APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
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Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
ADMIN,Admin a écrit:
C'est un GROS cirque!
Une GROSSE farce!
Et dire qu'il y a des gens qui sont morts pour ça
Evidamment c'est une Grosse Farce...J'ai suivi Les Analyses faites par Pasteur Bobo Koyangba, Fabien Kuswanika & Kerwin Maizo qui ont laisser entendre comme quoi ce dialogue des Saints CONS aurait echoue...(Ils n'ont pas eu tord de l'affirmer ainsi). Mais en realite du point de vue des acteurs principaux(Majorite des Parvenus, Rais-Assemble-Ment Ainsi Que Les Saints Cons de ce con-clave mafieux, C'est une Reussite...Ils ont reussi d'enbobiner tout un peuple, leur faisant croire que La crise que traverse ce pays se situe au niveau de cet accord, or Le pobleme est & reste bel et bien que Hypolite Kanambe a brigue un Troisieme Mandat et qu'il a aboli l'ancienne con-stitution.
A tel Point Que Les Con-golaids dans sa large majorite n'arrivent pas a realiser que depuis le 19/12/2016 jusqu'a la date D'Aujourd'hui(1 mois & presque deux semaines), ce pays est reste sans Premier Ministre et gouvernement activement operationnels. Ca C'est un FAIT que personne ne pourrait refuter. Chers Co-Forumeurs, Ne trouviez-vous pas que Le Veritable Principal probleme de La RDC n'est nullement L'Occupation & L'Infiltration Rwando-Ougandaises, mais plutot la mediocrite de l'elite politique con-golaise qui est entrain d'abrutir d'avantage le peuple?? ??
REFLECHISSONS OBJECTIVEMENT & EVITONS DES INTERVENTIONS MANIPULATIVES TENDANCIEUSES...LES RESSOURCES MINERALES QUE REGORGENT LE KONGO NE PROFITERONT AUX KONGOLOISES & KONGOLOIS QUE, LORSQUE NS ADOPTERIONS TOUS UNE CONSCIENCE COLLECTIVE RICHE, CAR C'EST LA CONSCIENCE COLLECTIVE RICHE QUI DONNE NAISSANCE A UNE NATION PROSPERE.
MINGI BAZO KUMISAKA TSHISEKEDI OH DES TSHISEKEDISTES, TIENS QU'EST-CE QUE LE TSHISEKEDISME? ?? LE FAIT DE PORTER UN MONIERE, FAIRE DES MARCHES PACIFIQUES, S'AUTO-PROCLAMER PRESIDENT DANS SON FIEF A LIMETE PUIS ETRE SURNOME B52, MOKONGO A NZOKO??? QUELLE EST LA PENSEE INTELLECTUELLE QUI CARACTERISE L'IDEOLOGIE SOCIO-POLITIQUE DE Mr Tshisekedi? AURAIT-IL(Mr Tshisekedi) ecrit un ouvrage, des ouvrages pour eduquer les masses a ces propos?? ?
Voila, le sort d'n peuple qui suit des leaders sans VISION, car si l'on se dit Leader Politique l'on devrait avoir une vision et un Plan d'Action...C'est comme ca que Les Grands Leaders se sont distingues chacun selon son epoque...M'FUMU KIMBANGU, M'VULUZI, MARCUS GARVEY, DUBOIS, PATRICE EMERY LUMUMBA,N'KRUMAH, MALCOM, Dr KING, CAMARADE SANKARA, NELSON MANDELA, CHAVEZ...TOUS DES VISIONNEURS QUI ONT DEPLACE DES MONTAGNES A TRAVERS LEURS DISCOURS, LEURS ACTIONS QUI ONT MARQUE LE TEMPS.
MAINTENANT, SOYONS DES CITOYENS HONNETES, POURRIONS-NOUS PLACER TSHISEKEDI SUR CETTE LISTE???
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L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Où en sommes-nous deux mois après que les Congolais ont péniblement conclu entre eux le 31 décembre 2016 « l’accord global et inclusif » censé résoudre la crise née du refus délibéré du pouvoir de ne pas organiser les élections dans les délais ?
Sa mise en œuvre tarde à se matérialiser, le fameux « arrangement particulier » qui doit la permettre est torpillé de tous les côtés et le décès de Tshisekedi est venu y ajouter d’autres motifs de blocage…
La politique est l’art et la science de la gestion de la Cité, plus prosaïquement elle devrait pourvoir aux conditions de création de « richesses (opportunités !) » de façon à en faire profiter le plus grand nombre des citoyens mais qu’en est-il dans le chef de nos dirigeants ?
Le pouvoir en place a excellé en une gestion autocratique à son profit jusqu’à saboter les conditions d’une alternance démocratique au terme du dernier mandat du PR : il n’a pas donné à la Ceni les moyens d’organiser les élections à temps, il a instrumentalisé la CC avec un arrêt complaisant devant lui légaliser le « glissement » et enfin il a organisé un « dialogue » pour y trouver la légitimité qu’il n’avait toujours pas !
Un premier non représentatif avec un accord le 18 octobre à la Cité de l'Oua entre la Majorité et une Opposition à sa solde a été unanimement désavoué et le pouvoir a voulu rebondir en en convoquant un second plus inclusif avec l’aide des prélats catholiques (Cenco); c'est ce dernier accord qui tarde à être finalisé avec « les arrangements particuliers » devant donner noms aux différents dispositifs…
Qui sont responsables de l’échec sinon du blocage de sa mise en œuvre et quelles conséquences pour le pays de cet état de choses ???
Point besoin d’un dessin pour comprendre que la Majorité et d’abord sa fameuse « Autorité Morale ‘JK’ » n’ont pas subitement renoncé à leur mainmise sur le processus, elles continuent à multiplier les manœuvres dilatoires pour tirer le meilleur parti de cet accord global et inclusif...
Mais alors que fait ou ne fait pas l’opposition, de son côté, quelle est sa part de responsabilité dans ce blocage ? En effet la politique c’est aussi la recherche et l'obtention du « possible à partir du souhaitable » et non seulement le légitime mais simplement militantisme pour ses nobles convictions, l'opposition en a-t-elle été ou en est-elle assez pragmatique pour être efficace ?
Son incapacité à décider de concert, à ne pas se retrouver pour harmoniser les points de vue en son sein face à un adversaire commun affaiblit beaucoup la portée de ses actions et contribue à retarder la résolution des fameux « arrangements particuliers », voilà une première raison qui la pousse à subir plus qu’à agir, qu'à anticiper les diaboliques assauts d’en face…
Si l’on y ajoute le fond pas toujours crédible de sa stratégie on se demande bien si l'opposition veut vraiment tirer parti de ce processus, si elle tient réellement à obtenir l’alternance à travers des élections censées se tenir maintenant dans dix mois plutôt qu'à se servir dans l'immédiat avec des postes ?
Comment par exemple s’obstine-t-elle à ne présenter que le seul F Tshisekedi comme premier-ministrable alors qu’elle peut stratégiquement tabler sur deux noms au lieu de trois qu’on lui exige, façon de décapiter ainsi quelque part la ruse du pouvoir ? Comment par exemple le Rassemblement n’arrive-t-il pas à trouver un nom pour remplacer le patriarche mort à la tête du CNSA ?
Mais il y’a aussi une part de la Cenco dans ce blocage ! Jusque-là la majorité des Congolais reconnaissait sans discussion son investissement patriotique à débloquer la crise à travers un dialogue franc entre les différentes forces politiques et sociales mais leur neutralité excessive en ne désignant pas quand il faut d’où vient le blocage et c’est souvent du pouvoir, commence à susciter la méfiance d’une partie des Congolais…
Si elle veut se laver de tout soupçon de faiblesse envers le pouvoir et en même temps si elle veut vraiment débloquer vraiment la situation, il est plus que temps pour la Cenco de désigner aujourd’hui les principales origines des freins…
On peut même se demander si ces horribles actes de vandalismes commis envers les paroisses catholiques ne sont pas commanditées en surfant sur ce reproche surtout que les Evêques eux-mêmes ont été instrumentalisés par ‘JK’, chouchoutés quand il en avait besoin, ignorés à la limite de l’humiliation quand il croit ne plus en avoir besoin, ses faucons faisant le reste... Un angélisme nuisible !
Que nous importerait-il alors de faire aujourd’hui ?
Je suis de ceux qui ont trouvé ce dialogue médié par la Cenco comme une opportunité à même de débloquer la « crise » aussi bien en « désarmant » l’imposture démagogique d’un pouvoir qui se veut plus blanc qu’il l'est qu’en permettant à l’opposition et toutes les forces vives de la Nation de mieux exercer leurs pleins droits en vue d’une gestion plus démocratique du pays…
Hélas aujourd’hui la finalisation et la mise en œuvre de ce moins mauvais accord, « global et inclusif » sont torpillées de toutes parts, de la part du pouvoir, on ne pouvait s’en douter, il s’y est résolu qu’acculé; vous l’aurez compris, ce n’est pas du pouvoir qu’on peut attendre des « cadeaux", mais aussi de la part de l’opposition qui à mon avis s’y montre plus militante que réaliste et de la part de la Cenco dont la bonne foi tourne parfois à l’angélisme nocif…
Que ‘JK’ laissé à son poste pendant la transition acceptée par tous veuille plus d’un nom comme candidats PM ne me heurte pas personnellement outre-mesure sauf à lui refuser de prendre ses interlocuteurs pour des leaders irresponsables à qui il imposerait cinq ou trois noms, deux noms suffisent amplement…
Quant à l’opposition qui se cramponne aux dernières volontés de Tshisekedi, il faut bien qu’elle réalise que ce dernier a d’abord été plébiscité « intuitu personnae » en raison de son personnage historique en notre pays et ensuite qu’il est aujourd’hui décédé, il n’y a pas de délégation politique posthume en république et enfin que certains Congolais auraient raison d’y refuser un népotisme non-républicain…
Pour moi l’opposition doit changer de stratégie en se montrant plus pragmatique plutôt que butée sans capacité d’ouverture afin d'être à l'initiative du déblocage de la situation : si l’essentiel pour elle comme pour la majorité des Congolais c’est installer les conditions de changement, d’une alternance politique, elle aurait tort à se cristalliser excessivement sur le partage des postes et le choix des noms, elle se devrait se re-concentrer sur l’essentiel qui est non le partage des postes aujourd’hui mais l’horizon de l’alternance dans dix mois qui puisse leur permettre de vaincre le système en place... Il est donc plus que temps pour elle de permettre illico le choix du PM et du Président du CNSA qui lui ont été dévolus par l’accord du 31 décembre 2016…
Dommage, vraiment dommage alors que des fronts plus porteurs comme ceux sur le registre des violations massives des droits et libertés, des crimes même s'accumulent comme bonne opportunité de faire dedans et dehors la pédagogie de la nécessité du changement, les manœuvres de retardement de l’application de l’Accord du 31 décembre 2016 devant conduire aux élections de la part du pouvoir sont en effet visibles de tous, face à l'essentielle priorité de pourvoir aux conditions d'une transition utile, les éventuels problèmes internes de l'opposition jouent en sa défaveur...
La Cenco, elle devra dépasser son apparent angélisme et désigner d’ores et déjà comme elle l’avait promis les sources éventuelles de blocage : c’est de cette façon qu’elle cessera de se laisser humilier et instrumentalisée par les protagonistes de ce dialogue et ainsi de favoriser le déblocage des atermoiements en cours…
Enfin, bien que je crois toujours à la bonne fortune de cet accord que « la bonne foi et l'intérêt supérieur du pays » se doivent de sauver, je ne peux non plus m'illusionner que parfois « à l’impossible nul n’est tenu » et que si la finalisation et la mise en œuvre du « compromis politique » se trouvent à l'arrêt à cause des contrecoups des uns et malgré les efforts des autres il faudra bien se rendre à l’évidence qu'il reste une voie extrême mais pas inutile à l’Opposition comme à la Cenco, c’est d’abandonner la mort dans l’âme cette entreprise de dialogue et laisser ainsi le pouvoir assumer les conséquences de cet échec !
En effet ainsi la responsabilité du pouvoir dans cet éventuel échec serait manifestement attestée et qu'on le veuille ou non, il n'en tirerait pas que d'heureuses conséquences dedans et dehors...
Que ‘JK’ continue de manipuler et de profiter d’une opposition que fragilise le trop-plein d’ambitions en son sein (de quel chapeau magique surgit par exemple aussi soudainement cette candidature de Katebe ?), l’opposition serait complice si elle ne lui offrait pas unie une réponse lucide et pragmatique et pourquoi pas l'abandon documenté de ce dialogue... De même la Cenco conjurerait les soupçons, les humiliations et les échecs qui l'accablent en quittant le navire...
C'est là une stratégie ultime regrettable au premier abord mais qui peut avoir des avantages dans la mesure où elle éclairerait davantage les machinations diaboliques du pouvoir qui engagerait sa pleine responsabilité de l’avenir plutôt que de continuer à louvoyer en un blocage persistant que se renvoient tour à tour le pouvoir et l’opposition, la perspective des prochaines élections s'éloignant de plus en plus...
Voilà !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Sa mise en œuvre tarde à se matérialiser, le fameux « arrangement particulier » qui doit la permettre est torpillé de tous les côtés et le décès de Tshisekedi est venu y ajouter d’autres motifs de blocage…
La politique est l’art et la science de la gestion de la Cité, plus prosaïquement elle devrait pourvoir aux conditions de création de « richesses (opportunités !) » de façon à en faire profiter le plus grand nombre des citoyens mais qu’en est-il dans le chef de nos dirigeants ?
Le pouvoir en place a excellé en une gestion autocratique à son profit jusqu’à saboter les conditions d’une alternance démocratique au terme du dernier mandat du PR : il n’a pas donné à la Ceni les moyens d’organiser les élections à temps, il a instrumentalisé la CC avec un arrêt complaisant devant lui légaliser le « glissement » et enfin il a organisé un « dialogue » pour y trouver la légitimité qu’il n’avait toujours pas !
Un premier non représentatif avec un accord le 18 octobre à la Cité de l'Oua entre la Majorité et une Opposition à sa solde a été unanimement désavoué et le pouvoir a voulu rebondir en en convoquant un second plus inclusif avec l’aide des prélats catholiques (Cenco); c'est ce dernier accord qui tarde à être finalisé avec « les arrangements particuliers » devant donner noms aux différents dispositifs…
Qui sont responsables de l’échec sinon du blocage de sa mise en œuvre et quelles conséquences pour le pays de cet état de choses ???
Point besoin d’un dessin pour comprendre que la Majorité et d’abord sa fameuse « Autorité Morale ‘JK’ » n’ont pas subitement renoncé à leur mainmise sur le processus, elles continuent à multiplier les manœuvres dilatoires pour tirer le meilleur parti de cet accord global et inclusif...
Mais alors que fait ou ne fait pas l’opposition, de son côté, quelle est sa part de responsabilité dans ce blocage ? En effet la politique c’est aussi la recherche et l'obtention du « possible à partir du souhaitable » et non seulement le légitime mais simplement militantisme pour ses nobles convictions, l'opposition en a-t-elle été ou en est-elle assez pragmatique pour être efficace ?
Son incapacité à décider de concert, à ne pas se retrouver pour harmoniser les points de vue en son sein face à un adversaire commun affaiblit beaucoup la portée de ses actions et contribue à retarder la résolution des fameux « arrangements particuliers », voilà une première raison qui la pousse à subir plus qu’à agir, qu'à anticiper les diaboliques assauts d’en face…
Si l’on y ajoute le fond pas toujours crédible de sa stratégie on se demande bien si l'opposition veut vraiment tirer parti de ce processus, si elle tient réellement à obtenir l’alternance à travers des élections censées se tenir maintenant dans dix mois plutôt qu'à se servir dans l'immédiat avec des postes ?
Comment par exemple s’obstine-t-elle à ne présenter que le seul F Tshisekedi comme premier-ministrable alors qu’elle peut stratégiquement tabler sur deux noms au lieu de trois qu’on lui exige, façon de décapiter ainsi quelque part la ruse du pouvoir ? Comment par exemple le Rassemblement n’arrive-t-il pas à trouver un nom pour remplacer le patriarche mort à la tête du CNSA ?
Mais il y’a aussi une part de la Cenco dans ce blocage ! Jusque-là la majorité des Congolais reconnaissait sans discussion son investissement patriotique à débloquer la crise à travers un dialogue franc entre les différentes forces politiques et sociales mais leur neutralité excessive en ne désignant pas quand il faut d’où vient le blocage et c’est souvent du pouvoir, commence à susciter la méfiance d’une partie des Congolais…
Si elle veut se laver de tout soupçon de faiblesse envers le pouvoir et en même temps si elle veut vraiment débloquer vraiment la situation, il est plus que temps pour la Cenco de désigner aujourd’hui les principales origines des freins…
On peut même se demander si ces horribles actes de vandalismes commis envers les paroisses catholiques ne sont pas commanditées en surfant sur ce reproche surtout que les Evêques eux-mêmes ont été instrumentalisés par ‘JK’, chouchoutés quand il en avait besoin, ignorés à la limite de l’humiliation quand il croit ne plus en avoir besoin, ses faucons faisant le reste... Un angélisme nuisible !
Que nous importerait-il alors de faire aujourd’hui ?
Je suis de ceux qui ont trouvé ce dialogue médié par la Cenco comme une opportunité à même de débloquer la « crise » aussi bien en « désarmant » l’imposture démagogique d’un pouvoir qui se veut plus blanc qu’il l'est qu’en permettant à l’opposition et toutes les forces vives de la Nation de mieux exercer leurs pleins droits en vue d’une gestion plus démocratique du pays…
Hélas aujourd’hui la finalisation et la mise en œuvre de ce moins mauvais accord, « global et inclusif » sont torpillées de toutes parts, de la part du pouvoir, on ne pouvait s’en douter, il s’y est résolu qu’acculé; vous l’aurez compris, ce n’est pas du pouvoir qu’on peut attendre des « cadeaux", mais aussi de la part de l’opposition qui à mon avis s’y montre plus militante que réaliste et de la part de la Cenco dont la bonne foi tourne parfois à l’angélisme nocif…
Que ‘JK’ laissé à son poste pendant la transition acceptée par tous veuille plus d’un nom comme candidats PM ne me heurte pas personnellement outre-mesure sauf à lui refuser de prendre ses interlocuteurs pour des leaders irresponsables à qui il imposerait cinq ou trois noms, deux noms suffisent amplement…
Quant à l’opposition qui se cramponne aux dernières volontés de Tshisekedi, il faut bien qu’elle réalise que ce dernier a d’abord été plébiscité « intuitu personnae » en raison de son personnage historique en notre pays et ensuite qu’il est aujourd’hui décédé, il n’y a pas de délégation politique posthume en république et enfin que certains Congolais auraient raison d’y refuser un népotisme non-républicain…
Pour moi l’opposition doit changer de stratégie en se montrant plus pragmatique plutôt que butée sans capacité d’ouverture afin d'être à l'initiative du déblocage de la situation : si l’essentiel pour elle comme pour la majorité des Congolais c’est installer les conditions de changement, d’une alternance politique, elle aurait tort à se cristalliser excessivement sur le partage des postes et le choix des noms, elle se devrait se re-concentrer sur l’essentiel qui est non le partage des postes aujourd’hui mais l’horizon de l’alternance dans dix mois qui puisse leur permettre de vaincre le système en place... Il est donc plus que temps pour elle de permettre illico le choix du PM et du Président du CNSA qui lui ont été dévolus par l’accord du 31 décembre 2016…
Dommage, vraiment dommage alors que des fronts plus porteurs comme ceux sur le registre des violations massives des droits et libertés, des crimes même s'accumulent comme bonne opportunité de faire dedans et dehors la pédagogie de la nécessité du changement, les manœuvres de retardement de l’application de l’Accord du 31 décembre 2016 devant conduire aux élections de la part du pouvoir sont en effet visibles de tous, face à l'essentielle priorité de pourvoir aux conditions d'une transition utile, les éventuels problèmes internes de l'opposition jouent en sa défaveur...
La Cenco, elle devra dépasser son apparent angélisme et désigner d’ores et déjà comme elle l’avait promis les sources éventuelles de blocage : c’est de cette façon qu’elle cessera de se laisser humilier et instrumentalisée par les protagonistes de ce dialogue et ainsi de favoriser le déblocage des atermoiements en cours…
Enfin, bien que je crois toujours à la bonne fortune de cet accord que « la bonne foi et l'intérêt supérieur du pays » se doivent de sauver, je ne peux non plus m'illusionner que parfois « à l’impossible nul n’est tenu » et que si la finalisation et la mise en œuvre du « compromis politique » se trouvent à l'arrêt à cause des contrecoups des uns et malgré les efforts des autres il faudra bien se rendre à l’évidence qu'il reste une voie extrême mais pas inutile à l’Opposition comme à la Cenco, c’est d’abandonner la mort dans l’âme cette entreprise de dialogue et laisser ainsi le pouvoir assumer les conséquences de cet échec !
En effet ainsi la responsabilité du pouvoir dans cet éventuel échec serait manifestement attestée et qu'on le veuille ou non, il n'en tirerait pas que d'heureuses conséquences dedans et dehors...
Que ‘JK’ continue de manipuler et de profiter d’une opposition que fragilise le trop-plein d’ambitions en son sein (de quel chapeau magique surgit par exemple aussi soudainement cette candidature de Katebe ?), l’opposition serait complice si elle ne lui offrait pas unie une réponse lucide et pragmatique et pourquoi pas l'abandon documenté de ce dialogue... De même la Cenco conjurerait les soupçons, les humiliations et les échecs qui l'accablent en quittant le navire...
C'est là une stratégie ultime regrettable au premier abord mais qui peut avoir des avantages dans la mesure où elle éclairerait davantage les machinations diaboliques du pouvoir qui engagerait sa pleine responsabilité de l’avenir plutôt que de continuer à louvoyer en un blocage persistant que se renvoient tour à tour le pouvoir et l’opposition, la perspective des prochaines élections s'éloignant de plus en plus...
Voilà !!!
" RDC : comprendre l’inextricable crise politique congolaise
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-comprendre-linextricable-crise-politique-congolaise/
Sept semaines après la signature d’un accord pour une transition politique, sa mise en application, retardée par la mort de l’opposant Etienne Tshisekedi, est toujours au point mort. Une impasse dont sont désormais comptables majorité et opposition.
Faute de volonté politique, la présidentielle de 2016 a été reportée, permettant à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 19 décembre dernier. Deux dialogues consécutifs sont parvenus à un accord in-extremis le 31 décembre 2016 après des manifestations anti-Kabila fortement réprimées par la police et un bilan « d’au moins 50 morts ». Depuis le fragile accord de la Saint-Sylvestre, l’impasse est totale pour régler la transition politique jusqu’aux nouvelles élections fixées, désormais en décembre 2017. Le temps passe et les points de blocage s’accumulent quand à la mise en application de l’accord. Et le décès de l’opposant Etienne Tshisekedi en Belgique le 1er février dernier n’arrange rien. Il va falloir trouver un successeur à la figure emblématique de l’opposition congolaise, qui devait présider le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). Quand au poste de Premier ministre, qui doit être désigné par le Rassemblement de l’opposition de Tshisekedi, le président Kabila veut pouvoir choisir entre deux ou trois noms alors que la plateforme exige que ce soit le fils d’Etienne Tshisekedi, Félix, qui occupe le poste. Joseph Kabila pourrait être tenté par un plan B en nommant une autre personnalité du Rassemblement, fragilisant un peu plus une opposition au bord de l’implosion. Autre source d’inquiétude : le financement des élections, estimé maintenant par la Commission électorale (CENI) à 1,3 milliard de dollars. Le ministre du Budget estime qu’il sera difficile de mobiliser une telle somme. Enfin, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader au Congo central avec la secte Bundi dia Kongo, dans les Kasaï avec les adeptes du mouvement de Kamwani Nsapu, dans les Kivu avec le retour des rebelles de l’ex-M23 et les massacres imputés aux miliciens ougandais des ADF dans la région de Beni.
Pas d’élections en 2017?
Un tel cocktail explosif rend de plus en plus théorique la tenue des élections dans les délais. Et sans être grand clerc, on peut déjà affirmer que les élections de 2017 sont déjà à mettre aux oubliettes. Ce statu quo est d’autant plus inquiétant qu’opposition et majorité sont désormais dans la même barque du « glissement » du calendrier électoral, laissant aux Congolais peu d’espoir d’une alternance à court terme en RDC. Car on voit bien la stratégie que le président Joseph Kabila est en train d’esquisser pour continuer à se maintenir au pouvoir au-delà de son dernier mandat. Le président Congolais peut encore jouer sur trois tableaux pour gagner du temps : l’élasticité du calendrier électoral par manque de moyens financiers, la division de l’opposition qui risque de se morceler un peu plus après la mort de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, et enfin l’instabilité dans les provinces, avec le retour des mouvements contestataires (Congo central et Kasaï) et des ex-M23 à l’Est. C’est trois facteurs risquent de permettre au président Kabila de jouer la carte « moi ou le chaos », jusqu’à proposer la tenue d’un référendum si les retards s’accumulent pour organiser les élections. Le danger réside désormais dans le fait que le pouvoir a embarqué avec lui la majeure partie de l’opposition dans un interminable processus de négociation à l’infini qui empêche toute sortie de crise dans les prochains mois.
Félix pourrait subir le même sort Vital
La succession d’Etienne Tshisekedi au sein du Rassemblement, et donc du CNSA, ainsi que la nomination du futur Premier ministre issu de l’accord de la Saint-Sylvestre, constitue le point de fixation de l’impossible consensus entre majorité et opposition. Au coeur de ce compromis : l’avenir de Félix Tshisekedi, « dauphin naturel » de l’emblématique opposant. Promis à la Primature par le Rassemblement, le président Kabila s’apprête à rejouer l’épisode du premier dialogue d’octobre avec une partie de l’opposition. Tout le monde attendait Vital Kamerhe pour occuper la tête de l’exécutif congolais, mais Joseph Kabila a préféré jouer la division en nommant un ex-membre de l’UDPS de Tshisekedi, Samy Badibanga, pour semer le trouble dans les rangs du Rassemblement, en même temps que de se débarrasser de Vital Kamerhe qu’il considérait comme trop encombrant. Avec Félix Tshisekedi, le scénario pourrait bien se reproduire. Joseph Kabila pourrait bien être tenté de nommer un autre membre du Rassemblement pour empêcher au fils d’Etienne Tshisekedi d’occuper la Primature (un poste que le président voudrait encore garder « sous contrôle »). Le plan B s’est proposé de lui-même, il s’agit de Raphaël Katebe Katoto. Le propre frère de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, s’est en effet proposé pour occuper le poste de Premier ministre. Joseph Kabila a en effet demandé au Rassemblement de ne pas lui présenter un seul nom pour la Primature, mais « deux ou trois noms », ce qui lui permettrait de contourner la nomination de Félix. A Kinshasa, on évoque également un autre scénario qui serait de conserver Samy Badibanga au poste à la Primature, puisque, normalement, la présidentielle doit se tenir dans moins de 10 mois.
Pas d’argent… pas d’élections
Dans ce maelström politique sans fin, Joseph Kabila peut enfin compter sur le budget lilliputien de la RDC (environ 4,5 milliards de dollars) pour contrer toutes les velléités de la Commission électorale (CENI) d’organiser un scrutin digne de ce nom dans ce pays-continent grand comme 4 fois la France et dépourvu de toute infrastructure de communication. Estimé à 1,3 milliard de dollars, le coût des élections de 2017 paraît incompatible avec le budget national. Le ministre Pierre Kangudia a d’ailleurs récemment estimé qu’il serait difficile de mobiliser une telle somme : « Nous avons trouvé une casserole vide et trouée, je dis bien trouée ». Selon lui, il est « possible de financer certaines élections avec moins d’argent si les politiques s’entendent sur la séquence à financer ». On peut donc penser qu’en janvier 2018, le président Joseph Kabila sera toujours accroché, et bien accroché à son fauteuil, faute d’élections. Désormais, la seule question qui vaille n’est pas de savoir quand auront lieu les prochaines élections ? Mais combien de temps peut encore tenir Joseph Kabila sans organiser de scrutin ? La réponse est à chercher du côté des Congolais eux-mêmes, qui finiront (peut-être) par se lasser de cette cuisine congolaise dans laquelle majorité et opposition sont désormais plongées dans ce même plat…. plutôt indigeste."
"Centre Interdiocésain :
Discussions directes : Minaku pris en flagrant délit de mensonge !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11530
Les discussions directes qui se déroulent au Centre Interdiocésain sous les bons offices de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) ont pris vendredi 24 février des allures guignolesques avec Aubin Minaku qui s’est improvisé, sans grand talent, porte-parole de la Présidence de la République. L’enjeu tourne autour d’une lettre que le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba avait adressée à "Joseph Kabila" - à la veille de son ultime voyage à Bruxelles - via les évêques catholiques. Les prélats ont attendu un mois avant d’être reçus au Palais de la nation.
L’histoire se déroule comme une pièce de théâtre à plusieurs actes. Le poste de Premier ministre est au centre de la bisbille.
Premier acte : Le 31 décembre dernier, les parties prenantes aux discussions directes au Centre Interdiocésain ont signé l’Accord de la Saint Sylvestre censé ouvrir la voie à une "gestion consensuelle" du pays jusqu’à l’organisation des élections. Dans un délai d’une année. Le texte précise que le Premier ministre sera désigné par le Rassemblement et nommé par le Président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution. La Présidence du Conseil national du suivi de l’accord devrait également revenir au Rassemblement.
Deuxième acte : Avant de quitter Kinshasa pour effectuer son ultime voyage à Bruxelles, Etienne Tshisekedi wa Mulumba avait, en sa qualité de président du Conseil des sages du Rassemblement" adressé une lettre à "Joseph Kabila" lui communiquant le nom du Premier ministre désigné par cette coalition politique née en juin 2016 à Genval. Le pli avait été remis au président de la Cenco, Mgr Marcel Utembi Tapa. Du vivant de "Tshitshi", c’est le nom de Félix Tshisekedi Tshilombo qui revenait dans toutes les bouches.
Troisième acte : Des informations fragmentaires ont commencé à circuler selon lesquelles "Joseph Kabila" demande que le Rassemblement lui transmette cinq noms puis trois noms des postulants à la Primature. Refus catégorique du Rassemblement.
Quatrième acte : Dans une interview accordée à la presse française, Raphaêl Katebe Katoto, un des huit sages du Rassemblement, prend fait et cause pour la thèse défendue par la mouvance kabiliste. Il dit ne voir aucun inconvénients à présenter plusieurs prétendants pour ce poste. Une sortie médiatique qui a exacerbé la confusion ambiante.
Cinquième acte : Le 1er février, Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’en est allé. Près d’un mois après, sa dépouille se trouve toujours dans un funérarium à Bruxelles. La famille biologique du défunt et l’UDPS attendent de connaitre le lieu d’inhumation (un mausolée) mais aussi de recevoir des assurances sur les dispositifs de sécurité arrêtés par les autorités.
Sixième acte : Dans une interview diffusée le 20 février par RFI, le ministre congolais des Affaires étrangères Léonard She Okitundu est revenu sur l’épineuse question de la nomination du Premier ministre. Tout en reconnaissant l’existence d’une "grande divergence" entre les deux parties, il dit: "(...) le Président qui nomme doit choisir". "Nous, ce que nous voulons, c’est qu’effectivement le Premier ministre provienne de l’opposition, mais on doit proposer trois, quatre noms au chef de l’Etat, ajoute-t-il. Mais pas un seul nom". Okitundu de glisser un détail relevant de l’affectif : "Je crois que c’est le minimum incompressible pour que chacun sauve la face".
Septième acte: Lundi 20 février, une délégation des évêques catholiques conduite par Mgr Marcel Utembi est reçue au Palais de la nation. Mgr Utembi remit à "Kabila" la correspondance lui adressée par Etienne Tshisekedi. L’attente a duré un mois.
Huitième acte : Dans une interview diffusée le mardi 21 février par RFI, Félix Tshisekedi balaie d’un revers de main l’argumentation de "She". Pour lui, le blocage vient de la "majorité" qui continue à poser l’exigence de plusieurs candidats à la Primature. Alors que l’accord du 31 décembre dit que "le Premier ministre est présenté par le Rassemblement. Ensuite, il est nommé par le président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution".
Neuvième acte : Président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la MP, Aubin Minaku soutient mordicus que "Kabila" n’a jamais reçu une lettre d’Etienne Tshisekedi. Les auditeurs de FRI ont pu le suivre au cours de la matinée de vendredi. Sur un ton martial, il lance : "Le Président de la République Joseph Kabila Kabange n’a jamais reçu une quelconque correspondance. C’est clair! (...)". "Nous ne savons pas si cette correspondance existe", a-t-il ajouté.
Dixième acte : Dans une "riposte" diffusée sur les ondes du même média, Pierre Lumbi Okongo, président en exercice du G7 a descendu en flamme les déclarations de Minaku. Selon lui, avant d’entreprendre son ultime voyage à Bruxelles, le président Etienne Tshisekedi avait confié "à moi-même ainsi qu’à Théo [Ndlr : Abbé Théodore Tshilumba] qui était son secrétaire particulier une lettre que nous avons remis en mains propres au président de la Cenco, Mgr Marcel Utembi en présence de l’abbé [Donatien] Nshole ".
Onzième et dernier acte : Au cours d’une conférence qu’il a animée vendredi 24 février à Kinshasa, l’abbé Donatien Nshole, porte-parole ad intérim de la Cenco, a admis l’existence de la correspondance querellée. Il a souligné que la missive portait sur la désignation du Premier ministre. Selon l’abbé Nshole, ce pli a été remis à son destinataire lors de leur entrevue du lundi 20 février. Il a précisé cependant que "Kabila a estimé qu’il revient au futur Président du Conseil des sages du Rassemblement de lui présenter" une liste des candidats à ce poste.
Que conclure ?
Vendredi 24 février, les observateurs commentaient diversement ces péripéties. "Aubin Minaku n’a jamais été le porte-parole de la Présidence de la République, au nom de quel principe s’est-il permis de raconter des contrevérités sur un sujet qu’il ne maîtrise pas", s’interrogeait un confrère kinois. "Si le président Kabila ne sanctionnait pas Minaku, la preuve est faite que c’est bien lui qui cautionne tous ces blocages".
Une personnalité étiquetée MP de renchérir :"Ce que Minaku vient de faire n’est tout simplement pas sérieux. Le voilà pris en flagrant délit de mensonge en voulant tout faire. Il est clair que le pays se trouve en plein blocage. Cette situation n’augure rien de bon. Nous risquons d’assister dans les jours et semaines à venir à une expression de colère qui sera difficile à gérer...".
Plus optimiste, un analyste politique de conclure : "Le Rassemblement doit envoyer trois noms au président Kabila. Il ne fait l’ombre d’un doute que c’est Félix qui sera nommé. Le chef de l’Etat ne voudrait pas donner l’impression qu’il n’a fait qu’entériner le choix du Rassemblement. Comprenez son émotion...""
"En RDC, l’opposition désunie après la mort de son chef
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/25/en-rdc-l-opposition-desunie-apres-la-mort-de-son-chef_5085506_3212.htm
La bataille pour la succession d’Etienne Tshisekedi conforte le président Kabila, encore au pouvoir malgré la fin de son mandat.(…) "
"Le poisson pourrit par la tête
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11513
Le "président-raïs"
Depuis l’élection présidentielle de 2006 "remportée" par le raïs de la République très très démocratique du Congo face à Igwe, ce pays, baptisé jadis Zaïre par Seseskul, ressemble à un navire sans boussole. Plus grave, le capitaine est sourd, aveugle et muet. Il n’excelle que dans la brutalité et les coups bas.
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-immondices, la République très très démocratique du Congo est malade au sommet. C’est pourquoi rien ne va. L’économie et le social ne sont plus par terre. Ils sont carrément au sous-sol. L’ami de me souffler dans le creux de l’oreille: "Votre raïs", alias président illégitime, est nul. Il n’a même pas la capacité de diriger une commune en Belgique".
Devant mon incrédulité, mon ami qui a une mémoire encyclopédique me rappela quelques passages d’une vieille interview que l’ex-Munyamulenge James Kabarebe avait accordée à J.A./L’Intelligent n°3155 datée du 29 avril 2002 : "Joseph (...) est incapable de regarder les gens en face. Je n’ai jamais perçu chez lui une quelconque aptitude au commandement (...)". "Joseph Ne peut décider de rien. (...)".
Je lui ai répliqué : "comment expliquez-vous que l’incapable que vous décrivez ait pu s’accrocher au pouvoir depuis seize ans?". Mon ami qui sait presque tout sur tout persiste et signe. Pour lui, le raïs n’a pas la capacité d’un chef d’Etat. Il n’a aucune capacité d’émettre un jugement personnel. "Regardez les discussions directes avec les ’mon père’, dit-il. Le dénouement traîne parce que l’ex-président/raïs n’a aucune vision. Chaque fois que les ’mon père" demandent de le rencontrer, il doit d’abord convoquer le bureau politique de sa mouvance où pullulent quelques zozos tels que Minaku, Atundu, Lumanu et tant d’autres".
Mon ami croit dur comme fer que la République très très démocratique du Congo souffre d’un déficit de leadership. Selon lui, le raïs n’est qu’un pantin qui fait ce qu’on lui dit de faire et dit ce qu’on lui dit de dire. A en croire l’ami, les "mon père" de la Cenco sont tellement fatigués qu’ils veulent déposer la soutane, pardon, le tablier.
Erudit, l’ami me rappela le jugement émis par la Yankee Hillary Clinton sur le raïs dans ses
mémoires "Le temps des décisions". La secrétaire d’Etat d’alors avait rencontré le successeur de Mzee le 11 août 2009 à Goma. Hillary rapporte que le raïs "était distrait et incapable de se concentrer, manifestement dépassé par les nombreux problèmes que rencontrait son pays".
Avant de me quitter, mon ami qui sait décidément tout sur tout et presque tout sur rien de me susurrer : "Votre raïs se tait parce qu’il redoute de balancer des énormités. Il est incapable de donner la moindre orientation à la marche des affaires du pays". Selon lui, c’est pour cette raison que le pays est en panne.
L’ami de poursuivre en me rappelant le vieux bouquin «C’était François Mitterrand» de Jacques Attali. Je me suis rappelé que ce dernier y avait énuméré les qualités que devait avoir le président de la République française. "Je vois que tu n’es plus perché sur ton cocotier", s’exclama l’ami avant d’égrener quelques une de ces qualités : "le chef de l’Etat doit aimer son pays, il doit avoir quelques connaissances en économie, en matière juridique et administrative". "Le poisson pourrit par la tête", conclut l’ami."
"LA SEMAINE DE JEAN-BAPTISTE PLACCA
Opposant, de père en fils, contre président, de père en fils…."
° http://www.rfi.fr/emission/20170225-opposant-pere-fils-contre-president-pere-fils-placca
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
PS
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
" Dialogue en RDC: la Cenco demande la fin des blocages
° http://www.rfi.fr/afrique/20170227-dialogue-rdc-cenco-demande-fin-blocages
En République démocratique du Congo, l'incertitude demeure au sein de l'opposition : qui pour succéder à Etienne Tshisekedi, décédé il y a près d'un mois en Belgique, et qui prendra la tête du Rassemblement de l'opposition ? Il n’y a toujours aucune réponse alors que les évêques catholiques, qui sont médiateurs dans la crise congolaise, avaient promis de désigner le président du Conseil des sages du Rassemblement dans les 48 heures, il y a déjà dix jours. Une nouvelle semaine de négociations plus tard, aucun consensus n’a été trouvé.
« Non au blocage », c’est avec cette petite phrase que les évêques congolais ont voulu taper du poing sur la table ce lundi. La Conférence épiscopale nationale du Congo, médiatrice dans la crise politique en cours en RDC, a dans un long discours appelé les acteurs politiques congolais à un sursaut pour que l’accord politique signé le 31 décembre dernier entre opposition et majorité soit appliqué. Car depuis près de deux mois maintenant, les blocages se succèdent.
Dans des termes assez forts, les évêques ont donc appelé les acteurs politiques à un « sursaut patriotique » et à « trouver un consensus en privilégiant les intérêts de la population et le bien supérieur de la République ». Pour les évêques, l’accord « historique de la Saint-Sylvestre » est à ce jour « l’unique feuille de route réaliste » pour permettre à la République démocratique du Congo de sortir de la crise politique et d’aller aux élections.
Pour cela, il faut mettre fin aux blocages encore trop nombreux. Exemple avec le mode de désignation du Premier ministre. Depuis des semaines, opposition et majorité se querellent sur ce point. Le Rassemblement de l’opposition veut proposer un seul Premier ministre au président de la République. Joseph Kabila exige qu’on lui soumette trois noms.
Cet élément « ne peut pas constituer un point de blocage », a insisté le porte-parole de la Cenco, l'abbé Donatien Nshole, à la sortie de la conférence de presse. Pour les évêques, rien ne justifie « cette intransigeance ». Dans leur message aux Congolais, ils ont donc appelé à la tenue d’un « dialogue franc, basé sur la bonne foi et la confiance mutuelle ».
Des évêques qui dans ce discours ont également renouvelé leur engagement à poursuivre leur médiation dans cette crise politique, mais en rappelant aussi qu’on ne pourrait rendre l’Eglise catholique responsable du blocage en cours ou d’un échec."
° http://www.radiookapi.net/2017/02/27/actualite/politique/accord-du-31-decembre-la-cenco-appelle-la-majorite-et-le
"La Cenco va poursuivre ses bons offices et interpelle Kabila sur son implication"
° https://actualite.cd/2017/02/27/rdc-cenco-sengage-a-poursuivre-mission-de-bons-offices/
Conférence épiscopale nationale du Congo s’engage à poursuivre sa mission de bons offices pour faciliter le dénouement de la crise politique dans laquelle le pays est plongé.
Elle l’a annoncé au cours d’un point de presse ce 27 février au centre interdiocésain de Kinshasa.
« La Cenco ne jouant que le rôle de médiation, on ne peut lui attribuer la responsabilité du désordre. Toutes fois, fidèle à sa mission prophétique, la Cenco est décidée à accompagner le peuple congolais dans la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre, a déclaré l’abbé N’shole.
Les évêques de la Cenco se disent tout de même préoccupés par la situation de crise politique de l’heure qui, selon, eux, pourrait plonger le pays dans l’impasse. Elle appelle les congolais à un sursaut patriotique et à ne pas perdre courage.
Tout en sollicitant davantage l’implication du Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016, la Cenco invite aussi la MP et le Rassemblement à débloquer la situation sur la mise en application de l’accord afin de répondre au cri de détresse de la population."
" Mode de désignation du PM: « Rien ne justifie l’intransigeance des uns et des autres » (CENCO) "
° https://actualite.cd/2017/02/27/mode-de-designation-premier-ministre-rien-ne-justifie-lintransigeance-uns-autres-cenco/
La CENCO a éclairé l’opinion lundi 27 février 2017 sur les différents points de blocage entre les parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier, notamment la question du mode de désignation du premier ministre qui, selon elle, ne justifie nullement les positions adoptées par les uns et les autres.
Selon la CENCO, le marchandage qui constitue l’objet du blocage entre les parties prenantes, notamment la question relative au mode de désignation du premier ministre n’a aucune justification ni base au regard de l’esprit de l’article 3 de l’accord.
« A ce propos, l’article 3, paragraphe 3.3 de l’accord stipule que le gouvernement est dirigé par le premier ministre présenté par l’opposition politique non-signataire de l’accord du 18 octobre 2016/Rassemblement et nommé par le Président de la république, conformément à l’article 78 de la Constitution. Cependant, les partie prenantes ont convenu à l’article 3, paragraphe 4 que les modalités pratiques de la mise en œuvre des principes énoncés ci-dessus dont le mode de désignation, sont régies par un arrangement particulier conclu entre les parties prenantes et faisant partie intégrante du présent accord« , a déclaré le secrétaire général de la Cenco.
D’après l’abbé Nshole, parlant au nom de la CENCO, rien à la lumière de l’article 3 de l’accord politique et de l’article 78 de la constitution ne justifie une quelconque intransigeance des uns et des autres quant à la proposition d’un ou plusieurs noms. La CENCO insiste donc sur un dialogue franc et basé sur la confiance entre les parties prenantes.
« A la lumière de ces deux articles, il ne se justifie nullement l’intransigeance de présenter un ou plusieurs noms en vue de la nomination du premier ministre. Il y a nécessité d’un dialogue franc, basé sur la bonne foi et la confiance mutuelle entre la Majorité Présidentielle et le Rassemblement », a-t-il renchéri.
La CENCO a également jugé déplorable le retard dans l’exécution de certaines mesures de décrispation politique."
"RDC: L'ÉPISCOPAT REDOUTE UN PLAN POUR "EMPÊCHER" LES ÉLECTIONS
° http://www.izf.net/afp/rdc-lepiscopat-redoute-un-plan-pour-empecher-les-elections
L'épiscopat catholique congolais a dit lundi redouter que la multiplication des foyers de tension ne soit un plan pour empêcher la tenue des élections en République démocratique du Congo (RDC).
Le 31 décembre, pouvoir et opposition en RDC ont signé, sous l'égide de l'épiscopat catholique, un accord censé sortir le pays de la crise liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila - dont le mandat est échu depuis le 20 décembre -, qui prévoit une transition politique jusqu'à la tenue de la présidentielle "fin 2017".
"Nous sommes profondément peinés de constater la multiplication de foyers d'insécurité et de violences qui se généralisent sur la quasi-totalité du territoire national", a déclaré l'abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
"Nous redoutons une planification en vue de retarder ou d'empêcher la tenue des élections" d'ici la fin de l'année, a-t-il ajouté en présence de tous les évêques de la Cenco, à l'issue de leur assemblée générale, sans nommer les instigateurs de cet éventuel plan.
Plusieurs régions de l'est, du centre et du sud-est de la RDC sont le théâtre de violences meurtrières, à caractère communautaire ou à l'initiative de milices armées.
"Cette situation (...) risque de plonger notre pays dans un désastre incontrôlable", s'est inquiété le porte-parole de la Cenco.
Dans leur message, les évêques appellent à l'application de l'accord de sortie de crise conclu entre la majorité et l'opposition le 31 décembre, sous l'égide de la Cenco.
Depuis le décès le 1er février à Bruxelles à l'âge de 84 ans de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, les discussions sur l'application dudit accord et la mise au point d'un mécanisme de cogestion du pays sont au point mort, bloquées par le marchandage des postes.
Les évêques ont appelé M. Kabila à "s'impliquer davantage dans la mise en œuvre" de l'accord, mais également la majorité et l'opposition congolaise à "ne pas bloquer l'application de cet accord par des manœuvres dilatoires et par des intransigeances irréalistes""
° https://actualite.cd/2017/02/27/cenco-redoute-plan-de-retardement-dempechement-de-tenue-elections/
° http://www.jeuneafrique.com/407615/politique/rdc-eveques-redoutent-multiplication-violences-ne-soit-plan-pouvoir-destine-a-empecher-elections/
"RDC: le casse-tête du Rassemblement de l'opposition pour se trouver un chef"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170226-rdc-difficulte-nouveau-leader-rassemblement-opposition
"Lettre de Tshisekedi: « Rien à voir avec l’Etat, le Congo n’est pas la propriété de quelqu’un (Mende)"
° https://actualite.cd/2017/02/27/lettre-de-tshisekedi-rien-a-voir-letat-congo-nest-propriete-de-quelquun-mende/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/02/26/premier-ministre-ne-se-nomme-testament-mende.html
"Joseph Kabila ou l’équilibrisme diplomatique"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/21/joseph-kabila-ou-l-equilibrisme-diplomatique_5083081_3212.html
Division de l’opposition, calendrier électoral, instabilité, relations internationales : Kinshasa s’ingénie à jouer la diversion.(…)
" Le fantôme de Kinshasa "
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-le-fantome-de-kinshasa-23-02-2017-2106881_2365.php
" L’armée de RDC affronte une milice locale au Kasaï central"
° http://fr.radiovaticana.va/news/2017/02/23/larm%C3%A9e_de_rdc_affronte_une_milice_locale_au_kasa%C3%AF_central/1294646
° http://www.radiookapi.net/2017/02/27/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-rassemblement-la-fumee-blanche-ce-lundi
° http://www.jeuneafrique.com/mag/400516/politique/rd-congo-felix-tshisekedi-dauphin-presume/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Voilà que notre fameuse « opposition » se choisit enfin une direction mais laquelle ? Et la restructuration continue...
Non seulement elle se conjugue en deux têtes dont il faudra bien déminer la confusion des rôles (F Tshisekedi à la tête du ‘Rassemblement’ et Lumbi à celle de son Comité des Sages, le même FT qui est présenté comme P Ministrable par le ‘Rassemblement’, quid maintenant de la Présidence du CNSA dévolue dans l’Accord au ‘Rassemblement’?) mais aussi cette administration se confond dangereusement avec le seul Rassemblement laissant de côté les autres forces aussi légitimes tandis qu’on y décèle une omniprésence de l’Udps…
Certes, le personnage de Tshisekedi en valait bien plusieurs moins historiques mais de façon pratique un tandem risque de poser d’autres frictions inutiles, c’est en cela que personnellement, il m’interpelle pour le moins ne fût-ce par les blocages auxquels peuvent donner lieu une telle mainmise et une multiplication des lieux de décision comme on l’a vu dans le passé, d'autant la première raison de cette direction multiple c'est d'abord l'incapacité au sein de l'opposition d'harmoniser leurs vues et chacun parle d'abord pour son "ventre"…
J’avais initié ici il y’a près de deux ans qui s’intitulait « EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? »…
A mon avis, il reste d’actualité, dans tous les cas, je persiste à croire qu’un tel schéma dénature et affaiblit le fonctionnement démocratique de l’opposition mais aussi de tout le pays… C’est incompréhensible qu’à l’opposition et à l’Udps on n’en ait jamais tiré les leçons ! Quelle pirouette de revendiquer urbi et orbi le combat pour la démocratie, pour l’Etat de droit face à une autocratie et se fabriquer à son tour un face-à-face bipartisan en ignorant toutes les autres représentations ?
J’y reviendrai sans doute mais d’ores et déjà je juge cette « restructuration » de l’opposition fort « opportuniste » et potentiellement inefficace car bricolée au profit des clients plutôt que pour lui donner une solidité structurelle et davantage de capacité fonctionnelle…
Encore une fois je ne peux que clamer haut et fort ma lassitude face à ces continuels essais et erreurs, ces approximations de nos politiciens ; nos échecs répétitifs et les défis si graves de notre pays appellent une autre meilleure façon de faire la politique : voir plus haut vers l’intérêt supérieur de la Nation et arrêter ces jeux nuisibles des seuls partages des postes !
Bon osons espérer qu'au moins l'Accord de la St Sylvestre s'en trouvera remis sur les rails; attendons voir mais entre-temps méfions-nous quand même de toutes ces « facilités » qu'on s'accorde trop vite………….
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Non seulement elle se conjugue en deux têtes dont il faudra bien déminer la confusion des rôles (F Tshisekedi à la tête du ‘Rassemblement’ et Lumbi à celle de son Comité des Sages, le même FT qui est présenté comme P Ministrable par le ‘Rassemblement’, quid maintenant de la Présidence du CNSA dévolue dans l’Accord au ‘Rassemblement’?) mais aussi cette administration se confond dangereusement avec le seul Rassemblement laissant de côté les autres forces aussi légitimes tandis qu’on y décèle une omniprésence de l’Udps…
Certes, le personnage de Tshisekedi en valait bien plusieurs moins historiques mais de façon pratique un tandem risque de poser d’autres frictions inutiles, c’est en cela que personnellement, il m’interpelle pour le moins ne fût-ce par les blocages auxquels peuvent donner lieu une telle mainmise et une multiplication des lieux de décision comme on l’a vu dans le passé, d'autant la première raison de cette direction multiple c'est d'abord l'incapacité au sein de l'opposition d'harmoniser leurs vues et chacun parle d'abord pour son "ventre"…
J’avais initié ici il y’a près de deux ans qui s’intitulait « EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? »…
A mon avis, il reste d’actualité, dans tous les cas, je persiste à croire qu’un tel schéma dénature et affaiblit le fonctionnement démocratique de l’opposition mais aussi de tout le pays… C’est incompréhensible qu’à l’opposition et à l’Udps on n’en ait jamais tiré les leçons ! Quelle pirouette de revendiquer urbi et orbi le combat pour la démocratie, pour l’Etat de droit face à une autocratie et se fabriquer à son tour un face-à-face bipartisan en ignorant toutes les autres représentations ?
J’y reviendrai sans doute mais d’ores et déjà je juge cette « restructuration » de l’opposition fort « opportuniste » et potentiellement inefficace car bricolée au profit des clients plutôt que pour lui donner une solidité structurelle et davantage de capacité fonctionnelle…
Encore une fois je ne peux que clamer haut et fort ma lassitude face à ces continuels essais et erreurs, ces approximations de nos politiciens ; nos échecs répétitifs et les défis si graves de notre pays appellent une autre meilleure façon de faire la politique : voir plus haut vers l’intérêt supérieur de la Nation et arrêter ces jeux nuisibles des seuls partages des postes !
Bon osons espérer qu'au moins l'Accord de la St Sylvestre s'en trouvera remis sur les rails; attendons voir mais entre-temps méfions-nous quand même de toutes ces « facilités » qu'on s'accorde trop vite………….
"RDC: le Rassemblement de l'opposition choisit ses leaders
° http://www.rfi.fr/afrique/20170303-rdc-le-rassemblement-opposition-choisit-leaders-udps-tshisekedi
En RDC, un mois après la mort de son leader Etienne Tshisekedi, et après plus de 10 jours d'âpres négociations, le Rassemblement de l'opposition a finalement désigné sa nouvelle direction. Au lieu du seul président du Conseil des Sages, cette coalition de l'opposition dispose désormais de deux présidents. Une présidence politique et une présidence stratégique.
Félix Tshisekedi, le fils de l'opposant historique, à la tête de la présidence politique. Pierre Lumbi, ex-ministre et favori de l'autre poids lourd du Rassemblement à la tête du Conseil des Sages. C'est donc pour la solution d'une double présidence qu'a opté le Rassemblement, une façon de résoudre le casse-tête des ambitions des différentes composantes de cette coalition et notamment du G7 et de l'UDPS.
Autre nouvelle instance : le Comité de coordination, un poste qui pourrait être dirigé par Martin Fayulu pour représenter cette fois la Dynamique de l'opposition. Seront désignés ensuite 3 vice-présidents et 4 coordonnateurs adjoints, de quoi trouver de la place pour tout le monde.
Au final c'est une modification complète de la structure du Rassemblement telle qu'elle avait été conçue lors de sa création en juin dernier. Cette multiplication des postes va-t-elle résoudre la crise de leadership du Rassemblement ? Difficile à dire. Cette restructuration ne fait pas l’unanimité au sein du mouvement. Au moins deux des neuf plateformes signataires de l’accord de Genval, acte fondateur du Rassemblement, s’opposent au choix qui a été fait. D’autres redoutent que l’éclatement de la structure du Rassemblement ne dénature totalement cette coalition de l’opposition.
Prochaine étape désormais : saisir les évêques, médiateurs dans cette crise politique, pour leur donner le nom du président du Conseil des Sages. Car, selon l'accord du 31 décembre, il doit prendre les rênes du Conseil national de suivi, et proposer un Premier ministre à Joseph Kabila. Relancer ainsi tout le processus bloqué depuis le décès d'Etienne Tshisekedi."
"RD Congo : Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi prennent les rênes du Rassemblement
° http://www.jeuneafrique.com/408931/politique/rd-congo-felix-tshisekedi-prend-renes-rassemblement-de-lopposition/
Un mois après le décès d'Étienne Tshisekedi, son fils Félix a été désigné à la tête de l’opposition congolaise, a-t-on appris vendredi. Avec Pierre Lumbi, nommé président du comité des sages du Rassemblement, il aura pour tâche de relancer les discussions sur l’application de l’accord de cogestion signé avec le pouvoir.
« La restructuration s’est opérée, les neuf plates-formes qui composent le Rassemblement ont désigné Félix Tshisekedi comme président du Rassemblement et Pierre Lumbi comme président du comité des sages », a déclaré à l’AFP le député d’opposition Delly Sesanga.
Des ambitions « offusquées »
« Le président du Rassemblement représente et engage la coalition auprès des tiers alors que le président du comité des sages assumera, dans le cadre de la mise en application de l’accord du 31 décembre, les fonctions de président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) » qu’occupait Étienne Tshisekedi avant son décès, a expliqué Delly Sesanga.
« Certaines ambitions sont offusquées », a reconnu Sesanga, faisant allusion à trois responsables de petits partis du Rassemblement qui, n’ayant pas accepté cette restructuration, ont quitté la réunion.
À l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti-phare du Rassemblement, un responsable a déclaré à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que « cette restructuration est la conséquence de la naïveté et du manque d’expérience politique de Félix Tshisekedi », sans toutefois la remettre en cause.
L’accord du 31 décembre en suspens
Les tergiversations qui ont suivi la mort d’Étienne Tshisekedi le 1er février à Bruxelles ont bloqué l’application de l’accord de cogestion conclu le 31 décembre sous l’égide de l’épiscopat de la RDC entre le pouvoir et l’opposition. Un accord censé mettre un terme à la crise politique qui a suivi la décision du président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir, à qui la Constitution interdit de se représenter.
Pour débloquer les discussions, Joseph Kabila, par l’intermédiaire des évêques catholiques, a demandé au Rassemblement de choisir un remplaçant à Étienne Tshisekedi, qui devra lui présenter ensuite trois candidats pour le poste de Premier ministre, fonction qui revient à l’opposition dans le cadre de l’accord.
Conseiller spécial en matière de sécurité de Kabila (2011-2015), Pierre Lumbi est l’un des sept frondeurs du Groupe de sept partis (G7) qui avaient quitté la majorité en septembre 2015 pour dénoncer les manœuvres du chef de l’État destinées à s’accrocher au pouvoir."
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une : RDC, l’opposition en tandem"
° http://www.rfi.fr/emission/20170303-rdc-opposition-tandem-tshisekedi-canada-france-tanzanie-barrow-senegal-sall-gambie
° http://cas-info.ca/felix-tshisekedi-et-pierre-lumbi-le-rassemblement-se-choisit-sa-direction-de-choc/
° http://www.lephareonline.net/rassemblement-felix-tshisekedi-porte-a-presidence-pierre-lumbi-succede-a-e-tshisekedi-conseil-sages/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10655
° http://www.radiookapi.net/2017/03/03/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-et-pierre-lumbi-portes-la-tete-du-rassemblement
° http://7sur7.cd/new/2017/03/felix-tshisekedi-president-du-rassemblement-pierre-lumbi-president-du-conseil-des-sages-du-rassemblement/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/rassemblement-pierre-lumbi-serait-deja-elu-president-du-conseil-des-sages-la-lecture-du-proces-verbal-attendue/
° https://actualite.cd/2017/03/02/felix-tshisekedi-pierre-lumbi-designes-diriger-rassemblement/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lopposition-se-dote-dune-nouvelle-direction
"Félix Tshisekedi: l’inévitable héritier?
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/02/felix-tshisekedi-linevitable-heritier.html
Porté à la tête du Rassemblement, le fils d'Etienne Tshisekedi est plus que jamais sur les traces de son père, leader incontesté de la lutte pour la démocratie en République démocratique du Congo.
La nuit a été très longue au sein du Rassemblement où après plusieurs heures de tractations, la grande coalition anti-Kabila a finalement choisi, de manière originale, la continuité, tout en réajustant sa structure. Félix Tshisekedi, le fils du leader historique de cette plateforme décédé le 1er février à Bruxelles, est symboliquement porté à la tête de la du nouveau bureau politique, alors qu’au même moment,Pierre Lumbi, une autre valeur sûre de l’opposition s’adjuge le remplacement de son père à la tête du Conseil de sages. « Cette résolution, confie un proche des opposants, est faite dans l’idée de rendre l’appareil plus dynamique, tout en mettant en place un fonctionnement capable de faire face à la Majorité
Même si une aile de la première force politique chez les opposants en RDC a boycotté la rencontre, il semble clairement que les deux clans qui ont même fondé cette coalition gardent la main mise, et de ce fait, en garantissent la cohésion. De son côté, Félix Tshisekedi apparaît plus que jamais ragaillardi par cette nouvelle montée en puissance qui ouvre pour lui la voie royale à la succession désormais inévitable au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Sur les traces du Sphinx
Déjà désigné comme candidat du Rassemblement au poste du Premier ministre, conformément à l’accord du 31 décembre, le fils du leader historique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a été nommé Secrétaire général adjoint de ce parti de l’opposition en octobre dernier, faisant de lui le numéro 3. Cette promotion de Félix Tshisekedi, annoncée depuis le 14 octobre, est la deuxième vague de nominations en espace de quelques mois seulement. Le 10 août dernier, Étienne Tshisekedi a nommé Jean Marc Kabund-a-Kabund au poste du Secrétaire général de son parti, en remplacement de Bruno Mavungu.
Ce dernier s’est par la suite attaqué publiquement à Félix Tshisekedi, le traitant de « corrompu« . « On m’a écarté pour placer Félix [Tshisekedi] à la tête de l’UDPS« , déclarait Bruno Mavungu dans une interview, le 17 août dernier sur Politico.cd
« Félix Tshisekedi et ses amis profitent de l’Udps pour remplir leurs poches, tout en tuant le parti à petit feu. Ces propos de l’has been Secrétaire général de l’Udps ont été très applaudis par plus d’une centaine de membres et sympathisants réunis dans la soirée à la permanence du parti« , accusait l’ancien Sécrétaire général de l’UDPS.
L’ascension de Félix Tshisekedi est en effet fulgurante au sein de ce mouvement de l’opposition historique en RDC. Nommé Secrétaire national chargé de l’extérieur à l’UDPS, fin 2008, il montre très vite ce qu’il veut, en ces années de « schisme » au sein du parti, pour éviter « la cacophonie ».
En novembre 2011, il obtint un siège de député national à Mbuji-Mayi. Cependant, la position de l’UDPS à la suite des élections était on ne peut plus claire : « pas question de siéger au sein des institutions issues des élections frauduleuses ». Joignant l’acte à la parole, il s’abstint de siéger au Parlement et ne tarda pas à être invalidé pour « absentéisme »
Pressenti pour occuper le poste de rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) en mai 2013, M. Tshisekedi rejeta l’offre, déclarant à Radio Okapi : « Je ne tiens pas à mettre ma carrière politique entre parenthèses« , en référence à l’article 17 de la Ceni qui écarte toute compatibilité entre l’appartenance à une formation politique et la qualité de membre de cet organe.
Toujours aux côtés de son père, impliqué dans des discussions en coulisse, comme lors de la réception au Quai d’Orsay en juillet dernier, ou avec le président Sassou-Nguesso à Brazzaville en septembre dernier, Félix Tshisekedi prend de l’ampleur et balise son chemin. Avec cette nouvelle nomination, le fils d’Etienne Tshisekedi peut logiquement rêver succéder à son père très âgé, et qui a entamé une refonte complète du parti depuis son retour à Kinshasa en juillet dernier. Est-ce ouvrir le chemin à son fils?"
" Le Rassemblement au bord de l’implosion"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/02/rassemblement-bord-de-limplosion.html
La désignation de Félix Tshisekedi comme président de la direction politique et Pierre Lumbi comme celui du Conseil de sages est boudée par une autre partie de cette coalition.
C’est tard dans la nuit du jeudi que l’ancien Conseillé spécial de Joseph Kabila en matière de sécurité, Pierre Lumbi et le fils d’Étienne Tshisekedi, Félix-Antoine Tshisekedi ont été désignés respectivement comme président du Conseil de sages et président de la direction politique du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Cet aboutissement a intervenu au prix d’une restructuration de la large coalition des opposants congolais née l’année dernière à Bruxelles. Alors constitué que du Conseil de sages comme organe suprême, le Rassemblement devra désormais avoir deux dirigeants.
Cette restructuration et la désignation de Pierre Lumbi, également président du G7 (les dissidents de la Majorité Présidentielle, NDRL) et de Félix Tshisekedi a créé un véritable tsunami tant redouté au sein de la plateforme orpheline d’Étienne Tshisekedi depuis son décès à Bruxelles en février. Joseph Olenghankoy et Jean-Pierre Lisanga ont entre autres simplement boudé la rencontre ayant abouti à ce consensus.
La semaine dernière, le député Jean-Pierre Lisanga, coordonnateur de la Coalition des alliés d’Étienne Tshisekedi et candidat président au conseil des sages du Rassemblement, poste dont l’animateur devrait également présidé le conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre, a dénoncé l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), représentée ici par Félix Tshisekedi et qui est également candidat Premier ministre. « Si l’UDPS prend la Primature, nous, en tant que coalition des alliés, devons prendre la présidence du Rassemblement », a argué M. Lisanga.
De son côté, Joseph Oleghankoy, président des Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (Fonus) et qui s’est déclaré « héritier légitime d’Étienne Tshisekedi » dénonce la main mise « grâce à la manne financière » de l’opposant Moïse Katumbi, soutenu par le G7 et donc par M. Lumbi."
"Le Rassemblement au pied du mur: la restructuration boudée
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/01/rassemblement-pied-mur-restructuration-rassemblement-boudee.html
Plusieurs voix s’élèvent au sein de cette coalition pour fustiger la restructuration proposée par une aille proche de Moïse Katumbi(...)"
"Rassemblement: Les anti-restructuration font bloc contre Pierre Lumbi"
° http://groupelavenir.org/rassemblement-les-anti-restructuration-font-bloc-contre-pierre-lumbi/
"RDC: Joseph Olengankoy rejette l’élection de Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi au Rassemblement"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/03/actualite/politique/rdc-joseph-olengankoy-rejette-lelection-de-felix-tshisekedi-et-pierre
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/03/jean-pierre-lisanga-kabiliste-ne-succeder-a-tshisekedi.html
"Implosion du Rassemblement: Olenghankoy, Lumbala, Kiakwama, Matungulu mènent la fronde
° https://actualite.cd/2017/03/03/implosion-rassemblement-olenghankoy-lumbala-kiakwama-matungulu-menent-fronde/
Le Rassemblement de l’opposition/aile Kasavubu rejette en bloc les décisions prises hier dans la soirée, portant désignation de Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi, respectivement comme président et président du comité du conseil des sages du Rassemblement.
Dans une déclaration faite ce 03 mars2017 devant la presse, cette frange du Rassemblement a indiqué que ces désignations trahissent l’esprit de l’acte de Genval signé du vivant de Tshisekedi.
«Ces désignations ne sont pas conformes aux prescrits de l’acte d’engagement et la déclaration de Genval (Belgique) du 10 juin 2016, fondateur de notre regroupement politique. Pour ces raisons, nous, membres du conseil des sages du Rassemblement ici présents considérons de nul et nul effet (…)», a dit Bruno Tshibala.
Cette aile du Rassemblement a dénoncé ce qu’il qualifie de coup monté pour déstabiliser leur regroupement politique.
« Ces nominations sont les fruits d’une prétendue restructuration illégale, irrégulière, frisant un coup de force monté et manqué au moment où la dépouille mortelle de notre président Etienne Tshisekedi Wa Mulumba n’a même pas encore été inhumé », ajouté l’ancien cadre de l’UDPS.
Pour rappel, Pierre Lumbi et Felix Tshisekedi ont été désigné jeudi 2 mars par consensus à la tête du Rassemblement des forces politiques acquises au changement, frange de Limete. Cette désignation a fait des mécontents au sein de cette famille politique fondée à Bruxelles pour «défendre la Constitution»."
"Bruno Tshibala rejette la désignation de Félix Tshisekedi à la tête du Rassemblement
° https://actualite.cd/2017/03/03/bruno-tshibala-rejette-designation-de-felix-tshisekedi-a-tete-rassemblement/
Bruno Tshibala, porte-parole du Rassemblement et un des cadres de l’UDPS, a rejeté la désignation de Félix Tshisekedi et celle de Pierre Lumbi, respectivement à la tête du Rassemblement et à la présidence du Conseil des sages du Rassemblement. Il l’a dit à ACTUALITE.CD en marge d’une conférence de presse organisée à Kinshasa au siège des FONUS.
« Nous avons réajusté les tirs. Il faut parler du rejet de dévoiement du Rassemblement. Nous sommes des hommes de principe. Nous nous sommes battus pour le triomphe des principes d’une bonne organisation de la société. Il faut respecter les règles quand on est une organisation. Ce qui s’est passé hier était inadmissible. Nous venons de réagir pour emmener tout le monde à respecter l’acte d’engagement qui régit le fonctionnement du Rassemblement à ce stade. Il fallait rappeler tout le monde à l’ordre ».
Il a affirmé également que c’est lui qui représente l’UDPS au Rassemblement.
Vous pouvez suivre l’interview réalisée par Rachel Kitsita ici."
° https://soundcloud.com/actualitecd/bruno-tshibala-rejette-la
"Désignation de Felix Tshisekedi et Lumbi: Fayulu et Lubaya prennent acte"
° https://actualite.cd/2017/03/03/designation-de-felix-tshisekedi-lumbi-fayulu-lubaya-prennent-acte/
" Probable sanction contre Bruno Tshibala, Kabund annonce une conférence de presse ce samedi"
° https://actualite.cd/2017/03/03/probable-sanction-contre-bruno-tshibala-kabund-annonce-conference-de-presse-samedi
" Sessanga: « c’est une décision nulle et non avenue, convoquée par des gens ayant ni titre ni qualité »
° https://actualite.cd/2017/03/03/sessanga-cest-decision-nulle-non-avenue-convoquee-gens-ayant-titre-qualite/
Delly Sessanga a balayé d’un revers de la main la décision prise ce vendredi 3 mars 2017 par une frange de l’Alternance pour la République (AR), plateforme dont il est le coordonnateur et dont il a été exclu cet après-midi.
Au sortir de la réunion avec les Évêques de la CENCO où il a accompagné les nouveaux dirigeants élus du Rassemblement, Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi, Delly Sessanga l’a qualifié cette décision de chambre prise par des personnes non habilitées.« C’est une décision nulle et non avenue, convoquée dans une chambre par des gens ayant ni titre ni qualité et donc, qui ne peut bouleverser ni mes nuits ni mes jours. On fera régner l’ordre et la discipline quel que soit le rang, quelle que soit la qualité. Et croyez-moi les mesures vont être prises et les choses vont continuer dans le meilleur du monde », a-t-il déclaré d’un ton ferme.
Le coordonnateur de l’AR, exclu avec Jean Bertrand Ewanga, Secrétaire exécutif, s’est insurgé contre ce qu’il qualifie d’attitude hypocrite des gens qui parlent quand ils tournent les dos. Il affirme qu’ils continuent de bénéficier du soutien des partis importants au sein de la plateforme et assure que le travail va continuer et des sanctions sévères vont s’abattre sur les réfractaires.« S’ils avaient des questions à poser, ils devaient le faire en interne et non sur la place publique. Donc ceux qui gardent le silence lorsque nous sommes là et qui parlent lorsqu’on tourne le dos ne méritent pas que l’on discute des balivernes qu’ils viennent aligner dans la presse. Donc nous sommes là, nous sommes Alternance pour la République. Nous avons un logiciel, un programme qui était écrit et sous lequel nous fonctionnons, des objectifs que nous devons atteindre et un chronogramme. Nous avons le soutien toutes tous les partis politiques importants de cette plateforme, les membres fondateurs: Franck Diongo qui est en prison avec le MLP, la SCODE de Muyambo, ECCO de Adam Bombole, le RCD/KML de Mbusa Nyamwisi, ainsi de suite. Donc, ce qui s’est passé, de l’ordre du dérisoire et de la manipulation ne mérite pas un commentaire particulier », a-t-il expliqué
Le cas Katebe est encore en examen et une décision devra être prise, affirme Delly Sessanga qui martèle que tant qu’il sera à la tête de cette plateforme, l’ordre et la discipline devront y régner.« Katebe a été entendu, le rapport n’a pas encore été rendu, IL sera rendu et en ce moment là, nous prendrons les décisions utiles. Mais ce dont je peux vous rassurer, c’est que l’AR sous ma responsabilité sévira chaque fois qu’il y aura des écarts, l’orde et la discipline régneront », a dit le Président de l’ENVOL
« L’AR n’imposera pas, n’en déplaise à ceux qui le souhaitent », a conclu Delly Sessanga"
[size=16]"«Restructurations, énième glissement… Le Rassemblement prêt à trahir»"
° http://lepotentielonline.com/
"Le Rassemblement s’enfonce dans la confusion"
° http://lepotentielonline.com/
"Christophe Lutundula : « Nous avons évité l’éclatement du Rassemblement"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/03/actualite/politique/christophe-lutundula-nous-avons-evite-leclatement-du-rassemblement
° https://actualite.cd/2017/03/03/pierre-lumbinous-devons-transcender-nos-emotions-conduire-laction-rassemblement-interview/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/olivier-kamitatu-par-le-choix-de-felix-a-sa-tete-et-celui-de-p-lumbi-au-conseil-des-sages-le-rassop-demontre-son-serieux-et-sa-maturite/
"Élection de P. Lumbi à la tête du Conseil de Sages du Rassop, Lambert Mende parle « d’un non événement pour la Majorité »"
° http://7sur7.cd/new/2017/03/election-de-p-lumbi-a-la-tete-du-conseil-de-sages-du-rassop-lambert-mende-parle-dun-non-evenement-pour-la-majorite/
"Lumbi à la tête du CNSA, ça devrait faire l’objet d’un consensus (Mende)"
° https://actualite.cd/2017/03/03/lumbi-a-tete-cnsa-ca-faire-lobjet-dun-consensus-mende/
"[…](Le leadership du Rassemblement post-Tshisekedi prend donc des allures bicéphales avec Félix Tshilombo et Pierre Lumbi aux fonctions de présidents respectifs du Rassop et du Conseil des sages. Le Rassemblement restructuré est ainsi piloté par un tandem. Si Félix Tshisekedi demeure le candidat Premier ministre, le G7 Pierre Lumbi devrait présider le CNSA. Au Rassemblement, on précise que la répartition des responsabilités se poursuit ce vendredi 3 mars. Qu’en penser ?
Bien entendu, toute restructuration sera toujours suspectée par l’un ou par l’autre de couvrir de noirs desseins. Mais il faut reconnaître qu’un réaménagement n’est pas du luxe, compte tenu de la disparition d’ETwM, un homme à qui il avait bien fallu donner une place prépondérante, sinon encombrante. Sa place ayant été surdimensionnée au nom de sa dimension « historique », pourquoi n’aurait-il pas deux successeurs ?
D’autre part, la mentalité africaine, très respectueuse de l’âge et de l’expérience, verrait difficilement un « jeunot » comme Félix présider un « Conseil des Sages » alors que son importance numérique impose de conserver à l’UDPS un rôle important dans le Rassop. A tout prendre, pouvait être utile de faire d’Etienne le premier d’un collectif qui pouvait le modérer et de laisser un peu Félix montrer ce qu’il sait faire. NdlR)[…]"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207184&Actualiteit=selected
"Désignation de nouveaux dirigeants du Rassemblement : La CENCO s’en réjouit !"
° https://actualite.cd/2017/03/03/designation-de-nouveaux-dirigeants-du-rassemblement-la-cenco-sen-rejouit/
"Désignation des dirigeants du Rassemblement: Georges Kapiamba félicite!"
° https://actualite.cd/2017/03/03/designation-dirigeants-rassemblement-georges-kapiamba-felicite/
"Actu Expliquée 3Mars : Ne Mwanda Nsemi arrêté! La Cenco remet à Félix Tshi la lettre d'Etienne Tshi"
"Actu Expliquée 3Mars : Implosion du Rassemblement en ailes B. Tshibala et F. Tshiseked"
"TOKOMI WAPI? NDEKO ELIEZER ATELEMELI RASSEMBLEMENT BIS"
"EYINDI RASSEMBLEMENT EBANZANI APRES ELECTION YA FELIX TSHISEKEDI NA PIERRE LUMBI"
"Manoeuvres politiciennes :
Rassemblement : La guerre des « sous-chefs »
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11543
Le chef étant parti, les sous-chefs se disputent son héritage. Etienne Tshisekedi wa Mulumba doit se retourner dans son cercueil. Un mois à peine après son décès, voilà que ses anciens alliés s’entre-déchirent déjà. L’avenir de la coalition née le 9 juin 2016 à Genval sous la dénomination de « Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement » devient plus que jamais incertain. Dans son discours inaugural le 8 juin 2016, «Tshitshi» comparait ce nouveau groupement au Front commun mis en place en janvier 1960 par les leaders nationalistes congolais lors de la Table Ronde de Bruxelles. «Le moment est encore venu où chacune et chacun de nous doit s’élever et ne voir que le Congo et le peuple qui souffre, déclarait-il. (…). Nous avons l’ultime devoir de faire renaître les espoirs déçus de nos populations ». Au nom des ambitions de quelques « sous-chefs », le Rassemblement est entré dans une zone de grande turbulence. Demain, ce sera peut-être le tour de l’UDPS à affronter une mauvaise "météorologie politique". Au grand bonheur de « Joseph Kabila » qui doit boire du petit lait…
Un mois après la disparition de son leader charismatique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le Rassemblement est sur le point d’être admis aux soins intensifs. Et pour cause?
Après plusieurs jours de tractations, le groupement a annoncé, jeudi 2 mars, par la bouche du député national Delly Sessanga (Dynamique de l’opposition), la désignation de l’UDPS Félix Tshisekedi Tshilombo et du G7 Pierre Lumbi Okongo en qualité respectivement de président du Rassemblement et de président du comité des sages et du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). «Le président du Rassemblement représente et engage la coalition auprès des tiers alors que le président du comité des sages assumera, dans le cadre de la mise en application de l’accord du 31 décembre, les fonctions du président du Conseil national de suivi de l’accord» a expliqué Sessanga.
Ces "ascensions" n’ont pas été unanimement bien accueillies. C’est en tous cas ce que « Delly » a laissé entendre en soulignant que les dirigeants de trois partis politiques ont pris la tête d’une fronde en claquant la porte. Par la magie du «WhatsApp», les identités des «frondeurs» ont fait le tour du monde : Joseph Olenghankoy Mukundji et Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Ce n’est pas tout.
Désordre
Ce différend politique a aussitôt pris la tournure d’une dissidence avec la désignation du président des Fonus aux mêmes fonctions que Lumbi. A savoir : président du comité des sages et du CNSA. « Le Rassemblement est composé désormais de deux ailes, l’une à Limete et l’autre à Kasa-vubu », ricanait vendredi un membre de la mouvance kabiliste. «Quelle est la tendance qui sera l’interlocutrice des évêques catholiques » ?, s’est-il interrogé. Le moins que l’on puisse dire est que cela fait désordre.
Contre toute attente, l’ancien secrétaire général adjoint de l’UDPS, Bruno Tshibala Nzezhe se retrouve dans le camp de nouveaux «dissidents». Il en serait de même de l’ancien ministre des Finances et candidat à la Présidentielle Freddy Matungulu Mbuyamu et du député national Gilbert Kiakwama kia Kiziki.
Pour des observateurs, Tshibala aurait un œuf à peler avec la famille biologique d’Etienne Tshisekedi en général et Félix Tshisekedi en particulier.
Arrêté le 9 octobre dernier par les sbires de «Joseph Kabila» au moment où il allait prendre un avion à l’aéroport de Ndjili, Tshibala n’aurait pas digéré son remplacement par « Félix » au poste de secrétaire général adjoint du parti. «Tshibala s’est senti lâché et désavoué alors que son infortune a pour origine la position qu’il occupait et surtout d’avoir donné le bilan de 100 morts après la manifestation du 19 septembre dernier».
Selon des sources proches de la Présidence de la République, Bruno Tshibala entretiendrait des «contacts secrets» avec le «dircab» Néhémie Mwilanya Wilondja. « C’est pour cette raison que Joseph Kabila insiste sur l’envoi de trois noms de prétendants au poste de Premier ministre », confie une des sources. « Tshibala a demandé à Néhémie de soutenir sa candidature à la Primature », renchérit une autre. Info ou intox?
«Brebis égarées»
Dans une déclaration faite vendredi sur radio Okapi, le G7 Christophe Lutundula a exprimé l’espoir de voir le duo Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi « ramener toutes les brebis égarées dans la maison ». Il a, par ailleurs, lancé un appel à l’unité. Sera-t-il entendu ? C’est à voir.
Pour certains observateurs, la présence de Delly Sessanga aux côtés de « Félix » et de Lumbi - est révélatrice d’une scission au sein du sous-groupe Dynamique de l’opposition.
D’après les mêmes observateurs, une «guerre sourde» opposerait les pros et anti-Katumbi représentés notamment par Olenghankoy. Certains derniers suspecteraient l’ancien gouverneur du Katanga de vouloir faire une O.P.A (offre publique d’achat) sur le Rassemblement. «L’alliance existant entre l’UDPS et le G7 est très mal vue par des personnalités telles que Olenghankoy et son jeune frère le député national Emery Okundji », commente un opposant. Et d’ajouter : « Outre la perspective du partage des postes dans le cadre de l’accord du 31 décembre, d’aucuns n’apprécient guère le fait que le Rassemblement donne l’impression d’être téléguidé par ‘quelqu’un’ depuis l’étranger». Par qui ? Réponse : «Suivez mon regard…».
La guerre des sous-chefs qui fait rage au sein du Rassemblement risque de s’étendre à l’UDPS. « Des membres historiques de cette formation politique rêvent de prendre une revanche sur la famille biologique de Tshisekedi à travers un congrès», glisse un analyste. Dans les deux cas, c’est un baptême de feu pour le duo Tshisekedi-Lumbi. Les deux hommes doivent faire preuve de qualité de rassembleur pour sauver l’essentiel.
Pendant que le Rassemblement fait face aux démons de la division, la mouvance kabiliste où règne l’unanimisme en profite pour s’organiser. Secrétaire général de la MP et président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku est arrivé, vendredi 3 mars, à Lubumbashi « pour évaluer les activités de la MP en prévisions des prochaines élections », annonce l’ACP…"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/03/actualite/politique/joseph-olenghankoy-designe-president-du-conseil-des-sages-par-dautres
° http://www.radiookapi.net/2017/03/03/actualite/politique/rdc-joseph-olengankoy-rejette-lelection-de-felix-tshisekedi-et-pierre
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
PS
La fronde au sein du ‘Rassemblement’ si opportuniste parait-elle dans ses motivations et si maladroite soit-elle dans sa forme révèle hélas un fond légitime : la mainmise suspecte et risquée d’un cartel composé de l’Udps et du G7 (même si n’y voir que la patte de Katumbi le financier et initiateur stratège de Genval simplifie à l’extrême une équation bien plus complexe qu’il n’y parait entre lui et les Tshisekedi où chacune des parties joue sa propre partie d’où à un moment donné des conflits possibles…) ! Elle recèle donc des bonnes raisons des « dissidents » de ne pas se laisser embarqués têtes baissées vers un combat politique où les jeux seraient à l’avance verrouillés…
Pour qui douterait encore de l'importance de gains individuels ou corporatistes escomptés, prière de vous interroger sur l'incongrue irruption de Katebe (pourtant frère de Katumbi) : dans quel camp joue-t-il, celui du 'Rassemblement' qu'il a initié et financé ou celui du pouvoir adversaire ou encore le sien personnel ?
On n’en est arrivé là comme je l’ai souvent analysé ici parce que le ver était déjà dans Genval : une base bipartisane (Tshisekedi-Katumbi) au sein de la plateforme davantage à la quête du pouvoir plus qu’une union démocratique et patriotique qui devait enfin "s’élever et ne voir que le Congo et le peuple qui souffre » ainsi que Tshisekedi l’avait théorisé dans son discours fondateur à l’ouverture de Genval ? Où se trouve en effet cette union qui doive privilégier l’intérêt général au-delà des bénéfices personnels et corporatistes immédiats avec à l'horizon toutes les chances de l'alternance, du changement de gouvernance et des gouvernants ?
C’est ce qui fait qu’aujourd’hui l’absence du « Grand Chef » et les ambitions des « sous-chefs » engendre le désordre actuel mais le Chef parti n’y est donc pas pour rien lorsque de son vivant et dans ses directives posthumes il a tant promu son Udps et le G7 au sein d’une plateforme censée réunir plusieurs partis et personnalités ?
Son fils nommé aujourd’hui Président du ‘Rassemblement’ est le même qu’il a promu premier-ministrable, est-ce là une bonne façon de jouer en équipe ? Difficile d’y trouver des garanties d'un exercice enfin débarrassé de nos jeux opportunistes habituels, le changement démocratique attendu et indispensable pour le pays y parait bien lointain…
Malheureusement voilà du pain béni pour ‘JK’ et sa majorité qui vont en profiter pour davantage affaiblir une opposition divisée ! Mais si j’ai bien compris cette restructuration prévoit d’autres instances de relais, les promus seraient bien avisés de confier ces postes aux « frondeurs » car après tout toutes les ambitions sont légitimes et l’Udps et le G7 ne sont pas les seules composantes du ‘Rassemblement’ d’autant que des dissidents dehors obèrent davantage les chances aux échéances électorales prochaines où l’union sera combien nécessaire face à une majorité actuelle plutôt disciplinée et surtout plus riche (riche pour ses propres actions mais aussi pour débaucher au sein de l’opposition…) !
L'opposition a plus que jamais besoin d’unité large et solide bien au-delà des seuls Udps et G7et même bien au-delà du ‘Rassemblement’ si elle veut s’accorder davantage de garanties pour arracher l’alternance démocratique indispensable pour le pays, il lui est demandé de faire tout pour empêcher à terme ces dissidences... C’est cela faire la politique autrement qu’on ne le fait en face : réussir le possible du souhaitable en joignant le réalisme efficace au souci d’une véritable promotion sociale des populations...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: dissensions au sein du Rassemblement de l'opposition"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170304-rdc-dissenssions-sein-rassemblement-opposition
L’implosion du Rassemblement de l’opposition est en marche, titrait vendredi un journal congolais en ligne. En RDC, rien ne va plus après cette fronde au sein de la plus grande coalition de l’opposition. Quelques heures seulement après que le Rassemblement se soit doté de nouveaux leaders, avec Felix Tshisekedi comme président de cette coalition et Pierre Lumbi à la tête du conseil des Sages, des partis membres mécontents ont procédé à une nomination bis.
Joseph Olenghankoy désigné président du Conseil des sages, cela s'est passé vendredi après-midi au siège de son parti le Fonus. Quelques heures à peine après le choix de Pierre Lumbi au même poste. Et celui de Felix Thsisekedi à la présidence du Rassemblement.
Pour les défenseurs de cette nomination bis, la restructuration du Rassemblement est illégale. Comprenez nommer deux présidents au lieu d’un n’est pas tolérable. Car cela n’avait pas été prévu lors de la création du Rassemblement en juin 2016
Mais pour ceux qui critiquent cette scission au sein de la coalition de l’opposition, cette fronde est motivée par autre chose, à savoir l’argent qui aurait pu être versé par le pouvoir pour faire exploser le Rassemblement.
Car en RDC le dédoublement de partis d’opposition est un grand classique. Mais au final, quelles qu’en soient les motivations, cette scission fait mal. Et prouve-une nouvelle fois à quel point le Rassemblement est affaibli depuis le décès de sa figure tutélaire Etienne Tshisekedi.
Vendredi la Conférence des évêques, médiateur dans cette crise, a demandé aux 9 composantes de tenter une nouvelle fois de s’entendre. Il en va de la survie de l’accord politique signé avec le pouvoir fin décembre. Car c’est au chef du Rassemblement de proposer un Premier ministre à Joseph Kabila. Une étape essentielle avant de former un gouvernement de transition pour organiser des élections."
"RD Congo : que vaut (vraiment) la fronde en cours au sein du Rassemblement ?"
° http://www.jeuneafrique.com/409391/politique/rd-congo-vaut-vraiment-fronde-cours-sein-rassemblement/
Au lendemain de la mise en place d’un double exécutif à la tête du Rassemblement, certains de ses membres haussent le ton. Rangés derrière l’ex-ministre Joseph Olenghankoy, ils ont décidé vendredi de faire bande à part. Au risque de fragiliser la première plateforme de l’opposition congolaise ?
« Tous les gros poissons sont restés dans le navire Rassemblement », assure un très proche d’Étienne Tshisekedi, ex-chef incontesté de la plateforme, décédé début février à Bruxelles. Depuis sa mort, des tractations s’étaient engagées pour trouver son remplaçant à la présidence du conseil des sages qui exercerait également les fonctions de président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre.
Tous les principaux regroupements politiques composant le Rassemblement ont jeté leur dévolu sur Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique disparu, et Pierre Lumbi, cadre du « G7 », ce groupe de sept frondeurs de la Majorité présidentielle (MP) qui s’étaient opposés au maintien du président Joseph Kabila au pouvoir à la fin de son second mandat, avant de rejoindre l’opposition.
Modérateur de la Dynamique de l’opposition, Martin Fayulu, candidat malheureux au poste de président du conseil des sages du Rassemblement, a laissé planer le doute sur son alignement toute la soirée de jeudi.Finalement, l’élu de Kinshasa a « [pris] acte de la restructuration des organes du Rassemblement et de la désignation de leurs animateurs ». Idem pour les autres grandes figures de ce regroupement dont les députés Claudel Lubaya, Jean-Claude Vuemba et Fabrice Puela.
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Martin Fayulu @MartinFayulu
[ltr]Feu le Président Tshisekedi priviligiait toujours la volonté du peuple, et se départir de ce comportement est une trahison...inacceptable.[/ltr]
23:17 - 2 Mars 2017
Une « petite fronde »
Mais du côté de l’opposant Joseph Olenghankoy qui se rêvait aussi en successeur putatif d’Étienne Tshisekedi, la pilule a du mal à passer. L’ancien ministre des Transports et leader des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus) est désormais à la tête d’une fronde. Il est soutenu notamment par Freddy Matungulu, ex-ministre des Finances et retraité du Fonds monétaire international (FMI), Roger Lumbala, ex-allié de la rébellion du M23 et bénéficiaire des mesures de décrispation politique, le député Gilbert Kiakwana et Bruno Tshibala, cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce dernier s’éloigne ainsi de la position de son parti et s’expose à des sanctions disciplinaires.« Au final, c’est une toute petite fronde. Ceux qui s’écartent de la ligne décidée par le Rassemblement n’ont pas une réelle assise nationale. Après Étienne Tshisekedi, la plateforme tient bon », confie une source diplomatique africaine à Kinshasa qui suit de près les pourparlers en cours.Après Étienne Tshisekedi, la plateforme tient bon, confie une source diplomatique africaine à Kinshasa
Sans trop tarder, la nouvelle configuration de la direction du Rassemblement a été envoyée vendredi aux évêques, médiateurs des négociations. Ces derniers ont remis à Félix Tshisekedi et à Pierre Lumbi la lettre d’Étienne Tshisekedi à Joseph Kabila. Une reconnaissance on ne peut plus explicite de la nouvelle direction du Rassemblement."
"RDC: le "Rassemblement" éclate "
° http://www.bbc.com/afrique/region-39166111
"RD Congo: l'opposition à deux têtes"
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-l-opposition-a-deux-tetes-03-03-2017-2109058_2365.php
"Le Rassemblement de l’opposition se déchire en RDC "
° http://www.voaafrique.com/a/divergence-persistante-au-sein-du-rasseblement-de-l-opposition-au-sujet-de-la-succession-d-etienne-tshisedi/3748601.html
° http://www.voaafrique.com/a/rdc-l-opposition-se-doite-d-une-nouvelle-direction/3747945.html
"Crise à l’UDPS : Bruno Tshibala exclu du parti avec la formule « auto-exclusion »"
° http://7sur7.cd/new/2017/03/crise-a-ludps-bruno-tshibala-exclu-du-parti-avec-la-formule-auto-exclusion/
° http://www.radiookapi.net/2017/03/04/actualite/politique/rdc-bruno-tshibala-exclu-de-ludps
° http://7sur7.cd/new/2017/03/trois-proches-de-katebe-radies-de-lalternance-pour-la-republique/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/la-suspension-de-raphael-katebe-katoto-maintenue/
"La CENCO a pris acte de la désignation de Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi à la tête du Rassemblement"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/04/actualite/politique/la-cenco-pris-acte-de-la-designation-de-felix-tshisekedi-et-pierre
"Les choses vont très vite au Rassemblement. Cenco : la lettre d’Etienne Tshisekedi remise à Félix et Lumbi !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=12993&rubrique=POLITIQUE
"Tentative de la déstabilisation du Rassemblement, pour qui roule Olenghankoy ?"
° http://lepotentielonline.com/
"La Cenco remet au nouveau président du Rassemblement la lettre d’Etienne Tshisekedi"
° http://lepotentielonline.com/
"[...](Et c’est là, en principe, que les Romains vont d’empoigner. Joseph Kabila n’est pas prêt à céder concernant le mode de désignation du Premier ministre. Tout indique qu’il s’est totalement aligné sur la position défendue au Centre interdiocésain par sa famille politique. Il s’est démarqué de l’option prise aux termes de l’accord du 31 décembre. Il a clairement indiqué sa position en faisant savoir à la CENCO qu’il n’acceptera qu’une liste de candidats au poste de Premier ministre et non la proposition d’un seul candidat, comme le veut le Rassemblement.
Mais attention ! L’enjeu de ce débat sur la Primature, ce n’est pas la Primature elle-même. Ou en tous cas, pas seulement la Mrimature.
C’est d’abord un affrontement au sujet du pouvoir de la Présidence « de transition » où l’on a commis l’erreur de laisser JKK. Celui-ci prétend faire usage de son « pouvoir discrétionnaire » - un attribut de la présidence de plein droit – pour choisir un PM sur une liste, d’abord de 7 candidats, puis de 5 et aujourd’hui, de 3. Peut-être même ira-t-il demain jusqu’à 2. Peu importe. L’essentiel est qu’il puisse exercer un choix qui, si minime soit-il, montre qu’il est toujours le Président, au sens fort du terme.
La Primature sera probablement le seul poste doté de pouvoirs réels qui sera remis entre les mains de l’Opposition. Mais il est probable qu’on s’empoignera quant aux postes ministériels, car il y aura une tentative pour priver le PM de tout pouvoir important, ce qui ne fera qu’aggraver la gaffe d’avoir laissé à JKK la disposition de l’armée et de la police.
Il ne faut en effet pas accorder trop d’importance à la Présidence du CNSA qui n’aura aucun pouvoir réel, sinon celui de se lamenter. C’était, à l’usage d’Etienne Tshisekedi, un hochet clinquant juste bon à amuser un vieillard sénile.
La question du PM est donc cruciale et il ne faut à aucun prix la confondre avec celle de la succession d’ETwM, que ce soit à l’UDPS ou ailleurs. NdlR)[...]"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207193&Actualiteit=selected
" «Le Burkina a de vrais opposants, la RD Congo des opposants alimentaires» "
Aline Ariane BABOUIN - Aujourd'hui au Faso. Le Quotidien Burkinabè d'information générale, d'analyse et de débat – le 28 02 17
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207193&Actualiteit=selected
Thierry Michel arpente les rues de Ouagadougou, depuis 26 ans, puisqu’il y vient régulièrement pour le Fespaco. Congologue engagé, forcement dans une interview il est toujours question. Dans l’entretien qu’il nous a accordé ce 28 février, le cinéaste- réalisateur, parle de son film-documentaire à ce présent Fespaco. “Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes”, ou la colère d’Hypocrate. Comme dans la fresque politico-historique “ Mobutu roi-du Zaïre”, il dépeint le combat d’un homme contre les violences faites aux femmes. Il évoque d’ailleurs la situation en RD Congo qui se terminera selon lui de façon sanglante, car si les Congolais ont bien tiré des leçons de l’insurrection burkinabè, ils sont incappables de la repliquer en RD Congo, car ils n’ont pas de vrais opposants, mais ceux alimentaires. Pour lui, Kabila ne quittera le pouvoir que dans un cercueil. La situation politique au burkina ? Thierry Michel la trouve bonne(...)"
" Elections 2017 en RDC : L’AETA tire la sonnette d’alarme et dénonce les prophètes de l’échec de la démocratie "
° http://desc-wondo.org/fr/elections-2017-en-rdc-laeta-tire-la-sonnette-dalarme-et-denonce-les-prophetes-de-lechec-de-la-democratieMise au point technique de L’AETA au sujet de l’organisation des élections en 2017 en République démocratique du CongoNote introductive d’Alain-Joseph Lomandja
Le 28 février 2017, la plate-forme « Agir pour des élections transparentes et apaisées » (AETA) a rendu publique une mise au point très importante. Au moment où la mise en application de l’Accord Global et Inclusif patine, certains « experts » achetés par le pouvoir, les mêmes qui ont soutenu le glissement par de faux arguments techniques à l’heure où il était encore possible d’organiser les élections dans les délais constitutionnels, ont repris du service. Comme au début de l’année 2016, ils ont recommencé à parler de l’impossibilité d’organiser les élections en 2017. Objectif poursuivi? Préparer l’opinion nationale et internationale à un nouveau « fait accompli » qui couvrirait les blocages intentionnels du processus par le président Kabila.
C’est dans ce contexte qu’AETA fait le point et rappelle aux uns et aux autres leurs responsabilités. Pour cette plate-forme, les retards actuels dans la mise en œuvre de l’accord n’ont encore aucun impact sur le processus électoral. De manière détaillée, AETA démontre techniquement la faisabilité du calendrier électoral esquissé dans l’accord du 31 décembre 2017. DESC se fait l’honneur et l’obligation de relayer l’intégralité de cette importante mise au point d’AETA. Gare aux mercenaires électoraux payés par le pouvoir pour distraire le Peuple congolais
Voici le texte intégral de l’AETA:(...)"
La fronde au sein du ‘Rassemblement’ si opportuniste parait-elle dans ses motivations et si maladroite soit-elle dans sa forme révèle hélas un fond légitime : la mainmise suspecte et risquée d’un cartel composé de l’Udps et du G7 (même si n’y voir que la patte de Katumbi le financier et initiateur stratège de Genval simplifie à l’extrême une équation bien plus complexe qu’il n’y parait entre lui et les Tshisekedi où chacune des parties joue sa propre partie d’où à un moment donné des conflits possibles…) ! Elle recèle donc des bonnes raisons des « dissidents » de ne pas se laisser embarqués têtes baissées vers un combat politique où les jeux seraient à l’avance verrouillés…
Pour qui douterait encore de l'importance de gains individuels ou corporatistes escomptés, prière de vous interroger sur l'incongrue irruption de Katebe (pourtant frère de Katumbi) : dans quel camp joue-t-il, celui du 'Rassemblement' qu'il a initié et financé ou celui du pouvoir adversaire ou encore le sien personnel ?
On n’en est arrivé là comme je l’ai souvent analysé ici parce que le ver était déjà dans Genval : une base bipartisane (Tshisekedi-Katumbi) au sein de la plateforme davantage à la quête du pouvoir plus qu’une union démocratique et patriotique qui devait enfin "s’élever et ne voir que le Congo et le peuple qui souffre » ainsi que Tshisekedi l’avait théorisé dans son discours fondateur à l’ouverture de Genval ? Où se trouve en effet cette union qui doive privilégier l’intérêt général au-delà des bénéfices personnels et corporatistes immédiats avec à l'horizon toutes les chances de l'alternance, du changement de gouvernance et des gouvernants ?
C’est ce qui fait qu’aujourd’hui l’absence du « Grand Chef » et les ambitions des « sous-chefs » engendre le désordre actuel mais le Chef parti n’y est donc pas pour rien lorsque de son vivant et dans ses directives posthumes il a tant promu son Udps et le G7 au sein d’une plateforme censée réunir plusieurs partis et personnalités ?
Son fils nommé aujourd’hui Président du ‘Rassemblement’ est le même qu’il a promu premier-ministrable, est-ce là une bonne façon de jouer en équipe ? Difficile d’y trouver des garanties d'un exercice enfin débarrassé de nos jeux opportunistes habituels, le changement démocratique attendu et indispensable pour le pays y parait bien lointain…
Malheureusement voilà du pain béni pour ‘JK’ et sa majorité qui vont en profiter pour davantage affaiblir une opposition divisée ! Mais si j’ai bien compris cette restructuration prévoit d’autres instances de relais, les promus seraient bien avisés de confier ces postes aux « frondeurs » car après tout toutes les ambitions sont légitimes et l’Udps et le G7 ne sont pas les seules composantes du ‘Rassemblement’ d’autant que des dissidents dehors obèrent davantage les chances aux échéances électorales prochaines où l’union sera combien nécessaire face à une majorité actuelle plutôt disciplinée et surtout plus riche (riche pour ses propres actions mais aussi pour débaucher au sein de l’opposition…) !
L'opposition a plus que jamais besoin d’unité large et solide bien au-delà des seuls Udps et G7et même bien au-delà du ‘Rassemblement’ si elle veut s’accorder davantage de garanties pour arracher l’alternance démocratique indispensable pour le pays, il lui est demandé de faire tout pour empêcher à terme ces dissidences... C’est cela faire la politique autrement qu’on ne le fait en face : réussir le possible du souhaitable en joignant le réalisme efficace au souci d’une véritable promotion sociale des populations...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
PPS
La fronde au sein du ‘Rassemblement’ ne semble ne pas l’avoir implosé, certains de ceux qui étaient dans l’antichambre, adouber la nouvelle direction ou fonder leur propre groupe ne sont pas partis, la Cenco médiatrice de l’« Accord » et des « arrangements particuliers » a à raison refusé de se mêler de leurs dissensions tout en les regrettant, elle a néanmoins retenu le choix majoritaire de la double direction en cours…
Tant mieux, nous en réjouirons-nous car une opposition divisée s’expose davantage à la merci du pouvoir qui ne demande qu’à l’affaiblir pour imposer ses schémas dilatoires dans ses vœux de rester plus longtemps au pouvoir…
N’empêche que la contestation n’est peut-être pas close, dans tous les cas elle laissera sûrement des traces car les raisons l’ayant engendrée persistent : une mainmise de deux groupes dominants soient-ils, l’Udps et le G7, Tshisekedi et Katumbi qui dictent les scénarii…
A ce propos, la frange contestataire aurait tort de ne voir le mal que du côté de Katumbi, F Tshisekedi est autant sinon plus nocif pour elle…
Les injonctions quasi unilatérales du groupe dominant sur le reste des plateformes, partis, personnalités de l’opposition véhiculent un autoritarisme, une entorse à la démocratie, toutes choses que cette même opposition reproche au pouvoir… Bien sûr le bon fonctionnement d’une telle structure exige de la discipline, de l’ordre, un respect des règles d’ordre intérieur conclus entre les membres mais si les canaux réglementaires , la bonne foi, la prise en compte, le respect et l’écoute des autres quand bien même ils représenteraient un poids politique et électoral faible ne sont respectés, le risque de de conflits sourds subsiste et ne peut qu'affecté ses capacités d'actions et sa crédibilité… Non seulement l’Udps et le G7 importants ne peuvent gagner seuls mais aussi cantonner et sanctionner purement et simplement ses rivaux de l'opposition peut jeter les contestataires dans les bras de l’adversaire et ainsi dépeupler et discréditer l’opposition…
En fait ici par pur opportunisme ou par déficit d’analyse Katumbi et surtout F Tshisekedi risquent de scier la branche sur laquelle ils veulent s’asseoir... Comment en effet tous ces politiciens sont-ils si peu avisés pour croire, les uns avec leur passage en force, leur cri de victoire, les autres avec leur scission qu'ils affaiblissent pas ainsi gravement leur camp, que leur salut le plus sûr se trouve dans une unité sourcilleuse ? 'JK' doit boire du petit lait en les voyant se quereller...
De plus ils emploient le même autoritarisme opportuniste de l’adversaire qu’ils combattent sans oublier qu’ils y altèrent aussi quelque part le combat démocratique dont ils veulent user comme arme pour l’alternance nécessaire au pays, la population n’étant pas aussi aveugle à leur lutte de positionnement et peut les sanctionner…
Quel autre profil présentent-ils en effet face à l’autocratie en face ? L’électorat n’est pas composé que des fanatiques de Tshisekedi pour ne pas se poser le moment venu la question de la sincérité de leur engagement quant aux intérêts du pays càd de tous surtout que très vite apparaîtront inévitablement des failles au sein de leur alliance (Tshisekedi/Katumbi), F Tshisekedi fait bien le forcing pour devenir l’unique opposant de poids en remplacement de son père : Président du ‘Rassemblement', PM et pourquoi pas demain candidat à la Présidence du pays ? …
Bref perso si je comprends les bonnes raisons dont le pragmatisme et l’efficacité de choisir le duo Tshisekedi/Katumbi, je n’en milite pas moins pour que celui-ci recherche la paix, l’unité au sein de l’opposition plutôt que de triompher sans trop d’égards pour les dissidents, ces derniers ont non seulement raison de contester leur mainmise forcée sur l’opposition...
Il y’a là comme dit l’autre « une carence notoire de responsabilité d’hommes d’Etat…, des hommes politiques qui privilégient leurs propres intérêts plutôt que ceux de la population. n’ayant dans leurs têtes que le calcul de repositionnement politique… » chez les uns comme chez les autres d'ailleurs…
Mon pauvre avis est que la quête d’un leadership solide et durable nécessite moins d’opportunisme, moins de se cramponner aux gains immédiats et personnels, seule la force tranquille de l'unité et des démocrates les sauvera, les fera gagner !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
La fronde au sein du ‘Rassemblement’ ne semble ne pas l’avoir implosé, certains de ceux qui étaient dans l’antichambre, adouber la nouvelle direction ou fonder leur propre groupe ne sont pas partis, la Cenco médiatrice de l’« Accord » et des « arrangements particuliers » a à raison refusé de se mêler de leurs dissensions tout en les regrettant, elle a néanmoins retenu le choix majoritaire de la double direction en cours…
Tant mieux, nous en réjouirons-nous car une opposition divisée s’expose davantage à la merci du pouvoir qui ne demande qu’à l’affaiblir pour imposer ses schémas dilatoires dans ses vœux de rester plus longtemps au pouvoir…
N’empêche que la contestation n’est peut-être pas close, dans tous les cas elle laissera sûrement des traces car les raisons l’ayant engendrée persistent : une mainmise de deux groupes dominants soient-ils, l’Udps et le G7, Tshisekedi et Katumbi qui dictent les scénarii…
A ce propos, la frange contestataire aurait tort de ne voir le mal que du côté de Katumbi, F Tshisekedi est autant sinon plus nocif pour elle…
Les injonctions quasi unilatérales du groupe dominant sur le reste des plateformes, partis, personnalités de l’opposition véhiculent un autoritarisme, une entorse à la démocratie, toutes choses que cette même opposition reproche au pouvoir… Bien sûr le bon fonctionnement d’une telle structure exige de la discipline, de l’ordre, un respect des règles d’ordre intérieur conclus entre les membres mais si les canaux réglementaires , la bonne foi, la prise en compte, le respect et l’écoute des autres quand bien même ils représenteraient un poids politique et électoral faible ne sont respectés, le risque de de conflits sourds subsiste et ne peut qu'affecté ses capacités d'actions et sa crédibilité… Non seulement l’Udps et le G7 importants ne peuvent gagner seuls mais aussi cantonner et sanctionner purement et simplement ses rivaux de l'opposition peut jeter les contestataires dans les bras de l’adversaire et ainsi dépeupler et discréditer l’opposition…
En fait ici par pur opportunisme ou par déficit d’analyse Katumbi et surtout F Tshisekedi risquent de scier la branche sur laquelle ils veulent s’asseoir... Comment en effet tous ces politiciens sont-ils si peu avisés pour croire, les uns avec leur passage en force, leur cri de victoire, les autres avec leur scission qu'ils affaiblissent pas ainsi gravement leur camp, que leur salut le plus sûr se trouve dans une unité sourcilleuse ? 'JK' doit boire du petit lait en les voyant se quereller...
De plus ils emploient le même autoritarisme opportuniste de l’adversaire qu’ils combattent sans oublier qu’ils y altèrent aussi quelque part le combat démocratique dont ils veulent user comme arme pour l’alternance nécessaire au pays, la population n’étant pas aussi aveugle à leur lutte de positionnement et peut les sanctionner…
Quel autre profil présentent-ils en effet face à l’autocratie en face ? L’électorat n’est pas composé que des fanatiques de Tshisekedi pour ne pas se poser le moment venu la question de la sincérité de leur engagement quant aux intérêts du pays càd de tous surtout que très vite apparaîtront inévitablement des failles au sein de leur alliance (Tshisekedi/Katumbi), F Tshisekedi fait bien le forcing pour devenir l’unique opposant de poids en remplacement de son père : Président du ‘Rassemblement', PM et pourquoi pas demain candidat à la Présidence du pays ? …
Bref perso si je comprends les bonnes raisons dont le pragmatisme et l’efficacité de choisir le duo Tshisekedi/Katumbi, je n’en milite pas moins pour que celui-ci recherche la paix, l’unité au sein de l’opposition plutôt que de triompher sans trop d’égards pour les dissidents, ces derniers ont non seulement raison de contester leur mainmise forcée sur l’opposition...
Il y’a là comme dit l’autre « une carence notoire de responsabilité d’hommes d’Etat…, des hommes politiques qui privilégient leurs propres intérêts plutôt que ceux de la population. n’ayant dans leurs têtes que le calcul de repositionnement politique… » chez les uns comme chez les autres d'ailleurs…
Mon pauvre avis est que la quête d’un leadership solide et durable nécessite moins d’opportunisme, moins de se cramponner aux gains immédiats et personnels, seule la force tranquille de l'unité et des démocrates les sauvera, les fera gagner !
"[…](Le vide laissé au sommet du Rassop par une personnalité aussi encombrante que feu Tshisekedi entraîne fatalement beaucoup de remous qui justifient que l’on parle de « crise ». Mais, la politique étant un métier où l’on ne se fait pas de cadeaux… surtout entre alliés, beaucoup de choses, décrites par certains organes de presse comme des « machinations » ou des « turpitudes » sont, au fond, assez naturelles quoique peu appétissantes, et ne méritent pas vraiment, nous semble-t-il, le déploiement de vocabulaire guerrier auquel se livrent certains journaux. NdlR)[…]"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207213&Actualiteit=selected
"Pauvre Congo !
° http://citaf.over-blog.com/2017/03/le-viseur-pauvre-congo.html
Ce cri de détresse et de commisération venait en conclusion d’un magnifique édito de La Libre Belgique, la semaine dernière. Entre multiplication de foyers de tensions dans les provinces, enlisement du processus politique de mise en application de l’accord du 31 décembre devant conduire aux élections, aggravation abyssale de la misère de la population, avec, d’une part, un pouvoir en place tenté de s’incruster, et, d’autre part, des opposants assoiffés de postes, Marie France Cros se désespérait de pouvoir déceler un avenir quelconque pour la RDC. De fait, ce qui se passe donne envie de pleurer ou de vomir. En tout cas, le nombrilisme primaire que démontre la classe politique congolaise dans le traitement et la résolution de la crise politique, créée par la non-tenue des élections présidentielles, laisse s’étendre une véritable vague de dégout sur ce pays. Certes, l’on savait que la disparition impromptue d’Etienne Tshisekedi ne laissait présager rien qui vaille. De sorte que tout le monde l’avait assimilée à un séisme politique. Aujourd’hui, la réalité dépasse les prédictions les plus pessimistes.
Tshisekedi parti, la famille de l’Opposition qu’il a dirigée et incarnée est maintenant dans un état de désagrégation tel que personne ne sait plus de quoi demain sera fait. Alors que les uns et les autres protestent de leur fidélité à la mémoire du héros, et de la volonté de garder son héritage intact, à commencer par la sauvegarde de l’unité du Rassemblement, un leg des plus précieux en tant que dynamique de combat pour imposer l’alternance démocratique, voilà que tout semble sombrer, avant même que la dépouille de l’illustre disparu ne soit portée en terre. Tout part donc de cet impératif de donner au camp Kabila un autre interlocuteur susceptible de continuer à canaliser les Forces de changement, comme l’avait fait le Sphinx de Limete. Seulement, et on le savait aussi, la figure multidimensionnelle de Ya Tshitshi ne peut être remplacée. Surtout pas par un homme seul. D’où l’idée, au Rassemblement, de départager entre plusieurs les fonctions que cet homme exceptionnel exerçait, seul. A la suite d’une assemblée extraordinaire tenue à Limete par les 9 plateformes membres (UDPS, G7, AR, Dynamique/Kiakwama, Dynamique/Fayulu, G14, CAT, MPP, FP),une restructuration intervenue sur un large consensus permettait, le jeudi 2 mars, de doter le Rassemblement de quatre structures : une présidence politique, confiée à Félix Tshisekedi ;un Conseil des sages, dirigée par Pierre Lumbi ; une coordination des actions et un conseil de discipline, les postes restant à pourvoir pour ces deux derniers organes.
Hélas, un candidat malheureux, Joseph Olengankoy, va créer le désordre en réunissant au siège de son parti, les membres de son regroupement, la Dynamique/Kiakwama, et un cadre aigri de l’UDPS, Bruno Tshibala, ainsi que Roger Lumbala du FP, pour remettre en cause la restructuration intervenue et se faire désigner, lui, en qualité de président du Conseil de sages du Rassemblement. Ce qui du coup semble créer une scission du Rassemblement en deux ailes. Mais pas que. Puisqu’aussi bien 7membres du gouvernement Samy Badibanga, anciens conclavistes de Genval, déjà sortis du Rassemblement pour avoir participé au Dialogue de la Cité de l’UA, et se trouvant donc depuis dans le camp opposé au Rassemblement dans les discussions directes de la CENCO, ont cru devoir en rajouter à la confusion, en créant une troisième frange du Rassemblement, avec comme président Patrick Mayombe, et son porte-parole, Clément Kanku. Pour être complet, l’on pourrait ajouter au charivari une quatrième faction, celle du vice-ministre Willy Mishiki, à savoir : le Rassemblement signataire de l’Accord du 18 octobre ! De la manière dont se présentent les choses, l’on ne sait plus où donner de la tête. Le comble de tout serait que, sous le prétexte commode de l’inclusivité, la Majorité Présidentielle s’avise, elle aussi, à exiger que le Rassemblement règle d’abord ses dissensions, reprenne à parler d’une même voix, avant que de poursuivre les négociations autour de l’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre. Pour bien cerner cette nouvelle impasse, il faut bien remettre les choses en perspective.
Premièrement, l’on devrait avoir à l’esprit que le Rassemblement est une initiative du duo Etienne Tshisekedi (UDPS & Alliés) et Moïse Katumbi (G7 & AR), chacun apportant dans l’organisation la caution de son poids, politique, diplomatique, financier…. Les opposants qui se sont agglutinés autour de ce projet ont permis de lui donner de la consistance autant qu’ils en ont tiré eux-mêmes une nouvelle dimension auprès du peuple en lutte pour le changement. Etienne mort, et Moïse en exil, leur complicité est désormais traduite par la combinaison Félix Tshisekedi (UDPS &Alliés) et Pierre Lumbi (G7 & AR). Les autres, comme Olengankoy, Matungulu, Kiakwama…, doivent s’en faire une raison, se remettre à leur vraie place et remiser cette stupide bataille des égos qu’ils sont en train de vouloir engager.
Deuxièmement, ce sont ceux qui souhaiteraient le statu quo qui auraient intérêt à voir le Rassemblement se déliter ; et ceux du Rassemblement qui se complairaient à mettre de la confusion dans la maison joueraient leur jeu et seraient leurs complices.
Troisièmement, l’accord de la Saint Sylvestre est pour l’heure le seul repère consensuel pour garantir l’alternance politique dans notre pays. Voilà pourquoi, tous ceux qui soutiennent cet accord doivent s’impliquer pour faire arrêter le vaudeville provoqué au Rassemblement. Les évêques en ont déjà pris le chemin en légitimant le tandem Félix Tshisekedi-Pierre Lumbi. Les autres parties prenantes devraient leur emboiter le pas. Y compris le chef de l’Etat, de même que la Communauté internationale. Autrement… Pauvre Congo !"
"Crise au Rassemblement: «Il y a une carence notoire d’hommes d’Etat», estime Joseph Nkongolo"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/06/actualite/politique/crise-au-rassemblement-il-y-une-carence-notoire-dhommes-detat-estime
Les dissensions apparues au sujet de la succession d’Etienne Tshisekedi à la tête de l’UDPS et du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement révèlent «qu’il y a une carence notoire de responsabilité d’hommes d’Etat», a estimé dimanche 5 mars l’analyste politique Joseph NKongolo.
Alors que la RDC se trouve face à une impasse politique, Joseph NKongolo accuse les hommes politiques de privilégier leurs propres intérêts plutôt que ceux de la population.«A la vue de tout ce qui se passe au sein de l’UDPS et du Rassemblement –c’est la grande plate-forme de l’opposition, il est bien clair qu’on a laissé à nu le potentiel de responsabilité d’hommes d’Etat de l’ensemble de la classe politique congolaise. On sent qu’il y a une carence notoire de responsabilité d’hommes d’Etat. Et nous avons en face de nous des hommes politiques qui n’ont dans leurs têtes que le calcul de repositionnement politique. Et ça, c’est malheureux !»
Félix Tshisekedi (UDPS) et Pierre Lumbi (G7) ont été élus jeudi 2 mars président du Rassemblement des forces sociales et politiques acquises au changement et président du conseil des sages de cette même plateforme, censé présenter au chef de l’Etat le futur Premier ministre de la transition en vertu de l’accord politique du 31 décembre.
Par ailleurs, Joseph NKongolo «trouve logique et normal qu’il y ait un tshisekediste et un katumbiste qui occupent le sommet du rassemblement», étant donné que le Rassemblement lui-même a été composé essentiellement des tshisekedistes et des katumbistes.
Sauvegarder la base naturelle
L’UDPS doit occuper une place de choix au Rassemblement, estime Joseph Nkongolo, parce que la base du Rassemblement est constituée majoritairement de celle de l’UDPS, affirme-t-il.
«Je crois qu’il y a un enjeu majeur au sein de l’UDPS: c’est la base naturelle de l’UDPS [le grand Kasaï] –aucun autre parti chez nous n’a deux provinces réunies comme base. Par conséquent, la meilleure d’élections c’est de conserver d’abord cette base naturelle et de laisser le représentant du grand Kasaï occuper une place de choix au sein de l’UDPS, pour préserver cette base», conclut l’analyste."
"Rassemblement: une réunification est-elle possible?"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/03/07/rassemblement-reunification-possible.html
Oui, a répondu un proche de Félix Tshisekedi qui annonce des consultations, sans toutefois dire si celles-ci concernent également les factions dissidentes. Toujours est-il que la tâche semble titanesque, même pour un héritier d'Étienne Tshisekedi.
Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement est désormais en pleine crise. Alors que ses leaders, à l’image de l’opposant Moïse Katumbi, ont tenté de minimiser l’impact de la dissidence au sein de cette coalition politique, la principale qui s’oppose à Kabila en République démocratique du Congo, l’heure serait néanmoins à la recherche de la cohésion. Tant un passage en force ne semble pas faire unanimité.
Loin des accusations officielles de « manipulations » venant de la Majorité Présidentielle, Freddy Kita, un des signataires de l’acte de Geneval à Bruxelles appelle pour sa part à l’unité du Rassemblement qu’il considère comme « un et indivisible ».
QJe tiens à préciser qu’au sein du Rassemblement, il n’y a pas de crise ni de division. Il n’y a pas deux ou trois factions au sein du mouvement. Le Rassemblement a été créé à Geneval en juin 2016 par le père de la démocratie congolaise, Etienne Tshiskedi wa Mulumba. Qu’on arrête un peu avec ce discours de crise, de factions, ou de trois composantes du Rassemblement. Non, le Rassemblement est un et indivisible« , a dit M. Kita, joint mardi au téléphone par POLITICO.CD.
Une démarche que semblement emprunté l’aile Félix Tshisekedi qui annonce des « consultations » auprès de tous les acteurs de la plateforme pour « trouver une solution ».
« Le président Félix a décidé d’aller à la rencontre de ses faires pour faire barrage aux plans du pouvoir. Nous allons tout faire pour ramener à la raison ceux qui ont perdu le chemin », a dit Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS à POLITICO.CD.
Toutefois, cette tâche s’avère néanmoins difficile à l’heure actuelle. Bruno Tshibala, coupable de dissidence à l’UDPS et au Rassemblement pour avoir soutenu l’aile Joseph Olenghankoy a publié un violent communiqué ce mardi matin pour dénoncer ce qu’il qualifie de « délinquance politique » à l’endroit de ses camarades du parti.
Chacun aura compris que par une ignorance crasse des statuts, Kabund [le Secrétaire général] et consorts, qui ne savent pas qu’il n’existe nulle part dans les textes du parti une quelconque sanction d’auto-exclusion dans le barème des sanctions prévues, auront brillé par une légèreté et une irresponsabilité qui font retourner Tshisekedi, défenseur de droit démocratique, là où il se trouve en ce moment », lit-on dans le communiqué publié depuis le dimanche par celui qui se considère comme faisant toujours partie de l’UDPS.
Pendant ce temps, Patrick Mayombe, à la tête d’un autre dissidence, est allé défier ses compères de l’opposition en rencontrant les évêques de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) ce matin à Kinshasa. Et même l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO a démenti, ébeté, avoir rencontré le ministre congolais comme « président du Rassemblement », il est clair que le groupe des ministres du gouvernement Badibanga et membres du Rassemblement compte maintenir sa dissidence.
De l’autre côté, la radiation de Raphaël Katebe Katoto ne vient pas arranger les choses de sens d’une réunification, sachant ce dernier semble tenir la corde invisible qui fait vaciller la coalition. Aussi, du côté de Joseph Oleghankoy, on attend toujours pas laisser ni Félix Tshisekedi, et encore moins Pierre Lumbi diriger la fronde contre Kabila.
S’il peut y avoir une union, c’est à eux de se soumettre à la volonté démocratique, en respectant le choix de Joseph Olenghankoy à la présidence du Conseil des sages « , confie une source proche du président de FONUS, qui a requis l’anonymat.
Pire, la Majorité Présidentielle laisse entendre, par la voix de son Secrétaire général, Aubin Minaku, qu’elle ne reconnaîtra pas Pierre Lumbi comme président du Conseil de sages. « Il y a un problème de consensus« , dit-il."
"RDC : Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi gardent la main sur le Rassemblement"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-felix-tshisekedi-et-moise-katumbi-gardent-la-main-sur-le-rassemblement/
La principale plateforme d’opposition s’est dotée d’une nouvelle direction bicéphale. Félix Tshisekedi a été désigné président du Rassemblement et Pierre Lumbi, un proche de Moïse Katumbi, à la tête du Conseil des sages. Une nomination qui ne fait pas l’unanimité mais qui valide la nouvelle recomposition d’une opposition en quête de leadership.
Un peu plus d’un mois après le décès de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, le Rassemblement de l’opposition a désigné une direction à deux tête composée de Félix Tshisekedi, le fils du leader emblématique, qui prend la présidence de la plateforme et de Pierre Lumbi, membre du G7, l’une des composantes phares du Rassemblement. Dauphin naturel d’Etienne Tshisekedi, la nomination de Félix Tshisekedi n’est pas une surprise. Seule l’arrivée de Pierre Lumbi à la co-gestion du mouvement constitue la nouveauté de ce Rassemblement « recomposé ». Une double direction qui s’explique par les aspirations politiques de Félix Tshisekedi qui brigue le poste de Premier ministre après l’accord politique signé avec le pouvoir le 31 décembre dernier. Le président du Conseil des sages devenant, selon l’accord, le futur président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), Félix Tshisekedi ne pouvait cumuler ces deux fonctions. Et c’est un proche de Moïse Katumbi, via le G7, Pierre Lumbi qui occupera la présidence du Conseil des sages. Là encore un choix logique puisque l’ancien gouverneur du Katanga partageait la création du Rassemblement avec Etienne Tshisekedi.
La nomination de Lumbi fait débat
La commande à deux volants de la principale plateforme d’opposition n’a pas fait que des heureux. Les autres partis liges du Rassemblement, souvent plus modestes que l’UDPS de Tshisekedi et moins fortunés que Moïse Katumbi, n’avaient d’autres choix que de valider Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi à la tête du mouvement. Si Martin Fayulu (Ecidé) est vite rentré dans le rang, Joseph Olenghankoy (Fonus) et Bruno Tshibala (UDPS) ont rapidement contesté la nouvelle direction, « qui n‘était pas issu d’un vote de l’ensemble du Conseil des sages ». La personnalité de Pierre Lumbi passe également très mal auprès de certains membres du Rassemblement. Certes, le patron du MSR a joué un rôle fédérateur important au sein du Rassemblement et son activisme dans l’organisation de la marche des chrétiens contre Mobutu en 1992 est encore très présent, mais son récent poste de conseiller à la sécurité auprès du président Joseph Kabila fait tousser auprès de nombreux opposants, victimes d’une répression politique féroce.
Rendre l’accord du 31 décembre obsolète ?
Mais la fronde aura rapidement fait long feu et le risque d’éclatement du Rassemblement a fait rentrer dans « le droit chemin » les principales composantes du Rassemblement. Car en coulisse, la majorité présidentielle ne rate pas une occasion pour tenter de déstabiliser une opposition déjà très fragmentée. Avec, à la clé de cette division souhaitée par le camp Kabila : l’éclatement du Rassemblement et la remise en cause de l’accord du 31 décembre signé par ce même Rassemblement et le pouvoir. Un accord obsolète qui permettrait à la majorité de retarder une nouvelle fois les élections, voire d’en appeler à l’organisation d’un référendum, et pourquoi pas… à une modification de la Constitution pour permettre à Joseph Kabila de briguer un nouveau mandat. La majorité peut compter sur Raphaël Katebe Katoto pour semer la discorde au sein du Rassemblement. Le propre frère de Moïse Katumbi, co-fondateur du Rassemblement aujourd’hui exclu, se verrait bien à la tête de la Primature, poste pourtant réservé à Félix Tshisekedi. En briguant la tête du nouveau gouvernement, Katebe Katoto permet à Joseph Kabila de s’offrir la possibilité de choisir son futur Premier ministre en dehors du seul nom de Félix Tshisekedi (qu’il ne souhaite pas voir à la Primature) pourtant choisi par le Rassemblement.
Félix sur tous les fronts
Par cette nomination à la tête du Rassemblement, Félix Tshisekedi réussi donc, pour l’instant, à s’imposer comme le digne successeur de son père. Il devra pour cela garder également le contrôle de l’UDPS, le parti qu’a créé et présidé Etienne Tshisekedi pendant plus de 30 ans. Pour l’heure, tout le monde joue le jeu au sein du parti, tenu par son secrétaire général Jean-Marc Kabund. Mais l’UDPS doit rapidement tenir un congrès pour valider la gestion du parti après la disparition du « Sphinx de Limete »… l’occasion pour les multiples chapelles de se voir entendre. Là encore, Félix Tshisekedi devra faire preuve d’une certaine habilité politique pour conserver l’unité du parti. Passage obligé si il souhaite poursuivre son dessein politique.
Katumbi reste à la manoeuvre
Mais le gagnant de cette refonte du Rassemblement est sans doute Moïse Katumbi. En exil judiciaire depuis sa condamnation à 3 ans de prison pour une mystérieuse affaire de spoliation immobilière, opportunément mise au jour après sa candidature à la présidence de la république, l’homme d’affaire reprend de l’influence au sein de la plateforme, via Pierre Lumbi, dont le G7 soutient ouvertement sa candidature. Auparavant, c’était l’intransigeant et imprévisible Etienne Tshisekedi qui tenait les rênes du Rassemblement… aujourd’hui, il sera sans doute plus facile pour Moïse Katumbi d’en co-piloter la direction. Une tâche facilité par son frère, Katebe Katoto, qui s’est auto-exclu du mouvement en voulant tenter l’aventure personnelle de la Primature.
Vers un statu quo politique de longue durée
Actuellement aux Etats-unis pour activer ses soutiens américains et voir comme la nouvelle équipe Trump traitera le dossier congolais, Moïse Katumbi espère bien rentrer rapidement au pays pour pouvoir peser de nouveau sur la scène politique… et ne pas trop laisser le champ libre à Félix Tshisekedi, qui, Primature ou pas, lorgne également sur la prochaine présidentielle. L’ancien gouverneur du Katanga avait annoncé, à la mort d’Etienne Tshisekedi, vouloir revenir à Kinshasa avec la dépouille de l’opposant historique. Mais plusieurs semaines ont passé et aucune assurance de Kinshasa n’est venu rassurer l’homme d’affaire sur sa probable arrestation à sa descente d’avion en cas de retour non négocié. La famille Tshisekedi, qui annonce le retour du « Vieux » pour le 11 mars (date encore très hypothétique) n’a jamais confirmé, ni infirmé la présence de Moïse Katumbi dans le dernier voyage d’Etienne Tshisekedi. L’incertitude plane encore sur le sort du patron du TP Mazembe qui reste hors jeu tant qu’il ne sera pas revenu en RDC. Une option qui en arrange plus d’un, dans la majorité, mais aussi dans l’opposition. Mais face aux multiples blocages politiques dans l’application de l’accord du 31 décembre et aux vives tensions dans les provinces, les autorités congolaises ne semblent pas encore très pressées d’organiser les funérailles nationales de Tshisekedi qui pourraient rapidement se transformer en meeting anti-Kabila. Le statu quo politique risque donc de durer un certain temps à Kinshasa."
"Crise au “ Rassemblement” Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi prennent le pouvoir"
° http://citaf.over-blog.com/2017/03/crise-au-rassemblement-felix-tshisekedi-et-moise-katumbi-prennent-le-pouvoir.html
"Le bal des chauves après la mort d’Etienne Tshisekedi – L’Observateur"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207213&Actualiteit=selected
"Congo-Kinshasa : le Rassemblement d’opposition se restructure difficilement"
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-le-rassemblement-d-opposition-se-restructure-difficilement-58b9b4c0cd708ea6c0f674f0
"Rassemblement de l'opposition en RDC: toujours pas d'accord sur la présidence"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170305-rassemblement-opposition-rdc-toujours-pas-accord-presidence
"Rassemblement : les rebelles isolés"
° http://www.lephareonline.net/rassemblement-rebelles-isoles/
"Freddy Matungulu appelle au respect de la vocation du Rassemblement, une plate-forme non électorale
° http://www.lephareonline.net/freddy-matungulu-appelle-respect-de-vocation-rassemblement-plate-forme-non-electorale/
Mes chers compatriotes,
L’espoir né de la signature de l’Accord global et inclusif de la Saint Sylvestre est menacé par la crise interne au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Je m’associe dès à présent à la vague d’indignation et d’inquiétude populaires soulevée par les derniers développements enregistrés au sein du Rassemblement.
Comme la majorité de la population congolaise, je sais que, uni, le Rassemblement saura mieux s’organiser pour faire aboutir le rêve de son fondateur, feu le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, d’amener le peuple congolais aux élections pour se choisir de nouveaux dirigeants serviteurs de la Nation et défenseurs de son intérêt supérieur .
Dans cette perspective, je rappelle à tous les membres du Rassemblement que:
1. Nul ne peut prendre en otage le Rassemblement pour le détourner de son mandat collectif de défense de l’intégrité de la constitution de notre pays.
2. Nul ne peut transformer le Rassemblement, notre œuvre commune, en plateforme électorale au service de son ambition.
J’appelle dès lors chacun à retrouver l’esprit et la lettre de Genval, à ne pas s’écarter de la philosophie du combat de feu le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Je compte m’exprimer bientôt sur vos interrogations relatives à mes actes politiques des dernières semaines, ainsi que sur les enjeux politiques et économiques de l’heure. Une conférence de presse sera convoquée à cet effet.
Fait à Kinshasa, le 5 mars 2017
Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu"
"Matungulu : «Nul ne peut transformer le Rassemblement en plate-forme électorale au service de son ambition»"
° https://actualite.cd/2017/03/05/matungulu-nul-ne-transformer-rassemblement-plateforme-electorale-service-de-ambition/
"Félix Tshisekedi a lancé des consultations pour éviter l’éclatement du Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/03/07/felix-tshisekedi-a-lance-consultations-eviter-leclatement-rassemblement/
° https://actualite.cd/2017/03/07/rassemblement-felix-tshisekedi-lumbi-convoquent-bientot-reunion-generale/
° https://actualite.cd/2017/03/07/udps-bruno-tshibala-appelle-a-sanction-contre-kabund-delinquance-politique/
"Georges Kapiamba : « Le Rassemblement a été créé par Tshisekedi et 9 plateformes »"
° https://actualite.cd/2017/03/07/georges-kapiamba-rassemblement-a-ete-cree-tshisekedi-9-plateformes/
"Lisanga Bonganga : «Nous sommes tous au sein du Rassemblement autour de Félix Tshisekedi»"
° https://actualite.cd/2017/03/07/lisanga-bonganga-sommes-sein-rassemblement-autour-de-felix-tshisekedi/
° https://soundcloud.com/actualitecd/lisanga-bonganga-nous-sommes-tous-au-sein-du-rassemblement-autour-de-felix-tshisekedi
"Après Tshikesedi: Le Rassemblement explose en plein vol"
° http://groupelavenir.org/apres-tshikesedi-le-rassemblement-explose-en-plein-vol/
" REVUE DE PRESSE AFRIQUEPodcast
A la Une: encore des dissensions au sein de l’opposition en RDC "
° http://www.rfi.fr/emission/20170306-une-rdc-dissensions-sein-opposition-katumbi-tshisekedi-lumbi
° http://cas-info.ca/katumbi-katebe-et-la-guerre-fratricide-du-rassemblement/
° http://lepays.bf/dissensions-au-sein-de-lopposition-en-rdc-les-heritiers-de-tshisekedi-se-dechirent-kabila-se-frotte-les-mains/
"Après un vent houleux : Le Rassemblement tente de sauver les acquis » "
° http://www.latempete.info/19953-2/
"RDC: la Cenco ne tranchera pas les divisions du Rassemblement de l’opposition"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170306-rdc-cenco-divisions-rassemblement-opposition-fridolin-ambongo
"La CENCO a tranché : Seul le Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi sera son interlocuteur"
° https://actualite.cd/2017/03/05/cenco-a-tranche-seul-rassemblement-dirige-felix-tshisekedi-sera-interlocuteur/
"Abbé Nshole (CENCO): « nous sommes devant une division qui ne fait pas du bien au peuple »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/06/abbe-nshole-cenco-sommes-devant-division-ne-bien-peuple.html
" Katebe Katoto déclare ne pas être «demandeur d’emploi» pour devenir Premier ministre"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/05/actualite/politique/katebe-katoto-declare-ne-pas-etre-demandeur-demploi-pour-deveni
"Katebe : « Le choix de Katumbi ne coïncide pas avec le mien, j’ai la liberté de choisir ma voie »"
° https://actualite.cd/2017/03/04/katebe-choix-de-katumbi-ne-coincide-mien-jai-liberte-de-choisir-voie/
"Katebe Katoto : « L’histoire de la lettre d’Etienne Tshisekedi est fausse »"
° https://actualite.cd/2017/03/04/katebe-katoto-lhistoire-de-lettre-detienne-tshisekedi-fausse/
"Katebe : « La décision de Sesanga est aveuglée par l’odeur des dollars » – (Interview)"
° https://actualite.cd/2017/03/07/katebe-decision-de-sesanga-aveuglee-lodeur-dollars-interview/
° https://soundcloud.com/actualitecd/katebe-la-decision-de-sesanga-est-aveuglee-par-lodeur-des-dollars-interview
Katebe Katoto radié de l’AR et déchu du Conseil des sages du Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/03/07/katebe-katoto-radie-de-lar-dechu-conseil-sages-rassemblement/
"L’UNC Mayo Mambeke défend Pierre Lumbi : « C’est un opposant de longue date »"
° https://actualite.cd/2017/03/07/lunc-mayo-mambeke-defend-pierre-lumbi-cest-opposant-de-longue-date/
° https://actualite.cd/2017/03/04/mubake-soppose-a-designation-de-lumbi-conseil-sages-rassemblement/
° https://actualite.cd/2017/03/04/residence-de-bruno-tshibala-attaquee-kabund-pointe-doigt/
"Moïse Katumbi : « Si certains s’opposent aux nominations, ils sont libres de quitter le Rassemblement »"
° https://actualite.cd/2017/03/05/moise-katumbi-certains-sopposent-aux-nominations-libres-de-quitter-rassemblement/
"UE : « La crise politico-sécuritaire actuelle ne peut être maitrisée que par la mise en œuvre de l’Accord »"
° https://actualite.cd/2017/03/06/ue-crise-politico-securitaire-actuelle-ne-etre-maitrisee-mise-oeuvre-de-laccord/
"UE : « Ni la disparition de Tshisekedi ni la situation sécuritaire ne peuvent bloquer l’alternance en RDC »"
° https://actualite.cd/2017/03/06/ue-ni-la-disparition-de-tshisekedi-ni-la-situation-securitaire-ne-peuvent-bloquer-lalternance-en-rdc/
"RDC : l’UE appelle à une alternance démocratique et pacifique du pouvoir en 2017"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/07/actualite/politique/rdc-lue-appelle-une-alternance-democratique-et-pacifique-du-pouvoir
° http://www.radiookapi.net/2017/03/07/actualite/politique/kinshasa-denonce-des-injonctions-de-lue-aux-autorites-congolaises
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
PPPS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Katumbi : « J’appelle les derniers dissidents à revenir pour le bien de la RDC »"
° https://actualite.cd/2017/03/09/katumbi-jappelle-derniers-dissidents-a-revenir-bien-de-rdc/
Moise Katumbi a appelé ce jeudi 9 mars 2017 « les derniers dissidents » du Rassemblement à revenir. Il a lancé cet appel en marge de la première réunion de cette plateforme autour du duo Pierre Lumbi – Félix Tshisekedi.
[ltr][/ltr]
Suivre
Moise Katumbi
✔@moise_katumbi
[ltr]Première réunion du @rassopp fort & uni avec @fatshi13 & #PierreLumbi. J'appelle les derniers dissidents à revenir pour le bien de la #RDC.[/ltr]
16:30 - 9 Mars 2017
Des informations parvenues à ACTUALITE.CD, la réunion porte sur plusieurs points dont la suite de la composition de l’équipe dirigeante surtout pour la « Coordination des actions et Conseil de discipline.
Cette réunion permet également de collecter des avis des uns et des autres sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de ramener l’unité au sein du Rassemblement.
La déclaration finale de la réunion est attendue dans quelques minutes."
"Kiakwama à ses pairs du Rassemblement: «le temps de colère est passé, place à la réunification»"
° https://actualite.cd/2017/03/09/kiakwama-a-pairs-rassemblement-temps-de-colere-passe-place-a-reunification/
Député national et président national a.i. de la Convention des Démocrates chrétiens( CDC), Gilbert Kiakwama Kia Kiziki a appelé, au cours d’une adresse à la presse ce jeudi 9 mars 2017 à sa résidence à Ngaliema, à l’unité du Rassemblement pour la mise en oeuvre de l’Accord de la St Sylvestre.
Dans le lot de ses pistes pour refaire l’unité du Rassemblement, il a demandé à ses pairs de retrouver le chemin du consensus et de la cohésion au sein de la méga plateforme, et ce, dans le respect de l’autonomie de chaque composante.
Tout en prônant un renouvellement de l’engagement à servir en priorité les intérêts du peuple par l’organisation des élections avant la fin de l’année 2017, Gilbert Kiakwama a appelé ses pairs à préserver et défendre les acquis de la lutte menée ensemble depuis Genval en mobilisant le peuple autour de la mise en oeuvre de l’Accord de la St Sylvestre 2016.
«La campagne est finie! Le temps du boycott du processus a eu lieu. Le temps de la colère a eu lieu. Il est à présent temps de nous retrouver et de parachever ce que le regretté grand frère Etienne Tshisekedi nous a laissé : l’Accord politique du 31 décembre 2016, pour aller aux urnes avant décembre 2017…» a-t-il martelé.
Concernant la cacophonie autour de différentes ailes du Rassemblement, le président de la CDC a déclaré qu’il n’y a pas deux Rassemblement, mais un seul présidé par Félix Tshisekedi.
« Des gens avaient seulement des inquiétudes à cause d’une manière de faire qui n’était pas bien. Aujourd’hui, je vais chez mon frère, mon fils Félix, il faut qu’on se donne la main. C’est ça qui est important. Le temps de campagne et de colère est passé, place à la réunification… », a-t-il conclu."
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"RDC : Décembre 2016- mars 2017 : Une opposition insensée au service de la mauvaise foi de la MP – JB Kongolo"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-decembre-2016-mars-2017-une-opposition-insensee-au-service-de-la-mauvaise-foi-de-la-mp-jb-kongolo/Décembre 2016- mars 2017 : la naïveté de l’opposition au service de la mauvaise foi de la MPPar Jean-Bosco Kongolo M.
Déjà plus de deux mois se sont écoulés depuis la signature de l’accord dit inclusif obtenu grâce à la médiation de la CENCO. Du côté de la MP, c’est le plan du glissement qui est bien en marche avec le concours des circonstances. L’opposition, elle, ne fait que subir les évènements sans se donner la moindre peine de faire le point et d’évaluer les stratégies et les actions à entreprendre pour, d’une part, récupérer le temps inutilement perdu et, d’autre part, contourner les multiples obstacles dont reste parsemé le processus électoral. Jouissant confortablement de la nouvelle légitimité lui octroyée gracieusement par l’accord du 31 décembre 2016, le Président de la transition, Joseph Kabila, laisse ses lieutenants tendre un après l’autre des pièges à cette opposition distraite, plus préoccupée à résoudre les ambitions de positionnement qu’à chercher comment remobiliser le peuple dans le but de contraindre l’adversaire à exécuter de bonne foi ses engagements. Sans être exhaustive, la présente analyse tend à démontrer que si elle ne se ressaisit pas, l’opposition congolaise ne fera que se disqualifier dans l’opinion en se mettant par naïveté et de manière insensée au service de la MP.(...)"
"Dialogue en RDC bloqué par la crise au sein de l'opposition
(AFP 09/03/17)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/dialogue-en-rdc-bloque-par-la-crise-au-sein-de-lopposition
"Dialogue en RD Congo : la médiation des évêques prise entre deux feux"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/409385/politique/dialogue-rd-congo-mediation-eveques-prise-entre-deux-feux/
"Vital Kamerhe offre ses «bons offices» pour éviter l’éclatement du Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/03/09/vital-kamerhe-offre-bons-offices-eviter-leclatement-rassemblement/
"Rassemblement: «Le pouvoir est le seul responsable de la crise actuelle qui conduit le pays au chaos»"
° https://actualite.cd/2017/03/09/rassemblement-pouvoir-seul-responsable-de-crise-actuelle-conduit-pays-chaos/
"RD Congo : l’Union européenne évoque de nouvelles sanctions en cas de non-respect de l’accord du 31 décembre"
° http://www.jeuneafrique.com/410034/politique/rd-congo-lunion-europeenne-evoque-de-nouvelles-sanctions-cas-de-non-respect-de-laccord-politique/
"Il faut se ressaisir, OUI Ressaisissons-nous !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11552
Je me suis engagé dans les forces de l’opposition politique en 1988. Après 29 ans d’écueils dans l’opposition, je pouvais aussi prétendre à la tête du Comité des Sages du Rassemblement.
Pourtant malgré l’âge, l’expertise et l’expérience, je me suis volontairement et silencieusement
tenu à l’écart de cette compétition. Succéder à un Grand homme politique inspirant l’unanimité
n’est jamais facile. Plusieurs camarades étaient candidats à cette succession, je salue ici leur
esprit de compétition et leur engagement républicain.
Aux membres de la Dynamique de l’opposition, j’ai toujours assuré ma fidélité et ils l’ont eue dans les moments les plus difficiles même lorsque je n’étais pas d’accord avec des inflexions
que je qualifiais de dangereuses pour la survie même de la méga structure politique
d’opposition qu’est le Rassemblement.
Aujourd’hui, il s’agit pour moi de préserver l’essentiel dans un contexte où toutes nos Institutions en République Démocratique du Congo sont illégitimes en ce compris l’Assemblée nationale.
Et l’essentiel, chers compatriotes, est de ne pas rajouter le parjure à cette déplorable illégitimité constitutionnelle.
Tant à l’Ile de Gorée, qu’à Genval nous affirmions, urbi et orbi, notre volonté de conduire notre peuple vers une Alternance démocratique par des voies et moyens démocratiques. Il est vrai que beaucoup sont venus nous rejoindre dans cet idéal comme, il est vrai aussi que nous avons perdu beaucoup de compagnons de cordée. Ainsi va, pour le moment, la vie politique dans nos Etats où la force des convictions n’est pas encore totalement ancrée. C’est d’ailleurs le lieu d’appeler nos anciens camarades qui ont rejoint le gouvernement de la République à plus de décence et de cohérence en s’interdisant de donner l’illusion de créer un autre Rassemblement. Alfred de Musset disait que vivre c’était choisir et que choisir c’était renoncer. Ils ont déjà renoncé à l’Opposition!
« L’Accord du 31/12/2016 » sous la médiation de notre très respectée CENCO et le Rassemblement sont les vecteurs les meilleurs et les plus efficaces pour rapidement aller aux
urnes, sans atermoiements et sans fastidieux passe-passe politiques douteux, tout en garantissant la sécurité des biens et des personnes, la reconnaissance de l’Etat pour les futurs
sortants et la pérennité de notre Etat que chaque jour de retard affaiblie en raison de l’incurie,
de l’impéritie, de la prégnance des problèmes sociaux-économiques et de la résurgence de
foyers d’insécurité à travers le territoire nationale.
A tous les anciens compétiteurs au sein du Rassemblement je dis chers frères le temps de la
campagne a eu lieu. Le temps du boycott du processus a eu lieu. Le temps de la colère a eu
lieu. Il est à présent temps de tous nous retrouver et de parachever ce que le regretté grand
frère Etienne Tshisekedi wa Mulumba nous a laissé : "l’Accord politique du 31/12/16" pour aller aux urnes avant décembre 2017. Nous l’avons acquis ensemble, nous serons plus forts en le mettant en œuvre ensemble dans l’unité comme j’ai eu très récemment l’occasion de tirer la sonnette d’alarme.
J’ai entendu la jeune génération comme MM. Freddy Kita, Fiyou Ndondoboni, Dany Banza et d’autres appeler à l’unité du rassemblement. Je m’en réjouis et leur assure de ma totale convergence de vue.
Quelles que soient les frustrations, les désaccords, les colères nous pouvons continuer sur le
tronc commun que nous nous étions librement donnés en choisissant Félix Tshisekedi Tshilombo comme futur Premier ministre de la Transition.
Fort de cette légitimité démocratique, il lui revient de rapidement ressouder les cadres du
Rassemblement dans la diversité de leurs plateformes, d’indiquer un cap et d’imprimer un
rythme. Je lui avais assuré de mon plein soutien, il sait que je ne suis pas homme à me parjurer donc, il peut compter sur moi. Je lui demande de créer les conditions de la mise en œuvre rapide de « l’Accord du 31/12/2016 » et partant atteindre l’Alternance attendue par notre Peuple et nos partenaires. J’invite tous les déçus à l’aider à réussir dans l’intérêt des Congolais d’aujourd’hui et de demain.
Fait à Kinshasa le 08 mars 2017
Gilbert Kiakwama kia Kiziki"
"« Rassemblement », Kiakwama Kia Kiziki pose un acte fort de rassemblement
° http://www.cheikfitanews.net/2017/03/rassemblement-kiakwama-kia-kiziki-pose-un-acte-fort-de-rassemblement.html
Dans un communiqué signé le 8 mars 2017 à Kinshasa, monsieur Gilbert Kiakwama Kiakiziki, député national 2011-2016, 78 ans, a lancé un appel à tous ceux de ses compagnons avec qui il avait combattu pour obtenir l'accord politique du 31 décembre 2016 de se ressaisir afin de se
« Retrouver et de parachever ce que le regretté grand frère Étienne Tshisekedi wa Mulumba nous a laissé : « l'Accord politique du 31/12/2016 » pour aller aux urnes avant décembre 2017. »
Il ajoute : « Nous l'avons acquis ensemble, nous serons plus forts en le mettant en œuvre ensemble dans l'unité. »
Il termine en rappelant la lourde tâche qui incombe désormais à Félix Tshisekedi Tshilombo, « le tronc commun que nous nous étions librement donné … Comme futur Premier Ministre de la Transition », de « rapidement rapidement ressouder les cadres du Rassemblement dans la diversité de leurs plate-formes, d’indiquer un cap et d’imprimer un rythme. »
Monsieur Kiakwama est Président du CDC et membre de la plate-forme Dynamique de l'opposition, signataire de l'acte de création du « Rassemblement ».
L'acte posé par monsieur Kiakwama est un acte élégant plein d'humilité et de sagesse. À tous les membres du « Rassemblement » d'avant la disparition d'Étienne Tshisekedi de faire également preuve de pareilles vertus.
Le régime de Joseph Kabila est un régime qui n'a plus que neuf mois de sursis. Réussir l'alternance à l'issue de la petite transition d'un an n'est-il pas un objectif tellement grand, que tous les membres du « Rassemblement » version 31 décembre 2016 devraient mettre une sourdine à certains états d'âme et autres frustrations passagères susceptibles de plomber la marche vers l'avènement d'un ordre nouveau tant attendu par des millions de Congolais ?
Ci-dessous, le texte intégral de la déclaration de monsieur Gilbert Kiakwama Kia Kiziki.
Et comme document d'archives, la vidéo sur la clôture de la conférence de Genval en juin 2016
Bruxelles, le 9 mars 2017
Cheik FITA(...)"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/09/gilbert-kiakwama-na-rejoint-laile-tshisekedi-lumbi-appelle-a-cohesion.html
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/09/joseph-olenghankoy-kiakwama-na-jamais-dit-quil-soutenait-camp-de-felix-tshisekedi.html
° http://www.radiookapi.net/2017/03/09/actualite/politique/rdc-la-radiation-de-katebe-katoto-de-lar-na-pas-deffet-selon-lui
° http://www.radiookapi.net/2017/03/08/actualite/politique/rdc-kyungu-wa-kumwanza-appelle-les-membres-du-rassemblement-sunir
"La MONUSCO appelle à l’unité du Rassemblement"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/09/actualite/politique/rdc-la-monusco-appelle-lunite-du-rassemblement
° http://www.lephareonline.net/accord-de-saint-sylvestre-monusco-poursuit-bons-offices-preservation/
"Crise au Rassemblement : Félix Tshisekedi va parler !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13059&rubrique=POLITIQUE
"Crise au Rassemblement : F. Tshisekedi, Lumbi, Fayulu et Lisanga font l’état des lieux"
° http://www.lephareonline.net/crise-rassemblement-f-tshisekedi-lumbi-fayulu-lisanga-letat-lieux/
"RD Congo :
Opposition politique : Tragi-comédie"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11553
"Ce qu’a été la réunion du Rassemblement cet après-midi à Kinshasa"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/09/qua-ete-reunion-rassemblement-cet-apres-midi-a-kinshasa.html
° https://soundcloud.com/politicordc/martin-fayulu-explique-les-dessous-de-la-reunion-du-rassemblement
"RDC: l’UNC appelle les leaders du Rassemblement à l’unité"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/09/actualite/politique/rdc-lunc-appelle-les-leaders-du-rassemblement-lunite
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Nangaa regrette la crise politique qui ne favorise pas l’évaluation du processus"
° https://actualite.cd/2017/03/10/nangaa-regrette-crise-politique-ne-favorise-levaluation-processus/
"RD Congo : l’Union européenne évoque de nouvelles sanctions en cas de non-respect de l’accord du 31 décembre "
° http://www.jeuneafrique.com/410034/politique/rd-congo-lunion-europeenne-evoque-de-nouvelles-sanctions-cas-de-non-respect-de-laccord-politique/
° http://www.jeuneafrique.com/410107/politique/rdc-she-okitundu-va-convoquer-lambassadeur-de-lue-a-kinshasa-reaction-a-menace-de-sanctions-de-bruxelles/
"Augustin Kabuya : « Notre main reste tendue pour ramener tout le monde dans le rang »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/10/actualite/politique/augustin-kabuya-notre-main-reste-tendue-pour-ramener-tout-le-monde
"L’unité retrouvée. Rassemblement : Félix Tshisekedi passe aux actes ! » "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13079&rubrique=POLITIQUE
"Rassemblement : le linge sale lavé hier à Limete – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207242&Actualiteit=selected
« Le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement a tenu hier jeudi 09 mars 2017 à la résidence de feu Etienne Tshisekedi, sur rue Pétunias, dans la commune de Limete, une réunion extraordinaire sous la direction de son président, Félix Tshisekedi, assisté du président du Conseil des Sages, Pierre Lumbi.
A cette occasion, Kitenge Yezu, président de la Commission chargé de l’enregistrement et de l’examen des candidatures à la présidence du Conseil des Sages, a présenté les précités officiellement à leurs pairs.
Pendant près de quatre heures, les participants ont procédé au nettoyage de leur « linge sale » et vidé les divergences liées à l’émergence du nouveau leadership incarné par les deux personnalités précitées.
L’ambiance était à la réconciliation, car l’on a enregistré la présence, dans cette cohabitation historique, des délégués de toutes les « composantes » du Rassemblement, notamment Martin Fayulu, Olivier Kamitatu, Christophe Lutundula, Delly Sessanga, Jean-Bertrand Ewanga, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, François Mwamba, Christopher Ngoy, Moni Della, Laurent Batumona, Bwasa bwa bu Tsumbu, etc.
Au terme de leurs échanges, les participants ont ficelé une déclaration commune, sous la signature de Félix Tshisekedi, leur président, que s’est chargée de lire Martin Fayulu, en qualité de rapporteur. Dans ce document, toutes les composantes du Rassemblement reconnaissent la légitimité de leur nouveau leadership. Par ailleurs, ils les prient de mener rapidement les tractations indispensables de la mise en place, par consensus, des animateurs d’autres structures, telles que la vice-présidence du Conseil des Sages, la Coordination des Actions et le Conseil de Discipline.
Les autres points examinés par Félix Tshisekedi et leurs alliés politiques concernent la relance des discussions autour de l’Arrangement particulier en vue de la signature diligente de cette annexe à l’Accord du 31 décembre 2016, l’insécurité récurrente aux quatre coins du pays, la clochardisation continue des masses laborieuses congolaises, etc.
Olenghankoy plus que jamais isolé
A la lumière de la cohésion retrouvée au sein du Rassemblement, la dissidence conduite par Joseph Olenghankoy pour le compte d’une faction de la Dynamique de l’opposition parait sans lendemain. Une défection de taille est à signaler dans ce camp, à savoir celle du patriarche Gilbert Kiakwama, qui a déclaré publiquement que le temps de la colère était révolu et que tous les sociétaires de cette méga-plate-forme devraient s’unir autour de Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi.
Selon des sources proches de la rue Pétunias, plusieurs frondeurs de la Dynamique ont appelé les deux nouvelles « Autorités morales » au téléphone pour leur exprimer la fin de leur rébellion et le retour au bercail, à formaliser officiellement dans les heures qui viennent ».
Dans la foulée, ce même journal publie le Communiqué de presse du Rassemblement« 1. Consécutivement à la restructuration de ces organes et à la désignation de leurs animateurs, les composantes du Rassemblement se sont réunies ce jeudi 09 mars 2017, sous la présidence de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président du Rassemblement, en la résidence du feu le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, d’heureuse mémoire.
2. Au cœur de ladite réunion, les composantes ont :
- Rendu un vibrant hommage à feu le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, initiateur du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ;
- Procédé à la présentation officielle et solennelle de Messieurs Félix-Antoine Tshisekedi et Pierre Lumbi, respectivement Président du rassemblement et Président du Conseil des Sages du Rassemblement;
- Ouvert le processus de désignation par consensus des autres animateurs aux postes actuellement vacants dans les organes du Rassemblement, notamment les trois postes de Vice-présidents du Conseil des Sages, du Coordonnateur des actions, de ses quatre Adjoints ainsi que de tous les membres de son Bureau. Le président du Rassemblement a été chargé de prendre tous les contacts nécessaires avec toutes les composantes à cet effet ;
S’agissant des défis politiques de l’heure, les composantes :
3. Réitèrent les engagements pris par tous les membres à la Conférence de Genval afin de relever le défis de l’Alternance et du Changement démocratique dans notre pays ;
4. Observent avec inquiétude, la détérioration des conditions de vie de la population ;
5. Condamnent la recrudescence de l’insécurité généralisée, des massacres, des tueries, des violations massives des droits de l’homme qui règnent sur l’ensemble du territoire national ;
6. Interpellent le pouvoir en place quant à sa responsabilité dans le blocage de la sortie de crise et le met en demeure de prendre conscience de la gravité de la situation politique actuelle qui conduit le pays inexorablement au chaos.
7. Le Rassemblement souligne que l’Accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain du 31 décembre 2016 est actuellement l’unique source de légitimité des dirigeants de toutes les institutions politiques de la République Démocratique du Congo, en ce compris le Président de la République ;
8. C’est pourquoi il exhorte toutes les parties prenantes à l’Accord à œuvrer pour sa mise en application intégrale et rapide ;
9. A cet effet, la Direction politique du Rassemblement prendra contact avec tous les partenaires concernés en vue de la finalisation et de la signature de l’Arrangement particulier dans le plus bref délai ;
10. Le Rassemblement encourage la CENCO à poursuivre sans désemparer, sa mission de bons offices ;
11. Le Rassemblement remercie la Communauté internationale pour son accompagnement soutenu apporté au peuple congolais dans son combat pour la démocratie, le respect des droits humains et l’Etat de droit ;
12. Le Rassemblement appelle tous les Congolais à ne point perdre espoir, à redoubler de vigilance et à se tenir prêts à répondre à ses mots d’ordre pour le triomphe des idéaux démocratiques auxquels le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba a consacré toute sa vie.
Fait à Kinshasa, le 09 mars 2017
(S) Pour le Rassemblement, Le Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo »"
"REUNISSANT HIER LES TENORS DU RASSEMBLEMENT AUTOUR DE LUI
LES TÉNORS DU RASSEMBLEMENT SE SONT RÉUNIS..."
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10733
"FÉLIX ET LUMBI FONT LEUR PREMIÈRE SORTIE ET COMPTENT LEURS TROUPES, KATUMBI APPELLE LES DISSIDENTS À REVENIR DANS LES RANGS"
° http://www.africanewsrdc.com/la-une/2017/03/09/felix-lumbi-premiere-sortie-comptent-leurs-troupes-katumbi-appelle-dissidents-a-revenir-rangs.html
"Face à l’impasse politique, une coalition militaire menace de restaurer la démocratie par les armes"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/03/09/face-a-limpasse-politique-coalition-militaire-menace-de-restaurer-democratie-armes.html
Huit ( mouvements politico-militaires opérationnelles dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Kasaï à l'est et au centre de la République Démocratique du Congo viennent de s'unir au sein de la Coalition de Mouvements pour le Changement, CMC.
Ce regroupement politique et militaire des rébellions actives dans ces parties de la RDC ont déclaré mettre fin à leur différends locaux en vue de combattre en commun la classe politique Congolaise (majorité et opposition) qui n’ont pas su respecter la constitution et dont les discussions pour trouver une issue à la crise actuelle n’aboutissent toujours pas.
Dans une interview exclusive accordée à Politico.cd, Jules Mulumba, porte-parole de la Coalition des Mouvements pour le Changement, CMC, indique vouloir unir les forces des groupes d’autodéfense et de mouvements rebelles patriotiques pour « libérer le Congo de la classe politique médiocre et corrompue », en s’appuyant notamment sur les adhésions des groupes armés hostiles au régime en place et en appelant la population à rejoindre cette lutte par l’application de l’article 64 de la constitution Congolaise (Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus, exerçant le pouvoir en violation de la constitution.)
Déjà quelques villages de la province du Nord-Kivu et Sud-Kivu sont déclarés sous occupation par cette rébellion, qui précise avoir réussi à obtenir l’adhésion à son action de la milice de Kamwena Nsapu dans les provinces issues du démembrement de l’ancien espace Kasaï.
Entretien
Politico.cd: Pouvez-vous nous parler de votre mouvement ?
Jules Mulumba: La Coalition de Mouvements pour le Changement est née du groupe Alliance des Patriotes pour la Restauration de la Démocratie au Congo, APRDC. Selon la genèse de ce mouvement, il a été mis en place par les mouvements résistants congolais. C’est à partir de 2011, lorsque le pouvoir en place a modifié la constitution sur le mode de vote au scrutin présidentiel que nous avons mis en place cette structure des résistants patriotes.
Début 2016, vous avez officiellement annoncé par des vidéos diffusées sur internet une lutte armée contre le pouvoir en place, pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
Le mouvement existe depuis janvier 2015. Avec la répression sanglante des manifestations contre la modification de la loi électorale, nous avons compris que Joseph Kabila et son régime continuent à s’entêter par la répression. On a compris que c’est en utilisant les mêmes armes qu’utilise le pouvoir que nous allons arriver à libérer ce pays. Sans assez de moyens, mais avec une détermination nous y parviendrons. Nous avons également observé les différentes tractations menées pour trouver une issue à la crise politique actuelle, notamment le dialogue politique de la cité de l’UA et le dialogue politique de la CENCO. Nous avons conclu que le pouvoir en place ne respectait pas ses engagements, et qu’il continue à multiplier des stratagèmes face à une opposition non solidaire. C’est ainsi que nous avons lancé la lutte armée car Kabila est venu au pouvoir par les armes et nous avons constaté qu’il en ressortira que par les armes.
Avez-vous déjà conquis des territoires en RDC ?
Nous avons plusieurs groupes armés du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri et du Kasaï Central qui se sont reliés à nous avec leurs grands espaces déjà conquis. Voilà pourquoi, on a même changer la dénomination de notre mouvement. Nous avons une branche politique qui est la Coalition des Mouvements pour le Changement et la branche militaire Forces de défense du peuple, FDP. Nous observons les bavures commises par le régime actuel et son armée et nous sommes en train de vouloir nous étendre sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Votre mouvement s’oppose à un gouvernement établi, ne craignez-vous pas d’être traité en tant que mouvement insurectionnel ?
C’est depuis le 20 décembre dernier que Joseph Kabila n’est plus président de la République Démocratique du Congo. À ce point là constitution de la République Démocratique du Congo est claire. On se considère comme un mouvement rebelle de libération car nous nous rebellons contre la dictature imposée par Joseph Kabila. Sa place n’est plus au palais de la nation.
Quel est le soutien que vous avez pour espérer mener à bon votre lutte ?
Notre premier soutien c’est la population, qui a manifesté et appelé le président Kabila à quitter le pouvoir à l’expiration de son second et dernier mandat. La communauté internationale est composée d’institutions respectueuses De textes. Nous sommes convaincus et nous l’appelons à soutenir notre lutte qui est une autre pour la libération et la préservation de valeurs qu’elle prône pour le salut de peuple Congolais qui lui restera reconnaissant de nous avoir aidé à restaurer la démocratie.
Quels sont les groupes qui font allégeance à votre coalition ?
Nous avons autant des groupes armés qui ont résisté contre le M23, contre le CNDP et ceux qui avaient résisté contre l’agression Ougandaise et Rwandaise sont membres de la coalition. Nominalement je peux vous citer quelques uns car la liste n’est pas exhaustive. Les Forces des Patriotes Congolais, la Forces de Défense des Intérêts du Peuple Congolais qui a autant contribuer à la débâcle du M23, le groupe rebelle Raiya Mutumboki, l’Alliance de Patriotique pour la Souveraineté au Congo de Janvier Karaili, qui résiste depuis le CNDP. Nous avons récemment reçu l’adhésion de la milice de Kamwena Nsapu. Et donc la lutte continue et aboutira par la victoire avec cet exaspération de la population Congolaise qui est fatigué du pouvoir.
Votre message
La nation est à péril, il est grand temps de la défendre comme nous l’a demandé Laurent Désiré Kabila, comme l’a fait Lumumba, comme l’a dit Mamadou Ndala. Aux politiciens, je vous appelle à quiter ces dialogues qui n’aboutissent à rien, à la diaspora de nous emboîter les pas, à la population de s’approprier cette lutte car il n’y a pas d’autres solutions à la crise actuelle outre la lutte politique et à la communauté internationale d’encourager cette lutte."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Lisez ou relisez, svp, à votre rythme ce rapport exhaustif sur la situation de notre pays, nous connaissons beaucoup de son contenu mais ainsi détaillé, il nous permet de faire notre propre point et d'en éclairer notre entendement sur les problèmes du pays et d'orienter au besoin nos actions...Surtout nos hommes politiques y gagneraient dans leurs programmes et leurs stratégies en général et pourquoi pas s'habilleraient d'une meilleure conscience de leur responsabilité dans l'impasse qui est celle de ce cher pays aujourd'hui !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC : ENJEUX ET PORTRAITS AUTOUR D’UN ENLISEMENT ÉLECTORAL
° http://www.grip.org/sites/grip.org/files/RAPPORTS/2017/Rapport_2017-2.pdf
Le 20 décembre 2016, la République démocratique du Congo aurait dû connaître le nom de son nouveau Président. Il n’en a rien été. Violée ou mal interprétée – les avis divergent –, la Constitution congolaise n’a pu, comme elle l’aurait dû, jouer un rôle arbitral sans équivoque dans le processus électoral présidentiel. Et pourtant, le moment aurait pu être historique.
Après de premières élections relativement libres et démocratiques en 2006, suivies d’un deuxième scrutin présidentiel en 2011 au résultat contesté, le départ du président Joseph Kabila au terme de ses deux mandats aurait pu être un signal démocratique fort, adressé non seulement à son successeur mais aussi aux nombreux autres chefs d’État africains concernés par une échéance constitutionnelle. Au contraire, l’acharnement de Joseph Kabila et de son entourage a brisé net l’élan de démocratisation et l’espoir d’un peuple de savourer pleinement les avancées démocratiques de son pays. Descendu une première fois dans la rue le 19 janvier 2015 pour manifester contre la réforme de la loi électorale, il a réitéré avec conviction son désir de changement les 19 et 20 septembre, et à nouveau le 20 décembre 2016, à Kinshasa et d’autres villes du pays. Chacun de ces appels citoyens au respect de l’ordre constitutionnel a été brutalement réprimé, causant la mort de dizaines de manifestants.
Ce non-respect de la Constitution est bien évidemment dénoncé par l’opposition, qui peine toutefois à s’organiser face aux multiples « pièges » tendus par Joseph Kabila.
C’est ainsi que, pour désamorcer la colère populaire et faire baisser la pression de la « communauté internationale », le pouvoir a consenti à négocier avec l’opposition politique et la société civile. Ceci a donné lieu à deux processus de « dialogue » : le premier avec une frange minoritaire de l’opposition, menée par Vital Kamerhe, le second incluant toutes les principales forces politiques congolaises, dont Étienne Tshisekedi. Ce dernier « dialogue » a abouti le 31 décembre à un nouvel accord de répartition du pouvoir, l’opposition obtenant notamment les postes de Premier ministre et de président d’un comité de suivi dudit accord, cette dernière fonction étant attribuée à Tshisekedi lui-même, alors que le mode de désignation du chef du gouvernement continuait à bloquer la mise en œuvre de l’accord. En contrepartie, le président Kabila – qui s’est enfin engagé à ne plus se représenter – est confirmé à son poste jusqu’au prochain scrutin, reporté à décembre 2017, simultanément à des élections législatives.
Mais cet accord, qui a bel et bien réussi à éviter que la RDC sombre dans le chaos sanglant redouté par de nombreux observateurs, est loin d’avoir réglé tous les problèmes et de garantir la tenue effective des élections d’ici la fin 2017.
En particulier, on imagine difficilement que l’État pourra les financer adéquatement, alors que le coût du processus électoral n’est pas inscrit dans le budget courant, un budget par ailleurs fortement réduit pour 2017 et équivalent à un quart de celui du Grand-Duché de Luxembourg, un pays plus de 200 fois moins peuplé que le géant d’Afrique centrale ! En outre, le décès subit de Tshisekedi est venu semer des doutes sur la solidité de l’accord, en particulier sur la capacité de l’opposition à maintenir une façade d’unité.
Pour faire le point sur ce dossier complexe, le GRIP publie le présent rapport, consacré aux principaux acteurs en présence, à des thématiques à prendre en compte pour toute analyse de la situation politique et à une synthèse du processus de dialogue entre les partisans de Kabila et ses opposants. La plupart de ces textes ont déjà été édités, entre novembre 2016 et janvier 2017, dans le format des « Éclairages » du GRIP, et sont republiés, le cas échéant avec une actualisation tenant compte des derniers événements.
Nous espérons que ce document, fruit d’un travail collectif de plusieurs chercheurs du GRIP et collaborateurs associés, pourra non seulement permettre au lecteur de mieux déchiffrer l’actualité récente, mais aussi d’avoir une meilleure conscience du contexte et des enjeux à l’œuvre dans un pays dont la démocratisation et une juste répartition de ses immenses ressources représenteraient un grand espoir pour toute l’Afrique.[…]"
Ce rapport a été réalisé par Georges Berghezan, Clément Hut, MarcelHéritier Kapitene, Michel Luntumbue, Pierre Martinot, Jean-Jacques Wondo Omanyundu et Marcel Yabili (tous chercheurs ou chercheurs associés au GRIP)
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Fred Bauma : « Que notre classe politique mette fin au débat ridicule de partage des postes, le pays souffre»
° https://actualite.cd/2017/03/13/fred-bauma-classe-politique-mette-fin-debat-ridicule-de-partage-postes-pays-souffre/
Devant The Oxford Union Society en Grande Bretagne, le 10 mars dernier, Fred Bauma, a non seulement brossé l’état de lieu du processus électoral et de la situation des droits de l’homme en RDC. L’activiste a surtout insisté sur la responsabilité de la jeunesse et de la classe politique eu égard à la crise actuelle. Juste après la conférence, ce membre de la LUCHA s’est confié à ACTUALITE.CD
On vous a vu l’université d’Oxford brosser la crise congolaise. C’était dans quel cadre ?
C’était sur invitation d’Oxford Union, connu pour la qualité des débats qu’elle organise et des nombreux intervenants qui sont passés par là. Le débat avait l’objectif de faire un état des lieux de la gouvernance en RDC et particulièrement du processus électoral et la situation des droits de l’homme. J’ai intervenu conjointement avec JD Stier, qui coordonne la campagne mondiale StandWithCongo et Robin Wright, actrice américaine.
Quel message avez-vous transmis?
Mon principal message, au-delà de faire l’état de lieu de la situation assez critique du pays, était de donner un message d’espoir et d’assumer le fait que c’est aux congolais d’écrire les belles pages de l’histoire de leur pays. C’est ce que nous essayons de faire au sein de la Lucha depuis cinq ans maintenant. C’était important de rappeler qu’au-delà du désespoir dû à la situation politique, économique et social catastrophique, cette jeunesse debout représente l’espoir pour un Congo nouveau. Leur flamme d’espoir résiste encore aujourd’hui à la répression violente du gouvernement.
J’ai également parlé du processus électoral et déploré le fait que notre classe politique dans son ensemble semble avoir oublié ce qui compte réellement pour le peuple en ce moment: des élections libre à la fin de cette année comme leur propre accord Le suggère. Il est temps que notre classe politique se reprenne et mette fin au débat ridicule de partage des postes alors que la situation du pays ne cesse de se détériorer et que des congolais sont tués chaque jour.
Militant pro-démocratie, Fréderic Winga Bauma, 27 ans, a été arrêté à Kinshasa le 15 mars 2015, lors d’une rencontre sur la bonne gouvernance. Il a été libéré après 18 mois et 15 jours de détention."
"Les évêques congolais s’inquiètent de l’enlisement de l’accord de cogestion de la transition"
° http://urbi-orbi-africa.la-croix.com/afrique/eveques-congolais-sinquietent-de-lenlisement-de-laccord-de-cogestion-de-transition/
° http://urbi-orbi-africa.la-croix.com/afrique/mort-detienne-tshisekedi-coup-dur-peuple-congolais-estime-leglise-catholique/
"Katumbi : "Sans l'accord de la saint-Sylvestre, Kabila n'a plus aucune légitimité"
° http://www.lalibre.be/actu/international/katumbi-sans-l-accord-de-la-saint-sylvestre-kabila-n-a-plus-aucune-legitimite-58c5b7cfcd705cd98de80a3e
UNE RENCONTRE SIGNÉE HUBERT LECLERCQ Publié le dimanche 12 mars 2017 à 22h43 - Mis à jour le lundi 13 mars 2017 à 06h39
EXCLUSIF
INTERNATIONAL Moïse Katumbi est l'un des principaux opposants au président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Un opposant contraint à l'exil depuis près de dix mois (« c'est très long ») et une condamnation à trois ans de prison pour un dossier pour le moins douteux de spoliation d'un immeuble.
Depuis le 31 décembre et les accords de la saint-Sylvestre entre la majorité présidentielle et le Rassemblement (réunion de 9 plate-formes de l'opposition) sous l'égide de l'Eglise catholique congolaise, tout semble en place pour que le pays puisse enfin se diriger vers la première alternance démocratique au sommet du pouvoir. Sauf que depuis 70 jours, tout est au point mort. Pas la moindre virgule de cet accord n'a sorti ses effets et le décès, le 1er février dernier d'Etienne Tshisekedi, leader incontesté de ce Rassemblement, a encore compliqué la donne.
Rencontre :
Monsieur Katumbi, pensez-vous que cet accord de la saint-Sylvestre sera un jour d'application ?
"Personnellement, je veux croire en cet accord. Que les choses soient dites clairement, ce sont le président de la République et la majorité présidentielle qui font tout pour bloquer le processus. Mais ils ne doivent pas perdre de vue que si cet accord n'est pas appliqué, Joseph Kabila n'est plus légitime. Son dernier mandat s'est terminé le 19 décembre. C'est de cet accord de la saint-Sylvestre qu'il peut tirer sa petite légitimité pour prolonger un peu son maintien au pouvoir."
Quels sont les moyens dont vous disposez pour contraindre la majorité présidentielle à appliquer cet accord ?
"On ne veut pas le chaos dans le pays mais Kabila et les siens nous y emmènent tout droit. Nous, si vous voulez bien regarder toutes les négociations de ces derniers mois, vous constaterez qu'on a tout fait pour éviter ce chaos, pour éviter la confrontation. On n'est pas des demandeurs d'emploi qui se sont assis à la table des négociations pour décrocher un job. On veut sauver le peuple congolais. On ne va pas se laisser balader par le président, on va se réunir avec le Rassemblement et on va fixer une date butoir à la majorité présidentielle pour l'application de l'accord de la saint-Sylvestre... Vous savez, aujourd'hui, on sait ce que trame le clan Kabila. Lors de la réouverture de la session parlementaire, certains députés ont été chargés de lancer un projet pour l'organisation d'un référendum. Ce qui est explicitement interdit dans l'accord de la saint-Sylvestre. Cela indique donc clairement que la majorité ne veut pas appliquer ce texte et veut passer en force. On n'est pas dupe."
Que comptez-vous faire si ce scénario se produit?
"On appellera le peuple congolais à barrer la route à ces gens et à leur projet. On demandera l'application de l'article 64 de la Constitution qui dit que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la Constitution. Plus aucun élu n'est légitime dans notre pays puisque tous les délais pour le renouvellement des fonctions électives ont été largement dépassés, nous sommes donc bien dans ce scénario décrit par l'article 64. Mais nous demanderons que ce mouvement se fasse pacifiquement. Il y a déjà eu beaucoup trop de Congolis qui ont été tués par ce pouvoir."
Jusqu'ici, le pouvoir en place ne s'est pas montré très sensible à ces menaces ?
"On a le sentiment qu'il considère le fait que l'on s'assoit à la table des négociations comme une faiblesse. Mais ce n'est pas le cas. Je me répète, le Rassemblement veut, exige même, la fin des souffrances pour le peuple congolais. Nous sommes devenus le peuple le plus pauvre du monde. Même le sud-Soudan est mieux loti que nous. C'est inacceptable et cela va empirer si le pouvoir s'obstine. Comment voulez-vous faire venir des investisseurs sérieux dans un tel environnement, les institutions internationales ne suivront plus. Le pays est au bord de la faillite. Le gouvernement va faire tourner la planche à billets, l'inflation sera terrible et les Congolais souffriront encore un peu plus. Je ne sais pas comment l'Etat va payer les fonctionnaires dès le mois d'avril. Le seul responsable de cette situation, c'est Joseph Kabila et quelques-uns de ses caporaux dont certains étaient déjà en place sous Mobutu avant de fuir quand la situation est devenue désespérée. Le scénario pourrait fort bien se répéter dans un avenir pas si lointain."
Ces dernières semaines, des tensions sont apparues au sein du Rassemblement?
"Beaucoup de choses ont été dites. Je constate qu'aujourd'hui nous avons un président du Rassemblement en la personne de Félix Tshisekedi et un président du comité du suivi de l'accord avec Pierre Lumbi. Les choses se sont mises en place. Il a fallu se restructurer après la perte d'Etienne Tshisekedi. C'est un géant qui est parti, mais on a pu trouver une solution et repartir de l'avant grâce à des négociations en interne. C'est le jeu démocratique. Les noms de Félix Thisekedi et de Pierre Lumbi sont sortis de ces négociations et je félicite tout le Rassemblement pour être parvenu à ce compromis."
Certains vous ont quitté ?
"Ils ont été beaucoup trop impatients. Ils ont oublié que le Rassemblement ce n'était pas un ensemble d'individus mais bien des plate-formes. Ceux qui ont signé l'accord lors du conclave de Genval, qui a donné vie au Rassemblement, l'ont fait pour le compte des plate-formes, pas en leur nom. S'ils quittent la plate-forme, ils n'emmènent pas la signature avec eux."
Pensez-vous sérieusement que le président Kabila mettra en oeuvre les accords de la saint-Sylvestre ?
"Il doit comprendre qu'il n'a plus le choix. Il lui reste une petite fenêtre pour quitter le pouvoir grâce au travail des évêques de la Cenco. S'il ne saisit pas cette dernière opportunité, ce sera terrible pour lui et il sera seul. Tous les autres qui le suivent aujourd'hui vont l'abandonner. Tous les jours, je reçois des coups de fil des membres de la majorité. Des membres importants qui me disent qu'ils ne sont pas d'accord avec le président et qu'il faut sauver le pays. C'est pour cela que je sais qu'il sera vite lâché et que le Congo sera là après Kabila. Ce n'est pas la fonction qui est importante, c'est l'Etat."
Comptez-vous présenter la candidature de Félix Tshisekedi pour le poste de Premier ministre tel qu'évoqué dans l'accord de la saint-Sylvestre ?
"Evidemment. Il y a un consensus chez nous et il y a le courrier qu'Etienne Tshisekedi avait envoyé pour qu'il soit remis aux évêques. Dans les tout prochains jours, le duo composé de Pierre Lumbi (président du conseil des sages ) et de Félix Tshisekedi (président du Rassemblement) ira remettre ce nom au président Kabila, comme demandé par ce dernier aux évêques."
Le président Kabila, lui, pourrait refuser cette candidature ?
"Non ! Il n'est plus en mesure de refuser. L'accord de la saint-Sylvestre ne laisse pas cette marge au président. N'oubliez pas que c'est de cet accord qu'il tire sa petite légitimité".
La présidentielle en 2017, vous y croyez toujours ?
"Bien sûr. La Ceni a déjà enregistré près de vingt millions d'électeurs. Soit près de la moitié du corps électoral. En juin, tout peut être fini. Le pouvoir a fait accélérer le processus, non pas pour la présidentielle mais pour le référendum qu'il veut organiser."
Après, il faut encore organiser le scrutin. Cela a un coût. L'Etat congolais aura-t-il les moyens ?
"Je sais que l'actuel gouvernement affirme que le pays n'a pas les moyens d'organiser ces élections. C'est encore une manoeuvre pour tenter de modifier le système électoral et passer au suffrage indirect. Le président serait ainsi élu par les députés. Je mets en garde ces députés, ils doivent savoir que le peuple ne veut pas se faire voler son scrutin. Il veut élire son prochain président. Qui plus est, les députés en place ne sont plus légitimes, leur mandat est arrivé à échéance, comme celui du président. Donc, pour en revenir à votre question, oui, l'Etat congolais peut et va organiser ces élections. On va contribuer à l'organisation des élections. Les Congolais qui ont les moyens ouvriront largement leur portefeuille, le peuple se mobilisera pour donner ce qu'il peut, même 50 cents. C'est un message à envoyer à la communauté internationale pour lui montrer la détermination de tout un peuple. Avec un tel message, elle nous soutiendra, je peux vous le garantir. Chaque semaine, je suis dans les avions. Je parcours le monde à la recherche de soutiens pour le scrutin et pour l'après scrutin. Si on a l'alternance, en deux ou trois mois, on peut changer le visage du pays et mettre un terme à toutes ces tueries derrière lesquelles on retrouve la main du pouvoir. Cela doit cesser. Mon pays n'est pas une boucherie. Aucun peuple n'a le droit de souffrir comme souffre le peuple congolais. Ces voyages portent leurs fruits. La communauté internationale a compris qu'il y avait une forte opposition au Congo, qu'elle est crédible et qu'elle n'est pas là pour chercher un poste et les dollars. On voit que le regard change aux quatre coins du monde.""
° https://actualite.cd/2017/03/13/katumbi-kabila-sera-vite-lache-et-le-congo-sera-la-apres-lui/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/13/moise-katumbi-on-demandera-lapplication-de-larticle-64-de-constitution.html
"André Atundu: « le Président va prendre les mesures qui si’mposent si le Rassemblement persiste à bloquer l’accord »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/12/andre-atundu-president-va-prendre-mesures-simposent-rassemblement-persiste-a-bloquer-laccord.html
"En Guinée, Félix Tshisekedi évoque avec Alpha Condé la crise en RDC"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170313-guinee-opposant-congolais-felix-tshisekedi-rencontre-president-conde
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/le-president-guineen-sollicite-dans-la-resolution-de-la-crise-politique-en-rdc
° http://7sur7.cd/new/2017/03/flash-apres-conakry-felix-tshisekedi-a-bamako-pour-rencontrer-le-chef-de-letat-malien/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/apres-jacob-zuma-felix-tshisekedi-evoque-la-crise-congolaise-avec-le-guineen-alpha-conde/
"Après la fronde, le retour un à un
° https://actualite.cd/2017/03/12/rassemblement-apres-fronde-retour-a-dossier/
Frustration, énorme orgueil, favoritisme, intérêt personnel. L’onde de choc se sera répandue sur un rayon qui dépasse largement la sphère congolaise. Effet négatif sur l’Acte d’engagement de Genval qui avait en ligne de mire la date fatidique du 19 décembre 2016. Élan de réalisme ? Peut-être de pragmatisme aussi, au terme de l’Accord de la Saint Sylvestre.
Récemment, le Rassemblement a volé en éclat sous le regard triste de la population congolaise, au point de mettre le camp du pouvoir en position de » donneur de leçon ». Avant l’épisode, la grandeur de la plateforme faisait tout simple rêver plus d’un congolais désireux du « changement ». Dernier coup de maître d’Etienne Tshisekedi, opposant historique qui parachevait ce qu’il qualifiait lui-même comme son « dernier combat » en 2011 avant la tenue des élections dont il s’est considéré vainqueur jusqu’à la fin de ses jours.
Le Rassemblement des forces sociales et politiques acquises au changement (RASSOP) aura marqué ce qu’a été la fin d’une vie de lutte politique pour Etienne Tshisekedi. Pourtant, 40 jours seulement après sa mort, le dernier fruit du combat du sphinx de Limeté bat de l’aile.
Spectacle pour le moins ahurissant. Raison principale: une guerre de positionnement. Les ambitions des uns et des autres mises à nu. Favoritisme pour les uns et méfiance pour les autres. Bref, une étape qui a laissé penser (pendant plusieurs jours) que l’avenir du Rassemblement ne sera désormais plus le même avec la mort de son autorité morale. Soit ! Ça ne sera carrément plus aussi facile que ça. Certains observateurs se sont même permis d’annoncer la fin prochaine de ce regroupement politique dans sa forme connue.
Tout est parti de la restructuration de la plateforme. D’abord annoncée et ensuite réalisée par les différentes composantes signataires de l’Acte d’engagement.
Quand les politiques font la sourde oreille
Le décès d’Etienne Tshisekedi pose un problème de succession à la tête du Conseil des Sages. Ce poste stratégique ouvre la voie à la présidence du Comité national de suivi de l’accord politique du 31 décembre 2016, mais pas que. Il y a aussi ce poste. « Président du rassemblement ». Mais voilà, c’est presque impossible de trouver une personne qui aura le même charisme politique, la carrure et l’aura de Tshisekedi. Le remplacer relève presque de l’impossible, du coup, c’est la bataille. L’UDPS et le G7 trouvent vite l’astuce: restructurer pour éclater les prérogatives dévolues au « Sphinx » en présidence du Rassemblement et présidence du Conseil des Sages. ça fait deux. Deux présidences. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Vite, Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi sont désignés. Seulement, cette restructuration n’est pas du goût de tous. Cela offusque essentiellement les membres d’une frange de la Dynamique de l’opposition, déjà en proie à une division interne. Olenghankoy et ses pairs crient au putsch et se désengagent. Olenghankoy, lui, se considère comme l’héritier politique du sphinx de Limeté.
Le camp des « anti-restructuration » désigne à son tour Joseph Olenghankoy comme Président du Conseil des Sages. Bruno Tshibala membre de l’UDPS, fidèle à Tshisekedi jusqu’à ses derniers jours le soutient. L’UDPS considère cet acte comme une « auto-exclusion » de l’homme politique.
Retour à la pointe des pieds…
Le ciel semble de plus en plus s’éclaircir depuis quelques jours au Rassop. Du moins, pour la branche pro-restructuration qui compte chaque jour des retours et pas de moindre. Le premier à entrer en scène est Lisanga Bonganga, Coordonateur des Alliés d’Etienne Tshisekedi qui sera très vite rejoint par le G14. Place, en suite, à Gilbert Kiakwama, modérateur de la même aile de la Dynamique que Joseph Olenghankoy. Il a annoncé à son tour son soutien à Félix Tshisekedi. On réalise du quel côté ( des deux franges) la balance a décidé de se pencher.
Le parti Orange, dirigé par Fiyou Ndondoboni a lui aussi annoncé avec faste son retour à Limeté après une tournée de médiation qui a vu s’asseoir sur une même table Félix Tshisekedi, Freddy Matungulu et Gilbert Kiakwama. C’est presque un tandem, dirait-on ! Il révélera très vite son secret. Mais quand les 3 hommes jurent urbi et orbi sur l’unité du Rassemblement, l’arrière plan de la photo semble être révélé. Reste plus que l’indéboulonnable et téméraire Olenghankoy, galvanisé par le soutien de Bruno Tshibala, « auto-exclu » de l’UDPS qui ne reconnaît à personne le droit de lui imposer ce nouveau statut.
Le président de FONUS, qui, hier encore sur son compte Facebook, considérait comme des « putschistes de Limeté » la frange Tshisekedi-Lumbi, semble ne pas vouloir fléchir. Olenghankoy, aucune concession, vraiment ?
Le 7 mars dernier, il devait rencontrer Félix. Rencontre avortée. Olenghankoy sera sans doute la carte à jouer pour la réunification totale du Rassemblement. Aujourd’hui le regard et l’espoir du peuple dirigés vers cette plateforme. L’unité du rassemblement.
Plus ça traîne, plus la mise en oeuvre de l’accord traîne.
Plus ça traîne, plus les mois passent, plus l’organisation des élections semble incertaine.
Plus ça traîne, plus la situation politique reste assez floue,
Plus ça traîne, plus Joseph Kabila ne perd vraiment rien.
Entre-temps, Félix Tshisekedi ne boude pas, le retour des frondeurs, un à un…"
"Le Rassemblement met en demeure le pouvoir"
° http://lepotentielonline.com/
"Fred Bauma : « La priorité doit être le retour à l’ordre constitutionnel par les élections cette année »
° https://actualite.cd/2017/03/13/fred-bauma-priorite-etre-retour-a-lordre-constitutionnel-elections-cette-annee/
Fred Bauma, militant au sein du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), estime que la priorité politique aujourd’hui devrait être le retour à l’ordre du constitutionnel.
Il l’a dit dans une interview accordée à ACTUALITE.CD ce lundi 13 mars 2017.
« Le retour rapide à l’ordre constitutionnel devrait être la priorité de la lutte aussi bien de la société civile que de l’ensemble de la classe politique. Ce retour rapide doit se faire par des élections crédibles cette année. La CENI se doit de publier un calendrier effectif et réaliste et un budget des élections présidentielles et législatives pour permettre à tous de se mobiliser pour les élections. Le débat aujourd’hui devrait être autours des idées et des projets de société plutôt que sur le partage des postes, » a dit cet activiste.
Pour Fred Bauma, l’autre priorité devrait être la recherche d’une solution durable pour mettre fin aux massacres au Nord Kivu et dans le Kasaï.
« Mais j’ai bien peur que ce Gouvernement ne soit capable d’apporter une quelconque solution à ce problème, » a-t-il ajouté.
Militant pro-démocratie, Fréderic Winga Bauma, 27 ans, a été arrêté à Kinshasa le 15 mars 2015, lors d’une rencontre sur la bonne gouvernance. Il a été libéré après 18 mois et 15 jours de détention."
"Billet (politique fiction). Démission du Premier Ministre congolais Samy Badibanga afin de..."
° http://www.cheikfitanews.net/2017/03/billet-politique-fiction.demission-du-premier-ministre-congolais-samy-badibanga-afin-de.html
"La justice congolaise malade du pouvoir politique"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11559
"GUTERRES VEUT RENFORCER LA PRÉSENCE POLICIÈRE DE L'ONU EN RDC"
° http://www.izf.net/afp/guterres-veut-renforcer-presence-policiere-lonu-en-rdc
° http://www.bbc.com/afrique/region-39242663
° https://actualite.cd/2017/03/13/mende-renforcement-quantitatif-de-monusco-ne-va-rien-resoudre/
"Une action immédiate est nécessaire pour garantir la transition démocratique en République démocratique du Congo"
° http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20170303IPR65070/rdc-une-action-imm%C3%A9diate-n%C3%A9cessaire-pour-garantir-la-transition-d%C3%A9mocratique
"Conclusions du Conseil sur la République démocratique du Congo"
° http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2017/03/06-conclusions-congo/
"J.C Katende : « Les Etats-Unis sont prêts à imposer des nouvelles sanctions »"
° https://actualite.cd/2017/03/13/j-c-katende-etats-unis-prets-a-imposer-nouvelles-sanctions/
" RDC : le gouvernement exclut l’option d’inhumer Tshisekedi dans un site urbanisé habité"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/10/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-exclut-loption-dinhumer-tshisekedi-dans-un-site
° https://actualite.cd/2017/03/13/kinshasa-gouvernement-provincial-promet-dempecher-linhumation-de-tshisekedi-a-limete/
° https://actualite.cd/2017/03/13/mgr-mulumba-depouille-de-tshisekedi-sera-rapatriee-a-lissue-de-travaux-a-limete/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/suite-au-refus-du-pouvoir-dacceder-a-la-requete-de-ludps-vers-linhumation-detienne-tshisekedi-a-bruxelles/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/12/ludps-va-enterrer-de-force-tshisekedi-a-limete-travaux-commencent-semaine-prochaine.html
"RD Congo, État en faillite : Incapable d'enterrer Étienne Tshisekedi"
° http://www.cheikfitanews.net/2017/03/rd-congo-etat-en-faillite-incapable-d-enterrer-etienne-tshisekedi.html
"Loseke : "Le corps du président Tshisekedi est séquestré à Bruxelles""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11560
"La démocratie selon l’Opposition
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/11/democratie-selon-lopposition.html
Ils sont politiciens, ils veulent développer le Congo, ils sont opposés au Pouvoir et, ils sont démocrates, à leur manière: bienvenue chez les opposants congolais.
OK. Je mets quasiment ma tête à couper en prenant une telle encoignure de jugement, dans un contexte politique aussi escarpé et où l’union de l’opposition, qui peut se targuer d’être en accord une opinion publique majoritaire, est sacrée. Toute voix, toute personne qui oserait ainsi critiquer ce camp des politiciens de l’opposition mérite Golgotha, sans jugement aucun. Mais, voilà, nous sommes les descendants de Mvuluzi, de Kimpa vita, pour reprendre la cadence mollement entonnée par le président Kabila l’année dernière… nous sommes donc des têtus, comme la vérité, nous frappons là où ça fait mal. Sinon, Lumumba serait finalement lapidé par des villageois, alors qu’il tentait de s’enfouir. Alors, crucifiez-moi!
Mais avant, laissez-moi vous parler de la démocratie. Loin de sa définition initiale empruntée, via le bas latin democratia, au grec ancien δημοκρατία, demokratía, dêmos (« peuple »), kratos (« pouvoir »), veut ici, c’est-à-dire au pays de Simon Kimbangu, signifier tacitement: la dictature du plus grand nombre, à condition de prouver que l’on est majoritaire.
Ainsi, ce que les Zaïrois ont découvert un certain 1er novembre 1980, jour de la publication de la Lettre ouverte des treize Parlementaires adressée au Président Mobutu, jour même de l’éclosion de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS); la démocratie, allait devenir, comme elle a prouvé sous d’autre cieux, un idéal commun. La voie royale pour le développement de tout un peuple, celle de son salue. 36 ans après, le Zaïre devenu République démocratie du Congo poursuit son long et laborieux apprentissage à cette pratique que les athéniens Solon ou Thémistocle ont payé de leurs vies pour la voir perdurer.
A la mort d’Étienne Tshisekedi, symbole même de cette quête, le pays entier étrille ses plaies, tout en s’interrogeant sur ce qui en reste. Logiquement, les défenseurs de cette pensée pure devraient être de l’Opposition. Ceux qui, dans une guerre sans merci, tentent de barrer la route aux machiavéliques plans des Kabilistes, qui chercheraient à engloutir les efforts de nos paternels idéalistes.
Néanmoins, si le Robert définit l’Opposition dans son contexte politique comme étant l’ensemble des mouvements qui contestent les décisions des détenteurs du pouvoir, au pays de Nzinga-Nkuwu, les choses ne sont pourtant pas si simples. Car, entre-temps, comme l’explique le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba, dans un article paru dans son journal LE SOFT INTERNATIONAL en février dernier, une pratique de « blanchisserie », la Méthode Kengo wa Dongo, de ceux qui passent par le pouvoir et se sanctifient en devenant opposant, est à la mode, au point où nous avons même des opposants qui le restent tout dirigeant; Samy Badibanga n’osera pas me contredire.
A chacun son opposant
Revenons sur la démocratie. J’en parle parce qu’aucun d’entre vous n’a échappé au spectacle à la Ok Corral [lire dans mon éditorial de la semaine dernière ici] que le Rassemblement des opposants nous a livré. Orpheline d’Étienne Tshisekedi, cette coalition a systématiquement traversé une fièvre tantôt naturelle, tantôt favorisée par des « tireurs de ficelles », pour reprendre l’expression à Vital Kamerhe.
En prenant de la hauteur face à cette chicane qui n’est que la partie visible l’iceberg du Titanic congolais, la vraie question, le vrai problème reste néanmoins la pratique de la démocratie en tant que telle, même chez les opposants. On se rappellera que Raphaël Katebe Katoto ou encore Gilbert Kiakwama, Joseph Olenghankoy, ne criez pas, manipulés ou non par Kabila posent un problème qui reste réel: leur droit de dire non. Ce qui ne semble visiblement pas acquis dans la classe politique congolaise, bien que se disant démocrate, encore moins dans l’opposition.
Samy Badibanga a été viré de l’UDPS pour avoir dit non. Avant lui, même après lui, la valse des départs dans les partis politiques tant au pouvoir que dans l’opposition est caractérisée par cette capacité allergique des dirigeants politiques à entendre un autre avis que les leurs. A double tranchant, cette pratique a vu naître des opposants tels que Vital Kamerhe, Moïse Katumbi, Pierre Lumbi, Olivier Kamitatu… tous transfuges, comme Étienne Tshisekedi en son temps, du Pouvoir. Malheureusement, force est de constater que ni Étienne Tshisekedi, encore moins les Kamerhe et Katumbi n’ont visiblement compris la leçon. Une fois aux commandes, ses opposants fabriquent à leur tour d’autres opposants. A tort ou à raison, le phénomène Wenge, du nom de cet orchestre qui symbolise à lui seul la dislocation en RDC, est de mise.
Après les départs de ses proches comme Claudel Lubaya ou Jean-Bertrand Ewanga, avec qu’ils avaient plus que de liens de collaborateurs politiques, Vital Kamerhe doit faire face à des nouvelles dissidences au sein de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC). De son côté, Moïse Katumbi ne peut plus prendre son thé en famille et regarder ainsi son propre frère Raphaël Katebe Katototo dans les yeux. Au rang des explications, Vital Kamerhe serait victimes « d’attaques politiques », tout comme Moïse Katumbi. Ceux qui partent, arguent un manque de « démocratie ». Un manque qu’ils ne combleront pourtant pas à leur tour.
La politique étant une affaire essentiellement basée sur la trahison, ceci ne rend non plus la vie facile à ces leaders, peu importe leur bonne volonté. Au final, nous sommes devant une instrumentation tant des lieutenants que des dirigeants, tant des adversaires que même du côté de la population qui ne cesse d’opposer ses leaders. A l’UDPS par exemple, au nom de la succession préférée de Félix Tshiskedi à la place de son père, Bruno Tshibala, une pièce maîtresse de ce parti de l’opposition est débarqué comme une vulgaire tumeur. A tort ou à raison bien-sûr. La culture de l’élection, celle du vote est presqu’inexistante, tant du côté des partis politiques où les fils succèdent à leurs pères, dans des congrès où les voix discordantes sont muselées. A presque croire que tous ces leaders prennent leurs cours
Du côté du Pouvoir.
A la Majorité, l’Opposition semble simplement dire: « écartes-toi et laisses-moi la place ». Le Pouvoir lui rétorquerait : « tais-toi », au peuple, ils disent ainsi : « cause toujours ».
La démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple. Quête suprême censée empêcher la destruction de notre pays, elle doit à tout prix poursuivre son évolution pour devenir une pratique courante dans le quotidien de chaque Congolais. Si Joseph Kabila a souvent pêché dans la pratique de celle-ci, l’opposition en République démocratique du Congo ne peut malheureusement prétendre faire mieux. L’opinion publique encore moins. La culture du débat est reléguée au simple fait que l’on est applaudi lorsque l’on exhibe une idée qui va dans le sens de son raisonnement. Chacun accuse l’autre de le manipuler, oubliant d’écouter les voix antinomiques qui, parfois, ne réclament que de l’être. La démocratie tant du côté du pouvoir que de celui de l’opposition, et même du côté de l’opinion publique a des progrès à faire."
"France: les Affaires étrangères refusent de recevoir She Okitundu, Minaku à la rescousse
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/11/france-affaires-etrangeres-refusent-de-recevoir-she-okitundu-minaku-a-rescousse.html
Le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a été reçu par son homologue français à Paris, après que le ministre français des Affaires étrangères ait refusé de recevoir son homologue congolais.
Selon Paris Match, Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères a récemment refusé de recevoir son homologue congolais, Léonard She Okitundu en visite en Europe le mois dernier.
« La majorité présidentielle n’arrête pas de renvoyer la balle dans le camp de l’opposition, alors que c’est le camp Kabila qui bloque », nous confie un proche du ministre français des Affaires étrangères, fait allusion à la situation de blocage dans les discussions autour de l’arrangement particulier sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
« Il faut que le camp Kabila comprenne l’urgence de débloquer la situation, dit-on au Quai d’Orsay, et qu’un gouvernement de transition soit nommé avec un premier ministre présenté par le Rassemblement » , affirme PARIS MATCH dans un article publié vendredi.
Alors que l’Union Européenne a menacé de sanctionner les autorités congolaises si l’accord signé le 31 décembre entre la Majorité et l’Opposition n’est pas appliqué, le ministère français des affaires étrangères, toujours d’après le média français, affirme: « Elles [les sanctions] seront actionnées si le blocage persiste ».
Ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, Léonard She Okitundu a effectué en février dernier une tournée en Europe où il a été notamment reçu par son homologue belge, Didier Reynders.
Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale a été dépêché dans la foulée pour « clarifier » la situation. Il a été reçu avec par Claude Bartolone, son homologue français le 08 mars à Paris. Les deux hommes ont évoqué les activités de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (dont Minaku est le président en exercice), avant de se pencher sur la crise politique à Kinshasa, renseigne notamment Jeune Afrique.
« Pas de panique ! L’objectif reste d’organiser ce scrutin dans le délai imparti. Et s’il y a des contraintes, nous avons déjà prévu de trouver une solution en nous appuyant sur l’évaluation de la Ceni, du gouvernement et du Conseil national de suivi de l’accord [qui sera dirigé par un membre de l’opposition] », a fait valoir Aubin Minaku, cité par le magazine panafricain.
Toujours selon Jeune Afrique, le chef de la Majorité Présidentielle s’est ensuite rendu à Bruxelles, le 9 mars, pour poursuivre cette opération de « clarification » avec des partenaires européens, l’UE ayant brandi la menace de nouvelles sanctions à l’encontre de proches de Kabila. Il s’est notamment entretenu avec le député européen Louis Michel, membre du comité politique, et Koen Vervaeke, directeur de la diplomatie européenne pour l’Afrique."
Compatriotiquement!
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Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"RDC post accord : Une rhétorique creuse et irresponsable – Tribune de Cécile Kyenge"
° https://actualite.cd/2017/03/15/rdc-post-accord-rhetorique-creuse-irresponsable-tribune-de-cecile-kyenge/
Dans une tribune envoyée exclusivement à ACTUALITE.CD, l’eurodéputée Cécile Kyenge analyse le jeu politique congolais après la signature de l’Accord du 31 décembre. De l’arrangement particulier aux manœuvres des uns et des autres pour retarder la mise en œuvre de ce compromis politique, Cécile Kyenge n’a pas mâché ses mots.
Tribune.
Depuis les accords de la Saint Sylvestre, salués par tous, la RDC est rentrée des plus belles dans la rhétorique intellectualiste, purement abstraite et peu concluante. On assiste désormais à un combat discursif qui, moyennant des concepts creux, autorise les uns et les autres à élaborer des interprétations les plus surprenantes des textes de l’accord qui paraissaient pourtant si clairement énoncés.
Face à des dignitaires du régime en place, venus à Bruxelles pour des raisons certainement valables, nous avons à peine retenu nos émotions, tellement elles étaient sollicitées. L’argumentaire gouvernemental confectionné pour essayer de justifier le renvoi sine die de l’application des accords du 31 décembre frisant en effet, de temps en temps, un mélange du grotesque et du ridicule.
Selon les propos du fondé du pouvoir de l’instance faîtière de l’Assemblée nationale, par ailleurs dirigeant de premier ordre de la majorité présidentielle, le principal point d’achoppement qui fait trébucher les accords, c’est le « nom » du titulaire de la Primature. Que l’accord ait stipulé que le Premier Ministre serait indiqué par le camp adverse, notamment par le Rassemblement, l’exposant gouvernemental ne le dément pas. Mais « nous avons demandé que le rassemblement présente 10 noms afin que nous puissions choisir un nom parmi les 10 », dira-t-il sans hésitations. Le choix du premier Ministre semblait donc devoir s’opérer à travers une espèce de tirage au sort présidentiel. Puisque le Rassemblement s’entête à ne présenter qu’un seul nom, « nous leur avons demandé d’en présenter trois. Nous en sommes à ce point, depuis 3 mois ». Félicitation !
Entre nous députés européens, nous-nous attendions que la rencontre du dignitaire congolais fût caractérisée par une présentation de haute facture sur leur habilité à résoudre la crise qu’elles ont contribué à faire naître. Nous avons par contre été projetés, pieds et poings liés, dans la pitoyable représentation d’une espèce de querelle entre adolescents récalcitrants, rivalisant d’entêtement. Un jeu d’autant plus inconscient qu’il met en danger l’avenir d’un pays de plus de 80 millions d’habitants, aujourd’hui livrés à l’insécurité.
Dix noms, ou seulement trois noms, ou finalement un seul nom pour la primature, ça peut être un jeu intéressant, mais on devrait se douter du fait qu’une telle discussion compromet irrémédiablement la dignité des interlocuteurs, qui paraissent engagés dans un jeu de dupes.
Dans les rues de Kinshasa, les populations savent si bien qualifier ces actes lorsqu’elles disent : « on veut rouler tout le monde dans la poussière » ! C’est bien ça la sensation que certaines explications provoquent. Tenez : l’accord de la Saint Sylvestre que les politiciens congolais ont signé devant les évêques n’était qu’un « accord cadre », qui aurait nécessité des arrangements particuliers pour sa mise en œuvre. Bien sûr, les arrangements particuliers, ce sont de nouveaux accords, à définir sur les accords précédents, pour lesquels les politiciens congolais ne sont plus totalement d’accord. Le pays se trouve ainsi obligé à assister à un exercice sémantique acrobatique, qui n’est pas sans rappeler les interminables disputes sophistes d’antan, débouchant sur des apories. Mêmes les plus intelligents en sortent paralysés, incapables d’y comprendre quoi que ce soit.
En ce début d’année, moment où dans tous les pays démocratiques, les gouvernants sont aux prises avec la définition des modalités d’exécution des budgets annuels, pour le développement et le bien-être de leurs citoyens, les autorités congolaises se passionnent de la scolastique constitutionnaliste dont le caractère autoréférentiel la rend imperméable aux vrais besoins des citoyens.
Les accords de la Saint Sylvestre, avons-nous appris, étaient basés sur un principe : « on devait les appliquer tout en respectant scrupuleusement la Constitution congolaise ». Telle est la position singulière des dirigeants de la RDC face aux députés européens. Que les accords soient intervenus parce que la Constitution n’avait pas été respectée, notamment sur le terme des mandats, nous étions les seuls à le soutenir.
Pour les autorités en place, la constitution congolaise a établi le fait que si à la fin des mandats, les mêmes autorités n’avaient pas organisé les élections, elles pouvaient légitimement rester au pouvoir, jusqu’à l’organisation de nouvelles élections. Ce n’est donc pas un régime spécial, celui qui court actuellement à Kinshasa. C’est plutôt, nous a-t-on indiqué, une continuité normale du pouvoir, en tout accord avec la constitution.
D’ailleurs, il n’y a pas que le mandat présidentiel qui a dépassé son terme au Congo, les élus locaux, régionaux et nationaux de la RDC continuent à ce jour à exercer leur fonction, se prévalant d’une légitimité largement périmée. Le dépassement des délais parait dès lors comme un modus operandi consolidé, donc la première maxime consiste à abuser de tout mandat reçu, le prolongeant jusqu’à la lie.
Une telle interprétation des textes constitutionnels constitue une grande première dans les conceptions de la démocratie en dessous de l’équateur. Une fois mandaté au pouvoir, il suffit que l’on évoque toute sorte de raison pour ne pas organiser de nouvelles élections à échéance car la légitimité conférée aux dernières élections jouissait d’un titre intrinsèquement ad aeternam. En 2011, en élisant Kabila à la présidence de la république, les citoyens congolais auraient en fait réalisé contre soi-même, le fameux « coup-ko » dont on parle en Afrique de l’Ouest. Qu’il est astucieux celui qui croit pouvoir nous convaincre d’une si évidente étrangeté politique."
"CENCO, Consensus, Unanimité et midi à quatorze heures
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/03/15/cenco-consensus-unanimite-midi-a-quatorze-heures.html
La CENCO a décidé de ne reconnaître que l'aile de Félix Tshisekedi dans la guéguerre entre opposants du Rassemblement. Ce qui pourrait constituer une violation de son statut de médiateur. Mais, comme on dit chez nous: c'est pour la bonne cause. Je vous explique la situation.
Silence, moteur, on tourne ! La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’arbitre du combat politique en République démocratique du Congo a officiellement indiqué n’être disposée à traiter qu’avec l’aile de Félix Tshisekedi, qui a été désigné, avec Pierre Lumbi, respectivement comme président du Bureau politique et président du Conseil des sages du Rassemblement; au détriment de la dissidence.
Les membres de l’Assemblée plénière sont connus. Ils sont tous invités. C’est une plénière, donc tout le monde qui est accrédité sera là. L’Assemblée plénière du Dialogue est constituée de 32 personnes. Nul n’est exclu. Pour la CENCO, c’est Félix Tshisekedi qui est le répondant du Rassemblement comme interface. Mais par rapport à la délégation au dialogue, ce sont ceux qui ont été accrédités », a expliqué l’Abbé Donatien Nshole, le secrétaire général de la CENCO au micro de TOP CONGO FM.
En clair : la CENCO, qui a longtemps temporisé, décide finalement d’opter pour l’aile majoritaire du Rassemblement, tout en se refusant de bannir des discussions les dissidents qui y étaient déjà tolérés. Une solution très catholique, mais qui n’est pas du tout du goût du groupe de Joseph Olenghankoy.
Joint au téléphone par POLITICO.CD, celui qui se considère toujours comme président du Conseil des sages du Rassemblement, et sans rire, se refuse pourtant de commenter cette décision. Dans les coulisses, c’est toute une autre histoire. « C’est ne pas à la CENCO de choisir avec qui travailler. C’est outrepasser ses prérogatives. L’accord a été signé avec le Rassemblement, et on ne peut plus prétendre à la même chose si le Rassemblement perdait ne serait-ce qu’un de ses membres« , tonne un des proches du président des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (FONUS), qui a toutefois requis l’anonymat (ne me regardez pas comme ça).
Pour ce cadre du parti de Joseph Olenghankoy, la CENCO devrait attendre la procédure de réunification qui a été initiée, selon lui, hier. En effet, selon des sources proches de la CENCO, les travaux autour de l’arrangement particulier pour la mise en place de l’accord signé le 31 décembre dernier entre le Pouvoir et l’Opposition, vont une fois de plus reprendre ce jeudi 16 mars au Centre interdiocésain à Kinshasa. Un seul ordre du jour aurait été retenu: la finalisation de cet arrangement particulier. C’est donc dans ce sens que les Catholiques ont opté pour une représentation du Rassemblement, dans le but de faire avancer les choses.
Quant à la procédure de réunification, le groupe Félix Tshisekedi a semblé adressé une fin de non-recevoir à cette offre de REMONTADA, ce mercredi à Kinshasa où la Dynamique de l’opposition, une des composantes du Rassemblement, a décidé de bannir de ses rangs les dissidents. « Nous avons décidé de les [Joseph Olenghankoy, Gilbert Kiakwama, Freddy Matungu… ] bannir, ils ont violé le contrat de confiance, il n’est plus possible de les garder en toute quiétude parmi nous, on n’est plus sûr d’eux », confie ce cadre, qui a requis l’anonymat à POLITICO.CD. C’est décidément à la mode.
La CENCO entre juge et partie, consensus et unanimité
Pendant ce temps, les dissidents peuvent compter sur le soutien de… la Majorité Présidentielle. Eh oui ! Toujours au micro de la radio Top Congo FM, André Atundu, Porte-parole de la coalition des partis au pouvoir a laissé entendre que la poursuite des travaux n’aboutirait en rien sans le « consensus » au sein du Rassemblement.
Le consensus, nom masculin, avec singulier et pluriel identiques, issu de consens (XVIe siècle), lui-même du latin consensus (« accord, adhésion, unanimité »), de consentir (« ressentir ensemble, consentir »), c’est la denrée rare que la CENCO va tenter d’obtenir dès demain à la réouverture de ces travaux autour de l’arrangement particulier où s’annoncent une fois de plus d’âpres batailles politiques censées vraisemblablement faire long feu.
Pour ceux qui avaient mieux à faire, sachez que les discussions ont été officiellement suspendues après le décès, le 1er février, du leader de la principale coalition de l’opposition, Étienne Tshisekedi, à l’âge de 84 ans à Bruxelles. Aux dernières nouvelles, les discussions sous la médiation de la CENCO étaient au point mort, alors que la Majorité Présidentielle exigeait du Rassemblement une liste de trois candidats au poste du Premier ministre, et s’opposait à la succession automatique du nouveau président du Rassemblement à la présidence du Conseil nationale de suivi de l’accord (CNSA); ce que les opposants rejetteraient mordicus. Un vrai blocage idéologique.
Le président Joseph Kabila a pu faire évoluer la position de la Majorité, comme souvent, demandant au Rassemblement de lui désigner un successeur d’Étienne Tshisekedi au CNSA, maintenant l’exigence de trois candidats Premier ministre. Toutefois, il ne fallait pas être Harry Houdini pour deviner la difficulté qu’allaient encourir les opposants à s’exécuter. Encore un problème idéologique.
Entre temps, le piège de l’incusivité, le cousin du fameux consensus, qui avait permis à la Majorité de signer l’accord « sous réserve » est visiblement de retour. La Communauté internationale, dont l’Union Européenne s’impatiente. Tshisekedi est toujours au frigo. Coincée entre tous, y compris par la population, la CENCO semble donc faire bouger ses lignes de médiateurs, devenant un peu à la fois juge et partie… pour la bonne cause, dit-on…
Mais, j’ai oublié de vous dire que selon le Robert, un consensus est un accord des volontés sans aucune opposition formelle. Le consensus se distingue de l’unanimité qui met en évidence la volonté manifeste de tous les membres dans l’accord. Et donc, consensus est tout sauf égal à unanimité. En cherchant à prendre tout le monde dans l’arche, Noé a failli risquer le monde d’aujourd’hui. Coupez! C’est dans la boite ! Régalez-vous à présent."[/size]
"Primature: la revanche de Joseph Kabila à l’UDPS ?
° https://actualite.cd/2017/02/20/%E2%80%8Bprimature-la-revanche-de-joseph-kabila-a-ludps/
Depuis le temps qu’on la dit en phase terminale. Cette fois-ci, si les conditions sont réunies, il paraît que c’est pour de bon.
Joseph Kabila est sorti de son silence lundi 20 février. Après plusieurs sollicitations des évêques-médiateurs des échanges directs entre l’opposition et la Majorité présidentielle, le président de la république les a enfin reçus au Palais de la nation dans la matinée.
L’accord de la Saint Sylvestre au menu de la discussion. Sa mise en œuvre serait en train de pousser ses derniers soupirs sauf qu’il y a deux conditions: le rassemblement doit proposer une liste des candidats pour le poste de premier ministre à Joseph Kabila. Si cette condition passait comme une rumeur il y a quelques semaines, aujourd’hui elle est bien réelle. Kabila l’a dit, lui-même aux évêques. À travers cette insistance, Kabila pose une condition qui ressemble à des cailloux dans les chaussures du Rassemblement.
Alors que le Rassemblement n’a pas encore réagi, l’UDPS réplique sans attendre à travers son secrétaire général: Kabund à Kabila : le Rassemblement ne proposera pas des noms à Kabila, même pas deux. Rideaux !
L’unité du rassemblement mise à rude épreuve
Deuxième chose qui est considérée comme une condition que Kabila pose à son tour au rassemblement: la liste des candidats Premier ministre doit lui être présentée par le nouveau président du conseil des sages du Rassemblement. Etienne Tshisekedi étant mort. Kabila invite-t-il le rassemblement à se rassembler de nouveau ? Est-ce son rôle ?
Déjà assez fragilisée en interne ce jours-ci , cette condition risque de diviser davantage le rassemblement et même l’opposition à [ seulement ] quelques mois de la présidentielle. Car, on le sait, la question expose les ambitions cachées des quelques membres du rassemblement au point de créer une inimitié. Entre Katoto Katebe qui voit en cette proposition l’occasion de retourner au Congo, après une longue période d’exil en Belgique. Félix Tshisekedi qui se voit déjà Premier ministre. Olenga Nkoy qui estime être le mieux placé pour prendre la tête du Conseil de sages du Rassemblement. Matungulu qui exhibe son expérience et qui aux yeux des certains politiques reste un technocrate, bon pour l’administration. Martin Fayulu l’un des opposants les plus coriaces pour le pouvoir de Kinshasa depuis 2015 qui préfère soutenir Félix Tshisekedi. Et Moïse Katumbi qui se range du côté des taiseux sur la question brûlante. Mais il y a aussi Kiakwama qui caresse ouvertement l’idée de succéder à Etienne Tshisekedi au poste de président du conseil de sages. Une situation qui ressemble de plus en plus à “opesi Mbwa, Mbwa aboyi “ au sein de cette plateforme politique.
Joseph Kabila, l’occasion de prendre sa revanche à l’Udps ?
La question vaut son pesant d’or. Kabila a remplacé son père en 2001 dans des conditions que seul lui et les proches collaborateurs de l’ancien président Congolais maîtrisent. Les militants de l’Udps rêvaient le même scénario pour Félix Tshisekedi. C’est sans compter sur Joseph, qui ne se laisse pas séduit par les dernières propositions du rassemblement.Son point de vue semble d’ailleurs avoir convaincu les évêques:
« Le principe est maintenant claire que le prochain président du Conseil des sages du Rassemblement sera le président du conseil national de suivi de l’accord, et celui qui doit présenter la liste des candidats premiers ministres » a conclu L’Abbe Nshole, au sortir de cette rencontre.
L’heure des négociations Udps – Kabila, appartient désormais au passé ?
En tout cas, à en croire la froideur avec laquelle Joseph Kabila communique et ce malgré l’insistance du rassemblement qui a remis officiellement le nom de Félix Tshisekedi la semaine dernière comme candidat premier ministre allant jusqu’à suspendre Katoto Katebe de la plateforme à cause de ses ambitions sur ce même poste.
L’UDPS, la course pour s’affirmer encore … ou presque.
Les négociations entre Majorité présidentielle et le parti d’Etienne Tshisekedi ne datent pas d’aujourd’hui. Il y a eu plusieurs rencontres informelles pour préparer cette période de transition. Des rencontres qui n’ont jamais abouti. Ibiza, Paris, Kinshasa. L’Udps a toujours changé d’avis comme une chemise en posant des conditions que Kabila n’a jamais pu [ ou n’a jamais voulu] réunir.
Aujourd’hui la donne a changé et L’Udps veut à tout prix la primature devra faire avec. Son ralliement à Moïse Katumbi, dernier frondeur du pouvoir de Kinshasa à travers le G7, une Plateforme constituée d’anciens ministres et collaborateurs proche de Joseph Kabila complique également la situation. Le problème se corse davantage, il va falloir s’accrocher.
Kabila Kabange qui cumule près de 17 ans à la tête de la RDC s’amuse à faire marcher le Rassemblement à 10 mois [presque] de la tenue des élections, selon l’accord de la Saint Sylvestre.
Mais jusqu’où le rassemblement tiendra-t-il ? Jusqu’à quel point la candidature de Félix Tshisekedi, sera-t-elle soutenue au sein de cette plateforme ?"
"Y a-t-il des intellectuels dans la Lutte pour le Changement Démocratique au Congo?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11548
Marquée par la violence, l’impasse actuelle dans la recherche du changement démocratique au Congo-Kinshasa a fréquemment généré des débats dans lesquels les protagonistes invoquent, déplorent, ou réclament abondamment le rôle salutaire des « Intellectuels congolais ». Y a-t-il des intellectuels au Congo ou dans la Diaspora ? S’il y en a, que font-ils exactement ? Et que devraient-ils faire ?
J’éviterai les définitions inutilement longues des intellectuels. Je n’aborderai pas les catégories telles que "intellectuels organiques" ou "intellectuels publics". Pour mon propos, une référence à l’écrivain et intellectuel Camerounais, Mongo Beti, suffira. Dans sa dissidence soutenue envers les régimes politiques d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya au Cameroun, Mongo Beti avait défini les intellectuels comme étant « la catégorie nationale dont la conscience est la plus exigeante, la plus sensible, donc la plus tourmentée. Si, dans toutes les situations d’oppression et d’injustice, les intellectuels sont ceux dont la protestation se fait d’abord entendre, cela ne peut être un hasard.» (**Le Rebelle II, Paris: Gallimard 2007, 221). Après réflexion, la caractérisation des intellectuels par Mongo Beti suggère l’implication de quatre conditions nécessaires.
La première condition(...)"
"Union pour la Démocratie et le Progrès Social - UDPS - Canal historique – Patrimoine national
L’Explication et la Solution
Par Dr François Tshipamba Mpuila
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11566
Deux combats impitoyables et sanglants se mènent actuellement au sein d’une certaine « Elite Congolaise » : Combats avec becs et ongles, couteaux, machettes, menaces, injures réciproques… Si rien n’est fait, ces deux combats risquent de mener à la mort d’hommes.
Le Premier Combat a pour objectif l’accès au Bol de la Soupe (« Gouvernement ») placé en dessous de la Table de la Grande et Vulgaire Mangeoire (« Pouvoir ») par le sous-traitant esclavagiste, analphabète, ramassé dans les caniveaux de Dar-Es-Salam où il vivait et se droguait depuis l’âge de douze ans.
Pendant que certains membres de « l’Elite congolaise » se mènent ce Combat impitoyable et sanglant et rampent comme des reptiles et se bousculent pour accéder au Bol de la Soupe, le sous-traitant est confortablement assis à la Table du Festin de la Grande et Vulgaire Mangeoire. Il les contemple d’en haut avec étonnement et mépris.
Le 2ème Combat impitoyable et sanglant consiste à devenir le garçon de course (« Premier ministre ») du sous-traitant esclavagiste.
Les deux Combats sont menés par une partie de la Crème de l’Elite Congolaise, ceux qui se sont présentés jusque-là comme les Opposants, les Forces démocratiques et les Hommes de Progrès, c’est-à-dire les Démocrates, les Avocats et les Porte-parole du Peuple. (...)"
Compatriotiquement!
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Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
" Accord de la Saint Sylvestre : la CENCO annonce la reprise des discussions"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/15/actualite/politique/accord-de-la-saint-sylvestre-la-cenco-annonce-la-reprise-des
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/15/cenco-discussions-reprendront-jeudi-finaliser-larrangement-particulier.html
° https://actualite.cd/2017/03/15/cenco-travaux-larrangement-particulier-reprendront-jeudi-16-mars-2017-a-16h/
"Tête à tête Okitundu et Dos Santos: accord du 31 décembre et mandat Monusco au menu"
° https://actualite.cd/2017/03/15/tete-a-tete-okitundu-santos-accord-31-decembre-mandat-monusco-menu/
"Félix Tshisekedi a clôturé sa tournée Ouest Africaine par la Côte d’Ivoire"
° https://actualite.cd/2017/03/15/felix-tshisekedi-a-cloture-tournee-ouest-africaine-cote-divoire/
"Le Représentant spécial des USA pour la Région des Grands lacs attendu à Kinshasa"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11564
"Accord du 31 décembre: La Dynamique promet des « manifestations populaires »en cas de non application"
° https://actualite.cd/2017/03/15/accord-31-decembre-dynamique-promet-manifestations-populairesen-cas-de-non-application/
"Fayulu menace de recourir à la rue"
° http://www.lephareonline.net/blocage-de-laccord-31-decembre-fayulu-menace-de-recourir-a-rue/
"Kengo : Le peuple veut des élections, et il faut que les échéances soient respectées »"
° https://actualite.cd/2017/03/15/kengo-le-peuple-veut-des-elections-et-il-faut-que-les-echeances-soient-respectees/
° http://www.radiookapi.net/2017/03/15/actualite/politique/kengo-wa-dondo-la-situation-sociale-du-peuple-atteint-des-limites
° https://actualite.cd/2017/02/27/tobias-ellwood-ministre-britannique-peuple-congolais-veut-elections-pacifiques-cette-annee/
"La Dynamique de l’Opposition va bannir Kiakwama, Matungulu et Olenghankoy"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/15/dynamique-de-lopposition-va-bannir-kiakwama-matungulu-olenghankoy.html
"Le Rassemblement aile Olenghankoy se dit prêt à la réunification"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/14/rassemblement-aile-olenghankoy-se-dit-pret-a-reunification.html
° https://actualite.cd/2017/03/15/rassemblement-laile-olengankhoy-sollicite-mediation-de-cenco-reconciliation/
"RDC : Moïse Katumbi annonce avoir commandé 100 000 tonnes de farine de maïs pour la population du Katanga"
° http://www.jeuneafrique.com/417384/politique/rdc-moise-katumbi-annonce-commande-100-000-tonnes-de-farine-de-population-katanga/
"Importation de maïs : La MP accepte l’offre de Katumbi, sous réserve"
° https://actualite.cd/2017/03/15/importation-de-mp-accepte-loffre-de-katumbi-reserve/
"RD Congo : Moïse Katumbi « en homme libre » à Lusaka"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/411935/politique/rd-congo-moise-katumbi-homme-libre-a-lusaka/
"RDC : la rentrée parlementaire pour quels enjeux?"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13146&rubrique=POLITIQUE
"La justice congolaise malade du pouvoir politique"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11559
"La diaspora congolaise exhortée à contribuer au développement du pays"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11565
° https://actualite.cd/2017/03/15/hausse-de-violation-droits-de-lhomme-rdc-lonu-pointe-doigt-agents-de-letat-groupes-armes/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Reprise des discussions à la CENCO sous haute surveillance à Kinshasa
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/16/reprise-discussions-a-cenco-haute-surveillance-a-kinshasa.html
Les discussions autour de l'arrangement particulier ont repris ce jeudi à Kinshasa sous haute surveillance policière. Tous les acteurs sont là, alors que l'accès au Centre interdiocésain est interdit au public. Le point sur la situation.
Joseph Olenghankoy est arrivé tout sourire cet après-midi au Centre interdiocésain de l’Église catholique, situé au centre-ville de la capitale congolaise et ou se tiennent depuis le o8 décembre dernier les discussions entre les acteurs politiques congolais. Loin des tensions observées à travers les médias depuis plusieurs jours, cet opposant congolais qui est en guerre ouvertes avec ses compères du Rassemblement, a regagné la salle des discussions aux côtés entre autres d’Eve Bazaïba, la Chef de file du Front pour le Respect de la Constitution.
« Le MLC et le Front ont toujours donné de la chance [à ces disucssions], nous lui donnons de la chance parce que nous ne sommes pas politiques pour nous, mais nous sommes politiques pour l’intérêt du bien-être communautaire« , a dit la Secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC) au micro de POLITICO.CD, appelant à mettre en oeuvre « correctement » l’accord: « signer un accord est une chose, l’appliquer en est une autre« , clame-t-elle.
Avant eux, Félix Tshisekedi et toute l’équipe de l’autre Rassemblement a foulé le sol de Centre qui, pour une fois, est sous haute surveillance policière. Les membres de la Majorité Présidentielle dont André Kimbuta, Bahati Lukwebo…. y répondent également présents. L’accès à l’enceinte est strictement interdit au public, alors que la presse subit quant à elle une sélection; une nouveauté.
Dans la salle, une ambiance bonenfant y règne, comme sur cette photo (ci-haut) où Joseph Olenghankoy taquine Jean-Marc Kabund, avec qu’il est pourtant publiquement en froid. Le président des FONUS est même assis aux côtés de Christophe Lutundula, cadre du G7, qui n’a pas manqué de le critiquer pour avoir contesté le leadership de Pierre Lumbi au Rassemblement.
Les 27 participants présents, sur les 38 ont calmement écouté le discours de l’ouverture de Monseigneur Marcel Utembi Tapa, président de la CENCO, qui n’a pas manqué de rappeler ici qu’il vaut mieux trouver un consensus pour la signature de cet arrangement particulier qui traîne depuis « deux mois et 16 jours ». Une minute de silence a été observée en mémoire d’Etienne Tshisekedi avant le début officiel de ces travaux.
Ecoutez Monseigneur UTEMBI ."
° https://soundcloud.com/politicordc/le-discours-de-monseigneur-utembi
"RDC : reprise des travaux sur l’arrangement particulier de l’accord du 31 décembre
° http://www.radiookapi.net/2017/03/16/actualite/politique/rdc-reprise-des-travaux-sur-larrangement-particulier-de-laccord-du-31
Les travaux sur l’arrangement particulier de l’accord signé le 31 décembre entre la Majorité présidentielle, l’opposition et la Société civile ont repris ce jeudi au Centre Interdiocésain. Vingt-huit délégués issus de la Majorité, de l’opposition et de la société civile sur les trente-deux attendus participent aux travaux, pour conclure ces pourparlers avec la mise en application effective de l’Accord de la St Sylvestre.
Le président de la CENCO Mgr Marcel Utembi a exhorté les parties prenantes à « privilégier l’intérêt général de la nation au détriment des intérêts partisans », pour clôturer les négociations dans le plus bref délai.
Selon Mgr Utembi, quelques divergences subsistaient encore après cette reprise et nécessitent d’être vidées pour finaliser l’arrangement particulier. Il cite principalement le mode de désignation du Premier ministre issu du Rassemblement, la répartition des postes ministériels par composantes au sein du prochain gouvernement, le chronogramme de la mise en œuvre de l’accord et le rôle de la CENCO dans le processus après la signature de l’arrangement particulier.
Pour le président de la CENCO, les travaux étaient suspendus pour permettre aux parties prenantes d’assister aux funérailles du président du Rassemblement Etienne Tshisekedi et la restructuration de cette plateforme. Il fait remarquer que le désaccord persiste encore entre le pouvoir et la famille du défunt sur l’organisation des obsèques. Mais pour la restructuration du Rassemblement, le vide a été comblé parce qu’il y a désormais des interlocuteurs reconnus pour engager cette plateforme dans ces négociations.
La dernière plénière des négociations directes avait eu lieu le 28 janvier. La médiation et les délégués des parties prenantes se retrouvent donc pour conclure ces pourparlers avec la mise en application effective de l’Accord de la St Sylvestre."
"Arrangement particulier: « les travaux doivent se poursuivre pour l’intérêt supérieur de la nation » (Mgr Utembi)
° https://actualite.cd/2017/03/16/arrangement-particulier-travaux-doivent-se-poursuivre-linteret-superieur-de-nation-mgr-utembi/
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a relancé ce jeudi 16 mars 2017 les travaux sur l’arrangement particulier, suspendus depuis le 28 janvier dernier à cause du voyage des Évêques dans la capitale suédoise et du décès d’Etienne Tshisekedi, Président du Conseil des Sages du Rassemblement.
« Le bureau de la mission des bons offices a la joie de vous accueillir en son siège légal pour la relance des travaux de l’arrangement particulier relatif à l’accord politique global et inclusif du centre interdiocésain de Kinshasa. Il vous souhaite un cordialement bienvenu et invoque la bénédiction du seigneur sur vous et sur nos travaux pour un heureux et rapide aboutissement », a déclaré d’entrée de jeu aux membres des délégations présentes, Mgr Marcel Utembi.
Rappelant les raisons de la suspension et les points des divergences qui ont persisté, le Président de la CENCO a soulevé la problématique de la relance des travaux avant l’inhumation d’Etienne Tshisekedi. Pour lui, la dernière volonté de l’illustre disparu était la mise en œuvre rapide de l’accord et de ce fait, il a estimé nécessaire de poursuivre pour l’intérêt de la nation.
« Devant cette situation de longue attente, d’aucuns e posent la question de savoir s’il faut attendre que les obsèques aient lieu avant de relancer les travaux de l’arrangement particulier. Considérant les dernières volontés du défunt de voir que soit mis en œuvre dans un délai utile l’accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, après discernement et avis favorable d’un bon nombre de parties prenantes aux discussions, le président de la CENCO estime que les travaux de l’arrangement particulier doivent se poursuivre et ce, pour l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré Mgr Utembi.
Après la clôture manquée du 28 janvier 2017, les travaux sur l’arrangement particulier ont été suspendus à cause de la persistance des divergences sur des points essentiels, notamment le mode de désignation du premier ministre, la répartition des postes ministériels par composante, le chronogramme de mise en œuvre de l’accord à compléter et le rôle de la CENCO dans le processus après la signature de l’arrangement particulier."
"Arrangement particulier : aucune avancée sur la question de la Primature (Bazaiba)
° https://actualite.cd/2017/03/16/arrangement-particulier-aucune-avancee-question-de-primature-bazaiba/
La primature est le grand point qui était au centre de la discussion sur l’Arrangement particulier ce jeudi 16 mars 2017 au Centre interdiocésain de Kinshasa. Il n’y a pas eu d’avancée majeure.
« Le Rassemblement refuse de présenter trois noms et ne veut que présenter un seul nom. Nous ne sommes pas concernés sur cette question parce que le Front pour le Respect de la constitution n’est pas concerné par le partage des postes, » a dit à ACTUALITE.CD, Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC et coordonnatrice du Front pour le respect de la Constitution.
Les travaux vont reprendre ce vendredi 17 mars à 16 heures"
"Arrangement particulier : Ce qu’il faut retenir de la plénière de ce jeudi
° https://actualite.cd/2017/03/16/arrangement-particulier-quil-faut-retenir-de-pleniere-de-jeudi/
Les parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier ont tenu la toute première plénière post-Tshisekedi. Les discussions sur les points qui restent encore ouverts au débat : le mode de désignation du premier ministre, la répartition des postes ministériels entre les composantes, certains points du chronogramme (la formation, l’investiture et l’entrée en fonction du gouvernement), ainsi que le rôle de la CENCO dans le CNSA. De ces quatre points, la Majorité présidentielle a souhaité qu’on parle également du président du CNSA.
« Concernant le mode de désignation du premier ministre qui est le seul point ayant fait l’objet d’analyse, les deux composantes : Majorité présidentielle et Opposition n’ont pas évolué dans leurs discussions. La Majorité continue d’exiger trois noms tandis que le Rassemblement insiste sur la présentation d’un nom. Les délégués ont passé beaucoup de temps à échanger sur cela sans pour autant dégager un consensus », a rapporté la CENCO au sortir de la séance.
Monseigneur Marcel Utembi, président de la CENCO, a donné quelques considérations pratiques sur lesquelles le présidium compte faire une proposition pour sortir de l’impasse.
« Parmi les trois considérations, l’on retiendrait : que le peuple attend un premier ministre, il faut un dialogue entre le Rassemblement et la Majorité présidentielle et enfin que les autorités morales des deux composantes se parlent, » ajoute le communiqué final de la séance."
"Des urgences !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13158
"RDC: pour la CENCO, «il y a urgence» à boucler les négociations"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170316-rdc-cenco-fridolin-ambongo-urgence-boucler-negociations
"Abbé Donatien Nshole : « Pour nous, c’est Félix Tshisekedi qui est le répondant du Rassemblement »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/15/actualite/politique/abbe-donatien-nshole-pour-nous-cest-felix-tshisekedi-qui-est-le
"CENCO : Primature, CNSA, les éléments du blocage"
° https://actualite.cd/2017/03/16/%E2%81%A0%E2%81%A0%E2%81%A0cenco-primature-cnsa-elements-blocage/
"Arrangement particulier : F. Tshisekedi légitimé … Olenghankoy disqualifié ! – Le Phare"
° http://7sur7.cd/new/2017/03/arrangement-particulier-f-tshisekedi-legitime-olenghankoy-disqualifie/
"Beya Mubiayi: « le Rassemblement, véritable architecte de la légalisation du glissement de Joseph Kabila »"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/15/beya-mubiayi-rassemblement-veritable-architecte-de-legalisation-glissement-de-joseph-kabila.html
"Rentrée parlementaire en RDC: crise économique et élections au menu"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170316-rentree-parlementaire-rdc-crise-economique-elections-menu
"Toutes les institutions de la République sont fin mandat - Le Phare"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/16/actualite/revue-de-presse/le-phare-laveu-de-leon-kengo-toutes-les-institutions-de-la
"Allocution du Président du Sénat à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de mars 2017"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11570
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13162
° http://7sur7.cd/new/2017/03/rentree-parlementaire-le-president-du-senat-invite-le-gouvernement-a-arreter-la-degradation-des-prix-de-produits-de-premiere-necessite/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10802
° http://www.radiookapi.net/2017/03/15/actualite/politique/kengo-wa-dondo-la-situation-sociale-du-peuple-atteint-des-limites
"ARRANGEMENT PARTICULIER
AUBIN MINAKU INVITE LA CENCO À REPRENDRE LES DISCUSSIONS"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10791
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13163
° http://www.radiookapi.net/2017/03/15/actualite/politique/aubin-minaku-la-session-actuelle-sera-marquee-par-lavenement-annonce
"RD Congo : Kinshasa proteste contre la visite de Moïse Katumbi en Zambie"
° http://www.jeuneafrique.com/417723/politique/rd-congo-kinshasa-proteste-contre-visite-de-moise-katumbi-zambie/
"Herman Cohen: « les menaces sur l’emprisonnement de Moise Katumbi sont une insulte à la mémoire de Tshisekedi » "
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/14/herman-cohen-menaces-lemprisonnement-de-moise-katumbi-insulte-a-memoire-de-tshisekedi.html
"Tribune/ Dénouement rapide de la crise politique: Le MLC de J.P Bemba pour une tripartite Kabila- Félix Tshisekedi- Ève Bazaiba
° http://7sur7.cd/new/2017/03/tribune-denouement-rapide-de-la-crise-politique-le-mlc-de-j-p-bemba-pour-une-tripartite-kabila-felix-tshisekedi-eve-bazaiba/
La crise politique avec ses conséquences incalculables sur le plan social notamment, commence à exaspérer plus d’un congolais.
Las de cette situation, l’un d’entre-eux, le docteur Jean-Jacques Mbungani, cadre du MLC, a écrit à 7SUR7.CD pour lui faire part de sa réflexion sur les pistes de solution rapides pour sortir de la grave crise politique actuelle.
Il appelle à une rencontre au sommet entre Joseph Kabila, Félix Tshisekedi et Ève Bazaïba.
(Ci-dessous la tribune)
Chers compatriotes et amis de la République Démocratique du Congo , en ma qualité d’acteur politique et Secrétaire National du Mouvement de Libération du Congo, je viens ce jour partager avec vous, ces quelques réflexions, alors que plane une certaine atmosphère de crise post-accord du 31 décembre 2016, entre la majorité présidentielle élargie et l’opposition radicale.
Par cet appel, j’invite la classe politique de notre pays et surtout les leaders de l’opposition congolaise à plus de pugnacité et de responsabilité face aux enjeux de l’heure en RDC et de se surpasser afin de privilégier l’unité lors de la dernière séquence des arrangements particuliers au centre interdiocésain de Kinshasa.
Le chapelet des maux qui mine notre pays est connu de tous, mais les solutions tardent à venir afin que ce peuple savoure enfin la vraie démocratie.
La formation d’un gouvernement issu de l’accord de la Saint Sylvestre doit être imminente afin qu’un premier ministre désigné par l’opposition soit rapidement nommé et s’attelle à préparer des les délais la tenue des élections présidentielles et législatives car notre pays est réellement en situation difficile à tous points de vue ( sanitaire, alimentaire, sécuritaire etc) et cette pression sociale risque d’être catalysatrice d’un soulèvement populaire si l’accord n’est pas d’application.
La réputation et la crédibilité de notre pays sont sévèrement écorchées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Les exemples sont tellement nombreux pour les énumérer tous.
Face à ce tableau peu reluisant de la RDC,
je viens ce jour interpeler la conscience de tous et surtout celles des politiciens congolais afin d’œuvrer réellement pour l’avènement de l’alternance politique apaisée dans notre pays et pour ce faire, je propose une rencontre directe entre le président sortant Joseph Kabila et quelques leaders de l’opposition ( Félix Tshilombo Tshisekedi, Eve Bazaiba etc. ) pour la recherche des solutions face à la crise actuelle.
CGH Mbungani
Sec Nat MLC-Ext"
"Actu Expliquée 16 Mars : Reprise des négociations à la Cenco"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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"Arrangement particulier : Les 6 choses à retenir de la plénière de ce vendredi"
° https://actualite.cd/2017/03/17/arrangement-particulier-6-choses-a-retenir-de-pleniere-de-vendredi/
"CENCO – Ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour l’application de l’accord"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/17/cenco-a-ete-reste-a-faire-lapplication-de-laccord.html
° https://soundcloud.com/politicordc
"Réconciliation Rassemblement : « Nous sommes dans le bon » rassure Donatien Nshole"
° https://actualite.cd/2017/03/17/reconciliation-rassemblement-sommes-rassure-donatien-nshole/
"Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi confirment la solution autour du futur Premier ministre"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/17/vital-kamerhe-felix-tshisekedi-confirment-solution-autour-futur-premier-ministre.html
"La Cenco propose que le premier ministre soit nommé après consultation du président du conseil des sages du Rassop"
° https://actualite.cd/2017/03/17/urgent-cenco-propose-premier-ministre-soit-nomme-apres-consultation-president-conseil-sages-rassop/
"Solution trouvée au sujet de la désignation du Premier ministre"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/17/solution-trouvee-de-designation-premier-ministre.html
"Arrangement particulier : Félix Tshisekedi annonce des avancées significatives"
° https://actualite.cd/2017/03/17/arrangement-particulier-felix-tshisekedi-annonce-des-avancees-significatives/
"Primature : « Tout dépend maintenant de quand Lumbi et Kabila vont se rencontrer » (Kamerhe)"
° https://actualite.cd/2017/03/17/primature-depend-de-lumbi-kabila-se-rencontrer-kamerhe/
"Félix Tshisekedi: « il n’y a pas de problème avec Olenghankoy »"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/17/felix-tshisekedi-ny-a-de-probleme-olenghankoy.html
"Fayulu répond à Kimbuta sur les accusations de 40 mille dollars"
° https://actualite.cd/2017/03/17/fayulu-repond-a-kimbuta-accusations-de-40-mille-dollars/
"Jean-Claude Vuemba : « Fuyulu n’a pas le monopole de la Dynamique”"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/17/jean-claude-vuemba-fuyulu-na-monopole-de-dynamique.html
"Kamerhe : « La Rassemblement ne doit pas considérer la présidence du CNSA comme un acquis »"
° https://actualite.cd/2017/03/17/kamerhe-rassemblement-ne-considerer-presidence-cnsa-acquis/
"HRW demande aux dirigeants de la SADC de mettre la pression sur Kabila"
° https://actualite.cd/2017/03/17/hrw-demande-aux-dirigeants-de-sadc-de-mettre-pression-kabila/
"Laurent Batumona (Rassop) : « La non application de l’accord éloigne Kabila du peuple congolais »"
° https://actualite.cd/2017/03/17/laurent-batumona-rassop-non-application-de-laccord-eloigne-kabila-peuple-congolais/
"Kabila « doit comprendre qu’il y a une vie après avoir gouverné », affirme l’ancien président nigérian Obasanjo"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/17/kabila-comprendre-quil-y-a-vie-apres-gouverne-affirme-lancien-president-nigerian-obasanjo.html
"Tête à tête She Okitundu et Harry Kalaba (Zambie) après l’épisode du séjour de Katumbi"
° https://actualite.cd/2017/03/17/tete-a-tete-she-okitundu-harry-kalaba-zambie-apres-lepisode-sejour-de-katumbi/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/17/leonard-she-okitundu-rencontre-homologue-zambien-relations-excellentes.html
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/03/16/populations-katanga-soyons-serieux.html
"Floribert Anzuluni : « Seul le retour à l’ordre constitutionnel en décembre 2017 mettra fin à la crise »"
° https://actualite.cd/2017/03/17/floribert-anzuluni-seul-retour-a-lordre-constitutionnel-decembre-2017-mettra-fin-a-crise/
"La Cenco offre ses bons offices pour l’unité du Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/03/17/cenco-offre-bons-offices-lunite-rassemblement/
"Vidéo-FARDC : Des ONG belges sollicitent la suspension de la coopération militaire belgo-congolaise"
° https://actualite.cd/2017/03/17/video-fardc-ong-belges-sollicitent-suspension-de-cooperation-militaire-belgo-congolaise/
"Déblocage des discussions directes. Félix Tshisekedi cherche à rencontrer Joseph Kabila"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13169&rubrique=POLITIQUE
° https://actualite.cd/2017/03/16/primature-la-mp-sest-opposee-a-un-tete-a-tete-kabila-f-tshisekedi-nshole/
° http://7sur7.cd/new/2017/03/mode-de-designation-du-premier-ministre-mp-et-rassop-divises-la-proposition-de-la-cenco-attendue-ce-vendredi/
"Reprise des travaux de l’arrangement particulier: La CENCO rappelle la classe politique à l’ordre"
° http://groupelavenir.org/reprise-des-travaux-de-larrangement-particulier-la-cenco-rappelle-la-classe-politique-a-lordre/
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/politique/accord-du-31-decembre-la-dissidence-au-rassemblement-inquiete-la
"Accord du 31 décembre : la CENCO exhorte les participants « à privilégier l’intérêt général de la nation »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/politique/accord-du-31-decembre-la-cenco-exhorte-les-participants-privilegier
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/politique/accord-du-31-decembre-la-dissidence-au-rassemblement-inquiete-la
"Dialogue en RDC: les négociations reprennent sur les mêmes désaccords"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170317-dialogue-rdc-negociations-reprennent-memes-desaccords-cenco
"L’UDPS, maillon affaibli de l’opposition congolaise"
° http://www.lalibre.be/actu/international/l-udps-maillon-affaibli-de-l-opposition-congolaise-58cacd08cd70a15c9a2f38c6
"Moïse Katumbi crispe Joseph Kabila"
° http://www.lalibre.be/actu/international/moise-katumbi-crispe-joseph-kabila-58cb0c83cd705cd98dfc1aa7
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-six-mois-sans-ambassadeur-en-belgique-58c19d6bcd70a15c9a09f42c
° http://cas-info.ca/cnsa-lautre-blocage-qui-menace-larrangement-particulier/
° http://cas-info.ca/mgr-ambongo-on-a-limpression-quils-sont-tous-daccord-de-faire-trainer-les-choses/
° http://cas-info.ca/mise-en-oeuvre-de-laccord-la-cenco-restera-attentive-pour-denoncer-toute-manoeuvre-dilatoire/
° http://desc-wondo.org/fr/quel-role-pour-la-monusco-dans-limpasse-politique-congolaise-actuelle-jj-wondo/
° http://desc-wondo.org/fr/tribune-les-16-provocations-du-pouvoir-obligeant-lopposition-a-appeler-a-la-revolte-jl-ernest-kyaviro/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207292&Actualiteit=selected
"RDC: Samy Badibanda appelé à s’expliquer devant l’Assemblée nationale"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/politique/rdc-samy-badibanda-appele-sexpliquer-devant-lassemblee-nationale
"RDC: Marie-Ange Mushobekwa, "Menteuse" devant le Conseil des droits de l’homme !"
° www.reveil-fm.com/
"Kidnapping de deux experts de l’ONU: La Belgique parle d’une « très grave » atteinte aux efforts de la communauté internationale"
"Disparition de deux agents de l’ONU: la France et la Belgique haussent le ton"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/17/disparition-de-deux-agents-de-lonu-france-belgique-haussent.html
"Experts de l’ONU enlevés en RDC: la Belgique «fortement préoccupée»"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/politique/experts-de-lonu-enleves-en-rdc-la-belgique-fortement-preoccupee
° http://www.radiookapi.net/2017/03/17/actualite/securite/la-monusco-poursuit-les-recherches-pour-retrouver-les-deux-experts
° http://www.lalibre.be/actu/international/la-belgique-s-inquiete-de-la-disparition-de-deux-experts-de-l-onu-en-rdc-58cc0820cd70a15c9a33c958
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Actu Expliquée 18Mars : Kimbuta déclare avoir corrompu Fayulu"
"Actu Expliquée 18Mars : 2ème anniversaire Fosse commune de Maluku"
"Retombées de la convention de la Dynamique Aile Fayulu"
"Le Rassop Aile TSHIBALA appelle à une médiation pour l'unité"
"Le siège de l'AR scellé? Précisions avec JB EWANGA"
"Crise au Rassop : Les explications du Prof Kalele"
"Crise de leadership au Rassemblement: la réunion avec la CENCO renvoyée à lundi"
° https://actualite.cd/2017/03/18/crise-de-leadership-rassemblement-reunion-cenco-renvoyee-a-lundi/
"Dialogue en RDC: l’épiscopat rappelle majorité et opposition à l’ordre"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11573
" RDC: la MP et le Front veulent renégocier la présidence du CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/18/actualite/politique/rdc-la-mp-et-le-front-veulent-renegocier-la-presidence-du-cnsa
"Nomination du Premier ministre issu de l’Accord de la Saint Sylvestre, Cenco : première manche gagnée"
° https://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=16598:nomination-du-1er-ministre-issu-cenco-premiere-manche-gagnee&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Une rencontre Kabila-Lumbi (serait) envisagée pour régler la question de la Primature"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-24847.html
"[...](L’enjeu de ce débat sur la Primature, ce n’est pas la Primature elle-même.
C’est débord un affrontement au sujet du pouvoir de la Présidence « de transition » où l’on a commis l’erreur de laisser JKK. Celui-ci prétend faire usage de son « pouvoir discrétionnaire » - un attribut de la présidence de plein droit – pour choisir un PM sur une liste, d’abord de 7 candidats, puis de 5 et aujourd’hui, de 3. Peut-être même ira-t-il demain jusqu’à 2. Peu importe. L’essentiel est qu’il puisse exercer un choix qui, si minime soit-il, montre qu’il est toujours le Président, au sens fort du terme.
La Primature sera probablement le seul poste doté de pouvoirs réels qui sera remis entre les mains de l’Opposition. Mais il est probable qu’on s’empoignera quant aux postes ministériels, car il y aura une tentative pour priver le PM de tout pouvoir important, ce qui ne fera qu’aggraver la gaffe d’avoir laissé à JKK la disposition de l’armée et de la police.
Il ne faut en effet pas accorder trop d’importance à la Présidence du CNSA qui n’aura aucun pouvoir réel, sinon celui de se lamenter. C’était, à l’usage du vieux Tshisekedi, un hochet clinquant ou une sucette de consolation. . NdlR)[...]"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207297&Actualiteit=selected
"La MP invite le Rassemblement à reconstituer un nouveau leadership"
° http://acpcongo.com/acp/mp-invite-rassemblement-a-reconstituer-nouveau-leadership/
"Discussions directes. CENCO : la Majorité Présidentielle pose ses exigences ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13178&rubrique=POLITIQUE
"[...](Au lendemain de la mort de Tshisekedi, la MP pouvait logiquement espérer que le Rassop éclate. C’était une hypothèse que l’on ne pouvait exclure, étant donné le caractère très « personnalisé » de la politique congolaise, qui tourne facilement au « combat de coqs ». Mais si l’hypothèse était logique, il l’est beaucoup moins de s’y cramponner en dépit des faits. Les faits, c’est que Fatshi et Lumbi ont valablement recueilli la succession d’ETwM. et que la dissidence d’Olenghankoy s’est vite trouvée pratiquement réduite à sa seule personne, comme l’a clairement reconnu la Cenco. C’estdonc en dépit du bon sens que certains médias continuent à proclamer les thèses de la MP, qui veut absolument voir dans une « division du Rassop » la source de tout blocage. NdlR)[...]"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207297&Actualiteit=selected
"Affaire 40.000 $: Katumbi accuse la MP de tenter de diviser le Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/03/18/affaire-40-000-katumbi-accuse-mp-de-tenter-de-diviser-rassemblement/
"Zacharie Bababaswe: « il y a des Kabilistes qui n’aiment pas le président Kabila et le peuple »"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/16/zacharie-bababaswe-y-a-kabilistes-naiment-president-kabila-peuple.html
"La « mission impossible » du représentant du pape François en RDC"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/03/17/la-mission-impossible-du-representant-du-pape-francois-en-rdc_5096472_3212.html
Le nonce apostolique Mgr Montemayor décrypte les relations tendues entre le Vatican et Kinshasa, au point que le pontife a renoncé à se rendre en RDC.
Un îlot de quiétude se cache dans Kinshasa. Derrière un haut portail en fer brun, une petite allée traverse un jardin discret, agrémenté d’une fontaine aux eaux cristallines, pour atteindre la vaste demeure. L’hôte des lieux honore d’une ponctualité rare le rendez-vous. Il est 16 heures et quelques minutes quand Mgr Luis Mariano Montemayor s’installe sous la croix qui toise la pièce. Yeux rieurs, timbre chantant d’un Argentin s’exprimant en français, le nonce apostolique affiche un flegme étonnant, pour qui joue comme lui en terrain miné.
« L’arène politique du moment »
« Avec [Joseph] Kabila, cela ne va pas bien, je ne crois pas que je puisse y aller », a déclaré son ami le pape François à l’hebdomadaire allemand Die Zeit cette semaine. Le président congolais avait été reçu au Vatican en septembre 2016 mais ne semble guère enclin à rendre l’invitation au chef d’une Eglise catholique dont il se méfie.
« J’ai réussi à dérider Kabila une fois, s’amuse le nonce apostolique. Quand je lui ai présenté mes lettres de créance, je lui ai dit qu’au moins, désormais, il pourrait m’expulser en parfaite légalité, cela l’a fait sourire »
Le deuxième et dernier mandat constitutionnel du chef d’Etat s’est achevé le 19 décembre 2016. Le président a toutefois négocié son maintien au pouvoir jusqu’à la tenue d’élections. Des tractations entre opposition et majorité présidentielle menées aux forceps de l’autre côté d’un mur ombragé par les palmiers de la résidence du Vatican. Là siège la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
« Bienvenue dans l’arène politique du moment », s’esclaffe un évêque. Deux petits immeubles et une allée impersonnelle, tel est le décor d’une lutte politique sournoise, longue et impitoyable dont dépend le destin du plus grand pays d’Afrique francophone. Démarré le 8 décembre, interrompu après la mort de l’icône de l’opposition Etienne Tshishekedi le 1er février à Bruxelles, le dialogue a enfin repris, jeudi 16 mars, sans pour l’heure accoucher d’un calendrier électoral précis ou d’un nouveau gouvernement
Le nonce apostolique vient en voisin et tente en toute discrétion d’harmoniser ce processus. Nombreux sont les diplomates et fonctionnaires de l’ONU à l’avoir mis en garde. Lui n’en a cure et estime que c’est son devoir que de s’essayer à cette « mission impossible », anticipant quelques coups bas et les efforts des stratèges de Joseph Kabila pour « ralentir le processus, trouver des points de blocage, chercher à diviser l’opposition ». Poussé à la table des négociations par les puissances voisines, notamment l’Angola, la communauté internationale – Nations unies en tête –, le clan Kabila, sans échappatoire, continue de louvoyer.
Le « miracle » de l’accord
Il y a bien eu un accord politique, signé le 31 décembre, entre les deux camps. Un texte mal ficelé, flou et dont la mise en œuvre est toujours discutée. Des négociations marquées par la « médiocrité », déplore le prélat, par des marchandages interminables autour de la répartition des si lucratifs maroquins ministériels.
« C’est déjà un miracle d’être arrivé à cet accord. Personne n’y croyait. Nous-mêmes, nous pensions que nous allions négocier dans un pays en guerre, rappelle dans un sourire le diplomate. C’est la preuve que la logique des seigneurs de guerre qui a longtemps prévalu s’estompe et c’est déjà un signe positif. »
Si Mgr Montemayor semble faire un effort pour adoucir le fond de sa pensée, contenir une sévérité qui contraste avec la douceur de son sourire et son humour, son regard sur les politiques se veut sans états d’âme : « Etre payé semble être la principale motivation des hommes politiques congolais, constate le diplomate du Vatican. Quel que soit leur camp. Cela donne une impression assez désagréable d’une classe politique très détachée des préoccupations du peuple et d’un Etat avant tout prédateur. » Etonnant quand les élus professent tant leur foi que leur amour du pays et du peuple ?
Mais la « schizophrénie morale des dirigeants n’est pas spécifique au Congo », souligne avec malice l’envoyé spécial du pape, qui sait le chemin vers les élections encore long et tortueux. « Les massacres dans le Kasaï, à Béni ou au Tanganyika sont liés au processus électoral, tout le monde se positionne », assure l’ambassadeur du Vatican. Qui ne méconnaît pas les dangers à s’immiscer dans la politique congolaise, et la crainte de servir de caution à ces élus si détachés du peuple. « Nous avons estimé que ne pas y aller serait pire que d’y aller. Mais ne vous y trompez pas. Notre objectif consiste à ce que des élections aient lieu afin que le peuple puisse juger ses dirigeants et ait un droit de regard. »[
Rêve d’élections
Le nonce apostolique le sait bien : le chef de l’Etat ne l’apprécie pas, se méfie même de lui et de cette Eglise catholique si influente dans son pays. Adepte des mouvements religieux évangéliques, Joseph Kabila considère l’élite catholique comme trop proche de l’opposition, et n’apprécie guère son immixtion dans le champ politique.
« Vous savez, l’Eglise a une histoire particulière au Congo, dit Mgr Montemayor. Elle s’est implantée durablement, s’est structurée, est un véhicule d’éducation. Et nous sommes présents partout dans le pays, c’est l’une des seules institutions qui fonctionne ici. Nous avons 40 millions de fidèles [sur une population totale estimée à 85 millions d’habitants]. Le président a été obligé de la prendre en compte… et de nous missionner pour le dialogue. »
Le président, taiseux, discret et hostile à cette Eglise, ne le reçoit pas ou peu. Alors, pour faire passer ses messages, Mgr Montemayor a recours aux âmes damnées de la présidence, dont le directeur général de l’Agence nationale de renseignement, Kalev Mutond, qui jouent les missi dominici et se rend fréquemment à la Cenco pour prendre le pouls des négociations. Pointé du doigt par la communauté internationale, à commencer par les Etats-Unis qui l’ont placé en décembre sur la liste de leurs sanctions, M. Mutond est accusé d’avoir organisé les répressions mortelles contre des manifestations anti-Kabila.
Le sacerdoce du nonce est suivi pas à pas par le pape François. Une mission non dénuée de vision terrestre. Connue pour la richesse de son sol et ses sous-sols, soumise aux appétits des puissances et étrangères, la République démocratique du Congo (RDC) occupe une place stratégique sur la carte religieuse. Un terrain où les influences « évangéliques, catholiques et musulmanes se rencontrent. Il est important que l’église continue d’œuvrer ici pour établir des bonnes relations avec les autres cultes et veiller à éviter une guerre religieuse, comme cela a pu arriver en Centrafrique ». Un spectre que le nonce entend bien exorciser."[/color]
"« Plainte » contre Joseph Kabila à CPI: ce qu’il faut vraiment savoir"
° http://www.politico.cd/desintox/2017/03/18/plainte-contre-joseph-kabila-cpi-quil-faut-vraiment-savoir.html
° https://soundcloud.com/politicordc/interview-exclusive-avec-lassistant-charge-de-la-sensibilisation-au-bureau-de-la-cpi-en-rdc
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Je ne sais pas vous mais moi j’en suis arrivé à un dégoût extrême de notre classe politique, mes dernières illusions sur quelques-uns d’entre eux se sont envolées : majorité-opposition, Tshisekedi-Lumbi-Minaku-Okitundu, tutti quanti et je ne parle pas de 'JK', tous des prédateurs qui se nourrissent et veulent se nourrir des morts Congolais, ne comptent que leurs postes, leurs poches… A peine les uns sont-ils moins mauvais que les autres ! Le spectacle hideux qu’ils nous offrent avec ces interminables « arrangements particuliers » en est la preuve…
Que je sache, il est bien question de trouver une solution à la crise nationale imposée par le refus délibéré du pouvoir d’organiser les élections dans les délais par une transition politique pacifique cogérée entre ce pouvoir et l’opposition en vue de les rendre possibles fin 2017...
Et voilà que nos politiciens se complaisent à des interminables marchandages de positionnement…
A se demander si ceux (l’opposition) qui réclament tout haut le changement le veulent vraiment et bien sûr la majorité coupable au pouvoir n’en demande pas tant… Où sont là-dessus les dirigeants responsables et efficients ?
Le plus inacceptable à ma place, au moins c’est plus clair, c’est que cette opposition depuis qu’elle est privée de sa garantie tutélaire qui semblait la tenir unie nous dévoile son dévoiement démocratique intrinsèque, le partage des postes la préoccupe davantage que l’issue urgente vers l’alternance...
Que demander de plus à ‘JK’ et sa troupe sinon en profiter pour gagner du temps et de surseoir la perspective d’une élection démocratique prochaine tant que ses adversaires en face se vautrent dans le même marigot où à leur place ils ont plus de moyens ?
Répétons-le si besoin : il n’y a d’efficace politique que celle qui « rende dans un pays le souhaitable, le désirable, possible », les incantations de nos opposants sont donc des actes militants bien généreux mais pas moins démagogiques et inefficaces quant à l'horizon de la bonne gestion du pays qu’ils veulent bien nous vendre à la place de ceux qui sont en place tant qu'ils ne se conduisent pas en meilleurs démocrates, en responsables lucides et pragmatiques… Bref une opposition autant naïve qu'inexperte qui ne semble nous prévoir mieux en face d'un pouvoir gorgé de mauvaise foi et de ruse génocidaire...
Et face à cette échec et cette démission coupables des politiques (et du peuple !) aujourd'hui couvrant un demi-siècle de souveraineté, je n'en suis pas plus déçu de notre parcours et convaincu de l'insuffisance manifeste de ceux qui nous gouvernent aujourd'hui !
Certains reprochent à raison aux Évêques de la Cenco leur angélisme et leur refus d’indiquer clairement d’où viennent les blocages, d’autres ne voient en eux que les suppôts de l’étranger comme si le cirque devant nous ne montrait pas assez que notre premier ennemi, le réel pourvoyeur de nos errements est bien le Congolais lui-même, est-il sans doute pour les avoir fréquentés ces jours-ci, ce sont eux qui font un diagnostic sévère mais pour moi le plus juste sur nos politiciens… Ils ne comprennent pas que nos politiciens à ce stade d’impasse dangereuse pour le pays ils ne privilégient d’abord que leurs intérêts personnels et partisans au détriment de l’intérêt général de la Nation, les attentes des populations… Ils s’inquiètent de l’enlisement de l’accord sur la transition à cogérer et dénoncent à raison les manœuvres dilatoires du pouvoir et de l’opposition ne pouvant que reporter sine die les élections tant attendues et tant capitales en ce moment...
Moi je saurais gré aux prélats catholiques de recommander l’unité pour faire avancer les négociations à même de nous permettre un retour possible à l’ordre constitutionnel en place contre un débat irresponsable de partage des postes, contre des querelles d’égo des politiciens véreux pendant que le peuple souffre davantage à cause de tous ces retards ?
Ecoutez-les !
Abbé Nshole, SG de la Cenco : « nous sommes devant une division (au sein du RasSemblement) qui ne fait pas du bien au peuple, qui ne sert pas les intérêts du peuple »...
Mgr Montemayor, Nonce : « Des négociations marquées par la « médiocrité » , par des « marchandages interminables autour de la répartition des si lucratifs maroquins ministériels »... « Etre payé semble être la principale motivation des hommes politiques congolais, constate le diplomate du Vatican. Quel que soit leur camp... Cela donne une impression assez désagréable d’une classe politique très détachée des préoccupations du peuple et d’un Etat avant tout prédateur. » Etonnant quand les élus professent tant leur foi que leur amour du pays et du peuple...
« Les massacres dans le Kasaï, à Béni ou au Tanganyika sont liés au processus électoral, tout le monde se positionne », assure l’ambassadeur du Vatican. Qui ne méconnaît pas les dangers à s’immiscer dans la politique congolaise, et la crainte de servir de caution à ces élus si détachés du peuple. « Nous avons estimé que ne pas y aller serait pire que d’y aller. Mais ne vous y trompez pas. Notre objectif consiste à ce que des élections aient lieu afin que le peuple puisse juger ses dirigeants et ait un droit de regard. »...
Mgr Ambongo, Vice-Président de la Cenco : « On a l’impression que quelque part, ils sont tous d’accord de faire traîner les choses »,
Pour le prélat, les intérêts partisans priment par rapport aux intérêts supérieurs du pays, croit-il, en tout cas, face à la course aux postes engagés notamment dans les rangs de l’opposition. « Plus personne ne parle des élections, tout le monde parle des postes », a fustigé le numéro 2 de la Cenco.
« On dirait une insensibilité face à la gravité du moment, une sorte d’inconscience, s’indigne-t-il. Notre pays est en train de vivre un moment critique avec tout ce qui se passe dans le Kasaï, les nouvelles qui nous parviennent de l’est. Et il suffit de se promener dans la ville de Kinshasa pour se rendre compte de la misère du peuple. Mais on dirait que c’est une classe politique qui vit dans un autre monde, qui ne voit pas ces réalités. »
Et l'évêque de fustiger les marchandages : « Si vous voyiez le contenu des discussions actuelles, plus personne ne parle des élections. Tout le monde parle de postes, et chacun pense aux intérêts qui seront les siens dès que le nouveau gouvernement sera là, donc c’est plutôt une sensibilité vers ce qui me revient à moi et à ma famille ou à mon groupe politique que l’intérêt supérieur de la nation », souligne-t-il...
Bref les négociations suspendues il y a 45 jours à la mort de Tshisekedi ont repris sur les mêmes désaccords inutilement stratégiques, d'où les mêmes interminables tractations en une pitoyable querelle de leaders irresponsables rivalisant les uns et les autres de surenchères égotistes et égoïstes au point inconscientes tant elles mettent en danger l’avenir du pays ainsi livré à l'imprévisibilité, à une insécurité générale...
De la dépouille du Lider Maximo qui moisit "bêtement" parce qu'irrecevable que même sa famille l'instrumentalise politiquement dans une morgue de Bruxelles aux coups bas du pouvoir on conforte en fait le blocage tout le processus que menait le Patriarche en divisant et en affaiblissant au passage son camp...
Chers amis et Compatriotes, si nous voulons que demain soit meilleur qu’aujourd’hui dans notre pays, personnellement ma religion est faite : nous nous devons de faire autrement la politique chez-nous, nos responsables politiques du pouvoir ou de l’opposition doivent changer leur mode de fonctionnement...
Non pas seulement au nom d’un généreux et vitupérant intérêt supérieur du pays mais sur une réelle et nouvelle logique de contrat gouvernant/gouverné càd dans ma bouche selon un impératif institutionnel et un contrôle effectif du bilan des politiques qui juge régulièrement de leur efficacité, donnant/donnant… Le politique propose un programme sur lequel il est élu, il va bénéficier du poste et de ses avantages matériels, sociaux, financiers mais doit impérativement être jugé de façon régulière sur son bilan eu égards à ses promesses, à son programme… Il en sera reconduit ou sanctionné… Une sorte de démocratie plus participative qui fait pression sur une classe politique habituée jusque-là à ne rendre compte de rien...
Entre-temps il nous faut peut-être écouter le conseil de Mgr Ambongo : « nous organiser pour faire pression sur ces politiciens qui traînent les pieds à ce dialogue pour les obliger à trouver incessamment une issue à leurs interminables tractations, le pays attend impatiemment les garanties de changement ! »
En particulièrement l'opposition devra comprendre que l'enlisement actuel finirait par vider l'Accord de sa validité, ce qui ne servirait que le pouvoir : ne pas tout mettre en oeuvre pour l'application du compromis risque en effet de donner les raisons au pouvoir des initiatives unilatérales préjudiciables comme par exemple un référendum dont il s'appliquerait d'orienter l'issue...
A bon entendeur.................
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Que je sache, il est bien question de trouver une solution à la crise nationale imposée par le refus délibéré du pouvoir d’organiser les élections dans les délais par une transition politique pacifique cogérée entre ce pouvoir et l’opposition en vue de les rendre possibles fin 2017...
Et voilà que nos politiciens se complaisent à des interminables marchandages de positionnement…
A se demander si ceux (l’opposition) qui réclament tout haut le changement le veulent vraiment et bien sûr la majorité coupable au pouvoir n’en demande pas tant… Où sont là-dessus les dirigeants responsables et efficients ?
Le plus inacceptable à ma place, au moins c’est plus clair, c’est que cette opposition depuis qu’elle est privée de sa garantie tutélaire qui semblait la tenir unie nous dévoile son dévoiement démocratique intrinsèque, le partage des postes la préoccupe davantage que l’issue urgente vers l’alternance...
Que demander de plus à ‘JK’ et sa troupe sinon en profiter pour gagner du temps et de surseoir la perspective d’une élection démocratique prochaine tant que ses adversaires en face se vautrent dans le même marigot où à leur place ils ont plus de moyens ?
Répétons-le si besoin : il n’y a d’efficace politique que celle qui « rende dans un pays le souhaitable, le désirable, possible », les incantations de nos opposants sont donc des actes militants bien généreux mais pas moins démagogiques et inefficaces quant à l'horizon de la bonne gestion du pays qu’ils veulent bien nous vendre à la place de ceux qui sont en place tant qu'ils ne se conduisent pas en meilleurs démocrates, en responsables lucides et pragmatiques… Bref une opposition autant naïve qu'inexperte qui ne semble nous prévoir mieux en face d'un pouvoir gorgé de mauvaise foi et de ruse génocidaire...
Et face à cette échec et cette démission coupables des politiques (et du peuple !) aujourd'hui couvrant un demi-siècle de souveraineté, je n'en suis pas plus déçu de notre parcours et convaincu de l'insuffisance manifeste de ceux qui nous gouvernent aujourd'hui !
Certains reprochent à raison aux Évêques de la Cenco leur angélisme et leur refus d’indiquer clairement d’où viennent les blocages, d’autres ne voient en eux que les suppôts de l’étranger comme si le cirque devant nous ne montrait pas assez que notre premier ennemi, le réel pourvoyeur de nos errements est bien le Congolais lui-même, est-il sans doute pour les avoir fréquentés ces jours-ci, ce sont eux qui font un diagnostic sévère mais pour moi le plus juste sur nos politiciens… Ils ne comprennent pas que nos politiciens à ce stade d’impasse dangereuse pour le pays ils ne privilégient d’abord que leurs intérêts personnels et partisans au détriment de l’intérêt général de la Nation, les attentes des populations… Ils s’inquiètent de l’enlisement de l’accord sur la transition à cogérer et dénoncent à raison les manœuvres dilatoires du pouvoir et de l’opposition ne pouvant que reporter sine die les élections tant attendues et tant capitales en ce moment...
Moi je saurais gré aux prélats catholiques de recommander l’unité pour faire avancer les négociations à même de nous permettre un retour possible à l’ordre constitutionnel en place contre un débat irresponsable de partage des postes, contre des querelles d’égo des politiciens véreux pendant que le peuple souffre davantage à cause de tous ces retards ?
Ecoutez-les !
Abbé Nshole, SG de la Cenco : « nous sommes devant une division (au sein du RasSemblement) qui ne fait pas du bien au peuple, qui ne sert pas les intérêts du peuple »...
Mgr Montemayor, Nonce : « Des négociations marquées par la « médiocrité » , par des « marchandages interminables autour de la répartition des si lucratifs maroquins ministériels »... « Etre payé semble être la principale motivation des hommes politiques congolais, constate le diplomate du Vatican. Quel que soit leur camp... Cela donne une impression assez désagréable d’une classe politique très détachée des préoccupations du peuple et d’un Etat avant tout prédateur. » Etonnant quand les élus professent tant leur foi que leur amour du pays et du peuple...
« Les massacres dans le Kasaï, à Béni ou au Tanganyika sont liés au processus électoral, tout le monde se positionne », assure l’ambassadeur du Vatican. Qui ne méconnaît pas les dangers à s’immiscer dans la politique congolaise, et la crainte de servir de caution à ces élus si détachés du peuple. « Nous avons estimé que ne pas y aller serait pire que d’y aller. Mais ne vous y trompez pas. Notre objectif consiste à ce que des élections aient lieu afin que le peuple puisse juger ses dirigeants et ait un droit de regard. »...
Mgr Ambongo, Vice-Président de la Cenco : « On a l’impression que quelque part, ils sont tous d’accord de faire traîner les choses »,
Pour le prélat, les intérêts partisans priment par rapport aux intérêts supérieurs du pays, croit-il, en tout cas, face à la course aux postes engagés notamment dans les rangs de l’opposition. « Plus personne ne parle des élections, tout le monde parle des postes », a fustigé le numéro 2 de la Cenco.
« On dirait une insensibilité face à la gravité du moment, une sorte d’inconscience, s’indigne-t-il. Notre pays est en train de vivre un moment critique avec tout ce qui se passe dans le Kasaï, les nouvelles qui nous parviennent de l’est. Et il suffit de se promener dans la ville de Kinshasa pour se rendre compte de la misère du peuple. Mais on dirait que c’est une classe politique qui vit dans un autre monde, qui ne voit pas ces réalités. »
Et l'évêque de fustiger les marchandages : « Si vous voyiez le contenu des discussions actuelles, plus personne ne parle des élections. Tout le monde parle de postes, et chacun pense aux intérêts qui seront les siens dès que le nouveau gouvernement sera là, donc c’est plutôt une sensibilité vers ce qui me revient à moi et à ma famille ou à mon groupe politique que l’intérêt supérieur de la nation », souligne-t-il...
Bref les négociations suspendues il y a 45 jours à la mort de Tshisekedi ont repris sur les mêmes désaccords inutilement stratégiques, d'où les mêmes interminables tractations en une pitoyable querelle de leaders irresponsables rivalisant les uns et les autres de surenchères égotistes et égoïstes au point inconscientes tant elles mettent en danger l’avenir du pays ainsi livré à l'imprévisibilité, à une insécurité générale...
De la dépouille du Lider Maximo qui moisit "bêtement" parce qu'irrecevable que même sa famille l'instrumentalise politiquement dans une morgue de Bruxelles aux coups bas du pouvoir on conforte en fait le blocage tout le processus que menait le Patriarche en divisant et en affaiblissant au passage son camp...
Chers amis et Compatriotes, si nous voulons que demain soit meilleur qu’aujourd’hui dans notre pays, personnellement ma religion est faite : nous nous devons de faire autrement la politique chez-nous, nos responsables politiques du pouvoir ou de l’opposition doivent changer leur mode de fonctionnement...
Non pas seulement au nom d’un généreux et vitupérant intérêt supérieur du pays mais sur une réelle et nouvelle logique de contrat gouvernant/gouverné càd dans ma bouche selon un impératif institutionnel et un contrôle effectif du bilan des politiques qui juge régulièrement de leur efficacité, donnant/donnant… Le politique propose un programme sur lequel il est élu, il va bénéficier du poste et de ses avantages matériels, sociaux, financiers mais doit impérativement être jugé de façon régulière sur son bilan eu égards à ses promesses, à son programme… Il en sera reconduit ou sanctionné… Une sorte de démocratie plus participative qui fait pression sur une classe politique habituée jusque-là à ne rendre compte de rien...
Entre-temps il nous faut peut-être écouter le conseil de Mgr Ambongo : « nous organiser pour faire pression sur ces politiciens qui traînent les pieds à ce dialogue pour les obliger à trouver incessamment une issue à leurs interminables tractations, le pays attend impatiemment les garanties de changement ! »
En particulièrement l'opposition devra comprendre que l'enlisement actuel finirait par vider l'Accord de sa validité, ce qui ne servirait que le pouvoir : ne pas tout mettre en oeuvre pour l'application du compromis risque en effet de donner les raisons au pouvoir des initiatives unilatérales préjudiciables comme par exemple un référendum dont il s'appliquerait d'orienter l'issue...
A bon entendeur.................
"Analyse du week end du 18 au 19 mars 2017 2 ère partie"
"Analyse du week end du 18 au 19 mars 2017 1 ère partie"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
ndonzwau a écrit:Je ne sais pas vous mais moi j’en suis arrivé à un dégoût extrême de notre classe politique, mes dernières illusions sur quelques-uns d’entre eux se sont envolées : majorité-opposition, Tshisekedi-Lumbi-Minaku-Okitundu, tutti quanti et je ne parle pas de 'JK', tous des prédateurs qui se nourrissent et veulent se nourrir des morts Congolais, ne comptent que leurs postes, leurs poches… A peine les uns sont-ils moins mauvais que les autres ! Le spectacle hideux qu’ils nous offrent avec ces interminables « arrangements particuliers » en est la preuve…
Que je sache, il est bien question de trouver une solution à la crise nationale imposée par le refus délibéré du pouvoir d’organiser les élections dans les délais par une transition politique pacifique cogérée entre ce pouvoir et l’opposition en vue de les rendre possibles fin 2017...
Et voilà que nos politiciens se complaisent à des interminables marchandages de positionnement…
A se demander si ceux (l’opposition) qui réclament tout haut le changement le veulent vraiment et bien sûr la majorité coupable au pouvoir n’en demande pas tant… Où sont là-dessus les dirigeants responsables et efficients ?
Le plus inacceptable à ma place, au moins c’est plus clair, c’est que cette opposition depuis qu’elle est privée de sa garantie tutélaire qui semblait la tenir unie nous dévoile son dévoiement démocratique intrinsèque, le partage des postes la préoccupe davantage que l’issue urgente vers l’alternance...
Que demander de plus à ‘JK’ et sa troupe sinon en profiter pour gagner du temps et de surseoir la perspective d’une élection démocratique prochaine tant que ses adversaires en face se vautrent dans le même marigot où à leur place ils ont plus de moyens ?
Répétons-le si besoin : il n’y a d’efficace politique que celle qui « rende dans un pays le souhaitable, le désirable, possible », les incantations de nos opposants sont donc des actes militants bien généreux mais pas moins démagogiques et inefficaces quant à l'horizon de la bonne gestion du pays qu’ils veulent bien nous vendre à la place de ceux qui sont en place tant qu'ils ne se conduisent pas en meilleurs démocrates, en responsables lucides et pragmatiques… Bref une opposition autant naïve qu'inexperte qui ne semble nous prévoir mieux en face d'un pouvoir gorgé de mauvaise foi et de ruse génocidaire...
Et face à cette échec et cette démission coupables des politiques (et du peuple !) aujourd'hui couvrant un demi-siècle de souveraineté, je n'en suis pas plus déçu de notre parcours et convaincu de l'insuffisance manifeste de ceux qui nous gouvernent aujourd'hui !
Certains reprochent à raison aux Évêques de la Cenco leur angélisme et leur refus d’indiquer clairement d’où viennent les blocages, d’autres ne voient en eux que les suppôts de l’étranger comme si le cirque devant nous ne montrait pas assez que notre premier ennemi, le réel pourvoyeur de nos errements est bien le Congolais lui-même, est-il sans doute pour les avoir fréquentés ces jours-ci, ce sont eux qui font un diagnostic sévère mais pour moi le plus juste sur nos politiciens… Ils ne comprennent pas que nos politiciens à ce stade d’impasse dangereuse pour le pays ils ne privilégient d’abord que leurs intérêts personnels et partisans au détriment de l’intérêt général de la Nation, les attentes des populations… Ils s’inquiètent de l’enlisement de l’accord sur la transition à cogérer et dénoncent à raison les manœuvres dilatoires du pouvoir et de l’opposition ne pouvant que reporter sine die les élections tant attendues et tant capitales en ce moment...
Moi je saurais gré aux prélats catholiques de recommander l’unité pour faire avancer les négociations à même de nous permettre un retour possible à l’ordre constitutionnel en place contre un débat irresponsable de partage des postes, contre des querelles d’égo des politiciens véreux pendant que le peuple souffre davantage à cause de tous ces retards ?
Ecoutez-les !
Abbé Nshole, SG de la Cenco : « nous sommes devant une division (au sein du RasSemblement) qui ne fait pas du bien au peuple, qui ne sert pas les intérêts du peuple »...
Mgr Montemayor, Nonce : « Des négociations marquées par la « médiocrité » , par des « marchandages interminables autour de la répartition des si lucratifs maroquins ministériels »... « Etre payé semble être la principale motivation des hommes politiques congolais, constate le diplomate du Vatican. Quel que soit leur camp... Cela donne une impression assez désagréable d’une classe politique très détachée des préoccupations du peuple et d’un Etat avant tout prédateur. » Etonnant quand les élus professent tant leur foi que leur amour du pays et du peuple...
« Les massacres dans le Kasaï, à Béni ou au Tanganyika sont liés au processus électoral, tout le monde se positionne », assure l’ambassadeur du Vatican. Qui ne méconnaît pas les dangers à s’immiscer dans la politique congolaise, et la crainte de servir de caution à ces élus si détachés du peuple. « Nous avons estimé que ne pas y aller serait pire que d’y aller. Mais ne vous y trompez pas. Notre objectif consiste à ce que des élections aient lieu afin que le peuple puisse juger ses dirigeants et ait un droit de regard. »...
Mgr Ambongo, Vice-Président de la Cenco : « On a l’impression que quelque part, ils sont tous d’accord de faire traîner les choses »,
Pour le prélat, les intérêts partisans priment par rapport aux intérêts supérieurs du pays, croit-il, en tout cas, face à la course aux postes engagés notamment dans les rangs de l’opposition. « Plus personne ne parle des élections, tout le monde parle des postes », a fustigé le numéro 2 de la Cenco.
« On dirait une insensibilité face à la gravité du moment, une sorte d’inconscience, s’indigne-t-il. Notre pays est en train de vivre un moment critique avec tout ce qui se passe dans le Kasaï, les nouvelles qui nous parviennent de l’est. Et il suffit de se promener dans la ville de Kinshasa pour se rendre compte de la misère du peuple. Mais on dirait que c’est une classe politique qui vit dans un autre monde, qui ne voit pas ces réalités. »
Et l'évêque de fustiger les marchandages : « Si vous voyiez le contenu des discussions actuelles, plus personne ne parle des élections. Tout le monde parle de postes, et chacun pense aux intérêts qui seront les siens dès que le nouveau gouvernement sera là, donc c’est plutôt une sensibilité vers ce qui me revient à moi et à ma famille ou à mon groupe politique que l’intérêt supérieur de la nation », souligne-t-il...
Bref les négociations suspendues il y a 45 jours à la mort de Tshisekedi ont repris sur les mêmes désaccords inutilement stratégiques, d'où les mêmes interminables tractations en une pitoyable querelle de leaders irresponsables rivalisant les uns et les autres de surenchères égotistes et égoïstes au point inconscientes tant elles mettent en danger l’avenir du pays ainsi livré à l'imprévisibilité, à une insécurité générale...
De la dépouille du Lider Maximo qui moisit "bêtement" parce qu'irrecevable que même sa famille l'instrumentalise politiquement dans une morgue de Bruxelles aux coups bas du pouvoir on conforte en fait le blocage tout le processus que menait le Patriarche en divisant et en affaiblissant au passage son camp...
Chers amis et Compatriotes, si nous voulons que demain soit meilleur qu’aujourd’hui dans notre pays, personnellement ma religion est faite : nous nous devons de faire autrement la politique chez-nous, nos responsables politiques du pouvoir ou de l’opposition doivent changer leur mode de fonctionnement...
Non pas seulement au nom d’un généreux et vitupérant intérêt supérieur du pays mais sur une réelle et nouvelle logique de contrat gouvernant/gouverné càd dans ma bouche selon un impératif institutionnel et un contrôle effectif du bilan des politiques qui juge régulièrement de leur efficacité, donnant/donnant… Le politique propose un programme sur lequel il est élu, il va bénéficier du poste et de ses avantages matériels, sociaux, financiers mais doit impérativement être jugé de façon régulière sur son bilan eu égards à ses promesses, à son programme… Il en sera reconduit ou sanctionné… Une sorte de démocratie plus participative qui fait pression sur une classe politique habituée jusque-là à ne rendre compte de rien...
Entre-temps il nous faut peut-être écouter le conseil de Mgr Ambongo : « nous organiser pour faire pression sur ces politiciens qui traînent les pieds à ce dialogue pour les obliger à trouver incessamment une issue à leurs interminables tractations, le pays attend impatiemment les garanties de changement ! »
En particulièrement l'opposition devra comprendre que l'enlisement actuel finirait par vider l'Accord de sa validité, ce qui ne servirait que le pouvoir : ne pas tout mettre en oeuvre pour l'application du compromis risque en effet de donner les raisons au pouvoir des initiatives unilatérales préjudiciables comme par exemple un référendum dont il s'appliquerait d'orienter l'issue...
A bon entendeur.................[...]
Compatriotiquement!
PS
"Conseil de Sécurité de l’ONU : Utembi accuse la Majorité et le Rassemblement"
° http://www.lephareonline.net/conseil-de-securite-de-lonu-utembi-accuse-majorite-rassemblement/
"Mgr Marcel Utembi à l’ONU : «L’arrangement particulier peine à se conclure »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/22/actualite/politique/mgr-marcel-utembi-lonu-larrangement-particulier-peine-se-conclure
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/19/degelation-de-cenco-embarque-new-york.html
° http://www.politico.cd/en-off/2017/03/17/conseil-de-securite-de-lonu-invite-president-de-cenco.html
°https://actualite.cd/2017/03/20/cenco-invitee-a-session-conseil-de-securite-rdc-mardi-21-mars/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/20/leonard-she-otikundu-attendu-egalement-conseil-de-securite-de-lonu.html
"Déclaration du Chef de la MONUSCO, Maman Sidikou, devant le Conseil de sécurité de l’ONU"
° http://www.lephareonline.net/declaration-chef-de-monusco-maman-sidikou-devant-conseil-de-securite-de-lonu/
" Accord du 31 décembre : Maman Sidikou sollicite le soutien des Nations unies"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/21/actualite/politique/accord-du-31-decembre-maman-sidikou-sollicite-le-soutien-des-nations
° https://actualite.cd/2017/03/21/maman-sidikou-a-lonu-tensions-risquent-de-monter-dialogue-navance/
"Primature : A l’ONU, She Okitundu a insisté sur la liste d’au moins trois noms"
° https://actualite.cd/2017/03/22/primature-a-lonu-she-okitundu-a-insiste-liste-dau-trois-noms
"She Okitundu à l’ONU : «Il n’existe aucune manœuvre pour retarder la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre» "
° http://www.radiookapi.net/2017/03/22/actualite/politique/she-okitundu-lonu-il-nexiste-aucune-manoeuvre-pour-retarder-la-mise
"La Cenco demande à la communauté internationale de mettre de la pression en RDC"
° http://www.voaafrique.com/a/la-cenco-demande-a-la-communaute-internationale-de-mettre-de-la-pression-sur-les-politiciens-congolais/3776048.html
"Jean-Marc Kabund: pourquoi a-t-il claqué la porte des discussions hier?"
° http://www.politico.cd/en-clair/2017/03/21/jean-marc-kabund-a-t-claque-porte-discussions-hier.html
° https://actualite.cd/2017/03/21/cenco-la-jeunesse-du-rassemblement-demande-aux-delegues-de-leur-plateforme-de-quitter-les-discussions/
° http://www.radiookapi.net/2017/03/20/actualite/politique/rdc-jean-marc-kabund-quitte-les-negociations-de-la-cenco
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10848
"Départ de Kabund des négociations de la CENCO: «manœuvre d’intimidation», rétorque Atundu"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/21/actualite/politique/depart-de-kabund-des-negociations-de-la-cenco-manoeuvre-dintimidation
"Arrangement particulier : L’UDPS fixe l’opinion aujourd’hui sur la suite de sa participation"
° https://actualite.cd/2017/03/22/arrangement-particulier-ludps-fixe-lopinion-aujourdhui-suite-de-participation/
"Accord politique: Kyungu propose la présidence du CNSA à la CENCO"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/20/actualite/politique/accord-politique-kyungu-propose-la-presidence-du-cnsa-la-cenco
"Katumbi à Katebe : « Moi, je reste constant et je soutiens Félix Tshisekedi »"
° https://actualite.cd/2017/03/22/katumbi-a-katebe-moi-reste-constant-soutiens-felix-tshisekedi/
"INVITÉ AFRIQUE
Moïse Katumbi: «le président Kabila n’a plus de légitimité»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170322-rdc-katumbi-opposition-transition-politique-election-presidentielle-kabila-accord
"Arrangement particulier : La CENCO redoute la tenue d’un référendum en cas d’échec"
° https://actualite.cd/2017/03/22/arrangement-particulier-cenco-redoute-tenue-dun-referendum-cas-dechec/
"Centre Interdiocésain : une commission spéciale pour 53 postes ministériels"
° http://www.lephareonline.net/centre-interdiocesain-commission-speciale-53-postes-ministeriels/
" Le pouvoir rend sourd et aveugle :
MP : Les divagations d’Aubin Minaku"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11582
"Cnsa : Majorité et MLC unis contre Pierre Lumbi"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11581
"Réconciliation au Rassemblement?"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/21/reconciliation-au-rassemblement.html
"Freddy Matungulu : « L’unité est retrouvée au sein du Rassemblement »"
° https://actualite.cd/2017/03/21/freddy-matungulu-lunite-retrouvee-sein-rassemblement/
" AU TERME DE SES ECHANGES AVEC LES LEADERS DE LA DYNAMIQUE
FÉLIX TSHISEKEDI : " LA CRISE EST FINIE ""
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10864
"Rassemblement : les enfants prodigues reviennent à la maison ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13214
° http://www.lephareonline.net/rassemblement-kiakwama-matungulu-vuemba-chez-felix-tshisekedi/
"Accord en RDC: vers une signature de l'arrangement particulier le 27 mars?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170321-accord-rdc-vers-une-signature-arrangement-particulier-le-27-mars
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/20/signature-de-larrangement-particulier-interviendra-lundi-prochain.html
° http://www.radiookapi.net/2017/03/21/actualite/politique/rdc-la-cenco-annonce-la-signature-de-larrangement-particulier-pour-le
"«Mgr Ambongo : Lundi 27 mars, signature de l’Arrangement particulier» - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207307&Actualiteit=selected
" Kimbuta – Fayulu: la vérité sur une affaire qui n’en est peut-être une!"
° http://www.politico.cd/desintox/2017/03/19/kimbuta-fayulu-verite-affaire-nen-etre.html
° https://soundcloud.com/politicordc/martin-fayulu-explique-la-polemique-autour-de-40000-usd
"E. Kyaviro (RCD-KML): «Comment reconnaître les ennemis de l’Accord du 31 décembre 2016?» (Tribune)"
° https://actualite.cd/2017/03/20/e-kyaviro-rcd-kml-reconnaitre-ennemis-de-laccord-31-decembre-2016-tribune/
"Désignation du PM: Le Rassemblement recadre la SADC"
° https://actualite.cd/2017/03/20/designation-pm-rassemblement-recadre-sadc/
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/20/sadc-demande-a-lopposition-de-soumettre-expeditivement-noms-candidats-premier-ministre-president-kabila.html
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/20/blocage-de-lapplication-de-laccord-rassemblement-fustige-penchant-de-sadc.html
° http://www.radiookapi.net/2017/03/20/actualite/politique/rdc-la-sadc-encourage-lopposition-proposer-rapidement-les-candidats
"Mubake : « Je n’ai jamais initié une action judiciaire contre Félix Tshisekedi »"
° https://actualite.cd/2017/03/20/mubake-nai-jamais-initie-action-judiciaire-contre-felix-tshisekedi/
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/18/christoffer-ngoyi-poste-president-cnsa-renegociable.html
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/18/reconciliation-oui-a-nimporte-prix-affirme-bruno-tshibala-tend-main-a-felix-tshisekedi-pierre-lumbi.html
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10845
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10842
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10843
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13184&rubrique=POLITIQUE
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13183
° http://www.radiookapi.net/2017/03/21/actualite/politique/discussions-politiques-la-lucha-demande-aux-participants-de
"François LUMUMBA : «La primauté de l’Accord de la CENCO sur la Constitution et les lois de la RDC»"
° http://www.lephareonline.net/francois-lumumba-primaute-de-laccord-de-cenco-constitution-lois-de-rdc/
"RDC: des inquiétudes sur la mission de l'ONU dans le pays"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170322-rdc-onu-monusco-conseil-securite-utembi-cenco
"RD Congo : la France met en garde contre une réduction des effectifs de la Monusco"
° http://www.jeuneafrique.com/419686/politique/rd-congo-france-met-garde-contre-reduction-effectifs-de-monusco/
"RDC : Kabila ou le « libérateur » désavoué"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/411730/politique/rdc-kabila-liberateur-desavoue/
"Actu Expliquée 20Mars : Qui de Fayulu ou de Kimbuta dit la vérité? Ecoutez-les"
"Actu Expliquée 20Mars : Mubake confirme qu'il est le choix de Tshisekedi comme Premier Ministre"
"Analyse du 20 mars 2017"
"Analyse du 21 mars 2017"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
PPS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"PLAIDOYER DE LA CENCO AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES"
° http://www.congoforum.be/upldocs/Plaidoyer%20CENCO.pdf
° http://www.lephareonline.net/conseil-de-securite-de-lonu-utembi-accuse-majorite-rassemblement/
"Actu Expliquée 22Mars : Freddy Matungulu rejoint Félix Tshisekedi, Olenga Nkoy isolé?"
"Rassemblement : Unité retrouvée entre Matungulu, Kiakwama et F. Tshisekedi"
"Emery Okundji : "Martin Fayulu est un salarié de Moise Katumbi""
"Analyse du 22 mars 2017 Le Congo à l'ordre du jour du Conseil de sécurité de l'ONU"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
ndonzwau a écrit:PPS"PLAIDOYER DE LA CENCO AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES"
° http://www.congoforum.be/upldocs/Plaidoyer%20CENCO.pdf
° http://www.lephareonline.net/conseil-de-securite-de-lonu-utembi-accuse-majorite-rassemblement/
"[Communication de Marie-Madeleine Kalala à la session d’ouverture du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en R.D.CONGO"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11587 ]
[...]
Compatriotiquement!
Lorsqu’on lit l’énoncé du plaidoyer des Évêques Congolais aux NU et plus généralement lorsqu’on évalue leur démarche on ne peut que noter avant tout, au-delà de leur accusation claire des acteurs politiques et de leur recommandation à prolonger et à renforcer le mandat de la Monusco notamment en raison de foyers de tension accrus à travers le pays, le constat d’impuissance qu’ils expriment : la Cenco comme tous les Congolais vivent un réel désarroi face à cette impasse créée par le pouvoir et quelque part entretenue par toute notre classe politique, majorité et opposition, au vu de leur gestion inefficiente de cette crise…
Devons-nous nous en contenter ? S'imposent alors à nous des questions essentielles dont la première est celle de savoir en quoi, jusqu’où les Congolais peuvent attendre du Conseil de Sécurité et de l’extérieur en général nommé CI, une quelconque solution à leurs problèmes, une aide à leur résolution surtout que l’intérêt que nous témoigne aujourd’hui cette bonne CI tient à la discussion sur le renouvellement de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RD Congo, MONUC à ses débuts) présente dans notre pays depuis bientôt deux décennies sans lui avoir apporter des résultats significatifs ?
Qu’aurons-nous d’autre aujourd’hui à en attendre, qu’est capable de plus cette CI occidentale même avec les puissants du CS qu'elle n'a osé faire dans le passé ?
En pratique les Evêques et le peuple Congolais sollicitent l’assistance de cette CI pour mettre en place ou l’accompagner à mettre en place le mécanisme et les conditions qui débouchent sur ces fameuses élections ratées au bout de la transition cogérée que les forces politiques et sociales ont négociée ensemble à travers le fameux Accord global et inclusif du 31 décembre 2016…
On l’aura compris : ce dernier compromis, n’en déplaise aux maniaques constitutionnalistes, est devenu aujourd’hui la base juridique et pragmatique de notre vie politique et sociale jusqu’aux élections, jusqu’à l’alternance prévue qui rétablira l’ordre constitutionnel normal et le diagnostic des retards en cours avec cet enlisement des derniers « arrangements particuliers » devant mettre en œuvre l’Accord, c’est, pour la Cenco (et volontiers pour beaucoup d'entre nous), l’irresponsabilité, le déficit d'une volonté politique déterminée du pouvoir et de l’opposition (Rassemblement !) coupables de ne point dépasser leurs intérêts vers une résolution de la crise au nom de l’intérêt supérieur de la Nation…
Raison de plus de mettre tout en oeuvre pour que l'Accord de la St Sylvestre combien capital devienne effectif sinon tout ce qui le remplacerait ne serait plus qu'un emplâtre sur une jambe de bois dont le pays continuera à souffrir !
Ainsi d’un côté la Cenco sollicite du peuple et de l’autre de la CI via le CS des pressions efficaces sur les politiques afin que ceux-ci aboutissent à cette issue nécessaire et urgente…
S’agissant de la CI, on comprend de suite qu’elle devra engranger des mesures plus contraignantes que d’habitude pour matérialiser une force suffisante à cet effet; lesquelles peuvent-elles être concrètement ?
Quant à la population, c'est la deuxième question importante, la seule méthodologie possible ne peut que passer par les partis politiques et la société civile organisée pour une mobilisation concrète du peuple en vue d'obtenir de lui une pression tangible sur les politiques…
Où en sommes-nous ? Dans ce sens, le dépit légitime et actif d’un Kabund (et de tout son Udps ?) prendrait tout son sens pour autant qu’il soit effectif et rejoint par d’autres partis…
Où l’on reparle et pas seulement pour amuser la galerie mais bien opportunément à mon avis de l’article 64 même si j’en conviens que c’est bien plus facile de le clamer verbalement que de l’appliquer sur le terrain…
Les partis politiques et apparentés en sont-ils convaincus ou n’ont-ils pas toujours le courage de passer à l’action sur des défis pourtant nécessaires pour enfin résoudre la crise imposée par ce pouvoir autocratique (et cette opposition trop conformiste sinon suiviste et opportuniste) ?
Il n’y aurait pas eu de 4 janvier 1959 et pas d’indépendance le 30 juin 1960 si on ne se résignait qu’à cet immobilisme...
A chacun de juger mais c'est bel et bien, selon moi, à travers l'interpellation du peuple via les forces politiques et sociales et celle de la CI à laquelle nos Évêques ont eu raison de s'adresser que nous aurons des chances de relever l'impuissance extrême que vit aujourd'hui notre peuple...
A bon entendeur…
"Kabund : «En cas de non-signature de l’arrangement particulier le 27 mars, je donnerai un mot d’ordre le 28 mars 2017»
° https://actualite.cd/2017/03/23/kabund-en-cas-de-non-signature-de-larrangement-particulier-le-27-mars-je-donnerai-un-mot-dordre-le-28-mars-2017/
Alors qu’il a suspendu sa participation lundi 20 mars aux discussions du Centre Interdiocésain, Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS dit cependant acter la volonté de la CENCO pour la signature de l’arrangement particulier le lundi 27 mars 2017 prochain.
«Je prends acte de la volonté exprimée par la CENCO pour la signature de l’arrangement particulier de l’accord du 31 décembre ce lundi 27 mars 2017. Au cas contraire, je donnerai un mot d’ordre au cours d’une conférence de presse prévue ce 28 mars 2017», a dit Kabund à ACTUALITE. CD.
Le secrétaire général de l’UDPS, a suspendu sa participation aux discussions sur l’arrangement particulier accusant la Majorité présidentielle de multiplier les «embûches». Lundi dernier, il a notamment évoqué le blocage sur le mode de désignation du prochain premier ministre et le président du Conseil national d suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA)."
"En cas d’échec des discussions directes. Udps : Jean-Marc Kabund menace d’appliquer l’article 64 de la Constitution
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13230
C’est dans un message transmis à toute la base et devant les présidents fédéraux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, que Jean-Marc Kabund, son Secrétaire Général, a appelé tous les militants et les grandes figures du Rassemblement à la vigilance sur la signature de l’arrangement particulier le lundi prochain, date butoir qu’a évoqué Fridolin Ambongo, l’adjoint de Marcel Utembi, tous prélats catholiques. Les conséquences seraient énormes si et seulement si la Cenco, en concert avec les parties prenantes aux discussions directes n’arrivaient pas à finir avec les discussions directes. Dans le cas échéant, Jean-Marc promet des actions de terrain, conformément à l’article 64 de la constitution qui stipule ce qui suit : «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi». Le deuxième volet des actions va simplement consister à contraindre le pouvoir en place afin d’appliquer l’Accord du 31 décembre 2016.
C’était après une réunion de plus de deux heures entre le staff de l’Udps et le Président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Tshilombo Tshisekedi que l’essentiel de l’entrevue a été livré aux militants. Le siège du parti du Leader Maximo a été envahi par ses partisans venus puiser l’information à la source, sur la situation politique qui prévaut dans le pays. Il était 14 heures quand tout se déroulait(...)"
" Arrangement particulier : l’UDPS « prend patience » jusqu’au 27 mars, affirme Jean-Marc Kabund
° http://www.radiookapi.net/2017/03/22/actualite/politique/arrangement-particulier-ludps-prend-patience-jusquau-27-mars-affirme
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dit avoir pris acte de l’annonce de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour signer l’arrangement particulier lundi 27 mars. Lors d’un meeting organisé mercredi 21 mars à Kinshasa, son secrétaire général, Jean-Marc Kabund promet de mener des actions [sans plus de précisions sur la nature desquelles actions] si l’accord n’est pas signé à cette date.
« Juste quand je m’apprêtais à venir donner le mot d’ordre, j’apprends que nous allons signer l’arrangement particulier le 27 mars. J’en ai pris acte. Alors j’ai pris patience d’attendre jusqu’à ce lundi le 27 mars », affirme Jean-Marc Kabund.
Le vice-président de la CENCO, Mgr Fridolin Ambongo a annoncé la signature de l’arrangement particulier entre toutes les parties prenantes au dialogue du centre interdiocésain pour le 27 mars prochain.
Dans sa communication devant des milliers de militants, Jean-Marc Kabund promet « une résistance à toute manœuvre dilatoire de retarder l’application de l’accord du 31 décembre ».(...)"
"Kinshasa, négociations au bord de la rupture"
° http://www.lalibre.be/actu/international/kinshasa-negociations-au-bord-de-la-rupture-58d2f1bbcd70a15c9a4fc325
INTERNATIONAL Les évêques de la Cenco tentent toujours de mener les débats entre la majorité présidentielle et le Rassemblement de l'opposition congolaise. Mais le constat est clair, rien ne bouge, les deux camps n'entendent pas faire le moindre geste.
Le Rassemblement de l'opposition, emmené par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi, entend respecter et faire respecter l'accord de la Saint-Sylvestre à la lettre. Cet accord prévoit, dans son art III que "Le gouvernement de la République est dirigé par le Premier ministre présenté par l'opposition politique non signataire des accords du 18 octobre 2016/Rassemblement et nommé par le président de la République conformément à l'article 78 de la Constitution." Le Rassemblement entend donc présenter son candidat et le faire avaliser par le chef de l'Etat.
"Kabila n'est pas là que pour inuagurer les chrysanthèmes"(...)"
"Ambongo: « Si ça n’avance pas jusqu’à samedi, nous en tirerons toutes les conséquences »
° https://actualite.cd/2017/03/23/ambongo-ca-navance-jusqua-samedi-tirerons-toutes-consequences/
Les parties prenantes aux discussions sur l’arrangement particulier n’ont pas réussi ce jeudi 23 mars 2017 à boucler le travail de commission chargée de la répartition des postes ministériels.
Selon les délégués des composantes, des divergences subsistent sur la question du poids des postes à pourvoir pour chaque composante.
À ce stade, la répartition des postes se présentent comme suit:
- MP: 12 postes déjà acquis sur les 17 alloués
- Opposition signataire: 4 postes acquis sur les 8 alloués
- Rassop: 3 postes acquis sur les 12 alloués
- Opposition républicaine: 1 postes sur 2 alloués
- Société civile signataire: 1 poste alloué et acquis
- Société civile non-signataire: pas encore de poste pourvu que 1 alloué
Apres 3 jours de travaux, la commission chargée des repartions des postes ministériels n’a pas réussi à boucler son travail, renvoyant la question de la présidence du CNSA, pourtant à l’ordre du jour, pour demain vendredi, voire samedi.
Pour le vice-président de la CENCO, Mgr Fridolin Ambongo, les Évêques se sont fixés jusque samedi 25 mars pour voir de la part des uns et des autres une réelle volonté d’avancer.« D’ici samedi, nous aurons le temps de faire le constat si effectivement les gens sont de bonne foi pour qu’on termine dans les délais et effectivement, on peut terminer dans les délais. Mais si jusque samedi on ne termine pas et que nous nous rendons compte qu’il y’a mauvaise volonté, nous en tirerons toutes les conséquences », a déclaré Mgr Ambongo devant la presse."
"CENCO: le Rassemblement est prêt à claquer la porte des discussions
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/22/cenco-rassemblement-pret-a-claquer-porte-discussions.html
Dans une interview accordée à Politico.cd, le député Jean-Claude Vuemba dénonce ce qu'il qualifie du "jeu de représentants de la majorité présidentielle" aux discussions sur les arrangements particuliers facilités par la CENCO.
« Nous avons d’abord été déçu par l’attitude des délégués de la MP aux discussions du centre interdiocésain. Ils sont d’accord sur un point aujourd’hui et se contredisent le lendemain » a-t-il déploré, accusant la Majorité Présidentielle (MP) de jouer au retardement de la finalisation des additifs à l’accord pour justifier une convocation du référendum.
Jean-Claude Vuemba avance que si d’ici lundi aucune avancée n’est observée dans la poursuite de négociations, le Rassemblement sera prêt à proclamer l’échec des discussions et pourra se retire de ces assises. « Nous ne pouvons plus accepter que le peuple Congolais croit que nous jouons au jeu du pouvoir, surtout qu’aucune institution n’est légitime. Si d’ici lundi, si ça continue comme ça, nous dirons au peuple Congolais qu’on a pas réussi à faire de consensus avec le pouvoir de Monsieur Kabila et le peuple pourra en tirer les conséquences« , tonne le président du parti politique MRPC, qui dit saluer l’abandon de négociation par Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, qu’il qualifie d’un signal fort devant l’entêtement de délégués de la majorité présidentielle, qui continuent à poser de blocage pour le bon déroulement des activités au centre interdiocésain.
Jean-Claude Vuemba n’exclut pas totalement un petit glissement de la date de clôture des négociations par la signature des additifs à l’accord. « Si la Cenco a annoncé pour lundi prochain la signature de l’accord, qu’est ce qui nous empêche d’attendre deux jours ? Ça sera alors les deux derniers de dernière chance. Si dans ce délai, il n’y a pas signature de l’accord, nous mettrons fin à notre participation à ces discussions« , a-t-il conclu."
Écoutez Jean-Claude Vuemba au téléphone de Politico.cd avec Litsani Choukran
° https://soundcloud.com/politicordc/vuemba-si-larrangement-nest-pas-signe-dici-le-lundi-nous-quitteront-les-discussions
"RDC : L’application de l’accord du 31 décembre, une priorité absolue pour la France"
° https://actualite.cd/2017/03/23/rdc-lapplication-de-laccord-31-decembre-priorite-absolue-france/
"Congolais : prenez-vous en charge !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11588
Il y a de nouveau eu massacre de Congolais au Kasai, au Bas-Congo au Nord et au Sud-Kivu, à Kinshasa. Presque partout au Congo-Kinshasa, le sang de Congolais coule à flots, comme si les congolais n’avaient aucun droit de vivre en paix chez eux, jouir de la liberté et des richesses qui leur ont été léguées par leurs aïeux !
Alors, pourquoi le monde civilisé continue-t-il d’ignorer les atrocités commises par la soldatesque de Joseph Kabila contre notre peuple ? Est-ce que certaines vies humaines importent plus que d’autres ? Pourquoi cette inégalité face à la mort ?
En seize ans de règne sans partage sous le commandement de Joseph Kabila, des millions de nos compatriotes congolais ont été tués, mutilés et traumatisés par ses soins. L’on vit un véritable enfer à ciel ouvert et pourtant, il est peu probable que la majorité des peuples occidentaux soit consciente.
(...)
Etienne Tshisekedi avait vu juste en se révoltant contre cet imposteur qu’on devait arrêter et juger. Il est temps que le peuple se ressaisisse et se débarrasse de cet homme cynique !
La détermination active du peuple congolais doit être au rendez-vous, car on ne chasse pas un criminel de la trempe de Joseph Kabila avec un poème !
Le savez-vous enfin, chers compatriotes : celui qui prend des risques peut perdre. Mais, celui qui ne prend aucun risque perd d’office.
Bamba di Lelo Docteur en Sciences Politiques de l’UCL Analyste des questions politiques du Congo E-mail : jbadil@hotmail.be "
"RDC : l’UNPC appelle la classe politique à « un sursaut d’orgueil pour appliquer l’accord politique »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/societe/rdc-lunpc-appelle-la-classe-politique-un-sursaut-dorgueil-pour
"RDC: Freddy Matungulu demande aux politiques de se concentrer sur les élections"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/politique/rdc-freddy-matungulu-demande-aux-politiques-de-se-concentrer-sur-les
"Accord de la Saint-Sylvestre. RDC : Impasse au Centre Interdiocésain, le déclic attendu de l’ONU !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13231&rubrique=POLITIQUE
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Dernière édition par ndonzwau le 24/3/2017, 3:46 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Après le Conseil de sécurité, Mgr Utembi ce vendredi chez Jean-Marc Ayrault"
° https://actualite.cd/2017/03/23/apres-conseil-de-securite-mgr-utembi-vendredi-chez-jean-marc-ayrault/
"Nouveau consensus exigé pour la présidence du CNSA: Kapiamba dénonce l’enlisement"
° https://actualite.cd/2017/03/23/nouveau-consensus-exige-pour-la-presidence-du-cnsa-kapiamba-denonce-lenlisement/
"Toujours pas de réconciliation au Rassemblement"
° http://www.politico.cd/desintox/2017/03/22/toujours-de-reconciliation-rassemblement.html
"Arrangement particulier : la répartition des postes ministériels et le CNSA divisent les participants"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/en-bref/arrangement-particulier-la-repartition-des-postes-ministeriels-et-le
"Centre Interdiocésain : consensus autour de 21 ministères - Le Phare"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/revue-de-presse/le-phare-centre-interdiocesain-consensus-autour-de-21
"Moïse Katumbi: « je maintiens ma candidature »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/22/moise-katumbi-maintiens-candidature.html
"Raphaël Katebe Katoto: « notre souci majeur c’est le retour de l’unité au sein du Rassemblement »"
° http://www.politico.cd/en-clair/2017/03/23/raphael-katebe-katoto-souci-majeur-cest-retour-de-lunite-sein-rassemblement.html
"RDC : Henri Thomas Lokondo propose l’examen d’une loi ou d’un projet de loi sur le CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/en-bref/rdc-henri-thomas-lokondo-propose-lexamen-dune-loi-ou-dun-projet-de-loi
"Bruno Tshibala : «La crise au Rassemblement demeure »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/politique/bruno-tshibala-la-crise-au-rassemblement-demeure
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/23/christopher-ngoyi-soutient-decision-de-kabund-appelle-a-reunification-rassemblement.html
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/23/rencontre-lumbi-kabila-lautre-point-de-blocage.html
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/23/delly-sessanga-ny-a-personne-autour-de-cette-table-souhaite-discursions-se-poursuivent-dela-27.html
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/22/laile-olenghankoy-recu-cenco-appelle-retour-a-lacte-de-genval.html
° https://actualite.cd/2017/03/23/mushobekwa-defend-gouvernement-a-34eme-session-conseil-droits-de-lhomme-a-geneve/
"INVITÉ AFRIQUE SOIR
Cyrille Bret: intérêt russe «géopolitique, économique et sécuritaire» en Afrique"
° http://www.rfi.fr/emission/20170322-cyrille-bret-interet-russe-geopolitique-economique-securitaire-afrique
° http://www.rfi.fr/emission/20170323-une-bon-baisers-russie-rdc-kabila-lavrov-bemba
"La bataille diplomatique entre Mgr Utembi et She Okitundu devant le Conseil de sécurité de l’ONU – Germain Nzinga
° http://desc-wondo.org/fr/la-bataille-diplomatique-entre-mgr-utembi-et-she-okitundu-devant-le-conseil-de-securite-de-lonu-germain-nzinga-20573-2/
Article publié le 22 mars 2017 sur www.nzingagermain.com.
Hier mardi 21 mars 2017 s’est tenu, à New York, une session spéciale du Conseil de sécurité de l’Onu sur la situation sécuritaire du Congo. Trois orateurs se sont succédé à la prestigieuse tribune du Palais en verre, à savoir Maman Sambo Sidikou (l’envoyé spécial de l’Onu et patron de la Monusco en RDC), Mgr Marcel Utembi (Président de la Cenco et facilitateur de l’Accord de la saint Sylvestre) et enfin She Okitundu (Ministre des Affaires étrangères du gouvernement Badibanga).
Ce qui a attiré notre attention de chercheur, c’est la passe d’armes qui s’est opérée entre les deux derniers orateurs d’origine congolaise et notre présente étude va dans le sens de décrypter les non-dits qui cachent la vérité de tout discours diplomatique.
1. Les flèches de Mgr Utembi contre She Okitundu et contre le gouvernement qu’il représente
Avant de prendre son avion pour New York le dimanche 19 mars 2017, Mgr Marcel Utembi a d’abord réuni le jeudi 16 mars, les acteurs politiques de la Majorité comme ceux du Rassemblement pour leur livrer sa part de vérité sur le blocage actuel de l’Accord de la Saint Sylvestre. Il a haussé le ton pour dénoncer le retard de mise en application de l’accord de 31 décembre 2016. Il les a appelés à cesser leurs « marchandages » politiques et à travailler à l’application de cogestion du pays pour préparer les élections présidentielles et législatives. « Il est curieux et inadmissible, dit-il, que les travaux sur « l’arrangement particulier » (composition et mode de désignation du conseil de suivi, composition du gouvernement, modalités de nomination du Premier ministre,etc.) prennent plus de temps que les négociations sur l’accord proprement dit. »[1]
Hier devant la tribune des Nations Unies, il prendra son courage entre les deux mains pour dépeindre en détail la situation tragique que traverse la RDC tout en attirant l’attention du Conseil sur deux points très importants qui forment la véritable matrice de la crise congolaise.
Primo le fait que la Rdc se trouve présentement dans un cas de figure unique dans l’histoire des nations. Toutes les institutions sur lesquelles est sensé s’appuyer le fonctionnement un État de droit sont toutes hors mandat et en dehors du cadre constitutionnel. En termes clairs, ni la présidence de la République, ni la Chambre Haute ou Basse du parlement ni les autorités régissant les entités provinciales, plus rien ni personne n’est plus en phase avec une quelconque légitimité et une certaine légalité.
Secundo devant ce vide juridique, seul l’Accord du 31 décembre 2016 venu suppléer ce vide juridique est l’unique feuille de route pouvant guider le bateau Congo dans les eaux troubles de la transition vers des élections démocratiques et transparentes. Et cet Accord là, les politiciens congolais, ceux de la Majorité comme ceux de l’opposition, s’emploient à le saborder via des marchandages « égoïstes » et mercantiles visant des postes ministériels ou le statu quo politique actuel dans lequel chacun d’eux trouve son compte.
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le président de la Cenco a nommément accusé la classe politique, principalement la Majorité et le Rassemblement, d’être à la base de la prolongation de l’impasse politique[2]. Il a déploré publiquement leur manque de volonté politique pour la mise en œuvre du compromis politique devant déboucher sur la mise en place d’un gouvernement de transition chargé de conduire le peuple aux élections présidentielles sans Joseph Kabila.
2. Les incohérences de Léonard She Okitundu
Au nombre des incohérences débitées par le troisième orateur, il importe de relever les trois erreurs gravissimes à l’actif d’un politicien sensé défendre la diplomatie nationale.
Erreur n°1 : Lorsque le Ministre des Affaires étrangères a pris la parole débitant un discours inutilement long, il a donné à tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, la nette impression de faire un plaidoyer non pour l’intérêt supérieur de la Nation congolaise mais plutôt pour défendre le Clan Kabila.
Sans ambages, il martèle : « S’agissant de la nomination du Premier ministre, le Rassemblement est appelé à présenter une liste comportant au moins trois noms des candidats à ce poste parmi lesquels le Chef de l’État aura à en nommer un, conformément à l’article 78 de la Constitution »[3]. Cet homme politique ignore-t-il tout ce qui vient d’être dit auparavant en parlant d’un Chef de l’État qui n’a plus de légitimité constitutionnelle puisque fin mandat depuis le 19 décembre 2016 à minuit ?
Pourquoi fait-il semblant d’ignorer que Joseph Kabila n’est là que suite au seul consensus du 31 décembre 2016 et ce, contre la volonté du peuple congolais exprimée dans la Constitution de 2004 et qui n’a été consulté par personne pour passer outre la date butoir de 19 décembre 2016? Ceci dit, Joseph Kabila ne détient plus aucune autorité juridique qui lui permettrait d’exiger la liste de trois noms au Rassemblement, lequel Rassemblement qui détient le pouvoir de lui retirer à tout moment sa confiance et de le jeter en pâture à la vindicte populaire.
Plus loin dans son speech, feignant de prendre la peau de celui qui veut que le pays avance, Léonard She Okitundu, pince sans rire, lance un appel pressant à l’opposition congolaise: « le Gouvernement exhorte cette dernière, plus particulièrement le Rassemblement, à surmonter ses dissensions actuelles afin de se mettre d’accord sur la personne du candidat qui devra remplacer le défunt Étienne Tshisekedi ». Il crache sur tout un peuple martyrisé qui sait que les blocages actuels au sein du Rassemblement ne sont pas seulement dus aux appétits gloutons des postes ministériels des uns et des autres. Ces dissensions au sein de la Rassop sont en grande partie préparées en amont par Joseph Kabila et sa famille politique qui ont fabriqué des faux opposants[4] et les ont injectés dans le Rassemblement avec la nette intention de le diviser pour mieux peser et interférer sur ses décisions internes et pour lui imposer leur ordre politique à eux.
Erreur n°2 : Quand She Okitundu va renchérir dans son speech : « Il est inadmissible, en effet, de constater que la mission de paix des Nations Unies, la plus importante au monde, se trouvant dans mon pays depuis environ deux décennies, ne soit pas en mesure, avec les moyens dont elle dispose, de parvenir à mettre un terme à une situation de crise qui perdure depuis plusieurs années »[5], il brade publiquement la souveraineté de l’État congolais. Toute honte bue, le numéro Un de la diplomatie congolaise va accuser les autres de n’avoir pas su arrêter la violence sur son propre territoire national comme s’il oubliait que la défense du territoire national fait partie de principales prérogatives régaliennes du gouvernement qu’il représentait hier au siège des Nations Unies.
Erreur n°3 : Le Ministre des Affaires étrangères ne s’arrête pas là pour ridiculiser son pays et son peuple. Il soutient le renouvellement du mandat de cette même mission onusienne dont il vient outrancièrement de dénoncer l’échec de deux décennies. Et c’est encore à ces forces de l’ONU qu’il recourt avant tout pour prétendre éradiquer les forces négatives qui sèment la terreur notamment selon ses dires, l’ADF, la LRA et les FDLR. Pour les éradiquer, le ministre congolais a demandé, au nom de son gouvernement, de renforcer l’efficacité opérationnelle des forces onusiennes et d’améliorer la collaboration et partage des informations avec les FARDC.
Ces demandes d’éradiquer les forces négatives, il les présente devant un Conseil de Sécurité suffisamment informé sur l’identité des véritables commanditaires de ces milices génocidaires. Toutes les chancelleries basées à Kinshasa savent la parfaite complicité de ces forces négatives avec les politiciens congolais qui siègent au parlement et au gouvernement. Toutes les chancelleries savent que l’ADF est la police personnelle de l’Autorité (im)morale qui régit l’Exécutif congolais et qui se rend comptable des bombardements des positions des FARDC ou des opérations à canarder les hélicoptères portant les officiers congolais dans des zones où se cachent ses milices[6].
3. La bataille diplomatique sur l’avenir du Congo a réellement commencé hier
En publiant lundi 20 mars une réflexion « Que peut bien cacher la rencontre de Paul Kagame avec le pape François ? »[7], l’auteur de ces lignes vous avait prévenu de nouvelles manœuvres politiques amorcées par la diplomatie vaticane dès lors que le Saint Siège s’est aperçu que celui qui dirige la RDC reçoit ses ordres de Kigali et qu’il a compris que toute la classe politique congolaise (majorité comme opposition) est viscéralement corrompue et pourrie, prête à vendre leur pays et la vie de leur concitoyens à l’ennemi pour des billets de dollars ou pour un simple poste ministériel.
Le changement de diplomatie vaticane consiste donc à traiter directement avec les instances qui donnent des ordres à Kabila et qui se veulent le véritable artificier du chaos politique qui fait désordre au Congo de Lumumba. C’est le sens profond de l’entrevue de François avec Kagame. Outre cette rencontre, le pape abat plusieurs cartes diplomatiques à la fois pour isoler Joseph Kabila et pour l’asphyxier diplomatiquement et plus tard politiquement. L’arrivée des évêques congolais au siège de l’ONU et leurs accusations à peine voilées contre la classe politique dont Kabila détient tout le levier de commande, nous font passer à la phase deux de la bataille de prélats contre le pouvoir de Kabila.
Quoique l’ONU soit un instrument de l’impérialisme occidental[8] et que l’objectif principal du conseil de sécurité des Nations Unies consisterait à renouveler pour la énième fois son mandat en RDC en vue de soutenir des intérêts impérialistes sanguinaires des puissants, le Souverain Pontife s’en sert désormais comme piédestal pour étendre plus largement sa toile diplomatique et pour étaler à la face du monde les massacres et les tueries qui se passent réellement au Congo et que les puissants veulent faire passer sous silence.
En parlant avec Paul Kagame et en envoyant cette semaine ses hommes à l’ONU, une organisation dont il n’ignore pas des accointances avec les forces négatives et le projet de balkanisation du Congo, il veut les informer qu’il sait, que l’église catholique sait et que le monde formé de gens encore animés de bonne volonté sait désormais la vérité de ce qui décime et fauche des millions de vies humaines en RDC.
Le Pape sait qu’à cette ère des autoroutes de l’information, il n’y a pire ennemi contre les maitres de ce monde qu’une information vraie et rendue publique. Il sait que les puissants de ce monde qui ne sont pas étrangers à la tragédie congolaise redoutent une opinion publique avertie. Le pape surfe sur cette puissante arme pour croire remporter la victoire là où les l’armée et le politique ont du plomb dans l’aile.
Cette phase d’explication à l’opinion nationale congolaise ou à celle internationale sur les véritables auteurs de crimes qui se commettent au Congo et de la crise politique qui les entretient pourra rendre plus facile l’exécution du plan B de la Cenco en créant en amont des conditions propices pour accélérer la défenestration de Joseph Kabila et de tout son système inique et sanguinaire.
En effet, il n’est plus nécessaire de répéter que la RDC a à sa tête une bande des criminels très dangereux qui prétendent parler en son nom mais qui ont pactisé avec le diable et avec les ennemis de la République en vue de condamner son avenir à un perpétuel asservissement. Toutefois, la Cenco ne pourra rien sans la ferme volonté du peuple congolais et sans l’implication directe de ce dernier dans le noble projet d’en découdre une fois pour toutes avec cet ordre inique qui l’opprime et qui le tue à petit feu.
Pour ce faire, trois batailles sont donc appelées avec urgence à se conjuguer pour porter le peuple congolais à sa totale libération : la bataille militaire, la bataille politique et la bataille diplomatique.
De nombreux appels de Jean-Jacques Wondo[9] pour la création du pacte républicain Armée-Nation sont restés sans résultat tangible pour redynamiser la bataille militaire e RDC.
Les négociations interminables et infécondes de la classe politique, complice l’une avec l’autre dans ce sale jeu de marchandage, doivent être définitivement abandonnées comme nous le conseillait récemment le professeur Fweley Diangituka[10] pour laisser libre place à de nouvelles formes de gestion de la chose publique décidées par le peuple d’en bas pour une meilleure gouvernance de l’avenir de la RDC.
La bataille diplomatique amorcée par la Cenco doit viser désormais à pousser tous les congolais partout où ils se trouvent dans le monde à s’organiser pour convaincre moins par des injures ou des marches pacifiques que par des diplomaties souterraines, à mettre en exergue l’illégitimité et l’illégalité des dirigeants actuels et l’urgence d’un nouvel ordre politique. C’est pour l’heure actuelle une question de vie ou de mort pour tout un peuple. Un peuple averti en vaut un continent !
GERMAIN NZINGA MAKITU
Références
[1] Le Conseil de Sécurité de l’ONU invite le président de la Cenco dans http//www.politico.cd.
[2] Cfr KIMP., Conseil de sécurité de l’ONU : Utembi accuse la Majorité et le Rassemblement dans http//www.phareonline.net.
[3] Primature . A l’ONU, She Okitundu a insisté sur la liste d’au moins trois noms dans http//www.actualite.cd.
[4] Cfr G. NZINGA MAKITU, La fabrique des opposants : cas de Moise Katumbi et de Vital Kamarhe dans http//desc-wondo.org.
[5] She Okitundu à l’ONU : « il est inadmissible que la Monusco ne soit pas parvenue à restaurer la paix dans http//www.actualite.cd.
[6] Cfr J.-J. WONDO, RDC : Les crashes des hélicoptères : l’armée congolaise cache la vérité dans http://desc-wondo.org/fr/rdc-les-crases-des-helicopteres-larmee-congolaise-cache-la-verite-analyse-de-desc/.
[7] G. NZINGA MAKITU, Que peut bien cacher la rencontre de Paul Kagame avec le pape François? Dans http//www.nzingagermain.com.
[8] Pour approfondit ce thème, lire J.-L. IZAMBERT, Faut-il bruler l’ONU ? Paris, Ed. Le Serpent à plumes, 2004, 359p.
[9] J.-J. WONDO, Appel de Jean-Jacques Wondo à la création du pacte républicain Armée-Nation en RDC dans https://www.youtube.com/embed/8mqYyDI-IYg.
[10] F. DIANGITUKA, La Cenco conduit la République dans l’impasse dans http//www.fweley.worldpress.com.
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Mode de désignation du futur PM et succession de Tshisekedi au CNSA: ça bloque toujours
° https://actualite.cd/2017/03/24/mode-de-designation-futur-pm-succession-de-tshisekedi-cnsa-ca-bloque-toujours/
ACTUALITE.CD a constaté que jusqu’à 22 heures 5 (heure de Kinshasa) ce vendredi 24 mars, le mode de désignation du futur premier ministre et la succession de Tshisekedi au CNSA divisaient toujours le Rassemblement, la MP et l’opposition signataire de l’accord de l’UA.
La MP campe sur sa position: l’article 78 de la constitution devrait être respecté, par conséquent elle exige au Rassemblement de présenter au moins trois nom au chef de l’Etat afin de choisir un premier ministre. Le Rassemblement rejette et se dit prêt à proposer un seul nom.
Au sujet du CNSA, Vital Kamerhe et Eve Bazaiba revendiquent tous, ce poste et rejette comme la MP, le consensus qui octroyait sa direction au président du conseil des sages du Rassemblement.
«Tshisekedi étant mort, le poste est vacant», a soutenu un membre de l’opposition signataire de l’Accord du 18 octobre.
Pour l’heure, l’impasse semble envahir la négociation. La CENCO a initié des consultations en aparté avec les chefs de file de toutes les composantes."
"Répartition des postes entre composantes : Les ministères régaliens posent problème - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207328&Actualiteit=selected
° http://7sur7.cd/new/2017/03/voici-les-ministeres-que-reclame-le-rassemblement/
"Kamerhe, Bazaiba, Lumbi : chacun veut la présidence du CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/24/actualite/politique/kamerhe-bazaiba-lumbi-chacun-veut-la-presidence-du-cnsa
Le président de l’UNC, Vital Kamerhe, la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba et le président du conseil des sages du Rassemblement, Pierre Lumbi, se disputent le poste de président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre. Poste initialement réservé au président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi décédé le 1er février à Bruxelles.
Lors des discussions qui se tiennent ce vendredi 24 mars au centre interdiocésain, une commission a tenté en vain de résoudre ce problème.
L’un des participants à ces travaux, Steve Mbikayi, estime que ce poste devrait revenir « à celui qui a des qualités proches d’Etienne Tshisekedi », après analyse des candidats prononcés.
«Il faut débattre pour avoir le consensus. Selon moi, il faut voir qui peut avoir les qualités qui approchent celles d’Etienne Tshisekedi. Le poste du CNSA a été créé pour Etienne Tshisekedi et non pour les composantes, même si dans le texte il est écrit que le poste était réservé au président du Conseil des sages du Rassemblement »[/i], juge Steve Mbikayi.
Concernant la répartition des postes ministériels, autre point d’achoppement des négociations sur les modalités pratiques d’application de l’accord du 31 décembre, Steve Mbikayi affirme qu’«il ne reste qu’un petit problème à régler pour conclure».
L’accord du 31 décembre entre la majorité et l’opposition devrait permettre d’organiser les élections générales en RDC à la fin 2017."
"Tensions à la CENCO: la MP aurait demandé la suppression du CNSA"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/24/tensions-a-cenco-mp-aurait-demande-suppression-cnsa.html
Des sources proches de l'Opposition font état d'une tension dans les discussions en cours au Centre interdiocésain Kinshasa.
D’après le député Martin Fayulu, le camp du président Joseph Kabila aurait demandé la suppression du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA), qui est au coeur du blocage dans ces discussions pour l’application de l’accord signé le 31 décembre à Kinshasa.
«Quand la mouvance Kabiliste demande ce matin que l’on supprime le CNSA parce que le président Tshisekedi est mort…», a dit le président de l’Ecidé via son compte Twitter.
« Il y a du feu dans l’air au Centre Interdiocésain, où les discussions sur l’arrangement particulier stagnent », a pour sa part lancé Claude Lubaya, cadre de l’opposition. « Ca ne passe pas. C’est en train de casser. Sauf miracle, il y aura incendie… », a-t-il dit en y allant avec une photo pour le moins surprenante.
La présidence de cette institution, qui devrait être mise en place pour superviser la mise en oeuvre de l’accord, ainsi que le processus électoral jusqu’à la tenue des scrutins avant la fin de l’année en cours, est au coeur d’un débat houleux entre le Pouvoir et le Rassemblement; et même entre opposants.
Officiellement pourtant, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui facilite ces discussions qui ont débuté depuis le 08 décembbre dernier a fait savoir que ce sujet ne serait pas débattu ce jour.
Par ailleurs, les opposants congolais ont souvent eu recours à leurs comptes Twitters pour dénoncer l’enlisement dans les discussions. En décembre dernier, Félix Tshisekedi, le fils d’Étienne Tshisekedi, avait littéralement appelé au soulèvement, alors que ces pourparlers semblaient coincés. Et la photo diffusée par M. Lubala ne reste pas loin de cette tactique.
De son côté, la Majorité Présidentielle ne s’est pour l’heure pas exprimée"
"Eve Bazaïba à propos de l’enlisement des discussions: « que l’opinion sache que c’est une matière hautement politique »"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/24/eve-bazaiba-a-propos-de-lenlisement-discussions-lopinion-sache-cest-matiere-hautement-politique.html
"Rassemblement : Olenghankoy revendique sa légitimité auprès de la CENCO"
° https://actualite.cd/2017/03/24/rassemblement-olenghankoy-revendique-sa-legitimite-aupres-de-la-cenco/
"Lubaya : « Les négociations à la CENCO vont déboucher sur une impasse »"
° https://actualite.cd/2017/03/24/lubaya-negociations-a-cenco-deboucher-impasse/
"Beya Mubiayi: Faire de Pierre Lumbi président du conseil de sages du Rassemblement, c’est faire de Barini Bodo président de la Cenco"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/23/beya-mubiayi-faire-de-pierre-lumbi-president-conseil-de-sages-rassemblement-cest-faire-de-barini-bodo-president-de-cenco.html
"Arrangement Particulier. RDC : Majorité et Opposition invitées à privilégier l’essentiel !"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=13240
"RDC : l’UNPC appelle la classe politique à « un sursaut d’orgueil pour appliquer l’accord politique »"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/23/actualite/societe/rdc-lunpc-appelle-la-classe-politique-un-sursaut-dorgueil-pour
"RDC: le chef de la diplomatie française a reçu la Cenco"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170324-rdc-ayrault-chef-diplomatie-france-recu-cenco
" Soutien de la France à l’action de la CENCO: Face-à-face Jean-Marc Ayrault-Mgr Marcel Utembi
"
° http://groupelavenir.org/soutien-de-la-france-a-laction-de-la-cenco-face-a-face-jean-marc-ayrault-mgr-marcel-utembi/
"Reynders : «Le nouveau mandat de la Monusco doit aussi accompagner le processus électoral de 2017»"
° https://actualite.cd/2017/03/24/reynders-nouveau-mandat-de-monusco-accompagner-processus-electoral-de-2017/
"Didier Reynders préconise des contacts entre la CENCO et le président de la République"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/24/actualite/politique/didier-reynders-preconise-des-contacts-entre-la-cenco-et-le-president
"ONU, vers le verrouillage de l’Accord du 31 décembre – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=207328&Actualiteit=selected
(…)
RAPPORT SUR LE PROCESSUS DE PAIX EN RDC du 23 mars 2017
Le groupe de travail sur le processus de paix recommande au Conseil de sécurité de l’ONU de conférer à l’Accord du 31 décembre 2016 un caractère obligatoire en lui dotant d’une valeur juridique internationale.
« Pour lui conférer une valeur juridique internationale et renforcer davantage son caractère obligatoire, le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait dans une résolution ultérieure à prendre sur la République Démocratique du Congo, prendre acte de l’Accord par une résolution fondée sur le Chapitre VII de la Charte de l’ONU.» C’est l’une des recommandations du cinquième rapport du Groupe de Travail sur le processus de Paix. Intitulé : « RDC entre la sortie de l’impasse électorale et le respect de la Constitution. Analyse de l’Accord politique de la Saint Sylvestre », ce rapport a été produit après des réflexions approfondies et concertées du Centre des Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA), de la Ligue des Electeurs (LE) et du Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice (RRSSJ) sur l’analyse l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016.
« Dans le cadre de la résolution à venir sur le renouvellement du mandat de la MONUSCO, le Conseil de Sécurité ferait œuvre utile en donnant un rôle clair et précis à la MONUSCO dans le contenu de ladite résolution dans le cadre du suivi de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016, » poursuit le rapport.
Le groupe de travail n’écarte pas la piste des sanctions.
« Au-delà de ce suivi, l’appui aux Institutions issues de l’Accord précité devrait être déterminé dans le contenu de ladite résolution.
Une exhortation devra notamment être faite aux parties prenantes à l’Accord en vue de les inviter à exécuter de bonne foi leurs engagements pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le Conseil de Sécurité devrait également envisager une possibilité des sanctions internationales ciblées contre les acteurs qui ne respecteront pas leurs engagements ou qui tenteront de torpiller la mise en œuvre de l’Accord. »
Pour garantir la mise en œuvre effective de l’Accord, d’autres recommandations ont été formulées dans ce rapport, lesquelles permettront de faire face aux éventuels blocages qui pourraient surgir à l’occasion de son application. Ces recommandations sont orientées vers le Peuple congolais, Souverain Primaire, le Président de la République, le Parlement, le Gouvernement, la Cour Constitutionnelle, le Conseil National de Suivi de l’Accord, la CENI, et les Partenaires Techniques et Financiers.
Au président de la République
Etant le garant de la bonne marche du pays, le Président de la République ferait œuvre utile dans le dénouement de la crise politique et électorale en favorisant le bon fonctionnement des institutions pendant cette période. Il lui est demandé de faire un usage rationnel des compétences en rapport avec les institutions de cette période, de peser de son poids dans la mise en œuvre effective de l’Accord en rapport avec les divergences qui pourraient en résulter au sein de la classe politique.
Au parlement
Le Parlement (Assemblée Nationale et le Sénat) se devra d’user des compétences compatibles suivantes : voter les lois ; contrôler le Gouvernement, les entreprises publiques ainsi que les établissements et les services publics par la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivie de vote, la question d’actualité, l’interpellation, la commission d’enquête, et l’audition par les Commissions ; approuver le programme du gouvernement à la majorité absolue ; investir le Gouvernement comme émanation du consensus politique global. En même temps, l’on attend du Parlement qu’il assure, en concertation avec le CNSA, le contrôle des fonds destinés aux opérations électorales depuis l’exercice 2014. Envisager la possibilité de plusieurs sessions extraordinaires pour garantir le bon déroulement de la mise en œuvre de l’Accord
A la Cour Constitutionnelle
En tant que juge des conflits de compétences entre différentes institutions de la République, la Cour constitutionnelle apparait comme l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et pacificateur du jeu politique pendant la période de transition. A ce titre, si elle est saisie, la Cour constitutionnelle peut offrir des solutions juridiques aux conflits d’attributions qui peuvent surgir entre les différentes Institution de la période pré-électorale et électorale, en se référant à l’Accord politique qui est désormais la source du pouvoir politique durant cette période.
Au Gouvernement
L’on attend du Gouvernement issu de l’Accord Global et Inclusif du 31 décembre 2016 notamment ce qui suit : éviter les conflits tant entre le Premier ministre et le Président de la République qu’entre les membres du gouvernement ; mobiliser les fonds pour la CENI en recourant aux emprunts publics nationaux et étrangers ; sécuriser les opérations préélectorales et électorales en déployant à tout temps les éléments de force de l’ordre et en prévoyant un budget adéquat en rapport avec la sécurisation du processus électoral ; fournir la logistique électorale notamment l’appui aux imprimeries nationales et aux moyens de transport ; commencer l’éducation civique et électorale de la population à travers le pays en collaboration avec les organisations de la Société civile.
Le Gouvernement ferait également œuvre utile en faisant une autoévaluation et, le cas échéant, en redéfinissant le plan de décaissement des fonds destinés au financement des opérations électorales de façon à en garantir la régularité. Il en est de même de la mise en place, en concertation avec la CENI et le CNSA, d’une centrale d’achat des matériels électoraux pour éviter les aléas de la longue procédure des marchés publics et faciliter le respect du chronogramme et du calendrier électoral. Il appartient au Gouvernement de rendre disponible les moyens financiers pour permettre au CNSA de mieux s’acquitter de sa mission.
A la CENI
Outre les prérogatives habituelles que l’on reconnaît à la CENI à travers la loi organique portant son organisation et fonctionnement, il convient qu’elle puisse gagner en crédibilité en affirmant et assurant son indépendance vis-à-vis de différentes parties prenantes au processus électoral pour renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral. L’on attend, à l’heure actuelle, de la CENI, qu’elle rende public un calendrier électoral qui tient compte de la nécessité d’organiser les élections rapidement conformément au chronogramme consensuel convenu dans l’accord et, le cas échéant, l’assortir des propositions concrètes à cette fin. La CENI ferait également œuvre utile en redynamisant les cadres de concertation avec les parties prenantes tout en spécifiant les cibles : Partis politiques, partenaires, Société civile (éducation civique d’un côté, Observation électorale, de l’autre), femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap.
Au CNSA
Le CNSA aura beau mobiliser toute l’expertise nécessaire à l’exercice de ses fonctions, il ne devra faire preuve d’efficacité qu’à la condition, entre autres, qu’il s’appuie sur de bonnes méthodes de travail à la fois sur le plan interne et celui externe, c’est-à-dire dans le cadre de ses relations avec les autres institutions politiques et techniques de la période préélectorale et électorale. L’on attend également de lui, qu’il procède, en concertation avec la CENI, le Parlement et la Société civile, à une réflexion profonde sur les conditions d’un organe de gestion des élections capable de garantir indépendance et impartialité vis-à-vis des compétiteurs d’une part, et le mode de scrutin à même de réduire le coût du processus électoral et favoriser la tenue des scrutins à tous les niveaux de façon à en assurer la périodicité et garantir l’alternance démocratique sans heurts.
A la Société Civile
Les Organisations de la Société Civile se doivent de s’activer dans le suivi de la mise en œuvre de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016 à travers la production des analyses indépendantes susceptibles de détecter anticipativement certaines dérives afin de faire rectifier le tir chaque fois qu’il le faut. L’on attend également des OSC qu’elles sauvegardent leur indépendance, qu’elles soient apolitiques et aient un positionnement impartial. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre, elles devront s’activer à la mobilisation de la population autour dudit Accord et en faveur du processus électoral.
Au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies
L’Accord de la Saint-Sylvestre est le fruit d’un large consensus constaté par la signature de toutes les parties identifiées et présentes aux discussions. Il s’en suit qu’il est obligatoire et s’impose à tous. Face à l’impossibilité d’assurer la sortie à l’impasse électorale dans le strict respect de la Constitution, une interprétation discutable mais explicable et justifiée de certaines dispositions de celle s’est imposée. Loin d’être nouveau, le phénomène a été observé dans beaucoup d’autres Etats Africains, confrontés dans la même situation similaire (Madagascar, Cote d’Ivoire…). Pour lui conférer une valeur juridique internationale et renforcer davantage son caractère obligatoire, le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait dans une résolution ultérieure à prendre sur la République Démocratique du Congo, prendre acte de l’Accord par une résolution fondée sur le Chapitre VII de la Charte de l’ONU. Dans le cadre de la résolution à venir sur le renouvellement du mandat de la MONUSCO, le Conseil de Sécurité ferait œuvre utile en donnant un rôle clair et précis à la MONUSCO dans le contenu de ladite résolution dans le cadre du suivi de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016.
Au-delà de ce suivi, l’appui aux Institutions issues de l’Accord précité devrait être déterminé dans le contenu de ladite résolution. Une exhortation devra notamment être faite aux parties prenantes à l’Accord en vue de les inviter à exécuter de bonne foi leurs engagements pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le Conseil de Sécurité devrait également envisager une possibilité des sanctions internationales ciblées contre les acteurs qui ne respecteront pas leurs engagements ou qui tenteront de torpiller la mise en œuvre de l’Accord.
Partenaires techniques et financiers
Conditionner leur financement du processus électoral au respect du consensus politique dégagé dans l’Accord du 31 décembre 2016. Ainsi, au-delà de leur appui au processus électoral de manière globale, il est également attendu d’eux qu’ils s’appuient les aspects liés à la sécurisation et au financement du processus électoral
"Sort de la CENCO après le Dialogue: « La CENCO a-t-elle une ambition? » s’interroge Atundu le porte-parole de la MP (Tribune)
° http://7sur7.cd/new/2017/03/sort-de-la-cenco-apres-le-dialogue-la-cenco-a-t-elle-une-ambition-sinterroge-atundu-le-porte-parole-de-la-mp-tribune/
Au fur et à mesure que les échanges directs du Centre Interdiocésain amorcent leur atterrissage en douceur, apparaît comme confusément aux confins de l’horizon politique la question du sort de la CENCO à l’issue de ces tractations.
A la façon normande, je serais tenté de répondre que la mission de la CENCO prend fin à la remise de leur rapport au Président Joseph KABILA KABANGE après la signature de l’Arrangement particulier.
Réponse logique s’il en est mais qui est loin de répondre à la vraie préoccupation contenue et exprimée par cette question apparemment naïve.
L’expression exacte et idoine de cette question serait plutôt » quel rôle réserver à la CENCO dans la structure mise en place dans le cadre de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier ».
Aspiration, peut-être ou même certainement, légitime de la part de leurs auteurs ou des adeptes d’une telle perspective.
Mais présentée en ces termes, cette aspiration pose de façon cruciale et critique une question éthique fondamentale.
Etait-ce la finalité de la mission de bons offices que le Président Joseph KABILA KABANGE a confiée aux Evêques de la CENCO ?
De toute évidence et en bonne logique, non.(…)"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article10911
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Ailleurs le peuple arrêterait cette comédie, Kabila n'a rien à craindre de tout ses opportunistes cupides et du peuple amorphe lui continue son chemin et les a roulés dans la farine comme d'habitude.
mongo elombe
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
LA RDC ENTRE LA SORTIE DE L’IMPASSE ÉLECTORALE ET LE RESPECT DE LA CONSTITUTION
° http://www.rrssjrdc.org/?p=15152
° http://www.rrssjrdc.org/wp-content/uploads/2017/02/La-RDC-entre-la-sortie-de-l%E2%80%99impasse-%C3%A9lectorale-et-le-respect-de-la-constitution-5%C3%A8me-rapport-du-Groupe-de-Travail.pdf
mercredi, février 22nd, 2017 | Filed under Rapports | Publié par Adeline Marthe
Le lancement du cinquième rapport du Groupe de Travail sur le processus de Paix:
« RDC entre la sortie de l’impasse électorale et le respect de la Constitution. Analyse de l’Accord politique de la Saint Sylvestre ».
Kinshasa, le 13 février 2017 – Le Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice (RRSSJ) en partenariat avec le Centre des Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA) et la Ligue des Electeurs (LE) rend public le cinquième rapport du Groupe de Travail sur le processus de paix en RDC intitulé : « RDC entre la sortie de l’impasse électorale et le respect de la Constitution. Analyse de l’Accord politique de la Saint Sylvestre ».
Ce rapport constitue le fruit de réflexions approfondies et concertées des Organisations précitées. Il analyse l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016 et se demande dans quelle mesure ledit Accord pourrait répondre ou non à l’impasse électorale en République démocratique du Congo.
Ce document porte successivement sur : la nature des rapports entre l’Accord politique et la Constitution de la République ; l’étendue des compétences des institutions politiques pendant la période préélectorale et électorale ; les opérations électorales ; les questions sécuritaires liées au processus électoral ; les mesures de décrispation politique ainsi que le Conseil national de suivi de l’Accord. Il formule également une série des recommandations pertinentes pour l’effectivité de la mise en œuvre de l’accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016 et le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
D’une part, l’Accord Politique supplante la Constitution en vigueur et la supplée pour des situations « pathologiques » non prévues par celle-ci; d’autre part, les parties prenantes s’accordent à mettre temporairement en veilleuse quelques dispositions constitutionnelles qui ne sauraient pas s’appliquer au même moment que ledit Accord afin de garantir à terme le retour à l’ordre constitutionnel normal.
Dans tous les cas, l’Accord de la Saint-Sylvestre étant le fruit d’un large consensus constaté par la signature de toutes les parties identifiées et présentes aux discussions, il s’en suit qu’il est obligatoire et s’impose à tous. Il est le moindre mal face à l’impossibilité d’assurer la sortie de l’impasse électorale dans le strict respect de la Constitution, même si une interprétation – discutable mais explicable et justifiée – de certaines de ses dispositions peut être admise. Le cinquième du Groupe de Travail est rédigé dans une triple approche :
- une approche de plaidoyer qui a permis de mettre en exergue ce que les parties prenantes doivent faire pour la mise en œuvre effective de l’Accord politique ;
- une approche de vulgarisation pour faire connaître le contenu de l’Accord politique à l’opinion publique ; et
- une approche scientifique qui s’adonne à l’ analyse systématique de l’Accord politique pour en tirer des leçons en vue d’influencer sur l’action politique.
Pour garantir la mise en œuvre effective de l’Accord, des recommandations sont formulées dans ce rapport, lesquelles permettront de faire face aux éventuels blocages qui pourraient surgir à l’occasion de son application. Ces recommandations sont orientées vers le Peuple congolais, Souverain Primaire, le Président de la République, le Parlement, le Gouvernement, la Cour Constitutionnelle, le Conseil National de Suivi de l’Accord, la CENI, du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies et les Partenaires Techniques et Financiers.
Contacts pour la presse :
Emmanuel KABENGELE, Coordonnateur National du RRSSJ, tél. +243 818101084
Joseph CIHUNDA, Vice Président du CREEDA, tél. +243 810399060
Sylvain LUMU MBAYA, Ligue des Electeurs, tél. +243 815079823La RDC entre la sortie de l’impasse électorale et le respect de la constitution – 5ème rapport du Groupe de Travail"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/quote]
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Cenco : MP et Rassemblement en conférence de presse avant la dernière plénière
° https://actualite.cd/2017/03/27/cenco-mp-rassemblement-conference-de-presse-derniere-pleniere/
La Majorité présidentielle et le Rassemblement se rejettent la responsabilité sur le blocage actuel aux discussions sur l’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.
Les deux parties vont chacune tenir une conférence de presse ce lundi 27 mars 2017 à quelques heures de la fin des discussions tel que la Cenco l’a prévu. .
La MP a invité la presse à 12 heures au fleuve Congo hôtel. Le Rassemblement va se soumettre au même exercice deux heures plus tard à la résidence d’Etienne Tshisekedi dans la commune de Limete.
Ces deux parties n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les modalités de la mise en œuvre de l’accord près de 3 mois après sa signature. Le mode de désignation du futur premier ministre et la succession d’Etienne Tshisekedi au Comité national de suivi de l’accord du 31 décembre demeurent les points majeurs de discorde.
Pour sa part, la médiation regrette, selon les propos du deuxième vice président de la Cenco Fridolin Ambongo, « la médiocrité de la classe politique congolaise » face à la misère de la population.
La clôture des discussions est prévue à 20 heures."
"RDC: toujours l’impasse dans les négociations entre pouvoir et opposition"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170327-rdc-impasse-negociations-pouvoir-opposition
En République démocratique du Congo, les négociations se sont poursuivies jusque tard dans la nuit, mais aucun accord n’a été trouvé. Les évêques qui dirigent la médiation ont pourtant donné au pouvoir et à l’opposition jusqu’à ce lundi pour finaliser l’accord politique du 31 décembre dernier. Parmi les principaux points de blocage figure notamment la question de la nomination du Premier ministre. Pour tenter de sortir de l’impasse, les évêques font donc une nouvelle proposition dans laquelle le chef du gouvernement serait nommé au terme d’une consultation avec l’opposition.
Selon l’accord signé le 31 décembre, le président de la République nomme le Premier ministre désigné au préalable par le Rassemblement de l’opposition, cette frange la plus radicale de l’opposition congolaise. Face à l’hostilité des autorités, les évêques exposent une nouvelle formulation : le Premier ministre est nommé après une simple consultation avec le Rassemblement.
La majorité n’est pas d’accord, elle exige que soit ajouté que le Premier ministre est désigné sur une liste de trois personnes. Des personnes présentées dans un ordre préférentiel, dit encore l’opposition signataire de l’accord issu du dialogue, sous la médiation d’Edem Kodjo. Mais le Rassemblement des forces acquises au changement refuse et s’en tient à une personne seulement.
Autre point de blocage, le poste de président du Conseil national de suivi de l’accord, dès le départ réservé au président du Conseil des sages du Rassemblement. Mais après la mort d’Etienne Tshisekedi, le 1er février à Bruxelles, des voix se sont élevées pour réclamer l’ouverture de ce poste au reste de l’opposition.
La situation est toujours bloquée et il semble peu probable que la signature d’un arrangement particulier puisse intervenir ce lundi."
"INVITÉ AFRIQUE
Lambert Mende (RDC): «Le président veut consulter avant de nommer un 1er ministre»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170327-lambert-mende-rdc-kabila-consulter-avant-nommer-1er-ministre-kasai
Au Congo Kinshasa, au moins 400 civils ont été tués dans la province du Kasaï central depuis septembre dernier. Et plusieurs vidéos sont accablantes pour les forces de l'ordre. De passage à Paris, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mendé, répond aux questions de RFI. Il s'exprime aussi sur la crise politique qui perdure malgré l'accord du 31 décembre dernier.[
RFI : Qu’est-ce qui bloque dans l’application de l’accord de transition du 31 décembre ?[
Lambert Mende : Il y a des difficultés avec nos partenaires de l’opposition, du Rassemblement, qui doivent désigner celui qui devra être nommé comme Premier ministre par le président de la République et qui se déchirent depuis que cette possibilité leur a été donnée. Donc nous attendons qu’ils puissent régler ces différends entre eux et qu’ils puissent présenter les personnes pouvant être sélectionnées par le président de la République pour diriger le gouvernement avant la période électorale.
Les évêques de la Cenco disent oui, il y a des divisions au sein de l’opposition, mais il y a des manœuvres dilatoires de votre part. Est-ce qu’ils n’ont pas raison ?
Je ne sais pas où ils situent ces manœuvres dilatoires. Nous avons signé cet accord et nous avons convenu dans l’accord qu’il fallait que le Rassemblement présente un Premier ministre. Nous avons même commencé à mettre en œuvre des résolutions de cet accord. Des exilés ont commencé à rentrer, des prisonniers sont libérés, plusieurs médias qui avaient été fermés par mesure conservatoire ont été autorisés à réémettre.
Mais franchement, est-ce que vous ne faites pas trainer les choses pour que la présidentielle ne puisse pas avoir lieu avant la fin de l’année ?
Tout d’abord, ce n’est pas nous qui organisons les élections. A ma connaissance, le gouvernement qui est là a mis à disposition de la Commission électorale près de 300 millions de dollars déjà. Le gouvernement a fait sa part en réquisitionnant beaucoup de matériel roulant de l’armée et même une partie de la flotte aérienne de l’armée pour faciliter le déploiement du matériel électoral. Qu’est-ce qu’on peut demander de plus à un gouvernement pour démontrer sa bonne foi ? Et ils ont déjà enrôlé plus de 20 millions d’électeurs sur les 41 millions.
Donc la fin de l’enrôlement c’est d’ici la fin du mois de juin ou mois juillet ?
Le mois de juillet.
Et la présidentielle avant la fin de l’année comme promis ?[
Toutes les trois élections seront organisées le même jour, d’après la communication que le président de la Céni a faite au gouvernement – présidentielle, législatives nationales et législatives provinciales – et il espère pouvoir les organiser le même jour.
Oui, mais le même jour de quelle année ?
De cette année. C’est ce qui a été convenu dans l’accord. Nous ne voyons pas de raison de pouvoir changer.[
Et conformément à la Constitution le président Joseph Kabila ne sera pas candidat ?
Tout se passera conformément à la Constitution et le président n’a jamais dit qu’il voulait être candidat, parce que pour qu’il soit candidat, encore faut-il que la Constitution soit modifiée. Or, la modification de la Constitution, vous le savez, c’est une procédure extrêmement lourde. Il faut une loi référendaire, il faut un référendum. Rien de tout cela n’est annoncé en République démocratique du Congo. Il ne peut pas se représenter puisque la Constitution ne le lui permet pas.
Mais ce n’est pas seulement nous qui vous posons cette question, ce sont les évêques de la Cenco qui craignent que si on n’arrive pas à appliquer l’accord, vous ayez recours au référendum pour modifier la Constitution.
Ça, c’est un véritable cas type de procès d’intention.[
Le poste de Premier ministre, par exemple, selon l’accord du 31 décembre il doit revenir à l’opposition et celle-ci s’est mise d’accord pour désigner Félix Tshisekedi. Cette histoire de liste de trois noms que vous réclamez à l’opposition, est-ce que ce n’est pas une manœuvre dilatoire ?
Non. C’est le respect de la Constitution. Le président consulte l’opposition. Ici, nous parlons de la procédure de consultation. On ne peut pas priver le président de ce pouvoir de consulter avant de nommer.
Vous invoquez la Constitution, mais ce que dit l’opposant Moïse Katumbi c’est que depuis que le mandat du président a expiré on est hors Constitution.
Je ne sais pas si l’expiration du mandat d’un président met fin à une Constitution. Monsieur Katumbi doit revoir ses classiques. La Constitution est toujours là puisque c’est la Constitution qui régit le fonctionnement des institutions. Et la Constitution prévoit même les cas de force majeure où une élection n’a pas eu lieu.
Prenons le cas de Moïse Katumbi qui a été condamné à trois ans de prison l’année dernière pour une affaire de spoliation immobilière. La juge qui l’a condamné se rétracte et dit qu’elle a subi des pressions politiques. Est-ce qu’on ne peut pas trouver une solution politique ?
La rétractation d’un juge se fait selon les procédures, devant les structures hiérarchiques de la justice congolaise. Si elle s’était adressée au Conseil supérieur de la magistrature, on aurait pu envisager ce problème autrement, mais venir ici en exil et parler comme elle a parlé, c’est de la politique.
Aucun compromis pour Moïse Katumbi ?
Je ne parle pas de compromis parce que nous avons chargé une commission de hauts magistrats. Donc c’est aux magistrats qu’il faut s’adresser.
Donc le rapport que les évêques de la Cenco s’apprêtent à publier sur le dossier Katumbi, vous êtes en train de nous dire qu’il ne sert à rien ?
Je ne sais pas s’il ne servira pas à quelque chose, il est possible que le Conseil supérieur de la magistrature s’en saisisse. Mais vous savez, la justice est indépendante. Il est possible que le rapport des évêques ait un impact sur la magistrature. Il faut attendre de voir comment la magistrature va réagir à ce rapport.
Autre crise grave, la situation dans la province du Kasaï central, 400 civils au minimum ont été tués depuis septembre dernier. A l’origine des enquêtes de la justice, une vidéo accablante pour les forces de l’ordre. Est-ce que vous dites toujours que cette vidéo est un grossier montage ?
Je vais vous dire d’abord que nous avons eu beaucoup de peine à croire ce que nous avions vu dans cette vidéo. Nous avions eu beaucoup de peine à croire que des hommes - des Congolais - pouvaient faire ça à d’autres Congolais. Mais le président de la République, par obligation de précaution, a ordonné au gouvernement de faciliter l’envoi de magistrats militaires dans la région et je dois féliciter le travail que ces magistrats militaires ont fait, parce qu’ils ont pu identifier les personnes qui sont vues dans cette vidéo, qu’ils ont mises aux arrêts, qui sont en train de passer en jugement devant la justice militaire.
Alors en effet, le 18 mars, sept militaires, dont des officiers, ont été arrêtés et inculpés par la justice militaire congolaise. Mais votre collègue, la ministre des Droits de l’homme, ne parle que d’action isolée. Est-ce que les vidéos ne montrent pas, au contraire, que des officiers donnent des ordres pour tuer et semblent vouloir témoigner auprès de supérieurs qu’ils obtiennent des résultats ?
Mais ces officiers sont aux arrêts. Et ils vont devoir nous dire qui leur a donné ces ordres. Donc, attendons de savoir si ce n’est pas une mise en scène, justement, pour casser du sucre sur le dos de la RDC ou s’ils ont reçu des ordres. Et si tant est que quelqu’un leur a donné des ordres, celui-là aura à en répondre.
Vu la gravité des événements, ne faut-il pas mettre en place une commission d’enquête internationale ?
Pourquoi ? La justice militaire congolaise est suffisamment adulte. Elle est suffisamment respectée dans le monde entier. Sinon pourquoi voulez-vous que le secrétaire général des Nations unies ait nommé un colonel magistrat congolais à la tête du parquet près la Cour spéciale qui vient d’être créée en République centrafricaine ? Nous n’avons pas besoin du monde entier. Nos magistrats travaillent correctement. Mais s’il y a une demande d’assistance qui vient des magistrats militaires, croyez bien que le gouvernement n’y mettra aucune entrave. Et s’ils estiment qu’ils ont besoin d’aide ils nous le diront et nous négocierons une assistance judiciaire de collègues étrangers. Mais pour l’instant, je pense qu’ils s’en sortent plutôt bien. Et si nos militaires sont impliqués dans l’un ou l’autre cas de crime de masse à cet égard, soyez certain que les sanctions tomberont."
"Arrangement particulier : la Majorité présidentielle improvise une conférence de presse ce lundi"
° http://7sur7.cd/new/2017/03/arrangement-particulier-la-majorite-presidentielle-improvise-une-conference-de-presse-ce-lundi/
"Atterrissage forcé ou en douceur? Discussions directes : la balle renvoyée au Président Kabila, au Futur Premier Ministre et au Président du CNSA"
° http://www.laprosperiteonline.net/
"Suspension des travaux à la CENCO: aucun accord trouvé!"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/27/suspension-travaux-a-cenco-accord-trouve.html
° https://soundcloud.com/politicordc/whatsapp-ptt-2017-03-27-at-031421
"CENCO : Tension, chamailleries, la signature pour le lundi de plus en plus incertaine"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/03/26/cenco-tension-chamailleries-signature-lundi-de-plus-plus-incertaine.html
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/03/25/cenco-vers-larret-definitif-travaux-lundi-consensus.html
"Les travaux de la CENCO vers un échec total ou une signature purement protocolaire"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/03/27/travaux-de-cenco-vers-echec-total-signature-purement-protocolaire.html
"Arrangement particulier : les divergences persistent"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/27/actualite/politique/arrangement-particulier-les-divergences-persistent
"Jour « J » pour la signature de l’arrangement particulier: ça passe ou ça casse
° http://groupelavenir.org/jour-j-pour-la-signature-de-larrangement-particulier-ca-passe-ou-ca-casse/
"Centre interdiocésain : l’heure de (contre) vérité"
° http://cas-info.ca/centre-interdiocesain-lheure-de-contre-verite/
"Arrangement Particulier : le désaccord est total !"
° http://www.lephareonline.net/arrangement-particulier-desaccord-total/
"Impasse au Centre Interdiocésain : Ewanga rejoint Jean-Marc Kabund"
° http://www.lephareonline.net/impasse-centre-interdiocesain-ewanga-rejoint-jean-marc-kabund/
"Transition : Le Rassemblement souhaite que la CENCO joue un rôle actif"
° https://actualite.cd/2017/03/27/transition-rassemblement-souhaite-cenco-joue-role-actif/
"Primature : La CENCO et le Rassemblement parlent d’un nom, la MP insiste sur une liste des 3 candidats"
° https://actualite.cd/2017/03/27/primature-cenco-rassemblement-parlent-dun-nom-mp-insiste-liste-3-candidats/
"Primature : la MP rejette toujours la proposition du Rassemblement de rencontrer Kabila"
° https://actualite.cd/2017/03/26/primature-mp-rejette-toujours-proposition-rassemblement-de-rencontrer-kabila/
"Signature de l’Arrangement particulier : l’Union africaine met la pression"
° https://actualite.cd/2017/03/26/signature-de-larrangement-particulier-lunion-africaine-met-pression/
"Arrangement particulier : Un troisième dialogue qui ne dit pas son nom"
° https://actualite.cd/2017/03/26/arrangement-particulier-troisieme-dialogue-ne-dit-nom/
"Répartition des postes ministériels : les points qui divisent seront confiés au futur 1er ministre"
° https://actualite.cd/2017/03/26/arrangement-particulier-troisieme-dialogue-ne-dit-nom/
"Le CALCC lance un programme de prière pour la mise en oeuvre de l’Accord du 31 décembre"
° https://actualite.cd/2017/03/26/calcc-lance-programme-de-priere-mise-oeuvre-laccord-31-decembre/
° https://actualite.cd/2017/03/26/president-kabila-va-exercer-arbitrage-question-de-repartition-de-postes-ministeriels-atundu/
° https://actualite.cd/2017/03/26/mgr-ambongo-designation-1er-ministre-question-de-formulation/
"La FIDH redoute une généralisation des violences en RDC
(AFP 27/03/17"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/la-fidh-redoute-une-generalisation-des-violences-en-rdc
° http://www.rfi.fr/afrique/20170324-rdc-ayrault-chef-diplomatie-france-recu-cenco
° https://actualite.cd/2017/03/25/mo-ibrahim-cas-de-non-tenue-elections-2017-kabila-sera-premiere-victime/
"En RDC, la politique de la mort"
° http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/27/en-rdc-la-politique-de-la-mort_5101359_3232.html
Analyse. Aux confins de la République démocratique du Congo, pays d’Afrique francophone dont les structures étatiques sont en déréliction, des foyers de violences font couler le sang et fuir les gens. Et la capitale n’est pas épargnée.
Le temps des grandes rébellions soutenues par des pays voisins appartient au passé. De la deuxième guerre du Congo (1998-2002), impliquant neuf pays africains et causant des millions de morts, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a hérité la misère, l’abandon de Kinshasa et soixante-dix groupes armés, locaux et étrangers, qui errent toujours dans la région et poursuivent leurs exactions.
Ces derniers mois, des foyers de violence sont apparus aux confins du plus grand pays d’Afrique francophone. Des affrontements, des massacres, des déplacements massifs de populations. Chaque jour, on s’entre-tue ou on fuit la mort en RDC. Une myriade de conflits locaux font couler le sang et nul ne sait s’ils sont téléguidés ou attisés par les hommes politiques de la capitale, comme le soupçonnent l’opposition et certains diplomates occidentaux.
« La politique, c’est ce qui paie », dit l’adage que rappelle sans complexe un conseiller du président Joseph Kabila. La politique, en RDC, peut aussi tuer. Mais cela, on ne le disait pas. Jusqu’à ce que la crise en cours dans le Kasaï le rappelle brutalement.
Cette province difficile d’accès comme toutes celles de l’intérieur du pays a pourtant offert à l’ancien Zaïre son plus grand héros, Patrice Lumumba, mais aussi son opposant historique, Etienne Tshisekedi. Le premier a été assassiné en janvier 1961. Le second est mort le 1er février, à Bruxelles, où son corps repose toujours dans une chambre froide en attendant un rapatriement sans cesse repoussé.
Sales besognes
Aujourd’hui, l’homme mort du Kasaï dont on parle est plus mystérieux. Kamwina Nsapu, chef coutumier et leader mystique, avait refusé de se soumettre au pouvoir central. Originaire de la région, l’ancien ministre de l’intérieur, Evariste Boshab, s’est chargé des sales besognes. Dès 2015, il a restructuré les chefferies coutumières en favorisant, à des fins politiques, des notables affiliés au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti au pouvoir. Il a aussi imposé son frère à la tête de l’association qui les chapeaute.
De quoi provoquer l’ire de rois et chefs traditionnels, dont Kamwina Nsapu. Ce dernier, au nom de la préservation d’une gouvernance ancestrale, a allumé les feux de la révolte. Il sera tué en août 2016 au cours d’une opération de police.
Depuis, ses fidèles ont recruté femmes et enfants pour constituer une milice et affronter les forces de sécurité. Ils sont armés de bâtons dotés de pouvoirs mystiques, de machettes et de pétoires. Ils ont été rejoints par une partie de la population exaspérée par la brutalité d’un régime considéré comme illégitime.
Plus de 400 personnes ont perdu la vie au Kasaï depuis septembre 2016, 200 000 autres ont été déplacées
Dans ce pays aux structures étatiques en déréliction, qui accueille la plus importante et coûteuse mission de l’histoire des Nations unies (Monusco), les adeptes d’un chef coutumier défunt peuvent donc mettre à feu et à sang toute une région. Plus de 400 personnes ont perdu la vie au Kasaï depuis septembre 2016, 200 000 autres ont été déplacées. Deux enquêteurs de l’ONU ont disparu dans la région et des dizaines de fosses communes ont récemment été découvertes.
« Il y a une multitude de foyers d’insécurité, de violences causées par des conflits fonciers, ethniques et identitaires, coutumiers ou politiques avec différents acteurs et agendas qui se superposent, souligne Séverine Autesserre, professeure associée à l’université Columbia. La RDC est bel et bien en état de guerre civile. »
Pour cette spécialiste de la résolution des conflits, la pauvreté conjuguée à la corruption des élites politiques alimente l’inexorable spirale de la violence. « Il est temps que l’ONU, les partenaires occidentaux et les ONG cessent de concentrer leur énergie sur Kinshasa et s’appuient sur les acteurs locaux dans les provinces meurtries, dit la chercheuse. Car la plupart des programmes dits de réforme de l’armée et de renforcement des capacités de l’Etat n’ont fait que renforcer le régime autoritaire de Joseph Kabila et professionnaliser ses soldats. »
Kinshasa n’est pas épargnée
Débordée par les crises et les violations massives des droits humains, en hausse de 30 % en 2016, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) courbe la tête sous les pressions des autorités congolaises, à la veille du renouvellement de son mandat par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le régime Kabila exige que soient réduites les prérogatives de cette force de maintien de la paix, certes incapable de tenir ses promesses, mais si cruciale pour empêcher le pays, donc la région, de s’embraser.
Cette année, en plus de tous les conflits répertoriés à l’est du Congo, la Monusco doit faire face à trois nouveaux fronts. A celui du Kasaï s’ajoute la région frontalière du Soudan du Sud, où elle appuie les opérations des forces armées congolaises préoccupées par un débordement du conflit qui ravage le plus jeune pays de la planète.
Il y a enfin la province du Tanganyika, dans le sud-est, théâtre ces sept derniers mois d’affrontements meurtriers entre deux ethnies qui a fait des centaines de morts, des dizaines de femmes violées et des centaines de milliers de déplacés. Les belligérants ont scellé un fragile pacte de non-agression en février.
La capitale n’est pas épargnée. Mais, à Kinshasa, ceux qui meurent sous les balles des forces de sécurité croient en connaître la raison : la politique, celle qui maintient la flamme des désespérés et enrichit ceux qui la dominent, un petit cercle de privilégiés manipulés par Joseph Kabila, dont le second mandat s’est achevé le 19 décembre 2016.
Le président a négocié son maintien à la tête d’un Etat quasi failli lors d’un dialogue en décembre 2016 avec l’opposition. Celle-ci s’est réjouie d’avoir obtenu le poste de premier ministre d’une transition censée mener à des élections à la fin de cette année. Trois mois plus tard, aucun des points de l’accord n’a été mis en œuvre par Joseph Kabila, qui se mure dans le silence pendant que son pays sombre"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/3/2017, 6:52 pm, édité 1 fois
ndonzwau
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