FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
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Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
CHER AMI FLORIBERT, ON T OUBLIERA JAMAIS !
KOTA
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
RDC : entretien exclusif avec un témoin clé de l’affaire Chebeya, Paul Mwilambwe
Le général John Numbi (G) et Floribert Chebeya.
AFP/ Montage
Par Stéphanie Braquehais
Paul Mwilambwe, policier congolais, affirme avoir assisté au meurtre de Floribert Chebeya, le militant des droits de l’homme assassiné en juin 2010. Il affirme également que le commanditaire de l’assassinat était le général John Numbi, chef de la police à l’époque. Ce témoignage a tout d’abord été révélé par le réalisateur belge Thierry Michel auteur du film : « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? ». S’il était confirmé, il pourrait relancer entièrement l’affaire. Le témoin, qui a été condamné en première instance par contumace, vit depuis plusieurs mois dans la clandestinité. Il affirme avoir été plusieurs fois enlevé et menacé d’exécution en RDC, avant de parvenir à quitter le pays. Depuis, il se cache dans un pays d’Afrique. Paul Mwilambwe répond aux questions de Stéphanie Braquehais.
Paul Mwilambwe, vous étiez chargé de la sécurité à l’Inspection générale de la police le 1er juin 2010, le jour où Floribert Chebeya a été tué. Vous étiez vous-même au bureau ce jour-là. Qu’est-ce que vous avez vu ?
A partir de 17 heures, mon ami le major Christian Ngoy qui est le commandant du bataillon Simba m’a appelé. Il m’a dit : « Je suis accompagné par un visiteur de marque qui va rencontrer le général Numbi ». Je lui ai dit : « Non, le général Numbi est absent ». Il m’a dit : « Non, dans quelques minutes, le général va arriver à l’Inspection générale ». Il est entré avec un monsieur que je ne connaissais pas. Et lorsqu’il est sorti, la personne s’est présentée devant moi et m’a dit : « Je m’appelle Floribert Chebeya, le secrétaire exécutif de la Voix des sans voix ».
Combien de temps est-il resté dans votre bureau ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">A partir de 19 heures et quelques minutes, c’est le major Christian qui est venu récupérer Chebeya dans mon bureau. Tout d’abord, il s’est excusé devant Chebeya en disant : « Le chef s’excuse, il ne doit plus vous recevoir ici au bureau. Il préfère vous recevoir à sa résidence privée ». Mais en sortant, à partir de la réception, Chebeya a été cagoulé, au niveau de la réception.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Comment le savez-vous ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Sous mon bureau, il y a une caméra de surveillance et cette caméra capte à partir de mon bureau jusqu’à 50, 100 mètres. Alors lorsqu’on a fait le mouvement de prendre Chebeya brusquement, la caméra a sonné. En regardant cette caméra, je vois le major Christian et quelques éléments de la police cagouler Chebeya avec les sachets Viva (ndlr : des sacs plastiques de la marque Viva). Et on a commencé à les scotcher. Et c’est ce qui m’a incité à quitter mon bureau et à descendre voir ce qui se passe.
<P style="FONT-SIZE: 15px">C’est à ce moment-là que vous les avez rejoints à la réception ?
Je n’ai pas trouvé Chebeya à la réception. On l’a amené directement au hangar. J’ai appelé le major Christian. Je lui ai posé la question pour savoir. Il m’a dit : « Monsieur, ferme ta bouche. C’est un ordre qui vient de la hiérarchie ». Je lui ai encore posé la deuxième question : « Qui vous a donné cet ordre ? ». Il m’a dit : « C’est le président de la République » pour la première fois. Je lui ai posé la question : « Qui a reçu l’ordre du président de la République ? Par téléphone ou par quoi précisément ? ». Il m’a dit : « Non, j’ai reçu l’ordre du président de la République par le canal du général Numbi ». C’est le général Numbi qui a intimé l’ordre au major Christian. Et lorsqu’il a donné cet ordre, il a dit au major Christian que cet ordre vient du président de la République. Ca c’est le major Christian qui me le rapporte. D’abord l’ordre est venu : toute personne qui accompagnerait Chebeya, que ça soit son fils, que ça soit son collègue, que ça soit son épouse, doivent subir le même sort que Chebeya. Et il m’a dit : « Voyez dans la voiture. Son chauffeur, on l’a déjà exécuté ». J’ai regardé la voiture et j’ai vu un corps sans vie. Et lorsque je parle avec le major Christian, les policiers sont en train de continuer à étouffer Chebeya.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Quelle a été votre réaction ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Moi je suis un officier sans troupes, le major Christian, c’est l’officier avec troupes. Donc je suis rentré à mon bureau parce que je savais que les caméras étaient en train d’enregistrer. Je devais faire un rapport à la hiérarchie.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Vous voyez un assassinat se dérouler devant vos yeux. Pourquoi n’avez-vous pas tenté de le sauver ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Non, à ce moment qu’est-ce que je devais faire ? Moi mon problème est de faire un rapport au chef. Je suis le commandant de sécurité. Je vois des événements. Le major Christian a des policiers bien armés. A ce moment-là, je ne devais pas faire autrement. Je devais faire un rapport au général Numbi. Après cette opération, il était déjà 20 heures. J’ai quitté les bureaux à partir de 20 heures et quelques minutes. Et je suis arrivé à la maison à 20 heures et quelques minutes.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Et c’est donc deux jours après l’assassinat que Christian Ngoy s’est confié à vous ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Avant les fouilles, il m’a appelé dans sa chambre parce que nous habitons les mêmes maisons. Je l’ai trouvé en train de pleurer. Il m’a dit : « Ca me fait mal parce que je viens d’avoir d’autres ordres auprès du général Numbi : 'Avant les fouilles, il faut exécuter ton ami' ». Je lui ai demandé : « Est-ce que le général vous a dit le mobile de cet assassinat d’exécuter Chebeya ? ». Il m’a dit : « Non. Chebeya était un témoin gênant ». Il m’a dit pour deux choses : le massacre de Bundu Dia Kongo ; et deuxièmement, Monsieur Chebeya avait enquêté sur les massacres de l’Equateur. Les gens qui ont fait cette opération, ce sont les éléments du bataillon Simba dirigé par le major Christian. Ces bataillons recevaient les ordres directement du général Numbi.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Dix jours après le meurtre, vous vous faites enlever.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Lorsqu’on m’a arrêté, on m’a cagoulé et on m’a amené vers une destination inconnue. Lorsque nous sommes arrivés à destination, on m’a fait ouvrir la cagoule. Et je me suis retrouvé dans la résidence privée d’un conseiller du général Numb : « Toi, tu voudrais trahir le général Numbi ». Ca c’est le 11 jusqu’au 13, un certain dimanche. Après quelques minutes, à 14h, on nous a amené à manger. Je surveillais les mouvements des policiers et je suis sorti, j’ai escaladé le mur. Je suis parti.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Vous restez neuf mois caché à Kinshasa, puis vous décidez de vous rendre à la justice. Mais là, vous êtes à nouveau arrêté et emmené à Lubumbashi. Vous parvenez encore à vous évader et cette fois à quitter le pays. Vous avez été condamné à mort par contumace pour assassinat, association de malfaiteurs. Pourquoi témoigner aujourd’hui ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">On m’a condamné illégalement. J’étais devant la justice. La justice devait me livrer. Mais la justice a préféré me faire disparaître parce que je suis un témoin gênant dans l’affaire Chebeya, c’est-à-dire que je suis un témoin gênant pour le pouvoir de Kinshasa et pour le président de la République, et même pour le général Numbi. A ce moment-là, il n’y a pas moyen de retourner au pays.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Réaction de Kinshasa
<P style="FONT-SIZE: 15px">Après la diffusion du témoignage sur RFI, de Paul Mwilambwe, le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication a aussitôt réagi. Lambert Mendé dénonce un témoignage qui ne tient pas la route. Il déclare :
<P style="FONT-SIZE: 15px">« Nous voulons réagir à cet espèce de récit arrangé, qui ne nous paraît pas très éloigné d’un véritable lynchage médiatique. Parce que ce fameux témoin gênant qui ne se confie pas à la justice, qui fuit la justice de son pays, qui ne se confie qu’à des médias français, est assez suspect après ce qui s’est passé au Sommet de la Francophonie. Il n’a pas entendu le général donner des ordres. Il n’a pas vu le général Numbi. Il aurait vu quelqu’un qui aurait vu le général Numbi, qui aurait dit que le président Kabila aurait donné les ordres. Même devant un petit juge de quartier, cela ne tient pas la route. Et nous nous étonnons que l’on donne quelque consistance que ce soit à de tels témoignages qui ne sont pas du tout judiciaires. C’est des évènements médiatiques peut-être mais qui ne peuvent pas permettre d’aller jusqu’à attenter à l’honneur d’un pays, à l’honneur d’un chef d’Etat dont on ne voit pas ce qu’il vient faire dans cette affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya. Sinon la volonté d’utiliser ce drame pour déstabiliser les institutions congolaises ».
TAGS: JUSTICE - RDC
FICHE PAYS :
Le général John Numbi (G) et Floribert Chebeya.
AFP/ Montage
Par Stéphanie Braquehais
Paul Mwilambwe, policier congolais, affirme avoir assisté au meurtre de Floribert Chebeya, le militant des droits de l’homme assassiné en juin 2010. Il affirme également que le commanditaire de l’assassinat était le général John Numbi, chef de la police à l’époque. Ce témoignage a tout d’abord été révélé par le réalisateur belge Thierry Michel auteur du film : « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? ». S’il était confirmé, il pourrait relancer entièrement l’affaire. Le témoin, qui a été condamné en première instance par contumace, vit depuis plusieurs mois dans la clandestinité. Il affirme avoir été plusieurs fois enlevé et menacé d’exécution en RDC, avant de parvenir à quitter le pays. Depuis, il se cache dans un pays d’Afrique. Paul Mwilambwe répond aux questions de Stéphanie Braquehais.
Paul Mwilambwe, vous étiez chargé de la sécurité à l’Inspection générale de la police le 1er juin 2010, le jour où Floribert Chebeya a été tué. Vous étiez vous-même au bureau ce jour-là. Qu’est-ce que vous avez vu ?
A partir de 17 heures, mon ami le major Christian Ngoy qui est le commandant du bataillon Simba m’a appelé. Il m’a dit : « Je suis accompagné par un visiteur de marque qui va rencontrer le général Numbi ». Je lui ai dit : « Non, le général Numbi est absent ». Il m’a dit : « Non, dans quelques minutes, le général va arriver à l’Inspection générale ». Il est entré avec un monsieur que je ne connaissais pas. Et lorsqu’il est sorti, la personne s’est présentée devant moi et m’a dit : « Je m’appelle Floribert Chebeya, le secrétaire exécutif de la Voix des sans voix ».
Combien de temps est-il resté dans votre bureau ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">A partir de 19 heures et quelques minutes, c’est le major Christian qui est venu récupérer Chebeya dans mon bureau. Tout d’abord, il s’est excusé devant Chebeya en disant : « Le chef s’excuse, il ne doit plus vous recevoir ici au bureau. Il préfère vous recevoir à sa résidence privée ». Mais en sortant, à partir de la réception, Chebeya a été cagoulé, au niveau de la réception.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Comment le savez-vous ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Sous mon bureau, il y a une caméra de surveillance et cette caméra capte à partir de mon bureau jusqu’à 50, 100 mètres. Alors lorsqu’on a fait le mouvement de prendre Chebeya brusquement, la caméra a sonné. En regardant cette caméra, je vois le major Christian et quelques éléments de la police cagouler Chebeya avec les sachets Viva (ndlr : des sacs plastiques de la marque Viva). Et on a commencé à les scotcher. Et c’est ce qui m’a incité à quitter mon bureau et à descendre voir ce qui se passe.
<P style="FONT-SIZE: 15px">C’est à ce moment-là que vous les avez rejoints à la réception ?
Je n’ai pas trouvé Chebeya à la réception. On l’a amené directement au hangar. J’ai appelé le major Christian. Je lui ai posé la question pour savoir. Il m’a dit : « Monsieur, ferme ta bouche. C’est un ordre qui vient de la hiérarchie ». Je lui ai encore posé la deuxième question : « Qui vous a donné cet ordre ? ». Il m’a dit : « C’est le président de la République » pour la première fois. Je lui ai posé la question : « Qui a reçu l’ordre du président de la République ? Par téléphone ou par quoi précisément ? ». Il m’a dit : « Non, j’ai reçu l’ordre du président de la République par le canal du général Numbi ». C’est le général Numbi qui a intimé l’ordre au major Christian. Et lorsqu’il a donné cet ordre, il a dit au major Christian que cet ordre vient du président de la République. Ca c’est le major Christian qui me le rapporte. D’abord l’ordre est venu : toute personne qui accompagnerait Chebeya, que ça soit son fils, que ça soit son collègue, que ça soit son épouse, doivent subir le même sort que Chebeya. Et il m’a dit : « Voyez dans la voiture. Son chauffeur, on l’a déjà exécuté ». J’ai regardé la voiture et j’ai vu un corps sans vie. Et lorsque je parle avec le major Christian, les policiers sont en train de continuer à étouffer Chebeya.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Quelle a été votre réaction ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Moi je suis un officier sans troupes, le major Christian, c’est l’officier avec troupes. Donc je suis rentré à mon bureau parce que je savais que les caméras étaient en train d’enregistrer. Je devais faire un rapport à la hiérarchie.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Vous voyez un assassinat se dérouler devant vos yeux. Pourquoi n’avez-vous pas tenté de le sauver ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Non, à ce moment qu’est-ce que je devais faire ? Moi mon problème est de faire un rapport au chef. Je suis le commandant de sécurité. Je vois des événements. Le major Christian a des policiers bien armés. A ce moment-là, je ne devais pas faire autrement. Je devais faire un rapport au général Numbi. Après cette opération, il était déjà 20 heures. J’ai quitté les bureaux à partir de 20 heures et quelques minutes. Et je suis arrivé à la maison à 20 heures et quelques minutes.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Et c’est donc deux jours après l’assassinat que Christian Ngoy s’est confié à vous ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">Avant les fouilles, il m’a appelé dans sa chambre parce que nous habitons les mêmes maisons. Je l’ai trouvé en train de pleurer. Il m’a dit : « Ca me fait mal parce que je viens d’avoir d’autres ordres auprès du général Numbi : 'Avant les fouilles, il faut exécuter ton ami' ». Je lui ai demandé : « Est-ce que le général vous a dit le mobile de cet assassinat d’exécuter Chebeya ? ». Il m’a dit : « Non. Chebeya était un témoin gênant ». Il m’a dit pour deux choses : le massacre de Bundu Dia Kongo ; et deuxièmement, Monsieur Chebeya avait enquêté sur les massacres de l’Equateur. Les gens qui ont fait cette opération, ce sont les éléments du bataillon Simba dirigé par le major Christian. Ces bataillons recevaient les ordres directement du général Numbi.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Dix jours après le meurtre, vous vous faites enlever.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Lorsqu’on m’a arrêté, on m’a cagoulé et on m’a amené vers une destination inconnue. Lorsque nous sommes arrivés à destination, on m’a fait ouvrir la cagoule. Et je me suis retrouvé dans la résidence privée d’un conseiller du général Numb : « Toi, tu voudrais trahir le général Numbi ». Ca c’est le 11 jusqu’au 13, un certain dimanche. Après quelques minutes, à 14h, on nous a amené à manger. Je surveillais les mouvements des policiers et je suis sorti, j’ai escaladé le mur. Je suis parti.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Vous restez neuf mois caché à Kinshasa, puis vous décidez de vous rendre à la justice. Mais là, vous êtes à nouveau arrêté et emmené à Lubumbashi. Vous parvenez encore à vous évader et cette fois à quitter le pays. Vous avez été condamné à mort par contumace pour assassinat, association de malfaiteurs. Pourquoi témoigner aujourd’hui ?
<P style="FONT-SIZE: 15px">On m’a condamné illégalement. J’étais devant la justice. La justice devait me livrer. Mais la justice a préféré me faire disparaître parce que je suis un témoin gênant dans l’affaire Chebeya, c’est-à-dire que je suis un témoin gênant pour le pouvoir de Kinshasa et pour le président de la République, et même pour le général Numbi. A ce moment-là, il n’y a pas moyen de retourner au pays.
<P style="FONT-SIZE: 15px">Réaction de Kinshasa
<P style="FONT-SIZE: 15px">Après la diffusion du témoignage sur RFI, de Paul Mwilambwe, le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication a aussitôt réagi. Lambert Mendé dénonce un témoignage qui ne tient pas la route. Il déclare :
<P style="FONT-SIZE: 15px">« Nous voulons réagir à cet espèce de récit arrangé, qui ne nous paraît pas très éloigné d’un véritable lynchage médiatique. Parce que ce fameux témoin gênant qui ne se confie pas à la justice, qui fuit la justice de son pays, qui ne se confie qu’à des médias français, est assez suspect après ce qui s’est passé au Sommet de la Francophonie. Il n’a pas entendu le général donner des ordres. Il n’a pas vu le général Numbi. Il aurait vu quelqu’un qui aurait vu le général Numbi, qui aurait dit que le président Kabila aurait donné les ordres. Même devant un petit juge de quartier, cela ne tient pas la route. Et nous nous étonnons que l’on donne quelque consistance que ce soit à de tels témoignages qui ne sont pas du tout judiciaires. C’est des évènements médiatiques peut-être mais qui ne peuvent pas permettre d’aller jusqu’à attenter à l’honneur d’un pays, à l’honneur d’un chef d’Etat dont on ne voit pas ce qu’il vient faire dans cette affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya. Sinon la volonté d’utiliser ce drame pour déstabiliser les institutions congolaises ».
TAGS: JUSTICE - RDC
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KOTA
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
"J'ai reçu l'ordre du président de la République par (le) canal du général John Numbi".
http://www.rtl.be/info/monde/france/914868/kinshasa-conteste-un-temoignage-incriminant-le-president-kabila-dans-l-affaire-chebeya
http://www.lapresse.ca/international/afrique/201210/17/01-4584218-meurtre-du-militant-chebeya-le-president-kabila-mis-en-cause.php
http://www.rtl.be/info/monde/france/914868/kinshasa-conteste-un-temoignage-incriminant-le-president-kabila-dans-l-affaire-chebeya
http://www.lapresse.ca/international/afrique/201210/17/01-4584218-meurtre-du-militant-chebeya-le-president-kabila-mis-en-cause.php
Admin- Admin
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
MENDE égal à lui même et il a toujours réponse à tout dit et se dédit ayokaka mpe nsoni te.
mongo elombe
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Il ne changera jamais ce sacré Mende.mongo elombe a écrit:MENDE égal à lui même et il a toujours réponse à tout dit et se dédit ayokaka mpe nsoni te.
Comme on dit chez nous : Mbwa wa nsuekila, kazakala ki mosi vedire le chien ne change jamais sa façon de s´asseoir.
Arafat
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
WANGATA EH TCHAKU AZWI LIBOMA EH WANGATA!
WANGATA EH TCHAKU AZWI LIBOMA EH WANGATA!
WANGATA EH TCHAKU AZWI LIBOMA EH WANGATA!
La machine infernale se met en branle pour ravager tout sur son passage. Lambert MENDE, dit TSHIAKU ( Perroquet) perd son sang-froid !
Est-il froid son sang comme les reptiles ? On le saura bientôt quand ils seront tous pendus par les crocs de boucher. Lors de son intervention sur TV5 Monde ce menteur a perdu la tête après une soirée arrosée de la francophonie, il se réveille avec la gueule de bois avec des graves accusations sur son président " tueur-commanditaire" de Chebeya.
Ce petit Goujat de Sélembao ( Lambert MENDE ) peut-il menacer, la France et son président de représailles ?
Je crois rêver ! Il faudra voir comment son nigaud de président a été humilié par François HOLLANDE pour comprendre que celui-ci ne représente rien dans la scène politique internationale...Un petit con !
Roger BONGOS,
Oh la la la Tu as fait fort deh ! Aie mes cotes.....kie kie
Alors que le gouvernement Congolais n'arrive pas à délogé le M23 et ses 180 mutins du Kivu, comble de l'ironie Lambert Mende alias Tshaku National déclare la guerre à la grande puissance Française.
Comprenne qui pourra !
Motetela ya Tshanana ......
WANGATA EH TCHAKU AZWI LIBOMA EH WANGATA!
WANGATA EH TCHAKU AZWI LIBOMA EH WANGATA!
La machine infernale se met en branle pour ravager tout sur son passage. Lambert MENDE, dit TSHIAKU ( Perroquet) perd son sang-froid !
Est-il froid son sang comme les reptiles ? On le saura bientôt quand ils seront tous pendus par les crocs de boucher. Lors de son intervention sur TV5 Monde ce menteur a perdu la tête après une soirée arrosée de la francophonie, il se réveille avec la gueule de bois avec des graves accusations sur son président " tueur-commanditaire" de Chebeya.
Ce petit Goujat de Sélembao ( Lambert MENDE ) peut-il menacer, la France et son président de représailles ?
Je crois rêver ! Il faudra voir comment son nigaud de président a été humilié par François HOLLANDE pour comprendre que celui-ci ne représente rien dans la scène politique internationale...Un petit con !
Roger BONGOS,
Oh la la la Tu as fait fort deh ! Aie mes cotes.....kie kie
Alors que le gouvernement Congolais n'arrive pas à délogé le M23 et ses 180 mutins du Kivu, comble de l'ironie Lambert Mende alias Tshaku National déclare la guerre à la grande puissance Française.
Comprenne qui pourra !
Motetela ya Tshanana ......
Dernière édition par Mathilde le 18/10/2012, 12:59 pm, édité 2 fois
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Paul MINWAMBWE : C'est KABILA LUI MEME QUI A ORDONNE D'EXECUTER CHEBEYA VIA Le GENERAL NUMBI !
djino
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Tres mauvais temoignage, avec trop de failles, qui decredibilise en plus la thèse de Numbi Assassin...
L'avocat de Mobutu..
djino a écrit:Paul MINWAMBWE : C'est KABILA LUI MEME QUI A ORDONNE D'EXECUTER CHEBEYA VIA Le GENERAL NUMBI !
L'avocat de Mobutu
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
RDC - Jean-Joseph Mukendi : "Le témoignage de Paul Mwilambwe est crédible"
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20121017181528/cinema-droits-de-l-homme-joseph-kabila-rdcrdc-jean-joseph-mukendi-le-temoignage-de-paul-mwilambwe-est-credible.html
Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba, président du Collectif pour la défense des parties civiles au procès Chebeya, réagit au témoignage du policier congolais Paul Mwilambwe. Sur les ondes de RFI, le 17 octobre, ce dernier a de nouveau mis en cause John Numbi et la présidence de la république.
Jeune Afrique : Dans un nouveau témoignage, Paul Mwilanbwe assure que l’ordre d’assassiner Floribert chebeya est venu directement de "la présidence de la République". Que vous inspirent ces propos ?
Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba : C’est un secret de polichinelle. Il est impossible que John Numbi, au niveau de responsabilité qui était le sien, ait pris une telle initiative contre une personnalité connue internationalement sans avoir une couverture. Et le zèle dont font preuves les autorités congolaises pour ne pas mettre John Numbi en accusation confirment largement les accusations de Paul Mwilambwe
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20121017181528/cinema-droits-de-l-homme-joseph-kabila-rdcrdc-jean-joseph-mukendi-le-temoignage-de-paul-mwilambwe-est-credible.html
Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba, président du Collectif pour la défense des parties civiles au procès Chebeya, réagit au témoignage du policier congolais Paul Mwilambwe. Sur les ondes de RFI, le 17 octobre, ce dernier a de nouveau mis en cause John Numbi et la présidence de la république.
Jeune Afrique : Dans un nouveau témoignage, Paul Mwilanbwe assure que l’ordre d’assassiner Floribert chebeya est venu directement de "la présidence de la République". Que vous inspirent ces propos ?
Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba : C’est un secret de polichinelle. Il est impossible que John Numbi, au niveau de responsabilité qui était le sien, ait pris une telle initiative contre une personnalité connue internationalement sans avoir une couverture. Et le zèle dont font preuves les autorités congolaises pour ne pas mettre John Numbi en accusation confirment largement les accusations de Paul Mwilambwe
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Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Justice : La veuve Chebeya sollicite l’intervention de Hollande
La veuve Chebeya, née Annie Mangbenga Nzinga. Image documentaire.
Dans une lettre datée du 7 octobre 2012, postée depuis Ottawa, au Canada, la veuve Chebeya, née Annie Mangbenga Nzinga, demande au chef d’Etat français de peser de tout son poids auprès de «Joseph Kabila» afin que «justice soit faite» dans le dossier judiciaire relatif au double assassinat du regretté directeur exécutif de l’association de défense des droits humains « La Voix des Sans Voix » (VSV), Floribert Chebeya Bahizire, et de son collaborateur Fidèle Bazana Edadi. Elle fustige par ailleurs le mutisme de la Cour militaire à la plainte qu’elle a déposée contre le «général» John Numbi Banza Tambo, l’ancien patron de la police nationale congolaise qui est le suspect numéro un dans cette affaire.
Dans sa correspondance, la veuve Chebeya rappelle en liminaire le rendez-vous fatidique donné à son époux ce 1er juin 2010 à 17h30, au siège de la police national, par l’Inspecteur général John Numbi Banza. «Il (Floribert, Ndlr) s’y était rendu à l’invitation du général John Numbi Banza Tambo (…)». Le corps sans vie de Chebeya sera retrouvé le lendemain au Quartier Mitendi sur la route de Matadi. Son chauffeur et collaborateur, Fidèle Bazana Edadi, n’a plus jamais été revu.
«Ma famille, orpheline, à laquelle se joint celle de Fidèle Bazana (…) vous adresse la présente lettre en vue de solliciter votre intervention personnelle auprès de vos interlocuteurs à Kinshasa afin de peser de tout votre poids auprès des autorités pour que justice soit faite dans cet odieux double assassinat», note-t-elle. Plus concrètement, «Mama Annie» prie François Hollande d’inviter « Joseph Kabila » à «contribuer à l’éclatement de la vérité» en laissant la justice poursuivre en toute indépendance les «véritables commanditaires» de la mort de son mari et de «mon frère» Fidèle Bazana Edadi. «A défaut, prévient-t-elle, en voulant à tout prix protéger son collaborateur John Numbi à travers une parodie de procès (…), l’histoire retiendra pour l’éternité sa responsabilité personnelle dans l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana».
Dans sa missive, Annie Mangbenga Nzinga dénonce le « refus » de la Cour militaire d’examiner la plainte qu’elle a introduite contre John Numbi. «Cette juridiction, conclut-elle, a aussi, systématiquement et sans motivation aucune, refusé de prendre en compte différents éléments d’enquête et des témoignages avérés susceptibles de démontrer l’implication de ce Général» dans ce double homicide.
Double crime d’Etat
Ceux qui ont eu l’opportunité de visionner le film-documentaire de Thierry Michel «Affaire Chebeya, crime d’Etat ?» ont eu à constater la «ligne de défense» adoptée par les accusés se résumant en ces quelques mots : «Nous n’avons jamais vu Floribert Chebeya encore moins Fidèle Bazana au siège de la police nationale ce 1er juin 2010». Un mensonge cousu de fil blanc.
Le colonel Daniel Mukalay, bras droit de John Numbi et chef de la DRGS (direction des renseignements et services généraux de la police nationale) a reconnu avoir fait parvenir à Chebeya un message en date du 31 mai 2010 lui confirmant que l’inspecteur général Numbi allait le recevoir le 1er juin 2010 à 17h30. Un message écrit a été porté au siège de la « VSV » par le policier Michel Mwila. Un témoin à charge inattendu, en la personne du Camerounais Gomer Martel, assure avoir vu Chebeya ce jour au siège de la police. Lors de la reconstitution de la scène, le colonel Mukalay de lancer à l’endroit du Camerounais : «L’homme que vous voyez ici est un grand délinquant !». Autre détail. Mukalay dira avoir fixé rendez-vous à Chebeya après concertation avec le responsable du protocole, la colonelle Alaine Ilunga, afin de connaître «l’emploi du temps du chef ». « Faux », rétorquait vivement Alaine Ilunga. Etrangement, la défense a constaté que quelques pages manquent dans le registre des visiteurs tenu au service du protocole pour la journée du 1er juin 2010. Coïncidence ?
Entendu en qualité de "renseignant" lors du procès, John Numbi prétend qu’il ignore la raison pour laquelle Chebeya voulait le voir. Alors même que ce dernier lui avait écrit en date du 10 février 2010. Il sollicitait son intervention afin d’obtenir «l’humanisation des conditions carcérales dans les cachots de la police». Chebeya avait demandé également une audience auprès du patron de la police. La réponse a été adressée à la VSV en date... du 31 mai 2010.
Dans le documentaire réalisé par Thierry Michel, les spectateurs n’ont pas manqué de noter le «trouble» affiché par Numbi. C’était lorsque le juge-président lui a demandé s’il était au courant d’un rapport que Chebeya se proposait de transmettre à la CPI (Cour pénale internationale) au sujet du massacre des adeptes du mouvement religieux Bundu dia Kongo. «Pas du tout !», protestait un John Numbi apparemment déstabilisé. Le magistrat militaire avait sans doute mis le doigt là ça faisait mal.
Paul Mwilambwe et Jacques Mugabo alias Amisi Mugango
Dans la récente interview accordée à Radio France Internationale, l’inspecteur de police Paul Mwilambwe, en fuite, confirme la présence de Chebeya et Bazana au siège de la police nationale ce 1er juin 2010. Le fugitif va plus loin en clamant, citant le major Christian Ngoy, que l’ordre d’exécuter Chebeya a été donné à John Numbi par le président de la République. Il n’y en a pas deux. « J’ai appelé le major Christian, confie-t-il à RFI. Je lui ai posé la question : « Qui a reçu l’ordre du président de la République ? Par téléphone ou par quoi précisément ? ». Il m’a dit : « Non, j’ai reçu l’ordre du président de la République par le canal du général Numbi ». Mwilambwe est formel : « C’est le général Numbi qui a intimé l’ordre au major Christian. Et lorsqu’il a donné cet ordre, il a dit au major Christian que cet ordre vient du président de la République. Ça c’est le major Christian qui me le rapporte. D’abord l’ordre est venu : toute personne qui accompagnerait Chebeya, que ça soit son fils, que ça soit son collègue, que ça soit son épouse, doivent subir le même sort que Chebeya. Et il m’a dit : « Voyez dans la voiture. Son chauffeur, on l’a déjà exécuté ». J’ai regardé la voiture et j’ai vu un corps sans vie. Et lorsque je parle avec le major Christian, les policiers sont en train de continuer à étouffer Chebeya».
Les propos tenus par Paul Mwilambwe confirment, à quelques virgules près, le témoignage fait à l’auteur de ces lignes par le sous-commissaire Jacques Mugabo, alias "Amisi Mugangu", alias "Mike Kilo". Bras droit et chauffeur de Daniel Mukalay, ce policier, disparu le 26 novembre 2010 à Kampala, était tout aussi formel : «Floribert Chebeya devait être exécuté le 23 mai 2010. Nous étions en embuscade aux environs de son domicile. Nos informateurs s’étaient trompés. La «cible» était rentrée plus tôt que prévu à son domicile. L’ordre final d’exécuter Chebeya a été donné au colonel Daniel Mukalay par le général John Numbi instruit par la «haute hiérarchie». C’était le lundi 31 mai à 10h00. Chebeya a été exécuté par étouffement. Après cela, nous nous sommes «occupés» de son chauffeur. Le corps du chauffeur a été immergé dans le fleuve aux environs de Kinsuka.» S’agissant du mobile, le flic a eu ces mots : «Chebeya dérangeait le pouvoir de notre Président. Il donnait une mauvaise image du régime à travers des rapports sur la situation des droits de l’homme.»
Pressions internationales
Après avoir fait des aveux le 4 juin 2010 devant des «enquêteurs» du Conseil national de sécurité (CNS), Mugabo trouve refuge en Ouganda plus particulièrement à Iganga, près de la frontière avec le Kenya. A partir de l’Ouganda, il contacte des diplomates en poste à Kinshasa. «J’ai participé à l’exécution de Chebeya et de son chauffeur, dit-il. Je suis prêt à témoigner à condition que ma sécurité soit garantie». Jacques Mugabo a quitté Kinshasa aux alentours du 5 juin 2010. Selon lui, il a été assisté par John Numbi non seulement pour obtenir un «vrai-faux» passeport de service sous le nom d’Amisi Mugangu mais aussi un petit pécule pour les frais de voyage. Numbi lui aurait remis une somme de mille dollars laquelle lui a permis de prendre un vol d’Ethiopian Airways à Brazzaville. Destination : Kampala. Le policier se disait traqué notamment par des sbires du CNS dirigé par Pierre Lumbi Okongo. «S’ils m’attrapent, je suis un homme mort», se lamentait-il. En Ouganda, il redoutait de se retrouver sur le même trottoir avec ses poursuivants. Il cite des noms : Elie Lungumbu, agent de l’ANR proche de Zoé Kabila, et Marcel Mbangu, colonel de la police et deuxième conseiller à l’ambassade de la RD Congo à Kampala. «Marcel Mbangu est un spécialiste en rapt», disait-il.
Au fil des conversations, Jacques Mugabo fera allusion aux contacts qu’il continuait à entretenir avec «son chef» le major Christian Ngoy, le fameux commandant en cavale du très redouté bataillon Simba. Le jour de sa «disparition», Mugabo se proposait de quitter Kampala pour rejoindre Ngoy à un endroit tenu secret. A-t-il été exécuté pour avoir "trop bavardé » ? La dernière fois qu’il a été vu en vie, il prenait place à bord d’un véhicule de l’ambassade congolaise en Ouganda…C’est un précieux témoin à charge qui a disparu. Il est tombé dans un traquenard.
Un traquenard tendu par qui ?
Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’ordre d’exécuter Floribert Chebeya Bahizire émanait d’une «autorité supérieure». En éliminant le chauffeur Fidèle Bazana, le «cerveau» de ce double assassinat escomptait commettre un «crime parfait». Un crime sans témoin ni traces. Erreur. Tous les yeux sont désormais braqués sur John Numbi Banza Tambo et "Joseph Kabila". Le premier sert manifestement de «coupe-feu» voire de «fusible» au second.
Inféodée au pouvoir politique, la justice congolaise n’inspire aucune confiance aux citoyens. Elle incapable de faire éclater la vérité sur les circonstances exactes de ce double homicide. Seules, les pressions internationales pourraient mettre fin au «cirque judiciaire» qui se déroule à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. La veuve Chebeya a vu juste en s’adressant à un dirigeant occidental.
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
La veuve Chebeya, née Annie Mangbenga Nzinga. Image documentaire.
Dans une lettre datée du 7 octobre 2012, postée depuis Ottawa, au Canada, la veuve Chebeya, née Annie Mangbenga Nzinga, demande au chef d’Etat français de peser de tout son poids auprès de «Joseph Kabila» afin que «justice soit faite» dans le dossier judiciaire relatif au double assassinat du regretté directeur exécutif de l’association de défense des droits humains « La Voix des Sans Voix » (VSV), Floribert Chebeya Bahizire, et de son collaborateur Fidèle Bazana Edadi. Elle fustige par ailleurs le mutisme de la Cour militaire à la plainte qu’elle a déposée contre le «général» John Numbi Banza Tambo, l’ancien patron de la police nationale congolaise qui est le suspect numéro un dans cette affaire.
Dans sa correspondance, la veuve Chebeya rappelle en liminaire le rendez-vous fatidique donné à son époux ce 1er juin 2010 à 17h30, au siège de la police national, par l’Inspecteur général John Numbi Banza. «Il (Floribert, Ndlr) s’y était rendu à l’invitation du général John Numbi Banza Tambo (…)». Le corps sans vie de Chebeya sera retrouvé le lendemain au Quartier Mitendi sur la route de Matadi. Son chauffeur et collaborateur, Fidèle Bazana Edadi, n’a plus jamais été revu.
«Ma famille, orpheline, à laquelle se joint celle de Fidèle Bazana (…) vous adresse la présente lettre en vue de solliciter votre intervention personnelle auprès de vos interlocuteurs à Kinshasa afin de peser de tout votre poids auprès des autorités pour que justice soit faite dans cet odieux double assassinat», note-t-elle. Plus concrètement, «Mama Annie» prie François Hollande d’inviter « Joseph Kabila » à «contribuer à l’éclatement de la vérité» en laissant la justice poursuivre en toute indépendance les «véritables commanditaires» de la mort de son mari et de «mon frère» Fidèle Bazana Edadi. «A défaut, prévient-t-elle, en voulant à tout prix protéger son collaborateur John Numbi à travers une parodie de procès (…), l’histoire retiendra pour l’éternité sa responsabilité personnelle dans l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana».
Dans sa missive, Annie Mangbenga Nzinga dénonce le « refus » de la Cour militaire d’examiner la plainte qu’elle a introduite contre John Numbi. «Cette juridiction, conclut-elle, a aussi, systématiquement et sans motivation aucune, refusé de prendre en compte différents éléments d’enquête et des témoignages avérés susceptibles de démontrer l’implication de ce Général» dans ce double homicide.
Double crime d’Etat
Ceux qui ont eu l’opportunité de visionner le film-documentaire de Thierry Michel «Affaire Chebeya, crime d’Etat ?» ont eu à constater la «ligne de défense» adoptée par les accusés se résumant en ces quelques mots : «Nous n’avons jamais vu Floribert Chebeya encore moins Fidèle Bazana au siège de la police nationale ce 1er juin 2010». Un mensonge cousu de fil blanc.
Le colonel Daniel Mukalay, bras droit de John Numbi et chef de la DRGS (direction des renseignements et services généraux de la police nationale) a reconnu avoir fait parvenir à Chebeya un message en date du 31 mai 2010 lui confirmant que l’inspecteur général Numbi allait le recevoir le 1er juin 2010 à 17h30. Un message écrit a été porté au siège de la « VSV » par le policier Michel Mwila. Un témoin à charge inattendu, en la personne du Camerounais Gomer Martel, assure avoir vu Chebeya ce jour au siège de la police. Lors de la reconstitution de la scène, le colonel Mukalay de lancer à l’endroit du Camerounais : «L’homme que vous voyez ici est un grand délinquant !». Autre détail. Mukalay dira avoir fixé rendez-vous à Chebeya après concertation avec le responsable du protocole, la colonelle Alaine Ilunga, afin de connaître «l’emploi du temps du chef ». « Faux », rétorquait vivement Alaine Ilunga. Etrangement, la défense a constaté que quelques pages manquent dans le registre des visiteurs tenu au service du protocole pour la journée du 1er juin 2010. Coïncidence ?
Entendu en qualité de "renseignant" lors du procès, John Numbi prétend qu’il ignore la raison pour laquelle Chebeya voulait le voir. Alors même que ce dernier lui avait écrit en date du 10 février 2010. Il sollicitait son intervention afin d’obtenir «l’humanisation des conditions carcérales dans les cachots de la police». Chebeya avait demandé également une audience auprès du patron de la police. La réponse a été adressée à la VSV en date... du 31 mai 2010.
Dans le documentaire réalisé par Thierry Michel, les spectateurs n’ont pas manqué de noter le «trouble» affiché par Numbi. C’était lorsque le juge-président lui a demandé s’il était au courant d’un rapport que Chebeya se proposait de transmettre à la CPI (Cour pénale internationale) au sujet du massacre des adeptes du mouvement religieux Bundu dia Kongo. «Pas du tout !», protestait un John Numbi apparemment déstabilisé. Le magistrat militaire avait sans doute mis le doigt là ça faisait mal.
Paul Mwilambwe et Jacques Mugabo alias Amisi Mugango
Dans la récente interview accordée à Radio France Internationale, l’inspecteur de police Paul Mwilambwe, en fuite, confirme la présence de Chebeya et Bazana au siège de la police nationale ce 1er juin 2010. Le fugitif va plus loin en clamant, citant le major Christian Ngoy, que l’ordre d’exécuter Chebeya a été donné à John Numbi par le président de la République. Il n’y en a pas deux. « J’ai appelé le major Christian, confie-t-il à RFI. Je lui ai posé la question : « Qui a reçu l’ordre du président de la République ? Par téléphone ou par quoi précisément ? ». Il m’a dit : « Non, j’ai reçu l’ordre du président de la République par le canal du général Numbi ». Mwilambwe est formel : « C’est le général Numbi qui a intimé l’ordre au major Christian. Et lorsqu’il a donné cet ordre, il a dit au major Christian que cet ordre vient du président de la République. Ça c’est le major Christian qui me le rapporte. D’abord l’ordre est venu : toute personne qui accompagnerait Chebeya, que ça soit son fils, que ça soit son collègue, que ça soit son épouse, doivent subir le même sort que Chebeya. Et il m’a dit : « Voyez dans la voiture. Son chauffeur, on l’a déjà exécuté ». J’ai regardé la voiture et j’ai vu un corps sans vie. Et lorsque je parle avec le major Christian, les policiers sont en train de continuer à étouffer Chebeya».
Les propos tenus par Paul Mwilambwe confirment, à quelques virgules près, le témoignage fait à l’auteur de ces lignes par le sous-commissaire Jacques Mugabo, alias "Amisi Mugangu", alias "Mike Kilo". Bras droit et chauffeur de Daniel Mukalay, ce policier, disparu le 26 novembre 2010 à Kampala, était tout aussi formel : «Floribert Chebeya devait être exécuté le 23 mai 2010. Nous étions en embuscade aux environs de son domicile. Nos informateurs s’étaient trompés. La «cible» était rentrée plus tôt que prévu à son domicile. L’ordre final d’exécuter Chebeya a été donné au colonel Daniel Mukalay par le général John Numbi instruit par la «haute hiérarchie». C’était le lundi 31 mai à 10h00. Chebeya a été exécuté par étouffement. Après cela, nous nous sommes «occupés» de son chauffeur. Le corps du chauffeur a été immergé dans le fleuve aux environs de Kinsuka.» S’agissant du mobile, le flic a eu ces mots : «Chebeya dérangeait le pouvoir de notre Président. Il donnait une mauvaise image du régime à travers des rapports sur la situation des droits de l’homme.»
Pressions internationales
Après avoir fait des aveux le 4 juin 2010 devant des «enquêteurs» du Conseil national de sécurité (CNS), Mugabo trouve refuge en Ouganda plus particulièrement à Iganga, près de la frontière avec le Kenya. A partir de l’Ouganda, il contacte des diplomates en poste à Kinshasa. «J’ai participé à l’exécution de Chebeya et de son chauffeur, dit-il. Je suis prêt à témoigner à condition que ma sécurité soit garantie». Jacques Mugabo a quitté Kinshasa aux alentours du 5 juin 2010. Selon lui, il a été assisté par John Numbi non seulement pour obtenir un «vrai-faux» passeport de service sous le nom d’Amisi Mugangu mais aussi un petit pécule pour les frais de voyage. Numbi lui aurait remis une somme de mille dollars laquelle lui a permis de prendre un vol d’Ethiopian Airways à Brazzaville. Destination : Kampala. Le policier se disait traqué notamment par des sbires du CNS dirigé par Pierre Lumbi Okongo. «S’ils m’attrapent, je suis un homme mort», se lamentait-il. En Ouganda, il redoutait de se retrouver sur le même trottoir avec ses poursuivants. Il cite des noms : Elie Lungumbu, agent de l’ANR proche de Zoé Kabila, et Marcel Mbangu, colonel de la police et deuxième conseiller à l’ambassade de la RD Congo à Kampala. «Marcel Mbangu est un spécialiste en rapt», disait-il.
Au fil des conversations, Jacques Mugabo fera allusion aux contacts qu’il continuait à entretenir avec «son chef» le major Christian Ngoy, le fameux commandant en cavale du très redouté bataillon Simba. Le jour de sa «disparition», Mugabo se proposait de quitter Kampala pour rejoindre Ngoy à un endroit tenu secret. A-t-il été exécuté pour avoir "trop bavardé » ? La dernière fois qu’il a été vu en vie, il prenait place à bord d’un véhicule de l’ambassade congolaise en Ouganda…C’est un précieux témoin à charge qui a disparu. Il est tombé dans un traquenard.
Un traquenard tendu par qui ?
Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’ordre d’exécuter Floribert Chebeya Bahizire émanait d’une «autorité supérieure». En éliminant le chauffeur Fidèle Bazana, le «cerveau» de ce double assassinat escomptait commettre un «crime parfait». Un crime sans témoin ni traces. Erreur. Tous les yeux sont désormais braqués sur John Numbi Banza Tambo et "Joseph Kabila". Le premier sert manifestement de «coupe-feu» voire de «fusible» au second.
Inféodée au pouvoir politique, la justice congolaise n’inspire aucune confiance aux citoyens. Elle incapable de faire éclater la vérité sur les circonstances exactes de ce double homicide. Seules, les pressions internationales pourraient mettre fin au «cirque judiciaire» qui se déroule à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. La veuve Chebeya a vu juste en s’adressant à un dirigeant occidental.
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
S C A N D A L E U X !!!!
KINSHASA - L'ancien chef de la police congolaise, le général John Numbi, ne comparaîtra pas au procès en appel des assassins du militant des droits de l'homme Floribert Chebeya, a annoncé mardi la Haute cour militaire de République démocratique du Congo.
http://www.romandie.com/news/n/_Proces_Chebeya_en_RDCongo_l_ex_chef_de_la_police_ne_comparaitra_pas_en_appel52231020121933.asp
KINSHASA - L'ancien chef de la police congolaise, le général John Numbi, ne comparaîtra pas au procès en appel des assassins du militant des droits de l'homme Floribert Chebeya, a annoncé mardi la Haute cour militaire de République démocratique du Congo.
http://www.romandie.com/news/n/_Proces_Chebeya_en_RDCongo_l_ex_chef_de_la_police_ne_comparaitra_pas_en_appel52231020121933.asp
Admin- Admin
Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe
Manipulation ,montage grossier et usurpation d’identité.
Le Major Paul Mwilambwe azalaki na LIKUKUMA celui qui a fait la déclaration sur RFI était un FAUX major !
Tout ça pour salir la réputation du RAIS,azali ko diriger par la terreur!
Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe
Le Major Paul Mwilambwe azalaki na LIKUKUMA celui qui a fait la déclaration sur RFI était un FAUX major !
Tout ça pour salir la réputation du RAIS,azali ko diriger par la terreur!
Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe
lino
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Interview de paul milambwe du 10 juillet 2012
Réaction du Média PPRD sur les déclaration de paul Milambwe le 14 juillet 2012 aucune famille du major
na parler de bégaiement aucune autorité de passeport subtilisé !!
VOC- Lambert Mende: Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe (Affaire Chebeya)
A vous de juger
Réaction du Média PPRD sur les déclaration de paul Milambwe le 14 juillet 2012 aucune famille du major
na parler de bégaiement aucune autorité de passeport subtilisé !!
VOC- Lambert Mende: Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe (Affaire Chebeya)
A vous de juger
link
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Procès Chebeya: Numbi ne comparaîtra pas !
Voilà la réponse de l'idiot #2 à Hollande !
http://africatime.com/rdc/index.asp
Voilà la réponse de l'idiot #2 à Hollande !
http://africatime.com/rdc/index.asp
djino
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Le fameux Mwilambwe de RFI et France24 a en plus un accent rwandais.. Un mulubakat, proche de luba, ne peut pas avoir cet accent la. C'est une manipulation de rwandais pour discrediter le regime de Kinshasa, qui ne veut plus negocier...
C'etait un tres mauvais temoignage de surcroit..
L'avocat de Mobutu
C'etait un tres mauvais temoignage de surcroit..
L'avocat de Mobutu
link a écrit:Interview de paul milambwe du 10 juillet 2012
Réaction du Média PPRD sur les déclaration de paul Milambwe le 14 juillet 2012 aucune famille du major
na parler de bégaiement aucune autorité de passeport subtilisé !!
VOC- Lambert Mende: Déclaration de la famille Biologique du Major Paul Mwilambwe (Affaire Chebeya)
A vous de juger
L'avocat de Mobutu
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Trés mauvais témoignage pour kabila et consort..........Personne ne croit MENDE sauf lui même.
Si NUMBI ne se reproche rien qu'il vienne témoigner...........
http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=38332:affaire-chebeya-john-numbi--la-haute-cour-a-tranche-&catid=28:la-prosperite
Comme s'ily avait une justice pour certains en RDC honte à la soi-disant haute cour.
Si NUMBI ne se reproche rien qu'il vienne témoigner...........
http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=38332:affaire-chebeya-john-numbi--la-haute-cour-a-tranche-&catid=28:la-prosperite
Comme s'ily avait une justice pour certains en RDC honte à la soi-disant haute cour.
mongo elombe
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
L'avocat de Mobutu a écrit:Le fameux Mwilambwe de RFI et France24 a en plus un accent rwandais..
L'Arroseur arrosé : Kabila a aussi un accent Rwandais, comme Mwilabwe. Kabila parle t-il aussi bien que Mwilambwe . Non Monsieur , l'ACCENT est un faux prétexte un faux alibi !
Non Monsieur l'Avocat, on ne refute pas un témoignage dans un tribunal sous un fallacieux prétexte de L'ACDENT RWANDAIS !
ACCENT RWANDAIS vous avez dit lool : Avez vous entendu parler RUBERWA , BUGHERA et BIZIMA KARAHA, KABILA ? Ont ils les Accents Rwandais Ou Congolais ?
James KABAREBHE qui fut Chef d'état Major des Armées AU CONGO, avait t-il l'accent RWANDAIS ou CONGOLAIS ?
Non Monsieur, ne nous prenez pas pour clampin !!
L'avocat de Mobutu a écrit:C'est une manipulation de rwandais pour discrediter le regime de Kinshasa, qui ne veut plus negocier...
Qu'attendez vous pour rappeller l'Ambassadeur du Congo au Rwanda, fermer les frontières, et déclarer l'état D'Urgence et ROMPRE les rélations avec le Rwanda puisque ARC (L'armee Rwandaise au Congo) vous querrelle ? Et surtout puisque la Constitution vous y oblige ! Mentez, Manipulez il en restera TOUJOURS quelque chose !
djino
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
La FAMILLE MWUILAMBWE MENACE ...
djino
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Numbi a fait un temoignage de plusieurs heures pendant le proces... Ou etiez vous?? C'est aux accusateurs d'amener des nouveaux elements...
Ou sont ils? Ils peuvent aller á la haie, s'ils n'en ont pas, seront deboutés...D'abord comment peut-on expliquer que Numbi invite Chebeya dans son bureau pour le tuer??? Ne pouvait-il pas ou n'avait-il pas les moyens de le faire finement??
L'avocat de Mobutu
Ou sont ils? Ils peuvent aller á la haie, s'ils n'en ont pas, seront deboutés...D'abord comment peut-on expliquer que Numbi invite Chebeya dans son bureau pour le tuer??? Ne pouvait-il pas ou n'avait-il pas les moyens de le faire finement??
L'avocat de Mobutu
mongo elombe a écrit: Trés mauvais témoignage pour kabila et consort..........Personne ne croit MENDE sauf lui même.
Si NUMBI ne se reproche rien qu'il vienne témoigner...........
http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=38332:affaire-chebeya-john-numbi--la-haute-cour-a-tranche-&catid=28:la-prosperite
Comme s'ily avait une justice pour certains en RDC honte à la soi-disant haute cour.
L'avocat de Mobutu
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
RUBERWA , BUGHERA et BIZIMA KARAHA, n'ont jamais declaré qu'ils etaient Balubakat! Un Mulubakat qui est né et grandi au Katanga ne peut avoir un tel accent..Quant á Kabila, c'est un anglophone qui a un accent qui n'a rien á voir avec le rwanda...
Il y a des images sur net, dans lesquelles Museveni, Kagame, et kabarebe parlent de leur premier contact avec Kabila, de Buguera, á Kahara en passant par Kagame et Kabarebe, personne ne connaisait Kabila ni ses enfants avant 1997, la date qu'ils l'ont vu...
Cessez d'avaler grotesquement les betises de Gbanda, vous vous laissez infantiliser par cet individu, qui n'est pas du tout intelligent..
L'avocat de Mobutu..
Il y a des images sur net, dans lesquelles Museveni, Kagame, et kabarebe parlent de leur premier contact avec Kabila, de Buguera, á Kahara en passant par Kagame et Kabarebe, personne ne connaisait Kabila ni ses enfants avant 1997, la date qu'ils l'ont vu...
Cessez d'avaler grotesquement les betises de Gbanda, vous vous laissez infantiliser par cet individu, qui n'est pas du tout intelligent..
L'avocat de Mobutu..
djino a écrit:L'avocat de Mobutu a écrit:Le fameux Mwilambwe de RFI et France24 a en plus un accent rwandais..
L'Arroseur arrosé : Kabila a aussi un accent Rwandais, comme Mwilabwe. Kabila parle t-il aussi bien que Mwilambwe . Non Monsieur , l'ACCENT est un faux prétexte un faux alibi !
Non Monsieur l'Avocat, on ne refute pas un témoignage dans un tribunal sous un fallacieux prétexte de L'ACDENT RWANDAIS !
ACCENT RWANDAIS vous avez dit lool : Avez vous entendu parler RUBERWA , BUGHERA et BIZIMA KARAHA, KABILA ? Ont ils les Accents Rwandais Ou Congolais ?
James KABAREBHE qui fut Chef d'état Major des Armées AU CONGO, avait t-il l'accent RWANDAIS ou CONGOLAIS ?
Non Monsieur, ne nous prenez pas pour clampin !!L'avocat de Mobutu a écrit:C'est une manipulation de rwandais pour discrediter le regime de Kinshasa, qui ne veut plus negocier...
Qu'attendez vous pour rappeller l'Ambassadeur du Congo au Rwanda, fermer les frontières, et déclarer l'état D'Urgence et ROMPRE les rélations avec le Rwanda puisque ARC (L'armee Rwandaise au Congo) vous querrelle ? Et surtout puisque la Constitution vous y oblige ! Mentez, Manipulez il en restera TOUJOURS quelque chose !
L'avocat de Mobutu
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
GRAVE ERREUR DE KABILA ET COMPAGNIE: ILS SONT EN TRAIN D OUVRIR UN BOULEVARD A LA JUSTICE INTERNATIONALE SUR L AFFAIRE CHEBEYA VU QUE LA JUSTICE MILITAIRE CONGOLAISE S EST DEMONTREE PARTIALE ET INCAPABLE DE S ASSUMER...SI LA JUSTICE NATIONALE EST INCAPABLE DE STATUER SELON DES STANDARDS D ETAT DE DROIT ACCEPTABLES, LA JUSTICE INTERNATIONALE PRENDRA LA RELEVE IPSO FACTO.
LA CPI EST DESORMAIS DEJA SAISIE DE L AFFAIRE CHEBEYA
LA CPI EST DESORMAIS DEJA SAISIE DE L AFFAIRE CHEBEYA
KOTA
Re: FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE
Il se peut que l'assassinat de Chebeya était commandité de l’étranger par les ennemis de Kabila ,juste pour le nuire,saboter la fête du 50tenaire ou pour écarter Numbi.L'avocat de Mobutu a écrit:Numbi a fait un temoignage de plusieurs heures pendant le proces... Ou etiez vous?? C'est aux accusateurs d'amener des nouveaux elements...
Ou sont ils? Ils peuvent aller á la haie, s'ils n'en ont pas, seront deboutés...D'abord comment peut-on expliquer que Numbi invite Chebeya dans son bureau pour le tuer??? Ne pouvait-il pas ou n'avait-il pas les moyens de le faire finement??
L'avocat de Mobutumongo elombe a écrit: Trés mauvais témoignage pour kabila et consort..........Personne ne croit MENDE sauf lui même.
Si NUMBI ne se reproche rien qu'il vienne témoigner...........
http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=38332:affaire-chebeya-john-numbi--la-haute-cour-a-tranche-&catid=28:la-prosperite
Comme s'ily avait une justice pour certains en RDC honte à la soi-disant haute cour.
Le dernier témoignage audio du faux Mwilambwe sur RFI et France24 accrédite l’hypothèse d'un complot.
Le vrai Mwilambwe se trouve où?
lino
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