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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 26/3/2014, 8:52 pm

Eh Qué pasa ??? Faisons bien attention !!!

Décidément notre Afrique redevient la  « terra incognita » qu’elle a été il y a deux siècles ; d’ailleurs a-t-il jamais vraiment quitté ce statut ?
Voici le Congo, un capharnaüm, un fourre-tout où tout est sombre, rien de vraiment clair, de vraiment visible et de vraiment prévisible car rien n’y est prévu, c’est la navigation à vue, au gré des intérêts étroits personnels immédiats…

Il est au moins un fait indéniable : l’un des idéaux, l’un des rêves de tout pouvoir absolu, c’est d’arriver à s’entourer d’obligés, une classe dirigeante qui lui doit sa fonction et ses aises, volontiers coupée du peuple auquel il n’a pas de comptes à rendre parce qu’il ne lui doit pas sa présence au sein des dirigeants mais doit tout au chef absolu qui les a faits…
Et là "JK" n’a pas eu beaucoup de mal à se créer cet entourage clientéliste vu la cupidité des Congolais qui se laissent ainsi aisément acheter à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes et des postes…
Je m’en irais là dessus si besoin vous faire une douloureuses confidence pour vous le démontrer davantage : il se fait que j’ai mon "petit" au sein de la Ceni, venu de la société civile associative… Le savez-vous ou pas, les membres de la Ceni sont grassement payés et plutôt bien dotés dans leur structure et très vite, comme souvent dans un tel cas, ils se sont constitués un micro-groupe soudé au point que je vois que mon "petit" user aujourd'hui d’un argumentaire qui défend leur chef Malumalu bien plus et même autrement qu’il ne le faisait lorsqu’il était dans la simple société civile en dehors de la Ceni…
A chacun de méditer pour la suite ; j’y reviens plus loin…

Que se passe-t-il chez nous, autant que je m’épuise à le comprendre ?
Le pouvoir kanambiste pressé de toutes parts par la civilisation qui privilégie la culture démocratique, par la suprématie occidentale qui la représente et par les revendications légitimes du peuple en ce sens, se retrouve comme menacé, déstabilisé entre l’option démocratique et sa tendance autocratique : un coup il annonce (ou fait semblant) son refus de prolonger son mandat en dehors de la légalité constitutionnelle, là entraîné par ses faucons, il cherche d’autres stratagèmes faussement légalistes pour rempiler… C’est le micmac filou de Kingakati…

Obama via Feingold et même Kobler a beau sermonné, comme je n’ai cessé de le dire ici, il ne descendra jamais en plein terrain, ce sont les Congolais qui y opèrent et la kanambie y a encore une marge de manœuvre qu’elle peut finir d’imposer ou plutôt de négocier avec les yankees !
C’est ici où l’on voit toute la ruse manœuvrière du régime kanambiste qui s’ingénie si pas à réviser l’article 220 intangible à lever d’autres lièvres comme le suffrage indirect à tous les niveaux même présidentiel et à convaincre que la stabilité( ?) souffrirait bien une exception constitutionnelle sinon de la nécessité de notre indépendance politique et sociale dans la construction de notre Nation…
D’ici que la kanambie se lie à d’autres régimes (au Burundi, au Rwanda, en Ouganda, au Burkina-Faso…) tentés de déjouer l’orthodoxie constitutionnelle pour porter un bras de fer avec la tutelle européo-américaine… Nous en sommes là; méfions-nous même de cette Tanzanie qui nous manifeste quelque sympathie (Kanambe y a un passé particulier; voir notamment ci-dessus...)...
Que sortira-t-il de ce semblant de révolte africaine bien perverse ?
Tout cela rendra-t-il légal toute révision constitutionnelle sans toucher à la IIIème République telle qu’elle a été créée post-conflit et post-dictature ?

C’est ici où les Congolais surtout ceux qui sont convaincu d’un indispensable changement de gouvernance doivent comprendre que cette opposition doit s’appuyer et s’approprier le peuple qui seul peut leur permettre de résister à toutes ces manœuvres ! Comme je le disais ci-dessus, le vœu et la pratique de toute autocratie concourent à couper ses obligés des populations pour ne devoir qu’à elle, il ne nous reste qu’une contre-attaque logique, nous approprier le peuple pour porter avec lui nos revendications… Comment ?
C’est vite à la recherche de cette stratégie que l’opposition doit s’atteler… Dans ce sens la tactique de Fayulu et Kamerhe avec leur « Sauvons la RDC » qui refuse et interpelle le pouvoir en s’adressant au peuple mérite d’être rejointe, abondée et optimisée par toute l’opposition…
Cette dernière a-t-elle  bien saisi son importance ?


""Joseph Kabila" ne croit qu’aux rapports de force
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8776
A Kingakati, "Joseph Kabila" a confié aux membres de la caste au pouvoir dite "majorité présidentielle" sa volonté d’organiser un référendum pour faire réviser la Constitution. Impopulaire, l’homme compte sur la fraude et la corruption. Objectif : rester calife à la place du calife. (...)"


"Russ Feingold, envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs
° http://www.rfi.fr/emission/20140324-russ-feingold-envoye-special-etats-unis-grands-lacs/

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Russ Feingold, envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs

« J'appelerai à plus encore de coopération et de soutien des FARDC à la Monusco. Tout cela ne peut se faire que conjointement. »
(...)
Il y a très peu d'avancée aujourd'hui au Congo dans la réforme du secteur de la sécurité. Depuis le début de l'année, selon la Monusco, l'essentiel des exactions commises l'ont été par l'armée congolaise. Est-ce que cela vous inquiète ?

Cette réforme est essentielle pour l'avenir de la RDC. Avoir une armée, une police, une justice en lesquels la population peut avoir confiance est important pour parvenir à gouverner le pays. Cette réforme du secteur de la sécurité doit prévoir le paiement de salaires décents pour les soldats et cela pourrait se faire facilement à travers les systèmes bancaires développés sur les téléphones portables, plutôt que de se retrouver avec des militaires qui ne sont pas payés. Il faut améliorer la logistique. Mais il faut aussi que ces militaires ou policiers rendent des comptes s'ils commettent des exactions contre la population. Il faut faire plus d'efforts en ce sens. L'un des exemples, c'est le procès de Minova qui est en cours, des militaires accusés d'avoir commis des viols dans la région de Minova sont jugés. Ce genre de procédure, c'est une partie essentielle de la réforme du secteur de la sécurité.
(...)
Dans les trois années à venir, il y aura des élections au Congo, Burundi, Rwanda et en Ouganda. Est-ce que les Etats-Unis vont suivre de près ces processus électoraux ?



"RDC : la révision de la constitution inscrite à l’agenda de la session parlementaire"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/25/rdc-la-revision-de-la-constitution-inscrite-lagenda-de-la-session-parlementaire/


"Modification de la Constitution : l’avertissement de Washington
° http://www.lephareonline.net/modification-de-la-constitution-lavertissement-de-washington/
Le compte à rebours des mandats a commencé pour plusieurs chefs d’Etat africains. Le processus de leur succession suscite des commentaires dans tous les sens, en raison des cas de résistance connus dans le passé. L’on se demande s’ils ont réellement intériorisé les leçons de l’école de la démocratie et sont prêts à rendre le tablier selon les prescrits des lois fondamentales de leurs pays.(...)"


"(...)Le Phare y voit « Les « faucons » de la MP et Malumalu interpellés ».
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197875&Actualiteit=selected
[i]« Nombre d’observateurs sont d’avis que la sortie médiatique de Russ Feingold n’est pas étrangère aux rumeurs de tripatouillage de la Constitution en circulation à Kinshasa, ces derniers jours, avec en prime l’arrêt brutal du mandat de Joseph Kabila en 2015 et l’ouverture d’une compétition électorale spéciale pour les candidats à la présidentielle, dont l’électorat ne serait plus le souverain primaire, mais plutôt le Parlement. Les spéculations étaient si fortes que le Chef de l’Etat en personne a dû réunir les membres de sa famille politique le mercredi 19 mars 2014 dans sa ferme de Kingankati, dans la banlieue Est de Kinshasa, en vue de lever les équivoques, en présence de plusieurs diplomates. En résumé, il a pris l’engagement de ne pas « comploter contre le pays », ni «trahir le peuple », ce qui a été interprété par beaucoup comme son refus de s’engager dans la voie de la violation de la Constitution, comme suggérée par des « faucons » de la Majorité présidentielle.
Interpellés par Kabila, les partisans de la révision constitutionnelle le sont aussi implicitement par l’Envoyé spécial du président Obama en RDC et dans les Grands Lacs. Pour le président congolais comme pour ceux qui voudraient le voir rester éternellement au pouvoir, le test de vérité a commencé, et va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2016. Invité spécial d’un forum sur la démocratie à Washington, le président de la CENI, l’abbé Apollinaire Malumalu, a pu constater à quel point l’opinion intérieure américaine était soucieuse de voir l’Afrique, et particulièrement le Congo démocratique, organiser des élections crédibles et transparentes, en vue de laisser éclater la vérité vraie des urnes. Bref, le processus électoral congolais, tout en étant une affaire congolo-congolaise, n’en demeure pas moins celle des partenaires du grand Congo, les USA en tête ».(...)"

"Révision constitutionnelle : des «faucons» de la MP toujours tentés par le forcing
° http://www.lephareonline.net/revision-constitutionnelle-des-faucons-de-la-mp-toujours-tentes-par-le-forcing/
La voie du forceps semble tenter toujours certains membres influents de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle. Ce raccourci pour procéder à la révision constitutionnelle pourrait se fonder un référendum populaire, dans la droite ligne de l’une des promesses du chef de l’Etat faites lors de son discours de clôture des concertations nationales promettant de réserver 30 % des sièges aux femmes dans certaines institutions de la République. Par le même biais, les stratèges de l’AMP pourraient introduire subtilement dans le projet de la révision constitutionnelle des articles destinés à faire élire dorénavant les députés provinciaux au suffrage indirect, tout comme le chef de l’Etat par les grands électeurs que seront les députés nationaux et les sénateurs, réunis en Congrès.(...)"

"La Prospérité : «Après Kingakati : Russ Feingold parle, Banza Mukalay contre-attaque!»"
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/03/26/la-prosperite-apres-kingakati-russ-feingold-parle-banza-mukalay-contre-attaque/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=2046&rubrique=POLITIQUE


"Kingakati, Goma et les contre-vérités de Martin Kobler"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8786


"Projet de révision constitutionnelle en RDC: l'UNC dénonce un "coup d'Etat"
(AFP 26/03/14)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/projet-de-revision-constitutionnelle-en-rdc-lunc-denonce-un-coup-detat
"Tenue de la Convention de la plate-forme socio-politique «Sauvons le Congo»"
° http://www.lephareonline.net/tenue-de-la-convention-de-la-plate-forme-socio-politique-sauvons-le-congo/
"RDC: des opposants contre le débat sur la révision de la constitution au Parlement"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/25/rdc-des-opposants-opposes-au-debat-sur-la-revision-de-la-constitution-au-parlement/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/03/06/ce-soir-une-petition-pour-obtenir-la-demission-dapollinaire-malu-malu-president-de-la-ceni/


" Conférence minière de Goma : l’essentiel a été mis de côté
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6567:conference-miniere-de-goma-l-essentiel-a-ete-mis-de-cote&catid=85&Itemid=472
Alors que la révision du Code minier piétine
La Conférence minière de Goma a clos ses travaux hier mardi par une série de recommandations pour une gestion durable et transparente des ressources naturelles de la RDC post-conflit. Sceptiques, les observateurs du secteur minier pensent que Goma aurait mieux fait de lever le verrou qui bloque depuis deux ans la révision du Code minier – question au centre de la relance du secteur minier de la RDC.(...)"

"Goma : Ouverture de la deuxième conférence minière du Congo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8782
Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo séjourne à Goma, chef-lieu de la Province du Nord Kivu. Il a ouvert, lundi 24 mars, la "deuxième conférence minière de la RDC" sous le thème : «Gestion durable et transparente des ressources naturelles dans le Congo post conflit». A en croire une dépêche de l’ACP, tout chef du gouvernement qu’il est, Matata a ouvert ces travaux "au nom du président de la République". Voilà une précision qui ne manquera pas de choquer tout esprit rationnel. Et pour cause, l’article 91 de la Constitution congolaise indique clairement que le gouvernement définit "en concertation avec le président de la République" la politique de la nation mais c’est le gouvernement qui conduit cette politique et en assume la responsabilité.(...)"
"Goma : Dans les coulisses de la "deuxième conférence minière du Congo"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8785
[i]Selon un correspondant particulier, les participants à la "deuxième Conférence minière du Congo-Kinshasa" ont préféré prendre une chambre d’hôtel dans la ville rwandaise de Rubavu (ex-Gisenyi). Pire, ils circulaient à Goma dans des véhicules aux plaques d’immatriculation rwandaise...
Goma. Correspondance particulière(...)"

"Twitter - RDC : la location de bus rwandais pour la Conférence des mines à Goma fait polémique"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140325182851/rwanda-transport-rdc-goma-reseaux-sociaux-twitter-rdc-la-location-de-bus-rwandais-pour-la-conference-des-mines-a-goma-fait-polemique.html]


"Grands Lacs: mini sommet pour «aplanir les différends»
° http://www.rfi.fr/afrique/20140326-grands-lacs-mini-sommet-importants-differends/

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Autour du président angolais José Eduardo dos Santos, hôte du mini sommet, quatre autres chefs d'Etat de la région des Grands Lacs ont évoqué les sujets sensibles.

Un sommet restreint de chefs d'Etat de la région des Grands Lacs s'est tenu mardi 25 mars à Luanda en Angola. Parmi les sujets en discussion : la lutte contre les groupes armés et notamment les Ougandais des ADF-NALU et les Rwandais des FDLR, deux groupes qui sévissent à l'est du Congo-Kinshasa. Mais la lutte contre ces groupes armés n'était pas le seul sujet à l'ordre du jour. La crise diplomatique entre le Rwanda et l'Afrique du Sud a été aussi largement abordée par les chefs d'Etat présents.(...)"



"L’axe affairiste Kinshasa-Dar Es-Salaam
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8787
Depuis que des éléments des forces spéciales de l’armée tanzanienne sont déployés au Nord-Kivu dans le cadre de la brigade d’intervention onusienne, on assiste à la consolidation d’une «alliance» entre «Joseph Kabila» et le chef d’Etat tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete. Il est également question de partenariat d’affaires entre la frangine "Jaynet" et la première dame de la Tanzanie. Le Congo démocratique risque une fois de plus d’être le dindon de la farce de la part des inciviques qui confondent leurs intérêts familiaux à ceux de la nation(...)"

Compatriotiquement!

ndonzwau


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 28/3/2014, 7:30 pm

"Kinshasa : 50 députés opposants refusent que le président Kabila reste "au-delà de 2016"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8793
Une cinquantaine de députés de l’opposition se sont opposés jeudi 27 mars à Kinshasa à "toute initiative" qui permettrait au président Joseph Kabila de rester au pouvoir "au-delà de 2016", le terme de son deuxième et dernier mandat, selon la constitution.

La quarantaine d’élus de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti d’opposition, et ceux d’une dizaine de petits partis "s’insurgent contre toute initiative tendant à maintenir Monsieur Kabila au-delà de 2016", a déclaré l’élu UDPS Samy Badibanga au parlement congolais.
Joseph Kabila est arrivé au pouvoir en 2001, remplaçant son père Laurent-Désiré, assassiné. Il a été élu en 2006, et réélu en 2011, après un scrutin contesté. Selon l’article 220 de la Constitution, il n’a droit qu’à deux mandats. Cependant, plusieurs groupes d’opposants accusent la Majorité présidentielle de vouloir modifier la Constitution pour lui permettre un troisième mandat.

Les élus UDPS et ses alliés -soit 10% des députés- "exigent le respect des échéances, de la durée et du nombre des mandats dans l’organisation des élections et ce conformément aux dispositions pertinentes reprises à l’article 220 de la Constitution", a souligné M. Badibanga. Mais "au lieu de préparer l’alternance démocratique dans le respect des règles de l’art", le pouvoir "fait de la résistance et voudrait expérimenter des formules périlleuses qui ont valeur d’usine à gaz", a-t-il ajouté.
La Majorité présidentielle a indiqué vendredi qu’elle envisageait "sérieusement" un référendum pour modifier la Constitution pour changer le mode de scrutin des élections provinciales censées avoir lieu en 2015, tout en niant la moindre volonté de "comploter [...] contre la Constitution". Cela servira de prétexte à une révision constitutionnelle plus large destinée à permettre au président Kabila de se maintenir au pouvoir, a déclaré mercredi à l’AFP Vital Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC), ex-meilleur allié de M. Kabila arrivé troisième à la présidentielle.

Les députés de l’UDPS et ses alliés "rejettent" aussi "toute idée d’organiser les élections provinciales au scrutin indirect", estimant qu’à terme l’objectif est de faire "élire le président de la république au scrutin indirect, d’instaurer un septennat et d’établir un système des mandats illimités"."


"L’UDPS et alliés dit non à « toute initiative tendant à maintenir Kabila au-delà de 2016 »"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/28/ludps-allies-dit-toute-initiative-tendant-maintenir-kabila-au-dela-de-2016/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=2068&rubrique=POLITIQUE
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140328083808/udps-jospeh-kabila-chefs-d-etat-presidentielle-en-rdc-presidentielle-en-rdc-rdc-une-cinquantaine-d-opposants-mettent-en-garde-kabila-contre-un-3e-mandat.html
"RDC : Coup d’État constitutionnel en préparation"
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/7391-rdc-coup-etat-constitutionnel-preparation-rdc-opposants-disent-debat-revision-constitution-parlement.html


"Questions directes à Tharcisse Loseke
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8794
CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Loseke%20012
Dr Tharcisse Loseke Nembalemba.

Docteur en médecine, neurologue, ancien ministre du gouvernement éphémère d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba (1992), Tharcisse Loseke Nembalemba se présente aujourd’hui comme simple «cadre» de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social). En dépit de ce titre en apparence modeste, «Tharcisse» fait partie ce qu’on pourrait nommer la «garde rapprochée» du leader de l’UDPS. Il a accordé une interview à Congo Indépendant. C’était le mercredi 26 mars. Le silence d’Etienne Tshisekedi, l’annonce d’une prochaine révision de la Constitution et la volonté de "Joseph Kabila" de briguer un troisième mandat en 2016 étaient au centre de l’échange.Le 20 mars dernier, «Joseph Kabila» a réuni autour de lui, dans sa ferme de Kingakati, des membres de la «majorité présidentielle». Il y a été question notamment de la volonté de l’actuel chef de l’Etat de briguer un troisième mandat. Il a été également question de réviser la Constitution pour faire élire les députés provinciaux au suffrage indirect. Cette interview a lieu mercredi 26 mars. Comment expliquez-vous le silence assourdissant de votre parti ?
(...)
Le 20 mars dernier, «Joseph Kabila» a réuni autour de lui, dans sa ferme de Kingakati, des membres de la «majorité présidentielle». Il y a été question notamment de la volonté de l’actuel chef de l’Etat de briguer un troisième mandat. Il a été également question de réviser la Constitution pour faire élire les députés provinciaux au suffrage indirect. Cette interview a lieu mercredi 26 mars. Comment expliquez-vous le silence assourdissant de votre parti ? 

Nous avons mis à profit ce temps pour nous informer amplement…
Six jours, n’est-ce pas un peu long de la part d’une organisation politique qui se veut «la fille aînée de l’opposition» ?
Il faut prendre le temps nécessaire de s’informer du fait qu’il s’est agi d’une «messe noire». Une réunion à huis clos. Il fallait procéder à quelques recoupements. A ce jour, notre parti est à même de prendre position.
Et alors ?
Il découle des informations en notre possession que Joseph Kabila et sa famille politique planifient une stratégie de conservation du pouvoir en dépit du fait que l’article 70 de la Constitution énonce clairement que «le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois». Joseph Kabila achève actuellement son second et dernier mandat. C’est une provocation qui incite à la révolte.

Quelle est la position de l’UDPS ?
Vous savez autant que moi que cela fait 32 ans depuis que l’UDPS mène une lutte sans concession pour l’avènement d’une véritable démocratie dans ce pays. Après le hold-up électoral de 2011, plus personne ne permettra à Joseph Kabila à s’accrocher au pouvoir au-delà du 19 décembre 2016. Nous userons de toutes les voies de droit dont l’article 64 de la Constitution qui reconnait à chaque citoyen le droit sacré «de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution».
«Joseph Kabila» a pris l’habitude de recourir à la force pour intimider l’opposition …
Jusqu’ici, il ne cesse de recourir à la répression. Le peuple congolais en a assez de se laisser gifler sur les deux joues. Il n’est pas exclu que ce peuple oppose à ce régime tyrannique une «résistance citoyenne» ferme et résolue. Une Résistance qui aura pour cibles non seulement Joseph Kabila lui-même mais aussi les principaux piliers de son régime.
Va-t-on assister à une sorte d’«action directe» ?
Lorsqu’un peuple se trouve dos au mur, il n’a qu’une alternative : périr ou réagir. L’Histoire nous apprend que les peuples ne perdent que les combats qu’ils refusent de livrer…

C’est maintenant officiel : le Parlement va procéder à la révision de certains articles de la Constitution. Que répondez-vous à ceux qui soutiennent que toute constitution est «révisable» par nature?
Certes, toute constitution est révisable. Il est cependant inacceptable d’amender la loi fondamentale non pas au nom de l’intérêt supérieur de la nation mais simplement pour préserver les privilèges d’une oligarchie. Dans le cas sous examen, je cherche en vain la nécessité d’une telle révision. A force de réviser cette constitution, celle-ci ne sera plus qu’une coquille vide.
Que préconisez-vous ?
Notre pays fait face à une situation grave. C’est le lieu d’appeler à la constitution d’un «Front républicain» dont la mission sera "la défense de la patrie". Une nouvelle «Union sacrée».
Quels sont les partis qui devraient constituer ce Front?
Ce Front est ouvert à tous les partis qui se considèrent de l’opposition. Peu importe les sensibilités des uns et des autres. L’objectif est de barrer la route à l’aventurisme kabiliste qui a pris le pays en otage. Il faut mettre sur pied une organisation bien structurée au plan humain et matériels.

Est-ce la position officielle de l’UDPS ?
C’est une position personnelle. Une position néanmoins de lucidité à laquelle notre parti va adhérer sans réserve.
Qui va contacter les autres formations politiques?
Il y aura dans un premier temps des contacts informels. Barrer la route à Joseph Kabila est un devoir patriotique. C’est une ambition parfaitement réalisable à la condition que la population et la société civile se mobilisent. Les évêques du Congo avaient vu juste en affirmant dans une de leur déclaration que « tout pouvoir conquis par la force des armes se conserve par la force des armes». Il est désormais clair que la voie démocratique ne pourrait en aucun cas générer une alternance pacifique aussi longtemps que Joseph Kabila sera à la tête de ce pays."



"Conseil de sécurité : la France se fait l’avocat de la RDC
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6637:conseil-de-securite-la-france-se-fait-l-avocat-de-la-rdc&catid=85:a-la-une&Itemid=472
[/b]CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Carr_6888_200_200
Mandats de la Monusco et de la Brigade d’intervention
Chaudes empoignades au Conseil de sécurité de l’ONU où le Rwanda espère tirer la couverture de son côté dans le renouvellement des mandats de la Monusco et de la Brigade d’intervention des Nations unies. Il se greffe à cet effet sur les exceptions soulevées par la Russie et la Chine, consistant à dissocier le mandat de la Monusco de celui de la Brigade d’intervention. Comme toujours, la France a pris la défense de la RDC, soutenant un renforcement de la présence onusienne en RDC. Le Conseil de sécurité est donc mis devant ses responsabilités ? Va-t-il par conséquent se détourner de sa mission de stabilisation de la partie Est de la RDC ?(...)
"


J'ajouterais juste deux points importantissimes qui me tiennents à coeur :

Aucun parti ou coalition ne gagnera seul contre ce régime : c'est bien que l'Udps proclame tout haut son refus des magouilles de ce régime mais c'est bien mieux et plus efficace qu'elle s'associe à d'autres forces politiques aspirant au changement de mode de gouvernance et de ses représentants ! L'Udps et les autres partis et coalitions de l'opposition se doivent de s'unir et mener ensemble tambour battant ce combat !

Comme je l'ai dit plus haut, la ruse de toute dictature c'est de s'entourer d'une clientèle créée par elle et qui lui doit tout plutôt qu'au peuple qu'elle est censée représenter... Ici l'on comprend vite le stratagème d'une apparence de légalité électorale et de légitimité populaire d'un scrutin au suffrage indirect des députés provinciaux et pire nationaux sans parler de la réelle imposture dans les cas de l'élection présidentielle où ces vendus choisiraient au second degré le PR !
Voilà pourquoi je recommande cette contre-attaque logique à l'opposition de s'apprporier le peuple, de le prendre à témoin mieux d'en faire leur  premier allié dans le combat du non contre la révision constitutionnelle et la prolongation rusée au delà de 2016 du mandat du de "JK" ! Elle doit fonder sa tactique en s'adressant au peuple, en l'interpellant et en le convainquant de porter avec elle sa revendication : aucun pouvoir même le plus absolu ne résistera indéfiniment à un peuple déterminé à le contester vigoureusement !

Ainsi donc au delà de son indispensable unité, l'opposition devrait s'employer en pétitions, meetings de sensibilisation, conclaves de décision en s'adressant d'abord au peuple...
Je fis de ceux qui regrettèrent que Tshisekedi et les autres leaders de l'opposition ne résistassent pas assez en 2011 à la révision qui nous ramena à un tour; aujourd'hui avertie l'opposition endosserait davantage la lourde responsabilité de ne pas faire mieux cette fois !
 


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 29/3/2014, 11:50 pm

"RDC: le choix de Kabila, entre rester ou partir en 2016
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140329T134526Z20140329T134509Z/rdc-le-choix-de-kabila-entre-rester-ou-partir-en-2016.html
Joseph Kabila sera-t-il le premier président de la République démocratique du Congo à couler une retraite paisible ou va-t-il chercher à s'accrocher au pouvoir à tout prix ? La question se pose avec une acuité nouvelle à Kinshasa après les récentes déclarations de son camp.
La Majorité présidentielle (MP) a annoncé le 21 mars qu'elle envisageait "sérieusement" de modifier la Constitution par voie référendaire afin de changer le mode de scrutin des élections provinciales censées avoir lieu en 2015.
Cette coalition autour du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a aussi lié la tenue de la prochaine présidentielle à l'organisation d'un recensement administratif, ce que l'opposition dénonce comme une opération destinée uniquement à retarder l'échéance électorale.
La MP assure néanmoins qu'il ne sera "jamais question pour [M. Kabila] et sa famille politique de comploter contre la République ou la Constitution".

M. Kabila, âg& de 42 ans et déjà 13 ans de pouvoir, doit quitter son poste en décembre 2016: La Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.
A l'heure où d'autres présidents africains y réfléchissent (Blaise Compaoré au Burkina Faso) ou s'y essayent (Pierre Nkurunziza au Burundi), M. Kabila, comme son voisin de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, est fortement soupçonné de vouloir modifier la Constitution pour rester en place.
Survenant après plusieurs déclarations équivoques de proches du chef de l'Etat, les annonces de la MP sont loin d'avoir levé les doutes de l'opposition, d'autant que certains, au sein de la majorité, font du zèle, tel ce haut cadre du PPRD, qui a lancé une initiative populaire de révision de la Constitution pour permettre à M. Kabila de "continuer son oeuvre" après 2016.
L'intéressé se tait, et ce silence alimente toutes les théories
"Mais il n'y a rien de concret sous ces spéculations", car M. Kabila "ne s'est pas encore décidé" écrit Kris Berwouts, spécialiste de l'Afrique centrale, sur le site internet African Arguments.

- Entrer dans l'Histoire ?-
On est dans le domaine de l'"hypothèse", reconnaît Sami Badibanga, chef du groupe parlementaire de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), première formation de l'opposition.
Néanmoins, reproche-t-il, "au lieu [. . . ] de s'assurer une sortie honorable, le pouvoir en place fait de la résistance et voudrait expérimenter des formules périlleuses".
Ex-meilleur allié de M. Kabila, Vital Kamerhe, président du troisième parti de l'opposition, l'Union pour la Nation congolaise (UNC), a dénoncé une volonté de "coup d'Etat constitutionnel".
MM. Badibanga et Kamerhe redoutent que le projet de révision de la Constitution annoncé pour changer le mode de scrutin des provinciales ne soit qu'un prétexte pour toucher plus largement à la loi fondamentale, et faire sauter les verrous qui empêchent M. Kabila de briguer un nouveau mandat.
Il serait alors question de transformer le quinquennat présidentiel en septennat, ou de changer le mode de désignation du président, pour qu'il soit élu par les députés et non plus au suffrage universel direct.

M. Kabila a succédé à son père Laurent-Désiré Kabila en janvier 2001, le jour où ce rebelle devenu président par la force des armes était assassiné.
Il a remporté en 2006 les premières élections démocratiques organisées dans le pays, mais sa victoire de 2011, facilitée par une révision de la Constitution ayant ramené la présidentielle à un tour de scrutin, a été entachée de fraudes massives, dénoncées par l'opposition et la communauté internationale.
Depuis l'indépendance du pays en 1960, aucun des trois chefs de l'Etat ayant précédé M. Kabila n'a quitté le pouvoir à l'occasion d'un passage de flambeau démocratique. Le premier, Joseph Kasa-Vubu a été déposé en 1965 par le dictateur-maréchal Mobutu Sese Seko, lui-même chassé du pouvoir 32 ans plus tard par Kabila père.
"Qu'il quitte le pouvoir de façon digne, et Kabila entrera dans l'Histoire", estime M. Kamerhe"



"RD Congo – Présidentielle : Méfiez-vous des Américains
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-presidentielle-mefiez-150014
L’élection présidentielle de 2006, en République Démocratique du Congo, avait été pilotée par les Européens avec, à la manœuvre, le Commissaire Louis Michel. L’Europe avait versé la grande partie des cinq cents millions de dollars que le scrutin avait coûtés, et déployé des troupes(EUFOR RD Congo) à Kinshasa. L’enjeu de cette élection était le maintien de Joseph Kabila au pouvoir pour rassurer les milieux d’affaires occidentaux. Pour 2016, tout porte à croire que ce sont les Américains qui devront piloter en sous-main le processus. En témoignent les apparitions des organismes comme l’USAID, le NED,... Mais, pour les Congolais, l’enjeu n’est pas de savoir qui sera élu ou qui ne le sera pas. La principale question est de savoir quel est l’agenda américain sur le Congo de l’après-2016, la même question qui aurait dû être posée au sujet des Européens lorsque ces derniers parrainaient l’élection de 2006. 

CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Mefiez-vous-des-Americains-6c5d9

Tirer les leçons de l’élection de 2006

Les Congolais ont découvert au fil du temps les agendas cachés des parrains de l’élection de 2006.Charles Onana[1] décrit les « combines » qui se tramaient dans le dos d’un peuple deux ans au moins avant le scrutin. En gros, il fallait qu’il y ait à Kinshasa un Président faible qui concèderait à laisser l’Est du Congo à la merci des groupes armés à la solde de Kigali et Kampala. L’objectif, inavouable, était que le pillage des ressources minières de la région perdure, et que les minerais continuent d’être acheminés au Rwanda et en Ouganda où ils sont commercialisés et exportés au profit des firmes occidentales.
Dès 2008, soit deux ans seulement après son élection, Joseph Kabila voit surgir sur le territoire national les armées ougandaise et rwandaise sous couvert du CNDP, l’ancêtre du M23. Le Président se soumet, autorise l’entrée de l’armée rwandaise au Congo et la signature des accords du 23 mars 2009, ouvrant la voie à la guerre du M23.
Le Raïs ne faisait qu’obéir, et il faut bien admettre qu’il s’est acquitté de la « mission » sans état d’âme. Au point de devoir abandonner aux mains de l’ennemi[2] un peuple qu’il a pourtant l’obligation constitutionnelle de protéger.
Pour les Congolais, 2006 aura été la porte ouverte aux agressions rwando-ougandaises, les déplacements forcés des populations, les massacres, les viols, les pillages…, avec la complicité des autorités de Kinshasa. Mais ces années de cauchemar ne sont peut-être rien comparées à la séquence qui devrait s’ouvrir au lendemain de la prochaine présidentielle dans laquelle s’invitent les Américains.

Méditer l’agenda américain avant d’aller voter

Pour 2016, il n’y a pas de quoi se faire d’illusion. L’électeur congolais doit juste méditer l’agenda américain dans la région. Washington, tout comme Bruxelles, ne s’impliquera dans le processus électoral congolais que pour veiller à ce que le prochain Président (ou le même) se conforme à son agenda dans la Région des Grands Lacs. Or, l’agenda américain dans la région est une catastrophe pour les Congolais. La pire catastrophe humanitaire au monde depuis la Seconde Guerre Mondiale. Et ça remonte à la présidence de Bill Clinton (1996, déclenchement de la Première Guerre du Congo).
En effet, les Américains restent toujours convaincus que le Congo est un trop grand pays par rapport à la capacité de ses dirigeants à le gouverner[3]. C’est le postulat sur la base duquel ils arment et soutiennent le Rwanda et l’Ouganda dans les interminables guerres que les deux pays mènent contre le Congo. L’idée est de faire disparaître le Congo que les Américains ne considèrent pas comme une nation souveraine malgré les « interdits » du droit international et du droit humanitaire, et malgré le fait que le pays occupe toujours une place à l’ONU en tant qu’Etat membre.

La négation du Congo en tant que « nation souveraine » a beau avoir coûté la vie à des millions de Congolais (autant de Congolais que les victimes de la Shoah), les dirigeants américains semblent déterminés à aller jusqu’au bout. Ougandais et Rwandais, malgré l’affaire du M23, continuent d’être les principaux interlocuteurs des Américains dans la région et leurs alliés militaires comme en témoigne le doublement annoncé des effectifs de l’armée américaine en Ouganda[4]. Officiellement pour traquer le chef de la LRA, Joseph Kony. Ou encore le déploiement des soldats rwandais en Centrafrique à bord des avions de l’armée américaine[5]. Cette coopération militaire sera maintenue, et même renforcée, les aides suspendues, suite à l’affaire du M23, devant être rapidement rétablies. Or, la coopération militaire américaine avec Kigali et Kampala se fait toujours au détriment des populations congolaises. En effet, le Rwanda et l’Ouganda n’utilisent les moyens militaires mis à leur disposition que pour attaquer un seul pays de la région, le Congo. Et les Américains le savent.

Ainsi les Congolais devraient-ils s’interroger sur ce que sont devenus les membres du M23. Ils ne sont ni extradés ni poursuivis en justice. Si les « grandes puissances » ont tout entrepris pour les faire amnistier, en application des [url=http://ambardcparis.com/Communique Final.pdf]engagements de Nairobi[/url], on peut raisonnablement considérer qu’elles n’excluent pas de se servir d’eux, à nouveau, dans l’avenir, contre le Congo. Le cas du général Laurent Nkunda devrait particulièrement attirer l’attention des Congolais. Officiellement arrêté en janvier 2009, il fait une apparition surprise dans la chaîne de commandement du M23 trois ans plus tard, comme l’ont relevé les experts de l’ONU dans leur rapport de novembre 2012[6],[7]. En gros, ces combattants-là ne sont pas en train de dormir au Rwanda et en Ouganda. La victoire de l’armée congolaise a été, en partie, arrangée[8], sûrement pour éviter à Kabila un soulèvement populaire à Kinshasa ou une trop lourde sanction électorale en 2016. Mais une fois l’élection passée, la cacophonie dans le Kivu devrait « recommencer comme avant ». En tout cas, tant que ces combattants ne sont pas traduits en justice et condamnés pour leurs crimes, il faut s’attendre à ce qu’ils fassent, à nouveau, parler d’eux au Congo. L’agenda américain étant toujours ce qu’il est, les combattants rwando-ougandais ont la garantie de reprendre du service dans un avenir prévisible.

Kabila, meilleur candidat des Américains

Aussi pénible pour les Congolais que cela puisse paraître, les Américains, tout comme les Européens avant eux, ont besoin d’un homme « facile à manœuvrer » à la présidence du Congo. Les difficultés qu’ils ont éprouvées face à Patrice Lumumba et à Laurent-Désiré Kabila leur ont appris à prendre un maximum de précaution. Jean-Pierre Bemba en a fait les frais en 2006 au point d’être neutralisé et enfermé dans une prison de La Haye. Etienne Tshisekedi sera le suivant, cinq ans plus tard. Il faut un Président faible à Kinshasa pour mener à bien les « complots » contre le Congo.
Et à y voir de très près, Joseph Kabila se présente comme le candidat idéal. Il a déjà, sans état d’âme, abandonné le peuple congolais entre les mains de l’ennemi. Pas une fois, pas deux fois. Plusieurs fois. Abandon de Goma entre les mains du M23 en novembre 2012[9], abandon de Bukavu entre les mains de Laurent-Kunda et Jules Mutebutsi en juin 2004[10], abandon de Lodja en avril 1999 et de Pweto en décembre 2000 entre les mains du RCD[11], abandon de Mahagi[12],… Pour mener à bien la balkanisation du Congo, Kabila est tout à fait l’homme de la situation.

Bien évidemment, les Américains n’apparaîtront pas en première ligne. D’ailleurs, ils n’hésiteront pas à dénoncer les tentatives visant à la modification de la Constitution comme l’a fait Russ Feingold[13] après la rencontre de Kingakati[14]. Mais il ne faut pas se fier aux prises de position officielles. L’hypocrisie est généralisée dans les milieux diplomatiques. Un seul indice doit être observé : si Kabila parvient à faire modifier la Constitution pour se représenter, c’est qu’il aura, en coulisse, obtenu l’aval des Américains et des Européens. Ceux-ci, bien évidemment, dénonceront la manœuvre du bout des lèvres et condamneront la répression des opposants à la modification de la Loi fondamentale. Comme après la répression de 2006 et celle de 2011, les récriminations n’iront pas plus loin. Car aujourd’hui comme hier et demain, seuls les intérêts des multinationales comptent, et le Raïs s’est toujours montré disponible, y compris pour garantir l’exécution des contrats léonins.

Que doivent faire les Congolais ?

L’idéal, dans ces conditions, est d’éviter de légitimer par le vote un pouvoir dont on sait à l’avance qu’il mène un peuple dans des désastres comme l’abandon par l’armée de Goma ou des humiliations nationales comme les pourparlers de Kampala. L’idéal serait donc de boycotter cette élection si Kabila se représente puisque, raisonnablement, l’après 2016 ne peut être que la reproduction de l’après 2006, le décor régional étant toujours le même (Kagamé au pouvoir à Kigali, Museveni au pouvoir à Kampala et les combattants rwando-ougandais restés libres et prêts à reprendre du service).
L’idée du boycott fait son chemin notamment dans les milieux de la diaspora. Mais elle sera difficile à faire accepter aux acteurs politiques à Kinshasa pour qui la participation aux élections, gagnées ou perdues, est souvent le rêve de toute une vie, et qu’il est hors de question de rater l’occasion qui se présente, quelle qu’elle soit. Par ailleurs, dans un contexte de crise où les partis politiques sont à court de ressources, les moyens que l’« Oncle Sam » devrait investir dans cette élection ne devraient qu’inciter les "politiciens" à la participation.
Mais pour les Congolais, l’important est d’avoir été prévenus.

Boniface MUSAVULI
[/b]


[1] ONANA, Charles, Europe, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012.
[2] Laisser faire l’armée rwandaise dans l’Est du Congo était, selon Charles Onana, une demande expresse de Javier Solana, le Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC)de l'Union européenne. Lors de l’occupation de Bukavu par les combattants rwandais menés par Laurent Nkunda et Jules Mutebutsi, en juin 2004, le diplomate européen avait téléphoné à Kabila pour lui demander de ne rien faire. Kabila avait accepté de laisser faire en échange de la promesse qu’il serait soutenu par l’Union européenne à la présidentielle de 2006. Voir ONANA, Charles, op. cit., pp. 231-232. Promesse tenue du côté de Bruxelles et silence radio sur le sort des victimes. Selon une ONG locale, durant l’occupation de Bukavu, 294 femmes avaient été violées et 359 personnes avaient été tuées.
[3] Selon les prédictions et les révélations du Professeur Jef Maton de l’Université de Gand, les experts du Pentagone tablaient, bien avant août 1996, sur trois scenarios devant mener au démembrement du Congo : Scénario de la "dérive autarcique", Scénario de "l’implosion-disparition"et Scénario de "l’explosion-réduction". Cf. Shoyaka-Djésa, Joseph, « Le projet de démembrement du Congo et de rattachement du Kivu au Ruanda », < http://www.congonline.com/Forum1/Fo... ;

[4] Schneider, Frédéric, « Les Etats-Unis doublent leur présence militaire en Ouganda contre la LRA », <http://www.afrik.com/les-etats-unis...)>
[5] “US transports Rwandan soldiers into CAR”, < http://www.dvidshub.net/image/11526... ;
[6] « … le général Laurent Nkunda, ancien président du CNDP visé par des sanctions internationales, prête conseil aux commandants du M23 et s’occupe de recruter des hommes au Rwanda pour le compte du Mouvement. » Cf. Rapport du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, S/2012/843, du 15 novembre 2012, p. 13.
[7] « Des officiers du M23 ont déclaré que, malgré l’interdiction de voyager, Nkunda s’est rendu au camp militaire du M23 à Runyonyi pour y encourager les officiers qui lui sont loyaux. » Cf. Rapport du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, op. cit., p. 14.
[8] Pour faciliter la victoire des FARDC (armée congolaise) sur le M23, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, avaient téléphoné au Président rwandais Paul Kagamé pour lui demander de retirer son soutien au M23. Cf. Pflanz, Mike et Blair, David,« DR Congo : M23 rebels close to defeat after US and Britain urge Rwanda to stay out », The Telegraph du 31 octobre 2013, < http://www.telegraph.co.uk/news/wor... ;

[9] Selon la journaliste belge Collette Braeckman, l’ordre de battre en retraite à Goma avait été donné par le général Didier Etumba, Chef d’Etat-major des FARDC.
[10] Voir Onana, Charles, plus haut.
.
[11] Wondo, Jean-Jacques, Les armées au Congo – Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Ed. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Avril 2013, pp. 239 et svts.
[12] « RDC : des militaires ougandais font une incursion à Mahagi »,
 < http://radiookapi.net/actualite/201... ;
[13] « … ce n'est pas une bonne pratique de modifier la Constitution simplement pour le bénéfice de celui ou de ceux qui sont au pouvoir. » Russ Feingold sur RFI lundi 24 mars 2014. Cf.http://www.rfi.fr/emission/20140324...
[14] « Présidentielle en RDC : à Kingakati, Kabila évoque l'option d'un suffrage indirect dès 2015 », Jeune Afrique du 21 mars 2014, < http://www.jeuneafrique.com/Article... ;

 

"RDC: l'opposition crie au coup d'Etat constitutionnel
° http://www.rfi.fr/afrique/20140328-rdc-opposition-crie-coup-etat-constitutionnel/
L'opposition congolaise est réunie en convention à Kinshasa depuis ce vendredi. Objectif : arrêter des stratégies pour faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle. Les travaux doivent durer trois jours. A l'issue des concertations, la plateforme «Sauvons la RDC» est censée rendre publiques des actions pour la mobilisation des masses.

« Dérive dictatoriale », « coup d'état constitutionnel », « haute trahison »... Ce sont là quelques-uns des termes de l'opposition congolaise pour dénoncer la révision constitutionnelle annoncée lundi par le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Cette réforme devrait intervenir pendant la session parlementaire en cours. Et, selon Kengo wa Dondo, elle épargnerait l'article 220 qui fixe à deux le nombre des mandats présidentiels.
Mais la plate-forme «Sauvons la RDC» réunissant les partis de l'opposition, notamment   l'UNC de Vital Kamerhe et Martin Fayulu de l'Ecidé, accuse la majorité élargie de planifier un passage en force pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir après son deuxième et normalement dernier mandat en 2016. Ces accusations sont reconfortées par la polémique au sein même de la majorité.

Appel à la vigilance

Parallèlement, dans le PPRD, le député Francis Kalombo s'est insurgé contre une pétition initiée au sein de son parti pour exiger la révision constitutionnelle. En tout cas, cette guéguerre au sein du parti présidentiel fait grand bruit sur la place publique à Kinshasa et en province. Les membres de la plate-forme «Sauvons la RDC» appellent le peuple à la vigilance.
A la fin de la convention qui a commencé ce vendredi, la plate-forme pourra rendre public les actions de mobilisation des masses destinées à faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle"



"Le mandat de la Monusco prorogé jusqu’au 31 mars 2015"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/28/le-mandat-de-la-monusco-proroge-jusquau-31-mars-2015/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140329-rdc-onu-renouvelle-le-mandat-monusco/



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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 12/4/2014, 8:43 pm

J'e suis quelque peu absent ces jours-ci; (las de buter aux mêmes éternelles impasses ???) et avoue donc moins suivre l’actualité du pays; il n’est donc pas impossible que je sois peu informé des derniers développements éventuels quant aux diverses manœuvres sur l’échéance 2016…
Je ne peux néanmoins m’empêcher de revenir sur un point que je voulais faire là-dessus !


Oui, à mon humble avis l’équation 2016 se décompose en trois variables principales :
- le scénario ou les scénarii projetés et mis en œuvre par le régime ;
- l’attitude ou les attitudes et les (ré)actions qu’engageront les Congolais, notamment celles des forces politiques dites de l’opposition mais aussi la population en général ;
- et enfin la position, les actions et réactions de la CI, les Usa en tête ?
Quelle interaction décisive en sortira-t-il à terme ?

1° Du côté de la kanambie


Il y a bien peu de doute sur le projet à se perpétuer après 2016 du clan « JK » mais en même temps ce dernier a compris que sa grossière tentative de révision de l’article 220 intangible qui lui permettrait de briguer légalement un troisième mandat est honnie de tous et partout, elle serait de plus mauvais effet ; du coup son labo stratégique a entrepris de la contourner par des échafaudages moins attaquables !

a) - Le dernier stratagème traficoté consiste en un changement de mode de scrutin présidentiel par l’adoption d’un suffrage indirect effectif dès 2015, devançant ainsi l’échéance prévue de 2016 et remettant les compteurs à zéro pour un « JK » qui engagerait une nouvelle République non pour un troisième mandat mais pour un nouveau premier mandat, de plus allongé à 7 ans au lieu de 5 ans actuels !
Où l’on subodore la facilité à se faire élire par les quelques centaines des « grands électeurs » achetés comme d’habitude…
De même le référendum pour valider le changement du mode de scrutin serait une fois de plus gagné par la fraude…
Le projet complémentaire du scrutin indirect pour les élus provinciaux et locaux, lui est déjà sur les rails…

b) - L’autre scénario consisterait à prolonger le calendrier électoral au-delà de 2016 pour cas de « force majeure » : insuffisances financières, recensement administratif en retard… L’échéance 2016 serait alors aisément reculée et « JK » pourrait de fait prolonger son mandat !

c) - A ne pas oublier le projet qui obligerait le régime à ne changer que la personne à la tête du pays en « cédant » le pouvoir à un héritier loyal à Kanambe et pourquoi pas un scénario à la Poutine-Medvedev…

Su ces différents complots, le régime a comme allié fidèle Malumalu à la tête de la Ceni, disposé à manipuler les scrutins !
Tenez : Comment un organe technique, la Ceni,  peut-t-il usurper le droit constitutionnel d’exiger une révision constitutionnelle, tache révolue aux parlementaires ou à un groupe de citoyens ?
Plus grave, elle le fait à la suite des vœux explicites du pouvoir (voir le dernier discours à Nation de « JK ») ; où est alors son indépendance ?
Malumalu est une taupe dangereuse de ce régime : hier en 2006 comme demain en 2016, il a mission de faire élire "JK" ou son clone !

2° Du côté de l’opposition et de la population en général

Jusque-là la contre-attaque peine visiblement à porter des griffes sûres en raison tant du saucissonnage des actions et de la division en plusieurs coalitions dans l'opposition, chacune ridiculement jalouse de son autonomie... que de la faiblesse des moyens utilisés notamment à mon avis en ne sollicitant pas suffisamment l’appui du peuple : parler non à un groupe mais à tout le peuple pour l’associer à cette protestation… J’en ai déjà assez parlé ici : nous serions bien coupables demain de la perpétuation de la kanambie si nous ne voyions par exemple dans le combat de Fayulu et Kamerhe avec leur "Sauvons la RDC" que leur promotion personnelle...
Nous n'avons pas d'autre issue : pétitions, meetings, conclaves forts sont indispensables même si nous devons aller jusqu'au clash violent qui embraserait un moment le pays... Osons espérer que l’opposition et le reste de la population seront de plus en plus convaincus de la nécessité de ce combat final et se mettront sans tarder en marche ensemble et avec force  pour le réussir…
C’est dans ce sens que l’action de Fayulu avec son « Sauvons la RDC » consistant à rassembler et à lutter pour le refus des révisions constitutionnelles comme pour le débarquement de Malumalu mérite tous les encouragements et toutes les adhésions…
Comment l’optimiser sinon donc d’abord par l’union de tous, l'union fera notre force, ne voyons-nous pas à quel adversaire diabolique devons-nous faire face ?
Après tout, l'UDPS et alliés, l'UNC et alliés et la fameuse Opposition Républicaine n'ont-elles pas proclamé toutes qu'elles étaient contre la révision de l'article 220 et contre le suffrage indirect ? Pourquoi ne se rassembleraient-elles pas alors pour l'obtenir ? Hélas, nos politiciens se décarcassent plus pour leurs poches et pour des postes que pour l'intérêt général et "JK" utilise à loisir cette carotte pour les cueillir...

3° Du côté de la CI

La CI et particulièrement les Usa (mais l’Ue dont la France n’est pas loin) se montrent attentives au respect de la démocratie en Afrique et désapprouvent toutes les combines tentant de réviser abruptement la Constitution, l’article 220 mais d'abord mais les autres incriminés aussi !
Obama n’a pas manqué de le proclamer : l’Afrique a besoin d’institutions fortes plutôt que des hommes forts mais cela, à mon sens, ne signifie point que les Américains ne s’accommoderont guère de quelques astuces d’un régime rusé qui sauveraient les apparences démocratiques…
Le plus important pour nous ici est de nous enquérir des vœux profonds des Yankees sur notre pays ! « Quel est l’agenda américain sur le Congo de l’après 2016 ? » (Merci, svp encore une fois de plus de lire e/ou relire la dernière analyse toujours aussi pertinente de Musavuli : "RD Congo – Présidentielle : Méfiez-vous des Américains" ° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-presidentielle-mefiez-150014  ) !
En effet, à voir l’activisme d’un Feingold et même de Kobler comme la présence chez nous des organismes comme l’USAID, le NED…, "tout porte à croire que les Américains veulent compter davantage dans le processus d’après 2016 au Congo !"

Que nous veulent exactement les Américains ?

Bien sûr d’abord et toujours préserver leurs intérêts et davantage Obama comme d’autres avant et après lui ne peut que veiller à ce que le prochain Président au Congo « se conforme à leur agenda dans la Région » ? Et qui ignore que celui-ci n’a jamais été pour notre pleine souveraineté et encore moins depuis quelque temps pour notre intégrité territoriale actuelle; leurs tiroirs sont remplis des expertises et plans qui décrètent que notre pays est trop grand pour être gouverné par nos indigents dirigeants et comme jadis dans les Balkans (voir surtout le Kosovo) et dernièrement au (Sud)Soudan, ils préfèrent le voir « balkanisé »… C’est tout le sens de leur appui renouvelé à nos « voisins ennemis » rwandais, ougandais, (et au delà éthiopiens, sud-soudanais et même tanzaniens) dont ils continuent à faire les pivots de la « pax americana » dans les Grands Lacs !
Méfions-nous donc des cadeaux (empoisonnés) qu’ils semblent nous faire  (« timeo Danaos et dona ferentes ») car quel meilleur « homme à manipuler »  par eux que le faible « JK » ou son clone pour préserver leur tutelle ?
Leurs dénonciations publiques des tentatives de révisions constitutionnelles initiées par le régime de « JK » sont bien suspectes et devront donc nous interpeller… Si « JK » réussit à trafiquer plus ou moins en douce les institutions, le condamneront-ils jusqu'au bout ou encore ne pourront-ils pas lui suggérer un scénario plus acceptable qui lui assure une certaine respectabilité pour autant que leur mainmise soit assurée ? Nous aurions intérêt à prendre avec un maximum de précaution l’apparent bras de fer que semble brandir ici là la kanambie envers les yankees et la CI sur ce point, car ça peut être aussi la voie vers un compromis avec eux, dans tous les cas un mode de négociation ! D’autant que Kanambe a d’abord besoin de quelques garanties après 2016 que les secrets suspects qu’il partage avec la CI notamment à travers les intérêts de leurs multinationales peuvent lui permettre…
C'est donc d'abord à nous de bien les contrer, le régime comme la CI...

4° Comment nous importe-t-il de réagir à ce « complot anti-souverain » ?

Tout est-il d’avance perdu pour un changement de gouvernance et de gouvernants dans le sens d’une efficace défense de nos intérêts souverains en 2016 et après ?  
Les puissants le sont assez et malins pour toujours s’accommoder les gagnants locaux parmi leurs subordonnés quelle qu’ait été leur hostilité avant : alors la seule stratégie maligne qui nous reste est encore de gagner la guerre chez nous et cela en concentrant notre lutte à :
- d’une part à associer davantage le peuple (voir mes précédentes interventions), s’adresser à lui sans relâche et partout, le sensibiliser à cette usurpation indéfendable, le convaincre et surtout le mobiliser pour porter tout haut son refus obstiné et vigoureux de la perpétuation de ce régime…
- d’autre part à négocier un petit dénominateur commun en consensus avec la CI qui nous permette enfin de mieux opérer pour nos intérêts le plus souverainement et le plus efficacement possible que nous permettent les limites d’autonomie que cette CI nous accorde… Et c'est possible !
- et ailleurs et dans ce même sens, comment manœuvrer aussi souverainement et aussi efficacement à l’Est où jusque là malgré le consensus national d’hostilité à toute réhabilitation des rebelles/occupants rwando-ougandais, le pouvoir en place ne cesses de le remettre en selle… ?
La gestion de l'Est demeure, en dépit de ce qu'on peut parfois penser à Léo où l'on ne se préoccupe souvent que des postes, le levier où tout peut basculer...

Y’a-t-il des idées, des hommes au Congo notamment dans l’opposition susceptibles de crédibilité nationale et internationale et capables de ce combat capital et indispensable ?
C’est là où encore une fois de plus l’opposition doit redoubler d’initiatives tactiques pour lutter contre ce pouvoir !

Musavuli et sans doute d’autres aussi, convoque une stratégie adverse, le boycottage du vote pour éviter de légitimer un pouvoir dont on devine à l’avance la nuisance à notre pays… Qu’en penser ?

Je reviendrai sans doute sur tous ces scénarii et surtout sur quoi, si je peux me permettre, en conseiller nos hommes politiques...




Compatriotiquement!

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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 13/4/2014, 6:11 pm

PS

ndonzwau a écrit:"(...)Les puissants le sont assez et malins pour toujours s’accommoder les gagnants locaux parmi leurs subordonnés quelle qu’ait été leur hostilité avant : alors la seule stratégie maligne qui nous reste est encore de gagner la guerre chez nous et cela en concentrant notre lutte à :
- d’une part à associer davantage le peuple (voir mes précédentes interventions), s’adresser à lui sans relâche et partout, le sensibiliser à cette usurpation indéfendable, le convaincre et surtout le mobiliser pour porter tout haut son refus obstiné et vigoureux de la perpétuation de ce régime…(...)"

"Révision constitutionnelle: l’UNC invite les Congolais à prendre conscience
° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/13/revision-constitutionnelle-lunc-invite-les-congolais-prendre-conscience/
«Il faut que chacun des Congolais sache que si nous ne nous assumons pas comme peuple, en tout cas, n’importe qui peut se transformer en un nouveau Mobutu et nous dirigera même pendant cent ans», a affirmé le président du groupe parlementaire UNC et alliés, Justin Bitakwira. Il répondait samedi 12 avril, à la question d’une éventuelle défection au sein de l’opposition congolaise.
A l’issue de la convention politique de l’opposition, tenue à Kinshasa, les violons ne se sont pas accordés entre les différents partis membres de cette plate- forme, faisant dire à certains observateurs que les opposants sont divisés.
Certains avaient estimé que ces assises visaient des attaques individuelles, oubliant l’essentielle qui est le combat politique. D’autres avaient carrément claqué la porte.


Pour Bitakwira, le groupe parlementaire UNC et alliés reste uni et la cohésion règne entre ses membres.
Il a estimé que «l’UNC joue le rôle qu’il faut, et peut-être (?) que l’Ecide [de Martin Fayulu] joue également le rôle qu’il faut». Ce rôle est, selon lui, est de conscientiser la population à se prendre en charge.
«Si nous pensons qu’il y a quelque chose dans l’air qui viendra toquer à Kinshasa, à Bukavu ou à Kisangani, ou encore à Mbandaka pour dire assumez-vous, en tout cas ce n’est pas ça», a poursuivi Justin Bitakwira.

Concernant la question d’une éventuelle révision de la constitution, Justin Bitakwira pense que le gouvernement et l’Assemblée nationale respecteront leurs déclarations sur «les articles verrouillés».
«J’avais suivi Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la MP, j’avais aussi suivi Mende [porte-parole du gouvernement] par rapport aux articles verrouillés, que Kabila remettrait le pouvoir de façon civilisée», a rappelé Justin Bitakwira qui se dit rassuré:
«Je m’en tiens à ces déclarations qui ne viennent pas de n’importe quelle bouche».
Toute fois, il met en garde les institutions en place sur une tentative de révision constitutionnelle.
«Mais quand j’insiste sur le fait que le peuple est souverain, cela signifie que si nous essayons de lire l’environnement social et politique en Afrique, ce sont les populations qui décident de s’assumer qui renversent le cours de l’histoire», a ajouté Justin Bitakwira.
Au terme de sa convention, la plate-forme de l’opposition «Sauvons la RDC » avait prévenu le chef de l’État Joseph Kabila et sa famille politique de «ne pas modifier un seul iota de la constitution».
Pour cette structure politique, la démocratie du Congo doit reposer sur des fondations solides, notamment une réelle indépendance de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni)"


"RDC: l’opposition invite la population à défendre la Constitution
° http://www.rfi.fr/afrique/20140404-rdc-opposition-invite-population-defendre-consitution/
La plateforme Sauvons la RDC appelle la population à se prendre en charge. A l'issue d'une convention tenue à Kinshasa, jeudi 5 avril, cette frange de l'opposition, Vital Kamerhe et Martin Fayulu en tête, a juré de faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle.
« Touche pas à ma Constitution », avec ce slogan, la plateforme Sauvons la RDC semble bien décidée à barrer la route à toute tentative de réforme constitutionnelle. Cette frange de l’opposition invite la population congolaise à user de tous ses droits pour empêcher la « confiscation » du pouvoir par un groupe de citoyens. Le message s’adresse surtout à la majorité, soupçonnée de vouloir prolonger le mandat du président Joseph Kabila. Un mandat qui prend fin constitutionnellement en décembre 2016.

« Réviser la Constitution amènerait des modifications qui touchent à la loi électorale, qui touchent au mode de scrutins et même des actions qui vont dans le sens de changer carrément la République. Ce serait une autre République qui serait inaugurée dans la ligne de ce que la majorité présidentielle prévoit », explique le rapporteur des travaux de la convention, Vincent Okoyo Nembe du Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani-Mouvement de libération (RCD/K-ML). Selon l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, la mise en place du gouvernement de cohésion nationale serait conditionnée par le vote des réformes constitutionnelles, notamment celles qui concernent le mode de scrutin des élections provinciales et locales. On passerait ainsi d'élections au suffrage universel à des élections au suffrage indirect."



° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/04/04/ce-soir-cloture-kinshasa-de-la-convention-de-la-coalition-de-lopposition-sauvons-la-rdc/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/04/07/ce-soir-le-calendrier-des-elections-propose-par-la-plate-forme-de-lopposition-sauvons-le-congo/

"LETTRE N°2 D'EUGENE DIOMI AUX CONGOLAIS

REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE "

° http://democratiechretienne.org/2014/04/12/revision-de-la-constitution-incurie-diplomatique-securitaire-et-economique-les-congolais-doivent-trouver-le-courage-de-dire-non-pour-permettre-a-la-nation-congolaise-de-survivre-lett/


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Message  ndonzwau 14/4/2014, 7:07 pm

"RDC: le parti au pouvoir se prononce pour un nouveau mandat de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20140414-rdc-le-parti-pouvoir-prononce-nouveau-mandat-kabila/
En RDC, le congrès du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a pris fin à Mbandaka. Le parti présidentiel s'est prononcé en faveur des réformes constitutionnelles, celles qui devront permettre au président Joseph Kabila de conserver le pouvoir après 2016.
Le Congrès du PPRD s’est prononcé pour la conservation du pouvoir après 2016, donc après le deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila.
Des stratégies ont été mises au point par des officines. Selon des témoignages recueillis par RFI, ces stratégies reposent sur des réformes constitutionnelles bien ciblées. Et pour obtenir une mobilisation autour de cette démarche, le parti présidentiel annonce qu’il fera de la RDC un pays émergent d’ici 2030.


Reste cependant aux députés et sénateurs de la majorité de jouer leur partition, tout au long de l’actuelle session parlementaire qui prendra fin le 15 juin. Il n’est pas évident que tout le monde se mette au pas. La grogne observée actuellement dans les rangs du PPRD ne présage rien de bon. Certains cadres de ce parti sont manifestement en désaccord avec les méthodes de la direction.
Ces cadres déclarent défendre les valeurs démocratiques, et le désordre qui a caractérisé la fin des travaux du congrès n’est pas pour arranger les choses. Plus d’une trentaine de députés et sénateurs ont été abandonnés à Mbandaka, ils risquent de ne pas être présents aux travaux parlementaires de ce lundi."



° http://www.rfi.fr/afrique/20140317-rdc-nouvelle-candidature-kabila-contournant-article-220-constitution-presidentielle/


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Message  KOTA 14/4/2014, 7:56 pm

.....Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?

Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ?

Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.

Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré  la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.

Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :
ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.
C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.
Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».
Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.
Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.
Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.
Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.
Non à l’imposture ;
Non à la chosification des congolais,
Non à toute forme de Dictature à vie.


http://wp.me/p18AQh-2bd

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Message  ndonzwau 15/4/2014, 12:39 am

ndonzwau a écrit:
"RDC: le parti au pouvoir se prononce pour un nouveau mandat de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20140414-rdc-le-parti-pouvoir-prononce-nouveau-mandat-kabila/
En RDC, le congrès du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a pris fin à Mbandaka. Le parti présidentiel s'est prononcé en faveur des réformes constitutionnelles, celles qui devront permettre au président Joseph Kabila de conserver le pouvoir après 2016.
Le Congrès du PPRD s’est prononcé pour la conservation du pouvoir après 2016, donc après le deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing 
Des stratégies ont été mises au point par des officines. Selon des témoignages recueillis par RFI, ces stratégies reposent sur des réformes constitutionnelles bien ciblées. Et pour obtenir une mobilisation autour de cette démarche, le parti présidentiel annonce qu’il fera de la RDC un pays émergent d’ici 2030.


Reste cependant aux députés et sénateurs de la majorité de jouer leur partition, tout au long de l’actuelle session parlementaire qui prendra fin le 15 juin. Il n’est pas évident que tout le monde se mette au pas. La grogne observée actuellement dans les rangs du PPRD ne présage rien de bon. Certains cadres de ce parti sont manifestement en désaccord avec les méthodes de la direction.
Ces cadres déclarent défendre les valeurs démocratiques, et le désordre qui a caractérisé la fin des travaux du congrès n’est pas pour arranger les choses. Plus d’une trentaine de députés et sénateurs ont été abandonnés à Mbandaka, ils risquent de ne pas être présents aux travaux parlementaires de ce lundi."



° http://www.rfi.fr/afrique/20140317-rdc-nouvelle-candidature-kabila-contournant-article-220-constitution-presidentielle/


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"Le PPRD veut remporter les élections locales et municipales
° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/14/le-pprd-veut-remporter-les-elections-locales-municipales/
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a clôturé dimanche 13 avril à Mbandaka (Equateur) son mini-congrès. Les participants à ces assises du parti présidentiel ont réfléchi sur les stratégies pour remporter les élections locales, municipales et urbaines. La Commission électorale nationale indépendante veut organiser ces élections cette année.
« Aujourd’hui, on se prépare aux élections locales, municipales et urbaines. Nous devons réfléchir comment nous pouvons gagner ces élections. Il n’y a que ça parce que nous voulons gagner les élections et conserver le pouvoir »,  a déclaré le député national Fidèle Likinda, cadre du PPRD.


Pour remporter ces élections, les participants au mini-congrès de Mbandaka ont convenu de mener une forte campagne « du sommet à la base » pour permettre à la population de comprendre son idéologie.
Ils ont également plaidé pour le renforcement des capacités des animateurs des structures du parti aux techniques électorales.
Le PPRD s’est également engagé à matérialiser la création des écoles du parti à travers le pays.
En outre, les participants au mini-congrès de Mbandaka ont recommandé l’installation des radios en milieu rural et des télévisions en milieu urbain pour assurer une meilleure communication entre les membres du parti.
Par ailleurs, au sujet du genre et de la parité, ils ont levé l’option d’accorder aux femmes 30% de postes de prise de décision au sein du parti.

A la clôture de ce mini-congrès, le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, a précisé qu’il n’a pas été question au cours de ces assises d’étudier des stratégies pour modifier la constitution. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing 
La majorité au pouvoir est soupçonnée de vouloir modifier la constitution pour permettre à l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir à l’issue de son second mandat en 2016.
Plus de huit cents délégués, venus de toutes les provinces de la RDC, ont pris part à ce mini-congrès. Parmi les personnalités du parti présentes à Mbandaka, il y a notamment le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, quatre gouverneurs de province, quelques membres du gouvernement ainsi que les ambassadeurs de la RDC en Ouganda et au Royaume uni.Mbandaka: le PPRD réfléchit sur la pérennisation des acquis de Joseph Kabila"

° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/12/mini-congres-du-pprd-les-participants-reflechissent-sur-la-perennisation-des-acquis-de-joseph-kabila/

"La Tempête des Tropiques - Il n’y a plus de doute possible après le mini-congrès du PPRD à Mbandaka : Kabila veut rester au pouvoir malgré tout après 2016 !"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198064&Actualiteit=selected

"PPRD : stratégies pour conserver le pouvoir"
° http://www.lephareonline.net/pprd-strategies-pour-conserver-le-pouvoir/

"Le PPRD affine ses armes pour conserver le pouvoir à l’issue des élections locales, municipales et urbaines"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=7007:le-pprd-affine-ses-armes-pour-conserver-le-pouvoir-a-l-issue-des-elections-locales-municipales-et-urbaines&catid=90:online-depeches

"La Prospérité - Secret du Mini-Congrès de Mbandaka : Elections locales, Boshab prépare la victoire du PPRD "
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198059&Actualiteit=selected

"Convention de l’opposition politique congolaise du 31 au 03 avril 2014"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8816

"Crise à l’Opposition républicaine : Olenghankoy «On ne triche pas avec l’histoire»"
° http://www.lephareonline.net/crise-a-lopposition-republicaine-olenghankoy-on-ne-triche-pas-avec-lhistoire/

"Est : A quoi joue le très énigmatique "Joseph Kabila"?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8827

"RDC : comment va Étienne Tshisekedi ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140409182740/rdc-udps-opposition-rdc-etienne-tshisekedi-opposition-rdc-rdc-comment-va-tienne-tshisekedi.html


"Joseph Kabila à la recherche d’un troisième mandat
° http://www.lalibre.be/actu/international/joseph-kabila-a-la-recherche-d-un-troisieme-mandat-5346bf6b3570d35ee3eb06e2
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INTERNATIONAL Joseph Kabila parviendra-t-il à être réélu ? Les grandes manœuvres ont commencé, en vue de la présidentielle de 2016. Tous les Congolais ne parlent que de cela. 
Le point avec cette analyse de Marie-France Cros, journaliste au service international de La Libre(...)"


Dernière édition par ndonzwau le 15/4/2014, 2:41 am, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 15/4/2014, 2:35 am

KOTA a écrit:
.....Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?

Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ?

Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.

Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré  la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.

Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :
ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.
C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.
Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».
Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.
Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.
Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.
Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.
Non à l’imposture ;
Non à la chosification des congolais,
Non à toute forme de Dictature à vie.


http://wp.me/p18AQh-2bd

 pirate 

Mfumu Kota,

A mon avis, nous sommes une très large majorité des Congolais qui comprenons qu'une présidence à vie inefficiente pour le pays se profile à l'horizon, dans la population qui souffre et même dans les rangs de cette majorité qui s'est transportée à Mbandaka il se trouve des personnes qui en sont conscientes...
Le problème chez nous est que nous ne sommes pas encore capables de contrer cette dictature...
Comment pourrions-nous y prétendre, voilà l'enjeu majeur surtout à la veille des grandes manœuvres qui vont confirmer ce viol de notre dignité d'hommes et de citoyens ?

Ne croyez-vous pas que le premier préalable est que tous ceux qui veulent le changement s'organisent, se réunissent pour mener ce combat ensemble, unis au delà de leurs différentes chapelles dont aucune ne peut réussir seule ? C'est à la charge de l'opposition politique de présider à cette bataille !
En second lieu, sensibiliser, convaincre et mobiliser le peuple par tous les moyens jusqu'à accepter les sacrifices d'un soulèvement populaire en bravant par exemple les interdictions de manifestations...
Le peuple ne peut suivre que s'il a à sa tête des leaders convaincus, déterminés, unis pour ce combat et prêts à assumer tous les risques...


Mais en sommes-nous capables ? Combien sont prêts à se sacrifier pour cette cause ? Combien sont là par exemple à défendre la cause d'un Diomi qui est l'exemple même d'une victime personnelle de ce régime ? Voilà ce que vous qui êtes sur le terrain devez faire aujourd'hui, vous unir et mener déterminés le combat ensemble avec l'appui du peuple sinon nous sommes partis pour une longue dictature... Lisez ci-dessus les stratégies que veut entreprendre le régime : non seulement ils ont les moyens de tripatouiller les élections et les référendums mais ils se proposent d'utiliser sans scrupules toutes les ficelles de la propagande la plus démagogique et la plus efficace pour endoctriner la population...
Voilà où nous en sommes !


Compatriotiquement!

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Message  ndonzwau 15/4/2014, 4:12 pm

"Stratégies de conservation du pouvoir : «Sauvons la RDC» dénonce le complot contre la République
La réaction de l’opposition contre le passage en force en 2016 planifié, d’après les acteurs «de Sauvons la RDC» dans le récent mini-congrès du Parti du Peuple pour Reconstruction et La Démocratie (PPRD), a été prompte.
Au cours d’un point de presse co-animé hier lundi 14 avril 2014 par Jean Bertrand Ewanga de la CVD, Christopher Ngoyi de la Société Civile et le coordonateur des FAC, Martin Fayulu, au siège de l’ECIDé, dans la commune de Kasa-VUBU, les opposants réunis au sein de la plate-forme dénommée «Sauvons la RDC» n’ont pas usé de la langue de bois pour dénoncer la stratégie de conservation du pouvoir imaginée selon eux par le parti au pouvoir dans sa messe politique à Mbandaka dans la province de l’Equateur, pour maintenir son autorité morale , le président Joseph Kabila au-delà de 2016 en violation de l’article 220 de la Constitution».
Dans leur coup de gueule, les acteurs de «Sauvons la RDC» ont appelé le peuple congolais à se mobiliser et à demeurer vigilant pour faire échec à ceux qu’ils considèrent comme les ennemis de la démocratie et de la paix qui veulent à tout prix faire un coup d’Etat constitutionnel pour se maintenir au pouvoir, même s’ils n’ont plus rien à proposer après plus d’une décennie  de gestion calamiteuse du pays », ont-il déclaré.


Ils ont rappelé que leur convention tenue du 31 mars au 3 avril 2014 avait produit 59 résolutions pertinentes susceptibles de contribuer au renforcement de l’Etat de droit et la Démocratie en RDC, « menacé par les faits et actes des caciques de la majorité présidentielle qui ont multiplié et continuent d’orchestrer des cabales contre la République,  le peuple congolais et la Constitution du 18 février 2016 ».
Les précités ont pointé du doigt le Secrétaire Général du PPRD, Evariste Boshab, qui dans ses derniers propos  à Mbandaka, a affirmé que «… autrement dit, avons-nous organisé le mécanisme de conservation du pouvoir à l’instar du MPLA, la SWAPO et le Chama Cha Mapinduzi, mbula oyo mbul’a Kabila oyaya… »    

Concernant l’éviction du président de la CENI, l’abbé Malumalu, contenue dans les résolutions numéro 15 et 16 de leur Convention  à Fatima, qui ont trait au dépannage du processus démocratique par le souverain primaire, les acteurs de «Sauvons la RDC»  ont fait Etat d’environ 50.000 signatures dont le dépôt à l’Assemblée nationale et à l’abbé Malumalu  interviendra le mardi 22 avril 2014.
Le report du dépôt de cette pétition prévu le 14 avril 2014 dans la résolution 16 de la Convention est dû, à les en croire, au problème matériel qu’impose le rassemblement des feuilles de ladite pétition.
Abordant la proposition du député de l’opposition et président du «Courant des Démocrates Rénovateurs», Jean Lucien Bussa, demandant à l’opposition de retirer ses représentants à la CENI, le Secrétaire Général de l’UNC, Ewanga, n’a pas trouvé d’inconvénient pour sortir le délégué du parti cher  à Vital Kamerhe, Gustave Omba de cette institution d’appui à la démocratie pour ne pas cautionner la dérive de Malumalu, selon lui, inféodé par le pouvoir en place."



"2016 : les masques tombent ! : seul contre tous, Mashala avait dit la vérité
° http://www.lephareonline.net/2016-les-masques-tombent-seul-contre-tous-mashala-avait-dit-la-verite/
Au terme de son mini-congrès de Mbandaka, tenu du samedi 12 au dimanche 13 avril 2014, le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) a levé l’option de la conservation du pouvoir. Officiellement, il s’agit de faire une démonstration de force lors des élections locales, municipales et urbaines à venir. Mais personne n’ignore le poids que vont avoir les conseillers municipaux et urbains, dans la perspective de l’élection des députés provinciaux, sénateurs et gouverneurs de provinces au suffrage indirect, comme proposé par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) lors de la présentation de sa « feuille de route électorale 2013-2016 » à la tribune de l’Assemblée Nationale.

Or, s’il est acquis que le processus électoral devrait reposer sur le suffrage indirect au niveau des entités de base, cela devrait se traduire, au finish, par l’élection du Président de la République au second degré.
Comme chacun peut le constater sans peine, le changement du mode de scrutin devrait forcément impliquer une révision constitutionnelle. Voilà ainsi planté le décor du passage en force de la Majorité Présidentielle vers la prolongation automatique du mandat de l’actuel Chef de l’Etat au-delà des deux « réglementaires » consignés dans la Constitution du 18 février 2006. Nombre d’observateurs pensent que la volonté du PPRD, le parti-phare de la Majorité Présidentielle, de conserver le pouvoir, en dit long sur les stratégies à mettre en place pour y parvenir. L’on voit mal cet objectif être atteint sans le maintien de Joseph Kabila à son poste.
Dans le souci sans doute de ne pas trop alarmer l’opinion, les « faucons » de la famille politique du Chef de l’Etat, tout en étant totalement engagés dans le schéma de la modification de la Constitution, se gardent d’en parler ouvertement. Les discours officiels des cadres du PPRD et des partis alliés donnent même à penser que cette famille politique ne toucherait à aucun article de la « loi fondamentale » congolaise.


Et voici Mashala…

Pendant que ses coreligionnaires jouent à la cachoterie, Claude Mashala a décidé de jouer franc jeu. Sans y aller par quatre chemins, cet acteur politique a déclaré à haute voix avoir initié une pétition destinée à obtenir du peuple congolais son quitus en vue de la révision de la Constitution, en ses articles «verrouillés» ou non. Courageux et honnête, ce membre de la Majorité Présidentielle confie à qui veut l’entendre que Joseph Kabila ne devrait pas être prisonnier du législateur, qui limite les mandats présidentiels à deux.
Seul contre tous, Claude Mashala a fait tomber les masques destinés à voiler la vérité aux Congolais concernant les intentions réelles de la famille politique du Chef de l’Etat pour l’horizon 2016. Bref, des propos que certains caciques de la MP estimaient n’engager que leur auteur ont fini par s’imposer que la vérité cachée portée au grand jour.

La fiabilité des sources en cause

Les acteurs politiques, toutes tendances confondues, ont souvent accusé la presse congolaise de ne pas s’adresser à la bonne source, ni de faire la confrontation des sources. A la lumière du débat qui bat son plein au sujet de l’initiative de la révision constitutionnelle échappée du camp de la Majorité présidentielle, il s’avère difficile, pour les hommes et femmes des médias, de faire la différence entre la bonne et la mauvaise source.
Car, les acteurs politiques qui devraient les aider à informer correctement l’opinion versent souvent dans des discours mensongers. Il est de plus en plus constaté un grand fossé entre leurs propos et leurs actes, en raison sans doute de leur incapacité de dire la vérité à leur «base» ou à leur «électorat», au risque de se faire disqualifier avant terme. L’absence de transparence dans les discours et les prises de position de la classe politique congolaise place les médias congolais dans une situation fort embarrassante par rapport à leur éthique et à leur déontologie."



"PPRD : «Conserver le pouvoir» pour quoi faire ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8841
« Joseph Kabila » et tous les flagorneurs et autres opportunistes qui gravitent autour de lui constituent plus que jamais un obstacle majeur à l’émergence d’une alternance démocratique. Leur «programme politique» semble se déclamer en six mots : Conserver le pouvoir à tout prix. Sans une résistance populaire ferme et résolue à barrer la route à cette oligarchie maffieuse, le peuple congolais n’aura à s’en prendre qu’à lui-même.
Décidés à préserver leurs privilèges acquis - sans la moindre contrepartie en guise de service rendu à la collectivité -, «Joseph» et sa bande refusent de regarder la réalité en face. A savoir que les Congolais sont fatigués d’être gouvernés par des incapables. Des pseudo-hommes d’Etat plus soucieux de leurs intérêts catégoriels que du bien commun.
A Mbandaka, les oligarques du parti kabiliste, le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ont dit en termes à peine voilée - par la bouche du secrétaire général de cette formation politique, Evariste Boshab - que «Joseph Kabila» doit briguer un troisième mandat présidentiel. «L’Etat, c’est eux », est-on tenté de dire.


Pour rester au pouvoir, «Joseph» et son clan sont prêts à enfreindre la volonté exprimée par le pouvoir constituant originaire – c’est-à-dire, le peuple souverain - lors du référendum organisé en 2005. Le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 est sans équivoque : «Le président de la république est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois». Le chef d’Etat actuel achève son second et dernier mandat.
Dans son discours prononcé le samedi 12 avril, le secrétaire général du PPRD a affirmé sans rire que «le PPRD respectera la Constitution et alors toute la Constitution». Des propos mielleux qui ne peuvent tromper que les naïfs.
Lors de son allocution prononcée le 23 octobre 2013, «Kabila» avait déjà annoncé sa volonté de tripatouiller la Loi fondamentale. N’avait-il pas «invité» les deux chambres du Parlement et le gouvernement «à mener une réflexion prospective» non seulement «sur le mode de scrutin proportionnel» mais aussi pour «organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect» ? Prétexte invoqué : «minimiser le coût des opérations électorales».

Fraudeur impénitent à la Constitution, le «raïs» a pris la fâcheuse habitude de faire modifier celle-ci à chaque consultation politique majeure. Il y a eu le précédent de janvier 2011. Il compte pour ce faire sur ses hommes liges qui détiennent la «majorité» tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat.
Coalition d’hommes qui cherche à prendre le contrôle, par des moyens légaux, de l’appareil du pouvoir, tout parti politique doit avoir un discours. Un discours qui s’appuie naturellement sur un socle de valeurs.
Le PPRD s’est toujours réclamer du monde social-démocrate lequel a pour crédo quelques principes fondamentaux bien connus : l’Etat impartial, le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine, la démocratie, l’égalité, la lutte contre la pauvreté, la tolérance et la solidarité.

En politique, le verbe ne suffit pas. Les gouvernants sont jugés sur leur action. leur capacité à réformer la société et à améliorer le quotidien de la population.
Qui oserait soutenir que l’Etat-PPRD travaille pour le bien-être de chacun et de tous?
Au chef-lieu de l’Equateur, Boshab a prétendu que la formation politique dont il est le secrétaire général a un «idéal principal» lequel, selon lui, consiste à «façonner un nouveau type de citoyen pour lequel le patriotisme, la démocratie, la liberté, la justice, la solidarité, la prise en charge du peuple par lui-même, l’unité nationale, l’intégrité territoriale ainsi que la prospérité (…) ».


Le PPRD vient de célébrer le 12ème anniversaire de sa création. Quel en est le bilan ? Quelles sont les réformes qui ont été accomplies ?
En omettant sciemment de faire le bilan de l’Etat-PPRD, Evariste Boshab a reconnu implicitement l’échec au plan économique et social de son parti. Il a reconnu également l’impopularité ambiante de "l’initiateur" du PPRD. La réalité crève les yeux : le Congo-Kinshasa va mal. Le pays est malade de l’incurie de son personnel politique. L’actuel chef de l’Etat en tête.
Le PPRD voudrait conserver le pouvoir. Rien de plus normal, l’ambition étant légitime. Question : s’agit-il de conserver le pouvoir pour le pouvoir ou parce que cette formation politique et son "leader" ont un nouveau «rêve» à proposer aux Congolais ? Voilà un débat dérisoire au regard du premier alinéa de l’article 70 de la Constitution. Le peuple congolais doit s’en tenir.
Vivement l’alternance démocratique!"



"Expression populaire à Masina, Kisenso et N’djili : CENI, Des Kinois exigent des élections locales !"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=2251&rubrique=POLITIQUE


° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8774
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/1703-rdc-penser-les-elections-de-2016-a-partir-de-celles-de-2011.html
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8798
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8830
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8802
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/04/07/ce-soir-le-calendrier-des-elections-propose-par-la-plate-forme-de-lopposition-sauvons-le-congo/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/04/04/ce-soir-cloture-kinshasa-de-la-convention-de-la-coalition-de-lopposition-sauvons-la-rdc/

Chers Compatriotes, chers ami cdforumeurs,

Nous nous devons aujourd'hui de prendre conscience que seule une mobilisation populaire nous sauvera de la dictature qui risque de nous emprisonner davantage les jours qui viennent !
Hélas un soulèvement populaire ne se programme pas, c'est un événement souvent imprévisible mais on peut en planter quelques préalables : c'est tout le sens de la sensibilisation indispensable de la classe politique qui devrait s'unir et entraîner la population...
Dites-le autour de vous, confiez-le aux politiciens que vous croisez si le changement de gouvernance et de gouvernants vous préoccupe : sinon en l'état 2016 risque fort de ressembler à 2011, 2006, 2001...
Jusqu'où, jusque quand allons-nous continuer à subir affamés par tous ces fossoyeurs ???


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  KOTA 15/4/2014, 8:14 pm

Cher Ndom, vous avez raison mais il faut pas se cacher la vérité: les autres ont peur...Nous sommes libres, Diomi est libre car il n a pas peur.

Vous savez, au Burundi, après l echerc par un seul voix de la modification de la Constitution visant la possibilité de briguer un autre mandat pour le Président sortant, on a parlé de distribution d armes aux militants de son parti...En RDC, les bruits qui courent sont ceux d un achat massif de chars de combats placés ensuite à ....Kinshasa.

Il faudra se préparer pas seulement à lutter les mains nues face aux kalachnikovs, mais les mains nues face aux chars de combat...Encore une fois

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KOTA
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Message  Cavalier 15/4/2014, 11:41 pm



Chers Compatriotes, chers ami cdforumeurs,

Nous nous devons aujourd'hui de prendre conscience que seule une mobilisation populaire nous sauvera de la dictature qui risque de nous emprisonner davantage les jours qui viennent !
Hélas un soulèvement populaire ne se programme pas, c'est un événement souvent imprévisible mais on peut en planter quelques préalables : c'est tout le sens de la sensibilisation indispensable de la classe politique qui devrait s'unir et entraîner la population...
Dites-le autour de vous, confiez-le aux politiciens que vous croisez si le changement de gouvernance et de gouvernants vous préoccupe : sinon en l'état 2016 risque fort de ressembler à 2011, 2006, 2001...
Jusqu'où, jusque quand allons-nous continuer à subir affamés par tous ces fossoyeurs ???


Compatriotiquement!
L'INSURRECTION POPULAIRE va finir par avoir Lieu car aucun Leader Politique de L'Opposition chez Ns n'est capable de destituer legalement Hyppo Kabs du trone...MAIS SEUL LE PEUPLE DIVIN DU ROYAUME KONGO...LES ANCETRES SONT AVEC NOUS...LA VICTOIRE EST PROPHETIQUE silent  sunny 
Cavalier
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Message  KOTA 17/4/2014, 10:05 pm

RDC/Tripatouillage et crimes de sang : Kabila, roi du Congo !
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DR.



Les chefs d’Etat africains disposeraient-ils d’une recette particulière qu’ils se passeraient à l’occasion pour se sortir du pétrin ? A Mbandaka, en RDC, le congrès du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti présidentiel, s’est récemment prononcé en faveur des réformes constitutionnelles. Celles-ci devront permettre au président Joseph Kabila de conserver le pouvoir après 2016, donc après son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Du déjà vu ailleurs, même si les contextes diffèrent.

La RDC brille par sa mal gouvernance
Identiques d’un pays africain à l’autre, les comportements de fin de règne tendent bien à le montrer. Sans doute des opérations de prestidigitation de consultants internationaux et de conseillers en tous genres, mobilisés pour défendre leurs intérêts. Aux frais du contribuable bien entendu. Jusqu’au jour où les choses tournent mal. Le rituel, lui, est simple. De façon générale, on aime à instrumentaliser les mouvements associatifs qui encensent le régime en place, clament que tout va bien à tel point qu’il importe de reconduire le chef de l’Etat en place. Pour éviter le chaos. Vient alors l’officialisation de la demande de candidature. Elle prend des allures de messe où, suivant une mise en scène bien huilée, des fidèles presqu’en larmes, prophétisent. A les écouter, la terre tremblera si l’homme providentiel persiste dans ses hésitations.
Hélas ! L’Afrique d’aujourd’hui a trop compris : seuls les mangeurs repus ont peur des lendemains qui déchantent. Pas ceux qui n’ont rien à perdre, ceux qu’on a de tout temps roulés impunément dans la farine. Les générations montantes ne veulent plus qu’on leur ressasse des propos démagogiques sur des emplois virtuels, des projets d’éléphants blancs, entre autres. Ce qui n’a pu être fait en plusieurs années de règne, comment pourra-t-on le réaliser en un temps record ? Une preuve que ce qui manque en Afrique, c’est davantage la volonté de faire, de bien faire, et aussi de partager, comme il faut, les richesses nationales.

La RDC, pays immensément riche, brille ainsi par sa mal gouvernance. Les pays africains francophones sont, dans leur ensemble, une illustration parfaite des carences en matière de gouvernance démocratique.

L’Afrique centrale, en particulier, est un ensemble cohérent à la fois dans son rejet de la démocratie que dans son manque d’ouverture et surtout son rejet de l’autre. La cupidité et la boulimie du pouvoir y ont poussé des racines, à tel point que dans certaines contrées, violer et tuer pour un rien, corrompre ou se laisser corrompre, sont devenues choses banales. On semble même avoir fini par enlever de la mémoire collective, tout ce qui réfère au service public ou au dépassement de soi dans l’intérêt de la communauté ou de la nation.

Dans le cas de la RDC, la jeunesse du président Kabila tranche d’avec certains types de comportements généralement attribués à des dinosaures. C’est un fait que jusqu’à une date récente, l’environnement a aidé Joseph Kabila à se maintenir au pouvoir. Aujourd’hui, il est temps que la communauté internationale aide aussi l’Afrique à se débarrasser de régimes aussi décriés pour leur mal gouvernance. Les puissances occidentales, en particulier, devraient taire leurs divergences, et pour une fois, mettre l’intérêt de nombreuses populations meurtries au-dessus des convoitises étrangères. La stabilité ne doit aucunement l’emporter sur l’impunité. Il faut éviter de jouer les médecins après la mort.

Le règne de Kabila fils se confond ainsi à celui de tant de ses devanciers du reste du continent. On persiste à régner à vie, en tripatouillant les textes fondamentaux, en mettant les institutions sous coupe réglée, en recourant à une justice aux ordres.

Ce faisant, on apprend à d’autres les meilleurs raccourcis pour arpenter l’échelle sociale, et bafouer allègrement les principes républicains. Une fois banalisé le travail sacré de nos élus et de nos magistrats, comment donc attendre de la génération montante cet esprit de sacrifice, ce dévouement et ce patriotisme qu’on recommande à qui mieux mieux ?

Seul maître à bord depuis de nombreuses années, Joseph Kabila se veut serein
L’Afrique n’attend rien des dirigeants de type Kabila et consorts. Ils ont perdu toute crédibilité, pour avoir ruiné les espoirs d’un continent jeune dans sa grande majorité. D’où la naissance de poches de rébellions, difficiles parfois à convaincre de venir à la table de négociations. Gagnés par la folie des grandeurs que confère la boulimie du pouvoir, de nombreux régimes africains sont aussi infiltrés d’envieux autant que de sanguinaires. A tel point que pour les opposants, il est devenu périlleux de faire certaines concessions. A preuve, Paul Sadala, alias « Morgan », est mort. C’était le chef des miliciens Maï-Maï Simba, qui sèment la terreur dans la région de l’Ituri, dans le nord-est du pays et dans la province orientale. Leader d’une centaine de combattants, « Morgan » s’était rendu, il y a deux jours, aux forces armées congolaises. Il aurait été tué au moment de son transfèrement vers Bunia. Les circonstances de son décès restent très floues.
Que cache donc cette mort du chef rebelle et de certains de ses partisans ? Assassinat d’un témoin gênant ?
La reddition du rebelle Morgan n’aura donc pas suffi. Il fallait qu’il meure. L’ancien partisan de Kabila entré en rébellion, avait décidé de rentrer dans les rangs. C’était sans compter avec le contexte de la détente actuelle. En effet, les Nations unies ont récemment prêté main forte au chef de l’Etat congolais, soucieux de mettre de l’ordre chez lui. Le M23 en a fait la triste expérience. D’autres mouvements armés sont dans le collimateur de Kinshasa et de la communauté internationale. Kabila qui semble avoir le vent en poupe, ne va pas jouer à l’enfant de chœur. Sauf que la mort suspecte de Morgan pourrait faire des gorges chaudes et d’éventuels signataires de paix pourraient freiner leurs ardeurs. La communauté internationale, les Nations unies en particulier, se doivent donc de demeurer plus vigilantes et exigeantes. Elle doit encadrer davantage et avec plus de sérieux ces engagements à faire la paix et à se réconcilier.

 Tripatouillage constitutionnel et crimes de sang sur fond de rivalités personnelles et de convoitises étrangères, minent la vie en RDC.
A l’heure où d’autres luttent pour affirmer leur leadership sur le continent, ce grand pays francophone d’Afrique centrale continue de traîner les pieds. Seul maître à bord depuis de nombreuses années, Joseph Kabila se veut serein. Imperturbable, il navigue, bravant toutes les intempéries. Roi du Congo, il semble bien rêver de le devenir un jour.

« Le Pays »


http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article10801
KOTA
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Message  ndonzwau 18/4/2014, 4:00 pm

Vous aurez remarqué, l'échéance 2016 m'obsède presque : c'est vrai avec en point de mire la gestion de l'Est encore occupé et en général une gouvernance plus démocratique et donc efficace, l'horizon 2016 pour moi nous confronte (au) et situe le défi capital du moment pour le pays !
Et les nouvelles sur cette échéance nous soufflent le chaud et le froid : le régime bousculé, parce inefficient, parce que simplement prédateur et patrimonialiste, parce tutellarisé..., continue de résister pour survivre... Pour quelle issue à terme ?


"Les Etats-Unis pour le respect de la constitution en RDC et au Burundi
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/les-etats-unis-pour-le-respect-de-la-constitution-en-rdc-et-au-burundi/1895430.html

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Russ Feingold, 2 novembre 2010

Dans un entretien à la Voix de l’Amérique, l’émissaire américaine pour la région des Grands Lacs revient sur les débats qui agitent ces deux pays en vue des prochaines élections présidentielles. Russ Feingold invite la RDC à accélérer la stabilisation des zones pacifiées dans l'Est de la RDC.

Quel bilan dressez-vous de votre voyage récent dans la région, notamment la République Démocratique du Congo ?
Russ Feingold :
"Suite à l’accord d’Addis-Abeba en 2013, les pays de la région se sont engagés à désarmer les groupes armés qui déstabilisent la région, en particulier l’Est de la RDC. Nous avons réussi à rendre le M23 inactif. De grands efforts sont en cours contre les ADF. Il faut une action forte de la part de la Monusco et des FARDC contre les FDLR. Il faut maintenant renforcer la stabilisation des zones qui ont été libérées des groupes armes. On ne peut pas les laisser libres pour que d’autres groupes viennent s’y implanter."
Le M23 ne mène donc plus aucune activité militaire sur le terrain ?
Russ Feingold :
"C’est exact. Le M23 a rendu ses armes. Et abandonne la rébellion. La plupart de ses membres sont dans des camps en Ouganda et au Rwanda. Ils sont censés rentrer en RDC dans le cadre du DDR."
Que faire de Sultani Makenga qui ne semble pas inquiété en Ouganda ?
Russ Feingold :
"Cela doit faire partie du processus né de la déclaration de Nairobi. Au sommet approprié."

Etes-vous satisfait du rythme des opérations contre les FDLR qui semblent au point mort ?
Russ Feingold :
"Il faut une action forte contre les FDLR. La Monusco et la brigade d’intervention sont impatients et capables de le faire. Les FARDC doivent donner le feu vert pour mener ces opérations. Cela doit être fait dans un futur proche. J’en ai parlé récemment avec le président Kabila. C’est LA priorité militaire."
Quel regard portez-vous sur la situation politique en RDC ?
Russ Feingold :
"Le pays doit pouvoir se défendre et se gouverner lui-même. Cela signifie des élections libres, transparentes et équitables."
Et le débat autour d’une possible candidature de Joseph Kabila en 2016 ?
Russ Feingold :
"Il n’y a pas de débat. La constitution est claire : le président le peut faire que deux mandats. Cela doit être respecté. La constitution ne doit pas être changée par quiconque est au pouvoir. Je pense que c’est une mauvaise pratique. C’est important que les élections locales, provinciales et présidentielle soient achevées d’ici 2016 dans le respect de la constitution."
Quel est votre avis sur une éventuelle diminution des effectifs de la Monusco ?
Russ Feingold :
"Cela serait une erreur. Cela ne marcherait pas si on ne maintenait que la brigade d’intervention qui a besoin du soutien de la Monusco. C’est une seule et même force."

Mais cette force onusienne coûte cher, en particulier aux contribuables américains ?
Russ Feingold :
"Il n’y a aucun doute que cela coûte cher et ne peut durer indéfiniment. Au vue des succès actuels de la Monusco et de la brigade d’intervention, ce n’est certainement pas le moment de réduire la mission."
Etes-vous inquiet de la situation au Burundi ?
Russ Feingold :
"Nous sommes très préoccupés. Franchement, les choses ne vont pas dans le bon sens concernant l’ouverture de l’espace politique. J’ai rencontré deux fois le président Nkurunziza. Je lui ai fait part de nos préoccupations de voir l’opposition politique parfois réprimée. Washington et nos partenaires dans le monde pensent que la situation au Burundi doit changer. Il faut des élections libres et transparentes, plus de libertés pour l’opposition, etc. Nous continuerons de parler au gouvernement burundais pour qu’il poursuive les progrès réalisés dans le passé. 2015 ne doit pas être un retour en arrière."
Le président Nkurunziza pourrait se représenter en changeant la constitution.
Qu’en pensez-vous ?
Russ Feingold :
"Je pense que personne ne doit changer la constitution pour prolonger son temps au pouvoir. Ce n’est pas une idée."

Propos recueillis par Nicolas Pinault"



"Joseph Kabila, le compte à rebours a-t-il commencé?"
° http://desc-wondo.org/prospective-joseph-kabila-le-compte-a-rebours-a-t-il-commence-jj-wondo/


"OPPOSITION RÉPUBLICAINE : KENGO - LISANGA AU BORD DE LA RUPTURE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article883
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=7095:l-opposition-republicaine-en-ebullition&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198095&Actualiteit=selected

"(...)Malgré cette agitation, le président de l’UFC et autorité morale de l’Opposition républicaine reste serein. Selon ses proches, il ne cesse d’appeler les uns et les autres à l’apaisement et à la tolérance ».
La tâche de Kengo n’est pas aisée car il est obligé de tout mettre en œuvre en vue de désamorcer la crise qui gagne les rangs de sa plate-forme. Le Potentiel indique que ceux qui ont rejoint la plate-forme dès le début digèrent mal la présence de nouveaux membres comme Ruberwa et Olengankoy au moment où tout semble être mis en place pour la formation d’un gouvernement de cohésion nationale.

(Toute l’affaire tournerait donc autour du « nouveau gouvernement ». On perd beaucoup de temps à propos de cette formation gouvernementale, comme on en a perdu auparavant avec les « Concertations nationales », tout simplement parce que « gagner du temps » est le but essentiel de toute la manoeuvre. Gagner du temps pour rester plus longtemps au pouvoir est devenu le tout, l’alpha et l’oméga de la politique congolaise, gangrenée par le refus de reconnaître la nullité des élections de novembre-décembre 2011.
Il faut rappeler qu’elles ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !

Augustin Matata était un excellent Premier Minsitre, mais Léon Kengo wa Dondo serait un porte-parole bien choisi pour la question qui compte aujourd’hui : donner crédibilité au projet de révision en vue du 3° mandat pour JKK. À 78 ans, ce vieux routier de la politique, trois fois Premier ministre sous Mobutu et aujourd'hui deuxième personnage de l'État, est en effet revenu au coeur du pouvoir. Il s'entretient régulièrement avec le président Joseph Kabila et c'est de lui que sont venues plusieurs annonces d'importance. Kengo avait ainsi déclaré qu'un gouvernement d'union nationale pourrait être constitué à l'issue des concertations organisées par Kabila en octobre 2013. Ce coup politique avait rameuté une grande partie de l'opposition (Kamerhe et Tshisekedi exceptés) et permis le relatif succès de ces concertations. Depuis, Kengo, qui se bat sur deux fronts, a rassemblé ses alliés (en gros les « concertateurs », ce qui dans le jargon poltique congolais désigne les opposants ayant accepté de participer aux « concertations ») sous le nom "d'opposition républicaine" et tente de négocier leur entrée au gouvernement. "Le président est impressionné par sa connaissance du monde politique congolais, assure un diplomate en poste à Kinshasa. Il a de l'influence." Son positionnement, à mi-chemin entre le pouvoir et l'opposition, lui permet en effet de parler avec tout le monde, et surtout de convaincre, comme l'a démontré son élection inattendue à la tête du Sénat, en 2007, face au candidat de Kabila, Léonard She Okitundu. Début mars, dans sa résidence kinoise, il revenait sur cet épisode avec jubilation. "J'avais reçu chaque sénateur deux, trois, quatre fois. Sous Mobutu, j'avais été procureur général, professeur, ambassadeur, et bien sûr trois fois Premier ministre. Je connaissais déjà presque tous les sénateurs !" Grâce à de multiples services rendus tout au long de sa très longue carrière, Kengo a su se créer un réseau d'hommes politiques qui lui sont redevables, ce qui fait toujours sa force.  
Mais cette force porte aussi la marque des circonstances dans lesquelles s’est faite son ascension, à l’époque du Maréchal, dans une atmosphère byzantine de conspirations de sérail et de coups d’état de palais. Kengo est un homme de petits groupes, de cénacles, d’intrigues entre des interlocuteurs choisis, tous riches et puissants… L’épreuve de la « politique au grand air » - Témoin : la dernière élection présidentielle-  lui réussit en effet beaucoup moins que les salons politiques de Kinshasa. En 2011, il avait obtenu moins de 5 % des voix selon les chiffres officiels. "J'ai été surpris et déçu, confie-t-il. Cela ne reflète pas la réalité des urnes." – Ben, tiens !-  Cela l’amène d’ailleurs à avoir des « n°2 » qui ont le sens rugueux de la foule et ne reculent ni devant un « coup de gueule », ni devant un coup de poing, comme Lisanga ou Olengankhoy. Ils ont ce qui lui manque.
Il fait preuve par ailleurs d'une lucidité, rare dans le monde politique, sur le poids des années qui "amènent chacune son lot de problèmes". Le Kengo d'aujourd'hui est à l'évidence moins fringant que le Premier ministre qu'il fut dans les années 1980, et il lui arrive de chercher un mot pendant de longues secondes. Mais il lui reste suffisamment d'intelligence politique pour un ultime coup d'éclat. Mais à quoi exactement joue Léon Kengo wa Dondo ? Que peut-il encore espérer, pour lui-même ? Pourquoi pas, justement, de redevenir une dernière fois Premier ministre ? Pourquoi ne pas, par exemple, redevenir une dernière fois Premier ministre ? Début mars, il confiait que cette éventualité l'intéressait, « à la condition d'avoir les mains libres ». Le symbole serait fort car ainsi, Joseph Kabila, après avoir eu comme Premier Ministre Antoine Gizenga, autrefois vice-premier de Lumumba, finirait par choisir comme principal collaborateur la plus emblématique des figures survivantes du mobutisme. Cela résumerait fort bien son parcours ! NdlR)(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198119&Actualiteit=selected


"Ça brûle : Majorité Présidentielle, la DPE rejette la Commission Minaku ! "
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=2277&rubrique=POLITIQUE



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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 20/4/2014, 8:54 pm

"Le Congo trahi... par ses universitaires?
° http://www.lexpress.fr/actualite/congo-trahi-par-ses-universitaires_1508684.html
Le " Une société dont les hautes sphères et les échelons moyens sont généralement considérés comme un réseau de combines astucieuses ne peut pas produire des hommes doués d'un sens moral profond, (...) ne peut pas produire des hommes doués de conscience. "[1]
Atterré, le peuple congolais s'interroge sur l'asservissement des intelligences de certains universitaires qui rivalisent de pusillanimité et de raisonnement spécieux pour élaborer des argumentaires simplistes justifiant une violation constitutionnelle afin que le Chef de l'Etat brigue un troisième mandat et qu'eux continuent de fructifier des rentes de situation...

Cette consternation est à la mesure de l'immense espoir qu'avaient suscité au Congo pendant des décennies, les engagements intellectuels des étudiants.
Les qualifications scientifiques des universitaires constituent certains de ressorts des dynamiques internes qui relayent et amplifient les sordides convoitises étrangères qui alimentent la tragédie du peuple congolais.
Le dévoiement de l'université et des universitaires congolais ne peut s'analyser correctement que si l'on tient compte aussi bien des contradictions qui ont émaillé l'accès des Congolais à l'enseignement universitaire tant au Congo qu'en Belgique que des politiques d'asservissement des universitaires entreprises par le régime Mobutu ; particulièrement depuis l'institution du " Collège des Commissaires généraux "par le colonel Mobutu après son coup d'état de septembre 1960 ;l'assassinat des étudiants le 04 juin 1969 dans les rues de Kinshasa et leur embrigadement dans l'armée en 1971 qui ont amplifié les effets pervers des logiques coloniales en matière d'enseignement.

l'université au prisme des contradictions (néo)coloniales...

L'université Lovanium débuta ses enseignements en 1954 ; elle a repris - en l'élargissant - le centre universitaire congolais de Lovanium que dirigeait depuis 1947, les Pères jésuites à Kinsantu.
Fondée en 1956, l'Université officielle du Congo (UOC) s'installa à Lubumbashi (Elisabethville). Le 23 novembre 1963, s'ouvrit à Kinsangani (Stanleyville) la première année propédeutique à l'Université Libre du Congo, aboutissement d'un projet initié lors de la vingtième assemblée du Conseil Protestant tenu à Luebo (Kasaï) du 13 au 19 février 1942.
L'Ecole nationale de droit et d'administration (ENDA) a été créée par l'ordonnance du 28 novembre 1960, complétée par celle du 5 janvier 1961 portant organisation de la section juridique.
Ce tableau descriptif offre un splendide décor qui ne reflète guère les contradictions coloniales qui ont perverti la démarche des promoteurs : dès ses débuts, l'enseignement universitaire fut un enjeu politique considérable entre groupes d'intérêts rivaux voulant contrôler à leur profit les élites congolaises. Il ne fut nullement question de structurer l'université en un pôle d'élaboration critique des savoirs pour former des intellectuels qui soient acteurs de développement et de l'émancipation de leur pays du joug colonial.

Ainsi, les rivalités entre l'université catholique de Louvain et les Pères jésuites ; ainsi qu'entre les anti- cléricaux et les Catholiques ne doivent pas occulter les véritables desseins coloniaux : chacune de grandes universités belges était un lieu de production des sciences coloniales servant de corpus doctrinal aux projets coloniaux. Une lecture critique attentive de l'ouvrage suggestif du professeur Marc Poncelet est fort intéressante : L'Invention des sciences coloniales belges, Karthala,Paris 2008.
En 1960,les universités belges et congolaises seront happées par le calamiteux aveuglement politique belge : les universités de Liège et de Gand serviront des viviers à Tshombe pour y puiser ses conseillers :professeurs Clemens ,Frienkel...Certains enseignants de Louvain plaideront la cause de la sécession katangaise à l'Onu. Parce qu'opposée à la sécession, l'université libre de Bruxelles sera exclue du conseil d'administration de l'uoc que Tshombe transforme en université de l'Etat du Katanga.

au coeur des engagements estudiantins : questionnements critiques sur l'université et les intellectuels

En faisant de l'engagement intellectuel, une dimension essentielle de leur formation universitaire et en inscrivant l'analyse critique de l'université au coeur de leurs engagements, les étudiants congolais ont donné un contenu dynamique à la culture pour en faire un exercice de la pensée critique afin de s'affranchir de la servitude des idées reçues et dégager l'université - les enseignements, les (non) orientations académiques - des certitudes engluées dans l'impensé colonial de la majorité du corps professoral et des autorités académiques.
Les graves compromissions des étudiants formant le collège des commissaires généraux provoqueront une totale désapprobation dans les milieux estudiantins. C'est alors que les étudiants prirent conscience des contradictions inhérentes au rôle et à la place de l'université et des universitaires dans une société.

Les réflexions initiées lors du congrès constitutif de l'Union générale des étudiants congolais (Ugec mai 1961) et du séminaire qu'organise,le 14 janvier 1962, l'Association générale des étudiants de Lovanium(Agel) se sont - au fil du temps - mûries et affinées pour déboucher d'une part sur la grève de mars 1964 et d'autre part sur le colloque de février 1965 à Lovanium.
S'approprier le pouvoir académique confisqué pour faire de l'université un foyer de rayonnement culturel profondément enraciné dans les réalités sociales du pays afin que l'université soit avant tout le lieu de formation d'une intelligentsia pétrie d'éthique intellectuelle conscientisante- et non une fabrique de brillants diplômés dociles aux intérêts étrangers - dont les aspirations se confondent avec les revendications politiques et économiques des masses populaires écartées des jardins du savoir et exclues de l'exercice du pouvoir tant politique qu'économique. Tel fut un des enjeux majeurs de la grève.

Conscience intellectuelle de la nation devant exercer une influence consciente et raisonnée sur le devenir de la société. C'est ainsi que les étudiants conçoivent le rôle de l'université au terme du colloque de 1965.
Quatre ans avant le " Mai 68 " français, les étudiants congolais remettent en question la conception cléricale et bourgeoise de l'université. Leur lucidité et leur esprit de tolérance contrastent avec l'intolérance et l'étroitesse d'esprit en Belgique, lors de la crise universitaire de 1968 qui aboutit à l'expulsion des Francophones de Louvain.
Sept ans après le refus catégorique des autorités académiques de Lovanium d'esquisser une réforme universitaire en tenant compte des revendications estudiantines, le Parti unique (MPR) leur en imposait une brutalement, motivée uniquement par des desseins politiciens et non pas académiques. Un professeur congolais l'a qualifiée de coup d'État académique[2].
En effet, cette réforme inféoda totalement l'université au Parti unique, inaugura une politique d'asservissement des intelligences et de dévalorisation de la fonction enseignante.

briser l'engrenage de l'asservissement des intelligences...

Une désastreuse politique sociale, génératrice des mécanismes de production de pauvreté, a contraint l'université et ses enseignants à renoncer à toute velléité d'exercer une démarche intellectuelle critique afin de pouvoir quémander des prébendes pour éviter les affres de la misère.
Le pays avait - a toujours - besoin des cadres universitaires dont les compétences scientifiques répondraient efficacement aux demandes sociales des populations congolaises pour qu'elles s'assument et s'assurent un mieux-être individuel et collectif florissant. Le régime mobutiste les avait transformés en mandarins, dociles serviteurs dont les compétences firent fonctionner un système économique prédateur et un système politique, fossoyeur des libertés publiques et de la démocratie.

Pitoyablement, ce sinistre schéma se reproduit depuis 1998 et s'amplifie depuis 2001.Il faut ardemment s'employer pour l'éradiquer afin d'éviter le recyclage de cette ténébreuse expérience. Aussi,il n'est pas de trop d'exiger des universitaires désireux de donner du sens aux enseignements universitaires de se mobiliser pour ériger l'université en vecteur d'une société intellectuelle où tous les Congolais disposeront d'outils d'analyse pour se déterminer politiquement avec discernement. Oui,il est urgent d'hâter, comme le préconise Gramsci, l'avènement d'une société intellectuelle où tous les hommes (Congolais)sont des intellectuels même si tous n'y exercent pas la fonction d'intellectuel.  

Anicet MOBE
Chercheur en Sciences Sociales (Paris)
Conseiller culturel du collectif des intellectuels congolais DEFIS (Paris)

[1] C. Wright Mills : L'Elite du Pouvoir, F. Maspéro, Paris, 1969, p. 355.
[2] P. Kasongo-Ngoy, Capital scolaire et pouvoir social en Afrique, L'Harmattan, Paris, 1989. pp. 94-98."


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 22/4/2014, 3:44 pm

J'ai déjà indiqué ici mes réserves sur le substrat idéologique (la révolution prolétarienne marxisante, l'altermondialisme exclusif...) et l'académisme imprécatoire peu applicable de Mr l'Abbé Mbelu sans le moins mettre en cause son patriotisme actif...
Ainsi si je suis pour un anti-impérialisme libérateur, je ne prends pas pour autant les Américains pour le grand diable qui ne veut que notre mort; je crois que nous nous devons de trouver un petit dénominateur commun qui permet de faire entendre et respecter nos besoins souverains ! Le NDI c'est l'agenda américain, la pax americana mais avons-nous avantage à l'ignorer plutôt que tenter à l'apprivoiser ? Comment alors; c'est là notre utile défi !


"L'UNC signe officiellement un protocole d'accord avec le NDI!
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1716-l-unc-signe-officiellement-un-protocole-d-accord-avec-le-ndi.html
« Un peuple sans mémoire ne peut pas être un peuple libre. » D. MITTERRAND
Vu le développement de l'actualité politique au Congo, nous devrions être plusieurs compatriotes à revisionner le documentaire intitulé ''le conflit au Congo. La vérité dévoilée''. L'orientation de l'activisme politique et citoyen en marge de cette ''vérité dévoilée'' reconduit la naïveté et les erreurs historiques fatales pour un Congo souverain et réellement indépendant. Les temps risquent d'être davantage durs pour le Congo de Lumumba. Les USA inventent tous les subterfuges possibles et imaginables pour faire de ce pays un Etat US. La signature du protocole d'accord entre l'UNC et le NDI ne nous semble pas être une bonne nouvelle.


Rester attentif à ce qui se passe en RDC avant ''les échéances électorales de 2016'' est important pour éviter des surprises. Le 18 avril 2014[1], l'UNC, le parti cher à Vital Kamerhe, a signé un protocole d'accord avec le NDI (le National Democratic Institute for International Affairs). Sur la première page de cet accord, nous lisons ce qui suit : « NDI a pour mission de soutenir et de promouvoir la démocratie dans le monde à travers la participation des citoyens, l'ouverture et la responsabilisation des gouvernements. Pour y parvenir, il travaille principalement avec les partis politiques pour le renforcement de leurs capacités. » Une très bonne intention ! C'est sur elle qu'est bâti le programme TOMIKOTISA initié par le NDI. « Dans le cadre de son nouveau programme TOMIKOTISA, financé par l'USAID, NDI a initié plusieurs consultations avec les partis politiques pour œuvrer ensemble à promouvoir la participation politique des femmes et des jeunes, à améliorer la gestion et l'organisation interne (communication, sensibilisation, recherche sur l'opinion publique, formation, analyse stratégique, etc.) des partis politiques congolais, ainsi qu'à favoriser une meilleure interaction avec la population », pouvons-nous encore lire sur cette première page.
Questionner ces bonnes intentions serait un exercice recommandable aux patriotes congolais. Comment une ONG d'un pays où l'apathie citoyenne à l'endroit de la res publica est la chose la mieux partagée peut faire croire aux partis politiques congolais qu'elle peut, exceptionnellement, en RDC, travailler à l'avènement de la démocratie et de la participation citoyenne ? Quels sont les pays du monde où, au cours de l'histoire, le NDI a travaillé à la démocratisation des institutions publiques ? Il est possible que l'UNC soit un peu plus informée que nous sur cette question. Elle pourrait nous instruire.

Néanmoins, à notre connaissance, presque partout où les Instituts américains chargés de la formation aux droits de l'homme et à la démocratie ont œuvré, ils y ont semé la mort et la désolation avant d'imposer des gouvernants à leur solde. En lisant le protocole d'accord signé entre l'UNC et le NDI, ceux et celles d'entre nous qui ont encore des doutes sur la catastrophe vers laquelle court la RDC peuvent s'adonner à cet exercice simple : aller sur les sites des médias alternatifs tels que Le Grand Soir, Investig'Action ou Voltaire et taper dans ''rechercher'' NDI ; et prendre le temps de lire la moisson d'articles qu'ils trouveront.
En 1991, c'est à un média dominant que se confiait un responsable d'un noyau coordonnant tous ces Instituts américains. Allen Weinstein, responsable du NED , disait ceci au Washington post : « Beaucoup de ce que nous faisons aujourd'hui a été fait de manière occulte par la CIA, il y a 25 ans. » Et « la NED opère depuis son noyau central à travers un réseau d'instituts, dont plusieurs ont eu une intense activité au Venezuela depuis 1997, quand la marée chaviste apparu comme inexorable. Les principaux sont l'Institut Républicain International (dirigé par McCain), l'Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales (NDI dirigé par Albright), le Centre pour l'Entreprise Privée Internationale, émanant de la Chambre de Commerce des Etats-Unis, et le Centre Etasunien pour la Solidarité Ouvrière Internationale (...). »[2] La NED ne jouit d'aucune indépendance à l'endroit des pouvoirs publics américains. Elle est en grande partie financée par l'argent du contribuable américain en plus des apports de dessous de table émanant de la CIA, de la NSA et du secteur privé US.

A travers le protocole d'accord signé entre l'UNC et le NDI, l'alignement du parti de Vital Kamerhe sur les vues de Washington n'est plus à démontrer. Or, la guerre de basse intensité menée contre la RDC est une guerre anglo-saxonne. Ce sont donc les mêmes qui, hier, ont travaillé avec le trio de la mort (Museveni-Kagame-Kabila), aujourd'hui et demain, vont travailler avec l'UNC et les autres partis politiques participant au programme TOMIKOTISA. En quelque sorte, ces partis politiques ne luttent pas pour une alternative au pouvoir fantoche de Kinshasa, mais pour une alternance à même de perpétuer le statu quo. C'est-à-dire l'enrichissement d'une petite élite compradore et la mise du pays en coupe réglée par les multi et transnationales. A quel prix veulent-ils arriver à cette alternance ? En livrant les masses populaires congolaises à la mort comme chaire à canon au cours des manifestations liées à certaines questions politiques de l'heure. Tel est le modus operandi de tous ces Instituts US, faces visibles de la CIA.
Il se pourrait que l'UNC nous surprenne positivement comme Raul Capote[3] au Cuba. Ce cubain avait réussi à jouer un rôle d'agent double de la CIA et à éviter à son pays ''un coup d'Etat doux''. Néanmoins, parler de cet accord permet à plusieurs d'entre nous d'être avertis et de rester éveillés. Pour cause. Tous ces Instituts liés à la CIA travaillent sur le long terme avant de voir certains de leurs projets aboutir. Habitués au travail sur le cours terme, plusieurs compatriotes non-avertis risquent de nouer des pactes avec ''le diable'' aux dépens de la souveraineté et de l'indépendance réelles du Congo. C'est vrai, au vu de cet accord et de la participation des partis politiques congolais au programme TOMIKOTISA, il y a lieu de dire que pour les compatriotes comptant encore sur les élections de 2016, les dés sont déjà pipés. Si le Congo avait, en effet, un gouvernement responsable, il mettrait l'USAID et le NDI hors d'état d'agir. Malheureusement!

Dans ces conditions, le front de la résistance et du patriotisme doit redoubler de vigilance et mûrir ses actions. Il devrait chercher à atteindre ''une marée chaviste'' au Congo. Les USA ont leurs intérêts au Congo. Ils utiliseront tous les moyens et toutes les méthodes possibles et imaginables pour les conserver. Si les patriotes résistants congolais n'arrivent pas à créer un leadership responsable capable de défendre les intérêts des Congolais(es) dans leur propre pays, se plaindre ne sera d'aucune utilité. Il faut à tout prix trouver une solution au problème d'un leadership congolais responsable.

Bruxelles, Lundi 21 Avril 2014
Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi


[1] http://www.vital-kamerhe.com/pdf/UNC-NDI.pdf
[2] A. BORON, Des origines extérieures de la sédition au Venezuela. Agences et instruments ''made in USA'' de la sédition au Venezuela, dans Le Grand Soir du 06 mars 2014. Lire aussi le chapitre 14 de C. ONANA, Menaces sur le Soudan et révélations sur le procureur Ocampo. Al-Bachir & Darfour. La contre-enquête, Paris, Duboiris, 2010.
[3] http://www.legrandsoir.info/raul-capote-cubain-ex-agent-double-de-la-cia-et-les-coups-d-etats-doux.html  "



"Stabilité dans les Grands Lacs : Washington s’offre
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=7140:stabilite-dans-les-grands-lacs-washington-s-offre&catid=85:a-la-une&Itemid=472

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Révélations du président tanzanien, Jakaya Kikwete
Depuis le dernier passage en Tanzanie de son président, Barack Obama, les Etats-Unis ont intensifié leur présence dans la région des Grands Lacs. La nomination d’un envoyé spécial du président Obama dans la région, en la personne de Russ Feingold, s’inscrit dans ce schéma.

Si les Etats-Unis sont prêts à participer à la stabilisation des Grands Lacs, tout dépend cependant des pays de la région qui doivent en exprimer préalablement le besoin. C’est la révélation faite la semaine dernière par le président tanzanien, Jakaya Kikwete, dans une interview exclusive accordée à Saleh Mwanamilongo, journaliste de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).(...)"


° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/jakaya-mrisho-kikwete-la-population-de-lest-et-de-la-rdc-en-general-doit-comprendre-que-la


"RDC: Martin Kobler promet le soutien de la Monusco à l’organisation des élections
° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/22/rdc-martin-kobler-promet-le-soutien-de-la-monuco-lorganisation-des-elections/
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a déclaré lundi 21 avril à Kinshasa que la mission onusienne voulait aider la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dans l’organisation de prochaines élections en RDC. Il l’a annoncé au sortir d’une rencontre avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), abbé Apollinaire Malumalu.
Martin Kobler a déclaré que le soutien de la mission onusienne pourrait porter sur l’assistance technique, la logistique et la mission de bons offices.
(...)
Pour sa part, l’abbé apollinaire Malumalu a annoncé que le calendrier des élections urbaines, municipales et locales serait annoncé dans quelques semaines, « le temps pour la Ceni et le législateur de fixer l’opinion sur la suite du processus électoral ».(...)"
 


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Dernière édition par ndonzwau le 22/4/2014, 7:59 pm, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 23/4/2014, 5:52 pm

ndonzwau a écrit:J'ai déjà indiqué ici mes réserves sur le substrat idéologique (la révolution prolétarienne marxisante, l'altermondialisme exclusif...) et l'académisme imprécatoire peu applicable de Mr l'Abbé Mbelu sans le moins mettre en cause son patriotisme actif...
Ainsi si je suis pour un anti-impérialisme libérateur, je ne prends pas pour autant les Américains pour le grand diable qui ne veut que notre mort; je crois que nous nous devons de trouver un petit dénominateur commun qui permet de faire entendre et respecter nos besoins souverains ! Le NDI c'est l'agenda américain, la pax americana mais avons-nous avantage à l'ignorer plutôt que tenter à l'apprivoiser ? Comment alors; c'est là notre utile défi !


"L'UNC signe officiellement un protocole d'accord avec le NDI!
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1716-l-unc-signe-officiellement-un-protocole-d-accord-avec-le-ndi.html
« Un peuple sans mémoire ne peut pas être un peuple libre. » D. MITTERRAND
Vu le développement de l'actualité politique au Congo, nous devrions être plusieurs compatriotes à revisionner le documentaire intitulé ''le conflit au Congo. La vérité dévoilée''. L'orientation de l'activisme politique et citoyen en marge de cette ''vérité dévoilée'' reconduit la naïveté et les erreurs historiques fatales pour un Congo souverain et réellement indépendant. Les temps risquent d'être davantage durs pour le Congo de Lumumba. Les USA inventent tous les subterfuges possibles et imaginables pour faire de ce pays un Etat US. La signature du protocole d'accord entre l'UNC et le NDI ne nous semble pas être une bonne nouvelle.


Rester attentif à ce qui se passe en RDC avant ''les échéances électorales de 2016'' est important pour éviter des surprises. Le 18 avril 2014[1], l'UNC, le parti cher à Vital Kamerhe, a signé un protocole d'accord avec le NDI (le National Democratic Institute for International Affairs). Sur la première page de cet accord, nous lisons ce qui suit : « NDI a pour mission de soutenir et de promouvoir la démocratie dans le monde à travers la participation des citoyens, l'ouverture et la responsabilisation des gouvernements. Pour y parvenir, il travaille principalement avec les partis politiques pour le renforcement de leurs capacités. » Une très bonne intention ! C'est sur elle qu'est bâti le programme TOMIKOTISA initié par le NDI. « Dans le cadre de son nouveau programme TOMIKOTISA, financé par l'USAID, NDI a initié plusieurs consultations avec les partis politiques pour œuvrer ensemble à promouvoir la participation politique des femmes et des jeunes, à améliorer la gestion et l'organisation interne (communication, sensibilisation, recherche sur l'opinion publique, formation, analyse stratégique, etc.) des partis politiques congolais, ainsi qu'à favoriser une meilleure interaction avec la population », pouvons-nous encore lire sur cette première page.
Questionner ces bonnes intentions serait un exercice recommandable aux patriotes congolais. Comment une ONG d'un pays où l'apathie citoyenne à l'endroit de la res publica est la chose la mieux partagée peut faire croire aux partis politiques congolais qu'elle peut, exceptionnellement, en RDC, travailler à l'avènement de la démocratie et de la participation citoyenne ? Quels sont les pays du monde où, au cours de l'histoire, le NDI a travaillé à la démocratisation des institutions publiques ? Il est possible que l'UNC soit un peu plus informée que nous sur cette question. Elle pourrait nous instruire.

Néanmoins, à notre connaissance, presque partout où les Instituts américains chargés de la formation aux droits de l'homme et à la démocratie ont œuvré, ils y ont semé la mort et la désolation avant d'imposer des gouvernants à leur solde. En lisant le protocole d'accord signé entre l'UNC et le NDI, ceux et celles d'entre nous qui ont encore des doutes sur la catastrophe vers laquelle court la RDC peuvent s'adonner à cet exercice simple : aller sur les sites des médias alternatifs tels que Le Grand Soir, Investig'Action ou Voltaire et taper dans ''rechercher'' NDI ; et prendre le temps de lire la moisson d'articles qu'ils trouveront.
En 1991, c'est à un média dominant que se confiait un responsable d'un noyau coordonnant tous ces Instituts américains. Allen Weinstein, responsable du NED , disait ceci au Washington post : « Beaucoup de ce que nous faisons aujourd'hui a été fait de manière occulte par la CIA, il y a 25 ans. » Et « la NED opère depuis son noyau central à travers un réseau d'instituts, dont plusieurs ont eu une intense activité au Venezuela depuis 1997, quand la marée chaviste apparu comme inexorable. Les principaux sont l'Institut Républicain International (dirigé par McCain), l'Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales (NDI dirigé par Albright), le Centre pour l'Entreprise Privée Internationale, émanant de la Chambre de Commerce des Etats-Unis, et le Centre Etasunien pour la Solidarité Ouvrière Internationale (...). »[2] La NED ne jouit d'aucune indépendance à l'endroit des pouvoirs publics américains. Elle est en grande partie financée par l'argent du contribuable américain en plus des apports de dessous de table émanant de la CIA, de la NSA et du secteur privé US.

A travers le protocole d'accord signé entre l'UNC et le NDI, l'alignement du parti de Vital Kamerhe sur les vues de Washington n'est plus à démontrer. Or, la guerre de basse intensité menée contre la RDC est une guerre anglo-saxonne. Ce sont donc les mêmes qui, hier, ont travaillé avec le trio de la mort (Museveni-Kagame-Kabila), aujourd'hui et demain, vont travailler avec l'UNC et les autres partis politiques participant au programme TOMIKOTISA. En quelque sorte, ces partis politiques ne luttent pas pour une alternative au pouvoir fantoche de Kinshasa, mais pour une alternance à même de perpétuer le statu quo. C'est-à-dire l'enrichissement d'une petite élite compradore et la mise du pays en coupe réglée par les multi et transnationales. A quel prix veulent-ils arriver à cette alternance ? En livrant les masses populaires congolaises à la mort comme chaire à canon au cours des manifestations liées à certaines questions politiques de l'heure. Tel est le modus operandi de tous ces Instituts US, faces visibles de la CIA.
Il se pourrait que l'UNC nous surprenne positivement comme Raul Capote[3] au Cuba. Ce cubain avait réussi à jouer un rôle d'agent double de la CIA et à éviter à son pays ''un coup d'Etat doux''. Néanmoins, parler de cet accord permet à plusieurs d'entre nous d'être avertis et de rester éveillés. Pour cause. Tous ces Instituts liés à la CIA travaillent sur le long terme avant de voir certains de leurs projets aboutir. Habitués au travail sur le cours terme, plusieurs compatriotes non-avertis risquent de nouer des pactes avec ''le diable'' aux dépens de la souveraineté et de l'indépendance réelles du Congo. C'est vrai, au vu de cet accord et de la participation des partis politiques congolais au programme TOMIKOTISA, il y a lieu de dire que pour les compatriotes comptant encore sur les élections de 2016, les dés sont déjà pipés. Si le Congo avait, en effet, un gouvernement responsable, il mettrait l'USAID et le NDI hors d'état d'agir. Malheureusement!

Dans ces conditions, le front de la résistance et du patriotisme doit redoubler de vigilance et mûrir ses actions. Il devrait chercher à atteindre ''une marée chaviste'' au Congo. Les USA ont leurs intérêts au Congo. Ils utiliseront tous les moyens et toutes les méthodes possibles et imaginables pour les conserver. Si les patriotes résistants congolais n'arrivent pas à créer un leadership responsable capable de défendre les intérêts des Congolais(es) dans leur propre pays, se plaindre ne sera d'aucune utilité. Il faut à tout prix trouver une solution au problème d'un leadership congolais responsable.

Bruxelles, Lundi 21 Avril 2014
Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi


[1] http://www.vital-kamerhe.com/pdf/UNC-NDI.pdf
[2] A. BORON, Des origines extérieures de la sédition au Venezuela. Agences et instruments ''made in USA'' de la sédition au Venezuela, dans Le Grand Soir du 06 mars 2014. Lire aussi le chapitre 14 de C. ONANA, Menaces sur le Soudan et révélations sur le procureur Ocampo. Al-Bachir & Darfour. La contre-enquête, Paris, Duboiris, 2010.
[3] http://www.legrandsoir.info/raul-capote-cubain-ex-agent-double-de-la-cia-et-les-coups-d-etats-doux.html  "

(...)  
Compatriotiquement!


A propos du NDI au Congo, je n'ai pas eu le temps de le chercher, quelqu'un en sait-il plus et peut donc me répondre (Mr Kota par exemple) ?
Rappel : toutes les relations racontées ci-dessus par l'Abbé Mbelu entre NDI (National Democratic Institute for International Affairs), IRI (International Republican Institute), NED (National Endowment for Democracy) et la CIA sont globalement attestées... Je ne les commenterais pas plus sauf à répéter que nous sommes là en face de l'organisation légitime et "sophistiquée" d'un grand pays, les Usa, que nous aurons difficile à ignorer; il nous faut faire donc bien plus que simplement la dénoncer... (Je suis donc loin de la critique exclusive ci-dessus et ci-dessous !)

Mes questions :
1° Est-ce seul le NDI, lié aux "Démocrates" (faisant parti de l'Internationale Socialiste comme la Fondation Adenauer présent aussi) qui agit dans notre pays sans le IRI, lié aux Républicains ?
2° Mutatis mutandis, le NDI a-t-il sélectionné selon ses "valeurs" de travailler avec certains partis et lesquels alors; ou s'adresse-t-il à tous les partis politiques Congolais qu'il a inclus dans son projet "Tomikotisa" ?


"Des partis politiques congolais se vendent à un vil prix auprès de Mme Eva Thompson de NDI"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8863



Compatriotiquement!

ndonzwau


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 27/4/2014, 3:25 am

"Kerry bientôt à Kinshasa : Pourra-t-il étonner par des mots et des actes?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8879

CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Kerry2
Le secrétaire d’Etat américain, le démocrate John Kerry

Attendu la semaine prochaine dans la capitale congolaise dans le cadre d’une petite tournée africaine, le chef de la diplomatie américaine va fouler le sol congolais au moment où un sujet hautement politique occupe tous les esprits. A savoir : la résolution de «Joseph Kabila» à briguer un troisième mandat présidentiel au mépris du prescrit constitutionnel. C’est le cas notamment du premier alinéa de l’article 70 de la Constitution dont la limpidité n’appelle aucune controverse : «Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois». Il faut être candide pour escompter un miracle avec la venue de l’émissaire US.


Addis-Abeba-Kinshasa-Luanda. Tel est l’itinéraire que suivra l’aéronef du «secretary of State». Dans une déclaration faite vendredi 25 avril, la porte-parole du département d’Etat, Jennifer Psaki, a précisé que le but de cette tournée est de «promouvoir les droits de l’homme et faire avancer la paix». Au cours des entretiens que le numéro deux de l’Administration américaine aura avec ses interlocuteurs, celui-ci entend également «encourager le développement de la démocratie et faire avancer la paix et la sécurité» dans la région. Le chef de la diplomatie US compte également s’entretenir «avec la société civile et de jeunes dirigeants africains qui vont porter l’avenir du continent ».
Dans la capitale congolaise, Kerry entend évoquer avec «Joseph Kabila» les opérations militaires en cours dans la partie orientale du Congo en vue de neutraliser les «dangereux groupes armés qui terrifient la population congolaise». Il sera également question de la «meilleure façon de faire progresser la démocratisation de la RDC et sa stabilité à long terme qui passe notamment par un processus électoral transparent et qui respecte les échéances».

"Conserver le pouvoir"

Le secrétaire d’Etat Kerry va fouler le sol congolais au moment où le feu couve au propre comme au figuré au sein du landerneau politique kinois. En cause, la volonté à peine dissimulée de «Joseph Kabila» de faire réviser la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat.
Dans son allocution du 23 octobre 2013, l’homme invitait les deux chambres du Parlement ainsi que le gouvernement "à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel". "Il y a lieu également, ajoutait-il, d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales". La volonté de se succéder à lui-même ne fait l’ombre d’aucun doute. Question : Pour réaliser quels objectifs qu’il n’a pu faire en treize ans?
Lors du mini-congrès du PPRD, le parti présidentiel, organisé du 12 au 14 avril dernier à Mbandaka, Evariste Boshab qui en est le secrétaire général n’est pas allé par quatre chemins en martelant à plusieurs reprises que «notre légitime ambition est de conserver le pouvoir». D’aucuns n’hésitent plus à suspecter
«Joseph Kabila» de préparer l’«apocalypse» au cas où cette ambition serait contrariée.

On imagine que Kerry, tel un prédicateur, va rappeler au premier magistrat congolais cet extrait du discours prononcé, en août 2009, par Barack Obama lors de sa visite au Ghana : «L’Afrique a besoin des institutions fortes et non des hommes forts». Cette «évangile» selon Obama, est loin d’avoir changé face du continent noir. Les «mauvaises habitudes» des satrapes africaines ont la peau dure. De Bujumbura à Kigali en passant par Kampala et Kinshasa, tous les despotes rêvent de pérenniser leur régime. Seul le modus opérandi reste à définir.
Au Congo-Kinshasa "Joseph" et ses affidés entendent consulter le peuple par référendum. Les résultats d’une telle consultation ne font l’ombre d’un doute dans un pays où le chef de l’Etat a institutionnalisé la corruption. Sans oublier les intimidations. Des députés de la "majorité" sont souvent soudoyés pour voter certaines lois.

Ce n’est pas la première qu’un secrétaire d’Etat US visite le Congo démocratique de «Joseph Kabila». Hillary Clinton s’y était rendu en août 2009. Elle avait visité notamment le camp de Mugunga aux environs de Goma où étaient hébergés des personnes déplacées dont des femmes victimes des violences sexuelles. Cinq années après, rien. C’est le silence plat.
Coïncidence ou pas, le passage de Mme Clinton a eu lieu au lendemain de l’attaque de la ville de Mbandaka par des «insurgés» non autrement identifiés. Sous la signature de l’analyste Guillaume Lacaille, l’International Cris Group (ICG) publiait un communiqué alarmant sur la situation politique au Congo-Kinshasa : «La République démocratique du Congo risque de tomber dans l’anarchie si le gouvernement maintient sa tendance autoritaire». Il soulignait par ailleurs que «le pouvoir est centralisé à la présidence, les contre-pouvoirs sont quasiment inexistants, les libertés fondamentales sont fréquemment menacées, et le régime ne parvient pas à régler les conflits locaux». Aucun changement fondamental n’a lieu. Bien au contraire. Le régime use et abuse de son omnipotence. La Constitution est désacralisée par des violations incessantes.

Alternance démocratique

A l’époque où il était sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, Johnnie Carson a eu à effectuer, dès avril 2010, plusieurs voyages à Kinshasa et à Kisangani. Outre la visite des troupes de l’AFRICOM, le but de ces voyages était de promouvoir les objectifs de la politique africaine des Etats-Unis que sont : la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité ainsi que le développement économique. Carson n’a laissé aucun souvenir inoubliable. La démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité n’ont connu aucune d’embellie. Sans doute faute de volonté politique mais aussi d’une certaine duplicité - connivence? - occidentale. Le «boss» de la diplomatie US pourra-t-il réussir là où Hillary Clinton et Johnnie Carson ont fait chou blanc?

Dans une récente déclaration faite à «La Voix de l’Amérique», Russel D. Feingold, l’Envoyé Spécial des Etats-Unis d’Amérique dans les Grands Lacs semble répondre par l’affirmative. Il a dit haut et fort la nécessité pour le Congo-Kinshasa d’organisé «des élections libres, transparentes et équitables». S’agissant de la volonté de «Joseph Kabila» de briguer un troisième mandat en 2016, Feingold est apparu tranchant : «Il n’y a pas de débat. La constitution est claire : le président ne peut faire que deux mandats. Cela doit être respecté. La constitution ne doit pas être changée par quiconque est au pouvoir. Je pense que c’est une mauvaise pratique. C’est important que les élections locales, provinciales et présidentielle soient achevées d’ici 2016 dans le respect de la constitution.» Que ferait la puissance Amérique au où "Joseph Kabila" passait outre? John Kerry pourra-t-il surprendre les Congolais par des mots et étonner par des actes ? C’est à voir.

On ne le dira jamais assez que les dirigeants américains ne descendront jamais dans les rues de Kinshasa pour empêcher "Joseph Kabila" d’instaurer une «présidence à vie». L’alternance démocratique sera assurée par les Congolais eux-mêmes ou ne le sera pas. Les pressions diplomatiques restent un appoint…"



"RDC : le département d’Etat américain annonce l’arrivée de John Kerry la semaine prochaine"
° http://radiookapi.net/regions/2014/04/26/rdc-le-departement-detat-americain-annonce-larrivee-de-john-kerry-la-semaine-prochaine/



"RDC - Burundi : quand les États-Unis jouent au shérif constitutionne 
 ° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2779p034.xml0/elections-paul-kagame-tats-unis-joseph-kabila-afrique-centrale-rdc-burundi-quand-les-tats-unis-jouent-au-sherif-constitutionnel.html 

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Samantha Power, ambassadrice des USA à l’ONU, salue des policiers congolais en Centrafrique. 


En RDC ou au Burundi, voire au Congo-Brazza ou au Burkina Faso, Washington s'oppose à toute modification de la Constitution destinée à permettre à un chef d'État de se maintenir au pouvoir. Et le fait savoir.


Accra, juillet 2009. "L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts. Elle a besoin d'institutions fortes." Dans les capitales du continent, tout le monde a gardé en tête les mots du président américain, Barack Obama, censés guider la nouvelle politique des États-Unis en Afrique. Et à en croire les déclarations récentes de Washington, le temps est venu de mettre en pratique ce discours en s'opposant publiquement aux modifications constitutionnelles permettant aux présidents en place de se représenter. Ainsi à Kinshasa, en janvier, Russ Feingold, l'envoyé spécial américain dans la région des Grands Lacs, a encouragé vivement les présidents africains à "respecter les mandats qui leur ont été assignés".

Bis repetita le 8 avril, à Bujumbura : "Nous encourageons le respect de la Constitution et de l'État de droit", a déclaré Samantha Power, l'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, après sa rencontre avec le président Pierre Nkurunziza. Dans le contexte burundais actuel, où le pouvoir vient d'échouer à faire adopter une réforme constitutionnelle et chercherait - selon l'opposition - à revenir à la charge par d'autres voies, la déclaration de Power a été interprétée comme une mise en garde. Mais Bujumbura n'a pas voulu s'en offusquer. "Les États-Unis ont fait un simple commentaire", affirme Willy Nyamitwe, le porte-parole adjoint de la présidence : "Cela ne nous gêne pas car le président Nkurunziza a affirmé à Samantha Power que la Constitution ne serait pas modifiée avant les élections", prévues pour 2015.

L'intransigeance grandissante des États-Unis tient en partie à la personnalité de ces deux diplomates : Russ Feingold et Samantha Power.


Et de toute façon, selon Nyamitwe, la loi fondamentale n'empêcherait pas Nkurunziza de concourir à nouveau, "puisque sa première élection, en 2005, était au suffrage indirect" et que la limitation à deux mandats ne porterait "que sur les élections au suffrage direct"... Une interprétation de la Constitution qui est loin de faire consensus. Et si le département d'État des États-Unis se refuse à trancher ce débat, un de ses responsables fait savoir "qu'une démocratie qui ne connaît pas de transmission régulière et pacifique du pouvoir n'en a que le nom". Washington a fait passer le même message de fermeté à Brazzaville et Ouagadougou.
"L'intransigeance grandissante des États-Unis tient en partie à la personnalité de ces deux diplomates [Russ Feingold et Samantha Power] récemment nommés, constate Jason Stearns, spécialiste de la région des Grands Lacs à l'université américaine de Yale. Mais elle n'est pas totalement nouvelle." En 2012, déjà, Washington avait en effet désapprouvé la volonté du président sénégalais d'alors, Abdoulaye Wade, de se représenter. Cela ne l'avait toutefois pas empêché de le faire, en s'appuyant sur une lecture contestée de la Constitution - pour être finalement battu dans les urnes.


Le président ougandais a les mains libres


Mais la voix de l'Oncle Sam porte davantage dans la région des Grands Lacs. "Depuis quelque temps, les États-Unis font preuve de plus de fermeté avec leurs alliés dans cette zone, remarque Jason Stearns. C'est le cas pour l'Ougandais Yoweri Museveni sur la question des droits des homosexuels. Cela a été le cas pour le Rwandais Paul Kagamé et la rébellion du Mouvement du 23-Mars. Et aussi pour le Congolais Joseph Kabila avec les déclarations de Feingold." Même si le pouvoir congolais s'est abstenu de réagir publiquement, lesdites déclarations ont été très remarquées et ont agacé en haut lieu.
"Pour des raisons historiques et économiques, la voix des Américains pèse lourdement en RD Congo", glisse un diplomate en poste à Kinshasa, où, selon la Constitution, Joseph Kabila doit quitter le pouvoir en 2016. Quant à Museveni, la question ne se pose plus pour lui : le président ougandais a les mains libres depuis l'abrogation, en 2005, de la limitation des mandats. Enfin, au Rwanda, une révision de la Constitution n'est pas exclue, à en croire Paul Kagamé dans un récent entretien à Jeune Afrique (no 2778, du 6 au 12 avril). Mais le problème d'une éventuelle nouvelle candidature de sa part ne se posera pas avant la prochaine présidentielle, prévue pour 2017. D'ici là, l'administration Obama ne sera plus en place.


Et les Européens ?

Vis-à-vis de la RD Congo, la position des Européens diffère sensiblement de celle de Washington. "Les Américains sont beaucoup plus offensifs que les Belges et les Français sur la question du respect de la Constitution. Nous ne nous permettons pas de tenir le même discours qu'eux", reconnaît un diplomate européen en poste à Kinshasa. À Paris, on assume cette position plus réservée : "Nous n'avons pas à nous prononcer sur tel ou tel pays, explique Romain Nadal, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Nous nous fierons au jugement de l'Union africaine, qui est la gardienne des principes démocratiques."



Compatriotiquement!

ndonzwau


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  GHOST 27/4/2014, 11:50 am

[quote="ndonzwau"]
"Kerry bientôt à Kinshasa : Pourra-t-il étonner par des mots et des actes?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8879

BONNE NOUVELLE ?


J Kerry, R Feingold et S Power
ce "trio" est l´expression du "clan" Obama qui s´oppose au "clan" Clinton dans la politique Africaine des USA..Voir J Kerry á Kin serait-elle une bonne nouvelle..au cas où il va écouter ceux de l´opposition et ceux de la majorité afin de planifier 2016 Rolling Eyes  WAIT AND SEE Arrow 

, Arial, Helvetica, sans-serif]L'intransigeance grandissante des États-Unis tient en partie à la personnalité de ces deux diplomates : Russ Feingold et Samantha Power.
[/u]
[b">Le président ougandais a les mains libres  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
[b]
Pas si libre,Museveni peut se voir contraint de quitter aussi si Obamacare souhaiterait assurer l´alternance comme le meilleur traitemen medicale en Afrique


le  Joseph Kabila avec les déclarations de Feingold." Même si le pouvoir congolais s'est abstenu de réagir publiquement, lesdites déclarations ont été très remarquées et ont agacé en haut lieu.

[font=Tahoma, Arial, Helvetica, sans-serif]"Pour des raisons historiques et économiques, la voix des Américains pèse lourdement en RD Congo", glisse un diplomate en poste à Kinshasa,

LA POSITION DE LA BELGIQUE ET LA FRANCE  Rolling Eyes 

Vis-à-vis de la RD Congo, la position des Européens diffère sensiblement de celle de Washington. "Les Américains sont beaucoup plus offensifs que les Belges et les Français sur la question du respect de la Constitution. Nous ne nous permettons pas de tenir le même discours qu'eux", reconnaît un diplomate européen en poste à Kinshasa. À Paris, on assume cette position plus réservée : "Nous n'avons pas à nous prononcer sur tel ou tel pays, explique Romain Nadal, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Nous nous fierons au jugement de l'Union africaine, qui est la gardienne des principes démocratiques."

HYPOCRISIE TOTALE...L´UE va suivre la ligne que les USA vont imposer tout simplement, surtout au Congo où les pages de l´histoire depuis l´EIC en passant par le Congo-Belge, l´ex Zaire et la RDC actuelle démontrent que les USA ont toujours le dernier mot dans le devenir du Congo


Pour ceux qui qui doutent de nos propos WAIT AND SEE Arrow 
GHOST
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Message  djino 27/4/2014, 12:21 pm

Sont ils tout aussi crédibles tous ces émissaires américains qui défilent au Congo ? Comment pourrait - on faire confiance à ces Gringos qui ne vivent que pour des intérêts ?

Clinton a fait le même exercice en 2006, Kabila est toujours là, NKUNDA est toujours au Rwanda, Le tribunal Pénal International Pour le Congo n'a jamais vu le Jour, la guerre à L'Est continue sous la barbe de la MONUSCO , qui compte plus de 20.000 Hommes éparpillés au Congo, pas pour poursuivre les rebelles mais dans des boites de Nuits ....

Que dira KERRY que n'avons nous pas entendu :

Il parlera de la Paix, pendant que la guerre Continue
Il parlera de démocratie et de la liberté pendant que DIOMI croupit en Prison et les assassins présumés de KABILA crèvent en Prison
Il parlera de la Consolidation de la démocratie alors que le KABILA refuse de virer MALU MALU, vomi par les Congolais .... par 51.000 signatures dont 3.000 arrachés par le redoutable KANYAMA .
Il verra l'opposition et la Société Civile mais quelle Opposition ? Celle des Collabos-Opposant de la trempe de KENGO, RUBERWA, KAMERHE ?

Ces émissaires font du tourisme Cynique pour donner une image positive des USA auprès des Congolais , et surtout pour des Dollars qu'ils pillent au Congo ...

Voyage ou pas Voyage rien ne changera, excusez de mon pessimisme .... Il n'ya pas de relation "d'amitié" entre les USA et le Congo , C'est une relation d'intérêt entre le Maître-Esclave !

Ce n'est pas de leur faute quand on voit le niveau de la Classe politique Congolaise on ne peux se comporter ainsi !!!

MAITRE-ESCLAVE

djino


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Message  GHOST 27/4/2014, 1:14 pm

Razz Mr DJINO

Clinton avait tenté pendant des années via la "CNS" où l´ambassadrice Melisa (relisez les ouvrages de Ngbanda Like a Star @ heaven ) avait fait pression sur Mobutu pour imposer la démocratie Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Selon Nbganda, cette ambassadrice sera expulsée tout simplement et la suite logik Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Clinton va renverser Mobutu par la force et changer tout le système politique Like a Star @ heaven Idea  Nous avons 6 millions des congolais victimes..avant tout de cette "resistance" de Mobutu qui était entrain de defier Clinton Rolling Eyes 

Clinton "bis"
 Shocked  LDK une fois au pouvoir reprend le comportement de Mobutu et refuse même de parler avec la dame qui était Sécretaire d´État des USA...vous connaissez la suite Question Question LDK assassiné pour avoir fait la resistance What a Face 

KERRY ET LE M23
 Suspect Suspect 

Avec un peu de bon sens ...la representante du SG de l´ONU, Mary Robinson disait ouvertement qu´il n´était pas question d´une solution militaire face au M23...Tandis que R Feingold..representant de "Kerry" disait que la solution militaire allait s´appliquer et pas question d´integrer le M23 dans les FARDC et pas question d´accorder l´amnistie aux criminels du M23 Like a Star @ heaven Rolling Eyes Rolling Eyes 

Nous connaissons la suite Arrow Arrow Le M23 a été defait en moins d´une semaine..et ses leaders sejournent au Rwanda/Ouganda....leurs noms ne figurent pas sur la liste des amnistié Arrow I love you I love you clown 

KERRY Á KIN Idea 


J Kerry n´est pas H Clinton..qui devait "couvrir" les crimes et les bourdes de B Clinton et son "clan" qui avait renversé Mobutu en faisant envahir le Congo Arrow Arrow 
Sur AFRICATIME, Kerry annonce explicitement que son voyage á Kin concerne les milices armées á l´Est et il est question de faire avancer la démocratie Suspect CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 774827 CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 774827 

Depuis 1885 où Leopold II est passé par les USA pour obtenir le contrôle du Congo, en passant par 1960 où la Belgique avait été contrainte d´accorder l´independance á cause des pressions des USA...et la chute de Mobutu, l´assassinat de LDK, le DIC, le gouvernement de transition, les deux élections, la fin du M23...et 2016 CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 57158 CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 57158 Les USA seront toujours au rendez-vous...pour le meilleur et le pire
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Souvenons nous que les "presidents Africains sont invités á la Maison Blanche dans quelques mois" Si Kanambe reste au pouvoir, si Malu Malu reste á la tête de la CENI, nous qui combattons dans la diaspora aurons une grande responsabilité car de nos actions dependent aussi l´attitude des USA.
Ce n´est pas un hasard que R Feingold s´arrange á rencontrer les congolais de la diaspora aux USA CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 679262 CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 679262 Rafistolage de la Constitution? Ce voyage est determinant...

Ngbanda affirme que quand il s´agit de faire passer un message, les USA ne s´expriment jamais avec un langage diplomatique au Congo, mais disent brutalement ce qu´ils veulent CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 5 57158 
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Message  djino 27/4/2014, 2:35 pm

Engambé ,

Bill Richardon disait à MOBUTU"

:"Il est temps que vous vous retirez de la scène politique. Nous vous garantissons votre sécurité, celle de votre famille et de vos proches, nous veillerons à ce que votre famille politique et vos proches collaborateurs continuent leur activité politique dans le nouveau cadre de la démocratie qui s’installe. Nous veillerons à ce que vos biens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ne soient pas touchés. Nous vous garantirons votre survie avec les égards dus au Chef d’Etat. (...) Nous vous demandons avec instance de nous faciliter la tâche en coopérant à ce schéma, car nous ne voulons pas voir votre cadavre traîné demain dans les rues de Kinshasa."

Mobutu n'est pas Kabila.

Mobutu avant qu'on lui intima cet ultimatum, Son cancer s'était métastasé, et il était en pleine chimio, la rébellion était officieusement à KENGE, mais officiellement à KIN, L'armée démobilisée, Les Politiciens aux abonnés absents etc ...Sa famille politique volatilisée et sa majorité effritée ..

Le Contexte KABILA est différent : Il n'est pas malade, il a des alliées de taille au CIRGL(RWANDA , BURUNDI, OUGANDA) , l'armée est bien infiltrée mais plus ou moins efficace surtout encadrée par la MONUSCO, il n'a pas de rébellion aux portes de Kinshasa et un semblant de majorité parlementaire et sénatoriale lui sont toujours fidèle et une opposition en face fébrile, fragile et corrompue ....

Ben La diaspora malheureusement loin de Kin ....

Les Américains s'allient à celui qui maitrise le terrain et leur est manipulable ... Nous souhaiterions que vous ayez raison , mais hélas pour des raisons comparatives entre Le Contexte KABILA et Le Contexte MOBUTU je ne vois pas grand chose de Bon ! Wait and See !!

djino


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Message  GHOST 27/4/2014, 3:37 pm

Mr DJINO

Avant Richardson, il y avait eu La Baule où Mitterand disait aux presidents Africains qu´il fallait changer...Comptez les années de la CNS...plus de 5 ans entrain de tourner en rond.
Avant Richardson, il y avait eu Melisa Welll qui disait tout haut que Mobutu devait changer ... a yokaka te, tiiiina suka..

Kanambe est certainement en bonne santé, mais ne possede pas une "armée" exactement comme Mobutu What a Face  What a Face L´armée au Congo c´est l´ONU dont les USA financent plus de 60 % du budget... What a Face 

Les "alliés" de Kanambe sont eux mêmes sous le feu et les menaces des USA...compter sur eux, c´est une illusion, car aucune des ses armées du Rwanda-Burundi-Rwanda ne peuvent faire face á l armée Tanzanienne et sudafricaine Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Militairement parlant Idea Idea Et pire, l´Afrique du Sud et la Tnazanie avec le back up des USA peuvent defaire n´importe la quelle des armées de ces trois pays qui va oser s´interferer...avant de renverser par la force n´importe lequel des trois Presidents qui va oser defier les USA


Nous disons une fois de plus, les USA et..Obama vont avoir le dernier mot au Congo comme toujours...WAIT AND SEE, nous allons lire attentivement les declarations de Kerry après son rencontre avec Kanambe...
Si Kerry est en visite pour donner des ordres.....une lecture attentive peut toujours decoder son message diplomatique...


Certains partisans de Kanambe disaient implicitement qu´ils attendaient la reaction des USA..sur la revision de la Constitution Evil or Very Mad  Evil or Very Mad Bientôt nous allons avoir la "réponse" des USA...pour le meilleur et le pire
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Message  ndonzwau 27/4/2014, 5:19 pm

"John Kerry en RDC pour rire !
Par Mbelu Babanya Kabudi

 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8880
D’ où est parti John Kerry avant d’aller négocier avec la Russie sur l’Ukraine à Genève ? Comment a-t-il négocié la paix pour la Syrie ? Il semble qu’il est passé par l’Amérique Latine et après lui, le Venezuela de Maduro a sombré dans la violence ! Le pétrole vénézuélien est nécessaire à la domination US du monde. Et le coltan congolais ? Pourquoi, après avoir travaillé avec l’OTAN à la destruction de la Libye, le pays de John Kerry serait-il disposé à avoir, sur l’échiquier africain, un Congo souverain après la guerre de basse intensité qu’il est en train de lui livrer avec ses alliés ? John Kerry se rend au Congo en villégiature. Il y va pour rire. Les USA n’acceptent pas l’avènement d’un monde multipolaire et ils ont besoin des complices pour la survie de leur hégémonie. Les Etats faillis sont dans leur collimateur.

Avec un imaginaire violé par une idéologie hégémoniste vantant des USA ‘démocratiques’, quelques compatriotes estiment que le passage de John Kerry en RDC pourrait faire avancer la cause de la démocratie dans ce pays. Cette approche du Secrétaire d’Etat américain semble relever et d’une grave méconnaissance de notre histoire collective et de celle l’histoire US.
Rafraîchissons les mémoires. Les USA sont fondés sur la négation de l’autre, du différent. Pour qu’ils se constituent en pays, ils ont détruit l’Indien et exploité l’Africain. Quand nous écrivons ‘ils’, nous faisons allusion aux minorités dominantes US, à cet ‘Etat profond US’ soucieux, depuis la nuit des temps, de la défense des intérêts des ploutocrates et des entreprises multinationales. Depuis les années 1948, cet ‘Etat profond’ lutte contre la démocratie, la participation citoyenne à l’édification de la cité et les droits de l’homme qu’il considère comme étant des objectifs illusoires. Avec la publication de ‘La crise de la démocratie’ en 1975, la Trilatérale, portée par l’Etat profond US, ces minorités dominantes voulaient en finir avec la démocratie pour éviter que les gens simples puissent s’occuper des questions politiques.

Que poursuivent effectivement les minorités dominantes US ? Elles tiennent à la constitution d’un réseau transnational de minorités dominantes afin que les richesses du sol et du sous-sol du monde lui appartiennent et que les 85% de majorités dominées se partagent les miettes. Ceci ne relève pas de la simple diabolisation de l’Etat profond US mais des faits[1] dont il rend lui-même compte à travers certains médias dominants ou des documents déclassifiés du département d’Etat US. La fascination que pourrait exercer un philosophe politique de la trempe de Chomsky est, entre autres, liée à sa capacité d’aller fouiner dans ces documents afin que ce qu’il écrit soit fondé sur les faits[2]. Disons avec Peter Dale Scott que depuis les cinquante dernières années[3], cet Etat profond US impliquant les politiques démocrates et républicains, les multinationales et leurs conseils d’administration, les think tanks et les networks, trace ‘’une route vers le nouveau désordre mondial’’ se moquant de la démocratie, des droits de l’homme, de l’émancipation et de la souveraineté des peuples. La transnationalisation de ces minorités dominantes a conduit, dans plusieurs pays, au passage de la gestion des décisions impliquant les citoyens de l’espace public aux groupes privés. Pour conserver ce pouvoir des minorités dominantes, l’Etat profond US et ses alliés transnationaux sont prêts à travailler avec les djihadistes, les néo-nazis, les fascistes et les terroristes de tous bords tout en affirmant rhétoriquement qu’ils continuent à défendre la démocratie et les droits de l’homme à travers le monde. Ceci fait partie de leur politique du double discours ; de leur ‘doctrine des bonnes intentions’.

John Kerry arrive en Afrique après l’Ukraine. Là, ce sont des fascistes que l’OTAN a placés au pouvoir fantoche. Il va arriver en RDC, un pays que le sien, par des proxys interposés, détruit systématiquement depuis qu’il a découvert son uranium et qu’il lui est devenu ‘un intérêt permanent’. Il arrive en RDC, un pays lourdement endetté à cause de l’application des programmes d’ajustement structurels du FMI et de la Banque mondiale après que l’OTAN ait détruit la Libye et tué Kadhafi, un homme limité certes, mais qui voulait, avec d’autres africains volontaristes, constituer le FMA[4] (le fonds monétaire africain). Il se rend en Afrique après que son pays et ses alliés ait détruit un pays dont le niveau de vie n’avait rien à envier à celui de plusieurs pays occidentaux. John Kerry se rend en Afrique après que son pays ait contribué à diviser le Soudan pour faire main basse sur son pétrole. Il va en Afrique pendant que l’armée que son pays a apprêté pour contrôler la richesse de ce continent, Africom, risque de s’installer dans les Kivus . Pour quoi faire ? Pour s’emparer des richesses de l’Ituri, des Kivus et du Katanga. Ceci n’est pas de l’anti-américanisme primaire. Une alliance public-privée a été signée entre le pouvoir fantoche de Kinshasa et une ministre américain au mois d’octobre 2011, comme en témoigne Raf Custers dans son livre intitulé ‘Chasseurs de matières premières’.

Les USA luttent contre la fin d’un monde unipolaire. Ils sont en crise. Ils sentent leur fin approcher. Mais ils n’y croient pas. Ils veulent encore donner l’impression qu’ils demeurent un empire et un gendarme du monde. Ils ont besoin des Etats faillis qui les applaudissent et qui peuvent contribuer à leur renaissance comme empire. Ils comptent sur des peuples mal informés, sous informés, déformés ou pris en otage par les médiamensonges et les nègres de service dominants. La RDC en est un. Elle est l’un des rares pays où les partis politiques peuvent, au vu et au su de tout le monde, signer des accords avec les Instituts US de la société civile, gérés en sous main par la CIA. Elle est l’un des rares pays où une bonne partie de l’élite politique et sociale a vite oublié que le trio de la mort (Kagame-Museveni-Kabila) est une fabrication US. Triste !

Non ! John Kerry n’a rien à apporter au Congo. Si les Congolais(es) ne luttent pas pour mettre fin à l’imposture dans leur propre pays, personne ne le fera à leur place. Surtout pas les USA.
Si ces derniers étaient sincères, ils commenceraient par traduire Bill Clinton, Kagame, Kabila et Museveni en justice afin qu’ils rendent comptent des millions des morts Congolais. Tant qu’ils ne s’impliqueront pas dans une justice transitionnelle dans la sous-région des Grands Lacs, ils ne devront pas être pris au sérieux. Les applaudir, c’est, consciemment ou inconsciemment, soutenir leur guerre permanente contre l’émancipation politique et la souveraineté du Congo. Malheureusement, ils ont des complices congolaises, ennemies de l’histoire réelle du pays de Lumumba. Si John Kerry réussit à convaincre Kabila de ne pas se représenter aux élections de 2016, cela sera signe que le plan B US est en marche. Comment faire ? Les Congolais(es) doivent avoir leurs propres plans A, B, C, D, etc. qui ne doivent pas être détaillés sur Internet.

Mbelu Babanya Kabudi

[1] Lire N. Chomsky, Futurs proches. Liberté, indépendance et impérialisme au XXIe siècle, Paris, Lux, 2010.
[2] Lire N. Chomsky, La doctrine des bonnes intentions, Paris, Fayard, 2005.
[3] P. D. Scott, La route vers le nouveau désordre mondial. 50 ans d’ambition secrètes des Etats-Unis, Paris, Demi-Lune, 2011.
[4] Lire M. Collon, Libye, OTAN et médiamensonges. Manuel de contre-propagande, Bruxelles, Investig’Action, 2011"



° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/john-kerry-en-afrique-la-semaine-prochaine-pour-faire-avancer-la-paix


Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 27/4/2014, 6:43 pm, édité 1 fois

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