CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
+10
voisin4
zobattants
King David
mongo elombe
Tsippora
Libre Examen
KOTA
Imperium
Amara
ndonzwau
14 participants
Page 3 sur 7
Page 3 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
th
Tsippora a écrit:
My name is Kolo lopango (vs joe le taxi who can't pretend to be mwana kolo lopango) .
I approve and endorse favorably the message below.
LE, tous les moyens sont bons pour arriver a deloger le kadogo. Je prefere me focaliser sur ce qui nous unit et eviter de nous perdre en diatribe pour prouver la pertinence de nos points de vue. Pour ma part, une opposition unie est plus efficace et permet de jouer le role de contre-pouvoir et de garde-fou contre les exces de ce petit despote et de tous ceux qui l'aident a enfoncer ce pays dans l'abysse par leur egocentrisme. Il arrive a nous embrouiller en creant des diversions qui rendent les efforts de l'opposition inconsequentes.
Pendant que ce petit soldat est en train de faire de la Rdc son domaine prive, avec l'aide de rapaces comme le sinistre Getler, nous ne sommes representes dans aucune tribune internationale, n'avons plus aucune credibilite. Bref, la Rdc n'existe plus que par procuration et tous les representants de l'Etat (inexistant) sont occupes a obeir, voire surpasser, les ordres de leurs maitres etrangers.
Entre temps, Kagame recoit des legislateurs americains au Rwanda: http://www.allvoices.com/news/13800699-rwanda-kagame-receives-american-lawmakers
Une opposition unie des maintenant, aura au moins le merite de garantir une mobilisation populaire et une coherence dans l'action contre ce pouvoir deliquescent.Libre Examen a écrit:Et si jamais Armand Tungulu avait une grenade à la place d'une pierre ?
Nous ne parlons pas nécessairement d'un combat conventionnel. Nous pensons à des actes bien ciblés, anonymes dans la mesure du possible mais avec un message clair, et sur des cibles de choix. Nous ne voulons rien exclure qui puisse contribuer, qui puisse forcer ce régime et son outil la CENI à garantir et à tenir des élections justes qui respecteraient la volonté des Congolais telle qu'exprimée par leurs votes.
Ce n'est certainement pas en allant siéger au parlement de Ngoyi Mulunda comme on le préconisait que nous allons forcer ce régime à tenir des élections justes.
Si ces gens continuent à exécuter leur mission en toute quiétude, il ne faut pas s'étonner de voir, après 2016, Malu Malu se faire remplacer par Ngoyi Mulunda.
voisin4
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Tsippora a écrit:LE, tous les moyens sont bons pour arriver a deloger le kadogo. Je prefere me focaliser sur ce qui nous unit et eviter de nous perdre en diatribe pour prouver la pertinence de nos points de vue. Pour ma part, une opposition unie est plus efficace et permet de jouer le role de contre-pouvoir et de garde-fou contre les exces de ce petit despote et de tous ceux qui l'aident a enfoncer ce pays dans l'abysse par leur egocentrisme. Il arrive a nous embrouiller en creant des diversions qui rendent les efforts de l'opposition inconsequentes.
Pendant que ce petit soldat est en train de faire de la Rdc son domaine prive, avec l'aide de rapaces comme le sinistre Getler, nous ne sommes representes dans aucune tribune internationale, n'avons plus aucune credibilite. Bref, la Rdc n'existe plus que par procuration et tous les representants de l'Etat (inexistant) sont occupes a obeir, voire surpasser, les ordres de leurs maitres etrangers.
Entre temps, Kagame recoit des legislateurs americains au Rwanda: http://www.allvoices.com/news/13800699-rwanda-kagame-receives-american-lawmakers
Une opposition unie des maintenant, aura au moins le merite de garantir une mobilisation populaire et une coherence dans l'action contre ce pouvoir deliquescent.Libre Examen a écrit:Et si jamais Armand Tungulu avait une grenade à la place d'une pierre ?
Nous ne parlons pas nécessairement d'un combat conventionnel. Nous pensons à des actes bien ciblés, anonymes dans la mesure du possible mais avec un message clair, et sur des cibles de choix. Nous ne voulons rien exclure qui puisse contribuer, qui puisse forcer ce régime et son outil la CENI à garantir et à tenir des élections justes qui respecteraient la volonté des Congolais telle qu'exprimée par leurs votes.
Ce n'est certainement pas en allant siéger au parlement de Ngoyi Mulunda comme on le préconisait que nous allons forcer ce régime à tenir des élections justes.
Si ces gens continuent à exécuter leur mission en toute quiétude, il ne faut pas s'étonner de voir, après 2016, Malu Malu se faire remplacer par Ngoyi Mulunda.
Tsippo,
De quoi s’agit-il en fait ? Disons-nous la même chose de différentes façons ?
Y’aurait-il quelqu’un qui rejetterait le principe ou l’idée d’une union large de l’opposition ? Y’aurait-il un opposant qui rejetterait le principe ou l’idée d’une union de l’opposition ? Ou Y’aurait-il d’un côté ceux de l’opposition qui rechercheraient une union et ceux qui, de l’autre côté, n’en veulent pas ?
Y’a-t-il eu une union de l’opposition ? A cette question je réponds sans hésitation oui. Cette union était, à mon avis, suffisamment large. Bien sûr, qu’elle n’a pas fait l’affaire de tout le monde. Elle était, à ce qui me semble, bâtie sur des principes qui pouvaient être acceptables par tous. Bien sûr que nous pouvons aussi apprécier diversement le travail abattu par cette union en raison, entre autres, de nos préférences. Pour ma part, elle était assez solide et a fait du bon travail jusqu’après la proclamation des résultats des élections par la CENI. C’est à partir de là que tout s’est écroulé. Je pourrai aussi prétendre que si tous les députés élus de l’opposition avaient refusé d’aller siéger au parlement de de Ngoyi Mulunda, les choses n’allaient pas être ce qu’elles sont aujourd’hui. Ca serait passé autrement. En d’autres mots, si cette union avait tenu les choses allaient peut-être se passer autrement. C’est un point de vue qui est tout aussi valable qu’un autre point de vue.
Ce qui me fait dire qu’une union aussi souhaitable soit-elle pour être efficace doit être fondée sur quelques principes et valeurs communs qui doivent se manifester par une unité d’actions. Une union ne doit par être fondée pour satisfaire des ambitions personnelles parce qu’elle s’éclate aussitôt que ces ambitions ne sont pas satisfaites et qu’elles trouvent satisfaction ailleurs. Ce qui contribue toujours à l’affaiblissement d’une telle union. C’est ce qui a toujours était le sort de toute tentative d’union de l’opposition au Congo depuis Joseph Mobutu jusqu’à Joseph Kabila aujourd’hui.
Nous savons tous ce qui est arrivé à cette union de l’opposition au lendemain de la proclamation des résultats par la CENI. Nous avons longuement débattu sur ce qu’était la bonne action à prendre par l’opposition. Il y en a qui ont fortement appuyé la participation de l’opposition à l’assemblée nationale et d’autres évidemment qui étaient absolument contre une telle participation. A cet égard, il a été fascinant de suivre l’évolution de Serge Welo.
Un autre fait intéressant aura été la controverse née sur le choix du porte parole de l’opposition. Il semble que ce poste devrait revenir à quelqu’un qui a été choisi d’avance et qui lui seul mériterait le poste. Mais certains ne l'ont pas vu ainsi. Et on a eu des mots durs contre eux parce qu'ils n'ont pas voulu laisser le poste à la personne que certains estimaient que ce poste lui revenait de plein droit.
Tout cela pour dire qu’une union qui n’est pas bâtie sur une confiance mutuelle et sur une croyance en quelques principes et valeurs afin de mener des actions communes pour atteindre un objectif commun n’a pas beaucoup de chance de succès. Elle s'effondre aussitôt qu'elle est mise à l'épreuve. Ce qu'il fautt rechercer en tout temps, c’est l’adhésion de la population. Et la population sait reconnaitre quel le politicien qui a son bien-être à cœur. Et la population va lui faire confiance. Et la population va suivre ce politicien. Il faut susciter la confiance de la population par les actes qu'on pose.
Je ne veux pas non plus qu’on fasse croire qu’une union aussi large soit-elle-même avec l’appui de la population peut, seule, suffire à forcer le régime à accepter le choix de la population. C’est tout simplement ignorer que ce régime se maintient grâce à sa police sous l’ordre de Kanyama et à l'armée. Quel est ce politicien sénégalais que Wade a séquestré dans un aéroport pendant plus de 8 heures ? Quel est ce politicien sénégalais dont on a interdit l’avion de décoller et qui a bravé cet ordre ? Quel est ce politicien sénégalais dont dont on a annulé le meeting ? Quel est ce politicien sénégalais qu'on a empêché d'aller voter là où il avait prévu de voter ? Avions-nous oublié tous les morts qu’il y a eu pour prétendre que la population n’était pas mobilisée ? Pourquoi a-t-on déployé des chars à Kinshasa ?
Que ne vit-on aujourd'hui ? Diomi Dongala n'est-il pas en prison ? Y'a-t-il un seul leader du M23 qui soit en prison ?
C’est pourquoi je soutiens que nous ne pouvons rien exclure qui puisse contribuer, qui puisse forcer ce régime et son outil la CENI à garantir et à tenir des élections justes qui respecteraient la volonté des Congolais telle qu'exprimée par leurs votes; l’union étant bien sûr, l’un de moyens dont il faudrait compter. Mais nous ne souscrivons pas à l'idée selon laquelle qu’on ne peut que réussir avec l’union et que sans union on ne peut rien.
De plus, on ne peut pas parler de l’unité en l’air. Elle doit se fonder sur quelque chose et toute partie prenante doit s'y conformer. Après l’expérience de 2011, quelles sont les chances de former une autre union ? Qui va entrer en union avec quelqu’un dont il sait très bien qu’il va lui tourner le dos à la première occasion ?
C'était là encore une de mes diatribes. Si elle n’a pas de mérites, il faut la réfuter en montrant ses failles ou en montrant en quoi un autre point de vue a plus de mérites. L’opinion qu’on peut se faire de moi à la suite de mes prises de position ne fait pas force d’arguments. Néanmoins, chacun reste libre de l’exprimer. Mais je sais ce que ça vaut.
Dernière édition par Libre Examen le 29/1/2014, 4:18 am, édité 2 fois
Libre Examen
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"RDC - Aubin Minaku : "Kabila respectera la Constitution"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2767p068.xml0/joseph-kabila-pprd-constitution-congolaise-aubin-minaku-rdc-rdc-aubin-minaku-kabila-respectera-la-constitution.html
Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale de RDC, a coprésidé les concertations nationales qui se sont tenues à Kinshasa du 7 septembre au 5 octobre 2013. Pour "Jeune Afrique", il revient sur les enjeux de ces assises à l'issue desquelles 600 propositions ont été formulées. Entretien.
(...)
L'article 220 de la Constitution, qui empêche le président Kabila de briguer un troisième mandat en 2016, n'a pas été évoqué lors des concertations. Beaucoup s'en sont étonnés...
S'il y a un Congolais qui n'est pas surpris, c'est bien Joseph Kabila. C'est lui qui a amené le peuple, par référendum, à adopter les dispositions constitutionnelles, du premier au dernier article. Il en est le garant, il les respecte et les fera toujours respecter. La surprise est grande, en revanche, pour ceux qui voudraient faire de la remise en question de cet article un fonds de commerce politicien.
De notre côté, si nous devons tenir l'échéance de la prochaine élection présidentielle en 2016, il faut tout mettre en place pour que les scrutins à venir soient le plus crédibles possible. C'est l'impératif numéro un. Dans cette optique, les préconisations ont été, entre autres, d'organiser un recensement de la population, d'établir des cartes d'identité et de structurer la Commission électorale nationale indépendante de façon plus cohérente.
A priori, Joseph Kabila ne sera donc pas candidat à la présidence en 2016. Et vous ?
La RDC compte près de 75 millions d'habitants. Combien d'entre eux, peut-être plus doués que moi, ont eu l'occasion de devenir président de l'Assemblée nationale ? Très peu. Si j'en suis là aujourd'hui, c'est parce que j'ai toujours fait preuve de discipline au sein de ma famille politique. L'essentiel pour moi est donc de continuer à exercer avec zèle ce mandat exaltant qui m'a été confié."
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-elections-locales-pas-avant-fevrier-2015/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Puisque l’on revient souvent, à ce qui me semble, sur ce concept de stratégie gagnante ou payante, j’aimerai le considérer un peu afin de mieux le comprendre.
Y entend-t-on une garantie des résultats de sorte que la conclusion serait tirée d’avance ?
Je peux, par exemple, comme étudiant décider d’avoir le maximum pour mon prochain test de mathématique. Il me revient alors à moi-même de fournir tous les efforts nécessaires pour atteindre cet objectif. Tout dépend presqu’entièrement de moi. Il reste qu’il est fort possible que même ayant tout fait ce qu’il faut faire que je n’arrive pas à avoir le maximum à mon test. Serait-ce alors parce que j’aurai utilisé une stratégie qui n’est pas gagnante ?
Bien sûr que je pourrai aussi décider de tricher et avoir le maximum. En ce cas, ma stratégie serait-elle une stratégie gagnante ?
On peut aussi considérer deux équipes de football. Y’a-en-t-il une qui se présenterait sur le terrain sans une stratégie gagnante ? Evidemment que tout peut dépendre aussi des forces en présence. Mais considérons le cas de deux équipes à forces presqu’égales de sorte qu’il soit impossible de savoir d’avance qui va à coup sûr gagner. Pourrions-nous conclure que le perdant n’a pas utilisé une stratégie gagnante ? Il convient de noter que les deux équipes sont assujetties aux mêmes règles à moins bien sûr que le match ne soit truqué. Dans ce dernier cas, on pourrait très bien envisager une situation où le public ne connaitra la vérité et que ça restera un secret bien gardé. Quelle est l’équipe qui aura utilisé une stratégie gagnante ? Serait-ce celle qui a triché ?
On peut considérer aussi une entreprise qui fait la promotion d’un nouveau produit qu’elle vient de lancer sur le marché. Ce produit fera face aux lois du marché. Imaginons le cas où le produit n’est pas un succès. Pourra-t-on dès lors conclure que l’entreprise n’a pas utilisé une stratégie gagnante ?
Quand décide-t-on donc qu’une stratégie est gagnante ou payante ? Serait-ce avant que le résultat soit connu ou après qu’il le soit ? Est-ce a priori ou a posteriori ?
Je crois qu’il faut demeurer critique quant à l’usage de ce genre de concept car c’est le genre de concepts qui servent à très bien expliquer des situations passées. En effet, il est toujours possible, après coup, de trouver une raison pour justifier ce qui est arrivé.
Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec une stratégie que ça en fait automatiquement une stratégie qui n’est pas une stratégie gagnante. Evidemment, il va sans dire que les perdants ont toujours tort. Dans ce cas, les choses deviennent plus simples. Le gagnant est celui qui a utilisé une stratégie gagnante et le perdant est celui qui n’a pas utilisé une stratégie gagnante.
Y entend-t-on une garantie des résultats de sorte que la conclusion serait tirée d’avance ?
Je peux, par exemple, comme étudiant décider d’avoir le maximum pour mon prochain test de mathématique. Il me revient alors à moi-même de fournir tous les efforts nécessaires pour atteindre cet objectif. Tout dépend presqu’entièrement de moi. Il reste qu’il est fort possible que même ayant tout fait ce qu’il faut faire que je n’arrive pas à avoir le maximum à mon test. Serait-ce alors parce que j’aurai utilisé une stratégie qui n’est pas gagnante ?
Bien sûr que je pourrai aussi décider de tricher et avoir le maximum. En ce cas, ma stratégie serait-elle une stratégie gagnante ?
On peut aussi considérer deux équipes de football. Y’a-en-t-il une qui se présenterait sur le terrain sans une stratégie gagnante ? Evidemment que tout peut dépendre aussi des forces en présence. Mais considérons le cas de deux équipes à forces presqu’égales de sorte qu’il soit impossible de savoir d’avance qui va à coup sûr gagner. Pourrions-nous conclure que le perdant n’a pas utilisé une stratégie gagnante ? Il convient de noter que les deux équipes sont assujetties aux mêmes règles à moins bien sûr que le match ne soit truqué. Dans ce dernier cas, on pourrait très bien envisager une situation où le public ne connaitra la vérité et que ça restera un secret bien gardé. Quelle est l’équipe qui aura utilisé une stratégie gagnante ? Serait-ce celle qui a triché ?
On peut considérer aussi une entreprise qui fait la promotion d’un nouveau produit qu’elle vient de lancer sur le marché. Ce produit fera face aux lois du marché. Imaginons le cas où le produit n’est pas un succès. Pourra-t-on dès lors conclure que l’entreprise n’a pas utilisé une stratégie gagnante ?
Quand décide-t-on donc qu’une stratégie est gagnante ou payante ? Serait-ce avant que le résultat soit connu ou après qu’il le soit ? Est-ce a priori ou a posteriori ?
Je crois qu’il faut demeurer critique quant à l’usage de ce genre de concept car c’est le genre de concepts qui servent à très bien expliquer des situations passées. En effet, il est toujours possible, après coup, de trouver une raison pour justifier ce qui est arrivé.
Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec une stratégie que ça en fait automatiquement une stratégie qui n’est pas une stratégie gagnante. Evidemment, il va sans dire que les perdants ont toujours tort. Dans ce cas, les choses deviennent plus simples. Le gagnant est celui qui a utilisé une stratégie gagnante et le perdant est celui qui n’a pas utilisé une stratégie gagnante.
Dernière édition par Libre Examen le 30/1/2014, 6:02 pm, édité 2 fois
Libre Examen
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"Elections générales : Les contradictions de Malu-Malu
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8636
A Bruxelles où il a séjourné du dimanche 19 au mardi 21 janvier - à l’invitation du président de la Chambre des représentants de Belgique le socialiste francophone André Flahaut -, Apollinaire Malu-Malu, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), s’est contredit en ce qui concerne la date exacte du lancement des élections locales.
Apollinaire Malu-Malu aime le pouvoir et les honneurs qui s’y rattachent. Arrivé dans la capitale belge le dimanche 19 janvier, il s’est rendu au Parlement belge où l’attendait le très kabilophile André Flahaut, président de la Chambre des représentants. Lundi 20 et mardi 21, le président de la Ceni a rencontré plusieurs personnalités politiques du Royaume. C’est le cas notamment du ministre de la Défense, le chrétien démocrate flamand Pieter De Crem et son collègue en charge de la Coopération au développement, le socialiste francophone Jean-Pascal Labille. Ces apartés ont eu pour "couronnement" une conférence de presse conjointe, mardi, avec le chef de la diplomatie belge, le libéral francophone Didier Reynders.
Dans son "oral", mardi 21 janvier, devant les membres de la Commission des Affaires extérieures de la chambre et du sénat belges, le président de la Ceni, dira avec toute la solennité voulue que le Congo démocratique va organiser des élections urbaines, municipales et locales à partir du mois de... février 2015. Et pourtant. Une semaine auparavant, soit le 14 janvier, il laissait entendre, de manière tout aussi solennelle, sur les antennes de radio Okapi, que "les élections locales seront organisées à la fin de cette année 2014". Quel fait pourrait justifier cette variation d’échéance selon qu’on se trouve à Kinshasa où à Bruxelles? S’agit-il d’un problème de "logistique"?
Des observateurs ayant suivi le président de la Ceni durant son bref séjour belge n’ont pas caché un certain "trouble" en l’entendant clamer que le gouvernement congolais était prêt à prendre à sa charge 80% du budget électoral comme ce fut le cas en 2011. "Pourquoi faire un si long voyage juste pour quémander le reliquat de 20%?", s’interrogeait un analyste.
Selon certaines indiscrétions, Apollinaire Malu-Malu aurait entretenu ses interlocuteurs francophones sur l’idée d’organisation d’un référendum. Un référendum sur quoi? Un référendum pour laisser "le peuple congolais" se prononcer "par oui ou par non" sur l’idée d’une révision de l’article 220 de la Constitution. Si cette information était confirmée, "Joseph Kabila" et les "super faucons" de son régime croient avoir trouvé la "formule magique" pour contourner la clameur populaire contre un troisième mandat présidentiel. "La forme républicaine de l’Etat, le principe de suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire , le pluralisme politique et syndical , ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle", proclame le premier alinéa de cet article.
Le président de la Céni semble développer deux discours. L’un pour l’opinion nationale et l’autre destiné aux "partenaires extérieurs". Questions : Quel était le but réel du récent séjour bruxellois d’Apollinaire Malu-Malu? Etait-il venu solliciter une aide financière pour la tenue des élections ou simplement pour plaider la cause d’un "Joseph Kabila" décidé à briguer un troisième mandat présidentiel ?"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"RDC : les zigzag de l'opposition congolaise
°http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2767p070.xml0/joseph-kabila-jean-pierre-bemba-vital-kamerhe-leon-kengo-wa-dondo-opposition-congolaise-rdc-les-zigzag-de-l-opposition-congolaise.html
Face aux ouvertures du pouvoir de Joseph Kabila, les uns sont tentés, d'autres hésitent, d'autres enfin persistent dans leur refus de tout compromis. Une chose est sûre : les opposants congolais sont divisés.
Cela fait tout juste deux ans. Lors de la dernière présidentielle, le 28 novembre 2011, le camp de Joseph Kabila, le chef de l'État sortant, avait imposé un scrutin à un tour, qui enfermait l'opposition dans une alternative simple : s'unir, ou voir ses chances de l'emporter fortement réduites. Faute d'avoir réussi à se rassembler, l'opposition a échoué.
Fidèle à lui-même et sûr de ses chances de triompher seul, Étienne Tshisekedi, éternel leader de l'opposition radicale, avait recueilli 32,3 % des suffrages. Outre Kabila (vainqueur du scrutin avec 48,9 % des voix), il affrontait Vital Kamerhe (7,7 %), président de l'Assemblée nationale entre 2006 et 2009, Léon Kengo wa Dondo (4,9 %), actuel président du Sénat, et sept autres candidats. Quant aux membres du Mouvement de libération du Congo (MLC), ils ont cru jusqu'au bout que leur champion, Jean-Pierre Bemba, qui comparaît devant la Cour pénale internationale (CPI), serait libéré à temps. En son absence, ils n'ont pas voulu désigner de candidat, ni donner de consignes de vote.
L'opposition présentera-t-elle un front plus uni en 2016, date à laquelle devrait se tenir la prochaine élection présidentielle ? Ces deux dernières années, elle s'est au moins rassemblée sur un point : le rejet de Joseph Kabila avec, dans l'attitude la plus radicale, Étienne Tshisekedi. La tension s'est sensiblement apaisée depuis l'organisation des concertations nationales, dont l'un des principaux objectifs était de renouer le dialogue avec l'opposition, afin d'envisager la formation d'un gouvernement d'ouverture. Les débauchages prévus pour constituer cette nouvelle équipe promettent d'affaiblir un peu plus l'opposition. Revue de détail.
UFC
Compromis(sions)
L'homme qui avait annoncé la formation d'un gouvernement de cohésion nationale avant même le début des concertations n'est autre que le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Le chef de l'Union des forces du changement (UFC), 78 ans, fut à plusieurs reprises Premier ministre du maréchal Mobutu dans les années 1980 et 1990. Kengo wa Dondo a accepté non seulement de participer aux discussions, mais aussi de les coprésider. Un gage d'ouverture au dialogue qui devrait permettre à son parti d'entrer au gouvernement.
Les partisans de Léon Kengo wa Dondo lors de la présidentielle de 2011. Les partisans de Léon Kengo wa Dondo lors de la présidentielle de 2011.
UNC
Fermeté
Ancien proche de Kabila, ex-secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir), Vital Kamerhe, 54 ans, a quitté la majorité présidentielle en 2009 avant de fonder l'Union pour la nation congolaise (UNC) l'année suivante. Ayant refusé catégoriquement de participer aux concertations nationales, il veut se positionner pour la prochaine élection présidentielle comme l'un des hommes forts d'une opposition non compromise avec le pouvoir, notamment au sein de la Coalition pour le vrai dialogue (CVD).
Reste que la jeune UNC manque de moyens et d'un ancrage territorial en dehors de la province natale de son leader, le Sud-Kivu. Cependant, la plateforme Sauvons la RDC, que Kamerhe a fondée en novembre avec Nzanga Mobutu, Mbusa Nyamwisi et les Forces acquises au changement (FAC) de Martin Fayulu pour s'opposer à toute velléité de Kabila de briguer un troisième mandat, pourrait élargir sa base.
Vital Kamerhe.
UDPS
Incertitudes
Le principal opposant n'est autre que le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Étienne Tshisekedi, 81 ans, qui s'était proclamé vainqueur de la présidentielle de 2011. S'il a lui aussi refusé de prendre part aux concertations nationales, certains élus de son parti y ont siégé à titre individuel. Faut-il y voir un déficit d'autorité de sa part ? Tshisekedi paraît en tout cas trop affaibli pour mener une nouvelle campagne.
La question de son éventuelle succession devrait se poser lors du prochain congrès du parti, en 2015, si une session extraordinaire n'est pas organisée avant. Aucun successeur naturel ne s'est pour l'instant imposé, même si quelques noms circulent, notamment celui de Valentin Mubake ou celui de son propre fils, Félix Tshisekedi. Mais l'opposant historique est un personnage à part sur l'échiquier politique congolais. À supposer que l'UDPS résiste à son éventuelle retraite, l'aura du parti en souffrirait forcément.
Étienne Tshisekedi.
MLC
Suspens
La problématique est toute autre pour le Mouvement de libération du Congo. Avec Jean-Pierre Bemba, le parti dispose d'un leader incontesté, dans la force de l'âge (51 ans) et indéniablement populaire, y compris hors de sa province d'origine, l'Équateur. Seul hic : il est détenu à La Haye depuis 2008.
Après avoir exprimé quelques réticences, son parti a finalement pris part au forum national. Cette décision puis la volonté affichée par Kabila d'assurer "le suivi [des] dossiers" des Congolais détenus à la CPI avaient laissé entrevoir un possible compromis avec le pouvoir.
Mais un événement a changé la donne : l'arrestation, fin novembre 2013, du député Fidèle Babala, bras droit de Jean-Pierre Bemba, extradé par Kinshasa vers La Haye, qui le soupçonne de "subornation de témoins". En plus de tendre les relations du MLC avec le pouvoir, cette arrestation a fait s'éloigner les chances de libération rapide de Bemba, lui aussi mis en cause dans cette nouvelle affaire. Les cadres du mouvement assurent qu'ils présenteront, quoi qu'il en soit, un candidat à la prochaine présidentielle."
Compatriotiquement!!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Libre Examen, vous dites une chose et son contraire. Je m'inscris en faux contre votre affirmation que l'opposition etait unie avant les elections car ayant suivi ca de pres, je me souviens avoir deplore comme beaucoup d'amis ici, le fait qu'elle s'engageait en ordre disperse contre un adversaire qui avait la caisse de l'Etat et les institutions a son service. La decision des uns et des autres d'integrer des institutions issues d'une tricherie grotesque est certainement condamnable mais la question fondamentale demeure la desunion de l'opposition, le manque de coherence de son action et l'eparpillement de ses efforts avant, pendant et apres les elections.
Libre Examen a écrit:Tsippora a écrit:LE, tous les moyens sont bons pour arriver a deloger le kadogo. Je prefere me focaliser sur ce qui nous unit et eviter de nous perdre en diatribe pour prouver la pertinence de nos points de vue. Pour ma part, une opposition unie est plus efficace et permet de jouer le role de contre-pouvoir et de garde-fou contre les exces de ce petit despote et de tous ceux qui l'aident a enfoncer ce pays dans l'abysse par leur egocentrisme. Il arrive a nous embrouiller en creant des diversions qui rendent les efforts de l'opposition inconsequentes.
Pendant que ce petit soldat est en train de faire de la Rdc son domaine prive, avec l'aide de rapaces comme le sinistre Getler, nous ne sommes representes dans aucune tribune internationale, n'avons plus aucune credibilite. Bref, la Rdc n'existe plus que par procuration et tous les representants de l'Etat (inexistant) sont occupes a obeir, voire surpasser, les ordres de leurs maitres etrangers.
Entre temps, Kagame recoit des legislateurs americains au Rwanda: http://www.allvoices.com/news/13800699-rwanda-kagame-receives-american-lawmakers
Une opposition unie des maintenant, aura au moins le merite de garantir une mobilisation populaire et une coherence dans l'action contre ce pouvoir deliquescent.Libre Examen a écrit:Et si jamais Armand Tungulu avait une grenade à la place d'une pierre ?
Nous ne parlons pas nécessairement d'un combat conventionnel. Nous pensons à des actes bien ciblés, anonymes dans la mesure du possible mais avec un message clair, et sur des cibles de choix. Nous ne voulons rien exclure qui puisse contribuer, qui puisse forcer ce régime et son outil la CENI à garantir et à tenir des élections justes qui respecteraient la volonté des Congolais telle qu'exprimée par leurs votes.
Ce n'est certainement pas en allant siéger au parlement de Ngoyi Mulunda comme on le préconisait que nous allons forcer ce régime à tenir des élections justes.
Si ces gens continuent à exécuter leur mission en toute quiétude, il ne faut pas s'étonner de voir, après 2016, Malu Malu se faire remplacer par Ngoyi Mulunda.
Tsippo,
De quoi s’agit-il en fait ? Disons-nous la même chose de différentes façons ?
Y’aurait-il quelqu’un qui rejetterait le principe ou l’idée d’une union large de l’opposition ? Y’aurait-il un opposant qui rejetterait le principe ou l’idée d’une union de l’opposition ? Ou Y’aurait-il d’un côté ceux de l’opposition qui rechercheraient une union et ceux qui, de l’autre côté, n’en veulent pas ?
Y’a-t-il eu une union de l’opposition ? A cette question je réponds sans hésitation oui. Cette union était, à mon avis, suffisamment large. Bien sûr, qu’elle n’a pas fait l’affaire de tout le monde. Elle était, à ce qui me semble, bâtie sur des principes qui pouvaient être acceptables par tous. Bien sûr que nous pouvons aussi apprécier diversement le travail abattu par cette union en raison, entre autres, de nos préférences. Pour ma part, elle était assez solide et a fait du bon travail jusqu’après la proclamation des résultats des élections par la CENI. C’est à partir de là que tout s’est écroulé. Je pourrai aussi prétendre que si tous les députés élus de l’opposition avaient refusé d’aller siéger au parlement de de Ngoyi Mulunda, les choses n’allaient pas être ce qu’elles sont aujourd’hui. Ca serait passé autrement. En d’autres mots, si cette union avait tenu les choses allaient peut-être se passer autrement. C’est un point de vue qui est tout aussi valable qu’un autre point de vue.
Ce qui me fait dire qu’une union aussi souhaitable soit-elle pour être efficace doit être fondée sur quelques principes et valeurs communs qui doivent se manifester par une unité d’actions. Une union ne doit par être fondée pour satisfaire des ambitions personnelles parce qu’elle s’éclate aussitôt que ces ambitions ne sont pas satisfaites et qu’elles trouvent satisfaction ailleurs. Ce qui contribue toujours à l’affaiblissement d’une telle union. C’est ce qui a toujours était le sort de toute tentative d’union de l’opposition au Congo depuis Joseph Mobutu jusqu’à Joseph Kabila aujourd’hui.
Nous savons tous ce qui est arrivé à cette union de l’opposition au lendemain de la proclamation des résultats par la CENI. Nous avons longuement débattu sur ce qu’était la bonne action à prendre par l’opposition. Il y en a qui ont fortement appuyé la participation de l’opposition à l’assemblée nationale et d’autres évidemment qui étaient absolument contre une telle participation. A cet égard, il a été fascinant de suivre l’évolution de Serge Welo.
Un autre fait intéressant aura été la controverse née sur le choix du porte parole de l’opposition. Il semble que ce poste devrait revenir à quelqu’un qui a été choisi d’avance et qui lui seul mériterait le poste. Mais certains ne l'ont pas vu ainsi. Et on a eu des mots durs contre eux parce qu'ils n'ont pas voulu laisser le poste à la personne que certains estimaient que ce poste lui revenait de plein droit.
Tout cela pour dire qu’une union qui n’est pas bâtie sur une confiance mutuelle et sur une croyance en quelques principes et valeurs afin de mener des actions communes pour atteindre un objectif commun n’a pas beaucoup de chance de succès. Elle s'effondre aussitôt qu'elle est mise à l'épreuve. Ce qu'il fautt rechercer en tout temps, c’est l’adhésion de la population. Et la population sait reconnaitre quel le politicien qui a son bien-être à cœur. Et la population va lui faire confiance. Et la population va suivre ce politicien. Il faut susciter la confiance de la population par les actes qu'on pose.
Je ne veux pas non plus qu’on fasse croire qu’une union aussi large soit-elle-même avec l’appui de la population peut, seule, suffire à forcer le régime à accepter le choix de la population. C’est tout simplement ignorer que ce régime se maintient grâce à sa police sous l’ordre de Kanyama et à l'armée. Quel est ce politicien sénégalais que Wade a séquestré dans un aéroport pendant plus de 8 heures ? Quel est ce politicien sénégalais dont on a interdit l’avion de décoller et qui a bravé cet ordre ? Quel est ce politicien sénégalais dont dont on a annulé le meeting ? Quel est ce politicien sénégalais qu'on a empêché d'aller voter là où il avait prévu de voter ? Avions-nous oublié tous les morts qu’il y a eu pour prétendre que la population n’était pas mobilisée ? Pourquoi a-t-on déployé des chars à Kinshasa ?
Que ne vit-on aujourd'hui ? Diomi Dongala n'est-il pas en prison ? Y'a-t-il un seul leader du M23 qui soit en prison ?
C’est pourquoi je soutiens que nous ne pouvons rien exclure qui puisse contribuer, qui puisse forcer ce régime et son outil la CENI à garantir et à tenir des élections justes qui respecteraient la volonté des Congolais telle qu'exprimée par leurs votes; l’union étant bien sûr, l’un de moyens dont il faudrait compter. Mais nous ne souscrivons pas à l'idée selon laquelle qu’on ne peut que réussir avec l’union et que sans union on ne peut rien.
De plus, on ne peut pas parler de l’unité en l’air. Elle doit se fonder sur quelque chose et toute partie prenante doit s'y conformer. Après l’expérience de 2011, quelles sont les chances de former une autre union ? Qui va entrer en union avec quelqu’un dont il sait très bien qu’il va lui tourner le dos à la première occasion ?
C'était là encore une de mes diatribes. Si elle n’a pas de mérites, il faut la réfuter en montrant ses failles ou en montrant en quoi un autre point de vue a plus de mérites. L’opinion qu’on peut se faire de moi à la suite de mes prises de position ne fait pas force d’arguments. Néanmoins, chacun reste libre de l’exprimer. Mais je sais ce que ça vaut.
Tsippora
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Tsippora a écrit:Libre Examen, vous dites une chose et son contraire. Je m'inscris en faux contre votre affirmation que l'opposition etait unie avant les elections car ayant suivi ca de pres, je me souviens avoir deplore comme beaucoup d'amis ici, le fait qu'elle s'engageait en ordre disperse contre un adversaire qui avait la caisse de l'Etat et les institutions a son service. La decision des uns et des autres d'integrer des institutions issues d'une tricherie grotesque est certainement condamnable mais la question fondamentale demeure la desunion de l'opposition, le manque de coherence de son action et l'eparpillement de ses efforts avant, pendant et apres les elections.
[...]
Il se peut bien que je ne comprenne pas ce que c’est qu’une union. Pour moi, une union c’est différent de l’unanimisme, de la recherche de l’unanimité. Une union, selon ma compréhension regroupe les personnes, les membres, ou les partis qui acceptent d’y adhérer en fonction de ce sur quoi ils sont tombés d'accord. Elle est régie par quelques règles qui s’imposent à toutes les parties prenantes. Une union ne regroupe pas nécessairement tout le monde. Une union ce n'est pas une union de tous. En fait, il peut même y avoir plusieurs unions différentes.
C’est fort de cette compréhension de ce qu’est une union de ma part, - ou même par ignorance de ce que c’est qu’une union - que j’ai affirmé qu’il y a bel et bien eu une union avant les élections de 2011 autour du candidat no. 11 en la personne d’Etienne Tshisekedi. Selon moi, cette union était suffisamment large et était bâtie sur des principes, que je crois, pouvaient être acceptables par tous. Je crois que c’est du domaine du public et que je n’invente rien. J'ai aussi reconnu qu'il y a eu des partis de l'opposition dont l'union n'a pas fait l'affaire et qui n'ont pas accepté, de ce fait, d'y faire partie. Pour moi, cela n'exclut pas qu'il y ait eu bel et bien une union.
Je comprends et j’accepte que vous soyez d’une opinion contraire. Et comme vous l'avez bien souligné plusieurs personnes ici étaient du même avis que vous. Cela transparaît clairement par la présentation que nous avons des faits.
Pour ma part, c’est encore une opinion personnelle qui n’engage que moi, cette union a tenu bon jusqu’à la proclamation des résultats par la CENI et, même un peu après. Elle a fait campagne ensemble (on peut notamment voir des vidéos de Diomi Dongala faire campagne pour Ya Tshitshi) et une délégation de cette union avait même entrepris une tournée internationale pour dénoncer les résultats de la CENI et demander l’assistance de la communauté internationale (lors de ce dépalcement ses délégués ont aussi eu des rencontres avec la diaspora, je crois qu'il y a aussi des vidéos pour en témoigner). De plus, nous avons tous vu la mobilisation de la population le jour même des élections pour le candidat no. 11 (KOTA nous en a fait un compte rendu minute par minute). C’est seulement quand c’est devenu évident que Joseph Kabila va se maintenir au pouvoir par défi grâce à la force des armes que cette union s’est écroulée. Et même l’UDPS n’a pas tenu. Ces députés et ceux qui les encourageaient à aller siéger ont soutenu qu'ils étaient élus pour représenter le peuple et non pour représenter un parti. Et j’ai reconnu ce fait. Je ne l’ai pas nié.
N’oublions pas non plus, qu’il y a eu aussi la tentative des chrétiens, soutenue par cette union, d’organiser une marche commémorative de la marche des chrétiens du 16 février 1992 pour exiger, en même temps, le respect de la vérité des urnes; ni le fait que Joseph Kabila ait été obligé de prêter sement dans un camp militaire en présence, entre autres, de Kenge wa Dondo et Oscar Kashala. (Je ne sais pas dans quelle mesure on peut soutenir que Kenge wa Dondo et Oscar Kashala faisaient partie de l'opposition et qu'il fallait à tout prix trouver les moyens de les satisfaire pour qu'ils acceptent d'entrer dans l'union).
Point n’est besoin de répéter tout ce qui est arrivé. Tout le monde sait que la presque totalité des députés élus qui formaient cette union ont décidé de siéger avec l’exception notable de Diomi Dongala. (Il reste intéressant de suivre les entrevues accordées par Martin Fayulu et Diomi Dongala pour expliquer leurs différentes positions. Il y a d’un côté Martin Fayulu qui est plus tourné vers lui-même, vers ce qui peut lui arriver et, de l’autre, côté, Diomi qui projette une certaine vision de la société fondée sur le respect de quelques valeurs dont, entre autres, l’intégrité. C’est cela qui a dicté et justifié sa décision de ne pas siéger au parlement proclamé par Ngoyi Mulunda.)
Je voudrai tout de même souligner qu'aujourd'hui encore les membres qui ont fait partie de cette union, contrairement à beaucoup ici, continuent à soutenir qu'Etienne Tshisekedi avait gagné les élections.
En outre, ce n’est pas non plus la première fois au Zaïre, au Congo qu’on a eu une union. Il y a eu sous Mobutu, la célèbre Union Sacrée qui n’a pas non plus tenu. Quand on forme une union, les intérêts des parties qui la forment ne disparaissent pas. Ils peuvent surgir à tout moment, suivant l’évolution des choses, et la faire éclater, et, par voie de conséquence affaiblir tous les partis qui la formaient et miner, en même temps, la confiance du public envers eux. Une union a plus de chance de tenir quand les bases de sa fondation sont solides.
Si j'ai donc dit une chose et son contraire, voyez-vous Tsippo, ce serait donc par pure ignorance de ce qu'est une union. La formation d'une union est pour moi un processus démocratique. On ne force pas une union à qui ne la veut pas.
P.S. Je me rends compte que j'ai oublié de mentionner un fait important : la création de la MPP sous la conduite de Diomi Dongala. La MPP avait réussi à faire sortir Etienne Tshisekedi pour assister à une messe qu'elle avait organisée à l'Église Notre Dame. La sortie de Ya Tshitshi a été triomphale. Manifestement, la population reconnaissait son président. Au lendemain de cette sortie, Diomi Dongala a été enlevé. Et nous savons ce qu'il vit depuis lors.
Dernière édition par Libre Examen le 31/1/2014, 10:35 pm, édité 4 fois
Libre Examen
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"Elections : La «feuille de route» de Malu-Malu chahutée
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8643
Lors de son récent séjour à Bruxelles (19-21 janvier 2014), Apollinaire Malu-Malu, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait laissé entendre à ses interlocuteurs que, dès son retour au pays, il allait présenter sa «feuille de route» à l’Assemblée nationale notamment pour apurer les arriérés électoraux. «Monsieur l’abbé» a tenu parole. Il s’est présenté jeudi 30 janvier devant la représentation nationale. L’accueil était tout sauf chaleureux. Et pour cause ? La volonté de tripatouiller la Constitution - pour permettre à "Joseph Kabila" de briguer un troisième mandat - n’est plus qu’un secret de Polichinelle.
«S’agissant des élections, je recommande à la Céni d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales. J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales». L’homme qui a prononcé ces mots n’est autre que «Joseph Kabila». C’était le 23 octobre dernier, devant les deux chambres réunies en congrès, à l’occasion de la clôture des travaux des «Concertations nationales».
En exécution manifeste de ce mot d’ordre du «raïs», le président de la Céni a présenté, jeudi 30 janvier, sa fameuse «feuille de route» aux députés nationaux. Le document est intitulé : «La RD Congo, deux années après les élections de 2011. Etats des lieux perspectives». Il s’agit du même projet qui a été porté, sous forme de diapositives, à la connaissance des membres de la Commission des Affaires extérieures de la chambre et du sénat belges. C’était le mardi 21 janvier.
Comme à Bruxelles, Malu-Malu a annoncé que la Céni se propose d’organiser dans un premier temps des consultations politiques au niveau municipal et local au suffrage direct, suivies par celles des députés provinciaux, sénateurs, bourgmestres, gouverneurs, maires et conseillers urbains... au suffrage indirect. En revanche, l’élection présidentielle et les législatives seront organisées au suffrage universel direct.
Dans le vote au suffrage indirect, les citoyens élisent des électeurs dits "grands électeurs". Ceux-ci désignent par la suite les élus. Dans les nations de vieille tradition démocratique, le choix de gouvernants au suffrage indirect est regardé avec suspicion. Au motif qu’il serait le meilleur moyen, pour les prétendants, à soudoyer les «grands électeurs».
Et si derrière la volonté «de minimiser le coût des opérations électorales» claironnée par «Joseph Kabila», se dissimulait, en fait, l’objectif non-avoué de mettre dans "l’escarcelle présidentielle" toutes les autorités politico-administratives au niveau non seulement de la province mais aussi municipal ? Des autorités qui seront chargées justement de "superviser" les opérations électorales. Ce "souci" confirme si besoin en était la détermination de l’actuel chef de l’Etat à se succéder à lui-même en novembre 2016.
Selon des sources à Kinshasa, l’évocation du vote au suffrage indirect a fait bondir de nombreux « honorables » appartenant aussi bien à l’opposition qu’à la majorité. Les premiers auraient d’ailleurs quitté l’hémicycle en guise de protestation.
La démarche menée par Malu-Malu a tout l’air d’un ballon d’essai destiné à tester jusqu’où pourrait aller la capacité d’indignation des députés. On peut gager que la prochaine étape devrait consister en la présentation d’un projet de révision de Constitution. Et ce pour la simple raison que l’instauration du
«suffrage indirect» pour l’élection des députés provinciaux implique une révision préalable de l’article 197 de la Constitution lequel stipule notamment comme suit : «L’Assemblée provinciale est l’organe délibérant de la province. (…). Ses membres sont appelés députés provinciaux. Ils sont élus au suffrage universel direct et secret ou cooptés pour un mandat de cinq ans renouvelable. (…)». L’amendement éventuel de cette disposition sera une occasion en or pour le pouvoir kabiliste de «toucher» aux autres articles – dont les 70 et 220 - qui empêchent « Joseph Kabila » de briguer un troisième mandat.
Tourmentés par l’horizon 2016, les «petits soldats» du « raïs » multiplient des fallacieux prétextes voire des manœuvres dilatoires pour contourner la volonté du pouvoir constituant originaire qu’est le peuple congolais qui avait approuvé l’actuelle charte fondamentale par référendum. Le ministre du Plan, Célestin Vunabandi, a été le premier a annoncé, le 12 septembre dernier, l’organisation d’un recensement général. Selon lui, l’«inventaire» proprement dit de la population ne devrait débuter qu’en février 2015.
Dans une récente déclaration, l’envoyé spécial du président Barack Obama pour les Grands lacs, Russ Feingold, a déclaré que les Etats-Unis
«encouragent» les présidents africains «à respecter leurs mandats constitutionnels». «J’ai toujours encouragé vivement les présidents africains afin qu’ils respectent les mandats qui leur ont été assignés. La loi fondamentale bien sûr se portera mieux si elle n’est pas modifiée pour qu’un troisième mandat puisse être accordé», a-t-il déclaré.
Certains dirigeants africains auraient trouvé la «parade». Celle-ci aurait pour nom : un référendum constitutionnel. "Il faut laisser le peuple trancher", disent-ils. Une chose paraît sûre : Barack Obama et son administration ne descendront jamais dans les rues de Kinshasa en lieu et place des principaux intéressés que sont les Congolais..."
"RDC : l’Abbé Malu Malu présente sa feuille de route électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/30/rdc-labbe-malu-malu-presente-sa-feuille-de-route-electorale/
Le président de la Ceni, l’Abbé Apollinaire Malu Malu, a présenté, jeudi 30 janvier à l’Assemblée nationale, la feuille de route de la poursuite du processus électorale en République démocratique du Congo. Il a soumis en deux hypothèses son document intitulé : « la RDC, deux ans après les élections de 2011. Etats des lieux et perceptives ».
Dans la première hypothèse, l’Abbé Malu Malu propose que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organise en premier les élections municipales et locales au suffrage direct avant de poursuivre avec des élections au suffrage indirect des députés provinciaux, sénateurs, bourgmestres, gouverneurs, maires et conseillers urbains.
C’est seulement après cette étape que la Ceni pourra organiser des élections au suffrage universel direct des députés nationaux, du président de la République en 2016.
Dans la seconde hypothèse, l’Abbé Malu Malu a souhaité d’abord d’organiser des élections au suffrage universel direct des députés provinciaux, nationaux, et du président de la République en 2016.
Les élections au suffrage indirect des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs en 2017, a-t-il poursuivi dans la présentation de sa feuille de route.
La plupart des députés ne sont pas d’accord avec la seconde hypothèse.
La majeure partie des députés de l’opposition ont boycotté cette cérémonie. Ils ont préféré sortir au moment où le président de la Ceni présentait sa feuille de route."
"Lettre aux parlementaires congolais
Martin M. Fayulu"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8615
"Cycle électoral 2014-2016 : la course est lancée
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5484:cycle-electoral-2014-2016-la-course-est-lancee&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Moisson abondante à l’issue de la séance d’information de la CENI à la plénière de l’Assemblée nationale. Inexorablement, la course contre la montre est lancée pour l’organisation des élections à travers les deux hypothèses de travail proposées par la CENI. Les détails du balisage du processus conduisent à un constat : les préparatifs de prochains scrutins sont réellement pris en main. Imperturbable, la CENI est parée face à toutes les éventualités dans l’organisation de prochains scrutins. Les années 2015 et 2016 seront électorales. La machine est lancée(...)"
"Les députés nationaux divisés sur la feuille de route 2013-2016
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5483:les-deputes-nationaux-divises-sur-la-feuille-de-route-2013-2016&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Les députés nationaux n’ont pas accordé leurs violons sur la feuille de route de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), présentée hier jeudi 30 janvier à la plénière de l’Assemblée nationale par le président de cette institution citoyenne, M. l’abbé Apollinaire Muholongu Malumalu.(...)
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"RDC : notre révolution de velours
Par Philippe Biyoya Makutu
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2767p066.xml0/joseph-kabila-rdc-concertations-nationales-rdc-rdc-notre-revolution-de-velours.html
Philippe Biyoya Makutu est professeur de sciences politiques à l'université de Kinshasa (Unikin) et à l'université de Lubumbashi (Unilu)(...)"
"Lettre ouverte aux congolais, africains et amis de la RDC
Par Youyou Muntu-Mosi
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1579-lettre-ouverte-aux-congolais-africains-et-amis-de-la-rdc.html
Congolais, africains et amis de la RDC du monde entier bonjour,
Mes frères, mes sœurs, je reviens encore parmi vous pour crier la douleur de tout un peuple, sa peur, son incertitude, son angoisse, sa frustration, ses désillusions…
Face à une barbarie sans nom, un génocide sans précédent, des viols de masse et de guerres!
Des atrocités dont vous n’avez même pas idée, destruction des appareils génitaux des femmes, des petites filles, des horreurs dignes d’un autre siècle, d’un autre âge se déroulent en RDC.
Sous les yeux de la communauté internationale inerte, complice…sous les yeux des congolais eux mêmes impuissants, désabusés et parfois prête-voix ou prête-mains de leurs bourreaux !
Nous devons être la seule nation au monde à avoir des millions de morts, de viols au compteur, le seul pays à être systématiquement pillé par des multinationales avides des minéraux, des ressources naturelles congolaises…qui reste désespérément muette face à ses propres tourments, et qui pour le moment chante, danse et boit abrutie par des années d’anti-valeurs véhiculées par une pseudo culture, avilissante et pauvre intellectuellement! La culture du ndombolo, et de la médiocrité, et celles des églises soit disant de réveil ayant pris la place de la véritable culture, celle de l’éveil et de l’excellence ! Plongeant encore plus ce peuple dans un abîme d’ignorance donc de souffrance.
Notre peuple est dans l’attente, de qui, de quoi? On ne sait pas, d’un nouveau Messi sans doute, d’un libérateur?
Notre peuple est sous esclavage , pris en otage par un système qui se sert des individus pour enclaver la RDC, l’ostraciser, la balkaniser et l’anéantir à tout jamais!
Notre terre est démembrée , en même temps qu’on chasse les congolais de leurs villages pour les remplacer par des hordes d’étrangers venus du Rwanda, d’Ouganda ou du Burundi, on détruit le bien le plus précieux de la RDC…
Qui est la femme congolaise, dont on se sert comme une arme de destruction massive, en violant les femmes, on viole la nation congolaise.
On viole nos sœurs, on nous viole également!
La RDC est nue, dépouillée, vandalisée, à feu et à sang.
Oui de notre paradis ils ont fait un enfer.
Le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi etc…avec l’aide de cette satané communauté internationale, qui pratique le 2 poids et 2 mesure se livrent à une balkanisation sans précédent, armant les milices, les seigneurs de guerre qui sèment la mort, la peur et la désolation en RDC!
Pendant ce temps là les grosses industries étrangères prolifèrent sur le sol congolais, la manne congolaise ne profite pas aux congolais eux mêmes.
Ce gouvernement de Kinshasa génocidaire et thuréfaire , se rend bien évidemment complice des massacres, et du pillage de nos richesses, tout en accompagnant la balkanisation en maintenant l’occupant sur notre sol .
Une caste de pseudos élus totalement incompétents, une bande de criminels, de flatteurs qui se prostituent avec l’ennemi et acceptent de le servir!
Ces collabos conscient ou inconscient sont plus coupables encore que ceux qui nous tuent, car ce sont eux qui tendent l’arme à nos bourreaux, eux qui légitiment son pouvoir, le maintiennent à la tête de la RDC!
Nous crions jour et nuit: Kabila Dégage, mais ce n’est pas lui seul qui doit dégager, mais tout le système qui le maintient en place.
Nous sommes à 2 ans d’une nouvelle mascarade électorale, le même système est en place, il se consolide de jour en jour, que faisons nous, que proposons nous?
Libère t’on un pays occupé par les urnes? Qu’y aura t’il de différend qu’il n’y a pas eu en 2006 et en 2011?
Quel est le candidat du peuple pour 2016…doit-on encore attendre un nouveau “Moïse” , ou prendre le taureau par les cornes et dégager cet étranger, ce rwandais déguisé en congolais maintenant?
Oui je suis nue, nous sommes nus,Le Congo est nu…car c’est notre dignité qu’on nous a enlevé, notre liberté , notre souveraineté!
Il ne tient qu’à nous de les reconquérir, alors debout congolais, fait valoir tes droits sur ce qui est ton héritage, la terre de tes ancêtres celle que tu lègueras à tes enfants…c’est un droit, c’est un devoir!
En cette occasion nous vous rappelons que nous avons une marche prévue le 1er Février à partir de 13HOO à Paris et qui partira de Château-Rouge à la Place de l’Opera...où une opération ” somba zongisa ” sera organisée à l’Apple Store d’Opéra.
Cela consiste à acheter un produit de la marque, aller le rendre en expliquant pourquoi: en leur disant que nous ne sommes pas contre la technologie, mais la façon abusive dont on exploite le coltan congolais qui représente 80% de la production mondiale, nous sommes contre le fait que cette manne qui devrait premièrement bénéficier aux autochtones, soit devenue une source intarissable de richesses pour les étrangers, qui en retour arrosent les politiciens, qui arment des pseudos ” rebelles” pour encourager le pillage et le chaos dans notre pays!
Pendant ce temps là des enfants triment dans des mines meurtrières qui finissent par leur servir de tombeaux, au lieu d’aller à l’école et apprendre !
Cette guerre qu’on nous impose est d’abord une guerre économique, les vrais ennemis de la RDC bien avant le Rwanda et consort sont ces compagnies occidentales qui aidées par leur gouvernement entretiennent l’Apocalypse sur notre sol!
Nous voulons le respect de nos terres, de nos ressources, et surtout un commerce équitable, dont les congolais seront les premiers bénéficiaires.
Les congolais ne vont pas manger : l’or, l’argent, les diamant , le cobalt, le cuivre ou l’uranium…les congolais veulent une paix durable et un état de droit, où chaque individu aura accès à sa liberté d’expression, de circuler, d’étudier, d’élever ses enfants , de les faire soigner sans crainte.
Les congolais ont besoin de routes, d’infrastructures, de développement social et économique, oui les congolais ont besoin de tout mais en premier lieu de démocratie!
Alors tous nus que nous sommes: nous disons , stop à la balkanisation de la RDC, Stop aux viols, au génocide , au pillage de nos ressources, stop aux assassinats politiques , aux enlèvements d’étudiants ou de journalistes , aux arrestations arbitraires, aux tortures , stop à la dictature!
Et surtout KABILA DÉGAGE avec ton système.
Merci à vous , venez nombreux à la marche, sans clivage, sans récupération politique, venez rééditer l’exploit du 21 Décembre!
Vous ne le faites pour personne, mais pour vous , pour votre pays!
Ne suivez pas les polémiques idiotes, car en ce moment celui ou celle qui est contre le fait que des congolais se lèvent et marchent pour leurs droits, pour leur peuple…cette personne ne peut être considérée que comme ennemi de la RDC!
RDV à 13h métro château-rouge le 1er février d’où nous marcherons jusqu’à Opéra pour dire : Stop à l’exploitation abusive des minerais du sang et bien sur Kabila dégage !
Congolais , congolaise revêtons nous enfin de la dignité qu’on nous a enlevé, refusons cette nudité qui nous est imposée!
Merci à tous, Dieu vous garde et qu’il bénisse le Congo!
Ingeta!
YOUYOU MUNTU-MOSI"
Video : Appel à la mobilisation
° https://www.youtube.com/watch?v=EOBCVRd4_HA&feature=player_embedded
"Les Africains n'ont pas l'esprit du sacrifice !
L'esprit de sacrifice à tous les niveaux est indubitablement garant de la réussite de tout projet. A ce stade de notre combat pour la libération de notre cher et beau pays, la RDC, les propos tenus dans cette vidéo nous interpellent tous! A suivre ABSOLUMENT..."
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1577-les-africains-n-ont-l-esprit-du-sacrifice.html
° https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iMSxtPz6t5Y
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1580-face-au-danger-qui-guette-notre-chere-patrie-la-resistance-se-veut-l-unique-moyen-et-un-devoir-sacre-pour-liberer-la-rdc-dixit-me-ndala-wa-ndala.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"(...)Le Guide annonce la création imminente d’une structure d’opposition républicaine. Par la mise en place de cette structure, l’initiateur Léon Kengo wa Dondo qui préside aux destinées de l’Union des Forces du Changement (UFC) voudrait rassembler tous les opposants. Le porte-parole sera désigné à la session prochaine de mars. Kengo wa Dondo a annoncé cette nouvelle à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux qu’il a organisé au complexe GB mardi dernier.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=197249&Actualiteit=selected
"RDC: «Tomikotisa», un programme de NDI pour améliorer la gestion des partis politiques
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/31/rdc-tomikotisa-programme-de-ndi-pour-ameliorer-la-gestion-des-partis-politiques/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
L’ONG américaine Institut national pour la démocratie (NDI) a lancé, jeudi 30 janvier à Kinshasa, le programme « Tomikotisa» [« impliquons-nous », en français. NDLR] qui à vise améliorer, pendant trois ans, la gestion et l’organisation des partis politiques congolais. Ce programme met également l’accent sur la promotion de la participation des femmes et des jeunes au sein des partis politiques. L’agence américaine de développement international (USAID) finance ce programme à hauteur de 3 millions de dollars de dollars américains.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de ce programme:
+ des focus group sur le rôle des partis politiques et la démocratisation en RDC
+ des formatyions diverses sur la participation politique des femmes et des jeunes, la planification stratégique, l’organisation et la croissance des partis, le leadership et le civisme, et autres
+ des séminaires et ateliers en faveur des partis politiques, des femmes et des jeunes
+ des cadres d’échanges “Mukutano” pour les leaders politiques
+ l’utilisation des médias et des nouvelles technologies
Les partis politiques de l’opposition et de la Majorité ont salué ce projet de NDI.
L’Union pour la nation congolaise (UNC) souhaite que le programme de NDI soit plus orienté vers le respect du processus électoral en RDC.
«Nous avons compris que l’Amérique, plus que nous-mêmes, est plus déterminée à ce que notre cycle électoral ne soit pas perturbé. Et que les élections législatives nationales et présidentielles se tiennent à temps », a indiqué l’opposant Vital Kamerhe, président de l’UNC.
Pour le Mouvement de libération du Congo (MLC), NDI devrait à travers ce programme renforcer les capacités des cadres des partis et les initier aux dialogues entre partis politiques.
« Nous attendons de ce programme le renforcement des cadres au sein des partis politiques, nous avons des faiblesses sur ce point-là. NDI peut aussi nous aider en suscitant le dialogue entre les partis politiques. Il n’y a pas aujourd’hui de dialogue entre les partis politiques de la majorité et de l’opposition », a soutenu le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka Losandjola .
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), de la majorité au pouvoir, estime que le programme « Tomikotisa » devrait être républicain et ne donner lieu à aucun sentiment de lutte entre les partis politiques.
«Que ça ne soit plus la lutte entre les partis politique même d’idéologie différente, mais que ça soit une cohésion pour que nous puissions tirer le meilleur dans la politique à mener pour notre population », a souligné la députée PPRD, Marie-Ange Lukiana Mufwankol."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"RDC : l’opposition rejette la feuille de route électorale de la Ceni"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/02/rdc-lopposition-congolaise-rejette-la-feuille-de-route-electorale-de-la-ceni/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/01/assemblee-nationale-pas-dexamen-de-la-loi-damnistie-suite-boycott-de-lopposition/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Que serait-il arrivé si les députés de l'opposition avaient tous refusé d'aller siéger au parlement de Ngoyi Mulunda ? On aura jamais réponse à cette question. Convenons toutefois qu'elle n'a pas moins de mérite que celle qui tend à soutenir que si l'union de l'opposition était plus large, elle aurait pu forcer la CENI à reconnaître la vérité des urnes. Mais hélas, on ne saura jamais dans les deux cas ce qui aurait pu arriver. On ne peut que spéculer sur ce qui aurait pu être possible sans aucune autre prétention.
En2006, J.P. Bemba, par réalisme politique, contre tout enfermement idéologique et par sacrifice pour l'intérêt supérieur de la nation laisse-t-on entendre, accepte l'inacceptable selon ses propres termes.
Qu'est-il arrivé entre 2006 et 2011 ? Le régime de Joseph Kabila a régné en toute légalité et en toute légimité. Le régime a fonctionné à sa guise avec une majorité parlementaire entièrement acquise à sa cause. Il a été mise à l'épreuve seulement par les manifestations menées par l'UDPS sous la conduite de Jacqmain Shabani pour avoir des élections justes.
En 2011, Etienne Tshisekedi refuse d'accepter l'inacceptable. Il refuse de reconnaître la tricherie et le régime qui en est sorti. On l'accuse alors de tous les maux qu'on lui attribue depuis le début de son combat pour l'érection d'un Etat de droit au Congo et contre les anti valeurs. On l'accuse de manquer de réalisme, de demeurer un radical qui laisse passer toutes les occasions d'exercer le pouvoir.
Bref, on lui demande de rééditer l'exploit de J.P. Bemba.
On applaudit et encourage les députés élus de l'opposition à aller siéger, par réalisme politique dit-on, au parlement de Ngoyi Mulunda. On soutient, notamment dans le cas des députés de l'UDPS, qu'ils ont été élus pour représenter le peulpe et non le parti, et qu'ils n'ont pas à répondre au parti.
Posons-nous la question : s'agit-il vraiment ici d'une question idéologique comme on voudrait le faire passer ? Depuis quand est-ce que refuser et ne pas accepter une tricherie est devenue une question idéologique ?
Ne serait-ce tout simplement pas le rejet des anti valeurs et la défense des valeurs universelles telles que l'honnêteté, la justice et l'intégrité ? Sur la base de quelles valeurs voudrions-nous refonder le Congo si nous ne défendons pas, tous, ces valeurs universelles ?
Et le manque de réalisme qu'on lui reprochait, n'était-ce tout simplement pas sa décision de ne pas se plier à la volonté du Tricheur ?
Le refus d'Etienne Tshisekedi de reconnaître et d'accepter la tricherie et le régime qui en est issu est l'élément marquant de ce quinquennat. En effet, ce refus aide à maintenir une pression constante sur ce régime qui va être force au moins à se montrer plus intelligent dans ses tricheries et à compter toujours sur l'armée et la police pour se maintenir au pouvoir. Grace à ce refus, beaucoup de Congolais ne reconnaissent pas ce régime.
C'est bien cela le sens du sacrifice. Un leader est celui qui se sacrifie pour le bien-être collectif, notamment l'émergence d'une société bâtie sur des valeurs d'honnêteté, de justice et d'intégrité, même si lui-même ne va jamais en profiter.
Il n'y a pas de leadership sans un certain renoncement à soi.
Abandonné par ses compagnons de lutte, seul par sa détermination, sa constance et sa croyance en une société fondée sur des valeurs de justice, d'honnêteté et d'intégrité, et sans aucune arme, il a bravé le régime Mobutu. Aujourd'hui encore, à plus de 80 ans, il montre encore la même détermination, la même constance et la même croyance en l'avenir d'un Etat de droit au Congo et toujours sans arme aucune, il met à mal le régime de Joseph Kabila. C'est pourquoi, mobutistes et kabilistes le détestent parce qu'il menace leurs sanctuaires. Mais tôt ou tard, vivant ou mort, les valeurs qu'il défend vaincront. Et ce jour là, tous les Congolais, mobutistes et kabilistes y compris, auront gagné.
En2006, J.P. Bemba, par réalisme politique, contre tout enfermement idéologique et par sacrifice pour l'intérêt supérieur de la nation laisse-t-on entendre, accepte l'inacceptable selon ses propres termes.
Qu'est-il arrivé entre 2006 et 2011 ? Le régime de Joseph Kabila a régné en toute légalité et en toute légimité. Le régime a fonctionné à sa guise avec une majorité parlementaire entièrement acquise à sa cause. Il a été mise à l'épreuve seulement par les manifestations menées par l'UDPS sous la conduite de Jacqmain Shabani pour avoir des élections justes.
En 2011, Etienne Tshisekedi refuse d'accepter l'inacceptable. Il refuse de reconnaître la tricherie et le régime qui en est sorti. On l'accuse alors de tous les maux qu'on lui attribue depuis le début de son combat pour l'érection d'un Etat de droit au Congo et contre les anti valeurs. On l'accuse de manquer de réalisme, de demeurer un radical qui laisse passer toutes les occasions d'exercer le pouvoir.
Bref, on lui demande de rééditer l'exploit de J.P. Bemba.
On applaudit et encourage les députés élus de l'opposition à aller siéger, par réalisme politique dit-on, au parlement de Ngoyi Mulunda. On soutient, notamment dans le cas des députés de l'UDPS, qu'ils ont été élus pour représenter le peulpe et non le parti, et qu'ils n'ont pas à répondre au parti.
Posons-nous la question : s'agit-il vraiment ici d'une question idéologique comme on voudrait le faire passer ? Depuis quand est-ce que refuser et ne pas accepter une tricherie est devenue une question idéologique ?
Ne serait-ce tout simplement pas le rejet des anti valeurs et la défense des valeurs universelles telles que l'honnêteté, la justice et l'intégrité ? Sur la base de quelles valeurs voudrions-nous refonder le Congo si nous ne défendons pas, tous, ces valeurs universelles ?
Et le manque de réalisme qu'on lui reprochait, n'était-ce tout simplement pas sa décision de ne pas se plier à la volonté du Tricheur ?
Le refus d'Etienne Tshisekedi de reconnaître et d'accepter la tricherie et le régime qui en est issu est l'élément marquant de ce quinquennat. En effet, ce refus aide à maintenir une pression constante sur ce régime qui va être force au moins à se montrer plus intelligent dans ses tricheries et à compter toujours sur l'armée et la police pour se maintenir au pouvoir. Grace à ce refus, beaucoup de Congolais ne reconnaissent pas ce régime.
C'est bien cela le sens du sacrifice. Un leader est celui qui se sacrifie pour le bien-être collectif, notamment l'émergence d'une société bâtie sur des valeurs d'honnêteté, de justice et d'intégrité, même si lui-même ne va jamais en profiter.
Il n'y a pas de leadership sans un certain renoncement à soi.
Abandonné par ses compagnons de lutte, seul par sa détermination, sa constance et sa croyance en une société fondée sur des valeurs de justice, d'honnêteté et d'intégrité, et sans aucune arme, il a bravé le régime Mobutu. Aujourd'hui encore, à plus de 80 ans, il montre encore la même détermination, la même constance et la même croyance en l'avenir d'un Etat de droit au Congo et toujours sans arme aucune, il met à mal le régime de Joseph Kabila. C'est pourquoi, mobutistes et kabilistes le détestent parce qu'il menace leurs sanctuaires. Mais tôt ou tard, vivant ou mort, les valeurs qu'il défend vaincront. Et ce jour là, tous les Congolais, mobutistes et kabilistes y compris, auront gagné.
Libre Examen
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
ndonzwau a écrit:(...)
(...)
Aujourd'hui il est aveugle et suicidaire de ne pas voir que pour 2014-2016 le pouvoir a décidé d'attaquer, de neutraliser tous ceux qui se mettent en travers de sa perpétuation au delà de 2016, Kamerhe est de ceux là ! (...)
J'ajouterais : à l'allure où vont les évènements et attitudes, surtout en examinant les discours, actes, positionnements et réactions de ce qui tient lieu d'opposition, je crains beaucoup la mort dans l'âme qu'il réussisse à se perpétuer après 2016, qu'il ait déjà fait à près de 50% le chemin de sa victoire...
Pour moi Kanambe n'a pas encore en face de lui une alternative capable de lui arracher son pouvoir et vraisemblablement par un pouvoir "héritier" plus que par sa présence propre, "JK" succédera à "JK"... Attendons par exemple les attitudes du reste de l'opposition face aux déboires de Kamerhe et vous comprendrez mieux pourquoi...
(...)
Compatriotiquement!
"Ecoute : «Kabila» et Kalev «birmanisent» le Congo-Kinshasa
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8661
«Nul ne peut instituer sur quelque forme que ce soit de parti unique sur tout ou partie du territoire national. L’institution d’un parti unique constitue une infraction imprescriptible de haute trahison punie par la loi». Tel est l’énoncé de l’article 7 de la Constitution du Congo démocratique promulguée le 18 février 2006 par… «Joseph Kabila».
L’entrée en vigueur de cette nouvelle Charte fondamentale n’avait pas manqué de faire rêver plus d’un Congolais. Le peuple de ce pays y voyait le point de départ d’un ordre politique (enfin) au service de l’intérêt général et surtout respectueux de la personne humaine. Huit années après, c’est la désillusion ! L’ex-Zaïre ressemble aujourd’hui à une immense prison en plein air. Un goulag.
Depuis bientôt huit ans, le Congo-Kinshasa présente tous les traits détestables d’un Etat totalitaire à l’image de l’Ouganda d’Amin Dada ou des régimes au pouvoir en Birmanie ou en Corée du Nord. Quelques exemples ?
Le parti présidentiel (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), rejoint par une multitude de formations politiques et autres associations «alimentaires», est devenu un parti unique de fait. Point de salut pour tous ceux qui sont hors de «la majorité présidentielle».
Les médias d’Etat sont inaccessibles aux autres courants d’opinion dans un pays où le «pluralisme politique» est proclamé par la Constitution. Les opposants au pouvoir en place sont traités tels des "agents subversifs". L’armée, la police, les services de renseignements civils et militaires et les magistrats agissent comme des milices. Les chefs de ces corps n’hésitent pas à participer aux manifestations politiques organisées par le parti présidentiel.
Sous une apparente liberté d’expression, la presse congolaise s’est imposé l’autocensure consistant à proscrire tous les sujets qui touchent à «Joseph Kabila» et sa fratrie. Dans ce pays où les assassinats sont camouflés en crimes crapuleux, il vaut mieux être prudent.
La justice ayant perdu son indépendance, les avocats sont intimidés par des appels anonymes. C’est le cas notamment des juristes chargés d’assurer la défense des parties civiles dans l’affaire relative à l’assassinat, début juin 2010, du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son collaborateur Fidèle Bazana. Certains cabinets sont cambriolés.
Grâce aux révélations de l’ex-agent Edward Snowden, depuis quelques mois, la terre entière dénonce les écoutes pratiquées en Amérique et dans le reste du monde par la National Security Agency (NSA). Aux Etats-Unis, il semble que les géants de l’Internet que sont Facebook, Microsoft, Yahoo et Google auraient apporté leur «collaboration» à la NSA suite aux requêtes judiciaires reçues discrètement des autorités américaines.
Au Congo démocratique de «Joseph Kabila», les citoyens ont perdu le droit élémentaire à l’intimité. Leurs conversations téléphoniques sont écoutées et enregistrées à la simple demande écrite de Kalev Mutond, l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Nul besoin d’une ordonnance émise par un magistrat instructeur. "Joseph Kabila" se confond avec l’Etat.
Les opérateurs téléphoniques (Vodacom, Airtel, Orange, Tigo, Africel… ) sont tenus d’identifier les titulaires de tous les numéros téléphoniques opérant sur le sol congolais. Après un certain délai, toute «carte Sim» dont l’utilisateur n’est pas connu est désactivée.
Au lendemain des élections contestées du 28 novembre 2011, le ministre de l’Intérieur d’alors, Adolphe Lumanu Mulenda, avait ordonné aux opérateurs téléphoniques de suspendre l’émission des «SMS». A l’appui de cette demande, il invoquait des «considérations sécuritaires».
De quelle sécurité parle-t-on dans un pays où le pouvoir a perdu la clef de voûte de toute légitimité qu’est l’adhésion populaire? De quelle sécurité parle-t-on dans un Etat kabiliste qui a donné toute la dimension de son inefficacité à assurer à chaque citoyen les conditions minimales de sécurité tant pour sa personne que pour ses biens?
On ne le dira jamais assez que les Congolais doivent conjurer la peur et la résignation pour étouffer dans l’œuf – avant qu’il ne soit trop tard - l’émergence d’un nouvel Amin Dada ou d’un Kim Jung Un des tropiques à Kinshasa.
«Joseph Kabila» s’accroche au pouvoir pour le pouvoir. Il n’a plus rien à proposer à la population congolaise. Il se maintient par la violence et la terreur. Il doit être chassé du pouvoir. Par tous les moyens.
Les législateurs de 2005 avaient prévu l’antidote à toute dérive dictatoriale à travers article 64 de la Constitution : «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. (…).» Agissons!"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/08/rdc-une-frange-de-lopposition-boycotte-le-code-de-bonne-conduite/
° http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/JA2767p073.xml0/joseph-kabila-vital-kamerhe-rdc-presidentielle-rdc-2016rdc-rendez-vous-en-2016.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/2014-joseph-kabila-a-lheure-des-choix/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"(...)La Prospérité titre ensuite à la Une «Calendrier électoral, Samy Badibanga exige le consensus».
Ce journal explique que Samy Badibanga Ntita, président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, propose le consensus comme voie de sortie de la crise politique qu’il voit pointer à l’horizon. Selon le député UDPS, cité par le quotidien, ce consensus facilitera l’adoption du calendrier électoral que Malu Malu, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a promis de publier sur recommandation de l’Assemblée nationale. Selon le quotidien, la proposition des députés « tshisekedistes » et alliés permettra également d’éviter des accrochages, des ratés ou boycotts inutiles et surtout le gaspillage du temps, dans des tiraillements sans fin, ni espoir d’un processus électoral crédible et aux résultats acceptables par tous. (« Acceptable par tous », c’est évidemment là la grosse question, et elle n’est pas résolue d’avance quand on considère les élections du 28/11/11. (...) NdlR)
Le Député élu de Kinshasa/Mont-Amba rappelle, en effet, qu’en février 2006, à l’issue d’une transition de trois années soutenue par l’ensemble de la communauté internationale et après un referendum populaire, la RD. Congo s’est dotée d’une nouvelle Constitution et a mis en place des institutions démocratiques. «Cette Constitution prévoit qu’à tous les niveaux, local, provincial et national, les citoyens congolais désignent, à travers des élections libres et transparentes, leurs représentants légitimes dans les institutions. Le texte est parfaitement clair et n’a nul besoin d’interprétations ou d’exégèses, surtout venant de personnes qui ont en charge sa stricte mise en œuvre», a déclaré substantiellement, le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés. «Aujourd’hui, dans quelle situation se trouvent nos institutions ?», s’interroge-t-il, avant de répondre : «Du fait d’un cycle électoral incomplet et défaillant en 2011, la République ne dispose toujours pas de responsables élus au niveau local ; ceux qui sont en place au niveau provincial (Députés et Gouverneurs), ont terminé leur mandat, depuis plus de deux ans et ont perdu leur légitimité. Au niveau national, le mandat des sénateurs étant, lui aussi, dépassé, la légitimité de la Chambre Haute s’en trouve, de facto, affectée». Selon lui, le nouveau cycle électoral 2013-2016 doit impérativement répondre à ces graves préoccupations. C’est-à-dire, doter, enfin, les villes et les communes de responsables élus, redonner aussitôt que possible leur légitimité aux institutions qui l’ont perdue et respecter les échéances législatives et présidentielles de décembre 2016.
Samy Badibanga accuse la CENI de préparer le tripatouillage du mode de scrutin des élections à venir. « Au lieu de se concentrer sur ses tâches prioritaires, la CENI et son président, planchent sur des scenarii où il est question, comme en 2010, de modification des modes de scrutin, qui passe nécessairement par la révision de certains articles de la Constitution, en l’occurrence, l’article 197 de la Constitution qui stipule que les élections provinciales s’organisent au suffrage universel direct. La CENI prétend, pour d’obscures raisons, faire élire les Députés Provinciaux par un corps électoral restreint et priver le peuple congolais de l’acquis démocratique de 2006 incarné dans l’élection des députés provinciaux au suffrage universel direct», se plaint-il.
Il réaffirme son attachement aux principes républicains, et appelle les partenaires extérieurs à veiller au grain : «L’expérience montre qu’il ne peut y avoir d’avancées démocratiques durables, sans un respect strict de la Constitution, des échéances électorales, du nombre et de la durée de mandats. C’est la voie que la CENI doit suivre et la communauté internationale devrait conditionner son soutien au respect de ces principes ».
Les parlementaires de l’UDPS et Alliés proposent leurs solutions concrètes. «Concrètement, nous sommes donc tenus d’organiser quatre scrutins universels directs avant la fin de l’année 2016. Des regroupements de scrutins paraissent indispensables», Ils proposent donc, que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année 2015 ou fin 2014. Cela permettra, d’une part, l’économie des ressources administratives, financières et logistiques et, d’autre part, le règlement du dysfonctionnement institutionnel majeur que nous vivons. C’est aussi primordial dans la perspective des scrutins d’enjeu national qui devront se tenir au plus tard, en novembre 2016. Il souligne également, qu’un tel calendrier nous laisse largement le temps d’organiser l’élection indirect des Sénateurs et des Gouverneurs avant novembre 2015 et tout ceci sans modification de la constitution insiste également sur «la révision et la fiabilisation du fichier électoral» qui, à l’en croire, conditionnent la réussite de l’ensemble du processus devront être engagées au plus tôt et menées conjointement aux autres préparatifs des scrutins. «La bonne conduite de cette opération préalable permettra au processus de disposer d’une liste des électeurs actualisée comprenant les omis ainsi que les électeurs réorientés mais aussi les citoyens ayant accédé a la majorité depuis la tenue des dernières élections et qui ne figurent donc pas sur les listes actuelles». M. Samy Badibanga, comme le groupe parlementaire UDPS et Alliés, reste convaincu que l’exercice de remise à jour de ces données de base doit s’étendre jusqu’à la cartographie opérationnelle des sites de vote des entités de base, des groupements ainsi que des démembrements de la CENI. Ce qui, selon eux, permettra d’améliorer sensiblement la qualité de l’offre électorale en RD. Congo et de faciliter la convocation unique de l’électorat, pour des élections combinées.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?ubitem=1&newsid=197406&Actualiteit=selected
Bravo à S Badibanga, voilà qu’il se « molekise », Albert commencerait-il à réussir sa mission (voir mon adresse confidentielle à Mr Troll) ?
En effet coup sur coup je l’ai vu sur JA présenter des propositions alternatives intéressantes d’une opposition et ici il anticipe de même en convoquant la Ceni à un indispensable consensus pour réussir le prochain cycle électoral… Pourvu qu’il y fonce franco en obtenant et en réussissant cette négociation, armé de sa bonne volonté républicaine, de sa lucide expertise et de son courage d’homme politique prêt à tout utile combat…
Vous aurez compris ou pas : ce n’est point le "consensus" en tant que tel qui m'est utile ; pour tout vous dire je, me méfie du consensus chez nous, il n’est souvent que mou où les rapports de force n’évoluent pas, les forts le restent et imposent, les faibles se résignent ou se font acheter…
Il nous faut faire mieux… Plutôt que de cogiter, de prophétiser ou de fantasmer distants ou absents et impuissants sur un inéluctable couple adverse, planifié d’avance à travers ou malgré un théâtre trompeur, O Lembe/Kamerhe (voir Mr Voisin, Ma Tsippo …), je préfère une opposition qui met sans œillères ses pieds dans le plat pour obtenir et réussir une négociation ardue et ferme où elle arrive à valider ses (contre)propositions pour le compromis final et au besoin ici, opposer de son côté son solide couple candidat face aux autres!
Assez en effet de pleurnicher, de condamner sans agir concrètement; nous devons nous donner vraiment tous les moyens de réussir notre combat de manière en affrontant avec pugnacité sans embargo aucun le pouvoir là où il opère càd sur la scène publique pour pouvoir ainsi peser sur le compromis et le destin final !
Au final, pour moi si Badibanga (je ne le connais pas assez) confirme et creuse dans cette voie, nous en dirons bien de (bonnes) nouvelles de lui, de l’Udps et pourquoi pas de l’opposition ( où il peut se faire une (bonne) place) demain…
De quoi perso m’en satisfaire, oh combien !
Compatriotiquement!
PS
"Feuille de route 2013-2016 : CENI, Jean-Claude Vuemba dénonce le complot anticonstitutionnel !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=1729&rubrique=POLITIQUE
Le débat suscité par l’Abbé-Président de la CENI, le jeudi 30 janvier dernier à l’Assemblée nationale, avec sa feuille de route électorale 2013-2016, devient de plus en plus houleux. Depuis, les réactions fusent de partout. La dernière en date, c’est celle de l’Honorable Vuemba Jean-Claude, Président du MPCR. Pour lui, au lieu de se concentrer sur ses tâches prioritaires, la CENI, re-présidée par l’Abbé Apollinaire Malumalu, tient, à tout prix, comme en 2010, à la modification des modes de scrutin, avec la curieuse révision de certains articles de la Constitution du 18 Février 2006. En l’occurrence, l’article 197 de la Constitution, révisée le 10 Janvier 2011 par la suppression du second tour de l’élection présidentielle du 11 novembre de la même année, qui stipule que «les élections provinciales sont organisées au suffrage universel direct. Voilà que, pour d’obscures raisons, la CENI veut faire élire les Députés provinciaux par un corps électoral restreint. L’élu de Kasangulu dénonçant ce qu’il qualifie de ‘’complot anticonstitutionnel’’ qui vise à priver le peuple congolais de l’acquis démocratique du challenge 2006, illustré par l’élection exemplaire et nécessaire des Députés provinciaux au suffrage universel direct, se dresse résolument contre la modification continue de la Constitution qui, prévient-il, va progressivement vider toute sa substance juridique et la transformer en une feuille morte dans un forum. En clair, Vuemba Jean-Claude réclame le respect de la Constitution en vigueur et exige l’organisation successive de quatre scrutins universels directs, avant la fin de l’année 2016, pour désigner les Elus locaux, les Députés provinciaux, les Députés nationaux et surtout, le futur Président de la République. Pragmatique, le Président du MPCR exige que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année prochaine, 2015. Avec comme double avantage, l’économie des ressources administratives, financières et logistiques d’abord et, ensuite, la solution en rapport avec le dysfonctionnement institutionnel majeur observé au niveau législatif (Sénat) et provincial (Gouvernorats).
Ci-après, la libre opinion de l’Honorable Jean-Claude Vuemba au sujet du processus électoral 2014-2015.
A propos du processus électoral 2014 – 2015 (CENI)(...)
Le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, réclame le respect strict de la Constitution (Articles 197 et 220).
La Constitution d’un pays constitue la loi fondamentale à laquelle, tout citoyen est soumis pour l’établissement d’un Etat de droit. Et celui-ci, à ne pas confondre avec un Etat néo patrimonial ou éthnocratique, repose sur trois piliers. Le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Le quatrième pilier étant bien entendu la Presse, jouissant de l’exercice de la liberté de l’expression dans la société démocratique.
L’expérience politique partout au monde démontre qu’il ne peut y avoir des avancées démocratiques durables sans un respect strict de la Constitution, des échéances électorales, du nombre et de la durée des mandats (Article 220). La Communauté Internationale devrait conditionner son soutien au processus électoral 2014 – 2016, élaboré par la CENI, au respect desdits principes universels.
Or, au lieu de se concentrer sur ses tâches prioritaires, la CENI, représidée par l’Abbé Apollinaire Malu Malu aujourd’hui tient à tout prix, comme en 2010, « à la modification des modes de scrutin avec la curieuse révision de certains articles de la Constitution du 18 Février 2006 » (sic). En l’occurrence, l’article 197 de la Constitution, révisée le 10 Janvier 2011 par la suppression du second tour des élections présidentielles du 11 Novembre de la même année, stipule que « les élections provinciales sont organisées au suffrage universel direct », la CENI prétend, pour d’obscures raisons, « faire élire les Députés provinciaux par un corps électoral restreint ».
Du coup, ce complot anticonstitutionnel vise à priver le peuple congolais de l’acquis démocratique du challenge 2006 illustré par l’élection exemplaire et nécessaire des Députés provinciaux au suffrage universel direct. Autrement dit, les électeurs votent directement et librement pour les Elus des Assemblée Provinciales. Or, la modification continue de la Constitution va progressivement vider toute sa substance juridique et la transformer en une feuille morte dans un forum.
Concrètement, le MPCR réclame le respect de la Constitution en vigueur et exige l’organisation successive des quatre scrutins universels directs avant la fin de l’année 2016, pour désigner les Elus locaux, les Députés provinciaux, les Députés nationaux et surtout le Président de la République. Car, l’actuel en fonction, Elu en 2006 et réélu en 2011, sera à terme échu après deux mandats de cinq ans, c’est-à-dire renouvelable une seule fois. Parvenu au pouvoir en 2001, il totalisera quinze ans de pouvoir en 2016. Donc trois mandats successifs de cinq ans !
Cette proposition nationaliste, patriotique et judicieuse devra amener la CENI à économiser les ressources financières lui dévolues par le Parlement, à diminuer les convocations de l’électorat et les contraintes logistiques par les recours indispensables des regroupements des scrutins. Exigeons donc que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année prochaine, 2015. Avec comme double avantage l’économie des ressources administratives, financières et logistiques d’abord et ensuite, la solution au disfonctionnement institutionnel majeur observés au niveau législatif (Sénat) et provincial (Gouvernorats).
C’est ainsi que la CENI disposera du temps voulu, avec un tel calendrier objectif, pour organiser l’élection indirecte des Sénateurs et des Gouverneurs par les Députés provinciaux élus avant Novembre 2015, sans pour autant recourir à la modification incompréhensible de la Constitution. Par ailleurs, la CENI est appelée à revoir et fiabiliser le fichier électoral en vue d’une réussite de l’ensemble du processus 2014 – 2016. Car, à l’Opposition parlementaire, on croit mordicus que « cette opération préalable permettra au processus en cours de disposer d’une liste actualisée des électeurs comprenant les omis ainsi que les électeurs réorientés mais aussi les Citoyens ayant accédé à la majorité depuis la tenue des dernières élections en 2011 et qui ne figurent donc pas sur les listes actuelles de la CENI, la NEO-CEI ».
En outre, l’exercice de remise à jour desdites données de base devra s’étendre jusqu’à la cartographie opérationnelle des sites de vote, des entités de base, des groupements ainsi que des démembrements de la CENI. Cette procédure permettra d’améliorer sensiblement la qualité de l’offre électoral en République Démocratique du Congo, un pays post-conflit et fragile, et de faciliter la convocation unique de l’électorat pour des élections combinées.
Dans le cas contraire, l’Opposition institutionnelle et extra-institutionnelle ne se sent pas liée par la signature du code de bonne conduite que l’Abbé Apollinaire Malu Malu doit signer lui-même avant l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes. A défaut, nous allons revivre les débâcles électorales de 2006 et de 2011 avec les graves divisions qu’elles ont engendrées. Seul l’esprit de consensus qui a prévalu au sein de la classe politique et du Parlement a heureusement permis le vote de la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la CENI ainsi que la désignation, en Juin 2013 de ses nouveaux animateurs.
En définitive, le MPCR, un Parti d’avant-garde, dit non à la fraude électorale, à la tronçonneuse de la corruption, donc à l’achat des consciences dans la classe politique toutes tendances confondues. L’Opposition parlementaire lutte pour le rétablissement des Institutions Républicaines et légitimes par le recours au vote intégral et populaire. Car, la démocratie, avait dit Abraham Lincoln, un ancien Président des Etats-Unis d’Amérique, consiste à la mise en place de pouvoir du peuple (vote), par le peuple (élus) et pour le peuple (bien être). Le développement de la République Démocratique du Congo, un pays géostratégique en Afrique, nécessite donc une démocratie participative et non censitaire au profit de la démocrature et de l’oligarchie tant décriées au 20è siècle.
A bon entendeur ! Salut !
Fait à Kinshasa, le 13 Février 2014
Jean Claude VUEMBA LUZAMBA
Député National"
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"L’Opposition républicaine confie son sort à Léon Kengo wa Dondo, son autorité morale
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5869:l-opposition-republicaine-confie-son-sort-a-leon-kengo-wa-dondo-son-autorite-morale&catid=85:a-la-une&Itemid=472
L’Opposition politique se recentre
Des partis et regroupements de l’Opposition ont décidé de se regrouper depuis le 14 février 2014, jour de la Saint Valentin, au sein d’un méga-regroupement politique, dénommé « Opposition républicaine ». C’est Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et président de l’UFC (Union des forces du changement), qui en incarne l’autorité morale. Cette nouvelle plate-forme entend faire valoir ses droits dans la formation de ce qui sera le gouvernement de cohésion nationale.
La formation d’un gouvernement de cohésion nationale reste toujours à l’ordre du jour. Preuve que les choses se précisent et s’accélèrent même sur ce dossier, l’Opposition politique – en tout cas un bon échantillon – a décidé de se retrouver dans un méga-regroupement politique, dénommé « Opposition républicaine ».
C’est à travers cette nouvelle plate-forme que l’Opposition entend désormais faire valoir ses droits. C’est le 14 février 2014, jour de la Saint Valentin, que les regroupements politiques ayant pris part aux Concertations nationales du Palais du peuple du 5 septembre au 7 octobre 2013 à Kinshasa ont « décidé dans l’intérêt supérieur de la Nation de créer un méga-regroupement politique de l’Opposition politique, dénommé +Opposition républicaine+, aux fins d’unir nos efforts pour l’instauration d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit en République démocratique du Congo, dans le cadre d’un processus permanent de cohésion nationale ».
Preuve des ambitions qui animent leurs fondateurs, cette plate-forme qui se présente déjà comme un « méga-regroupement » politique s’est doté de trois organes. Le premier organe, c’est celui qu’incarne désormais Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et président de l’Union des forces du changement (UFC), en tant qu’autorité morale de l’Opposition républicaine.
Le deuxième organe est son Conseil national, alors que la coordination en est le troisième.
C’est avec cette architecture que l’Opposition républicaine pense conquérir de l’espace dans le microcosme politique congolais, fort de l’appui dont elle jouit de la part des partis et regroupements politiques qui la composent. De cette manière, l’Opposition républicaine s’est fixé l’ambition de se présenter en véritable interlocuteur de la Majorité présidentielle. Par conséquent, elle entend jouer pleinement son rôle dans la marche de la vie nationale.
Elle devait en principe bénéficier de l’estime et de la notoriété de son autorité morale. Ce n’est donc pas pour rien que tous les partis et regroupements signataires de l’acte constitutif de l’Opposition républicaine ont porté leur dévolu sur Léon Kengo.
Mais, dans la dynamique de la formation d’un gouvernement de cohésion nationale, la création de ce méga-regroupement obéit aussi à ce schéma.
Même si d’autres partis de l’Opposition tels que le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, et le Fonus de Joseph Olenghankoy n’ont pas formellement, selon certaines indiscrétions, adhéré à cette nouvelle plate-forme, il n’est pas exclu que ses rangs s’agrandissent dans les tout prochains jours. Des alliances sont d’ores et déjà attendues pour élargir davantage le cercle.
L’objectif étant, selon les fondateurs de cette nouvelle plate-forme, de regrouper le plus des partis de l’Opposition pour servir d’un véritable contrepoids face à la Majorité présidentielle.
La formation du gouvernement de cohésion nationale sera le premier test auquel va se soumettre l’Opposition républicaine se rendre compte de son poids politique en République démocratique du Congo. Ce qui devait lui permettre de jeter les bases pour les prochaines échéances de 2016."
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=1736&rubrique=POLITIQUE
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
Selon Ngbanda, Kanambe est passé en effet à la vitesse supérieure et la CI notamment via la Monusco fin prête à avaliser la balkanisation du pays, l'annexion d'une partie de l'Est au Rwanda-Ouganda :
Compatriotiquement!
"(...)Kengo wa Dondo n'est pas un opposant , il travaille avec l'ANR . De plus, comment peut-il représenter "l'opposition " avec un pourcentage officiel d'à peine 4% aux dernières élections ?
Tous les services de sécurité congolais sont désormais sous la direction des rwandais : La DEMIAP est sous l'autorité du rwandais BIZIMA KARAHA qui travaille directement avec Paul Kagame et KALEV est tenu de lui rendre compte sur instruction d' Hyppolite Kanambe alias "Joseph Kabila "
La Police et l'armée congolaise sont sous le contrôle de Bisengimana à qui même le Général Etumba est obligé de rendre des comptes .
Le mandat de L'ONU prend fin en RDC , mais bizarrement la MONUSCO déménage pour s'installer à l'Est au Kivu comme si cette partie du pays ne faisait pas partie de la RDC , confirmant ainsi qu'ils considèrent que le Kivu est bel et bien en voie de balkanisation comme relevé par Herman Cohen.
Bugera et Roger Lumbala s'apprêtent à verser à nouveau le sang des congolais . Ils préparent une énième fausse rébellion pro-ougandaise et ont contacté l'apareco pour que son président s'associe à eux. Cette énième rébellion vise à créer une nouvelle instabilité de la RDC qui servira de prétexte à Kanambe pour repousser la date des élections présidentielles pour cause de déstabilisation.(...)"
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/1620-honore-ngbanda-alerte-a-nouveau-les-congolais-contre-les-dernieres-evolutions-du-plan-d-occupation-et-de-balkanisation-de-la-rdc.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"La République : « Rejoint par Matusila, Lumbala, Sessanga et Makila, Kengo casse l’Opposition radicale »
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/02/20/la-republique-rejoint-par-matusila-lumbala-sessanga-makila-kengo-casse-lopposition-radicale/
Revue de presse kinoise du jeudi 20 février 2014
Les journaux parus ce jeudi à Kinshasa s’intéressent de plus près à la coalition de l’opposition créée le week-end dernier sous « l’autorité morale » du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo.
La République et la Prospérité citent les principaux leaders politiques qui ont rejoint cette nouvelle plateforme.
Le premier journal révèle qu’à l’occasion de la signature de l’acte d‘engagement de l’Opposition républicaine le mercredi, la plateforme s’est élargie.
La République cite les nouveaux adhérents que sont le RDC/KL de Roger Lumbala, ATD de José Makila, MSC, Envol de Denis Sessanga, Abako de Anatole Matusila.(...)"
Opposition Républicaine : Makila, Batumona, Sessanga,…rejoignent Kengo !""
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=1774&rubrique=POLITIQUE
"DEC Radio Okapii
Création d’une nouvelle plate-forme de l’opposition en RDC
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/02/18/ce-soir-creation-dune-nouvelle-plate-forme-de-lopposition-en-rdc/
(...)Quelle lecture faire de la création de cette nouvelle plate-forme de l’opposition ?
Invités:
Professeur Michel Bongongo, Sénateur de l’opposition et secrétaire général de l’Union des forces du changement, parti dont Léon Kengo est président.
Professeur Matthieu Kalele, Professeur de sociologie à l’Université de Kinshasa. Il est président du Front pour un nouveau type de congolais (Fntc), parti politique de l’opposition.
Professeur Mwahila Tshiyembe, Directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
- Télécharger
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
AVANT KABILA REPRIMAIT LES CONGOLAIS POUR AFFIRMER SON AUTORITE PAR LA FORCE. MAINTENANT IL REPRIME LES CONGOLAIS POUR SURVIVRE
KOTA
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
KOTA a écrit:AVANT KABILA REPRIMAIT LES CONGOLAIS POUR AFFIRMER SON AUTORITE PAR LA FORCE. MAINTENANT IL REPRIME LES CONGOLAIS POUR SURVIVRE
Heureux de vous l'entendre dire, Mfumu Kota mais n'oubliez quand même pas qu'une répression en vaut une autre, quelle qu'en soit la motivation : elle reste autant meutrière, mieux vaut donc la combattre en aval comme en amont !
Et si on survit on reste en vie, ce qu'il nous faut c'est couper court à sa survie !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"Kinshasa: le député Martin Fayulu interpellé par la police
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/24/kinshasa-le-depute-martin-fayulu-interpelle-par-la-police/
Martin Fayulu
Le député de l’opposition Martin Fayulu Madidi a été relâché ce lundi 24 février après-midi, après avoir été interpellé pendant quelques heures par la Police nationale congolaise (PNC). Il a été appréhendé à la hauteur du Rond-point Ngaba, à Kinshasa alors qu’il faisait signer une pétition appelant à la démission de l’abbé Apollinaire Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Les collègues de Martin Fayulu, réunis au sein de la Coalition politique «Sauvons le Congo», confirment qu’il s’agit bel et bien d’une arrestation de l’opposant et dénoncent la privation de sa liberté.
De son côté, la police parle plutôt d’un «simple contact» avec le coordonnateur des Forces acquises au changement (Fac) et ceux qui l’accompagnaient dans le cadre de cette tournée consistant à recueillir des signatures au bas de la pétition.
Crainte de l’Union européenne
L’interpellation de Matin Fayulu intervient quelques jours seulement après l’appel de la délégation de l’Union européenne (UE) en RDC en faveur du respect des droits de l’opposition en perspectives de prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle de 2016. L’UE estime important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, d’assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté de mouvement ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice.
«La délégation de l’Union européenne a pris note avec inquiétude des entraves et des restrictions de déplacement dont certains responsables politiques de l’opposition ont été récemment l’objet. Le dernier cas en date concerne le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe», a indiqué la déclaration de l’UE."
"Des initiateurs de la pétition anti-Malumalu arrêtés
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8704
Le "général" Kanyama Bilolo, chef de la police de la ville de Kinshasa
Selon des sources bien informées, les opposants Martin Fayulu Madidi, Koloso Sumaïli et l’activiste de la société civile Ngoyi Mutamba ont été interpellés dans la matinée de ce lundi 24 février à Kinshasa par des policiers commandés par le tristement célèbre "général" Célestin Kanyama Tshishiku Bilolo. Les personnes interpellées récoltaient des signatures dans les rues de la capitale dans le cadre d’une pétition qu’ils ont initiée demandant la démission de l’actuel président de la Commission électorale nationale indépendante, Apollinaire Malumalu. Il est reproché à celui-ci notamment son manque de neutralité du fait de son inféodation au "clan kabiliste". Qui a ordonné ces arrestations? Aux dernières nouvelles, les trois acteurs socio-politiques se trouvaient toujours "gardés à vue" à l’état-major de l’inspection provinciale de la police nationale.
L’article 27 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 énonce ce qui suit : "Tout Congolais a le droit d’adresser individuellement ou collectivement une pétition à l’autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l’objet d’incrimination sous quelque forme que ce soit pour avoir pris pareille initiative".
En date du 17 février, sous le label "Sauvons la RDC", Martin Fayulu, Koloso Sumaïli et Ngoyi Mutamba publiaient une pétition destinée à obtenir "la démission immédiate" de Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu de la présidence de la Commission Electorale Nationale indépendante (Ceni). Au motif qu’il a violé de manière intentionnelle "la Constitution, des lois de la République et du Code de conduite de l’agent public de l’Etat".
Parmi les griefs, les pétitionnaires épinglent notamment la proposition du président de la Céni d’élire les députés provinciaux "au suffrage indirect" alors que l’article 197 de la loi fondamentale énonce que ceux-ci sont élus "au suffrage universel direct". Pour les initiateurs de ce document, Apollinaire Malumalu se trouve ainsi "en totale contradiction" avec cette disposition de la charte fondamentale. Autres reproches : "Il veut organiser les élections sans au préalable effectuer l’audit du fichier électoral, tant réclamé par les parties prenantes au processus électoral et comme l’avaient recommandé les différentes missions d’observation des élections du 28 novembre 2011"; "Il a recruté le personnel de la Céni, notamment le Secrétaire exécutif national et son adjoint sans appel à candidature, en violation de la loi et du Code de Conduite de l’Agent public de l’Etat".
Les initiateurs de la pétition concluaient leur "appel" en ces termes : "Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu ne donne aucun gage de transparence ni de neutralité dans l’organisation des élections, au contraire il démontre son inféodation à la mouvance kabiliste comme lors des élections de 2006".
Si ces arrestations étaient motivées par le lancement d’une pétition, on se trouve dans la logique d’une arrestation arbitraire. Il n’y a pas de crime ou délit sans texte légal. A moins que Kanyama Bilolo, alias "Esprit de mort", dont la "créativité" est bien connue n’assimile la récolte des signatures sur la voie publique en "trouble de l’ordre public". Il semble que pour la seule journée de ce lundi 24, les initiateurs auraient récolté 1.700 signatures. Affaire à suivre."
"RDC: la société civile désapprouve la révision constitutionnelle proposée par la Ceni
° http://radiookapi.net/actualite/2014/02/24/rdc-la-societe-civile-desapprouve-la-revision-constitutionnelle-proposee-par-la-ceni-2/
Des organisations de la société civile de la RDC ont rejeté la révision constitutionnelle proposée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en vue d’appliquer le mode de scrutin indirect pour les élections provinciales. Ils l’ont fait savoir au cours d’une rencontre avec le président de la Ceni, Apollinaire Malumalu, lundi 24 février à Kinshasa. Le moment n’est pas propice pour une telle reforme, selon la société civile, qui redoute le risque de corruption de «grands électeurs ».
A l’issue de cette matinée d’échange, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) basée à Kinshasa a purement et simplement rejeté ce scrutin indirect, au regard du degré de corruption qui prévaut en RDC.
Des membres du bureau de la commission électorale nationale indépendante(Ceni) le 24/02/2014 à Kinshasa, lors d’une rencontre avec les acteurs de la société civil. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des participants à la rencontre des membres du bureau de la commission électorale nationale indépendante(Ceni) et les acteurs de la société civil le 24/02/2014 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
«Cette option-là ne donne pas la possibilité aux pauvres d’émerger et de participer au processus comme candidat, parce qu’il sera aussi question de grands électeurs qui seront facilement corruptibles», a estimé le coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela.
Le délégué de la société civile de la province de l’Equateur, Fabien Mongwenza, a pour sa part estimé que le mode de scrutin proposé par la Ceni était inopportun:
«Pour préserver la quiétude dans la pays, je proposerais que l’ancien système continue, et qu’à la fin de ce cycle électoral on puisse entrevoir une révision qui ferait que les députés provinciaux puissent être élus au suffrage indirect pour nous permettre de gagner du temps.»
Lors de cet échange, le président de la Ceni a passé en revue la feuille de route de la poursuite du processus électoral en République démocratique du Congo qu’il avait présentée jeudi 30 janvier à l’Assemblée nationale. Il s’est plus appesanti sur la possibilité de reformer la loi électorale en vue d’appliquer le mode de scrutin indirect pour les élections provinciales et sénatoriales, ainsi que celle des gouverneurs.
«Les conseillers des communes, des chefferies et des secteurs élus pourront élire, en un même jour, députés provinciaux, gouverneurs et vice-gouverneurs, sénateurs, conseillers urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints», a-t-il expliqué.
Pour y arriver, l’abbé Malumalu juge indispensable la révision de quelques articles de la constitution. «On devrait, dans ce cas là [réviser] au niveau de la constitution un article qui concerne [le scrutin des] sénateurs et deux articles qui concernent les institutions provinciales: 197 et 198», a précisé la président de la Ceni.
Aux dires de certains participants à cette rencontre, il appartient aux députés tant de la majorité que de l’opposition de traiter avec délicatesse de la révision de la constitution telle que proposée par la Ceni."
"Pétition : Démission de Monsieur l’abbé Malu Malu de la Ceni
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8690
Nous, peuple congolais, signataires de la présente, exigeons la démission immédiate de Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu de la présidence de la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) pour violation intentionnelle de la Constitution, des lois de la république et du Code de conduite de l’Agent Public de l’Etat.
En effet:
1. Il propose l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect en totale contradiction avec l’article 197 de la Constitution.
2. Il tient obstinément à organiser les élections urbaines, municipales et locales avant les élections provinciales et sénatoriales, interrompant ainsi le cycle électoral commencé en 2011.
3. Il veut organiser les élections sans au préalable effectuer l’audit du fichier électoral, tant réclamé par les parties prenantes au processus électoral et comme l’avaient recommandé les différentes missions d’observation des élections du 28 novembre 2011.
4. Il a recruté le personnel de la CENI, notamment le Secrétaire exécutif national et son adjoint sans appel à candidature, en violation de la loi et du Code de Conduite de l’Agent public de l’Etat.
Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu ne donne aucun gage de transparence ni de neutralité dans l’organisation des élections, au contraire il démontre son inféodation à la mouvance kabiliste comme lors des élections de 2006.
Fait à Kinshasa, le 17 février 2014
Pour les FAC,
Martin M. Fayulu
Pour la CVD,
Koloso Sumaïli
Pour la Société Civile de la RDC,
Chistopher Ngoyi Mutamba
SAUVONS LA RDC - SAUVONS LA RDC
Contact : +(243) 993 899 965 / 822 003 131 / 812 405 787"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
"L’OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE :Voici comment les institutions et tout le système de sécurité de la RDC sont sous contrôle du Rwanda et les officiels congolais infiltrés par des «hirondelles» rwandaises !° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1637-l-occupation-rwandaise-en-marche-voici-comment-les-institutions-et-tout-le-systeme-de-securite-de-la-rdc-sont-sous-controle-du-rwanda-et-les-officiels-congolais-infiltres-par-des-hirondelles-rwandaises.htmlLe processus d’occupation de la RDC par le lobby tutsi rwandais passe par le contrôle des institutions du pays, de son système de sécurité autrement dit, son armée, sa police et ses services de sécurité et de renseignement civils et militaires. L’imposteur rwandais Hyppolite Kanambe alias “Joseph Kabila”, étant la tête du cheval de Troie introduit à Kinshasa, poursuit sans relâche le travail d’infiltration et de noyautage de nos institutions à tous les niveaux. Ce travail d’infiltration a pratiquement atteint son point culminant qui prélude du déclenchement imminent de l’opération proprement dite de balkanisation de la RDC. L’œil du Patriote qui suit de très près ce processus présente ici le tableau qui illustre de la gravité de cette perte de souveraineté pour les Congolais. Notre objectif est d’éveiller la conscience de ceux des compatriotes qui dorment encore dans l’insouciance et l’indifférence.En plus du sommet des institutions occupé déjà par l’imposteur lui-même, la tête du Sénat congolais est tenue par un autre tutsi rwandais, Léon Kengo wa Dondo, qui aurait décliné, selon les dernières nouvelles à vérifier, l’offre de prendre la tête du fameux «gouvernement de cohésion nationale» car, selon les prévisions de ses mentors occidentaux et des experts du lobby hégémonique tutsi, il est fort probable que Hyppolite Kanambe soit déboulonné par les forces «révolutionnaires» avant 2016, et probablement au courant de cette année 2014. Il faudrait donc qu’un autre tutsi soit aux aguets pour s’accaparer du pouvoir au cas où. Or, la position actuelle du président du Sénat lui offre plus de chance de succéder à celui qui est aujourd’hui au sommet des institutions en cas de vacance. Car, pour les hégémonistes tutsis, il n’est pas question de laisser aux Congolais l’opportunité de reprendre la direction de la RDC. Mais selon d’autres sources proches de lui, l’appât du pouvoir et de l’argent l’emporterait chez Kengo qui pencherait personnellement pour prendre immédiatement la tête du gouvernement. Il serait actuellement en Europe pour négocier justement son choix avec ses mentors belges et européens, car un autre différent l’oppose à Kanambe qui tiendrait à lui imposer Azarias Ruberwa comme ministre de la défense. La concurrence et la guerre de positionnement entre tutsis bat son plein! Kanambe se méfie donc des ambitions de Kengo.Même si un collabo congolais bien soumis a été placé symboliquement à la tête du Parlement congolais, l’effectivité du pouvoir est entre les mains d’Hyppolite Kanambe seul. Et c’est lui qui fait et défait les présidents de cette chambre basse du Parlement congolais d’une part, et qui dicte des directives que les parlementaires de la majorité comme de l’opposition exécutent à coup de billets verts que distribue sa sœur jumelle, Janette Kanambe, qui est devenue le centre de gravité des activités de corruption au sein de cette institution.Il en est de même de l’armée congolaise. La présence symbolique du général Etumba à la tête des FARDC est une simple parodie pour la consommation de l’opinion nationale et internationale. Aujourd’hui, en plus de la Police nationale, c’est le général tutsi rwandais Bisengimana qui coiffe le chef EMG congolais et lui donne des directives de la hiérarchie. Et pour mieux le phagocyter, Hyppolite Kanambe a affecté autour de Didier Etumba quatre colonels tutsis de l’entourage direct du président Kagame, et qui ont pour mission de veiller à l’exécution fidèle des ordres spéciaux venant d’en haut et de surveiller les faits et gestes du chef EMG jusqu’au contrôle de toutes ses communications. Ces quatre “anges gardiens” auraient donc pour cela droit d’accès à toutes ses boîtes e-mail. Il apparait tout à fait logique que dans ces conditions-là, les services de renseignement militaires soient donc aussi automatiquement sous le puissant regard du généralissime Bisengimana.Quant aux services de l’A.N.R., Hyppolite Kanambe ne fait plus confiance aux katangais qu’il prétendait considérer hier encore comme étant ses “frères” d’origine. Chassez le naturel, dit-on, il revient au galop. Ainsi, depuis un certain temps, le «raïs» oblige l’AG Kalev à remettre toutes les copies de ses rapports à Bizima Karahamueto qui occupe aujourd’hui le troisième rang dans la hiérarchie des services spéciaux auprès de Paul Kagame. C’est tout dire ! Bizima Karaharamueto vit aujourd’hui entre Kigali, Johannesburg et Kinshasa en mission commandée sous l’égide du président rwandais. Selon les indiscrétions, il était prévu que lors de la nomination de Bisengimana à la tête de la Police, Hyppolite Kanambe procède aussi à la nomination de Bizima Karahamueto à la tête de l’ANR. C’est Azarias Ruberwa et Déo Rugwiza, le PDG de l’OFIDA, qui l’en ont dissuadé, estimant que la nomination des deux tutsis à la fois dans deux postes-clés de la sécurité allait réveiller l’attention des Congolais et provoquer une vive réaction d’hostilité. L’exécution du projet a été alors remise après la sortie du «gouvernement de cohésion nationale» annoncé depuis octobre 2013 et dont la formation serait enfin imminente, dès lors que l’amnistie des rwandais du M23 est signée pour leur permettre d’infiltrer les institutions de la RDC.Pour faciliter les mouvements d’immigration et d’intégration massive des rwandais, la Direction Générale des Migrations (DGM) est aussi dans le collimateur du lobby rwandais. L’actuel Directeur de la DGM pour la ville de Kinshasa, Albert Semena, tutsi rwandais, est pressenti comme le numéro deux pour surveiller et chapeauter le DG congolais François Beya, comme l’est Etumba par Bisengimana. Le grade importe peu dans cette stratégie tutsie, seule l’autorité dont sont investis les pions tutsis rwandais compte!Nous présentons ci-dessous un organigramme qui illustre cette horrible emprise du lobby tutsi rwandais sur les institutions de notre pays. A chacun des Congolais d’en tirer les leçons qui s’imposent:Les officiels congolais noyautés par des «hirondelles» rwandaisesL’efficacité des services de renseignements rwandais est reconnue dans le monde de renseignement particulièrement à cause du réseau puissant des femmes tutsies redoutées pour leur capacité d’infiltration des objectifs les plus fermés et cela, en usant de leur charme pour la séduction des personnes ciblées. Le Zaïre de Mobutu en avait fait les frais. Mais aujourd’hui, la classe politique congolaise ne semble toujours pas avoir tiré des leçons de cette triste épopée. Bien au contraire, les collabos congolais semblent se livrer à cette pratique comme à un sport, pour s’attirer les faveurs du «raïs», oubliant qu’ils ouvrent par là les portes à l’ennemi pour contrôler de l’intérieur tout le système du pouvoir. Par contre, conscient de l’efficacité de ses méthodes dans sa lutte pour l’extension de son territoire, le Rwanda vient de créer un institut spécial pour la formation des «hirondelles», ces agents féminins destinés à pénétrer les objectifs ennemis en recourant entre autres à leur charme féminin. Les officiels congolais sont évidemment leurs premiers objectifs à contrôler ou à …éliminer. C’est selon!La liste des officiels congolais infiltrés par des hirondelles rwandaises est longue. Très longue! Mais nous ne voulons pas faire du voyeurisme ni exposer la vie privée des gens pour le plaisir. Loin s’en faut! Il s’agit ici de la sécurité publique de la RDC et de sa souveraineté. Nous ne pouvons donc pas ne pas dénoncer le mal et le danger qui guette toute une nation à cause de l’inconscience ou de l’incurie de ses dirigeants. Nous relevons donc ci-dessous quelques cas seulement pour illustrer le danger. Car, selon notre enquête, plus de 70% de cadres politiques et militaires congolais sont concernés. Ainsi, nous nous limitons à signaler, à titre illustratif, quelques cas symptomatiques que voici :
1. Dr Agnès Bunagaho, ministre rwandaise de la santé, copine de Matata Ponyo,Premier ministre ;
2. Alice Uwinera, maitresse de Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du gouvernement ;
3. Angéline Mugaza, maitresse de Muyej, ministre de l’intérieur ;
4. Marie-Rose Mugwarinyama, maitresse de Raymond Tshibanda, ministre des affaires étrangères ;
5. Carine Mutaga, maitresse de Didier Etumba, chef d’état-major général des FARDC
6. Aliane Rwagamirhe, 2e personnalité des services de renseignements
rwandais, maitresse du Général Amisi Tango Fort.Enfin à tout ceci , il faut ajouter l’opération de noyautage de l’opposition congolaise qui se traduit entre autres par la frénésie actuelle d’un autre pion essentiel du processus d’occupation et de balkanisation de La RDC. Celui là même qui clamait haut et fort hier encore son “amour” pour son frère rwandais Hyppolite Kanambe alias “Joseph Kabila”. Vital Kamerhe, puisque c’est de lui dont il s’agit , (ses racines rwandaises ne sont plus à démontrer http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1629-rappel-les-origines-rwandaises-de-vital-kamerhe.html ,) est en phase de conquête de l’opposition afin de mieux noyauter celle-ci et pourquoi pas de viser plus loin ensuite. Que les congolais ne se laissent pas duper par la comédie à laquelle Kanambe et lui se livrent . Chacun de ces deux comparses connait les limites fixés par leur mentor Paul Kagame. La résistance congolaise représente la seule véritable menace contre l’occupation de la RDC . Et comme chacun peut le constater les résistants (à ne pas confondre avec les “opposants”) n’ont pas la possibilité de se mouvoir ou de s’exprimer librement dans le pays.A chaque congolais de tirer désormais les conséquences de ce qui se trame contre notre patrie au vu et au su de tous. La peur ne sauvera pas le Congo , si les congolais n’y prennent garde ils n’auront bientôt plus que leurs yeux pour pleurer !Paris, le 25 Février 2014Candide OKEKEL’OEIL DU PATRIOTE"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?
A kosilisa mba congolais congolais lamuka. Trop naïf.
Kinshasa : L’ex-M23 Moïse Chokwe kidnappé...
Moïse Chokwe Chembo, ancien cadre politique du M23
Rentré au Congo "démocratique" au lendemain de la promulgation, le 11 février dernier, de la loi d’amnistie, l’ancien député national Moïse Chokwe Chembo - qui avait rejoint le M23 - a été kidnappé lundi 24 février dans la capitale congolaise par des sbires du pouvoir kabiliste. L’homme n’a plus donné signe de vie alors qu’il revenait d’un «rendez-vous manqué» avec le procureur général de la République, le très kabiliste Flory Kabange Numbi. Celui-ci dit n’avoir aucune souvenance dudit rendez-vous. C’est un avis de tempête pour tous les «bénéficiaires» de la loi dite d’amnistie. Qui a attiré Chokwe dans ce qui ressemble bien à un traquenard ? Assiste-t-on à un règlement de comptes entre «katangais» ? Dans une interview téléphonique accordée à Congo Indépendant en février 2013, «Moïse» avait fustigé la «mégestion» qui caractérise le «système Kabila». Pour lui, "Joseph" devait "dégager". Un discours atypique pour un natif de l’ex-Shaba.
C’est une ambiance de sauve-qui-peut général qui règne, depuis lundi 24 février, dans les milieux des anciens cadres du M23 ayant regagné le pays au lendemain de la promulgation de la loi d’amnistie par « Joseph Kabila ». C’était le 11 février dernier. Cette législation était censée mettre fin aux poursuites. Et ce y compris les peines prononcées pour les infractions qu’elle vise. C’était mal connaître le «raïs.
Ancien cadre politique de l’ex-Mouvement du 23 mars, Moïse Chokwe Chembo est porté disparu. Les faits ont eu lieu le lundi 24 février. Selon son épouse, Mireille Chokwe, "Moïse" avait rendez-vous avec le procureur général de la République (PGR) à l’office de celui-ci sis immeuble INSS, sur le boulevard du 30 juin. Le "rebelle repenti" voulait obtenir des plus amples détails sur la fameuse loi. Le PGR prétend n’avoir jamais donné rendez-vous à Chokwe. Qui ment? Qui dit vrai? «Moïse» était manifestement «écouté et filé» par les «services». La famille Chokwe suspecte l’Agence nationale de renseignements d’avoir mené ce kidnapping.
Selon un scénario propre aux polices politiques, il semble que la voiture à bord de laquelle se trouvait Chokwe et son assistant a été percutée par un véhicule non-autrement identifié. Se confiant à radio Okapi, Mireille Chokwe raconte : «De ce véhicule ont surgi des individus qui ont pris de force brutalement mon mari pour l’emmener vers une destination inconnue. Mais fort heureusement l’assistant de mon mari qui avait reconnu ces individus m’a rapporté que c’était des éléments de l’ANR».
Un discours «politiquement incorrect»
Natif de la province du Katanga, Moïse Chokwe Chembo n’est pas n’importe qui. Juriste de formation, il a été élu député national, pour la circonscription de Sakania, lors des législatives de 2006. Il a ainsi siégé à l’Assemblée nationale durant toute la législature 2006-2011 avant de figurer parmi les «candidats malheureux» aux élections très chahutées du 28 novembre 2011. Président du conseil d’administration (Pca) de l’Onatra (entreprise publique de transport fluvial), Chokwe finit par rejoindre les rebelles du M23 au lendemain de la prise de la ville de Goma en novembre 2012. Il était le seul «katangais» du Mouvement. Un vrai "sacrilège". Circonstances aggravantes, il fera partie de la délégation du M23 aux pourparlers de Kampala, en Ouganda.
Dans une interview accordée à l’auteur de ces lignes le 8 février 2013, l’homme assure avoir «abandonné» son confortable poste de Pca par «dégoût» du "système incarné par Joseph Kabila". «C’est un mauvais système pour le pays, déclarait-il en liminaire. Le Congo doit être géré autrement!». Ci-après, quelques extraits de l’entretien.
Que dit-il à ceux qui pourraient le suspecter d’avoir rejoint le M23 par «opportunisme» ? «Nullement ! Je suis venu à Kampala non seulement pour soutenir les revendications du M23 mais surtout pour témoigner de la mauvaise gouvernance du pouvoir kabiliste». Aurait-il claqué la porte du «système kabiliste», s’il avait été élu député national lors du scrutin du 28 novembre 2011? «Absolument. Ceux qui me connaissent ne peuvent en aucun cas mettre en doute mes propos. D’ailleurs, j’ai rejoint le M23 en décembre dernier alors que j’assumais les fonctions de Pca de l’Onatra. Mes émoluments mensuels oscillaient entre 10.000 et 15.000 $ US. J’ai abandonné tous ces privilèges en estimant que mon confort personnel ne suffit pas. Notre pays mérite mieux que le régime actuel. Le Congo doit être géré autrement ».
Pour cet ancien parlementaire, le M23 a été "bien inspiré" de prendre les armes. Au motif que c’est «le seul langage que le système Kabila comprend». «Kabila n’a accepté de s’asseoir autour d’une table de négociation à Kampala que lorsqu’il a eu en face de lui une force militaire du M23». Au cours de l’entretien, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Daniel Mulunda Ngoy, avait pris pour son grade. Pour Chokwe, ce dernier «a une grande part de responsabilité» pour avoir été, selon lui, «l’organisateur des fraudes et les irrégularités déplorées».
Règlement de comptes entre « katangais »
A en croire Chokwe, Mulunda Ngoy aurait, à une date non précisée, envoyé en catastrophe un «courriel» à «Joseph Kabila» lui demandant de faire arrêter la machine de recomptage de voix au niveau de la Cour suprême de Justice (CSJ). A défaut, la CSJ allait découvrir les pots aux roses. A savoir que «le président Kabila avait perdu les élections». Chokwe de lancer : «Je rends ce témoignage sous le contrôle de la conscience des notabilités katangaises et du président Kabila lui-même qui a eu, en son temps, à réprimander le pasteur Mulunda au sujet de ce courriel le mettant en garde contre la Cour suprême de justice». Quelle est la motivation profonde qui l’a incité à quitter le «système kabiliste» ? «En tant que Katangais proche des tenants du système kabiliste, j’ai été un témoin autant qu’un observateur privilégié des actes de mauvaise gestion du régime en place durant la dernière législature 2006-2011». Un exemple? «Les agents de Sodimico (Ndlr : Société de développement industriel et minière du Congo) accusaient à l’époque 123 mois de salaires impayés. Le ministre des Finances d’alors, Augustin Matata Ponyo, avait perçu pour le compte de cette entreprise publique la somme de 30.000.000 $ US de la société Fortunes au titre de pas-de-porte».
Selon le locuteur, le personnel de la Sodimico n’a pas vu la couleur de cet argent. Les 30.000.000 $ US auraient disparu. Contacté à ce sujet, Matata aurait prétendu que cette somme était logée dans un compte à la Banque centrale du Congo. «Faux !». Aussi, décida-t-il d’interroger le ministre Matata dans le cadre formel d’une «question orale» lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale. Au grand dam de la mouvance présidentielle. Chokwe de préciser : «C’est à partir de ce moment là que j’ai reçu des menaces provenant de la Présidence de la République en ces termes : ta question orale ne passera pas, le boss (entendez : Kabila) a utilisé cet argent. Qui es-tu pour prétendre aimer la population de Sakania plus que le boss ? D’ailleurs, on fera tout pour que tu ne passes pas aux prochaines consultations politiques comme député de Sakania». Moïse Chokwe croit dur comme fer que «ces menaces ont été bien exécutées aux élections du 28 novembre 2011».
Décidé à secouer le "cocotier", Moïse Chokwe de poursuivre : «Même si j’avais été élu député lors des législatives du 28 novembre 2011, j’aurai pu rejoindre le M23. Le motif est simple : en tant qu’élu du peuple, j’éprouvais du dégoût à l’égard du régime en place. D’ailleurs la société «Fortunes» appartient à un ami du Chef. Ceux qui se sentaient menacés par mon initiative en tant que membre de la représentation nationale se sont organisés pour m’empêcher de retrouver mon siège de député national». Pour lui, au regard de son vécu, il ne fait l’ombre d’un doute que «le Congo est malade de la gouvernance kabiliste». Il cite au passage «des immeubles et des quartiers tout entier» qui poussent comme des champignons à travers le pays et à l’étranger «grâce à l’argent du vol». Sans oublier, «des fermes luxueuses qui poussent comme des champignons servant plus des lieux de loisir que de production». Et de conclure : «Joseph Kabila n’a rien fait pour les Katangais. Le moment est venu pour lui «de dégager».
Qui sont les ravisseurs de l’ex-M23 Moïse Chokwe Chembo ? Qui a commandité cette opération ? "Joseph Kabila" peut-il franchement ignorer ce qui s’est passé? Une chose paraît sûre : l’ancien député national et ex-cadre du M23 n’a pu étre enlevé que par des forces de sécurité dirigées par d’autres «katangais». Son épouse n’est pas allée par quatre chemins en accusant des agents de l’ANR dirigée par l’ex-Shabien Kalev Mutond. Il faut dire que tous les postes névralgiques du pays sont placés sous l’autorité de ce qu’on pourrait appeler «le clan des katangais»: ministère de Intérieur, ministère de la Justice, Parquet général de la République, garde présidentielle dite
«garde républicaine» et les services de renseignements civils et militaires et ceux de la police nationale. Sans omettre la Banque centrale du Congo. La liste n’est pas exhaustive.
L’opinion congolaise a encore frais en mémoire un passage succulent de cette correspondance datée 8 février 2013 adressée à l’ancien président de la Céni par le président d’alors de l’Association culturelle des Baluba du Katanga dite Buluba-i-Bukata, Nday Ngoy Matembo : «Le président Kabila est pour notre communauté une mine d’or très précieuse que nous devons tous protéger quelles que soient ses erreurs»...
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2014
Kinshasa : L’ex-M23 Moïse Chokwe kidnappé...
Moïse Chokwe Chembo, ancien cadre politique du M23
Rentré au Congo "démocratique" au lendemain de la promulgation, le 11 février dernier, de la loi d’amnistie, l’ancien député national Moïse Chokwe Chembo - qui avait rejoint le M23 - a été kidnappé lundi 24 février dans la capitale congolaise par des sbires du pouvoir kabiliste. L’homme n’a plus donné signe de vie alors qu’il revenait d’un «rendez-vous manqué» avec le procureur général de la République, le très kabiliste Flory Kabange Numbi. Celui-ci dit n’avoir aucune souvenance dudit rendez-vous. C’est un avis de tempête pour tous les «bénéficiaires» de la loi dite d’amnistie. Qui a attiré Chokwe dans ce qui ressemble bien à un traquenard ? Assiste-t-on à un règlement de comptes entre «katangais» ? Dans une interview téléphonique accordée à Congo Indépendant en février 2013, «Moïse» avait fustigé la «mégestion» qui caractérise le «système Kabila». Pour lui, "Joseph" devait "dégager". Un discours atypique pour un natif de l’ex-Shaba.
C’est une ambiance de sauve-qui-peut général qui règne, depuis lundi 24 février, dans les milieux des anciens cadres du M23 ayant regagné le pays au lendemain de la promulgation de la loi d’amnistie par « Joseph Kabila ». C’était le 11 février dernier. Cette législation était censée mettre fin aux poursuites. Et ce y compris les peines prononcées pour les infractions qu’elle vise. C’était mal connaître le «raïs.
Ancien cadre politique de l’ex-Mouvement du 23 mars, Moïse Chokwe Chembo est porté disparu. Les faits ont eu lieu le lundi 24 février. Selon son épouse, Mireille Chokwe, "Moïse" avait rendez-vous avec le procureur général de la République (PGR) à l’office de celui-ci sis immeuble INSS, sur le boulevard du 30 juin. Le "rebelle repenti" voulait obtenir des plus amples détails sur la fameuse loi. Le PGR prétend n’avoir jamais donné rendez-vous à Chokwe. Qui ment? Qui dit vrai? «Moïse» était manifestement «écouté et filé» par les «services». La famille Chokwe suspecte l’Agence nationale de renseignements d’avoir mené ce kidnapping.
Selon un scénario propre aux polices politiques, il semble que la voiture à bord de laquelle se trouvait Chokwe et son assistant a été percutée par un véhicule non-autrement identifié. Se confiant à radio Okapi, Mireille Chokwe raconte : «De ce véhicule ont surgi des individus qui ont pris de force brutalement mon mari pour l’emmener vers une destination inconnue. Mais fort heureusement l’assistant de mon mari qui avait reconnu ces individus m’a rapporté que c’était des éléments de l’ANR».
Un discours «politiquement incorrect»
Natif de la province du Katanga, Moïse Chokwe Chembo n’est pas n’importe qui. Juriste de formation, il a été élu député national, pour la circonscription de Sakania, lors des législatives de 2006. Il a ainsi siégé à l’Assemblée nationale durant toute la législature 2006-2011 avant de figurer parmi les «candidats malheureux» aux élections très chahutées du 28 novembre 2011. Président du conseil d’administration (Pca) de l’Onatra (entreprise publique de transport fluvial), Chokwe finit par rejoindre les rebelles du M23 au lendemain de la prise de la ville de Goma en novembre 2012. Il était le seul «katangais» du Mouvement. Un vrai "sacrilège". Circonstances aggravantes, il fera partie de la délégation du M23 aux pourparlers de Kampala, en Ouganda.
Dans une interview accordée à l’auteur de ces lignes le 8 février 2013, l’homme assure avoir «abandonné» son confortable poste de Pca par «dégoût» du "système incarné par Joseph Kabila". «C’est un mauvais système pour le pays, déclarait-il en liminaire. Le Congo doit être géré autrement!». Ci-après, quelques extraits de l’entretien.
Que dit-il à ceux qui pourraient le suspecter d’avoir rejoint le M23 par «opportunisme» ? «Nullement ! Je suis venu à Kampala non seulement pour soutenir les revendications du M23 mais surtout pour témoigner de la mauvaise gouvernance du pouvoir kabiliste». Aurait-il claqué la porte du «système kabiliste», s’il avait été élu député national lors du scrutin du 28 novembre 2011? «Absolument. Ceux qui me connaissent ne peuvent en aucun cas mettre en doute mes propos. D’ailleurs, j’ai rejoint le M23 en décembre dernier alors que j’assumais les fonctions de Pca de l’Onatra. Mes émoluments mensuels oscillaient entre 10.000 et 15.000 $ US. J’ai abandonné tous ces privilèges en estimant que mon confort personnel ne suffit pas. Notre pays mérite mieux que le régime actuel. Le Congo doit être géré autrement ».
Pour cet ancien parlementaire, le M23 a été "bien inspiré" de prendre les armes. Au motif que c’est «le seul langage que le système Kabila comprend». «Kabila n’a accepté de s’asseoir autour d’une table de négociation à Kampala que lorsqu’il a eu en face de lui une force militaire du M23». Au cours de l’entretien, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Daniel Mulunda Ngoy, avait pris pour son grade. Pour Chokwe, ce dernier «a une grande part de responsabilité» pour avoir été, selon lui, «l’organisateur des fraudes et les irrégularités déplorées».
Règlement de comptes entre « katangais »
A en croire Chokwe, Mulunda Ngoy aurait, à une date non précisée, envoyé en catastrophe un «courriel» à «Joseph Kabila» lui demandant de faire arrêter la machine de recomptage de voix au niveau de la Cour suprême de Justice (CSJ). A défaut, la CSJ allait découvrir les pots aux roses. A savoir que «le président Kabila avait perdu les élections». Chokwe de lancer : «Je rends ce témoignage sous le contrôle de la conscience des notabilités katangaises et du président Kabila lui-même qui a eu, en son temps, à réprimander le pasteur Mulunda au sujet de ce courriel le mettant en garde contre la Cour suprême de justice». Quelle est la motivation profonde qui l’a incité à quitter le «système kabiliste» ? «En tant que Katangais proche des tenants du système kabiliste, j’ai été un témoin autant qu’un observateur privilégié des actes de mauvaise gestion du régime en place durant la dernière législature 2006-2011». Un exemple? «Les agents de Sodimico (Ndlr : Société de développement industriel et minière du Congo) accusaient à l’époque 123 mois de salaires impayés. Le ministre des Finances d’alors, Augustin Matata Ponyo, avait perçu pour le compte de cette entreprise publique la somme de 30.000.000 $ US de la société Fortunes au titre de pas-de-porte».
Selon le locuteur, le personnel de la Sodimico n’a pas vu la couleur de cet argent. Les 30.000.000 $ US auraient disparu. Contacté à ce sujet, Matata aurait prétendu que cette somme était logée dans un compte à la Banque centrale du Congo. «Faux !». Aussi, décida-t-il d’interroger le ministre Matata dans le cadre formel d’une «question orale» lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale. Au grand dam de la mouvance présidentielle. Chokwe de préciser : «C’est à partir de ce moment là que j’ai reçu des menaces provenant de la Présidence de la République en ces termes : ta question orale ne passera pas, le boss (entendez : Kabila) a utilisé cet argent. Qui es-tu pour prétendre aimer la population de Sakania plus que le boss ? D’ailleurs, on fera tout pour que tu ne passes pas aux prochaines consultations politiques comme député de Sakania». Moïse Chokwe croit dur comme fer que «ces menaces ont été bien exécutées aux élections du 28 novembre 2011».
Décidé à secouer le "cocotier", Moïse Chokwe de poursuivre : «Même si j’avais été élu député lors des législatives du 28 novembre 2011, j’aurai pu rejoindre le M23. Le motif est simple : en tant qu’élu du peuple, j’éprouvais du dégoût à l’égard du régime en place. D’ailleurs la société «Fortunes» appartient à un ami du Chef. Ceux qui se sentaient menacés par mon initiative en tant que membre de la représentation nationale se sont organisés pour m’empêcher de retrouver mon siège de député national». Pour lui, au regard de son vécu, il ne fait l’ombre d’un doute que «le Congo est malade de la gouvernance kabiliste». Il cite au passage «des immeubles et des quartiers tout entier» qui poussent comme des champignons à travers le pays et à l’étranger «grâce à l’argent du vol». Sans oublier, «des fermes luxueuses qui poussent comme des champignons servant plus des lieux de loisir que de production». Et de conclure : «Joseph Kabila n’a rien fait pour les Katangais. Le moment est venu pour lui «de dégager».
Qui sont les ravisseurs de l’ex-M23 Moïse Chokwe Chembo ? Qui a commandité cette opération ? "Joseph Kabila" peut-il franchement ignorer ce qui s’est passé? Une chose paraît sûre : l’ancien député national et ex-cadre du M23 n’a pu étre enlevé que par des forces de sécurité dirigées par d’autres «katangais». Son épouse n’est pas allée par quatre chemins en accusant des agents de l’ANR dirigée par l’ex-Shabien Kalev Mutond. Il faut dire que tous les postes névralgiques du pays sont placés sous l’autorité de ce qu’on pourrait appeler «le clan des katangais»: ministère de Intérieur, ministère de la Justice, Parquet général de la République, garde présidentielle dite
«garde républicaine» et les services de renseignements civils et militaires et ceux de la police nationale. Sans omettre la Banque centrale du Congo. La liste n’est pas exhaustive.
L’opinion congolaise a encore frais en mémoire un passage succulent de cette correspondance datée 8 février 2013 adressée à l’ancien président de la Céni par le président d’alors de l’Association culturelle des Baluba du Katanga dite Buluba-i-Bukata, Nday Ngoy Matembo : «Le président Kabila est pour notre communauté une mine d’or très précieuse que nous devons tous protéger quelles que soient ses erreurs»...
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2014
mongo elombe
Page 3 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Entre temps des verites' choques pour 2014-2016 dans la mouvance presidentielle
» Flash : Epuration Ethnique à Kinshasa , Kabila passe à la vitesse supérieur
» Joseph Kabila: «S’ils osent faire la guerre, nous la terminerons»
» POURQUOI LES CONGOLAIS CONTINUENT-ILS DE PAYER POUR LES GUERRES DES AUTRES? LE TERRIBLE BILAN DE LA GUERRE ENTRE LRA ET ARMEE OUGANDAISE COMBATTUE EN ....RDC: 189 CONGOLAIS MASSACRES ENTRE LE 25 ET LE 27 DECEMBRE
» LES CONGOLAIS - COMME UN SEUL HOMME - DONNENT UN CARTON JAUNE A KABILA CE 19/10/2016
» Flash : Epuration Ethnique à Kinshasa , Kabila passe à la vitesse supérieur
» Joseph Kabila: «S’ils osent faire la guerre, nous la terminerons»
» POURQUOI LES CONGOLAIS CONTINUENT-ILS DE PAYER POUR LES GUERRES DES AUTRES? LE TERRIBLE BILAN DE LA GUERRE ENTRE LRA ET ARMEE OUGANDAISE COMBATTUE EN ....RDC: 189 CONGOLAIS MASSACRES ENTRE LE 25 ET LE 27 DECEMBRE
» LES CONGOLAIS - COMME UN SEUL HOMME - DONNENT UN CARTON JAUNE A KABILA CE 19/10/2016
Page 3 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum