Message au compatriote

RL'opposition ira t elle au parlement?

La rédaction de TOP CONGO FM a posé la question aux principaux partis.

- NON catégorique.
"Les législatives sont annulées", a soutenu Eugene Diomi Ndongala (élu à Funa, Kinshasa 3). (UDPS et alliés)

- OUI mais.
"Nous conditionnons notre participation à l'ouverture d'un dialogue inclusif", a dit Michel Bongongo, le secrétaire exécutif du parti de Léon Kengo Wa Dondo. (UFC)

- OUI,
Le porte-parole du parti de Jean Pierre Bemba , Germain Kambinga (élu de Lukunga, Kinshasa 4), déclare que "le MLC n'est pas opposé a une participation aux travaux de la chambre basse du parlement"

- Ne se prononce pas.
Jean Baudoin Mayo (élu a Mont-Amba, Kinshasa 4), le porte parole du parti de Vital Kamerhe, affirme que "l'union pour la nation congolaise n'a pas encore levé l'option du boycott" (UNC)

Le CLCR de Kinshasa 4 (Tshangu) vient d'afficher les résultats du scrutin du 28 novembre.
TOP CONGO FM a reçu une copie des PV signés par les témoins des élus députés nationaux :

- Jeancy Mansua Mutiene, ACO
- Deo Gratias Lubala, AFDC
- Arthur Wanga, ARC
- Fidele Babala, MLC
- Jonathan Bialosuka, CRD
- Blaise Ditu, ECIDE
- Matadi Nenga, MSC
- Daniel Mavinga, MSR
- Noel Botakile, PALU
- Andre Kimbuta Yango, PPRD
- Steve Mbikayi Mabuluki, PT
- Serge Mayamba Massaka, UDPS
- Marie-Ange Lukiana, RDP
- Leonard Mota, PPPD
- David Nku Imbie, CPR

C'est à la CENI qu'il revient de proclamer les noms des députés élus.
Ceux de 7 circonscriptions n'ont pas encore été officiellement proclamés.
La publication, prévue lundi, interviendra ce mercredi 1er février.

De plus, nous apprenons que dans les circonscriptions de Kinshasa I et III (Lukunga et Mont Amba), après recomptage de certains bureaux où il y a eu des cas de fraudes avérés, des noms de candidats affichés comme vainqueurs aux CLCR, ne seront pas proclamés par le bureau de la CENI. On parle de 3 a 4 cas pour les 2 CLCR

A l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), le pire qu’on craignait semble donnée déjà sa lueur. Dès lors qu’Etienne Tshisekedi avait accepté de prendre part au processus électoral en cours en Rdc, l’effondrement de sa formation politique se montrait plus qu’imminente…

Ça y est. Le pire n’est plus pour longtemps à l’Udps. Les analystes de la scène politique congolaise l’avaient déjà prédit. Dès lors qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba avait accepté de prendre part au processus électoral en cours en République démocratique du Congo, l’effondrement de sa formation politique se montrait plus qu’imminente. Et chaque acte, chaque déclaration qui caractérise l’agir du président national de l’Udps n’est plus qu’un signe précurseur de ce qu’on appellera désormais : ( le divorce entre les élus d’avec les non élus ».

Comme qui dirait, le vent qui avait plané sur les Forces du futur de Zaidi Arthur Ngoma au cours de la législature finissante, serait le même qui hante la fille aînée de l’opposition congolaise en ce jour.

Le leader de l’Udps a fait, vendredi 20 janvier, sa lecture du processus électoral l’issu duquel il a été donné perdant au profit du Président Joseph Kabila Kabange. Face à la presse tant nationale qu’internationale réunie à sa résidence de Limete, Etienne Tshisekedi, vieil opposant de tous, est resté égal à lui-même.

Comme durant la plus longue des transitions politiques de l’histoire du monde, où il n’avait cessé de réclamer la primature à vie, le Sphinx de Limete a dit se considérer toujours comme président élu de la Rdc, Le lider maximo s’est ainsi livré à une série de déclarations dont les fondements ne relevaient que de lui seul.

C’est notamment, la considération comme nulles des élections législatives dont les résultats sont attendus, la tenue prochaine d’un nouveau scrutin après un recensement de la population suivi des élections locales, avant les provinciales et les législatives. Ce, après avoir prétendu qu’il prenait ses fonctions le même jour avant d’annoncer qu’il formerait son gouvernement dans les tout prochains jours.

Deux ou trois choses tirées au clair

Cette énième sortie médiatique du Sphinx de Limete aura le mérite d’avoir permis de tirer quelques deux ou trois choses au claire, a affirmé un analyste, juste après le non événement. Avant de soutenir que c’était d’abord une occasion d’apporter un démenti formel aux allégations selon lesquelles le leader de l’Udps serait placé en résidence surveillée, et que la mesure de quadrillage de cette dernière par les agents de la Pnc - Police nationale congolaise - n’aurait pas été effective.

Le monde entier s’en est rendu compte. Sinon, personne n’y aurait eu accès. En suite, l’observateur a relevé le fait que l’opinion tant nationale qu’internationale trouve, en cette démarche, une nouvelle preuve d’indolence, pire, de nonchalance présentée par Etienne Tshisekedi. Selon certaines autres analyses, l’homme du passé serait entrain de se comporter comme ce qu’on a pris l’habitude de qualifier dans la capitale congolaise : « Mbua ya kopale » entendez chien de faïence ».

Il n’est là que pour orner l’espace politique congolais sans capacité aucune de poser un acte de leadership. Heureusement pour lui qu’il peut ne serait-ce que aboyer dans la cour alors que la caravane continue son bonhomme de chemin. L’analyse la plus pertinente serait celle qui a soulevé, en fin, la problématique de déclaration selon laquelle le leader de l’Udps considérait comme nulles les élections législatives dont les résultats sont attendus. Et pourtant, son parti est passé 2ème en terme des sièges raflés à travers les résultats partiels publiés jusque là par la Céni - Commission électorale nationale indépendante -.

Convaincus que les propos tenus par Etienne Tshisekedi risqueraient de produire un effet boomerang, d’aucuns s’interrogent sur la possibilité ou non de voir les élus de son parti siéger à la prochaine Assemblée nationale. C’est justement à ce point que les observateurs avertis ne peuvent s’empêcher d’entrevoir l’implosion, mieux la disparition de la fille aînée de l’opposition politique congolaise.

Encore un rendez-vous manqué

Les congolais n’en seront peut-être pas surpris à cause du fait que le passé de l’Udps devrait avoir déjà retenu l’incapacité de son leader à pouvoir bien négocier tous les grands tournants de l’histoire de l’évolution politique de la Rdc. L’on se souviendra qu’au début des années 1990, à la sortie de la Cns - Conférence nationale souveraine -, cette formation politique s’est vue débaucher de presque tous ses ténors.

Et pourtant, ces derniers avaient toujours reçu un accord de principe de la part des structures compétentes du parti, avant de participer ou non aux différents gouvernements d’union nationale, alors que le président ne voulait pas l’entendre de la même oreille. La même situation s’est produite en 2006, lorsque certains cadres de l’Udps ont été appelés à soutenir le candidat de l’opposition au deuxième tour de l’élection présidentielle, contre la volonté du président national.

Aujourd’hui, c’est ce qui risquerait malheureusement de survenir une fois de plus au cas ou le Sphinx de Limete oserait camper dans sa position actuelle. Celle qui consiste à croire que les élections se seraient bien passées pour lui, persistant et signant qu’il était le président élu de la Rdc, et non le cas pour les législatives.

Alors que certains candidats du parti qui se sont investis dans les législatives du 28 novembre 2011, surtout ceux déjà proclamés élus par la Céni, semblent en avoir mare de ce comportement. La preuve, c’est qu’ils sont presque omniprésents dans les médias où ils ne cessent de crier victoire. Un triomphe que les déjà élus de l’Udps n’attendent pas voir s’amenuiser, à cause des ambitions démesurées de leur leader.

Divorce perceptible et inévitable

II reste à savoir si des gens, membres de L’Udps ou de l’opposition radical soient-ils, seraient prêts à laisser s’effondrer leurs investissements en temps, énergie et argent. Accepteraient-ils de laisser passer peut-être l’unique occasion de leur vie à pouvoir inscrire leurs noms, en lettres d’or; dans les annales de la vie politique de la Rdc, tout simplement parce qu’ils devraient faire plaisir à un nombriliste ?

Un homme comme le Vieux Tshikas, qui n’a plus rien à attendre de ce monde pour avoir tout vu, tout entendu et tout vécu. En tout cas, les analystes prédisent le risque de divergence des vues entre le commandant et ses troupes. Ce qui conduirait à une implosion, mieux une dissolution du parti, voire de l’opposition politique, du moins celle acquise à la cause défendue jusque-là par Tshisekedi. Et ça sera alors une débâcle totale. Ce à quoi I’Udps aura vraiment du mal à se remettre.

Deux opposants congolais se sont rendus à Addis-abeba pour faire le lobbying contre Joseph Kabila au lendemain de sa réélection comme Président de la Rdc, mais leur démarche n’a pas trouvé gain de cause, car ils ont été éconduits.

Certains opposants congolais demeurent encore loin de reconnaître la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle du 28 novembre 2011. Au moment où celui qui passe pour leur leader principal, Etienne Tshisekedi, lançait un appel à la grève générale en Rd Congo, deux figures de proue de l’Opposition se sont retrouvées à Addis-Abeba, en Ethiopie.

La raison de ce déplacement, faire un lobbying au siège de l’Union africaine contre le président proclamé par la Commission électorale nationale indépendante à travers des résultats provisoires et ensuite confirmé par la Cour suprême de justice. Mal leur en pris. C’est une fin de non recevoir qui aurait été opposé ... aux deux opposants qui semblaient avoir oublié la position officielle de l’organisation panafricaine.

Deux grandes figures de l’Opposition congolaise, l’un chef de son parti politique et l’autre très influent au sein de la formation politique à laquelle il appartient, se trouvaient encore hier à Addis-Abeba, capitale de la République d’Ethiopie et siège de l’Union africaine. Motif de leur déplacement, mener quelques actions de lobbying contre le président proclamé élu en Rd Congo, Joseph Kabila Kabange.

En fait, il s’agissait, à travers cette descente, de tenter d’obtenir le soutien de l’Organisation panafricaine dans leur démarche visant une remise en question de scrutin du 28 novembre 2011 que M. Tshisekedi a déjà annulé à sa manière.

Les deux opposants congolais conduits

Sans y aller par quatre chemins, confient des sources dignes de foi, au siège de l’UA, il leur a été dit poliment, mais clairement alors, que l’Union africaine avait déjà pris acte de l’élection de Joseph Kabila Kabange et ce, au terme des rapports présentés par des missions d’observation électorale africaine et qu’il n’était nullement question d’y revenir. Les deux opposants congolais ont été proprement repoussés à Addis-Abeba où ils pensaient, à la demande du leader de l’UDPS sans nul doute, obtenir quelques appuis dans le cadre des actions initiées contre Kabila.

Ce qui étonne bon nombre d’observateurs, c’est le fait que la position de l’Union africaine était déjà connue et si telle n’était pas la situation, l’Union africaine passe pour la toute dernière organisation à solliciter pour ce genre d’action. Car, face aux grands événements qui déchirent parfois l’Afrique et surtout lorsqu’il s’agit de s’en prendre à un chef d’Etat élu ou pas. L’Opposition congolaise ne devrait pas être la dernière à le savoir parce qu’elle contient, en son sein, des personnalités qui avaient eu à exercer, autrefois, de hautes fonctions en RDC. Sinon, les deux opposants congolais se seraient simplement abstenus d’une telle démarche.

Premier échec diplomatique

A travers la fin de non recevoir leur opposée à Addis-Abeba, les opposants Rd congolais essuient ainsi leur premier échec diplomatique en marge d’un autre échec à Kinshasa, à travers l’appel à la grève lancé hier par Etienne Tshisekedi et qui n’a pas été suivi d’effet. Et tout cela se passe au moment où la main de Joseph Kabila demeure encore tendue en direction de l’Opposition et principalement de l’UDPS, le plus grand parti politique de l’Opposition en RD Congo jusqu’à preuve du contraire et les résultats provisoires des législatives du 28 novembre 2011 l’ont suffisamment démontré.

La RDC va lancer son premier satellite "Congosat 1"


satelitteLe directeur général a.i. du Réseau national des télécommunications par satellite (RENATELSAT), M. Richard Achinda Wahilungula, a annoncé, mardi, au cours de la double cérémonie d’installation officielle de la délégation syndicale et d’échange des vœux, que son entreprise va lancer le premier satellite congolais appelé « Congosat 1 ».

M. Achinda a également indiqué que le RENATELSAT va installer le « backbone » satellite au sol pour le désenclavement de plus de 366 villes et agglomérations du pays, dans le cadre de la mise en œuvre d’un vaste programme, au cours du nouveau quinquennat du Chef de l’Etat. L’exécution de ce programme, a-t-il dit, va s’opérer à travers de nombreuses applications des TIC (technologie de l’information et de la communication) en vue de rendre visible la révolution de la modernité prônée par le Président Joseph Kabila Kabange. M. Achinda a exhorté l’ensemble du personnel à travailler laborieusement et dans la discipline en vue de gagner ce pari de la modernisation.

De son côté, le directeur des ressources humaines, M. Bondjufe wa Longomba, a, au nom du personnel, remercié les autorités du RENATELSAT qui n’ont ménagé aucun effort pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des agents et cadres de l’entreprise. Il a énuméré, à cette occasion, les actions sociales menées par l’employeur à savoir : la création d’une caisse sociale, l’octroi des promotions aux agents méritants, l’assurance en soins médicaux et l’augmentation sensible du salaire mensuel.

Enfin, le président de la délégation syndicale, M. José Makufi Tsita, a remercié les responsables de l’entreprise qui ont permis l’organisation de cette cérémonie officielle. Il a invité tous les travailleurs au respect de la hiérarchie, des instruments juridiques ainsi que des textes réglementaires dans l’exercice de leur contrat de travail.

ACP

Luzolo Bambi : «de nouvelles pièces peuvent rouvrir le procès» des assassins de Kabila


A la question : qui a ordonné l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, en janvier 2001 à Kinshasa ? Mwenzé Kongolo, l’ex-ministre de la Justice du président défunt affirme : « les coupables courent toujours ». L’actuel ministre congolais de la Justice, Luzolo Bambi, répond à son tour sur RFI. Le garde des Sceaux était en duplex de Kinshasa et répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Le dernier garde des Sceaux de Laurent-Désiré Kabila demande la réouverture du procès de ses assassins. Qu’en pensez-vous ?

Luzolo Bambi : J’ai entendu sa déclaration. En tant que garde des Sceaux, j’aimerais rappeler que la décision ayant été rendue par la Cour d’ordre militaire de l’époque, ayant été revêtue du caractère irrévocable, les voies de recours qui sont l’appel et l’opposition, la cassation même, ont été exclus. Il n’est resté que la révision. On peut rouvrir un procès, si après condamnation, des nouveaux faits ou des nouvelles pièces établissent l’innocence des personnes condamnées. Or, il ne me semble pas, à ce jour, que les conditions soient réunies pour que cette réouverture ait lieu. C’est pourquoi je pense que, judiciairement, il n’est pas possible de revenir sur ce procès.

RFI : Alors vous dites qu’il faut qu’il y ait des faits nouveaux ou de nouvelles pièces. Mais justement, Mwenzé Kongolo affirme que depuis le verdict de 2003, on en sait beaucoup plus sur les principaux suspects, qu’ils seraient à l’étranger. On parle notamment de l’ancien garde du corps Georges Mirindi, qui vit en Suède, et du diamantaire libanais, Bilal Héritier qui vit en Afrique du Sud ?

L.B. : Si cela est avéré, c’est au parti de saisir, possiblement, la Cour suprême de justice. Mais on n’en est pas là. Mais s’il y a des demandes, ces gens-là peuvent essayer de les présenter auprès des juges compétents, pour qu’éventuellement, ce que le droit prévoit, (elles ) puissent être examinées. Mais à dire, affirmer, que simplement le fait qu’on ait identifié un autre présumé coupable, ne suffit pas pour estimer qu’une réouverture de ce procès est possible.





RFI : « Parmi les trente condamnés à mort de 2003, il y a beaucoup d’innocents » dit Mwenzé Kongolo. Qu’en pensez-vous ?

L.B. : Je pense qu’il faut s’en tenir aux voies de droit, pour essayer de faire en sorte que si le mal jugé a existé, qu’il puisse être corrigé.

RFI : Mais est-ce que l’idée qu’il y ait des innocents en prison ne vous empêche pas de dormir quelquefois ?

L.B. : Pas du tout. Pas du tout, j’ai l’idée qu’il y ait des innocents. Mais dès lors qu’une décision est rendue, il faut bien savoir que la décision constate une vérité judiciaire. Sinon à côté, ça devient du sentiment et on cesse d’être ministre de la Justice. Et donc, j’invite mon ancien collègue, prédécesseur, et même les personnes qui sont en prison, pour lesquelles je compatis à leur situation – ce n’est jamais facile de rester longtemps en prison – au nom de la loi, le garde des Sceaux leur demande de se conformer aux procédures, parce que c’est la meilleure garantie qui soit dans une démocratie. Le reste c’est du sentiment.

RFI : Alors vous dites que vous compatissez. Parmi les condamnés, justement, cinq sont très malades : Nono Lutula, le général Yav, le colonel Mutindu, le capitaine Itongwa et Pascal Marigani. Qu’est-ce que vous pouvez faire pour eux ?

L.B. : Le régime de détention prévoit que les personnes qui ont des soucis de santé puissent être prises en compte, mais tout en demeurant dans l’état de détention. Sauf si, au nom, justement, de ce traitement, qu’il faille les amener dans un cadre géographique autre que l’établissement d’enfermement, dans le seul souci de pouvoir préserver leur santé. Il ne me semble pas qu’à ce jour en tant que ministre de la Justice, que j’ai été saisi par un cas de ce genre. Si ça arrivait, j’aurai la réponse. Mais on n’en est pas encore là.

RFI : Est-ce qu’une grâce ou une amnistie est possible ?

L.B. : Parlons de l’amnistie d’abord, parce que l’amnistie est une mesure législative, alors que la grâce relève du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. S’agissant de l’amnistie. Nos amis avaient été exclus du bénéfice de la loi d’amnistie de 2003-2005. S’agissant de la grâce présidentielle, je ne peux pas, à ce stade, répondre à la place du président de la République. Ce que je peux indiquer, c’est que, depuis qu’il dirige le pays, le président de la République Joseph Kabila a pris plusieurs ordonnances de grâce. Mais je note que cette mesure a toujours exclu des auteurs de crimes de sang.

RFI : Dans cette affaire, certains disent que le pouvoir a quelque chose à cacher et qu’il fera pression sur la Cour suprême de justice, pour que celle-ci ne révise pas le procès de 2003.

L.B. : En tant que ministre de la Justice, je ne peux pas accepter que les gens puissent faire cette allégation. Je crois en la conscience du magistrat, parce que c’est avec la justice que notre nation peut être élevée.

RFI : Oui, mais franchement, est-ce que certains des complices de l’assassinat de 2001 n’exercent pas encore une certaine influence à Kinshasa et n’ont pas intérêt au statu quo ?

L.B. : Je dis, en tant que ministre de la Justice, que je ne connais pas cela, premièrement. Deuxièmement, je dis que ce n’est pas possible.

RFI : Autre affaire très mal éclaircie : l’assassinat du militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya, à Kinshasa en juin 2010. Un premier procès a eu lieu l’an dernier. Mais les familles de la victime disent que seuls les exécutants ont été condamnés et qu’il faut aller plus loin. Qu’est-ce que vous en pensez ?

L.B. : C’est leur droit le plus légitime. La justice congolaise n’a pas quelque chose de particulier à cacher dans cette procédure. Et donc, en premier ressort, une décision a été rendue. Maintenant, il faut attendre que la juridiction qui a été saisie en recours, puisse examiner ce recours. Et là, on est sur la voie de la solution, parce qu’une première décision judiciaire a été rendue, et dans le temps, une seconde sera assurément rendue. Je crois que dans l’affaire Chebeya, ce n’est pas mal, ce qui a été fait. Il faut comme vous le dites, faire plus pour satisfaire le besoin des victimes et de tout le monde d’ailleurs. Mais nous pensons que nous allons y arriver. C’est une question de temps.

RFI : Alors depuis que les parties civiles ont fait appel, la Haute cour militaire ne bouge pas. Est-ce parce que l’ancien inspecteur général de la police, le général Numbi, pourrait être jugé devant cette Haute cour ?

L.B. : Je ne sais pas vous répondre par rapport à ce point précis. Moi, je m’en tiens au principe. Je considère que le cas personnalisé de celui que vous évoquez, ne peut pas justifier la lenteur judiciaire, qui est une lenteur d’usage, au Congo, en France, comme ailleurs, en Belgique.

RFI : Est-ce que le pouvoir attend la fin du sommet francophone prévu en octobre prochain à Kinshasa, avant de laisser s’organiser ce procès en appel ?

L.B. : Je ne sais pas vous le dire, je ne suis pas magistrat. Et il appartient à la Cour suprême de justice et à la Haute cour militaire, d’évaluer les problèmes du moment sur le plan judiciaire et de faire en sorte que le chronogramme apaise la vie démocratique et nous permette d’aller de l’avant.

Chers compatriotes, Ayant échoué sur leurs les manoeuvres, l'opposition congolaise, ou de ce qu'il en reste, veut encore miser sur la date du 16 février 2012. Quelle manière de faire de la politique! Ne savent-ils pas lire les signes du temps, pour se concentrer sur les vrais enjeux? Tenez. Le dimanche 29 janvier 2012, le communiqué de la marche dans les différents édifices de l'église catholique, faisant suite à la volonté de l'homme Monsengwo, a provoqué un tollé général parmi les fidèles catholiques. L'église est séparée suite à cet appel. Mais ceux qui sont favorables à cette marche, ont convoqué les fidèles à des séances de formation au diocèse de Kinshasa. Echet et mat, faible mobilisation, qui a même amené que l'appel ne soit plus réitéré à la messe du dimanche 5 février 2012. Chers compatriotes, Comme nous venons de le faire observer, l'église a essuyé un échec monstrueux sur cette mobilisation. Très peu de fidèles se sont présentés à cette séance de formation, faisant par là un désaveu à l'homme Monsengwo. Cette absence de mobilisation met même l'UDPS dans une position compliquée, puisqu'elle semble désormais prendre ses distances, en se montrant plus que prudente. Devons-nous déduire que l'UDPS, parti contestataire de premier plan, n'aurait pas de moyens de se défendre elle-même? A la Cour Suprême de Justice, le candidat Etienne TSHISEKEDI n'a formulé aucune réquête en annulation lui-même. KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital, président de l'UNC, a formulé une telle demande, mais au profit de... Tshisekedi. Il lui fallait même s'afficher aux côtés de son fils, Sieur Félix Tshisekedi comme pour dire aux membres de ce parti son attachement. Mais où était le petit-secrétaire général? Le pauvre n'est bon que dans l'agitation ou dans les marches jamais tenues. Aujourd'hui, l'homme Monsengwo, au nom de sa propre justice et de sa propre vérité, veut une marche pour réclamer ... le départ de la CENI. Ouf, qu'est-ce qu'il a évolué. Mais où sont la justice et la vérité dans cette démarche? Faudrait-il, pour une éventuelle démission de cette institution, que l'église s'en mêle? Les candidats malheureux eux-mêmes, dont Etienne Tshisekedi en ligne de mire, ne sont-ils pas capables d'organiser "leur résistance"? Bien que si. Ils l'ont fait, et ont... échoué. Je peux comprendre la prudence de l'UDPS, qui doit encore mal digérer l'échec de sa mobilisation de grève générale et illimitée. Dernièrement, KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital, a exposé Félix Tshisekedi (possible député), à la honte à Adis-Abeba, lorsqu'ils se sont fait éconduire. Pensez-vous Félix Tshisekedi si naïf, au point d'accepter la prochaine invitation de KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital, qui aurait donné un faux rendez-vous à son père à Washingtone? Mes chers amis, il semble que l'UDPS commence à comprendre les vices de KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital, qui ne se montre humble qu'après avoir échoué. KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital qui dit nous avoir menti en 2006, est aujourd'hui transformé en enfant de course volontaire du président de l'UDPS. Un troisième, avec moins de 8% des voix à l'élection présidentielle, se montre sur tous les fronts pour militer pour celui qui est le deuxième, même sans son mandat. Il le fait d'initiative, sans une discussion préalable avec le petit secrétaire-général. Le pauvre, quel est son rôle dans cette organistion où Félix est appelé pour faire bonne figure là où son père est absent? Pourquoi n'avons-nous pas vu KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital aux côtés de Diomi NDONGA à "la prestation de serment" du vieux, ainsi qu'à ses interviews? Mais pour aller à Adis ABEBA, il va préférer faire appel à Félix Tshisekedi qui est à Bruxelles, au lieu du petit-secrétaire qui est à ses côtés. Si seulement j'étais à la place du petit secrétaire-général... Pour l'UDPS, et pour l'intérêt de son petit secrétaire-génaral, il serait nécessaire de rappeller à KAMERHE LWA-KANYINGINYI Vital, qu'il est le Président de l'UNC, et non porte-parole de l'UDPS. Voilà pourquoi, les informations qui nous parviennent, évoquent l'idée d'une démission du petit secrétaire-général, qui échoue dans ses fonctions, et qui se montre plus activiste que politique. Le pauvre, il va bientôt perdre sa place... Chers compatriotes, La majorité au pouvoir a l'avantage de la maîtrise des enjeux institutionnels. Ils sont là où se prennent les décisions, là où se dessinent la configuration du prochain mandat. Pendant que nos amis ne savent pas encore s'ils vont siéger ou pas à l'assemblée nationale, la majorité multiplie des contacts et des pourparlers, en vue de trouver des hommes qui vont diriger le pays. Quel retard a cette opposition bigarrée dans la marche à suivre? Au lieu de s'organiser, ils amènent et confortent leurs symphatisants à des considérations secondaires. Ils semblent désormais trouver un nouveau scoop: Kabila fou, kabila malade, kabila mort,... Pourquoi se ridiculiser jusqu'à ce point? Quand le Chef de l'Etat est aperçu sur le boulevard Lumumba, ils le présentent comme étant Zoé, son jeune frère. Cela, non sans inventer des histoires les plus invraisemblables sur le général Didier ETUMBA. Finalement, n'avons-nous pas mieux à faire que de répondre indéfiniment à ces gens? Que gagne le pays par leurs mensonges répétés? Pour ceux qui voudraient nous entendre pour une dernière fois à ce sujet, le Chef de l'Etat est bel et bien à Kin, en parfaite santé. C'est tout de même terrible que des gens se montrent soucieux de la présence d'une personne, juste pour la savoir morte, malade ou folle. Une inquiétude mêlée de la haine devient tout simplement de la pure jalousie. Kabila est bel et bien là, et toute action qui tendrait à le présenter pour mort avant les termes fixés par le Très Haut, ne peut qu'augmenter ses jours sur la terre. Mais asengi balemba po ba bakiseli ye tellement mikolo que akomi na plus de 200 ans. Pitié, alingi naye kozala koko makasi te (rire). Pour conlure, nous observons une grande émancipation des fidèles catholiques, qui savent désormais faire la part des choses entre la mission ecclésiastique de l'église et la fontion de l'Etat dans leurs vies. Ainsi, l'homme Monsengwo garde son respect dû à un prélat, tant qu'il reste dans ses foctions régaliennes de la loi canon. Bref, au sein de l'église. Mais quand il veut sortir de ce cadre pour se mêler des affaires de l'Etat, il est tout simplement et publiquement désavoué. Les catholiques, parmi lesquels nous pouvons compter des nombreux électeurs du Chef de l'Etat; et les catholiques qui sont épris par la paix et qui sont favorables à la séparation de l'église de l'Etat, ne veulent rien de l'homme Monsengwo dans la politique. Il n'avait qu'à se présenter aux élections. MARCHE LE 16.02.2012? POUAHHHHHHHHHHHHHHHH Paix et bonheur chez vous!

joss0 a écrit:Papy Tamba
Chers compatriotes,

Pendant que d'autres continuent de rêver sur le net pour raconter n'importe quoi, permettez-moi de vous informer que depuis hier, 24 janvier 2012, monsieur LATSOU, adjoint au Secrétaire-Général de l'ONU, monsieur Bang KI MOON, est sur place à Kinshasa. Il aurait officiellement demandé une audience avec le Chef de l'Etat, pour lui adresser le message de félicitation du Secrétaire-Général de l'ONU.

Dans le même temps, les ambassadeurs de la France en RDC et des Etats-Unis d'Amérique, auraient, eux aussi, demandé une audience au Chef de l'Etat pour présenter des messages de félicitation de leurs Présidents. Le contenu de ces différents messages, pour des raisons protocollaires, serait déjà à la disposition des affaires étrangères ainsi que des services de la Présidence de la république. Dans les prochaines heures, entre aujourd'hui ou demain, j'invite les ienternautes d'être très attentifs, en ayant un regard fixé sur celui qui, aux yeux des menteurs et des affabulateurs du net, aurait été paralysé ou devenu fou. J'ai pitié!

Chers compatriotes,

Le Chef de l'Etat est bel et bien à Lubumbashi, comme le Président Sarkozy après son élection qui aurait pris un yacht pour des vacances; comme le Président Obama après son élection, qui s'est aussi mis en rétrait. La réalité du pouvoir, ne se trouve pas à Limeté dans notre pays. Je plains ceux qui pensent détenir plus d'infos, ou qui pensent avoir plus d'influences que ceux qui sont au pouvoir. Ils parlent de l'humble Papy TAMBA sans connaitre ses réseaux, sans le prendre au sérieux. Quelle erreur d'appréciation...

Pour votre parfaite information, la diaspora congolaise, c'est un peu plus de 7 millions de personnes à travers le monde. Et selon les renseignements généraux des différents pays de résidence de ces mouvements, ceux qui se disent combattants n'atteindraient même pas le nombre de 100 000. Ils pensent défier l'ordre de la république... Encore une fois, ils font pitié!

En rapport avec cette situation, je renouvelle mon invitation aux jeunes, pour assumer leur avenir avec responsabilité. Ils sont conduits par des aveugles, qui ne comprennent RIEN des enjeux politiques. Pendant que nous arpentons les salons politiques, ils vous inviteront dans les réunions dans les cafés ou autres bistrots, où rien ne peut se décider. Comme stratégies, ils n'ont qu'un discours haineux et médisants, pensant que votre colère pourrait impressioner ceux qui ont le pouvoir. Nenni chers amis. Je vous conseille de rendre votre "combat" intelligent pour être des interlocuteurs valables. Les vieux qui vous vendent les illusions ont échoué sur tout. Il y a même risque de penser que vous valez mieux que ces vieux, croyez-le. Quand je lis les messages postés sur les groupes Kalle Stone, Kongo Lisolo et autres, j'ai pitié et honte de certains frères et soeurs de notre génération. Ils vous feront rêver, pour vous en rendre compte plus tard que vous aviez eu affaire à des marchands d'illusion. Ils ne connaissent RIEN de la politique. Ils pensent nous impressionner par des menaces puériles. Mais savent-ils ce que nous valons? Vraiment, ils font pitié!

Chers compatriotes,

Un Président de la république a un carnet d'adresses, plus impressionnant que n'importe quel autre ressortissant de son pays. Il a signature que tout le monde recherche, surtout quand le pays s'appelle République Démocratique du Congo. Pensez-vous qu'une réunion organisée dans un bistrot ou un café, sans aucun contenu sérieux, pourrait changer le cours de choses? Aux Jeunes, se disant combattants, de le comprendre. Soyons sérieux. Pour finir, ils peuvent comprendre que la réalité du pouvoir ne se trouve pas à Limeté. Demain, nous attendons la promulgation des résultats de la CENI pour les législatifs, et non autre chose. Ils peuvent arrêter de rêver, pour agir avec responsabilité.

Paix et bonheur chez vous!

Vous devriez d'abord par demander à Papy Tamba ce qui en est de l'audience qu'aurait demandée le numéro de l'ONU depuis le 24 janvier dernier. Est-il toujours à Kinshasa, attendant toujours d'être reçu par Fantomas ou alors, ne voyant rien venir, il serait retourné dans ses bureaux de New-York?

Il en est de même des ambassadeurs des USA et de France. Papy Tamba devrait vous dire si leur demande d'audience tient toujours.

Depuis le 24 janvier denier, nous avons été particulièrement attentifs, à la demande de Papy Tamba, pour apercevoir même de très loin le Raïs, malheureusement lorsqu'on devient Fantomas, on est plus visible à l'oeil nu.

Maintenant que Papy Tamba n'est pas encore aux affaires et qu'il se permette de mentir comme cela, que ne fera-il pas lorsqu'il aura pris la place de Lambert Mende?

Ah ces danseurs du ventre. En fait, Papy Tamba n'est-il pas français? Ce n'est qu'une question.

Ambassade Rdcongo Benelux-Ue
Le 54ème salon des vacances de Bruxelles a fermé ses portes ce lundi 6 février 2012 au Palais du Heysel. Durant quatre jours, depuis le 2 février, plus de 100000 visiteurs ont parcouru les couloirs de ce salon où les destinations touristiques du monde entier étaient présentées. Pour sa part, La RDC, puissance touristique en devenir, n’était pas en reste. Elle y a été valablement représentée par son Ambassade à Bruxelles qui a exposé ses possibilités touristiques en compagnie de partenaires du secteur tels le groupe Lonhro, gestionnaire du Grand Hôtel de Kinshasa et de l'Hôtel Karavia de Lubumbashi ou encore Asteria Voyages, Congo Affinité, partenaires belges qui proposent des circuits touristiques dans notre pays.

Salon des vacances de Bruxelles: La RDC valablement représentée


rdctourismeLe 54ème salon des vacances de Bruxelles a fermé ses portes ce lundi 6 février 2012 au Palais du Heysel. Durant quatre jours, depuis le 2 février, plus de 100000 visiteurs ont parcouru les couloirs de ce salon où les destinations touristiques du monde entier étaient présentées. Pour sa part, La RDC, puissance touristique en devenir, n’était pas en reste. Elle y a été valablement représentée par son Ambassade à Bruxelles qui a exposé ses possibilités touristiques en compagnie de partenaires du secteur tels le groupe Lonhro, gestionnaire du Grand Hôtel de Kinshasa et de l'Hôtel Karavia de Lubumbashi ou encore Asteria Voyages, Congo Affinité, partenaires belges qui proposent des circuits touristiques dans notre pays.





La destination RDC est fort demandée

Pour Marie-Louise Mpeti de l’Ambassade de la RDC interrogée à la fermeture du salon, « l’affluence sur le stand congolais a dépassé toutes les attentes ». Pour preuve, elle nous révèle avoir été rapidement en rupture de stock de brochures et autres imprimés touristiques sur le Congo dès le deuxième jour, « les deux mille exemplaires ont été pris d’assaut par les visiteurs » nous explique-t-elle avec le sourire.

« Deux préoccupation sont souvent revenues : la sécurité et les infrastructures à cause de l’image diffusée par les médias » nous révèle la représentante du Congo qui a aussi tenu à rassurer ses interlocuteurs sur les efforts de pacification du gouvernement congolais qui paient déjà avec le tourisme désormais possible dans le Parc Virunga ou sur volcan Niyrangongo ainsi que sur l’amélioration des infrastructures qui sont devenues « une réalité palpable dans tout le pays» grâce aux 5 chantiers de la République…

Une puissance touristique en devenir?

Venue de Kinshasa pour présenter l’offre du groupe Lonhro qui a désormais la gestion du Grand Hôtel de Kinshasa, de l’Hôtel Karavia de Lubumbashi et de Congo Star Safari, lodges touristiques au Katanga, Esmeralda Endundo, directeur marketing du groupe justifie sa participation par « l’importante cible belge dont le Congo est une des destinations préférées vu les liens historiques ». « Etonnée » de l’intérêt « immense » porté sur la RDC par les nombreux visiteurs du stand et leurs enregistrements à des demandes d'informations, elle plaide pour une « plus grande présence » de la RDC dans pareils forums pour mieux informer le monde des vraies réalités touristiques du Congo face à l'image négative biaisée souvent diffusée par certains médias.

Organisateur de nombreux voyages touristiques en RDC, Steve Stevens de Congo Affinité s’est aussi dit « agréablement surpris » de l’intérêt porté sur la RDC via le nombre de demandes et d’inscriptions à ses circuits touristiques. Pour lui, cela est le signe du « redressement » du géant touristique congolais qui, si les conditions sécuritaires et d’infrastructures continuent de s’améliorer comme c'est le cas actuellement, la RDC pourrait connaître dans les 5 à 10 ans « un véritable boom touristique ».

Le Congo, puissance touristique en devenir? Le pari est lancé!

http://ambardc.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=273%3Asalon-des-vacances-de-bruxelles-la-rdc-valablement-representee-&catid=38%3Asports

La RDC présente au Salon des Vacances à Bruxelles

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150559165316708.396133.109350661707&type=1

Les réseaux sociaux et sites internet d’informations congolaises se sont rapidement enflammés dans la soirée de mardi 7 février. Cause : la nouvelle de l’arrestation du bouillant secrétaire général de l’UDPS, Maître Jacquemain Shabani à l’aéroport de N’djili alors qu’il devait prendre le régulier de Brussels Airlines en direction de Berlin via Bruxelles pour assister en qualité d’invité principal, à la conférence sur la situation en RDC après les élections présidentielles et législatives du 28 novembre dernier, organisée par la Fondation allemande Friedrich Erbert.








La répression s’intensifie pour l’opposition


L’alerte a été lancée dès minuit par un communiqué diffusé par la représentation de l’UDPS en Belgique et signé Raphael Kalala : « Le Secrétaire Général de l'UDPS, Me Jacquemain Shabani, a été arrêté par la police à l'aéroport de Ndjili et empêché de prendre son vol…. Il a été emmené par les agents de police vers une destination inconnue » et de conclure « le pouvoir insurrectionnel de Kabila persiste dans son déni du respect des libertés et du droit des citoyens congolais ». A l’annonce de cette nouvelle, le sang des membres de l’opposition et autres combattants n’a fait qu’un tour! Surtout après que d’autres publications sur les réseaux sociaux enfonçaient le clou en prétendant que ce dernier aurait été agressé par les services de sécurité et serait soigné dans un hôpital…

« C’est la répression qui s’intensifie » peste Freddy M., un proche de la nébuleuse des combattants joint le matin au téléphone depuis Bruxelles qui cite pour étayer son propos les arrestations récentes « sous prétextes fallacieux » des députés de l’opposition Chalupa à Kinshasa, Bakungu à Goma. Il ajoute que Jacquemain Shabani était depuis longtemps dans le « viseur » des « sbires » de Kabila à cause don activisme durant la campagne électorale. « Pourquoi l’arrêter pour un passeport qu'il emmène pour une tierce personne alors que tout le monde le fait quand on connaît les difficultés de transfert de documents provenant de la RDC » s’interroge encore Freddy.


Infractions avérées crie la majorité


« Archifaux » fulmine un membre du PPRD Benelux qui précise que le SG de l’UDPS « n’a pas été arrêté mais bien interpellé » par les services de migration car « il était en possession de deux passeports,ce qui constitue une infraction ». Le membre du parti kabiliste insiste sur « l’arrogance » et « l’agressivité » de Shabani qui sont à la base de son arrestation, ce dernier ayant refusé de s’expliquer aux autorités sur l’origine et la destination du second passeport !

En effet, cette information a été confirmée par une dépêche de l’agence belge Belga qui se base sur une « source proche de l'Agence nationale de renseignement (ANR) » qui affirme que Shabani était « en possession d'un deuxième passeport autre que le sien et d'un tas de documents inutilement subversifs, offensants ». La même source affirme aussi qu’il « a été libéré aux alentours de 2h30’» malgré les « infractions avérées ».


La tension post-électorale semble donc ne pas retomber en RDC avec en ligne de mire, un énième bras de fer pouvoir-opposition qui se profile avec la marche prévue par l’Eglise Catholique le 16 février prochain.

Chers compatriotes, Je confirme l'information, des sources sûres, de la détention des 53 personnes en provenance de l'Afrique du Sud, parmi ceux qui se disent combattants. Une partie est incarcérée à la prison de Bulowo, et d'autres à Kasapa. Nègre Je Suis Lema refuse d'imaginer ce que ces pauvres gens doivent endurer en ce moment. La prison est une chose que je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi. Mais que pouvons-nous face à la rigueur de la loi? Voilà pourquoi j'exhorte ceux qui se disent combattants de revenir aux meilleurs sentiments. La politique est l'art de l'excellence, et demande de la hauteur dans les faits et gestes de ceux qui s'y appliquent. Prôner la violence et les insultes n'est pas une bonne manière de faire de la politique. C'est du kuluna pur et simple. Dans une démocratie, ceux qui ne sont pas d'accord sur un sujet, échangent, débattent, discutent. Ils ne se donnent pas des coups, ne passent pas leur temps à insulter. Au passage, je voudrais aussi informer l'opinion que certains kuluna (de Kin) ont été déférés hier à la prison de Osio, où les conditions de détention sont extrêmement dures. Les images ont même été diffusées sur Molières TV. En plus, j'apprends que le parquet a retenu plusieurs griefs contre cette malheureuse délégation de l'Afrique du Sud qui, au lieu de retourner librement dans leur pays d'origine, sont accusés des faits graves, passibles de plusieurs années de servitude pénale. Il semblerait que l'on envisagerait, en cas de condamnation pénale, de transformer leurs peines en plusieurs années de travaux d'intérêt général. Dois-je déduire que leurs biceps seraient utilisées à bon escient, en cassant les cailloux aux côtés des chinois pour la reconstruction du pays? Tout ceci pouvait bien être évité... Ceux qui vivent en Europe savent que l'appréciation de l'incarcération qu'un quidam, est souvent fonction des faits pour lesquels il serait en difficulté. Tony MUSELIN (voir affaire du convoyeur de Lyon qui aurait dérobé 2,5 millions d'euros en France), est encore incarcéré aujourd'hui. Cependant, il a plusieurs soutiens qui s'expriment sur le net en sa faveur. Certains vont jusqu'à légitimer son acte. Au moins, aiment dire les congolais de l'étranger, akendeki koluka mbongo naye. Mais combien de détenus se font tabasser par leurs pairs, quand les faits commis n'entrent pas dans la compréhension du groupe? Ainsi, dans tous les sens du terme, cette détention de la malheureuse délégation de l'Afrique du Sud ne saurait entrer dans la compréhension du groupe. Leurs familles et amis restés au pays auraient souhaité les voir regagner tranquillement leur pays, au lieu de se retrouver en difficulté, comme cela est le cas. D'où vient cette manière de penser, qui devient une obsession par la force des choses et de prétendre aimer notre pays plus que tout le monde? N'aiment notre pays que ceux qui se disent combattants? Mènent-ils un combat qui soit intelligible et compréhensible dans les milieux politiques autorisés? Ont-ils déjà réussi à sensibiliser les pays de leurs résidences sur le motif de leur combat? Nous avons affaire à des gens qui pensent avoir des renseignements plus fournis que les services de renseignements de leurs pays d'origine et de résidence. Ils développent des phobies, créent des affabulations et se distinguent dans l'à peu près. Quand nous expliquons les faits, sur le net comme à la télé sur les évènements de l'est, nous présentons l'historique, les causes, les pistes de solution et la portée des efforts du gouvernement. Nous les présentons avec des chiffres, des faits et des analyses. Je n'ai jamais entendu une seule fois quelqu'un, se disant combattant, développé ce sujet de manière à nous sentir interpellé par leurs accusations. S'ils ne sont pas dans les montages, ils sont dans l'erreur. S'ils ne sont pas dans la mauvaise lecture de certains rapports, ils sont dans l’incompréhension totale de ces faits. Ils parlent de 8 millions de morts sans contenu, pour finir par des menaces et des insultes. Le tout se fait dans des petits cafés et petit comité. Voilà le motif de combat des gens qui peuvent se faire refouler et se retrouver à la prison de bulowo. Ils font pitié. Ils ont plusieurs choses qu'ils aiment répéter. Ce sont des gens qui pérorent en longueur de la journée; les images sont sur youtube (en abondance svp). Toujours fait en lingala, leurs émissions ne montrent aucune intelligence. Ils sont toujours devant les mêmes journalistes...d'investigation, qui n'ont d'investigation que leur haine sur la personne du Chef de l'Etat. En rapport avec la nationalité du Chef de l'Etat, un autre motif de leur combat, ces gens nous présentent des recettes très ridicules. Ils ne peuvent rien prouver, rien attester. Ils demandent aux gens qu'ils attaquent, d'apporter les preuves de ce dont ils sont attaqués. Ainsi, nous sommes devant une situation telle qu'une personne frappe et insulte son semblable, juste parce que son semblable ne peut prouver des choses dont lui-même ne serait pas en mesure de prouver. Franchement, la frontière semble très réduite entre le fait de se dire combattant, et celui de faire n'importe quoi dans la vie. Je lance un demande à tous ceux qui se disent combattants, de faire preuve d'intelligence de leurs mouvements; par des émissions en français (la langue de l'administration) pour expliquer les raisons de leur combat. En donner un peu de contenu. Nous sommes à l'écoute. Ici je ne m'adresse qu'aux insulteurs et aux bagarreurs. Ils sont connus de tous. Je ne parle pas de l'opposition politique, mais bien de ceux qui se disent ... combattants. Nous sommes à l'écoute! Paix et bonheur chez vous! L'humble Papy TAMBA

Etienne Tshisekedi reçu à déjeuner par l'ambassadeur d'Allemagne

"C'est la première sortie officielle du président Tshisekedi. Ce n'est pas
une sortie libre, elle a été négociée avec les autorités de la police et du
gouvernement. C'était à l'invitation de l'ambassadeur d'Allemagne", a indiqué à l'AFP un proche de l'opposant.

"L'ambassadeur a des contacts régulièrement avec le gouvernement et aussi tous les autres groupes politiques. C'est dans ce cadre-là que M. Tshisekedi était à la résidence", a confirmé l'ambassade d'Allemagne.

Pourquoi négocié sa sortie?? bosuki bokanisaki nini??? il fallait continuer sur votre logique de l'empêcher de sortir de sa résidence..............Nsoni esila bino batiei bino pression botiki abima menteur, pilleur et ça veut justifier l'injustifiable avec un président fantôme grrrrrrrrr.

mongo elombe a écrit:Pourquoi négocié sa sortie?? bosuki bokanisaki nini??? il fallait continuer sur votre logique de l'empêcher de sortir de sa résidence..............Nsoni esila bino batiei bino pression botiki abima menteur, pilleur et ça veut justifier l'injustifiable avec un président fantôme grrrrrrrrr.

SisaBidumbu Le Rais Kabila
LOL ah ah ah ah...

Chez l'Ambassadeur d'Allemagne, Tshisekedi demande a Kabila de rembourser l'argent qu'il avait emprunté pour sa campagne, de lui donner de l'argent et lui garantir l'immunité avant qu'il ne demande aux députés UDPS d'aller au parlement!!!
Il ne dira pas officiellement qu'il reconnait Kabila mai promet de se retirer en Afrique du Sud avec sa femme.

Pprd France

Kinshasa et Lubumbashi mobilisent 39 milliards FC de recettes TVA en janvier
Les premiers chiffres révélés ce week-end ont établi un bilan satisfaisant réalisé globalement dans la capitale congolaise et le Katanga, deux des trois provinces le Bas-Congo qui participent pour près de 90% au budget de l’État. Le directeur général des Impôts, Dieudonné Lokadi, a confirmé que le travail de centralisation se poursuivait encore dans d’autres provinces du pays. Toutefois, de manière globale, il se dégage un taux de défaillance relativement faible dans les souscriptions enregistrées au niveau de la direction des grandes entreprises tandis que celui enregistré dans les petites structures est jugé significativement défaillant.

Par rapport aux exigences futures, l’option retenue est la poursuite de la campagne pédagogique pour aider à une meilleure implication des opérateurs économiques dans le paiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cependant, une autre raison semble justifier le choix de sensibiliser davantage les assujettis. En effet, le bilan à mi-parcours montre à suffisance la persistance des faiblesses dans la présentation des différentes déclarations. Leur examen l’a révélé suffisamment, au terme du premier mois d’application de la TVA. Selon les précisions de la direction générale des Impôts, il s’était dégagé, au 15 janvier, l’enregistrement des déclarations au titre de la TVA de l’ordre de 31 milliards de francs congolais (FC) dans les opérations de vente et deux milliards FC prélevés sur la vente des produits pétroliers au titre de la TVA à régime intérieur.

Par ailleurs, le seul objectif de taille poursuivi par le nouvel impôt est justement d’arriver à élargir la base imposable pour maximiser les recettes de l’État. Parmi les opérateurs dont l’implication est attendue, il y a certaines sociétés commerciales comme la Régie de distribution des eaux de la RDC et la Société nationale d’électricité. Ces dernières livrent traditionnellement leurs factures à leurs clients à la fin de chaque mois, en se référant aux index de consommation, a expliqué Dieudonné Lukadi. Une autre catégorie d’entreprises est également suivie de près. Il s’agit des bénéficiaires des prestations d’assistance dans la mesure où, martèle-t-on, l’impôt était dû au paiement du CIF. Pour ce dernier cas, l’on a enregistré des souscriptions de l’ordre de trois milliards FC en janvier dernier.

Chers compatriotes, Le camarade Secrétaire-Général du PPRD, l'honorable Evariste BOSHAB, a organisé la semaine dernière, un séminaire avec les députés élus qui se reconnaissent de cette grande famille, sur la REVOLUTION DE LA MODERNITE. Ceci, pour permettre à ces élus du peuple de mieux intérioriser ce qui est la vision du Chef de l'Etat pour les 5 prochaines années. Pour rappel, cette vision est circonscrite sur 7 axes principaux, notamment: 1. Faire de la RDC un Pool d'intelligence et de savoir-faire 2. Faire de la RDC une Terre de paix et de mieux-être 3. Faire de la RDC un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne 4. Faire de la RDC un Grenier agricole 5. Faire de la RDC une puissance énergétique et environnementale 6. Faire de la RDC une puissance économique et industrielle 7. Faire de la RDC une puissance régionale au coeur de l'Afrique. Cette vision, aussi grande et prétentieuse soit-elle, nécessite l'implication de tous les congolais. Nous devons tous l'intégrer en nous même, pour aider le Chef de l'Etat pour sa matérialisation. Si nous avons la passion du Congo et sommes compétents dans nos domaines, l'offre faite par le Chef de l'Etat dans son discours d'investiture, nous concerne. Les termes étaient clairs: il ne tiendra pas compte des clivages politiques. Nous sommes dans cette réalité du pouvoir, et toute proportion gardée, toute autre voie indiquée mais qui ne suit pas cette logique, devient illusoire. C'est de la pure distraction. On peut parler de dîner de courtoisie dans une ambassade et d'un prétendu voyage aux Etats-Unis comme d'un espoir qui accroîtrait les rêves de certains, c'est sans compter que tout est peine perdue. Les choses sont assez claires et sauf ceux qui veulent s'égarer qui enterreront encore les quelques morts qu'on peut trouver au pays. Jusqu'en 2016, le Chef de l'Etat Joseph KABILA est, et restera le Président de tous les congolais. Il a de l'ambition et les compétences requises pour mener à bien les choses à la tête de notre pays. Son curriculum vitae est riche et a les mérites d'intéresser n'importe quel employeur de bonne foi. Chers compatriotes, Pour parler de Joseph KABILA, Son Excellence Monsieur le Président de la République chinois HU Jintao a fait un portrait élogieux à son encontre, reconnaissant son action salvatrice à la tête de notre pays, pour qu'à quelques mètres de nous, des congolais qui appartiennent à un autre camp, lancent des invectives de bas étage à sa direction. Ce n'est qu'en m'exprimant avec modération et retenue que je pourrais qualifier tout ceci de scandale. Des gens qui viennent de loin, peuvent reconnaître les mérites de ce Président épris par l'amour de son pays, à qui nous devons tous sa jeunesse, mais ceux des nôtres qui n'adhèrent pas à sa vision, refusent l'idée de placer le débat politique au niveau des idées. Ils sont haineux, menteurs, spécialistes et toute sorte de montages et fanfarons. Mais sont-ils sincères ou cherchent-il un positionnement facile? A ce sujet, les révélations faites par Louise Kadhafi Gbagbo, nous permettent de douter de la sincèrité de ceux qui se disent combattants. Ingeta maman Louise. La dissension au sein de l'UDPS sur la position des députés élus qui ont tous procédés à la validation de leurs mandats, nous permet aussi de douter. Ingeta mes chers. Pour parler comme eux, ingeta, on est ensemble, combattants jusqu'à la mort. Maais combattants de quoi? En tout cas, l'humble Papy TAMBA est combattant pour la révolution de la modernité. A l'instar de l'innocent KABILA, l'humble Papy TAMBA est au dessus des critiques stériles. Chers compatriotes, A la télévision comme à la radio, nous sommes sur tous les fronts pour aider à la bonne compréhension de la révolution de la modernité. Je tire cette expression de combattant pour la révolution de la modernité de mon jeune frère Pathy MUANGISA. Il est vraiment décidé de devenir "combattant pour la révolution de la modernité". Ingeta Pathy, ingeta Adan Chalwe, ingeta tous les combattants de la révolution de la modernité: on est ensemble, combattants jusqu'à la mort. Des gens qui la défendent comprennent, comme moi, la nécessité d'expliquer au peuple le bien fondé de cette vision, qui est celle de Joseph KABILA. Au fait, nous parlons bien d'un Président vivant, qui a toutes ses facultés pour diriger le pays. Ceux qui l'ont vu mort ou qui ont reçu des renseignements (des sources sûres et russes), sont contredits par les évènements. Les pasteurs qui ont reçu "des révélations", lui donnant mort, ont donné des prophéties de mensonge. Dieu les appelle à la repentance. Ceux qui ont été naïfs pour croire à ces supercheries, ont besoin de développer la vigilance. Il n'est pas gloriole d'avoir cru à un montage: c'est quelque chose qui révolte. Ainsi, ils peuvent se révolter et devenir combattants contre tous ces menteurs, en nous laissant diriger le pays dans la voie de la vérité. Je suis devenu, pour ainsi dire, combattant pour la révolution de la modernité. Paix et bonheur chez vous! L'humble Papy TAMBA

Faire de la RDC......... que ne l'ont t'ils pas fait en 10 ans??? BOBSHAB c'est quoi, c'est qui? Qu'il arrêtte de distraire et de prendre certains congolais pour des imbéciles. Qu'il continue à s'engraisser et bouffer l'argent du CONGO.

KABILAmort,vivant,malade pas malade mon cher Joss dans aucun pays au monde un président ne peut disparaître sans qu'on sache où il est sauf en RDC où des idôlatres comme toi qui peuvent défendre l'indéfendable.

Chers compatriotes,

Il nous est difficile de comprendre l'attitude de certains de nos compatriotes, qui marchent dans un autre univers. En ce moment où l'informateur consulte, ces amis vivent encore dans l'antiquité de la mandature 2011-2016. Ils parlent de crise, sollicitent des tables rondes, organisent des marches et discutent sur le sexe des anges. Ils divaguent et se livrent à des spectacles inédits. Chaque sujet d'actualité est un motif pour eux de rêver. Ba keba, mitu mpe ebebaka. Qu'ils le veulent ou pas, ba baluka ata ba chutes ndenge balingi, bamela ata acide, ba sauter to ba mi pakola mabele, ba mibuaka ata na fleuve, ba mikata ata na mbeli, l'innocent KABILA est le Chef de l'Etat jusqu'en 2016. C'est lui, et lui seul qui a nommé l'informateur; c'est encore lui qui nommera le Chef du gouvernement. A quoi servirait-il de protester contre l'arrivée du Ministre des Affaires Etrangères belges en RDC? Ils n'ont pu empêcher la visite du roi belge aux manifestations du cinquantenaire; arriveront-ils aujourd'hui? Quel retard dans la marche à suivre...

Chers compatriotes,

Le condamnation de Thomas LUBANGA est devenue, pour eux, un autre sujet d'actualité, pour tirer sur le pouvoir de Kinshasa. Malgré moi me vient à l'esprit cette pensée de karl MARX: "L'ignorance apportera encore beaucoup de maux à l'humanité". La demande d'extradition de Bosco TANGANA faite par le procureur, suscite en eux des sentiments négatifs, tel un enfant dans la cour d'une récréation qui joue avec le petit bonhomme de neige. Combien de fois devons-nous nous expliquer sur le cas Bosco TANGANA? Comprennent-ils les enjeux de la paix pour un pays? La RDC a été longtemps terrassée par la rébellion de Nkunda, sous le nez et la barbe des organisations internationales. Nous avons encore des souvenirs de certaines phrases qui ne peuvent que laisser des marques à notre histoire. On parlait du surpeuplement du Rwanda, ainsi que des espaces vides au Kivu. Plusieurs fois, nous avons assisté à des cas de flagrance, qui pouvaient nous faire croire à une complicité de la communauté internationale. Les indo-pakistanais qui composaient les éléments de la Monuc, ne se privaient même pas de dire: "No Nkunda, no job". Ce qui nous permet de croire à une réelle volonté de laisser les choses perdurer. Combien de fois avons-nous assisté à des situations où, la FARDC, l'armée régulière de la république, agissant sur son territoire face à une force rebelle, occupait un terrain, pour se faire reprendre par la Monuc qui lui demandait de rebrousser chemin pour ce qu'ils appelaient une position rebelle? A chaque fois qu'ils promettaient de sécuriser le terrain conquis, les éléments de NKUNDA reprenaient position le lendemain, au malheur du peuple congolais. La monuc, avec 17 000 hommes et un budget annuel de plus d'un milliard de dollars, n'a pu mettre fin à la crise à l'est. Congolais, fungola miso.

Chers compatriotes,

Depuis 2009, un accord est signé avec plus de 22 mouvements rebelles dans la région du nord et sud-kivu, aucun iota n'a été violé à ce jour. Le pays en tire le bénéfice de la paix retrouvée. Bosco TANGANA, dans le cadre de ces accords, a fragilisé NKUNDA, réduisant à néant son front de combat. Pourquoi violer ce qui fait du bien à notre pays?

Le Chef de l'Etat, dans une interview sur les faits de la cause, a tenu à préciser qu'il n'y a pas un seul pays au monde qui a collaboré avec la CPI, mieux que la RDC. En tant que Président de la république, il était confronté à une situation difficile: entre la paix dans son pays et faire l'affaire de la CPI, quel choix prendre? Il a opté pou la paix dans son pays. Quel est ce congolais, digne de ce nom, qui peut se montrer insatisfait face à une telle position? Qui peut lui reprocher une telle prise de position? Surtout avec les résultats qui en découlent sur le terrain? Plus personne ne peut parler de rébellion ou d'espace occupé dans notre pays. Nous avons connaissance des foyers de tension, mais sans commune mesure avec la situation de la rébellion que nous avons tous vécue. Les autochtones qui comprennent les choses de cette manière, et surtout qui vivent ce changement, ont témoigné leur soutien au Chef de l'Etat au scrutin du 28 novembre dernier. Soyons lucides et apprenons à aimer notre pays. L'ennemi de notre pays n'est pas au palais de la nation.

Salutations patriotiques!

L'humble Papy TAMBA
tambakuma@hotmail.fr

Nous devons garder à l’esprit que le pays continuera à enregistrer d’énormes manques à gagner aussi longtemps qu’il se contentera d’exporter les matières premières en l’état brut. Illustrons cela par deux exemples. Si le Congo exporte une tonne de minerai de cuivre brut d’une teneur de 5%, il la vendra au prix de $ US 400. S’il exporte une tonne de cuivre raffinée, la tonne sera vendue à $ US + 8000 (devenu possible aujourd’hui grâce à l’intransigeance du Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi qui, dès son entrée en fonction, s’est opposé farouchement à toute exportation des hétérogénéites), tandis que le Congo achètera au prix d’environ $ US 19/000 une tonne de câble électrique en cuivre (soit 5 km de câble de 25,5mm2).

Il en sera de même d’un diamant de 5 carats que le Congo exportera brut au prix de $ US 1875. Ce même diamant taillé à Anvers ou à Tel-Aviv coûtera presque $ US 7000 !

Voilà comment un pays qui se contente d’exporter ses matières à l’état brut se prive de la valeur ajoutée de sa production et contribue ainsi au développement des autres tout en se maintenant soi-même dans le sous-développement ! C’est ce que nous faisons depuis plus d’un siècle déjà ! Ces matières ne sont pourtant pas inépuisables.

Faire du Congo une puissance émergente n’est pas une « ambition trop grande, vu la dotation qu’il a reçue du Créateur », dit le Chef de l’Etat !