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Message au compatriote
Papy Tamba
Chers compatriotes,
Pendant que d'autres continuent de rêver sur le net pour raconter n'importe quoi, permettez-moi de vous informer que depuis hier, 24 janvier 2012, monsieur LATSOU, adjoint au Secrétaire-Général de l'ONU, monsieur Bang KI MOON, est sur place à Kinshasa. Il aurait officiellement demandé une audience avec le Chef de l'Etat, pour lui adresser le message de félicitation du Secrétaire-Général de l'ONU. Dans le même temps, les ambassadeurs de la France en RDC et des Etats-Unis d'Amérique, auraient, eux aussi, demandé une audience au Chef de l'Etat pour présenter des messages de félicitation de leurs Présidents. Le contenu de ces différents messages, pour des raisons protocollaires, serait déjà à la disposition des affaires étrangères ainsi que des services de la Présidence de la république. Dans les prochaines heures, entre aujourd'hui ou demain, j'invite les ienternautes d'être très attentifs, en ayant un regard fixé sur celui qui, aux yeux des menteurs et des affabulateurs du net, aurait été paralysé ou devenu fou. J'ai pitié!
Chers compatriotes,
Le Chef de l'Etat est bel et bien à Lubumbashi, comme le Président Sarkozy après son élection qui aurait pris un yacht pour des vacances; comme le Président Obama après son élection, qui s'est aussi mis en rétrait. La réalité du pouvoir, ne se trouve pas à Limeté dans notre pays. Je plains ceux qui pensent détenir plus d'infos, ou qui pensent avoir plus d'influences que ceux qui sont au pouvoir. Ils parlent de l'humble Papy TAMBA sans connaitre ses réseaux, sans le prendre au sérieux. Quelle erreur d'appréciation...
Pour votre parfaite information, la diaspora congolaise, c'est un peu plus de 7 millions de personnes à travers le monde. Et selon les renseignements généraux des différents pays de résidence de ces mouvements, ceux qui se disent combattants n'atteindraient même pas le nombre de 100 000. Ils pensent défier l'ordre de la république... Encore une fois, ils font pitié!
En rapport avec cette situation, je renouvelle mon invitation aux jeunes, pour assumer leur avenir avec responsabilité. Ils sont conduits par des aveugles, qui ne comprennent RIEN des enjeux politiques. Pendant que nous arpentons les salons politiques, ils vous inviteront dans les réunions dans les cafés ou autres bistrots, où rien ne peut se décider. Comme stratégies, ils n'ont qu'un discours haineux et médisants, pensant que votre colère pourrait impressioner ceux qui ont le pouvoir. Nenni chers amis. Je vous conseille de rendre votre "combat" intelligent pour être des interlocuteurs valables. Les vieux qui vous vendent les illusions ont échoué sur tout. Il y a même risque de penser que vous valez mieux que ces vieux, croyez-le. Quand je lis les messages postés sur les groupes Kalle Stone, Kongo Lisolo et autres, j'ai pitié et honte de certains frères et soeurs de notre génération. Ils vous feront rêver, pour vous en rendre compte plus tard que vous aviez eu affaire à des marchands d'illusion. Ils ne connaissent RIEN de la politique. Ils pensent nous impressionner par des menaces puériles. Mais savent-ils ce que nous valons? Vraiment, ils font pitié!
Chers compatriotes,
Un Président de la république a un carnet d'adresses, plus impressionnant que n'importe quel autre ressortissant de son pays. Il a signature que tout le monde recherche, surtout quand le pays s'appelle République Démocratique du Congo. Pensez-vous qu'une réunion organisée dans un bistrot ou un café, sans aucun contenu sérieux, pourrait changer le cours de choses? Aux Jeunes, se disant combattants, de le comprendre. Soyons sérieux. Pour finir, ils peuvent comprendre que la réalité du pouvoir ne se trouve pas à Limeté. Demain, nous attendons la promulgation des résultats de la CENI pour les législatifs, et non autre chose. Ils peuvent arrêter de rêver, pour agir avec responsabilité.
Paix et bonheur chez vous!
Chers compatriotes,
Pendant que d'autres continuent de rêver sur le net pour raconter n'importe quoi, permettez-moi de vous informer que depuis hier, 24 janvier 2012, monsieur LATSOU, adjoint au Secrétaire-Général de l'ONU, monsieur Bang KI MOON, est sur place à Kinshasa. Il aurait officiellement demandé une audience avec le Chef de l'Etat, pour lui adresser le message de félicitation du Secrétaire-Général de l'ONU. Dans le même temps, les ambassadeurs de la France en RDC et des Etats-Unis d'Amérique, auraient, eux aussi, demandé une audience au Chef de l'Etat pour présenter des messages de félicitation de leurs Présidents. Le contenu de ces différents messages, pour des raisons protocollaires, serait déjà à la disposition des affaires étrangères ainsi que des services de la Présidence de la république. Dans les prochaines heures, entre aujourd'hui ou demain, j'invite les ienternautes d'être très attentifs, en ayant un regard fixé sur celui qui, aux yeux des menteurs et des affabulateurs du net, aurait été paralysé ou devenu fou. J'ai pitié!
Chers compatriotes,
Le Chef de l'Etat est bel et bien à Lubumbashi, comme le Président Sarkozy après son élection qui aurait pris un yacht pour des vacances; comme le Président Obama après son élection, qui s'est aussi mis en rétrait. La réalité du pouvoir, ne se trouve pas à Limeté dans notre pays. Je plains ceux qui pensent détenir plus d'infos, ou qui pensent avoir plus d'influences que ceux qui sont au pouvoir. Ils parlent de l'humble Papy TAMBA sans connaitre ses réseaux, sans le prendre au sérieux. Quelle erreur d'appréciation...
Pour votre parfaite information, la diaspora congolaise, c'est un peu plus de 7 millions de personnes à travers le monde. Et selon les renseignements généraux des différents pays de résidence de ces mouvements, ceux qui se disent combattants n'atteindraient même pas le nombre de 100 000. Ils pensent défier l'ordre de la république... Encore une fois, ils font pitié!
En rapport avec cette situation, je renouvelle mon invitation aux jeunes, pour assumer leur avenir avec responsabilité. Ils sont conduits par des aveugles, qui ne comprennent RIEN des enjeux politiques. Pendant que nous arpentons les salons politiques, ils vous inviteront dans les réunions dans les cafés ou autres bistrots, où rien ne peut se décider. Comme stratégies, ils n'ont qu'un discours haineux et médisants, pensant que votre colère pourrait impressioner ceux qui ont le pouvoir. Nenni chers amis. Je vous conseille de rendre votre "combat" intelligent pour être des interlocuteurs valables. Les vieux qui vous vendent les illusions ont échoué sur tout. Il y a même risque de penser que vous valez mieux que ces vieux, croyez-le. Quand je lis les messages postés sur les groupes Kalle Stone, Kongo Lisolo et autres, j'ai pitié et honte de certains frères et soeurs de notre génération. Ils vous feront rêver, pour vous en rendre compte plus tard que vous aviez eu affaire à des marchands d'illusion. Ils ne connaissent RIEN de la politique. Ils pensent nous impressionner par des menaces puériles. Mais savent-ils ce que nous valons? Vraiment, ils font pitié!
Chers compatriotes,
Un Président de la république a un carnet d'adresses, plus impressionnant que n'importe quel autre ressortissant de son pays. Il a signature que tout le monde recherche, surtout quand le pays s'appelle République Démocratique du Congo. Pensez-vous qu'une réunion organisée dans un bistrot ou un café, sans aucun contenu sérieux, pourrait changer le cours de choses? Aux Jeunes, se disant combattants, de le comprendre. Soyons sérieux. Pour finir, ils peuvent comprendre que la réalité du pouvoir ne se trouve pas à Limeté. Demain, nous attendons la promulgation des résultats de la CENI pour les législatifs, et non autre chose. Ils peuvent arrêter de rêver, pour agir avec responsabilité.
Paix et bonheur chez vous!
joss0
Re: Message au compatriote
Chef de l'Etat, je suis le garant constitutionnel du bon fonctionnement des institutions. Je ne trahirai donc jamais Mon serment. Je veillerai, comme à la prunelle de mes yeux, à l'intégrité du territoire national, à la souveraineté de notre pays, à la sécurité de tous, à la protection des personnes vulnérables, au respect de la loi, autant qu'aux droits humains.
Président de tous les Congolais, je reste fidèle à mon ouverture d'esprit traditionnel. Je suis convaincu qu'ensemble, déterminés et motivés, nous ne pouvons que relever le défi de l'émergence de notre pays. Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo et qui veulent sincèrement œuvrer à sa modernisation. Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté.
Président de tous les Congolais, je reste fidèle à mon ouverture d'esprit traditionnel. Je suis convaincu qu'ensemble, déterminés et motivés, nous ne pouvons que relever le défi de l'émergence de notre pays. Je travaillerai donc avec tous les compatriotes qui ont la passion du Congo et qui veulent sincèrement œuvrer à sa modernisation. Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté.
joss0
Re: Message au compatriote
Dans le cadre de la Révolution de la Modernité, la Fonction Publique congolaise devra, dans ses missions, organisation, philosophie d'action et mode de fonctionnement, se remettre fondamentalement en cause; cesser d'être une instance comptable et d'enregistrement des avancées ou des reculs de la société, un corps essentiellement revendicatif, voire vindicatif.
Le destin de notre pays, faut-il le rappeler, n'est pas d'être dans la périphérie, mais plutôt au centre du monde; là où se nouent et se dénouent les grands enjeux.
La République Démocratique du Congo doit donc être plus efficacement administrée. Elle a besoin d'une administration publique décentralisée, instance de régulation et force de proposition, au service de la population et des acteurs du développement. Bien plus, à l'heure de la mondialisation et de la globalisation, le repli sur soi est pour le moins suicidaire, aucun pays ne pouvant, seul, faire face aux défis multiformes d'un monde en constante mutation.
Je réaffirme donc Mon engagement à renforcer la participation de la République Démocratique du Congo aux activités des organisations internationales et régionales dont nous sommes membres.
Dans le même ordre d'idées, sur base des principes de l'égalité souveraine des Etats, de la réciprocité et du respect mutuel, notre diplomatie sera réorganisée et modernisée, de manière à en faire la vitrine d'un Congo qui rassure et qui gagne, source de fierté légitime pour notre peuple et pour l'Afrique.
Le destin de notre pays, faut-il le rappeler, n'est pas d'être dans la périphérie, mais plutôt au centre du monde; là où se nouent et se dénouent les grands enjeux.
La République Démocratique du Congo doit donc être plus efficacement administrée. Elle a besoin d'une administration publique décentralisée, instance de régulation et force de proposition, au service de la population et des acteurs du développement. Bien plus, à l'heure de la mondialisation et de la globalisation, le repli sur soi est pour le moins suicidaire, aucun pays ne pouvant, seul, faire face aux défis multiformes d'un monde en constante mutation.
Je réaffirme donc Mon engagement à renforcer la participation de la République Démocratique du Congo aux activités des organisations internationales et régionales dont nous sommes membres.
Dans le même ordre d'idées, sur base des principes de l'égalité souveraine des Etats, de la réciprocité et du respect mutuel, notre diplomatie sera réorganisée et modernisée, de manière à en faire la vitrine d'un Congo qui rassure et qui gagne, source de fierté légitime pour notre peuple et pour l'Afrique.
joss0
Re: Message au compatriote
Dans le secteur agricole, l'autosuffisance alimentaire sera la plus urgente des priorités. Nous entendons faire de l'Agriculture l'assise principale de notre marche vers la Modernité. Nous aurons, dans ce domaine, une approche pragmatique. Nos compatriotes seront encouragés à consommer congolais et ceux d'entre eux, qui se montrent déterminés à participer à la reconquête du marché interne, seront encadrés et motivés.
Des efforts seront par ailleurs déployés afin de retrouver nos parts de marché perdues à l'échelle internationale, en ce qui concerne les produits tropicaux. L'ambition de notre Pays à cet égard est de retrouver sa place parmi les plus grands producteurs et exportateurs de café, de cacao, de coton, d'hévéa, d'huile de palme, etc.
Traditionnel moteur de croissance de l'économie congolaise, le secteur minier sera soumis à de profondes réformes, afin de le rendre plus efficace et d'améliorer sa contribution à l'enrichissement de la Nation et des Congolais, tout en replaçant, ou en faisant émerger, notre pays dans le peloton de tête des pays producteurs de certains minerais stratégiques tels que le cuivre, le cobalt, l'étain, le manganèse, le colombo--tantalite, l'or, l'uranium, le chrome et le nickel. Il est .ainsi projeté, notamment:
* La révision de certaines dispositions de la Loi portant Code minier, sur base des leçons tirées de son application pendant une décennie.
* L'interdiction progressive de l'exportation des minerais à l'état brut et la promotion, en conséquence, d'une industrie locale de transformation.
La même rigueur sera appliquée au développement de notre potentiel en hydrocarbures, filière potentiellement porteuse de plusieurs points de croissance, mais jusque-là marginalement prise en compte dans les efforts de mise en valeur des ressources nationales.
L'accent sera mis, non seulement sur la prospection et la recherche, mais aussi sur la production effective, en vue d'une meilleure indépendance énergétique. Grâce à la Révolution de la Modernité, la République Démocratique du Congo entend ainsi retrouver et dépasser son niveau industriel des années soixante-dix, avec pour objectif de produire localement tous les produits industriels qui peuvent l'être, particulièrement ceux dont nous sommes producteurs de matières premières.
Pour ce faire, et après en avoir délibéré avec le secteur privé, nous allons rapidement doter le pays d'un plan général d'industrialisation, attentif à l'exigence de promotion de la Petite et Moyenne Entreprise, et capable de canaliser et d'accompagner, notamment par le crédit et le micro-crédit, les projets des entrepreneurs congolais.
Des efforts seront par ailleurs déployés afin de retrouver nos parts de marché perdues à l'échelle internationale, en ce qui concerne les produits tropicaux. L'ambition de notre Pays à cet égard est de retrouver sa place parmi les plus grands producteurs et exportateurs de café, de cacao, de coton, d'hévéa, d'huile de palme, etc.
Traditionnel moteur de croissance de l'économie congolaise, le secteur minier sera soumis à de profondes réformes, afin de le rendre plus efficace et d'améliorer sa contribution à l'enrichissement de la Nation et des Congolais, tout en replaçant, ou en faisant émerger, notre pays dans le peloton de tête des pays producteurs de certains minerais stratégiques tels que le cuivre, le cobalt, l'étain, le manganèse, le colombo--tantalite, l'or, l'uranium, le chrome et le nickel. Il est .ainsi projeté, notamment:
* La révision de certaines dispositions de la Loi portant Code minier, sur base des leçons tirées de son application pendant une décennie.
* L'interdiction progressive de l'exportation des minerais à l'état brut et la promotion, en conséquence, d'une industrie locale de transformation.
La même rigueur sera appliquée au développement de notre potentiel en hydrocarbures, filière potentiellement porteuse de plusieurs points de croissance, mais jusque-là marginalement prise en compte dans les efforts de mise en valeur des ressources nationales.
L'accent sera mis, non seulement sur la prospection et la recherche, mais aussi sur la production effective, en vue d'une meilleure indépendance énergétique. Grâce à la Révolution de la Modernité, la République Démocratique du Congo entend ainsi retrouver et dépasser son niveau industriel des années soixante-dix, avec pour objectif de produire localement tous les produits industriels qui peuvent l'être, particulièrement ceux dont nous sommes producteurs de matières premières.
Pour ce faire, et après en avoir délibéré avec le secteur privé, nous allons rapidement doter le pays d'un plan général d'industrialisation, attentif à l'exigence de promotion de la Petite et Moyenne Entreprise, et capable de canaliser et d'accompagner, notamment par le crédit et le micro-crédit, les projets des entrepreneurs congolais.
joss0
Re: Message au compatriote
Mes chers Compatriotes,
Le 28 novembre dernier, vous avez été appelés à choisir entre, d'une part, des promesses chimériques sur fond de discours incendiaires et, d'autre part, la perspective de la consolidation de la paix et de la stabilité, la poursuite de la reconstruction du pays et la crédibilité du projet de sa modernisation.
En Me renouvelant votre confiance, vous avez donc opté pour la continuité de l'œuvre grandiose commencée à mon initiative et réalisée de concert avec vous.
Soyez-en remerciés de tout cœur.
La haute charge que, pour la seconde fois, vous venez de Me confier, fait de Moi le Président de tous les Congolais. Je saisis l'opportunité que M'offre cette tribune pour, à ce sujet, rassurer solennellement tous ceux qu'au cours de la campagne électorale, je n'ai pas su convaincre de m'accorder leurs suffrages. Je les invite à croire en ma détermination à être réellement le Garant de la nation congolaise dans toute sa diversité, à l'écoute et au service de toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Sans distinction de race, d'origine, d'obédience politique ou de confession religieuse.
J'en profite également pour réaffirmer ma détermination à Me montrer, à tous égards, digne de cette charge, comme, du reste, Je l'ai toujours fait.
Le 28 novembre dernier, vous avez été appelés à choisir entre, d'une part, des promesses chimériques sur fond de discours incendiaires et, d'autre part, la perspective de la consolidation de la paix et de la stabilité, la poursuite de la reconstruction du pays et la crédibilité du projet de sa modernisation.
En Me renouvelant votre confiance, vous avez donc opté pour la continuité de l'œuvre grandiose commencée à mon initiative et réalisée de concert avec vous.
Soyez-en remerciés de tout cœur.
La haute charge que, pour la seconde fois, vous venez de Me confier, fait de Moi le Président de tous les Congolais. Je saisis l'opportunité que M'offre cette tribune pour, à ce sujet, rassurer solennellement tous ceux qu'au cours de la campagne électorale, je n'ai pas su convaincre de m'accorder leurs suffrages. Je les invite à croire en ma détermination à être réellement le Garant de la nation congolaise dans toute sa diversité, à l'écoute et au service de toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Sans distinction de race, d'origine, d'obédience politique ou de confession religieuse.
J'en profite également pour réaffirmer ma détermination à Me montrer, à tous égards, digne de cette charge, comme, du reste, Je l'ai toujours fait.
joss0
Re: Message au compatriote
Joseph kabila alias hypolite kanambe est le président des militants du PPRD, de son clan et des milices et militaires à son service. Mais, vraiment pas des congolais qui ne méritent pas un ancien Taximan illettré comme président; Dont le seul bilan est 187 sur 187 pour les dix ans passés au pouvoir et d'ici 2016 on ne pourra même plus nous classer et c'est pas le glouton "PAPY TAMBA" qui dira le contraire.
Alors prenez votre part du gâteau congolais et arrêtez de parler des congolais comme des compatriotes pour qui vous n'avez aucune compassion.
Vos compatriotes à vous, c'est la garde républicaine et les bana mura.
Alors prenez votre part du gâteau congolais et arrêtez de parler des congolais comme des compatriotes pour qui vous n'avez aucune compassion.
Vos compatriotes à vous, c'est la garde républicaine et les bana mura.
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Re: Message au compatriote
Le carnet de Colette Braeckman
24 janvier 2012
Réponse à quelques “indignés” congolais
Catégorie Non classé
Quelques éléments de réponse à une poignée d’”indignés” congolais .
“J’ai bien reçu votre lettre exprimant vos sentiments d’ « indignation » à la suite de mes articles et j’ai eu l’occasion de voir la large diffusion de votre prose sur Internet. Je salue aussi les diverses ONG et le sites qui relaient votre point de vue avec obligeance.
Quelques points ont retenu mon attention et je me permets de vous les communiquer.
1.Ayant suivi les derniers jours de la campagne électorale et le déroulement des élections à Kinshasa, j’ai pu constater, de visu, le climat de violence et de méfiance qui a marqué le dernier jour de cette campagne et le déroulement du scrutin. J’ai constaté le déployement des forces de sécurité, les provocations auxquelles elles ont été confrontées et les réponses, parfois violentes, qu’elles ont apporté. J’ai relevé aussi la dignité et le sérieux de la plupart des électeurs, la vigilance des observateurs, la bonne volonté de la plupart des responsables des bureaux de vote qui ont tenté de trouver des solutions aux nombreux problèmes qui se posaient. J’ai observé la réalité d’un « vote sanction », le désir de voir les conditions sociales s’améliorer au plus tôt et la critique généralisée d’une certaine corruption du système. Partout ces aspirations ont été exprimées de vive voix et elles se sont traduites dans les votes enregistrés dans la capitale.
2. N’ayant pas suivi les élections à l’intérieur du pays, je n’ai pu, pour me faire une idée d’ensemble, que m’en remettre aux conclusions des principales missions d’observation : les Africains, les Européens, la Commission Carter. Si les observateurs africains n’ont pas critiqué le déroulement du scrutin, en revanche les missions « occidentales » ont relevé des cas de fraude, d’irrégularités. En outre, de nombreux témoignages, confirmant des scènes que j’avais pu observer moi-même dans la capitale, ont fait état d’actes de violence et d’intimidation commis par les partisans de M. Tshisekedi durant les opérations de vote. Cela aussi fait partie des « irrégularités » et certains résultats enregistrés dans le Kasaï sont au moins aussi surprenants que des scores obtenus dans le Katanga.
Cependant, aucune de ces missions d’observation n’a remis en cause « l’ordre d’arrivée des candidats », ce qui signifie que M. Kabila aurait obtenu davantage de votes que son challenger immédiat M. Tshisekedi. Cela fait de lui, arithmétiquement, le vainqueur des élections présidentielles. Seul Mgr Monsengwo a remis ce fait en cause, mais les chiffres qu’il avançait ont par la suite été démentis. Dans d’autres pays, le vaincu félicite le vainqueur et se prépare pour l’échéance suivante. Tel n’est pas le cas au Congo…
3. Au vu des résultats obtenus par tous les candidats de l’opposition, je persiste à penser que si trois d’entre eux avaient réussi à s’entendre et à présenter un front uni, un programme commun et une répartition équilibrée des postes, ils auraient eu une chance de l’emporter. Comme ce ne fut pas le cas, à qui faut-il imputer les conséquences de ce manque d’unité ? Malgré le coup de force qu’a représenté le changement de la Constitution, où le scrutin à deux tours a été représenté par un vote à un tour, l’opposition gardait une chance de modifier la donne, à condition de le vouloir vraiment et de mettre en place une stratégie adéquate.
4. Relatant la conférence de presse de M. Felix Tshisekedi (où les journalistes professionnels étaient en nette minorité par rapport aux militants et où la prise de parole commença avec un retard de 45 minutes) j’ai jugé utile de rappeler, outre l’essentiel de ses propos, qu’il était le fils de son père. Reprenant une pratique éprouvée en la matière, aurais je du mettre ce fait en doute ? Comment imaginer que cet élément d’information rappelé aux lecteurs pouvait être considéré comme une critique ?
5. En ce qui concerne la situation dramatique de l’Est du Congo, j’en ai déjà parlé souvent, dans des reportages, des articles, des livres et je le ferai encore. Je vous invite vivement à vous y rendre à votre tour pour marquer sur le terrain votre solidarité avec ces populations qui souffrent.
6. Je vous remercie pour l’attention avec laquelle vous lisez mes articles, pour le ton correct de votre mise au point, dont pour une fois les injures sont absentes, et je vous assure de tout l’intérêt que je porte au débat démocratique au Congo et plus largement, au développement de ce pays qui m’est cher, à moi aussi.
Je vous confirme aussi mon intention de continuer à écrire librement sur des sujets d’actualité congolaise en dépit des menaces éventuelles, des intimidations et des procès d’intention, qu’elle qu’en soit la provenance.
joss0
Re: Message au compatriote
DC : Résultats des législatives en RDC : la majorité présidentielle confortée - le 27/01/2012 à 04:49. Les résultats des législatives en RDC ont été proclamés en pleine nuit à Kinshasa. 432 députés sur les 500 sièges ont été déclarés élus par la Commission électorale ; les autres devront attendre car les calculs ne sont pas encore terminés. La Céni a demandé aussi à la justice d’annuler les élections et que l’on revote dans sept circonscriptions où de graves irrégularités ont été constatées. Il n’en reste pas moins que l’Assemblée nationale se dessine et que le paysage politique est recomposé.
La majorité présidentielle va dominer l’Assemblée nationale. L’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi devient le premier parti de l’opposition. Le MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba a fondu des deux tiers et le Palu (Parti lumumbiste unifié), parti de la majorité a dégringolé lui aussi. Il détenait jusqu’à maintenant le poste de Premier ministre.
On note, parmi les nouveaux élus, la présence de deux Kabila : une sœur et un frère du président. Ce sera une assemblée très majoritairement masculine, les femmes représentent moins de 10 % des élus.
Demandes d'annulation
Il manque encore des sièges à pourvoir. Seule une circonscription de Kinshasa a été donnée, les calculs ne sont pas terminés pour trois autres qui seront proclamés lundi 30 janvier. Même chose pour six circonscriptions en province.
Et surtout, la Commission électorale demande à la Cour suprême d’annuler les élections dans sept circonscriptions, en raison de graves irrégularités, et elle demande à la justice de poursuivre une quinzaine de candidats qui se sont rendus coupables d’injures, de menaces, et même de coups et blessures. Ils proviennent de tous bords. Parmi eux un gouverneur : celui de l’Equateur.
joss0
Re: Message au compatriote
Le Chef de l’Etat a regagné la capitale Kinshasa après plusieurs jours d’isolement passés à l’intérieur du pays
Kinshasa, 26/01/2012 / Politique
Le président de la République est de retour à Kinshasa depuis mercredi après une absence qui commençait à faire jaser sur des raisons données obscures expliquant diversement son éloignement de la capitale au lendemain de son investiture après sa réélection
Le Raïs a été aperçu ce mercredi 25 janvier 2012 au volant de sa jeep, sur l’avenue de La Libération, ex-24 novembre. Devant présider une cérémonie d’échanges de vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC, le Président Joseph Kabila est donc de retour à Kinshasa, la Capitale, après s’être « éclipsé », mettant ainsi fin aux folles rumeurs entretenues par la radio trottoir. Probablement, apprend-t-on des sources fiables, ces échanges de vœux vont intervenir avant la fin de ce mois de janvier en cours.
Il faut dire que, certains Ambassadeurs, Chefs des missions diplomatiques et Représentants des organisations internationales n’attendent que cette cérémonie d’échanges de vœux se tienne pour pouvoir prendre leurs vacances ou se déplacer par rapport à leurs agendas.
D’après certaines indiscrétions, il est prévu, au cours de ces solennités, que le doyen du corps diplomatique, M. Ferdinand Massala Malonga, l’Ambassadeur du Gabon, prononce un discours, dans lequel il va présenter les vœux de ses pairs au Président Kabila. Aussi, il convient de dire que le Président Kabila recevra, toujours au cours de ce mois, les vœux du corps constitué de la République et en profitera pour souhaiter à son tour ses vœux. Il faut dire qu’il n’y a pas que les échanges de vœux. Le Président Kabila recevra aussi Hervé Landsous, le Secrétaire Général Adjoint de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix, qui est à Kinshasa, en visite officielle.
Enfin, après un long moment d’absence dans la capitale kinoise, Joseph Kabila Kabange est de retour. Désormais, sans repos, il doit s’occuper de beaucoup de tâches qui l’attendent sur sa table. Cependant, avec son retour, ça ne saurait tarder sans que la cérémonie d’échanges de vœux avec les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques ne soit organisée. Selon certaines indiscrétions, les Ambassadeurs, du moins parmi ceux qui doivent se déplacer, n’attendent que ces solennités pour bouger.
Toujours à propos, les dispositions seraient déjà prises pour que Ferdinand Massala Malonga, l’Ambassadeur du Gabon et Doyen du corps diplomatique lui présente les vœux au nom de ses collègues. Par la même occasion, il est prévu, selon notre source, que le corps constitué de la République lui présente ses vœux, avant que lui aussi ne le fasse.
La réception d’Hervé Ladsous
Le Secrétaire Général de l’ONU en charge des Opérations de maintien de la Paix, le Français Hervé Ladsous qui est à Kinshasa pour s’entretenir avec les membres du Gouvernement et les représentants de la classe politique congolaise, sera aussi reçu par le Président Kabila. Fini les folles rumeurs. Le silence, mieux « l’éclipse » du Raïs a laissé libre cour à la radio trottoir. Son apparition, au volant de sa jeep, ce mercredi sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre, a coupé court à toute sorte de spéculations.
Voici onze ans déjà, jour pour jour aujourd’hui, depuis que Joseph Kabila est à la tête de la RDC !
Sacré Joseph ! Qui aurait parié sur la longévité du très réservé général major d'alors au pouvoir ? A son avènement au Palais de la nation, tout le monde ou presque donnait Kabila fils pour une espèce de vizir ad intérim ou, pour emprunter au lexique catholique, une sorte de cardinal camerlingue. Voilà que de fil en aiguille, le jeune Président a entrepris d'enfiler le costume de chef. Au point d'apporter un cinglant démenti à tous ceux qui doutaient de sa capacité à tenir le gouvernail du pays-continent.
Tel un forgeron qui le devient en forgeant, le successeur de Mzee a franchi quantité d'obstacles pour rester à la manœuvre. Gagné le premier combat d'affranchissement de la garde rapprochée de feu son père. Exit les tontons. Remportée la bataille contre l'isolement diplomatique. Liquidée l'hypothèque sur la balkanisation du pays. Bonjour la réunification. Gagné le pari des premières élections pluralistes depuis plus de 40 ans. Nous voici au deuxième exercice du genre.
Un long parcours de 11 ans ! Un saut d'obstacles qui aura eu le mérite de lever quelques coins de voile sur les ressources intérieures du Raïs. Sous des dehors réservés, taciturnes, se cache en fait un homme d'ambition, un dur à cuire. Une espèce de main de fer dans un gant de velours. Autoritaire sans être autoritariste. Pour puiser dans le vocabulaire du hand-ball, on dirait après coup que le chef de l'Etat est plutôt un coureur de fond voire un marathonien. Et le propre de cette catégorie d'athlète est de savoir gérer le temps pour terminer la course. Pas trop rapide comme un sprinter. Pas trop lent non plus au risque de ne jamais atteindre le point d'arrivée. En somme la traduction fidèle du « festina lente », hâte-toi lentement.
Dans le marigot politique congolais plein de sprinters, le jeune « Joseph » aura finalement eu nombre de ses adversaires et même de ses alliés à l'usure. Au sein d'une communauté internationale aux intérêts très mouvants, Joseph Kabila a su faire l'escargot ou la tortue par mauvais temps : se recroqueviller dans la carapace. Plier sans jamais rompre et attendre patiemment le moment pour abattre sa ou ses cartes, telle a été, jusqu'ici la recette de Kabila junior.
Le fait d'être encore à la manœuvre tend à prouver que cette stratégie a réussi au Raïs. Reste que pour son nouveau bail de cinq ans, le Président connaît l'adversaire qui se dresse devant lui. Il s'appelle « social ». Du résultat sur ce front dépendra sans doute l'avenir de celui qui a réussi à passer du statut d'un président entièrement à part à celui d'un Chef d'Etat à part entière.
Kinshasa, 26/01/2012 / Politique
Le président de la République est de retour à Kinshasa depuis mercredi après une absence qui commençait à faire jaser sur des raisons données obscures expliquant diversement son éloignement de la capitale au lendemain de son investiture après sa réélection
Le Raïs a été aperçu ce mercredi 25 janvier 2012 au volant de sa jeep, sur l’avenue de La Libération, ex-24 novembre. Devant présider une cérémonie d’échanges de vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC, le Président Joseph Kabila est donc de retour à Kinshasa, la Capitale, après s’être « éclipsé », mettant ainsi fin aux folles rumeurs entretenues par la radio trottoir. Probablement, apprend-t-on des sources fiables, ces échanges de vœux vont intervenir avant la fin de ce mois de janvier en cours.
Il faut dire que, certains Ambassadeurs, Chefs des missions diplomatiques et Représentants des organisations internationales n’attendent que cette cérémonie d’échanges de vœux se tienne pour pouvoir prendre leurs vacances ou se déplacer par rapport à leurs agendas.
D’après certaines indiscrétions, il est prévu, au cours de ces solennités, que le doyen du corps diplomatique, M. Ferdinand Massala Malonga, l’Ambassadeur du Gabon, prononce un discours, dans lequel il va présenter les vœux de ses pairs au Président Kabila. Aussi, il convient de dire que le Président Kabila recevra, toujours au cours de ce mois, les vœux du corps constitué de la République et en profitera pour souhaiter à son tour ses vœux. Il faut dire qu’il n’y a pas que les échanges de vœux. Le Président Kabila recevra aussi Hervé Landsous, le Secrétaire Général Adjoint de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix, qui est à Kinshasa, en visite officielle.
Enfin, après un long moment d’absence dans la capitale kinoise, Joseph Kabila Kabange est de retour. Désormais, sans repos, il doit s’occuper de beaucoup de tâches qui l’attendent sur sa table. Cependant, avec son retour, ça ne saurait tarder sans que la cérémonie d’échanges de vœux avec les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques ne soit organisée. Selon certaines indiscrétions, les Ambassadeurs, du moins parmi ceux qui doivent se déplacer, n’attendent que ces solennités pour bouger.
Toujours à propos, les dispositions seraient déjà prises pour que Ferdinand Massala Malonga, l’Ambassadeur du Gabon et Doyen du corps diplomatique lui présente les vœux au nom de ses collègues. Par la même occasion, il est prévu, selon notre source, que le corps constitué de la République lui présente ses vœux, avant que lui aussi ne le fasse.
La réception d’Hervé Ladsous
Le Secrétaire Général de l’ONU en charge des Opérations de maintien de la Paix, le Français Hervé Ladsous qui est à Kinshasa pour s’entretenir avec les membres du Gouvernement et les représentants de la classe politique congolaise, sera aussi reçu par le Président Kabila. Fini les folles rumeurs. Le silence, mieux « l’éclipse » du Raïs a laissé libre cour à la radio trottoir. Son apparition, au volant de sa jeep, ce mercredi sur l’avenue de la Libération, ex 24 novembre, a coupé court à toute sorte de spéculations.
Voici onze ans déjà, jour pour jour aujourd’hui, depuis que Joseph Kabila est à la tête de la RDC !
Sacré Joseph ! Qui aurait parié sur la longévité du très réservé général major d'alors au pouvoir ? A son avènement au Palais de la nation, tout le monde ou presque donnait Kabila fils pour une espèce de vizir ad intérim ou, pour emprunter au lexique catholique, une sorte de cardinal camerlingue. Voilà que de fil en aiguille, le jeune Président a entrepris d'enfiler le costume de chef. Au point d'apporter un cinglant démenti à tous ceux qui doutaient de sa capacité à tenir le gouvernail du pays-continent.
Tel un forgeron qui le devient en forgeant, le successeur de Mzee a franchi quantité d'obstacles pour rester à la manœuvre. Gagné le premier combat d'affranchissement de la garde rapprochée de feu son père. Exit les tontons. Remportée la bataille contre l'isolement diplomatique. Liquidée l'hypothèque sur la balkanisation du pays. Bonjour la réunification. Gagné le pari des premières élections pluralistes depuis plus de 40 ans. Nous voici au deuxième exercice du genre.
Un long parcours de 11 ans ! Un saut d'obstacles qui aura eu le mérite de lever quelques coins de voile sur les ressources intérieures du Raïs. Sous des dehors réservés, taciturnes, se cache en fait un homme d'ambition, un dur à cuire. Une espèce de main de fer dans un gant de velours. Autoritaire sans être autoritariste. Pour puiser dans le vocabulaire du hand-ball, on dirait après coup que le chef de l'Etat est plutôt un coureur de fond voire un marathonien. Et le propre de cette catégorie d'athlète est de savoir gérer le temps pour terminer la course. Pas trop rapide comme un sprinter. Pas trop lent non plus au risque de ne jamais atteindre le point d'arrivée. En somme la traduction fidèle du « festina lente », hâte-toi lentement.
Dans le marigot politique congolais plein de sprinters, le jeune « Joseph » aura finalement eu nombre de ses adversaires et même de ses alliés à l'usure. Au sein d'une communauté internationale aux intérêts très mouvants, Joseph Kabila a su faire l'escargot ou la tortue par mauvais temps : se recroqueviller dans la carapace. Plier sans jamais rompre et attendre patiemment le moment pour abattre sa ou ses cartes, telle a été, jusqu'ici la recette de Kabila junior.
Le fait d'être encore à la manœuvre tend à prouver que cette stratégie a réussi au Raïs. Reste que pour son nouveau bail de cinq ans, le Président connaît l'adversaire qui se dresse devant lui. Il s'appelle « social ». Du résultat sur ce front dépendra sans doute l'avenir de celui qui a réussi à passer du statut d'un président entièrement à part à celui d'un Chef d'Etat à part entière.
joss0
Re: Message au compatriote
Kieeee ton forgeron voici son bilan par quelqu'un qui le connait bien, ton forgeron a reconnu quelques irrégularités dans cette éléctions, il dit bien QUELQUES IRREGULARITES......... dans un pays normal on recompte les endroits où on reconnait ses quelques IRREGULARITES mais pas en kabilie.
Le long parcours de 11ans se résume en kabila et les 50 voleurs.........C 'est trop d'honneurs que recevoir des gens comme LADSHOUS soki kingani des touristes et profiteurs qui n'en ont rien à foutre des congolais.
TOLEKAAAAAAAAAA
RDC : Kamerhe tacle Kabila sur son bilan
Voici une grande partie de la déclaration du candidat Vital Kamerhe à propos des 5 années au pouvoir de Joseph Kabila : "Au plan économique. Il n’est un secret pour personne que l’économie de la RDC est l’une des économies les moins compétitives d’Afrique, qu’elle fait partie des Pays les moins avancés et qu’elle est classée parmi les 10 pays les plus pauvres de la planète.
Bien que le pays soit pourvu d’immenses ressources naturelles, le niveau de vie de sa population est parmi les plus bas du monde. Il ressort du classement annuel de l’Indice du Développement Humain (IDH) du PNUD publié en 2009 que la RDC compte parmi les trois pays où le niveau de vie régresse.
Sur la maîtrise de l’inflation, le Président de la République est contredit par les chiffres avancés par la CIAfactsbooks qui place la RDC à la 119e place au monde, avec un taux d’inflation de 26,2 %.
Comment peut-on être fier d’une telle place alors que nous avons un pays qui a vocation à jouer le premier rôle ?
En outre, selon la Banque Mondiale, la RDC occupe la 178e position, c’est-à-dire, la dernière place sur la liste de tous les pays classés d’après leurs capacités à offrir un bon climat d’affaires.
Il est bon de fustiger la gestion passée qui avait conduit à la faillite de la grande Gecamines avec toutes les conséquences qui en ont découlées. Le chef de l’Etat aurait dû ajouter que depuis son accession au pouvoir, l’Etat a non seulement aliéné une majorité de ses parts dans le capital de cette entreprise, mais qu’en plus, les réserves minières qui valorisaient encore le patrimoine de la Gecamines, ont été vendues sans que les Congolais en général, et les Katangais en particulier, ne sachent ce à quoi a servi le produit de cette vente. Aujourd’hui, après avoir épuisé le parc immobilier de la Gecamines, le pouvoir s’attaque à celui de la SNCC, de l’ex-ONATRA, et même de la SNEL, dans des opérations qui s’apparentent visiblement à des actions de décapitalisation frauduleuse desdites entreprises.
Alors, de quelle économie parle le Président de la République ?
S’agissant des infrastructures, il est étonnant de voir le Président de la république se vanter de la réhabilitation de quelques routes dans la capitale.
Pour un pays aussi vaste (2.345.000 km2), les infrastructures jouent, certes, un rôle majeur. La situation du système des transports en République Démocratique du Congo est désastreuse. La réalité dans ce secteur se traduit par une insuffisance totale de l’offre des services de transports, accentuée par le mauvais état des infrastructures de transport et par une non-satisfaction chronique de la demande.
Le boulevard du 30 juin existe depuis l’époque coloniale, que l’on y ajoute des bandes ne change en rien les conditions de vie de l’habitant de Ngandajika, de l’habitant de Shabunda, de l’habitant d’Aru ou de Bongandanga. Cela n’a aucun effet pour l’habitant de Masina, dès lors, je confirme monsieur le Président de la République, qu’il n’existe pas de transports en commun organisé. Ces routes sont construites et réhabilitées pour ceux qui ont des voitures pour y circuler !
Parce qu’il a juré d’être transparent avec nous dans son discours du 8 décembre 2010, le Président de la République aurait été complet en nous disant comment l’appel d’offres ou les différents appels d’offres, avaient été lancés pour la construction de toutes ces routes.
Il s’agit dans cet exercice d’évaluation, des données indispensables pour établir la rationalité des choix opérés, parce que je refuse d’accepter, que l’élargissement d’une route (d’une dizaine de kilomètres de longueur) qui part de l’échangeur de Limete jusqu’à l’aéroport de N’djili, pour ceux qui connaissent Kinshasa, et qui existait déjà, puisse coûter 180 millions de $ ! Si ces 180 millions de $ américains, avaient été affectés à la réhabilitation des écoles construites à l’époque coloniale (nous parlons des lycées, collèges et athénées), toutes les écoles secondaires de la République Démocratique du Congo auraient été modernisées !
Dans le même ordre d’idées, le montant dépensé sur le boulevard du 30 juin, de 80 millions de $ pour 5 km de longueur et 28 m de largeur pour la 1ère tranche ne constitue pas non plus un choix rationnel. Il s’agit d’un investissement tape à l’œil sans aucune incidence sur le vécu quotidien des Kinois dans la mesure où ils continuent à y affronter les embouteillages. Le même montant ajouté aux 29 millions de $ gaspillés pour l’agrandissement du boulevard Triomphal sur 1 km et demi, sans aucun effet induit, suffiraient à la remise en l’état, à travers le pays, de tous les hôpitaux de référence qui datent de l’époque coloniale.
Il y a manifestement une mauvaise affectation des ressources de la République.
Comment la communication du Président de la République ne peut-elle pas discerner ce qui est en cours de réhabilitation et ce qui a été réhabilité, donc comptabilisable à son actif, de ce qui n’existe encore qu’en projet ? Parce qu’il dit et je cite : « il en est de même de la réhabilitation des ports de Matadi, de Mbandaka, de Kalemie, de Kisangani, de Kalundu et d’Ilebo, ainsi que celle, en vue de leur modernisation, des aéroports de N’djili, de Goma, de la Luano, de Kisangani, de Moanda ; de Kolwezi et de Kavumu qui a démarré ou va bientôt l’être ». Je vous laisse apprécier la précision.
Le Président de la République informe l’opinion qu’il va nous livrer, comme toujours, bientôt, l’hôpital du Cinquantenaire. A qui va-t-il le livrer ? Quelqu’un qui est à Bondo, en province orientale, quelqu’un qui est à Kolwezi au Katanga, qu’est-ce que cela veut dire pour lui l’hôpital du cinquantenaire ? Les 100 millions de dollars américains dépensés pour les travaux de finition de l’hôpital du cinquantenaire auraient permis de réhabiliter tous les hôpitaux de la GECAMINES, de la SNCC, de la MIBA, de KILOMOTO, l’hôpital Mama Yemo, les Cliniques universitaires,…… les hôpitaux existent mais sont dans un état de délabrement avancé. Les 100 millions de $ pourraient aussi suffire à améliorer les conditions de travail des médecins, des infirmiers et de tous les personnels des hôpitaux.
Dans son propos de Kingakati, le Président de la République met à son actif la réhabilitation de la route Kinshasa-Matadi. Je voudrais, ici, rappeler que cette route avait été réhabilitée au moins trois fois pendant la 2ème République et que sa dernière remise en état, date de la période de la Transition de 1+4.
Pour la route Kisangani-Nyanya-Beni, nous devons avoir l’honnêteté de reconnaitre que les travaux avaient été financés dans le cadre de PMURR depuis le régime 1+4. Celle reliant Kinshasa à Kikwit a été réhabilitée grâce à la coopération avec l’Union européenne et la Banque mondiale. Ces deux routes n’entrent donc pas dans le programme de la législature qui s’achève, et ne relèvent pas du financement des conventions dites « contrats chinois».
Pour une meilleure évaluation, le Président de la République aurait été mieux inspiré en rappelant à l’opinion les prévisions en matière d’infrastructures, notamment les routes. Combien de kilomètres des routes bitumées, en terre battue, de desserte agricole, devaient être construits ? Combien l’ont été effectivement ? Quel est le pourcentage de réalisation avant de proclamer la réussite de son œuvre ?
Sur le plan social, l’opinion se souviendra que l’année 2010 avait été décrétée « Année du social ».
Le bilan est catastrophique et tout le monde le sait, parce que le Président de la République lui-même l’avait reconnu devant les 2 chambres réunies en congrès le 8 décembre 2010. Il est donc surprenant d’entendre le Président de la République nous tenir, neuf mois après, un discours diamétralement opposé !
Les contre-vérités et les erreurs reprises dans le message de Kingakati ne peuvent pas nous laisser indifférents. Que cela soit couché dans le discours du Président de la République, qu’il le répète devant les caméras et qu’il se trompe, non pas d’un chiffre, non pas de la moitié, non pas du double, … mais qu’il nous annonce que les magistrats touchent 1600 $ alors que ces derniers gagnent 485 000 FC soit près de 500 $ ; cela est impardonnable !
Vous pouvez vous imaginer les problèmes dans les foyers des magistrats et les réactions de leurs bailleurs qui vont certainement réajuster les loyers en conséquence.
Les professeurs d’université ; les professeurs ordinaires perçoivent 1.200.000 fc, soit l’équivalent de 1300 $ et non 2200 $ comme annoncé à Kingakati. Et l’université, pour l’information du public et du Président de la République, n’est pas constituée que de professeurs ordinaires. Il y a les professeurs ordinaires, il y a les professeurs, il y a les professeurs associés, il y a les chefs de travaux, il y a l’assistant deuxième mandat, il y a l’assistant premier mandat, et il y a les assistants de recherche et les personnels administratifs. Qu’en est-il de tout ce monde ?
L’université, ce sont aussi les étudiants. Le Président de la République sait-il que les étudiants sont confrontés à des conditions infra humaines ? Souvent issus de familles modestes, les étudiants sont livrés à eux-mêmes, sans bourse, sans transport, sans logement, sans restauration, sans bibliothèque et sans auditoires. Sait-il (le Président de la République) qu’il y a des universités et des instituts supérieurs qui n’existent que sur papier, et d’autres qui fonctionnent dans des bâtiments abandonnés et ou inachevés ?
Sur ce même chapitre, le Président de la République devait savoir que l’université, c’est aussi le programme et les équipements modernes. L’université et la recherche scientifique, c’est toute une vision pour l’avenir du pays.
Sait-il (le Président de la République) que dans le dernier classement des universités africaines paru dans Jeune Afrique, aucune université congolaise ne figure parmi les 500 premières ? Quelle honte pour le pays dont Lovanium, actuellement UNIKIN ; l’UOC, actuellement UNILU ; et l’Université protestante de Kisangani, actuellement UNIKIS ; furent la référence en Afrique noire !
Nous sommes étonnés qu’aucun paragraphe n’ait été consacré à la recherche scientifique !
Dès lors, comment peut-on parler de développement sans penser à réhabiliter les centres de recherche et les chercheurs qui y travaillent ?
L’eau et l’électricité : avant d’aborder ce problème que nous vivons chaque jour à Kinshasa comme à l’intérieur du pays, je voudrais dire aussi que le Président de la République s’est trompé en déclarant que « le pouvoir d’achat du Congolais s’est amélioré ».
Quand le Gouvernement se complait dans l’illusion monétaire d’avoir augmenté les salaires sans se soucier du facteur de pondération composé du taux de change à cause de la forte dollarisation de notre économie d’une part, et des prix moyens pratiqués sur le marché d’autre part, j’attire l’attention du Président de la République sur l’inexactitude de sa perception de ce problème : le pouvoir d’achat de tous les Congolais a fortement régressé.
Tenez : il y a 10 ans, quand Mr Joseph Kabila remplaçait Mzee Laurent Désiré Kabila à la tête du pays, le carton de Mpiodi se vendait à 30$, et tout le monde s’en souvient ! Aujourd’hui, la ménagère débourse la même somme pour une seule rame de Mpiodi, chaque carton en comptant 3, il lui faut 90 $ pour acquérir ce carton.
Dans le budget 2007, l’huissier avait un salaire de 32.500 FC alors que le dollar s’échangeait à 580 FC, soit plus de 56 us$. Aujourd’hui, en 2011, ce même agent de l’Etat touche mensuellement 35.000 FC, ce qui fait une augmentation nominale de 7,7 % par rapport à 2007. Cependant, le dollar est passé, au cours de la même période, de 580 FC à 920 FC, soit une dépréciation de 58 %. De ce pourcentage, vous enlevez celui de l’augmentation nominale, c.à.d. 7.7 %, ce fonctionnaire a subi une perte de 50 % de son pouvoir d’achat initial. En valeur relative, son salaire de 2011 ne vaut en réalité que 28 us$, c'est-à-dire 50 % de ce qu’il touchait en dollars en 2007.
Comment le Président de la République peut-il nous dire après cette démonstration que le pouvoir d’achat du Congolais s’est amélioré ?
Par ailleurs, les inégalités sont très marquées. Environ 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, qui est estimé à 2 USD par jour. Près de 44 % de femmes et environ 22 % d’hommes n’ont aucun revenu. Les disparités régionales sont très fortes avec un taux de chômage supérieur à 60 %, chômage qui affecte essentiellement la population active de 18 à 35 ans. Les salaires et les prestations sociales sont dérisoires dans tout le pays.
Je termine cet exercice douloureux en posant la question de savoir :
- qu’en est-il des rémunérations des militaires, des policiers et de tous ceux qui veillent pendant que nous dormons ? Est-ce qu’on n’est pas en train de nous mettre en danger quelque part ?
Nous voulons aussi aborder l’autre question, peut-être que le Président de la République n’est pas informé, qu’effectivement tous les congolais ont un accès difficile à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé, à l’habitat. La situation s’est d’avantage détérioré qu’il y a cinq ans !
En ce qui concerne l’eau et l’électricité, pendant que je m’entretiens avec vous ici à la Gombe, commune qui abrite les sièges de la plupart des institutions nationales et internationales, il n’y a ni eau, ni électricité ! Vous pouvez le vérifier par vous-mêmes, pour ne pas me taxer de démagogue.
Le Président de la République, sait-il qu’à MACAMPAGNE, un des quartiers résidentiels huppés de la capitale, où habite son ministre de l’énergie, les résidents ont commencé à creuser des bornes fontaines pour se procurer de l’eau ? C’est inacceptable !
On peut détester le Président MOBUTU, parce que dictateur, mais Kinshasa n’avait jamais atteint ce niveau de pénurie. Dans les hôpitaux comme Mama Yemo et autres, le manque d’eau et d’électricité est à la base de l’augmentation du taux de mortalité, surtout infantile. Il faudrait que le Président de la République, reconnaisse que son bilan est totalement négatif.
Dans le secteur de la distribution de l’électricité, l’augmentation du taux de desserte de 6 à 9 % qu’avance le Président de la République n’est soutenue par aucun élément probant dans la mesure où le délestage n’épargne aucun quartier de la capitale (y compris le sien), ni aucune autre ville du pays. Pour certains quartiers de la capitale, il ne s’agit plus de délestage, mais des coupures qui durent trois à six mois. Dans l’arrière pays, la situation est pire, dans certaines villes, ils n’ont jamais vu le courant ; pour d’autres, ils en gardent des vestiges d’il y a vingt ans.
Sur le plan des droits humains, je m’attendais à ce que le Président de la République nous dise en sa qualité de magistrat suprême, qu’il va effectivement peser de tout son poids :
- pour que Floribert CHEBEYA ait un procès équitable,
- pour qu’on nous dise ce qu’est devenu le corps de Fidèle BAZANA,
- pour qu’on nous dise qui a tué Armand NTUNGULU,
- pour qu’on nous dise qui est l’auteur du récent assassinat ignoble de l’opérateur économique propriétaire des Ets City 11 à Bukavu,
- pour qu’on nous dise également le sort réservé aux assassins de tous ces journalistes ;
- pour qu’on nous dise, quel est le sort réservé, dans un pays qui se dit démocratique, à tous ces détenus d’opinion ; les MOKIA, KUTHINO et bien d’autres qui sont à MAKALA et dans d’autres prisons, à travers le pays !
En ce qui concerne la sécurité,
Les habitants de la province orientale, qui continuent à subir les attaques de la LRA et même parfois celles de nos propres soldats, se demandent si le chef de l’Etat a encore la maitrise de la situation sur le terrain.
Bon nombre des habitants du Nord et du Sud Kivu ont dû sursauter en entendant le Président de la République déclarer que « le pays est presqu’entièrement pacifié,…..la région des grands lacs a retrouvé la paix et la stabilité,… » alors que, non seulement ils vivent sous la psychose de la peur à cause des opérations d’intégration non achevées, mais font aussi face à plusieurs armées. Chaque minute qui passe, il y a une femme qui est violée. Et Madame Clinton, Secrétaire d’Etat américain, dans sa dernière adresse à l’U.A, n’a pas mâché ses mots en plaçant la RDC parmi les 3 pays où la vie des femmes est en danger. La RDC occupe, en effet la 2ème place après l’Afghanistan.
Malgré les différentes opérations qui ne font que changer des noms, force est de constater que les ex-interahamwe continuent à causer des malheurs au sein de la population congolaise, mais aussi à contrôler les gisements miniers de cassitérite et d’or.
En abordant les problèmes de la réforme de l’armée, de la police et des services de sécurité, et en affirmant que les libertés individuelles sont garanties ; et en citant pour preuves, (1) le retour au pays des dignitaires mobutistes, (2) la participation des tous aux élections,… ici, il y a une double interrogation : de quelle armée, de quelle police, des quels services de sécurité, parle le Président de la République ? Sait-il que dans certains coins de la République, il y a des militaires qui se livrent à la production des braises, du bois de chauffe pour survivre, quand ils ne peuvent pas se payer sur la population ? Sait-il que les enfants des militaires ne sont pas scolarisés ? Qu’ils n’ont pas accès aux soins de santé et à un habitat humainement acceptable ?
De quelle réforme parle-t-on quand on a une armée qui compte autant de généraux que des colonels, bref, où il y a autant d’officiers que d’hommes des rangs ? Le chef de l’Etat ignore-t-il que tous les militaires et les policiers commis à la garde des édifices publics doivent rançonner les visiteurs, Congolais comme Expatriés, qui veulent rencontrer les autorités ? Simplement parce qu’abandonnés à eux-mêmes, ils sont souvent à la recherche des moyens de survie !
Pas plus tard qu’il y a trois jours, la ville de Bukavu était en alerte parce que les militaires avaient tiré.
Nous aurions souhaité entendre le Président de la République dire à l’opinion nationale et internationale ce qui s’est réellement passé dans cette ville. La violence continue à l’Est de la République Démocratique du Congo où l’on viole, on pille, où l’on coupe les routes en toute impunité.
Dans la capitale et dans les autres villes, l’insécurité persiste. Elle ne saurait reculer tant qu’on n’aborde pas le vrai problème, celui de la mise en place d’une armée où le militaire sera réellement pris en charge et le policier mis dans des conditions adéquates de travail.
Tolérance Zéro n’a été qu’un leurre.
Le Président de la République a dit que les portes des prisons étaient ouvertes. Depuis le début de cette législature, tous les gestionnaires ont été plébiscités, aucun cas de détournement n’ayant été relevé, ni sanctionné.
En ce qui concerne la décentralisation, le pays a reculé, le Président de la république ayant repris toutes les prérogatives des assemblées provinciales, y compris celles de révoquer le gouverneur de province. Nous comprenons que le Président de la République, se soit gêné d’en faire mention, dans son adresse de Kingakati.
Si le Président de la République se déplace la nuit, le pays est vraiment plongé dans le noir." Vital Kamerhe
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Le long parcours de 11ans se résume en kabila et les 50 voleurs.........C 'est trop d'honneurs que recevoir des gens comme LADSHOUS soki kingani des touristes et profiteurs qui n'en ont rien à foutre des congolais.
TOLEKAAAAAAAAAA
RDC : Kamerhe tacle Kabila sur son bilan
Voici une grande partie de la déclaration du candidat Vital Kamerhe à propos des 5 années au pouvoir de Joseph Kabila : "Au plan économique. Il n’est un secret pour personne que l’économie de la RDC est l’une des économies les moins compétitives d’Afrique, qu’elle fait partie des Pays les moins avancés et qu’elle est classée parmi les 10 pays les plus pauvres de la planète.
Bien que le pays soit pourvu d’immenses ressources naturelles, le niveau de vie de sa population est parmi les plus bas du monde. Il ressort du classement annuel de l’Indice du Développement Humain (IDH) du PNUD publié en 2009 que la RDC compte parmi les trois pays où le niveau de vie régresse.
Sur la maîtrise de l’inflation, le Président de la République est contredit par les chiffres avancés par la CIAfactsbooks qui place la RDC à la 119e place au monde, avec un taux d’inflation de 26,2 %.
Comment peut-on être fier d’une telle place alors que nous avons un pays qui a vocation à jouer le premier rôle ?
En outre, selon la Banque Mondiale, la RDC occupe la 178e position, c’est-à-dire, la dernière place sur la liste de tous les pays classés d’après leurs capacités à offrir un bon climat d’affaires.
Il est bon de fustiger la gestion passée qui avait conduit à la faillite de la grande Gecamines avec toutes les conséquences qui en ont découlées. Le chef de l’Etat aurait dû ajouter que depuis son accession au pouvoir, l’Etat a non seulement aliéné une majorité de ses parts dans le capital de cette entreprise, mais qu’en plus, les réserves minières qui valorisaient encore le patrimoine de la Gecamines, ont été vendues sans que les Congolais en général, et les Katangais en particulier, ne sachent ce à quoi a servi le produit de cette vente. Aujourd’hui, après avoir épuisé le parc immobilier de la Gecamines, le pouvoir s’attaque à celui de la SNCC, de l’ex-ONATRA, et même de la SNEL, dans des opérations qui s’apparentent visiblement à des actions de décapitalisation frauduleuse desdites entreprises.
Alors, de quelle économie parle le Président de la République ?
S’agissant des infrastructures, il est étonnant de voir le Président de la république se vanter de la réhabilitation de quelques routes dans la capitale.
Pour un pays aussi vaste (2.345.000 km2), les infrastructures jouent, certes, un rôle majeur. La situation du système des transports en République Démocratique du Congo est désastreuse. La réalité dans ce secteur se traduit par une insuffisance totale de l’offre des services de transports, accentuée par le mauvais état des infrastructures de transport et par une non-satisfaction chronique de la demande.
Le boulevard du 30 juin existe depuis l’époque coloniale, que l’on y ajoute des bandes ne change en rien les conditions de vie de l’habitant de Ngandajika, de l’habitant de Shabunda, de l’habitant d’Aru ou de Bongandanga. Cela n’a aucun effet pour l’habitant de Masina, dès lors, je confirme monsieur le Président de la République, qu’il n’existe pas de transports en commun organisé. Ces routes sont construites et réhabilitées pour ceux qui ont des voitures pour y circuler !
Parce qu’il a juré d’être transparent avec nous dans son discours du 8 décembre 2010, le Président de la République aurait été complet en nous disant comment l’appel d’offres ou les différents appels d’offres, avaient été lancés pour la construction de toutes ces routes.
Il s’agit dans cet exercice d’évaluation, des données indispensables pour établir la rationalité des choix opérés, parce que je refuse d’accepter, que l’élargissement d’une route (d’une dizaine de kilomètres de longueur) qui part de l’échangeur de Limete jusqu’à l’aéroport de N’djili, pour ceux qui connaissent Kinshasa, et qui existait déjà, puisse coûter 180 millions de $ ! Si ces 180 millions de $ américains, avaient été affectés à la réhabilitation des écoles construites à l’époque coloniale (nous parlons des lycées, collèges et athénées), toutes les écoles secondaires de la République Démocratique du Congo auraient été modernisées !
Dans le même ordre d’idées, le montant dépensé sur le boulevard du 30 juin, de 80 millions de $ pour 5 km de longueur et 28 m de largeur pour la 1ère tranche ne constitue pas non plus un choix rationnel. Il s’agit d’un investissement tape à l’œil sans aucune incidence sur le vécu quotidien des Kinois dans la mesure où ils continuent à y affronter les embouteillages. Le même montant ajouté aux 29 millions de $ gaspillés pour l’agrandissement du boulevard Triomphal sur 1 km et demi, sans aucun effet induit, suffiraient à la remise en l’état, à travers le pays, de tous les hôpitaux de référence qui datent de l’époque coloniale.
Il y a manifestement une mauvaise affectation des ressources de la République.
Comment la communication du Président de la République ne peut-elle pas discerner ce qui est en cours de réhabilitation et ce qui a été réhabilité, donc comptabilisable à son actif, de ce qui n’existe encore qu’en projet ? Parce qu’il dit et je cite : « il en est de même de la réhabilitation des ports de Matadi, de Mbandaka, de Kalemie, de Kisangani, de Kalundu et d’Ilebo, ainsi que celle, en vue de leur modernisation, des aéroports de N’djili, de Goma, de la Luano, de Kisangani, de Moanda ; de Kolwezi et de Kavumu qui a démarré ou va bientôt l’être ». Je vous laisse apprécier la précision.
Le Président de la République informe l’opinion qu’il va nous livrer, comme toujours, bientôt, l’hôpital du Cinquantenaire. A qui va-t-il le livrer ? Quelqu’un qui est à Bondo, en province orientale, quelqu’un qui est à Kolwezi au Katanga, qu’est-ce que cela veut dire pour lui l’hôpital du cinquantenaire ? Les 100 millions de dollars américains dépensés pour les travaux de finition de l’hôpital du cinquantenaire auraient permis de réhabiliter tous les hôpitaux de la GECAMINES, de la SNCC, de la MIBA, de KILOMOTO, l’hôpital Mama Yemo, les Cliniques universitaires,…… les hôpitaux existent mais sont dans un état de délabrement avancé. Les 100 millions de $ pourraient aussi suffire à améliorer les conditions de travail des médecins, des infirmiers et de tous les personnels des hôpitaux.
Dans son propos de Kingakati, le Président de la République met à son actif la réhabilitation de la route Kinshasa-Matadi. Je voudrais, ici, rappeler que cette route avait été réhabilitée au moins trois fois pendant la 2ème République et que sa dernière remise en état, date de la période de la Transition de 1+4.
Pour la route Kisangani-Nyanya-Beni, nous devons avoir l’honnêteté de reconnaitre que les travaux avaient été financés dans le cadre de PMURR depuis le régime 1+4. Celle reliant Kinshasa à Kikwit a été réhabilitée grâce à la coopération avec l’Union européenne et la Banque mondiale. Ces deux routes n’entrent donc pas dans le programme de la législature qui s’achève, et ne relèvent pas du financement des conventions dites « contrats chinois».
Pour une meilleure évaluation, le Président de la République aurait été mieux inspiré en rappelant à l’opinion les prévisions en matière d’infrastructures, notamment les routes. Combien de kilomètres des routes bitumées, en terre battue, de desserte agricole, devaient être construits ? Combien l’ont été effectivement ? Quel est le pourcentage de réalisation avant de proclamer la réussite de son œuvre ?
Sur le plan social, l’opinion se souviendra que l’année 2010 avait été décrétée « Année du social ».
Le bilan est catastrophique et tout le monde le sait, parce que le Président de la République lui-même l’avait reconnu devant les 2 chambres réunies en congrès le 8 décembre 2010. Il est donc surprenant d’entendre le Président de la République nous tenir, neuf mois après, un discours diamétralement opposé !
Les contre-vérités et les erreurs reprises dans le message de Kingakati ne peuvent pas nous laisser indifférents. Que cela soit couché dans le discours du Président de la République, qu’il le répète devant les caméras et qu’il se trompe, non pas d’un chiffre, non pas de la moitié, non pas du double, … mais qu’il nous annonce que les magistrats touchent 1600 $ alors que ces derniers gagnent 485 000 FC soit près de 500 $ ; cela est impardonnable !
Vous pouvez vous imaginer les problèmes dans les foyers des magistrats et les réactions de leurs bailleurs qui vont certainement réajuster les loyers en conséquence.
Les professeurs d’université ; les professeurs ordinaires perçoivent 1.200.000 fc, soit l’équivalent de 1300 $ et non 2200 $ comme annoncé à Kingakati. Et l’université, pour l’information du public et du Président de la République, n’est pas constituée que de professeurs ordinaires. Il y a les professeurs ordinaires, il y a les professeurs, il y a les professeurs associés, il y a les chefs de travaux, il y a l’assistant deuxième mandat, il y a l’assistant premier mandat, et il y a les assistants de recherche et les personnels administratifs. Qu’en est-il de tout ce monde ?
L’université, ce sont aussi les étudiants. Le Président de la République sait-il que les étudiants sont confrontés à des conditions infra humaines ? Souvent issus de familles modestes, les étudiants sont livrés à eux-mêmes, sans bourse, sans transport, sans logement, sans restauration, sans bibliothèque et sans auditoires. Sait-il (le Président de la République) qu’il y a des universités et des instituts supérieurs qui n’existent que sur papier, et d’autres qui fonctionnent dans des bâtiments abandonnés et ou inachevés ?
Sur ce même chapitre, le Président de la République devait savoir que l’université, c’est aussi le programme et les équipements modernes. L’université et la recherche scientifique, c’est toute une vision pour l’avenir du pays.
Sait-il (le Président de la République) que dans le dernier classement des universités africaines paru dans Jeune Afrique, aucune université congolaise ne figure parmi les 500 premières ? Quelle honte pour le pays dont Lovanium, actuellement UNIKIN ; l’UOC, actuellement UNILU ; et l’Université protestante de Kisangani, actuellement UNIKIS ; furent la référence en Afrique noire !
Nous sommes étonnés qu’aucun paragraphe n’ait été consacré à la recherche scientifique !
Dès lors, comment peut-on parler de développement sans penser à réhabiliter les centres de recherche et les chercheurs qui y travaillent ?
L’eau et l’électricité : avant d’aborder ce problème que nous vivons chaque jour à Kinshasa comme à l’intérieur du pays, je voudrais dire aussi que le Président de la République s’est trompé en déclarant que « le pouvoir d’achat du Congolais s’est amélioré ».
Quand le Gouvernement se complait dans l’illusion monétaire d’avoir augmenté les salaires sans se soucier du facteur de pondération composé du taux de change à cause de la forte dollarisation de notre économie d’une part, et des prix moyens pratiqués sur le marché d’autre part, j’attire l’attention du Président de la République sur l’inexactitude de sa perception de ce problème : le pouvoir d’achat de tous les Congolais a fortement régressé.
Tenez : il y a 10 ans, quand Mr Joseph Kabila remplaçait Mzee Laurent Désiré Kabila à la tête du pays, le carton de Mpiodi se vendait à 30$, et tout le monde s’en souvient ! Aujourd’hui, la ménagère débourse la même somme pour une seule rame de Mpiodi, chaque carton en comptant 3, il lui faut 90 $ pour acquérir ce carton.
Dans le budget 2007, l’huissier avait un salaire de 32.500 FC alors que le dollar s’échangeait à 580 FC, soit plus de 56 us$. Aujourd’hui, en 2011, ce même agent de l’Etat touche mensuellement 35.000 FC, ce qui fait une augmentation nominale de 7,7 % par rapport à 2007. Cependant, le dollar est passé, au cours de la même période, de 580 FC à 920 FC, soit une dépréciation de 58 %. De ce pourcentage, vous enlevez celui de l’augmentation nominale, c.à.d. 7.7 %, ce fonctionnaire a subi une perte de 50 % de son pouvoir d’achat initial. En valeur relative, son salaire de 2011 ne vaut en réalité que 28 us$, c'est-à-dire 50 % de ce qu’il touchait en dollars en 2007.
Comment le Président de la République peut-il nous dire après cette démonstration que le pouvoir d’achat du Congolais s’est amélioré ?
Par ailleurs, les inégalités sont très marquées. Environ 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, qui est estimé à 2 USD par jour. Près de 44 % de femmes et environ 22 % d’hommes n’ont aucun revenu. Les disparités régionales sont très fortes avec un taux de chômage supérieur à 60 %, chômage qui affecte essentiellement la population active de 18 à 35 ans. Les salaires et les prestations sociales sont dérisoires dans tout le pays.
Je termine cet exercice douloureux en posant la question de savoir :
- qu’en est-il des rémunérations des militaires, des policiers et de tous ceux qui veillent pendant que nous dormons ? Est-ce qu’on n’est pas en train de nous mettre en danger quelque part ?
Nous voulons aussi aborder l’autre question, peut-être que le Président de la République n’est pas informé, qu’effectivement tous les congolais ont un accès difficile à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé, à l’habitat. La situation s’est d’avantage détérioré qu’il y a cinq ans !
En ce qui concerne l’eau et l’électricité, pendant que je m’entretiens avec vous ici à la Gombe, commune qui abrite les sièges de la plupart des institutions nationales et internationales, il n’y a ni eau, ni électricité ! Vous pouvez le vérifier par vous-mêmes, pour ne pas me taxer de démagogue.
Le Président de la République, sait-il qu’à MACAMPAGNE, un des quartiers résidentiels huppés de la capitale, où habite son ministre de l’énergie, les résidents ont commencé à creuser des bornes fontaines pour se procurer de l’eau ? C’est inacceptable !
On peut détester le Président MOBUTU, parce que dictateur, mais Kinshasa n’avait jamais atteint ce niveau de pénurie. Dans les hôpitaux comme Mama Yemo et autres, le manque d’eau et d’électricité est à la base de l’augmentation du taux de mortalité, surtout infantile. Il faudrait que le Président de la République, reconnaisse que son bilan est totalement négatif.
Dans le secteur de la distribution de l’électricité, l’augmentation du taux de desserte de 6 à 9 % qu’avance le Président de la République n’est soutenue par aucun élément probant dans la mesure où le délestage n’épargne aucun quartier de la capitale (y compris le sien), ni aucune autre ville du pays. Pour certains quartiers de la capitale, il ne s’agit plus de délestage, mais des coupures qui durent trois à six mois. Dans l’arrière pays, la situation est pire, dans certaines villes, ils n’ont jamais vu le courant ; pour d’autres, ils en gardent des vestiges d’il y a vingt ans.
Sur le plan des droits humains, je m’attendais à ce que le Président de la République nous dise en sa qualité de magistrat suprême, qu’il va effectivement peser de tout son poids :
- pour que Floribert CHEBEYA ait un procès équitable,
- pour qu’on nous dise ce qu’est devenu le corps de Fidèle BAZANA,
- pour qu’on nous dise qui a tué Armand NTUNGULU,
- pour qu’on nous dise qui est l’auteur du récent assassinat ignoble de l’opérateur économique propriétaire des Ets City 11 à Bukavu,
- pour qu’on nous dise également le sort réservé aux assassins de tous ces journalistes ;
- pour qu’on nous dise, quel est le sort réservé, dans un pays qui se dit démocratique, à tous ces détenus d’opinion ; les MOKIA, KUTHINO et bien d’autres qui sont à MAKALA et dans d’autres prisons, à travers le pays !
En ce qui concerne la sécurité,
Les habitants de la province orientale, qui continuent à subir les attaques de la LRA et même parfois celles de nos propres soldats, se demandent si le chef de l’Etat a encore la maitrise de la situation sur le terrain.
Bon nombre des habitants du Nord et du Sud Kivu ont dû sursauter en entendant le Président de la République déclarer que « le pays est presqu’entièrement pacifié,…..la région des grands lacs a retrouvé la paix et la stabilité,… » alors que, non seulement ils vivent sous la psychose de la peur à cause des opérations d’intégration non achevées, mais font aussi face à plusieurs armées. Chaque minute qui passe, il y a une femme qui est violée. Et Madame Clinton, Secrétaire d’Etat américain, dans sa dernière adresse à l’U.A, n’a pas mâché ses mots en plaçant la RDC parmi les 3 pays où la vie des femmes est en danger. La RDC occupe, en effet la 2ème place après l’Afghanistan.
Malgré les différentes opérations qui ne font que changer des noms, force est de constater que les ex-interahamwe continuent à causer des malheurs au sein de la population congolaise, mais aussi à contrôler les gisements miniers de cassitérite et d’or.
En abordant les problèmes de la réforme de l’armée, de la police et des services de sécurité, et en affirmant que les libertés individuelles sont garanties ; et en citant pour preuves, (1) le retour au pays des dignitaires mobutistes, (2) la participation des tous aux élections,… ici, il y a une double interrogation : de quelle armée, de quelle police, des quels services de sécurité, parle le Président de la République ? Sait-il que dans certains coins de la République, il y a des militaires qui se livrent à la production des braises, du bois de chauffe pour survivre, quand ils ne peuvent pas se payer sur la population ? Sait-il que les enfants des militaires ne sont pas scolarisés ? Qu’ils n’ont pas accès aux soins de santé et à un habitat humainement acceptable ?
De quelle réforme parle-t-on quand on a une armée qui compte autant de généraux que des colonels, bref, où il y a autant d’officiers que d’hommes des rangs ? Le chef de l’Etat ignore-t-il que tous les militaires et les policiers commis à la garde des édifices publics doivent rançonner les visiteurs, Congolais comme Expatriés, qui veulent rencontrer les autorités ? Simplement parce qu’abandonnés à eux-mêmes, ils sont souvent à la recherche des moyens de survie !
Pas plus tard qu’il y a trois jours, la ville de Bukavu était en alerte parce que les militaires avaient tiré.
Nous aurions souhaité entendre le Président de la République dire à l’opinion nationale et internationale ce qui s’est réellement passé dans cette ville. La violence continue à l’Est de la République Démocratique du Congo où l’on viole, on pille, où l’on coupe les routes en toute impunité.
Dans la capitale et dans les autres villes, l’insécurité persiste. Elle ne saurait reculer tant qu’on n’aborde pas le vrai problème, celui de la mise en place d’une armée où le militaire sera réellement pris en charge et le policier mis dans des conditions adéquates de travail.
Tolérance Zéro n’a été qu’un leurre.
Le Président de la République a dit que les portes des prisons étaient ouvertes. Depuis le début de cette législature, tous les gestionnaires ont été plébiscités, aucun cas de détournement n’ayant été relevé, ni sanctionné.
En ce qui concerne la décentralisation, le pays a reculé, le Président de la république ayant repris toutes les prérogatives des assemblées provinciales, y compris celles de révoquer le gouverneur de province. Nous comprenons que le Président de la République, se soit gêné d’en faire mention, dans son adresse de Kingakati.
Si le Président de la République se déplace la nuit, le pays est vraiment plongé dans le noir." Vital Kamerhe
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mongo elombe
Re: Message au compatriote
Législatives 2011 : la Ceni publie les résultats provisoires de Kinshasa II et des provinces
Kinshasa, 27/01/2012 / Politique
Au total, 424 députés nationaux dont 44 femmes sont provisoirement élus. En attendant, les résultats des circonscriptions de Kinshasa I, III et IV, ainsi que de Mbuji-Mayi ville; tous les candidats non élus qui veulent contester sont priés de saisir la Cour suprême de justice.
Après avoir examiné des recours introduits par des candidats lésés, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, au petit matin du vendredi 27 janvier 2012, les résultats provisoires des législatives nationales 2011 de Kinshasa II (conscription électorale de Funa) et des provinces.
Au total, 424 députés nationaux dont 44 femmes sont provisoirement élus. En attendant, les résultats des circonscriptions de Kinshasa I, III et IV, ainsi que de Mbuji-Mayi ville, tous les candidats non élus qui veulent contester sont priés de saisir la Cour suprême de justice qui fait office de la Cour constitutionnelle. Ci-après les noms des députés élus.
KATANGA
BUKAMA :
KITUA IDA
KABILA WAMPULU PROSPERE
KABONGO NGOY
MOTA BONGO
MUTONKOLE PAUL
DILOLO
LUPULA MATIALU FELIX
LUTONGO LUYEYE
KABALO
KABWE ISIDORE
KABONGO MUANZA
MBAYO LUFUNGA
MBUYU KABANGO CELESTIN
MWENZE NGUYU
KALEMIE
LUKENGE THERESE
KABILA JAYNET
LUHONGE FLOR
NGOY MULUNDA
RAMAZANI MASUDI
KAMBOVE
MUJINGA KAYEMB
KAMINA
MBAYO EUGENIE
BANZA
KASONGO MUANDIAVITA
KANIAMA
ILUNGA MARCEL
TSHIBANGU YAMBA FELICIEN
KASENGA
KAZEMBE JC
MUAMBA LEMBA DIEUDONNE
KIPUSHI
MUKASA
KOLONJI
ILUNGA MICHEL
KAKUATA NGUZA PATRICK
MUZANGISA LAURENT
LIKASI
ILUNGA SIMPLICE
KOLELA JEAN
LUBUDI
KABUIKA MASTAKI
MUSODI DIEUDONNE
LUBUMBASHI VILLE
MASUKA SAILI
BANZA MUKALAY SUNGU
BOKONDA FAUSTIN
KITUMBWA JUVENAL
KYUNGU WA KUMUANZA
LUNDA NDALUMBA
MULONGO NZEMBA JACQUES
MUTONDA MUTOMB
MUTOND KANT
MWANDO NSIMBA CHRISTIAN
MWEWU CHARLES
TOLE TSHIKUND LOUIS
MALEMBA NKULU
KILUMBA LONGO JUSTIN
MULUNDA NUMBI
MWAMBA MAMUS
MANONO
KASONGO GERVINE
KABILA ZOE
NKULU JACQUES
MITWABA
MPANDE
MOBA
KAWONDE JHON
MAKWENGE KAPUT
MWANDO NSIMBA CHARLES
SUZE
MUTSHATSHA
KATSHONGO PAULIN
PWETO
ILUNGA JEAN-PIERRE
KASONGO
KATUMBA MWANKE
SAKANIA
X
MUMBA GAMA
SANDOA
KAYINDA
EQUATEUR
BASANKUSU
AKWANZA NICOLAS
BOKOLOMBE SAM
BEFALE
ISEKE MANGA RENE
BIKORO
BOLILI CELESTIN
SAMBU ELIMA BAVON
BOENDE
BAKONGA WILLY
PETSHI TOUSSAINT
BOKUNGU
LOMANGA JEAN-ROBERT
LOMBOTO LOKELI
BOLOMBA
SONGOLA LUTU
MAYOMBE PATRICK
BONGANDANGA
BOFAYA SEBASTIEN
DOME JACQUES
IFEFO ALBERT
BOSOBOLO
BIAKORO THEOPHILE
BOSHOBALE OSCAR
BUDJALA
MOBUTU
BUSA JL
EYOLO NORBERT
KOBILI GERARD
BUMBA
BASIALA MARIE-THERESE
MABUNDA JEANINE
AMBEMA MAURICE
EGWAKE OMER
MANDWENGU
MOLEKA JEAN DE DIEU
BUSINGA
MASIKINI LILI
NGELEZA VINCENT DE PAUL
SEDEYA ARTHUR
DJOLU
BONGU NKOY
LOTALA ALBERT
GBADOLITE
MOBUTU GIALA
GEMENA
BEMBA CAROLINE
LENGA WA LENGA
MAKILA SUMANDA
SENGWA JACQUES
TOYELA GAYELA JOACHIM
ZABUSU ZEPHYRIN
INGENDE
ENDUNDU EVELA DIVIN
NKIYO JOSE
KUNGU MUNO
BEMBA FRANCOISE
GAPE MUNOKO
BALUKA BOPONGO
MOPOND JONH
LIBENGE
DANGWELE IVON
KOLOMBA DENGE
LISALA
AHODOBA FREDDY
EDUMBADUMBA CESAR
LEMBI JOSEPH
MONDOLE LEON
LUKOLELA
LUHUYA JULES
MAKANZA
MAKONGA
MATA NKUMU
MBANDAKA
BAENDE JEAN-CLAUDE
ISOFALE BONIOKO
LOKONDO YOKA HENRI THOMAS
MOBAYI MBONGO
BIANDO BERNARD
MONKOTO
KOMBO TONGA GEORGES
YAKOMA
GERENGBO MARIE-THERESE
BARAMOTO BOBO
ZONGO
BOKOLO VICKY
MANIEMA
KABAMBARE
MUZUNDA PIERRE
KAMAZANI
KAYILO
LUFIMBO
KASONGO
KALUNGA JUSTIN
MANANGA DIDI
MOLISHO DIDIER
SUNDI ZIMAMOTO ALAIN
KIBOMBO
KAPAYA DELPHIN
KINDU
KITEMBWA DIEUDONNE
ASUMANI
LUBUTU
OLEKO STANISLAS
PANGI
KOKODIAGE
MATENDA KYELU
BAS-CONGO
BOMA
BADU JACQUES
BAMBI ANDRIEN
KASANGULU
VUEMBA JEAN-CLAUDE
KIMVULA
KINKOTO TONY HONORE
LUKULA
MBATSHI BATSHIA
NZAU CLEMENT
LUOZI
MAKUALA GEROME
MADIMBA
KOMBO TIMOTHE
MAKUBA RICHARD
MATUSILA PIERRE ANATOLE
MATADI
LUTELO HILAIRE OSCAR
NZAU JOSE
PUELA ALBERT FABRICE
MBANZA-NGUNGU
KIAKWAMA GILBERT
LUNGUANA JACQUES
BUTU BALELE
YUPULU DIMUENE MARTIN
MOANDA
BUELA YIMBI
MULATO PUATI JEAN-MARIE
SEKE-BANZA
MASUMBU ANDRE
SONGOLOLO
MANTEZOLO PAPI
TSHIELA
LUBAMBA CESAR
MBUINGA ROBERT
NORD-KIVU
BENI
BALUKUISHA ALBERT
BALIKUSHA DJOUMA
KAMATE LUKUNDU JEROME
KAMBALE LUFUNGULA ROBERT
KAMBALE MUSEMO DANIEL
KASEREKA MUANZA TIMOTHEE
MALEO LENZO
PALUKU KISAKA
BENI VILLE
KIRO GREGOIRE
MUAKA ARSENE
BUTEMBO
KAKULE SHAYETEYA HUBERT
BINDULE BITEMO
MBUSA NYAMUISI ANTIPAS
PALUKU MALISAWA MARIE-JULES
GOMA
KAMBALE DIEUDONNE
KONDE VITAL KIKANDA
MBUYA NDOLE NASSER
LUMEMO MAHEWE JASSON
MAYINDU NZANGI
MOTIRI ELIAS
LUBERO
BAMBU JULIENNE
KABASHURAKI KAVUSA
KAMBALE KARALIVA OMER
GUILLAUME GOLA EDMOND
USEJE KABALE BONANE
PALUKU JULIEN
TSHIPASA VENANT
FAWITI MAGESHIYA JEAN-C.
NIRAGONGO
BUTSHITSHI JEANNE
MIGANDA DIEUDONNE
WALIKALE
MUNEMBWE ELYSEE
MUNUMBI JUVENAL
SUD-KIVU
BUKAVU
BULAMBO KILOSHO
PALAMO ROGER
MUHUNGANI JEAN-PIERRE
MUSHIZI KIZITO
FIZI
AMATOBE ANNE
ANZULUNI BEMBE
DJEZI MULENGWA
IDJWI
BALAMANGE BONIFACE
KABARE
KABARE ELIANNE
MUDERWA BEATRICE
BAMPONIKI JEAN-MARIE
MUNDUMBI JOSEPH
KALEHE
SHITUBI DEOGRACIAS
ENERUNGA ANSELME
KABUYI JEAN-BOSCO
MIRINDI GREGROIRE
MUENGA
SHIRILUERE BASENGYI
KIBALA KONDE
SADIKI ONESIME
WENGA BULAMBO CHARLIE
SHABUNDA
AMURI
MUKULUNGUBENJAMIN
UVIRA
BITAKUIRA JUSTIN
MAHAGIRA ESPOIR
MUHEBALIMBA LUC
MUTULA DIALLO
RUBOTA FRANCOIS
MASUMOUKU
WALUNGU
BASENGEZI NORBERT
DIGAWA SUKA
KOJI SANGARA SIAMONAMI
SIAMUNANI KALAZO
BANDUNDU
BAGATA
BULUKUMU NICOLAS
LUHONA KIBANGA BLAISE
SUKA AIME RODRIC
BANDUNDU VILLE
NIANGU PATRICK
BOLOBO
FULBERT EMBAKUS
BULUNGU
MAYUMA KASENDE
KAMITATU OLIVIER
LUKIANA FELICIEN
MAYAYA RICHARD
MIKULU GUY
NKUMU
FESHI
SHIMDI ESPERANCE
KANKULUNGA VINCENT
LAPIKA BUMO
GUNGU
MUSANGA MADELEINE
FASHI CELESTIN
GAPAMBAMBA FLORENT
KASHIGE GODE
MAKIASHI WILLY
IDIOFA
FUMUSAMBA JEAN-BAPTISTE
MASELA KILOTI
MBUKU BORIS
MINAKU AUBIN
MUBIKA
MUZAZA THIERRY
NDAMBU RICHARD
INONGO
BOKOLA JEAN-MARIE
BOKOMO FRANCOIS
KAHEMBA
MWASHIMI GEORGES
NAWEJI CHARLES
KASONGO LUNDA
KUTEKALA ALBERT
MBOSO VICKY
TETIKA HUBERT
WEZI EDOUARD
KENGE
MATADI WAMBA
MAYOBO GODEFROID
MBEMBA FUNDU THEOPHILE
KIKWIT
LUMEYA DHU MALEGI
MUPINI BENJAMIN
MUZITO ADOLPHE
KUTU
ADOSIO
KILIBA CLAUDE
MASAHA MALIKA JOB
KWAMOUTH
KATALAY JACQUES
MASIMANIMBA
KIPULU ANTOINETTE
KIMBUNDA JEAN
KINKEY TRYPHON
LOBOTO FLORIBERT
MABAYA JEAN-FULBERT
MAKUA DEDE
MUSHI
PEMBE DIDACE
ASHWE
NGOKOSO EGIDE
YUMBI
NGOBILA MBAKA GENTINY
KASAI-ORIENTAL
KABEYA KAMUANGA
TSHIKA WA MULUMBA
KABINDA
LUBAMBA ALAIN
LUMANU MULENDA ADOLPHE
DJIBU KASONGO RAPHAEL
KASAI-OCCIDENTAL
KAMIJ
MBUYIMANA KALALA VASCO
KATAKOKOMBE
LOKOLA ELEMBA MICHEL
LUTUNDULA APALA CHRISTOPHE
KATANDA
KASONGO MONGUNGA
MADIMBA DANIEL
LODJA
ETUNGELO EMILE
LUOYDJI ALLESIS
MENDE OMALANGA
ONUSUMBA ADOLPHE
LUBAO
LOBO KASONGO
LUSANGA NGELE FRANCOIS
LUBEFU
OKUNDJI EMERY
LUILU
MILEMBA BOKASA ANGELIQUE
KATOLO KABONGO ERIC
NGOMBA MULANGUE
TSHIBANGA NTAMBWE DENIS
LUPAPAPATA
MOSENGA BENOIT
LUSAMBA
KASUENDE LOUIS
MIABI
KALONJI MUKENDI ROMAIN
MUENE DITU
KABONGO MUADIAVITA
NGOYI SHABUNDA
NGANDAJIKA
MANANGU KANYEMBE
MWAMBA BENJAMIN
TSHIBUMBA ONESIME
TSHILENGE
NGOYA GISELE
NGALU PIERRE
KASAI-OCCIDENTAL
DEKESE
VETSHI EVARISTE
DIBAYA
KABUYA MARTIN
KANKU BUKASA
DIMBELENGE
MASHIMBA PASCAL
BADIBANGI CHRISTIAN
MUKUNA KALAMBAYI
ILEBO
MBILA MBANGO ANNE-MARIE
MAKUTU ADEBENE
MANGUANZENA LA JEUNESSE
KANANGA
KALAMBA JEAN-PIERRE
KANDE ALEX
KANKONDE CHRYSPIN
LUBAYA CLAUDEL
MUYAYA CONSTATIN
KAZUMBA
MADUYA ASTRIDE
KANKU AMBROISE
MBANGAMA AUGUSTIN
NTENDA NTENDA MARTIN
LUEBO
MUBIKAYI LEON
NGINDU ESPERANT
TSHITOKA PASCAL
LUIZA
TAMAYI IGNACE
MASUASUA CORNEILLE
NGELEJI AUGUSTIN
SESANGA IPUNG DELLY
MWEKA
MBOLO ISABELLE
BOSHAB EVARISTE
GOTO STEPHANE
TSHIKAPA
IKULU IBRAHIM
KALAU GODE
KAZADI THEODORE
KUMUESA ADOLPHE
ABAYA JEAN
MBINGO ALBERT
NDZAJI BENOIT
TSHIMANGA JEAN-PIERRE
TSHIKAPA VILLE
MUYABA NGOV JOHN
MWANGU MAKER
TSHONGO MPUTU BARTHELEMY
PROVINCE-ORIENTALE
AKETI
APALATA
ANGO
PAYISAYO ROBERT
ARU
AUTSAI MEDARD
BAMINO
X
ROBERT
ESATI PATRICE
MAMBO LEMBO
BAFWASENDE
BOTONO
NEMOYATO JEAN-PAUL
BANALIA
BIKOLO HENRI
BASOKO
BAZAIBA EVE
MOLEKO ANASTHASIE
KIPELE
KIPELE LUCIE
SENGA VALENTIN
BUTA
BULE MOHAMMED
LUBU
MUSAFIRI ESPERANCE
AKUSI ANGELE
BANDATSHE WILLIS
TSHOMBA JOSEPH
TSHETSHUVI
ISHO GEJA
KIYENIA
TAKISI JEAN-DOMINIQUE
FARADJE
GONDU JEAN-C.
TANZI PATRICK
IRUMU
ADERUDIO WILSON
ANDERUMU BAUDOUIN
DODAGA PASCAL
TIBASIMA
TINAZABO JOHN
ISANGI
ASUMANI JACQUES
BOLENGETENGE DIEUDONNE
BOTUMBOLA ALBERT
KISANGANI
APAKA
APUYE ALPHONSE
BASAGU LEON
DARUWEZI JP
SIMENE SIMENE
MAHAGI
BEHORA NANOU
TUAMBI EUGIDE
OBUNIA JACKSON
OKUMU DIUDONNE
OPIRA DIEUDONNE
OBEKU PIERROT
MOMBASA
ABDALHA JEFFERSON
LUSENGE GREGORINE
BUTA
BULENGA MOHAMMED
KEZAVUMBU JP
OPALA
AYOHOMO JACQUES
ATANAYO
TUTU GILBERT
RUMU
BULUPI SIMON
LOLA KISANGA
UBUNDU
DARUWEZI MARCELINE
USEMANI GASTON
WAMBA
INAGOSI GENEVIEVE
LOMEYA BEATRICE
GODEMISO
MOMBASA
X
BUDU VITAL
YAHUMA
BOPOMBELO PATRICK
KINSHASA
FUNA
COLETTE TSHOMBA
DIOMI EUGENE
INGILA BOKOMBO
KALOMBO FRANCIS
LEBE MUPIRA FLORENT
MAKAMBA SIMOLISA JC
MOBANDO YOGO YVES
MUTUALE JEAN-JACQUES
MUYAYA PATRICK
NE MUANDA NSEMI
OLONGO PONGO BASILE
SHIBANDA SENGA GULAIN
Kinshasa, 27/01/2012 / Politique
Au total, 424 députés nationaux dont 44 femmes sont provisoirement élus. En attendant, les résultats des circonscriptions de Kinshasa I, III et IV, ainsi que de Mbuji-Mayi ville; tous les candidats non élus qui veulent contester sont priés de saisir la Cour suprême de justice.
Après avoir examiné des recours introduits par des candidats lésés, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, au petit matin du vendredi 27 janvier 2012, les résultats provisoires des législatives nationales 2011 de Kinshasa II (conscription électorale de Funa) et des provinces.
Au total, 424 députés nationaux dont 44 femmes sont provisoirement élus. En attendant, les résultats des circonscriptions de Kinshasa I, III et IV, ainsi que de Mbuji-Mayi ville, tous les candidats non élus qui veulent contester sont priés de saisir la Cour suprême de justice qui fait office de la Cour constitutionnelle. Ci-après les noms des députés élus.
KATANGA
BUKAMA :
KITUA IDA
KABILA WAMPULU PROSPERE
KABONGO NGOY
MOTA BONGO
MUTONKOLE PAUL
DILOLO
LUPULA MATIALU FELIX
LUTONGO LUYEYE
KABALO
KABWE ISIDORE
KABONGO MUANZA
MBAYO LUFUNGA
MBUYU KABANGO CELESTIN
MWENZE NGUYU
KALEMIE
LUKENGE THERESE
KABILA JAYNET
LUHONGE FLOR
NGOY MULUNDA
RAMAZANI MASUDI
KAMBOVE
MUJINGA KAYEMB
KAMINA
MBAYO EUGENIE
BANZA
KASONGO MUANDIAVITA
KANIAMA
ILUNGA MARCEL
TSHIBANGU YAMBA FELICIEN
KASENGA
KAZEMBE JC
MUAMBA LEMBA DIEUDONNE
KIPUSHI
MUKASA
KOLONJI
ILUNGA MICHEL
KAKUATA NGUZA PATRICK
MUZANGISA LAURENT
LIKASI
ILUNGA SIMPLICE
KOLELA JEAN
LUBUDI
KABUIKA MASTAKI
MUSODI DIEUDONNE
LUBUMBASHI VILLE
MASUKA SAILI
BANZA MUKALAY SUNGU
BOKONDA FAUSTIN
KITUMBWA JUVENAL
KYUNGU WA KUMUANZA
LUNDA NDALUMBA
MULONGO NZEMBA JACQUES
MUTONDA MUTOMB
MUTOND KANT
MWANDO NSIMBA CHRISTIAN
MWEWU CHARLES
TOLE TSHIKUND LOUIS
MALEMBA NKULU
KILUMBA LONGO JUSTIN
MULUNDA NUMBI
MWAMBA MAMUS
MANONO
KASONGO GERVINE
KABILA ZOE
NKULU JACQUES
MITWABA
MPANDE
MOBA
KAWONDE JHON
MAKWENGE KAPUT
MWANDO NSIMBA CHARLES
SUZE
MUTSHATSHA
KATSHONGO PAULIN
PWETO
ILUNGA JEAN-PIERRE
KASONGO
KATUMBA MWANKE
SAKANIA
X
MUMBA GAMA
SANDOA
KAYINDA
EQUATEUR
BASANKUSU
AKWANZA NICOLAS
BOKOLOMBE SAM
BEFALE
ISEKE MANGA RENE
BIKORO
BOLILI CELESTIN
SAMBU ELIMA BAVON
BOENDE
BAKONGA WILLY
PETSHI TOUSSAINT
BOKUNGU
LOMANGA JEAN-ROBERT
LOMBOTO LOKELI
BOLOMBA
SONGOLA LUTU
MAYOMBE PATRICK
BONGANDANGA
BOFAYA SEBASTIEN
DOME JACQUES
IFEFO ALBERT
BOSOBOLO
BIAKORO THEOPHILE
BOSHOBALE OSCAR
BUDJALA
MOBUTU
BUSA JL
EYOLO NORBERT
KOBILI GERARD
BUMBA
BASIALA MARIE-THERESE
MABUNDA JEANINE
AMBEMA MAURICE
EGWAKE OMER
MANDWENGU
MOLEKA JEAN DE DIEU
BUSINGA
MASIKINI LILI
NGELEZA VINCENT DE PAUL
SEDEYA ARTHUR
DJOLU
BONGU NKOY
LOTALA ALBERT
GBADOLITE
MOBUTU GIALA
GEMENA
BEMBA CAROLINE
LENGA WA LENGA
MAKILA SUMANDA
SENGWA JACQUES
TOYELA GAYELA JOACHIM
ZABUSU ZEPHYRIN
INGENDE
ENDUNDU EVELA DIVIN
NKIYO JOSE
KUNGU MUNO
BEMBA FRANCOISE
GAPE MUNOKO
BALUKA BOPONGO
MOPOND JONH
LIBENGE
DANGWELE IVON
KOLOMBA DENGE
LISALA
AHODOBA FREDDY
EDUMBADUMBA CESAR
LEMBI JOSEPH
MONDOLE LEON
LUKOLELA
LUHUYA JULES
MAKANZA
MAKONGA
MATA NKUMU
MBANDAKA
BAENDE JEAN-CLAUDE
ISOFALE BONIOKO
LOKONDO YOKA HENRI THOMAS
MOBAYI MBONGO
BIANDO BERNARD
MONKOTO
KOMBO TONGA GEORGES
YAKOMA
GERENGBO MARIE-THERESE
BARAMOTO BOBO
ZONGO
BOKOLO VICKY
MANIEMA
KABAMBARE
MUZUNDA PIERRE
KAMAZANI
KAYILO
LUFIMBO
KASONGO
KALUNGA JUSTIN
MANANGA DIDI
MOLISHO DIDIER
SUNDI ZIMAMOTO ALAIN
KIBOMBO
KAPAYA DELPHIN
KINDU
KITEMBWA DIEUDONNE
ASUMANI
LUBUTU
OLEKO STANISLAS
PANGI
KOKODIAGE
MATENDA KYELU
BAS-CONGO
BOMA
BADU JACQUES
BAMBI ANDRIEN
KASANGULU
VUEMBA JEAN-CLAUDE
KIMVULA
KINKOTO TONY HONORE
LUKULA
MBATSHI BATSHIA
NZAU CLEMENT
LUOZI
MAKUALA GEROME
MADIMBA
KOMBO TIMOTHE
MAKUBA RICHARD
MATUSILA PIERRE ANATOLE
MATADI
LUTELO HILAIRE OSCAR
NZAU JOSE
PUELA ALBERT FABRICE
MBANZA-NGUNGU
KIAKWAMA GILBERT
LUNGUANA JACQUES
BUTU BALELE
YUPULU DIMUENE MARTIN
MOANDA
BUELA YIMBI
MULATO PUATI JEAN-MARIE
SEKE-BANZA
MASUMBU ANDRE
SONGOLOLO
MANTEZOLO PAPI
TSHIELA
LUBAMBA CESAR
MBUINGA ROBERT
NORD-KIVU
BENI
BALUKUISHA ALBERT
BALIKUSHA DJOUMA
KAMATE LUKUNDU JEROME
KAMBALE LUFUNGULA ROBERT
KAMBALE MUSEMO DANIEL
KASEREKA MUANZA TIMOTHEE
MALEO LENZO
PALUKU KISAKA
BENI VILLE
KIRO GREGOIRE
MUAKA ARSENE
BUTEMBO
KAKULE SHAYETEYA HUBERT
BINDULE BITEMO
MBUSA NYAMUISI ANTIPAS
PALUKU MALISAWA MARIE-JULES
GOMA
KAMBALE DIEUDONNE
KONDE VITAL KIKANDA
MBUYA NDOLE NASSER
LUMEMO MAHEWE JASSON
MAYINDU NZANGI
MOTIRI ELIAS
LUBERO
BAMBU JULIENNE
KABASHURAKI KAVUSA
KAMBALE KARALIVA OMER
GUILLAUME GOLA EDMOND
USEJE KABALE BONANE
PALUKU JULIEN
TSHIPASA VENANT
FAWITI MAGESHIYA JEAN-C.
NIRAGONGO
BUTSHITSHI JEANNE
MIGANDA DIEUDONNE
WALIKALE
MUNEMBWE ELYSEE
MUNUMBI JUVENAL
SUD-KIVU
BUKAVU
BULAMBO KILOSHO
PALAMO ROGER
MUHUNGANI JEAN-PIERRE
MUSHIZI KIZITO
FIZI
AMATOBE ANNE
ANZULUNI BEMBE
DJEZI MULENGWA
IDJWI
BALAMANGE BONIFACE
KABARE
KABARE ELIANNE
MUDERWA BEATRICE
BAMPONIKI JEAN-MARIE
MUNDUMBI JOSEPH
KALEHE
SHITUBI DEOGRACIAS
ENERUNGA ANSELME
KABUYI JEAN-BOSCO
MIRINDI GREGROIRE
MUENGA
SHIRILUERE BASENGYI
KIBALA KONDE
SADIKI ONESIME
WENGA BULAMBO CHARLIE
SHABUNDA
AMURI
MUKULUNGUBENJAMIN
UVIRA
BITAKUIRA JUSTIN
MAHAGIRA ESPOIR
MUHEBALIMBA LUC
MUTULA DIALLO
RUBOTA FRANCOIS
MASUMOUKU
WALUNGU
BASENGEZI NORBERT
DIGAWA SUKA
KOJI SANGARA SIAMONAMI
SIAMUNANI KALAZO
BANDUNDU
BAGATA
BULUKUMU NICOLAS
LUHONA KIBANGA BLAISE
SUKA AIME RODRIC
BANDUNDU VILLE
NIANGU PATRICK
BOLOBO
FULBERT EMBAKUS
BULUNGU
MAYUMA KASENDE
KAMITATU OLIVIER
LUKIANA FELICIEN
MAYAYA RICHARD
MIKULU GUY
NKUMU
FESHI
SHIMDI ESPERANCE
KANKULUNGA VINCENT
LAPIKA BUMO
GUNGU
MUSANGA MADELEINE
FASHI CELESTIN
GAPAMBAMBA FLORENT
KASHIGE GODE
MAKIASHI WILLY
IDIOFA
FUMUSAMBA JEAN-BAPTISTE
MASELA KILOTI
MBUKU BORIS
MINAKU AUBIN
MUBIKA
MUZAZA THIERRY
NDAMBU RICHARD
INONGO
BOKOLA JEAN-MARIE
BOKOMO FRANCOIS
KAHEMBA
MWASHIMI GEORGES
NAWEJI CHARLES
KASONGO LUNDA
KUTEKALA ALBERT
MBOSO VICKY
TETIKA HUBERT
WEZI EDOUARD
KENGE
MATADI WAMBA
MAYOBO GODEFROID
MBEMBA FUNDU THEOPHILE
KIKWIT
LUMEYA DHU MALEGI
MUPINI BENJAMIN
MUZITO ADOLPHE
KUTU
ADOSIO
KILIBA CLAUDE
MASAHA MALIKA JOB
KWAMOUTH
KATALAY JACQUES
MASIMANIMBA
KIPULU ANTOINETTE
KIMBUNDA JEAN
KINKEY TRYPHON
LOBOTO FLORIBERT
MABAYA JEAN-FULBERT
MAKUA DEDE
MUSHI
PEMBE DIDACE
ASHWE
NGOKOSO EGIDE
YUMBI
NGOBILA MBAKA GENTINY
KASAI-ORIENTAL
KABEYA KAMUANGA
TSHIKA WA MULUMBA
KABINDA
LUBAMBA ALAIN
LUMANU MULENDA ADOLPHE
DJIBU KASONGO RAPHAEL
KASAI-OCCIDENTAL
KAMIJ
MBUYIMANA KALALA VASCO
KATAKOKOMBE
LOKOLA ELEMBA MICHEL
LUTUNDULA APALA CHRISTOPHE
KATANDA
KASONGO MONGUNGA
MADIMBA DANIEL
LODJA
ETUNGELO EMILE
LUOYDJI ALLESIS
MENDE OMALANGA
ONUSUMBA ADOLPHE
LUBAO
LOBO KASONGO
LUSANGA NGELE FRANCOIS
LUBEFU
OKUNDJI EMERY
LUILU
MILEMBA BOKASA ANGELIQUE
KATOLO KABONGO ERIC
NGOMBA MULANGUE
TSHIBANGA NTAMBWE DENIS
LUPAPAPATA
MOSENGA BENOIT
LUSAMBA
KASUENDE LOUIS
MIABI
KALONJI MUKENDI ROMAIN
MUENE DITU
KABONGO MUADIAVITA
NGOYI SHABUNDA
NGANDAJIKA
MANANGU KANYEMBE
MWAMBA BENJAMIN
TSHIBUMBA ONESIME
TSHILENGE
NGOYA GISELE
NGALU PIERRE
KASAI-OCCIDENTAL
DEKESE
VETSHI EVARISTE
DIBAYA
KABUYA MARTIN
KANKU BUKASA
DIMBELENGE
MASHIMBA PASCAL
BADIBANGI CHRISTIAN
MUKUNA KALAMBAYI
ILEBO
MBILA MBANGO ANNE-MARIE
MAKUTU ADEBENE
MANGUANZENA LA JEUNESSE
KANANGA
KALAMBA JEAN-PIERRE
KANDE ALEX
KANKONDE CHRYSPIN
LUBAYA CLAUDEL
MUYAYA CONSTATIN
KAZUMBA
MADUYA ASTRIDE
KANKU AMBROISE
MBANGAMA AUGUSTIN
NTENDA NTENDA MARTIN
LUEBO
MUBIKAYI LEON
NGINDU ESPERANT
TSHITOKA PASCAL
LUIZA
TAMAYI IGNACE
MASUASUA CORNEILLE
NGELEJI AUGUSTIN
SESANGA IPUNG DELLY
MWEKA
MBOLO ISABELLE
BOSHAB EVARISTE
GOTO STEPHANE
TSHIKAPA
IKULU IBRAHIM
KALAU GODE
KAZADI THEODORE
KUMUESA ADOLPHE
ABAYA JEAN
MBINGO ALBERT
NDZAJI BENOIT
TSHIMANGA JEAN-PIERRE
TSHIKAPA VILLE
MUYABA NGOV JOHN
MWANGU MAKER
TSHONGO MPUTU BARTHELEMY
PROVINCE-ORIENTALE
AKETI
APALATA
ANGO
PAYISAYO ROBERT
ARU
AUTSAI MEDARD
BAMINO
X
ROBERT
ESATI PATRICE
MAMBO LEMBO
BAFWASENDE
BOTONO
NEMOYATO JEAN-PAUL
BANALIA
BIKOLO HENRI
BASOKO
BAZAIBA EVE
MOLEKO ANASTHASIE
KIPELE
KIPELE LUCIE
SENGA VALENTIN
BUTA
BULE MOHAMMED
LUBU
MUSAFIRI ESPERANCE
AKUSI ANGELE
BANDATSHE WILLIS
TSHOMBA JOSEPH
TSHETSHUVI
ISHO GEJA
KIYENIA
TAKISI JEAN-DOMINIQUE
FARADJE
GONDU JEAN-C.
TANZI PATRICK
IRUMU
ADERUDIO WILSON
ANDERUMU BAUDOUIN
DODAGA PASCAL
TIBASIMA
TINAZABO JOHN
ISANGI
ASUMANI JACQUES
BOLENGETENGE DIEUDONNE
BOTUMBOLA ALBERT
KISANGANI
APAKA
APUYE ALPHONSE
BASAGU LEON
DARUWEZI JP
SIMENE SIMENE
MAHAGI
BEHORA NANOU
TUAMBI EUGIDE
OBUNIA JACKSON
OKUMU DIUDONNE
OPIRA DIEUDONNE
OBEKU PIERROT
MOMBASA
ABDALHA JEFFERSON
LUSENGE GREGORINE
BUTA
BULENGA MOHAMMED
KEZAVUMBU JP
OPALA
AYOHOMO JACQUES
ATANAYO
TUTU GILBERT
RUMU
BULUPI SIMON
LOLA KISANGA
UBUNDU
DARUWEZI MARCELINE
USEMANI GASTON
WAMBA
INAGOSI GENEVIEVE
LOMEYA BEATRICE
GODEMISO
MOMBASA
X
BUDU VITAL
YAHUMA
BOPOMBELO PATRICK
KINSHASA
FUNA
COLETTE TSHOMBA
DIOMI EUGENE
INGILA BOKOMBO
KALOMBO FRANCIS
LEBE MUPIRA FLORENT
MAKAMBA SIMOLISA JC
MOBANDO YOGO YVES
MUTUALE JEAN-JACQUES
MUYAYA PATRICK
NE MUANDA NSEMI
OLONGO PONGO BASILE
SHIBANDA SENGA GULAIN
joss0
Re: Message au compatriote
Etienne Tshisekedi vient de lancer un appel à la grève générale pour lundi "et jusqu'à nouvel ordre".
Dans une déclaration, il dit: "Lundi 30 janvier, il faut qu'il y ait une grève générale sur l'ensemble du territoire national et jusqu'à nouvel ordre".
Le leader de l'UDPS, qui conteste la victoire de Joseph Kabila à l'élection présidentielle, souhaite ainsi rétablir sa victoire face à ce qu'il qualifie de hold up electoral.
Et être ainsi investi président de la République.
Jeudi 26 janvier, il avait déjà annoncé qu'il allait prendre fonction en allant s'installer au Palais de la Nation, siège de la Présidence.
Tshisekedi signe sa fin car je pense pas que les congolais suivra sont ordre.
Nous les Kabiliste on relate même l'information a tout les congolais
Dans une déclaration, il dit: "Lundi 30 janvier, il faut qu'il y ait une grève générale sur l'ensemble du territoire national et jusqu'à nouvel ordre".
Le leader de l'UDPS, qui conteste la victoire de Joseph Kabila à l'élection présidentielle, souhaite ainsi rétablir sa victoire face à ce qu'il qualifie de hold up electoral.
Et être ainsi investi président de la République.
Jeudi 26 janvier, il avait déjà annoncé qu'il allait prendre fonction en allant s'installer au Palais de la Nation, siège de la Présidence.
Tshisekedi signe sa fin car je pense pas que les congolais suivra sont ordre.
Nous les Kabiliste on relate même l'information a tout les congolais
joss0
Re: Message au compatriote
Nous avons la majorité à l'assemblée nationale!Pleins succès à la vision de Joseph Kabila Kabange pour l'emegence de la RDC,la Révolution de la Modernité. Il l'a dit, il l'a fait, il en fera davantage.
joss0
Re: Message au compatriote
NO COMMENTjoss0 a écrit:
Le carnet de Colette Braeckman
24 janvier 2012
Réponse à quelques “indignés” congolais
Catégorie Non classé
Quelques éléments de réponse à une poignée d’”indignés” congolais .
En outre, de nombreux témoignages, confirmant des scènes que j’avais pu observer moi-même dans la capitale, ont fait état d’actes de violence et d’intimidation commis par les partisans de M. Tshisekedi durant les opérations de vote. Cela aussi fait partie des « irrégularités » et certains résultats enregistrés dans le Kasaï sont au moins aussi surprenants que des scores obtenus dans le Katanga.
Cependant, aucune de ces missions d’observation n’a remis en cause « l’ordre d’arrivée des candidats », ce qui signifie que M. Kabila aurait obtenu davantage de votes que son challenger immédiat M. Tshisekedi. Cela fait de lui, arithmétiquement, le vainqueur des élections présidentielles. Seul Mgr Monsengwo a remis ce fait en cause, mais les chiffres qu’il avançait ont par la suite été démentis. Dans d’autres pays, le vaincu félicite le vainqueur et se prépare pour l’échéance suivante. Tel n’est pas le cas au Congo…
3. Au vu des résultats obtenus par tous les candidats de l’opposition, je persiste à penser que si trois d’entre eux avaient réussi à s’entendre et à présenter un front uni, un programme commun et une répartition équilibrée des postes, ils auraient eu une chance de l’emporter. Comme ce ne fut pas le cas, à qui faut-il imputer les conséquences de ce manque d’unité ? Malgré le coup de force qu’a représenté le changement de la Constitution, où le scrutin à deux tours a été représenté par un vote à un tour, l’opposition gardait une chance de modifier la donne, à condition de le vouloir vraiment et de mettre en place une stratégie adéquate.
5. En ce qui concerne la situation dramatique de l’Est du Congo, j’en ai déjà parlé souvent, dans des reportages, des articles, des livres et je le ferai encore. Je vous invite vivement à vous y rendre à votre tour pour marquer sur le terrain votre solidarité avec ces populations qui souffrent.
Je vous confirme aussi mon intention de continuer à écrire librement sur des sujets d’actualité congolaise en dépit des menaces éventuelles, des intimidations et des procès d’intention, qu’elle qu’en soit la provenance.
lino
Re: Message au compatriote
Nous congolais Kabiliste devons laissé les combattants dans leur révolution et nous concentré sur le développement de notre pays.
Il faut prendre exemple sur le président de la république Joseph Kabila c'est a dire répondre au ... par le silence et l'ignorent, il ne faudrait pas que le monde s’arrête de tourné par ce que quelque personne sont fâché, donc il faux que le Congo et nous les Kabiliste on avance en laissons derrière nous les combattants et autre revanchard et nostalgie de la 2eme république.
laissant les avec leur révolution, insurrection et projet de déstabilisation du régime qui ne sont que des palabrement inutile, pendant que nous on avance pour la Revolution de la Modernité.
Il faut prendre exemple sur le président de la république Joseph Kabila c'est a dire répondre au ... par le silence et l'ignorent, il ne faudrait pas que le monde s’arrête de tourné par ce que quelque personne sont fâché, donc il faux que le Congo et nous les Kabiliste on avance en laissons derrière nous les combattants et autre revanchard et nostalgie de la 2eme république.
laissant les avec leur révolution, insurrection et projet de déstabilisation du régime qui ne sont que des palabrement inutile, pendant que nous on avance pour la Revolution de la Modernité.
joss0
Re: Message au compatriote
Si le ridicule pouvait tuer, non seulement le 23/1/12, les kinois ont ignorés Mr Aung san suu kyi congolais dans sa résidence, mais il appelle à la greve générale, il veut faire baver les con mbatas, car à Kin et au congo sans effet.
Kozala collabos tshitunga
Kozala collabos tshitunga
piélé de dongo
Re: Message au compatriote
Au fait, avec la demi centaine de députés nationaux Udps élus, Tshisekedi ne pouvait vraiment pas gagner la présidentielle !
par Richard KAPEND, samedi 28 janvier 2012, 16:05
Des édifiantes déductions sont à tirer des résultats proclamés des législatives pour rabattre le caquet aux prétentions de certains candidats surestimant leur popularité alors que la réalité est toute autre, notamment dans le cas de l’illusoire victoire électorale dont s’est trop prévalu l’opposant radical Etienne Tshisekedi
La proclamation des deputes nationaux élus est en train de dévoiler des verities insoupçonnées. Par exemple qu’il y a beaucoup de chants de victoire ont été entonnés pour rien par des auto-proclamés vainqueurs de ce scrutin. En l’occurrence le raz-de-marée électoral dont se vantait tant l’Udps ne s’est soldé que par une demi centaine de sièges finalement gagnés.
On comprend alors pourquoi le “lider maximo” a « ordonné » l’annulation des législatives qui le met face à la « vérité des urnes ». Car, il savait que les électeurs des députés Udps et alliés ne pouvaient voter qu’en sa faveur. De même que les électeurs des députés Ufc ne pouvaient voter que Kengo, ceux des députés Unc ne devant donner leurs voix qu’à Kamerhe…
La Céni a proclamé la nuit du 26 au 27 janvier 2012 les résultats provisoires des 432 députés nationaux élus sur les 500 que doit compter l’Assemblée nationale. Sauf imprévu, elle bouclera la boucle le lundi 30 janvier prochain avec l’identification des 68 élus restants.
Coïncidence fortuite ou non, Etienne Tshisekedi a choisi la même date du 26 janvier pour se rendre au Palais de la Nation, siège de l’institution « Président de la République », pour prendre ses fonctions, après la double cérémonie d’auto-proclamation et d’auto-investiture du 23 novembre 2012. Preuve, si besoin, est que jusque-là il a conscience de ne pas détenir l’impérium !
S’il l’avait, l’une de ses premières décisions aurait été, sans doute, l’annulation pure et simple des législatives, donc la disqualification de la proclamation, par la Céni, des résultats provisoires des législatives du 28 novembre 2011. Partant, l’opinion, dite « tant nationale qu’internationale », n’aurait jamais pris la mesure de la débâcle effective de l’Udps à la députation nationale.
Sur les 432 élus, le parti du lider maximo n’en compte, en effet, que 33 ! Sur les 68 restants, il peut en aligner, au mieux, une vingtaine. Ainsi, au mieux, il disposerait d’une cinquantaine de députés nationaux. Presque le dixième…
C’est pour avoir librement choisi de faire cavalier seul à la présidentielle et aux législatives pendant que Joseph Kabila, plus averti et sage, a misé plutôt sur une large coalition, qu’Etienne Tshisekedi se retrouve aujourd’hui en face d’une « vérité des urnes » choquante, dans la mesure où, si l’on part de l’évidence selon laquelle tout électeur de tout député Udps et alliés est par essence électeur du candidat n° 11, la sentence cinglante est que le lider maximo n’avait aucune chance de l’emporter, étant donné que pour la présidentielle, les électeurs des députés de l’Ufc ont naturellement voté Kengo, les électeurs des députés de l’Unc se sont prononcés pour Kamerhe, les voix des électeurs des députés du Rcd-Klm sont allées à Mbusa.
Cette logique s’applique à Nzanga, Bombole, Kakese etc. Par contre, les électeurs des députés de la coalition Kabila ne pouvaient que majoritairement voter pour le candidat commun n°3. De ce fait, la victoire de ce dernier va de soi, irrégularités ou pas. La proclamation des résultats provisoires des législatives par la Céni révèle que l’Udps a fait le plein des voix dans l’hinterland kasaïen (Kasaï Occidental et Kasaï Oriental) avec 21 députés élus, en attendant les résultats de Mbuji-Mayi.
Vient, après le Grand-Kasaï, le Bas-Congo avec une demi-dizaine de députés, en attendant Kinshasa. Au Katanga, la performance a un chiffre : 3 élus ! Dans trois autres provinces, c’est carrément le naufrage : le parti n’a aucun élu à l’Equateur, en Province Orientale et au Maniema.
Au regard de ce résultat, le lider maximo savait que même élu effectivement Président de la République, il aurait les mains liées puisque l’animation et la constitution du gouvernement devaient revenir à l’actuelle Majorité présidentielle. Aux termes de l’article 91 de la Constitution, en effet, c’est le chef du gouvernement et non le chef de l’Etat qui gouverne !
Pour avoir finalement échoué et à la présidentielle et aux législatives, le voici devant une crise inter-Opposition qu’il a délibérément suscitée en affichant publiquement son mépris à l’égard des autres opposants (nous y reviendrons dans l’article intitulé « Trêve d’illusions : on comprend pourquoi Tshisekedi ne voulait ni du recomptage des voix, ni d’un nouveau scrutin ».
Voilà maintenant Tshisekedi bien obligé de gérer la crise de la gestion des ambitions des candidats de l’Opposition élus députés nationaux. Si les 33 députés Udps jusque-là connus sont libres de renoncer à leurs mandats par solidarité avec lui, si également les élus du groupe SET (Soutien à Etienne Tshisekedi) peuvent en faire autant, les autres députés élus de l’Opposition ne sont pas obligés de leur emboîter le pas.
Déjà, le Mlc, selon son porte-parole Christian Kambinga approché par Rtvs, a pour souci légitime de se constituer en groupe parlementaire. Les opposants évoluant en électrons libres, comme Gilbert Kiakwama de la Cdc, Elvis Mutiri wa Bashala de l’Adr et tant d’autres, rejoindront le Palais du Peuple. Depuis la Transition des années 1990, ils n’ont jamais cru en Etienne Tshisekedi, pour la plupart.
Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils changeraient d’avis, surtout après le dernier exploit en date du lider maximo : cette première mondiale qu’est l’appel à une grève lancé par un Président de la République ! Les médias occidentaux en font leurs choux gras (lire article : « INSOLITE : un Président de la République projette une grève ! »).
Omer Nsongo die Lema
par Richard KAPEND, samedi 28 janvier 2012, 16:05
Des édifiantes déductions sont à tirer des résultats proclamés des législatives pour rabattre le caquet aux prétentions de certains candidats surestimant leur popularité alors que la réalité est toute autre, notamment dans le cas de l’illusoire victoire électorale dont s’est trop prévalu l’opposant radical Etienne Tshisekedi
La proclamation des deputes nationaux élus est en train de dévoiler des verities insoupçonnées. Par exemple qu’il y a beaucoup de chants de victoire ont été entonnés pour rien par des auto-proclamés vainqueurs de ce scrutin. En l’occurrence le raz-de-marée électoral dont se vantait tant l’Udps ne s’est soldé que par une demi centaine de sièges finalement gagnés.
On comprend alors pourquoi le “lider maximo” a « ordonné » l’annulation des législatives qui le met face à la « vérité des urnes ». Car, il savait que les électeurs des députés Udps et alliés ne pouvaient voter qu’en sa faveur. De même que les électeurs des députés Ufc ne pouvaient voter que Kengo, ceux des députés Unc ne devant donner leurs voix qu’à Kamerhe…
La Céni a proclamé la nuit du 26 au 27 janvier 2012 les résultats provisoires des 432 députés nationaux élus sur les 500 que doit compter l’Assemblée nationale. Sauf imprévu, elle bouclera la boucle le lundi 30 janvier prochain avec l’identification des 68 élus restants.
Coïncidence fortuite ou non, Etienne Tshisekedi a choisi la même date du 26 janvier pour se rendre au Palais de la Nation, siège de l’institution « Président de la République », pour prendre ses fonctions, après la double cérémonie d’auto-proclamation et d’auto-investiture du 23 novembre 2012. Preuve, si besoin, est que jusque-là il a conscience de ne pas détenir l’impérium !
S’il l’avait, l’une de ses premières décisions aurait été, sans doute, l’annulation pure et simple des législatives, donc la disqualification de la proclamation, par la Céni, des résultats provisoires des législatives du 28 novembre 2011. Partant, l’opinion, dite « tant nationale qu’internationale », n’aurait jamais pris la mesure de la débâcle effective de l’Udps à la députation nationale.
Sur les 432 élus, le parti du lider maximo n’en compte, en effet, que 33 ! Sur les 68 restants, il peut en aligner, au mieux, une vingtaine. Ainsi, au mieux, il disposerait d’une cinquantaine de députés nationaux. Presque le dixième…
C’est pour avoir librement choisi de faire cavalier seul à la présidentielle et aux législatives pendant que Joseph Kabila, plus averti et sage, a misé plutôt sur une large coalition, qu’Etienne Tshisekedi se retrouve aujourd’hui en face d’une « vérité des urnes » choquante, dans la mesure où, si l’on part de l’évidence selon laquelle tout électeur de tout député Udps et alliés est par essence électeur du candidat n° 11, la sentence cinglante est que le lider maximo n’avait aucune chance de l’emporter, étant donné que pour la présidentielle, les électeurs des députés de l’Ufc ont naturellement voté Kengo, les électeurs des députés de l’Unc se sont prononcés pour Kamerhe, les voix des électeurs des députés du Rcd-Klm sont allées à Mbusa.
Cette logique s’applique à Nzanga, Bombole, Kakese etc. Par contre, les électeurs des députés de la coalition Kabila ne pouvaient que majoritairement voter pour le candidat commun n°3. De ce fait, la victoire de ce dernier va de soi, irrégularités ou pas. La proclamation des résultats provisoires des législatives par la Céni révèle que l’Udps a fait le plein des voix dans l’hinterland kasaïen (Kasaï Occidental et Kasaï Oriental) avec 21 députés élus, en attendant les résultats de Mbuji-Mayi.
Vient, après le Grand-Kasaï, le Bas-Congo avec une demi-dizaine de députés, en attendant Kinshasa. Au Katanga, la performance a un chiffre : 3 élus ! Dans trois autres provinces, c’est carrément le naufrage : le parti n’a aucun élu à l’Equateur, en Province Orientale et au Maniema.
Au regard de ce résultat, le lider maximo savait que même élu effectivement Président de la République, il aurait les mains liées puisque l’animation et la constitution du gouvernement devaient revenir à l’actuelle Majorité présidentielle. Aux termes de l’article 91 de la Constitution, en effet, c’est le chef du gouvernement et non le chef de l’Etat qui gouverne !
Pour avoir finalement échoué et à la présidentielle et aux législatives, le voici devant une crise inter-Opposition qu’il a délibérément suscitée en affichant publiquement son mépris à l’égard des autres opposants (nous y reviendrons dans l’article intitulé « Trêve d’illusions : on comprend pourquoi Tshisekedi ne voulait ni du recomptage des voix, ni d’un nouveau scrutin ».
Voilà maintenant Tshisekedi bien obligé de gérer la crise de la gestion des ambitions des candidats de l’Opposition élus députés nationaux. Si les 33 députés Udps jusque-là connus sont libres de renoncer à leurs mandats par solidarité avec lui, si également les élus du groupe SET (Soutien à Etienne Tshisekedi) peuvent en faire autant, les autres députés élus de l’Opposition ne sont pas obligés de leur emboîter le pas.
Déjà, le Mlc, selon son porte-parole Christian Kambinga approché par Rtvs, a pour souci légitime de se constituer en groupe parlementaire. Les opposants évoluant en électrons libres, comme Gilbert Kiakwama de la Cdc, Elvis Mutiri wa Bashala de l’Adr et tant d’autres, rejoindront le Palais du Peuple. Depuis la Transition des années 1990, ils n’ont jamais cru en Etienne Tshisekedi, pour la plupart.
Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils changeraient d’avis, surtout après le dernier exploit en date du lider maximo : cette première mondiale qu’est l’appel à une grève lancé par un Président de la République ! Les médias occidentaux en font leurs choux gras (lire article : « INSOLITE : un Président de la République projette une grève ! »).
Omer Nsongo die Lema
joss0
Re: Message au compatriote
Masturbation mentale. Ça peut soulager momentanément mais ça ne comble pas les besoins qui ont poussé à cette activité improductive. Just saying
joss0 a écrit:Au fait, avec la demi centaine de députés nationaux Udps élus, Tshisekedi ne pouvait vraiment pas gagner la présidentielle !
par Richard KAPEND, samedi 28 janvier 2012, 16:05
Des édifiantes déductions sont à tirer des résultats proclamés des législatives pour rabattre le caquet aux prétentions de certains candidats surestimant leur popularité alors que la réalité est toute autre, notamment dans le cas de l’illusoire victoire électorale dont s’est trop prévalu l’opposant radical Etienne Tshisekedi
La proclamation des deputes nationaux élus est en train de dévoiler des verities insoupçonnées. Par exemple qu’il y a beaucoup de chants de victoire ont été entonnés pour rien par des auto-proclamés vainqueurs de ce scrutin. En l’occurrence le raz-de-marée électoral dont se vantait tant l’Udps ne s’est soldé que par une demi centaine de sièges finalement gagnés.
On comprend alors pourquoi le “lider maximo” a « ordonné » l’annulation des législatives qui le met face à la « vérité des urnes ». Car, il savait que les électeurs des députés Udps et alliés ne pouvaient voter qu’en sa faveur. De même que les électeurs des députés Ufc ne pouvaient voter que Kengo, ceux des députés Unc ne devant donner leurs voix qu’à Kamerhe…
La Céni a proclamé la nuit du 26 au 27 janvier 2012 les résultats provisoires des 432 députés nationaux élus sur les 500 que doit compter l’Assemblée nationale. Sauf imprévu, elle bouclera la boucle le lundi 30 janvier prochain avec l’identification des 68 élus restants.
Coïncidence fortuite ou non, Etienne Tshisekedi a choisi la même date du 26 janvier pour se rendre au Palais de la Nation, siège de l’institution « Président de la République », pour prendre ses fonctions, après la double cérémonie d’auto-proclamation et d’auto-investiture du 23 novembre 2012. Preuve, si besoin, est que jusque-là il a conscience de ne pas détenir l’impérium !
S’il l’avait, l’une de ses premières décisions aurait été, sans doute, l’annulation pure et simple des législatives, donc la disqualification de la proclamation, par la Céni, des résultats provisoires des législatives du 28 novembre 2011. Partant, l’opinion, dite « tant nationale qu’internationale », n’aurait jamais pris la mesure de la débâcle effective de l’Udps à la députation nationale.
Sur les 432 élus, le parti du lider maximo n’en compte, en effet, que 33 ! Sur les 68 restants, il peut en aligner, au mieux, une vingtaine. Ainsi, au mieux, il disposerait d’une cinquantaine de députés nationaux. Presque le dixième…
C’est pour avoir librement choisi de faire cavalier seul à la présidentielle et aux législatives pendant que Joseph Kabila, plus averti et sage, a misé plutôt sur une large coalition, qu’Etienne Tshisekedi se retrouve aujourd’hui en face d’une « vérité des urnes » choquante, dans la mesure où, si l’on part de l’évidence selon laquelle tout électeur de tout député Udps et alliés est par essence électeur du candidat n° 11, la sentence cinglante est que le lider maximo n’avait aucune chance de l’emporter, étant donné que pour la présidentielle, les électeurs des députés de l’Ufc ont naturellement voté Kengo, les électeurs des députés de l’Unc se sont prononcés pour Kamerhe, les voix des électeurs des députés du Rcd-Klm sont allées à Mbusa.
Cette logique s’applique à Nzanga, Bombole, Kakese etc. Par contre, les électeurs des députés de la coalition Kabila ne pouvaient que majoritairement voter pour le candidat commun n°3. De ce fait, la victoire de ce dernier va de soi, irrégularités ou pas. La proclamation des résultats provisoires des législatives par la Céni révèle que l’Udps a fait le plein des voix dans l’hinterland kasaïen (Kasaï Occidental et Kasaï Oriental) avec 21 députés élus, en attendant les résultats de Mbuji-Mayi.
Vient, après le Grand-Kasaï, le Bas-Congo avec une demi-dizaine de députés, en attendant Kinshasa. Au Katanga, la performance a un chiffre : 3 élus ! Dans trois autres provinces, c’est carrément le naufrage : le parti n’a aucun élu à l’Equateur, en Province Orientale et au Maniema.
Au regard de ce résultat, le lider maximo savait que même élu effectivement Président de la République, il aurait les mains liées puisque l’animation et la constitution du gouvernement devaient revenir à l’actuelle Majorité présidentielle. Aux termes de l’article 91 de la Constitution, en effet, c’est le chef du gouvernement et non le chef de l’Etat qui gouverne !
Pour avoir finalement échoué et à la présidentielle et aux législatives, le voici devant une crise inter-Opposition qu’il a délibérément suscitée en affichant publiquement son mépris à l’égard des autres opposants (nous y reviendrons dans l’article intitulé « Trêve d’illusions : on comprend pourquoi Tshisekedi ne voulait ni du recomptage des voix, ni d’un nouveau scrutin ».
Voilà maintenant Tshisekedi bien obligé de gérer la crise de la gestion des ambitions des candidats de l’Opposition élus députés nationaux. Si les 33 députés Udps jusque-là connus sont libres de renoncer à leurs mandats par solidarité avec lui, si également les élus du groupe SET (Soutien à Etienne Tshisekedi) peuvent en faire autant, les autres députés élus de l’Opposition ne sont pas obligés de leur emboîter le pas.
Déjà, le Mlc, selon son porte-parole Christian Kambinga approché par Rtvs, a pour souci légitime de se constituer en groupe parlementaire. Les opposants évoluant en électrons libres, comme Gilbert Kiakwama de la Cdc, Elvis Mutiri wa Bashala de l’Adr et tant d’autres, rejoindront le Palais du Peuple. Depuis la Transition des années 1990, ils n’ont jamais cru en Etienne Tshisekedi, pour la plupart.
Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils changeraient d’avis, surtout après le dernier exploit en date du lider maximo : cette première mondiale qu’est l’appel à une grève lancé par un Président de la République ! Les médias occidentaux en font leurs choux gras (lire article : « INSOLITE : un Président de la République projette une grève ! »).
Omer Nsongo die Lema
Tsippora
Re: Message au compatriote
Les CLCR de Kinshasa I et III viennent d'afficher les listes des candidats députés nationaux élus dans ces circonscriptions à l'issue des législatives du 28 novembre dernier.
Kinshasa I (Lukunga)
- Willy Pelenda Makengo, BCUP
- André Paluku Kavula, UDPS
- Franck Diongo Shamba, MLP
- Zacharie Bababaswe Wishiya, ULDC
- Germain Kambinga Katomba, MLC
- Victor Mulalu Menantangu, ACO
- Peguy Mputu Sendwe, AFDC
- Andre Mavungu Mbunga, CRD
- Martin Fayulu Madidi, ECIDE
- Jolie Kenda, MSR
- François Kasende Kandolo, PALU
- Bienvenu Liyota Ndjoli, PDC
- Wivine Moleka, PPRD (réélue)
Kinshasa III (Mont Amba)
- Gerard Mulumba Kongolo, BCUP
- Pius Muabilu Mbayu, CNC (réélu)
- Michel Kabeya Biaye, MLC
- Oscar Nsaman O Lutu, PALU
- Jean-Oscar Kiziamina, ACO (réélu)
- Deo Gratias Indulu Ekung, PPRD
- Samy Badibanga Ntita, UDPS
- Bonny Serge Welo Omanyundu, ECIDE
- Jean-Baudouin Mayo Mambeke, UNC
- Charles Mbutamuntu Lwanga, ARC
- Remy Masamba Makiese, UDPS
C'est a la CENI qu'il revient de proclamer les listes des députés élus.
Le président de son bureau, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a annoncé jeudi que la publication des circonscriptions dont les résultats n'ont pas encore été publiés interviendra ce lundi.
Kinshasa I (Lukunga)
- Willy Pelenda Makengo, BCUP
- André Paluku Kavula, UDPS
- Franck Diongo Shamba, MLP
- Zacharie Bababaswe Wishiya, ULDC
- Germain Kambinga Katomba, MLC
- Victor Mulalu Menantangu, ACO
- Peguy Mputu Sendwe, AFDC
- Andre Mavungu Mbunga, CRD
- Martin Fayulu Madidi, ECIDE
- Jolie Kenda, MSR
- François Kasende Kandolo, PALU
- Bienvenu Liyota Ndjoli, PDC
- Wivine Moleka, PPRD (réélue)
Kinshasa III (Mont Amba)
- Gerard Mulumba Kongolo, BCUP
- Pius Muabilu Mbayu, CNC (réélu)
- Michel Kabeya Biaye, MLC
- Oscar Nsaman O Lutu, PALU
- Jean-Oscar Kiziamina, ACO (réélu)
- Deo Gratias Indulu Ekung, PPRD
- Samy Badibanga Ntita, UDPS
- Bonny Serge Welo Omanyundu, ECIDE
- Jean-Baudouin Mayo Mambeke, UNC
- Charles Mbutamuntu Lwanga, ARC
- Remy Masamba Makiese, UDPS
C'est a la CENI qu'il revient de proclamer les listes des députés élus.
Le président de son bureau, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a annoncé jeudi que la publication des circonscriptions dont les résultats n'ont pas encore été publiés interviendra ce lundi.
joss0
Re: Message au compatriote
Goma : Les militaires de la 8e région militaire perçoivent leur solde de janvier
Les militaires de la 8e région militaire des Forces armées de la RDC (FARDC) ont commencé samedi 28 janvier à percevoir leur solde pour le mois de janvier. Le général Mayala Nkiama, commandant de cette division militaire l’a annoncé le même jour à la presse locale à Goma, dans le Nord Kivu.
Il l’a fait savoir pour démentir des rumeurs de « détournement de solde des militaires » circulant au sein de la population. Le numéro un de la 8e région militaire reconnaît toutefois des difficultés énormes pour acheminer à Walikale la solde des militaires basés dans ce territoire, suite au mauvais état de la route entre Masisi et Walikale.
Les militaires de la 8e région militaire des Forces armées de la RDC (FARDC) ont commencé samedi 28 janvier à percevoir leur solde pour le mois de janvier. Le général Mayala Nkiama, commandant de cette division militaire l’a annoncé le même jour à la presse locale à Goma, dans le Nord Kivu.
Il l’a fait savoir pour démentir des rumeurs de « détournement de solde des militaires » circulant au sein de la population. Le numéro un de la 8e région militaire reconnaît toutefois des difficultés énormes pour acheminer à Walikale la solde des militaires basés dans ce territoire, suite au mauvais état de la route entre Masisi et Walikale.
Dernière édition par joss0 le 29/1/2012, 3:32 pm, édité 2 fois
joss0
Re: Message au compatriote
Goma : Les FARDC invitent le commandant déserteur du 808e régiment à se rendre
Le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu, le colonel Sylvain Ekenge, a invité samedi 28 janvier le colonel Albert Kahasha, commandant du 808e régiment FARDC basé à Eringeti, dans la même province, à se rendre aux FARDC, après sa défection du mardi 24 janvier dernier.
Le colonel Albert Kahasha a disparu de son camp situé à 54 km au Nord de Beni-ville, avec une trentaine d’hommes, dont sa garde personnelle. Pour le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu, des raisons politiques pourraient expliquer cette défection.
« Je ne saurai pas vous dire ce qui l’a amené à faire défection. Mais, d’après les informations que nous avons reçues, c’est la manipulation des politiciens qui l’a amené à entrer dans la forêt ».
Insistant sur le caractère apolitique de l’armée, le Colonel Ekenge invite le commandant déserteur à se rendre pour ne pas mettre sa vie et celles de ses hommes en danger.
« Il faut être fier d’appartenir à un corps spécialisé comme l’armée et rester en dehors de tous les problèmes politiques. Qu’il se rende aux unités des FARDC les plus proches. Il pourra bénéficier de circonstances atténuantes. »
Le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu indique qu’au moins la moitié des hommes entraînés par le colonel déserteur dans sa fuite sont déjà retournés à Eringeti. Selon lui, le colonel Kahasha serait toujours dans la région de Beni, cherchant à rejoindre un groupe d’autres officiers insurgés au Sud-Kivu
Issu de l’ancien mouvement armé Mudundu 40, le colonel Albert Kahasha dirigeait le 808e régiment FARDC de Eringeti depuis septembre 2011. Il a emporté avec lui une importante quantité d’armes et de munitions.
Le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu, le colonel Sylvain Ekenge, a invité samedi 28 janvier le colonel Albert Kahasha, commandant du 808e régiment FARDC basé à Eringeti, dans la même province, à se rendre aux FARDC, après sa défection du mardi 24 janvier dernier.
Le colonel Albert Kahasha a disparu de son camp situé à 54 km au Nord de Beni-ville, avec une trentaine d’hommes, dont sa garde personnelle. Pour le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu, des raisons politiques pourraient expliquer cette défection.
« Je ne saurai pas vous dire ce qui l’a amené à faire défection. Mais, d’après les informations que nous avons reçues, c’est la manipulation des politiciens qui l’a amené à entrer dans la forêt ».
Insistant sur le caractère apolitique de l’armée, le Colonel Ekenge invite le commandant déserteur à se rendre pour ne pas mettre sa vie et celles de ses hommes en danger.
« Il faut être fier d’appartenir à un corps spécialisé comme l’armée et rester en dehors de tous les problèmes politiques. Qu’il se rende aux unités des FARDC les plus proches. Il pourra bénéficier de circonstances atténuantes. »
Le porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu indique qu’au moins la moitié des hommes entraînés par le colonel déserteur dans sa fuite sont déjà retournés à Eringeti. Selon lui, le colonel Kahasha serait toujours dans la région de Beni, cherchant à rejoindre un groupe d’autres officiers insurgés au Sud-Kivu
Issu de l’ancien mouvement armé Mudundu 40, le colonel Albert Kahasha dirigeait le 808e régiment FARDC de Eringeti depuis septembre 2011. Il a emporté avec lui une importante quantité d’armes et de munitions.
joss0
Re: Message au compatriote
Etienne Tshisekedi et Jacquemain Shabani : quelles profondes méconnaissances des Congolais ?
Lundi 30 janvier 2012
On ne sait vraiment plus ce qui ne va plus à l’UDPS. Toutes ses stratégies tombent à l’eau. Aucune ne lui réussit, depuis le tournant concret de la démocratisation du pays fin des années 1990 et début des années 2000. C’est comme si cette formation politique avait perdu tous ses repères après l’effondrement du régime mobutiste auquel elle se posait en proposition d’alternative crédible, qu’elle n’a pu être malheureusement. Je me souviens ainsi de deux moments forts.
Le premier, c’était au début du règne du président Joseph Kabila. Etienne Tshisekedi s’opposait à lui, en estimant qu’il devait récupérer sa légitimité de Premier ministre élu de la Conférence Nationale Souveraine. Personne ne voyait comment, alors même que, d’une part, cette conférence s’était achevée en queue de poisson, et que d’autre part, le président Joseph Kabila n’en avait pas été partie prenante. Faute de pragmatisme, Etienne Tshisekedi préféra évoluer dans les extrémismes et s’éloigna des allées du pouvoir qu’il affectionne pourtant.
Le deuxième, c’était dans les préparatifs du Dialogue intercongolais en Afrique du Sud. Etienne Tshisekedi y était allé dans l’idée de briguer, la présidence de la République, avant de s’entendre répondre à lui, comme à Katebe Katoto, qu’il n’y avait pas de vacance à la présidence de la RDC. Ce fut déconcertant pour l’UDPS qui ne sut pas manœuvrer pour récupérer un des quatre postes de vice-président, dans la mesure où Etienne Tshisekedi devait rabaisser ses ambitions. La suite, on la connaît, un outsider en la personne d’Arthur Z’Ahidi Ngoma, rafla le fauteuil.
Les Congolais n’iront pas en grève générale
Cette tare d’être déboussolé par les événements, caractérise l’UDPS. Prenons les faits d’actualité. Pas plus tard qu’il y a quatre jours, Etienne Tshisekedi a appelé toute la population congolaise à la grève générale devant entrer en application à partir de ce lundi 30 janvier 2012. C’est à se demander si c’est vraiment lui qui le pense de son for intérieur, ou si quelqu’un d’autre qui le lui a soufflé. Quoi qu’il en soit, la voix vacillante que l’on a entendue à la radio qui lui a prêté son micro, Radio France Internationale, est celle d’Etienne Tshisekedi. Il n’a pas hésité d’appeler à « la nation morte ».
Examinons cet appel très froidement. Il ne sera pas observé pour des multiples raisons connues de tous les Congolais. La grève est assimilée à un suicide. Toutes les corporations professionnelles en savent quelque chose, dans le public, le privé ou l’informel. Tout le monde bute à une seule question : « Pendant que je fais la grève, qui prendra soin de ma famille ? ». Et ces Congolais, christianisés, ont la réponse dans la Bible : « Celui qui ne prend pas soin des siens est pire qu’un impie ».
On peut donc parier que la grève générale n’aura pas lieu. D’autant plus que Etienne Tshisekedi n’a rien offert en contrepartie aux gens appelés à aller en grève. Des fonctionnaires, enseignants, chauffeurs et autres gagne-petit, y sont totalement opposés. C’est donc une énième stratégie d’Etienne Tshisekedi vouée à l’échec. C’est surprenant de voir qu’un tel parti politique n’entrevoit pas ce que le commun des Congolais perçoit… L’UDPS ne peut donc pas échapper, à l’analyse la plus sereine, d’être en déphasage total avec la réalité sociale et la mentalité des Congolais.
Qu’est-ce que Etienne Tshisekedi gagne en empruntant des « chemins qui ne mènent nulle part », pour reprendre l’expression du philosophe allemand Martin Heidegger. Citons quelques-uns de ces «chemins », empruntés par Etienne Tshisekedi.
Un. S’autoproclamer « président élu ». Résultat : la Communauté internationale ne l’a pas reconnu. Elle ne recevra pas ses éventuels « ambassadeurs ».
Deux. Prêter serment de « président élu » devant un parterre d’amis et de membres de famille. Résultat : personne n’a reçu prestation de son serment, faute de qualité constitutionnelle et de mandat. Cela fait rire et pleurer à la fois.
Trois. Sensibiliser la population de Kinshasa par jet des tracts à se mobiliser le mercredi 26 janvier 2012, pour l’accompagner à la présidence de la république, en vue de son installation. Résultat : cette population avait plutôt choisi de vaquer librement à ses occupations.
Quarto. Gouverner le pays par ordonnances à partir de chez soi. Résultat : les juristes attendent bien de voir les références à partir desquelles il nommerait ses collaborateurs et dégommerait les tenants actuels des portefeuilles ministériels.
Quinto. Promettre la sortie prochaine du gouvernement. Résultat : la population se demande bien qui voudrait bien en être membres, et ceux des téméraires qui en accepteraient les charges, résoudraient quels problèmes des Congolais et avec quel budget. Caricature et surréalisme.
Sexto. Annuler les élections législatives sur toute l’étendue de la république. Résultat : contrairement à sa déclaration, par ailleurs non soutenue par une quelconque ordonnance, le dépouillement des résultats des élections législatives continue son bonhomme de chemin.
Sous d’autres cieux, les contradictions de I’UDPS, en proposant des mesures opposées dans leur substance aux résultats à atteindre, auraient occasionné la tenue d’un Congrès. Pour établir les responsabilités des échecs stratégiques répétés. Et en tirer toutes les conséquences possibles.
Quel Député élu de I’UDPS refusera 6.000 dollars et une Jeep ?
Après le président national Etienne Tshisekedi de I’UDPS, c’est le tour de son secrétaire général Jacquemain Shabani de prévenir l’opinion que les Députés élus sur les listes de I’UDPS ne siégeraient pas dans la future Assemblée nationale, dont le siège est installé au Palais du Peuple. Cette déclaration n’a pas été acceptée par bien des sympathisants de I’UDPS qui peuplent les carrefours de Kinshasa.
A suivre leur argumentaire, et ils n’ont pas tort, une telle mesure est injuste et procède de la jalousie. Certains sont allés plus loin, ces Congolais, pour stigmatiser la sorcellerie.
Résumons leurs arguments. Plusieurs militants dans I’UDPS ont émoussé leurs chances et leur intelligence dans les rangs du parti, sans autre perspective d’emploi nettement rémunérateur. Or, aujourd’hui, s’il y a un emploi qui paie bien, c’est être Député. Chacun se voit brassant au moins 6.000 dollars mensuellement, sans compter la Jeep 4x 4 qui accompagne les nouvelles fonctions.
On ne va pas laisser ces avantages pour faire plaisir à Jacquemain Shabani qui devrait plutôt attendre, lui, s’il est élu dans la circonscription électorale du Mont-Amba, d’abdiquer de son siège à l’Assemblée nationale, au lieu d’imposer un inacceptable diktat à ses heureux camarades de parti.
Le débat ainsi ouvert tourne au désavantage de Jacquemain Shabani et, au choix à faire entre le pour et le contre de la politique de la chaise vide. Cette politique avait fait que l’UDPS ait manqué des Députés en 2006. Aujourd’hui les militants la désapprouvent totalement. C’est dans ces circonstances qu’on a appris que les Députés UDPS de Luozi et de Madimba, respectivement Makwala ma Mavambu et Timothée Kombo Nkisi, ont chacun atteint 75 ans d’âge.
Que cherche au fond Jacquemain Shabani, en leur demandant d’affronter les rigueurs du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui n’hésiterait pas de sanctionner les absentéistes patentés. Comme si les privations endurées, les dettes contractées et les biens hypothéqués pour la campagne aux élections législatives, n’avaient servi à rien.
Ir Nkongolo Bujitu
Lundi 30 janvier 2012
On ne sait vraiment plus ce qui ne va plus à l’UDPS. Toutes ses stratégies tombent à l’eau. Aucune ne lui réussit, depuis le tournant concret de la démocratisation du pays fin des années 1990 et début des années 2000. C’est comme si cette formation politique avait perdu tous ses repères après l’effondrement du régime mobutiste auquel elle se posait en proposition d’alternative crédible, qu’elle n’a pu être malheureusement. Je me souviens ainsi de deux moments forts.
Le premier, c’était au début du règne du président Joseph Kabila. Etienne Tshisekedi s’opposait à lui, en estimant qu’il devait récupérer sa légitimité de Premier ministre élu de la Conférence Nationale Souveraine. Personne ne voyait comment, alors même que, d’une part, cette conférence s’était achevée en queue de poisson, et que d’autre part, le président Joseph Kabila n’en avait pas été partie prenante. Faute de pragmatisme, Etienne Tshisekedi préféra évoluer dans les extrémismes et s’éloigna des allées du pouvoir qu’il affectionne pourtant.
Le deuxième, c’était dans les préparatifs du Dialogue intercongolais en Afrique du Sud. Etienne Tshisekedi y était allé dans l’idée de briguer, la présidence de la République, avant de s’entendre répondre à lui, comme à Katebe Katoto, qu’il n’y avait pas de vacance à la présidence de la RDC. Ce fut déconcertant pour l’UDPS qui ne sut pas manœuvrer pour récupérer un des quatre postes de vice-président, dans la mesure où Etienne Tshisekedi devait rabaisser ses ambitions. La suite, on la connaît, un outsider en la personne d’Arthur Z’Ahidi Ngoma, rafla le fauteuil.
Les Congolais n’iront pas en grève générale
Cette tare d’être déboussolé par les événements, caractérise l’UDPS. Prenons les faits d’actualité. Pas plus tard qu’il y a quatre jours, Etienne Tshisekedi a appelé toute la population congolaise à la grève générale devant entrer en application à partir de ce lundi 30 janvier 2012. C’est à se demander si c’est vraiment lui qui le pense de son for intérieur, ou si quelqu’un d’autre qui le lui a soufflé. Quoi qu’il en soit, la voix vacillante que l’on a entendue à la radio qui lui a prêté son micro, Radio France Internationale, est celle d’Etienne Tshisekedi. Il n’a pas hésité d’appeler à « la nation morte ».
Examinons cet appel très froidement. Il ne sera pas observé pour des multiples raisons connues de tous les Congolais. La grève est assimilée à un suicide. Toutes les corporations professionnelles en savent quelque chose, dans le public, le privé ou l’informel. Tout le monde bute à une seule question : « Pendant que je fais la grève, qui prendra soin de ma famille ? ». Et ces Congolais, christianisés, ont la réponse dans la Bible : « Celui qui ne prend pas soin des siens est pire qu’un impie ».
On peut donc parier que la grève générale n’aura pas lieu. D’autant plus que Etienne Tshisekedi n’a rien offert en contrepartie aux gens appelés à aller en grève. Des fonctionnaires, enseignants, chauffeurs et autres gagne-petit, y sont totalement opposés. C’est donc une énième stratégie d’Etienne Tshisekedi vouée à l’échec. C’est surprenant de voir qu’un tel parti politique n’entrevoit pas ce que le commun des Congolais perçoit… L’UDPS ne peut donc pas échapper, à l’analyse la plus sereine, d’être en déphasage total avec la réalité sociale et la mentalité des Congolais.
Qu’est-ce que Etienne Tshisekedi gagne en empruntant des « chemins qui ne mènent nulle part », pour reprendre l’expression du philosophe allemand Martin Heidegger. Citons quelques-uns de ces «chemins », empruntés par Etienne Tshisekedi.
Un. S’autoproclamer « président élu ». Résultat : la Communauté internationale ne l’a pas reconnu. Elle ne recevra pas ses éventuels « ambassadeurs ».
Deux. Prêter serment de « président élu » devant un parterre d’amis et de membres de famille. Résultat : personne n’a reçu prestation de son serment, faute de qualité constitutionnelle et de mandat. Cela fait rire et pleurer à la fois.
Trois. Sensibiliser la population de Kinshasa par jet des tracts à se mobiliser le mercredi 26 janvier 2012, pour l’accompagner à la présidence de la république, en vue de son installation. Résultat : cette population avait plutôt choisi de vaquer librement à ses occupations.
Quarto. Gouverner le pays par ordonnances à partir de chez soi. Résultat : les juristes attendent bien de voir les références à partir desquelles il nommerait ses collaborateurs et dégommerait les tenants actuels des portefeuilles ministériels.
Quinto. Promettre la sortie prochaine du gouvernement. Résultat : la population se demande bien qui voudrait bien en être membres, et ceux des téméraires qui en accepteraient les charges, résoudraient quels problèmes des Congolais et avec quel budget. Caricature et surréalisme.
Sexto. Annuler les élections législatives sur toute l’étendue de la république. Résultat : contrairement à sa déclaration, par ailleurs non soutenue par une quelconque ordonnance, le dépouillement des résultats des élections législatives continue son bonhomme de chemin.
Sous d’autres cieux, les contradictions de I’UDPS, en proposant des mesures opposées dans leur substance aux résultats à atteindre, auraient occasionné la tenue d’un Congrès. Pour établir les responsabilités des échecs stratégiques répétés. Et en tirer toutes les conséquences possibles.
Quel Député élu de I’UDPS refusera 6.000 dollars et une Jeep ?
Après le président national Etienne Tshisekedi de I’UDPS, c’est le tour de son secrétaire général Jacquemain Shabani de prévenir l’opinion que les Députés élus sur les listes de I’UDPS ne siégeraient pas dans la future Assemblée nationale, dont le siège est installé au Palais du Peuple. Cette déclaration n’a pas été acceptée par bien des sympathisants de I’UDPS qui peuplent les carrefours de Kinshasa.
A suivre leur argumentaire, et ils n’ont pas tort, une telle mesure est injuste et procède de la jalousie. Certains sont allés plus loin, ces Congolais, pour stigmatiser la sorcellerie.
Résumons leurs arguments. Plusieurs militants dans I’UDPS ont émoussé leurs chances et leur intelligence dans les rangs du parti, sans autre perspective d’emploi nettement rémunérateur. Or, aujourd’hui, s’il y a un emploi qui paie bien, c’est être Député. Chacun se voit brassant au moins 6.000 dollars mensuellement, sans compter la Jeep 4x 4 qui accompagne les nouvelles fonctions.
On ne va pas laisser ces avantages pour faire plaisir à Jacquemain Shabani qui devrait plutôt attendre, lui, s’il est élu dans la circonscription électorale du Mont-Amba, d’abdiquer de son siège à l’Assemblée nationale, au lieu d’imposer un inacceptable diktat à ses heureux camarades de parti.
Le débat ainsi ouvert tourne au désavantage de Jacquemain Shabani et, au choix à faire entre le pour et le contre de la politique de la chaise vide. Cette politique avait fait que l’UDPS ait manqué des Députés en 2006. Aujourd’hui les militants la désapprouvent totalement. C’est dans ces circonstances qu’on a appris que les Députés UDPS de Luozi et de Madimba, respectivement Makwala ma Mavambu et Timothée Kombo Nkisi, ont chacun atteint 75 ans d’âge.
Que cherche au fond Jacquemain Shabani, en leur demandant d’affronter les rigueurs du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui n’hésiterait pas de sanctionner les absentéistes patentés. Comme si les privations endurées, les dettes contractées et les biens hypothéqués pour la campagne aux élections législatives, n’avaient servi à rien.
Ir Nkongolo Bujitu
joss0
Re: Message au compatriote
Législatives 2012
La publication des résultats complets annoncés pour ce lundi pourrait être reportée à une date ultérieure.
Le bureau de la CENI ne l'a pas formellement décidé (il se réunit dans la matinée) mais, selon son vice président, face à différents problèmes subsistant, notamment dans la circonscription Kinshasa 4, ce report est possible.
Les CLCR de Kinshasa I et III ont déjà affiché les résultats, celui de Mbuji-Mayi (Kasai Oriental) aussi, mais, pour Kinshasa I et Mbuji-Mayi, on évoque la subsistance d'erreurs à corriger, a aussi dit Jacques Ndjoli.
La publication des résultats complets annoncés pour ce lundi pourrait être reportée à une date ultérieure.
Le bureau de la CENI ne l'a pas formellement décidé (il se réunit dans la matinée) mais, selon son vice président, face à différents problèmes subsistant, notamment dans la circonscription Kinshasa 4, ce report est possible.
Les CLCR de Kinshasa I et III ont déjà affiché les résultats, celui de Mbuji-Mayi (Kasai Oriental) aussi, mais, pour Kinshasa I et Mbuji-Mayi, on évoque la subsistance d'erreurs à corriger, a aussi dit Jacques Ndjoli.
joss0
Re: Message au compatriote
Chers compatriotes, J'avais promis de revenir ce soir pour constater le déroulement des activités dans la ville-province de Kinshasa, en rapport avec le nième appel du PELEZIDENT, soutenu par le petit secrétaire-général de son parti. Plus besoin pour moi d'attendre cette échéance: j'ai eu la chance d'être invité ce ma...tin (l'émission commence vers 9h15) sur TVS1, pour commenter les résulats de l'élection législative. J'ai donc été obligé de parcourir la ville pour atteindre mon lieu de l'émission, sur Huilérie. Quelle n'est pas ma satisfaction de constater que la ville vaque normalement à ses activités, que la grève n'est réelle que dans l'imagination du PELEZIDENT et de son petit-secrétaire général. S'ils leur restent encore un peu d'honneur, ils peuvent tout simplement commencer à voir autrement, pour amener le vieux vers une rétraite paisible, au lieu de le sortir par la petite porte de l'histoire. Chers compatriotes, Il y a des choses dans la vie qui ne sont compréhensibles que lorsqu'on se trouve dans la toute petite république de Limeté. Quelqu'un qui se dit PELEZIDENT, peut encore lui-même déclarer la grève. Ou peut-être qu'il demande la grève dans un autre Etat, où il n'exerce pas ses fonctions de PELEZIDENT? Dans ce cas, il viole le principe sacro-saint de la souveraineté des Etats. Si on est PELEZIDENT à Limeté, il ne faudrait pas que la hantise de faire du mal nous fasse croire qu'une telle personne serait aussi PELEZIDENT en RDC. La RDC a un seul Président reconnu jusqu'en 2016: Son Excellence Joseph Kabila Kabange. La RDC n'a pas de PELEZIDENT. Toujours à Limeté, le PELEZIDENT, pour se rendre dans son lieu de travail, a besoin d'être accompagné par "son peuple". Finalement, pourquoi décréter la grève alors, au risque de se faire ridiculiser? Ils font pitié ces amis. Quel langage comprendront-ils? Je demande au petit-secrétaire général de se découvrir. Je reviendrai dans les détails ce soir. Bon début de semaine.
joss0
Re: Message au compatriote
Voici les Députés élus, contestés et attendus à la Cour Suprême !
1. Circonscription électorale de : MBANZA-NGUNGU/B.C. -Nom du requérant : NZUZI MBEMBE Victor (indépendant) -Nom du candidat dont l’élection est contestée : YUKULA Martin -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : M.S.R. -N° du dossier ouvert : RCE. 423/DN
2. Circonscription électorale de : KABALO -Nom du requérant : Mme KAKUDJI YUMA Sophie -Nom du candidat dont l’élection est contestée : KABWE MWEHU LONGO -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : L’UNAFEC. -N° du dossier ouvert : RCE. 424/DN
3. Circonscription électorale de : KALEMIE -Nom du requérant : L’UNAFEC pour le compte des Messieurs ALI BIN OMARI SIMUKINJE, BANZA LUNDA, ILUNGA MBIDJI et KICHASA Jacques -Nom des candidats dont l’élection est contestée : NGOY MULUNDA NIANGA Emmanuel, RAMAZANI MASUDI KILELE MABUGA et LUHONGE KABINDA NGOY -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat :- -N° du dossier ouvert : RCE. 425/DN
4. Circonscription électorale de : MALEMBA NKULU -Nom du requérant : l’UNAFEC pour le compte de Monsieur KIBAWA WIMWENE Edmond –Nom des candidats dont l’élection est contestée : MULUNDA KABANGE NUMBI SHADRAK et KATANDULA KAWINISHA Héritier -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : - -N° du dossier ouvert : RCE. 426/DN
5. Circonscription électorale de : MALEMBA NKULU -Nom du requérant : MWEPU KANYANTA BILONDA PICO Pierre -Nom des candidats dont l’élection est contestée : MULUNDA NUMBI KABANGE SHADRAK et KATANDULA KAWINISHA Héritier, KILUBA LONGO Justin, MWAMBA MUSHIKONKE MUAMUS et KABANGE NUMBI MUKWAMPA Félix -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : PALU, GSCO, UDCO, ECT, UDEMO. -N° du dossier ouvert : RCE. 428/DN
6. Circonscription électorale de : KASONGO LUNDA/BDD -Nom du requérant : KAHUKA BWETA Jérôme de l’ARC -Nom du candidat dont l’élection est contestée : THETIKA INKALABA Hubert -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : ARC. -N° du dossier ouvert : RCE. 429/DN
7. Circonscription électorale de : MAHAGI/P. ORIENTALE -Nom du requérant : Monsieur UROM ANMAN WAROM Vincent de Paul du PPRD -Nom du candidat dont l’élection est contestée : Monsieur UKUMU ULAR Dieudonné - Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : MIP -N° du dossier ouvert : RCE. 431/DN
8. Circonscription électorale de : INONGO/BANDUNDU - Nom du requérant : Messieurs M’Peti Albert et BIEMBONGO André - Nom des candidats dont l’élection est contestée : Messieurs BOKOLE OMPOKA et BOKOMA WIPA BONZALI - Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : CODELI et PPRD - N° du dossier ouvert : RCE. 432/DN
9. Circonscription électorale de : PANGI - Nom du requérant : R.C.D. pour le compte de Madame Gertrude KITEMBO MPALA et de Monsieur Gérard KIKUNI - Nom du candidat dont l’élection est contestée : Monsieur MATENDA KYELU Athanase - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : NAD N° du dossier ouvert : RCE. 433/DN
10. Circonscription électorale de : SHABUNDA - Nom du requérant UNAFEC pour le compte des KIBONGE KINENE Henri et BWANONDO TABENA Eugène - Nom des candidats dont l’élection est contestée : AMURI KABESA et MUKULUNGU Benjamin - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : - N° du dossier ouvert : RCE. 434/DN
11. Circonscription électorale de : FUNA - Nom du requérant CAAC pour le compte de Madame WAMU Ataminia Henriette Noms des candidats dont l’élection est contestée : MAKAMBO SIMOLIMASA Jean, LEBE MUPIYA Florent, MOBANDO YOGO Ives MUTUALE MUTUALE Jean Jacques - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : PANADER, ARC, MSR et MLC N° du dossier ouvert : RCE. 437/DN
1. Circonscription électorale de : MBANZA-NGUNGU/B.C. -Nom du requérant : NZUZI MBEMBE Victor (indépendant) -Nom du candidat dont l’élection est contestée : YUKULA Martin -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : M.S.R. -N° du dossier ouvert : RCE. 423/DN
2. Circonscription électorale de : KABALO -Nom du requérant : Mme KAKUDJI YUMA Sophie -Nom du candidat dont l’élection est contestée : KABWE MWEHU LONGO -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : L’UNAFEC. -N° du dossier ouvert : RCE. 424/DN
3. Circonscription électorale de : KALEMIE -Nom du requérant : L’UNAFEC pour le compte des Messieurs ALI BIN OMARI SIMUKINJE, BANZA LUNDA, ILUNGA MBIDJI et KICHASA Jacques -Nom des candidats dont l’élection est contestée : NGOY MULUNDA NIANGA Emmanuel, RAMAZANI MASUDI KILELE MABUGA et LUHONGE KABINDA NGOY -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat :- -N° du dossier ouvert : RCE. 425/DN
4. Circonscription électorale de : MALEMBA NKULU -Nom du requérant : l’UNAFEC pour le compte de Monsieur KIBAWA WIMWENE Edmond –Nom des candidats dont l’élection est contestée : MULUNDA KABANGE NUMBI SHADRAK et KATANDULA KAWINISHA Héritier -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : - -N° du dossier ouvert : RCE. 426/DN
5. Circonscription électorale de : MALEMBA NKULU -Nom du requérant : MWEPU KANYANTA BILONDA PICO Pierre -Nom des candidats dont l’élection est contestée : MULUNDA NUMBI KABANGE SHADRAK et KATANDULA KAWINISHA Héritier, KILUBA LONGO Justin, MWAMBA MUSHIKONKE MUAMUS et KABANGE NUMBI MUKWAMPA Félix -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : PALU, GSCO, UDCO, ECT, UDEMO. -N° du dossier ouvert : RCE. 428/DN
6. Circonscription électorale de : KASONGO LUNDA/BDD -Nom du requérant : KAHUKA BWETA Jérôme de l’ARC -Nom du candidat dont l’élection est contestée : THETIKA INKALABA Hubert -Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : ARC. -N° du dossier ouvert : RCE. 429/DN
7. Circonscription électorale de : MAHAGI/P. ORIENTALE -Nom du requérant : Monsieur UROM ANMAN WAROM Vincent de Paul du PPRD -Nom du candidat dont l’élection est contestée : Monsieur UKUMU ULAR Dieudonné - Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : MIP -N° du dossier ouvert : RCE. 431/DN
8. Circonscription électorale de : INONGO/BANDUNDU - Nom du requérant : Messieurs M’Peti Albert et BIEMBONGO André - Nom des candidats dont l’élection est contestée : Messieurs BOKOLE OMPOKA et BOKOMA WIPA BONZALI - Nom du parti ou regroupement politique ayant présenté le candidat : CODELI et PPRD - N° du dossier ouvert : RCE. 432/DN
9. Circonscription électorale de : PANGI - Nom du requérant : R.C.D. pour le compte de Madame Gertrude KITEMBO MPALA et de Monsieur Gérard KIKUNI - Nom du candidat dont l’élection est contestée : Monsieur MATENDA KYELU Athanase - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : NAD N° du dossier ouvert : RCE. 433/DN
10. Circonscription électorale de : SHABUNDA - Nom du requérant UNAFEC pour le compte des KIBONGE KINENE Henri et BWANONDO TABENA Eugène - Nom des candidats dont l’élection est contestée : AMURI KABESA et MUKULUNGU Benjamin - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : - N° du dossier ouvert : RCE. 434/DN
11. Circonscription électorale de : FUNA - Nom du requérant CAAC pour le compte de Madame WAMU Ataminia Henriette Noms des candidats dont l’élection est contestée : MAKAMBO SIMOLIMASA Jean, LEBE MUPIYA Florent, MOBANDO YOGO Ives MUTUALE MUTUALE Jean Jacques - Nom du parti ou de regroupement politique ayant présenté le candidat : PANADER, ARC, MSR et MLC N° du dossier ouvert : RCE. 437/DN
joss0
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