QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?

Dialogue Entre RDCongolais/Radio Okapi a écrit:

14 décembre 2009

1. Les FARDC ont repris dimanche 13 décembre 2009 le contrôle de la localité de DONGO dans la Province de l’Equateur.

L'armée de la République Démocratique du Congo a repris hier dimanche 13 décembre 2009 le contrôle de la localité de DONGO dans la province de l’Equateur, où des insurgés ont commis des violences vers la fin du mois octobre et provoqué la fuite d'au moins 150.000 personnes.
La reprise de DONGO a été confirmée par une autorité administrative et des membres de la société civile à Gemena, chef-lieu du district du Sud-Oubangui, dans la province de l'Equateur (nord-ouest).
Les FARDC n'ont pas rencontré de résistance à DONGO, où un groupe de l'ethnie LOBALA, mené par un féticheur, avait attaqué vers la fin du mois d'octobre celle des BOMBOMA, en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs poissonneux.
Une centaine de personnes ont été tuées dans ces affrontements et plus de 150.000 ont fui leurs villages dans cette région limitrophe du Congo Brazzaville.
- Quelle est la situation sécuritaire aujourd’hui à Dongo ?
- Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour assister les déplacés ?

Invités :
- Professeur Jacques DJOLI, Sénateur MLC/IJBG et vice-président de la commission défense, sécurité et surveillance des frontières.
- Maître Dismas MANGBENGU, Conseiller Principal du Gouverneur de l’Equateur.
- Arsène MWAKA, Coordonnateur du Centre d’études politiques de l’Université de Kinshasa.

Ecouter (Durée : 45mn) :
http://www.radiookapi.net/compteur.php?file=../files/audio_file_18874.mp3&id=18874&tbl=audio

ndonzwau a écrit: "LIBENGE : COMMUNIQUE DES PATRIOTES-RESISTANTS
15 DECEMBRE 2009
Les Patriotes-Résistants occupent la localité de Lolanga et ont intercepté
un deuxième bateau transportant une forte cargaison d’armes et munitions !
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12609170622793.pdf
L’État-major des Patriotes-Résistants du Congo informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit :

1. En date du 13 décembre dernier, un affrontement a eu lieu dans la localité de LOLANGA, sur le fleuve Congo, entre les forces des Patriotes-Résistants et les armées étrangères déployées en République Démocratique du Congo. A l’issue de cet affrontement, les forces des Patriotes-Résistants ont mis en déroute les forces d’occupation. Par ailleurs, au cours de ce même affrontement, les forces des Patriotes-Résistants ont capturé un autre bateau. Affrété
par l’État-major des FARDC, ce bateau transportait une cargaison importante d’armes et de munitions.

2. L’État-major des Patriotes-Résistants a décidé du retrait volontaire de nos forces de Dongo pour des raisons stratégiques. La MONUC et les troupes mercenaires ont concentré leurs aviations et le gros de leurs troupes sur la petite localité de Dongo qui constitue à leurs yeux un objectif devenu symbolique, alors qu’elle ne représente plus pour les Patriotes-Résistants une base stratégique pour la poursuite de notre avancée. C’est donc une localité vide que les forces rwandaises, appuyées par la MONUC et des mercenaires ont investie. Elles n’y ont livré aucun combat, et n’y ont trouvé âme qui vive.
Toute version contraire à celle-ci ne relève que de la propagande et est destinée à camoufler les nombreux revers subis par les agresseurs sur le terrain. Ceci est vérifiable par le nombre de cercueils qui sont ramenés chaque jour à Kinshasa à des heures tardives de la nuit.

3. Enfin, les 22 jeunes arrêtés à Bobito et emmenés à Kinshasa ne sont pas des combattants Patriotes-Résistants. Ce ne sont que de jeunes élèves et des chrétiens catholiques arrêtés à leur sortie d’église. A ce propos, même le Commissaire de district du sud-Ubangi l’a reconnu ce mardi 15 décembre sur les ondes de Radio Top Congo. Ce sont donc des innocents qui ont été emmenés, et qui risquent une exécution extrajudiciaire, comme d’autres jeunes congolais avant eux.

4. Les Patriotes Résistants Congolais rassurent le peuple congolais de leur détermination de poursuivre leur marche jusqu’à l’objectif final de la libération totale de notre pays du pouvoir d’occupation imposé à notre peuple.

Fait à Libenge, le 15 décembre 2009
Pour les Patriotes-Résistants
Ambroise LOBALA MOKOBE "


Compatriotiquement!

Dialogue Entre RDCongolais/Radio Okapi a écrit:

14 décembre 2009

1. Les FARDC ont repris dimanche 13 décembre 2009 le contrôle de la localité de DONGO dans la Province de l’Equateur.

L'armée de la République Démocratique du Congo a repris hier dimanche 13 décembre 2009 le contrôle de la localité de DONGO dans la province de l’Equateur, où des insurgés ont commis des violences vers la fin du mois octobre et provoqué la fuite d'au moins 150.000 personnes.
La reprise de DONGO a été confirmée par une autorité administrative et des membres de la société civile à Gemena, chef-lieu du district du Sud-Oubangui, dans la province de l'Equateur (nord-ouest).
Les FARDC n'ont pas rencontré de résistance à DONGO, où un groupe de l'ethnie LOBALA, mené par un féticheur, avait attaqué vers la fin du mois d'octobre celle des BOMBOMA, en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs poissonneux.
Une centaine de personnes ont été tuées dans ces affrontements et plus de 150.000 ont fui leurs villages dans cette région limitrophe du Congo Brazzaville.
- Quelle est la situation sécuritaire aujourd’hui à Dongo ?
- Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour assister les déplacés ?

Invités :
- Professeur Jacques DJOLI, Sénateur MLC/IJBG et vice-président de la commission défense, sécurité et surveillance des frontières.
- Maître Dismas MANGBENGU, Conseiller Principal du Gouverneur de l’Equateur.
- Arsène MWAKA, Coordonnateur du Centre d’études politiques de l’Université de Kinshasa.

Ecouter (Durée : 45mn) :
http://www.radiookapi.net/compteur.php?file=../files/audio_file_18874.mp3&id=18874&tbl=audio

RADIO OKAPI a écrit:
MONUC : le Général BABACAR GAYE à DONGO
Équateur | Mercredi 16 Décembre 2009 à 09:08:49
ommandant des forces de la Mission de l’Onu en RDC (Monuc) a effectué, mardi, une mission à Dongo où il s’est rendu compte de l’effectivité du contrôle de cette localité de la province de l’Equateur par les forces gouvernementales.
Dans la délégation, il y avait également des membres des droits de l’homme et des affaires civiles de la Monuc, ainsi que des représentants de Ocha, rapporte radiookapi.ne
Babacar Gaye commandant de la force de la MONUC.
La mission a constaté que les Forces armées de la RDC étaient les seuls maîtres à DONGO.
Le Général GAYE s’est même netretenu avec le Chef d’État-Major des Forces Terrestres des FARDC, le Général Gabriel Amisi.
« Le contrôle de DONGO dans le Sud-Ubangi est un pas en avant vers le rétablissement de la paix dans la Province de l’Equateur », a déclaré le commdant des forces de la
Monuc à l’issue de la mission.
Sur le plan militaire, le front s’est déplacé plus au sud où des combats auraient encore lieu vers ENYELE, à 50 kilomètres de Dongo, selon quelques indiscrétions de l’armée congolaise.
D’après les mêmes sources, les troupes loyalistes seraient tombées, lundi soir et mardi matin, en embuscade d’hommes armés à 7 kilomètres au sud de DONGO.
Quinze blessés FARDC ont été évacués par la
Monuc vers Gemena mardi après-midi.
Au plan humanitaire, la délégation onusienne a trouvé une localité de DONGO totalement désertée par ses habitants.
Il n’y avait ni chien, ni chèvre, ni chat.
Des nombreuses habitations étaient en bon état, mais d’autres aussi étaient détruites et sans toit.
Le marché local gardait encore les traces de la furie des hommes et de l’ampleur du feu.
Des hautes herbes avaient envahi l’agglomération, parfois jusqu’aux toitures des maisons en paille ou en tôle ondulée.
Ça et là, des tables cassées et des morceaux d’habits jonchaient les rues.
La seule présence civile constatée pendant ce séjour, c’était celle de deux hommes arrivés par pirogue à DONGO, peu avant-midi.
Ces deux revenants ont dit venir d’Eboko, sur l’autre rive de l’Ubangi.
Ils étaient venus voir l’évolution de la situation sur place afin d’apporter la nouvelle à leurs frères restés à Eboko, au Congo Brazzaville.
Copyright Radio Okapi
http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&a=25851

Hiro-Hito a écrit: Monsieur le Patriotecongolais,
tres content de vous avoir parmi nous, et esperons q si vous faites partie du groupe des resistants de Dongo, allez nous fournir les info de votre camps et nous ferons la symbiose de c qu'on nous racconte.
Cependant, je pense q ce n'est pas correct de traiter tte personne qui remettait en cause certaines info de votre part, de REVEUR. Nous sommes assez mature pour examiner tt ce qui se passe, mm un mouvement qui se dit PATRIOTE, ne peut recevoir un check en blanc, car Nkundabatware se reclamait aussi un. Donc permettez qu'on vous eprouve , et chq1 trouvera son compte et se fera un jugement si oui ou non il/elle doit vous soutenir. C ca la democratie, pas cette maniere de faire croire aux autres qu'ils sont coupables de ne s'etre pas ranger derriere tt mouvement qui voudrait le depart de Kabila.
C laisser a ces gens la liberte de penser et faire un choix. Tt c q vous devez faire, c de presenter a ces gens assez d'elements pour convaincre.
Moi, perso, j'ai remarque q depuis un certain tps, qd le gouvernement reclame la recuperation d'une ville, vous acceptez cela (Coup de chapeau pour l'honnetete) mais par contre vous ajoutez q cette ville n'etait pas si importante.
Alors dites nous un peu, ql sont les villes importantes qui sont sous votre controle?

kataguruma a écrit:

Province de l’Equateur : Qui contrôle Dongo ?

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Le général sénégalais Babacar Gaye, commandant des forces onusiennes en RD Congo.


Dans un communiqué daté mercredi 16 décembre 2009, de Libenge, les «Patriotes-Résistants du Congo» annoncent avoir repris le contrôle de la localité de Dongo dans la nuit de lundi 14 au mardi 15 décembre à 04 heures du matin. Lundi 14 décembre, le ministre congolais de la Communication et des médias assurait que Dongo a été reprise par les forces de sécurité. Qui dit vrai ?

Quarante jours après les affrontements entre les Enyele et les Mozanya - suite à un différend, dit-on, des droits de pêche - suivis par une répression policière aveugle, les forces dites de sécurité ont pu enfin pénétrer, dans l’après-midi du dimanche 13 décembre, à Dongo. La nouvelle n’a été rendue publique qu’au début de la soirée de lundi 14 via une dépêche de l’agence britannique Reuters : «L’armée congolaise a repris dimanche la ville de Dongo, bastion des forces rebelles (…)».

Approché par Reuters, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, s’est cru en droit d’ajouter quelques «épices» : "Nos forces sont parvenues hier après-midi à Dongo. De nombreux combattants (rebelles) ont été tués dans les affrontements, certains ont été capturés, d’autres ont disparu dans la forêt où nous les pourchassons. Nous contrôlons maintenant toute la ville".

Affabulation

Lambert Mende ignorait-il que les forces gouvernementales sont entrées à Dongo sans tirer le moindre coup de feu? Dans un communiqué publié dans la soirée de ce lundi, Mende persiste et signe que «les forces de sécurité» ont mis «en déroute» dimanche «les malfrats drogués qui ont semé l’insécurité» à Dongo.

Dans ses journaux parlés du mardi 15, la radio Okapi a rétabli la vérité en déclarant que les troupes venues de Gemena ont occupé Dongo sans tirer un seul coup de feu. Les combattants du camp adverse n’étaient pas sur le lieu. Le porte-parole du gouvernement est ainsi pris en flagrant délit d’affabulation. N’empêche. Selon lui, le mouvement des «Patriotes-Résistants» est une «création virtuelle de certains politiciens démonétisés qui, de leur exil doré, s’affairent pour attirer les feux de la rampe en alimentant la guerre psychologique qu’ils mènent via Internet».

Qui contrôle Dongo ?

Dans l’édition matinale de son journal parlé, mercredi 16 décembre, la radio Okapi, toujours elle, annonce que la localité de Dongo se trouve sous «contrôle effective» des FARDC (Forces armées de la RD Congo). Et d’ajouter que le général Babacar Gaye, commandant des forces de la Mission de l’Onu en RDC a effectué, mardi, une mission sur le terrain. Objectif : se rendre compte de l’effectivité du contrôle de cette localité. Gaye était accompagné des membres des droits de l’homme et des affaires civiles de la Monuc, ainsi que des représentants de Ocha. «La mission a constaté que les Forces armées de la RDC étaient les seuls maîtres à Dongo», pouvait-on lire sur le site de ce média.

Dans un communiqué daté mercredi 16 décembre, de Libenge, signé Ambroise Lobala Mokobe, les «Patriotes-Résistants du Congo» (PRC) annoncent avoir repris la localité de Dongo. «Ainsi donc, note le communiqué, dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 décembre à 04 heures du matin, nos forces ont attaqué la coalition internationale dont elles ont exterminé la quasi-totalité des éléments présents à Dongo». « Nos forces les ont pourchassés jusqu’à la localité de Likpangala où l’ennemi croyait pouvoir trouver refuge. Mais nos forces les y ont poursuivies, et sont actuellement à la poursuite de ceux qui s’étaient dirigées en direction d’Imese».

Notons que dans son journal parlé matinal, mercredi 16, la radio Okapi signale, au plan militaire, que «le front s’est déplacé plus au sud où des combats auraient encore lieu vers Enyele, à 50 kilomètres de Dongo.» Se reportant sur «quelques indiscrétions» au sein des FARDC, ce média rapporte que «les troupes loyalistes seraient tombées, lundi soir et mardi matin, en embuscade d’hommes armés à 7 kilomètres au sud de Dongo. Quinze blessés FARDC ont été évacués par la Monuc vers Gemena mardi après-midi.»

La Monuc fustigée

Comme pour enchaîner, le communiqué précité indique que les Patriotes-Résistants Congolais «sont occupées à ratisser Dongo et ses environs de toute présence militaire ennemie». Et que l’état-major des PRC «a décidé de réinstaller son quartier général à Dongo (…).»

Dans ce même communiqué, la Mission de l’Onu au Congo en prend pour son grade. Les PRC menacent : «Etant donné que la Monuc ne cache même plus son alignement honteux aux côtés des troupes rwandaises qui combattent les Congolais, en flagrante violation de son mandat, nous informons l’opinion internationale qu’à compter de ce jour, nous allons nous défendre énergiquement en cas de nouvelle attaque des troupes de la Monuc.» Et de conclure : «En termes clairs, nos éléments ont reçu l’ordre d’abattre tout soldat de la Monuc rencontré sur le champ de bataille aux côtés des troupes rwandaises déployées dans cette partie de la République.»

Selon une dépêche de l’ACP, la Monuc aurait déployé plus de 500 casques bleus à Dongo. Ceux-ci appartiendraient aux nationalités ghanéenne, tunisienne, égyptienne et guatémaltèque. Les forces de sécurité appartenant aux FARDC et à la Police nationale, elles, ont été chargées de poursuivre les opérations de ratissage.

B.A.W
Congoindépendant 2003-2009

http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5224

Les insurgés de Dongo se réfugient en République du Congo !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5225
Les insurgés Enyele, qui occupaient la localité de Dongo (province de l’Equateur) ont traversé dimanche la rivière Ubangi pour chercher refuge à Eboko, une petite localité riveraine de la République du Congo, selon des voyageurs en provenance de cette localité. Ils fuient la traque des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par la MONUC , après avoir été défaits et délogés de leur fief, au terme de quelques jours de combats.
Ces insurgés, dont le nombre n’est pas précisé, s’étaient emparés, début novembre 2009, de la localité de Dongo d’où ils ont chassé les ressortissants de la tribu Boba, leurs adversaires autour d’un conflit d’étangs, avant de se proclamer « Patriotes résistants » sous l’instigation d’une « main noire » en exil, selon des informations de source officielle. Le 26 novembre, ils étaient parvenus à s’emparer et à utiliser des véhicules de transport de troupes, dont un blindé ainsi qu’une grande quantité de munitions récupérées de l’équipement de la MONUC après l’attaque de son contingent dans la région, attaque au cours de laquelle un hélicoptère de la mission onusienne et plusieurs officiels furent touchés.
La colonne des insurgés comprenait des démobilisés d’anciens groupes armés qui avaient rallié le fétichiste Ondjani et sa bande, a révélé le ministre Lambert Mende, porte parole du gouvernement, au cours d’un point de presse mardi à Kinshasa. Plusieurs combattants parmi les insurgés ont été tués, vingt-huit capturés et transférés à Kinshasa pour y être jugés, tandis que les onze autres, plus ou moins grièvement blessés, sont soignés à Gemena, a précisé le porte parole.
Pour le gouvernement, a-t-il soutenu, les désordres observés à Dongo ne relèvent pas d’un énième mouvement rebelle dirigé contre les institutions de la République.


Compatriotiquement!

Tonton Ricos a écrit:...
Si les Congolais veulent vivre dans un pays libre,ils doivent unir leur éffort pour mettre fin à l'imposture. Dans le cas contraire,l'asservisement durera pour plusieurs decennies.

Des fois, Empereur, vous me déconcertez : plus d'une fois vous cherchez à avoir des précisions
sur Dongo alors que vous êtes assez malin pour comprendre que c'est une situation complexe,
changeante et surtout un état de guerre latente (ou de guerilla) où la guerre psychologique et d'abord
ici médiatique donc la guerre des communiqués les uns voulant proclamer une victoire totale et
les autres tempérant celle-ci...
Les certitudes, les précisions sur la situation ont donc une autre signification ici !

Vous semblez aussi parfois prendre ces fameux "Patriotes-Résistants" pour des guignols et même
coupables d'échouer alors que je vous crois assez honnête et fûté pour reconnaître que si ce sont
eux qui tentent de créer une alternative (armée) c'est bien face à un pouvoir qui ne nous satisfait pas;
vous devriez plutôt ressentir comme moi une certaine culpabilité que nous de notre côté ne tentons
pas des actions aussi visibles (même non armées) qui sonnent autant en alertes...
Nous aurions dû être tous des Patriotes-Résistants, plutôt que trop exigents envers eux qui tentent !

Je venais d'afficher un dernier communiqué des Patriotes-Résistants qui minimisent la reprise de Dongo
et revendiquent des victoires à côté ! Mr Libre Examen est même dépité : pitié il faut arrêter
leurs publicités, dit-il, comme si leur action était inopportune ou si ils ne débitaient que des mensonges !
J'étais depuis le début plus que reservé sur leur succès et sur l'opportunité d'ouvrir d'autres fronts armés
mais respecte leurs initiatives et surtout je les veux assez "visibles" pour que malgré tout elles servent
de cette "alerte" que je souhaite tant au pouvoir pour qu'il l'entende et sache enfin qu'une gestion
plus démocratique est davantage bénéfique pour le pays...
Lisez la dernière dépêche de Radio Okapi qui rapporte le passage de Gaye à Dongo (voir d'ailleurs ci-dessus) :
elle fait bien aussi état des combats qui persistent à côté de Dongo ("...« Le contrôle de Dongo dans le Sud-Ubangi est un pas en avant vers le rétablissement de la paix dans la province de l’Equateur », a déclaré le commandant des forces de la Monuc à l’issue de la mission.
Sur le plan militaire, le front s’est déplacé plus au sud où des combats auraient encore lieu vers Enyele, à 50 kilomètres de Dongo, selon quelques indiscrétions de l’armée congolaise. D’après les mêmes sources, les troupes loyalistes seraient tombées, lundi soir et mardi matin, en embuscade d’hommes armés à 7 kilomètres au sud de Dongo. Quinze blessés FARDC ont été évacués par la Monuc vers Gemena mardi après-midi..."
Les Patriotes-Résistants, n'en déplaise à Mr LE et n'en déplaisent leurs tournures intéressées, n'ont
donc pas menti dans leur communiqué !

Notre ami Lepatriotecongolais vient à raison mettre de la perspective, même si je ne suis pas
aussi certain que lui de la force de cette stratégie gagnante à terme, tout juste me permettrais-je
d'aller en son sens en faisant remarquer qu'avec la même perspective on remmettra à sa place
l'escarmouche de Dongo aujourd'd'hui face aux autres d'un certain LDK dans son maquis de Fizi qui
ont attendu 25-30 ans pour rentabiliser; rions donc ensemble pour nous satisfaire un jour qui sait,
dans ce même délai, du succès alors de ceux de Dongo...


Compatriotiquement!

PS
Désolé, j'écrivais mon posting pendant qu'entretemps Mr Lepatriotecongolais répondait et n'avais
donc pas lu le sien.