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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 1/3/2014, 1:09 am

"Pas de troisième mandat possible pour Kabila
(ACP 27/02/2014)

 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pas-de-troisieme-mandat-possible-pour-kabila
Le président congolais Joseph Kabila ne modifiera pas l'article de la Constitution qui lui interdit de briguer un troisième mandat lors de la présidentielle prévue en 2016, a assuré son ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, cité mercredi par la presse kinoise.
"Le président de la République (...) ne modifiera pas les termes de l'article 220 de la Constitution, pas plus qu'il ne se mêlera de la fixation du calendrier électoral, matière dont la responsabilité incombe pleinement à la Commission électorale nationale indépendante" (Céni)', a-t-il déclaré mardi lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
M. Muyej a ajouté que le président Kabila procéderait à la "remise-reprise" (des responsabilités) avec son successeur "dans le cadre fixé par la Constitution" de la République démocratique du Congo (RDC).


Celle-ci stipule que le chef de l'Etat congolais - élu une première fois en 2006 et réélu en 2011 lors de scrutins présidentiel et législatifs contestés, après une modification de la Constitution résumant l'élection à un seul tour - ne peut assumer que deux mandats consécutifs. Son second quinquennat expire donc en principe le 20 décembre 2016, cinq ans après sa prestation de serment.
"Il lui reste (à M. Kabila) à poser le dernier acte de la consolidation de la démocratie, à savoir procéder à la passation du témoin et des emblèmes au digne successeur qui sera élu, conformément à la Constitution et au calendrier qu'aura fixé la Céni", a ajouté M. Muyej cité par l'agence congolaise de presse"



° http://radiookapi.net/en-bref/2014/02/28/la-ceni-ses-partenaires-reiterent-leurs-engagements-sur-le-processus-electoral/
° http://www.lephareonline.net/feuille-de-route-de-malumalu-le-g14-ignore-le-code-de-bonne-conduite/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197588&Actualiteit=selected
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/constitution-les-doutes-relances-apres-des-entraves-aux-actions-des-opposants  


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 2/3/2014, 1:34 am

Svp, svp, svp, chers Compatriotes, lisez et relisez cette lumineuse analyse de l'excellent Musavuli sur les enjeux de l'élection 2016 !

Lisez et relisez la surtout vous forces politiques de notre pays, elle indique davantage si besoin était à celles qui luttent pour le changement utile les véritables cibles à attaquer pour réussir ce combat !

Pour ces raisons et d'autres notamment celles en rapport avec les faiblesses des "contre" que les Congolais d'abord les forces politiques de "l'alternance/alternative" opposent au plan devant eux, je suis hélas pessimiste comme lui quant à l'issue de 2016, fort réservé que 2016 nous apporte enfin ce nouveau départ dont nous avons besoin !


"RD Congo – 2016 : Cette élection vaut-elle la peine ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-cette-election-vaut-148657
En République Démocratique du Congo, l’espoir d’une élection présidentielle sans effusion de sang s’est envolé le jeudi 20 février à Bukavu. L’histoire retiendra que dans cette ville, la« caravane de la paix » que menait l’opposant Vital Kamerhe, candidat annoncé pour la présidentielle de 2016, fut réprimée dans le sang. La pratique consistant à tirer sur la population à balles réelles, qu’on a déplorée à Bukavu, rappelait les scènes macabres de 2011. Les partisans d’un autre opposant, Etienne Tshisekedi, avaient été sauvagement massacrés près de l’aéroport de Ndjili par les forces de l’ordre durant la dernière présidentielle. Cinq ans avant Tshisekedi, un autre adversaire de Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba, assistait impuissant au massacre de ses sympathisants dans les rues de Kinshasa. Le leader du MLC avait même failli se faire tuer. Sa résidence avait été bombardée à l’arme lourde malgré la présence à ses côtés des diplomates occidentaux. On envisage difficilement 2016 en faisant abstraction d’une éventualité, voire de la certitude d’un bain de sang.
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L’explication à cette forme de fatalité est à rechercher dans la complexité des enjeux autour de la présidence du Congo, un pays éminemment stratégique mais qui peine toujours à exister en tant qu’Etat régi par des lois opposables à tous. Ainsi le pays n’a-t-il jamais connu d’alternance à la présidence sans effusion de sang. Tous les quatre Présidents qui se sont succédé à la tête du Congo y sont parvenus au bout de tueries de masse.
On aimerait tellement que 2016 fasse exception, mais l’affaire est déjà mal engagée[1]. Trop de paramètres échappent au contrôle des électeurs.

Pas un seul Président sans bain de sang 

L’arrivée de Joseph Kabila à la tête du Congo, en janvier 2001, s’est produite dans un climat de profond traumatisme à travers le pays. Son prédécesseur, Laurent-Désiré Kabila, venait d’être assassiné dans son palais tandis que dans l’Est du pays, les Congolais mourraient par milliers des conséquences directes et indirectes de la guerre d’occupation que menaient le Rwanda et l’Ouganda, avec le soutien des Etats-Unis et du Royaume-Uni. L’ancien Président avait été préalablement présenté dans les capitales occidentales comme l’« obstacle à la paix ». Son élimination physique, bien qu’elle fût traumatisante pour les Congolais, passa pour un mal nécessaire dans les milieux diplomatiques[2]. La question ici n’est pas celle du cynisme de la realpolitik, mais bien le constat que la dernière alternance politique au Congo s’est opérée dans le sang, et non seulement cette alternance-là.
Le Président assassiné, Laurent-Désiré Kabila, s’était lui-même emparé du pouvoir, en mai 1997, au bout d’une guerre atroce[3] menée par le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et l’Angola ; sous la supervision des« grandes puissances » (Etats-Unis, Royaume-Uni, Israël, Canada[4]). Son prédécesseur, le Maréchal Mobutu, s’était, à son tour, emparé du pouvoir en novembre 1965 grâce à un coup d’Etat orchestré par la CIA[5]. Le Président du Congo alors s’appelait Joseph Kasa-Vubu. Lui-même, hélas, n’est pas épargné par« la malédiction des bains de sang »

Premier Président, et le seul à avoir été élu démocratiquement

[6], Kasa-Vubu avait vu mourir des centaines de ses partisans durant les luttes pour l’indépendance[7]. A l’accession du Congo à l’indépendance, le 30 juin 1960, Joseph Kasa-Vubu devient Président. Le prix à payer ?...
Le Congo peut-il s’épargner ces tragédies autour des alternances politiques ? L’année 2016, peut-elle être l’amorce d’une nouvelle ère ?
Cela est évidemment souhaitable, mais encore faut-il revenir sur le cas des leaders congolais qui, comme Kamerhe aujourd’hui, s’étaient persuadés qu’ils pouvaient accéder à la magistrature suprême en misant, comme dans une démocratie « normale », sur la confiance du peuple. Aborder 2016 signifie savoir tirer les leçons des mésaventures d’Etienne Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba.

Ils gagnent mais ils perdent

En Afrique, dit un jour Herman Cohen« pour qu’un Président perde une élection, il faut qu’il ait envie de la perdre »[8]. Joseph Kabila a-t-il vraiment envie de perdre une élection ? En tout cas, en 2011, les observateurs indépendants étaient unanimes : « les résultats officiels, donnant Kabila vainqueur, ne reflétaient pas la vérité des urnes »[9]. L’opposant Etienne Tshisekedi aura ainsi remporté l’élection en réalisant un incontestable raz-de-marée à travers le pays. Deux ans plus tard, Tshisekedi attend toujours l’impérium, c’est-à-dire les moyens juridiques et matériels pouvant lui permettre d’exercer ses fonctions de« Président élu ».
Avant Etienne Tshisekedi, un autre opposant, Jean-Pierre Bemba[10], connut la même mésaventure, avec, en plus, son arrestation et son incarcération à La Haye. Le leader du MLC avait consenti à s’associer au processus de pacification du pays et obtenu l’assurance que les élections seraient libres et transparentes. Tout au long de la campagne, il obtint l’assurance de l’emporter largement. Mais c’était sans compter les réels enjeux de cette élection. En effet, le Président élu avait déjà été choisi, longtemps avant le début du scrutin.
Collette Braeckman fait remarquer que pour la communauté internationale, l’élection de 2006 avait pour enjeu de « légitimer et stabiliser le pouvoir en place (…) »[11] « Légitimer le pouvoir en place ». Rien à voir avec « permettre aux Congolais de choisir librement leur Président ». Le journaliste d’investigation Charles Onana révèle que, dès février 2006, les Etats-Unis, la France et l’Allemagne s’étaient mis d’accord sur le fait que Joseph Kabila doit être maintenu au pouvoir[12] (quel que soit le vote des Congolais).Ce choix des « grandes puissances » avait été conforté par le commissaire européen Louis Michel[13].Autrement dit, longtemps avant que le premier électeur congolais ne dépose son bulletin dans l’urne, le« Président élu » avait déjà été choisi. On comprendra plus tard la motivation profonde des pays occidentaux. C’était le Rwanda.
En effet, aussi atroce que cela puisse paraître pour le peuple congolais meurtri par les agressions rwandaises, l’élection présidentielle de 2006 avait pour principal enjeu de conforter les intérêts de Paul Kagamé au Congo grâce au maintien de Joseph Kabila au pouvoir, ce que fait remarquer Pierre Péan[14] citant Helmut Strizek. Autrement dit, les Congolais qui croyaient voter pour la paix, avaient, en réalité, voté pour ouvrir un boulevard à l’armée de Kagamé, Kabila ayant consenti à laisser faire le régime de Kigali en échange du soutien que Bruxelles (Javier Solana[15]) s’était engagé à lui apporter.En janvier 2009, il autorise unilatéralement l’armée rwandaise à entrer sur le territoire congolais, prélude à la guerre du M23, ce qui provoque le départ de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale.
2016 va-t-il différer de 2006 ? Difficile de se prononcer a priori. Tout ce qu’on sait est que le ciel a déjà commencé à s’assombrir.

Au-delà du peuple congolais

Un des éléments qu’il va falloir garder à l’esprit est l’insoutenable « tutelle » que les Présidents Museveni(Ouganda) et Kagamé (Rwanda) exercent sur Joseph Kabila. La surprenante relance des pourparlers de Kampala en vue de « sauver le M23 » (pourtant vaincu militairement) ; la signature des engagements de Nairobi et la loi d’amnistie promulguée par le Président Kabila[16] le 11 février dernier, sont autant d’éléments qui vont peser sur le scrutin de 2016. Il y a lieu de redouter que le sort du peuple congolais ne soit pas l’enjeu déterminant de ce scrutin. Avec l’aide des Occidentaux, Paul Kagamé pourrait tout à fait rééditer le coup de 2006 et s’octroyer un nouveau cycle de domination sur le pouvoir de Kinshasa.
Jean-Jacques Wondo fait remarquer qu’en dépit de la défaite militaire du M23, le Rwanda se retrouve renforcé dans les institutions de la RDC[17]. Kigali devrait continuer de se renforcer au Congo en profitant de l’application des engagements de Nairobi[18]. Ce renforcement du Rwanda dans l’appareil étatique congolais s’est confirmé avec la nomination du général Charles Bisengimana (ex-« RCD-Rwanda »)à la tête de la police nationale, au grand dam des « Katangais » qui lui préféraient le retour du général John Numbi[19].
Le problème, pour la présidentielle de 2016, est que le général Charles Bisengimana, avec la réputation qu’il traîne[20], se retrouve avec des pouvoirs objectivement trop importants. Selon le site apareco-rdc.com[21], Bisengimana, en plus de la police, est désormais le véritable patron de l’armée congolaise(FARDC). Le chef d’Etat-major des FARDC, le général Didier Etumba, aurait été « mis sous contrôle » par quatre officiers de l’armée rwandaise que Kigali a imposés dans son entourage, selon la même source. Du coup, Kagamé devient la véritable clé de voûte du dispositif sécuritaire autour du processus électoral congolais d’ici à 2016, ce qui n’est guère rassurant quand on pense à la façon dont se déroulent les élections au Rwanda[22]. Assuré d’avoir la haute main sur la violence d’Etat au Congo, Kagamé est maintenant certain que le prochain Président congolais lui fera allégeance (sinon ?…) ou que Kabila sera maintenu au pouvoir suivant le scenario brutal de 2011 (on ne change pas une recette qui marche).
En définitive, il va falloir modérer les aspirations à un changement démocratique dans un environnement comme celui-là. Il y a même lieu de se demander à quoi sert une élection lorsque tout est ainsi mis en œuvre pour passer outre le choix d’un peuple dont on sait qu'il est porté sur le changement.
Boniface MUSAVULI
 
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[1] En plus du risque annoncé des violences, le processus pourrait être menacé par la contestation dont fait l’objet le président de la Commission électorale (CENI), l’Abbé Apollinaire Malu Malu. Une pétitionappelant à sa démission a été lancée par la plateforme politique « Sauvons le Congo  ».
[2] « Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila est assassiné au palais présidentiel dans des circonstances encore non élucidées et la ‘’communauté internationale’’ n'éprouve aucun besoin de connaître la vérité sur cet acte criminel. Elle se précipite à encourager la désignation de Joseph Kabila à la tête du pays, sans respecter la Constitution ni aucune autre forme de légalité, afin qu’il assume l'intérim dans l'attente d'un scrutin présidentiel. Le nouveau ‘’président’’ sera immédiatement accueilli à Paris par le président français Jacques Chirac et à Washington par le président George Bush. (…) La désinvolture avec laquelle ce dossier a été traité donne plutôt l'impression que la disparition de Laurent-Désiré Kabila était souhaitée et planifiée par des commanditaires puissants. Elle semblait même réjouir certains responsables de pays influents de l'ONU et de l'Union Européenne. » Charles OnanaEurope, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, Paris 2012, pp. 12-13.
[3] Cette guerre coûta la vie à plusieurs centaines de milliers de gens, les réfugiés rwandais en particulier. Ces atrocités ont été documentées par les enquêteurs de l’ONU et présentées dans le Rapport du Projet Mapping en 2010. Cf. http://www.ohchr.org/Documents/Coun...
[4] Patrick MbekoLe Canada dans les guerres en Afrique centrale – Génocides & Pillages des ressources minières du Congo par Rwanda interposé, Le Nègre Editeur, 2012
[5] L’agence américaine avait, quatre ans auparavant, fait assassiner le leader de l’indépendance, Patrice–Emery Lumumba.

[6] Joseph Kasa-Vubu fut élu président par le Parlement issue des premières élections du Congo Indépendant.
[7] Le 04 janvier 1959, plusieurs centaines de Congolais, sous la bannière de l’ABAKO (le parti de Joseph Kasa-Vubu) périrent durant la répression menée par le pouvoir colonial belge. Depuis, le 04 janvier est un jour férié au Congo, dédié à la mémoire des Martyrs de l’indépendance.
[8] https://www.youtube.com/watch?featur...
[9] L’archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo, avait affirmé que l’élection de Joseph Kabila « n’était conforme ni à la vérité ni à la justice des urnes ». L’Eglise catholique avait déployé plus de 30.000 observateurs sur l’ensemble du territoire national. Sur le même ton que l’Eglise catholique, la Fondation Carter et les observateurs mandatés par l’Union européenne avaient, eux aussi, rejeté les résultats officiels qui donnaient Joseph Kabila vainqueur.
[10] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tensio...
[11] C. Braeckman, « le Congo transformé en libre-service minier »Le Monde diplomatique, 04 sept 2006.
[12] C. Onana, Op. cit., pp. 189-190.
[13] C. Onana, Op. cit., p. 181.
[14] « Après la mort de Laurent-Désiré Kabila, Kagame obtiendra de ses alliés américains et euro­péens - l'intervention de l'Eufor au Congo est à situer dans ce contexte - que le Congo soit dirigé par ‘’un jeune Rwandais inoffensif’’, en la personne de Joseph Kabila. Ceci permettrait au Rwanda de faire main basse sur les richesses du Congo et à Kagame d'être sûr que le danger, dans la lutte contre son pouvoir dictatorial, ne viendrait pas de la République démocratique du Congo. » Cf. Pierre PéanCarnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éditions Fayard, novembre 2010, p. 418.
[15] Eté 2004 : l’armée rwandaise occupe la ville de Bukavu dans l’Est du Congo et se livre à des exactions (plus de 200 femmes violées en plus d’assassinats et de pillages, notamment le pillage de la banque de Bukavu)« Le 22 juin 2004, en fin de journée, monsieur Javier Solana téléphone à Joseph Kabila. (…). Ce qui l'intéresse c'est le fait que Kabila doit rester passif devant les incursions rwandaises (…) le haut représentant de l'Union Européenne et l'ensemble des grandes puissances mettent désormais l'accent sur l'élection de Joseph Kabila en RDC. On lui recommande donc la pondération et presque l'immobilisme face à l'agression du Rwanda. Face aux exigences de la « communauté internationale » et de Javier Solana, Joseph Kabila se montre coopératif et donc rassurant. Le président congolais, désigné comme tel à la mort de Laurent-Désiré Kabila, s'aperçoit progressivement qu'il est soutenu par l'Union Européenne, que celle-ci mise déjà sur lui pour les élections présidentielles et qu'il n'est pas dans son intérêt de stigmatiser le Rwanda ou de s'opposer à Kigali. (…) Il affirme donc dans son entretien avec monsieur Solana qu'il va surmonter la crise de l'Est « avec sagesse », c'est-à-dire qu'il ne fera rien (…) »Cf. Charles ONANAEurope, Crimes et Censure au Congo, les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012, pp. 231-232.

[16] http://radiookapi.net/regions/kinsh...
[17] http://desc-wondo.org/strategie-le-...
[18] Ces engagements prévoient le retour au Congo des membres du M23 et la possibilité pour eux de former un parti politique qui, selon Vital Kamerhe, devrait rejoindre la majorité présidentielle de Joseph Kabila. L’ancêtre du M23, le CNDP, fait partie de la majorité présidentielle. Elle avait pris une part active dans les fraudes électorales, notamment au Kivu, pour assurer la réélection de Joseph Kabila en 2011.
[19] Durant les troubles du 30 décembre dernier, qui avaient causé la mort de 103 personnes, les partisans du Pasteur Gideon Mukungubila promettaient de « libérer les Congolais de l’esclavage rwandais  ». Ils ont été soupçonnés d’agir sous l’influence du général John Numbi.
[20] Bisengimana était déjà le patron de la police à Kinshasa durant la répression des opposants en 2010(massacre des militants de l’UDPS près de l’aéroport de Ndjili). Il est, par ailleurs, impliqué dans les massacres des populations durant la Première Guerre du Congo, selon le rapport de la Commission internationale non-gouvernementale sur les violations massives des droits humains en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) 1996-1997.
[21] http://apareco-rdc.com/index.php/a-...
[22] Le Rwanda n’est pas réputé pour être un modèle de démocratie. Le Président Kagamé y remporte les élections avec des scores dignes de Staline (95% en 2003, 93% en 2010) au terme des scrutins épouvantables pour les opposants et les journalistes indépendants (arrestations, assassinats). Cf. lettre de Human Rights Watch à la Banque Mondiale : http://www.hrw.org/fr/news/2012/09/... "



"Le Rwanda plus fort que jamais en RD Congo malgré la déroute du M23
° http://desc-wondo.org/strategie-le-rwanda-plus-fort-que-jamais-en-rdc-malgre-la-deroute-du-m23-jj-wondo/#comments
La déroute du M23 n’a pas anéanti la mainmise du Rwanda sur le Congo

CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 M23-goma
Défilé triomphal du M23 au stade de Goma, Nov 2012.

Le Rwanda demeure toujours plus fort au cœur dispositif sécuritaire congolais malgré la déroute militaire du M23. Depuis la débâcle du M23, une pure création rwandaise, l’on croyait que l’influence rwandaise en RDC allait s’affaiblir, que nenni. Par ses différentes prises de position de ces derniers temps, la dernière en date concerne la nomination du général Tutsi Charles Bisengimana à la tête de la Police nationale congolaise (PNC), le président Kabila renforce l’influence rwandaise au Congo. Il s’agit là d’un jeu subtil qui consiste à offrir au Rwanda, via le maillage du dispositif sécuritaire congolais par des agents pro-rwandais, des compensations de l’espace militaire perdu à l’est après la débandade du M23; cela en prévision d’un retour en force du Rwanda au Congo par la suite.

Depuis vingt ans, la « question rwandaise » reste au cœur de l’instabilité en RDC. La raison avancée par Kigali pour justifier le déploiement de ses troupes au Congo, de 1996 à 2013, est le risque d’un nouveau génocide que ferait courir au Rwanda la présence au Congo, de 
FDLR[1]..
Acte 1 : Kabila ressuscite le M23 vaincu militairement

Alors qu’après la défaite du M23, les délégués du gouvernement refusaient toute mesure d‘amnistie à l’égard es mutins du M23 allant jusqu’à faire échouer les négociations de Kampala, position également tenue par le Général d’armée François Olenga, le chef de l’armée de terre, voilà dans une sortie diplomatique solitaire, sans consulter ni son gouvernement encore moins le Parlement, Kabila  accepta de signer un document permettant au M23 de renaître de ses cendres politiquement. Là ou l’on attendait à sa reddition, résultat logique d’une défaite militaire, c’est un acte d‘engagement reconnaissant au M23 les mêmes prérogatives reconnues en Mars 2009 au CNDP. Désormais, l’espace politique congolais se verra renforcé de la présence de trois partis, majoritairement à base monoethnique Tutsi que sont le RCD d‘Azarias Ruberwa, le CNDP des transfuges du RCD qui ont refusé d‘évoluer dans une formation politique en reprenant les armes contre le Congo, leur soi-disant pays, et le M23, la rébellion issue du CNDP. Le M23, à son tour, est composé des combattants du CNDP qui se sont sentis frustrés des traitements subis par leur allié politique et électoral en 2011 au sein de la majorité présidentielle et ont pris des armes pour revendiquer leur butin électoral à la suite de la campagne électorale abattu pour Kabila.

Acte 2 : Kabila resserre son dispositif sécuritaire en promouvant particulièrement les Tutsi

Après une tentative avortée d’élévation du Général Bisengimana au grade de Lieutenant-général alors qu’il était général de brigade, la vigilance notamment du DESC ayant permis de constater ce saut illégal de grade sans passer par le grade de général-major, Kabila et son entourage ont dû faire marche en arrière, arguant qu’il s’agissait d‘une erreur technique. Assez bizarre non ! Une erreur qui ne concerne uniquement que le Général Tutsi Bisengimana qui savait qu’en étant élevé au grade de lieutenant-général (3 étoiles), il devenait ex-officio et de jure le numéro un de la PNC. D’autant que même s’il arrivait à ce que le général Numbi soit réintégré par la suite, il serait d‘un grade inférieur (général-major : 2 étoiles) à Bisengimana et perdrait naturellement sa place à la tête de la police nationale congolaise. Finalement, le stratagème a échoué grâce à la vigilance entre autres de DESC qui a mis la puce à l’oreille aux rêveurs Katangais. Mais ce n’était que question de temps.
En nommant Bisengimana à la tête de la PNC, cela conforte la thèse de la mainmise du Rwanda qui veut montrer qu’il tient encore Kabila dans sa main et veut continuer à narguer les ‘Con-golais’. En d’autres mots, le profil bas adopté par Kabila, d’accepter de laisser faire la guerre contre le M23 - car pressé de toutes parts à la suite de la chute de Goma et n’ayant pas le choix face à la pression populaire qui le considérait comme un agent rwandais placé à la tête de la 
RDC[2], dans un contexte de son impopularité due à son déficit de légitimité – est actuellement compensé par l’accroissement du nombre d’officiers et de cadres politiques Tutsi (pro-rwandais) dans le pré-carré sécuritaire et politique de Kabila pour quadriller le Congo.

Acte 3 : Kabila-Kagame, je te tiens tu me tiens par la barbichette…

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Joseph-Kabila-Paul-Kagame

En effet, malgré les difficultés rencontrées par Kabila d’exécuter à la lettre la politique qui lui est dictée par ses parrains régionaux (Kagame et Museveni) suite à l’éveil patriotique des congolais, Kigali voit en « raïs » congolais un mal nécessaire. L’un ne peut plus se passer de l’autre de peur que la chute de l’un risque d’entrainer celle de l’autre. C’est ce qu’avance l’analyste Boniface Musavuli :
« …Joseph Kabila cherche toujours un stratagème pouvant lui permettre de se maintenir au pouvoir après 2016. Même s’il parvenait à faire modifier la Constitution, ses chances de réélection sont plutôt minces, si le scrutin se déroule dans la transparence.

Mais il peut compter sur les fraudes, la violence armée et des appuis inconditionnels. Au Congo, il n’a pas plus fidèles soutien que les membres du M23, aussi étrange que cela puisse paraître. Ce sont de vieilles connaissances. C’est au milieu de ces combattants rwandais que Kabila est arrivé au Congo en 1996 en tant qu’officier de l’armée rwandaise. Ils ont tout à perdre en cas de départ de Kabila. C’est avec eux (le CNDP de Bosco Ntaganda) qu’il a réprimé les opposants qui contestaient les résultats de 2011 et qu’il a réussi à orchestrer des fraudes massives notamment dans le Kivu. Ils ont même formé une même majorité présidentielle avec le PPRD (parti au pouvoir).
En 2016, il n’y aura pas de gens aussi désespérés que les membres du M23 pour lutter « jusqu’à la mort » pour le maintien de Kabila au pouvoir. Museveni et Kagamé, de leur côté, savent qu’il faut tout faire pour assurer le maintien de Kabila au pouvoir en 2016, seul moyen de perpétuer leur mainmise sur le Congo. Si les Congolais se débarrassent de Kabila, il y a peu de chance que son successeur se soumette au dictat de Kampala et Kigali. » (http://desc-wondo.org/rd-congo-nairobi-en-chiens-de-faience/)

Acte 4 : Le M23 n’a pas perdu la guerre car Nairobi permet son redressement politique et lui octroie d’excellentes conditions de cessation des hostilités

Suite à la déroute du M23 et sa perte (provisoire) de la zone sous son contrôle à l’est de la RDC, Kabila vient, au travers du document signé à Nairobi, remettre le M23 sur la sellette politique. Les engagements pris à Nairobi vont permettre au M23, défait militairement, d’engranger des succès politiques et fonciers par la voie diplomatique là où la guerre a fait croire aux Con-golais que le M23 a perdu du terrain. Mieux encore, les Tutsi se voient renforcés dans leurs postes à l’intérieur de la RDC en occupant les postes le plus stratégiques des institutions politiques et sécuritaires du Congo. N’est ce pas nous écrivions, à propos d’une vraie victoire militaire que « Dans une guerre, on ne peut désigner le vainqueur qu’en considérant les fins, positives ou négatives, de la guerre ou de la campagne militaire. La méconnaissance de cette règle peut mener à des succès militaires sur le plan tactique mais qui peuvent être en même temps des échecs stratégiques. La défaite de l’un des camps en présence est consommée lorsqu’il ne peut plus raisonnablement espérer de la continuation de la lutte un redressement politico-militaire qui lui permettrait d’obtenir de meilleures conditions de cessation des hostilités. » (http://desc-wondo.org/de-la-debacle-des-fardc-a-la-defaite-du-m23-radioscopie-dune-guerre-brouillee-jj-wondo/)
Les stratégistes se focalisent moins sur l’éclat des batailles que sur leurs suites et impacts (politiques, diplomatiques, sociaux, économiques…) à long terme. D’autant qu’en stratégie, l’option militaire, quoique déterminante, ne suffit pas à elle seule pour déterminer la réalisation finale des objectifs poursuivis dans une guerre. Celle de prolonger la politique par d’autres moyens en contraignant l’adversaire à la soumission. L’épreuve de vérité n’est pas une bataille gagnée, aussi brillante soit-elle, mais la mise hors combat durable de l’ennemi, soit par la destruction de ses forces, soit par la maîtrise d’un espace de sécurité politiquement, économiquement et militairement suffisant. Ou encore par les dividendes diplomatiques de la défaite militaire engendrés à la suite d’une bataille militaire. http://desc-wondo.org/victoire-militaire-tactique-mais-echec-strategique-le-cas-du-m23-et-du-rwanda/

Selon le Général et théoricien prussien Carl von Clausewitz, la guerre reste un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ; son dessein immédiat est d’abattre l’adversaire afin de le rendre incapable de toute résistance, voire de toute manœuvre politique ou diplomatique ultérieure. Dans sa conception politique de la guerre, Clausewitz avance que tant que je n’ai pas complètement abattu ou annihilé la capacité de nuisance de l’adversaire, je peux craindre qu’il m’abatte à tout moment. Je ne reste pas encore complètement mon propre maître, car il peut encore me dicter sa loi comme je lui dicte la mienne. » C’est cette réalité qui s’est passée à Nairobi où le M23 est parvenu à dicter à la RDC ses conditions, notamment en ce qui concerne:

(i) Amnistie pour les membres du M23 uniquement pour faits de guerre et d’insurrection ;
(iii) Libération des membres du M 23 détenus par le Gouvernement de la RDC pour faits de guerre et d’insurrection;
(vii) Création d’une commission chargée de la question des biens spoliés, extorqués, volés, pillés et détruits, terres comprises ;
(viii) Réconciliation nationale et justice ; (Ndlr: et pourtant cela a été l’objet des concertations et qu’on continue à traquer les opposants non armés qui refusent toute compromission avec Kabila mais pas les multirécidivistes u M23 qui endeuillent la RDC depuis l’AFDL);
(ix) Réformes sociales, sécuritaires et économiques ; (Ndlr: Les concertations de Kabila ont proposé cela; pourquoi y réserver un cadre spécifique pour le M23?)
(x) Mise en œuvre des conclusions de la réévaluation de la mise en œuvre de l’Accord du 23 Mars 2009 (Qu’est ce que le M23 n’a pas obtenu comme gratifications au sein de l’armée? Tous les officiers fabriqués ou soutenus par le Rwanda sont devenus les chefs en RDC: Ntaganda, Makenga, Kasereka, Obedi Rwabasirwa, Bisengimana… Pourquoi réserver un régime de faveur à une rébellion qui ne cesse d’endeuiller la RDC?)
(xi) Mécanisme de mise en œuvre, suivi et évaluation pour les positions arrêtées. (Comment va évoluer ce dispositif aux côtés du comité de suivi pour la mise en œuvre des résolutions des Concertations? N’est-ce pas là ajouter une couche
supplémentaire de lasagne dans un contexte institutionnel anachronique déjà complexe?)

Acte 5 : Jeu de relais entre le Rwanda et l’Ouganda

Paul Kagame arrrivant au terme de son mandat présidentiel constitutionnel en 2017 et à la veille de la célébration des festivités marquant le 20ème anniversaire du génocide rwandais met les bouchées doubles pour se rendre fréquentable et utile aux grandes puissances, après avoir essuyé un faisceau de critiques diplomatiques pour son rôle néfaste dans la persistance de l’insécurié à l’est de la RDC. Ainsi, Kagame trouve en Museveni un exutoire pour détourner l’attention de l’opinion internationale sur sa personne en laissant à Mugabe le soin de traiter par procuration le cas M23. L’Ouganda est devenu momentanément la zone de refuge des rebelles Tutsi rwandais alors que depuis Mutebusi, Nkunda, Runiga et Ntaganda, tous les chefs rebelles et leurs troupes ont toujours trouvé refuges dans leur patrie d’origine, le Rwanda. Kagame veut à tout prix profiter des festivités prévues dans le cadre de la commémoration du génocide rwandais pour faire un come-back retentissant sur le plan international.

Ce ne sont pas les stratagèmes manquent au despote des Mille Collines. Depuis, c’est par la voie de son armée que le Rwanda répond à ses détracteurs. Une armée déjà présente en Somalie qui va également se déployer en RCA en appui aux troupes françaises. Il s’agit ici du développement d’une nouvelle pratique de séduction de la communauté internationale par l’envoi de troupes permettant pays pourvoyeurs de troupes, dont souvent les autorités font l’objet de critiques sur le plan international, de consolider leurs positions diplomatiques. Le Rwanda, en tant que grand fournisseur de troupes pour la mission de l’ONU au Darfour (AMIS), s’était, par ce biais, assuré le silence des pays occidentaux sur certains aspects contestables de sa politique intérieure et régionale. (Roland Marchal in Puissances d’hier et de demain. État du monde 2014). Un calcul qui se révélait exact : la communauté internationale, particulièrement les États-Unis et la Grande Bretagne, se montra à plus d’une fois bienveillante à l’égard de Kagame, malgré ses nombreuses atteintes aux droits et libertés, et à la démocratie au Rwanda et son rôle néfaste dans la persistance de l’insécurité à l’est de la RDC alors que plusieurs rapports d’experts de l’ONU ont pointé cette évidence.

D’abord, Kagame va faire preuve qu’il ne soutient pas le M23 afin de voir les sanctions prises en l’encontre du Rwanda être levées (Cf la déclaration de Russ Feingold ou lire : http://desc-wondo.org/etats-unis-grands-lacs-largent-au-rwanda-contre-la-paix-en-rdc-jean-jacques-wondo/). C’est ce qui explique en partie la retenue observée par le Rwanda lors de dernières batailles qui ont précédé la fuite du M23 vers l’Ouganda (pour prendre son relais) alors que d’habitude, tous les rebelles créés par le Rwanda fuient vers le Rwanda : Mutebusi, Nkunda, Ntaganda, Runiga et 800 hommes…
Ensuite, Kagame va demander secours auprès de Museveni pour reprendre momentanément le relai diplomatique et militaire en attendant les beaux jours. Et Museveni va imposer à Kabila de signer un document de paix incongru alors que son contenu a été rejeté par les négociateurs congolais et même le général Olenga. De plus, Museveni en recueillant les fuyards du M23, gonflés à 1600 hommes, va organiser à partir de l’Ouganda le retour du M23 dans le territoire de Beni  (http://radiookapi.net/actualite/2014/01/15/la-monusco-appelle-les-pays-voisins-la-rdc-respecter-laccord-daddis-abeba/).

Enfin, Kigali décide de l’envoi des 800 soldats rwandais en Centrafrique dans le cadre de la Mission internationale de soutien à ce pays (MISCA). Une stratégie visant à attirer la sympathie de la communauté internationale, les États-Unis en premier lieu.

Acte 6 : Neutralisation de ceux qui empêchent l’establishment pro-rwandais d’agir en RDC

Le premier indice est l’assassinat du Colonel Maladou Ndala par des éléments du CNDP (ex-rébellion créée par le Rwanda) intégrés au sein des FARDC. Le deuxième indice est la neutralisation de John Numbi au profit du Tutsi Munyamulenge pro-rwandais Charles Bisengimana. Pourtant, Bisengimana, réputé travailleur et loyal au chef de l’Etat, est très contesté au sein des FARDC lorsqu’il avait rejoint la rébellion pro rwandaise du RCD-Goma en 1998 et d’aucuns le rendent responsable de l’exécution, sur l’aéroport de Kavumu près de Bukavu, d’une trentaine d’officiers congolais, anciens mobutistes ou loyaux au président Laurent Désiré Kabila et d’un massacre de civils à Mugunga (Le Soir, 01/01/2014).

Le Katangais John Numbi qui entretenait  autrefois d’excellentes relations avec James Kabarebe et qui était considéré par les officiels rwandais comme étant « un bon berger pour Kabila« , est actuellement en disgrâce suite à son écartement du commandement de la PNC.  Pour rappel, c’est Numbi, alors Inspecteur général de la PNC, qui fut chargé par le président Kabila d’entreprendre, en janvier 2007 à Kigali, les négociations secrètes avec le chef rebelle Laurent Nkunda et les officiels rwandais. Des négociations qui ont abouti en janvier 2009 à l’opération Umoja wetu, menée conjointement entre l’armée rwandaise et les FARDC dans le Nord-Kivu et à la signature de l’accord du 23 mars entre le Gouvernement et le CNDP. Depuis, c’est le grand divorce entre Numbi et le Rwanda puis Numbi et Kabila.
Les Katangais qui perdent peu à peu du terrain dans la guerre des clans qui se livre autour de Kabila, notamment contre les Tutsi et leurs alliés par ascendance ou alliance qui occupent des postes  stratégiques de sécurité en RDC. Un affront pour le Katanga dont certaines circonscriptions avaient voté à plus de 100% pour leur « Mutoto » (fils) en 2011 selon les chiffres du pasteur Mulunda, lui aussi exit. Une neutralisation progressive des Katangais qui se poursuit à la suite des disparitions de Samba Kaputo et Katumba Mwanke qui restent encore à élucider. Qui oublie qu’en décembre 2000, alors que John Numbi doit assurer avec Joseph Kabila la défense de la localité de Pweto, au Katanga, celle-ci tombe entre les mains des Rwandais. Ce qui mit LD Kabila dans tous ses états et à la suite d’une violente dispute avec Joseph Kabila, il les envoya au Zimbabwe y apprendre l’art de commandement militaire. Curieusement, Joseph Kabila se retrouva à Pretoria quelques jours avant l’assassinat de LD Kabila, selon C. Braeckman dans « Les Nouveaux prédateurs« . Nous y reviendrons en détails dans une prochaine analyse.


Déjà auparavant, lorsque l’intégration rapide du CNDP au sein des FARDC fut réalisée après l’accord du 23 mars 2009, Bosco Ntaganda, ancien adjoint de Nkunda au sein du CNDP, a été promu général et est devenu commandant adjoint des opérations militaires dans l’est du pays, et même commandant intérimaire après l’accident d’avion dont a été victime, en juillet 2011, le titulaire du poste, le général Dieudonné Amuli. Cet accord du 23 mars 2009 est consécutif aux nombreuses rencontres entre le Président congolais et son homologue rwandais, Paul Kagame, sont organisées, donnant notamment lieu au « Communiqué de Nairobi » de novembre 2007. Parallèlement, un dialogue entre autorités, acteurs civils et 22 groupes armés des deux Kivu aboutit, le 23 janvier 2008, à l’Acte d’engagement de Goma. (Berghezan Georges, 2013 : http://desc-wondo.org/forces-armees-de-rdc-le-chaos-institutionnalise-georges-berghezan-grip/).
Il y a lieu de noter que les généraux Lucien Bahuma Ambamba et Dieudonné Amuli, qui ont été déterminants, avec le colonel Ndala et le général Olenga, dans la défaite du M23, ont été placés au commandement des opérations contre les ADF-Nalu. Ils seront curieusement secondés par le général Mohindos Akili dit Moundos, commandant du secteur opérationnel à Beni du 32ème bataillon de la GR, qui est soupçonné par le capitaine Banza, l’aide du camp de colonel Ndala, comme étant le responsable de l’assassinat de Ndala. (http://desc-wondo.org/lignoble-assassinat-du-colonel-mamadou-ndala-reseau-paix-pour-le-congo/). Plusieurs officiers et personnes contactés pas DESC nous disent de craindre pour leur vie en menant des opérations aux côtés de Moundos.

Pour conclure, grâce à un subtil jeu de relais, à une politique accommodante de Kabila envers Kagame et Museveni, et à la promotion des Tutsi (rwandais ou congolais par ascendance ou alliance) dans des postes stratégiques des institutions congolaises, le Rwanda renforce sa présence et son influence au Congo.
Cela amène la DESC à se poser la question suivante : Qui des FARDC et du M23 a contraint l’autre à sa volonté ? Peut-on affirmer, sur base des différents documents signés à Nairobi et de la pression faite par Kabila pour le vote de la loi d’amnistie en faveur du M23 que le M23 est complètement mis hors combat de manière durable ? Que ses forces sont détruites complètement ? Ou enfin le M23 n’a engrangé aucun dividende militaire, politique, économique du fait de sa défaite militaire ? http://desc-wondo.org/consolider-les-succes-militaires-dans-une-strategie-de-guerre-totale-pour-enterrer-la-foire-a-kampala-jj-wondo/

Jean-Jacques Wondo / Exclusivité DESC

[1]Georges Berghezan, « Le cancer des groupes armés au cœur de l’instabilité du Congo, GRIP, n° 69,  3ème trimestre 2013.

[2] A chaque proclamation de la victoire électorale de Kabila, en 2006 et 2011, des feux d’artifice ont été lancés à Gisenyi, illuminant le ciel de la ville de Goma et des réjouissances populaires et klaxons ont souvent animé les nuits de cette ville en signe de solidarité à la victoire d’un des leurs, racontent certains congolais vivant à Gisenyi."




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 3/3/2014, 6:34 pm

"03.03.14 Le Palmarès - Calculs et stratégie de positionnement : Bataille rangée au sein de l’opposition "
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197614&Actualiteit=selected


"03.03.14 La Référence - C’est officiel, la RTNC s’est prononcée sur le mandat présidentiel; Présidentielle 2016 : Kabila non partant"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197615&Actualiteit=selected


° http://desc-wondo.org/kabila-est-un-strategiste-et-il-faut-le-comprendre-patou-dilondi/



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 3/3/2014, 6:47 pm

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.....
mongo elombe
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Message  Admin 3/3/2014, 8:19 pm

mongo elombe a écrit:Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.....
Kabila ne restera pas. Ba parrains na ye ba boyi
Admin
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Message  GHOST 3/3/2014, 8:58 pm

Admin a écrit:
mongo elombe a écrit:Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.....
Kabila ne restera pas. Ba parrains na ye ba boyi
 Cool Rolling Eyes Rolling Eyes 

Mr l´Admn

Quand quelqu´un comme le ministre de l´Interieur Muyej prend le risque de parler ouvertement de la fin du mandat, ce que les "parrains" ont decidés et Joé ne peut pas oser defier les parrains Razz Razz 

Nous avions dit l´an passé que cette année sera decisive pour l´avenir de la démocratie au Congo Idea Idea C´est pendant l´an 2014 que Kanambe peut tenter de rafistoler la Constitution..Ce que s´il compte sur Malu Malu, ce dernier est la "cible" prioritaire de l´opposition..toute l´opposition va mettre en marche ses ressources pour debarquer Malu Malu avant fin 2014 Arrow 


Le reste n´est qu´une question de..."deal"..surtout avec les USA..pour ne pas retomber dans les tragedies de Mobutu et LDK Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven ..

Avant le mois de juin 2014, Kanambe va se devoiler...definitivement..Cette rencontre de la COMESA était aussi l´occasion de lui faire passer le message des "parrains" Like a Star @ heaven Question 

Terrain eza vide... ba za na candidat te
 Question Rolling Eyes 
GHOST
GHOST


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Message  GHOST 3/3/2014, 10:06 pm

...Même l´Eglise se lance dans le combat Like a Star @ heaven 

Ceux qui croyaient que l´absence de Monsengwo allait devenir une source d´inertie pour les prelats Catholiques de la CENCO Like a Star @ heaven Idea , erreur, les Évêques Catholiques lancent leur première salve contre Kanambe et Cie.

Les prelats Catholiques s´opposent tout simplement´au scenario de Malu Malu Idea et pire parlent ouvertement et explicitement dy respect des "delais" constitutionel.. Cool Laughing Laughing Donc, pas de rafistolage du dernier mandat de Joé Exclamation Exclamation Embarassed 

Mieux vaut commencer ce combat très tôt.... Arrow et acculer Kanambe contre le mur Arrow Exclamation Razz Razz 
GHOST
GHOST


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Message  ndonzwau 4/3/2014, 12:22 am

Troll a écrit:
Admin a écrit:
mongo elombe a écrit:Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.....
Kabila ne restera pas. Ba parrains na ye ba boyi
Cool Rolling EyesRolling Eyes

Mr l´Admn

Quand quelqu´un comme le ministre de l´Interieur Muyej prend le risque de parler ouvertement de la fin du mandat, ce que les "parrains" ont decidés et Joé ne peut pas oser defier les parrains Razz:P

Nous avions dit l´an passé que cette année sera decisive pour l´avenir de la démocratie au Congo Idea:idea:C´est pendant l´an 2014 que Kanambe peut tenter de rafistoler la Constitution..Ce que s´il compte sur Malu Malu, ce dernier est la "cible" prioritaire de l´opposition..toute l´opposition va mettre en marche ses ressources pour debarquer Malu Malu avant fin 2014 Arrow


Le reste n´est qu´une question de..."deal"..surtout avec les USA..pour ne pas retomber dans les tragedies de Mobutu et LDK Like a Star @ heavenLike a Star @ heaven..

Avant le mois de juin 2014, Kanambe va se devoiler...definitivement..Cette rencontre de la COMESA était aussi l´occasion de lui faire passer le message des "parrains" Like a Star @ heavenQuestion

Terrain eza vide... ba za na candidat te
QuestionRolling Eyes

Chers Wilco, Troll,

Tous ceux qui suivent plus attentivement la situation du pays avaient vite compris que la tentative de révision de la Constitution était quasiment morte-née dès l'époque de la fameuse livraison pseudo-scientifique de Butsabu...
Moi perso, je l'avais compris ainsi et l'ai dit ici; n'agitons donc pas trop de moulins à vent de ce côté-là; depuis le labo de la kanambie travaille sur d'autres scénarii...

Justement, lorsque je vous entends n'évoquer que les "parrains", je vous trouve limites ou plutôt trop sévères envers vos Compatriotes parce que les Kamerhe, Fayulu et d'autres ont bien compté dans la noyade de cette tentative de révision... Très tôt ils ont compris le danger de la manœuvre et ont  dit non... Ils ont canalisé les indignations du peuple et l'ont agité pour amplifier la contestation...
Souvenez-vous le ramdam de Kamerhe avec son "ils devraient nous passer dessus pour la mettre en oeuvre", son numéro à l'amphi au Campus avec le Professeur Mbata ou encore le "Touche pas à ma Constitution" de Fayulu...

Aujourd'hui encore Fayulu a compris que la tactique du régime s'est tourné vers la Ceni : utiliser Malu² pour soit fausser le scrutin avec son suffrage indirect et ces locales avant les législatives-présidentielles soit le retarder d'une manière ou d'une autre...
C'est donc de ce côté qu'il faut dès lors cibler la contre-attaque car Kanambe n'a pas abdiqué et non sur la révision... De plus, il nous faut attendre le long accouchement de ce fameux "gouvernement de cohésion nationale"; qu'en sortira-t-il car cela peut changer aussi la donne; on en reparlera...

Enfin si les fameux parrains refusent la révision ou plus exactement imposent le respect constitutionnel pour un passage de témoin entre "JK" et son successeur, mais soyez-en sûrs ni Obama ni Hollande ne descendront sur le terrain pour empêcher les manœuvres subtiles du régime qui relèvent de la compétition ou de l'impondérable... Il nous reste donc toujours un espace où il nous faut agir !
Càd pour moi pas d'euphorie excessive qui écarte à l'avance un retard au delà de décembre 2016 pour des raisons de force majeure et surtout à voir l'apathie et les divisions de l'opposition, je crains que Kanambe réussisse à imposer un héritier; (heureusement il y'a Kamerhe et Fayulu)...
Bon, nous en saurons davantage dans quelques mois !

Voilà mon avis !


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Admin 4/3/2014, 3:05 am

Chers Troll, Ndonzwau,

Je trouve que vous avez raison tous les 2 ... oui terrain eza vide en gros, le parrain ont dit à JK NON mais je suis d'accord avec Ndonzwau quand tu dis que les kabilistes ont d'autres stratégies ... sauf que, la coalition kabiliste est une coalition circonstancielle... plus on s'approche de 2016, plus elle va fissurer ... Kengo a déjà senti la vague, ce vieux léopard positionne déjà ses cartes ... La plus grande faiblesse des kabiliste c'est que Joe K promet le pouvoir à plusieurs tantôt Minaku, tantôt Boshab, tantôt le clan katangais ... résultat: personne n'ose lancer les armes tant que Joe K n'a pas donné le GO ... lui-même se sent de plus en plus dans une situation d'inconfort ... il attendra la dernière minute car si la situation lui échappe ou s'il est obligé de trancher tout de suite ça pourra devenir dangereux de voir ses héritiers se bouffer entre eux.

Vous savez les kivutiens du pouvoir ont déjà lâché Joe K depuis un bon bout de temps ... ils ne se gênent plus pour le critiquer sévèrement ... ils sont déjà entrain de débarquer ... seuls resteront les mobutistes derrière Kengo qui se placeront de plus en plus au centre en regardant esika mayi eko tshiola ... les katangais veulent rester incontournables ... des gens comme Nawej vont commencer à s'affirmer de plus en plus.

Vous savez, un petit retour en arrière et vous vous souviendrez que les parrains avaient donné une condition pour accepter le départ de Joe K, il s'agissait d'une coalition Tshisekedi, Kengo et Kamerhe ... ils finissaient par opter pour le maintien de Joe K face à l'échec d'avoir cette coalition

On va se garder une petite modestie et ne pas trop dire tout ce que l'on sait ... mais ... 2016 sera différent le président sera (en ordre) , celui qui saura rassurer les dieux de ce monde, celui qui saura s'imposer face aux autres prétendants et enfin celui que le peuple aura choisi.
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Message  ndonzwau 4/3/2014, 3:32 am

PS

Encore une fois, lisez cette excellente analyse d'Anicet !
A bon entendeur; à terme il risque bien d'avoir raison


"Kabila... tel est pris qui croyait prendre?
Anicet Mobe

° http://www.lexpress.fr/actualite/kabila-tel-est-pris-qui-croyait-prendre_1494911.html
RD Congo : des assassinats impunis au coup d'état d'opérette et à l'imbroglio des concertations nationales...

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Joseph Kabila lors d'un sommet de la SADC à Pretoria, le Novembre 2013.

Kabila craint d'être pris à son propre piège!
 Ainsi s'intitulait l'entretien que j'avais accordé à l'Express (30 nov.2011) lors de l'élection présidentielle en 2011. Trois ans après, Joseph Kabila se retrouve dans la nasse: les Congolais ont déjoué le piège qu'il leur a tendu lors des " concertations nationales".

D'emblée, les esprits avisés ont flairé dans ces concertations une sordide manoeuvre pour détourner l'attention de noirs desseins du Chef de l'Etat, soucieux de consolider un pouvoir issu d'élections entachées de fraudes massives avérées. Aussi s'est-il évertué à appâter des politiciens retors avec des promesses de promotion politique pour élargir le cercle des courtisans qui soutiennent son projet de se cramponner au pouvoir en violation de la constitution.

Laminées par la violence sociale qu'engendre la brutalité d'une prédation des ressources économiques dont tire profit la classe dirigeante. Brisées par la violence armée des seigneurs de guerre soutenus par le gouvernement rwandais (M23), des milices (Kulunas) agissant en toute impunité et des soldats de l'armée rwandaise dans laquelle a servi l'actuel chef de l'Etat, les masses populaires se trouvent anéanties. Rappelons qu'en 2009,il a accepté que les soldats ruandais se déploient au Congo. Le président de l'Assemblée nationale démissionna pour protester. L'amnistie accordée aux auteurs d'assassinats politiques scandalise le peuple.  

Outrés par la mollesse de réaction du chef de l'Etat face aux dénégations du président Kagame, en dépit de multiples rapports de l'Onu et à l'arrogance du commandant James Kabarere qui fut son chef hiérarchique dans l'armée rwandaise, les partis d'opposition et de larges secteurs de la société civile ont finalement accepté de participer aux concertations nationales.
Quoique méfiants et sceptiques, ils étaient déterminés à s'approprier cet événement politique pour en faire un espace citoyen où ils peuvent exprimer leurs revendications, un lieu de réinvention du politique afin de reconstruire l'état. Rien n'y fit : les dés étaient déjà pipés. Joseph Kabila est embourbé dans les marécages de mécomptes de l'AFDL et de ses succédanés dont les effets pervers se trouvent aggravés par les encombrants héritages résultant du régime Mobutu et de la double crise de la colonisation et de la décolonisation.

De l'escroquerie politique de l'AFDL à la forfaiture....

La forfaiture que constituent la révision constitutionnelle de janvier 2011 et celle projetée pour contourner le prescrit constitutionnel limitant à deux le nombre de mandat présidentiel, ainsi que le holdup électoral de novembre 2011 n'est pas un simple incident de parcours. Elle illustre piteusement les multiples contradictions qui ont émaillé l'intrusion et l'ascension de Joseph Kabila dans le champ politique - grâce à l'armée rwandaise - et le renforcement de sa position dans l'appareil militaire, ainsi que sur l'échiquier politique.
Il importe de tenir compte à la fois du contexte historique et politique dans lequel s'inscrivent ces contradictions, ainsi que son équation personnelle: en 2011, sa désignation à la tête de l'Etat - dans des conditions opaques - a ouvert le sinistre bal d' une lamentable régression intellectuelle et politique qui peu à peu transforme certains pays africains en satrapies gérées comme des fiefs claniques par des "seigneurs des guerres".

En 2006, en insistant sur la nationalité, clairement établie, de tout candidat à l'élection présidentielle; les Congolais voulaient briser un engrenage infernal: depuis 1960, les ingérences étrangères ont érigé un dogme selon lequel, nul ne peut accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat s'il n'est soutenu - voire "fabriqué" - par les gouvernements belge, américain et français depuis 1977-1978. Appréciées à l'aune de l'histoire du Congo, les tutelles diplomatiques, militaires et politiques qu'exercent le Rwanda et l'Ouganda, avec l'aval américain, sur les "rébellions " depuis 1996-1998, ainsi que sur les composantes politiques qui en sont issues, s'analysent comme une double rupture.
Rupture avec la clairvoyance politique des personnalités qui ont pensé et dirigé le mouvement d'émancipation politique - intellectuels de Conscience Africaine,de l'Abako ;leaders politiques du Mnc ,de l'Abako et du Psa en1956/1960 - ayant abouti à l'indépendance. Rupture aussi avec les engagements intellectuels du mouvement étudiant- Ugec et l'Agel- (1961-1991) résolument opposé à un régime inféodé aux parrains étrangers.  

Cette régression ne cesse de s'aggraver et de s'amplifier comme l'illustrent d'une part l'indignation suscitée par la révélation en 2012 de la présence des soldats rwandais sur le territoire national alors qu'ils étaient censés être rentrés chez eux depuis décembre 2009. D'autre part le curieux itinéraire électoral qu'emprunte l'abbé Malu-Malu s'inscrit dans une vaste escroquerie politique.
Avant de débattre du calendrier électoral avec la représentations nationale, il est venu d'abord en Belgique s'assurer du soutien des parrains de Kabila pour les rassurer du sort de leur poulain. Il n'est donc pas étonnant que- fort des assurances des tuteurs - lors des discussions à l'Assemblée nationale chez nous qu'il ait envisagé -en des termes à peine voilés - l'hypothèse d'une révision constitutionnelle.

Par ailleurs, dès 2006, les Congolais voulaient éviter qu'un drame familial personnel ne se transforme en un facteur structurant de la tragédie d'un peuple. Ils n'ont pas oublié les immenses dégâts politiques et le gouffre financier occasionnés par l'esprit de lucre d'innombrables oncles maternels attitrés du Président Mobutu. Chacun d'eux gérait des multiples coteries regroupant des proches parents du Président et leurs alliés, ainsi que quelques personnalités originaires d'autres régions.
Ces coteries servaient de lieux de cooptation des individus devant intégrer la clique présidentielle et la confrérie régnante, repaires de ceux qui bénéficiaient des dons personnels du Président, notamment les nominations à de hautes fonctions dans les organes du Parti unique et de l'appareil d'Etat. Aussi, il fallait sans cesse augmenter la "dotation présidentielle" pour entretenir ces écuries en compensation de l'adoption que le clan Ngbandi accorda à l'ancrage familial du Président.

A la fin des années 1990, sur trente-sept officiers supérieurs de l'armée, la région de l'Equateur en comptait dix-huit, soit 46% ; tous les services de renseignements (civils et militaires) étaient dirigés par les Ngbandis ou, à défaut par un ressortissant de l'Equateur. Ces favoritismes ethniques n'ont guère accru l'efficacité de nos soldats comme le prouve la déroute devant l'armée rwandaise en 1996-1997.
Le clan des Balubakat fait payer aux Congolais le prix le plus fort de la "reconnaissance parentale" accordée au Chef de l'Etat. Ils ont exigé et obtenu quasiment tous les ministères régaliens du gouvernement. Craignant d'être évincés par le "clan des Tutsis" - puissamment soutenus par le Rwanda - les Balubakat intensifient les surenchères, qui parasitent le jeu institutionnel. Le devenir du Congo et le sort des Congolais sont sacrifiés sur l'autel de sinistres desseins de véreux personnages.

Ainsi le piège grossier qu'il tendait aux Congolais se retourne sur Kabila lui-même, soumis à la fois aux revendications de "ses parents" et aux exigences de ceux dont les soutiens militaires lui ont ouvert les voies du champ politique en 1996-1997; sans oublier les pressions de tuteurs qui l'ont adoubé en 2001, 2006 et 2011 et qui ne cessent de relayer les appétits insatiables des intérêts économiques qui pillent les ressources du Congo avec la complicité de la nomenklatura regroupée au tour de lui.
Qu'il soit rappelé au Chef de l'Etat que tous ceux qui ont méprisé le peuple congolais en privatisant la gestion des ressources publiques à leur profit, à celui de leurs clientèles et de leurs tuteurs étrangers ont connu une fin lamentable.

En 1908, le Roi Léopold II est contraint de "céder" le Congo à la Belgique, en dépit de nombreuses obstructions. Le 8 juillet 1960,le général Janssens, dernier commandant en chef de la Force Publique(" après l'indépendance = avant l'indépendance ") et le 16 mai 1997,le Maréchal Mobutu(" je ne dois rien aux Zaïrois,ils me doivent tout ") quittent furtivement Kinshasa, comme de quelconques quidams cherchant à échapper à une interpellation policière pour se soustraire à la justice. Ce piteux épilogue contraste avec les éblouissants fastes qu'ils déployaient du temps de leur splendeur.
De nombreux signes annonciateurs indiquent que le Congo va bientôt revivre un scénario similaire. Plus tôt, il se produira, mieux ça vaudra. Pris dans son propre piège, paralysé par les impérities de son pouvoir et la concussion des prévaricateurs de sa cour, Joseph Kabila multiplie les chausse-trappes contre les Congolais comme cet engagement des partis politiques sous la houlette du président de la commission électorale. Le Président ne s'est pas publiquement engagé à respecter le prescrit constitutionnel qui lui interdit de briguer un 3° mandat.

Les thuriféraires du pouvoir annoncent la formation imminente du gouvernement au moment où le paysage politique se recompose sous la férule d'anciens barons mobutistes. Un " deal " semble être conclu avec eux pour utiliser leurs réseaux nationaux et internationaux afin que le président brigue un 3° mandat sans l'emprise du clan " Lubakat " en s'appuyant sur l'opposition " républicaine " qui a parasité l'opposition radicale.

Peuple congolais...débout !

Le tableau dépeint ci -haut paraît si sombre qu'on serait tenté de croire que tout serait irrémédiablement perdu. Les apparences sont si trompeuses qu'elles n'offrent qu'une vision tronquée d'atouts dont peuvent disposer les Congolais.
Ce pays reste un gisement inépuisable de richesses humaines; des ressources culturelles et économiques, des compétences scientifiques et d'excellences intellectuelles. L'intense mobilisation politique des diasporas congolaises, la créativité sociale des masses congolaises et la probité intellectuelle de nombreux universitaires sourds aux sirènes du pouvoir suggèrent que l'immense majorité des Congolais refusent que leur pays soit pris en otage par des analphabètes politiques tirant leur légitimité des appuis extérieurs. Expression d'un patriotisme éprouvé, ce refus ouvre des perspectives d'espoir qu'il appartient aux diasporas de concrétiser.

Il faut se féliciter que les diasporas congolaises aient pris conscience des enjeux ;de l'ampleur, du caractère récurrent et multiforme des interventions politiques, militaires étrangères - qu'elles soient publiques ou secrètes - et leur impact sur le sort du pays. Il faut aussi se réjouir que les Congolais - surtout les jeunes - aient compris et l'expriment parfois avec véhémence que la confiscation de l'expression électorale participe d'une stratégie bien rodée pour sans cesse recycler l'odieux Pacte néocolonial noué en 1960-1961 reposant sur l'assassinat du Premier Ministre Lumumba. Cette lucidité politique met en évidence l'échec des stratégies occidentales et elle commence à inquiéter leurs chancelleries et les "faiseurs de rois" ainsi que leurs séides au Congo.
Coup sur coup, les diasporas congolaises ont réussi à obtenir une audience avec le Président de la République française pour lui demander que la France use de son influence diplomatique afin que l'ONU crée un tribunal international pour juger les auteurs de crimes contre l'humanité commis au Congo; à rencontrer l'envoyé spécial de l'UE dans la région des Grands Lacs et à faire annuler le concert d'un artiste transformé en griot du pouvoir. Il importe d'amplifier et de rationaliser cette mobilisation politique pour mieux orienter l'indispensable travail de "lobbying" afin que les Congolais soient partie- prenante du ballet diplomatique déployé autour de la tragédie qui décime leur pays.

Il faut se donner les moyens de se ménager un espace d'action dans les réseaux d'influence qui pèsent sur les décisions prises de l'étranger concernant notre pays. C'est aussi le moment de lancer une vaste opération "100 dollars pour le Congo" afin qu'à court terme, les citoyens congolais s'approprient le processus électoral en finançant les opérations de recensement obligatoire; l'achat du matériel ; les campagnes d'information et d'éducation civique pour faire respecter la constitution afin que le choix électoral s'accomplisse avec discernement.
A moyen terme, il faut songer à constituer des fonds d'investissement pour que les Congolais soustraient les importants secteurs de l'économie de la prédation et des convoitises étrangères. Les flux financiers entre les diasporas et le pays se déclinent sur le mode micro-économique des solidarités familiales. Ils peuvent se décliner aussi sur un mode macro-économique.

Peuple congolais, Debout! Tel est l'intitulé de l'éditorial de Conscience Africaine (n° nov-déc. 1956) revue éditée par un collectif des intellectuels du groupe éponyme que fonda en 1951, l'abbé Joseph Malula. L'éditorial faisait le point sur les réactions qu'avait suscitées la publication de leur Manifeste le 30 juin 1956.
58 ans après, l'éditorial reste de brûlante actualité: dans un autre contexte historique, il reste à déterminer les fondements d'une nouvelle alliance de classe entre le peuple congolais et une fraction de son intelligentsia qui se défait d'une conception cléricale de l'université et mandarinale du rôle des intellectuels pour réinventer le politique afin qu'il prenne en charge les revendications des milieux populaires.  

Anicet MOBE
Chercheur en Sciences Sociales
Membre du Collectif des intellectuels congolais "DEFIS" – Paris




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Message  GHOST 4/3/2014, 2:41 pm

cyclops Mr L´Admn

Vous qui frequentez ces gens..croyez-vous qu´ils seront assez intelligents et lucides pour admettre qu´ils ne peuvent acceder au pouvoir qu´en faisant une "union" de l´opposition Question 

En effet, Mfumu Toto disait tout haut que l´un des buts de la fameuse organisation de Kengo est d´obtenir un "partage de responsabilités" ..dès maintenant, c´est mieux de se partager les rôles, et les fonctions.... pirat au sein d´un éventuel gouvernement clown  et le plus important..un programe politik commun

En effet, un programe politique commun a l´avantage de lancer un débat démocratique transparent..et de baser l´élection du futur président avant tout sur un programe politique solide..qui peut beneficier de la contribution de plusieurs partis politiques... silent silent silent 

Malu Malu ne le sait sans doute pas..mais il est le meilleur test de la fameuse union de l´opposition..Si l´opposition peut debarquer Malu Malu en faisant front commun rabbit alien alien alien Alors la suite logique serait une victoire aux élections Like a Star @ heaven 
GHOST
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Message  ndonzwau 4/3/2014, 6:55 pm

"RDC : les évêques catholiques opposés au scrutin indirect pour les prochaines élections
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/03/rdc-les-eveques-catholiques-opposes-au-scrutin-indirect-pour-les-prochaines-elections/
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) est opposée à l’organisation des élections provinciales, municipales, urbaines et locales au suffrage indirect. Les évêques catholiques l’ont fait savoir dans une déclaration rendue publique ce lundi 3 mars à Kinshasa. Ils rejettent ainsi une proposition du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Abbé Malu Malu, formulée dans sa feuille de route électorale.
« Les évêques disent que l’option ou l’hypothèse des élections au niveau provincial ou même au niveau municipal, urbain ou local au suffrage indirect n’est pas de nature à consolider notre démocratie », a déclaré le secrétaire général de la Cenco, abbé Léonard Santedi.
Pour la Cenco, l’organisation des élections au suffrage indirect accroît le risque de manipulation et de corruption.


« Les évêques demandent que les élections au niveau municipal, urbain et local se fassent par suffrage direct. Ceci pour consolider notre démocratie mais aussi pour permettre à la population, souverain primaire, d’exercer son droit reconnu par la constitution », expliquent les évêques dans leur communiqué.
Dans le même document, la Cenco demande à la Ceni d’en finir avec le cycle électoral enclenché en 2011 avant de débuter un nouveau. Elle suggère ainsi que les élections provinciales soient organisées au premier trimestre 2015.
Après l’organisation des élections présidentielle et législatives de 2011, la commission électorale n’a pas organisé les élections provinciales, sénatoriales, locales, urbaines et locales comme prévu.
Dans la feuille de route de la poursuite du processus électoral en RDC présentée le 30 janvier dernier, le président de la Ceni a proposé deux hypothèses.

Dans la première hypothèse, l’Abbé Malu Malu propose que la Ceni organise d’abord les élections municipales et locales au suffrage direct avant de poursuivre avec des élections au suffrage indirect des députés provinciaux, sénateurs, bourgmestres, gouverneurs, maires et conseillers urbains. C’est après cette étape que  la Ceni pourra organiser des élections au suffrage universel direct des députés nationaux et du président de la République en 2016.
Dans la seconde hypothèse, le président de la Ceni souhaite organiser d’ abord des élections au suffrage universel direct des députés provinciaux, nationaux et du président de la République en 2016. Les élections au suffrage indirect des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs seront organisés en 2017.

C’est la première hypothèse qui fait le plus polémique. Des organisations de la société civile l’ont rejetée, affirmant qu’elle nécessiterait la révision de la constitution.
L’abbé Malu Malu avait aussi estimé indispensable la révision de quelques articles de la constitution pour mettre en pratique cette hypothèse. «On devrait, dans ce cas là [réviser] au niveau de la constitution un article qui concerne [le scrutin des] sénateurs et deux articles qui concernent les institutions provinciales: 197 et 198», avait fait savoir le président de la Ceni."



"Le « Non » de la Cenco au suffrage indirect proposé par Malu Malu
° http://www.cheikfitanews.net/2014/03/le-%C2%AB-non-%C2%BB-de-la-cenco-au-suffrage-indirect-propos%C3%A9-par-malu-malu.html
Dans un communiqué rendu public le 28 février 2014, la CENCO,Conférence Episcopale Nationale du Congo vient de dire « Non » à l’organisation des élections locales, municipales, urbaines, provinciales au suffrage indirect, tel que l’avait proposé l’abbé Malu Malu, pour la premier fois devant la commission des affaires étrangères du parlement belge à Bruxelles, puis devant ce qui sert de parlement en RD Congo.
Voici l’argument principal de la CENCO :
« L’hypothèse des élections des Conseillers urbains, bourgmestres, Chefs des secteurs, Maires ainsi que des Députés  provinciaux au suffrage indirect est de nature à compromettre le processus de consolidation de notre jeune démocratie. Car, le Souverain primaire se verrait ainsi mis en marge du processus de désignation de ses gouvernants et son droit de participer directement à la vie publique s’amenuiserait. Dans l’hypothèse d’un suffrage indirect, la crainte de manipulation et de corruption des électeurs est beaucoup plus grande. »


Avec toute l’intelligence qu’on lui connaît, monsieur l’abbé Malu Malu ignore-t-il cela ?
Ne cherche-t-il pas un prétexte pour piéger le parlement congolais afin de programmer une révision constitutionnelle et par la même occasion, ouvrir la boite de pandore en offrant à la majorité kabiliste  l’occasion de tenter une révision de l’article 220, quoique bétonné ?
En 2011, la majorité kabiliste avait révisé à la hussarde la constitution pour imposer un tour unique pour la présidentielle. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle se gênerait si des enveloppes d’argent été mises en jeu.
Les gesticulations de l’abbé Malu Malu ces derniers temps auprès de différents groupes sociaux sont plus que suspectes.
Une grande mobilisation s’imposeau pays et à l'étranger, pour ramener l’abbé Malu Malu sur le droit chemin. A voir son jusqu’auboutisme, « l’homme de Dieu » est disposé à créer une fracture dans la société congolaise et même mettre le feu au pays, pour imposer son fameux scénario d’élections indirectes, un véritable mépris pour le souverain primaire qu’est le peuple congolais.

Bruxelles, le 4 mars 2014
Cheik FITA

Ci-dessous, le communiqué de la CENCO(...)"



"RDC: Clément Kanku appelle à l’unité de l’opposition
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/03/rdc-clement-kanku-appelle-lunite-de-lopposition/

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Clément Kanku, président du Mouvement pour le renouveau, 

Le président du parti de l’opposition Mouvement pour le renouveau et coordonateur de la plateforme Union pour la nation, Clément Kanku, a demandé lundi 3 mars aux opposants congolais de s’unir pour proposer une alternative crédible en prévision des prochaines élections. Il estime que si l’opposition est unie, elle a toutes les chances de l’emporter lors des élections présidentielle et législatives de 2016.
« Nous ne devons pas nous y prendre à la dernière minute. Nous devons dès aujourd’hui commencer à prêcher l’unité de l’opposition. Nous  devons assurer le rassemblement des idées  au niveau de l’opposition. Aujourd’hui, l’opposition doit  se ranger en ordre de bataille. Nous devons mettre de côté nos divergences », explique l’opposant.


Clément Kanku invite ses camarades de l’opposition à privilégier l’intérêt général « pour offrir à notre peuple le changement auquel il aspire en 2016 ».
Il dit regretter que des opposants se lancent « dans des démarches inutiles et contreproductives alors qu’ils ont une démarche à faire, celle de mobiliser la population pour arriver à imposer une alternative en 2016 ».

Ces derniers mois, plusieurs coalitions ont été créées au sein de l’opposition. La dernière, dénommée « Opposition républicaine », a été constituée en février dernier autour du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Elle a pour objectif d’instaurer « une véritable démocratie et un Etat de droit en République démocratique du Congo ».
En novembre dernier, d’autres opposants de la Coalition pour le vrai dialogue (CVD) de Vital Kamerhe, des Forces acquises au changement (FAC) de Martin Fayulu ainsi qu’une frange de la Société civile ont créé un mouvement baptisé «Sauvons la RDC»."



° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6130:le-schema-des-eveques&catid=85&Itemid=472
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/30/rdc-labbe-malu-malu-presente-sa-feuille-de-route-electorale/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/21/rdc-martin-fayulu-propose-les-elections-locales-soient-renvoyees-au-dela-de-2016/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/10/rdc-tete-tete-malumalu-chefs-des-partis-sur-les-prochaines-elections/


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Message  ndonzwau 4/3/2014, 11:23 pm

PS

"DEC Radio Okapi
La Cenco exige la tenue des élections provinciales au suffrage direct en 2015

° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/03/04/ce-soir-la-cenco-exige-la-tenue-des-elections-provinciales-au-suffrage-direct-en-2015/

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Des évêques catholique lors d’un point de presse le 4/12/2011 à Kinshasa, en rapport avec le déroulement des élections de 2011 en RDC.

Dans un communiqué rendu public lundi 3 mars 2014 à Kinshasa, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) demande la tenue des élections provinciales au 1er trimestre de 2015. La Cenco se dit préoccupée par le dépassement du mandat des députés provinciaux et des sénateurs ainsi que par le dysfonctionnement institutionnel et la crise de légitimité observée dans les entités territoriales et urbaines.

Les évêques membres de la Cenco considère que le cycle électoral en cours constitue un enjeu fondamental et décisif pour la construction d’un Congo démocratique apaisé et porteur des nouvelles possibilités de développement. Ils  recommandent l’apurement des arriérés électoraux comme gage de l’assise de la démocratie et du renforcement de la cohésion nationale.

Quelle analyse faire de cette déclaration ?

Invités :
- Abbé Leonard Santedi, secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo ( Cenco)
- Professeur Dominique Woertz, expert électoral
- Professeur Félicien  Kabamba, Professeur et chercheur au Centre d’études politiques de l’Université de Kinshasa"

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Message  ndonzwau 7/3/2014, 12:32 am

"Les Concertations nationales remises en question
 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6168:les-concertations-nationales-remises-en-question&catid=85:a-la-une&Itemid=472
De passage à Kinshasa, le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, est revenu sur l’amélioration de la gouvernance et du dialogue politique comme préalables de l’Ue pour la poursuite et l’augmentation de ses multiples interventions en RDC. Dès lors, il y a lieu de comprendre pourquoi le gouvernement de cohésion nationale tarde à être formé. Tenues en dehors du cadre consensuel de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les Concertations nationales sont remises en question – l’UE ayant tout haut dit ce que d’autres partenaires pensent tout bas.
(...)
Au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, le mardi 4 mars 2014, Andris Piebalgs a indiqué l’Ue avait débloqué l’octroi d’une nouvelle aide en faveur de la RDC  d’un montant respectif de 620 millions d’euros pour la période 2014-2020. Selon lui, ce  montant constitue une augmentation significative de l’aide par rapport à ces dernières années.  La nouvelle aide financière sera mobilisée, a-t-il précisé, au titre du 11ème Fonds européen de développement (FED), par lequel l’Ue fournit une aide aux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique sur la période 2014-2020 et qui succède au 10ème FED (2008-2013) au titre duquel la RDC a bénéficié d’une aide d’un montant de 569 millions d’euros destinés principalement aux domaines essentiels que sont la gouvernance, les infrastructures, la santé et l’environnement.

En sus de l’aide programmée, la RDC a également bénéficié d’une aide d’urgence d’un montant de 140 millions d’euros dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé, de la justice et de la violence à caractère sexiste. Sur la même période, un soutien financier supplémentaire de 175 millions d’euros a été engagé en faveur de domaines thématiques tels que l’appui à la société civile, la lutte contre le changement climatique, la santé et les violences sexuelles, l’environnement, la sécurité alimentaire, la démocratie et les droits de l’homme.
D’ores et déjà au départ de Bruxelles, Andris Piebalgs avait déclaré   que « la région des Grands Lacs et ses habitants ont eu à relever des défis exceptionnels ces dernières années - et ce n’est pas terminé », rappelant que « la fin du conflit avec le M23 et les signes encourageants d’amélioration de la stabilité et de la sécurité qui ont été observés ouvrent de nouvelles perspectives ».

LE PAVE DE PIEBALGS

Après avoir rappelé toutes les bonnes intentions de l’Union européenne en faveur de la RDC, Andris Piebalgs a finalement révélé ce que l’Ue considère désormais comme préalables dans le partenariat qu’elle entretient avec la RDC.
Il a indiqué que l’Ue entend voir la RDC s’engager activement sur deux fronts pour bénéficier davantage de son aide. Il s’agit, a-t-il dit, de l’amélioration de la « gouvernance » (économique et politique) dans le pays et de l’instauration d’un « dialogue politique ». Et d’ajouter : « Nous encourageons un dialogue politique très approfondi entre tous les acteurs ».
Selon le commissaire européen au développement, ce dialogue politique doit s’inscrire dans la logique tracée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. « Nous sommes toujours très fortement engagés et l’Accord-cadre est un espoir », a soutenu Andris Piebalgs.

Que retenir donc de cette déclaration, sinon que les concertations nationales n’ont pas trouvé un écho favorable dans le rang des partenaires extérieurs de la RDC. Que l’Ue, qui dispose d’un important portefeuille en RDC, s’engage sur cette voie, il y a de quoi prendre au sérieux cette déclaration.  Ce pavé de Pielbags sème le doute sur la portée réelle de concertations nationales au regard des exigences des partenaires extérieurs qui ne jurent que sur le respect de l’esprit et de la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Dès lors, une chose est sûre : les partenaires au développement ne reconnaissent pas les Concertations nationales de 2013 qui n’auraient pas été inclusives. Pour rappel, quelques poids lourds de l’Opposition tels que l’UDPS  de Tshisekedi, l’UNC de Kamerhe, n’y avaient pas pris part. Quid ? Dans les rangs de la communauté internationale, dont l’Ue n’est qu’un porte-voix, l’on est dans l’attente de la tenue d’un dialogue politique, largement ouvert à tous les acteurs de la crise congolaise.
Vu sous cet angle, l’on comprend aisément les raisons pour lesquelles les recommandations et résolutions sorties de ces assises, notamment la formation d’un gouvernement nationale, tardent à être appliquées, d’une part ; d’autre part, les sous-entendus des messages envoyés au pouvoir de Kinshasa en son temps par les envoyés spéciaux, notamment Mary Robinson.

En clair, n’ayant pas pu obtenir l’appui de principaux partenaires extérieurs, les Concertations sont remises en question. Le forum national de 2013 n’aura finalement été qu’une coquille vide – tout devant se jouer dans un dialogue politique inscrit dans la dynamique de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. C’est la voie choisie par l’Ue"  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 



"(...)(Cette explication ne pèche que sur un point : l’avis de l’UE ne concerne pas seulement les Concertations. L’on a eu tort dans les sphères du pouvoir kinois de prendre le silence européen pour une acceptation. L’Europe sait fort bien, par le rapport Nedelcheva, que les élections du 28/11/11 ont été tout simplement nulles. Elles ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Ensuite, les Concertations, promises fin 2012 pour calmer le mécontentement, ont été vidées de leur sens au cours des neuf mois de tractations nécessaire à les réunir dans des conditions qui les rendraient parfaitement anodines. Le message de l’UE c’est, en substance, « Nous ne sommes pas dupes de votre comédie ». Mais pourquoi l’UE ne l’a-t-elle pas dit plus tôt ? En réalité, cela ne l’intéresse guère. Certaine que le pouvoir, en RDC, sera toujours entre les mains de la bourgeoisie puisqu’aucun candidat ne présente un programme de rupture avec le capitalisme prédateur, l’UE préférerait que les différentes factions bourgeoises congolaises concourent « à la loyale ». Simple souci d’élégance, sans grande signification politique. Bref, une tempête dans un verre d’eau. NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197667&Actualiteit=selected



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Dernière édition par ndonzwau le 7/3/2014, 12:46 am, édité 1 fois (Raison : °)

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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 7/3/2014, 11:07 pm

"Elections en RDC : le gouvernement assure que la présidentielle aura bien lieu en 2016
(AFP 07/03/14)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-le-gouvernement-assure-que-la-presidentielle-aura-bien-lieu-en-2016-0
KINSHASA, 7 mars 2014 (AFP) - La prochaine présidentielle en République démocratique du Congo aura bien lieu en 2016, conformément à la Constitution congolaise, a assuré vendredi le gouvernement de Kinshasa.
"Avec ou sans l'appui de la communauté internationale, la Constitution sera strictement respectée", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, lors d'une conférence de presse à Kinshasa.


Le président de la République, Joseph Kabila, l'a dit clairement à des représentants de l'Union européenne cette semaine, a indiqué M. Mende, ajoutant : "Nous aurons des élections en 2016", même sans aide financière de l'étranger.
M. Mende a consacré une part importante de sa conférence de presse aux préoccupations et recommandations relatives au processus électoral formulées par l'Eglise catholique.

Contestées par l'opposition et fortement critiquées par la communauté internationale, la présidentielle et les législatives de novembre 2011, qui ont permis à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à la tête de l'Etat pour un nouveau mandat de cinq ans, ont provoqué une crise politique à l'origine d'un blocage du cycle électoral lancé par ces deux scrutins.
Dans un communiqué, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a exhorté lundi le gouvernement et le peuple congolais à oeuvrer pour que "le processus électoral se passe dans la paix et la vérité, dans la transparence et le respect des délais constitutionnels".
Les évêques ont également recommandé que les députés des onze provinces formant le pays soient élus au suffrage universel direct, "au premier trimestre 2015", en même temps que les maires des grandes villes, les bourgmestres des communes et les autres exécutifs des communautés locales afin de diminuer le coût des élections.

Pour l'heure, la Commission électorale nationale indépendante (Céni), a annoncé en janvier que les citoyens de la RDC seraient appelés à voter fin 2014, pour la première fois en trois ans, à l'occasion d'élections urbaines, municipales et locales. Elle prévoit que les élections des sénateurs nationaux et des députés provinciaux (qui auraient dû avoir lieu initialement en 2012) se tiennent en 2015, la même année que celles de gouverneurs de province, avant la présidentielle de 2016."



"(...) A propos du processus électoral, Mende a salué l’opposition manifestée lundi 3 mars par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) contre l’organisation des élections provinciales, municipales, urbaines et locales au suffrage indirect. « Ces prélats catholiques disent craindre que l’organisation des élections au suffrage indirect accroisse le risque de manipulation et de corruption ».
Mende a toutefois expliqué que le scrutin indirect apparait en ce moment comme l’option la plus réaliste.
«Tout en comprenant le souci de lutter contre la corruption, le gouvernement dit qu’il est tenu par les limites des moyens budgétaires mis à sa disposition», a poursuivi le porte-parole du gouvernement congolais.
Il a par ailleurs indiqué le gouvernement a déjà débloqué la somme de 9, 5 millions de dollars américains en faveur de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)."

° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/07/rdc-le-gouvernement-satisfait-du-succes-des-fardc-sur-les-adf-beni/


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 10/3/2014, 11:49 pm

"(...)Nouveau gouvernement

Nous ne sommes plus qu’à quelques jours du 15 mars, date d’ouverture de la session
parlementaire que la rumeur assigne comme date butoir du sursis de Matata Ponyo, et
l’on n’en sait toujours pas plus sur le gouvernement de cohésion nationale.

Le Potentiel
écrit en manchette « Gouvernement de cohésion nationale, Primature : les prétendants confrontés à l’échéance 2016 ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6198:primature-les-pretendants-confrontes-a-l-echeance-2016&catid=85:a-la-une&Itemid=472  )
D’après ce journal, la formation du gouvernement de cohésion nationale tient en haleine
l’opinion. Raison, l’oiseau rare. Les candidats rivalisent à l’envi sur le cadre
macroéconomique. Dans tous les cas de figure, le futur locataire de la primature est celui
qui aura convaincu Joseph Kabila de ses capacités manœuvrières jusqu’en 2016 et lui
aura, en même temps, assuré sa survie politique au-delà de cette échéance.

L’Avenir constate « Course à la Primature : des pyromanes s’illustrent par de vieilles
méthodes ».

Des pressions sont exercées sur JKK, dont la finalité est la nomination d’un nouveau
Premier ministre qui assurerait la survie politique après 2016. Faute de quoi, le pays
plongerait dans le chaos. Mais L’Avenir leur répond en disant que ces pyromanes
oublient vite le choix judicieux d’un nouveau chef du gouvernement, lequel ne visera pas
à tordre le cou à la stabilité macroéconomique chèrement acquise.

(A travers ces articles dont il faut bien dire qu’ils reviennent à écrire « Tout ce qu’on sait,
c’est qu’on sait qu’on ne sait rien » perce malgré tout une indication, relative au plus
gros point d’interrogation : « Matata or not Matata ? ».
L’on sait que ceux qui, au sein de la MP, poussent l’actuel PM vers la sortie mettent en
avant des arguments notamment électoraux. En substance, ils disent « Matata est peut
être très bien sur le plan économique, mais nous sommes devant des échéances
délicates du point de vue électoral. Il va falloir perpétuer le système d’une manière ou
d’une autre. Pour faire passer ça, Matata n’est pas le « joséphiste 100 % pur jus » qui
peut diriger une campagne électorale. Il faut donc le remplacer ».
D’autres, sans doute, estiment au contraire que l’on ne peut mettre en péril les résultats
engrangé par Matata dans le domaine macroéconomique, la défense de la monnaie
nationale, la lutte contre la corruption, le payement des salaires, etc… simplement parce
que l’on n’est pas sûr qu’il serait aussi un bon colleur d’affiches électorales !
Evidemment, le travail d’un PM, ce n’est pas d’être un second directeur de campagne
pour le compte d’un président ou d’un parti ! Mais cette tendance à transformer la vie
politique en campagne électorale perpétuelle est un autre symptôme de la gangrène qui
gagne la RDC depuis le refus par le pouvoir d’admettre la nullité des élections du
28/11/11. Celles-ci ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un
« corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui
seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché,
été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des
résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1
. Toute autorité prétendue ne relève plus
que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup
d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent
normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Dans
ce cadre, pendant que l’on parait au plus pressé, c'est-à-dire que l’on veillait à enliser la
contestation de la fraude électorale dans les « Concertations nationales » - car l’on est
dans un contexte où « l’électoral » envahit tout en permanence - l’on a mis en place,
pour veiller « au reste » et sans doute avec l’idée qu’il serait provisoire, un
gouvernement annoncé comme « technicien ».
Divine surprise ! Ce gouvernement était bon et s’attachait à travailler efficacement,
choses rares en RDC. Il est aujourd’hui menacé d’âtre mis à la porte pour faire place à
une équipe de propagandistes. Campagne électorale perpétuelle oblige. Tant pis pour
l’intérêt de la Nation ! NdlR)
(...)"

° http://www.congoforum.be/upldocs/10%2003%2014.pdf


"A propos de 2016, l’année…de tous les enjeux !
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6214:a-propos-de-2016-l-annee-de-tous-les-enjeux&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Pour peu qu’on ne le sache pas, la RDC se trouve à l’orée d’un important cycle électoral, avec comme point d’orgue les prochaines élections législatives et, surtout, présidentielles projetées en principe pour 2016. Année de tous les enjeux ? Peut-être peut-on déjà se le permettre de l’avancer. Mais ce qui est au moins sûre, 2016 ne manquera certainement pas d’en enfiler l’étoffe le moment venu. Décryptage(...)"


"RDC: une nouvelle alliance politique voit le jour
° http://www.rfi.fr/afrique/20140310-rdc-nouvelle-alliance-centriste-augustin-kikukama/
Intense activité politique en RDC avec le positionnement et repositionnement des partis et de leurs leaders. L'Alliance des coalitions des centristes vient de voir le jour et se veut comme un regroupement politique pour défendre les valeurs morales et chrétiennes. Son ambition est de diriger le pays à l'issue de la présidentielle de 2016.
L'Alliance des coalitions des centristes est le dernier né des regroupements politiques. Déjà une trentaine de partis, d'associations et de personnalités indépendantes en font partie. Ceux-ci ont en effet décidé de se mettre ensemble pour trouver un candidat à la succession de Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat à la tête du pays prend fin en 2016.

C'est au Mouvement du 17 Mai,
le premier parti créé par des compagnons de lutte de feu Laurent-Désire Kabila, que la présidence nationale de ce regroupement a été confiée. Augustin Kikukama, le secrétaire général du M17, a déclaré qu'il s'agit pour l'Alliance d'œuvrer pour un nouveau Congo dans le respect des valeurs morales et chrétiennes.
Mais en attendant les échéances électorales, l'Alliance des coalitions des centristes qui avait été absente aux Concertations nationales de 2013 n'exclut pas de participer au gouvernement de cohésion nationale qui devrait être formé dans les tout prochains jours. Une participation à certaines conditions, explique Augustin Kikukama : « Si ce sont les mêmes qui ont mal travaillé pour ce pays et que par la magie des concertations, ils se retrouvent à la tête de ce gouvernement, nous ne pensons pas que nous serons les bienvenus ».

En tout cas, les grandes manœuvres ont déjà commencé. Même au sein de la majorité où les ambitions ne manquent pas, on attend impatiemment de connaître le dauphin que se serait choisi Joseph Kabila."


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Message  ndonzwau 12/3/2014, 12:30 am

"Ces malades du pouvoir...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8739

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"Joseph Kabila" et ses "modèles de référence" l’Ougandais Yoweri Museveni et le Rwandais Paul Kagamé. 

«Joseph Kabila respectera strictement ce qui est écrit dans la Constitution. Il n’y a pas plus de deux mandats (Ndlr : présidentiels) consécutifs. Il n’y aura pas plus de deux mandats consécutifs. Je vais vous répéter ce que le président (Kabila) nous a dit : En 2016, il y aura dans ce pays un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre». C’est la déclaration faite dimanche 9 mars 2014 sur TV5Monde – autrement dit, en mondovision – par le porte-parole du gouvernement congolais et ministre des Médias Lambert Mende Omalanga.

C’est trop beau pour être vrai! Il faut être un parfait naïf pour croire en une reconversion pour le moins tardive de «Joseph Kabila» à la légalité républicaine autant qu’à l’alternance.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 

Depuis son accession à la tête de l’Etat, un certain 26 janvier 2001, le successeur inattendu de LD Kabila n’a cessé de se comporter en voyou - le mot n’est pas trop fort - en affichant le plus grand mépris vis-à-vis non seulement de la charte fondamentale qui régit l’Etat mais aussi des institutions (gouvernement, parlement, les cours et tribunaux).
"Joseph" est un malade du pouvoir. Depuis treize ans, il s’accroche au pouvoir. Est-ce pour servir l’e bien commun? Assurément pas! L’ambition ici se résume à la conservation du pouvoir pour le pouvoir et l’argent au profit de quelques intérêts catégoriels. Sans oublier les honneurs qui s’y rattachent.

Deux exemples mémorables.

En janvier 2011, l’actuel chef de l’Etat a fait réviser la Constitution - soit dix mois avant la tenue de l’élection présidentielle - en imposant un seul tour à l’élection présidentielle au lieu de deux. L’amendement est passé comme une lettre à la poste dans les deux Chambres du Parlement composées d’une majorité des «usufruitiers» du système Kabila. A-t-on déjà vu un arbitre changer les règles du jeu au cours d’une compétition?
Dans son allocution du 23 octobre 2013, «Joseph» a voulu récidiver en invitant les deux Chambres du Parlement et le gouvernement «à mener une réflexion prospective» en vue d’organiser les élections provinciales «au suffrage universel indirect», sous le prétexte de «minimiser le coût des opérations électorales». L’article 197 en vigueur parle de "suffrage direct". Et dire que cet homme a pris l’engagement solennel, en sa qualité de président de la République, «d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République». Devrait-on parler de parjure?
Issu de l’armée patriotique rwandaise et de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre), un mouvement « rebelle » monté de toutes pièces en octobre 1996 par les chefs d’Etat actuels de l’Ouganda et du Rwanda, «Joseph Kabila» a pour modèles de référence Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame, deux hommes au pouvoir depuis respectivement 1986 et 2000. Le premier préparerait son fils, Muhoozi, un général de l’armée ougandaise, à lui succéder. L’idée est chahutée par l’opinion ougandaise. Le second dont le dernier mandat prend fin en 2017, serait tenté de «consulter» le peuple rwandais. Un peuple muselé.

Obnubilé par quelques flagorneurs de son camp, «Joseph Kabila», feint d’ignorer qu’il est exécré par la grande majorité de la population congolaise. Une population déçue par des promesses non-tenues (artisan de la paix, les cinq chantiers, pays émergent etc…) de la part d’un «Chef» inefficace. Un chef dont les préoccupations sont aux antipodes des attentes de ses "concitoyens" et dont l’unique "réalisation" se limite à l’embourgeoisement scandaleux des membres de la nomenklatura et leurs proches.
Gouverner la Cité constitue à la fois un art et une vocation. On ne s’improvise pas homme d’Etat. Un homme d’Etat est avant tout un serviteur. "Joseph Kabila" est tout le contraire d’un homme d’Etat.
Malades du pouvoir, «Joseph Kabila» et les autres despotes de son acabit devraient se souvenir de ce dicton : «L’ambition dont on n’a pas la compétence est un crime». Il ne faut pas pousser un peuple à bout..."



DEC Radio Okapi
"Election 2016: Kabila respectera la constitution, affirme Lambert Mende

° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/03/10/ce-soir-election-2016-kabila-respectera-la-constitution-affirme-lambert-mende/
Intervenant  au cours de l’émission “ Internationales” diffusée dimanche 9 mars par RFI et TV5, Lambert Mende, ministre des Médias et porte- parole du gouvernement congolais a déclaré, s’agissant des élections présidentielles : «Le président Kabila respectera strictement ce qui est écrit dans la constitution. Il nous a dit qu’en 2016, il y’ aura un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre».
En réaction, Vital Kamhere  président de l’UNC, parti politique de l’opposition dit rester sceptique face à cette déclaration. « C’est une bonne chose, mais cela ne va pas nous empêcher de tenir le peuple congolais en éveil, parce que chat échaudé craint l’eau froide », affirme pour sa part Vital Kamerhe.

Comment analyser ces déclarations ?

Invités:
- André-Alain Atundu, Cadre de la majorité présidentielle et président du parti politique Convention pour la démocratie et la république (Cdr).
- Clément Kanku, Député national de l’opposition et président du parti politique Mouvement pour le Renouveau.
- Professeur Emmanuel Kabongo,  Docteur en philosophie et analyste politique.
"

.

Télécharger


"Transition politique : quand même Kabila montre la voie
(L'Observateur Paalga 11/03/14)

 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/transition-politique-quand-meme-kabila-montre-la-voie

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Imaginez le porte-parole de la Maison-Blanche annoncer qu'après l'échéance de 2016, le président Barack Obama ne briguera plus un troisième mandat, comme le lui interdit la Constitution américaine. Il aurait débité ainsi quelque chose de tellement évident, qu'on lui indexerait l'asile de fous.
Mais sous bien de cieux africains, de tels propos, farfelus dans grand nombre de démocraties occidentales, et même tropicales (et non tropicalisées), ont valeur d'événement politique. Et c'est ce qui vient de se passer en République démocratique du Congo (RDC).

«Le président Joseph Kabila ne va pas tenter de réviser la loi fondamentale pour briguer un troisième mandat». C'est l'annonce faite par Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, reçu dimanche 9 mars 2014 à l'émission Internationale.
Bien avant lui, c'est le président de l'Assemblée nationale, secrétaire exécutif de la majorité présidentielle, Aubin Minaku, qui a lâché le morceau au cours d'une interview accordée à notre confrère RFI : «Le chef de l'Etat va respecter la Constitution et les chantres de la violation de la Loi fondamentale seront déçus».

Alors, si ce sont ces deux hautes personnalités congolaises, proches parmi les proches de Kabila, qui nous livrent le scoop, c'est que c'est du béton. C'est qu'ils tiennent la confidence du chef de l'Etat lui-même.
Dans cette Afrique qui n'est pas assez entrée dans la démocratie et où le viol de la constitution est la règle, et son respect, l'exception, les «intentions» de Kabila fils détonnent tout simplement. Quelles bonnes muses ont pu bien visiter celui dont la réélection en novembre 2011 tient plus de la pure scélératesse que de la prouesse ?

Mais prudence, prudence !

2016 c'est si proche et si loin. Et de la coupe des engagements aux lèvres des princes, il y a loin. Alors, qui sait si d'ici là, le «bon peuple», sentant arriver la fin du règne de Kabila, ne va pas réclamer un «lenga», c'est-à-dire un bonus, et pourquoi pas un mandat à part entière, pour son bien-aimé président ?
Mais plaise à Dieu de le délivrer de tentation de parjure.

Si l'ancien pensionnaire de l'école française de Dar-es-Salam venait à tenir effectivement parole, ce serait une grande leçon du «petit Kabila» à plusieurs de ses pairs africains, qui auraient pu être son grand-frère, père et même grand-père. Ce serait gênant qu'un «poussin d'hivernage» vienne à indiquer la porte de sortie honorable aux tyrannosaures et autres mammouths qui continuent de peupler la faune politique africaine.
A la date échue de 2016, Kabila n'aura passé que 15 ans au pouvoir. Comparés au règne de certains, c'est de la broutille.
Pour terminer, si à l'issue de ce second mandat, l'actuel chef de l'Etat congolais vient à abandonner les rênes du pouvoir, il entrerait dans l'histoire politique de son pays comme celui-là qui a été le premier à favoriser une dévolution pacifique du pouvoir.
Alors, tenez bon président !"  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 



"Les contrevérités de «Monsieur Mende»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8741
«Tout ce qui brille n’est pas l’or», dit un adage populaire. Porte-parole du gouvernement congolais et ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, un des politiciens congolais les plus controversés, était, dimanche 9 mars 2014, l’invité de la prestigieuse émission «Internationales» coproduite par les médias hexagonaux TV5Monde, RFI et Le Monde. C’était en marge du 2ème Forum des femmes francophones qui se tenait dans la capitale congolaise. Au centre de l’entretien animé par les journalistes Sophie Malibeaux et Philippe Dessaint : la situation au Congo-Kinshasa et les relations avec certains pays voisins. Mende est doté d’un indéniable bagou. Il faut être de mauvaise foi pour ne pas le lui reconnaître. En "grattant" un peu, l’homme n’est qu’un prestidigitateur du verbe. Son seul mérite est de donner au mensonge une apparence de vérité. C’est le cas de l’annonce qu’il a faite selon laquelle «Joseph Kabila» entend respecter strictement la Constitution en ce qui concerne la limitation du nombre de mandat présidentiel. Question : Pourquoi le principal intéressé ne le dit-il pas lui-même ? Ancien chef du département de l’Information du RCD, mouvement rebelle pro-rwandais, Mende - qui a combattu les «armes à la main» le régime de Kabila père et de «Kabila fils» dans le RCD-K/ML d’Antipas Mbusa Nyamwisi -, sert aujourd’hui «Joseph Kabila» avec un zèle inégalé. «Lambert» est un beau spécimen du politicien congolais. Sans convictions, celui-ci excelle dans l’art de tourner sa veste…toujours du bon côté.

Quid de l’ambiance ? Bien qu’ayant «réponse à tout», Lambert Mende est apparu crispé voire sur la défensive. A maintes reprises, il a lancé : «c’est du mensonge» ou "c’est une présentation biaisée". Pour l’essentiel, on retiendra ces quelques sujets abordés. Apparemment bien briefés, les deux journalistes ont commencé par titiller le porte-parole du gouvernement en relevant, ce que certains observateurs appellent «l’indigence communicationnelle» des autorités congolaises. «Le gouvernement s’exprime peu, le président de la République encore moins», fait remarquer Philippe Dessaint. Un avis partagé par sa consoeur.

La violence faite aux femmes

Se référant à l’épineuse question relative au viol des femmes à l’Est, les deux journalistes commencent par demander à leur interlocuteur si le Congo démocratique était le pays indiqué pour abriter la rencontre des femmes du monde francophone. Mende retrouve sa loquacité en répondant par l’affirmative. Certains spectateurs de TV5Monde n’ont pas manqué de tressaillir en entendant «Lambert», devenu amnésique, fustiger le Rwanda de Paul Kagame. «Nous avons subi une guerre d’agression» tempête-t-il. Le Congo accuse-t-il un pays en particulier ? Réponse : «Nous accusons le Rwanda d’avoir exporté la culture du viol au Congo». Pour lui, les victimes devraient être indemnisées par les auteurs des crimes de viol. Le porte-parole du gouvernement feint d’ignorer que plusieurs militaires et des membres de la police nationale ont été dénoncés par leurs victimes.

Pluralisme et libertés

Le pluralisme et la liberté de la presse sont-ils respectés ? Pour Mende, la réponse ne fait aucun doute : «Oui !». Il cite à l’appui de sa thèse le fait que sur une soixantaine de chaînes de télévision opérant dans la capitale «la majorité appartient à l’opposition». Dessaint de répliquer : «L’opposition est pourtant très peu visible». Un avis que le ministre des médias s’empresse de contester : «La presse s’est libérée depuis 1990. Depuis lors, il n’y a pas eu de régression. Les télévisions passent d’ailleurs le clair de leur temps à insulter le Président et le gouvernement». Pas un mot sur les tracasseries - c’est un euphémisme - que subissent au quotidien les médias étiquetés «opposition».

Mende n’a pas dit la vérité. S’il est vrai que l’exercice des droits et libertés ont connu des avancées de 1992 à mi-mai 1997, tous les observateurs conviennent que les «libérateurs» du 17 mai 1997 n’ont pas peut contribué aux restrictions de ces mêmes droits. A titre d’exemple, les interventions des représentants de l’opposition dans les médias d’Etat se comptent par les doigts d’une main. La situation a pris une tournure de "censure" depuis 2007 à ce jour. C’est depuis le mois d’octobre 2008 que Lambert Mende Omalanga «trône» à la tête de l’ex- ministère de l’Information. La «jeune démocratie» n’a pas gagné en débat et en controverse. C’est le règne de l’intolérance. Le pouvoir kabiliste tente sans succès d’imposer une pensée unanimiste. Une orthodoxie d’Etat.
Dira-t-il que le Congo est parvenu au stade mature d’exercice démocratique où il y a encore du chemin à faire ? C’est un Mende qui croit décidément en ses propres mensonges qui répond : «Le Congo se trouve dans le peloton de tête des Etats où les droits de l’opposition et de la presse sont reconnus. Nous faisons partie de ceux qui ont montré le chemin en Afrique». Que dire alors de la répression policière à chaque manifestation pacifique organisée par les partis de l’opposition ? La police n’a-t-elle pas tiré à balles réelles le 20 février dernier lors d’un rassemblement organisé à Bukavu par le parti de Vital Kamerhe ? Quid de l’embastillement à Makala de plusieurs acteurs socio-politiques ? Les noms sont bien connus : Fernando Kuthino (pasteur), Eugène Diomi Ndongala (député national), Mohindo Nzangi (député national). Sans oublier les anciens collaborateurs du président LD Kabila faussement accusés d’implication dans l’assassinat de ce dernier.

Le loyalisme au sein de l’armée

Interrogé sur la loyauté des hommes des troupes dont la plupart provenaient des groupes armés, Mende prétend que la loyauté des membres de l’armée serait désormais indéniable. "Nous avons mis fin à cette méthode de recrutement dans l’armée congolaise, soutient-il. Plus personne ne peut entrer dans l’armée en venant de la rébellion; plus personne ne peut rentrer dans l’armée après une mutinerie. Nous avons mis en place un protocole de recrutement qui écarte de l’armée tous ces éléments criminels et cela a permis à l’armée de recouvrer sa loyauté d’où la victoire face au M23 et ADF-Nalu".
Lambert Mende devrait mettre à jour ses données. Peut-il ignorer que sur ordre de «Joseph Kabila», deux cents vingt miliciens Ba Kata Katanga, n’ayant subi aucune enquête de moralité, ont été acheminés, le vendredi 31 janvier dernier, à la Base militaire de Kitona où ils devraient suivre une «formation militaire» avant leur intégration dans l’armée nationale? Peut-il ignorer qu’une quatrième vague des Bakata Katanga en provenance de Manono viennent de rejoindre Kitona soit au total 560 recrues?

La présidentielle de 2016

Interrogé si « Joseph Kabila », à l’instar d’autres dirigeants africains va faire amender la Constitution pour briguer un troisième mandat, Mende d’afficher une fausse indignation : «Je ne vois pas pourquoi on voudrait nous juger sur base du comportement des autres pays». Il poursuit : «Joseph Kabila respectera strictement ce qui est écrit dans la Constitution. Il n’y a pas plus de deux mandats consécutifs ? Il n’y aura pas plus de deux mandats consécutifs». Lambert Mende prend aussitôt une posture solennelle de celui qui croit créer l’événement : «Je vais vous répéter ce que le Président nous a dit : En 2016, il y aura dans ce pays un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre». «Il y a des présidents qui ont dit ça mais au dernier moment, ils ont procédé à la modification de la Constitution… », raille aussitôt Philippe Dessaint. «Nous la République démocratique du Congo. Joseph Kabila, c’est Joseph Kabila», tonne Mende.

Le «président taiseux»

La journaliste Sophie Malibeaux de rebondir sur la «révélation» de Mende en demandant pourquoi «Joseph Kabila» ne ferait-il pas lui-même cette déclaration «pour apaiser le climat». Réponse de Mende : «Joseph Kabila est un taiseux». Peut-on faire de la politique sans communiquer, lance Dessaint. Mende de renchérir : «C’est quelqu’un qui préfère agir et laisser les résultats parler pour lui ». Quels sont ces résultats ? Le porte-parole du gouvernement ne dit pas un mot. Le 26 janvier 2001, « Joseph » avait pris l’engagement solennel de doter le Congo-Kinshasa d’une «armée forte». Treize années après, les forces onusiennes se sont quasiment substituées au pouvoir politique. Le pays est toujours incapable de maintenir la paix civile et de défendre l’intégrité de son territoire. En 2006, « Joseph » a été « élu » sous le slogan d’«artisan de la paix». Au Katanga, dans les deux Kivu et dans la Province Orientale, les bandes armées continuent à imposer leur loi. Que dire des « Cinq chantiers du chef de l’Etat » (Habitat, infrastructures, santé, éducation, eau et électricité) claironnés dès 2007 ? Qu’en est-il du slogan « Congo, pays émergent » lancé en décembre 2011?

Il est effectivement temps que «Joseph Kabila» sorte de son mutisme pour clarifier son sort en 2016 et surtout "démentir" les évêques congolais lesquels ont pu dire ces mots : «Un pouvoir conquis par la force des armes se conservent par la force des armes». En attendant, le constat est là : la communication du ministre Mende est truffée de contrevérités."



° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/malgre-les-dernieres-declarations-de-lambert-mende-sur-cette-echeance-j-kabila-doit-fixer



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Message  ndonzwau 13/3/2014, 5:20 pm

"RDC : où est passé Étienne Tshisekedi ?
 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
 http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2773p034.xml0/joseph-kabila-jean-pierre-bemba-mlc-vital-kamerhe-opposition-rdc-rdc-ou-est-passe-tienne-tshisekedi.html

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Tshisekedi passe son temps à la résidense de Limete et n'a pas quitté la RDC depuis fevrier 2011.

À moins de deux ans de la présidentielle, l'opposition congolaise (RDC) cherche un nouveau souffle. Alors qu'Étienne Tshisekedi, le deuxième homme de l'élection de 2011, est en retrait, la relève ne semble pas encore assurée...


C'était sa dernière apparition publique. Le 9 décembre 2013, après les obsèques nationales du chanteur Tabu Ley Rochereau, au Palais du peuple de Kinshasa, Étienne Tshisekedi a déclenché un petit mouvement de foule en descendant le grand escalier pour rejoindre sa voiture. Fidèle à la discipline qu'il s'impose depuis deux ans, il n'a pas dit un mot. L'opposant congolais, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), arrivé en deuxième position derrière le président Joseph Kabila lors du scrutin contesté de 2011, n'a officiellement pas changé de position : il continue de s'autoproclamer président et attend que le pouvoir lui revienne. Mais sa stratégie pour parvenir à ses fins reste un mystère, même pour ses proches.
En attendant, aucune action visible n'est menée par son parti sur le terrain. L'homme de 81 ans passe son temps à sa résidence de Limete à Kinshasa et n'a pas quitté le pays depuis son voyage en Afrique du Sud en février 2013. Un déplacement en France, prévu en janvier (il avait même obtenu son visa), a été annulé "faute de moyens", d'après un collaborateur.
S'il continue de jouir d'une popularité incontestable, Tshisekedi campe sur des positions qui s'apparentent de plus en plus à de l'immobilisme. Personne dans son entourage ne semble discuter ce choix. Il paraît ainsi peu probable de le voir concourir à la prochaine élection présidentielle, prévue pour la fin de l'année 2016. Si son parti doit bientôt organiser un congrès, aucun dauphin n'a été désigné à ce jour. "Il ne le fera certainement pas, reconnaît un proche. Ça ne fait pas partie des habitudes des personnes de sa génération." Et un diplomate d'ajouter : "De toute façon, il a écarté beaucoup de ses proches compétents. L'UDPS est un champ de ruines..."

Y aura-t-il un candidat de l'opposition à soutenir ?

À Kinshasa, la direction du Mouvement de libération du Congo (MLC) n'est pas plus fournie. Son leader, Jean-Pierre Bemba, est toujours en détention à La Haye sur ordre de la Cour pénale internationale (CPI), qui le poursuit pour "crimes contre l'humanité et crimes de guerre" commis en Centrafrique entre 2002 et 2003. Quatre de ses proches, dont Fidèle Babala, son ex-bras droit, ont été arrêtés et devront répondre aux accusations de subornation de témoins et de falsification de documents. Le jugement de Bemba s'en trouve à nouveau retardé comme le reconnaît le secrétaire général du parti, Thomas Luhaka. "Jusqu'ici, on espérait qu'il soit libéré cette année. Aujourd'hui, nous ne sommes plus sûrs de rien." Bemba garde espoir d'être présent en 2016 et appelle "quotidiennement" Luhaka. Mais le parti, désormais mené par ce dernier, ne peut plus faire l'économie d'un débat interne concernant la présidentielle. "Devra-t-on présenter un autre candidat ? s'interroge-t-il. Y aura-t-il un candidat de l'opposition à soutenir ? Il est trop tôt pour trancher."

Chef de file de l'opposition ? Vital Kamerhe, le troisième homme de l'élection de 2011, s'y verrait bien. Depuis un mois, le président de l'Union pour la nation congolaise (UNC) est la cible de diverses entraves de la part des autorités. Le 20 février, dans son fief de Bukavu, un rassemblement de ses partisans a été violemment dispersé sur la place de l'Indépendance, dont l'accès leur avait été interdit par la municipalité. En bon tacticien, Kamerhe n'évite pas toujours la confrontation. Et cette succession d'événements lui profite en partie. "La population craignait que personne ne prenne la relève de Tshisekedi, confie-t-il. Maintenant, ils savent que je suis là."

Féderer l'ensemble des électeurs est un défi difficile

Cette stratégie de la tension est à l'opposé de celle du président du Sénat, Kengo wa Dondo, nommé au poste "d'autorité morale" de son groupe appelé Opposition républicaine. Ce dernier rassemble bon nombre de prétendants au futur gouvernement de cohésion nationale. Si la réputation de Kamerhe est entachée de son passé de proche collaborateur de Joseph Kabila (il a été le chef du parti au pouvoir puis le président de l'Assemblée nationale jusqu'en 2009), son attitude offensive lui permet de marquer une rupture avec cette période. Par ailleurs, il profite amplement du vide médiatique laissé par ses rivaux de l'opposition.
Mais fédérer l'ensemble des électeurs lors d'un scrutin national est un défi plus difficile à relever. "Quel était le score de Vital Kamerhe en 2011 ? demande Samy Badibanga, le président du groupe parlementaire UDPS et alliés. Il a recueilli moins de 8 % des voix, alors que Tshisekedi, que l'on disait déjà fini à l'époque, en avait récolté 32 %." La route jusqu'à la présidentielle est longue. Et le temps ne joue pas en faveur du vieil opposant."



"Les risques du Calendrier

En principe, Joseph Kabila devrait quitter la présidence en 2016, puisque toute modification du nombre de mandats présidentiels est prohibée par la Constitution. Mais l'opposition craint un subterfuge, comme celui de jouer les prolongations en laissant advenir un "dérapage" du calendrier électoral pour ne pas organiser le scrutin dans les temps. Le président de la Commission électorale nationale indépendante, l'abbé Apollinaire Malu Malu, n'a pas réussi à rassurer le Parlement en présentant fin janvier sa "feuille de route". Avant que ne soit organisée la présidentielle de 2016, il propose d'actualiser les listes électorales grâce à un recensement "administratif", puis d'organiser les élections locales, début 2015, avant les provinciales au suffrage indirect. Or, la quasi-totalité de l'opposition est vent debout contre cette dernière option qui pourrait, selon elle, favoriser l'achat des voix. S'y ajoutent les incertitudes sur le financement du calendrier. Aucun apport national n'est assuré, alors que l'abbé Malu Malu n'a pas obtenu d'engagements fermes de la part des bailleurs de fonds lors de sa tournée européenne de janvier."

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Message  ndonzwau 14/3/2014, 9:20 pm

"Quel avenir politique pour Kabila en 2016 ?
Par Timothée Tshaombo Shutsha

° http://desc-wondo.org/quel-avenir-politique-pour-kabila-en-2016-timothee-tshaombo/
Note liminaire

La présente réflexion, écrite dans un style simple et accessible à tous, analyse la portée, les enjeux et les perspectives du processus électoral actuel dont l’année 2016 semble capter  et polariser toute l’attention et la tension politique ressentie actuellement au Congo, dans sa diaspora ou dans les milieux diplomatiques. C’est sur base de notre expérience personnelle d’acteur et d’observateur de la scène politique, notamment comme ancien chargé de mission à la présidence de la république et comme journaliste engagé à RSL, RTG@ et en suite à CMCTV, et tenant compte des expériences passées et conséquences des précédents processus électoraux en termes de facture payée par l’Etat et la population congolaise en coûts financiers, pertes de vies humaines  et autres gâchis, que nous abordons cette thématique qui fais la une de tous les débats politiques et sociétaux en RD Congo.

Notre motivation(...)"



"Pourquoi Joseph Kabila président de la RDC dure-t-il à ce poste ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8750
Il n’y a plus lieu de nous demander aujourd’hui quand Joseph Kabila devra quitter le fauteuil de président de la RDC, parce que ce moment, quoi qu’il arrive, quoi qu’il en soit, et quoi qu’en pense l’intéressé, va inéluctablement arriver, au terme de son deuxième et dernier mandat qui prend fin le 19 décembre 2016.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
D’ailleurs, si Joseph Kabila est si confortablement assis dans ce fauteuil, au sommet de l’Etat, ce n’est pas à cause de quelconques performances de sa part, mais à cause plutôt de la médiocrité de notre propre peuple, et tout spécialement, d’une certaine clique des Congolais, intellectuels ou non, arrivistes et opportunistes ou pas, tous ceux qui, de près ou de loin, font la pluie et le beau temps autour de ce président dictateur !

Chaque individu de cette troupe de courtisans et courtisanes rivalise de courbettes devant le « raïs ». Même les personnalités étiquetées «intellectuelles», diplômées de grandes écoles euro-américaines, ne font pas exception. Combien de docteurs et autres professeurs d’universités ne voit-on pas, toute honte bue, faire des louanges indues à « Joseph » ? Après Dieu, c’est Joseph Kabila disent certains. Plus vite et plus bas on s’incline devant le « Raïs », plus grandes aussi soit, sans doute, les récompenses.
C’est le cas notamment de Lambert Mende, le ministre en charge des Médias et porte-parole du gouvernement, qui ne cesse de s’époumoner à chaque conférence de presse, pour défendre, sans discontinuité, des propos jugés incohérents, cyniques et difficilement acceptables par la majorité du peuple congolais, qui assiste impuissant à l’emprisonnement de la légitimité, par une minorité d’intellectuels congolais qui ont tous jeté dans la poubelle de l’histoire leur dignité d’hommes et de femmes pour avoir accès aux faveurs du chef de l’Etat.
Lambert Mende fait donc partie de ce groupe de personnages dignes de Tartuffe de Molière. C’est un personnage de Molière, faux et dévot, individu menteur et hypocrite. Pour Mende Omalanga, l’essentiel est d’assurer et de sauver son siège de « ministre », en plus de la prime de « 45.000 dollars qu’il perçoit sans effort au cabinet du Premier Ministre, pour chaque prestation médiatique, comme si le débit d’un mensonge constitue, de fait, un facteur de motivation auprès de Joseph Kabila, dont la durée au fauteuil présidentiel dépend largement d’un défilé répétitif de non dits jetés dans une déclaration publique d’un prétendu représentant.

Ne peut-on pas voir que tel phénomène trouve déjà ses origines lors de la Deuxième République, sous Mobutu ? On se rappellera, même sans l’avoir vu, de l’émotion et des larmes qu’avait versées N’djoku Eyobaba, alors gouverneur de la Ville de Kinshasa, lors du décès de la vénérée Mama Yemo, mère du président Joseph Désiré Mobutu ?
On sait tous, le bénéfice que N’djoku Eyobaba tira de sa pièce de théâtre, auprès du président Mobutu : soit le maintien à son poste et beaucoup d’argent garnissent le compte en banque.
Chasser le naturel, il revient au galop. Entourés d’anciens mobutistes ce triste phénomène de la flatterie à outrance, commencé sous Mobutu, a pris de l’ampleur et s’est davantage développé voir raffiné sous Joseph Kabila, dit « Raïs ». En dehors de Mende, André Kimbuta, actuel gouverneur de la Ville de Kinshasa à l’image de son prédécesseur N’djoku, incarne le prototype d’un personnage ambigu, obscur et médiocre.

Pour ne citer qu’un cas, la Ville de Kinshasa grandit sans un véritable plan d’urbanisation. Les constructions des immeubles sont érigées sans la moindre enquête de commodo et incommodo. Le boulevard du 30 juin ressemble, aujourd’hui, à une piste d’aviation, voir à une autoroute, en plein centre d’agglomération, avec pour conséquence que les piétons sont écrasés et tués à tout moment. De même, les arbres et zones vertes, qui maintenaient l’équilibre atmosphérique dans la capitale de Kinshasa ont été rasé sans aménagement.

In fine, Kinshasa, sous Kabila, est devenu un enfer. Vivre à Kinshasa ressemble donc, à vivre dans une prison à ciel ouvert ! N’est-ce pas vrai que chaque citoyen vit dans la hantise du lendemain ? L’inconnu demeure omniprésent dans le subconscient collectif. Aucune revendication n’est tolérée. Seule la dictature maintient la population congolaise en respect. Les téméraires parmi les soldats et civils, sont réduits au silence absolu, et la Communauté internationale observe, en retrait, malheureusement, car de tous les crimes d’Etat qui se commettent en RDC, aucun média étranger ne parle, sauf les réseaux sociaux congolais de la diaspora qui peinent à relayer les souffrances qu’endurent les leurs, restés au pays.
Or, si les institutions de l’Etat congolais fonctionnaient dans le strict respect de la Constitution, si la Justice ne s’était pas mis aux ordres de « Joseph Kabila », et si, par ailleurs, l’armée et la police étaient vraiment au service de la nation, les parlementaires congolais auraient dû et auraient pu se saisir de l’assassinat ciblé et inexpliqué du colonel Mamadou Ndala, de son aide de camp, le capitaine Banza, de la boucherie humaine des adeptes du pasteur Mukungubila et autres précédents, pour destituer ce président au comportement ignoble.

Terminons pourtant par une certitude. Joseph Kabila est contraint de céder le fauteuil présidentiel qu’il occupe depuis 2001 sans l’approbation de la majorité des Congolais, qui souhaitent : advienne que pourra, mais que ce poste soit occupé en 2016, et si possible, avant cette échéance, par quelqu’un d’autre, qui soit un authentique congolais, intègre, compétent et digne, qui balisera un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 

Bref, tout le peuple congolais se prépare à ce jour de libération où il devra reconquérir son indépendance totale, confisquée et bafouée, par des intérêts sordides, nuisibles à notre nation."



"Une hyper-militarisation suspecte de la Garde républicaine
° http://desc-wondo.org/une-hyper-militarisation-suspecte-de-la-garde-republicaine-jj-wondo/
Pourquoi cette hyper-militarisation de la Garde républicaine au détriment du reste de l’armée ?(...)"   [/b]



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Message  ndonzwau 19/3/2014, 7:50 pm

"Présidentielle 2016 : "Réunion de crise" à Kingakati
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8762
Des sources convergentes à Kinshasa indiquent que "Joseph Kabila" et les "durs" de son régime ont les nerfs à vif. En cause, le désarroi du "clan" face à l’échéance du 19 décembre 2016 qui marque la fin du deuxième et dernier mandat du "raïs". Celui-ci aurait convoqué, pour ce mercredi 19 mars, une "réunion de crise" aux allures de "brain storming". Un seul point à l’ordre du jour : Que faire pour permettre au successeur de Mzee à demeurer à la tête de l’Etat au-delà de 2016? "Joseph" tient à se succéder à lui-même sans pouvoir dire le "rêve" qu’il propose aux Congolais après treize années chaotiques et des promesses non-tenues. Quel sera le prochain thème de campagne après "Artisan de la paix", "Les Cinq chantiers du chef l’Etat", "Faire du Congo la Chine de 2011", "La révolution de la modernité"? "Joseph Kabila" qui "a perdu" l’Est semble faire la sourde oreille face à son impopularité grandissante aux quatre coins du pays. Et pourtant. Les débats diffusés par certains médias tels que RFI et radio Okapi sont révélateurs de la soif de changement qui étreint la population congolaise. La soif d’un autre avenir.

C’est une vérité de La Palice : "Joseph Kabila" aime le pouvoir. Le problème? L’homme n’est porteur d’aucun "rêve". Il aime le pouvoir pour le pouvoir. Aussi fait-il la sourde oreille face à la méfiance grandissante des citoyens à l’égard du régime qu’il incarne. Un régime inefficace. Un régime incapable d’assurer la défense du territoire national et surtout de permettre à la population de satisfaire ses besoins essentielles. La nation a perdu sa cohésion à l’intérieur et sa respectabilité à l’extérieur.
On apprenait mardi 18 mars que "Joseph Kabila" compte réunir, ce mercredi, tous les "grands manitous" de la très sulfureuse "majorité présidentielle" dont il est "l’autorité morale". Il faut dire que les animateurs des grands corps de l’Etat étiquetés "MP" seront présents dans la ferme présidentielle de Kingakati. Sont attendus : les chefs des partis politiques, le Premier ministre et les ministres en charge des départements régaliens, les gouverneurs des provinces, les hauts magistrats du siège et du parquet, les patrons des "services", le haut commandement militaire. Des hommes et des femmes dont la très grande majorité doit sa carrière ou son ascension sociale à un homme : "Joseph Kabila". Celui-ci est élevé au rang de "bienfaiteur". L’enjeu est donc crucial pour les uns et les autres. De quoi vont-ils parler? "Ils vont examiner tous les scénarios ayant pour but le maintien de Joseph Kabila à la tête de l’Etat, au-delà de 2016", commente un analyste politique proche de la mouvance kabiliste.

Dans ce Congo démocratique où tout le monde claironne sans conviction "l’Etat de droit" à tout bout de champ alors que la gestion de la Cité est caractérisée des "pratiques informelles", il est difficile de faire une analyse rationnelle des événements socio-politiques. Et ce, faute de données objectives voire intangibles. A l’instar du Président Mobutu Seko Seko qui avouait décider "seul face à ma conscience", "Joseph" exerce un pouvoir solitaire. Entouré de quelques proches, le "raïs" prend des ukases au gré de son bon plaisir ou humeur. Dans cette ambiance empirique, une seule certitude : "Joseph Kabila" veut demeurer calife à la place du calife.

"Services d’études stratégiques"

En l’absence des données rationnelles, bonjour la spéculation et les supputations. Un confrère kinois s’est hasardé récemment à présenter Augustin Matata Ponyo en "dauphin". En clair, on devrait assister à un jeu de chaine musicale "à la Poutine" où l’actuel chef du gouvernement prendrait la tête de l’Etat. "Joseph" prendrait la primature. "C’est de la pure spéculation, tempête un observateur du sérail kabiliste. Le Premier ministre Matata est réputé pour sa tendance à manipuler les médias. Au Congo, c’est connu de tous : il suffit de payer pour que la presse écrive selon les desiderata de celui qui paie...". Quelques mois auparavant, le nom de la "première dame" Olive Lembe di Sita revenait sans cesse chez les "pronostiqueurs". Ceux-ci se fondaient sur des "travaux" menés, semble-t-il, par des "services d’études stratégiques" de la Présidence de la République. Il semble bien que le "raïs" serait - était? - décidé "à céder" momentanément son fauteuil à son épouse. C’est très touchant!

Que dire des récentes déclarations de Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement, selon lesquelles "le président Joseph Kabila respectera strictement le prescrit de la Constitution" en ce qui concerne la limitation du nombre de mandat? C’était le 9 mars dernier sur TV5 Monde. "Les propos de Mende ont pour but d’endormir les prétendants à ce poste mais aussi une certaine communauté internationale qui tient au respect de la Charte fondamentale du pays", confie un confrère. "Mende est le porte-parole du gouvernement, répliquait le lendemain, sur RFI, Vital Kamerhe, président de l’Union de la nation congolaise. Nous aurions souhaité que Joseph Kabila le dise lui-même". L’enthousiasme de Mende a été "tempéré" par un secrétaire national du PPRD qui a annoncé le lancement prochain d’une pétition en vue de la révision de la Constitution.

Que va faire "Joseph Kabila"? Va-t-il écouter les "conseils" des "super faucons" de son clan, des individus sans foi ni loi décidés à tripatouiller la Constitution? D’aucuns parlent de l’instauration d’un régime présidentiel fort et d’un poste de vice-président de la République. Sans oublier l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect. D’autres évoquent carrément le changement de la forme de l’Etat. Ou va-t-il écouter la voix de la sagesse pour quitter le pouvoir par la grande porte de l’Histoire?

Un mandat de trop...

Treize années après son accession au pouvoir suprême dans les conditions que l’on sait, "Joseph Kabila" reste un vrai mystère pour la population congolaise. Une population dont il s’évertue à éviter. L’homme sait parfaitement que ses "concitoyens" le scrutent avec suspicion. Plus à raison qu’à tort, le "rais" est considéré comme un "agent" au service de la sécurité nationale du Rwanda de Paul Kagamé et de l’Ouganda de Yoweri Museveni. A preuve, la présence massive des "colonels" et "généraux" aux patronymes "exotiques" dans les rangs de l’armée congolaise, de la police et la magistrature.
Lors de son passage à Goma le 30 novembre 2013, "Joseph Kabila" a pu prendre la température de son rejet par la masse. Il fut froidement accueilli par les Gomatraciens. Un sentiment de défiance partagée par la grande majorité de la population congolaise. A Goma et à Bukavu, "Joseph" avait fini par renoncer à l’idée de tenir des meetings au lendemain de la défaite annoncée des rebelles du M23 pour animer une sorte de "causerie morale" dans la salle de réunion d’un hôtel. Des griefs sont là, à titre exemplatif. Premier magistrat du pays, il a attendu deux bons mois (avril-juin 2012) avant de prendre position sur la mutinerie des éléments des FARDC étiquetés CNDP, rebaptisés M23. L’éviction de l’ADG de la RTNC (média d’Etat), Christophe Kolomoni, pour avoir autorisé la retransmission en direct d’une "matinée politique" du parti présidentiel (PPRD) au cours de laquelle le potentat rwandais a été brocardé, a laissé un vrai trouble dans les esprits. Certains Gomatraciens avaient interpelé le "raïs" sur des promesses non tenues dans le cadre des "Cinq chantiers". Ce dernier bredouilla que "tous les projets ont été suspendus à cause de la guerre". "Garant de la nation", "Joseph" a attendu plus d’un an avant d’aller exprimer la "compassion nationale" aux compatriotes du Nord Kivu terrorisés par la guerre.

En visite à Goma, début février dernier, "Olive" a pu à son tour vérifier l’impopularité de son présidentiel d’époux. C’était lors de la pose de la première pierre de la Cathédrale de Goma. La foule scandait "Muwaji" (tueur!) chaque fois que "la première dame" citait le nom de son mari. Pour l’homme de la rue, celui-ci serait le commanditaire de l’assassinat du colonel Mamadou Ndala. Près de trois mois après ce crime odieux, le magistrat instructeur désigné, le général Timothé Mukuntu Kiyana, proche de la Présidence, se tait dans toutes les langues. "Munaïsha kuona baba anahuwa mutoto yake?", s’indignait "Olive" sous des hués. Traduction : "Avez-vous déjà vu un père tuer son propre enfant?".

Un analyste politique de conclure : " Joseph Kabila est conscient qu’en face de lui il n’existe aucune force capable de l’empêcher de briguer un troisième mandat présidentiel. Un troisième mandat qui pourrait se révéler comme un mandat de trop...". Rendez-vous ce mercredi à Kingakati."



"La MP à Kingakati : le compte à rebours"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6430:la-mp-a-kingakati-le-compte-a-rebours&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6404:les-faucons-poussent-kabila-a-la-faute&catid=85&Itemid=472


"Changement de la constitution : « un divertissement inutile », selon Jean-Claude Vuemba
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/18/claude-mashala-la-prochaine-election-nest-pas-en-2016/
L’opposant Jean-Claude Vuemba qualifie l’initiative de la pétition du secrétaire national du parti présidentiel, Jean-Claude Mashala, pour changer la constitution de la RDC de « divertissement inutile ». Ce changement de constitution permettrait au président Kabila de rempiler. Ce qui n’est pas possible avec l’actuelle constitution. « Le Congo n’a pas besoin de ça. Le problème n’est pas celui d’un homme idéal qui doit venir. Il y a la constitution actuelle, on ne change pas les règles de jeu pendant un match en cours », a affirmé mercredi 19 mars à radio Okapi, le président du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR).(...)"


"RDC : et si Kabila partait en 2016 ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2775p010.xml0/joseph-kabila-udps-tienne-tshisekedi-opposition-rdc-presidentielle-en-rdc-rdc-et-si-kabila-partait-en-2016.html


° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/03/19/jean-claude-vuemba-ne-change-pas-les-regles-du-jeu-dans-match-en-cours/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/18/claude-mashala-la-prochaine-election-nest-pas-en-2016/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/03/18/claude-mashala-lactuelle-constitution-est-le-fruit-dun-compromis-entre-belligerants/
° http://www.rfi.fr/emission/20140319-1-vos-questions-actualite-nouveau-systeme-designation-chef-etat-rdc/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/03/18/ce-soir-claude-mashala-initie-une-petition-pour-changer-de-constitution-en-rdc/
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/election-2016-en-rdc-la-149407
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/18/katanga-la-societe-civile-appelle-les-elus-demissionner-pour-faire-pression-sur-la-ceni/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/18/katanga-la-societe-civile-initie-une-petition-contre-tout-changement-de-la-constitution/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197812&Actualiteit=selected



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Message  GHOST 20/3/2014, 3:11 pm

AU RANCH DE KANAMBE Á 14 H  Rolling Eyes Rolling Eyes 

 Arrow Arrow Leo ndjo leo, sasa hivi Razz Razz le grand parrain de la Maffia Kanambe va rencontrer ses troupes Razz pour mettre au Point la position definitive Razz sur le mandat de Kanambe et..la survie de Malu Malu...sans oublier la Constitution What a Face What a Face What a Face 

Wait and see Arrow Arrow á ce soir What a Face What a Face 
GHOST
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Message  ndonzwau 21/3/2014, 10:26 pm

  confused  confused Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  confused  confused 

"Présidentielle en RDC : à Kingakati, Kabila a évoqué l'option d'un suffrage indirect
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140321191810/joseph-kabila-rdc-mp-presidentielle-rdc-constitution-de-la-rdc-presidentielle-en-rdc-a-kingakati-kabila-evoque-l-option-d-un-suffrage-indirect-des-2015.html
Exclusif. Dans sa ferme de Kingakati, Joseph Kabila a réuni jeudi les cadres de sa famille politique pour faire le point sur la situation politique dans le pays. Selon nos informations, le président congolais a soutenu l'option d'une modification constitutionnelle pour changer le mode de scrutin de la prochaine présidentielle, qui serait prévue en 2015 au lieu de 2016.
Que s'est-il réellement dit, le 20 mars, à la grande messe de Kingakati ? Retranchés à 80 km de la ville de Kinshasa à partir de la mi-journée, dans la ferme privée du président congolais Joseph Kabila, quelque 500 cadres – membres du gouvernement, gouverneurs de province, chefs des partis de la Majorité présidentielle (MP), ambassadeurs congolais séjournant en RDC – ont répondu présents à l'invitation de leur chef.

Téléphones, caméscopes et autres enregistreurs étaient interdits dans la salle de réunion. Une façon de garder secret la teneur des propos tenus.

"Un discours de combat"

Selon nos sources, Joseph Kabila a prononcé devant ses partisans un" discours de combat". Le chef de l'État congolais s'est exprimé en faveur d'une révision constitutionnelle et d'un bouleversement du calendrier politique. Son voeu ? Que la prochaine présidentielle se tienne au suffrage indirect… en 2015, au lieu de 2016 comme prévu par la loi fondamentale.
Une prise position saluée par des applaudissements de quelques zélés de la majorité au pouvoir : "Nous sommes prêts à mourir pour toi, Joseph", auraient-ils lancé à leur chef. Mais dans la salle, d'autres cadres, plus réservés, sont restés dubitatifs.
>> Lire aussi RDC : la proposition de changer la Constitution "fait désordre" dans le camp Kabila
Et Joseph Kabila de marteler, toujours selon nos informations, qu'il n'avait peur de personne et qu'il ne pouvait plus continuer à cogérer le pays avec la Monusco, la mission onusienne en RDC."[/i]


"RDC: l'entourage de Kabila se veut rassurant sur la Constitution
° http://www.rfi.fr/afrique/20140321-rdc-entourage-kabila-veut-rassurant-constitution/
Une réunion des cadres de la majorité au pouvoir s’est tenue à Kinshasa. L’occasion de faire le point sur les priorités des prochains mois et de tenter de calmer la polémique qui secoue la capitale depuis le début de la semaine, après qu’une nouvelle stratégie pour réformer la Constitution et permettre à Joseph Kabila de concourir à un troisième mandat a été dévoilée par RFI.
« Nous ne nous sommes pas réunis pour comploter contre le pays, ni contre la Constitution. » Voilà comment le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a tenu à lever toute ambiguité sur la réunion de la majorité présidentielle ce jeudi.


Un discours, diffusé à la télévision, qui se voulait rassurant… « Le président Kabila est respectueux de la Constitution, a répété le président du Parlement. Il sera remplacé le jour où il y aura un autre président. » Une formule qui laisse toutes les options ouvertes.
Pas de calendrier ni de précision sur ce qui devrait se passer en 2016.

Seule certitude, le gouvernement de cohésion nationale promis par Joseph Kabila en octobre sera bien nommé d’ici la fin de la session parlementaire, en mai.
Enfin, les réformes qui nécessiteront l’avis du peuple seront soumises à référendum, a prévenu le président congolais… Exemple avec le quota de 30% de femmes dans les institutions publiques qui pourrait être inscrit dans la Constitution.
Une mesure qui laisse là aussi la porte ouverte à la possibilité de soumettre au referendum d’autres modifications de la Constitution, comme celle - pourquoi pas - d’un nouveau mandat pour le président."



"Aubin Minaku : «Le président de la République est respectueux de la constitution et il la respectera»"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/21/aubin-minaku-le-president-de-la-republique-est-respectueux-de-la-constitution-il-la-respectera/


° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140320182838/rdc-pprd-mp-claude-mashala-constitution-de-la-rdc-rdc-la-proposition-de-changer-la-constitution-fait-desordre-dans-le-camp-kabila.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20140317-election-rdc-le-president-kabila-representera-il/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130906150831/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/19/election-2016-clement-kanku-invite-joseph-kabila-fixer-lopinion/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6485:gouvernement-de-cohesion-nationale-kabila-est-pret&catid=85:a-la-une&Itemid=472
°  http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6457:la-majorite-hesite-l-opposition-menace&catid=85&Itemid=472


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Message  ndonzwau 23/3/2014, 8:34 pm

Sad  Sad  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Sad  Sad 

"Comment Joseph Kabila compte rester au pouvoir
° http://afrikarabia.com/wordpress/comment-joseph-kabila-compte-rester-au-pouvoir/
Si la Constitution ne permet pas au président Kabila de briguer un troisième mandat, sa majorité envisage plusieurs scénarios pour contourner la Constitution.
A seulement 42 ans, il y a peu de doute sur la volonté du président congolais,  Joseph Kabila, de rester aux commandes de la République démocratique du Congo (RDC). Après bientôt 13 ans passés à la présidence, on imagine mal l’un des plus jeunes chefs d’Etat de la planète, raccrocher les gants. Pourtant l’article 220 de la Constitution congolaise est clair : le nombre de mandat présidentiel est limité à deux et Joseph Kabila arrivera en fin de second mandat en décembre 2016. Pour se maintenir au pouvoir, Joseph Kabila doit donc modifier la Constitution ou bien trouver un autre stratagème. Depuis sa dernière réélection très contestée de novembre 2011, les scénarios pour garder Joseph Kabila à la présidence sont légions dans sa majorité.

Élection au suffrage indirect

Dernier projet en date : un changement du mode de scrutin permettrait de contourner l’article 220 et d’élire le nouveau président de la République au suffrage indirect. L’information a opportunément « fuitée » en fin de semaine sur RFI et Jeune Afrique. Dans ce cas, l’élection présidentielle aurait lieu en 2015, un an avant la date prévue : les compteurs seraient donc remis à zéro pour Joseph Kabila qui pourrait alors briguer un troisième mandat. Il serait également plus facile au camp présidentiel d’influer sur quelques centaines de « grands électeurs » que sur les 30  millions de congolais inscrits sur les listes électorales. Cerise sur le gâteau : la durée du mandat passerait de 5 à 7 ans. Ce ne serait pas la première fois que la majorité présidentielle changent les règles du jeu en cours de route puisqu’en janvier 2011, quelques mois avant les élections, le mode de scrutin était subitement passé de deux tours à un seul tour, garantissant une réélection sans surprise de Joseph Kabila. Pour valider l’élection du président au scrutin indirect et lui donner un soupçon de légitimité, cette modification pourrait être proposée par référendum.

Prolonger le mandat de Joseph Kabila

Autre scénario possible : jouer la montre. La RDC est devenue une sorte de spécialiste des calendriers électoraux « extensibles » et à « géométrie variable« . L’organisation chaotique des élections et le manque de moyens financiers sont souvent les meilleurs arguments pour retarder une échéante électorale. Au lendemain de la réunion qui a vu fuiter les intentions présidentielles de contourner la Constitution, la majorité présidentielle s’est précipitée pour annoncer qu’elle souhaitait organiser un recensement administratif avant les prochains scrutins. Compte tenu de l’ampleur de la tâche dans un territoire grand comme cinq fois la France et sans aucune infrastructures efficaces, ce nouveau recensement sonne, selon l’opposition congolaise, comme une manœuvre pour reculer la date de la présidentielle. Le manque de moyen financier pourrait également être utilisé par le régime pour prolonger, de fait, le mandat de Joseph Kabila. Les bailleurs de fond ont été échaudés par les élections anarchiques de 2011 et s’inquiètent du flou entretenu par la Commission électorale (CENI) pour l’organisation des prochains scrutins.

Les plans B

Si tous ces scénarios échouent, Joseph Kabila pourrait être tenté de rejouer le scénario « Poutine-Medvedev » de 2008. Pour respecter la Constitution, Joseph Kabila quitterait la présidence pour la laisser à un proche et prendrait le poste de « super » Premier ministre en attendant les prochaines élections pour se représenter. Cela nécessite de confier les rênes du pouvoir à un homme de confiance (ils ne manquent pas) qui accepterait de laisser la main au bout de 5 ans. Au pire, Joseph Kabila pourrait garder le pouvoir « dans la famille » en présentant à sans place sa sœur jumelle, Jaynet, qui est déjà députée et cultive un fort réseau politique.
Au vue de tous ces scénarios possibles, il est donc peu probable que Joseph Kabila s’efface en 2016 comme le prévoit la Constitution actuelle. Ce que cherche actuellement le Chef de l’Etat c’est la formule la moins coûteuse en terme d’image aux yeux de la communauté internationale. Joseph Kabila est en quête de la bonne formule qui comme en 2011 lui permettra de rester à son poste sans se mettre hors jeu."



"Joseph Kabila" ne croit qu’aux rapports de force
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8776
A Kingakati, "Joseph Kabila" a confié aux membres de la caste au pouvoir dite "majorité présidentielle" sa volonté d’organiser un référendum pour faire réviser la Constitution. Impopulaire, l’homme compte sur la fraude et la corruption. Objectif : rester calife à la place du calife.
Ancien rebelle de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) qui a porté LD Kabila au pouvoir un certain 17 mai 1997, l’ex- "commandant Hyppo" lance ainsi un défi au peuple congolais pour lequel il n’a jamais éprouvé que du mépris. Le satrape de Kinshasa n’a cure de la démocratie. Il ne croit qu’aux rapports de force. Et pourtant.

"Je vous annonce la fin de la recréation". C’est la phrase prononcée par "Joseph Kabila" ce 18 février 2006 au moment où il terminait son allocution à l’occasion de la promulgation de la Constitution inaugurant la "Troisième République".
Les observateurs avaient cru, à tort, que l’ex-Zaïre, rebaptisé République démocratique du Congo, tournait définitivement la page des crises de légitimité ayant jalonné l’histoire du pays depuis la proclamation de l’indépendance un certain 30 juin 1960. Ils avaient cru que la "République" faisait enfin son entrée dans le petit cercle des nations où règne la primauté du droit et le respect de la vie et de la dignité de la personne. Et qu’à l’avenir, l’Etat sera fort non pas pour préserver les privilèges des puissants du jour mais garantir la démocratie et les libertés.

Tel un chat échaudé qui craint l’eau froide, les rédacteurs de la Constitution du 18 février 2006, ratifiée par référendum en 2005, avaient prévu des principes non seulement pour "contrer toute tentative de dérive dictatoriale" mais aussi l’institution d’un "parti unique". Sciemment ou non, les parlementaires dont la grande majorité a rejoint le "clan Kabila" "oublièrent" d’édicter des lois destinées à sanctionner les violations de la Charte fondamentale.
Les articles 70 et 220 de la Constitution en vigueur stipulent respectivement que "Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois"; "La forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du Pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. (...)". "Elu" président de la République en 2006 et 2011, "Joseph Kabila" achève actuellement son second et dernier mandat.

Depuis plusieurs mois, un débat malsain a lieu dans les milieux congolais. Il s’agit de l’avenir politique de "Joseph Kabila" après le 19 décembre 2016 date de la fin de son mandat. Un tel débat est tout simplement inimaginable dans un Etat respectueux de ses lois. Les oligarques congolais sont décidés à défendre leurs privilèges. Ils ont oublié que le pouvoir d’Etat est un service à rendre à la collectivité. Et que les privilèges qui s’y rattachent ne sont rien d’autre que la contrepartie du service rendu.
La Constitution congolaise actuellement en vigueur est sans doute perfectible. En vérité, c’est le leadership politique qui est médiocre."



"RDC: l’opposition mobilisée contre toute révision de la Constitution
°http://www.rfi.fr/afrique/20140322-rdc-opposition-mobilisee-contre-toute-revision-constitution/
La situation politique au Burundi est suivie avec un certain intérêt par l'opposition congolaise, car la question du changement ou non de la Constitution continue d'agiter les milieux politiques en République démocratique du Congo. L'opposition appelle la population à la vigilance face à toute tentative de réviser la Constitution. Elle prépare même une campagne de sensibilisation.

A l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), on rit sous cape. Et c'est avec amusement qu'Etienne Tshisekedi et les siens observent l'agitation chez les autres opposants, notamment ceux qui ont rejoint les institutions issues des élections de 2011. Ici, on dit pourtant préparer la grande artillerie pour faire échec à toute tentative de coup d'Etat constitutionnel.
Autre mouvement de l'opposition à faire barrage à un changement de la Constitution : la plate-forme « Sauvons la RDC » va organiser des journées d'explication pour mobiliser la population. Pour l'opposant Vital Kamerhe (UNC), l'exemple du Burundi où les députés viennent de rejeter la révision constitutionnelle voulue par le président Nkurunziza devrait interpeller la majorité en RDC.

Autre mise en garde à la majorité, celle de l'opposition dite républicaine autour du président du sénat Léon Kengo wa Dondo. Lisanga Bonganga, le coordonnateur de l'opposition républicaine, appelle le peuple à la vigilance face à l'ambiguïté du discours de la majorité. Il y a peu, les évêques de la RDC avaient pris position contre la révision des dispositions pertinentes de la Constitution et contre le changement du mode de scrutin."



"(...)Kingakati

« Kabila rassure », affirme Le Potentiel dans son éditorial de ce week-end. Le confrère note que contrairement à ce que ses hôtes attendaient à Kingakati, Joseph Kabila, leur a réservé une surprise. Il a levé l’équivoque autour des rumeurs faisant état d’une initiative
allant dans le sens de révision constitutionnelle pour prolonger son mandat. Il a déclaré, urbi et orbi, qu’il respectera la Constitution.
(Voire ! Il a dit qu’il respectera la Constitution quant aux élections de 2016, mais ne s’est pas engagé à ne pas la changer d’ici là. NdlR).
S’agissant du gouvernement de cohésion nationale, l’autorité morale de la Majorité continue d’entretenir le suspense. Aucun nom n’a été avancé à Kingakati.
(Logique. Le but des concertations où a été levé le lièvre du « nouveau gouvernement » était de faire oublier les élections trafiquées de 2011et de replâtrer en l’élargissant une majorité plus étroite et plus inconsistante que durant la législature précédente. Pour cela, on a fait jouer « la Loi de l’Entrecôte ». Tant que tous les membres de la MP et tous es « concertateurs » rêveront d’un portefeuille de Ministre, JKK n’aura parmi eux que des amis dévoués. Mais il ne peut nommer plusieurs centaines de ministres. La publication du «gouvernement de cohésion nationale » fera quelques heureux, mais énormément de mécontents. JKK n’a donc, au fond, aucun intérêt à se presser, ni même d’ailleurs à le nommer. NdlR)
Qu’à cela ne tienne, si la logique du respect de la Constitution est de mise jusqu’aux joutes électorales, les perspectives sont rassurantes. Bien que le premier citoyen de la République ait, à coup sûr, déçu tous les caciques dont la boulimie du pouvoir collent à la peau, conclut Le Potentiel.

LE POTENTIEL
menacé ?

Dans son titre principal : « 1 000 dollars pour se payer la tête de Mutinga », Le Potentiel rapporte que Modeste Mutinga, sénateur et fondateur du journal, est dans le collimateur de certains zélés de la Majorité présidentielle qui, profitant de l’incise du chef de l’Etat à l’endroit du journal, jeudi dernier à Kingakati, ont juré d’avoir sa peau. Un membre du gouvernement Matata a fait le tour de quelques rédactions pour proposer à chacune une somme de mille USD que l’interpellation du chef de l’Etat à l’endroit du sénateur Mutinga soit interprétée comme un bannissement. Mal lui en a pris car les confrères l’ont éconduit.
Qu’a donc fait Le Potentiel ? Il ne s’est pas distingué, pourtant, par un ton plus critique que d’autres journaux réputés « proches de la MP ». Certes, il a constaté comme tout le monde les bons résultats du gouvernement Matata, alors que JKK a, semble-t-il, adopté
à Kingakati les critiques de Kengo quant au «retard du ‘social’ sur le macroéconomique » qui devraient, en toute équité, être reproché plutôt aux banques commerciales qu’à Matata. Mais quand on veut noyer son chien…
Il faut cependant remarquer qu’à la sortie de la « fuite » d’un document attribué à la MP, Le Potentiel ne l’a pas seulement attribué aux « durs » de la MP, généralement qualifiés de « faucons », ce que d’autres, y compris Digitalcongo ont fait également, mais il aaussi émis l’opinion que ceux-ci « poussaient JKK à la faute ».

Quelle faute ? Peut-être faut-il en trouver l’explication dans ces considérations émises par le revue Dialogue, dans sa série sur les élections africaines :  « Que se passerait-il si Kabila devait finalement se décider à soumettre au référendum la fameuse question de l’article 220 ? Sauf à supposer que la majorité de la nation congolaise se compose uniquement de débiles profonds, on doit admettre que personne n’ignorera que la question n’est pas posée dans l’abstrait mais qu’il s’agit d’autoriser JKK a être à nouveau élu en 2016. Plus qu’une consultation sur le prescrit constitutionnel, ce serait un référendum sur la personne de Kabila. Et, même avec les chiffres manipulés et douteux des élections de 2011, l’on n’a pas pu lui faire atteindre mieux qu’un score à peine supérieur à 40% des
voix. Ce serait donc en apparence une entreprise suicidaire. Toute la question est de savoir si JKK lui-même s’en rend compte. Ses atermoiements avant de se porter candidat en 2006, sa fuite peu glorieuse devant le débat télévisé prévu avec Bemba, la révision constitutionnelle surprise en dernière minute de 2010, tout cela montre surabondamment que la pugnacité n’est pas dans son caractère. Il préfère vaincre sans péril. On n’y trouve pas de gloire, mais c’est plus sûr.
Mais, après 14 ans de pouvoir, voit-il encore la réalité comme elle est ? Ou a-t-il fini par croire aux sornettes de sa propagande, qui attribuent tout à sa « vision », à sa « pensée », à son « inspiration » ? Et parmi les menteurs qui l’y poussent, combien sont
simplement des rats qui voudraient bien que le navire ne coule pas, parce qu’ils n’ont pas fini d’en ronger la cargaison, et combien caressent ses ambitions dans le sens du poil, dans l’espoir qu’il fera le pas de trop qui le fera tomber ? Peut-être l’avenir donnera-t-il
raison à ces journalistes qui écrivaient qu’on le « pousse à la faute ». (...) "

° http://www.congoforum.be/upldocs/22%2003%2014.pdf


"Gouvernement de cohésion nationale : Kabila est prêt"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6485:gouvernement-de-cohesion-nationale-kabila-est-pret&catid=85&Itemid=472


° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140320182838/rdc-pprd-mp-claude-mashala-constitution-de-la-rdc-rdc-la-proposition-de-changer-la-constitution-fait-desordre-dans-le-camp-kabila.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130906150831/
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/03/18/ce-soir-claude-mashala-initie-une-petition-pour-changer-de-constitution-en-rdc/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/22/aubin-minaku-sil-faut-consulter-le-peuple-nous-le-ferons-conformement-la-constitution/


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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Message  ndonzwau 25/3/2014, 1:02 am

confused  confused  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  confused  confused 

"Kingakati : «Joseph Kabila», fraudeur impénitent à la Constitution
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8777
Consultation référendaire pour la révision constitutionnelle, instauration d’un régime présidentiel, élection du président de la République et des députés provinciaux au suffrage indirect en 2015 et non en 2016, durée du mandat présidentielle revue à la hausse de 5 à 7 ans. Ce sont là les "options" levées par "Joseph Kabila" lors de la réunion qu’il a tenue, jeudi 20 mars, avec les oligarques de son régime estimés à 500. Pour préserver ses privilèges et ceux des membres de la nomenklatura, le "raïs" est prêt à tout y compris à projeter une fraude à la Constitution via un référendum-bidon. Les membres du gouvernement, les députés nationaux, les sénateurs, les gouverneurs de province des ambassadeurs en poste à l’étranger participaient à cette rencontre.

Selon des sources concordantes, "Joseph Kabila" s’est adressé aux membres de son "clan" avec une "arrogance inhabituelle". Il a commencé par tancer sans les nommer tous ceux qui se sont répandus en commentaires sur la fin prochaine de son second et dernier mandat à la tête de l’Etat. "Certains d’entre vous m’ont enterré un peu trop tôt, a-t-il tambouriné. Nous ne sommes pas encore à l’après-Joseph Kabila. Il faut compter avec lui dans les échéances politiques à venir". Un confrère kinois qui avait "bidonner" en présentant l’actuel "Premier" Augustin Matata en "dauphin" du "raïs" a pris pour son grade.
Conscient des "remous diplomatiques" que les sujets abordés à la réunion de Kingakati pourrait engendrer, "Joseph" lance : "Je n’ai peur de personne". Et de poursuivre avec une pointe d’infatuation : "Qui a dit que j’ai désigné un dauphin?". Il se lance dans une monologue : "Pourquoi la révision de la Constitution est devenue un sujet tabou alors que depuis 1960, les constitutions successives ont été modifiées allègrement par les dirigeants d’alors. La constitution élaborée à Luluabourg en 1964 n’a-t-elle pas été violée une année après par le coup d’Etat mené par un ex-sergent de la Force publique? Pourquoi cette constitution qui a été modifiée à plusieurs reprises ne doit plus subir des amendements?". "Joseph" aurait de conclure son harangue en égrenant les changements à opérer. A savoir : instauration d’un régime présidentiel à l’Américaine; suppression du poste de premier ministre; élection du président de la République et des députés provinciaux au suffrage indirect; la durée du mandat présidentiel revue à la hausse de 5 à 7 ans; création d’un poste de vice président de la République. En guise de cerise sur le gâteau, "l’autorité morale" de la très énigmatique "majorité présidentielle" aurait exhorté les députés à accélérer l’examen d’une proposition de loi instaurant la "double nationalité" à octroyer aux Congolais d’origine.

La "prophétie" d’Olivier Kamitatu

Les annonces faites par "Joseph Kabila" dans sa luxueuse ferme constituent nullement une nouvelle trouvaille. Il s’agit d’un vieux "projet" qui dormait dans un placard. Seule la date de sa mise en œuvre a été décalée pour des raisons sans doute d’"opportunité diplomatique". Apparemment, l’homme s’est affranchi de la "tutelle" de certaines puissances occidentales telles que les Etats-Unis et l’Union européenne. Il en serait de même de la Monusco que les kabilistes accusent, plus à tort qu’à raison, de tenter d’instaurer une "cogestion" du pays. Questions : la suffisance affichée par "Joseph" serait-elle motivée par le climat international délétère né à la suite de la crise ukrainienne? Bénéficierait-il des appuis discrets de la Chine et de la Russie? Les "amis du raïs", dont un certain Dan Gertler, auraient-ils pris l’engagement de financer les opérations relatives au référendum pour contourner les "ingérences étrangères"?

Dans une interview accordée au magazine parisien "Jeune Afrique" (voir J.A. n°2564 daté du 28 février au 6 mars 2010), Olivier Kamitatu Etsu, alors ministre du Plan, qui avait rejoint le clan kabiliste - après avoir combattu le régime des Kabila les armes à la main dans le MLC de Jean-Pierre Bemba -, déclarait notamment ces mots : "(...). Le chef de l’Etat doit avoir plus de pouvoir. Au lieu d’un binôme président-Premier ninistre, nous avons besoin d’un leadership fort, avec une autorité établie". Il ajoutait : "(...). Nous constatons en effet que cinq années ne suffisent pas pour reconstruire le pays. (...)". A l’époque déjà, Kamitatu émettait des réserves sur la Mission onusienne au Congo. En réalité, la présence des experts onusiens "dérangent" des gouvernants réputés pour leur irresponsabilité. "(...). On ne peut pas sous-traiter indéfiniment la sécurité du Congo. C’est une question de souveraineté. (...)", clamait "Olivier".

Précédente révision constitutionnelle

Par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011, Joseph Kabila avait promulgué la révision des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218, 226 de la Constitution. Prétextes invoqués dans l’exposé des motifs : "Certaines dispositions se sont révélées handicapantes et inadaptées aux réalités politiques et socio-économiques". Ces amendements n’ont guère renforcé la "jeune démocratie congolaise". Bien au contraire. C’est le pouvoir présidentiel qui a été consolidé. A titre d’exemple, le second tour de l’élection présidentielle a été supprimé et le chef de l’Etat a renforcé ses prérogatives en s’octroyant le pouvoir de dissoudre l’Assemblée provinciale - une assemblée élue - par une ordonnance délibérée en Conseil des ministres et après concertation avec les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat. Une incise qui "heurte" - c’est un euphémisme - l’article 220 de la Constitution. Celui-ci prohibe notamment la réduction "des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées". De même, "le président de la République peut, par une ordonnance délibérée en Conseil des ministres et après concertation avec les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, relever de ses fonctions le gouverneur d’une province. (...)". Enfin, la révision de la Constitution n’est définitive que "si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée par référendum sur convocation du Président de la République".

Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, on peut gager que le Congo démocratique s’achemine lentement mais sûrement vers une nouvelle crise de légitimité. Le pays risque de renouer avec les vieux démons que sont les rébellions et autres luttes armées. Et ce faute d’obtenir l’alternance par la voie démocratique. Dans sa quête du pouvoir pour le pouvoir, "Joseph Kabila" devient une grave menace pour la paix et la stabilité encore fragiles. La preuve est ainsi faite que l’ex-Zaïre est malade de la caste des privilégiés qui a pris les 70 millions de Congolais en otage. Tout a une fin."



"Election au suffrage indirect des députés provinciaux, parité Homme-Femme : la MP opte pour une consultation référendaire
° http://www.lephareonline.net/election-au-suffrage-indirect-des-deputes-provinciaux-parite-homme-femme-la-mp-opte-pour-une-consultation-referendaire/
Dans une déclaration signée par son Secrétaire général, Aubin Minaku et lue devant la presse par porte-parole Luzanga Shamandevu, le vendredi 21 mars au studio d’enregistrement de la Rtnc 2, la Majorité présidentielle a dévoilé sa position sur certaines questions brûlantes de l’heure.(...)"


"Malumalu confirme la pression de 2016
° http://www.lephareonline.net/malumalu-confirme-la-pression-de-2016/
L’échéance de 2016 est décidément dans tous les esprits. Au moment où les fidèles de Joseph Kabila cherchaient la voie de sortie dans la ferme présidentielle de Kingakati a la suite du pavé du Pprd Mashala concernant le mandat présidentiel, l’abbé Apollinaire Muholongu Malumalu rappelait a Washington toute l’importance de la question dans un exposé tenu dans la salle de conférences de NED (National Endowment for Democracy). «C’est un impératif de par la Constitution», a-t-il martelé, soulignant au passage la disposition de la loi fondamentale congolaise qui précise que «le corps électoral doit être convoqué quatre-vingt-dix jours avant la fin du mandat du président en fonction»(...)"


"L’Eglise protestante appelle au respect du mandat de 5 ans
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6530:l-eglise-protestante-appelle-au-respect-du-mandat-de-5-ans&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Après les évêques catholiques et le président du sénat
L’Eglise du Christ au Congo (ECC) a, au cours de sa 44ème session du Comité exécutif national, tenue du 17 au 20 mars 2014 à Kinshasa, passé en revue tous les aspects de la vie nationale. L’ECC note que la nation congolaise fait face à d’énormes défis liés à la refondation de l’Etat, à la démocratisation de la vie politique, la stabilité des institutions politiques, aussi bien qu’à la justice sociale. Défis à relever s’il faut penser reconstruction et développement. C’est le cas de l’insécurité récurrente dans l’Est mais aussi dans d’autres provinces du pays (Kinshasa, Katanga, Kasaï, Maniema, province Orientale).(...)"



° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/gouvernement-de-cohesion-nationaleapres-kingakati-matata-lultime-bataille-de-succession



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CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ? - Page 4 Empty Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

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