LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
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Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Où en sommes nous aujourd'hui, quelle stratégie a(va)finalement adopté(er)Tshisekedi dans cette guerre contre le M23 et le Rwanda, doublé qu'il est par une kyrielle de médiateurs de la communauté régionale, continentale et internationale accourus à notre chevet mais qui ne respirent que dialogue, négociations ? Dans les travées notre Ministre des AE lui, relance plutôt maladroitement la question de l'embargo pour l'achat de nos armes.
Sur le front, les armes continuaient encore à parler il y'a deux jours, des tués de deux côtés et dans la population (un bilan encore difficile à établir), des déplacés se chiffrent en tout à près de 200.000 mais les bienvenues frappes aériennes des FARDC sur les positions rebelles et les combats annexes n'ont pu empêché l'avancée ou permis le délogement des M23. Kibumba à quelques 20 km de Goma reste un verrou fixe : jusqu'à quand ?
C'est dire aussi que notre PR attend encore beaucoup de son armée en même temps qu'il lorgne sur les avancées diplomatiques ; à son corps défendant Kinshasa continue donc à rêver et à louvoyer sur les deux voies mais notre PR en a-t-il encore la lattitude ? Dans tous les cas s'il planche sur le seul fruit de canons, la nébuleuse internationale aura demain bon dos pour le lui reprocher s'ils échouent en ce moment où notre armée ne figure pas comme foudre de Guerre.
Cinglante indication de l'impuissance que nous avons accumulée par nos essais et erreurs passés. Tshisekedi n'en est pas le seul comptable mais pendant qu'il est là, c'est à lui à agir et bien ! Les kényans sont déjà là ; osons espérer qu'ils seront dissuasifs, en bon citoyens ils seront ainsi les dignes témoins de ce processus qui passe Nairobi chez eux; kiekiekieeee...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Sur le front, les armes continuaient encore à parler il y'a deux jours, des tués de deux côtés et dans la population (un bilan encore difficile à établir), des déplacés se chiffrent en tout à près de 200.000 mais les bienvenues frappes aériennes des FARDC sur les positions rebelles et les combats annexes n'ont pu empêché l'avancée ou permis le délogement des M23. Kibumba à quelques 20 km de Goma reste un verrou fixe : jusqu'à quand ?
C'est dire aussi que notre PR attend encore beaucoup de son armée en même temps qu'il lorgne sur les avancées diplomatiques ; à son corps défendant Kinshasa continue donc à rêver et à louvoyer sur les deux voies mais notre PR en a-t-il encore la lattitude ? Dans tous les cas s'il planche sur le seul fruit de canons, la nébuleuse internationale aura demain bon dos pour le lui reprocher s'ils échouent en ce moment où notre armée ne figure pas comme foudre de Guerre.
Cinglante indication de l'impuissance que nous avons accumulée par nos essais et erreurs passés. Tshisekedi n'en est pas le seul comptable mais pendant qu'il est là, c'est à lui à agir et bien ! Les kényans sont déjà là ; osons espérer qu'ils seront dissuasifs, en bon citoyens ils seront ainsi les dignes témoins de ce processus qui passe Nairobi chez eux; kiekiekieeee...
"Est de la RDC : nouveaux pourparlers de paix à partir du 21 novembre à Nairobi, combats au nord de Goma - 14 novembre 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/14/est-de-la-rdc-nouveaux-pourparlers-de-paix-a-partir-du-21-novembre-a-nairobi-combats-au-nord-de-goma_6149754_3212.html
Les rebelles du M23 mènent une offensive vers la capitale provinciale du Nord-Kivu de plus d’un million d’habitants, alimentant les tensions entre Kinshasa et Kigali.
Des soldats kényans débarquent dans la ville de Goma, dans l’est de la RDC, le 12 novembre 2022, dans le cadre d’une opération militaire régionale visant à combattre les rebelles du M23. ALEXIS HUGUET / AFP
Des pourparlers de paix sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à de nombreux groupes armés, dont les rebelles du M23 qui affrontaient dimanche 13 novembre l’armée congolaise près de Goma, doivent débuter le 21 novembre au Kenya.
Une récente offensive du M23, ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021, a vu le groupe s’avancer vers Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu de plus d’un million d’habitants, et alimente les tensions entre la RDC et le Rwanda.
« La prochaine session du dialogue de paix sur la situation dans l’est de la RDC est prévue pour commencer le 21 novembre à Nairobi », capitale du Kenya, a annoncé dimanche la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) dans un communiqué publié sur Twitter. Ni les participants, ni la durée des discussions n’ont été précisés.
Les nouvelles violences du M23 ont provoqué un regain de tension entre la RDC et le Rwanda, accusé par Kinshasa depuis le début de l’année de soutien actif à cette rébellion. Mais Kigali a démenti. Cette annonce de pourparlers intervient alors que de nouveaux combats opposaient dimanche l’armée congolaise au M23 à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma.
« Bombardements barbares »
« Nous nous réveillons dans les combats ce [dimanche] matin. Nos forces s’affrontent avec le M23 à Mwaro. Mais nous avons réussi à repousser l’ennemi côté Gikeri », a indiqué à l’AFP un officier de l’armée qui a requis l’anonymat. « Les combats se déroulent en ce moment à Mwaro où l’ennemi nous a attaqués », a confirmé une source sécuritaire.
Une autre source a déclaré que la situation était complexe, avec des combattants du M23 tués « en masse » mais aussi des morts du côté de l’armée congolaise. Des affrontements meurtriers ont duré jusqu’à dimanche soir à Kibumba, une autre localité située à une vingtaine de kilomètres de Goma, selon des habitants et des responsables de la sécurité.
Lire aussi : Dans l’est de la RDC, face aux rebelles du M23, Goma retient son souffle
Dans une déclaration datée de samedi, le groupe rebelle a accusé l’armée congolaise d’avoir mené des « bombardements barbares » dans des zones densément peuplées, tuant quinze civils, dont deux enfants. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.
Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d’Etat congolais Félix Tshisekedi.
Premiers soldats kényans
Le facilitateur pour la paix dans l’est de la RDC pour l’EAC, l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, ainsi que le président burundais Evariste Ndayishimiye sont arrivés dimanche à Kinshasa pour une visite de deux jours.
Les premiers soldats kényans – environ une centaine – sont quant à eux arrivés samedi à Goma dans le cadre d’une force régionale est-africaine. Le Parlement kényan avait approuvé mercredi l’envoi de 900 soldats dans l’est de la RDC, en proie depuis près de trois décennies aux attaques des groupes armés. A cette occasion, le lieutenant-colonel kényan Dennis Obiero a déclaré aux journalistes que leur mission était de « mener des opérations offensives » aux côtés des forces congolaises et d’aider à désarmer les milices.
Lire aussi : Le Kenya va déployer 900 soldats en République démocratique du Congo
Un rapport confidentiel de l’ONU, consulté en août par l’AFP, pointe une implication du Rwanda auprès du M23. Des dirigeants américains ont aussi évoqué une aide de l’armée rwandaise au M23. Kigali dément et accuse en retour la RDC – qui nie également – de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains sont impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda. Selon l’ONU, les récents combats ont provoqué le déplacement d’au moins 188 000 personnes.
Il y a exactement dix ans, en novembre-décembre 2012, les rebelles du M23 avaient occupé Goma pendant une dizaine de jours, avant d’être vaincus en 2013 par l’armée congolaise et les casques bleus. Après des années d’inactivité, ils ont repris les armes fin 2021 en affirmant que la RDC n’a pas tenu sa promesse de les intégrer dans l’armée. Ces dernières semaines, le M23 a remporté une série de victoires et augmenté spectaculairement le territoire qu’il contrôle.
= https://afrique.lalibre.be/73733/est-de-la-rdc-nouveaux-pourparlers-de-paix-a-partir-du-21-novembre-a-nairobi/
= https://www.courrierinternational.com/depeche/est-de-la-rdc-nouveaux-pourparlers-de-paix-a-partir-du-21-novembre-a-nairobi-combats-au-nord-de-goma.afp.com.20221113.doc.32nf74q.xml
= https://www.voaafrique.com/a/est-de-la-rdc-nouveaux-pourparlers-de-paix-%C3%A0-partir-du-21-novembre-%C3%A0-nairobi/6833396.html
"Processus de paix en RDC: Après les consultations à Kinshasa, Uhuru Kenyatta est arrivé à Goma - 15 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/15/processus-de-paix-en-rdc-apres-les-consultations-a-kinshasa-uhuru-kenyatta-est-arrive-a-goma.html/120802/
Désigné facilitateur par la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) pour la paix en RDC, l’ex-Président Kényan, Uhuru Kenyatta a achevé, ce lundi 14 novembre à Fleuve Congo Hôtel, ses consultations avec les acteurs politiques, de la société civile, les leaders de communautés du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri ainsi que les corps diplomatiques en RDC.
Deux jours durant, il a reçu à tour à tour le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde avec quelques membres de son gouvernement, les Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, la Représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU et Cheffe de la MONUSCO, les diplomates ainsi que plusieurs représentants des deux Kivu et de l’Ituri pour essayer de décortiquer toute la problématique, de comprendre les causes les plus profondes, les causes sous-jacentes du conflit en vue de chercher le remède à l’gression imposée à la RDC par le Rwanda sous couvert du M23.
Beaucoup sont d’avis avec le processus de Nairobi qui résout durablement les conflits armés dans l’Est de la RDC. La dernière réaction en date est celle du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia.
Le speaker Mboso a insisté sur la nature des pourparlers prévus le 21 novembre à Nairobi et sur le statut des participants, dont le M23.
À cet effet, il a souligné que « le M23 est un groupe terroriste, avec lequel on ne peut pas négocier». Aussi, dit-il, «s’il faut négocier, il faut poser des conditions, entre autres, déposer les armes, quitter les territoires occupés illégalement ».
Avec ces différents interlocuteurs, Uhuru Kenyatta a défini les pistes de solutions aux problèmes de l’insécurité dans l’Est du pays, dans la perspective des pourparlers de Nairobi prévus le 21 novembre.
L’acteur de la société et point focal du processus de Nairobi au Sud-Kivu, Evariste Mfuame, qui s’est exprimé sur Radio Okapi après l’audience accordée aux communautés de cette province, dit avoir proposé au facilitateur la mise sur pied d’un groupe de travail.
« En termes des recommandations, c’est de demander au facilitateur de l’EAC d’avoir un groupe de travail. Parce que, c’est un conflit qui a beaucoup de complexités, qui demande beaucoup d’analyses, beaucoup de lucidité pour accompagner les Congolais et les Etats de la région à aller vers des solutions durables de paix, de stabilité et de développement », a-t-il soutenu.
Pour Evariste Mfuame, il est temps d’analyser les causes profondes de l’insécurité pour espérer une paix durable dans la région.
Après les consultations, le facilitateur Uhuru Kenyatta a promis qu’il fera de son mieux pour ne pas être manipulé par les uns et les autres.
Il leur a fait part des exigences qu’impose le mandat qui lui a été assigné. Il a indiqué qu’il s’attèle à amener les parties prenantes à reconnaître le gouvernement légal et légitime de la RDC sous le leadership du Président de la République, Félix Tshisekedi, à respecter la constitution de ce pays ainsi que la souveraineté et l’intégralité de son territoire.
«Je ne suis pas venu ici avec une mentalité particulière pour imposer le diktat sur ce qui doit être fait. Mais plutôt pour écouter les différentes acteurs de sorte à faciliter les choses pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC», a fait savoir Uhuru Kenyatta.
Il a fait aussi relever la complémentarité qui existe entre le processus de paix de Nairobi qu’il pilote et les efforts de médiation entrepris par le Président angolais João Lourenço à travers la feuille de route de Luanda.
Après avoir écouté les acteurs politiques et sociaux à Kinshasa, l’ancien Président, Uhuru Kenyatta finalisera son agenda aux pourparlers de Nairobi qui sont prévus le 21 novembre prochain.
L’ancien président du Kenya est arrivé à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu ce mardi 15 novembre. Il a été accueilli au Centre Conjoint des Opérations MONUSCO et FARDC par Khassim Diagne, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en charge des opérations qui dit soutenir ses efforts de médiation pour la relance des pourparlers de paix et l’arrêt des hostilités.
"Nord-Kivu : Uhuru Kenyata appelle à la cessation des hostilités, « avant toute forme de dialogue » - 16/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/16/actualite/politique/nord-kivu-uhuru-kenyata-appelle-la-cessation-des-hostilites-avant
= https://www.dw.com/fr/rdc-goma-nord-kivu-m23-rwanda-uhuru-nairobi-kagame/a-63773392
"Processus de Nairobi : les groupes armés étrangers et locaux acceptent de faire la paix (Kenyatta) - 15.11.2022
= https://rtnc.cd/rdc-processus-de-nairobi-les-groupes-armes-etrangers-et-locaux-acceptent-de-faire-la-paix-kenyatta/
"Général Constant Ndima : » les Forces loyalistes contiennent l’ennemi dans les hauteurs de Kibumba « - 16/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/general-constant-ndima-les-forces-loyalistes-contiennent-lennemi-dans-les-hauteurs-de-kibumba/
"Est de la RDC: accalmie au front, FARDC et M23 gardent leurs positions après des violents combats pour le contrôle de Kibumba - 16 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/16/est-de-la-rdc-accalmie-au-front-fardc-et-m23-gardent-leurs-positions-apres-des-violents
"RDC : Tension autour de « l’embargo sur les armes », malentendu ou manipulation ? - 15 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73750/rdc-tension-autour-de-lembargo-des-armes-malentendu-ou-manipulation/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/14/embargo-sur-les-armes-toutes-manifestations-contre-lonu-ou-les-partenaires-exterieurs-desserviront-la-rdc-au-profit-de-ses-ennemis-christophe-lutundula.html/120676/
"Rébellion du M23 en RDC: rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et rwandaise - 16/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221116-r%C3%A9bellion-du-m23-en-rdc-rencontre-entre-les-chefs-de-la-diplomatie-am%C3%A9ricaine-et-rwandaise
"Des “traitres” au Palais, le complot - 15 novembre 2022
= https://ouragan.cd/2022/11/des-traitres-au-palais-le-complot#
"Kinshasa-Kigali, l’impasse - 15 novembre 2022
= https://ouragan.cd/2022/11/kinshasa-kigali-limpasse
"RDC: Les troupes kenyanes priorisent le processus politique - 16 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/16/rdc-les-troupes-kenyanes-priorisent-le-processus-politique
"Modeste Bahati : «La parole seule ne suffit pas. Il faut agir» - 15 novembre 2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/modeste-bahati-la-parole-seule-ne-suffit-pas-il-faut-agir/
"France: les ambitions contrariées de Macron, médiateur pour la paix - 11 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/11/france-les-ambitions-contrariees-de-macron-mediateur-pour-la-paix
"Complot international contre la RDC : à Bali, le G20 déroule le tapis rouge pour Kagame - 16.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113654_complot_international_contre_la_rdc_a_bali_le_g20_deroule_le_tapis_rouge_pour_kagame.html
Le G20, ce groupe de 20 puissants pays de la planète, se réunit à Bali, en Indonésie, sans le Russe Poutine. Tout un message. En réalité, le G20 veut perpétuer l’ordre ancien, c’est-à-dire opprimer les faibles pour exister.
Curieusement, le G20 a préféré associer le Rwandais Paul Kagame à son sommet de Bali. Une invitation qui n’est pas passée inaperçue à Kinshasa. En déroulant le tapis rouge pour le tortionnaire rwandais, le G20 a démontré qu’il soutient tout le mal que Kagame inflige, depuis plus de deux décennies, au peuple de la RDC.
C’est la preuve évidente que l’homme fort de Kigali exécute un agenda validé au plus haut niveau des décideurs mondiaux. Que reste-t-il encore à faire pour le peuple meurtri de la RDC qui compte déjà plus de 10 millions de morts ?
Si non résister et encore résister pour ne jamais céder aucun centimètre de son territoire national. Hypocrite et indifférente au drame congolais, cette fameuse communauté internationale travaille pour détruire la RDC, se servant de Paul Kagame comme cheval de Troie pour assouvir sa soif de balkaniser la RDC. Peine perdue !
Le 4 décembre prochain, à l’appel de l’Eglise Catholique, le peuple congolais – toutes tendances confondues – sera dans la rue pour clamer sa souveraineté d’homme libre.
Décidément, malgré tous les appels de détresse, en rapport avec le drame qui sévit dans l’Est de la République Démocratique du Congo, la communauté internationale a choisi son camp.
Sinon, rien ne peut expliquer que le G20, ce groupe de 20 pays les plus industrialisés du monde, associe à son sommet qui se tient, les 15 et 16 novembre 2022, à Bali, en Indonésie, le président rwandais Paul Kagame, dont l’armée appuie en hommes et en armes les terroristes du M23 pour endeuiller le peuple de l’Est de la RDC.
En déroulant le tapis rouge pour Paul Kagame, la communauté internationale a lancé un message clair au peuple de la RDC. C’est dire que le président Kagame a tout le soutien des « Grands » de ce monde dans les crimes en série qu’il perpétue en République Démocratique du Congo.
Dans les relations internationales, il n’y a pas d’amis, il n’y a que des intérêts, dit-on.
A Bali, le G20 a donné la réelle preuve de cette maxime. En effet, Paul Kagame exécute correctement l’agenda international en ce qui concerne l’avenir de la RDC.
A Bali, le G20 l’a invité pour certainement du bon travail qu’il fait sur le terrain en massacrant le peuple de l’Est de la RDC.
Que dire d’autre ?
A tout prendre, la RDC et son peuple doivent faire leur choix le plus judicieux. En réalité, le monde, dit civilisé, a démontré qu’il ne portera jamais sa cause. Ainsi, le peuple congolais peut continuer à mourir en silence tant que Kigali s’inscrit dans son macabre agenda de balkaniser la RDC.
C’est ici l’occasion de raviver l’appel à la mobilisation lancé par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour sauver la RDC victime d’un véritable complot international dont les tireurs de ficelles opèrent désormais à découvert, dans se gêner. Le Sommet de Bali, qui a offert une tribune à Paul Kagame, en est une belle illustration.
Il n’y a plus de doute possible : Kagame n’agit pas seul. Il a toute la bénédiction des «Grands» de ce monde. Kinshasa devrait intérioriser cette donne dans sa stratégie de défense.
Il doit se rendre à l’évidence qu’il est seul, face à une communauté internationale, hypocrite et indifférente.
Il y a lieu de rappeler qu’outre Paul Kagame, deux autres chefs d’Etat du continent, notamment le président en exercice de l’Union Africaine, Macky Sall, le président sud-africain Cyril Rama-phosa, ont fait le déplacement de Bali.
Le casting s’explique à tout point de vue, dans la mesure où Macky Sall pilote le bloc ouest-africain, Cyrille Ramaphosa gère l’Afrique australe et Paul Kagame s’occupe du desk Afrique Centrale. Et le tour est joué.
Mme Sri Mulyani Indra-wati, ministre indonésienne des Finances, a été plus explicite sur le sujet, estimant que la présence de l’Union Africaine à la réunion «permettra de discuter des problèmes du monde de manière plus approfondie grâce aux voix des pays qui sont confrontés à de nombreuses difficultés alimentaires, économiques et financières, notamment sur le continent», Indiquant que l’initiative prise par le président indonésien est «conforme à l’ordre du jour des discussions du Sommet du G20, qui portent notamment sur la gestion de la crise alimentaire et énergétique ayant durement frappé les pays pauvres».
Et c’est avec Paul Kagame que le G20 a jugé bon de parler «paix et développement» en Afrique, au moment où le peuple de l’Est de la RDC vit le martyr par la seule faute de celui qui apporte tout son appui aux terroristes du M23.
Le G20 est le principal forum de coopération économique internationale pour ses membres. Les membres du G20 constituent les principales économies mondiales.
Ils représentent tous les continents habités, 80% du PIB mondial, 75% du commerce international, et 60% de la population mondiale. Les membres du G20 reconnaissent que la prospérité mondiale ainsi que nos défis économiques sont inter-reliés.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113630_est_de_la_rdc_le_secretaire_d_etat_americain_appelle_le_rwanda_a_faciliter_la_desescalade.html
"Agression dans l’Est: « L’ONU ne doit pas rester inactive » (Gouvernement) -16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/16/agression-dans-lest-lonu-ne-doit-pas-rester-inactive-gouvernement.html/120929/
"Fayulu s’oppose au processus de Nairobi, à l’adhésion de la RDC à l’EAC et accuse Félix Tshisekedi de haute trahison - 16 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/16/fayulu-soppose-au-processus-de-nairobi-ladhesion-de-la-rdc-leac-et-accuse-felix
= https://ouragan.cd/2022/11/difficile-mission-de-lourenco-a-kinshasa-et-kigali
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 17/11/2022, 4:08 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"
Compatriotiquement!
PS
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Revue de presse Afrique
À la Une: l’étau se resserre autour de Goma dans l’est de la RDC - 17/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221117-%C3%A0-la-une-l-%C3%A9tau-se-resserre-autour-de-goma-dans-l-est-de-la-rdc
Un mouvement de panique s’est emparé du camp de déplacés de Kanyiaruchinia, à l’entrée de Goma, ce mardi 15 novembre 2022. Une grande partie des familles qui y avaient trouvé refuge ont fui, craignant des intrusions du M23. REUTERS - ARLETTE BASHIZI
La rébellion du M23 est toujours à l’offensive près de la ville de Goma. Le M23 qui annonce la prise de plusieurs localités autour de la capitale du Nord-Kivu. Notamment la ville de Kibumba. Et ce, note le site congolais Actualité CD, « après plusieurs jours d'affrontements, sur la route nationale 2. » Pour sa part, précise encore le site, « l’armée congolaise n’a pas communiqué officiellement mais, sous couvert d’anonymat, une source militaire a confirmé que les soldats congolais avaient dû 'décrocher de Kibumba' et se positionner à environ 4 km plus au sud. 'Ils ont des armes que des rebelles ne peuvent pas avoir, c’est une armée professionnelle que nous combattons', a estimé cette même source. »
En effet, plusieurs autres sources parlent de tirs à l’arme lourde entre les deux camps.
Une diplomatie impuissante
Avant-hier mardi, relève pour sa part Cas-Info, « le facilitateur, l’ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta, était à Goma. L’objectif de cette visite était de constater de visu la souffrance des populations congolaises déplacées de guerre. Le facilitateur du processus de Nairobi s’est rendu (notamment) sur la route de Rutshuru, jonchée de camps de déplacés fuyant les atrocités des groupes terroristes. 'C’est un véritable désastre', s’est exclamé Uhuru Kenyatta, visiblement choqué par l’ampleur de la situation. (…) De nombreuses familles arrivent chaque jour de Rutshuru, note encore le site congolais, particulièrement de Kibumba et Muhumba, et squattent tous les lieux de prières, écoles et autres espaces publics du territoire de Nyiragongo. Au total, environ 40.000 personnes. (…) Uhuru Kenyatta a lancé un appel aux partenaires de la RDC pour aider le pays à éviter une plus grande catastrophe humanitaire. »
Au total, précise le quotidien Le Phare à Kinshasa, les combats dans le Nord-Kivu auraient provoqué le déplacement de plus de 230.000 personnes. Un chiffre avancé par l’Organisation internationale pour les migrations.
Pour sa part, note le site congolais Politico CD, « la France dit condamner avec 'la plus grande fermeté' la poursuite des offensives du M23 dans l’Est de la RDC. L’Élysée appelle le M23 à se retirer immédiatement de toutes les zones qu’il occupe et tous les groupes armés à cesser les combats et à s’engager dans le processus de désarmement. »
Bientôt la chute ?
Que va-t-il se passer désormais ? La ville de Goma pourrait-elle tomber ? « Certes, pointe le quotidien Aujourd’hui au Burkina Faso, le gouverneur du Nord-Kivu, le général Constant Ndima a beau être optimiste, il est dans son rôle du reste, tout en invitant ses compatriotes au 'calme', les réminiscences de la brève occupation de Goma en novembre-décembre 2012 sont toujours dans certaines mémoires. Qui ou quoi pour éteindre le brûlot mortel de Goma ? Au sommet du G20 à Bali, on a vu que les grands de ce monde suivaient ce conflit, relève encore Aujourd’hui, même si ce n’est pas avec la même attention que pour celui de l’Ukraine. Nairobi se prépare pour le sommet régional du 21 novembre, et Uhuru Kenyatta frappe à toutes les portes. Mais chacun sait que la bataille de Goma n’est pas une hypothèse d’école. »
En effet, s’interroge aussi WakatSéra, « quel sort pour Goma dont les rebelles se rapprochent de plus en plus ? Interrogation sans réponse pour l’instant. (…) Pour entretenir l’espoir, certes bien mince, de dialogue entre les parties en conflit, le négociateur en chef, l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta se démène comme un diable dans un bénitier. » Mais « il n’y a plus qu’une vingtaine de kilomètres qui séparent les rebelles du chef-lieu de la province du Nord-Kivu ! Et les affrontements qui se font toujours intenses, nourris à l’artillerie lourde, ne font qu’accentuer le risque que Goma tombe dans l’escarcelle du M23. »
"RDC: un deuxième groupe de soldats kényans à Goma, le M23 toujours à l'offensive - 16 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/16/rdc-un-deuxieme-groupe-de-soldats-kenyans-goma-le-m23-toujours-loffensive
" Agression Rwandaise : Le facilitateur Uhuru Kenyatta se dit « choqué » du désastre humanitaire à Goma - Nov 16, 2022
= https://cas-info.ca/agression-rwandaise-le-facilitateur-uhuru-kenyatta-de-dit-choque-du-desastre-humanitaire-a-goma/
"Reprise de la guerre entre le M23 et les FARDC : l’OIM annonce le déplacement de 234 488 personnes - November 15, 2022
= https://lephareonline.net/2022/11/15/reprise-de-la-guerre-entre-le-m23-et-les-fardc-loim-annonce-le-deplacement-de-234-488-personnes/
"RDC: «On ne peut pas demander à la RDC de dialoguer avec le M23» martèle Martin Fayulu - 17/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221117-rdc-on-ne-peut-pas-demander-%C3%A0-la-rdc-de-dialoguer-avec-le-m23-mart%C3%A8le-martin-fayulu
"Agression dans l’Est : Sans indexer le Rwanda, la France condamne la poursuite des offensives du M23 - 16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/16/agression-dans-lest-sans-indexer-le-rwanda-la-france-condamne-la-poursuite-des-offensives-du-m23.html/121020/
"Combats rebelles du M23 contre militaires de RDC : De Nairobi à Bali, la diplomatie tente d’éteindre le brûlot mortel de Goma [
= https://www.aujourd8.net/combats-rebelles-du-m23-contre-militaires-de-rdc-de-nairobi-a-bali-la-diplomatie-tente-deteindre-le-brulot-mortel-de-goma/
"RD CONGO: qui arrêtera la marche du M23 sur Goma? - 17 novembre 2022
= https://www.wakatsera.com/rd-congo-qui-arretera-la-marche-du-m23-sur-goma/
"REPORTAGE
RDC: un deuxième groupe de soldats kényans arrive à Goma - 17/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221117-rdc-un-deuxi%C3%A8me-groupe-de-soldats-kenyans-arrive-%C3%A0-goma
]b]"[/b]
Compatriotiquement!
PS
"DÉBAT POUR LA NATION, QUELLE SOLUTION
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Quelles sont les nouvelles du front ? Tout Congolais attend que le M23 soutenu par le Rwanda soit mis hors d'état de nuire mais pour le moment c'est le verrou de Kibumba en direction de Goma très proche qui risque de sauter, les nouvelles restent confuses et peu engageantes, les Fardc encore incapables de repousser les rebelles et les affrontements s'y poursuivent...
Dans tous les cas le peuple même s'il y tient n'a que faire du refrain ambiant à l'intégrité nationale alors que dehors on continue à ménager la chèvre et le chou, il a besoin de vivre réellement en paix. Quand nos FARDC et nos autorités civiles sauront-elles la lui apporter ?
Entre-temps c'est Kagame qui proposerait de coopérer en cherchant à convaincre les M23 au « cessez-le-feu » et au retrait de zones occupées - peut-on le croire une seule fois ? - et on rappelle la piètre opinion que Museveni se fait des autorités Congolaises - un pays incapable (le Congo) d'assurer sa propre sécurité et la sous-traite à des étrangers souffre de "sida politique" - alors que les Ougandais sont prêts à rejoindre la force régionale conjointe. Qu'en pense son 'fidèle' partenaire Tshisekedi ?
A se fier à l'air du temps, Kinshasa sera finalement obligé de négocier avec le M23 mieux avec le Rwanda et l'Ouganda malgré nos hésitations embarrassées , alors comment mieux canaliser ce dialogue sinon en posant nos conditions non pas tant d'exiger leur retrait de Bunagana mais surtout d'exiger s'ils nous demandent de négocier avec des M23 qui seraient des Congolais qu'eux aussi négocient à leurs tours avec leurs 'rebelles', les Rwandais avec leurs FDLR, les Ougandais avec leurs ADF. Aussi d'autres conditions bien pensées, on ne reviendrait pas ainsi à faire toujours les mêmes choses pour des faux résultats ponctuels mais pour des effets plus durables. Et en plus de prendre la nébuleuse Communauté régionale, continentale et internationale accourue à notre chevet pour ce qu'elle est, une partenaire obligée avec sa vague compassion orientée pour nous mais n'accomplira jamais à notre place nos actes indispensables de souveraineté qui nous reviennent. A bon entendeur...
Enfin, rappelons-le encore une fois : la guerre contre le Rwanda pour qu'elle soit concluante doit concerner toutes les cibles sur le crime commis. C'est dire lui enlever toutes ses fausses et mortiferes justifications : le Congo n'est nulle part comptable du génocide et l'exportation de ses conséquences chez-nous n'obeit qu'au plan rusé de Kagame et des siens de se venger et de se défouler sur notre pays pour y puiser ses richesses et ses espaces en vue de subvenir aux manques de son pays même jusqu'aujourd'hui à travers le M23. Un projet machiavelien lui permis par l'indifférence coupable de la CI pour sa conscience hypocrite de n'avoir arrêté le génocide et par la course programmée au butin juteux à puiser de notre pays à la base du plan de la CI endossé par les voisins rwandais (et ougandais !!!
Le Congo et ses dirigeants seront-ils enfin à même de poursuivre à travers leurs négociations à venir toutes les cibles du crime ? Voilà notre enjeu capital aujourd'hui...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dans tous les cas le peuple même s'il y tient n'a que faire du refrain ambiant à l'intégrité nationale alors que dehors on continue à ménager la chèvre et le chou, il a besoin de vivre réellement en paix. Quand nos FARDC et nos autorités civiles sauront-elles la lui apporter ?
Entre-temps c'est Kagame qui proposerait de coopérer en cherchant à convaincre les M23 au « cessez-le-feu » et au retrait de zones occupées - peut-on le croire une seule fois ? - et on rappelle la piètre opinion que Museveni se fait des autorités Congolaises - un pays incapable (le Congo) d'assurer sa propre sécurité et la sous-traite à des étrangers souffre de "sida politique" - alors que les Ougandais sont prêts à rejoindre la force régionale conjointe. Qu'en pense son 'fidèle' partenaire Tshisekedi ?
A se fier à l'air du temps, Kinshasa sera finalement obligé de négocier avec le M23 mieux avec le Rwanda et l'Ouganda malgré nos hésitations embarrassées , alors comment mieux canaliser ce dialogue sinon en posant nos conditions non pas tant d'exiger leur retrait de Bunagana mais surtout d'exiger s'ils nous demandent de négocier avec des M23 qui seraient des Congolais qu'eux aussi négocient à leurs tours avec leurs 'rebelles', les Rwandais avec leurs FDLR, les Ougandais avec leurs ADF. Aussi d'autres conditions bien pensées, on ne reviendrait pas ainsi à faire toujours les mêmes choses pour des faux résultats ponctuels mais pour des effets plus durables. Et en plus de prendre la nébuleuse Communauté régionale, continentale et internationale accourue à notre chevet pour ce qu'elle est, une partenaire obligée avec sa vague compassion orientée pour nous mais n'accomplira jamais à notre place nos actes indispensables de souveraineté qui nous reviennent. A bon entendeur...
Enfin, rappelons-le encore une fois : la guerre contre le Rwanda pour qu'elle soit concluante doit concerner toutes les cibles sur le crime commis. C'est dire lui enlever toutes ses fausses et mortiferes justifications : le Congo n'est nulle part comptable du génocide et l'exportation de ses conséquences chez-nous n'obeit qu'au plan rusé de Kagame et des siens de se venger et de se défouler sur notre pays pour y puiser ses richesses et ses espaces en vue de subvenir aux manques de son pays même jusqu'aujourd'hui à travers le M23. Un projet machiavelien lui permis par l'indifférence coupable de la CI pour sa conscience hypocrite de n'avoir arrêté le génocide et par la course programmée au butin juteux à puiser de notre pays à la base du plan de la CI endossé par les voisins rwandais (et ougandais !!!
Le Congo et ses dirigeants seront-ils enfin à même de poursuivre à travers leurs négociations à venir toutes les cibles du crime ? Voilà notre enjeu capital aujourd'hui...
"RDC-M23: pas de répit à l'approche de pourparlers de paix - 18 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/18/rdc-m23-pas-de-repit-lapproche-de-pourparlers-de-paix
Les affrontements entre l'armée congolaise et le M23 se sont poursuivis vendredi sur plusieurs fronts dans l'est de la République démocratique du Congo, à l'approche d'une nouvelle session de pourparlers de paix prévus la semaine prochaine à Nairobi, ont indiqué des sources concordantes.
A la différence de la veille, quand de violents combats avaient encore opposé les deux camps au niveau de Kibumba, à une vingtaine de km au nord du chef-lieu du Nord-Kivu Goma, les positions semblent être restées figées vendredi à cet endroit, a indiqué une source sécuritaire.
Mais des affrontements ont eu lieu dans les parties est et ouest de la zone conquise par le M23 dans le territoire de Rutshuru, dont il contrôle environ le quart sud-est, frontalier du Rwanda et de l'Ouganda.
Ancienne rébellion pro-Kigali, le M23 (Mouvement du 23 mars) a repris les armes en fin d'année dernière, s'est emparé en juin de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda et, après plusieurs semaines d'accalmie, est reparti le 20 octobre à l'offensive, étendant largement le territoire sous son contrôle.
"Aujourd'hui il y a eu affrontements dans le secteur de Tongo", vers l'ouest, en direction du territoire de Masisi, a indiqué une source administrative.
De l'autre côté, vers l'est, "il y a beaucoup de tirs ici chez nous", a dit dans l'après-midi par téléphone un habitant de Nyabanira, localité située à 40 km de la frontière ougandaise. "Il n'y a pas eu cessez-le-feu, l'ennemi veut conquérir plus d'espace avant le 21 de ce mois", a analysé une source militaire dans la même région.
La Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC), à la manoeuvre pour tenter de ramener la paix dans l'est de la RDC en proie aux violences de plus d'une centaine de groupes armés, a annoncé que de nouveaux pourparlers de paix devaient débuter le 21 novembre à Nairobi. Les participants n'ont toutefois pas été précisés.
Le gouvernement congolais, considérant le M23 comme un mouvement "terroriste", refuse dans cette situation toute discussion avec lui.
Kinshasa accuse en outre Kigali d'apporter au M23 un soutien que des experts de l'ONU et des responsables américains ont également pointé ces derniers mois. Kigali conteste, en accusant en retour Kinshasa de collusion avec les FDLR, des rebelles hutu rwandais implantés en RDC depuis le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
En plus des discussions de Nairobi, une initiative diplomatique est menée par le chef de l'Etat angolais João Lourenço, qui prévoit une nouvelle rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame jeudi prochain à Luanda.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC : Les rebelles du M23 semblent vouloir prendre la ville de Goma en étau - 18 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73854/rdc-les-rebelles-du-m23-semblent-vouloir-prendre-la-ville-de-goma-en-etau/
Ils poursuivent leur avancée, tandis que Kinshasa refuse toute forme de négociations.
« Ils sont à quelques kilomètres au nord de Goma et ils progressent aussi désormais vers le sud-ouest. Ils se dirigent en direction de Saké », explique Claude Mabenga, arrivé il y a peu dans la capitale du Nord-Kvu, après avoir fui les combats à Kibati. « Cette fois, on ne bouge plus. On arrête de fuir. Si les rebelles doivent prendre Goma, on restera. Nos soldats ne nous protègent pas. C’est chaque fois la même chose, ce sont les premiers à fuir. À la première occasion, nous retournerons sur nos terres, même si c’est le M23 qui les administre. Pour nous, finalement, ça ne change rien ».
« Ils veulent éviter de faire couler le sang à Goma. Les rebelles foncent en direction de Saké, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). L’opposition de l’armée congolaise les freine à peine. Une fois qu’ils auront pris Saké, ils auront complètement isolé Goma », poursuit une commerçante de Goma qui « les attend » résignée et en colère contre les autorités de Kinshasa qu’elle juge responsables de la situation actuelle. « Tshisekedi a fait des promesses à tout le monde. Avec le départ de Kabila, beaucoup ont cru que les choses allaient changer. Il a parlé avec les présidents Kagame et Museveni mais il n’a jamais respecté ses engagements. Il a pensé qu’il pouvait jouer la carte ougandaise contre les Rwandais. Mais il a perdu. » Et la dame de mettre en exergue l’occupation par les rebelles du M23 du poste frontière de Bunagana depuis près de 5 mois. « Cette ville est sur la frontière avec l’Ouganda et ce pays ne bouge pas. Par contre, on nous explique que ces mêmes Ougandais ont envoyé des troupes chez nous pour lutter contre les groupes rebelles. On se moque vraiment de nous. »
Jeudi pour la seconde fois après une première intervention le 8 novembre dernier, les forces congolaises ont fait intervenir leurs deux chasseurs Sukhoï-25. Des bombardements ont été signalés au nord de Goma, mais sans sembler freiner la progression des rebelles.
Négociations mais avec qui ?
La communauté internationale dans son ensemble appelle les rebelles à déposer les armes et à la reprise des négociations entre Kinshasa et le M23. Uhuru Kenyatta, l’ancien président kénya, « facilitateur » désigné par la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), a lui aussi appelé les groupes armés à « déposer les armes ». Il a par ailleurs annoncé qu’une nouvelle session de pourparlers de paix est prévue le 21 novembre à Nairobi. Mais qui sera à la table des négociations? À Kinshasa, le président Tshisekedi n’a cessé de marteler que le M23 est un groupe terroriste et qu' »on ne négocie pas avec les terroristes ». Il a été conforté dans sa position par son Assemblée nationale qui a confirmé ce point de vue. Dans la foulée de ces prises de position, le président de la République a aussi appelé à une mobilisation populaire en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo. Selon les sources officielles, « plusieurs milliers de jeunes gens ont répondu favorablement à cet appel aux quatre coins du pays ». Des jeunes recrues dont on ignore le nombre exact et le rôle qu’entend leur faire endosser l’état-major armé alors que les militaires sur le terrain se plaignent du manque d’armement, de munition et même de vivres et de vêtements.
Des manifestations de soutien aux militaires et hostiles au M23 et au Rwanda ont été organisées avec succès dans plusieurs villes du pays. Dans ce contexte, il sera difficile pour les autorités congolaises de se dédire et de se retrouver à la table des négociations avec le M23. Des rebelles qui continuent d’affirmer, eux, qu’ils sont prêts à négocier mais pas à n’importe quel prix.
La chute de Goma avant ce 21 novembre, date d’un éventuel premier tour de table entre différentes parties, assoirait encore un peu plus les rebelles du M23 et affaiblirait d’autant le pouvoir de Félix Tshisekedi qui voit aussi ressurgir au sein de son parti, l’UDPS, des querelles de leadership qui compliquent encore un peu plus sa position à treize mois de la prochaine présidentielle pour laquelle il n’a jamais caché ses ambitions…
"RDC: la rébellion du M23 a gagné du terrain, l’armée engage ses avions de chasse - 18 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73842/rdc-la-rebellion-du-m23-a-gagne-du-terrain-larmee-engage-ses-avions-de-chasse/
"RDC : Goma peut-elle à nouveau tomber ? - 17 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1393956/politique/rdc-goma-peut-elle-a-nouveau-tomber/
Depuis la reprise des combats, le 20 octobre, la ligne de front n’a cessé de se rapprocher du chef-lieu du Nord-Kivu. Alors que le dialogue avec les groupes armés doit reprendre à Nairobi dans moins d’une semaine, jusqu’où iront les rebelles ?...
"Nord-Kivu : une partie de la zone de Kibumba à nouveau sous contrôle des FARDC - 18/11/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/11/18/actualite/securite/nord-kivu-une-partie-de-la-zone-de-kibumba-nouveau-sous-controle-des
Une partie de la zone de Kibumba est à nouveau, ce vendredi 18 novembre, sous le contrôle des Forces armées de la RDC(FARDC). L’armée a repris ce terrain après un bombardement par artillerie lourde, jeudi, sur les rebelles du M23 dans la zone, rapporte le commandant provincial adjoint de la police nationale congolaise(PNC), chargé des opérations.
Kibumba est une commune rurale s’étendant sur deux groupements : le premier qui porte aussi le nom de Kibumba est au nord et le deuxième, nommé Buhumba est au sud.
Selon les sources civiles dans la zone, les rebelles sont encore dans certaines localités au nord du groupement de Kibumba, alors qu’une grande partie du groupement de Buhumba, au sud, dont les localités de Nyundo, vers la frontière avec le Rwanda, et celle de Kanyamahoro, sur la route nationale numéro 2, est contrôlée à nouveau par l’armée congolaise.
Le commissaire supérieur principal Kongolo Christian, commandant provincial adjoint de la PNC, chargé des opérations a conduit une équipe mixte, PNC-FARDC dans la zone de la commune rurale de Kibumba jusqu’à Kanyamahoro, au sud de cette contrée.
Selon lui, les populations de Goma et celles de Nyiragongo peuvent se rassurer de leur sécurité.
La zone de Kibumba est calme ce vendredi, y compris les localités de Kanyamahoro et Nyundo, groupement de Buhumba qui depuis jeudi sont passées sous le contrôle de l’armée.
Toutefois, ces localités restent encore vidées des leurs populations qui avaient fui les affrontements.
"Sukhoï : miracle, mirage ou manège - 18/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/sukhoi-miracle-mirage-ou-manege/
Question à un rouble symbolique: par où sont passés les Sukhoï? Il y a une dizaine de jours, l’entrée en scène…aérienne de ces avions de chasse très Union soviétique a boosté le moral de tout un peuple. Au sol, les lignes commençaient à bouger. Au grand bonheur des Congolais qui tiennent à l’intégrité du territoire comme à la prunelle de leurs yeux. Au grand dam du M23 et de ses mentors visibles et invisibles.
Depuis, plus rien. Les nouvelles du front ne font plus état de ces » Mirages » russes dans le ciel rd congolais. Tel un météorite, le Sukhoï est passé sans repasser, façon sens unique. Manière usage unique.
Un petit tour et puis s’en va? Derrière le miracle, un mirage voire un manège ? Le mystère Sukhoï fait- il partie de ces nombreux non- dits qui s’accumulent et s’amoncellent depuis le début de cette interminable guerre d’agression, voici un quart de siècle ? Combien de fois, les espoirs des Congolais n’ont- ils pas été douchés et fauchés par des arrêts inexplicables de la progression des FARDC ? Comment lire avec cohérence l’appel légitime à la mobilisation générale et donc notamment à la rue et des discours d’officiels dans le sens de diluer la sainte et saine colère des masses congolaises?
Il est, certes, de bon aloi que les autorités encadrent les manifestations populaires. Question d’éviter des dérapages.
Blanchis sous le harnais de cette guerre, les Congolais savent qui se trouvent derrière les masques. Dans ces conditions, les empêcher d’appeler le chat par son nom équivaudrait à préempter – afin de la phagocyter ? – l’essence même de la mobilisation populaire.
C’est à se demander ce que veulent vraiment les dirigeants congolais d’hier et d’aujourd’hui. Tout et son contraire. Le beurre et l’argent. Comment faire une omelette sans casser l’oeuf?
Comme les militaires au front, les Congolais ont besoin des mots d’ordre univoques, des signaux clairs pour en finir une fois pour toutes avec cette guerre. Des circonlocutions diplomatiques, des discours par trop précautionneux ont donné naissance, toutes, naissance, à des enfants adultérins qui, dès leur majorité, crachent invariablement dans la main qui les a nourris et – sacrilège – lèvent la main sur leurs parents putatifs.
Le M23 est le cadet de ces rejetons programmés, dès leur naissance, pour faire allégeance à leur géniteur biologique au détriment du père nourricier.
Si le pays légal ne tire aucune leçon du passé en continuant à ménager inutilement la chèvre et le chou, le chantage à l’intégrité du territoire va continuer. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. N’ayant aucune rente de situation à sauvegarder, le pays réel continuera à marcher. Ce week-end, les chrétiens seront dans la rue les yeux tournés vers le ciel non pas dans l’espoir d’y voir des Sukhoï, mais pour solliciter le recours et le secours du Très Haut en vue du vrai miracle dénué de mirage et encore moins de manège.
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: pressions accrues entre le Rwanda et la RDC - 19/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20221119-%C3%A0-la-une-pressions-accrues-entre-le-rwanda-et-la-rdc
Selon le bihebdomadaire Le Maximum, des pressions se sont accrues sur le Rwanda qui cherche à déstabiliser la RDC depuis plus d’un quart de siècle. « La commission du Golfe de Guinée recadre Kigali », titre ce journal avant de préciser que cette « commission composée du Bénin, du Nigéria, du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Gabon, de la RDC et de l’Angola, vient de s’inviter dans le dossier. C’est inadmissible, écrit Le Maximum pour qui les velléités expansionnistes du Rwanda constituent une honte pour l’Afrique ». Des termes durs que la diplomate nigériane Florentina Adenike Ukanga, secrétaire exécutive de la Commission basée à Luanda (en Angola) a utilisés au sujet de l’insécurité que le Rwanda entretient en RDC.
Pour ce qu’il qualifie de « complot international contre la RDC », Econews titre : « À Bali, le G20 déroule le tapis rouge pour Kagame. » Ce journal explique que ce groupe de 20 puissants pays de la planète se réunit à Bali, en Indonésie, sans le Russe Poutine. Tout un message, relève le confrère qui poursuit : « En réalité, le G20 veut perpétuer l’ordre ancien, c’est-à-dire opprimer les faibles pour exister ». Curieusement, on peut encore lire dans Econews, « le G20 a préféré associer le Rwandais Paul Kagame à son sommet de Bali. Une invitation qui est, selon le tabloïd, la preuve évidente que l’homme fort de Kigali exécute un agenda validé au plus haut niveau des décideurs mondiaux. Reste donc pour le peuple congolais de la RDC meurtri, de résister et encore résister pour ne jamais céder aucun centimètre de son territoire national », conclut Econews.
► À lire aussi : RDC: l’armée congolaise bombarde des positions du M23 dans le territoire de Nyiragongo
Concernant l’appel à la mobilisation lancé par le président de la République, La Manchette affiche : « Adèle Kayinda Mayina et les chrétiens disent non à la duplicité et à la complicité de l’ONU dans l’agression de la RDC par le M23/Rwanda. [...] Ministre du Portefeuille et diaconesse de son état, Princesse Adèle Kayinda a répondu à cet appel en mobilisant les chrétiens et les croyants pour exprimer leur indignation face à l’attitude des Nations unies qui se montrent complice dans l’agression rwandaise », rapporte le confrère qui parle d’une mobilisation réussie par cette servante de l’Église du Christ au Congo. « À l’issue de cette mobilisation, précise La Manchette, Princesse Adèle Kayinda a déposé un mémorandum au siège des Nations Unies ».
Enfin : « Intox, infox…, ces armes de démoralisation massive. » C’est l’éditorial dans le quotidien Forum des As. « Quelles sont les nouvelles du front ? Bien malin celui qui répondra avec exactitude à cette question, écrit l’éditorialiste José Nawej qui parle de versions qui pullulent et circulent contradictoirement. Une véritable guerre dans la guerre où les munitions de prédilection ne sont pas à chercher dans l’arsenal classique, explique-t-il. De fait, explique le confrère, l’activisme des ennemis du Congo sur ce terrain prospère d’autant plus aisément que les missiles d’intox et d’infox sont rarement interceptés par la DCA ou le système anti-missiles ».
"OPINION: « un pays doit se défendre seul, s’il ne peut pas le faire, ce qu’il souffre d’une forme de SIDA politique » ( Yoweri Museveni) - 18 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/18/opinion-un-pays-doit-se-defendre-seul-sil-ne-peut-pas-le-faire-ce-quil-souffre-dune-forme-de-sida-politique-yoweri-museveni.html/121204/
"Force régionale de l’EAC: Après le Burundi et le Kenya, l’Ouganda s’apprête à déployer ses troupes dans l’Est de la RDC - 18 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/18/force-regionale-de-leac-apres-le-burundi-et-le-kenya-louganda-sapprete-a-deployer-ses-troupes-dans-lest-de-la-rdc.html/121165/
"Processus de Nairobi : Paul Kagame accepte de contribuer au retrait du M23 des positions conquises - 19/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/19/actualite/securite/processus-de-nairobi-paul-kagame-accepte-de-contribuer-au-retrait-du
(Archives) Le président rwandais, Paul Kagame, intervenant au mini-sommet de Goma par visioconférence, le mercredi 7 octobre 2020. Ph. Présidence RDC.
Le président rwandais Paul Kagame a accepté d’aider le facilitateur Uhuru Kenyatta à obtenir le cessez-le-feu et le retrait du M23 des positions conquises. C'est ce qu'annonce un communiqué de la Communauté d'Afrique de l'Est(EAC) publié vendredi 18 novembre. Ce document a sanctionné la brève mission du facilitateur du processus de paix de Nairobi à Kigali auprès du président rwandais, Paul Kagame .
« Le président Kenyatta, en discussion avec le président Kagame, a convenu de la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et le président Kagame a également accepté d’aider le facilitateur de l’EAC à exhorter le M23 à cesser le feu et à se retirer des territoires capturés conformément à la proposition faite par les chefs de défense régionaux lors de leur réunion à Bujumbura », lit-on dans ce communiqué.
D’après ce document, Uhuru Kenyatta a, en effet, au cours de mission dans la sous-région, parlé au Secrétaire général des Nations-Unies ainsi qu’à certains chefs d’Etat sous-régionaux dont Félix Tshisekedi de la RDC, Evariste Ndayishimiye du Burundi et Paul Kagame du Rwanda.
Avec le président rwandais, le facilitateur a évoqué les conditions humanitaires déplorables que traversent des populations du Nord-Kivu suite aux affrontements entre l’armée congolaise et le M23.
"Agression dans l’Est : Kagame et Kenyatta optent de convaincre les M23 au « cessez-le-feu » et de leur retrait de zones occupées - 18 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/18/agression-dans-lest-kagame-et-kenyatta-optent-de-convaincre-les-m23-au-cessez-le-feu-et-de-leur-retrait-de-zones-occupees.html/121188/
"Dans l’est de la RDC, le déploiement très calculé des soldats kényans - 18:11:2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/18/dans-l-est-de-la-rdc-le-deploiement-tres-calcule-des-soldats-kenyans_6150590_3212.html
Quelque 900 militaires venus du Kenya doivent atterrir sur le sol congolais au cours des prochaines semaines, sur fond de rapprochement économique entre les deux pays.
Des soldats kényans débarquent dans la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, le 12 novembre 2022. ALEXIS HUGUET / AFP
Le soldat est posté devant l’entrée de l’aéroport international de Goma, l’une des principales villes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Une écharpe remontée jusqu’aux yeux et l’arme en bandoulière, il supervise la fouille des véhicules. « Avancez, avancez », lance-t-il aux passagers en swahili, la langue parlée dans plusieurs pays de la région. Sur son épaule gauche est brodé le drapeau du Kenya.
Ce militaire fait partie de la force est-africaine, dont la création a été actée en juin par les sept chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), lors d’un sommet à Nairobi, pour stabiliser l’est de la RDC, en proie à la violence depuis une trentaine d’années. Les Kényans sont parmi les premiers éléments déployés, après les Burundais qui interviennent dans le Sud-Kivu depuis août.
Au total, 903 membres des Kenyan Defence Forces (KDF) devraient atterrir dans les prochaines semaines au Nord-Kivu, province congolaise secouée depuis près d’un an par la résurgence du Mouvement du 23 mars (M23). La rébellion à dominante Tutsi, formée sur les cendres d’une ancienne mutinerie, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), avait pourtant été vaincue en 2013.
Le déploiement kényan coïncide avec un regain de tension. Depuis samedi 12 novembre, les insurgés et l’armée congolaise s’affrontent pour le contrôle de Kibumba, l’un des derniers verrous sécuritaires avant Goma. Le M23 n’est plus qu’à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale, dont elle menace de s’emparer à nouveau, comme en 2012 lors de la précédente insurrection. Depuis fin octobre, le groupe armé a déjà pris le contrôle d’une partie du Nord-Kivu, dont Rutshuru et Kiwanja, deux cités commerçantes et agricoles par lesquelles transitent les marchandises qui approvisionnent plusieurs villes congolaises de la zone.
Préparer les pourparlers de paix
Pour l’heure, près de 200 Kényans sont cantonnés dans le quartier général de Himbi à environ 8 kilomètres du centre-ville de Goma. « Ce sont les précurseurs avant l’arrivée du reste des troupes », précise un officier de l’armée kényane. Les derniers arrivés ont débarqué mardi 15 novembre, peu après la visite surprise d’Uhuru Kenyatta à Goma. L’ancien président kényan, nommé facilitateur de l’EAC, avait rencontré le président congolais Félix Tshisekedi à Kinshasa le week-end précédent, afin de préparer les pourparlers de paix censés se tenir à Nairobi le 23 novembre.
Depuis la fin de son mandat présidentiel, en août, Uhuru Kenyatta s’active en coulisse pour trouver une issue diplomatique à cette crise devenue régionale : intégré à l’EAC en mars, la RDC accuse en effet un autre pays membre de l’organisation, le Rwanda, de soutenir activement le M23, tandis que Kigali dément toute implication dans le conflit. « La force régionale a une mission offensive avec comme priorité l’agression rwandaise avec le M23 », insiste le général Jérôme Chiko Tshitambwe, sous-chef d’état-major général congolais en charge des opérations.
Lire aussi : Dans l’est de la RDC, l’avancée des rebelles du M23 provoque la panique
Mais les Kényans monteront-ils au front aux côtés des Forces armées de la RDC (FARDC) contre les rebelles ? « La priorité, c’est d’abord le processus politique et le désarmement. Si cela échoue ou si les groupes ne veulent pas désarmer, alors nous les poursuivrons », précise le général kényan Jeff Nyagah, commandant des troupes est-africaines.
« Un affrontement entre le M23 et l’armée kényane pourrait sérieusement endommager les relations diplomatiques entre Kigali et Nairobi. C’est probablement l’une des raisons pour laquelle les Kényans ne s’engageront pas contre le M23 », prédit Richard Moncrieff, chercheur à l’International Crisis Group.
« Le Kenya se place en grand frère sauveur »
Pendant ce temps-là, à Nairobi, le coût de l’opération fait grincer des dents : 35,3 millions d’euros sont alloués pour les six premiers mois – et 57,2 millions d’euros pour un an – alors même que le Kenya est sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI). « Le pays est confronté à une sécheresse prolongée ainsi qu’à l’insécurité, pointe le député d’opposition Jared Okelo. Cet argent aurait pu être mieux dépensé. »
« Au vu des investissements stratégiques kényans en RDC, les bénéfices à long terme dépassent très largement le coût des opérations [militaires] », rétorque un autre parlementaire de l’opposition, Nelson Koech, qui préside la commission de la défense nationale. « Avec l’envoi des troupes, le Kenya se place en grand frère sauveur parce qu’il veut jouer un rôle dans la région et défendre ses intérêts économiques », complète un analyste qui souhaite rester anonyme.
Lire aussi : Dans l’est de la RDC, face aux rebelles du M23, Goma retient son souffle
En effet, la locomotive économique de l’Afrique de l’Est s’est récemment lancée dans une offensive de charme sur les terres congolaises, supervisée par Uhuru Kenyatta en personne. Lors de son dernier mandat à la tête du Kenya (2017-2022), différents pions ont été avancés : ouverture de deux consulats à Goma et Lubumbashi, création d’une liaison aérienne quotidienne reliant Nairobi à Goma et signature d’un accord sur le fret maritime repositionnant le port de Mombasa, sur la côte kényane, comme principale porte d’entrée des échanges avec la RDC.
Bien que médiateur du conflit pour le compte de l’EAC, l’ancien président kényan jouit d’une grande proximité avec Kinshasa. « Félix Tshisekedi le considère comme une sorte de parrain », confie un diplomate congolais, se référant au soutien décisif que lui a apporté Uhuru Kenyatta lors de l’élection congolaise de 2018 qui a marqué la fin de la présidence de Joseph Kabila.
Une zone qui regorge de terres rares
Son rôle dans la transition politique a ouvert au Kenya de nouvelles perspectives économiques en RDC. En tout, vingt-deux nouvelles entreprises kényanes se sont établies en RDC depuis 2021. Dans cette poussée, les banques kényanes sont aux avant-postes. Dès 2015, Equity Group, le premier établissement financier d’Afrique de l’Est, a racheté ProCrédit Bank, puis la Banque commerciale du Congo (BCDC) en 2020, devenant ainsi le plus grand réseau de services financiers existant en RDC. Quant à la Kenya Commercial Bank (KCB), possession de l’Etat kényan, elle a acquis, en août 2022, 85 % des actions de la Trust Merchant Bank (TMB), bien connue du secteur minier dans la province congolaise du Katanga.
Dans une zone qui regorge de terres rares, l’intervention militaire des KDF précède-t-elle une entrée du Kenya sur le marché des minerais ? « Les ressources minérales de la RDC ont toujours conditionné les relations et les interventions militaires des Etats voisins », assure Claude Kabemba, directeur de l’institut Southern Africa Resource Watch.
Lire aussi : Est de la RDC : nouveaux pourparlers de paix à partir du 21 novembre à Nairobi, combats au nord de Goma
« La guerre actuelle est économique et l’instabilité profite aux rebelles. Nous voulons faire du commerce, mais pour cela nous devons apporter la paix et la sécurité, rassure un diplomate kényan. La RDC un large marché et le Kenya en a besoin pour vendre ses marchandises. Mais pour cela, il faut d’abord instaurer un climat favorable. »
Depuis 1996 en effet, les guerres successives dans l’est de la RDC se sont systématiquement accompagnées d’un pillage des ressources minières par la centaine de groupes armés congolais ou étrangers. « Le Kenya fera-t-il exception ? », s’interroge Claude Kabemba.
"L’EAC recommande au M23 de retourner sur ses positions d’avant avril 2022 - 18/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/18/actualite/securite/leac-recommande-au-m23-de-retourner-sur-ses-positions-davant-avril
"Uhuru Kenyatta note que les engagements pris par les groupes armés n’ont pas été respectés - 17.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113711_uhuru_kenyatta_note_que_les_engagements_pris_par_les_groupes_armes_n_ont_pas_ete_respectes.html
"Les États-Unis ainsi que les envoyés spéciaux des Grands Lacs de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni condamnent dans les termes les plus forts l’avancée continue du groupe armé illégal du Mouvement du 23 mars (M23) sanctionné par l’ONU en République démocratique du Congo (RDC). - novembre 18, 2022
= https://laprosperiteonline.net/les-etats-unis-ainsi-que-les-envoyes-speciaux-des-grands-lacs-de-la-belgique-de-la-france-et-du-royaume-uni-condamnent-dans-les-termes-les-plus-forts-lavancee-continue-du-groupe-arme-illegal-du-mou/
"RDC: les USA, la Belgique, la France et le Royaume-uni condamnent l’avancée du M23 qualifié de « groupe armé illégal et sanctionné par les Nations-unies » et dénoncent tout soutien extérieur à ce mouvement - 18 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/18/rdc-les-usa-la-belgique-la-france-et-le-royaume-uni-condamnent-lavancee-du-m23-qualifie
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/19/agression-dans-lest-les-usa-la-belgique-la-france-et-le-royaume-uni-appellent-au-retrait-immediat-du-m23.html/121229/
= https://www.radiookapi.net/2022/11/19/actualite/securite/guerre-dans-lest-de-la-rdc-les-usa-la-france-la-belgique-et-le-royaume
"Tout en accusant Félix Tshisekedi de haute trahison, Fayulu dit non au processus de Nairobi et à l’adhésion de la RDC à l’EAC - novembre 18, 2022
= https://laprosperiteonline.net/tout-en-accusant-felix-tshisekedi-de-haute-trahison-fayulu-dit-non-au-processus-de-nairobi-et-a-ladhesion-de-la-rdc-a-leac/
= https://laprosperiteonline.net/en-cette-periode-cruciale-dagression-rdc-rebelles-lgd-appelle-le-chef-de-letat-a-federer-toutes-les-tendances-politique-et-sociale/https://laprosperiteonline.net/en-cette-periode-cruciale-dagression-rdc-rebelles-lgd-appelle-le-chef-de-letat-a-federer-toutes-les-tendances-politique-et-sociale/
= https://laprosperiteonline.net/guerre-a-lest-nouvel-elan-soppose-a-lidee-de-dialoguer-avec-les-agresseurs-de-la-rdc-dont-le-m23/https://laprosperiteonline.net/guerre-a-lest-nouvel-elan-soppose-a-lidee-de-dialoguer-avec-les-agresseurs-de-la-rdc-dont-le-m23/
"« Ainsi sont faites les lianes », un thriller pour éclairer la réalité complexe de l’est de la RDC - 19-11-2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/19/ainsi-sont-faites-les-lianes-un-thriller-pour-eclairer-la-realite-complexe-de-l-est-de-la-rdc_6150646_3212.html
LE LIVRE DE LA SEMAINE. Sous le couvert d’un roman policier, Godefroy K. Mwanabwato tente de répondre avec originalité à cette question : qu’est-ce que le Congo ?
"RDC: Kinshasa demande la fin des notifications sur les livraisons d’armes - 18 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73850/rdc-kinshasa-demande-la-fin-des-notifications-sur-les-livraisons-darmes/
"La RDC est-elle empêchée de défendre son territoire ? - 16 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1393519/politique/la-rdc-est-elle-empechee-de-defendre-son-territoire/
Kinshasa reproche à l’ONU de l’avoir placé sur « une liste noire » qui l’empêcherait de s’armer pour lutter contre les groupes rebelles. Mais qu’en est-il réellement, alors que le M23 est désormais à une quinzaine de kilomètres de Goma ? JA tente de démêler le vrai du faux....
= https://lepotentiel.cd/2022/11/13/blocage-du-transporteur-du-materiel-militaire-de-la-rdc-embargo-sur-les-armes-les-masques-de-lonu-tombent/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
QU'AVONS-NOUS MIS EN PLACE ? UN TRIPTYQUE PLUTÔT INSTABLE AVEC UN TSHISEKEDI QUI ACCUSE URBI ET ORBI L'AGRESSEUR RWANDAIS DERRIÈRE LE M23, UNE DIPLOMATIE AMBIGUË QUI SURFE SUR L'AFFIRMATION D'UNE SOUVERAINETÉ COMBATTANTE ET EN MÈME TEMPS D'UNE EXTERNALISATION DE LA STRATÉGIE ET ENFIN UNE ARMÉE QUI PEINE A CONVAINCRE... OU CETTE STRATÉGIE NOUS A MENÉS, OU VA-T-ELLE NOUS MENER ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC : maîtres-espions, généraux, émissaires… Avec qui Félix Tshisekedi gère-t-il la crise du M23 ? - Nov 20, 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1391308/politique/rdc-maitres-espions-generaux-emissaires-avec-qui-felix-tshisekedi-gere-t-il-la-crise-du-m23/
Le président congolais reste sur une ligne dure face au Rwanda, qu’il accuse de soutenir le M23. Pour gérer ce dossier hautement sensible, il compose depuis des mois avec un entourage où se côtoient des partisans d’une position ferme et d’autres, favorables à une posture plus ouverte vis-à-vis de Kigali.
Le président congolais, Félix Tshisekedi. :copyright: Montage JA
Confronté depuis des mois à l’avancée des rebelles du M23 qu’il accuse d’être soutenus par le Rwanda, Félix Tshisekedi maintient jusque-là un ton offensif sur la scène diplomatique. Son discours à la tribune des Nations unies, le 20 septembre, en a sans doute été l’un des meilleurs exemples. Le chef de l’État congolais y a, comme lors de chacune de ses dernières interventions, dénoncé « l’agression du Rwanda » et appelé la communauté internationale à « ne plus se fier aux dénégations éhontées » de Kigali.
À Lire Est de la RDC : à New York, Félix Tshisekedi tente de sortir de l’impasse
En parallèle, il s’est engagé dans deux processus de médiation, à Luanda et Nairobi. Ralenties par les présidentielles angolaises et kényanes, ces initiatives sont à la recherche d’un second souffle. Une rencontre entre ministres des Affaires étrangères s’est ainsi tenue le 5 novembre en Angola. Un nouveau round de dialogue avec les groupes armés est prévu prochainement à Nairobi et le déploiement de la force régionale de l’EAC doit également s’accélérer. Pour jongler entre ces différents impératifs, Félix Tshisekedi s’appuie sur une poignée de collaborateurs au sein de son gouvernement, de son cabinet et de ses services de sécurité. Sous pression sur le front militaire et dans une impasse sur le plan diplomatique, il doit aussi composer avec différentes lignes stratégiques prônées dans son entourage, où s’activent des partisans d’une attitude ferme et d’autres, du maintien, en coulisses, d’un canal de discussion avec Kigali.
Patrick Muyaya
Sur le front médiatique depuis le début de la crise, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement incarne la ligne offensive défendue publiquement par le gouvernement. Il est aussi en contact régulier avec les cabinets de lobbying engagés aux États-Unis au début de l’année.À LIREM23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Ces derniers, notamment le cabinet Scribes Strategies and Advisors, dirigé par Joseph Szlavik, s’activent autour de l’entourage du président Joe Biden, du Département d’État et auprès du Congrès américain. Ce lobbyiste, familier des milieux politiques et économiques congolais depuis de nombreuses années, briefe régulièrement Patrick Muyaya sur l’évolution de la position de Washington.
Christophe Lutundula
Vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, il gère de son côté le front diplomatique. Lors de sa prise de parole, le 25 mai 2022 à la tribune de l’Union africaine (UA) à Malabo, il avait été l’un des premiers à mettre directement en cause l’implication du Rwanda aux côtés du M23.
Alors qu’au même moment le discours de Kinshasa se voulait prudent, évoquant, selon les termes de Patrick Muyaya, « des soupçons qui se cristallisent autour du Rwanda », le chef de la diplomatie avait accusé le « M23, soutenu par le Rwanda » d’avoir attaqué le camp de Rumangabo. Depuis, comme son collègue du ministère de la Communication, Christophe Lutundula multiplie les interventions dans les médias et plaide auprès du chef de l’État pour le maintien d’une ligne offensive vis-à-vis de Kigali. Il est notamment consulté pour l’écriture de certains discours de Félix Tshisekedi.
Serge Tshibangu
Le mandataire spécial de Félix Tshisekedi, qui est aussi le « Monsieur États-Unis » du chef de l’État, s’est progressivement imposé au cœur du dispositif diplomatique de celui-ci. Cheville ouvrière du processus de Nairobi, il a joué un rôle central dans le revirement stratégique qui a conduit la RDC à choisir l’option d’une table ronde avec plusieurs groupes armés, au détriment d’un dialogue bilatéral avec le M23 défendu par le patron du Mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, Claude Ibalanky. Ce dernier était un interlocuteur privilégié du mouvement rebelle, dont il assurait le suivi de la feuille de route signée en 2019 et disposait de solides entrées à Kigali et à Kampala.
Swahiliphone et anglophone – Serge Tshibangu sert régulièrement d’émissaire auprès de certains présidents, notamment au Kenya et fait aussi office de traducteur lors de certaines bilatérales entre Tshisekedi et certains de ses homologues anglophones. Il participe aujourd’hui à la plupart des déplacements du chef de l’État congolais dans la sous-région et plaide, lui aussi, pour le maintien d’une ligne ferme.
Roland Kashwantale Chihoza
Apprécié du chef de l’État comme de la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi, il est aujourd’hui l’un des sécurocrates en vue à Kinshasa. Son nom circule depuis plusieurs mois pour succéder à l’ancien conseiller en sécurité de Félix Tshisekedi, François Beya, arrêté en février dernier et jugé pour « complot » contre le président. Kashwantale connaît bien Beya : il a longtemps été son adjoint à la Direction générale de migration (DGM) avant de prendre la tête de cette institution en février 2019, après l’arrivée au pouvoir de Tshisekedi.À LIRERDC : François Beya, révélations sur une affaire d’État
Toujours dans l’ombre, il bénéficie de l’entière confiance du clan présidentiel. Il s’est notamment distingué au début de 2020 lorsque, dans un contexte de rupture entre Tshisekedi et Joseph Kabila, plusieurs personnalités proches de l’ancien président ont connu des difficultés pour voyager. L’arrestation de Beya, traditionnel interlocuteur d’une partie des sécurocrates rwandais, a poussé Kashwantale à occuper une place plus importante dans le dossier de l’Est, alors qu’il ne bénéficiait que d’entrées très limitées dans la sous-région.
Le patron de la DGM a notamment été l’un des discrets interlocuteurs des maîtres-espions rwandais, qu’il s’agisse des services de renseignements (NISS) dirigés par Joseph Nzabamwita ou des renseignements militaires, pilotés par Vincent Nyakarundi. Félix Tshisekedi a aussi fait appel à lui pour trancher certains différends entre conseillers sur ce dossier, comme celui qui a opposé Serge Tshibangu et Claude Ibalanky.
Jean-Hervé Mbelu Biosha
Chahuté par « l’affaire Beya » – ce sont ses services qui ont procédé à l’arrestation de l’ancien « Monsieur sécurité » de Tshisekedi – le patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR) n’en reste pas moins un membre du dispositif du président pour la gestion de cette crise. S’il suscite la méfiance de certains voisins, frustrés par la mise à l’écart de « Fantomas », Mbelu est resté associé aux discussions entre services de renseignements.
Mi-septembre, il s’est notamment rendu à Paris dans le cadre d’une réunion organisée par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) avec des responsables des renseignements rwandais et ougandais. Il suit également les discussions menées dans le cadre du processus de Luanda, à savoir la médiation menée par le président angolais João Lourenço. Une réunion entre les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais s’est tenue le 5 novembre dans la capitale angolaise. Mbelu a d’ailleurs fait partie de la délégation conduite par le ministre Christophe Lutundula.
Christian Tshiwewe Songesha
Nommé le 3 octobre, le nouveau chef d’état-major des Forces armées de la RD Congo (FARDC) a succédé à Célestin Mbala. Celui qui dirigeait, jusqu’à sa nomination, la garde républicaine, est aujourd’hui l’un des militaires en qui Félix Tshisekedi place sa confiance au sein d’une armée dont il s’est longtemps méfié, car réputée, dans une certaine mesure, trop proche de l’ancien président Joseph Kabila. Tshiwewe a désormais la lourde charge de reprendre le commandement de militaires en difficulté face au M23.À LIRERDC : gouvernement, armée, renseignements… Pourquoi Félix Tshisekedi réfléchit à un vaste remaniement
Si sa promotion s’inscrit dans une logique de reprise en main de l’armée par Félix Tshisekedi, des inquiétudes subsistent concernant son manque d’expérience du front. Il devra notamment travailler avec le général Marcel Mbangu, le nouveau patron de la troisième zone de défense (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et la Tshopo), qui remplace Philémon Yav. Cet autre général, réputé proche de Kabila, a été arrêté dans des circonstances troubles en septembre dernier. Le chef de l’État s’appuie déjà régulièrement sur un autre membre de la garde républicaine, lui aussi promu lors du dernier remaniement de l’armée : le général Jérôme Chico Tshitambwe, nouveau chef d’état-major adjoint des FARDC, actuellement déployé à Goma.
Franck Ntumba
S’il n’est pas en contact direct avec le dossier du M23, le patron de la maison militaire dispose d’une véritable influence auprès de Félix Tshisekedi. Nommé en juillet 2020, à l’issue d’un premier remaniement, le général Franck Ntumba est présenté par plusieurs sources comme l’une des têtes pensantes de la refonte du commandement militaire effectué en octobre.
Dans l’entourage du chef de l’État, peu ignorent que les relations de cet ancien du renseignement militaire avec le chef d’état-major Célestin Mbala n’étaient plus bonnes. L’influence de Ntumba sur la gestion des opérations et de l’état de siège irrite également une partie de l’armée, qui lui reproche d’outrepasser ses prérogatives.
Fortunat Biselele
Conseiller privé du chef de l’État, cet intime parmi les intimes de Félix Tshisekedi fut membre des services de renseignements du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), rébellion soutenue par le Rwanda au début des années 2000. Fortunat Biselele fait aujourd’hui partie de ceux qui, au sein du cabinet, ont plaidé pour une ligne moins offensive que celle actuellement adoptée.À LIRERDC : Fortunat Biselele, gardien du temple et des secrets de la République
Lorsque, au début de son mandat, le président avait impulsé un rapprochement avec Paul Kagame, « Bifort » avait joué les émissaires de l’ombre. À l’époque, il était l’un des interlocuteurs du conseiller en sécurité de Paul Kagame, James Kabarebe. Il a longtemps conservé des liens avec Kigali, comme certains de ses proches passés par le RCD, à l’image de l’homme d’affaires Eddy Ngarambe, aussi réputé pour avoir ses entrées auprès de Félix Tshisekedi.
"Nord-Kivu : reprise des combats entre FARDC et M23 à Kibumba - 20/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/20/actualite/securite/nord-kivu-reprise-des-combats-entre-fardc-et-m23-kibumba
Des militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) dans l'Est du pays.
Des combats ont repris, dimanche 20 novembre, matin entre les FARDC et le M23 a Kibumba, dans le groupement Buhumba, territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
Des tirs à l’armes lourdes crépitent depuis 5 heures 30, révèlent plusieurs sources concordantes de la zone.
]Les FARDC ont lancé cette contre-offensive au lendemain de la reprise des localités de Kanyamahoro et Nyundo entre les mains des rebelles.
Ces combats se déroulent précisément dans l’espace appelé « Trois antennes » situé à environ 20 KM au Nord de Goma.
Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 confirme cette reprise des combats.
Le lieutenant-colonel Njike Kaiko affirme que l’armée loyaliste a comme objectif principal de « reconquérir toutes les positions conquises par les rebelles, sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu », rassure-il.
Sur un autre front du côté Sud-Ouest de Kisharo dans le groupement Binza, en territoire de Rutshuru, les affrontements se sont aussi déroulés vendredi dernier, vers Nyabanyira.
Les rebelles sont venus de Kitagoma vers Busanza pour attaquer les positions des FARDC.
Ils ont tenté d’avancer vers Kasave où, ils ont été repoussés, il y a quelques jours, par les forces loyalistes.
"Agression Rwandaise : "l'hypocrisie de la communauté internationale dévoilée, quitter l'OIF dévient une nécessité pour la RDC" (Patrick Eshiba) - 16 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/16/agression-rwandaise-lhypocrisie-de-la-communaute-internationale-devoilee-quitter-loif
"18ème sommet de l'OIF : la RDC entend dénoncer l'agression du Rwanda via le M23 - 19 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/19/18e-sommet-de-loif-la-rdc-entend-denoncer-lagression-du-rwanda-le-m23
"RDC-M23: l’inquiétant silence de la francophonie - 19 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/19/rdc-m23-linquietant-silence-de-la-francophonie
"RDC: 10 ans plus tard, le retour du M23 aux portes de Goma - 20/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221120-rdc-10-ans-plus-tard-le-retour-du-m23-aux-portes-de-goma
C'est une date dont l'anniversaire résonne avec l'actualité et le conflit en cours dans l'est de la RDC. Il y a 10 ans, le 20 novembre 2012, le M23 (Mouvement du 23 mars), prenait le contrôle de Goma. 10 ans plus tard, ces mêmes rebelles sont à nouveau à proximité de la ville.
En juillet 2012, les rebelles prennent le contrôle de Bunagana et de Rutshuru, avançant jusqu'à Kibumba en moins de deux semaines. Une trève de quatre mois plus tard, les hostilités reprennent le 15 novembre. En cinq jours, ils gagnent Goma et forcent l'armée congolaise à se replier sur Saké pendant que les casques bleus restent cantonnés dans leurs camps et à l'aéroport. À la mi-journée, le 20 novembre, le chef militaire du M23, Sultani Makenga, pavoise dans les rues de la ville.
Au même moment, le président Joseph Kabila exhorte à « la participation de toute la population à la défense de notre souveraineté », avant de s'envoler pour Kampala où il retrouve Yoweri Museveni et Paul Kagame pour un sommet de la Conférence internationale sur la région des grands lacs. Ils demanderont le lendemain au M23 de quitter la ville. Mais il faudra plus d'une semaine de tractations pour que le retrait se concrétise.
10 ans plus tard, la situation s’apparente à celle d’il y a 10 ans. Le M23 est de retour à une vingtaine de kilomètres de Goma, où est cette fois déployée l'armée kényane dans le cadre de la force conjointe est-africaine.
► À lire aussi: RDC: à Goma, la population est anxieuse face au flou sur les combats
« Pas de négociation, dégagez ! »
Et à Kinshasa, des chefs religieux, imams et les organisations de la société civile mobilisent des milliers de fidèles, militants et anonymes dans la rue contre la « balkanisation » et le « complot ». Ils vocifèrent contre la communauté internationale et le Rwanda, rapporte notre correspondant, Pascal Mulegwa.
« Pas de négociation, dégagez ! ». Ce slogan retentissait vendredi contre le M23 lors de la marche qui a débuté près du stade des martyrs. L’avenue des Huileries était noire de monde, la circulation interrompue. « Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que le Rwanda puisse être sérieusement condamné et jusqu’à ce que le M23 quitte ses positions et que la paix revienne en République démocratique du Congo », estime Danny Banza, de la société.
► À écouter aussi: RDC: «On ne peut pas demander à la RDC de dialoguer avec le M23» martèle Martin Fayulu
Christopher Ngoy, également militant de la société civile, s’oppose déjà à l’idée même d’intégrer les rebelles dans les forces de sécurité à l’issue des négociations prévues à Nairobi : « Dès cet instant, nous ne pouvons plus le faire. Ils ont prouvé qu’ils sont insatiables. Ce qu’ils veulent, c’est prendre une partie du Congo et le balkaniser. Nous disons que cela doit prendre fin, car le peuple congolais ne reculera pas ».
Nancy, elle, se range derrière son pasteur. « Notre cause est juste et la nation est sacrée. Nous disons non à toute forme de balkanisation, nous dénonçons tout haut la complicité des organisations internationales. Que chacun s'occupe de sa nation, la RDC c’est pour les Congolais ».
À l’entrée de la commune de Gombe, centre administratif du pays, la police a stoppé la progression des manifestants. « Nous devons continuer la marche.Nous devons délivrer le message aux ambassadeurs», insiste l’un des manifestants. Finalement, seul un comité restreint a pu déposer à la mission des Nations unies un mémorandum qui réclame notamment des sanctions contre le Rwanda et que « la communauté internationale entende notre voix », indique le pasteur Dodo Kamba, patron des églises évangéliques de Réveil du Congo.
Pasteur Dodo Kamba, patron des églises de Réveil du Congo
Efforts diplomatiques
Et pendant ce temps, comme il y a 10 ans, les tractations diplomatiques se poursuivent sous l'égide de la Communauté est-africaine. Selon son facilitateur, Uhuru Kenyatta, Paul Kagame a accepté pour la première fois de l'aider à « exhorter le M23 au cessez-le-feu et au retrait des territoires conquis ». Le président kényan William Ruto est même attendu dans la capitale congolaise la semaine prochaine, d’après des sources des présidences kényane et congolaise, rapporte notre correspondant, Patient Ligodi.
La pression sur le M23 s’accentue donc, du moins, dans la communication publique. Le mouvement a d’ailleurs été qualifié vendredi de « groupe armé illégal » dans un communiqué commun signé par les États-Unis, la Belgique, la France et le Royaume-Uni. Ces pays ont aussi rappelé que le M23 est sous sanctions des Nations unies et que « tout soutien extérieur des acteurs armés non étatiques, dont le M23, doit cesser ».
Cependant, les autorités congolaises se montrent prudentes. « On attend de voir Paul Kagame respecter ce qu’il a dit au président kényan William Ruto », a confié un membre du gouvernement.
Kinshasa compte d’ailleurs poursuivre la pression diplomatique à Djerba, en Tunisie, où le Premier ministre représente Félix Tshisekedi au 18e sommet de la Francophonie. La RDC compte profiter de sa position dans l’organisation pour demander, une fois de plus, au Rwanda de cesser de soutenir le M23.Le conseil de sécurité de l’ONU entre également dans la danse. Ses délégués ont rencontré, samedi, le président ougandais Yoweri Museveni.De son côté, le président français s'est exprimé sur le sujet lors d'une rencontre avec les présidents du Burundi et du Rwanda. En marge du sommet de la Francophonie, il a déclaré : « Il faut le retrait des forces, la stabilisation par des forces africaines sous mandat de l'ONU et un processus politique inclusif qui doit être lancé dans les meilleurs délais pour que toutes les parties prenantes puissent sortir de ce moment de tension ».
Emmanuel Macron, le président français
Valérie Gas
"RDC-M23 : les points et recommandations relevés par la société civile du Sud-Kivu aux consultations avec Kenyatta - 17 novembre 2022 - 1
= https://actualite.cd/2022/11/17/rdc-m23-les-points-et-recommandations-releves-par-la-societe-civile-du-sud-kivu-aux
"Régime de notification sur l'achat des armes et munitions de guerre: " nous sommes l'objet d'un complot international, ça doit nous interpeller … " (Bahati Lukwebo) - 15 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/15/regime-de-notification-sur-lachat-des-armes-et-munitions-de-guerre-nous-sommes-lobjet
"RDC-M23 : le parti politique d'Adolphe Muzito dénonce "l'hypocrisie de la CEAC et de la communauté internationale sur la situation sécuritaire à l'Est" - 17 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/17/rdc-m23-le-parti-politique-dadolphe-muzito-denonce-lhypocrisie-de-la-ceac-et-de-la
"Sécurité: Soupçonné de collaborer avec le M23, le chef du protocole d’Etat du Nord-Kivu interpellé - 18 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/18/securite-soupconne-de-collaborer-avec-le-m23-le-chef-du-protocole-detat-du-nord-kivu-interpelle.html/121194/
""REPORTAGE
RDC: de jeunes recrues s’engagent à Goma pour combattre le M2 - 19/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221119-rdc-de-jeunes-recrues-s-engagent-%C3%A0-goma-pour-combattre-le-m23
Dans l’est de la République démocratique du Congo, la situation sécuritaire reste incertaine, surtout vers Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale, Goma. Les affrontements dans la zone entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont commencé samedi 12 novembre.
Avec notre envoyée spéciale à Goma, Coralie Pierret
Le M23 a revendiqué la prise de Kibumba, mercredi 16 novembre, dans un communiqué. A l’inverse, une source militaire affirme contrôler plusieurs localités de ce groupement. L’armée congolaise continue son recrutement et ce vendredi 18 novembre, environ 500 jeunes ont été envoyés à Kinshasa, par avion, pour leur formation.
Nous sommes en guerre »
Le colonel Faustin Ndakala motive ses troupes: « Nous sommes en guerre. Est-ce que vous m’avez compris ?
Ces jeunes recrues se sont engagés à rejoindre les rangs de l’armée congolaise. Dans le carré des futurs officiers, l’un d’eux voudrait rejoindre les commandos: « À l’armée, on forme aussi les gens pour devenir quelqu’un dans la vie. Ce n’est pas n’importe qui, qui peut se présenter dans l’armée. Les gens croient que l’armée congolaise, c’est n’importe qui. Non, non, les enfants de la rue, ce n’est pas comme ça. L’armée, c’est pour les intellectuels. »
« La chance ne nous sourit pas »
Si des jeunes diplômés ont signé pour défendre la patrie disent-ils, d’autres sont poussés à s’engager faute d’alternative. « Pour la majorité, c’est le chômage qui fait rage. C’est mon cas par exemple qui suis gradué en sciences sociales et politique administrative. Ce pas veut dire que nous le voulons réellement mais nous voulons aussi d’autres opportunités, comme les autres, mais bon… la chance ne nous sourit pas. »
Pour le colonel Guillaume Njiké, porte-parole des FARDC dans la province, ce recrutement n’a pas pour objectif de combler les manques de l’armée congolaise: « Les Forces armées de la République démocratique du Congo ne souffrent de rien. Les effectifs qui sont là, sont en mesure de parer à toute éventualité. La population se dit: « trop c’est trop ». Nous allons nous mettre ensemble avec notre armée pour qu’elle puisse mettre hors d’état de nuire l’ennemi ».
À lire aussi: Rébellion du M23 en RDC: rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et rwandaise
Selon l’armée, environ 2 000 jeunes se sont engagés dans la région.
"RDC-Kenya: sécurité, commerce, investissements, EAC au coeur de la visite de William Ruto à Kinshasa - 20 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/20/rdc-kenya-securite-commerce-investissements-eac-au-coeur-de-la-visite-de-william-ruto
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/20/rdc-william-ruto-attendu-kinshasa
"RDC-M23: le gouvernement rassure quant à la disponibilité des moyens en faveur des troupes aux fronts - 19 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/19/rdc-m23-le-gouvernement-rassure-quant-la-disponibilite-des-moyens-en-faveur-des-troupes
"RDC : Kinshasa martèle sur des dispositions stratégiques pour neutraliser l’avancée du M23 « lourdement » appuyé par l’armée rwandaise - 20 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/20/rdc-kinshasa-martele-sur-des-dispositions-strategiques-pour-neutraliser-lavancee-du-m23-lourdement-appuye-par-larmee-rwandaise.html/121341/
= https://acpcongo.com/index.php/2022/11/18/gilbert-kabanda-devant-les-parlementaires-cette-guerre-nous-allons-la-gagner/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"C'EST QUOI EXACTEMENT LA SOLUTION POLITIQUE PROPOSÉE PAR LA NÉBULEUSE COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE Y COMPRIS L'UA QUI PLAIDE POUR UN PROCESSUS LE PLUS INCLUSIF POSSIBLE ? CE N'EST PAS TOUT A FAIT LA POSITION DES AUTORITÉS CONGOLAISES. QUE FAIRE ALORS AU FINAL ?
L'éditorialiste brode sur la diplomatie où le diable se logerait souvent dans les détails. Mais comment Luanda et Nairobi plus qu'une offensive militaire nous apporteraient vraiment des solutions durables lorsqu'on sait que la guerre bien menée est souvent la plus sûre continuation de la politique et qu'elle exige à la fin un traité politique d'armistice ? Comment dialoguer sans le leur imposer de force avec des partenaires qui ont pensé pendant un quart de siècle le contraire de nos vœux ? En fait La vérité est ici la fameuse CI néglige les victimes Congolaises pour les compenser avec des victimes du génocide que sont le Rwanda de Kagame et apparentés qui leur donneraient tous les droits même d'occuper notre pays, alors que les Congolais ne sont nulle part comptables de l'horrible crime qui s'est déroulé en 1994 au Rwanda. Comment alors attendre un dialogue sincère spontané avec ce Rwanda, plus grave comment en attendre une solution durable ?
Voilà le détail qui cloche dans notre diplomatie : on est parfois tenté de négliger la détermination qui doit être la nôtre face àux agresseurs qui ont plus d'un tour dans leur sac et surtout qui bénéficient gratuitement de la complaisance internationale....
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'éditorialiste brode sur la diplomatie où le diable se logerait souvent dans les détails. Mais comment Luanda et Nairobi plus qu'une offensive militaire nous apporteraient vraiment des solutions durables lorsqu'on sait que la guerre bien menée est souvent la plus sûre continuation de la politique et qu'elle exige à la fin un traité politique d'armistice ? Comment dialoguer sans le leur imposer de force avec des partenaires qui ont pensé pendant un quart de siècle le contraire de nos vœux ? En fait La vérité est ici la fameuse CI néglige les victimes Congolaises pour les compenser avec des victimes du génocide que sont le Rwanda de Kagame et apparentés qui leur donneraient tous les droits même d'occuper notre pays, alors que les Congolais ne sont nulle part comptables de l'horrible crime qui s'est déroulé en 1994 au Rwanda. Comment alors attendre un dialogue sincère spontané avec ce Rwanda, plus grave comment en attendre une solution durable ?
Voilà le détail qui cloche dans notre diplomatie : on est parfois tenté de négliger la détermination qui doit être la nôtre face àux agresseurs qui ont plus d'un tour dans leur sac et surtout qui bénéficient gratuitement de la complaisance internationale....
" « Processus politique » face à…l’agression - 22/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/processus-politique-face-alagression/
En diplomatie, le diable est souvent dans les détails lorsque le venin n’est pas dans la queue. Hier, au détour d’une circonlocution diplomatique très convenue, le Président kenyan insiste sur « l’importance du processus politique pour des solutions durables « . En clair, il ne saurait y avoir de solution militaire pérenne à la guerre dans l’Est de la RDC. Nairobi et Luanda mènent à une issue politique durable.
En apparence, la dialectique du Rais kényan est frappée du sceau du bon sens. Elle est même soluble dans toutes les alchimies des cénacles internationaux où le règlement pacifique des différends est coulé dans le marbre. Difficile de s’opposer à pareil schéma sous peine d’apparaître comme un va-t-en-guerre. Avec le risque d’être mis au ban de la société « civilisée« .
Le hic dans l’équation vieille d’un quart de siècle, c’est que ce que la RDC vit comme une guerre d’agression, est « perçu » différemment par ce que l’on désigne par commodité de langage « communauté internationale« . Il s’agit principalement d’une suite de rébellions d’essence rd congolaise soutenues marginalement par le Rwanda et l’Ouganda, deux pays soucieux de leur « sécurité« . En particulier, Kigali dont l’habileté à surfer sur le génocide de 1994 avec ces » inoxydables » FDLR s’avère payante jusqu’aujourd’hui. C’est à croire que l’idéologie génocidaire se transmettrait, telle une maladie héréditaire, de père en fils !
"Guerre dans l’Est : l’UA préconise une solution politique (Mahamat Moussa Faki) - 20.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113850_guerre_dans_l_est_l_ua_preconise_une_solution_politique_mahamat_moussa_faki.html
Lors d’une interview à France24, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Mahamat Moussa Faki a encouragé les parties impliquées dans cette crise à privilégier la solution politique.
« Dans ce genre de conflits, nécessairement il faut trouver une solution politique », a-t-il déclaré.
L’ancien Premier ministre tchadien estime que les efforts engagés au niveau de l’UA tout comme le processus de Nairobi, doivent conduire à une solution concertée, encourageant ainsi les processus de Nairobi et de Luanda.
Cependant, côté congolais, les autorités refusent de négocier avec le M23 qu’elles considèrent comme un groupe terroriste. Ce qui, aux yeux de plusieurs observateurs, fragiliserait la recherche concertée.
Pour Moussa Faki, il est nécessaire que dans la recherche de la paix, le processus soit le plus inclusif possible.
« C’est notre souhait. Mais de toute les façons, ce sont les parties elles-mêmes qui savent de quoi il s’agit ».
Par ailleurs, l’envoyé spécial de l’EAC et ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, est d’avis aussi que « les discussions de Nairobi doivent continuer ».
Le président de la Commission de l’UA a, dans un autre volet, déploré plus de décennies des troubles à l’Est du Congo. Ce qui est « éprouvant non seulement pour le peuple congolais, mais aussi pour son voisinage et pour le continent africain dans son ensemble ».
"ALERTE..!!! Le Rwanda trace un plan monstrueux pour attaquer Goma - 14/11/2022
= https://benilubero.com/alerte-le-rwanda-trace-un-plan-monstrueux-pour-attaquer-goma/
Le contrôle de Rutshuru étant acquis, l’ambition de la coalition de l’armée rwandaise et la rébellion du M23 consiste maintenant à s’emparer de la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Tout ceci se trame au moment où Kigali fait semblant de s’atteler au souci de trouver la solution au problème sécuritaire de l’est de la RD Congo par les négociations, tel qu’on peut le constater avec la dernière tripartite des ministres des affaires étrangères du Rwanda, de la RD Congo et de l’Angola qui tenait la médiation.
Quel plan machiavélique !
La fierté de toute rébellion fomentée par le Rwanda dans l’est de la RD Congo, c’est la conquête et la prise de la ville de Goma. Mais dans le contexte de ces jours, l’argument n’est pas facile à trouver par Kigali pour envahir Goma ; car tous les regards du monde l’observent dans son apparence de s’asseoir autour d’une table de dialogue avec son homologue congolais pour trouver un issu pacifique aux tiraillements et guerres en cours au Kivu.
Alors, dans une réunion conjointe des planificateurs de la rébellion du M23 avec les autorités rwandaises, il a été monté un plan pouvant servir d’élément déclencheur d’une attaque ouverte de l’armée rwandaise contre la ville de Goma. L’armée rwandaise, la RDF, organisera elle-même le lancement des bombes contre certaines cibles du rayon de Rubavu (près de Gisenyi). Et comme l’armée de pointe du peuple Hamite reste et restera le mensonge et l’art de manipuler les opinions, Kigali pourra vite trouver dans un tel « auto-bombardement » un véritable argument de passer ses troupes en offensive contre la ville congolaise voisine de Gisenyi, c’est- à-dire Goma.
L’objectif du Rwanda, c’est de se tailler un « territoire occupé » sur le sol congolais
Après que Kigali et le pseudo-rébellion du M23 auront réussi à contrôler la ville de Goma, qui de fait doit s’accompagner de la chute du territoire de Nyiragongo, l’armée de Kagame planifie progresser sur les directions suivantes :
- Foncer sur les territoires de Masisi et Walikale ;
- Progresser par l’axe Kalehe – Kavumu pour prendre le contrôle de la ville de Bukavu dont ; l’opération sera appuyée au moment opportun par d’autres troupes qui entreront directement par la frontière Ruzizi ;
- Se déployer également sur l’axe Tingitingi – Lubutu pour s’emparer de la ville de Kisangani.
La complicité de Kampala se cache toujours derrière l’opération Sujja
L’Ouganda s’est engagé de plein pied à appuyer l’invasion de Kivu et de l’Oriental. Sur le plan médiatique, le général Muhoozi, le fils du président ougandais le signifie très clairement dans son tweeter en stipulant que : « les Tutsi de la RD Congo méritent être soutenus parce qu’ils se battent pour la noble cause de défendre leurs droits ».
Voilà pourquoi l’Ouganda vient de déployer 3000 militaires par le grand Nord-Kivu à l’insu du chef d’état-major général des FARDC. Ces multitudes éléments de l’UPDF se sont volatilisés dans le parc national de Virunga, tandis que certains d’entre-eux renforcent les envahisseurs faussement qualifiés des ADF dans le secteur de Mambasa. Car, la stratégie concertée entre Kigali et Kampala c’est de faire en sorte que, pour prendre le contrôle de Kisangani, les troupes ougandaises devront progresser à partir du grand Nord-Kivu et continuer par l’axe Mambasa – Bafwasende – Niania, tandis que celles rwandaises évolueraient par l’axe Walikale – Lubutu – Tingitingi.
Felix Tshisekedi continue à distraire les congolais…
Avec le rôle qu’a joué l’UPDF pour la prise non seulement de Bunagana il y a déjà 5 mois, mais aussi Rutshuru et Kiwanja depuis quelques semaines, nul congolais ne trouve de l’intérêt à continuer d’accepter la mutualisation des forces militaires de l’armée ougandaise et celle congolaise dans la région de Beni, ni de considérer Kampala comme partenaire fiable ou ami sur lequel compter pour trouver de solution aux problèmes de sécurité observé dans l’est de la RD Congo.
Le paradoxe dans la relation de Kinshasa et Kampala est tel que dans Rutshuru l’UPDF conjugue avec le M23 pour chasser les FARDC, tandis que dans le grand Nord-Kivu (Beni-Lubero) la même UPDF feint composer avec les FARDC. Dans un tel contexte, quel est ce congolais dont la naïveté irait jusqu’à croire que les 3000 soldats ougandais qui viennent de se déployer au grand Nord-Kivu s’emploieront à stopper l’avancée des troupes rebelles du M23 ?
"Guerre à l’Est : Tête à tête William Ruto et Félix Tshisekedi à Kinshasa - 21.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113856_guerre_a_l_est_tete_a_tete_william_ruto_et_felix_tshisekedi_a_kinshasa.html
= https://actualite.cd/2022/11/21/rdc-william-rutxo-reitere-lengagement-de-son-pays-poursuivre-le-deploiement-en-cours-des
"Le M23 veut rencontrer le facilitateur Uhuru Kenyatta - 20.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113849_le_m23_veut_rencontrer_le_facilitateur_uhuru_kenyatta.html
Le Mouvement du 23 Mars (M23) souhaite rencontrer le facilitateur mandaté par la Communauté des États de l’Afrique de l’État, Uhuru Kenyatta.
» Nous souhaitons rencontrer le facilitateur pour échanger avec lui sur la cause de notre combat et notre position sur quelques sujets d’actualité », indique un responsable de ce mouvement rebelle.
L’ancien président kényan a séjourné la semaine dernière en RDC où il a rencontré des autorités du pays mais aussi la société civile à Kinshasa et à Goma.
Il s’est, par la suite, rendu à Kigali où il a eu un tête-à-tête avec Paul Kagame. Ce dernier lui a promis d’exhorter le M23 à se retirer des positions occupées et à observer un cessez-le-feu.
Le M23 souhaite avoir des discussions directes avec le gouvernement congolais. Mais Kinshasa qui le considère comme un groupe terroriste soutenu par le Rwanda, a toujours écarté toute négociation.
Néanmoins, sa position a évolué depuis quelques semaines et la progression du mouvement rebelle sur le terrain. Désormais, la partie congolaise ouvre une brèche aux discussions à condition que le mouvement rebelle se retire des positions occupées.
Le M23 occupe actuellement la quasi-totalité du territoire de Rutshuru et une partie de Nyirangongo, au Nord-Kivu.
"Déploiement des Forces de l'EAC : la société civile du Nord-Kivu alerte sur l'infiltration du M23 dans le rang de militaires Ougandais - 20.11.2022
= https://www.opinion-info.cd/societe/2022/11/20/deploiement-des-forces-de-leac-la-societe-civile-du-nord-kivu-alerte-sur
Le processus de déploiement des Forces de l'EAC dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC) prend corps. Cependant, les forces vives de la société civile du Nord-Kivu signalent que l'Ouganda risque de faire habiller sa tenue aux hommes du M23 pour enfin intégrer la force régionale à son nom.
C'est ainsi qu'elles appellent à la vigilance du Gouvernement de la République démocratique du Congo.
Il sied de noter que l'armée ougandaise prépare le déploiement des nouvelles troupes en RDC dans le cadre de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). C’est son porte-parole qui l’a annoncé, ce vendredi 18 novembre, sur le compte twitter de l’UPDF.
"FARDC-M23 : face à l'avancée des rebelles dans le groupement de Binza à Rutshuru, plusieurs agglomérations se vident des populations - 21 novembre 2022 -
= https://actualite.cd/2022/11/21/fardc-m23-face-lavancee-des-rebelles-dans-le-groupement-de-binza-rutshuru-plusieurs
"Goma, ville au coeur des richesses et des drames de la RDC - 17 novembre 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/goma-ville-au-coeur-des-richesses-et-des-drames-de-la-rdc-478869
Calée entre le lac Kivu au sud, la frontière rwandaise à l'est, les volcans et le parc des Virunga au nord, Goma, grande ville de la façade orientale de la RDC, est au coeur des richesses et des drames de l'immense pays d'Afrique centrale.
Il y a dix ans exactement, la ville avait été occupée durant une dizaine de jours par la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars"), qui est de nouveau à ses portes.
Comme pour le reste de la République démocratique du Congo, le nombre d'habitants de Goma est difficile à établir, mais il se situe entre 1 et 2 millions, ce qui en ferait la 3e ou 4e ville du pays. La capitale, Kinshasa, est à quelque 1.500 km à l'ouest.
La cité est collée au Rwanda, avec deux postes frontières, la "petite barrière" et la "grande barrière", qui la relient à la ville rwandaise de Gisenyi et bruissent généralement de l'activité des commerçants qui vendent leurs produits de part et d'autre.
Son port lacustre, au nord du lac Kivu, permet aux paysans et commerçants d'acheminer en pirogues à moteur les produits maraîchers et d'élevage des rives et de l'île d'Idjwi, au milieu du lac. Des "canots rapides" font la navette avec Bukavu, à la pointe sud du lac.
Goma est aussi desservie par un aéroport international et par la route nationale 2, qui mène vers le nord et permet d'accéder également à l'Ouganda.
La région est très fertile, produisant légumes, café, fromages, etc. Emblèmes de la ville, les "tshukudus", grandes trottinettes de bois qui ont survécu à l'invasion des motos, dévalent les pentes, chargées de matériaux ou produits des champs.
- Convoitises -
Elle a un grand potentiel touristique, avec ses lacs, ses volcans et ses gorilles de montagne, principale attraction du parc national des Virunga. Le Nord-Kivu et les provinces voisines sont aussi riches en minerais de toutes sortes, qui attisent de nombreuses convoitises.
Le drame de Goma et des Kivu a commencé en 1994, à la fin du génocide des Tutsi rwandais, quand la ville puis la région ont été submergées de réfugiés hutu. Parmi eux se trouvaient des auteurs du génocide, dont certains sont encore dans des groupes armés actifs dans l'est de la RDC.
Dans le sillage du génocide, la RDC a connu deux guerres régionales, entre 1996 et 2003, durant lesquelles Goma a été aux premières loges, subissant combats et occupations. Les groupes armés, locaux ou d'inspiration étrangère, ont pullulé. Une économie de violence et de prédation s'est installée.
Ajoutant au chaos, Goma a connu deux éruptions du volcan Nyiragongo tout proche, une en 2002, qui l'a touchée jusqu'au coeur, l'autre en 2021.
Malgré tout, la ville au sol volcanique et sombre, au climat tempéré par rapport au reste du pays, est parmi les plus dynamiques de la RDC. Et paradoxalement, elle vit en partie de la présence du personnel humanitaire et de l'ONU déployé en masse dans la région pour venir en aide aux victimes des violences.
"Pillage de ressources minières, intention de balkaniser la RDC… « l’heure est grave », Fayulu mobilise pour « contrer le projet macabre » du Rwanda - 20 novembre 2022
=
https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/20/pillage-de-ressources-minieres-intention-de-balkaniser-la-rdc-lheure-est-grave-fayulu-mobilise-pour-contrer-le-projet-macabre-du-rwanda.html/121369/
L’opposant congolais, Martin Fayulu a dévoilé, ce dimanche 20 novembre, les motivations du Rwanda dans l’agression de la République Démocratique du Congo.
Le Président de l’ECiDé a affirmé que les motivations de Kigali sont connues notamment l’intention de maintenir la République Démocratique du Congo dans une insécurité constante pour l’affaiblir.
By Rédaction Kinshasa20 novembre 2022 à 21:48
L’opposant congolais, Martin Fayulu a dévoilé, ce dimanche 20 novembre, les motivations du Rwanda dans l’agression de la République Démocratique du Congo.
Le Président de l’ECiDé a affirmé que les motivations de Kigali sont connues notamment l’intention de maintenir la République Démocratique du Congo dans une insécurité constante pour l’affaiblir.
Il a fait savoir que la démarche du Rwanda s’inscrit dans la logique de la balkanisation de la RDC et aspirer sa partie orientale vers l’Afrique de l’Est. Elle consiste notamment à piller les ressources naturelles du pays et à transplanter des populations rwandaises dans les territoires abandonnés par les autochtones congolais.
Pour lui, en effet, l’heure est grave, le pays est en danger. « La présence des forces rwandaises sur notre territoire est aujourd’hui établie et reconnue par le monde entier». Il s’agit, à l’en croire, de la 5ème agression du Rwanda contre la RDC depuis 1996/1997.
Selon Martin Fayulu, cette répétition d’agressions de la RDC est essentiellement due à la faiblesse de l’État et du leadership à sa tête.
Faut-il encore le rappeler, au cours d’un face-à-face avec la presse à Kinshasa, le 16 juin dernier, le Président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu Madidi, avait exigé au gouvernement de dévoiler les accords signés entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Il s’était intéressé au contenu des accords et n’entendait pas se contenter du simple fait de leur suspension. Martin Fayulu avait dénoncé la signature « avec une légèreté déconcertante, des accords secrets avec les pays voisins de l’Est, au détriment du Congo et de son peuple ».
Il avait déploré la sous-traitance de la sécurité de la RDC au Rwanda et à l’Ouganda particulièrement. «L’invitation de la police rwandaise à se déployer à Goma, rejetée par la population en est une preuve», avait-il ajouté.
Cette réaction de Fayulu faisait suite à la décision du gouvernement congolais de suspendre tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais.
Il s’agissait, entre autres, du protocole de coopération entre la société aurifère du Kivu et du Maniema (Sakima SA) et la société rwandaise Dither LTD qui autorisait que l’or extrait par Sakima soit raffiné au Rwanda. D’autres accords sont en rapport avec l’exploitation commune des minerais de la RDC qui s’étendent sur une superficie d’un million d’hectares auxquels s’ajoutent ceux signés dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et de la sécurité.
"Agression dans l’Est: « Toute paix qui viendrait en dehors de l’implication de nos forces armées, ne pourrait être qu’une paix de façade » ( M. Fayulu) - 16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/16/agression-dans-lest-toute-paix-qui-viendrait-en-dehors-de-limplication-de-nos-forces-armees-ne-pourrait-etre-quune-paix-de-facade-m-fayulu.html/120983/
"Agression dans l’Est : « Le Rwanda et l’Ouganda se donnent à cœur joie dans la déstabilisation de la RDC » (Martin Fayulu) - 16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/16/agression-dans-lest-le-rwanda-et-louganda-se-donnent-a-coeur-joie-dans-la-destabilisation-de-la-rdc-martin-fayulu.html/120965/
"Nord-Kivu : Une tentative de débordement du M23 stoppée par les FARDC à Buhumba - 16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/16/nord-kivu-une-tentative-de-debordement-du-m23-stoppee-par-les-fardc-a-buhumba.html/121005/
"Guerre à l’est de la RDC : Pourquoi Moïse Katumbi refuse de signer un chèque en blanc à Félix Tshisekedi - 8 novembre 2022
= https://congolibere.com/guerre-a-lest-de-la-rdc-pourquoi-moise-katumbi-refuse-de-signer-un-cheque-en-blanc-a-felix-tshisekedi/amp/
"RDC : l’obligation d’une formation militaire, les étudiants sceptiques - 16 novembre 2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/11/16/rdc-lobligation-dune-formation-militaire-les-etudiants-sceptiques/
"RDC : Au sommet du G20, Emmanuel Macron évoque subtilement le dialogue entre Kinshasa et M23 comme « la priorité" - 17 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/17/rdc-au-sommet-du-g20-emmanuel-macron-evoque-subtilement-le-dialogue-entre-kinshasa-et-m23-comme-la-priorite.html/121046/
"Agression dans l’Est : Sans indexer le Rwanda, la France condamne la poursuite des offensives du M23 - 16 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/16/agression-dans-lest-sans-indexer-le-rwanda-la-france-condamne-la-poursuite-des-offensives-du-m23.html/121020/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
La CI au chevet de la RDC, hélas au chevet d'une RDC qu'elle veut voir morte, soumise à leurs vœux. Un modèle type de néo-colonialisme bête. CAS D'EMMANUEL MACRON, le président français !
En effet sans se faire prier Macron s'est improvisé médiateur dans le conflit RDC-Rwanda. Fort d'un règlement bien bricolé avec Kagame sur le passé de la France dans le génocide rwandais, il se croit habilité à jouer le facilitateur entre la RDC et le Rwanda. A son profit de représentant des puissances occidentales en contradiction avec les vœux profonds du peuple Congolais. Sa priorité, dit Macron, c'est de réengager un processus politique en soutien au processus de Nairobi mené par les Africains de l'EAC. De quel droit, au nom de qui, que donnera son ingérence ?
En posant les pieds entre Tshisekedi et Kagame comme éventuel garant de leurs bonnes relations Macron oublie vite que c'est un vieux conflit dont des successives négociations officielles et officieuses n'ont pu empêcher la résurgence des violences ; pourquoi ??? Parce que d'abord le Rwanda de Kagame reste assis sur une stratégie expansionniste et hégémoniste fondée sur une puissance factice née de sa conviction machiavélique que son passé de victime de génocide devrait lui ouvrir toutes les portes. De plus fort de son succès d'avoir réussi une paix de braves entre Kagame et lui sur le dossier du génocide, il croit en bénéficier pour 'raisonner' Kagame. C'est vite oublier que c'est un besoin vital de Kagame que de se servir du butin puisé frauduleusement au Congo pour survenir aux manques structurels de son budget et de son espace. Il multiple alors les faux prétextes telle une imaginaire menace des résidus de FDLR encore au Congo alors que ces derniers sont plus nuisibles pour le Congo que pour le Rwanda.
Macron s'est ainsi enfermé exprès dans une évaluation du conflit RDC-Rwanda orientée,éloignée de la réalité des faits. Le hic est qu'un jour ou l'autre le Congolais Tshisekedi finira par ne plus sous-traiter ses besoins comme il semble l'avoir compris aujourd'hui faute des résultats de la diplomatie. Les agresseurs écument les richesses du Congo par procuration via les groupes armés et si l’instabilité acte ainsi leur immense nuisance, elle permet surtout à Kigali de tirer directement ou indirectement des dividendes substantiels du trafic des minerais précieux congolais: le coltan, le cobalt, le cuivre, le manganèse et le diamant... Le dialogue est certes moins coûteux financièrement et en pertes humaines mais à quoi sert-il s'il ressuscite toujours les violences tel qu'il est mené ? Les Congolais affaiblis aujourd'hui ne sont pas si dupes, ils finiront par emprunter la voie militaire radicale pour en finir, lassés de négociations stériles : la médiation de Macron et de la CI fondée sur le dialogue au mépris des revendications légitimes de pleine souveraineté des Congolais s'avéra ainsi être une solution ponctuelle et non durable ; telle que fagotée elle finira toujours par ressusciter des violences ...
Bref, ragaillardi par ses succès franco-français et franco-rwandais mais plutôt peu instruit par les revers occidentaux dans la médiation avec la Russie face à l'Ukraine, Macron continue à s’engoncer dans une tutelle conventionnelle qui lui interdit de comprendre que son alignement sur Kagame est quasiment aux antipodes des codes et intérêts de Congolais.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet sans se faire prier Macron s'est improvisé médiateur dans le conflit RDC-Rwanda. Fort d'un règlement bien bricolé avec Kagame sur le passé de la France dans le génocide rwandais, il se croit habilité à jouer le facilitateur entre la RDC et le Rwanda. A son profit de représentant des puissances occidentales en contradiction avec les vœux profonds du peuple Congolais. Sa priorité, dit Macron, c'est de réengager un processus politique en soutien au processus de Nairobi mené par les Africains de l'EAC. De quel droit, au nom de qui, que donnera son ingérence ?
En posant les pieds entre Tshisekedi et Kagame comme éventuel garant de leurs bonnes relations Macron oublie vite que c'est un vieux conflit dont des successives négociations officielles et officieuses n'ont pu empêcher la résurgence des violences ; pourquoi ??? Parce que d'abord le Rwanda de Kagame reste assis sur une stratégie expansionniste et hégémoniste fondée sur une puissance factice née de sa conviction machiavélique que son passé de victime de génocide devrait lui ouvrir toutes les portes. De plus fort de son succès d'avoir réussi une paix de braves entre Kagame et lui sur le dossier du génocide, il croit en bénéficier pour 'raisonner' Kagame. C'est vite oublier que c'est un besoin vital de Kagame que de se servir du butin puisé frauduleusement au Congo pour survenir aux manques structurels de son budget et de son espace. Il multiple alors les faux prétextes telle une imaginaire menace des résidus de FDLR encore au Congo alors que ces derniers sont plus nuisibles pour le Congo que pour le Rwanda.
Macron s'est ainsi enfermé exprès dans une évaluation du conflit RDC-Rwanda orientée,éloignée de la réalité des faits. Le hic est qu'un jour ou l'autre le Congolais Tshisekedi finira par ne plus sous-traiter ses besoins comme il semble l'avoir compris aujourd'hui faute des résultats de la diplomatie. Les agresseurs écument les richesses du Congo par procuration via les groupes armés et si l’instabilité acte ainsi leur immense nuisance, elle permet surtout à Kigali de tirer directement ou indirectement des dividendes substantiels du trafic des minerais précieux congolais: le coltan, le cobalt, le cuivre, le manganèse et le diamant... Le dialogue est certes moins coûteux financièrement et en pertes humaines mais à quoi sert-il s'il ressuscite toujours les violences tel qu'il est mené ? Les Congolais affaiblis aujourd'hui ne sont pas si dupes, ils finiront par emprunter la voie militaire radicale pour en finir, lassés de négociations stériles : la médiation de Macron et de la CI fondée sur le dialogue au mépris des revendications légitimes de pleine souveraineté des Congolais s'avéra ainsi être une solution ponctuelle et non durable ; telle que fagotée elle finira toujours par ressusciter des violences ...
Bref, ragaillardi par ses succès franco-français et franco-rwandais mais plutôt peu instruit par les revers occidentaux dans la médiation avec la Russie face à l'Ukraine, Macron continue à s’engoncer dans une tutelle conventionnelle qui lui interdit de comprendre que son alignement sur Kagame est quasiment aux antipodes des codes et intérêts de Congolais.
"RDC-Rwanda : entre Tshisekedi et Kagame, comment Macron s’est imposé comme médiateur - 23.09.2022
= https://www.jeuneafrique.com/1379463/politique/rdc-rwanda-entre-tshisekedi-et-kagame-comment-macron-sest-impose-comme-mediateur/
La rencontre entre les présidents français, congolais et rwandais, ce 21 septembre à New York, est le fruit de plusieurs semaines de discrets efforts de Paris qui cherche à gagner en influence dans la région des Grands Lacs. Elle n’a pas manqué de faire réagir.
Peu de monde était dans la confidence. Mais sitôt rendu public par la diffusion d’une photo d’Emmanuel Macron entouré de Paul Kagame et Félix Tshisekedi, ce déjeuner entre les trois présidents, le 21 septembre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, n’a pas manqué de susciter de nombreuses réactions. En effet, la France n’était encore jamais apparue en première ligne dans les tentatives de règlement de la nouvelle crise entre les deux pays voisins. Pourtant, en juin dernier, la ministre des Affaires étrangères 700 !important">Catherine Colonna avait déjà échangé avec ses homologues congolais puis rwandais, Christophe Lutundula et Vincent Biruta....
" Tshisekedi, Kagame et Macron « sont convenus d’agir de concert pour résoudre le problème du M23» - Sep 22, 2022
= https://actualite.cd/2022/09/22/tshisekedi-kagame-et-macron-sont-convenus-dagir-de-concert-pour-obtenir-au-plus-vite
Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, du Rwanda Paul Kagame et de la France Emmanuel Macron sont convenus mercredi, lors d'une rencontre à New York, "d'agir de concert" pour lutter contre les violences dans l'est de la RDC, a annoncé l'Elysée.
Lors d'un entretien en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, les trois dirigeants "ont marqué leur préoccupation face à la recrudescence des violences dans l'est de la RDC et leur résolution à apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace portée par le groupe terroriste ADF dans la région", a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Mardi soir, Félix Tshisekedi avait accusé à la tribune de l'ONU le Rwanda voisin d'"agression" militaire "directe" et d'"occupation" dans l'est de son pays, via également le soutien présumé de Kigali à la rébellion armée du M23.
Les deux dirigeants africains, invités par M. Macron à déjeuner, "sont convenus d'agir de concert pour obtenir au plus vite l'application des dispositions du processus de Luanda, le retrait du M23 et le cantonnement de ses combattants hors de la zone de Bunagana, avec l'appui des Nations unies et de leurs partenaires de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL)", selon l'Elysée.
MM. Tshisekedi, Kagame et Macron veulent en outre "intensifier durablement leur coopération pour lutter contre l'impunité et mettre un terme à l'action des groupes armés dans la région des Grands Lacs, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR)", a-t-on précisé de même source.
L'est de la RDC abrite de nombreux groupes armés qui sèment la mort depuis près de 30 ans.
L'un des plus actifs est le M23, une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants.
Selon un rapport d'experts missionnés par les Nations unies, consulté en août par l'AFP, l'armée rwandaise a "lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises" à partir de novembre 2021.
Kigali dément depuis des années soutenir le M23 et a rejeté ces "allégations non valides".
Avant de déjeuner avec MM. Macron et Tshisekedi, Paul Kagame avait simplement reconnu à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU "le besoin urgent de trouver et de régler les causes profondes de l'instabilité dans l'est de la RDC".
Mais "blâmer les autres ne résout pas les problèmes. Ces défis ne sont pas insurmontables et des solutions peuvent être trouvées. Cela sera au bout du compte bien moins coûteux tant en argent qu'en vies humaines", a conclu le dirigeant rwandais.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Macron accueille des discussions sur les tensions entre le Rwanda et la RD Congo - 22 septembre 2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cneyvj12j9zo.amp
Le président français Emmanuel Macron a rencontré les dirigeants du Rwanda et de la République démocratique du Congo dans un contexte de tensions entre les deux voisins d'Afrique de l'Est en raison de l'activité des rebelles près de leur frontière commune.
Les trois dirigeants se sont rencontrés mercredi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
Les dirigeants souhaitent "intensifier une coopération durable pour lutter contre l'impunité et mettre fin aux activités des groupes armés dans la région des Grands Lacs", a déclaré le journal public France 24, citant la présidence française.
La présidence congolaise a indiqué sur Twitter qu'ils avaient convenu de travailler ensemble pour que les rebelles du M23 se retirent des zones occupées "dès que possible" et que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles.
Le groupe rebelle contrôle certaines parties de la province du nord de la RD Congo depuis juin.
La réunion a eu lieu quelques instants après que le président rwandais Paul Kagame a déclaré à l'Assemblée générale que "le jeu des reproches ne résout pas les problèmes".
M. Kagame s'est dit favorable à une initiative régionale visant à mettre fin à la résurgence des combats dans l'est de la RD Congo, mais a déclaré qu'elle "nécessiterait un soutien financier constant de la part de la communauté internationale".
Dans son discours à l'Assemblée générale mardi, le président congolais Félix Tshisekedi a dénoncé le soutien du Rwanda aux rebelles du M23.
Le Rwanda a toujours nié soutenir le groupe.
"Les présidents Tshisekedi, Kagame et Macron veulent réduire l’instabilité dans l’est de la RDC - 22.09.2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/22/les-presidents-tshisekedi-kagame-et-macron-veulent-reduire-l-instabilite-dans-l-est-de-la-rdc_6142703_3212.html
Les dirigeants congolais, rwandais et français sont convenus « d’agir de concert » pour lutter contre les violences des nombreux groupes armés qui sévissent dans la région.
Les présidents Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Emmanuel Macron sont convenus, mercredi 21 septembre lors d’une rencontre à New York, « d’agir de concert » pour lutter contre les violences dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé l’Elysée.
Lors d’un entretien en marge de l’assemblée générale de l’ONU, les dirigeants congolais, rwandais et français « ont marqué leur préoccupation face à la recrudescence des violences dans l’est de la RDC et leur résolution à apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace portée par le groupe terroriste ADF [Forces démocratiques alliées] dans la région », a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Lire aussi : A l’ONU, le président Félix Tshisekedi accuse le Rwanda d’« agression » armée dans l’est de la RDC
Mardi soir, M. Tshisekedi avait accusé à la tribune de l’ONU le Rwanda voisin d’« agression » militaire « directe » et d’« occupation » dans l’est de son pays, via également le soutien présumé de Kigali à la rébellion armée du Mouvement du 23- mars (M23).
Les deux dirigeants africains, invités par M. Macron à déjeuner, « sont convenus d’agir de concert pour obtenir au plus vite l’application des dispositions du processus de Luanda, le retrait du M23 et le cantonnement de ses combattants hors de la zone de Bunagana, avec l’appui des Nations unies et de leurs partenaires de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs », selon l’Elysée.
« Des solutions peuvent être trouvées »
MM. Tshisekedi, Kagame et Macron veulent en outre « intensifier durablement leur coopération pour lutter contre l’impunité et mettre un terme à l’action des groupes armés dans la région des Grands Lacs, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) », a-t-on précisé de même source.
L’est de la RDC abrite de nombreux groupes armés qui sèment la mort depuis près de trente ans. L’un des plus actifs est le M23, une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de n’avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
Lire aussi : Exercice d’équilibrisme de la diplomatie américaine à Kinshasa et Kigali
Selon un rapport d’experts missionnés par les Nations unies, consulté en août par l’AFP, l’armée rwandaise a « lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des forces armées congolaises » à partir de novembre 2021. Kigali dément depuis des années soutenir le M23 et a rejeté ces « allégations non valides ».
Avant de déjeuner avec MM. Macron et Tshisekedi, M. Kagame avait simplement reconnu à la tribune de l’assemblée générale de l’ONU « le besoin urgent de trouver et de régler les causes profondes de l’instabilité dans l’est de la RDC ». Mais « blâmer les autres ne résout pas les problèmes », a ajouté le dirigeant rwandais : « Ces défis ne sont pas insurmontables et des solutions peuvent être trouvées. Cela sera au bout du compte bien moins coûteux tant en argent qu’en vies humaines. »
= https://www.voaafrique.com/amp/tshisekedi-kagame-et-macron-veulent-r%C3%A9duire-la-tension-dans-l-est-de-la-rdc/6758169.html
"M23 en RDC : le discret lobbying de Macron en faveur du déploiement kényan - 21 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1394989/politique/m23-en-rdc-le-discret-lobbying-de-macron-en-faveur-du-deploiement-kenyan/
"Le mauvais tour joué par le président Paul Kagame à Emmanuel Macron - 12 novembre 2022
= https://mondafrique.com/le-mauvais-tour-joue-par-le-president-rwandais-a-emmanuel-macron/
Présenté comme un haut fait de la diplomatie française, la rencontre entre Paul Kagamé, le président du Rwanda et Félix Tshisékedi, le président de la République démocratique du Congo (RDC), à l’initiative d’Emmanuel Macron, en septembre dernier à New York, n’a finalement servi à rien. Sans que Macron ait pu rappeler à l’ordre son homologue rwandais.
Paul Kagame est un des rares chefs d’état africain pour lequel Emmanuel Macron a une véritable estime, voire de l’admiration
La mise en scène a été parfaitement réglée : à gauche sur la photo, le président rwandais Paul Kagamé, à droite le président de la République Démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisékedi et au milieu des deux leur homologue français, Emmanuel Macron, tout sourire.
Voulue par Macron la rencontre organisée à New York, en marge de la 77 ème Assemblée générale des Nations unies, avait abouti à un accord rwando-congolais qui prévoyait la cessation immédiate des hostilités et le retrait des rebelles du M23 des positions qu’ils occupaient depuis octobre à l’intérieur du territoire congolais.
L’accord de New York bafoué
De retour chez lui à Kigali, le président rwandais s’est assis sur les engagements pris devant Macron à New York. En effet, il n’a fait aucun effort pour convaincre le M23 de se retirer de la RDC. Dans un rapport publié en juillet dernier, un groupe d’experts des Nations unies a assuré qu’il existait des preuves irréfutables de l’implication du Rwanda derrière le M 23. Les autorités congolaises, elles, vont plus loin en affirmant que Kigali continue de fournir du soutien logistique et de l’équipement aux rebelles du M23.
Si Paul Kagamé l’avait voulu, les rebelles se seraient immédiatement retirés de la RDC dès son retour de New York. Mais ce n’est pas tant l’attitude du président rwandais qui surprend que le silence total d’Emmanuel Macron et de la diplomatie française qui ont pourtant célébré la rencontre tripartite de New York. En initiant la rencontre et en la célébrant comme une victoire diplomatique, Macron se posait en garant du suivi des engagements pris en sa présence par Félix Tshisékedi et Paul Kagamé.
Macron fasciné par Kagamé
Le président français a finalement préféré ménager son homologue rwandais que d’assumer son rôle de garant de « l’accord de New York ». Ce qui ne surprend personne à Kinshasa et ailleurs. Macron a toujours nourri une fascination pour Kagamé. En prenant le risque de froisser une partie du lobby militaire et diplomatique, Emmanuel Macron est allé plus loin que n’importe quel autre chef d’État français pour arriver à la réconciliation totale entre la France et le Rwanda.
Kagamé aura obtenu en mars 2021 de lui le Rapport Duclert qui souligne la responsabilité de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda ; le retour à Kigali de l’ambassadeur de France en juin 2021 ; un voyage officiel au Rwanda en mai dernier et, avant tout cela, le Secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 2018.
Compter sur soi-même
Le garant français de l’entente de New York se faisant discret, Félix Tshisékedi s’est résolu à passer de la diplomatie à la guerre avec le Rwanda. Outre la nomination d’un nouveau chef d’état-major à la tête des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), le président congolais a lancé, début novembre, un appel à la mobilisation générale pour libérer les territoires occupés par le M23 dans l’Est de la RDC frontalière du Rwanda.
Selon des sources officielles, pas moins de 2000 jeunes congolais se sont enrôlés dans les rangs pour « défendre » la partie en danger.
À Kinshasa, le pouvoir compte également sur le déploiement prochain de la force régionale d’interposition décidée par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEAC) pour inverser le rapport de force avec les rebelles. En application de cette décision, un contingent kenyan devait normalement être déployé dans le Nord-Kivu. Mais rien n’indique toutefois que cela suffira à bouter dehors les rebelles. Pour le Rwanda, l’Est de la RDC présente un enjeu stratégique et économique. En prenant pied chez son voisin congolais, Kagamé garde l’œil sur les rebelles du Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR) soutenus, selon lui, par les FARDC.
L’instabilité dans l’Est de la RDC permet surtout à Kigali de tirer directement ou indirectement des dividendes substantiels du trafic des minerais précieux congolais: le coltan, le cobalt, le cuivre, le manganèse et le diamant. Après la défection du garant Macron et faute de résultats sur le plan diplomatique, Félix Tshisékedi a choisi la confrontation militaire avec Paul Kagamé (voir l’article ci dessous).
Un pari risqué et incertain.
"Conflit RDC-Rwanda : Macron joue au sapeur pompier
= https://www.lisapo.info/conflit-rdc-rwanda-macron-joue-au-sapeur-pompier/
"Emmanuel Macron: « nous devons arriver à un retrait progressif du M23, l’instabilité actuelle profite aux terroristes dont les ADF » - 22 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/22/emmanuel-macron-nous-devons-arriver-un-retrait-progressif-du-m23-linstabilite-actuelle
"Crise Rwanda-RDC : les attentes vis-à-vis de la facilitation française 22.09.2022
= https://amp.dw.com/fr/rdc-rwanda-macron-crise-m23-paix-kivu/a-63211170
Ce que doit faire la France pour réussir sa médiation entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Lors de sa prise de parole à la 77e Assemblée générale des Nations unies, le président congolais Félix Tshisekedi a accusé à la tribune de l'Onu son voisin le Rwanda d'"agression" militaire et d'occupation" dans l'est de son pays, via notamment le soutien présumé de Kigalià la rébellion armée du M23.
Invités par le président français Emmanuel Macron, Paul Kagame et Felix Tshisekedi ont convenu d’agir de concert pour obtenir au plus vite l'application des dispositions du processus de Luanda, le retrait du M23 et le cantonnement de ses combattants hors de la zone de Bunagana.
Ceci avec l'appui des Nations unies, de leurs partenaires de la Communauté d'Afrique de l'Est et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.
Une facilitation qui renoue les liens
Bob Kabamba, professeur de sciences politiques à l’université de Liège en Belgique estime que le rôle de la France dans cette crise rwando-congolaise serait plutôt de l’ordre de la facilitation pour permettre de rétablir des canaux directs de discussion entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
"La médiation française, on pourrait tout simplement la qualifier de facilitatrice, explique le professeur. C’est-à-dire qu’elle essaye simplement de remettre un peu de confiance entre Félix Tshisekedi et Paul Kagamé, en vue de pouvoir aider les processus de Luanda et de Nairobi à pouvoir avancer et aboutir. Quand on parle de facilitation, cela signifie qu’on fait une médiation au moment où les discussions, les négociations sont bloquées. On fait toujours appel à une tierce personne, à une organisation voire à un pays pour essayer de remettre de la confiance entre les belligérants, " analyse l’enseignant.
Médiations et crise de confiance?
Pour sa part, Chantal Faida, coordinatrice de l’Asbl Uwema spécialiste des questions de gouvernance, sécurité et leadership féminin, rappelle qu’il y a déjà eu plusieurs médiations par le passé et qu’elles sont loin d’avoir apporté des résultats satisfaisants : "Nous aimerions que la France puisse être neutre, qu’elle ne prenne partie ni pour le Rwanda, ni pour la RDC", espère-t-elle.
Chantal Faida voudrait que la France "puisse voir la vérité en face parce que ce sont les richesses de la RDC qui sont visées dans toutes les crises que nous vivons depuis plus de deux décennies". Elle appelle de ses vœux aussi "un changement dans la coopération sous-régionale" en vue d'une paix durable. "La RDC doit s’assumer c’est-à-dire qu’elle doit fournir des ressources suffisantes à son armée et à ses forces de sécurités et également redoubler d’effort pour que sa diplomatie soit agissante, " explique également l’activiste à la Deutsche Welle.
Bunagana 100 jours... et après ?
Ce 21 septembre, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, des militants se sont réunis à Kinshasa pour dénoncer les 100 jours d’occupation de Bunagana, au Nord-Kivu, par le M23.
De son côté, le prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, a déploré cette occupation et l’inaction du gouvernement congolais ainsi que l’indifférence de la communauté internationale.
A Rutshuru, dans le Nord Kivu, ce jeudi [22.09.22], une personne a été tuée et deux autres blessées lors d'une manifestation organisée pour réclamer la libération des zones occupées par les rebelles du M23.
"Est de la RDC : Kinshasa et Kigali évoquent leur différend à la tribune des Nations unies
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/rwanda/genocide-au-rwanda/est-de-la-rdc-kinshasa-et-kigali-evoquent-leur-differend-a-la-tribune-des-nations-unies_5373619.html
"Entre Kagame et Tshisekedi, la diplomatie d'équilibriste d'Emmanuel Macron - 17/06/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/06/17/entre-kagame-et-tshisekedi-la-diplomatie-d-equilibriste-d-emmanuel-macron,109792937-eve
Alors que les tensions entre Kinshasa et Kigali ne cessent de s'envenimer dans l'est de la RDC, une rencontre confidentielle entre les présidents français et rwandais s'est tenue à Paris début juin. Emmanuel Macron prévoit de s'entretenir par téléphone, dans les prochains jours, avec Félix Tshisekedi. [...] (861 mots)
"Exclusif | La position D'Emmanuel Macron sur les conflits RDC - Rwanda. (Vidéo)2021
= https://fb.watch/g-1miZCjfd/
"REPLAY - L'intégralité de la conférence de presse conjointe d'Emmanuel Macron et Paul Kagame depuis Kigali -27 mai 2021"
"Emmanuel Macron: « nous devons arriver à un retrait progressif du M23, l’instabilité actuelle profite aux terroristes dont les ADF » - 22 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/22/emmanuel-macron-nous-devons-arriver-un-retrait-progressif-du-m23-linstabilite-actuelle
"Emmanuel Macron : ‘’La guerre en Ukraine ne doit pas nous faire oublier les autres conflits’’ - octobre 25, 2022
= https://brothermyephre.com/2022/10/25/emmanuel-macron-la-guerre-en-ukraine-ne-doit-pas-nous-faire-oublier-les-autres-conflits/
"Macron accueille des discussions sur les tensions entre le Rwanda et la RD Congo - 22 septembre 2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cneyvj12j9zo
= https://www.radiookapi.net/2022/09/23/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-en-marge-de-lassemblee-generale-de
= https://newscd.net/2022/09/22/conflits-rwando-congolais-les-bons-offices-demmanuel-macron-a-fatshi-et-kagame
"Rébellion du M23 en RDC: rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et rwandaise
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221116-r%C3%A9bellion-du-m23-en-rdc-rencontre-entre-les-chefs-de-la-diplomatie-am%C3%A9ricaine-et-rwandaise
"Le divorce acté entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC)
= https://mondafrique.com/le-divorce-acte-entre-le-rwanda-et-la-republique-democratique-du-congo-rdc/amp/
"RDC - Rwanda : entre diplomatie des chefs d’État et force militaire régionale, que faire face au M23 ? - 22.11.2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-rwanda-entre-diplomatie-des-chefs-d-etat-et-force-militaire-regionale-que-faire-face-au?amp
Des membres des Forces de défense du Kenya déployés dans le cadre de la Force régionale de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC) à Goma, dans l'est de la RDC, le mercredi 16 novembre 2022. :copyright:AP Photo/Ben Curtis
Après une brève accalmie, les combats ont repris au nord de Goma à l'est de la République démocratique du Congo, dimanche 20 novembre, entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23. Pour mettre fin au conflit, les initiatives diplomatiques de présidents de la région se multiplient entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir les rebelles, alors qu'une force est-africaine est en cours de déploiement. Quelle voie suivre pour la paix et la sécurité à l'est de la RDC ? Décryptage.
S’il fallait une image pour illustrer les fortes tensions entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, ce serait peut-être la photo d'ouverture du 18ème Sommet de la Francophonie à Djerba, en Tunisie.
Les participants du 18ème Sommet de la Francophonie posent pour une photo lors de la cérémonie d'ouverture, à Djerba, en Tunisie, le samedi 19 novembre 2022. :copyright:AP Photo/Hassene Dridi)
Sur cette photographie, pourtant censée marquer l’union des 88 pays membres de la Francophonie, un participant a brillé par son absence. Le Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Sama Lukonde, a en effet boycotté le cliché, ne voulant pas s’afficher avec le président rwandais, Paul Kagamé. "C'est un geste symbolique", explique Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, un institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, partenaire de recherche du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York. "Cela participe à la nouvelle stratégie de Kinshasa de désapprouver publiquement ce qu’il se passe à l’est de la RDC. Parmi ces gestes forts, Kinshasa a aussi expulsé l’ambassadeur rwandais à Kinshasa", ajoute-t-il.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi n’a quant à lui pas fait le déplacement à Djerba, en raison de la situation sécuritaire dans l’est de son pays. Un moyen, comme l’a confié un membre de la délégation congolaise à nos confrères d’RFI, de faire passer un message. "Dans certains salons de politiques de Kinshasa, parfois même de la coalition au pouvoir, se pose la question de la nécessité ou non de rester dans une organisation telle que la Francophonie", indique Trésor Kibangula précisant toutefois que "ne pas y aller n’était évidemment pas recommandé, Kinshasa espérant que la Francophonie condamne Kigali. De manière générale, Kinshasa semble inaudible sur la scène internationale. Des gestes forts comme celui-ci sont donc importants, car à bien y regarder, qu’il s’agisse de la Sadc [la Communauté de développement d'Afrique australe, ndlr], de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest, ou même de l’Union africaine, aucune organisation ne condamne Kigali. La Francophonie ne fait pas exception".
- (Re)lire aussi : RDC – Rwanda : une relation diplomatique sous tension permanente
Reprise des combats après une brève accalmie
Après une brève accalmie, les combats ont repris, dimanche 20 novembre, dans plusieurs localités du nord-est de la RDC. Les rebelles du M23 ont ainsi revendiqué plusieurs attaques simultanées dans plusieurs villages près de Goma, brisant ainsi les espoirs suscités par différents appels à un cessez-le-feu.
- (Re)voir aussi : RDC : les rebelles du M23 gagnent du terrain au nord de Goma
20 novembre, la date est hautement symbolique. Ce jour-là, il y a 10 ans exactement, le M23 s’emparait de Goma qu’il avait occupée pendant une dizaine de jours avant de se retirer et d'être vaincu l'année suivante. 10 ans plus tard, l’histoire se répète, les rebelles sont de nouveau aux portes de la capitale provinciale du Nord-Kivu. Pour autant, la situation n'est pas tout à fait la même, comme le précise Christophe Rigaud, journaliste et directeur du site d'information "Afrikarabia", consacré à l’actualité en RDC. "Selon moi, il paraît peu probable, à la fois diplomatiquement et politiquement que le M23 parvienne à prendre Goma. Il s'agissait, il y a dix ans, d'une prise par surprise, or cette fois, l’armée congolaise est beaucoup plus organisée. Surtout il y a 200 soldtats kényans de la Force régionale qui sont arrivés à Goma et 700 autres doivent suivre". Il ajoute : "Je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt du M23 de prendre Goma. Le M23 se retrouvera dans une situation un petit peu plus délicate qu'il y a 10 ans en prenant la capitale régionale alors que tous les pays voisins et toute la communauté internationale demandent instamment de faire en sorte qu'il se retire de ses positions et arrête de combattre".
Que se passe-t-il dans l'est de la République démocratique du Congo
Ancienne rébellion tutsi, le M23 a repris les armes en fin d'année dernière, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
Depuis, les rebelles se sont emparés de larges portions d'un territoire au nord de Goma, frontalier de l'Ouganda et du Rwanda, et s'affrontent depuis plusieurs jours à l'armée congolaise à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville. Des combats ont aussi lieu plus au nord-est dans le même territoire, vers l'Ouganda, ainsi qu'à l'ouest, en direction du territoire voisin de Masisi.
La résurgence du M23 a provoqué un regain de tensions entre la RDC et le Rwanda.
Kinshasa accuse le Rwanda d'apporter au M23 un soutien que des experts de l'ONU et des responsables américains ont également pointé ces derniers mois. Kigali conteste, en accusant en retour Kinshasa de collusion avec les FDLR, des rebelles hutu rwandais implantés en RDC depuis le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Une force régionale pour "imposer la paix"
Pour surmonter cette crise, plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées. Par le Kenya notamment. Le président kenyan, William Ruto, s’est en effet rendu à Kinshasa pour une courte visite. A cette occasion, il s’est entretenu, ce lundi 21 novembre, avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Entretien durant lequel il a évidemment été question de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.
"Le Kenya réaffirme son appui au rétablissement de la paix et de la stabilité durable dans l'est de la République démocratique du Congo et dans l'ensemble de la région. Sans paix, aucun pays ou individu ne peut avoir l'espace nécessaire pour prospérer", a écrit William Ruto sur son compte Twitter.
Pour rétablir la paix, le président kényan a annoncé que la force régionale est-africaine en cours de déploiement dans l'est de la RDC avait pour mandat d'"imposer la paix" aux groupes armés récalcitrants. "Il y a beaucoup de troupes de maintien de la paix" dans cette région, mais "nous pensons qu'il n'y a pas beaucoup de paix à maintenir", a-t-il déclaré à la presse.
- (Re)lire aussi : RDC : une force régionale est-africaine pour "imposer la paix" aux groupes armés
Des pourparlers à Nairobi et une rencontre à Luanda
La Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) a en effet décidé le déploiement d’une force régionale pour tenter de ramener la paix dans l'est du pays. Elle avait également annoncé, sur Twitter, que des pourparlers de paix pourraient débuter ce lundi 21 novembre à Nairobi, au Kenya mais ils ont été repoussés "sine die", selon le site d’information "Afrikarabia". Selon d'autres sources, ces pourparlers devraient finalement débuter ce dimanche 27 novembre.
Le Kenya devrait contribuer à cette force à hauteur de 900 hommes, dont les premiers sont arrivés à Goma, où se situe le quartier général de la force. "Les chefs d'État (des sept pays de l'EAC : Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Ouganda et RDC, ndlr) se sont mis d'accord sur le mandat de cette force régionale, qui a été communiqué au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, ainsi qu'au Conseil de sécurité des Nations Unies", a expliqué le président kényan William Ruto.
Outre des militaires kényans, cette force doit comprendre des soldats burundais (déjà présents dans la province du Sud-Kivu, ndlr), des Sud-Soudanais et des Ougandais. Des militaires ougandais combattent par ailleurs depuis un an aux côtés de l'armée congolaise contre les rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) dans le nord du Nord-Kivu et en Ituri.
L’effectif total de cette force multinationale n'a pas été précisé, selon l'AFP.
Trésor Kibangula, lui, reste prudent : "On ne comprend pas bien le plan d'action de cette force", nuance-t-il. "Lorsque l’on parle avec des diplomates est-africains, des personnes qui suivent la situation de très près, les troupes kényanes n’ont pas pour mission de venir se battre contre le M23 mais plutôt d'être une pression diplomatique sur Kigali et sur le M23 pour reprendre des territoires (...). D’un côté, il y a beaucoup d’espoir de Kinshasa mais de l'autre, le plan d’action de la Force régionale reste très flou", conclut cet analyste politique.
Christophe Rigaud aussi préfère rester prudent : "William Ruto a parlé d'imposition de la paix. Est-ce que cela veut dire que les Kényans iront au combat affronter le M23 ?Honnêtement nous pouvons en douter. Le risque, est que cette force régionale se retrouve dans la même situation que la Monusco, c'est-à-dire, qu'elle devienne une sorte de force-tampon qui aboutirait à une sorte de statu-quo militaire dans la région où toutes les forces resteraient en présence et où il n'y aurait ni gagnant ni perdant. Cela viendrait figer une situation sécuritaire chaotique qui dure depuis 30 ans et qui ne fait pas les affaires de la population sur place". "Le deuxième risque", ajoute-t-il, "est celui d'une surmilitarisation de la région. Cette force régionale vient déjà se superposer à la présence des Casques Bleus, il y a également les forces ougandaises qui sont présentes dans l'est pour combattre les ADF depuis plus d'un an. Il y a aussi les forces burundaises au Sud-Kivu. Nous nous retrouvons ainsi avec une surmilitarisation de la région mais rien ne dit qu'elle réussisse à imposer la paix".
Cette visite de William Ruto fait suite à celle de son prédécesseur, l’ex-président Uhuru Kenyatta aujourd’hui facilitateur de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) pour la RDC. Lui était en visite la semaine dernière à Kinshasa puis à Goma. Depuis la capitale congolaise, il avait appelé les groupes armés à "déposer les armes".
Uhuru Kenyatta avait alors indiqué que son homologue rwandais Paul Kagame s'était joint à ces appels. "C'est un nouveau pas de franchi", constate Trésor Kibangula. "Kigali a toujours dit que le M23 était une affaire congolaise et démenti son soutien, il y a donc là une sorte d’aveu. C’est comme si le président rwandais reconnaissait une certaine influence sur les hommes du M23. Cela montre également à Kinshasa qu’un geste de bonne foi est fait : "Je peux demander au M23 de se retirer". En contrepartie, Kigali attend que Kinshasa fasse aussi un geste de bonne foi et accepte de discuter avec les rebelles du M23, ce que, pour l’instant, elle refuse. Or, si Kinshasa continue de refuser de discuter avec le M23, je ne suis pas sûr que l'ordre de Kigali parviendra aux hommes du M23 qui, d'ailleurs, continuent à mettre la pression autour de Goma".
Crise dans l'est de la RDC : le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde s'exprime sur TV5MONDE
Parallèlement à cela, le président angolais João Lourenço également président la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a lui aussi rencontré, le vendredi 11 novembre à Kigali son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain à Kinshasa le chef d’État congolais Félix Tshisekedi. João Lourenço souhaite également une nouvelle rencontre entre les présidents congolais et rwandais jeudi 24 novembre à Luanda, en Angola. "Les pourparlers de Nairobi excluent le M23. Ils sont destinés aux autres groupes armés [selon son Baromètre sécuritaire, Ebuteli a dénombré plus de 120 groupes armés à l’est de la RDC, ndlr]. Le processus de Nairobi est destiné à ce que ces groupes armés déposent les armes et puissent intégrer le nouveau programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion. Cependant, ce processus a été court-circuité par la résurgence du M23 et Kinshasa refuse d’intégrer le M23 dans ces pourparlers. Le processus de Luanda qui fait se rencontrer Kagamé et Tshisekedi, est un processus parallèle qui, lui, concerne le M23 et participe ainsi à la pacification de l’est", explique Trésor Kibangula.
"On voit bien que chacun essaye de gagner du temps pour arriver en position de force aux négociations", explique Christophe Rigaud au sujet des pourparlers et de la rencontre à Luanda qui on été décalés. "Nous sommes dans un statu quo, une sorte d'impasse en attendant qu'il se passe quelque chose militairement".
L'ONU pointe du doigt l'implication du Rwanda
Du côté de la communauté internationale, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni ou encore la Belgique disent "condamner fermement" les avancées des rebelles du M23 dans l'est de la RDC. Dans un communiquer, ils les appellent à se "retirer immédiatement" et "à cesser les hostilités".
"La reprise des violences depuis le 20 octobre, y compris dans et autour des localités de Rutshuru, Kiwanja, Rumangabo et Kibumba, sapent les efforts de paix et augmentent l'insécurité et la souffrance humaine" dans la région, indique le département d'État américain dans un communiqué conjoint avec les émissaires belge, français et britannique pour les Grands Lacs.
Ils appellent les parties à participer à une nouvelle session de pourparlers de paix prévus à Nairobi.
"La communauté internationale est d'une manière générale plutôt timide sur ce conflit. Elle pousse au dialogue que ce soit à Nairobi ou à Luanda, en revanche, ce sont les voisins régionaux qui prennent les affaires en main militairement", contaste le journaliste Christophe Rigaud qui nuance toutefois, "de nombreuses forces régionales sont déjà présentes sur place, pour autant, les résultats ne sont pas très concrets. Si on prend l'exemple des forces ougandaises déployées en RDC pour combattre les ADF, après un an de présence, les ADF sont toujours là et ils massacrent toujours. Il n'y a pas eu de résultats probants. (...) On se focalise beaucoup sur le M23 mais ce n'est pas le groupe armé le plus meurtrier. Nous sommes dans une sorte de capharnaüm sécuritaire, il est donc vraiment difficile de savoir si l'arrivée de cette force régionale va réussir à faire quelque chose de positif. Sur place les Congolais doutent d'ailleurs de cette force parce-qu'ils se rendent bien compte qu'ils n'iront pas directement au combat contre le M23. Nous sommes dans une sorte d'impasse, une impasse militaire et une impasse diplomatique", conclut-il.
Un rapport confidentiel de l'ONU, consulté en août par l'AFP, pointe par ailleurs une implication du Rwanda auprès du M23. Des dirigeants américains ont aussi évoqué une aide de l'armée rwandaise au M23.
Selon l'ONU, les récents combats ont provoqué le déplacement de 188.000 personnes.
Quelle est la place de l'ONU en RDC ?
Les Casques bleus des Nations Unies sont présents depuis fin 1999 en RDC mais de nombreux Congolais leur reprochent de ne pas avoir su mettre fin aux violences des groupes armés, en dépit des gros moyens engagés. La force de l'ONU dans le pays (Monusco) compte actuellement quelque 18.000 personnes, dont 16.000 militaires.
- (Re)voir aussi : RDC : quel avenir pour la Monusco ?
"Pourquoi la crise sécuritaire s’est aggravée dans l’est de la RDC ? - 3.11.2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c9r46drv3eeo.amp
Les rebelles du M23 ont pris, le 29 octobre dernier, le contrôle de Kiwanja et Rutshuru-centre, des grandes cités stratégiques de la province du Nord-Kivu, situées à une quarantaine de kilomètres de la ville de Goma.
Le Kenya va déployer un contingent dans le cadre d'une force régionale de maintien de la paix dans l'est de la République démocratique du Congo. Les troupes kenyanes aideront à stopper l'avancée des rebelles du M23.Que s'est-il passé ?...
"Rwanda et Congo
Trois décennies de discorde - 18.11.2022
= https://espritsurcouf.fr/geopolitique_rwanda-et-congo_trois-decennies-de-discorde_par_victor-denis/Le 20 septembre dernier, Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, a dénoncé à l’Assemblée générale des Nations Unies une « agression » militaire ainsi qu’une « occupation » rwandaise de son territoire. Dans Kinshasa ; la capitale congolaise, de nombreux appels à la guerre se font entendre, qui n’augurent rien de bon.
?L’histoire de ce conflit prend racine en 1994, année de l’effroyable génocide qui a ensanglanté le Rwanda. Dans ce pays de moins de huit millions d’âmes, deux peuplades cohabitaient difficilement, les Tutsi et les Hutus, plus nombreux et détenteurs du pouvoir. D’avril à juillet 1994, les hutus ont massacré dans des conditions épouvantables près d’un million de personnes appartenant aux minorités Tutsi et aux Hutus modérées.Les réfugiés Tutsi en Ouganda se sont organisés autour du Front Patriotique Rwandais (FPR), et sont parvenus à arrêter le génocide en prenant par la force le pouvoir à Kigali, la capitale du Rwanda. Les forces génocidaires ont fui dans le pays voisin, le Zaïre (ex Congo belge et aujourd’hui RDC, République Démocratique du Congo) où ils se sont installés dans la province du Kivu. Mais ils ont maintenu la pression sur le nouveau pouvoir de Kigali, en menant par-delà les frontières des attaques sporadiques au Rwanda.
Le nord Kivu a une frontière commune avec le Rwanda et l’Ouganda. Source : Google Maps;La première occupation.En octobre 1996, l’élite politico-militaire rwandaise, que son histoire en Ouganda rend sensible à la question de l’exil, prend la décision d’intervenir militairement au Congo. L’opération échoue toutefois à désarmer les éléments les plus extrémistes des groupes rebelles. Complice de ces milices génocidaires, le président congolais Mobutu perd le pouvoir et Laurent-Désiré Kabila, soutenu par le Rwanda, le remplace à Kinshasa. Toutefois, en 1998, Kabila affirme son indépendance vis-à-vis de ses anciens alliés Tutsi, en leur demandant de retirer leurs troupes du Congo. En réponse, le Rwanda relance la guerre en soutenant une coalition anti-Kabila.Au-delà de la question sécuritaire, la présence rwandaise dans l’Est du Congo provoque d’importantes conséquences économiques. L’exploitation systématique des ressources minières y assure le financement de l’armée rwandaise à hauteur de 320 millions de dollars, soit 80% de son budget officieux. Ces objectifs économiques conduisent à commettre des abus et des violations des droits de l’homme à l’encontre des populations locales. Près de 1,5 millions de Congolais sont forcés de se déplacer en raison des pressions et des crimes exercés par l’armée rwandaise : saisies de nourriture et de propriétés, viols, tortures ou meurtres. Des enfants sont contraints de travailler dans des mines ou d’endosser l’uniforme, ils deviennent des « chiots de guerre » au service de l’armée rwandaise. Les conséquences à long terme sont catastrophiques pour la région, les pertes agricoles occasionnées par les saisies ou l’impossibilité de travailler sont la cause principale d’une famine causant la mort de près de 2,5 millions de personnes.
Confusion à grande échelle.Toutefois, le Rwanda perd des alliés : l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe qui le soutenaient s’allient à Kabila, tandis qu’un conflit frontal s’engage avec l’Ouganda en 1999 pour le contrôle de la ville congolaise de Kisangani et de ses ressources naturelles. Chacun soutient ses propres factions et s’affronte par l’intermédiaire de groupes armés, tandis que Kabila apporte son aide aux ex-génocidaires, organisés au sein d’une milice appelée FDLR. Les trois principaux belligérants ont donc soutenu, financé et armé des milices rebelles, contribuant encore davantage à la division et à l’instabilité de la région. Les Accords de Lusaka et de Pretoria, qui se tiennent respectivement en 1999 et en 2002, permettent toutefois aux belligérants de trouver un point d’entente, chacun s’engageant à désarmer les groupes rebelles du Kivu en échange d’un retrait des troupes.;
Comme on s’en doute, la paix entre la RDC et la Rwanda est extrêmement précaire. La démobilisation des FDLR se complique et démontre un manque de volonté de la part de Kinshasa, La situation s’envenime alors, avec le soutien très actif du Rwanda à un nouveau groupe armé, appelé M23, qui se rend coupable de violences de masse, physiques et sexuelles, à l’encontre des populations du Kivu. Des centaines de soldats rwandais ont eux-mêmes franchi la frontière pour porter assistance au M23. Le Rwanda fait ainsi d’une pierre deux coups, s’assurant de la sécurisation de ses frontières et de sa réappropriation des territoires miniers.Et la situation continue d’évoluer dans une totale confusion. Les protagonistes concluent des alliances qu’ils trahissent dans les mois qui suivent, des temps d’apaisement alternent avec des flambées de violence. Le M23, défait par l’armée congolaise en novembre 2013, se réfugie au Rwanda, se refait une santé et reprend le combat. De nouvelles organisations rebelles apparaissent, tel le groupe Red-Tabara ou l’ADF, qui prête allégeance à l’Etat Islamique. Le Burundi et surtout l’Ouganda entrent dans la danse, l’armée ougandaise intervient dans le Nord-Kivu. Bref, chacun veut mettre la main sur les richesses minières du Congo et est prêt à toutes sortes d’atrocités pour y parvenir.
Vers une vraie guerre.Les tensions entre la RDC et le Rwanda se sont récemment intensifiées. A la frontière, les accrochages sont récurrents et relancent systématiquement les invectives outrancières et les propos belliqueux des classes politico-militaires. En août 2022, le rapport d’un groupe d’experts de l’Onu établit formellement l’implication des soldats rwandais dans les guérillas. Il s’agit d’une intervention d’ampleur dont les détails restent obscurs.
Félix Tshisekedi. Photo RDCDu côté de la République Démocratique du Congo, ou Félix Tshisekedi a entretemps succédé à Kabila comme président, l’apparition d’un sentiment anti-rwandais est à l’origine d’appels à la guerre. Des élections présidentielles sont prévues en décembre 2023, et un candidat et opposant politique, Adolphe Muzito, lance des appels à préparer la guerre contre le Rwanda. La « balkanisation » de la RDC et les différentes ambitions des pays de la région augmentent la probabilité d’un conflit interétatique.Le 21 septembre 2022, sous l’impulsion du président français Emmanuel Macron, les dirigeants rwandais et congolais se sont toutefois rencontrés à New-York pour réaffirmer leur volonté affichée de lutter contre les groupes rebelles de la région. Rejetant les allégations de soutien du Rwanda au M23, Paul Kagame joue la montre et le sourire, appelant à ne pas « blâmer les autres » pour l’instabilité du Kivu.Le pouvoir politique congolais appelle certes au calme, mais la crise entre les communautés de la région se cristallise. Les Congolais banyamulenge, c’est-à-dire ayant des origines rwandaises, sont menacés et parfois lynchés. Un membre de la société civile de la cité de Kalima s’inquiète en ces termes, à la suite du meurtre d’un bouvier Tutsi en juin 2022 : « La tension est très forte et nous demandons aux Banyamulenge de rester cachés »."Force de l'EAC en RDC : aucune opération ne se fera sans les FARDC, selon le gouvernement - 23 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/23/force-de-leac-en-rdc-aucune-operation-ne-se-fera-sans-les-fardc-selon-le-gouvernement
" EAC: ACAJ dit disposer des “témoignages crédibles” sur l’implication de l’armée ougandaise aux côtés du M23 et s’oppose au déploiement de nouvelles troupes de l’UPDF en RDC - 22 novembre 2022
= https://www.congoindependant.com/eac-acaj-dit-disposer-des-temoignages-credibles-sur-limplication-de-larmee-ougandaise-aux-cotes-du-m23-et-soppose-au-deploiement-de-nouvelles-troupes-de-l/
"RDC/ Présence exigée de Félix Tshisekedi à Nairobi : un piège tendu par Ruto ? - 23 novembre 2022
= https://magzote.com/2022/11/23/rdc-presence-exigee-de-felix-tshisekedi-a-nairobi-un-piege-tendu-par-ruto/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 25/11/2022, 3:18 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Revue de presse Afrique
À la Une: la diplomatie peut-elle faire taire les armes dans l’est de la RDC? - 22/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221122-%C3%A0-la-une-la-diplomatie-peut-elle-faire-taire-les-armes-dans-l-est-de-la-rdc
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20221122-vos-r%C3%A9actions-rdc-quelle-issue-au-conflit-dans-l-est
"Conflit en RDC : la diplomatie à l'offensive - 20 Nov 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/conflit-en-rdc-la-diplomatie-a-loffensive/
"Situation sécuritaire dans l'est de la RDC: un sommet prévu ce mercredi à Luanda - 22/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221122-situation-s%C3%A9curitaire-dans-l-est-de-la-rdc-un-sommet-pr%C3%A9vu-ce-mercredi-%C3%A0-luanda
= https://actualite.cd/2022/11/23/rdc-rwanda-un-nouveau-plan-daction-pour-la-paix-au-coeur-du-sommet-de-luanda
"RD CONGO – M23/ Rwanda : Vers un retour à la table des négociations ? - 21.11.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rd-congo-m23-rwanda-vers-un-retour-%C3%A0-la-table-des-n%C3%A9gociations-/2744447
- Pour l’heure, après une semaine d’intenses discussions en coulisses, aucun retrait des combattants du M23 n’a été observé sur le terrain
Le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le groupe M23, soutenu par le Rwanda selon les accusations de Kinshasa, fait toujours rage sur le plan militaire dans la province du Nord-Kivu. Face à la pression internationale, les deux parties pourraient envisager une solution négociée à cette guerre qui dure depuis neuf mois. Au Congo, les voix s’élèvent pour dénoncer toute forme de discussion avec le M23, un mouvement toujours considéré comme terroriste par Kinshasa.
- Au front, une situation confuse
Une vague de panique s’est d’abord emparée de la ville de Goma la semaine dernière suite aux rumeurs d’une prise de Kibumba par le M23. Cette ville située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu est considérée comme le dernier verrou avant de l’atteindre. Dans la journée du dimanche 20 novembre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont démenti ces rumeurs sur les réseaux sociaux en s’affichant à Kibumba. La présence du M23 dans ce secteur fait craindre une répétition de l’Histoire aux habitants de Goma, puisqu’il y a 10 ans jour pour jour, cette même rébellion s’emparait de la ville sans rencontrer de résistance digne de ce nom. Après quelques jours d’occupation, la rébellion céda à la pression internationale et accepta de se retirer de la ville en y laissant une population profondément marquée.
Au fil de la semaine, l’intensité des combats s’est peu à peu estompée et le flou s’est installé autour de la réalité de la situation. Du côté des forces loyalistes, on assure que « l’armée se comporte très bien » face à l’ennemi et repousse les différentes offensives du M23. Dans le même temps, les rebelles usent des réseaux sociaux dans le cadre de leur guerre médiatique pour tenter de démontrer qu’ils prennent le dessus sur les FARDC.
En plus des troupes ougandaises déjà déployées sur le terrain, la RDC accueille 900 militaires kényans de la force est-africaine, mise en place en juin dernier par les sept chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), lors d’un sommet à Nairobi. Si le déploiement de cette force d’interposition déplaît à la population, qui craint que ces troupes étrangères ne soient plus concernées par leurs propres intérêts que par l’urgence sécuritaire au Congo, la démarche reflète la volonté des différents acteurs de ne jamais fermer la porte à une solution diplomatique au conflit.
Autre crainte émise par la population du Nord-Kivu, mais également par quelques militaires congolais, que les troupes étrangères déployées au Congo ne s’engagent pas au front contre le M23. Pour rappel, l’Ouganda est un allié historique du mouvement rebelle, dont les cadres s’y étaient réfugiés après leur défaite en 2013.
- Processus de paix de Nairobi : une semaine cruciale de discussions
Ce lundi 21 novembre marque une nouvelle session de dialogue dans le cadre du processus de paix de Nairobi sous l’égide de la Communauté des États d’Afrique de l’Est. L’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, désigné facilitateur de ce processus, s’est rendu la semaine dernière au Nord-Kivu, auprès des troupes déployées mais aussi auprès des déplacés afin d’évaluer la situation sur le terrain. Les pourparlers de paix qui doivent s’engager aujourd’hui s’annoncent âpres entre la RDC et le Rwanda, dont les troupes sont accusées par Kinshasa de combattre aux côtés du M23 au Nord-Kivu.
Le successeur d’Uhuru Kenyatta à la tête du Kenya, le président William Ruto, est actuellement en visite à Kinshasa pour s’entretenir avec son homologue congolais. De son côté, le chef de l’État angolais, Joao Lourenço, prévoit toujours de recevoir à Luanda les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, mais l’initiative se heurte pour le moment à la poursuite des combats à l’Est du Congo. Ces initiatives diplomatiques font suite aux prises de position d’Emmanuel Macron sur la question au cours du sommet sur la francophonie, qui s’est tenu du 19 au 20 novembre à Djerba (Tunisie). Le président de la République française s’y est notamment entretenu avec son homologue rwandais en l’invitant à permettre le retrait du M23 des zones occupées, notamment la ville douanière de Bunagana, située à la frontière avec l’Ouganda.
A l’issue de ce sommet, le premier ministre de la RDC, Pierre Lukonde Sama, s’est illustré par son absence de la photo de famille avec les chefs d’État francophones, en signe de protestation face au Rwanda, mais aussi face à l’ensemble de la francophonie vis-à-vis de la situation au Nord-Kivu : « Hier je n’ai pas voulu apparaître sur la photo de famille pour faire passer un message », a-t-il ainsi déclaré suite à son geste. « Un message adressé d’abord à la francophonie pour montrer notre désapprobation de cette situation sécuritaire que nous avons à l’est de notre pays. »
Pour l’heure, après une semaine d’intenses discussions en coulisses, aucun retrait des combattants du M23 n’a été observé sur le terrain. Alors que le rôle de la force de l’EAC reste encore flou, le gouvernement congolais peine à convaincre la population sur la stratégie adoptée aux côtés d’alliés bien loin d’être perçus comme tels par la rue congolaise. Les FARDC, quant à elles, bénéficient d’une côte de popularité rarement atteinte. Plus de 2 000 jeunes volontaires ont été enrôlés ces dernières semaines dans l’Est du Congo, répondant à l’appel du Président Tshisekedi de s’engager au sein des forces armées. Reste désormais à savoir si le chef de l’État congolais entamera des discussions directes avec son homologue rwandais. Wait and see.
"RDC : la diplomatie, dernier espoir pour la ville de Goma ? - 16 novembre 2022
= https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/rdc-la-diplomatie-dernier-espoir-pour-la-ville-de-goma-8137764
"RDC : pour Kinshasa, pas de discussion avec le M23 sans retrait des zones occupées - 23 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73932/rdc-pour-kinshasa-pas-de-discussion-avec-le-m23-sans-retrait-des-zones-occupees/
"RD CONGO – M23/ Rwanda : Vers un retour à la table des négociations ? - 21.11.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rd-congo-m23-rwanda-vers-un-retour-%C3%A0-la-table-des-n%C3%A9gociations-/2744447
- Pour l’heure, après une semaine d’intenses discussions en coulisses, aucun retrait des combattants du M23 n’a été observé sur le terrain
Le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le groupe M23, soutenu par le Rwanda selon les accusations de Kinshasa, fait toujours rage sur le plan militaire dans la province du Nord-Kivu. Face à la pression internationale, les deux parties pourraient envisager une solution négociée à cette guerre qui dure depuis neuf mois. Au Congo, les voix s’élèvent pour dénoncer toute forme de discussion avec le M23, un mouvement toujours considéré comme terroriste par Kinshasa.
- Au front, une situation confuse
Une vague de panique s’est d’abord emparée de la ville de Goma la semaine dernière suite aux rumeurs d’une prise de Kibumba par le M23. Cette ville située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu est considérée comme le dernier verrou avant de l’atteindre. Dans la journée du dimanche 20 novembre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont démenti ces rumeurs sur les réseaux sociaux en s’affichant à Kibumba. La présence du M23 dans ce secteur fait craindre une répétition de l’Histoire aux habitants de Goma, puisqu’il y a 10 ans jour pour jour, cette même rébellion s’emparait de la ville sans rencontrer de résistance digne de ce nom. Après quelques jours d’occupation, la rébellion céda à la pression internationale et accepta de se retirer de la ville en y laissant une population profondément marquée.
Au fil de la semaine, l’intensité des combats s’est peu à peu estompée et le flou s’est installé autour de la réalité de la situation. Du côté des forces loyalistes, on assure que « l’armée se comporte très bien » face à l’ennemi et repousse les différentes offensives du M23. Dans le même temps, les rebelles usent des réseaux sociaux dans le cadre de leur guerre médiatique pour tenter de démontrer qu’ils prennent le dessus sur les FARDC.
En plus des troupes ougandaises déjà déployées sur le terrain, la RDC accueille 900 militaires kényans de la force est-africaine, mise en place en juin dernier par les sept chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), lors d’un sommet à Nairobi. Si le déploiement de cette force d’interposition déplaît à la population, qui craint que ces troupes étrangères ne soient plus concernées par leurs propres intérêts que par l’urgence sécuritaire au Congo, la démarche reflète la volonté des différents acteurs de ne jamais fermer la porte à une solution diplomatique au conflit.
Autre crainte émise par la population du Nord-Kivu, mais également par quelques militaires congolais, que les troupes étrangères déployées au Congo ne s’engagent pas au front contre le M23. Pour rappel, l’Ouganda est un allié historique du mouvement rebelle, dont les cadres s’y étaient réfugiés après leur défaite en 2013.
- Processus de paix de Nairobi : une semaine cruciale de discussions
Ce lundi 21 novembre marque une nouvelle session de dialogue dans le cadre du processus de paix de Nairobi sous l’égide de la Communauté des États d’Afrique de l’Est. L’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, désigné facilitateur de ce processus, s’est rendu la semaine dernière au Nord-Kivu, auprès des troupes déployées mais aussi auprès des déplacés afin d’évaluer la situation sur le terrain. Les pourparlers de paix qui doivent s’engager aujourd’hui s’annoncent âpres entre la RDC et le Rwanda, dont les troupes sont accusées par Kinshasa de combattre aux côtés du M23 au Nord-Kivu.
Le successeur d’Uhuru Kenyatta à la tête du Kenya, le président William Ruto, est actuellement en visite à Kinshasa pour s’entretenir avec son homologue congolais. De son côté, le chef de l’État angolais, Joao Lourenço, prévoit toujours de recevoir à Luanda les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, mais l’initiative se heurte pour le moment à la poursuite des combats à l’Est du Congo. Ces initiatives diplomatiques font suite aux prises de position d’Emmanuel Macron sur la question au cours du sommet sur la francophonie, qui s’est tenu du 19 au 20 novembre à Djerba (Tunisie). Le président de la République française s’y est notamment entretenu avec son homologue rwandais en l’invitant à permettre le retrait du M23 des zones occupées, notamment la ville douanière de Bunagana, située à la frontière avec l’Ouganda.
A l’issue de ce sommet, le premier ministre de la RDC, Pierre Lukonde Sama, s’est illustré par son absence de la photo de famille avec les chefs d’État francophones, en signe de protestation face au Rwanda, mais aussi face à l’ensemble de la francophonie vis-à-vis de la situation au Nord-Kivu : « Hier je n’ai pas voulu apparaître sur la photo de famille pour faire passer un message », a-t-il ainsi déclaré suite à son geste. « Un message adressé d’abord à la francophonie pour montrer notre désapprobation de cette situation sécuritaire que nous avons à l’est de notre pays. »
Pour l’heure, après une semaine d’intenses discussions en coulisses, aucun retrait des combattants du M23 n’a été observé sur le terrain. Alors que le rôle de la force de l’EAC reste encore flou, le gouvernement congolais peine à convaincre la population sur la stratégie adoptée aux côtés d’alliés bien loin d’être perçus comme tels par la rue congolaise. Les FARDC, quant à elles, bénéficient d’une côte de popularité rarement atteinte. Plus de 2 000 jeunes volontaires ont été enrôlés ces dernières semaines dans l’Est du Congo, répondant à l’appel du Président Tshisekedi de s’engager au sein des forces armées. Reste désormais à savoir si le chef de l’État congolais entamera des discussions directes avec son homologue rwandais. Wait and see.
"RDC : la diplomatie, dernier espoir pour la ville de Goma ? - 16 novembre 2022
= https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/rdc-la-diplomatie-dernier-espoir-pour-la-ville-de-goma-8137764
"RDC : pour Kinshasa, pas de discussion avec le M23 sans retrait des zones occupées - 23 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73932/rdc-pour-kinshasa-pas-de-discussion-avec-le-m23-sans-retrait-des-zones-occupees/
"Rébellion du M23 en RDC: rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et rwandaise - 16/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221116-r%C3%A9bellion-du-m23-en-rdc-rencontre-entre-les-chefs-de-la-diplomatie-am%C3%A9ricaine-et-rwandaise
/
"Le divorce acté entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) -2 novembre 2022
= https://mondafrique.com/le-divorce-acte-entre-le-rwanda-et-la-republique-democratique-du-congo-rdc/
= https://www.lisapo.info/conflit-rdc-rwanda-macron-joue-au-sapeur-pompier/
= https://infosmonde.net/2022/09/27/conflit-entre-la-rdc-et-le-rwanda-macron-sapeur-pompier/
= https://congokin.blog/?p=10714
"Force est-africaine en RDC : l’Ouganda va déployer un millier de soldats - 22 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73923/force-est-africaine-en-rdc-louganda-va-deployer-un-millier-de-soldats/
"RDC : L’heure n’est pas à la négociation entre Félix Tshisekedi et le M23 - 21 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73902/rdc-lheure-nest-pas-a-la-negociation-entre-felix-tshisekedi-et-le-m23/
" RD CONGO – M23/ Rwanda : Vers un retour à la table des négociations ? - 21.11.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rd-congo-m23-rwanda-vers-un-retour-%C3%A0-la-table-des-n%C3%A9gociations-/2744447
- Pour l’heure, après une semaine d’intenses discussions en coulisses, aucun retrait des combattants du M23 n’a été observé sur le terrain.
" Paix et sécurité en RDC (communiqué de l’ambassade américaine) - Nov 22, 2022
= https://congokin.blog/?p=10720
"Les Etats-Unis, la Belgique, la France et le Royaume-Uni demandent la cessation de tout soutien extérieur au M23 - 23/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/les-etats-unis-la-belgique-la-france-et-le-royaume-uni-demandent-la-cessation-de-tout-soutien-exterieur-au-m23/
"Agression contre la RDC: quid de la « VAR » des experts de l’ONU ? - 23/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/agression-contre-la-rdc-quid-de-la-var-des-experts-de-lonu/
"Insécurité dans l’Est : L’ONU appelle à l’application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et au rétablissement de la confiance par le dialogue -23 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/23/insecurite-dans-lest-lonu-appelle-a-lapplication-de-laccord-cadre-daddis-abeba-et-au-retablissement-de-la-confiance-par-le-dialogue.html/121551/
"RDC : à Luanda, un mini sommet pour travailler à une désescalade entre Kinshasa et Kigali - 23:11:2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221123-rdc-%C3%A0-luanda-un-mini-sommet-pour-travailler-%C3%A0-une-d%C3%A9sescalade-entre-kinshasa-et-kigali
Alors qu'un calme précaire règne à nouveau depuis le 22 novembre dans le Nord-Kivu, plusieurs chefs d'État de la région des Grands Lacs sont à Luanda ce mercredi 23 novembre pour discuter de la situation dans l'est de la RDC.
Félix Tshisekedi et Paul Kagame étaient attendus en milieu de journée dans la capitale angolaise. Si le premier a bien fait le déplacement, le second s'est finalement fait représenter par son chef de la diplomatie, Vincent Biruta. Le président burundais Evariste Ndayishimiye et président actuel de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC), et le facilitateur de l'EAC, Uhuru Kenyatta, sont également sur place. L'objectif principal de ce mini-sommet est de travailler à une désescalade entre Kinshasa et Kigali.
Feuille de route
Joao Lourenço s'y attelle depuis juillet 2022 : il avait organisé une rencontre entre Tshisekedi et Kagame. Et une feuille de route avait été tracée, mais pas appliquée. Médiateur désigné par l'Union africaine (UA), le président angolais avait été absorbé par sa campagne de réélection jusqu'à la fin du mois d'août. Aujourd'hui, il souhaite remettre cette feuille de route sur la table, dans une version remise à jour.
Harmoniser les agendas de Luanda et Nairobi
De nouvelles discussions doivent avoir lieu avec les groupes armés de l'Est congolais. Un rendez-vous reporté à plusieurs reprises est désormais fixé au 27 novembre. Mais le Rwanda fait souffler le chaud et le froid. En fin de semaine dernière, Paul Kagame avait promis à Uhuru Kenyatta « d'exhorter le M23 au cessez-le-feu et au retrait des territoires conquis » ; des combats avaient repris dans le Nord-Kivu, le 20 novembre. De source congolaise, la rébellion veut avoir son mot à dire, en particulier au sujet de son redéploiement. Mais le gouvernement de la RDC demeure ferme : pas question pour Kinshasa de négocier avec le M23.
► À écouter aussi : Décryptage – RDC : le retour du M23 aux portes de Goma
"Tensions RDC/Rwanda : nouvelle tentative de pourparlers à Luanda - 23:112022
= https://information.tv5monde.com/afrique/tensions-rdcrwanda-nouvelle-tentative-de-pourparlers-luanda-479557
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont entamé mercredi de nouveaux pourparlers à Luanda pour tenter de mettre fin aux récentes tensions dans l'est de la RDC et après l'échec d'un accord de cessez-le-feu conclu en juillet.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, est arrivé en début d'après-midi dans un hôtel du centre de la capitale angolaise, a constaté un journaliste de l'AFP. Le président rwandais Paul Kagame, qui était annoncé, est finalement représenté par son ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta.
Les délégations ont été reçues par le président angolais et médiateur désigné par l'Union africaine, Joao Lourenço.
L'est de la RDC est en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés, pour beaucoup hérités de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.
Après une accalmie, la région connaît un regain de tensions depuis fin octobre. Les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars"), ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation de ses combattants, ont pris du terrain en avançant sur Goma (est).
La RDC accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste systématiquement. Kinshasa a affirmé mardi qu'il était "hors de question" de discuter avec les rebelles du M23 avant leur retrait des zones qu'ils occupent dans l'est du pays.
Un cessez-le-feu avait été conclu en juillet à Luanda. Mais l'accord entre les chefs d'Etat des deux pays voisins avait été immédiatement violé sur le terrain.
Le chef d'Etat burundais, également président de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), Évariste Ndayishimiye, est présent à Luanda ainsi que l'ex-président kényan, Uhuru Kenyatta, en tant que facilitateur de l'EAC pour la paix en RDC.
Les sept pays de l'organisation - Burundi, Kenya, Ouganda, RDC, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie - ont décidé en juin de l'envoi d'une force régionale en cours de déploiement. L'EAC a pour sa part annoncé de prochaines discussions de paix à Nairobi.
Mais Kinshasa a affirmé mardi qu'il était "hors de question" de discuter avec les rebelles du M23 tant qu'ils ne se seraient pas retirés des zones qu'ils occupent dans l'est du pays.
"RDC : Cessez-le-feu et retour du M23 à la table de négociations au mini-sommet de Luanda - 23:11:2022
= https://afrique.lalibre.be/73945/rdc-le-mini-sommet-de-luanda-ramene-le-m23-a-la-table-des-negociations/
Le mini-sommet de Luanda de ce mercredi 23 novembre a mis en place un calendrier – particulièrement serré – pour espérer en finir avec les hostilités dans l’est de la RDC. Un calendrier contraignant pour le M23 mais aussi et peut-être surtout pour Kinshasa contraint d’accepter d’ouvrir de nouveaux chapitres de négociations très complexes.
Le président angolais, Joao Lourenço était l’hôte ce mercredi 23 novembre d’un mini-sommet sur la paix et la sécurité dans l’est de la RDC qui réunissait ses homologues congolais, burundais, le ministre rwandais des Affaires étrangères et l’ancien chef d’état kényan, nommé facilitateur pour la mise en place du processus de paix de Naïrobi pour la Communauté est-africaine.
Un sommet dont l’objectif déclaré était « d’établir un calendrier de mise en oeuvre des actions prioritaires, en vue de la cessation des hostilités et du retrait immédiat du M23 des localités congolaises occupées, le tout en coordination avec les processus de Nairobi et la feuille de route de Luanda ».
Les chefs d’État ont ainsi constaté la détérioration de la situation sécuritaire et la poursuite des actions militaires du M23. Ils ont aussi mis en exergue l’armement de plus en plus sophistiqué dont dispose le M23 pour mener ses actions contre les forces armées de la RDC et souligné « la persistance des forces négatives et terroristes dans l’est de la RDC, qui constituent une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région ».
Partant de ces constats, les participants à ce mini-sommet appellent à une série de mesures inscrites dans un calendrier très serré.
On y retrouve notamment un appel à la « cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco dès ce vendredi 25 novembre à 18 h (Jour J). Les chefs d’état en appellent aussi au respect du processus de paix de Nairobi, de la feuille de route de Luanda et des conclusions de Bujumbura et soutiennent le déploiement de la force régionale de l’EAC.
Parallèlement, le M23 doit se retirer des zones occupées et se replier sur ses positions initiales à Sabinio (côté RDC) sous le contrôle des FARDC, des forces régionales en collaboration avec la Monusco. Le texte prévoit aussi la mise en place d’une zone tampon avec le soutien de la Monusco et des forces régionales comme prévu dans le cadre des négociations des chefs d’Etat-major de l’EAC du 8 novembre 2022.
Le texte prévoit encore que « si le M23 refuse de se désengager et de libérer les territoires qu’il occupe actuellement, les chefs d’Etat de la CEA instruiront la force régionale à faire usage de la force pou les pousser à se soumettre ».
Le mini-sommet de Luanda évoque aussi « la fin des soutiens politico-militaires au M23 et à tous les groupes armés locaux ou étrangers qui opèrent dans l’est de la RDC ».
Il est aussi question du désarmement et du cantonnement du M23 en teritoire congolais sous contrôle des FARDC, de la Force régionale e du mécanisme Ad Hoc de vérification avec la collabration de la Monusco.
De même, le texte évoque la résolution de la question du retour de tous les réfugiés dans leur pays d’origine tel qu’évoqué dans la feuille de route de Luanda (jour J+15).
Tshisekedi doit discuter avec le M23
Ce sommet insiste aussi sur la reprise et la poursuite des consultations entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés locaux (J+10) ce qui implique le M23. Les chefs d’état présents lors de ce mini-sommet ont convenu de se revoir rapidement à Bujumbura pour évaluer l’application de ces conclusions.
Pour espérer que les armes se taisent, Félix Tshisekedi aura dû accepter de solides compromis dictés par la réalité de l’avancée du M23. Un mouvement « terroriste » qui peut conserver une petite zone de territoire sur le sol congolais et, surtout, qui se retrouve mis en selle pour de futures négociations directes et rapides avec le gouvernement congolais qui, une fois encore, vu le rapport de forces sur le terrain, n’a pas le choix des armes.
La question du retour des réfugiés dans leur pays d’origine, demande de longue date de Kigali, est aussi sur la table et devra être évoquée tout aussi rapidement.
Autant de dossiers qui sont de véritables défis pour le pouvoir de Kinshasa qui a pris ces engagements sous le regard des présidents de la région et de toutes les instances régionales et continentales.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
UN MINI-SOMMET DE LUANDA SANS KAGAME NÉANMOINS PROMETTEUR ?
Les pourparlers prévus le 21 novembre à Nairobi avaient été reportés et finalement ont eu lieu à Luanda avec la présence des présidents angolais, kényans, Burundais, Congolais et celle de l'ancien président kényan médiateur de l'EAC mais sans celle du président rwandais hôtes principal s'il en est, représenté par son ministre des AE. A signaler que dans l'intermède précédent cette rencontre, d'autres apartés de haut niveau avaient déjà eu lieu notamment entre Kenyatta et Kagame. Quelles sont les résolutions prises à Luanda le 23 novembre ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les pourparlers prévus le 21 novembre à Nairobi avaient été reportés et finalement ont eu lieu à Luanda avec la présence des présidents angolais, kényans, Burundais, Congolais et celle de l'ancien président kényan médiateur de l'EAC mais sans celle du président rwandais hôtes principal s'il en est, représenté par son ministre des AE. A signaler que dans l'intermède précédent cette rencontre, d'autres apartés de haut niveau avaient déjà eu lieu notamment entre Kenyatta et Kagame. Quelles sont les résolutions prises à Luanda le 23 novembre ?
"RDC : Félix Tshisekedi, « chef de guerre » malgré lui - 23 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1393545/politique/rdc-felix-tshisekedi-chef-de-guerre-malgre-lui/
Face au M23 et au Rwanda, qu’il accuse de soutenir les rebelles, le chef de l’État congolais oscille entre la manière forte et le dialogue. L’issue de cette crise pourrait se révéler déterminante pour la présidentielle de 2023.
Jusqu’au dernier moment, le sujet aura divisé l’entourage de Félix Tshisekedi. Ce 20 septembre, à New York, le chef de l’État congolais est attendu à la tribune des Nations unies. Dans les coulisses, ses proches conseillers mettent la touche finale aux treize pages du discours qu’il s’apprête à prononcer devant l’Assemblée générale. Dans les salons du siège de l’ONU, qui donnent sur l’East River, plusieurs questions doivent encore être tranchées : quelle part réserver à la guerre en cours dans l’Est ? Et aux accusations formulées contre le Rwanda à propos de son soutien présumé aux rebelles du M23 ? Quelles critiques adresser à la communauté internationale, dont on trouve, à Kinshasa, qu’elle se montre décidément trop prudente ?
Ton offensif
La crise que traverse la RDC provoque des remous jusqu’au sommet de l’État. D’un côté, les partisans d’un discours ferme vis-à-vis de Kigali. De l’autre, ceux qui plaident pour un propos moins accusateur. Moins nombreux, ces derniers n’ont pas obtenu gain de cause : la version finalement retenue a été préparée par Christophe Lutundula, le ministre des Affaires étrangères, et par Serge Tshibangu, le mandataire spécial du chef de l’État. Le ton offensif adopté depuis plusieurs mois est maintenu.À LIREEst de la RDC : à New York, Félix Tshisekedi tente de sortir de l’impasse
Face à l’Assemblée, Félix Tshisekedi affirme donc que « l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent [son] pays et [ses] compatriotes des zones occupées par l’armée rwandaise et ses alliés du M23 ne sont plus contestables ». Il appelle donc « les Nations unies, l’Union africaine, les communautés régionales africaines et les partenaires de la RDC à ne plus se fier aux dénégations éhontées des autorités rwandaises ». Imaginait-il, il y a un an, tenir un jour de tels propos ?
Aux portes de Goma
À l’époque, en sa qualité de président en exercice de l’UA et à cette même tribune, il avait défendu le bilan de l’état de siège – une mesure d’exception en vigueur dans deux provinces de l’Est depuis le mois de mai précédent. Il avait aussi souligné la nécessité de doter la Monusco de moyens supplémentaires et de définir une stratégie mondiale contre le terrorisme. Quelques semaines plus tard, le 7 novembre 2021, le M23 repassait à l’attaque. Se sont succédé affrontements sporadiques et offensives fulgurantes.
Un an plus tard, les rebelles sont de nouveau aux portes de Goma, dix ans presque jour pour jour après la chute de ce chef-lieu du Nord-Kivu, tombé aux mains des hommes du colonel Sultani Makenga. Après la ville-carrefour de Bunagana, en juin, de nombreuses localités ont été conquises, forçant Félix Tshisekedi à endosser un nouveau costume : celui de président en guerre.À LIREM23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Ce statut, son entourage ne l’assume qu’à demi-mot. « Le président a dit que l’on faisait le choix de la diplomatie, pas celui de la guerre. En réalité, nous sommes déjà en état de guerre », résume Patrick Muyaya, le ministre de la Communication.
Le conflit a aussi mis en lumière les dysfonctionnements d’une armée avec laquelle Félix Tshisekedi ne s’est jamais réellement senti à l’aise et au sein de laquelle il a longtemps manqué de réseaux. Il a jusque-là agi par petites touches, écartant ici et là quelques généraux encombrants, à l’image de John Numbi, personnalité incontournable du temps de la présidence de Joseph Kabila. Mais ces ajustements, aussi significatifs soient-ils, n’ont jamais suffi à rassurer pleinement Tshisekedi.Est-ce pour cela qu’il a procédé, le 3 octobre, à un vaste remaniement du commandement de l’armée ? Il a en tout cas intégralement balayé l’état-major des FARDC [Forces armées de la RD Congo]. Exit le général Célestin Mbala. Le chef de l’État a confié les clés de l’armée au général trois étoiles Christian Tshiwewe Songesha. Patron de la Garde républicaine (et pasteur lorsqu’il ne porte pas l’uniforme), cet officier originaire du Lualaba, envoyé en formation au Soudan à la fin des années 1990 sur ordre d’Eddy Kapend – à l’époque aide de camp de Laurent-Désiré Kabila –, jouit de la confiance du clan présidentiel."DANS LES RANGS DU POUVOIR, LA MÉFIANCE RÈGNE VIS-À-VIS D’UN APPAREIL MILITAIRE JUGÉ IMPRÉVISIBLE
« Ce remaniement est moins une réponse au[x agissements] du M23 qu’un signe de la méfiance qui règne dans les cercles du pouvoir à l’égard d’un appareil militaire jugé imprévisible », analyse une source sécuritaire active dans la région.
Crainte récurrente
Cette défiance, exacerbée par la résurgence du M23 (défait militairement en 2013), s’est encore accrue avec l’arrestation, en février dernier, de François Beya. Jugé depuis le 3 juin pour « complot contre le chef de l’État », le très influent conseiller de Tshisekedi – qui, lui, se dit victime d’une guerre de palais – était une pièce maîtresse du dispositif sécuritaire congolais.
Sa mise à l’écart prive donc Félix Tshisekedi d’un intermédiaire bien introduit à Kigali. Elle intervient en outre au moment où une partie de l’entourage présidentiel insiste, de manière récurrente, sur le risque d’une déstabilisation de l’État.
C’est d’ailleurs sur la base de soupçons de « haute trahison » qu’une autre figure de l’appareil sécuritaire, le général Philémon Yav, a été arrêtée en septembre. Aux dires du chef de l’État lui-même, cet officier chevronné, chef d’une zone de défense d’importance stratégique (la troisième) et réputé proche de Joseph Kabila, est suspecté d’avoir collaboré avec le Rwanda pour aider le M23 à s’emparer de Goma. Mais cette version suscite, encore aujourd’hui, de nombreuses interrogations.
« Yav a fait toute sa carrière dans la région. Il a appris à composer à la fois avec des mouvements comme les FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] et avec des officiers supérieurs rwandais, affirme une source diplomatique installée à Goma depuis de nombreuses années. Une rivalité entre commandants ou un règlement de comptes lié à des histoires d’argent sont tout aussi probables. »Pour gérer cette armée dont il se méfie, Tshisekedi s’appuie notamment sur Franck Ntumba, le chef de la maison militaire, que plusieurs sources présentent comme l’une des têtes pensantes du dernier remaniement. L’influence et les méthodes que certains officiers prêtent à cet homme suscitent toutefois des crispations. « Son poste ne lui donne pas le droit de donner des instructions à la troupe », s’agace un haut gradé à Goma. « Aujourd’hui, les militaires ont du mal à comprendre à qui ils doivent obéir », concède une source sécuritaire dans le Nord-Kivu.À LIRELa RDC est-elle empêchée de défendre son territoire ?"LES MILITAIRES ONT DU MAL À COMPRENDRE À QUI ILS DOIVENT OBÉIR
Cette absence de centralisation du commandement s’est fait sentir ces derniers mois, dans l’Est. Au début de juillet, quelques semaines avant son arrestation, Philémon Yav avait remplacé le général Constant Ndima Kongba, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, au commandement des opérations anti-M23.
Félix Tshisekedi a, depuis, placé le général Marcel Mbangu à la tête de la troisième zone de défense. Jusque-là en poste dans le Kasaï, ce dernier présente l’avantage de bien connaître la région, puisqu’il a dirigé pendant quatre ans le secteur opérationnel de Sokola 1, à Beni. Cette réorganisation, en pleine guerre, est révélatrice de l’instabilité qui règne au sein du commandement de l’armée.
L’armée congolaise doit par ailleurs relever un défi d’ordre matériel. Ces dernières semaines, la grogne des autorités s’est concentrée sur l’embargo sur les ventes d’armes imposé par les Nations unies. Certes, il ne s’applique qu’aux groupes armés. Ne subsiste, pour les fournisseurs, qu’une obligation de notification, et uniquement pour un certain type d’armes. Il n’empêche, les autorités continuent à se sentir pénalisées face au M23, et, au sein de l’armée, la frustration grandit. « Le Congo se bat comme une personne à qui on a lié les mains », peste un haut gradé installé à Goma.
Le rôle des Russes
Dans ce contexte délétère, les diplomates occidentaux suivent avec attention l’activisme de Viktor Tokmakov, le chargé d’affaires de l’ambassade de Russie à Kinshasa. Et ce d’autant plus que le numéro deux de la représentation russe en RDC passe pour avoir été l’un des artisans de l’implantation du groupe Wagner en Centrafrique. Son CV et ses dîners en ville avec des officiers congolais suscitent la curiosité du microcosme kinois. Les manœuvres discrètes du secteur russe de l’armement sont également scrutées de près depuis la visite à Moscou de Gilbert Kabanda, le ministre congolais de la Défense, le 15 août.
Si Félix Tshisekedi ne semble pas, pour l’instant, avoir fait le choix de la Russie, l’échec de son offensive diplomatique visant à obtenir une condamnation du Rwanda l’a poussé à durcir sa position. Certain, tel Patrick Muyaya, n’hésitent pas à dénoncer « l’hypocrisie » de la communauté internationale. D’autres, comme Modeste Bahati Lukwebo, le président du Sénat, y voient « un complot international et total ».À LIRERDC-Russie : le groupe Wagner tente-t-il de s’implanter chez Félix Tshisekedi ?
Dans ce climat extrêmement tendu, le président joue les équilibristes. S’il maintient en public un discours très offensif, il poursuit, en coulisses, différentes médiations. Mais, qu’il s’agisse du processus de Luanda, de celui de Nairobi, ou de pourparlers ponctuels – comme ceux menés, en septembre, par les services de renseignements français –, aucune initiative n’a pour l’instant débouché sur une issue.
Listes d’officiers
Le retrait « inconditionnel » du M23 des positions qu’il occupe actuellement et l’arrêt de tout soutien de Kigali aux rebelles – soutien que Kigali nie leur apporter, contrairement aux conclusions d’un rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, qui a fuité – demeurent autant de vœux pieux.
De son côté, le Rwanda persiste à accuser l’armée congolaise de collaborer avec les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ce que nie Kinshasa. Plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires ont cependant confirmé que des listes d’officiers soupçonnés de travailler avec les FDLR avaient été établies avec le concours de certaines chancelleries et de spécialistes de l’est de la RDC. Les individus concernés auraient même fait l’objet de discussions dans le cadre des médiations, l’objectif étant, selon deux sources impliquées dans le processus, de trouver des points de compromis pour débloquer la crise.
Un remake de 2012 ?
Désormais dans l’impasse, Félix Tshisekedi doit répondre à deux questions : faut-il dialoguer avec le M23 ? Et, si oui, à quelles conditions et, surtout, à quel prix ? Sur le terrain, le rapport des forces ne lui laisse que peu de marge de manœuvre. Son armée rencontre de réelles difficultés, et le front s’est rapproché de Goma, même si la guerre de communication à laquelle se livrent les FARDC et le M23 ne facilite pas la tâche des analystes.
Un remake du scénario de 2012 n’est pas exclu. L’engagement de contingents kényans, au sein de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC, en anglais) et dans le secteur d’activité du M23, pourrait constituer une solution. Ceux-ci n’envisagent aucune intervention directe contre les rebelles, du moins pour le moment.Leur présence pourrait-elle servir d’instrument de dissuasion ? « Avec l’arrivée de la force régionale et la reprise du dialogue à Nairobi, les rebelles tentent de se trouver en position de force et de rendre indispensable leur présence à la table des négociations », analyse une source sécuritaire régionale.À LIRERDC : Kinshasa et le M23 pourraient-ils finalement négocier ?"L’HYPOTHÈSE D’UN RETOUR DU M23 À LA TABLE DES NÉGOCIATIONS FAIT SON CHEMIN
Selon nos informations, au début d’octobre, l’idée de reprendre langue avec le M23 avait fait son chemin dans une partie de l’entourage présidentiel. Un petit groupe de personnalités congolaises issues des milieux sécuritaire, politique et diplomatique avait même été approché. Objectif : rétablir la communication avec le M23. L’initiative, qui nous a été confirmée par deux membres de cette équipe, a finalement été abandonnée.
Reste que l’hypothèse d’un retour du M23 à la table des négociations est toujours d’actualité. Le président en exercice de l’EAC, le Burundais Évariste Ndayishimiye, plaide pour un dialogue « inclusif ». Depuis le début de son mandat, et avant que le M23 reprenne les armes, Félix Tshisekedi négociait avec les rebelles la reddition de leurs combattants. Mais aujourd’hui, face à un mouvement désormais qualifié de « terroriste », l’entourage du président se montre très réticent.
"REVUE DE PRESSES AFRIQUE
A la Une : des absences remarquées... - 24:11:2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221124-%C3%A0-la-une-des-absences-remarqu%C3%A9es
Le sommet de Luanda sur la situation dans l’est de la RDC sans le président rwandais Paul Kagame… et le sommet d’Accra sur la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest sans le chef de la junte malienne le colonel Assimi Goïta… Deux absences remarquées ce matin dans la presse du continent.
« Agression rwandaise : Paul Kagame, le grand absent au sommet de Luanda », titre le site d’information congolais Cas Info. « Le président angolais, João Lourenço ; celui du Burundi, Évariste Ndayishimiye ; de la RDC, Félix Tshisekedi ; l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta et le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, ont pris part au mini-sommet sur la crise sécuritaire à l’Est de la RDC hier à Luanda. Alors que sa présence avait été annoncée, Paul Kagame a décidé de briller par son absence, déplore Cas Info, et se faire représenter par son ministre des Affaires étrangères. Pour plusieurs analystes, cette absence est 'une preuve de la mauvaise foi de Paul Kagame, qui ne veut pas que le calme revienne à l’Est de la RDC car il en tire des dividendes'. »
En tout cas, à l’issue de ce sommet, un appel au cessez-le-feu a été lancé. Un appel à faire taire les armes dès demain vendredi « dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et les terroristes du M23 », s’exclame le site Politico CD. Reste à savoir si les combats vont vraiment cesser…
Négocier ? A quel prix ?
Quelle issue à ce conflit récurrent dans l’est du Congo ? « Félix Tshisekedi doit répondre à deux questions, pointe Jeune Afrique : faut-il dialoguer avec le M23 ? Et, si oui, à quelles conditions et, surtout, à quel prix ? Sur le terrain, le rapport des forces ne lui laisse que peu de marge de manœuvre, relève le site panafricain. Son armée rencontre de réelles difficultés, et le front s’est rapproché de Goma, même si la guerre de communication à laquelle se livrent les FARDC et le M23 ne facilite pas la tâche des analystes. L’engagement de contingents kényans, au sein de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est et dans le secteur d’activité du M23, pourrait constituer une solution. Mais ceux-ci n’envisagent aucune intervention directe contre les rebelles, du moins pour le moment. »
En tout cas, remarque Aujourd’hui au Burkina Faso, « difficile de faire la paix sans la présence des deux principaux protagonistes. Car Tshisekedi et Kagame ne se sont plus parlés depuis le mois de juillet. »...
"Agression rwandaise : Paul Kagame le grand absent au sommet de Luanda - 23:11;2022
= https://cas-info.ca/agression-rwandaise-paul-kagame-le-grand-absent-au-sommet-de-luanda/
Le Président Angolais, João Lourenço ; du Burundi, Évariste Ndayishimiye ; de la RDC, Félix Tshisékédi et le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, ainsi que l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta ont pris part au mini-sommet sur la crise sécuritaire à l’Est de la RDC ce mercredi 23 novembre à Luanda.
Alors que sa présence à été annoncée, Paul Kagame a décidé de briller par son absence et se faire représenter par son ministre des affaires étrangères.
Pour plusieurs analystes, cet absence est « une preuve de la mauvaise foi de Paul Kagame, qui ne veut pas que le calme revienne à l’Est de la RDC car il en tire des dividendes« .
Pour les participants à ces discussions doivent « doubler de souplesse, intelligence et vigilance pour non seulement ne pas tomber dans le piège de Kagame mais aussi éviter sa stratégie de l’usure« .
"Agression rwandaise dans l'Est : le Rwande signe l'accord de "cesse-lz feu immédiat" du M23 à partir de ce vendredi - 23 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/23/agression-rwandaise-dans-lest-le-rwanda-signe-laccord-de-cessez-le-feu-immediat-du-m23-a-partir-de-ce-vendredi.html/121601/
En Angola, à l’issue d’un mini-sommet à Luanda tenu ce mercredi 23 novembre, le Rwanda a signé un accord de « cessez-le-feu immédiat » pour mettre un terme aux hostilités de ses supplétifs terroristes du M23. Cet accord précise que le cessez-le-feu va entrer en vigueur dès le vendredi 25 novembre à 18h dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et ses terroristes.
L’annonce de cet accord est faite par le ministre angolais des affaires étrangères à la fin de ce mini-sommet, qui visait à régler le conflit armé dans l’Est de la RDC, en proie aux conflits armés. Une situation qui a forcé le déplacement de milliers de personnes dans le Nord-Kivu.
Kinshasa, représenté par son Président, Félix Tshisekedi a pris part aux travaux. Mais, le rwandais Paul Kagame, pourtant annoncé, s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères.
Dans le cadre de ce mini-sommet qui a connu la participation du Président du Burundi, Évariste Ndayishimiye et de l’ancien Chef de l’État kenyan, Uhuru Kenyatta, les parties se sont également entendues sur le retrait immédiat des positions occupées par le M23 dans l’Est de la RDC.
Dans le cadre du mini-sommet tripartite, note l’Angola, qui s’est déroulé dans la capitale angolaise sous la médiation du président João Lourenço, les parties se sont également entendues sur le retrait immédiat des positions occupées par le M23 dans l’Est de la RDC à partir du 27 novembre prochain et ce dernier doit retourner à ses positions initiales à Sabinyo (côté RDC).
Un accent particulier sur le respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de l’EAC du 21 avril et du 20 juin 2022, de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 et des conclusions de la réunion extraordinaire des Chefs d’état-major général des Forces armées de l’EAC, a-t-on appris.
Les efforts de Luanda pour mettre fin à la violence en RDC salués par les États-Unis
Le département d’Etat américain salue les efforts de l’Angola avec les dirigeants des Grands Lacs pour mettre fin à la violence et à la souffrance dans l’est de la RDC.
Dans un communiqué, Washington appelle les deux parties [ Rwanda et RDC ndlr] à rejeter les discours de haine et respectent les engagements de paix et de réconciliation.
Le département d’Etat américain estime que pour mettre fin à la violence et à la souffrance dans l’est de la RDC, le M23 devrait cesser son offensive et en son tour, le Rwanda met fin à son soutien à ces terroristes.
« Saluons les efforts de l’Angola avec les dirigeants des Grands Lacs pour mettre fin à la violence et à la souffrance dans l’est de la RDC. Cela est possible si le M23 cesse son offensive, si le Rwanda met fin à son soutien au M23 et si toutes les parties rejettent les discours de haine et respectent les engagements de paix et de réconciliation », rapporte le Département d’État américain.
Pour rappel, le gouvernement congolais exclut pour le moment toute négociation avec le M23. Le ministre de Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a, au cours d’un débriefing mardi 22 novembre, réaffirmé l’appel du Chef de l’État, aux terroristes du M23, qu’ils sont les enfants de la maison.
« (boza banas mboka, oyo ba téngama : vous êtes les enfants du pays, qui se sont égarés, ndlr) », a rappelé le Porte-parole du gouvernement aux M23, en les exhortant de revenir à la maison, afin d’être encadré pour retourner à la vie civile.
"RDC-Rwanda : accord de cessez-le-feu dès vendredi, le M23 sommé de se retirer des zones occupées - 24:11:2022
= https://actualite.cd/2022/11/24/rdc-rwanda-accord-de-cessez-le-feu-des-vendredi-le-m23-somme-de-se-retirer-des-zones
Mini-sommet à Luanda sur la crise dans l'est de la RDC
Un accord a été trouvé pour un "cessez-le-feu immédiat" dès vendredi soir dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi soir le ministre angolais des Affaires étrangères à l'issue d'un mini-sommet à Luanda.
Le président congolais Félix Tshisekedi était notamment réuni dans la capitale angolaise avec le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, en l'absence du président Paul Kagame, pour tenter de mettre fin aux récentes tensions dans l'est de la RDC et après l'échec d'un précédent accord de cessez-le-feu conclu en juillet.
Les parties se sont accordées pour exiger le retrait des rebelles du M23 "des zones occupées" et leur "repli dans leurs positions initiales", a précisé le ministre Tete Antonio, à l'issue de la réunion qui a duré toute l'après-midi. Le cessez-le-feu doit entrer en vigueur vendredi à 18h00 locales.
Elles ont également entériné la "poursuite du déploiement intégral de la force régionale" de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE, EAC en anglais) décidée en juin.
"Initialement le Kenya va déployer ses contingents à Goma, et ensuite à Bunagan, Rutshuru et Kiwanja", précise le communiqué final.
"Si le M23 refuse de se désengager et libérer tous les territoires qu'ils occupent actuellement, les chefs d'Etat de la CAE instruiront la force régionale à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre", ajoute le texte de l'accord.
Avant ces pourparlers, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies avaient demandé mardi l'arrêt des combats, le retrait du M23 des zones occupées et la fin de "tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23".
- Rebelles près de Goma -
A Luanda, les délégations étaient reçues par le président angolais et médiateur désigné par l'Union africaine, Joao Lourenço.
L'est de la RDC est en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés, pour beaucoup héritées de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.
Après une accalmie, la région connaît un regain de tensions depuis fin octobre. Les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars"), ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation de ses combattants, ont pris du terrain en avançant sur Goma.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste systématiquement. Kinshasa a affirmé mardi qu'il était "hors de question" de discuter avec les rebelles du M23 avant leur retrait des zones qu'ils occupent dans l'est du pays.
"Les conditions sont connues: vous vous retirez des localités occupées et à ce moment-là, on fait le point pour voir comment vous intégrer dans le processus tel que c'était prévu au départ", avait déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Un cessez-le-feu avait été conclu en juillet à Luanda. Mais l'accord entre les chefs d'Etat des deux pays voisins avait été immédiatement violé sur le terrain.
Le chef d'Etat burundais, également président de la CAE, Évariste Ndayishimiye, était présent à Luanda ainsi que l'ex-président kényan Uhuru Kenyatta, en tant que facilitateur de le CAE pour la paix en RDC.
Les sept pays de l'organisation - Burundi, Kenya, Ouganda, RDC, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie - ont décidé en juin de l'envoi d'une force régionale en cours de déploiement.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Mini-sommet sur la guerre à Goma entre la RD Congo et le Rwanda : Mais comme Tshisekedi et Kagame ne veulent pas se voir...
= https ://www.aujourd8.net/mini-sommet-sur-la-guerre-a-goma-entre-rd-congo-et-rwanda-mais-comme-tshisekedi-et-kagame-ne-veulent-pas-se-voir/
Et bis repetita ! Cela fera la deuxième fois que Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se snobent royalement ! Le 2 novembre dernier à Djerba, au sommet de l’OIF, Tshisekedi a préféré envoyer son premier ministre, lequel a aussi boudé la photo de famille où était Paul Kagame. La guerre à Goma entre le M23 et les soldats congolais est passée par là.
Hier encore, alors que le facilitateur de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), Uhuru Kenyatta, son homologue burundais, Evariste Ndayishimiyé, et le président congolais, et patron de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (GIRCL) alors que toutes ces hautes personnalités s’échinent à éteindre le feu au Nord-Kivu, en organisant ce petit comité, qui aurait permis au moins que Tshisekedi et Kagame reprennent langue alors que tout ceci s’était mis en place, encore un absent de taille: Kagame. Le chef de l’Etat rwandais semble ne plus vouloir voir le président congolais, à moins que l’homme mince de Kigali ait voulu remettre la monnaie de la pièce à Tshisekedi, pour le coup de Djerba. En tout cas, c’est son ministre des Affaires étrangères et foncières, Vincent Biruta, qui était à Luanda hier.
Difficile dans ce cas de faire la paix sans la présence des 2 principaux protagonistes. Car depuis juillet à Luanda où Tshisekedi et Kagame se sont parlés.
N’empêche qu’il faut plus que cela pour décourager ces faiseurs de paix de haut vol, puisque Lourenço, Ndayishimiye et Kenyatta, ont programmé des pourparlers avec les groupes armés de l’Est du Congo, qui font le coup de feu dans cette région.
Une autre date est même donnée, celle du 27 novembre prochain, rendez-vous que la RD Congo accueille avec réserve, estimant que dans cette guerre, le Rwanda a une position ambiguë puisque selon Kinshasa, le locataire d’Urugwiro Village parle tantôt de faire taire les armes au niveau du M23 (ses supposés filleuls) tantôt de leur retrait des localités occupées en RD Congo. Ce 27 novembre, Kagame et Tshisekedi s’accorderont-ils sur une paix des braves ? La RD Congo est-elle prête à intégrer les rebelles du M23 dans son armée, revendication matricielle, vieille de plus d’une décennie, et source de la reprise de la guerre ? Pour le moment, la réponse est non.
De même, Kagame va-t-il manœuvrer pour retirer le M23 des localités proches de Goma, tout en ne perdant pas la face ? Car on ne le dit pas assez, cette guerre est aussi celle de David contre Goliath.
Le petit Rwanda, par sa géographie, est «petit piment» dans la bouche de la RDC. Ce dernier est horripilé par cette présence de «rwandophones» qui veulent prendre Goma. Que pourront faire ces 3 grands messieurs Bons offices pour pacifier une région dont le prurit guerrier est presqu’un rituel quotidien ?
"RDC: avec le M23 ou d'autres groupes armés, Kinshasa ne veut plus de "brassage" - 24 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/24/rdc-avec-le-m23-ou-dautres-groupes-aarmes-kinshasa-ne-veut-plus-de-brassage
Considérée il y a vingt ans comme une manière de régler les conflits, l'intégration d'anciens rebelles dans les rangs de l'armée de la République démocratique du Congo est maintenant perçue comme une erreur à ne pas reproduire, notamment avec les rebelles du M23, à l'offensive dans l'est du pays.
L'idée du "brassage" de forces antagonistes est née de l'accord conclu en 2003 à Sun City (Afrique du Sud) après de longues négociations destinées à mettre fin à la guerre de 1998-2003 en RDC qui, après celle de 1996-1997, avait failli faire imploser cet immense pays aux richesses convoitées.
Depuis, il n'y a officiellement plus de "guerre" en RDC, mais sa partie orientale reste en proie aux violences de multiples groupes armés, locaux ou étrangers.
Jusqu'en 2013, à chaque reddition, les miliciens étaient intégrés dans l'armée, leurs chefs obtenant des grades d'officiers dans les grandes unités. L'objectif était la construction d'une armée nationale. Mais cette pratique a en fait affaibli l'armée et les autorités ont décidé d'y mettre fin.
"Quand on parle de brassage, mixage, démobilisation, réinsertion, ça s'est fait dans une sorte de bric-à-brac qui ne peut pas produire une force cohérente", analyse pour l'AFP le professeur Jacques Djoli, spécialiste congolais des questions sécuritaires.
Le "brassage" n'a pas apporté la stabilité recherchée, mais l'armée a au contraire été "infiltrée".
D'ex-rebelles "brassés" ont fomenté d'autres rébellions, notamment celle du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un mouvement politico-militaire issu d'un ex-mouvement rebelle, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenu par le Rwanda et ancêtre du M23, explique le professeur.
C'est "un échec", conclut-il.
Cette année, plusieurs chefs de l'armée, dont au moins trois généraux expérimentés, ont été emprisonnés, accusés de haute trahison ou tentative de coup d'Etat contre le président Félix Tshisekedi.
D'autres responsables sécuritaires ont été soupçonnés de connivence avec le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir le M23. Ancien opposant, Félix Tshisekedi est arrivé au pouvoir début 2019 après une présidentielle controversée, succédant à Joseph Kabila, un ancien général-major.
- "Reconstruire une armée" -
"Ces brassages n'ont pas permis de construire une armée républicaine, avec une unité de commandement", confirme le député Juvénal Munubo, membre de la commission défense et sécurité à l'Assemblée nationale, pour qui toute négociation directe avec la rébellion du M23 doit être exclue.
Le M23 "risque de nous sortir des revendications politiques, de chercher à occuper des postes au sein du gouvernement" comme par le passé, estime Juvénal Munubo.
"Ce serait une erreur historique d'intégrer les M23 ou autres groupes dans l'armée", met en garde l'élu de Walikale, dans le Nord-Kivu. Pour lui, la seule possibilité pour les ex-rebelles est "d'adhérer au processus DDR", le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion dans la vie civile.
Dans un premier temps, comme demandé mercredi à l'issue d'un mini-sommet à Luanda, le M23 doit cesser le feu dès vendredi soir puis se retirer des zones qu'il occupe, faute de quoi la force régionale en cours de déploiement dans l'est de la RDC les obligera "à se soumettre", selon le texte adopté.
Le M23, pour "Mouvement du 23 mars", est une ancienne rébellion tutsi qui avait brièvement occupé Goma fin 2012, avant d'être vaincue l'année suivante.
Le mouvement a repris les armes en fin d'année dernière, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté les engagements de 2013 sur le rapatriement de ses combattants, depuis l'Ouganda et le Rwanda où ils avaient trouvé refuge, en vue de leur réinsertion.
Depuis environ un mois, les combats se sont intensifiés et le M23 étend son territoire dans la province du Nord-Kivu. Il est à une vingtaine de kilomètres de Goma, la capitale provinciale, et gagne aussi du terrain vers l'ouest en direction du Masisi.
En sous-effectif, mal équipée, minée par des luttes internes, l'armée congolaise peine à stopper, jusqu'à présent, l'avancée des rebelles.
Cette armée a connu son heure de gloire pendant la décennie 78-88, du temps de Mobutu, selon le professeur Djoli. Elle a perdu en efficacité à cause du brassage, mais aussi par manque de formation, notamment d'unités spéciales, de troupes aéroportées, etc, analyse une source sécuritaire.
Appelant au sursaut patriotique face au M23, le président Tshisekedi a demandé aux jeunes de s'enrôler massivement dans l'armée. Des milliers ont répondu à l'appel et doivent maintenant être formés dans les règles de l'art.
Pour qu'ils soient "prêts à aller au front", il faut "six à neuf mois de préparation", a estimé mardi le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
"Reconstruire une armée est une activité qui prend beaucoup de temps", a-t-il dit, "une tâche ardue et budgétivore". Mais "nous allons continuer à travailler pour renforcer nos forces armées", a-t-il promis.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC : un accord de cessez-le-feu conclu au mini sommet de Luanda - 23/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221123-rdc-un-accord-de-cessez-le-feu-conclu-au-mini-sommet-de-luanda
À l'issue d'un mini-sommet à Luanda sur la situation sécuritaire à l'est de la République démocratique du Congo, les participants ont proposé mercredi 23 novembre une feuille de route, à commencer par la cessation des hostilités sous 48 heures. Le groupe appelle à la fin de tout soutien aux rebelles du M23.
Selon le communiqué final, les participants au mini-sommet de Luanda ont exprimé leur préoccupation concernant « l'aggravation de l'insécurité et les actions militaires persistantes du M23 », « l'acquisition par le M23 d'armes et d'autres moyens de plus en plus sophistiqués pour mener des attaques », et la persistance des forces qualifiées de « négatives et terroristes » dans l'est de la RDC.
Calendrier précis
Pour parvenir à la « désescalade » recherchée par la médiation, plusieurs décisions ont été prises. La première est la cessation des hostilités, et en particulier des attaques du M23 contre les forces armées de RDC (FARDC) et la Monusco à partir de vendredi, 18h. Deux jours plus tard, le groupe rebelle devra se retirer des zones conquises pour regagner ses positions initiales, tandis que la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) poursuivra son déploiement.
Le M23 est appelé également à se désarmer et à se cantonner, d’ici le 30 novembre, en territoire congolais sous le contrôle de l’armée congolaise et de la force régionale, en collaboration avec la Monusco.
Enfin dernière échéance : la reprise du dialogue bilatéral RDC/Rwanda annoncé pour la fin du mois de décembre. Entre temps, les chefs d’État doivent de nouveau se retrouver, mais cette fois-ci à Bujumbura.
Pas de retrait du M23 en l'état
Concernant la force est-africaine, les contingents kényans de la force régionale se déploieront à Goma d’abord, ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, actuellement occupés par le M23. Et si le M23 refuse de se désengager, ajoute le communiqué final, les chefs d’État de l’EAC instruiront le contingent régional à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi.
De son côté, le M23 déclare ne pas être obligé par ce document de Luanda puisqu’il rappelle qu’il n’était pas à la table des négociations. Concernant la fin des hostilités, le porte-parole du mouvement, Lawrence Kanyuka, explique que s’il n’y a plus d’attaques de ces positions, le M23 respectera un cessez-le-feu qu’il dit d’ailleurs appeler depuis plusieurs semaines. Concernant le repli, le mouvement est catégorique sur le fait qu'il n'y aura pas de retrait en l’état. « Si le gouvernement congolais veut négocier, il doit le faire directement avec nous », rappelle le porte-parole qui ajoute que c’est leur position depuis le début des hostilités.
Reprise du dialogue entre Kinshasa et Kigali
Ce mini-sommet s'est tenu en présence des présidents congolais Félix Tshisekedi et burundais Évariste Ndayshimiye, aux côtés du chef de l'État angolais Joao Lourenço et du facilitateur de la communauté est-africaine, Uhuru Kenyatta. Paul Kagame était en revanche absent. Le président rwandais, pourtant attendu, s'est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Vincent Biruta.
Félix Tshisekedi espérait des engagements fermes de la part des différentes parties prenantes et en particulier du Rwanda, qu’il accuse d’agresser son pays et d’armer le M23. À l’issue de cinq heures de discussions, la délégation congolaise se réjouit du ton ferme du communiqué final et attend maintenant la mise en œuvre des décisions prises.
"RDC : le mini-sommet de Luanda remis en question ?
= https://afrique.lalibre.be/73984/rdc-le-mini-sommet-de-luanda-remis-en-question/
Un accord, deux textes différents ! L’encre du mini-sommet ayant réuni ce mercredi à Luanda les présidents angolais, burundais, congolais, le ministe des Affaires étrangères rwandais et l’ancien président kényan, facilitateur pour l’EAC, sur la question de la sécurité dans l’est de la RDC, n’est pas encore sèche que le texte suscite un grand malaise.
C’est une « différence de traduction » entre la version française et la version anglaise qui pose problème. Les deux textes ont été ratifiés par les mêmes acteurs mais une différence de taille s’est glissée entre les deux versions et difficile de penser qu’il s’agisse d’une simple « coquille » ou d’une « erreur matérielle ».RDC : Cessez-le-feu et retour du M23 à la table des négociations au mini-sommet de Luanda
Au point 8 g, dans la version française il est écrit : « Cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant à l’Est de la RDC et de la Région (Jour-J) ».
Le même point, dans la version anglaise dit : « Cessation of all politico-military support to he M23, FDLR and all other local and foreign armed groups operating in Eastern DRC and the Region (D-day) ».
Entre les deux textes, un mot diverge, quatre lettres qui ne sont pas anodines et qui sont apparues dans la version anglaise finale : FDLR.
Cette présence des FDLR au même niveau que le M23 est une demande rwandaise, alors que Kinshasa n’en veut pas. Or, les FDLR se retrouvent dans la version anglaise qui a dû être passée au peigne fin par les anglophones rwandais et est absente de la version française lue avec toute l’attention dont elle est capable par la délégation congolaise.
Une « erreur » qui arrange donc toutes les parties et rend acceptable et « signable » le texte mais qui remet en cause toute la portée de cet accord.
"Guerre contre la RDC : Kagame accepte de retirer ses troupes, victoire diplomatique pour Kinshasa ? - 24.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114011_guerre_contre_la_rdc_kagame_accepte_de_retirer_ses_troupes_victoire_diplomatique_pour_kinshasa.html
Après sa rencontre avec le facilitateur de l’EAC, Uhuru Kenyatta, le président Rwandais Paul Kagame a accepté, selon le communiqué final sanctionnant ce tête-à-tête, de retirer, ses troupes des territoires conquis en RDC.
Afin estiment des analystes, Paul Kagame vient de reconnaître l’agression du Congo par ses troupes bien que comme dans ses habitudes, il l’exprime à des mots voilés.
L’agresseur dit vouloir aider le facilitateur à obtenir un cessez-le-feu. Il prévoit ainsi d’exhorter le M-23 à se retirer des positions qu’il occupe. C’est du moins l’intention affichée par le Rwanda habitué à narguer le monde.
Kinshasa, ne peut pour l’instant, se frotter les mains au regard de l’attitude longtemps affichée par Paul Kagame que d’aucuns qualifient de bourreau sans cœur. La gravité de la situation humanitaire, le nombre des morts enregistrés depuis près de 30 ans, les congolais méritent mieux qu’un simple « : énoncé »
Il s’agit certes d’une avancée dans le cadre de la diplomatie agressive des autorités RD congolaises, mais quelles retombées attendre lorsque l’on est devant un interlocuteur prêt à zapper ses promesses ?
Il est difficile à ce stade de jubiler tant les actes de terrain ne sont pas posés.
Les congolais en bloc se trouvent depuis un certain temps sur tous les toits pour dénoncer l’agression rwandaise…
Ainsi a-t-on résolu de se servir de toutes les voies, diplomatiques, militaires etc. pourvu que l’agresseur dégage.
"Sommet de Luanda : La Force régionale va pousser le M23 à se soumettre en cas d’un refus de se désengager et libérer tous les territoires occupés (Accord) - 24 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/24/sommet-de-luanda-la-force-regionale-va-pousser-le-m23-a-se-soumettre-en-cas-dun-refus-de-se-desengager-et-liberer-tous-les-territoires-occupes-accord.html/121660/
"Accord de cessez-le-feu immédiat : « Il est important que cela soit respecté pour que finalement les déplacés bénéficient d’une assistance humanitaire » (Patrick Muyaya) - 24 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/24/accord-de-cessez-le-feu-immediat-il-est-important-que-cela-soit-respecte-pour-que-finalement-les-deplaces-beneficient-dune-assistance-humanitaire-patrick-muyaya.html/121624/
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
VOICI LES RÉSOLUTIONS EXACTES, LE COMMUNIQUÉ FINAL DU MINI-SOMMET DE LUANDA POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ DANS L'EST DU PAYS ET QUELQUES COMMENTAIRES ! PLUS IMPORTANT, Y-A-T-IL QUELQUES GARANTIE QUE LES RÉSOLUTIONS DE LUANDA SE MATÉRIALISENT ?
Un calendrier de cessation des hostilités et du retrait des zones occupées a été Imposé au M23 mais en leur absence et l'absence en personne de leur présumé commandant commanditaire Kagame. Un dialogue bilatéral entre RDC et Rwanda est prévu par la suite. Entre-temps le M23 se dit non concerné et du côté du Rwanda on ne nous avait fait tout juste part de leur accord à convaincre le M23 de s'exécuter.
De l'avis de nombreux observateurs, les M23 ne s'executeront pas de suite et il est prévu que la force régionale entre dans ce cas en danse pour les y obliger et des accusations en bonne et due forme sont à porter à des juridictions internationales. Vu ce qu'il s'est déjà passé et ce qui se passe, la population du coin et de tout le pays reste septique sur le succès de Luanda d'autantl que la solution finale ne réside sans doute pas dans la capacité de la RDC à gérer des conciliabules où l'on ne continue qu'à sous-traiter sa souveraineté mais de prendre en charge la défense concrète du pays sur le terrain. Le schéma de Luanda nous y avance-t-il davantage ? A voir...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Un calendrier de cessation des hostilités et du retrait des zones occupées a été Imposé au M23 mais en leur absence et l'absence en personne de leur présumé commandant commanditaire Kagame. Un dialogue bilatéral entre RDC et Rwanda est prévu par la suite. Entre-temps le M23 se dit non concerné et du côté du Rwanda on ne nous avait fait tout juste part de leur accord à convaincre le M23 de s'exécuter.
De l'avis de nombreux observateurs, les M23 ne s'executeront pas de suite et il est prévu que la force régionale entre dans ce cas en danse pour les y obliger et des accusations en bonne et due forme sont à porter à des juridictions internationales. Vu ce qu'il s'est déjà passé et ce qui se passe, la population du coin et de tout le pays reste septique sur le succès de Luanda d'autantl que la solution finale ne réside sans doute pas dans la capacité de la RDC à gérer des conciliabules où l'on ne continue qu'à sous-traiter sa souveraineté mais de prendre en charge la défense concrète du pays sur le terrain. Le schéma de Luanda nous y avance-t-il davantage ? A voir...
"MIni-Sommet sur la paix à l'Est de la RDC : voici les 11 résolutions prises par les chefs d'État de la région - 23.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-113973_mini_sommet_sur_la_paix_a_l_est_de_la_rdc_voici_les_11_resolutions_prises_par_les_chefs_d_etat_de_la_region.html
Au terme de leur rencontre lors de ce mini-sommet pour la paix dans la partie est de la république démocratique du Congo en proie à la guerre d’agression du Rwanda sous couvert du M23, les chefs d’État, participant à ce sommet de Luanda se sont résolus pour la paix et surtout à l’arrêt définitif des hostilités.
Voici les onze résolutions, voici les 11 résolutions issues de cette assise :
1- Cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre 2022 à 18h00 Jour J;
2- Respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de l’EAC du 21 avril et du 20 juin 2022 processus de Nairobi, de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022, processus de Luanda et des conclusions de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major général des forces armées de l’EAC Bujumbura, 8 novembre 2022 ;
3- Poursuite du déploiement complet de la Force régionale de l’EAC;
4- Retrait du M23 des zones occupées et retour à ses positions initiales à Sabinio côté RDC, sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc en collaboration avec la MONUSCO Jour J+2 ;
5- Création d’une zone tampon avec l’appui de la MONUSCO, du Mécanisme de vérification ad hoc et de l’EACForce régionale, comme prévu dans le cadre de la réunion des chefs d’état-major général de l’EAC tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022 Jour J+2;
6- Cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’Est de la RDC et la Région Jour J;[/size]
7- Les FDLR-FOCA, RED-TAMARA, ADF et les autres groupes armés opérant sur le territoire congolais doivent immédiatement déposer les armes et entamer leur rapatriement inconditionnel conformément aux termes du Processus de Nairobi, avec le soutien de la MONUSCO, le Mécanisme de vérification ad hoc et la Force Régionale EAC Jour J+5 ;[/s
8- Désarmement et cantonnement du M23 en territoire congolais sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc de Vérification, avec la collaboration de la MONUSCO Jour J+5 ;
9- Retour des Personnes Déplacées Internes PDI dans leurs foyers Jour J+7;
10- Reprise et poursuite des consultations politiques entre le Gouvernement de la RDC et les groupes armés locaux J+10 ;
11- Reprise du dialogue bilatéral entre la RDC et le Rwanda en vue de la normalisation des relations diplomatiques et de la reprise de la coopération Jour J+60;
12- Engagement des parties à mettre en œuvre la feuille de route de Luanda et les accords conclus dans le cadre du processus de Nairobi et de la réunion des chefs d’état-major général de l’EAC ;
13- Examen et résolution de la question du retour de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, telle que mentionnée dans la Feuille de route de Luanda et J+15;
14- Poursuite des réunions de coordination à tous les niveaux entre le Processus de Luanda et le Processus de Nairobi ;[
15- Création d’un mécanisme conjoint de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda et des décisions des initiatives entreprises dans le cadre du Processus de Nairobi.
Les Chefs d’Etat ont demandé que les FARDC, la Force Régionale et les Chefs d’Etat-Major Général (CGS) de la Force Régionale EAC, en collaboration avec la MONUSCO, étudient toutes les questions liées au désarmement et au cantonnement des éléments du M23 et soumettent des propositions au lors de leur prochain mini-sommet.
Les Chefs d’Etat ont recommandé l’accélération de la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation PDDR-CS en cours en RDC et ont exprimé leur profonde préoccupation quant aux conditions dans lesquelles vivent des centaines de milliers de personnes déplacées dans les zones touchées par la guerre de la province du Nord-Kivu.
En outre, ils se sont convenus de se retrouver prochainement à Bujumbura pour évaluer la mise en œuvre des conclusions des résolutions et recommandations du Mini-Sommet de Luanda.
Les Congolais espèrent à la bonne foie du Rwanda qui constitue à ce jour l’obstacle majeur pour un retour de ses réfugiés.
La communauté internationale devrait s’impliquer en toute transparence pour un retour de la paix dans cette partie du pays.
"Le mini-sommet de Luanda décide la cessation des hostilités le 25 novembre et du retrait du M23 le 27 novembre - 24/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/le-mini-sommet-de-luanda-decide-la-cessation-des-hostilites-le-25-novembre-et-du-retrait-du-m23-le-27-novembre/
Un calendrier de cessation des hostilités entre les FARDC et le M23 et du retrait des rebelles du M23 de zones sous occupation a été établi en l’absence de Paul Kagame qui n’a pas fait le déplacement pour Luanda, en Angola.
D’après le communiqué final, ce mini-sommet de Luanda auquel a pris part notamment Félix-Antoine Tshisekedi a convié la RDC et le Rwanda à un dialogue bilatéral, à une cessation des hostilités du M23 à partir du 25 novembre à 18 heures.
Les participants à ces assises ont également convenu du retrait du M23 des zones occupées à partir du 27 novembre et du retour à ses positions initiales à Sabyinyo (côté RDC).
PAUL KAGAME ABSENT
Le président rwandais Paul Kagame n’a pas fait le déplacement pour Luanda. Il s’est fait représenter à ce mini-sommet par son ministre des Affaires étrangères.
En revanche, le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président burundais et président en exercice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), Evariste Ndayishimiye ainsi que le facilitateur désigné de l’EAC, l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, ont tous pris part au mini-sommet de Luanda.
Cette rencontre convoquée par João Lourenço, le président d’Angola, Champion de l’Union africaine pour la paix et la reconciliation, en Afrique et Médiateur désigné pour le dialogue entre la RDC et le Rwanda, s’est inscrite dans le cadre de la désescalade de la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC caractérisée par l’occupation de certaines localités par le M23 soutenu par le Rwanda.
Mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région orientale de la RDC
COMMUNIQUE FINAL
1. A l’invitation de Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço , Président de la République d’Angola, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné pour maintenir le dialogue entre la RDC et le Rwanda par la 16ème Session Extraordinaire de l’Assemblée des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à Malabo le 28 mai 2022, un mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région orientale de la République démocratique du Congo (RDC) s’est tenu le 23 novembre 2022 à Luanda, République d’Angola.
2. Le Mini-Sommet s’est déroulé en présence de Son Excellence Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Son Excellence Paul Kagame , Président de la République du Rwanda, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo , Président de la République Démocratique du Congo, et Son Excellence Uhuru Muigai Kenyatta , ancien Président de la République du Kenya et Facilitateur désigné par l’EAC pour la mise en œuvre du Processus de Paix de Nairobi.
3. Madame Michelle Ndiaye, Représentante Spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine et Chef du Bureau de Liaison de l’Union Africaine en RDC, l’Ambassadeur João Samuel Caholo , Secrétaire Exécutif de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et le Lieutenant Général Nassone João , commandant du mécanisme de vérification ad hoc, a également assisté à la réunion en tant qu’invité.
4. L’objectif principal du Mini-Sommet de Luanda était d’établir un calendrier de mise en œuvre des actions prioritaires, en vue de la cessation des hostilités et du retrait immédiat du M23 des localités congolaises occupées, et de la coordination des opérations de Luanda et de Nairobi Processus.
5. Les chefs d’État se sont félicités des résultats des initiatives prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, à savoir l’opérationnalisation du mécanisme ad hoc de vérification le 9 novembre 2022 et le déploiement des troupes de la Force régionale de l’EAC dans les provinces du Nord et le Sud-Kivu en RDC.
6. Les Chefs d’Etat ont félicité Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné par l’Assemblée de l’Union Africaine, et Son Excellence Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), pour les efforts visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité dans l’Est de la RDC, dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.
7. Les Chefs d’Etat ont évoqué la situation sécuritaire dans la région de l’Est de la RDC et exprimé leur préoccupation concernant :
a) L’aggravation de l’insécurité et les actions militaires persistantes du M23 ;
b) L’acquisition par le M23 d’armes et d’autres moyens de plus en plus sophistiqués pour mener des attaques contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et;
c) La persistance des forces négatives et terroristes dans l’Est de la RDC, qui constitue une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
8. Le Mini-Sommet a décidé ce qui suit :
a) Cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre 2022 à 18h00 (Jour J) ;
b) Respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de l’EAC du 21 avril et du 20 juin 2022 (processus de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 (processus de Luanda) et des conclusions de l’Assemblée extraordinaire Réunion des chefs d’état-major général des forces armées de l’EAC (Bujumbura, 8 novembre 2022) ;
c) Poursuite du déploiement complet de la Force régionale de l’EAC ;
d) Retrait du M23 des zones occupées et retour à ses positions initiales à Sabinio côté RDC, sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc en collaboration avec la MONUSCO (J+2) ;
e) Création d’une zone tampon avec l’appui de la MONUSCO, du Mécanisme de vérification ad hoc et de la Force régionale de l’EAC, comme prévu dans le cadre de la réunion des chefs d’état-major général de l’EAC tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022 (jour J +2);
f) Cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant dans l’Est de la RDC et la Région (Jour J) ;
g) Les FDLR-FOCA, RED-TAMARA, ADF et les autres groupes armés opérant sur le territoire congolais doivent immédiatement déposer les armes et entamer leur rapatriement inconditionnel conformément aux termes du Processus de Nairobi, avec le soutien de la MONUSCO, du Mécanisme ad hoc de vérification et du Force Régionale EAC (Jour J+5) ;
h) Désarmement et cantonnement du M23 en territoire congolais sous contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc de Vérification, avec la collaboration de la MONUSCO (Jour J+5) ;
i) Retour des Personnes Déplacées Internes (PDI) dans leurs foyers (J+7);
j) Reprise et poursuite des consultations politiques entre le Gouvernement de la RDC et les groupes armés locaux (J+10);
k) Reprise du dialogue bilatéral entre la RDC et le Rwanda en vue de la normalisation des relations diplomatiques et de la reprise de la coopération (J+60) ;
l) Engagement des parties à la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda et des accords conclus lors du processus de Nairobi et de la réunion des chefs d’état-major de la CAE ;
m) Examen et résolution de la question du retour de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, telle qu’évoquée dans la Feuille de route de Luanda et (J+15) ;
n) Poursuite des réunions de coordination à tous les niveaux entre le Processus de Luanda et le Processus de Nairobi ;
o) Création du Mécanisme conjoint de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda et des décisions des initiatives entreprises dans le cadre du Processus de Nairobi.
9. Les chefs d’État ont demandé que les FARDC, la Force régionale et les chefs d’état-major général (CGS) de la Force régionale EAC, en collaboration avec la MONUSCO, étudient toutes les questions liées au désarmement et au cantonnement des éléments du M23 et leur soumettent des propositions à leur prochain mini-sommet.
10. Les Chefs d’Etat ont recommandé l’accélération de la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (PDDR-CS) en cours en RDC et ont exprimé leur profonde préoccupation quant aux conditions dans lesquelles vivent des centaines de milliers de déplacés en RDC. zones touchées par la guerre dans la province du Nord-Kivu.
11. Les Chefs d’Etat sont convenus de se retrouver prochainement à Bujumbura pour évaluer la mise en œuvre des conclusions des résolutions et recommandations du Mini-Sommet de Luanda.
12. Enfin, les chefs d’État ont remercié Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Champion de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation en Afrique et Médiateur désigné par l’Assemblée de l’Union africaine, pour l’accueil fraternel et l’hospitalité qu’il a réservé à eux ainsi que son implication active dans la résolution de la crise sécuritaire dans la région de l’Est de la RDC.
Fait à Luanda, le 23 novembre 2022.-
"Le bémol de Luanda - 24/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/le-bemol-de-luanda/
A la lecture du communiqué final du mini- sommet de Luanda, la tentation est grande de dire » alléluia « . Et pour cause, le cheval de bataille, que constituent la cessation des attaques du M23 contre les FARDC et surtout le retrait de ce mouvement rebelle des zones occupées, est repris expressis verbis dans la déclaration de la capitale angolaise.
S’acheminerait-on vers une victoire sur le tapis vert ? Visiblement oui, si l’esprit et la lettre du communiqué final de Luanda sont respectés. Ce qui n’est pas acquis encore moins gagné par avance.
Il n’empêche. Qui, à première vue, se formaliserait d’un pareil happy end étant entendu que le Chinois Sun Tzu, héraut de la stratégie militaire note que » l’art de la guerre c’est de soumettre l’ennemi sans combat » ? Et qu’un bon général est celui « qui a gagné la guerre avant de l’engager » ? Qui, à priori, ferait la fine bouche quand on sait à la suite de Machiavel que la fin justifie les moyens ?
Reste que la jurisprudence de cette déjà très guerre d’agression incite à la prudence. D’autant que derrière la cessation des hostilités et le retrait du M23 des localités conquises, il y a des discussions politiques sur lesquelles la « communauté internationale « , tous étages confondus, insiste. Quel en serait le contenu ?
Autrement dit, qu’obtiendraient les groupes armés en échange de » la paix des braves » ? Le tristement célèbre M23 serait-il » bénéficiaire « de la fameuse solution politique ? Auquel cas, cela ressemblerait au principe de Antoine Lavoisier selon lequel » rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme « .
Pis, on serait à rebours de la stratégie léniniste » d’un pas en avant, deux pas arrière « . Avec le risque de voir l’axe du mal -l’expression n’est pas empruntée- reprendre sous une forme et un autre format. Depuis le milieu des années 90, les adversaires apparents et réels du redressement régalien de la RDC dans ses frontières internationalement reconnues zigzaguent autour de leur fixation.
Comme pour la ou le covid-19, il y a risque de continuer d’aller de vague en vague. L’observance des gestes barrières- aussi stricte qu’elle soit- ne saurait endiguer l’épidémie. S’il permet de se prémunir contre les formes graves de la maladie, le vaccin non plus n’est pas une panacée.
Autant souligner dans tous les dialectes rd congolais que de Luanda (CIRGL), Nairobi (EAC), Addis-Abeba(UA), Bruxelles (UE), Washington ou encore de New York (ONU) ne sortiront tout au plus que des palliatifs à court terme. La solution réside dans la nécessaire capacité de la RDC à prendre en charge la défense de sa souveraineté et de son intégrité du territoire. Deux facteurs X pour l’indépendance du pays que l’on ne saurait faire sous-traiter indéfiniment au risque de demeurer ce que le sociologue Emile Bongeli appelle » un Etat-bébé « .
"[Agression rwandaise : V.Kamerhe reste convaincu que son plan de sortie de crise demeure la voie royale pour la paix dans l'Est - 24.11.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114045_agression_rwandaise_v_kamerhe_reste_convaincu_que_son_plan_de_sortie_de_crise_demeure_la_voie_royale_pour_la_paix_dans_l_est.html
"La RDC va solliciter des sanctions internationales contre le Rwanda en cas de non-respect de l’accord de Luanda - 24.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114028_la_rdc_va_solliciter_des_sanctions_internationales_contre_le_rwanda_en_cas_de_non_respect_de_l_accord_de_luanda.html
Le gouvernement congolais tient à l’application par toutes les parties des résolutions et recommandations du mini-sommet de Luanda. La RDC espère que son voisin, le Rwanda va s’y conformer afin de favoriser la pacification de sa partie orientale.
Loin du triomphalisme aveugle, les autorités congolaises qui ont toujours dénoncé la mauvaise foi du Rwanda, entendent poursuivre le plaidoyer pour obtenir des sanctions internationales contre le pays de Paul Kagame en cas de non-respect de ce qui a été convenu mercredi dans la capitale angolaise, en présence notamment du lieutenant-général Nassone João, commandant du Mécanisme de vérification ad hoc.
« Nous espérons, cette fois-ci, que le Rwanda pour ne pas s’isoler diplomatiquement s’engagera à respecter ce qui est prévu dans cet accord. Au cas contraire, nous allons continuer le plaidoyer, solliciter et demander des sanctions parce que le cas d’agression est avéré », a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya.
Vers la reprise de la coopération rwando-congolaise ?
Kinshasa accorde l’urgence à la cessation des attaques du M23 sur la population civile, l’armée loyaliste et la Monusco, ainsi qu’à la gestion de la crise humanitaire.
Cependant, le gouvernement congolais n’exclut pas la possibilité de la reprise de la coopération avec le Rwanda qui, insiste Muyaya, doit d’abord s’acquitter de sa part de responsabilité pour que la paix revienne dans l’Est de la RDC.
« … Dans le cadre des mécanismes régionaux qui sont prévus, nous allons évidemment discuter, voir dans quelle mesure on pourra avoir des mesures de confiance, pour essayer de reconstruire une relation qui était déjà difficile, qui était perturbée sérieusement et nous espérons, cette fois-ci, le Rwanda s’acquittera de sa part de responsabilité pour que cette paix revienne d’abord dans cette partie touchée et puis par la suite, on envisagera les possibilités d’un retour des relations bilatérales, mais qui devront, cette fois-là, se refonder sur de nouvelles bases de confiance qu’il faut restaurer absolument », a-t-il dit.
Le mini-sommet de Luanda a décidé de la reprise du dialogue bilatéral entre la RDC et le Rwanda en vue de la normalisation des relations diplomatiques et de la reprise de la coopération.
En juin dernier, la RDC avait suspendu tous les protocoles d’accord, accords et convention conclus avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23.
L’ambassadeur rwandais à Kinshasa a été expulsé et les vols de la compagnie Rwand’Air suspendus. Le Rwanda, quant à lui, n’a pas pris des mesures de rétorsion.
"Agression Rwandaise : Et si le mini-sommet de Luanda accouchait d’une souris ? - 25.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114068_agression_rwandaise_et_si_le_mini_sommet_de_luanda_accouchait_d_une_souris.html
"Résolutions du mini-sommet de Luanda : « Avec la partie rwandaise, le respect de la parole donnée n’a jamais été au rendez-vous » (Christophe Lutundula) - 25.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114056_resolutions_du_mini_sommet_de_luanda_avec_la_partie_rwandaise_le_respect_de_la_parole_donnee_n_a_jamais_ete_au_rendez_vous_christophe_lutundula.html
"Nord-Kivu : zone tampon ou balkanisation de fait du pays - 25.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114053_nord_kivu_zone_tampon_ou_balkanisation_de_fait_du_pays.html
"Kagamé: Une absence très présente dans les esprits
25/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/kagame-une-absence-tres-presente-dans-les-esprits/
"Conflit à l’est de la RDC: le M23 rejette la feuille de route du sommet de Luanda - 24/11/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221124-conflit-%C3%A0-l-est-de-la-rdc-le-m23-rejette-la-feuille-de-route-du-sommet-de-luanda
La RN2, principale route qui relie Goma à Rutshuru et à la frontière ougandaise, dans l'est de la RDC, Nord-Kivu, octobre 2022. :copyright: RFI/Paulina Zidi
Mercredi 23 noZe à Luanda, le président congolais Félix Tshisekedi et le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, accompagnés du président angolais et médiateur désigné par l'Union africaine, João Lourenço et du président burundais Evariste Ndayishimiye sont parvenus à une feuille de route concernant la situation sécuritaire à l'est de la République démocratique du Congo. Les participants ont proposé notamment la cessation des hostilités et un retrait du M23. Des décisions que les rebelles ont rejetées.
La déclaration finale de ce sommet de Lunda présente un calendrier : cessation des hostilités « en général » le 25 novembre à 18h, retrait du M23 des « zones occupées » et son « repli dans ses positions initiales », c’est-à-dire vers Sabyinyo côté RDC, au plus tard le 27 novembre.
Le 30 novembre, l’ensemble des groupes armés en RDC doivent déposer les armes et le M23 doit être désarmé et cantonné. Le 2 décembre, c’est le retour prévu des populations déplacées et le 7 décembre les consultations politiques entre le gouvernement congolais et les groupes armés, autrement dit le processus de Nairobi, doivent reprendre.
Un prochain sommet à Bujumbura
Enfin, dernière échéance : la reprise du dialogue bilatéral RDC/Rwanda est annoncé pour la fin du mois de janvier. Entre-temps, les chefs d’État doivent de nouveau se retrouver, mais cette fois-ci à Bujumbura.
Le document clarifie aussi la feuille de route des forces de la communauté d’Afrique de l’Est est surtout des troupes kényanes. En cas de retrait du M23, elles doivent se déployer à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja. Mais si le M23 refuse de se désengager, les chefs d’État « instruiront l’usage de la force », elles devront donc s’impliquer dans les combats pour faire reculer le M23.
Pas de retrait pour le M23
Le M23 déclare ne pas être obligé par ce document de Luanda puisqu’il rappelle qu’il n’était pas à la table des négociations. Concernant la fin des hostilités, le porte-parole du mouvement Lawrence Kanyuka explique que s’il n’y a pas d’attaques contre ses positions, le M23 respectera un cessez-le-feu qu’il dit d’ailleurs appeler de ses vœux depuis plusieurs semaines.
Concernant le repli, le mouvement est catégorique, pas de retrait en l’état. « Si le gouvernement congolais veut négocier, il doit le faire directement avec nous », rappelle le porte-parole qui ajoute que c’est leur position depuis le début des hostilités.
Des policiers congolais maintiennent l'ordre lors d'une manifestation de la société civile contre l'accord de Luanda, à Goma, le 24 novembre 2022. REUTERS - ARLETTE BASHIZI
Inquiétude de la société civile
Dans le camp de Kanyaruchinya à la sortie de Goma, les populations continuent à arriver chaque jour des zones en conflit. Un flot ininterrompu alors que les conditions de vie des déplacés sont « inhumaines », selon un responsable de la société civile, qui ne se fait pas beaucoup d’illusion après la signature de cet accord à Luanda. « On salue les décisions, mais on reste pessimiste », explique-t-il.
Une opinion partagée par Henri Mahano, de la société civile du Rutshuru : « Ce qui est sorti dans ce communiqué, c’est une répétition de décisions que le M23 n’a jamais respectées. Tous les sommets qui ont précédé celui de Luanda demandaient déjà aux rebelles de déposer les armes, de se retirer. Du côté de la société civile, on ne s’attend à rien. »
La société civile du Nord-Kivu a d’ailleurs maintenu ce jeudi une manifestation à Goma pour exiger notamment une plus grande implication de communauté internationale.
"RDC : Qui veut vraiment la paix dans l’est ? - 25 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74011/rdc-qui-veut-vraiment-la-paix-dans-lest/
"En RDC, l’avancée rebelle vers Goma suspendue - 25.11.2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/25/en-rdc-l-avancee-rebelle-vers-goma-suspendue_6151573_3212.html
Manifestation contre l’accord de cessez-le-feu de Luanda et pour appeler la communauté internationale à demander le retrait du Rwanda de la province du Nord-Kivu, le 24 novembre 2022 à Goma (RDC). ARLETTE BASHIZI / REUTERS
Il n’était pas acquis que les principaux pays d’Afrique centrale et de l’Est concernés par le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) parlent d’une seule voix. Réunis mercredi 23 novembre à Luanda, en Angola, ils ont pourtant annoncé une « cessation des attaques et le retrait des localités congolaises occupées par le [groupe armé rebelle] M23 » soutenu par le Rwanda. L’arrêt des combats – fixé à vendredi à 18 heures – permettrait de desserrer l’étreinte qui menace d’asphyxier la grande ville de Goma. Il reste à le mettre en œuvre.Le mini-sommet régional de Luanda avait été organisé à l’invitation du président angolais, Joao Lourenço, chargé par l’Union africaine d’un rôle de médiateur entre les voisins congolais et rwandais, avec l’appui du chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), et de l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta.Lire aussi : Dans l’est de la RDC, le déploiement très calculé des soldats kényans
Paul Kagame, à la tête du Rwanda depuis trois décennies, n’avait pas fait le déplacement. Ses relations avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, se sont considérablement dégradées ces derniers mois, jusqu’à provoquer l’expulsion de l’ambassadeur rwandais de Kinshasa, fin octobre. C’est son ministre des affaires étrangères, Vincent Biruta, qui a endossé un texte dans lequel la responsabilité rwandaise pour la dernière déstabilisation de l’est du Congo, mise au jour en juillet par un rapport du groupe des experts des Nations unies, n’apparaît jamais explicitement.
Dénégations de Kigali
C’est pourtant bien du Rwanda dont il est question dans le communiqué final, lorsque les signataires appellent à la « cessation de tout soutien politico-militaire au M23 ». C’est également Kigali qui est implicitement montré du doigt lorsque les signataires s’inquiètent de « l’acquisition par le M23 d’armes de plus en plus sophistiquées et d’autres moyens pour mener des attaques contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) »
Le Rwanda est implicitement visé par l’accord de cessez-le-feu, qui appelle à la « cessation de tout soutien » au groupe M23
Le Rwanda continue de nier tout lien avec ce groupe rebelle « formé en 2012 par des déserteurs de l’armée congolaise, eux-mêmes anciens rebelles d’un groupe armé appelé le Congrès national pour la défense du peuple, également soutenu par le Rwanda », rappelle Thomas Fessy, chercheur spécialiste de la RDC au sein du groupe de défense de droits humains Human Rights Watch.Les dénégations rwandaises ont du mal à convaincre, y compris ses plus fidèles alliés. Mercredi, à Washington, le Bureau des affaires africaines du département d’Etat a ainsi « salué les efforts de l’Angola et des dirigeants des Grands Lacs pour mettre fin à la violence et aux souffrances dans l’est de la RDC ». Tout en précisant, beaucoup plus clairement qu’il y a peu, que « cela est possible (…) si le Rwanda met fin à son soutien au M23 ». « Et, précise le communiqué, si toutes les parties rejettent les discours de haine et respectent les engagements de paix et de réconciliation. » Ce dernier point vise les responsables congolais qui soufflent sur les braises communautaires. Le M23 dénonce ainsi les campagnes anti-Tutsi congolais dans l’est du pays et appelle au dialogue pour faire retomber la tension.Lire aussi : Dans l’est de la RDC, l’avancée des rebelles du M23 provoque la panique
« Le M23 avance »
Jusqu’à présent les responsables congolais n’ont accepté de discuter qu’avec certains des groupes armés (il en existe une centaine) de l’est de la RDC et refusent de s’asseoir à la même table que le M23, qualifié de « terroriste » par Kinshasa. Cela risque de compliquer la mise en œuvre du désarmement et du casernement de ces rebelles ainsi que de leur « repli sur [leurs] positions initiales ». « De quelles positions parle-t-on ? S’agit-il d’une zone tampon ? Gérée par qui ? Sous souveraineté congolaise ? », demande Juvenal Munubo Mubi, député de Walikale, une commune du Nord-Kivu, province épicentre de la crise. Le texte précise que, si le « M23 refuse de se désengager et de libérer tous les territoires qu’il occupe actuellement, les chefs d’Etat de la CAE instruiront la force régionale à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre ».Le cessez-le-feu doit entrer en vigueur vendredi soir. Le déploiement des quelques milliers d’hommes de la force régionale, décidé au printemps lors d’un sommet régional à Nairobi et comprenant des contingents venus du Kenya, du Soudan du Sud, du Burundi et d’Ouganda, vient à peine de commencer. Quant aux FARDC, elles ne cessent de reculer, parfois dans le désordre, depuis la reprise de l’offensive rebelle, en octobre. Jeudi soir, Lawrence Kanyuka, un porte-parole politique de la rébellion, a dit avoir « pris connaissance du document [de Luanda] sur les réseaux sociaux ». « Mais ça ne nous concerne pas vraiment », a-t-il ajouté.Lire aussi : Dans l’est de la RDC, face aux rebelles du M23, Goma retient son souffle
Le M23 menace Goma par le Nord et a ouvert un nouveau front à l’ouest de la ville, dans le Masisi. « Le M23 avance et consolide ses positions, observe Thomas Fessy, de retour de cette région. Il peut continuer à progresser et à couper la route menant à Saké, ce qui asphyxierait Goma », précise le chercheur, qui s’inquiète également du sort réservé aux populations civiles dans les zones contrôlées par les rebelles.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:16 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"Mini-sommet de Luanda: le M23 accepte de cesser le feu
25.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114096_mini_sommet_de_luanda_le_m23_accepte_de_cesser_le_feu.html
Le Mouvement du 23 mars (M23) accepte de cesser le feu, conformément à l’appel des Chefs d’Etat lors du Mini-sommet tenu à Luanda mercredi 23 novembre.
Dans un communiqué rendu public la soirée de ce vendredi 25 novembre 2022, et consulté par Laprunellerdc.info, le M23 dit « accepter le cessez-le-feu tel que recommandé par les Chefs d’Etat ». Cependant, il demande au Gouvernement de Kinshasa de le respecter à son tour.
Faute de quoi, ce mouvement rebelle menace de reprendre les hostilités, en cas de « violation de ce cessez-le-feu ».
Le Communiqué des Chefs d’Etat ayant pris part au mini-sommet de Luanda, a pourtant accordé au M23 jusqu’à ce vendredi 25 novembre 2022 à 18h, pour quitter les entités qu’il occupe actuellement. Les Chefs d’Etat ont également menacé de lancer une offensive pour les déloger « par force », en cas de résistance.
Le communiqué du M23 ne précise pas s’il compte se retirer des zones qu’il occupe. D’après des sources contactées par Laprunellerdc.info ce soir à Kiwanja et à Rutshuru-centre, aucun mouvement de retrait de ces rebelles n’avait encore été noté jusqu’aux environs de 21 heures.
Difficile donc de savoir, pour l’instant, si la force régionale de l’EAC va être déployée comme le prévoit le communiqué des Chefs d’Etat. Ces derniers ont annoncé la création des conditions en vue de l’occupation des zones actuellement sous contrôle du M23 par la force de l’EAC.
« Retrait du M23 des zones occupées et son repli dans ses positions initiales, conformément aux conclusions de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major Généraux des forces armées de l’EAC du 8 novembre 2022, tenue à Bujumbura, République du Burundi, sous le contrôle de la force régionale et du mécanisme ad-hoc en collaboration avec la Monusco. Initialement, le Kenya va déployer ses contegents à Goma, et ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja lors du désengagement et le repli du M23 dans ses positions initiales de Sabinyo du côté RDC pour ne plus se mouvoir au-delà de la ligne des villages Bigega, Bugusa, Nyanbikona, Mbuzi, Rutsiro et Nkokwe », ont-t-ils noté dans ce communiqué.
Les Chefs d’Etat ont également annoncé le retour des habitants actuellement en déplacement, une semaine après la date annoncée du retrait du M23 et de la cessation des hostilités
"RDC : Dans le viseur d’un délogement militaire forcé, le M23 « prend acte du cessez-le-feu » - 26 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/26/rdc-dans-le-viseur-dun-delogement-militaire-force-le-m23-prend-acte-du-cessez-le-feu.html/121813/
Un nouvel accord de cessez-le-feu dans l’est tourmenté de la République Démocratique du Congo a été signé, mercredi 23 novembre 2022, entre Kinshasa et Kigali, au terme d’un mini-sommet à Luanda (Angola). Les parties prenantes ont décidé de la « poursuite du déploiement intégral » de la force régionale Est-africaine pour désarmer les terroristes du M23 et leurs déloger « des zones occupées ».
Cet énième cessez-le-feu immédiat est entré en vigueur vendredi à 18 heures. Alors que les éléments du M23 devraient replier dans leurs positions initiales, ce vendredi, des violents affrontements en armes lourdes et légères ont été signalés dans plusieurs localités dont Shumba et sur la colline de Kabarozi, dans le territoire de Rutshuru.
Une rencontre avec Uhuru Kenyatta
« Si le M23 refuse de se désengager et de libérer tous les territoires qu’ils occupent actuellement, les chefs d’Etat de l’EAC instruiront la force régionale à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre », indique le nouvel accord de Luanda.
Cependant, face à cette mise en garde, le Mouvement du 23 Mars – M23 – tente d’échapper à un coup de force en prenant acte et aussi en proposant rencontrer le facilitateur de l’EAC.
« Une fois de plus, le M23 accepte le cessez-le-feu tel que recommandé par les Chefs d’Etat », peut-on lire dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD
Dans la même perspective, le M23 sollicite une rencontre avec le médiateur et le facilitateur afin de discuter des points qui le concernent dans ledit communiqué en vue de rétablir une paix durable dans l’Est de la RDC.
Peu avant cet accord, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies avaient demandé, mardi, l’arrêt des combats, le retrait du M23 des zones occupées et la fin de « tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23 ».
Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali conteste systématiquement. Pour le gouvernement congolais, il est « hors de question » de discuter avec les terroristes du M23 avant leur retrait des zones qu’ils occupent.
"RDC : Des violents combats opposent les FARDC aux terroristes du M23 le jour du « cessez-le-feu immédiat » - 25 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/25/rdc-des-violents-combats-opposent-les-fardc-aux-terroristes-du-m23-le-jour-du-ce
"Agression dans l’Est : Début ce lundi du processus de Nairobi sur le rétablissement de la paix et de la sécurité en RDC - 26 novembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/11/26/agression-dans-lest-debut-ce-lundi-du-processus-de-nairobi-sur-le-retablissement-de-la-paix-et-de-la-securite-en-rdc.html/121850/
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Kamanda Wa Kamanda Muzembe :copyright: Thomas Nicolon
C'est dans le journal Forum des As. Pour ce quotidien, « au lendemain du mini-sommet de Luanda sur l’agression de la RDC par le Rwanda, analystes et commentateurs se perdent en conjectures sur les raisons de l’absence remarquée et remarquable du président rwandais. Agenda caché ? Possible, répond le journal qui s’interroge cependant s’il y aurait plus important dans une journée que la rencontre au sommet pour délibérer sur une question cruciale pour le devenir de la sous-région ». Et de poursuivre plus loin sous la même forme interrogative : « S’était-il agi d’une saute d’humeur ou d’un message adressé à ceux qui l’ont chargé de la mission de déstabiliser l’Est congolais ? Le Rwanda était certes très présent dans la capitale angolaise par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, écrit le journal qui poursuit : mais l’État rwandais a un nom et un seul : Paul Kagamé. Son absence qui demeure présente dans les esprits, constitue l’énigme du communiqué final de Luanda, conclut Forum des As ».
« Accord de Luanda : à retoucher ? »
Le journal La Républiquequi pose cette question s’accorde avec ceux qui pensent qu’« un virus» s’est glissé dans le texte du communiqué final ayant sanctionné les consultations entre les présidents burundais, congolais et angolais, en l’absence de Paul Kagamé pourtant chef d’orchestre de cette énième agression rwandaise de son voisin. Il s’agit d’une différence de traduction entre la version française et la version anglaise. Et difficile de penser qu’il s’est agi d’une simple coquille ou d’une erreur matérielle, explique encore La République.]Selon ce journal, «entre ces deux textes, un mot diverge, à savoir la présence des FDLR dans la version anglaise au même niveau que le M23 qui est une demande rwandaise, alors que Kinshasa n’en veut pas. Une erreur qui arrange toutes les parties et rend acceptable et "signable" le texte mais qui remet en cause toute la portée de cet accord », conclut La République
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: «Kagamé, une absence très présente dans les esprits» - 26/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20221126-%C3%A0-la-une-kagam%C3%A9-une-absence-tr%C3%A8s-pr%C3%A9sente-dans-les-esprits
"Annonces de Luanda sur le M23 vues de Goma: bien sur le papier, mais après? - 25 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/25/annonces-de-luanda-sur-le-m23-vues-de-goma-bien-sur-le-papier-mais-apres
Bien sur le papier, mais que va-t-il se passer sur le terrain? Les Congolais s'interrogeaient jeudi à Goma, dans l'est de la RDC, sur la mise en oeuvre des annonces de la veille à Luanda sur un cessez-le-feu et un retrait des rebelles du M23 des zones qu'ils occupent dans le Nord-Kivu.
Onesphore Sematumba, analyste du centre de réflexion International Crisis Group, se félicite que la réunion de Luanda se soit tenue, "ce qui n'était pas évident" selon lui, au vu "de l'escalade des tensions". Mais il perçoit d'emblée deux problèmes dans l'accord de Luanda: le M23 n'était pas là et le président rwandais Paul Kagame non plus.
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Bien sur le papier, mais que va-t-il se passer sur le terrain? Les Congolais s'interrogeaient jeudi à Goma, dans l'est de la RDC, sur la mise en oeuvre des annonces de la veille à Luanda sur un cessez-le-feu et un retrait des rebelles du M23 des zones qu'ils occupent dans le Nord-Kivu.
Onesphore Sematumba, analyste du centre de réflexion International Crisis Group, se félicite que la réunion de Luanda se soit tenue, "ce qui n'était pas évident" selon lui, au vu "de l'escalade des tensions". Mais il perçoit d'emblée deux problèmes dans l'accord de Luanda: le M23 n'était pas là et le président rwandais Paul Kagame non plus.
"Nord-Kivu: après l'heure de la trêve, des combats ont continué - 25 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/25/nord-kivu-apres-lheure-de-la-treve-des-combats-ont-continue]
= https://www.radiookapi.net/2022/11/26/actualite/securite/nord-kivu-tension-maintenue-sur-les-lignes-de-front-rutshuru-et-masisi
= https://www.radiookapi.net/2022/11/25/actualite/securite/ituri-les-groupes-armes-codeco-frpi-et-fpic-se-rendent-aux-assises-de
= https://www.radiookapi.net/2022/11/25/actualite/securite/accord-de-luanda-aucun-signe-de-retrait-du-m23-de-ses-positions
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Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:17 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"RDC: le gouvernement doit-il accepter de dialoguer avec le M23 ? - 28 novembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/11/28/rdc-le-gouvernement-doit-il-accepter-de-dialoguer-avec-le-m23
"RDC: reprise des discussions intercongolaises à Nairobi sous l'égide de l'EAC - 28/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221128-rdc-reprise-attendue-des-discussions-intercongolaises-%C3%A0-nairobi-sous-l-%C3%A9gide-de-l-eac
Kenya : reprise ce dimanche du processus de Nairobi pour le retour de la paix"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114149_kenya_reprise_ce_dimanche_du_processus_de_nairobi_pour_le_retour_de_la_paix_dans_l_est_de_la_rdc.html
"Nairobi III : Tshisekedi, Kagame et Museveni interviennent par visioconférence
- 28.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114187_nairobi_iii_tshisekedi_kagame_et_museveni_interviennent_par_visioconference.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114205_insecrurite_a_l_est_la_troisieme_phase_du_processus_de_nairobi_ouvert_sans_le_m23.html
"RDC : Qui veut vraiment la paix dans l’est ? -
25 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74011/rdc-qui-veut-vraiment-la-paix-dans-lest/
"Rébellion du M23 en RDC: calme relatif mais pas de retrait des zones occupées - 28 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/28/rebellion-du-m23-en-rdc-calme-relatif-mais-pas-de-retrait-des-zones-occupees
"Négociations de Nairobi : Félix Tshisekedi fixe à nouveau les conditions pour la participation du M-23 (Exclusif) -
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114193_negociations_de_nairobi_felix_tshisekedi_fixe_a_nouveau_les_conditions_pour_la_participation_du_m_23_exclusif.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114192_est_de_la_rdc_ces_groupes_armes_qui_causent_l_insecurite_peuvent_etre_vaincus_si_nous_harmonisons_nos_efforts_museveni.html
"Guerre de l'Est : de nouvelles preuves accablent le Rwanda - 28.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114199_guerre_de_l_est_de_nouvelles_preuves_accablent_le_rwan
"RDC: un ancien membre du groupe rebelle M23 monte un mouvement pour le combattre -
28/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221128-rdc-un-dissident-du-groupe-rebelle-m23-monte-un-mouvement-pour-les-combattre
= https://afrique.lalibre.be/74100/rebellion-du-m23-en-rdc-calme-relatif-mais-pas-de-retrait-des-zones-occupees/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221127-rdc-calme-pr%C3%A9caire-dans-le-nord-kivu-au-moment-o%C3%B9-les-rebelles-du-m23-doivent-se-retirer
"RDC: 40 rebelles burundais tués dans l’est - 28 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74092/rdc-40-rebelles-burundais-tues-dans-lest/
= https://www.radiookapi.net/2022/11/27/actualite/securite/sud-kivu-les-fardc-et-larmee-burundaise-lancent-une-offensive-contre
"Rébellion du M23 en RDC: récits de viols et de blessures - 25 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74038/rebellion-du-m23-en-rdc-recits-de-viols-
"Guerre dans l’Est, redistribution des cartes à Kinshasa
28/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/guerre-dans-lest-redistribution-des-cartes-a-kinshasa/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:18 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
LES POURPARLERS DE NAIROBI POUR LA PAIX DANS L'EST DU PAYS NOUS PLONGENT DEVANT UN CURIEUX SPECTACLE D'OMBRES ET LUMIÈRES A PEINE COMPRÉHENSIBLE MALGRÉ FORTS SLOGANS : QUE VEULENT LES CONGOLAIS, QUE PRÉPARENT LES ORGANISATEURS DONT CERTAINS N’HÉSITENT PAS A PRENDRE NOTRE PAYS POUR UN NAIN SANS VOLONTÉ NI MOYENS ET QUE FONT ET ENTENDENT FAIRE CES GROUPES ARMÉS QUI ÉCUMENT LA RÉGION ?
Des rumeurs d'un M23 qui se réorganiserait et se renforcerait en matériels pendant qu'on se réunit à Nairobi et que la feuille de route de Luanda avait explicitement demandé au M23 de se retirer des zones conquises.
En même temps un peu plutôt des vidéos ont montré sans la moindre ambiguité des colonnes rangées des militaires disciplinées qui ne sont que des soldats rwandais aux côtés des M23. La preuve par l'image dirait l'autre.
Ailleurs on découvre des soutiens locaux du nouveau M23, des officiers congolais qui ont rejoint le M23, sans compter qu'à voir les bousculades successives autour du PR, nous voyons bien que l'infiltration atteint son propre entourage.
Un jouurnal va jusqu'à pointer les doutes sur la sincérité de l’EAC ; les propos quasi méprisants du président burundais qui tendraient à considèrer la force régionale comme notre sauveur indispensable plaiderait en ce sens. Beaucoup d'autres journalistes font le même constat surtout en insistant sur les faiblesses structurelles d'une force extérieure, dans tous les cas sceptique quant aux reussites de Nairobi.
Enfin Fayulu vint avec son discours pour sauver le pays en danger. Attendons la suite...
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Des rumeurs d'un M23 qui se réorganiserait et se renforcerait en matériels pendant qu'on se réunit à Nairobi et que la feuille de route de Luanda avait explicitement demandé au M23 de se retirer des zones conquises.
En même temps un peu plutôt des vidéos ont montré sans la moindre ambiguité des colonnes rangées des militaires disciplinées qui ne sont que des soldats rwandais aux côtés des M23. La preuve par l'image dirait l'autre.
Ailleurs on découvre des soutiens locaux du nouveau M23, des officiers congolais qui ont rejoint le M23, sans compter qu'à voir les bousculades successives autour du PR, nous voyons bien que l'infiltration atteint son propre entourage.
Un jouurnal va jusqu'à pointer les doutes sur la sincérité de l’EAC ; les propos quasi méprisants du président burundais qui tendraient à considèrer la force régionale comme notre sauveur indispensable plaiderait en ce sens. Beaucoup d'autres journalistes font le même constat surtout en insistant sur les faiblesses structurelles d'une force extérieure, dans tous les cas sceptique quant aux reussites de Nairobi.
Enfin Fayulu vint avec son discours pour sauver le pays en danger. Attendons la suite...
"RDC: le M23 se réorganise et se renforce en matériels, alerte le gouvernement -1 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/01/rdc-le-m23-se-reorganise-et-se-renforce-en-materiels-alerte-le-gouvernement
Les Combattants du M23/Ph. Droits tiers
Une semaine s’écoule depuis le cessez-le-feu décrété à Luanda et un calme relatif s’observe sur les lignes de front après plusieurs jours de combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo (Nord-Kivu). Mais cette semaine, le gouvernement a alerté au sujet d’une réorganisation de la rébellion qui du tout n’est pas défaite. A l’issue d’une réunion de sécurité présidée mardi par le Premier ministre Sama Lukonde, les autorités disent détenir des informations également sur "l'approvisionnement matériels” des rebelles soutenus par le Rwanda, d’après Kinshasa.Le gouvernement ne précise cependant pas d’où les rebelles s’approvisionneraient. Kinshasa a toujours accusé le Rwanda de soutenir cette rébellion renaît il y a une année alors qu’elle était défaite en 2013. Ce que Kigali et les rebelles rejettent en bloc.“D’après les différents rapports présentés par les services de sécurité, une accalmie relative est observée sur les lignes des fronts. Mais ils ont aussi signalé une réorganisation au niveau de l'ennemie ainsi qu'un certain approvisionnement en matériels. Nous restons vigilants”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Relire: RDC : M23, la preuve par l’image d’un soutien étranger
Le mini-sommet des pays de l’EAC tenu à Luanda sous la facilitation du président angolais a explicitement demandé au M23 de se retirer des zones conquises jusqu'à une vingtaine de kilomètres de Goma. Ce qui n’est pas fait ce jour.
"RDC : M23, la preuve par l’image d’un soutien étranger - 30 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/30/rdc-m23-la-preuve-par-limage-dun-soutien-etranger
Depuis le 20 octobre, le M23 a réussi en quelques jours à conquérir une partie du Nord-Kivu. Le gouvernement congolais estime que l’armée rwandaise opère sous couvert de cette rébellion et dit détenir des renseignements sur des agissements hostiles de l’Ouganda. ACTUALITE.CD a recueilli des témoignages et analysé des images qui prouvent l’existence d’un soutien extérieur.
“Personne n’ose s’approcher de ces colonnes ou sortir son appareil pour les filmer”, explique une habitante de Kiwanja dans le Nord-Kivu qui préfère garder l’anonymat pour des raisons de sécurité. “On a tous été étonnés par leur uniforme et leur équipement. On connaissait le RCD, le CNDP, le M23 de 2012. Ces gens qu’on voit sont des militaires rwandais”. Pourtant, certains ont osé filmer et ces vidéos ont surpris les congolais comme les observateurs étrangers. Depuis l’embrasure de leurs portes, des habitants de localités occupées ont pu filmer des colonnes de présumés rebelles qui ont tout d’une armée régulière, casques, uniformes assortis, portes-munitions, moyens de communication, gourdes, sacs à dos.
En dehors de la garde républicaine, rares sont les unités de l’armée congolaise qui disposent de ce type d’équipements. Moins encore les groupes armés qui pullulent dans l’est de la RDC. Eux se contentent souvent d’uniformes dépareillés et de kalachnikovs, pour la plupart issus des stocks de l’armée congolaise.
Pour l’armée congolaise, c’est un secret de polichinelle. « Je vous ai montré à vous les médias des militaires rwandais avec leur pièce d’identité, des armes, des uniformes de l’armée rwandaise, aujourd’hui, il n’y a plus de doute sur l’identité de ceux qui nous attaquent», assure le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole des opérations Sukola II.« C’est le Rwanda qui se cache sous le label du M23 ». Depuis janvier, l’armée congolaise a arrêté au moins 5 militaires rwandais sur son sol et en a présenté certains à la presse. Elle avait également montré à des journalistes à la mi-juillet des bottes siglées RDF, des casques et uniformes semblables à ceux de l’armée rwandaise qu’elle disait avoir récupérés sur le champ de bataille.
ACTUALITE.CD a obtenu trois vidéos montrant des colonnes de présumés M23 entièrement équipés comme des militaires d’une armée régulière, deux proviennent de Kiwanja officiellement sous contrôle du M23 depuis le 29 octobre dernier et une présentée comme tournée à Tongo, tombé le 16 novembre. Deux autres vidéos ont été filmées par le M23, elles montrent ceux qui ont mené la contre-offensive contre les deux chars engagés par les FARDC près du pont de Mabenga, en plein parc des Virunga. Confronté à certaines de ces vidéos, le porte-parole militaire du M23, Willy Ngoma, assure que “c’est le M23”. Pour preuve, le rebelle envoie toute une collection de photos de lui, arborant différents uniformes.
Les habitants des zones occupées le confirment, les rebelles du M23, les vrais, ont toutes sortes d’uniformes, la plupart de vieux uniformes FARDC, puisqu’en 2012 beaucoup avaient fait défection de l’armée congolaise. À Kiwanja, on a vécu l’occupation par le RCD Goma, les massacres commis par le CNDP en 2008 et l’arrivée du M23 en 2012. Un commerçant de la ville est catégorique : “contrairement au M23 de 2012, ceux qui sont entrés à Kiwanja ne sont pas vraiment de simples rebelles. Nombreux paraissent en bonne forme, sont propres et bien équipés. J’ai déjà été au Rwanda et rien qu’à leur manière de se comporter, je peux vous dire que ce sont des militaires rwandais”.
Les cinq vidéos collectées par ACTUALITE.CD retracent les événements du 11 au 20 novembre 2022. Le vendredi 11, ce sont les FARDC qui sont à l’offensive et parviennent à s’infiltrer derrière les lignes ennemies. Le M23 dénonce alors une attaque menée conjointement avec des groupes armés. Les FARDC semblent en passe de laver l’affront de la prise de Rutshuru et de Kiwanja quelques jours plus tôt, mais elles se retrouvent dans les jours qui suivent repoussées jusqu’à une vingtaine de kilomètres de Goma et progressent sur d’autres axes. Cette progression fulgurante d’un mouvement qui avait été défait en 2013 étonne y compris des experts étrangers comme le chercheur américain Jason Stearns, fondateur du Groupe d’Etudes sur le Congo : “le M23, ils n’étaient plus qu’à quelques centaines dans les camps de réfugiés en Ouganda et au Rwanda. Mais ils contrôlent aujourd’hui un très vaste terrain militaire qui va de Rutshuru jusqu’à Masisi, de Bunagana jusqu’au sud, et ils ne peuvent pas tenir ça et avancer vers Goma tout seuls”. Pour cet ancien membre du groupe d’experts de l’ONU, même si le M23 a pu recruter depuis, ils ne peuvent pas dépasser un effectif de 1500-2000 rebelles aujourd’hui. Le territoire de Rutshuru à lui seul fait 5 289 km2. Jason Stearns trouve cette progression d’autant plus suspecte qu’en 2008 et 2012, il avait déjà documenté qu’à chaque “opération militaire d’envergure” d’une rébellion pro-rwanda, comme la prise de Rumangabo ou de Goma, “il y avait une intervention de l’armée rwandaise”.
Le porte-parole militaire du M23 réfute cette idée. «Nous sommes des grands combattants, nous le M23, rappelez-vous lorsque nous avons récupéré la ville de Goma, tout le monde avait vu, c'est le même effectif », assure Willy Ngoma. Pour expliquer la performance du M23 version 2022, il parle de « six ans » d’entraînement dans les hautes montagnes dû “ maquis de Sarambwe” depuis 2017. « Rien que le climat nous a formés. Dans le froid, dans la faim, nous avons tenu », raconte-t-il.
Beaucoup parmi les anciennes figures du M23 ont décidé de ne pas se joindre à cette nouvelle rébellion. “Moi, je n’allais pas attendre pendant 10 ans dans un camp qu’on vienne régler notre situation”, explique un ancien officier du M23 qui vit aujourd’hui loin de la région des Grands Lacs. “À l’époque, le Rwanda et l’Ouganda nous ont abandonnés, je n’allais pas recommencer ces bêtises. Pour gagner quoi?”. L’ancien rebelle confirme ce que dit Jason Stearns. “Sans l’armée rwandaise, jamais nos frères auraient pris tout ce territoire”. Il explique toutefois qu’il y a eu ces derniers mois des recrutements dans les camps de réfugiés et des campagnes de levée de fonds au sein de sa communauté. “Mais rien de tout ça ne peut permettre de lever une telle armée”. Un autre ancien du M23 explique cette absence des grandes figures du M23 par un “changement de générations”. “Ceux qui sont revenus, ce sont des junior officers”, explique-t-il. “10 ans après, tout le monde s’était refait une vie”.
Pour le député national Juvénal Munubo, élu du Nord-Kivu et membre de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale depuis 2012, “tout converge”. "Ce qu’on me rapporte, c’est qu’on voit des militaires rwandais, des militaires qui ne parlent que kinyarwanda et anglais dans le territoire de Rutshuru”, explique-t-il. Juvénal Munubo rappelle aussi que le groupe d’experts des Nations-unies a récemment dénoncé ce soutien de l’armée rwandaise au conseil de sécurité de l’ONU.
Dans son rapport confidentiel de juillet 2022, le Groupe dit “avoir obtenu des preuves solides de la présence de membres des RDF et d’opérations militaires menées par ces derniers dans le territoire de Rutshuru entre novembre 2021 et juillet 2022”. Il explique également avoir interrogé “des témoins oculaires, des sources des FARDC, des acteurs de la société civile et des autorités locales” qui ont tous raconté la même chose : “Le 24 mai 2022, un grand nombre de troupes des RDF marchant en colonnes sont arrivées du côté rwandais de la frontière et sont entrées en RDC par au moins quatre points d'entrée, à savoir Kabuhanga, Chegera, Kibaya et Kasisi”.“Les autorités rwandaises s’en cachent à peine. Quand le gouvernement congolais s’en prend au M23, on voit le gouvernement rwandais le défendre. On sent une sensibilité”, estime Juvénal Munubo. L’élu du Nord-Kivu note aussi que ce “nouveau M23”, plutôt que de concentrer ses forces sur Goma, “s’en prend aussi à des bastions FDLR”.
Matériels semblables aux uniformes rwandais que l’armée congolaise dit avoir récupérer sur les champs de bataille
L’un des chefs de Tongo confirme que dans son groupement, les présumés rebelles ont d’abord ciblé deux camps FDLR. “C'est depuis 2011-2012 que nous vivons avec les FDLR ici". Lui ne confirme pas l’identité de ceux qui se présentent comme le M23. “Ils sont dans des positions jadis occupées par les FARDC. Il n’y a eu aucun échange avec les habitants jusque-là. On les voit passer sans rien dire. On a peur de les approcher, tout ce que l'on fait, c'est de nous mettre à l'abri”. Le chercheur franco-allemand et ancien du groupe d’experts, Christophe Vogel note aussi que les axes choisis “sont les zones où les FDLR et/ou leurs dissidences sont historiquement fortes”. “Tongo en particulier est la porte qui ouvre vers le cœur de la zone d'influence FDLR”, ajoute-t-il.
Pour le M23, c’est contre les rebelles hutus rwandais que la RDC devrait se liguait. « Ce sont des FDLR qui sont des étrangers, pas nous, nous sommes les dignes fils de ce pays, nous luttons pour une cause noble pour qu'il y est un changement dans ce pays », estime Willy Ngoma, son porte-parole militaire. Par voie de communiqué, le M23 a régulièrement dénoncé les discours de haine et des attaques contre la communauté tutsie ou rwandophone.
Lors du point de presse hebdomadaire du 22 novembre, le ministre de la communication Patrick Muyaya a estimé que le Rwanda “est déterminé à maintenir cette partie de la RDC sous instabilité” et qu’il “a commencé à opérer sous couvert du M23”. Pour le porte-parole du gouvernement, “il faut se référer aux propos du secrétaire général des Nations Unies ou de Madame Bintou qui parlent d’une armée. Dans leur refuge diplomatique, ils ne citent pas le Rwanda, mais les faits sont ceux-là”.
ACTUALITE.CD a interrogé cinq sources onusiennes et trois diplomates qui confirment une incursion rwandaise sous couvert du M23. En plus des vidéos et images en circulation, des drones ont pu photographier ces colonnes. Des spécialistes en armes se sont penchés sur toutes ces images. Certains des uniformes et des équipements utilisés seraient les mêmes que ceux employés par l’armée rwandaise au Mozambique.
Une colonne filmée à Kiwanja ressemble à celle de l'Armée rwandaise au Mozambique. ACTUALITE.CD a comparé les images.
Pourtant, à ce jour, rares sont les pays et organisations, y compris sur le continent africain, qui dénoncent une intervention rwandaise. Les Etats-Unis et le parlement européen font figure d’exception. Ils ont demandé à Kigali de mettre un terme à ce soutien. "Les militaires rwandais traversent la frontière en permanence à travers les montagnes. L’Onu les voit passer mais les divisions au sein du conseil de sécurité bloquent une condamnation claire du voisin rwandais", note un observateur étranger. Pour lui, les Etats membres du conseil sont "co-responsables d’une situation humanitaire qui ne cesse de se dégrader".
Un autre aspect n’est pas à négliger : Après le Bangladesh, l’Inde et le Népal, le Rwanda avec ses 13 millions d’habitants est aujourd’hui le quatrième pays contributeur de troupes de l’ONU avec plus de 5700 casques bleus et policiers déployés pour le compte de l’ONU hors du territoire rwandais. Alors que les troupes de Laurent Nkunda, soutenues par Kigali, continuent de menacer la paix de l’est du Congo, le Rwanda “a commencé par une modeste contribution en mai 2005 avec le déploiement d'un observateur militaire auprès de la Mission des Nations Unies au Soudan”, selon le site des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Depuis, les casques bleus rwandais ont été déployés en Centrafrique, au Mali, au Soudan du Sud et en Haïti. Ironiquement, parmi les militaires rwandais dont on soupçonne qu’ils sont morts au Congo ces dernières semaines, on retrouve d’anciens casques bleus. Patrick Nyamvumba, chef d'État-major de l’armée rwandaise et ministre de l’intérieur, aujourd’hui cité par des sources militaires congolaises et d’anciens rebelles pro-rwanda comme l’un des parrains du M23, a été lui-même force commander de l’UNAMID au Darfour.
Lire la liste des pays contributeurs en troupes (ONU) ici.
Alors que l’Ouganda annonce le déploiement de 1000 militaires au sein de la force de l’EAC, des doutes pèsent aussi sur Kampala. “Il y a des éléments de terrain qui renseignent qu’il y a des agissements qui nous sont hostiles du côté de l’Ouganda”, a également dit le ministre Patrick Muyaya lors du point de presse hebdomadaire du 22 octobre. En juin dernier, le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso avait ouvertement parlé d’une “complicité” et d’une “implication” de l’Ouganda. Il a réitéré en novembre les mêmes soupçons. Mais rares sont les officiels congolais qui avancent des arguments. “La population d’Ishasha m’a rapporté que des militaires ougandais avaient traversé la frontière avant la prise de Rutshuru”, assure le député Juvénal Munubo. Ce spécialiste à l’Assemblée des questions militaires rappelle qu’une grande partie de la frontière avec le Rutshuru, c’est l’Ouganda plus que le Rwanda. “C’est aussi plus facile de ravitailler le M23 depuis l’Ouganda. Côté Rwanda, il y a des montagnes à traverser”, ajoute-t-il.
Les témoignages sur la présence de troupes ougandaises en République démocratique du Congo sont plus rares. Un petit commerçant de Kiranga, un village congolais frontalier avec l’Ouganda, a affirmé avoir vu des soldats franchir à trois reprises la frontière en un mois alors qu’il se rendait à Kitagoma, poste frontalier, pour ses affaires. Selon lui, les militaires ougandais préfèrent emprunter des pistes secondaires pour se soustraire à la vigilance des habitants des grands postes frontaliers que sont Bunagana et Ishasha. “Le Swahili qu'ils parlent, c'est un Swahili de l'Ouganda, ils parlent également le Kiganda et l'Anglais”, explique encore ce commerçant. “Leurs armes n'ont pas de chargeurs comme les nôtres. Elles ont une place spécifique pour leur chargeur et un stick de bois devant le tenir. Nous nous rendons régulièrement en Ouganda et nous connaissons leurs armes”, insiste-t-il. Un habitant d’Ishasha assure pour sa part que “les pistes empruntées par les militaires ougandais sont situées entre Bunagana et Ishasha, notamment Kitagoma, Rugarama, Kasave”. Il dit les reconnaître à cause de leurs uniformes. Des témoins à Rutshuru et à Kiwanja affirment aussi avoir vu quelques groupes de rebelles avec des uniformes ougandais.
“Pendant les combats, on n’a pas le temps de capturer les images de leurs véhicules, mais pour la plupart, ce sont des jeeps et des camions des armées rwandaise et ougandaise”, assure Jules Mulumba, porte-parole du groupe armé CMC et communicateur de la plateforme des résistants pour la défense de la patrie, une coalition mai mai qui se bat contre le M23 dans le territoire de Rutshuru. “Côté ougandais, ils coupent l’électricité quand il y a des incursions clandestines la nuit. Les militaires de l’UPDF prétendent toujours aux FARDC que c’était le moment de la relève et que c’est pour ça qu’ils ne voient pas les colonnes passer. Parfois, ce sont des UPDF, parfois des RDF, mais ils passent souvent par la frontière ougandaise”. Selon lui, c’était d’autant plus facile d’infiltrer des troupes rwandaises en Ouganda qu’à l’époque de la prise de Bunagana, les deux armées effectuaient officiellement sur le sol ougandais des exercices pour le compte de l’EAC. Selon un communiqué du ministère rwandais de la défense, 150 militaires et policiers rwandais ont, en effet, été envoyés en Ouganda entre le 27 mai et le 16 juin 2022. Bunagana était tombée le 13 juin entre les mains du nouveau M23.
Le Rwanda envoie des troupes pour participer à l'exercice militaire de l'Eac en Ouganda
Pour le député du Nord-Kivu, Juvénal Munubo, “les déclarations à l’emporte-pièce du fils de Museveni”, Muhoozi Kainerugaba, “ce n’est pas à négliger”. “C’est un indice à verser au dossier” d’une possible complicité de l’Ouganda”, insiste-t-il.
Le 20 novembre 2022, Muhoozi Kainerugaba a, dans un tweet, affiché sa sympathie envers le groupe rebelle. Il réagissait à l’annonce que son “grand frère bien-aimé, S.E. Uhuru Kenyatta, et mon oncle, S.E. Paul Kagame”, allaient conjointement demander au M23 de se retirer des territoires récemment capturés. Mais il ajoute deux heures plus tard que "personne ne devrait se moquer de nos frères du M23” et qu’ils sont “des partenaires sérieux pour la paix en RDC."Pour Juvénal Munubo, les autorités congolaises devraient éclaircir ses allégations à l’égard de l’Ouganda alors que Kampala dit se préparer à envoyer au Congo 1000 militaires au sein de la force de l’EAC. “Notre président, Christophe Mboso parle lui ouvertement d’un soutien de l’Ouganda, c’est le seul officiel congolais”, explique ce membre de la commission défense à l’Assemblée. “Donc des informations doivent être transmises à un certain niveau. Mais on déplore que la commission défense ne soit pas mieux informée par le gouvernement de ses découvertes”.
Muhoozi Kainerugaba@mkainerugabNobody should mock our brothers in M23, I heard some people saying that they can defeat them in a day? Okay. That's what Obote used to say about NRA in Luweero. When we convince them to withdraw for peace. They shall do it because they are serious partners for peace in DRC.
8:53 AM · 20 nov. 2022
Les autorités rwandaises et ougandaises n’ont pas donné suite aux questions d’ACTUALITE.CD. Mais pour le M23, on ne peut pas parler d’un soutien extérieur. « Nous ne sommes soutenus par aucune armée. Vous ne connaissez pas l'UPDF et RDF, ces deux armées réunies si elles veulent faire la guerre avec un pays comme le Congo, en 3 jours, elles peuvent déjà arriver à Kisangani », affirme Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23.
"RDC: Qui sont les soutiens locaux du nouveau M23? - 30 novembre 2022
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Le dossier de la rédaction
Alors que les accusations d’incursions de militaires rwandais se multiplient, ACTUALITE.CD a tenté d’identifier les officiers congolais qui ont rejoint le M23, ses potentiels alliés parmi les groupes armés et de comprendre sa stratégie pour maintenir son emprise sur les territoires occupés.
Le 16 septembre 2013, Kalev Mutond, alors administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) transmet une note au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Monusco. “Nos services se font l’impérieux devoir de vous transmettre la liste de 78 commandants, assimilés et hommes de troupes du M23 sur un total estimé à plus ou moins 1700 personnes, non éligibles à l’intégration au sein des FARDC”, écrit l’ex-patron des renseignements. Sur cette liste, on retrouve la colonne vertébrale de toutes les rébellions soutenues par le Rwanda, avec en haut de la liste, Bosco Ntaganda, aujourd’hui détenu par la CPI et celui qui a été longtemps son adjoint, Sultani Makenga présenté comme “un ancien sergent de l’armée patriotique rwandaise APR, devenu très actif en RDC, d’abord au RCD puis au CNDP et actuellement chef de la rébellion dénommé M23”.
M23- les commandants non éligibles au seins des FARDC by Infos Actualite.cd on Scribd
Avec la résurgence du mouvement, ACTUALITE.CD a tenté d’identifier ce qui restait du M23 de 2012 et ses nouveaux soutiens locaux. Sur le terrain, on retrouve très peu d’officiers figurant sur la liste noire de Kalev Mutond.
L’un des premiers noms à avoir fait surface, le 14 juin, c’est Ernest Sebagenzi, présenté sur le média pro-M23 Goma24 comme un colonel déployé dans la plaine de Cyanzu. Sur la liste de Kalev Mutond, il n’était que lieutenant-colonel. Issu des rangs du RCD, c’est un ancien de la PNC déployé à Goma avant de rejoindre le M23 en 2012. Avec l’ancien secrétaire de Sultani Makenga, Imani Nzenze, un major bombardé colonel, ils sont présentés comme les artisans de la nouvelle offensive du M23, alors que l’armée rwandaise est déjà accusée d’être à la manœuvre dans ces opérations. Le même site publie d’ailleurs dans la même série de tweets une photo de deux militaires présentés comme du M23, devant le bureau de l’OCC à Bunagana. Ils tournent la tête pour cacher leur visage, mais arborent des uniformes complets de l’armée rwandaise qu’on a pu voir également au Mozambique.En octobre 2022, c’est l’ancien colonel Bernard Byamungu Maheshe qui réapparaît à son tour dans une vidéo du M23 à Bunagana. Ex-RCD, ex-CNDP qui avait été arrêté le 18 avril 2012 dans les montagnes d’Itombwe par les hommes du colonel Mamadou Ndala. Comme les autres figures militaires du M23, il avait fait défection quelques semaines plus tôt de l’armée congolaise, à l’appel du général Bosco Ntaganda, dit Terminator, qui était sous la menace d’un mandat d’arrêt international délivré par la CPI pour des crimes commis en Ituri. Il avait été jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2012 par la cour militaire du Sud-Kivu. Mais il est gracié le 14 mars 2019 par le président Félix Tshisekedi, considéré comme bénéficiaire de la loi d’amnistie de 2014. En septembre 2022, il aurait fui Kinshasa et rejoint le M23.Goma24
@goma24news
THREAD DES PREMIERS IMAGE DES COMBATS DES M23. 1ER PHOTO. COLONEL ERNEST SEBAGENZI DANS LA PLAINE DE CYANZU.
12:05 PM · 14 juin 2022
L’ex-colonel Bernard Byamungu Maheshe mis en avant dans une vidéo du M23 à Bunagana en octobre 2022.
D’autres officiers n’ont pas été mis en avant par le M23. Mais ils semblent toutefois jouer un rôle très important au sein du groupe armé. L’ex-lieutenant colonel Justin Gacheri Musanga, ex-CNDP, reste très actif au sein du M23, il figurait sur la liste de Kalev Mutond. Il est le fils de Erasto Ntibaturama, figure influente de l’ethnie hutue dans le nord du territoire de Masisi qui avait déjà aidé le CNDP et le M23 à recruter et à accroître son influence dans ce territoire qui est depuis une semaine devenu le théâtre d’affrontements entre le nouveau M23 et les FARDC.
Au cours de la dernière offensive, le Colonel Gacheri et ses hommes auraient été particulièrement actifs dans les groupements de Kibumba et de Tongo où ils affrontaient et cherchaient à diviser d’autres groupes hutus, les FDLR et les Nyatura. Ils seraient aujourd’hui en train de participer à l’assaut mené autour de Kitchanga.
Un originaire du Rutshuru, le colonel Richard Bisamaza Kayonde, est aussi de retour dans le M23. Cet ancien du CNDP est très connu au Nord-Kivu pour avoir, pendant un temps, exercé l’intérim au commandement du premier secteur des Forces armées de la RDC (FARDC) à Beni et avoir fait défection en août 2013 pour rejoindre la rébellion sur le point d’être anéantie.
Peu de temps après son entrée sur le sol ougandais, début septembre 2013, selon Radio Okapi, Richard Bisamaza Kayonde avait été arrêté et détenu dans une prison à Kasese, district ougandais frontalier de la région de Beni. Malgré les demandes répétées de Kinshasa, son extradition n’a jamais eu lieu. On ne sait pas quand l’Ouganda a décidé de le libérer, Richard Bisamaza Kayonde a refusé de répondre aux questions d’ACTUALITE.CD sur ce point, mais il ne nie pas son retour au Congo. « En ce qui concerne ma présence au sein du M23, c’est mon choix. Je suis congolais et je suis là pour une cause noble », a-t-il déclaré.
Contrairement à 2012, il n’y a pas eu de grands ralliements d’unités FARDC au M23, ni dans les zones conquises, ni dans les régions limitrophes. Quelques officiers ont rallié la rébellion, parmi lesquels début novembre le commandant de la police à Kitshanga, Désiré Gakufe. “Mais la plupart des autres étaient sans poste et sans troupes, ils avaient été écartés des responsabilités”, explique une source proche du M23.
Ces anciens M23 et déserteurs de l’armée congolaise, on les voit souvent dans les centres des localités occupées. Pour un des rares activistes encore présents dans le territoire de Rutshuru, c’est délibéré. Le militant explique à ACTUALITE.CD que pour dissimuler “les mercenaires ougandais et rwandais”, le nouveau M23 “préfère” les déployer sur les lignes de fronts et laisser la sécurité des agglomérations déjà conquises aux locaux. C’est aussi ce que pense Jules Mulumba, porte-parole du groupe armé CMC et communicateur de la plateforme des résistants pour la défense de la patrie, une coalition Mai-Mai qui se bat contre le M23 dans le territoire de Rutshuru. Pour lui, cela fait partie d’une stratégie d’ensemble de la rébellion et de ses parrains rwandais et ougandais pour faire durer l’occupation en lui donnant des visages congolais, mais ce n’est pas la seule. “Des groupes comme les nôtres résistent, alors ils cherchent à nous affaiblir en nous divisant, en nous soudoyant et en créant des résistants fictifs”, assure-t-il à ACTUALITE.CD. “Ils nous contactent par l’intermédiaire de leaders de communautés, de certains hauts cadres ou même d’officiers de notre armée pour nous proposer de l’argent pour rejoindre le M23. Car il y en a certains dans la classe politique, les institutions et l’armée, y compris au sein de ma communauté les Hutus, qui sont inféodés à Kigali et même à Kampala”.
Parmi les noms de groupes armés cités comme des alliés du M23, on retrouve les plus improbables à première vue. Des sources militaires congolaises et d’autres proches du M23 évoquent le nom du général autoproclamé Kakule Sikuli dit Lafontaine. Il était l’un des fondateurs du Pareco, l’un des premiers mouvements de résistance à se créer contre le CNDP au lendemain des élections de 2006. Par deux fois au moins, ce dernier avait annoncé sa reddition. Le 4 mai 2020, il annonçait avoir déposé les armes pour « répondre effectivement à l’appel du Chef de l’Etat, son excellence Félix Tshisekedi Tshilombo parce qu’il a au moins le souci de ramener la paix en République démocratique du Congo, particulièrement dans l’Est».
“Lafontaine a été soudoyé, il est allé régulièrement en Ouganda avec Bisamaza (ndlr : du M23), il y avait même des photos de lui qui ont circulé”, dénonce Jules Mulumba de la plateforme des résistants pour la défense de la patrie. “Lafontaine, c’était un vrai résistant. Le problème est que Kabila a récompensé les bourreaux de la République et a délaissé les vrais résistants”. Contacté par ACTUALITE.CD, Lafontaine se défend : “rencontrer ou parler à quelqu’un ne signifie forcément pas une alliance”. “Les gens cherchent à connaître ma position et c’est pourquoi ils m’accusent du n’importe quoi, tantôt d’être allié des FDLR, tantôt du M23, ce qui est impossible”.
Parmi les autres mouvements cités, on retrouve aussi le NDC-Rénové du chef de guerre Guidon Shimiray ou même d’un de ses anciens lieutenants Mapenzi, eux aussi longtemps considérés comme hostiles au Rwanda, mais qui depuis 2015, avaient lancé des offensives sur les positions des FDLR. En 2020, le Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC) avait évoqué dans un entretien sur RFI un soutien de Kigali aux opérations que menaient à l’époque les troupes du NDC renové contre ces rebelles hutus rwandais.
"RDC : Tristes révélations, le Chef de l’État Félix Tshisekedi est infiltré jusqu’aux dents, il ya à craindre le pire -
= https://kin24h.info/2022/11/14/rdc-tristes-revelations-le-chef-de-letat-felix-tshisekedi-est-infiltre-jusquaux-dents-il-ya-a-craindre-le-pire/
Ce n’est pas une blague c’est la réalité, le Chef de l’État Félix Tshisekedi est tellement infiltré au sein de son entourage qu’il ya à craindre le pire.
Il ya une fois les photos de la piscine du 5e Chef de l’État de l’histoire de la RDC étaient publiées, l’autre fois des images de l’homme entre de se coiffer, autre fois c’est la révélation sur ses vacances à Marbella et aujourd’hui nos confrères d’Africanews parlent des photos très confidentielles du Chef de l’État avec les émissaires burundais, rendues publiques par quelques proches du Chef de l’État.
Le tabloïd (Africanews ndlr) renseignent que ces Photos secrètes ont été transmises à Kigali et que les enquêtes se poursuivent à la Présidence de la RDC avec comme cible Un puissant Conseiller et un Assistant de Félix Tshisekedi pistés après l’arrestation du Chef de la sécurité interne et du Directeur du Protocole.
Que dira-t-on ? Il ya à constater combien le Chef de l’État ne sait pas se contrôler, totalement infiltré et toujours dans le risque.
Ce nième défaut au sein de son entourage prouve l’infiltration dont on parle ?
Mais que faire ? Quelques indiscrétions renseignent que la séparation de Fatshi et Kabila lui coûterait à ce jour et que tous ceux qui l’entourent nombreux murmurent sur la question.
Quoi qu’il en soit un toilettage s’impose.
"ECONEWS : « Les doutes s’installent sur la sincérité de l’EAC ». - 30/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/30/actualite/revue-de-presse/econews-les-doutes-sinstallent-sur-la-sincerite-de-leac
Le logo de l'EAC.
Revue de presse du mercredi 30 novembre 2022.
La majorité des journaux parus ce mercredi dans la capitale congolaise alertent sur un éventuel piège de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) tendu à la RDC au troisième round du processus de Nairobi. Sur ce, ECONEWS titre en sa manchette : « Les doutes s’installent sur la sincérité de l’EAC ». Dans cet article, cet hebdomadaire note que la plupart de Chefs d’Etat de la région, dont Félix-Antoine Tshisekedi, n’ont pas fait le déplacement de la capitale kenyane où se déroule le 3è round des pourparlers de Nairobi, destinés à ramener la paix dans la partie Est de la RDC. S’ils n’étaient pas là, rapporte ce tabloïd, ils ont néanmoins intervenu par vidéoconférence, à l’instar de Félix Tshisekedi, Paul Kagame du Rwanda et Yoweri Museveni de l’Ouganda. Chacun déclinant ses attentes de ce énième forum. A Nairobi, fait savoir ce portail, c’est plutôt le président du Burundi, également président en exercice de l’EAC, qui a été la grande vedette. Partout ailleurs sur le sol congolais, indique ce journal, l’opinion publique ne cache sa désapprobation aux propos désobligeants tenus par le chef de l’Etat burundais qui, sans le dire ouvertement, semblait plutôt affirmer qu’il n’existe pas d’Etat en RDC. Vu de Bujumbura, regrette ECONEWS, la RDC serait, selon lui, un no man’s land où tout est à refaire, essentiellement l’armée et la police, pour sécuriser la population et défendre l’intégrité nationale. A ceux qui ont pris les armes pour « l’autodéfense », écrit cet hebdomadaire, le chef de l’Etat burundais a tenu à les rassurer que « la force régionale (Ndlr : de l’EAC) reste avec vous pour assurer votre sécurité jusqu’à ce que le Gouvernement de la RDC se constitue une armée et une police qui seront protecteurs de tout le monde ». Selon ce portail, les propos de Evariste Ndayishimiye est une belle manière de prouver que l’EAC se croît être dotée d’un pouvoir supranational pour se substituer aux forces de défense de la RDC et considère que la force régionale de l’EAC restera le plus longtemps possible sur le sol congolais parce que la RDC ne sait pas sécuriser son peuple.
Sur ce chapitre, Congo Nouveau redoute que Felix Tshisekedi puisse ramener les loups dans la bergerie, en acceptant le déploiement des forces régionales de l’EAC sur le sol congolais. En tout cas, note cet hebdomadaire, les anecdotes du président burundais, président en exercice de l’EAC, ont été très révélatrices des ambitions de certains pays de la région sur les richesses de la RDC. Visiblement, des loups pourront entrer dans la bergerie et semer plus de chaos que d’ordinaire…A Nairobi où s’est ouvert le 3ème round du dialogue inter-congolais avec les groupes armés, indique ce portail, le discours du président Evariste Ndayishimiye a été révélateur de ce que craint généralement la majorité des Congolais, sauf Tshisekedi. Voir le pays être embrigadé par des forces étrangères sans vraiment régler le problème pour lequel ces contingents sont entrés en RDC. Dans son discours aux pourparlers de Nairobi qui se sont ouverts lundi 28 novembre au Kenya, rappelle ce journal, le président du Burundi a lié la durée de la présence des forces armées de l’EAC à la capacité du gouvernement congolais de se constituer une armée et une police capables de protéger « tout le monde ». Alors que le gouvernement congolais parlait d’une mission de 4 mois. « Les armées de la région (EAC), resteront avec vous pour assurer votre sécurité jusqu’à ce que le gouvernement de la RDC se constitue une armée et une police qui seront protectrices de tout le monde", a-t-il déclaré Evariste Ndayishimiye, repris dans les colonnes de Congo Nouveau.
L’Avenir cite André-Alain Atundu qui, à travers le Bureau d’études stratégiques (BEST), démontre le piège des organisations régionales tout au long de ce processus. A l’en croire, souligne ce quotidien, la vigoureuse intervention des troupes de la SADC sur le théâtre des opérations dans la guerre opposant la RDC au Rwanda n’a été techniquement possible que parce que ce dernier ne faisait pas partie de la SADC. Selon ce portail, autant de preuves de l’incapacité congénitale de l’intervention d’une organisation dans un conflit opposant deux Etats membres. Ce qui amène les esprits avisés, dans le cas d’espèce, à préconiser la passe d’arme susceptible d’établir d’abord un équilibre de peur pour et positif, sur la base d’une inquiétude partagée. A cette fin, indique ce tabloïd, Andre-Alain Atundu conseille à la RDC de monter la puissance de son armée à un niveau MAD par rapport à chacun de ses Etats voisins pris individuellement. C’est-à-dire l’assurance d’une destruction en cas d’attaque contre la RDC. Puisque la diplomatie a atteint son objectif nec plus ultra, et afin d’éviter que toutes les déclarations de soutien à la thèse congolaise ne tournent en un simple tintamarre diplomatique, poursuit l’Avenir, le PCA honoraire de la SNEL pense qu’il est impérieux de marquer les esprits par de hauts faits d’armes qui poussent l’ennemi en dehors du territoire national.
Pour Andre-Alain Atundu, souligne La Prospérité, la guerre que mène la RDC sert à imposer au Rwanda un dialogue crédible et loyal. A ce sujet, pense cet ambassadeur honoraire, certaines conditions essentielles doivent être remplies, à savoir : l’impératif de la vérité des faits ; l’engagement de ne pas se venger ou de prendre de revanche à travers des actes déloyaux contraires aux engagements, l’action sans équivoque de certains acteurs emblématiques de l’Etat conformes aux engagements, écrit ce tabloïd. A ces trois conditions objectives, rappelle Atundu dans les colonnes de ce quotidien, s’ajoutent trois conjoncturelles, à savoir: bouter l’agresseur dehors; Ecraser tous les complices et Acquérir des armes à la hauteur de l’immensité du territoire et des convoitises avérées des certains Etats voisins. L’anxiété doit changer de camp ; passer du Congo au Rwanda’’, souligne l’Ambassadeur André Alain Atundu Liongo, dans une analyse publiée sous la bannière de Best, son Bureau d’Etudes Stratégiques, reprise par ce portail.
Le Journal, pour sa part, s’étonne que l’ultimatum de Luanda n’ait pas porté ses fruits sur le terrain militaire dans l’est de la RDC. Pour ce quotidien, le M23 ne s’est pas retiré de ses positions au Nord-Kivu et Kinshasa n’a plus d’autre solution que de s’en remettre à la force régionale est -africaine qui a annoncé son intention de faire « usage de la force pour les pousser à se soumettre ». Si le week-end a été plutôt calme au Nord-Kivu, aucun signe de retrait des rebelles du M23 n’a été observé dimanche soir. Pourtant, très vite, la réponse du M23 à l’ultimatum de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est avait laissé peu d’espoir sur un possible retrait de la rébellion, souligne ce tabloïd. Le M23 a rapidement fait savoir qu’il ne « se sentait pas concerné » par cet accord, signé en son absence, rappelle Le Journal. Visiblement, poursuit-il, le paraphe du ministre rwandais, en l’absence de Paul Kagame, n’a pas suffi à convaincre les rebelles de faire marche arrière et de quitter leurs positions. Au contraire, rapporte ce quotidien, le porte-parole politique du M23, soutenu par le Rwanda, a plutôt exigé « un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour résoudre les causes profondes des conflits ».
Dans un message daté de mardi 29 novembre, signale Forum des AS, Martin Fayulu invite les Congolais à sauver, eux-mêmes, leur pays qui est en danger du fait de son agression par le Rwanda via les terroristes du M23. Dans ce message intitulé "Sauvons la RDC en danger ", explique ce quotidien, le leader de LAMUKA bat le rappel des troupes en ratissant large. Fayulu appelle tous les Congolais de l'intérieur et de la diaspora, à défendre l’intégrité territoriale du pays, note ce journal. Le temps de l'auto-prise en charge patriotique est donc arrivé, conclut ce candidat malheureux à la présidentielle de 2018.
"ADRESSE À LA NATION DE PRÉSIDENT ÉLU MARTIN FAYULU SAUVONS LA RDC EN DANGER - 30 novembre 2022"
"L’appel de Fayulu à sauver la Nation en danger - 30/11/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/11/lappel-de-fayulu-a-sauver-la-nation-en-danger/
* Le leader de l’Ecidé invite à une courte prière de 5 minutes, le 20 décembre, pour les FARDC
Dans un message daté d’hier mardi 29 novembre, Martin Fayulu appelle ses compatriotes de tous les horizons à sauver le pays qui est en danger du fait de son agression par le Rwanda via les terroristes du M23. Dans ce message intitulé « Sauvons la RDC en danger « , le leader de Lamuka bat le rappel des troupes en ratissant large.
Congolais de l’intérieur et de la diaspora, jeunes de la diaspora, ceux disséminés à travers les 26 provinces, artistes et musiciens de la diaspora, combattants des forces armées, sont tous appelés à » défendre l’intégrité territoriale de notre pays et donc de refuser qu’une portion de notre territoire national soit sous contrôle des forces étrangères de la Communauté d’Afrique de l’Est », tout en les prenant à témoins devant l’Histoire tragique de leur pays. » Nous devons refuser cette énième humiliation. Le temps de l’auto-prise en charge patriotique est donc arrivé « , déclare-t-il. Chaque Congolais où qu’il se trouve est appelé à s’approprier ce combat de libération du pays. Il doit protester vigoureusement contre l’agression de son pays.
Le leader de l’Ecidé constate avec regret que le problème de l’agression de la RDC par le Rwanda et l’Ouganda ne soit pas traité avec diligence par les Nations unies, l’Union africaine et tous les partenaires de la RDC, épris de paix et de justice pour arrêter les velléités hégémoniques de Paul Kagame et mettre ainsi fin aux souffrances énormes qu’endurent les populations congolaises affectées directement par cette guerre injuste.
L’occasion pour M. Fayulu de rappeler spécialement aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies les 10 millions de Congolais morts depuis 1993, les 6 millions des déplacés internes, les 27 millions de Congolais qui ont besoin d’une assistance humanitaire et les 5 millions d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de la malnutrition. « Votre conscience et votre humanité doivent se sentir interpellées « , leur dit-il.
Quant aux FARDC, celui que ses partisans appellent « Soldat du peuple » les exhorte à défendre avec patriotisme et bravoure l’intégrité du pays, tout en les rassurant du soutien de toute la Nation. Il clot son message en demandant à tous ses compatriotes de s’agenouiller le mardi 20 décembre à 12 heures » pour prier pendant 5 minutes afin d’implorer le Très-Haut de donner la force à nos vaillants soldats de vaincre l’ennemi. »
MESSAGE AU PEUPLE CONGOLAIS : SAUVONS LA RDC EN DANGER
Peuple Congolais de l’intérieur et de la diaspora,
Vous êtes témoins de l’Histoire tragique telle qu’elle se déroule sous vos yeux.
"Processus de Nairobi : Des Congolais sceptiques quant au résultat - 01/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/processus-de-nairobi-des-congolais-sceptiques-quant-au-resultat/
" Pourparlers de paix de Nairobi : "Pas question d'amnistie aux rebelles", la RDC martèle sur l'application de la justice transitionnelle - 01.12.2022
= https://www.opinion-info.cd/diplomatie/2022/12/01/pourparlers-de-paix-de-nairobi-pas-question-damnistie-aux-rebelles-la-rdc
"Goma : les experts militaires de l’EAC et la MONUSCO optent pour l’usage de la force contre les groupes armés réfractaires au processus de paix - 01/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/01/actualite/securite/goma-les-experts-militaires-de-leac-et-la-monusco-optent-pour-lusage
"Nairobi : début des travaux proprement dits du 3e round du processus pour le retour de la paix en RDC - 30/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/30/actualite/politique/nairobi-debut-des-travaux-proprement-dits-du-3e-round-du-processus
"RDC : Denis Mukwege appelle l’ONU à sanctionner les fournisseurs d’armes aux groupes armés - 29/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/29/actualite/societe/rdc-denis-mukwege-appelle-lonu-sanctionner-les-fournisseurs-darmes-aux
.
"À Nairobi, le dialogue intercongolais démarre plus tard que prévu -;30/11/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221130-%C3%A0-nairobi-le-dialogue-intercongolais-d%C3%A9marre-plus-tard-que-pr%C3%A9vu
"Pourparlers de paix de Nairobi : Kagame s'emploie par tous les moyens à concrétiser son ambition de balkaniser le Congo ( M. Fayulu) - 29:11:2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/11/29/pourparlers-de-paix-de-nairobi-kagame-semploie-par-tous-les-moyens-concretiser
"Haut-Katanga : controverse autour de nouvelles nominations dans la territoriale - 01.12.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/30/actualite/politique/haut-katanga-controverse-autour-de-nouvelles-nominations-dans-la
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114301_la_ceni_et_l_union_sacree_planifient_la_fraude_electorale_nouvel_elan.html
= https://www.radiookapi.net/2022/12/01/actualite/securite/nairobi-uhuru-kenyatta-annonce-que-tous-les-groupes-armes-acceptent-de
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Mais où en sommes-nous exactement sur le terrain dans l'Est après 5 jours de l'ultimatum de Luanda qui avait exigé le cessez-le-feu et le retrait des rebelles du M23 des zones occupées et revenir sur leurs positions initiales ?
Apparemment les M23 n'avancent plus directement vers Goma qu'ils ont planifié de contourner. Il était alors prévu que la force régionale intervienne, faisant usage de sa force pour les pousser à se soumettre. La présence rwandaise a Luanda et les consignes personnelles de Kagame n'ont pas plus fait lever les M23 qui continuent à demander un dialogue direct avec le gouvernement Congolais mais le plus important pour le moment est de savoir si les kényans de l'EAC sauront se mettre en marche pour désarmer et déloger les rebelles du M23..?
Pendant ce temps ce qu'on craignait est arrivé : depuis hier les affrontements ont franchement repris entre l'armée Congolaise et les M23 qui sont accusés d'avoir massacré 50 personnes... Et Sieur Kagame a commencé une ingérence à découvert : il accusé son ex-frere Tshisekedi de convoquer le conflit à l'Est pour reculer les élections...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Apparemment les M23 n'avancent plus directement vers Goma qu'ils ont planifié de contourner. Il était alors prévu que la force régionale intervienne, faisant usage de sa force pour les pousser à se soumettre. La présence rwandaise a Luanda et les consignes personnelles de Kagame n'ont pas plus fait lever les M23 qui continuent à demander un dialogue direct avec le gouvernement Congolais mais le plus important pour le moment est de savoir si les kényans de l'EAC sauront se mettre en marche pour désarmer et déloger les rebelles du M23..?
Pendant ce temps ce qu'on craignait est arrivé : depuis hier les affrontements ont franchement repris entre l'armée Congolaise et les M23 qui sont accusés d'avoir massacré 50 personnes... Et Sieur Kagame a commencé une ingérence à découvert : il accusé son ex-frere Tshisekedi de convoquer le conflit à l'Est pour reculer les élections...
"RDC : le retrait du M23 se fait attendre - 27 Nov 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-retrait-du-m23-se-fait-attendre/
L’ultimatum de Luanda n'a pas porté ses fruits sur le terrain militaire. Le M23 ne s'est pas retiré de ses positions au Nord-Kivu et Kinshasa n'a plus d'autre solution que de s'en remettre à la force régionale est-africaine qui a annoncé son intention de faire « usage de la force pour les pousser à se soumettre ».
Soldat congolais en patrouille à Goma en 2015 :copyright: Monusco
Si le week-end a été plutôt calme au Nord-Kivu, aucun signe de retrait des rebelles du M23 n’a été observé dimanche soir. Le dernier sommet de Luanda avait pourtant acté un cessez-le-feu dès vendredi soir et un début de retrait fixé pour ce dimanche. La rébellion devait se retirer « des zones occupées » et revenir sur « leurs positions initiales ». Si les rebelles refusent, la force régionale est-africaine, qui se déploie lentement à Goma, « fera usage de la force pour les pousser à se soumettre », explique le communiqué final. Pourtant, très vite, la réponse du M23 à l’ultimatum de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est avait laissé peu d’espoir sur un possible retrait de la rébellion.
Le M23 veut dialoguer avec Kinshasa
Le M23 a rapidement fait savoir qu’il ne « se sentait pas concerné » par cet accord, signé en son absence. Visiblement, le paraphe du ministre rwandais, en l’absence de Paul Kagame, n’a pas suffi à convaincre les rebelles de faire marche arrière et de quitter leurs positions. Le porte-parole politique du mouvement, soutenu par le Rwanda, a plutôt exigé « un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour résoudre les causes profondes des conflits », ainsi qu’une rencontre avec le médiateur et facilitateur de la crise congolaise.
Les rebelles poursuivent leur percée à l'Ouest
Sur le front, la situation militaire n’a pas bougé d’un iota, et cela n’étonne personne. Bunagana, Kiwanja, la zone de Rutshuru, sont toujours sous contrôle de la rébellion. L’armée congolaise n’avance plus depuis des semaines, et a simplement réussi à bloquer l’accès de Goma aux rebelles, au niveau de Kibumba. Pendant ce temps, le M23 continue sa percée à l’Ouest, dans le Masisi, contournant ainsi la capitale provinciale. Une poussée inquiétante, puisqu’en faisant tomber le verrou de la ville de Sake, le M23 prendrait ainsi en revers la ville de Goma et isolerait ses 2 millions d’habitants.
L’espoir kényan
Devant ce que l’on peut considérer comme l’échec de l’ultimatum de Luanda, Kinshasa doit maintenant s’en remettre aux forces régionales est-africaines, et plus particulièrement aux militaires kényans. Une troisième vague de soldats est arrivée ce week-end à Goma, mais le quota des 900 hommes promis par Nairobi est encore loin d’être atteint. Reste également à savoir si cette force régionale sera réellement offensive et ira déloger les M23, désormais installés aux quatre coins du Nord-Kivu. Quel sera le degré d’engagement des soldats kényans ? Pour le moment, on sent plutôt Nairobi enclin à pousser le M23 et le gouvernement congolais autour de la table des négociations, que d’engager ses hommes au combat dans les collines du Nord-Kivu.
Le M23 garde une marge de manœuvre
Sur le front des négociations, les discussions de Nairobi entre groupes armés et autorités congolaises vont reprendre ce lundi, mais sans le M23, ce qui limite la portée de ce nouveau round de dialogue. Certes, plusieurs groupes ont décidé d’y participer, mais ce ne sont ni les plus meurtriers, comme les ADF, ni les plus dangereux militairement comme le M23. Kinshasa n’a donc qu’une marge de manoeuvre très réduite pour sortir de la crise sécuritaire. Le levier rwandais ne semble pas fonctionner pour l’instant. Par manque de pression internationale, mais surtout par le fait que le M23, s’il est certes soutenu par Kigali, garde une importante marge de manoeuvre sur le terrain miliaire, mais aussi politique avec Kinshasa.
Kinshasa s’en remet à ses voisins
Le président Tshisekedi refuse pour le moment tout dialogue avec le M23, qu’il qualifie de « mouvement terroriste ». Le gouvernement a placé de nombreuses lignes rouges pour accepter de se mettre autour de la table avec la rébellion : retrait des zones occupées, cessation des combats, non-réintégration des rebelles dans l’armée… Seulement voilà, pour faire plier les rebelles, Kinshasa ne pas compter sur son armée, trop faible, pas assez équipée, mal formée, mal commandée, et dont certains officiers jouent double jeu avec les groupes armés. Félix Tshisekedi ne peut que s’en remettre à ses voisins, dont les intentions ne sont pas complètement désintéressées. Les richesses du sous-sol congolais et la forte densité de population dans l’Est du pays, en fait une zone économique très attractive pour les pays de la région.
Tshisekedi vise le soutien populaire
Alors, en attendant que la force régionale fasse le travail, Félix Tshisekedi tente de mobiliser la population autour de la défense de la patrie. Un appel entendu par de nombreux congolais, dont les plus jeunes s’enrôlent volontairement dans l’armée. Ils seraient plus de 8.000 à avoir répondu au message du chef de l’Etat. Un enrôlement qui reste symbolique puisque le principal problème de l’armée congolaise n’est pas son manque d’effectif, mais l’absence cruelle de formation, d’équipements et de vivres sur le front pour ses soldats. Des carences que ne viendront certainement pas combler les jeunes recrus. A la différence de son prédécesseur, Joseph Kabila, qui combattait le CNDP, l’ancêtre du M23, Félix Tshisekedi bénéficie clairement du soutien de la population pour venir à bout du M23. Un atout politique non-négligeable, que le président, candidat à sa propre succession, n’hésitera pas à faire valoir en 2023, année électorale.
"RDC: reprise des combats entre l'armée congolaise et le M23 après cinq jours de cessez-le-feu- 01/12/2022 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221201-rdc-reprise-des-combats-entre-l-arm%C3%A9e-congolaise-et-le-m23-apr%C3%A8s-5-jours-de-cessez-le-feu
Des soldats des FARDC en patrouille dans l'est de la République démocratique du Congo. (Image d'illustration) AFP - GUERCHOM NDEBO
Alors qu’un cessez-le-feu a débuté le vendredi 25 novembre dernier à 18h, des combats ont été signalés ce jeudi à plusieurs dizaines de kilomètres de Goma.
C’est précisément à Kirima, à l'extrême ouest du territoire du Rutshuru et à la frontière avec le Masisi, que des affrontements à l'arme lourde semblent avoir eu lieu ce jeudi matin, rapporte notre correspondante à Bukavu, Coralie Pierret.
Depuis plusieurs jours, cette zone à proximité de Bambo, l'un des fiefs des FDLR, un groupe armé hutu à l'origine rwandais mais présent en RDC depuis 1994, est sous tension. Mardi 29 novembre, des combats entre rebelles du M23 et FDLR associés à un autre groupe armé hutu, les Maï-Maï Nyatura, auraient eu lieu dans le groupement de Bambo. Dans un communiqué, l’armée congolaise accuse les rebelles d’avoir massacré ce mardi 50 civils à Kisheshe, toujours dans le groupement de Bambo.
► À lire aussi : RDC: un accord de cessez-le-feu conclu au mini-sommet de Luanda
Mais cette fois-ci, dans cette zone à plusieurs dizaines de kilomètres de Goma, les affrontements opposeraient les rebelles du M23 à l'armée régulière congolaise. Des combats qui briseraient ainsi le cessez-le-feu qui paraissait pourtant avoir été respecté depuis vendredi.
Les FARDC confirment également des affrontements et affirment que leur position située près de la rivière Rwindi a été ciblée, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi.
Cette zone du territoire de Rutshuru est le théâtre d’un regain de violence cette semaine. Plusieurs sources rapportent par exemple des dizaines de cas d’exécution sommaire enregistrée mardi dans la localité de Kishishe, contrôlée par le M23.
Déplacements massifs de population face à des « massacres », selon les FARDC et les États-Unis
L’armée évoque, elle, « le massacre d’une cinquantaine de civils », ce que le M23 dément. L’ambassade des États Unis reprend également le même terme de massacre de civils à Kisheshe et parle d’un possible crime de guerre.
Toujours dans la zone, des déplacements massifs de populations sont signalés. Des colonnes des civils sont arrivés dans la localité voisine de Kibirizi et d’autres prennent la direction de l’agglomération de Kanyabayonga, à environ 50 km de la zone.
La semaine dernière, plusieurs chefs d'État d'Afrique de l'Est et centrale avaient exhorté les rebelles à déposer les armes. Il leur avait aussi été demandé de libérer les territoires congolais occupés. Ce qui, pour l'heure, n'a pas été entendu.
Manifestation à Goma contre les troupes ougandaises
Et pendant ce temps à Goma, une centaine de personnes ont manifesté malgré l'interdiction des autorités. Un rassemblement a eu lieu pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale, mais aussi l’arrivée prévue des troupes ougandaises en RDC.
Kampala a annoncé, la semaine dernière, que 1 000 hommes seraient envoyés dans le cadre de la force est-africaine censée ramener la paix dans l'Est congolais. Mais pour les manifestants, l’Ouganda, au même titre que le Rwanda, est « complice du M23 », explique Clément, présent à la manifestation. Une opinion partagée par Patrick Paluku, le coordinateur du groupe de pression Veranda Mutsanga :Si nous n’avons pas confiance dans l’armée ougandaise, qui fait partie aussi de la force régionale de l’EAC, c’est parce que l’Ouganda est présent en RDC avec ses troupes et militaires, notamment à Béni, et dans une partie de l’Ituri. Et là, ils ont signé un accord dont on ignore les tenants et les aboutissants par rapport aux opérations menées dans cette partie du pays.
La population de Goma n’a pas confiance dans les forces ougandaises de l'EAC
Coralie Pierret
Depuis fin novembre 2021, les armées congolaises et ougandaises mènent une opération conjointe contre les ADF, un groupe armé affilié au groupe terroriste État islamique. Une opération dont le bilan reste mitigé, selon un rapport du Groupe d’Étude sur le Congo.
Lors de cette manifestation à Goma, au moins un manifestant a été brutalisé par la police qui a aussi interpellé brièvement quelques journalistes.
"Invité Afrique
Retrait du M23 de RDC: «Le Kenya dispose d'un pouvoir de persuasion», dit Onesphore Sematumba - 02/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221202-retrait-du-m23-de-rdc-le-kenya-dispose-d-un-pouvoir-de-persuasion-dit-onesphore-sematumba
Après cinq jours d'accalmie, les combats ont repris hier, au Nord-Kivu, entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. Comment obliger ces rebelles à se retirer des territoires qu'ils occupent, comme le demandent officiellement tous les pays de la sous-région ? Et comment convaincre le président Kagame que ce retrait du M23 serait la meilleure solution pour le Rwanda ? Onesphore Sematumba est analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group. En ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
"Nairobi III, les discussions de la dernière chance pour la paix - 2 décembre 2022
= https://ouragan.cd/2022/12/nairobi-iii-les-discussions-de-la-derniere-chance-pour-la-paix
"La RDC accuse la rébellion du M23 d’un massacre de civils, sur fond de reprise des combats - 02.12.2022
= https://www.jeuneafrique.com/1397530/politique/la-rdc-accuse-la-rebellion-du-m23-dun-massacre-de-civils-sur-fond-de-reprise-des-combats/
Au moins 50 personnes auraient été tuées à Kisheshe, à 70 km au nord de Goma, dans l’est du pays. Le mouvement rebelle a rejeté les accusations de l’armée congolaise.
Le Kenya a envoyé des centaines de soldats à l’est de la RDC pour prévenir les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Augustin Wamenya / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP.
L’armée congolaise a accusé les rebelles du M23 d’avoir massacré le mardi 29 novembre au moins 50 civils. Un sommet réuni le 23 novembre à Luanda avait décidé un cessez-le-feu à partir du vendredi 25 à 18 h 00 (16 h 00 GMT), suivi deux jours plus tard du retrait du M23 des zones conquises depuis plusieurs mois dans la province du Nord-Kivu.
Aucun retrait n’a été observé, mais les combats avaient cessé depuis samedi matin entre l’armée et le M23, même si ce dernier continuait de s’opposer à des milices, notamment mardi dans un village de la région de Bambo, Kisheshe, à environ 70 km au nord de Goma. Des informations recueillies le 30 novembre faisaient état de nombreux civils tués durant ces affrontements.
RDC-Rwanda : le casse-tête de Félix Tshisekedi
Dans un communiqué, le porte-parole des forces armées de RDC (FARDC), le général Sylvain Ekenge, a accusé le M23 d’avoir « lâchement assassiné » dans ce village 50 civils, ainsi que d’avoir violé le cessez-le-feu en attaquant une position de l’armée. « Le M23 rejette ces allégations sans fondement », a répliqué Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du mouvement, en affirmant, également dans un communiqué, que le M23 « n’avait jamais ciblé des populations civiles ».
Médiations
C’est non loin de Kisheshe qu’une reprise des combats entre les rebelles et les FARDC a été signalée dans la matinée du 1er décembre, à Kirima, à une dizaine de kilomètres de l’agglomération de Kibirizi. « Depuis le matin, des combats ont repris entre les FARDC et le M23 à Kirima. Les rebelles ont traversé le pont en direction de Kibirizi après les combats d’avant-hier à Kishishe », a témoigné Paul Lutibahwa, président de la société civile de Bambo. « Les combats sont violents, nous utilisons l’artillerie lourde » face au M23, a précisé un officier congolais. Selon Julson Kaniki, responsable de la société civile de Kibirizi, la perspective d’une arrivée des rebelles a provoqué la panique. « La population commence à fuir », a-t-il affirmé.
À LIRERDC : le M23 ne s’estime « pas vraiment concerné » par l’accord de cessez-le-feu
Une marche a eu lieu jeudi matin à Goma pour protester contre l’attitude de la communauté internationale, accusée d’inaction, voire de complicité. Plusieurs journalistes et manifestants ont été malmenés lors de cette manifestation, qui n’avait pas été autorisée par la mairie. Une autre marche s’est déroulée dans le calme à Bukavu (Sud-Kivu).
Pour tenter d’apaiser les tensions dans l’est de la RDC, plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées, notamment par la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC). Celle-ci a décidé le déploiement d’une force régionale, dont des éléments kényans sont déjà positionnés à Goma, et a lancé le 28 novembre à Nairobi une nouvelle session de pourparlers de paix, sans le M23 que Kinshasa qualifie de mouvement « terroriste ». Une autre médiation est menée au nom de l’Union africaine (UA) par le président angolais Joao Lourenço.
Le pape François se rendra juste à Kinshasa
La reprise de combats après une courte trêve intervient alors que le Vatican a annoncé les nouvelles dates, du 31 janvier au 3 février, d’une visite du pape François en RDC, initialement prévue en juillet mais reportée pour raisons de santé. Le souverain pontife viendra à Kinshasa mais l’étape de Goma est supprimée.
À LIREEst de la RDC : Félix Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
L’endroit qui avait été choisi pour sa messe, à 15 km au nord de Goma, est actuellement occupé par une position des FARDC destinée à stopper l’avancée du M23 vers la ville.
(avec AFP
= https://www.jeuneafrique.com/1397326/politique/rdc-reprise-des-combats-entre-larmee-et-les-rebelles-du-m23/
"Nairobi III : l’équipe présidentielle de la RDC démantèle une infiltration, les travaux suspendus - 02.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114377_nairobi_iii_l_equipe_presidentielle_de_la_rdc_demantele_une_infiltration_les_travaux_suspendus.html
= https://ouragan.cd/2022/11/des-rwandais-du-m23-seraient-infiltres-dans-le-contingent-kenyan
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/01/dialogue-de-nairobi-les-travaux-suspendus-les-emissaires-de-tshisekedi-demasquent-des-infiltres.html/122405/
"RDC : Kagame accuse Félix Tshisekedi de vouloir retarder les élections à travers le conflit
01.12.2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-paul-kagame-accuse-felix-tshisekedi-de-vouloir-retarder-les-elections-travers-le-conflit
"Tshisekedi et Kagame s’égratignent - 02.12.2022
= https://ouragan.cd/2022/12/tshisekedi-et-kagame-segratignent
"RDC: Mukwege évoque les violences à Kishishe et plaide pour des sanctions contre le M23 et l’Armée rwandaise - décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/02/rdc-mukwege-evoque-les-violences-kishishe-et-plaide-pour-des-sanctions-contre-le-m23-et
= https://actualite.cd/2022/12/02/rdc-la-treve-est-finie-m23-accuse-davoir-massacre-des-civils-kishishe
"Kinshasa : les FARDC accusent le M23 et le Rwanda d’attaquer leurs positions malgré le cessez-le-feu - 02/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/02/actualite/securite/kinshasa-les-fardc-accusent-le-m23-et-le-rwanda-dattaquer-leurs
"RDC: l'amnistie parmi les sujets discutés aux pourparlers de Nairobi - 01/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221201-rdc-une-possible-amnistie-au-c%C5%93ur-des-discussions-entre-kinshasa-et-les-groupes-arm%C3%A9s-de-l-est
"Kagamé : Un expert ès élections nous est né ! - 02/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/kagame-un-expert-es-elections-nous-est-ne/
De la » vérité des armes » dont il détient le secret, Paul Kagamé passe à la » vérité des urnes » dont il entend si souvent parler sur l’autre rive du Lac Kivu. De l’élection présidentielle mettant aux prises Paul et Kagamé, le Président plébiscité s’essaie comme commentateur des présidentielles chahutées mais pluralistes tout de même chez son voisin.
Orfèvre ès questions congolaises depuis un quart de siècle, voilà que celui qui a préempté le suffrage du peuple rwandais potentiellement jusqu’en 2034 intente un procès en » glissement » contre son ex-frère Félix-Antoine ! C’est la totale ! Un météorologue électoral international XXL nous est né !
Si le Président Kagamé, archétype de l’autocratie fût-elle » éclairée « , s’érige en donneur des leçons de démocratie; son homologue tout aussi CEPGL a cru bon s’arroger le droit de juger de la capacité de l’Armée et de la Police rd congolaises à protéger tous les Congolais. » Les troupes de l’EAC resteront en RDC jusqu’à la constitution d’une armée et d’une police capables de protéger tout le monde « , a affirmé péremptoirement et publiquement le Président burundais ! Là, un auditeur international des questions militaires congolaises nous est né !
Des propos dignes d’un proconsul. Un cas d’école en terme de déni de souveraineté et d’ingérence dans les affaires intérieures d’un autre Etat qui aurait dû susciter la même sainte ire du Gouvernement rd congolais que l’immixtion légendairement quotidienne de l’autre Président » très grands lacs » dans la cuisine et même la chambre à coucher de son voisin.
Une fois qu’on aura fini de dénoncer ce double crime de lèse-souveraineté et d’évacuer la colère parfaitement légitime, se poseront de vraies questions aux dirigeants congolais d’hier, d’aujourd’hui et… de demain. Pourquoi en est-on arrivé là ? Quels sont les signaux que Kinshasa envoie à l’extérieur en commençant par les pays voisins et à l’aune desquels le reste du vaste monde perçoit la RDC ? Quel est le rapport de l’homme politique congolais à la souveraineté de son propre pays ? En clair, l’enfer est-ce seulement les autres?
"Patrick Muyaya répond à Paul Kagame : « Il n’a aucune qualité pour faire un commentaire sur les élections en RDC. En ce qui concerne la démocratie, il est le dernier sur la liste » - 02.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114395_patrick_muyaya_repond_a_paul_kagame_il_n_a_aucune_qualite_pour_faire_un_commentaire_sur_les_elections_en_rdc_en_ce_qui_concerne_la_democratie_il_est_le_dernier_sur_la_liste.html
Au cours du briefing presse du jeudi 1er décembre 2022, à Kinshasa, animé conjointement avec les ministres des Affaires sociales et des Droits humains, le porte-parole du gouvernement a réagi aux propos tenus par le président Paul Kagame devant les parlementaires rwandais mercredi dernier.
Pour Patrick Muyaya, le chef de l’État rwandais n’a pas qualité pour faire un quelconque comment sur les élections en République démocratique du Congo. Par rapport à la question de démocratie, a-t-il souligné, Kagame est dernier de classe.
« L’ambition de Paul Kagame aujourd’hui est de déstabiliser politiquement Félix Tshisekedi. Il veut interférer aux prochaines élections. Il n’a aucune qualité pour faire un commentaire sur les élections en RDC. En ce qui concerne la démocratie, il est le dernier sur la liste », a déclaré le ministre de la Communication et médias.
Il convient de rappeler que, dans son allocution, Paul Kagame avait affirmé que Félix Tshisekedi n’avait pas gagné les élections présidentielles de 2018 et essaye de prendre le conflit avec le Rwanda comme excuse « pour reporter les prochains scrutins ».
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Enfin Kinshasa consent à honorer les victimes de l'Est du pays. Sans doute si elles ne sont pas d'un coup plus nombreses lui paraissent-elles plus symboliques. La question serait de savoir la place que le pouvoir en place accorde à l'insécurité chronique dans cette Région : le moins qu'on puisse en dire est que Tshisekedi et ses équipes ont enfin mieux compris le drame, ses atrocités, ses coupables alors qu'hier ils copinaient encore avec ses derniers.
En vérité, la tragédie de l'Est est bel et bien un génocide oublié des millions de victimes Congolaises qui mérite autant attention que procès, que justice. Nos dirigeants ont largement tort de n'avoir rien fait que le Congo ne bénéficie d'un Tribunal pénal international comme ailleurs et pourtant un Rapport Mapping a documenté tous les crimes graves qui ont été commis...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En vérité, la tragédie de l'Est est bel et bien un génocide oublié des millions de victimes Congolaises qui mérite autant attention que procès, que justice. Nos dirigeants ont largement tort de n'avoir rien fait que le Congo ne bénéficie d'un Tribunal pénal international comme ailleurs et pourtant un Rapport Mapping a documenté tous les crimes graves qui ont été commis...
"Massacre dans l’est de la RDC : deuil national, plus « d’une centaine » de morts selon
Kinshasa - 3 décembre 202g2
= https://www.jeuneafrique.com/1397871/politique/massacre-dans-lest-de-la-rdc-deuil-national-plus-dune-centaine-de-morts-selon-kinshasa/
Un deuil national de trois jours a débuté samedi 3 décembre en RDC après le massacre présumé de civils dans l’est du pays. Le gouvernement évoque désormais un bilan de plus d’une centaine de morts.
Des citoyens, fuyant les conflits dans la région de Kanyarushinya, arrivent dans la ville de Goma alors que les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 se poursuivent en RDC, le 14 novembre 2022. :copyright: Photo by Augustine Wamenya / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
L’armée et les autorités de la RDC ont accusé jeudi 1er décembre les rebelles du M23 d’avoir « lâchement assassiné » au moins 50 civils deux jours auparavant à Kishishe, un village du territoire de Rutshuru situé à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le M23 a contesté être l’auteur de cette tuerie, dont le bilan reste difficile à établir de source indépendante faute d’accès à cette zone sous contrôle rebelle.
« Barbarie »
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi, « le président de la République a dénoncé dans les termes les plus fermes le massacre contre plus d’une centaine de compatriotes à Kishishe, victimes de la barbarie » du M23, selon le compte rendu lu dans la soirée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
À LIRE« En leur mémoire », le président Félix Tshisekedi, « a chargé le gouvernement de décréter trois jours de deuil national à observer à partir de ce samedi 3 décembre », a-t-il poursuivi, précisant que les drapeaux seraient mis en berne sur tout le territoire durant cette période.M23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Enquêtes
Le deuil s’achèvera lundi avec l’organisation d’un « téléthon » destiné à collecter des fonds pour « la réponse humanitaire » à apporter aux victimes des violences dans l’est du pays, a ajouté le porte-parole.
À LIREDepuis que des informations ont fait état de ce massacre, les appels à une enquête indépendante se sont multipliés. Lors du même conseil des ministres, le président « a demandé à la ministre de la Justice d’ouvrir sans délai une enquête au niveau interne et en même temps d’oeuvrer en faveur d’une enquête internationale pour faire la lumière sur ce crime de guerre », a encore déclaré le porte-parole.RDC : face au M23, Félix Tshisekedi « chef de guerre » malgré lui
(Avec AFP
= https://actualite.cd/2022/12/03/rdc-kishishe-trois-jours-de-deuil-national-decretes-par-le-gouvernement-felix-tshisekedi
= https://www.jeuneafrique.com/1397530/politique/la-rdc-accuse-la-rebellion-du-m23-dun-massacre-de-civils-sur-fond-de-reprise-des-combats/
"Financement de l’armée rwandaise : « Nous n’acceptons pas que l’UE soit indirectement responsable de l’instabilité en RDC », déclare une députée européenne
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114441_financement_de_l_armee_rwandaise_nous_n_acceptons_pas_que_l_ue_soit_indirectement_responsable_de_l_instabilite_en_rdc_declare_une_deputee_europeenne.html
Dans un message posté sur son compte Twitter, ce samedi 3 décembre 2022, la députée européenne Maria Arena dénonce le soutien de l’Union européenne (UE) à l’armée rwandaise pour son intervention en Mozambique.
D’après ce parlementaire européen, ce soutien aurait dû intervenir après avoir demandé au Rwanda le « retrait de son soutien au M23 ».
« Décider de débloquer 20 millions d’euros en soutien à l’armée rwandaise sans lui demander un engagement préalable et un retrait de son soutien au M23 est inacceptable alors que la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est de la RDC s’aggrave. Le soutien à une armée responsable de graves violations des droits humains, massacres de masse et recrutement forcé d’enfants n’est pas justifiable », écrit Maria Arena.
Pour Maria, ce fonds devrait soutenir les poursuites contre les responsables des tueries en RDC.
« Nous n’acceptons pas que l’UE soit indirectement responsable de l’instabilité en RDC. Les financements devraient soutenir la poursuite des responsables des violations dans le cadre de la justice nationale et internationale », ajoute-t-elle.
Rappelons que l’Union Européenne a annoncé, vendredi dernier, un soutien à l’armée rwandaise qui s’élève à 20 millions d’euros.
"Voici ce que réclame le Rwanda du gouvernement Congolais ! - 03.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114437_voici_ce_que_reclame_le_rwanda_du_gouvernement_congolais.html
Communiqué du Rwanda signé par son 1er ministre contre la RDC ( traduction)
La République du Rwanda se sent touchée chaque fois qu’elle est citée dans les problèmes d’insécurité à l’est de la République démocratique du Congo, si les multiples sommets organisés par les grandes organisations mondiales ne parviennent toujours pas à apprendre aux Congolais comment protéger les intérêts de leurs nations et assurer la sécurité totale de ses terres, le Rwanda se porte garant de donner quelques directives pour mettre fin à l’insécurité de l’Est de la République Démocratique du Congo compte tenu de l’incompétence de ses dirigeants :
Voici en quelques mots les directives qui sauvent des vies :
• Intégration et protection du peuple tutsi;
• Mélange d’armée;
• Respect des accords passés avec les leaders du mouvement du 23 mars sous médiation à Kigali et Kampala;
• Raffinage de l’or via Kigali;
• Rétablissement de la diplomatie Rwando-Congolaise.
La République du Rwanda rappelle que beaucoup de nos terres ont été annexées à la République Démocratique du Congo illégalement, nous continuerons à la revendiquer quels que soient les moyens utilisés, pour la paix de cette partie le gouvernement congolais est appelé à respecter les accords pour mettre fin aux massacres de sa population qui est pour nous un moyen de se réapproprier ce qui nous est le plus cher, que Dieu bénisse le Rwanda !
Fait à Kigali, le 30/11/2022
Au nom de Son Excellence le Président de la République du Rwanda.
"Général Muhoozi, fils du président Museveni : « Combattre le Rwanda, c’est combattre l’Ouganda »
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114429_general_muhoozi_fils_du_president_museveni_combattre_le_rwanda_c_est_combattre_l_ouganda.html
Le fils du président ougandais Yoweri Museveni, le général Muhoozi Kainerugaba, vient encore de s’illustrer par un tweet pour le moins provocateur contre la République démocratique du Congo.
« Je suis un général UPDF 4 étoiles. Il y a très peu de choses sur cette terre que je n’ai pas vues. Mais je plains ceux qui méprisent mon oncle, le général Kagame. Combattre le Rwanda, c’est combattre l’Ouganda ! », a-t-il tweeté.
On le surnomme le « Général Twitter ». Muhoozi Kainerugaba se fait régulièrement remarquer par ses tweets provocateurs contre la RDC. Le mois dernier, il avait ouvertement défendu ses « frères » du M23, arguant qu’ils ne sont pas des « terroristes ».
En octobre dernier, ses libertés sur ce réseau social lui ont coûté son poste de chef de l’armée de terre quand il a menacé d’envahir le Kenya. Des menaces prises au sérieux par le gouvernement kényan qui avait même déployé des militaires à sa frontière.
Plus attaqué que d’autres, le gouvernement congolais n’a jamais répondu à ces tweets. Mais le mois dernier, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a clairement indiqué que « l’Ouganda nous trompait » faisant référence aux messages de ce fils du président Yoweri Museveni.
L’armée ougandaise doit engager ses militaires dans l’Est de la RDC dans le cadre de la Force régionale EAC. Mais dans la pays, plusieurs voix s’alignent contre cette option, accusant l’Ouganda de soutenir, lui aussi, le M23.
Bien que cette armée est déjà présente dans le Nord-Kivu et en Ituri dans le cadre d’une mutualisation de force avec les FARDC pour traquer les terroristes d’ADF.
En tout cas, ce nouveau tweet du général Muhoozi, qui intervient au moment où les relations entre Kinshasa et Kigali sont de plus en plus tendues, surtout avec les déclarations de Kagame mercredi, ne va pas construire la confiance des Congolais envers les Ougandais.
"Courrier de la rwandaise Mushikwabo à Félix Tshisekedi: un colis au cyanure pour empoisonner le Chef de l'État congolais - 03.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114428_courrier_de_la_rwandaise_mushikwabo_a_felix_tshisekedi_un_colis_au_cyanure_pour_empoisonner_le_chef_d
"Nairobi 3: les conditions des Banyamulenge pour revenir aux discussions
03.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114424_nairobi_3_les_conditions_des_banyamulenge_pour_revenir_aux_discussions.html
"RDC-M23: en dépit des résolutions du mini sommet de Luanda, le gouvernement note la violation du cessez-le-feu avec ses positions attaquées sur l'axe Goma-Masisi - 3 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/03/rdc-m23-en-depit-des-resolutions-du-mini-sommet-de-luanda-le-gouvernement-note-la
"RDC: les groupes à Nairobi posent leurs conditions pour la paix dans l’Est - 03/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221203-rdc-les-groupes-%C3%A0-nairobi-posent-leurs-conditions-pour-la-paix-dans-l-est
La table des négociations intercongolaises à Nairobi, ici le 28 novembre 2022. :copyright: Albane Thirouard / RFI[/i.
La table des négociations intercongolaises à Nairobi, ici le 28 novembre 2022. :copyright: Albane Thirouard / RFI
Les discussions pour la paix en RDC continuent à Nairobi, au Kenya. Après la cérémonie de lancement lundi, un début retardé et une suspension des discussions jeudi, les travaux battent désormais leur plein. Les participants ont établi vendredi 2 décembre leurs exigences pour cesser les hostilités, certains déplorant des représentants des groupes armés ne sont pas représentés. Comme le M23, qui n’a pas respecté les conditions du communiqué de Luanda, selon Kinshasa.
Avec notre correspondante à Nairobi, Albane Thirouard
Vendredi, les participants ont travaillé en groupes, répartis par territoires, chacun dans des hôtels différents : Ils ont pu réfléchir sur les besoins et priorités pour permettre la paix dans l’est de la RDC.
Les groupes armés ont exposé leurs conditions pour le dépôt des armes, plusieurs demandent la libération des prisonniers ainsi que l’amnistie pour leurs membres. Serge Tshibangu, le mandataire du président congolais pour ce processus de Nairobi, a toutefois affirmé mercredi qu’elle ne serait pas automatique avec le dépôt des armes.
Certains déplorent aussi l’absence d’autres groupes armés. L’Union des patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), une milice qui opère dans le nord de la province du Nord-Kivu, explique notamment ne pas vouloir déposer les armes tant que les ADF ne l’auront pas fait.
La présidence congolaise, elle, demande aux groupes armés de cesser les hostilités, de permettre un accès humanitaire sans entrave, et de rejoindre le Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).
Samedi 3 décembre, les travaux de groupes doivent continuer avant une mise en commun lundi qui doit faire émerger un plan d’action pour ramener la paix dans l’est de la RDC.
Parmi les quelque 200 participants, la délégation de la communauté Banyamulenge a elle annoncé la suspension de sa participation aux discussions de cette semaine, dénonçant une attaque de plusieurs groupes armés dans des villages banyamulenge le 30 novembre. D'autres membres de la délégation représentant le Sud-Kivu ont dénoncé ce choix, réaffirmant, eux, leur engagement dans le dialogue.
[M► À lire aussi: RDC: les condamnations se multiplient après un massacre de civils dans le Nord-Kivu
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221202-rdc-les-condamnations-se-multiplient-apr%C3%A8s-un-massacre-de-civils-dans-le-nord-kivu
"Tshisekedi recadre Kagame : « c’est diabolique d’assumer le fait qu’on sème la mort et la désolation » - 04.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114462_tshisekedi_recadre_kagame_c_est_diabolique_d_assumer_le_fait_qu_on_seme_la_mort_et_la_desolation.html
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) n’a pas mis de gants pour recadrer sévèrement son homologue rwandais qui, s’exprimant devant ses députés, s’est vanté d’être belliciste menaçant ainsi les Congolais qui accusent, preuve à l’appui, le Rwanda d’acte d’agression.
La réponse de Félix Tshisekedi n’a pas tardé. Fidèle à la vision stratégique de l’Union africaine (UA) pour une Afrique prospère et pacifique, le chef de l’Etat congolais a qualifié de « diabolique » le comportement de Paul Kagame.
Le président rwandais qui est selon plusieurs rapports, l’auteur de la déstabilisation de l’Est de la RDC et des massacres de millions de Congolais, doit avoir « honte d’assumer le fait qu’il sème la mort et la désolation », a tonné le président Tshisekedi.
« Il s’enorgueillit d’être un faiseur de guerres, un spécialiste dans la guerre, il en est fier. Moi à sa place, je me cacherais, j’aurais honte d’assumer le fait qu’on sème la mort et la désolation ! C’est honteux ! Et je dirais même diabolique. Nous n’allons pas manger de ce pain-là. Nous le pain que nous mangeons c’est l’amour », a déclaré Félix Tshisekedi.
Kagame, un dirigeant rétrograde
Le Rwanda mène une guerre d’agression en RDC. Les experts de l’ONU l’ont confirmé dans leur dernier rapport. Les Congolais attendent des sanctions contre le pays de Paul Kagame et que justice soit rendue aux victimes de cette agression.
Tshisekedi accuse Kagame de violer la stratégie de l’Union africaine visant à « faire taire les armes » en 2020. L’échéance a été prolongée à cause, dénonce le président de la RDC, des dirigeants comme « Paul Kagame » qui, à ses yeux, est un « rétrograde ».
« C’était 2020, qu’il fallait taire les armes en Afrique, pourque l’Afrique passe à autre chose, comprenne qu’elle est la dernière de la classe dans le monde à cause des guerres et divisions. Nous nous étions entendus comme ça. Malheureusement, ce n’est pas arrivé, on a dû encore prolonger justement à cause des dirigeants tel que Paul Kagame », a dénoncé Félix Tshisekedi.
Ce dimanche, à l’appel de l’Eglise catholique, les Congolais ont manifesté contre l’agression rwandaise. Ils ont dénoncé aussi l’hypocrisie de la communauté internationale.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:19 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
[size<=16]Des marchecs populaires (des Catholiques) à travers tout le pays contre la guerre nous imposée par les voisins agresseurs à la faveur de la CI, contre la balkanisation de notre pays, pour nos forces armees à ; des Congolais de plus en plus conscients de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale, de leur dignité à l'occasion des convoitises des étrangers dont ils sont victimes. Ils n'epargnent pas la CI notoirement complice.[/size]
.A son apogée le régime de Mobutu nous insufflait un sens de l'unité et de la fierté nationales ; LDK dans son exercice brouillon se réveilla assez tôt pour nous recommander de ne jamais trahir le pays ; depuis, leurs successeurs nous ont ici et là invité chacun à sa façon à ne pas oublier que le Congo est notre premier bien commun qu'il nous faut sauvegarder : c'est là la bonne nouvelle de ces jours. Nos voisins agresseurs doivent l'avoir compris, les Congolais et leurs dirigeants sauront-ils enfin le capitaliser ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
.A son apogée le régime de Mobutu nous insufflait un sens de l'unité et de la fierté nationales ; LDK dans son exercice brouillon se réveilla assez tôt pour nous recommander de ne jamais trahir le pays ; depuis, leurs successeurs nous ont ici et là invité chacun à sa façon à ne pas oublier que le Congo est notre premier bien commun qu'il nous faut sauvegarder : c'est là la bonne nouvelle de ces jours. Nos voisins agresseurs doivent l'avoir compris, les Congolais et leurs dirigeants sauront-ils enfin le capitaliser ???
"REPORTAGE
Marches des catholiques en RDC contre les violences dans l’Est: la communauté internationale critiquée - 04/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221204-rdc-journ%C3%A9e-de-manifestation-contre-le-m23-et-la-guerre-%C3%A0-l-appel-de-l-%C3%A9glise-catholique
"Marches des catholiques en RDC contre les violences dans l’Est: la communauté internationale critiquée - 04/12/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221204-rdc-journ%C3%A9e-de-manifestation-contre-le-m23-et-la-guerre-%C3%A0-l-appel-de-l-%C3%A9glise-catholique
= https://www.la-croix.com/amp/1201245114
= https://www.jeuneafrique.com/1397905/politique/rdc-marches-catholiques-contre-les-rebelles-du-m23/
= https://actualite.cd/2022/12/04/rdc-marches-catholiques-contre-le-m23-et-ses-soutiens-internationaux-qui-campent-sur
"Manifestation ce dimanche contre l’agression rwandaise : Dénis Mukwege invite les congolais à marcher pour « dénoncer la guerre imposée injustement »- 3 décembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/03/manifestation-ce-dimanche-contre-lagression-rwandaise-denis-mukwege-invite-les-congolais-a-marcher-pour-denoncer-la-guerre-imposee-injustement.html/122675/?amp=1
"Crise dans l’est de la RDC : l’embarras de la communauté internationale
La République démocratique du Congo accuse le Rwanda de soutenir et d’équiper le Mouvement du 23-Mars, un des nombreux groupes armés actif dans l’est du pays - 28 septembre 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/28/crise-dans-l-est-de-la-rdc-l-embarras-de-la-communaute-internationale_6143587_3212.html
"RDC - Rwanda : entre diplomatie des chefs d'Etat et force militaire régionale, que faire face au M23 ? - 22 Nov 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-rwanda-entre-diplomatie-des-chefs-d-e
"RDC: à Bukavu, une manifestation contre le Rwanda et «la trahison» de la communauté internationale - 03/11/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221103-rdc-%C3%A0-bukavu-une-manifestation-contre-le-rwanda-et-la-trahison-de-la-communaut%C3%A9-internationale
"Guerre à l’Est de la RDC : « Derrière le Rwanda, il y a les USA, l’UE et toute l’Europe », affirme l’Eglise catholique - DÉC 4, 2022
= https://cas-info.ca/guerre-a-lest-de-la-rdc-derriere-le-rwanda-il-y-a-les-usa-lue-et-toute-leurope-affirme-leglise-catholique/
"« Le Cri muet des collines » : en RD-Congo, l’impossible justice pour les victimes des guerres du Kivu - 07/09/2022
= https://www.la-croix.com/amp/1201232081
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:20 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
L'UE proroge les sanctions contre des Congolais convaincus ou suspects en rapport avec l'insécurité dans l'Est du Congo en y ajoutant cinq personnes membres de différents groupes armés (M23, ADF, Codeco, FDLR et Maï-Maï Yakutumba), ainsi qu'un membre de l'armée congolaise,un homme d'affaires belge et un homme politique congolais du Sud Kivu en la personne de Justin Bitakwira. Un hic quant à celui-ci : il lui est reproché essentiellement de s'en prendre aux Banyamulenge alors que lui entend y défendre les Congolais et le pays victimes des Banyarwanda qui lorgnent sur les terres de ses frères autochtones.
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"République démocratique du Congo: l'UE proroge les mesures restrictives et ajoute huit personnes supplémentaires à la liste - 8 décembre 2022
= https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2022/12/08/democratic-republic-of-the-congo-eu-imposes-restrictive-measures-on-eight-additional-individuals/
Le Conseil a décidé aujourd'hui d'ajouter huit personnes à la liste des personnes faisant l'objet de mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo (RDC). Les mesures restrictives existantes ont été prorogées pour une durée d'un an.
Parmi les huit personnes inscrites sur la liste figurent cinq membres de différents groupes armés (M23, ADF, Codeco, FDLR et Maï-Maï Yakutumba), ainsi qu'un membre de l'armée congolaise, un homme politique congolais et un homme d'affaires belge. La plupart d'entre eux sont responsables de commettre de graves violations des droits de l'homme et atteintes à ces droits, ainsi que d'entretenir le conflit armé en RDC. D'autres personnes ont été inscrites sur la liste pour des raisons d'incitation à la violence et d'instrumentalisation du conflit, en se livrant à l'exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles.
Au total, 17 personnes font désormais l'objet de mesures restrictives de l'UE, qui ont été prorogées jusqu'au 12 décembre 2023 et consistent en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et un gel des avoirs. En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l'UE de mettre des fonds à la disposition des personnes inscrites sur la liste.
La décision prise aujourd'hui s'inscrit dans le cadre d'une approche intégrée de l'UE visant à soutenir les efforts déployés par les autorités de la RDC pour instaurer une paix durable et stabiliser la partie est du pays. Elle témoigne du rôle actif que l'UE joue en faveur de la région des Grands Lacs, en vue de contribuer à lutter contre les causes profondes de l'insécurité et de les transformer en possibilités pour les pays de la région et leurs populations.
Le Conseil continuera de suivre de près la situation dans le pays et pourrait envisager d'autres mesures restrictives en fonction de l'évolution de la situation.
Les actes juridiques pertinents, qui contiennent les noms des personnes inscrites sur la liste, ont été publiés au Journal officiel de l'UE.
Contexte
Des mesures restrictives individuelles autonomes de l'UE en raison de la situation en RDC ont été adoptées par le Conseil pour la première fois en 2016 en réponse, en particulier, aux violations des droits de l'homme et à l'obstruction du processus électoral.
Le 5 décembre 2022, le Conseil a décidé de modifier les critères de désignation figurant dans la décision 2010/788/PESC afin de permettre l'application de mesures restrictives individuelles à l'encontre de personnes physiques ou morales, d'entités ou d'organismes qui entretiennent ou soutiennent le conflit armé, l'instabilité ou l'insécurité en RDC; ou qui en tirent profit, ainsi que des personnes responsables d'inciter à la violence ou d'instrumentaliser le conflit armé, l'instabilité et l'insécurité en RDC, notamment en se livrant à l'exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles.
- Décision et règlement d'exécution du Conseil concernant des mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo, Journal officiel de l'UE (y compris la liste des personnes faisant l'objet de sanctions)
- République démocratique du Congo: le Conseil proroge d'une année supplémentaire les sanctions actuelles à l'encontre de dix personnes (communiqué de presse, 9 décembre 2021)
Visiter la page consacrée à la réunion
DÉCISION D’EXÉCUTION (PESC) 2022/2398 DU CONSEIL
du 8 décembre 2022
mettant en œuvre la décision 2010/788/PESC concernant des mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur l’Union européenne, et notamment son article 31, paragraphe 2,
vu la décision 2010/788/PESC du Conseil du 20 décembre 2010 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo (1), et notamment son article 6, paragraphe 2,
vu la proposition du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité,
considérant ce qui suit:
(1)
Le 20 décembre 2010, le Conseil a adopté la décision 2010/788/PESC.
(2)
Le 12 décembre 2016, le Conseil a adopté la décision (PESC) 2016/2231 (2), en réaction aux entraves au processus électoral et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées en République démocratique du Congo (RDC). La décision (PESC) 2016/2231 a modifié la décision 2010/788/PESC et a introduit des mesures restrictives supplémentaires.
(3)
À la suite d’une évaluation des circonstances pertinentes et compte tenu de la gravité de la situation en RDC, le Conseil estime qu’il convient d’ajouter huit personnes à la liste des personnes et entités figurant à l’annexe II de la décision 2010/788/PESC.
(4)
Il convient dès lors de modifier la décision 2010/788/PESC en conséquence,
A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier
L’annexe II de la décision 2010/788/PESC est modifiée conformément à l’annexe de la présente décision.
Article 2
La présente décision entre en vigueur le jour de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.
Fait à Bruxelles, le 8 décembre 2022.
Par le Conseil
Le président
V. RAKUŠAN
ANNEXE
Les personnes suivantes sont ajoutées à la liste figurant à l’annexe II, section A (Personnes), de la décision 2010/788/PESC:
Personnes
"RDC: l'Union européenne sanctionne plusieurs dirigeants de groupes armés - 09/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/europe/20221209-rdc-l-union-europ%C3%A9enne-sanctionne-plusieurs-dirigeants-de-groupes-arm%C3%A9s
L’Union européenne a décidé d’imposer des sanctions à huit personnes en République Démocratique du Congo. Ces sanctions surviennent deux semaines après les derniers massacres impliquant des groupes rebelles dans l’est de la RDC, mais l’Union européenne (UE) avait en fait déjà prévu de renforcer ses sanctions.
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet
Sur la liste des huit personnes désormais frappées par des sanctions européennes figurent cinq membres de différents groupes armés.
On retrouve Willy Ngoma, le porte-parole du M23 (Mouvement du 23 mars), Ruvugayimikore Protogène, l'un des chefs des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), Désiré Londroma Ndjukpa, chargé de défense de la Codeco-URDPC (Union de révolutionnaires pour la défense du peuple congolais). Viennent ensuite Meddie Nkalubo, un dirigeant des ADF (Forces démocratiques alliées), et enfin William Yakutumba, chef de la milice Maï-Maï CNPSC (Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo).
Ils sont tous accusés par l’Union européenne de graves violations des droits de l’Homme et d’entretenir le conflit armé dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Un colonel, un ancien ministre et un Belge aussi sanctionnés
S’y ajoutent Joseph Nganzo Olikwa Tipi dit « Tipi Ziro Ziro », colonel de l’armée congolaise dont les hommes ont commis des exactions contre des civils, puis l’ancien ministre Justin Bitakwira accusé d’incitation à la violence contre les Banyamulenge.
Le dernier dans la liste est un Belge, Alain Goetz, déjà sanctionné par les États-Unis, accusé de commerce illicite d’or issu de gisements contrôlés par les milices. Il est sanctionné pour avoir « tiré profit du conflit armé, de l'instabilité ou de l'insécurité en RDC en se livrant à l'exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles », selon la décision de l'UE.
Ils sont tous frappés d’une interdiction de territoire européen et de gel de leurs avoirs. L’Union européenne a renouvelé pour un an les sanctions déjà en vigueur contre neuf personnes. « Au total, 17 personnes font désormais l'objet de mesures restrictives de l'UE, qui ont été prorogées jusqu'au 12 décembre 2023 », précise le communiqué.
Peu après, la porte-parole de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a fait un appel demandant au M23 et à tous les groupes armés de déposer les armes dans l’est de la RDC.
La Belgique demande au Rwanda de « cesser toute assistance au M23 »
Quelques heures après l’annonce des sanctions de l’UE, la Belgique a également demandé au Rwanda de ne pas aider les rebelles du M23, condamnant elle aussi les agissements criminels des milices en RDC, et surtout elle pointe du doigt nommément le Rwanda voisin.
Dans un appel sans précédent, la Belgique demande expressément au Rwanda de « cesser toute assistance au M23 ». Pour le ministère belge des Affaires étrangères, il faut mettre fin à toute coopération et toute collusion avec les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Et le Rwanda doit aussi « utiliser tous les moyens à sa disposition » pour persuader le M23 de désarmer et de démobiliser.
Le mouvement rebelle doit cesser les hostilités et se retirer des zones occupées. Le Rwanda est donc pointé du doigt par la Belgique, mais dans le même communiqué un appel est aussi lancé aux autorités congolaises pour cesser toute relation avec les rebelles du FDLR.
La France se dit « préoccupée » par les informations sur un soutient du M23 par le Rwanda
L'ambassadeur français aux Nations Unies Nicolas de Rivière se dit « préoccupé » sur les informations d’un soutien du Rwanda au M23
Gaëlle Laleix
Une enquête préliminaire de la Monusco et du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l'homme en République démocratique du Congo a établi que les assassinats d’un grand nombre de civils à Kishishe et Bambo, dans la province du Nord-Kivu avaient été commis par des éléments du M23.
►À lire aussi : En RDC, au moins 131 civils tués à Kishishe et Bambo, selon une enquête préliminaire de la Monusco
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cgrv489nr27o
"Justin Bitakwira : « Je ne suis pas concerné par ces sanctions de l’UE, car je ne me reproche de rien » - 09/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/09/actualite/politique/justin-bitakwira-je-ne-suis-pas-concerne-par-ces-sanctions-de-lue-car
Justin Bitakwira, sanctionné par l’Union Européenne (UE) jeudi 8 décembre, dit n’être concerné ni de loin ni de près par ces sanctions.
Le Conseil de l’Union Européenne a décidé d'ajouter huit personnes à la liste des personnes faisant l'objet de mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo (RDC). Les mesures restrictives existantes ont été prorogées pour une durée d'un an, indique un communiqué de l’UE. Justin Bitakwira, homme politique et notable du Sud-Kivu fait partie des personnes sanctionnées.
Lors d’une interview accordée, jeudi 8 décembre à Radio Okapi, Justin Bitakwira, s’est dit même surpris de figurer sur cette liste alors qu’il ne fait que lutter pour la cause de la RDC.
« J’étais surpris personnellement. Je n’ai jamais pris l’arme. Je ne fais pas partie des groupes armés. Je n’ai jamais tué, même pas un seul rat. Personnellement, je ne me reproche de rien, à part défendre mon pays » a-t-il déclaré
Pour lui, dans tous ses propos, il ne faisait que défendre les intérêts de la RDC.
« Je défends les intérêts de la RDC. Je défends les intérêts du Kivu tout entier, enflammé où il y a eu des tueries en masse, des assassinats. A Makobora, à Katogota, à Kasika, à Munga. Tous ces criminels, se promènent en Europe, en Asie, aux Amériques, comme en Afrique. Où n sommes-nous avec le rappport Mapping ? Si ce n’est pas l’Union Européenne qui garde ce rapport dans les tiroirs, » a-t-il poursuivi.
"Impliqués dans les violations en RDC, un ex-ministre congolais et un Belge sanctionnés par l’UE - décembre 9, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/12/09/impliques-dans-les-violations-en-rdc-un-ex-ministre-congolais-et-un-belge-sanctionnes-par-lue/Kinshasa, 09 Décembre 2022 (ACP).- L’ex-ministre congolais Justin Bitakwira, et l’homme d’affaires belge Alain Goetz ont été sanctionnés par l’Union européenne, aux termes de la décision d’exécution 2022/2398 du Conseil de l’UE du 8 décembre 2022, concernant des mesures restrictives en raison de la situation en RDC.« Justin Bitakwira est un homme politique congolais, ancien ministre du gouvernement.Dans ses discours publics, il a, de manière répétée, incité à la violence et encouragé la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés », annonce la décision publiée au Journal officiel de l’UE consulté jeudi par l’ACP.« Ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires. Justin Bitakwira est donc responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence », ajoute le document.Les mesures restrictives à son encontre sont protégées jusqu’au 12 décembre 2023 et consistent en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs, note-t-on. Né le 5 décembre 1960 à Lemera, Justin Bitakwira a été député national, ministre des Relations avec le parlement et ministre du Développement rural. Il est actuellement président du parti politique « Alliance pour la République et la conscience nationale ».L’homme d’affaires belge Alain Goetz est, de son côté, sanctionné pour avoir « reçu, acheté, raffiné et commercialisé de l’or illicite provenant des mines en RDC contrôlées par des groupes armés non gouvernementaux, dont les Maï-Maï Yakutumba et les Raïa Mutomboki, qui sont impliqués dans des activités de déstabilisation dans la province du Sud-Kivu ».De ce fait, il lui est reproché de tirer profit du conflit armé, de l’instabilité ou de l’insécurité en RDC en se livrant à l’exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles, précise-t-on. Alain Goetz est le bénéficiaire effectif et ancien directeur de la société African Gold Refinery Ltd., enregistrée en Ouganda. Depuis 2016, African Gold Refinery Ltd. se livre au commerce illicite dans des territoires de l’Est de la RDC, particulièrement dans la province du Sud-Kivu.
ACP/Pub/May
"Willy Ngoma porte-parole du M23 et Justin Bitakwira parmi les nouvelles personnes sanctionnées par l'Union européenne
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114627_willy_ngoma_porte_parole_du_m23_et_justin_bitakwira_parmi_les_nouvelles_personnes_sanctionnees_par_l_union_europeenne.html
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Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
LES FARDC ONT DIALOGUÉ AVEC LE M23 A KIBUMBA !
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"RDC: une réunion inédite entre FARDC et M23 a eu lieu à Kibumba - 14/12/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221214-rdc-une-r%C3%A9union-in%C3%A9dite-entre-fardc-et-m23-a-eu-lieu-%C3%A0-kibumba
Une escorte de militaires kényans et congolais monte la garde à l'aéroport de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 15 novembre 2022. AFP - ALEXIS HUGUET
Dans l’est de la RDC, l’actualité est marquée par les premiers contacts formels entre les FARDC et les rebelles du M23. Une réunion inédite a eu lieu lundi à Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma. Elle s’est tenue en présence des délégués de la facilitation kényane et angolaise. Même si ce type de rencontre n'est pas commun, il ne s'agit pas d'une rencontre de négociation, selon les représentants des FARDC.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi.
Dans cette salle de Kibumba, aménagée pour l’occasion, les chaises en plastique sont bien rangées et les sourires sont rares. C’est la première fois que des délégués de l’armée congolaise et les responsables de la branche armée du M23 se retrouvent autour d’une table sur le sol congolais depuis le début de la crise.
Selon les FARDC, il ne s’agit nullement d’une réunion de négociation. « Nous sommes allés les voir pour leur dire d’appliquer les résolutions du mini-sommet de Luanda. Il n’y a pas eu de négociations. Ce qui leur est demandé, c’est leur retrait sans condition des zones qu’ils occupent », a dit à RFI un haut officier de l’armée qui a précisé que la rencontre était initiée par l’Union africaine.
À ce stade, aucune autre réunion du genre n’est prévue, a ajouté le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise.
Également présents dans ces échanges, les délégués du mécanisme ad hoc de vérification et le général kényan Jeff Nyagah, commandant de la force régionale de l’EAC.
De son côté, le M23 se dit prêt à se retirer, mais insiste toujours sur sa demande d’avoir un dialogue direct avec les autorités congolaises. Pour sa part, l’armée kényane, présente à Goma dans le cadre de la force régionale de l’EAC, privilégie le processus politique avant d’envisager l’option purement militaire.
"À Kibumba, les FARDC étaient en mission de vérification du retrait du M23 - 16.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114946_a_kibumba_les_fardc_etaient_en_mission_de_verification_du_retrait_du_m23.html
"[RDC : Les FARDC promettent ne pas attaquer le M23 en cas de retrait - 14 décembre 2022]
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/14/rdc-les-fardc-promettent-ne-pas-attaquer-le-m23-en-cas-de-retrait.html/123873/?amp=1
"Affaire «réunion de l’EAC sur la RDC sans la RDC» : la présidence réagit ! -
16.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114949_affaire_reunion_de_l_eac_sur_la_rdc_sans_la_rdc_la_presidence_reagit.html
"Les combats ne sont "pas le problème" du Rwanda, selon Kagame - 15.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114935_les_combats_ne_sont_pas_le_probleme_du_rwanda_selon_kagame.html
"« Le M23 est né de l’incapacité du gouvernement congolais à résoudre les problèmes des Congolais parlant le kinyarwanda » (Paul Kagame) -
16.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114982_le_m23_est_ne_de_l_incapacite_du_gouvernement_congolais_a_resoudre_les_problemes_des_congolais_parlant_le_kinyarwanda_paul_kagame.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114951_enfin_l_onu_confirme_le_soutien_de_l_ouganda_au_m23.html
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Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
DE BONNES NOUVELLES POUR NOTRE PAYS : L'ONU LÈVE LE RÉGIME DE NOTIFICATION S POUR NOS ACHATS D'ARMES, LA FRANCE APPELLE ENFIN CLAIREMENT LE RWANDA DE CESSER SON SOUTIEN AU M23... UNE VICTOIRE DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE ET POURQUOI PAS DE LA MOBILISATION POPULAIRE DERRIÈRE !?
- Dans un communiqué puis par la voix de sa secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires étrangères venue sur place au Congo, la France a condamné l’appui de Kigali à la rébellion du M23. Paris dit néanmoins vouloir « parler avec tout le monde » pour « trouver une solution ».
- Dans une résolution adoptée, ce mardi 20 décembre 2022, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a levé le régime de notification sur l'achat d'armes et matériels militaires contre la République Démocratique du Congo.
Cette résolution a été présentée par la France. Elle a été votée à l'unanimité.
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- Dans un communiqué puis par la voix de sa secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires étrangères venue sur place au Congo, la France a condamné l’appui de Kigali à la rébellion du M23. Paris dit néanmoins vouloir « parler avec tout le monde » pour « trouver une solution ».
- Dans une résolution adoptée, ce mardi 20 décembre 2022, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a levé le régime de notification sur l'achat d'armes et matériels militaires contre la République Démocratique du Congo.
Cette résolution a été présentée par la France. Elle a été votée à l'unanimité.
"RDC : Paris « condamne le soutien » du Rwanda au M23 - 20/12/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1402516/politique/rdc-paris-condamne-le-soutien-du-rwanda-au-m23/
Dans un communiqué puis par la voix de sa secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires étrangères, la France a condamné l’appui de Kigali à la rébellion du M23. Paris dit néanmoins vouloir « parler avec tout le monde » pour « trouver une solution ».
La France est-elle en train de changer de cap ? Lundi 19 décembre, pour la première fois, Paris a fait officiellement état du « soutien » de Kigali aux rebelles du M23, dans l’est de la RDC. « Nous condamnons le soutien que le Rwanda apporte au groupe M23 et nous demandons que les processus de Luanda et de Nairobi puissent être intégralement mis en œuvre », a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué.
En visite à Kinshasa ce mardi, la secrétaire d’État française auprès de la ministre des Affaires étrangères, Chrysoula Zacharopoulou, n’a pas dit autre chose. « La France a toujours défendu et défendra toujours l’intégrité et la souveraineté » de la RDC, a-t-elle commencé devant la presse. Mais aujourd’hui, « nous constatons le retour d’une situation tragique dans l’est de la RDC. C’est insupportable et c’est inacceptable », a-t-elle poursuivi.
« Il y a des responsabilités et la France n’a aucune difficulté à les pointer, a ajouté Chrysoula Zacharopoulou. Le M23 doit cesser les combats, se désengager et rendre les territoires occupés […]. Le Rwanda, car il faut le nommer, doit cesser son soutien au M23. Il faut en finir avec la répétition de l’histoire dans cette région. » Et de répéter que « la France condamne le soutien apporté par le Rwanda » au M23, tout en précisant que « le rôle d’un ami, ce n’est pas seulement de dénoncer, c’est aussi d’aider à trouver une solution ».
Des accusations également reprises par l’ambassade d’Allemagne en RDC ce mardi, qui a dit sur Twitter attendre du Rwanda « qu’il cesse immédiatement tout soutien au M23 ».
Ces allégations s’inscrivent dans la lignée de celles formulées par les autorités congolaises, mais aussi par des experts de l’ONU et par la diplomatie américaine. Pourtant, le président rwandais, Paul Kagame, a plusieurs fois démenti tout lien avec les actions du M23. « Le problème n’a pas été créé par le Rwanda, et n’est pas le problème du Rwanda, a-t-il encore déclaré mercredi dernier. C’est le problème du Congo. »
Kigali doit « user de son influence »
Jeudi 15 décembre, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait, lui, appelé le Rwanda à « user de son influence » sur le mouvement rebelle et dit soutenir « pleinement » l’accord de Luanda afin de trouver une issue au conflit dans l’est de la RDC.
Le M23 (« Mouvement du 23 mars »), qui a repris les armes fin 2021, a conquis de larges portions d’un territoire situé non loin de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu en RDC. Au moins 131 civils, dont 17 femmes et 12 enfants, ont été exécutés par balle ou à l’arme blanche fin novembre dans deux villages de l’est de la RDC, selon une enquête de l’ONU. Rendue publique la semaine dernière, cette dernière accuse directement la rébellion du M23.
(Avec AFP)
"RDC: Paris condamne le soutien de Kigali au M23 mais cherche « une solution » - 20 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74555/rdc-paris-condamne-le-soutien-de-kigali-au-m23-mais-cherche-une-solution/
"Insécurité dans l'Est de la RDC : « Le Rwanda doit cesser son soutien au M23 » (Secrétaire d’État Français) - 20.12.2022
= https://actu30.cd/2022/12/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-le-rwanda-doit-cesser-son-soutien-au-m23-secretaire-detat-de-la-france/
"Agression rwandaise : condamnant le Rwanda, la France « tient à l’effectivité des processus de Nairobi et Luanda » - 20.12.2022
= https://actu7.cd/rubrique/securite/
"ONU : Le Conseil de sécurité lève le régime de notification sur l'achat des armes imposé à la RDC - 20/12/2022
= https://7sur7.cd/2022/12/20/onu-le-conseil-de-securite-leve-le-regime-de-notification-sur-lachat-des-armes-impose-la
C'est une nouvelle salutaire pour la RDC qui fait face à l'agression rwandaise sous couvert du M23 et à d'autres groupes armés qui sèment terreur et désolation dans sa partie Est.
Dorénavant, le pays de Félix Tshisekedi a la possibilité d'approvisionner son armée en matériels militaires pour la défense de son intégrité territoriale.
Pour rappel, le Conseil de sécurité de l'ONU avait, à travers sa résolution 2641 prise en juin de cette année, imposé le régime de notification sur l'achat d'armes à la RDC. Cette résolution ciblait seulement 5 types d'armes légères.
Le but était « d’asphyxier les groupes armés et mieux contrôler la circulation de ces armes légères » et faire en sorte que les groupes armés soient privés de tout accès aux armes et aux autres moyens de faire la guerre.
"Levée de la procédure de notification de fourniture de matériels et d'assistance militaires en RDC : le gouvernement salue une mesure "qui répare l'injustice" - 20 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/20/levee-de-la-procedure-de-notification-de-fourniture-de-materiels-et-dassistance
"Consécration de la diplomatie de Tshisekedi : l'ONU lève [le régime de notification d'achats d'armes en RDC - 20/12/2022
= https://lepotentiel.cd/2022/12/20/consecration-de-la-diplomatie-de-tshisekedi-lonu-leve-le-regime-de-notification-dachat-darmes-en-rdc/
"Levée d'embargo sur l'achat d'armes : l'ACAJ salue la victoire politique et diplomatique, fruit d'une mobilisation collective et patriotique assumée - 21.12.2022
https://www.mediacongo.net/article-actualite-115182_levee_d_embargo_sur_l_achat_d_armes_l_acaj_salue_la_victoire_politique_et_diplomatique_fruit_d_une_mobilisation_collective_et_patriotique_assumee.html
= https://www.radiookapi.net/2022/12/21/actualite/revue-de-presse/lavenir-levee-de-lembargo-sur-les-armes-fatshi-une-victoire
= https://www.radiookapi.net/2022/12/21/actualite/politique/la-levee-de-lobligation-de-notification-pour-toute-fourniture-darmes
"INVITÉ AFRIQUE
M23 en RDC: le fait que la France «condamne» publiquement le Rwanda «doit entraîner des conséquences» - 21/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221221-m23-en-rdc-le-fait-que-la-france-condamne-publiquement-le-rwanda-doit-entra%C3%AEner-des-cons%C3%A9quences
= https://www.radiookapi.net/2022/12/20/actualite/securite/rdc-lonu-renouvelle-le-mandat-de-la-monusco-et-leve-la-procedure-de
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115128_guerre_a_l_est_l_union_europeenne_appelee_a_cesser_son_soutien_militaire_au_rwanda_fidh.html
"Levée du régime de notification sur l’achat d’armes : pour Fayulu, c’est la mobilisation et la pression du peuple qui ont conduit à cette victoire - 21.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115161_levee_du_regime_de_notification_sur_l_achat_d_armes_pour_fayulu_c_est_la_mobilisation_et_la_pression_du_peuple_qui_ont_conduit_a_cette_victoire.html
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/21/levee-du-regime-de-notification-martin-fayulu-felicite-les-congolais-pour-la-mobilisation-et-la-pression-ayant-abouti-a-cette-victoire.html/124412/
"Agression rwandaise : les condamnations verbales ne suffisent pas - 20/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/agression-rwandaise-les-condamnations-verbales-ne-suffisent-pas/
"RDC: le gouvernement liste une série des menaces proférées par Kagame avant l’invasion de son armée sur le territoire congolais - 20 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/20/rdc-le-gouvernement-liste-une-serie-des-menaces-proferees-par-kagame-avant-linvasion-de-son-armee-sur-le-territoire-congolais.html/124375/
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 14/1/2023, 4:21 pm, édité 4 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: la nouvelle ligne diplomatique de la France vis-à-vis du Rwanda - 21/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20221221-%C3%A0-la-une-la-nouvelle-ligne-diplomatique-de-la-france-vis-%C3%A0-vis-du-rwanda
Audio 04:49
Des soldats de l'armée congolaise patrouillent dans la zone de Kanyaruchinya où se sont réfugiés des déplacés fuyant l'avancée du M23, le 15 novembre 2022. :copyright: REUTERS / ARLETTE BASHIZI
Elle a franchi le pas, sans circonlocutions diplomatiques. Et le journal Le Pays, au Burkina parle aussi d'une sortie calculée mais risquée. C'est calculé d'abord, puisque Le Pays rappelle qu'un nouveau rapport de l'ONU devrait à nouveau accuser Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 dans les heures qui viennent. Condamner maintenant, c'est donc simplement prendre les devants.
Mais c'est risqué aussi, rappelle Le Pays, qui regarde quelques années en arrière. Cela peut provoquer une brouille entre Paris et Kigali, alors que les relations sont en voie de normalisation. Le journal se souvient qu'Emmanuel Macron avait soutenu la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie, en rappelant que tout cela avait « favorisé » le déploiement de troupes rwandaises au Mozambique, où la France a des intérêts dans un projet d'exploitation gazière. Paris prend un risque en jetant cette pierre dans le jardin de Paul Kagamé, qui n'hésite pas parfois à répondre du tac au tac.
En Afrique du Sud, la victoire de Cyril Ramaphosa au Congrès de l'ANC
...
Katumbi sur la ligne de départ en RDC
Une caricature signée Cash sur le site Actualite.CD. Des sprinteurs, de dos, mais on lit leur nom sur leur maillot. Entre autres : Fatshi, le diminutif du président congolais Félix Tshisekedi ; Muzito, et un homme, chapeau à large bord, MKC floqué sur le torse, qui les rejoint en levant les bras... Moïse Katumbi en candidat déclaré.
Et puis sur le bord de la piste, on voit un homme qui gratte sa chevelure blanche. On lit « Panzi / Nobel » sur son dossard et le speaker de la course qui hurle dans son mégaphone : « Le docteur Mukwege hésite ! Il dit attendre la réponse de son marabout ! Le peuple ! »
Au Maroc, une trentaine de visages tout sourire
...
"SOUTIEN PRÉSUMÉ DE KIGALI AU M23 EN RDC : La sortie calculée et risquée de Paris - 20 décembre 2022
= https://lepays.bf/soutien-presume-de-kigali-au-m23-en-rdc-la-sortie-calculee-et-risquee-de-paris/
Après les Etats-Unis, c’est au tour de la France de mettre la pression sur Kigali. En effet, dans un communiqué rendu public le 20 décembre dernier, Paris, sans s’embarrasser de circonlocutions diplomatiques, condamne le soutien du Rwanda au M23. « Nous condamnons le soutien que le Rwanda apporte au groupe M23, et nous demandons que les processus de Luanda et de Nairobi puissent être intégralement mis en œuvre », a déclaré, à la surprise générale, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, au cours d’un point de presse. Pour une prise de position très attendue, c’en est une puisque Paris, jusque-là, s’était montrée très réservée sur le sujet, préférant jouer la carte de la prudence. Maintenant, elle a franchi le pas là où bien des pays européens hésitent encore. Peut-être a-t-elle voulu prendre les devants puisqu’il se susurre qu’un nouveau rapport onusien sera rendu public dans les heures à venir, qui accuse de nouveau, Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 qui, faut-il le rappeler, a repris les armes en fin 2021, et contrôle, à ce jour, de larges portions du Nord-Kivu, si elle n’est pas aux portes de Goma, la capitale provinciale. Cela dit, quel impact la sortie de Paris peut-elle avoir sur Kigali qui a toujours démenti tout lien avec les rebelles du M23 ? On attend de voir. Il faut même craindre que cette prise de position des autorités hexagonales, ne provoque une brouille diplomatique entre Paris et Kigali.
Plutôt que de s’inscrire dans le déni, Kigali ferait mieux de se remettre aussi en cause
Ce n’est pas exclu, surtout quand on sait que les relations entre les deux capitales, après plusieurs années de tempête, sont en voie de normalisation au point que le président Emmanuel Macron, pour accélérer les choses, avait soutenu la candidature du Rwanda à la tête de la Francophonie en 2018. Mieux, pour se distinguer de ses prédécesseurs, le locataire de l’Elysée avait effectué un voyage officiel au Rwanda en 2021. C’est, du reste, ce rapprochement qui avait favorisé le déploiement de l’armée rwandaise dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Mozambique où, on le sait, la France a des intérêts avec un projet d’exploitation gazier pour l’entreprise Total. Pour toutes ces raisons, on peut dire que Paris a pris un risque en jetant une pierre dans le jardin du président Paul Kagame qui n’hésite pas parfois à répondre du tac au tac. Cela dit, plutôt que de s’inscrire dans le déni, Kigali ferait mieux de se remettre aussi en cause. Car, si tout le monde l’accuse, c’est qu’elle doit avoir des choses à se reprocher, surtout d’autant que le président Kagame a toujours reproché à la RDC d’avoir offert le gîte et le couvert à des génocidaires qui tentent de déstabiliser son pays. Il a peut-être raison mais il oublie volontiers qu’aucune solution durable, dans le cas d’espèce, ne peut être trouvée si ce n’est par le dialogue et la voie diplomatique.
"RDC: Moïse Katumbi candidat à la présidentielle de décembre 2023
= https://actualite.cd/2022/12/18/rdc-moise-katumbi-candidat-la-presidentielle-de-decembre-2023
"L’ONU permet l’exportation d’armes sans notification vers la RDC, une victoire diplomatique pour Kinshasa - 21/12/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1402864/politique/lonu-permet-lexportation-darmes-sans-notification-vers-la-rdc-une-victoire-diplomatique-pour-kinshasa/
Kinshasa avait pressé le Conseil de sécurité d’agir, affirmant que ces restrictions empêchaient les militaires congolais de protéger les civils face au M23.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution mardi 20 décembre sur les restrictions sur l’exportation d’armes vers la RDC, une décision saluée par Kinshasa comme une « injustice réparée ».
La résolution retire la mention qui exigeait précédemment que les pays informent le Conseil de sécurité et ses 15 membres de toute vente d’armes ou d’aide militaire à la RDC.
À Lire [Enquête] Ventes d’armes : les derniers barons du marché africain
Kinshasa déplorait de longue date cette exigence, estimant que celle-ci créait un obstacle bureaucratique inutile dans sa lutte contre les groupes armés. Cette décision avait été prise par l’ONU en 2010 face à l’étendue des violences.
« Une bataille gagnée »
En 2008, le Conseil de sécurité avait amendé son régime de sanctions pour qu’il s’applique seulement aux groupes armés. Mais il demandait toujours que Kinshasa notifie à un comité de surveillance tout achat d’armes. Plus tôt cette année, le Conseil de sécurité a prolongé le régime de sanctions mais réduit les exigences de notifications pour certains achats d’armes.
À Lire M23 en RDC : comment le bras de fer Tshisekedi-Kagame s’exporte à Washington
Kinshasa continuait de pousser depuis pour une levée des restrictions au moment où la RDC fait face à une flambée des affrontements avec le M23 dans l’est du pays. Le Conseil de sécurité avait été pressé d’agir, sur fond d’accusations qu’il empêchait les militaires congolais de protéger les civils.
« Une bataille gagnée, une injustice réparée », a déclaré sur Twitter le porte-parole du gouvernement de RDC, Patrick Muyaya, après l’adoption de la résolution.
Renouvellement du mandat de la Monusco
Le Conseil de sécurité a également voté en faveur d’un renouvellement du mandat de la mission de maintien de la paix en RDC, la Monusco, pour une année supplémentaire.
À Lire RDC : dans l’Est, la Monusco fait profil bas
Le M23, groupe armé vaincu en 2013, a repris les armes en fin d’année dernière et accentué son offensive en octobre, s’emparant de larges pans d’un territoire au nord de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Le Rwanda est accusé par Kinshasa, les États-Unis et désormais plusieurs pays européens de soutenir le M23, ce que Kigali a plusieurs fois démenti.
"RDC: Après la levée du régime de notification, l'heure de vérité sur la stratégie gouvernementale de pacification de l'Est
= https://actualite.cd/2022/12/21/rdc-apres-la-levee-du-regime-de-notification-lheure-de-verite-sur-la-strategie
La journée du 20 décembre 2022 pourrait être inscrite en lettres d'or dans les annales de la diplomatie congolaise. En effet, après des mois de plaidoirie publique et de contacts secrets, la République démocratique du Congo a obtenu du conseil de sécurité, au travers d'un vote à l'unanimité, la levée de l'obligation de notification préalable relative au régime de sanction applicable en RDC s'agissant de l'envoi d'armes et de matériel militaire.
En effet, si les groupes armés restent sous l'ambargo sur les armes, le Gouvernement congolais, qui n'est plus concerné par cette dernière mesure depuis 2008, était soumis au régime de notification préalable en vertu duquel tous les Etats membres des Nations Unies devraient notifier au comité 1533 du conseil de sécurité "tous envois d'armes ou de matériel connexe" sur le territoire congolais ainsi que "toute fourniture d'assistance ou de service de conseil ou de formation ayant un rapport avec la conduite d'activités militaires dans le pays". Ceci a longtemps été considéré par le Gouvernement comme une entrave à l'équipement de l'armée, tenue de neutraliser les groupes armés actifs dans la partie orientale du pays.
Du point de vue formel, cette décision du conseil de sécurité est une victoire pour la diplomatie congolaise. Car elle a obtenu, non sans coups férir, ce qu'elle a clairement décliné comme un objectif de politique extérieure. Au fond, ceci pourrait être vu autrement. Il pourrait s'agir, pour le conseil, d'une concession en vue du renouvellement, sans casse dans le pays, du mandat de la MONUSCO. Ce, après des manifestations populaires notamment à Goma et Bukavu en signe de dénonciation de l'inefficacité "complice" de la mission onusienne face à la résurgence et à la progression du M23 vers Goma. En effet, le conseil de sécurité a quasi simultanément renouveller le mandat de la MONUSCO et levé le régime de sanction.
S/T La RDC tenue de présenter un rapport au conseil
Il est non moins curieux de constater qu'après la levée du régime de notification préalable, le conseil de sécurité astreigne à la RDC de lui présenter, au plus tard le 31 mai 2023, un Rapport confidentiel sur la gestion des armes sur le territoire congolais par le Gouvernement. A défaut d'avoir été présenté avant la levée, ceci traduit des appréhensions des membres du conseil qui continue de considérer "la situation en RDC comme une menace à la paix et la sécurité internationales".
Il va sans dire que le Gouvernement devra persuader le conseil de sa capacité avérée de gestion rationnelle des armes dans un contexte où il est fait état d'alliances entre des unités de l'armée et des groupes armés pourtant sous ambargo. Dans un monde devenu "un village", la marge du secret est de plus en plus réduite.
L'anticipation stratégique devrait inspirer le Gouvernement de faire d'ores et déja toute la lumière sur ces allégations d'alliance et leurs implications en vue de prendre des dispositions qui s’imposent pour se mettre à l'abri d'éventuelles critiques négatives susceptibles de le faire marcher à reculons.
L'heure est donc à la consolidation de la levée du régime de notification et de la manifestation de ses effets réels pour le pays. Car, le plus dur est devant nous. En effet, en juin 2023, le comité de sanctions du conseil de sécurité présentera son rapport sur notamment l’application du régime d'embargo sur les groupes armés.
Est-ce à considérer que la levée serait pleinement effective dans ses "effets invisibles" après le 31 mai 2023 ? En effet, côté occidental où il y aurait eu des réticences dans l'octroi de facilités de fourniture et de transport d'armes, il y a la problématique de perceptions des banques, des transporteurs et autres opérateurs à observer dans ce nouveau processus non sans challenges.
S/T Fourniture d'armes et munitions à la RDC
L'obligation jadis de notifier la fourniture d'armes et consorts destinés à la RDC incombait non pas à Kinshasa mais plutôt aux fournisseurs et transporteurs. La violation de ce régime n'engageait donc point Kinshasa qui s'est approvisionné en matériels militaires, notamment en 2021, auprès de la Russie sans que cette dernière, pays membre permanent du conseil de securité, n'ait saisi le comité au titre de notification. Le rapport de force n'a pas exposé Kremlin à des sanctions.
Considérant, selon des rapports et études consultables sur la toile, que la Russie et la Chine sont les principaux pays fournisseurs d'armes et matériels militaires aux Etats africains, il n'est pas exagéré de relativiser la portée réelle du régime de notification auquel la RDC était soumise. Ce, considérant,d'une part, le narratif de soutien de ces deux derniers pays membres permanents du conseil de sécurité à Kinshasa pour le respect de sa souveraineté, et, d'autre part, leurs ventes d'armes et matériels militaires à la RDC pour en évaluer l'impact sur la lutte contre les groupes armés. Je m'interdis d'intégrer à l'analyse le concours de marchands d'armes.
Dès lors, le conseil de sécurité aurait, en renouvelant le mandat de la Monusco et levant le régime de notification, voulu probablement extirper un "alibi" de la stratégie gouvernementale de bouc émissaire aux effets de mobilisation dans un contexte de piétinements de l'état de siège, mesure exceptionnelle en vigueur depuis mai 2021.
L'heure de vérité consistera pour le Gouvernement d'administrer la preuve de méfaits du régime de notification au travers de résultats des efforts de pacification de l'Est du pays à attester au travers d'une stratégie à rendre licible. Le Gouvernement devra donc, au-déla du M23 sur lequel sont braqués les projecteurs, gagner le pari de sécurisation et de stabilisation de l'Est du pays qui, faut-il le marteler, ne requièrent pas assez de mesures militaires compte tenu de l'ancrage sociologique des groupes armés. 2023, c'est ... demain.
Lembisa Tini (PhD)
"RDC-Beni: 7 civils tués par les combattants ADF à Kanana - 21/12:2022
= https://actualite.cd/2022/12/21/rdc-beni-7-civils-tues-par-les-combattants-adf-kanana
Au moins sept civils dont quatre femmes ont péri lors d'une nouvelle attaque des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) le weekend dernier dans le village de Kanana, au Nord de la localité d’Eringeti (territoire de Beni), a appris ce mardi ACTUALITE.CD. Une trentaine de personnes sont portées disparues.
Selon les sources locales, c’est le village voisin de Kamungu qui a été attaqué en premier. Les personnes enlevées sur place par les assaillants ont été par la suite achevées à la machette dans le village de Kanana. Une trentaine d’autres otages ne sont pas encore retrouvés, explique Bravo Vukulu, l’un des responsables de la société civile du groupement Banande-Kisiki.
Le délégué du gouverneur à Eringeti confirme l’information. Les sept corps ont été inhumés lundi dernier toujours à Kanana.
C’est la énième attaque attribuée aux rebelles ougandais ADF près de la localité d’Eringeti. Depuis 2019, l’armée congolaise a lancé des opérations militaires consistant à traquer ces assaillants mais en dépit de ces opérations les violences ne cessent pas.
En dépit de l’état de siège qui est en vigueur depuis plus d’une année dans la région, ainsi que les opérations conjointes menées par les armées congolaise et ougandaise à Beni et Irumu, les tueries, pillages, viols, enlevés, incendies,... etc ne s'arrêtent pas.
"Levée du régime de notification sur l’achat des armes en RDC: le gouvernement doit maintenant assumer sa responsabilité en dotant les forces armées des moyens conséquents (Jonas Tshiombela) - 21 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/21/levee-du-regime-de-notification-sur-lachat-des-armes-en-rdc-le-gouvernement-doit
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
ME TROMPÉ-JE ? POUR MOI C4EST UNE DÉRIVE CONSTITUTIONNELLE, UNE ABERRATION POLITICO-ADMINISTRATIVE !? ALORS QUE LE PR A FAIT DE LA CONFÉRENCE DES GOUVERNEURS UN OUTIL DE SA PROPAGANDE, CES DERNIERS QUI SONT D'ABORD DES ADMINISTRATEURS MÊME S'ILS REPRÉSENTENT LE PR DANS LEURS PROVINCES SANS LA MOINDRE PRÉCAUTION INTELLECTUELLE S'ARROGENT LE RÔLE POLITIQUE DE PROPAGANDISTES POLITICIENS PARTISANS. EN BLOC ILS SOUTIENNENT UN DEUXIÈME MANDAT POUR TSHISEKEDI...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Conférence des gouverneurs ou meeting de l’USN - 27/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/conference-des-gouverneurs-ou-meeting-de-lusn/
Question aux tenants de l’impérium d’hier et d’aujourd’hui: A quand la guérison collective du syndrome du MPR, Parti-Etat ? A Mbandaka, la très constitutionnelle et étatique conférence des gouverneurs de province s’est fendue d’une motion qui énerve l’Etat de droit. Celle consistant à proposer que l’Union sacrée de la nation (USN) se mue en plateforme électorale en vue de la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi.
Libre aux gouverneurs d’appartenir collectivement à la plateforme de leur choix. Libre à eux de mouiller leurs vestes et pagnes pour la reconduction, via les urnes, de leur champion.
Mais, là où le bâts blesse c’est lorsque les gouverneurs de province se servent d’une instance officielle, mieux étatique pour parler des questions partisanes. Faudrait-il rappeler encore en français facile qu’un parti, fût-il au pouvoir, est un fait privé?
En l’occurrence, l’USN est une association politique qui n’a pas vocation à engager et encore moins à se substituer à l’Etat. Or, la conférence des gouverneurs de province est un espace étatique par excellence. Ce sont les chefs d’exécutifs provinciaux qui se réunissent. Et à ce titre, les gouverneurs représentent leurs entités respectives et leurs populations dans toute leur diversité … politique.
Mbandaka n’était donc pas le lieu indiqué pour la politique partisane. A moins d’officialiser le retour ou le recours au bon vieux temps du Parti-Etat que l’UDPS a combattu. Auquel cas, l’enrôlement qui a démarré, façon moteur diesel, aurait aussi une fin référendaire.
,Moralité, il eût été sain pour les représentants du chef de l’Etat – et non de l’autorité morale de l’USN- en provinces de se dépouiller de leur casquette officielle et se retrouver dans un autre cadre que la conférence des gouverneurs pour chanter « Fatshi béton na béton« . Et ce, aux frais de la plateforme présidentielle et non du contribuable congolais avec en plus les moyens logistiques de l’Etat.
Sinon, on est en plein dans le mélange des genres. Un méli-mélo susceptible de faire par pertes et profits la nécessaire notion de « statut et de rôle » chère au sociologue Jean Stoetzel. Une confusion des statuts et des rôles qui nuit à l’Etat de droit dont le Pouvoir actuel se veut à la fois le héraut, le héros et le chantre.
"Les gouverneurs des provinces soutiennent qu’ « un deuxième mandat s’impose » pour Félix Tshisekedi -24.12.2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/12/24/les-gouverneurs-des-provinces-soutiennent-qu-un-deuxieme-mandat-simpose-pour-felix-tshisekedi/
Le porte-parole des gouverneurs a, dans une motion, proposé que la plate-forme politique de « Union sacrée de la Nation » soit muée en plate-forme électorale en vue de la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
De son côté, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo a, en sa qualité de rapporteur de la conférence, noté que sur 144 résolutions prises lors de la 8ème session, seules 26 ont été réalisées. 44 ont connu un début d’exécution et 39 ne l’ont pas été, a-t-il souligné.
Invitation a ainsi été faite au Secrétariat technique pour renforcer les mécanismes de suivi.
Le vice-Premier ministre Aselo a, en outre, reconnu qu’il ne peut y avoir de développement si l’insécurité et le conflit communautaire persistent. D’où, a-t-il dit, l’urgence de la restauration de l’autorité de l’Etat.
La plupart des résolutions concerne le Programme de développement local des 145 territoires. Les actes de cette session vont être publiés incessamment, signale-t-on.
Avant de prononcer son discours de clôture, le Président Félix Tshisekedi a salué les Mbandakais pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité. « Ceci renforce ma ferme conviction de lutter contre la pauvreté », a-t-il rappelé, appelant les gouverneurs des provinces à renforcer la cohésion et l’équité sociale par la mobilisation des forces vives en vue de la participation des entités de base, gage du développement à la base.
La 10ème session de la Conférence des gouverneurs se tiendra dans la province du Tanganyika, dite « capitale du Lithium ».
"Clôture de la 9ème conférence à Mbandaka : les gouverneurs soutiennent la mutation de l’Union Sacrée en plateforme électorale - 24.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115265_cloture_de_la_9eme_conference_a_mbandaka_les_gouverneurs_soutiennent_la_mutation_de_l_union_sacree_en_plateforme_electorale.html
Le porte-parole des gouverneurs propose la mutation de la plateforme politique Union sacrée en une plateforme électorale en vue de la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête de la nation. Leur proposition est reprise dans une motion présentée lors de la clôture de la 9ème conférence des gouverneurs tenue à Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur, que le chef de l’Etat a présidée ce vendredi 23 décembre 2022.
D’après les chefs des administrations provinciales, il est impossible au président de la République d’atteindre, en 5 ans de mandat, les objectifs qu’il s'est fixés car, n’étant pas un ”Deus ex Machina”. Par contre, un nouveau quinquennat, le lui permettrait. Ces derniers lui promettent une victoire incontestable aux élections de décembre 2023, rapporte la cellule de la communication de la présidence.
Par ailleurs, il ressort de cette conférence développée sous le thème ”Le programme de développement local de 145 territoires : renforcer l’autorité de l’État pour relancer l’économie des provinces”, que sur les 144 résolutions prises à la précédente session, seules 2,6 ont été réalisées ; 44 ont connu un début d’exécution et 39 ne l’ont pas été. Un motif pour VPM de l'intérieur, Daniel Aselo, le rapporteur dédiés assises, d’inviter le secrétariat technique à renforcer les mécanismes de suivi. A lui de reconnaître qu’il n’y aura pas de développement tant que persisteront l’insécurité et le conflit communautaire. D'où, l’urgence de la restauration de l’autorité de l’État.
Dans son intervention pour la clôture de la 9ème conférence des gouverneurs, le chef de l’État à appeler les gouverneurs à renforcer la cohésion et l’équité sociales en mobilisant les forces vives en vue de la participation des entités de base, gage du développement à la base.
"Programme des 145 territoires : stratégie de Tshisekedi pour restaurer l’autorité de l’Etat - 23.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115229_programme_des_145_territoires_strategie_de_tshisekedi_pour_restaurer_l_autorite_de_l_etat.html
"Kigali accuse le gouvernement congolais d’avoir fabriqué le « massacre de Kishishe » -
24.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115260_kigali_accuse_le_gouvernement_congolais_d_avoir_fabrique_le_massacre_de_kishishe.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/22/carnage-a-kishishe-kigali-defend-le-m23-et-accuse-kinshasa-davoir-fabrique-un-massacre.html/124549/
"RDC: que va changer la fin du régime de notification concernant l’achat des armes? - 21/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221221-rdc-que-va-changer-la-fin-du-r%C3%A9gime-de-notification-concernant-l-achat-des-armes
"Le gouvernement rwandais réagit aux accusations de soutien au M23 dans l'est de la RDC - 21/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221221-le-gouvernement-rwandais-r%C3%A9agit-aux-accusations-de-soutien-au-m23-dans-l-est-de-la-rdc
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115214_kigali_reagit_aux_accusations_sur_son_soutien_au_m23_ce_vieux_jeu_de_blame_sape_les_efforts_d_une_paix_durable.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/22/carnage-a-kishishe-kigali-defend-le-m23-et-accuse-kinshasa-davoir-fabrique-un-massacre.html/124549/
"Dans l’est de la RDC, l’autre guerre de la désinformation - 22 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74592/dans-lest-de-la-rdc-lautre-guerre-de-la-desinformation/
"RDC: nouveaux combats entre le M23 et une milice d’autodéfense congolaise - 22 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74613/rdc-nouveaux-combats-entre-le-m23-et-une-milice-dautodefense-congolaise/
"L’ONU prolonge d’un an sa mission en République démocratique du Congo - 21 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74577/lonu-prolonge-dun-an-sa-mission-en-republique-democratique-du-congo/
"RDC: le gouvernement liste une série des menaces proférées par Kagame avant l’invasion de son armée sur le territoire congolais - 20 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/20/rdc-le-gouvernement-liste-une-serie-des-menaces-proferees-par-kagame-avant-linvasion-de-son-armee-sur-le-territoire-congolais.html/124375/
" L'armée rwandaise a mené des opérations militaires dans l'est de la RDC (rapport ONU) - 22 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/22/larmee-rwandaise-mene-des-operations-militaires-dans-lest-de-la-rdc-rapport-onu
"Fin notification sur l'achat d'armes : "Désormais, Tshisekedi et son Gouvernement ont la voie royale pour équiper l'armée" (Muzito) - 21:12:2022
= https://7sur7.cd/2022/12/21/fin-notification-sur-lachat-darmes-desormais-tshisekedi-et-son-gouvernement-ont-la-voie
"M23, cette mise au point coupable du Rwanda - 25:12:2022
= https://ouragan.cd/2022/12/m23-cette-mise-au-point-coupable-du-rwanda
"Où acheter les armes pour les FARDC ? - 26.12.2022
= https://ouragan.cd/2022/12/ou-acheter-les-armes-pour-les-fardc-2
"Voici les preuves de l’agression rwandaise - 23/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/voici-les-preuves-de-lagression-rwandaise/
[/color]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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