. Pour le pays comme pour les acteurs politiques. Y compris pour les souffleurs connus ou tapis dans l’ombre.
Pour la RDC, les hypothèques que charrie le bras de fer entre le Pouvoir et ses oppositions - déclarées et simulées- font courir le danger d’une implosion et d’explosion. A l’interne, les forces centripètes, nichées ça et là, ainsi que les différents groupes armés ne rêveraient pas mieux que de voir le pays plonger et sombrer dans un chaos politique.

QUAND IMPLOSION RIME AVEC EXPLOSION

Pas exclu qu’à la suite de cette sinistre perspective, ce pays continent soit livré au moins en partie à des seigneurs de guerre pour qui l’instabilité est plus rentable que la paix. Il suffit d’effectuer la comptabilité des " cellules dormantes " dans l’Est pour imaginer ce à quoi pourrait ressembler la RDC en cas de la confusion majeure à Kinshasa.
Ce n’est pas tout. Lorsque l’on a des voisins que l’on a, en particulier dans la partie orientale, implosion pourrait bien rimer avec explosion. Ou plus exactement la première pourrait ouvrir la voie à la seconde. Le scenario pourrait même s’inverser. Dans les deux cas, le résultat sera le même : la rechute du " géant". Ce qui ne déplairait pas à tous ceux qui, à contre cœur, ont dû remettre à plus tard le projet de balkanisation du pays.
Côté classe politique. Hautement concerné par l’échéance novembre 2016, Joseph Kabila joue gros. Que va faire le Président ? La carte du Dialogue ? Bien sûr. Mais à condition que l’Opposition- en ce compris la puissante Eglise catholique- qui pèse et fait problème, y participe. Sinon, ce serait un succédané de Concertations nationales. Sans plus. Donc sans véritable gain politique.
Du haut de ses 15 ans de pouvoir, Joseph Kabila n’ignore pas que, dans les pays tropicaux, la politique ne relève pas que d’une affaire domestique. Les ressorts du pouvoir sont encore, hélas, là aussi, le Raïs a un front à gérer. Cet Occident qui, hier, l’adoubait avec force compliments, et qui aujourd’hui fait partie des "critiques " du Régime.
Le contrat chinois, First Quantum, le déficit de lobbying à l’internationale et peut-être même la gestion de l’Est sont passés par là. Et si le très stratège Général-major de début des années 2000 qui a su faire l’économie de fronts et qui a finalement gagné ses combats refauisait surface ? Et si cette année voyait le coureur de fond qu’est le Président retourner la situation en sa faveur face à nombre de ses adversaires qui sont sprinters pour la plupart ? Attendons voir. Mais, rien n’est moins sûr.

QUITTE OU DOUBLE

Dans le cas de l’Opposition, cela peut se jouer au quitte ou double. Les opposants n’ont jamais été dans une conjoncture aussi favorable. D’abord, en l’état, la Constitution ne permet pas au Président actuel de se représenter. La perspective de l’alternance devenant d’autant imaginable. Même plus. Ajouter à cela le contentieux social qui demeure le talon d’Achille du Pouvoir. Une brèche dans laquelle s’engouffrent les opposants avec pour certains force démagogies. La politique est ainsi faite.
Seulement, 2016 pourrait constituer aussi un saut dans l’inconnu pour l’Opposition. D’abord, cette opposition est par trop composite pour faire un front uni. UDPS, G7, Dynamique, Opposition républicaine, Opposition patriotique… Une mosaïque sans cohérence idéologique, sans leader fédérateur dont le petit dénominateur commun tient à l’antikabilisme. Pour certains du simple antikabilisme primaire.
Quand on considère les egos parfois surdimensionnés des uns, les ambitions pas toujours démesurées des autres, le manque du sens des réalités dans le chef de certains ou carrément l’incapacité à sentir le rapport de force, il est difficile de parier les yeux fermés sur ce qui ressemble à l’Union sacrée du temps de Mobutu. Un panier à crabes.

GARE A LA REACTION DE LA RUE

Mais, la plus grande inconnue demeure le peuple. Ce peuple, dont on ne sait pas toujours dans quelle direction il peut aller. Dindon de la farce de tous les partages du gâteau depuis les années Mobutu, toujours en quête de dividende social de la "démocratie " au terme de deux législatures, le Congolais lambda a presqu’achevé de se faire d’illusions face à la classe politique.
Quand ils ne s’en remettent pas à Dieu- l’affluence dans les églises en témoigne- les Congolais assistent dépités aux bisbilles entre politiciens. L’histoire du Congo démontre que la réaction des Congolais est aussi imprévisible que son désenchantement est visible. Alors, dans une année exceptionnelle comme celle-ci, gare à la réaction de la rue. C’est en cela aussi que 2016 constitue un saut dans l’inconnu."


° http://groupelavenir.org/pour-quil-y-ait-plus-de-paix-au-pays-tete-a-tete-aubin-minaku-eveques-de-la-cenco/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203457&Actualiteit=selected
° http://www.lephareonline.net/22518-2/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6343

"29 12 15 - S.E. Mgr. Sikuli Paluku Melchisedech: Non au dialogue"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203447&Actualiteit=selected

"Joseph Kabila: « 2016 est une année de multiples défis en RDC »"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/31/actualite/politique/rdc-2016-est-une-annee-de-multiples-defis-affirme-joseph-kabila
[...]Retrouvez dans cet extrait sonore le discours complet du chef de l’Etat à l’occasion de la présentation des vœux à la nation:
  • play
  • stop
  • mute
  • max volume

00:00
06:38
  • repeat


Télécharger


"Message de vœux de Joseph Kabila: «rassurant» pour la majorité, «espoir déçu» pour l’opposition"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/02/actualite/politique/message-de-voeux-de-joseph-kabila-rassurant-pour-la-majorite-espoir

"Voeux 2016 : "Kabila" rate son ultime message à la Nation
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10489
"Le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou", a pu dire le philosophe Alain. Celui-ci aurait dû ajouter que "le pouvoir rend sourd et aveugle". Fou, sourd et aveugle, c’est l’impression que donne "Joseph Kabila". Ceux qui ont suivi, jeudi 31 décembre, le message de voeux de fin d’année 2015 fait par le président sortant congolais ont certainement été frappés par la vacuité du discours du locataire du Palais de la Nation. Face à la crispation ambiante, l’homme n’a pas été capable de montrer le chemin en donnant une perspective. Bien au contraire. Rester au pouvoir pour le pouvoir semble être pour lui l’unique but. 2016 pourrait être ainsi l’année de toutes les incertitudes.

Le jeudi 31 décembre 2015 devait marquer un événement. Le président sortant "Joseph Kabila" allait lire son ultime message de voeux de fin d’année à la Nation congolaise. Nombreux sont les ex-Zaïrois qui espéraient que l’orateur allait trouver les mots justes. Des mots de nature à "surprendre" agréablement l’opinion.
"Elu" en 2006 et "réélu" en 2011, "Joseph" a entamé vendredi 1er janvier 2016, la dernière année de sa présence à la tête de l’Etat congolais. "Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois", énonce le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution. Un sondage d’opinion pourrait révéler l’impopularité chaque jour grandissante de cet "OVNI-politique".
Le dernier message de voeux de fin d’année prononcé par le successeur de Mzee LD Kabila risque de ne laisser aucun souvenir sempiternel. Et ce à l’image des allocutions qu’il a prononcées respectivement le 28 novembre et le 14 décembre derniers. La raison est simple: les attentes de la population en termes de "décrispation" n’ont pas été rencontrées. "Joseph" n’a pas déclamé les "mots magiques" attendus pour générer la paix des coeurs et des esprits.

Propagande

Depuis le mois de juin 2013 à ce jour, quelques zélés thuriféraires du régime s’évertuent à entretenir le doute sur les intentions de "l’autorité" dite "morale" de la "majorité présidentielle" (MP) en cette année 2016. "Ecouter tout le monde et n’en faire qu’à ma tête", semble être la nouvelle devise du "fermier" de Kingakati.
En cette fin d’année, le pouvoir kabiliste, réputé calculateur, a multiplié des gestes de "générosité" par la distribution des dons notamment en vivres dans les orphelinats et hospices de vieillards. Et ce sous le regard complaisant des cameramen de la télévision publique, RTNC. Olive Lembe di Sita a joué le rôle de la "maîtresse des cérémonies". Le geste en soi n’est nullement blâmable. Ce qui est critiquable c’est les arriéré-pensées bassement politiciennes. Les dons occasionnels ne peuvent en aucun cas suppléer à une absence de politique sociale en faveur des plus démunis. Rien que de la propagande.

Qu’a dit en substance le président sortant "Joseph Kabila"?

"Joseph Kabila" a donné l’impression d’être déconnecté des réalités. A quelques semaines de la commémoration du quinzième anniversaire de son accession à la magistrature suprême - le 26 janvier prochain -, et à moins d’une année de la fin de son second et dernier mandat, le chef de l’Etat sortant a formulé des projets d’avenir. Il a ainsi parlé d’une "espérance permise pour tous au cours de l’année 2016 qui s’annonce" en faisant allusion à un "projet de paix et de développement en plein exécution".
Selon lui, la réalisation de ce prétendu "projet" dépend de la "cohésion nationale, fruit de la recherche constante des solutions consensuelles à toutes nos divergences". "Joseph Kabila" voudrait-il dire qu’après quinze années passées à la tête de l’Etat, il a encore besoin de "quelques années" supplémentaires pour "achever" son "projet de développement"? Questions : Comment pourra-t-il réaliser en un an voire en cinq ans ce qu’il n’a pu faire en quinze ans? Comment pourra-t-il améliorer le vécu quotidien de la population après quinze années d’échec?

Impuissance publique

Fidèle à sa logique, "Joseph Kabila" considère qu’il a encore des "défis à relever" en 2016. . Il cite en premier lieu "le défi de la consolidation de la paix". Ensuite, le défi du "développement" qui impose, selon lui, "la poursuite des efforts de croissance économique et de modernisation des infrastructures de base".
De quelle "consolidation de paix" parle-t-il lorsque l’Etat a donné et continue à donner toute la dimension de son impuissance publique - frisant la connivence - face aux rebelles ougandais de l’ADF-Nalu qui terrorisent et tuent impunément dans le Territoire de Beni, au Nord Kivu? Depuis octobre 2014 à ce jour, plus de 600 citoyens congolais ont été massacrés. Les présumés assassins restent introuvables. En mars 2015, Jamil Mukulu qui passe pour le leader de ces rebelles a été arrêté en Tanzanie et extradé en Ouganda. Il a été trouvé en possession de plusieurs titres de voyage dont un passeport congolais. La diplomatie congolaise n’a à ce jour entrepris aucune démarche auprès des autorités de Kampala. Preuve de complicité?
Qu’en est-il de la "croissance et de la modernisation des infrastructures de base"? Peut-on franchement parler de croissance dans un pays qui ne "produit" et n’exporte que du minerai à l’état brut? Peut-on parler de croissance dans un pays où la grande majorité de la population vit avec moins d’un dollar par jour et peine à satisfaire ses besoins les plus élémentaires en eau courante, électricité et soins de santé de qualité? Les infrastructures de base? Certes, certaines grandes artères ont été modernisées ou réhabilitées. Est-ce le cas des routes secondaires? Les habitants des communes de Makala et ceux de Ngiri Ngiri - pour ne citer que ces deux cas - pourraient y répondre.

L’année de toutes les incertitudes

Dans son speech, "Joseph Kabila" a évoqué, par ailleurs, "la création de nouveaux emplois, l’augmentation du pouvoir d’achat des masses laborieuses, l’amélioration des soins de santé pour tous et celle des conditions de scolarisation de nos enfants". Question : comment pourra-t-il réaliser un tel miracle en moins d’une année alors que son second et dernier mandat est censé prendre fin 90 jours avant la tenue de l’élection présidentielle prévue le 27 novembre 2016? L’homme aurait-il perdu toute lucidité?
Enfin, le président sortant, qui est pointé du doigt comme étant le responsable tant du blocage du processus électoral que du recul démocratique, refuse d’assumer son échec. Au lieu d’en tirer les conséquences en commençant à faire ses cartons, "Joseph Kabila" refuse de partir. Il considère que "la responsabilité" des forces politiques et sociales "est engagée" pour trouver "un consensus sur les nouvelles bases des scrutins prévus mais non encore réalisés à ce jour, à travers le Dialogue politique national et inclusif".

Aidé par quelques carriéristes qui gravitent dans sa mouvance et dans l’opposition, il espère se servir du fameux "dialogue" pour assouvir sa soif du pouvoir pour le pouvoir. L’homme dissimule à peine sa volonté de mettre le pays à feu et à sang au cas où cette ambition venait à être contrariée. Plusieurs caméras de surveillance ont été déployées à travers la ville de Kinshasa. Le pouvoir kabiliste compte sur l’armée, la police et l’ANR (Agence nationale de renseignements) pour intimider les forces du progrès. C’est ce "Kabila" appelle le "renforcement des mesures sécuritaires".
D’aucuns n’ont pas manqué d’exprimer une certaine inquiétude en entendant un chef d’Etat arrivé à la fin de son dernier mandat parler de la "nécessité de maintenir le cap" de son "action". Quel cap? Jeudi 31 décembre, "Joseph" a raté son ultime message à la Nation. Et l’année 2016 s’annonce comme l’année de toutes les incertitudes."


° http://www.radiookapi.net/2016/01/01/actualite/justice/rdc-joseph-kabila-accorde-une-remise-totale-de-peine-aux-condamnes-du

"Mobilisation spontanée à Lubumbashi / La foule pousse Katumbi à se présenter en 2016"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13791:mobilisation-spontanee-a-lubumbashi-la-foule-pousse-katumbi-a-se-presenter-en-2016&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"RDC: les détenteurs de téléphones portables doivent s’identifier"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151229-rdc-detenteurs-telephones-portables-doivent-s-identifier

""Joseph Kabila" et ses mentors préparent "l’apocalypse""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10483

"RDC : une note de l’ANR sur la réunion de Gorée fait polémique"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-note-de-lanr-sur-la-reunion-de-goree-fait-polemique/


° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-joseph-kabila-ne-veut-pas-organiser-les-elections/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8739&rubrique=POLITIQUE
° http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/2302-dialogue-kabila-va-parler
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6345
° http://www.rfi.fr/afrique/20151230-rdc-opposition-anr-lucha-filimbi-conference-goree
° http://www.radiookapi.net/2015/12/31/actualite/politique/rdc-2016-est-une-annee-electorale-affirme-corneille-nangaa
° http://www.lephareonline.net/palu-gizenga-lugi-mobilise-pour-le-dialogue-et-les-elections/





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 11/1/2016, 10:22 pm

"RDC:i nstabilité en vue pour 2016
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-instabilite-en-vue-pour-2016/
Avec un calendrier électoral encore flou, des manifestations annoncées en début d’année, un dialogue politique au point mort, une augmentation des arrestations et de la répression contre les opposants politiques et l’insécurité qui perdure à l’Est… l’année à venir s’annonce agitée au Congo.

Il ne faut pas être grand clerc pour prédire une année 2016 mouvementée en République démocratique du Congo (RDC). Principale cause : l’incertitude qui plane sur la tenue de la prochaine élection présidentielle prévue normalement fin 2016. Joseph Kabila effectue, selon la Constitution, son dernier mandat, mais l’opposition l’accuse de vouloir reporter les élections, afin de rester au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. Alors que sept scrutins étaient fixés entre 2015 et 2016, aucun n’a pu avoir lieu. Les élections locales ont été jugées « trop complexes et trop coûteuses » et les élections des gouverneurs des nouvelles provinces ont été remplacées par une simple nomination de « commissaires spéciaux », toujours faute d’argent selon le gouvernement.

Retards et « tripatouillages« 

Mais le « glissement »du calendrier électoral tant redouté par l’opposition  n’est pas une simple vue de l’esprit. Les obstacles semblent s’accumuler pour organiser dans les temps les élections générales. Pourtant, en moins d’un mois, le président Joseph Kabila s’est adressé par trois fois aux Congolais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a rassuré personne. Pour le président congolais, l’argent manque et il faut revoir le mode de scrutin « pour des élections moins coûteuses » – voir notre article. Le ministre Typhon Kin Kiey avait déjà proposé l’élection du président au scrutin indirect. Une disposition qui fait bondir l’opposition qui craint la corruption des grands électeurs. Entre retards et tripatouillages, un porte-parole de la majorité présidentielle, André-Alain Atundu, a lancé un dernier ballon d’essai en fin d’année, en affirmant que les élections ne pourraient se tenir d’ici 2 à 4 ans. En cause : les moyens financiers à réunir et fichier électoral « à nettoyer », notamment pour intégrer les nouveaux majeurs.

Plusieurs manifestations annoncées

Début 2015, le gouvernement avait déjà tenté de repousser les élections en conditionnant la tenue du scrutin à un recensement de la population, qui pouvait prendre… plusieurs années. Une forte mobilisation populaire avait alors fait plier le parlement, qui fait fini par retirer l’article litigieux. Mais à quel prix ? Les manifestations de janvier avaient été violemment réprimées par les forces de l’ordre. « Au moins 42 personnes ont été tuées » selon les ONG, lors des 4 jours de manifestations à Kinshasa et Goma – voir notre article. Pour l’année à venir, le Front citoyen 2016, une importante coalition d’opposition et de la société civile, a posé une « ligne rouge » au gouvernement pour publier un calendrier électoral consensuel. Il s’agit du 31 janvier 2016. Mais, le 19 janvier, l’opposition sera déjà dans la rue pour commémorer les manifestations de 2015. Un premier test de mobilisation à haut risque avant la manifestation traditionnelle du 16 février 2016, commémorant la marche des chrétiens de 1992 –voir notre interview de Martin Fayulu. Ce début d’année sera donc tendu dans les rues de Kinshasa, Goma et sûrement Lubumbashi, où les principaux leaders locaux katangais ont rejoint l’opposition à Joseph Kabila au sein du G7 –voir notre article. Depuis la création du parti des frondeurs de la majorité, toutes les manifestations ont été interdites dans les rues de la capitale du cuivre… même celles censées honorer la victoire du club de football (TP Mazembe), appartenant au très populaire Moïse Katumbi, désormais rival du président Kabila – voir notre article.

Dialogue de sourd

Pour contrer la crise politique annoncée, le président Joseph Kabila a décidé de convoquer un dialogue national. Objectif déclaré du chef de l’Etat : trouver « un consensus responsable » afin de « donner une chance à la relance du processus électoral et de garantir la stabilité et la paix pendant et après les élections ». Une négociation qui risque, au final, de ne porter que sur le maintien au pouvoir du président congolais au-delà de 2016. L’opposition a répondu « non » au dialogue redoutant un simple partage du pouvoir et la création d’un possible gouvernement de transition qui rallongerait le mandat du président actuel – voir notre interview de Jean-Bertrand Ewanga. Seule l’UDPS de l’opposant historique Etienne Tshisekedi avait répondu présent, conditionnant sa participation à une médiation internationale et au respect de la Constitution. Si le fils Tshisekedi, Félix, semblait tout d’abord le plus favorable au dialogue alors que le père paraissait encore réticent ; la donne s’est inversée après quelques mois et notamment après la rencontre de l’opposition de Gorée. Félix Tshisekedi s’est alors rapproché des anti-dialogue au Sénégal, alors que le Secrétaire général du parti, Bruno Mavungu, censé représenter la ligne officielle, continuait de prôner la présence de l’UDPS au dialogue. Au sein du parti d’opposition, pro et anti-dialogue se sont fortement opposés, créant de fortes tensions et l’émergence d’une fronde de 27 cadres de l’UDPS.

Répression politique accrue

Si l’année 2016 risque d’être agitée en RDC, l’année 2015 l’a été sur le front de la répression politique. L’opposition et les associations des droits de l’homme dénoncent « un retour à l’Etat policier ». Au banc des accusés : les forces de l’ordre congolaise. Les manifestations de l’opposition ont été violemment réprimées à Kinshasa et Goma en janvier 2015. Les ONG font le triste bilan « d’au moins 42 morts ». Mais la découverte en avril d’une fosse commune de plus de 400 corps à Maluku fait craindre qu’il pourrait s’agir des victimes de la répression de janvier qui, en plus des morts, a fait de nombreux « disparus » – voir notre article. Des allégations niées par les autorités congolaises qui affirment qu’il s’agit « de corps d’indigents provenant de l’hôpital central de Kinshasa ». Répression toujours : en octobre, Human Rights Watch (HRW) accuse les responsables des services de sécurité et du parti présidentiel (PPRD) d’avoir recruté des voyous pour attaquer et perturber la manifestation de l’opposition du 15 septembre à N’Djili – voir notre article. Les ONG dénoncent enfin la recrudescence des « arrestations politiques ». Des anciens membres de la majorité, passés dans l’opposition, se sont retrouvés en prison en 2015, comme Vano Kalembe Kiboko ou Jean-Claude Muyambo, arrêté pendant les manifestations de janvier. Christopher Ngoyi, un défenseur des droits de l’homme a également été interpelé en janvier et transféré à la prison de Makala pour sa participation aux manifestations contre la loi électorale. Enfin, Fred Bauma et Yves Makwambala, membres du mouvement citoyen la Lucha, sont détenus depuis mars, sans procès, après avoir été détenus 50 jours par les services de renseignements congolais (ANR) – voir notre article.

Insécurité persistante à l’Est

Deux ans après la fin de la rébellion du M23, l’insécurité règne toujours à l’Est du Congo. Plus de 70 groupes armés sont encore recensés au Nord et au Sud-Kivu. Human Rights Watch (HRW), qui enquête dans la région depuis de nombreuses années, s’inquiète de «la hausse alarmante du nombre de kidnappings ». Une augmentation qui constitue « une grave menace pour la population de l’Est de la RD Congo », selon la chercheuse Ida Sawyer. En 2015, « au moins 175 personnes ont été enlevés contre rançon » au Nord-Kivu par des groupes armés – voir notre article. Mais la région la plus touchée est sans doute celle de Beni, toujours au Nord-Kivu, où plus de 400 personnes ont été sauvagement assassinées par des présumés rebelles ougandais (ADF) depuis fin 2014. Ces massacres sans fin démontrent une nouvelle fois l’impuissance de l’Etat congolais (Joseph Kabila a effectué deux visites à Beni… sans résultat), mais aussi des casques bleus de la Monusco, incapables de ramener la sécurité dans la région – voir notre article. Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) a recensé plus de 70 groupes armés actifs dans l’Est du pays. Des groupes « plus fragmentés, moins soutenus par les puissances régionales », mais toujours aussi dangereux pour les populations civiles qui subissent pillages, vols et viols –voir notre article. En cas « d’emballement » de la contestation politique à Kinshasa, on peut supposer que l’Est du pays, encore très instable, pourrait replonger dans l’insécurité et le chaos. Mi-décembre, les autorités congolaises avaient dénoncé des « infiltrations d’ex-rebelles du M23 ». 1.000 combattants de cette ancienne rébellion auraient disparu d’Ouganda et du Rwanda après l’échec de leur rapatriement en RDC… toujours au point mort. Dernier élément en date qui démontre la faible efficacité de l’armée congolaise sur le terrain : depuis les premiers jours de 2016, une dizaine de villages du Sud-Kivu sont passés sous contrôle des milices Raïa Mutomboki.

Janvier et février 2016 : deux mois décisifs

Depuis sa réélection de 2011, entachée de nombreuses irrégularités et de fraudes massives, Joseph Kabila n’a jamais réussi à retrouver sa légitimité. Fin 2013, il a fait déjà tenté de renouer les fils de l’unité nationale au travers des Concertations… sans succès. Au fur et à mesure que la fin du mandat de Joseph Kabila se rapproche et que la perspective des élections de 2016 s’éloignent, les tensions augmentent en RDC. Pour le moment, ces tensions sont essentiellement politiques et concentrées sur la tenue (ou non) de la présidentielle avant la fin de l’année. 2016 risque donc de débuter par une épreuve de force entre majorité et opposition dans la rue avec les manifestations de janvier et février 2016. Pourtant, pour dégeler la crise politique au Congo, il y aurait bien une seule solution : que Joseph Kabila sorte de son silence et déclare que les élections générales se tiendront comme prévues fin 2016 et qu’il ne sera pas le candidat de la majorité présidentielle. Deux annonces que le président congolais ne semble pas prêt de concéder."

"Congo: l’année de tous les dangers
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/01/06/congo-lannee-de-tous-les-dangers/
« Le meilleur discours, c’est le silence » déclarait un jour le président Kabila. Même en adressant ses vœux de Nouvel An à la nation congolaise, il n’a pas failli à ses habitudes : il a annoncé que les membres du mouvement religieux Bundu dia Kongo, réclamant une plus grande autonomie pour la province, bénéficieraient de mesures d’amnistie et il a réaffirmé son intention d’ouvrir en 2016 un dialogue national avec les partis d’opposition. Mais il n’a pas répondu à la question que tous les Congolais se posent et qui inquiète les diplomates étrangers : alors que son deuxième mandat expire à la fin de cette année, le chef de l’Etat entend-il se représenter en modifiant la Constitution, ou pratiquer, avec le consensus de la classe politique, un « glissement » qui lui permettrait de postposer l’échéance électorale sans pour autant modifier la loi fondamentale ?
Le président s’est contenté d’affirmer qu’ « à travers le dialogue politique, nous tenterons d’atteindre un consensus sur plusieurs questions afin de jeter les bases permettant les futures élections… »

Ces propos n’ont pas rassuré la classe politique et un porte parole du parti d’Etienne Tshisekedi, le plus concerné par la perspective d’un dialogue avec le pouvoir, a réagi en dénonçant un « agenda caché ». Pour sa part le groupe dit du G7, le plus opposé à la perspective d’un « glissement » récuse l’idée d’un « dialogue » avec le pouvoir, dans lequel beaucoup voient plus un marchandage portant sur la répartition des postes et des prébendes qu’une véritable réflexion sur le devenir des institutions.
Alors que se rapproche l’échéance de la fin du mandat présidentiel en novembre 2016 et que persiste le blocage autour du processus électoral, aussi bien sur le plan financier que politique (les moyens nécessaires ne sont pas réunis et la communauté internationale refuse tout engagement avant de disposer du calendrier global) l’Eglise catholique a, de sa propre initiative et sans mandat politique, entamé une série de consultations. Les membres de la CENCO (Conférence épiscopale des évêques du Congo) ont rencontré cette semaine Aubin Minaku le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la « coalition pro-Kabila » ainsi que des représentants de l’opposition. L’Eglise assure que, sans prendre position sur le plan politique, elle entend œuvrer pour l’intérêt commun. Nul n’a cependant oublié qu’au début des années 90, face à un président Mobutu affaibli, l’Eglise catholique joua un rôle majeur dans la contestation du pouvoir et que c’est Mgr Monsengwo, aujourd’hui cardinal de Kinshasa, qui présida la conférence nationale souveraine à l’issue de laquelle M. Tshisekedi fut élu au poste de Premier Ministre. Même si elle ne représente plus que 40% de la population, la capacité de mobilisation de l’Eglise catholique n’est pas négligeable : le 16 février prochain, lors de l’anniversaire de la « marche des chrétiens » de 1992, elle pourrait mobiliser tous les adversaires du glissement ou d’un changement de Constitution . Et cela d’autant plus que tous les ténors qui dirigeaient l’opposition à Mobutu en 1992 sont encore actifs aujourd’hui, à commencer par Pierre Lumbi, qui était alors un dirigeant de la société civile et qui dirige aujourd’hui le Mouvement social pour le renouveau, deuxième groupe à l’Assemblée nationale, qui a quitté la majorité présidentielle en s’opposant à l’idée d’un troisième mandat.

A ce stade, tout se passe comme si certains des conseillers du président, redoutant l’implosion d’un pays encore fragile, à peine pacifié, étaient tentés par le pari du glissement ou de la prolongation, en misant sur plusieurs atouts : un dialogue qui porterait surtout sur la cooptation des élites et le « partage du gâteau» et les performances économiques que vient encore de rappeler le premier Ministre Matata Mponyo. Ce dernier a annoncé pour 2015 une croissance de 7, 7% qui pourrait atteindre 9% l’an prochain, et cela malgré la chute des cours du cuivre qui a perdu 26% de sa valeur en 2015. Pour assurer sa position, ce groupe compte aussi sur les forces de sécurité, qui avaient déjà brutalement réprimé l’opposition en janvier 2015 à Kinshasa et dans plusieurs autres villes, faisant plus de trente morts. Depuis lors, les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent un net durcissement et soulignent que les activistes non violents des mouvements Lucha et Filimbi sont toujours en prison et même qualifiés de « terroristes ». Un rapport de l’ONU relève qu’en 2015, 649 personnes ont été mises en prison, protestataires, activistes, opposants politiques…
Dans le Congo d’aujourd’hui, l’économie est sous contrôle même si les inégalités peuvent se révéler explosives, la classe politique pourrait être canalisée par le biais du dialogue ; les interlocuteurs occidentaux sont privés d’arguments en raison de leur tolérance à l’égard du Rwanda, de l’Ouganda et de tant d’autres cas de « prolongations » ; qu’il s’agisse des infrastructures, du désarmement des groupes armés, de la remise en route de l’Etat, le régime peut se targuer de réels succès. Mais une inconnue majeure subsiste : les jeunes de vingt ans n’ont pas connu la dictature de Mobutu, les guerres des années 90 sont déjà lointaines, le chômage touche 70 % d’entre eux et grâce aux réseaux sociaux, ils sont bien plus politisés que ne l’étaient leurs parents. Aspirant au changement plus qu’à la stabilité, combien d’entre eux sont ils prêts à descendre dans la rue, à l’instar de leurs voisins du Burundi ? Poser la question, c’est déjà formuler la pire des hypothèses…"



"« L’ASPIRATION DE TOUS » : LE MESSAGE CODÉ DE LA CÉNCO"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13835:l-aspiration-de-tous-le-message-code-de-la-cenco&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"PROCESSUS ÉLECTORAL BLOQUÉ, TENSIONS EN L’AIR, …TOUS PONCE PILATE !"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13827:processus-electoral-bloque-tensions-en-l-air-tous-ponce-pilate&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13819:dialogue-la-cenco-en-appelle-a-un-sursaut-patriotique&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"RDC: la Dynamique de l’opposition réitère son appel à l’alternance en 2016"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/09/actualite/politique/rdc-la-dynamique-de-lopposition-reitere-son-appel-lalternance-en-2016
"DIALOGUE : LA CONFUSION CONTINUE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6387

"Joseph Kabila : 2016 ne se fera pas sans lui" 
° http://www.jeuneafrique.com/mag/289494/politique/rdc-joseph-kabila-2016-ne-se-fera-lui/

"L’Asadho exhorte "Joseph Kabila" à se comporter en "arbitre impartial"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10502

ASADHO 
B.P.16737                 
KINSHASA 1
R.D. Congo
Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme
African Association for the Defense of Human Rights
                                                                                  Kinshasa,  le 06/Janvier /2016   
                                             Transmis copie pour information à :
–          Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ; 
–          Monsieur le Président du Sénat ; 
–          Monsieur le  Procureur  Général de la République ; 
–          Organisations des Droits de l’Homme (Toutes).
                                               A Son Excellence  Monsieur Joseph KABILA
                                               Président de la République Démocratique du Congo.
                                               de et à KINSHASA.
[/size]

Concerne :   Arbitrage  impartial de la vie politique.



Excellence  Monsieur le  Président de la République,
L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, tient à vous féliciter pour votre discours adressé au peuple congolais à l’occasion de la présentation des vœux pour l’année 2016 et dans lequel vous avez rappelé que le bien-être du peuple congolais et le développement de la République Démocratique du Congo sont toujours des priorités fondamentales pour votre administration.
C’est encore ici l’occasion de vous féliciter pour votre discours sur l’état de la nation prononcé devant le Congrès en date du  14 décembre 2015 et lors duquel vous nous avez montré que la paix, la stabilité et le développement  de la République Démocratique du Congo sont au centre de vos préoccupations. Cette occasion vous a permis aussi de mettre en évidence la détermination  des institutions publiques, sous votre direction,  à s’attaquer à toute personne ou circonstance qui menacerait la paix et la stabilité de notre pays.
En tant qu’organisation dont le travail se focalise sur la promotion, la protection des Droits de l’Homme et le développement démocratique, nous considérons que vos préoccupations en matière de paix, de stabilité et de développement de la République Démocratique du Congo sont aussi les nôtres.

En revanche,  nous ne considérons  pas comme valeur démocratique le fait de proférer des menaces et de considérer tous ceux qui ne partagent pas les options (programmes, politiques, dialogue…) prises par votre administration comme des ennemis de la République ou des « comploteurs » dont les activités menaceraient la paix et la stabilité du Congo. 
Pour vous permettre de consolider l’œuvre de stabilisation et de développement  de la République, le peuple congolais vous a élu pour un deuxième et dernier mandat,  en 2011, comme Président de la République et vous a donné aussi une majorité confortable à l’Assemblée Nationale, faisant de vous «le chef de la majorité présidentielle actuelle », deux atouts majeurs pour changer positivement les conditions de vie des congolais.  Cela étant, il nous parait superflu de revenir sur  les conditions chaotiques dans lesquelles les élections de 2011 avaient eu lieu et les multiples atteintes aux droits fondamentaux perpétrées par les forces de sécurités à cette occasion.
Comme si ces deux atouts ne suffisaient pas, l’article 69 de notre Constitution vous confie un autre rôle particulièrement important et délicat  d’être l’arbitre impartial de la vie politique en République Démocratique du Congo.  Une position qui exige de vous équité et justice  à tous égards.

Une femme ou un homme, quelles que soient  son intelligence, sa compétence, sa sagesse et son  expérience ne peut pas remplir  ce rôle d’arbitre impartial tout seul, il doit s’entourer de personnes dont la capacité à juger et à  lire les signes du temps  doit être aiguisé par l’expérience et par un sens élevé à mettre  l’intérêt général au-dessus de leurs intérêts personnels et partisans.
Sans oublier que la myopie et l’arrogance des personnes qui entourent l’arbitre peuvent être fatales tant pour l’arbitre que pour les autres parties intéressées. C’est ici que l’arbitre est appelé à faire attention aux personnes qui l’entourent.
Notons sur ce point que la prise de position de certains animateurs des institutions publiques et membres de votre famille politique sur la participation de quelques congolais à la conférence internationale sur les élections à Gorée, au Sénégal, nous ont vraiment  convaincu que le Président de la République est entouré de certains  femmes et hommes dont l’intégrité et la fiabilité peuvent être remises en cause.  Ils  ne peuvent donc  pas vous aider à bien arbitrer et à prendre de meilleures décisions.
Ils ont dit beaucoup de choses sur ce qui est aujourd’hui appelée «Affaire Gorée » sauf la vérité.  Tout a été orienté pour discréditer gratuitement vos compatriotes qui n’ont rien fait de contraire aux lois de la République.
Un des communicateurs de la Majorité Présidentielle, Monsieur INDIA OMARI, intervenant sur les antennes de la Télé 50, est allé très  loin en déclarant qu’il est en possession d’un enregistrement (vidéo ou autre) des enseignements subversifs qui ont été dispensés aux participants à la conférence de Gorée. Graves déclarations pour un homme qui communique au nom d’un des grands regroupements politiques de notre pays. La justice qui aurait dû s’intéresser à Monsieur  INDIA OMARI  pour le contraindre à produire ledit enregistrement est restée inactive, alors que nous avons là la possibilité d’avoir une des preuves de premières mains pour asseoir la prétendue culpabilité des congolais qui étaient sur l’île de Gorée.
Si au sein de la République, il y a des personnes qui ne doivent pas rendre compte de leurs actes/déclaration à la justice,   à cause de  leur appartenance à la Majorité Présidentielle,  nous considérons que l’avenir du Congo est incertain. 
Tant que notre justice ne fonctionnera pas de manière indépendante, juste et équitable, elle ne sera jamais un rempart pour la consolidation de notre jeune démocratie.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Dans la conjoncture actuelle où une partie de vos compatriotes refusent de prendre part  au dialogue ou pose des conditions pour y prendre part, nous nous imaginons la contrariété qu’une telle attitude vous pose.  Mais c’est précisément  en ce moment que vous êtes appelé à jouer avec tact  votre rôle d’arbitre impartial pour mettre ensemble ceux qui soutiennent le dialogue et ceux qui émettent des réserves.
Il se constate malheureusement que depuis que vous aviez lancé les consultations pour le dialogue à ce jour, votre rôle  d’arbitre impartial est loin de s’affirmer dans les faits.
Dès lors, le sursaut républicain vous appelle à vous mettre au-dessus de nous tous, pour revêtir votre casquette d’arbitre impartial, surtout que la fin de votre deuxième et dernier mandat approche. N’étant pas candidat à l’élection présidentielle de 2016 du point de vue constitutionnel, vous avez là une position qui vous permet d’être la clef de voute pour trouver des solutions aux  problèmes qui opposent votre famille politique aux forces politiques et sociales opposées au dialogue…
Excellence Monsieur le Président de la République ;
L’impartialité exigée de l’arbitre que vous êtes  ne devrait pas dépendre de votre  bon vouloir, mais de votre capacité à respecter et à faire respecter les lois de la République, à traiter tous vos  compatriotes sur le même pied d’égalité, quelle que soit leur appartenance politique ou sociale, à coaliser avec tous les hommes et femmes qui défendent les valeurs républicaines pour la consolidation de la paix et de la démocratie en République Démocratique du Congo. Si votre arbitrage ne se base pas sur les principes énoncés ci-dessus, si vous nous jugez en fonction de votre bon vouloir,  si vous travaillez  pour favoriser  les membres de votre famille politique au dépend  des autres  congolais, vous n’êtes plus l’arbitre impartial dont nous avons besoin dans la conjoncture actuelle.
Ces principes vous appellent à décrisper la situation politique actuelle dans l’intérêt de la démocratie. Pour certains, la décrispation passe par la libération des prisonniers politiques et d’opinion qui croupissent encore dans nos prisons aujourd’hui. A l’ASADHO,  nous voyons aussi les choses de cette façon. Si la libération des prisonniers qui vient d’être mise en œuvre peut s’étendre aux prisonniers politiques et d’opinion, Votre Excellence aura réalisé une œuvre utile. 
Excellence Monsieur le Président de la République,
A l’ASADHO, nous pensons  aussi que la vraie décrispation de la situation  politique viendra quand vous annoncerez que :
1° vous n’allez pas vous représenter pour un autre mandat à l’élection présidentielle prochaine ;
2° sous votre impulsion,  le gouvernement donnera à la CENI des moyens financiers pour organiser l’élection présidentielle dans le délai prévu par la Constitution.
Votre silence sur ces questions tient captifs les esprits de millions de congolais qui ne savent pas de quoi demain sera fait.
Si vous nous fixez, vous-mêmes,  sur ces questions, vous verrez que les esprits de tous seront libérés. Mêmes ceux qui ont des réserves pour participer au dialogue, y viendront  avec empressement.
Enfin, contrairement à ce que beaucoup de gens disent,  le dialogue ne peut être une solution magique à la conjoncture politique actuelle que  s’il s’inscrit dans le cadre des prévisions constitutionnelles tant en ce qui concerne l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel que pour le respect de la durée du mandat du président de la République.
Nous rappelons  que les décisions ou résolutions qui seront prises par les participants au dialogue ne peuvent avoir de force contraignante pour tous les congolais  que dans la mesure où elles s’aligneraient  sur le cadre politique déjà  défini  par la Constitution. Si, par contre les décisions ou résolutions du dialogue violent la Constitution, moralement, personne ne pourra être obligé de s’y soumettre.
Il est toujours possible que grâce aux forces de sécurité,  les résolutions du dialogue soient imposées de force au peuple comme cela est arrivé dans d’autres pays. Mais  dans l’histoire des nations, nous ne connaissons aucun roi, aucun dirigeant politique qui ait imposé des lois ou des décisions injustes ou violant la loi fondamentale  à son peuple éternellement. Le peuple finit toujours par se libérer. Raison pour laquelle l’utilisation des forces de sécurité contre un peuple doit faire l’objet d’une grande réflexion.
En ce moment, il nous parait que la paix, la stabilité et la sécurité de la République Démocratique du Congo dépendent principalement du respect de la Constitution et de l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Face à tout ce qui précède, il se dégage que vous êtes le personnage clef pour décider de ce que notre pays deviendra demain. Votre responsabilité dans la consolidation de la paix,  de la stabilité et de la démocratie  en République Démocratique du Congo est plus grande que celle de tout autre congolais en ce moment particulièrement difficile.
Nous restons convaincus que vous prendrez les meilleures décisions pour assurer un meilleur avenir à notre pays.
En tant qu’Organisation de Défense Droits de l’Homme, il est de notre devoir de partager avec vous nos préoccupations pour que vous puissiez y apporter des solutions durables et conformes à nos lois.
Veuillez recevoir, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments de profond respect.
 

Pour l’ASADHO

Me Jean Claude KATENDE

Président National.

——————————–
« Le pouvoir politique ne peut pas faire du bien s’il n’est pas entre les mains d’une femme ou d’un homme de bien » Maître Jean Claude Katende Avocat au Barreau de LUBUMBASHI Président National de l’ASADHO Tél :+¨, Skype: jckatende1 site web: www.asadho-rdc.net KINSHASA  République Démocratique du Congo"


"«Ban Ki-moon encourage le dialogue !»" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8788


"A qui la faute ?
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8812
Kabila avait déjà clos ses consultations, depuis le 28 novembre 2015.  Les Evêques, eux, ont clos les leurs, début janvier 2016.  Nangaa Corneille, le Président de la CENI, poursuit les siennes jusqu’à présent.  Et, pendant ce temps, les Pasteurs des églises de Réveil effectuent  la ronde  auprès des instances décisionnelles du pays. Finalement, Kabila avait  résolu de convoquer le dialogue, même si jusqu’à ce jour,  le comité préparatoire qui, en principe, devait être institué endéans dix jours, attend encore que Ban Ki-moon désigne  un  Facilitateur  International, à la demande de Kinshasa.  Les Evêques, après réflexion et sûrement, après l’appel du Pape,   ont, plutôt, mis sur pied un comité de suivi.   Au centre de tous ces remue-ménages, deux points cardinaux, à savoir, le dialogue et le processus électoral. A  la Dynamique et au G7, le Front Citoyen 2016 se radicalise. Faisant fi de toutes les vertus du dialogue, les Opposants  maintiennent  la pression, en passant à la vitesse supérieure. Une série de manifestations pacifiques sont, à cet effet, annoncées, avec comme point culminant, le 16 février 2016. Or, à la même date, le Pprd  a prévu une contremarche  à Kinshasa et en Provinces, pour un soutien massif au dialogue, dans le format officialisé, le 30 novembre 2015 via l’Ordonnance présidentielle.  Les rixes devant résulter de cette  avalanche de marches ou contremarches sont telles que nul ne saurait présager d’avance, le degré de  conséquences immédiates   liées, littéralement,  aux actes  des uns et des autres, dans la rue.  Mais, le moins que l’on puisse dire est qu’à ce stade, rien n’est encore perdu. Le match n’est pas encore joué. Il y a lieu de calmer le jeu et les esprits. Et que faire, alors ? Dire quoi à la Majorité qui ne jure que par le Dialogue ? Et dire quoi à l’Opposition qui ne jure que par le respect absolu de la Constitution, l’alternance démocratique et/ou les élections dans les délais ?
Difficile de donner une réponse dogmatique à cette épineuse  équation. C’est là, d’ailleurs,  que le message de Tshisekedi semble  déterminant. Depuis Bruxelles, l’homme fort de l’Udps annonce son retour à Kinshasa. Il promet, lui, de prendre date avec l’histoire, dans les jours à venir, pour mobiliser toutes les forces acquises au changement en vue de se battre becs et ongles, pour la survie de la démocratie, l’alternance démocratique et la relance du processus électoral sur les rails. L’appel de Tshisekedi, même s’il ne s’adresse pas seulement aux cadres et combattants de l’Udps, puisque le  dialogue est, lui-même, une affaire de tout le monde, attribue, par contre, la faute à Ban Ki-moon dont il dénonce  le silence  quant à la question de la facilitation internationale. Autrement dit, Ya Tshitshi  redonne un contenu à  ce qui apparaît, désormais, comme étant l’essentiel de  son agenda, pour le dialogue. Ainsi, le Sg de l’Onu devrait-il partager avec les congolais et ce, dans une certaine mesure, la responsabilité du  retard enregistré, pour le démarrage effectif de ces assises."



"Au-delà du délai constitutionnel : Corneille Nangaa prêt à publier un calendrier électoral réaménagé" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8817
"ANNONCE DE CORNEILLE NANGAA AUX EGLISES DE REVEIL
CENI : « UN CALENDRIER DU GLISSEMENT » "

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6389

"RDC: des acteurs politiques et de la société civile signent la charte du « Front citoyen 2016 »"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/09/actualite/politique/rdc-des-acteurs-politiques-et-de-la-societe-civile-signent-la-charte

"Fini les déclarations sans actions. 2016 : la Dynamique de l’opposition passe à l’acte !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8814
"Après la signature de sa charte . Front Citoyen 2016 : les choses sérieuses commencent…"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8815


"AFP - Massacre ethnique en RDC: 15 morts, l'armée et l'ONU accusées de passivité"
° http://information.tv5monde.com/en-continu/est-de-la-rdc-14-morts-dans-une-attaque-attribuee-des-rebelles-rwandais-7947
° http://www.jeuneafrique.com/291852/politique/carte-groupes-armes-autres-milices-pullulent-lest-de-rdc/

"RDC : Steve Mbikayi propose une transition politique dirigée par l’opposition"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/09/actualite/politique/rdc-steve-mbikayi-propose-une-transition-politique-dirigee-par
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8802&rubrique=POLITIQUE

"RDC : Moïse Katumbi, à la tête de la fronde"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/289442/politique/rdc-moise-katumbi-a-tete-de-fronde/

"Congo-Kinshasa : Les « services secrets » dirigés par un dangereux affabulateur"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10499

"Centrafrique : l’ONU exclut le contingent de la RDC de la Minusca"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/08/centrafrique-l-onu-exclut-le-contingent-de-la-rdc-de-la-minusca_4844267_3212.html

° http://www.rfi.fr/afrique/20160105-rdc-encore-une-nouvelle-plateforme-opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20160106-rdc-lucha-visite-prison-kombi-byumanine



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 13/1/2016, 9:04 pm

"Opportunisme :
Kinshasa : La date-anniversaire de la mort de LD Kabila célébrée avec pompe. Etrange

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10511
Le 16 janvier 2016, le Congo démocratique va commémorer le 15ème anniversaire de l’assassinat (?) du président Laurent-Désiré Kabila. Surprise. L’office religieux prévu au mausolée du défunt président sera rehaussé de la présence de "Joseph Kabila". Depuis plusieurs années, celui-ci déléguait cette obligation devenue, pour lui, assommante, à quelques proches. C’est le cas notamment du sénateur PPRD Abdoulaye Yerodia Ndombasi. La "revalorisation" aussi tardive que bruyante de "Mzee" semble motivée par des calculs politiciens. Le successeur de Mzee lance une "opération charme" au moment où il parait en panne d’imagination pour "sauver" son "dialogue politique national inclusif". Le 17 janvier, l’homme va présider une cérémonie analogue devant le monument du Premier ministre Patrice Lumumba.

Depuis 48 heures, la télévision nationale congolaise (RTNC) diffuse, à maintes reprises, des messages publicitaires de la "Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila", une organisation présidée depuis 2001 par Jaynet "Kabila". Des sources bien informées assurent que le trésor public verserait, chaque année, un montant de trois millions de dollars US à cette Fondation. Des fonds publics gérés dans une totale opacité.
A l’occasion de la commémoration du 15ème anniversaire de la mort mystérieuse de Mzee, la fratrie "Kabila" a trouvé un "filon" inattendu pour se faire du fric. La Fondation a prévu de vendre, à son siège situé sur le boulevard du 30 juin (au rond point Batetela), divers objets assortis de l’effigie de "Papa Kabila". A savoir : pagnes, polos, tasses, briquets, chemises etc. L’annonce publicitaire se termine par cette phrase pour le moins opportuniste : "Mzee Laurent-Désiré Kabila, nous ne t’oublierons jamais!". L’histoire ne dit pas l’usage qui sera fait du produit de vente.
Pour donner toute la "solennité" à la journée de ce samedi 16 janvier, le protocole de la Présidence de la République a conçu tout un programme officiel. Celui-ci a été lu à plusieurs reprises par un journaliste de la télévision nationale vêtu d’un "boubou" assorti de l’effigie de Mzee. Le confrère parle de "manifestations commémoratives des héros nationaux, Mzee LD Kabila et Patrice Lumumba". Les autorités civiles et militaires y sont conviées. Sans omettre les représentants du corps diplomatique en poste à Kinshasa. "Joseph Kabila" est attendu sur le lieu à 10h55. A 11h00, début du culte oeucuménique.

Dialogue de sourds

Depuis qu’il a prononcé son discours du 28 novembre 2015 annonçant la "convocation du dialogue politique national inclusif", le président sortant "Joseph Kabila" peine à mettre en route le "Comité préparatoire" chargé de s’occuper de l’aspect matériel. L’homme a des états d’âme. Le double anniversaire de la mort de Mzee et de Lumumba est une aubaine pour tenter de reconquérir une opinion kinoise qui n’est pas insensible au discours légaliste des initiateurs du "Front Citoyen 2016".
Le locataire du Palais de la Nation a déclaré notamment, dans ce speech, que seul le dialogue pourrait "permettre à notre Nation de prévenir une crise pouvant surgir du fait de la non résolution, en toute responsabilité, des problèmes posés". Il attend désespérément l’arrivée de la délégation de l’UDPS pour "convoler" dans une nouvelle "transition".

Dans son message de voeux de fin d’année, Etienne Tshisekedi wa Mulumba - qui parait tiraillé entre deux camps aux vues opposées - a dérouté le clan kabiliste en soufflant le chaud et le froid. Tout en clamant son attachement au dialogue, "Tshitshi" a dit haut et fort sa conviction en "l’alternance qui s’annonce" avant de souligner la nécessité "de trouver les voies et moyens en vue de sortir de l’impasse politique actuelle et d’obtenir par voie consensuelle, un processus électoral crédible et apaisé devant nous conduire aux scrutins tant attendus de 2016". "Il s’agit donc d’un nouveau processus que nous voulons tous exempt des tripatouillages des résultats (...)".
Lucide, Tshisekedi a fustigé l’autoritarisme ambiant tout en rappelant sa "détermination à défendre la Constitution et les délais qu’elle prescrit". Sans omettre d’exiger la réformation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il est désormais clair que le "dialogue" annoncé sera une foire d’empoigne. Un dialogue des sourds.

Promesse non-tenue

Selon des sources kinoise, "Joseph Kabila" et les "durs" de son régime seraient déjà à l’étude d’un "Plan B". Nous y reviendrons.
Revenons à la journée de samedi 16 janvier 2016. Les Congolais en général et les Kinois en particulier, ne manqueront pas de se rappeler que lors de son investiture le 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" avait pris l’engagement de faire éclater toute la vérité sur la mort de "son" géniteur : "Je rassure le peuple congolais qu’une enquête judiciaire est ouverte afin que la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de l’illustre disparu". La promesse n’a pas été tenue.
Pire, le Président de la Cour d’ordre militaire, le général Nawele Bakongo, a prononcé, en 2003, ces quelques mots étranges à la fin du procès des assassins présumés de Mzee : "Le procès Kabila n’est pas terminé. Les enquêtes se poursuivent. Il y aura d’autres procès, car on recherche d’autres coupables." Douze années après, rien ne s’est passé. Conclusion : la mort mystérieuse de Mzee LD Kabila est un dossier "classé".

Voilà pourquoi des observateurs sont curieux de savoir à quoi joue "Joseph Kabila" avec la cérémonie pompeuse prévue ce samedi 16 janvier 2016. Le 16 janvier 2015, le "raïs" a effectué une visite furtive au mausolée de LD Kabila. Une visite immortalisée par Grands Lacs Magazine. Yerodia l’a représenté à l’office religieux. "Joseph Kabila est en plein désarroi, c’est ainsi qu’il est prêt à faire feu de tout bois", commentait mardi un analyste qui se dit "kabiliste Mzeeiste".
"


"16 février : Catholiques, Front Citoyen 2016, PPRD… dans la rue
° http://www.lephareonline.net/22650-2/

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Marche-dEspoir-1992

Après plus de 20 ans de commémoration dans la répression ou la méditation, la journée du 16 février va connaître, cette année, un relief tout particulier. En effet, une mobilisation générale semble s’organiser autour de cette date dédiée à ceux que l’on appelle affectueusement les « Martyrs de la démocratie », tombés le 16 février 1992 sous les balles et coups de baïonnette de la soldatesque du maréchal Mobutu Sese Seko, de triste mémoire.
Les Evêques catholiques, réunis sous la bannière de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) étaient les premiers à annoncer les couleurs il y a un mois, en décrétant une marche pacifique des fidèles des diocèses de l’ensemble du pays, pour rendre un fervent hommage à leurs frères et sœurs tués il y a 23 ans pour la cause de la démocratie, mais aussi pousser la classe politique à dialoguer en vue de baliser la voie d’un processus électoral apaisé et transparent.


Pas plus tard que le week-end dernier, les deux plus grandes plates-formes actuelles de l’Opposition, à savoir le « Front Citoyen 2016 » et la « Dynamique de l’Opposition », ont inscrit aux calendriers de leurs actions visant à faire échec à tout dialogue politique, à tout glissement, à toute révision constitutionnelle et au troisième mandat du Chef de l’Etat, la participation de leurs cadres et militants à la marche des chrétiens du 16 février prochain.
Pendant le même week-end, le président du groupe parlementaire du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie), Emmanuel Ramazani Shadari, a donné de la voie et promis de faire descendre aussi leurs cadres et sympathisants dans la rue, pour une grande « marche de la paix », en souvenir des martyrs du 16 février 2016. Selon le même acteur politique, tous les partis affiliés à la Majorité présidentielle seraient associés à ladite marche, à travers toute l’étendue du territoire national.

Cocktail de la paix ou de la violence ?

La grande inconnue reste de savoir si tous les organisateurs des « marches » du 16 février 2016 sont animés de la même intention, à savoir celle d’honorer la mémoire des compatriotes ayant sacrifié leurs vies en vue d’obtenir la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine, un forum destiné à mettre fin au régime dictatorial de Mobutu et à ramener l’ex-Zaïre dans la voie de l’Etat de droit. Si tous visent réellement le déblocage du processus électoral et la tenue future d’élections apaisées, il est permis de croire en l’émergence d’un cocktail de paix entre filles et fils de ce pays. Qui ne serait pas heureux de voir des Congolaises et Congolais aux convictions politiques et confessionnelles divergentes fraterniser et redonner son véritable sens à une journée appelée à marquer, à jamais, la fin de la pensée unique et de l’Etat de non-droit en République Démocratique du Congo ? Si la paix est effectivement placée au centre de toutes les manifestations devant marquer le 23me anniversaire du massacre des chrétiens sous la seconde République, un grand pas aura été accompli dans la voie de la tolérance entre ceux qui se battent pour la conservation du pouvoir et ceux qui œuvrent pour sa conquête, le tout par des voies pacifiques et démocratique.
Par contre, si la commémoration des martyrs de la démocratie donne lieu à la mise en œuvre d’agendas cachés visant le recours à la violence en vue d’empêcher des manifestants pacifiques de leur rendre hommage, ce serait une terrible escroquerie politique ou sociale vis-à-vis des millions de concitoyens épris de paix et de justice, qui souhaitent que des différences d’approche des questions politiques et sociales du pays jaillissent la lumière de la démocratie. L’on espère vivement que le démon de la répression policière aveugle ou des dérapages des candidats à la marche du 16 février ne va pas montrer son hideux visage aux Congolais dans un mois, à Kinshasa comme en provinces."


"RDC: l'Église annule des marches mémorielles par crainte de "récupération" politique
(AFP 13/01/16)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-leglise-annule-des-marches-memorielles-par-crainte-de-recuperation-politique
L’Église catholique a décidé d'annuler les marches qu'elle comptait organiser en février en République démocratique du Congo en mémoire de chrétiens tués en 1992 à Kinshasa, par crainte de "récupération" politique dans un climat préélectoral tendu, selon un document reçu mercredi par l'AFP. Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avait annoncé fin novembre une "marche pacifique (...) dans tous les diocèses pour consolider la démocratie, le 16 février 2016", en mémoire de la "marche des chrétiens" réprimée dans le sang par le régime du dictateur Mobutu Sese Seko le 16 février 1992 à Kinshasa.
"Cette initiative a suscité des attentes contrastées et démesurées chez nos compatriotes", écrit le président de la Cenco, Mgr Nicolas Djomo dans une lettre adressée à tous les évêques du pays.

"Les uns y ont vu une action citoyenne aux fins politiques, d'autres ont envisagé une contremarche à la même date" et "le Saint-Siège nous a fermement recommandé de suspendre les initiatives qui peuvent être manipulées pour des fins politiques", lit-on dans cette lettre datée du 5 janvier, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Conscient du risque de récupération de notre initiative et d'affrontements éventuels entre les manifestants, il nous a semblé judicieux de surseoir à cette marche", ajoute Mgr Djomo, qui appelle ses pairs à transmettre cette information dans leur diocèse.

Au pouvoir depuis 2001, le président Joseph Kabila voit son deuxième mandat arriver à échéance en décembre 2016 sans possibilité de se représenter, aux termes de la Constitution.
Faute de fichier électoral à jour, la tenue d'une élection présidentielle viable avant la fin de l'année apparaît chaque jour plus improbable.
M. Kabila propose la tenue d'un "dialogue national" en vue d'"élections apaisées" (mais retardées), dénoncé comme un "piège" par la majeure partie de l'opposition, qui l'accuse de manœuvrer pour se maintenir en fonctions.

Samedi, le Front citoyen 2016, rassemblement antikabiliste nouvellement créé de partis politiques et d'associations, a annoncé qu'il comptait participer "activement" à l'appel de la Cenco à marcher le 16 février.
Mardi, la majorité a appelé à une "marche pour la paix" le même jour dans tout le pays.

L'épiscopat multiplie depuis des mois les interpellations à l'égard du pouvoir en insistant pour que la présidentielle ait lieu dans les délais prévus par la Constitution.
L’audience dont jouit l'Église sur les questions politiques s'étend bien au-delà des quelque 40% de catholiques que compterait le pays, du fait du rôle majeur qu'elle a joué dans l'ouverture démocratique du début de la décennie 1990."


"RDC : un peu d’eau dans le vin des évêques
° http://www.jeuneafrique.com/mag/292577/politique/rdc-deau-vin-eveques/
Jusqu'ici, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s'était toujours opposée à tout « glissement » du calendrier électoral de nature à per0ettre à Joseph Kabila de prolonger son bail au Palais de la nation. Sa position paraît moins tranchée en ce début d'année. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Evil or Very Mad  Evil or Very Mad

Que s’est-il passé ? Fin 2015, les évêques congolais entreprennent des consultations avec des forces vives du pays. « Par devoir pastoral », glisse un membre de la Cenco. À la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre, ils sont reçus par le chef de l’État. Rien ne filtre de l’entretien, mais le ton des ecclésiastiques baisse soudain d’un cran : la Cenco appelle désormais au dialogue, sans trop insister sur la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels. Elle met également en place un « comité de suivi » destiné à « rapprocher les protagonistes de la crise et à recréer un climat de confiance mutuelle », confie une source au sein de la structure épiscopale.
« C’est une sorte de prémédiation avant l’ouverture du dialogue », ajoute-t-elle. À l’en croire, « les évêques s’interrogent aussi sur le maintien de la marche des chrétiens prévue le 16 février par crainte d’une récupération politicienne ». Du pain bénit pour les autorités, qui craignaient que cette marche ne vire à la manifestation anti-Kabila. « Les évêques reviennent à la raison après le message du pape appelant les Congolais au dialogue », se félicite un conseiller du chef de l’État."

° http://www.jeuneafrique.com/263072/politique/rdc-vers-glissement-de-presidentielle-de-2016/
° http://www.jeuneafrique.com/37912/politique/constitution-cenco-paroles-d-vangile-en-rdc/


"Bataille pour l’alternance en 2016 : Kamerhe appelle à un grand rassemblement
° http://www.lephareonline.net/bataille-pour-lalternance-en-2016-kamerhe-appelle-a-un-grand-rassemblement/
«Quand tout nous a été enlevé, il ne nous reste plus que notre relation avec le peuple qui fermente notre lutte, notre détermination à ouvrer ensemble pour vivre dans un pays où les droits des citoyens et les libertés fondamentales sont garantis à tous et à chacun », a lâché Vital Kamerhe hier mardi 12 janvier 2016, devant des militants et cadres de son parti, UNION pour la Nation Congolaise (UNC), réunis à la paroisse Notre Dame de Fatima, à l’occasion d’un échange de vœux.

Dans son adresse, le président de l’UNC a appelé à un grand rassemblement de toutes les forces politiques et sociales pour permettre à la population congolaise de relever les défis qui se dressent sur le chemin de la démocratie et du changement.
Dans cette optique, Kamerhe a invité les Congolais de toutes les provinces et de toutes les tendances politiques à adhérer au « Front Citoyen 2016 », pour défendre la Constitution et obtenir l’alternance prévue dans  cette même loi fondamentale.
Il a affirmé que le « Front Citoyen 2016 »,  créé  à l’Ile de Gorée, au Sénégal, par des acteurs des partis politiques de l’opposition et  de la société civile, ne peut en aucune manière être perçu comme un complot contre la nation, mais plutôt une union des Congolais qui ont refusé l’arbitraire, le primat des stratégies individuelles, personnelles, des agendas cachés et qui sont prêts à se battre jusqu’au sacrifice suprême.
« Notre armée, c’est le peuple… notre armée, c’est la Constitution », a martelé le leader de l‘UNC.

Concernant le dialogue, Vital Kamerhe a fait savoir une fois de plus que son parti, l’UNC, et les autres forces de l’opposition, notamment la Dynamique et le G7, regroupés au sein de du « Front Citoyen 2016 », ne vont pas participer à ce forum, parce que les matières annoncées par l’initiateur de ce dialogue sont des prérogatives des institutions existantes, dont le gouvernement et la CENI .
«Ramener ces matières dans un cadre extraconstitutionnel  constitue une grave violation de la Constitution », a-t-il indiqué, avant de fustiger la campagne agressive qui se développe dans la ville de Kinshasa et dans les autres agglomérations du pays, tendant à imposer le choix du pouvoir qui voudrait faire passer son schéma du dialogue comme la seule voie de survie de la Nation.

           «Sans aller jusqu’à nous pencher sur l’origine des fonds massivement engloutis dans cette campagne au moment où le gouvernement martèle partout qu’il n’a pas d’argent pour organiser les élections, y compris un scrutin moins coûteux comme l’élection des gouverneurs des provinces nouvellement créées », a fait remarquer le président de l’UNC.
           Vital Kamerhe a toutefois rappelé l’attachement de son parti à la résolution de toutes les crises politiques par des voies pacifiques, sans préjudice pour la Constitution  et dans l’intérêt de la République.
           Voilà pourquoi, le président de l’UNC est convaincu qu’avec un minimum de volonté politique, un consensus peut être dégagé dans une discussion tripartite au sein de la CENI pour organiser les élections dans le délai constitutionnel.
           Abordant  le point relatif à l’insécurité à l’Est, particulièrement dans le territoire de Beni, Kamerhe a demandé au Président de la République d’organiser une rencontre avec les acteurs politiques, avec la participation de la Monusco, pour examiner ce qui n’a pas marché dans la partie orientale de la RDC, et prendre un engagement commun, afin que la population de Beni cesse de subir les ignobles barbaries devenues son lot quotidien.

Enfin, il a exhorté les militants et cadres de son parti à s’approprier les slogans ci-dessous :
« -Non au dialogue made in Kabila ;
-Non à un quelconque 3ème mandat ;
-Non au glissement … »."


"Dialogue : Vital Kamerhe se démarque !"
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8841




Compatriotiquement!

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 14/1/2016, 5:46 pm

"L’Église catholique annule des marches mémorielles par crainte de "récupération" politique
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10516
L’Église catholique a décidé d’annuler les marches qu’elle comptait organiser en février en République démocratique du Congo en mémoire de chrétiens tués en 1992 à Kinshasa, par crainte de "récupération" politique dans un climat préélectoral tendu, selon un document reçu mercredi 13 janvier par l’AFP.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avait annoncé fin novembre une "marche pacifique (...) dans tous les diocèses pour consolider la démocratie, le 16 février 2016", en mémoire de la "marche des chrétiens" réprimée dans le sang par le régime du dictateur Mobutu Sese Seko le 16 février 1992 à Kinshasa.
"Cette initiative a suscité des attentes contrastées et démesurées chez nos compatriotes", écrit le président de la Cenco, Mgr Nicolas Djomo dans une lettre adressée à tous les évêques du pays.
"Les uns y ont vu une action citoyenne aux fins politiques, d’autres ont envisagé une contremarche à la même date" et "le Saint-Siège nous a fermement recommandé de suspendre les initiatives qui peuvent être manipulées pour des fins politiques", lit-on dans cette lettre datée du 5 janvier, dont l’AFP a obtenu une copie.
"Conscient du risque de récupération de notre initiative et d’affrontements éventuels entre les manifestants, il nous a semblé judicieux de surseoir à cette marche", ajoute Mgr Djomo, qui appelle ses pairs à transmettre cette information dans leur diocèse.

Au pouvoir depuis 2001, le président Joseph Kabila voit son deuxième mandat arriver à échéance en décembre 2016 sans possibilité de se représenter, aux termes de la Constitution.
Faute de fichier électoral à jour, la tenue d’une élection présidentielle viable avant la fin de l’année apparaît chaque jour plus improbable.

M. Kabila propose la tenue d’un "dialogue national" en vue d’"élections apaisées" (mais retardées), dénoncé comme un "piège" par la majeure partie de l’opposition, qui l’accuse de manœuvrer pour se maintenir en fonctions.
Samedi, le Front citoyen 2016, rassemblement antikabiliste nouvellement créé de partis politiques et d’associations, a annoncé qu’il comptait participer "activement" à l’appel de la Cenco à marcher le 16 février.
Mardi, la majorité a appelé à une "marche pour la paix" le même jour dans tout le pays.

L’épiscopat multiplie depuis des mois les interpellations à l’égard du pouvoir en insistant pour que la présidentielle ait lieu dans les délais prévus par la Constitution.
L’audience dont jouit l’Église sur les questions politiques s’étend bien au-delà des quelque 40% de catholiques que compterait le pays, du fait du rôle majeur qu’elle a joué dans l’ouverture démocratique du début de la décennie 1990."

(AFP)


"MARCHE DU 16 FÉVRIER : LES ÉVÊQUES CÈDENT AUX PRESSIONS
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13872:marche-du-16-fevrier-les-eveques-cedent-aux-pressions&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Car%206631_200_200

Quels types de pressions ont eu raison de la détermination des évêques au point de « surseoir » à la marche des chrétiens programmée le 16 février 2016 ? Pour les uns, les princes de l’Eglise se réservent d’offrir à l’Opposition une opportunité de tirer des dividendes politiques ; pour d’autres les évêques se sont pliés aux menaces du président Kabila et sa majorité ; mais pour les évêques, il s’agit simplement d’éviter toute récupération politicienne, sur recommandation du Vatican, poussé par le nonce apostolique. La marche pour lancer l’année jubilaire ne sera plus une affaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo.
 Le Potentiel
 
Les évêques ne tiennent pas à offrir sur un plateau d’argent, la récupération politicienne de leur initiative d’une marche le 16 février 2016. Ils ont décidé de ne plus mettre les chrétiens dans la rue. La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s’est pliée, sous la pression du Vatican, à l’exigence de se concentrer exclusivement à la prière. Mais, il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’un marchandage qui aurait abouti à cette mesure contre le respect des prescrits de la Constitution par le président Kabila. L’omerta imposée sur le tête-à-tête qu’ils avaient eu avec le chef de l’Etat lors des consultations qu’ils avaient initiées est révélatrice. Ce rétropédalage n’est pas gratuit. La Cenco vient donc de commuer la marche de lancement de l’année jubilaire de la commémoration du massacre des chrétiens en 1992 qui exigeaient la réouverture de la Conférence nationale souveraine fermée par le dictateur Mobutu, à des prières œcuméniques.
 
L’approche de la fin du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila conformément à la Constitution du 18 février 2006 ainsi que les velléités voire des tentatives de modification de la loi fondamentale avaient donné lieu à l’évocation de l’article 64 par les évêques pour faire échec à tout projet qui irait dans ce sens. Aussitôt, cet appel citoyen a provoqué une levée de boucliers du côté des animateurs des institutions et de la Majorité présidentielle.[

Les pressions de la MP

A la MP, les évêques étaient traités de tous les noms d’oiseaux. En des termes durs, les communicants de la MP et des officiels ont invité la Cenco à se consacrer exclusivement à la prière et de laisser les laïcs faire la politique. Certains sont allés loin dans les allusions indiquant que les évêques avaient été payés pour lancer cet appel. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, lui avait « redouté une collusion » avec l’Opposition et des puissances étrangères. L’appel citoyen était considéré comme un soutien à l’Opposition. Comme pour démontrer qu’en haut lieu cette prise de position de la Cenco était mal prise, le procureur général de la République est sorti de sa réserve, mettant en garde quiconque, quelle que soit sa qualité, inviterait la population à descendre dans la rue, sur pied de la première partie de l’article 64 de la Constitution du 18 février 2016. Sans se faire prier, la Cenco a réagi vigoureusement estimant que ses membres ne pouvaient être considérés comme des agitateurs mais des Pasteurs qui ont à cœur le pays et le bon fonctionnement de la Constitution congolaise. Et à l’article 64, la loi fondamentale dispose : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe de personnes qui exercerait le pouvoir par la force ou qui l’exercerait en violation des dispositions de la Constitution ». Dans un élan de bras de fer, la Cenco a écrit : « L’interprétation qui est donnée de l’article 64 met le citoyen face à ses responsabilités», ajoutant qu’aucun évêque ne nourrissait l’intention de renverser le régime en place. Tout ce que les évêques demandent est le respect de la Constitution et des délais constitutionnels prévus par la Constitution. Cette position est réitérée dans le communiqué de Mgr Nicolas Djomo à l’issue des consultations conduites auprès des acteurs politiques pour un processus électoral apaisé.

Quand le Vatican s’en mêle

Selon un évêque, la pression du Vatican se serait ajoutée à celle de la Majorité, à côté des messages de soutien de l’Opposition qui a donné l’illusion d’une synergie. Samedi, le Front citoyen 2016, rassemblement antikabiliste nouvellement mis en place à l’île de Gorée (Sénégal), a annoncé qu'il comptait participer "activement" à l'appel de la Cenco à marcher le 16 février. Une preuve supplémentaire de cette récupération alors que la 
Majorité a programmé une contremarche dénommée « Marche pour la paix » le même jour. Pour une autre source bien introduite au Centre interdiocésain, le nonce apostolique en place à Kinshasa aurait joué un rôle déterminant dans la position du Vatican. Il aurait, en effet, considéré que « la récupération politicienne » de la marche du 16 février 2016 était évidente. « Cette initiative a suscité des attentes contrastées et démesurées chez nos compatriotes", écrit le président de la Cenco, Mgr Nicolas Djomo dans une lettre adressée à tous les évêques du pays.
"Les uns y ont vu une action citoyenne aux fins politiques, d'autres ont envisagé une contremarche à la même date" et "le Saint-Siège nous a fermement recommandé de suspendre les initiatives qui peuvent être manipulées pour des fins politiques", lit-on dans cette lettre datée du 5 janvier, dont l'AFP a obtenu une copie. Une source confirme l’existence de cette correspondance, ajoutant que le « Vatican n’avait pas laissé d’autres choix aux évêques que de se plier », affirmant que « l’émissaire des institutions dépêché à Rome avait 
frappé aux bonnes portes et avaient tenu un discours corroboré par le rapport de la nonciature apostolique ». L’AFP, qui cite la correspondance de Mgr Djomo écrit :« Conscient du risque de récupération de notre initiative et d'affrontements éventuels entre les manifestants, il nous a semblé judicieux de surseoir à cette marche », ajoute Mgr Djomo, qui appelle ses pairs à transmettre cette information dans leurs diocèses respectifs. Mais une question demeure, qu’en est-il de la sensibilisation qui avait déjà commencé dans certaines paroisses ? Va-t-elle s’arrêter subitement ?

Un compromis ?

Est-ce que les évêques ont plié sans obtenir des garanties que leurs exigences, notamment en matière de respect de la Constitution seront respectées ? Pour une source diplomatique « le président Kabila et les évêques ont trouvé un compromis lors de leur dernier entretien ». D’ailleurs, ce tête-à-tête s’est déroulé loin des caméras. Personne n’avait confirmé sa tenue jusqu’au communiqué de Mgr Djomo. A la Cenco « motus et bouche cousue » est de rigueur, mais dans les couloirs, il se dit que le respect de la Constitution après le dialogue et une brève transition est « un compromis acceptable qui fait aussi l’économie de sang ». Reste que pour certains évêques qui n’ont pas bien digéré cette volte-face, « ne font pas confiance » à la parole qui leur avait été donnée à GLM. En cédant aux pressions combinées du Vatican et de la Majorité présidentielle, les évêques mettent les Opposants face à leur responsabilité de s’assumer en cas d’éventuelle organisation des manifestations plutôt que de se greffer sur une initiative de l’Eglise. Il appartient au président Joseph Kabila et à sa Majorité de démontrer que « l’intérêt supérieur du pays passe avant le leur »."


"RDC : opposition et majorité dans la rue le 16 février
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-opposition-et-majorite-dans-la-rue-le-16-fevrier/
La marche annuel des chrétiens aura une résonance politique particulière cette année : Front citoyen 2016, Dynamique de l’opposition et PPRD  risquent de se retrouver ensemble dans rue pour rendre hommage aux  victimes du 16 février 1992. Un choc inédit à haut risque.

Le face à face promet d’être tendu le 16 février 2016 dans les rues des grandes villes congolaises. Les deux plus importantes plateformes de l’opposition, le Front citoyen 2016 et la Dynamique de l’opposition annoncent vouloir manifester pour commémorer, comme chaque année, la répression de la « marche pacifique des chrétiens » organisée le 16 février 1992. Mais cette année, le parti présidentiel (PPRD) descendra également dans la rue pour une « marche pour la paix », également à la mémoire des victime de 1992. Selon le quotidien kinois Le Phare, l’ensemble des partis de la majorité présidentielle seront associés à cette marche, prévue « à travers toute l’étendue du territoire ».

Une marche : deux causes

Cette année, la marche des chrétiens aura une connotation très politique. Car si opposition et majorité descendront officiellement dans la rue pour commémorer la journée du 16 février 1992, le message politique sera très actuel. L’opposition entend saisir l’occasion de cette mobilisation pour dire « non au 3ème mandat de Joseph Kabila » et à toute violation de la Constitution. Fin 2016, le mandat du président congolais arrive à son terme, mais l’opposition craint qu’il ne cherche à retarder le calendrier électoral ou à modifier la Constitution afin de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. Du côté de la majorité, cette manifestation sera avant tout une démonstration de force en forme de plébiscite pour le président Joseph Kabila. Le camp présidentiel voit également dans le message de la marche des chrétiens, un parallèle avec le dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat pour régler les désaccords électoraux. Un dialogue refusé par la majorité de l’opposition, à part l’UDPS d’Etienne Tshisekedi. En 1992, la marche des chrétiens avait fait plié le régime du maréchal Mobutu, afin de réouvrir la Conférence nationale souveraine. En 2016, la donne est inversée, c’est le pouvoir qui cherche à dialoguer avec l’opposition.

Mobilisation sous haute tension

Les deux manifestations risquent d’être tendues à Kinshasa et dans les principales agglomérations congolaises. En janvier 2015, l’opposition était déjà descendue dans la rue pour dénoncer la nouvelle loi électorale, conditionnant la tenue des élections au recensement de la population – voir notre article. Un recensement qui, selon les experts, pouvait prendre plusieurs années. La contestation s’était terminée en bain de sang : « au moins 42 morts » selon les ONG internationales, qui avaient dénoncé la violente répression de la police congolaise. En septembre 2015, une autre manifestation de l’opposition à N’Djili avait dégénéré lorsque des jeunes provocateurs, armés de bâtons s’étaient sont mis à provoquer la police et les manifestants – voir notre article. Des « voyous » qu’Human Rights Watch (HRW) avait accusé d’être payé par le pouvoir – voir notre article. Une opération de provocation rémunérée 65 $ pour chaque « recrue », selon l’ONG. Dans ce contexte de répression politique accrue, la mobilisation du 16 février s’annonce particulièrement périlleuse. Mais avant cette date, d’autres manifestations pourraient se tenir à Kinshasa à partir du 19 janvier, pour commémorer les un an de la répression de janvier 2015. Mais pour l’heure, aucun parti politique n’a annoncé de mobilisation pour cette date, préférant ne pas prendre le risque d’un refus d’autorisation des autorités congolaises. Les opposants ont préféré se rabattre sur le 16 février, une date plus consensuelle. Il n’empêche que des mouvements spontanées de manifestations ne sont pas à exclure à partir du 19 janvier."


"[...](On peut faire deux séries de commentaires divergents : la première pour constater qu’effectivement les partis politiques se sont précipités comme un seul homme dès que l’intention de l’Eglise, de « marcher » à cette date, a été connue. La raison en est évidente : le potentiel de mobilisation de l’Eglise est infiniment supérieur à celui des partis. La tentation de tenter une « récupération » serait donc irrésistible pour les partis, dès l’annonce d’une « marche des chrétiens » et l’Eglise ne pouvait l’ignorer. Elle aurait donc dû veiller, depuis la toute première annonce de cette marche, à prendre des contacts pour s’assurer, par exemple, d’un accord général pour n’arborer aucune pancarte, calicot, slogan etc… autres que ceux de la marche. 
La deuxième, moins gentille, consiste à remarquer que l’Eglise exécute encore une fois son exercice favori : la reculade. Cela peut se comparer avec ce qui s’est passé en 2011. L’Eglise a dépensé beaucoup de moyens et d’énergie pour mettre en place son propre réseau d’observateurs dans les bureaux de vote.
 Mais l'Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs malgré cette déclaration du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa : « Les résultats publiés ne sont conformes ni à la justice ni à la vérité “ A force de reculer, on finit par tomber ! NdlR)[...]"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203567&Actualiteit=selected

° http://www.radiookapi.net/2016/01/14/actualite/politique/rdc-leglise-catholique-annule-la-marche-du-16-fevrier
° http://groupelavenir.org/par-crainte-de-recuperation-politique-la-cenco-annule-la-marche-programmee-le-16-fevrier-2016/



"Vous avez dit "préserver la paix chèrement acquise"?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10515
Depuis qu’il a pris l’initiative de "consulter" les représentants des forces politiques et sociales en vue de la tenue du sacro-saint "dialogue politique national inclusif", le président sortant "Joseph Kabila" répète sans cesse que ce forum vise à "préserver la paix chèrement acquise". Il omet chaque fois de nommer l’individu ou le groupe d’individus qui menacerait cette "paix".

Dans son discours du 28 novembre dernier annonçant la convocation de cette réunion, "Kabila" a rappelé les points devant, selon lui, faire l’objet des discussions. Ils sont connus : le fichier électoral, le calendrier électoral, la sécurisation du processus électoral et le financement du même processus. "C’est aussi à travers cette voie que nous garantirons la stabilité et la paix chèrement acquises, avant pendant et après ce processus, par-delà nos divergences d’opinion", déclarait-il.
Les représentants des forces politiques et sociales proches de l’opposition crient leur stupeur de voir le chef de l’Etat sortant convoquer le plus sérieusement du monde une assemblée regroupant plusieurs centaines de personnes (leaders politiques, activistes de la société civile, chefs coutumiers et autres religieux...) pour débattre des questions techniques (calendrier électoral et fichier électoral) relevant des prérogatives constitutionnelles attribuées à la CENI (Commission électorale nationale indépendante).

Lors de l’entrevue qu’il a eu, lundi 11 janvier, avec le président de la CENI, le nouveau patron de la Monusco, le Nigérien Maman Sidiku, n’a pas usé de la "langue de bois diplomatique" en rappelant à Corneille Nangaa que le nettoyage du fichier électoral, une tâche technique, ne peut être subordonné à un prétendu "consensus politique". Il en est de même du calendrier électoral.
En prenant cette position, le numéro un de la Mission onusienne au Congo-Kinshasa a, sans le vouloir, privé le dialogue cher à "Joseph Kabila" de ses "béquilles". Ce dialogue devient sans objet ni intérêt. Etant entendu que le financement et la sécurisation du processus électoral relèvent des missions régaliennes de tout Etat digne de ce nom. Point n’est, dès lors, besoin de convoquer tous les chefs coutumiers du Congo et les pasteurs des églises dites de réveil pour en parler.
Au risque de se disqualifier devant l’opinion tant nationale qu’internationale, "Joseph Kabila" doit, sans délai, libérer le processus électoral.

"Préserver la paix chèrement acquise". Parlons-en! Peut-on décemment soutenir que la paix règne aux quatre coins du Congo-Kinshasa? Peut-on parler de "paix chèrement acquise" alors que les pouvoirs publics sont incapables de garantir à leurs administrés le bien le plus cher à l’homme à savoir le droit à la vie? Peut-on parler de "paix chèrement acquise" dans une société où règne la misère économique, l’oppression politique, l’exclusion et les discriminations? La sécurité des personnes et des biens ne constitue-t-elle pas l’échec le plus patent des quinze années d’exercice du pouvoir par "Joseph Kabila"?
Est-il besoin de souligner que la paix dont parle "Joseph Kabila" est purement imaginaire quand on sait que depuis le mois d’octobre 2014 à ce jour, près de 700 habitants du Territoire de Beni, au Nord Kivu, ont été impunément massacrés? Les présumés assassins courent-ils pas toujours et encore? D’autres faits?

En séjour à Bunia, en Ituri, dimanche 9 janvier, le rapporteur de l’Assemblée nationale, Berocan Keraure (CCU), n’a-t-il pas invité les miliciens de FRPI (Forces de résistance de l’Ituri) à "déposer les armes" et "à participer au dialogue national convoqué par le Président de la République pour présenter leurs revendications"? Des pistoleros continuent donc à disputer à l’Etat congolais l’exercice du monopole de la contrainte organisée sur son territoire? Y a-t-il meilleur aveu d’insécurité et d’impuissance?
Au Nord comme au Sud Kivu, des bandes armées continuent à répandre impunément la peur et la mort. Les pouvoirs publics ne sont d’aucun secours. Et pourtant, ce sont généralement des autorités civiles et militaires proches parmi les proches de "Joseph Kabila" qui sont affectées dans cette partie du pays. Complicité?

Samedi 9 janvier, des médecins et des infirmiers ont organisé une "marche de solidarité" pour protester contre l’enlèvement de leur collègue Dr Kambale Pendeza Edgard, médecin chef du Centre de santé de référence de Mambingi, situé à une cinquante de kilomètres de Butembo dans le Territoire de Beni. Le médecin a été enlevé depuis le 5 janvier. "L’enquête est en cours", diront les responsables sécuritaires.
Les assassinats et les enlèvements ne se comptent plus dans la partie orientale du Congo. Une région où les rebelles ougandais ou prétendus tels continuent à imposer leur loi. Où est passé l’Etat? Vous avez dit "préserver la paix chèrement acquise"? Peut-on franchement parler de paix sans redonner confiance aux populations par la pacification effective des coeurs et des esprits?"



"Dialogue version Tshisekedi : Lisanga décrète une mobilisation nationale "
° http://www.lephareonline.net/dialogue-version-tshisekedi-lisanga-decrete-une-mobilisation-nationale/

"Kamerhe refuse le dialogue selon le format Kabila"
° http://www.lephareonline.net/kamerhe-refuse-le-dialogue-selon-le-format-kabila/





Comparioiquement!

PS


"Kinshasa: le «Front citoyen 2016» maintient ses manifestations du 16 février
° http://www.radiookapi.net/2016/01/14/actualite/politique/kinshasa-le-front-citoyen-2016-maintient-ses-manifestations-du-16
Le «Front citoyen 2016» maintient son programme de manifestation du 16 février, malgré le désistement de l’Eglise catholique qui a annulé ses marches prévues à cette date. Le porte-parole de  cette plateforme politique, Jean-Claude Katende, l’a déclaré jeudi 14 janvier à Radio Okapi. Selon lui, le «Front citoyen 2016» va se concerter pour monter des stratégies afin d’honorer la mémoire de ces  citoyens morts au nom de la démocratie en 1992 à Kinshasa.

Jean-Claude Katende a souligné la nécessité d’honorer la mémoire des Congolais tués pour la cause de la démocratie :   
«Du côté du Front citoyen 2016, nous allons nous réunir pour voir comment nous allons orienter nos actions par rapport à la journée du 16 février. Ce qui est sûr, c’est que le Front citoyen 2016 fera quelques activités à cette date-là, pour rappeler la mémoire des Congolais qui étaient tombés sous les balles des forces de sécurité pour la démocratie.»
Le «Front citoyen 2016» aurait souhaité que l’Eglise catholique maintienne la manifestation qu’elle avait prévue le 16 février. «Nous aurions souhaité nous associer aux actions prévues par l’Eglise catholique, parce que nous ne voyions pas comment on pouvait faire des activités séparées pour la même date», a poursuivi la même source.
L’Eglise catholique a décidé d'annuler les marches qu'elle comptait organiser en février en République démocratique du Congo en mémoire de chrétiens tués en 1992 à Kinshasa, par crainte de «récupération» politique dans un climat préélectoral tendu."




# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 18/1/2016, 4:13 am

Voici qu'en lieu(?) de ne répondre à une sollicitation des Congolais la CI via l'UA semble se préoccuper davantage de l'avenir du malade qu'est le Congo en prenant l'initiative de le guider dans le fameux dialogue...
Bonne nouvelle pourvu que ces initiatives ne fassent pas l'impasse pour des symboliques et formelles raisons de "présence" sur les préoccupations légitimes du peuple Congolais qui demande des comptes au pouvoir qui l'a enfoncé dans ce chaos !

Quel dialogue veut  promouvoir l'UA ?
Cette initiative n'apportea un plus aux Congolais que si elle ôte à "JK" son imposition d'un dialogue à ses conditions; il devra devenir une négociation ouverte et respectueux du contrat national fait avec la pays à son intronisation selon nos lois, quitte à le renégocier à l'occasion pour l’intérêt de la Nation et non pour des avantages individuels ou coporatistes...
A l'opposition de se monter vigilante : une de ses conditions serait remplie, une médiation étrangère pour éviter que "JK" y impose un rappot de force en sa faveur et on attend à côté l'obligation pour un pouvoir de rendre des comptes sur fond du respect démocratique de nos lois !
A bon entendeur............


""Dialogue" : Mme Zuma et Louis Michel à la rescousse de "Joseph Kabila"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10521
Dans un communiqué de presse daté du 14 janvier 2016, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA) exhorte les partis politiques, la majorité, l’opposition ainsi que les forces vives à participer au "dialogue" initié par "Joseph Kabila". Selon des sources proches de la Présidence de la République à Kinshasa, Barnabé Kikaya bin Karubi, conseiller diplomatique, était attendu ce week-end à Bruxelles. Mission : convaincre le député européen Louis Michel à soutenir la demarche de Mme Zuma auprès des instances dirigeantes de l’Union européenne. L’ancien chef delà diplomatie belge serait attendu à Kinshasa.

"La présidente de l’Union africaine suit avec le plus grand intérêt l’évolution des consultations en cours en vue de la tenue du dialogue national inclusif initié par le président Joseph Kabila". C’est par ces mots que l’ex-épouse du président sud-africain Jacob Zuma entame son texte.
Selon Nkosazana Dlamini Zuma, l’UA "appuie" cette idée dont le but consiste " à promouvoir l’harmonie et la paix" et de "faire taire les bruits des armes jusqu’en 2020".
Sans piper un mot sur le facteur qui, selon elle, ferait planer une menace imminente sur l’ex-Zaïre, la présidente de l’UA dit appuyer " avec force " cette "initiative" qu’elle considère comme l’unique voie permettant au pays "de consolider l’unité nationale et la cohésion".

Elle encourage les partis politiques, la majorité, l’opposition, la société civile, les religieux et les forces vives " à se réunir afin de trouver un consensus non seulement pour préserver les acquis dans le domaine de la paix, la stabilité, la sécurité et le développement mais aussi pour consolider le processus démocratique ". Mme élude sciemment la part de responsabilité personnelle de " Joseph Kabila " qui multiplie des artifices pour empêcher la tenue de l’election présidentielle dans les délais constitutionnels. Alors que son second et dernier mandat expire le 19 décembre prochain.
Joignant la parole aux actes, la présidente de la Commission de l’UA annonce qu’elle va dépêcher l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo à Kinshasa. Kodjo sera accompagné d’un panel de personnalités africaines.
Les envoyés de l’UA ont reçu de " consulter " les parties congolaises. Nkosazana Dlamini Zuma sera-t-elle entendue ? On peut en douter. Certains leaders politiques de l’opposition congolaise ne manqueront pas d’accoler l’épithète "intéressée" à la démarche de l’ex-épouse de l’actuell chef de l’Etat sud-africain Jacob Zuma. Celui-ci a d’importants intérêts au Congo. Outre le pétrole au Nord Kivu, il y a le fameux projet "Inga lll". Inutile de parler de l’opérateur de la téléphonie mobile " Vodacom" lequel occupe une position dominante au Congo démocratique.

Consciente de ces difficultés, Mme Zuma tente d’impliquer l’Union européenne dans sa démarche. On apprend ainsi que grâce aux bons offices du président togolais Faure Gnassingbé, le président sortant "Joseph Kabila" et le Belge Louis Michel pourraient très bientôt "fumer le calumet de la paix". Le conseiller diplomatique à la Présidence de la République, Kikaya bon Karubi, devait prendre un vol de SN Brussels Airlines ce dimanche 17 janvier. Destination : Bruxelles. Dans la capitale belge, l’ancien ambassadeur à Londres devrait transmettre à " Tonton Michel " une invitation du "rais" à se rendre à Kinshasa entre fin janvier et début février.
Pour la petite histoire, Louis Michel - qui est le papa de l’actuel Premier ministre belge - était fâché avec "Joseph Kabila". Le député européen a, à maintes reprises, fustigé la " dérive autoritaire " de son ancien protégé.

Pour les Congolais, !’ancien chef de la diplomatie belge a découvert tardivement ce que, eux, savaient déjà. Les mêmes Congolais ont gardé au travers de la gorge une déclaration du même Louis Michel selon laquelle " Joseph Kabila représente l’espoir pour le Congo ". C’était en 2008 sur RTL-TVI. On espère que " Papa Michel" se gardera de jouer l’avocat d’une cause désespérée au risque de ternir davantage une image écornée.
On rappelle qu’en Belgique, le parti dominant, la Nieuwe Vlaamse Alliantie (NVA), a fait savoir son opposition à toute contribution du Royaume au budget de la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Et ce aussi longtemps que "Joseph Kabila" n’aura pas renoncé de manière expresse à l’idée de briguer un troisième mandat.

Contrairement à Mme Zuma, l’Union européenne n’ignore nullement que la paix et la stabilité au Congo-Kinshasa sont menacée non pas par l’absence d’un dialogue mais bien par la "maladie du pouvoir" dont souffre le président sortant "Joseph Kabila". Et que le " dialogue politique national inclusif " dont celui demande à cor et à cri n’est qu’un fallacieux prétexte pour violer la Constitution. Et partant, empêcher l’avènement de l’alternance démocratique.
Dans son allocution d’adieu, l’ancien ambassadeur de France à Kinshasa, Luc Hallade, n’avait pas dit autre chose : "Il faut savoir quitter le pouvoir". Il a souligné au passage que le personnel politique congolais devait s’approprier le principe de l’alternance et s’abstenir de la quête du "pouvoir à vie". Suivez son regard..."




"Dialogue en RDC: l'UA reprend la main sur la médiation
° http://www.rfi.fr/afrique/20160117-dialogue-rdc-ua-reprend-main-mediation-edem-kodjo-pouvoir-opposition

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 EDEM%20KODJO2_0
Edem Kodjo, l'ancien Premier ministre du Togo, a pour mission de faciliter le dialogue entre pouvoir et opposition congolaise.

En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila avait invoqué un dialogue politique national fin novembre. Une fronde au sein du gouvernement, à un an de la supposée élection présidentielle, avait secoué la politique nationale. Depuis, les discussions piétinent. Et la médiation onusienne déplaît. C'est l'Union africaine qui à son tour prend les choses en main.


L'annonce est passée en toute discrétion le 14 janvier dernier : la commission de l'Union africaine a demandé à Edem Kodjo de se rendre au plus vite à Kinshasa. L'ancien Premier ministre togolais, et membre du groupe des sages au sein de l'organisation panafricaine, aura donc la lourde tâche de faciliter le dialogue entre pouvoir et opposition.
Mais convaincues que le président Kabila cherche à prolonger son mandat à la tête du pays, les deux principales coalitions de l'opposition, le G7 et la Dynamique, ont annoncé qu'elles ne prendront pas part à ce dialogue.

Saïd Djinnit jugé inefficace

Par cette nomination, l'Union africaine reprend en main le dossier, après l'ONU. Précédemment, c'était l'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, qui avait été dépêché. Mais les opposants lui reprochent son manque de résultats lors de la médiation burundaise. Le diplomate algérien avait en effet jeté l'éponge en juin dernier.
Edem Kodjo sera-t-il mieux accueilli ? Il y a plus d'un an, l'Union africaine avait déjà donné sa confiance à l'homme politique togolais. Edem Kodjo avait été chargé de faciliter la résolution de la crise burkinabè, après la démission de Blaise Compaoré."


"RDC: Edem Kodjo chargé par l’UA de mener les consultations en vue du dialogue
° http://www.radiookapi.net/2016/01/17/actualite/politique/rdc-edem-kodjo-charge-par-lua-de-mener-les-consultations-en-vue-du

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 DSC_0485
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aux partis politiques de la majorité et de l'opposition ainsi qu’à la société civile de participer au dialogue. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé à Edem Kojo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe de sages de l’UA « de voyager de toute urgence à Kinshasa pour mener les consultations nécessaires pour le lancement du dialogue ».


Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a annoncé la convocation d’un dialogue politique inclusif « avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant la voie à des élections crédibles et apaisées ».
Un communiqué publié samedi 16 janvier par l’Union africaine indique que Nkosazana Dlamini-Zuma continue de suivre les discussions en cours en RDC sur la convocation de ce dialogue.
« La présidente de la commission soutient fortement cette initiative comme le seul moyen de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés le pays et de consolider l'unité et la cohésion nationale. Elle espère que ce dialogue tant souhaité sera inclusive et tenue dans un climat de paix, de compréhension et d'harmonie nationale », lit-on dans le communiqué.
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aux partis politiques de la majorité et de l'opposition ainsi qu’à la société civile de participer au dialogue pour trouver un consensus afin de consolider le processus démocratique en RDC.  
Un dialogue qui divise

La convocation de ce dialogue politique anime la classe politique depuis plusieurs mois.
A la Majorité présidentielle, on soutient que ce forum permettra de discuter des questions liées au processus électoral.
Son porte-parole, Alain André Atundu, estime que le dialogue est la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion, la paix sociale et la démocratie en RDC.
A l’opposition, les avis sont plus partagés.
Certains opposants s’y opposent, soutenant que ce dialogue est destiné à prolonger le deuxième et dernier mandat de l’actuel président Joseph Kabila qui s’achève en décembre prochain.
A la place du dialogue, ils proposent la tenue d’une rencontre tripartite Ceni-opposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral.
Parmi les tenants de cette ligne, on compte notamment les leaders de la Dynamique de l’opposition, du G7 et Moïse Katumbi.

Le principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, se dit prêt à participer au dialogue mais il pose une condition : la médiation internationale.
D’autres opposants sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part.
Ils ont constitué une coalition dont font partie Justin Bitakwira, Arthur Z’Ahidi Ngoma, Steve Mbikayi, Azarias Ruberwa et Mushi Bonane."
A (re)Lire: RDC: Joseph Kabila annonce la convocation du dialogue politique national
A (re)Lire: RDC: la Dynamique de l’opposition ne participera pas au dialogue politique


° http://www.jeuneafrique.com/294234/politique/presidentielle-rdc-front-citoyen-2016-compte-faire-respecter-constitution/





Compatriotiquement!

hr]
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 18/1/2016, 6:04 pm

"Dialogue: Kinshasa prend acte de la désignation d’Edem Kodjo
° http://www.radiookapi.net/2016/01/18/actualite/politique/dialogue-kinshasa-prend-acte-de-la-designation-dedem-kodjo
Le gouvernement congolais dit prendre acte de la désignation, par l’Union africaine (UA), de l'ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations en vue du dialogue national annoncé par le chef de l’Etat.

Pour son porte-parole, Lambert Mende, la Majorité présidentielle ne pose aucune condition pour prendre part à ce dialogue.
Le problème de la facilitation est plutôt posé au niveau de l’opposition, note-t-il.
«Le problème de la facilitation ne se pose pas pour la partie Majorité présidentielle mais ça se pose plutôt pour l’opposition qui tient à ce qu’il y ait une facilitation, médiation ou co-médiation étrangère. Nous, [Majorité présidentielle] nous voulons que les Congolais puissent se retrouver autour d’une table pour parler de leur pays», explique M. Mende.
Le porte-parole du gouvernement estime également que si ça ne dépend que de sa famille politique, le dialogue aurait déjà été organisé et serait clôturé.
La nomination d’un facilitateur international est la condition posée par l’UDPS, principal parti de l’opposition, pour participer au dialogue.

D’autres partis de l’opposition rejettent cette rencontre, proposant la tenue d’une rencontre tripartite Ceni-opposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral. Martin Fayulu qui fait partie de ce groupe a déclaré à Radio Okapi qu’Edem Kodjo n’était pas le bienvenu à l’opposition congolaise.
D’autres membre de l'opposition sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part.
Pour la Majorité présidentielle, le dialogue national permettra de discuter des questions liées au processus électoral.

«La balle est dans son camp» 
 
En visite à Bukavu (Sud-Kivu), le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sidikou, a déclaré lundi 18 janvier être prêt à soutenir Edem Kodjo. 
«L’Union africaine vient de nommer un facilitateur. Moi en tant que chef de la Monusco, j’espère qu’on trouvera un terrain d’entente et nous sommes prêts à soutenir le facilitateur désigné par l’Union africaine en termes de logistique, en termes de contact mais évidemment maintenant la balle est dans son camp», a-t-il affirmé.
Maman Sidikou se dit persuadé que la désignation d’Edem Kodjo offre l’opportunité à l’Afrique de se prendre en charge.
Ecoutez les propos du patron de la Monusco:"

  • play

  • stop

  • mute

  • max volume



00:00
00:51

  • repeat


Télécharger
 
A (re) Lire: Dialogue en RDC: la Majorité satisfaite de la désignation d’Edem Kodjo, l’opposition divisée


"Dialogue en RDC: la Majorité satisfaite de la désignation d’Edem Kodjo, l’opposition divisée
° http://www.radiookapi.net/2016/01/18/actualite/politique/dialogue-en-rdc-la-majorite-satisfait-de-la-designation-dedem-kodjo
Plusieurs réactions sont enregistrées au sein de la classe politique congolaise après la désignation jeudi dernier d’Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe des sages de l’Union africaine pour mener des consultations nécessaires pour le lancement du dialogue en RDC. La majorité présidentielle (MP) salue cette désignation, alors que l’opposition est divisée. 

«Personnellement, je suis très heureux que l’Union africaine ait pris cette initiative, bien sûr en concertation avec les Nations unies, d’autant plus que la personne désignée connaît l’Afrique dans sa globalité. Il faut croire maintenant qu’il est désigné, nous ne pouvons plus faire la fine bouche. Et il est temps que nous allions au dialogue, avec la présence de ce facilitateur qui est africain et qui aime le Congo», a déclaré dimanche le porte-parole de Majorité présidentielle, André-Alain Atundu Liongo. 

Même son de cloche de la part de l’opposition, dite «nationaliste» qui soutient le dialogue et se dit favorable à la venue d’Edem Kodjo. Steve Mbikayi, un des animateurs de cette plate-forme, regrette tout de même que ce soit un étranger qui vienne rassembler les Congolais, alors que ces derniers pouvaient transcender leurs divergences en se mettant ensemble pour le dialogue.
«Malheureusement, on a fait sept mois de blocage, sans évoluer, parce la plupart d’entre nous – pour évoluer, veulent faut un étranger», a déploré le président du parti travailliste.
Steve Mbikayi reconnaît toutefois que la RDC, étant un pays membre de l’Union africaine, peut accepter la présence de ce facilitateur pour décanter la situation :
«Son arrivée peut faire avancer les choses. En tant qu’Africains, c’est normal […] nous pouvons nous entraider. Mais ce n’est pas un bel exemple de la part de note classe politique. Je ne peux pas dire que je suis content, du fait qu’on n’a pas été nous-mêmes capables de nous entendre.»

En revanche, l’autre franche de l’opposition hostile au dialogue convoqué par Joseph Kabila soutient le contraire. Le député Martin Fayulu, de la Dynamique de l’opposition et président de l’ECIDé, déclare qu’Edem Kodjo n’est pas le bienvenu à l’opposition congolaise:
«Nous n’attendons pas de facilitateur, ni de Nations unies ni de l’Union africaine. Nous n’avons pas demandé un dialogue. Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est le respect de la constitution [...] Nous n’acceptons pas Edem Kodjo et nous ne le verrons pas.»   
Il estime que ce n’est pas le dialogue qui intéresse les Congolais maintenant, mais plutôt les élections de 2016. «Nous avions demandé hier le dialogue à Kabila pour résoudre la crise de légitimité créée par la chaos électoral de 2011. Monsieur Kabila avait dit ‘Non’, a rappelé Martin Fayulu.

La présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé à Edem Kodjo, «de voyager de toute urgence à Kinshasa pour mener les consultations nécessaires pour le lancement du dialogue». Un communiqué publié jeudi 14 janvier par l’Union africaine indique que Nkosazana Dlamini-Zuma continue de suivre les discussions en cours en RDC sur la convocation du dialogue politique en RDC, considéré comme «le seul moyen de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés le pays et de consolider l'unité et la cohésion nationale.»"


"FACILITATEUR DE L’UA AU DIALOGUE - EDEM KODJO : PAS D’A PRIORI NÉGATIFS
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13880:facilitateur-de-l-ua-au-dialogue-edem-kodjo-pas-d-a-priori-negatifs&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Car%206632_200_200

A défaut des Nations unies, c’est finalement l’Union africaine (UA) qui a désigné le facilitateur du dialogue national politique inclusif convoqué par le président Joseph Kabila. Le Togolais Edem Kodjo a reçu mandat de l’UA pour aider la RDC à baliser la voie au dialogue. Les lignes étant inchangées, la tâche qui attend l’ex-secrétaire général de l’OUA ne sera pas de tout repos. Sur sa route, des obstacles quasi-infranchissables l’attendent. Déjà, le G7 et la Dynamique de l’Opposition, plateforme anti-dialogue, redoute sa présence à Kinshasa. La désignation de Kodjo est un pas vers la décrispation. Tous ont intérêt à lui donner une dernière chance, en mettant de côté les a priori négatifs.
Le Potentiel

Un pas vient d’être franchi dans la convocation du dialogue politique, voulu national et inclusif par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. On attendait les signaux de New-York ; c’est finalement d’Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, que le facilitateur a été déniché. Sur décision de la présidente de la Commission de l’UA, le Togolais Edem Kodjo a reçu mission de travailler pour la facilitation du dialogue politique national.
En effet, par cette désignation, l’UA vient d’accéder à une demande de l’Opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, partisan de  l’initiative de Kabila, ne jurait que par un dialogue piloté par la communauté internationale. Pour Etienne Tshisekedi et son parti, c’est l’expérience du passé qui les met sur leurs  gardes. Le leader de l’UDPS n’entendait donc pas se faire dribbler par ses partenaires comme ce fût le cas à l’après Sun city.
Dans la classe politique, on prédit déjà un calvaire pour le diplomate togolais. « L’expérience éprouvée d’Edem Kodjo - grande figure de la politique africaine - sera mise à rude épreuve à Kinshasa » a twitté Olivier Kamitatu, membre du G7.

Lambert Mende, porte-parole de la Majorité, ne s’est pas montré tendre avec la désignation d’un médiateur international. La Convention des Congolais unis (CCU), son parti, ne veut pas entendre parler d’un médiateur ou facilitateur étranger dans les affaires des Congolais. Edem Kodjo n’aura pas une tâche facile. 
Dans l’entendement de l’UDPS, le facilitateur ou médiateur est ce témoin qui confirmera ou infirmera ce qui avait été décidé de commun accord par les parties au dialogue. Aussitôt désigné, le constat est qu’il n’y pas a eu d’euphorie ni de tollé général en guise de réprobation  dans la classe politique.

Il faut croire que l’ancien secrétaire général de l’UA peut encore réussir sa mission de mettre un maximum des Congolais autour d’une table pour discuter du processus électoral en cours. L’Opposition, qui continue à soupçonner le président Kabila et ses partisans de se servir du dialogue pour contourner le verrou constitutionnel que pose l’article 220, redoute la présence du Togolais dans la facilitation au dialogue. Le doute est beaucoup plus vif lorsque l’on fait le lien avec le passage non concluant d’Edem Kodjo au Burundi où il vient de boucler un mandat en qualité de facilitateur de l’UA.  
Malgré toutes les pressions, ni les Nations unies ni l’UA ne sont parvenues à faire fléchir le président burundais Pierre Nkurunziza. Réussira-t-il en RDC ce qu’il n’a pas pu réaliser au Burundi ? Autant d’inquiétudes qui alimentent le scepticisme dans les rangs des opposants au dialogue.
Loin de craindre la désignation de Kodjo à la facilitation du dialogue, nombre d’observateurs pensent que l’Opposition a intérêt à mettre un peu d’eau dans son vin en ne fermant pas de si tôt la porte au facilitateur de l’UA. Jouer à la politique de la chaise vide risque d’être complètement contreproductif pour l’Opposition. La communauté internationale qui a porté Edem Kodjo à ce poste, via l’UA, est aux aguets. L’Opposition ferait mieux d’intégrer cet aspect dans son schéma. Ce serait une grave erreur que de se mettre sur le dos les partenaires de la République.

La patate chaude

Dans tous les cas, il faut dire qu’Edem Kodjo a le soutien des Nations unies. Selon des sources, le démineur Saïd Djinnit, venu s’informer pour le compte du secrétaire général de l’ONU, est rentré « déçu ». L’Algérien est tombé sur la conclusion qu’il s’agit d’une mission dont l’échec est annoncé à l’avance. Saïd Djinnit s’est retrouvé en face des positions diamétralement opposées. Des positions « inconciliables » qui l’ont contraint à proposer à Ban Ki-moon de ne pas se mouiller dans le bourbier congolais.
En bon stratège, le secrétaire général de l’ONU a passé la patate chaude à l’Union africaine qui s’est retrouvée en position de prendre en charge le dossier congolais. La désignation par Mme Zuma du Togolais Edem Kodjo rentre justement dans le cadre de cette volonté d’une auto-prise en charge par des Africains des affaires africaines. Rien ne prouve que ce soit par dépit que l’ONU se soit déchargée de l’affaire RDC au profit de l’UA. Cette répartition des rôles est une volonté de chercher des solutions africaines aux affaires africaines. Edem Kodjo qui traine une longue et riche expérience ne se laisserait pas impressionné par les acteurs congolais qui ne suivraient pas la voie de la raison.
Sage africain de par son âge, Edem Kodjo ne viendrait pas en RDC pour maculer sa réputation des souillures de la trahison des idéaux des pères des indépendances.

Loin de tous préjugés

Chaque acteur a des appréhensions sur la mission d’Edem Kodjo. Que le choix soit porté sur sa personne signifie qu’il peut faire pencher la balance au profit d’une solution pacifique dans le processus électoral de la RDC. Il faut écouter l’émissaire de l’UA qui, jusque-là tient à sa position sur le respect des Constitutions africaines et condamne le tripatouillage des lois fondamentales pour le maintien des chefs d’Etat en fonction.
Il y a donc lieu de ne pas rejeter à l’avance l’offre de facilitation de l’UA. Pour des prétendants au pouvoir, ce serait une erreur stratégique grave que de heurter la susceptibilité de la famille africaine de l’UA.
Quant à l’UDPS, où des positions sont contradictoires, l’arrivée d’Edem Kodjo ne devra souffrir d’aucun avis négatif. L’UDPS voulait un médiateur désigné par la Communauté internationale, il vient de l’avoir en la personne de Kodjo. A la Majorité, l’on doit s’abstenir d’amuser la galerie par des prises de position à l’emporte-pièce d’autant plus que la plus grande responsabilité de la crise aigue qui frappe le pays leur incombe.
Bref, tout le monde doit éviter les a priori négatifs et prendre le temps d’écouter Edem Kodjo. Les préjugés seraient contreproductifs."


"DIALOGUE : MUZITO RÉVÈLE LES DIFFÉRENTS SCÉNARII
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6458
De l’analyse économique de haut vol, Adolphe Muzito passe à la prospective politique. Avec la même rigueur. Au seuil de cette année 2016, le Premier ministre honoraire s’offre le sujet le plus en vue. A savoir le Dialogue.
Dans sa tribune, la 9ème du genre, - qui pourrait même être la décima si l’on compte sa prestation remarquée à l’Université catholique du Congo (UCC)- Adolphe Muzito va plus loin que les postures ambiantes sur ce forum national. Puisant dans l’Histoire du pays, dans sa propre culture et expériences politiques, ainsi que dans sa connaissance de la classe politique, l’analyste Muzito dégage les différents scénarii sur lesquels pourraient déboucher le Dialogue. Une tribune qui, à n’en point douter, va vite s’avérer une contribution précieuse au débat en cours sur le dialogue. 

9EME TRIBUNE D’ADOLPHE MUZITO
RDC : 2 Dialogues et 2 Transitions
LA PROBLEMATIQUE


L’objectif du dialogue initié par le Président de la République, dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba, est d’obtenir de la classe politique, un consensus sur :
" La mise à jour du fichier électoral et l’enrôlement de nouveaux majeurs ;
" Le calendrier électoral ;
" La sécurisation et le financement des élections.
Le dialogue a pour parties prenantes : les partis politiques de la Majorité face à ceux de l’Opposition ainsi que la Société civile.
Le défi pour sa réussite, au-delà de son rejet par certaines forces de l’Opposition ou de la Société civile est, pendant sa préparation et son déroulement, de réussir à :
1) identifier de la manière la plus exhaustive possible les forces réelles en présence ainsi que les questions qui les divisent au-delà de celles officiellement annoncées ci-haut et que les assisses devraient résorber ;
2) identifier et analyser les causes historiques et actuelles à la base des problèmes qui divisent les parties prenantes, en vue de mieux appréhender les raisons de leur récurrence ;

3) définir les compétences, les sources de légitimité et de légalité : 
- du dialogue politique lui-même ;
- des diverses instances que devra instituer celui-ci pour la mise en application de ses résolutions ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  des scénarii alternatifs possibles qui pourraient se manifester au courant des travaux, pour sortir le pays de la crise politique en cours.
" Le dialogue politique
Rappelons que l’objet annoncé ou déclaré du dialogue politique initié par le Président de la République est la recherche du consensus sur : 
- la problématique du fichier électoral et de l’enrôlement de nouveaux majeurs ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  la question d’un calendrier électoral global ainsi que celle de la sécurisation et du financement des élections.
Cet objet du dialogue politique, ci-haut indiqué, ne devrait en lui-même pas poser de problème dans son traitement. 
Ce qui pose problème et divise la classe politique, ce sont :
- les enjeux de dispute du pouvoir, de positionnement et de stratégies pour la conservation ou la conquête de celui-ci ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  la tendance structurelle et récurrente de la classe politique, à chaque crise politique, de sortir généralement de l’ordre institutionnel et légal établi par le peuple, afin de chercher à redéfinir de nouvelles règles du jeu pour résoudre ladite crise, en fonction des intérêts partisans des uns et des autres.
Cette approche amplifie généralement les crises et crée ainsi un fossé entre les différents camps qui soutiennent ou rejettent, selon leurs intérêts politiques du moment, la nouvelle règle de jeu arrêtée ou à arrêter. 

Au-delà de ces crises politiques qui opposent la classe politique congolaise depuis l’indépendance, et qui conduisent de manière cyclique aux dialogues, conférences, forums,…, il existe une autre crise permanente qui oppose la classe politique au peuple et qui n’a jamais fait l’objet d’un débat ou d’un dialogue entre celui-ci et celle-là. 
La RDC a donc deux crises, l’une horizontale et l’autre verticale.
La crise horizontale oppose les acteurs politiques entre eux, tandis que, la crise verticale oppose ceux-ci au peuple.
Ainsi, la crise horizontale implique le premier dialogue, celui en perspectives et qui concerne le conflit du pouvoir ou sa dispute, mettant aux prises les partis politiques. 
Quant à la crise verticale, elle oppose la classe politique, toutes générations et toutes tendances confondues, au peuple et nécessite un dialogue citoyen (ou vertical).

" Le dialogue citoyen
La crise verticale qui nécessite le second dialogue oppose comme dit ci-haut le peuple à la classe politique. Celle-ci part du lendemain de l’accession du pays à l’indépendance à nos jours. 
Ce conflit se manifeste aujourd’hui par la défiance des populations vis-à-vis des partis politiques et de leurs dirigeants et se traduit par les faibles suffrages accordés par le peuple aux principaux partis politiques du pays.
Cette défiance correspond au rejet par le peuple de l’échec collectif des élites pour n’avoir pas mis à profit les 55 ans d’indépendance pour construire au cœur de l’Afrique un pays stable politiquement et surtout prospère économiquement et socialement. Ce conflit nécessite un dialogue permanent et multiforme, d’explication et de réconciliation entre les 2 parties. Il s’agit aussi ici de l’obligation de reddition des comptes de la part des dirigeants.
Seule une réconciliation entre la classe politique et le peuple, qui passe par un dialogue citoyen, d’explication des causes de l’échec collectif, individuel, des difficultés actuelles de l’Etat, entre autres d’organiser les élections, de financer la gestion des provinces, de réduire la misère des masses, le chômage des jeunes, peut permettre de rétablir la confiance mutuelle. 
C’est en communiquant au peuple la raison de la faiblesse du PIB par habitant de notre pays, le plus bas de l’Afrique, et les causes de cette situation qui se situent dans le présent et surtout loin dans l’histoire, que nous ferons amande honorable.
C’est en formulant, en toute humilité, des propositions constructives et alternatives que les élites que nous sommes pourront rétablir le lien avec les masses et leur donner de nouvelles raisons d’espérer. Sinon, celles-ci perdraient foi en l’avenir et n’auraient qu’un choix, celui de tout casser.
Dans cette tribune, nous nous limitons à l’analyse prospective du premier dialogue, le dialogue politique. 
La problématique du second dialogue sera, quant à elle, examinée dans une tribune ultérieure.

I. LE DIALOGUE POLITIQUE

Ce dialogue dit horizontal, tourne autour de la querelle actuelle des hommes politiques pour le pouvoir politique ainsi que sur les stratégies de chaque groupe pour sa conquête ou sa conservation.
Il met aux prises principalement les acteurs de la classe politique et subsidiairement ceux de la société civile.
Les parties prenantes au conflit sont :
- Le premier groupe, la Majorité au pouvoir, constituée de 3 sous-groupes : la MP (ou ce qui en reste), le PPRD, et PALU.
- Le deuxième groupe représente l’Opposition politique. Il est constitué de 4 ou 5 composantes. Il est traversé par plusieurs clivages et ne dispose pas encore d’un message cohérent.
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  Le troisième groupe est constitué de la société civile, qui comprend trois tendances ; la tendance pro-pouvoir, celle proche de l’opposition et la troisième tendance qui est au centre et semble être au milieu du village (notamment l’église) porte les thèses citoyennes.
En analysant les déclarations des uns et des autres, on peut se rendre compte que tous sont pour le dialogue. Cependant, chaque groupe a, à ce propos, ses stratégies déterminées par les intérêts du pouvoir.
Car les composantes actuelles de l’Opposition qui rejettent actuellement l’idée d’un dialogue sont conscientes que très probablement les élections ne pourront pas être organisées d’ici la fin du mandat du Président Joseph Kabila et qu’il faudra un dialogue, ne serait ce que pour mettre en place des institutions de transition pour les organiser.

II. LE PROCESSUS DU DIALOGUE POLITIQUE AU-DELA DES PREOCCUPATIONS ELECTORALES

Les enjeux autour de la source de légitimité, de légalité et de l’issue du dialogue politique dépendront du moment où celui-ci va être engagé réellement. Est-ce au courant du mandat du Président de la République ou au-delà de celui-ci ?

2.1. LE DIALOGUE POLITIQUE EN 2016
En cas de consensus minimal entre Pouvoir et Opposition ou sa partie représentative d’ici la fin du premier semestre 2016, pour l’organisation du dialogue politique, sous la facilitation de la communauté internationale, quatre hypothèses sous-tendent son organisation et son processus :
- Le dialogue se tient sous la facilitation de la communauté internationale ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  Il tire sa source de légalité dans la constitution ainsi que des institutions actuelles du pays dont le Président de la République en fonction ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  La source de légitimité du dialogue repose sur les forces politiques et sociales représentées aux assisses ;
EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Puce  Le dialogue prend des résolutions dont celle fixant les instances chargées de la mise en application de ses acquis. 
* 1er Scénario du dialogue au courant de 2016 sans " glissement "
Le dialogue laisserait aux institutions établies et dans le cadre de la Constitution en vigueur, le pouvoir d’application de ses résolutions. 
Un compromis serait trouvé pour organiser les élections dans le délai constitutionnel en donnant priorité aux élections législatives et présidentielles.
Cette hypothèse permet de réduire le temps nécessaire à l’organisation des élections en organisant que ces deux élections. 
Le coût de leur financement ainsi que de leur sécurisation serait dans les limites du budget du Gouvernement.
Si le dialogue se met effectivement en place en Février 2016, il mettra au minimum un mois pour démarrer effectivement et peut prendre peut être deux (2) autres mois pour lever ses options. 
Il reste les préalables nécessaires à l’adoption d’un calendrier car, les travaux de révision du fichier électoral et d’enrôlement de nouveaux majeurs, compte tenu de l’étendue du pays et de la demande de l’Opposition pour restructurer la CENI, nécessiteront plusieurs mois. Cela va impliquer un "glissement " et le non respect du délai constitutionnel. 

* 2ème Scénario du dialogue au courant de 2016 avec glissement technique
Le dialogue laisserait aux institutions établies et dans le cadre de la Constitution en vigueur les compétences d’application de ses résolutions dont celles relatives à la révision de quelques dispositions de la Constitution dont celles nécessaires à la mise en place éventuelle d’un gouvernement de transition ouvert à l’Opposition (Gouvernement d’union nationale), sans toucher aux articles verrouillés. Un tel gouvernement aurait la charge d’organiser les élections dans un ou deux ans.
Dans ce scénario, nous supposons que les parties au dialogue feraient un compromis politique pour un glissement technique de 2 ans au maximum pour l’organisation des élections. 
* 3ème Scénario du dialogue au courant de 2016 
Le dialogue prendrait une résolution instituant un acte constitutionnel mettant en place des institutions de facto (parlement et gouvernement de transition), et déciderait de conférer à ces instances de facto les pouvoirs ou compétences d’application de ses résolutions. 
La mise en place des institutions de facto (gouvernement d’union nationale entre la majorité et l’opposition, parlement,…) et la cooptation de leurs animateurs (de facto), supposerait un putsch implicite ou explicite, contre la Constitution en vigueur et contre les institutions actuelles, par le dialogue. Le président de la République actuel resterait en place, coopté à la faveur d’un compromis politique, mais dans le cadre d’une légalité nouvelle et de facto. 
Ce compromis politique permettrait au Président Joseph Kabila de partager le pouvoir avec ses principaux opposants et alliés de 2011 au niveau le plus élevé de l’Etat (Vice-présidence).
Dans le cadre de ce scénario, il aurait les deux hypothèses ci-après concernant les compétences de ces institutions de transition.
" 1ere Hypothèse : Rédaction et adoption d’une nouvelle constitution par le parlement de transition (Transition unique)
Dans le cadre dudit acte constitutionnel, le dialogue doterait le parlement de transition du pouvoir de rédiger et d’adopter un projet d’une nouvelle constitution à présenter par le Gouvernement de transition au référendum populaire. 
Après le référendum, le pays passerait aux élections législatives et présidentielles à la suite desquelles un parlement et un gouvernement élus seraient installés, ce qui conduirait à la fin de la transition (une transition).
Ce scénario serait sujet à caution, car il supposerait l’abrogation de l’actuelle Constitution de février 2006, rédigée par un parlement non élu, sans légitimité républicaine en dépit de sa sanction par un référendum populaire, au profit d’une autre de même nature qui souffrirait de la même illégitimité en amont.

" 2ème Hypothèse : Rédaction et adoption d’une nouvelle constitution par un parlement élu après la transition (deux transitions) 
Dans le cadre dudit acte constitutionnel, le dialogue déciderait que la nouvelle constitution serait rédigée et adoptée par une constituante élue. Ainsi, les premiers gouvernement et parlement de la transition (la première transition) aurait pour mission essentielle l’organisation des élections pour mettre en place cette constituante.
Le dialogue aurait ainsi corrigé le péché originel décrié par les lumumbistes avec en tête le Patriarche Antoine GIZENGA, disposant dans l’acte constitutionnel de transition (l’esprit de article 4 la loi fondamentale du 19 mai 1960) que la Constitution définitive de la RDC (l’actuelle Constitution de 2006 étant transitoire de notre point de vue) serait rédigée et adoptée par une constituante élue et mise en place à la suite des élections organisées par un premier gouvernement de transition (première transition), celle-ci serait soumise au référendum populaire à organiser par un second gouvernement (deuxième transition) mis en place après les élections.
Dans le cadre de cette hypothèse, le pays irait aux élections toujours sous l’acte de transition.
Pour rédiger et adopter cette nouvelle constitution, ce serait les partis majoritaires au sein de la constituante élue, qui définiraient la forme de l’Etat et le régime politique, sur la base des options qui auront reçu le quitus du peuple pour ledit projet de constitution, à soumettre au référendum populaire.
En d’autres termes, il y aurait une première transition conduite par un parlement et un gouvernement de transition, non élus, régis par l’acte constitutionnel de transition, qui va organiser les élections et doter le pays d’un parlement et d’un gouvernement élus (2 ans minimum de transition).

Ce parlement et son gouvernement élus, vont dans le cadre d’une deuxième transition, parce que ceux-ci seraient toujours mis en place et régis conformément au même acte de transition (cas du gouvernement Lumumba en 1960 mis en place par la Loi fondamentale qu’était une constitution de transition) vont s’atteler entre autres à rédiger et à adopter un projet de constitution définitive et à organiser le référendum populaire pour sanctionner ledit projet. Son mandat tournerait autour de 4 ans, car on ne pourrait accorder à des institutions élues moins de 4 ans pour la gestion du pays.
C’est toujours ce deuxième gouvernement de transition qui organisera les élections, cette fois-là conformément à la constitution définitive avalisée par le peuple sur proposition de ses représentants élus, pour mettre en place les institutions définitives de la République. 
A cet effet, pour respecter la volonté des pères fondateurs, telle que déjà exprimée dans la Loi fondamentale de 1960, et afin d’éviter les coups de force contre l’ordre institutionnel établi, il serait judicieux de prévoir tant dans l’acte de transition que dans la constitution définitive, un article verrouillé selon lequel le pouvoir constituant originaire ne peut être qu’une assemblée élue au suffrage universel direct.

2.2. LE DIALOGUE POLITIQUE APRES 2016
Conformément à l’article 70 de la Constitution, à la fin de son mandat en décembre 2016, le Président Joseph Kabila resterait en fonction mais avec une légitimité relative, jusqu’à son remplacement, soit par un autre président élu, soit par une Autorité de transition (qui pourrait être lui-même) selon le cas.
Dans l’hypothèse où l’Opposition viendrait à trouver l’unité et un message commun, avec la pression populaire, elle renforcerait sa position et obtiendrait le dialogue politique au mieux de ses conditions. 
Deux (2) scénarii alternatifs pourraient se présenter dans ce cas :
¢ 1er Scénario : Participation de la Majorité et de toute Opposition à un dialogue dont l’initiative ne reviendrait plus au seul camp présidentiel
Le dialogue dans le cadre de ce scénario aurait toujours comme source de légitimité les forces représentées aux assisses (de la Majorité, de l’Opposition et de la Société civile).
Celui-ci ne pourrait dans le cadre de ce scénario reconnaitre aux institutions établies le pouvoir d’adopter et d’appliquer ses résolutions, à cause de la difficulté de mettre celles-ci en mouvement, pour des raisons évidentes ci-après :
- Le gouvernement actuel sera à la fin de son mandat. Il aura épuisé son programme. L’actuel Premier Ministre ou un autre, qui serait désigné (par qui et suivant quelle procédure dans ce contexte de crise ?), ne saurait se présenter au parlement pour présenter un autre programme, nécessaire à son investiture. Le pays serait sans budget voté ;
- Le parlement sera en train d’expédier les affaires courantes ;
- Le président serait en train de gérer les services publics dans une situation d’exception.
Ici aussi face à la difficulté d’appliquer la Constitution, le dialogue édicterait un acte constitutionnel de transition et mettrait en place une Autorité de transition (de fait), un parlement et un gouvernement de transition ; et les animateurs de nouvelles institutions seraient cooptés à la faveur d’un compromis politique. Les partis de la Majorité et de l’Opposition ainsi que les représentants de la Société civile entreraient dans les institutions d’union nationale. 

Mais, le dialogue lèverait l’option privant à ces derniers le droit de participer aux premières élections qu’ils auront organisées.
S’agissant des compétences du parlement et du gouvernement comme vu précédemment, il va se présenter les deux (2) scénarii développés précédemment.
¢ 2ème Scénario : Tentative d’exclusion de la Majorité et de ses dirigeants par l’Opposition et la Société civile d’un dialogue dont celles-ci auraient l’initiative
Avec le concours de la pression populaire, l’Opposition s’engage à faire un coup de force contre le Pouvoir et sa majorité actuelle au pouvoir. Il lui est reproché d’avoir violé l’article 73 de la Constitution, pour n’avoir pas organisé les élections dans le délai constitutionnel. 
Dans ce scénario, l’Opposition et la Société civile tentent d’écarter la Majorité actuelle du dialogue et des institutions de transition. 
Les assisses édicteraient un acte constitutionnel de transition, mettant en place des institutions de transition d’où seraient exclus les partis de la Majorité et leurs dirigeants. 
En outre, une résolution du dialogue politique serait prise pour priver aux gestionnaires de la transition, le droit de participer aux premières élections qu’ils auront organisées. 
Dans ce cas aussi, il y aurait les deux scénarii ci-après :

Pour le premier, la constitution serait rédigée et adoptée par le parlement de transition non élu. Nous avons ci-haut relevé la faiblesse d’un tel scénario. 
Pour le second scénario, le dialogue déciderait, comme dit précédemment, que la nouvelle constitution serait rédigée et adoptée par un parlement élu. Ce scénario nous semble plus pertinent.
Toutefois, la tentative pour un camp politique d’exclure un autre du dialogue ou de la gestion de la transition exaspérerait la crise politique. 
L’histoire politique du Congo-Kinshasa nous enseigne que de telles crises ont appelé à chaque fois un 3ème larron, une force autre que celles initialement engagées dans le conflit, dicter sa loi.
Les cas de LUMUMBA et KASA-VUBU (MNC-ABAKO) en 1960-61, de TSHOMBE et KASA-VUBU (CONACO-ABAKO) en 1965, et de MOBUTU-TSHISEKEDI (FPC-USORAL) en 1997 nous en disent long.
Car, là où le langage politique a échoué, celui du feu a toujours pris la direction des débats. 
Cette leçon de l’histoire politique congolaise devra nous inspirer tous.

III. CONCLUSION ET SUGGESTION
3.1. CONCLUSION


Dans cette tribune, nous avons voulu scruter les perspectives et les résultats possibles du dialogue politique annoncé, comme réponses à la crise électorale.
L’analyse de la tribune nous montre que le dialogue aura lieu et devra avoir lieu au courant de 2016 ou après cette année.
La question est celle de son issue et de la qualité de ses résultats. Pour des résultats durables et qui devraient constituer une vraie thérapeutique aux causes structurelles à la base des crises politiques récurrentes dans notre pays. 
Notre analyse indique la nécessité pour les participants au dialogue d’aller au-delà des préoccupations électorales de conquête ou de conservation du pouvoir.
Car, bien que les crises congolaises apparaissent lors des périodes d’alternance démocratique, la cause profonde reste le non respect de textes constitutionnels par les acteurs politiques ainsi que la propension à changer les règles du jeu à chaque fois qu’apparaissent les enjeux de conservation du pouvoir ou de sa conquête.
A ce propos, ce qui oppose toujours les dirigeants, ce n’est pas le principe de violer ou non les textes, c’est plutôt les intérêts par rapport aux positions politiques du moment. 
Toutes nos constitutions ont été violées par nous et cela chaque jour. Cependant nous ne dénonçons avec virulence que les violations qui gênent nos intérêts politiques du moment et nos préoccupations du pouvoir.
Dans le cadre de la crise actuelle, nous finirons toujours par nous mettre d’accord pour violer l’actuelle Constitution, comme les autres par le passé, si nous venions à trouver un consensus autour de nos intérêts politiques, mis devant le fait accompli.
Cependant, si la cause structurelle de la crise n’est pas résolue, celle-ci plus tard rebondira pendant que la crise (verticale) avec le peuple va toujours s’aggraver avec ses effets sur l’économie et le social.
Qui tue par l’épée, périt par l’épée.
La Constitution de Février 2006 comme toutes celles qui l’ont précédée (celles de 1964 et de 1967) a tué la Loi fondamentale en la violant et en violentant le peuple que celle-ci définissait comme source de légitimité du pouvoir constituant (non les pouvoirs putschistes). La Loi fondamentale a fixé deux verrous pour l’élaboration d’une constitution en RDC dont celui faisant du peuple l’ALFA et l’OMEGA. C’est la nécessité de recourir à lui pour recevoir le mandat de pouvoir constituant et toujours à lui pour la sanction référendaire de la constitution.

3.2. SUGGESTIONS
Le dialogue politique, quels que soient les scénarii qu’il va retenir, doit être le plus inclusif possible.
Les acteurs politiques auront intérêt à :
- résoudre la crise actuelle par de moyens politiques et éviter ainsi l’émergence, comme nous l’apprend l’histoire, d’un 3ème larron, sans bilan, ni parcours de lutte, ni projet, etc. à la tête du pays ;
- retourner au peuple pour réhabiliter la Loi fondamentale, selon laquelle seul un pouvoir élu peut élaborer et adopter une constitution au Congo ;
- installer ainsi un deuxième verrou qui serait le peuple lui-même en ce qu’il deviendra la seule source de légitimité et légalité pour tout pouvoir constituant. Ainsi on aura verrouillé davantage la constitution définitive contre tout putschiste à venir qui serait tenté de faire rédiger une constitution par un parlement dont il aura nommé par lui-même les membres.
Fait à Kinshasa, le 18 janvier 2016.
Adolphe MUZITO
Premier Ministre honoraire"
[/size]


"Après Saïd Djinnit : Edem Kodjo, nouveau Consultant"
° http://www.lephareonline.net/apres-said-djinnit-edem-kodjo-nouveau-consultant/

"Le Nonce Apostolique à l’écoute des pro et anti-dialogue"
° http://www.lephareonline.net/le-nonce-apostolique-a-lecoute-des-pro-et-anti-dialogue/

° http://groupelavenir.org/apres-said-djinit-pour-lonu-lua-edem-kodjo-pour-mener-les-consultations-en-vue-du-dialogue/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6461
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6459
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6460


"Le G7 suggère trois scrutins en 2016
(G7 : LES PROVINCIALES, LES LÉGISLATIVES ET LA PRÉSIDENTIELLE LE MÊME JOUR !)

° http://www.lephareonline.net/le-g7-suggere-trois-scrutins-en-2016/
Leaders G7«  L’année 2016 est essentiellement électorale. Elle sera marquée du sceau historique de la première alternance démocratique à la présidence de la République, car un nouveau Chef de l’État devra être élu en novembre prochain, en remplacement de l’actuel qui ne peut plus briguer un troisième mandat présidentiel en vertu de l’article 70 de la Constitution… » Tel est le credo du leadership du G7 exprimé, encore une fois, le vendredi 15 janvier 2016 à son nouveau siège de la Gombe, au quartier Socimat. Au cours de cette conférence de presse, des animateurs de cette plateforme politique (Christophe Lutundula, Charles Mwando, Olivier Kamitatu, etc.), ainsi que leurs militants ont réaffirmé que c’est au cours de cette même année que l’Assemblée nationale sera renouvelée. « C’est pourquoi, en ce début de l’année, nous tenons à faire connaitre au peuple congolais et à l’opinion internationale la position du G7 sur la situation politique de l’heure ainsi que le schéma qu’il propose pour sortir la RDC de cette crise artificielle dans laquelle elle est inutilement plongée depuis quelques temps » a martelé le président de l’Unadef, Charles Mwando Nsimba.

A l’instar de son homologue, Christophe Lutundula a indiqué que le G7 croit fermement qu’il est possible d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. « La poursuite de la démocratisation et la réussite des prochaines élections exigent de toutes les institutions concernées une volonté politique réelle et des actes de bonne foi qui puisse remettre le processus électoral sur les rails » a appuyé l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale.

Pour parvenir à ces scrutins tant attendus, le G7 invite avec insistance le gouvernement de la République à alléger d’abord et accélérer les procédures d’acquisition des kits d’enrôlement et du matériel électoral en recourant aux appuis des partenaires extérieurs comme l’Union européenne et le PNUD. Puis, les opposants demandent à l’Exécutif national de convenir avec la CENI et les partenaires d’appui un plan de décaissement irrévocable des ressources de l’ordre de 580 millions USD, prévues pour les élections au budget de l’État pour l’exercice 2016. « Au regard des prévisions des dépenses de la CENI, ce montant est suffisant pour couvrir les charges relatives  scrutins nationaux et provinciaux », a expliqué Christophe Lutundula, exhortant le gouvernement à recourir à la Monusco pour le déploiement du matériel et du personnel électoral et de constituer, au premier trimestre de cette année, un fichier consulaire qui servira de base.

A la CENI, le G7 a simplement demandé de cesser de se mêler des débats politiques et de ne plus se soumettre servilement aux injonctions de la Majorité présidentielle, pour se consacrer exclusivement à son travail technique. Rappelant les récentes déclarations du président de la CENI qui a révélé, devant les églises de réveil, que la publication du calendrier électoral est subordonnée à la conclusion d’un accord politique dans le cadre du Dialogue national, le juriste a conclu que Corneille Nangaa a fait, à l’évidence, le jeu de la Majorité présidentielle dont il reprend publiquement les positions.

Ce qu’elle devrait faire, selon le G7, c’est de convoquer, comme par le passé et dans le délai le plus bref, la tripartie Majorité/Opposition/CENI afin d’aplanir les divergences sur les aspects du processus électoral qui le requièrent. Et, de publier, après cette tripartite, un calendrier électoral consensuel qui respecte les délais constitutionnels.

Enfin, de l’avis du G7, ce calendrier devra être structuré sur 4 trimestres de l’année 2016 dont le premier sera consacré à l’acquisition des kits et du matériel d’enrôlement, tandis que le deuxième à la révision du fichier électoral. Le troisième trimestre s’assurera de la mise à jour du cadre légal, de la convocation le scrutin et du dépôt des candidatures. Enfin, le G7 confirme que les principaux scrutins (provinciaux, législatifs et présidentiels) peuvent se tenir le même jour !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8875&rubrique=POLITIQUE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6456

° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13879:rdc-le-president-de-la-ceni-sensibilise-les-congolais-de-l-etranger-a-s-approprier-le-processus-d-enrolement&catid=90:online-depeches





Compatiotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 21/1/2016, 3:10 am

"Alternance 2016 : "Joseph Kabila " prépare un "Plan B""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10526


"PAIX ET RESPECT DE LA CONSTITUTION : L’APPEL DE KATUMBI"


° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13898:paix-et-respect-de-la-constitution-l-appel-de-katumbi&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Katumbi%20en%20prire_200_200

Comme coup d’essai, c’est un véritable coup de maître. L’appel à la prière lancé par Moïse Katumbi Chapwe au peuple congolais, au pays comme à l’étranger, a été suivi partout en RDC avec succès. Les échos en provenance de principales villes du pays renseignent que les deux minutes de prière ont été observées du fait de la thématique, à savoir respect de la Constitution et des délais constitutionnels ainsi que le retour de la paix dans l’Est. Seule note noire à cet enthousiasme général : l’intrusion des policiers dans certaines paroisses de Kinshasa pour empêcher la messe programmée.
 Le Potentiel
 
Le peuple congolais demeure optimiste quant à la tenue d’élections en cette année 2016 et rejette toute initiative qui viserait la modification de la loi fondamentale. Aussi reste-t-il accroché au respect des délais constitutionnels et aux dispositions immuables de la Constitution, notamment les articles 220 et 73 relatifs aux mandats présidentiels et à la convocation de l’élection présidentielle 90 jours avant la fin de la mandature actuelle.
Fort de ces convictions, le peuple congolais n’a pas hésité un seul instant hier mardi à répondre  positivement à l’appel que lui a lancé Moïse Katumbi Chapwe. Il s’agit de l’observance, pendant une durée de trois mois, de deux minutes de prière chaque jour à 12 H00. « Cette année électorale, prions deux minutes chaque jour à 12 heures pour la paix et pour que Dieu guide notre lutte démocratique », a twitté Moïse Katumbi.

En clair, l’ancien gouverneur élu de l’ex-Katanga s’inscrit dans la lutte pacifique et appelle ses compatriotes à faire leur cette conviction selon laquelle « rien n’est impossible à celui qui croit ». Ne dit-on pas que seule la lutte libère ? Cet appel, l’ex-sociétaire du PPRD, qui évolue depuis dans l’Opposition, l’adresse aux fidèles congolais de toutes les confessions religieuses, sans omettre ceux de la diaspora congolaise disséminée à travers le monde entier.
En sa qualité d’opposant, Moïse Katumbi Chapwe n’a jamais caché son rejet du dialogue initié par le chef de l’Etat. Comme d’autres membres de l’Opposition, regroupés au sein du G7 et de la Dynamique de l’Opposition ainsi que du Front citoyen 2016, le président du TP Mazembe soupçonne la majorité au pouvoir de vouloir  manigancer, par le biais du dialogue politique, pour obtenir un glissement du processus électoral en cours.

Kinshasa, la note négative
 
A Lubumbashi, la population a observé les deux minutes de la prière à 12 heures. Des témoins disent avoir vu à la place Moise Tchombe ou de la Poste, deux icônes de la crème politique katangaise, à savoir Carles Mwando Nsimba et Gabriel Kyungu wa Kamwanza. En revanche, à Kinshasa, une note négative a été signalée. Les forces de l’ordre se sont improvisées en trouble-fête. Selon maints témoignages, les policiers se sont introduits dans des paroisses et autres lieux de prière pour dire aux curés que les messes, qu’ils comptaient dire, n’étaient pas autorisées (sic). Il y aurait même eu des arrestations de ceux qui ont voulu faire de la résistance.
« Des prêtres confirment que des policiers ont pénétré chez eux pour leur interdire de le faire au nom du gouvernement », confirme un tweet de Sonia Rolley, une correspondante de Rfi à Kinshasa."



"Edem Kodjo : «Le dialogue est toujours la voie royale pour parvenir à un résultat»"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/politique/edem-kodjo-le-dialogue-est-toujours-la-voie-royale-pour-parvenir-un

"Le G7,la Dynamique et le Front repoussent Edem Kodjo- Rejet catégorique du Dialogue convoqué par le président Kabila"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13889:le-g7-la-dynamique-et-le-front-repoussent-edem-kodjo-rejet-categorique-du-dialogue-convoque-par-le-president-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Commémoration des « martyrs de la démocratie » : 40 arrestations enregistrées, selon l’opposition"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/19/actualite/politique/commemoration-des-martyrs-de-la-democratie-40-arrestations

"RDC: l’opposition empêchée de commémorer la répression de janvier 2015"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160119-rdc-opposition-empechee-commemorer-repression-janvier-2015

"Lubumbashi: Mwando Nsimba affirme avoir été empêché de se rendre à Kalemie"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/politique/lubumbashi-mwando-nsimba-affirme-avoir-ete-empeche-de-se-rendre

"Face à l’impasse qui guette la RDC: une transition pour sortir de la crise"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6478

"RDC: Steve Mbikayi plaide pour une transition pour préparer les élections"
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/politique/rdc-steve-mbikayi-plaide-pour-une-transition-pour-preparer-les

"Un Dialogue pour transférer l’organisation des élections à l’ONU !"
° http://www.lephareonline.net/un-dialogue-pour-transferer-lorganisation-des-elections-a-lonu/

"La peur change de camp"
° http://www.lephareonline.net/la-peur-change-de-camp/

° http://www.voaafrique.com/content/rdc-des-manifestations-dans-plusieurs-provinces-mais-empechees-a-kinshasa/3153113.html
° http://www.radiookapi.net/2016/01/18/actualite/politique/rdc-larc-invite-evariste-boshab-mettre-fin-aux-dedoublements-des
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8918
° http://www.congoforum.be/upldocs/2016%20n%C2%A81%20RDC%20Gorille.pdf
° http://www.lephareonline.net/dialogue-lopposition-nationaliste-de-mbikayi-soutient-edem-kodjo/
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/en-bref/goma-des-manifestations-en-souvenir-de-la-repression-des-marches-de
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6477
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/en-bref/rdc-la-classe-politique-invitee-tirer-les-lecons-des-manifestations-de
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=8919&rubrique=POLITIQUE
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/anniversaire-des-emeutes-de-2015-en-rdc-manifestation-bukavu-opposition-muselee-kinshasa
° http://www.radiookapi.net/2016/01/20/actualite/societe/lubumbashi-la-ceni-souligne-la-necessite-de-la-revision-du-fichier
° http://www.radiookapi.net/2016/01/19/actualite/culture/henry-mutombo-publie-linsurrection-populaire-de-janvier-2015-en-rdc






Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 21/1/2016, 3:30 pm, édité 2 fois

ndonzwau


Revenir en haut Aller en bas

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 11 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 10 sur 15 Précédent  1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 15  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum