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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 31/3/2021, 12:38 pm

Mboso : "Vous Collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés" ! Enfin l'insécurité de l'Est réellement  PRIORITÉ du Gouvernement, priorité pour le pays ??? Encore faut-il désigner d'une façon ou d'une autre à qui de droit ces coupables, eux bien sûr mais aussi leurs commanditaires, internes et surtout externes. Et alors agir pour en finir avec ces violences interminables.... J'ai suffisamment parlé ailleurs du fameux dialogue intercommunautaire du Sud Kivu, si l'on veut qu'il porter des fruits , il faudra bien qu'on crève l'abcès sans chercher des soupapes hypocrites (voir infra ce qu'en disent les protagonistes)...

Où l'on découvre malgré les changements au sommet de l'Etat la mal-gouvernance insigne dans notre pays et l'absence inqualifiable d'autorité d'État sur notre territoire, nos frontières ne sont pas tenues.
La nouvelle majorité vouée à la vision du Président ne marche pas tant à l'unisson comme on l'attend, vraisemblablement des dissensions sont encore là, tantôt rivés pour des positionnements tantôt divisés sur les objectifs de l'lmmediat ou de moyen terme. Faute d'un leadership fort ?
Les appétits nuisibles des voisins semblent aussi ignorés et qu'on reparle d'opérations militaires conjointes sonne comme de nouvelless fuites en avant.

La population à l'exemple des élus Nande qui ont fait le siège du bureau du Président de l'Assemblée ne sont plus dupes des discours et des slogans creux, elle attend du Gouvernement et du Président des actes qui mettent fin aux atrocités que subissent leurs Concitoyens à l'Est.
Et derrière cette cohue qui ne dit pas toujours son nom de politiciens et autres qui se disputent tous, Président compris, leurs positionnements juteux et les faveurs de l'opinion, demeurent le voeu capital et la seule question qui vaille à cette heure : l'insécurité de l'Est deviendra-t-elle enfin la priorité pour nos autorités et pour notre pauvre pays ? Il le faut plus que jamais !



"DC: le président de l’Assemblée demande aux députés de l’est de quitter les groupes armés - 30 mars 2021AFP720
= https://afrique.lalibre.be/59541/rdc-le-president-de-lassemblee-demande-aux-deputes-de-lest-de-quitter-les-groupes-armes/
Le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a invité lundi les députés de l’Est du pays à « quitter » les groupes armés accusés d’exactions et de massacres de civils. « Je vais le dire, vous les députés du Grand-Kivu, quittez les groupes armés. Certains d’entre vous sont à la base des conflits communautaires par leurs discours », a déclaré le président de l’Assemblée, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, à des députés qui faisaient le siège de son bureau lors d’une séance plénière.

Ces députés originaires des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri ont bruyamment demandé que la question de l’insécurité permanente dans l’Est du pays soit traitée en priorité lors cette reprise de la session parlementaire du mois de mars.
Faisant le siège du bureau du président, les députés ont brandi des affiches indiquant: « Pas de Congo sans Beni (territoire situé dans la province du Nord-Kivu) », « Pas de Congo sans l’Ituri », « Non aux massacres ».
Mi-avril 2019 lors d’une visite à Goma, dans le Nord-Kivu, le président Félix Tshisekedi avait déjà déclaré qu' »il n’y aurait pas d’immunité à l’endroit de tous les élus qui vont faire en sorte que l’insécurité perdure ».

« Vous avez un pouvoir d’influence. Par vos discours et attitudes, vous pouvez contribuer avec moi à restaurer la paix », avait-il plaidé.
L’est de la RDC est déstabilisé par les activités de plus de 122 groupes armés recensés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika, selon un groupe d’experts du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST, en anglais).
Depuis le début de l’année, quelque 200 personnes ont été tuées par les membres présumés du groupe armé le plus violent, les Forces démocratiques alliées (ADF), dans la région de Beni et au sud de l’Ituri, selon un décompte des Nations unies."

"Assemblée Nationale : Christophe Mboso invite les Congolais impliqués dans les massacres dans l’Est du pays à quitter les groupes armés
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85212_assemblee_nationale_christophe_mboso_invite_les_congolais_impliques_dans_les_massacres_dans_l_est_du_pays_a_quitter_les_groupes_armes.htm
Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, dans son discours de ce lundi 29 mars, à l'occasion de l'adoption du calendrier de la session ordinaire de mars, a invité les Congolais impliqués dans les massacres dans l'Est du pays à quitter définitivement les groupes armés pour un attachement à la partie.

C'était peu avant de pointer d'un doigt accusateur les députés du grand Kivu sur  leur responsabilité face à cette situation sécuritaire. “Lors de l' ouverture de notre session, nous avons dit que l'Assemblée nationale mettra en œuvre la diplomatie parlementaire pour contribuer au rétablissement de la paix dans notre pays", a fait savoir le président de la Chambre basse du parlement, avant de s'adresser aux complices de massacres de l' Est : "l'Assemblée nationale lance également un appel pathétique à tous les compatriotes impliqués, d'une manière ou d'une autre, dans les massacres de notre population.
Nous exhortons tous nos compatriotes congolais qui collaborent, de près ou de loin, avec les groupes armés et les groupes terroristes, toujours actifs à l'Est de notre pays,de les quitter définitivement pour prouver leur attachement à la partie et leur amour pour notre peuple. Il ne faut pas que les Congolais se montrent complices de ceux qui tuent et massacrent, à longueur des journées,nos sœurs et nos frères", a déclaré Christophe Mboso.
Pour ce faire, ce dernier a invité le gouvernement à accélérer le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), afin d'aider les Congolais qui quittent ces groupes armés à intégrer dignement la société. Pour réussir ce défi, le président de l'Assemblée nationale a eu des échanges avec plusieurs ambassadeurs et a sollicité leur implication pour mettre un terme aux massacres qui continuent de décimer la population."

"Est de la RDC : le président de l’Assemblée nationale fustige la complicité des Congolais dans les massacres - 29/03/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/03/30/actualite/securite/est-de-la-rdc-le-president-de-lassemblee-nationale-fustige-la
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia, invite la classe politique congolaise, en général, et les députés nationaux en particulier à se focaliser sur l’essentiel pour matérialiser la vision du chef de l’Etat d’un changement radical attendu par le peuple. Dans son adresse au cours de la plénière de ce lundi 29 mars, il a appelé les Congolais à se désolidariser de groupes armés, qui sèment la désolation dans le nord-est de la RDC.
Le président de l’Assemblée nationale a lancé un appel pathétique à tout Congolais, impliqué d’une manière ou d’une autre dans les massacres de la population congolaise, à cesser la collaboration avec les groupes armés :
« Il ne faut pas que les Congolaises se montrent complices de ceux qui tuent et massacrent à longueur des journées nos frères et sœurs. »
Télécharger
Il a estimé que les urgences sécuritaires, humanitaires, politiques et socio-économiques auxquelles sont confrontées les populations exigeaient des élus une prise de conscience conséquente.

"Nord-Kivu : le président de l’Assemblée provinciale appelle le gouvernement Sama Lukonde à faire de la sécurité dans l’est une priorité des priorités - 30 mars 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/03/30/nord-kivu-le-president-de-lassemblee-provinciale-appelle-le-gouvernement-sama-lukonde



"ASSEMBLEE NATIONALE
LA COMMUNAUTÉ NANDE CHEZ MBOSO POUR UNE SOLUTION À L’INSÉCURITÉ DE L’EST - 31 mars 2021

= https://www.forumdesas.org/spip.php?article30343
Le Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga a reçu une forte délégation de la communauté Nande du Grand Kivu ce mardi 30 mars. Leur message : interpeller la représentation nationale pour arracher d'elle l'inscription de la question de l'insécurité de l'Est dans l'agenda de la présente session.

En marge de la première plénière de la session de mars tenue le lundi 29 mars, cette importante délégation de la communauté Nande a manifesté bruyamment devant le Palais du peuple à renfort de banderoles et calicots, avec des messages qui en disaient long sur les revendications contre l'insécurité que ces populations ne cessent de vivre dans leur province, du fait de l'activisme des groupes armés qui y pullulent.
Au sortir de la rencontre avec le speaker de la Chambre basse du Parlement, Jérôme Paluku, chef de la délégation, s'est dit heureux de constater que les cris de sa communauté sont parvenus aussi rapidement aux oreilles du président Christophe Mboso qui a immédiatement instruit ses services pour les recevoir en urgence.
"Nous venons d'être reçus par le président de l'Assemblée nationale. Nous avons tenu à le féliciter pour son élection comme président de l'Assemblée nationale. Nous avons sollicité son implication personnelle pour que l'insécurité dans l'Est, précisément à Beni, Butembo, Goma, dans les localités d'Ituri et du Sud-Kivu, soit à l'ordre du jour des matières à traiter lors de la session de mars", a dévoilé en substance Jérôme Paluku.

SOLLICITER L'IMPLICATION PERSONNELLE DE MBOSO

Pour le chef de délégation de la communauté Nande, l'initiative de manifester devant la représentation nationale a été conçue pour amener le président de l'Assemblée nationale à devenir l'avocat et l'interprète de cette cause auprès du chef de l'Etat. Une implication qui devra l'aider à orienter l'attention du magistrat suprême sur les cris de détresse, les souffrances de ces enfants qui meurent chaque jour dans l'Est de la République, comme l'a clairement mentionné un communiqué de la Cellule de communication de l'Assemblée nationale dont une copie a atterri à Forum des As.
Aux dires de Jérôme Paluku, en réponse à la requête de la communauté Nande, le président Mboso avait exprimé sa compassion et promis d'être "l'interprète de cette cause pour que cette question soit résolue de façon définitive et que les frères et sœurs trouvent la paix".
La rencontre entre le speaker de la Chambre et la communauté Nande a permis aux deux partenaires "de construire des ponts et d'établir des contacts pour des échanges permanents jusqu'à l'éradication totale de l'insécurité, responsable de la mort et de la désolation dans l'Est de la République".
Face à ce qu'ils qualifient d'indifférence, la communauté Nande a résolu de toucher le plus grand nombre d'autorités congolaises pour tenter d'arracher la paix et la sécurité dans ces provinces endeuillées quotidiennement par des groupes armés."
= https://www.radiookapi.net/2021/03/29/actualite/securite/kinshasa-sit-de-la-communaute-nande-au-palais-du-peuple


"Le président Mboso invité à dénoncer nommément les députés complices des rebelles à l'Est (Juvénal Munobo) -!31.03.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85247_le_president_mboso_invite_a_denoncer_nommement_les_deputes_complices_des_rebelles_a_l_est_juvenal_munobo.html


"RDC/Mboso appelé à dévoiler les tireurs des ficelles de l’insécurité à l’Est - 31 mars 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/03/31/rdc-mboso-appele-a-devoiler-les-tireurs-des-ficelles-de-linsecurite-a-lest.html/80576/

"
=

"Dialogue intercommunautaire : le représentant des banyamulenge à Kinshasa pour arracher un plus grand engagement politique du gouvernement - 31 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/31/dialogue-intercommunautaire-le-representant-des-banyamulenge-kinshasa-pour-arracher-un


"Dialogue intercommunautaire : pour régler le problème, il faut que les banyarwanda abandonnent le nom de banyamulenge, insiste le représentant des bafuliro - 31 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/31/dialogue-intercommunautaire-pour-regler-le-probleme-il-faut-que-les-banyarwanda

"Dialogue intercommunautaire : « imposer la commune rurale de Minembwe par fraude, ça on accepte pas », insiste le représentant des Babembe - 31 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/31/dialogue-intercommunautaire-imposer-la-commune-rurale-de-minembwe-par-fraude-ca-accepte

"Minembwe : Bahati Lukwebo dénonce les complicités et insiste sur la sincérité des communautés - 31 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/31/minembwe-bahati-lukwebo-denonce-les-complicites-et-insiste-sur-la-sincerite-des

"La RDC va renforcer la coopération militaire au niveau sous-régional et l’étendre à plusieurs pays limitrophes - 30 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/30/la-rdc-va-renforcer-la-cooperation-militaire-au-niveau-sous-regional-et-letendre
"RDC : Les FARDC annoncent l’ultime stratégie pour mettre fin aux forces négatives - 30 mars 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/03/30/rdc-les-fardc-annoncent-lultime-strategie-pour-mettre-fin-aux-forces-negatives.html/80546/


"RDC : découvrez les 5 propositions des élus du Grand Kivu pour le retour de la paix et la sécurité dans l'Est - 30 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/30/rdc-decouvrez-les-5-propositions-des-elus-du-grand-kivu-pour-le-retour-de-la-paix-et-la

"Une armée infiltrée est instrument important pour une guerre perpétuelle - Par JP Mbelu - 20 mars 2021
= http://www.ingeta.com/une-armee-infiltree-est-instrument-important-pour-une-guerre-perpetuelle/


= https://actualite.cd/2021/03/30/gregoire-kiro-mboso-sil-y-complicite-des-elus-pourquoi-ils-ne-sont-pas-cites-ou-deferes
= https://actualite.cd/2021/03/29/sud-kivu-le-gouvernement-provincial-dit-etre-au-courant-des-mouvements-dhommes-armes-de
= https://actualite.cd/2021/03/31/rdc-pour-faire-taire-les-armes-il-faut-aussi-repondre-aux-besoins-sociaux-economiques-et
= https://actualite.cd/index.php/2021/03/31/union-africaine-le-mandat-de-la-rdc-est-une-opportunite-capitaliser-pour-faire-taire-les
= https://actualite.cd/2021/03/31/assemblee-nationale-ados-ndombasi-appelle-louverture-dune-pleniere-publique-pour-statuer
= https://actualite.cd/2021/03/31/assemblee-nationale-pour-le-depute-paulin-odiane-la-situation-de-lest-necessite-un
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/03/30/la-plate-forme-exigence-citoyenne-saisit-le-pg-pres-la-cour-de-cassation-pour-louverture-dune-information-judiciaire-contre-mboso.html/80543/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 26/4/2021, 4:27 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 4/4/2021, 3:12 pm

Enfin la question de l'Est devenue une priorité du pays ? Il faut en passant en rendre grâce à Mboso qui depuis quelque temps a décidé de mettre les pieds dans le plat. Vous remarquerez néanmoins qu'il ne parle pas exactement le même langage que son PR : là où il dénonce les commanditaires étrangers des  massacres à l'Est et leur demande de retirer leurs groupes armés, Tshisekedi lui, fille le grand amour avec Kagame l'un de nos envahisseurs. Comment devant cet équivoque criant au sommet de l'État rester crédibles à leurs yeux et à ceux de l'opinion internationale et représenter un État capable de défendre correctement ses intérêts souverains ?

Quelque chose de grave cloche chez nous. Quoi d'autre sinon une gouvernance foncièrement défaillante qu'il faut d'urgence restaurer. Notre pays souffre d'un lourd déficit de maîtrise de sa gestion : depuis plus de deux décennies et même maintenant avec le changement à la tête du pays, nous sommes à la merci de voisins vautours avec en tête le Rwanda du malin Kagame qui fort de son statut d'ancienne victime de génocide et profitant de nos faiblesses, occupe et pille impunément le Congo, la CI indifférente à ce crime, coupable de sa mauvaise conscience lors du génocide rwandais rwandais en 1994 pourtant œuvre des Rwandais qui se sont entretues Hutu contre Tutsi, aucun Zaïro-Congolais de près ou de loin...

Comment maintenant tenter de restaurer une gouvernance enfin gagnante ? Il nous faut examiner exhaustivement tous les secteurs de notre vie nationale. La CNS en son temps l'a fait. nous serions mieux avisés de nous en inspirer pour aller vite et ne pas laisser en déshérence des compartiments essentiels. Des élections générales sont prévues dans moins de trois ans et nous sommes au seuil d'une nouvelle majorité, la fameuse Union sacrée. La préparation des élections et le nouveau gouvernement sont l'occasion des réflexions et des pratiques nouvelles : saurons-nous les exploiter à bon escient ? En pratique pouvons-nous utiliser ce conflit de sens et de pratique entre Mboso et Tshisekedi pour que ce dernier descille enfin ses yeux ? Les amours de Tshisekedi et de Kagame sont bel et bien une lourde faute politique et stratégique et les efforts visibles des Congolais à l'Assemblée et ailleurs pour défendre leur souveraineté sont  assez convaincants pour recadrer leur PR si besoin était...

Et enfin quid de l'apport de l'armée quant à son effort de guerre indispensable pour contrer la foultitude de groupes armés présents, il faut une restructuration radicale qui lui permette d'être enfin efficace sur le terrain ? Quid de la présence d de cette Monusco aux résultats toujours insuffisants ? On parle encore aujourd'hui des opérations conjointes avec les armées des pays voisins notamment le Rwanda ; est-ii logique d'user des mêmes voies qui ont démon leurs limites ?




"RDC: des jeunes de Beni dénoncent l'inaction de l'armée face aux attaques - 04/04/2021
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20210404-rdc-des-jeunes-de-beni-d%C3%A9noncent-l-inaction-de-l-arm%C3%A9e-face-aux-attaques

"Insécurité dans l'Est : Mboso N’Kodia interpelle la communauté internationale pour le retrait des groupes étrangers du sol congolais - 07.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85522_insecurite_dans_l_est_mboso_n_kodia_interpelle_la_communaute_internationale_pour_le_retrait_des_groupes_etrangers_du_sol_congolais.html


"Ces forces centrifuges qui déstabilisent le Nord-Est du Congo-Kin -  8 avril 2021
= https://www.congoindependant.com/ces-forces-centrifuges-qui-destabilisent-le-nord-est-du-congo-kin/
Depuis vingt-quatre ans, les provinces congolaises de l’Ituri, du Nord et Sud Kivu vivent dans un état de déstabilisation permanente. Une situation qui arrange non seulement certaines personnalités congolaises mais aussi certains pays voisins. Près de 100 groupes armés nationaux et étrangers sèment la terreur et la mort dans cette partie du pays. L’Assemblée nationale a adopté, début avril, la mise sur pied d’une commission spéciale chargée de se pencher sur l’insécurité récurrente. Kinshasa vient d’abriter un « dialogue communautaire » sur la crise au Sud Kivu. Un dialogue de plus qui met à nu l’impuissance de l’Etat à s’imposer face aux forces centrifuges. C’est le cas notamment de ceux qui se font appeler « Banyamulenge« . Dans le Territoire de Beni, les insaisissables « ADF » ont transformé cette contrée en une sorte de « boucherie« .

L’Assemblée nationale a levé l’option de la mise sur pied d’une « commission spéciale » – une commission de plus – chargée de se pencher sur l’insécurité dans les provinces du Kivu et de l’Ituri. Sans omettre, on imagine, le Bas et le Haut-Uélé.  
Echaudé par l’inanité des commissions antérieures du même genre, le député national Juvénal Munubo a « salué », mercredi 7 avril, cette initiative tout en rappelant qu’une première mission du genre fut organisée en 2014. Il espère que les « commissaires » ne se limiteront pas à rédiger un rapport. Et qu’ils veilleront à faire appliquer leurs recommandations.
C’est depuis le mois d’octobre 2014 que les prétendus rebelles ougandais des « ADF » tuent et pillent impunément dans le Territoire de Beni. Cette région sera au centre des préoccupations des membres de ladite commission.

UNE DESTABILISATION QUI DURE DEPUIS DEUX DÉCENNIES
MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Bahati-lukwebo-1-300x150
Bahati Lukwebo/Ph. ACTUALITE.CD

Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a reçu, mardi 30  mars, une délégation des représentants de deux provinces du Kivu et de l’Ituri. « La paix et le développement de la partie orientale » du pays était au centre de l’entretien. Les trois régions font face au même mal appelé « insécurité« . Celle-ci est entretenue par une centaine de groupes armés. Le Congo-Kinshasa compte aujourd’hui plus de cinq millions de citoyens qui vivent dans une sorte « d’exil intérieur« , loin de leurs habitations. Que peut faire le Président de la chambre haute du Parlement? Rien. Sauf promettre à ses interlocuteurs « de porter leur voix auprès des autres institutions« .[/size]
Les deux Kivu et l’Ituri font face à une déstabilisation qui dure depuis plus de deux décennies. Certains pays voisins bien connus n’ont pas peu contribué à l’exacerbation de l’insécurité qui règne à l’Est.  

LA PRÉTENDUE « IDENTITÉ BANYAMULENGE »

Nombreux sont les Congolais qui ont souvent les cheveux hérissés lorsqu’ils entendent parler certains « compatriotes » à la « loyauté flottante« . C’est le cas du sieur Moïse Nyarugabo qui se dit Congolais tout en s’érigeant en défenseur des intérêts d’une certaine communauté. Vous avez compris. Il s’agit des « Banyamulenge« . Une tribu fictive qui n’a jamais été répertoriée, de 1885 et 1908, par les fonctionnaires de l’Etat Indépendant du Congo (EIC). Encore moins durant la colonisation belge (1908-1960.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Nyarugabo-2-300x169
Moïse Nyarugabo

L’évocation de cette « tribu » constitue en soi un défi lancé aux autorités congolaises. Et pour cause, l’Etat est dépourvu d’une armée forte et loyale lui permettant d’exercer sa compétence exclusive sur son territoire. Conscient de cette impuissance publique, Nyarugabu s’est permis de déclarer qu’il espère que « ces assises sont les dernières » afin de relancer la paix sur les hauts plateaux du Sud Kivu que convoitent, par ailleurs, les fameux « Banyamulenge« . Nyarugabo ne s’est pas arrêté là. Mercredi 31 mars, il a déclaré, sans vergogne, que « l’identité de Banyamulenge n’est pas négociable« . Selon lui, il en serait de même « de son nom et de sa citoyenneté« . Des propos accueillis dans certains milieux comme une « déclaration de guerre« .

AU COMMENCEMENT ÉTAIT « LUBUMBASHI »

On ne le dit jamais assez mais l’affaire dite du « massacre des étudiants du campus de Lubumbashi » est sans conteste l’acte premier de déstabilisation du Congo-Zaïre. Un mois après le discours du président Mobutu du 24 avril 1990, annonçant la restauration du pluralisme politique, une « nouvelle » tombe: « 50 étudiants ont été égorgés au campus de Lubumbashi dans la nuit du 11 au 12 mai 1990« . Ce « massacre » est aussitôt attribué à un « commando » qui appartiendrait à la Division spéciale présidentielle (DSP).  
L’armée est aussitôt vouée aux gémonies « pour avoir tué des enfants« . Dépendant de ses relations extérieures, le Zaïre est isolé. Les « pays amis » se sont empressés de fermer le robinet de la « coopération« . Et ce y compris au plan militaire. Trente années après, les parents des « victimes » restent introuvables. Ont-ils été tués avec leurs enfants? Les médias occidentaux, relayés par la presse locale, s’étaient-ils égosillés sur une tuerie massive qui ne s’est pas produite?
La longue « transition démocratique« , 1990-1997, peut être considérée comme le deuxième acte de déstabilisation. Certaines officines étrangères ont profité de la zizanie au sein de la classe politique pour élargir le fossé séparant les « progressistes » représentés par « l’opposant radical » Etienne Tshisekedi wa Mulumba et les « mobutistes » affublés du sobriquet  « mouvanciers« .
En octobre 1990, les combattants du Front patriotique rwandais attaquent le Rwanda. C’est le point de départ de la crise qui va se muer en guerre civile. L’assassinat, le 6 avril 1994, du président Hutu Juvénal Habyarimanaa a servi de détonateur. Plusieurs centaines de milliers des Hutu ont trouvé refuge dans les provinces du Kivu. Au mois de juillet, l’Armée patriotique rwandaise s’est emparé de Kigali. Les nouveaux maîtres du Rwanda vont tenter à maintes reprises de déloger les « exilés« .

Fin octobre 1996, une « tribu » qui n’a jamais été répertoriée dans le pays fait son apparition. Nom: « Banyamulenge« . Qui sont ces prétendus « Banyamulenge« ? D’où viennent-ils? Que veulent-ils? Il s’agit d’anciens immigrés Banyarwanda auxquels l’Etat zaïrois avait accordé collectivement la nationalité. C’était au cours des années 70. Les législateurs ont fini par se rétracter en préconisant la demande individuelle. Les « insurgés » se réclamaient de Mulenge, une localité située en pays Bafuliiro et Bavira, au Sud Kivu. Ils veulent, disaient-ils, reconquérir, l’arme à la main, leur « citoyenneté d’origine méconnue« . Une pure mystification! C’est ici qu’apparait Laurent-Désiré Kabila à la tête d’une prétendue « rébellion zaïroise » appelée AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre). Derrière l’AFDL se dissimulait l’armée patriotique rwandaise. Sans omettre les armées du Burundi et de l’Ouganda.

LD KABILA ET JAMES KABAREBE ONT « LIQUIDE » LE SOCCLE DE L’ARMEE NATIONALE
MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Mzee
Arrivée de LD Kabila à Kinshasa après la chute de Mobutu

Le 17 mai 1997, l’AFDL fait son entrée triomphale à Kinshasa. « Vive la libération!« , criaient naïvement de nombreux Kinois. Première surprise: le colonel James Kabarebe, un citoyen rwandais, est nommé, par le président Laurent-Désiré Kabila, au poste de chef d’état-major de l’armée congolaise. L’homme est présenté comme un « Banyamulenge« . Deuxième surprise: 43.000 militaires des ex-Forces armées zaïroises sont envoyés à la Base militaire de Kitona, dans l’actuelle province du Kongo central. Cette Base est transformée en une sorte de « camp de concentration« . Outre la malnutrition, les conditions d’hygiènes sont exécrables. « Chaque jour, on déplorait quinze à vingt morts à inhumer« .  L’homme qui parle s’appelle Kadate Lekumu. En mai 1997, il portait le grade de colonel. Il était chef d’état-major de la Logistique des FAZ. C’était dans une interview accordée à Congo Indépendant en juillet 2020. LD Kabila et ses alliés rwandais ont liquidé ce qui restait de l’armée nationale.
Aujourd’hui, le Congo-Kinshasa n’a plus d’armée digne de ce nom. L’Etat, en tant que pouvoir politique, a perdu le monopole de la contrainte organisée sur son territoire. Il est concurrencé par des bandes armées nationales et étrangères. Cette impuissance des pouvoirs publics explique cette énième « commission spéciale » autant que le « dialogue communautaire » qui s’est tenu dans la capitale.
Depuis plus d’une décennie, l’Etat congolais consacre l’essentiel de ses ressources à financer la guerre contre des bandes armées et autres forces centrifuges en lieu et place d’impulser l’économie. C’est un secret de Polichinelle: les Forces armées de la RDC sont infiltrées par des éléments étrangers ayant profité de « brassages » et autres « mixages« . Une véritable « cinquième colonne« . « Sans l’épuration de l’armée, le Grand Congo sera toujours un géant aux pieds d’argile. Un géant qui sera défié par certains pays voisins autant que par des individus du genre Nyarugabo« , conclut un parlementaire joint à Kinshasa."


"Insécurité dans l’est de la RDC : Mboso dénonce « certains lobbies nationaux et internationaux » pour qui l’exploitation des richesses du pays est une « question de vie ou de mort » - 7 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/07/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-mboso-denonce-certains-lobbies-nationaux-et


"Assemblée nationale : bientôt une « commission spéciale et temporaire » sur la situation d’insécurité à l’Est du pays - 7 avril 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/04/07/assemblee-nationale-bientot-une-commission-speciale-et-temporaire-sur-la-situation-dinsecurite-a-lest-du-pays.html/81035/

"«Groupes armés étrangers en RDC : Mboso interpelle les commanditaires» - L'Avenir - 08/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/08/actualite/revue-de-presse/lavenir-groupes-armes-etrangers-en-rdc-mboso-interpelle-les


"En RDC, des propos du président de l’Assemblée divisent - 01.04.2021
= https://amp.dw.com/fr/en-rdc-des-propos-du-pr%C3%A9sident-de-lassembl%C3%A9e-divisent/a-57074687


"Insécurité dans l'Est : "Cette fois-ci tous ceux qui seront cités dans le rapport d'enquête vont répondre de leurs actes devant la justice", Jean-Marc Kabund - 07.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85528_insecurite_dans_l_est_cette_fois_ci_tous_ceux_qui_seront_cites_dans_le_rapport_d_enquete_vont_repondre_de_leurs_actes_devant_la_justice_jean_marc_kabund.html
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/08/kabund-promet-des-poursuites-judiciaires-contre-quiconque-sera-cite-dans-le-rapport-de-la-commission-parlementaire-sur-les-tueries-dans-lest.html/81061/


"Presse kinoise: Qui a soudoyé qui? - 6 avril 2021

= https://www.congoindependant.com/presse-kinoise-qui-a-soudoye-qui/

"RDC : la cheffe de la MONUSCO «préoccupée» par les appels à la violence dans l’Est - 08/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/08/actualite/securite/rdc-la-cheffe-de-la-monusco-preoccupee-par-les-appels-la-violence-dans
"RDC: la société civile se questionne sur la présence de la Monusco dans l’Est08/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210408-rdc-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-se-questionne-sur-la-pr%C3%A9sence-de-la-monusco-dans-l-est


"Martin Fayulu « Les massacres des congolais dans partie Est dépassent tout entendement » - 05.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85430_martin_fayulu_les_massacres_des_congolais_dans_partie_est_depassent_tout_entendement.html


"Christophe Mboso, président de l'Assemblée de la RDC : que signifie la nouvelle recomposition politique? - 4 février 2021
= https://www.bbc.com/afrique/region-55933178.amp

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85480_assemblee_nationale_les_emissaires_de_denis_mukwege_soumettent_une_proposition_de_reforme_du_systeme_electoral_a_mboso_n_kodia.html
= https://www.abkradio.com/2021/03/30/%F0%9F%94%B4-rdc-christophe-mboso-soutient-le-combat-des-elus-nationaux-du-grand-kivu/amp/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/04/06/tension-a-lassemblee-provinciale-du-sud-kivu-le-bureau-permanent-convoque-une-pleniere-le-mercredi.html/80976/


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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 9/4/2021, 8:24 pm

Même si des bouts de lèvres et en  travestissant quelques vérités comme toute allégeante au lobby tutsi et en brouillant les vrais responsables du drame de l'Est venus des pays voisins en particulier le Rwanda le fameux rapport Duclert aidant, Mme Braeckman arrive à confirmer "qu'un quart de siècle après le Kivu paie toujours la facture du génocide" rwandais de 1994 !"

Enntre-temps dans cet Est et particulièrement au Nord Kivu, à Butembo, Béni, Goma..., la population bouillonne des manifestations anti humanitaires et contre la MONUSCO, organisées par des mouvements citoyens qui exigent principalement le départ de la MONUSCO et le retour de la paix et de la sécurité dans la province. Et s'agissant de cette Monusco, ses autorités et celles du pays continuent à spéculer sur un renforcement de ses capacités alors que la meilleure solution passe par un radical changement de sa philosophie et pourquoi pas de sa composition. Ses troupes venues pour la plupart du sous-continent indien n'offrent aucune volonté et point de capacité à se battre pour le Congo, ils n'ont aucune envie de venir mourir pour un lointain pays avec lequel ils ne&,ont la moindre affinité, leurs chancelleries les y ont envoyés parce que ça rapporte à moindres frais...
Signalons en passant que la Cheffe de la Monusco a échangé à Kinshasa avec les députés du Nord-Kivu sur la situation sécuritaire qui a provoqué la grogne contre la Monusco.

A propos la Cenco propose à juste titre une opération de type Artémis et exige la permutation effective des soldats en place depuis longtemps, sera-t-elle entendue ?
La même Cenco qui lance aux groupes armés (nationaux !) un cri d'alarme: «Arrêtez de tuer vos frères », et se propose à aider à l'éradication des violences notamment en documentant à partir des champs de bataille avec tous les éléments d'information utiles.
Les prélats catholiques et d'autres leaders comme Fayulu et le BCNUDH s'élèvent aussi contre la répression brutale qu'on fait subir aux manifestants : « On ne peut pas demander aux gens qu'on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire », dit la Cenco ; Fayulu  demande qu'on « respecte la mobilisation en cours » et « condamne la forte répression des manifestants » ...



"Un quart de siècle plus tard, le Kivu paie toujours la facture du génocide - 7 avril 2021
= http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/04/07/un-quart-de-siecle-plus-tard-le-kivu-paie-toujours-la-facture-du-genocide/
Le génocide des Tutsis du Rwanda, en 1994 ébranla toute la région des Grands Lacs. Aujourd’hui encore, à la lecture du rapport de la commission Duclert, -des historiens français qui ont obtenu l’accès aux archives de l’Elysée- la France découvre avec effroi l’ampleur du soutien apporté aux forces génocidaires.
Le Congo voisin subit toujours les conséquences de cette histoire dramatique. Si le Rwanda a entamé un développement spectaculaire, en face, depuis Uvira au Sud Kivu jusqu’au Nord de Goma, la guerre n’a jamais cessé. Les grandes lignes de l’histoire sont connues : exode, en 1994, d’un million et demi de réfugiés hutus, guerre de 1997-1998, menée par des forces rwandaises et ougandaises avec la participation d’opposants congolais et qui mena à la fin du régime Mobutu et au retour forcé de la plupart des réfugiés hutus, deuxième guerre du Congo, qui se termina en 2002 par l’intégration des forces rebelles au sein de l’armée congolaise. Aujourd’hui, le Nord et le Sud Kivu apparaissent comme une sanglante mosaïque où, face aux nombreux groupes ethniques congolais qui ont tous pris les armes se retrouvent des Tutsis Banyamulenge, arrivés du Rwanda au 19e siècle et dont la nationalité congolaise est toujours contestée, des descendants ou des survivants des groupes de réfugiés hutus qui ont poursuivi leur guerre depuis leurs bases au Congo. Depuis leur arrivée au Kivu en 1994, ces «irréductibles » ont subsisté en exploitant les ressources du milieu : le charbon de bois, les minerais (coltan et or) et aussi les femmes congolaises, enlevées, transformées en porteuses, en esclaves sexuelles, en mères de milliers d’enfants qui ont aujourd’hui atteint l’âge adulte et n’ont jamais connu que la violence. Les plus jeunes, lorsqu’ils arrivent dans les centres d’accueil de Bukavu, portent un nom lourd de souvenirs : on les appelle les petits « Craps ». C’est-à-dire les enfants des « commandos de recherche et d’action en profondeur », ces forces spéciales rwandaises qui, dans les derniers temps du génocide, furent formées par le capitaine Barril dans le camp Bigogwe au Rwanda afin qu’ils poursuivent la lutte. Malgré les offensives de l’armée congolaise, les patrouilles de la Monusco, les actions de renseignement de l’armée rwandaise, ces groupes militaires hostiles à Kigali, qui portent aujourd’hui le nom de FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) sont toujours présents. Ils érigent des barrages sur la route de Rushuru au Nord Kivu, vivent du commerce du charbon de bois, le makala, fabriqué dans le parc des Virunga et vendu partout, y compris au Rwanda où il est interdit de couper les arbres. La permanence de ces forces hostiles explique pourquoi le président Tshisekedi a conclu avec Kigali un très efficace traité d’amitié : désormais, portant ou non l’uniforme de l’armée congolaise, des agents du Rwanda sont présents depuis le Nord Kivu jusqu’au sud d’Uvira et rien n’échappe à leur vigilance.


C’est que les FDLR ne sont pas les seuls à menacer le Rwanda : au Sud Kivu, le RNC (Rwandese National Congres) dirigé par le général Kayumba, ancien compagnon de route de Kagame, a lui aussi déployé des groupes armés dans les hautes montagnes qui dominent le lac Tanganyika et passé des alliances, à première vue contre nature, avec les rebelles hutus ou avec certains groupes congolais locaux, les Mai Ma de diverses obédiences. A Uvira, Maman Gege, qui anime une association de femmes, constate que le Kivu, du Nord au Sud, « est devenu le terrain d’action des armées et des opposants de tous les pays de la région, qui appuient chacun « leurs » rebelles » et n’hésitent pas à mener des actions militaires en terre congolaise. »
Plus de 120 groupes armés ont été répertoriés dans l’Est du Congo, parfois liés à des hommes politiques congolais, les « tireurs de ficelles », qui se servent de la violence sur le terrain pour faire avancer leurs pions à Kinshasa. Au dessus d’Uvira, dans les haut plateaux, l’insécurité est telle que les équipes de Médecins du monde Belgique demeurent les dernières sur le terrain…
La persistance de cette violence explique pourquoi les femmes victimes de viols affluent toujours à l’hôpital de Panzi, dirigé par le docteur Mukwege et le récit d’une femme comme Nzigire, 33 ans, 6 enfants, kidnappée à Kalonge (Sud Kivu) en septembre 2020 est le même que celui que l’on entendait voici vingt ans : dès sa capture par des rebelles hutus, elle fut chargée des corvées de bois et d’eau, transformée en porteuse, en esclave sexuelle avant de réussir à s’enfuir… Avec le temps cependant, l’aide s’est organisée : à Panzi, les équipes de Médecins du Monde chargées de la gestion du département des SVS (« survivantes des violentes sexuelles ») apportent un soutien psychologique de plus en plus poussé. Parallèlement aux soins médicaux, des juristes enregistrent les dépositions en vue d’hypothétiques procès et réparations, la « Maison Dorcas », créée par le Docteur Mukwege propose des formations de longue durée aux femmes qui le souhaitent. Mais la volonté de justice, exprimée par le Prix Nobel de la Paix, sa constante référence au rapport Mapping, un document onusien recensant les crimes commis dans la région et politiquement enterré depuis dix ans, lui valent d’incessantes menaces : désormais, renonçant aux voyages à l’étranger, le chirurgien fait la navette entre son domicile et son cabinet de consultations tandis que tout le périmètre de Panzi se trouve sous le regard d’une grande bâtisse, érigée juste en face de l’hôpital. Un bar, installé au rez de chaussée, porte un nom éloquent « mirador »….
Bénéfices de la violence et communautés protectrices.

La violence qui s’étend depuis la frontière ougandaise jusqu’aux rives du lac Tanganyika n’est cependant pas sans bénéfices : à Goma, à Bukavu, sur les rives du lac, tous les hommes politiques de la région ont ouvert des hôtels de luxe, les pieds dans l’eau. Recyclant ainsi les dividendes de la guerre, qu’ils ne peuvent plus exporter dans des comptes à l’étranger, ils se sont assuré des revenus réguliers : jamais les chefs de la Monusco ou des grandes agences humanitaires, payeurs réguliers, en devises, n’ont été logés dans des lieux aussi paradisiaques !
Dans la paroisse Buhiba, qui surplombe le port de Bukavu, ses vedettes rapides et ses bateaux de plaisance, il y a longtemps que l’on n’attend plus rien de l’aide étrangère. Encouragés par MDM, les « notables » de la paroisse, animateurs naturels ou personnalités en vue (médecin, professeur, avocat, commerçantes) ont décidé de faire front et de former des « communautés protectrices ». Une clinique juridique gratuite accueille les filles violées qui reviennent de l’hôpital, des actions judiciaires sont entamées par des « avocats communautaires », des psychologues proposent leur aide. « C’est en elles-mêmes que ces communautés de quartier doivent trouver leurs ressources » assure MDM, et de fait, les initiatives ne manquent pas. L’une des plus appréciées, qui fait flores dans tout le Sud Kivu, est celle des « mutuelles solidaires » les déjà célèbres « Muso » : à l’instar de ce qui se fait ailleurs en Afrique, les femmes se rassemblent par groupes de trente, déposent une modeste contribution dans trois caisses, rouge pour le social et la solidarité, verte pour l’épargne et bleue pour les éventuels appuis externes et investissements. La caissière tient une comptabilité rigoureuse et qu’il s’agisse des imprévus (une visite à l’hôpital, les frais scolaires d’un enfant, un coup dur) les contributrices peuvent s’appuyer sur la caisse commune, qui finance aussi des AGR (activités génératrices de revenus). « Notre Muso a déjà acheté deux champs, créé plusieurs ateliers de couture » proclame fièrement Véronique, une quinquagénaire forte en voix, qui regrette cependant que les temps changent aussi vite : « la culture ancienne disparaît à toute vitesse… désormais les jeunes fréquentent les petits cinémas qui se sont ouverts dans les quartiers populaires et, durant des heures ils se gavent de films classés X. La fermeture des écoles a encore aggravé les choses… » L’assistance déplore aussi les alcools frelatés, vendus bon marché dans les bars de quartier, l’autorisation donnée à un Ougandais venu de Rustshuru d’ouvrir à Bukavu une usine où se produit le Sapilo, une liqueur qui titre 70% d’alcool…De cette dégradation des mœurs, un vieil avocat tire une conclusion implacable : « bien plus que l’armée, c’est la résistance du peuple qui a fait échouer toutes les guerres d’agression… Aujourd’hui que, plus que jamais le Kivu est envahi par les groupes armés des pays voisins et ces derniers affaiblissent le peuple –par le viol, l’alcool, la drogue- et ils corrompent nos autorités… »Alors que de nouvelles réserves d’or ont été découvertes dans la propriété de la Fomulac à Katana, l’ancienne concession de la coopération belge dont les creuseurs se sont emparés et que des gisements d’uranium ont été décelés sur les hauts plateaux de Minembwe, refuge des Tutsis banyamulenge, on se demande, plus que jamais, si les gens du Kivu, pauvres sur une terre trop riche, ne seraient pas les « Indiens du Congo », décimés par les groupes armés et victimes de la cupidité de leurs dirigeants."


"Nord-Kivu: les manifestants ont la peau dure - 9 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/09/nord-kivu-les-manifestants-ont-la-peau-dure.html/81127/#

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/08/10-jours-sans-activites-a-butembo-le-maire-a-appelle-les-organisateurs-a-laisser-la-population-vaquer-a-ses-occupations.html/81067/

"RDC : échange à Kinshasa entre les députés du Nord-Kivu et Bintou Keita sur la situation sécuritaire qui a provoqué la grogne contre la Monusco - 9 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/09/rdc-echange-kinshasa-entre-les-deputes-du-nord-kivu-et-bintou-keita-sur-la-situation

"Assemblée nationale : Didi Manara salue l’institution d’une commission parlementaire sur la sécurité et veut que cette dernière s'intéresse aussi au travail de la Monusco dans l’est du pays - 9 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/09/assemblee-nationale-didi-manara-salue-linstitution-dune-commission-parlementaire-sur-la

"Manifestation contre les tueries dans l’Est: le BCNUDH condamne les violences policières contre les activistes à Beni - 9 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/09/manifestation-contre-les-tueries-dans-lest-le-bcnudh-condamne-les-violences-policieres

"Commission parlementaire sur la sécurité : Mboso explique pourquoi les députés originaires des provinces troubles ne doivent pas faire partie de la mission - 9 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/09/commission-parlementaire-sur-la-securite-mboso-explique-pourquoi-les-deputes-originaires
= https://actualite.cd/2021/04/09/rdc-la-commission-parlementaire-sur-la-situation-securitaire-dans-lest-devrait
= https://actualite.cd/2021/04/09/des-dizaines-dinterpellations-et-un-blesse-par-balle-au-cours-des-manifestations-anti


"RDC: «Arrêtez de tuer vos frères », le cri d’alarme de la CENCO à propos des massacres dans l’Est - 8 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/08/rdc-arretez-de-tuer-vos-freres-le-cri-dalarme-de-la-cenco-a-propos-des-massacres-dans-lest.html/81105/
= https://actualite.cd/2021/04/08/la-cenco-propose-la-mise-en-place-dun-cadre-permanent-de-concertation-pour-la-cohesion


"Tueries dans l’est de la RDC : la CENCO plaide pour une opération militaire de grande envergure comme la mission « ARTEMIS » - 8 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/08/tueries-dans-lest-de-la-rdc-la-cenco-plaide-pour-une-operation-militaire-de-grande
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/08/rdc-situation-tendue-butembo-des-coups-de-feu-incessants-sont-entendus
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/08/rdc-butembo-au-quatrieme-jour-des-manifestations-anti-monusco-un-culte-au-stade

"RDC : la CENCO insiste sur la permutation effective des officiers affectés à l’Est - 8 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/08/rdc-la-cenco-insiste-sur-la-permutation-effective-des-officiers-affectes-lest

"Manifestations contre les tueries au Nord-Kivu : « On ne peut pas demander aux gens qu'on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire » CENCO - 8 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/08/manifestations-contre-les-tueries-au-nord-kivu-ne-peut-pas-demander-aux-gens-quon-est-en

"RDC: Les évêques vont se rendre au Sud-Kivu où « la situation sécuritaire demeure préoccupante »  - 8 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/08/rdc-les-eveques-vont-se-rendre-au-sud-kivu-ou-la-situation-securitaire-demeure
= https://actualite.cd/2021/04/08/tueries-dans-lest-de-la-rdc-la-cenco-se-dit-prete-partager-les-informations-recueillies

"Nord-Kivu: Fayulu « respecte la mobilisation en cours » et « condamne la forte répression des manifestants » - 8 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/08/nord-kivu-fayulu-respecte-la-mobilisation-en-cours-et-condamne-la-forte-repression-des


= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/08/tanganyika-tshisekedi-appele-a-simpliquer-pour-la-stabilite-des-institutions-provinciales.html/81058/

"David McLachlan-Karr prévient contre les conséquences d’une suspension de l’assistance humanitaire - 09/04/2021
=https://www.radiookapi.net/2021/04/09/actualite/societe/david-mclachlan-karr-previent-contre-les-consequences-dune-suspension

"Manifestations contre l’insécurité : les élus du Nord-Kivu demandent à la population de ne pas «faire le jeu de l’ennemi" - 09/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/09/actualite/securite/manifestations-contre-linsecurite-les-elus-du-nord-kivu-demandent-la

"En RDC, l’épiscopat émet des critiques envers les forces de sécurité - 09/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210409-en-rdc-l-%C3%A9piscopat-%C3%A9met-des-critiques-envers-les-forces-de-s%C3%A9curit%C3%A9

"Nord-Kivu: manifestation contre la Monusco et les humanitaires: le gouverneur invite la population à l'apaisement -:08.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85531_nord_kivu_manifestation_contre_la_monusco_et_les_humanitaires_le_gouverneur_invite_la_population_a_l_apaisement.html
= https://afrique.lalibre.be/59883/rdc-plus-de-6-000-morts-a-beni-depuis-2013-selon-lepiscopat/

"l"Violente répression" des manifestants anti-MONUSCO : "Où est l’Etat de droit ?", S'interroge Fayulu qui exige la libération de tous les jeunes - 09/04/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/04/09/violente-repression-des-manifestants-anti-monusco-ou-est-letat-de-droit-sinterrog

"Haro sur la Monusco ! -  11 avril 2021"
= https://www.congoindependant.com/haro-sur-la-monusco/


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 17/4/2021, 1:11 pm

Revenons aux manifestations de colère des populations et des mouvements citoyens qui durent depuis plus d'une semaine (depuis le 9 avril) contre les massacres et contre la Monusco à Beni, Butembo, Lubero, Goma... qui n'ont pas complètement cessé et y provoquent la paralysie des activités. Les manifestants y font face à la police et à l'armée mais aussi aux condamnations de différentes autorités politiques et sociales (dont le gouverneur du Nord Kivu). Plus exactement les manifestants protestent  contre les violences commises par les groupes armés contre les civils et en tête les ADF ougandais qui au lieu de sévir en Ouganda déciment des Congolais, contre la Monusco qu'ils accusent de passivité sinon de complicité et contre notre armée impuissante à éradiquer les tueries.

Ces manifestations ont provoqué la mort de plus de 5 personnes, une dizaine de blessés et l'interpellation de plus de trois cents personnes. Entre-temps les violences se poursuivent au Nord Kivu comme en Ituri mais aussi au Sud Kivu. Les autorités de la Monusco en l'occurrence sa Cheffe Mme Keita et son numéro 2 Khassim Diagne ont entendu cette colère des Congolais contre son institution et s'y sont penchés. Ils reconnaissent ouvertement que la Monusco associée aux Fardc  n'est pas parvenue à faire cesser les massacres, mais la solution n’est pas de s’attaquer à eux, ils en appellent à la responsabilité de chacun à faire mieux. Mme Keita en appelle également aux politiciens qui pensent se faire élire ou réélire en 2023 de travaillent ensemble à restaurer la paix et la sécurité avec les institutions nationales et provinciales, sans arrière-pensées politiciennes ». D'ores et déjà elle annonce le déploiement à Beni de 4 unités de l’ONU « plus réactives, rapides et plus flexibles ». Attendons l'exécution et les résultats sur le terrain...
 



"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: À Butembo et Beni, des mouvements citoyens manifestent pour réclamer la fin des massacres - 17/04/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20210417-%C3%A0-la-une-%C3%A0-butembo-et-beni-des-mouvements-citoyens-manifestent-pour-r%C3%A9clamer-la-fin-des-massacres
Par :Kamanda Wa Kamanda

C'est le quotidien La République qui rend compte de la colère des populations du Nord-Kivu. Dans cette province de l’Est de la RDC, les activités sont paralysées, relèvent nos confrères, qui rapportent que des manifestants font face à la police et à l’armée. Les commerces restent fermés, les écoles non plus n’ont pas rouvert leurs portes, le trafic est interrompu. Depuis lundi, expliquent les confrères de La République, des groupes de pression ont décrété dix jours sans activités à Beni, Butembo et Lubero pour décrier l’insécurité et les massacres à répétition des civils dans la région.
Dans Forum des As, un autre quotidien, les priorités du gouvernement nouvellement mis en place, l’équipe du premier ministre Sama Lukonde, se résument en trois mots : « Sécurité, Social et Scrutin ». Le journal publie la liste complète de ce gouvernement, reprend les propos du chef de l’exécutif. Dans sa conférence de presse juste après la publication du gouvernement, celui-ci a déclaré : « La participation féminine est qualitative (vice primature, 10 personnes au niveau des ministres, 3 vice-ministres et une ministre déléguée)… ». Un grand pas vers la parité, a souligné Sama Lukonde repris par Forum des As.

Pour sa part, le journal Le Potentiel s’intéresse aux prochaines élections et titre « Recensement ou élection en 2023 : l’équation à double inconnue pour Tshisekedi ». « Après l’éclairage de la Céni à l’assemblée nationale, faut-il organiser les élections en 2023 avec l’actuel fichier électoral pour se conformer à la constitution ou faire le recensement de la population afin d’avoir un fichier fiable et tenir les élections crédibles plus tard ? » s’interrogent les confrères du quotidien. Selon eux, la question a fait l’objet d’un débat houleux à l’Assemblée nationale à l’issue de l’avis éclairé émis par le président de la CENI. Pour Corneille Nangaa, président de la CENI, le recensement ne peut pas être un préalable à la tenue des élections en 2023, peut-on encore lire dans Le Potentiel. Lier les élections au recensement général de la population est dangereux, a souligné Corneille Nangaa repris par le journal qui conclut : « Il a placé les élus du peuple devant leur responsabilité, en leur montrant les conséquences de chaque choix. » Quoiqu’il en soit, souligne le quotidien Le Potentiel, Nangaa a précisé que l’organisation des élections relève de la volonté politique.
Enfin, le tri-hebdomadaire Africanews publie des preuves de corruption, documents inédits -selon le journal- qui dévoile ce que le tabloïd appelle le « Plan de déstabilisation de la province du Tanganyika ». « L’argent a circulé, des députés provinciaux ont signé des décharges » s’exclame le périodique, qui met en cause des députés nationaux et provinciaux pro Union sacrée. Ceux-là « mènent des actions de déstabilisation des institutions provinciales du Tanganyika, entité dirigée par Zoé Kabila, le jeune frère du président honoraire Joseph Kabila ». Africanews affirme que ses reporters ont mené des investigations à Kalémie, chef-lieu de la province du Tanganyika, d’où ils auraient rapporté des preuves d’accusation."


"Beni et Butembo paralysées par un mouvement de protestation -15.04.2021
= https://www.dw.com/fr/beni-et-butembo-paralys%C3%A9es-par-un-mouvement-de-protestation/a-57212224
Le mouvement de protestation dure depuis des jours à Beni avec pour objectif, le départ de la mission onusienne en RDC, la Monusco, accusée de ne pas protéger les populations.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... 41940960_303[/url]
Dans le Nord-Kivu, des membres du groupe armé d'origine ougandaise Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusés d'avoir tué plus 1.840 civils depuis avril 2017, d'après les experts du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).

Cela fait sept jours (depuis vendredi 9 avril) que la société civile de Beni, dans l’est de la RDC, a appelé les commerçants à fermer leurs boutiques pour protester contre les violences commises par les groupes armés contre les civils.
Le mouvement de protestation qui prend la forme de journées ville morte serait suivi à 90%, se réjouit Clovis Mutshuva, du mouvement citoyen Lutte pour le changement, section de Beni.
Celui-ci dresse le bilan des dix jours de blocage tout en annonçant la poursuite du mouvement jusqu'à l'obtention du départ de la Monusco.
"La Monusco est inactive, elle est inefficace ici dans la région de Beni, elle doit partir. Nous continuons avec nos actions mais jusque-là nous devons déplorer encore la mort de quatre personnes, une dizaine de blessés et l'interpellation de plus de trois cents personnes. La lutte continuera jusqu'à ce que nous obtenions le départ de cette force militaire qui ne nous aide en rien et qui est complice de ce qui se passe ici dans la région de Beni", a déclaré Clovis Mutshuva. 

Mot d’ordre respecté

Depuis vendredi dernier, toutes les activités sont paralysées dans les villes de Beni et Butembo, ainsi que dans les territoires de Beni et Lubero dans la partie nord de la province du Nord-Kivu. 

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... 46877890_404
Un manifestant a tué par balle lors d'une marche contre l'inaction de l'ONU face aux massacres début avril à Butembo. Image/Archives.

Cette situation est un souci pour les supermarchés et magasins d’alimentations qui ont subi des pertes de produits périssables comme le poisson, la viande ou les légumes. 
Des commerçants rencontrés devant leurs boutiques fermées affirment qu’ils veulent poursuivre la mobilisation mais ils ne cachent pas non plus les difficultés que représentent une aussi longue fermeture.
"Ces manifestations ont impacté négativement tous les secteurs, le commerce et la vie sociale. On mange difficilement", s’est plaint l’un des détenteurs de boutique.

"Jusque-là, il n’y a pas eu de boutiques pillées. Nos portes demeurent fermées, nous avons décidé de nous tenir debout sur la route en observant la situation. Si Dieu décide de nous laisser mourir, nous n'avons pas le choix mais nous allons endurer cette situation", a déploré une autre commerçante.

Le gouverneur demande la suspension du mouvement

Durant cette période, les écoles vont rester fermées ainsi que tous les commerces, à l’exception des pharmacies, en dépit de l'appel du gouverneur du Nord-Kivu, Nzanzu Kasivita, qui a réclamé la suspension de ce mouvement sur toute l'étendue de la province. 
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Écouter l'audio02:09[/size]
"Nos portes demeurent fermées, nous avons décidé de nous tenir debout" (Commerçant, Beni)

"Nous sommes disposés à tout le mal qui peut nous arriver. Nos cœurs sont brisés et cette colère peut nous amener à manger un serpent cru."
Bon nombre d'habitants de la région de Beni, notamment les rescapés des massacres attribués aux rebelles ougandais ADF, réclament eux aussi le retrait de la Monusco, mais aussi de l'armée Congolaise ou de la police.
"Tout ce que nous savons c'est que l'ennemi prend les uniformes de la Monusco, des FARDC, ou de la police. Alors moi je suggère que la Monusco, les FARDC et la police s’en aillent et on verra ensuite quel uniforme va porter l'ennemi", a suggéré une dame qui a souhaité garder l'anonymat.
Le mouvement qui devait normalement prendre fin ce mercredi a été prolongé et devrait durer jusqu'à dix-huit jours, selon le communiqué du collectif des groupes de pression dans la région de Beni et Butembo."


"Butembo : 11ème jour de paralysie des activités - 15/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/butembo-11eme-jour-de-paralysie-des-activites
Les activités socio-économiques n’ont toujours pas repris normalement dans la ville de Butembo (Nord-Kivu). Les tenanciers des boutiques, magasins et autres maisons de commerce, au niveau du centre commercial, ont été présents ce jeudi 15 avril dans la matinée devant leur différentes portes.

Cependant, ces derniers hésitaient à ouvrir leurs portes, de peur d’être la cible des manifestants, qui depuis la veille, lançaient des messages de poursuite des journées villes mortes.
Ces opérateurs économiques sont donc restées regroupés devant leurs portes sans pourtant les ouvrir.
De même que la circulation est restée timide dans le centre commercial.
Les motos taximen ont des avis divergents. Certains travaillent depuis quelques jours, et d’autres disent continuer à manifester jusqu’à la reprise normale de toutes les activités dans la ville. Ceux-ci, menacent donc tous les moto taximen qu’ils rencontrent en circulation avec des clients.

Par ailleurs, quelques maisons bancaires de la ville ont ouvert à guichet fermé, et quelques stations-services également ont été opérationnelles dans l’avant midi.
Contacté par Radio Okapi, le maire de Butembo, Sylvain Kanyamanda, met en garde tous ceux qui sèment le trouble dans la ville. D'après lui, les activités doivent reprendre normalement sur toute l'étendue de la ville."
 
"Ituri : la société civile préoccupée par l’escalade de violences à Djugu - 15/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/ituri-la-societe-civile-preoccupee-par-lescalade-de-violences-djugu


"RDC : l'insécurité persiste à Shabunda, dans le Sud-Kivu -  15/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210415-rdc-l-ins%C3%A9curit%C3%A9-persiste-%C3%A0-shabunda-dans-le-sud-kivu
"RDC : dans le territoire de Shabunda, la situation difficile des enfants issus des viols -  17/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210417-rdc-dans-le-territoire-de-shabunda-la-situation-difficile-des-enfants-issus-des-viols


"Ituri : 7 personnes tuées par des miliciens de la CODECO à Fataki - 15/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/ituri-7-personnes-tuees-par-des-miliciens-de-la-codeco-fataki
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/nord-kivu-3-morts-et-des-blesses-lors-des-affrontements-entre-larmee
"RDC: Au moins dix morts dans des mouvements de protestations contre la mission de l’ONU - 13 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/59965/rdc-au-moins-dix-morts-dans-des-mouvements-de-protestations-contre-la-mission-de-lonu/


= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/beni-reprise-timide-de-trafic-sur-le-boulevard-nyamwisi
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/goma-les-activites-socio-economiques-ont-repris-dans-les-quartiers



"RDCongo: la société civile du Nord-Kivu stigmatise l’armée, après les casques bleus - 14 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60034/rdcongo-la-societe-civile-du-nord-kivu-stigmatise-larmee-apres-les-casques-bleus/
La Coordination provinciale de la société civile « Forces vives du Nord-Kivu » a publié une déclaration à l’issue d’une réunion mardi à Goma sur les protestations populaires contre les casques bleus. Leur inefficacité est stigmatisée par les Kivutiens mais les 22 signataires, représentant différentes ONG, relèvent d’autres manquements pour expliquer la situation intenable dans laquelle vit la population locale. Au sein de l’armée et de la police congolaises, ceux-ci.

L’armée et la police stigmatisées

Les signataires relèvent que divers éléments nuisent à l’efficacité de l’armée: les « brassages et mixages » entre vrais militaires et combattants issus de groupes armés, afin de régulariser ces derniers; « le flou dans les effectifs », qui empêchent de planifier; l’absence de relève régulière « des militaires, policiers et cadres de l’administration », qui  » contribue énormément à l’insécurité » dans la province.
Le texte déplore la « collaboration avérée » entre « certains » militaires congolais et « certains groupes armés » – tout en indiquant, par ailleurs, que « la coalition des groupes armés Nyatura, APCLS, CMC, NDC-R, … constitue une épine dorsale pour la sécurité des territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale », ce qui semble contredire le reproche précédent.

Affairisme et morts mal comptabilisés

Il ajoute que « certains militaires et policiers excellent dans l’affairisme » et passent plus de temps à leurs opérations économiques privées qu’à faire leur travail. Le texte note encore que les jeunes sont peu nombreux à vouloir entrer dans l’armée ou la police « à cause de la faible prise en charge par l’Etat ».
Enfin, la déclaration reproche l' »absence de statistiques réelles des morts » massacrés dans la région de Beni, qui, selon les signataires, ne donnent pas toujours lieu à la délivrance de certificats de décès par l’état civil.

Séparer la Brigade d’intervention du reste de la Monusco

La déclaration se termine par diverses demandes au Président, au gouverneur de province et à la population. Le président Félix Tshisekedi est ainsi notamment prié d’œuvrer à obtenir la séparation du commandement de la Brigade intervention de la Monusco du commandement de cette dernière, assurant qu’une Brigade « autonome » protègerait « mieux » la population. Il est aussi réclamé du chef de l’Etat qu’il honore ses promesses électorales en faveur du Nord-Kivu et celles faites lors de ses visites dans la région"]


"RDCongo: violences armées entre Hutus et Nandes à Goma (vidéos) - 13 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/59974/rdcongo-violences-armees-entre-hutus-et-nandes-a-goma-videos/


"Bintou Keita à Beni: « oui, les forces de sécurité nationales et la MONUSCO ne sont pas parvenues à faire cesser les massacres, mais la solution n’est pas de s’attaquer à nous, aux humanitaires et aux institutions nationales » 15 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/15/bintou-keita-beni-oui-les-forces-de-securite-nationales-et-la-monusco-ne-sont-pas
Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO, a tenu ce jeudi 15 avril 2021 une conférence de presse au quartier général de la Mission onusienne à Beni (Nord-Kivu). Elle a notamment pris la parole au sujet des manifestations en cours au Nord-Kivu qui visent les casques bleus.
 « J’en appelle à la responsabilité de chacune et de chacun d’entre vous. Oui, les forces de sécurité nationales et la MONUSCO ne sont pas parvenues à faire cesser les massacres, en particulier ceux perpétrés par les ADF. Oui, ces massacres sont odieux, barbares, et nous devons faire mieux. Mais non, la solution n’est pas de s’attaquer à nous, aux humanitaires et aux institutions nationales, qui sommes avec la population, et qui travaillons pour elle.  Détruire les biens publics et privés au nom du sacro-saint droit de manifester n’est pas la solution ».
Et d’ajouter:
« J’en appelle également aux politiciens qui pensent se faire élire ou réélire en 2023 : devant l’immensité des souffrances de la population, Beni demande et mérite une trêve partisane, et que toutes les forces politiques travaillent ensemble à restaurer la paix et la sécurité avec les institutions nationales et provinciales, sans arrière-pensées politiciennes ». 
Les manifestations anti-Monusco ont dégénéré dans plusieurs villes comme Beni, Kasindi et Goma causant mort d’hommes. Le gouverneur de la province du Nord-Kivu a même interdit toutes les manifestations sur toute l’étendue du territoire qui est sous son autorité."
= https://actualite.cd/2021/04/15/bintou-keita-beni-vous-me-trouverez-toujours-aux-cotes-de-celles-et-ceux-qui-souhaitent
= https://actualite.cd/2021/04/15/rdc-ituri-msf-alerte-sur-limpact-des-violences-incessantes-sur-plus-de-28-millions-de

"Bintou Keita annonce le déploiement à Beni de 4 unités de l’ONU « plus réactives, rapides et plus flexibles » - 15 avril 2021 à 20:27
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/15/bintou-keita-annonce-le-deploiement-a-beni-de-4-unites-de-lonu-plus-reactives-rapides-et-plus-flexibles.html/81654/

"“Je suis le premier à reconnaître le manquement de la MONUSCO” (Un responsable onusien) - 15 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/15/je-suis-le-premier-a-reconnaitre-le-manquement-de-la-monusco-un-responsable-onusien.html/81657/
"RDC: un responsable onusien reconnaît le manquement de la Monusco dans l’Est - 15/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210415-rdc-un-responsable-onusien-reconna%C3%AEt-le-manquement-de-la-monusco-dans-l-est
"Le « numéro 2 » de la Monusco reconnaît « les manquements » des casques bleus au Kivu - 15 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60058/le-numero-2-de-la-monusco-reconnait-les-manquements-des-casques-bleus-au-kivu/


"RDCongo: violences armées entre Hutus et Nandes à Goma (vidéos) - 13 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/59974/rdcongo-violences-armees-entre-hutus-et-nandes-a-goma-videos/


"Violences aux Kivus et en Ituri : “Ne pas considérer ces violences récurrentes comme des faits divers” (Jean-Pierre Bemba - 14 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/14/violences-aux-kivus-et-en-ituri-ne-pas-considerer-ces-violences-recurrentes-comme-des-faits-divers-jean-pierre-bemba.html/81514/
= https://actualite.cd/2021/04/14/rdc-les-violences-des-adf-couplees-aux-conflits-interethniques-dans-lest-menacent-la



"RDC : le RCD-KML invite le nouvel exécutif à s’attaquer « immédiatement » à la lutte contre les tueries de l’Est - 15/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/politique/rdc-le-rcd-kml-invite-le-nouvel-executif-sattaquer-immediatement-la



"RDC: la Lamuka appelle à la création d'un tribunal international - 14/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210414-rdc-la-lamuka-appelle-%C3%A0-la-cr%C3%A9ation-d-un-tribunal-internationalhttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20210414-rdc-la-lamuka-appelle-%C3%A0-la-cr%C3%A9ation-d-un-tribunal-international



"Après la « Kabilie », le Congo deviendra-t-il une « Tshisekedie » - 16 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60084/apres-la-kabilie-le-congo-deviendra-t-il-une-tshisekedie/


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210413-rdc-fortes-tensions-%C3%A0-goma-dans-le-nord-kivu
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210408-rdc-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-se-questionne-sur-la-pr%C3%A9sence-de-la-monusco-dans-l-est
= https://afrique.lalibre.be/60028/rdc-lemissaire-de-lonu-rencontre-lex-president-kabila/

= https://actualite.cd/2021/04/14/assemblee-nationale-les-deputes-du-nord-kivu-deplorent-lusage-disproportionne-de-force
= https://actualite.cd/2021/04/14/nord-kivu-la-vie-reprend-timidement-au-nord-de-goma-apres-trois-jours-des-violences
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85778_la_securite_de_la_rdc_est_une_question_des_congolais_kabila.html


= https://actualite.cd/2021/04/15/la-monusco-salue-la-mise-en-place-dune-commission-parlementaire-sur-les-violences-dans
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/nord-kivu-le-patron-de-la-police-de-beni-appelle-les-manifestants
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/rdc-willy-mishiki-recommande-la-transformation-du-mandat-de-la-monusco
= https://actualite.cd/2021/04/14/sud-kivu-les-turbulences-politiques-bloquent-le-developpement-de-la-province-theo
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/securite/le-maire-de-beni-salue-lengagement-de-bintou-keita-contribuer-au
= https://www.radiookapi.net/2021/04/15/actualite/politique/rdc-les-massacres-sont-odieux-et-nous-devons-faire-mieux-declare

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-club-rfi/20210416-les-club-rfi-bandiagara-et-bukavu-des-initiatives-pour-la-paix-et-la-coh%C3%A9sion-sociale



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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 20/4/2021, 12:46 am

Timide accalmie des manifestations à surveiller dans le Nord surtout que pendant ce temps les tueries n'ont pas cessé au Nord Kivu comme en Ituri et il y'a eu des morts parmi les manifestants.
Ailleurs on parle de plus en plus des conflits intercommunautaires et surtout d'une situation sociale qui se dégrade au Kasai avec de nombreux déplacés..



"Butembo : reprise timide des activités après 2 semaines des manifestations populaires -19/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/19/actualite/economie/butembo-reprise-timide-des-activites-apres-2-semaines-des


"Tensions à Beni et Goma : une première interpellation au gouvernement Lukonde
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=1941
= https://www.radiookapi.net/2021/04/18/actualite/politique/rdc-des-femmes-et-etudiants-membres-de-la-societe-civile-font-un


"Beni : les activités n’ont toujours pas repris, poursuite de la grogne contre la Monusco - 19 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/19/beni-les-activites-nont-toujours-pas-repris-poursuite-de-la-grogne-contre-la-monusco
"Beni : les activités restent paralysées malgré les appels à la cessation des manifestations - 19/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/19/actualite/securite/beni-les-activites-restent-paralysees-malgre-les-appels-la-cessation
= https://actualite.cd/2021/04/19/beni-des-dizaines-deleves-dans-la-rue-pour-demander-felix-tshisekedi-de-sauver
= https://www.radiookapi.net/2021/04/17/actualite/securite/beni-des-jeunes-manifestants-menacent-les-policiers-et-militaires


"Manifestations populaires au Nord-Kivu : les auteurs matériels et intellectuels doivent être arrêtés (société civile) - 19/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/19/actualite/societe/manifestations-populaires-au-nord-kivu-les-auteurs-materiels-et

"Insécurité en Ituri : la société civile menace de décréter trois journées ville morte - 19/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/19/actualite/securite/insecurite-en-ituri-la-societe-civile-menace-de-decreter-trois
= https://www.radiookapi.net/2021/04/18/actualite/securite/ituri-9-morts-dans-les-affrontements-entre-fardc-et-miliciens-de-la


"Une délégation venue de l’Est, en tête à tête avec Tshisekedi, pour la pacification de la région - 18 avril 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/04/18/une-delegation-venue-de-lest-en-tete-a-tete-avec-tshisekedi-pour-la-pacification-de-la-region.html/81810/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85965_felix_tshisekedi_rassure_de_son_implication_dans_la_pacification_de_la_partie_est_du_pays.html


"Insécurité: l’Assemblée Nationale a délégué 8 élus du Nord-Kivu pour s’imprégner de la situation de Buhene - 19 avril 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/04/19/insecurite-lassemblee-nationale-a-delegue-8-elus-du-nord-kivu-pour-simpregner-de-la-situation-de-buhene.html/81837/


"Manifestations contre l'insécurité au Nord-Kivu : l'Assemblée nationale dépêche de députés à Goma après une dizaine de morts - 19 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/19/manifestations-contre-linsecurite-au-nord-kivu-lassemblee-nationale-depeche-de-deputes


"Nord-Kivu : une accalmie s’observe au nord de Goma après les déplacements des populations la veille suite aux rumeurs sur d’éventuelles violences - 19 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/19/nord-kivu-une-accalmie-sobserve-au-nord-de-goma-apres-les-deplacements-des-populations

= https://www.radiookapi.net/2021/04/17/actualite/securite/sud-kivu-4-morts-et-22-maisons-detruites-dans-un-conflit-foncier
= https://actualite.cd/2021/04/17/rdc-un-collectif-des-ligues-des-jeunes-de-ludps-desapprouvent-la-position-de-certains

= https://actualite.cd/index.php/2021/04/18/rdc-insecurite-lamuka-confirme-la-tenue-dune-marche-ce-24-avril-en-solidarite-aux


= https://afrique.lalibre.be/60117/rdc-neuf-morts-dans-des-combats-dans-la-province-dituri/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/16/la-monusco-doit-se-retirer-du-territoire-congolais-parcequelle-est-restee-incapable-dagir-pour-la-paix-80-organisations.html/81693/



"RDC: 21.000 personnes déplacées depuis fin mars au Kasaï - 19 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60121/rdc-21-000-personnes-deplacees-depuis-fin-mars-au-kasai/
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/17/bakwakenge-le-hcr-appelle-redoubler-dattention-pour-retablir-la-paix-et-desamorcer-les
"RDC: la situation de 21 000 déplacés dans la région du Grand Kasaï inquiète le HCR -  18/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210417-rdc-la-situation-de-21-000-d%C3%A9plac%C3%A9s-dans-la-r%C3%A9gion-du-grand-kasa%C3%AF-inqui%C3%A8te-le-hcr
"RDC: où en est la justice pour les crimes du Kasaï? -  17/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210417-rdc-o%C3%B9-en-est-la-justice-pour-les-crimes-du-kasa%C3%AF


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 24/4/2021, 8:22 pm

"

"Les élus nationaux et les 4 Ministres du Nord-Kivu membres du Gouvernement Sama veulent faire de la sécurité dans l’Est une priorité - 23 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/23/les-elus-nationaux-et-les-4-ministres-du-nord-kivu-membres-du-gouvernement-sama-veulent-faire-de-la-securite-dans-lest-une-priorite.html/82148/


"RDC: Plaidoirie pour que Beni soit déclaré une zone sinistrée - 22 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/22/rdc-plaidoirie-pour-que-beni-soit-declare-une-zone-sinistree.html/82113/


"Insécurité à l’Est : le CNSA recommande au Gouvernement de disponibiliser pour les médias des moyens en vue d’une mobilisation à la conscience citoyenne - 22 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/22/insecurite-a-lest-le-cnsa-recommande-au-gouvernement-de-disponibiliser-pour-les-medias-des-moyens-en-vue-dune-mobilisation-a-la-conscience-citoyenne.html/82046/


"La MONUSCO annonce le renforcement de la Force de Brigade d’intervention dans l’Est de la RDC - 21/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/21/actualite/securite/la-monusco-annonce-le-renforcement-de-la-force-de-brigade
= https://www.radiookapi.net/2021/04/21/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-promet-une-reaction-musclee-aux-terroristes-qui



"Avec l’appui des troupes Kenyanes, Tshisekedi veut «en finir» avec le terrorisme dans l’Est - 21 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/21/avec-lappui-des-troupes-kenyanes-tshisekedi-veut-en-finir-avec-le-terrorisme-dans-lest.html/82027/
= https://www.radiookapi.net/2021/04/23/actualite/securite/nord-kivu-la-societe-civile-salue-lannonce-de-larrivee-des-troupes


"RDC : Que de USD milliards perdus dans les guerres de l’Est depuis 1960… - 10 AVRIL 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/04/10/a-chaud/rdc-que-de-usd-milliards-perdus-dans-les-guerres-de-lest-depuis-1960/

"RDC : le nouveau ministre de la Défense promet d’endiguer les massacres de Beni - 18/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/18/actualite/securite/rdc-le-nouveau-ministre-de-la-defense-promet-dendiguer-les-massacres
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85952_le_ministre_de_la_defense_va_appliquer_les_textes_regissant_la_collaboration_entre_les_casques_bleus_et_les_fardc.html

"RDC : le ministre de la Défense va appliquer les textes régissant la collaboration entre les casques bleus et les FARDC - 18/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/18/actualite/securite/rdc-le-ministre-de-la-defense-va-appliquer-les-textes-regissant-la

"Rapport Mapping des Nations Unies :la page 114 muette sur le ministre de la Défense  -16 avril 2021
= https://www.lephareonline.net/rapport-mapping-des-nations-unies-la-page-114-muette-sur-le-ministre-de-la-defense/
= https://7sur7.cd/2021/04/18/gouvernement-sama-augustin-kabuya-soppose-ceux-qui-sattaquent-aux-deputes-protestataires



"Gouvernement Sama Lukonde ! oui à la patrie, non à la tribu…. - 16 avril 2021
= https://www.lephareonline.net/gouvernement-sama-lukonde-oui-a-la-patrie-non-a-la-tribu/
"161 députés-ministres : la honte nationale ! -16 avril 20210919
= https://www.lephareonline.net/161-deputes-ministres-la-honte-nationale/

"RDC : l’insécurité à l’Est va-t-elle «noyer» aussi Félix Tshisekedi et Sama ? - 23 FÉVRIER 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/02/23/politique/rdc-linsecurite-a-lest-va-t-elle-noyer-aussi-felix-tshisekedi-et-sama/

"RDC : la situation sécuritaire est-elle une priorité pour le régime  - 6 septembre 2020
= https://www.afrik.com/rdc-la-situation-securitaire-est-elle-une-priorite-pour-le-regime-tshisekedi


= https://www.dw.com/fr/ind%C3%A9pendance-de-la-rdc-lins%C3%A9curit%C3%A9-inqui%C3%A8te-dans-lest/a-54005179#:~:text=Ind%C3%A9pendance%20de%20la%20RDC%20%3A%20l%27ins%C3%A9curit%C3%A9%20inqui%C3%A8te%20dans,%C3%A0%20Rutshuru%2C%20au%20Nord-Kivu%2C%20le%2022%20novembre%202008.
= https://grandjournalcd.net/2021/04/05/rdc-insecurite-a-lest-un-ultimatum-de-10-jours-donne-a-la-monusco-pour-quitter-la-partie-est-du-pays/
= https://www.msn.com/fr-xl/afrique-centre-et-est/other/ins%C3%A9curit%C3%A9-r%C3%A9currente-en-rdc-la-guerre-%C3%A0-l-est-comment-nous-y-prendre-tribune-de-georges-kalombo/ar-BB19bvha
= http://ucs.unisapientia.net/?p=1484
= https://infocongo.net/2021/04/05/insecurite-a-lest-de-la-rdc-au-dela-de-la-solution-militaire-il-faut-une-solution-politique-et-diplomatique-simon-kazungu/


"Débat sur l'insécurité à l'Est de la RDC (14 mars 2021)"



"DIRECT. ASSEMBLÉE NATIONALE: INSÉCURITÉ A L'EST DE LA RDC, LES VOIX DES ELUS S'ÉLÈVENT · 07/04/2021"



"INSECURITE A L'EST DE LA RDC: LA CENCO APPELE A LA PERMITATION DES OFFICIERS FARDC DE CE COIN - 09/04/2021"



"INSECURITE A L'EST DE LA RDC : FELIX TSHISEKEDI SOLUTION OU PROBLEME? -  01/03/2021"



"L'INSECURITE A L'EST DE LA RDC FAIT PERDRE LE PAYS BEAUCOUP D'OPPORTUNITES D'AFFAIRES · 03/03/2021"



"RDC:Insécurité à L'EST de la RDC, certains députés impliqués. · 29/03/2021"





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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 29/4/2021, 8:34 pm

Le Président  Tshisekedi a laissé entendre qu’il n’a pas oublié les élèves de Beni qui ont exigé sa présence dans leur ville et qui entre-temps passent la nuit à la belle étoile devant leur mairie. Il a plutôt exhorté ces derniers à ne pas s’exposer aux intempéries et à rentrer chez eux. Il leur a réitéré sa promesse de venir en même temps qu'il préparait des solutions efficaces pour résoudre de manière définitive la crise de l’Est. Ca se passe encore comme ça au Congo : beaucoup de paroles, de promesses mais rarement d'actions efficaces...  


"Tshisekedi aux élèves de Beni : « Je leur promets que je serai bientôt avec eux. Ce que j’ai dit, je le ferai » - 29 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/29/tshisekedi-aux-eleves-de-beni-je-leur-promets-que-je-serai-bientot-avec-eux-ce-que-jai-dit-je-le-ferai.html/82580/
Le Président de la République, Félix Tshisekedi vient de laisser entendre qu’il n’a pas oublié les élèves de Beni qui ont exigé sa présence dans leur ville. En effet, le Chef de l’État s’est exprimé à ce sujet ce jeudi 29 avril 2021 à l’issue d’un entretien avec Charles Michel, Président du Conseil européen en visite de travail à Kinshasa.
Félix Tshisekedi exhorte plutôt les élèves à ne pas s’exposer aux intempéries. En même temps, il réitère sa promesse de se rendre à Beni pour y rétablir la paix. « Nous prenons un train de mesures. Je leur demande de ne pas s’exposer aux intempéries. Je leur promets que je serai bientôt avec eux. Ce que j’ai dit, je le ferai »,a déclaré le Président Tshisekedi.

En outre, ce dernier a fait savoir qu’il préparait des solutions efficaces pour résoudre de manière définitive cette crise de l’Est. Il l’avait également dit lors de sa dernière rencontre avec le Président français Emmanuel Macron. Tshisekedi a exprimé sa détermination à vouloir mettre un terme aux massacres perpétrés dans cette partie du pays.
« Je ne me lasserai jamais de sensibiliser la communauté internationale par rapport à des zones de violences en Afrique et particulièrement dans mon pays la RDC, à l’Est, où il s’est créé un groupe à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes, et qui sème la terreur auprès de nos populations. Donc là, je suis plus que jamais déterminé à l’éradiquer et je compte sur le soutien de la France », avait-il déclaré.

Il sied de rappeler que dans leur mémorandum lu et déposé à la mairie de Beni, les élèves avaient accordé un ultimatum de 72 heures au Président de la République Félix Tshisekedi pour qu’il se rende à Beni réaliser sa promesse, celle de s’installer dans cette partie Est du pays et de pacifier cette région en proie aux massacres depuis des décennies.
L’ultimatum ayant expiré, ces élèves de Beni continuent à passer nuit à la belle étoile, dans la Cour de la nairie, faisant fi de l’alerte de l’armée sur une probable incursion des miliciens et boycottant en même temps la reprise des activités scolaires annoncées par les autorités provinciales."


"Les élèves de Beni exigent toujours l’arrivée de Félix Tshisekedi? La réponse du commandant de l’Opération Sokola 1 - 29 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/29/les-eleves-de-beni-exigent-toujours-larrivee-de-felix-tshisekedi-la-reponse-du
Le commandant de l’Opération Sokola 1, Général-Major Peter Cirimwami, a répondu à plusieurs questions concernant la sécurité dans la région de Beni (Nord-Kivu). Dans un entretien avec les journalistes locaux, il a exhorté les élèves qui campent devant la mairie à rentrer chez eux.
« Nous avons dit que c'est dangereux pour les enfants, ils risquent de contracter la maladie. Et comme nous combattons les terroristes, ils risquent de leur faire du mal. Je conseille aux parents de retourner les enfants à la maison. Moi-même je ne comprends pas, les enfants passent les nuits dehors et les parents ne disent mot. Il y a danger, les gens qui fuient la guerre disent que l'ennemi se prépare et peut faire mal à ces enfants », a t-il dit. 

Il a également évoqué les difficultés de l’Armée à venir en aide à ces élèves en cas de problème.
« Le porte-parole de l'armée a prévenu qu'en cas de problème, l'armée ne saura pas répondre parce que nous avons bien dit qu'il y a danger. Hier, ces élèves ont capturé un Mai-Mai qui les a infiltrés, nous ne savons pas c'était quoi son intention ». 
Pour lui, à ce stade, il faut d’abord quitter la cour de la mairie de Beni.
« C'est dangereux pour les enfants de dormir dehors, qu'ils reviennent à l'école. La fois passée, ils avaient dit qu'ils grevaient à cause des mesures annoncées contre Covid-19. Ces dernières ne sont plus là, il n'y a plus de raison de ne pas étudier. S'ils ont une autre raison, qu'ils la signifient au maire ». 
Ces enfants disent exiger l’arrivée de Félix Tshisekedi dans la région. 
« J'ai appris qu'ils exigent l'arrivée du Président de la République pour qu'ils retournent à la maison. Que le Président vienne faire quoi? Il fournit d'efforts pour que la guerre prenne fin et il faut que l'armée ainsi que les services de sécurité fassent leur part pour anéantir l'ennemi. Mais exiger aujourd'hui l'arrivée du Chef de l'Etat c'est difficile car il n'a pas ce programme », a t-il expliqué.
Vous pouvez l’écouter ici.



= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/29/le-president-tshisekedi-ne-sest-pas-rendu-a-beni-malgre-lultimatum-des-eleves.html/82510/

"Beni: Félix Tshisekedi demande aux élèves de quitter la Cour de  la mairie et affirme qu’il travaille pour une meilleure solution - 29 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/29/beni-felix-tshisekedi-demande-aux-eleves-de-quitter-la-cour-de-la-mairie-et-affirme-quil
Félix Tshisekedi s’est exprimé pour la première au sujet des veillées qu’organisent les élèves à Beni (Nord-Kivu). Répondant à une question de ACTUALITE.CD, il a demandé aux élèves de quitter la cour de la mairie et de regagner leurs maisons.
Il a affirmé qu’il travaille sur des solutions efficaces. Il a aussi demandé à ces enfants de ne pas se faire manipuler par des adultes. Au sujet de la Monusco, il a soutenu que ce n’est pas la mission onusienne qui est à la base des problèmes de l’Est.


«Je leur (ces enfants de Beni) demande de ne pas rester exposés comme ça aux intempéries, peut-être même au risque d’exaction contre eux. Je leur promets encore que je serai là bientôt. Ce que je dis, je le ferai. Je ne suis pas quelqu’un qui parle en l’air. Je suis simplement en train de préparer des solutions efficaces qui permettraient de résoudre de manière définitive cette crise de l’est (…) Je vous promets, chers enfants, en tant que père d’abord, mais ensuite en tant que chef de l’Etat, que j’apporterai des solutions à vos  problèmes. Veuillez regagner vos foyers, et ne vous laissez surtout  pas manipuler par des adultes qui ont un but qu’ils recherchent, un but politique dans tout cela », a dit Félix Tshisekedi.
Il a promis de s’impliquer davantage pour la sécurité. Le chef de l’Etat s’exprimait ce jeudi à l’issue d’un entretenu avec Charles Michel, président du conseil européen en visite de travail à Kinshasa."

= https://www.radiookapi.net/2021/04/29/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-demande-aux-eleves-de-quitter-la-mairie-de-beni

"RDC-Beni: le commandant de l’Opération Sokola 1 alerte les parents dont les élèves passent nuit devant la mairie: « Attention! l'ennemi n'est pas identifié » - 29avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/29/rdc-beni-le-commandant-de-loperation-sokola-1-alerte-les-parents-dont-les-eleves-passent


"Est de la RDC: les manifestations et la grève contre l’insécurité perturbent le calendrier scolaire - 27/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210426-ins%C3%A9curit%C3%A9-en-rdc-lev%C3%A9e-de-la-gr%C3%A8ve-des-enseignants-%C3%A0-butembo-mais-pas-%C3%A0-beni


"RDC: Butembo tourne au ralenti suite aux grèves contre l'insécurité - 26/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210426-rdc-butembo-tourne-au-ralenti-suite-aux-gr%C3%A8ves-contre-l-ins%C3%A9curit%C3%A9

"Nord-Kivu : la société civile annonce la reprise timide des activités socio-économiques à Oicha - 29 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/29/nord-kivu-la-societe-civile-annonce-la-reprise-timide-des-activites-socio-economiques-a-oicha.html/82517/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210429-rdc-le-trafic-reprend-timidement-entre-beni-et-kasindi-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-ougandaise


"Assemblée nationale : Christophe Mboso échange avec Benoît-Pierre Laramée au sujet de la situation dans l’est du pays, et la coopération parlementaire entre la RDC et le Canada - 29 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/29/assemblee-nationale-christophe-mboso-echange-avec-benoit-pierre-laramee-au-sujet-de-la


"RDC : l’Union Européenne disposée à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité congolaises « sans nécessairement déployer une mission à l’instar de Artémis » -29 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/29/rdc-lunion-europeenne-disposee-renforcer-les-capacites-des-forces-de-defense-et-de


"Manifestations anti-Monusco : « Je peux comprendre cette expression de colère, mais ce n’est pas la Monusco qui est responsable des violences » - 29 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/29/manifestations-anti-monusco-je-peux-comprendre-cette-expression-de-colere-mais-ce-nest

"Félix Tshisekedi : « La MONUSCO est venue en RDC pour nous aider à éradiquer les violences et à stabiliser le pays » - 29 avril 2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/29/actualite/securite/felix-tshisekedi-la-monusco-est-venue-en-rdc-pour-nous-aider-eradiquer

"RDC: La MONUSCO doit-elle partir maintenant? La réponse du commandant de l’Opération Sokola 1 - 29 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/29/rdc-la-monusco-doit-elle-partir-maintenant-la-reponse-du-commandant-de-loperation-sokola


= https://actualite.cd/index.php/2021/04/26/rdc-ituri-suite-la-degradation-de-la-situation-securitaire-et-humanitaire-dans-les
= https://www.radiookapi.net/2021/04/29/actualite/securite/butembo-la-societe-civile-alerte-sur-la-presence-de-deux-nouveaux
= https://www.radiookapi.net/2021/04/29/actualite/securite/butembo-des-hommes-armes-signales-dans-la-cite-de-kanyabayonga
= https://actualite.cd/2021/04/29/rdc-dans-un-contexte-de-linsecurite-et-de-violences-la-culture-devra-travailler-pour-la
= https://actualite.cd/2021/04/28/sud-kivu-deux-blesses-lors-dune-attaque-armee-contre-une-embarcation-sur-le-lac
= https://actualite.cd/2021/04/28/ituri-trois-morts-dont-un-soldat-lynche-lors-des-altercations-avec-la-foule-dele-pres-de
= https://actualite.cd/2021/04/28/rdc-larmee-renforce-sa-presence-sur-la-route-beni-kasindi-pour-parer-aux-embuscades-adf
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/27/rdc-les-casques-bleus-se-retirent-de-kipupu-sud-kivu
= https://actualite.cd/2021/04/26/minembwe-une-femme-arretee-en-possession-darme-et-munitions-de-guerre
= https://actualite.cd/2021/04/26/fizi-deux-miliciens-mai-mai-du-groupe-alida-se-rendent-aux-fardc-fizi


"RDC-ADF : en France, Félix Tshisekedi signifie sa détermination à éradiquer un groupe à « tendance, discours et méthodes islamistes » - 27 avril 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/27/rdc-adf-en-france-felix-tshisekedi-signifie-sa-determination-eradiquer-un-groupe

"RDC : Félix Tshisekedi dit ne pas être en mesure de prendre « certaines décisions radicales » contre l’insécurité dans l'est du pays avant l’investiture du gouvernement - 26 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/04/26/rdc-felix-tshisekedi-dit-ne-pas-etre-en-mesure-de-prendre-certaines-decisions-radicales


"Sama Lukonde: « la paix et la sécurité ne sont plus une priorité, mais une urgence » - 27 avril 2021
=  https://actualite.cd/index.php/2021/04/27/sama-lukonde-la-paix-et-la-securite-ne-sont-plus-une-priorite-mais-une-urgence

"RDC : le gouvernement décide de ne jamais incorporer les rebelles au sein de l’armée et de la police
= https://actualite.cd/index.php/2021/04/27/rdc-le-gouvernement-decide-de-ne-jamais-incorporer-les-rebelles-au-sein-de-larmee-et-de

"RDC : le gouvernement n'excluera pas de décréter un état d'urgence dans l'est du pays et l'instauration d'une administration militaire dans certaines entités - 26 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/26/rdc-le-gouvernement-nexcluera-pas-de-decreter-un-etat-durgence-dans-lest-du-pays-et

= https://actualite.cd/2021/04/26/rdc-le-gouvernement-dit-comprendre-les-frustrations-de-la-population-insatisfaite-de


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 1/5/2021, 11:01 am

Signaux contraires et ambigus du côté de la tshisekedie ? Alors que le Président avait rassuré les élèves frondeurs de Beni de sa prochaine venue les invitant entre-temps à rentrer chez eux, voilà que ces derniers ont été interpellés par la Police (des blessés même). Deux questions entre-temps : qui a ordonné cette interprétation brutale (une enquête serait en cours), ailleurs est-il vérifiable que les enfants n'auraient manifesté que sur manipulation par des adultes animés par des raisons politiques ? Et quand bien même en quoi seraient-t-ils si condamnables ; de guerre lasse ils n'ont eu que cette présence d'enfants pour défendre la cause de la sécurité de leur sous-region victime d'atrocités interminables ?

La preuve, le Président semble aujourd'hui avoir été sensible à leurs pressions en déclarant le Nord Kivu et l'Ituri en état de siège, semble-t-il à l'issue du Conseil des ministres et après avoir consulté les Présidents du Sénat et de l'Assemblée selon la loi. Son nouveau plan, ses "mesures radicales" : et quelles en sont les modalités exactes d'application, l"administration militaire qui va désormais remplacé l'administration civile a-t-elle des animateurs plus crédibles, plus efficaces et pourquoi Tshisekedi a-t-il attendu si longtemps alors que les violences y sévissent et sont en hausse depuis son arrivée ? Une ordonnance présidentielle devant préciser les détails de la mise en oeuvre de cette mesure combien importante est prévue. (En passant peut-on conseiller à notre Président d'en profiter pour faire la permutation promise des forces présentes aujourd'hui à l'Est par de nouvelles qui s'y implanteraient à leurs places.)

Osons espérer que cette nouvelle stratégie sera quand même gagnante et attendons voir mais pourquoi avoir malmené les élèves de Beni qui demandaient justement qu'il agisse autrement pour enfin apporter la paix à leur région ?
Quelque paradoxe aussi ailleurs ; pendant que notre Président décide enfin de confier l'administration de l'Est à l'armée, il n'a pas cessé de demander de l'aide ailleurs : après avoir demandé l'aide de son 'frère' Kagame ç'a été son 'parrain' Kenyata et maintenant c'est son 'tonton' Macron. Attention que ce marchandage ne donner de lui à ceux à qui il demande de l'aide et à la face du monde l'image d'une girouete qui n'a aucune confiance en lui-même et de son "état d'urgence" un exercice voué à l'échec déjà qu'il ne semble lui-même ne pas lui accorder sa pleine confiance...



"Les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri en état de siège : Félix Tshisekedi débute son projet “d’éradiquer” les ADF - 1 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/01/les-provinces-du-nord-kivu-et-dituri-en-etat-de-siege-felix-tshisekedi-debute-son-projet-deradiquer-les-adf.html/82645/
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vient de décréter l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, théâtre de tueries en série. C’est au regard de la gravité de la situation sécuritaire jugée très préoccupante et qu’après avoir consulté le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat que le Président de la République a finalement pris cette décision en invoquant l’article 85 de la Constitution, apprend-on du compte rendu du conseil des ministres de ce vendredi 30 avril.

“Lorsque des circonstances graves menacent, d’une manière immédiate, l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions, le Président de la République proclame l’état d’urgence ou l’état de siège, après concertation avec le Premier ministre et les Présidents des deux Chambres, conformément aux articles 144 et 145 de la présente Constitution. Il en informe la nation par un message. Les modalités d’application de l’état d’urgence et de l’état de siège sont déterminées par la loi”, stipule l’article 85 de la loi fondamentale.
En temps de paix, l’état de siège (fictif ou politique) est un régime exceptionnel et temporaire proclamé par un gouvernement pour faire face à un péril national imminent (insurrection armée ou invasion étrangère), en vue du maintien de l’ordre public. Des prérogatives exceptionnelles sont octroyées au gouvernement avec, notamment, un transfert des compétences des autorités civiles aux autorités militaires, une suspension de l’effet des lois ordinaires et une limitation des libertés individuelles.

Principales dispositions pouvant être prises sur le territoire concerné par un état de siège : remplacement de la police par l’armée pour assurer la sécurité publique ; restriction de certaines libertés (circulation, manifestation, expression) ; contrôle des médias ; entrée en vigueur d’un couvre-feu ; mobilisation nationale ; remplacement des tribunaux civils par des tribunaux militaires ; surveillance accrue de la population.
Avec cette décision, Félix Tshisekedi entend concrétiser son vœu d’éradiquer tous les groupes armés dans cette région. Reçu le 27 avril à l’Elysée par son homologue Emmanuel Macron, Félix Tshisekedi avait réaffirmé au cours d’une conférence de presse conjointe, sa détermination à éradiquer les forces négatives dans l’Est du pays, notamment la rébellion d’Allied democratic forces (ADF), principal auteur des atrocités au Nord-Kivu et l’Ituri.

Il a sollicité l’appui de la France dans la lutte contre ADF.
« Je ne me lasserai jamais de sensibiliser la communauté internationale par rapport aux zones des violences en Afrique, et particulièrement dans mon pays la RDC, à l’Est, où il s’est créé maintenant un groupe à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes et qui sèment la terreur auprès de nos populations. Donc là, je suis plus que jamais déterminé à l’éradiquer et je compte sur le soutien de la France », avait déclaré Félix Tshisekedi."

"RDC: Félix Tshisekedi décrète l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri -  01/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210430-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-d%C3%A9cr%C3%A8te-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-au-nord-kivu-et-en-ituri
L'annonce a été faite à l’issue du premier conseil des ministres du gouvernement de l’Union sacrée. Cela fait suite à une vague de protestation sans précédent dans l’est contre la multiplication des massacres et la perpétuation de l’insécurité.

Félix Tshisekedi avait promis des mesures fortes. Selon le compte-rendu du conseil des ministres, il a décrété l’état de siège après avoir consulté le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et les présidents des chambres du Parlement et le Conseil national de sécurité. Le chef de l’État dit l’invoquer au nom de l’article 85 de la Constitution. Cet article prévoit que lorsque « des circonstances graves menacent d’une manière ou d’une autre l’indépendance et l’intégrité du territoire national et qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement des institutions, le président peut le proclamer ».
Félix Tshisekedi a donc choisi de l’imposer dans les provinces du Nord- Kivu et de Béni. La RDC n’a jamais adopté de loi portant application des mesures d’état d’urgence, difficile de dire ce que cette annonce recouvre. Une ordonnance présidentielle devrait le préciser, elle est promise pour les prochaines heures.

Mais devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Sama Lukonde avait évoqué, lundi dernier 26 avril, la possibilité de remplacer les autorités civiles par les autorités militaires et de renforcer leur déploiement, ainsi que celui de la justice militaire. Ces annonces n’étaient pas sans créer quelques inquiétudes, dans une zone où les forces de sécurité sont d’ores et déjà accusées de violer les libertés publiques.
Selon l’ONU en effet, il y a chaque jour plus de sept exécutions par jour, six par les groupes armés, une par les forces de sécurité. Entre février et mars, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme a enregistré une hausse de 127% des violations commises par l’armée, de 64% pour la police nationale, pour l’essentiel dans l’est du pays.[/size]

RDC: les enfants-manifestants de Béni dispersés par la police

Un peu plus tôt, les élèves qui campaient depuis six jours dans la cour de la mairie de Béni, dans l’est du pays, pour justement dénoncer l'insécurité dans leur ville, ont été dispersés par les forces de l’ordre ce vendredi, rapporte notre correspondant à KinshasaPatient Ligodi. Quelques interpellations ont été faites. La veille, le président de la République avait demandé à ces enfants de rentrer chez eux et de ne pas se faire manipuler par des adultes animés, selon lui, par des raisons politiques.
Cordon de sécurité démonté, bâches dégagées, installations sanitaires de fortune détruites... Tous les dispositifs déployés depuis près d’une semaine par les élèves ont été démantelés le matin. Ils ont été priés de quitter le lieu par les forces de l’ordre, mais les plus téméraires s’y sont opposés. Les écoliers accusent les policiers d’avoir utilisé les gaz lacrymogènes pour les disperser.[/size]


Ce que dément la police qui affirme n’avoir utilisé ce composé chimique que contre les membres des groupes de pression et autres taxi-motos qui voulaient se mêler au mouvement et qui se seraient attaqués aux forces de l’ordre.
« Nous avons été avec ces enfants pendant près d’une semaine. On ne les a pas brutalisés et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va le faire », soutient d’ailleurs le colonel François Makosa Kabeya, commandant de la police à Béni.
Du côté de la présidence de la République, on affirme que ce n’est pas la réponse attendue. L’ordre de disperser ces enfants est intervenue au lendemain de l’allocution du chef de l’État demandant aux enfant de rentrer chez eux.
Qui a ordonné ce déguerpissement ? On a annonce l’ouverture d’une enquête. Jeudi, au moins 69 élèves dont 14 filles avaient été interpellés. Tous été libérés ce vendredi, affirment le maire et le chef de la Police.
Ces écoliers exigeaient le départ de la Monusco (Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo) qu’ils jugent peu efficace, ils exigeaient également la venue de Félix Tshisekedi pour qu’il prenne le pouls de la situation dans la région. Ce qu'il s'est engagé à faire.'
= https://actualite.cd/2021/05/01/insecurite-dans-lest-felix-tshisekedi-annonce-letat-de-siege-au-nord-kivu-et-dans-lituri
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-decrete-un-etat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/01/rdc-le-president-proclame-l-etat-de-siege-dans-deux-provinces-touchees-par-la-violence_6078725_3212.html
= https://afrique.lalibre.be/60484/rdc-felix-tshisekedi-proclame-letat-de-siege-dans-deux-provinces-touchees-par-la-violence/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86463_insecurite_a_l_est_tshisekedi_decrete_l_etat_de_siege_dans_les_provinces_du_nord_kivu_et_de_l_ituri.html
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/30/felix-tshisekedi-decrete-letat-de-siege-dans-les-provinces-du-nord-kivu-et-dituri.html/82641/


"Sama Lukonde à Lubumbashi : " Nous sommes fatigués de cette insécurité...Nous refusons toutes ces atrocités en Ituri, Beni et Butembo " - 30 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/30/sama-lukonde-lubumbashi-nous-sommes-fatigues-de-cette-insecuritenous-refusons-toutes-ces
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86400_securite_a_l_est_le_nouveau_gouvernement_veut_y_retablir_la_paix.html



"RDC : Des écoliers en prison pour avoir manifesté pour la paix à Beni - 29 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60424/rdc-des-ecoliers-en-prison-pour-avoir-manifeste-pour-la-paix-a-beni/

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Beni-student-e1619728697335-690x450

Soixante-neuf enfants vont passer la nuit du 29 au 30 avril 2021 derrière les barreaux de la prison de Beni

Depuis une semaine, les écoliers et étudiants de la ville de Beni, dans le nord-Kivu, ont organisé des manifestations pacifiques et un sitting devant la mairie de la ville pour tenter de sensibiliser les autorités locales et nationales face à l’insécurité constante dans la région.
Malgré la détermination des enfants, le mouvement semblait ne jamais devoir mobiliser une quelconque attention. Face à cette situation, des mamans se sont mobilisées et ont marché à Beni pour soutenir leurs enfants et appeler, elles aussi, à la paix dans leur ville et région. « Cette mobilisation de femmes a été dispersée par les forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à faire usage de balles réelles », explique un témoin de la scène.



Après les mamans, se sont des élèves d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Beni, qui ont fait la route pour venir soutenir leurs camarades dans leur quête de paix et de la fin de l’impunité.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Beni-student-Oicha-393x524

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Beni-student2-393x524

Arrivés à Beni, les enfants d’Oicha ont immédiatement ont été arrêtés et acheminés à l’état-major de la police. Certains élèves de Beni sont venus réclamer leur libération et ont été arrêtés à leur tour. Tous ensemble, dont 14 filles, ont été acheminés à la prison des enfants.
Selon Maitre Kambale Musavuli Vahumawa, avocat aux Barreaux de Kwilu et du Nord Kivu, le juge Mirenge en charge du dossier aurait promis de libérer ces enfants dès vendredi matin.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Beni-student-3-524x393


"Beni : Au moins 68 élèves en sit-in à la mairie interpellés par la Police - 29 avril 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/04/29/beni-au-moins-68-eleves-en-sit-in-a-la-mairie-interpelles-par-la-police.html/82586/
Les enfants exigent. Tshisekedi rassure. La Police s’interpose et s’attire la foudre d’un défenseur des Droits Humains. Au moins 68 élèves en sit-in devant la mairie de Beni, qui exigent l’arrivée du Président de la République, ont été arrêtés par la police ce jeudi 29 avril 2021. Selon les informations livrées par le Président de ces élèves à Politico.cd, la plupart d’entre eux sont des enfants qui venaient de la commune rurale d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, avec pour objectif de rejoindre d’autres élèves qui passent la nuit à la belle étoile depuis maintenant sept jours. Ils venaient donc en renfort, accroitre la pression sur le Président de la République. Tous ces élèves manifestent pour exiger le rétablissement de la paix dans la région.

L’arrestation de ces bleu-blancs est condamné par Maître Élie Vahumawa, défenseur judiciaire, qui considère cet acte comme une “violation flagrante de la loi.” Ce défenseur des droits humains dit ne pas comprendre que la police arrête des élèves en uniforme pour les mettre en détention sans aucune raison valable. “Je suis au tribunal. Nous voyons des enfants emmenés dans des Jeeps de la police. Des mineurs, en uniforme, mis en prison. Je me suis posé une seule question en tant que défenseur judiciaire : est-ce normal que des enfants en uniforme soient mis en prison sans aucune raison, sans aucune pièce qui les accompagne? Donc, je viens de vivre une violation flagrante des droits humains”, a dénoncé Maitre Élie Vahumawa. Il appelle le Gouvernement à s’attaquer aux causes plutôt qu’aux conséquences. Pour lui, s’il y avait la paix et la sécurité à Beni, ces élèves ne seraient pas dans la rue en train de manifester.
72 heures, c’était l’ultimatum que les élèves avaient lancé au Président de la République Félix Tshisekedi le 19 avril, pour qu’il se rende à Beni réaliser sa promesse, celle de s’installer dans cette partie Est du pays et de pacifier cette région en proie aux massacres depuis des décennies. Ces élèves de Beni ont continué à passer nuit à la belle étoile dans la cour de la Mairie jusqu’à l’expiration de l’ultimatum lancé et même au-delà. Ils ont fait fi de l’alerte de l’armée sur une probable incursion des miliciens. Ils ont en outre boycoté en même temps la reprise des activités scolaires annoncées par les autorités provinciales le lundi 26 avril.

Ces élèves, quoique visiblement sûrs d’eux, ont malheureusement été surpris. Alors qu’il était attendu à Beni, le Président Félix Tshisekedi, en sa qualité de Président de l’Union Africaine, s’est plutôt envolé pour Paris en France le dimanche 25 avril, en vue de participer aux préparatifs du sommet France-Afrique qui se tiendra en mai prochain. Après Paris, c’était une nouvelle surprise désagréable. Les élèves ont désespérément attendu Fatshi à Beni mais, au terme de sa mission dans la capitale française, Félix Tshisekedi a plutôt regagné Kinshasa le mercredi 28 avril aux petites heures du matin. Même pas une escale de quelques heures à Beni.
À Kinshasa, le Président de la République, Félix Tshisekedi a reçu Charles Michel, Président du Conseil Européen, ce jeudi 29 avril. Au sortir de l’audience, il laisse entendre devant la presse qu’il n’a pas oublié les élèves de Beni qui ont exigé sa présence dans leur ville. Félix Tshisekedi exhorte plutôt ces élèves à ne pas s’exposer aux intempéries. En même temps, il réitère sa promesse de se rendre à Beni pour y rétablir la paix. « Nous prenons un train de mesures. Je leur demande de ne pas s’exposer aux intempéries. Je leur promets que je serai bientôt avec eux. Ce que j’ai dit, je le ferai », a rassuré le Président Tshisekedi. “Ne vous exposez pas aux intempéries.” C’était ça le message de Tshisekedi. Visiblement, le message n’est pas capté. Ou, a été capté autrement car, au grand dam de tous, un grand nombre d’enfants a rejoint, ce même jeudi 29 avril, ceux qui manifestent à la mairie. Ils sont venus en renfort aux protestataires."
= https://www.radiookapi.net/2021/04/30/actualite/securite/rdc-larmee-et-la-police-dispersent-le-sit-des-eleves-devant-la-mairie

"Journée ville morte à Beni : 14 personnes interpellées - 29/10/2020
= https://www.radiookapi.net/2020/10/29/actualite/societe/journee-ville-morte-beni-14-personnes-interpellees

"Beni: 6 élèves blessés lors de la répression de leur sit-in à la mairie par la Police ce vendredi - 30 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/30/beni-6-eleves-blesses-lors-de-la-repression-de-leur-sit-in-a-la-mairie-par-la-police-ce-vendredi.html/82618/

"RDC: dispersés brutalement par la Police, au moins 10 élèves blessés admis à l’hôpital Général de Beni - 1 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/01/rdc-disperses-brutalement-par-la-police-au-moins-10-eleves-blesses-admis-lhopital

"Ville de Beni : deux tireurs embusqués abattent un militaire - 1 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/01/ville-de-beni-deux-tireurs-embusques-abattent-un-militaire

"Général-Major Peter Cirimwami : « à Beni-Ville, il n’y a aucune raison de manifester contre les massacres, cela fait deux ans que la ville n’a pas connu un incident provoqué par l’ennemi » -30 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/30/general-major-peter-cirimwami-beni-ville-il-ny-aucune-raison-de-manifester-contre-les

"Beni : 70 élèves et écoliers détenus à l'EGEE ont été libérés
=https://actualite.cd/2021/05/01/beni-70-eleves-et-ecoliers-detenus-legee-ont-ete-liberes


"Le sang coule dans les sillons du nord-est de la RDC - 18.03.2021
= https://www.dw.com/fr/le-sang-coule-dans-les-sillons-du-nord-est-de-la-rdc/g-56919722
"RDC: violences et attaques se multiplient dans l'est du pays - 04/02/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210204-rdc-violences-et-attaques-se-multiplient-dans-l-est-du-pays
"En RDC, les mille et une guerres des provinces orientales - 08 janvier 2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/08/en-rdc-les-mille-et-une-guerres-des-provinces-orientales_6065619_3212.html
"RDC : en Ituri, le retour à la paix se fait attendre - 11 septembre 2020
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/11/rdc-en-ituri-le-retour-a-la-paix-se-fait-attendre_6051788_3212.html
"[Chronique] RDC : politicaillerie sans fin ? - 21 avril 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1158660/politique/chronique-rdc-politicaillerie-sans-fin/


"RDC : « Monsieur Tshisekedi, on veut des actes », lance le docteur Mukwege - 30 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60467/rdc-monsieur-tshisekedi-on-veut-des-actes-lance-le-docteur-mukwege/
= https://www.radiookapi.net/2021/04/29/actualite/justice/rdc-mukwege-demande-au-president-dagir-contre-limpunite
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86460_le_dr_denis_mukwege_demande_au_gouvernement_sama_lukonde_de_prioriser_la_lutte_contre_l_impunite.html

"Félix Tshisekedi dit aux élèves : "Je ne crois pas que c’est en arrivant à Beni que la situation sécuritaire sera réglée" - 29.04.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86417_felix_tshisekedi_dit_aux_eleves_je_ne_crois_pas_que_c_est_en_arrivant_a_beni_que_la_situation_securitaire_sera_reglee.html
"Manifestations anti-MONUSCO : "Il y a quelque part de la manipulation", (Félix Tshisekedi)
= https://7sur7.cd/2021/04/29/manifestations-anti-monusco-il-y-quelque-part-de-la-manipulation-felix-tshisekedi


"Nord-Kivu : les députés nationaux dépêchés à Beni-Butembo recommandent au nouveau gouvernement d’accélérer le processus du départ de la MONUSCO - 30 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/30/nord-kivu-les-deputes-nationaux-depeches-beni-butembo-recommandent-au-nouveau
= https://actualite.cd/2021/04/30/rdc-les-deputes-du-sud-kivu-optent-pour-le-remplacement-des-militaires-deployes-dans-la

"RDC: une nouvelle base militaire en construction à Kididiwe, ancien bastion des ADF - 30 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/30/rdc-une-nouvelle-base-militaire-en-construction-kididiwe-ancien-bastion-des-adf
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/beni-la-monusco-finance-la-construction-dune-base-militaire-kididiwe


"RDC : la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu au centre des échanges entre Sama Lukonde et le caucus des députés nationaux élus de cette province - 30 avril 2021
= https://actualite.cd/2021/04/30/rdc-la-situation-securitaire-dans-le-nord-kivu-au-centre-des-echanges-entre-sama-lukonde

"Absents au Gouvernement, les députés révolutionnaires annoncent une série d’actions - 30 avril 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/30/absents-au-gouvernement-les-deputes-revolutionnaires-annoncent-une-serie-dactions.html/82622/

= https://www.radiookapi.net/2021/04/30/actualite/education/sit-des-eleves-beni-le-parlement-denfants-interpelle-les-parents-et
= https://www.radiookapi.net/2021/04/30/actualite/securite/uvira-reprise-des-combats-entre-groupes-armes-locaux-kanono


"Perspectives ! - 30 AVRIL 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/04/30/rasoir/perspectives/
«Notre survie politique dépend de l’investiture de ce Gouvernement.» Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait lâché ce bout de phrase au cours d’un entretien à bâtons rompus avec un groupe de Députés nationaux de l’Union Sacrée de la Nation le week-end dernier.
Il a aussi clairement dit à ses hôtes qu’il n’a pas de temps à perdre au regard des défis majeurs qui attendent ce Gouvernement des «Warriors» et, surtout, que les élections auront bel et bien lieu en 2023. C’est inscrit dans son agenda. Même si le recensement de la population s’impose en vue de connaitre qui est Congolais et qui ne l’est pas, le respect du délai constitutionnel dans l’organisation des joutes électorales sera strictement d’application.

Le fils biologique et politique d’Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire, est conscient qu’il sera seul comptable devant le souverain primaire, le peuple congolais, à l’horizon 2023. Aussi, s’y prépare-t-il sérieusement pendant que d’autres bataillent pour des postes de responsabilité. Augustin Kabuya, le Secrétaire Général de l’UDPS, est en train de redynamiser le parti présidentiel dans l’arrière-pays. Il vient d’installer plusieurs comités fédéraux dans la province du Kongo Central.
En fin stratège, Félix Tshisekedi a embarqué Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati et les transfuges du FCC dans une forme de Transition qui ne dit pas son nom. Ces différentes personnalités ont des représentants au sein du Gouvernement des «Warriors». Est-ce pour une réussite individuelle ou un échec collectif ?

En ayant investi le Gouvernement à une majorité écrasante, soit 410 voix pour sur 412, les élus du peuple ont prouvé leur loyauté à l’initiateur de l’Union Sacrée de la Nation. Ce dernier a promis de les soutenir financièrement, via le Gouvernement Sama Lukonde, lors des prochaines vacances parlementaires. N’est-ce pas une manière de donner le go de la campagne électorale pour l’échéance 2023 ?
A travers son Agenda 2023 rendu public récemment, la CENCO (les évêques catholiques) tient à l’œil le régime actuel. L’ex-Directeur de la presse présidentielle en a fait les frais. De son côté, l’UDPS veut démontrer qu’il est un parti démocratique animé par le leitmotiv «Le peuple d’abord». Aussi, cette formation politique historique a-t-elle une longueur d’avance sur certaines autres qui, au lieu de se préparer aux joutes électorales, se complaisent dans le partage du gâteau dans le Gouvernement, les entreprises du Portefeuille, la diplomatie et la territoriale. Plus réaliste ou opportuniste, Steve Mbikayi, kabiliste devenu tshisekediste, avait peut-être compris avant les autres en mettant sur pied le fameux Front Patriotique 2023."



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 3/5/2021, 3:05 pm, édité 1 fois

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 2/5/2021, 6:01 pm

Permettez que je me dégage publiquement d'une charge pour le patriote Congolais que je suis, d'être contraint à mon corps défendant de trouver des reproches à chaque évènement nouveau de la gestion de notre pays. Encore une fois voici des critiques légitimes à "l'état de siège" ; déjà ! En effet, à chaque nouvelle mesure de nos institutions des remarques légitimes sont presque toujours nécessaires !

Enntre-temps on attend encore l'ordonnance présidentielle et le message officiel à la Nation que devrait en faire le Président selon la loi. A tort ou à raison la Lucha voudrait voir préceder l'état de siège d'un dialogue tripartite Gouvernement-MONUSCO-Population. Un député national trouve lui, que les dispositions annoncées ne sont pas les plus adaptées. Une société civile du coin regrette que la loi d'application de la mesure qu'on attend toujours n'ait pas été un préalable craignant que les libertés des gens soient violées. Des expert se demandent qui sont ces militaires qui vont bien gouverner lorsque l'on sait qu'il y'a beaucoup d'affairistes parmi ceux qui sont là, un toilettage de l'armée et une enquête parlementaire exhaustive de la situation actuelle auraient dû accompagner l'état de siège. Etc, etc...; le Président et son Gouvernement en tiendront-ils compte ?



"La LUCHA demande au Chef de l’État Félix Tshisekedi de surseoir l’état de siège -
2 mai 2021

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/02/la-lucha-demande-au-chef-de-letat-felix-tshisekedi-de-surseoir-letat-de-siege.html/82715/
Dans un communiqué de presse rendu public le samedi 01 mai 2021, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a demandé au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de surseoir l’état de siège décrété depuis le vendredi 30 avril dernier dans la province du Nord-Kivu et d’Ituri. À la place, Lucha invite le Président de la République à considérer plutôt la convocation urgente d’un dialogue tripartite Gouvernement-MONUSCO-population à travers les principales organisations de la société civile de la région.

Selon ce document dont une copie est parvenue ce dimanche 2 mai à POLITICO.CD, la LUCHA justifie la raison de cette demande dans le but d’entamer une procédure à l’évaluation sans plaisanterie de la situation d’insécurité, y compris des causes et des facteurs des massacres, ainsi que des raisons de l’échec des opérations militaires successives.
Elle a également suggéré de : « formuler des pistes de solution et adopter une feuille de route pour le rétablissement de la paix et la protection effective des civils dans la region avec des indicateurs claires et des mécanismes de suivi adéquats ».

Bien avant cela, cette organisation de la société civile a indiqué en marge de cette décision liée à l’état de siège « qu’à cet égard nous ne pouvons que nous réjouir de ce que la dernière série de manifestations pacifiques que nous avons organisées depuis le mois de mars semble faire prendre conscience aux autorités nationales et à la communauté internationale de la gravité de la situation et de l’urgence de revoir leurs actions, qui jusqu’à présent, sont improductives sur le terrain ».
Par ailleurs, la Lucha s’est interrogée sur la solution que cette décision peut résoudre comme problème, tout en relevant, selon elle, d’autres problèmes d’ordre juridique que pose le régime de l’état de siège et de l’état d’urgence tels que prévus dans la Constitution de 18 février 2006, notamment l’absence d’une loi fixant les mesures d’applications de ces dispositifs exceptionnels (cfr.article 85in fine).
Dans sa conclusion, la LUCHA dit craindre que cette décision de l’état de siège soit comme des précédentes c’est-à-dire lancements d’opérations militaires successives, changement des noms des opérations, changement d’uniformes des FARDC et tant d’autres."


"État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri : « Les dispositions prises ne sont pas les plus adaptées » (Sessanga) - 02.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86495_etat_de_siege_dans_les_provinces_du_nord_kivu_et_de_l_ituri_les_dispositions_prises_ne_sont_pas_les_plus_adaptees_sessanga.html
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a décrété l’ « État de siège » dans deux provinces de l’Est du pays frappées par la violence des groupes armés et des massacres de civils, a indiqué le porte-parole du gouvernement vendredi soir.
Cette mesure saluée par les uns pour éradiquer rigoureusement les groupes actifs dans l’Est de la RDC – 122, d’après un groupe d’experts, est désapprouvée par d’autres personnes à l’instar du député national Delly Sessanga.


Celui-ci estime que « la situation sécuritaire à l’Est du pays méritait qu’on prenne des dispositions. Est-ce que maintenant les dispositions qui ont été prises sont les plus adaptées ? J’aurais fait quelque chose de différent si j’avais été en position de devoir décider », a dit le Président d’Envol lors d’un meeting populaire dans la commune de Ngaliema à Badiading.
Une « ordonnance » doit encore détailler les modalités d’application de cet « état de siège » annoncé dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
A cet effet, cet élu du peuple « pense que le président de la République a sans doute plus d’éléments pour pouvoir aller dans ce sens. Je crois qu’il y avait d’autres possibilités que d’aller directement vers l’état de siege », a-t-il indiqué.

Jeudi, le président Tshisekedi avait prévenu qu’il préparait des « mesures radicales » face à l’insécurité dans l’Est du pays.
Mardi à Paris, il avait demandé au président Emmanuel Macron l’aide de la France pour « éradiquer » dans la région de Beni (Nord-Kivu) les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé « à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes » selon lui.
Lundi, son nouveau Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde évoquait déjà « l’état d’urgence » à l’Est, « avec notamment le remplacement de l’administration civile par l’administration militaire »."


"RDC : « état de siège au Nord-Kivu et en Ituri oui, mais sous certaines conditions », réactions des analystes de Butembo - 2 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/02/rdc-etat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri-oui-mais-sous-certaines-conditions-reactions
Des réactions fusent de partout après l'annonce vendredi soir, par le gouvernement congolais, de la décision du chef de l'État Félix Tshisekedi de décréter l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, en vue de faire face aux violences meurtrières dans ces provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette mesure de circonstance exceptionnelle va obliger le remplacement des autorités civiles des entités concernées par des militaires, parce que la menace est militaire. Aussi, elle restreint, par conséquent, certains droits fondamentaux, telle la liberté de manifestations.

Premier constat : à Butembo (Nord-Kivu), chercheurs, acteurs de la société et autorités sont favorables à l'instauration de l'état de siège.
Second constat : tous sont cependant inquiets quant au contexte d'application de cette mesure de gouvernance exceptionnelle.

Un vide juridique qui inquiète

Jusqu'à ce dimanche matin, l'ordonnance instituant cet état de siège n'est pas encore prise. Mais la décision inquiète.
L'abbé Télesphore Malonga, enseignant de Droit constitutionnel à l'Université catholique du Graben et président de la société civile de Butembo s'inquiète, par exemple, de l'absence d'une loi qui précise les modalités d'application de l'état de siège, tel que l'exige l'article 85 de la constitution.
« Jusqu’à présent notre parlement n’a jamais voté la loi qui réglemente ces genres de choses. Or la constitution recommande qu’il y ait une loi qui réglemente l’état de siège et l’état d’urgence. Pendant ces circonstances-là, comment vont être gérés les libertés des gens ? La loi doit préciser comment les libertés des gens vont être gérées pendant l’état d’urgence, l’état de siège et les circonstances exceptionnelles ? », s'inquiète-t-il.

Qui sont ces militaires qui vont gouverner ?

Dans son discours précédant l'investiture de son gouvernement, le premier ministre Sama Lukonde a bel et bien prévenu que Kinshasa envisage de remplacer l'administration civile par une administration militaire. Mais qui sont ces militaires qui vont devenir gouverneurs, maires ou chefs d'autres entités au Nord-Kivu et en Ituri ? Au Nord-Kivu, cette question surchauffe les esprits. Dans une communication samedi à Goma, le gouverneur Carly Kasivita s'est montré favorable à l'état de siège, mais a appelé dorés et déjà à « dénicher des militaires affairistes ». Ce que soutient Joseph Thata, ancien conseiller à la présidence de la république et chercheur en droit de sécurité à l'UCG-Butembo.

Ce dernier appelle au toilettage de l'armée, avant la désignation des militaires qui vont diriger ces entités pendant l'état de siège.
« Cette décision n'est pas mauvaise en soi, parce qu'elle répond au besoin. Le besoin est qu'il fallait prendre une mesure conséquente, correspondant à la situation catastrophique, désastreuse de Beni où une partie de notre territoire national est investie par des groupes armés étrangers qui y sèment désolation. Cependant, ce qui nous fait craindre, c'est tout simplement notre armée à Beni. Elle est accusée de beaucoup de choses, avec des indices, voire même des preuves. Certains officiers se retrouvent impliqués dans des sales besognes tels les trafics d’armes, des munitions vendues à l'ennemi qui en a besoin pour continuer à tuer des gens. C'est le cas des officiers attrapés le 24 mars dernier la main dans le sac à Beni, au quartier Beu. Il y a aussi l'affaire, vous trouvez des militaires qui se sont investis dans le commerce du cacao et des autres produits miniers, des produits qu'ils font traverser à la frontière avec l'Ouganda, une partie sensiblement contrôlée par l'ennemi. Tout cela pousse l'opinion à croire que l'armée constitue un certain danger. Nous pensons qu'il fallait d'abord faire le toilettage de toutes les troupes qui doivent opérer ici, et même des militaires qu'on doit nommer par exemple aux postes de la mairie, du gouverneur. Il serait encore plus logique, plus sage, de consulter encore les populations meurtries qui sont en train de subir le génocide au quotidien », recommande sur ACTUALITE.CD, l'avocat Joseph T'hata.

« Nous pensons que si on emmène n'importe qui, il peut y avoir des conséquences. Si on emmène des maires, des gouverneurs non acceptés par les populations, cela risque de provoquer une implosion entre l'armée et la population, surtout que ce régime de siège prévoit un pouvoir très très exorbitant aux militaires et restreint en même temps certains droits fondamentaux, telle la liberté de manifestations. S'il emmène des gens suspectés, des gens non acceptés, je crois qu'il risque de pousser la population à la révolte, croyant venir résoudre un problème. Ce que nous ne souhaitons pas », prévient-il.
...qu'il soit de bonne foi
L'autre chercheur, le professeur Muhindo Mughanda, enseignant de Relations Internationales à Butembo, Goma et Bunia, appelle le chef de l'État Félix Tshisekedi à faire preuve de la bonne foi dans l'instauration de l'état de siège. Il insiste ainsi sur la nécessité pour le président de la république, de faire une meilleure sélection des futurs dirigeants militaires pour qu'ils gagnent la confiance de la population, élément capital pour la réussite de la guerre contre l'ennemi.

« On peut dire oui à l'état de siège, pourvu qu'il soit de bonne foi. Bonne foi ça signifie qu'il faut que les militaires qui vont être nommés comme autorités administratives ne puissent pas être puisés du lot de militaires qui ont déjà été dans des rébellions financées par le Rwanda et l'Ouganda. Aussi, il ne faut pas que cet état de siège dure trop longtemps parce que si ça dure longtemps, on pourrait soupçonner que c'est l'avènement d'une république dans la zone du Kivu et de l'Ituri », prévient sur ACTUALITE.CD, le professeur Muhindo Mughanda.
Ce dernier souhaite aussi voir que cet état de siège ne pas trop durer pour qu'à l'approche des élections, en 2023, les politiques ne puissent pas s'en servir pour écarter la région des élections, comme il en a été le cas avec Joseph Kabila, à la présidentielle de 2018 pour laquelle Butembo et Beni n'ont pas voté.
Pour sa part, le professeur Malonga propose aux autorités d'attendre que la mission parlementaire instituée puisse faire son travail d'enquête sur la situation sécuritaire dans l'est du pays pour une proposition adaptée."


"RDC : L'"état de siege" annoncé suscite espoirs et inquiétudes - 2 mai 2021
= https://www.tdg.ch/letat-de-siege-proclame-dans-deux-provinces-en-rdc-187407324625
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a décrété l’«état de siège» dans deux provinces de l’est du pays frappées par la violence des groupes armés et des massacres de civils, a indiqué le porte-parole du gouvernement vendredi soir.
Une «ordonnance» doit encore détailler les modalités d’application de cet «état de siège» annoncé dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, a ajouté le porte-parole rendant compte vendredi soir du Conseil des ministres.
«Le président de la République a informé le Conseil des ministres de sa décision de proclamer, conformément à l’article 85 de la Constitution, un état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri», a déclaré Patrick Muyaya. «Une ordonnance présidentielle sera rendue publique dans les prochaines heures», a-t-il ajouté.

L’aide de la France demandée

L’article 85 prévoit que le président proclame «l’état d’urgence ou l’état de siège» «lorsque des circonstances graves menacent, d’une manière immédiate, l’indépendance ou l’intégrité du territoire national, ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions». «Il en informe la Nation par un message», ajoute la Constitution.
Jeudi, le président Tshisekedi avait prévenu qu’il préparait des «mesures radicales» face à l’insécurité dans l’est du pays. Mardi à Paris, il avait demandé au président français Emmanuel Macron l’aide de la France pour «éradiquer» dans la région de Beni (Nord-Kivu) les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé «à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes» selon lui.
Lundi, son nouveau Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde évoquait déjà «l’état d’urgence» à l’Est, «avec notamment le remplacement de l’administration civile par l’administration militaire».

Dizaines de groupes armés

Des dizaines de groupes armés de taille variable sont encore actifs dans l’est de la RDC – 122, d’après un groupe d’experts. Les ADF, à l’origine des rebelles musulmans ougandais, sont de loin les plus meurtriers: ils sont accusés du massacre de plus de 1000 civils rien que depuis novembre 2019 dans le territoire de Beni.
À Beni, la police a dispersé vendredi matin un «sit-in» de lycéens qui ont manifesté pendant une semaine devant la mairie pour demander la présence sur place du président Tshisekedi, et le départ de la Mission des Nations Unies au Congo (Monusco), accusée de ne rien faire face aux groupes armés.
Riches en minerais, à la frontière de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu ont basculé dans la violence lors des deux guerres du Congo (1996-97, 1998-2003), sans retrouver une vraie stabilité depuis.
Plus au nord, la province de l’Ituri a de nouveau basculé dans la violence fin 2017 après une accalmie d’une quinzaine d’années. Entre 1999 et 2003, un conflit entre deux communautés – Hema et Landu – avait fait des milliers de morts, jusqu’à l’intervention d’une force européenne, Artemis.
AFP



"RDC : pourquoi Tshisekedi décrète "l'état de siège" au Nord-Kivu et en Ituri -01.05.2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-pourquoi-tshisekedi-decrete-l-etat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri-406900
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a décrété, vendredi soir, "l'état de siège" dans deux provinces situées à l'est du pays où sévissent 122 groupes armés selon des experts. Le Nord-Kivu et l'Ituri sont régulièrement le théâtre de violences armées et de massacres. Les modalités d'application de cette mesure prévue par la Constitution devraient être dévoilées prochainement. 

Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a révélé, vendredi soir, que le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a décrété l'"état de siège" au Nord-Kivu et en Ituri. Ces deux provinces de l'est du pays sont durement frappées par la violence des groupes armés et les massacres de civils.
Une "ordonnance" doit encore détailler les modalités d'application de cet "état de siège". "Le président de la République a informé le Conseil des ministres de sa décision de proclamer, conformément à l'article 85 de la Constitution, un état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, a dévoilé M. Muyaya. Une ordonnance présidentielle sera rendue publique dans les prochaines heures."

L'article 85 prévoit la proclamation de "l'état d'urgence ou l'état de siège" "lorsque des circonstances graves menacent, d'une manière immédiate, l'indépendance ou l'intégrité du territoire national, ou qu'elles provoquent l'interruption du fonctionnement régulier des institutions […] Il en informe la Nation par un message."

Des mesures radicales face à l'insécurité

Le président Tshisekedi avait prévenu, jeudi, qu'il préparait des "mesures radicales" face à l'insécurité dans l'Est du pays.
Mardi, lors d’une visite à l’Elysée à Paris, il avait demandé au président français, Emmanuel Macron, l'aide de la France pour "éradiquer" les Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni (Nord-Kivu). Il a décrit les ADF comme un groupe armé "à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes".
Lundi, son nouveau premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde évoquait déjà "l'état d'urgence" à l'Est, "avec notamment le remplacement de l'administration civile par l'administration militaire".

(Re)voir : RDC : les femmes dans la rue pour protester contre les violences au Nord-Kivu
Tv5 monde - Journal Afrique

122 groupes armés à l'est

Des dizaines de groupes armés de taille variable sévissent encore dans l'Est de la RDC. Ils seraient même 122 d'après un groupe d'experts.
Les ADF, à l'origine des rebelles musulmans ougandais, sont de loin les plus meurtriers. Ils sont accusés du massacre de plus de 1.000 civils rien que depuis novembre 2019 dans le territoire de Beni.
Dans la localité, la police a dispersé vendredi matin un "sit-in" de lycéens qui ont manifesté pendant une semaine devant la mairie pour demander la présence sur place du président Tshisekedi, et le départ de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), accusée de ne rien faire face aux groupes armés.

Riches en minerais, frontalière de l'Ouganda, du Rwanda et du Burundi, les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu ont basculé dans la violence lors des deux guerres du Congo (1996-1997 et 1998-2003), sans parvenir à retrouver une vraie stabilité depuis.
Après une quinzaine d’années d’accalmie, la province de l'Ituri, plus au nord, est en proie aux violences depuis fin 2017.
Entre 1999 et 2003, un conflit entre les communautés Hema et Landu avait fait des milliers de morts, jusqu'à l'intervention de la force européenne Artemis.

(Re)voir : Violences dans le Nord-Kivu en RDC : "Il faut voir si Félix Tshisekedi peut rendre l’État congolais plus efficace"
Tv5 monde-Journal Afrique

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"RDC : ce que dit la loi sur l’état de siège proclamé par Felix Tshisekedi en Ituri et au Nord-Kivu -1 mai 2021
= https://www.afrik.com/rdc-ce-que-dit-la-loi-sur-l-etat-de-siege-proclame-par-felix-tshisekedi-en-ituri-et-au-nord-kivu
Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a proclamé, vendredi, l’état de siège, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, suite à la persistance des violences. L’annonce à été faite à la chaîne nationale par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Le Président Félix Tshisekedi a proclamé, ce vendredi, un état de siège dans les provinces du Nord-kivu et de l’Ituri. « Le président de la République a informé le Conseil des ministres de sa décision de proclamer, conformément à l’article 85 de la Constitution, un état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Une ordonnance présidentielle sera rendue publique dans les prochaines heures », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Patrick Muyaya
@PatrickMuyaya

#RDC : Le conseil des ministres a pris acte de la décision du Président de la République de proclamer un état de dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri pour mettre fin à l’insécurité. Extrait du compte-rendu du conseil des ministres du 30 avril 2021 @Presidence_RDC
MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... V41Qc660lJcmyMVF
12:16 AM · 1 mai 2021

Selon la Constitution, à son article 85, « l’état d’urgence ou l’état de siège est proclamé lorsque des circonstances graves menacent, d’une manière immédiate, l’indépendance ou l’intégrité du territoire national, ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions. Le Président proclame l’état d’urgence ou de siège après concertation avec le Premier ministre et les présidents des deux chambres du Parlement, conformément aux articles 144 et 145 », note la Constitution du pays.

Depuis plusieurs jours, des voix se lèvent pour dénoncer la persistance des violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans la ville de Beni, les enfants sont en sit-in, depuis plus d’une semaine. Ces derniers réclament la présence du chef de l’Etat et le retour de la paix dans cette région en proie à l’activisme des groupes armés. Face à la persistance des violences dans l’Est, Felix Tshisekedi a annoncé « l’arrivée des troupes kényanes et une riposte impitoyable jusqu’à l’éradication totale de cette violence à l’Est ».

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... La-ville-de-beni-300x160
La ville de Beni


"RDC : « l'état de siège est une argutie juridique et rhétorique creuse », les 9 propositions de sortie de crise du professeur Chober Agenonga, expert en sociologie militaire - 2 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/02/rdc-letat-de-siege-est-une-argutie-juridique-et-rhetorique-creuse-les-9-propositions-de
L'état de siège en attente d'être décrété par le chef de l'État Félix Tshisekedi dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri est « une argutie juridique et une rhétorique creuse ». C'est la réaction du professeur Chober Agenonga, expert en sociologie militaire et enseignant à l'Université de Kisangani, dans le Nord-est de la RDC. Dans une déclaration à ACTUALITE.CD, il déplore cette approche du chef de l'État qui n'est pas adaptée à la crise sécuritaire de l'est.

« L'état de siège est une argutie juridique et une rhétorique creuse en ce sens qu'il contraste étrangement avec les enjeux sécuritaires dans les provinces concernées. L'état de siège qui consiste au transfert de pouvoir des autorités civiles aux militaires, ne constitue qu'une approche minimaliste qui voit les menaces sous le seul angle militaire, alors qu'il y a d'autres implications qui requièrent d'autres approches, notamment des approches sociales, communautaires, politiques, etc. Voilà pourquoi je dis que l'état de siège ne constitue pas une riposte adaptée à la situation sécuritaire actuelle de l'est », fait-il remarquer.
Le professeur Chober appelle les autorités à faire au préalable un diagnostic sans complaisance sur les causes de violences au Nord-Kivu et en Ituri avant d'envisager toute solution.

« Au sein même de l'armée il y a un dysfonctionnement qui constitue une entrave au professionnalisme, à l'efficacité de cette armée, notamment le sous-équipement des militaires, le problème de la motivation des militaires, la rupture de confiance dans certains milieux, comme dans le territoire de Djugu en Ituri, où vous allez constater que les miliciens bénéficient de la complicité de certains membres de leurs communautés, il y a aussi la question liée au faible encadrement de jeunes qui les prédisposent à s'enrôler au sein des groupes armés, autant de questions qui expliquent de manière tout à fait claire, le fait que l'état de siège qui sera décrété ne va pas apporter des solutions durables au problème sécuritaire de l'est. Par conséquent, il serait de notoriété publique que le chef de l'État revienne sur ses mesures, qu'il pose d'abord un diagnostic sans complaisance, un diagnostic exact des racines, des causes profondes de cette insécurité, avant de prendre un train de mesures adaptées aux agrégats du dedans et du dehors, c'est-à-dire aux dynamiques sécuritaires du terrain », conseille-t-il.
Ce spécialiste en politologie des groupes armés propose entre-temps un plan de sortie de crise articulé autour de 9 propositions qu'il estime « pragmatiques et adaptées aux enjeux sécuritaires actuels en vue de planter durablement le havre de paix en RDC ».Ce plan que vous présente ACTUALITE.CD se décline en 9 axes ci-après :

1. La restructuration de l'armée autour d'une chaîne de commandement des professionnels et des patriotes ;
2. L'allocation des moyens logistiques et financiers conséquents aux militaires, tout en instaurant la transparence dans la gestion de ces moyens et les contrôles efficaces en vue d'éviter le détournement par les officiers et le transfert des armes et munitions vers les groupes armés ;
3. Le renforcement de la collaboration et de la confiance entre civils et militaires car aucune guerre ne peut se gagner sans confiance de la population ;
4. L'accélération du DDR volontaire et forcé pour contraindre les groupes armés à la reddition ;

5. La reconstruction des zones affectées par les violences et la mise en place des projets durables susceptibles de procurer de l'emploi aux jeunes qui, faute d'encadrement, sont devenus une main-d'oeuvre aux mouvements subversifs ;
6. La restauration et le renforcement de l'autorité de l'Etat pour éviter que de nouveaux groupes armés se forment du fait de la vacuité et de la déshérence du pouvoir ;
7. Le rétablissement de la cohésion intercommunautaire rompue à cause de l'instrumentalisation des milices à des connotations tribales responsables des massacres des membres membres d'autres communautés, le cas de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ;
8. La mise en place d'une justice transitionnelle chargée de réprimer tous les responsables des crimes durant ces conflits ;
9. Une diplomatie à la fois agissante et proactive pour contrôler et dissuader les réseaux extérieurs qui soutiennent les groupes armés en RDC."


"RDC : A quoi ressemblera l’état de siège décrété par Félix Tshisekedi ? - 2 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60506/rdc-a-quoi-ressemblera-letat-de-siege-decrete-par-felix-tshisekedi/
L’ »état de siège » annoncé en République démocratique du Congo dans deux provinces de l’Est, pour lutter contre les massacres de civils par des groupes armés, suscite espoirs et inquiétudes dans un pays où une partie de l’armée régulière est accusée d’affairisme et de violations des droit humains.

Le président Félix Tshisekedi doit encore détailler par ordonnance les modalités de cette sorte de loi martiale qu’il a annoncée vendredi pour le Nord-Kivu et l’Ituri.
Dans ces deux provinces riches en minerais, les groupes armés tuent des civils par centaines, provoquant des fuites de population (plus d’un million de déplacés en Ituri, d’après le plaidoyer du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU).
La proclamation de l’état de siège pourrait conduire à un transfert du pouvoir civil aux militaires dans les deux provinces, avait suggéré lundi le Premier ministre Sama Lukonde.

L’actuel gouverneur du Nord-Kivu, Carly Kasivita, a remercié le chef de l’Etat pour sa décision qui « répond à nos attentes« . 
« Je n’ai cessé de le répéter qu’à partir de Beni, le pays était attaqué par les ADF« , a-t-il déclaré samedi à la presse locale.
Epicentre des violences à l’Est, le territoire de Beni à la frontière de l’Ouganda est le fief du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), accusé du massacre de milliers de civils depuis 2014.

A l’origine des rebelles musulmans ougandais, les ADF sont une organisation « terroriste » affiliée à l’Organisation état islamique, ont récemment décrété les Etats-Unis. 
Samedi soir à Beni, un responsable musulman, le cheikh Ali Amin, a été tué par « des bandits » qui « ont tiré sur lui » dans la principale mosquée de la ville « pendant la prière du soir » en plein mois de ramadan, a indiqué un officiel, Aloise Mbwarara. Le cheikh avait pris position contre les ADF.
Au total, 122 groupes armés sont encore actifs dans l’Est de la RDC, estime le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a salué également l’annonce du chef de l’Etat mais « demande au Parlement d’adopter » en urgence une loi « pour prévenir des abus » liés à l’état de siège.

L’armée doit être « irréprochable »

« Si l’armée doit avoir plus de pouvoir, elle doit être irréprochable!« , prévient aussi le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
Ce n’est pas le cas. Dans son dernier rapport mensuel, le bureau conjoint des Nations unies des droits de l’homme (BCNUDH) a enregistré « une augmentation de 32% » des atteintes aux droits de l’homme en mars par rapport à février (655 au total).
« Cette augmentation s’explique par une forte hausse (+127%) du nombre de violations attribuables à des militaires« , selon le BCNUDH.

« La population sait qu’elle a une armée avec des gens qui se sacrifient mais parmi ces gens-là, il y a des affairistes, qui font du commerce des véhicules, de l’or, du bois, du cacao« , rappelle un notable du Nord-Kivu, Simon Kazungu.
Avant la mise en oeuvre de l’« état de siège« , « il faut d’abord mettre de côté des militaires qui commettent des violations des droits de l’homme et participent à l’affairisme économique« , résume Bienvenu Matumo, universitaire et membre de la Lucha, joint par l’AFP.
A mots plus ou moins couverts, des officiels sont accusés de duplicité avec les groupes armés dans l’Est du pays.
« Quittez les groupes armés », a lancé fin mars le président de l’Assemblée à des députés de l’Est.
L’ « état de siège » risque de faire reculer les droits humains dans les zones concernées, s’inquiètent des observateurs.

Effet d’annonce ? ]

« Ca risque de devenir un casse-tête pour les Nations unies », avance l’un d’eux. Allusion à la présence des Casques bleus de la Mission des Nations unies au Nord-Kivu et en Ituri, qui ont pour mission première la protection des civils, et qui peuvent être amenés à conduire des « opérations conjointes » avec l’armée congolaise.
Ce n’est pas le premier effet d’annonce du président Tshisekedi face à l’insécurité dans l’Est. Le chef de l’Etat a déjà annoncé deux « opérations militaires d’envergure« , en territoire de Beni en novembre 2019 et en Ituri en juillet 2019.

A Beni, l’offensive de l’armée contre les bases des ADF s’est soldée par des représailles sanglantes des ADF sur les civils (plus de 1.000 personnes massacrées depuis novembre 2019)
L’annonce de l’« état de siège » a été faite vendredi lors du premier Conseil des ministres depuis l’investiture du nouveau gouvernement lundi. Il s’agissait aussi du premier conseils des ministres en RDC en six mois !
Le président Tshisekedi est en position de force sur le plan interne, après avoir renversé en sa faveur au Parlement la majorité autrefois fidèle à son prédécesseur Joseph Kabila.  Une stabilité du pouvoir qui le contraint au résultat, lui qui a pu rejeter tous les manquements de ses deux premières années de pouvoir sur le dos de ses anciens alliés kabilistes.   

RDC : Il y a un an, Félix Tshisekedi annonçait être prêt à mourir pour la paix dans l’Est[/b]


"Etat de siège : la société civile du Nord-Kivu émet des craintes - 01/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/etat-de-siege-la-societe-civile-du-nord-kivu-emet-des-craintes
La société civile a émis samedi 1er mai 2021des craintes par rapport à la mesure prise la veille par le chef de l’Etat en décrétant un état de siège pour les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le vice-président de cette structure propose déjà le remplacement de toutes les unités des militaires qui sont déjà déployées à Beni et en Ituri.
Pour Vicar Batundi Hangi, vice-président de la société civile de Goma, avec cette mesure d’état de siège, il y a risque d’enregistrer une montée en flèche des cas de violations de droits de l’homme, si des mesures d’application plus appropriées ne sont pas prise. Il craint en outre, que cette mesure n’ouvre une brèche pour restreindre totalement certaines libertés, notamment de la presse :


« Vous avez suivi ce qui s’est passe à Beni avec le sit-in des enfants. Les enfants sans armes ont été violements réprimés, il y a eu beaucoup des blessés avec des cas d’arrestations. Imaginez-vous un état de siège avec ces mêmes éléments ! Donc, ça va produire plus des conséquences. »
Il recommande au gouvernement de mettre en place un système d’alerte efficace pour dénoncer tout dérapage des agents et militaires qui auront cette responsabilité.
« Il y a risque d’avoir plusieurs barrières à travers la province, et qui dit barrière chez nous, ce sont des tracasseries, des violations de droits de l’homme, des menaces. Il faut prévoir déjà des sanctions sévères. Il faut procéder au remplacement des tous les militaires se trouvant en Ituri et au Nord-Kivu, parce si on applique l’état de siège avec les mêmes militaires ça ne produira rien comme résultat », insiste-t-il."


"Nord-Kivu : Le Gouverneur Kasivita salue la décision de l’instauration de l’état de siège dans sa province - 1 mai 2021 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/01/nord-kivu-le-gouverneur-kasivita-salue-la-decision-de-linstauration-de-letat-de-siege-dans-sa-province.html/82666/
= https://actualite.cd/2021/05/01/rdc-le-gouverneur-du-nord-kivu-salue-la-proclamation-de-letat-de-siege-et-appelle-une


"RDC : "nous suivrons de très près la mise en œuvre de cet état de siège pour qu'elle ne mette pas à genoux l'économie des provinces visées", déclare le député Alexandre Kambala - 2 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/02/rdc-nous-suivrons-de-tres-pres-la-mise-en-oeuvre-de-cet-etat-de-siege-pour-quelle-ne


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210502-rdc-flamb%C3%A9e-des-prix-sur-les-march%C3%A9s-de-b%C3%A9ni-une-des-cons%C3%A9quences-du-regain-de-violence
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/01/nord-kivu-le-chef-religieux-de-lislam-a-beni-le-sheikh-ali-amini-tue-par-balle-dans-une-mosquee.html/82696/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/02/actualite/securite/meurtre-du-cheikh-ali-mobiles-et-meurtriers-toujours-recherches
= https://actualite.cd/2021/05/01/haut-katanga-face-la-menace-bakata-katanga-sama-lukonde-instruit-les-services-de
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/les-casques-bleus-de-la-monusco-dejouent-une-attaque-de-la-codeco
= https://actualite.cd/2021/05/01/rdc-beni-5-morts-dans-une-nouvelle-attaque-pres-de-mamove
= https://www.radiookapi.net/2021/05/02/actualite/securite/ituri-les-fardc-recuperent-nyakunde-occupe-par-les-miliciens-de-fpic


"RD CONGO-SÉCURITÉ : Des troupes du Kenya au Congo, pour quoi faire ? – B. Musavuli - 2 mai 2021
= https://desc-wondo.org/rd-congo-securite-des-troupes-du-kenya-au-congo-pour-quoi-faire-b-musavuli/


"RDC: les violences dans les hauts plateaux provoquent des déplacements de Banyamulenge - 02/05/2021 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210502-rdc-les-violences-dans-les-hauts-plateaux-provoquent-des-d%C3%A9placements-de-banyamulenge


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 3/5/2021, 12:01 pm

"Un iman notoirement hostile aux ADF (prétendus musulmans) tué en plein culte, des Congolais musulmans reprochent au Président Tshisekedi certains propos généralisateurs... ; les militaires de l'état de siège sauront-ils répondre à tous ces casse-têtes et d'autres ?
Les conditions de vie et de leur exercice au front déplorables devont certes être revues mais beaucoup d’entre eux parmi les officiers profitent de leur présence pour faire des affaires forcément complices des groupes armés, plus d'une fois soupçonnés, la justice militaire ne s'est jamais empressée de les sanctionner, la hiérarchie disant même qu'ils étaient indispensables au front. Sont-ce ces militaires qui peuvent être efficaces dans cet état de siège ?



"État de siège en RDC: faut-il donner plus de pouvoir aux militaires? - 03/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210503-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-en-rdc-faut-il-donner-plus-de-pouvoir-aux-militaires
En RDC, toujours aucun détail sur les conditions de mise en œuvre de l’état de siège. Il a été annoncé vendredi dernier à l’issue de la première réunion du Conseil des ministres de l’union sacrée suivi par une réunion du Conseil national de sécurité. Il concerne les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où les massacres se multiplient.
Avec notre envoyée spéciale à Kinshasa, Sonia Rolley

Faute d’une loi sur l’état de siège, les détails devaient être précisés par une ordonnance présidentielle. L’un des options envisagées, était de renforcer le pouvoir accordé aux militaires au détriment des autorités civiles. Mais cette option fait grincer des dents, notamment en raison du passif de certains officiers déployés.

Retirer les « officiers affairistes et criminels » 

À l’annonce de l’instauration de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, le mouvement citoyen la Lucha a immédiatement rappelé sa demande de retirer de ces zones opérationnelles les « officiers affairistes et criminels », tout en insistant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des troupes. L’association des victimes du Grand-Kasaï a plusieurs fois dénoncé le maintien au front à Beni d’officiers FARDC et PNC suspectés dans des dossiers qui se trouvent aujourd’hui au niveau de la Haute cour militaire à Kinshasa.
Certains d’entre eux avaient été interrogés l’an dernier par la justice militaire et relâchés. « On nous a fait savoir qu’ils étaient indispensables au front », déplore son président. Une source au fait des dossiers qui croupissent dans les archives de la justice militaire évoque le cas d’un officier plusieurs fois accusé de viols, sous le coup de mandats d’arrêts jamais exécutés. Une source onusienne énumère le nom d’officiers cités dans des rapports du groupe d’experts des Nations unies ou pour leur soutien aux groupes armés, rappelant que cela empoisonnait les relations avec la Monusco et empêchait un plein soutien aux FARDC.

Hors de question de nommer des officiers

]Qu’on nous donne les noms, lance une source gouvernementale qui assure qu’il est hors de questions de nommer des officiers dans le cadre de l’état de siège qui soient coupable de crimes ou de malversations. Ce serait même l’une des raisons qui auraient retardé la publication de l’ordonnance présidentielle. 
 À lire aussi : RDC: suite aux violences, les déplacés occupent des écoles à Beni


""Etat de siège" dans l'Est de la RDC : le pari sécuritaire de Tshisekedi
= http://afrikarabia.com/wordpress/etat-de-siege-dans-lest-de-la-rdc-le-pari-securitaire-de-tshisekedi/
Félix Tshisekedi a déclaré l'état de siège face à l'aggravation des violences dans les provinces de l'Ituri et du Nord Kivu. A deux ans des élections, le président congolais se doit de réussir de ramener la paix à l'Est pour honorer l'une de ses principales promesses de campagne.

L’Est du Congo continue de s’enfoncer dans la violence et l’opinion publique congolaise gronde. Embourbées dans un conflit sans fin depuis plus de 25 ans, les provinces orientales de la République démocratique du Congo (RDC) connaissent un inquiétant regain de violence. Plus de 1.000 personnes ont été massacrées depuis novembre 2019 dans la région… 300 depuis début 2021. Sur le banc des accusés, une bonne centaine de groupes armés, dont les plus nombreux, les ADF, se sont récemment ralliés sous la bannière de l’Etat islamique (EI). Mais sur les rangs, il y a aussi les forces armés congolaises, responsables de plus de la moitié des exactions et des violations des droits de l’homme. L’armée impuissante est également accusée d’avoir dans ses rangs des officiers corrompus, qui n’hésitent pas à faire business de l’insécurité qui règne dans cette zone riche en ressources naturelles. Certains experts pointent enfin des accointances dangereuses entretenues entre hauts gradés de l’armée et rébellions.

Le ras-le-bol de la population

Dans ce chaudron bouillant, le nouveau président congolais n’a pas réussi à inverser la tendance. Félix Tshisekedi avait pourtant déclaré être « prêt à mourir » pour ramener la paix à l’Est et promis d’installer son quartier général à Beni, l’épicentre des violences. De bonnes intentions qui n’ont, pour l’instant, jamais été suivies d’effets. Mais depuis plusieurs semaines, la pression s’est accentuée sur le président Tshisekedi. Des manifestations à répétition ont régulièrement secoué les principales villes de l’Est du pays. Un sit-in d’écoliers de Beni a été dispersé dans la violence la semaine dernière, suscitant l’émoi dans la population. Pendant six jours, les jeunes manifestants avaient réclamé la venue du président Tshisekedi à Beni. La répression de ce mouvement pacifique a poussé le chef de l’Etat à promettre un déplacement prochain dans la région.

Vers une administration militaire

Pour enrayer la spirale de la violence, Félix Tshisekedi a donc annoncé la mise en place de l’ »Etat de siège » au Nord-Kivu et en Ituri. Pour le moment, les contours des mesures sont encore flous, mais certaines dispositions pourraient être instituées rapidement. Une administration militaire pourrait alors placer les institutions provinciales (gouverneur, maires… ) sous leur autorité. Certaines élites locales sont, en effet, régulièrement accusées de collusion avec les rebelles. En mars, le nouveau président de l’Assemblée nationale avait d’ailleurs demandé à nombre de ses collègues de « quitter les groupes armés ». Reste à savoir si les membres de cette administration militaires seront irréprochables. Certains militants des droits de l’homme redoutent une mise sous cloche des deux provinces, notamment avec des restrictions de manifester, des médias sous contrôle et une justice aux ordres des militaires. Mais pour l’heure, aucune disposition spéciale n’a été annoncée.

Des offensives militaires contre-productives

Après plus d’un an d’échec dans la lutte contre les groupes armés, Félix Tshisekedi cherche donc de nouvelles marges de manoeuvre pour éradiquer la violence à l’Est. Les opérations militaires d’envergure lancées en 2019 pour neutraliser les ADF dans la région de Beni avaient tourné au fiasco. Si quelques positions rebelles avaient été reprises par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les opérations militaires avaient eu pour principal effet de disperser les ADF sur une zone encore plus étendue, sans compter les représailles qui s’étaient sont multipliées contre les civils.

Des militaires français déjà présents?

Mais aujourd’hui, les planètes semblent s’aligner pour Félix Tshisekedi afin de booster sa politique sécuritaire. Il y a tout d’abord la présidence de l’Union africaine qui confère au chef de l’Etat congolais un poids politique plus fort dans la région. Il y a ensuite la reconnaissance par les Etats-unis de l’allégeance des ADF à l’Etat islamique, qui permet à la RDC de sonner le tocsin et d’appeler la communauté internationale à la rescousse. Enfin, il y a cette visite en France, où le volet sécuritaire a été abordé avec le président Macron. Deux sources nous indiquent que cinq « éléments » de l’armée française se trouvaient récemment sur zone à Beni. Du côté de la Monusco, accusée régulièrement de passivité, l’heure est aussi à l’offensive. Une unité kényane et népalaise vont prochainement venir renforcer la Brigade d’intervention rapide des casques bleus (FIB). En 2013, cette unité avait participé activement à défaire la rébellion du M23 au Nord-Kivu. Depuis, elle apparaissait largement sous-dimensionnée.

« Une mesure cosmétique »

Les mesures annoncées par le président Tshisekedi laissent pourtant sceptique le mouvement citoyen Lucha. Habitués aux effets d’annonce sur le retour de la paix à l’Est depuis Joseph Kabila jusqu’à Félix Tshisekedi, les Congolais se lassent de voir Kinshasa impuissant face aux groupes armés. La Lucha redoute que l’ »Etat de siège » « ne soit qu’une mesure cosmétique destinée à donner l’impression qu’on agit pour mettre fin aux massacres alors qu’en réalité, on maintient le statu quo ». Pour éviter le surplace, Félix Tshisekedi devra prendre des mesures fortes pour éradiquer les groupes armés. A commencer par faire le ménage dans l’armée congolaise et relever de leur fonction les officiers « affairistes ou criminels ». Il faudra aussi punir ceux qui détournent la solde des militaires, et donner des moyens financiers à une armée qui reste sous-équipée. Le Premier ministre a également avancé une première piste dans son discours-programme : la non-réintégration des rebelles dans l’armée.

Afficher un bilan présentable

Politiquement, Félix Tshisekedi n’a pas le droit à l’erreur sur le volet sécuritaire de son premier mandat. Il le sait d’autant plus qu’avec un budget des plus restreints (36 petits milliards de dollars) il ne pourra pas changer en deux ans la vie des Congolais. Moderniser l’éducation, la santé, les infrastructures, l’accès à l’eau ou à l’électricité… sont des chantiers titanesques qui demanderont beaucoup de moyens et de temps. Pour afficher un bilan présentable à la population avant les élections de 2023, Félix Tshisekedi doit donc mettre le paquet sur la sécurité.

Une obligation de résultats

Diplomatiquement, Félix Tshisekedi est sur un petit nuage. Président de l’Union africaine, il peut avoir les oreilles attentives des pays voisins de la région, mais aussi des Etats-Unis, omniprésents sur le front sécuritaire depuis que Washington semble prendre au sérieux la menace des ADF. Paris est également monté au créneau sur le sujet, et Félix Tshisekedi compte bien utiliser toutes ces cartes pour combattre les groupes armés. Ce soutien international sera d’autant plus utile pour restructurer l’armée congolaise et « déboulonner » ce qui reste de kabilie au sein de la chaîne de commandement. Si la fenêtre de tir semble idéale pour le président congolais, reste à savoir si les résultats seront au bout


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"RDC : l’Ituri compte environ 12 groupes armés actifs - 03/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/03/actualite/securite/rdc-lituri-compte-environ-12-groupes-armes-actifs
Une douzaine de groupes armés sont actifs en Ituri, une des provinces concernées par l’état de siège décrété par le chef de l’Etat. Ils volent, violent, pillent et tuent principalement dans les territoires d'Irumu, Djugu, Mahagi et Mambasa. Leurs exactions entrainent le déplacement massif des habitants.

Depuis plus d’une décennie, des groupes armés sont signalés dans la province de l’Ituri, jadis un district de la Grande Province Orientale. Certains parmi eux ont été démobilisés vers les années 2005 et 2006 et d’autres d’autre sont restés en brousse, notamment la FRPI.
En décembre 2017, soit douze ans après, les violences ont refait sur face dans le territoire de Djugu avec l’Union des révolutionnaires pour la défense du peuple congolais URDPC/CODECO. A ce jour, dans les territoires de Djugu et Mahagi des éléments URDPC/ CODECO commettent plusieurs exactions contre les populations. Ils tuent, érigent des barrières pour percevoir des taxes, incendient des maisons et des véhicules sur la route nationale numéro 27.

La même situation prévaut du côté ouest et sud de la province, vers Irumu et Djugu, avec la présence de groupes armés, dont la FPIC et la Force de défense contre la balkanisation du Congo (FDBC). Elles commettent de graves exactions contre la population.
Au sud de Bunia, les civils sont également victimes d’exactions des éléments réfracteurs de la FRPI et des ADF.
A Mambasa, une région qui égorge d’une multiplicité de groupes Mai-Mai occupant plusieurs carrés miniers, les habitants souffrent du jour au jour de leurs exactions. Malgré les efforts fournis par l’armée, ces groupes armés sont toujours actifs dans la province."


"Pierre Boisselet du Baromètre sécuritaire du Kivu : “Je ne pense pas que l’état de siège résolve le problème” -
2 mai 2021

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/02/pierre-boisselet-du-barometre-securitaire-du-kivu-je-ne-pense-pas-que-letat-de-siege-resolve-le-probleme.html/82758/
"Juvenal Munubo salue la décision d’un “état de siège” dans le Nord-Kivu et en Ituri, mais attend un projet loi de sa mise en œuvre - 2 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/02/juvenal-munubo-salue-la-decision-dun-etat-de-siege-dans-le-nord-kivu-et-en-ituri-mais-attend-un-projet-loi-de-sa-mise-en-oeuvre.html/82749/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/etat-de-siege-la-societe-civile-du-nord-kivu-emet-des-craintes


"RDC: suite aux violences, les déplacés occupent des écoles à Oicha - 02/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210502-rdc-suite-aux-violences-les-d%C3%A9plac%C3%A9s-occupent-des-%C3%A9coles-%C3%A0-beni


"Meurtre de Cheikh Ali: la Comico appelle Félix Tshisekedi et le gouvernement à garantir la sécurité des lieux de culte et de leurs animateurs - 2 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/02/meurtre-de-cheikh-ali-la-comico-appelle-felix-tshisekedi-et-le-gouvernement-garantir-la
"RDC : un imam tué par balle en pleine prière à Ben
= https://actualite.cd/2021/05/01/rdc-un-imam-tue-par-balle-en-pleine-priere-beni
"Sheikh Aliamin, l’imam anti ADF assassiné à Beni - 2 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/02/sheikh-aliamin-limam-anti-adf-assassine-a-beni.html/82744/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/02/actualite/securite/meurtre-du-cheikh-ali-mobiles-et-meurtriers-toujours-recherches
= https://afrique.lalibre.be/60515/rdc-a-beni-un-responsable-musulman-tue-pendant-la-priere-du-soir/


"Nord-Est: « Kabila » doit dire la vérité sur ses relations avec Jamil Mukulu - 3 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/nord-est-kabila-doit-dire-la-verite-sur-ses-relations-avec-jamil-mukulu/


= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/02/carly-nzanzu-bamanisa-mbikayi-kapiamba-et-ifoku-soutiennent-letat-durgence-au-nord-kivu-et-ituri.html/82753/
= https://actualite.cd/2021/05/01/haut-katanga-face-la-menace-bakata-katanga-sama-lukonde-instruit-les-services-de
= https://actualite.cd/2021/05/02/rdc-apres-rencontre-avec-sama-lukonde-la-fondation-katangaise-privilegie-le-dialogue
= https://www.radiookapi.net/2021/05/02/actualite/securite/ituri-les-fardc-recuperent-nyakunde-occupe-par-les-miliciens-de-fpic
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/03/ituri-longtemps-occupe-par-les-miliciens-fpic-et-frpi-nyakunde-desormais-sous-controle-de-larmee-13-rebelles-tues-et-14-captures.html/82765/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/01/actualite/securite/les-casques-bleus-de-la-monusco-dejouent-une-attaque-de-la-codeco
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/03/monusco-une-unite-nepalaise-attendue-en-rdc-pour-renforcer-les-casques-bleus
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210502-rdc-les-violences-dans-les-hauts-plateaux-provoquent-des-d%C3%A9placements-de-banyamulenge


"Analyse du 2 mai 2021: F.Tshisekedi a offensé les musulmans congolais par ses propos tenus à Paris -  2 mai 2021"




Compatriotiquement!


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Dernière édition par ndonzwau le 4/5/2021, 12:39 am, édité 3 fois

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 3/5/2021, 4:19 pm

En octobre 2019 soit 10 mois après son avènement au pouvoir, le président Tshisekedi avait solennellement fait le serment à Bukavu, d'être « prêt à mourir pour la paix  dans l’est de la RDC ». « Notre combat sera celui de vous apporter la paix, une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notre pays », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement public et ajouté « Et cette paix, croyez-moi, je suis prêt à mourir pour qu’elle soit une réalité ». Lors de sa campagne un an plus tôt , il avait promis d’installer l’état-major de l’armée dans l’est de la RDC.

Aujourd'hui la paix n'est pas effective dans l'Est de notre pays, au contraire nos frères et sœurs y vivent des atrocités redoublées et le Président n'y a pas encore installé son QJ de commandement comme il l'a promis. On ne lui fera surtout pas le reproche de n'avoir pas été sincère en revanche sans doute de n'avoir pas assez mesuré la difficulté et la complexité de la tâche. Les enfants et les adultes de Beni et de tout le coin se sont levés pour réclamer cette paix introuvable, Tshisekedi, son Gouvernement et son Parlement ont-ils manqué de faire de l'insécurité de l'Est la priorité du pays, est-il que les pressions de nos Compatriotes de l'Est semblent mieux entendues aujourd'hui. L'état de siège proclamé le 30 avril est une nouvelle stratégie, vraiment radicale comme le prévoit le pouvoir ? Les détails d'application qui se font attendre nous fourniront plus d'indications.

Quant à la composition de l'armée et de la Monusco en voie d'accueillir des troupes népalaises et kényanes (obtenues personnellement par Tshiskedi auprès de son parrain Kenyatta - voir infra une analyse dessus -) referont-elles l'exploit ponctuel d'avoir délogé le M23 du Kivu ? Attendons voir mais le souhait de tout Congolais c'est d"en finir une fois pour toutes.
Un humoriste de JA décrit la scène politique de notre pays comme un espace de "politicailleries sans fin" ; le moins qu'on puisse lui répondre est qu'il n'a pas complètement tort. Il évoquait particulièrement le carnaval politicien qui a accompagné la formation et les suites immédiates de la fameuse Union sacrée...



"A Bukavu, le président Tshisekedi se dit « prêt à mourir pour la paix » dans l’est de la RDC - 08 octobre 2019
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/10/08/a-bukavu-le-president-tshisekedi-se-dit-pret-a-mourir-pour-la-paix-dans-l-est-de-la-rdc_6014670_3212.html#:~:text=Le%20pr%C3%A9sident%20de%20la%20R%C3%A9publique%20d%C3%A9mocratique%20du%20Congo,d%E2%80%99un%20rassemblement%20public%20%C3%A0%20Bukavu%20dans%20le%20Sud-Kivu.
La région, frontalière de la Centrafrique et du Soudan du Sud, est en proie à l’insécurité de dizaines de groupes armés depuis plus de vingt-cinq ans.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... 9f6e4c4_4GFHzgv6ueZ91krSP7d1o76q
A Bukavu en février 2019. JOHN WESSELS / AFP

C’est la phrase de ce début de semaine. Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a déclaré, lundi 7 octobre, qu’il était « prêt à mourir » pour la paix dans l’est de son pays, en proie à l’insécurité des groupes armés depuis vingt-cinq ans. « Notre combat sera celui de vous apporter la paix, une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notre pays », a déclaré le chef de l’Etat congolais lors d’un rassemblement public à Bukavu dans le Sud-Kivu. « Et cette paix, croyez-moi, je suis prêt à mourir pour qu’elle soit une réalité », a-t-il ajouté, de retour d’un séjour de près de trois semaines à l’étranger.
Lors de sa campagne il y a un peu moins d’un an, il avait promis d’installer l’état-major de l’armée dans l’est de la RDC, où des dizaines de groupes armés sont encore actifs. D’ailleurs, près de 200 personnes ont été enlevées entre janvier et septembre dans cette zone du nord-est de la République démocratique du Congo frontalière de la République centrafricaine et du Soudan du Sud, indique lundi le bulletin du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
« Entre janvier et septembre, divers groupes armés ont enlevé 183 civils dans les provinces (du Haut-Uéle et Bas-Uéle), dont 34 enfants et jeunes. D’autres groupes armés non identifiés ont enlevé 11 civils, dont 5 enfants et jeunes », peut-on y lire.

« Revoir l’approche »

Dans cette zone, à l’écart des conflits du Kivu, des « tensions intercommunautaires impliquant la minorité peule (Mbororo) et les populations autochtones se sont intensifiées en 2019, entraînant des violences périodiques à l’encontre des civils dans les marchés, les champs et d’autres espaces de la vie quotidienne », écrit Ocha.
Sans accuser l’Armée de résistance du seigneur (LRA), une rébellion ougandaise présente en RDC et en RCA, l’organisation Invisible Children citée par Ocha, demande à « la communauté internationale de revoir son approche de non-intervention actuelle » contre ce groupe armé
Les Mbororo sont des éleveurs peuls de plusieurs nationalités qui se sont installés dans le nord-est de la RDC depuis 1989 à la recherche de terres fertiles, selon les autorités congolaises
Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de RDC, occupées par des dizaines de milices, des enlèvements sont régulièrement signalés : 76 dans ces deux provinces au premier semestre 2018, selon l’ONG Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’université de New York.
Le Monde avec AFP


"[Chronique] RDC : politicaillerie sans fin ? - 21 avril 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1158660/politique/chronique-rdc-politicaillerie-sans-fin/

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Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Capture-dcran-2021-04-21-133712-592x296-1619006632
© Glez

Le carnaval politicien, c’est toute l’année en RDC. À peine constituée, la surprenante « Union sacrée » de Félix Tshisekedi aurait-elle déjà du plomb dans l’aile ?
Valse des cravates, cha-cha-cha des vestes retournées, et tango des retours d’ascenseur. Jeux de dupes politiciens sous jeux de masques électoraux, et trompe-l’œil d’alternance de 2019, grâce à un pacte faustien qui se révèle cheval de Troie dans une majorité dynamitée. Courants politiques à l’intérieur de partis, eux-mêmes encastrés dans des majorités de bric et de broc. L’actualité politique congolaise de ces trois dernières années n’a rien à envier aux 90 épisodes de la populaire telenovela américano-colombienne « Catalina »…

Il aura fallu de nombreux mois au président Félix Tshisekedi pour parvenir à s’émanciper, aguichant patiemment des kabilistes qui auront rendu possible la destitution de l’ancien bureau de l’Assemblée nationale, lequel était dirigé par Jeanine Mabunda, et la déchéance du Premier ministre de l’époque. Mais il n’aura fallu que quelques jours pour que des membres débauchés de la famille politique de l’ancien raïs ne se plaignent de la répartition des postes dans la RDC de « l’Union sacrée ». Le gouvernement – pourtant pléthorique – de Sama Lukonde Kyenge n’est pas encore investi, que des déçus réunis au sein du « Collectif des révolutionnaires de l’Union sacrée » le jugent déjà non représentatif.

Ambitions et frustrations

Commission spéciale, task force dirigée par Jean-Marc Kabund, entretien avec le nouveau président de l’Assemblée nationale et mémorandum adressé au chef de l’État… Les frondeurs attendent réparation, sans doute sous la forme de nominations extra-gouvernementales.
Derrière les discours d’engagement désintéressé, ambitions et frustrations seraient-elles les ultimes mamelles de la politique made in RDC ? Dans ce feu d’artifice permanent digne de Machiavel, l’électeur a sans doute du mal à reconnaître les siens. Bien sûr, les stratégies politiciennes ont droit de cité en démocratie. Mais que peut penser le citoyen, quand une nation se caractérise par une accumulation de richesses plus que putatives et de fléaux plus qu’effectifs ?

Deux ans après le début du mandat du président Tshisekedi, et deux ans avant l’agitation qui ne manquera pas d’accompagner la prochaine élection présidentielle, certaines localités du pays n’ont même pas le loisir d’attendre que le quinquennat commence « pour de vrai ». Depuis le 28 mars, 21 000 Congolais auraient été déplacés de la localité de Bakwakenge au Kasaï, à la suite d’affrontements au cours desquels au moins 13 personnes ont été tuées et 190 maisons réduites en cendres. Dans le Nord-Kivu, ce 11 avril, des affrontements dégénéraient, provoquant la mort d’au moins sept personnes. Pendant ce temps, dans la capitale du « scandale géologique » congolais, 175e dans le classement mondial sur l’Indice de développement humain (IDH), on partage maroquins et jetons de présence…"



"Ituri: état de siège, un expert en questions militaires appelle Felix Tshisekedi à revoir sa mesure - 03.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86515_ituri_etat_de_siege_un_expert_en_questions_militaires_appelle_felix_tshisekedi_a_revoir_sa_mesure.html

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86512_proclamation_de_l_etat_de_siege_au_nord_kivu_et_en_ituri_ce_qu_il_faut_savoir.html


"RD CONGO-SÉCURITÉ : Des troupes du Kenya au Congo, pour quoi faire ? – B. Musavuli 6 2 mai 2021
= https://desc-wondo.org/rd-congo-securite-des-troupes-du-kenya-au-congo-pour-quoi-faire-b-musavuli/
Dans son propos du 21 avril 2021, le président Félix Tshisekedi a annoncé l’envoi des troupes kenyanes dans l’est du Congo pour lutter contre les groupes armés. « Les troupes kenyanes vont arriver en RDC dans les semaines qui viennent pour appuyer nos forces armées afin d’attaquer de la manière la plus efficace qui soit ce problème de terrorisme et de violence à l’Est de notre pays »[1]. La déclaration a été faite à l’occasion de la visite de son homologue kenyan, Uhuru Kenyatta, à Kinshasa, et au cours de la conférence conjointe des deux présidents. Elle a suscité un brin d’espoir dans les cœurs des Congolais affectés par les images effroyables des massacres en cours dans le territoire de Beni, et des violences dans plusieurs territoires des provinces de l’est du Congo.
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Pour autant, l’annonce n’a pas tardé à susciter des interrogations sur plusieurs plans, aussi bien juridiques[2], historiques que techniques. La question du bien fondé et des préalables à un tel déploiement s’est ainsi posée.

Les préalables

Sur le plan technique, le déploiement de l’armée kenyane, Kenya defence Forces (KDF), sur le sol congolais nécessite les avis techniques préalables de l’Etat-major général des FARDC sur l’opportunité et la pertinence de cette opération, mais aussi pour harmoniser les relations entre soldats congolais et soldats kenyans sur le terrain opérationnel. Car il s’agit d’une « combined joint task force » qui, en jargon militaire selon l’expert militaire Jean-Jacques Wondo, est une opération qui rassemble différentes forces distinctes interarmées intégrées dans le dispositif opérationnel pour réaliser un objectif précis limité dans le temps[3].
Il nous revient que le président Félix Tshisekedi n’avait pas consulté l’État-major général des FARDC avant de faire cette annonce à la conférence conjointe avec son homologue kenyan. L’arrivée des troupes kenyanes dans de telles conditions, pourrait être facteur de tensions et de crises dans un environnement où le commandement peine déjà à maîtriser la situation de façon cohérente[4]. Il est évident qu’une armée étrangère, qui ne connaît pas le terrain, mettra du temps avant de se familiariser avec l’environnement et être en capacité de mener des opérations avec suffisamment de potentiel de réussite.
Mais avant même d’envisager la performance de l’armée kenyane sur terrain, au Congo, se pose la question de sa capacité opérationnelle, de son expérience, de son passé et des questions géopolitiques dans cette Afrique au cœur d’enjeux régionaux, voire mondiaux qui dépassent la capacité des chefs militaires, même les plus aguerris. De quelle expérience dispose le Kenya en matière de lutte contre le terrorisme ?Sur le plan purement militaire, selon Wondo, les effectifs de l’armée kenyane sont estimés à environ 29.000 hommes, soit 1/6ème des effectifs des FARDC estimés à 176.000 hommes. Le budget de l’armée kenyane est de 1,1 milliards de dollars en 2020 contre moins de 500 millions de dollars en 2020 pour les FARDC.

Le Kenya et le terrorisme

L’histoire du Kenya est aussi celle d’un pays marqué par des attaques terroristes particulièrement meurtrières, dont le caractère spectaculaire a révélé à la face du monde les failles du dispositif sécuritaire d’un Etat en matière de prévention, d’anticipation et de gestion du risque d’attaques terroristes. Dans son ouvrage de 2019 sur la sociologie militaire africaine, l’expert militaire Jean-Jacques Wondo s’interroge sur l’efficacité des forces de sécurité et de défense du Kenya au vu de plusieurs attaques terroristes menées dans le pays, dont « l’attaque du 21 septembre 2013 d’un grand centre commercial dans un quartier résidentiel de Nairobi par les assaillants identifiés comme étant des miliciens somaliens al-Shabaab, liés à l’organisation terroriste islamiste al-Qaïda. Les assaillants s’étaient « bonnement volatilisés dans la nature au point qu’à ce jour, aucune identité précise de ces assaillants n’est connue des services de sécurité kenyans »[5]. L’attaque fit 68 morts, selon la Croix-Rouge kényane, et plus de 200 blessés. Deux ans plus tard, les al-Shabaab frappaient à nouveau le Kenya, le 2 avril 2015, à l’université de Garissa située à 150 kilomètres de la frontière avec la Somalie, tuant 147 personnes. Dix-sept ans avant l’attaque de Garissa, des terroristes islamistes avaient fait exploser des bombes dans les immeubles des ambassades américaines de Nairobi et de Mombasa, le 07 août 1998, tuant 213 personnes dont douze Américains.
Il est, raisonnablement à craindre, que les forces kenyanes exportent au Congo, non seulement leurs failles de sécurité, mais aussi leurs ennemis habitués à exploiter ces failles structurelles de sécurité.
Si l’arrivée des forces kenyanes, affectées par des échecs récurrents face au terrorisme islamiste, pose problème, les officiers de l’armée kenyane posent également problème. Dans un article du 12 novembre 2015, la chaîne américaine VOA[6], citant un rapport du collectif Journalists for Justice, affirme que l’armée kényane est activement impliquée dans des trafics avec des miliciens en Somalie. En participant à des trafics, dit le rapport cité, l’armée kenyane finance les al-Shabaab du chef de guerre somalien Ahmed Madobe. Il s’agit des trafics de charbon et de sucre, se chiffrant en centaines de millions de dollars, qui financent les islamistes que la même armée kenyane est censée combattre sur le sol somalien.

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On peut raisonnablement se poser au moins une question au sujet de l’armée kenyane et de ses officiers : si les officiers d’une armée déployée dans un pays si pauvre en ressources comme la Somalie, peuvent se compromettre à ce point dans des trafics, comment pourraient-ils se comporter dans un pays riche en ressources comme le Congo où les pillages des ressources naturelles sont notoirement connues pour alimenter la spirale des violences depuis les révélations du rapport Kassem du groupe d’experts de l’ONU d’octobre 2003[7] ?
Sur le plan historique, le Kenya traîne un lourd précédent au sujet des ADF. Le chef historique des ADF originels, Jamil Mukulu, a longtemps vécu au Kenya, dans le quartier Lavington de Nairobi, près de Yaya Center, sans jamais avoir été inquiété par les autorités kenyanes, malgré les activités criminelles que menait son organisation en territoire de Beni. Après ses brouilles à Kinshasa avec Joseph Kabila, à la fin de la Deuxième Guerre du Congo, en 2003, Jamil Mukulu s’était installé au Kenya ou il a continué à avoir des liens avec les hommes de main de Joseph Kabila, dont le général Mundos. Mundos, plus tard, sera nommé commandant de l’Opération Sukola 1, en septembre 2014 et accusé par l’ONU d’implication dans les massacres de Beni sous couvert des ADF de Seka Baluku, et inscrit sur la liste du Comité des sanctions de l’ONU[8][/size].

Circonscrire les crises et responsabiliser l’Etat]

Les crises sécuritaires dans les provinces de l’est du Congo sont avant tout la conséquence de l’effondrement d’une armée et d’un pouvoir étatique dans la compromission criminelle avec les milices et les groupes armés. Selon le chercheur belge Georges Berghezan, les forces armées de la RDC alimenteraient en armes à 80 % les groupes armées tandis que, au niveau des munitions, le pourcentage serait encore plus élevé[10]. Dans le point de presse de la MONUSCO du 21 avril 2021, le général de division Thierry Lion, Commandant de la Force de la MONUSCO, a affirmé que « les ADF bénéficient de soutien, d’agents de renseignement »[11] de la RDC. La crise en Ituri, avec le phénomène CODECO, est aussi alimentée par la dérive criminelle des officiers de l’armée qui fournissent armes, uniformes, munitions et renseignements opérationnels aux miliciens responsables de tueries sauvages et de pillage. Dans le Sud-Kivu, les groupes armés nationaux et étrangers sont, eux aussi, alimentés par des ravitaillements puisés dans les stocks des forces armées de la RDC.
La stratégie de pacification des territoires de l’est du Congo, affectés par les activités meurtrières des groupes armés, doit ainsi reposer sur l’impératif d’une profonde réforme des services de sécurité en commençant par un nettoyage au préalable des services de renseignement et de la chaîne de commandement des forces armées[12] pollués par les politiques irresponsables de brassage et de mixage, en plus d’une gouvernance structurelle calamiteuse. La sécurité d’un pays relève de la responsabilité de ses autorités. C’est à ce titre que la jeunesse de Beni poursuit des manifestations contre l’inefficacité de la MONUSCO et réclame la présence physique du président Tshisekedi sur terrain pour prendre à bras-le-corps la lutte contre les commanditaires des massacres. Le travail d’identification et de neutralisation de l’ennemi, de même que de colmatage des failles structurelles des services de défense et de sécurité,  doit s’opérer de l’intérieur-même des institutions.

Conclusion

Les deux décennies de la présence militaire onusienne au Congo avec des effectifs en uniforme de plus de 16.000 personnes[13] issues des contingents en provenance d’une cinquantaine de pays membres de l’ONU, sont la preuve que le recours aux forces armées étrangères n’est qu’un vain palliatif tant que prévaudront l’incurie du pouvoir étatique et la cacophonie à l’intérieur des forces armées.


Références

[1] 
https://twitter.com/tinasalama2/status/1384896364765663234.
[2] Sur le plan du droit, l’envoi des troupes kenyanes au Congo, n’est possible qu’en application d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, dans la continuité de la résolution 2098(2013) créant la brigade d’intervention de la MONUSCO. En dehors du préalable de la résolution de l’ONU, un tel déploiement doit s’opérer dans le cadre de la coopération bilatérale en matière de défense. La RDC n’a pas d’accord de défense avec le Kenya, ce qui, sur le plan des préalables juridiques, devrait nécessiter un vote d’approbation au parlement.
[3] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : une armée irréformable ? 2015, p.78 disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Forces-arm%C3%A9es-Congo-irr%C3%A9formable-Prospective-ebook/dp/B07W14G1QL.

[4] JJ Wondo décrit le fonctionnement des FARDC au Nord-Kivu en ces termes : «… le commandement des troupes reste défaillant. Sur terrain, on constate aussi une juxtaposition des structures de commandement parallèles. Les unités qui opèrent dans le secteur dépendent sur le plan opératique du commandant du secteur opérationnel et sur le plan administratif du commandant de la 34ème Région militaire, voire du commandant de la 3ème zone de défense. Chaque structure dispose de ses propres responsables des renseignements (S2) qui traitent les informations de manière cloisonnée. Sur le terrain, on assiste souvent à des conflits de compétence entre les différents responsables des structures militaires susmentionnées. La plupart se disputent les moyens alloués aux opérations. Ce qui impacte négativement la conduite des opérations ». Cf. https://desc-wondo.org/lattaque-mortelle-du-convoi-de-lambassadeur-italien-en-rdc-a-qui-profite-le-crime-j-ziambi-jj-wondo/.
[5] Jean-Jacques WONDO OMANYUNDU, L’essentiel de la sociologie politique militaire africaine : Cas des différents régimes prétoriens au Congo-Kinshasa depuis 1960, p. 279, https://www.amazon.fr/Lessentiel-sociologie-politique-militaire-africaine-ebook/dp/B07VXHQBGC.
[6] [https://www.voaafrique.com/a/trafics-rapport-accuse-armee-kenyane-financer-indirectement-shebab/3054629.html.

[6] https://www.voaafrique.com/a/trafics-rapport-accuse-armee-kenyane-financer-indirectement-shebab/3054629.html.
[7] https://undocs.org/S/2003/1027[/size].
[8] https://www.un.org/press/fr/2018/sc13194.doc.htm.
[9]
 Contrairement à l’impression générale résultant du flot des images macabres, les crises sécuritaires dans l’est du Congo s’opèrent avec intensité essentiellement dans trois des 145 territoires que compte la RDC. Le territoire de Beni (ADF) au Nord-Kivu, le territoire de Djugu (CODECO) en Ituri, et le territoire de Fizi (Minembwe) au Sud-Kivu. Elles affectent trois territoires supplémentaires de proximité : le territoire d’Irumu en Ituri, le territoire de Lubero au Nord-Kivu et le territoire d’Uvira au Sud-Kivu.
[10] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200409-sahel-do%C3%B9-viennent-les-armes-et-les-munitions.
[11] https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/compte-rendu_de_lactualite_des_nations_unies_en_rdc_a_la_date_du_21_avril_2021_final.pdf.[

[12] A ce titre, c’est à point nommé que l’ L’Assemblée nationale a décidé de créer une commission d’enquête sur la situation d’insécurité dans la partie est et nord-est de la République Démocratique du Congo. Selon le projet de résolution déposé le 13 avril 2021 au bureau de l’Assemblée nationale, cette commission, composée des députés non originaires des provinces concernées du Nord-Kivu, Ituri, Sud-Kivu, Maniema et Haut-Uélé, Bas-Uélé et Tshopo, aura, entre autres, pour mission, de recueillir les informations les plus complètes sur l’insécurité persistante dans les zones de leurs investigations ; d’identifier les groupes armés, leurs commanditaires et leurs sources de ravitaillement ; de collecter les éléments des faits susceptibles de constituer des crimes de génocide et contre l’humanité, ainsi que leurs auteurs ; de mener des investigations sur la traçabilité des fonds alloués à l’effort de guerre. La commission devra disposer des pouvoirs les plus larges pour entendre toute personne dont elle juge l’audition utile. La personne invitée aura l’obligation de déférer à l’invitation qui lui sera adressée sous peine des poursuites judiciaires prévues par le code de procédure pénale.
[13] https://monusco.unmissions.org/rdc-le-mandat-de-la-monusco-prorog%C3%A9-d%E2%80%99un.

"Troupes kényanes annoncées dans l’est du pays : le député Lucain Kasongo soutient l'initiative mais souhaite que d'autres institutions soient associées avant leur entrée en jeu - 3 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/03/troupes-kenyanes-annoncees-dans-lest-du-pays-le-depute-lucain-kasongo-soutient


"
=



Compatriotiquement!




# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 4/5/2021, 4:37 pm

Le Chef de l'Etat a enfin 'régularisé' son annonce de "l'état de siège" dans les provinces du Nord Kivu et de l'Ituri  par une adresse solennelle et par une ordonnance dont tous les détails de l'application de la mesure suivront. L'état de siège prend effet jeudi 6 mai pour une durée de 30 jours (bien sûr renouvelables !). Dans chacune des deux provinces concernées, il sera nommé un gouverneur militaire et un vice-gouverneur policier et les autorités civiles y seront remplacées par des militaires. Les privilèges et immunités ne sont pas d’application, rapporte l'ordonnance présidentielle, relative à la mise en place de cet état de siège, et qui a été lue sur les antennes de la RTNC. Néanmoins, les élus continuent à bénéficier des avantages sociaux. Par ailleurs le Chef d'Etat appelle toutes les couches de la population à soutenir les FARDC pour la réussite de ce combat.


"L’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri à partir du jeudi 6 mai (vidéo) -03.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86566_l_etat_de_siege_decrete_au_nord_kivu_et_en_ituri_a_partir_du_jeudi_6_mai_video.html
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Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est adressé à la nation ce lundi 3 mai 2021 dans la soirée sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
La question sécuritaire à l'Est du pays, où sont régulièrement enregistrées des tueries de la population, a constitué l'essentiel de son adresse.
Dans cette optique, Félix Tshisekedi a décrété l'État de siège au Nord-Kivu et en Ituri, qui prend effet dès le 6 mai, pour une durée de 30 jours


"J’ai décidé de proclamer l’état de siège sur toute l’étendue de la province du Nord Kivu et de l’Ituri… ", a-t-il dit, appelant toutes les couches de la population à soutenir les FARDC pour la réussite de ce combat.
Dans chacune des deux provinces concernées, il sera nommé un gouverneur militaire et un vice-gouverneur policier. En outre, durant cette période, les autorités civiles de ces provinces seront remplacées par des militaires. Les privilèges et immunités ne sont pas d’application, rapporte l'ordonnance présidentielle, relative à la mise en place de cet état de siège, et qui a été lue sur les antennes de la RTNC.
De ce fait, au Nord-Kivu et en Ituri, les gouvernements provinciaux ainsi que les Assemblées provinciales cessent d’être en activité. Néanmoins, les élus continuent à bénéficier des avantages sociaux.

« J’ai à l’esprit mes engagements solennels pris lors de la course à la magistrature suprême et que j’ai réitéré lors de mon investiture. L’un d’eux était de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour mener une lutte acharnée contre insécurité à l’Est du pays », a fait savoir le chef de l’État.
Et d’ajouter, « Je m’engage dans cette lutte avec détermination de trouver une solution définitive à l’inacceptable situation de l’Est. J’entends le cri de détresse de notre population et ressens les douleurs qu’éprouvent nos mères, nos sœurs, nos filles dans ces provinces ravagées par la barbarie», a déclaré le président de la République."


"RDC: "je ressens les douleurs qu'éprouvent nos mères, nos soeurs et nos filles dans ces provinces ravagées par la barbarie", Félix Tshisekedi appelle la Nation à la solidarité avec les peuples de l'Est - 3 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/03/rdc-je-ressens-les-douleurs-queprouvent-nos-meres-nos-soeurs-et-nos-filles-dans-ces
"Félix Tshisekedi : “je réaffirme ma décision d’aborder de manière la plus efficace qu’il soit ce problème de terrorisme dans l’Est de la RDC - 3 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/03/felix-tshisekedi-je-reaffirme-ma-decision-daborder-de-maniere-la-plus-efficace-quil-soit-ce-probleme-de-terrorisme-dans-lest-de-la-rdc.html/82842/


"Etat de siège en RDC: les militaires remplacent les autorités civiles dans deux provinces - 4 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60535/etat-de-siege-en-rdc-les-militaires-remplacent-les-autorites-civiles-dans-deux-provinces/
Le président congolais Félix Tshisekedi a décidé jeudi le remplacement des autorités civiles par des militaires et des policiers dans deux provinces de la République démocratique du Congo où l’état de siège entre en vigueur jeudi. « J’ai décidé de proclamer l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu », a rappelé le président Tshisekedi dans une adresse à la télévision publique congolaise RTNC, affirmant avoir entendu « le cri de détresse de notre population et ressens les douleurs qu’éprouvent nos mères, nos soeurs, nos filles dans ces provinces ravagées par la barbarie ».

Cet état de siège avait été annoncé vendredi soir.
Succédant au chef de l’Etat, Tharsice Kasongo Mwema, son porte-parole a précisé que l’état de siège était décrété « pour une durée de trente jours à dater du jeudi 06 mai 2021 ».
« Pour faire face à la situation pendant l’état de siège, les autorités civiles, les gouvernements provinciaux de l’Ituri et du Nord-Kivu et les entités de ces provinces seront remplacées par des officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo ou de la police nationale », a-t-il ajouté.
« Jusqu’au rétablissement de la paix » dans ces deux provinces du nord-est et de l’Est de la RDC, « l’action des juridictions civiles sera substituée par celle des juridictions militaires », a-t-il précisé.

Riches en minerais, à la frontière de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, les provinces du Nord et du Sud-Kivu (est) ont basculé dans la violence lors des deux guerres du Congo (1996-97, 1998-2003), sans retrouver une vraie stabilité depuis.
Plus au nord, la province de l’Ituri a de nouveau basculé dans la violence fin 2017 après une accalmie d’une quinzaine d’années.
Des dizaines de groupes armés de taille variable sont encore actifs dans l’Est de la RDC – 122, d’après un groupe d’experts du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).
Les membres du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF), à l’origine des rebelles musulmans ougandais, sont de loin les plus meurtriers: ils sont accusés du massacre de plus de 1.000 civils depuis novembre 2019 dans le territoire de Beni."

"Ituri/Nord-Kivu : pendant l'état de siège, un militaire secondé par un policier seront à la tête des provinces - 3 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/03/iturinord-kivu-pendant-letat-de-siege-un-militaire-seconde-par-un-policier-seront-la
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/03/etat-de-siege-des-militaires-vont-desormais-diriger-le-nord-kivu-et-lituri-officiel.html/82845/


"Etat de siège au Nord-Kivu et Ituri : Félix Tshisekedi demande au gouvernement d'assurer la logistique nécessaire aux forces armées déployées au fron - 4 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/04/etat-de-siege-au-nord-kivu-et-ituri-felix-tshisekedi-demande-au-gouvernement-dassurer-la


"RDC : la classe politique appelée à ne mener aucune action de nature à saboter ni décourager les Forces Armées durant l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri  - 4 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/04/rdc-la-classe-politique-appelee-ne-mener-aucune-action-de-nature-saboter-ni-decourager


RDC: le président Tshisekedi pose les contours de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu -  04/05/2021 -"
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210504-rdc-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-pose-les-contours-de-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-en-ituri-et-au-nord-kivu
Dans un discours enregistré, le président Félix Tshisekedi a demandé à la population, à la classe politique et même aux médias de soutenir les efforts des forces de sécurité. Il a décidé de leur donner le pouvoir et de suspendre les autorités et la justice civile. Le tout officiellement pour mettre fin aux massacres qui sévissent dans ces deux provinces en conflit.
Avec notre envoyée spéciale à KinshasaSonia Rolley

Le président Tshisekedi a signé deux ordonnances qui précisent les conditions de mise en œuvre de cet état de siège. Les gouverneurs et les assemblées provinciales continueront de toucher tous leurs avantages sociaux, mais à compter du 6 mai, ils perdent le pouvoir au profit d’un gouverneur militaire et d’un vice-gouverneur issu des rangs de la police.
On ne connait pas encore les noms des différents officiers nommés, mais ils vont disposer de pouvoirs considérables. Depuis les perquisitions de jour et de nuit, les interpellations en passant par l’interdiction de publications ou même de la circulation des personnes.
La justice civile est elle aussi suspendue. C’est la justice militaire qui sera appelée à juger tous les crimes dans ces deux provinces. Les immunités accordées aux officiels seront suspendues pendant cette période, a-t-on également appris à travers ces ordonnances.

Ces mesures sont temporaires, l’état de siège devrait durer un mois et être renouvelé tous les 15 jours. Dans son message, le président Tshisekedi a dit être engagé à trouver « une solution définitive à la situation inacceptable » de l’Est. « Aucun Congolais ne devrait rester indifférent », a déclaré le chef de l’État. Il a également assuré avoir instruit le gouvernement pour que les forces de sécurité bénéficient de tout le soutien logistique nécessaire aux opérations."



"« Fatshi » lance la « mobilisation nationale » contre l’insécurité au Nord-Est - 4 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/fatshi-lance-la-mobilisation-nationale-contre-linsecurite-au-nord-est/
Dans un bref message à la nation, dans la soirée de lundi 3 mai, le président Felix Tshisekedi Tshilombo a fixé l’opinion nationale sur les modalités d’application de l’état de siège qui prendra effet à partir du jeudi 6 mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les prérogatives dévolues aux institutions provinciales sont transférées aux autorités militaires. Les immunités et privilèges de juridiction ne seront pas d’application pendant la durée de l’état de siège qui est de 30 jours.

Ce n’est pas la « solution finale ». Mais cela y ressemble fort. Soixante-douze heures après annoncé l’instauration de l’état de siège dans l’Ituri et le Nord-Kivu, le chef de l’Etat congolais est passé aux actes en proclamant, lundi 3 mai, par la signature de deux ordonnances. L’ordre martial va « régner » dans ces deux Régions troublées. Durée: 30 jours. Mission: mettre hors d’état de nuire les forces négatives qui y fleurissent.
On retiendra, pour l’essentiel, les mesures suivantes: les autorités provinciales sont remplacées par des officiers des Fardc et/ ou de la police nationale; durant 30 jours, les deux provinces seront dirigées par un gouverneur militaire assisté d’un vice-gouverneur issu de la police nationale; l’action des juridictions civiles sont substituées aux juridictions militaires; respect du droit à la vie; interdiction de torture; interdiction d’emprisonnement pour dette; les immunités et privilèges de juridiction ne sont pas d’application; respect des droits et libertés; les autorités civiles suspendues gardent leurs avantages sociaux.
Dans son allocution, Felix Tshisekedi a commencé par rappeler que le Congo-Kinshasa « est meurtri » depuis deux décennies par une « insécurité persistante ». Pour lui, « aucun Congolais digne de ce nom ne devrait rester indifférent » face à cette situation.
Aussi, s’est-il engagé à trouver une « solution définitive » pour mettre fin à cette « inacceptable situation » dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Comme pour répondre à ceux qui lui reprochent une certaine « lenteur » dans la gestion de cette crise, il assure qu’il n’a cessé d’être « attentif et sensible à ce que réclame la population »« J’entends les cris de détresse de notre population en général, je ressens en particulier les douleurs qu’éprouvent nos mères, nos sœurs et nos filles dans cet espace ravagé par la barbarie », a-t-il martelé.

METTRE UNE TRÊVE AUX QUERELLES POLITICIENNES

Conscient du fait que les opérations militaires de ce genre ne peuvent aboutir sans l’appui de la nation toute entière, « Fatshi » invite implicitement ses concitoyens à mettre une sorte de « trêve » aux querelles politiciennes pour soutenir l’armée. Il exhorte le peuple congolais à une « attitude responsable à tous égards ». Une exhortation quasi-analogue est adressée aux « hommes des médias » ainsi qu’aux Congolais de la diaspora.
Dans son élan, Felix Tshisekedi n’a pas hésité à prévenir « la classe politique toute entière » de s’abstenir de toute action de nature « à saboter ou à décourager nos forces armées »« Aucun acte de sabotage ne sera toléré », a-t-il ajouté. Sera-t-il entendu? Rien n’est moins sûr dans ce landerneau politique kinois où le « fatshisme » ne compte pas que des adeptes! Reste que « Fatshi » parait déterminé à jouer son va-tout pour éradiquer les forces négatives qui sèment la désolation dans cette partie du pays.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Kagame-museveni-300x125
Les Présidents Museveni et Kagame

L’instabilité qui prévaut dans les provinces du Kivu et de l’Ituri trouve son origine notamment dans la prétendue guerre des « Banyamulenge », rebaptisée en 1997 « la guerre de l’AFDL ». On oublie souvent que l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo fut une « trouvaille » de l’Ougandais Yoweri Kaguta Museveni et du Rwandais Paul Kagame.

MAIN BASSE OUGANDO-RWANDAISE SUR LES RESSOURCES

Ces deux dirigeants africains avaient porté Mzee à la tête du Congo-Kinshasa. Après la rupture entre LD Kabila et ses ex-parrains, l’Ouganda et le Rwanda ont occupé l’Est tout en faisant main basse sur les ressources congolaises. Et ce jusqu’en 2005. Ces deux pays voisins ont laissé sur le terrain des « supplétifs » chargés de terminer le travail de pillage.
Selon certaines statistiques, pas moins de 100 groupes armés nationaux et étrangers opèrent dans cette partie du pays. Les tueries massives au Nord-Kivu ont commencé en octobre 2014. Début novembre de cette même année, on dénombrait déjà 80 personnes égorgées dans le Territoire de Beni.
Depuis 2014, l’armée congolaise – infiltrée par le biais des brassages et mixages -, parait d’une impuissance organisée face aux forces négatives. Cette situation n’a pas empêché « Felix » à « saluer » le travail abattu par les militaires déployés sur le terrain.
Dans son discours, le locataire du Palais de la nation a instruit le gouvernement du « Premier » Sama Lukonde de ne ménager aucun effort pour assurer la « logistique nécessaire » à nos forces combattantes. On pourrait tout reprocher au président Felix Tshisekedi, sauf d’avoir fait preuve de leadership par la « mobilisation nationale » là où son prédécesseur brilla par l’inaction et l’indifférence…]


"Vulgarisons « l’état de siège »
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2008


"RDC : l’état de siège décrété dans l’est inquiète la société civile  - 4 mai 2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/04/rdc-l-etat-de-siege-decrete-dans-l-est-inquiete-la-societe-civile_6079105_3212.html


"Est de la RDC : Les experts des Grands Lacs réfléchissent sur une nouvelle approche de lutte contre les forces négatives
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2005

"À travers un mémo déposé à l’Assemblée nationale
Insécurité dans l’Est : la CENCO appuie les efforts de Tshisekedi  - Le Potentiel - 04/05/2021

= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2010
"Abbé Nshole : « Le Président de la République nous a surpris agréablement en décrétant un état de siège pour le Nord-Kivu et l’Ituri » - 04.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86584_abbe_nshole_le_president_de_la_republique_nous_a_surpris_agreablement_en_decretant_un_etat_de_siege_pour_le_nord_kivu_et_l_ituri.html


"État de siège: la NDSCI demande la mise à l’écart de tous les Officiers FARDC ressortissants du Nord-Kivu et de l’Ituri (Communiqué) - 04.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86609_etat_de_siege_la_ndsci_demande_la_mise_a_l_ecart_de_tous_les_officiers_fardc_ressortissants_du_nord_kivu_et_de_l_ituri_communique.html


"Grands lacs : 5 pays s’engagent à couper tous les groupes armés de leurs sources d’approvisionnement - 04.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86606_grands_lacs_5_pays_s_engagent_a_couper_tous_les_groupes_armes_de_leurs_sources_d_approvisionnement.html



"Quelle armée pour appliquer l’état de siège décrété en Ituri et au Nord-Kivu ? – JJ Wondo - 3 mai 2021
= https://desc-wondo.org/quelle-armee-pour-appliquer-letat-de-siege-decrete-en-ituri-et-au-nord-kivu-jj-wondo/
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a décrété, le 30 avril 2021 dans la soirée, « l’état de siège » dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, conformément à l’article 85 de la Constitution. Une ordonnance doit encore détailler les modalités d’application de cet état de siège. Le présent article tente de définir les contours de la notion de l’état de siège et se pose la question de son opportunité dans la situation actuelle dans les deux provinces précitées.

Une entrée en force de l’armée dans la vie administrative

La notion « état de siège » renvoie à une situation qui correspond à un fait réel, de nature militaire, qui peut être déclaré par une autorité suprême d’un État dans un espace géopolitique déterminé de cet État, menacé par les forces militaires ennemies.
En temps de guerre, un état de siège (réel) est la situation dans laquelle se trouve une place forte assiégée ou menacée par une armée ennemie et après que tous les pouvoirs ont été remis aux autorités militaires.
En temps de paix, l’état de siège (fictif ou politique) est un régime exceptionnel et temporaire proclamé par un gouvernement pour faire face à un péril national imminent (insurrection armée, rébellion ou invasion étrangère), en vue du maintien de l’ordre public. Des prérogatives exceptionnelles sont octroyées au gouvernement avec, notamment, un transfert des compétences des autorités civiles aux autorités militaires, une suspension de l’effet des lois ordinaires et une restriction des libertés individuelles.
L’état de siège est donc un régime exceptionnel et temporaire mettant en place une réglementation qui confie à une autorité militaire la responsabilité du maintien de l’ordre public et de l’administration d’un pays ou d’une partie de son territoire confrontée à une menace sécuritaire très grave.
Dans ce cas, nous serons face à un transfert de compétences car les pouvoirs de sécurité et d’administration du territoire, normalement exercés par les autorités civiles, sont transférés aux autorités militaires, sans que ce transfert soit absolu et automatique, puisqu’il faut que l’autorité militaire le juge nécessaire.

Principales mesures pouvant être prises sur le territoire concerné par un état de siège :

  • remplacement de la police par l’armée pour assurer la sécurité publique ;
  • remplacement des gouverneurs/administrateurs provinciaux/territoriaux civils par les militaires ;
  • contrôle des médias ;
  • nstauration des couvre-feux ;
  • droit de réquisition octroyé aux autorités militaires ;
  • remplacement des tribunaux civils par des tribunaux militaires ;
  • surveillance accrue de la population, etc.
    En RDC, l’article 85 de la Constitution précise que les modalités d’application de l’état de siège sont déterminées par la loi.  Tandis que l’article 145 de la Constitution qui dit qu’en cas d’état de siège, le Président de la République prend, par ordonnances délibérées en Conseil des ministres, les mesures nécessaires pour faire face à la situation. Ces ordonnances sont, dès leur signature, soumises à la Cour constitutionnelle qui, toutes affaires cessantes, déclare si elles dérogent, ou non à la présente Constitution. Mais ces articles ne détaillent pas les mesures concrètes à prendre par le Président. Sous la Deuxième République, lorsque l’AFDL s’approchait à grands pas vers Kinshasa, Mobutu avait nommé des gouverneurs militaires dans des provinces non encore tombées entre les mains de la rébellion soutenue par le Rwanda et l’Ouganda. Il en avait déjà fait de même dans l’ancienne province du Shaba, devenue plus tard le Katanga, lorsque cette région avait été attaquée par des rebelles du Front de libération du Congo dirigé par Nathanaël Mbumba en mars 1997 puis en mai 1978. Était-ce légal vu l’imbroglio politico juridique de l’époque et surtout du contexte du parti unique qui faisait du Président Fondateur du MPR, Président de la République et presque qu’unique centre de décisions ?L’article 2 de la loi organique n° 11-012 portant organisation et fonctionnement des Forces armées du 11 août 2011 donne la définition suivante :– Point 14 :  état de siège : régime restrictif des libertés publiques décrété par l’ordonnance du président de la République sur tout ou partie du territoire lorsque des circonstances graves menacent, d’une manière immédiate, l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions.La spécificité de l’état de siège est que les autorités militaires font une entrée en force dans la vie administrative.
  • restriction de certaines libertés (circulation, manifestation, expression) ;


MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Philemon-Yav
Le lieutenant-général Philémon Yav, Commandant de la 3ème zone de défense à l’est de la RDC


Une armée en lambeaux et responsable de l’insécurité

En Ituri, les FARDC mènent depuis 2019 deux opérations. L’armée congolaise a lancé l’opération Zaruba ya Ituri (« Tempête de l’Ituri », en swahili) en juin 2019, visant à mettre les milices « hors d’état de nuire ». Une autre opération de sécurisation de la RN27[1] débutée en avril 2020, est menée conjointement entre les FARDC et la PNC sous la responsabilité du commandant adjoint du Secteur Opérationnel Ituri et de celle du commissaire de la PNC locale.  Cette opération vise à assurer l’organisation et la sécurisation des convois de véhicules entre Bunia et Mahagi.
Au Nord-Kivu, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mènent des offensives militaires d’envergure au Nord-Kivu depuis le 31 octobre 2019 pour « combattre tous les groupes armés qui écument l’est du pays et déstabilisent la région des Grands Lacs », avait déclaré le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée. Ces opérations sont dans les prolongements de l’opération Sokola 1 menée depuis janvier 2014 dans la région de Beni au Nord Kivu contre les rebelles ADF et de l’opération Sokola 2 dans la partie sud du Nord-Kivu contre les FDLR.

Si les débuts de ces opérations se sont matérialisés par quelques succès substantiels, la situation s’est vite enlisée au point que l’armée et les forces de sécurité ont vite perdu le contrôle de la situation. Les opérations militaires d’envergure annoncées par le Président et menées depuis novembre 2019 restent infructueuses. La situation est pire que durant les 24 derniers mois de son prédécesseur, Joseph Kabila (1.553 civils tués)[2]. Beni et Ituri restent l’épicentre de l’insécurité et des massacres odieux commis sur les populations civiles face à l’impuissance militaire des FARDC. En même temps, plusieurs armées et groupes rebelles, en nombre toujours croissant, des pays voisins de la RDC sont signalés sur ces deux provinces. Il s’agit notamment du Rwanda, du Soudan du Sud, de l’Ouganda et de l’Angola[][3].
Au Nord-Kivu et en Ituri, plusieurs analyses de DESC et rapport d’experts internationaux ont démontré, preuve à l’appui, que ce sont des éléments des Forces de défense et de sécurité qui causent plus de problèmes d’insécurité qu’ils n’en soient capables d’apporter des solutions opérationnelles efficaces. C’est paradoxalement aux responsables de cette armée que le président Tshisekedi décide de confier l’administration de ces deux provinces, quasiment une carte blanche leur accordée de faire pire sous couverture légale.
La défaillance des opérations de rétablissement de la paix et de la sécurité au Nord-Kivu et en Ituri est causée entre autres par :

  • [es faiblesses et les dysfonctionnements structurels et opérationnels de l’armée et de son commandement, qui impactent négativement la conduite des opérations »[4];
  • es complicités internes au sein de l’armée et la passivité des troupes au combat ;
  • la collusion entre certains officiers/commandants de l’armée et des services de sécurité avec les milices de leurs communautés d’origine ;
  • la mauvaise mise en œuvre des processus DDRC (Désarmement – Démobilisation – réinsertion Communautaire) et DDRRR (désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation des groupes armés étrangers dans leurs pays d’origine) et mauvaise prise en charge des démobilisés.


Interrogations autour de l’opportunité de cette mesure

Si la décision présidentielle de décréter l’état de siège reste légale et se justifie politiquement au regard de la persistance de l’insécurité dans cette région de la République, plusieurs analystes et l’opinion publique se posent la question sur son opportunité et sa pertinence.Ainsi, on est en droit de se poser les questions suivantes :
[/size]

  • Administration militaire : qu’est-ce à dire ? Provinciale, territoriale ou les Entités territoriales décentralisées et entités territoriales déconcentrées (ETD) ?;


  • En Ituri par exemple, selon les informations à notre disposition, ce sont les notables de la province et les Chefs des ETD qui hébergent les miliciens de la CODECO et ce sont des politiques qui veulent garder leurs électorats qui manipulent ces personnes qui sont dans la précarité(.) ;
  • Alors que la Brigade d’intervention de la MONUSCO va être renforcée de 1.600 casques bleus kenyans et d’un nouveau contingent népalais, comment seront organisées les opérations militaires dans ces zones, conjointement avec les FARDC ? ;
  • Quelles seront précisément les modalités détaillées de gestion politico-administrative en termes de recettes locales, de la procédure de rétrocession, de chaîne de la dépense et des recettes, de gestion des régies financières, de décisions administratives et de gestion des portefeuilles ministériels ? ;
  • Quid si d’ici à 2023 aucune amélioration significative n’est constatée sur le terrain ? Doit-on annuler les élections dans ces provinces qui ont massivement voté contre Tshisekedi et Shadari en 2018 ?
  • Quelles mesures seraient prises pour contrôler l’application de l’état de siège en cas de dérapages des autorités militaires ? Par définition, l’état de siège en soi est une mesure qui justifie la mise à l’écart de la légalité. C’est une mission qui relève de la quadrature du cercle puisque, précisément, l’instauration de l’état de siège a pour objet de permettre ce que l’État de droit interdit : les atteintes au libre exercice des libertés et l’affaiblissement des garanties, notamment juridictionnelles, de leur 
  • protection. Les interdictions de manifester, les couvre-feux ne peuvent plus, en effet, être contrôlées au regard de la légalité ordinaire, au regard du droit commun des libertés mais au regard de la « légalité » d’exception qui les autorise. En d’autres termes, les bases du contrôle changent : alors qu’en temps ordinaire elles permettent au juge de sanctionner des atteintes graves à tel ou tel droit fondamental, en temps d’état d’urgence elles lui permettent de les déclarer justifiées par les circonstances exceptionnelles. Maintenu en théorie, le contrôle devient inopérant en pratique[5]. De ce fait quelles seraient les juridictions compétentes pour juger les violations des mesures de l’état de siège : juridictions civiles et militaires ?


Conclusion et recommandations

L’état de siège va à coup sûr chambouler le cours traditionnel de la vie publique dans les deux provinces concernées par son lot de mesures d’exception et l’omniprésence des militaire (s). La situation de l’Est de la RDC nécessite une analyse approfondie qui tienne compte de tous les facteurs étymologiques internes et externes de la crise sécuritaire qui secoue cette partie de la RDC depuis trois décennies. La solution militaire, via l’état de siège, ne nous semble pas être une réponse pragmatique appropriée à l’insécurité qui sévit dans ces deux provinces. Le problème est à la fois politique, géopolitique, sociologique et militaire.Par ailleurs, l’état de siège nous semble être une mesure prise dans la précipitation et l’émotion sans suffisamment de recul sur ses conséquences sur le terrain. La Lucha considère qu’il s’agit d’une « mesure cosmétique destinée à donner l’impression qu’on agit pour mettre fin aux massacres alors qu’en réalité, on maintient le statu quo »[6].Notre scepticisme est partagé par le professeur Chober Agenonga qui considère également que « l’état de siège ne constitue pas une réponse adaptée à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC ». Selon lui, le Chef de l’État devrait d’abord procéder au diagnostic exact et approfondi des causes profondes de cette insécurité infernale.Tout comme nous, il pointe le dysfonctionnement structurel et opérationnel de l’armée. Il propose entre autres les mesures suivantes :

  • la restructuration de l’armée autour d’une chaîne de commandement ;
  • ’allocation des moyens logistiques et financiers conséquents aux militaires ;
  • le renforcement de la collaboration et de la confiance entre civils et militaires car aucune guerre ne peut se gagner sans confiance
  • l’accélération du DDRC volontaire et forcé pour contraindre les groupes armés à la reddition ;
  • l’instrumentalisation des jeunes désœuvrés par les acteurs politiques, des chefs traditionnels et des opérateurs économiques de la province
  • la reconstruction des zones affectées par les violences et la mise en place des projets durables susceptibles de procurer de l’emploi aux jeunes qui, faute d’encadrement, sont devenus une main-d’œuvre des mouvements subversifs ;
  • a restauration et le renforcement de l’autorité de l’Etat pour éviter que de nouveaux groupes armés se forment du fait de la vacuité et de la déshérence du pouvoir ;
  • le rétablissement de la cohésion intercommunautaire rompue à cause de l’instrumentalisation des milices à des connotations tribales responsables des massacres des membres d’autres communautés ;
  • la mise en place d’une justice transitionnelle chargée de réprimer tous les responsables des crimes durant ces conflits et une diplomatie à la fois agissante et proactive pour contrôler et dissuader les réseaux extérieurs qui soutiennent les groupes armés en RDC[7].
  •  tant qu’elle ne sera pas préalablement réformée en profondeur. Il faudrait éviter de mettre la charrue avant les bœufs en lui octroyant, dans son état de délabrement structurel/fonctionnel et de défaillance de son commandement actuel, l’administration de ces provinces ravagées par une insécurité systémique et pandémique.


Références

[1] Thierry Vircoulon, L’Ituri ou la guerre au pluriel, Afrique contemporaine 2005/3 (n° 215), pages 129 à 146, in https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2005-3-page-129.htm.
[2] https://blog.kivusecurity.org/divisions-between-tshisekedists-and-kabilists-paralyze-the-state-in-eastern-drc/.
[3] https://actualite.cd/2020/06/20/rdc-invasion-de-larmee-angolaise-signalee-au-kongo-central.
[4] Cf. https://desc-wondo.org/lattaque-mortelle-du-convoi-de-lambassadeur-italien-en-rdc-a-qui-profite-le-crime-j-ziambi-jj-wondo/.
[5] https://www.cairn.info/revue-projet-2006-2-page-19.htm.
[6] http://afrikarabia.com/wordpress/etat-de-siege-dans-lest-de-la-rdc-le-pari-securitaire-de-tshisekedi/.
[7] http://lavoixdelituri.net/prof-chober-agenonga-letat-de-siege-ne-constitue-pas-une-reponse-adaptee-a-la-situation-securitaire-a-lest-de-la-rdc/.


"Etat de siège : « Nous voulons les contraindre à se rendre ou nous allons les neutraliser définitivement et nous en avons les moyens » (Général Kasonga)
= https://actualite.cd/2021/05/04/etat-de-siege-nous-voulons-les-contraindre-se-rendre-ou-nous-allons-les-neutraliser
= https://actualite.cd/2021/05/04/etat-de-siege-lieutenant-general-luboya-nkashama-nomme-gouverneur-du-nord-kivu-et


"État de siège : Fayulu et Muzito y voient de l’amateurisme avéré dans la gestion de l’Etat - 4 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/04/etat-de-siege-fayulu-et-muzito-y-voient-de-lamateurisme-avere-dans-la-gestion-de-letat.html/82918/


"L'adresse du Chef de l'État, S.E Félix #Tshisekedi​ à la Nation ce 3 mai 2021 sur l’état de siège"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 5/5/2021, 2:18 pm

"Comme pour paraphraser l'icône africaine Thomas Sankara les filles et les fils du Congo prient aujourd'hui "la Patrie ou la mort, nous devons vaincre la pieuvre insignes de groupes armés à l'Est, et pour cela accompagner le soldat Tshisekedi qui sonne enfin "la mobilisation générale ». La guerre finale contre les ennemis du pays nous vaincrons , il était plus que temps, pourvu que cette fois le Dieu de nos Ancêtres nous entende !


La patrie ou la mort ! - 5 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/05/rasoir/la-patrie-ou-la-mort/

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... PATRIE-3d7d7pl79mi3eo40qt6zuy
Ton pays a besoin de toi !!!

Dans son règne au Burkina Faso, le Président Thomas Sankara se distinguait par ses positions anti-impérialistes et panafricanistes, sans oublier son appui au mouvement des pays non-alignés, désireux de rester à l’écart des superpuissances. Le 29  juillet 1987, il prononça un de ses derniers discours   devant l’Organisation de l’unité africaine qui continue à marquer les esprits à ce jour. Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé, mais aussi plus généralement en Afrique, qui en a fait une icône, mieux, un héros africain. Cependant, au regard de l’état de siège qu’a décrété  le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, après consultations du Premier ministre et les Présidents de deux Chambres sœurs du parlement, à ce sujet, le crédo «la Patrie ou la mort, nous vaincrons», reflète parfaitement cet état d’esprit nationaliste que tout congolais doit absolument incarner en ce moment aussi particulier, pour renverser la vapeur.

Hier c’était un rêve, aujourd’hui, la volonté manifestée par les autorités à travers l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, suscite une lueur d’espoir pour les millions des congolais désireux de vivre unie et en paix sur le sol hérité de ses aïeux. Pour la paix, les éléments des FARDC sont en  avant. Malheur à ces fils et filles qui jouent le double jeu pour tenter de déstabiliser leur propre pays qu’est le Congo. Malheur à ces voisins qui profitent de notre hospitalité légendaire pour nous poignarder dans le dos. Malheur à eux ! Finie la création ! Le Congo est débout. En dépit de tout complot, le Congo reste uni derrière les FARDC. Hier encore, lors de la conférence de presse tenue conjointement avec l’armée et les FARDC, le porte-parole du Gouvernement a signalé que son exécutif est responsable et la paix n’a pas de prix. Même s’il faut mettre la moitié du budget national pour obtenir la paix en RDC, le Président de la République, le Premier ministre et le Gouvernement le feront.

Comme qui dirait que pour la patrie, les filles et fils du Congo sont appelés à collaborer et à apporter un soutien sans relâche dans cette quête. Mettre fin à ces tueries de l’Est et instaurer une paix durable sur toute l’étendue du territoire national, c’est la seule façon de vivre libre et de vivre digne à jamais. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !


"Etat de siège: “Il s’agit d’un régime d’exception, mais il faut encadrer la décision pour éviter les dérapages” (J. Munubo) -4 mai 2021 à 22:07
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/04/etat-de-siege-il-sagit-dun-regime-dexception-mais-il-faut-encadrer-la-decision-pour-eviter-les-derapages-j-munubo.html/82936/
En exécution de l’état de siège décidé par le Président de la République Félix Tshisekedi, en Ituri et au Nord-Kivu, les administrations provinciales sont désormais confiées aux militaires et policiers.
Pour le Député Juvénal Munubo, Rapporteur au sein de la commission permanente Défense et sécurité de l’Assemblée Nationale, il ne trouve aucun inconvénient que les civiles soient remplacés momentanément par les militaires et policiers.
“Mais il faut savoir que cela n’est que pour un temps bien déterminé. L’état de siège ne peut pas durer trop longtemps, comme le prévoit l’article 144 de la constitution. Sa durée est d’un mois, prorogeable”, note Juvénal Munubo. Et d’ajouter: “quand on opte pour un état de siège, il faut bien définir les objectifs. Si c’est la traque ou la neutralisation des groupes armés. Il faut donc tout un plan opérationnel et qu’au bout d’un mois, que l’on soit en mesure de présenter les résultats”, a fait savoir cet élu du Nord-Kivu.


Cependant, le Député Juvénal Munubo ne redoute pas qu’il y ait violation des droits et libertés de mouvements durant l’état de siège. Toutefois, il demande des mesures d’application, d’accompagnement et d’encadrement pour éviter les dérapages.
“Il faut que le parlement reste vigilant. C’est la raison d’ailleurs de la mise en œuvre et de tout le contrôle parlementaire qu’on doit avoir pendant cette période. C’est vrai que les libertés vont se retrouver restreintes. Mais il ne faudrait pas que cette restriction des libertés se traduise par des dérapages. Même si on est dans un état de siège, il faut toujours les mesures d’application, pour éviter les dérapages”, a-t-il martelé.
Le Rapporteur de la commission permanente Défense et sécurité de l’assemblée nationale veut que le timing de l’état de siège reste “légal”, comme le stipule l’alinéa 4 de l’article 144 de la constitution: 30 jours maximum.
“Mais, si tout ne s’accomplit pas en un mois, il y a moyen de proroger l’état de siège. Ce que dit la loi, ce que dit la constitution”, Cependant, Juvénal Munubo reste optimiste au délai de 30 jours, “je suis d’avis qu’on peut aller à bout de l’éradication de l’insécurité dans l’Est du pays dans un mois. S’il y a un plan cohérent qui existe, au-delà d’un mois, on peut avoir les premiers effets, les premiers résultats des actions. Lorsqu’il n’y a pas un plan cohérent, clair, on mettra plusieurs mois voire plusieurs années sans résultats”, a-t-il prevenu."



"Etat de siège : « si le Chef de l'Etat estime que les militaires peuvent restaurer l'autorité de l'Etat mieux que les civils, aucun inconvénient surtout que c’est limité dans le temps » Grégoire Kiro - 5 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/05/etat-de-siege-si-le-chef-de-letat-estime-que-les-militaires-peuvent-restaurer-lautorite
Grégoire Kiro, député national élu de Beni (Nord-Kivu) ne trouve aucun inconvénient en rapport avec l'état de siège décrété par le Chef de l’Etat dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Il reconnaît que le pays court le risque d'instabilité suite à la guerre que mène notamment la rébellion ADF dans la région de Beni.

« En tout cas le pays est en guerre, et aux grands maux, les grands remèdes », a-t-il dit à ACTUALITE.CD  mardi 4 mai.
En ce qui concerne le placement des militaires et policiers à la tête des provinces concernées, M. Kiro confie :
« Si le Chef de l'État estime que les militaires peuvent restaurer l'autorité de l'État mieux que les civils, aucun inconvénient. Surtout que c'est limité dans le temps. Mais nous serons vigilants et si des dérapages sont constatés, nous serons les premiers à les dénoncer. J'apprends que les militaires ne vont pas se contenter d'administrer les provinces et que d'autres s'occuperont des mairies et des territoires ».
Le Chef de l’Etat a nommé le Lieutenant-général Luboya Nkashama Johnny, gouverneur du Nord-Kivu et le commissionnaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin, vice-gouverneur. De son côté, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba prend la commande de la province de l’Ituri. Il sera secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo.

"État de siège en RDC : les noms des gouverneurs militaires dévoilés -  05/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210505-etat-de-si%C3%A8ge-en-rdc-les-noms-des-gouverneurs-militaires-d%C3%A9voil%C3%A9s
En République démocratique du Congo, les noms des gouverneurs militaires du Nord-Kivu et de l’Ituri sont enfin connus. Ils devraient prendre leur fonction jeudi 6 mai, date du début de l’état de siège décrété par le président Félix Tshisekedi. Au cours d'une conférence de presse, les porte-parole du gouvernement, de l'armée et de la police ont expliqué et rassuré sur les conditions de cet état de siège qui inquiète parfois la population.
Avec notre envoyée spéciale, Sonia Rolley et notre correspondant, Kamanda wa Kamanda Muzembe

Le chef de l’État a décidé de faire confiance à deux anciens rebelles pour diriger pendant un mois ces deux provinces meurtries par des massacres, alors qu'au cours d'une conférence de presse, les porte-parole du gouvernement, de l'armée et de la police ont expliqué et rassuré sur les conditions de cet état de siège décrété il y a quelques jours.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, c’est le général Luboya Nkashama, l’ancien patron de la première zone de défense, qui inclut, entre autres, Kinshasa. Il a été également le commandant de la 13e région militaire de l’Équateur. Cet officier, originaire de l’espace Kasaï, est un ancien de la rébellion du RCD Goma, proche du Rwanda, qui a un temps administré cette province, ce qui est d'ores et déjà pointé par certaines organisations de la société civile. Le général Luboya Nkashama est, comme prévu, secondé par un officier de police : le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin.

En Ituri, c’est un ancien rebelle aussi qui est nommé, mais il est issu de la rébellion du MLC de l’ancien vice-président et allié de Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, considéré comme proche de l'Ouganda. Le général Constant Ndima Kongba a été commandant de la 3e zone de défense, qui couvre les deux Kivu, le Maniema et la Tshopo. Il était jusque-là le chef d’état-major général adjoint chargé de l’administration et de la logistique. Son vice-gouverneur est le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo, il a notamment assuré la coordination du groupe technique pour la sécurisation des élections.
Des officiers de police et de l’armée vont prendre le contrôle de tous les échelons administratifs dans ces provinces à partir de jeudi, d’autres nominations sont donc attendues.

Une conférence de presse pour rassurer et expliquer 

Les porte-parole du gouvernement, des forces armées et la police ont cherché à rassurer en répondant aux questions de la presse, pendant plus d’une heure, au siège de la radio et télévision nationale. Le nouveau ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a commencé par rassurer sur le respect des lois et des droits fondamentaux, le droit à la vie, à la liberté de penser. Le porte-parole de la police, le colonel Mwanamputu a, lui, insisté sur le caractère transitoire de ces mesures et l’évaluation faite à l’issue des 30 premiers jours par le Parlement qui doit décider ou non de l’opportunité d’un renouvellement.
À la question de savoir, au vu de la faiblesse des effectifs et de moyens et de l’ampleur des tâches à accomplir, dans quelle mesure ces autorités issues de l’armée et de la police seront capables de gérer les problèmes du quotidien, y compris dans le domaine judiciaire, le porte-parole du gouvernement a reconnu qu’il pourrait y avoir des perturbations, mais il a insisté sur le caractère exceptionnel de ces mesures et sur l’enjeu : restaurer la paix. Interrogé sur le risque d’abus ou même sur la présence d’officiers accusés de crimes graves dans ces provinces, le porte-parole de l’armée, le général Kasonga a, lui, insisté sur le fait qu’il ne fallait pas blâmer toute l’armée pour les abus de quelques-uns, il a aussi évoqué certaines accusations infondées et le travail de la justice militaire dans la lutte contre l’impunité.

Un état de siège différemment accueilli

Certains expriment leur satisfaction pour la perspective d’un retour de la paix dans la région. La population a trop souffert, estime Jean Bamanisa, le gouverneur civil de l’Ituri écarté pour laisser place à l’administration militaire. « Nous avons eu plus de 1,6 million de personnes déplacées, plus de 250 000 personnes dans les camps de réfugiés et des groupes armés qui occupent des espaces » et imposent leur loi, rappelle Jean Bamanisa. 
Pour David Ung’Yertho, un notable de l’Ituri, les craintes portent sur le comportement des militaires. « Tous ces militaires et ces officiers étaient dans des bandes criminelles... que l'on suspecte d'avoir eu des contacts avec les pays voisins. Il fallait d'abord commencer par identifier et extraire les infiltrés », regrette David Ung’Yertho.
Une autre frange de la population pense qu’il s’agit là des fondements de la balkanisation du pays, comme Gilbert Kambale de la société civile de Beni. Ceux qui sont sceptiques quant au succès de cette opération pensent qu'elle « prépare le lit de la balkanisation », selon lui.
Côté Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito espèrent, pour leur part, que l’état de siège n’est pas une « manœuvre politique pour museler les citoyens congolais et accueillir massivement des populations étrangères dans la partie Est de la RDC »."

"État de siège en RDC: d’anciens rebelles nommés gouverneurs militaires - 05/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210505-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-en-rdc-d-anciens-rebelles-nomm%C3%A9s-gouverneurs-militaires
En République démocratique du Congo, c’est la veille de l’instauration d’un état de siège dans les provinces meurtries du Nord Kivu et de l’Ituri. Cet état de siège vise à mettre fin aux massacres qui endeuillent ces populations depuis plus de 20 ans. Et pour parvenir, le président Tshisekedi a décidé de transférer les pouvoirs des autorités civiles à des autorités militaires pour un mois, y compris dans le domaine de la justice. Des gouverneurs militaires et vice-gouverneurs policiers ont été nommés mardi 4 mai. Parmi eux d’anciens rebelles.
Avec notre envoyée spéciale à Kinshasa, Sonia Rolley

En Ituri, le président Félix Tshisekedi a choisi de nommer le général Constant Ndima. Il était jusque-là le chef d’état-major général adjoint chargé de l’administration et de la logistique. Il a été commandant de la 3e zone de défense qui couvre les deux Kivu, le Maniema et la Tshopo. Mais c’est un ancien rebelle du MLC de Jean-Pierre Bemba, cité dans un rapport d’enquête de l’ONU comme le patron de l’opération appelée « Effacer le tableau » en Ituri. Des combattants dont ceux du MLC avaient été accusés d’avoir massacré et violé des Nandés et des Pygmées, suspectés d’être proches d’une autre rébellion. C’était entre 2002 et 2003. On parlait même d’actes de cannibalisme. Il n’y a encore ni réaction de la présidence, ni du gouvernement.

« Effacer le tableau »

Le MLC dément la participation du général Ndima dans une quelconque exaction en Ituri, il n’était pas sur place. L’ancienne rébellion devenue parti politique rappelle avoir tenu un procès sur l’opération « Effacer le tableau » à Gbadolite en février 2003. Constant Ndima ne faisait pas partie des 19 condamnés.
Son vice-gouverneur, le commissaire divisionnaire, Romy Ekuka Lipopo, était l’un des patrons de la police judiciaire à Kinshasa, il a également coordonné le groupe technique chargé de la sécurisation du dernier processus électoral.
Du côté du Nord-Kivu, le gouverneur militaire nommé, est le général Luboya Nkashama, l’ancien patron de la première zone de défense, qui inclut entre autres Kinshasa. Il a été également le commandant de la 13e région militaire de l’Équateur. C’est un ancien de la rébellion du RCD Goma, considéré comme proche du Rwanda. Le RCD Goma avait un temps administré cette province, ce qui est d'ores et déjà pointé par certaines organisations de la société civile. Le général Luboya Nkashama est, comme prévu, secondé par un officier de police. Le commissaire divisionnaire Benjamin Alonga Boni est un ancien du MLC, il était l’adjoint du général Numbi pendant l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, il avait témoigné au procès comme simple renseignant, c’est l’un des derniers officiers à avoir quitté l’inspection générale de la police le jour de l’assassinat.

En 2011, il avait dit à la cour avoir vu en partant des policiers cagoulés du bataillon Simba, l’unité accusée d’avoir commis ce double assassinat, explique un avocat des parties civiles. Cela lui avait valu des ennuis avec le général Numbi, renchérit l’un des policiers qui a témoigné sur RFI."

RDC : « l’objectif principal c’est de restaurer la paix quoi qu’il en coûte et nous en sommes capable » (Porte parole des FARDC) - 4 mai 2021 "
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/04/rdc-lobjectif-principal-cest-de-restaurer-la-paix-quoi-quil-en-coute-et-nous-en-sommes-capable-porte-parole-des-fardc.html/82914/

"État de siège : « l’Armée nationale va respecter et garantir les droits de l’homme durant cette période », (Porte-parole des FARDC) - 4 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/04/etat-de-siege-larmee-nationale-va-respecter-et-garantir-les-droits-de-lhomme-durant-cette-periode-porte-parole-des-fardc.html/82910/
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/05/etat-de-siege-en-ituri-et-au-nord-kivu-nous-avons-lobligation-de-respecter-le-droit-de

"Patrick Muyaya : « ça fait 20 ans qu’on a tout essayé mais on n’avait pas encore essayé l’état de siège » - 4 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/04/patrick-muyaya-ca-fait-20-ans-quon-a-tout-essaye-mais-on-navait-pas-encore-essaye-letat-de-siege.html/82895/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/03/felix-tshisekedi-je-reaffirme-ma-decision-daborder-de-maniere-la-plus-efficace-quil-soit-ce-probleme-de-terrorisme-dans-lest-de-la-rdc.html/82842/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/04/felix-tshisekedi-appelle-a-lunite-de-tous-les-congolais-pour-la-pacification-de-lest.html/82856/

"Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri : FARDC et Police affichent leur détermination - La Tempête des Tropiques - 5 mai 2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/05/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-etat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri

"« Nous avons la capacité et la logistique » de tenir l’état de siège (FARDC) - 04.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86634_nous_avons_la_capacite_et_la_logistique_de_tenir_l_etat_de_siege_fardc.html

"L’Etat de siège n’est pas un chèque en blanc pour violation des droits de l’homme ( porte-parole de la police ) - 04.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86631_l_etat_de_siege_n_est_pas_un_cheque_en_blanc_pour_violation_des_droits_de_l_homme_porte_parole_de_la_police.html

"Général Kasonga : « Nous voulons que ceux qui sont à la base de cette insécurité se rendent ou à défaut qu’ils soient neutralisés » -  04/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/04/actualite/securite/general-kasonga-nous-voulons-que-ceux-qui-sont-la-base-de-cette

"Mise en œuvre de l’état de siège en Ituri et au Nord Kivu : Patrick Muyaya, Richard Kasonga et Mwanamputu lancent la campagne de sensibilisation - 5 MAI 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/05/securite/mise-en-oeuvre-de-letat-de-siege-en-ituri-et-au-nord-kivu-patrick-muyaya-richard-kasonga-et-mwanamputu-lancent-la-campagne-de-sensibilisationat/



"État de siège : Sama Lukonde, le VPM de l’intérieur, le Minétat de Justice et le ministre de la Défense en réunion spéciale - 5 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/05/etat-de-siege-sama-lukonde-le-vpm-de-linterieur-le-minetat-de-justice-et-le-ministre-de-la-defense-en-reunion-speciale.html/82939/


"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC : vers un transfert du pouvoir aux militaires dans l'Est du pays -  05/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20210505-vos-r%C3%A9actions-rdc-vers-un-transfert-du-pouvoir-aux-militaires-dans-l-est-du-pays
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20210504-vos-questions-d-actualit%C3%A9


"Etat de siège en Ituri et Nord-Kivu: «Mettre le vin nouveau dans des outres neuves» - 4 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/etat-de-siege-en-ituri-et-nord-kivu-mettre-le-vin-nouveau-dans-des-outres-neuves/
COMMUNIQUE 003/05/2021/IRDH

Lubumbashi, le 04 Mai 2021.- L’IRDH salue les mesures d’application de l’état de siège proclamé sur les territoires des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, entrant en vigueur le 06 mai prochain. Cependant, il invite le Président de la République, chef de l’Etat et commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) de designer des nouveaux officiers en remplacement de ceux qui ont conduit les opérations militaires à l’Est, depuis plus de trois ans. Une telle mesure donnerait plus de confiance à la population qui accuse beaucoup d’entre eux d’être de connivence avec les groupes armés.
En effet, le président Tshisekedi Tshilombo Félix ordonne que « pendant l’état de siège, les autorités civiles des gouvernements provinciaux de l’Ituri et du Nord-Kivu, celles des entités décentralisées et déconcentrées desdites provinces seront remplacées par les officiers des forces armées de la RDC et/ou de la Police nationale congolaise (PNC) désignés à cet effet ». Ces autorités militaires « sont nommées et les cas échéant relevées de leurs fonctions par ordonnance du président de la République sur proposition du gouvernement, le Conseil supérieur de la défense entendu ». Ils vont disposer « de l’administration publique de la province, de la Police nationale congolaise et de tous les services provinciaux ».

Contrairement à l’opinion qui conditionne une telle intervention de sauvetage des vies humaines aux nouvelles études d’évaluation de la situation de terrain et des reformes de l’appareil sécuritaire, l’IRDH salue la décision d’affronter, en toute URGENCE, militairement les groupes terroristes qui égorgent quotidiennement la population civile des deux provinces précitées.
Cependant, l’IRDH exhorte le chef de l’Etat de ne pas nommer les militaires qui sont: (i) sous sanctions internationales, (ii) accusés de connivence avec les groupes armés, (iii) présumés auteurs de violations des droits humains et (iv) ceux qui ont toujours refusé de servir la nation dans d’autres territoires qu’a l’Est. Car, le lien de confiance doit être fortement rétabli, pour que la population civile réponde positivement à l’appel de soutien aux Forces armées de la RDC.[/size]

En somme, comme il faudrait mettre « le vin nouveau dans des outres neuves », pour que et le vin et les outres se conservent. L’IRDH recommande des nouveaux commandements militaires, afin d’assurer une bonne collaboration avec la population. A défaut, les trahisons continueront dans les rangs des FARDC et la population civile continuera à mourir.
L’IRDH demeure mobilisé, dans le cadre du Contrôle Citoyen.
Pour l’IRDH
Maître Tshiswaka Masoka Hubert
Directeur Général
Tél: 00243 85 110 34 09, Tweeter: @irdh_officiel



"Etat de siège : une expérience qui rappelle celle de 1996 au Nord-Kivu -  03/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/03/actualite/securite/etat-de-siege-une-experience-qui-rappelle-celle-de-1996-au-nord-kivu

"Les motivations de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu au cœur des échanges entre Félix Tshisekedi et Bintou Keita - 04.05.2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/04/actualite/politique/rdc-les-motivations-de-letat-de-siege-en-ituri-et-au-nord-kivu-au

= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/04/rdc-l-etat-de-siege-decrete-dans-l-est-inquiete-la-societe-civile_6079105_3212.html
= http://www.congoindependant.com/fatshi-lance-la-mobilisation-nationale-contre-linsecurite-au-nord-est/


"Etat de siège au Nord-Kivu et Ituri : pour le député Muhindo Kasekwa « c'est un faux remède, le Président Félix Tshisekedi est animé par des motivations politiques » - 5 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/05/etat-de-siege-au-nord-kivu-et-ituri-pour-le-depute-muhindo-kasekwa-cest-un-faux-remede
Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, député national élu de Goma (Nord-Kivu) juge inefficace la décision du Président de la République décrétant l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. À l'en croire, c'est un « faux remède » qui démontre que le diagnostic présenté à la haute hiérarchie militaire n'est pas pris en compte.
« C'est un faux remède, ça montre que le diagnostic que nous avons toujours présenté à la haute hiérarchie militaire n'est pas pris en compte parce que l'échec des différentes opérations militaires qui ont été lancées depuis les années 90, 96 dans l'Est de la République Démocratique du Congo, n’est pas dû par le fait que les militaires n'exercaient pas les pouvoirs politiques et administratives. L'échec est dû par le fait de la complicité de certains militaires dans des économies criminelles avec les groupes armés notamment l'exploitation des minerais, des bois, de cacao et autres. L'échec est dû à la complicité entre certains officiers FARDC et les groupes armés notamment le NDC dans le Masisi dont ses éléments se retrouvent avec d'importantes tenues militaires dotés avec la complicité de certains officiers militaires. L'échec des opérations est dû au détournement des fonds alloués aux opérations militaires à partir de Kinshasa. On peut débloquer 2 millions USD mais à Beni on ne recevra que 5.000 USD ou 50.000 USD sur 14 mois, c'est-à-dire 3400 USD par mois pour tous les aspects. L'échec est dû au détournement de la solde des militaires, de la ration des militaires. Est-ce que c'est l'état de siège qui va répondre à toutes ces questions ? », a dit à ACTUALITE.CD Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa ce mardi 4 mai 2021.

Pour cet élu, le Président Félix Tshisekedi est animé par des motivations politiques.
« L'échec des opérations est dû à des effectifs fictifs, on va présenter un effectif de régiment de plus de 1700 éléments alors qu'en réalité il ne contient que 300, la réponse à toutes ces causes des échecs des opérations militaires ce n'est pas le fait de nommer un militaire comme administrateur de territoire, comme chef des collectivités ou des groupements donc à mon avis Monsieur Félix Tshisekedi dans sa décision, il est beaucoup plus animé par des motivations politiques c'est-à-dire légitimer la répression sauvage des manifestations réclamant la fin des tueries et ça c'est quand même inquiétant de constater que pour lui les manifestations sont plus nuisibles que les tueries, c'est donc un faux remède qui ne va pas donner les résultats attendus », s'est-il indigné.

Le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi a officiellement proclamé l'état de siège pour 30 jours renouvelables dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri à partir de ce jeudi 6 mai 2021. La gestion de ces deux provinces sera entre les mains des militaires et policiers.
La situation sécuritaire en Ituri et au Nord-Kivu devient de plus en plus inquiétante. Plusieurs voix dénoncent une situation qui pourrait déstabiliser le pays entier. L’épicentre de l’insécurité reste la région de Beni où l’armée combat les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) accusés des massacres à grande échelle des civils depuis plus de six ans. Ces rebelles ont étendu leur violence jusqu’en Ituri où d’autres groupes armés tel CODECO eucument la population. Selon un rapport de la CENCO, pour la seule année 2020, 2000 personnes ont été tuées en Ituri, tandis qu’à Beni depuis 2013, le rapport parle de 6000 personnes tuées. Plus d’1,2 million de congolais ont ainsi été déplacés en 2020 dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri." 


"ACTU EXPLIQUEE 05.05 : QUE CACHE L'ETAT DE SIEGE DE FATSHI AVEC DEUX EX REBELLES AUX COMMANDES?"


 

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 6/5/2021, 11:43 pm

Curieusement les Congolais s'attardent sur l'info de Rfi qui la première a révélé que les nouveaux gouverneurs militaires nommés sont des anciens rebelles, ils y voient de la malveillance et de l'ingérence venant de l'étranger comme si décidément les Congolais des nuls incapables de digérer eux mêmes les nouvelles qu'on leur livre. Laissons au moins la liberté d'expression à tous même au étrangers et montrons nos capacités à nous conduire en un Etat solidement souverain qui ne vacille pas à la moindre tempête ! Nous ne pouvons saluer la victoire du PR dans la bataille de l'opinion comme on le lit ici et là qu'à cette condition ! L'heure est en effet aux louanges appuyées è l'endroit du chef de l'Etat et au soutien unanime de son initiative. Pourquoi pas mais sans sombrer dans un espoir trop béat...

En effet le réel chantier de l'état de siège est au-delà des incantations expéditives si généreuses soient-elles, il est sur le terrain pratique et sur une réflexion plus élaborée que certains veulent nous empêcher de faire comme le dit l'excellent JP Mbelu à travers une question et une réponse cinglantes comme toujours chez lui : [b"]Décréter l’ « état de siège » devrait-il s’accompagner de « la trêve de la pensée » ? « Les critiqueurs » devraient-ils se taire comme certains compatriotes kongolais le suggèrent ? Non." (voir infra)

Entre-temps quoi répondre au Porte-Parole de l'Armee le Général Kasonga qui défend sa boîte en toute conscience en disant que la plupart de ses membres accusés de violations de droits l'ont été sans preuves sur des dénonciations douteuses ? Sans doute il y'a de tels cas mais si leur nombre était si significatif qu'il l'a dit, le moins qu'on puisse dire est que l'insécurité serait déjà éradiquée à l'Est. La vérité est que notre Armée est bel et bien truffée de soldats indisciplinés, délinquants et complices, beaucoup d'infiltres commandités de l'extérieur, beaucoup qui ont fait de l'insécurité leur business. Dommage pour notre Armée qui compte des vaillants combattants républicains dont le travail et l'image sont ainsi ternis.



"Etat de siège: « Fatshi » en passe de gagner la « bataille » de l’opinion. Mais…
= http://www.congoindependant.com/etat-de-siege-fatshi-en-passe-de-gagner-la-bataille-de-lopinion-mais/
Quarante-huit heures après l’allocution présidentielle à la nation du mardi 4 mai proclamant l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, l’heure est venue de prendre la « température » de l’opinion à travers les réactions. Une certaine ambiance « d’union nationale » semble prévaloir autour de l’option levée par le président Felix Tshisekedi. Sans surprise, la plateforme « Lamuka » du duo Fayulu-Muzito a choisi d’afficher sa différence.

Mercredi 4 mai, une controverse est née après la divulgation des identités des nouvelles autorités chargées d’administrer les deux Régions concernées par l’état de siège. Le lieutenant-général Constant Ndima Kongba est nommé gouverneur militaire de l’Ituri. Il sera assisté par le commissaire divisionnaire de police Romuald Ekuka Lipopo. Au Nord-Kivu, la fonction de gouverneur revient au lieutenant-général Johnny Luboya Nkashama. Il a comme adjoint Benjamin Alongaboni Bangadiso, commissaire divisionnaire de police.
Radio France Internationale a été la première « à dégainer » en rapportant que les deux nouveaux chefs de ces exécutifs provinciaux sont issus des anciens mouvements rebelles respectivement du MLC de Jean-Pierre Bemba et du RCD-Goma. « Constant Ndima est cité dans un rapport des Nations Unies dans l’opération effacer le tableau », dit-on. Johnny Luboya Nkashama, lui, porte sur ses épaules les crimes imputés aux « amis » d’Azarias Ruberwa.

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Thomas Lohaka Losendjola :copyright:ITU/I.Wood]

Dans cette polémique, on semble passer par pertes et profits le principe sacro-saint de la présomption d’innocence. Un rapport rédigé par des experts des Nations Unies reste un rapport. Il n’a pas valeur d’une décision juridictionnelle. Cette clameur populaire est apparemment battue en brèche par la « cohésion nationale » ambiante.

« FAIRE TAIRE LES QUERELLES PARTISANES »

Les anciens présidents des chambres du Parlement (Sénat/Assemblée nationale) ont créé, mercredi, l’événement en se constituant en un « Collectif ». Lieu choisi: l’hémicycle du Palais du peuple. Dans une déclaration lue par Thomas Lohaka Losendjola, ils ont encouragé « toute la communauté nationale à considérer la situation à l’Est non plus comme une priorité mais comme une urgence ». Le « collectif » exhorte le chef de l’Etat et le gouvernement à « prendre toutes mesures nécessaires et efficaces pour y mettre fin définitivement ».
Mine grave, les signataires de ladite déclaration (Evariste Boshab, Olivier Kamitatu, Léon Kengo wa Dondo, Thomas Lohaka, Aubin Minaku, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Philomène Omatuku et Alexis Thambwe Mwamba) ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Et ce en dépit de leur appartenance à des chapelles politiques peu habituées à regarder dans la même direction. Ils ont, à la surprise générale, invité l’ensemble du personnel politique à « faire taire les querelles partisanes et de se surpasser pour construire un consensus autour de la question sécuritaire à l’Est ». Seront-ils entendus? C’est à voir.

Qui a eu l’idée lumineuse de cette « association momentanée » des anciens Présidents des chambres du Parlement? L’histoire ne le dit pas encore. Une certitude: il y a une prise de conscience que trop c’est trop avec toutes ces images atroces diffusées sur les réseaux sociaux. Une certitude également: la simple détermination au niveau du verbe ne suffira pas à « pacifier » le Nord-Kivu et l’Ituri. Il faudra une prise en compte effective du « moral » des hommes déployés sur le terrain. Sans omettre, comme a pu dire l’ancien ministre Antipas Mbusa Nyamwisi, que « les ennemis sont parmi nous ». Les FARDC sont infiltrées par des éléments étrangers venus essentiellement du Rwanda.
Revenons au « Collectif » des Présidents des chambres du Parlement. Combien de temps pourrait durer cette « union des cœurs et des esprits »? Nul ne le sait. Plusieurs observateurs exhortent le chef de l’Etat à « discipliner » le duo Kabund-Kabuya. « Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya devraient s’abstenir des déclarations à l’emporte-pièce en ce temps d’union nationale. Les attitudes étant contagieuses, les combattants se garderont d’injurier les adversaires de l’UDPS. Les meilleurs ennemis de Felix Tshisekedi se trouvent dans son propre parti ». C’est en résumé, les avis récoltés dans la soirée de mercredi 5 mai par l’auteur de ces lignes. Il faut une « trêve générale ». Les réactions fusent.

LES REACTIONS

Sur son compte Twitter, Carbone Beni, activiste bien connu de la société civile écrit: « (…). On n’a jamais tenté l’état de siège, je ne vois pas pourquoi on devrait s’y opposer ». Dans un autre Tweet, il note qu’ « il ne sert à rien de s’attarder sur le débat d’identification des personnalités militaires et politiques impliquées dans différentes rébellions, ce serait presque 70%. Ce n’est pas le passé qui compte vraiment, mais plutôt c’est ce dont on est capable de faire aujourd’hui ».

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Carbone Beni

Dans un communiqué daté du 5 mai 2021, l’association de défense des droits humains « La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme » qualifie la proclamation de l’état de siège dans les Régions précitées comme une « décision salutaire ». Selon elle, « il est temps que l’Etat congolais s’assume pour un réel rétablissement de l’autorité de l’Etat à l’Est du pays afin de permettre à toutes celles et à tous ceux qui vivent dans cette partie de la RD Congo de vivre dans la paix et la sécurité ».
Lucide, la « VSV » invite la population de l’Ituri et du Nord-Kivu « à une vigilance tous azimuts sur le respect strict des droits humains par tous y compris les autorités militaires elles-mêmes ». L’association invite également les populations de ces deux provinces à prêter main forte aux officiers militaires et de la police nommés par le chef de l’Etat.
La plateforme politique « Lamuka » du duo Fayulu-Muzito qualifie, pour sa part, l’état de siège décrété par le Président de la République « d’amateurisme ». Au motif que cette mesure a pour effet de restreindre les droits et libertés. Question: devrait-on parler d’ignorance ou de mauvaise foi? Martin Fayulu et Adolphe Muzito ignorent-ils que les restrictions des droits et libertés sont des conséquences classiques en cas d’instauration de l’état de siège ou de l’état d’urgence?
Comme on peut le voir, le président Felix Tshisekedi Tshilombo est en passe de gagner la bataille de l’opinion. Il lui reste à remporter la « guerre » face aux insaisissables bandes armées qui sèment la terreur et répandent la mort dans cette partie du pays. Ici, la rhétorique seule ne suffira pas…"
"Lettre ouverte à RFI Afrique du 5 mai 2021 - 5 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/lettre-ouverte-a-rfi-afrique-du-05-mai-2021/


"État de siège en Ituri et au Nord-Kivu
Appui à l’action des FARDC : le gouvernement mobilise les médias

= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2019

= https://www.radiookapi.net/2021/05/05/actualite/politique/rdc-le-collectif-des-anciens-presidents-du-parlement-pour-un
= https://www.radiookapi.net/2021/05/05/actualite/securite/pour-philemon-ndambi-du-mlc-letat-de-siege-est-une-affaire-de-tout-le


"État de siège : " nous autorités civiles, nous ne sommes pas faibles comme les gens le pensent, ce sont certaines lois qui nous affaiblissent " (M. Richard Nyembo Wanyembo, AT Lubero) - 6 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/06/etat-de-siege-nous-autorites-civiles-nous-ne-sommes-pas-faibles-comme-les-gens-le
"Insécurité dans l’Est, Fatshi : victoire assurée - La République - 06/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/06/actualite/revue-de-presse/la-republique-insecurite-dans-lest-fatshi-victoire-assuree
https://www.mediacongo.net/article-actualite-


Etat de siège : la VSV demande aux officiers généraux nommés gouverneurs de ne pas décevoir la population ni trahir la confiance du Chef de l'État- - mai 2021"
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/06/etat-de-siege-la-vsv-demande-aux-officiers-generaux-nommes-gouverneurs-de-ne-pas

"RDC : des manifestations contre l’état de siège signalées à Goma - 6 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/06/rdc-des-manifestations-contre-letat-de-siege-signalees-goma
= https://afrique.lalibre.be/60650/manifestation-pres-de-goma-contre-letat-de-siege/


"RDC : « L’adversaire du Président Tshisekedi en 2023 sera son bilan » - 5 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60615/rdc-ladversaire-du-president-tshisekedi-en-2023-sera-son-bilan/


"Etat de siège : Mboso N’kodia « recommande » à Tshisekedi de mettre à la disposition des FARDC « les ressources et moyens nécessaires » - 6 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/06/etat-de-siege-mboso-nkodia-recommande-a-tshisekedi-de-mettre-a-la-disposition-des-fardc-les-ressources-et-moyens-necessaires.html/83080/

"A l’Est du Congo, il faut du nouveau… - 5 mai 2021
= http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/05/05/a-lest-du-congo-il-faut-du-nouveau/
Oubliant les élections contestées qui ont porté Félix Tshisekedi au pouvoir à la suite d’un accord avec le président Kabila, fermant les yeux sur les sommes considérables qui ont circulé pour cimenter cette « Union sacrée » qui représente la nouvelle majorité, les capitales occidentales, depuis Washington jusque Paris et Bruxelles, ont décidé de faire confiance à l’actuel chef de l’Etat. De considérer avec optimisme que son pouvoir, homogène mais encore bien fragile, pouvait fonder un réel changement et opérer la rupture avec les pratiques de l’ère Kabila. Les bonnes intentions, les promesses, répétées au fil des multiples voyages du président ont pu nourrir cet optimisme, et, à la tête de l’Union africaine, Tshisekedi est devenu incontournable sur le plan international.

Cependant, si la capitale Kinshasa demeure calme, la situation à l’Est du pays représente un véritable gouffre d’insécurité. Jamais, depuis la première puis la deuxième guerre du Congo, au début des années 2000, on n’avait vu s’affronter autant de milices guerrières, se multiplier autant d’actes de violence, autant d’exactions. Au fil des décennies et grâce à l’impunité qui fut garantie par des accords de paix soutenus par la communauté internationale, on a vu s’élargir les zones de non droit, se renforcer les groupes armés. Avec le temps, la pratique de la violence s’est en quelque sorte démocratisée. Cessant d’être le triste apanage des militaires et des miliciens, la violence est devenue l‘héritage des civils : désormais, eux aussi, sans être inquiétés pratiquent le viol, autrefois tabou, recourent aux armes pour soutenir tel ou tel politicien et répètent à l’envi les discours de haine que leurs livrent les apprentis sorciers des réseaux sociaux.

Même si l’exercice sera difficile, et aurait peut-être du s’étendre au Sud Kivu, le chef de l’Etat n’a pas tort d’avoir décidé d’instaurer l ‘état de siège. Mais le soutien international qui lui est promis lors de ses tournées dans les capitales doit aller au-delà des paroles d’encouragement : il faut l’aider à améliorer l’outil régalien que doit être son armée. Pourquoi la Belgique ne reprendrait elle pas la formation d’officiers congolais qu’elle avait entamé avec succès à Kindu, avant la rupture avec Kabila ? Pourquoi la France ne renouvellerait elle pas une nouvelle opération Artemis dans l’Ituri, qui avait jadis remis au pas les milices de Thomas Lubanga ? Pourquoi les Etats Unis ne s’engageraient ils pas dans la lutte contre les réseaux djihadistes qui encerclent Beni ? Certes, il y a d’autres fronts, dans le Sahel entre autres, d’autres urgences, comme le Covid. Mais si au départ de l’Est, l’immense Congo se trouve une nouvelle fois déstabilisé, si l’impunité continue à être la règle, qu’on cesse d’envoyer des lauriers au Docteur Mukwege et de faire des promesses à Tshisekedi. Même s’il est peut-être déjà trop tard, c’est aujourd’hui qu’il faut aider le Congo à rétablir sa souveraineté, à contrôler son territoire, à protéger toute sa population."

"A l’Est du Congo, l’arc de crise qui justifie l’état de siège, - 5 mai 2021
= http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/05/05/a-lest-du-congo-larc-de-crise-qui-justifie-letat-de-siege/

"Etat de siège « la nécessité d’accompagner l’action militaire par des efforts de la restauration de l’Etat » - 6 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/06/etat-de-siege-la-necessite-daccompagner-laction-militaire-par-des-efforts-de-la


"État de siège : inversion confirmée, Luboya est plutôt nommé en Ituri, Ndima au Nord-Kivu - 6 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/06/etat-de-siege-inversion-confirmee-luboya-est-plutot-nomme-en-ituri-ndima-au-nord-kivu

"RDC : « La plupart des militaires cités dans des cas des violations des droits humains sont des victimes de la dénonciation » (Général Richard Kasonga) - 6 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/06/rdc-la-plupart-des-militaires-cites-dans-des-cas-des-violations-des-droits-humains-sont
Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général-major Richard-Léon Kasonga a réagi mardi 4 mai dernier aux dénonciations de violations des droits de l’homme dont les auteurs seraient des militaires et officiers congolais. D’après lui, ces militaires sont victimes des dénonciations sans preuves.
C’est en marge de l’état de siège qui a débuté ce jeudi 6 mai au Nord-Kivu et en Ituri que le porte-parole de l’armée s’est exprimé pour indiquer que pendant cette période, les militaires vont respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire.
« Il ne suffit pas de déclarer ou de faire une dénonciation pour que X ou Y devienne automatiquement coupable. Malheureusement dans notre pays, la plupart des militaires cités dans des cas des violations des droits humains sont des victimes de la dénonciation et quand on attend des preuves, elles ne viennent jamais. Par contre, ceux qui sont auteurs des actes répréhensibles bien identifiés, la justice militaire s'occupent d'eux comme le prévoit la loi et là, il n'y a pas débat », a dit le général Richard-Léon Kasonga au cours d’un point de presse conjoint avec les porte-paroles du gouvernement et de la police.
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Il dénonce à son tour des personnes ne maîtrisant pas les questions militaires qui salissent l’image de l’armée.
« Très souvent, des gens se retrouvent dans des salons ou des agoras de gauche à droite pour devenir des spécialistes des questions militaires et quand ils abordent des questions de l'armée, ils croient en connaître plus que ceux qui la gère au quotidien. L'armée est une machine faite pour gagner la guerre et des hommes sur terrain qu'on appelle éléments des manœuvres sont des gens qui ont suivi la formation de qualité après avoir accepté de servir sous le drapeau. Ils sont à la base des victoires engrangées sur l'ennemi et ils sont également des humains qui par moment ont des faiblesses », a ajouté le porte-parole des FARDC.

Plusieurs officiers de l’armée congolaise sont sous sanctions internationales notamment pour violations des droits de l’homme. On peut citer l’inspecteur général des FARDC, Gabriel Amisi, son prédécesseur John Numbi, le général Muhindo Akili et tant d’autres. Plusieurs organisations internationales réclament depuis leur mise à l’écart.
En mars 2021, le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) a documenté 39 violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales en lien avec l’espace démocratique, un nombre quasi égal aux violations documentées au cours du mois de février (40). La majorité de ces violations est imputable à des agents de la PNC (16 violations) et à des militaires des FARDC (15 violations)."


"Uvira : des hauts officiers militaires en mission de pacification dans les hauts plateaux de Fizi et d'Uvira. - 6 mai 2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/06/actualite/securite/uvira-des-hauts-officiers-militaires-en-mission-de-pacification-dans

"Kinshasa : la MONUSCO salue l’état de siège et réaffirme son appui aux FARDC - 06/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/06/actualite/securite/kinshasa-la-monusco-salue-letat-de-siege-et-reaffirme-son-appui-aux
"Etat de siège : la Monusco promet de faire ses observations après étude approfondie de l'ordonnance -05.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86688_etat_de_siege_la_monusco_promet_de_faire_ses_observations_apres_etude_approfondie_de_l_ordonnance.html

"RDC: Denis Mukwege demande l'aide de la France pour que les crimes du rapport Mapping soient jugés - 06/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210506-rdc-denis-mukwege-demande-l-aide-de-la-france-pour-que-les-crimes-du-rapport-mapping-soient-jug%C3%A9s
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210506-rdc-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-entre-en-vigueur-dans-les-provinces-du-nord-kivu-et-de-l-ituri
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210505-rdc-les-anciens-pr%C3%A9sidents-du-parlement-appellent-%C3%A0-la-fin-des-violences-dans-l-est


"Les notes de Jean-Pierre Mbelu : « Etat de siège » ou trêve de la pensée… Faut-il choisir ?
= http://www.ingeta.com/etat-de-siege-ou-treve-de-la-pensee-faut-il-choisir/
« Les esclaves forgent continuellement leurs propres chaînes » – M. HORKHEIMER

Décréter l’ « état de siège » devrait-il s’accompagner de « la trêve de la pensée » ? « Les critiqueurs » devraient-ils se taire comme certains compatriotes kongolais le suggèrent ? Non.
« La trêve de la pensée » serait un danger grave pour le débat public et pour le pluralisme de la pensée. Des questions du genre : Pourquoi l’ « Etat de siège » et pas la mise en place urgente de la Commission Justice, Vérité et Réconciliation ; pourquoi l’ « état de siège » seul et pourquoi pas l’ « état de siège » accompagné immédiatement d’une justice transitionnelle ; pourquoi l’ « état de siège avant l’audit de l’armée » et la mise en accusation des pays voisins impliqués dans la guerre de basse intensité menée contre le pays comme ça était le cas pour l’Ouganda ? Toutes ces questions et beaucoup d’autres peuvent se poser dans un contexte de guerre perpétuelle, de recherche et de maîtrise de ses causes profondes.
Pourquoi l’ « Etat de siège » et pas la mise en place urgente de la Commission Justice, Vérité et Réconciliation ; pourquoi l’ « état de siège » seul et pourquoi pas l’ « état de siège » accompagné immédiatement d’une justice transitionnelle ; pourquoi l’ « état de siège avant l’audit de l’armée » et la mise en accusation des pays voisins impliqués dans la guerre de basse intensité menée contre le pays comme ça était le cas pour l’Ouganda ?
Ce qui est à éviter est que les activistes du décérébrage et de l’assujettissement collectif ne puissent dicter au reste des Kongolais ce à quoi ils doivent s’en tenir au cours du mois d’avril du point de vue de la pensée. Le danger serait que ces activistes du décérébrage en arrivent à imposer un « mémoricide » à leurs congénères !

Dieu merci ! Les consciences patriotiques éveillées  refusent de se taire. Elles fouinent dans le passé. Elles veulent savoir qui a fait quoi quand avec qui et pourquoi ? Est-ce en faisant la même chose et toujours la même chose avec les mêmes personnes qu’il pourrait y avoir des résultats différents ?
Que signifie « une guerre de basse intensité » ? Les consciences patriotiques éveillées ont choisi la liberté de penser et ne sont pas prêtes à la troquer contre la dictature de la pensée unique et/ou de la bêtise. Non. La lutte continue…
Elles ne choisissent pas entre l’ « état de siège » et la trêve de la pensée. Elles continuent à penser pendant l’ « état de siège ». Elles le feront après comme elles l’ont fait avant."

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 9/5/2021, 3:17 pm

Où en est l'état de siège ce jour ???
La spirale de violence aggravée et la pression populaire insistante ont assigné le Président Tshisekedi par ailleurs acculé par la non-tenue de ses propres promesses à proclamer quasiment au pied levé l'état de siège dans les provinces du Nord Kivu et de l'Ituri victimes d'atrocités interminables. Ses modalités d'application ont été consignées tant bien que mal dans deux ordonnances présidentielles mais sur le terrain il apparait clairement qu'il reste des détails à finaliser pour que l'administration militaire qui remplace l'administration civile jusque-là en place accomplisse son immense contrôle, y compris la justice au quotidien pour enfin contrer efficacement la centaine (122) de groupes armés rebelles, nationaux comme étrangers, qui continuent d'endeuiller davantage chaque jour les populations depuis quelques années. Où en sommes-nous aujourd'hui ?


C'est d'abord le lieu de se poser la question de l'état de nos forces armées sur lesquelles va reposer désormais l'essentiel de la lutte contre l'insécurité, militairement et administrativement. Quelles sont leurs capacités logistiques, mentales et patriotiques, le pouvoir leur a-t-il mis dans des conditions adaptées et leur a-til de nouveaux moyens pour leur tâche bien compliquée ? Et qu'en est-il de notre partenaire au front la Monusco qui attend une nouvelle unité népalaise et pour laquelle notre Chef d'Etat a obtenu de son parrain Kenyatta une unité kenyane, sera-t-elle plus efficace à nos cotés ? Et les Usa déjà derrière Tshisekedi et la France de Macron nouvelle venue, apporteront-ils un plus sur le terrain ?

Une autre question  pas moins essentielle est de savoir pourquoi le pouvoir n'a-t-il pas élargi ou le fera-t-il le registre de l'état de siège à un cadre plus sécurisé comme la fermeture des frontières ou leur contrôle plus serré ainsi qu'un avertissement ferme officiel à nos voisins de tenir particulièrement compte de cet état spécial ? En passant pourquoi le Sud Kivu qui connait aussi des violences n'a-t-il pas été inclus dans l'état de siège de ses voisins ?
Ailleurs où en est et qu'en sera-t-il demain  de la "commission d'enquête parlementaire" créée pour ausculter l'état politique, social et sécuritaire des provinces de l'Est, a-t-elle encore une utilité ou doit-elle être annulée ou suspendue en attendant la fin de l'état de siège ?

Autre chose, si une immense majorité des Congolais a adopté patriotiquement l'état de siège, a répondu à la mobilisation nationale contre l'insécurité dans l'Est lancée par le Président Tshisekedi, une poignée continue à demander des comptes au pouvoir (voir infra les manifestations de Goma) doutant notamment de la loyauté républicaine de l'armée lorsque l'on sait qu'elle a participé dans le passé à des violations des droits humains comme elle en soupçonne les nouveaux gouverneurs nommés pour leur passé de rebelles qu'elle prend volontiers pour une provocation. Il faut peut-être aussi en tenir compte !

Bref il reste encore beaucoup à faire sur le terrain pour réussir cet état de siège ! A nos armes, tout le pays !
Ecoutez ci-dessous ce que pense un échantillon des Congolais de l'état de siège !



"A l’Est du Congo, l’arc de crise qui justifie l’état de siège, - 5 mai 2021
= http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/05/05/a-lest-du-congo-larc-de-crise-qui-justifie-letat-de-siege/
Cent vingt groupes armés se partagent le territoire, du Nord jusqu’au Sud Kivu…
Le ton grave, le président Tshisekedi s’est adressé à la nation pour expliquer la proclamation de l’état de siège dans le Nord Kivu et dans l’Ituri et mettre fin à l’inacceptable situation qui règne dans l’Est du pays. Il a appelé ses compatriotes à mobilisation totale afin qu’ils soutiennent les forces armées. Sur le plan concret, la proclamation de l’état de siège , qui commencera le 6 mai prochain, met en congé l’autorité civile durant une période déterminée. Les autorités des provinces concernées seront suspendus et remplacés par un militaire au poste de gouverneur et un policier au poste de vice gouverneur et une administration militaire devrait se mettre en place. D’autres décisions attestent de la détermination du chef de l’Etat : il a conclu un accord avec le Kenya pour que ce pays dépêche un contingent dans l’Est de la RDC et à Paris, il a sollicité l’aide de la France dans la lutte contre les groupes armés ADF qui sèment la terreur à Beni et se réclament de l‘idéologie islamiste.
Plusieurs raisons expliquent cette mobilisation soudaine : la première est le facteur temps. Si les élections se tiennent en 2023 comme prévu, il faudra que l’Est du pays soit pacifié sinon le deuxième mandat auquel aspire le chef de l’Etat sera sérieusement compromis. Mais surtout, l’Est de la RDC est pris depuis plusieurs mois dans une spirale de violence sans précédent. Plus de 120 groupes armés se disputent les sites miniers, établissent des barrages sur les routes, prennent la population en otage, recrutent des porteurs ou des femmes ou se livrent à des massacres de civils assortis d’actes de cruauté destinés à semer la terreur. Depuis novembre 2019 on compte plus de mille morts dans le « Grand Nord » du Kivu, 300 morts depuis le début de cette année tandis que les enlèvements sont monnaie courante. Menacés par des bandes armées, des dizaines de milliers de civils ont été obligés de fuir leurs villages et se terrent dans les brousses. Comment établir la nomenclature de ces groupes ? Les uns sont d’origine ougandaise (mais n’ont jamais menacé le président Museveni…) d’autres sont des combattants hutus ( qui préfèrent frapper le Congo que le Rwanda) ou d’anciens rebelles tutsis et surtout, nombre de ces bandes ont été armées par des politiciens du cru qui les utilisent comme force de frappe dans l’espoir d’ainsi obtenir des postes.

Faut il rappeler que cette dynamique de la terreur se mit en place au lendemain des accords de paix conclus à Sun City, qui recommandèrent d’intégrer d’anciens rebelles dans les forces armées ? Aujourd’hui, le Docteur Mukwege, au péril de sa vie, réclame la fin de l’impunité, mais il est d’autant plus seul que les politiciens qui devraient l’épauler peuvent tous compter sur des milices. Quant aux forces armées congolaises, sur lesquelles reposera la mise en place de l’état de siège, elles ne sont pas mieux loties que les civils : la solde des soldats, quand elle est payée, ne leur permet pas de vivre décemment, bien des officiers sont impliqués dans le business des armes et des matières premières, ce qui leur permet de construire des villas qui seront ensuite louées aux organisations internationales et à la Monusco. Quant à cette dernière, elle fait désormais l’objet de toutes les critiques et d’une suspicion généralisée, au point que des écoliers de Beni se sont mobilisés pour réclamer son départ. Cependant, un retrait de ces derniers représentants de la communauté internationale n’aurait d’autre effet qu’une aggravation de la violence, à huis clos cette fois. A l’instar de ce qui se passe dans le Sud Kivu, curieusement épargné par l’état de siège et où Médecins du Monde est la seule ONG opérant encore sur les Haut Plateaux. Dans ces hautes montagnes qui surplombent le lac Tanganyika, plusieurs groupes armés se croisent et s’affrontent, venus du Rwanda et du Burundi, ou s’opposant aux régimes de ces pays voisins. Quant aux Tutsis Banyamulenge, qui avaient établi leurs pâturages dans ces terres d’altitude, ils font l’objet d’un véritable nettoyage ethnique perpétré par des groupes armés Mai Mai (congolais) ou Red Tabara et Ngumino (Burundais et Rwandais) et ils ont déjà perdu les trois quarts de leurs troupeaux, leur seule source de richesse. La proclamation de l’état de siège, qui donnerait à l’armée tous les pouvoirs, représenterait cependant pour eux une menace supplémentaire car des militaires et des policiers s’associent aux groupes d’assaillants qui brûlent les maisons et abattent les troupeaux.

Faut il ajouter que dans ces montagnes où l’on découvre à présent de nouvelles mines d’or et des gisements de minerais stratégiques, seule la restauration d’un Etat impartial pourrait rétablir chacun dans ses droits. Mais depuis Kinshasa, ces « marches du royaume » paraissent bien éloignées et les politiciens de la capitale ont oublié que c’est dans ces confins là qu’a débuté la chute du régime Mobutu…"


"Manifestation près de Goma contre l’état de siège - 6 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60650/manifestation-pres-de-goma-contre-letat-de-siege/
Des jeunes gens ont placé des barricades sur la route entre Majengo, un quartier de Goma, et Buhene-Kihisi, dans le territoire de Nyiragongo, ce jeudi à l’aube, pour protester contre l’état de siège qui est imposé au Nord-Kivu et à l’Ituri à partir de ce jeudi 6 mai. La police les a dispersés. Acculé par ses promesses de s’occuper personnellement de la situation dans ces provinces endeuillées par la violence, le président Félix Tshisekedi a pris cette décision en début de semaine.

Le 26 avril, le Premier ministre Sama Lukonde avait évoqué le projet de déclarer l’état d’urgence, qui suppose une simple restriction des libertés. Le 30 avril, lors du premier conseil des ministre du gouvernement Sama Lukonde, le président Tshisekedi a annoncé son intention d’instaurer un état de siège – mesure beaucoup plus grave puisqu’elle suspend le gouverneur et le gouvernement provinciaux,  l’assemblée provinciale, ainsi que les tribunaux civils (toutes les affaires iront désormais devant les tribunaux militaires).
apporteront-ils

Imbroglio sur les noms

Lundi soir, le Président a signé l’ordonnance décrétant l’état de siège pour ces deux provinces et en fixant le début à ce 6 mai. Les nouveaux gouverneurs seront deux militaires et les vice-gouverneurs des policiers. Selon la Constitution, une telle ordonnance vaut pour 30 jours mais peut être renouvelée toutes les deux semaines par le parlement – où Félix Tshisekedi a une majorité obéissante puisqu’à chaque fois qu’elle fait mine de s’effriter, il menace de dissoudre l’Assemblée. On ne peut donc prévoir quand cette situation d’exception se terminera.
Le fait que le chef de l’Etat n’ait pas, lundi, désigné les remplaçants militaires des deux gouverneurs indique que la mesure a été quelque peu improvisée. Ce n’est que le mardi 4 mai que ces deux noms seront annoncés à la télévision publique lors de la lecture des deux ordonnances de nomination par le porte-parole de la Présidence. Mais, mercredi, coup de théâtre: les deux noms sont inversés! A quoi est dû cet autre indice d’impréparation de la mesure d’état de siège?

« Effacer le tableau »

On ne peut que le subodorer. Dès mardi, en effet, a circulé sur les réseaux sociaux un rappel du lourd passé en Ituri de celui qui venait d’être nommé son gouverneur militaire, le général Constant Ndima. Selon un document public de l’Onu, lorsqu’il était encore membre de la rébellion MLC de Jean-Pierre Bemba, il fut le responsable de l’opération « Effacer le tableau », considérée comme un crime contre l’humanité contre les pygmées Bambuti de Mambasa, perpétré à la fin 2002-début 2003.
Le général Ndima est donc nommé finalement gouverneur militaire du Nord-Kivu et le général Luboya Nkashama (un Kasaïen venu du RCD-Goma, qui avait alors administré le Nord-Kivu), nommé pour Goma, sera celui de l’Ituri.

Et la commission d’enquête parlementaire?

Cet état de siège, en outre, rend encore plus difficile le déplacement dans ces deux provinces de la commission d’enquête parlementaire qui a été nommée – mais qui n’est toujours pas fonctionnelle en raison, indique à La Libre Afrique.be une source bien informée à Kinshasa, des réticences … de l’armée congolaise à l’accepter.
Il semble donc que le président Tshisekedi ait pris un gros risque. Est-ce pour faire oublier que des protestations d’élèves à Beni (Nord-Kivu) lui ont rappelé, ces dernières semaines, qu’il avait promis de s’installer dans cette ville martyr pour lutter contre l’insécurité? Une journaliste chevronnée, Paulette Kimuntu, a été suspendue la semaine dernière pour avoir mentionné cette promesse lors de l’interview d’un député; parce qu’elle avait ajouté qu’un confrère avait demandé au chef de l’Etat de ne pas aller à Beni « en raison de ce qui s’est passé à Ndjamena » (allusion à la mort du président Idriss Déby, officiellement mort de blessures encourues au front contre des rebelles), une campagne sur les réseaux internet l’a accusée d’avoir souhaité la mort de Félix Tshisekedi."


"RDC: la polémique continue sur la nomination d’anciens rebelles comme gouverneurs militaires - 08/05/2021 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210508-rdc-la-pol%C3%A9mique-continue-sur-la-nomination-d-anciens-rebelles-comme-gouverneurs-militaires
En République démocratique du Congo, les gouverneurs militaires désignés dans le cadre de l'état de siège ne sont toujours pas arrivés dans les provinces qu'ils doivent administrer. Depuis jeudi, l'état de siège est en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri. L'objectif est de mettre fin aux massacres dans ces deux provinces. Human Rights Watch s'inquiète des profils choisis pour mener ces opérations. Pendant que le chargé de mission du président parle de « présomption d’innocence ».

Les gouverneurs du Nord-Kivu et de l'Ituri, les généraux Luboya Nkashama et Constant Ndima, se seraient rendus coupables d’exactions par leur position de commandement. « Selon un rapport de l’ONU, le lieutenant-général Ndima aurait lui commandé les hommes de la rébellion du MLC (Mouvement de libération du Congo) qui en 2002 ont conduit une opération en Ituri particulièrement violente dénommée  "Effacer le tableau" », confieThomas Fessy, chercheur à Human Rights watch.
« Et selon les enquêteurs, il portait lui-même ce surnom qui venait en fait d’une unité spéciale de la rébellion, comprenant les combattants d’un autre groupe armé, le RCDN (Rassemblement des Congolais démocrates nationalistes). De son côté, le lieutenant-général Ludoya, ancien chef des renseignements militaires de la rébellion RCD Goma, pourrait être responsable de par son poste de commandement de meurtres, viols et autres exactions commises par ces forces », poursuit le chercheur.

« Impunité généralisée...»

Thomas Fessy estime que ces nominations rappellent « l’impunité généralisée pour les exactions commises tant par des groupes rebelles que par des forces armes. Et cette impunité continue d’alimenter les conflits aujourd’hui. L’Est du Congo souffre de cycles de violences depuis des décennies et les forces armées en sont un acteur majeur à tant de niveaux dans des provinces hautement militarisées. Donc, leur donner plus de latitude sans que ce soit intégré dans une approche globale de justice pour les crimes graves, d’assainissement des corps armés et d’un mécanisme de démobilisation des ex-combattants soulève des inquiétudes quant à la protection des civils et des droits humains ».
Pour le chargé de mission du président et point focal en matière de justice internationale, le professeur Taylor Lubanga, la situation n'est pas aussi simple que ça. Il faut plus que des allégations et la détermination du chef de l'État à lutter contre l'impunité reste inébranlable. « Il n’existe pas d’immunité qui provienne de la simple nomination. Une personne nommée à un degré quelconque de responsabilité, dont les éléments de preuves, dont les charges réunies sont présentées par l’autorité compétente, sera poursuivie. »[

« ll faut que les victimes se présentent »

Alors pourquoi ne pas lancer une instruction en parallèle de cela sur « Effacer le tableau » pour savoir quelle est la responsabilité du général Ndima ?
« Je pense qu’il y a toute une procédure pour cela, répond Taylor Lubanga. Il faut que les victimes se présentent, si elles existent, la société civile, les ONG doivent pouvoir collaborer et se mettre à la disposition des autorités concernées qui interviennent dans les castings ou dans les propositions aux nomination de tel officier militaire pour permettre justement que cela soit fait. Mais si les informations ne sont pas livrées à temps ou si les éléments arrivés ne sont pas tout aussi cohérents. Mais au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas reprocher à l’État que ce sont des personnes qui bénéficient de la présomption d’innocence »."


"Ituri : les FARDC récupèrent 6 villages jadis occupés par les miliciens CODECO à Djugu - 08/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/08/actualite/securite/iruti-les-fardc-recuperent-6-villages-jadis-occupes-par-les-miliciens

"RDC : “Cet état de siège est une chance pour que l’armée rétablisse la paix et la sécurité” (JP Bemba) - 7 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/07/rdc-cet-etat-de-siege-est-une-chance-pour-que-larmee-retablisse-la-paix-et-la-securite-jp-bemba.html/83166/

"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: du journalisme responsable ? - 08/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20210508-%C3%A0-la-une-du-journalisme-responsable

"Nord-Kivu/État de siège : les groupes armés de Lubero et de Walikale prêts à déposer les armes - 7 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/07/nord-kivu-etat-de-siege-les-groupes-armes-de-lubero-et-de-walikale-pretent-a-deposer-les-armes.html/83129/


"État de siège : “pour cette cause nationale, il ne doit t’y avoir : ni majorité ni opposition ni société civile” (Mboso N’kodia) - 7 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/07/etat-de-siege-pour-cette-cause-nationale-il-ne-doit-ty-avoir-ni-majorite-ni-opposition-ni-societe-civile-mboso-nkodia.html/83121/
C’est une mobilisation tous azimuts pour la réussite de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le Président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso N’kodia M’pwanga, a appelé ce jeudi 6 mai 2021 la classe politique et société civile à s’unir pour l’intérêt de la Nation. Le speaker de l’Assemblée nationale estime que face aux groupes armés actifs en RDC, il ne doit t’y avoir ni majorité ni opposition ni société civile.
“Députés, chers collègues ! Aujourd’hui, face à cet ennemi commun qui menace l’existence de notre pays, nous devons nous unir comme un seul homme. Pour cette cause nationale, il ne doit t’y avoir ni majorité, ni opposition, ni société civile. Mais tous dans un même élan patriotique mais dans la prière, nous devons rester mobiliser autour de Son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, derrière notre armée”, a invité le Président de la chambre basse du parlement.


Ce dernier a indiqué que “nous devons donc nous réunir pour nous mettre définitivement hors d’état de nuire ce corps des bandits, des pillards et leurs commanditaires supposés ou avérés”.
Christophe Mboso en appelons à une trêve au sein de la classe politique pendant cette période de mobilisation nationale pour la reconquête de notre souveraineté et de notre dignité.
“L’engagement citoyen impose un devoir de dévouement sans faille et de soutien inconditionnel à nos forces armées qui sont engagées au front pour la restauration de la paix, de l’intégrité territoriale, l’héritage unique et indivisible, nous légué par nos pères fondateurs et nos ancêtres”, a rappelé M. Mboso.
Notons par ailleurs que c’est le jeudi 6 mai qu’est entré en vigueur l’instauration de l’état de siège, décrétée par le Chef de l’État, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri afin de rétablir la sécurité dans cette partie Est."


"État de siège : UNIS souhaite que Félix Tshisekedi s’implique personnellement dans le suivi quotidien de l’évolution - 7 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/07/etat-de-siege-unis-souhaite-que-felix-tshisekedi-simplique-personnellement-dans-le-suivi-quotidien-de-levolution.html/83117/

"État de siège : « J'en appelle au Chef de l'État de faire absolument tout ce qui lui incombe, devant le peuple et devant l'histoire, pour que l'autorité de l'État soit restaurée » (Mgr. Sikuli Paluku) - 8 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/08/etat-de-siege-jen-appelle-au-chef-de-letat-de-faire-absolument-tout-ce-qui-lui-incombe
= https://www.radiookapi.net/2021/05/08/actualite/securite/rdc-leveque-de-beni-butembo-appelle-le-chef-de-letat-tout-faire-pour

"Beni : les journalistes appelés à fournir les alertes à temps pour faire face aux menaces contre les civils - 08/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/08/actualite/securite/beni-les-journalistes-appeles-fournir-les-alertes-temps-pour-faire
= https://www.radiookapi.net/2021/05/07/actualite/politique/rdc-christophe-mboso-appelle-les-deputes-nationaux-soutenir-letat-de  

"Des craintes suscitées par l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri - 06/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/06/emissions/dialogue-entre-congolais/des-craintes-suscitees-par-letat-de-siege-au-nord-kivu
L’état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu débute ce jeudi 6 mai 2021 pour une durée de 30 jours selon les ordonnances lues lundi dernier à la télévision publique par le porte-parole du chef de l’Etat.
L'objectif de cet état de siège est de faire face à la situation d’insécurité persistante dans les deux provinces de l’Est du pays.

Cependant, plusieurs organisations de la société civile craignent que, durant cette période, certains droits fondamentaux ne soient bafoués. 
-Que vous inspirent les craintes de ces organisations de la société civile ? 
-Quelles dispositions faut-il pour que les droits de l'homme soient respectés pendant cet état de siège ? [/size]
Invités[/size]
-Patrick Muyaya, ministre de l’Information et Médias et porte-parole du gouvernement. [/size]
-Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus, une ONG de défense des droits de l’homme basée à Kisangani. Il est vice-président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH). [/size]
-Placide Ucircan, secrétaire de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) dans la province de l’Ituri

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"Que pensez-vous de la mesure de l’état de siège ? - 03/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/03/emissions/parole-aux-auditeurs/que-pensez-vous-de-la-mesure-de-letat-de-siege
Le président de la république vient de décréter un état de siège au Nord Kivu et en Ituri au regard de la gravité de la situation dans ces deux provinces conformément à l’article 85 de la constitution. Annonce faite vendredi tard dans la soirée par le ministre de l’information et des médias lors de la lecture du compte rendu du premier conseil des ministres. Cette décision a été prise après concertation entre le chef de l’Etat Felix Tshisekedi et le conseil supérieur de la défense, constitué du premier ministre et des deux présidents des deux chambres du parlement.[/size]
 L’objectif poursuivi est de mettre rapidement fin à l’insécurité qui décime quotidiennement la population.
Qu’en pensez-vous ?

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"Clément Kanku suggère une campagne diplomatique pour la reconnaissance du génocide congolais - 07.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86765_clement_kanku_suggere_une_campagne_diplomatique_pour_la_reconnaissance_du_genocide_congolais.html

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86738_le_president_felix_tshisekedi_assure_du_soutien_de_la_communaute_internationale_durant_son_mandat_a_la_presidence_de_l_ua.html


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 10/5/2021, 6:08 pm

L'état de siege et l'administration militaire et nous voici devant quelques bonnes nouvelles ! Des bourreaux enfin hors circuit ?

Depuis près de 15 ans l'Onu a pointé dans l'armée et particulièrement à l'Est la présence d’officiers congolais coupables  des violations graves des droits de l'Homme et de collaboration avec les groupes armés qui n'ont jamais répondu à la justice, malgré leurs nombreuses demandes ces militaires n'ont jamais été écartés, une raison d'un soutien partiel aux opérations où ils étaient présents. L'ancien régime justifiait par le refus de les écarter par le fait qu'ils seraient utiles au front. L'état de siège  un premier mérite : sous sa pression Tshisekedi a été obligé de faire un premier tri parmi les officiers et du coup deux de ces généraux véreux ont été débarqués. Dans quelles conditions exactes je ne le sais pas encore mais il est question d'une enquête de Rfi (voir infra) qui a précipité cette décision. Applaudissons ce premier exploit  de l'état de siège qui rendra service au pays et à la population de l'Est qui avait marre de les voir les sans non seulement mettre un terme mais aussi en les réprimant à l'occasion et en copinant avec leurs bourreaux des groupes armés !

Plus généralement convenons que le pari est fort risqué de confier l'administration aux militaires tant notre histoire récente nous montre que l’armée constitue une source importante de violence (47% des violations documentées sont le fait d’agents de l’Etat) à côté des groupes armés (53%) et les causes de l'insécurité à l'Est sont multiples sur un fond essentiel d'absence de l’Etat. Il y'a ainsi la prédation économique, les conflits fonciers, l'échec des programmes de démobilisation des groupes armés, les rivalités politiques, la corruption en général, le clientélisme…La solution militaire seule ne suffira donc pas encore faut-il que celle-ci soit bien menée. On annonce une coopération avec l'Ouganda, ne pouvait-on pas se limiter à un échange de renseignements ? Encore une fois il faut voir plus large pour que cet état de siège serve à la paix.



"ENQUÊTE
RDC: comment protéger des civils avec des criminels de guerre? - 09/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210509-rdc-comment-prot%C3%A9ger-des-civils-avec-des-criminels-de-guerre
La présence en Ituri et au Nord-Kivu d’officiers congolais recherchés par la justice militaire pour des crimes graves mais jamais traduits en justice, empoisonne les relations entre l’ONU et l’armée congolaise, empêchant un plein soutien aux opérations. Et ce alors que la population les accuse de ne pas faire assez pour mettre un terme aux massacres. Enquête.

Le 20 juillet 2009, le major Egide Ngoy, commandant de la base navale de Moliro, sur les bords du lac Tanganyika, fait arrêter à Moba, à près de 300 kilomètres de là, un homme qui se ferait passer pour le frère du président Joseph Kabila. Raison officielle : trafic d’influence. Il jette aussi dans le cachot des FARDC de Moba Port deux femmes. L’une d’elles, tout juste âgée de 21 ans, s’avère être l’épouse du présumé usurpateur. Le lendemain dans la soirée, le major décide de la faire venir à l’hôtel Munaka où il a établi ses quartiers. Il prétend vouloir prendre sa déposition, mais la viole, selon les dires de la jeune femme.
Quinze jours plus tard, le 5 août, à Kalemie, chef-lieu du territoire, celle-ci décide de porter plainte pour viol. Elle s’est plainte au supérieur du major Egide Ngoy, le commandant du premier groupement naval des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Kalemie et au directeur provincial de l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui décident de transmettre sa plainte à l’auditorat militaire de garnison de Kalemie. Son audition est couchée sur PV.
Elle va subir un examen médical, être confrontée à celui qu’elle accuse. Devant la gravité des faits, l’auditeur décide d’organiser une descente sur le terrain pour interroger différents témoins et reconstituer les faits. Le dossier est bouclé, mais le temps passe. Malgré la pression de l’ONU, de la société civile, le major incriminé n’est pas arrêté. Le major Egide Ngoy est « un mouton noir », explique l’un de ses collègues au sein des forces navales. « Il était accusé de beaucoup d’exactions, de voler la paie de ses militaires, mais il a toujours échappé aux sanctions. Sa promotion a été fulgurante ». 

Commandants des opérations en Ituri

En 2009, Egide Ngoy est déjà plus gradé que l’auditeur militaire de garnison de Kalemie. Le dossier est transféré à l’auditeur militaire supérieur de Lubumbashi qui ordonne début décembre son arrestation. A ce jour, le mandat n’a toujours pas été exécuté. Le major se replie sur sa base de Moliro et se fait oublier.
Sept ans plus tard, en 2016, Egide Ngoy n’a pas bougé. Il est devenu lieutenant-colonel et est à nouveau accusé de viol, cette fois sur mineure. La victime a 15 ans et l’accuse d’avoir abusé d’elle pendant deux ans. L’auditeur militaire supérieur de Lubumbashi se retrouve avec un deuxième dossier et ordonne à nouveau son arrestation. Cela n’empêche pas Egide Ngoy d’être promu. Juste avant de quitter le pouvoir, le 27 décembre 2018, Joseph Kabila le nomme contre-amiral. Jusqu'à ce week-end, il était même commandant ad interim du secteur opérationnel des FARDC en Ituri.
Egide Ngoy fait partie de cette dizaine d’officiers fugitifs qui échappent jusqu’ici à la justice militaire congolaise et qui ont été repérés au cours de l’année écoulée dans les provinces aujourd’hui sous état de siège en RDC. 

Son prédécesseur en Ituri, le général Honoré Chiviri Hamuli, aurait lui aussi dû être arrêté et jugé pour viol sur mineure et séquestration. Les faits remontent à 2017. Ils se déroulent à Kamituga, dans la province du Sud-Kivu. À l’époque, Honoré Chiviri Hamuli n’est que colonel. « L’auditeur militaire de Bukavu a bouclé toute l’enquête, il l’a fait arrêter », explique une source au sein de la justice militaire. « Mais il a été libéré, on n’a jamais compris pourquoi ». Le 12 octobre 2017, il revient même sur les lieux de son forfait et jure devant la population que les charges ont été abandonnées. « Il est devenu général et devrait être jugé par la haute cour militaire à Kinshasa, mais l’auditorat militaire de Bukavu ne s’est pas encore dessaisi du dossier », explique une autre source au sein de la justice militaire congolaise, qui assure ne pas savoir pourquoi le transfert n’a toujours pas eu lieu.
Le général Chiviri Hamuli a été rappelé en février 2020 à Kinshasa, officiellement pour consultations. Mais selon des sources au sein des FARDC, comme son chef, le général Innocent Kabundi, il aurait été soupçonné de trafic illégal des ressources avant d’être nommé commandant adjoint du centre d’instruction de Kisangani. Chiviri Hamuli n’en est pas à sa première enquête avortée pour ce motif. Selon le groupe d’experts des Nations unies sur le Congo, les FARDC avaient ouvert en septembre 2016 une enquête pour exploitation illégale des ressources à Kamituga. Le général était accusé avec d’autres officiers d’avoir trempé dans le trafic d’or en relation avec un groupe armé. 
« Ce dossier-là n’est jamais arrivé sur la table de l’auditorat militaire de Bukavu », assure encore une source au sein de la justice militaire congolaise. « Ça ressemble beaucoup aux faits qui lui sont reprochés en Ituri », confirme du bout des lèvres un officier. En 2010, toujours selon le groupe d’experts de l’ONU, ses hommes avaient été accusés d’avoir intercepté une cargaison d’or convoyée par des rebelles hutus rwandais FDLR. Ils avaient exécuté leur chef qui s’était pourtant rendu et avaient empoché le butin. « Les FARDC ont promis d’enquêter sur cet incident », peut-on lire dans un rapport du groupe d’experts de l’ONU transmis cette année-là au Conseil de sécurité des Nations unies.

Des officiers soupçonnés de massacres dans plusieurs provinces

Le front est un refuge pour nombre d’officiers et de soldats accusés d’avoir commis les crimes les plus graves. C'est le cas du colonel Mabiala Ngoma. En novembre 2018, il a été condamné à une peine de prison à perpétuité pour des crimes contre l’humanité, dont des meurtres et des viols commis dans le territoire de Kalehe cinq ans plus tôt. Ses hommes avaient mené une campagne de représailles contre des populations locales qu’ils accusaient d’être de mèche avec les rebelles maï-maï Raia Mutomboki qui venaient d’attaquer leur base, tuant un des leurs. Mais le colonel Mabiala Ngoma s’est échappé. Dans un rapport daté de septembre 2019, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme dit soupçonner que sa fuite « a été facilitée par le haut commandement du secteur opérationnel à Uvira ». Quelques mois plus tard, son bureau a été d’autant plus surpris d’apprendre sa mort au front à Beni.
En février 2013, à Kitchanga, dans le Nord-Kivu, les hommes du 812e régiment se distinguent à leur tour en se vengeant d’un autre groupe armé, l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), et en massacrant des populations qui leur sont réputées favorables. Sous les ordres des colonels François Safari Mudahunga et François Muhire Sebasonza, au moins 206 personnes sont tuées. L’auditorat militaire va également recenser 191 blessés, 222 actes de pillages et 206 maisons brûlées. Il mène une enquête approfondie. 465 personnes sont entendues dans le cadre de ce dossier.

Les principaux suspects ont déjà été mutés à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central. « Joseph Kabila les soupçonnait à l’époque de recruter pour le compte du M23. Ils n’avaient pas rejoint la rébellion, mais ils étaient proches d’un de leurs chefs, Bosco Ntaganda [général de l’armée congolaise, à l’origine de la création du M23 et ancien chef de guerre, aujourd’hui condamné par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre en Ituri, ndlr] », raconte une source qui a suivi l’affaire de près. Elle ajoute : « Le président Kabila va laisser la justice militaire les interroger à Kananga. Mais quand l’auditorat militaire du Nord-Kivu cherche à les arrêter deux ans plus tard, il n’y a plus de M23 et l’état-major lui répond qu’ils sont indispensables au front dans le Nord Katanga ». Sur la « liste des inculpés à ramener à Goma » établie par la justice militaire figurent un colonel, quatre lieutenants-colonels, cinq majors et deux caporaux. « Deux seulement avaient été arrêtés, mais c’était presque pour leur sécurité. Ils avaient dénoncé les autres », explique encore une source bien informée.  
On retrouve la plupart de ces hommes en janvier 2017 dans le Kasaï Central. L’insurrection des miliciens fidèles au chef Kamuina Nsapu, tué par l’armée quelques mois plus tôt, a pris de l’ampleur. Le colonel Muhire Sebasonza est à Tshimbulu et multiplie les tueries. Une enquête de RFI le dénonce nominativement en juin 2017. Quelques jours plus tard, les 21 et 22 juin, ses hommes sont accusés d’avoir massacré 283 personnes, selon des sources locales. Un document que RFI a pu consulter indique que début juillet, l’auditorat militaire supérieur de l’ex-Kasaï occidental était descendu sur le terrain et avait constaté la présence de plusieurs sites de fosses communes. Mais aucune poursuite n’a été lancée depuis.

Sur les seize dossiers de crimes commis dans l’espace Kasaï et identifiés comme prioritaires en décembre 2017, la justice militaire congolaise n’en a bouclé que trois : Nganza, Mulombodi et Tshisuku. Tous concernent des crimes commis par les forces de sécurité, massacres et viols de masse. « Ces dossiers ont été transmis à la haute cour militaire de Kinshasa parce que des généraux sont impliqués », explique une source proche du dossier.
Tous les accusés se trouvent désormais au Nord-Kivu et en Ituri. Plusieurs ont été arrêtés l’an dernier à Beni, dont des lieutenants-colonels, majors et capitaines, mais d’autres, parmi les plus gradés, sont restés en opération. « L’an dernier, on avait appris ces arrestations, mais beaucoup ont été libérés », croit savoir Myrant Mulumba, président de l’association des victimes de Nganza où 59 fosses communes ont été localisées. « On nous a dit qu’ils étaient indispensables au front », ajoute-t-il.

Soupçonnés de tuer des enquêteurs indépendants

Se trouvent aussi sur le front à Beni (Nord-Kivu) et en Ituri des militaires mis en cause par des enquêtes de l’ONU et de RFI pour leur participation à l’assassinat de Michael Sharp et Zaida Catalan, les deux membres du groupe d’experts des Nations unies tués en mars 2017 au Kasaï Central. C’est le cas notamment du colonel Jean de Dieu Mambweni, qui était au Kasaï en mars 2017, avant d’être muté dans le territoire de Beni, où il a été arrêté et traduit devant la haute cour militaire de l’ex-province occidentale. 
C’est le cas également de plusieurs officiers ayant collaboré en 2017 au Kasaï avec Jean Bosco Mukanda. Tour à tour chef de milice et supplétif des FARDC, ce dernier est aujourd’hui l’un des principaux accusés dans le procès des meurtriers des deux experts de l’ONU. En pleine audience, Bosco Mukanda a d’ailleurs plus d’une fois énuméré le nom de ces anciens collaborateurs, sans jamais qu’ils ne soient appelés à comparaître. Dans ce dossier, le parquet militaire soutient depuis quatre ans que seuls les Kamuina Nsapu sont responsables de cet assassinat, malgré l’implication de plusieurs agents de l’État.

Thierry Ilunga Kibambi, lui, a été fait général de brigade par le président Félix Tshisekedi et nommé en 2020 commandant en second du Secteur opérationnel de l’Ituri, chargé de l’administration et de la logistique. Il l’est resté jusqu’à ce week-end. Selon un document confidentiel de la justice militaire, l’auditeur militaire supérieur du Sud-Kivu ordonne pourtant son arrestation depuis le 10 août 2005 pour évasion de détenus, violations de consigne et tentative de meurtre.
Il est aussi soupçonné par la société civile du Sud-Kivu d’être parmi les commanditaires de l’assassinat de Pascal Kabungulu, secrétaire exécutif d’Héritiers de la justice, une organisation protestante de défense des droits de l’homme, qui a beaucoup fait pour la documentation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans cette province. Cette figure des droits de l’homme avait été assassinée chez lui dans la commune d’Ibanda le 30 juin 2005 par les hommes de Thierry Ilunga Kibambi. Celui qui n’était encore que colonel avait tenté, l’arme au poing, de faire libérer les militaires directement impliqués dans cet assassinat.

Le nom du général Thierry Ilunga Kibambi n’apparaît pas seulement dans notre enquête. Il fait aussi partie de la liste de noms transmise la semaine dernière par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) aux autorités congolaises. Selon des sources concordantes, plusieurs autres officiers congolais cités dans notre enquête apparaissent également dans cette liste. « On a déjà transmis tous ces noms plus d’une fois. Je me souviens que Leila Zerrougui [ancienne représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies au Congo, ndlr] en avait même parlé au président Tshisekedi », explique une source onusienne. Une autre renchérit : « Les populations de l’est du pays se plaignent beaucoup de l’inaction de la Monusco. Mais ces officiers placés à des postes-clé de commandement par l’état-major empoisonnent les relations entre la mission de l’ONU et l’armée congolaise ».
La Monusco est bien placée pour suivre l’état d’avancement des dossiers de la justice militaire congolaise. Elle l’assiste depuis plus de dix ans dans ses enquêtes et plaide dans le plus grand secret pour le retrait de ces militaires des théâtres d’opérations. En février 2016, la reprise de la coopération entre militaires congolais et casques bleus avait même été conditionnée au maintien du caractère confidentiel de la gestion de cette question. L’accord signé le 28 janvier 2016 stipulait même que cela ne devait pas gêner le déroulement des opérations. 
Pendant plus d’un an, les opérations conjointes avaient été suspendues après la nomination de deux « officiers rouges » par le président Kabila, à la veille d’une offensive planifiée conjointement contre les rebelles hutus rwandais FDLR. Un haut responsable onusien l’avait dénoncé publiquement en février 2015 sur RFI et pointé la mauvaise foi de l’état-major congolais, provoquant l’ire de Kinshasa.

Officiellement, la Mission des Nations unies au Congo ne peut pas apporter son soutien à une unité commandée par un ou plusieurs officiers suspectés d’avoir commis les crimes les plus graves, même si des dérogations sont accordées. « Tous les officiers que vous citez relèvent de l’annexe C, ce sont ceux qu’on ne devrait assister sous aucun prétexte, parce qu’ils ont été directement impliqués et vu leur degré de récidive », explique un ancien haut fonctionnaire des Nations Unies. Le général Thierry Ilunga Kibambi est par exemple soupçonné de plusieurs cas de violations des droits de l’homme entre 2002 et 2012, selon une ancienne note confidentielle produite par l’ONU. Sous les ordres de cet ancien chef militaire de la rébellion du RCD, des militaires des FARDC auraient commis des exécutions sommaires et des viols dans au moins trois provinces où ils étaient déployés, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Maniema.
Le 4 mai 2021 à Kinshasa, au siège de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), lors d’une conférence de presse sur la mise en place de l’état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, le général Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC, a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas généraliser. « L’armée a toujours travaillé dans le respect des lois. S’il y a trois soldats sur 1 000 qui font des bêtises, ce ne sont que trois soldats ». Spécifiquement interrogé par RFI sur les cas d’officiers déployés au front malgré des accusations ou même des poursuites à leur encontre, le général Kasonga a affirmé que certaines accusations se révélaient parfois fausses et que, pour les autres, la justice militaire faisait son travail.

« Les autorités judiciaires militaires sont en train de recenser tous ces cas », explique Taylor Lubanga, chargé de mission du président Tshisekedi et point focal pour la justice internationale. Il ajoute : « N’oubliez pas que nous avons connu un changement à ce niveau-là avec la mort de l’auditeur militaire général au début de l’année. Son successeur reprend tous les dossiers. Je vous promets que la justice s’occupera de tous ces cas. » Cette promesse est peut-être en voie d’exécution. En tout cas, deux des officiers dont les noms figuraient sur les listes de RFI et de l’ONU, Thierry Ilunga et Egide Ngoy, ont perdu leur poste de commandement en Ituri à la suite des dernières nominations le samedi 8 mai 2021."
► A lire aussi : RDC : violences au Kasaï


"RDC : un état de siège qui interroge - 9 mai 2021
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-etat-de-siege-qui-interroge/
Félix Tshisekedi vient de donner les pleins pouvoirs aux militaires pour combattre l'insécurité dans l'Est du pays. Une stratégie à haut risque qui laisse la main à des forces armées accusées de violations des droits de l'homme et de complicité avecles groupes armés.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Ge%CC%81ne%CC%81raux-e%CC%81tat-de-sie%CC%80ge-1024x502
Les deux généraux aux commandes des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri :copyright: DR

Depuis le 6 mai dernier, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), vivent une situation inédite. Face à la violence des groupes armés qui s’emballe dans la région, le président Félix Tshisekedi a décidé de confier les administrations provinciales à l’armée et à la police congolaise, et les tribunaux civils seront remplacés par des tribunaux militaires. Pendant les 30 jours de la durée de l’état de siège, les forces armées mèneront plusieurs opérations militaires pour tenter d’éradiquer les dizaines de groupes armés qui pullulent dans la zone.

Des militaires tout-puissants qui inquiètent

Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée dans l’Est de la RDC, alors même que le retour de la paix était l’une des promesses phares de Félix Tshisekedi. Dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) avait enregistré 914 morts tués par des milices. En 2019, ce chiffre est passé à 1070, et 1569 en 2020. Sur le seul territoire de Beni, l’épicentre des massacres attribués aux rebelles ADF récemment affiliés à l’Etat islamique, plus de 1.000 civils sont morts depuis fin 2019. Cette même année, le président Tshisekedi avait lancé plusieurs opérations militaires « d’envergures » dans la région… sans succès. Pire, les coups de boutoirs de l’armée congolaise avaient seulement réussi à dispersé les groupes armés sur une zone géographique plus large et augmenter le niveau de violence.
Militariser les administrations civiles et intensifier la pression armée suffira-t-il à faire baisser la spirale de la violence qui ensanglante l’Est du Congo depuis plus de 20 ans ? Difficile à dire tant la stratégie présidentielle semble peu compréhensible. Il paraît, en effet, étonnant de confier les pleins pouvoirs aux militaires, alors que les forces de sécurité sont responsables de presque la moitié des violences. En mars 2021, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), a estimé que 47% des violations documentées sont le fait d’agents de l’Etat, contre 53% pour les groupes armés. Des militaires tout-puissants inquiètent donc fortement les organisations des droits de l’homme.
D’autant que les mesures prises dans le cadre de l’état de siège sont particulièrement radicales. « Les autorités militaires sont habilitées à perquisitionner les domiciles de jour et de nuit, à interdire des publications et des réunions considérées comme portant atteintes à l’ordre public, à interdire la circulation des personnes et à interpeller quiconque pour perturbation de l’ordre public. Les civils seront poursuivis devant des tribunaux militaires, ce qui est contraire aux normes régionales », s’alarme Human Rights Watch.

Des gouverneurs militaires aux lourds passifs

Le pedigree des deux militaires placés à la tête des provinces en état de siège n’a pas vraiment rassuré les militants des droits de l’homme. En Ituri, c’est le lieutenant-général Johnny Luboya, qui prend les rênes de la province pour 30 jours. Ce militaire est un ancien chef des renseignements militaires au sein du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), une rébellion soutenue par le Rwanda. Human Rights Watch a pu consulter une note interne des Nations Unies qui indique que ce militaire « pourrait, de par sa position de commandement, être tenu responsable de meurtres, de viols et d’autres exactions commises par ses forces ».
Au Nord-Kivu, le curriculum vitae du lieutenant-général Constant Ndima Kongba n’est guère plus enviable. Ce haut gradé était déjà général au sein de la rébellion du MLC de Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, qui est aujourd’hui un allié de Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée. Cette rébellion, soutenue par l’Ouganda voisin, a commis de nombreuses exactions en Ituri depuis des années 2000. Selon un rapport de l’ONU de 2003, le général Ndima faisait partie d’un bataillon dénommé « Effacer le tableau, bien connu pour la férocité de ses hommes et la façon dont ils se comportaient en temps de guerre ».

La charrue avant les bœufs

En nommant des officiers issus des rébellions pour lutter contre les groupes armés, le président Tshisekedi ne fait guère que perpétuer le cycle sans fin des guerres congolaises : rébellion, reddition, intégration, défection… et retour à la rébellion. De nombreux militaires de l’armée congolaise proviennent en effet des multiples « brassages et mixages » issus des différents accords de paix entre le gouvernement et les groupes armés. L’intégration de ces anciens rebelles dans les FARDC a toujours été vouée à l’échec. Le nouveau Premier ministre, Sama Lukonde, a d’ailleurs promis de ne plus jamais intégrer de miliciens dans l’armée régulière. Difficile donc de comprendre la stratégie du président Tshisekedi en nommant d’anciens rebelles pour piloter l’état de siège.
En décrétant l’état de siège à l’Est et en confiant l’administration de ces provinces aux militaires, Félix Tshisekedi donne l’impression de mettre la charrue avant les bœufs. Car, dans l’écheveau sécuritaire congolais, l’armée constitue une source de violence… au même titre que les groupes armés ! Et donc, avant de confier les clés du Nord-Kivu et de l’Ituri aux FARDC, un grand ménage aurait été le bienvenu dans la chaîne de commandement, en écartant les militaires « affairistes et criminels » comme le demande le mouvement citoyen Lucha. Pour assainir les forces de sécurité, Human Rights Watch recommande une justice plus efficace afin de mettre fin à l’impunité, notamment pour les crimes les plus graves. Pour l’instant, les militaires qui tuent des civils, pillent, violent ou détournent la solde de leur troupe ont rarement été inquiétés par la justice.

Pour une approche plus large

Ramener la paix avec les mêmes acteurs qui sèment le désordre depuis une vingtaine d’années est un pari bien risqué pour le président Tshisekedi. Jusque-là, aucun rebelle ou ex-rebelle n’a pu apporter une solution concrète à l’insécurité endémique qui règne dans la région. Les causes sont, en effet, tellement multiples : absence de l’Etat, prédation économique, conflits fonciers, échec des programmes de démobilisation des groupes armés, rivalités politiques, corruption, clientélisme… Penser que la solution militaire est la seule voie pour ramener la paix dans l’Est du Congo est une erreur. Les leviers sont certes sécuritaires, mais ils doivent être aussi politiques et économiques. Sans approche plus large, l’état de siège n’aura été qu’une énième promesse non tenue.
Félix Tshisekedi gouverne encore aujourd’hui avec les mêmes acteurs politiques et la même armée que sous Joseph Kabila. Certains ont fait allégeance, d’autres pas, mais il est difficile de redéfinir de nouveaux objectifs avec ceux qui participent à la prédation économique du pays et à la déstabilisation sécuritaire d’une partie du pays. Mais le temps presse pour Félix Tshisekedi. Les élections sont dans un peu plus de deux ans et la grogne des Congolais monte face à l’insécurité grandissante. L’état de siège est une nouvelle formule qui n’avait encore jamais été mise en place. Lassée par des années d’impuissance, la population veut bien donner une chance à l’état de siège. Mais là aussi, le calendrier avance vite. C’est en effet le 6 juin que nous pourrons dresser le premier bilan de l’état de siège après 30 jours de régime d’exception au Nord-Kivu et en Ituri."


"RDC : cafouillage à l'instauration de l'état de siège - 7 mai 2021
= https://www.dw.com/fr/rdc-cafouillage-%C3%A0-linstauration-de-l%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge/a-57467489
Les généraux censés prendre le relais des gouverneurs civils face à l'insécurité dans l'est de la RDC se font attendre.
L'état de siège proclamé par le président congolais Félix Tshisekedi est entré en vigueur ce jeudi 6 mai dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Mais les gouverneurs militaires prévus pour remplacer les gouverneurs civils semblent toujours manquer à l'appel. Les habitants de la région disent ne pas comprendre ce cafouillage.

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Ecoutez notre reportage à Goma

Selon eux, cela prouve que la crise de l'Est du pays est gérée avec légèreté, à l'image de Josué Wallay, un habitant de Goma :
"On pensait qu'il y aurait le déploiement d'un arsenal des militaires pour sécuriser la population mais nous ne comprenons plus rien.  On ne peut pas gérer cette avec des tâtonnements. Le gouverneur devait venir hier mais jusque-là il n'est pas encore arrivé.  C'est la preuve que le pouvoir est en train de tâtonner alors qu'il y a des gens qui meurent et les gens qui sont censés garantir la sécurité de la population. Ils sont en train de traîner."
Ghislain Baraka, un autre habitant de la ville, partage cet avis. Pour lui, il est inacceptable que près de deux jours soient passés sans que la passation de pouvoir ait encore eu lieu :
"On dirait que les deux provinces ne sont pas contrôlées. Les gouverneurs civils doivent être remplacés par des gouverneurs militaires mais ces derniers ne sont toujours pas arrivés. C'est une question sécuritaire et on ne sait pas comment on peut passer deux jours sans gouvernement ou sans institutions." 


DW Afrique
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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... 1f5e3
En RDC, l'état de siège dans des provinces de l'est fait débat ! Le responsable de l'association "La Voix des Sans Voix", Rostin Manketa affirme sur DW Afrique, qu'il soutient cette mesure

Aucune explication officielle
En attendant, les gouverneurs civils sont restés en fonction pour assurer la continuité. C’est ce qu’explique Evariste Iragi, un chercheur en droit congolais :
"Lorsqu'il y a une nouvelle autorité administrative militaire qui vient remplacer une autorité administrative civile, en principe l'autorité administrative militaire doit poser des actes dès son investissement. L'ordonnance prévoyait que l'état de siège devait commencer à partir de jeudi, mais jusque-là ils ne sont pas arrivés.  Dans la mesure où le service public doit être continuel, l'autorité qui était là précédemment, en l'occurrence le gouverneur civil, doit continuer à expédier les affaires courantes jusqu'à ce que l'autorité militaire arrive. " 
Aucune autorité ne s'est encore prononcée sur le retard de l'arrivée des gouverneurs militaires dans les deux provinces du pays. Selon certaines sources du gouvernorat du Nord-Kivu, un gouverneur militaire serait finalement arrivé à Goma ce vendredi. [/size][/size]
A (re)lire également : RDC : l'état de siège suscite des craintes



"Etat de siège : les premiers résultats  - La République - 10/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/actualite/revue-de-presse/la-republique-etat-de-siege-les-premiers-resultats

"Etat de siège au Nord-Kivu : et si les FARDC en abusaient ? - 9 mai 2021
= https://www.dw.com/fr/etat-de-si%C3%A8ge-au-nord-kivu-et-si-les-fardc-en-abusaient/a-57439057
A Goma, certains civils craignent que l'armée ne restreigne les libertés et n'abuse de la force. Les FARDC pourront-ils pacifier la région? Reportage.[...]"

"Etat de siège : Déjà plusieurs rebelles tués, des armes récupérées, 6 Généraux autoproclamés et groupes de rebelles prêts à se rendre - 10 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/10/etat-de-siege-deja-plusieurs-rebelles-tues-des-armes-recuperees-6-generaux-autoproclames-et-groupes-de-rebelles-prets-a-se-rendre.html/83355/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/09/actualite/securite/nord-kivu-6-chefs-miliciens-veulent-se-rendre-aux-nouvelles-autorites
= https://www.radiookapi.net/2021/05/09/actualite/securite/nord-kivu-6-chefs-miliciens-veulent-se-rendre-aux-nouvelles-autorites


"Beni : L’armée Congolaise et Ougandaise s’allient pour anéantir les ADF - 10 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/10/beni-larmee-congolaise-et-ougandaise-sallient-pour-aneantir-les-adf.html/83337/
Séjournant depuis ce dimanche 09 mai 2021 à Beni dans la province du Nord-Kivu, la délégation de l’armée Ougandaise “Uganda Poeple’s Defense Forces” est venue coopérer avec l’armée Congolaise afin de traquer les rebelles ADF.
La délégation de l’armée Ougandaise, chapeautée par le Général Major et commandant de la force terrestre Ougandaise, David Muhozi, a échangé avec le commandement des opérations Sokola 1 sur les stratégies à mettre en place.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que la délégation de l’armée Ougandaise “Uganda Poeple’s Defense Forces” ont résolu de mettre sur pied un centre de coordination conjointe des opérations contre les rebelles ADF.
La mise en place de ce centre de coordination conjointe des opérations entre l’armée Congolaise et l’armée Ougandaise a pour objectif de coordonner des renseignements sur les éventuels mouvement des rebelles ADF.
La coopération entre l’armée Congolaise et Ougandaise intervient pendant la période où le Chef de l’État Congolais a décrété l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu pour pacifier cette partie de la RDC.
Signalons que le gouverneur militaire du Nord-Kivu nommé récemment par le chef de l’État Félix Tshisekedi est attendu ce lundi 10 mai à Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu."
"Arrivée de l’armée ougandaise à Beni: Juvénal Munubo demande s’il était difficile de « se limiter à l’échange des renseignements » - 10.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86882_arrivee_de_l_armee_ougandaise_a_beni_juvenal_munubo_demande_s_il_etait_difficile_de_se_limiter_a_l_echange_des_renseignements.html
Le dimanche 9 mai 2021, une délégation de l’armée Ougandaise conduite par son commandant Force Terrestre, le Général David Muhoozi Rubakuba, est arrivée à Beni au Nord-Kivu. Selon plusieurs sources militaires, c’est pour la mise en place d’un Centre Conjoint de Coordination des Opérations contre les rebelles ougandais ADF, actifs dans la région depuis plusieurs années maintenant.
Mais le député UNC Juvénal Munubo estime que les FARDC et l’armée ougandaise devraient se limiter à l’échange des renseignements.
«Je ne pense pas que les opérations militaires conjointes entre FARDC et UPDF (Ouganda) soient la solution efficace contre les rebelles ADF. Est-il difficile de se limiter à l’échange des renseignements?», écrit-il ce lundi 10 mai 2021 sur Twitter.
Déjà, la délégation de l’armée ougandaise a échangé avec le Commandement des opérations Sokola 1 l’après-midi de ce dimanche. Ce Centre de coordination conjointe des opérations permettrait de coordonner des renseignements; sur les potentiels mouvements des combattants ADF traqués FARDC.

« Sommes-nous de courte mémoire pour oublier la guerre de 6 jours à Kisangani ? » demande ce député du Nord-Kivu.

La guerre des six jours dont parle cet élu national; est une succession d’affrontements meurtriers entre l’armée ougandaise et rwandaise à Kisangani; du lundi 5 au 10 juin 2000 en RDC durant la deuxième guerre du Congo. Selon le groupe Justice et Libération, une association des droits de l’homme basée à Kisangani; les affrontements causèrent environ 1.000 morts et au moins 3.000 blessés dont la majorité dans la population civile.
Venues principalement contrôler les richesses minières de la région, l’Armée patriotique rwandaise (APR) et l’Uganda People’s Defence Force (UPDF); ont également détruit ou endommagé un grand nombre de bâtiments (habitations, résidences, hôpitaux; espaces publics, commerces et lieux de culte) dont la centrale hydro-électrique de la Tshopo, l’Institut Lisanga et la cathédrale Notre-Dame.

« Coopérations bilatérales »

Mi-avril dernier, Juvénal Munubo avait également fustigé l’arrivée annoncée par le Chef de l’Etat congolais; des troupes kenyanes pour le rétablissement de la sécurité à l’Est du pays, si ce n’est pas dans le cadre de la Brigade d’intervention de la Monusco.
«Si c’est un accord bilatéral de défense entre la RDC et le Kenya, l’Assemblée Nationale doit être informée conformément à l’article 214 de la constitution,» disait-il.
Mais quelques jours plus tôt, les FARDC avaient déjà dit avoir entrepris des contacts avec toutes les armées des pays voisins; en vue d’arrêter des stratégies appropriées pour éradiquer définitivement le phénomène groupes armés locaux et étrangers qui endeuillent les populations de la RDC et de la sous-région.
Dans cette perspective, les FARDC ont affirmé privilégier le renforcement de la coopération militaire; les concertations régulières entre les armées de la région ainsi que la mutualisation des efforts et de renseignement.
L’armée qui a rappelé que cette coopération existe déjà entre les FARDC et les Forces de défense du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola et de la République centrafricaine; a indiqué qu’elle sera étendue très prochainement à d’autres pays limitrophes, dans le but de mettre définitivement fin à cette menace."


"Insécurité dans l'est de la RDC : les racines du mal - 4 mai 2021
= https://www.dw.com/fr/ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-lest-de-la-rdc-les-racines-du-mal/a-57419758

"RDC: Patrick Muyaya dresse l’état des lieux du paysage médiatique congolais après avoir reçu tour à tour l’ANECO, L’ANEAP, … - 7 MAI 202
= https://laprosperiteonline.net/2021/05/07/politique/rdc-patrick-muyaya-dresse-letat-des-lieux-du-paysage-mediatique-congolais-apres-avoir-recu-tour-a-tour-laneco-laneap/


"RDC : les défis du nouveau commandant du secteur opérationnel Sokola 1 - 10/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/actualite/securite/rdc-les-defis-du-nouveau-commandant-du-secteur-operationnel-sokola-1
"Lutte contre les ADF: le général de brigade Mputela Bertin nommé commandant du secteur opérationnel Sukola 1 Grand Nord - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/lutte-contre-les-adf-le-general-de-brigade-mputela-bertin-nomme-commandant-du-secteur
= https://www.radiookapi.net/2021/05/09/actualite/securite/beni-le-general-de-brigade-mputela-nouveau-commandant-du-secteur
"Lutte contre les FDLR et les Nyatura: le général de brigade Mwehu Lungu Evariste nommé commandant du secteur opérationnel Sukola 2 (Nord-Kivu) - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/lutte-contre-les-fdlr-et-les-nyatura-le-general-de-brigade-mwehu-lungu-evariste-nomme
"RDC: Le Général de brigade Mulamba Tshinkobo Guylain est nommé Commandant de la 34e région militaire (Nord-Kivu) - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/rdc-le-general-de-brigade-mulamba-tshinkobo-guylain-est-nomme-commandant-de-la-34e
"Lieutenant général Ndima : « La tâche qui nous attend est délicate » - 09.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86837_lieutenant_general_ndima_la_tache_qui_nous_attend_est_delicate.html
"RDC : le Président procède au changement des commandants de l’armée au Nord-Kivu et en Ituri - 9 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/09/rdc-le-president-procede-au-changement-des-commandants-de-larmee-au-nord-kivu-et-en-ituri.html/83290/
= https://actualite.cd/2021/05/10/nord-kivu-le-gouverneur-militaire-constant-ndima-est-arrive-goma
= https://actualite.cd/2021/05/09/lutte-contre-la-codeco-et-dautres-groupes-locaux-le-general-de-brigade-kasongo-maloba
"Lutte contre la CODECO et d’autres groupes locaux: le Général de Brigade Kasongo Maloba Rigobert nommé commandant du secteur opérationnel Ituri - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/lutte-contre-la-codeco-et-dautres-groupes-locaux-le-general-de-brigade-kasongo-maloba
"Mises en place au sein de l'armée et de la police : à Kananga,  une ONGDH recommande à Tshisekedi de revenir sur la nomination d'un officier ayant participé aux massacres au Kasaï - 10 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/10/mises-en-place-au-sein-de-larmee-et-de-la-police-kananga-une-ongdh-recommande-tshisekedi


"RDC : l’état de siège, une stratégie efficace ? - 7 mai 2021
= https://www.dw.com/fr/rdc-l%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-une-strat%C3%A9gie-efficace/av-57457817

"RDC : Insécurité dans l’Est, « le retour à la paix durable doit être, plus que jamais, notre priorité absolue » (Jean-Marc Châtaigner) - 10 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/10/rdc-insecurite-dans-lest-le-retour-a-la-paix-durable-doit-etre-plus-que-jamais-notre-priorite-absolue-jean-marc-chataigner.html/83361/

"Restaurer la paix à Beni (Est de la RDC) - 10 mai 2021
= https://www.dw.com/fr/restaurer-la-paix-%C3%A0-beni-est-de-la-rdc/a-57482229


"Quels sont les préalables pour la réussite de l’état de siège ? -  10/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/emissions/parole-aux-auditeurs/quels-sont-les-prealables-pour-la-reussite-de-letat-de

"L’État de siège peut-il faire vibrer la fibre patriotique des Congolais ? -  9 mai 2021
= http://www.congoindependant.com/letat-de-siege-peut-il-faire-vibrer-la-fibre-patriotique-des-congolais/comment-page-1/?unapproved=19452&moderation-hash=034ac110df677d834f1910a2bf23fa54#comment-19452

"Beni : 10 rebelles ADF abattus et 5 armes récupérées par les FARDC - 9 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/09/beni-10-rebelles-adf-abattus-et-5-armes-recuperees-par-les-fardc.html/83282/
= https://afrique.lalibre.be/60673/rdc-larmee-annonce-avoir-tue-dix-membres-du-groupe-arme-adf-a-beni/
"Nord-Kivu : Un journaliste assassiné en plein Etat de siège - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/10/nord-kivu-un-journaliste-assassine-en-plein-etat-de-siege


"2è Conseil des Ministres : Le Gouvernement opte pour une aide humanitaire d’urgence en faveur du Nord-Kivu et l’Ituri - 8 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/08/2e-conseil-des-ministres-le-gouvernement-opte-pour-une-aide-humanitaire-durgence-en-faveur-du-nord-kivu-et-lituri.html/83227/

"Etat de siège : la société civile du Nord-Kivu affirme son soutien aux nouvelles autorités militaires -, 10/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/actualite/securite/etat-de-siege-la-societe-civile-du-nord-kivu-affirme-son-soutien-aux


"Minembwe: le CICR annonce le renforcement de son assistance pour les déplacés internes - 9 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/09/minembwe-le-cicr-annonce-le-renforcement-de-son-assistance-pour-les-deplaces-internes
= https://actualite.cd/2021/05/10/rdc-deux-soldats-kidnappes-par-des-miliciens-itombwe-mwenga
= https://actualite.cd/2021/05/08/ituri-6-personnes-tuees-dans-une-attaque-des-miliciens-codeco-djugu
= https://actualite.cd/2021/05/09/uvira-minembwe-le-general-de-brigade-patrick-opia-nomme-la-tete-de-la-12e-brigade-de


"RDC: Denis Mukwege demande l'aide de la France pour que les crimes du rapport Mapping soient jugés - 06/05/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210506-rdc-denis-mukwege-demande-l-aide-de-la-france-pour-que-les-crimes-du-rapport-mapping-soient-jug%C3%A9s


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 11/5/2021, 9:20 pm

"


"Assemblée nationale : Sama Lukonde appelé à expliquer les mesures concrètes pour le succès de l’Etat de siège - 11/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/politique/assemblee-nationale-sama-lukonde-appele-expliquer-les-mesures
Le député national Muhindo Kasekwa a déposé, lundi 10 mai à l’Assemblée nationale, une question orale avec débat adressée au Premier ministre Sama Lukonde. Le Chef du gouvernement devra « éclairer la lanterne des élus du peuple sur les mesures concrètes prises afin d’assurer l’efficacité et le succès de l’état de siège décrété par le chef de l’état. »  
Pour l’auteur de la question orale, toutes les opérations de grande envergure lancée par l’armé dans le Nord-Kivu et l’Ituri n’ont pas pu éradiquer l’insécurité.  
D’où la nécessite de prendre des mesure adéquates, estime Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, élu du Nord-Kivu et membre du parti politique, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE).  


Déjà, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a discuté lundi 10 mai avec le ministre de la Défense Gilbert Kabanda  et le chef d’état-major général des FARDC Célestin Mbala sur la mise en œuvre effective de la gestion particulière des provinces de l’Ituri et du Nord Kivu sous état de siège.  
Au regard des urgences de la situation de sécurité, jugée prioritaire, Sama Lukonde, Gilbert Kabanda et Mbala Musense ont évoqué principalement la logistique à mettre en urgence à la disposition de deux administrations militaires.    
Dans son ordonnance publiée le 4 mai, le Chef de l’Etat a nommé le lieutenant-général Constant Ndima Kongba gouverneur militaire du Nord-Kivu alors que le lieutenant général Johnny Luboya N’kashama a été nommé gouverneur militaire de l’Ituri.
Lundi 10 mai, les deux gouverneurs militaires nommés par le chef de l’Etat pour une durée d’un mois, mais qui peut être renouvelé avec le feu vert du Parlement, ont pris possession de leurs bureaux. Ils ont promis de travailler en collaboration avec la population pour éradiquer l’insécurité dans ces provinces."  

"Assemblée nationale : une question orale avec débat adressée à Sama Lukonde en rapport avec  l'état de siège à peine décrété en Ituri et au Nord-Kivu - 11 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/11/assemblee-nationale-une-question-orale-avec-debat-adressee-sama-lukonde-en-rapport-avec


"RDC: des généraux, au passé trouble, prennent leurs fonctions à la tête de deux provinces  - 11 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60707/rdc-des-generaux-au-passe-trouble-prennent-leurs-fonctions-a-la-tete-de-deux-provinces/
Les gouverneurs et vice-gouverneurs militaires et policiers nommés par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo après la proclamation de l’état de siège dans deux provinces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) – le Nord-Kivu et l’Ituri – ont commencé lundi à prendre leur fonction, parfois en dénonçant la complicité entre les militaires de l’armée gouvernementale et les groupes armés qui pullulent dans cette région en proie aux violences. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Kongba Ndima – un ancien chef militaire de la rébellion du Mouvement de Libération du congo (MLC, du chef de guerre Jean-Pierre Bemba Gombo lors de la deuxième guerre du Congo entre 1998 et 2003), est arrivé lundi à Goma, le chef-lieu de cette province, selon la presse congolaise.

Dans la province voisine de l’Ituri (sud-est de la RDC), c’est le lieutenant-général Jonny Luboya Nkashama qui a pris ses quartiers à Bunia, le chef-lieu provincial.
Les généraux Ndima et Luboya, nommés respectivement à la tête du Nord-Kivu et de l’Ituri, y remplacent, en vertu de l’état de siège décrété par M. Tshisekedi, les autorités civiles pendant la période de l’état de siège, soit 30 jours, reconductibles par quinzaine, pour tenter de mettre fin aux massacres qui endeuillent ces populations de ces deux provinces depuis plus de vingt ans.
Une certaine confusion a toutefois entouré ces nominations par une ordonnance présidentielle, qui intervertissait les rôles entre les deux généraux au passé trouble.

Certaines ONG congolaises et le site spécialisé La Libre Afrique ont toutefois souligné, en citant un rapport d’enquête de l’ONU, l’implication du général Ndima dans des massacres commis en 2002 et 2003 dans le nord-est de la RDC lors de l’opération Effacer le tableau. Cette offensive militaire du MLC avait visé une autre rébellion, le Rassemblement congolais pour la Démocratie Kisangani-Mouvement de Libération, RCD K-ML) du chef de guerre – puis ministre – Antipas Mbusa Nyamwisi.
Le gouverneur militaire désigné de la province de l’Ituri, le général Luboya Nkashama, est un ancien commandant de la 1ère zone de défense, qui inclut notamment la capitale congolaise, Kinshasa. Il avait également commandé la 13e région militaire de l’Équateur (nord-ouest de la RDC). C’est un ancien de la rébellion du Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD, jadis soutenue par le Rwanda).

Le général Luboya Nkashama a, comme vice-gouverneur de l’Ituri, un officier de la police nationale congolaise (PNC) comme adjoint, le commissaire divisionnaire Benjamin Alonga Boni. Lui aussi est un ancien du MLC, mais il était l’ex-adjoint du général John Numbi Tambo Banza – un proche de l’ancien président Joseph Kabila Kabange – au moment de l’assassinat, en 2010, du défenseur des droits humains, Floribert Chebeya Bahizire, et de son chauffeur, Fidèle Bazana Ebadi.
Lors de son arrivée à Goma, le général Ndima a reconnu lundi que des militaires des FARDC fournissaient des armes et des munitions aux groupes armés sévissant au Nord-Kivu et a promis de mettre fin à cette pratique.
« Oui, chers amis de la presse, les brebis galeuses ne manquent pas. Mais votre armée est disciplinée et nous essayerons de booster les choses », a-t-il affirmé.
L’officier a promis la mise en place d’une « équipe forte » de la justice militaire dans les prochains jours."


"Assemblée nationale: plénière sous tension suite à la demande de Mboso d'une motion de soutien à l'état de siège que doit lire les députés par caucus provinciaux - 11 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/11/assemblee-nationale-pleniere-sous-tension-suite-la-demande-de-mboso-dune-motion-de


"État de siège : L’ONU apporte son soutien à Félix Tshisekedi  - 11 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/11/etat-de-siege-lonu-apporte-son-soutien-a-felix-tshisekedi.html/83489/
= https://actualite.cd/2021/05/11/rdc-la-monusco-prete-offrir-tout-son-soutien-au-gouvernement-sama-lukonde-pour-faire
"RDC : les Nations unies sont en train de déployer les unités de réaction rapide supplémentaires, annonce Jean-Pierre Lacroix -  10/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/securite/rdc-les-nations-unies-sont-en-train-de-deployer-les-unites-de-reaction


"Gouverneurs militaires : « reconstruire la confiance de la population » - Forum des As  - 11/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/revue-de-presse/forum-des-gouverneurs-militaires-reconstruire-la-confiance-de


"Tshisekedi appelé à suspendre les activités minières dans l'Est pour la réussite de l'état de siège - 11.05.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-86954_tshisekedi_appele_a_suspendre_les_activites_minieres_dans_l_est_pour_la_reussite_de_l_etat_de_siege.html
La décision relative à l' état de siège en vigueur dans le Nord-Kivu et d’Ituri continue de susciter moult réactions. Dans une réaction faite ce mardi 11 mai, Me Luc Fikiri Murefu, acteur de la société civile et notable du Sud-Kivu, pense que la réussite de l'état de siège est tributaire à l'élucidation du dossier des minerais dans l'Est de la République démocratique du Congo. Ce dernier estime que cette situation d'insécurité a un lien direct avec les ressources minières de cette partie du pays.

D'où, il invite le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi à suspendre les activités minières dans cette partie du pays jusqu'à la fin de cet état de siège. Ce dernier fait remarquer que "depuis 24 ans jusqu'aujourd'hui aucune entreprise minière n'a été attaquée par les groupes armés" et pourtant ils exercent leurs activités dans les mêmes zones où la population est massacrée.
"On ne peut pas arriver à mettre fin à l'insécurité dans l’Est de notre pays, si nous n'arrivons pas à mettre au clair le problème de nos minerais", a-t-il déclaré à quelques médias dont Media Congo Press, avant d'ajouter que le chef de l'Etat devrait après suspension des activités minières dans cette partie du pays, inviter ces entreprises à Kinshasa afin de discuter avec eux.
C'est depuis le 06 mai dernier que l'état de siège est entré en vigueur dans le Nord-Kivu et Ituri. L'administration militaire a remplacé l'administration civile depuis le lundi 10 mai. Cette décision du chef de l'État s'inscrit dans le cadre de la lutte contre l'insécurité dans ces provinces."

"Etat de siège à l'Est : la chambre des mines aux aguets - 11 mai 2021
= https://www.africaintelligence.fr/industrie-miniere_strategies-etat/2021/05/11/etat-de-siege-a-l-est--la-chambre-des-mines-aux-aguets,109664462-ar1


"RDC : ADF veut dissimuler l’identité de ses combattants tanzaniens, kenyans et ougandais tués lors des récents combats avec l’armée à Beni - 11 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/11/rdc-adf-veut-dissimuler-lidentite-de-ses-combattants-tanzaniens-kenyans-et-ougandais


"État de siège : le premier ministre échange avec le ministre de la défense sur la mise en œuvre effective de cette décision - 10 mai, 2021
= https://cas-info.ca/2021/05/etat-de-siege-sama-lukonde-avec-le-ministre-de-la-defense-gilbert-kabanda-sur-la-mise-en-oeuvre-effective-cette-decision/
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/actualite/securite/rdc-sama-lukonde-le-ministre-de-la-defense-et-le-chef-detat-major-des
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/10/rdc-sama-lukonde-echange-avec-le-ministre-de-la-defense-sur-la-mise-en-oeuvre-effective-de-letat-de-siege.html/83394/


"Etat de siège : le FCC prend acte et va dénoncer tout type d’abus - 11 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/11/etat-de-siege-le-fcc-prend-acte-et-va-denoncer-tout-type-dabus
"État de siège : le FCC prend acte et assure son soutien aux FARDC - 11 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/11/etat-de-siege-le-fcc-prend-acte-et-assure-son-soutien-aux-fardc.html/83477/


"Assassinat du journaliste Barthelemy Kubanabandu: « des mesures doivent être prises pour sécuriser les journalistes en particulier dans les zones en conflit », plaide le BCNUDH - 11 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/11/assassinat-du-journaliste-barthelemy-kubanabandu-des-mesures-doivent-etre-prises-pour
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/societe/nord-kivu-jed-denonce-le-meurtre-dun-journaliste-masisi
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/11/assassinat-dun-journaliste-a-masisi-bcnudh-invite-les-autorites-a-securiser-les-journalistes.html/83446/
= https://afrique.lalibre.be/60703/rdc-un-journaliste-congolais-assassine-au-nord-kivu/
= https://actualite.cd/2021/05/11/rdc-patrick-muyaya-annonce-des-enquetes-pour-identifier-les-auteurs-de-lassassinat-du


"État de siège : 4 axes d’actions proposés par Thomas Lubanga pour la pacification de l’Ituri et Nord-Kivu - 10 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/11/etat-de-siege-lonu-apporte-son-soutien-a-felix-tshisekedi.html/83489/


= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/societe/sud-kivu-32-personnes-tuees-en-avril-par-des-bandits-armes-selon
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/securite/ituri-des-commandos-deployes-djugu-reprennent-15-villages-jadis
= https://www.radiookapi.net/2021/05/11/actualite/securite/rdc-le-secretaire-general-de-lonu-condamne-lattaque-perpetree-contre
= https://actualite.cd/2021/05/11/un-casque-bleu-tue-kilya-antonio-guterres-appelle-les-autorites-congolaises-enqueter-sur
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/10/beni-une-casque-bleue-malawite-tuee-dans-une-attaque-adf-vers-kilia.html/83420/
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/10/rdc-deux-soldats-kidnappes-par-des-miliciens-itombwe-mwenga
= https://actualite.cd/2021/05/10/ituri-la-population-peut-attendre-de-moi-cette-securite-manquee-pendant-longtemps-lt
= https://actualite.cd/2021/05/10/etat-de-siege-sa-prise-des-fonctions-le-gouverneur-militaire-ndima-insiste-sur-le
= https://www.radiookapi.net/2021/05/10/actualite/securite/nord-kivu-le-nouveau-gouverneur-militaire-et-son-adjoint-prennent
= https://actualite.cd/2021/05/11/le-gouverneur-militaire-de-lituri-encourage-les-miliciens-rendre-les-armes-ressortez-ces
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/10/etat-de-siege-aux-groupes-armes-etrangers-vous-netes-pas-chez-vous-vous-netes-pas-chez-vous-gouverneur-militaire-du-nord-kivu.html/83385/  


"Tanganyika : “Pour le moment Jaynet Kabila continue à former des milices à Kalemie” (les Chefs Coutumiers) - 11 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/11/tanganyika-pour-le-moment-jaynet-kabila-continue-a-former-des-milices-a-kalemie-alertent-les-chefs-coutumiers.html/83460/


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 17/5/2021, 2:56 pm

Un analyste de KST, un Baromètre sécuritaire du Kivu (KST en collaboration avec le Groupe d'Etude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York) pose la question de savoir si "l'état de siège va dans le bon sens" et Patrick Mbeko fait un point sur l'état de siège et aurait du parler de la rivalité sino-américaine sans doute à l'occasion des derniers propos du Président Tshisekedi (= renégocier les contrats miniers). Sa vidéo s'est hélas arrêtée en chemin.

Pierre Boisselet note en préambule que l'état de siège auraient été mis en place sans que la Monusco pourtant notre partenaire au front ne soit consultée et rappelle que l’Est de la RDC depuis année enfoncé dans insécurité horrible souffre du manque d’intérêt des responsables politiques congolais et internationaux et qu'aujourd'hui celle-ci est devenue une préoccupation très vive dans l’opinion nationale, dans l'Est comme à travers tout le pays ; elle semble avoir été enfin entendue par le pouvoir de Kinshasa. Ensuite à partir de l'observation de ce que jusque-là Tshisekedi a fait, il pose la question de savoir si l'angle essentiellement militaire pris par celui-ci est le bon et en passant il rappelle l'échec des opérations d'envergure des FARDC et le refus ambiant des opérations conjointes avec les pays voisins.

A Beni et alentours si la premiere cause de l'insécurité provient des ADF, une partie significative et en augmentation vient de nos forces de sécurité. Alors l'état de siège où l'administration militaire remplace la civile n'est pas vraiment une approche nouvelle et on peut en conséquence douter de l'intérêt des militaires hier complices qui disposeront désormais du pouvoir, chercheront-ils à faire cesser les violences qui leur sont juteuses? Il sera ainsi plus rentable que le pouvoir de Kinshasa adopte une stratégie plus globale notamment à faire un toilettage minimum au sein de nos troupes à l'Est. L'approche globale est certes plus longue à mettre en oeuvre mais on peut croire que l'adhésion populaire à la mobilisation lancée par le président Tshisekedi, sa large majorité parlementaire et un gouvernement disposé à rompre avec les pratiques du passé lui donnent des atouts pour s'y atteler et accélérer les choses.

Patrick Mbeko quant à lui commence par affirmer que de principe on ne peut que  soutenir l'état de siège mais il ne faut pas demander à soutenir les FARDC et en même temps faire copain avec les voisins qui commanditent beaucoup des groupes armés comme les ADF et autres. Un état des lieux plus clair et exhaustif est indispensable : les  Mai Mai sont entrés dans la guerre pour défendre leurs terres, quelle attitude envers eux ;  les FDLR sont encore au Congo parce que Kagame a refusé leur retour fût-ce d'abord pour avoir un prétexte de venir au Congo, etc, etc... Pour un état de siège efficace et durable il faut tenir compte de toutes ces variables, obtenir ou imposer à Kagame le dialogue chez lui, etc, etc...Sinon on rencontrera les mêmes échecs de pacification d'hier dont certains l'ont été hypocritement avec les voisins et voilà qu'on recommence avec cette présence des Ougandais, faite curieusement comme jadis sans la consultation du Parlement. Un état de siège qui n'inspire pas encore confiance !



"L’ « état de siège » va-t-il dans le bon sens ? – Pierre Boisselet
= https://blog.kivusecurity.org/fr/l-etat-de-siege-va-t-il-dans-le-bon-sens/

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... 5635795514_8e6263d376_k-800x422
Groupe de soldats des FARDC, le 19 avril 2011, au Nord-Kivu (Sasha Lezhnev/ Enoughproject.org).

Le président Félix Tshisekedi a décrété un « état de siège » pour un mois, qui mettra l’armée et la police aux commandes des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les approches purement militaires ont pourtant jusqu’ici échoué. Mais que faudrait-il faire d’autre pour ramener la paix dans l’est de la RDC ?
On en sait désormais un peu plus sur « l’état de siège » proclamé par le président Félix Tshisekedi dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. A partir du 6 mai, et pour une période initiale de 30 jours, les autorités civiles de ces deux provinces seront remplacées par des militaires et des policiers. Ce sera notamment le cas des gouverneurs et vice-gouverneurs. Les gouvernements provinciaux, assemblées provinciales, responsables des entités locales ou encore des tribunaux civils sont suspendus. Les militaires seront en outre dotés de pouvoirs exceptionnels : ils pourront notamment interdire ou empêcher les publications, rassemblements, et même la présence des personnes qu’ils jugeront nuisibles à leur action. Selon une source onusienne, ces mesures ont été mises en place sans concertation avec la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).

Le chef de l’Etat a nommé deux lieutenant-généraux à la tête des provinces concernées par l’état de siège : Johnny Nkashama Luboya pour l’Ituri et Constant Kongba Ndima pour le Nord-Kivu*. Comme de nombreux officiers des FARDC, tous deux ont fait partie de rébellions par le passé. Johnny Nkashama Luboya a été chef des renseignements militaires du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) au début des années 2000. Avant sa nomination, il occupait le poste de commandant de la première zone de défense des FARDC. Constant Kongba Ndima, est, quant à lui, aussi connu sous le nom “d’effacer le tableau”, en référence à l’opération, particulièrement violente menée par le Mouvement de libération du Congo (MLC) en Ituri au début des années 2000. Il était alors général au sein de cette rébellion. Son précédent poste au sein des FARDC était celui de commandant adjoint de l’état-major général chargé de l’administration et de la logistique. 
Tout n’est pas encore clarifié dans cette mesure. Des dizaines d’officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) doivent encore être nommés. Néanmoins la logique est relativement claire : donner les pleins pouvoirs à l’armée congolaise dans ces provinces. Le message l’est tout autant : le président Félix Tshisekedi est conscient de la dégradation de la situation et veut éradiquer les groupes armés de l’est. Un programme extrêmement ambitieux donc, pour un dispositif par ailleurs décrit comme temporaire.
Il est parfaitement exact que la situation se dégrade pour les civils dans l’Est de la RDC. Ceci est même très net d’après les données rassemblées par le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) pour les provinces du Nord et du Sud-Kivu. En 2018, le projet avait enregistré la mort de 914 civils à cause d’acteurs armés. En 2019, ce chiffre passait à 1070. En 2020, il était de 1569. Et l’année 2021 a débuté peu ou prou sur les mêmes bases que 2020.

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Par-de%CC%81faut-2021-05-04-a%CC%80-21.18.20
Nombre de civils tués par des acteurs armés par année dans le Kivu depuis 2018

De ce point de vue, on peut comprendre la détermination de Félix Tshisekedi. Il a fait de la restauration de la paix dans l’est un élément central de sa communication à la fois lors de la campagne électorale de 2018 et depuis son arrivée à la présidence. L’attention portée par le sommet de l’Etat à cette question est, en soi, une bonne chose : l’est de la RDC souffre en partie du manque d’intérêt des responsables politiques congolais et internationaux pour ce problème.
Cette mesure répond de surcroît à une préoccupation très vive dans l’opinion publique. Selon un sondage du Groupe d’études sur le Congo et de l’Institut Berci à paraître, réalisé les 19 et 20 mars 2021 sur l’ensemble du territoire, 20% des personnes interrogées estimaient que la sécurité devrait être la priorité du gouvernement, ce qui plaçait cette préoccupation en deuxième position derrière « le social/les conditions de vie », et devant « l’économie/l’emploi ». Tout au long du mois d’avril, des manifestations ont eu lieu, notamment au Nord-Kivu, non seulement pour réclamer le départ de la Monusco mais aussi pour appeler le président à tenir ses promesses.

Option militaire

Les manifestants semblent donc avoir été entendus. Mais l’état de siège est-il la bonne réponse à leurs préoccupations? Pour l’évaluer, il peut être utile de commencer par faire le bilan de ce qui a déjà été fait, en la matière, sous la présidence de Félix Tshisekedi.
Depuis le début de son mandat, le chef de l’Etat a donné l’impression d’envisager le problème de l’est sous un angle essentiellement militaire. Il a déclaré être prêt à « mourir » pour rétablir la paix. Lorsqu’il a tenté de forger une coalition régionale pour rétablir la sécurité, en septembre et octobre 2019, celle-ci a été conçue comme un état-major conjoint des armées de la région pour planifier des opérations militaires dans l’Est de la RDC.
Sous l’autorité du président, des opérations comme Zaruba ya Ituri (tempête de l’Ituri) sur le territoire de Djugu en juin 2019, ou encore l’offensive de « grande envergure » des FARDC rassemblant quelques 20 000 soldats contre les ADF en octobre 2019, ont été lancées. La Monusco n’avait déjà pas été associée à la planification de cette dernière, et les pays de la région n’y ont finalement pas participé, le projet d’état-major régional ayant échoué. 

En parallèle, des initiatives non-militaires ont certes été menées, comme le processus de cessez-le-feu de Murhesa, le dialogue des communautés des hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu, ou encore la tentative de rebâtir un programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) centré sur les « communautés ». Mais le pouvoir central n’était généralement pas à l’origine de ces initiatives. Il s’y est parfois rallié – avec plus ou moins d’entrain, notamment à l’époque où il était lui-même divisé – mais n’a pas démontré jusque-là la volonté de faire de ces initiatives des priorités. La nouvelle approche de DDR, pour un DDR « communautaire » a été, par exemple, initiée par les gouverneurs de province de l’est. Félix Tshisekedi l’a publiquement endossé et a annoncé la nomination d’un coordonnateur national pour encadrer ce processus en octobre 2020. Plusieurs bailleurs internationaux engagés dans ce processus se disent prêts à le soutenir financièrement. Mais l’ordonnance qui doit permettre sa mise en place, qui lui a été soumise il y a plus de cinq mois, n’a toujours pas été signée. Ce retard est d’autant plus dommageable que, si l’ambition de « l’état de siège » est de permettre de nouvelles offensives contre les groupes armés, disposer au préalable d’un cadre pour accueillir les combattants désarmés aurait pu être utile.
On le voit : l’approche militaire a déjà été privilégiée depuis l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi. Pour quel bilan ? Les données rassemblées par le KST font douter de son efficacité. Elles pourraient même suggérer qu’elle a été contre-productive sur certains territoires.

Opération contre-productive

Sur le territoire de Djugu, sur lequel a été lancée l’opération Zaruba ya Ituri en juin 2019, les données du KST sont encore parcellaires : leur collecte n’a commencé qu’en avril 2021. Néanmoins, les premiers éléments dont nous disposons sont inquiétants : en avril, Djugu était le territoire le plus dangereux pour les civils de l’est de la RDC. Le KST y a enregistré la mort violente de 66 civils en un mois (plus encore que les 47 civils tués sur le territoire de Beni sur la même période). Djugu, qui ne représente qu’un seul des 18 territoires suivis par le KST, a concentré 33% des morts de civils en avril.
Qu’en est-il sur le territoire de Beni, cible de l’opération de « grande envergure » lancée en octobre 2019 ? Le commandement des FARDC a très vite communiqué sur la reprise des principales bases des ADF. Mais les données cartographiées par le KST suggèrent que la plupart des combattants ont pu s’échapper pour opérer dans d’autres zones. Certaines localités situées à la périphérie du territoire de Beni, comme Mandumbi, Mamove, ou encore dans le secteur de Rwenzori, qui avaient été relativement épargnées par les ADF jusque-là, ont été massivement touchées par les tueries de civils après le lancement de l’opération.

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Localisation des massacres perpétrés par les ADF sur le territoire de Beni avant l’intervention de “grande envergure” (juin 2017-octobre 2019) et depuis (novembre 2019-avril 2021)

Du point de vue du nombre de civils tués sur le territoire de Beni, l’opération semble également avoir été contre-productive jusqu’à maintenant. De 24 civils tués par les acteurs armés chaque mois en moyenne, entre juin 2017 et octobre 2019, nous sommes passés à 65 en moyenne après le début de l’opération.

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Nombre de civils tués par des acteurs armés sur le territoire de Beni par trimestre depuis juin 2017.

Une partie de ces exactions, modeste mais néanmoins significative, vient d’ailleurs d’une violence accrue des FARDC et la Police nationale congolaise (PNC) : l’une ou l’autre de ces institutions est impliquée dans la mort de 4 civils par mois en moyenne depuis le début de l’opération, contre 2 auparavant.
Mais les exactions sur le territoire de Beni demeurent très largement perpétrées par les ADF – pour autant qu’on puisse les distinguer. Ces massacres ont vraisemblablement pour objectif de décrédibiliser les autorités congolaises et exercer une pression sur elles, de nuire à la cohésion des forces engagées dans leur traque, et de celle de la société. Les ADF semblent ainsi vouloir forcer les FARDC à cesser les opérations pour pouvoir regagner leurs sanctuaires. Or le pouvoir congolais n’a jusqu’à maintenant pas réussi à contenir efficacement cette stratégie : la Monusco a été la cible de vastes manifestations en novembre 2019 et avril 2021, avec, en marge de celles-ci, des affrontements qui ont fait au moins de 25 morts dans la province du Nord-Kivu.

Dangers supplémentaires

Les résultats, au mieux mitigés, de l’approche militaire privilégiée par le président Félix Tshisekedi peuvent faire redouter les conséquences de « l’état de siège ». Il s’agit en effet d’un renforcement de la méthode appliquée jusque-là, plutôt que d’une nouvelle approche. Cet état d’exception comporte, en outre, des dangers supplémentaires. Les militaires, qui disposeront de la capacité d’interdire des manifestations, des publications, ou même le séjour de certaines personnes, auront encore moins à répondre de leurs actes qu’auparavant. Les deux généraux nommés par Félix Tshisekedi à la tête des provinces sont par ailleurs soupçonnés d’être impliqués dans des violations des droits humains, selon un document onusien vu par le KST, ce qui pourrait empêcher leur participation à des opérations conjointes avec la Monusco, soumise à une politique de « diligence raisonnable » en la matière. Ceci pourrait être d’autant plus dommageable qu’une réforme de sa Brigade d’intervention de la force (FIB) est en cours pour lui permettre d’augmenter la fréquence de ses interventions. Une partie au moins des troupes kényanes, dont l’arrivée a été annoncée par Félix Tshisekedi lors de la visite de son homologue Uhuru Kenyatta le 21 avril, doit justement être intégrée à la FIB. Or pour agir efficacement, les opérations de la FIB doivent se faire conjointement avec les FARDC.
Par ailleurs, certains FARDC entretiennent des relations troubles avec certains groupes armés : des complicités existent, parfois à un niveau élevé et structurel, comme le GEC l’avait montré à propos du Nduma defense of Congo-Rénové (NDC-R, un groupe armé opérant au Nord-Kivu). Certains membres des FARDC bénéficient d’activités économiques illégales. Amoindrir leurs contre-pouvoirs en restreignant le droit de manifester et de critiquer les opérations pourrait, là encore, aggraver cette situation. De surcroît, les militaires qui disposeront désormais du pouvoir provincial – et de la maîtrise des ressources qui y sont associées – auront-ils intérêt à ce que les violences cessent, ce qui aurait vraisemblablement pour effet de leur faire perdre ces postes ? Au total, il existe donc un risque que l’état de siège déstabilise la zone, plus qu’il ne la stabilise.

Stratégie globale

Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne faille rien faire face à la situation de l’est de la RDC. Les préoccupations de l’opinion publique congolaise face à la situation sont légitimes et appellent chacun à tenter de formuler des réponses. 
Tout d’abord, il nous semble nécessaire que le gouvernement congolais formule une stratégie complète, qui ne s’inscrive pas exclusivement dans une logique militaire. Celle-ci devrait s’appuyer sur une analyse fine et détaillée des causes du conflit et du rôle que chaque série d’acteurs joue dans sa perpétuation. Il s’agirait d’identifier les causes profondes du conflit pour y apporter des solutions pertinentes. 
Ces causes sont nombreuses et variées : absence de l’Etat et des services publiques de certaines zones, manque d’institutions perçues comme neutres et acceptées pour résoudre les conflits locaux par des voies non-violentes, absence d’intérêt des membres de groupes armés à quitter leurs rangs, perpétuation de circuits économiques illégaux à l’échelle provinciale et régionale, complicités avec des groupes armés à différents niveaux de l’appareil d’Etat, coopération difficile avec la Monusco, moyens et formations insuffisants accordés aux FARDC et à la PNC… 

Cette évaluation conduirait notamment à s’interroger sur le rôle de certains membres de l’armée et de la police dans les conflits, y compris dans les exactions, les liens avec les groupes armés et les circuits économiques illégaux. Il serait alors nécessaire de renforcer les moyens permettant d’assurer la transparence et de limiter ces dérives : inspection et tribunaux militaires efficaces et incorruptibles, capacité de la justice à enquêter sur ces affaires, liberté de la presse respectée, société civile capable de dénoncer les abus sans crainte d’être réprimée, etc.
Le rôle des FARDC est incontournable et indispensable. Mais il doit se faire dans un cadre qui assure son professionnalisme et son inclusion dans une stratégie globale. A ses côtés, des plans de réforme et d’actions d’autres services de l’Etat sont nécessaires, notamment pour les services de renseignement, de la Police, de la Justice et de la diplomatie, afin de démanteler les réseaux des groupes armés et mettre sur pied un programme de démobilisation et de justice transitionnelle à l’échelle nationale et régionale. 
Des efforts de définition de cette stratégie ont été faits. Le mécanisme de suivi de l’accord d’Addis-Abeba a par exemple publié une feuille de route en septembre 2020. Celle-ci devrait sans doute être complétée et précisée, mais elle a le mérite d’insister sur la nécessité de mener, en parallèle, des approches militaires et non-militaires et de comporter certaines analyses et propositions utiles. Or, comme pour le programme de DDR communautaire, elle attend toujours son adoption par ordonnance présidentielle.

Définir et mettre en œuvre une stratégie globale est un chantier de longue haleine, qui nécessite une implication constructive, patiente, et permanente des plus hautes autorités de l’Etat. Il ne produirait des résultats qu’à long terme, dans le meilleur des cas. Mais le président Félix Tshisekedi dispose de nombreux atouts pour s’y atteler. Il a maintenant une large majorité politique et un gouvernement disposé à rompre avec les pratiques du passé. Son nouveau ministre de la Défense, Gilbert Kabanda Kurhenga, a fait du « rétablissement de l’éthique » au sein des FARDC sa priorité. Une nouvelle cheffe de la Monusco vient d’arriver, en la personne de Bintou Keita, et un nouveau commandant de sa force, le général Marcos De Sa Affonso Da Costa vient d’être nommé. En septembre, il devrait prendre la tête d’une Brigade d’intervention renforcée et réformée. Une fenêtre d’opportunité existe pour une politique plus complète et plus efficace.__
* Une version antérieure de ce billet, fondée sur l’ordonnance portant nomination des gouverneurs militaires telle que lue à la RTNC le 4 mai, intervertissait leur province d’affectation. La correction a été apportée après publication de l’ordonnance le 6 mai. Des corrections ont aussi été apportées sur leur précédent poste et les circonstances dans lesquelles leur capacité à collaborer avec la Monusco pourrait être remise en cause. Les statistiques sur les violences sur le territoire de Djugu au mois d’avril 2021 ont été mises à jour".


"Les dialogues intercommunautaires ramèneront-ils la paix sur les hauts-plateaux du Sud-Kivu ? - KST on avril 8, 2021
= https://blog.kivusecurity.org/fr/les-dialogues-intercommunautaires-rameneront-ils-la-paix-sur-les-hauts-plateaux-du-sud-kivu/
Un accord a été signé le 31 mars 2021 à Kinshasa, entre les représentants des différentes communautés présentes sur les hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu. Modestes, les organisateurs du dialogue reconnaissent qu’il ne suffira pas à lui seul à ramener la paix. Mais est-on sur la bonne voie ?[...]"


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une de la presse à Kinshasa: état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu - 15/05/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20210515-%C3%A0-la-une-de-la-presse-%C3%A0-kinshasa-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-en-ituri-et-dans-le-nord-kivu

Les journaux cette semaine se sont focalisés sur l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu, ces deux provinces de l’est du pays qui sont marquées par l’insécurité. 
Le quotidien La Prospérité titre : « Le FCC prend acte de l’état de siège ! » Pour ce journal, la décision du président de la République de placer l’Ituri et le Nord-Kivu sous état de siège n’a pas laissé le FCC de Joseph Kabila indifférent. Patriotisme oblige, souligne La Prospérité qui fait référence à la déclaration de la cellule de communication du FCC. Le mercredi 12 mai, la deuxième force dans l’assemblée nationale promettait en effet « de suivre à la loupe le comportement des FARDC et promettait de dénoncer de vive voix tout abus qui se produirait ». 
« État de siège : le Rwanda soutient la RDC », affirme pour sa part le journal Le Phare. Ce quotidien note que depuis l’entrée en vigueur de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, plusieurs pays voisins ont adressé des messages de soutien à la RDC dans cette lutte contre les forces négatives qui sèment la terreur dans cette partie du pays depuis plus de 20 ans. Dans ses colonnes, Le Phare affirme que la République du Rwanda a exprimé son soutien par le biais de son ambassadeur à Kinshasa, Vincent Karega, au cours d’une audience que le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, lui a accordé mercredi. 

De son côté, le journal L’Avenir évoque « l'intensification des opérations militaires » consécutivement à l’état de siège. Selon nos confrères du quotidien L’Avenir, ces opérations visent à anéantir tous les groupes armés tant nationaux qu’étrangers auteurs de l’insécurité, l’objectif étant, toujours selon le journal, de restaurer la paix et l’autorité de l’État dans cette partie de la République. C’est une mobilisation générale pour gagner la paix, peut-on encore lire dans L’Avenir.[...]"


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"État de siège : Sama Lukonde invite tous ceux qui ont pris les armes à revenir à la raison et promet de soutenir leur réinsertion dans la vie normale - 16mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/16/etat-de-siege-sama-lukonde-invite-tous-ceux-qui-ont-pris-les-armes-revenir-la-raison-et
= https://actualite.cd/2021/05/16/rdc-sama-lukonde-salue-la-decision-des-parlementaires-qui-acceptent-de-deduire-500-usd

"Beni : soupçonnés de collaborer avec les ADF, plusieurs officiers FARDC arrêtés -15 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/15/beni-soupconnes-de-collaborer-avec-les-adf-certains-officiers-fardc-arretes.html/83913/

"État de siège : les députés provinciaux du Haut-Katanga prêts à disponibiliser 24 000$ pour les militaires au front - 16 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/16/etat-de-siege-les-deputes-provinciaux-du-haut-katanga-prets-a-disponibiliser-24-000-pour-les-militaires-au-front.html/83981/

"RDC : le sens des "sorciers du Katanga" selon Gabriel Kyungu - 16 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/16/rdc-le-sens-des-sorciers-du-katanga-selon-gabriel-kyungu
= https://actualite.cd/2021/05/16/rdc-ce-qua-dit-felix-tshisekedi-lubumbashi-propos-des-discours-independantistes

"RDC, État de siège au Nord-Kivu et en Ituri : le FCC en phase avec Félix Tshisekedi, mais… -12 mai 2021
= https://www.afrik.com/rdc-etat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri-le-fcc-en-phase-avec-felix-tshisekedi-mais

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/15/etat-de-siege-ituri-les-mesures-politiques-naffectent-aucunement-le-paiement-des-impots-taxes-redevances-et-droits-dus-a-la-province-gouverneur-militaire.html/83932/
= https://afrique.lalibre.be/60831/rdc-au-moins-dix-civils-tues-par-des-adf-presumes-dans-lest/



"PATRICK MBEKO: ÉTAT DE SIÈGE ET RIVALITÉ, SINO AMÉRICAINE EN RD CONGO. DÉCRYPTAGE"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 22/5/2021, 7:53 pm

"


"[Tribune] En RDC, l’urgence de sauver Ben i- 13 mai 2021 - Par le collectif "Le Congo que nous voulons' Bienvenu Matumo, Fred Bauma, Jean-Jacques Lumumba, Jean-Pierre Okenda, Sylvain Saluseke, Vianney Bisimwa.
= https://www.jeuneafrique.com/1171091/politique/tribune-en-rdc-lurgence-de-sauver-beni/

Jusqu’ici peu réactif face aux atrocités qui endeuillent le Nord-Kivu, le gouvernement congolais a surréagi en imposant l’état de siège, estime le collectif « Le Congo que nous voulons ». Pour eux, d’autres solutions existent pourtant, plus simples et facilement applicables.

Territoire du Nord-Kivu ceinturé de forêts et de collines, Beni est devenu le théâtre des drames les plus sanglants de RDC. Même les chiffres officiels attestent de l’horreur : au moins 3 000 morts, tous égorgés, brûlés vifs ou criblés de balles.
Pris de sidération, les habitants subissent, incrédules et impuissants, les conséquences désastreuses de tueries auxquelles ils ne comprennent rien, mais qui chaque jour les endeuillent et leur ôtent toute foi en l’avenir. On compte pas moins d’une centaine de milliers de déplacés et une grave crise humanitaire place la majorité des ménages en situation de grave précarité. La thèse souvent évoquée d’un terrorisme aux méthodes importées ne convainc pas la population alors même que l’état de siège est entré en vigueur, le 6 mai 2021, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ces dernières seront administrées par des gouverneurs militaires, lesquels devront aussi mener des opérations militaires.

En retrait de la République

Tardive et disproportionnée, cette réponse du gouvernement nous interpelle. En effet, elle marginalise et fragilise encore un peu plus une population déjà profondément meurtrie et mise en retrait de la République. Ainsi, pour de supposées raisons d’instabilité, la région de Beni – acquise à l’opposition – n’a pas pu participer à l’élection présidentielle de 2018. Pour autant, les nouvelles autorités de Kinshasa n’ont jamais fait de sa sécurité leur priorité. Comme si les atrocités commises depuis vingt ans par différents groupes armés relevaient de faits divers quelconques. À moins qu’elles soient tout simplement dépassées par la situation ? Sinon, comment expliquer qu’elles n’aient pas su saisir la récente perche tendue par les élèves du Nord-Kivu qui ont eu le courage d’organiser des manifestations – réprimées par les forces de l’ordre – pour exiger  une visite à Beni du président de la République, destinée à proposer un plan de lutte contre l’insécurité ?
Peut-être aussi avons-nous collectivement échoué à faire nation, à partager les mêmes tourments, les mêmes ambitions et les mêmes valeurs ? Allons-nous – au nom de ce « Congo des originaires » qui prévaut malgré les brassages de populations – continuer à penser que la situation à Beni nous est étrangère alors que nos familles sont directement endeuillées par un drame bien plus meurtrier que la pandémie du Covid-19 qui nous émeut tant ? Nous devons répondre à ces questions de façon objective et sincère. Dans un récent message, les prélats catholiques se sont émus du peu de ressources consacrées à la protection du Nord-Kivu, cette autre partie de la République. Cela devrait nous interpeller, car une fibre de solidarité nationale subsiste certainement dans notre subconscient.

NUL NE PEUT SE SATISFAIRE DE PROMESSES FAITES À DES FINS ÉLECTORALISTES
L’inaction des gouvernements successifs devrait nous inciter à élever les débats. Et à associer d’autres acteurs, tant nationaux qu’étrangers, à la résolution de cette crise qui n’a que trop duré.  Nous ne pouvons faire de la sécurité de Beni le sujet de nos querelles politiciennes. De même, nul ne peut se satisfaire de promesses faites à des fins électoralistes. Et nul ne devrait miser sur le drame de Beni – en manifestant une fausse compassion – pour gagner en visibilité et en popularité. Parce que ce drame risque de déconstruire irrémédiablement notre sentiment d’appartenance à la nation – certes en faillite et en lambeaux –, l’heure n’est plus aux discours, mais aux solutions durables, suffisamment mûries, capables de battre en brèche cette idée, de plus en plus ancrée dans nos esprits, suivant laquelle Beni et toutes les autres villes meurtries vivent dans un autre Congo.

Cause nationale

Face à l’urgence de sauver Beni, la Dynamique Congo 2060 formule plusieurs propositions. D’abord, faire de la sécurité de cette région une cause nationale. Il est important que la parole publique, notamment celle des autorités politiques, invite à une mobilisation nationale mettant Beni au centre des préoccupations de tous les Congolais. Bien sûr, la parole seule ne suffit pas. Chaque citoyen, les décideurs politiques en tête, doit agir, participer à l’effort collectif de stabilisation de tout l’est du pays, dans un esprit républicain. Le gouvernement central et les leaders communautaires doivent creuser le sillon de cette action solidaire.
IL CONVIENT AUSSI DE RENFORCER LE COMMANDEMENT ET LE CONTRÔLE DES FORCES ARMÉES CONGOLAISES
Mais il convient aussi de renforcer le commandement et le contrôle des Forces armées congolaises (FARDC) déployées à Beni. Ainsi, les officiers qui, là-bas, s’adonnent à l’exploitation des ressources naturelles ou à différents autres commerces illicites doivent être écartés et déférés devant la justice militaire. Tout comme ceux qui sabotent les actions de l’armée nationale. Il est essentiel de démanteler, une bonne fois pour toutes, les réseaux et les circuits des trafiquants locaux, nationaux et étrangers, de les traquer et de les juger.
Pour une plus grande efficacité, des unités militaires formées et spécialisées dans la lutte contre les guérillas doivent venir renforcer les effectifs. Il convient également d’augmenter le montant des soldes et des primes allouées aux militaires en opération, et de régulariser les éventuels arriérés. Renforcer la collaboration entre les FARDC et les populations locales est indispensable, ce qui suppose, au préalable, une meilleure protection des civils et une réduction significative des incidents et des dommages qui leur sont causés.

Favoriser le dialogue entre leaders communautaires

Rien ne pourra se faire sans une implication forte de tous les acteurs concernés. Il faut donc favoriser le dialogue entre les leaders communautaires, provinciaux et nationaux, seul à même d’aboutir à des solutions durables sur les plans politique, sécuritaire, institutionnel, social, économique et culturel. Mais des solutions qui prennent en compte les aspirations d’une jeunesse locale réunie autour de projets fédérateurs et engageants."

"RDC: le gouvernement a adopté le Projet de Loi déterminant les modalités d’application de l’Etat d’urgence et de l’Etat de siège - 22 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/22/rdc-le-gouvernement-adopte-le-projet-de-loi-determinant-les-modalites-dapplication-de

"RDC : le bilan mi-parcours de l’armée depuis l’entrée en vigueur de l’état de siège en Ituri -22 mai2021
= https://actualite.cd/2021/05/22/rdc-le-bilan-mi-parcours-de-larmee-depuis-lentree-en-vigueur-de-letat-de-siege-en-ituri

"Etat de siège au Nord Kivu. Le bilan mii-parcours des offensives del 'armée contre les rebelles ADF - 18 mai 2021
= https://www.election-net.com/etat-de-siege-au-nord-kivu-le-bilan-mi-parcours-des-offensives-de-larmee-contre-les-rebelles-adf/

"Etat de siège en Ituri. Ce bilan étonnant de l'armée avant un mois - 21 mai 2021
= https://www.election-net.com/etat-de-siege-en-ituri-ce-bilan-etonnant-de-larmee-avant-un-mois/

"RDC-État de siège : « bilan silencieux au tiers du parcours » (Tribune) - 17 mai 2021
= https://okapinews.net/rdc-etat-de-siege-bilan-silencieux-au-tiers-du-parcours-tribune/

"Nord-Kivu : le gouverneur militaire annonce « une opération acharnée » contre les groupes armés - 21/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/securite/nord-kivu-le-gouverneur-militaire-annonce-une-operation-acharnee

"RDC : « Un état de siège sans moyen, c’est un fardeau pour rien » - 17 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60861/rdc-un-etat-de-siege-sans-moyen-cest-un-fardeau-pour-rien/


"Ituri : l’armée neutralise 38 miliciens en 12 jours - 22/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/22/actualite/securite/ituri-larmee-neutralise-38-miliciens-en-12-jours
"Ituri : 38 miliciens tués par les FARDC, 9 autres capturés et 20 localités récupérées dépuis le début de l’État de siège -21 mai 2021
= https://congorassure.com/ituri-38-miliciens-tues-par-les-fardc-9-autres-captures-et-20-localites-recuperees-depuis-le-debut-de-letat-de-siege/
"Nord Kivu/état de siège. 22 ADF neutralisés et plus  de 60 collaborateurs arrêtés à Beni. (Bilan mi parcours)
= https://laprunellerdc.info/nord-kivu-etat-de-siege-22-adf-neutralises-et-plus-de-60-collaborateurs-arretes-a-beni-bilan-mi-parcours/
"RDC-état de siège en Ituri : 38 miliciens déjà tués, 9 capturés et 20 localités récupérées - 21 mai 2021
= https://depeche.cd/2021/05/21/rdc-etat-de-siege-en-ituri-38-miliciens-deja-tues-9-captures-et-20-localites-recuperees/
= https://depeche.cd/2021/05/20/etat-de-siege-a-beni-11-jeunes-recrutes-par-ruse-des-adf-au-sud-kivu-liberes-par-larmee/
"RDC: au moins dix civils tués par des ADF présumés dans l’est - 17 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60831/rdc-au-moins-dix-civils-tues-par-des-adf-presumes-dans-lest/
"Ituri : au moins 20 morts à Mambasa après les attaques des ADF - 16/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/16/actualite/securite/ituri-au-moins-20-morts-mambasa-apres-les-attaques-des-adf
"RDC: au moins dix civils tués par des ADF présumés dans l’est - 17 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/60831/rdc-au-moins-dix-civils-tues-par-des-adf-presumes-dans-lest/


"RDC : l’Union européenne opposée à l’intégration des criminels dans l’armée - 21/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/securite/rdc-lunion-europeenne-opposee-lintegration-des-criminels-dans-larmee
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/securite/rdc-le-canada-et-la-suede-soutiennent-letat-de-siege
"État de siège au Nord-Kivu et en l’Ituri : le Conseil européen réitère son soutien à la RDC
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2092

"Nord-Kivu : le coordonnateur du DDRC appelle les groupes armés à se rendre - 21/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/securite/nord-kivu-le-coordonnateur-du-ddrc-appelle-les-groupes-armes-se-rendre
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/securite/butembo-les-fardc-ont-repousse-une-attaque-de-mai-mai-movono
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/en-bref/beni-larmee-repousse-une-attaque-des-miliciens-oicha
= https://www.radiookapi.net/2021/05/21/actualite/societe/ituri-plus-de-50-deplaces-decedes-par-manque-de-nourriture-baviba
= https://www.election-net.com/rdc-etat-de-siege-claudel-lubaya-perplexe-aux-interventions-militaires-rwando-ougandaises/


"RDC : le gouvernement lance une campagne de soutien à l'armée et la Police - 17/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/17/actualite/securite/rdc-le-gouvernement-lance-une-campagne-de-soutien-larmee-et-la-police

"Beni : les FARDC saluent les frappes aériennes de la MONUSCO contre des positions ADF - 15/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/15/actualite/securite/beni-les-fardc-saluent-les-frappes-aeriennes-de-la-monusco-contre-des

"Etat de siège: comment naissent et prospèrent les groupes armés dans l’Est de la RDC - Décryptage - 18 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/18/etat-de-siege-comment-naissent-et-prosperent-les-groupes-armes-dans-lest-de-la-rdc
https://dai.ly/x81almb
= https://actualite.cd/2021/05/16/etat-de-siege-sama-lukonde-invite-tous-ceux-qui-ont-pris-les-armes-revenir-la-raison-et

= https://actualite.cd/2021/05/16/rdc-les-deputes-provinciaux-du-haut-katanga-acceptent-de-contribuer-financierement

"Sama Lukonde : “tous ceux qui tombent au front, votre sacrifice n’est pas vain” - 17 mai 2021 à 16:51
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/17/sama-lukonde-tous-ceux-qui-tombent-au-front-votre-sacrifice-nest-pas-vain.html/84076/

"RDC : Bahati Lukwebo exhorte la population du Nord-Kivu à soutenir les autorités militaires nouvellement affectées - 17 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/17/rdc-bahati-lukwebo-exhorte-la-population-du-nord-kivu-a-soutenir-les-autorites-militaires-nouvellement-affectees.html/84050/

"« Bendele ekweya té », une campagne de soutien aux FARDC et PNC lancée par le Gouvernement - 17 mai 2021
=-  https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/17/bendele-ekweya-te-une-campagne-de-soutien-aux-fardc-et-pnc-lancee-par-le-gouvernement.html/84055/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/quote]

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 30/5/2021, 8:46 pm

Hélas malgré l'état de siège et même si le pouvoir privilégie lui de voir une baisse d'intensité des groupes ADF  les massacres continuent à l'Est, certains y voient même une flambée récente. Plutôt que de nous disputer sur les chiffres exacts, où en sommes-nous et où allons-nous ?

Comme il fallait s'y attendre, le Chef de l'Etat a déjà demandé au gouvernement de saisir le Parlement pour obtenir une prorogation de 15 jours aux premiers 30 jours de l'état de siège, logiquement il en faudra d'autres car il faut du temps aux résultats. Il ne fallait pas trop en demander à notre élu du Nord Kivu Kasekwa et à Mbusa Nyamwisi aussi du Nord Kivu pour alerter l'opinion que les massacres continuent de plus belle dans les provinces soumises à l'état de siège. Une alerte à ne point négliger si on veut sa réussite ! Plus de 65 victimes dans le seul secteur de Ruwenzori, c"est plus qu'assez pour craindre à ce stade un échec de notre état de siège...



"RDC: Félix Tshisekedi demande au gouvernement de saisir le Parlement pour obtenir une prorogation de 15 jours de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri - 29 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/29/rdc-felix-tshisekedi-demande-au-gouvernement-de-saisir-le-parlement-pour-obtenir-une
Félix Tshisekedi a demandé au Gouvernement de saisir le Parlement pour obtenir une prorogation de 15 jours de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri permettant aux FARDC « de continuer le déploiement de leurs plans ».

Il a salué, a t-il dit, « les efforts constants des nouvelles autorités militaires dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu pour vaincre l’ennemi ».
Si les gouverneurs et leurs adjoints étaient connus, ce n’est que le 25 du mois en cours  que le reste de l’administration a été publiée avec l’ordonnance portant nomination des maires, bourgmestres et administrateurs de territoire dans la province de l’Ituri dans le cadre de l'état de de siège.
Conformément à l'ordonnance proclamant l'état de siège dans cette province, ces nouvelles autorités sont composées des militaires et des policiers.

Les militaires déployés ont connu quelques succès particulièrement en Ituri. La situation est cependant très inquiétante à Beni (Nord-Kivu) avec les nouvelles tueries attribuées aux ADF.
Concernant les droits de l’homme, les critiques se poursuivent. La dernière sortie médiatique concerne Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Dans son échange avec Félix Tshisekedi au téléphone elle s’était dit « préoccupée par le fait que des officiers supérieurs des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains demeurent à des postes de direction »."

"Flambée des massacres à l'Est pendant l'état de siège : le député Muhindo Kasekwa saisit à nouveau Christophe Mboso que le Premier Ministre s'explique - 29 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/29/flambee-des-massacres-lest-pendant-letat-de-siege-le-depute-muhindo-kasekwa-saisit
Le député national Jean-Baptiste Kasekwa a saisi une fois de plus le président de l'Assemblée nationale pour lui rappeler sa [url=https://actualite.cd/2021/05/29/une question orale avec d%C3%A9bat adress%C3%A9e %C3%A0 Sama Lukonde en rapport avec l'%C3%A9tat de si%C3%A8ge %C3%A0 peine d%C3%A9cr%C3%A9t%C3%A9 en Ituri et au Nord-Kivu]question orale avec débat adressée au Premier Ministre Sama Lukonde[/url] sur la problématique de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et l'Ituri. À l'en croire, à quelques jours de l'expiration de cette mesure, il y a une flambée des massacres dans ces deux entités.
« Au regard de la flambée des massacres qui continuent d'endeuiller les populations de Beni et Ituri à huit jours de l'expiration du délai prévu pour l'état de siège. Je reviens pour vous rappeler la nécessité d'inviter le Premier Ministre afin d'éclairer l'opinion à travers l'Assemblée nationale sur les préoccupations soulevées dans ma question orale avec débat dont l'objet est bien spécifié en marge et dont le texte a été déposé à votre bureau en date du 10 mai 2021 soit le numéro 5356 », lit-on dans sa lettre envoyée le vendredi 28 mai 2021 à Christophe Mboso.

À titre illustratif, l'élu de Goma dans la province du Nord-Kivu, renseigne que du mardi 25 au mercredi 27 mai courant, au moins 38 civils dont des femmes et des enfants, y compris un chef de village et son épouse ont été tués dans les villages de Vuthotolia et Miende sur la route Beni- Kasindi, dans le secteur de Ruwenzori (territoire de Beni).
« Ce dernier massacre en date survient au lendemain de la découverte macabre du lundi 24 mai courant à Ngubo de 13 corps en décomposition identifiés parmi les 20 civils enlevés le 19 mai 2021 lors d'incursions des assaillants dans plusieurs villages du groupement Bangole/territoire de Mambasa en province de l'Ituri. Sans oublier que la quasi-totalité des jours du mois de mai 2021 ont été ensanglantés des massacres dans plusieurs agglomérations et villages de ces deux territoires », a-t-il dénoncé.
Dans sa question orale avec débat, cet élu du Nord-Kivu avait estimé que Sama Lukonde doit s'expliquer en quoi l'état de siège est une réponse à la situation sécuritaire dans les entités où des opérations militaires ont montré leur échec.
Entré en vigueur depuis le 06 mai dernier pour une durée de 30 jours, cet état de siège expire ce 06 Juin. À ce sujet, le Président de la République a lors de la réunion du conseil des ministres instruit le gouvernement à saisir les deux chambres du parlement afin de solliciter la prorogation.

"Beni: plus de 65 personnes massacrées par les ADF depuis début mai - 30 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/30/beni-plus-de-65-personnes-massacrees-par-les-adf-depuis-debut-mai.html/85195/
La situation sécuritaire dans le secteur de Rwenzori, en territoire de Beni (Nord-Kivu) demeure inquiétante depuis plus d’une semaine. Les ADF y ont intensifié des attaques sanglantes chaque nuit, rapportent les organisations de la société civile de la région.
Cependant la nouvelle société civile secteur de Rwenzori dit avoir enregistré plus de 65 cas des personnes tuées par les ADF depuis le début du mois de mai dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Meleki Mulala, coordonnateur de cette structure citoyenne, plaide pour l’arrivée personnelle du nouveau gouverneur militaire dans le secteur de Rwenzori pour qu’il s’imprègne personnellement de la situation sécuritaire qui y prévaut.


“Depuis le 1er mai, nous venons d’enregistrer au moins 65 personnes tuées par des ADF. Parmi ces personnes figurent des enfants et des femmes. Nous sommes dans un État de siège décrété par le Président de la République et nous pensons que son objectif est de ramener la paix à Beni surtout sauver la population massacrée depuis environs 7 ans”, a-t-il fait savoir.
Cependant notre source alerte sur le mouvement de ces assaillants dans plusieurs localités et agglomérations du secteur de Rwenzori. Elle renseigne que ces ennemis de la paix circulent en électron libre sans qu’ils ne se sentent inquiéter.
Il appert de signaler que la majorité de personnes assassinées l’ont été ces derniers jours soit de mardi ces personnes tuées de mardi 25 au samedi 29 mai. Suite à cette situation les habitants se déplacent vers les régions supposées sécurisées.


"RDC: le gouvernement dit constater que « l’intensité de l'activisme des ADF a considérablement diminué surtout vis-à-vis des cibles militaires » - 29 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/29/rdc-le-gouvernement-dit-constater-que-lintensite-de-lactivisme-des-adf-considerablement
Gilbert Kabanda Rukemba, ministre de la défense nationale et Anciens combattants, a présenté vendredi au conseil des ministres le Bilan de l’évolution des opérations dans les deux provinces sous état de siège sur la période allant du 21 au 27 mai 2021.
Il a indiqué que la pression militaire exercée sur les terroristes ADF dans le Nord-Kivu visant à démanteler leurs réseaux de financement, de recrutement et de renseignement produit des effets.
 
« L’intensité de leur activisme a considérablement diminué surtout vis-à-vis des cibles militaires », a t-il dit. 

D’après les chiffres qu’il a présenté du 21 au 27 mai 2021, deux éléments ADF ont été neutralisés, deux d’autres groupes armés et 22 terroristes ADF capturés. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont également saisi plusieurs armes et minutions. 
Gilbert Kabanda Rukemba a aussi indiqué que dans le cadre de la poursuite de la collaboration entre les armées de la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, une délégation d’officiers ougandais a brièvement séjourné à Beni le 25 mai dernier pour un échange de renseignements avec leurs homologues congolais. Et ce, conformément au mécanisme régional.


"RDC : le parti politique de Mbusa Nyamwisi déplore la poursuite des tueries à Beni et invite les autorités militaires provinciales à s’y rendre en vue d'évaluer la situation pour des mesures fortes - 29 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/29/rdc-le-parti-politique-de-mbusa-nyamwisi-deplore-la-poursuite-des-tueries-beni-et-invite
Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie/Kisangani Mouvement de Libération (RCD/K-ML), déplore la recrudescence des massacres et des enlèvements des civils dans la région de Beni. Ce parti affirme avoir recensé plus de 50 morts la semaine dernière rien que dans le secteur de Ruwenzori.

C’est notamment « plus de 40 personnes (tuées, ndlr) dans les villages de Muthotholi, Kilingwa, Libokora, Kinyambahore, Mighende et Kinyatsi. 3 à la suite de l'incendie à Kilya sur l'axe Kasindi-Beni, d'un camion transportant des produits agricoles ».
Lire : RDC: le gouvernement dit constater que « l’intensité de l'activisme des ADF a considérablement diminué surtout vis-à-vis des cibles militaires »
Le parti politique de Mbusa Nyamwisi invite les nouvelles autorités militaires du Nord-Kivu à se rendre à Beni dans un bref délai en vue d’évaluer la situation et envisager des solutions fortes.
« Le RCD/K-ML demande aux nouvelles autorités provinciales de se rendre à Beni pour évaluer la situation et envisager des mesures fortes devant ramener la paix dans le bref délai et concrétiser l'état de siège dont la proclamation par le Chef de l'État avait été salué par la quasi-totalité de la population », dit son secrétaire général Grégoire Kiro dans un communiqué ce samedi 29 mai 2021.]
Ce parti politique exhorte le gouvernement central à mettre les moyens logistiques conséquents à la disposition des forces de sécurité déployées dans la contrée.
Ce tableau sombre de la région de Beni peint par le RCD/K-ML intervient près d’un mois après l’entrée en vigueur de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Mesure prise par le Chef de l’Etat en vue de faire face aux violences armées persistantes dans les entités précitées.

"RDC: au moins 26 civils tués dans une attaque attribuée aux ADF - 28 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/61214/rdc-au-moins-26-civils-tues-dans-une-attaque-attribuee-aux-adf/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/30/beni-encore-4-personnes-tuees-par-les-adf-a-rwenzori.html/85204/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/29/ituri-deux-personnes-tuees-par-les-miliciens-codeco-au-village-ndjaza-2.html/85071/
= https://actualite.cd/2021/05/29/ituri-quatre-deplaces-tues-par-les-miliciens-codeco-djugu
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/29/beni-la-population-de-bulongo-en-debandade-apres-le-passage-signale-des-adf.html/85185/
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/26/rdc-une-autre-attaque-des-combattants-adf-fait-egalement-13-morts-mambasa-ituri
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/26/rdc-beni-13-morts-dans-une-nouvelle-violence-des-combattants-adf-kisima
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/29/beni-les-altercations-opposent-les-jeunes-aux-fardc-apres-le-massacre-de-6-civils-a-kinyatsi-par-les-adf.html/85146/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/29/ituri-un-reseau-de-criminels-tueurs-en-serie-demantele-a-irumu.html/85103/
= https://actualite.cd/2021/05/28/rdc-deux-morts-et-un-vehicule-incendie-sur-la-route-beni-kasindi
= https://actualite.cd/2021/05/28/rdc-beni-au-moins-5-morts-dans-une-nouvelle-attaque-mighende
= https://actualite.cd/2021/05/26/rdc-beni-13-morts-dans-une-nouvelle-violence-des-combattants-adf-kisima
= https://actualite.cd/2021/05/28/sud-kivu-trois-bandits-armes-dont-deux-burundais-et-une-congolaise-apprehendes-par
= https://actualite.cd/2021/05/28/ituri-le-gouverneur-luboya-visite-les-entites-jadis-occupees-par-les-miliciens-au-sud-du


"Nord-Kivu : le RCD/KML appelle le gouverneur militaire à se rendre à Beni - 30/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/30/actualite/politique/nord-kivu-le-rcdkml-appelle-le-gouverneur-militaire-se-rendre-beni
= https://www.radiookapi.net/2021/05/30/actualite/securite/ituri-des-habitants-se-plaignent-de-tracasseries-des-forces-de-lordre
= https://www.radiookapi.net/2021/05/28/actualite/securite/journee-des-casques-bleus-la-monusco-reaffirme-sa-determination-mettre

"Beni : les ADF tendent une autre embuscade à Kisima, 24 heures après une attaque meurtrière de plus de 20 morts - 28 mai 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/05/28/beni-les-adf-tendent-une-autre-embuscade-a-kisima-24-heures-apres-une-attaque-meurtriere-de-plus-de-20-morts.html/84972/
= https://actualite.cd/2021/05/26/beni-adf-le-bilan-de-lattaque-de-kisima-revu-la-hausse-apres-la-decouverte-de-cinq

"RDC: au moins 26 civils tués dans une attaque attribuée aux ADF - 28 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/61214/rdc-au-moins-26-civils-tues-dans-une-attaque-attribuee-aux-adf/



"RDC : Qui sont les gouverneurs militaires des provinces placées en état de siège et pour quels résultats ? JJ Wondo - 27 mai 2021
= https://afridesk.org/rdc-qui-sont-les-gouverneurs-militaires-des-provinces-placees-en-etat-de-siege-et-pour-quels-resultats-jj-wondo/
Après sa décision de décréter, à partir du 6 mai 2021, l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, ravagées par des conflits armés galopants, le président congolais, Félix Tshisekedi, a publié le 4 mai 2021 une ordonnance nommant les gouverneurs militaires en charge de diriger ces deux provinces. Il s’agit respectivement du lieutenant-général Luboya Nkashama, pour l’Ituri et du lieutenant-général Cosntant Ndima Kongba pour le Nord-Kivu. Ils seront assistés respectivement par le commissionnaire divisionnaire de la police Benjamin Alongaboni  et le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo, en tant que vice-gouverneurs.
Le présent article tente d’établir brièvement la notion d’administrateur militaire au regard des éléments de droit international et de l’histoire. La note dresse les profils et les parcours de ces hauts gradés de l’armée et de la Police nationale congolaise (PNC) appelés à exercer les fonction de gouverneur pendant la période d’application de l’état de siège en remplacement des gouverneurs Jean Bamanisa Saidi  et Carly Nzazu Kasivita. L’analyse  part du questionnement sur l’efficacité de cette mesure et son impact politique éventuel à l’aune des élections de 2023.
Administrateur/gouverneur militaire d’une province, qu’est-ce à dire concrètement ?

Il n’existe pas, à proprement parler, une définition de la fonction d’administrateur militaire dans la législation congolaise. L’administration militaire est une notion polysémantique qui nécessite d’être circonscrite.
Dans le jargon traditionnel militaire français et belge, la notion d’administration militaire renvoie à une certification décernée à un officier qui a suivi une formation technique et administrative spécifique, au terme de laquelle il obtient un brevet d’administration militaire (BAM). En Belgique, le Brevet d’administration militaire, devenu actuellement « Cours supérieur d’Administrateur militaire (CSAM), est une formation continue des officiers, destinée à fournir aux forces armées des officiers compétents, des managers et des commandants futurs dans les domaines  de management, de leadership, de sécurité & défense, du budget & finances, des marchés publics, du management public et de droit figurant au programme[1]. Il s’agit donc d’une formation en administration publique et militaire axée sur les hautes fonctions de management au sein des forces de défense et des services de sécurité  et de police.
Dans l’histoire des conflits armés, la notion d’administration militaire renvoie à la situation d’un pays vaincu militairement, placé sous occupation et administré par des gouverneurs militaires. En droit international des conflits armés, l’occupation est une situation dans laquelle se trouve un État, au cours ou à l’issue d’un conflit, envahi et placé sous domination militaire étrangère sans pour autant être annexé. C’est l’action pour un État belligérant vainqueur d’installer une force armée, souvent une administration, sur le territoire d’un État vaincu ; le résultat de cette action; le temps que dure cet état de fait.

La définition et le régime juridique de l’occupation militaire, dans le droit des conflits armés, figure dans le Règlement annexé à la IVème Convention de La Haye de 1907 concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre[2], la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre[3] et le Protocole additionnel I de 1977 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux[4].
Aux termes de l’article 42 du Règlement de La Haye de 1907, « un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer »[5]. La définition de l’occupation ne repose pas sur la perception subjective d’une situation par les parties concernées, mais sur une réalité saisissable objectivement : la soumission de facto d’un territoire et de sa population à l’autorité d’une armée ennemie.

Ainsi, juridiquement parlant, la notion de gouverneur militaire est une fonction qui dérive de l’occupation militaire, c’est-à-dire usuelle dans le cadre d’une situation de conflit armé. Il s’agit d’un ministre plénipotentiaire d’une puissance occupante responsable d’une ville ou d’un territoire étranger, annexé ou du moins dans une situation de protectorat, et administré par l’autorité militaire. Le gouverneur militaire n’est responsable qu’envers le gouvernement de la puissance qui l’a nommé à ce poste, et ne reconnaît que les lois de son pays. Si cette fonction renvoie à une situation de conflit armé entre deux entités territoriales ennemies, il n’en demeure pas moins qu’elle a été utilisée à deux reprises dans l’histoire récente de la RDC. En effet, sous la Deuxième République, lorsque l’AFDL s’approchait à grands pas de Kinshasa, Mobutu avait nommé des gouverneurs militaires dans des provinces non encore tombées entre les mains de la rébellion soutenue par le Rwanda et l’Ouganda. Il en avait déjà fait de même dans l’ancienne province du Shaba (Katanga), lorsque cette région avait été attaquée par des rebelles du Front de libération du Congo dirigé par Nathanaël Mbumba[6]. En décembre 2018, à la suite du conflit interethnique sanglant entre les Banunu et les Batende, Joseph Kabila avait nommé le colonel Olivier Gasita, un ancien rebelle du RCD et du CNDP, comme l’Administrateur ad intérim du Territoire de Yumbi, dans la  Province de Maï-Ndombe.
[...]

Conclusion

La décision du président Tshisekedi de placer ces deux provinces en état de siège est plutôt bien saluée d’une manière générale car les Congolais souhaitent la restauration d’une paix durable en Ituri et au Nord-Kivu. Mais on a l’impression que la décision est prise pour répondre à un contexte politique généré par les manifestations populaires organisées à l’est du pays contre l’activisme des groupes armés et l’inaction de l’armée et de la MONUSCO. D’où une sorte d’empressement dans la prise de cette décision qui ne semble pas suffisamment avoir intégré certains aspects liés par exemple à la collaboration entre les nouvelles autorités militaires et leur administration face à la dynamique communautaire. Que fait-on des processus DDRC[24] en cours ? Comment ces gouverneurs vont-ils collaborer concrètement avec l’armée ? Quels changements structurels et logistiques ont-ils été opérés sur le terrain pour optimiser l’efficacité des opérations ? Avec quels moyens au-delà des slogans ? Ce sont ces éléments qui détermineront l’efficacité des opérations au-delà des profils des nouveaux gouverneurs.
MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Mail?url=https%3A%2F%2Fmcusercontent.com%2Fe7abed9d242ae8b59cb4516b4%2Fimages%2F98887308-cd14-650e-e389-bf772528cf46
Source : Baromètre sécuritaire du Kivu (KST)

Nous restons très sceptique quant à la réussite des opérations au stade actuel. On met la charrue avant les bœufs. On refait toujours la même chose : agir sans réfléchir ni planifier les opérations en amont pour en estimer leur impact. Ils se plongent la tête dans le sable. Pourtant sur le terrain des opérations, à moins de dix jours de la fin de la période initiale des 30 jours de l’état de siège, l’optimisme n’est pas de mise. Selon les rapports des services des renseignements, on observe une accalmie précaire dans les deux provinces. En Ituri, les combattants des groupes armés CODECO/URDPC et FRPI continuent de mener des attaques dans les territoires de Djugu  et d’Irumu. Les ADF restent encore actifs dans le territoire de Mambasa. Au Nord-Kivu, la faction ADF de Musa Baluku reste active et continue de massacrer les populations civiles à Beni, avec le soutien de certains officiers FARDC, selon nos sources militaires.
MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Mail?url=https%3A%2F%2Fmcusercontent.com%2Fe7abed9d242ae8b59cb4516b4%2Fimages%2F9d9504ca-9014-0f34-e607-a45648e1d2b8
Source : Baromètre sécuritaire du Kivu (KST)

D’où notre questionnement, quid en cas d’échec de l’état de siège, le pays tendrait-il vers sa balkanisation avec l’arrivée annoncée des armées des pays de la région ? Quel impact politique possible de cette mesure sur le processus électoralde 2023en cas de statu quo ou de dégradation de la situation sécuritaire jusqu’à la période (pré)-électorale ?
L’état de siège sera-t-il prolongé ou réactivé ou prolongé durant la période (pré)-électorale de 2023, avec son lot de restrictions des droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution ? Le pouvoir ne risque-t-il pas de s’en servir pour exclure ces provinces des élections de 2023 (comme à Beni, Butembo et Yumbi en 2018) ou pour retarder sine die les élections de 2023 ?"



"RDC: après l'accord avec le FMI, quels sont les engagements de l’État congolais? -  29/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210529-rdc-apr%C3%A8s-l-accord-avec-le-fmi-quels-sont-les-engagements-de-l-%C3%A9tat-congolais

"Coopération transfrontalière entre la RDC et l’Ouganda : “le parlement doit connaître cet accord historique” (J. Munubo) - 29 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/29/cooperation-transfrontaliere-entre-la-rdc-et-louganda-le-parlement-doit-connaitre-cet-accord-historique-j-munubo.html/85080/

"RDC : l'Ong Action contre la Faim suspend ses activités à Djugu suite à l’attaque de sa base à Drodro
= https://actualite.cd/2021/05/30/rdc-long-action-contre-la-faim-suspend-ses-activites-djugu-suite-lattaque-de-sa-base

"Félix Tshisekedi: « c’est par notre capacité à relever de tels défis que le peuple jugera de l’efficacité de notre action » - 29 mai 2021
= https://actualite.cd/2021/05/29/felix-tshisekedi-cest-par-notre-capacite-relever-de-tels-defis-que-le-peuple-jugera-de


= https://afrique.lalibre.be/61163/violence-faim-la-rdc-domine-la-liste-des-crises-negligees-dune-ong/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-d%C3%A9bat-africain/20210528-rdc-quelles-chances-de-succ%C3%A8s-pour-l-union-sacr%C3%A9e


"Ituri : des habitants se plaignent de tracasseries des forces de l'ordre pendant l'état de siège - 30/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/30/actualite/securite/ituri-des-habitants-se-plaignent-de-tracasseries-des-forces-de-lordre


"Toujours pas de loi réglementant l'état de siège en RDC - 25.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87660_toujours_pas_de_loi_reglementant_l_etat_de_siege_en_rdc.html
'Nous sommes étonnés. Jusque-là, il n'y a aucun projet de loi pouvant accompagner cet état de siège (déclaré en Ituri et Nord-Kivu pour y mettre fin aux massacres et tueries cycliques). Il ne nous reste que 12 jours. Nous nous demandons comment nous allons travailler pour évaluer cet état de siège", alerte, sur Top Congo FM, le député national Gratien de Saint-Nicolas Iracan.
Cet élu de Bunia rappelle que ''la constitution dit qu'après un mois on doit faire un débat à l'Assemblée nationale pour voir si on peut proroger ou non cet état de siège. Mais là, il n'y a même pas un projet de loi qui accompagne cette mesure''.


Voilà pourquoi "nous demandons au gouvernement de nous amener ce projet de loi le plus tôt possible".
Et de se demander : ''qu'est-ce-qui se passe au niveau provincial ? Que sont devenues les régies provinciales de recettes ? Que sont devenues les Assemblées provinciales?", suspendues avec le remplacement des civils par les gouverneurs militaires et vice-gouverneurs policiers.
Il reconnaît tout de même que "les résultats de l'état de siège sont positifs".
C'est depuis le 3 mai dernier que le Chef de l'État Félix Tshisekedi a décrété l'état de siège dans les deux principales provinces en proie à l'insécurité, notamment Ituri et Nord-Kivu.

"La Constitution de la république recommande aux législateurs Congolais de déterminer, par une loi, des modalités d'application de l'état de siège", expliquait, à Top Congo FM, le député national Bertin Mubonzi.
Cet élu UNC est, à ce jour, le seul à avoir déposé une proposition de loi relative à la réglementation de l'état de siège pour "circonscrire les compétences, mais surtout donner une assise légale aux institutions (et aux militaires nommés), limitant les bornes de l'exercice de leurs fonctions afin de mieux les encadrer".


"Etat de siège : les USA demandent à Tshisekedi de veiller à ce que les gouverneurs militaires respectent les droits humains - 25.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87674_etat_de_siege_les_usa_demandent_a_tshisekedi_de_veiller_a_ce_que_les_gouverneurs_militaires_respectent_les_droits_humains.html
= https://afridesk.org/appel-telephonique-entre-lambassadrice-linda-thomas-greenfield-et-le-president-felix-tshisekedi-ambassade-des-etats-unis-en-republique-democratique-du-congo/

"Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu:« La durée minimum devrait être d’au moins 3 mois », A. Atundu - 26.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87449_etat_de_siege_en_ituri_et_au_nord_kivu_la_duree_minimum_devrait_etre_d_au_moins_3_mois_a_atundu.html



"Prorogation de l’état de siège : "le parlement n’a pas été associé à son lancement", Juvenal Munubo - 29.05.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87872_prorogation_de_l_etat_de_siege_le_parlement_n_a_pas_ete_associe_a_son_lancement_juvenal_munubo.html


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 1/6/2021, 12:08 pm

Malheureusement les tueries continuent en plein état de siège, ces derniers jours elles ont été particulièrement horribles et massives, deux villages du territoire d'Irumu en Ituri, Boga et Tchabi ainsi qu'un camp de déplacés ont subi de violentes attaques dans la nuit de dimanche à lundi faisant au moins 55 civils tués. Leurs auteurs ne sont pas encore clairement identifiés parce qu'à coté des habituels ADF, la région est marquée par de forts antagonismes ethniques locaux entre les Nyali et les Banyabwisha. A Beni, au moins 50 civils ont été tués la semaine dernière dans les attaques des ADF. Recrudescence consécutive à la pression provoquée par l'état de siège ? Comment y répond la nouvelle administration militaire ? Que vaut l'état de siège ? Et pourquoi ce silence des autorités nationales et provinciales après de si horribles carnages ?


"RDC: nouveau carnage dans le nord-est, au moins 50 morts - 31 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/61271/est-de-la-rdc-au-moins-39-morts-dans-deux-nouvelles-attaques-dans-la-region-de-beni/
Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées dans l’attaque de deux villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), dans une région marquée par de forts antagonismes entre ethnies locales et la présence croissante du groupe armé d’origine ougandaise ADF. « Le bilan des attaques de la nuit dernière (dimanche à lundi) s’est alourdi à au moins 50 civils tués (bilan toujours provisoire): 28 à Boga et 22 à Tchabi » dans le territoire d’Irumu, en Ituri, a indiqué le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).
Un premier bilan faisait état d’au moins 39 civils tués, selon le KST, qui précise qu’il s’agit vraisemblablement du « plus lourd bilan jamais enregistré pour une seule journée » depuis la création de ce groupe d’experts en juin 2017.


A l’issue d’une réunion sécuritaire à Bunia, l’armée a avancé de son côté un bilan provisoire de 53 morts : « 31 à Boga et 22 à Tchabi ».
Selon deux responsables locaux interrogés par l’AFP, les assaillants à Boga y ont pris pour cible le site de déplacés de Rubingo.
Un député de l’Ituri, Gracien Iracan, a fait état de son côté d’une soixantaine de morts au total.
« Mais il y a des corps qui continuent à être découverts, donc le bilan risque de s’alourdir. Il y a encore beaucoup de blessés en brousse, où tout le monde a fui », a expliqué M. Iracan à l’AFP.
« Sept camions sont descendus sur place pour récupérer les victimes, c’est une situation dramatique. Les assaillants sont arrivés en très grand nombre. L’attaque était bien ciblée, avec deux responsables locaux qui ont été tués », a-t-il ajouté, n’excluant pas « un règlement de comptes »,
Un responsable de la société civile locale a attribué ces tueries aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF). La région est cependant aussi marquée par de forts antagonismes entre ethnies locales.

Pour les deux responsables locaux interrogés par l’AFP, « il est difficile d’attribuer ces attaques aux ADF » étant donné que d’autres conflits à caractère ethnique couvent, selon eux, dans la zone, notamment entre les Nyali et les Banyabwisha. Ces derniers sont des Hutu congolais d’origine rwandaise.
Les deux villages attaqués, distants d’environ 10 km, sont à la limite entre le Nord-Kivu et l’Ituri, dans une zone, frontalière avec l’Ouganda, où les ADF sont réputés actifs.
D’après les deux responsables locaux interrogés par l’AFP, le site de déplacés qui a été attaqué abrite des Nyali, tandis qu’un autre site situé à environ 400 mètres, occupé majoritairement par les Banyabwisha, a été épargné, alimentant localement les spéculations sur l’identité des assaillants.
Sans s’exprimer sur ce point, l’armée a indiqué que parmi les 53 morts, on comptait 49 Nyali.

Province aurifère à la frontière avec l’Ouganda et le Soudan du Sud, l’Ituri a longtemps été troublée par les violences et les massacres au cours des trois dernières décennies.
Entre 1999 et 2003, un conflit communautaire y avait fait des dizaines de milliers de morts. Des membres des communautés Lendu et Hema s’étaient entretués par milices interposées jusqu’à l’intervention en 2003 de la force européenne Artémis, sous commandement français.
Après quelques années d’accalmie, les violences sont réapparues dans la province depuis décembre 2017, mais plus au nord, dans le territoire de Djugu, avant de toucher aussi les territoires d’Irumu, Mahagi et Aru, sur la façade orientale de l’Ituri.

Une grande partie de ces violences, qui ont fait plus de 1.000 morts et des milliers des déplacés, est imputée aux membres d’un groupe Maï-Maï appelée la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).
Aujourd’hui scindée en plusieurs factions rivales, la Codeco prétend défendre les intérêts des Lendu.
Quand aux ADF, ils ont multiplié ces derniers mois leurs attaques meurtrières plus au sud, dans la province du Nord-Kivu, mais des massacres leur ont également été attribués en Ituri, dans des zones limitrophes du Nord-Kivu.
A l’origine rebelles musulmans ougandais installés depuis 1995 en RDC  où ils ont fait souche, les ADF sont de loin le plus meurtrier des 122 groupes armés recensés dans l’est congolais par le KST.
En mars, les États-Unis ont placé les ADF parmi les « groupes terroristes » affiliés aux djihadistes de l’organisation État islamique (EI)."


"RDC: des groupes armés tuent au moins 50 civils en Ituri - 31/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210531-rdc-des-groupes-arm%C3%A9s-tuent-au-moins-50-civils-en-ituri
En RDC, des groupes armés, pour l'instant non identifiés, ont tué au moins cinquante civils dans la nuit de dimanche à ce lundi 31 mai, selon un bilan encore provisoire du Baromètre sécuritaire du Kivu. Les attaques se sont déroulées dans deux villages en territoire d'Irumu, dans la province de l'Ituri, au nord de la frontière avec le Kivu. Une attaque d’une ampleur sans précédent. Les asssaillants ont également visé un camp de réfugiés.

C'est en pleine nuit que les hommes armés ont attaqué les villages d'Ituri, de Boga et de Tchabi ainsi qu'un camp de déplacés. Pour Pierre Boisselet, coordonnateur du projet Baromètre du Kivu qui recense les violences dans la région, il est encore trop tôt pour savoir qui a commis le massacre, malgré la présence des milices ADF non loin de là, au Nord-Kivu.
« C’est une zone où il y a eu des représailles communautaires très sanglantes par le passé, à Tchabi, justement. A l’époque, les autorités avaient attribué, à tort, l’attaque aux ADF. Donc il faut, je pense, être encore très prudent sur l’attribution de cette attaque », précise-t-il.
Depuis bientôt un mois, les régions de l'Ituri et du Nord-Kivu ont été déclarées en état de siège par le président Tshishekedi. Mais les massacres ont repris, depuis plusieurs jours et les morts de dimanche interrogent maître Jean Bosco Lalo, coordonnateur des avocats de la population congolaise .

« Nous, nous voudrions qu’une enquête en profondeur soit menée afin de comprendre ce qui s’est passé. Pourquoi le camp de ces déplacés a été ciblé ? Qu’est-ce que l’armé, qui était aussi sur place, a donné comme informations parce que la population a quand même donné des signaux d’alerte comme quoi il y avait des mouvements suspects autour de la région de Boga et Tchabi », tient-il à souligner.
Depuis le début de l'état de siège, l'armée a annoncé de nombreuses victoires sur les groupes armés mais les experts de la région et la société civile restent encore sceptiques sur leur véracité."

"Double attaque armée à Boga et Tchiabi : le bilan passe de 48 à 55 morts -  31/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/31/actualite/securite/double-attaque-armee-boga-et-tchiabi-le-bilan-passe-de-48-55-morts
Le bilan de deux attaques armées perpétrées à Boga et Tchiabi, en Ituri s'est alourdi: la société civile parle de cinquante-cinq morts. Quelques heures plus tôt, elle avait donné un bilan de quarante-huit personnes tuées et plusieurs autres blessées ou enlevées dans deux attaques d’hommes armés non identifiés dans la nuit du dimanche 30 mai à Boga et Tchabi à environ 100 kilomètres au sud de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri).
Parmi les victimes, il y a deux soldats des Forces armées de la RDC (FARDC) et des déplacés du site de Ruvinga, selon la société civile de ces entités.


D’après cette source, c’est vers 23 heures (locales) que les habitants de Boga et Tchabi ont été réveillés par des tirs nourris d’armes à feu. A Boga, ces inciviques ont envahi le site de déplacés de Ruvinga, qui héberge plus de deux cents ménages qui ont fui les exactions des rebelles ADF à Tchabi.  
Selon la société civile, ils ont ouvert le feu sans ambages sur les déplacés, tuant vingt-huit d’entre-deux. Parmi les victimes, il y a le président des jeunes de Boga, dont les membres de famille ont été pris en otage par ces malfrats. Six véhicules et trois maisons ont également été incendiés par ces combattants.
Un autre groupe de ces combattants a fait incursion à Banzili, au centre de Tchabi dans la chefferie de Banyari Tchabi toujours au sud d’Irumu. La société civile locale rapporte que vingt personnes ont été exécutées et leurs corps ont été retrouvés gisant au sol. Une dizaine d’autres personnes ont été emmenées dans la brousse par ces assaillants, indique la même source.

Des sources concordantes rapportent quant à elle que plus de quarante-cinq civils ont été également blessés dans cette double attaque. Celle-ci a entrainé le déplacement de plusieurs ménages.
L’armée a promis de se prononcer dans les prochaines heures sur ces incidents meurtriers.  
Depuis environ un mois, les Forces armées de la RDC font pression sur des groupes des rebelles en province de l’Ituri, à travers des opérations militaires.  L’armée a pu libérer plusieurs localités qui étaient jadis occupées par des combattants, dont la CODECO. Depuis 2018, des groupes armés opérant en Ituri se sont rendus coupables de plusieurs crimes et ont occasionné les déplacements des milliers de personnes."

"En RDC, au moins 50 personnes ont été tuées dans des attaques contre deux villages - 31 mai 2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/31/rdc-au-moins-39-morts-dans-deux-nouvelles-attaques-dans-le-nord-est-du-pays_6082200_3212.html
Les villages se trouvent à la limite entre le Nord-Kivu et l’Ituri. Les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées, un groupe armé meurtrier, sévissent dans cette région, mais l’identité des assaillants n’est pas encore connue.

"Ituri : deux attaques meurtrières des ADF font une cinquantaine de morts à Irumu - 01.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-87981_ituri_deux_attaques_meurtrieres_des_adf_font_une_cinquantaine_de_morts_a_irumu.html

"RDC-Boga : le nombre des victimes s’alourdit à 57 morts, dont une vingtaine de déplacés tués dans un site- 31 mai 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/31/rdc-boga-le-nombre-des-victimes-salourdit-57-morts-dont-une-vingtaine-de-deplaces-tues

"Ituri: Plus de 26 personnes tuées dans une double attaque ADF à Chabi et Boga - 31 mai 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/05/31/ituri-plus-de-26-personnes-tuees-dans-une-double-attaque-adf-a-chabi-et-boga.html/85310/

"Massacres de Boga et Tchiabi : « C’est un défi lancé aux autorités congolaises », estime le député Jackson Ause - 01/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/01/actualite/securite/massacres-de-boga-et-tchiabi-cest-un-defi-lance-aux-autorites

= https://actualite.cd/index.php/2021/05/31/rdc-ituri-le-coordonnateur-humanitaire-reprouve-les-tueries-dune-cinquantaine-de-civils
= https://actualite.cd/index.php/2021/05/31/rdc-le-bilan-de-lattaque-armee-boga-est-lourd-plus-de-30-morts


"RDC-Ituri : silence absolu des autorités congolaises après les tueries massives des civils à Boga et Tchabi - 1 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/01/rdc-ituri-silence-absolu-des-autorites-congolaises-apres-les-tueries-massives-des-civils

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Attaque]
Des traces de sang dans une maison attaquée par les combattants ADF à Beni/Ph ACTUALITE.CD

C’est une scène de tragédie qui a couronné le mois de mai en Ituri. Au moins 57 personnes tuées dans les villages de Boga et Tchabi (territoire d’Irumu) lors d’une attaque attribuée aux combattants d’Allied democratic forces (ADF). 24 heures après le drame, c’est le silence absolu de la part des autorités provinciales et nationales.
« Personne n’a pu parler de cette situation pour le moment. Ce qui étonne ici », confie une source administrative locale.
L’attaque a ciblé également un site des déplacés de Rubingo où 30 personnes ont été lâchement abattues, d’après le coordonnateur humanitaire McLachlan-Karr qui évoque au total 55 morts enregistrés.
Une source militaire qui a requis l’anonymat reconnaît la gravité de la situation. Elle avance un bilan macabre de 53 morts. « Nous avons seulement constaté les dégâts matériels et en vies humaines », assure-t-elle.


L’armée a-t-elle pris des dispositions pour sécuriser la zone et le reste de la population ? « Nous ne pouvons qu’attendre le renfort, c’est notre devoir », répond le responsable militaire.
Plusieurs maisons ont été incendiées lors de l’attaque, une vingtaine, d’après la société civile.
« Ces attaques sont inacceptables. Les parties au conflit doivent protéger les populations civiles et ces crimes ne doivent pas demeurer impunis. Les communautés, déjà très vulnérables, doivent pouvoir vivre en paix où qu’elles soient et retourner chez elles en toute sécurité. », a indiqué M. McLachlan-Karr.
La province de l’Ituri est en état de siège depuis le 6 mai dernier. Mesure prise par le Chef de l’Etat en vue de faire face aux violences persistantes, y compris dans la province du Nord-Kivu."



"Beni : au moins 50 civils tués la semaine dernière dans les attaques des ADF (société civile) - 31/05/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/05/31/actualite/securite/beni-au-moins-50-civils-tues-la-semaine-derniere-dans-les-attaques-des
Au moins cinquante civils ont été tués et plusieurs maisons incendiées, la semaine dernière dans des attaques des villages dans le secteur de Rwenzori dans le territoire de Beni.
Les auteurs de ces tueries et attaques sont les rebelles des ADF, selon les sources de la société civile locale. Les villages Kisima, Butotolya, Mabule, Mihende, Kinyatsi, Libokora et Kibanda dans le secteur de Rwenzori ont ainsi été visés par des incursions de ces rebelles.
Le général Peter Cirimwami, commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, qui est arrivé dimanche dans la région, rassure la population que l’armée poursuit avec ses opérations de traque des ADF :
« Nous avons essayé de réarticuler nos hommes, il y a des opérations en cours, je sais que les dispositions sont prises pour arrêter cette recrudescence des massacres ».  


Quant aux allégations impliquant certains FARDC dans ces tueries dans le secteur de Rwenzori, le général Peter Cirimwami les rejette en bloc :
« Ça c’est l’intox. Il n’y a aucune autorité militaire, aucun président, aucun chef d’état-major général qui peut armer ses hommes contre sa propre population ».
Selon des sources sécuritaires, les FARDC renforcent leurs positions dans le secteur de Rwenzori et axeraient leurs opérations dans les alentours du Parc national des Virunga, l’un des refuges des ADF. Pour sa part, la MONUSCO, à travers le chef de bureau intérimaire, Abdourahamane Ganda, souligne que la situation sécuritaire tent vers son amélioration avec l’arrivée des Forces d’intervention rapide (QRF), en appui aux Forces armées de la RDC dans la traque contre les ADF."

"RDC: au moins 26 civils tués dans une attaque attribuée aux ADF - 28 mai 2021
= https://afrique.lalibre.be/61214/rdc-au-moins-26-civils-tues-dans-une-attaque-attribuee-aux-adf/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 4/6/2021, 1:00 pm

Où en est à ce jour à presqu'un mois depuis sa proclamation l'état de siège en voie d'être prolongé de 15 jours ? Disons de suite que 45 jours est un minimum pour commencer à y voir plus clair, il faut au moins 3 mois pour commencer à en faire une évaluation exhaustive crédible. Aujourd'hui les autorités militaires et civiles s'en font un satisfecit sur le peu de réussites alors que les massacres continuent en Ituri et dans le Nord Kivu. Voilà la vérité !

Je viens de lire une analyse du Grip (voir infra) qui fait une plongée dans les méandres meurtrières compliquées de l'Ituri autour de la Codeco, ça fait froid dans le dos et on se demande si tel qu'on aborde aujourd'hui la question il est légitime de croire à une cessation lisible de l'insécurité dans ce coin de notre pays. On se dit que l'approche militaire ne peut donner des résultats que si elle s'accompagne des réformes plus structurelles qui demandent beaucoup de moyens notamment financiers au moment où l'on découvre que pendant 3 semaines l'état de siège n'était même même pas financé.
Quel gâchis notre pays toujours sens dessus dessous malgré le changement à sa tête, encore et encore peu instruit pour se donner les moyens de relever ses nombreux défis, quelques moyens sont là mais orientés ailleurs que là où ils auraient dû l'être sans compter la corruption toujours présente à tous les étages !



"RDC : un « Etat de siège » qui n’arrête pas les tueries en Ituri ! - 3 juin 2021
= https://www.afrik.com/rdc-un-etat-de-siege-qui-n-arrete-pas-les-tueries-en-ituri
Les tueries se poursuivent en Ituri, un mois après la proclamation de l’Etat de siège  par le Président Félix Tshisekedi. Les cas récents sont, entre autres, ceux enregistrés, dans la matinée de ce 2 juin où 12 personnes ont été tuées et 4 autres blessées dans un carré minier, dans le groupement de Karani et celui du 31 mai en Ituri, où au moins 50 personnes ont été tuées dans les villages de Boga et Tchabi.

Le bilan de l’Etat de siège ne rassure pas, malgré quelques résultats positifs, dont la neutralisation de trente rebelles ougandais des ADF et la récupération de quelques villages à Beni, dans le Nord-Kivu. « Nous avons aujourd’hui 30 ADF neutralisés et plus de 70 collaborateurs arrêtés. Nous avons aussi eu à récupérer cinq véhicules qui servaient de transport, au ravitaillement des ADF », a déclaré à Radio Okapi, le lieutenant Anthony Mwalushay, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord.
Le 31 mai dernier, le Secrétaire administratif de la chefferie de Bahema-Boga, dans la province de l’Iruri, a déclaré aux médias locaux qu’ « au moins 50 personnes ont péri dans une attaque non revendiquée jusque-là. « C’était aux environs de 1h du matin de ce lundi. Des hommes armés qui, jusque-là restent inconnus, ont assiégé le camp des déplacés de Rubingo. Ici, ils ont aussi incendié 7 véhicules et plusieurs boutiques dans le centre de Boga ». Selon la même source, ces assaillants ont tué 20 personnes et enlevé 10 autres dans la chefferie voisine de Banyali-Tchabi.
Après ces atrocités, le lieutenant-général Jonny Luboya, gouverneur militaire de cette province a réagi : « Il y a des gens qui pensent qu’ils peuvent encore nous humilier en faisant ce qu’ils ont fait  à Tshabi et à Boga. Mais rassurez-vous, ça va s’arrêter », a-t-il dit, brièvement, au cours de la présentation par la police des présumés bandits armés à Bunia.

 « Les vraies actions de terrain semblent manquer »

Ces tueries ont laissé un goût amer dans l’opinion. Dans un tweet, le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 a condamné ces actes, ajoutant que « les auteurs doivent être traduits en justice pour briser le cycle de violence et d’impunité ». Pour le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), « au-delà des discours, les vraies actions de terrain semblent manquer un mois après la déclaration de l’Etat de siège ».

« Dans deux semaines les choses vont changer sur le terrain »

Dans la matinée de ce 2 juin, le baromètre sécurité du Kivu, un projet de recherche porté par l’ONG américaine de défense de droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) et le groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’université de New York, a confirmé que 12 personnes ont été tuées et 4 autres blessées, dans un carré minier en Ituri, par les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO). Entretemps, le gouvernement congolais a annoncé que toutes les pistes seront mises en marche pour le retour de la paix dans ces deux provinces. « Dans deux semaines les choses vont changer sur le terrain », a fait savoir le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda.
Pendant ce temps, ce jeudi, les députés vont examiner le projet de loi portant sur la prorogation de l’état de siège, décrète le 6 mai, par le Président Felix Tshisekedi."


APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC: l'état de siège permettra-t-il de pacifier l'Est?  -  03/06/2021"

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20210603-vos-r%C3%A9actions-rdc-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-permettra-t-il-de-pacifier-l-est
En RDC, un mois après la proclamation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, quel bilan dressez-vous ? Constatez-vous un changement dans la lutte contre les groupes armés ? Faut-il proroger cette mesure, comme le souhaite le président Tshisekedi ? Nous lançons le débat.


"Prorogation de l'état de siège : une commission mise en place pour étudier les amendements - 03.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-88127_prorogation_de_l_etat_de_siege_une_commission_mise_en_place_pour_etudier_les_amendements.html
La plénière de ce jeudi 3 juin 2021 autour de la demande de prorogation de l'état de siège faite par le gouvernement se poursuit, à l'Assemblée nationale.
Le projet de loi étant déclaré recevable après une séance agitée, plusieurs députés ont fait des amendements à l'étape de sa lecture, article par article.
Pour gagner du temps, le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia a mis en place une petite commission composée de cinq députés pour examiner tous les amendements, rencontrer les préoccupations soulevées, et présenter le document toiletté à la plénière.
Au vu du déroulement de cette plénière, tout sera conclu ce jeudi 3 juin. Car, l'état de siège d'un mois décrété le 6 mai, devra être prorogé de 15 jours ce 6 juin 2021."
 

"RDC : le projet de loi autorisant la prorogation de l'état de siège adopté par l’Assemblée nationale - 2 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/03/rdc-le-projet-de-loi-autorisant-la-prorogation-de-letat-de-siege-adopte-par-lassemblee


"RDC : en sollicitant la prorogation de l’état de siège, le gouvernement note « des progrès significatifs » en dépit de la recrudescence des tueries en Ituri et au Nord-Kivu 3 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/03/rdc-en-sollicitant-la-prorogation-de-letat-de-siege-le-gouvernement-note-des-progres
La ministre d'État, ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a présenté ce jeudi 3 juin à l’Assemblée nationale, l'économie du projet de loi portant prorogation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Dans sa communication, elle a noté quelques avancées depuis l'instauration de cette mesure et promet une communication du Chef de l'État dans les prochains jours pour faire le point sur la situation.
« Des progrès significatifs dans la pacification de cette partie du pays ont été réalisées », a indiqué Rose Mutombo avant d’ajouter :
« À ce jour, nous relevons notamment des nombreux cas des redditions des miliciens, la reprise du contrôle par les Forces armées par la République démocratique du Congo de plusieurs localités jadis sous occupation des groupes armés ainsi que l'intensification des offensives de nos forces armées sur terrain. Le moment venu certainement son Excellence monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat en sa qualité de commandant suprême des Forces armées et de la police nationale ne manquera pas de faire le point sur la situation ».

Depuis la proclamation de l’état de siège, l’armée a accentué l'offensive notamment contre les groupes armés dans les territoires d’Irumu et de Djugu en Ituri. Pour le front Nord, elle a réussi à reconquérir une dizaine de villages à Djugu après la réouverture de la RN27 qui était coupée par les miliciens de CODECO. En ce qui concerne le front Sud dans le territoire d’Irumu, les FARDC ont également reconquis plusieurs villages anciennement contrôlés par les miliciens du Front patriotique intégrationniste du Congo (FPIC).

  • RDC : le trafic a repris sur la RN27 après la reconquête par l’armée d’une dizaine de villages dans le territoire de Djugu
  • Ituri : le gouverneur Luboya a visité les entités jadis occupées par les miliciens au sud du territoire d’Irumu  

Malgré ces efforts loués par les populations locales, les tueries se sont tout de même intensifiées dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et dans les territoires d’Irumu ainsi que Djugu (Ituri). Une attaque sanglante attribuée aux combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) dimanche dernier a fait au moins [url=https://actualite.cd/2021/06/03/le nombre des victimes s%E2%80%99alourdit %C3%A0 57 morts, dont une vingtaine de d%C3%A9plac%C3%A9s tu%C3%A9s dans un site]57 morts dans les villages de Boga et Tchabi (Irumu)[/url].

  • RDC-état de siège : la violence ne faiblit, 12 personnes tuées par des miliciens CODECO à Djugu

« Beaucoup reste à faire. Au regard de ce qui précède 30 jours c'est beaucoup mais à la fois peu quant à l'immensité de tâches à accomplir dans le cadre du rétablissement  de la paix d'où la nécessité de prolonger de 15 jours l'état de siège », a reconnu la ministre d’Etat de la justice qui explique que « la récente éruption volcanique de Nyiragongo survenue en plein état de siège a contraint le gouvernement à concentrer ses efforts dans la prise en charge de cette catastrophe naturelle ».

  • Etat de siège en Ituri : après les tueries de plus de 55 civils à Boga et Tchabi, le gouverneur militaire parle de tentative « d’humiliation »

Mais le gouvernement tient à rétablir la paix dans les deux provinces actuellement sous régime de l’état de siège, a indiqué mercredi le ministre de la défense nationale, Gilbert Kabanda. Ce dernier a assuré que son ministère a reçu des moyens afin d’accélérer les opérations sur le terrain. « Dans deux semaines, les choses changeront sur le terrain », a-t-il promis."

= https://actualite.cd/index.php/2021/06/01/rdc-le-projet-de-loi-portant-prorogation-de-letat-de-siege-attendu-ce-mardi-lassemblee
= https://actualite.cd/2021/06/03/rdc-le-projet-de-loi-autorisant-la-prorogation-de-letat-de-siege-adopte-par-lassemblee
= https://www.radiookapi.net/2021/05/22/actualite/securite/rdc-deux-deputes-du-haut-katanga-remettent-des-vivres-aux-fardc-pour-0


"État de siège : Claudel Lubaya invite le gouvernement à mettre à la disposition de l'Assemblée nationale le planning détaillé des actions à mener - 3 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/03/etat-de-siege-claudel-lubaya-invite-le-gouvernement-mettre-la-disposition-de-lassemblee
Le député national Claudel Lubaya a invité ce jeudi 3 juin le gouvernement de la République à mettre à la disposition de l'Assemblée nationale le planning détaillé des actions qu’il compte entreprendre pour rétablir la paix et l’autorité républicaine de l’Etat dans les deux provinces où l’état de siège a été déclaré, à savoir : le Nord-Kivu et l’Ituri.

Il l'a fait savoir lors d’une plénière en rapport avec l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège.
« J’invite le Gouvernement, avant d’examiner la possibilité d’accéder à sa requête en vue de la prorogation de l’état de siège, à mettre à la disposition de la représentation nationale le planning détaillé des actions qu’il compte entreprendre pour rétablir la paix et l’autorité républicaine de l’Etat dans les deux provinces placées sous l’état de siège. Ce plan conditionne toute prorogation et devra comprendre, outre les délais contraignants, la nature des actions à mener, le coût de chaque opération, les répondants mieux le responsable commis à l’exécution de chaque opération, ainsi que l’évaluation chiffrée des ressources humaines, logistiques, matérielles et financières disponibles à cette fin », a déclaré l'élu de Kananga, dans la province du Kasaï Central.
Il estime que ce plan détaillé permettra à l'Assemblée nationale de s'assurer du sérieux du travail et à mieux suivre de l'évolution sur le terrain.
« L’existence d’un tel plan permettra aux élus de s’assurer du sérieux du travail de mise en œuvre de l’état de siège et d’autoriser ou non sa prorogation comme le sollicite le Gouvernement. Il n’est pas ici question de se cacher derrière le secret défense ou secret d’état pour justifier une impréparation quelconque. Il s’agit, pour la représentation, de s’assurer de la meilleure planification des actions prévues dans le cadre de la mise en œuvre de l’état de siège. Au cas où le ministre serait gêné de le communiquer à l’Assemblée plénière ici présente, je recommande qu’il soit auditionné dès demain ou dès aujourd’hui, à la commission défense et sécurité ou une Commission ad hoc pour donner plus d’éclairage sur ce que le gouvernement compte faire », a-t-il ajouté.

Et de conclure :
« Notre souci, c’est d’éviter que l’état de siège, qui est une mesure extrême pour faire face à une situation exceptionnelle ne se limite à la propagande en  contradiction avec la réalité déplorable sur terrain. Notre soutien à l’état de siège ne doit  pas être une caution à la manipulation de l’opinion ».
C'est en date du 06 Juin de l'année en cours que va expirer l'état de siège en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Le gouvernement a alors déposé un projet de loi portant prorogation de 15 jours de cet état de siège qui a pour mission de mettre fin à l'insécurité grandissante dans cette partie du pays."


"RDC : des députés de l'Union sacrée réitèrent leur soutien à l’état de siège - 03/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/03/actualite/politique/rdc-des-deputes-de-lunion-sacree-reiterent-leur-soutien-letat-de


"RDC : « Les opérations militaires vont connaitre une accélération sur le terrain » (Ministre)- 02/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/02/actualite/securite/rdc-les-operations-militaires-vont-connaitre-une-acceleration-sur-le
"RDC: évolution des opérations de l’état de siège au menu des échanges à la primature - 02 juin 2021
= https://www.journaldekinshasa.com/rdc-evolution-des-operations-de-letat-de-siege-au-menu-des-echanges-a-la-primature/
...
« L’évolution de l’état de siège qui a été décrété par le gouvernement, ce que nous pouvons dire à ce stade c’est que, comme tout processus, il y a le démarrage, il y a l’accélération, et puis il y a le point qu’on arrive à l’objectif final. Pour le moment, nous sommes en phase de l’accélération, parce que tous les dispositifs sont pris, c’est comme un avion qui décolle, Avec les ressources que le ministre du budget et le ministre des finances ont mis à la disposition du ministère de la défense nationale, nous allons connaître une accélération des activités de l’état de siège. Les opérations sur terrain vont démarrer avec la logistique, avec toutes les capacités financières, il y a des hommes que nous allons devoir bouger pour aller dans les zones de l’état de siège et je peux vous rassurer, d’ici deux semaines maximum, la situation ne sera plus la même », a dit Gilbert Kabanda, Ministre de la défense nationale...."
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/01/gilbert-kabanda-sur-levaluation-de-letat-de-siege-dici-deux-semaines-maximum-la-situation-ne-sera-plus-la-meme.html/85424/
= https://www.radiookapi.net/2021/06/04/actualite/politique/rdc-lassemblee-nationale-autorise-la-prorogation-de-letat-de-siege-au


"État de siège : Les députés révolutionnaires de l'USN apportent leur soutien au président Tshisekedi et aux Forces armées - 3 juin 2021
= https://7sur7.cd/index.php/2021/06/03/etat-de-siege-les-deputes-revolutionnaires-de-lusn-apportent-leur-soutien-au-president


"L’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri entre dans sa phase d’accélération - 02/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/letat-de-siege-au-nord-kivu-et-en-ituri-entre-dans-sa-phase-dacceleration/


"Des massacres pendant l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu - 01/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/01/emissions/dialogue-entre-congolais/des-massacres-pendant-letat-de-siege-en-ituri-et-au
Environ 105 personnes ont été tuées dans les territoires de Irumu en Ituri et Beni au Nord-Kivu dans un espace de cinq jours, lors des attaques attribuées aux ADF et aux hommes armés non identifiés. On compte aussi plusieurs blessées et enlevées ainsi que des maisons et des véhicules incendiés lors de ces attaques. 
Pendant ce temps, le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord et celui des FARDC en Ituri annoncent la neutralisation de près d’une soixantaine d’éléments de différents groupes et la reconquête de plus de 20 localités depuis l’instauration de l’état de siège dans ces deux provinces. 
Pendant cet état de siège toujours, on constate également, une série de reddition des miliciens dans certaines localités du Nord et du Sud-Kivu.  
-Qu'est-ce qui explique la poursuite des massacres malgré l'état de siège ?
-A ce stade, quel bilan faire de la mesure de l'état de siège ?  

Invités :  
-Professeur Jacques Djoli, Député national et ancien vice-président de la Commission défense, sécurité et surveillance des frontières au Senat. 
-Professeur Casimir Ngumbi, politologue et expert dans les domaines des violences politiques et des groupes armés.  
-Professeur Chober Agenonga, professeur à l'université de Kisangani.  Spécialiste dans le domaine des études de sécurité, de géopolitique et de sociologie militaire. 

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"Des attaques dans l’est de la RDC ont fait près de 60 victimes - 4 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61424/des-attaques-dans-lest-de-la-rdc-ont-fait-pres-de-60-victimes/
= https://afrique.lalibre.be/61391/onze-morts-dans-une-attaque-dans-le-nord-est-de-la-rdc/



"La Codeco, au cœur de l’insécurité en Ituri
= https://grip.org/la-codeco-au-coeur-de-linsecurite-en-ituri/

MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Cover_2021-3cropped-696x469
Crédit photo: Miliciens de la Codeco en août 2020 dans le secteur des Walendu Djatsi (:copyright: Agenonga)

En Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), de violents conflits à connotation communautaire ont repris en décembre 2017. Cette province, alors un district de la Province orientale, avait déjà connu de graves violences opposant les communautés hema et lendu alors que l’est du pays était occupé depuis 1998 par des armées étrangères, dont les forces ougandaises en Ituri. Leur retrait, en 2003, n’avait pas signifié la fin des hostilités entre les deux communautés. Au contraire, les massacres se sont intensifiés, poussant l’ONU à mandater l’Union européenne, à travers l’opération Artémis dirigée par la France, pour rétablir l’ordre dans ce territoire, en particulier à Bunia, son chef-lieu. 
Près de quinze ans plus tard, alors que l’on pouvait espérer que les blessures du passé étaient en voie de cicatrisation, de nouvelles vagues d’exactions ont repris, visant initialement la communauté hema et attribuées à une nébuleuse de combattants lendu. Qualifiés d’abord d’«assaillants », ils se revendiqueront ensuite comme les membres de groupes armés affiliés à la Coopérative pour le développement économique au Congo (Codeco). 

L’objet de cette note est d’expliquer le contexte de la naissance de la Codeco et de ses ramifications armées, leurs motivations, leurs pratiques, leurs divisions, leurs soutiens et adversaires. Elle fournit une estimation de l’impact humanitaire de leurs activités, qui ont largement contribué au déplacement de plus du tiers de la population de l’Ituri. Ensuite, les tentatives de négociations pour venir à bout de cet activisme sont évoquées ainsi que les raisons expliquant le manque de résultats obtenus à ce jour. En conclusion, les auteurs tentent de tirer les leçons des échecs passés en proposant, sous forme de recommandations, des pratiques et des politiques qui pourraient permettre de venir à bout de l’activisme de la Codeco, mais qui pourraient aussi, dans leurs grandes lignes, s’appliquer à l’ensemble des groupes armés actifs en RDC. 
Sur le plan méthodologique, il a été fait recours à un grand nombre de sources ouvertes – études d’historiens, rapports d’experts, articles de presse congolais et étrangers – et aux informations recueillies par un des auteurs, le professeur Adolphe Agenonga Chober, au cours de ses fréquents séjours en Ituri, en particulier lors de la mission de paix du second semestre 2020.[...]"


"Soixante ans d’indépendance ou soixante ans de dévoiement ? Le compte à rebours - 03/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/soixante-ans-dindependance-ou-soixante-ans-de-devoiement-le-compte-a-rebours/
(Méditation citoyenne de Frank FIKIRINI MWENE-MBAYU)
Juin, mois de l’indépendance, ce fut, en 1960, un mois couronnant d’âpres luttes et une laborieuse conquête de la liberté individuelle et collective des citoyens congolais, en tant que peuple. C’est ce que, dans la langue des colonisateurs, on a appelé l’indépendance.


Déçu des lendemains de l’indépendance qui n’ont pas chanté, un vieux paysan du Kivu s’exclama en langue swahili:«Tuliomba uhuru, bakatupatia lipanda». Ce qui veut dire : «nous avons demandé la liberté, ils nous ont donné l’indépendance». Entendez: «Ce que nous ne savons même pas prononcer, encore moins comprendre et davantage appliquer».
Ils l’avaient définie pour nous et entendent nous faire jouer le jeu selon les règles unilatéralement fixées par eux. Peut-être est-ce déjà cette querelle sémantico-stratégique, due entre autres à la méconnaissance, par la majorité des colonisés, du génie de la langue importée, qui explique la déviance face aux promesses de l’indépendance.
De concepts en concepts, on nous sortit celui de la démocratie, dont on nous déniait en même temps la capacité ; puis celui d’ajustement structurel, et que sais-je encore? A l’évidence, notre premier problème réside dans le fait que nous déployons tellement d’efforts pour être ce que d’autres ont défini pour nous et ont voulu que nous soyons.
Or, ils n’ont pas de raison de vouloir le meilleur pour nous, bien au contraire. Le premier défi à relever n’est donc autre que celui d’être, non pas comme tels et tels autres, mais plutôt ce que nous pensons qu’il nous convient d’être selon nos propres paradigmes, inspirés certes également de l’expérience des autres, mais surtout de notre réalité historico-culturelle, évidemment sans aucune prétention de réinventer la roue.[...]"



"Analyse du 03 juin 2021:L'état de siège fonctionnait sans financement!"




Compatriotiquement!


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 14/6/2021, 12:46 am

L'état de siège, où en est-on ?
Le pouvoir y compris Tshisekedi en personne brode sur les quelques victoires et les observateurs avisés dont le Baromètre Sécuritaire du Kivu voient plutôt des résultats en trompe-l'œil tandis que la population toute acquise au début commence à déchanter et davantage depuis les massacres horribles de Boga et Tchiabi. De toute évidence les FARDC devront faire plus pour honorer l'état de siège !



"Dans le journal L’Avenir, « Moisson abondante pour les FARDC ». C’est le bilan d’un mois de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu. Un bilan livré mercredi par le ministre des médias Patrick Muyaya en compagnie du général Léon Richard Kasonga, porte-parole de l’armée et du colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la police. Tous les sanctuaires, toutes les places fortes, tous les quartiers généraux des ADF ont été démantelés, la fabrique d’armes artisanales et la logistique détruites, peut-on également lire dans L’Avenir."

"Etat de siège en RDC : des résultats en trompe-l'œil - 11 juin 2021
= http://afrikarabia.com/wordpress/etat-de-siege-en-rdc-des-resultats-en-trompe-loeil/
Après plus d'un mois de l'état de siège dans l'Est de la République démocratique du Congo, le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST)constate une dégradation de la sécurité et une augmentation des exactions commises par l'armée congolaise.

Depuis l’entrée en vigueur de l’état de siège, décrété par le président Félix Tshisekedi le 6 mai dernier, la communication gouvernementale tourne à plein régime sur « les succès » et « les victoires » engrangés par les Forces armées congolaises contre les groupes armés dans l’Est du pays. Plusieurs localités ont été reprises aux rebelles, des axes routiers ont été sécurisés, des membres de groupes armés ont été capturés, d’autres éliminés, certains ont déposé les armes… Ces annonces cachent pourtant un premier bilan nettement plus mitigé de l’état de siège, voulu pour Félix Tshisekedi pour ramener la paix en Ituri et au Nord-Kivu.

55 morts en une nuit

Dans une note publiée par le Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST), Pierre Boisselet révèle que « la sécurité des civils s’est en réalité globalement dégradée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ». En mai, le Baromètre a enregistré 223 morts contre 198 en avril. Ironie du sort, c’est en plein état de siège qu’a été enregistrée la journée la plus meurtrière. Dans la nuit du 30 au 31 mai, 55 civils ont été massacrés à Boga et Tchabi, sur le territoire d’Irumu. A Beni, la dégradation de la situation sécuritaire est encore plus nette : 74 civils ont été tués en mai, contre 47 en avril. Autre paradoxe, le Baromètre Sécuritaire du Kivu n’a pas enregistré une réelle augmentation de l’activité des FARDC depuis le début de l’état de siège : 29 affrontements en mai contre 26 en avril.

Gare aux effets d’annonce

Le Baromètre Sécuritaire du Kivu note également que certains succès annoncés par le gouvernement sont en fait antérieurs à l’Etat de siège. C’est notamment le cas de la pacification de l’axe Mbau-Kamango à Beni. Selon le Baromètre, « la réouverture de cet axe avait déjà été annoncée en septembre 2020 par le ministre de la Défense de l’époque et aucun incident n’a été enregistré sur cet axe par le KST en 2021. Difficile d’en attribuer le mérite à l’état de siège… »
Pourtant, l’armée congolaise a remporté de réelles victoires sur le terrain : le contrôle de la N27, « où les incidents s’y sont raréfiés ». « Les FARDC ont également repris la ville de Nyakunde, près de Marabo (territoire d’Irumu) et divers villages alentour aux Chini ya Kilima-FPIC. Onze miliciens ont été tués et quatorze arrêtés. Mais il est difficile de savoir si cette offensive est véritablement liée à l’état de siège : elle a débuté le 2 mai, soit après l’annonce de la mesure, mais avant son entrée en vigueur. »

Pas d’opérations communes la Monusco

L’état de siège n’a pas non plus modifié les relations, toujours délicates, entre l’armée et la Monusco. Pierre Boisselet, le coordonnateur du Baromètre Sécuritaire du Kivu souligne l’absence de planification et d’opérations communes FARDC/Monusco. L’ONU « semble donc pour l’instant cantonnée à réagir aux attaques de groupes armés dans le meilleur des cas ». Plus étonnant, le Baromètre révèle n’avoir enregistré aucun affrontement avec les ADF, à l’initiative de la brigade d’intervention de la Monusco (FIB) depuis … 2018.

Les FARDC sur le banc des accusés

Enfin, dernier phénomène inquiétant, les exactions des FARDC sont en augmentation depuis la mise en place de l’état de siège. « [Plusieurs incidents particulièrement graves se sont produits en Ituri, constate le Baromètre Sécuritaire du Kivu. Après la reprise de la ville de Nyakunde par les Forces armés de République démocratique du Congo, ces dernières ont tué sept civils au cours d’opérations de ratissages dans le village de Nongo le 2 mai et huit dans les villages de Banikasowa, Ndenge I et II le 15 mai ». Les problèmes liés au respect des droits humains au sein de l’armée congolaise sont malheureusement anciens, note Pierre Boisselet, et ne sont pas particulièrement liés à l’état de siège.

Un soutien qui s’effrite

Très populaire, l’état de siège est largement soutenu par les Congolais, lassés par des années de conflit et de massacres sans fin. Pourtant « l’unanimité autour de l’état de siège s’est toutefois quelque peu fracturée suite aux massacres de Boga et Tchabi » analyse le Baromètre Sécuritaire du Kivu. « Après cet événement, le gouverneur militaire de l’Ituri a dû reconnaître qu’il s’était jusque-là essentiellement consacré à “l’évaluation de la situation” et la “mise en place de toutes les équipes” ». Car au-delà des simples effets d’annonce, la population attend des résultats concrets et de réelles améliorations de la situation sécuritaire à l’Est du pays.

Vers un glissement de l’état de siège

Le porte-parole du gouvernement a confirmé l’optimisme affiché par les autorités lors d’un premier bilan de l’état de siège. Mais il est aussi resté pragmatique sur les difficultés à affronter dans ce type de conflit. « Nous sommes devant une guerre asymétrique, où la cible n’est plus dans un front connu. Mais elle se noie dans la population pour y semer terreur et désolation » a constaté Patrick Muyaya. Il faudra donc davantage qu’un simple petit mois pour régler une guerre larvée qui dure depuis plus de 20 ans. D’ailleurs, le président Tshisekedi a demandé au parlement de prolonger l’état de siège de 15 jours… Un état d’exception qui risque de durer."


"Bilan état de siège : le baromètre sécuritaire de Kivu contredit l’armée et affirme que “la sécurité des civils s’est en réalité globalement dégradée” - 13 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/13/bilan-etat-de-siege-le-barometre-securitaire-de-kivu-contredit-larmee-et-affirme-que-la-securite-des-civils-sest-en-realite-globalement-degradee.html/86273/
Dans un décryptage sur https://blog.kivusecurity.org, Pierre Boisselet, Coordonateur du Baromètre sécuritaire du Kivu (Kivu Security Tracker KST), s’interroge: “L’état de siège a-t-il amélioré la sécurité dans l’Est de la RDC ?” Et de répondre: “En dépit des annonces des autorités congolaises, peu d’opérations militaires ont été menées depuis l’entrée en vigueur de l’état de siège, et la sécurité des civils s’est dégradée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.”
Remettant en cause les déclarations des autorités, tendant à faire croire que “de multiples offensives victorieuses ont été lancées par l’armée depuis le début de l’état de siège, le 6 mai, (et) que la situation sécuritaire serait en passe d’être maîtrisée”, le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), se fondant sur ses données, peigne une image différente de la situation. 
“Depuis l’annonce de l’état de siège par le président Félix Tshisekedi, le 30 avril, la sécurité des civils s’est en réalité globalement dégradée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le KST y a enregistré la mort d’au moins 223 d’entre eux en mai, contre 198 en avril”, note cette analyse de la situation dans l’Est de la RDC.

Et de poursuivre:

“Les massacres de Boga et Tchabi, sur le territoire d’Irumu, qui ont fait 55 victimes civiles dans la nuit du 30 au 31 mai (journée la plus meurtrière jamais enregistrée par le KST) y ont largement contribué. Mais, d’un mois sur l’autre, le bilan s’est également aggravé sur le territoire de Beni (74 civils tués en mai, contre 47 en avril) et sur celui de Mambasa (35 civils tués au mois de mai, contre 3 en avril).”
Pour le KTS, “Il est par ailleurs difficile de déceler une véritable augmentation de l’activité des FARDC pendant cette période. Ainsi, le KST a enregistré 29 affrontements impliquant les FARDC en mai, contre 26 en avril. Aucun chef de groupe armé identifié par le KST n’a d’ailleurs été tué ou arrêté par les FARDC ou la police – un chef Mai-Mai, Jackson Muhukambuto, a été arrêté le 8 juin 2021, mais par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).”
“Pour autant, quelques annonces des FARDC se sont vérifiées sur le terrain. L’armée congolaise a ainsi progressé le long de la route nationale 27, qui relie Bunia à l’Ouganda. Au moins dix membres de la Codeco-URDPC, qui occupaient diverses localités de cet axe, ont été tués. Depuis, ce groupe a largement quitté cette route, et les incidents s’y sont raréfiés”, fait observer le Baromètre Kivu Security.
Le décryptage de KST reconnait néanmoins que “Les FARDC ont également repris la ville de Nyakunde, près de Marabo (territoire d’Irumu) et divers villages alentour aux Chini ya Kilima-FPIC. Onze miliciens ont été tués et quatorze arrêtés”, note le baromètre, qui se réserve d’attribuer cette offensive à l’état de siège, du fait qu’elle a débuté le 2 mai, soit après l’annonce de la mesure, mais avant son entrée en vigueur.”

“Enfin, si une dizaine de membres des ADF ont effectivement été tués près de Halungupa (territoire de Beni) le 9 mai, les FARDC ont perdu au moins autant d’hommes les jours suivants. Surtout, cela n’a pas permis de maîtriser le nombre de massacres perpétrés par les ADF. Bien au contraire : le KST a enregistré la mort de 98 civils dans des attaques attribuées à ce groupe en mai, soit près du double du mois d’avril (53)”, indique par ailleurs cette analyse.
Concernat l’bsence persistante de planification conjointe, le baromètre sécuritaire dressé allègue que: “surtout, en l’absence persistante de planification conjointe des opérations – absence à laquelle l’état de siège n’a rien changé à ce jour – aucune véritable opération commune de la Monusco et les FARDC n’est possible, ni aucune opération unilatérale d’ampleur des casques bleus n’est prévue. La Mission semble donc pour l’instant cantonnée à réagir aux attaques de groupes armés dans le meilleur des cas. Le KST n’a en tout cas pas enregistré d’affrontements avec les ADF à l’initiative de la FIB depuis 2018.”

Dans son décryptage, KST a décelé des exactions des FARDC en augmentation. “Parallèlement, le nombre de civils tués dans des incidents impliquant les FARDC a nettement augmenté : 32 cas ont été enregistrés en mai, contre 17 en avril. Plusieurs incidents particulièrement graves se sont produits en Ituri. Après la reprise de la ville de Nyakunde par les FARDC, ces dernières ont tué sept civils au cours d’opérations de ratissages dans le village de Nongo le 2 mai et huit dans les villages de Banikasowa, Ndenge I et II le 15 mai. Dans leur communication, les FARDC ont affirmé que les personnes tuées le 15 mai étaient toutes des miliciens. Mais la présence de femmes et d’enfants parmi les victimes, attestée par plusieurs sources, rend cette affirmation peu convaincante. Au-delà des exactions elles-mêmes, ce type de violence peut durablement aliéner la confiance de la population en les FARDC, ingrédient pourtant nécessaire au succès de toute opération contre-insurrectionnelle. Une grande partie des habitants de la zone a du reste fui la zone depuis le début des opérations.”
Le KST affirme qu’au-delà de l’impact militaire, l’état de siège a eu aussi – et peut-être surtout – des effets psychologiques, juridiques et politiques, susceptible d’affecter les dynamiques de violence à plus long terme.
“Les nombreuses déclarations du nouveau gouverneur du Nord-Kivu sur l’état des finances et des générations des recettes dans sa province peuvent laisser penser que la maîtrise des ressources financières qui y sont associées préoccupe particulièrement les nouvelles autorités”, s’est indigné le baromètre sécuritaire du Kivu."


= https://www.radiookapi.net/2021/06/13/actualite/politique/goma-felix-tshisekedi-se-dit-satisfait-de-letat-de-siege


"RDC: le gouvernement fait le bilan de l'état de siège en Ituri et au Nord-Kivu - 10/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210610-rdc-le-gouvernement-fait-le-bilan-de-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-en-ituri-et-au-nord-kivu


"RDC: à Goma, Tshisekedi annonce des mesures pour les sinistrés et défend l'état de siège- 13/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210613-rdc-%C3%A0-goma-tshisekedi-annonce-des-mesures-pour-les-sinistr%C3%A9s-et-d%C3%A9fend-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge


"Etat de siège : les opérations militaires ont donné des résultats probants, selon l’armée  -  10/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/10/actualite/securite/etat-de-siege-les-operations-militaires-ont-donne-des-resultats


"Après Beni, Félix Tshisekedi annonce se rendre en Ituri pour évaluer l’état de siège -
13 juin 2021

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/13/apres-beni-felix-tshisekedi-annonce-se-rendre-en-ituri-pour-evaluer-letat-de-siege.html/86287/


"La solidarité autour des FARDC exigée /Etat de siège : Patrick Muyaya annonce des avancées significatives ! - 10 JUIN 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/06/10/a-la-une/la-solidarite-autour-des-fardc-exigee-etat-de-siege-patrick-muyaya-annonce-des-avancees-significatives/



"État de siège : la situation est relativement calme, globalement sous contrôle et les opérations de fouille se poursuivent (Gouvernement)- 12 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/12/etat-de-siege-la-situation-est-relativement-calme-globalement-sous-controle-et-les-operations-de-fouille-se-poursuivent-gouvernement.html/86204/

"État de siège : le Gouvernement note les conflits entre la communauté “Nyali” et les “Banyabwisha” alliés aux ADF et CODECO - 12 juin 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/12/etat-de-siege-le-gouvernement-note-les-conflits-entre-la-communaute-nyali-et-les-banyabwisha-allies-aux-adf-et-codeco.html/86217/

"État de siège : « tous les sanctuaires, toutes les places fortes, tous les quartiers généraux de l’ADF ont été démantelés et occupés »... - 10 iuin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/10/etat-de-siege-tous-les-sanctuaires-toutes-les-places-fortes-tous-les-quartiers-generaux-de-ladf-ont-ete-demanteles-et-occupes-armee.html/86037/



"RDC : état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, Patrick Muyaya donne les résultats probants des opérations - 9 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/09/rdc-etat-de-siege-dans-les-provinces-du-nord-kivu-et-de-lituri-patrick-muyaya-donne-les-resultats-probants-des-operations.html/86014/
"La reddition des centaines de miliciens, des sanctuaires ADF sous contrôle FARDC … - 10/06/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/06/la-reddition-des-centaines-de-miliciens-des-sanctuaires-adf-sous-controle-fardc/


"RDC-Djugu : les combats se sont poursuivis ce dimanche à Fataki, une vingtaine de miliciens tués par l’armée - 13juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/13/rdc-djugu-les-combats-se-sont-poursuivis-ce-dimanche-fataki-une-vingtaine-de-miliciens
= https://afrique.lalibre.be/61535/rdc-au-moins-neuf-morts-dans-une-nouvelle-attaque-attribuee-aux-adf/


"Ituri : l’armée neutralise 17 miliciens CODECO à Fataki - 12 juin 2021 à 22:04
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/12/ituri-larmee-neutralise-17-miliciens-codeco-a-fataki.html/86258/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/12/ituri-arrestation-de-8-presumes-criminels-auteurs-des-plusieurs-tueries.html/86199/
= https://afrique.lalibre.be/61557/rdc-arrestation-dun-milicien-responsable-de-la-mort-de-19-ecogardes/


"RDC: l'hôpital de Boga attaqué, insécurité grandissante en Ituri - 12/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210612-rdc-l-h%C3%B4pital-de-boga-attaqu%C3%A9-ins%C3%A9curit%C3%A9-grandissante-en-ituri
= https://afrique.lalibre.be/61515/rdc-10-civils-tues-et-un-hopital-incendie-en-ituri-dans-une-zone-de-combats/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210611-rdc-un-chef-de-guerre-qui-s%C3%A9vit-dans-le-parc-des-virunga-arr%C3%AAt%C3%A9


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 19/6/2021, 7:45 pm

"Des nouvelles du front et à propos du front, l'état du siège !
Pendant son séjour à l'Est le Chef de l'Etat a enfin reconnu les "magouilles", la « mafia » dans l’armée avec ses chiffres gonflés, des effectifs militaires fictifs ; enfin, parce que personne n'ignore plus que ce dysfonctionnement est ancien, notre armée est largement infiltrée de locaux et étrangers aux agendas troubles surtout à l'Est. Il a aussi expliqué que l’état de siège était là pour donner la parole à la force qui doit repousser ces barbares  à leur dernier retranchement.


Si l'on reconnait le caractère symbolique et le réconfort psychologique de sa visite, espérons plutôt que toutes les mesures prises ne seront pas d'autres effets d'annonces tant depuis deux ans d'opérations d'envergure et depuis 45 jours d'état de siège les violences continuent.
Et dans le cadre de la riposte que le pouvoir oppose aux ADF, il faut relever que les observateurs de KST démontrent que jusque-là les ADF gardent leur capacité de nuisance avec une bonne logistique et un dispositif aguerri de recrutement. La bataille va être rude et exigera de notre armée et de nos autorités d'aller éradiquer leurs sources, sans oublier que nos FARDC continuent d'être accusées d'exactions, viols, exécutions sommaires, et des trafics en tout genre. Et les sociétés civiles de la region ne manquent pas de revendications et des propositions de leur crue d'habitants qui vivent la situation sur le terrain.



"Nord-Kivu : la visite de Félix Tshisekedi était une solution à un problème psychologique (Société civile) -19 juin 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/19/nord-kivu-la-visite-de-felix-tshisekedi-etait-une-solution-a-un-probleme-psychologique-societe-civile.html/86803/
Le Président de la République a effectué récemment une visite de la province du Nord-Kivu. Son arrivée dans cette partie du pays, a répondu “tant soit peu” aux attentes de la Société Civile visant la restauration de la paix et la sécurité dans la province. Le premier vice-président de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu qui s’est confié à POLITICO.CD, salue cette visite effectuée de Félix Tshisekedi. Edgard Mateso pense que toutes les promesses faites par le Président de la République devraient être matérialisées afin de tourner complètement la page de l’insécurité dans la partie est du pays.

« Le Chef de l’État est venu résoudre un problème psychologique. C’est tout le monde qui avait besoin de le voir sur le terrain. La population semble avoir obtenu une partielle satisfaction. En arrivant dans la région, il a constaté lui-même l’état d’avancement de l’état de siège. Mais aussi, il a pu relever beaucoup de choses qui ne marchent pas. Pour nous, nous estimons que ça c’est très important parce qu’il peut être en train de compter sur les informations lui données dans des rapports à distance alors que sur terrain il y a d’autres réalités qu’on est en train de vivre », a-t-il déclaré.
Lors de sa dernière visite au Nord-Kivu, Félix Tshisekedi a échangé avec les différentes couches de la population notamment en ville de Beni, dans le but de s’imprégner de la vraie situation sécuritaire qui prévaut dans la zone. Après Beni, il a réalisé un meeting populaire à Butembo où il a promis à la population d’aller jusqu’au bout dans le combat contre l’ADF."


"Félix Tshisekedi : « l’état de siège est décidé parce qu’à un moment il fallait donner la parole à la force et c’est cette force qui sera appliquée jusqu’au dernier retranchement de ces barbares » - 14 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/14/felix-tshisekedi-letat-de-siege-est-decide-parce-qua-un-moment-il-fallait-donner-la-parole-a-la-force-et-cest-cette-force-qui-sera-appliquee-jusquau-dernie.html/86370/
A Goma, lors de son point de presse tenu le dimanche 13 juin 2021, le Président de la République Félix Tshisekedi a écarté l’option d’évaluer l’état de siège instauré il y a un mois. Selon ses dires, cette mesure sécuritaire instaurée au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces en proie à l’activisme des groupes armés, « ne devait pas tout régler immédiatement ». Cependant, le Président congolais a expliqué que « l’état de siège est décidé parce qu’à un moment il fallait donner la parole à la force et c’est cette force qui sera appliquée jusqu’au dernier retranchement de ce barbare ».

« L’état de siège ne devait pas tout régler immédiatement au moment où il a été décidé. Il y a des avancées considérables, ça je peux vous le dire. Je suivais à distance. Il y a des avancées considérables, ça je peux vous le dire, je suivais à distance, je vais m’imprégner maintenant que je suis ici. Bien sûr qu’il reste encore quelques poches de résistance, ça ne m’étonne pas », a déclaré le Président de la République aux journalistes à Goma
Face aux assaillants qui continuent à commettre des exactions dans ces deux régions, Félix Tshisekedi avertit que les efforts de l’armée et du Gouvernement ne vont pas « reculer » : « Comme ces barbares savent qu’aujourd’hui nous sommes engagés résolument à les faire disparaître, ils vont essayer de résister en faisant davantage des violences mais c’est à leur corps perdu qu’ils le font parce que nous n’allons pas reculer, au contraire cela ne fait que redoubler notre détermination à en finir avec eux ».
Le Président Tshisekedi rassure ne pas être « impressionné » par la continuité de l’activisme des groupes armés malgré l’instauration de l’état de siège. Il rassure que « ça ne nous fera pas reculer et surtout pas changer de décision »".


"RDC: Tshisekedi pointe des «magouilles» dans l'armée pour expliquer l'insécurité dans l'est -  18/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210618-rdc-tshisekedi-pointe-des-magouilles-dans-l-arm%C3%A9e-pour-expliquer-l-ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-l-est
Le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi poursuit son séjour dans l’est de la RDC. Selon lui, la persistance de l’insécurité dans cette région seraient également dues aux « magouilles » au sein de l’armée.
Avec notre envoyé spécial à Béni, Patient Ligodi

Jeudi, le chef de l'État s'est entretenu avec diverses délégués de la société civile, du monde des affaires et des élèves. À cette occasion, il a une fois de plus redit sa volonté de mettre fin à l’insécurité dans cette partie du pays. Il a justifié la mise en place de l’État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
En octobre 2019, Félix Tshisekedi lançait des opérations dites de grande envergure pour mettre fin à l’activisme des combattants ADF dans la région de Beni.
Dans la foulée, le gouvernement annonçait que les effectifs de l’armée dans la zone avaient été doublés, passant de 11 000 à 21 000 hommes.

Tshisekedi promet l'assainissement de l'armée

Près de deux ans plus tard, la population locale se plaint toujours des violences particulièrement dans le secteur de Rwenzori. Ce jeudi, Félix Tshisekedi a affirmé que ces chiffres ne sont pas exacts. « Il faut voir la manière dont nos militaires sont pris en charge, organisés, structurés. Quelqu’un a même donné des chiffres et j’ai apprécié. C'est vrai : il n’y a pas 21 000 hommes ici. C'est vrai, il n'y en a pas. Et diriger tout cela depuis Kinshasa, c’est compliqué. »

Chiffres gonflés, effectifs fictifs, dysfonctionnement au sein de l’armée, le président la République dit avoir compris. « Il fallait un représentant du président de la République qui soit militaire pour percer ces secrets, ces confidences, ces magouilles, disons-le comme ça, ces magouilles. Il y a des gens qui trouvent plaisir à jouer avec la vie des autres pour leurs propres intérêts. »
Félix Tshisekedi promet son implication personnelle dans l'assainissement de l’armée afin d’accélérer le processus de lutte contre les groupes armés., dysfonctionnement au sein de l’armée, le président la République dit avoir compris. « Il fallait un représentant du président de la République qui soit militaire pour percer ces secrets, ces confidences, ces magouilles, disons-le comme ça, ces magouilles. Il y a des gens qui trouvent plaisir à jouer avec la vie des autres pour leurs propres intérêts. »
Félix Tshisekedi promet son implication personnelle dans l'assainissement de l’armée afin d’accélérer le processus de lutte contre les groupes armés."


"Etat de siège : en Ituri Félix Tshisekedi évoque un problème d’effectifs militaires et la mafia dans l’armée en RDC - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/19/etat-de-siege-en-ituri-felix-tshisekedi-evoque-un-probleme-deffectifs-militaires-et-la
Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a échangé ce samedi 19 juin à Bunia avec les représentants des couches sociales de l’Ituri. Les échanges ont porté en grande partie sur la situation sécuritaire. Le président de la République a exprimé « sa détermination sans faille et redoublée » à éradiquer l’insécurité qui secoue l’Ituri depuis fin 2017.
Il a expliqué la raison de l’état de siège, le retard dans l’obtention des résultats probants 45 jours après son entrée en vigueur.


« Pourquoi j’ai décidé d'instaurer cet état de siège que je veux le plus court possible. Il y a aussi le problème d’organisation des forces de défense et de la police, tout cela ne fonctionnait pas bien. L’Etat ne recule pas devant l’adversité, mais l’Etat doit s’organiser. C’était important d’avoir un militaire à la tête de cette province pour régler les problèmes sécuritaires », a dit Félix Tshisekedi.
Mais il a surtout dénoncé la « mafia » dans l’armée et les sous-effectifs militaires.
« La situation est complexe, elle dure depuis une vingtaine d'années, on ne peut pas la résoudre en un mois. Il y a un problème d’effectifs dans notre armée. Il s’est développé la mafia dans l’armée dans notre pays comme un modus vivendi. Soyez patients et indulgents. On ne déboulonne pas un système du jour au lendemain, j’en sais quelque chose », a-t-il affirmé.
Il va y avoir très rapidement dans les jours qui viennent le renforcement des effectifs pour la montée en puissance des forces de sécurité en vue d’un rendement efficace sur le terrain, a indiqué le Chef de l’Etat. 
A son passage à Beni (Nord-Kivu), Félix Tshisekedi avait aussi dénoncé des “magouilles” au sein de l’armée. Il a exprimé son engagement à “redorer l’image de l’administration”. 


"Félix Tshisekedi : « il n’y a pas 21 000 militaires ici, je le sais, il fallait mettre fin à cette magouille » - 17juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/17/felix-tshisekedi-il-ny-pas-21-000-militaires-ici-je-le-sais-il-fallait-mettre-fin-cette


"RDC: comment le groupe rebelle ADF garde sa capacité de nuisance - 17/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210617-rdc-comment-le-groupe-rebelle-adf-garde-sa-capacit%C3%A9-de-nuisance
Pendant que le président Felix Tshisekedi poursuit sa tournée dans l’Est du pays pour évaluer les résultats de l’état de siège et des opérations de l’armée, le groupe d’experts des Nations unies a publié ce 16 juin son rapport final dont une large partie est consacrée au Nord-Kivu. Il fait notamment le bilan des opérations contre les ADF, un groupe rebelle islamiste à l’origine ougandais. Le groupe d’experts a interrogé plus de 140 personnes de tous horizons.

Le groupe d’experts a refait l’organigramme des ADF et la topographie de leurs camps et il note que l’un et l’autre restent globalement les mêmes qu’avant les opérations de l’armée en 2019. Mais ces opérations ont permis, avec l’arrestation de plusieurs collaborateurs des ADF, selon les experts onusiens, de réduire leurs effectifs et de restreindre leurs chaînes d’approvisionnement.
Des vidéos et photos récentes montrent que ces rebelles n’en restent pas moins bien armés. Ils disposent même de deux drones et utilisent de plus en plus d’engins explosifs artisanaux. Au moins 45 militaires et 12 civils en ont été victimes entre novembre et mars. Selon les témoignages recueillis par le groupe d’experts, la principale source d’approvisionnement des ADF reste la récupération d’armes auprès des FARDC au cours des attaques, ce qui justifie que l’armée soit régulièrement ciblée.

Kidnapping de civils

Il n’y a pas de preuves dans ce rapport d’un soutien de l’État islamique, même si les ADF se revendiquent de l’EI. Pour remplacer les effectifs perdus lors des combats avec l’armée, ce groupe recrute dans la région, y compris, lors d’attaques, ils kidnappent des civils pour en faire des combattants. L’attaque contre la prison de Beni aurait également eu cet objectif : 1 300 personnes sur 1 455 détenus s’étaient évadées.
A noter que dans les zones où les ADF sévissent, les FARDC du Congo sont également accusés exactions, viols, exécutions sommaires, mais aussi des trafics en tout genre : or, cacao, armes, notamment. Le président Tshisekedi lui sera justement à Bunia en Ituri ce jeudi 17 juin."

"RDC: le gouvernement confirme la thèse du recrutement des combattants par les ADF au sein de la communauté Banyabwisha - 18 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/rdc-le-gouvernement-confirme-la-these-du-recrutement-des-combattants-par-les-adf-au-sein

"RDC : les islamistes ADF possèdent des drones pour géolocaliser les cibles d’attaques, ils ont établi un nouveau camp dans la région de Tchabi - 1 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/18/rdc-les-islamistes-adf-possedent-des-drones-pour-geolocaliser-les-cibles-dattaques-ils

"RDC : les combattants ADF kenyans, burundais et tanzaniens ont permis le progrès dans la fabrication des explosifs à Beni - 18 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/18/rdc-les-combattants-adf-kenyans-burundais-et-tanzaniens-ont-permis-le-progres-dans-la


"Ituri : mécontentement et désolation des habitants de Bunia après le meeting populaire annulé de Félix Tshisekedi
18 juin 2021

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/18/ituri-mecontentement-et-desolation-des-habitants-de-bunia-apres-le-meeting-populaire-annule-de-felix-tshisekedi.html/86760/

"“L’actualité sécuritaire largement dominée par la poursuite des opérations au Nord-Kivu et en Ituri contre les groupes armés actifs et autres forces négatives” (Daniel...) - 19 juin 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/19/lactualite-securitaire-largement-dominee-par-la-poursuite-des-operations-au-nord-kivu-et-en-ituri-contre-les-groupes-armes-actifs-et-autres-forces-negatives-daniel-aselo-okito.html/86789/


"A Butembo, Félix Tshisekedi invite la population à tenir bon et rassure sa détermination à éradiquer les ADF - 17 juin 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/17/a-butembo-felix-tshisekedi-invite-la-population-a-te=nir-bon-et-rassure-sa-determination-a-eradiquer-les-adf.html/86682/

"Etat de siège : 45 jours après, le député Jackson Ausse réclame une évaluation, « plus nous n'allons pas évaluer, plus la situation va rester la même » - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/etat-de-siege-45-jours-apres-le-depute-jackson-ausse-reclame-une-evaluation-plus-nous

"Attendu à Beni, le Chef de l’État appelé à écouter les cris de la population - 14 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/14/attendu-a-beni-le-chef-de-letat-appele-a-ecouter-les-cris-de-la-population.html/86384/

"Arrivée de Tshisekedi à Beni : « la présence qui dit tout de sa détermination à ramener la paix dans cette partie du pays » (Patrick Muyaya) - 15 juin 2021
=  https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/15/arrivee-de-tshisekedi-a-beni-la-presence-qui-dit-tout-de-sa-determination-a-ramener-la-paix-dans-cette-partie-du-pays-patrick-muyaya.html/86471/


"Dialogue sur les droits de l’homme entre la RDC et les États-Unis : la sous-secrétaire adjointe d’Etat Peterson attendue ce lundi à Kinshasa - 14 juin 2021 à 23:06
=  https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/14/dialogue-sur-les-droits-de-lhomme-entre-la-rdc-et-les-etats-unis-la-sous-secretaire-adjointe-detat-peterson-attendue-ce-lundi-a-kinshasa.html/86409/
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/14/rdc-usa-la-sous-secretaire-adjointe-detat-lisa-peterson-en-visite-kinshasa

"Beni : la société civile va présenter au Chef de l’Etat son cahier de charges essentiellement axé sur la situation sécuritaire - 15 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/15/beni-la-societe-civile-va-presenter-au-chef-de-letat-son-cahier-de-charges

"RDC: Tshisekedi au chevet des victimes du volcan à Goma  - 15 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61630/rdc-tshisekedi-au-chevet-des-victimes-du-volcan-a-goma/

"RDC: à Goma, Tshisekedi défend l’état de siège sans limite dans le temps - 14 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61596/rdc-a-goma-tshisekedi-defend-letat-de-siege-sans-limite-dans-le-temps/

"RDC: Félix Tshisekedi en visite aux alentours de Goma après l'éruption volcanique - 15/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210614-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-en-visite-aux-alentours-de-goma-apr%C3%A8s-l-%C3%A9ruption-volcanique

"RDC: à Goma, Tshisekedi annonce des mesures pour les sinistrés et défend l'état de siège - 13/06/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210613-rdc-%C3%A0-goma-tshisekedi-annonce-des-mesures-pour-les-sinistr%C3%A9s-et-d%C3%A9fend-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge

"Ituri : violents combats entre les FARDC et les ADF à Kyabwohe
15/06/2021

= https://www.radiookapi.net/2021/06/15/actualite/securite/ituri-violents-combats-entre-les-fardc-et-les-adf-kyabwohe

"Les USA promettent de doter la RDC d’un conseiller “américain” de haut rang en justice militaire pour travailler aux côtés des FARDC - 18 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/18/les-usa-promettent-de-doter-la-rdc-dun-conseiller-americain-de-haut-rang-en-justice
= https://actualite.cd/2021/06/18/elections-2023-nous-nous-assurons-quelles-auront-lieu-dans-le-delai-elles-seront


"Félix Tshisekedi : « Tant que je n’aurai pas régler ce problème de sécurité, je n’aurai pas réussi mon mandat » - 17 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/17/felix-tshisekedi-tant-que-je-naurai-pas-regler-ce-probleme-de-securite-je-naurai-pas


"RDC : la société civile de Beni demande à Félix Tshisekedi de désigner un responsable indépendant pour s’occuper du suivi des fonds destinés aux militaires sur la ligne de front - 17 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/17/rdc-la-societe-civile-de-beni-demande-felix-tshisekedi-de-designer-un-responsable


"RDC/État de siège en Ituri : 21 miliciens tués, des armes et munitions récupérées par l’armée (Conseil des Ministres) - 19 juin 2021 à 14:53
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/06/19/rdc-etat-de-siege-en-ituri-21-miliciens-tues-des-armes-et-munitions-recuperees-par-larmee-conseil-des-ministres.html/86817/


"RDC: les FARDC accusées de possibles crimes de guerre en Ituri - 18/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210618-rdc-les-fardc-accus%C3%A9s-de-possibles-crimes-de-guerre-en-ituri-et-au-nord-kivu


"Uvira : des ONG réclament l'installation d'un tribunal pénal international en RDC - 19/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/19/actualite/justice/uvira-des-ong-reclament-linstallation-dun-tribunal-penal-international

"Butembo : la société civile invite les FARDC à détruire le camp des ADF dans le Graben - 19/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/19/actualite/securite/butembo-la-societe-civile-invite-les-fardc-detruire-le-camp-des-adf

"Nord-Kivu : Félix Tshisekedi appelé à « passer directement et dans un bref délai » à la recherche des solutions - 18/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/18/actualite/securite/nord-kivu-felix-tshisekedi-appele-passer-directement-et-dans-un-bref


"A Beni, Tshisekedi appelle à « collaborer » avec l’armée pendant l’état de siège -17 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61704/a-beni-tshisekedi-appelle-a-collaborer-avec-larmee-pendant-letat-de-siege/


"La Prospérité : « Bunia, Félix Tshisekedi à l’assaut des forces négatives » ! - 18/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/18/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-bunia-felix-tshisekedi-lassaut-des-forces

= https://actualite.cd/2021/06/19/rdc-fizi-medecin-du-monde-retire-momentanement-son-personnel-des-zones-de-sante-ditombwe
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/rdc-minembwe-demantelement-dun-reseau-dachat-darmes-et-de-munitions-du-groupe-armes
= https://actualite.cd/2021/06/17/felix-tshisekedi-beni-nous-avons-deja-50-millions-usd-pour-le-ddr-cs


"RDC : appel à la libération de deux activistes de Lucha détenus à Butembo depuis deux mois - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/19/rdc-appel-la-liberation-de-deux-activistes-de-lucha-detenus-butembo-depuis-deux-mois


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

Message  ndonzwau 20/6/2021, 6:11 pm

La grosse info sécuritaire du moment c'est le Chef de l'Etat qui a enfin pris le courage de dénoncer les magouilles, une vraie mafia, dans l'armée et dans toutes nos institutions. Que va-t-il faire pour en finir, a-t-il prévu des sanctions fermes dans l'armée comme écarter les généraux qui sont directement ou indirectement responsables ?


"RDC : Félix Tshisekedi séjourne de nouveau à Goma - 20/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/20/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-sejourne-de-nouveau-goma
Le Président de la République, Félix Tshisekedi séjourne de nouveau à Goma, depuis samedi 19 juin dans la soirée.
Il revient d’un périple qui l’a conduit respectivement à Beni et Butembo au Nord-Kivu, puis à Bunia en Ituri. C’est la deuxième fois, en une semaine, que le Chef de l’Etat séjourne dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Son agenda pour ce second séjour consécutif à Goma n’a pas été rendu public.

Fin d’une mission à Bunia


Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a achevé sa visite samedi 19 juin à Bunia, en Ituri. 
Après Goma, Beni, Butembo et à Bunia, il a échangé avec les acteurs sociaux locaux notamment les parties politiques, les associations des jeunes et des femmes, la société civile, les autorités politico-militaires, en martelant le même message sa détermination à éradiquer complètement les groupes armés qui endeuillent les communautés du Nord-Kivu et l’Ituri où il a décrété le 6 mai dernier l’état de siège. 
« Tout ce que je vais vous dire, c'est que je suis avec vous. Le gouvernement que je chapeaute est avec vous. Vous faites partie du corps de la République et comme le corps humain, lorsqu’il est amputé d’un membre, le corps entier est malade », s’est-il adressé samedi 20 juin à Bunia aux différentes couches sociales qu’il recevait avant de clôturer sa visite de 48 heures en Ituri. 
Le Chef de l’Etat n’a pas non plus pris de bain de foule à Bunia où il était pourtant attendu le samedi à 12h (11h TU) à la tribune officielle de la Ville. Mais, Félix Tshisekedi s’est adressé aux populations à travers une rencontre télévisée avec les différents acteurs sociaux locaux. 

Tout en se disant déterminé à mettre fin à l’activisme des groupes armes qui tuent, pillent et violent les populations civiles, le Chef de l’Etat a cependant regretté « La mafia qui gangrène une partie de l’armée et des institutions publiques ». 
« Comptez sur moi. Je ne suis pas un Président de la République pour les mafieux, mais je suis un Président de la République pour les Congolaises et Congolais, parce que je veux leur bien-être et je veux que ce pays se redresse. Il peut se redresser et il va se redresser », a-t-il rassuré. 

Conscient qu'une paix sans développement n’est pas viable, lors de son étape de Beni, Felix Tshisekedi s'est rendu à Kasindi, commune rurale frontalière avec l'Ouganda. 
Avec son homologue Yoweri Museveni, ils ont lancé les travaux d'asphaltage de la route Kasindi- Beni- Butembo. Une route d'intérêt économique, qui ouvre la voie à l'Afrique de l'Est et à l'Océan indien. 
A propos des bavures commises par certains éléments des forces de l'ordre pendant l'état de siège, Félix-Antoine Tshisekedi a été clair a indiqué que l'état de siège n'est nullement une occasion de violations des droits humains au contraire, a-t-il insisté, c'est l'occasion de les protéger. 
Le Chef de l’Etat a enfin émis le vœux de voir son successeur être une femme. Mais cela, c'est une autre histoire."
= https://7sur7.cd/index.php/2021/06/19/rdc-apres-une-tournee-beni-butembo-et-bunia-le-chef-de-letat-de-retour-goma


"RDC : Félix Tshisekedi dénonce la « mafia » dans l’armée et les institutions - 20 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1191024/politique/rdc-felix-tshisekedi-denonce-la-mafia-dans-larmee-et-les-institutions/
Le président Félix Tshisekedi a dénoncé samedi des pratiques mafieuses et de « magouille » au sein des forces armées et des institutions de la RDC lors d’une visite dans le Nord-Est du pays en proie aux violences.
« Il y a beaucoup de magouilles qui minent nos forces de sécurité. Il y a la mafia, cette loi de l’omerta, cette loi du silence, c’est à ça qu’il faut s’attaquer », a déclaré le président Tshisekedi à Bunia, capitale de l’Ituri, lors d’un échange avec les représentants de la population de la province.


« Il s’est développé la mafia dans l’armée, dans nos institutions, on l’a vu récemment au Sénat (…) Il faut détricoter cela, patiemment », a insisté le chef de l’État, en visite depuis une semaine dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
À la frontière de l’Ouganda, les deux provinces ont été placées en état de siège depuis le 6 mai par Félix Tshisekedi qui y a aussi remplacé les autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police.

« L’état de siège c’est pour votre intérêt »

En évoquant le Sénat, il faisait notamment allusion aux sénateurs ayant refusé de statuer sur l’immunité parlementaire de leur collègue, l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012-2016), mis en cause dans une affaire de détournements de fonds publics.
'JE NE SERAI PAS FIER DE MON MANDAT SI JE NE RÈGLE PAS DÉFINITIVEMENT LE PROBLÈME D’INSÉCURITÉ "
Lors de cet échange, les participants ont demandé au chef de l’État de doter l’armée de moyens conséquents pour accomplir sa mission dans la traque des groupes armés. « L’état de siège c’est pour votre intérêt (…) je l’espère d’ailleurs le plus court possible, soyez indulgents, soyez patients », leur a-t-il dit. « Je ne serai pas fier de mon mandat, si je ne règle pas définitivement le problème d’insécurité » dans l’Est du pays, a conclu Félix Tshisekedi.

Quelque 120 groupes armés de taille diverse ont été répertoriés dans l’Est de la RDC, d’après le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST). Depuis fin 2017, la province de l’Ituri a replongé dans les violences qui ont fait plusieurs centaines de morts. Ces violences sont majoritairement imputées aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) qui prétendent défendre la communauté Lendu, face aux autres communautés (Hema, Alur).

"Félix Tshisekedi constate la magouille et la mafia dans l’armée: à quand la sanction au sein des FARDC? - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/19/felix-tshisekedi-constate-la-magouille-et-la-mafia-dans-larmee-quand-la-sanction-au-sein
Devant les forces vive de Bunia (Ituri), Félix Tshisekedi a une fois de plus dénoncer la mafia dans l’armée. Il s’est montré très critique envers les forces de l’ordre et particulièrement l’affairisme au sein des FARDC.[...]"
"RDC: Tshisekedi pointe des «magouilles» dans l'armée pour expliquer l'insécurité dans l'est -18/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210618-rdc-tshisekedi-pointe-des-magouilles-dans-l-arm%C3%A9e-pour-expliquer-l-ins%C3%A9curit%C3%A9-dans-l-est
Le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi poursuit son séjour dans l’est de la RDC. Selon lui, la persistance de l’insécurité dans cette région seraient également dues aux « magouilles » au sein de l’armée.[...]"


"Ituri : Felix Tshisekedi invite les notables et forces vives à s'impliquer pour le retour de la paix - 19/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/19/actualite/politique/ituri-felix-tshisekedi-invite-les-notables-et-forces-vives-simpliquer


"Beni : les jeunes demandent à Félix Tshisekedi un audit des opérations Sokola 1
= https://www.radiookapi.net/2021/06/17/actualite/securite/beni-les-jeunes-demandent-felix-tshisekedi-un-audit-des-operations


"Etat de siège à Beni : l’absence de ponts empêche la rapidité des interventions sécuritaires - 17/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/17/actualite/securite/etat-de-siege-beni-labsence-de-ponts-empeche-la-rapidite-des


"Nord-Kivu : la société civile de Kirumba demande au gouvernement provincial d'assurer le retour des déplacés de Goma -20/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/20/actualite/societe/nord-kivu-la-societe-civile-de-kirumba-demande-au-gouvernement

= https://www.radiookapi.net/2021/06/20/actualite/societe/sud-kivu-la-ndsci-denonce-le-retard-dans-la-modernisation-de-laeroport
= https://www.radiookapi.net/2021/06/20/actualite/societe/ituri-les-veuves-des-militaires-reclament-25-mois-de-soldes-de-leurs
= https://www.radiookapi.net/2021/06/16/actualite/societe/rdc-plus-de-60-burundais-arretes-depuis-le-debut-didentification-des


"État de siège :Jacques Djoli appelle encore à la patience pour avoir des résultats et annonce la mise en place des mécanismes à la commission Défense et sécurité pour le suivi et évaluation - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/etat-de-siege-jacques-djoli-appelle-encore-la-patience-pour-avoir-des-resultats-et


"Assemblée nationale : élections 2023 et le départ de la MONUSCO au centre des échanges entre Christophe Mboso et Bintou Keita - 20 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/20/assemblee-nationale-elections-2023-et-le-depart-de-la-monusco-au-centre-des-echanges


"Félix Tshisekedi loue l’action de l’IGF: « aujourd’hui, un responsable avant de mettre l’argent dans sa poche, il réfléchit » - 19 juin 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/06/19/felix-tshisekedi-loue-laction-de-ligf-aujourdhui-un-responsable-avant-de-mettre-largent
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-aujourdhui-de-plus-en-plus-on-sent-quil-y-a-la-peur-du-gendarme-de-letat-affirme-felix-tshisekedi-saluant-le-travail-de-ligf/


"RDC : arrêté à Butembo, le chef milicien présumé trafiquant d’ivoire au parc des Virunga a été transféré ce dimanche à Kinshasa - 14 JUIN 2021
= https://deskeco.com/index.php/2021/06/14/rdc-arrete-butembo-le-chef-milicien-presume-trafiquant-divoire-au-parc-des-virunga-ete-transfere-ce


"RDC : polémique après le refus du Sénat de lever l'immunité de deux de ses membres - 20/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210620-rdc-pol%C3%A9mique-apr%C3%A8s-le-refus-du-s%C3%A9nat-de-lever-l-immunit%C3%A9-de-deux-de-ses-membres


"Nord Kivu/Ituri: « Fatshi » en mode compassion. Le climat politique à Kin reste maussade -  14 juin 2021
= http://www.congoindependant.com/nord-kivu-ituri-fatshi-en-mode-compassion-le-climat-politique-a-kin-reste-maussade/
= http://www.congoindependant.com/commission-defense-et-securite-assemblee-nationale-exit-jaynet-kabila/


"Les notes de Jean-Pierre Mbelu: Penser n’est pas nécessairement une activité haineuse au Kongo-Kinshasa - 20 juin 2021
= http://www.ingeta.com/penser-nest-pas-une-activite-haineuse/


"RDC : Luzolo Bambi appelle la justice à épuiser toutes les procédures pour que les auteurs de corruption et détournement des deniers publics répondent de leurs actes - 17/06/2021
= https://deskeco.com/2021/06/17/rdc-luzolo-bambi-appelle-la-justice-epuiser-toutes-les-procedures-pour-que-les-auteurs-de-corruption

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/14/attendu-a-beni-le-chef-de-letat-appele-a-ecouter-les-cris-de-la-population.html/86384/


"Les notes de Jean-Pierre Mbelu: Des « politiciens » kongolais voudraient travailler avec des institutions « dépolitisées ». Cherchons l’erreur- 12juin 2021
= http://www.ingeta.com/travailler-avec-des-institutions-depolitisees/

= https://www.radiookapi.net/2021/06/19/actualite/securite/beni-les-fardc-liberent-14-habitants-de-bashu-captures-par-des


"Ituri : déploiement imminent de nouvelles unités de la Brigade d’intervention de la MONUSCO à Tchiabi - 18/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/18/actualite/securite/ituri-deploiement-imminent-de-nouvelles-unites-de-la-brigade
= https://www.radiookapi.net/2021/06/18/actualite/securite/beni-felix-deplore-les-incomprehensions-entre-la-population-locale-et

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MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR  ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR... Empty Re: MBOSO : "VOUS COLLÈGUES DU GRAND KIVU, QUITTEZ LES GROUPES ARMÉS" ! ENFIN L'INSÉCURITÉ DE L'EST RÉELLEMENT PRIORITÉ DU POUVOIR ??? ENCORE FAUT-IL DESIGNER CES COUPABLES, LEURS COMMANDITAIRES INTERNES ET SURTOUT EXTERNES ET AGIR...

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