DECES GENERAL KAHIMBI ET PROCES AUTOUR, DES MYSTERES ET UN CAFOUILLAGE ENTRETENU ! LA VEUVE ET SA MERE CONDAMNEES A LA PEINE CAPITTALE, UN REQUISITOIRE CONTESTE T CONTESTABLE ! MAIS ENCORE ?
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DECES GENERAL KAHIMBI ET PROCES AUTOUR, DES MYSTERES ET UN CAFOUILLAGE ENTRETENU ! LA VEUVE ET SA MERE CONDAMNEES A LA PEINE CAPITTALE, UN REQUISITOIRE CONTESTE T CONTESTABLE ! MAIS ENCORE ?
DECES GENERAL KAHIMBI ET PROCES AUTOUR, DES MYSTERES ET UN CAFOUILLAGE ENTRETENU ! LA VEUVE ET SA MERE CONDAMNEES A LA PEINE CAPITTALE, UN REQUISITOIRE CONTESTE T CONTESTABLE ! MAIS ENCORE ?
Pas vraiment facile de commenter le procès de la mort de Kahimbi et d’ailleurs en vaut-il encore la peine après un réquistoire aussi étrange? Le moins qu’on puisse dire est que la mort du Général Kahimbi comporte trop de mystères et son procès confus sinon bâclé. Kahimbi risque de rester une victime, un de ses espions sacrifié par leur propre camp à qui semble profiter aujourd’hui le crime ! C’est mon premier avis à ce stade !
Quelques jours avant sa mort le général Kahimbi avait été accusé d’espionner le Président Tshisekedi, interpellé alors qu’il embarquait dans un vol pour l’Afrique du Sud. Entendu au Conseil national de sécurité, il sera suspendu de ses fonctions et ‘inculpé’. Il mourra dans des conditions obscures quelques jours plus tard à son domicile via l’Hôpital Cinquantenaire. Mort d’une crise cardiaque ou d’une strangulation (pendaison), suicide, mort naturelle sur empoisonnement ou meurtre ? Tshisekedi ira même jusqu’à signaler publiquement des traces de strangulations à son cou, pas trop vite ? La question derrière serait de savoir qui avait intérêt à faire taire le chef de renseignements militaires et très proche de ‘JK’, un de ses hommes de confiance ?
Aujourd’hui le ministère public a conclu à la culpabilité de meurtre de sa veuve et de la mère de celle-ci et requis la peine de mort contre les deux dames. La défense récuse ce réquisitoire qui selon elle repose sur des suppositions et non sur des faits et la veuve déclare qu’elle « n’a pas tué son mari, aucune femme ne peut tuer son époux pour vivre dans la souffrance avec les enfants et se plaint d’être abandonnée à son triste sort. » Notons que sous l’autorité du Président Tshisekedi le haut Commandement militaire a nommé une Commission d’enquête militaire pour éclaircir les conditions de sa mort en lieu et place de confier les investigations criminelles à des officiers de police judiciaire des parquets, une commission confiée à un fidèle de ‘JK’ le général Mbangu et ses membres sont du même tonneau. Le fait est là, le ministère public retient une pendaison ou une cause externe tandis que la veuve reconnaît un malaise et l’absence des traces de strangulation qui selon elle ont été faites à l’Hôpital.
Quelle est la vérité ? Dans les conditions de la forte emprise d’une justice militaire autant discréditée et devant la relative dépendance de Tshisekedi de l’armée on risque de ne jamais la connaître d’autant que le coup vient du camp de l’ancien régime et de ses alliés rwandais et qu’en face personne n’aura vraiment intérêt à défendre particulièrement la vérité et Kahimbi qui risquer de passer dans le camp de victimes sacrifiées sans défense. Il est donc fort à parier que le crime devrait profiter au camp ‘JK’ qui sans doute ne voulait pas que toutes les positions défendues par Kahimbi comme la présence dangereuse pour notre pays d’un ambassadeur rwandais assassin au Congo soient mises sur la place publique.
Je viens d'écouter plutôt ému et triste pour elle (comme si pour moi la Nation lui était redevable) l'entretien de la veuve. En effet personnellement je ne trouve aucune raison de ne pas lui faire confiance, je communie au récit de son innocence, les versions contraires me paraissent empruntées, construites. Bien sûr en digne épouse d'un haut officier sensible, elle ne se mêle pas et on'a pas à l'en mêler des détails de service de son mari. Ca ne la concerne pas, elle n'y est pour rien même si dans ses fonctions son mari s'était vraiment rendu coupable d'atteinte à la sécurité nationale. Pour l'essentiel ici, moi je crois que le Général Kahimbi a été l'objet d'une intoxication chimique, un empoisonnement pour finir à en succomber et peut-être avec l'aide des médecins vendus de l'Hôpital Cinquantenaire. L'histoire de la pendaison suicidaire et de sa corde introuvable me parait si abracadabrantesque que je me demande comment ce Ministère public l'a retenue sans sourciller...
Sinon, je suis sinon choqué au moins intelorqué par trois ordres de faits !
1° La distance et même l'hostilité de la famille de son mari : croit-elle vraiment que la veuve est la sorcière qui a tué son mari, y'a-t-il des antécédents cachés dans ce sens alors que la veuve et sa mère affirment qu'ils ont toujours vécu en bonne harmonie ? Les semeki ont-ils été à ce point intoxiqués, achetés par les planificateurs ?
2° La même chose avec les collaborateurs qui ont faussé compagnie à la veuve, on comprend mieux leurs choix étant donné qu'ils participent d'un plan qui leur a été fourni mais y gagneront-ils durablement leurs carrières et davantage ?
3. Je suis confondu que Tshisekedi, sa femme et son camp ne fassent pas montre davantage d'humanité et ne partent pas d'un doute raisonnable pour s'approcher de la veuve abandonnée à son triste sort. Kahimbi appartiendrait-il au camp opposé, il reste un soldat plutôt droit qui a rendu des services à la République et dont on ne connait pas trop d'écarts. Fût-ce pour un bon "état de droit", j'aurais souhaité que du côté de Tshisekedi ils ne fassent pas comme s'ils avaient déjà choisi leur camp.
Maintenant s'il faut aller jusqu'au bout, convenons d'attendre le verdict final après un réquisitoire combien interpellant. Les Juges avaient-ils déjà visionné cette entrevue de la veuve et s'ils en ont pris connaissance après, ses paroles influenceront-elles leur décision finale ?
Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pas vraiment facile de commenter le procès de la mort de Kahimbi et d’ailleurs en vaut-il encore la peine après un réquistoire aussi étrange? Le moins qu’on puisse dire est que la mort du Général Kahimbi comporte trop de mystères et son procès confus sinon bâclé. Kahimbi risque de rester une victime, un de ses espions sacrifié par leur propre camp à qui semble profiter aujourd’hui le crime ! C’est mon premier avis à ce stade !
Quelques jours avant sa mort le général Kahimbi avait été accusé d’espionner le Président Tshisekedi, interpellé alors qu’il embarquait dans un vol pour l’Afrique du Sud. Entendu au Conseil national de sécurité, il sera suspendu de ses fonctions et ‘inculpé’. Il mourra dans des conditions obscures quelques jours plus tard à son domicile via l’Hôpital Cinquantenaire. Mort d’une crise cardiaque ou d’une strangulation (pendaison), suicide, mort naturelle sur empoisonnement ou meurtre ? Tshisekedi ira même jusqu’à signaler publiquement des traces de strangulations à son cou, pas trop vite ? La question derrière serait de savoir qui avait intérêt à faire taire le chef de renseignements militaires et très proche de ‘JK’, un de ses hommes de confiance ?
Aujourd’hui le ministère public a conclu à la culpabilité de meurtre de sa veuve et de la mère de celle-ci et requis la peine de mort contre les deux dames. La défense récuse ce réquisitoire qui selon elle repose sur des suppositions et non sur des faits et la veuve déclare qu’elle « n’a pas tué son mari, aucune femme ne peut tuer son époux pour vivre dans la souffrance avec les enfants et se plaint d’être abandonnée à son triste sort. » Notons que sous l’autorité du Président Tshisekedi le haut Commandement militaire a nommé une Commission d’enquête militaire pour éclaircir les conditions de sa mort en lieu et place de confier les investigations criminelles à des officiers de police judiciaire des parquets, une commission confiée à un fidèle de ‘JK’ le général Mbangu et ses membres sont du même tonneau. Le fait est là, le ministère public retient une pendaison ou une cause externe tandis que la veuve reconnaît un malaise et l’absence des traces de strangulation qui selon elle ont été faites à l’Hôpital.
Quelle est la vérité ? Dans les conditions de la forte emprise d’une justice militaire autant discréditée et devant la relative dépendance de Tshisekedi de l’armée on risque de ne jamais la connaître d’autant que le coup vient du camp de l’ancien régime et de ses alliés rwandais et qu’en face personne n’aura vraiment intérêt à défendre particulièrement la vérité et Kahimbi qui risquer de passer dans le camp de victimes sacrifiées sans défense. Il est donc fort à parier que le crime devrait profiter au camp ‘JK’ qui sans doute ne voulait pas que toutes les positions défendues par Kahimbi comme la présence dangereuse pour notre pays d’un ambassadeur rwandais assassin au Congo soient mises sur la place publique.
Je viens d'écouter plutôt ému et triste pour elle (comme si pour moi la Nation lui était redevable) l'entretien de la veuve. En effet personnellement je ne trouve aucune raison de ne pas lui faire confiance, je communie au récit de son innocence, les versions contraires me paraissent empruntées, construites. Bien sûr en digne épouse d'un haut officier sensible, elle ne se mêle pas et on'a pas à l'en mêler des détails de service de son mari. Ca ne la concerne pas, elle n'y est pour rien même si dans ses fonctions son mari s'était vraiment rendu coupable d'atteinte à la sécurité nationale. Pour l'essentiel ici, moi je crois que le Général Kahimbi a été l'objet d'une intoxication chimique, un empoisonnement pour finir à en succomber et peut-être avec l'aide des médecins vendus de l'Hôpital Cinquantenaire. L'histoire de la pendaison suicidaire et de sa corde introuvable me parait si abracadabrantesque que je me demande comment ce Ministère public l'a retenue sans sourciller...
Sinon, je suis sinon choqué au moins intelorqué par trois ordres de faits !
1° La distance et même l'hostilité de la famille de son mari : croit-elle vraiment que la veuve est la sorcière qui a tué son mari, y'a-t-il des antécédents cachés dans ce sens alors que la veuve et sa mère affirment qu'ils ont toujours vécu en bonne harmonie ? Les semeki ont-ils été à ce point intoxiqués, achetés par les planificateurs ?
2° La même chose avec les collaborateurs qui ont faussé compagnie à la veuve, on comprend mieux leurs choix étant donné qu'ils participent d'un plan qui leur a été fourni mais y gagneront-ils durablement leurs carrières et davantage ?
3. Je suis confondu que Tshisekedi, sa femme et son camp ne fassent pas montre davantage d'humanité et ne partent pas d'un doute raisonnable pour s'approcher de la veuve abandonnée à son triste sort. Kahimbi appartiendrait-il au camp opposé, il reste un soldat plutôt droit qui a rendu des services à la République et dont on ne connait pas trop d'écarts. Fût-ce pour un bon "état de droit", j'aurais souhaité que du côté de Tshisekedi ils ne fassent pas comme s'ils avaient déjà choisi leur camp.
Maintenant s'il faut aller jusqu'au bout, convenons d'attendre le verdict final après un réquisitoire combien interpellant. Les Juges avaient-ils déjà visionné cette entrevue de la veuve et s'ils en ont pris connaissance après, ses paroles influenceront-elles leur décision finale ?
Attendons la suite...
"Général Kahimbi: 15 mois de mystère! La veuve « Brenda » clame son innocence - 29 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/general-kahimbi-15-mois-de-mystere-la-veuve-brenda-clame-son-innocence/comment-page-1/#comment-19582
Général Delph Kahimbi
Veuve Kahimbi
Dans sa chronique quotidienne « Masolo na député » du vendredi 28 mai, Eliezer Ntambwe a diffusé une interview inédite de la veuve Kahimbi, née Brenda Nkoy Okale. L’entretien a été réalisé le 7 août 2020 soit cinq mois après le décès non-élucidé du « patron » en exercice des renseignements militaires. « Aucune femme ne peut tuer son mari pour souffrir avec les enfants », répète à maintes reprises la dame. Jeudi 27 mai 2021, le représentant du ministère public au procès sur la mort – assassinat? – de cet officier fidèle d’entre les fidèles de « Joseph Kabila », a requis la peine capitale contre la veuve. La défense, elle, soutient que l’accusation a été bien incapable de démontrer l’acte matériel imputable à sa cliente. Le verdict est attendu dans la huitaine. Notons que les enquêtes ont été menées par l’auditorat général de l’armée congolaise sous l’autorité du très sulfureux général « Tim » Mukuntu Kiyana. Le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a « hérité » d’un dossier instruit « ailleurs ». Il semble bien que l’équipe du médecin légiste n’a pas été auditionnée. Procès bâclé?
Interview. Dans cet entretien avec « Tokomi Wapi? », la dame Brenda Nkoy Okale, 38 ans, mère de cinq enfants, a semblé imperturbable en répétant la même version des faits. A savoir que son mari avait eu un « malaise » le matin du 28 février 2020 avant de s’écrouler dans un dressing de leur habitation. « Lorsque je l’ai découvert, il respirait encore », confie-t-elle. Aidée notamment par le chauffeur de son mari, elle a amené ce dernier à l’hôpital du Cinquantenaire. Elle ne verra plus son époux. Trois heures après, un responsable de l’hôpital lui dit que « Delphin » était aux soins intensifs. A en croire la dame « Brenda », un médecin délicat a soufflé à l’oreille de sa mère, née Scholastique Mondo, ces mots: « Le général Kahimbi est mort ».
Strangulation. Au cours de la réunion du Conseil des ministres du 28 février 2020, le président Felix Tshisekedi Tshilombo aurait, dans sa communication, fait état des « traces de strangulation » que des experts notamment de la Monusco auraient constaté – sur la base d’une « autopsie macroscopique » – sur le corps de l’officier. Aucun rapport « d’autopsie microscopique » n’est diffusé depuis « l’admission » de Kahimbi dans cet établissement hospitalier.
Le général Marcel Mbangu
Commission d’enquête. Le 4 mars 2020, le haut commandement militaire met en place une commission d’enquête en lieu et place de confier les investigations criminelles à des officiers de police judiciaire des parquets. La présidence de ladite commission est confiée à un des « hommes du raïs » en l’occurrence le très « toxique » général Marcel Mbangu Mashita, un « parent » au général John Numbi Banza. S’agissant des membres, on y trouve les généraux Jean Baseleba Bin Mateto et Dieudonné Kapinga Mwanza Mashika. Les colonels Faustin Kapanga Kapangala, Denis Kikobya Sambili et Tony Nkulu Kiluba, bouclent la boucle.
Interrogatoire au Demiap. Selon la veuve « Brenda », c’est depuis le 28 février 2020 qu’elle est auditionnée à l’état-major de renseignements militaires. C’est au cours d’un de ces interrogatoires intervenus cinq mois après qu’on lui exhibe, pour première fois, la photo de la dépouille mortelle de son époux. Elle se dit surprise de constater des traces de strangulation. Un rapport du médecin-légiste parle de « pendaison incomplète ». Pour la veuve, quelqu’un « a fait du mal » à son mari aux soins intensifs. Elle jure la main sur le cœur: « Ces traces n’existaient pas lorsque j’ai amené mon mari à l’hôpital ». « Brenda » maintient sa version initiale. A savoir que le Général avait eu un « malaise ». Et qu’il respirait encore à leur arrivée à l’hôpital du Cinquantenaire. « Je suis innocente », clame-t-elle. La veuve se dit d’autant plus surprise d’entendre les enquêteurs de la Demiap (renseignements militaires) lui réclamer la « corde » qui aurait servi de potence. On lui réclamerait également des appareils téléphoniques du défunt.
Tribunal de grande instance. Quinze mois après la mort mystérieuse de Kahimbi, le représentant du ministère public a requis la peine capitale à l’encontre de la veuve. La mère de cette dernière devrait écoper d’une peine de 20 ans de servitude pénale. Le magistrat a requis les peines de 15 et 10 ans pour les « complices ». Au motif, selon lui, qu’il s’agit d’un « homicide volontaire » qui aurait été facilitée par la participation de la veuve et de sa mère. Les enquêtes ont été menées de bout en bout par l’auditorat général des FARDC.
Procès sur la mort du général Delphin Kahimbi.
Parole à la défense. Avocat de la veuve Kahimbi, Me Christian Kimbie n’est pas allé par quatre chemins en déclarant à l’Actualité.CD que « le ministère public est resté dans les suppositions ». Selon ce juriste, l’accusation n’a pu administrer la preuve de l’implication de sa cliente dans la commission de l’infraction. « Nous avons plaidé non coupable », dit-il. Et de conclure: « Nous avons sollicité l’acquittement pure et simple de notre cliente ».
Une justice militaire discréditée. Tout au long du procès devant le Tribunal de grande instance, l’accusation n’a pas été capable d’identifier le mobile du crime. Depuis quatre ans, la Cour militaire de la garnison de Kananga peine à articuler le mobile ayant poussé les prétendus miliciens Kamuina Nsapu à ôter la vie aux experts onusiens Zaida Catalan et Michaël Sharp. Un haut magistrat militaire était aux manettes. Nom: Timothée Mukuntu Kiyana. Acharnement? Nullement! Décédé le 14 janvier 2021 en Afrique du Sud, ce kabiliste pur sucre a laissé une réputation calamiteuse à l’auditorat général des FARDC. A Kananga, les juges et le ministère public donnent l’impression d’être chargée d’une mission. Une mission qui consiste à absoudre, à priori, tous les responsables politico-administratifs. Autre question: pourquoi l’équipe du médecin légiste n’a pas été auditionné lors du procès? Devrait-on parlé de parodie de procès?
Général Delphin Kahimbi
Tentative de diversion. Huit mois après la disparition de Delphin Kahimbi, un document circule sur les réseaux sociaux. Il s’agit, en apparence, d’une note dans laquelle le Général dit « à la hiérarchie » tout le mal que ses services pensent au sujet de Vincent Karega, l’ambassadeur désigné du Rwanda à Kinshasa. On lit que le diplomate rwandais serait impliqué dans « plusieurs dossiers d’assassinats » d’opposants rwandais. On lit également que « la présence de M. Karega sur le sol congolais serait une menace et un danger pour notre démocratie dans la mesure où l’intéressé pourrait commanditer des assassinats ciblés contre d’éventuels opposants en RDC ». « Quelqu’un » a-t-il voulu imputer malicieusement la mort de Kahimbi à l’actuel ambassadeur du Rwanda au Congo-Kin? Qui redoutait les « révélations » de Kahimbi?
Espionner le chef de l’Etat. Le général Delphin Kahimbi a été interpellé le 20 février 2020 au moment où il allait embarquer dans un vol à destination du pays de Mandela. Selon des sources, il lui était reproché d’espionner le chef de l’Etat. Après deux auditions au Conseil national de sécurité, il devait être entendu à nouveau le vendredi 28 février. Le rendez-vous n’aura pas lieu. Qui avait intérêt à faire taire à jamais le général Delphin Kahimbi? « Je n’ai pas tué mon mari. Aucune femme ne peut tuer son époux pour vivre dans la souffrance avec les enfants », a conclu la veuve « Brenda » qui se plaint d’être abandonnée à son triste sort."
"Décès du Général Delphin Kahimbi : le Ministère public a requis la peine capitale à l'encontre de la veuve Brenda Okale - 27 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/27/deces-du-general-delphin-kahimbi-le-ministere-public-requis-la-peine-capitale-lencontre
Le procès sur les circonstances de la mort du Général Delphin Kahimbi a connu sa plaidoirie ce jeudi 27 mai 2021 au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine à la prison centrale de Makala. Le Ministère public a requis la peine capitale à l'encontre de son épouse, Madame Brenda Okale."Le procureur a requis la peine capitale pour la veuve du Général et sa maman. 20 ans, 15 ans et 10 ans de servitude pénale principale pour les complices", informe à ACTUALITE.CD, Maître Christian Kimbie, avocat de la veuve du Général Kahimbi.
Toujours selon le même avocat, le Ministère public est resté dans les suppositions et n'a pas pu prouver l'implication de sa cliente dans la commission de l'infraction."Nous avons plaidé non coupable. Tenez, le droit pénal n'admet pas l'analogie. Le Ministère public est resté dans des suppositions; il n'a pas pu prouver l'implication de notre cliente par un acte matériel qui est une action. D'où nous avons sollicité l'acquittement pure et simple de notre cliente", dit-il.
Les juges ont pris l'affaire en délibéré pour se prononcer à la huitaine
Pour le ministère public, il s’agit d’un homicide volontaire auquel auraient participé la veuve Brenda Okale et Mondo Scolastique en complicité avec les autres prévenus.
Pour rappel, selon la veuve, le général est décédé à l'hôpital du Cinquantenaire, contrairement aux rapports des enquêtes de la justice militaire. Le rapport d’autopsie évoque pour sa part une pendaison incomplète et atypique."
"Procès de l’assassinat du général Kahimbi en RDC: peine capitale requise contre 2 prévenues - 28/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210528-proc%C3%A8s-de-l-assassinat-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-kahimbi-en-rdc-peine-capitale-requise-contre-2-pr%C3%A9venues
"ENQUÊTE
RDC: suicide ou meurtre, la fin brutale du général Delphin Kahimbi - 26/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210526-rdc-suicide-ou-meurtre-la-fin-brutale-du-g%c3%a9n%c3%a9ral-delphin-kahimbi
"Mort de Delphin Kahimbi: témoignage du général Jean-Claude Kabey Yav - 21.05.2021,
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210521-mort-de-delphin-kahimbi-t%C3%A9moignage-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-jean-claude-kabey-yav
"Affaire homicide du général Delphin Kahimbi : sa veuve révèle que son mari était mort à l’hôpital du Cinquantenaire - 11.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86946_affaire_homicide_du_general_delphin_kahimbi_sa_veuve_revele_que_son_mari_etait_mort_a_l_hopital_du_cinquantenaire.html
"RDC: la mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi fait réagir - 28/02/2020
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200228-rdc-la-myst%C3%A9rieuse-mort-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi
"Mort du Général Kahimbi : de nouvelles révélations qui contredisent l'enquête de la justice militaire
= https://www.election-net.com/mort-du-general-kahimbi-de-nouvelles-revelations-qui-contredisent-lenquete-de-la-justice-militaire/
"MASOLO NA DÉPUTÉ 28 05 2021J.C.MVUEMBA,GOMA,NANI ABOMA DELPHIN KAHIMBI? MUASI NA YE ALOBI BA VERITES - 28 mai 2021"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DECES GENERAL KAHIMBI ET PROCES AUTOUR, DES MYSTERES ET UN CAFOUILLAGE ENTRETENU ! LA VEUVE ET SA MERE CONDAMNEES A LA PEINE CAPITTALE, UN REQUISITOIRE CONTESTE T CONTESTABLE ! MAIS ENCORE ?
Tous les prévenus dans le procès de la mort du Général Kahimbi à commencer par sa veuve et la mère celle-ci principales inculpées poursuivies pour meurtre, ont été relaxés. Du coup d'autres questions se posent de suite : comment est-il mort, qui l'a tué ?Les deux principaux chefs d'accusation étaient soit le meurtre soit le suicide, l'acquittement de tous les prévenus veut-il dire qu'il n'y a eu ni meurtre ni suicide ou veut-il simplement dire que les personnes soupçonnées et jugées ne sont pas les bonnes et les vrais présumés coupables seraient ailleurs. De fortes zones d'ombre ne peuvent que faire du verdict final heureux pour la veuve et sa mère une autre affaire et le procès pas véritablement clos : Kahimbi est-il mort d'une mort naturelle, d'un empoisonnement préalable, d'un suicide ou d'un meurtre, qui sont responsables de sa mort ?
« Le tribunal dit non établie, en faits comme en droits, l’infraction d’assassinat mise à charge des prévenus Nkoy Okale Brenda et Mondo Mpila Scolastique. En conséquence, les en acquitte et les renvoie des fins de poursuite judiciaire, ordonne la restitution de tous les biens saisis tel qu’énumérés dans la motivation. »
Quant au Général Kahimbi lui-même il était avant sa mort soupçonné et attendu devant la justice pour espionnage et atteinte à la sûreté de l’État.
Tout cela d'un côté comme de l'autre laisse toutes les parties insatisfaites, une double impasse judiciaire qui risque de pousser les premiers à une volonté d'autres enquêtes pour arrêter les coupables !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
« Le tribunal dit non établie, en faits comme en droits, l’infraction d’assassinat mise à charge des prévenus Nkoy Okale Brenda et Mondo Mpila Scolastique. En conséquence, les en acquitte et les renvoie des fins de poursuite judiciaire, ordonne la restitution de tous les biens saisis tel qu’énumérés dans la motivation. »
Quant au Général Kahimbi lui-même il était avant sa mort soupçonné et attendu devant la justice pour espionnage et atteinte à la sûreté de l’État.
Tout cela d'un côté comme de l'autre laisse toutes les parties insatisfaites, une double impasse judiciaire qui risque de pousser les premiers à une volonté d'autres enquêtes pour arrêter les coupables !
"Mort de Delphin Kahimbi en RDC: les six prévenus relaxés en première instance - 08/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210608-mort-de-delphin-kahimbi-en-rdc-les-six-pr%C3%A9venus-relax%C3%A9s-en-premi%C3%A8re-instance
Aucune condamnation après plus d’une année d’enquête et un procès devant le tribunal de Grande instance de Kinshasa-Gombe. Le procès avait été ouvert début mai dans la prison centrale de Makala où quatre des six prévenus étaient détenus. La veuve du défunt et sa belle-mère qui étaient poursuivies pour meurtre ont été acquittées par les juges, mais les zones d’ombre persistent.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
En République démocratique du Congo (RDC), après trois audiences dans la cour de la prison de Makala, les juges ont tranché et acquitté, lundi 7 juin, les six prévenus dans le cadre du procès sur la mort, le 28 février 2020, du général-major Delphin Kahimbi, ancien chef des renseignements militaires et proche de l’ex-président Joseph Kabila.
« Le tribunal dit non établie, en faits comme en droits, l’infraction d’assassinat mise à charge des prévenus Nkoy Okale Brenda et Mondo Mpila Scolastique. En conséquence, les en acquitte et les renvoie des fins de poursuite judiciaire, ordonne la restitution de tous les biens saisis tel qu’énumérés dans la motivation. »
Le jour de sa mort Delphin Kahimbi était attendu devant le conseil national de sécurité pour des soupçons d’espionnage et d’atteinte à la sûreté de l’État.
Les parties civiles insatisfaites
Sa veuve était la principale accusée et vivait en résidence surveillée depuis fin 2020. Elle a soutenu devant le tribunal que son mari s’était écroulé à la suite d’une crise ce 28 février 2020.
Mais le rapport d’autopsie disait autre chose : le général avait été victime d’une pendaison « atypique et incomplète ».
Sans preuve matérielle, le procureur et les parties civiles n’ont pas convaincu les juges. S’agissait-il d’un meurtre ou suicide ?
La justice a tranché mais le mystère persiste notamment pour les défenseurs des droits de l’homme, comme Emmanuel Adu Cole, de la fondation Bill Clinton pour la Paix. « Nous demandons à la justice militaire de continuer avec les enquêtes, d’arrêter les vrais coupables. »
Le procureur ne s’est pas prononcé sur le champ, mais les parties civiles souhaitent partir en appel."
"Procès sur la mort de Delphin Kahimbi : sa veuve et tous les autres prévenus acquittés - 7 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/07/proces-sur-la-mort-de-delphin-kahimbi-sa-veuve-et-tous-les-autres-prevenus-acquittes
La veuve du Général Delphin Kahimbi, sa mère ainsi que d'autres prévenus ont été acquittés par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe à la suite de l'arrêt rendu ce lundi 7 juin et confirmé par Me Christian Kimbie, avocat des prévenus.
Brenda Okale, sa mère et les autres prévenus étaient poursuivis pour le meurtre du général Delphin Kahimbi. Le procureur avait requis la peine de mort contre la veuve et sa mère pour assassinat. Pour le ministère public, il s’agissait d’un homicide volontaire auquel auraient participé la veuve Brenda Okale et Mondo Scolastique en complicité avec les autres prévenus"
"Affaire meurtre du Général Kahimbi : le TGI acquitte tous les prévenus notamment la veuve - 7 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/07/affaire-meurtre-du-general-kahimbi-le-tgi-acquitte-tous-les-prevenus-notamment-la-veuve.html/85834/
Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kinshasa/Gombe vient de rendre son verdict dans l’affaire du meurtre du Général Delphin Kahimbi, ancien patron des renseignements militaires des FARDC. Dans son arrêt rendu ce lundi 7 juin 2021, le TGI a disculpé tous les prévenus cités dans cette affaire notamment Brenda Nkoy, la veuve du défunt qui était soupçonnée, par le Ministère public, d’homicide volontaire par préméditation.
Parmi les incriminés, 4 autres personnes ont été blanchies. Il s’agit notamment de Claudine Aminata et Jeannot Amudiandroy, respectivement jeune sœur à l’amie de la veuve et domestique qu’elle lui avait amenée. Le grief mis à leur charge était complicité dans la commission de ce meurtre. Soupçonné par l’auditeur général des FARDC d’avoir participé à ce forfait, les deux pasteurs qui sont Jérémie Kuminuna et Olivier Albert Makita s’en sortent relaxés.
Le ministère public avait requis des peines allant de quinze et vingt ans à la peine de mort contre les prévenus du meurtre du Général Delphin Kahimbi, ancien chef de renseignements militaires. Le réquisitoire a été prononcé à l’audience publique de jeudi 27 mai devant la même juridiction à la prison centrale de Makala, après plaidoiries. Les prévenus avaient plaidé non coupables, alléguant que le ministère public n’avait pas démontré leur culpabilité.
Le Général major Delphin Kahimbi a été retrouvé mort le 28 février 2020 à Kinshasa. Un an déjà que le Général Delphin Kahimbi est mort dans des circonstances qui n’ont toujours pas été élucidées. Il avait été interpellé le 20 février 2020 par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Deux jours avant sa mort, il a été suspendu.
Le Général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34è région militaire au Nord-Kivu."
"RDC: acquittement de tous les prévenus dans l’assassinat d’un général mort en 2020 -8 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61495/rdc-acquittement-de-tous-les-prevenus-dans-lassassinat-dun-general-mort-en-2020/
Une dizaine de prévenus, poursuivis pour assassinat de l’ex-chef du renseignement militaire Delphin Kahimbi, décédé brutalement en février 2020, ont été acquittés lundi par la justice congolaise, contre l’avis du procureur qui avait requis la peine de mort, notamment contre la veuve. « Les juges ont acquitté aujourd’hui (lundi) toutes les personnes poursuivies pour assassinat du général Delphin Kahimbi », a déclaré à l’AFP Me Mulumba Tshivuadi, avocat de Brenda Nkoy, veuve de l’officier et principale accusé dans cette affaire.
Une dizaine de personnes étaient poursuivies dans ce procès ouvert le 3 mai à la prison de Makala. Parmi les accusés figuraient l’épouse et la belle-mère du défunt général, un élément-clé de l’appareil sécuritaire sous l’ancien président Joseph Kabila (2001-2019).
Le procureur avait requis la peine de mort pour assassinat contre Mme Nkoy et 20 ans de prison pour les autres accusés, a indiqué Me Mulumba.
Le procureur a pourtant été « incapable de fournir la moindre preuve matériel » pour prouver la culpabilité de la veuve, a estimé l’avocat.
Pour Me Mulumba, « la justice a été dite. C’est un soulagement, vive l’état de droit », s’est-il réjoui.
Chef du renseignement militaire, sous sanction de l’Union européenne (UE), le général Delphin Kahimbi est décédé brutalement le 28 février 2020 à l’âge de 50 ans.
Ce jour-là, sa veuve ( Mme Brenda Nkoy) avait alors déclaré à l’AFP que l’officier est décédé « d’une crise cardiaque » à son domicile.
Le 7 mars, le président congolais Félix Tshisekedi a affirmé de son côté que le général Kahimbi était mort par « pendaison », une semaine après sa mise à l’écart.
Nommé à l’époque de l’ancien président Joseph Kabila, M. Kahimbi était l’un des douze officiels congolais sous sanctions européennes pour atteintes aux droits de l’homme dans les dernières années de l’ancien régime (2015-2018).
Dans la semaine ayant précédé sa mort, il avait été suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité(CNS), selon des sources concordantes.
Resté en place après l’investiture de M. Tshisekedi en janvier 2019, le général Kahimbi était accusé d’avoir mis en place « un système d’écoute des autorités », d’après une source militaire."
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DECES GENERAL KAHIMBI ET PROCES AUTOUR, DES MYSTERES ET UN CAFOUILLAGE ENTRETENU ! LA VEUVE ET SA MERE CONDAMNEES A LA PEINE CAPITTALE, UN REQUISITOIRE CONTESTE T CONTESTABLE ! MAIS ENCORE ?
Je n'y comprends plus rien : j'apprends sur RFI que la veuve Kahimbi hier acquittée vient d'être interpellée pour violation de ses conditions de détention et en garde à vue au niveau du Parquet. C'est quoi encore ? Sans doute une revanche du Parquet pour avoir été dribblé, humilié par les Juges. Attendons la suite...
Exactement, Kahimbi tout galonné militaire qu'il était s'est retrouvé "prisonnier politique" de son ancien mentor tout puissant, la Commission chargée d'enquêter sur son cas n'avait qu'à solder le désamour sur fond de crainte que le pauvre Kahimbi soit acculé ou accepte délibérément de tourner casaque en divulguant des secrets sensibles au discrédit de son mentor habitué à se faire obéir ou alors à sévir. Cela dit ne prenons pas de suite Kahimbi pour un enfant de chœur malgré ses airs candides, dans ses activités sous 'JK' Kahimbi il a dû tremper dans des complots contre la Patrie et pourquoi pas après la passation du pouvoir notamment d’avoir mis sur pied un système destiné à « épier » les nouvelles autorités.
N'empêche que les chefs d'accusation retenus préalablement contre les prévenus et donc contre lui par le Ministère public - meurtre ou suicide - pour finir par l'exécuter relevaient d'un scénario qui engageait à faire taire un prétendu traître à travers alors tous ses proches ; lui et ses derniers sont donc ici bel et bien des victimes alors que le procès était là à la recherche de leurs bourreaux. Sa veuve et tous les prévenus contre lesquels le Ministre public avait requis des peines impensables sans démontrer la matérialité de leur culpabilité viennent heureusement d'être acquittés, ils n'étaient que des boucs émissaires dans une instruction inique. Les vrais coupables sont ceux qui avaient intérêt à faire taire Kahimbi et malheureusement malgré le sursaut de dignité final des juges ils risquent fort d'échapper à leur justice. Jusqu'où cette impunité installée en bouclier de puissants dans notre pays ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Exactement, Kahimbi tout galonné militaire qu'il était s'est retrouvé "prisonnier politique" de son ancien mentor tout puissant, la Commission chargée d'enquêter sur son cas n'avait qu'à solder le désamour sur fond de crainte que le pauvre Kahimbi soit acculé ou accepte délibérément de tourner casaque en divulguant des secrets sensibles au discrédit de son mentor habitué à se faire obéir ou alors à sévir. Cela dit ne prenons pas de suite Kahimbi pour un enfant de chœur malgré ses airs candides, dans ses activités sous 'JK' Kahimbi il a dû tremper dans des complots contre la Patrie et pourquoi pas après la passation du pouvoir notamment d’avoir mis sur pied un système destiné à « épier » les nouvelles autorités.
N'empêche que les chefs d'accusation retenus préalablement contre les prévenus et donc contre lui par le Ministère public - meurtre ou suicide - pour finir par l'exécuter relevaient d'un scénario qui engageait à faire taire un prétendu traître à travers alors tous ses proches ; lui et ses derniers sont donc ici bel et bien des victimes alors que le procès était là à la recherche de leurs bourreaux. Sa veuve et tous les prévenus contre lesquels le Ministre public avait requis des peines impensables sans démontrer la matérialité de leur culpabilité viennent heureusement d'être acquittés, ils n'étaient que des boucs émissaires dans une instruction inique. Les vrais coupables sont ceux qui avaient intérêt à faire taire Kahimbi et malheureusement malgré le sursaut de dignité final des juges ils risquent fort d'échapper à leur justice. Jusqu'où cette impunité installée en bouclier de puissants dans notre pays ?
"L’insoutenable légèreté d’un représentant du ministère public - 9 juin 2021
= http://www.congoindependant.com/linsoutenable-legerete-dun-representant-du-ministere-public/
Le tribunal de grande instance (TGI) de Kinshasa/Gombe a acquitté, lundi 7 juin, la veuve du général Delphin Kahimbi Kasagwe, née Brenda Nkoy Okale, 38 ans. Deux semaines auparavant, soit le 27 mai, le représentant du ministère public avait requis, avec une insoutenable légèreté, la « peine capitale » – vous avez bien entendu! – contre cette jeune dame.
Le ministère public a accusé cette mère de famille d’avoir éliminé physiquement le père de ses cinq enfants. Là où le bât blesse est que le magistrat du parquet commis à cette tâche a été bien incapable d’administrer, de manière irréfutable, la motivation ou le mobile du crime. Passion? Cupidité? Vengeance? Folie?
Tout au long du procès, la défense n’a cessé d’inviter l’accusation à citer un quelconque « fait matériel« , imputable à la dame Brenda. Un fait ayant conduit à la mort de son époux. Jusqu’au bout, le ministère public s’est accroché à son « intime conviction« .
A la décharge du procureur de la République près le TGI de Kin-Gombe, son office a pris cet épineux dossier à l’image d’un voyageur qui court après un train en marche. Les enquêtes et les auditions des « suspects » furent menées à la hussarde par une Commission. Celle-ci était composée de quelques « épaules galonnées » réputées devoir leur ascension sociale à l’ex-raïs. C’est le cas notamment des généraux Marcel Mbangu Mashita (président/ un parent au général John Numbi Banza) et Jean Baseleba Bin Mateto.
Delphin Kahimbi n’était pas n’importe qui. Fidèle d’entre les fidèles de l’ex-président « Joseph Kabila« , l’homme détenait sans aucun doute des secrets d’Etat. Et ce en sa qualité de patron des services de renseignements militaires (ex-Demiap). Dieu seul sait le nombre de prisonniers politiques ayant « séjourné » dans les cachots miteux de ce « service« . Le colonel John Tshibangu pourrait en témoigner.
D’aucuns suspectaient Kahimbi d’avoir été de connivence avec certains groupes armés (Codeco, ADF) opérant dans le Nord Kivu et L’Ituri. Sans omettre le Sud Kivu avec le colonel Michel Rukunda dit Makanika. L’auteur de ces lignes a, à plusieurs reprises, fait état des informations selon lesquelles le général-major « Joseph Kabila » a vécu sous le même toit (avenue Bocage n°55, Quartier Ma Campagne) avec l’Ougandais Jamil Mukulu, le leader présumé des rebelles ougandais des ADF. Arrêté dans un village tanzanien en mars 2015, « Jamil » fut trouvé en possession de six passeports dont celui du Congo-Kinshasa.
Après la passation de pouvoir entre « Kabila » et son successeur Felix Tshisekedi le 24 janvier 2019, le « général Delphin » est demeuré à son poste jusqu’en février 2020, lorsqu’il lui sera reproché d’avoir mis sur pied un système destiné à « épier » les nouvelles autorités.
Entendu au Conseil national de sécurité, Delphin Kahimbi devait faire l’objet d’une nouvelle audition le 28 février 2020. C’est ce même jour qu’on apprendra son décès dans des conditions non élucidées à ce jour. Suicide? Assassinat? Mystère!
A en croire « Mama Brenda« , ce 28 février 2020 son mari avait eu un « malaise » à la maison. Elle l’a, par la suite, conduit à l’hôpital du Cinquantenaire. « Mon mari respirait encore à son admission aux soins intensifs« , jure-t-elle. Selon elle, « quelqu’un » aurait « fait du mal » à son mari dans cet hôpital.
Trois questions restent sans réponses. Primo: Delphin Kahimbi était-il sur le point de révéler quelques secrets du « système Kabila » au Conseil national de sécurité? Qui avait intérêt à le faire taire? La commission d’enquête présidée par le général Mbangu avait-elle trouvé un parfait bouc émissaire en la personne de la veuve Kahimbi pour brouiller les pistes?
Fort heureusement, les juges du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe ont redoré le blason de la justice congolaise en se gardant de suivre aveuglément la sévérité bête et méchante du représentant du ministère public ayant requis, le 27 mai, la peine capitale contre la veuve Kahimbi.
Ce magistrat est une honte pour le pays. Il fait penser au juge Roy Bean, ce personnage de bandes dessinées américaines qui lisait le code pénal à l’envers…"
"Dossier Delphin Kahimbi: des civils arrêtés sont libérés, la veuve et la belle-mère acquittées
07.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-88306_dossier_delphin_kahimbi_des_civils_arretes_sont_liberes_la_veuve_et_la_belle_mere_acquittees.html
Des civils arrêtés après la mort "suspecte" du général-major Delphin Kahimbi ont été tous libérés lundi 7 juin 2021 par la justice militaire, faute de preuves de leur implication dans cette affaire. L'épouse de l'illustre disparu ainsi que sa belle-mère ont été acquittées, alors que le ministère public avait requis 20 ans de prison contre elles. Ces dernières ont quitté, ce lundi 7 juin, la prison centrale de Makala.
La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) que dirige Emmanuel Adu Cole qui a livré cette information, salue cette décision et précise qu'il s'agit d'un verdict prononcé par le Tribunal de la Grande de Kinshasa - Gombe, siégeant en chambre foraine sur ce dossier à la prison centrale de Makala.
Il faut noter qu'après la mort de Delphin Kahimbi le 28 février 2021, sa famille biologique ne cesse de réclamer que justice soit faite, et que les circonstances qui entourent cette mort soient élucidées.
Deux jours avant sa disparition, soit le 20 février 2021, l'officier supérieur de l'armée avait été suspendu de ses fonctions et interpellé par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud.
Delphin Kahimbi, occupait la fonction de chef d’Etat-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires. Ce, pendant six ans. Mais bien avant, il était commandant second en charge des opérations Kimia 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu. L'homme était présenté comme un proche de l'ancien président Joseph Kabila."
"RDC: l'armée "décapitée" par les USA? - Mar 09, 2020
= https://parstoday.com/fr/news/africa-i85991-rdc_l'arm%C3%A9e_d%C3%A9capit%C3%A9e_par_les_usa
Les analyses de la rédaction:
RCA: le peuple ne veut plus de la MINUSCA
...
Mali: l'armée assure
...
RDC: nouvelles révélations sur le meurtre du général Kahimbi
La mort du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des forces armées congolaises et chef des renseignements militaires, survenue le 28 février dernier, continue à faire des vagues en République démocratique du Congo, non seulement au vu des états de service de ce haut gradé mais aussi à cause de l’incertitude qui plane toujours sur les circonstances de son décès.
Luc Michel, géopoliticien, revient sur ce sujet et nous donne plus de détails. Écoutons-le.
https://media.parstoday.com/video/4bv7008a75f9de1m53e.mp4
"RDC: la veuve du général Kahimbi interpellée pour violation de ses conditions de détention - 09/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210609-rdc-la-veuve-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-kahimbi-interpell%C3%A9e-pour-violation-de-ses-conditions-de-d%C3%A9tention
En République démocratique du Congo, la justice n’en a pas encore fini avec Brenda Okale, la veuve de l’ex–chef des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, et sa mère, acquittées à la surprise générale lundi par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Les deux femmes étaient accusées de meurtre du général Delphin Kahimbi en date du 28 février 2020 dont la justice les a acquittées. Mais, elles ont été interpellées officiellement pour avoir violé les conditions de détention en résidence surveillée en date du 30 mai dernier, une semaine avant le prononcé du jugement en leur faveur.
Auprès de RFI, Brenda Okale qui a passé sa première nuit en détention avec sa mère dénonce un coup monté par le parquet et une cabale.« On lui reproche d’avoir tenté de s’évader avec les enfants en date du 30 mai parce qu’elle avait demandé la permission de pouvoir se rendre à l’église. La justice lui a rappelé gentiment que non, elle ne pouvait pas jusqu’à la date du verdict et jusqu’à ce que nous, nous aurons l’autorisation de vous permettre d’évacuer librement. C’est tout simplement ça », explique son avocat Bijoux Tshivuadi Mulumba.
« Elle est maintenant en garde à vue au niveau du parquet de Grande instance de Kinshasa-Gombe. Je vais l’assister. Elle sera auditionnée par le procureur. Elle a été acquitté certes. Ce que nous avons eu comme épreuve à traverser, elle est infiniment douloureuse et insupportable, grâce à dieu, nous l’avons vécue. Ce qui vient d’arriver n’est qu’une cerise qui sera vite consommée et agréablement nous aurons une suite favorable. La soi disant tentative s’est passée le 30 mai. 8 jours après elle a été acquittée. Nous allons passer cette épreuve avec bravoure et brio. C’est douloureux, ça fait mal, mais elle est endurcie », a ajouté maître Tshivuadi Mulumba au micro de RFI qui reste convaincu que cette affaire sera vite réglée par la justice congolaise."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 9/6/2021, 11:20 pm, édité 1 fois (Raison : A)
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