UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS POUR L'EST...
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UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS POUR L'EST...
"CA Y EST UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS CONCRETS POUR EN FINIR AVEC LA GUERRE DE L'EST...
Il s'attendait à un mandat offensif qui puisse bousculer le M23 rwandais mais voilà qu'on lui propose de négocier avec lui. Aujourd'hui il prend enfin le courage de leur dire non, il envisage même de se tourner vers les seules forces angolaises ; jusqu'où, aura-t-il aussi le courage de décréter une rupture avec l'EAC ? Cela ne finira-t-il pas par un boomerang fâcheux : personne n'aura plus confiance en un Tshisekedi incapable de tenir sa parole ? Il aura tout fait le pauvre Tshisekedi jusqu'à s'agenouiller sans jamais être récompensé.
Enfin que répondent le M23 et ses soutiens rwandais lorsqu'on leur refuse le dialogue direct et lorsqu'on les cantonne à la démobilisation réinsertion selon le vœu du pouvoir - ils devront l'accepter s'ils sont Congolais, se justifie Tshisekedi-. Il aura appris les leçons du passé, l'infiltration assassine du pays après les dialogues successifs.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il s'attendait à un mandat offensif qui puisse bousculer le M23 rwandais mais voilà qu'on lui propose de négocier avec lui. Aujourd'hui il prend enfin le courage de leur dire non, il envisage même de se tourner vers les seules forces angolaises ; jusqu'où, aura-t-il aussi le courage de décréter une rupture avec l'EAC ? Cela ne finira-t-il pas par un boomerang fâcheux : personne n'aura plus confiance en un Tshisekedi incapable de tenir sa parole ? Il aura tout fait le pauvre Tshisekedi jusqu'à s'agenouiller sans jamais être récompensé.
Enfin que répondent le M23 et ses soutiens rwandais lorsqu'on leur refuse le dialogue direct et lorsqu'on les cantonne à la démobilisation réinsertion selon le vœu du pouvoir - ils devront l'accepter s'ils sont Congolais, se justifie Tshisekedi-. Il aura appris les leçons du passé, l'infiltration assassine du pays après les dialogues successifs.
"Félix Tshisekedi est catégorique : « pas question de dialogue politique avec le M23 » - 13.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120470_felix_tshisekedi_est_categorique_pas_question_de_dialogue_politique_avec_le_m23.html
Alors que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda se retirent de quelques localités de la province du Nord-Kivu, espérant un dialogue direct avec Kinshasa, le président congolais, quant à lui, a rejeté catégoriquement l’idée de se mettre autour d’une table avec ce mouvement qui a commis des crimes graves.
Félix Tshisekedi qui animait, jeudi à Kinshasa, une conférence de presse conjointe avec son homologue suisse, Alain Berset, a indiqué d’un ton ferme qu’ « il n’est pas question ici de dialogue politique avec ce groupe ».
Le chef de l’État a justifié cette position par la nécessité de mettre fin à l’infiltration rwandaise, stratégie utilisée depuis longtemps pour déstabiliser la République démocratique du Congo (RDC).
« Je le dis et je tiens à le préciser qu’il n’en sera jamais question. Tout simplement parce que nous savons comment ceux qui nous déstabilisent procèdent, c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer ; infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la République démocratique du Congo. Nous n’allons pas le faire parce que nous avons retenu les leçons du passé », a-t-il déclaré.
Aussi, Félix Tshisekedi a évoqué la recommandation du Parlement, interdisant au gouvernement, « d’amorcer toute négociation avec des forces négatives en vue de procéder à leur intégration, brassage ou mixage ».
« Aujourd’hui aussi, il y a une nouvelle donne ; le Parlement a pris une position ferme là-dessus : il ne sera désormais plus question de négociation politique avec des groupes armés qui utilisent des moyens militaires contre la République démocratique du Congo », a-t-il souligné.Les Congolais du M23 doivent regagner la vie civilePour le président congolais, la seule option possible est de se conformer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).
« Donc, c’est clair ! Ce qui va se passer, c’est du désarmement, de la démobilisation tout simplement. Si ces gens sont Congolais, ils vont devoir accepter de regagner la vie civile et non plus s’adonner à leurs activités (militaires) », a conclu Félix Tshisekedi.
Dans sa dernière communication, le M23 a rappelé au gouvernement congolais à l’EAC et à la communauté internationale que le retrait en cours n’est pas une fin en soi, mais une étape importante pour créer des conditions favorables à la tenue du dialogue politique pour resoudre les causes profondes du conflit.
""Le rôle de la Force régionale en tant qu’armée d’interposition devrait être accepté par toutes les parties" (Kenyatta) - 14.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120490_le_role_de_la_force_regionale_en_tant_qu_armee_d_interposition_devrait_etre_accepte_par_toutes_les_parties_kenyatta.html
Le facilitateur du processus de Nairobi, Uhuru Kenyatta et l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, ont échangé, jeudi 13 avril 2023, sur la situation sécuritaire préoccupante dans l’est de la RDC.
L’ancien chef de l’État kenyan a, à cette occasion, a souligné la nécessité de soutenir non seulement le volet politique du processus de Nairobi, mais aussi le volet militaire et de renforcer la « force neutre » (de l’EAC) pour soutenir les efforts politiques.
Pour Uhuru Kenyatta, « le rôle de la Force régionale en tant qu’armée interpositionnelle devrait être réaffirmé et accepté par toutes les parties » car, souligne-t-il, cette force « doit continuer à bénéficier de la confiance de toutes les parties si elle veut réussir dans son mandat ».
Mais Kinshasa veut une Force régionale offensive. Le ministre de la Défense de la RDC, Jean-Pierre Bemba a annoncé avoir obtenu la tenue d’une réunion extraordinaire des ministres de la Défense des pays membres l’EAC à Goma, pour statuer sur l’évolution de la situation sur le terrain, clarifier certains malentendus et critiques, dans le but de redorer l’image de la Force régionale et repréciser son mandat.
Par ailleurs, le facilitateur de l’EAC a rappelé que la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) reste très préoccupante, en particulier en ce qui concerne les dimensions humanitaire et sécuritaire. À cet égard, Kenyatta a souligné que le défi majeur est de renforcer la confiance entre les différents éléments combattants et le gouvernement, ainsi que les communautés, en particulier celles touchées par l’insécurité dans la région.
« La question de la confiance reste fondamentale pour résoudre le défi de la sécurité dans l’est de la RDC. Il était donc clair que le processus de Nairobi devrait intensifier ses actions de renforcement de la confiance. Ce serait l’un des principaux objectifs du travail du facilitateur au cours des prochaines semaines, en particulier dans le cadre de la préparation du processus de Nairobi IV », a précisé le cabinet du facilitateur de l’EAC.
Huang Xia, quant à lui, a souligné aussi une préoccupation croissante concernant la situation dans les Grands Lacs, en particulier dans l’est de la RDC, « même s’il y a eu une amélioration significative depuis le début du processus de Nairobi ».
Le diplomate onusien a indiqué que sa série de consultations en cours était en préparation de son exposé au Conseil de sécurité de l’ONU la semaine prochaine à New York, ainsi que de sa préparation pour le mécanisme régional de surveillance de la réunion cadre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, prévue à Bujumbura, Burundi le 6 mai 2023.
"Arrivé en RDC, le président suisse Alain Berset se rendra sur le terrain dans l’Est - 13/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230413-arriv%C3%A9-en-rdc-le-pr%C3%A9sident-suisse-alain-berset-se-rendra-sur-le-terrain-%C3%A0-l-est
Le président de la confédération helvétique est arrivé mercredi 12 avril dans la soirée à Kinshasa pour le premier voyage présidentiel bilatéral de la Suisse en République démocratique du Congo. Une visite de travail de trois jours pour faire le point sur la coopération bilatérale et la situation humanitaire. En effet, Alain Berset va se rendre dans l’Est. Il a d’abord rencontré son homologue, Félix Tshisekedi, jeudi dans la capitale.
Après un entretien à huis clos, Félix Tshisekedi et Alain Berset ont tenu une conférence de presse au palais de la Nation, à Kinshasa. Une large part de cette prise de dialogue a été consacrée à la situation sécuritaire du pays.
« Le président Berset, à la veille de sa prise de fonction à la tête du Conseil de sécurité de l’ONU (le 1er mai prochain), est en RDC pour se rendre compte de la réalité, a déclaré le président Tshisekedi, et ça nous touche. Cela signifie qu’il va prendre le problème à bras le corps. »
« Cette visite s’inscrit aussi dans le cadre de relations multilatérales dans un monde chahuté », a pour sa part déclaré le président suisse, ajoutant que la situation dans l’Est serait portée par son pays jusqu’au Conseil de sécurité.
« Nous sommes très attaché à souveraineté de la RDC », a ajouté Alain Berset pour qui la résolution du problème devait venir de la région et des pays eux-mêmes, et que la Suisse pouvait accompagner, apporter un soutien, une visibilité, mais en aucun cas la solution
Présidence RDC
@Presidence_RDC
#RDC 13.04.2023|#PalaisdelaNation Le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’entretient, en tête-à-tête, dans son bureau du Palais de la Nation, avec son Homologue Suisse, Alain Berset.
1:04 PM · 13 avr. 2023
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Protection des populations civiles
Le président congolais en a profité pour faire des annonces sur la crise dans l’Est, surtout concernant la suite de l’application de la feuille de route du plan de paix. Félix Tshisekedi a souligné que le retrait n’allait pas assez vite pour être « rassurant ». Concernant la force est-africaine, le président a dit qu’elle n’avait pas vocation à rester et que son mandat devrait être renouvelé pour trois mois seulement.
Le temps, selon lui, que le M23 rejoigne son lieu de cantonnement vers Kitshanga, à la limite des territoires de Masisi et de Rutshuru. Ils seront alors sous la surveillance du contingent angolais, qui n’appartient pas à cette force de l’EAC. Les rebelles seront ensuite déplacés dans le Maniema à coté de Kindu où commencera le désarmement et leur réinsertion.Le président Tshisekedi a été formel : « Il n’y aura pas de négociation politique avec le M23 », balayant la présence de la rébellion aux prochaines discussions de Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés, prévues en mai. « Si ces gens sont Congolais, ils vont devoir accepter de regagner la vie civile », a-t-il conclu."Félix Tshisekedi, président de la RDC
Paulina Zidi
Alain Berset doit, au cours de sa visite de trois jours, se rendre aussi dans l’est de la RDC, dans le cadre du volet humanitaire de son voyage. Le président suisse a notamment rappelé que son pays avait engagé 25 millions de dollars dans des projets humanitaires en RDC l’année dernière.
Cette visite à l’Est s’inscrit dans la thématique que la Suisse veut porter à la tête du Conseil de sécurité : la protection des populations civiles. Il va se rendre à Bukavu, mais surtout à Goma, pour visiter les camps de déplacés. Ce déplacement présidentiel est la première visite d’un chef de l’État, tous pays confondus, au Nord-Kivu, depuis que le M23 a pris sa première localité en juin 2022.
"Est de la RDC: après le départ des rebelles du M23 de Kishishe, des témoignages sur un massacre - 12/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230412-rdc-t%C3%A9moignages-sur-les-%C3%A9v%C3%A9nements-de-kishishe-apr%C3%A8s-le-d%C3%A9part-du-m23
Cette photographie montre une place de marché alors que des résidents précédemment déplacés retournent à Kishishe, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 5 avril 2023. AFP - ALEXIS HUGUET
Dans l’est de la RDC, le M23 poursuit son retrait des zones qu’il occupait depuis plusieurs mois dans le Nord-Kivu alors que les troupes de la force de la communauté d’Afrique de l’Est sont en train de se déployer dans les positions remises par cette rébellion, dont l’ONU assure qu’elle bénéficie du soutien du Rwanda voisin. Les rebelles ont notamment quitté la zone de Kishishe au centre du territoire du Rutshuru, proche du parc des Virunga. Un petit ensemble de villages dont le nom est désormais lié à un massacre que le M23 aurait commis à la fin du mois de novembre 2022. Selon l’ONU, près de 170 civils y ont été tués, entre 30 et 50 selon des organisations de défenses des droits de l’homme, alors que le groupe armé évoque la mort de huit personnes dans les affrontements. Les populations qui avaient fui sont en train de regagner la zone et une équipe de journalistes de l’AFP a pu se rendre sur place pour recueillir des témoignages.
C’est la première fois que des journalistes se rendent à Kishishe de manière indépendante depuis les événements de novembre dernier. L’équipe de l’AFP dit être arrivée sur place le 5 avril, soit trois jours après le départ des éléments du M23. Les témoignages rapportés recoupent les informations qui remontent du terrain ces derniers jours qui confirme l’hypothèse d’un massacre commis dans ce regroupement de villages d’un millier d’habitants. Depuis le retrait des rebelles, les forces de la communauté est-africaine sont attendues sur place, mais en attendant, « il n’y a plus d’autorités militaire, confie une source locale. Certains chefs coutumiers sont rentrés et c’est eux qui gèrent les affaires courantes. »
Porte-à-porte
Le 29 novembre, les rebelles, entrés dans la cité, ont fait du porte-à-porte. « Ils ont commencé à tuer dans tous les sens », décrit à l’AFP un habitant qui évoque aussi une tuerie dans l’église adventiste ou s’était réfugié une partie de la population. Sur le nombre de victimes, les bilans divergent. Il faudra attendre les résultats des enquêtes demandées par les autorités locales.
« Ossements »
« Dans la zone de Kishishe, on retrouve actuellement beaucoup d’ossements, explique Isaac Kibira, un responsable de l’administration. On a alors fait passer le message aux populations pour qu’elles ne touchent rien. Il faut garder les preuves pour ces enquêtes ». Il ajoute comme d’autres habitants de la zone vouloir comprendre ce qu’il s’est véritablement passé à Kishishe : « Ailleurs, le M23 n’a pas commis les mêmes massacres. Pourquoi ici ? Pourquoi cet ordre a été donné ? Les responsables du M23 connaissent l’identité des auteurs. Ils doivent être jugés », estime Isaac Kibira.
(Avec AFP)
►À lire aussi : Est de la RDC: l'enrôlement est prolongé de dix jours, l'arrivée de troupes suscite l'espoir
"Les Opposants décident de mener des actions communes - 14 avril 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/04/14/les-opposants-decident-de-mener-des-actions-communes/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120447_situation_securitaire_dans_l_est_felix_tshisekedi_et_joao_lourenco_ont_evalue_l_etat_d_avancement_du_processus_de_luanda.html
": Félix Tshisekedi annonce l'aménagement d'un site près de la ville de Kindu où seront cantonnés les éléments du M23 en attendant l'intégration au PDDRCS - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-felix-tshisekedi-annonce-lamenagement-dun-site-pres-de-la-ville-de-kindu-ou-seront
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-la-situation-dans-lest-du-pays-est-une-preoccupation-que-nous-souhaitons-porter
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-m23-bahati-lukwebo-espere-que-le-rapport-du-groupe-dexperts-de-lonu-sera-examine-et
"Agression dans l’Est : « il n’y aura pas de cantonnement, désarmement et démobilisation sans le dialogue direct avec Kinshasa » (M23) - 14 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/agression-dans-lest-il-ny-aura-pas-de-cantonnement-desarmement-et-demobilisation-sans-le-dialogue-direct-avec-kinshasa-m23.html/131667/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/rdc-felix-tshisekedi-annonce-le-cantonnement-des-terroristes-du-m23-pres-de-kindu.html/131643/
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: Tshisekedi ferme la porte à tout dialogue politique avec le M23 - 15/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230415-%C3%A0-la-une-tshisekedi-ferme-la-porte-%C3%A0-
"RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ? -12.04.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/12/rdc-comment-ramener-la-paix-dans-l-est-du-pays_6169245_3212.html
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/11/rdc-a-kishishe-apres-le-depart-du-m23-des-habitants-racontent-le-massacre_6169095_3212.html
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS POUR L'EST...
QUE SIGNIFIE EXACTEMENT LE REFUS DE TSHISEKEDI DE NÉGOCIER AVEC LE M23 RWANDAIS QU'IL CONTINUE A QUALIFIER DE TERRORISTE - ILS SONT COUPABLES DES CRIMES GRAVES DANS NOTRE PAYS, QUI PLUS QUE CELUI-CI VEUT METTRE FIN A L'INFILTRATION RWANDAISE ASSASSINE UTILISÉE DEPUIS DES DÉCENNIES PAR LE RWANDA LORS DE CES DIALOGUES EMPOISONNÉS POUR DÉSTABILISER NOTRE PAYS.
Encore des paroles pour la com ou une négation convaincue de ne plus fricoter avec l'EAC qui nous l'impose ? Est-il aujourd'hui capable de s'y tenir ?
Il aurait retenu les leçons du passé. Pour Tshisekedi la seule oprion est d'utiliser le Programme de désarmement, démobilisation, stabilisation ; s'ils sont vraiment des Congolais, ils devront l'accepter et regagner la vie civile loin de leurs activités militaires d'aujourd'hui.
Le M23 a déjà répondu que le retrait qu'il a débuté n'est qu'une étape pour créer des conditions favorables à un dialogue politique pour résoudre les causes de leur presence.
Le gouvernement en est à vouloir les cantonner vers Kitshanga, à la limite des territoires de Masisi et de Rutshuru sous la surveillance du contingent angolais puis ils seront déplacés dans le Maniema.
Quelles suites, si on s'en tient à l'évidence que l'alternative au dialogue ne peut être que la guerre ?
Encore des paroles pour la com ou une négation convaincue de ne plus fricoter avec l'EAC qui nous l'impose ? Est-il aujourd'hui capable de s'y tenir ?
Il aurait retenu les leçons du passé. Pour Tshisekedi la seule oprion est d'utiliser le Programme de désarmement, démobilisation, stabilisation ; s'ils sont vraiment des Congolais, ils devront l'accepter et regagner la vie civile loin de leurs activités militaires d'aujourd'hui.
Le M23 a déjà répondu que le retrait qu'il a débuté n'est qu'une étape pour créer des conditions favorables à un dialogue politique pour résoudre les causes de leur presence.
Le gouvernement en est à vouloir les cantonner vers Kitshanga, à la limite des territoires de Masisi et de Rutshuru sous la surveillance du contingent angolais puis ils seront déplacés dans le Maniema.
Quelles suites, si on s'en tient à l'évidence que l'alternative au dialogue ne peut être que la guerre ?
"L’alternative au dialogue, c’est la guerre! - 17.04.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/lalternative-au-dialogue-cest-la-guerre/
Pas de dialogue avec le M23. Les propos du numéro 1 rd congolais sont aussi clairs que l’eau de la rivière Ruzizi. Pas donc besoin d’exégètes pour une explication des textes. Pas la peine non plus de recourir aux spin doctors et autres griots du Régime pour le service après – vente du niet en béton du chef de l’Etat.
Au demeurant, on ne peut s’empêcher de relever la cohérence entre la fermeté présidentielle et la qualification du M23 par Kinshasa. A savoir un mouvement terroriste. Or, par définition jurisprudentielle, un gouvernement ne négocie pas avec une entité terroriste. A moins d’absoudre cette dernière.
En disant non au dialogue avec le mouvement pro rwandais , le Président Tshisekedi se met aussi en phase avec l’écrasante majorité des Congolais dépités voire révoltés par ces agressions- rébellions à répétition avec invariablement au bout de la chaîne mortifère …l’intégration des rebelles au coeur du pouvoir d’Etat et de l’Armée. La fameuse prime à la guerre.
Voici un quart de siècle que ce cirque tragique dure. Au grand dam des Congolais de l’Est du pays transformés en chairs à canon et qui se demandent combien de fois ils seront » libérés » et qui viendra les libérer de ces » libérateurs – tueurs et pilleurs »?
Le hic c’est qu’en s’opposant non sans pertinence aux pourparlers avec le M23, le chef de l’Etat n’a plus qu’une option : celle de la force. La guerre étant la continuation de la politique – en l’occurrence de la diplomatie- par d’autres moyens, disait .le généralissime et théoricien militaire prussien Clausewitz.
Quel est ce Congolais normalement constitué qui trouverait à redire si enfin Kinshasa se résolvait à opposer un rapport de force militaire à ces rebelles et ipso facto à leurs soutiens rwandais et…ougandais ?
Le problème, c’est qu’en fermant à double tour la porte du dialogue, le Président Tshisekedi rebat les cartes diplomatiques en remettant le compteur à zéro.
D’autant que tout l’investissement diplomatique en cours incarné par les deux processus de Nairobi et de Luanda ont pour finalité » le dialogue politique »entre Kinshasa et les groupes armés y compris voire au premier rang desquels le M23. Ce mouvement qui est à la fois la face visible de l’agression et la « caution congolaise » à la vaste razzia des ressources dans l’Est de la RDC opérée par le Rwanda et l’Ouganda – deux pays de l’EAC – soutenus et/ou instrumentalisés par certaines officines anglo- saxonnes.
Reste à savoir comment les chefs d’Etat de la région et, plus prosaïquement, ce que l’on désigne par commodité de langage » communauté internationale » vont réagir au nom du Président rd congolais.
A l’interne, cette position – à moins que ce ne soit une posture- postule que Kinshasa prenne totalement et entièrement en charge la défense du territoire. Elle commande aussi une union patriotique – la vraie – autour de la cause sacrée qu’est la défense du pays. A en juger par la gestion encore partisane, clientéliste et nombriliste de l’Etat, pas sûr d’imaginer les forces sociales et politiques de la Nation faire chorus. D’autant moins que la perspective de décembre 2023 amène le Pouvoir à entonner la chanson fétiche » J’y suis, j’y reste » avec tout ce qui va avec. Pas sûr non plus de voir les oppositions, plus enclines à considérer le M23 comme un moyen de pression sur le Régime Fatshi, souscrire à la démarche du Président candidat.
En un mot, s’il est facile à articuler, le » non à tout dialogue avec le M23″ est lourd de conséquences.
"RDC : Félix Tshisekedi annonce l'aménagement d'un site près de la ville de Kindu où seront cantonnés les éléments du M23 en attendant l'intégration au PDDRCS - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-felix-tshisekedi-annonce-lamenagement-dun-site-pres-de-la-ville-de-kindu-ou-seront
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi dit avoir constaté la lenteur dans le retrait du M23 dans les zones occupées dans la province du Nord-Kivu. Toutefois, il s'est montré optimiste quant à l'issue heureuse de ce processus tels convenu dans les différentes initiatives diplomatiques régionales.
Au cours de la conférence de presse conjointe avec son homologue Suisse, Félix Tshisekedi a annoncé le début d'aménagement d'un site près de la ville de Goma ou seront envoyés les éléments du M23 en vue de leur intégration dans le PDDRCSPour Félix Tshisekedi ce groupe des rebelles du M23 a été bel et bien manipulé par le Rwanda sous le faux prétexte du soutien de la RDC aux FDLR dans l'est de la République Démocratique du Congo"Le groupe du M23 sera pré cantonné comme nous l'avons proposé à Kitshanga où se trouve une base de la Monusco et aussi une piste d'aviation parceque après le pré cantonnement et donc le désarmement ces forces seront déplacées vers un site que nous sommes entrain maintenant d'aménager près de la ville de Kindu où ils iront en Cantonnement et delà nous les preparons donc à s'introduire dans le processus du PDDRCS, voilà nous sommes dans cette dynamique", a dit Félix Tshisekedi devant la presse ce jeudi 13 avril 2023."Nous n'avons pas besoin de penser que celà posera un problème comme je vous le dis, nous l'avons toujours clamé haut et fort c'était une agression, ce groupe a été manipulé par le Rwanda dans le but simplement de déstabiliser la région pour des intérêts qui n'ont rien avoir avec l'insécurité du Rwanda parceque ce prétexte du soutien de la RDC aux FDLR est fallacieux, ça n'a rien avoir, le FDLR est une force résiduelle aujourd'hui qui n'est dangereuse que pour la République Démocratique du Congo parceque ce sont devenus des coupeurs des routes et qui n'attaquent plus du tout le Rwanda", a-t-il indiqué dans sa réponse
Et de poursuivre :Près d'une année déjà, les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali se sont détériorées davantage à la suite de la résurgence de la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu. Le M23 s'était emparé de plusieurs localités des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo étranglant peu à peu Goma, qu'il avait déjà brièvement occupée dix ans auparavant, avant d'être défait en 2013."Et qui n'ont plus des revendications politiques contre le Rwanda, c'est plutôt pour les intérêts autres que le Rwanda nous a fait cette guerre et donc si ceux qui nous ont fait cette guerre soutenus par le Rwanda sont des congolais, il devrait normalement accepter de rentrer dans ce processus de désarmement, démobilisation et réinsertion et rentrer à la vie civile".
La RDC accuse le Rwanda et ses "supplétifs" du M23 de vouloir faire main basse sur les minerais de l'est congolais. Le M23 affirme de son côté défendre une frange menacée de la population et réclame des négociations, que Kinshasa refuse, excluant de discuter avec des "terroristes"
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-la-situation-dans-lest-du-pays-est-une-preoccupation-que-nous-souhaitons-porter
= https://actualite.cd/2023/04/14/rdc-m23-bahati-lukwebo-espere-que-le-rapport-du-groupe-dexperts-de-lonu-sera-examine-et
"Agression dans l’Est : « il n’y aura pas de cantonnement, désarmement et démobilisation sans le dialogue direct avec Kinshasa » (M23) - 14 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/agression-dans-lest-il-ny-aura-pas-de-cantonnement-desarmement-et-demobilisation-sans-le-dialogue-direct-avec-kinshasa-m23.html/131667/
Alors que le chef de l’Etat congolais a martelé une fois de plus qu’il n’est pas du tout question d’un quelconque dialogue politique avec les agresseurs de la nation congolaise notamment le mouvement terroriste M23 soutenu par le Rwanda, qui favorisent ouvertement une infiltration étrangère à tous les niveaux du pays, ce mouvement a, à travers son porte-parole défié Félix Tshisekedi.
« Il n’est pas question de dialogue politique avec ce groupe. Je le dis et je tiens à le préciser il n’en sera jamais question. Tout simplement parce que c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer. Infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la RDC », a déclaré Félix Tshisekedi lors d’un point de presse conjoint avec son homologue helvétique, jeudi 13 avril à Kinshasa.
En réplique, Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du M23 a déclaré qu’il n’y aura pas de cantonnement et ou désarment sans un dialogue direct avec le gouvernement congolais.
« Tant qu’il n’y aura pas de Dialogue Politique Direct entre le M23 et le Gouvernement de Kinshasa, il n’y aura pas non plus de cantonnement, désarmement et démobilisation », a pesté le porte-parole politique du M23 dans une point faite quelques heures seulement après la déclaration du Président Félix Tshisekedi.
Félix Tshisekedi a affirmé que la République démocratique du Congo n’engagera plus de négociation avec les groupes armés, à part le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion sociale (DDRS).
« Nous n’en voulons plus également parce que le Parlement congolais a décidé qu’il ne sera plus question de négociations avec les groupes armés. Nous n’allons pas aussi le faire, parce que nous avons retenu les leçons du passé et parce qu’aujourd’hui il y a une nouvelle donne, c’est que le Parlement congolais a pris une décision claire et ferme là-dessus : il ne sera plus question de négociation politique avec les groupes armés qui prennent les moyens militaires contre la République », a supputé le Président de la République.
En même temps, il a annoncé que les terroristes M23 qui prouveront leur nationalité congolaise seront cantonnés dans un site sûr et sécurisé près de Kindu dans la province du Maniema
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/rdc-felix-tshisekedi-annonce-le-cantonnement-des-terroristes-du-m23-pres-de-kindu.html/131643/
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: Tshisekedi ferme la porte à tout dialogue politique avec le M23 - 15/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230415-%C3%A0-la-une-tshisekedi-ferme-la-porte-%C3%A0-
C’est le titre du journal Econews qui commente la réponse du président Félix-Antoine Tshisekedi à une question d’un journaliste après un tête-à-tête avec son homologue de la Confédération helvétique, Alain Berset, en visite humanitaire en RDC. « C’est à double tour, écrit ce journal, que le chef de l’Etat congolais a refermé la porte à tout dialogue politique avec les terroristes du M23 ». Selon le confrère, de l’avis de Félix-Antoine Tshisekedi, négocier avec le M23, c’est autrement accorder une prime d’agression dont est victime la RDC et son peuple. Pour lui, explique encore Econews, la seule possibilité pour les Congolais égarés qui ont rejoint les rangs du M23, est d’adhérer au Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation.
Le bihebdomadaire Le Maximum s’est intéressé, lui, aux menaces sécessionnistes au Katanga comme en 1960. « Mwando, une gaffe surannée », écrit en effet le journal à la Une. Selon ce confrère, « dans l’ex-province du Katanga démembrée, Katumbistes et apparentés sortent du bois cahin-caha pour remettre au goût du jour la vieille rengaine sécessionniste qui faillit sonner le glas du grand Congo à peine indépendant au début des années 60 ». En des termes non voilés pour le Congolais lambda, explique le trihebdomadaire. C’est à ce scénario politique esquissé par le tristement célèbre leader séparatiste Moïse Tshombe que s’est adonné le 9 avril à Moba, au Tanganyika, Christian Mwando, député national et ancien ministre d’Etat chargé du Plan pour le compte du parti politique d’un autre Moïse… Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la présidentielle de 2023.
Christian Mwando apparaît dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, haranguant une foule de partisans. C’est contre la perspective de l’adoption de la loi Tshiani que Christian Mwando et ses congénères se sont mobilisés, constate le journal Le Maximum.
Victoire de la lumière sur les ténèbres
« Ma reconduction dans l’exécutif marque la victoire de la lumière sur les ténèbres ». Cette déclaration de Princesse Adèle Kayinda, ministre d’Etat chargée du Portefeuille, est reprise à la Une du quotidien Forum des As. C’était lors d’un culte d’action de grâce organisé en la Cathédrale du Centenaire protestant de Kinshasa, après le réaménagement du gouvernement intervenu récemment. Une façon pour cette diaconesse âgée de 53 ans, vouée à l’intercession, de remercier l’Éternel qui, écrit le tabloïde, l’a soutenue durant la dure épreuve qu’elle a passée. Sans oublier le président Félix Antoine Tshisekedi pour l’avoir maintenue au même poste de ministre du Portefeuille. La cheffe des entreprises publiques, souligne Forum des As, est certaine que c’est avec le président Félix Tshisekedi qu’elle surnomme Josué, que la RDC sera réellement indépendante.
"RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ? -12.04.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/12/rdc-comment-ramener-la-paix-dans-l-est-du-pays_6169245_3212.html
La présidence congolaise ne dévie pas de sa ligne : Kinshasa refuse toujours de discuter avec le M23, « une organisation terroriste » soutenue par « l’agresseur rwandais ».
Des soldats de la Force régionale des Etats d’Afrique de l’Est (EACRF) gardent le camp de Rumangabo lors de la cérémonie de transfert du lieu avec le M23, dans l’est de la RDC, le 6 janvier 2023. GUERCHOM NDEBO / AFP
Après d’intenses tractations avec la rébellion du M23 qui occupait la position, un millier de soldats ougandais se sont déployés, le 31 mars, sous pavillon de la Force régionale des Etats d’Afrique de l’Est (EACRF) dans la ville de Bunagana. Point d’entrée en République démocratique du Congo (RDC) depuis l’Ouganda, cette ville a été la première occupée par le mouvement rebelle congolais, en juin 2022, six mois après le lancement de son offensive sur la province du Nord-Kivu, réveil brutal interrompant une décennie de sommeil.
Les insurgés ont bien évacué quelques localités dans les environs de Masisi et de Rutshuru. Mais « le M23 s’est redéployé dans les collines environnantes, le calendrier de retrait établi début février n’est pas du tout respecté », observe un membre d’une ONG internationale présente à Goma. La rébellion contrôle toujours de vastes zones au Nord-Kivu que les forces armées de RDC (FARDC), rongées par des années de mauvaise gouvernance et de corruption, ne sont pas en mesure de récupérer.
Lire aussi : En RDC, Sultani Makenga, l’éternel rebelle
Face à ce reflux partiel du M23, la présidence congolaise ne dévie pas de sa ligne : Kinshasa refuse toujours de discuter avec « une organisation terroriste » soutenue par « l’agresseur rwandais », malgré les pressions régionales qui s’accentuent pour asseoir à la même table rebelles et autorités. Le rejet congolais est d’autant plus fort que la question des négociations est très impopulaire, perçue comme un renoncement de souveraineté et un signe de faiblesse, alors que 900 000 personnes ont été déplacées par les combats depuis la reprise des hostilités du M23.
Or, dans huit mois, si le calendrier est tenu, le président Félix Antoine Tshisekedi se présentera devant les électeurs pour un deuxième mandat présidentiel. « A l’exception d’une poignée d’élus, tous les parlementaires sont opposés au dialogue avec le M23 », illustre un député proche de Vital Kamerhe.
Imposer la paix
Le dernier remaniement ministériel, le 31 mars, ne devrait rien changer sur le plan sécuritaire malgré l’arrivée de trois poids lourds de la politique congolaise, vieillissants mais connaisseurs de la situation dans l’Est : Antipas Mbusa Nyamwisi, Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe. Ce dernier, après un passage en prison (avril 2020-décembre 2021) pour détournement de fonds et corruption, est revenu en grâce auprès de la présidence congolaise. Originaire de Bukavu (la capitale du Sud-Kivu), bassin électoral d’importance, il vient d’être nommé vice-premier ministre en charge de l’économie lors du remaniement ministériel le 23 mars.
Antipas Mbusa Nyamwisi a bénéficié du même calcul régional. Cet ex-chef de guerre dans les années 2000, alors soutenu par l’Ouganda, et ancien candidat à la présidentielle de 2006, a obtenu le portefeuille de l’intégration régionale. Enfin, Jean-Pierre Bemba, lui aussi proche de Kampala, emporte le ministère de la défense. « Sur le papier, ces trois hommes pourraient peser pour le règlement de la crise, mais Félix Tshisekedi les a nommés pour des raisons électoralistes dans l’espoir de gagner les voix de leurs partisans », s’inquiète un analyste politique des Nations unies.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’ONU confirme l’implication du Rwanda au côté des rebelles du M23 dans l’est du Congo-Kinshasa
Comment, dès lors, ramener la paix dans l’est du Congo ? Certes, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) poursuit, au compte-goutte depuis début novembre, le déploiement d’une force régionale (l’EACRF). Kinshasa aurait sans doute apprécié que les Kényans, Ougandais, Burundais et Soudanais du Sud composant ce contingent agissent à la place de ses soldats. Peu avant son lancement, il fut d’ailleurs question que l’EACRF soit doté d’un mandat offensif pour imposer la paix.
Après d’intenses tractations avec la rébellion du M23 qui occupait la position, un millier de soldats ougandais se sont déployés, le 31 mars, sous pavillon de la Force régionale des Etats d’Afrique de l’Est (EACRF) dans la ville de Bunagana. Point d’entrée en République démocratique du Congo (RDC) depuis l’Ouganda, cette ville a été la première occupée par le mouvement rebelle congolais, en juin 2022, six mois après le lancement de son offensive sur la province du Nord-Kivu, réveil brutal interrompant une décennie de sommeil.
Les insurgés ont bien évacué quelques localités dans les environs de Masisi et de Rutshuru. Mais « le M23 s’est redéployé dans les collines environnantes, le calendrier de retrait établi début février n’est pas du tout respecté », observe un membre d’une ONG internationale présente à Goma. La rébellion contrôle toujours de vastes zones au Nord-Kivu que les forces armées de RDC (FARDC), rongées par des années de mauvaise gouvernance et de corruption, ne sont pas en mesure de récupérer.
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Face à ce reflux partiel du M23, la présidence congolaise ne dévie pas de sa ligne : Kinshasa refuse toujours de discuter avec « une organisation terroriste » soutenue par « l’agresseur rwandais », malgré les pressions régionales qui s’accentuent pour asseoir à la même table rebelles et autorités. Le rejet congolais est d’autant plus fort que la question des négociations est très impopulaire, perçue comme un renoncement de souveraineté et un signe de faiblesse, alors que 900 000 personnes ont été déplacées par les combats depuis la reprise des hostilités du M23.
Or, dans huit mois, si le calendrier est tenu, le président Félix Antoine Tshisekedi se présentera devant les électeurs pour un deuxième mandat présidentiel. « A l’exception d’une poignée d’élus, tous les parlementaires sont opposés au dialogue avec le M23 », illustre un député proche de Vital Kamerhe.
Depuis, Kényans et Ougandais ont douché les espoirs congolais en précisant qu’ils ne feraient que déployer leurs hommes là où le M23 se sera retiré. Pas question de poursuivre les rebelles. A Kinshasa, on redoute donc l’apparition de « zones tampons » où l’Etat congolais ne pourrait restaurer son autorité. De fait, le M23 dit « tolérer » la présence des hommes de la force régionale mais interdit le retour des FARDC.
Nouveau round de discussion
Sur le terrain, la tension est quelque peu retombée ces derniers jours. La communauté internationale continue donc de privilégier l’option défensive. Quelle alternative ? Les 16 000 casques bleus de la Monusco déployés depuis plus de vingt ans n’ont aucunement l’intention de se battre. Les intervenants extérieurs les plus impliqués – l’EAC, l’Angola, les Etats-Unis, la France… – s’appuient ainsi sur une architecture diplomatique vacillante.
Au sommet de la pyramide figure « l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région ». Signé en février 2013 à Addis-Abeba, quelques mois après la défaite du M23 originel, il prévoit – entre autres objectifs jamais atteints – le retour de l’autorité de l’Etat dans l’est du pays, la réconciliation nationale, la réforme du secteur de sécurité, le désarmement des milices ainsi que l’engagement de la communauté internationale à accompagner ce processus complexe. « La crise actuelle découle entre autres de l’échec du Congo et des autres parties concernées à appliquer cet accord qui, paradoxalement, demeure la référence », reconnaît un négociateur de l’ONU.
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Deux autres textes, moins ambitieux, conclus en 2022, se placent sous la faîtière d’Addis-Abeba. C’est tout d’abord le processus dit de Nairobi réunissant les autorités congolaises et les principaux groupes armés à l’exception… du M23. Un nouveau round de discussion, Nairobi IV devrait se tenir mi-avril.
L’autre initiative est pilotée depuis Luanda par le président angolais Joao Lourenço chargé par l’Union africaine de conduire une médiation entre la RDC et le Rwanda. « Dans la région, les Angolais sont ceux qui disposent des meilleurs outils diplomatiques et militaires ainsi que de l’expérience de la gestion des crises. Mais, à eux seuls, ils ne peuvent pallier le manque de dynamique régionale », regrette le négociateur précité.
Contexte de blocage
Parallèlement, sur quel levier appuyer pour faire plier le Rwanda ? Depuis le génocide des Tutsi en 1994, Kigali perçoit l’est du Congo comme la rampe de lancement de mouvements armés tendus vers un seul objectif : déboulonner le président et autocrate rwandais Paul Kagame. La menace n’est plus la même mais, au Rwanda, elle est obsessionnelle. Or, le M23 contribue, entre autres, à combattre cette opposition résiduelle.
Qui aujourd’hui peut faire entendre raison au président rwandais ? « Depuis un an, l’administration américaine est de retour dans la région, mais elle n’est plus aussi influente qu’à l’époque d’Obama [2009-2017] qui décrochait son téléphone pour parler directement à son homologue rwandais », explique un diplomate français. L’option de sanctions onusiennes contre les dirigeants rwandais, demandées par Kinshasa, est aujourd’hui exclue compte tenu des divisions au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
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Dans ce contexte de blocage, l’ambition des diplomates a été considérablement revue à la baisse. « L’objectif immédiat est d’empêcher une guerre entre le Rwanda et la RDC. Nous verrons plus tard comment résoudre les problèmes qui nourrissent les violences depuis plusieurs décennies », confie un ambassadeur expérimenté. Autrement dit, les questions liées à l’accès aux ressources (foncières, minérales…), l’intégration des anciens rebelles, le désenclavement économique et social des régions orientales… Autant de points en suspens qui paraissent insolubles dans l’état actuel de gouvernance du Congo et qui, pourtant, rallument inévitablement l’incendie.
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/11/rdc-a-kishishe-apres-le-depart-du-m23-des-habitants-racontent-le-massacre_6169095_3212.html
"Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata déferlent le 13 mai à Kinshasa - 15.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/katumbi-fayulu-sesanga-et-matata-deferlent-le-13-mai-a-kinshasa
= https://www.matininfos.net/rdc-katumbi-matata-sesanga-et-fayulu-annoncent-les-couleurs/86494/
"Présidentielle en RDC : à Lubumbashi, les opposants se rangent en ordre de bataille - 14 avril 2023
= https://4pouvoir.cd/presidentielle-en-rdc-a-lubumbashi-les-opposants-se-rangent-en-ordre-de-bataille/[
"Agression dans l’Est : « il n’y aura pas de cantonnement, désarmement et démobilisation sans le dialogue direct avec Kinshasa » (M23) - 14 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/14/agression-dans-lest-il-ny-aura-pas-de-cantonnement-desarmement-et-demobilisation-sans-le-dialogue-direct-avec-kinshasa-m23.html/131667/
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ndonzwau
Re: UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS POUR L'EST...
KAGAME EST-IL A CE POINT AUX ABOIS QUE DÉSESPÉRÉ DE NE PLUS ENTENDU IL ENTONNE DES REFRAINS NOUVEAUX PEU CONVAINCANTS POUR PLAIDER UNE CAUSE CONTESTABLE A PLUS D'UN EGARD ?[UNE CONFÉRENCE DE BERLIN QUI AURAIT AMPUTÉ LE RWANDA DE SES TERRES : QU'A-T-IL ATTENDU POUR NE LE CONVOQUER QU'AUJOURD'HUI ?
Kinshasa a réagi de suite à ce qu'il considère comme une lamentable diversiion.
En réalité nous sommes à la limite en face d'un rwandais type de sa tribu, nourri du mythe de sa dynastie parfaite et conquérante alors que l'histoire est celle d'un royaume du Rwanda qui même à son apogée ave Rugaburi n'a jamais fait des conquêtes durables, miné qu'il etait souvent par des querelles internes. Les petits mwami hunde, nyanga, shi, rega, bembe, fuliro... lui avaient toujours uke resistance farouche. Kagame en est pitoyablement à y trouver des just8fications à la presence du M23, aux violences dans l'Est de notre pays.
Est-il à bout d'arguments pour une cause qui n'en dispose de beaucoup de défendables ? En effet la dure réalité est qu'à l'issue du génocide de 1994 Kagame s'est trouvé comme mission en sa qualité de sauveur tutsi : le partage forcé des richesses et terres de son voisin plus doté, ce que la CI coupable de n'avoir pas arrêté le génocide lui a laissé faire en même temps qu'elle-même y trouvait l'opportunité de matérialiser son plan d'exploitation du Congo via le Rwanda.
Kinshasa a réagi de suite à ce qu'il considère comme une lamentable diversiion.
En réalité nous sommes à la limite en face d'un rwandais type de sa tribu, nourri du mythe de sa dynastie parfaite et conquérante alors que l'histoire est celle d'un royaume du Rwanda qui même à son apogée ave Rugaburi n'a jamais fait des conquêtes durables, miné qu'il etait souvent par des querelles internes. Les petits mwami hunde, nyanga, shi, rega, bembe, fuliro... lui avaient toujours uke resistance farouche. Kagame en est pitoyablement à y trouver des just8fications à la presence du M23, aux violences dans l'Est de notre pays.
Est-il à bout d'arguments pour une cause qui n'en dispose de beaucoup de défendables ? En effet la dure réalité est qu'à l'issue du génocide de 1994 Kagame s'est trouvé comme mission en sa qualité de sauveur tutsi : le partage forcé des richesses et terres de son voisin plus doté, ce que la CI coupable de n'avoir pas arrêté le génocide lui a laissé faire en même temps qu'elle-même y trouvait l'opportunité de matérialiser son plan d'exploitation du Congo via le Rwanda.
"Kagamé, le masque tombe ! - 18/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/kagame-le-masque-tombe/
* « C’est lui qui est à la base de l’insécurité dans l’Est de la RDC », a accusé le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, au cours du briefing de presse tenu hier à Gom*
Pour le Pr Isidore Ndaywel, « Paul Kagamé se dévoile. Les propos du président rwandais montrent à la face du monde les raisons de la guerre que son pays fait à la RDC e ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, est revenu hier lundi 17 avril, lors du briefing de presse tenu à Goma, sur les propos du président Paul Kagame qui a prétendu qu’une partie des terres du Rwanda était cédée à la RDC. Face aux médias de la ville volcanique, le porte-parole du Gouvernement congolais, verbe haut, a affirmé que le chef de l’Etat rwandais est responsable de l’insécurité dans l’Est du pays. Pour Muyaya, les déclarations de Paul Kagame, remettant en cause les frontières de l’Afrique, participent à sa «stratégie de manipulations habituelles».
Le porte-parole du gouvernement invite Paul Kagame à s’assumer, en tant que signataire de la feuille de route du processus de Luanda, lui demandant, au passage, de consulter les ouvrages sur les frontières de la République démocratique du Congo et d’interroger la Belgique, pays colonisateur de la RDC.
«C’est lui (Paul Kagame) qui est à la base de l’insécurité dans l’Est de la RDC, martèle Patrick Muyaya. Je me ferai l’économie de vous rappeler le RCD, le CNDP et le M23… Nous avons détricoté chaque point de sa stratégie mensongère. Aujourd’hui, il ne nous trouvera pas. Il n’a qu’à se référer à la Belgique qui pourra lui fournir les éléments. De toute évidence, le professeur Tshibangu Kalala a écrit un des livres les plus costauds sur les frontières. Les actes sont clairs. Il doit s’assumer par rapport à ce qu’il a signé dans le cadre de la feuille de route de Luanda. Et retirer ses mains du Congo, comme l’avait dit le Pape».
« Les FDLR, un faux prétexte »
Réagissant aux allégations de Paul Kagame sur de prétendues terres du Rwanda transférées à la RDC durant la période coloniale, le Pr Isidore Ndaywel, historien de renom, lâche: « Paul Kagame se dévoile. Les propos du président rwandais montrent à la face du monde les raisons de la guerre que son pays fait à la RDC depuis 25 ans… »
Pour le ministre de la Communication et Médias, toutes les stratégies de Kigali pour maintenir l’insécurité dans la partie Est de la RDC ont été mises à nu. Patrick Muyaya fait savoir que le président rwandais recourt à la problématique des FDLR, de faux prétextes, pour envoyer ses soldats en terre congolaise.
«Les FDLR, c’est un parfait faux prétexte pour envoyer des troupes en RDC. La question des réfugiés, c’est également une fausse question. Nous avons déjà commencé la collaboration avec le HCR. On n’a jamais dit non au retour de nos compatriotes qui sont là-bas. Ils oublient de dire qu’il n’y a plus de réfugiés rwandais au Congo que les réfugiés congolais au Rwanda», a souligné Patrick Muyaya.
Halte à la guerre de prédation
« Vous avez vu qu’il a perdu un peu la boussole. Il y a quelques mois, il parlait de la traque des FDLR. Pour nous, c’est clair: nous avons souscrit à la feuille de route de Nairobi, qui dresse la voie au retour de la paix en RDC. Tout ce qu’il doit faire, c’est de s’assurer qu’il respecte, puisque c’est lui le créateur et le porte-parole du M23« , a-t-il indiqué.
Une fois de plus, le porte-parole du Gouvernement a dénoncé la guerre de prédation que mène le Rwanda sur le sol congolais.
« Les criminels sont connus et sont recyclés régulièrement par le président Kagame pour semer la mort et la désolation en RDC et garder la main sur les ressources qu’il acquiert frauduleusement« , martèle le porte-parole du Gouvernement.
Pour Muyaya, c’est là la véritable motivation de la politique rwandaise dans la région. «C’est une guerre de pillage que Kagame mène. Les criminels sont connus. Ils sont recyclés de manière régulière par le président Kagame, pour semer la mort et la désolation dans l’est de la RDC. Et pour lui permettre de garder la main sur les ressources qu’ils acquièrent frauduleusement», a déclaré le ministre Patrick Muyaya.
A Goma, le porte-parole du Gouvernement était dans la suite du président suisse, Alain Berset, qui visitait l’Est de la RDC pour évaluer la situation humanitaire caractérisée par l’insécurité du fait des groupes armés dont les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Le dirigeant helvétique a bouclé sa visite hier par Bukavu.
"La guerre perdue de Paul Kagame - 17 Avril 2023
= https://www.congoindependant.com/la-guerre-perdue-de-paul-kagame/
En séjour à Cotonou (Bénin), Paul Kagame déclara urbi et orbi, le samedi 15 avril, que le problème du Congo n’est pas le M23 qui n’est que la résultante d’autres problèmes non encore réglés depuis des décennies. A l’en croire, une partie du Rwanda a été donnée au Congo lors de la Conférence de Berlin de 1885. Enfer et damnation! Ainsi, des parties de notre pays seraient des territoires rwandais. C’est cela la cause de la guerre. Ce n’est plus la poursuite des FDLR qui posent une menace existentielle au Rwanda? Ce n’est plus pour protéger d’un génocide les Tutsis vivant au Congo? Stupeur et tremblements! Mon ami qui est devenu fou s’écria: Qu’apprends-je? Dors-je? Rêve-je? Même l’étonnement est étonné.
En octobre 1996, au début du déclenchement de la guerre d’invasion par des mercenaires et des troupes hétéroclites de neuf pays africains, Pasteur Bizimungu, l’ancien président rwandais, affirmait aussi qu’il fallait revoir les frontières tracées lors de la Conférence de Berlin. Ainsi, il remettait en cause « l’œuvre civilisatrice » du Roi Léopold II! Ils cherchent donc à « blakaniser » ou balkaniser le Congo! Saperlipopette! Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… D’après l’historien Isidore Ndaywel, c’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda, et pas le contraire. Toute la partie occidentale du Rwanda appartient au Congo. Pour ceux qui l’auraient oublié, à la mi-avril 2012, une mutinerie avait éclaté au sein de l’armée stationnée dans le Masisi. Les mutins, principalement Tutsis, fondent, le 6 mai 2012, le Mouvement du 23 mars (M23). Ils sont quelques centaines. Ils déclarent vouloir dynamiser l’application de l’accord de paix du 23 mars 2009 entre le gouvernement et l’ex-rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Sa branche armée, ARC (Armée révolutionnaire du Congo), enregistra plusieurs succès militaires dont le summum fut la prise, le 20 novembre 2012, de la ville de Goma. Enfer et damnation!
Des pays occidentaux firent pression. Il y eut des menaces de sanctions contre les dirigeants rwandais et leur poursuite par la très politique CPI. Des fonds d’aides de 240 millions de dollars furent gelés. Le Rwanda retira alors son appui au M23. Des négociations furent entamées à Kampala. Mais le 30 octobre 2013, au cours d’une contre-offensive menée par les troupes congolaises et la Brigade d’intervention de la MONUSCO, le M23 fut défait. Les mutins se réfugièrent en Ouganda et au Rwanda. Pour mettre fin définitivement au conflit, le gouvernement et la rébellion du M23 se retrouvèrent à Nairobi. Le 12 décembre 2013, deux documents qui concluent les pourparlers entamés à Kampala, y furent signés.
Dans la déclaration de Nairobi, le gouvernement s’engageait à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement un projet de loi d’amnistie. Le M23 renonçait à son tour à la rébellion moyennant amnistie, libération des prisonniers, retour et réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes, réconciliation nationale et remise des biens spoliés.
En novembre 2021, le M23 fut réapparut comme le sphynx qui renaît de ses cendres. D’après mon ami qui sait tout, Kagame a ressuscité le M23 à cause de son ego démesuré. En avril 2021, le Congo et le Kenya avaient signé plusieurs accords de coopération dans plusieurs secteurs. En mai 2021, un accord fut paraphé avec l’Ouganda pour la réfection de quelques routes. En novembre 2021, l’armée ougandaise fut autorisée à combattre les ADF sur notre territoire. En décembre 2021, les deux pays signèrent un accord de coopération militaire. Kagame a vu d’un mauvais œil ces rapprochements auxquels il n’avait pas été associé. Cela l’avait rendu furieux, car il se considère incontournable dans la Région des Grands Lacs. Il veut maintenir son hégémonie sur les autres et continuer à piller les ressources naturelles du Congo. Mais ce temps est à jamais révolu.
On dit chez nous que le monde va sa ronde, à chacun son heure.
"La RDC réagit aux déclarations du président rwandais Paul Kagame sur les frontières congolaises - 17/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230417-la-rdc-r%C3%A9agit-aux-d%C3%A9clarations-du-pr%C3%A9sident-rwandais-paul-kagame-sur-les-fronti%C3%A8res-congolaises
Le président rwandais Paul Kagame s'adresse aux délégués, à Kigali, au Rwanda, le 7 avril 2023. (Image d'illustration) REUTERS - JEAN BIZIMAN
Nouvelle passe d’armes entre les autorités rwandaises et congolaises par déclarations interposées. En marge de son déplacement au Bénin, le président rwandais Paul Kagame a justifié la crise sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC par l’établissement des frontières à l’époque coloniale, estimant que le Congo actuel avait reçu une partie du Rwanda. Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir Kinshasa.
« Une partie du Rwanda a été donnée au Congo et à l’Ouganda » : cette déclaration est signée Paul Kagame, le président rwandais. Il s’exprimait à l’occasion d’un séjour au Bénin, au cours d’une conférence de presse organisée le 15 avril 2023 au palais présidentiel.
Pour lui, le mouvement M23 n’est pas le problème de la région ; le problème, ce sont les frontières qui ont été tracées à l’époque coloniale. Et de justifier son propos : « En ce qui concerne le M23, les Congolais ont bénéficié de l’héritage rwandais, les frontières qui ont été construites durant la période coloniale ont affecté et divisé nos peuples. C’est évident. Vous pouvez remonter dans l’histoire. »
► À lire aussi : Génocide des Tutsis au Rwanda: le président Paul Kagame lance un avertissement durant les commémorations
En février, un ministre rwandais avait tenu le même discours
« Une nouvelle provocation », pour le gouvernement congolais. Pour le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, « le président Kagame a transgressé l’histoire ». « Ce qu’il n’a pas dit, a ajouté le ministre, c’est que c’est lui qui est à la base et la cause de tous les problèmes que nous avons à l’Est depuis plus de vingt ans. »
Ce n’est pas la première fois que des officiels rwandais évoquent cette histoire de frontières. Déjà, au mois de février, un ministre de Paul Kagame avait tenu le même discours lors d’un déplacement au Sénégal.
"Agression: assez de répondre aux maux par des mots… - 18/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/agression-assez-de-repondre-aux-maux-par-des-mots/
Si le Rwanda avançait masqué, ce masque était aussi transparent que partiel. Dès la genèse de l’agression, voici un peu plus d’un quart de siècle, le narratif expansionniste, et donc annexionniste de Kigali, transparaissait de propos des dirigeants rwandais. Au seuil de la guerre, Pasteur Bizimungu, Président de la république de témoignage, évoquait déjà Berlin bis pour redéfinir les frontières congolo-rwandaises !
Depuis, le Rwanda a fait d’une partie du Kivu son excroissance territoriale, mieux son arrière-cour. Le déficit du maillage territorial, conséquence de l’érosion de l’autorité de l’Etat et des complicités locales ont facilité cette « rwandalisation » à marche forcée des pans du Masisi et du Rutshuru.
Pas seulement, cette percée des forces d’occupation se nourrit aussi des divisions internes en RDC. Dès l’aube du cycle agression-rébellion, le tandem Kigali-Kampala a su bénéficier de la mansuétude d’une bonne partie de l’opposition congolaise- UDPS en tête- qui, par anti-kabilisme primaire, par souci de repositionnement, ou encore par sa proximité avec certaines chancelleries occidentales, attribuait la guerre au « déficit de démocratie ».
Du pain béni aux agresseurs qui pouvaient continuer leur sale besogne en comptant sur les opposants au Pouvoir congolais de l’époque. Il est vrai aussi qu’à Kinshasa, les conditions d’un front patriotique dans la diversité politique n’était pas de saison.
Retour aux propos du numéro 1 rwandais pour souligner que lorsqu’il « met à jour » les propos de Bizimungu en prétendant qu’une partie de terres du Rwanda avait été cédée à la RDC, Paul Kagamé ne fait qu’embrayer sur l’un des buts de guerre qu’est la balkanisation du Congo-Kinshasa. Il dit tout haut ce qui se chuchote et se concocte depuis le milieu des années 90.
Certes, face à ce pied de nez au sacro-saint principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, le Gouvernement ne saurait rester muet. Au risque de sombrer dans le « qui ne dit mot consent ».
Pour autant, sont-ce les simples mots suffisent pour répondre aux maux de l’homme fort de Kigali ? La réponse est non. Ce n’est certainement pas le bagou qui va faire reculer le très belliciste Kagamé. Sinon, il se serait arrêté.
Or, voilà qu’il continue à pousser son bouchon jusqu’à faire part sans filtre, sans circonlocution diplomatique, sans langue de bois … de ses prétentions territoriales sur la RDC ! Il n’y a pas meilleure ou pire- c’est selon- expression du « crime de lèse-intégrité territoriale ».
Avec le Rwanda, continuer à dénoncer l’agression à longueur de déclaration officielle ne suffit plus. Wole Soyinka nous aurait conseillé de cesser de proclamer notre tigritude. A défaut de pouvoir sauter sur la proie et la dévorer hic et nunc, lui montrer au moins les griffes et les dents changerait la donne.
"Kagame dévoile son plan d’occupation du Congo -
= https://ouragan.cd/2023/04/kagame-devoile-son-plan-doccupation-du-congo
Le président rwandais, Paul Kagame, vient d’amorcer une nouvelle campagne de quête des bailleurs susceptibles d’accompagner et de financer son projet d’occupation des terres congolaises. Le dictateur a dévoilé son funeste projet le week-end à Cotonou au terme d’une visite d’État. Pour le président du Rwanda, la RDC et l’Ouganda doivent des portions de terre à son pays. Ce qui serait la justification de toutes les guerres qu’il a dirigées et qu’il dirige encore sur le sol congolais. Paul Kagame relance sa théorie de lutter pour la protection des populations congolaises d’expression kinyarwanda, celles-là mêmes qui vident leurs villages en opposition au M23. La guerre internationale du M23 aligne désormais un million de déplacés et ne préoccupe nullement la communauté internationale.
Le séjour béninois de Paul Kagame n’était qu’un prétexte en vue de sa sortie médiatique trouble qui vient relancer les débats autour du tracé des frontières entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda. C’est à Cotonou que le chef de l’Etat rwandais a finalement mis sur la place publique son vieux projet consistant à s’emparer d’un espace de la République démocratique du Congo pour l’annexer à son pays. Il l’avait planifié depuis son maquis de l’Ouganda. Il fallait obtenir le soutien de Museveni pour aider Paul Kagame à conquérir militairement le pouvoir à Kigali. Ensuite, les deux vétérans devraient dépecer la grande RDC. Neutraliser son armée, affaiblir et exterminer son peuple avant d’y imposer un régime de terreur sous domination rwandaise. « Le plan avait fonctionné sous l’Afdl avant de heurter la résistance des Kinois », confirme un historien de l’UPN. C’était sans compter avec la fine intelligence tactique de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui eut le mérite de devancer le projet criminel en incitant un enrôlement massif des Congolais dans l’armée. Devenu confortable, Mzee s’autoproclama président de la République à partir de Lubumbashi le 17 mai 1997. Le plan Kagame tombe à l’eau. C’est la raison d’un recyclage accéléré d’une nouvelle rébellion, puis d’une troisième et d’une quatrième qui se prolonge aujourd’hui.
Un seul Kagame, plusieurs discours
Alors qu’il a toujours nié d’être le créateur du M23, Paul Kagame change encore de langage et se compromet devant toute l’opinion africaine. « J’espère que les Béninois n’ont pas gobé ses inepties puisque le monde entier sait pertinemment que Paul Kagame est un hors-la-loi », réagit un patron de presse de Kinshasa. Paul Kagame qui conteste d’être le soutien des terroristes M23 justifie pourtant leurs atrocités. D’après lui, ce sont des Congolais qui protègeraient la communauté rwandophone en RDC. Cependant, cette communauté qui a toujours vécu en paix en RDC, a vu sa paix menacée depuis l’avènement au pouvoir du président Paul Kagame. “Le président Paul Kagame a tenu publiquement un discours provocateur à Cotonou, au Bénin, ce 16 avril 2023, expliquant que la crise en RDC vient du fait que, les terres appartenant au Rwanda auraient été données à la RDC. Nous rappelons ici que le Rwanda est pourtant le dernier pays découvert et colonisé en Afrique successivement par les Allemands et les Belges dès 1894, où habitaient le peuple hutu et le peuple twa qui auraient été les premiers habitants”, réagit Jean-Louis Tshimbalanga. La Banque centrale du Congo belge, créée en 1951, a annexé le Rwanda et Urundi (actuel Burundi) en 1955. Les frontières sont connues et mentionnées dans les annales internationales. La RDC est membre à part entière des Nations unies depuis 1960, et participe aux discussions sur le rôle et les missions de l’ONU. La déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États, conformément à la charte des Nations unies dit que : « Tout État a le devoir de s’abstenir, dans ses relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations unies ».
Les propos de Kagame sont une menace réelle
Jean-Louis Tshimbalanga considère que les propos du président rwandais sont une menace réelle contre la paix, la rupture de la paix et d’acte d’agression. Par son message, il reconnaît implicitement que le Rwanda est le pays agresseur depuis des décennies, de ce fait, comptable des millions de morts au Congo, des millions de déplacés forcés, des viols de femmes et enfants, des atrocités et insécurités entretenues dans l’est de la RDC. Dans sa lettre ouverte signée ce lundi 17 avril 2023 adressée aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, au secrétaire général de l’ONU, au président de la Chambre des représentants des États-Unis, au président de la commission de l’Union européenne, au président en exercice de l’Union africaine ainsi qu’aux États membres de la SADC, Jean-Louis Tshimbalanga estime que « l’heure est grave ». Il rappelle que le peuple congolais pleure encore ses morts survenus dans le génocide de plus de 12 millions d’individus tués, massacrés ou assassinés par la soldatesque de Paul Kagame. Des millions de populations déplacées, des viols massifs des femmes et enfants, sans qu’une justice leur soit rendue. Tshimbalanga souligne que « la RDC a fait l’objet d’un embargo d’armes pendant plus de 22 ans de la part de l’ONU, mais celle-ci a envoyé une mission de plus de 17 000 casques bleus depuis 1999, entretenue avec un budget annuel de plus de 1,5 milliard de dollars, appelée premièrement MONUC, et ensuite MONUSCO depuis 2010 ». Cette mission a reconnu officiellement son échec, et elle serait même accusée d’actes illicites, de complicité avec les groupes armés et des meurtres à bout portant de la population. Cas de Kasindi en juillet 2022 où les casques bleus avaient tiré à bout portant sur la population faisant trois morts.
Kagame n’a plus peur des FDLR ?
En changeant de rhétorique sur la sécurité de son pays, Paul Kagame se gaminise vis-à-vis de la communauté internationale. C’est désormais la terre congolaise qu’il lorgne et aucun mot sur la problématique FDLR longtemps imaginairement défendue. Même ses partenaires qui l’ont soutenu dans cette campagne se voient désillusionnés. Car le président Kagame avait justifié l’entrée de son armée en RDC par la poursuite soi-disant des éléments de l’ethnie Hutu faisant partie des FDLR, qui auraient commis le génocide des Tutsi, mais plus tard, c’est un général tutsi de l’armée rwandaise James Kabarebe, qui fut nommé chef d’état-major général en RDC, devenu plus tard ministre de la Défense nationale au Rwanda et actuellement conseiller militaire de Paul Kagame. Un récent rapport des Nations unies accuse le Rwanda d’avoir soutenu totalement la rébellion terroriste du M23 contre le gouvernement. En réaction, Paul Kagame avait qualifié cette allégation de simpliste soutenant qu’il s’agissait des affaires entre Congolais qui ne concernent pas le Rwanda. Comme sous le RCD, le CNDP ou le M23, toutes ces guerres “kagamiques” finissent toujours par l’intégration des rebelles dans les institutions.
"RDC: « les chantages » du M23 et de ses alliés sont « des gesticulations qui précèdent la disparition » (Porte-parole du gouvernement) - 18 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/18/rdc-les-chantages-du-m23-et-de-ses-allies-sont-des-gesticulations-qui-precedent-la
Le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et le M23 ces derniers jours. Kinshasa n’attend nullement négocié avec ce mouvement armé soutenu par Kigali. Cette position cabre le M23 qui ne jure plus que par un dialogue direct avec les autorités congolaises avant tout processus de désarmement. Des mouvements d’hommes armés assimilés au M23 ont d’ailleurs été signalés dans la région, après quelques jours d’accalmie.Il est également revenu sur les propos de Paul Kagame au Bénin au sujet de la “prétendue” origine du conflit M23.“Dans mes discussions avec la société civile, il m’a été dit qu’il y a des troupes rwandaises, des troupes qui sont passées par Kibumba. On ne va jamais négocier avec ces terroristes. Il est hors de question que nous donnions une prime à la violence”, a expliqué Patrick Muyaya lundi à Goma.“Les discussions avec le professeur Tshibangu est le seul cadre qui est prévu pour discuter des conditions de reddition de ces rebelles. Il n’y a pas d’autres cadres où le gouvernement va se retrouver avec le M23. On va négocier sur quoi? Pour dire: revenez dans l’armée? Ca, ils peuvent l’oublier”.
Et d’ajouter: “Ce sont des gesticulations qui précèdent la disparition. Il y a un engagement ferme de la part des médiateurs. Nous pensons que dans ce cadre nous trouverons la solution”.
Les deux parties doivent se rencontrer à l’occasion de la réunion des armées de l’EAC prévues cette semaine à Goma.
= https://ouragan.cd/2023/04/muyaya-kagame-transgresse-lhistoire-avec-ses-propos-cyniques
= https://actualite.cd/2023/04/16/rdc-le-porte-parole-du-gouvernement-reagit-une-nouvelle-provocation-de-kagame
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/17/propos-de-kagame-sur-les-terres-congolaises-kagame-a-lhabitude-de-travestir-lhistoire-il-peut-le-faire-dans-son-pays-mais-pas-en-rdc-patrick-muyaya.html/131797/
ndonzwau
Re: UN NOUVEAU TSHISEKEDI NOUS EST NÉ ! NOTRE PR S'EST BONIFIÉ, IL A ENFIN COMPRIS SA BÊTISE DE S’ÊTRE TOURNÉ VES L'EAC, QU'IL N'YA LA NI GARANTIES SUPPLÉMENTAIRES POUR SON MAINTIEN AU POUVOIR ET ENCORE MOINS DES APPUIS POUR L'EST...
"Propos de Kagamé: silence éloquent de l’UA, l’ONU… - 20/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/propos-de-kagame-silence-eloquent-de-lua-lonu/
"[« Face à Paul Kagame, l’heure n’est plus aux jérémiades, mais à un sursaut patriotique »
- 20/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/face-a-paul-kagame-lheure-nest-plus-aux-jeremiades-mais-a-un-sursaut-patriotique/
"Patrick Muyaya et Tshibangu Kalala arment de sciences la jeunesse via l’Unikin
- 20/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/patrick-muyaya-et-tshibangu-kalala-arment-de-sciences-la-jeunesse-via-lunikin/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120843_en_inventant_une_pretendue_souverainete_du_rwanda_sur_une_partie_de_la_rdc_kagame_veut_creer_une_diversion.html
"[Ferdinand Kambere : « La déclaration de Kagame est une blague. Au temps de Kabila, il ne pouvait pas dire ça » - 19.04.2023
= https://actu30.cd/2023/04/ferdinand-kambere-la-declaration-de-kagame-est-une-blague-au-temps-de-kabila-il-ne-pouvait-pas-dire-ca/
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