Le Gouvernement Muzito.
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Re: Le Gouvernement Muzito.
C'est exactement ca la triste realite. Ce qui est pire que tout, c'est que ces gens, clients et patrons, courtisans et monarques vivent dans un monde imaginaire, utopique. Ils mettraient leur main a couper que toutes les richesses qu'ils accumulent, tout le luxe dans lequel ils se vautrent et tous les benefices qu'ils tirent de leur position sont non seulement meritees (d'ailleurs, ils sont plus raisonnables que les autres), mais qu'eux au moins travaillent pour le Congo. Ils font qq chose pour leur pays, a leur niveau, selon leur moyen. C'est le systeme, les autres qui sont corrompus, etc. Tout va tres bien en Kanambie, comme dirait l'autre...
Libre Examen a écrit:Quel que soit le président ou quel que soit le premier ministre et le gouvernement en place, le problème c'est qu'au Congo, au niveau des hommes au pouvoir, des politiciens et autres, il s'est créé tout un réseau de complicité et de duplicité, entre ces acteurs interdépendants les uns des autres, auquel se superpose, en plus, une sorte de distribution horizontale et parallèle du pouvoir qui puise sa source, sa force et, par delà, sa survie dans des fidélités et loyautés nouvellement acquises ou anciennes comme les fraternités claniques, ethniques et régionales mais repose aussi sur des ambitions personnelles entièrement tournées vers soi et vides de toute vision intégrant la société dans laquelle l'on vit et de ceux qui y vivent. On en arrive à une sorte de toile d'araignée où les intérêts et le sort des uns et des autres deviennent si enextricablement liés qu'ils éveillent en eux un esprit de corps contre toute perspective de changement.
Rien ne peut donc se faire si cela va à l'encontre de ses propres intérêts et à ceux d'autres membres de la nomenklatura. Il en résulte ainsi un certain immobilisme sinon une certaine tendance à la régression. Toute mesure, toute initiative, toute politique, toute loi sera mise en échec par ceux-là même qui sont sensés en assurer l'application et le succès si celle-ci ne rencontre pas leurs intérêts parce qu'ils vont tout simplement s'y soustraire par la force de leur pouvoir ou ça donnera lieu à des compromissions de toute sorte. En conséquence, rien de qui se fait n'est conforme à la loi et personne ne s'y souscrit : du père de la nation au dernier des citoyens.
Ce qu'il nous faut au Congo, c'est une sorte de Perestroïska !
Tsippora
Re: Le Gouvernement Muzito.
Dom a écrit
Cher Dom,
Maloba na yo eza sans effet au nom de Jésus !
Les Congolais ne sont plus de ce monde. Ils ont la parole de la vie. Leur combat n'est pas de ce monde. Leur est combat est spirituel. L'homme ne vit pas seulement de pain, n'oubliez pas !
Dom, les Congolais sont chez le pasteur du coin. Il leur distribue la nourriture spirituelle. Non pas la manne, la nourriture spirituelle, celle qui vous remplit de l'Esprit-Saint, celle qui fait que vous êtes nés de nouveau. Ce n'est plus vous qui vivez, c'est l'esprit qui vit en vous et l'esprit ne meurt jamais de faim. Vous êtes devenu un être spirituel. Alléluia ! Amen !
Et encoreVas-y, vaillant Messie, ils peuvent causer, la caravane passe; c'est toi leur seul Sauveur qu'ils prient jour et nuit !!!!!!!!!
Mais où sont les Congolais,
que leur faut-il pour qu'ils exigent enfin que ça cesse ?
Cher Dom,
Maloba na yo eza sans effet au nom de Jésus !
Les Congolais ne sont plus de ce monde. Ils ont la parole de la vie. Leur combat n'est pas de ce monde. Leur est combat est spirituel. L'homme ne vit pas seulement de pain, n'oubliez pas !
Dom, les Congolais sont chez le pasteur du coin. Il leur distribue la nourriture spirituelle. Non pas la manne, la nourriture spirituelle, celle qui vous remplit de l'Esprit-Saint, celle qui fait que vous êtes nés de nouveau. Ce n'est plus vous qui vivez, c'est l'esprit qui vit en vous et l'esprit ne meurt jamais de faim. Vous êtes devenu un être spirituel. Alléluia ! Amen !
Libre Examen
Re: Le Gouvernement Muzito.
Nous ne sommes pas des combattants à une époque ce sont nos étudiants à Kin où LUBUMBASHI qui se soulevaient je crois que nous sommes tous blasés mais heure moko il faut kolamuka.
Ca bouge doucement et ça va viendre Dans le pays ça murmure, ailleurs aussi moi j'ai de l'espoir.
TOLEKA
LE CONGO EST 1 ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
Ca bouge doucement et ça va viendre Dans le pays ça murmure, ailleurs aussi moi j'ai de l'espoir.
TOLEKA
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FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
Quand un gouvernement se montre aussi défaillant, les partis d'opposition doivent en saisir l'occasion et démontrer qu'ils peuvent éventuellement être à la hauteur de la tâche.
Depuis les temps de l'UDPS, les Congolais ont bien souvent répondu, massivement et favorablement, aux différents appels des partis d'opposition que ce soient pour des villes mortes ou à des manifestations de rue, sans qu'en fin de compte ils en perçoivent des dividendes. Au contraire beaucoup y ont perdu de leurs vies et d'autres encore se sont retrouvés dans des prisons. Tout se passe comme-ci, les partis d'opposition opèrent en attente d'un soulèvement populaire qui renverse le pouvoir pour leur compte sans offrir aucune garantie qu'une fois au pouvoir ils ne feront pas la même chose que ceux qui les y ont précédés.
Pour gagner le combat politique, il faut gagner la population et pour gagner la population, il faut l'engager, investir dans ses besoins, devenir son compagnon dans sa vie de tous les jours. Les partis d'opposition doivent quitter pour un peu l'arène politique et s'investir dans le social, dans la jeunesse congolaise et dans la petite enfance. Ils doivent trouver à cette jeunesse des alternatives à la musique et aux prêches du dimanche. Ils doivent engager les jeunes dans leurs communautés et répondre aux besoins de cette jeunesse.
Depuis les temps de l'UDPS, les Congolais ont bien souvent répondu, massivement et favorablement, aux différents appels des partis d'opposition que ce soient pour des villes mortes ou à des manifestations de rue, sans qu'en fin de compte ils en perçoivent des dividendes. Au contraire beaucoup y ont perdu de leurs vies et d'autres encore se sont retrouvés dans des prisons. Tout se passe comme-ci, les partis d'opposition opèrent en attente d'un soulèvement populaire qui renverse le pouvoir pour leur compte sans offrir aucune garantie qu'une fois au pouvoir ils ne feront pas la même chose que ceux qui les y ont précédés.
Pour gagner le combat politique, il faut gagner la population et pour gagner la population, il faut l'engager, investir dans ses besoins, devenir son compagnon dans sa vie de tous les jours. Les partis d'opposition doivent quitter pour un peu l'arène politique et s'investir dans le social, dans la jeunesse congolaise et dans la petite enfance. Ils doivent trouver à cette jeunesse des alternatives à la musique et aux prêches du dimanche. Ils doivent engager les jeunes dans leurs communautés et répondre aux besoins de cette jeunesse.
Libre Examen
Re: Le Gouvernement Muzito.
Libre Examen a écrit:Quand un gouvernement se montre aussi défaillant, les partis d'opposition doivent en saisir l'occasion et démontrer qu'ils peuvent éventuellement être à la hauteur de la tâche.
Depuis les temps de l'UDPS, les Congolais ont bien souvent répondu, massivement et favorablement, aux différents appels des partis d'opposition que ce soient pour des villes mortes ou à des manifestations de rue, sans qu'en fin de compte elle en aperçoit des dividendes. Au contraire beaucoup y ont perdu de leurs vies et d'autres encore se sont retrouvés dans des prisons. Tout se passe comme-ci, les partis d'opposition opèrent en attente d'un soulèvement populaire qui renverse le pouvoir pour leur compte sans offrir aucune garantie qu'une fois au pouvoir ils ne feront pas la même chose que ceux qui les y ont précédés.
Pour gagner le combat politique, il faut gagner la population et pour gagner la population, il faut l'engager, investir dans ses besoins, devenir son compagnon dans sa vie de tous les jours. Les partis d'opposition doivent quitter pour un peu l'arène politique et s'investir dans le social, dans la jeunesse congolaise et dans la petite enfance. Ils doivent trouver à cette jeunesse des alternatives à la musique et aux prêches du dimanche. Ils doivent engager les jeunes dans leurs communautés et répondre aux besoins de cette jeunesse.
Bien dit,LE
g suis toute á fait d'accord avec....
***Je pense que la jeunesse doit être emmenné au raisonnement,pour le futur de ce pays;Il y a eu trop de sang coulé,depuis que l'homme blanc avait mis ces pieds sur la terre des ba koko na biso jusqu'á aujourd'hui,le schema ne doit plus être la violence au Congo.
Le peuple est abandonné á elle mm,ni le gouvernement,ni l'opposition n'ont montré aucun intêret pour nous.Il sont lá avec des discour banda tongo tii butu pi,vraiment batu ba ko vivre na ba discour ou promesse,etc.Même Sarkozy,a compris pour distraire(mettre la confusion) il suffit d'un discour á la con aller tout le monde ba tie maboko na mutu,gardons le calme pour agir ds la bonne direction,moi au moin g trop pensé sur l'origine de notre malheur,g pense que notre actitude face á tout c qui se passe maintenant,eza le mm oyo ba koko na biso ba sala yango emema biso na ki bowumbu na mondele ti lelo(si g me trompe vous pouvez tjrs me corriger).Pona nini to dirriger combat na le contraire te,au lieu de s'entre tué entre nous les africains,pona Kanambe travaille au benefice de l'hoe blanc,mutu mosusu oyo ako zua pouvoir soki aza na ye motema malamu te(ou makasi te)sa seras la mm chanson,ex:le coltan aide á la fabrication de portable,combien des africains ou Congolais achétent des portable tout les jour ou des ordinateur en afrique,c qui ki beneficie du coltan,diamant,etc....biensur les dirigeant ont une parti mais le reste des benefices?sa va oú?en attendans nous sommes entrain de nous haïr,nous montrer du doigt et Le vrais coupable continue son chemin.Coté mususu Nzambe aza kk Nzambe,pona inesperadament crise economique pe ekoti,sikoyo mayele ya batu pe est bloqué,soki kk crise est continué toyebi te mokili ekosuka wapi...sikiyo ba nani ba sali to basalaki mosala na bango mabe...Okoki kolinga te yo ozua eloko ya moninga pona o s'enrichir ye azala kk na sima na yo,sala nde na ndeko na yo pona bozala stable bino mibale....na mokili mobimba bamisusu ba grand pauvre ba misusu ba grand riche ezalaka te.
Congo eza na bato ya mayele,bato na Nzambe(homme coe femme)na ya bolingo pona mboka,bango nde il faut ba travaillé pona Congo,mais mokili elingi batu ya ndenge wana te.
merçi a+
Invité- Invité
Re: Le Gouvernement Muzito.
Oui pourquoi pas, comme chez les musulmans en Palestine, en Irak...; un embrigadement ou plutôtLibre Examen a écrit:Quand un gouvernement se montre aussi défaillant, les partis d'opposition doivent en saisir l'occasion et démontrer qu'ils peuvent éventuellement être à la hauteur de la tâche.
Depuis les temps de l'UDPS, les Congolais ont bien souvent répondu, massivement et favorablement, aux différents appels des partis d'opposition que ce soient pour des villes mortes ou à des manifestations de rue, sans qu'en fin de compte ils en perçoivent des dividendes. Au contraire beaucoup y ont perdu de leurs vies et d'autres encore se sont retrouvés dans des prisons. Tout se passe comme-ci, les partis d'opposition opèrent en attente d'un soulèvement populaire qui renverse le pouvoir pour leur compte sans offrir aucune garantie qu'une fois au pouvoir ils ne feront pas la même chose que ceux qui les y ont précédés.
Pour gagner le combat politique, il faut gagner la population et pour gagner la population, il faut l'engager, investir dans ses besoins, devenir son compagnon dans sa vie de tous les jours. Les partis d'opposition doivent quitter pour un peu l'arène politique et s'investir dans le social, dans la jeunesse congolaise et dans la petite enfance. Ils doivent trouver à cette jeunesse des alternatives à la musique et aux prêches du dimanche. Ils doivent engager les jeunes dans leurs communautés et répondre aux besoins de cette jeunesse.
une fidélisation appuyée sur des actions sociales efficaces, une vie au service de leurs pays, leurs clans...
Sand doute il faut des riches parrains, une foi, une idéologie, une détermination... dont les pauvres Congolais
d'en bas comme d'en haut ne disposent pas; nous nous contentons pour le moment de crier derrière le clavier
ou d'aller à la prière...
Nos pales et éphémères saillies sous l'inspiration de Tshisekedi ne résistent peut-être plus sous la férule impitoyable
de Kanambe qui use de bâton envers les "aigris" et de carotte envers ses suiveurs !
Nous ne devons que nous en prendre à nous-mêmes !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le Gouvernement Muzito.
Ndonzwau a écrit :
Même à partir de rien, il nous faut offrir à nos jeunes un autre idéal. De l'idéal des sapeurs à l'idéal des bâtisseurs. De l'attente du salut, à l'attente de la moisson. Il nous faut leur offrir un autre modèle que celui que nous leur avons offert jusqu'à maintenant. Ne les appeler qu'à manifester ne suffit pas, ça ne sert plutôt que les intérêts des politiciens.
Oui, Tshiseked a, peut-être, failli pour n'avoir pas su intégrer la dimension sociale à la dimension politique.
Je me suis toujours posé des questions sur la rationalité des contrats chinois. N'aurait-il pas été possible, à la place, de nous engager dans des grands travaux qui auraient mis à l'oeuvre nos jeunes ?
Oui, Dom.Oui pourquoi pas, comme chez les musulmans en Palestine, en Irak...; un embrigadement ou plutôt
une fidélisation appuyée sur des actions sociales efficaces, une vie au service de leurs pays, leurs clans...
Sand doute il faut des riches parrains, une foi, une idéologie, une détermination... dont les pauvres Congolais
d'en bas comme d'en haut ne disposent pas; nous nous contentons pour le moment de crier derrière le clavier
ou d'aller à la prière...
Nos pales et éphémères saillies sous l'inspiration de Tshisekedi ne résistent peut-être plus sous la férule impitoyable
de Kanambe qui use de bâton envers les "aigris" et de carotte envers ses suiveurs !
Nous ne devons que nous en prendre à nous-mêmes !
Même à partir de rien, il nous faut offrir à nos jeunes un autre idéal. De l'idéal des sapeurs à l'idéal des bâtisseurs. De l'attente du salut, à l'attente de la moisson. Il nous faut leur offrir un autre modèle que celui que nous leur avons offert jusqu'à maintenant. Ne les appeler qu'à manifester ne suffit pas, ça ne sert plutôt que les intérêts des politiciens.
Oui, Tshiseked a, peut-être, failli pour n'avoir pas su intégrer la dimension sociale à la dimension politique.
Je me suis toujours posé des questions sur la rationalité des contrats chinois. N'aurait-il pas été possible, à la place, de nous engager dans des grands travaux qui auraient mis à l'oeuvre nos jeunes ?
Libre Examen
Re: Le Gouvernement Muzito.
KIMBUTA fait un petit remaniement et vide TABU LEY sachant qu'il est malade lue dans "congoforum" écrire aux députés pour les encourager dans le même site.
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
mongo elombe a écrit:KIMBUTA fait un petit remaniement et vide TABU LEY sachant qu'il est malade lue dans "congoforum" écrire aux députés pour les encourager dans le même site.
Est ce que André Kimbuta avait eu l'aval de Yandi Ve,le patriarche?Puisque wana ezali likambo ya tshiabuala.
Tonton Ricos
Re: Le Gouvernement Muzito.
Le Premier ministre Adolphe Muzito a décrié le système de gestion pratiqué aux Clinique Universitaires de Kinshasa lors de la visite qu’il a effectuée samedi dans cette formation médicale, dans le cadre d’une tournée d’inspection qu’il a initiée dans les établissements publics, à la demande du Chef de l’Etat.
A en croire le chef du gouvernement qui s’est fait accompagner pour la circonstance des ministres des Finances, de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la Santé, cette gestion opaque ne profite qu’à un groupe des personnes et ne favorise pas l’investissement.
A ce sujet, il a déploré l’obsolescence et la vétusté de l’outil du travail qui n’est jamais renouvelé, l’insalubrité de l’environnement, le manque d’initiative et la plus faible capacité de production de pratiquement tous les services à l’instar de la morgue qui n’arrive pas à recevoir les corps venant de différentes formations de la périphérie.
A cela s’ajoute l’engloutissement des recettes générées mensuellement de l’ordre de 45 millions FC, précisément les ¾, à la prise en charge du personnel, du reste pléthorique estimé à 1.442 actifs. Pour arrêter l’hémorragie, M. Muzito a préconisé un train des mesures dont la tenue d’une comptabilité orthodoxe, la réhabilitation grâce à l’appui du gouvernement de certaines infrastructures, l’agrandissement et le renforcement de la capacité d’accueil de la morgue, le respect strict des règles d’hygiène dans les couloirs, pavillons et toilettes.
Au nom du Président de la République, il a payé les factures d’hospitalisation des malades retenus pour insolvabilité. Les Cliniques Universitaires de Kinshasa dotées de 1000 lits, n’utilisent que la moitié de cette capacité. C’est un établissement public qui fonctionne sous deux tutelles à savoir, le ministère de l’ESU et de la Santé.
Sur le chemin de retour, Adolphe Muzito a fait escale au Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP) où il s’est rendu compte du manque d’un scanner, un matériel important pour le traitement des malades. Son coût, selon le médecin directeur est évalué à 450.000 euros. Il a également promis l’intervention du gouvernement pour rétablir le réseau électrique par notamment l’achat d’un câble de 10 km.
La FGCPC dévoile une nouvelle technologie dans la construction des routes
Une délégation de la Fondation du Grand Canal en Péninsule Coréenne (FGCPC), conduite par son directeur des projets, M. Kin Joo Dong s’est entretenue samedi à la Primature avec le Premier ministre, Adolphe Muzito à qui elle a informé de la nouvelle technologie basée sur la terre et autres produits végétaux pour la construction des routes, des logements sociaux et le traitement de l’eau.
Cette technologie procure nombreux avantages notamment le faible coût des travaux et la facilité de trouver des intrants dans la nature notamment les déchets et autres matières environnementales comme les algues. La FGCPC recourt au forage et à la construction de mini centrales pour produire l’eau et veut exploiter les projets de la croissance verte à cause de la faible émission du carbone pour en exporter la technicité.
Le rapport de Global Witners porté à la connaissance du Chef du gouvernement
Pour sa part, Mme Carina Tersakian de l’ONG Global Witness a porté à la connaissance du Premier ministre le contenu du rapport de cette ONG sur la situation dans le Kivu où le conflit armé est alimenté par la vente des produits miniers par les groupes armés et les éléments incontrôlés de l’armée nationale.
Le rapport exhorte la communauté à ne pas acheter les minerais de sang. L’ONG a salué les mesures préconisées par le gouvernement, principalement le Premier ministre pour mettre fin à ce fléau.
(DN/Milor/GW/Yes)
Acp
Lue sur digitalcongo, je le trouve très actif en ce moment le sieur MUZITO c'est mainteant qu'il se rend compte de ce qui ne va pas dans les hôpitaux? vétuste, recette qui disparaissent, il promet même une intervention pour rétablir le réseau électrique???
Le ministre de la santé existe? pourquoi ne balaie t'il pas devant sa porte?J'aime bien au nom du président de république, il a payé les factures....
KABILA est en marche pour sa réélection comme on dit il n'est jamais trop tard pour bien faire.
TOLEKA
LE CONGO EST 1 ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
A en croire le chef du gouvernement qui s’est fait accompagner pour la circonstance des ministres des Finances, de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la Santé, cette gestion opaque ne profite qu’à un groupe des personnes et ne favorise pas l’investissement.
A ce sujet, il a déploré l’obsolescence et la vétusté de l’outil du travail qui n’est jamais renouvelé, l’insalubrité de l’environnement, le manque d’initiative et la plus faible capacité de production de pratiquement tous les services à l’instar de la morgue qui n’arrive pas à recevoir les corps venant de différentes formations de la périphérie.
A cela s’ajoute l’engloutissement des recettes générées mensuellement de l’ordre de 45 millions FC, précisément les ¾, à la prise en charge du personnel, du reste pléthorique estimé à 1.442 actifs. Pour arrêter l’hémorragie, M. Muzito a préconisé un train des mesures dont la tenue d’une comptabilité orthodoxe, la réhabilitation grâce à l’appui du gouvernement de certaines infrastructures, l’agrandissement et le renforcement de la capacité d’accueil de la morgue, le respect strict des règles d’hygiène dans les couloirs, pavillons et toilettes.
Au nom du Président de la République, il a payé les factures d’hospitalisation des malades retenus pour insolvabilité. Les Cliniques Universitaires de Kinshasa dotées de 1000 lits, n’utilisent que la moitié de cette capacité. C’est un établissement public qui fonctionne sous deux tutelles à savoir, le ministère de l’ESU et de la Santé.
Sur le chemin de retour, Adolphe Muzito a fait escale au Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP) où il s’est rendu compte du manque d’un scanner, un matériel important pour le traitement des malades. Son coût, selon le médecin directeur est évalué à 450.000 euros. Il a également promis l’intervention du gouvernement pour rétablir le réseau électrique par notamment l’achat d’un câble de 10 km.
La FGCPC dévoile une nouvelle technologie dans la construction des routes
Une délégation de la Fondation du Grand Canal en Péninsule Coréenne (FGCPC), conduite par son directeur des projets, M. Kin Joo Dong s’est entretenue samedi à la Primature avec le Premier ministre, Adolphe Muzito à qui elle a informé de la nouvelle technologie basée sur la terre et autres produits végétaux pour la construction des routes, des logements sociaux et le traitement de l’eau.
Cette technologie procure nombreux avantages notamment le faible coût des travaux et la facilité de trouver des intrants dans la nature notamment les déchets et autres matières environnementales comme les algues. La FGCPC recourt au forage et à la construction de mini centrales pour produire l’eau et veut exploiter les projets de la croissance verte à cause de la faible émission du carbone pour en exporter la technicité.
Le rapport de Global Witners porté à la connaissance du Chef du gouvernement
Pour sa part, Mme Carina Tersakian de l’ONG Global Witness a porté à la connaissance du Premier ministre le contenu du rapport de cette ONG sur la situation dans le Kivu où le conflit armé est alimenté par la vente des produits miniers par les groupes armés et les éléments incontrôlés de l’armée nationale.
Le rapport exhorte la communauté à ne pas acheter les minerais de sang. L’ONG a salué les mesures préconisées par le gouvernement, principalement le Premier ministre pour mettre fin à ce fléau.
(DN/Milor/GW/Yes)
Acp
Lue sur digitalcongo, je le trouve très actif en ce moment le sieur MUZITO c'est mainteant qu'il se rend compte de ce qui ne va pas dans les hôpitaux? vétuste, recette qui disparaissent, il promet même une intervention pour rétablir le réseau électrique???
Le ministre de la santé existe? pourquoi ne balaie t'il pas devant sa porte?J'aime bien au nom du président de république, il a payé les factures....
KABILA est en marche pour sa réélection comme on dit il n'est jamais trop tard pour bien faire.
TOLEKA
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mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
v«La lettre du chef de l’Etat est un chef d’œuvre de démagogie politicienne, lance un député étiqueté AMP (Alliance pour la majorité présidentielle) joint ce week-end au téléphone à Kinshasa. La lutte contre la corruption ne doit pas se limiter à couper des têtes. Il faut surtout qu’il y ait des dossiers établissant la matérialité des faits en vue d’engager des poursuites judiciaires. Le Parlement a toujours accompli sa mission de contrôleur de l’action du gouvernement et des entreprises publiques. Nous espérons que le président de la République ne demande pas au Pouvoir législatif de se substituer aux Cours et tribunaux pour engager des poursuites après les séances d’interpellation des membres du gouvernement et autres mandataires publics».
Dans une vingtaine de jours, les députés et sénateurs vont reprendre le chemin du Palais du peuple. La session de septembre démarre en effet le 15 du mois prochain. Les «honorables» vont trouver la lettre, datée 20 août 2009, que Joseph Kabila a adressée notamment à Evariste Boshab et à Léon Kengo wa Dondo, respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat. Que dit cette correspondance ? «Faisant suite aux importantes mesures que j’ai prises en date du 15 juillet 2009 relatives à l’assainissement du secteur de la justice, écrit le «raïs», je vous demande de relayer cet élan de restauration de sanction et de promotion des valeurs positive ainsi que de bonne gouvernance, (…), par des actions courageuses appropriées».
Après avoir «attirer l’attention» de Boshab et Kengo «sur la gravité de l’inversion des valeurs et de mal gouvernance» Kabila exhorte ceux-ci à adopter «une politique de tolérance zéro contre les auteurs de ces fléaux (…)». Et de poursuivre : «L’abus des biens sociaux, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence ainsi que l’obstruction aux poursuites et à l’exécution des décisions judiciaires, par les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les responsables de l’administration publique, de l’armée, de la police, des services de sécurité, des entreprises publiques, des établissements et autres services publics de l’Etat, devraient être à tout prix combattus et les auteurs sévèrement sanctionnés.» Kabila de conclure : «Je compte (…) sur votre prompt engagement patriotique, (…) dans l’aboutissement heureux de la lutte ainsi amorcée.»
Les réactions
Ouvrons la parenthèse ici pour signaler que le Premier ministre Adolphe Muzito a reçu samedi 22 août une délégation de l’Intersyndicale de la Fonction publique. Il a annoncé à ses interlocuteurs que le gouvernement se propose de mettre sur pied «une commission chargée d’examiner tous les cas d’irrégularités signalées dans les récentes ordonnances portant mouvement du personnel de l’Etat ». Les ordonnances présidentielles concernant le secteur de la justice ne sont pas non plus exemptes d’irrégularités. Joseph Kabila et son entourage ont-ils confondu vitesse et précipitation ? Fermons la parenthèse.
Les réactions fusent au sujet de cette missive. «La lettre du président de la République heurte le principe de séparation des Pouvoirs», commente un député de l’opposition. Séparation des pouvoirs signifie-t-elle une interdiction de toute forme de collaboration entre les trois Pouvoirs ? «Collaboration entre les Pouvoirs, d’accord. Il reste que le chef de l’Etat s’est trompé de destinataire de sa lettre. Il devait s’adresser uniquement au gouvernement et non au Parlement».
Il faut dire que des parlementaires tant de la majorité que de l’opposition clament en chœurs que les deux Chambres s’acquittent «comme il se doit» de leurs missions de législateur et de contrôleur de l’action du gouvernement et des entreprises publiques. «L’Assemblée nationale a interpellé plusieurs membres du gouvernement», explique un sénateur AMP, «très critique». Celui-ci de citer le cas de l’ancien ministre d’Etat Norbert Nkulu Mitumba Kilombo qui n’aurait échappé, selon lui, à un vote de défiance, en octobre 2007, que «moyennant une corruption active». Qui avait corrompu qui ? «Le comble de cette corruption est que la majorité s’est crue obligée de soudoyer ses propres députés», enchaîne un député de l’opposition. Celui-ci d’ajouter : «L’Assemblée nationale a diligenté plusieurs commissions d’enquête. Des recommandations ont été transmises au gouvernement. Le président de la République a chaque fois reçu copie de ces avis.» Et alors ? «Le gouvernement n’a jamais réagi.» Le même son de cloche est entendu dans les milieux du Sénat. «Le sénat a diligenté plusieurs enquêtes, fait remarquer un sénateur «indépendant». C’est le cas notamment de la Commission parlementaire chargé d’investiguer sur le secteur minier. Le Premier ministre Antoine Gizenga n’a jamais donné suite au rapport lui adressé. Son successeur Adolphe Muzito mêmement. C’est à l’Exécutif qu’incombe la charge de saisir la justice. Il ne faudrait pas qu’on renverse les rôles…».
Va-t-on assister à des empoignades «Parlement-Présidence de la République» sur la lettre présidentielle ? Que dit la loi? Le premier et le deuxième alinéa de l’article 77 de la Constitution de la RD Congo stipulent : «Le président de la République adresse des messages à la Nation. Il communique avec les chambres du Parlement par des messages qu’il lit ou fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.» Selon cet entendement, la correspondance du «raïs» n’appèlent guère de joutes oratoires. Kabila, qui n’a jamais fait mystère de son mépris pour le «bla-bla juridico-constitutionnel» pourra-t-il se satisfaire d’une telle issue ?
Kabila et la «lutte» contre la corruption
Ce n’est pas la première fois que l’actuel chef d’Etat congolais clame sa «détermination» à lutter contre la mauvaise gouvernance. Un coup d’œil rétrospectif montre bien que le «raïs» n’est jamais allé jusqu’au bout de cette profession de foi en traduisant les personnes suspectées devant les juridictions compétences. Quelques faits illustrent ce constat. En 2002, un panel d’experts de l’Onu publie les conclusions de leurs investigations sur le pillage des ressources de la RD Congo. Plusieurs personnalités proches du chef de l’Etat sont nommément cités. C’est le cas notamment de : Jean-Charles Okoto (Miba), Augustin Katumba Mwanke (ministre délégué à la Présidence), Jeannot Mwenze Kongolo (ministre de la Sécurité et Ordre public), Didier Kazadi Nyembwe (ANR), Mawampanga Mwana Nanga (ancien ministre des Finances), Denis Kalume Numbi (ministre du Plan et Reconstruction).
Interrogé sur ce rapport par le quotidien «Le Soir» daté 9 décembre 2002, Kabila répond : «Nous avons suspendu les personnalités qui étaient citées dans le rapport. Maintenant, c’est à la justice qu’il appartient d’agir. (…). Le procureur général de la République se trouve en ce moment à Bruxelles (…).» A Bruxelles, le procureur général de la République d’alors, Luhonge Kabinda Ngoy, conclut son enquête, rédigé fin mars 2003, en ces termes : «L’enquête a révélé que la majorité des contrats accordés en vue de l’exploitation des minerais n’est pas suspecte.» Kabila s’en est servi comme d’un alibi. Aucune poursuite judiciaire n’a été engagée à l’encontre de ces personnalités. Bien au contraire. Elu député national sous le label du parti présidentiel, Okoto a été nommé récemment au poste d’ambassadeur de la RD Congo à Kampala, en Ouganda. Katumba est le tout-puissant secrétaire exécutif du parti présidentiel et le «bras droit financier» du «raïs» ; Mwenze continue sa «traversée de la savane» sans doute pour «indiscipline». Mawampanga occupe toujours ses fonctions d’ambassadeur au Zimbabwe. Kazadi, un vieux compagnon de LD Kabila, reste un homme de l’ombre. Des mauvaises langues allèguent qu’il exercerait encore une influence certaine sur les services des renseignements. Kalume, lui, a été promu président de la Commission chargée d’organiser les festivités commémoratives du 50ème anniversaire de l’indépendance.
Expression de volonté politique ou simple frime ?
En date du 19 mai 2004, c’est-à-dire une année après l’installation des institutions de transition, «Joseph» adressait une lettre aux quatre vices-présidents de la République. «La préservation des valeurs éthiques et le triomphe des valeurs démocratiques doivent nous interpeller, écrivait-il, (…). Des rapports des organisations internationales, les éditoriaux des journaux nationaux, les plaintes des Eglises, les rapports de toutes les couches de notre population, font état de la persistance, sinon de la résurgence de la corruption, de la concussion et du détournement des deniers publics dans tous les secteurs de la vie nationale. (…).»
Kabila d’inviter les vices-présidents à réactiver «la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et la concussion» et de souligner qu’«en attendant l’effectivité de la Commission de l’Ethique et de la lutte contre la corruption, tous les services de l’Etat doivent faire de la lutte contre la corruption une priorité majeure (…)». Devrait-on conclure que pour le numéro un Congolais, la corruption peut être éradiquée par quelques incantations. Il suffit, pour ce faire, de légiférer et de mettre en place une «Commission de l’éthique».
Au cours de ce mois de mai 2004, cinq ministres sont évincés du gouvernement. Ils sont accusés de corruption par la Présidence de la République. Il s’agit de : José Endundo (Travaux publics et Infrastructures), Eugène Diomi Ndongala (Mines), Jean-Pierre Ondekane (Défense nationale et Anciens combattants, Gustave Tabezi (Fonction publique) et Joseph Mudumbi (Portefeuille). «L’initiative présidentielle, écrivait le quotidien kinois «Le Potentiel», a suscité cependant quelques interrogations au palais du peuple, où l’on s’interrogeait encore hier sur ce qui fallait en penser. S’il s’agit d’une frime, d’une réelle volonté d’extirper un mal qui continue de gêner aux entournures toute évolution positive ou d’une stratégie du chef de l’Etat visant à se donner un beau rôle afin d’avoir la conscience tranquille ?» Pour l’anecdote, Endundo est actuellement ministre de l’Environnement sous le label AMP.
La lutte contre la corruption prônée par Kabila ne serait que de la frime. A preuve, en juin 2005, Christophe Lutundula Apala remet le rapport de la Commission qui porte son nom entre les mains du président de l’Assemblée nationale d’alors, l’ex-MLC Olivier Kamitatu Etshu. L’opinion attendra en vain l’organisation d’un débat en séance plénière sur ce travail parlementaire qui a mis à nu des contrats miniers conclu dans l’opacité la plus absolue. Au détriment de l’Etat congolais. Un homme est particulièrement pointé du doigt : Augustin Katumba Mwanke. L’arrivée du MLC Thomas Luhaka Losendjola, à la tête de la Chambre basse n’est d’aucun secours. Pas un mot sur l’examen en plénière de ce document. «Rapport oui, rapport officiel non, puisqu’il n’a pas été adopté par l’Assemblée nationale». C’est la réponse donnée par Joseph Kabila à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» qui l’interrogeait à ce sujet. (voir J.A. du 9-15 avril 2006). Suite aux pressions exercées notamment par des ONG, le Bureau de l’Assemblée a fini par distribuer le rapport aux députés.
Le Potentiel daté 25 février 2006 d’écrire : «Que déduire de ce rapport, sinon que la maffia a poussé des tentacules au sein du pouvoir venu de Sun City comme ce fut le cas sous le régime Afdl de M’zee LD Kabila. Aussi est-il urgent que les élections transparentes arrêtent le cours de la présente transition. Au-delà, la justice pourrait alors s’occuper de tous les délinquants, nationaux et étrangers.»
"La fin de la recréation"
«Je vous annonce la fin de la recréation», déclarait Joseph Kabila dans son allocution d’investiture le 6 décembre 2006. «L’impunité est totale», note l’hebdomadaire français «le Nouvel Observateur» en mars 2007. Ajoutant : «Corruption et prédation pratiquées en symbiose par la classe politique et des entreprises étrangères, étaient deux piliers du système mobutiste. Elles fleurissent toujours.»
Trois années après les consultations politiques de 2006, le «raïs» reconnaît que la corruption n’a pas été «suffisamment combattue» depuis 2001, l’année de son accession au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien «Le Soir» daté 9-10 mai 2009, il annonce la nomination «bientôt», au cabinet présidentiel, d’un «conseiller spécial en charge de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption.» «Sa nomination, explique-t-il, fera partie des changements que je compte opérer d’ici le mois de juin. (…).» Trois mois après, le poste en question est toujours vacant. Questions : Quelle mouche a pu piquer Joseph Kabila pour déclencher une pseudo-opération «mains propres» dès le mois de juillet? A-t-il subi des pressions de la part de certaines puissances étrangères? Que se cache-t-il derrière cette «fièvre anti-corruption»?
Dans une Déclaration diffusée le 10 juillet dernier sous le titre « La justice grandit une nation», la Conférence épiscopale du Congo déclarait notamment : «Malgré les engagements pris par le gouvernement, nous ne voyons pas une détermination réelle des acteurs politiques de concevoir et de faire fonctionner un mécanisme et des modalités cohérents de prévention et de répression des actes de corruption.»
Rendez-vous est pris à la rentrée parlementaire le 15 septembre.
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Est ce que KABILA NE SE FOUT PAS DES CONGOLAIS ?
Dans une vingtaine de jours, les députés et sénateurs vont reprendre le chemin du Palais du peuple. La session de septembre démarre en effet le 15 du mois prochain. Les «honorables» vont trouver la lettre, datée 20 août 2009, que Joseph Kabila a adressée notamment à Evariste Boshab et à Léon Kengo wa Dondo, respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat. Que dit cette correspondance ? «Faisant suite aux importantes mesures que j’ai prises en date du 15 juillet 2009 relatives à l’assainissement du secteur de la justice, écrit le «raïs», je vous demande de relayer cet élan de restauration de sanction et de promotion des valeurs positive ainsi que de bonne gouvernance, (…), par des actions courageuses appropriées».
Après avoir «attirer l’attention» de Boshab et Kengo «sur la gravité de l’inversion des valeurs et de mal gouvernance» Kabila exhorte ceux-ci à adopter «une politique de tolérance zéro contre les auteurs de ces fléaux (…)». Et de poursuivre : «L’abus des biens sociaux, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence ainsi que l’obstruction aux poursuites et à l’exécution des décisions judiciaires, par les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les responsables de l’administration publique, de l’armée, de la police, des services de sécurité, des entreprises publiques, des établissements et autres services publics de l’Etat, devraient être à tout prix combattus et les auteurs sévèrement sanctionnés.» Kabila de conclure : «Je compte (…) sur votre prompt engagement patriotique, (…) dans l’aboutissement heureux de la lutte ainsi amorcée.»
Les réactions
Ouvrons la parenthèse ici pour signaler que le Premier ministre Adolphe Muzito a reçu samedi 22 août une délégation de l’Intersyndicale de la Fonction publique. Il a annoncé à ses interlocuteurs que le gouvernement se propose de mettre sur pied «une commission chargée d’examiner tous les cas d’irrégularités signalées dans les récentes ordonnances portant mouvement du personnel de l’Etat ». Les ordonnances présidentielles concernant le secteur de la justice ne sont pas non plus exemptes d’irrégularités. Joseph Kabila et son entourage ont-ils confondu vitesse et précipitation ? Fermons la parenthèse.
Les réactions fusent au sujet de cette missive. «La lettre du président de la République heurte le principe de séparation des Pouvoirs», commente un député de l’opposition. Séparation des pouvoirs signifie-t-elle une interdiction de toute forme de collaboration entre les trois Pouvoirs ? «Collaboration entre les Pouvoirs, d’accord. Il reste que le chef de l’Etat s’est trompé de destinataire de sa lettre. Il devait s’adresser uniquement au gouvernement et non au Parlement».
Il faut dire que des parlementaires tant de la majorité que de l’opposition clament en chœurs que les deux Chambres s’acquittent «comme il se doit» de leurs missions de législateur et de contrôleur de l’action du gouvernement et des entreprises publiques. «L’Assemblée nationale a interpellé plusieurs membres du gouvernement», explique un sénateur AMP, «très critique». Celui-ci de citer le cas de l’ancien ministre d’Etat Norbert Nkulu Mitumba Kilombo qui n’aurait échappé, selon lui, à un vote de défiance, en octobre 2007, que «moyennant une corruption active». Qui avait corrompu qui ? «Le comble de cette corruption est que la majorité s’est crue obligée de soudoyer ses propres députés», enchaîne un député de l’opposition. Celui-ci d’ajouter : «L’Assemblée nationale a diligenté plusieurs commissions d’enquête. Des recommandations ont été transmises au gouvernement. Le président de la République a chaque fois reçu copie de ces avis.» Et alors ? «Le gouvernement n’a jamais réagi.» Le même son de cloche est entendu dans les milieux du Sénat. «Le sénat a diligenté plusieurs enquêtes, fait remarquer un sénateur «indépendant». C’est le cas notamment de la Commission parlementaire chargé d’investiguer sur le secteur minier. Le Premier ministre Antoine Gizenga n’a jamais donné suite au rapport lui adressé. Son successeur Adolphe Muzito mêmement. C’est à l’Exécutif qu’incombe la charge de saisir la justice. Il ne faudrait pas qu’on renverse les rôles…».
Va-t-on assister à des empoignades «Parlement-Présidence de la République» sur la lettre présidentielle ? Que dit la loi? Le premier et le deuxième alinéa de l’article 77 de la Constitution de la RD Congo stipulent : «Le président de la République adresse des messages à la Nation. Il communique avec les chambres du Parlement par des messages qu’il lit ou fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.» Selon cet entendement, la correspondance du «raïs» n’appèlent guère de joutes oratoires. Kabila, qui n’a jamais fait mystère de son mépris pour le «bla-bla juridico-constitutionnel» pourra-t-il se satisfaire d’une telle issue ?
Kabila et la «lutte» contre la corruption
Ce n’est pas la première fois que l’actuel chef d’Etat congolais clame sa «détermination» à lutter contre la mauvaise gouvernance. Un coup d’œil rétrospectif montre bien que le «raïs» n’est jamais allé jusqu’au bout de cette profession de foi en traduisant les personnes suspectées devant les juridictions compétences. Quelques faits illustrent ce constat. En 2002, un panel d’experts de l’Onu publie les conclusions de leurs investigations sur le pillage des ressources de la RD Congo. Plusieurs personnalités proches du chef de l’Etat sont nommément cités. C’est le cas notamment de : Jean-Charles Okoto (Miba), Augustin Katumba Mwanke (ministre délégué à la Présidence), Jeannot Mwenze Kongolo (ministre de la Sécurité et Ordre public), Didier Kazadi Nyembwe (ANR), Mawampanga Mwana Nanga (ancien ministre des Finances), Denis Kalume Numbi (ministre du Plan et Reconstruction).
Interrogé sur ce rapport par le quotidien «Le Soir» daté 9 décembre 2002, Kabila répond : «Nous avons suspendu les personnalités qui étaient citées dans le rapport. Maintenant, c’est à la justice qu’il appartient d’agir. (…). Le procureur général de la République se trouve en ce moment à Bruxelles (…).» A Bruxelles, le procureur général de la République d’alors, Luhonge Kabinda Ngoy, conclut son enquête, rédigé fin mars 2003, en ces termes : «L’enquête a révélé que la majorité des contrats accordés en vue de l’exploitation des minerais n’est pas suspecte.» Kabila s’en est servi comme d’un alibi. Aucune poursuite judiciaire n’a été engagée à l’encontre de ces personnalités. Bien au contraire. Elu député national sous le label du parti présidentiel, Okoto a été nommé récemment au poste d’ambassadeur de la RD Congo à Kampala, en Ouganda. Katumba est le tout-puissant secrétaire exécutif du parti présidentiel et le «bras droit financier» du «raïs» ; Mwenze continue sa «traversée de la savane» sans doute pour «indiscipline». Mawampanga occupe toujours ses fonctions d’ambassadeur au Zimbabwe. Kazadi, un vieux compagnon de LD Kabila, reste un homme de l’ombre. Des mauvaises langues allèguent qu’il exercerait encore une influence certaine sur les services des renseignements. Kalume, lui, a été promu président de la Commission chargée d’organiser les festivités commémoratives du 50ème anniversaire de l’indépendance.
Expression de volonté politique ou simple frime ?
En date du 19 mai 2004, c’est-à-dire une année après l’installation des institutions de transition, «Joseph» adressait une lettre aux quatre vices-présidents de la République. «La préservation des valeurs éthiques et le triomphe des valeurs démocratiques doivent nous interpeller, écrivait-il, (…). Des rapports des organisations internationales, les éditoriaux des journaux nationaux, les plaintes des Eglises, les rapports de toutes les couches de notre population, font état de la persistance, sinon de la résurgence de la corruption, de la concussion et du détournement des deniers publics dans tous les secteurs de la vie nationale. (…).»
Kabila d’inviter les vices-présidents à réactiver «la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et la concussion» et de souligner qu’«en attendant l’effectivité de la Commission de l’Ethique et de la lutte contre la corruption, tous les services de l’Etat doivent faire de la lutte contre la corruption une priorité majeure (…)». Devrait-on conclure que pour le numéro un Congolais, la corruption peut être éradiquée par quelques incantations. Il suffit, pour ce faire, de légiférer et de mettre en place une «Commission de l’éthique».
Au cours de ce mois de mai 2004, cinq ministres sont évincés du gouvernement. Ils sont accusés de corruption par la Présidence de la République. Il s’agit de : José Endundo (Travaux publics et Infrastructures), Eugène Diomi Ndongala (Mines), Jean-Pierre Ondekane (Défense nationale et Anciens combattants, Gustave Tabezi (Fonction publique) et Joseph Mudumbi (Portefeuille). «L’initiative présidentielle, écrivait le quotidien kinois «Le Potentiel», a suscité cependant quelques interrogations au palais du peuple, où l’on s’interrogeait encore hier sur ce qui fallait en penser. S’il s’agit d’une frime, d’une réelle volonté d’extirper un mal qui continue de gêner aux entournures toute évolution positive ou d’une stratégie du chef de l’Etat visant à se donner un beau rôle afin d’avoir la conscience tranquille ?» Pour l’anecdote, Endundo est actuellement ministre de l’Environnement sous le label AMP.
La lutte contre la corruption prônée par Kabila ne serait que de la frime. A preuve, en juin 2005, Christophe Lutundula Apala remet le rapport de la Commission qui porte son nom entre les mains du président de l’Assemblée nationale d’alors, l’ex-MLC Olivier Kamitatu Etshu. L’opinion attendra en vain l’organisation d’un débat en séance plénière sur ce travail parlementaire qui a mis à nu des contrats miniers conclu dans l’opacité la plus absolue. Au détriment de l’Etat congolais. Un homme est particulièrement pointé du doigt : Augustin Katumba Mwanke. L’arrivée du MLC Thomas Luhaka Losendjola, à la tête de la Chambre basse n’est d’aucun secours. Pas un mot sur l’examen en plénière de ce document. «Rapport oui, rapport officiel non, puisqu’il n’a pas été adopté par l’Assemblée nationale». C’est la réponse donnée par Joseph Kabila à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» qui l’interrogeait à ce sujet. (voir J.A. du 9-15 avril 2006). Suite aux pressions exercées notamment par des ONG, le Bureau de l’Assemblée a fini par distribuer le rapport aux députés.
Le Potentiel daté 25 février 2006 d’écrire : «Que déduire de ce rapport, sinon que la maffia a poussé des tentacules au sein du pouvoir venu de Sun City comme ce fut le cas sous le régime Afdl de M’zee LD Kabila. Aussi est-il urgent que les élections transparentes arrêtent le cours de la présente transition. Au-delà, la justice pourrait alors s’occuper de tous les délinquants, nationaux et étrangers.»
"La fin de la recréation"
«Je vous annonce la fin de la recréation», déclarait Joseph Kabila dans son allocution d’investiture le 6 décembre 2006. «L’impunité est totale», note l’hebdomadaire français «le Nouvel Observateur» en mars 2007. Ajoutant : «Corruption et prédation pratiquées en symbiose par la classe politique et des entreprises étrangères, étaient deux piliers du système mobutiste. Elles fleurissent toujours.»
Trois années après les consultations politiques de 2006, le «raïs» reconnaît que la corruption n’a pas été «suffisamment combattue» depuis 2001, l’année de son accession au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien «Le Soir» daté 9-10 mai 2009, il annonce la nomination «bientôt», au cabinet présidentiel, d’un «conseiller spécial en charge de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption.» «Sa nomination, explique-t-il, fera partie des changements que je compte opérer d’ici le mois de juin. (…).» Trois mois après, le poste en question est toujours vacant. Questions : Quelle mouche a pu piquer Joseph Kabila pour déclencher une pseudo-opération «mains propres» dès le mois de juillet? A-t-il subi des pressions de la part de certaines puissances étrangères? Que se cache-t-il derrière cette «fièvre anti-corruption»?
Dans une Déclaration diffusée le 10 juillet dernier sous le titre « La justice grandit une nation», la Conférence épiscopale du Congo déclarait notamment : «Malgré les engagements pris par le gouvernement, nous ne voyons pas une détermination réelle des acteurs politiques de concevoir et de faire fonctionner un mécanisme et des modalités cohérents de prévention et de répression des actes de corruption.»
Rendez-vous est pris à la rentrée parlementaire le 15 septembre.
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Est ce que KABILA NE SE FOUT PAS DES CONGOLAIS ?
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
Il est 08:47, le 26-08-2009
à Bruxelles
Nominations et révocations : Muzito s’engage à corriger les impairs commis par Kabila ! Par Raymond LUAULA
Alors qu’il a enjoint au président de l’Assemblée nationale de prolonger, à travers leurs institutions, l’opération « mains propres » qu’il a entamée à la suite des nominations et révocations dans la magistrature et la Fonction publique, Joseph Kabila est sur le point de manger sa parole tant ses dernières ordonnances ont été signées en violation de la loi et même au mépris du bon sens.
Ceux qui, à Kinshasa, avaient applaudi des mains et des pieds les dernières ordonnances présidentielles notamment celles de révocation en les présentant comme l’expression de la fin de l’impunité ont à présent le bec cloué dans le sable.
Et pour cause, les impairs commis par Joseph Kabila dépassent tout entendement et ont été reconnus par le gouvernement, à savoir la nomination de certains ministres au grade de directeur, celle de nombreuses nouvelles unités au grade de commandement singulièrement dans la magistrature, la mise à la retraite de certains agents décédés et l’attribution de numéros matricule incorrects. Toutes ces irrégularités flagrantes portent la signature présidentielle au point qu’Adolphe Muzito, premier ministre de Kabila Kabange, n’a pas eu de choix mais une solution : mettre sur pied dans les prochains jours une commission chargée d’examiner tous les cas d’irrégularités signalées dans les récentes ordonnances portant mouvement du personnel de l’Etat.
En fait, ladite commission sera élargie aux différents ministères concernés par les nominations et révocations aujourd’hui en cause. Les impairs commis par Kabila étant évidents, le gouvernement a déjà entrepris des contacts avec la présidence de la République à cet effet. Cet engagement a été pris par le premier ministre le week-end dernier au cours de l’audience qu’il a accordée à une délégation de l’Intersyndicale de la Fonction publique dont le porte-parole, Remy Mayala, a exigé la libération sans condition d’un délégué arrêté par les sbires du pouvoir PPRD au moment où les fonctionnaires s’apprêtaient à entreprendre une marche de la Gare centrale à la Primature via le bâtiment de la Fonction publique.
Comme on peut s’en rendre compte, c’est avec amateurisme déconcertant que les affaires de l’Etat sont gérées. Congoone s’en était aperçu à la publication des ordonnances de révocation de certains agents et cadres de l’Administration publique et s’en était inquiété dans son édition mise en ligne le 01 août courant en rapportant les propos de ses confrères kinois qui signalaient que les ordonnances présidentielles envoyées à la RTNC pour publication étaient écrites à la main. Une semaine avant, Congoone s’interrogeait déjà dans son édition du 23 juillet dernier sur la responsabilité du Service juridique de la présidence de la République du fait que le chef de l’Etat est tourné en bourrique pour avoir révoqué des magistrats dont les dossiers disciplinaires étaient vides.
Mais, comme le ridicule ne tue pas, Kabila qui croit que ses actes, mêmes irréguliers, ont force de loi, aurait demandé que les magistrats révoqués soient poursuivis en justice. Au lieu d’en rire, il faut en pleurer.
En tout état de cause, qu’Adolphe Muzito s’engage à corriger les impairs commis par Joseph Kabila, cela prouve que le gouvernement prend la mesure de la gravité de la situation. Pour autant, le premier ministre aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout de la logique en demandant à Kabila Kabange de revenir sur les ordonnances présidentielles irrégulières ? Mettre en place une commission chargée d’examiner les irrégularités est une chose, une autre est d’annuler lesdites ordonnances car il est humain de se tromper.
CongoOne, Mise en ligne le 25-08-09
à Bruxelles
Nominations et révocations : Muzito s’engage à corriger les impairs commis par Kabila ! Par Raymond LUAULA
Alors qu’il a enjoint au président de l’Assemblée nationale de prolonger, à travers leurs institutions, l’opération « mains propres » qu’il a entamée à la suite des nominations et révocations dans la magistrature et la Fonction publique, Joseph Kabila est sur le point de manger sa parole tant ses dernières ordonnances ont été signées en violation de la loi et même au mépris du bon sens.
Ceux qui, à Kinshasa, avaient applaudi des mains et des pieds les dernières ordonnances présidentielles notamment celles de révocation en les présentant comme l’expression de la fin de l’impunité ont à présent le bec cloué dans le sable.
Et pour cause, les impairs commis par Joseph Kabila dépassent tout entendement et ont été reconnus par le gouvernement, à savoir la nomination de certains ministres au grade de directeur, celle de nombreuses nouvelles unités au grade de commandement singulièrement dans la magistrature, la mise à la retraite de certains agents décédés et l’attribution de numéros matricule incorrects. Toutes ces irrégularités flagrantes portent la signature présidentielle au point qu’Adolphe Muzito, premier ministre de Kabila Kabange, n’a pas eu de choix mais une solution : mettre sur pied dans les prochains jours une commission chargée d’examiner tous les cas d’irrégularités signalées dans les récentes ordonnances portant mouvement du personnel de l’Etat.
En fait, ladite commission sera élargie aux différents ministères concernés par les nominations et révocations aujourd’hui en cause. Les impairs commis par Kabila étant évidents, le gouvernement a déjà entrepris des contacts avec la présidence de la République à cet effet. Cet engagement a été pris par le premier ministre le week-end dernier au cours de l’audience qu’il a accordée à une délégation de l’Intersyndicale de la Fonction publique dont le porte-parole, Remy Mayala, a exigé la libération sans condition d’un délégué arrêté par les sbires du pouvoir PPRD au moment où les fonctionnaires s’apprêtaient à entreprendre une marche de la Gare centrale à la Primature via le bâtiment de la Fonction publique.
Comme on peut s’en rendre compte, c’est avec amateurisme déconcertant que les affaires de l’Etat sont gérées. Congoone s’en était aperçu à la publication des ordonnances de révocation de certains agents et cadres de l’Administration publique et s’en était inquiété dans son édition mise en ligne le 01 août courant en rapportant les propos de ses confrères kinois qui signalaient que les ordonnances présidentielles envoyées à la RTNC pour publication étaient écrites à la main. Une semaine avant, Congoone s’interrogeait déjà dans son édition du 23 juillet dernier sur la responsabilité du Service juridique de la présidence de la République du fait que le chef de l’Etat est tourné en bourrique pour avoir révoqué des magistrats dont les dossiers disciplinaires étaient vides.
Mais, comme le ridicule ne tue pas, Kabila qui croit que ses actes, mêmes irréguliers, ont force de loi, aurait demandé que les magistrats révoqués soient poursuivis en justice. Au lieu d’en rire, il faut en pleurer.
En tout état de cause, qu’Adolphe Muzito s’engage à corriger les impairs commis par Joseph Kabila, cela prouve que le gouvernement prend la mesure de la gravité de la situation. Pour autant, le premier ministre aura-t-il le courage d’aller jusqu’au bout de la logique en demandant à Kabila Kabange de revenir sur les ordonnances présidentielles irrégulières ? Mettre en place une commission chargée d’examiner les irrégularités est une chose, une autre est d’annuler lesdites ordonnances car il est humain de se tromper.
CongoOne, Mise en ligne le 25-08-09
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
Et cette histoire d'Herman Mboyo, c comment?
Le monsieur q Kassamba nous avait presente sur Fauteille blanc est maintenant mis en cause pour corruption. Mais DigitalCongo dit par contre q Mabunda a pris la decision sans informer Kabila qui a nomme ce monsieur par decret, encore moins Muzito le chef du gouvernement. Bonjour la cacophonie
http://fauteuil-blanc.net/fauteuil/index.php?option=com_content&view=article&id=59:hermane&catid=1:latest-news
http://www.digitalcongo.net/article/60402
Le monsieur q Kassamba nous avait presente sur Fauteille blanc est maintenant mis en cause pour corruption. Mais DigitalCongo dit par contre q Mabunda a pris la decision sans informer Kabila qui a nomme ce monsieur par decret, encore moins Muzito le chef du gouvernement. Bonjour la cacophonie
http://fauteuil-blanc.net/fauteuil/index.php?option=com_content&view=article&id=59:hermane&catid=1:latest-news
http://www.digitalcongo.net/article/60402
Hiro-Hito- Admin
Re: Le Gouvernement Muzito.
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Qui veut la peau de MUZITO?? kie kie kie, on ne sait même pas qui fait quoi mais qui trouve quelque chose à reprocher à quoi.
DES CLOWNS.
Dernières infos
18 09 09 L'Observateur: Les députés de l'opposition sont formels: Adolphe Muzito sera interpellé au cours de cette session parlementaire
Le Premier ministre Adolphe Muzito sera interpellé au cours de cette session ordinaire de septembre 2009. Il doit répondre de plusieurs griefs retenus à sa charge relatifs au fonctionnement de son gouvernement qui ne place pas l'homme au centre de ses actions.
Ces propos ont été tenus par quelques députés de l'opposition que nous avons croisés mardi dernier dans les couloirs du Palais du peuple, peu après la cérémonie d'ouverture de la session ordinaire de septembre 2009, essentiellement axée sur le budget.
A en croire nos interlocuteurs, d'ores et déjà, la question d'interpellation à adresser au Premier ministre Adolphe Muzito a été élaborée. Elle sera bientôt déposée sur la table de travail de Evariste Boshab, président de l'Assemblée nationale. Celui-ci se chargera de l'acheminer auprès du Premier ministre. Cette question orale sera accompagnée d'une motion de défiance.
Parmi les griefs retenus à la charge du Premier ministre Muzito, des députés de l'opposition ont épinglé la récente grève des médecins qui a causé plusieurs morts dans des formations médicales abandonnées momentanément par des hommes en blouses blanches. Pourquoi le gouvernement Muzito a-t-il attendu le déclenchement de la grève des médecins pour agir ? Gouverner, c'est prévoir, dit-on. Adolphe Muzito devrait plutôt précéder les événements, en lieu et place de les subir. A voir l'empressement avec lequel le Premier ministre Muzito a résolu le problème des médecins, cela saute aux yeux que ce n'est pas l'argent qui a manqué au gouvernement, mais c'est plutôt la volonté, ont martelé nos interlocuteurs. Par cet agissement, le gouvernement Muzito a été à la base de nombreux morts occasionnés par la grève des médecins, ont-ils conclu.
Hormis les médecins, les fonctionnaires de l'Etat veulent débrayer incessamment pour réclamer l'application du barème de Mbudi qui se fait longtemps attendre. Au moment où le gouvernement alloue 6 500 dollars américains au parlementaire, le huissier de la Fonction publique reçoit mensuellement 35 000 francs congolais ; soit 41 dollars américains. En outre, les fonctionnaires de l'Etat touchent leurs salaires en retard. Ils ont des mois de 40, 45, voire même 50 jours. Jusque mardi dernier, beaucoup de fonctionnaires de l'Etat n'avaient pas encore perçu leurs maigres salaires du mois d'août. Des députés de l'opposition voudront obtenir des explications à ce sujet.
Un gouvernement éléphantesque
Il y a léthargie dans le gouvernement Muzito, ont encore souligné nos interlocuteurs. Plusieurs ministres ne travaillent pas. Ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. Ils ont cité le cas du ministre des Hydrocarbures. Depuis qu'il est là, ont-ils dit, il n'a jamais amorcé une action d'éclat, plutôt palpable. Et pourtant il anime un ministère juteux capable de générer des recettes faramineuses dont le pays a grandement besoin pour son développement. C'est le cas de l'Angola qui a atteint un budget de 32 milliards de dollars grâce à la bonne gestion de son pétrole.
Hormis le ministre des Hydrocarbures, il existe également plusieurs autres ministres au sein du gouvernement Muzito qui ne font rien ou ne savent pas ce qu'ils doivent faire. Des députés de l'opposition ont promis de citer nommément leurs noms lors de l'interpellation du Premier ministre Muzito. Bref, ont-ils souligné, le gouvernement Muzito est éléphantesque. Ils ont estimé que certains ministères méritent d'être fusionnés pour beaucoup plus d'efficacité et pour alléger les charges financières de l'Etat.
Ils ont conclu en soulignant que plusieurs chantiers pataugent. Des entreprises qui ont reçu l'argent de l'Etat pour exécuter ces travaux traînent le pas. C'est le cas des travaux de réaménagement de l'avenue de la Libération, ex- avenue du 24 Novembre, allant du quartier Moulaert, dans la commune de Bandalungwa, pour déboucher à l'UPN. Ils sont réalisés à pas de tortue. Et pourtant bientôt c'est la reprise des pluies. Des députés de l'opposition voudront avoir des explications claires à ce sujet de la part du Premier ministre.
Ils demanderont également des explications sur la vente des installations de l'ancienne société de transport en commun OTCC, située au croisement des avenues Kabinda et Huileries, dans la commune de Kinshasa. Aujourd'hui, ces installations sont transformées en une boulangerie : " Pain Victoire ", au moment où la RDC est dépourvue de société officielle de transport en commun…
Une question sera également posée au Premier ministre sur le sort réservé à l'or congolais consigné au Soudan par Christophe Gbenye, Soumialot et Olengha.
Quelques sénateurs de l'opposition que nous avons également rencontrés mardi dernier au Palais du peuple ont promis de joindre leurs voix à celles de leurs collègues de la chambre basse du Parlement.
Il y aura donc des étincelles en l'air au cours de cette présente session. Adolphe Muzito partira ou ne partira pas ? Wait and see diraient les Anglais.
Nsuami Nienga
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Qui veut la peau de MUZITO?? kie kie kie, on ne sait même pas qui fait quoi mais qui trouve quelque chose à reprocher à quoi.
DES CLOWNS.
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18 09 09 L'Observateur: Les députés de l'opposition sont formels: Adolphe Muzito sera interpellé au cours de cette session parlementaire
Le Premier ministre Adolphe Muzito sera interpellé au cours de cette session ordinaire de septembre 2009. Il doit répondre de plusieurs griefs retenus à sa charge relatifs au fonctionnement de son gouvernement qui ne place pas l'homme au centre de ses actions.
Ces propos ont été tenus par quelques députés de l'opposition que nous avons croisés mardi dernier dans les couloirs du Palais du peuple, peu après la cérémonie d'ouverture de la session ordinaire de septembre 2009, essentiellement axée sur le budget.
A en croire nos interlocuteurs, d'ores et déjà, la question d'interpellation à adresser au Premier ministre Adolphe Muzito a été élaborée. Elle sera bientôt déposée sur la table de travail de Evariste Boshab, président de l'Assemblée nationale. Celui-ci se chargera de l'acheminer auprès du Premier ministre. Cette question orale sera accompagnée d'une motion de défiance.
Parmi les griefs retenus à la charge du Premier ministre Muzito, des députés de l'opposition ont épinglé la récente grève des médecins qui a causé plusieurs morts dans des formations médicales abandonnées momentanément par des hommes en blouses blanches. Pourquoi le gouvernement Muzito a-t-il attendu le déclenchement de la grève des médecins pour agir ? Gouverner, c'est prévoir, dit-on. Adolphe Muzito devrait plutôt précéder les événements, en lieu et place de les subir. A voir l'empressement avec lequel le Premier ministre Muzito a résolu le problème des médecins, cela saute aux yeux que ce n'est pas l'argent qui a manqué au gouvernement, mais c'est plutôt la volonté, ont martelé nos interlocuteurs. Par cet agissement, le gouvernement Muzito a été à la base de nombreux morts occasionnés par la grève des médecins, ont-ils conclu.
Hormis les médecins, les fonctionnaires de l'Etat veulent débrayer incessamment pour réclamer l'application du barème de Mbudi qui se fait longtemps attendre. Au moment où le gouvernement alloue 6 500 dollars américains au parlementaire, le huissier de la Fonction publique reçoit mensuellement 35 000 francs congolais ; soit 41 dollars américains. En outre, les fonctionnaires de l'Etat touchent leurs salaires en retard. Ils ont des mois de 40, 45, voire même 50 jours. Jusque mardi dernier, beaucoup de fonctionnaires de l'Etat n'avaient pas encore perçu leurs maigres salaires du mois d'août. Des députés de l'opposition voudront obtenir des explications à ce sujet.
Un gouvernement éléphantesque
Il y a léthargie dans le gouvernement Muzito, ont encore souligné nos interlocuteurs. Plusieurs ministres ne travaillent pas. Ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. Ils ont cité le cas du ministre des Hydrocarbures. Depuis qu'il est là, ont-ils dit, il n'a jamais amorcé une action d'éclat, plutôt palpable. Et pourtant il anime un ministère juteux capable de générer des recettes faramineuses dont le pays a grandement besoin pour son développement. C'est le cas de l'Angola qui a atteint un budget de 32 milliards de dollars grâce à la bonne gestion de son pétrole.
Hormis le ministre des Hydrocarbures, il existe également plusieurs autres ministres au sein du gouvernement Muzito qui ne font rien ou ne savent pas ce qu'ils doivent faire. Des députés de l'opposition ont promis de citer nommément leurs noms lors de l'interpellation du Premier ministre Muzito. Bref, ont-ils souligné, le gouvernement Muzito est éléphantesque. Ils ont estimé que certains ministères méritent d'être fusionnés pour beaucoup plus d'efficacité et pour alléger les charges financières de l'Etat.
Ils ont conclu en soulignant que plusieurs chantiers pataugent. Des entreprises qui ont reçu l'argent de l'Etat pour exécuter ces travaux traînent le pas. C'est le cas des travaux de réaménagement de l'avenue de la Libération, ex- avenue du 24 Novembre, allant du quartier Moulaert, dans la commune de Bandalungwa, pour déboucher à l'UPN. Ils sont réalisés à pas de tortue. Et pourtant bientôt c'est la reprise des pluies. Des députés de l'opposition voudront avoir des explications claires à ce sujet de la part du Premier ministre.
Ils demanderont également des explications sur la vente des installations de l'ancienne société de transport en commun OTCC, située au croisement des avenues Kabinda et Huileries, dans la commune de Kinshasa. Aujourd'hui, ces installations sont transformées en une boulangerie : " Pain Victoire ", au moment où la RDC est dépourvue de société officielle de transport en commun…
Une question sera également posée au Premier ministre sur le sort réservé à l'or congolais consigné au Soudan par Christophe Gbenye, Soumialot et Olengha.
Quelques sénateurs de l'opposition que nous avons également rencontrés mardi dernier au Palais du peuple ont promis de joindre leurs voix à celles de leurs collègues de la chambre basse du Parlement.
Il y aura donc des étincelles en l'air au cours de cette présente session. Adolphe Muzito partira ou ne partira pas ? Wait and see diraient les Anglais.
Nsuami Nienga
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mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
«Depuis que Jean-Pierre Bemba est absent de la scène politique congolaise, l’Alliance de la majorité présidentielle est plongée dans une sorte de torpeur». L’homme qui parle est un parlementaire «indépendant» étiqueté néanmoins «AMP», ce cartel qui regroupe les partis et personnalités politiques ayant soutenu la candidature de Joseph Kabila au second tour de l’élection présidentielle de 2006. «L’AMP ressemble aujourd’hui à un panier à crabes. Il n’existe aucun esprit de groupe, encore moins une convergence au niveau des valeurs à promouvoir. Chaque composante prêche pour sa chapelle lors des meetings.»
L’ARC a manifestement décidé de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Elle dénonce l’immobilisme ambiant qui semble caractériser la «mouvance présidentielle». Une mouvance qui détient pourtant le monopole du pouvoir et sur laquelle trône un des «hommes de confiance du président» en l’occurrence le tout-puissant Augustin Katumba Mwanke. Le parti de Kamitatu demande non seulement une «restructuration» de l’AMP mais surtout «la nomination de nouveaux dirigeants» pour booster cette plate-forme politique. Simple coup de gueule ou «service commandé» ?
Soutenir Kabila et privilégier l’intérêt général
Tout en réaffirmant «son soutien» à Joseph Kabila, l’ARC dit sa volonté «de privilégier» également «l’intérêt supérieur de la nation et l’efficacité au détriment des alliances conjoncturelles.» Le parti de Kamitatu a manifestement tout prévu. Il propose, en effet, de réformer ce cartel «à la lumière de l’évaluation des actions» réalisées par ses soins depuis l’élection présidentielle à ce jour. Et de préciser que «la désignation des nouveaux dirigeants devrait refléter le poids politique réel de chaque formation politique.» Question : «Olivier» serait-il candidat à la succession du Premier ministre Adolphe Muzito qui semble, depuis fin mai, assis sur un fauteuil éjectable ?
En tous cas, les propositions que formule ce parti ressemblent bien à un «programme»…de gouvernement. L’ARC, peut-on lire, «demande au gouvernement de mettre un mécanisme efficace pour stabiliser le cadre macroéconomique en vue de la relance de la production et l’amélioration du climat des affaires et des investissements ». Quel paradoxe quand on sait que cette formation politique occupe notamment le portefeuille du «Plan» au sein de l’équipe Muzito ? Ce groupement entend sans doute se démarquer - tardivement ? - de l’échec annoncé. Aussi, recommande-t-il au…gouvernement de procéder notamment à l’«assainissement des finances publiques et la poursuite des efforts dans la mobilisation des recettes de l’Etat, la réduction du recours au financement monétaire et l’encadrement des biens de consommation». Et d’inviter le gouvernement Muzito «à engager des actions d’envergure en vue de lutter efficacement contre les anti-valeurs, le clientélisme politique, le népotisme et le trafic d’influence qui gangrène l’administration et les entreprises de l’Etat». Pour l’ARC, l’actuel «Premier» ne fait manifestement pas assez pour que l’opération «Tolérance zéro» ne soit pas réduite «à une simple entreprise de séduction» et devenir une occasion «de rendre effective cette action de réhabilitation de la justice et de la morale sociale.» L’ARC salue enfin les contrats signés avec des entreprises chinoises. Pour elle, «l’accord-prêt chinois constitue les prémisses d’un bouleversement positif dans l’ordre économique et politique imposé au continent africain et une contribution essentielle à la reconstruction de la RDC».
L’Alliance de la majorité présidentielle regroupe le parti présidentiel (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) et plusieurs formations et personnalités politiques ayant soutenu le président-candidat Joseph Kabila au second tour de la présidentielle de 2006. Le Parti lumumbiste unifié (Palu) d’Antoine Gizenga et l’Union des démocrates mobutistes (Udemo) de François-Joseph Nzanga Mobutu ont rejoint le groupe en tant que «partenaires». Une manière d’affirmer un souci d’égalité. Aux termes de ce partenariat, le poste de Premier ministre revenait au Palu qui est la troisième force politique avec ses 34 députés. En janvier 2007, Gizenga a été nommé chef du gouvernement. Selon certains observateurs, le programme d’action présenté le 19 février 2007 par Gizenga ressemblait comme deux gouttes d’eau aux «Cinq chantiers du chef de l’Etat» au lieu d’être le «programme commun» de gouvernement reprenant les priorités des différentes composantes. «Nombreux sont les partis membres de l’AMP qui ne se reconnaissent pas dans le programme du gouvernement», commente un député AMP.
Crise de confiance
Au fil du temps, le PPRD a fini par phagocyter ses partenaires attirés plus par les postes ministériels et des mandats à la tête des entreprises publiques. Chahuter par l’opinion, Gizenga est forcé de remettre sa démission au chef de l’Etat. C’était le 25 septembre 2008. Le «patriarche» de prétexter quelques problèmes de santé. Il est remplacé le 10 octobre par un de ses proches : Adolphe Muzito, 51 ans. Dans une lettre, datée 28 mai dernier, adressée au nouveau chef du gouvernement «sur instruction de la haute hiérarchie», le directeur du cabinet présidentiel écrit : «En vue de renforcer les dispositions contenues dans mes lettres (…) relatives au plan d’engagement et de trésorerie, j’ai l’honneur de vous informer que sur instruction de la «Haute Hiérarchie», désormais, tout ordonnancement des dépenses publiques devra, avant paiement, requérir l’autorisation préalable de son excellence Monsieur le président de la République. Il en est de même des plans de trésorerie mensuels.»
Et d’ajouter : «Cette instruction, qui ne devra souffrir d’aucune restriction, reste d’application jusqu’à nouvel ordre. Elle est dictée par le souci majeur d’endiguer à très court terme, les dérapages substantiels et répétés des finances publiques et de la monnaie nationale, observés au cours des derniers mois, lesquels seraient susceptibles de compromettre les engagements de la République, souscrits auprès des partenaires multilatéraux.»
Bien qu’inconstitutionnelle, la démarche de Joseph Kabila a été unanimement perçue au mieux comme une manifestation de «crise de confiance» et au pire comme un «désaveu» à l’endroit d’Adolphe Muzito. Une chose paraît sûre : le «partenariat» AMP-Palu n’est plus «sexy» aux yeux des bonzes du PPRD. La démarche de l’ARC devrait-elle être interprétée comme une offre de service ? Signalons que Kamitatu Etsu et Adolphe Muzito sont natifs de la province de Bandundu…
«Il faut être naïf , commente un politologue, pour croire que le seul fait de remplacer Muzito par Kamitatu suffirait à transformer la RD Congo en un espace où coule le lait et le miel. En vérité l’épicentre de la mauvaise gouvernance se trouve ailleurs. Il se situe à la Présidence de la République. C’est à ce niveau que doit venir l’impulsion nécessaire pour le changement.»
L’ARC a manifestement décidé de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Elle dénonce l’immobilisme ambiant qui semble caractériser la «mouvance présidentielle». Une mouvance qui détient pourtant le monopole du pouvoir et sur laquelle trône un des «hommes de confiance du président» en l’occurrence le tout-puissant Augustin Katumba Mwanke. Le parti de Kamitatu demande non seulement une «restructuration» de l’AMP mais surtout «la nomination de nouveaux dirigeants» pour booster cette plate-forme politique. Simple coup de gueule ou «service commandé» ?
Soutenir Kabila et privilégier l’intérêt général
Tout en réaffirmant «son soutien» à Joseph Kabila, l’ARC dit sa volonté «de privilégier» également «l’intérêt supérieur de la nation et l’efficacité au détriment des alliances conjoncturelles.» Le parti de Kamitatu a manifestement tout prévu. Il propose, en effet, de réformer ce cartel «à la lumière de l’évaluation des actions» réalisées par ses soins depuis l’élection présidentielle à ce jour. Et de préciser que «la désignation des nouveaux dirigeants devrait refléter le poids politique réel de chaque formation politique.» Question : «Olivier» serait-il candidat à la succession du Premier ministre Adolphe Muzito qui semble, depuis fin mai, assis sur un fauteuil éjectable ?
En tous cas, les propositions que formule ce parti ressemblent bien à un «programme»…de gouvernement. L’ARC, peut-on lire, «demande au gouvernement de mettre un mécanisme efficace pour stabiliser le cadre macroéconomique en vue de la relance de la production et l’amélioration du climat des affaires et des investissements ». Quel paradoxe quand on sait que cette formation politique occupe notamment le portefeuille du «Plan» au sein de l’équipe Muzito ? Ce groupement entend sans doute se démarquer - tardivement ? - de l’échec annoncé. Aussi, recommande-t-il au…gouvernement de procéder notamment à l’«assainissement des finances publiques et la poursuite des efforts dans la mobilisation des recettes de l’Etat, la réduction du recours au financement monétaire et l’encadrement des biens de consommation». Et d’inviter le gouvernement Muzito «à engager des actions d’envergure en vue de lutter efficacement contre les anti-valeurs, le clientélisme politique, le népotisme et le trafic d’influence qui gangrène l’administration et les entreprises de l’Etat». Pour l’ARC, l’actuel «Premier» ne fait manifestement pas assez pour que l’opération «Tolérance zéro» ne soit pas réduite «à une simple entreprise de séduction» et devenir une occasion «de rendre effective cette action de réhabilitation de la justice et de la morale sociale.» L’ARC salue enfin les contrats signés avec des entreprises chinoises. Pour elle, «l’accord-prêt chinois constitue les prémisses d’un bouleversement positif dans l’ordre économique et politique imposé au continent africain et une contribution essentielle à la reconstruction de la RDC».
L’Alliance de la majorité présidentielle regroupe le parti présidentiel (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) et plusieurs formations et personnalités politiques ayant soutenu le président-candidat Joseph Kabila au second tour de la présidentielle de 2006. Le Parti lumumbiste unifié (Palu) d’Antoine Gizenga et l’Union des démocrates mobutistes (Udemo) de François-Joseph Nzanga Mobutu ont rejoint le groupe en tant que «partenaires». Une manière d’affirmer un souci d’égalité. Aux termes de ce partenariat, le poste de Premier ministre revenait au Palu qui est la troisième force politique avec ses 34 députés. En janvier 2007, Gizenga a été nommé chef du gouvernement. Selon certains observateurs, le programme d’action présenté le 19 février 2007 par Gizenga ressemblait comme deux gouttes d’eau aux «Cinq chantiers du chef de l’Etat» au lieu d’être le «programme commun» de gouvernement reprenant les priorités des différentes composantes. «Nombreux sont les partis membres de l’AMP qui ne se reconnaissent pas dans le programme du gouvernement», commente un député AMP.
Crise de confiance
Au fil du temps, le PPRD a fini par phagocyter ses partenaires attirés plus par les postes ministériels et des mandats à la tête des entreprises publiques. Chahuter par l’opinion, Gizenga est forcé de remettre sa démission au chef de l’Etat. C’était le 25 septembre 2008. Le «patriarche» de prétexter quelques problèmes de santé. Il est remplacé le 10 octobre par un de ses proches : Adolphe Muzito, 51 ans. Dans une lettre, datée 28 mai dernier, adressée au nouveau chef du gouvernement «sur instruction de la haute hiérarchie», le directeur du cabinet présidentiel écrit : «En vue de renforcer les dispositions contenues dans mes lettres (…) relatives au plan d’engagement et de trésorerie, j’ai l’honneur de vous informer que sur instruction de la «Haute Hiérarchie», désormais, tout ordonnancement des dépenses publiques devra, avant paiement, requérir l’autorisation préalable de son excellence Monsieur le président de la République. Il en est de même des plans de trésorerie mensuels.»
Et d’ajouter : «Cette instruction, qui ne devra souffrir d’aucune restriction, reste d’application jusqu’à nouvel ordre. Elle est dictée par le souci majeur d’endiguer à très court terme, les dérapages substantiels et répétés des finances publiques et de la monnaie nationale, observés au cours des derniers mois, lesquels seraient susceptibles de compromettre les engagements de la République, souscrits auprès des partenaires multilatéraux.»
Bien qu’inconstitutionnelle, la démarche de Joseph Kabila a été unanimement perçue au mieux comme une manifestation de «crise de confiance» et au pire comme un «désaveu» à l’endroit d’Adolphe Muzito. Une chose paraît sûre : le «partenariat» AMP-Palu n’est plus «sexy» aux yeux des bonzes du PPRD. La démarche de l’ARC devrait-elle être interprétée comme une offre de service ? Signalons que Kamitatu Etsu et Adolphe Muzito sont natifs de la province de Bandundu…
«Il faut être naïf , commente un politologue, pour croire que le seul fait de remplacer Muzito par Kamitatu suffirait à transformer la RD Congo en un espace où coule le lait et le miel. En vérité l’épicentre de la mauvaise gouvernance se trouve ailleurs. Il se situe à la Présidence de la République. C’est à ce niveau que doit venir l’impulsion nécessaire pour le changement.»
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
HI HO HA BAKOLANA............Lue sur Congoforum
Le Potentiel / APOSTROPHE: Les rats de Kabila, par Ben clet kankonde dambu
L’agitation gronde aux portes de l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP). La direction qu’elle pourrait prendre, personne n’est en mesure de l’indiquer.
Elément déclencheur : la petite phrase assassine du ministre du Plan, Olivier Kamitatu (O.K.) Dans une déclaration devant une marée de ses partisans, il a demandé au président de la République d’opérer des « réajustements institutionnels » s’il veut être réélu en 2011.
Ces réajustements, O.K. souhaite qu’elles touchent également « les alliances conjoncturelles » tissées avant le deuxième tour de la
présidentielle 2006. C’est comme s’il n’avait pas tort, O.K. de sonner le tocsin. Voilà : à quelque vingt mois des scrutins de 2011, il se
rend compte, lui aussi, que le bilan de la coalition au pouvoir est plutôt verbal. Les « Cinq chantiers » sont plus en images sur affiches
géantes que des constructions palpables. Les emplois ? La crise financière internationale sert d’alibi pour justifier le non emploi. La
desserte en eau et en énergie électrique ? Oui, la majorité présidentielle en parle. L’éducation et la santé ? Des projets en carton.
C’est face à ces « évidentes » évidences qu’O.K. s’insurge.
L’a-t-il fait sans consultation préalable ? Sa témérité a, néanmoins, le mérite de réveiller les consciences anesthésiées des cadres
dirigeants se réclamant de l’AMP.
Du cabinet du premier ministre, accusé « d’immobilisme » par le Gavroche de l’ARC, la menace « des réajustements institutionnels » a
été mal accueillie. D’où la riposte suivante : « que celui qui ne se reproche rien au gouvernement jette la pierre sur le chef du
gouvernement». (Rires)
La polémique est lancée. Les ambitions hésitent à s’afficher, tandis que les trahisons, les coups bas et les délations prennent le
dessus, accaparant la dernière once d’énergie courtisane des cadres de l’AMP.
Pourquoi « les rats quittent-ils le bateau » ? C’est, généralement, quand ils sentent que le capitaine ne peut plus sauver l’embarcation et que le naufrage est imminent.
Mais, alors, pourquoi s’invitent-ils à bord, plus exactement dans les cales d’un navire ? Ici, c’est la perspective de s’empiffrer
de la mangeaille stockée là, qui les attire. Ils ont une envie folle de jouir de ce qu’ils n’ont pas entreposé.
Ici s’arrête l’allusion. Demain, peut-être, seront signées des ordonnances portant « réajustements des institutions et des coalitions ». Signataire : chef de l’Etat et, aussi, Autorité morale de l’AMP.
Le Potentiel / APOSTROPHE: Les rats de Kabila, par Ben clet kankonde dambu
L’agitation gronde aux portes de l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP). La direction qu’elle pourrait prendre, personne n’est en mesure de l’indiquer.
Elément déclencheur : la petite phrase assassine du ministre du Plan, Olivier Kamitatu (O.K.) Dans une déclaration devant une marée de ses partisans, il a demandé au président de la République d’opérer des « réajustements institutionnels » s’il veut être réélu en 2011.
Ces réajustements, O.K. souhaite qu’elles touchent également « les alliances conjoncturelles » tissées avant le deuxième tour de la
présidentielle 2006. C’est comme s’il n’avait pas tort, O.K. de sonner le tocsin. Voilà : à quelque vingt mois des scrutins de 2011, il se
rend compte, lui aussi, que le bilan de la coalition au pouvoir est plutôt verbal. Les « Cinq chantiers » sont plus en images sur affiches
géantes que des constructions palpables. Les emplois ? La crise financière internationale sert d’alibi pour justifier le non emploi. La
desserte en eau et en énergie électrique ? Oui, la majorité présidentielle en parle. L’éducation et la santé ? Des projets en carton.
C’est face à ces « évidentes » évidences qu’O.K. s’insurge.
L’a-t-il fait sans consultation préalable ? Sa témérité a, néanmoins, le mérite de réveiller les consciences anesthésiées des cadres
dirigeants se réclamant de l’AMP.
Du cabinet du premier ministre, accusé « d’immobilisme » par le Gavroche de l’ARC, la menace « des réajustements institutionnels » a
été mal accueillie. D’où la riposte suivante : « que celui qui ne se reproche rien au gouvernement jette la pierre sur le chef du
gouvernement». (Rires)
La polémique est lancée. Les ambitions hésitent à s’afficher, tandis que les trahisons, les coups bas et les délations prennent le
dessus, accaparant la dernière once d’énergie courtisane des cadres de l’AMP.
Pourquoi « les rats quittent-ils le bateau » ? C’est, généralement, quand ils sentent que le capitaine ne peut plus sauver l’embarcation et que le naufrage est imminent.
Mais, alors, pourquoi s’invitent-ils à bord, plus exactement dans les cales d’un navire ? Ici, c’est la perspective de s’empiffrer
de la mangeaille stockée là, qui les attire. Ils ont une envie folle de jouir de ce qu’ils n’ont pas entreposé.
Ici s’arrête l’allusion. Demain, peut-être, seront signées des ordonnances portant « réajustements des institutions et des coalitions ». Signataire : chef de l’Etat et, aussi, Autorité morale de l’AMP.
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
La motion de défiance contre le Premier ministre Muzito est une méprise démocratique
Par Le Potentiel
La démission du Premier ministre Muzito dans les circonstances actuelles serait engager le président de la République dans une gorge dont ni lui ni la majorité ne pourraient sortir indemnes.
Ce serait occasionner des stigmates politiques inutiles, hautement préjudiciables à la cohésion de la Majorité et à l’action du président Kabila au sein de la classe politique.
Mais l’éventualité d’une déchéance du Premier ministre par l’Assemblée nationale ne laisserait pas le président de la République sans réplique cinglante et donc redoutable.
Souhaiter la chute de Muzito, grâce à une association insolite et forcément momentanée serait manquer de lucidité et de clairvoyance politique de la part de ces derniers. Car, la personne qui, en dernière analyse serait en difficulté, serait non le Premier ministre mais le président de la République, ce que voudrait l’opposition et ce que ne recherche certainement pas la majorité. Et pour cause :
1. Le président devrait choisir une fois de plus entre honorer son alliance politique avec le Palu et le dénoncer ;
2. De plus, il serait, par la force des choses, dans l’inconfortable position de choisir un nouveau Premier ministre, tant les ambitions abondent dans tous les cas de figure ;
Toutes choses qui risquent de traîner en longueur et de consommer inutilement en langueur de précieuses semaines de quelques mois qui nous séparent des échéances électorales de 2011, à moins qu’elles ne précipitent la période préélectorale, tout en retardant l’avènement d’un gouvernement que l’opinion attend depuis juin et surtout du budget.
D’autre part et en toute hypothèse, la défiance du Premier ministre par l’Assemblée nationale ne pourrait empêcher le président de la République, si telle est sa volonté, de lui renouveler sa confiance et partant de le reconduire devant la même Assemblée nationale – Exercice démocratique usuel, pratiqué sous d’autres cieux et parfaitement envisageable chez nous dans ce cas, avec des consignes précis, tout à fait démocratique en l’occurrence, pour les députés de la majorité.
Dans cette hypothèse, l’issue ne ferait pas de doute : en effet, l’intérêt bien compris de la famille présidentielle devrait amener les députés de la Majorité à s’amender en toute conscience en accordant de nouveau leur confiance et en reconduisant Muzito comme Premier ministre. Si, malgré tout et d’aventure, ils persistaient et signaient, le président de la République pourrait user d’une arme dissuasive voire fatale, conformément à l’article 148 de la Constitution : la dissolution de l’Assemblée nationale.
Intervenue dans un tel contexte, la dissolution de l’Assemblée nationale aurait une portée redoutable, à savoir la mise au chômage des députés à quelques encablures de la fin de leur mandat en attendant l’organisation hypothétique d’une élection législative avant celle de 2011, et ce, sans réelle préparation. La proximité de ces deux échéances risque de réduire la marge de manœuvre des députés, compte tenu de diverses contraintes, politiques, légales et conjoncturelles, etc. étant entendu par ailleurs, que la majorité des députés risqueraient d’être sanctionnée prématurément par les électeurs au regard de leurs prestations et de leurs performances.
Une perspective individuelle qui constitue un argument de poids dans le chef et dans la conscience de chacun. En tout état de cause, il appert que les députés sont plus fragiles qu’ils n’en donnent l’air d’autant plus qu’ils auront, ceux de la majorité en tout cas, besoin de l’appui politique du chef de l’Etat pour la campagne. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Cet effet boomerang, probablement imprévu, pourrait faire réfléchir plus d’un et amener plus de réalisme.
Finalement, toutes les cartes pour ne pas dire tous les jokers sont dans les mains du président. En conclusion et tous comptes faits, cette motion de défiance est une véritable méprise démocratique dont les effets n’épargneraient personne.
ANDRE-ALAIN ATUNDU LIONGO
Président de la CDR, membre de l’AMP
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Par Le Potentiel
La démission du Premier ministre Muzito dans les circonstances actuelles serait engager le président de la République dans une gorge dont ni lui ni la majorité ne pourraient sortir indemnes.
Ce serait occasionner des stigmates politiques inutiles, hautement préjudiciables à la cohésion de la Majorité et à l’action du président Kabila au sein de la classe politique.
Mais l’éventualité d’une déchéance du Premier ministre par l’Assemblée nationale ne laisserait pas le président de la République sans réplique cinglante et donc redoutable.
Souhaiter la chute de Muzito, grâce à une association insolite et forcément momentanée serait manquer de lucidité et de clairvoyance politique de la part de ces derniers. Car, la personne qui, en dernière analyse serait en difficulté, serait non le Premier ministre mais le président de la République, ce que voudrait l’opposition et ce que ne recherche certainement pas la majorité. Et pour cause :
1. Le président devrait choisir une fois de plus entre honorer son alliance politique avec le Palu et le dénoncer ;
2. De plus, il serait, par la force des choses, dans l’inconfortable position de choisir un nouveau Premier ministre, tant les ambitions abondent dans tous les cas de figure ;
Toutes choses qui risquent de traîner en longueur et de consommer inutilement en langueur de précieuses semaines de quelques mois qui nous séparent des échéances électorales de 2011, à moins qu’elles ne précipitent la période préélectorale, tout en retardant l’avènement d’un gouvernement que l’opinion attend depuis juin et surtout du budget.
D’autre part et en toute hypothèse, la défiance du Premier ministre par l’Assemblée nationale ne pourrait empêcher le président de la République, si telle est sa volonté, de lui renouveler sa confiance et partant de le reconduire devant la même Assemblée nationale – Exercice démocratique usuel, pratiqué sous d’autres cieux et parfaitement envisageable chez nous dans ce cas, avec des consignes précis, tout à fait démocratique en l’occurrence, pour les députés de la majorité.
Dans cette hypothèse, l’issue ne ferait pas de doute : en effet, l’intérêt bien compris de la famille présidentielle devrait amener les députés de la Majorité à s’amender en toute conscience en accordant de nouveau leur confiance et en reconduisant Muzito comme Premier ministre. Si, malgré tout et d’aventure, ils persistaient et signaient, le président de la République pourrait user d’une arme dissuasive voire fatale, conformément à l’article 148 de la Constitution : la dissolution de l’Assemblée nationale.
Intervenue dans un tel contexte, la dissolution de l’Assemblée nationale aurait une portée redoutable, à savoir la mise au chômage des députés à quelques encablures de la fin de leur mandat en attendant l’organisation hypothétique d’une élection législative avant celle de 2011, et ce, sans réelle préparation. La proximité de ces deux échéances risque de réduire la marge de manœuvre des députés, compte tenu de diverses contraintes, politiques, légales et conjoncturelles, etc. étant entendu par ailleurs, que la majorité des députés risqueraient d’être sanctionnée prématurément par les électeurs au regard de leurs prestations et de leurs performances.
Une perspective individuelle qui constitue un argument de poids dans le chef et dans la conscience de chacun. En tout état de cause, il appert que les députés sont plus fragiles qu’ils n’en donnent l’air d’autant plus qu’ils auront, ceux de la majorité en tout cas, besoin de l’appui politique du chef de l’Etat pour la campagne. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Cet effet boomerang, probablement imprévu, pourrait faire réfléchir plus d’un et amener plus de réalisme.
Finalement, toutes les cartes pour ne pas dire tous les jokers sont dans les mains du président. En conclusion et tous comptes faits, cette motion de défiance est une véritable méprise démocratique dont les effets n’épargneraient personne.
ANDRE-ALAIN ATUNDU LIONGO
Président de la CDR, membre de l’AMP
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mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
*Une nouvelle crise risque d’éclater au grand jour, au Palais du Peuple. Jean-Claude Vuemba Luzamba, Député élu de Kasangulu, au Bas-Congo, en appelle à la solidarité de ses collègues. Il le fera, lors d’une motion d’information qu’il mijote, en attendant la prochaine plénière. Il veut, au fait, porter sur l’agora, une affaire qui l’opposerait désormais à Symphorien Mutombo Bakafwa Nsenda, Vice-Premier Ministre chargé de la Défense et Sécurité qui, selon lui, aurait usé de ses pouvoirs, pour l’empêcher d’accomplir une mission parlementaire destinée à voler au secours des congolais refoulés de l’Angola, à Moanda et Tshela. Concrètement, Jean-Claude Vuemba exige l’institution d’une commission d’enquête, pour étayer les raisons pour lesquelles il aurait été systématiquement empêché de prendre son avion, à l’aérodrome de N’dolo. Un appel téléphonique de Barthélemy Botswali, Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, serait, à son avis, une de ses pièces à conviction. Il crie, du reste, à violation du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif et le législatif. C’est la guerre des tranchées ! Où est Muzito ? Evariste Boshab est-il au courant de ce qui est arrivé à Jean-Claude Vuemba ? La petite histoire est tombée hier, dans le box d’infos glanées à l’aérodrome de N’dolo. Un beau matin, alors qu’il venait de prendre son petit déjeuner à N’dolo, peu avant l’embarquement à destination de Moanda, une nouvelle arrive aux oreilles de Vuemba. « Tu ne vas plus voyager aujourd’hui », répète une voix sûre d’elle. Après vérification, c’est le Ministre Barthélemy Botswali, en personne, qui est au bout de fil. Il parle ainsi au nom d’un Vice-Premier Ministre ; celui en charge de la Défense et Sécurité au sein du gouvernement. Mutombo Bakafwa Nsenda aurait, en effet, « usé de ses prérogatives pour l’en empêcher », confie le Dircab de Vuemba à La Prospérité. Loin de convaincre, des motifs avancés ont laissé plutôt un goût âcre, dans les milieux du Député élu de Kasangulu. Dire que Vuemba serait devenu indésirable, à cause de ses propos et déclarations sur les conditions de vie des populations, est considéré désormais, au MPCR, son parti, comme un déplacement d’une borne, au-delà de la limite tracée par la Constitution. Pourtant, la séparation de pouvoir y est notoirement consacrée. Il aurait été, par contre, recommandable que l’on laissa Vuemba accomplir sa mission à Moanda et Tshela. Il en avait pour cinq jours francs, à dater du 3 au 8 octobre. Il en aurait donc fini, depuis hier, s’il était parti, conformément à l’autorisation de sortie n°0017/2009 du 3 octobre signée par Boshab, le Président de l’Assemblée Nationale. Il était question qu’une mission parlementaire accompagne le gouvernement au Bas-Congo, en vue d’une assistance humanitaire aux frères et sœurs congolais refoulés de l’Angola. Le Député Vuemba ainsi bloqué à Kinshasa, pour des raisons jusqu’ici non éclairées, serait au point de solliciter l’institution d’une commission d’enquête parlementaire, dès la prochaine plénière. L’idée consisterait à rechercher les vrais mobiles de cette attitude de la part de Symphorien Mutombo Bakafwa Nsenda mais surtout, à tirer au clair la situation, sur terrain. Dans les faits, Vuemba serait tenté d’aller plus loin contre Mutombo, si jamais il arrachait l’adhésion de ses collègues Députés à sa cause. Dans un premier temps, il mise sur une condamnation unanime de la violation de la Constitution. Puis, sur une sanction contre Mutombo. Une motion d’information donnera le déclic, avant d’en venir à bout de ce dernier. Le dossier cache bien tant d’autres. Seule une enquête, dit-il, par personne interposée, peut scruter ce dossier, pour édifier la représentation nationale.
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
Nous ne le dirons jamais assez. Le pays continue à être mal géré par ceux là même qui ont pourtant le devoir noble de rappeler à l’ordre tous les contrevenants en matière de gestion des finances publiques. Et même plus, ce sont eux les Sénateurs qui son habilités à auditer les gestionnaires, notamment dans les EAD. Pour ce qui est du cas récent de la province de l’Equateur, force est de reconnaître que nous avons prévenu nos lecteurs de les tenir informés du suivi de la décision prise à l’unanimité des sénateurs d’envoyer une délégation de sages auditer la gestion du gouverneur intérimaire Baende. Dès l’annonce de la nouvelle, le gouvernement provincial par la bouche de son ministre de l’Intérieur avait violement réagi contre cette décision en conseillant aux sénateurs de ne pas faire le déplacement, pour la simple et bonne raison que personne ne leur facilitera la tache. A Mbandaka on voit mal comment Kinshasa peut envoyer en moins d’un an trois missions de contrôle des finances sous le régime de Baende contre aucune mission durant tout le temps que José Makila a passé à la tête de l’Equateur. Chose promise, chose due. Huit sénateurs conduits par le très respecté prof Lunda Bululu vont débarquer à Mbandaka où personne ne les attendait. Nous les avions prévenus. Mais comme il fallait justifier la sortie des fonds débloqués pour la mission, nos sénateurs vont rester faire du tourisme, en allant occuper leur temps partout où c’était possible sauf chez le gouverneur. Quel gâchis ! Nos huit messieurs sont déjà de retour à Kinshasa mais pour que l’opinion ne le l’ignore, le gouverneur ai les a déjà pris de court. « Ils n’ont rien fait à Mbandaka qui soit considéré comme une mission officielle de contrôle », dixit Baende. Voilà comment l’argent du contribuable est géré. Sans souci de rationalité aucun. Un peu comme à l’époque où un seul individu décidait de l’avenir de tout un peuple. D’accord ou pas, nous décaissons l’argent et l’on verra qui nous demandera des comptes. C’est bien beau tout ça. Ni Baende ni moins encore la population sans arme de sa province ne pouvait arrêter le mal. Tous ont assisté impuissant devant ce comportement des sages de la République, qui savaient bien qu’ils n’allaient rien faire à Mbandaka mais sont partis quand même parce qu’ils tenaient à toucher « leur » argent. Qui pourra demain empêcher à un groupe de fonctionnaires d’empocher des frais de mission et puis de ne pas faire le déplacement attendu ? Nous serions contents de savoir si les huit sénateurs seraient parmi les sages qui voteraient pour des sanctions contre ces fonctionnaires inciviques ? Suivez notre regard !
Lue sur le site la prospérité faut t'il en rire où pleurer?? mawa plein.
Lue sur le site la prospérité faut t'il en rire où pleurer?? mawa plein.
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
http://lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=72620&id_edition=4472[/quote[/url]]Hiro-Hito a écrit:On voit le fils de Kisimba Ngoy qui surement prend la place de celui qui a ete pris en otage par Kyungu l'autre fois.
On voit Mbusa Nyamwisi et Mende, Collette Tshomba qui sont tjr la...
Bo salisa nga nanu, ministre ya Genre et famille a salaka nini?
Coe Arafat venait de le dire, le sort de Mayobo etait deja scelle.
Au moins l'equipe est reduite. Wait and see
Vous pouvez aussi jette un coup d'oeil sur cette page du potentiel
[url=http://lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=72620&id_edition=4472
Emporio aka Admin, MBALA LIBOSO OKOMI NA NOIR...J'ai mis du temps à reconnaitre tes écrits. Boni, KALA? BOZA CALME NA STATE. OKOYA ELECTION TE 2011?
BOMA
Re: Le Gouvernement Muzito.
Le gouvernement demande pardon aux députés
(Le Potentiel 20/01/2010)
Piètre prestation du gouvernement. Deux revers subis au cours d’une même séance plénière à l’Assemblée nationale, c’en est trop. «Au nom du gouvernement et de moi-même, je vous en supplie, le gouvernement vous demande pardon, sollicite votre indulgence », des mots inopportuns dans un contexte où il était tout simplement question d’apprécier la relecture du projet de Budget 2010, après qu’il ait été renvoyé au Parlement par le président de la République, pour une deuxième lecture. Signe de désolidarisation ? Le gouvernement a passé des moments difficiles hier au Palais du peuple. Une image insoutenable. Du coup, la question de la crédibilité de nos institutions revient à la surface.
Les pronostics n’ont pas du tout été démentis. Les séances de l’Assemblée nationale dans le cadre de la deuxième lecture du projet de loi budgétaire 2010 s’annonçaient bel et bien incisives. La preuve a été donnée hier mardi lors de la plénière de l’Assemblée nationale en cette session extraordinaire du Parlement. Il avait été question d’examiner la demande du gouvernement sur les crédits provisoires avant que les députés rencontrent les préoccupations du président de la République pour une deuxième lecture de la loi budgétaire 2010.
Mais à la suite de la motion incidentielle introduite par le député Faustin Kambala, s’appuyant sur l’article 69 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et 126 de la Constitution, l’auteur de cette motion a appelé purement et simplement au rejet de la demande du gouvernement des crédits provisoires. Car accéder à cette requête équivaudrait à la violation de la Constitution. Aussi, pour rencontrer les préoccupations du chef de l’Etat, il a suggéré que soit examiné en urgence le budget 2010. Après débat contradictoire, la motion a été passée au vote. Sur 339 députés présents dans la salle, 280 ont voté pour cette motion, 34 contre et 25 abstentions. La demande des crédits provisoires du gouvernement a été rejetée. Premier revers. Un résultat qui démontre que la majorité et l’oppositon ont fait bloc contre un gouvernement de la majorité. Désavoeu.
Deuxième revers. Invité par le président de l’Assemblée nationale à présenter l’argumentaire du gouvernement sur le renvoi du budget 2010 au Parlement, pour une deuxième lecture, par le président de la République, le ministre du Budget, Michel Lokola, n’a pas eu le temps de s’exprimer. Les députés avaient émis le souhait d’entendre le Premier ministre Adolphe Muzito en personne. Après l’intervention du président de l’ ECOFIN de l’Assemblée nationale qui a fait succinctement l’économie des travaux de cette commission ad hoc caractérisée par l’absence de membres du gouvernement qui préféraient envoyer des fonctionnaires, Surtout après tout ce qui a été dit sur la commission paritaire autour de ce budget à propos des recettes additionnelles. Sur intervention du président de l’Assemblée nationale, professeur Evariste Boshab, le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, professeur Bongeli, est monté à la tribune pour rencontrer les préoccupations des députés.
SUPPLIER, PARDON, INDULGENCE : TROIS MOTS INOPPORTUNS
Mais il faut reconnaître que c’est à un exercice difficile que le vice-Premier ministre s’est adonné, projetant ainsi une image insoutenable du gouvernement. Certes, il a fait allusion à certains « commentaires tendancieux » qui ont entouré la décision du président de la République, commentaires tendancieux qui, selon lui, visaient les députés.
Serait-il là une raison suffisante pour que le vice-Premier ministre «supplie les députés, leur demande pardon avant de solliciter leur indulgence » ? Non. Le gouvernement n’avait pas besoin à se « mettre à genou ». En tant qu’institution, cette image est insoutenable et le pardon n’avait pas sa place ici.
S’exprimer de telle manière, s’est implicitement reconnaître que le chef de l’Etat a été induit en erreur. Par qui ? Dans ce cas, à quoi servirait une deuxième lecture du projet de loi budgétaire 2010 ? En plus, adopter une telle attitude signifierait également que le gouvernement se désolidarise du chef de l’Etat, reconnaît sa part de responsabilité dans la circulation de ces « commentaires tendancieux ».
En tant qu’institution, il revenait au gouvernement, quand bien même il tiendrait à faire preuve de haute responsabilité politique, de « présenter des excuses » si quelque chose avait échappé à son contrôle, tout en argumentant la décision du président de la République de renvoyer au Parlement le projet de budget 2010 pour une deuxième lecture. Et si faute il y avait, c’est dans une correspondance officielle que le gouvernement devrait solliciter l’indulgence de l’Assemblée nationale, en promettant de mener une enquête pour connaître ceux qui ont cherché à salir les députés. Ou alors solliciter un huis clos. Mais dans une plénière, ce n’était ni le bon moment ni le bon endroit.
LA CREDIBILITE DES INSTITUTIONS
De ce qui précède, cet incident remet sur le tapis la problématique liée à la crédibilité de nos institutions. Il y a là un signal fort de la mauvaise gouvernance, de l’amateurisme.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que toutes les parties concernées ont l’obligation morale et politique de tirer les leçons utiles de cet incident. En ces instants déterminants de la quête de la mise en place des institutions fortes pour assurer leur stabilité, leur crédibilité, l’existence d’un Etat fort, la démarche en soi s’impose d’elle-même.
Par Le Potentiel
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Bandeko natangi mais.....crédits provisoires vedire?? mba supplications ya nini?????????boseka ngai te.
(Le Potentiel 20/01/2010)
Piètre prestation du gouvernement. Deux revers subis au cours d’une même séance plénière à l’Assemblée nationale, c’en est trop. «Au nom du gouvernement et de moi-même, je vous en supplie, le gouvernement vous demande pardon, sollicite votre indulgence », des mots inopportuns dans un contexte où il était tout simplement question d’apprécier la relecture du projet de Budget 2010, après qu’il ait été renvoyé au Parlement par le président de la République, pour une deuxième lecture. Signe de désolidarisation ? Le gouvernement a passé des moments difficiles hier au Palais du peuple. Une image insoutenable. Du coup, la question de la crédibilité de nos institutions revient à la surface.
Les pronostics n’ont pas du tout été démentis. Les séances de l’Assemblée nationale dans le cadre de la deuxième lecture du projet de loi budgétaire 2010 s’annonçaient bel et bien incisives. La preuve a été donnée hier mardi lors de la plénière de l’Assemblée nationale en cette session extraordinaire du Parlement. Il avait été question d’examiner la demande du gouvernement sur les crédits provisoires avant que les députés rencontrent les préoccupations du président de la République pour une deuxième lecture de la loi budgétaire 2010.
Mais à la suite de la motion incidentielle introduite par le député Faustin Kambala, s’appuyant sur l’article 69 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et 126 de la Constitution, l’auteur de cette motion a appelé purement et simplement au rejet de la demande du gouvernement des crédits provisoires. Car accéder à cette requête équivaudrait à la violation de la Constitution. Aussi, pour rencontrer les préoccupations du chef de l’Etat, il a suggéré que soit examiné en urgence le budget 2010. Après débat contradictoire, la motion a été passée au vote. Sur 339 députés présents dans la salle, 280 ont voté pour cette motion, 34 contre et 25 abstentions. La demande des crédits provisoires du gouvernement a été rejetée. Premier revers. Un résultat qui démontre que la majorité et l’oppositon ont fait bloc contre un gouvernement de la majorité. Désavoeu.
Deuxième revers. Invité par le président de l’Assemblée nationale à présenter l’argumentaire du gouvernement sur le renvoi du budget 2010 au Parlement, pour une deuxième lecture, par le président de la République, le ministre du Budget, Michel Lokola, n’a pas eu le temps de s’exprimer. Les députés avaient émis le souhait d’entendre le Premier ministre Adolphe Muzito en personne. Après l’intervention du président de l’ ECOFIN de l’Assemblée nationale qui a fait succinctement l’économie des travaux de cette commission ad hoc caractérisée par l’absence de membres du gouvernement qui préféraient envoyer des fonctionnaires, Surtout après tout ce qui a été dit sur la commission paritaire autour de ce budget à propos des recettes additionnelles. Sur intervention du président de l’Assemblée nationale, professeur Evariste Boshab, le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, professeur Bongeli, est monté à la tribune pour rencontrer les préoccupations des députés.
SUPPLIER, PARDON, INDULGENCE : TROIS MOTS INOPPORTUNS
Mais il faut reconnaître que c’est à un exercice difficile que le vice-Premier ministre s’est adonné, projetant ainsi une image insoutenable du gouvernement. Certes, il a fait allusion à certains « commentaires tendancieux » qui ont entouré la décision du président de la République, commentaires tendancieux qui, selon lui, visaient les députés.
Serait-il là une raison suffisante pour que le vice-Premier ministre «supplie les députés, leur demande pardon avant de solliciter leur indulgence » ? Non. Le gouvernement n’avait pas besoin à se « mettre à genou ». En tant qu’institution, cette image est insoutenable et le pardon n’avait pas sa place ici.
S’exprimer de telle manière, s’est implicitement reconnaître que le chef de l’Etat a été induit en erreur. Par qui ? Dans ce cas, à quoi servirait une deuxième lecture du projet de loi budgétaire 2010 ? En plus, adopter une telle attitude signifierait également que le gouvernement se désolidarise du chef de l’Etat, reconnaît sa part de responsabilité dans la circulation de ces « commentaires tendancieux ».
En tant qu’institution, il revenait au gouvernement, quand bien même il tiendrait à faire preuve de haute responsabilité politique, de « présenter des excuses » si quelque chose avait échappé à son contrôle, tout en argumentant la décision du président de la République de renvoyer au Parlement le projet de budget 2010 pour une deuxième lecture. Et si faute il y avait, c’est dans une correspondance officielle que le gouvernement devrait solliciter l’indulgence de l’Assemblée nationale, en promettant de mener une enquête pour connaître ceux qui ont cherché à salir les députés. Ou alors solliciter un huis clos. Mais dans une plénière, ce n’était ni le bon moment ni le bon endroit.
LA CREDIBILITE DES INSTITUTIONS
De ce qui précède, cet incident remet sur le tapis la problématique liée à la crédibilité de nos institutions. Il y a là un signal fort de la mauvaise gouvernance, de l’amateurisme.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que toutes les parties concernées ont l’obligation morale et politique de tirer les leçons utiles de cet incident. En ces instants déterminants de la quête de la mise en place des institutions fortes pour assurer leur stabilité, leur crédibilité, l’existence d’un Etat fort, la démarche en soi s’impose d’elle-même.
Par Le Potentiel
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Bandeko natangi mais.....crédits provisoires vedire?? mba supplications ya nini?????????boseka ngai te.
mongo elombe
Re: Le Gouvernement Muzito.
Mbote ya Mongo, ce que j'en comprends, c'est que le gouvernement demande que l'on puisse debloquer des sommes sur l'exercice financier 2110, avant meme que le budget ne soit adopte. Quelqu'un en sait peut-etre plus. Ba zobondela pcq bayebaki que mbongo oyo ba futaki ba parlementaires na bango ekokaki te. Raison pour laquelle ils s'y sont oppose Just kidding
Tsippora
Re: Le Gouvernement Muzito.
Merci Tsippo donc ces gens là leurs intérêts comptent avant tout mais se rabaisser comme ça........manque de dignité.
Il est temps qu'on enlève l'envie à KABILA de se représenter aux élections.
Il est temps qu'on enlève l'envie à KABILA de se représenter aux élections.
mongo elombe
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