Le M23 etait serieux donc?
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Re: Le M23 etait serieux donc?
La prison transforme mais dans quelle direction????
Imaginez qu'il subisse un lavage de cerveau où on lui dit:"C'est nous qui donnons le pouvoir et c'est nous faisons tomber les présidents, c'est nous qui mettons en prison et c'est nous qui rendons la liberté à qui nous voulons: maintenant, vous êtes libre par notre volonté comme vous avez été mis en prison par notre bon vouloir en inventant de motifs. Allez ez faites notre volonté sinon ce sera une sanction pire que la CPI ou la prison. Allez, éliminez tous les adversaires politiques que vous voulez, devenez ROI ou Dictateur, Empereur ou président à vie, règnez comme vous l'entendez pourvuque vous fassiez notre volonté. Quel serait alors l gain pour le peuple? Tout ceci pour dire que même s'il sort de prison, il devra chercher à convaincre et non obtenir un check en blanc.
Imaginez qu'il subisse un lavage de cerveau où on lui dit:"C'est nous qui donnons le pouvoir et c'est nous faisons tomber les présidents, c'est nous qui mettons en prison et c'est nous qui rendons la liberté à qui nous voulons: maintenant, vous êtes libre par notre volonté comme vous avez été mis en prison par notre bon vouloir en inventant de motifs. Allez ez faites notre volonté sinon ce sera une sanction pire que la CPI ou la prison. Allez, éliminez tous les adversaires politiques que vous voulez, devenez ROI ou Dictateur, Empereur ou président à vie, règnez comme vous l'entendez pourvuque vous fassiez notre volonté. Quel serait alors l gain pour le peuple? Tout ceci pour dire que même s'il sort de prison, il devra chercher à convaincre et non obtenir un check en blanc.
henrija1
Re: Le M23 etait serieux donc?
[u]henrija1 a écrit:La prison transforme mais dans quelle direction????
Imaginez qu'il subisse un lavage de cerveau où on lui dit:"C'est nous qui donnons le pouvoir et c'est nous faisons tomber les présidents, c'est nous qui mettons en prison et c'est nous qui rendons la liberté à qui nous voulons: maintenant, vous êtes libre par notre volonté comme vous avez été mis en prison par notre bon vouloir en inventant de motifs. Allez ez faites notre volonté sinon ce sera une sanction pire que la CPI ou la prison. Allez, éliminez tous les adversaires politiques que vous voulez, devenez ROI ou Dictateur, Empereur ou président à vie, règnez comme vous l'entendez pourvuque vous fassiez notre volonté. Quel serait alors l gain pour le peuple? Tout ceci pour dire que même s'il sort de prison, il devra chercher à convaincre et non obtenir un check en blanc.
Mwana Ya Lola
Re: Le M23 etait serieux donc?
L'émotion suivant son éventuelle libération sera telle qu'il aura fort probablement un chèque en Blanc. Tout dépend alors de ce qu'il fera de ce chèque. Nous espérons qu'il en fera bon usage.henrija1 a écrit:La prison transforme mais dans quelle direction????
Imaginez qu'il subisse un lavage de cerveau où on lui dit:"C'est nous qui donnons le pouvoir et c'est nous faisons tomber les présidents, c'est nous qui mettons en prison et c'est nous qui rendons la liberté à qui nous voulons: maintenant, vous êtes libre par notre volonté comme vous avez été mis en prison par notre bon vouloir en inventant de motifs. Allez ez faites notre volonté sinon ce sera une sanction pire que la CPI ou la prison. Allez, éliminez tous les adversaires politiques que vous voulez, devenez ROI ou Dictateur, Empereur ou président à vie, règnez comme vous l'entendez pourvuque vous fassiez notre volonté. Quel serait alors l gain pour le peuple? Tout ceci pour dire que même s'il sort de prison, il devra chercher à convaincre et non obtenir un check en blanc.
Et si l'on suit ta logique jusqu'au bout, il n'y aura de toute façon rien que nous puissions faire puisque l'on aura décidé de le mettre au pouvoir.
Alors à malin, malin et demi, dit-on. Elobaki nango mpe Kamerhe lors d'une entrevue que j'ai suivie sur radio Tshiondo. Il disait à peu près ceci : "Vieux alingai kolobs vérité trop. Tango mosusum il faut ko ndima makambo nionso ba koyebisa yo mais l'heure okokoma na pouvoir, o changer na yo". Osalelli mboka.
Il ne nous faut surtout pas croire ou faire croire que nos dirigeants sont mains et pieds liés et qu'ils n'ont aucun pouvoir. Au contraire, ils nous démontrent chaque jour qu'ils en ont amplement.
J.P. Bemba devra au moins se souvenir de J.B. Bokasa. Il s'est élevé jusqu'au rang d'empereur, il a fini sa vie comme prêcheur en prison.
Mais plus que tous, J.P. Bemba peut aussi dire NON. C'est alors qu'on pourra vraiment apprécier l'homme.
Libre Examen
Re: Le M23 etait serieux donc?
LE
Moi je pense que JP Bemba est capable de dire "non" à ses prétendus justiciers, par ailleurs, ses injustes bourreaux et donc choisir de servir le pays; mais entre être capable de dire "non!" et dire effectivement "non!", il y a comme un gouffre. Il pourrait tout aussi choisir de s'en faire des amis et partenaires lui garantissant le pouvoir et ses privilèges. Ce n'est pas nouveau en Afrique où l'on passe des illusions aux désillusions, où les opposants d' hier deviennent les dictateurs de demain. D'où l'importance de la personnalité du Leader.
D'un autre coté, faut ko yeba que ba yini ya congo baleki biso na mayele.(stratégie, scenarios ..)
Bayebi posa na biso mais ils viendront nous servir quand la fin aura eu raison de nous. cette fois là comme un cadeau empoisonné, cheval de Troie. Mokolo bako caresser biso na sens ya poils, yeba que mokolo wana bakomi na scenario mosusu. Toujours une longueur d'avance, un pas d'avance sur nous. Ce sont des choses auxquelles il faut réfléchir pour ne pas être victime de la naïveté.
Il ne faut surtout pas s'interdire d'y réfléchir.
Moi je pense que JP Bemba est capable de dire "non" à ses prétendus justiciers, par ailleurs, ses injustes bourreaux et donc choisir de servir le pays; mais entre être capable de dire "non!" et dire effectivement "non!", il y a comme un gouffre. Il pourrait tout aussi choisir de s'en faire des amis et partenaires lui garantissant le pouvoir et ses privilèges. Ce n'est pas nouveau en Afrique où l'on passe des illusions aux désillusions, où les opposants d' hier deviennent les dictateurs de demain. D'où l'importance de la personnalité du Leader.
D'un autre coté, faut ko yeba que ba yini ya congo baleki biso na mayele.(stratégie, scenarios ..)
Bayebi posa na biso mais ils viendront nous servir quand la fin aura eu raison de nous. cette fois là comme un cadeau empoisonné, cheval de Troie. Mokolo bako caresser biso na sens ya poils, yeba que mokolo wana bakomi na scenario mosusu. Toujours une longueur d'avance, un pas d'avance sur nous. Ce sont des choses auxquelles il faut réfléchir pour ne pas être victime de la naïveté.
Il ne faut surtout pas s'interdire d'y réfléchir.
henrija1
www.vraipatriote.com
muana ya kongo nioso kota na site oyo pe landa masolo ya resistance pona mboka nayo
www.vraipatriote.com
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fanymb
Re: Le M23 etait serieux donc?
henrija1,henrija1 a écrit:LE
Moi je pense que JP Bemba est capable de dire "non" à ses prétendus justiciers, par ailleurs, ses injustes bourreaux et donc choisir de servir le pays; mais entre être capable de dire "non!" et dire effectivement "non!", il y a comme un gouffre. Il pourrait tout aussi choisir de s'en faire des amis et partenaires lui garantissant le pouvoir et ses privilèges. Ce n'est pas nouveau en Afrique où l'on passe des illusions aux désillusions, où les opposants d' hier deviennent les dictateurs de demain. D'où l'importance de la personnalité du Leader.
D'un autre coté, faut ko yeba que ba yini ya congo baleki biso na mayele.(stratégie, scenarios ..)
Bayebi posa na biso mais ils viendront nous servir quand la fin aura eu raison de nous. cette fois là comme un cadeau empoisonné, cheval de Troie. Mokolo bako caresser biso na sens ya poils, yeba que mokolo wana bakomi na scenario mosusu. Toujours une longueur d'avance, un pas d'avance sur nous. Ce sont des choses auxquelles il faut réfléchir pour ne pas être victime de la naïveté.
Il ne faut surtout pas s'interdire d'y réfléchir.
To ndima que oza na raison. Toloba boye sikoyo : Toute chose étant égale par ailleurs, en prenant pour acquis que mokili mobimba eyina Congo, il ne reste donc que les Congolais qui sont au pouvoir au Congo qui peuvent sauver le Congo.
Malheureusement, jusqu'à présent, c'est le moindre de leurs soucis. Ils n'en veulent que pour eux-mêmes. Ils ne sont là que pour leurs propres services.
Réflexion oyo oza ko proposer, eza ya lelo te, réflexion wana tosi toyoka yango. Toyoka yango mbala ebele mpe toyokaka yango mikolo nionso. D’ailleurs c’est ce que répète tout le temps l’abbé Mbelu.
Biso ba oyo mba mbula esi epusani. Nous étions là quand Mobutu a pris le pouvoir. Et chaque jour avant le journal parlé, nous entendions ceci pour nous mettre en garde contre les bayini ya Congo : "Tango makambo eyaka dongo, tanga makambo eyaka dongo, ba Colonialistes basalaka de ne nini : bakamataka ba ndeko na bios moko moko, mpo baya kotia Mobutu na mboka".
C'était suivi, je crois bien, d'une chanson de Pascal Tabu Rochereau qui disait ceci : tokufa nzala likambo te, toboyi nionso, toboyi kozala riche na bowumbu, to ndima kozala pauvre n'a liberté.
En y pensant, pendant que j'écris ceci, il me vient une idée : Mobutu n'aurait-il pas décidé de nous faire mourir de faim pendant que lui-même s'enrichissait outrageusement sachant très bien qu'il a des boucs émissaires de choix, les bayini ya Congo et qu’il pourrait les accuser en tout temps d’être les responsables de nos misères et que nous y croirons ?
Kasi tozua kaka exemple ya SOZACOM. Bayini ya Congo, oyo ozoloba, ba bandaki komona kaka ba minerais ezotekama. MBomgo mpe ezofutama. Mais place mbomgo ekendeke eyebanaka te mpe emonanaka te.
Soki mpe olandi ba récits ya mama Kalanga, o ko comprendree que mboka wana ezalaki nango na Banque Centrale te. Ezalaki nango kaka libulu ya mbongo epayi ba mikonzi nionso ba bandaki kokende kolokota mbongo. C'est d’ailleurs ce que dit, en substance, le rapport Blumenthal.
C’a été vrai sous Joseph Mobutu; ça continue à l’être sous Joseph Kabila. Ba Mikonzi ya boye bakoki kolinga makambo échanger ? Ba zipa libulu isika ba kendeke kolokota mbomgo ? D’ailleurs, ne raconte-on pas que l’entourage de Mobutu était opposé à tout changement ? N’entendons-nous pas la même chose de la part de l’entourage de Joseph Kabila ?
henrija1, il faut que nous nous rendions à l’évidence bayini ya liboso ya Congo eza ba mikonzi na biso moko.
Yango, nani ango aloba que dictateur akoki kobongisa mboka na ye te ? Mais il faut d’abord en avoir la conscience. Nos dirigeants n’ont pas cette conscience.
Kagame n’est-il pas un dictateur? Mais il a conscience du devenir et du bien-être collectif de son pays. Le revenu qu’il tire de l’exploitation des richesses du Congo, il n’utilise pas tout pour lui-même et son entourage. Il l’utilise aussi pour l’avancement de son pays ?
C’est bien de connaitre, de tenir compte et de répéter les avis des experts mais il nous faut aussi confronter ces avis à nos propres expériences pour en tirer des leçons et être en mesure d’émettre nos propres avis.
Ultimement, l’avenir du Congo dépend avant tout de la conduite de nos dirigeants, pas de nos bayini.
Libre Examen
Re: Le M23 etait serieux donc?
"henrija1,
To ndima que oza na raison. Toloba boye sikoyo : Toute chose étant égale par ailleurs, en prenant pour acquis que mokili mobimba eyina Congo, il ne reste donc que les Congolais qui sont au pouvoir au Congo qui peuvent sauver le Congo."
Ndeko LE,
Tu m'as très mal compris. Je n'ai aucunement prétendu que seuls les congolais qui sont au pouvoir au Congo peuvent sauver le congo. Loin de moi une telle idée bizarre. Il n'est plus un secret que tout le monde sinon la majorité souhaite même leur départ. Seulement, il faudra qu'ils soient remplacés. D'où la grande quetion: "PAR QUI DEVRONT-ILS ETRE REMPLACÉS POUR DONNER LA CHANCE AU CONGO, POUR LE PROFIT DU PEUPLE???"
C'est justement à ce stade de la question que nous réfléchissons à des scenarios du genre de la possible libération de Jean Pierre Bemba. C'est dans ce contexte là que j'évoque la prudence à avoir quant à l'octroi des cheques en blanc à un Jean Pierre Bemba liberé. Cet homme, bon ou mauvais, a été injustement arrêté et conduit à la CPI pour l'empêcher d'être un obstacle au plan impérialiste de bafouer la souveraineté du Congo. Ceci démontre que Jean Pierre Bemba de cette époque là, bon ou mauvais, dictateur ou démocrate, représentait plus ou moins l'axe du bien du Congo, le moindre mal peut-être. C'est pour cette raison là qu'on l'a mis en difficultés pour permettre l'exécution du plan maccabre par les BAYINI ya Congo. Nier qu'il y a des bayini ya Congo, c'est un révisionisme intectuel irréaliste au moment où nous avons à disposition des preuves de la mise en sac du Congo par la Communauté Internationale et les Nations-unies qui jouent aux pompiers pyromanes. Par ailleurs ce n'est pas parce qu'il y a des BAYINI externes qu'il n'y aurait pas des ennemis internes. Je n'ai en ce qui me concerne, pas une une vue aussi simpliste des choses. Nous savons bien que les externes ne réussissent que grâce à la précieuse aide des traitres internes.
To ndima que oza na raison. Toloba boye sikoyo : Toute chose étant égale par ailleurs, en prenant pour acquis que mokili mobimba eyina Congo, il ne reste donc que les Congolais qui sont au pouvoir au Congo qui peuvent sauver le Congo."
Ndeko LE,
Tu m'as très mal compris. Je n'ai aucunement prétendu que seuls les congolais qui sont au pouvoir au Congo peuvent sauver le congo. Loin de moi une telle idée bizarre. Il n'est plus un secret que tout le monde sinon la majorité souhaite même leur départ. Seulement, il faudra qu'ils soient remplacés. D'où la grande quetion: "PAR QUI DEVRONT-ILS ETRE REMPLACÉS POUR DONNER LA CHANCE AU CONGO, POUR LE PROFIT DU PEUPLE???"
C'est justement à ce stade de la question que nous réfléchissons à des scenarios du genre de la possible libération de Jean Pierre Bemba. C'est dans ce contexte là que j'évoque la prudence à avoir quant à l'octroi des cheques en blanc à un Jean Pierre Bemba liberé. Cet homme, bon ou mauvais, a été injustement arrêté et conduit à la CPI pour l'empêcher d'être un obstacle au plan impérialiste de bafouer la souveraineté du Congo. Ceci démontre que Jean Pierre Bemba de cette époque là, bon ou mauvais, dictateur ou démocrate, représentait plus ou moins l'axe du bien du Congo, le moindre mal peut-être. C'est pour cette raison là qu'on l'a mis en difficultés pour permettre l'exécution du plan maccabre par les BAYINI ya Congo. Nier qu'il y a des bayini ya Congo, c'est un révisionisme intectuel irréaliste au moment où nous avons à disposition des preuves de la mise en sac du Congo par la Communauté Internationale et les Nations-unies qui jouent aux pompiers pyromanes. Par ailleurs ce n'est pas parce qu'il y a des BAYINI externes qu'il n'y aurait pas des ennemis internes. Je n'ai en ce qui me concerne, pas une une vue aussi simpliste des choses. Nous savons bien que les externes ne réussissent que grâce à la précieuse aide des traitres internes.
henrija1
Re: Le M23 etait serieux donc?
Henrija1,
Je réalise que je me suis peut-être mai exprimé. Ce que je voulais dire, c'est ceci : nous ne pouvons pas compter sur les bayini ya Congo pour sauver le Congo. Cette charge nous incombe. Et il revient à ceux de nos compatriotes qui sont au pouvoir de s'en assurer continuellement. C'est leur première responsabilité quelle que soit la manière dont ils ont accédé au pouvoir. Cela ne s'applique donc pas seulement à ceux qui sont au pouvoir actuellement mais à tous ceux d'entre nous qui exerceront le pouvoir à moment ou autre..
Sur J.P. Bemba, je n'ai pas porté de jugement sur les raisons avancées de son incarcération. Je me suis contenté de seulement spéculer sur l'effet éventuel de sa libération. Quant aux raisons avancées pour justifier son arrestation, injuste ou non, je laisse à chacun de juger selon sa conscience. En ce qui me concerne, je voudrai que tout celui qui est responsable à quelque degré que ce soit des viols des femmes congolaises ait à y répondre un jour. Voilà tout.
Pour le reste, nous sommes essentiellement d'accord. Car si l'on accepte que ce qui arrive au Congo n'arrive que parce que les Congolais ou mieux certains Congolais, ceux qui nous dirigent le permettent alors il va de soi qu'il n'y a que les Congolais, au travers de ses dirigeants, qui peuvent sortir le Congo de l'emprise des bayini ya Congo.
Je réalise que je me suis peut-être mai exprimé. Ce que je voulais dire, c'est ceci : nous ne pouvons pas compter sur les bayini ya Congo pour sauver le Congo. Cette charge nous incombe. Et il revient à ceux de nos compatriotes qui sont au pouvoir de s'en assurer continuellement. C'est leur première responsabilité quelle que soit la manière dont ils ont accédé au pouvoir. Cela ne s'applique donc pas seulement à ceux qui sont au pouvoir actuellement mais à tous ceux d'entre nous qui exerceront le pouvoir à moment ou autre..
Sur J.P. Bemba, je n'ai pas porté de jugement sur les raisons avancées de son incarcération. Je me suis contenté de seulement spéculer sur l'effet éventuel de sa libération. Quant aux raisons avancées pour justifier son arrestation, injuste ou non, je laisse à chacun de juger selon sa conscience. En ce qui me concerne, je voudrai que tout celui qui est responsable à quelque degré que ce soit des viols des femmes congolaises ait à y répondre un jour. Voilà tout.
Pour le reste, nous sommes essentiellement d'accord. Car si l'on accepte que ce qui arrive au Congo n'arrive que parce que les Congolais ou mieux certains Congolais, ceux qui nous dirigent le permettent alors il va de soi qu'il n'y a que les Congolais, au travers de ses dirigeants, qui peuvent sortir le Congo de l'emprise des bayini ya Congo.
Libre Examen
Re: Le M23 etait serieux donc?
Permettez pour ma part en place d'abonder en projections quasi-anecdotiques sur un Bemba possiblement transformé par la prison ou libéré et prêt à participer aux prochaines élections ou en réflexions sempiternelles sur les principes et modalités de notre "libération" victorieuse, de revenir en arrière sur les faits ! En effet j'ai la faiblesse de croire que non seulement parmi ceux qui sont nos leaders politiques actuels il y en de bons sur qui compter mais aussi qu'on ne peut s'illusionner attendre un hypothétique "sauveur providentiel " (il se pourrait mais comment planifier sur une issue si imprévisible ?) ou des hommes nouveaux idéalisés; c'est avec les Congolais tels qu'ils sont, des bons et des mauvais que nous devons les changer et changer notre pays !
Dans ce sens, nous Congolais, pêchons souvent, me semble-t-il, de ne pas tirer des leçons de nos expériences douloureuses; est-ce pas en partie parce que nous ne cherchons pas à les comprendre ? Ainsi donc pour moi c'est plus d'un pari avec notre vérité des faits que nous avons tendance à relativiser plutôt que d'une conscience plurielle face à elle dont il nous faut nous armer !
Il ne s'agit donc ni d'enfumages, ni de rumeurs, ni de partis-pris, ni de préjugés, ni d'hagiographie, ni de diabolisation et surtout pas de jugements décisifs et de projections hasardeuses conséquentes d’hier, d’aujourd’hui et de demain... Il est question ici de tenter de cerner au plus près la vérité des faits : les tenants et les aboutissants des élections de 2006 et subsidiairement de la personnalité de Bemba !
Je rappellerais juste pour lever toute équivoque que perso j’ai pris parti sans exclusive, sans scrupules et en toute lucidité et pleine réflexion en 2006 pour Bemba contre Kanambe au 2ème tour mais dans l’absolu pour moi, surtout dans l’’état actuel de notre Nation, j’opterais pour n’importe qui, du Sud ou du Nord, de l’Est ou de l’Ouest ou du Centre, de gauche, de droite ou du centre, sans m’occuper qu’il soit de mon village ou de mon idéologie…, pourvu qu’il m’apparaisse le plus crédible ou meilleur que celui d’en face !
Et pour tout vous dire, j’en ai un peu ras le cul (pardon, ça m’a échappé !), disais-je, de tous nos donneurs de leçons manichéens (malgré eux ?) qui nous promettent ou rêvent d’un (leur) sauveur idéaliste pour moi aussi utopique qu’inutile... C'est nous battre aujourd'hui à la jungle comme à la jungle pour installer les bases du nouveau Congo !
Quant à Bemba, désolé selon mes modestes recoupements, la personnalité que la rue colporte de lui est trop caricaturale : certes c’est une personne autoritaire et parfois cassante et arbitraire mais aussi besogneuse, polie, loyale, même attentionnée en famille et responsable, bien au fait de ce qu’il veut pour lui-même et pour son pays jusqu’à sa place là-dedans, parfois dessus, trop imbu de son destin…
La légende selon laquelle il aurait "accepté lâchement (et cupidement selon certains) l’inacceptable" est pour le moins incohérente à la réalité de faits : Bemba avait toujours été une personne à ne pas se laisser marcher, en 2006 il était encore prêt à aller jusqu’à l’affrontement total pour réclamer ses droits ; il a donc été le dernier à accepter le compromis imposé, sommé par plus fort que lui (les puissances extérieures) et toutes les autres contingences, puis convaincu pour sauver sa peau, son avenir politique et pour préserver le pays (il a presque les larmes aux yeux lorsqu’il rappelle ce dernier objectif…) !
A-t-il eu raison de prendre cette option surtout à la vue de la suite ? Qui peut mieux y répondre sinon lui-même au regard de ce qu’il subit depuis et surtout avait-il vraiment d’autres choix ?
Pour mieux nous situer, rappelons peut-être les faits :
1° Vous souvenez-vous de la pleine tutelle de la CI de l’époque avec toute sa machine politico-administrative et militaire (voir CIAT, Monuc…) et sa manne financière qui pilotait la transition, qui avait décidé enfin des élections qui se faisaient trop attendre et qu’à l’époque les citoyens Congolais, lassés de notre propre inaction attendaient aussi ! Louis Michel avait alors fait personnellement le tour de nos personnalités jusqu’à Tshisekedi pour les en persuader…
La CI voulait et imposait ses élections et bien sûr les résultats de ses vœux, qui donc sinon l’élève "à la grande capacité d’écoute" ?
2° Il y’a EUFOR qui a été envoyée expresse pour sécuriser tout ce dispositif donc empêcher Bemba de le contester si jamais il lui en prenait envie !
3° Il y’a tous les "gentlemen's agreements" qui avaient alors été imposés et répétés par les puissances avant et entre les 2 tours (et pour cause !) : chacun devrait accepter sans contestations les résultats, sa défaite... On raconte que Samba Kaputo qui en fut le maître-d'œuvre sur le terrain et en même temps un témoin encombrant comme leur défenseur loyal en subira plu tard son fatal châtiment !
4° Il y a entre les 2 tours cette innommable attaque contre Bemba chez-lui alors qu’il recevait les ambassadeurs étrangers (pourquoi ? Suivez mon regard…) restée inexplicablement impunie même pas critiquée…
La raison première de ce crime aussi téméraire, semble-t-il, était de signifier à Bemba que quoi qu’il ait obtenu un 2ème tour, il ne serait jamais le maître de ces élections ! En effet les plans étaient que Kanambe remporte haut la main dès le 1er tour mais l’exploit( !) de Bemba empêcha les stratèges de ne pas en tenir en compte au risque d’une légitime et embarrassante contestation ! Ce qui déplut beaucoup à Kanambe qui entreprit de menacer que le plan ne fût déconstruit ! Là aussi comme dans l’attaque le pauvre (Vieux) Guillaume, signataire et garant des accords de gentlemen's aggrements fut objectivement en embuscade contre son chef, il le payera deux ans plus tard, dit-on !
5° Enfin tout le monde connait la suite : les retards suspects dans la publication des résultats au 1er comme au 2ème tour, l’annonce de la victoire de Kanambe, leur acceptation (la rage et la mort dans l’âme) par Bemba acculé de se ranger dans une "opposition républicaine et forte", l’attaque malgré ça contre lui, son exfiltration vers l’Europe et enfin son inculpation et son embastillement a La Haye…
Notons en passant que Malu² qu’on reprend aujourd’hui à la Ceni fut l’instrument technique de cette mascarade !
En conclusion, nous nous rendons bien compte de meurtrières incapacités de ce pouvoir... Si nous Congolais décidés à changer de gouvernants et de gouvernance avions d'abord cherché à comprendre les faits -les "ennemis externes" et leurs complices étaient encore plus forts que jamais - et en avions tiré les leçons au lieu de spéculer, n'aurions-nous pas agi autrement en 2011 ? En 2011 les "ennemis externes" étaient moins impliqués, raison de leurs indignations hypocrites et tardives mais nos "ennemis internes" bien assis et Malu Malu le garant de 2006 revient... Devons-nous continuer à spéculer càd à ne pas nous astreindre à la recherche de la vérité des faits sur ce qui se passe dans notre pays et d'en tirer les leçons une fois pour toutes ?
Compatriotiquement !
Dans ce sens, nous Congolais, pêchons souvent, me semble-t-il, de ne pas tirer des leçons de nos expériences douloureuses; est-ce pas en partie parce que nous ne cherchons pas à les comprendre ? Ainsi donc pour moi c'est plus d'un pari avec notre vérité des faits que nous avons tendance à relativiser plutôt que d'une conscience plurielle face à elle dont il nous faut nous armer !
Il ne s'agit donc ni d'enfumages, ni de rumeurs, ni de partis-pris, ni de préjugés, ni d'hagiographie, ni de diabolisation et surtout pas de jugements décisifs et de projections hasardeuses conséquentes d’hier, d’aujourd’hui et de demain... Il est question ici de tenter de cerner au plus près la vérité des faits : les tenants et les aboutissants des élections de 2006 et subsidiairement de la personnalité de Bemba !
Je rappellerais juste pour lever toute équivoque que perso j’ai pris parti sans exclusive, sans scrupules et en toute lucidité et pleine réflexion en 2006 pour Bemba contre Kanambe au 2ème tour mais dans l’absolu pour moi, surtout dans l’’état actuel de notre Nation, j’opterais pour n’importe qui, du Sud ou du Nord, de l’Est ou de l’Ouest ou du Centre, de gauche, de droite ou du centre, sans m’occuper qu’il soit de mon village ou de mon idéologie…, pourvu qu’il m’apparaisse le plus crédible ou meilleur que celui d’en face !
Et pour tout vous dire, j’en ai un peu ras le cul (pardon, ça m’a échappé !), disais-je, de tous nos donneurs de leçons manichéens (malgré eux ?) qui nous promettent ou rêvent d’un (leur) sauveur idéaliste pour moi aussi utopique qu’inutile... C'est nous battre aujourd'hui à la jungle comme à la jungle pour installer les bases du nouveau Congo !
Quant à Bemba, désolé selon mes modestes recoupements, la personnalité que la rue colporte de lui est trop caricaturale : certes c’est une personne autoritaire et parfois cassante et arbitraire mais aussi besogneuse, polie, loyale, même attentionnée en famille et responsable, bien au fait de ce qu’il veut pour lui-même et pour son pays jusqu’à sa place là-dedans, parfois dessus, trop imbu de son destin…
La légende selon laquelle il aurait "accepté lâchement (et cupidement selon certains) l’inacceptable" est pour le moins incohérente à la réalité de faits : Bemba avait toujours été une personne à ne pas se laisser marcher, en 2006 il était encore prêt à aller jusqu’à l’affrontement total pour réclamer ses droits ; il a donc été le dernier à accepter le compromis imposé, sommé par plus fort que lui (les puissances extérieures) et toutes les autres contingences, puis convaincu pour sauver sa peau, son avenir politique et pour préserver le pays (il a presque les larmes aux yeux lorsqu’il rappelle ce dernier objectif…) !
A-t-il eu raison de prendre cette option surtout à la vue de la suite ? Qui peut mieux y répondre sinon lui-même au regard de ce qu’il subit depuis et surtout avait-il vraiment d’autres choix ?
Pour mieux nous situer, rappelons peut-être les faits :
1° Vous souvenez-vous de la pleine tutelle de la CI de l’époque avec toute sa machine politico-administrative et militaire (voir CIAT, Monuc…) et sa manne financière qui pilotait la transition, qui avait décidé enfin des élections qui se faisaient trop attendre et qu’à l’époque les citoyens Congolais, lassés de notre propre inaction attendaient aussi ! Louis Michel avait alors fait personnellement le tour de nos personnalités jusqu’à Tshisekedi pour les en persuader…
La CI voulait et imposait ses élections et bien sûr les résultats de ses vœux, qui donc sinon l’élève "à la grande capacité d’écoute" ?
2° Il y’a EUFOR qui a été envoyée expresse pour sécuriser tout ce dispositif donc empêcher Bemba de le contester si jamais il lui en prenait envie !
3° Il y’a tous les "gentlemen's agreements" qui avaient alors été imposés et répétés par les puissances avant et entre les 2 tours (et pour cause !) : chacun devrait accepter sans contestations les résultats, sa défaite... On raconte que Samba Kaputo qui en fut le maître-d'œuvre sur le terrain et en même temps un témoin encombrant comme leur défenseur loyal en subira plu tard son fatal châtiment !
4° Il y a entre les 2 tours cette innommable attaque contre Bemba chez-lui alors qu’il recevait les ambassadeurs étrangers (pourquoi ? Suivez mon regard…) restée inexplicablement impunie même pas critiquée…
La raison première de ce crime aussi téméraire, semble-t-il, était de signifier à Bemba que quoi qu’il ait obtenu un 2ème tour, il ne serait jamais le maître de ces élections ! En effet les plans étaient que Kanambe remporte haut la main dès le 1er tour mais l’exploit( !) de Bemba empêcha les stratèges de ne pas en tenir en compte au risque d’une légitime et embarrassante contestation ! Ce qui déplut beaucoup à Kanambe qui entreprit de menacer que le plan ne fût déconstruit ! Là aussi comme dans l’attaque le pauvre (Vieux) Guillaume, signataire et garant des accords de gentlemen's aggrements fut objectivement en embuscade contre son chef, il le payera deux ans plus tard, dit-on !
5° Enfin tout le monde connait la suite : les retards suspects dans la publication des résultats au 1er comme au 2ème tour, l’annonce de la victoire de Kanambe, leur acceptation (la rage et la mort dans l’âme) par Bemba acculé de se ranger dans une "opposition républicaine et forte", l’attaque malgré ça contre lui, son exfiltration vers l’Europe et enfin son inculpation et son embastillement a La Haye…
Notons en passant que Malu² qu’on reprend aujourd’hui à la Ceni fut l’instrument technique de cette mascarade !
En conclusion, nous nous rendons bien compte de meurtrières incapacités de ce pouvoir... Si nous Congolais décidés à changer de gouvernants et de gouvernance avions d'abord cherché à comprendre les faits -les "ennemis externes" et leurs complices étaient encore plus forts que jamais - et en avions tiré les leçons au lieu de spéculer, n'aurions-nous pas agi autrement en 2011 ? En 2011 les "ennemis externes" étaient moins impliqués, raison de leurs indignations hypocrites et tardives mais nos "ennemis internes" bien assis et Malu Malu le garant de 2006 revient... Devons-nous continuer à spéculer càd à ne pas nous astreindre à la recherche de la vérité des faits sur ce qui se passe dans notre pays et d'en tirer les leçons une fois pour toutes ?
Compatriotiquement !
ndonzwau
Re: Le M23 etait serieux donc?
Il y a de ceux qui cherchent toujours à se faire voir sous de beaux jours contre les autres, comme de laisser croire qu'ils sont les seuls à avoir soutenu J.P. Bemba lors des élections de 2006. Nous allons les laisser s'en satisfaire si cela peut leur être d'une quelconque consolation et leur valoir reconnaissance.
Mais revenons à la personne de J.P. Bemba même. D'après Lino, celui-ci aurait reçu de l'argent, beaucoup d'argent semble-il, de la part soit de Joseph Kabila ou soit de la part des ennemis externes du Congo. C'est ce que Lino avait soutenu ici même sur CD.
N'y croyant pas moi-même et ne voyant personne venir contredire Lino, j'ai repris exprès quelques temps plus tard ces propos de Lino dans l'espoir de voir ceux qui sont dans les secrets de Dieu venir les démentir et y mettre fin une fois pour toute. Personne ne l'a fait.
Voilà donc une troisième occasion qui s'offre à tous pour venir démentir ces propos de Lino.
Si par contre, il s'avère vrai que J.P. Bemba. aurait reçu de l'argent, cela peut expliquer son comportement.
Enfin, pour s'engager à quoi que ce soit avec Joseph Kabila, dans le mesure où on est vraiment acquis au changement, il faut tout en privilégiant la voie démocratique être préparé à toute éventualité. Plus clairement, il faut être préparé à répondre aux armes par les armes. C'est ça à mon avis la leçon qui se dégage depuis 2006.
Mais revenons à la personne de J.P. Bemba même. D'après Lino, celui-ci aurait reçu de l'argent, beaucoup d'argent semble-il, de la part soit de Joseph Kabila ou soit de la part des ennemis externes du Congo. C'est ce que Lino avait soutenu ici même sur CD.
N'y croyant pas moi-même et ne voyant personne venir contredire Lino, j'ai repris exprès quelques temps plus tard ces propos de Lino dans l'espoir de voir ceux qui sont dans les secrets de Dieu venir les démentir et y mettre fin une fois pour toute. Personne ne l'a fait.
Voilà donc une troisième occasion qui s'offre à tous pour venir démentir ces propos de Lino.
Si par contre, il s'avère vrai que J.P. Bemba. aurait reçu de l'argent, cela peut expliquer son comportement.
Enfin, pour s'engager à quoi que ce soit avec Joseph Kabila, dans le mesure où on est vraiment acquis au changement, il faut tout en privilégiant la voie démocratique être préparé à toute éventualité. Plus clairement, il faut être préparé à répondre aux armes par les armes. C'est ça à mon avis la leçon qui se dégage depuis 2006.
Libre Examen
Re: Le M23 etait serieux donc?
La Brigade d'intervention de la Monusco usera de l'approche de dissuasion et de sensibilisation à l'endroit des groupes armés actifs dans l'Est de la RDC pour qu'ils déposent les armes. C'est ce qu'a indiqué, lundi 3 juin, le secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), Ntumba Lwaba.
Il a affirmé cela après sa rencontre, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, avec le commandant de la brigade d'intervention.
«Les récalcitrants à ce processus connaitront un traitement militaire de neutralisation », a indiqué le secrétaire exécutif de la CIRGL.
Huit cents militaires tanzaniens séjournent déjà à Goma dans le cadre de la Brigade d'intervention de la Monusco.
Mathilde
Re: Le M23 etait serieux donc?
Amani Kabasha : le M23 ne signera pas l'accord de paix proposé par le gouvernement Le Mouvement du 23 mars (M23) ne signera pas l'accord de paix proposé par le gouvernement visant à mettre fin aux conflits armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué jeudi Amani Kabasha, porte-parole du M23, à l'Agence Xinhua. "Le M23 ne signera pas l'accord de paix qui nous est imposé par le gouvernement de Kinshasa le 12 juin dernier à Kampala", a indiqué M. Kabasha, ajoutant que "le gouvernement de Kinshasa a montré sa volonté de dictature et notre mouvement ne va pas accepter cette dictature". "La communauté internationale nous a demandé de retourner à Kampala et de reprendre les négociations pour donner la chance à une solution pacifique négociée, mais ce que Kinshasa nous montre n'est pas du tout une négociation mais plutôt une imposition", a-t-il poursuivi. Depuis mai 2012, les rebelles du M23 contrôlent plusieurs villages et localités dans la province du Nord-Kivu, ils reprochent au gouvernement rd-congolais de ne pas respecter l'accord de paix signé le 23 mars 2009 à Goma entre le gouvernement et les groupes armés Selon les organisations humanitaires, les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), armée nationale, ont déjà provoqué le déplacement massif d'environ 100 000 personnes. Kinshasa, 13/06/2013 (Xinhua / MCN, via mediacongo.net) | ||
La comédie continue comme le ridicule ne tue pas au lieu de négocier, on continue à aller se ridiculiser à Kampala et puis on négocie quoi? Le M23 est installer et bien installer le MENDE en dit quoi??? |
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
Ma Mongo,mongo elombe a écrit:
Amani Kabasha : le M23 ne signera pas l'accord de paix proposé par le gouvernement
Le Mouvement du 23 mars (M23) ne signera pas l'accord de paix proposé par le gouvernement visant à mettre fin aux conflits armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué jeudi Amani Kabasha, porte-parole du M23, à l'Agence Xinhua.
"Le M23 ne signera pas l'accord de paix qui nous est imposé par le gouvernement de Kinshasa le 12 juin dernier à Kampala", a indiqué M. Kabasha, ajoutant que "le gouvernement de Kinshasa a montré sa volonté de dictature et notre mouvement ne va pas accepter cette dictature".
"La communauté internationale nous a demandé de retourner à Kampala et de reprendre les négociations pour donner la chance à une solution pacifique négociée, mais ce que Kinshasa nous montre n'est pas du tout une négociation mais plutôt une imposition", a-t-il poursuivi.
Depuis mai 2012, les rebelles du M23 contrôlent plusieurs villages et localités dans la province du Nord-Kivu, ils reprochent au gouvernement rd-congolais de ne pas respecter l'accord de paix signé le 23 mars 2009 à Goma entre le gouvernement et les groupes armés
Selon les organisations humanitaires, les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), armée nationale, ont déjà provoqué le déplacement massif d'environ 100 000 personnes.
Kinshasa, 13/06/2013 (Xinhua / MCN, via mediacongo.net)
La comédie continue comme le ridicule ne tue pas au lieu de négocier, on continue à aller se ridiculiser à Kampala et puis on négocie quoi? Le M23 est installer et bien installer le MENDE en dit quoi???
Vos interrogations embrouillées et mêmes contradictoires traduisent notre triste impasse !
Olobi tonégocier, kasi togonégocier nini ? Comédie ?
Il y'a un positif avec la déroute de la kanambie, ce que pour survivre et être efficace en tant que réelle direction du Congo (voir mes réflexions/digressions antérieures) elle ne pouvait que s'autonomiser face à ses parrains ougando-rwandais, casser son rôle de marionnette et agir enfin en vrai souverain Congolais... Difficile entreprise lorsqu'on ne vient de rien sinon de cette fonction de marionnette !
La position actuelle de fermeté du Congo à Kampala (pourvu qu'elle tienne !) contre les "impétrants" est la bienvenue pour nous mais elle procède bien de toutes les trahisons antérieures qui n'ont pas payé et continueront à nous enchaîner....
En sommes-nous capables aujourd'hui et comment... ? Attendons la suite...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le M23 etait serieux donc?
N'donzauw ça m'énerve tellement que heure moko embrouillement na mutu.
Moi depuis le départ j'ai dis que ça ne servait à rien ses négociations et certains d'entre nous savaient que ça n'aboutirait à rien.
Le fait d'aller à négocier à Kampala c'est une anomalie dans la logique ses soi disant négociations devraient se passer en RDC.
Des négociations, il y en a toujours eu pour quelles résultats? Brassage, mixage, intégration etc mais rien ne change.
Le gouvernement congolais se ridiculise et n'est pas crédible puisqu'entretemps ils ne cherche aucune solution pour arrêtter le M23.
Donc mpo na nga comédie, na comédie et c'est le congolais qui subit.
On se focalise sur le M23 et les autres groupes rebelles c'est comment.
Donzo tu écris la fermeté du Congo????Elle est où la fermeté en question???
Moi depuis le départ j'ai dis que ça ne servait à rien ses négociations et certains d'entre nous savaient que ça n'aboutirait à rien.
Le fait d'aller à négocier à Kampala c'est une anomalie dans la logique ses soi disant négociations devraient se passer en RDC.
Des négociations, il y en a toujours eu pour quelles résultats? Brassage, mixage, intégration etc mais rien ne change.
Le gouvernement congolais se ridiculise et n'est pas crédible puisqu'entretemps ils ne cherche aucune solution pour arrêtter le M23.
Donc mpo na nga comédie, na comédie et c'est le congolais qui subit.
On se focalise sur le M23 et les autres groupes rebelles c'est comment.
Donzo tu écris la fermeté du Congo????Elle est où la fermeté en question???
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
FLASH FLASH: NE RATEZ PAS, SULUTANI MAKENGA ENTRE LA VIE ET LA MORT,IL EST TRANSFERÁ EN OUGANDA
Mathilde
Re: Le M23 etait serieux donc?
Jugement des 11 jeunes par le M23 Roger Meece s’est dit troublé par cette annonce ! Kinshasa, le 21/06/2013 | ||
Finalement, le Mouvement du 23 mars (M23) entend administrer le territoire de Rutshuru comme une République à part entière. Sinon, ses actions laissent vraisemblablement transparaître cette intention nauséabonde. Le 12 juin dernier, le porte-parole du M23 a annoncé la tenue imminente d’un procès pénal contre 11 jeunes qui auraient été récemment arrêtés dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu, pour détention illégale d’armes. Face à cette volonté du M23, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Roger Meece s’est dit particulièrement troublé par cette annonce. Décidemment, la perception des taxes, le contrôle des frontières et autres prérogatives qui, naturellement, reviennent au gouvernement de Kinshasa, que le M23 usurpe depuis leur occupation du territoire de Rutshuru, n’auront pas suffi à ce groupe rebelle. Poussant très loin son toupet, le M23 compte organiser le « jugement » de 11 jeunes arrêtés pour « détention illégale d’armes » dans le territoire sous son emprise. Devant ce que d’aucuns qualifient d’exagération, la Monusco, elle aussi, l’a également condamné. Et, hier mercredi 19 juin, cette mission onusienne a tenu à rappeler aux dirigeants du M23 ainsi qu’à ceux des autres groupes armés, qu’ils sont tenus au plein respect des Droits de l’homme et du Droit international humanitaire. Face à ce qu’il qualifie de simulacre de procès, le Représentant spécial de Ban Ki-moon en RD. Congo craint que ce procès ne réponde pas aux standards internationaux et qu’il ne soit pas non plus équitable. « Un tel procès ne saurait être, en l’état actuel conforme aux standards internationaux relatifs aux Droits de l’homme ni offrir aux prévenus toutes les garanties d’un procès équitable », a déclaré Roger Meece. Par ailleurs, la Monusco a réitéré également son appel au démantèlement immédiat et sans condition de l‘administration parallèle illégitime organisée par le M23. La Brigade inquiète-t-elle le M23 ? Alors que bon nombre, dans l’opinion nationale, pensait que la Brigade d’intervention allait finir avec ce M23, c’est plutôt cette force négative qui a proféré des menaces contre la venue de cette Brigade. Le M23 avait écrit au Parlement sud-africain et au gouvernement tanzanien, deux grands pays contributeurs des troupes de la Brigade, de ne pas envoyer leurs troupes à l’Est du territoire congolais. Sinon, avait-il écrit, ce mouvement serait en passe de répliquer à toute attaque. Mais seulement, depuis l’arrivée du nouveau commandant de la Monusco, le Lieutenant-général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, le langage de fermeté se fait désormais sentir dans les rangs de cette mission onusienne. Sous peu, à Goma, le nouveau commandant, Carlos Alberto avait tenu un langage dénudé de toute ambiguïté face aux éventuelles menaces et autres turpitudes du M23. Le commandant brésilien avait clairement indiqué au cours de son passage à Goma que la Brigade est là pour frapper ceux qui font souffrir la population civile et qui sont en train de perpétrer des exactions et autres crimes contre l’humanité au Nord-Kivu. Selon ce galonné, ceux-là, seront pourchassés et neutralisés par cette force onusienne. Parlant du M23 singulièrement, Alberto Carlos avait fait savoir que tout en privilégiant l’option politique, ce mouvement est dans le viseur de la Brigade qui peut le frapper à chaque instant s’il se permet encore de troubler la quiétude de la population. La Pros. |
Il cause pendant que le M23 fait ce qu'il veut, se permet tout pendant ce temps là silence total de MENDE et aucune réaction de KABILA comme d'habitudeMAWA PLEIN.
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
.
Que fait la moniki:D et le contingent à moitié de la fameuse brigade internationale aka le messi de MENDE et KABILA?
La Monusco accuse le M23 de tueries, pillages et enrôlements forcés au Nord-Kivu
publié il y a 4 heures, 59 minutes, | Denière mise à jour le 27 juin, 2013 à 8:10 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: M23, Monusco
La mission des Nations unies en RDC accuse la rébellion du M23 de commettre des exactions contre les populations civiles dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru. Le porte-parole militaire de la Monusco, colonel Félix Basse, a déclaré le mercredi 26 juin que le mouvement rebelle s’est rendu coupable ces derniers jours de tueries, pillages et enrôlements forcés des jeunes.
Réagissant aux attaques dont il fait l’objet de la part d’autres groupes armés, a indiqué l’officier onusien, le M23 mène régulièrement des opérations de bouclage et de ratissage au cours desquelles des arrestations arbitraires, des meurtres et des harcèlements contre les civils suspectés de collaborer avec ces milices sont commis.
Selon le porte-parole militaire de la Monusco, entre le 16 et le 19 juin dernier, les éléments du M23 ont exécuté vingt-six agriculteurs « suspectés à tort » de collaborer avec des groupes armés, au cours de leurs opérations de bouclage et de ratissage conduites dans les localités de Busanza et de Jomba.
Deux jours après, a-t-il poursuivi, deux rebelles du M23 ont été tués et six autres blessés au cours des accrochages avec les Maï-Maï Nyatura dans le quartier Kirohero, à 2 km au Sud de Rutshuru-centre.
Le même jour, les éléments du M23 qui commettaient des pillages dans le village Kanyaruchinya ont également fait usage de leurs armes et blessé grièvement un civil. Alertées, les troupes de la Monusco présentes dans la zone auraient des patrouilles motorisées, dans le but de dissuader les pillards, rassurer et protéger les populations civiles.
Toujours selon le colonel Félix Basse, un rebelle du M23, en état d’ébriété, a tué le 22 juin un prêtre et un autre combattant de sa rébellion.
Le même jour, les patrouilles du poste opérationnel de la Force de la Monusco de Nyabiondo ont assuré la sécurité d’environ cinq cents (500) individus qui s’étaient rendus au marché hebdomadaire de cette localité.
La Monusco accuse également le M23 d’enrôlement forcé des civils dans le territoire de Nyiragongo.
Entre les 17 et 23 juin 2013, la rébellion a enrôlé par force 23 civils dans cette région. Ces personnes ont ensuite été transférées à Rumangabo pour la formation militaire, indique la même source.
A en croire la mission onusienne, le commandement du M23 a instruit tous les chefs des groupements et localités du territoire de Nyiragongo, d’envoyer chacun un quota obligatoire de 20 jeunes hommes pour la formation militaire..
mongo elombe
Re: Le M23 etait serieux donc?
Patrick Karegeya : «Nous savons d’où les missiles sont partis»
Par RFI
Ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda, Patrick Karegeya a fui le pays en 2007 et vit aujourd’hui en exil en Afrique du Sud. Comme le général Faustin Kayumba Nyamwasa, il accuse le président Kagame d’être responsable de l’attentat qui en avril 1994 a coûté la vie à Juvénal Kabyarimana. Tous deux se disent prêts à rencontrer le juge français en charge de l’enquête, Marc Trévidic.
Propos recueillis par notre envoyée spéciale en Afrique du sud, Sonia Rolley
Depuis quand connaissez-vous le président Kagame ?
Cela fait très longtemps. On était ensemble à l’école. Il devait être deux classes au-dessus de moi. Donc cela fait plus de trente ans.
Et vous avez travaillé ensemble dans l’armée ougandaise…
Oui, nous avons travaillé dans le même département, celui des renseignements militaires.
Quand avez-vous décidé de prendre les armes ?
Je crois que tout a commencé en 1987. Fred Rwigyema était toujours vivant et il y avait aussi d’autres officiers plus âgés que nous. Ils organisaient les réunions, décidaient qui parmi les officiers devaient y participer. Donc oui, nous participions aux réunions, puis nous retournions sur le terrain pour voir ce qui se passait. Et nous leur faisions notre rapport.
Quand est-ce que le président Kagame a pris le contrôle des opérations ? Et pourquoi lui ?
Pourquoi lui ? Parce que tous ceux qui étaient au-dessus de lui sont morts. Donc ça lui revenait de commander. Quand tout a commencé, il n’était pas là. Mais quand il est revenu, Fred est mort et les autres aussi, donc c’est lui qui a pris le commandement parce qu’il était en tête de liste. On a tous pensé qu’il était souhaitable qu’il prenne la tête des opérations et c’est ce qu’il a fait.
Donc il n’y avait aucune contestation à l’époque ?
Non, aucune. Ce serait compliqué pour des militaires de contester ce type de décision, ce n’est pas comme en politique. Et n’oubliez pas que nous étions en guerre, il n’y avait pas de place pour la politique ou des considérations démocratiques. Et puis ce n’est pas comme s’il prenait la tête du mouvement. Il y avait le Front patriotique rwandais et l’Armée patriotique rwandaise. Il a pris le contrôle de l’APR et du reste plus tard. Mais ça, ça s’est fait petit à petit, au fil des années, pendant la rébellion. Puis on a pris le pouvoir. Et ce n’est qu’en 1998 qu’il a pris la tête du FPR. Il a réussi à se défaire de tout le monde et même de son patron de l’époque, Bizimungu, qui était président. Et on doit tous plaider coupable parce que ça s’est passé sous nos yeux. Mais comme on était en guerre, personne n’a eu le courage de dire quoi que ce soit ou de convoquer une réunion pour ça. Donc les civils ont été pratiquement tous éjectés du mouvement. C’est devenu une institution militaire qui n’a conservé du FPR que le nom.
Mais on a toujours l’impression qu’il était en charge de tout, même à l’époque où Pasteur Bizimungu était président. Est-ce que tout ça n’était pas du décorum ?
Non, pas exactement. Il était à la tête de l’armée et tout dépendait de l’armée. Evidemment, tous ceux qui venaient avec un problème politique, ils étaient accusés d’abord de mettre en péril les efforts de guerre, puis de ne pas être suffisamment patriotes. Et très peu de gens finalement avait le courage de dire « il y a l’action militaire et il y a la politique ». Donc il a véritablement pris le contrôle de tout sans que personne n’ose dire quoi que ce soit ou même n’ose contredire ce qu’il disait. Il est devenu l’homme fort comme on dit.
Pourquoi ne contestiez-vous pas ces décisions ? Est-ce que vous ne considériez pas qu’il était le meilleur pour faire ce travail ?
Meilleur ou non, il était déjà en place. Donc on se contentait d’essayer d’arranger les choses, de le convaincre de ne pas faire certaines des choses terribles qu’il avait en tête. C’est pour ça qu’on a fait partie des dégâts collatéraux. On a essayé de lui dire que ce n’était pas bien, que ce n’était pas la bonne manière de faire les choses. Mais parce qu’il avait tous les pouvoirs, il a commencé à voir toutes les critiques ou même simplement les suggestions comme une remise en cause personnelle. C’est devenu évident qu’à un moment, il n’y avait plus de différence entre lui et l’Etat. Comme vous dites en France : « l’Etat, c’est moi ». Et maintenant qu’il a tous les pouvoirs, il se comporte en monarque absolu. Et personne ne peut contester ses décisions.
Vous accusez aujourd’hui le président Kagame d’être derrière l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana. Avez-vous des preuves de son implication ?
Si nous n’en avions pas, nous ne dirions pas ça. Evidemment, nous en avons. Nous ne spéculons pas. Nous ne sommes pas comme ceux qui essaient d’enquêter, qui disent que le missile venait de Kanombé (ndlr : camp militaire des FAR, l’armée rwandais de l’époque). Nous savons d’où les missiles sont partis, qui les a acheminés, qui a tiré. Nous ne spéculons pas. On parle de quelque chose que l’on connait.
Mais pourquoi ne le rendez-vous pas public ? Pourquoi les garder pour vous ?
Nous ne les gardons pas pour nous. Il n’y a pas eu d’enquête digne de ce nom. On ne veut pas livrer tout cela aux médias. Souvenez-vous que tout ceci aura des conséquences pour des gens. Les gens qui ont perdu leurs vies avaient une famille, des amis. Si je vous le dis, évidemment, vous allez le publier et ça ne va pas aider les victimes. Donc, on s’est toujours dit que ça devait se faire dans le cadre d’une enquête judiciaire, qu’on puisse dire dans ce cadre-là ce que l’on sait.
Le juge Trévidic ne vous a jamais contacté ?
Non, ces juges ne sont jamais venus vers nous. S’ils le font, nous le dirons ce que nous savons. Mais on ne peut pas leur forcer la main. S’ils souhaitent nous entendre, ils viendront. Et puis n’oubliez pas que ce sont des Français et que les victimes sont rwandaises. Donc on estime aussi que ce serait mieux si des Rwandais faisaient aussi ce travail… Mais ça, évidemment, ça ne pourra se faire qu’après le départ de Kagame. Nous n’espérons pas qu’il y ait une enquête judiciaire rwandaise pour le moment. Les Français ont pris la liberté de le faire, mais aucun d’eux n’est venu nous voir.
Est-ce que vous êtes impliqué dans cette attaque ?
Non, mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas ce qui s’est passé.
Et vous n’occupiez pas un poste qui vous permettait d’empêcher cet attentat ?
L’empêcher ? Non, je ne m’y serais pas opposé. Il l’a décidé. Et je n’aurais jamais pu dire : ne le faites pas. Il était sûr de sa décision. Mais savoir, ça, oui, on sait.
Mais pourquoi abattre cet avion ?
Il croit que tous les opposants doivent mourir… Et à cette époque, parce que c’était Habyarimana, c’était un moyen de prendre le pouvoir. Habyarimana venait de signer un accord de partage du pouvoir, même s’il essayait de gagner du temps, ce n’était pas une raison pour le tuer. Il fallait suivre le processus et s’assurer qu’il aille jusqu’au bout. Beaucoup de gens disaient qu’il essayait de gagner du temps, je ne cherche pas à le défendre. Mais même s’il a commis des erreurs, il ne méritait pas de mourir.
Vous avez été chef des renseignements extérieurs pendant dix ans et, en 2004, vous avez été démis de vos fonctions. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
C’est le résultat d’une série de désaccords avec le président Kagame sur sa lecture du pays en termes de gouvernance, de droits de l’homme, à propos également de la situation au Congo… Ça a duré assez longtemps. A un moment, j’ai réalisé qu’on n’allait nulle part. Je lui ai demandé de me laisser faire ma vie, il a refusé. Trois ans après, il a fini par me jeter en prison. Pas une, mais deux fois. Donc il s’agissait de désaccords politiques, rien de personnel.
Rien de personnel ? Mais vous étiez amis…
Bien sûr que nous étions amis, mais je faisais partie du gouvernement. Je n’étais pas là pour l’encenser. En tant que chef des renseignements, je pense que ce que je pouvais faire de mieux, c’était de lui dire la vérité, que la vérité soit amère ou non. Mais le fait qu’il ne puisse pas l’accepter et qu’il le retienne contre moi, je crois que ce qui se passe aujourd’hui me donne raison.
Quelles abominables vérités lui disiez-vous par exemple ?
Les habituelles, je lui disais que ce que nous faisions n’était pas bien en terme de justice, de démocratie, de liberté de la presse. Il y avait la seconde guerre du Congo. On a parlé de tout ça et on ne tombait jamais d’accord. Mais parce que ça n’avait pas lieu en public, personne ne réalisait qu’il y avait une sorte de guerre froide entre lui et moi.
Donc il y a eu pendant des années des dissensions au sein du Front Patriotique Rwandais ?
Oui, mais cela se passait entre les militaires. Les civils n’en savaient rien. Et il n’y avait pas que moi. D’autres aussi étaient mécontents. Certains en ont fait les frais. D’autres ont décidé de se taire pour toujours. C’est une question de choix. Si vous en parliez publiquement, ils vous pendaient haut et court. Certains sont morts, d’autres ont été jetés en prison, d’autres comme nous se sont retrouvés en exil. Et ça va continuer tant qu’il reste sur cette ligne.
Vous disiez que vous vous êtes opposés à la seconde guerre du Congo. Donc vous étiez favorable à la première ?
Oui, définitivement. Il y avait des raisons parfaitement légitimes de la mener. A cause de ce qui se passait de l’autre côté de la frontière, dans les camps, la réorganisation (ndlr : des ex-FAR-Interahamwe), soit on réglait le problème, soit ils allaient s’occuper de nous. Celle-là était légitime. Mobutu les soutenait. En ce qui concerne la deuxième guerre, il nous suffisait de parler, nous n’avions pas nécessairement besoin de nous battre. Et comme vous le voyez, nous n’avons obtenu aucun résultat. Nous en sommes toujours au même point. RCD, CNDP, M23. Il y aura probablement aussi un M27… Ca n’aide pas le Congo. Ca n’aide pas le Rwanda. Ca n’apporte que des souffrances dans la région.
Bosco Ntaganda qui était l’un des chefs du CNDP est devant la Cour pénale internationale. Est-ce que vous allez témoigner devant la cour ?
Je ne sais pas pourquoi je devrais le faire. Mais si la cour estime qu’elle peut apprendre quelque chose de moi, je coopérerai avec elle. Mais je crois que la CPI ne juge pas la bonne personne. Elle devrait traduire en justice Kagame et pas Ntaganda.
Pourquoi ?
Parce que c’est lui qui l’a choisi au Rwanda et l’a envoyé dans l’est du Congo. Alors pourquoi s’occuper des symptômes et pas de la maladie ?
Donc vous affirmez que Bosco Ntaganda est rwandais et pas congolais ?
Oui, bien sûr qu’il est rwandais. Il était dans l’armée rwandaise, on l’a choisi, envoyé auprès de Lubanga et on l’a approvisionné en armes. Donc quand il cause tous ces problèmes, le coupable, ça ne devrait pas être Ntaganda, mais Kagame. Ntaganda a juste été déployé. Donc ces événements sont de la responsabilité de son commandant.
De quel corps d’armée était-il issue ? Où était-il basé ?
Ce n’est pas comme si on en avait plusieurs. Il était des forces de défense rwandaise. Il était sous-officier. La plupart de ceux qui ont dirigé la rébellion venaient du Rwanda de toute façon. Ntaganda n’est pas un cas particulier. Nkunda, Ntaganda, ils ont été formés au Rwanda, mais ne se sont pas battus là. C’est pourquoi je dis qu’ils ne s’occupent pas des bonnes personnes. Ils étaient déployés, c’est tout
Bosco Ntaganda s’est enfui au Rwanda et a trouvé refuge à l’ambassade des Etats-Unis. Est-ce que c’était avec l’aide du gouvernement rwandais ?
Non, il voulait sauver sa peau. S’il s’était rendu au gouvernement rwandais, ça aurait été une toute autre histoire. Je ne pense pas qu’ils l’auraient remis à la Cour pénale internationale.
Pourquoi avez-vous fui le pays en 2007 ?
J’avais déjà testé la prison deux fois. Et j’ai été maintenu à l’isolement. Deux fois en deux ans. Quand je suis sorti, j’ai été amené au ministère de la Défense, j’ai été malmené par des officiers, or certains sont en prison aujourd’hui, d’autres ont des problèmes. Mais bon, le fait important, c’est qu’ils m’ont dit que Kagame allait s’occuper de moi définitivement. Ça en inquiétait tout de même certains. Ils m’ont dit que si je tenais à la vie, il fallait que je parte. Je n’avais pas de raison d’en douter. Donc je suis parti. Et en fait, c’était bien vrai. C’est qu’il a essayé de faire ici. C’est pour ça qu’on a tiré sur mon collègue (ndlr : le général Faustin Kayumba Nyamwasa). J’ai eu de la chance de m’en sortir sans aucune égratignure.
http://www.rfi.fr/afrique/20130708-patrick-karegeya-nous-savons-missiles-sont-partis
Par RFI
Ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda, Patrick Karegeya a fui le pays en 2007 et vit aujourd’hui en exil en Afrique du Sud. Comme le général Faustin Kayumba Nyamwasa, il accuse le président Kagame d’être responsable de l’attentat qui en avril 1994 a coûté la vie à Juvénal Kabyarimana. Tous deux se disent prêts à rencontrer le juge français en charge de l’enquête, Marc Trévidic.
Propos recueillis par notre envoyée spéciale en Afrique du sud, Sonia Rolley
Depuis quand connaissez-vous le président Kagame ?
Cela fait très longtemps. On était ensemble à l’école. Il devait être deux classes au-dessus de moi. Donc cela fait plus de trente ans.
Et vous avez travaillé ensemble dans l’armée ougandaise…
Oui, nous avons travaillé dans le même département, celui des renseignements militaires.
Quand avez-vous décidé de prendre les armes ?
Je crois que tout a commencé en 1987. Fred Rwigyema était toujours vivant et il y avait aussi d’autres officiers plus âgés que nous. Ils organisaient les réunions, décidaient qui parmi les officiers devaient y participer. Donc oui, nous participions aux réunions, puis nous retournions sur le terrain pour voir ce qui se passait. Et nous leur faisions notre rapport.
Quand est-ce que le président Kagame a pris le contrôle des opérations ? Et pourquoi lui ?
Pourquoi lui ? Parce que tous ceux qui étaient au-dessus de lui sont morts. Donc ça lui revenait de commander. Quand tout a commencé, il n’était pas là. Mais quand il est revenu, Fred est mort et les autres aussi, donc c’est lui qui a pris le commandement parce qu’il était en tête de liste. On a tous pensé qu’il était souhaitable qu’il prenne la tête des opérations et c’est ce qu’il a fait.
Donc il n’y avait aucune contestation à l’époque ?
Non, aucune. Ce serait compliqué pour des militaires de contester ce type de décision, ce n’est pas comme en politique. Et n’oubliez pas que nous étions en guerre, il n’y avait pas de place pour la politique ou des considérations démocratiques. Et puis ce n’est pas comme s’il prenait la tête du mouvement. Il y avait le Front patriotique rwandais et l’Armée patriotique rwandaise. Il a pris le contrôle de l’APR et du reste plus tard. Mais ça, ça s’est fait petit à petit, au fil des années, pendant la rébellion. Puis on a pris le pouvoir. Et ce n’est qu’en 1998 qu’il a pris la tête du FPR. Il a réussi à se défaire de tout le monde et même de son patron de l’époque, Bizimungu, qui était président. Et on doit tous plaider coupable parce que ça s’est passé sous nos yeux. Mais comme on était en guerre, personne n’a eu le courage de dire quoi que ce soit ou de convoquer une réunion pour ça. Donc les civils ont été pratiquement tous éjectés du mouvement. C’est devenu une institution militaire qui n’a conservé du FPR que le nom.
Mais on a toujours l’impression qu’il était en charge de tout, même à l’époque où Pasteur Bizimungu était président. Est-ce que tout ça n’était pas du décorum ?
Non, pas exactement. Il était à la tête de l’armée et tout dépendait de l’armée. Evidemment, tous ceux qui venaient avec un problème politique, ils étaient accusés d’abord de mettre en péril les efforts de guerre, puis de ne pas être suffisamment patriotes. Et très peu de gens finalement avait le courage de dire « il y a l’action militaire et il y a la politique ». Donc il a véritablement pris le contrôle de tout sans que personne n’ose dire quoi que ce soit ou même n’ose contredire ce qu’il disait. Il est devenu l’homme fort comme on dit.
Pourquoi ne contestiez-vous pas ces décisions ? Est-ce que vous ne considériez pas qu’il était le meilleur pour faire ce travail ?
Meilleur ou non, il était déjà en place. Donc on se contentait d’essayer d’arranger les choses, de le convaincre de ne pas faire certaines des choses terribles qu’il avait en tête. C’est pour ça qu’on a fait partie des dégâts collatéraux. On a essayé de lui dire que ce n’était pas bien, que ce n’était pas la bonne manière de faire les choses. Mais parce qu’il avait tous les pouvoirs, il a commencé à voir toutes les critiques ou même simplement les suggestions comme une remise en cause personnelle. C’est devenu évident qu’à un moment, il n’y avait plus de différence entre lui et l’Etat. Comme vous dites en France : « l’Etat, c’est moi ». Et maintenant qu’il a tous les pouvoirs, il se comporte en monarque absolu. Et personne ne peut contester ses décisions.
Vous accusez aujourd’hui le président Kagame d’être derrière l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana. Avez-vous des preuves de son implication ?
Si nous n’en avions pas, nous ne dirions pas ça. Evidemment, nous en avons. Nous ne spéculons pas. Nous ne sommes pas comme ceux qui essaient d’enquêter, qui disent que le missile venait de Kanombé (ndlr : camp militaire des FAR, l’armée rwandais de l’époque). Nous savons d’où les missiles sont partis, qui les a acheminés, qui a tiré. Nous ne spéculons pas. On parle de quelque chose que l’on connait.
Mais pourquoi ne le rendez-vous pas public ? Pourquoi les garder pour vous ?
Nous ne les gardons pas pour nous. Il n’y a pas eu d’enquête digne de ce nom. On ne veut pas livrer tout cela aux médias. Souvenez-vous que tout ceci aura des conséquences pour des gens. Les gens qui ont perdu leurs vies avaient une famille, des amis. Si je vous le dis, évidemment, vous allez le publier et ça ne va pas aider les victimes. Donc, on s’est toujours dit que ça devait se faire dans le cadre d’une enquête judiciaire, qu’on puisse dire dans ce cadre-là ce que l’on sait.
Le juge Trévidic ne vous a jamais contacté ?
Non, ces juges ne sont jamais venus vers nous. S’ils le font, nous le dirons ce que nous savons. Mais on ne peut pas leur forcer la main. S’ils souhaitent nous entendre, ils viendront. Et puis n’oubliez pas que ce sont des Français et que les victimes sont rwandaises. Donc on estime aussi que ce serait mieux si des Rwandais faisaient aussi ce travail… Mais ça, évidemment, ça ne pourra se faire qu’après le départ de Kagame. Nous n’espérons pas qu’il y ait une enquête judiciaire rwandaise pour le moment. Les Français ont pris la liberté de le faire, mais aucun d’eux n’est venu nous voir.
Est-ce que vous êtes impliqué dans cette attaque ?
Non, mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas ce qui s’est passé.
Et vous n’occupiez pas un poste qui vous permettait d’empêcher cet attentat ?
L’empêcher ? Non, je ne m’y serais pas opposé. Il l’a décidé. Et je n’aurais jamais pu dire : ne le faites pas. Il était sûr de sa décision. Mais savoir, ça, oui, on sait.
Mais pourquoi abattre cet avion ?
Il croit que tous les opposants doivent mourir… Et à cette époque, parce que c’était Habyarimana, c’était un moyen de prendre le pouvoir. Habyarimana venait de signer un accord de partage du pouvoir, même s’il essayait de gagner du temps, ce n’était pas une raison pour le tuer. Il fallait suivre le processus et s’assurer qu’il aille jusqu’au bout. Beaucoup de gens disaient qu’il essayait de gagner du temps, je ne cherche pas à le défendre. Mais même s’il a commis des erreurs, il ne méritait pas de mourir.
Vous avez été chef des renseignements extérieurs pendant dix ans et, en 2004, vous avez été démis de vos fonctions. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
C’est le résultat d’une série de désaccords avec le président Kagame sur sa lecture du pays en termes de gouvernance, de droits de l’homme, à propos également de la situation au Congo… Ça a duré assez longtemps. A un moment, j’ai réalisé qu’on n’allait nulle part. Je lui ai demandé de me laisser faire ma vie, il a refusé. Trois ans après, il a fini par me jeter en prison. Pas une, mais deux fois. Donc il s’agissait de désaccords politiques, rien de personnel.
Rien de personnel ? Mais vous étiez amis…
Bien sûr que nous étions amis, mais je faisais partie du gouvernement. Je n’étais pas là pour l’encenser. En tant que chef des renseignements, je pense que ce que je pouvais faire de mieux, c’était de lui dire la vérité, que la vérité soit amère ou non. Mais le fait qu’il ne puisse pas l’accepter et qu’il le retienne contre moi, je crois que ce qui se passe aujourd’hui me donne raison.
Quelles abominables vérités lui disiez-vous par exemple ?
Les habituelles, je lui disais que ce que nous faisions n’était pas bien en terme de justice, de démocratie, de liberté de la presse. Il y avait la seconde guerre du Congo. On a parlé de tout ça et on ne tombait jamais d’accord. Mais parce que ça n’avait pas lieu en public, personne ne réalisait qu’il y avait une sorte de guerre froide entre lui et moi.
Donc il y a eu pendant des années des dissensions au sein du Front Patriotique Rwandais ?
Oui, mais cela se passait entre les militaires. Les civils n’en savaient rien. Et il n’y avait pas que moi. D’autres aussi étaient mécontents. Certains en ont fait les frais. D’autres ont décidé de se taire pour toujours. C’est une question de choix. Si vous en parliez publiquement, ils vous pendaient haut et court. Certains sont morts, d’autres ont été jetés en prison, d’autres comme nous se sont retrouvés en exil. Et ça va continuer tant qu’il reste sur cette ligne.
Vous disiez que vous vous êtes opposés à la seconde guerre du Congo. Donc vous étiez favorable à la première ?
Oui, définitivement. Il y avait des raisons parfaitement légitimes de la mener. A cause de ce qui se passait de l’autre côté de la frontière, dans les camps, la réorganisation (ndlr : des ex-FAR-Interahamwe), soit on réglait le problème, soit ils allaient s’occuper de nous. Celle-là était légitime. Mobutu les soutenait. En ce qui concerne la deuxième guerre, il nous suffisait de parler, nous n’avions pas nécessairement besoin de nous battre. Et comme vous le voyez, nous n’avons obtenu aucun résultat. Nous en sommes toujours au même point. RCD, CNDP, M23. Il y aura probablement aussi un M27… Ca n’aide pas le Congo. Ca n’aide pas le Rwanda. Ca n’apporte que des souffrances dans la région.
Bosco Ntaganda qui était l’un des chefs du CNDP est devant la Cour pénale internationale. Est-ce que vous allez témoigner devant la cour ?
Je ne sais pas pourquoi je devrais le faire. Mais si la cour estime qu’elle peut apprendre quelque chose de moi, je coopérerai avec elle. Mais je crois que la CPI ne juge pas la bonne personne. Elle devrait traduire en justice Kagame et pas Ntaganda.
Pourquoi ?
Parce que c’est lui qui l’a choisi au Rwanda et l’a envoyé dans l’est du Congo. Alors pourquoi s’occuper des symptômes et pas de la maladie ?
Donc vous affirmez que Bosco Ntaganda est rwandais et pas congolais ?
Oui, bien sûr qu’il est rwandais. Il était dans l’armée rwandaise, on l’a choisi, envoyé auprès de Lubanga et on l’a approvisionné en armes. Donc quand il cause tous ces problèmes, le coupable, ça ne devrait pas être Ntaganda, mais Kagame. Ntaganda a juste été déployé. Donc ces événements sont de la responsabilité de son commandant.
De quel corps d’armée était-il issue ? Où était-il basé ?
Ce n’est pas comme si on en avait plusieurs. Il était des forces de défense rwandaise. Il était sous-officier. La plupart de ceux qui ont dirigé la rébellion venaient du Rwanda de toute façon. Ntaganda n’est pas un cas particulier. Nkunda, Ntaganda, ils ont été formés au Rwanda, mais ne se sont pas battus là. C’est pourquoi je dis qu’ils ne s’occupent pas des bonnes personnes. Ils étaient déployés, c’est tout
Bosco Ntaganda s’est enfui au Rwanda et a trouvé refuge à l’ambassade des Etats-Unis. Est-ce que c’était avec l’aide du gouvernement rwandais ?
Non, il voulait sauver sa peau. S’il s’était rendu au gouvernement rwandais, ça aurait été une toute autre histoire. Je ne pense pas qu’ils l’auraient remis à la Cour pénale internationale.
Pourquoi avez-vous fui le pays en 2007 ?
J’avais déjà testé la prison deux fois. Et j’ai été maintenu à l’isolement. Deux fois en deux ans. Quand je suis sorti, j’ai été amené au ministère de la Défense, j’ai été malmené par des officiers, or certains sont en prison aujourd’hui, d’autres ont des problèmes. Mais bon, le fait important, c’est qu’ils m’ont dit que Kagame allait s’occuper de moi définitivement. Ça en inquiétait tout de même certains. Ils m’ont dit que si je tenais à la vie, il fallait que je parte. Je n’avais pas de raison d’en douter. Donc je suis parti. Et en fait, c’était bien vrai. C’est qu’il a essayé de faire ici. C’est pour ça qu’on a tiré sur mon collègue (ndlr : le général Faustin Kayumba Nyamwasa). J’ai eu de la chance de m’en sortir sans aucune égratignure.
http://www.rfi.fr/afrique/20130708-patrick-karegeya-nous-savons-missiles-sont-partis
Mathilde
Re: Le M23 etait serieux donc?
RDC : affrontements entre l'armée et rebelles du M23 au nord de Goma
(AFP 14/07/2013 - 14:13)
GOMA, 14 juillet 2013 (AFP) - Des combats ont éclaté dimanche en début d'après-midi entre l'armée gouvernementale congolaise et le mouvement rebelle M23 près de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes. Ces affrontements se déroulent à Mutaho, à 12 kilomètres au nord ouest de Goma (Est), selon les belligérants. Selon un major des FARDC (armée), qui a souhaité garder l'anonymat, le M23 a débuté les hostilités.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-affrontements-entre-larmee-et-rebelles-du-m23-au-nord-de-goma
(AFP 14/07/2013 - 14:13)
GOMA, 14 juillet 2013 (AFP) - Des combats ont éclaté dimanche en début d'après-midi entre l'armée gouvernementale congolaise et le mouvement rebelle M23 près de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes. Ces affrontements se déroulent à Mutaho, à 12 kilomètres au nord ouest de Goma (Est), selon les belligérants. Selon un major des FARDC (armée), qui a souhaité garder l'anonymat, le M23 a débuté les hostilités.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-affrontements-entre-larmee-et-rebelles-du-m23-au-nord-de-goma
Mathilde
Re: Le M23 etait serieux donc?
PS
Compatriotiquement!"Nord Kivu : Reprise des combats aux environs de Goma
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8148
Selon des sources bien informées à Goma, des combats opposent, depuis ce dimanche 14 juillet à 14 heures, les rebelles du M23 aux Forces armées de la RD Congo. Des informations encore fragmentaires signalent que les forces loyalistes auraient perdu trois "positions" près de la localité de Mutaho. La colline de Mija, située aux environs de Goma, serait menacée. Il s’agirait d’un "poste stratégique", indique-t-on, qui pourrait entraîner la prise de la localité de Ndosho.
"Depuis quelques jours, les positions du M23 essuient des attaques à plusieurs reprises de la part de la coalition FARDC-FDLR-Maï Maï, explique une source proche des rebelles. Une nouvelle attaque a eu lieu ce dimanche à 14 heures. Trop c’est trop! Voilà pourquoi nos forces ont réagi vigoureusement. Nos combattants pourraient entrer demain matin à Goma. Rien ne pourrait nous en empêcher sauf des pressions internationales".
Une fois n’est pas coutume, l’auteur de ces lignes a joint au téléphone, à Kinshasa, le ministre congolais des Médias, Lambert Mende Omalanga. Objectif : entendre l’autre son de cloche. Mende n’est pas allé par quatre chemins en confirmant la reprise des hostilités depuis 13 heures. Heure de Kinshasa. "Trois positions des FARDC ont été attaquées à partir du territoire rwandais, dit-il. Les premières positions du M23 ont été enfoncées. Douze combattants ont été faits prisonniers et seront incessamment transférés à Kinshasa".
Dans un communiqué daté du 14 juillet 2013, parvenu à la rédaction de Congo Indépendant, le Chef du Département de la Communication porte-parole du M23, Amani Kabasha, confirme également que "les armes parlent sur la ligne de front". Selon lui, ce sont les forces gouvernementales qui ont lancé un "assaut" sur les positions du M23 à Mutaho. "Notre Mouvement condamne avec la dernière énergie cette reprise de la guerre à l’initiative du gouvernement congolais et rappelle l’opinion qu’en date du 09 juillet 2013 la Direction du Mouvement avait prévenu le gouvernement Kinshasa que l’Armée Révolutionnaire Congolaise répondra avec fermeté aux prochaines initiatives guerrières des FARDC après les actes de provocation de samedi 06 et mardi 09 juillet 2013 contre nos positions à Kanyarucinya", souligne-t-il. Et d’ajouter : "A ce sujet, nos forces armées viennent de recevoir des instructions précises: elles doivent réserver une réponse ferme et efficace à l’adversaire de manière à décourager son initiative et à garantir la sécurité totale des populations qui habitent nos espaces". "Le Mouvement du 23 Mars réitère son attachement aux pourparlers de Kampala qu’il considère comme seule voie susceptible de résoudre les causes profondes du conflit dans notre pays", conclut Amani Kabasha.
Notons que cette reprise de la guerre intervient au moment une dangereuse polémique a lieu entre le président tanzanien Jakaya Kikwete et son homologue rwandais Paul Kagamé. En cause, l’exhortation du Tanzanien aux présidents congolais, ougandais et rwandais de "dialoguer" avec leurs opposants respectifs pour ramener la paix dans la sous-région des Grands lacs. Le maître de Kigali y avait opposé un "Niet" retentissant en invitant Kikwete à retirer ses paroles et à présenter des excuses. A défaut, Kagamé promettait de "cogner" Kikwete dont des troupes participent à la brigade internationale onusienne aux côtés des Sud Africains et des Malawites. La phrase suivante a été attribuée à Kagamé : "I will just wait for you at the right place and I will hit you". Refus catégorique du chef d’Etat tanzanien par la bouche de son chef de la diplomatie, Bernard Membe: "President Jakaya Kikwete will not apologise to Rwanda or change his stand that the Rwandan government should negotiate with rebels. There is no way the Head of State could apologise for saying the truth and stating a fact,". Du berger à la berger, le gouvernement tanzanien a réagi violemment en mettant le satrape rwandais en garde à toute tentative d’envahir la Tanzanie.
Le bras de fer Kikwete-Kagame serait-il la raison de la reprise des hostilités? A y regarder de près, les Congolais se trouveraient entre le marteau et l’enclume : Kagamé tente de placer ses pions dans les institutions congolaises au nom de la sécurité nationale du Rwanda; Kikwete viendrait au secours de Joseph Kabila qui a fait son service militaire dans l’armée tanzanienne en tant que citoyen de ce pays..."
"Nord-Kivu: le M23 attaque les positions des FARDC à Mutaho"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/07/14/nord-kivu-le-m23-attaque-les-positions-des-fardc-mutaho/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20130714165843/rebellion-rdc-fardc-gomardc-affrontements-entre-l-armee-et-rebelles-du-m23-pres-de-goma.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20130714-rdc-reprise-combats-armee-rebelles-m23-nord-kivu-goma
° http://radiookapi.net/actualite/2013/07/14/beni-les-rebelles-de-ladfnalu-attaquent-des-casques-bleus-sur-laxe-mbau-kamango/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
"Plus de 55.000 Congolais réfugiés en Ouganda"
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/plus-de-55-000-congolais-refugies-en-ouganda-51e27ac6357004d3e61589b2
"Internationalisation? Des shabbabs au Nord Kivu?"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/07/11/internationalisation-des-shabbabs-au-nord-kivu/
ndonzwau
Re: Le M23 etait serieux donc?
RDC: Poursuite des combats près de Goma
En revanche des habitants joints dans la capitale provinciale parlent du rapprochement des combats qui se dérouleraient à moins de 5 kilomètres de la ville.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/07/130715_drc_goma_fighting.shtml
En revanche des habitants joints dans la capitale provinciale parlent du rapprochement des combats qui se dérouleraient à moins de 5 kilomètres de la ville.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/07/130715_drc_goma_fighting.shtml
djino
Re: Le M23 etait serieux donc?
120 rebelles tués dans les combats au Nord-Kivu Selon MENDE ....
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1669379/2013/07/15/120-rebelles-tues-dans-les-combats-au-Nord-Kivu.dhtml
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1669379/2013/07/15/120-rebelles-tues-dans-les-combats-au-Nord-Kivu.dhtml
djino
Re: Le M23 etait serieux donc?
Pour une fois, les FARDC infligent des lourdes pertes aux rebelles. On va voir maintenant comment Kagame va réagir ....djino a écrit:120 rebelles tués dans les combats au Nord-Kivu Selon MENDE ....
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1669379/2013/07/15/120-rebelles-tues-dans-les-combats-au-Nord-Kivu.dhtml
Admin- Admin
Re: Le M23 etait serieux donc?
[quote="Admin"]
Pour une fois, les FARDC infligent des lourdes pertes aux rebelles. On va voir maintenant comment Kagame va réagir ....3333ff]Pour une fois comme tout Congolais on est nos derrière boys , proud to be Congolese today GO GO GO FARDCdjino a écrit:120 rebelles tués dans les combats au Nord-Kivu Selon MENDE ....
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1669379/2013/07/15/120-rebelles-tues-dans-les-combats-au-Nord-Kivu.dhtml
Congomoko
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