BEMBA est reconnu COUPABLE
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Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
piélé de dongo a écrit:Cher ngonga ebeti ce que vous venez d'écrire me fait rappeller quelque chose, il n'ya pas longtemps adimin du forum applausissait herman Cohen, car il avait promis le malheur du Rais, alors que nous savons tous que ce même herman Cohen travaille contre les intérêts de notre pays, d'ailleurs il est dit que Kivu doit revenir au Rwanda. Ce même admin. initie les critiques contre les occidentaux car CPI vient de condamner Bemba pour des crimes qu'il a commis. Congolais quelle mentalité , cette histoire nous ne nous concerne pas, dans la majorité on a perdu des poids lourds sans pleureniché et pourquoi pleurez pour un individu qui fait parti de notre opposition . Ce qui mais fait rire c'est de voir ceux de l'UDPS venir faire les malheureux ici tout en sachant que la disparution de Bemba fait leur affaire.
Le jour que les congolais sauront que parler de Inga, parler de Virunga, parlez des cinq chantiers est plus important que rever de Bemba avec tout ce qu'il a fait dans ce pays, la RD Congo sera respecté par ces occidentaux. Le con mbatisme humilie la RD congo aux yeux de ces occidentaux.
Tokoseka pcq ezali malheur ya mutu
Mon cher Piélé de Dongo,
Tu as complètement raison. Les anti-Kabila de ce site et d'ailleurs sont des personnes en contradiction avec elle-meme, des gens déséquilibrés mentalement mais qui insistent a CROIRE qu'ils sont en droit de donner des lecons aux autres et que leur avis doit primer sur tout. Comment des gens qui savent pourtant bien ce que les Occidentaux font pour nous empecher de progresser, ceux qu'ils ont fais a Lumumba, a LD Kabila et meme a Joseph Kabila, insistent toujours a mêler ces meme Occidentaux dans nos affaires internes tout simplement parce qu'ils ont une haine profonde contre Joseph Kabila (la meme qu'ils avaient envers LD Kabila)!
Ils supportent ouvertement CHAQUE POLITICIEN mendiant, NUL, sans idées et complètement inféodé a l'Occident et trouvent cela complètement normal tout en clamant a haute voix: j'aime mon pays, j'aime le Congo!!! Du n'importe quoi!
Bemba est bel et bien coupable de tout ce pour lequel il a été condamné et meme de plus surtout si on ajoute les crimes commis au Congo pendant la meme période et après. Ils savent tous comment il s'est prostitué devant museveni pour ses propres intérets économique personnels (le commerce du diamant et du bois surtout) et pour plaire aux Occidentaux partisans de la balkanisation du Congo. Les troupes qui ont commis ces crimes en Centrafrique sont appelés "banyamulengue" par les habitants de Bangui. Leur chef était un TUTSI, transfuge du RCD-Goma mais sous influence de museveni. Bemba le proposa comme général au début de la transition.
Le seul député tutsi et de l'Est de la RDC après les élections de 2006 fut du MLC, Dunia Barakani. Il représentait Kitchanga qui était a l'époque le QG de Nkunda et qui échappait complètement au control du gouvernement. Bemba signa un accord publique avec kagame en 2004 ou 2005 pour recevoir le support de Nkunda aux élections. Tout le monde sait cela, ce n'est un secret pour personne! Mais au lieu de constater la traitrise de Bemba, non-non, les donneurs de lcons de ce site le supportent et l'appèlent "mwana mboka"!
Mais heureusement que l'heure et l'époque des traitres et chiens de l'Occident est terminée au Congo. Plus jamais de tels individus et leurs suites comme les Kamerhe, Tshisekedi, Katumbi, Kamitatu, Endundo, Kengo etc... ne prendront le pouvoir en RDC. It's over for ever!!!
NgongaEbeti
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Cavalier a écrit:Je suis en grande partie d'accord avec ce que ton Commentaire ICI NgongaEbeti. Surtout la ou tu declares que: Bref, vous ne faites qu'expérimenter ce qui arrive a ceux qui trahissent leurs pays en comptant sur l'Occident. Ne venez pas ici pleurnicher ou faire semblant de vous indigner du sort réservé a Bemba car vous etes des participants, serviteur(-ante)s et supporteurs du systeme qui aujourd'hui l'a condamné.NgongaEbeti a écrit:Tout a coup certains icise transforment en pourfendeurs de la CPI aujourd'hui parce que Bemba vient d'etre condamné mais ils oublient que hier encore ils s'exhibaient a vouer Joseph Kabila a la meme CPI pour les crimes commis par kagame au Congo!
Bref, vous ne faites qu'expérimenter ce qui arrive a ceux qui trahissent leurs pays en comptant sur l'Occident. Ne venez pas ici pleurnicher ou faire semblant de vous indigner du sort réservé a Bemba car vous etes des participants, serviteur(-ante)s et supporteurs du systeme qui aujourd'hui l'a condamné. Comme quoi TRAHIR le Congo n'est pas sans conséquence.
Le tour de kagama et museveni, le maitre directe de Bemba, va bientot arriver. Mais avec eux, ce sera sur place en Afrique qu'on va leur régler leur compte. Et très bientot meme!
Est-ce Que Jean Pierre Bemba Gombo est-Il coupable
Honnetement LA Reponse est OUI...Mais si La CPI devrait condemner tous ces acteurs Politiques qui auraient commis des crimes, soit-disant contre L'Humanite, Je crois qu'un bon nombre de Politiciens Americains, Britaniques, Francais & aussi d'autres Pays Occidentaux seraient coupables des crimes horribles commis contre Le Peuple Africain...
Mais comme Le dit si bien Jean de La Fontaine dans La Toute Premiere des ses fables, " Les Animaux Malades de La peste..."
Selon que vs serez Puissant ou Miserable, Le Jugement de Cour vs rendront BLANC OU NOIR...
Conclusion
Dans la fable Les Animaux malade de la peste, La Fontaine met en place des personnages types qui correspondent chacun à des individus ou des groupes sociaux. Ces personnages sont ancrés dans la réalité de son temps mais leurs attitudes restent universelles. Le dénouement est triste. Il permet d’insister sur l’hypocrisie et sur une justice contrôlée par les puissants. Il décrit un comportement humain.
SOURCE: http://bacdefrancais.net/les-animaux-malades-de-la-peste.php
Et oui mon frère Cavalier, tu as totalement raison et je suis aussi totalement d'accord avec toi. Dans ce monde ce n'est pas la justice qui règne mais plutot la raison du plus fort. Voila pourquoi il est plus que tragique d'etre pauvre et donc faible. L'Occident ne respecte que la détermination d'un peuple et de son gouvernement a resister et donc a inverser les rapports de force. Les chinois l'ont fais lorsqu'en 1949 ils ont coupé les liens avec les pays Occidentaux qui les exploitaient. Ils n'ont re-ouvert leurs relations que dans les années 70 et surtout 80 lorsqu'ils pouvaient dicter les termes des accords et qu'ils maitrisaient parfaitement l'ampleur et la progression de ces relations.
Regarde comment Obama a courtisé Cuba, un tout petit pays avec une économie minuscule mais qui ne s'est jamais laissée faire malgrès les difficultés.
NgongaEbeti
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Cavalier a écrit:Ce qu'Il faudrait noter ICI c'est Le Timing...Pourquoi Jean Pierre Bemba serait reconnu coupable maintenant, juste a quelques mois de la fin du Mandat Presidentiel de Joseph KabilaAdmin a écrit:En direct de la CPI ...
Ce n'est ni un hazard, ni une co-incidence...Car un Bemba Libere boulverserait les choses, car il serait recu comme etant un Hero & vu qu'il a ete assezz longtemps en prison n'aurait fait qu'augementer sa popularite aupres du Peuple Congolais chose que Les Occidentaux creignent parce que ca pourrait ruiner leur plan qu'ils ont prepare depuis...
Ils ont encore besoin de Joseph Kabila et La probabilite d'un glissement ne fait que se confirmer de plus en plus...Bemba est deja ecarte dans cette course a la Presidentielle en RDC...Il ne reste plus que Moise Katumbi qui est un PPRDiste, car jusque la il n'a pas encore de Parti Politique...Kamerhe & Fayulu ne feront pas le poids contre Joseph Kabila...
LA CRISE DE LEADERSHIP RISQUE D'ETRE LA CAUSE PRINCIPALE POUR MAINTENIR JOSEPH KABILA OU PROLONGER SON MANDAT PRESIDENTIEL...CA RISQUE D'ETRE LA PLUS GROSSE EXCUSE POUR UN EVENTUEL GLISSEMENT...
BOYEBELA DEJA...
CPI EPESI BINO MESSAGE MOKO YA KAFU KAFU...QU'IL FAUDRAIT DECORTIQUER...
Mon frère,
Je ne crains que tu fasse une mauvaise lecture de tout cet épisode. C'est vrai qu'a première vue, cela parait comme une coincidence suspecte mais il n'en n'est rien. Bemba n'a jamais vraiment importé pour l'Occident. Pour eux il a toujours été un acteur mineur surtout pour le plan de balkanisation du Congo. C'était un simple "warlord" recruté en second mais uniquement après l'échec de d'Aout 1998.
Il leur sert a "légitimer" leur CPI en jugeant et condamnant un "gros" poisson sans toucher a leurs préférés que sont kagame et museveni. C'est par hasard, grace aux mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila que Bemba est devenu important aux yeux de la population congolaise.
Les Occidentaux n'ont pas abandonné leur plan de balkanisation du Congo. Celui-ci n'a qu'éte mis en berne vu l'echec d'Aout 1998 et l'impossibilité de kagame et de museveni de gagner sur la terrain face a la résistance du peuple congolais et de son gouvernement ainsi que de l'assistance des alliés mobilisés par LD Kabila. Mais toute cette histoire autour des élections et surtout de son report donne constitue une occasion de destabiliser le Congo et cette fois-ci en mettant en avant plan des politiciens congolais.
Si l'Occident supportait Kabila et bien le changement de constitution se serait passé sans problème comme ailleurs au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en Ouganda etc... Pourquoi un traitement différent en RDC? Pour la simple raison que Joseph Kabila n'a jamais été leur favori et surtout parce qu'il ne joue pas selon les règles d'usage (financement des partis politiques Occidentaux, usage de lobbyistes couteux occidentaux, etre membre de la franc-maconnerie, s'aligner religieusement a toutes les positions occidentales en diplomatie etc...) et surtout a cause de sa proximité avec la Chine.
Bemba est condamné maintenant tout simplement parce que son procès est terminé et qu'il est réellement coupable.
NgongaEbeti
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Rien a ajouter Cher NgongaEbeti tu l'as si bien decrit rien qu'avec L'Exemple de La Chine & Surtout Le Cuba...C'est Le Resultat D'Un Leadership SUPER-COMPETANT...FIDEL CASTRO...NgongaEbeti a écrit:Et oui mon frère Cavalier, tu as totalement raison et je suis aussi totalement d'accord avec toi. Dans ce monde ce n'est pas la justice qui règne mais plutot la raison du plus fort. Voila pourquoi il est plus que tragique d'etre pauvre et donc faible. L'Occident ne respecte que la détermination d'un peuple et de son gouvernement a resister et donc a inverser les rapports de force. Les chinois l'ont fais lorsqu'en 1949 ils ont coupé les liens avec les pays Occidentaux qui les exploitaient. Ils n'ont re-ouvert leurs relations que dans les années 70 et surtout 80 lorsqu'ils pouvaient dicter les termes des accords et qu'ils maitrisaient parfaitement l'ampleur et la progression de ces relations.
Regarde comment Obama a courtisé Cuba, un tout petit pays avec une économie minuscule mais qui ne s'est jamais laissée faire malgrès les difficultés.
Cavalier
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Mon Frere,NgongaEbeti a écrit:
Mon frère,
Je ne crains que tu fasse une mauvaise lecture de tout cet épisode. C'est vrai qu'a première vue, cela parait comme une coincidence suspecte mais il n'en n'est rien. Bemba n'a jamais vraiment importé pour l'Occident. Pour eux il a toujours été un acteur mineur surtout pour le plan de balkanisation du Congo. C'était un simple "warlord" recruté en second mais uniquement après l'échec de d'Aout 1998.
Il leur sert a "légitimer" leur CPI en jugeant et condamnant un "gros" poisson sans toucher a leurs préférés que sont kagame et museveni. C'est par hasard, grace aux mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila que Bemba est devenu important aux yeux de la population congolaise.
Les Occidentaux n'ont pas abandonné leur plan de balkanisation du Congo. Celui-ci n'a qu'éte mis en berne vu l'echec d'Aout 1998 et l'impossibilité de kagame et de museveni de gagner sur la terrain face a la résistance du peuple congolais et de son gouvernement ainsi que de l'assistance des alliés mobilisés par LD Kabila. Mais toute cette histoire autour des élections et surtout de son report donne constitue une occasion de destabiliser le Congo et cette fois-ci en mettant en avant plan des politiciens congolais.
Si l'Occident supportait Kabila et bien le changement de constitution se serait passé sans problème comme ailleurs au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en Ouganda etc... Pourquoi un traitement différent en RDC? Pour la simple raison que Joseph Kabila n'a jamais été leur favori et surtout parce qu'il ne joue pas selon les règles d'usage (financement des partis politiques Occidentaux, usage de lobbyistes couteux occidentaux, etre membre de la franc-maconnerie, s'aligner religieusement a toutes les positions occidentales en diplomatie etc...) et surtout a cause de sa proximité avec la Chine.
Bemba est condamné maintenant tout simplement parce que son procès est terminé et qu'il est réellement coupable.
Ce sont les memes Occidentaux qui avaient aide Bemba a se constituer une Armee...Bemba n'a jamais ete militaire a ce que Je sache...Ils l'avaient utilise lors des elections de 2006...Des Elections qu'il avait remportees...Les Vraies causes de son incarceration n'ont rien avoir avec ces Crimes contre l'humanite....Sinon, meme Kabila serait coupable de memes crimes...S'il n'etait pas le protégé des Occidentaux...
Bemba etait deja plus populaire que Kabila avant meme que Ngbanda ait une influence quelconque sur la diaspora Congolaise...La Resistance ou Le Combat dans La Diaspora n'a pris que de l'empleur vers 2010...En 2006, Bemba etait deja un Poids Lourd de La Politique au Congo & Kabila n'etait qu'au pouvoir pour 4 ou 5 ans...
En Matiere de Politique, Les Imperialistes Occidentaux ne font rien au hazard, c'est comme un Jeu d'echec pour eux...Ils controllent et manipulent les acteurs politiques qu'ils choisissent eux memes et jouent comme des pions de dame...
Et s demain Kabila se fesait juger pour les memes crimes contre L'hUMANITE, que dirais-tu
Moi J'ai l'impression que Bemba est condamne pour laisser libre champ a Kabila...Car en ce moment ci Kabila n'a pas de vrai rival...Bemba serait son Rival ideal...Moise Katumbi est un Kabiliste, ce n'est pas parce qu'il s'est improvise opposant qu'on doit le considerer comme etant Un Rival serieux a Kabila...Kamerhe un autre Kabiliste de renom...
Ma Lecture se resume un peu en ceci:
ABSENCE DE VRAI LEADERSHIP...KABILA est seul...IL LUI FAUT UN RIVAL DE TAILLE, JUSQUE LA AUCUN DES NOS ACTUELS POLITICIENS NE S'EST MONTRE MORDANT CONTRE LUI...
LE TEMPS NOUS LE DIRA...PATIENCE...LA VERITE FINIT TOUJOURS PAR VAINCRE...
Cavalier
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Yoka mutu na ngai mr NgongaEbetiNgongaEbeti a écrit:Tout a coup certains icise transforment en pourfendeurs de la CPI aujourd'hui parce que Bemba vient d'etre condamné mais ils oublient que hier encore ils s'exhibaient a vouer Joseph Kabila a la meme CPI pour les crimes commis par kagame au Congo!
Vous etes les meme qui acceptent a coeur joie et qui soutiennent les politiciens congolais qui se font corrompre par l'Occident pour combattre Joseph Kabila mais vous voila malheureux lorsque ces meme Occidentaux condamnent votre "héro" JP Bemba qui se retrouve dans la situation actuelle justement parce qu'il était trop zélé dans sa volonté de servir l'Occident en participant a la tentative de balkanisation du Congo.
Bref, vous ne faites qu'expérimenter ce qui arrive a ceux qui trahissent leurs pays en comptant sur l'Occident. Ne venez pas ici pleurnicher ou faire semblant de vous indigner du sort réservé a Bemba car vous etes des participants, serviteur(-ante)s et supporteurs du systeme qui aujourd'hui l'a condamné. Comme quoi TRAHIR le Congo n'est pas sans conséquence.
Le tour de kagama et museveni, le maitre directe de Bemba, va bientot arriver. Mais avec eux, ce sera sur place en Afrique qu'on va leur régler leur compte. Et très bientot meme!
Ye alingaka boye, wana abimisi ba paquets parce que azui occasion...kiekiekiekie.
El-Shaman
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
piélé de dongo a écrit:
Ce qui mais fait rire c'est de voir ceux de l'UDPS venir faire les malheureux ici tout en sachant que la disparution de Bemba fait leur affaire.
Le jour que les congolais sauront que parler de Inga, parler de Virunga, parlez des cinq chantiers est plus important que rever de Bemba avec tout ce qu'il a fait dans ce pays, la RD Congo sera respecté par ces occidentaux. Le con mbatisme humilie la RD congo aux yeux de ces occidentaux.
Tokoseka pcq ezali malheur ya mutu
Mr Piélé de Dongo tu te trompe.L'UDPS n'a jamais eu peur de JP Bemba. Que Bemba soit libéré ou enfermé, soki toke naba élections UDPS eko gagner na yango kaka. Na 2006 soki Bemba azalaki na lupemba, cela vient du faite que l'UDPS s'était retiré de ces élections là.Voila pourquoi JP Bemba à draînaki majorité ya ba congolais oyo ba soutenaki ye. Si seulement l'UDPS avait participait en 2006, JP Bemba alingaki kozua ba point oyo azuaki te.Donc la disparition de JP Bemba ne fait pas l'affaire de ce parti politique dont je suis moi-même un sympathisant. Landa maloba oyo un vrai combattant ya UDPS alobi na ebandeli ya vidéo oyo :
Quant à parler de Inga, Virunga,les 5 chantiers. Moi j'aimerais que vous me répondiez sur ce sujet (ou projet )concernant lla LUTTE CONTRE LA FAIM EN RDC qui devait normalement débuter au mois d'octobre tel que notre gouvernement nous avait promis. Parce que ce projet nous tient au coeur pour des raisons personnelle et pour l'amour du peuple.
*Na posé pe question yango na sujet ya Imperium oyo ezo lobela rencontre ya Ségolène Royal na J.K.Kabange.
El-Shaman
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
On part du principe qu´un chef militaire est tenu pour responsable des exactions commises par ses troupes. On aurait pu comprendre si ces faits s´étaient deroulés en RDC où Bemba était en mesure de commander ses troupes mais dans le contexte actuel c´est sur un terrain étranger que les faits se sont deroulés et que les troupes de Bemba n´étaient pas sous son contrôle . A un certain moment, on avait evoqué la responsabilité de Bozize dans cette histoire mais cette piste est restée sans suite.Troll a écrit:
Le plus drôle dans cette condamnation est que JP n´est pas l´auteur ni le co-auteur et mieux, la justice internationale ne trouve rien á dire sur la présence des militaires congolais en RCA
Arafat
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Selon moi, face à l'annonce de la culpabilité de Bemba nos spéculations affectives en réjouissances pour quelques uns ou en ressentiments de déception pour la plupart doivent laisser place à une critique de fond de ce procès tant et si bien que même une catégorisation géo-politique, la loi du plus fort, ne pourra en expliquer tout ! De plus en tant que concitoyens, les Congolais lui doivent aujourd'hui au moins une solidarité patriotique, à lui et toute sa famille...
Ainsi, le reproche le plus indiqué à faire à la CPI ne se situe pas dans un refus de son principe lui-même, celui d'une justice internationale qui supplée opportunément les faiblesses des juridictions inféodées de nos Républiques bananières où nos potentats trônent impunis au dessus de la loi avec droit de vie et de mort sur leurs citoyens, sur leurs opposants et sur tous ceux qui contestent leur gestion... Le reproche logique à la CPI c'est sur son fonctionnement, à la solde des puissants ou plutôt incapable d'indépendance face à eux ne ramassant que les perdants de nos démocratures ou les objecteurs révoltés des puissants tel que l'illustre quelque part le procès politisé de Bemba !
Alors, sommes-nous autorisés à ce stade de conclure qu'une telle justice internationale ne peut que répondre aux oukases des puissants de la CI ou simplement truffée des personnages falots et pervers incapables d'indépendance, d'autonomie des manoeuvres ?
Les suites de la méfiance ou de la fronde de l'UA avec son syndicat des chefs d'Etats à son égard nous en révéleront peut-être davantage...
Plus près, quelle lecture faire du procès de Bemba ?
Loin de moi de le voir irréprochable mais de quoi qu'on l'accuse, son procès, celui-ci a été entaché de manipulations juridiques et surtout d'un acharnement extrême sur lui en tant que responsable direct et personnel contre vents et marées des actes barbares qu'a commis sa milice en Centrafrique alors que la réalité des faits ne l'atteste pas au delà de tout doute raisonnable comme le proclame le verdict...
Comment en effet le juger autrement lorsqu'on voit que les autorités politiques et militaires locales qui ont sollicité l'assistance de Bemba et qui continuaient à gouverner sur place, (Bemba n'a pas fait de coup d'Etat de l'étranger où il résidait, tantôt en RDC tantôt en Afrique du Sud à Sun-City au dialogue inter-congolais que je sache), n'aient été appelées à aucun moment à la barre où elles auraient du comparaître sinon en co-responsables au moins en témoins ?
Ne se souvient-on pas non plus qu'au cours de ce procès des requalifications des charges ont défilé faute de preuves et qu'à un moment, c'était du temps de Moreno, on en était arrivé plutôt qu'à la charge de responsable direct et personnel à celle d'un chef hiérarchique qui n'est pas exactement le coupable plein et mécanique en tant que commandant militaire assénée à l'issue de ce procès ?
Ailleurs, c'est peut-être anecdotique mais pas tant que ça de constater que face à l'horreur combien légitime du viol comme arme de guerre pratiqué en Centrafrique comme ailleurs dans toute cette région, la Procureure, une femme, ait aligné un trio de trois Juges femmes, qui qu'on le veuille ou non, ressentiraient plus de plein fouet l'abomination du viol que subissent leurs consœurs...
Bemba est ainsi tombé à ce mauvais endroit et à ce mauvais moment où la CPI pour prouver l'intérêt de son existence l'a pris pour cobaye, en tant que gros poisson...
Avec les mêmes charges de l'accusation et les mêmes preuves de la défense, la volonté politique aurait été moins déterminée, plus neutre, Bemba aurait bénéficié de quelques circonstances atténuantes, autorités locales encore opérantes, interférence d'autres troupes étrangères au service des rebelles, éloignement du site, tentatives peut-être insuffisantes de condamner les crimes de sa milice mais présentes, prise à témoin de la CI notamment par une sollicitation écrite à l'Onu..., pour une condamnation partielle !
Au lieu de tout ça, la Cour a prononcé le jugement comme si la défense n'avait aucune, jamais aucune preuve contradictoire, ne s'en tenant mordicus presque d'autorité à sa charge première avec une longue mise en scène satisfaite de tout le procès !
Le Congo comme l'Afrique n'y gagneront pas davantage sur la condamnation de ses potentats qui abusent et tuent leurs citoyens tant pour les Africains il subsiste comme un goût d'inachevé, d'injustice dans ce procès !
Surtout que dans le cas de Bemba comme d'autres, des rivaux bien africains ont été instrumentalisés pour forger les charges, ici les preuves de la collusion du clan de "JK" ne maquent pas..
Pauvre Bemba, cette culpabilité signe sa mort politique pourvu qu'elle ne le détruise pas totalement sur le plan psychologique... Et quel destin pour le MLC sans Bemba ?
Manifestons-lui au moins de loin notre solidarité patriotique !
Maintenant quelle peine ? Si on se permet une culpabilité pleine contre un "commandant militaire" qui opère de loin avec 15-30 ans, perpétuité comme on l'avance, pour combien alors s'agissant d'auteurs directs ?
Va-t-il interjeter appel ? Cette initiative qui aurait dû être liée à la hauteur de la peine ne pourra ici que compliquer sa décision car on risque d'avoir dépassé les 30 jours qui sont nécessaires alors que la peine sera prononcée bien plus tard...
Bemba piégé jusqu'au bout !
[quote]
"Déception !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9555
«Qu’avait fait les Nations Unies une fois saisi par Bemba, par une note épistolaire pour le cas de la République centrafricaine ? Qu’a-t-on fait du gouvernement centrafricain à l’époque des faits ? Ces questions et tant d’autres encore dénotent, à n’en point douter, qu’un sentiment de désappointement, une exaspération ont envahi la Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Honorable Eve Bazaiba. Ces propos sont intervenus après que la Cour Pénale Internationale (CPI) ait rendu son verdict dans l’affaire opposant le Procureur de la CPI c/Jean-Pierre Bemba. En effet, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale a déclaré à l’unanimité Jean-Pierre Bemba Gombo coupable au-delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes, indique cette Chambre, ont été commis lors de l’opération menée en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu’au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo. Et, cette juridiction pénale internationale précise que Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire exerçant une autorité et un contrôle effectif sur les forces qui ont commis ces crimes.
Evoquant l’aspect lié à la responsabilité personnelle, cette Chambre a conclu que Bemba savait que les forces du MLC placées sous son autorité et son contrôle effectif commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges. Voilà qui vient écrouler tous les espoirs que se nourrissaient non seulement les militants du MLC, mais une frange importante des Congolais. Toute la mobilisation qui a entouré l’attente de ce verdict, s’est diluée dans la déception. Dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c’est la loi), disent les pénalistes.
Dans l’opinion, cependant, des critiques acerbes ont fusé de partout. Les unes ont porté sur la composition de la Chambre de première instance III de la CPI. Outre le fait que la Procureure soit une femme, la composition du siège aussi : Mme la juge Sylvia Steiner (Brésil) juge présidente, Mme la juge Joyce Aluoch (Kenya) et Mme la juge Kuniko Ozaki (Japon), certains ont vite conclu qu’au regard de cette composition, Bemba avait moins de chance de s’en sortir, eu égard à la susceptibilité des femmes lorsqu’il s’agit du viol, principalement.
D’autres ont estimé que ce dossier est teinté d’un caractère politique. Ils soulignent que la même Cour avait rejeté, sous Moreno Ocampo, l’accusation selon laquelle Bemba était personnellement responsable des crimes retenus contre lui. Mais, qu’il devait répondre comme chef hiérarchique. D’ailleurs, c’est ce qui a conduit beaucoup de Congolais à imaginer un scénario de mise en liberté, si pas d’encourir une peine qui s’effritera en faisant la déduction du temps que ce dernier a passé à Scheveningen, la prison de la CPI, à La Haye.
Pour l’instant, l’on attend que cette Cour se prononce sur la peine elle-même, sa durée. Mais, il y a aussi l’appel qui peut être interjeté par l’une des parties. Dans tous les cas, il faudrait s’en remettre aux procédures alambiquées de cette instance pénale internationale."
"RDC: les partisans de Bemba "tristes" du verdict de culpabilité de la CPI
(AFP 22/03/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-les-partisans-de-bemba-tristes-du-verdict-de-culpabilite-de-la-cpi
Visages en larmes, regards perdus, la désolation était visible parmi les partisans de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable lundi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis en Centrafrique en 2002-2003.
M. Bemba a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les viols et meurtres commis par sa milice.
"C'est une décision qui nous rend très tristes, mais c'est une décision de justice. Nous l'acceptons comme telle", a déclaré à la presse à Kinshasa Jacques Djoli, sénateur du Mouvement de libération du Congo (MLC), le parti de M. Bemba. Le MLC est la deuxième force d'opposition à l'Assemblée nationale et est très influent dans la région de Kinshasa.
"Nous avons espéré beaucoup aujourd'hui, la justice a répondu autrement. Nous croyons que la vérité judiciaire rejoindra la vérité des faits pour que Jean-Pierre Bemba retrouve un jour sa liberté", a-t-il ajouté avant d'annoncer la nouvelle aux militants.
"On reste serein, il a déjà fait huit ans" de détention à la CPI, a ajouté ce professeur de droit, en allusion à l'arrestation en 2008 de M. Bemba.
Une centaine de militants du MLC s'étaient rassemblés au siège du parti pour suivre la retransmission sélective de l'audience sur une chaîne de télévision de M. Bemba, en chantant des slogans à la gloire de leur dirigeant.
La décision de la CPI, "est déplorable, nous espérions (sa) libération", a dit Vertu Mogogo, un jeune étudiant, avant de se fondre en larmes.
"C'est une déception totale", a ajouté Bénie Yanzapa, alors que d'autres femmes autour d'elle ne pouvaient retenir leur larmes.
Dady Lubela, 32 ans, a affirmé "douter de la crédibilité de la CPI" qui selon lui, "s'acharne contre les Africains, particulièrement les Congolais".
"Nous avons besoin de lui pour qu'il soit candidat à l'élection de 2016 et qu'il soit élu président" de la RDC, a-t-il lancé.
La sentence sera prononcée à une date ultérieure par la CPI. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie."
"Procès Bemba : le viol condamné comme crime de guerre par la justice internationale
° http://www.marianne.net/proces-bemba-viol-condamne-crime-guerre-justice-internationale-100241279.html
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre notamment pour les viols commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003. C'est la première fois qu'un jugement de la CPI reconnait l'utilisation du viol comme arme de guerre, et qu'un chef militaire est tenu pour responsable des actes de sa milice. Il était en effet poursuivi, non en tant qu'auteur ou co-auteur mais en vertu du principe de la "responsabilité du commandant". Plus de 5.200 personnes ont été reconnues victimes.
Le viol, enfin considéré comme crime de guerre. La Cour pénale internationale (CPI) a reconnu ce lundi l’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les meurtres et les viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002 et 2003. La sentence sera prononcée, toujours à La Haye, à une date ultérieure. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie.
Les faits remontent donc à 2002. 1500 hommes armés, sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, se rendaient en Centrafrique pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, alors menacé d’être renversé par un coup d’Etat du général François Bozizé. Là, ils ont violé, pillé et tué, a assuré la juge lors du procès, égrenant une longue liste de viols, souvent accompagnés d'autres violences, commis par les troupes de Jean-Pierre Bemba. Plus de 5 200 personnes ont été reconnues victimes. Certains de leurs témoignages ont été racontés par la juge elle-même, à l'image de cette famille entière violée ou de cette femme agressée par 12 soldats.
Poursuivi en vertu du principe de la "responsabilité du commandant", Jean-Pierre Bemba avait agi "de fait en tant que commandant militaire", ayant "le contrôle effectif de ses troupes en Centrafrique pendant toute la durée de l’opération", a expliqué la juge Sylvia Steiner. Pour la première fois, un chef militaire est tenu responsable des atrocités commises par ses hommes, même s’il n’y a pas participé directement, et qu’il ne les a pas ordonnées. Durant le procès, la défense a avancé qu’il n’y avait aucune preuve d’un ordre venant de Bemba envers ses troupes. A cela, les juges ont opposé qu’il était en"contact constant" avec ses hommes, grâce à une "ligne directe de communication".
Pour Géraldine Mattioli-Zeltner, de l’organisation Human Rights Watch, ce jugement a une portée toute particulière : il s'agit "d'un rappel vibrant aux supérieurs - militaires et civils - qu’ils ont la responsabilité d’éviter et de faire cesser les attaques commises par leurs soldats sur des civils". "Ce premier verdict coupable à la CPI pour violences sexuelles met en lumière l'utilisation du viol comme arme de guerre", a-t-elle ajouté. Pour Amnesty International, le jugement est également "historique". "C'est est un message clair que l'impunité pour des violences sexuelles en tant qu'outil de guerre ne sera pas tolérée", a affirmé Samira Daoud dans un communiqué.
"BEMBA RECONNU COUPABLE DE CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITE PAR LA CPI : Ce n’est que justice !
° http://lepays.bf/bemba-reconnu-coupable-de-crimes-de-guerre-contre-lhumanite-cpi-nest-justice/
"CPI : Bemba reste en prison !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9557
*Le geôlier de la Cellule de Scheveningen de la CPI, à la Haye, aura encore à gérer Jean-Pierre Bemba Gombo, reconnu ce lundi 21 mars 2016, coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La Chambre de première instance III de la CPI précise, ici, dans un communiqué auquel La Prospérité à eu accès, les raisons de cette décision, quoi qu’elle soit si décevante pour les membres de la famille, sympathisants et militants de Bemba. Elle livre ses propres constats, établit la hauteur de la responsabilité de Bemba en tant que Président du Mlc et Chef de l’Armée de Libération du Congo (ALC), celle-là même qu’il avait, sur demande d’Ange-Félix Patassé, dépêchée à Bangui, en République Centrafricaine, du 26 octobre 2002 au 15 mars 2003. La Chambre de première instance III de la CPI promet également de décider, très prochainement, sur la procédure à suivre pour fixer la peine, après qu’elle ait entendu, évidemment, les parties et représentants légaux des victimes. Elle précise, toutefois, que les questions consécutives aux réparations en faveur de ces victimes seront examinées, en temps voulu. Au cours de ce procès, la Chambre de première instance III de la CPI a délivré par écrit 1.219 décisions, ordonnances, notifications et demandes de coopération et prononcé 277 décisions et ordonnances orales. Elle a admis 733 éléments de preuve, représentant notamment, 5.724 pages. Elle a siégé 330 jours ouvrables et a entendu 77 témoins, à savoir, 40 cités par l'Accusation, 34 par la Défense, deux par les représentants légaux des victimes et un par la Chambre, elle‑même. Elle a permis, en outre, à trois victimes de présenter directement leurs vues et préoccupations. Le feuilleton, s’il faut le prendre au sérieux, paraît, vraisemblablement, long, voire fastidieux. A Kinshasa, à Rhodes Saint Genèse, (Bruxelles), lieu d’arrestation de Bemba, le 24 mai 2008, à Faro, au Portugal, où il s’était exilé juste après les accrochages survenus en marge de la présidentielle 2006 en RDC, ainsi que partout où ‘’Igwe’’ avait des attaches personnelles ou politiques comme à Gemena, dans son bastion de l’ex-Equateur Mambenga, ou encore, à Paris, en France, au Canada ou en République Sud-africaine, la consternation est, décidément, totale. La CPI l’aura décidé ainsi. Donc, Bemba reste en Prison. Il y purgera sa peine jusqu’au bout. La teneur du communiqué, ci-après, fait de Bemba l’une des premières personnes que la CPI aura condamnées, depuis qu’elle a été créée.
La Chambre de première instance III de la CPI déclare Jean Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité(...)"
"ACCUSE DE CRIMES DE GUERRE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE
CPI : JEAN-PIERRE BEMBA DÉCLARÉ COUPABLE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7025
"La CPI juge Bemba coupable de crimes contre l'humanité en Centrafrique
° http://www.lalibre.be/actu/international/la-cpi-juge-bemba-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique-56f002ba35708ea2d3c6bb85
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14267:cpi-jean-pierre-bemba-declare-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-et-de-crimes-de-guerre-commis-par-sa-milice-en-centrafrique&catid=90:online-depeches&Itemid=679
"CPI – Fatou Bensouda : « Bemba reconnu coupable, un message fort adressé à tous les chefs militaires »
° http://www.jeuneafrique.com/311980/societe/cpi-fatou-bensouda-bemba-reconnu-coupable-message-fort-adresse-a-chefs-militaires/
Après le verdict de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire Bemba, la procureure Fatou Bensouda a salué lundi une "décision historique" et un "message fort" adressé aux seigneurs de guerre à travers le monde. Interview.
Joint au téléphone par Jeune Afrique quelques instants après le prononcé du verdict le 21 mars dans l’affaire Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI), la procureure Fatou Bensouda s’est réjouie de la décision rendue par les juges, soulignant sa détermination à poursuivre son combat contre les auteurs et responsables de crimes graves, particulièrement les crimes sexuels et sexistes, à travers le monde.
Jeune Afrique : Quelle est votre réaction après le verdict de la CPI qui reconnaît Jean-Pierre Bemba coupable de crimes commis par ses troupes en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003 ?
C’est donc un message fort adressé à tous les chefs militaires à travers le monde : ils seront tenus responsables de crimes commis par leurs troupes s’ils ne prennent pas des mesures nécessaires pour les en empêcher.
Ce verdict renforce également notre engagement collectif à continuer à poursuivre les auteurs de ces crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Y compris les crimes sexuels, Bemba étant le premier à être reconnu pénalement responsable de viol devant la CPI. Dans les conflits armés, les viols sont utilisés comme de véritables armes de guerre. Les chefs militaires qui ne feront rien pour les empêcher seront tenus responsables de ces crimes.
Le verdict rendu dans cette affaire aura-t-elle une incidence sur celle, connexe, relative à la subornation des témoins ?
Mon bureau a en effet engagé des poursuites contre Jean-Pierre Bemba et d’autres suspects dans une autre affaire connexe d’atteintes à l’administration de la justice. C’est une affaire à part qui se poursuit devant la CPI. Il n’y aura pas d’incidence après ce verdict rendu dans l’affaire principale.
Un verdict qui tombe près de huit ans après le début de la procédure devant la CPI… Cela ne traduit-elle pas la difficulté qu’a éprouvée votre bureau à rassembler des preuves contre Bemba ?
Chaque procès est unique. Il est également sujet à des complexités liées à la nature de crimes, au nombre de témoins, à la portée de preuves documentaires (dans l’affaire Bemba, les juges ont admis 733 éléments de preuve dont 5 724 pages de preuves documentaires, NDRL)…
Que répondez-vous à ceux soutiennent que ce procès contre Bemba est une affaire politique, aucune autorité centrafricaine de l’époque n’ayant été pour l’instant poursuivie ?
Durant le procès, des incidents similaires ont été relevés. Mais aujourd’hui, les juges ont établi, en dehors de tout doute raisonnable, que Jean-Pierre Bemba est bien responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par les troupes du MLC contre les populations civiles en Centrafrique."
"Du haut de sa stature : Bemba, un homme décidément trop visible
° http://www.lalibre.be/actu/international/du-haut-de-sa-stature-bemba-un-homme-decidement-trop-visible-56f02a8835702a22d597b4b5
INTERNATIONAL
Il a une vraie présence. Parce qu’assis, il est toujours affalé, on est surpris par sa stature debout, lentement soulevée et dépliée, dont il assume et la hauteur et la carrure. Même silencieuse et immobile, sa présence massive occupe l’espace; personne ne peut l’ignorer. La reine d’Angleterre porte d’invraisemblables chapeaux pour être vue de loin; Jean-Pierre Bemba n’a que sa tête. Une taille pareille, c’est un argument politique.
Debout, il penche vers son interlocuteur un visage enfantin, sérieux, au sourire rare. Enfantin, oui, mais qui songerait à considérer avec condescendance cette face si haut placée, qu’on ne contemple qu’en se cassant la nuque ? Une taille pareille, c’est un argument polémique.
La colère passe pour sa familière et le bruit de ses éclats court les bureaux feutrés des establishments : Bemba n’est pas de leur monde et n’a pas essayé d’en être. Une taille pareille, c’est un argument ontologique.(...)"
" Jean-Pierre Bemba reconnu coupable, la bataille judiciaire n’est pas encore terminée - La Tempête des Tropiques
" L‘audience de fixation de la peine aura lieu dans les prochains jours. 5 ans, 10 ans, 20 ou 40 ans, personne ne connait encore la sanction que devra subir le leader du MLC qui a déjà passé huit ans derrière les barreaux.
Après huit ans de suspense, le verdict a finalement été rendu, hier lundi 21 mars 2016, dans l’affaire opposant le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba Gombo à la procureure de la Cour pénale internationale. La Chambre de première instance III a, en effet, déclaré l’ancien vice- président Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Mais l’opinion devra savoir que les procédures d’appel seront encore longues. Car la bataille judiciaire n’est pas encore terminée. Surtout que, bien que reconnu coupable, ce sénateur a le droit, s’il le veut, de faire appel contre ce verdict.
Les Congolais doivent donc savoir que la prochaine étape, après celle d’hier, concerne la sentence. Celle-ci fera l’objet d’une autre audience qui sera bientôt fixée par les juges.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
"(...)(On ne pourra réellement apprécier ce jugement qu’après le prononcé de la peine. La « surprise douloureuse » de beaucoup de Congolais s’explique sans doute par le fait d’avoir pris un peu trop facilement pour argent comptant des affirmations de la Défense suivant laquelle le dossier était « vide ». La culpabilité de Bemba n’a jamais fait aucun doute, mais il est tout aussi évident qu’il aurait dû avoir des co-accusés, en particulier les deux belligérants centrafricains Patassé et Bozizé (un mort, l’autre en fuite). Les gens qui ont décidé de faire intervenir les milices de Bemba dans une guerre ne pouvaient ignorer leur propension aux atrocités, largement prouvée par la guerre « civile » congolaise qui s’était déroulée sur le pas de leurs portes. De ce point de vue, la gravité de la peine pourra apporter des nuances qui, dans le jugement, font un peu défaut.
Mais cela pose précisément la question de savoir si la CPI n’a pas voulu toucher Bemba « par la bande », à propos des atrocités commises au Congo. Cette intention était manifeste chez Moreno Ocampo. On n’en sait trop rien dans le chef de Fatou Bensouda.Un autre résultat de ce procès, dont la presse congolaise ne dit mot, bien qu’il doive intéresser au premier chef les Congolais, est que pour la première fois, il caractérise le viol comme un crime et une arme de guerre. Faut-il y voir une « touche féminine », liée au fait que les juges comme la procureure étaient toutes trois de femmes ?
Enfin, comme le constate ]Le Phare, cela sonne sans doute le glas de la carrière politique de Bemba. Sera-ce aussi celui du MLC ? Mme Bazaiba ne manque, semble-t-il, ni d’idées, ni de talent. Mais c’est le secret de Polichinelle que le MLC était essentiellement fin ancé par la fortune personnelle de Bemba. Outre le fait que JPBG pourrait ne pas vouloir « douiller » si ce n’est à son profit, il va sans doute être sérieusement « lessivé » par les coûts du procès et par les réparation s dues aux victimes… NdlR)(...)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-reconnu-coupable-bemba-restera-en-prison/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/21/l-ancien-vice-president-congolais-juge-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique_4887192_3212.html
° http://www.jeuneafrique.com/311714/societe/cpi-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-de-crimes-de-guerre/
° http://www.itele.fr/monde/video/centrafrique-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-158365
° http://www.izf.net/afp/cpi-juge-bemba-coupable-crimes-contre-lhumanite-en-centrafrique
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7024
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. # [/b]
Ainsi, le reproche le plus indiqué à faire à la CPI ne se situe pas dans un refus de son principe lui-même, celui d'une justice internationale qui supplée opportunément les faiblesses des juridictions inféodées de nos Républiques bananières où nos potentats trônent impunis au dessus de la loi avec droit de vie et de mort sur leurs citoyens, sur leurs opposants et sur tous ceux qui contestent leur gestion... Le reproche logique à la CPI c'est sur son fonctionnement, à la solde des puissants ou plutôt incapable d'indépendance face à eux ne ramassant que les perdants de nos démocratures ou les objecteurs révoltés des puissants tel que l'illustre quelque part le procès politisé de Bemba !
Alors, sommes-nous autorisés à ce stade de conclure qu'une telle justice internationale ne peut que répondre aux oukases des puissants de la CI ou simplement truffée des personnages falots et pervers incapables d'indépendance, d'autonomie des manoeuvres ?
Les suites de la méfiance ou de la fronde de l'UA avec son syndicat des chefs d'Etats à son égard nous en révéleront peut-être davantage...
Plus près, quelle lecture faire du procès de Bemba ?
Loin de moi de le voir irréprochable mais de quoi qu'on l'accuse, son procès, celui-ci a été entaché de manipulations juridiques et surtout d'un acharnement extrême sur lui en tant que responsable direct et personnel contre vents et marées des actes barbares qu'a commis sa milice en Centrafrique alors que la réalité des faits ne l'atteste pas au delà de tout doute raisonnable comme le proclame le verdict...
Comment en effet le juger autrement lorsqu'on voit que les autorités politiques et militaires locales qui ont sollicité l'assistance de Bemba et qui continuaient à gouverner sur place, (Bemba n'a pas fait de coup d'Etat de l'étranger où il résidait, tantôt en RDC tantôt en Afrique du Sud à Sun-City au dialogue inter-congolais que je sache), n'aient été appelées à aucun moment à la barre où elles auraient du comparaître sinon en co-responsables au moins en témoins ?
Ne se souvient-on pas non plus qu'au cours de ce procès des requalifications des charges ont défilé faute de preuves et qu'à un moment, c'était du temps de Moreno, on en était arrivé plutôt qu'à la charge de responsable direct et personnel à celle d'un chef hiérarchique qui n'est pas exactement le coupable plein et mécanique en tant que commandant militaire assénée à l'issue de ce procès ?
Ailleurs, c'est peut-être anecdotique mais pas tant que ça de constater que face à l'horreur combien légitime du viol comme arme de guerre pratiqué en Centrafrique comme ailleurs dans toute cette région, la Procureure, une femme, ait aligné un trio de trois Juges femmes, qui qu'on le veuille ou non, ressentiraient plus de plein fouet l'abomination du viol que subissent leurs consœurs...
Bemba est ainsi tombé à ce mauvais endroit et à ce mauvais moment où la CPI pour prouver l'intérêt de son existence l'a pris pour cobaye, en tant que gros poisson...
Avec les mêmes charges de l'accusation et les mêmes preuves de la défense, la volonté politique aurait été moins déterminée, plus neutre, Bemba aurait bénéficié de quelques circonstances atténuantes, autorités locales encore opérantes, interférence d'autres troupes étrangères au service des rebelles, éloignement du site, tentatives peut-être insuffisantes de condamner les crimes de sa milice mais présentes, prise à témoin de la CI notamment par une sollicitation écrite à l'Onu..., pour une condamnation partielle !
Au lieu de tout ça, la Cour a prononcé le jugement comme si la défense n'avait aucune, jamais aucune preuve contradictoire, ne s'en tenant mordicus presque d'autorité à sa charge première avec une longue mise en scène satisfaite de tout le procès !
Le Congo comme l'Afrique n'y gagneront pas davantage sur la condamnation de ses potentats qui abusent et tuent leurs citoyens tant pour les Africains il subsiste comme un goût d'inachevé, d'injustice dans ce procès !
Surtout que dans le cas de Bemba comme d'autres, des rivaux bien africains ont été instrumentalisés pour forger les charges, ici les preuves de la collusion du clan de "JK" ne maquent pas..
Pauvre Bemba, cette culpabilité signe sa mort politique pourvu qu'elle ne le détruise pas totalement sur le plan psychologique... Et quel destin pour le MLC sans Bemba ?
Manifestons-lui au moins de loin notre solidarité patriotique !
Maintenant quelle peine ? Si on se permet une culpabilité pleine contre un "commandant militaire" qui opère de loin avec 15-30 ans, perpétuité comme on l'avance, pour combien alors s'agissant d'auteurs directs ?
Va-t-il interjeter appel ? Cette initiative qui aurait dû être liée à la hauteur de la peine ne pourra ici que compliquer sa décision car on risque d'avoir dépassé les 30 jours qui sont nécessaires alors que la peine sera prononcée bien plus tard...
Bemba piégé jusqu'au bout !
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Communiqué de presse : 21/03/2016
° https://www.icc-cpi.int/fr_menus/icc/press%20and%20media/press%20releases/Pages/pr1200.aspxLa Chambre de première instance III de la CPI déclare Jean Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité
ICC-CPI-20160321-PR1200
Jean-Pierre Bemba Gombo dans la salle d’audience de la CPI lors du prononcé de son verdict le 21 mars 2016. © ICC-CPI Situation : République centrafricaine
Affaire : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo
Aujourd'hui, le 21 mars 2016, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré à l'unanimité Jean‑Pierre Bemba Gombo coupable au‑delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l'humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes ont été commis lors de l'opération menée en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu'au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo (MLC). Jean‑Pierre Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire exerçant une autorité et un contrôle effectifs sur les forces qui ont commis ces crimes.La Chambre de première instance III est composée de Mme la juge Sylvia Steiner (Brésil), juge présidente, Mme la juge Joyce Aluoch (Kenya) et Mme la juge Kuniko Ozaki (Japon). En application du Statut de Rome et du Règlement de procédure et de preuve de la Cour, les parties, c'est-à-dire le Procureur et la Défense, ont 30 jours pour faire appel de la déclaration de culpabilité, auquel cas la question sera portée devant la Chambre d'appel, composée de cinq juges.ConstatationsLa Chambre de première instance III a constaté que Jean‑Pierre Bemba, ressortissant congolais, était Président du MLC et commandant en chef de l'Armée de Libération du Congo (ALC) ; figure de proue de l'organisation, il était à l'origine du financement, des objectifs et des buts de celle-ci. À la demande de l'ancien président Ange‑Félix Patassé, Jean‑Pierre Bemba a déployé en RCA en 2002 un contingent du MLC composé de trois bataillons, soit environ 1 500 hommes, pour lutter contre les forces qui soutenaient l'ancien chef d'état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), le général François Bozizé.La Chambre a constaté sur la base des éléments de preuve qui lui avaient été présentés que le conflit qui s'est déroulé en RCA du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu'au 15 mars 2003 était un conflit armé opposant, d'une part, les autorités gouvernementales centrafricaines, soutenues entre autres forces par le MLC, et, d'autre part, le groupe armé organisé des rebelles du général Bozizé, composé d'anciens soldats des FACA et de ressortissants tchadiens. Elle a également constaté que les soldats du MLC avaient mené une attaque généralisée contre la population civile en RCA tout au long de la période visée par les charges. Ils ont commis de nombreux actes de pillage, viols et meurtres à l'encontre de civils dans une zone géographique étendue, notamment à Bangui, au PK12, au PK22, à Bozoum, à Damara, à Sibut, à Bossangoa, à Bossembélé, à Dékoa, à Kaga Bandoro, à Bossemptele, à Boali, à Yaloke et à Mongoumba et dans leurs environs. La Chambre a constaté au vu des preuves que les meurtres, les viols et les actes de pillage avaient été commis selon un mode opératoire précis, dès les premiers jours et tout au long de l'opération menée en RCA en 2002‑2003 : quand les troupes du général Bozizé avaient quitté un secteur, les soldats du MLC le ratissaient maison par maison à la recherche de rebelles, violant des civils, pillant leurs biens et, dans certains cas, tuant ceux qui leur résistaient.Responsabilité personnelleLa Chambre de première instance III a conclu au‑delà de tout doute raisonnable que Jean‑Pierre Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire (article 28‑a du Statut), et qu'il savait que les forces du MLC placées sous son autorité et son contrôle effectifs commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges. De plus, il n'a pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer l'exécution de crimes par ses subordonnés lors de l'opération menée en RCA en 2002‑2003, ou pour en référer aux autorités compétentes.En outre, la Chambre a conclu au‑delà de tout doute raisonnable que les crimes contre l'humanité (meurtre et viol) et les crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) commis par les forces du MLC lors de l'opération menée en RCA en 2002‑2003 découlent du fait que Jean‑Pierre Bemba n'a pas exercé le contrôle qui convenait.Fixation de la peine et réparations en faveur des victimesLa Chambre de première instance III décidera de la procédure à suivre pour fixer la peine après avoir entendu les parties et les représentants légaux des victimes.Les questions relatives aux réparations en faveur des victimes seront examinées en temps voulu.RappelLe 24 mai 2008, Jean‑Pierre Bemba a été arrêté par les autorités belges en exécution d'un mandat d'arrêt délivré par la Cour et il a été remis à celle‑ci le 3 juin 2008. Le 15 juin 2009, la Chambre préliminaire II a confirmé les charges à son encontre. Le procès a débuté le 22 novembre 2010 par les déclarations liminaires des parties et des participants. La présentation des éléments de preuve a commencé le 23 novembre 2010. L'Accusation, la Défense et les représentants légaux des victimes ont présenté leurs conclusions orales respectives les 12 et 13 novembre 2014. La Chambre a accordé la qualité de victime autorisée à participer à la procédure à 5 229 personnes.Au cours du procès, la Chambre a délivré par écrit 1 219 décisions, ordonnances, notifications et demandes de coopération et prononcé 277 décisions et ordonnances orales. Elle a admis 733 éléments de preuve, représentant notamment 5 724 pages. Elle a siégé 330 jours ouvrables et a entendu 77 témoins, à savoir 40 cités par l'Accusation, 34 par la Défense, deux par les représentants légaux des victimes et un par la Chambre elle‑même. En outre, elle a permis à trois victimes de présenter directement leurs vues et préoccupations.Pour plus d'information sur cette affaire, veuillez cliquer [url=https://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations and cases/situations/situation icc 0105/related cases/icc 0105 0108/pages/case the prosecutor v jean-pierre bemba gombo.aspx]ici[/url]
- Jugement rendu par la Chambre de première instance III le 21 mars 2016, en application de l'article 74 du Statut de Rome
PDF: [url=https://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations and cases/situations/situation icc 0105/related cases/icc 0105 0108/court records/chambers/trial chamber iii/pages/3343.aspx]English[/url]
- Résumé du jugement rendu par la Chambre de première instance III le 21 mars 2016, en application de l'article 74 du Statut de Rome
PDF: English; Français
- Questions-Réponses sur le verdict rendu dans l'affaire Bemba le 21 march 2016
PDF: English; Français
- Programme audiovisuel « Demandez à la Cour » sur le verdict rendu dans l'affaire Bemba le 21 mars 2016
- YouTube (pour visionnage) : English; Français
- Vidéo pour téléchargement : English; Français
- Audio pour téléchargement : English; Français
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou +31 (0)6 46448938 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int .
Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur YouTube et Twitter.[/size]
"Déception !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9555
«Qu’avait fait les Nations Unies une fois saisi par Bemba, par une note épistolaire pour le cas de la République centrafricaine ? Qu’a-t-on fait du gouvernement centrafricain à l’époque des faits ? Ces questions et tant d’autres encore dénotent, à n’en point douter, qu’un sentiment de désappointement, une exaspération ont envahi la Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Honorable Eve Bazaiba. Ces propos sont intervenus après que la Cour Pénale Internationale (CPI) ait rendu son verdict dans l’affaire opposant le Procureur de la CPI c/Jean-Pierre Bemba. En effet, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale a déclaré à l’unanimité Jean-Pierre Bemba Gombo coupable au-delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes, indique cette Chambre, ont été commis lors de l’opération menée en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu’au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo. Et, cette juridiction pénale internationale précise que Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire exerçant une autorité et un contrôle effectif sur les forces qui ont commis ces crimes.
Evoquant l’aspect lié à la responsabilité personnelle, cette Chambre a conclu que Bemba savait que les forces du MLC placées sous son autorité et son contrôle effectif commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges. Voilà qui vient écrouler tous les espoirs que se nourrissaient non seulement les militants du MLC, mais une frange importante des Congolais. Toute la mobilisation qui a entouré l’attente de ce verdict, s’est diluée dans la déception. Dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c’est la loi), disent les pénalistes.
Dans l’opinion, cependant, des critiques acerbes ont fusé de partout. Les unes ont porté sur la composition de la Chambre de première instance III de la CPI. Outre le fait que la Procureure soit une femme, la composition du siège aussi : Mme la juge Sylvia Steiner (Brésil) juge présidente, Mme la juge Joyce Aluoch (Kenya) et Mme la juge Kuniko Ozaki (Japon), certains ont vite conclu qu’au regard de cette composition, Bemba avait moins de chance de s’en sortir, eu égard à la susceptibilité des femmes lorsqu’il s’agit du viol, principalement.
D’autres ont estimé que ce dossier est teinté d’un caractère politique. Ils soulignent que la même Cour avait rejeté, sous Moreno Ocampo, l’accusation selon laquelle Bemba était personnellement responsable des crimes retenus contre lui. Mais, qu’il devait répondre comme chef hiérarchique. D’ailleurs, c’est ce qui a conduit beaucoup de Congolais à imaginer un scénario de mise en liberté, si pas d’encourir une peine qui s’effritera en faisant la déduction du temps que ce dernier a passé à Scheveningen, la prison de la CPI, à La Haye.
Pour l’instant, l’on attend que cette Cour se prononce sur la peine elle-même, sa durée. Mais, il y a aussi l’appel qui peut être interjeté par l’une des parties. Dans tous les cas, il faudrait s’en remettre aux procédures alambiquées de cette instance pénale internationale."
"RDC: les partisans de Bemba "tristes" du verdict de culpabilité de la CPI
(AFP 22/03/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-les-partisans-de-bemba-tristes-du-verdict-de-culpabilite-de-la-cpi
Visages en larmes, regards perdus, la désolation était visible parmi les partisans de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable lundi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis en Centrafrique en 2002-2003.
M. Bemba a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les viols et meurtres commis par sa milice.
"C'est une décision qui nous rend très tristes, mais c'est une décision de justice. Nous l'acceptons comme telle", a déclaré à la presse à Kinshasa Jacques Djoli, sénateur du Mouvement de libération du Congo (MLC), le parti de M. Bemba. Le MLC est la deuxième force d'opposition à l'Assemblée nationale et est très influent dans la région de Kinshasa.
"Nous avons espéré beaucoup aujourd'hui, la justice a répondu autrement. Nous croyons que la vérité judiciaire rejoindra la vérité des faits pour que Jean-Pierre Bemba retrouve un jour sa liberté", a-t-il ajouté avant d'annoncer la nouvelle aux militants.
"On reste serein, il a déjà fait huit ans" de détention à la CPI, a ajouté ce professeur de droit, en allusion à l'arrestation en 2008 de M. Bemba.
Une centaine de militants du MLC s'étaient rassemblés au siège du parti pour suivre la retransmission sélective de l'audience sur une chaîne de télévision de M. Bemba, en chantant des slogans à la gloire de leur dirigeant.
La décision de la CPI, "est déplorable, nous espérions (sa) libération", a dit Vertu Mogogo, un jeune étudiant, avant de se fondre en larmes.
"C'est une déception totale", a ajouté Bénie Yanzapa, alors que d'autres femmes autour d'elle ne pouvaient retenir leur larmes.
Dady Lubela, 32 ans, a affirmé "douter de la crédibilité de la CPI" qui selon lui, "s'acharne contre les Africains, particulièrement les Congolais".
"Nous avons besoin de lui pour qu'il soit candidat à l'élection de 2016 et qu'il soit élu président" de la RDC, a-t-il lancé.
La sentence sera prononcée à une date ultérieure par la CPI. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie."
"Procès Bemba : le viol condamné comme crime de guerre par la justice internationale
° http://www.marianne.net/proces-bemba-viol-condamne-crime-guerre-justice-internationale-100241279.html
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre notamment pour les viols commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003. C'est la première fois qu'un jugement de la CPI reconnait l'utilisation du viol comme arme de guerre, et qu'un chef militaire est tenu pour responsable des actes de sa milice. Il était en effet poursuivi, non en tant qu'auteur ou co-auteur mais en vertu du principe de la "responsabilité du commandant". Plus de 5.200 personnes ont été reconnues victimes.
Le viol, enfin considéré comme crime de guerre. La Cour pénale internationale (CPI) a reconnu ce lundi l’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les meurtres et les viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002 et 2003. La sentence sera prononcée, toujours à La Haye, à une date ultérieure. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie.
Les faits remontent donc à 2002. 1500 hommes armés, sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, se rendaient en Centrafrique pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, alors menacé d’être renversé par un coup d’Etat du général François Bozizé. Là, ils ont violé, pillé et tué, a assuré la juge lors du procès, égrenant une longue liste de viols, souvent accompagnés d'autres violences, commis par les troupes de Jean-Pierre Bemba. Plus de 5 200 personnes ont été reconnues victimes. Certains de leurs témoignages ont été racontés par la juge elle-même, à l'image de cette famille entière violée ou de cette femme agressée par 12 soldats.
Poursuivi en vertu du principe de la "responsabilité du commandant", Jean-Pierre Bemba avait agi "de fait en tant que commandant militaire", ayant "le contrôle effectif de ses troupes en Centrafrique pendant toute la durée de l’opération", a expliqué la juge Sylvia Steiner. Pour la première fois, un chef militaire est tenu responsable des atrocités commises par ses hommes, même s’il n’y a pas participé directement, et qu’il ne les a pas ordonnées. Durant le procès, la défense a avancé qu’il n’y avait aucune preuve d’un ordre venant de Bemba envers ses troupes. A cela, les juges ont opposé qu’il était en"contact constant" avec ses hommes, grâce à une "ligne directe de communication".
Pour Géraldine Mattioli-Zeltner, de l’organisation Human Rights Watch, ce jugement a une portée toute particulière : il s'agit "d'un rappel vibrant aux supérieurs - militaires et civils - qu’ils ont la responsabilité d’éviter et de faire cesser les attaques commises par leurs soldats sur des civils". "Ce premier verdict coupable à la CPI pour violences sexuelles met en lumière l'utilisation du viol comme arme de guerre", a-t-elle ajouté. Pour Amnesty International, le jugement est également "historique". "C'est est un message clair que l'impunité pour des violences sexuelles en tant qu'outil de guerre ne sera pas tolérée", a affirmé Samira Daoud dans un communiqué.
"BEMBA RECONNU COUPABLE DE CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITE PAR LA CPI : Ce n’est que justice !
° http://lepays.bf/bemba-reconnu-coupable-de-crimes-de-guerre-contre-lhumanite-cpi-nest-justice/
"CPI : Bemba reste en prison !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9557
*Le geôlier de la Cellule de Scheveningen de la CPI, à la Haye, aura encore à gérer Jean-Pierre Bemba Gombo, reconnu ce lundi 21 mars 2016, coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La Chambre de première instance III de la CPI précise, ici, dans un communiqué auquel La Prospérité à eu accès, les raisons de cette décision, quoi qu’elle soit si décevante pour les membres de la famille, sympathisants et militants de Bemba. Elle livre ses propres constats, établit la hauteur de la responsabilité de Bemba en tant que Président du Mlc et Chef de l’Armée de Libération du Congo (ALC), celle-là même qu’il avait, sur demande d’Ange-Félix Patassé, dépêchée à Bangui, en République Centrafricaine, du 26 octobre 2002 au 15 mars 2003. La Chambre de première instance III de la CPI promet également de décider, très prochainement, sur la procédure à suivre pour fixer la peine, après qu’elle ait entendu, évidemment, les parties et représentants légaux des victimes. Elle précise, toutefois, que les questions consécutives aux réparations en faveur de ces victimes seront examinées, en temps voulu. Au cours de ce procès, la Chambre de première instance III de la CPI a délivré par écrit 1.219 décisions, ordonnances, notifications et demandes de coopération et prononcé 277 décisions et ordonnances orales. Elle a admis 733 éléments de preuve, représentant notamment, 5.724 pages. Elle a siégé 330 jours ouvrables et a entendu 77 témoins, à savoir, 40 cités par l'Accusation, 34 par la Défense, deux par les représentants légaux des victimes et un par la Chambre, elle‑même. Elle a permis, en outre, à trois victimes de présenter directement leurs vues et préoccupations. Le feuilleton, s’il faut le prendre au sérieux, paraît, vraisemblablement, long, voire fastidieux. A Kinshasa, à Rhodes Saint Genèse, (Bruxelles), lieu d’arrestation de Bemba, le 24 mai 2008, à Faro, au Portugal, où il s’était exilé juste après les accrochages survenus en marge de la présidentielle 2006 en RDC, ainsi que partout où ‘’Igwe’’ avait des attaches personnelles ou politiques comme à Gemena, dans son bastion de l’ex-Equateur Mambenga, ou encore, à Paris, en France, au Canada ou en République Sud-africaine, la consternation est, décidément, totale. La CPI l’aura décidé ainsi. Donc, Bemba reste en Prison. Il y purgera sa peine jusqu’au bout. La teneur du communiqué, ci-après, fait de Bemba l’une des premières personnes que la CPI aura condamnées, depuis qu’elle a été créée.
La Chambre de première instance III de la CPI déclare Jean Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité(...)"
"ACCUSE DE CRIMES DE GUERRE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE
CPI : JEAN-PIERRE BEMBA DÉCLARÉ COUPABLE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7025
"La CPI juge Bemba coupable de crimes contre l'humanité en Centrafrique
° http://www.lalibre.be/actu/international/la-cpi-juge-bemba-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique-56f002ba35708ea2d3c6bb85
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14267:cpi-jean-pierre-bemba-declare-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-et-de-crimes-de-guerre-commis-par-sa-milice-en-centrafrique&catid=90:online-depeches&Itemid=679
"CPI – Fatou Bensouda : « Bemba reconnu coupable, un message fort adressé à tous les chefs militaires »
° http://www.jeuneafrique.com/311980/societe/cpi-fatou-bensouda-bemba-reconnu-coupable-message-fort-adresse-a-chefs-militaires/
Après le verdict de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire Bemba, la procureure Fatou Bensouda a salué lundi une "décision historique" et un "message fort" adressé aux seigneurs de guerre à travers le monde. Interview.
Joint au téléphone par Jeune Afrique quelques instants après le prononcé du verdict le 21 mars dans l’affaire Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI), la procureure Fatou Bensouda s’est réjouie de la décision rendue par les juges, soulignant sa détermination à poursuivre son combat contre les auteurs et responsables de crimes graves, particulièrement les crimes sexuels et sexistes, à travers le monde.
Jeune Afrique : Quelle est votre réaction après le verdict de la CPI qui reconnaît Jean-Pierre Bemba coupable de crimes commis par ses troupes en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003 ?
Fatou Bensouda : Cette décision est historique. Par ce verdict, les juges de la CPI ont affirmé que les crimes de meurtre, de viol et de pillage commis contre les civils ne doivent pas être impunis. Ils ont ainsi reconnu la souffrance de ces populations centrafricaines victimes de la campagne de terreur menée entre 2002 et 2003 par les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) dont Jean-Pierre Bemba était le chef militaire.Les juges ont reconnu la souffrance des populations centrafricaines
C’est donc un message fort adressé à tous les chefs militaires à travers le monde : ils seront tenus responsables de crimes commis par leurs troupes s’ils ne prennent pas des mesures nécessaires pour les en empêcher.
Ce verdict renforce également notre engagement collectif à continuer à poursuivre les auteurs de ces crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Y compris les crimes sexuels, Bemba étant le premier à être reconnu pénalement responsable de viol devant la CPI. Dans les conflits armés, les viols sont utilisés comme de véritables armes de guerre. Les chefs militaires qui ne feront rien pour les empêcher seront tenus responsables de ces crimes.
Le verdict rendu dans cette affaire aura-t-elle une incidence sur celle, connexe, relative à la subornation des témoins ?
Mon bureau a en effet engagé des poursuites contre Jean-Pierre Bemba et d’autres suspects dans une autre affaire connexe d’atteintes à l’administration de la justice. C’est une affaire à part qui se poursuit devant la CPI. Il n’y aura pas d’incidence après ce verdict rendu dans l’affaire principale.
Un verdict qui tombe près de huit ans après le début de la procédure devant la CPI… Cela ne traduit-elle pas la difficulté qu’a éprouvée votre bureau à rassembler des preuves contre Bemba ?
Chaque procès est unique. Il est également sujet à des complexités liées à la nature de crimes, au nombre de témoins, à la portée de preuves documentaires (dans l’affaire Bemba, les juges ont admis 733 éléments de preuve dont 5 724 pages de preuves documentaires, NDRL)…
Tenez, dans cette affaire, mon bureau a cité 40 témoins, la défense 34, sans compter les deux autres témoins appelés à la barre par les représentants légaux des victimes et un par les juges. Plus de 5 000 victimes ont été représentées ! La complexité de l’enquête sur le terrain crée ainsi des défis importants à relever. Nous nous devons d’être efficaces et méticuleux pour notamment protéger l’intégrité de la procédure.Nous nous devons d’être efficaces et méticuleux
Que répondez-vous à ceux soutiennent que ce procès contre Bemba est une affaire politique, aucune autorité centrafricaine de l’époque n’ayant été pour l’instant poursuivie ?
Durant le procès, des incidents similaires ont été relevés. Mais aujourd’hui, les juges ont établi, en dehors de tout doute raisonnable, que Jean-Pierre Bemba est bien responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par les troupes du MLC contre les populations civiles en Centrafrique."
"Du haut de sa stature : Bemba, un homme décidément trop visible
° http://www.lalibre.be/actu/international/du-haut-de-sa-stature-bemba-un-homme-decidement-trop-visible-56f02a8835702a22d597b4b5
INTERNATIONAL
Il a une vraie présence. Parce qu’assis, il est toujours affalé, on est surpris par sa stature debout, lentement soulevée et dépliée, dont il assume et la hauteur et la carrure. Même silencieuse et immobile, sa présence massive occupe l’espace; personne ne peut l’ignorer. La reine d’Angleterre porte d’invraisemblables chapeaux pour être vue de loin; Jean-Pierre Bemba n’a que sa tête. Une taille pareille, c’est un argument politique.
Debout, il penche vers son interlocuteur un visage enfantin, sérieux, au sourire rare. Enfantin, oui, mais qui songerait à considérer avec condescendance cette face si haut placée, qu’on ne contemple qu’en se cassant la nuque ? Une taille pareille, c’est un argument polémique.
La colère passe pour sa familière et le bruit de ses éclats court les bureaux feutrés des establishments : Bemba n’est pas de leur monde et n’a pas essayé d’en être. Une taille pareille, c’est un argument ontologique.(...)"
" Jean-Pierre Bemba reconnu coupable, la bataille judiciaire n’est pas encore terminée - La Tempête des Tropiques
" L‘audience de fixation de la peine aura lieu dans les prochains jours. 5 ans, 10 ans, 20 ou 40 ans, personne ne connait encore la sanction que devra subir le leader du MLC qui a déjà passé huit ans derrière les barreaux.
Après huit ans de suspense, le verdict a finalement été rendu, hier lundi 21 mars 2016, dans l’affaire opposant le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba Gombo à la procureure de la Cour pénale internationale. La Chambre de première instance III a, en effet, déclaré l’ancien vice- président Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Mais l’opinion devra savoir que les procédures d’appel seront encore longues. Car la bataille judiciaire n’est pas encore terminée. Surtout que, bien que reconnu coupable, ce sénateur a le droit, s’il le veut, de faire appel contre ce verdict.
Les Congolais doivent donc savoir que la prochaine étape, après celle d’hier, concerne la sentence. Celle-ci fera l’objet d’une autre audience qui sera bientôt fixée par les juges.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
"(...)(On ne pourra réellement apprécier ce jugement qu’après le prononcé de la peine. La « surprise douloureuse » de beaucoup de Congolais s’explique sans doute par le fait d’avoir pris un peu trop facilement pour argent comptant des affirmations de la Défense suivant laquelle le dossier était « vide ». La culpabilité de Bemba n’a jamais fait aucun doute, mais il est tout aussi évident qu’il aurait dû avoir des co-accusés, en particulier les deux belligérants centrafricains Patassé et Bozizé (un mort, l’autre en fuite). Les gens qui ont décidé de faire intervenir les milices de Bemba dans une guerre ne pouvaient ignorer leur propension aux atrocités, largement prouvée par la guerre « civile » congolaise qui s’était déroulée sur le pas de leurs portes. De ce point de vue, la gravité de la peine pourra apporter des nuances qui, dans le jugement, font un peu défaut.
Mais cela pose précisément la question de savoir si la CPI n’a pas voulu toucher Bemba « par la bande », à propos des atrocités commises au Congo. Cette intention était manifeste chez Moreno Ocampo. On n’en sait trop rien dans le chef de Fatou Bensouda.Un autre résultat de ce procès, dont la presse congolaise ne dit mot, bien qu’il doive intéresser au premier chef les Congolais, est que pour la première fois, il caractérise le viol comme un crime et une arme de guerre. Faut-il y voir une « touche féminine », liée au fait que les juges comme la procureure étaient toutes trois de femmes ?
Enfin, comme le constate ]Le Phare, cela sonne sans doute le glas de la carrière politique de Bemba. Sera-ce aussi celui du MLC ? Mme Bazaiba ne manque, semble-t-il, ni d’idées, ni de talent. Mais c’est le secret de Polichinelle que le MLC était essentiellement fin ancé par la fortune personnelle de Bemba. Outre le fait que JPBG pourrait ne pas vouloir « douiller » si ce n’est à son profit, il va sans doute être sérieusement « lessivé » par les coûts du procès et par les réparation s dues aux victimes… NdlR)(...)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-reconnu-coupable-bemba-restera-en-prison/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/21/l-ancien-vice-president-congolais-juge-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique_4887192_3212.html
° http://www.jeuneafrique.com/311714/societe/cpi-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-de-crimes-de-guerre/
° http://www.itele.fr/monde/video/centrafrique-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-158365
° http://www.izf.net/afp/cpi-juge-bemba-coupable-crimes-contre-lhumanite-en-centrafrique
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7024
=indigo]"CPI: Jean-Pierre Bemba coupable de crimes contre l’humanité, un verdict inédit
° http://www.rfi.fr/afrique/20160321-rdc-rca-justice-internationale-cpi-jean-pierre-bemba-coupable-crimes-guerre-crimes-
Jean-Pierre Bemba a été déclaré coupable par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le chef du Mouvement de libération du Congo (MLC) a été reconnu responsable de meurtres, pillages et viols commis par ses troupes en Centrafrique, parties soutenir le régime chancelant du président centrafricain de l'époque, Ange-Felix Patassé, entre octobre 2002 et mars 2003. Quatorze ans après les faits, six ans après le début du procès, ce verdict était très attendu. La procureure Bensouda a qualifié le jugement d'« historique ».
A l’énoncé du verdict, Jean-Pierre Bemba est resté de marbre, dans la même position que durant l’heure et quart qu’a duré la lecture du jugement. Bras croisés, attentif, il n’a pas sourcillé quand le juge l’a reconnu coupable de cinq chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Après avoir échangé quelques mois avec ses avocats, il est sorti sous escorte.
« Il est déçu car il était optimiste, a expliqué Peter Haynes, l'un de ses avocats. Mais cela fait un moment qu’il s’est résigné à sa situation. Il sait que c’est une période de sa vie durant laquelle sa famille, ses affaires et sa vie politique ont été mises en suspens tant qu’il est en prison. Il a attendu huit ans, je pense qu’il se satisfera d’en attendre encore deux ou trois si c’est ça qu’il faut pour tourner cette page de sa vie. »
Il aura fallu près d’un an et demi à la Chambre pour délibérer. Il faut dire que c’est la première fois que la CPI devait déterminer la responsabilité pénale d’un accusé, en tant que commandant militaire, pour les crimes commis par ses troupes dans un pays tiers.
« Jugement historique »
« C’est un jugement historique, a déclaré Fatou Bensouda, procureure de la CPI. Il envoie un message très fort à tous les chefs militaires de par le monde. Ils savent maintenant qu’ils sont pénalement responsables s’ils n'empêchent leurs soldats de commettre des crimes. De plus, cela confirme que cette responsabilité des chefs militaires existe même si leurs soldats se trouvent dans un pays étranger. Enfin, il faut retenir que les viols commis par ces soldats ont été à la fois jugés comme un crime de guerre et comme un crime contre l’humanité. »Bemba n'a rien avoir avec ce qui s'est passé de près ou de loin en République centrafricaine ! Nous avons besoin de lui pour qu'il soit candidat à l'élection 2016 et qu'il soit élu président !
Ecoutez les réactions des sympathisants de Jean-Pierre Bemba
21-03-2016 - Par Sonia Rolley
Car, durant les cinq mois de 2002-2003 durant lesquels les hommes du MLC avaient commis meurtres, viols et pillages en Centrafrique, Jean-Pierre Bemba était, lui, basé en République démocratique du Congo (RDC). Mais la Cour a jugé qu’il avait bien le contrôle et l’autorité effective sur ses hommes, qu’il était informé de leurs crimes, mais qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher ces crimes ou en punir les auteurs.
Jurisprudence
C’est un verdict inédit qui pourrait donc faire jurisprudence s’il est confirmé, car les avocats de la défense ont trente jours pour faire appel et ce n’est qu’une fois le jugement confirmé que les juges détermineront la peine à appliquer à Jean-Pierre Bemba.
Satisfaction du côté de la représentante des victimes. Pour mettre Me Douzima, ce verdict est un signe fort, et pas seulement pour les 5 229 victimes partie au procès. « On reconnaît leur souffrance et au cours du procès on a constaté que le viol était utilisé comme arme de guerre, a-t-elle souligné. Ce qui s'est passé en République centrafrique, c'est ce qui se passe dans bien d'autres pays. Les chefs de guerre se croient au-dessus de la loi et ils décident de la vie ou de la mort des populations civiles et pour arrêter ce genre de phénomène, c'est la justice qui doit faire son travail et servir d'exemple. »
« Les victimes ont attendu longtemps que justice soit faite. Aujourd’hui je crois que ce jugement va les aider, que ce verdict va aider les victimes dans leur processus de guérison, a souligné Fatou Bensouda. Nous devons poursuivre nos efforts pour mettre fin à l'impunité. Nous devons continuer à enquêter sur ces crimes et à les juger. Jusqu’à ce qu’ils appartiennent au passé. »
Dans l’intervalle, l’ancien vice-président de RDC n’en a pas fini avec les procédures à la CPI puisqu’il est depuis septembre dernier en procès dans un second dossier : avec quatre co-accusés, dont son avocat Maître Kilolo, il est accusé de subornation de quatorze témoins de l’affaire pour laquelle il vient d’être condamné."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. # [/b]
Dernière édition par ndonzwau le 23/3/2016, 1:54 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
ndonzwau a écrit:Selon moi, face à l'annonce de la culpabilité de Bemba nos spéculations affectives en réjouissances pour quelques uns ou en ressentiments de déception pour la plupart doivent laisser place à une critique de fond de ce procès tant et si bien que même une catégorisation géo-politique, la loi du plus fort, ne pourra en expliquer tout ! De plus en tant que concitoyens, les Congolais lui doivent aujourd'hui au moins une solidarité patriotique, à lui et toute sa famille...
Ainsi, le reproche le plus indiqué à faire à la CPI ne se situe pas dans un refus de son principe lui-même, celui d'une justice internationale qui supplée opportunément les faiblesses des juridictions inféodées de nos Républiques bananières où nos potentats trônent impunis au dessus de la loi avec droit de vie et de mort sur leurs citoyens, sur leurs opposants et sur tous ceux qui contestent leur gestion... Le reproche logique à la CPI c'est sur son fonctionnement, à la solde des puissants ou plutôt incapable d'indépendance face à eux ne ramassant que les perdants de nos démocratures ou les objecteurs révoltés des puissants tel que l'illustre quelque part le procès politisé de Bemba !
Alors, sommes-nous autorisés à ce stade de conclure qu'une telle justice internationale ne peut que répondre aux oukases des puissants de la CI ou simplement truffée des personnages falots et pervers incapables d'indépendance, d'autonomie des manoeuvres ?
Les suites de la méfiance ou de la fronde de l'UA avec son syndicat des chefs d'Etats à son égard nous en révéleront peut-être davantage...
Plus près, quelle lecture faire du procès de Bemba ?
Loin de moi de le voir irréprochable mais de quoi qu'on l'accuse, son procès, celui-ci a été entaché de manipulations juridiques et surtout d'un acharnement extrême sur lui en tant que responsable direct et personnel contre vents et marées des actes barbares qu'a commis sa milice en Centrafrique alors que la réalité des faits ne l'atteste pas au delà de tout doute raisonnable comme le proclame le verdict...
Comment en effet le juger autrement lorsqu'on voit que les autorités politiques et militaires locales qui ont sollicité l'assistance de Bemba et qui continuaient à gouverner sur place, (Bemba n'a pas fait de coup d'Etat de l'étranger où il résidait, tantôt en RDC tantôt en Afrique du Sud à Sun-City au dialogue inter-congolais que je sache), n'aient été appelées à aucun moment à la barre où elles auraient du comparaître sinon en co-responsables au moins en témoins ?
Ne se souvient-on pas non plus qu'au cours de ce procès des requalifications des charges ont défilé faute de preuves et qu'à un moment, c'était du temps de Moreno, on en était arrivé plutôt qu'à la charge de responsable direct et personnel à celle d'un chef hiérarchique qui n'est pas exactement le coupable plein et mécanique en tant que commandant militaire assénée à l'issue de ce procès ?
Ailleurs, c'est peut-être anecdotique mais pas tant que ça de constater que face à l'horreur combien légitime du viol comme arme de guerre pratiqué en Centrafrique comme ailleurs dans toute cette région, la Procureure, une femme, ait aligné un trio de trois Juges femmes, qui qu'on le veuille ou non, ressentiraient plus de plein fouet l'abomination du viol que subissent leurs consœurs...
Bemba est ainsi tombé à ce mauvais endroit et à ce mauvais moment où la CPI pour prouver l'intérêt de son existence l'a pris pour cobaye, en tant que gros poisson...
Avec les mêmes charges de l'accusation et les mêmes preuves de la défense, la volonté politique aurait été moins déterminée, plus neutre, Bemba aurait bénéficié de quelques circonstances atténuantes, autorités locales encore opérantes, interférence d'autres troupes étrangères au service des rebelles, éloignement du site, tentatives peut-être insuffisantes de condamner les crimes de sa milice mais présentes, prise à témoin de la CI notamment par une sollicitation écrite à l'Onu..., pour une condamnation partielle !
Au lieu de tout ça, la Cour a prononcé le jugement comme si la défense n'avait aucune, jamais aucune preuve contradictoire, ne s'en tenant mordicus presque d'autorité à sa charge première avec une longue mise en scène satisfaite de tout le procès !
Le Congo comme l'Afrique n'y gagneront pas davantage sur la condamnation de ses potentats qui abusent et tuent leurs citoyens tant pour les Africains il subsiste comme un goût d'inachevé, d'injustice dans ce procès !
Surtout que dans le cas de Bemba comme d'autres, des rivaux bien africains ont été instrumentalisés pour forger les charges, ici les preuves de la collusion du clan de "JK" ne maquent pas..
Pauvre Bemba, cette culpabilité signe sa mort politique pourvu qu'elle ne le détruise pas totalement sur le plan psychologique... Et quel destin pour le MLC sans Bemba ?
Manifestons-lui au moins de loin notre solidarité patriotique !
Maintenant quelle peine ? Si on se permet une culpabilité pleine contre un "commandant militaire" qui opère de loin avec 15-30 ans, perpétuité comme on l'avance, pour combien alors s'agissant d'auteurs directs ?
Va-t-il interjeter appel ? Cette initiative qui aurait dû être liée à la hauteur de la peine ne pourra ici que compliquer sa décision car on risque d'avoir dépassé les 30 jours qui sont nécessaires alors que la peine sera prononcée bien plus tard...
Bemba piégé jusqu'au bout !Communiqué de presse : 21/03/2016
° https://www.icc-cpi.int/fr_menus/icc/press%20and%20media/press%20releases/Pages/pr1200.aspxLa Chambre de première instance III de la CPI déclare Jean Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité
ICC-CPI-20160321-PR1200
Jean-Pierre Bemba Gombo dans la salle d’audience de la CPI lors du prononcé de son verdict le 21 mars 2016. © ICC-CPI Situation : République centrafricaine
Affaire : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo
Aujourd'hui, le 21 mars 2016, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré à l'unanimité Jean‑Pierre Bemba Gombo coupable au‑delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l'humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes ont été commis lors de l'opération menée en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu'au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo (MLC). Jean‑Pierre Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire exerçant une autorité et un contrôle effectifs sur les forces qui ont commis ces crimes.La Chambre de première instance III est composée de Mme la juge Sylvia Steiner (Brésil), juge présidente, Mme la juge Joyce Aluoch (Kenya) et Mme la juge Kuniko Ozaki (Japon). En application du Statut de Rome et du Règlement de procédure et de preuve de la Cour, les parties, c'est-à-dire le Procureur et la Défense, ont 30 jours pour faire appel de la déclaration de culpabilité, auquel cas la question sera portée devant la Chambre d'appel, composée de cinq juges.ConstatationsLa Chambre de première instance III a constaté que Jean‑Pierre Bemba, ressortissant congolais, était Président du MLC et commandant en chef de l'Armée de Libération du Congo (ALC) ; figure de proue de l'organisation, il était à l'origine du financement, des objectifs et des buts de celle-ci. À la demande de l'ancien président Ange‑Félix Patassé, Jean‑Pierre Bemba a déployé en RCA en 2002 un contingent du MLC composé de trois bataillons, soit environ 1 500 hommes, pour lutter contre les forces qui soutenaient l'ancien chef d'état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), le général François Bozizé.La Chambre a constaté sur la base des éléments de preuve qui lui avaient été présentés que le conflit qui s'est déroulé en RCA du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu'au 15 mars 2003 était un conflit armé opposant, d'une part, les autorités gouvernementales centrafricaines, soutenues entre autres forces par le MLC, et, d'autre part, le groupe armé organisé des rebelles du général Bozizé, composé d'anciens soldats des FACA et de ressortissants tchadiens. Elle a également constaté que les soldats du MLC avaient mené une attaque généralisée contre la population civile en RCA tout au long de la période visée par les charges. Ils ont commis de nombreux actes de pillage, viols et meurtres à l'encontre de civils dans une zone géographique étendue, notamment à Bangui, au PK12, au PK22, à Bozoum, à Damara, à Sibut, à Bossangoa, à Bossembélé, à Dékoa, à Kaga Bandoro, à Bossemptele, à Boali, à Yaloke et à Mongoumba et dans leurs environs. La Chambre a constaté au vu des preuves que les meurtres, les viols et les actes de pillage avaient été commis selon un mode opératoire précis, dès les premiers jours et tout au long de l'opération menée en RCA en 2002‑2003 : quand les troupes du général Bozizé avaient quitté un secteur, les soldats du MLC le ratissaient maison par maison à la recherche de rebelles, violant des civils, pillant leurs biens et, dans certains cas, tuant ceux qui leur résistaient.Responsabilité personnelleLa Chambre de première instance III a conclu au‑delà de tout doute raisonnable que Jean‑Pierre Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire (article 28‑a du Statut), et qu'il savait que les forces du MLC placées sous son autorité et son contrôle effectifs commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges. De plus, il n'a pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer l'exécution de crimes par ses subordonnés lors de l'opération menée en RCA en 2002‑2003, ou pour en référer aux autorités compétentes.En outre, la Chambre a conclu au‑delà de tout doute raisonnable que les crimes contre l'humanité (meurtre et viol) et les crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) commis par les forces du MLC lors de l'opération menée en RCA en 2002‑2003 découlent du fait que Jean‑Pierre Bemba n'a pas exercé le contrôle qui convenait.Fixation de la peine et réparations en faveur des victimesLa Chambre de première instance III décidera de la procédure à suivre pour fixer la peine après avoir entendu les parties et les représentants légaux des victimes.Les questions relatives aux réparations en faveur des victimes seront examinées en temps voulu.RappelLe 24 mai 2008, Jean‑Pierre Bemba a été arrêté par les autorités belges en exécution d'un mandat d'arrêt délivré par la Cour et il a été remis à celle‑ci le 3 juin 2008. Le 15 juin 2009, la Chambre préliminaire II a confirmé les charges à son encontre. Le procès a débuté le 22 novembre 2010 par les déclarations liminaires des parties et des participants. La présentation des éléments de preuve a commencé le 23 novembre 2010. L'Accusation, la Défense et les représentants légaux des victimes ont présenté leurs conclusions orales respectives les 12 et 13 novembre 2014. La Chambre a accordé la qualité de victime autorisée à participer à la procédure à 5 229 personnes.Au cours du procès, la Chambre a délivré par écrit 1 219 décisions, ordonnances, notifications et demandes de coopération et prononcé 277 décisions et ordonnances orales. Elle a admis 733 éléments de preuve, représentant notamment 5 724 pages. Elle a siégé 330 jours ouvrables et a entendu 77 témoins, à savoir 40 cités par l'Accusation, 34 par la Défense, deux par les représentants légaux des victimes et un par la Chambre elle‑même. En outre, elle a permis à trois victimes de présenter directement leurs vues et préoccupations.Pour plus d'information sur cette affaire, veuillez cliquer [url=https://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations and cases/situations/situation icc 0105/related cases/icc 0105 0108/pages/case the prosecutor v jean-pierre bemba gombo.aspx]ici[/url]
- Jugement rendu par la Chambre de première instance III le 21 mars 2016, en application de l'article 74 du Statut de Rome
PDF: [url=https://www.icc-cpi.int/FR_Menus/icc/situations and cases/situations/situation icc 0105/related cases/icc 0105 0108/court records/chambers/trial chamber iii/pages/3343.aspx]English[/url]
- Résumé du jugement rendu par la Chambre de première instance III le 21 mars 2016, en application de l'article 74 du Statut de Rome
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- Questions-Réponses sur le verdict rendu dans l'affaire Bemba le 21 march 2016
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- Programme audiovisuel « Demandez à la Cour » sur le verdict rendu dans l'affaire Bemba le 21 mars 2016
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- Audio pour téléchargement : English; Français
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou +31 (0)6 46448938 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int .
Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur YouTube et Twitter.[/size]
"Déception !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9555
«Qu’avait fait les Nations Unies une fois saisi par Bemba, par une note épistolaire pour le cas de la République centrafricaine ? Qu’a-t-on fait du gouvernement centrafricain à l’époque des faits ? Ces questions et tant d’autres encore dénotent, à n’en point douter, qu’un sentiment de désappointement, une exaspération ont envahi la Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Honorable Eve Bazaiba. Ces propos sont intervenus après que la Cour Pénale Internationale (CPI) ait rendu son verdict dans l’affaire opposant le Procureur de la CPI c/Jean-Pierre Bemba. En effet, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale a déclaré à l’unanimité Jean-Pierre Bemba Gombo coupable au-delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes, indique cette Chambre, ont été commis lors de l’opération menée en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu’au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo. Et, cette juridiction pénale internationale précise que Bemba faisait effectivement fonction de chef militaire exerçant une autorité et un contrôle effectif sur les forces qui ont commis ces crimes.
Evoquant l’aspect lié à la responsabilité personnelle, cette Chambre a conclu que Bemba savait que les forces du MLC placées sous son autorité et son contrôle effectif commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges. Voilà qui vient écrouler tous les espoirs que se nourrissaient non seulement les militants du MLC, mais une frange importante des Congolais. Toute la mobilisation qui a entouré l’attente de ce verdict, s’est diluée dans la déception. Dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c’est la loi), disent les pénalistes.
Dans l’opinion, cependant, des critiques acerbes ont fusé de partout. Les unes ont porté sur la composition de la Chambre de première instance III de la CPI. Outre le fait que la Procureure soit une femme, la composition du siège aussi : Mme la juge Sylvia Steiner (Brésil) juge présidente, Mme la juge Joyce Aluoch (Kenya) et Mme la juge Kuniko Ozaki (Japon), certains ont vite conclu qu’au regard de cette composition, Bemba avait moins de chance de s’en sortir, eu égard à la susceptibilité des femmes lorsqu’il s’agit du viol, principalement.
D’autres ont estimé que ce dossier est teinté d’un caractère politique. Ils soulignent que la même Cour avait rejeté, sous Moreno Ocampo, l’accusation selon laquelle Bemba était personnellement responsable des crimes retenus contre lui. Mais, qu’il devait répondre comme chef hiérarchique. D’ailleurs, c’est ce qui a conduit beaucoup de Congolais à imaginer un scénario de mise en liberté, si pas d’encourir une peine qui s’effritera en faisant la déduction du temps que ce dernier a passé à Scheveningen, la prison de la CPI, à La Haye.
Pour l’instant, l’on attend que cette Cour se prononce sur la peine elle-même, sa durée. Mais, il y a aussi l’appel qui peut être interjeté par l’une des parties. Dans tous les cas, il faudrait s’en remettre aux procédures alambiquées de cette instance pénale internationale."
"RDC: les partisans de Bemba "tristes" du verdict de culpabilité de la CPI
(AFP 22/03/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-les-partisans-de-bemba-tristes-du-verdict-de-culpabilite-de-la-cpi
Visages en larmes, regards perdus, la désolation était visible parmi les partisans de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable lundi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis en Centrafrique en 2002-2003.
M. Bemba a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les viols et meurtres commis par sa milice.
"C'est une décision qui nous rend très tristes, mais c'est une décision de justice. Nous l'acceptons comme telle", a déclaré à la presse à Kinshasa Jacques Djoli, sénateur du Mouvement de libération du Congo (MLC), le parti de M. Bemba. Le MLC est la deuxième force d'opposition à l'Assemblée nationale et est très influent dans la région de Kinshasa.
"Nous avons espéré beaucoup aujourd'hui, la justice a répondu autrement. Nous croyons que la vérité judiciaire rejoindra la vérité des faits pour que Jean-Pierre Bemba retrouve un jour sa liberté", a-t-il ajouté avant d'annoncer la nouvelle aux militants.
"On reste serein, il a déjà fait huit ans" de détention à la CPI, a ajouté ce professeur de droit, en allusion à l'arrestation en 2008 de M. Bemba.
Une centaine de militants du MLC s'étaient rassemblés au siège du parti pour suivre la retransmission sélective de l'audience sur une chaîne de télévision de M. Bemba, en chantant des slogans à la gloire de leur dirigeant.
La décision de la CPI, "est déplorable, nous espérions (sa) libération", a dit Vertu Mogogo, un jeune étudiant, avant de se fondre en larmes.
"C'est une déception totale", a ajouté Bénie Yanzapa, alors que d'autres femmes autour d'elle ne pouvaient retenir leur larmes.
Dady Lubela, 32 ans, a affirmé "douter de la crédibilité de la CPI" qui selon lui, "s'acharne contre les Africains, particulièrement les Congolais".
"Nous avons besoin de lui pour qu'il soit candidat à l'élection de 2016 et qu'il soit élu président" de la RDC, a-t-il lancé.
La sentence sera prononcée à une date ultérieure par la CPI. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie."
"Procès Bemba : le viol condamné comme crime de guerre par la justice internationale
° http://www.marianne.net/proces-bemba-viol-condamne-crime-guerre-justice-internationale-100241279.html
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre notamment pour les viols commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003. C'est la première fois qu'un jugement de la CPI reconnait l'utilisation du viol comme arme de guerre, et qu'un chef militaire est tenu pour responsable des actes de sa milice. Il était en effet poursuivi, non en tant qu'auteur ou co-auteur mais en vertu du principe de la "responsabilité du commandant". Plus de 5.200 personnes ont été reconnues victimes.
Le viol, enfin considéré comme crime de guerre. La Cour pénale internationale (CPI) a reconnu ce lundi l’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les meurtres et les viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002 et 2003. La sentence sera prononcée, toujours à La Haye, à une date ultérieure. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie.
Les faits remontent donc à 2002. 1500 hommes armés, sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, se rendaient en Centrafrique pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, alors menacé d’être renversé par un coup d’Etat du général François Bozizé. Là, ils ont violé, pillé et tué, a assuré la juge lors du procès, égrenant une longue liste de viols, souvent accompagnés d'autres violences, commis par les troupes de Jean-Pierre Bemba. Plus de 5 200 personnes ont été reconnues victimes. Certains de leurs témoignages ont été racontés par la juge elle-même, à l'image de cette famille entière violée ou de cette femme agressée par 12 soldats.
Poursuivi en vertu du principe de la "responsabilité du commandant", Jean-Pierre Bemba avait agi "de fait en tant que commandant militaire", ayant "le contrôle effectif de ses troupes en Centrafrique pendant toute la durée de l’opération", a expliqué la juge Sylvia Steiner. Pour la première fois, un chef militaire est tenu responsable des atrocités commises par ses hommes, même s’il n’y a pas participé directement, et qu’il ne les a pas ordonnées. Durant le procès, la défense a avancé qu’il n’y avait aucune preuve d’un ordre venant de Bemba envers ses troupes. A cela, les juges ont opposé qu’il était en"contact constant" avec ses hommes, grâce à une "ligne directe de communication".
Pour Géraldine Mattioli-Zeltner, de l’organisation Human Rights Watch, ce jugement a une portée toute particulière : il s'agit "d'un rappel vibrant aux supérieurs - militaires et civils - qu’ils ont la responsabilité d’éviter et de faire cesser les attaques commises par leurs soldats sur des civils". "Ce premier verdict coupable à la CPI pour violences sexuelles met en lumière l'utilisation du viol comme arme de guerre", a-t-elle ajouté. Pour Amnesty International, le jugement est également "historique". "C'est est un message clair que l'impunité pour des violences sexuelles en tant qu'outil de guerre ne sera pas tolérée", a affirmé Samira Daoud dans un communiqué.
"BEMBA RECONNU COUPABLE DE CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITE PAR LA CPI : Ce n’est que justice !
° http://lepays.bf/bemba-reconnu-coupable-de-crimes-de-guerre-contre-lhumanite-cpi-nest-justice/
"CPI : Bemba reste en prison !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9557
*Le geôlier de la Cellule de Scheveningen de la CPI, à la Haye, aura encore à gérer Jean-Pierre Bemba Gombo, reconnu ce lundi 21 mars 2016, coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La Chambre de première instance III de la CPI précise, ici, dans un communiqué auquel La Prospérité à eu accès, les raisons de cette décision, quoi qu’elle soit si décevante pour les membres de la famille, sympathisants et militants de Bemba. Elle livre ses propres constats, établit la hauteur de la responsabilité de Bemba en tant que Président du Mlc et Chef de l’Armée de Libération du Congo (ALC), celle-là même qu’il avait, sur demande d’Ange-Félix Patassé, dépêchée à Bangui, en République Centrafricaine, du 26 octobre 2002 au 15 mars 2003. La Chambre de première instance III de la CPI promet également de décider, très prochainement, sur la procédure à suivre pour fixer la peine, après qu’elle ait entendu, évidemment, les parties et représentants légaux des victimes. Elle précise, toutefois, que les questions consécutives aux réparations en faveur de ces victimes seront examinées, en temps voulu. Au cours de ce procès, la Chambre de première instance III de la CPI a délivré par écrit 1.219 décisions, ordonnances, notifications et demandes de coopération et prononcé 277 décisions et ordonnances orales. Elle a admis 733 éléments de preuve, représentant notamment, 5.724 pages. Elle a siégé 330 jours ouvrables et a entendu 77 témoins, à savoir, 40 cités par l'Accusation, 34 par la Défense, deux par les représentants légaux des victimes et un par la Chambre, elle‑même. Elle a permis, en outre, à trois victimes de présenter directement leurs vues et préoccupations. Le feuilleton, s’il faut le prendre au sérieux, paraît, vraisemblablement, long, voire fastidieux. A Kinshasa, à Rhodes Saint Genèse, (Bruxelles), lieu d’arrestation de Bemba, le 24 mai 2008, à Faro, au Portugal, où il s’était exilé juste après les accrochages survenus en marge de la présidentielle 2006 en RDC, ainsi que partout où ‘’Igwe’’ avait des attaches personnelles ou politiques comme à Gemena, dans son bastion de l’ex-Equateur Mambenga, ou encore, à Paris, en France, au Canada ou en République Sud-africaine, la consternation est, décidément, totale. La CPI l’aura décidé ainsi. Donc, Bemba reste en Prison. Il y purgera sa peine jusqu’au bout. La teneur du communiqué, ci-après, fait de Bemba l’une des premières personnes que la CPI aura condamnées, depuis qu’elle a été créée.
La Chambre de première instance III de la CPI déclare Jean Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité(...)"
"ACCUSE DE CRIMES DE GUERRE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE
CPI : JEAN-PIERRE BEMBA DÉCLARÉ COUPABLE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7025
"La CPI juge Bemba coupable de crimes contre l'humanité en Centrafrique
° http://www.lalibre.be/actu/international/la-cpi-juge-bemba-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique-56f002ba35708ea2d3c6bb85
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14267:cpi-jean-pierre-bemba-declare-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-et-de-crimes-de-guerre-commis-par-sa-milice-en-centrafrique&catid=90:online-depeches&Itemid=679
"CPI – Fatou Bensouda : « Bemba reconnu coupable, un message fort adressé à tous les chefs militaires »
° http://www.jeuneafrique.com/311980/societe/cpi-fatou-bensouda-bemba-reconnu-coupable-message-fort-adresse-a-chefs-militaires/
Après le verdict de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire Bemba, la procureure Fatou Bensouda a salué lundi une "décision historique" et un "message fort" adressé aux seigneurs de guerre à travers le monde. Interview.
Joint au téléphone par Jeune Afrique quelques instants après le prononcé du verdict le 21 mars dans l’affaire Jean-Pierre Bemba devant la Cour pénale internationale (CPI), la procureure Fatou Bensouda s’est réjouie de la décision rendue par les juges, soulignant sa détermination à poursuivre son combat contre les auteurs et responsables de crimes graves, particulièrement les crimes sexuels et sexistes, à travers le monde.
Jeune Afrique : Quelle est votre réaction après le verdict de la CPI qui reconnaît Jean-Pierre Bemba coupable de crimes commis par ses troupes en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003 ?Fatou Bensouda : Cette décision est historique. Par ce verdict, les juges de la CPI ont affirmé que les crimes de meurtre, de viol et de pillage commis contre les civils ne doivent pas être impunis. Ils ont ainsi reconnu la souffrance de ces populations centrafricaines victimes de la campagne de terreur menée entre 2002 et 2003 par les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) dont Jean-Pierre Bemba était le chef militaire.Les juges ont reconnu la souffrance des populations centrafricaines
C’est donc un message fort adressé à tous les chefs militaires à travers le monde : ils seront tenus responsables de crimes commis par leurs troupes s’ils ne prennent pas des mesures nécessaires pour les en empêcher.
Ce verdict renforce également notre engagement collectif à continuer à poursuivre les auteurs de ces crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Y compris les crimes sexuels, Bemba étant le premier à être reconnu pénalement responsable de viol devant la CPI. Dans les conflits armés, les viols sont utilisés comme de véritables armes de guerre. Les chefs militaires qui ne feront rien pour les empêcher seront tenus responsables de ces crimes.
Le verdict rendu dans cette affaire aura-t-elle une incidence sur celle, connexe, relative à la subornation des témoins ?
Mon bureau a en effet engagé des poursuites contre Jean-Pierre Bemba et d’autres suspects dans une autre affaire connexe d’atteintes à l’administration de la justice. C’est une affaire à part qui se poursuit devant la CPI. Il n’y aura pas d’incidence après ce verdict rendu dans l’affaire principale.
Un verdict qui tombe près de huit ans après le début de la procédure devant la CPI… Cela ne traduit-elle pas la difficulté qu’a éprouvée votre bureau à rassembler des preuves contre Bemba ?
Chaque procès est unique. Il est également sujet à des complexités liées à la nature de crimes, au nombre de témoins, à la portée de preuves documentaires (dans l’affaire Bemba, les juges ont admis 733 éléments de preuve dont 5 724 pages de preuves documentaires, NDRL)…Tenez, dans cette affaire, mon bureau a cité 40 témoins, la défense 34, sans compter les deux autres témoins appelés à la barre par les représentants légaux des victimes et un par les juges. Plus de 5 000 victimes ont été représentées ! La complexité de l’enquête sur le terrain crée ainsi des défis importants à relever. Nous nous devons d’être efficaces et méticuleux pour notamment protéger l’intégrité de la procédure.Nous nous devons d’être efficaces et méticuleux
Que répondez-vous à ceux soutiennent que ce procès contre Bemba est une affaire politique, aucune autorité centrafricaine de l’époque n’ayant été pour l’instant poursuivie ?
Durant le procès, des incidents similaires ont été relevés. Mais aujourd’hui, les juges ont établi, en dehors de tout doute raisonnable, que Jean-Pierre Bemba est bien responsable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par les troupes du MLC contre les populations civiles en Centrafrique."
"Du haut de sa stature : Bemba, un homme décidément trop visible
° http://www.lalibre.be/actu/international/du-haut-de-sa-stature-bemba-un-homme-decidement-trop-visible-56f02a8835702a22d597b4b5
INTERNATIONAL
Il a une vraie présence. Parce qu’assis, il est toujours affalé, on est surpris par sa stature debout, lentement soulevée et dépliée, dont il assume et la hauteur et la carrure. Même silencieuse et immobile, sa présence massive occupe l’espace; personne ne peut l’ignorer. La reine d’Angleterre porte d’invraisemblables chapeaux pour être vue de loin; Jean-Pierre Bemba n’a que sa tête. Une taille pareille, c’est un argument politique.
Debout, il penche vers son interlocuteur un visage enfantin, sérieux, au sourire rare. Enfantin, oui, mais qui songerait à considérer avec condescendance cette face si haut placée, qu’on ne contemple qu’en se cassant la nuque ? Une taille pareille, c’est un argument polémique.
La colère passe pour sa familière et le bruit de ses éclats court les bureaux feutrés des establishments : Bemba n’est pas de leur monde et n’a pas essayé d’en être. Une taille pareille, c’est un argument ontologique.(...)"
" Jean-Pierre Bemba reconnu coupable, la bataille judiciaire n’est pas encore terminée - La Tempête des Tropiques
" L‘audience de fixation de la peine aura lieu dans les prochains jours. 5 ans, 10 ans, 20 ou 40 ans, personne ne connait encore la sanction que devra subir le leader du MLC qui a déjà passé huit ans derrière les barreaux.
Après huit ans de suspense, le verdict a finalement été rendu, hier lundi 21 mars 2016, dans l’affaire opposant le sénateur congolais Jean-Pierre Bemba Gombo à la procureure de la Cour pénale internationale. La Chambre de première instance III a, en effet, déclaré l’ancien vice- président Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Mais l’opinion devra savoir que les procédures d’appel seront encore longues. Car la bataille judiciaire n’est pas encore terminée. Surtout que, bien que reconnu coupable, ce sénateur a le droit, s’il le veut, de faire appel contre ce verdict.
Les Congolais doivent donc savoir que la prochaine étape, après celle d’hier, concerne la sentence. Celle-ci fera l’objet d’une autre audience qui sera bientôt fixée par les juges.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
"(...)(On ne pourra réellement apprécier ce jugement qu’après le prononcé de la peine. La « surprise douloureuse » de beaucoup de Congolais s’explique sans doute par le fait d’avoir pris un peu trop facilement pour argent comptant des affirmations de la Défense suivant laquelle le dossier était « vide ». La culpabilité de Bemba n’a jamais fait aucun doute, mais il est tout aussi évident qu’il aurait dû avoir des co-accusés, en particulier les deux belligérants centrafricains Patassé et Bozizé (un mort, l’autre en fuite). Les gens qui ont décidé de faire intervenir les milices de Bemba dans une guerre ne pouvaient ignorer leur propension aux atrocités, largement prouvée par la guerre « civile » congolaise qui s’était déroulée sur le pas de leurs portes. De ce point de vue, la gravité de la peine pourra apporter des nuances qui, dans le jugement, font un peu défaut.
Mais cela pose précisément la question de savoir si la CPI n’a pas voulu toucher Bemba « par la bande », à propos des atrocités commises au Congo. Cette intention était manifeste chez Moreno Ocampo. On n’en sait trop rien dans le chef de Fatou Bensouda.Un autre résultat de ce procès, dont la presse congolaise ne dit mot, bien qu’il doive intéresser au premier chef les Congolais, est que pour la première fois, il caractérise le viol comme un crime et une arme de guerre. Faut-il y voir une « touche féminine », liée au fait que les juges comme la procureure étaient toutes trois de femmes ?
Enfin, comme le constate ]Le Phare, cela sonne sans doute le glas de la carrière politique de Bemba. Sera-ce aussi celui du MLC ? Mme Bazaiba ne manque, semble-t-il, ni d’idées, ni de talent. Mais c’est le secret de Polichinelle que le MLC était essentiellement fin ancé par la fortune personnelle de Bemba. Outre le fait que JPBG pourrait ne pas vouloir « douiller » si ce n’est à son profit, il va sans doute être sérieusement « lessivé » par les coûts du procès et par les réparation s dues aux victimes… NdlR)(...)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204087&Actualiteit=selected
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-reconnu-coupable-bemba-restera-en-prison/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/21/l-ancien-vice-president-congolais-juge-coupable-de-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique_4887192_3212.html
° http://www.jeuneafrique.com/311714/societe/cpi-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-de-crimes-de-guerre/
° http://www.itele.fr/monde/video/centrafrique-jean-pierre-bemba-reconnu-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-158365
° http://www.izf.net/afp/cpi-juge-bemba-coupable-crimes-contre-lhumanite-en-centrafrique
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7024
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
VADE RETRO TARTUFFE!!!!!!!
VADE RETRO TARTUFFE!!!!!!
Qui tire son vin, il doit le boire. Bemba merite ce qui lui arrive.
De plus en tant que concitoyens, les Congolais lui doivent aujourd'hui au moins une solidarité patriotique, à lui et toute sa famille... a écrit:
Solidarite?!?!?!
Allez dire cela aux victimes de l guerre a l' EST a kisangani...
VADE RETRO TARTUFFE disais-je!!!!!
Ozali vraiment un grand tartuffe Papa oyo...Pouah!!!!!!
zobattants
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Cavalier a écrit:Rien a ajouter Cher NgongaEbeti tu l'as si bien decrit rien qu'avec L'Exemple de La Chine & Surtout Le Cuba...C'est Le Resultat D'Un Leadership SUPER-COMPETANT...FIDEL CASTRO...NgongaEbeti a écrit:Et oui mon frère Cavalier, tu as totalement raison et je suis aussi totalement d'accord avec toi. Dans ce monde ce n'est pas la justice qui règne mais plutot la raison du plus fort. Voila pourquoi il est plus que tragique d'etre pauvre et donc faible. L'Occident ne respecte que la détermination d'un peuple et de son gouvernement a resister et donc a inverser les rapports de force. Les chinois l'ont fais lorsqu'en 1949 ils ont coupé les liens avec les pays Occidentaux qui les exploitaient. Ils n'ont re-ouvert leurs relations que dans les années 70 et surtout 80 lorsqu'ils pouvaient dicter les termes des accords et qu'ils maitrisaient parfaitement l'ampleur et la progression de ces relations.
Regarde comment Obama a courtisé Cuba, un tout petit pays avec une économie minuscule mais qui ne s'est jamais laissée faire malgrès les difficultés.
OUI un leadrship super compétent evidemment mais ce n'est pas Castro tout seul qui a fait de Cuba ce qu'elle est. Il était entouré de personnes qui partageaient la meme idéologie et la meme passion. Mais surtout, Castro a eu le TEMPS d'assoir son système politique, de former des millions de cubains, d'avoir une armée et de ne pas a s'inquieter d'une opposition fantoche, corrompue par les pays étrangers ennemis de son pays. Mais par dessus tout, Castro a eu le support MILITAIRE, ECONOMIQUE ET DIPLOMATIQUE de l'USSR, alors une super-puissance au meme titre que les USA.
Castro a également eu le temps de faire des erreurs, de les rectifier, de s'adapter, de modifier son systeme etc... sans avoir a s'inquieter des guerres d'invasions ou de fausses rebellions financées par les pays Occidentaux. D'ailleurs, son pays est puni justement parce que Castro est le SEUL leader d'un pays dirigé par des blancs a soutenir militairement un pays noir comme il l'avait fait en intervenant en Angola ou il infligea une defaite au régime raciste de l'apartheid qui était soutenu par les USA et UK.
NgongaEbeti
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Cavalier a écrit:Mon Frere,NgongaEbeti a écrit:
Mon frère,
Je ne crains que tu fasse une mauvaise lecture de tout cet épisode. C'est vrai qu'a première vue, cela parait comme une coincidence suspecte mais il n'en n'est rien. Bemba n'a jamais vraiment importé pour l'Occident. Pour eux il a toujours été un acteur mineur surtout pour le plan de balkanisation du Congo. C'était un simple "warlord" recruté en second mais uniquement après l'échec de d'Aout 1998.
Il leur sert a "légitimer" leur CPI en jugeant et condamnant un "gros" poisson sans toucher a leurs préférés que sont kagame et museveni. C'est par hasard, grace aux mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila que Bemba est devenu important aux yeux de la population congolaise.
Les Occidentaux n'ont pas abandonné leur plan de balkanisation du Congo. Celui-ci n'a qu'éte mis en berne vu l'echec d'Aout 1998 et l'impossibilité de kagame et de museveni de gagner sur la terrain face a la résistance du peuple congolais et de son gouvernement ainsi que de l'assistance des alliés mobilisés par LD Kabila. Mais toute cette histoire autour des élections et surtout de son report donne constitue une occasion de destabiliser le Congo et cette fois-ci en mettant en avant plan des politiciens congolais.
Si l'Occident supportait Kabila et bien le changement de constitution se serait passé sans problème comme ailleurs au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en Ouganda etc... Pourquoi un traitement différent en RDC? Pour la simple raison que Joseph Kabila n'a jamais été leur favori et surtout parce qu'il ne joue pas selon les règles d'usage (financement des partis politiques Occidentaux, usage de lobbyistes couteux occidentaux, etre membre de la franc-maconnerie, s'aligner religieusement a toutes les positions occidentales en diplomatie etc...) et surtout a cause de sa proximité avec la Chine.
Bemba est condamné maintenant tout simplement parce que son procès est terminé et qu'il est réellement coupable.
Ce sont les memes Occidentaux qui avaient aide Bemba a se constituer une Armee...Bemba n'a jamais ete militaire a ce que Je sache...Ils l'avaient utilise lors des elections de 2006...Des Elections qu'il avait remportees...Les Vraies causes de son incarceration n'ont rien avoir avec ces Crimes contre l'humanite....Sinon, meme Kabila serait coupable de memes crimes...S'il n'etait pas le protégé des Occidentaux...
Bemba etait deja plus populaire que Kabila avant meme que Ngbanda ait une influence quelconque sur la diaspora Congolaise...La Resistance ou Le Combat dans La Diaspora n'a pris que de l'empleur vers 2010...En 2006, Bemba etait deja un Poids Lourd de La Politique au Congo & Kabila n'etait qu'au pouvoir pour 4 ou 5 ans...
En Matiere de Politique, Les Imperialistes Occidentaux ne font rien au hazard, c'est comme un Jeu d'echec pour eux...Ils controllent et manipulent les acteurs politiques qu'ils choisissent eux memes et jouent comme des pions de dame...
Et s demain Kabila se fesait juger pour les memes crimes contre L'hUMANITE, que dirais-tu
Moi J'ai l'impression que Bemba est condamne pour laisser libre champ a Kabila...Car en ce moment ci Kabila n'a pas de vrai rival...Bemba serait son Rival ideal...Moise Katumbi est un Kabiliste, ce n'est pas parce qu'il s'est improvise opposant qu'on doit le considerer comme etant Un Rival serieux a Kabila...Kamerhe un autre Kabiliste de renom...
Ma Lecture se resume un peu en ceci:
ABSENCE DE VRAI LEADERSHIP...KABILA est seul...IL LUI FAUT UN RIVAL DE TAILLE, JUSQUE LA AUCUN DES NOS ACTUELS POLITICIENS NE S'EST MONTRE MORDANT CONTRE LUI...
LE TEMPS NOUS LE DIRA...PATIENCE...LA VERITE FINIT TOUJOURS PAR VAINCRE...
Mon chèr Cavalier,
Bemba a mon avis et selon les informations en ma possession n'a jamais été directement recruté par l'Occident pour se transformer en chef de guerre. Il a toujours agit et dépendu financièrement et militairement de l'Ouganda de museveni. Je n'ai pas besoin d'apporter des preuves la dessus car cela est connu de tous et n'est pas contesté. Donc Bemba a toujours été "expandable", il n'a jamais constitué une pièce maitresse ou importante. D'ailleurs, si cela avait été le cas, la CPI ne l'aurai jamais menacé. Les protégés de l'Occident comme museveni et kagame ont commis des crimes exponentiellement plus graves que ceux reprochés a Bemba et qui les menace? Qui les inquiète? Au contraire, tout est fait pour les protéger, surtout au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU.
Mon cher, Bemba a obtenu 29% des voix au premier tour des élections en 2006, loin derrière Kabila. Et meme ce score il le doit en grande partie a l'électorat de l'UDPS qui faute de Tshisekedi vota pour lui. Comment est-ce que Bemba pouvait battre Kabila alors que des régions entières comme les 2 Kivu, le Maniema, le Katanga et la majeure partie de la Province Orientale lui étaient complètement fermées et hostiles? Comment?
Bemba n'était pas du tout populaire meme a Kin au lendemain de la signature des accords de Lusaka. Je me rappelle encore du premier meeting du MLC a Kin, vers 2003 ou 2004. C'etait, je crois, au stade Tata Raphael. Le MLC tout entier n'avait pas ete capable de remplir ce stade!!! Il avait pourtant fait appel a Papa Wemba pour agrémenter un concert a l'ouverture pour attirer les shégués et ainsi tenter de remplir le stade. Malheur pour eux, cela ne suffit pas si bien qu'a la fin du concert et donc avant le discours de Bemba, les shégués et autres curieux se sont mis a vider le stade en masse. Vu le désastre qui se préparait, le MLC décida de FERMER LE STADE afin d'éviter de se retrouver tout seul dans le stade. La presse a l'époque avait longuement commenté cet épisode. Et meme sur le net on en avait longuement discutté.
Ce n'est que suite a la diffusion par les chaines TV de Bemba des mensonges de Ngbanda sur les origines parentales de Kabila et l'absence de Tshisekedi auc elections que Bemba devint populaire. Malheureusement pour lui, sa "popularité" lui était monté a la tete et il ne cessa de prendre une série de décisions maladroites et desastreuses qui expliquent sa présence actuelle a la CPI.
Finalement, Bemba est un "LIBERAL" DONC PARTISAN DU CAPITALISME SAUVAGE que les institutions financieres internationales de l'Occident nous impose depuis la chute du mur de Berlin. Joseph Kabila est contre cela malgres les compromis difficiles qu'il a du accepter a cause de la guerre et de la dette, il n'est pas un partisan de ce systeme economique. Par contre Bemba, Kamitatu, Katumbi sont des partisans zélés de ce système qui a rendu la plupart d'entre eux riches. A titre illustratif, la grande partie de la fortune des Bemba et de Katumbi vient de la "privatisation" des biens de l'état. Qui de mieux pour perpetuer un système qui maintient l'etat dans un statut de faiblesse permanent que ce genre de personnages?
NgongaEbeti
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Mon Cher NgogaEbeti, Je crois sincerement & Objectivement a Ce stade, nul n' a besoin d'une evidence quelconque pour ns prouver le contraire qu'un Candidat de taille a La Presidentielle en RDC n'aurait aucun contact direct, c-a-d via Lobbies avec des Imperialistes Occidentaux/Americains...C'est une Chimere...Je le repete en matiere de Politique, Les MPRIalistes ne font rien et ne laissent Rien au Hasard...Ce sont des Freaks du Control...NgongaEbeti a écrit:
Mon chèr Cavalier,
Bemba a mon avis et selon les informations en ma possession n'a jamais été directement recruté par l'Occident pour se transformer en chef de guerre. Il a toujours agit et dépendu financièrement et militairement de l'Ouganda de museveni. Je n'ai pas besoin d'apporter des preuves la dessus car cela est connu de tous et n'est pas contesté. Donc Bemba a toujours été "expandable", il n'a jamais constitué une pièce maitresse ou importante. D'ailleurs, si cela avait été le cas, la CPI ne l'aurai jamais menacé. Les protégés de l'Occident comme museveni et kagame ont commis des crimes exponentiellement plus graves que ceux reprochés a Bemba et qui les menace? Qui les inquiète? Au contraire, tout est fait pour les protéger, surtout au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU.
L'Uganda & Le Rwanda ne sont pas de Puissances Militaires...Museveni ou Kagame ne sont rien sans Les USA, LE UK & L'UE...C son des bouffons...Prenons l'exemple du Burkinafaso...Blaise Compaore a ete utilize pour ruiner & destabilizer certains pays Africains..Vois-tu Quomment ils se sont debarasses de luui sans autre forme de proces...Le tour de Kagame, Museveni et Kabila viendra....
- Et en ce qui concerne la comparaison des événements en RDC et ceux au Burkina…
Cette comparaison montre comment on dissocie le débat sur la politique de Kabila de la discussion formelle sur le nombre des mandats de sa personne. Cela montre comment cette discussion sur la fameuse alternance fausse le débat politique. Comparer Kabila à Compaoré arrange bien ceux qui veulent renverser Kabila dans une atmosphère démagogique, sans parler du contenu de sa politique et sans formuler aucune alternative. Mais il suffit de comparer les choix politiques faits par Compaoré avec ceux faits par Kabila pour se rendre compte qu’il s’agit de deux politiques complètement différentes.
Là, où Kabila est accusé de « souverainisme » par des dirigeants occidentaux, Compaoré a été pendant toute sa présidence, un pilier crucial pour la domination de la France et des Etats-Unis dans la région. Le Burkina Faso de Compaoré a été pendant des années la base arrière pour tous les mouvements rebelles qui ont déstabilisé les pays voisins ; que ce soit la Côte-d’Ivoire, le Mali, le Liberia ou la Sierra Leone. Compaoré a collaboré avec l’UNITA de Jonas Savimbi, avec Charles Taylor au Liberia et avec le RUF en Sierra Léone. C’est avec son appui et l’appui de l’armée Française que les milices d’Ouattara ont pu prendre le pouvoir en Côte-d’Ivoire. L’armée Française et l’armée étasunienne ont toutes les deux une base au Burkina. Le Washington Post a écrit plusieurs fois que c’est à partir du Burkina que toute la région de l’Afrique de l’Ouest était mise à l’écoute des services de renseignements étasuniens. Le noyau de l’armée de Compaoré était encadré et formé par l’armée française.
Source: http://www.michelcollon.info/Les-USA-ont-un-agenda-cache-en.html
Quand a ce qui est des resultats de SCRUTIN DE 2006, Je ne pense pas que Joseph Kabila avait une aura aussi forte qui pouvait faire lui l'elu du Peuple Congolais tout entier compare a un Bemba de L'epoque...Je le dis sans etre pro-Bemba, car je ne le suis pas...Car pou moi Jean Pierre Bemba avait des tendances politiques Mobutistes...Mais n'empeche qu'il avait remporte ces elections...Mon cher, Bemba a obtenu 29% des voix au premier tour des élections en 2006, loin derrière Kabila. Et meme ce score il le doit en grande partie a l'électorat de l'UDPS qui faute de Tshisekedi vota pour lui. Comment est-ce que Bemba pouvait battre Kabila alors que des régions entières comme les 2 Kivu, le Maniema, le Katanga et la majeure partie de la Province Orientale lui étaient complètement fermées et hostiles? Comment?
Mais Kabila non plus, lui et son PPRD en reunissant un grand nombre d'orchetsres Congolais, Zaiko et autre n'avaient pas pu remplir le sate des martyrs...Il n'a jamais ete populaire, ni hier, ni aujourd'hui...Car meme Moise Katumbi qui n'a fait que son apparution politique bien apres lui est plus populaire que lui...Bemba n'était pas du tout populaire meme a Kin au lendemain de la signature des accords de Lusaka. Je me rappelle encore du premier meeting du MLC a Kin, vers 2003 ou 2004. C'etait, je crois, au stade Tata Raphael. Le MLC tout entier n'avait pas ete capable de remplir ce stade!!! Il avait pourtant fait appel a Papa Wemba pour agrémenter un concert a l'ouverture pour attirer les shégués et ainsi tenter de remplir le stade. Malheur pour eux, cela ne suffit pas si bien qu'a la fin du concert et donc avant le discours de Bemba, les shégués et autres curieux se sont mis a vider le stade en masse. Vu le désastre qui se préparait, le MLC décida de FERMER LE STADE afin d'éviter de se retrouver tout seul dans le stade. La presse a l'époque avait longuement commenté cet épisode. Et meme sur le net on en avait longuement discutté.
D'ailleurs ce sont pas les elections qui decident qui va diriger Le pays...Les Elections c'est juste un Cirque...Le President est choisi d'avance par les elites mprialistes...
Vas-tu encrore ns dire que Joseph Kabila avait battu Etienne Tshisekedi lors de scrutin de 2011
Meme aujourd'hui, apres une victoire des LEOPARDS SUR Les Eagles de Rwanda, La Population celebre avec une chanson Anti-Kabila...
Pour moi Jean Pierre Bemba merite son sort dans ce Cirque....
Dernière édition par Cavalier le 23/3/2016, 3:56 pm, édité 1 fois
Cavalier
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Tshisekedi et son UDPS ont eu...combien d'annees...5 ans!!! pour nous presenter les preuves que c'etait bien lui le gagnant....
Ti lelo... tozela ba preuves ango emonanaka te...
Tozela a tel point meme le viking noir de mayumbe alemba koloba WAIT AND SEE...
Oh president elu... elu par qui? sa famille biologique ou quoi? meme au sein de l'udps, il n'a jamais ete elu....
Montrez nous des preuves( les proces verbaux)... Oh centre carter alobaki... oh les pretres balobaki... kasi bo publier ba preuves...ce ne sont pas les media qui vous manque...il y a
1- www.congodiaspora.forumdediscussions.com ( fora ya ba anti-kabilistes--- point n' est besoin de signaler que nous sommes minoritaires sur ce forum, nous les patriotes kabilistes)
2-congonetradio
3-kota na rubrique naye ici sur congodiaspora sur Eugenie Diomi
4-congomikili
Avec la haine que les udpsiens eprouvent vis a vis de Kabila, pensez vous reellement si Tshikas et les autres detenez les preuves, ils n' allaient pas les presenter???
Bolakisa BA PREUVES makambu esila....
Kabila est presqu'a la fin de son mandat, mais bino kaka oh la verite des IRNES!!!!! cette phrase a ete tellement prostituee a tel point Boketshu et caporal Esso peuvent l'ecrire les yeux fermes
demandez le service de maitre Kota pour qu' il vous poste les preuves ya victoire ya Tshisekedi na site web pour que la base, le parlement debout( endormi), constate reellement que Tshisekedi etait le gagnant...
Soki preuve eza te, bofanda nyeIN jusqu' a la prochaine election. je me demande sincerement si les parlementaires debout de limete et d' ici sur ce forum ont ete ensorcele na mayi en provenance ya Kabeya Kamwanga ... bo utiliser ba cerveau nabino... bakokosaka bino ti wapi???????
Ti lelo... tozela ba preuves ango emonanaka te...
Tozela a tel point meme le viking noir de mayumbe alemba koloba WAIT AND SEE...
Oh president elu... elu par qui? sa famille biologique ou quoi? meme au sein de l'udps, il n'a jamais ete elu....
Montrez nous des preuves( les proces verbaux)... Oh centre carter alobaki... oh les pretres balobaki... kasi bo publier ba preuves...ce ne sont pas les media qui vous manque...il y a
1- www.congodiaspora.forumdediscussions.com ( fora ya ba anti-kabilistes--- point n' est besoin de signaler que nous sommes minoritaires sur ce forum, nous les patriotes kabilistes)
2-congonetradio
3-kota na rubrique naye ici sur congodiaspora sur Eugenie Diomi
4-congomikili
Avec la haine que les udpsiens eprouvent vis a vis de Kabila, pensez vous reellement si Tshikas et les autres detenez les preuves, ils n' allaient pas les presenter???
Bolakisa BA PREUVES makambu esila....
Kabila est presqu'a la fin de son mandat, mais bino kaka oh la verite des IRNES!!!!! cette phrase a ete tellement prostituee a tel point Boketshu et caporal Esso peuvent l'ecrire les yeux fermes
demandez le service de maitre Kota pour qu' il vous poste les preuves ya victoire ya Tshisekedi na site web pour que la base, le parlement debout( endormi), constate reellement que Tshisekedi etait le gagnant...
Soki preuve eza te, bofanda nyeIN jusqu' a la prochaine election. je me demande sincerement si les parlementaires debout de limete et d' ici sur ce forum ont ete ensorcele na mayi en provenance ya Kabeya Kamwanga ... bo utiliser ba cerveau nabino... bakokosaka bino ti wapi???????
zobattants
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Pour les Bembistes anciennement Mobutistes, oui Bemba peut revenir à Kinshasa même plus vite qu'on le pense car le prisonnier de la Haye condamnés, Sont emprisonnés souvent en dehors de pays. Si le gouvernement congolais est d'accord, Bemba peut revenir tenir compagnie à Notre ex président de Bana vea diomi ndongala.
piélé de dongo
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Deux Choses à retenir : Bemba est déclaré "Coupable de Crime de guerre" et de "Crime Contre L'Humanité" par les JUGES mais pas par la court !
La défense de Bemba dispose encore de 3 mois pour faire recours à cette décision N'allons pas vite en besogne ... Dans trois mois un recourt sera déposé et une autre étape va commencer ...
Le verdict n'a pas tenu compte de la défense certes mais un autre élément important est que il a déjà purgé 8 années prison et la sanction sera déduite des 8 années déjà passées en Prison ...
Ce machin de Court Pénale n'est plus du tout crédible... Mais le cas Bemba va faire Jurisprudence sur beaucoup d'autres cas à venir ! Y compris celui du Rais ...
Certains militaires de FARDC ont participé aux massacres à Beni
Des militaires des FARDC ont-ils participé à des massacres dans la région de Beni, dans l'est de la RDC ?
Selon Jason Stearns, ancien expert de l'ONU qui dirige actuellement le Groupe d'étude sur le Congo, la réponse est oui. Explications.
Les ADF ne sont pas les seuls à participer aux tueries de Beni .
Nous avons trouvé des preuves considérables que certains membres des FARDC et certains anciens membres du RCD-K/ML (une rébellion qui contrôlait Beni entre 1999-2003) figurent parmi les responsables.
Béni aura aussi son Lot des interpellés à la CPI : Kabila aussi y passera pour les massacres de Béni : Parceque Chef militaire des FARDC ...
Voilà pourquoi le Rais s'accroche à son siège .. Il le sait qu'il sera jugé pour "Crimes de Guerre et Crimes contre l'Humanité comme BEMBA ...
"Comme disent les Kinois : " Libanga lizui ndéké Tchacku aséki, nzokandé bango nioso Bandéké"
Je serai heureux de voir la traduction de Mbuta Arafat de ce dicton Kinois " Comme on dit chez Nous kié kié kié
Boyébéla !!! Esillieeee
La défense de Bemba dispose encore de 3 mois pour faire recours à cette décision N'allons pas vite en besogne ... Dans trois mois un recourt sera déposé et une autre étape va commencer ...
Le verdict n'a pas tenu compte de la défense certes mais un autre élément important est que il a déjà purgé 8 années prison et la sanction sera déduite des 8 années déjà passées en Prison ...
Ce machin de Court Pénale n'est plus du tout crédible... Mais le cas Bemba va faire Jurisprudence sur beaucoup d'autres cas à venir ! Y compris celui du Rais ...
Certains militaires de FARDC ont participé aux massacres à Beni
Des militaires des FARDC ont-ils participé à des massacres dans la région de Beni, dans l'est de la RDC ?
Selon Jason Stearns, ancien expert de l'ONU qui dirige actuellement le Groupe d'étude sur le Congo, la réponse est oui. Explications.
Les ADF ne sont pas les seuls à participer aux tueries de Beni .
Nous avons trouvé des preuves considérables que certains membres des FARDC et certains anciens membres du RCD-K/ML (une rébellion qui contrôlait Beni entre 1999-2003) figurent parmi les responsables.
Béni aura aussi son Lot des interpellés à la CPI : Kabila aussi y passera pour les massacres de Béni : Parceque Chef militaire des FARDC ...
Voilà pourquoi le Rais s'accroche à son siège .. Il le sait qu'il sera jugé pour "Crimes de Guerre et Crimes contre l'Humanité comme BEMBA ...
"Comme disent les Kinois : " Libanga lizui ndéké Tchacku aséki, nzokandé bango nioso Bandéké"
Je serai heureux de voir la traduction de Mbuta Arafat de ce dicton Kinois " Comme on dit chez Nous kié kié kié
Boyébéla !!! Esillieeee
djino
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Salut
Lisons un peu ce que ce monsieur a ecrit sur FB, un ami m'a envoyer un texto avec le lien que je partage avec vous
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1049851108405861&id=331265826931063https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1049851108405861&id=331265826931063
Lisons un peu ce que ce monsieur a ecrit sur FB, un ami m'a envoyer un texto avec le lien que je partage avec vous
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Hiro-Hito- Admin
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
J'ai trouve le lien du pdf du livre de Bemba, le choix de la Liberte, l'usage du JE...si c'etait juste par ego, en tt cas, ca dis bcp
http://ajpba.org/pdf/20110629.pdf
http://ajpba.org/pdf/20110629.pdf
Hiro-Hito- Admin
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
"BEMBA : LA CPI FACE À SES CONTRADICTIONS !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7039
C’était la déception totale en RDC lundi dernier après le prononcé du verdict de la CPI reconnaissant coupable le chairman du MLC Jean-Pierre Bemba Gombo dans l’affaire des crimes présumés à la charge de ses troupes déployées en Centrafrique en 2002 et 2003. Ses dizaines de milliers de sympathisants et ses partisans avaient cru mordicus jusqu’à la dernière minute à son acquittement pur et simple et à son renvoi aux fins des poursuites après 8 ans de détention à Scheveningen, dans les faubourgs de La Haye à la CPI où il est incarcéré. Ce n’aurait été que justice.
Car, Bemba Gombo y est, croupissant à la place du Président centrafricain Ange-Félix Patassé à qui il avait prêté ses troupes et surtout son chef d’Etat-major général. En fait, c’est indubitable que ce sont eux qui avaient le plein commandement sur les hommes du MLC mis à la disposition non d’un quelconque mouvement rebelle mais de l’Etat centrafricain lui-même, donc celui qui incarne le pouvoir légal et constitué.
C’est ce Président de la République démocratiquement élu, donc légitime, c’est celui-là qui, menacé par le rebelle Bozize dont l’avant-garde est déjà dans la capitale Bangui fait appel aux soldats de Jean-Pierre Bemba. C’est ici qu’intervient la notion du chef hiérarchique comme donneur d’ordre pour la commission des crimes.
C’est ici que commencent les nombreuses contradictions de la CPI. La première est une question de logique simple. Comment est-ce possible que Bemba puisse ordonner à ses troupes de commettre des crimes de guerre sans que le Président Patassé et son commandant en chef ne s’en rendent compte.
LE CHEF DE L’ETAT ET LE COMMANDANT DE L’ARMEE N’ONT RIEN VU
Les soldats de Bemba commettent des massacres, violent à grande échelle, pillent Bangui… tout cela pendant une longue période, sans que le chef de l’Etat et le commandant en chef de l’armée ne voient rien. Comme si subitement ils étaient devenus aveugles et sourds.
Autrement, ils auraient réagi pour mettre un terme à ces actes criminels. D’autant que la mission de ces hommes du MLC n’était pas de commettre des exactions contre les populations civiles mais plutôt de stopper le rebelle Bozize. Ou alors Patasse et son commandant en chef de l’armée étaient au courant de tout mais ont laissé faire.
Dans cette hypothèse, ils sont co-auteurs des faits mis à charge de Jean-Pierre Bemba Gombo et doivent en répondre au même titre que lui. Car ils ont fermé les yeux sur la commission des crimes reprochés au chef du MLC. D’où, ils devraient être dans le box des accusés à ses côtés.
Or la vérité est que le Parquet près la CPI n’a jamais enclenché des poursuites contre les dirigeants centrafricains. Aucun n’est présent au prétoire à quel que titre que ce soit, prévenu, témoin ou renseignant. Il n’y a personne. Inexplicable.
C’est la grande contradiction de la CPI dans l’affaire Bemba.
Mais la vérité est connue. C’est que comme dans toutes les armées engagées dans une guerre, il y avait une coordination des opérations militaires. C’est cette cellule de commandement qui donnait des ordres à toutes les troupes engagées dans les opérations de guerre.
PATASSE AVAIT PLUSIEURS FOIS DEMANDE D’ALLER TEMOIGNER A LA CPI EN VAIN
A ce sujet, le Président Patassé avait plusieurs fois demandé d’aller à la CPI pour expliquer comment fonctionnait cette coordination qui commandait les troupes engagées au front contre le rebelle Bozize. Son chef d’Etat-major avait fait aussi de même. En vain. L’ancien Procureur près la CPI, Luis Moreno Ocampo n’avait jamais rien voulu entendre.
Conséquence : Ange-Félix Patassé n’a jamais installé ses pénates à la CPI pour tordre le cou à l’allégation principale de l’Accusation sur le donneur d’ordre. Jusqu’à sa mort. Cependant, tout au long du procès il y a eu une déposition qui pouvait sauver Jean-Pierre Bemba en restituant la vérité.
C’est de l’Expert militaire commis par la CPI elle-même, donc payé par elle. Il s’agit du général français Legras, un grand spécialiste des questions militaires et Professeur à Saint-Cyr, l’Université de l’armée française. Après un séjour en Centrafrique, sa déposition était sans appel. Il y avait une coordination qui commandait toutes les unités engrangées dans les combats.
Ce qui veut dire en d’autres termes que les donneurs d’ordre des crimes commis par les troupes du MLC en RCA sont des Centrafricains de la coordination. Le procès qui repose sur la notion du donneur d’ordre devrait en principe s’arrêter ici par la relaxation pure et simple de Jean-Pierre Bemba Gombo. Le droit, ce n’est pas de condamner celui qui a fourni ses troupes à un Etat à la tête duquel il y a un Président démocratiquement élu. Mais les vrais donneurs sont donc le commandant des opérations et le commandant de l’armée et le commandant suprême."
"Au-delà de Bemba… un TPI pour la RDC !
° http://www.lephareonline.net/dela-de-bemba-tpi-rdc/
Dans son commentaire du verdict de la Chambre de première Instance III de la Cour Pénale Internationale à l’endroit de Jean-Pierre Bemba, la Procureure de cette juridiction, Mme Bensouda, s’est réjouie du début de la fin de l’impunité pour les seigneurs de guerre en Afrique, où la justice fonctionne à plusieurs vitesses. Elle a parlé aussi d’un grand soulagement pour les victimes centrafricaines.
[color=#ff0000]Les observateurs notent que si les populations civiles de la République Centrafricaine ont retrouvé la paix du cœur avec la lourde condamnation qui attend Jean-Pierre Bemba, ce n’est pas le cas pour celles de la République Démocratique du Congo. La Cour Pénale Internationale ne saurait marquer un tournant décisif dans la traque des auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité ainsi que leurs commanditaires si elle feint d’ignorer les cinq millions de Congolaises et Congolais morts directement ou indirectement entre 1996 et 2003 à cause des seigneurs de guerre, nationaux comme étrangers./color]
A ce sujet, l’institution d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo, à l’instar du célèbre Tribunal Pénal International pour le Rwanda, serait le bienvenu. Il serait injuste que Bemba paie seul pour les crimes de ses soldats en RCA, sous le label du MLC (Mouvement de Libération du Congo), alors que des donneurs d’ordre, congolais et étrangers notamment rwandais et ougandais, ont été au cœur des massacres, meurtres, viols et pillages en territoire congolais, entre 1996 et 2003. Plusieurs rapports d’enquêtes des Nations Unies attestent que de nombreux politiciens encore présents dans les institutions, les forces de sécurité, les entreprises publiques, l’administration publique, la diplomatie congolaises, ougandaises et rwandaises, sont totalement impliquées dans les épisodes sombres des guerres de libération-rébellion et les
conflits armés interethniques ayant émaillé l’histoire récente de la RDCongo.
Il est vivement attendu de la justice internationale l’ouverture d’enquêtes sur tous les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en territoire congolais en vue de rendre justice aux morts et à leurs familles.
Non à la « blanchisserie nationale » !
Le Dialogue intercongolais organisé à Sun City, en Afrique du Sud, durant l’année 2002, s’apparenta finalement à une « blanchisserie nationale », car au terme de ce forum, les participants décidèrent une amnistie générale en faveur de tous ceux qui avaient massacré ou fait massacrer, violé ou fait violer, pillé ou fait piller sous le label des mouvements rebelles, milices armées ou autre armée dite « gouvernementale ». Ainsi, grâce à cette consécration de l’impunité, des seigneurs de guerre se sont retrouvés dans l’espace présidentiel composé d’un président et de quatre vice-présidents, au Parlement (Assemblée Nationale et Sénat), au Gouvernement, à la tête des gouvernorats de provinces, dans la hiérarchie de l’armée, de la police et des services de renseignements, dans la diplomatie, dans les entreprises publiques, dans la territoriale, etc. C’était la belle époque du partage équitable et équilibré des postes de responsabilité.
Des auteurs et commanditaires des massacres, des viols massifs, des pillages… se sont du coup positionnés dans les centres de décision de la République. Des individus qui avaient fait incendier des villages, fait couper des têtes aux innocents, fait sauter des ponts, fait exploser des avions civils, fait enterrer vivant des hommes, des femmes et des enfants… étaient devenus du coup intouchables. Ils le sont encore aujourd’hui à cause de leurs immunités obtenues à des titres divers. C’est une insulte à la mémoire des millions de Congolais morts que leurs crimes soient versés à jamais dans le compte des pertes et profits.
La justice internationale, qui a réchauffé les cœurs de millions de Centrafricains, a intérêt à tourner ses regards vers la République Démocratique du Congo voisine. Car, ici, un degré innommable d’inhumanité a été atteint et tout un pays a été défiguré à cause de la haine des intouchables vis-à-vis de leurs semblables. L’esprit de justice et le devoir de réparation exigent que tous ceux qui avaient trempé dans les crimes de sang et économiques, de 1996 à 2003 et même au-delà, puissent répondre de leurs crimes ou de ceux de leurs troupes devant un Tribunal Pénal International pour la RDC.
Ainsi, Jean-Pierre Bemba, qui vient d’être rattrapé par son passé de seigneur de guerre, pourrait avoir de la compagnie à La Haye, dans les jours et mois à venir.
"(...)(A chaque fois que les Congolais sont mécontents de décisions de justice concernant les crimes de guerre commis chez eux – qu’il s’agisse de la « blanchisserie nationale » ou de la CPI – le « grand serpent de mer » hausse la tête au-dessus des vagues et reparaît dans les journaux. On reparle alors d’un TPI. C’est un peu paradoxal, si l’on considère que la CPI a été créée, précisément pour pallier aux carences des TPI !
Ces institutions sont apparues, au lendemain de la 2de Guerre Mondiale, avec le Procès de Nuremberg. Celui-ci a jugé les criminels de guerre nazis… mais pas les Alliés. Or, le bombardement terroriste de populations civiles comme à Hambourg et Dresde, et encore plus, bien sûr, à Hiroshima et Nagasaki, sont bel et bien des crimes de guerre. Cette fois-là, c’était la « blanchisserie des Alliés ».
Il y a eu un TPIY pour l’ex-Yougoslavie. Il a donné des résultats lamentables et cafouilleux. Quant au TPIR sur le Rwanda, ce n’était qu’une machine montée de toutes pièces pour accréditer la version officielle – id est celle de Paul Kagame – sur les tueries de 1994 : c’était un génocide, et un seul, piloté par une cellule, dite « Akazu » et il visait essentiellement les Tutsi. Elever une voix discordante vous menait à être « vidée », comme Carla del Ponte ou à subir des poursuites judiciaires, comme cela est arrivé à divers journalistes ou écrivains. Ces résultats peu reluisants font en tous cas du TPI un « modèle » assez mal choisi !
Ajoutons que, techniquement, on ne peut instaurer un TPI qu’en en limitant l’existence dans le temps –alors qu’il a à s’occuper d’affaires exigeant des recherches longues et compliquées – et de délimiter strictement son objet dans le temps et dans l’espace. On est en droit pénal, donc ces limites sont à interpréter de manière très restrictive. Hors-limites, même si c’est d’un mètre, une seconde trop tôt ou trop tard, et on lui échappe.
Est-ce vraiment cela que l’on veut ? NdlR)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204096&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 23/3/2016, 10:54 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
Hiro-Hito a écrit: Salut
Lisons un peu ce que ce monsieur a ecrit sur FB, un ami m'a envoyer un texto avec le lien que je partage avec vous
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1049851108405861&id=331265826931063https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1049851108405861&id=331265826931063
Je viens de lire ce que monsieur Jean Claude Manzueto à écrit au sujet de J.P.Bemba. J'ai même parcouru un tout petit peu sa page facebook pour cerner le personnage.Je peux dire à son sujet que c'est un "penseur" ( à sa manière bien sur ) qui cherche à élevé un peu les débats dans le milieu congolais.Il s'en prend aussi beaucoup à la classe politique congolaise....Mais voyons-voir ce qu'il à dit au sujet de nos débats :
LA CACOPHONIE FACEBOOKIENNE.
Chers compatriotes congolais, je ne sais pas s'il nous arrive d'analyser notre présence sur ce réseau social. S'il est évident que la communauté congolaise occupe d'une manière permanente ce réseau, il faudrait comprendre que cette présence congolaise est anarchique et primitive.
Lorsque j'essaie de parcourir ce réseau social où plus de 2 000 000 des Congolais se retrouvent et interagissent, je me demande, à qui profite tout cet engouement gaspillé pour le besoin de paraître quand notre condition comme peuple nécessite une autre approche de l'ensemble de notre population et surtout de ceux qui peuvent s'offrir cette opportunité de se connecter à tout moment avec les autres. À chaque défilement des pages de ce réseau, je suis buté à l'immaturité de l'organisation des uns et des autres, et surtout à la bassesse des débats qui s'ouvrent ça et là. Lorsque je parle de l'immaturité de l'organisation et de la bassesse des débats, je ne voudrais pas dire que les Congolais donnent tous dans la bêtise ou ne savent pas élever les débats, je mets plutôt mon doigt sur la légèreté avec laquelle nous abordons des sujets si sérieux pour notre nation et la façon dont nous les concluons. Débattons, mais débattons avec l'idée de gagner en maturité, d'apporter des solutions à la crise qui ruine nos vies, nos couples, nos familles, nos communautés, nos tribus, nos villages, nos villes, notre nation, et surtout d'agir en conséquence. Car nous pouvons débattre pendant des années et trouver des solutions à tout ce qui nous fait mal, mais si nous n'agissons pas, nous aurions perdu notre souffle et gaspillé nos énergies en vain. Cependant, agir implique nécessairement l'engagement, l'ordre et la discipline.
Si ce réseau est un endroit idéal où chacun de nous s'exprime librement, soyons capables d'y manifester la hauteur et le sérieux qu'un peuple peut attacher et démontrer à ce qu'il fait pour le sort de sa communauté.
Nous sommes sûrement à l'agora qui a conduit à la démocratie en Grèce, il nous faudrait sûrement beaucoup d'apprentissage pour arriver à l'école de l'excellence, mais de grâce, sachons que si les cerveaux réfléchissent dans l'ordre, dans l'engagement, dans le sérieux et surtout dans le dessein d'agir, nous ferons un grand pas, plus grand que celui qui a été posé sur la Lune. Ne faisons pas de ce réseau social, une foire des stéréotypes que l'on emmagasinerait comme des perroquets qui prennent plaisir de répéter inlassablement ce qu'ils ont lu ou entendu ailleurs. À l'exemple des phrases combien de fois répétées par les Congolais, "dynamique politique", "la politique de la chaise vide ne paie pas", "l'union fait la force", il faudrait comprendre que la dynamique d'associer la médiocrité à l'excellence ou s'asseoir sur la chaise de la vile compromission ou encore créer l'union de la couardise et de la fourberie ne serait qu'avancer sur le pavé de bonnes intentions pour se retrouver dans les profondeurs des enfers, et ne plus revenir à la vie.
Réfléchissons, Engageons-nous, et Agissons!
Ps : je voudrai remercier Hiro Hito pour le partage du livre sous format PDF de J.P.Bemba.
De que j'aurais le temps, je veux le lire,histoire d'en savoir un peu plus...
El-Shaman
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
djino a écrit:Deux Choses à retenir : Bemba est déclaré "Coupable de Crime de guerre" et de "Crime Contre L'Humanité" par les JUGES mais pas par la court !
La défense de Bemba dispose encore de 3 mois pour faire recours à cette décision N'allons pas vite en besogne ... Dans trois mois un recourt sera déposé et une autre étape va commencer ...
Le verdict n'a pas tenu compte de la défense certes mais un autre élément important est que il a déjà purgé 8 années prison et la sanction sera déduite des 8 années déjà passées en Prison ...
Ce machin de Court Pénale n'est plus du tout crédible... Mais le cas Bemba va faire Jurisprudence sur beaucoup d'autres cas à venir ! Y compris celui du Rais ...
Certains militaires de FARDC ont participé aux massacres à Beni
Des militaires des FARDC ont-ils participé à des massacres dans la région de Beni, dans l'est de la RDC ?
Selon Jason Stearns, ancien expert de l'ONU qui dirige actuellement le Groupe d'étude sur le Congo, la réponse est oui. Explications.
Les ADF ne sont pas les seuls à participer aux tueries de Beni .
Nous avons trouvé des preuves considérables que certains membres des FARDC et certains anciens membres du RCD-K/ML (une rébellion qui contrôlait Beni entre 1999-2003) figurent parmi les responsables.
Béni aura aussi son Lot des interpellés à la CPI : Kabila aussi y passera pour les massacres de Béni : Parceque Chef militaire des FARDC ...
Voilà pourquoi le Rais s'accroche à son siège .. Il le sait qu'il sera jugé pour "Crimes de Guerre et Crimes contre l'Humanité comme BEMBA ...
"Comme disent les Kinois : " Libanga lizui ndéké Tchacku aséki, nzokandé bango nioso Bandéké"
Je serai heureux de voir la traduction de Mbuta Arafat de ce dicton Kinois " Comme on dit chez Nous kié kié kié
Boyébéla !!! Esillieeee
Mon cher Djino,
Le principal problème du procès de Bemba avec son verdict, ce qu'il n'est pas juridiquement logique, osons le mot, pas juste !
Et cela d'abord parce qu'une Cour s'est arrogé le droit, mieux a abusé du droit de sa toute puissance an tant que juridiction pénale internationalement assermentée d'imposer son jugement au mépris de la confrontation juridique effective entre ses charges et preuves et celles de la défense !
(En passant je vous rappelle que ce sont bien les Juges qui disent le droit au nom de la Cour, et ailleurs je doute fort que le condamné ait 3 mois pour faire appel; ça figerait trop le processus, je crois que c'est plutôt 1 mois; passons)
Dans un procès normal, Bemba et sa défense seraient mieux avisés d’interjeter appel pour faire valoir une nouvelle fois leur plaidoyer, peut-être qu'ils seront mieux entendus mais ici quelle garantie peuvent-ils avoir que demain la toute puissante Procureure et ses quasi obligées Juges le seront moins ?
Certes, stratégiquement il serait malin que Bemba fasse appel car non seulement il peut toujours espérer être mieux jugé la prochaine fois mais aussi il prolongerait son statut d'inculpé non encore condamné avec tous les "avantages" de présomption d'innocence et de son statut officiel de Sénateur et plus généralement d'homme politique, aussi longtemps qu'il ne sera pas encore condamné...
De plus comme selon sa pleine condamnation actuelle de coupable de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre l'expose à pas moins de 15 ans de peine, il lui restera encore un peu de temps de la ronger en inculpé et non en condamné...
Il y'a néanmoins un risque que sa peine finale dans le plus probable cas où il sera à nouveau condamné, tienne compte du temps qu'il aura passé en détention et donc expressément allongée au final !
Bref c'est pour moi ce déni de justice où en plus il n'a aucun appui fort pour le contester qui m'importe et non les explications psychologiques et historiques que je vois fleurir ici-là sur Bemba comme si le monde politique était un monde des anges et non d'abord des ambitieux pleins d'égos avec quelques antécédents de compromission comme pour tout combattant de terrain !
A trop les interpréter dans ce sens on se met en position de censeur moraliste que d'observateur réaliste; pour quel bénéfice pour le pays ?
Compatriotiquement !
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ndonzwau
Re: BEMBA est reconnu COUPABLE
De rien Cher El Chaman, moi mm je ne connaissais pas ce monsieur, coe je l'ai precise plus haut, j'ai recu un texto avec un lien ce matin venant d'un ami, et je me suis dit q j'allais verifier moi mm, c'est ainsi que j'ai fait une petite recherche sur google et j'ai trouver la version pdf. Qd vous faites une recherche sur ce document du "FACA" vous tombez sur la page 47 c'est le debut de l'histoire de l'intervention en Centrafrique "Au Secours du voisin Centrafricain" et la, Bemba en ses propres mots indique qu'il avait le control de ses troupes en RCA
Dernière édition par Hiro-Hito le 24/3/2016, 5:16 pm, édité 1 fois
Hiro-Hito- Admin
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