¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
5 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Arafat a écrit:Oui El Shaman, il y a toujours eu des tensions mais cela se passe à l´interne et non par des déclarations publiques d´un président de la république. Je ne sais pas si t´avais suivi hier sur LCI ou BFM TV (je ne sais plus exactement), un ancien général en retraite disait qu´on humilie pas ainsi un chef militaire devant ses subordonnées, tout le monde politique a par ailleurs condamé l´autoritarisme de Macron. Franchement, ce petit commence à m´énerver.
C’est de la politique franco-française, j’ai pour précaution de ne pas trop en parler ici, juste pour ajouter que le général de Villiers est une tête dure, on ne se hisse pas à cette hauteur sans en valoir mais aussi un chef bien noté et apprécié de ses troupes !
Entre l'armée et le pouvoir politique, les relations ne sont pas toujours tranquilles même en démocratie mais fallait-il en arriver à ce clash public par médias interposés suivi de cette démission sans précédent ? Je crois que pour le général de Villiers comme pour toute l’armée son recadrage public nécessaire ou non par Macron leur a semblé un affront de plus à côté de l’impression qu’ils doivent ressentir d’être roulés dans la farine par un Président qui a inauguré son entrée en « chef des armées » dès le premier et les premiers jours et leur a promis pendant la campagne des moyens en plus plutôt qu’à la baisse comme il vient d'être décidé…
Personnellement Macron m’inquiète quelque peu avec ce côté Trump, trop présidentiel où il se croit obligé de se signaler en faisant le contraire de ce qui se faisait : je ne sais si c’est la bonne méthode dans une France assez lente à répondre aux réformes n’empêche que celle-ci n’en porte pas non plus toutes les garanties de succès !
Au-delà de cet accès d'autoritarisme pour moi mal ciblé, c’est bien plus tard que nous saurons juger l’œuvre de Macron : un feu de paille ou une action en profondeur ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
ndonzwau a écrit:
Personnellement Macron m’inquiète quelque peu avec ce côté Trump, trop présidentiel où il se croit obligé de se signaler en faisant le contraire de ce qui se faisait : je ne sais si c’est la bonne méthode dans une France assez lente à répondre aux réformes n’empêche que celle-ci n’en porte pas non plus toutes les garanties de succès !
Au-delà de cet accès d'autoritarisme pour moi mal ciblé, c’est bien plus tard que nous saurons juger l’œuvre de Macron : un feu de paille ou une action en profondeur ?
Il a beaucoup appris des erreurs de François Hollande entre autres sa molesse, son laxisme et son approche avec les médias. Il veut faire tout le contraire de François Hollande en voulant à tout bout de champ affirmer son autorité, il tient à distance la presse etc...... Quelque chose me dit que ce petit finira mal. On ne bouscule pas ainsi les moeurs.
Comme on dit chez nous : Makonko makuenda makonko ma vutuka, ndudi ka yungana ko vedire malgré les va et vient du pénis, les testicules restent toujors en place
Arafat
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Arafat a écrit:
Comme on dit chez nous : Makonko makuenda makonko ma vutuka, ndudi ka yungana ko vedire malgré les va et vient du pénis, les testicules restent toujors en place [/i]
El-Shaman
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Fait rare en début de mandat (seul cas dans le passé avec Chirac), la côte de popularité d’E Macron qui venait de conquérir deux mois plus tôt haut la main l’Elysée a chuté de dix points en un mois, passée de 64% de satisfaits en juin à 54% en juillet ! Ce n’est pas la catastrophe mais c’est un dur retour à la réalité de l’enfant prodige !
De l’avis des observateurs cette baisse est largement due à son 'style de ‘communication’ (et de gestion ?), trop ‘jupitérien’, ne précisait pas toujours le contenu détaillé de ses réformes, et à quelques ratés de gestion en ce début de mandat ! De son survol impeccable sur la politique étrangère on est forcément passé au quotidien des citoyens où le réel contenu de la baisse des dépenses publiques, voir par exemple la confusion au niveau des ‘taxes d’habitation’ en passant par les couacs portés sur sa volonté de moralisation de la vie politique (Ferrand, cas de ses partenaires du Modem) jusqu’à ce clash trop osé et trop public avec l’armée (démission du CEMA !), le nouveau président et sa majorité sont revenus sur terre plus vite qu’on les y attendait…
Y’aura-t-il des conséquences durables ? Un fait est que la réalité de ses choix (libéraux !) est vouée à mécontenter d’un côté ceux qui attendaient un rabot ‘libéral’ plus affirmé et de l’autre ceux qui s’en sentent lésés, toujours est-il que malgré la nouveauté de ses choix et de sa gestion, Macron risque bien de se banaliser par la suite et offrir moins d’espoirs nouveaux qu’il nous avait bercé à l’entrée...
Et que le bilan de son (premier) mandat risque d’être malgré les bonnes promesses en demi-teinte… Les Français apprendront-ils un peu plus avec lui d’accepter les sacrifices (des bonnes réformes !) avant de pouvoir goûter à leur fruit ultime seulement plus tard, disons au cours ou au terme de son très probable second mandat ?
Osons l’espérer, un 'Schröder français', cette fois de gauche et de droite et càd des reformes structurelles jamais faites en France enfin mises en oeuvre (à ne pas oublier néanmoins que le fameux « agenda 2010 » début années 2000 de celui-ci provoqua non seulement la chute de sa popularité mais une lourde défaite électorale qui le mit dehors, sera-ce aussi le lot à payer pour Macron ? Nous en sommes encore fort loin !).…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
De l’avis des observateurs cette baisse est largement due à son 'style de ‘communication’ (et de gestion ?), trop ‘jupitérien’, ne précisait pas toujours le contenu détaillé de ses réformes, et à quelques ratés de gestion en ce début de mandat ! De son survol impeccable sur la politique étrangère on est forcément passé au quotidien des citoyens où le réel contenu de la baisse des dépenses publiques, voir par exemple la confusion au niveau des ‘taxes d’habitation’ en passant par les couacs portés sur sa volonté de moralisation de la vie politique (Ferrand, cas de ses partenaires du Modem) jusqu’à ce clash trop osé et trop public avec l’armée (démission du CEMA !), le nouveau président et sa majorité sont revenus sur terre plus vite qu’on les y attendait…
Y’aura-t-il des conséquences durables ? Un fait est que la réalité de ses choix (libéraux !) est vouée à mécontenter d’un côté ceux qui attendaient un rabot ‘libéral’ plus affirmé et de l’autre ceux qui s’en sentent lésés, toujours est-il que malgré la nouveauté de ses choix et de sa gestion, Macron risque bien de se banaliser par la suite et offrir moins d’espoirs nouveaux qu’il nous avait bercé à l’entrée...
Et que le bilan de son (premier) mandat risque d’être malgré les bonnes promesses en demi-teinte… Les Français apprendront-ils un peu plus avec lui d’accepter les sacrifices (des bonnes réformes !) avant de pouvoir goûter à leur fruit ultime seulement plus tard, disons au cours ou au terme de son très probable second mandat ?
Osons l’espérer, un 'Schröder français', cette fois de gauche et de droite et càd des reformes structurelles jamais faites en France enfin mises en oeuvre (à ne pas oublier néanmoins que le fameux « agenda 2010 » début années 2000 de celui-ci provoqua non seulement la chute de sa popularité mais une lourde défaite électorale qui le mit dehors, sera-ce aussi le lot à payer pour Macron ? Nous en sommes encore fort loin !).…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
J’avais ici même fait part il y’a deux mois, tout au début de son mandat, de ma crainte que Macron, nouveau maître de l’Elysée, en fasse trop en Afrique et particulièrement au Congo, tout à sa volonté (son obsession légitime) de marquer son entrée en politique internationale (et par ricochet nationale)…
J’écrivais ceci :
Voici un développement des évènements dans ce même sens de mes craintes qui semble davantage brouiller les cartes : l’intérêt diplomatique et géopolitique de Macron et les intérêts économiques de la France que celui-ci veut promouvoir hors de la France sont-ils solubles dans sa cause logique à défendre la démocratie au Congo et en Afrique (où des potentats trônent impunément au dépens de leur population) ?
Est-ce ces intérêts (personnel et nationaux) ne vont pas ainsi l’'obliger' à recevoir (et à écouter ?!) demain ‘JK’ quoi qu’il représente pour sa population, comme quelque blanc-seing à ses ambitions ouvertement anti-démocratiques ou ne vont-ils pas l’empêcher de prêcher la bonne cause (démocratique) auprès de 'JK' et pourquoi pas lui conseiller d’abandonner en douce le pouvoir conformément à la loi de son pays ?
Lisez donc (les perspectives évoquées de coopération de la France de Macron avec le Congo de 'JK' comme leurs craintes qu'ici F Tshisekedi attise très souverainement mais est-il une voix tant entendue par la CI ?), faites-vous votre opinion et attendons la suite !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
J’écrivais ceci :
ndonzwau a écrit:le 9 juillet 2017
Je reviens sur une info parue quasiment à l’arrivée de Macron à l’Elysée qui faisait part des contacts qu’il a établis avec ‘JK’… Dans un premier temps, elle m’a semblé curieuse sans plus mais la découvrant au décours d’une navigation, elle a retenu cette fois un peu plus mon attention me renvoyant aux premiers pas de Macron en politique étrangère comme aux péripéties de l’heure au Congo où notamment se joue une partie entre régime et CI occidentale, une charge violente du pouvoir Congolais portée contre l’UE (et les Usa) en réplique à leurs sanctions des notables du pouvoir…
Que dit-elle exactement et qu’en penser ?
Très vite au lendemain de son élection le nouveau président français a dû donner un premier de coup de fil « chaleureux » à ‘JK’ pour le féliciter et le remercier de « sa mobilisation et de son efficacité » dans la libération d’un otage français au Sud Kivu enlevé trois mois plus tôt, puis le dialogue s’est poursuivi avec un mois plus tard l’envoi d’une délégation qui a été reçue par ‘JK’ à Lubumbashi où il séjournait alors…
Il semble que ‘JK’ y ait obtenu l’appui de Macron dans la résolution de la crise qu’agite son pays… Ah bon et Macron s’est-il en même temps empressé de prendre langue avec l’opposition (et celle-ci a-t-elle pris de son côté l’initiative de le joindre) et/ou Macron malgré ce « service » ne s’est pas empêché d’être critique envers la gestion de ‘JK’ ?
Personnellement j’avoue quelques craintes quant à la position de Macron sur ce sujet : d’un côté son entrée internationale semble le pousser à se faire le plus d’alliés possibles comme pour confirmer un éventuel retour de la France sur la scène internationale et de l’autre mutatis mutandis il penche à tort ou à raison vers un changement par rapport à ces prédécesseurs alors que par exemple Hollande (et Ayrault, son dernier ministre des AE) n’ont pas démérité dans la gestion du problème Congo… Ils ont particulièrement défendu au niveau de l’UE et des NU (CS) comme en bilatéral des positions fermes contre les velléités du régime au non-respect de la Constitution; plusieurs fois ils ont été à la tête d'initiatives louables sur la crise Congolaise, processus électoral, démocratie, droits de l’homme... Ils ont soutenu la possibilité et même la nécessité des sanctions, ainsi la France a désapprouvé publiquement le déficit de consensus dans la désignation de Tshibala comme il a exigé une enquête internationale sur le Kasaï…
Que sera exactement la politique Congolaise (africaine) de Macron, est-il permis de l’appréhender comme moi, est-ce la promotion de « la liberté et de la responsabilité », la « stabilité politique des Etats partenaires plutôt que l’intervention militaire »… comme il nous a promu ou alors un accent poussé sur un volet économico-commercial gagnant/gagnant représenteront-ils un changement ou plutôt il y’aura plus de continuité surtout lorsqu’on voit que sa première sortie hors de France fut au lendemain de son intronisation 'son' Afrique militaire ?
Attendons la suite pour en savoir et en dire plus mais d’ores et déjà je crains qu'il fasse bien dissiper les craintes d’une affirmation du nouveau venu Macron qui passe par une entrave de la fermeté de l’UE et des Usa à l’encontre du régime de Kinshasa…
[…]
Voici un développement des évènements dans ce même sens de mes craintes qui semble davantage brouiller les cartes : l’intérêt diplomatique et géopolitique de Macron et les intérêts économiques de la France que celui-ci veut promouvoir hors de la France sont-ils solubles dans sa cause logique à défendre la démocratie au Congo et en Afrique (où des potentats trônent impunément au dépens de leur population) ?
Est-ce ces intérêts (personnel et nationaux) ne vont pas ainsi l’'obliger' à recevoir (et à écouter ?!) demain ‘JK’ quoi qu’il représente pour sa population, comme quelque blanc-seing à ses ambitions ouvertement anti-démocratiques ou ne vont-ils pas l’empêcher de prêcher la bonne cause (démocratique) auprès de 'JK' et pourquoi pas lui conseiller d’abandonner en douce le pouvoir conformément à la loi de son pays ?
Lisez donc (les perspectives évoquées de coopération de la France de Macron avec le Congo de 'JK' comme leurs craintes qu'ici F Tshisekedi attise très souverainement mais est-il une voix tant entendue par la CI ?), faites-vous votre opinion et attendons la suite !
"Kabila de passage à l’Elysée ?"
° https://afrique.lalibre.be/8368/kabila-attendu-a-lelysee/
"RDC : quand Kinshasa tente de séduire Paris"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-quand-kinshasa-tente-de-seduire-paris/
" RDV Kabila–Macron à Paris le 12 septembre ?
° http://www.afrik.com/rdv-kabila-macron-a-paris-le-12-septembre
L’idée est évoquée au sein du cabinet de Joseph Kabila et « considérée » au sein de celui d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat RD Congolais pourrait rencontrer son homologue français le 12 septembre prochain à Paris. Une étape sur un trajet qui le conduirait (le conditionnel est toujours de mise…) à New York où se tiendra l’assemblée générale annuelle des Nations Unies.
Une réunion spécifique sur la RDC devrait d’ailleurs se tenir à l’ONU le 18 septembre 2017, même s’il n’est pas question pour le président congolais d’y assister en personne.
Pour l’heure, la présidence française n’a ni confirmé, ni infirmé cette information. Et pour cause, la perspective d’une venue de Joseph Kabila à Paris ne manquerait pas de susciter des troubles importants à l’ordre public. La diaspora congolaise est en effet vent debout contre ce « président illégitime », hors mandat depuis le 20 décembre 2016, et qui ne donne aucun signe tangible de vouloir quitter le pouvoir.
Les autorités françaises redoutent par-dessus tout la mobilisation des « combattants » qui sont parvenus à faire annuler, coup sur coup, en juillet dernier, les concerts parisiens de deux des plus grandes « stars » de la musique congolaise, Fally Ipupa et Héritier Watanabe, en organisant des manifestations violentes en plein Paris, réprimées par les forces de police.
Dans les rangs de l’opposition et de la société civile RD congolaises, on s’interroge sur le sens de cette venue qui « risque d’être présentée comme une victoire par la diplomatie de Joseph Kabila », indique un responsable d’un mouvement citoyen RD congolais.
Chacun garde en mémoire qu’une semaine seulement après son entrée en fonction, une délégation française, comptant notamment dans ses rangs Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Elysée, s’était rendue à Lubumbashi pour y rencontrer des responsables du régime. Une venue qui n’avait pas manqué de susciter des polémiques alors que le pouvoir congolais est régulièrement accusé de malmener ses opposants et d’entretenir le chaos dans le pays afin de permettre à Joseph Kabila de se maintenir coûte que coûte dans son fauteuil de président.
Les autorités françaises pêcheraient-elles par excès de pragmatisme afin d’obtenir des avancées diplomatiques sur le dossier RD congolais qui semble s’enliser ? Certains évoquent l’argument pur justifier l’éventuelle venue de Joseph Kabila dans la capitale française le 12 septembre prochain. Mais dans les milieux d’affaires, une autre explication est avancée. Une négociation portant sur l’attribution de nouveaux blocs pétroliers en Ituri est actuellement en cours à Kinshasa. Et le groupe français Total, qui dispose déjà de concessions dans l’ex-province orientale, située à la frontière avec l’Ouganda et le Soudan du Sud, chercherait à y renforcer ses positions…"
"Félix Tshisekedi : “Ne cherchez pas à brader le Congo avec Kabila”
° https://afrique.lalibre.be/8354/felix-tshisekedi-ne-cherchez-pas-a-acheter-le-congo-a-vil-prix/
De passage à Bruxelles, le président du Rassemblement de l’opposition appelle à l’union de tous les Congolais pour le départ de Kabila.
Casquette vissée sur la tête, regard serein, Félix Tshisekedi était de passage, ce vendredi à Bruxelles. Le président du Rassemblement de l’opposition en est convaincu, “l’union du peuple congolais aura raison de la dictature de Kabila”. “Dès le 1er octobre, nous commencerons une grande campagne de désobéissance civile. Le mandat de Kabila se terminait le 19 décembre 2016. L’accord de la Saint-Sylvestre lui a donné une rallonge d’un an pour qu’il prépare des élections sereines et crédibles. Aujourd’hui, on constate qu’il a dupé tout le monde, qu’il ne veut pas organiser ce scrutin et qu’il ne veut pas quitter le pouvoir. Notre premier combat est donc le départ de ce monsieur du pouvoir. Il ne peut être au pouvoir et organiser les élections.”
Mais comment comptez-vous vous y prendre pour l’obliger à quitter le pouvoir ?
« Il faut une union de tous ceux qui sont opposés au coup d’Etat institutionnel de Kabila. J’appelle donc tous les Congolais à se joindre au Manifeste de Paris, qui est aussi une réponse à l’appel des évêques congolais que le Rassemblement de l’opposition soutien pleinement. Les conclusions de notre conclave étaient d’ailleurs très similaires au texte de Paris. Les politiques, la société civile, tous les Congolais doivent s’engager pour en finir avec ce régime de prédation. Il faut se mobiliser pour obtenir le respect de nos droits les plus élémentaires qui, aujourd’hui, sont bafoués par un régime illégal et illégitime.
Ces derniers temps, vous avez rencontré des difficultés à mobiliser le peuple ?
La répression est énorme. Chaque fois qu’un mouvement se dessine, la violence policière est au rendez-vous. Il y a des blessés, des morts. Mais nous avons pu voir les 8 et 9 août, lors des deux journées villes mortes, que nous pouvions encore mobiliser. Pourtant ce n’était pas évident. Ces deux journées suivaient le chaos créé le lundi par les Bundu Dia Mayala. Et malgré tout, les journées ont été un succès.
Ce sera suffisant ?
Vous savez, si tous ceux qui en ont assez de Kabila s’entendent et le disent en même temps, ça va déjà faire un solide tremblement de terre auquel il ne pourra résister bien longtemps. Le peuple congolais est déterminé. La société civile est déterminée. L’opposition politique est déterminée. Si nous nous unissons avec le même objectif, nous l’emporterons. Aucun dictateur ne peut résister à la volonté de son peuple.
Et la communauté internationale ?
Elle aussi, elle doit se joindre à notre combat pacifique. Il n’y a pas d’avenir avec Kabila et sa clique.
Certains Etats semblent traîner un peu les pieds par rapport à votre combat ?
Certains Etats et certaines multinationales peuvent être tentées de maintenir un peu plus Kabila en place, le temps de signer certains contrats. Mais ces gens doivent savoir que ces arrangements, bradés, et qui ne profiteront pas aux Congolais, seront considérés comme des contrats léonins une fois Kabila parti. Ceux qui voudraient jouer ce petit jeu risquent de perdre beaucoup d’argent et nous n’oublierons pas ce qu’ils ont tenté de faire au détriment du peuple. Ces investisseurs ne sont pas au-dessus des lois. Qu’ils comprennent bien que demain, il y aura de la place pour tout le monde dans un Congo riche de perspectives.
Certaines rumeurs font état de contrats en négociation pour lesquels Kabila a annoncé une signature en janvier 2018 ?
J’ai entendu les mêmes informations. Ceux qui seraient prêts à jouer ce jeu seraient suicidaires.
En cas de départ de Kabila, comment envisagez-vous la suite ?
Il faut une période de transition avec, à sa tête, selon moi, une personnalité de la société civile. Il ne faut pas que cette période de transition soit trop longue. Je pense que 6 à 9 mois pourraient suffire. L’enrôlement des électeurs a été largement fait. Il faudra évidemment nettoyer les fichiers des doublons mais ce peut être fait rapidement.
Vous avez un candidat en tête ?
Il faut que cette personne fasse le consensus. Je ne dis pas qu’il y a des centaines de profiles qui répondent à cette description mais on parviendra à se mettre d’accord. Ce qu’il faut, d’abord et avant tout, c’est que Kabila parte."
" « Le Conseil présidentiel pour l’Afrique de Macron fait du vieux avec du neuf »
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/04/le-conseil-presidentiel-pour-l-afrique-de-macron-fait-du-vieux-avec-du-neuf_5180849_3212.html
Pour notre chroniqueur, la nouvelle structure élyséenne apparaît comme un contresens politique et confirme l’improbabilité d’une révolution culturelle.
L’annonce de la création d’un Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) par Emmanuel Macron a suscité de l’indifférence en Afrique : « Encore un instrument au service de l’impérialisme français », entendait-on. Dans un premier temps, cette réaction a aussi été la mienne. En réalité, la mise en place de cette structure illustre une évolution significative de la vision africaine de la France.
Traditionnellement, la diplomatie hexagonale était « institutionnalisée » : la France s’adressait exclusivement aux pouvoirs africains, perçus, à juste titre, comme les meilleurs garants des intérêts de la France. Cette approche contrastait par exemple avec celle des Etats-Unis qui, pour des raisons à la fois culturelles et stratégiques, ont toujours accordé une place au développement de liens avec les sociétés civiles africaines.
Mauvaise image de la France
La France a un peu « américanisé » sa diplomatie africaine : le programme Young Leaders de la fondation AfricaFrance, proche de l’Elysée, pâle copie, car élitiste et dépourvue de vision, du programme Young African Leaders Initiative mise en place par le président Obama, est malgré tout une tentative de tisser des liens avec la société civile africaine.
C’est que, pour le pouvoir français (et européen), à la faveur d’une « crise migratoire » qui menace jusqu’aux fondements de la démocratie libérale, la question des peuples africains est désormais incontournable. Mais la prise de conscience est en réalité plus ancienne : un rapport de la commission des affaires étrangères sur « la stabilité et le développement de l’Afrique francophone » présenté en 2015, après deux années d’enquête, alertait le pouvoir français sur la mauvaise image du pays au sein de la jeunesse du continent : « Sans doute, d’une manière générale, faut-il y voir aussi le fait que notre pays ne semble pas avoir tenu compte de l’évolution des sociétés africaines, de la montée de nouvelles aspirations de la part de la jeunesse, avec laquelle les gérontocraties au pouvoir ne sont plus en contact, si tant est qu’elles l’aient jamais été. Notre pays n’a pas su se distancier des classes dirigeantes qu’il a toujours soutenues et, surtout, ne s’est pas encore connecté avec les jeunes générations qui feront l’Afrique de demain. »
Prenant acte de la popularité des mouvements citoyens sur le continent, les auteurs du rapport notaient qu’une « masse critique est en train d’émerger en Afrique subsaharienne qui va exiger de profonds changements à court terme ». Et appelaient à un rééquilibrage de l’approche française : « C’est avec cette Afrique-là qu’il faut être en contact. Les élites de demain en font partie. Notre présence et notre influence sur le continent dépendent de la qualité de la relation que nous saurons dès à présent nouer. Pour autant, il ne s’agit évidemment pas de couper les liens avec les générations encore en place. »
Défiance
Et donc, lorsque le président Macron a présenté le CPA comme une « structure inédite tournée vers les attentes de nos jeunesses », il était sincère : la France cherche bien les moyens d’échapper à elle-même. Mais ses chances d’y arriver sont faibles, pour deux raisons : d’abord les « vieux pays » se réinventent difficilement ; ils meurent. Le soutien du président français à la zone franc (et donc aux régimes d’Afrique francophone, qui garantissent sa pérennité), dont il a réaffirmé « l’intérêt » à l’occasion de la visite du président ivoirien Alassane Ouattara à l’Elysée le 1er septembre, confirme l’improbabilité d’une révolution culturelle. Et démontre du même coup que cette timide tentative d’ouverture ne revient qu’à faire du neuf avec du vieux.
Ensuite, un phénomène majeur se produit sur le continent : la politisation croissante d’une nouvelle génération d’Africains. Pour l’instant, cette politisation est désordonnée, inconséquente, immature, mais elle est indéniable. Plus préoccupante pour la France, elle se cristallise, en Afrique francophone, sur le thème de l’anti-France. Les fréquents soubresauts, encore récemment, autour de la question du franc CFA illustrent une volonté farouche de sortir du joug d’un pays perçu comme irrémédiablement hostile aux intérêts de l’Afrique. De la même manière, la popularité croissante du président Paul Kagamé en Afrique francophone témoigne, entre autres, d’un soutien à une forme de souverainisme qu’il incarne.
De ce point de vue, la création du CPA apparaît comme un contresens politique. Au vu de la défiance dont elle est l’objet, la France n’est pas en position de répondre aux attentes de la jeunesse africaine. Son illégitimité auprès de celle-ci lui interdit pareille ambition. L’enjeu immédiat pour elle est de sortir de ses contradictions (soutien actif des « gérontocraties au pouvoir » en Afrique francophone et main tendue à des peuples qui rejettent ces « classes dirigeantes »). Sans cela, l’accès au pouvoir de la génération anti-France pourrait bien lui être fatal.
Yann Gwet est un essayiste camerounais."
"L’Afrique ne veut plus d’élections au rabais
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/05/l-afrique-ne-veut-plus-d-elections-au-rabais_5181271_3212.html
L’invalidation du résultat du scrutin présidentiel d’août pour « irrégularités » par la Cour suprême kényane est un événement historique pour tout le continent.(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Arafat a écrit:Et pourtant, c´était prévu qu´ils se rencontrent le vendredi mais général de Villiers a suti na ye makambo´ango. Mais petit Macron respect eza te na ba mbuta, comment azo gazer général en public boye? Ako suka mabe muana oyo.El-Shaman a écrit:Du jamais vu ! Le plus haut gradée de l'armée française démissionne.
Ça commence bien
Abou AMAR
Soki lelo te, lobi en tout cas...na ko kozwa mwa temps ya ko expliquer un peu plus "dilemme" ya MACRON po o comprendre cause principale ya "revocation" ya général CEM oyo..
Ezali na lien na politique ya FranceAfrique France ezali lisusu na mbongo te, mais politique ya Cellule Africaine oyo e zali ko faire fonctioner France depuis de Gaule ezali ko senga présence militaire ya France na Afrique... Na kati ya armée, ba généraux mingi ba zali ko senga France á reduire la "voile", a tika ba ambitions ya ki "puissance coloniale" pe ya ki "gang" na kati ya EU
Bon to ko solola na thème mosusu sur Macron...en attendant, na zalaki na Paris pendant 4 jours...samedi par exemple, na landaki ndenge madame Le Pen a zo koka lisusu eloko moko te naTV Na landi pe ndenge nini na "droite" ba zali ko yokana te po na ko élire prochain président na bango:lol:
En bref, la DYNAMITE Macron ezali lisolo ya solo! Macron a panzi ba mikolo na France..Ba sili pema ezala na droite to na gauche..
GHOST
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
PS
Apparemment l’agenda réactif du Président français a eu raison de la possible rencontre Macron-Kabila, E Macron devant se rendre ce mardi à Saint-Martin pour raison d’ouragan…
Néanmoins à regarder plus loin, je me trompe peut-être mais pour moi la problématique de la coopération entre la France de Macron et le Congo a quelque chance de rester d’actualité dans la mesure où au-delà des plans de Kinshasa il subsisterait pour la France des intérêts à préserver et des marchés à gagne…
Et là-dessus la compétition étant ce qu’elle est, les premiers seront sans doute mieux servis…
Il n’est donc pas exclu que les négociations se déroulent maintenant en coulisses ou que la rencontre soit reportée et plus discrète; attendons voir, nous le saurons bien dans l’avenir…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Apparemment l’agenda réactif du Président français a eu raison de la possible rencontre Macron-Kabila, E Macron devant se rendre ce mardi à Saint-Martin pour raison d’ouragan…
Néanmoins à regarder plus loin, je me trompe peut-être mais pour moi la problématique de la coopération entre la France de Macron et le Congo a quelque chance de rester d’actualité dans la mesure où au-delà des plans de Kinshasa il subsisterait pour la France des intérêts à préserver et des marchés à gagne…
Et là-dessus la compétition étant ce qu’elle est, les premiers seront sans doute mieux servis…
Il n’est donc pas exclu que les négociations se déroulent maintenant en coulisses ou que la rencontre soit reportée et plus discrète; attendons voir, nous le saurons bien dans l’avenir…
"Actu Expliquée 11.09 - Macron - Kabila : Rendez-vous manqué + Cabinet polémique de Félix Tshisekedi"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Un forum Congolais est-il vraiment le lieu indiqué pour jauger utilement la politique interne française (ou d'un tel autre pays étranger) lorsque celle-ci ne concerne que les citoyens français et n'a pas de portée directe sur le Congo ?
Je persiste à croire que c'est là un exercice trop gratuit car soit on n'est pas à même de tout comprendre et ce n'est rien d'autre qu'une masturbation intellectuelle ludique, soit on la comprend et on parle comme citoyen ou domicilié français sans trouver toujours des interlocuteurs intéressés comme on peut en trouver dans un site généraliste sans référence aux origines étrangères !
La France de Macron ne nous est vraiment utile ou n'est intéressante que lorsque ses actes ont une portée au Congo !
En passant que peut-on en dire de vrai et de justice, je vais m'essayer à donner pour cette fois mon avis...
La vérité des succès espérés de Macron en France se trouve hélas comme toujours et comme partout dans le détail des faits et moins dans l’espérance parfois passionnelle que suscite sa ‘posture’ jupitérienne !
La conquête d’un leadership gagnant en France pour Macron si elle est « en marche », même si personnellement j’ai foi en lui et si l’opposition gauche et droite quasi en lambeaux qui lui fait face n’est en mesure de créer un rapport de force à même de le mettre à mal, sera bien plus ‘laborieuse’ que n’ont laissé penser ses premiers succès…
Au-delà de ses adversaires politiques, la tension observée chez les syndicalistes souvent anti-libéraux et anti-réformes en France et pas absente dans la population, n’est pas si artificielle, formatée, le pouvoir Macron a bel et bien cafouillé au début dans la gestion de ses réformes ( la baisse des APL et d’autres décisions fiscales qui accablent les classes moyennes et les retraités…), la dramatisation scénique inutile sur les ordonnances en rapport avec la modification du code du travail et sa trop libre parole (« les français hostiles à la réforme, les fainéants »…) et cela a alimenté quelques déceptions…
La contestation sociale qui a débuté se poursuivra, elle ne fera certes pas plier un Macron majoritaire partout et élu pour ‘réformer’, n’empêche que dans la rue, au parlement, dans les cercles politico-intellectuels et dans les chaumières, la résistance sinon la réflexion et les supputations continueront… Ce n’est pas rien…
C’est dire que les batailles autrement moins aisées l’attendent avant que sa guerre soit victorieuse et cela non pas seulement que sa volonté de réformes rencontrera des pesanteurs d’un pays généralement rétif aux changements surtout de la part des fractions militantes trop bêtement défenseuses de ce qu’elles pensent être des acquis sociaux mais aussi en raison d’une tactique parfois trop arrogante frisant le mépris des autres forces politiques et sociales ainsi que parfois sa non-prise en compte des réalités politiques d’un vieux pays révélant une inexpérience certaine du chef et de beaucoup de ses proches et lointains collaborateurs…
La chute inattendue de sa popularité comme les réaménagements incessants de ses troupes (voire les mini-frondes en son sein qui dénoncent une mise au pas autoritaire non-démocratique) et quelques ennuis judiciaires qui à ma connaissance n’ont pas dit leur dernier mot, témoignent si besoin était que l’adhésion à son programme reste un combat d’actualité…
Sans doute que le renouveau largement applaudi qu’incarne Macron a créé de fortes attentes et donc des exigences urgentes auprès des populations ; il faut les gérer et ce n’est pas sans incidents même quand on s’appelle Macron pourvu qu’ils n’obèrent pas trop les lendemains…
Macron n’aura pas plus besoin de temps, souhaitons-lui deux mandats, pour trouver un équilibre utile pour atteindre sa vitesse de croisière !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je persiste à croire que c'est là un exercice trop gratuit car soit on n'est pas à même de tout comprendre et ce n'est rien d'autre qu'une masturbation intellectuelle ludique, soit on la comprend et on parle comme citoyen ou domicilié français sans trouver toujours des interlocuteurs intéressés comme on peut en trouver dans un site généraliste sans référence aux origines étrangères !
La France de Macron ne nous est vraiment utile ou n'est intéressante que lorsque ses actes ont une portée au Congo !
En passant que peut-on en dire de vrai et de justice, je vais m'essayer à donner pour cette fois mon avis...
La vérité des succès espérés de Macron en France se trouve hélas comme toujours et comme partout dans le détail des faits et moins dans l’espérance parfois passionnelle que suscite sa ‘posture’ jupitérienne !
La conquête d’un leadership gagnant en France pour Macron si elle est « en marche », même si personnellement j’ai foi en lui et si l’opposition gauche et droite quasi en lambeaux qui lui fait face n’est en mesure de créer un rapport de force à même de le mettre à mal, sera bien plus ‘laborieuse’ que n’ont laissé penser ses premiers succès…
Au-delà de ses adversaires politiques, la tension observée chez les syndicalistes souvent anti-libéraux et anti-réformes en France et pas absente dans la population, n’est pas si artificielle, formatée, le pouvoir Macron a bel et bien cafouillé au début dans la gestion de ses réformes ( la baisse des APL et d’autres décisions fiscales qui accablent les classes moyennes et les retraités…), la dramatisation scénique inutile sur les ordonnances en rapport avec la modification du code du travail et sa trop libre parole (« les français hostiles à la réforme, les fainéants »…) et cela a alimenté quelques déceptions…
La contestation sociale qui a débuté se poursuivra, elle ne fera certes pas plier un Macron majoritaire partout et élu pour ‘réformer’, n’empêche que dans la rue, au parlement, dans les cercles politico-intellectuels et dans les chaumières, la résistance sinon la réflexion et les supputations continueront… Ce n’est pas rien…
C’est dire que les batailles autrement moins aisées l’attendent avant que sa guerre soit victorieuse et cela non pas seulement que sa volonté de réformes rencontrera des pesanteurs d’un pays généralement rétif aux changements surtout de la part des fractions militantes trop bêtement défenseuses de ce qu’elles pensent être des acquis sociaux mais aussi en raison d’une tactique parfois trop arrogante frisant le mépris des autres forces politiques et sociales ainsi que parfois sa non-prise en compte des réalités politiques d’un vieux pays révélant une inexpérience certaine du chef et de beaucoup de ses proches et lointains collaborateurs…
La chute inattendue de sa popularité comme les réaménagements incessants de ses troupes (voire les mini-frondes en son sein qui dénoncent une mise au pas autoritaire non-démocratique) et quelques ennuis judiciaires qui à ma connaissance n’ont pas dit leur dernier mot, témoignent si besoin était que l’adhésion à son programme reste un combat d’actualité…
Sans doute que le renouveau largement applaudi qu’incarne Macron a créé de fortes attentes et donc des exigences urgentes auprès des populations ; il faut les gérer et ce n’est pas sans incidents même quand on s’appelle Macron pourvu qu’ils n’obèrent pas trop les lendemains…
Macron n’aura pas plus besoin de temps, souhaitons-lui deux mandats, pour trouver un équilibre utile pour atteindre sa vitesse de croisière !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ¤ LA DYNAMITE "MACRON" ET LA DEMOCRATIE AU CONGO
Abou AMAR ARAFAT
Reponse yango oyo... eloko ozali ko mituna po nani général de Villier a pesaka demission
http://www.rfi.fr/france/20170919-france-armee-terre-bosser-veut-reorienter-operations-vers-francais
France ezali lisusu na mbongo ya ko mi tia "grande puissance" na Afrique te MACRON azali na choix ya ko tika politique ya FranceAfrique to ya ko continuer...pe ko zwa conflit na armée ya France oyo ba généraux ba senga gouvernement a reduire "voile" ..po na ko se concentrer sur sécurité ya France exclusivement
Reponse yango oyo... eloko ozali ko mituna po nani général de Villier a pesaka demission
http://www.rfi.fr/france/20170919-france-armee-terre-bosser-veut-reorienter-operations-vers-francais
France ezali lisusu na mbongo ya ko mi tia "grande puissance" na Afrique te MACRON azali na choix ya ko tika politique ya FranceAfrique to ya ko continuer...pe ko zwa conflit na armée ya France oyo ba généraux ba senga gouvernement a reduire "voile" ..po na ko se concentrer sur sécurité ya France exclusivement
GHOST
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???
» Le congo est-il devenu une démocratie ?
» "DÉMOCRATIE CONSENSUELLE" AU CONGO ! RÉINVENTION HEUREUSE OU MALHEUREUSE AUTOUR DES "CONCERTATIONS" ?
» peuple congolais, gouvernants comme gouvernés, la DEMOCRATIE est-elle viable au congo en développement ? suivez mon AVIS
» “30 Juin 1960-30 Juin 2024”: Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA
» Le congo est-il devenu une démocratie ?
» "DÉMOCRATIE CONSENSUELLE" AU CONGO ! RÉINVENTION HEUREUSE OU MALHEUREUSE AUTOUR DES "CONCERTATIONS" ?
» peuple congolais, gouvernants comme gouvernés, la DEMOCRATIE est-elle viable au congo en développement ? suivez mon AVIS
» “30 Juin 1960-30 Juin 2024”: Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum