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Message  LORD MBAKAMA 19/11/2012, 3:05 am

mais mr, tu es audacieux! oyo nkitoki vraiment. Le pays est envahi toi tu condamne ceux qui ne sont pas au pouvoir ? mais c'est sorcier ça!
pourquoi on est élu chef suprême des armées? pour défendre le pays n'est-ce pas ! BOSCO votre general n'est pas tshisekedi, makengo votre major n'est pas diomi, alors olingi nini? oza ndoki

LA RUE RIEN QUE LA RUE.
LORD MBAKAMA
LORD MBAKAMA


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Message  joss0 20/11/2012, 1:57 pm

DISCOURE DU PRESIDENT A 12H HEURE DE LA RDC SUR LA RTNC

joss0


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Message  joss0 22/11/2012, 2:51 pm

19 octobre 1996
- La ville d'Uvira tombe aux mains de la rébellion dite des Banyamulenge.
· 22 octobre 1996
- Le gouvernement zaïrois, dirigé par Kengo wa Dondo, porte plainte à l'ONU contre le Rwanda et le Burundi, accusés de soutenir la rébellion.
· 24 octobre 1996
- Appel de l'OUA et de l'ONU pour arrêter les combats et souhait de convocation d'une conférence internationale de la paix.
· 25 octobre 1996
- Combats à Bukavu. réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise des Grands Lacs. Raymond Chrétien est chargé des contacts préliminaires pour l'organisation d'une conférence internationale.
· 28 octobre 1996
- Des gouverneurs militaires sont nommés aux Nord et Sud-Kivu : le général Ngwala et le colonel Banga à Goma; le général Michel Elese et le colonel Monga à Bukavu. Les soldats des FAZ (Forces Armées Zaïroises) pillent Bukavu.
· 29 octobre 1996
- Combats à Kamanyola. Charles Pasqua et Fernand Wibaux, adjoint de Jacques Foccart, rencontrent le Président Mobutu en convalescence à Lausanne (Suisse). Laurent Désiré Kabila se déclare favorable à une force neutre d'intervention , à l'exclusion de la France.
· 30 octobre 1996
- Chute de Bukavu. Appel de Kabila aux soldats zaïrois pour rejoindre l'AFDL.
· 31 octobre 1996
- Dans un meeting à Uvira, Laurent Désiré Kabila dévoile son objectif : renverser le régime Mobutu. Violents combats autour de Goma au Nord-Kivu.
- Le HCR-PT zaïrois somme Kengo wa Dondo de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda et réclame l'expulsion de tous les "immigrés rwandais" de l'armée, du service public et des entreprises d'Etat.
· 1 novembre 1996
- Dans une conférence de presse à Kinshasa, le général Eluki Monga Aundu, chef d'Etat-major général des Forces Armées Zaïroises (FAZ) justifie les échecs de l'armée par le refus du gouvernement Kengo de lui donner les moyens nécessaires à la poursuite de la guerre (le général Eluki sera suspendu de ses fonctions quelques jours plus tard). Agitation à Kinshasa où le Premier Ministre Kengo (ayant des origines tutsi) est de plus en plus contesté.
· 2 novembre 1996
- Mise à sac à Kinshasa des résidences des ambassadeurs du Rwanda et du Burundi.
· 3 novembre 1996
- La ville de Goma passe sous le contrôle de l'Alliance, après de violents combats à l'arme lourde. Kabila propose un cessez- le feu de trois semaines pour évacuer les réfugiés rwandais. Refus des autorités zaïroises.
· 4 novembre 1996
- Mobutu quitte Lausanne pour Cap Martin, en France, afin de poursuivre sa convalescence. Il reçoit l'envoyé spécial de l'ONU, Raymond Chrétien. Annonce officielle de la création d'une force multinationale d'intervention au Zaïre. Réunion à Stuttgart de techniciens militaires occidentaux sur les modalités de la mise sur pied de la force multinationale.
- L'AFDL décrète un cessez-le-feu unilatéral de trois semaines afin de permettre le retour au Rwanda des réfugiés.
· 5 novembre 1996
- Sommet régional à Nairobi sur la crise zaïroise. Message du Maréchal Mobutu aux Chefs d'Etat de la Zambie, de la Tanzanie, du Kenya et de l'Afrique du Sud.
· 6 novembre 1996
-Suspension du contrat de fourniture d'armes par l'Afrique du Sud au Rwanda. Opposition du gouvernement de Kigali au déploiement de la force multinationale.
· 7 novembre 1996
- Les ministres européens de la Coopération optent pour une intervention militaire au Zaïre.
· 9 novembre 1996
- Le Conseil de sécurité demande que l'Onu prenne des contacts en vue de la constitution d'une "force multinationale pour aider les réfugiés rwandais".
· 12 novembre 1996
- Washington émet des réserves quant au déploiement de cette force multinationale.
· 14 novembre 1996
- Les insurgés congolais lancent une offensive contre le camp de Mugunga en vue de neutraliser les troupes de l'ancienne armée rwandaise et les "interhamwe" qui y tiennent les réfugiés en otage.
· 15 novembre 1996
- Les troupes de l'AFDL prennent le contrôle du camp de Mugunga.
-Le Conseil de sécurité de l'ONU autorise le déploiement d'une force multinationale dans l'est du Zaïre. Des milliers de réfugiés rwandais refluent vers la frontière et commencent à rentrer au Rwanda. D'autres, par contre, s'enfoncent à l'intérieur du Zaïre.
· 21 novembre 1996
- Mobutu rencontre le leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à Nice. Ce dernier se déclare Premier Ministre du Zaïre.
· 22 novembre 1996
- Réunion à Stuttgart des représentants d'une quarantaine de pays et d'ONG sur la forme militaire ou civile à donner à l'opération d'assistance. Le général canadien Maurice Baril est nommé commandant de la force multinationale.
· 27 novembre 1996
- Tshisekedi rentre à Kinshasa où il est accueilli par se partisans. S'adressant à eux, il déclare que "la poignée de mains échangée à Nice scelle la réconciliation nationale. Dés que le Président Mobutu sera de retour au pays, les choses sérieuses commenceront".
· 29 novembre 1996
-A Ottawa, le plan d'assistance est revu à la baisse, reposant sur une mission de reconnaissance militaire non armée en vue de localiser les réfugiés dans l'est du Zaïre. La ville d'Entebbe en Ouganda est choisie pour servir de quartier général.
· 01 décembre 1996
- La ville de Beni est sous contrôle de l'AFDL.
· 04 décembre 1996
- Nouvelle rencontre Mobutu - Chrétien à Cap Martin. Réunion à Brazzaville des chefs d'Etat de la région sur la situation dans l'est du Zaïre.
· 06 décembre
- Tournée du général Maurice Baril au Kivu pour examiner la possibilité d'intervention de la force multinationale.
· 08 décembre 1996
- Après Beni, les troupes de l'Alliance s'emparent de Bunia.
· 14 décembre
- Le général Mahele est nommé Chef d'Etat-major général des FAZ.
· 17 décembre 1996
- Nouveau sommet des Chefs d'Etat à Nairobi sur la crise zaïroise. Le sommet recommande la négociation avec la rébellion.
· 18 décembre 1996
- Le Président Mobutu rentre à Kinshasa.
· 20 décembre 1996
- Crise gouvernementale à Kinshasa. L'opinion publique souhaite le limogeage du Premier Ministre, Kengo wa Dondo.
· 22 décembre 1996
- Mobutu exige de l'opposition la formation d'un gouvernement dans les 48 heures. Echec.
· 24 décembre 1996
- Kengo est reconduit à la Primature. Le général Likulia prend le portefeuille de la Défense.
· 25 décembre 1996
- Les troupes de l'AFDL contrôle la ville de Bunia.

1997

· 02 janvier 1997
- Pillages à Isiro, à 550 km de Kisangani dans le Haut-Zaïre.
· 03 janvier 1997
- Le mercenaire belge Christian Tavernier débarque à Kisangani avec 280 mercenaires français, belges et serbes.
· 06 janvier 1997
- Rencontre Mobutu - Arap Moi à Gbadolite pour discuter des conclusions du sommet de Nairobi. Mobutu refuse toute négociation avec la rébellion.
· 07 janvier 1997
Le gouvernement français dément toute présence de mercenaires français aux côtés de l'armée gouvernementale.
· 11 janvier 1997
- Le couvre-feu est décrèté à Kisangani.
· 16 janvier 1997
- Réunion des experts sur le Zaïre à Washington.
· 20 janvier 1997
- Le gouvernement Kengo "élargi" et le nouveau Chef d'Etat major de l'armée zaïroise, le général Mahele, promettent une "contre-offensive foudroyante", grâce à l'aide logistique française et aux mercenaires.
· 26 janvier 1997
- Prise de l'aéroport de Kalemie (nord est du Shaba) par la rébellion.
· 28 janvier 1997
- Devant le HCR-PT, le Premier ministre Kengo wa Dondo annonce le report des élections et du referendum constitutionnel.
-Chute de la localité de Bulimba (Shaba).
· 29 janvier 1997
- Le Koweit dément tout financement de la guerre dans l'est du Zaïre ainsi que le paiement de mercenaires européens.
- L'Ouganda, quant à elle, dément toute participation de ses troupes aux côtés de l'AFDL.
· 30 janvier 1997
- Le gouvernement de Kinshasa active sa plainte auprès des Natons Unies contre le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda, qu'il accuse de violation du territoire zaïrois. Le gouvernement rwandais dément.
· 31 janvier 1997
- Watsa, centre minier d'extraction d'or, passe sous contrôle rebelle.
· 03 février 1997
- La ville de Kalemie sur le lac Tanganyika est prise par les troupes de l'AFDL.
· 04 février 1997
- Erik Derycke, ministre belge des Affaires étrangères, se rend à Washington pour s'entretenir avec les autorités américaines de la situation au Zaïre.
· 05 février 1997
- Ultimatum de Kabila pour des négociations avant le 21 février.
· 06 février 1997
- Démenti d'Israël sur la présence de mercenaires israéliens aux côtés des FAZ.
· 07 février 1997
- Mobutu se rend chez Hassan II du Maroc. Echec de ses démarches pour une aide militaire. Mobutu rentre au Zaïre.
· 10 février 1997
- Le Chef de l'Etat ougandais, Yoweri Museveni, est en "visite de travail" en France.
· 11 février 1997
- Chute de la localité d'Isiro, défendue par des mercenaires. Le même jour, Amisi, camp de réfugiés rwandais, et la localité de Bafwasende tombent aux mains des forces rebelles.
· 17 février 1997
- Les avions de l'armée zaïroise bombardent les villes de Bukavu (30 morts et plus de 30 blessés), Shabunda et Walikale.
· 18 février 1997
- Le conseil de sécurité de l'ONU approuve le plan de paix en cinq points sur le Zaïre.
· 19 février 1997
- Rencontre préliminaire en Afrique du Sud entre la délégation de l'AFDL et les autorités de Prétoria.
· 21 février 1997
- Mobutu arrive à Nice.
· 23 février 1997
- Mobutu Nzanda déclare à Paris que son père exclut toute possibilité de négociation avec les rebelles.
- Le Président Nelson Mandela annonce une rencontre entre les belligérants pour le 19 mars.
- La cité minière de Kalima tombe. Le général Mosala Makambo remplace le général Mulumba Ambote à l'Etat-major des forces terrestres.
· 25 février 1997
- Kabila rencontre, en Afrique du Sud, le sous-secrétaire d'Etat américain George Moose ainsi que le délégué de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Mohamed Shanoun.
· 27 février 1997
- L'AFDL s'empare de Kindu, trois jours après la fuite à Kinshasa du gouverneur du Maniema, Omari Lea Sisi.
- Le HCR dément un éventuel génocide de 500.000 réfugiés rwandais, rejettant l'accusation de Réginald Moreels, secrétaire d'Etat belge à la Coopération au développement.
· 02 mars 1997
- Chute de Nyunzu et de Kabalo au Shaba. Prise du camp de réfugiés de Tingi-Tingi.
· 03 mars 1997
- Kabila lance un ultimatum aux officiers des FAZ pour déposer les armes et rallier l'AFDL.
- Le Pape Jean-Paul II lance un appel pour la paix dans la région des Grands Lacs.
· 04 mars 1997
- Chute de Manono, chef-lieu du Nord-Shaba.
· 05 mars 1997
- Le gouvernement zaïrois accepte le plan de paix de l'ONU. Le ministre français à l'Action humanitaire, Emmanueli, se rend à Kinshasa et à Kisangani.
· 08 mars 1997
- Kabila accepte le plan de paix de l'ONU, mais refuse l'arrêt des combats.
· 11 mars 1997
- Visite controversée du ministre belge, Réginald Moreels, à Kisangani.
· 13 mars 1997
- Le Premier ministre Kengo annonce que "Kisangani ne tombera pas".
· 14 mars 1997
- Les FAZ pillent le chef-lieu du Haut-Zaïre.
· 15 mars 1997
- Kisangani tombe.
· 17 mars 1997
- Le Département d'Etat américain se déclare troublé par les informations faisant état de l'aide et de l'assistance fournies aux rebelles par l'Ouganda, le Burundi, le Rwanda et l'Angola. Dénégation de ces pays.
· 18 mars 1997
- Le parlement zaïrois vote l'éviction de Kengo qui s'est rendu au sommet de Nairobi. Le Président Mobutu est à nouveau hospitalisé à l'hôpital Grâce de Monaco.
- Kabila annonce, depuis Goma, un cessez-le feu autour de Kisangani pour permettre le déploiement de l'aide humanitaire en faveur des réfugiés.
· 21 mars 1997
- Washington annonce le déploiement des soldats américains à Brazzaville et à Libreville.
· 22 mars 1997
- Kabila rejette le cessez-le feu proposé par l'envoyé de l'ONU, Mohamed Shanoun.
· 23 mars 1997
- Le vice-président sud-africain, Thabo Mbeki, rencontre le maréchal Mobutu à Kinshasa. Ce dernier annonce une déclaration dans les 48 heures.
· 24 mars 1997
- Sous la pression des Etats-Unis, de l'ONU et de l'OUA, Kabila renonce au projet de rencontre directe avec Mobutu, mais insiste pour que les négociations se tiennent hors du Zaïre.
- Kengo remet sa démission au Président Mobutu.
· 26 mars 1997
- Tenue à Lomé d'un sommet de l'OUA sur la crise zaïroise.
- Mobutu souhaite la formation d'un Conseil d'union nationale, tandis que Kabila appelle à la mise sur pied d'un gouvernement de transition composé de personnes non compromises dans l'exercice du pouvoir avec Mobutu.
· 27 mars 1997
- A Lomé, les Chefs d'Etat du Nigeria, du Togo et du Cameroun ainsi que le secrétaire général de l'ONU et les représentants des belligérants trouvent un accord de principe de concomittance négociations directes - cessez-le feu.
· 28 mars 1997
- La localité de Kasenga, au Shaba, est prise par les forces de l'Alliance.
· 29 mars 1997
- A Kinshasa, Nguz a Karl i Bond annonce la rupture de son parti UFERI aveci la mouvance présidentielle (FPC) et demande aux militants de son parti d'accueillir lesforces de l'Alliance.
· 31 mars 1997
- Kamina passe sous le contrôle de l'AFDL.
· 01 avril 1997
- Etienne Tshisekedi est désigné par l'USORAL au poste de Premier ministre.
· 02 avril 1997
- Un décret du Président Mobutu nomme Tshisekedi Premier ministre.
· 03 avril 1997
- Conférence de presse de Tshisekedi à Kinshasa : il annonce le rejet de l'Acte Constitutionnel de transition et le retour au shéma de la conférence nationale souveraine avec la suppression du HCR-PT, ainsi que la reconduction de son ancienne équipe gouvernementale, tout en offrant six postes ministériels à l'AFDL.
· 04 avril 1997
- La cité minière de Luena (extraction de charbon) est prise par l'Alliance. Celle-ci rejette l'offre de Tshisekedi.
· 05 avril 1997
- Prise de Mbuji-Mayi, centre diamantifère et chef-lieu du Kasaï oriental.
- Arrivée en Afrique du Sud des délégations de Kinshasa avec Ngbanda Honoré et de l'AFDL conduite par Bizima Karaha.
· 06 avril 1997
- Kipushi, cité d'extraction de cobalt, est prise par l'AFDL. Une partie des troupes de l'Alliance a transité par la Zambie.
· 07 avril 1997
- L'AFDL prend Tenke Fungurume, centre d'exploitation du cuivre et du cobalt. Elle encercle Lubumbashi où la 21ème brigade parachutiste annonce son ralliement à Laurent-Désiré Kabila.
· 09 avril 1997
- Sept jours après sa nomination, E. Tshisekedi est destitué et remplacé par le général Likulia Bolongo, vice-premier ministre et ministre de la défense dans le dernier cabinet Kengo. Proclamation de l'etat d'urgence et interdicton des réunions politiques.
- Prise de Lubumbashi par l'Alliance. Lubumbashi est le siège de la Gécamines, société minière (cuivre, zinc, cobalt...)
- Tension dans la région de Kisangani entre l'AFDL et le Haut commissariat aux réfugiés au sujet des réfugiés rwandais.
- Fin des pourparlers d'Afrique du Sud sur un constat d'échec.
· 10 avril 1997
- Ubundu et Likasi passent aux mains de l'Alliance. Ultimatum de trois jours de Kabila à Mobutu pour des négociations directes sur les conditions de passation du pouvoir.
- A Washington, le porte-parole du Département d'Etat, Mike Mc Curry, qualifie le mobutisme de "créature de l'histoire". La veille, Mobutu et son régime ont été déclarés "choses du passé".
- Paris déclare ne soutenir personne au Zaïre, si ce n'est le pays et ses habitants.
· 11 avril 1997
- Depuis Bruxelles, le ministre belge Derycke déclare que l'ère Mobutu est finie. pression sur Mobutu pour démissionner. Reprise, en Afrique du Sud, des pourparlers entre belligérants.
· 12 avril 1997
- Kananga, chef-lieu du Kasaï occidental, tombe sans combat.
- A Kinshasa, Mobutu rejette l'ultimatum de Kabila.
- En Suisse, le parti socialiste appelle au gel des avoirs de Mobutu.
- Un hebdomadaire zimbabwéen, East African, annonce que Harare soutient l'Alliance depuis plusieurs mois et en uniformes.
· 13 avril 1997
- Prise de Kolwezi et pillage à Tshikapa.
· 14 avril 1997
- L'UDPS appelle à une opération "Ville morte" afin de pousser Mobutu à la démission.
- Entrée triomphale de Kabila à Lubumbashi.
· 15 avril 1997
- Kengo wa Dondo, en séjour médical en Suisse, est accusé d'avoir emporté plusieurs millions de dollars.
-A Lubumbashi, manifestation de soutien à l'ancien gouverneur Kyungu, mis aux arrêts et remplacé par Gaétan Kakudji, neveu de Kabila.
- L'AFDL signe un accord de coopération d'un milliard de dollars avec American Mineral Fields (AMF) pour relancer la production de cuivre et de cobalt, et pour construire une usine de raffinage du zinc.
· 16 avril 1997
- Arrivée de Kabila en Afrique du Sud, accueilli comme un Chef d'Etat. But : solution négociée de la crise par une rencontre avec Mobutu.
- Démenti de la Chine sur la présence de mercenaires chinois au Zaïre.
· 17 avril 1997
- Bataille entre les militaires des FAZ et les civils du Comité de défense de la ville de Kikwit pour empêcher les pillages.
· 18 avril 1997
- Revenu à Lubumbashi, Kabila annonce que l'initiative sud-africaine est d'organiser un transfert pacifique du pouvoir entre Mobutu et lui-même. A défaut d'accord, les forces de l'AFDL marcheront sur Kinshasa.
· 20 avril 1997
- Prise de Mweka au Kasaï occidental.
· 21 avril 1997
- Mobutu Nzanga, fils du Président, annonce que le Maréchal ne pourra pas se rendre en Afrique du Sud pour raisons de santé.
· 22 avril 1997
- Luebo, Ilebo et Tshikapa (Kasaï occidental) ainsi que Boende (Equateur) tombent.
· 28 avril 1997
- Libération de 46 libanais détenus par l'Alliance à Mbuji Mayi.
- Bill Richardson, ambassadeur des USA à l'ONU et envoyé personnel de Bill Clinton, arrive à Kinshasa porteur d'un message à Mobutu et chargé de négocier une rencontre avec Kabila.
· 29 avril 1997
- Prise de Kikwit. Mobutu rencontre l'émissaire américain qui annonce que le Président est prêt à rencontrer Kabila sur un navire de guerre sud-africain au large du Zaïre.
- Le porte-parole du Département d'Etat déclare que Mobutu a fait son temps et qu'il doit regarder la réalité en face. L'Afrique du Sud confirme l'accord des belligérants pour une rencontre sur le navire Utenica.
· 30 avril 1997
- L'AFDL avance sur Kinshasa. Les diplomates cherchent à organiser la rencontre Mobutu-Kabila, alors que Nzanga annonce que son père a récusé l'entrevue.
- Bill Richardson qui a rencontré Kabila la veille à Lubumbashi revient à Kinshasa pour des pourparlers complémentaires avec Mobutu.
· 01 mai 1997
- Les pourparlers Mobutu-Kabila sont fixés au 3 mai. Le rapatriement des réfugiés rwandais se poursuit. Londres conseille à ses ressortissants de quitter le Zaïre.
· 02 mai 1997
- Mobutu arrive à Pointe-Noire. Kabila quitte Lubumbashi pour Luanda. Lisala, ville natale de Mobutu (Equateur) est prise par l'AFDL dont les troupes avancent vers Kenge (Bandundu).
· 03 mai 1997
- Rencontre Mobutu-Kabila sur le navire sud-africain, Utenica.
· 04 mai 1997
- Violents combats à Kenge. Plusieurs centaines de morts notamment des civils.
- On annonce une nouvelle rencontre Mobutu-Kabila pour le 19 mai.
· 16 mai 1997
- Mobutu quitte Kinshasa pour Gbadolite.
· 17 mai 1997
- Les troupes de l'AFDL entrent à Kinshasa.
- Assassinat du général Mahele au camp Tshatshi, par des membres de la DSP, Division Spéciale Présidentielle.
- Mobutu quitte précipitamment Gbado-Lite pour Lomé avec toute sa famille.
· 29 mai 1997
- Kabila, autoproclamé Chef de l'Etat, prête serment à la Nation dans le stade des Martyrs à Kinshasa

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Message  joss0 22/11/2012, 9:33 pm

Le général Gabriel Amisi, suspendu.

Le président de la république vient de suspendre le chef d'état major des forces terrestres, No.2 des FARDC, cité par le rapport du groupe d'experts de l'ONU sur la situation à l'est de la RDC.

"Une suspension administrative pour raisons d'enquête", a annoncé Lambert Mende

Le general Amisi est, selon le groupe d'experts de l'ONU, à la tete d'une organisation criminelle qui a vendu des armes aux groupes armés de l'est de la RDC dont les Raia Mutomboki qui combattent les FARDC et commettent de nombreux crimes et exactions sur les populations.

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Message  joss0 24/11/2012, 2:53 pm

Chers compatriotes,

Il y a lieu d'être conséquents: tant que le Rwanda, à travers le M23, continuera à occuper notre Goma, le Chef de l'Etat ainsi que les institutions de la république subiront la foudre de la population. Une belle aubaine pour les ennemis du régime, pour en découdre avec celui qu'ils n'ont pu combattre sur le terrain électoral. Consciemment ou inconsciemment, ils contribuent à la déstabilisation de notre pays, en montant le peuple contre le régime qu'ils détestent. Mais que peuvent-ils espérer du Rwanda et du M23? Sont-ils leurs alliés pour se satisfaire de la prise de Goma? Partout au monde, une telle situation devrait réunir le peuple d'un pays, pour faire bloc devant leur ennemi commun, et non les diviser. Mais en RDC, la situation se présente autrement. Soit!

Puisque la situation se présente de cette manière, j'exhorte les membres du pouvoir à se dépasser, pour ne pas chuter aussi bas. Combattons pour notre peuple, comme nous sommes habitués à le faire. Il y a des actions à mener, des décisions à prendre, pour sauver la terre de nos ancêtres. Je considère cela comme essentiel, au lieu de passer notre temps à répondre aux qualifications et traitement de bas étage que nous recevons. Quand des gens sont habitées par la haine, il n'y a pas d'autres recettes que de les ignorer dans un combat comme celui-ci. Notre pays est en jeu, ne perdons pas de vue cet aspect des choses.

Aux congolais de bonne foi, qui ne sont pas dans une course de positionnement, je leur dit de garder espoir. Tout est mis en oeuvre pour combattre ces ennemis. Nous devons nous rappeler que, même si ce sont des mauvais souvenirs, nous avons connu pire en 1998. Les rwandais ont occupé plus que Goma, et sont arrivés jusqu'aux portes de la capitale. Ils n'ont pu rien faire, face à la détermination des congolais. Ils peuvent compter sur nous pour les bouter dehors.

Pour ce faire, pour faire suite à ce que j'ai écrit ci-dessus, ils y a des actions à mener et des décisions à prendre. Déjà la suspension du général Amissi (Tango Fort), est une décision à saluer. Pour ceux qui ne le savent pas, sa simple présence parmi les autorités qui ont fait le déplacement à Bukavu, a suffi pour démotiver nos militaires au front, qui ont laissé Goma se cueillir comme un fruit mûr. Il est accusé de plusieurs choses, qui feront naturellement l'intérêt de la justice plus tard.

Chers compatriotes,

Comme nous l'avions écrit dans un de nos courriels, comme le Ministre Mende l'a aussi indiqué dans un de ses points de presse, le Rwanda a sorti son artillerie à la veille de la publication du rapport des experts du conseil de sécurité, pour détourner l'attention de l'agression de notre territoire, dont il est au centre de toutes les accusations. Echec et mat, le rapport qui est sorti il y a à peine 48h, fait déjà tâche d'huile.

Ayant investi notre Goma, avec près de 70% des militaires en tenue de l'armée rwandaise, qui peut encore douter de son implication? Sachant que le lendemain de l'agression, à 12h10, le fameux alias Makenga entrait à Goma en provenance de Gisenyi (Rwanda), par la grande barrière, accompagné des militaires rwandais. Ils ont même réquisitionné 2 jeeps au poste douanier et ce, au vu et au su de tout le monde. Ceci montre qu'ils ont développé une sorte de prétention, pensant dominer un territoire de 2 345 400 km² et une population estimée à un peu plus de 70 millions d'habitants. Non, mes chers amis, kagame n'est pas Léopold II. Nous ne pouvons indéfiniment supporter une telle humiliation.

Chaque jour qui passe, de plus en plus des congolais prennent conscience que nous devons faire quelque chose. Laissons de côté ceux qui sont en quête du pouvoir, ceux qui se trompent d'ennemis et ceux qui trouvent à médire sur nous et même à nous menacer, pour nous concentrer à l'essentiel. Sauvons la terre de nos ancêtres.

Foi d'un patriote.

joss0


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Message  henrija1 24/11/2012, 3:07 pm

Josso,

Ba vrais militaires congolais , bosilisela biso bango kaka boye moko moko na malembe: lelo bokomi na Amissi mais ba Commandants ruandophones oyo bokomisa ba généraux bosimbaka bango te. Plan na bino ezali ya ko éliminer tous les vrais congolais na Armée po botikala na ba mbanzi na bino wana.
Biso toko kotela ni M23 ni KABILA pobango mibale baza mutu moko. Kabila aza partie ya problème. Si tu ne l'a pas compris tu mérites to tumba yo. Ceci n'a rien à avoir na conquête ya pouvoir. eza makambo ya souveraineité ya mboka. Le plan pour l'annexion du kivu au Ruanda n'est plus un secret:
L'Onu est là pour le faciliter, s'en assurer tout en faisant semblant de dénnoncer, pour Créer les conditions d'une instabilité permanente.
KABILA est là pour affaiblir l'armée congolaise, fortifier les M23, les protéger en faisant semblant de les attaquer. Et Kabila nous le savons est une fiction entretenue par la communauté internationale, elle même tireuse des ficelles.
KAGAME est là pour servir de base arrière, en tant que agresseur principal jouant les sapeurs pompiers, avec qui il faut chaquefois négocier.
Les M23 sont l'instrument, le moyen, mis en place par le ruanda qui récolte une très bonne part du pillage de la RDC.
Les multinationales comme pourvoyeurs des armes mais aussi cueilleurs du gros du bénéfice issu de ce grand pillage. Elles font le travail pour la cominter, pour les puissances nations du monde auxquelles elles servent de couverture.
Un point qui me semble important ezali que beaucoup d'entre nous font preuve de contradiction flagrante et de naïveté aveuglante lorsqu'ils croient que Les M23, qui sont une fabrication propre de J. KABILA et de ses mentors(Kagame et Museveni), peuvent constituer une solution pour le problème du Congo. Encore une fois, nous nous laissons pièger par le mensonge ou les attaques théatrales des M23 contre KABILA, tout juste assez pour nous faire croire qu'ils sont opposés alors qu'ils sont ensemble. Quand est-ce qu'il nous faudra comprendre ceci une fois pour toute? A moins que je ne m'abuse, les quelques congolais qui en font partis doivent avoir été achetés au prix fort pour maquillage réussi de l'agression.
Quand on dit que le Congo est agressé par le Ruanda, cela ne veut pas dire que c'est contre le seul ruanda que nous avons à nous battre. Le ruanda nous agresse parce que J. KABILA le lui autorise, kabila laisse faire étant de mêche avec le Ruanda. Même quand il fait semblant de vouloir lutter, de demander l'aide des autres pays c'est juste pour nous mettre dans la confusion. C'est l'accomplissement de leur scenario. Après ils vont sortir le programme de négociation et les ruandais se retrouveront à nouveaux dans tous les niveaux de la direction militaire, financière, économique et politique du pays. Donc nous n'avons pas à choisir entre le Ruanda , le M23, et Kabila. Tous sont nos ennemis. Seulement ils sont plus malins, plus futés que nous. Voilà pourquoi ils réussissent.

henrija1


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Message  joss0 24/11/2012, 6:22 pm

ELe Zimbabwe a décidé de ne pas déployer de troupes en République Démocratique du Congo (RDC) pour aider les forces gouvernementales à chasser les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) des villes stratégiques de l’Est de la RDC sous le contrôle des mutins, ont indiqué les médias vendredi.

Citant des cadres du gouvernement zimbabwéen, l’hebdomadaire local ‘Zimbabwe Independent’ a rapporté que le Président Mugabe et le ministre de la Défense Emmerson Mnangagwa étaient réticents à l’idée d’intervenir en RD Congo en raison des relations glaciales entre Harare et Kinshasa sur de nombreux dossiers notamment une dette d’un milliard USD impayée par la RDC.

Selon l’hebdomadaire les relations entre Mugabe et son homologue Joseph Kabila se sont dégradées suite au non respect des engagements pris par Kinshasa de compenser les pertes accusées par le Zimbabwé entre 1998 et 2002 en aidant le RDC à repousser les rebelles alors aux portes de la capitale

joss0


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Message  joss0 26/11/2012, 3:07 pm

embargo sur Congo ou contre les groupes armés dans le pay??

United Nations Security Council Resolution 1807

Le Conseil de sécurité, condamnant la poursuite des mouvements d'armes illicites tant à l'intérieur et dans la République démocratique du Congo, ce matin, a décidé de prolonger et d'ajuster l'embargo sur les ar
mes et régime de sanctions concernant le pays jusqu'au 31 Décembre.

Le régime se compose d'un embargo sur les armes contre les groupes armés dans le pays qui ne font pas partie des unités du gouvernement de l'armée ou de la police intégrée, ainsi qu'une interdiction de voyager et gel des avoirs à ceux qui violent l'embargo, tel que déterminé dans les résolutions 1493 (2003), 1596 (2005), 1698 (2006) et 1771 (2007).

Adoptant à l'unanimité la résolution 1807 (2008) et agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil a également prorogé le mandat du Groupe d'experts créé par la résolution 1771 (2007) concernant le suivi de la mise en œuvre des sanctions, comme il a réitéré son grave préoccupation quant à la présence de groupes armés et de milices dans l'est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et le district de l'Ituri.

Fin d'une mesure par laquelle les expéditions d'armes ou de matériel connexe ne doit être effectué à des sites désignés par le gouvernement, le Conseil a décidé que tous les États devront notifier à l'avance le Comité créé par la résolution 1533 (2004) - le comité des sanctions - des tout envoi d'armes et de matériel connexe ou la fourniture d'assistance à la République démocratique du Congo, en insistant sur l'importance de fournir toutes les informations pertinentes, telles que l'utilisateur final, la date de livraison prévue et l'itinéraire des envois.

D'autres mesures de la résolution comportait une exigence pour le gouvernement de la République démocratique du Congo et les États frontaliers de l'Ituri et dans les Kivus de prendre les mesures nécessaires pour renforcer les contrôles douaniers aux frontières entre l'Ituri ou les Kivus et les États voisins, ainsi que les restrictions de voyage sur et gel des avoirs des personnes ou entités désignées par le Comité.

Le Conseil réexaminera les mesures énoncées dans la résolution, le cas échéant, mais pas plus tard que le 31 Décembre, à la lumière de la consolidation de la situation sécuritaire, en particulier les progrès accomplis dans la réforme du secteur de sécurité et le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réinstallation et la réinsertion processus de congolais et étrangers, des groupes armés.

Congo eza na embargo te!!

joss0


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Message  joss0 27/11/2012, 9:34 pm

Des combats sur le territoire Rwandais

Des combats ont opposé les rebelles du M23 et des groupes armés, ce mardi matin 27 novembre. Les affrontements se sont produits non loin de Kibumba, une localité frontalière avec le Rwanda, située à une vingtaine de kilomètres de Goma.

De sources concordantes, c'est entre 4h et 5h du matin que les premiers tirs ont éclaté au Rwanda, à quelques kilomètres de la frontière congolaise. Les habitants de la petite localité de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, ont entendu les tirs, mais ne sont pas en mesure de dire qui sont les assaillants. Pour les autorités rwandaises comme pour le M23, cela ne fait aucun doute, l'attaque a été perpétrée par les rebelles rwandais du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda).

Vers 10h30, heure locale, on pouvait encore entendre quelques détonations d'armes lourdes du côté rwandais de la frontière. Puis, une heure plus tard, quelques crépitements de kalachnikovs se sont fait entendre côté congolais. Les auteurs des tirs faisaient partie d'un petit groupe d'hommes d'environ cinq à six personnes.

Une demi-heure plus tard, une importante colonne du M23 est remontée sur la zone. Celle-ci était composée de plus d'une centaine d'hommes armés de fusils d'assaut, de lance-roquettes et de mortiers. Ceux-ci ont arrêté sans ménagement un civil sur la route, accusé d'être un indicateur des FDLR.

Mais étonnamment, plutôt que de bloquer un éventuel repli des rebelles hutus rwandais sur le territoire congolais, la plupart des éléments du M23 sont remontés bien plus au nord, pour prendre la direction de la ville de Rutshuru.

joss0


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Message  joss0 28/11/2012, 12:06 am

ONU: Ambassadeur Seraphin Ngwej plaide pour le retrait des troupes rwandaises à GOMA



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Message  joss0 28/11/2012, 10:22 pm

Le Conseil de Sécurité de l'ONU approuve le rapport du groupe d'experts mais ne sanctionne pas les soutiens du M23.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a exprimé son appui sans faille au groupe des experts

- demande aux états où se trouvent des personnes et entités désignés par le rapport de rendre compte des mesures prises à leur encontre,

- mais remet, le moment venu, le réexamen des mesures édictées dans les résolutions sur le sujet.

Le Conseil de Sécurité, (article 9 de la résolution) a cependant "exprimé son intention d'envisager de nouvelles sanctions ciblées.. sur les personnes qui fournissent un appui extérieur au M23 et celles qui agissent en violation du régime des sanctions et de l'embargo sur les armes..."

Autrement dit, même si le rapport désigne le Rwanda et l'Ouganda comme soutiens au M23, le conseil ne les sanctionne pas directement.

Au cours de cette réunion du conseil, la RDC a demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies de sanctionner plus les états et auteurs du drame que vit l'est du pays.

Le Rwanda, qui a pris acte de ces condamnations, s'en est pris à la France, initiateur de la résolution, et a tenu à rappeler que récemment les chefs d'état de la région des grands lacs se sont convenus d'un règlement de la crise et à appelé les acteurs congolais à le respecter.

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Message  joss0 29/11/2012, 12:42 am

Polémique Gouvernement-Monusco au sujet de l'embargo sur les armes en RDC. La Monusco soutient que la RDC n'est pas sous-embargo des Nations Unies depuis 2008, démentant ainsi l'ambassadeur de la RDC en France qui parlait, lui, d'un "embargo qui ne dit pas son nom" qui
frappe la RDC.

Transport-Le premier lot des bus pour la ville de Kinshasa annoncé pour bientôt.
Le Ministre des transports a visité le dépôt de l'ex-SOTRAZ à Masina où ils seront placés.

joss0


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Message  joss0 29/11/2012, 12:43 am

Goma-Le gouvernement accuse le M23 de pillage et d'acte de vandalisme.

"Depuis l'entrée du M23 et de leurs accompagnateurs à Goma, plusieurs résidences officielles, entrepôts, véhicules officiels et privés ont été systématiquement pillés et emportés vers des destinations inconnues hors du territoire congolais.
La morgue moderne de l'hôpital militaire de Kasindo a été démontée et amené hors du pays.
Les charrois automobiles de l'OVD et de l'office des routes n'ont pas été épargnés et ont pris la direction d'un poste frontalier près de Goma.
Les mutins ont cassé les bureaux du ministère provincial des finances et emporté 300 plaques d'immatriculation des véhicules.
Le bâtiment de l'assemblée provinciale a été pillé de fond en comble.
Mais la tentative de pillage de la chambre forte de la BCC a échoué", a dit Lambert Mende Omalanga, au cours d'une conférence de presse.

Le président du M23, qui rejette certaines accusations, reconnaît tout de même des cas isolés de pillages provoqués, selon lui, "par des anciens prisonniers qui se sont évadés des prisons peu avant notre arrivée a Goma".

joss0


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Message  joss0 30/11/2012, 12:54 am

Nations Unies S/2012/843

Conseil de sécurité

Distr. générale

15 novembre 2012 Français

Original : anglais

Lettre datée du 12 novembre 2012, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Comité

du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo

Au nom du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo et en application du paragraphe 4 de la résolution 2021 (2011) du Conseil de sécurité, j’ai l’honneur de vous faire tenir ci-joint le rapport final du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (voir annexe).

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter à l’attention des membres du Conseil de sécurité le texte de la présente lettre et de son annexe et de le faire publier comme document du Conseil.

(Signé) Agshin Mehdjiyev

12-59340 (F) 191112 201112

*1259340*
S/2012/843

Annexe

Lettre datée du 12 octobre 2012 adressée au Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) par le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo

Les membres du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo ont l’honneur de transmettre ci-joint le rapport final du Groupe, établi en application du paragraphe 4 de la résolution 2021 (2011) du Conseil de sécurité.

(Signé) Steven Hege

(Signé) Nelson Alusala

(Signé) Ruben de Koning

(Signé) Marie Plamadiala

(Signé) Emilie Serralta

(Signé) Steven Spittaels

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Résumé

L’est de la République démocratique du Congo demeure la proie de dizaines de groupes armés congolais et étrangers. L’instabilité s’est accentuée depuis la mutinerie d’anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et la création subséquente, cette année, du mouvement du 23 mars (M23). Les rebelles ont, en juillet 2012 et avec une aide considérable de l’étranger, étendu leur emprise sur le territoire de Rutshuru et ils ont récemment profité d’un cessez-le-feu informel pour consolider leurs alliances et pour faire mener par des supplétifs des opérations dans d’autres zones.

Le Gouvernement rwandais continue de violer l’embargo sur les armes; il fournit directement une aide militaire aux rebelles du M23, facilite le recrutement de combattants pour le compte du Mouvement, incite et facilite la désertion de soldats des forces armées congolaises, fournit au M23 des armes, des munitions et des renseignements, et le conseille sur le plan politique. La chaîne de commandement de facto dont fait partie le général Bosco Ntaganda a à sa tête le général James Kabarebe, Ministre rwandais de la défense. Après la publication de l’additif à son rapport intérimaire (S/2012/348/Add.1), le Groupe s’est entretenu avec le Gouvernement rwandais et a pris en considération sa réponse écrite, mais il juge qu’aucun élément fondamental des constatations qu’il a faites antérieurement ne mérite d’être modifié.

De hauts responsables ougandais ont également prêté appui au M23 : renforts militaires en RDC, livraison d’armes, assistance technique, planification commune, conseils d’ordre politique et appui dans les relations extérieures. Des unités des forces armées ougandaises et des forces armées rwandaises ont conjointement porté appui au M23 lors de la série d’attaques que le Mouvement a lancées en juillet 2012 pour s’emparer des principales villes du Rutshuru et bouter les forces armées congolaises hors du camp de Rumangabo. Les deux États, qui ont toujours défendu la cause des rebelles, ont également coopéré pour favoriser la création et l’expansion de la branche politique du M23. Le M23 et ses alliés comptent six personnes faisant l’objet de sanctions internationales, dont certaines résident en Ouganda ou au Rwanda, ou s’y rendent régulièrement.

Profitant d’une accalmie sur les lignes de front officielles, le M23 a cherché à constituer des coalitions avec d’autres groupes armés dans les deux provinces du Kivu ainsi que dans le district d’Ituri et au Kasaï Occidental. Le colonel Sultani Makenga s’est affirmé comme étant le « coordonnateur » des groupes armés alliés du Mouvement. En août et septembre, il a donné l’ordre aux Raia Mutomboki de lancer des attaques meurtrières motivées par des considérations d’ordre ethnique, qui se sont soldées par l’incendie de plus de 800 habitations et la mort de centaines de civils issus des communautés hutues congolaises de Masisi, dont les milices avaient refusé de s’allier au M23.

L’exploitation et le recrutement d’enfants soldats par des groupes armés, notamment le M23, se sont amplifiés. En particulier, plusieurs commandants du M23 connus pour avoir déjà recruté des enfants ont supervisé le recrutement et la formation de centaines de jeunes garçons et de jeunes filles. En outre, certains commandants du M23 ont ordonné l’exécution sommaire de dizaines de recrues et de prisonniers de guerre.

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Les nombreuses tentatives du M23 de forger un front commun avec les groupes armés des ethnies hema et lendu, en Ituri, ainsi qu’avec les Banyamulenge du Sud-Kivu se sont heurtées à une forte résistance. Pour contrer les alliances souhaitées par le M23, le Gouvernement congolais s’est employé à favoriser l’intégration de groupes armés, notamment en Ituri et au Masisi.

Alors que leurs effectifs sont au plus bas, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui continuent cependant à commettre des exactions contre les populations civiles, reçoivent encore moins d’appui de l’extérieur qu’auparavant. Elles s’emploient essentiellement à résister aux attaques des forces armées congolaises et des alliés du M23. Des officiers subalternes des FDLR ont cherché à s’allier avec le gouvernement congolais contre le M23 et certains réseaux criminels des forces armées congolaises continuent de leur vendre des munitions en petites quantités. Cependant, il n’existe pas de preuve d’une coopération stratégique entre les FDLR et le Gouvernement congolais.

En ce qui concerne les groupes rebelles burundais, les Forces nationales de libération (FNL) restent divisées et font appel à des groupes armés congolais sur le terrain, tandis que le Front national pour la révolution au Burundi se dénomme désormais Front du peuple murundi (FPM) et s’est allié au M23 dans le Sud-Kivu. Les Forces démocratiques alliées (FDA), sous contrôle ougandais, ont renforcé leurs moyens militaires en coopérant avec la mouvance Al-Chabab en Afrique de l’Est.

Les forces armées congolaises continuent d’être la proie de réseaux criminels qui permettent aux officiers supérieurs de s’enrichir par l’emprise sur les ressources naturelles et la contrebande, notamment par le trafic d’ivoire mené par des groupes armés. Le général Gabriel Amisi, chef d’état-major des forces terrestres, contrôle un réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés, dont les Raia Mutomboki. Le désarmement et la gestion des stocks d’armes sont également entravés par la progression de la demande d’armes en rapport avec le M23 : sur le marché des armes légères, les prix ont été multipliés par quatre.

L’application des directives du Gouvernement congolais enjoignant aux exportateurs de minerai d’exercer leur devoir de diligence conformément aux lignes directrices de l’ONU et de l’Organisation de coopération et de développement économiques a quasiment mis un terme aux exportations d’étain, de tantale et de tungstène en provenance de l’est de la RDC; seules les exportations en provenance du nord du Katanga, où l’origine des minerais est certifiée depuis 2011, se poursuivent. La contrebande vers le Rwanda et le Burundi est en progression. La crédibilité du système rwandais de certification des minerais est menacée par le blanchiment de produits miniers congolais, les certificats d’origine étant couramment vendus par les coopératives minières. Plusieurs négociants ont financé le M23 au moyen des bénéfices qu’ils tirent de la contrebande de minerais d’origine congolaise au Rwanda.

Alors que la production de minerai d’étain a régressé dans les Kivus, celle de minerai de tantale et de tungstène se poursuit malgré la certification exigée par la communauté internationale, ces deux produits étant plus faciles à exporter en contrebande. Les exportations rwandaises de tantale et de tungstène ont donc progressé d’autant en 2012, tandis que celles d’étain ont reculé.

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La baisse des cours et le recul de la production ont eu, dans certains bassins miniers, des incidences préjudiciables sur le plan socioéconomique. Toutefois, de nouveaux débouchés sont apparus là où ces bassins se sont adaptés à d’autres secteurs de l’économie. La sécurité s’est améliorée dans la plupart des grands bassins d’extraction de l’étain et du tantale, de sorte que le financement des conflits s’y est amenuisé, et la surveillance ainsi que les contrôles exercés par les autorités civiles et les organisations non gouvernementales s’y sont approfondis.

Les groupes armés, les réseaux criminels des forces armées congolaises et les mineurs se déplacent aisément vers les bassins aurifères, où le devoir de diligence n’a pas eu d’incidences sur les échanges. Le minerai d’or extrait dans l’est de la RDC est en quasi-totalité exporté en contrebande; quelques grands négociants de Kampala et de Bujumbura en réexportent ainsi plusieurs tonnes par an, qui représentent des centaines de millions de dollars des États-Unis. La plus grande partie de l’or d’origine congolaise qui se retrouve dans les Émirats arabes unis est fondu et revendu à des bijoutiers. Le gel des avoirs imposé par le Conseil de sécurité n’a en rien entravé les opérations de l’ancien propriétaire de l’entreprise Machanga Ltd.; en effet, bien que visé par les sanctions, il continue d’exporter sa marchandise par le biais de sociétés-écrans, et à transférer d’importantes sommes d’argent à ses fournisseurs en RDC.

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I. Introduction

1. Comme le Conseil de sécurité en a décidé au paragraphe 4 de sa résolution 2021 (2011), le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo présente, avant le 19 octobre 2012, son rapport final par l’intermédiaire du Comité du Conseil créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo (voir les notes à l’annexe 1 du présent rapport). Chargé de surveiller le respect de l’embargo sur les armes, le Groupe est chargé au premier chef d’enquêter sur l’achat de matériel militaire, notamment d’armes et de munitions, par des groupes armés opérant en République démocratique du Congo (RDC), ainsi que sur les réseaux financiers qui y sont associés, et sur leur participation à l’exploitation et au négoce des ressources naturelles, et de collecter des données à ce sujet. Pour ce faire, il a suivi une méthode d’investigation rigoureuse afin que ses affirmations et ses conclusions soient aussi exactes que possible. Son mandat est exposé à l’annexe 1 du présent rapport, et la méthode retenue, à l’annexe 2. L’annexe 77 dresse la liste des entités que le Groupe a officiellement rencontrées.

2. Le Groupe a saisi le Comité d’un rapport intérimaire le 18 mai 2012 (S/2012/348), suivi, le 26 juin 2012, d’un additif sur les violations par le Gouvernement rwandais de l’embargo sur les armes et du régime de sanctions. Il a également présenté au Comité la réponse circonstanciée qu’il a apportée aux réfutations que le Gouvernement rwandais avait formulées à cet égard (voir respectivement les annexes 3 et 4 du présent rapport).

II. Groupes armés congolais

A. Mouvement du 23 mars

3. Depuis la publication de l’additif au rapport intérimaire, le Mouvement du

23 mars (M23) a poursuivi ses opérations militaires et a étendu son emprise sur le territoire de Rutshuru, déplaçant la ligne de front de 30 kilomètres au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ne disposant que d’environ 1 250 hommes, pour la plupart des soldats de l’ex-Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) qui ont déserté des forces armées congolaises, le M23 éprouve, du fait même de la faiblesse de ses effectifs, des difficultés à mener des opérations indépendantes et à garder sous son contrôle des positions nouvellement conquises.

4. Le M23 est soutenu à la fois par le Rwanda et des individus gravitant au sein du Gouvernement ougandais. Des fonctionnaires rwandais ont coordonné la mise sur pied du Mouvement et l’exécution de ses principales opérations. Les fonctionnaires ougandais, pour leur part, lui apportent un concours moins visible, en permettant à sa branche politique d’opérer à partir de Kampala, et en dynamisant ses relations extérieures. L’appui des officiers des forces armées ougandaises, bien que restreint, s’est révélé décisif pour la prise des principales agglomérations du Rutshuru.

5. Depuis juillet 2012, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a pris une série d’initiatives en vue de régler le conflit qui se déroule dans l’est de la

RDC. C’est ainsi qu’elle a, le 16 août 2012, mandaté le Président ougandais,
M. Yoweri Museveni, pour faire connaître au M23 les conclusions de sa réunion :
arrêt des hostilités de la part des rebelles, abandon de la zone frontalière par le M23,
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et retrait de ses troupes vers les positions initiales (annexe 5). Or, près de deux mois plus tard, et alors que la Conférence poursuit ses efforts, le M23 consolide ses positions et gagne du terrain avec l’aide de groupes armés alliés ainsi qu’avec l’appui des forces armées rwandaises et des forces armées ougandaises.

1. Appui du Gouvernement rwandais au M23

6. L’appui du Rwanda au M23 et à d’autres groupes armés s’est poursuivi, et il concerne tous les types de violation de l’embargo sur les armes que le Groupe a constatés. Les autorités rwandaises continuent de fournir un appui militaire au M23 : renforts permanents et appui clandestin d’unités spéciales des forces armées rwandaises stationnées au côté des forces armées congolaises à Rutshuru pour des opérations conjointes Rwanda-RDC. Des officiers des forces armées rwandaises ont également livré des armes aux rebelles, facilité l’évacuation des blessés vers le Rwanda, et partagé leurs moyens de transmission avec le M23. Les recrutements pour le compte du M23 se sont poursuivis dans les villages rwandais; des officiers de l’ex-CNDP ont rejoint la rébellion à partir du territoire rwandais et le Front patriotique rwandais (FPR) a demandé à ses membres de collecter des fonds pour le Mouvement. Les autorités rwandaises ont présidé à la création de la branche politique du M23; ils ont désigné les membres de son gouvernement et se sont faits leurs conseillers politiques. Le M23 est toujours dirigé par Bosco Ntaganda; ce dernier, qui fait l’objet de sanctions internationales, obéit aux ordres et aux instructions de responsables rwandais.

7. Des agents de renseignement agissant pour le compte de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de l’Union européenne, de l’Ouganda et du Burundi ont confirmé les violations de l’embargo sur les armes que le Groupe avait constatées.

a) Soutien militaire des forces armées rwandaises au M23

i) Appui aux combattants du M23

8. Les troupes rwandaises continuent d’opérer dans le territoire congolais en appui au M23. Malgré la faiblesse de ses effectifs, le M23 a, en juillet 2012, mené des opérations d’envergure et étendu son emprise sur le Rutshuru. Des officiers des forces armées congolaises, d’anciens officiers des forces armées rwandaises, des membres et anciens membres du M23 ont témoigné du déploiement d’unités supplémentaires des forces armées rwandaises en renfort aux rebelles pour les opérations les plus importantes, ainsi que du déploiement permanent d’unités des forces armées rwandaises aux côtés du M23 pour l’aider à consolider les positions nouvellement conquises. Des agents aux frontières et d’anciens soldats du M23 ont à plusieurs reprises été témoins de l’arrivée en RDC de troupes des forces armées rwandaises en provenance de Kinigi – à proximité de la frontière avec la RDC, là où se trouve le camp principal des forces armées rwandaises en appui au M23 – ainsi que du stationnement d’autres unités à proximité de la frontière (annexe 6). Des soldats et anciens soldats du M23 ont observé que des unités des forces armées rwandaises étaient stationnées régulièrement autour des positions de Bosco Ntaganda et de Sultani Makenga; ils ont aussi été témoins d’autres déploiements auprès du M23.

9. Neuf dirigeants locaux ayant vu des soldats des forces armées rwandaises effectuer des marches avec des rebelles du M23 ont déclaré qu’il était facile de

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reconnaître les soldats rwandais à leurs uniformes, leur matériel, leur façon de patrouiller, et leur accent lorsqu’ils parlent kinyarwanda. Lorsque le Groupe s’est rendu à Kigali, du 23 au 25 juillet 2012, le général James Kabarebe, Ministre de la défense, a confirmé que les unités des forces armées rwandaises se distinguaient des rebelles du M23 et d’autres soldats par toutes ces caractéristiques.

10. Deux soldats d’active des forces armées rwandaises et cinq autres démobilisés, qui avaient reçu de leur commandant l’ordre de rejoindre les rangs du M23, ont confirmé la présence permanente d’unités des forces armées rwandaises en RDC (annexe 7). Ils ont de plus déclaré que, bien que la relève soit fréquente, des soldats de la 305e brigade des forces armées rwandaises avaient, sous la direction du général Emmanuel Ruvusha, commandant de la Division occidentale, prêté appui à des opérations du M23 en RDC. Le général Charles Kayonga, chef d’état-major des forces armées rwandaises, a confirmé, lorsqu’il a été interrogé par le Groupe, que la 305e brigade était, en juillet 2012, stationnée à Kinigi.

ii) Unités spéciales des forces armées rwandaises en appui au M23

11. Des unités spéciales des forces armées rwandaises déployées auprès des unités des forces armées congolaises à Rutshuru ont porté appui aux opérations du M23. Selon un accord conclu entre la RDC et le Rwanda, deux unités des forces spéciales des forces armées de ces deux pays, comprenant des unités des forces armées rwandaises commandées par le lieutenant-colonel James Casius, mènent des opérations conjointes le long de la frontière avec le Rwanda depuis 2011 (annexe Cool.

12. Des officiers et anciens officiers du M23 ainsi que des officiers de haut rang des forces armées congolaises interrogés par le Groupe ont déclaré que des compagnies des unités spéciales des forces armées rwandaises apportaient clandestinement appui au M23 lors des attaques menées par ce dernier. Cinq villageois de la région ont déclaré que les unités spéciales des forces armées rwandaises rencontraient périodiquement les rebelles du M231. Lors d’une mission effectuée dans cette région, un membre du Groupe a lui-même vu un commandant du M23 demander par radio aux troupes rwandaises de lui envoyer des renforts.

13. Bien que réticent à retirer les unités spéciales du territoire contrôlé par les rebelles, le Gouvernement rwandais a, le 1er septembre 2012, ordonné le retrait de

344 soldats. D’anciens officiers des forces armées rwandaises, des membres du M23 et d’autres groupes armés, ainsi que des fonctionnaires congolais ont informé le Groupe que certaines de ces unités spéciales étaient immédiatement revenues en RDC pour continuer à aider le M23.

iii) Traitement des blessés à l’hôpital militaire de Kanombé

14. Les forces armées rwandaises ont évacué vers le Rwanda des rebelles blessés. Deux anciens officiers des forces armées rwandaises, un haut responsable du FPR, ainsi qu’un officier de l’ex-CNDP ont informé le Groupe que les rebelles transportaient la plupart des soldats rwandais blessés aux côtés du M23 vers l’hôpital militaire de Kanombé, à Kigali. Les forces armées rwandaises se chargent

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1 À la suite d’une petite attaque menée par des bandits contre ses véhicules, le Groupe a demandé une escorte de sécurité à un commandant du M23 qui, par radio numérique, a sollicité des renforts. Le Groupe s’est par la suite rendu compte que l’escorte était dirigée par des forces spéciales rwandaises venues de Kahunga.

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d’enterrer les morts au cimetière militaire de Kanombé. Un collaborateur du M23 interrogé par le Groupe, et qui s’était rendu à l’hôpital après des opérations du M23 menées en RDC, a confirmé la présence de dizaines de soldats blessés.

iv) Communications entre le M23 et les forces armées rwandaises

15. Les officiers des forces armées rwandaises et du M23 ont uniformisé leur matériel de transmission afin de coordonner les opérations. Selon un ancien membre du FPR, les cadres des forces armées rwandaises et du M23 ainsi que les officiers de haut rang des forces armées rwandaises et les officiers du M23 communiquent entre eux au moyen d’appareils radio numériques à très haute fréquence des forces armées rwandaises que ces dernières partagent avec les commandants du M23. Les officiers subalternes utilisent des émetteurs-récepteurs qu’ont peut se procurer sur le marché, que les officiers du M23 possédaient du temps où ils faisaient partie des forces armées congolaises et qu’ils ont donné aux officiers des forces armées rwandaises. Il est à noter que les commandants des forces armées congolaises ont les moyens d’intercepter les transmissions faites par ce type d’appareil. Depuis la publication de l’additif à son rapport intérimaire, le Groupe a obtenu copie de communications interceptées entre des commandants des forces armées rwandaises et du M232.

v) Opérations clandestines menées par les forces armées rwandaises et le M23

16. Le Groupe a décelé des activités de renseignement systématiques des forces armées rwandaises et du M23 concernant les positions des forces armées congolaises autour des villages de Kibumba et Tongo, situés respectivement sur les lignes de défense de Goma et Masisi. Depuis le début des opérations du M23, les autorités congolaises ont capturé à Kibumba deux soldats d’active des forces armées rwandaises et un autre démobilisé (annexe 9). Le Groupe a interrogé cinq autres personnes – 2 anciens soldats des forces armées rwandaises, 1 ancien soldat des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) recruté par le M23,

1 ancien soldat du M23 et 1 civil de nationalité rwandaise – arrêtées alors qu’elles effectuaient des missions de renseignement au profit du M23 à Tongo (annexe 10).

17. Des assassinats ciblés et des attaques à la grenade ont touché Goma au cours de la première semaine d’octobre 2012. Des commandants du M23 ont informé le Groupe qu’il leur faudrait prendre Goma pour sécuriser la population. Selon des enquêteurs officiels congolais, des anciens officiers des forces armées rwandaises et des responsables locaux, ces attaques ont cependant été menées au moyen de grenades qu’utilisent habituellement les forces armées rwandaises, par des individus venus de Giseny placés sous les ordres d’officiers des forces armées rwandaises et de membres du M23 opérant depuis le Rwanda (annexe 11). Les chefs du soutien logistique des forces armées congolaises ont indiqué que ces grenades ne figuraient pas dans leurs stocks. L’enquête concernant ces attaques a conduit à l’arrestation par la police congolaise de plusieurs individus opérant depuis Giseny, en plus d’un ancien officier des FDLR que les forces armées rwandaises avaient recruté auprès des forces spéciales du Rwanda à Rutshuru peu après sa démobilisation (annexe 12). Au moment de la rédaction du présent rapport, l’enquête suivait son cours.

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2 Le Groupe a versé ces messages radio interceptés aux archives de l’ONU pour référence future.

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vi) Fourniture d’armes

18. Les forces armées rwandaises ont continué de livrer des armes et des munitions au M23. Des officiers et des soldats du Mouvement ont été témoins, depuis le début de la rébellion, de livraisons bimensuelles du forces armées rwandaises au quartier général du M23 à Runyoni. Sultani Makenga avait montré à ces officiers des armes et des munitions en grandes quantités données gratuitement par les forces armées rwandaises.

19. Plusieurs ex-combattants du M23 ont été témoins d’un regain des livraisons rwandaises de munitions à la veille d’opérations données. Quatre anciens soldats du M23 ont expliqué comment ils avaient aidé à transporter en RDC des caisses de munitions de camps des forces armées rwandaises situés à Kinigi et Njerima (Rwanda).

Attaques contre Bunagana et les principales agglomérations du Rutshuru

Des commandants des forces armées rwandaises ont participé aux attaques aux côtés des troupes du M23 et lui ont prêté un soutien logistique lors des opérations menées en juillet 2012 qui ont abouti à la prise de Bunagana, Rutshuru, Kiwanja et Rumangabo (annexe 13). Ces opérations ont également reçu un soutien des commandants des forces armées ougandaises. Lors de ces attaques, les rebelles ont tué un Casque bleu de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Bunagana et ont tiré sur la base de la MONUSCO à Kiwanja (annexe 14).

Des soldats et des partisans du M23, des officiers des forces armées congolaises et des responsables des Nations Unies ont déclaré que, en plus des unités des forces armées rwandaises stationnées en permanence auprès du M23, les Rwandais avaient déployé plus de 2 000 soldats pour s’emparer de Bunagana. Selon plusieurs soldats du M23, les commandants des forces armées rwandaises avaient fourni aux rebelles des armes lourdes – notamment des mitrailleuses de 12,7 mm, des mortiers de 60 mm, 91 mm et 120 mm, ainsi que des lance-missiles antichars et antiaériens – en prévision de l’attaque à venir. Les unités spéciales des forces armées rwandaises stationnées à Rutshuru ont également aidé les rebelles et tiré 13 cartouches de munitions sur un hélicoptère de combat des forces armées congolaises lors de la prise de Kiwanja.

Selon d’anciens officiers du M23 et d’ex-officiers des forces armées rwandaises, les soldats rwandais qui ont pris part à l’attaque appartenaient à la 305e brigade et au 99e régiment, et ils étaient commandés par le lieutenant-colonel Kitoko Kadi, placé sous les ordres du général Kayonga, la coordination étant assurée par Emmanuel Ruvusha. Selon plusieurs anciens officiers et soldats du M23, le général Kayonga se trouvait, lors des opérations, au quartier général du M23 à Runyoni.

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Des officiers d’active et d’anciens officiers du M23, des politiciens et des officiers des forces armées congolaises ont confirmé que des officiers rwandais de haut rang et des officiers du M23 avaient conjointement planifié ces attaques. Avant ces opérations, Bosco Ntaganda, Sultani Makenga et le colonel Baudouin Ngaruye se sont rendus à Kinigi (Rwanda) pour y rencontrer le général Kabarebe, le général Jacques Nziza et le général Kayonga. Ces mêmes personnes ont informé le Groupe que Sultani Makenga avait planifié le détail des opérations avec le général Ruvusha.

Après les combats de Rutshuru, des officiers des forces armées congolaises et des dirigeants locaux ont compté une trentaine de blessés sur le champ de bataille, dont la plupart portaient des uniformes rwandais (annexe 15). Le M23 est le seul groupe armé de tout l’est de la RDC qui porte des uniformes des forces armées rwandaises. Les forces armées congolaises ont récupéré un fusil AK-47 qui ne figurait pas sur le registre des armes des forces armées congolaises, un obus de mortier de 60 mm à coque allongée, qui n’est pas adapté aux mortiers des forces armées congolaises, et un permis de conduire rwandais (annexes 16, 17 et 18).

b) Recrutement pour le compte du M23 au Rwanda

20. Les recrutements menés par les forces armées rwandaises pour le compte du M23 à l’intérieur du Rwanda ont progressé au cours des derniers mois. Les principales cibles en sont des soldats démobilisés et des civils rwandais ainsi que des réfugiés congolais. Les forces armées rwandaises continuent de recruter de force d’ex-combattants des FDLR au camp de démobilisation de Mutobo (voir le paragraphe 157 ci-dessous). Se fondant sur les chiffres donnés par des dizaines de recrues évadées des camps d’entraînement du M23, le Groupe estime que, depuis la création du M23, au moins 800 soldats ont suivi une instruction.

21. Depuis la publication de l’additif à son rapport intérimaire, le Groupe a interrogé 48 autres ex-combattants du M23, dont 26 de nationalité rwandaise3. Depuis la création du M23, plus de 50 Rwandais combattants auprès du M23 se sont rendus à la MONUSCO. Le Gouvernement rwandais refuse toujours le rapatriement de ces ex-combattants au motif que leur nationalité reste à établir.

22. Avant d’être envoyées en RDC, la plupart des recrues transitent, comme auparavant, par l’hôtel Bushokoro, propriété de Bosco Ntaganda à Kinigi (Rwanda). Lorsqu’il s’est rendu sur les lieux, le 21 août 2012, le Groupe a constaté que la description qu’en avaient donnée d’anciens soldats du M23 était exacte. L’hôtel était gardé par une unité des forces armées rwandaises (annexe 19).

23. De Kinigi, des unités des forces armées rwandaises escortent les recrues jusqu’à Runyoni, en passant par le Parc national des Virunga. D’anciens soldats du M23 ont déclaré qu’avant de pénétrer en RDC, des officiers des forces armées rwandaises leur ont dit qu’ils allaient se battre pour aider Bosco Ntaganda à s’emparer du Nord-Kivu; leurs téléphones ont été confisqués et leurs cartes d’identité brûlées; enfin, on leur a dit que, s’ils étaient capturés, ils devaient se déclarer

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3 Le Groupe a entendu en tout 52 ressortissants rwandais qui ont déserté du M23.

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congolais. Selon les mêmes sources, les recrues qui s’enfuient vers le Rwanda sont reconduites par des soldats des forces armées rwandaises au camp du M23, où la plupart d’entre elles sont exécutées, incarcérées ou soumises à des tortures.

24. Des membres du M23, des anciens officiers des forces armées rwandaises et des politiciens ont informé le Groupe que le général James Kabarebe est responsable de tous les recrutements pour le compte du M23. Selon eux, il a donné ordre à des officiers loyaux de faciliter les opérations de recrutement au Rwanda.

25. Des politiciens, des dirigeants locaux et d’anciens soldats du M23 ont informé le Groupe que le Mouvement avait établi quatre camps d’entraînement et mené à
bien un deuxième cycle d’instruction des recrues, par groupes de 100 à 250 hommes. Les instructeurs, parmi lesquels se trouvent des officiers des forces armées rwandaises, expliquent aux recrues que le Gouvernement congolais est incompétent et que leur objectif est de libérer le Congo.

26. Des officiers et des soldats appartenant ou ayant appartenu au M23 ont informé le Groupe que les nouvelles recrues, une fois leur entraînement terminé, sont immédiatement envoyées au front pour assurer la couverture d’unités du M23. En raison de leur manque d’expérience, près de la moitié de celles envoyées au combat pour la prise de Bunagana, Rutshuru et Rumangabo, en juillet 2012, ont été tuées.

c) Désertions facilitées par les forces armées rwandaises en faveur du M23

27. Depuis que le Groupe a publié l’additif à son rapport intérimaire, d’autres officiers et soldats de l’ex-CNDP ont rejoint les rangs du M23. Plusieurs officiers de l’ex-CNDP et des officiers d’active des forces armées congolaises ont déclaré que James Kabarebe ou son adjoint, le capitaine Célestin Senkoko, leur avaient ordonné de déserter. D’après des combattants et ex-combattants du M23, ainsi que selon des fonctionnaires des services d’immigration, la plupart des officiers qui ont rejoint les rangs du M23 sont passés par le Rwanda. D’après eux, les déserteurs franchissent en général la frontière à Goma pour se rendre à Ruhengeri, où des soldats des forces armées rwandaises les escortent jusqu’à Runyoni en passant par le Parc national des Virunga.

d) Soutien à la branche politique du M23

28. Ce sont les autorités rwandaises qui ont désigné les dirigeants politiques du M23 et les membres de son gouvernement. Selon d’ex-officiers des forces armées rwandaises, des partisans du M23 et des politiciens, au début de juillet 2012, Kabarebe a imposé l’évêque Jean-Marie Runiga Lugerero au poste de coordonnateur politique du M23 (annexe 20). Runiga, qui représentait l’ex-CNDP à Kinshasa, s’est rendu à Kigali avant de prendre ses nouvelles fonctions. Selon ces personnes, le général Kabarebe a également désigné unilatéralement les membres du gouvernement du M23 formé le 17 août 2012 (annexe 21). Le Groupe se trouvait à Bunagana le jour où la composition de l’équipe gouvernementale a été annoncée, et il lui est apparu que plusieurs membres du M23 ne savaient pas qu’ils avaient été nommés à un poste ministériel.

29. Selon des membres, des collaborateurs et des politiciens du M23, au moment où la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs s’employait, au niveau régional, à régler le conflit, les généraux Kabarebe et Nziza expliquaient aux

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rebelles comment actualiser les exigences de l’ex-CNDP compte tenu de la nouvelle donne politique4.

e) Collecte de fonds pour le compte du M23 au Rwanda

30. Des membres du FPR s’emploient, au Rwanda, à attirer des sympathisants et à lever des fonds pour le compte du M23. Des politiciens ainsi que d’anciens officiers des forces armées rwandaises et de l’ex-CNDP ont informé le Groupe que le sénateur rwandais Rwigamba Balinda, recteur de l’Université Libre de Kigali, et l’évêque John Rucyahana (voir S/2012/348/Add.1, par. 29), tous deux membres du FPR, supervisent ces activités au Rwanda et à l’étranger. Selon eux, des officiers de haut rang des forces armées rwandaises et des membres haut placés du FPR empochent une partie des fonds collectés pour le compte du M23.

f) Chaîne de commandement du M23 à Kigali

31. D’anciens officiers et soldats du M23 ont déclaré que Bosco Ntaganda demeure le commandant suprême des rebelles sur le terrain, tandis que Sultani Makenga est chargé des opérations et de la coordination avec les groupes armés alliés au Mouvement. Des officiers des forces armées rwandaises ainsi que des personnes appartenant ou ayant appartenu au M23 ont par ailleurs déclaré que le général Laurent Nkunda5, ancien président du CNDP visé par des sanctions internationales, prête conseil aux commandants du M23 et s’occupe de recruter des hommes au Rwanda pour le compte du Mouvement.

32. Des officiers rwandais sont aux commandes des opérations et de la planification stratégique du M23. Des politiciens, des membres et anciens membres du M23 ainsi que des anciens officiers des forces armées rwandaises ont tous confirmé que Bosco Ntaganda et Sultani Makenga prennent directement leurs ordres auprès du général Charles Kayonga, chef d’état-major de l’armée rwandaise, lequel agit sur instructions du général James Kabarebe, Ministre de la défense (annexe 22). Le général Jacques Nziza, secrétaire général du Ministère de la défense, donne des conseils stratégiques et supervise le soutien logistique au M23. James Kabarebe et Jacques Nziza jouent un rôle fondamental au regard des activités politiques du M23. Selon d’anciens officiers des forces armées rwandaises ainsi que de membres et d’anciens officiers du M23, le général Emmanuel Ruvusha se charge de l’appui militaire au sol.

33. Plusieurs officiers et anciens officiers du M23 ont également déclaré que de hauts responsables rwandais se rendaient en RDC pour rencontrer les commandants du M23. Charles Kayonga s’est ainsi rendu au moins trois fois à Runyoni pour y planifier des opérations et assurer les rebelles de l’appui sans réserve du Gouvernement rwandais.

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4 Les généraux Kabarebe et Nziza ont donné comme instructions au M23 de renouveler les exigences qu'il avait formulées lors de la négociation du processus de paix avec le Gouvernement en 2008 et d’y ajouter d'autres éléments relatifs à la gouvernance et au développement.

5 Laurent Nkunda a été inscrit sur la liste des personnes visées par des sanctions, en 2007, alors qu’il dirigeait le CNDP. Voir S/2012/348/Add.1, par. 27, 31 et 34.

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g) Aide apportée à des personnes visées par des sanctions internationales

34. Le quartier général de Bosco Ntaganda se trouve toujours près de Runyoni (annexe 23), à quelques kilomètres de la frontière avec le Rwanda, pays dans lequel il se rend régulièrement, en violation de l’interdiction de voyager. Des officiers du M23 loyaux à Laurent Nkunda ont déclaré n’avoir accepté l’appui rwandais qu’après que de hauts responsables de ce pays leur ont donné l’assurance que l’ancien président du CNDP serait libéré et autorisé à retourner en RDC. Des officiers du M23 ont déclaré que, malgré l’interdiction de voyager, Nkunda s’est rendu au camp militaire du M23 à Runyoni pour y encourager les officiers qui lui sont loyaux.

2. Appui du Gouvernement ougandais au M23

35. L’appui du Gouvernement ougandais au M23 n’est pas aussi intense que celui fourni par le Gouvernement rwandais. Il n’en reste pas moins que des réseaux au sein du Gouvernement ougandais ont aidé le M23 en facilitant les activités politiques et militaires de ses membres lors de leur installation à Kampala et en lui prêtant une assistance technique, des conseils d’ordre politique et un soutien militaire. Des commandants de l’armée ougandaise ont envoyé des troupes et des armes en renfort lors de certaines opérations du M23, et ils l’ont aidé à recruter des hommes et à se procurer des armes en Ouganda. Les responsables ougandais ont par ailleurs entériné la politique du « laissez-faire », ce qui a permis aux autorités militaires et civiles de coopérer avec le M23 en faisant valoir des relations personnelles avec les forces armées rwandaises ou les rebelles. Des officiers ougandais de haut rang coopèrent également avec Bosco Ntaganda, lequel est autorisé à se rendre à Kampala, où il a acheté une maison, en violation de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs. Dans une communication officielle au Comité, les avocats retenus par le Gouvernement rwandais font état d’un appui au M23 à partir du territoire ougandais (annexe 24).

a) Soutien militaire de l’armée ougandaise au M23

i) Renforts

36. Des membres des forces armées ougandaises apportent un soutien actif au M23 en territoire congolais, aux côtés des forces armées rwandaises. Ceci a été confirmé par trois agents de renseignement ougandais, trois diplomates en poste à Kampala et des membres des autorités et responsables locaux ougandais et congolais que le Groupe a interrogés lors des missions de terrain qu’il a effectuées à Rutshuru.

37. Trois responsables et un dirigeant local ougandais ainsi que des cadres du M23 ont informé le Groupe que les forces armées ougandaises ont, durant le mois de juillet, envoyé en RDC des soldats du quartier général de la Division occidentale à Mbarara et du camp de Kisoro en les faisant transiter par les camps, situés près de la frontière. Pour faciliter l’arrivée de ces renforts, le M23 a installé des agents aux postes frontière de Bunagana et Kitagoma. Lorsqu’il s’est rendu à Kitagoma en août 2012, le Groupe a pu observer que le M23 contrôlait le poste frontière du côté congolais, tandis que celui du côté ougandais demeurait inoccupé (annexe 25)6.

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6 Le Gouvernement congolais a informé le Groupe par écrit que le M23 tenait une position militaire à Kitagoma.

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38. Des commandants des forces armées congolaises sur le terrain ainsi que des officiers et anciens officiers du M23 ont informé le Groupe qu’en juillet 2012, une unité composée de quelque 600 hommes de l’armée ougandaise était présente à Busanza (RDC) en prévision d’attaques au Rutshuru. Selon eux, des soldats ougandais sont venus en renfort des hommes des forces armées rwandaises déjà sur place et ont constitué avec eux une « brigade mixte », dont les effectifs dépassaient ceux du M23. Au cours de cette période, un ancien soldat du M23 a surpris une conversation radio entre des commandants des forces armées ougandaises et du M23, à l’aide d’un émetteur-récepteur ordinaire. Les officiers discutaient de l’opportunité de « décentraliser les deux Kivu ». Le Groupe a obtenu copie de cette conversation interceptée et a constaté qu’il s’agissait d’une discussion tenue lors d’opérations militaires entre des officiers ougandais, des officiers rwandais et des responsables du M23 qui, outre quelques expressions en kiganda, s’exprimaient avec un accent swahili dont plusieurs interprètes ont indiqué qu’il était courant dans l’armée ougandaise (annexe 26)7.

39. D’anciens soldats du M23, des responsables locaux ainsi que des villageois ont pu facilement reconnaître les soldats ougandais à leurs uniformes, ainsi qu’à leurs bottes et à leur matériel militaire. Les soldats des forces armées ougandaises parlent anglais, kiganda, kinyankole ou swahili, tandis que les Rwandais s’expriment en kinyarwanda, les rebelles mélangent le kinyarwanda et le swahili.

40. Des cadres du M23 ont affirmé que les officiers des forces armées ougandaises ne cachaient pas qu’ils étaient ougandais. Un responsable local a indiqué au Groupe qu’un officier ougandais s’était adressé à la population en kifumbira, qui est une langue parlée dans le sud-ouest de l’Ouganda8. Des personnels médicaux ont pour leur part déclaré qu’un autre officier ougandais, ne connaissant pas les langues locales, avait demandé en anglais à l’hôpital de Rutshuru de lui envoyer des produits médicaux.

41. Le Groupe a interrogé un soldat ougandais arrêté en RDC, qui a déclaré qu’après avoir suivi une instruction militaire à Masaka, en Ouganda, ses chefs l’ont envoyé se battre en RDC aux côtés de trois unités de 75 soldats expérimentés et d’autres hommes récemment recrutés. Deux anciens soldats du M23 ayant combattu aux côtés des forces armées ougandaises ont déclaré que certains des soldats ougandais étaient expérimentés, mais que d’autres venaient tout juste de recevoir une instruction de base. Le Groupe a par deux fois interrogé un autre Ougandais capturé par les forces armées congolaises au Rutshuru, qui a chaque fois refusé de révéler autre chose que son nom et son appartenance aux forces armées ougandaises9.

42. À l’issue des opérations d’envergure menées en juillet 2012, un agent aux frontières, deux responsables locaux congolais résidant en Ouganda et d’anciens soldats du M23 ont déclaré au groupe que des hommes des forces armées ougandaises et du M23 avaient transporté des blessés à l’hôpital militaire de Mbarara, en Ouganda. Le Groupe a interrogé un ancien officier du M23 et un civil

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7 Le Groupe a versé ces enregistrements aux archives de l’ONU.

8 Le Kifumbira, langue très proche du Kinyarwanda, est parlé au Rwanda et dans l’est de la République démocratique du Congo.

9 Le ressortissant ougandais a également refusé de dire quoi que ce soit aux officiers congolais qui supervisaient sa détention depuis plus de deux mois.

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qui avaient été chargés, sous escorte des forces armées ougandaises, de transporter les morts et les blessés de l’autre côté de la frontière.

ii) Livraisons d’armes

43. Le M23 s’est procuré des armes et des munitions auprès de commandants des forces armées ougandaises. Le colonel Makenga avait déjà commencé à acheter des armes auprès de réseaux de soutien en Ouganda avant sa désertion des forces armées congolaises (annexe 27). Le Groupe a recueilli plusieurs témoignages faisant état de livraisons d’armes au M23 en Ouganda même, en particulier peu de temps avant les attaques lancées au Rutshuru, notamment les suivants :

a) D’anciens soldats du M23 ont déclaré que des officiers ougandais stationnés à Kisoro livrent aux rebelles des armes en petites quantités. Un ancien soldat du M23 a déclaré avoir à trois reprises, début juillet, accompagné Sultani Makenga à Kisoro et été témoin de la livraison d’armes à ce dernier par des officiers des forces armées ougandaises; à chacune de ces occasions, des mitrailleuses de 12,7 mm ont été livrées gratuitement;

b) Un ancien soldat du M23 a déclaré que des commandants des forces armées ougandaises avaient fait transporter des armes lourdes, parmi lesquelles des mitrailleuses de 12,7 mm, sur la colline surplombant Bunagana du côté ougandais de la frontière, de sorte à épauler les troupes du M23 au cours de l’attaque; ces armes ont, une fois la ville tombée, été laissées à la disposition des rebelles10. Un ancien officier du M23 a informé le Groupe qu’il avait, au cours de l’attaque, reçu des mains de soldats ougandais stationnés sur cette même colline plusieurs caisses de munitions pour fusils d’assaut AK-47 et mitraillettes;

c) Deux anciens officiers des forces armées rwandaises, deux officiers des forces armées congolaises, un cadre du M23 et un ancien soldat du M23 ont déclaré qu’avant les attaques contre Rutshuru et Kiwanja, deux camions ont acheminé à Bunagana des armes et des munitions. Selon un officier des forces armées congolaises, ces deux camions transportaient essentiellement des lance-roquettes RPG-7 et des mitrailleuses;

d) Deux cadres du M23 ainsi qu’un homme d’affaires de Kampala ont informé le Groupe que des officiers ougandais avaient rencontré des représentants du M23 sur la base militaire de Nakasongola, où se trouve une usine d’armement11, afin de passer en revue les armes qui y étaient stockées. Des officiers ougandais ont par la suite livré ces armes, parmi lesquelles des mortiers, et les munitions correspondantes à Bunagana aux alentours du 19 septembre 2012. Cette même semaine, un cadre du M23, un agent des frontières ougandais et un ex-officier des forces armées rwandaises ont déclaré qu’un camion avait livré des armes au camp de Bunagana.

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10 Ces armes lourdes sont restées du côté ougandais de la frontière jusqu’à ce que les rebelles délogent la MONUSCO et les forces armées congolaises de Bunaganga; c’est alors que des soldats ougandais les ont remises au M23.
11 L’usine est gérée par Luwero Industries.

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Attaques lancées contre les principales agglomérations du Rutshuru

Des troupes des forces armées rwandaises et des forces armées ougandaises ont participé avec les rebelles du M23 à la prise de Rutshuru en juillet 2012. D’anciens officiers des forces armées rwandaises, des agents aux frontières, des officiers des forces armées congolaises et d’anciens soldats du M23 ont déclaré que, dans la nuit du 5 au 6 juillet, alors que les soldats du M23 et des forces armées rwandaises attaquaient

Bunagana, les forces armées ougandaises bombardaient la localité, située à la frontière avec l’Ouganda, à partir de la colline la surplombant. Une unité de 100 à 150 soldats ougandais a été envoyée pour combattre aux côtés des hommes du M23 et des forces armées rwandaises. Les Casques bleus de la MONUSCO ont confirmé que les forces armées congolaises avaient essuyé des tirs provenant d’Ouganda.

Le Groupe a interrogé séparément 15 témoins oculaires de ces événements – des agents aux frontières congolais et ougandais, des officiers des forces armées congolaises stationnés à la frontière, des villageois, des réfugiés ainsi qu’un ancien soldat des forces armées ougandaises et des soldats du M23 – qui ont tous vu des soldats ougandais franchir la frontière à Bunagana alors que se déroulait l’attaque menée par les forces armées rwandaises et le M23.

D’autres unités des forces armées ougandaises ont franchi la frontière congolaise en trois points distincts dans les deux jours qui ont précédé les opérations des 24 et 25 juillet 2012 contre Rutshuru et Kiwanja. Quatre responsables locaux, deux responsables ougandais, des réfugiés congolais en Ouganda et d’anciens soldats du M23 ont vu quatre camions franchir la frontière à Kitagoma pour se rendre à Busanza (RDC). Quatre autres camions ont pénétré en RDC à Bunagana, qui transportaient des soldats et des armes vers Rutshuru et Kalengera, sur la ligne de front. Les forces armées congolaises et des hommes du M23 estiment que ces renforts supplémentaires se composaient de quelque 300 hommes.

Des témoins directs se trouvant à Busanza ont déclaré que des soldats des forces armées ougandaises, des forces armées rwandaises et du M23 ont forcé une trentaine de jeunes gens à transporter des munitions vers Rutshuru et Kiwanja, puis à transporter les morts et les blessés vers Kabira. Le Groupe a interrogé deux de ces civils. Des officiers des forces armées congolaises, des anciens officiers du M23 ainsi que des responsables locaux ont vu, après la bataille, des cadavres de soldats ougandais.

Après la bataille, les forces armées congolaises ont récupéré plusieurs cartouches de munitions normalement utilisées par les forces armées ougandaises (annexe 28).

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b) Recrutements en Ouganda pour le compte du M23

44. Des cadres du M23 ont recruté des hommes en Ouganda avec l’appui des autorités de ce pays. Des responsables ougandais, un agent des frontières ougandais, un notable ougandais, des membres, des collaborateurs et d’anciens soldats du M23, d’anciens officiers des forces armées rwandaises, des officiers de l’ex-CNDP, des membres de groupes armés basés à Kampala ainsi qu’un diplomate ont déclaré au Groupe que le recrutement se poursuit à Mbarara, Kasese, Kampala, Kisoro ainsi que dans les camps de réfugiés de Kisoro et Nyakivale.

45. Quatre responsables ougandais et un officier des forces armées congolaises stationné à Bunagana, ainsi que des agents aux frontières et un ancien membre du CNDP ont déclaré au Groupe que Vincent Mwambutsa, chef des groupements de Jomba basé à Bunagana, se rend régulièrement à Kisoro pour organiser le recrutement d’hommes et la levée de fonds pour le compte du M23 en compagnie de Milton Bazanye, Président du district de Kisoro, de son allié Willbaforce Nkundizana et d’officiers des forces armées ougandaises stationnés sur place. Un ancien soldat du M23 a confirmé, en une autre occasion, que les rebelles avaient recruté 28 civils ougandais à Kisoro. Un responsable ougandais en poste à Kisoro a personnellement vu des soldats des forces armées ougandaises accompagner des recrues à la frontière.

46. Des cadres du M23 et un collaborateur des rebelles ont reconnu qu’en août 2012, Sendugu Hakizimana Museveni et Déogratias Nzabirindahad, membres de la branche politique du M23, ont procédé, en compagnie de responsables ougandais, au recrutement d’hommes parmi les réfugiés du camp de Nyakivale (Ouganda). Le Groupe a interrogé neuf réfugiés à Nyakivale, qui ont confirmé que le M23 y recrutait des hommes. Trois cadres du M23 ainsi que des autorités congolaises ont informé le Groupe qu’en juillet 2012, le colonel Innocent Kaina, appartenant au M23, s’était rendu de Bunagana à Kasese (Ouganda) pour procéder à des recrutements avec l’aide d’officiers des forces armées ougandaises.

47. Trois ex-combattants ayant été entraînés au camp du M23 à Runyoni ont confirmé la présence d’Ougandais parmi les recrues. Selon eux, les recrues qui tentaient de s’enfuir vers l’Ouganda étaient ramenées de force au camp par les forces armées ougandaises.

c) Activités politiques du M23 à Kampala

48. La branche politique du M23 s’est constituée à Kampala. Des politiciens, des membres du M23 et des agents de renseignement ont indiqué que la délégation du
M23 conduite par Jean-Marie Runiga s’est rendue à Kampala le 29 juillet 2012 avant que se tienne, dans cette ville, le premier sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et avant que les autorités congolaises n’autorisent le Gouvernement ougandais à faciliter un réexamen de l’accord du 23 mars 2009 avec le CNDP. Selon eux, après des consultations avec des responsables ougandais à Kampala, les dirigeants du M23 ont mis la dernière main au plan en 21 points dont ils avaient entamé la rédaction à Kigali, avant les négociations prévues (annexe 29)12.

__________________

12 Le Groupe a obtenu copie de la liste de ces 21 points, remise par des représentants du Gouvernement de la République démocratique du Congo qui l’avaient reçue de responsables ougandais.

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49. Depuis le début des initiatives régionales en faveur du règlement du conflit, de nombreux membres du M23 se rendent fréquemment à Kampala et le Mouvement y a ouvert un bureau. En septembre 2012, il louait en outre deux résidences dans cette ville, dont l’une a fait l’objet d’une visite du Groupe (annexe 30).

50. Les cadres du M23 qui se trouvent à Kampala rencontrent régulièrement des militaires de haut rang et de hauts responsables ougandais. Ainsi, un officier des forces armées ougandaises, un membre de la société civile ougandaise, plusieurs politiciens ougandais, des agents de renseignement et des diplomates, ainsi que d’anciens officiers des forces armées rwandaises ont informé le Groupe que des représentants du M23 avaient rencontré le général Salim Saleh, conseiller militaire du Président ougandais, ainsi que le général Kale Kayihura, chef de la police ougandaise. Trois cadres et trois collaborateurs du M23 ont reconnu avoir eu des échanges hebdomadaires avec ces hauts responsables. Des dirigeants du M23 et des responsables ougandais ont indiqué que les commandants des forces armées ougandaises offraient une assistance technique aux rebelles, les conseillaient sur le plan politique, planifiaient avec eux des opérations et coordonnaient l’appui militaire au Mouvement. Lors de la deuxième visite officielle du Groupe à Kampala, le Gouvernement a démenti que des membres du M23 se soient jamais rendus en Ouganda, bien que leur présence dans ce pays ait été un fait de notoriété publique.

d) Coordination entre le M23 et les forces armées ougandaises

51. Deux cadres et deux anciens officiers du M23, un officier des forces armées ougandaises, un responsable local ougandais, un ancien officier des forces armées rwandaises, plusieurs hommes d’affaires de Kampala ainsi qu’un diplomate ont déclaré au Groupe que Bosco Ntaganda avait établi d’étroites relations avec des officiers de haut rang de l’armée ougandaise; il coordonnait l’appui militaire ougandais au M23, et il avait arrangé les premiers contacts entre les autorités ougandaises et la délégation politique du M23. L’un des anciens officiers du M23 en poste au quartier général de Ntaganda a été témoin de nombreuses conversations téléphoniques entre celui-ci et des officiers des forces armées ougandaises.

52. Un officier et un dirigeant ougandais, un cadre du M23, des politiciens, des agents de renseignement, un diplomate en poste à Kampala ainsi que plusieurs hommes d’affaires ont déclaré que le général Saleh était le principal responsable de l’appui au M23 au sein de l’armée ougandaise.

53. Au niveau local, un responsable ougandais, un dirigeant local basé en Ouganda, ainsi qu’un cadre et trois anciens officiers du M23 ont déclaré au Groupe que, avant les opérations du M23, Sultani Makenga s’était rendu à Kisoro pour y rencontrer des officiers des forces armées ougandaises. Quatre responsables ougandais et deux officiers des forces armées ougandaises ont déclaré que le commandant Charles Mukasa, chef du 63e régiment stationné à Kisoro, était chargé de coordonner, au plan local, l’appui au M23. Un membre de la société civile ougandaise et deux cadres du M23 affirment, comme cela est dit dans un rapport des services de contre-espionnage ougandais, que le général Patrick Kankiriho, commandant de la Division occidentale, est chargé de superviser l’appui militaire au M23 et de donner des ordres à Mukasa (annexe 31).

54. Trois responsables ougandais ont déclaré que le général Kayihura a, en mai et juillet 2012, rencontré des représentants des rebelles à Kisoro. Selon un responsable ougandais, un diplomate en poste à Kampala, un agent de renseignement occidental

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et un membre d’un groupe armé résidant en Ouganda, le général Kayihura dépêchait souvent à Kisoro son adjoint, John Ngaruye Ndungutse, chargé des opérations antiterroristes, pour organiser l’appui aux rebelles.

e) Appui à des personnes visées par les sanctions internationales

55. Un officier des forces armées ougandaises, des agents de renseignement et des cadres du M23 ont indiqué au Groupe que Bosco Ntaganda était depuis longtemps en relation avec des officiers des forces armées ougandaises ainsi qu’avec des agents du renseignement ougandais. Un officier des forces armées ougandaises, un ancien officier des forces armées rwandaises, un officier et un ancien officier du M23, trois membres d’un groupe armé basés à Kampala et un diplomate en poste dans cette ville ont indiqué que Ntaganda s’était clandestinement rendu à Kampala en juin 2012, contrevenant ainsi à l’interdiction de voyager qui le visait. Selon eux, Ntaganda avait aussi acheté une résidence dans la capitale ougandaise pour y loger sa famille, ce qui est une violation du gel des avoirs.

B. Groupes armés alliés au M23

56. Malgré une accalmie sur le front de Rutshuru, des groupes armés alliés au M23 ont mené plusieurs attaques contre des forces loyales au Gouvernement congolais et ont gagné du terrain dans les territoires de Masisi, Walikale et Uvira. Nombre de ces attaques se sont accompagnées de violations généralisées du droit international humanitaire. Le M23 s’est aussi employé à former des alliances dans l’Ituri et dans les hauts plateaux du Sud-Kivu.

57. Le dirigeant du M23, Jean-Marie Runiga, a reconnu devant le Groupe que le Mouvement était une large coalition de groupes armés, parmi lesquels les Raia Mutomboki. D’autres membres du M23 ont déclaré qu’ils avaient formé une alliance d’ordre idéologique avec cette milice. Le général Kayonga a déclaré au Groupe, lorsque celui-ci se trouvait à Kigali, du 23 au 25 juillet 2012, que les Raia Mutomboki étaient un groupe de légitime défense qui devait se protéger d’un gouvernement central faible, dans le même esprit que le M23.

1. Tentatives d’expansion du M23 dans les territoires de Masisi

et Walikale par l’intermédiaire des Raïa Mutomboki, des Forces de défense congolaise et de la milice Nduma défense du Congo

58. Les Raïa Mutomboki, les Forces de défense congolaise (FDC-Luanda) et le groupe armé Nduma défense du Congo (NDC)13 ont formé au Masisi et au Walikale un front commun placé sous les ordres de Bosco Ntaganda et Sultani Makenga, commandants du M23, l’objectif étant d’aider le Mouvement à gagner du terrain. L’instabilité résultant des actions des Raïa Mutomboki au Masisi a empêché les forces loyales au Gouvernement congolais de renforcer le front de Rutshuru face aux attaques du M23.

59. Au début de 2012, avant de rompre avec les forces armées congolaises, Sultani Makenga avait commencé à soutenir les Raïa Mutomboki, initialement établis dans le territoire de Shabunda, au Sud-Kivu. Des soldats proches de Makenga, un officier

__________________

13 Le NDC est dirigé par Sheka Ntabo, collaborateur des forces armées rwandaises visé par des sanctions. Voir S/2012/348/Add.1, par. 36 et 52, et S/2012/348, par. 60 à 63.

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de l’ex-CNDP ainsi que des agents de renseignement ont indiqué que, avant le début de la mutinerie d’avril 2012, des membres de cette milice lui avaient rendu visite à Bukavu; il leur avait, à cette occasion, fourni des armes et des munitions provenant de son énorme stock d’armement, en violation de l’embargo sur les armes. Selon ces personnes, six soldats de Makenga avaient rejoint les rangs des Raïa Mutomboki après la création du M23.

60. Plusieurs notables locaux, tout comme des responsables rwandais, ont aidé les Raia Mutomboki à étendre leur emprise au Walikale et au Masisi. Selon des officiers des forces armées congolaises, des responsables locaux et des chefs traditionnels, Alexis Kalinda et Raymond Muhombo se sont fréquemment rendus à Kigali, où ils ont obtenu des fonds pour convaincre les chefs locaux d’aider la milice à s’implanter dans leur zone d’influence. Un chef local qui soutenait les Raia Mutomboki a demandé aux membres du Groupe de lui donner les coordonnées de responsables rwandais afin qu’il puisse directement négocier le prix de son soutien auprès des autorités rwandaises. Deux membres d’un groupe armé du Sud-Kivu ont déclaré qu’ils avaient, en juillet 2012, rencontré des représentants du M23 à Gisenyi et que ceux-ci leur avaient dit qu’ils livraient des armes et des munitions en grandes quantités aux Raia Mutomboki.

61. Les Raia Mutomboki se sont installés au sud du Masisi en mai 2012, et on les trouve notamment dans les villages de l’ethnie Tembo de la région de Remeka. Selon la police et des agents du renseignement à Ngungu, les armes et les munitions livrées à cette milice proviennent essentiellement de détournements effectués par des commandants des forces armées congolaises en rapport avec Bosco Ntaganda. C’est ainsi que le lieutenant-colonel Musafiri a été vu livrant des armes à la milice en juillet 2012. Des témoins directs ont dit au Groupe que le lieutenant-colonel Gakufe Japhet, de l’ex-CNDP, avait, avant de rejoindre les rangs du M23, donné plus d’une cinquantaine de fusils d’assaut AK-47 au chef local d’Ufamandu afin que ce dernier les transfère aux Raia Mutomboki.

62. Des officiers des forces armées congolaises et des responsables locaux ont indiqué que, depuis qu’il a déserté les forces armées congolaises, le 27 juillet 2012, le lieutenant-colonel Eric Badege, de l’ex-CNDP, était devenu l’agent de liaison du M23 au Masisi et qu’il commandait les opérations menées en commun avec les Raia Mutomboki. Le colonel Makoma Semivumbi Jacques, de l’ex-CNDP, et qui a déserté des forces armées congolaises au Sud-Kivu en août 2012, s’était rendu à Masisi pour renforcer la milice aux côtés de Badege.

63. Une série d’attaques coordonnées, menées en août 2012 par Eric Badege et les Raia Mutomboki en commun avec les FDC et le NDC, ont permis au M23 de déstabiliser une grande partie du Masisi. Selon d’ex-combattants, Badege et Makoma ont orchestré ces attaques sur les ordres de Sultani Makenga. Des villageois fuyant les combats ont vu les hommes de Badege attaquer aux côtés d’unités des Raia Mutomboki.

64. Cette coopération avec le M23 a suscité des dissensions au sein de la milice au Sud-Kivu, dont l’idéologie était initialement antirwandophone. Bien que le colonel Albert Kahasha leur ait livré du matériel de transmission et des armes, les dirigeants

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Message  joss0 30/11/2012, 1:12 am

LAMBERT MENDE: LE M23 DOIT QUITTER GOMA


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Message  joss0 30/11/2012, 1:18 am

LE M23 EST FORT QU'AUX YEUX DE L'OPPOSITION CONGOLAISE ET DES COMBATTANTS CONGOLAIS DE LA DIASPORA. SI SEULEMENT KABILA N'ETAIT PAS TRIBALISTE !!!

L’invasion de la ville de Goma par la Rwandan Defense Forces n’a pas fini de provoquer des commentaires dans tous les sens. Le dernier en date est celui donné par un journal américain du nom de « Afro America Network » paru le dimanche 25 novembre 2012. Intitulé « Kinshasa : How Rwandan Defense Forces conquered Goma and M23 claimed victory », cet article montre comment les Forces de Défense Rwandaises ont conquis Goma et ont laissé le M23 crier victoire.

Selon le texte en notre possession, le mardi 20 novembre 2012, les Forces de Défense Rwandaises ont investi Goma sur deux axes. Après deux heures de combat, les FARDC fléchissent et reculent, tandis que les lignes arrière rwandaises rebelles connues sous le nom de M23 pénètrent dans une ville de Goma abandonnée, par le nord de la ville et proclament la victoire. Ainsi, la prise de Goma par la RDF sans véritable combat une fois de plus, démontre que sans le soutien du Président Paul Kagame, le M23 serait inexistant.

De sources proches du réseau afro-américain au Rwanda révèlent que les Forces de Défense du Rwanda ont dévoilé quelques amples détails sur la prise de Goma sur le rôle joué par elles et qu’elles continuent à jouer au devant de la scène de la prise de Goma.

Une invasion méticuleusement planifiée à Kigali

Le lundi 19 novembre 2012, indique notre source, quelques obus prétendument tirés par les FARDC tombent dans le parage de la ville rwandaise de Gisenyi, s’accordent à dire des officiels de l’armée rwandaise. Prétexte suffisant pour le Président Paul Kagame de convoquer les Etats-majors de son armée pour la riposte. Immédiatement, il ordonne le déploiement de 4.000 hommes de troupe, prêts à marcher sur Goma.

L’invasion proprement dite commence le mardi 20 novembre 2012 sur deux fronts distincts. Le premier groupe des Forces de Défense du Rwanda se rend à l’aéroport de Goma où il défenestre les FARDC soumis à sa garde. Il se dirige ensuite à la station de la Radio Télévision Nationale Congolaise. Le deuxième groupe attaque Goma par le centre…

Les FARDC qui se préparaient à riposter à une attaque des M23 à partir du nord de la ville sont surprises de se voir attaquées par le lac Kivu au sud-est. Elles se sont repliées vers Sake, abandonnant armes et minutions derrière elles.

Les Forces de Défense Rwandaises ont ainsi pris Goma et les rebelles du M23 en ont profité pour passer au show, notamment en s’exhibant haranguant la population. Et pour voiler la présence des milliers de soldats rwandais à Goma, les officiers du M23 ont déclaré que 2.000 soldats des FARDC se sont volontairement rendus et remis à peine 100 AK7.

L’invasion et le commandement de la RDF

Les M23 ne sont qu’une brettelle des FDL. Ils reçoivent tout l’appui technique, armes, minutions et appareils de communication de l’armée et du gouvernement rwandais. Et reçoivent les ordres directs du ministre rwandais de la défense, le Général James Kabarebe. Le commandant des opérations militaires destinées à envahir la Rdc, c’est le Général Emmanuel Ruvusha, connu pour ses violences lors des répressions survenues à Kisangani en 2000 quand les troupes ougandaises se heurtaient à celles du Rwanda en plein Kisangani. Il a été accusé par les différentes ONG de défense des droits de l’homme.

Il a également été accusé par plusieurs organisations des droits de l’homme pour le rôle qu’il a joué dans l’extermination des réfugiés rwandais en RDC en 1996-97.

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Message  joss0 3/12/2012, 2:27 pm


Le général Olenga, DECLARE LA GEURRE


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Message  joss0 19/1/2013, 4:36 pm

RDC : Scandale au sommet de l’Etat

Falsification des ordonnance-lois dans le journal officiel.

Notre devoir est d’informer le Peuple Congolais de la façon dont le pays est géré. La plénière sera à Huis clos pour traiter ce dossier à l’assemblée nationale.

RDC : République des inconscients, plus de 7milliards de dollars de manque à gagner au Trésor Public...

Comment peut-on comprendre qu’une structure aussi importante que le secrétariat Général du Gouvernement transmette des documents aussi importants comme des projets des ordonnance-lois à la signature du Président de la République sans s’assurer de leurs états ?

Comment expliquer que le Directeur de Cabinet du Président de la République, Monsieur BEYA SIKU, ait resté silencieux vis-à-vis du courrier aussi important et urgent ?
Que dire du Journal Officiel, un service aussi sensible qui exécute des instructions des personnes et structures non habilitées, sans souci de référer à sa hiérarchie, dans un domaine aussi délicat que la publication des lois ?


http://congodrcnews.com/2013/01/17/rdc-scandale-au-sommet-de-letat/

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Message  joss0 5/2/2013, 11:01 pm

La fin de l’IMPUNITE du génocidaire Rwandais Paul Kagame devant la Cour suprême des USA !

La Cour Suprême des Etats-Unis d’Amérique va décider sur la question de savoir si la « proposition d’immunité », faite par le Président Barack OBAMA, pour bloquer le mandat d’arrêt international pour massacres extra-judiciaires non officiels et les crimes internationaux lancé par un procureur américain contre un certain…Paul Kagame a une préséance sur une juridiction fédérale américaine.

En claire, la cour suprême dire si OUI ou NON, le mandat d’arrêt international lancé contre Paul Kagame doit être exécuté…Si Paul Kagame doit être arrêté maintenant !

Quoiqu’il en soi, le rouleau compresseur r de la VRAIE JUSTICE est lancée plus personne ne peut plus le stopper…d’autant plus que leur nature juridique, ces des crimes commis par cet individu, Paul Kagame, relèvent de la responsabilité de l’humanité TOUTE entière et non seulement d’une seule personne, fut-il le Président des Etats-Unis d’Amériques.

Ce n’est pas par pure coïncidence que cette affaire remonte à la surface juste au moment où le peuple congolais lance une pétition auprès du président américain pour demander …l’annulation du veto scandaleux ayant fait entrer le Rwanda au conseil de sécurité de l’ONU pour « soi-disant » pacifier l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) alors que c’est ce même Rwanda qui en est l’agresseur reconnus OFFICIELEMENT par tous les rapports d’experts…

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Message  joss0 6/2/2013, 12:00 am

Le paradoxe congolais:même quand cela va mieux, on croit que cela va plus mal

C’est le paradoxe congolais. Où que l’on aille à Kinshasa, le changement est manifeste : des artères larges comme des autoroutes trouent la ville, les caniveaux sont nettoyés, sur le boulevard, d’anciens sheges (enfants des rues) sont reconvertis en balayeurs employés par le gouvernorat. Partout, le regard se pose sur des immeubles neufs, des établissements rutilants de modernité comme l’Hôtel du Fleuve, mais aussi de plus modestes guest house, des lotissements, des immeubles à appartements…Ce que l’on appelle parfois, avec ironie, la « République de la Gombe » ce centre ville où bat le cœur de dix millions de Kinois, donne toutes les apparences d’une véritable amélioration et de quartier en quartier la campagne de propreté et d’assainissement devrait s’étendre.
Et cependant Philippe éructe, en nous emmenant vers des quartiers plus périphériques, comme Makala ou Barumu, éventrés par des caniveaux en construction : « pour nous, c’est toujours aussi dur. Le transport est cher, nous devons marcher des heures et pour tout, l’eau, l’électricité, il y a maintenant des factures, il faut payer… En outre, les délestages sont fréquents, plongeant des quartiers entiers dans l’obscurité» Ce père de trois enfants est cependant privilégié : au contraire de 80% de la population, il jouit d’un emploi stable, d’un salaire fixe de 225 dollars par mois. Mais son loyer s’élève à 130 dollars, les frais scolaires réclamés par l’école catholique atteignent les 90 dollars par mois, plus 30 pour le plus jeune. Son épouse, fonctionnaire, gagne 60 dollars par mois. Au regard de la plupart des Congolais, c’est beaucoup, et cependant il ne s’en sort pas. Et tout en râlant, il nous fait voir l’immeuble X édifié par tel général, l’hôtel Y qui appartient à tel ancien ministre, décrit les investissements immobiliers du chef de l’Etat et de sa famille, se gausse de l’hôpital du Cinquantenaire, flambant neuf mais toujours pas ouvert…
En termes choisis, un memo de la Fédération des entreprises congolaises confirme le jugement de la rue : des mesures comme l’introduction de la TVA ou le Code des accisses ont provoqué une hausse sensible des prix de certains produits, les tracasseries administratives, les contrôles fiscaux se multiplient, ainsi que les chantages et les extorsions. Un entrepreneur embraie : « la fiscalité frappe surtout le secteur formel, qui donne des emplois à 20% de la population et pourrait en créer beaucoup plus… N’oubliez pas que ce pays ne compte que 2500 entreprises ! ». Le propriétaire d’un petit hôtel confirme : « tous les jours l’administration vient nous réclamer de l’argent… »
Autrement dit, si les indicateurs macro économiques indiquent que cela va mieux (une croissance qui oscille entre 7 et 8%, une inflation de 2,72%, le prix du carburant stabilisé) le sentiment général est que cela va plus mal ! Comme si l’apparition d’une classe moyenne, aussi embryonnaire soit-elle et le développement de quelques grosses fortunes « post mobutistes », avaient aiguisé l’envie et la rancune de tous ceux qui se trouvent encore au bas de l’échelle sociale et se demandent comment atteindre le premier échelon…
Le plombier de la République
Augustin Matata Ponyo, Premier Ministre depuis mars dernier, pourrait être appelé le «plombier de la République ». Arrivé au bureau à 5 heures du matin, enchaînant les réunions avec une ponctualité implacable, ce technocrate à la cravate rouge, ancien Ministre des Finances, a entrepris de nettoyer les écuries d’Augias, de fermer tous les robinets, corruption, frais de mission excessifs, détournement des soldes, exemptions d’impôts. Résultat : tout le monde lui en veut et beaucoup parient sur son éviction! De grosses sociétés de télécommunication, qui déclaraient seulement 10% des appels téléphoniques, s’acquittent en maugréant d’un redressement de 10 millions de dollars, des sociétés minières qui exportaient des minerais qu’elles étaient censées prospecter seulement ont été sanctionnées, des automobilistes protestent contre les péages instaurés sur les nouvelles routes…
D’autres mécontentements ont des raisons moins avouables : toute la cité se gausse des malheurs des comptables, qui ont été obligés de réduire le nombre de leurs « bureaux » (deuxième épouse) et de diminuer leur train de vie. Autrefois chargés du paiement manuel des salaires des agents de l’Etat, ils prélevaient souvent à leur profit une bonne partie des montants. La bancarisation a mis fin à ces pratiques : depuis 2012, le Ministère des Finances nettoie progressivement les fichiers des enseignants, des fonctionnaires, élimine les morts, les « fantômes » (dont le supérieur hiérarchique touchait le salaire) et verse les sommes dues sur un compte bancaire. « Des fonctionnaires se sont étonnés du montant réel qui leur était versé » explique le Premier Ministre, « mais par contre tous les réseaux mafieux ont été asséchés, et c’est pour cela que l’on a dit que l’argent ne circulait plus dans la cité… »A terme, les économies réalisées devraient déboucher sur des hausses de salaires. La même bancarisation est à l’œuvre dans l’armée : avec l’aide de la société belge Zetes et la coordination d’Eusec, une initiative européenne, les fichiers ont été nettoyés, numérisés. Les officiers d’abord, les hommes de troupe ensuite touchent désormais leur solde sur présentation d’une carte magnétique dotée de leurs empreintes digitales.
Lucidement, le Premier ministre et ses collaborateurs sont conscients du malaise et analysent ses causes : « bien réelle, la croissance actuelle repose essentiellement sur deux secteurs, le télécommunications et les mines. Mais les telecoms –qui réalisent chaque année 700 millions de dollars de chiffre d’affaires- créent peu d’emplois tandis que le secteur minier, même si le prix du cuivre a triplé et que la production atteint les 480.000 tonnes par an, est largement mécanisé et a chassé des dizaines de milliers de creuseurs. » Conscient de cette croissance sans développement, qui aiguise le mécontentement général, le Premier Ministre ne veut donc plus se contenter d’élargir l’assiette fiscale et d’accroître les revenus de l’Etat, régulièrement asséchés par des dépenses imprévues (la guerre à l’Est a coûté plus que 150 millions de dollars, le sommet de la francophonie a été payé sur fonds propres…) : « pour Kinshasa nous avons commandé 300 bus, à l’intérieur du pays nous finançons la réunification routière qui permettra de relier entre elles toutes les provinces et surtout nous voulons relancer l’agriculture, qui occupe encore 66% de la population… » A l’annonce de la prochaine campagne agricole, de l’achat de semences, d’engrais, de petit matériel (3 millions de dollars) de la priorité enfin donnée aux routes de desserte agricole qui permettront d’écouler les productions villageoises sur les marchés, on a envie de dire « enfin ». Car le Congo, avec ses 80 millions d’hectares de sol arable, pourrait nourrir le continent, au lieu de quoi il consacre chaque année un milliard 300 millions de dollars aux importations de produits alimentaires… John Musuma, conseiller technique du Premier Ministre le reconnaît : « il faut ajouter de la valeur, stimuler les productions villageoises. Sinon, les nouvelles routes reliant les provinces serviront surtout à transporter les grumes, accélérant la déforestation ! »
Même s’ils râlent, les Congolais ont déjà réalisé des « sauts technologiques » dont ils ne mesurent pas encore la portée. Désormais, lorsqu’un versement est effectué sur le compte de certaines banques, un message signale aux détenteurs de la carte SIM qu’ils peuvent passer toucher tout ou partie de leur salaire. Partout, de nouvelles affiches ont fleuri, vantant le « m-pesa ». Odile, une employée de Kinshasa, nous explique qu’elle fait un large usage de ce mode de paiement par téléphone: « lorsque mon salaire est versé sur mon compte, je prélève chaque mois 20 dollars, que j’envoie par téléphone à ma mère, dans son village de l’Equateur. Prévenue par SMS, elle retire l’argent chez l’opérateur téléphonique. Il n’y a plus de frais prélevés par les intermédiaires… »
Progrès d’un côté, malaise de l’autre, dans ce pays en pleine mutation, où la guerre à l’Est, si médiatisée, ne touche que 5% du territoire, on songe au vieil adage : le vieux monde ne veut pas mourir, le nouveau tarde à naître…

http://www.congo365.com/index.php?option=com_content&view=article&id=818%3Ale-paradoxe-congolaismeme-quand-cela-va-mieux-on-croit-que-cela-va-plus-mal&catid=36%3Aidees-debat

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Message  joss0 6/2/2013, 12:14 am

FLASH FLASH FLASH FLASH

Nous apprenons, depuis l'Afrique du Sud, l'arrestation ce mardi 5 février 2013, de 19 personnes, de nationalité congolaise dans la province de Limpompo, connues pour être membres du M23. A côté de ces 19 personnes considérées comme des simples militaires, 2 haut-gradés, répertoriés comme des officiers supérieurs, ont aussi été arrêtés. L'on se souviendra que depuis ce pays, il y a quelques jours encore, Mbusa Nyamuisi et les autres ont fait des déclarations de déstabilisation du régime, et pensent rallier les congolais à leur cause. Mais c'est sans compter qu'ils ont en face d'eux un service des renseignements (civils et militaires) très performants, une équipe autour du Président Kabila qui sait faire les choses.

C'est ici l'occasion de décourager tous ceux qui pensent essuyer les pieds de leurs forfaits sur notre pays, au nom des revendications nourries par une opposition de la honte. Des gens à qui on tend la main pour une cohésion nationale, mais qui jusqu'à ce jour supportent mal leur défaite aux présidentielle, veulent pourrir la vie à la nation entière. Ils n'ont aucune preuve, aucun élément probant à faire prévaloir, et veulent nous embarquer dans leurs aventures. Une république n'est pas faite pour céder aux caprices de quelques personnes, visiblement en mal être. Nous leur disons non, et la raison aura toujours préséance à leurs forfaits. La suite s'avère être intéressante. EBANDI NA AFRIQUE DU SUD. EBONGO NA FRANCE PONA TRAITE DE NICE? EZA KOYA EZA KOYA EZA KOYA....



L'humble et serviable Papy Tamba

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Message  joss0 6/2/2013, 1:06 am

Droit de réponse à l’article de Monsieur « Kimp » sur les propos du président Paul Kagame sur la chaîne américaine CNN qui dit vouloir S’impliquer à fond pour pacifier l’Est de la RDC

Monsieur Kagame a bien compris que le vent commence à tourner dans l’autre sens, en sa défaveur, alors il tente d’inverser les rôles. Il a bien senti que s’il ne change pas d’angle pour mieux être dans l’axe du tir, tout risque de lui échapper. Seulement, pour que le président rwandais en arrive là… Lui qui nous a plutôt habitués à se montrer très sûr de sa personne, fier de sa puissance s’exprimant souvent avec beaucoup d’arrogance même devant les grands de ce monde, il doit se sentir au bout du rouleau, car cette fois-ci sa manœuvre est d’une faiblesse à donner des haut-le-cœur. Alors il essaie de tirer une dernière cartouche. Il pointe du doigt la RDC qui d’après lui est la seule responsable de tous ses malheurs, de ces guerres, ces viols, ces pillages qui minent la région des grands-lacs. Il se dit injustement accusé, car il n’a jamais cessé de s’impliquer à fond pour pacifier la région et vivre en harmonie avec ses voisins congolais. En réalité, c’est sa façon à lui d’appeler ses sponsors et lobbies au secours. Bien plus que quiconque, le président Kagame vient de se rendre compte que pour une fois l’opinion internationale est unanime sur la question congolaise, que le monde entier est décidé à trouver une solution définitive à ce problème. Lorsqu’il s’est exprimé ainsi face au journaliste de CNN, son but principal était de plaider pour que ses souteneurs de toujours ne l’abandonnent pas Il voudrait qu’ils l’aident afin de qu’il puisse être un acteur très actif dans la recherche de cette solution pacificatrice de la région, même maintenant qu’il est accusé par tout le monde.



Bien évidement ce qui l’intéresse n’est pas de chercher la paix. Concrètement ce qu’il voudrait, c’est plutôt de rester sur scène afin d’avoir la possibilité de continuer à manœuvrer, de tirer son épingle du jeu, dans le seul but de poursuivre son objectif, à savoir continuer à s’enrichir en pillant les ressources minières de la RDC. Si bientôt il ne pourra plus y arriver par la force en utilisant les différentes rébellions qu’il crée et finance, il faut bien qu’il trouve un moyen d’y arriver autrement, car sans ces pillages Kagame et son régime sont asphyxiés, c’est la banqueroute totale. Il y va de sa survie politique et économique. L’on se souviendra d’ailleurs qu’il n’y a pas plus de deux mois, Monsieur Kagame s’exprimait cette fois-là aussi sur CNN face à Madame Christiane Ammampour, à qui il a carrément dit que « des problèmes du Congo, il s’en fiche » : « I DON’T CARE ABOUT DEATH OF CONGOLESE PEOPLE ». Mais alors pourquoi maintenant il voudrait qu’il soit impliqué très activement dans la recherche des solutions aux problèmes de la RDC ? Qu’est-ce qui lui fait changer d’avis alors qu’il y a peu il disait arrogamment et avec tant de mépris qu’il s’en contrebalançait ? Voici donc la vraie raison de ce discours, de cette communication au langage plein de soubresauts d’incohérence et de manque de suite logique plus qu’aberrants. Son seul objectif étant toujours de chercher comment continuer à piller la RDC, de profiter de ces richesses à tout prix sans se soucier du fait que ses vrais propriétaires puissent en jouir pleinement. Grand expert qu’il est dans l’usage de sa ruse qu’il pense inépuisable, il n’abandonnera jamais !

Dès lors, il appartient au peuple congolais d’être très vigilant, de se battre pour qu’enfin la paix revienne chez eux comme c’était le cas avant 1994. Cette paix ce n’est pas Monsieur Kagame qui va la leur servir sur un plat, car non seulement il ne le peut pas, mais surtout il ne le veut pas. Pour comparer, revenons par exemple sur la façon dont Hitler et ses collaborateurs administraient les pays européens que l’armée nazie avait conquis pendant la deuxième guerre mondiale… Il a fallu que le groupe des Pays Alliés décuple leurs efforts pour casser cette machine à tuer qui avait broyé la vie des millions de personnes innocentes, afin de pouvoir par la suite réorganiser tout le continent et y instaurer une paix durable. Si par exemple Hitler n’était pas mort, peut-on imaginer maintenant qu’il aurait pu devenir l’acteur principal dans la recherche de la pacification de toute l’Europe qu’il venait de détruire, mais surtout de toutes ces populations que son armée avait massacrées ? Même si la situation actuelle en Afrique centrale n’est pas identique à celle-là, toutefois il est incontestable qu’il y a beaucoup de similitudes. Certes il est vrai que la solution pour la paix dans cette région doit absolument impliquer le Rwanda, les deux pays sont voisins et il faut qu’ils cohabitent pacifiquement, mais on voit mal comment Monsieur Kagame et son régime peuvent être des acteurs affirmés dans la recherche de cette solution pacifique à long terme étant donné leur responsabilité primordiale dans le désastre toujours en cours.

Pour pacifier le Congo, pour reconstruire (commencer à zéro) des relations amicales, de bon voisinage et de coopération fructueuse entre les deux pays, il faut un renouveau politique au Rwanda, sinon ce sera peine perdue. Il s’agit ici d’un long processus qui prendra beaucoup de temps, où les deux partenaires devront s’impliquer à fond et avancer étape par étape. Et pour y arriver il faudra d’abord créer un climat de confiance entre les deux peuples et entre les gouvernants des deux pays. Ceci ne pourra jamais être atteint tant qu’au Rwanda il n’y aura pas eu de changement, de renouveau politique. Ceci alors que Monsieur Kagame ne fait que continuer à se moquer et à humilier par tous les moyens tant le peuple congolais que les institutions de ce pays. De ce fait, c’est à eux d’abord qu’il revient de cibler la voie la plus sûre et fiable susceptible de les conduire vers une vraie paix et une stabilité à long terme, sinon ce sera toujours le statut quo, à savoir : la misère, l’errance, les larmes et le sang que Monsieur Kagame et son régime continueront à leur servir sur un plat.



Marie Madeleine BICAMUMPAKA

Membre du parti d’opposition rwandaise FDU-Inkingi

LUN 4 FÉV 2013

joss0


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Message  joss0 7/2/2013, 12:52 am


Le ministre Lambert Mende minimise les menaces du M23 de reprendre Goma.

Kinshasa, 06/02 (ACP)- Le ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement, a minimisé mercredi les menaces de la rébellion du M23 de reprendre la ville de Goma, estimant qu’elles ne sont que des paroles en l’air.

« Le M23 n’est pas capable de faire face même à la Police nationale. Il n’a jamais pris Goma pour pouvoir la reprendre. C’est l’armée rwandaise qui avait pris la ville », a déclaré en substance le ministre. M. Lambert Mende qui réagissait devant la presse aux déclarations du mouvement rebelle, a affirmé que le gouvernement n’est pas allé à Kampala pour exécuter la volonté du M23 mais pour évaluer les accords de mars 2009.
« Nous ne sommes pas allés à Kampala pour mettre le Congo à la disposition du M23. L’histoire du Congo ne s’écrira pas à Kampala, ni sa Constitution, ni la dévolution du pouvoir en RDC », s’est écrié le ministre, affirmant que ce n’est pas parce qu’on n’accepte les griefs de quelqu’un qu’on l’absout de ses crimes.

La brigade d’intervention bientôt opérationnelle

A une question sur le projet du Conseil de sécurité de déployer une brigade à la frontière avec le Rwanda, le ministre Mende s’est refusé d’alimenter la polémique sur la dénomination de la force à déployer, estimant que l’essentiel, c’est le résultat. « L’important, c’est une force qui se déploie dans une frontière à problème et qui s’occupe de neutraliser tous les troublions qui écument l’Est du pays », a-t-il affirmé.

Concernant le déploiement proprement dit de cette force, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la RDC est en pleins préparatifs. « Il y a eu des avancées substantielles à Addis-Abeba. Très bientôt, nous allons assister au déploiement des premières unités de cette force sur le terrain. Nous attendons « le go ahead du Conseil de sécurité », a fait savoir M. Mende.

Par ailleurs, évoquant l’extradition vers la RDC de 19 éléments du M23 arrêtés en Afrique du Sud, le porte-parole du gouvernement a révélé que « la ministre de la Justice est en contact avec le gouvernement sud-africain pour savoir ce qu’il convient de faire ». Les personnes arrêtées ont comploté sur le territoire sud-africain en violation de la loi de ce pays, a-t-il dit.

Dialogue national : injonctions mal venues

Evoquant le dialogue national initié par le Président de la République pour permettre aux forces sociales du pays d’avoir un échange de vues afin de renforcer la cohésion nationale face à l’agression dont le pays est victime, M. Lambert Mende s’est insurgé contre la proposition faite par « un amalgame de politiciens » d’organiser cette rencontre avant le 16 février 2013.

« Aujourd’hui, des politiciens veulent s’approprier l’initiative prise par le Chef de l’Etat et donner des orientations. Ils ne peuvent pas s’en accaparer et donner des injonctions. C’est à l’auteur de donner des orientations », a martelé le ministre, qui s’est inscrit en faux contre ceux qui donnent l’impression que les institutions de la République ne marchent pas. ACP/FNG./Kayu./Bum.-

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Message  joss0 9/2/2013, 2:34 pm

RDCONGOINFOS : Ethienne Kabila impliqué au complot pour coup d' état (Point de Presse de Mende)


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Message  joss0 10/2/2013, 7:25 pm

Les investissements du Groupe Fleurette en RDC: La vérité cachée
(Le Potentiel 08/02/2013)

La vérité sur l’homme d’affaires israélien Dan Gertler en RDC est souvent dissimulée par des individus, du fait de leur agenda personnel, politique ou économique. Ils organisent des attaques au pays et à l’étranger dans le but de le dénigrer, gratuitement et, par ricochet, occulter d’importants investissements faits dans l’industrie extractive de même que des réalisations à nulle autre pareilles dans les domaines social, sanitaire et environnemental. En dépit de cela, M. Gertler reste engagé envers le peuple congolais pour les années à venir. A l’analyse, il s’avère que cette tactique intéressée poursuit, entre autres objectifs, l’affaiblissement de la RDC en ce moment précis où des mesures relatives au renforcement de sa gouvernance et à l’amélioration du climat des affaires s’avèrent nécessaires.

Lors de son discours d’ouverture du Forum de Lubumbashi sur les mines tenu du 30 au 31 janvier 2013, le président de la République Joseph Kabila a prôné la gouvernance et la transparence dans le secteur minier. Il a recommandé la communication des informations exactes sur l’identité des investisseurs, les conditions de l’investissement et son coût réel, les engagements contractuels, sans omettre le respect des normes fiscales et de l’environnement. Le président de la République a estimé qu’ « en cette matière, la République démocratique du Congo est en parfait accord avec les exigences de l’ITIE »...

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Quel sont ses lien avec joseph Kabila?
Combien d’impôts verse t'il a l’état congolais?
Pourquoi personne ne parle de lui et pourquoi on connait très peux de chose sur lui?

http://www.africatime.com/rdc/nouvelle.asp?no_nouvelle=720283&no_categorie

joss0


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