Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
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Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
regarder et bien voir a écrit:ndonzwau a écrit:regarder et bien voir a écrit:En science politique comme en economie, il y a un sujet sur "le comportement humain" vis a` vis de la remuneration, de la punition, vis a` vis d un systeme, etc.. Ceux qui ont bien assimile' cette lecon interpreteront que cest vraiment difficile d employer la politique ici la democratie quand un pays nest pas reellent souverain, en plus un pays riche. Voyez deja comment en Rdc tous les calculs peuvent devenir nuls avec un poste, une somme d argent, un positionnement ou une ambition. Par la voie de la politique, la Rdc prendra beaucoup du temps pour se remettre sur les rails. A` voir deja comment un petit evenement monte' de gouvernement agite tous les etats-majors, je crains fort que les opposants soient a` mesure de detecter d autres grands jeux qui se font ailleurs en coulisse.
Cest pourquoi, la Rdc a besoin d un homme fort qui surgira dans la nature et qui surprendra tout le monde, et tout balayer. Cest en ce moment la` que nous pouvions avoir l espoir. Mais tant que nous aurons dans la meme table les profiteurs, les flatteurs, les avares, les assoifes', les criminels, les seigneurs de guerre, les traitres et les bonnes gens, au nom de la democratie, il n y aura rien de bon.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
Cher ami,
C'est plutôt déconcertant de découvrir que pour le scientifique donc le réaliste que vous êtes, vous sembliez nous en remettre à un "Homme Providentiel, un Sauveur" pour résoudre nos impasses, à une solution à travers un Prométhée inconnu et non prévisible sur lequel je n'ai aucune possibilité de planification, aucune science où baser ma gestion de notre avenir ?
Notre crise est-elle si "incompréhensible" et si insoluble par notre entendement humain que seule la Providence saura y apporter le sens de sa résolution ?
Non pas que j'ignore la possibilité d'une telle occurrence mais dites-moi comment je fais pour qu'elle advienne au lieu de rester à tourner les pouces jusqu'au jour où elle nous surprendra heureusement surtout que pour ma part je n'ai ni Dieu ni Diable à invoquer ?
Compatriotiquement!
Kie kie mbuta Ndonzuawu, tika kosekisa nga na heure oyo.
Tu sais, la politique au Congo n'a rien a` avoir avec la science. Cette derniere est plus noble et plus complexe. Actuellement je coordonne les etudes d'un projet d'une centre omnisport dans une ville africaine. Nous sommes encore dans la phase de l'architecture, nous discutons sur la connection et le lien que le style, la forme et les decorations dont le complexe doit avoir avec l'identite' de la population locale. Quelle identite' tenir compte, laquelle laisser? Ce qui va nous amener imperativement a` connaitre le nombre d habitants, leur culture, mode de vie, leur reaction vis a` vis de ce projet.
Nous devons s'assurer de certaines marges de securite' du complexe: les dimensions et location des entrees' et sorties du stade, le placement des appuis, tout ca en cas d'emeutes, de trouble ou d'incendie. Cest ca la science, cest ca du scientifique: quand nous appliquons tous ces principes pour le developpement d'un secteur du pays comme ici pour le developpement des infrastructures. La science n'est surtout pas des debats circulaires sans issues que nous voyons par ci par la` chez les congolais se revetant de tous les vocabulaires de louange.
Pour revenir a` mon exclamation, je dirais que cest tres difficile de faire une analyse correcte sur ce qui se passe au Congo. L'analyse reussit quand on a quand-meme des donnees' qui sont stables, fiables alors facile a` predire. Ce qui nest pas le cas au Congo, car chez nous en Rdc, tout est sporadique, spontanee', reactionnaire et impulsif. Alors honnetement il sera difficile de predire quoique ce soit surtout une victoire a` l horizon en rapport avec nos reves d un Congo nouveau reellement souverain.
Je crois que ca allait etre mieux de capter mon message simple: nous devons revoir notre methode de lutte. Cette methode diplomatique ou de democratie mal assimilee' et mal administree' complique notre combat et notre victoire, et pire permet aux criminels et aventuriers de se consolider. Voila` un peu la` ou` je veux amener les autres a` reflechir.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
ndonzwau a écrit:[...]
Non pas que j'ignore la possibilité d'une telle occurrence mais dites-moi comment je fais pour qu'elle advienne au lieu de rester à tourner les pouces jusqu'au jour où elle nous surprendra heureusement surtout que pour ma part je n'ai ni Dieu ni Diable à invoquer ?
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 10/12/2014, 2:49 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Mwana Ya Lola a écrit:ndonzwau a écrit:regarder et bien voir a écrit:En science politique comme en economie, il y a un sujet sur "le comportement humain" vis a` vis de la remuneration, de la punition, vis a` vis d un systeme, etc.. Ceux qui ont bien assimile' cette lecon interpreteront que cest vraiment difficile d employer la politique ici la democratie quand un pays nest pas reellent souverain, en plus un pays riche. Voyez deja comment en Rdc tous les calculs peuvent devenir nuls avec un poste, une somme d argent, un positionnement ou une ambition. Par la voie de la politique, la Rdc prendra beaucoup du temps pour se remettre sur les rails. A` voir deja comment un petit evenement monte' de gouvernement agite tous les etats-majors, je crains fort que les opposants soient a` mesure de detecter d autres grands jeux qui se font ailleurs en coulisse.
Cest pourquoi, la Rdc a besoin d un homme fort qui surgira dans la nature et qui surprendra tout le monde, et tout balayer. Cest en ce moment la` que nous pouvions avoir l espoir. Mais tant que nous aurons dans la meme table les profiteurs, les flatteurs, les avares, les assoifes', les criminels, les seigneurs de guerre, les traitres et les bonnes gens, au nom de la democratie, il n y aura rien de bon.
Regarder et bien voir
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Cher ami,
C'est plutôt déconcertant de découvrir que pour le scientifique donc le réaliste que vous êtes, vous sembliez nous en remettre à un "Homme Providentiel, un Sauveur" pour résoudre nos impasses, à une solution à travers un Prométhée inconnu et non prévisible sur lequel je n'ai aucune possibilité de planification, aucune science où baser ma gestion de notre avenir ?
Notre crise est-elle si "incompréhensible" et si insoluble par notre entendement humain que seule la Providence saura y apporter le sens de sa résolution ?
Non pas que j'ignore la possibilité d'une telle occurrence mais dites-moi comment je fais pour qu'elle advienne au lieu de rester à tourner les pouces jusqu'au jour où elle nous surprendra heureusement surtout que pour ma part je n'ai ni Dieu ni Diable à invoquer ?
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Je suis du même avis que Regarder et Bien voir.
L'Histoire ne contient-elle pas de nombreux exemples d'inconnus s’étant invité à la table et ayant changé les choses, pour le meilleur ou pour le pire ?
Parce qui s on est rationnel comme vous le souhaitez,alors il faut admettre que la situation du pays est totalement désespérée.
ndonzwau a écrit:[...]
Non pas que j'ignore la possibilité d'une telle occurrence mais dites-moi comment je fais pour qu'elle advienne au lieu de rester à tourner les pouces jusqu'au jour où elle nous surprendra heureusement surtout que pour ma part je n'ai ni Dieu ni Diable à invoquer ?
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ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Je ne sais pas si c un doc officiel, mais bon... J'avais dit qu'il etait difficile de croire q la nomination de ces 3 individus etait un acte isole et q le MLC en tant q parti n'y etait pas trempe, well well well
_________________
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I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Hiro-Hito a écrit: Je ne sais pas si c un doc officiel, mais bon... J'avais dit qu'il etait difficile de croire q la nomination de ces 3 individus etait un acte isole et q le MLC en tant q parti n'y etait pas trempe, well well well
"Le college des fondateus a appris" Hem, Empereur Troll étant un "mbila" ya kala, se demande comment ce fameux college des "fondateurs" n´a jamais été informé des "negociations" entre le MLC et l´AMP ..."le college des fondateurs a appris"l..comme tout le monde via la radio et la Net
Document officiel Etrange, le "college des fondateurs" a oublié d´écrirre explicitement les "noms de ses membres" pour certifier le document, et chacun de ces membres devaient signer juste á côté de son nom:D
Á CHACUN SA LECTURE...Troll croyait que JPBemba était l´un des membres fondateurs...étrange que son nom soit oublié sur la liste:idea:
Á qui s´adressait de doc au juste? Aux medias? Aux membres du MLC ou au trois ministres:shock: ? Franchement....
GHOST
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Libre Examen a écrit:Que disait encore Vital Kamerhe sur Jean-Pierre Bemba ?
https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t7730-vital-kamerhe-invite-de-henri-desire-nzouzi-dans-lemission-conviction-reponse-a-la-question-qui-est-vital-kamerheLibre Examen a écrit:Sur Jean Pierre Bemba !
Kamerhe ne semble pas le porter en estime. Il lui prodigue un conseil. Il lui conseille d'arrêter de poursuivre, de là où il (Jean Pierre Bemba) est à La Haye, deux lièvres en même temps, de jouer sur deux tableaux en même temps. Il semble que le MLC l'encombre. Il encourage son schisme.
Le MLC est déjà livré. L'UDPS va suivre bientôt. Enfin, c'est selon Kwebe Kimpele. Le plan de 2016 est bien sur les rails.
[size=18]
MEMOIRE ...[/size]
Heureusement...et malheureusement, les lecteurs de cette page possedent un avantage sur les congolais au pays: YOUTUBE
Sauf si Thomas Luhaka est assez riche pour faire effacer les archives de Youtube:D Ce que TOUS les arguments contre ou pour dans cette histoire peuvent se referer á une image de T Luhaka sur Youtube:oops:
Tapez sur Youtube: "Le MLC ne participera pas au gouvernement de Kabila" TV ezali radio te
Subitement, on retrouve T Luhaka entrain de lire un message de JP destiné aux membres du MLC qui devaient participer aux Concertations
]font=Comic Sans MS]Dans ce message, T Luhaka est entrain de "lire" que le MLC n´a pas pour option un partage équitable du pouvoir [/font]
Ainsi, ceux qui sont pour ou contre..vont se baser sur cette preuve par neuf Même les journalistes qui vont un jour rencontrer T Luhaka pendant ces deux ans où il sera vice-PM...peuvent toujours lui faire voir cette vidéo et lui demander c´était quand JP et le MLC avaient changés d´option TV EZA RADIO TE
GHOST
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Ndeko Troll,
Sur la quatrieme page de ce sujet, il y a un posting de Ma' Mathilde sur la replique de Luhaka par l'entremise d'un de ses proches.
J'espere que vous l'aviez lu, sinon je vais mettre en exergue qlq lignes qui prouvent qu'il y a un flou.
D'emblee, je ne veux pas donner l'impression de croire a ce qui est sur le memo que vous remettez en cause, mais s'il faille que nous l'analysions, alors, il faut que nous le fassions de facon objective.
Ds la replique on parle du "QUORUM" qui n'etait pas atteint pour decider de la radiation des 3 membres aujourd'hui ds le gouvernement, ceci veut tt simplement dire que demain, croire que qd on parle du college des fondateurs, on doit a tt pris y voir Bemba est faux. Ceci veut tt simplement dire q qd on atteint ce quorum, avec ou sans Bemba, le college des fondateurs peut sieger et en a pour la cause, une autorite de prendre des decisions.
Deuxieme point, Cette replique dit explicitement q Bemba qui a autorise la participation de son parti au dialogue, ne s'oppose pas a l'entree de ses membres ds le gouvernement qui est une resolution de ces assises.
Troisiemement, pour eux, deja le fait q la propre soeur de Bemba ait ete sur la liste, prouve que Bemba doit avoir ete mis au parfum et ne peut maintenant s'opposer a l'entree des autres.
Now, rentrons sur ce qui est de ce memo ou communication, oui, moi mm Je me suis pose des questions, par exemple, les signatures qui y sont, n'ont pas ete apposees le mm jour, comment etait-ce possible?
Si Luhaka aurait parle du "Quorum", (bien que le nombre des signatures ne puissent prouver q le quorum etait atteint, il peut y avoir une autre page qui manque ici), mais auraient ils eu besoin de collecter d'autres signatures le jour suivant?
Le college des fondateurs a appris coe tt les autres? mais ql serait le probleme alors q mm Luhaka lui mm ds sa replique (pour ceux qui lisent entre les lignes) nous apprend qu'apres des contacts qui ont fait q le MLC presente une liste avec au moins 7 noms (dont les 3 retenus + les 3 rejetes + la soeur de Bemba), le resultat de la selection pour former le gouvernement etait une surprise, car ceux qui ont ete rejetes, nous comprennons q ba kamwe tangu liste e bimi. Alors votre questionnement, c'est pour remettre en cause le fait q le college des fondateurs ait ete au courant des contacts pour q les membres du MLC soit inclus ds le gouvernement ou c'est la liste finale du gouvernement qui devait leur parvenir au niveau de leur permanence?
Sur la quatrieme page de ce sujet, il y a un posting de Ma' Mathilde sur la replique de Luhaka par l'entremise d'un de ses proches.
J'espere que vous l'aviez lu, sinon je vais mettre en exergue qlq lignes qui prouvent qu'il y a un flou.
D'emblee, je ne veux pas donner l'impression de croire a ce qui est sur le memo que vous remettez en cause, mais s'il faille que nous l'analysions, alors, il faut que nous le fassions de facon objective.
Ds la replique on parle du "QUORUM" qui n'etait pas atteint pour decider de la radiation des 3 membres aujourd'hui ds le gouvernement, ceci veut tt simplement dire que demain, croire que qd on parle du college des fondateurs, on doit a tt pris y voir Bemba est faux. Ceci veut tt simplement dire q qd on atteint ce quorum, avec ou sans Bemba, le college des fondateurs peut sieger et en a pour la cause, une autorite de prendre des decisions.
Deuxieme point, Cette replique dit explicitement q Bemba qui a autorise la participation de son parti au dialogue, ne s'oppose pas a l'entree de ses membres ds le gouvernement qui est une resolution de ces assises.
Troisiemement, pour eux, deja le fait q la propre soeur de Bemba ait ete sur la liste, prouve que Bemba doit avoir ete mis au parfum et ne peut maintenant s'opposer a l'entree des autres.
Now, rentrons sur ce qui est de ce memo ou communication, oui, moi mm Je me suis pose des questions, par exemple, les signatures qui y sont, n'ont pas ete apposees le mm jour, comment etait-ce possible?
Si Luhaka aurait parle du "Quorum", (bien que le nombre des signatures ne puissent prouver q le quorum etait atteint, il peut y avoir une autre page qui manque ici), mais auraient ils eu besoin de collecter d'autres signatures le jour suivant?
Le college des fondateurs a appris coe tt les autres? mais ql serait le probleme alors q mm Luhaka lui mm ds sa replique (pour ceux qui lisent entre les lignes) nous apprend qu'apres des contacts qui ont fait q le MLC presente une liste avec au moins 7 noms (dont les 3 retenus + les 3 rejetes + la soeur de Bemba), le resultat de la selection pour former le gouvernement etait une surprise, car ceux qui ont ete rejetes, nous comprennons q ba kamwe tangu liste e bimi. Alors votre questionnement, c'est pour remettre en cause le fait q le college des fondateurs ait ete au courant des contacts pour q les membres du MLC soit inclus ds le gouvernement ou c'est la liste finale du gouvernement qui devait leur parvenir au niveau de leur permanence?
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Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
There You Go, cette fois ci, c'est le mm communique lu sur video
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Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Troll a écrit:Libre Examen a écrit:Que disait encore Vital Kamerhe sur Jean-Pierre Bemba ?
https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t7730-vital-kamerhe-invite-de-henri-desire-nzouzi-dans-lemission-conviction-reponse-a-la-question-qui-est-vital-kamerheLibre Examen a écrit:Sur Jean Pierre Bemba !
Kamerhe ne semble pas le porter en estime. Il lui prodigue un conseil. Il lui conseille d'arrêter de poursuivre, de là où il (Jean Pierre Bemba) est à La Haye, deux lièvres en même temps, de jouer sur deux tableaux en même temps. Il semble que le MLC l'encombre. Il encourage son schisme.
Le MLC est déjà livré. L'UDPS va suivre bientôt. Enfin, c'est selon Kwebe Kimpele. Le plan de 2016 est bien sur les rails.
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Sauf si Thomas Luhaka est assez riche pour faire effacer les archives de Youtube:D Ce que TOUS les arguments contre ou pour dans cette histoire peuvent se referer á une image de T Luhaka sur Youtube:oops:
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Subitement, on retrouve T Luhaka entrain de lire un message de JP destiné aux membres du MLC qui devaient participer aux Concertations
]font=Comic Sans MS]Dans ce message, T Luhaka est entrain de "lire" que le MLC n´a pas pour option un partage équitable du pouvoir [/font]
Ainsi, ceux qui sont pour ou contre..vont se baser sur cette preuve par neuf Même les journalistes qui vont un jour rencontrer T Luhaka pendant ces deux ans où il sera vice-PM...peuvent toujours lui faire voir cette vidéo et lui demander c´était quand JP et le MLC avaient changés d´option TV EZA RADIO TE
Jurez-vous sur quelqu’un qui a accepté l’inacceptable pour s'assurer le poste de sénateur ?
Et quand bien même Thomas Luhaka aurait agi contre les directives de son chef, serait-il le premier à le faire ? Pourquoi tout d’un coup ça devient un problème ? Pourquoi devrait-il être chassé du MLC pour ça ? Pourquoi tout d’un coup Thomas Luhaka aurait tort d’accepter comme bien d’autres avant lui d’investir les institutions kabiliennes pour changer les choses de l’intérieur ? D’autres que lui, les font au sein du parlement. N’est-ce-pas ce que nous demandions et encouragions à l’opposition de faire ? Va falloir savoir ce qu’on veut.
Par ailleurs, la politique congolaise, ou même la politique de façon générale, n’est-elle pas parsemée des virements à 180 degré ?
Libre Examen
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Forum des As : « 12 fondateurs du MLC soutiennent Luhaka, Egwake et Kambinga »
http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/12/10/forum-des-12-fondateurs-du-mlc-soutiennent-luhaka-egwake-kambinga/
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Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Je constate que le college des fondateurs s'est reuni chez Luhaka, c qui renforce ma question sur le fait q certaines signatures ont ete apposee un jour apres, et les autres (Secretaires Generaux) se sont reunis au siege du parti
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Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Troll a écrit:Libre Examen a écrit:Que disait encore Vital Kamerhe sur Jean-Pierre Bemba ?
https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t7730-vital-kamerhe-invite-de-henri-desire-nzouzi-dans-lemission-conviction-reponse-a-la-question-qui-est-vital-kamerheLibre Examen a écrit:Sur Jean Pierre Bemba !
Kamerhe ne semble pas le porter en estime. Il lui prodigue un conseil. Il lui conseille d'arrêter de poursuivre, de là où il (Jean Pierre Bemba) est à La Haye, deux lièvres en même temps, de jouer sur deux tableaux en même temps. Il semble que le MLC l'encombre. Il encourage son schisme.
Le MLC est déjà livré. L'UDPS va suivre bientôt. Enfin, c'est selon Kwebe Kimpele. Le plan de 2016 est bien sur les rails.
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Heureusement...et malheureusement, les lecteurs de cette page possedent un avantage sur les congolais au pays: YOUTUBE
Sauf si Thomas Luhaka est assez riche pour faire effacer les archives de Youtube:D Ce que TOUS les arguments contre ou pour dans cette histoire peuvent se referer á une image de T Luhaka sur Youtube:oops:
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Subitement, on retrouve T Luhaka entrain de lire un message de JP destiné aux membres du MLC qui devaient participer aux Concertations
]font=Comic Sans MS]Dans ce message, T Luhaka est entrain de "lire" que le MLC n´a pas pour option un partage équitable du pouvoir [/font]
Ainsi, ceux qui sont pour ou contre..vont se baser sur cette preuve par neuf Même les journalistes qui vont un jour rencontrer T Luhaka pendant ces deux ans où il sera vice-PM...peuvent toujours lui faire voir cette vidéo et lui demander c´était quand JP et le MLC avaient changés d´option TV EZA RADIO TE
Sir Troll,
Vous imaginez vous que vous faites confiance en quelqu’un en qui même Vital Kamerhe, qui avait choisi Joseph Kabila, ne peut faire confiance. Vital Kamerhe sait de quoi et de qui il parle. Il avait eu à négocier avec Jean Pierre Bemba.
Dernière édition par Libre Examen le 10/12/2014, 9:05 pm, édité 1 fois
Libre Examen
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Kie kie jean pierre Bemba ayebi na ye coop 'ango. Namoni ce type la` vaut mieux kutu atikala na ye na prison, ce sera un opportuniste en moins. Rien de neuf dans cette histoire, ca remonte longtemps avant dans l affaire de 3 heures du temps de telephone entre bemba et kabila avant les concertations. 3 heures du temps ya telephone ezali awa? Attendez, ya minene avec ce bemba est encore a` venir, masolo wana bazali kosolola nanu esili te.
regarder et bien voir
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Majorite' presidentielle n a meme pas pitie' d elle-meme, dans la vie on essaye quand-meme de faire le moindre bien ou le moindre mal, helas avec eux ils ne reussissent en aucun aspect. Dans ce gouvernement de conflit national, sur 47 postes les lubas et les luluas en comparaison avec leur demographie au niveau national sont faiblement representes', le bas-congo est presque pas represente', les gens de bandundu representes' sont en majorite' ceux de la sous-region de Kwango, plein de katangais comme toujours, seulement 3 ou 4 femmes dans les vice-ministeres pourquoi pas a` la tete de ces ministeres?
Je me suis juste pose' des questions dans tout ca.
Je me suis juste pose' des questions dans tout ca.
regarder et bien voir
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
KERWIN MAYIZO : LE CONGO A TOUJOURS ETE TRAHI PAR SES ELITES (les 28 premières minutes)
djino a écrit:
Libre Examen
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Empereur HH
Merci d´avoir compris que "nous" nous servons de cette "crise" comme base de réflexion..On aimerait bien comprendre...comme LUHATA l affirme dans une vidéo dans une conférence organisée par le PALU..si lui correspond aux "aventurieux"( qui selon lui, ne savent pas pourquoi ils s´engagent dans une lutte..c´est tout juste de l´aventure) ou un "opportuniste" ( qui selon lui sont les genres des gens qui trouvent que tout est opportunité et peuvent tirer benefice de toute situation) ou il serait l´un de ceux qui ont la vocation et qui savent pour quelle raison ils sont dans la lutte et comment atteindre l´objectif
Merci aussi de decrypter les images drôles...Un "collège des fondateurs" qui n´a pas participé aux débats au siège du parti..et qui s´expime dans la résidence de Luhaka..Une porte-parole du Collège des fondateurs qui ne se présente même pas devant le media..et s´efface rapidement sans répondre aux questions des journalistes ..Un autre communiqué semble-t-il en provenance de Luhaka qui traite les autres responsables du MLC d´un gang qui aurait "falsifiés" la signature de JP
Ce n´est pas nouveau..Une fois un parlementaire du MLC..qui ne voulait pas quitter le parti..a été contraint quand même d´annoncer qu´il quittait et fondait son propre mouvement politique..
Mr Librexamen Vous ne semblez pas saisir le sens de cette "crise" de crédiibilité pour ceux du MLC qui devienent membres du gouvernement...contre la ligne politique de leur parti Sauf si nous sommes pendant la "recréation", on s amuse comme des enfants, sans doute`? Sinon, le cas de Luhaka dont une vidéo démontre qu´il savait que le MLC ne souhaitait pas s´associer avec Kanambe ..le fait quand mème..
La seule question qui se pose est que comment la majorité va accorder les postes des ministres á 3 ex membres du MLC:roll: ? Representent-ils le MLC dans ce gouvernement? Si la réponse est non, quelle serait les consequences de la nouvelle situation?
Nous sommes presqu´au mois de janvier dans quelques semaines...et l´histoire politique du Congo va prendre une grande vitesse:face: WAIT AND SEE
Merci d´avoir compris que "nous" nous servons de cette "crise" comme base de réflexion..On aimerait bien comprendre...comme LUHATA l affirme dans une vidéo dans une conférence organisée par le PALU..si lui correspond aux "aventurieux"( qui selon lui, ne savent pas pourquoi ils s´engagent dans une lutte..c´est tout juste de l´aventure) ou un "opportuniste" ( qui selon lui sont les genres des gens qui trouvent que tout est opportunité et peuvent tirer benefice de toute situation) ou il serait l´un de ceux qui ont la vocation et qui savent pour quelle raison ils sont dans la lutte et comment atteindre l´objectif
Merci aussi de decrypter les images drôles...Un "collège des fondateurs" qui n´a pas participé aux débats au siège du parti..et qui s´expime dans la résidence de Luhaka..Une porte-parole du Collège des fondateurs qui ne se présente même pas devant le media..et s´efface rapidement sans répondre aux questions des journalistes ..Un autre communiqué semble-t-il en provenance de Luhaka qui traite les autres responsables du MLC d´un gang qui aurait "falsifiés" la signature de JP
Ce n´est pas nouveau..Une fois un parlementaire du MLC..qui ne voulait pas quitter le parti..a été contraint quand même d´annoncer qu´il quittait et fondait son propre mouvement politique..
Mr Librexamen Vous ne semblez pas saisir le sens de cette "crise" de crédiibilité pour ceux du MLC qui devienent membres du gouvernement...contre la ligne politique de leur parti Sauf si nous sommes pendant la "recréation", on s amuse comme des enfants, sans doute`? Sinon, le cas de Luhaka dont une vidéo démontre qu´il savait que le MLC ne souhaitait pas s´associer avec Kanambe ..le fait quand mème..
La seule question qui se pose est que comment la majorité va accorder les postes des ministres á 3 ex membres du MLC:roll: ? Representent-ils le MLC dans ce gouvernement? Si la réponse est non, quelle serait les consequences de la nouvelle situation?
Nous sommes presqu´au mois de janvier dans quelques semaines...et l´histoire politique du Congo va prendre une grande vitesse:face: WAIT AND SEE
GHOST
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
A l'issue de ce remaniement ministériel, pour des bonnes et/ou mauvaises raisons beaucoup ici et ailleurs ne s'occupent qu'à "critiquer" l'attitude du Mlc; perso moi je m'intéresse d'abord à comprendre leur stratégie, c'est la leur basée sur des considérations corporatistes et privées visant l'immédiat ou le moyen terme !
Ce qu'on peut trouver de bonnes raisons de la critiquer sans toujours la ramener à un complot de complicité scellée avec le pouvoir... En l'occurrence ici c'est une tactique empruntée plus d'une fois sans pourtant qu'elle paraisse leur accorder une meilleure visibilité nationale (elle n'a fait que décroître) et un franc renforcement de leur groupe (combien de départs récupérés par l'AMP depuis les Tambwe, les Ghonda, les Kamitatu aux Mwamba et peut être demain les Luhaka ?)...
Depuis le début, je n'ai cessé de douter que Luhaka et ses deux autres compagnons aient décidé de participer au gouvernement à l'insu de Bemba et plus généralement dans une démarche personnelle en infraction aux vœux du groupe; c'est ainsi que je me suis interrogé sur la signification et les attentes d'une telle stratégie plutôt que d'y porter un jugement quasi moral par rapport à leur qualité ou non d'"opposant" ou de "complice de la majorité...
Nous découvrons ainsi un MLC qui accepte d'aller aux Concertations puis au gouvernement tout en assurant par ailleurs le contraire, qu'il se situe dans l'opposition ?
Quelle est alors la vérité de ce double langage, de cette apparente connivence : pris au piège entre un "esprit républicain" et un positionnement opportuniste pour intérêts "alimentaires" ou en prévision d'un soutien du pouvoir pour obtenir la libération de leur Chef ?
Déjà la réalité plaide le contraire : Babala, le fidèle assistant a été traîné à la Haye comme un vulgaire lapin..
Quelle part accorde-t-il à une opinion déboussolée en mal de le comprendre et pire d'accepter leur stratégie?
Que vaudrait ainsi un Bemba libéré qui aurait entre-temps sapé sa propre base ?
Autant de motifs d'incompréhension pour moi!
Répétons-le, un "gouvernement d'union nationale" n'est pas en soi une incongruité démocratique même si c'est une exception ! En temps normal la démocratie admet une majorité qui conduit le pays en réalisant le programme pour lequel il a été élu tandis que l'opposition joue le "contre-pouvoir", critique et contrôle du gouvernement...
Quand la Patrie est en danger l'opposition peut-être appelée à rejoindre et à travailler avec la majorité pour "sauver la Patrie" !
Ici la patrie est peut-être en danger mais l'entreprise du pouvoir ne s'applique guère à la sauver mais à "sauver sa majorité" : le fumeux "gouvernement de cohésion nationale" brandi haut et fort n'est donc qu'une arnarque et dans sa réalisation il ressemble à une ouverture ratée pire un astucieux débauchage de la majorité parmi les opposants...
Quand bien même lui accorderait-on le bénéfice du doute, que pourrait-il nous accorder avec ces quelques postes symboliques (7) accolés aux barons politiques de la majorité; à quel bénéfice exécutif significatif autre peut prétendre l'apport de l'UFC et du MLC pour le compte de la Nation les jours à venir ?
Boule de cristal bien suspecte !
Voilà mes interrogations et intérêts plutôt que des jugements trop moraux comme pour régler des comptes avec un parti que à tort ou à raison je prendrais en grippe !
Le MLC censé jouer l'opposition républicaine (dixit Bemba ipse quand il a accepté sa défaite et en même l'inacceptable, aurait-il reconnu) en ré-endossant aussi promptement la stratégie de "complice républicain" de la majorité a-t-il vraiment tiré les leçons des épisodes passés ?
Y'a-t-il débat en interne ou tout fonctionne-t-il selon les oukases (intéressées) du "Chairman" ? Les saignées successives en seraient-elles la preuve ou la composition elle-même était déjà truffée de vautours difficiles à satisfaire ?
Compatriotiquement!
Ce qu'on peut trouver de bonnes raisons de la critiquer sans toujours la ramener à un complot de complicité scellée avec le pouvoir... En l'occurrence ici c'est une tactique empruntée plus d'une fois sans pourtant qu'elle paraisse leur accorder une meilleure visibilité nationale (elle n'a fait que décroître) et un franc renforcement de leur groupe (combien de départs récupérés par l'AMP depuis les Tambwe, les Ghonda, les Kamitatu aux Mwamba et peut être demain les Luhaka ?)...
Depuis le début, je n'ai cessé de douter que Luhaka et ses deux autres compagnons aient décidé de participer au gouvernement à l'insu de Bemba et plus généralement dans une démarche personnelle en infraction aux vœux du groupe; c'est ainsi que je me suis interrogé sur la signification et les attentes d'une telle stratégie plutôt que d'y porter un jugement quasi moral par rapport à leur qualité ou non d'"opposant" ou de "complice de la majorité...
Nous découvrons ainsi un MLC qui accepte d'aller aux Concertations puis au gouvernement tout en assurant par ailleurs le contraire, qu'il se situe dans l'opposition ?
Quelle est alors la vérité de ce double langage, de cette apparente connivence : pris au piège entre un "esprit républicain" et un positionnement opportuniste pour intérêts "alimentaires" ou en prévision d'un soutien du pouvoir pour obtenir la libération de leur Chef ?
Déjà la réalité plaide le contraire : Babala, le fidèle assistant a été traîné à la Haye comme un vulgaire lapin..
Quelle part accorde-t-il à une opinion déboussolée en mal de le comprendre et pire d'accepter leur stratégie?
Que vaudrait ainsi un Bemba libéré qui aurait entre-temps sapé sa propre base ?
Autant de motifs d'incompréhension pour moi!
Répétons-le, un "gouvernement d'union nationale" n'est pas en soi une incongruité démocratique même si c'est une exception ! En temps normal la démocratie admet une majorité qui conduit le pays en réalisant le programme pour lequel il a été élu tandis que l'opposition joue le "contre-pouvoir", critique et contrôle du gouvernement...
Quand la Patrie est en danger l'opposition peut-être appelée à rejoindre et à travailler avec la majorité pour "sauver la Patrie" !
Ici la patrie est peut-être en danger mais l'entreprise du pouvoir ne s'applique guère à la sauver mais à "sauver sa majorité" : le fumeux "gouvernement de cohésion nationale" brandi haut et fort n'est donc qu'une arnarque et dans sa réalisation il ressemble à une ouverture ratée pire un astucieux débauchage de la majorité parmi les opposants...
Quand bien même lui accorderait-on le bénéfice du doute, que pourrait-il nous accorder avec ces quelques postes symboliques (7) accolés aux barons politiques de la majorité; à quel bénéfice exécutif significatif autre peut prétendre l'apport de l'UFC et du MLC pour le compte de la Nation les jours à venir ?
Boule de cristal bien suspecte !
Voilà mes interrogations et intérêts plutôt que des jugements trop moraux comme pour régler des comptes avec un parti que à tort ou à raison je prendrais en grippe !
Le MLC censé jouer l'opposition républicaine (dixit Bemba ipse quand il a accepté sa défaite et en même l'inacceptable, aurait-il reconnu) en ré-endossant aussi promptement la stratégie de "complice républicain" de la majorité a-t-il vraiment tiré les leçons des épisodes passés ?
Y'a-t-il débat en interne ou tout fonctionne-t-il selon les oukases (intéressées) du "Chairman" ? Les saignées successives en seraient-elles la preuve ou la composition elle-même était déjà truffée de vautours difficiles à satisfaire ?
"RDC : les leçons d’un remaniement
° http://afrikarabia.com/wordpress/nouveau-gouvernement-en-rdc-les-lecons-dun-remaniement/
Le nouveau gouvernement de cohésion nationale nommé dimanche offre une timide ouverture à l’opposition, consolide la majorité présidentielle et renforce l’idée d’un Joseph Kabila candidat à sa succession.
C’est au milieu de la nuit, ce dimanche, sur les antennes de la RTNC, que les Congolais ont appris la nomination d’un nouveau gouvernement de cohésion nationale. Attendu depuis bientôt treize mois, l’arrivée du nouvel exécutif était une (vieille) promesse des Concertations nationales, visant à apaiser les tension entre majorité et opposition. Au final, c’est une composition sans surprise qui sort du chapeau, après une année d’hésitations présidentielles.
Matata, le survivant
On le donnait sur le départ, mais plus le temps passait, plus sa reconduction devenait une évidence. C’est donc sans surprise que le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, rempile à la Primature. Faute de mieux, ce technocrate à la cravate rouge s’est imposé comme le plus petit dénominateur commun entre la Majorité présidentielle (qui l’apprécie peu) et la communauté internationale et ses bailleurs de fonds (qui l’apprécie beaucoup). Matata Ponyo rassure à l’extérieur, tient le cap des indicateurs macros économiques et ne fait pas de vague dans le clan présidentiel. Le Premier ministre aura-t-il les coudées franches pour tenir la barre ? Rien n’est moins sûr. Patata Ponyo sera sous surveillance de trois vices premiers ministres.
Un Premier ministre et deux chefs de partis
La nouvelle équipe gouvernementale compte désormais 48 membres : 32 ministres, 10 vices ministres et (nouveauté) 3 vices premiers ministres (voir la liste complète du gouvernement Matata 2). On a peu de précisions sur les contours de ces 3 « supers » ministres, mais une chose est certaine, ces postes respecte le subtil dosage de ce gouvernement voulu par Joseph Kabila : deux chefs de parti de la majorité présidentielle (Evariste Boshab du PPRD et Willy Makiashi, secrétaire permanent du PALU, Parti Lumumbiste Unifié) et un membre de l’opposition, le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka.
Boshab clé de voute du dispositif
Dans le camp de la majorité, ce remaniement a eu pour effet de « faire le ménage » et de recruter de nouveaux affidés. Les plus frondeurs, comme Pierre Lumbi, hostile à toute modification de la Constitution, paie son indépendance et sort du gouvernement. Sur son blog, Congo Siasa, le chercheur Jason Stearns note toutefois que deux membres de ce nouveau gouvernement s’étaient prononcés contre la révision constitutionnelle : Olivier Kamitatu et Bolentenge Balela. Preuve pour ce spécialiste que « l’option de la modification constitutionnelle s’éloigne pour l’instant« . Les grands équilibre de la majorité présidentielle sont pourtant maintenus : Boshab (PPRD), Bahati (AFDC), Kamitatu (ARC), Mboso Nkodia (PSDC), Serufuli (UCP), Mende (CCU), Tshibanda (ULDC). Le chef du PPRD, Evariste Boshab prend du galon en devenant ministre de l’Intérieur. Un poste stratégique à moins de deux ans des élections présidentielles. Des gages importants sont également donnés au PALU, l’allié de poids du président Kabila, en nommant Willy Makiashi (numéro 2 du PALU) comme vice-premier ministre et ministre du Travail.
Le Katanga aux avant postes
Entrée remarquée : celle d’Olivier Kamitatu, à la tête de l’ARC, comme ministre de la Planification. Ex-allié de Jean-Pierre Bemba, Kamitatu avait occupé le même ministère de 2007 à 2012. Le Katanga n’est pas oublié dans la répartition ministérielle avec 9 ministres, dont Emile Ngoy Mukena au poste ultra sensible de la Défense. Et puis, il y a ceux qui restent. Neuf ministres de l’ancien gouvernement sont maintenus : Lambert Mende à la Communication, Raymond Tshibanda aux Affaires étrangères, Félix Kabange Numbi à la Santé et Martin Kabwelulu aux Mines (poste éminemment stratégique).
Opposition : débauchage minimum
On ne retrouve pas de « gros poissons » de l’opposition dans le nouveau gouvernement. Pas de belle prise que la Majorité présidentielle aurait pu exhibé pour justifier l’ouverture politique du nouvel exécutif. Des trois principaux partis d’opposition, seul le MLC s’est laissé convaincre. L’UDPS et l’UNC avait décliné l’offre fin 2013. Thomas Luhaka (MLC) est sans aucun doute le mieux servi, en devenant vice-premier ministre des Postes et Télécommunications. Deux autres ministres : Germain Kambinga et Omer Egwake sont également issus de la formation de Jean-Pierre Bemba.
Crise au MLC
Sitôt les nominations divulguées, des voix dissonantes se sont exprimées au MLC. Un premier communiqué publié en Belgique par le secrétaire national adjoint du MLC extérieur, annonçait la radiation des trois nouveaux entrants, indiquant qu’il n’y avait « pas de place pour la traîtrise au sein du parti de Jean-Pierre Bemba« . Mais pour d’autres membres du MLC s’exprimant sur une radio congolaise, « rien n’est décidé« , l’entrée au gouvernement étant une « suite logique » à la participation du parti aux Concertations nationales. Seule certitude : l’arrivée du MLC au gouvernement a déjà provoqué une crise au sein du parti, en attendant la position officielle du chairman, Jean-Pierre Bemba, en prison à La Haye. Volontaire ou non de la part de la Majorité, la nomination de trois ministres MLC affaiblie pour l’instant cette formation.
Des proches de Kengo, mais sans Muamba
Une « prime » a tout de même été accordée à l’UFC de Léon Kengo, le président du Sénat, malgré sa dernière sortie médiatique contre la révision constitutionnelle. Michel Bongongo (UFC) devient ministre d’Etat au budget et un poste de vice-ministre à la coopération internationale a été attribué au gendre de Kengo. Un absent est à remarquer : François Muamba, le coordinateur des accords d’Addis-Abeba entre le gouvernement congolais et les anciens rebelles du M23. Cet ex-MLC, qui s’était rapproché de la Majorité présidentielle, pouvait sans doute espérer un quelconque maroquin. Il avait occupé le Ministère du Budget entre 2003 et 2006. Mais dans la course aux postes ministériels, Olivier Kamitatu, qui a un profil similaire, aura sans doute été plus convaincant. L’atout d’Olivier Kamitatu : sans doute son poids électoral dans sa province, le Bandundu.
Kabila : une volonté de rester au pouvoir
A l’approche de choix politiques cruciaux, Joseph Kabila resserre donc les rangs dans son camps. Son gouvernement est plus « politique » que le précédent. Les postes clés : Affaires étrangères, Défense, Justice, Communication, Mines, Hydrocarbures, restent dans les mains de fidèles. Joseph Kabila devra décider dans les prochains mois par quel moyen il compte rester au pouvoir : modification de la Constitution (peu plausible), un Référendum, un glissement du calendrier électoral… Un déception tout de même pour le président Kabila : celle de ne pas avoir réussi à débaucher un membre influent de l’opposition au sein de l’UDPS ou de l’UNC. Le pari de la « cohésion nationale » échappe donc à Joseph Kabila qui aurait espéré pouvoir exposer une vitrine « pluraliste » de son nouveau gouvernement. A défaut, le gouvernement Matata 2 apparaît comme un renforcement du pouvoir de la Majorité présidentielle sur la vie politique congolaise et non comme l’ouverture promise. Pour l’opposition congolaise, il n’y a qu’un seul message à retenir de ce nouveau gouvernement : l’habile dosage de l’équipe gouvernementale et l’arrivée d’Evariste Boshab à l’Intérieur dévoilent la volonté du président Joseph Kabila de rester aux commandes du pays… au delà de 2016."
"MLC : des bisbilles bien de chez nous !
° http://forumdesas.org/spip.php?article2863
Rien de vraiment nouveau sur l’avenue du Port. La fatwa décrétée par ceux qui gardent -encore- le temple bembiste contre ceux qui viennent d’entrer au Gouvernement est dans l’ordre naturel des choses. C’est un classique des lendemains de formation de gouvernement ou de remaniement.
Selon une vieille règle non écrite mais toujours en vogue dans des formations de l’opposition dite radicale, les " heureux " nommés s’auto-excluent ou s’auto-éjectent du parti. Le scenario ne s’arrête pas là. Les " exclus " rejettent ce qui, à leurs yeux, est un ukase en contradiction avec les statuts du parti. Bonjour la passe d’armes !
On voit bien que le Mouvement de libération du Congo n’est pas l’unique parti coutumier du fait. Champion, toutes catégories, en la matière, l’UDPS a commencé à exclure dès le seuil de la démocratisation voici 24 ans. Et la machine à exclure des " traîtres " continue à tourner à plein régime sur la Xème Rue Limete. Le comble dans ce cycle infernal, c’est que ceux qui prononcent la fatwa finissent généralement eux-mêmes par se faire éjecter.
Au MLC, ceux qui avaient " livré " François Muamba au mépris des textes s’étaient vus éjecter par la suite par ceux qui viennent d’être déclarés "persona non grata " sur l’avenue du Port ! Pour le coup, on est bien dans la série "l’arroseur arrosé" Les censeurs du moment risquent aussi, dans un avenir proche, de subir le même sort. Car certains étaient candidats… ministres. A l’insu des instances du parti.
C’est quand les muses de la kabilie ne leur ont pas été favorables qu’ils la jouent plus " bembiste que Bemba lui-même ".
Une constante dans les travers de nos hommes politiques. Le fait de rater un strapontin aiguise l’opposition contre le pouvoir en place. Même si au nom de la sécurité du tube digestif, l’opposant virulent du jour se transforme, au coucher du soleil, en opposant gentil ! Après tout, la nuit, tous les chats sont gris. "
"RDC: quelle marge de manoeuvre pour le gouvernement Matata II?
° http://www.rfi.fr/afrique/20141210-rdc-matata-ponyo-nouveau-gouvernement-critiques/
Depuis sa nomination le 7 décembre dans la nuit et après plus d’un an d’attente, le nouveau gouvernement dit « Matata II » suscite de nombreuses réactions et déjà des critiques, notamment dans la presse. Car si le Premier ministre Matata Ponyo est maintenu à son poste, il va désormais devoir composer avec des poids lourds politiques. Beaucoup s’interrogent donc sur sa capacité à gouverner dans ces conditions.
Un gouvernement en ordre de bataille en vue des prochaines élections ? Ou un subtil jeu d’équilibriste entre les différentes tendances de la majorité présidentielle ? Tous les éditorialistes congolais s’accordent sur un point : le nouveau gouvernement marque le retour du politique. Presque tous les chefs de partis qui composent la majorité présidentielle sont présents dans la nouvelle équipe.
Si Matata I était composé de technocrates proches du Premier ministre et choisis par lui, Matata II, comme on surnomme ce nouveau gouvernement, change la donne. Trois vice-Premiers ministres entourent désormais le chef de l’exécutif. Tous sont sous la tutelle directe du président.
Le numéro deux du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, lui, n’est autre qu’Evariste Boshab, le secrétaire général du parti présidentiel, l’incarnation de l’aile dure du parti. Il est l’architecte de la réforme de la Constitution, premier défenseur d’un troisième mandat pour Joseph Kabila. Il aura en charge, entre autres, le dossier sensible du recensement et des élections.
Enfin, le Premier ministre perd le contrôle des finances avec la réapparition d'un ministère attribué à l'un des directeurs de cabinet adjoint du chef de l'Etat. Les postes clés, les Affaires étrangères, la Défense, la Justice et les Mines, restent entre les mains de personnes connues pour leur loyauté envers le président.
Dans ce contexte, il y a de quoi s'interroger sur la marge de manœuvre du Premier ministre Matata Ponyo. En tout cas, à peine est-il nommé, que plusieurs sources évoquent déjà l’hypothèse d’un nouveau remaniement dans les mois qui viennent."
"Gouvernement : le G.14 juge le remaniement inopportun"
° http://www.lephareonline.net/gouvernement-g-14-juge-remaniement-inopportun/
"Kinshasa : les coulisses d’un remaniement"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9485
"RENVERSANT...
L’UDPS RÉCLAME LE GOUVERNEMENT POST-DIALOGUE !"
° http://forumdesas.org/spip.php?article2872
"Samy Badibanga : «l’Opposition Républicaine» ne fait plus partie de l’Opposition» ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5128&rubrique=POLITIQUE
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200207&Actualiteit=selected
° http://forumdesas.org/spip.php?article2869
° http://www.lephareonline.net/opposition-bal-chauves-continue/
° http://forumdesas.org/spip.php?article2870
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
PS
Compatriotiquement
"Nouveau Gouvernement : Les Députés du Bas-Congo réclament !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5139
DECLARATION DES DEPUTES NATIONAUX ORIGINAIRES DU BAS-CONGO A LA SUITE DE LA PUBLICATION DU GOUVERNEMENT MATATA II
Lue ce mardi 09 novembre 2014, par l'Honorable Clément Nzau, élu de Lukula et membre de la majorité, la Déclaration des Députés du Bas-Congo s’adresse au Chef de l’Etat.
Déclaration Politique
Nous, peuple du Bas-Congo, valablement et légalement représenté par nos Elus nationaux, toutes tendances confondues,
- Mus par notre attachement à la République Démocratique du Congo, une et indivisible, telle que nous léguée par nos pères fondateurs ;
- Respectueux des Institutions de la République selon l’esprit et la lettre de la Constitution ;
- Soucieux du respect des valeurs républicaines que sont la justice, l’équité, la bonne gouvernance, le respect de la personne humaine ;
- Attendu que la province regorge en son sein des personnalités alliant compétence, technicité, probité morale et toujours prêtes à mettre ces atouts au service de la nation ;
Déclarons ce qui suit :
1. Nous dénonçons, dans la composition du gouvernement MATATA II, la violation flagrante des dispositions de l’article 90, alinéa 3 de la Constitution qui stipule : « la composition du gouvernement tient compte de la représentation nationale » ;
2. Qu’en l’espèce, la province du Bas-Congo, un des poumons historique, politique, économique, culturel et stratégique du pays, mérite de la nation une plus grande reconnaissance et un traitement équitable au même titre que toutes les autres provinces gracieusement servis dans l’équipe MATATA II ;
3. Demandons au Président de la République, garant de la Constitution, d’user de son pouvoir pour que cette humiliation de la province du Bas-Congo, jamais enregistrée depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, le 30 juin 1960, soit corrigée ;
4. Appelons la population du Bas-Congo au calme, à la vigilance et à faire confiance à ses Elus dans la recherche des solutions idoines à ce problème.
Fait à Kinshasa, le 09 décembre 2014
Les Députés nationaux du Bas-Congo (tous) :
JC Vuemba
Kikoka Gaitoni
Timothée Kombo Nkisi
Matusila Pierre Anatole
Makuba
Yukula
Pepe Mbuku Balela
Jacques Lungwana
Kiakwama Gilbert
Makuala ma Mavambu ye Beda
Mantezolo Diatezua
Müller Luthelo
Nzau Vola
Puela Albert Fabrice
Masumbu Baya
Adrien Phoba
JM Mulato
Emmanuel Mbuela
Clément Nzau
Mbatshi Batshia
Mvemba Elie
Lubamba César"
AVEC SEULEMENT UN MINISTRE ET DEUX VICE-MINISTRES
GOUVERNEMENT : GROGNE DANS LES RANGS DES NE KONGO
° http://forumdesas.org/spip.php?article2868
Un ministre (une femme) et deux vice-ministres, voilà le quota réservé à la province du Bas-Congo au sein du Gouvernement de cohésion nationale. Cette répartition est au centre du mécontentement que l’on enregistre dans le camp des originaires de la province chère à Simon Kimbangu et Joseph Kasa-Vubu, communément appelés des Ne Kongo. Les députés Ne Kongo se sont même réunis hier au Palais du peuple et n’ont pas du tout caché leur déception sur la question. Ils déplorent le fait qu’un quota aussi faible soit réservé à leur province là où d’autres provinces se réjouissent de la part leur réservée au sein d’un Gouvernement attendu depuis plus d’un an.
Le Gouvernement Matata I était, comparé à l’actuel, c’est-à-dire Matata II, plutôt tendre avec la province du Bas-Congo. Non seulement que Daniel Mukoko Samba était vice-Premier ministre, mais il y avait aussi Robert Mbuinga. Bien que limité à deux ministres seulement sur un total de membres au sein de l’équipe, ce quota ne semblait pas du tout préoccupé les Ne Kongo comme actuellement. Surtout que, le genre n’ayant pas encore produit ses effets dans la culture Kongo, la plupart des Ne Kongo digèrent mal que leur province soit représentée au Gouvernement par une femme du reste pas bien connue. A la place, soutient-on tout bas, un homme bien connu aurait bien fait l’affaire.
Les Ne Kongo sont également déçus de voir que la province du Bandundu compte, au sein de l’Exécutif actuel, cinq ministres : Willy Makiashi, Kin kiey Mulumba, Olivier Kamitatu, Germain Kambinga, Théophile Mbemba. Et cela, sans oublier le vice-ministre Mboso Kodia. Cinq ministres contre un seul, le goal average est bel et bien quatre. La province de l’Equateur aligne cinq ministres, Michel Bongongo (ministre d’Etat en charge du Budget), Bienvenu Liyoka Ndjoli (Environnement et développement durable) et Omer Egwake (Aménagement du territoire, urbanisme et habitat), Jean Nengbangba (Enseignement technique et professionnelle, Bohongo Nkoy (Petites et Moyennes Entreprises et classe moyenne). Par rapport au Bas-Congo, la province de l’Equateur est en tout cas mieux servie au Gouvernement.
C’est dire que dans les milieux des Ne Kongo, on n’est pas du tout content du quota attribué à leur province qui a surtout perdu sa visibilité avec le départ de Daniel Mukoko Samba qui avait rang de vice-Premier ministre et dont l’expertise ne faisait l’ombre d’aucun doute.
Une grande figure Ne Kongo était attendue à la place de Mukoko, mais les choses ne semblent pas avoir fonctionné comme prévu. La visibilité n’est plus au rendez-vous et il faudra encore attendre que le seul ministre, la dame, se fasse suffisamment connaître dans l’opinion avant de permettre à la province du Bas-Congo d’avoir un peu de visibilité. Mais, ce ne sera plus la même que du temps de Mukoko Samba.
"COMPOSITION DU GOUVERNEMENT MATATA II : LES DÉPUTÉS NATIONAUX DU BAS-CONGO CRIENT À L’INJUSTICE"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11546:composition-du-gouvernement-matata-ii-les-deputes-nationaux-du-bas-congo-crient-a-l-injustice&catid=86:politique
"MECONTENTS DE LA MARGINALISATION DE LEUR PROVINCE DANS LA COMPOSITION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT
LES DÉPUTÉS NE KONGO DEMANDENT AU CHEF DE L’ETAT DE RÉTABLIR LE BAS-CONGO"
° http://forumdesas.org/spip.php?article2867
Compatriotiquement
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
"1/12/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200215&Actualiteit=selected
Les débats et réactions autour du gouvernement de cohésion nationale n’arrêtent d’alimenter l’actualité en république démocratique du Congo. Et cette prose fait penser à cette expression que l’on affectionne dans lespolémique congolaises « être en mal de positionnement ». On a du mal à savoir qui est qui. Pour Samy Badibanga : «l’Opposition Républicaine» ne fait plus partie de l’Opposition» ! Pour Le Phare: « Kengo rejoint Kamerhe ». “Potopoto”, soupire le peuple.
Kengo
La Prospérité titre en manchette «Samy Badibanga : ‘l’Opposition Républicaine» ne fait plus partie de l’Opposition’» ! ° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5128&rubrique=POLITIQUE
[...]
(Nous l’avons déjà signalé ; « Opposant » se définit par rapport au Gouvernement, pas par rapport au Président de la République. De ce fait, il serait absurde qu’un parti prétende avoir des ministre, mais être dans l’opposition ! Par contre, il est tout à fait possible que le président d’un parti, dont certains membres sont ministres, ne partage pas certaines vues ou certains projets du Président de la République… comme nous allons le voir à l’instant. NdlR)
Le Phare, sous le titre « Opportunisme ou appel du pied ? : Kengo rejoint Kamerhe »,
[...]
(Il est certes toujours justifié de garder un œil sur Kengo wa Dondo. Encore faudrait-il le faire en se posant les questions vraiment intéressantes et importantes dont la presse, pour le moment, ne paraît pas se soucier beaucoup. La première devrait être celle-ci : l’Autorité morale de l’Opposition Républicaine était notoirement leplus sérieux « challenger » de Matata. Et comme celui-ci n’a pas cédé sa place, Kengo serait donc, sur ce point, battu. Comment, dès lors, a-t-il réussi à placer un fidèle au Budget, un lieutenant aux Finances et un gendre à la Coopération internationale, de sorte que son emprise sur la politique économique sera si forte qu’il « ligotera » pratiquement Matata. Et, subsidiairement, quel sens cela a-t-il de garder Augustin à cause de ses bons résultats économiques, si c’est pour l’empêcher de faire son métier ? Kengo serait-il gâté pour avoir collaboré à la convocation et la réussite des Concertations nationales? La MP a-t-elle mal négocié les équilibres au sein du gouvernement de cohésion nationale ou a-t-elle simplement choisi de faire la part belle au leader de l’OR pour la faire passer de l’Opposition à la Majorité?
En tous cas, Léon Kengo wa Dondo tient un gros morceau. Outre la nomination des 4 éléments issus de son propre camp, il se donne la possibilité de contrôler le circuit financier du pays. Kengo a désormais la main mise sur les finances du pays. Ça lui donne son plus grand motif de joie. Soit dit en passant, parmi les nombreuses hypothèses que la presse, en 14 mois, a eu largement l’occasion d’émettre au sujet du nouveau gouvernement, avait figuré celle de Kengo à la Primature avec Matata aux finances. C’était un peu le « couplé » dans le désordre et Kengo se faisant remplacer par ses camarades de parti. Cela ressemle à laformule actuelle du gouvernement belge,avec Charles Michel pour plastronner en public et Bart De Wever tirant les ficelles en coulisses.
L’Autorité morale de l’Opposition Républicaine n’a pas pu placer un de ses disciples parmi les trois vice- premiers ministres, issus du PPRD, du MLC et du PALU. Mais il passe pour l’homme le mieux servi avec quatre maroquins dont un ministère d’Etat. Bien plus, Kengo s’en tire avec trois portefeuilles clés dans le secteur des finances. Le ministre d’Etat Michel Bongongo, un de ses fidèles, prend les commandes du Budget, après sept ans de règne du PALU. Albert Mpeti, l’autre lieutenant, s’empare du vice-ministère des Finances souvent réservé au PPRD ou à l’un de ses alliés. Franc Apenela Muedi Malila, le gendre, est catapulté vice-ministre de la Coopération, en remplacement du PPRD Célestin Tunda va Kasende. Ça y est! Toutes les conditions sont réunies pour que Kabila, aussi bien que Matata, perdent la main dans le domaine financier. Si ce n’est pas une revanche de Kengo, contraint de payer USD 1 million pour rentrer au pays après la chute du Régime Mobutu, ces trois promotions en ont l’air. Il est assuré de tenir le circuit financier. Le Budget, c’est là où se fait la liquidation. Y avoir un collaborateur est une aubaine. Comme placer un proche aux Finances, là où on ordonne le paiement, et où le titulaire, le ministre, sera toujours contraint aux missions a l’étranger ou à l’intérieur du pays, entre deux avions. Le vice-ministre des Finances est donc un homme clé dans le dispositif financier. Cerise sur le gâteau, le vice-ministère de la Coopération, par où passent également des millions, ceux des partenaires et d’autres bailleurs, est également dans l’escarcelle du speaker du Sénat.
Puisqu’il ne faut pas écarter l’hypothèse d’un probable nouveau dialogue, ces maroquins seraient considérés comme des avantages acquis en cas d’ éventuelles renégociations des postes. NdlR)
Honneur aux Dames
(° http://radiookapi.net/actualite/2014/12/11/rdc-qui-sont-les-femmes-membres-du-gouvernement-matata-ii/ )
Le gouvernement dit de cohésion nationale, publié dimanche 7 décembre, comprend 47 membres dont 7 femmes, soit environ 15% de sa composition. Parmi ces femmes, on compte trois ministres et quatre vice-ministres. Radio Okapi nous propose les portraits sucincts de ces femmes.
Parmi les sept femmes, deux étaient déjà membres du précédent gouvernement : Louise Munga et Maguy Rwakabuba.
A 66 ans, Louise Munga a été reconduite au ministère du portefeuille. Avant de rejoindre le gouvernement Matata I en 2007, elle a été tour à tour conseillère principale du président Kabila et ministre des Postes et télécommunications.
Native de Fizi, dans la province du sud Kivu, Louise Munga est membre du PPRD.
Maguy Rwakabuba était vice-ministre à l’enseignement primaire, secondaire et professionnelle (EPSP) sous Matata I. Elle est actuellement vice-ministre de l’Energie.
Membre du parti UDCN, Maguy Rwakabuba est originaire du Nord-Kivu.
Parmi les nouvelles venues, il y a notamment Mme Gudianga Bayokisa. Juriste de formation, elle est nommée à la tête du ministère du Commerce. Elle est avocate au barreau de Matadi, dans le Bas-Congo.
Une autre femme est portée à la tête du ministère du Genre, Famille et enfant : Bijou Kat. Elle est originaire du territoire de Sakanya, dans la province du Katanga. Elle est membre de l’Unafec.
Les trois autres femmes du gouvernement sont vice-ministres :
Martine Bukasa, originaire du Kasai-Oriental, est vice-ministre de l’Intérieur. Elle a rallié l’ADR quand l’UNC, son parti, l’a désavouée il y a environ une année pour participation aux concertations nationales sans autorisation ;
Lisette Bisangana, vice-ministre du Plan ;
Ernestine Nyoka, nouvelle vice-ministre du Budget. Juriste originaire de Kazumba, au Kasaï-Occidental, elle est membre du PPRD et avocate au barreau de Kinshasa Gombe.
Autres articles sur le nouveau gouvernement
« Gouvernement de division nationale ! », écrit l’hebdomadaire La Cité Aficaine.
Il s’appuie sur plusieurs faits, notamment le Mlc qui crie au débouchage de ses membres, Thomas Luhaka, Omer Egwake et Germain Kambinga exclus et radiés du parti, la société civile qui conteste la représentativité d’obscurs personnages nommés au gouvernement sous son label et l’absence d’une personnalité en vue du Bas-Congo dans ce gouvernement.
« Matata II : l’UNC se réjouit de l’absence de ses membres » écrit LePhare.
« La mise en place du gouvernement dit de cohésion nationale provoque des réactions diverses au sein des états-majors politiques tant de la Majorité que l’Opposition. Dans le camp de Vital Kamerhe, on se réjouit de l’absence de ses cadres dans l’équipe Matata II.
Dans une déclaration rendue publique hier mercredi à son siège, dans la commune de Barumbu, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), par la bouche de son porte-parole Jolino Makelele, félicite l’ensemble de ses cadres, y compris les députés nationaux, de ses militants et militantes pour avoir respecté le mot d’ordre du parti de ne pas faire partie de ce gouvernement.
Le député Jolino Makelele a déclaré que ce gouvernement est loin de favoriser la cohésion nationale, brisée à l’occasion des élections chaotiques du 28 novembre 2011 à cause de la tricherie, de ses déséquilibres internes et du débauchage érigé en mode de recrutement des opposants sans convictions politiques.
Il a réaffirmé la position de l’UNC de demeurer dans l’opposition et d’accéder au pouvoir avec d’autres forces sociales acquises aux valeurs républicaines à la suite d’élections libres, démocratiques et transparentes, lesquelles devraient être organisées conformément à la Constitution du 18 février 2006.
Cet élu de Kinshasa a dénoncé le caractère inconstitutionnel de ce gouvernement, dans la mesure où la Constitution, en son article 90, dispose que « la composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale ». Il relève qu’« on y trouve des districts avec plus de membres dans le gouvernement que des provinces entières, d’autres districts totalement absents, des provinces surreprésentées par rapport à d’autres et enfin des provinces sous représentées ».
Selon l’UNC, ce gouvernement annonce le temps de la fin de règne comme on l’a connu autrefois avec les gouvernements Mungul, Birindwa, Kengo et Likulia de l’époque Mobutu.
Par ailleurs, l’absence du ministère des Affaires sociales et Actions Humanitaires dans la composition du gouvernement constitue la preuve, selon les partisans de Kamerhe, que le social des Congolais ne représente rien aux yeux du pouvoir actuel.
L’UNC note que la composition de l’équipe Matata II a le mérite d’étendre la majorité présidentielle à quelques partis de l’opposition, et autres personnalités politiques hier de l’opposition, et de clarifier la situation de cette dernière.
Tout en rappelant que les dispositions pertinentes de la loi portant statut de l’opposition exclue des rangs de cette dernière tout parti politique qui entre au gouvernement ou soutient sa politique, l’UNC pense que les choses sont maintenant claires car l’opinion congolaise sait désormais qui est de la majorité et qui est de l’opposition.
« Car le retour aux affaires de certains caciques n’a pour but que de se remplir les poches, afin de se préparer aux échéances électorales prochaines qu’ils comptent gagner par la corruption et la tricherie », a martelé le porte-parole de l’UNC.(...)"
"Tout ça pour ça ?
Après quatorze longs mois d’attente, «Joseph Kabila» accouche d’une souris obèse !"
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2064-tout-ca-pour-ca-apres-quatorze-longs-mois-d-attente-joseph-kabila-accouche-d-une-souris-obese.html
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/12/11/gerard-kabamba-la-vraie-opposition-ne-fait-pas-partie-du-nouveau-gouvernement/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/12/09/lambert-mende-la-cohesion-nationale-prix/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
La mangeoire oyeeeeeeeeeeeeeee
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Cette pauvre population qui l'accompagne, ne trouvera jamais son compte
Mathilde a écrit:La mangeoire oyeeeeeeeeeeeeeee
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Remaniement du gouvernement, Bemba :
Luhaka nommé avec sa bénédiction, en voici la démonstration
http://desc-wondo.org/gouvernement-matata-ii-jeu-de-poker-menteur-de-bemba-et-luhaka-congonews/
Bemba-Kabila Sept 13
Le double jeu du MLC avec le pouvoir est maintenant plus que flagrant avec la nomination avant-hier de son Secrétaire général Thomas Luhaka au poste de vice-premier ministre en charge des PT-NTIC.
Dans son édition d’août dernier 2013 (voir p. 2) peu avant la convocation des concertations nationales, CONGONEWS avait révélé le contact téléphonique secret de 3 heures entre Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba. Au menu de leurs discussions la participation du MLC aux Concertations nationales après le refus de principales forces politiques : UDPS et UNC notamment. Les deux personnalités avaient conclu un deal : participation du MLC aux Concertations nationales contre des espèces sonnantes et trébuchantes pour Jean-Pierre Bemba ainsi qu’un poste de vice-premier ministre pour son parti. Plus d’une année presque, jour pour jour, cette révélation de notre confrère CONGONEWS s’avère véridique. Le MLC fut donc le seul parti considéré comme véritablement de l’Opposition à avoir participé à ce forum politique Fair-Play, C-NEWS tire son chapeau à CONGONEWS.
La nomination du Secrétaire Exécutif du MLC, Thomas Luhaka, comme vice-premier ministre n’étonne personne. Il est de notoriété publique que depuis la fin des Concertations nationales c’est Luhaka qui négociait, avec la bénédiction de Bemba, avec le pouvoir le quota de postes ministériels à attribuer au MLC. La nomination de Luhaka met en évidence les rapports incestueux entre le MLC et le pouvoir. Comment Bemba peut-il nommer à un poste aussi important que celui de Secrétaire exécutif de son parti, quelqu’un qui a épousé une parente de maman Sifa, la mère de Joseph Kabila. T. Luhaka est lié depuis longtemps par les liens matrimoniaux à Joseph Kabila.
Tenez, lors de la proclamation de la victoire de Joseph Kabila en 2011, chez les Luhaka la clameur de joie était si forte qu’il avait demandé à sa famille de faire moins de bruit car c’était quand même la maison d’un opposant. Depuis longtemps, le confrère CONGONEWS attirait l’attention sur le fait que Luhaka était une taupe. Aujourd’hui les faits le démontrent. T. Luhaka n’a jamais fait un travail d’opposant à la tête du MLC. Lui préférait le métier d’historien sur les antennes de CCTV et de CANAL KIN. Chaque semaine, il passait son temps à raconter l’Histoire politique de la RD-Congo en lieu et place de faire des propositions alternatives et de mobiliser la population pour l’alternance.
L’entrée au gouvernement de Luhaka a au moins le mérite de clarifier le jeu politique. Kabila a élargi sa Majorité présidentielle avec le MLC qui ne peut plus prétendre être un parti d’opposition. Le MLC sur ordre de Bemba aura beau jeu de le désavouer ou même de le radier, afin de duper l’opinion nationale en faisant passer cette entrée au gouvernement de Luhaka comme une ambition personnelle. Plus personne ne le croirait. Luhaka est au gouvernement pour le renflouer financièrement.
Deal avec Jacques Ndjoli
Ce n’est pas le premier ni le dernier deal entre Bemba et Kabila. N’ayant rien à gagner en 2011 Bemba avait conclu un accord avec Kabila dont la plaque tournante était Jacques Ndjoli, vice-président du Bureau de la CENI de Ngoy Mulunda. Le sénateur Jacques Ndjoli lors du scrutin présidentiel de 2011 avait fait chanter le pouvoir pendant plusieurs jours contestant la régularité du vote avant finalement d’apposer sa signature sur le procès-verbal des résultats des élections. En récompense, il reçut la somme de 500.000 USD avec laquelle il a acquis une belle villa dans le quartier huppé de Macampagne. Auparavant, toujours en sa qualité de vice-président de la CENI, il avait reçu une somme équivalente comme frais d’installation, avec laquelle il a acquis une autre villa toujours à Macampagne. Le pouvoir pour conditionner les membres du Bureau avait, via Ngoy Mulunda, remis à chacun d’eux la somme de 400.000 USD pour acheter une maison et 100.000 USD pour la meubler et faire quelques travaux. Reconnaissant envers le chairman du MLC qui l’avait désigné, Ndjoli lui avait retourné l’ascenseur en envoyait régulièrement de l’argent à sa femme Liliane Bemba. Après son mandat, Jacques Ndjoli accusé par ses amis de l’Opposition de « trahison » fut promu Inspecteur général au MLC par Bemba lui-même. Allez-y comprendre.
« Chairman » égoïste
Mais le grand gagnant de ce jeu de chaises musicales, c’est le sénateur Bemba lui-même. Pour comprendre le MLC, il faut d’abord comprendre son président. La plupart de ceux qui ont travaillé avec lui le décrive qu’on une personne égocentrique et cupide. Bemba fait passer tout, y compris les intérêts de son parti et de la population, après ses propres intérêts d’abord. Ainsi depuis son exil forcé en 2007 suivi de son incarcération à la Haye, Bemba n’a jamais souhaité un leadership fort, en dehors du sien propre, à la tête du parti. Pour Bemba c’est lui et lui seul qui doit faire partir Kabila et personne d’autres. Il n’y a que lui que peut assouvir sa soif de vengeance contre le régime et personne d’autres. Illustration avec la brouille de son ex Secrétaire général, François Muamba, qui voulait l’investiture du parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2011, s’était entendu dire en 2011 par Bemba lui-même qu’il n’avait pas créé le MLC pour que cela profite à d’autres. « Kabila je m’en chargerai moi-même avait dit-il dit ».
Bemba ne mise que sur son charisme personnel une fois dehors pour faire du MLC une machine politique redoutable. Avec cette attitude égocentrique, il sacrifie l’intérêt général à ses intérêts personnels et pécuniaires. Le talon d’Achille de Bemba c’est son rapport à l’argent. Et une fois de plus la décision de la participation du MLC aux Concertations comme celle de participer au gouvernement ne sont justifiées que par l’argent.
Pour rester incontournable, l’ex vice-président de la République s’accommode d’un parti faible et d’une opposition divisée. Raison pour laquelle, le MLC a toujours fait bande à part chaque fois que l’Opposition exigée une position commune face au pouvoir. Tant que lui Bemba ne sera pas au centre du jeu politique rien ne doit ou ne peut se faire. Mais en entendant son élargissement de la Haye à la CPI, le chairman entretient des relations incestueuses avec le pouvoir pour des raisons de lucre essentiellement.
LuhakaLe MLC officiel va désavouer Luhaka mais de manière officieuse il va continuer à traiter avec lui. En désavouant Luhaka le MLC compte ménager son électorat qui ne cesse de s’effriter. Cette fois-ci la combine ne passera. L’opinion ne se laissera plus dupée par le double jeu de Bemba. De l’aveu d’un sénateur lors d’une rencontre informelle Luhaka et les sénateurs MLC, ces derniers lui avaient demandé d’entrer au gouvernement, quitte à faire comme pendant le 1+4 désavouer Kabila vers la fin du partage de pouvoir. Si en 2006 cela avait fonctionné, pas sûr que ça marche en 2014. En fait c’est gouvernement dit cohésion nationale est un véritablement marché des dupes. Car les préoccupations des nouveaux ministres n’est pas de soutenir Kabila dans sa révision mais de s’en mettre plein les poches.
Boshab, le chantre de révision promu à l’Intérieur
Un autre fait intriguant dans ce gouvernement c’est la nomination du faucon Evariste Boshab au poste de vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de Sécurité. Intolérant, il faut craindre la répression avec Boshab le champion de la révision de la Constitution. Kabila n’avait-il dit pas à Kingakati lors de la réunion voulue par le MSR sur la révision de la Constitution qu’il voulait « des combattants ». Boshab et Mbonso, thuriféraires parmi les thuriféraires du régime, font donc leur entrée au gouvernement. Willy Makiashi, Secrétaire du Palu hérite de la vice-primature en charge du travail. Ce portefeuille est moins prestigieux que celui du Budget qu’occupait Daniel Mukoko.
Les femmes grandes perdantes
Lors de son dernier discours devant le Congrès pour endosser les recommandations des concertations nationales, Kabila a vanté la parité. Il avait même préconisé de créer des circonscriptions électorales ad hoc pour promouvoir les candidatures féminines. On voit bien avec ce gouvernement que c’était que des mots. Le gender est vraiment sous représenté dans le gouvernement Matata II. Il n’y a que 3 ministres plein. Les 4 autres ne sont que des vice-ministres.
A part cet uppercut au gender, le gouvernent est aussi pléthorique car il compte 47 membres contre 35 dans l’équipe précédente. Une charge supplémentaire pour les finances publiques. En tous les cas ce n’est pas avec ce type de gouvernement que la cohésion nationale sera atteinte.
CONGONEWS
Luhaka nommé avec sa bénédiction, en voici la démonstration
http://desc-wondo.org/gouvernement-matata-ii-jeu-de-poker-menteur-de-bemba-et-luhaka-congonews/
Bemba-Kabila Sept 13
Le double jeu du MLC avec le pouvoir est maintenant plus que flagrant avec la nomination avant-hier de son Secrétaire général Thomas Luhaka au poste de vice-premier ministre en charge des PT-NTIC.
Dans son édition d’août dernier 2013 (voir p. 2) peu avant la convocation des concertations nationales, CONGONEWS avait révélé le contact téléphonique secret de 3 heures entre Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba. Au menu de leurs discussions la participation du MLC aux Concertations nationales après le refus de principales forces politiques : UDPS et UNC notamment. Les deux personnalités avaient conclu un deal : participation du MLC aux Concertations nationales contre des espèces sonnantes et trébuchantes pour Jean-Pierre Bemba ainsi qu’un poste de vice-premier ministre pour son parti. Plus d’une année presque, jour pour jour, cette révélation de notre confrère CONGONEWS s’avère véridique. Le MLC fut donc le seul parti considéré comme véritablement de l’Opposition à avoir participé à ce forum politique Fair-Play, C-NEWS tire son chapeau à CONGONEWS.
La nomination du Secrétaire Exécutif du MLC, Thomas Luhaka, comme vice-premier ministre n’étonne personne. Il est de notoriété publique que depuis la fin des Concertations nationales c’est Luhaka qui négociait, avec la bénédiction de Bemba, avec le pouvoir le quota de postes ministériels à attribuer au MLC. La nomination de Luhaka met en évidence les rapports incestueux entre le MLC et le pouvoir. Comment Bemba peut-il nommer à un poste aussi important que celui de Secrétaire exécutif de son parti, quelqu’un qui a épousé une parente de maman Sifa, la mère de Joseph Kabila. T. Luhaka est lié depuis longtemps par les liens matrimoniaux à Joseph Kabila.
Tenez, lors de la proclamation de la victoire de Joseph Kabila en 2011, chez les Luhaka la clameur de joie était si forte qu’il avait demandé à sa famille de faire moins de bruit car c’était quand même la maison d’un opposant. Depuis longtemps, le confrère CONGONEWS attirait l’attention sur le fait que Luhaka était une taupe. Aujourd’hui les faits le démontrent. T. Luhaka n’a jamais fait un travail d’opposant à la tête du MLC. Lui préférait le métier d’historien sur les antennes de CCTV et de CANAL KIN. Chaque semaine, il passait son temps à raconter l’Histoire politique de la RD-Congo en lieu et place de faire des propositions alternatives et de mobiliser la population pour l’alternance.
L’entrée au gouvernement de Luhaka a au moins le mérite de clarifier le jeu politique. Kabila a élargi sa Majorité présidentielle avec le MLC qui ne peut plus prétendre être un parti d’opposition. Le MLC sur ordre de Bemba aura beau jeu de le désavouer ou même de le radier, afin de duper l’opinion nationale en faisant passer cette entrée au gouvernement de Luhaka comme une ambition personnelle. Plus personne ne le croirait. Luhaka est au gouvernement pour le renflouer financièrement.
Deal avec Jacques Ndjoli
Ce n’est pas le premier ni le dernier deal entre Bemba et Kabila. N’ayant rien à gagner en 2011 Bemba avait conclu un accord avec Kabila dont la plaque tournante était Jacques Ndjoli, vice-président du Bureau de la CENI de Ngoy Mulunda. Le sénateur Jacques Ndjoli lors du scrutin présidentiel de 2011 avait fait chanter le pouvoir pendant plusieurs jours contestant la régularité du vote avant finalement d’apposer sa signature sur le procès-verbal des résultats des élections. En récompense, il reçut la somme de 500.000 USD avec laquelle il a acquis une belle villa dans le quartier huppé de Macampagne. Auparavant, toujours en sa qualité de vice-président de la CENI, il avait reçu une somme équivalente comme frais d’installation, avec laquelle il a acquis une autre villa toujours à Macampagne. Le pouvoir pour conditionner les membres du Bureau avait, via Ngoy Mulunda, remis à chacun d’eux la somme de 400.000 USD pour acheter une maison et 100.000 USD pour la meubler et faire quelques travaux. Reconnaissant envers le chairman du MLC qui l’avait désigné, Ndjoli lui avait retourné l’ascenseur en envoyait régulièrement de l’argent à sa femme Liliane Bemba. Après son mandat, Jacques Ndjoli accusé par ses amis de l’Opposition de « trahison » fut promu Inspecteur général au MLC par Bemba lui-même. Allez-y comprendre.
« Chairman » égoïste
Mais le grand gagnant de ce jeu de chaises musicales, c’est le sénateur Bemba lui-même. Pour comprendre le MLC, il faut d’abord comprendre son président. La plupart de ceux qui ont travaillé avec lui le décrive qu’on une personne égocentrique et cupide. Bemba fait passer tout, y compris les intérêts de son parti et de la population, après ses propres intérêts d’abord. Ainsi depuis son exil forcé en 2007 suivi de son incarcération à la Haye, Bemba n’a jamais souhaité un leadership fort, en dehors du sien propre, à la tête du parti. Pour Bemba c’est lui et lui seul qui doit faire partir Kabila et personne d’autres. Il n’y a que lui que peut assouvir sa soif de vengeance contre le régime et personne d’autres. Illustration avec la brouille de son ex Secrétaire général, François Muamba, qui voulait l’investiture du parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2011, s’était entendu dire en 2011 par Bemba lui-même qu’il n’avait pas créé le MLC pour que cela profite à d’autres. « Kabila je m’en chargerai moi-même avait dit-il dit ».
Bemba ne mise que sur son charisme personnel une fois dehors pour faire du MLC une machine politique redoutable. Avec cette attitude égocentrique, il sacrifie l’intérêt général à ses intérêts personnels et pécuniaires. Le talon d’Achille de Bemba c’est son rapport à l’argent. Et une fois de plus la décision de la participation du MLC aux Concertations comme celle de participer au gouvernement ne sont justifiées que par l’argent.
Pour rester incontournable, l’ex vice-président de la République s’accommode d’un parti faible et d’une opposition divisée. Raison pour laquelle, le MLC a toujours fait bande à part chaque fois que l’Opposition exigée une position commune face au pouvoir. Tant que lui Bemba ne sera pas au centre du jeu politique rien ne doit ou ne peut se faire. Mais en entendant son élargissement de la Haye à la CPI, le chairman entretient des relations incestueuses avec le pouvoir pour des raisons de lucre essentiellement.
LuhakaLe MLC officiel va désavouer Luhaka mais de manière officieuse il va continuer à traiter avec lui. En désavouant Luhaka le MLC compte ménager son électorat qui ne cesse de s’effriter. Cette fois-ci la combine ne passera. L’opinion ne se laissera plus dupée par le double jeu de Bemba. De l’aveu d’un sénateur lors d’une rencontre informelle Luhaka et les sénateurs MLC, ces derniers lui avaient demandé d’entrer au gouvernement, quitte à faire comme pendant le 1+4 désavouer Kabila vers la fin du partage de pouvoir. Si en 2006 cela avait fonctionné, pas sûr que ça marche en 2014. En fait c’est gouvernement dit cohésion nationale est un véritablement marché des dupes. Car les préoccupations des nouveaux ministres n’est pas de soutenir Kabila dans sa révision mais de s’en mettre plein les poches.
Boshab, le chantre de révision promu à l’Intérieur
Un autre fait intriguant dans ce gouvernement c’est la nomination du faucon Evariste Boshab au poste de vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de Sécurité. Intolérant, il faut craindre la répression avec Boshab le champion de la révision de la Constitution. Kabila n’avait-il dit pas à Kingakati lors de la réunion voulue par le MSR sur la révision de la Constitution qu’il voulait « des combattants ». Boshab et Mbonso, thuriféraires parmi les thuriféraires du régime, font donc leur entrée au gouvernement. Willy Makiashi, Secrétaire du Palu hérite de la vice-primature en charge du travail. Ce portefeuille est moins prestigieux que celui du Budget qu’occupait Daniel Mukoko.
Les femmes grandes perdantes
Lors de son dernier discours devant le Congrès pour endosser les recommandations des concertations nationales, Kabila a vanté la parité. Il avait même préconisé de créer des circonscriptions électorales ad hoc pour promouvoir les candidatures féminines. On voit bien avec ce gouvernement que c’était que des mots. Le gender est vraiment sous représenté dans le gouvernement Matata II. Il n’y a que 3 ministres plein. Les 4 autres ne sont que des vice-ministres.
A part cet uppercut au gender, le gouvernent est aussi pléthorique car il compte 47 membres contre 35 dans l’équipe précédente. Une charge supplémentaire pour les finances publiques. En tous les cas ce n’est pas avec ce type de gouvernement que la cohésion nationale sera atteinte.
CONGONEWS
Jim KK
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
"RDC: Kabila renforce sa majorité dans un gouvernement de "cohésion nationale"
° http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141209.AFP2855/rdc-kabila-renforce-sa-majorite-dans-un-gouvernement-de-cohesion-nationale.html
Kinshasa (AFP) - Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a nommé un gouvernement de "cohésion nationale" qui renforce surtout sa majorité au sein du cabinet à l'approche d'échéances électorales cruciales pour l'avenir du pays.
Nommé en 2012, le Premier ministre Matata Ponyo, qui a engagé le Congo sur la voie de réformes destinées à faire décoller l'économie nationale, est maintenu à son poste, mais le cabinet, jusque-là plutôt technocratique, redevient très politique avec l'arrivée de plusieurs chefs des principales mouvances de la Majorité présidentielle, selon l'ordonnance présidentielle diffusée dimanche soir à la télévision publique.
Évariste Boshab, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD, la formation de M. Kabila) et ancien président de l'Assemblée nationale, fait ainsi son entrée au cabinet comme numéro deux du gouvernement, à l'Intérieur.
M. Matata se voit par ailleurs retirer la haute main sur les cordons de la bourse avec la réapparition d'un ministère des Finances dévolu à l'un des directeurs de cabinets adjoints du chef de l’État.
Les autres portefeuilles les plus importants (Affaires étrangères, Défense nationale, Justice, Communication, Mines, Hydrocarbures) restent confiés à des personnes connues pour leur loyauté à M. Kabila.
"Il y a un renforcement très clair de l'emprise de la présidence et on limite très largement la marge de manœuvre de Matata", note un diplomate, pour qui le gouvernement est en ordre de bataille pour préparer les prochaines échéances politiques.
- Ouverture de façade -
Porté au pouvoir en 2001 à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, ancien rebelle devenu chef de l’État par la force des armes, Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections démocratiques depuis l'indépendance du pays en 1960.
Il a été réélu en 2011 à l'issue d'un scrutin marqué par de nombreuses irrégularités selon la communauté internationale, et dont les principaux partis de l'opposition ont rejeté le résultat. Aux termes de la Constitution, M. Kabila doit abandonner le pouvoir en décembre 2016 mais est soupçonné par ses détracteurs de chercher à tout faire pour se maintenir en place.
Après la chute du président Blaise Compaoré au Burkina Faso, plusieurs diplomates et analystes estiment que l'option d'une modification constitutionnelle lui permettant de briguer un nouveau mandat a été mise de côté et que l'on s'achemine vers un report des différentes élections à venir, en particulier la présidentielle de 2016, pour des raisons qui seront présentées comme techniques, ce que réfute fermement la majorité.
La nomination d'un nouveau gouvernement arrive plus d'un an après son annonce, en octobre 2013, à l'issue des "concertations nationales" qui avaient réuni des représentants de la majorité présidentielle, de l'opposition et de la société civile, sans rallier les deux partis les plus en pointe contre le régime : l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l'Union pour la nation congolaise (UNC).
L'ouverture politique n'est que de façade : les quelques opposants débauchés par le pouvoir collaborent dans les faits depuis un certain temps déjà avec la majorité, ou ont déjà été exclus de leur parti. Les trois nouveaux ministres issus du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) en ont été chassés par son bureau politique dans l'après-midi.
Faisant front commun, les groupes parlementaires UDPS, MLC et UNC ont signé lundi une déclaration déplorant "l'absence manifeste de volonté politique d'aller aux élections" que traduisent selon eux, entre autres, le "blocage des ressources budgétaires prévues [...] pour les élections"
L'annonce du gouvernement survient alors que l'Est du pays reste déchiré par les conflits armés depuis plus de vingt ans. Martin Kobler, chef de la Mission de l'ONU en RDC a assuré la nouvelle équipe "de son soutien et d'une étroite collaboration" en vue de stabiliser le pays.
Pour les milieux d'affaires, la longue période d'incertitude ayant précédé l'annonce du nouveau cabinet a cruellement entravé l'action gouvernementale.
Selon un consultant international, "les gros investisseurs étrangers" mais aussi "l'ensemble du secteur privé" dans le pays sont désormais "dans l'attente d'une réelle amélioration de l'environnement des affaires".
De même source, on note que le secteur minier en particulier, moteur de la croissance, "attend des réponses claires et des décisions concrètes permettant un meilleur approvisionnement en énergie au Katanga" afin de pallier le déficit d'électricité qui entrave son activité."
"Opposition assainie ?
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5142
Les trois derniers jours, les nouveaux membres du Gouvernement ont fait la fête et c’est loin de finir. Pendant que le champagne coule à flot au sein de la nouvelle majorité présidentielle, les opposants réfléchissent sur la suite à donner aux événements. Il y en a qui sont allés interroger les textes. Notamment, la loi portant Statut de l’Opposition politique du 4 décembre 2007. A l’article 2, il est écrit : « Aux termes de la présente Loi organique, il faut entendre par Opposition politique le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l’Exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local. L’Opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu’elle exerce au sein ou en dehors d’une Assemblée délibérante.
Ceux qui ont recours à ces dispositions légales veulent en finir avec la confusion engendrée par l’entrée au sein du Gouvernement dit de cohésion nationale de plusieurs formations politiques qui continuent de se réclamer de l’Opposition. Allusion faite ici au MLC dont le Collège des Fondateurs s’est largement exprimé en faveur de ses trois délégués à l’équipe Matata II. On pense également à tous les partis membres de l’Opposition Républicaine. Lesquels ont librement adhéré au projet du Gouvernement Matata. Désormais, la ligne de démarcation devient un peu claire. Soit on est du pouvoir, soit on décide de rester dans l’opposition.
On espère alors que la voie qui mène vers la désignation du Porte-parole de l’Opposition devient dégagée. Dans certains milieux, il ne fait plus de doute que le poste devrait revenir au Groupe parlementaire Udps et Alliés. Ailleurs, c’est l’UNC de Vital Kamerhe qui est avancée. Il reste à savoir si les autres forces politiques représentées à l’Assemblée nationale vont l’entendre de cette oreille. Quand bien même beaucoup ont déjà la présidentielle et les législatives de 2016 dans le viseur. En effet, certains députés ont élaboré des propositions de loi sur le statut de l’Opposition. Des projets de loi orientés plus vers la prochaine législature. C’est comme si le mandat en cours était terminé alors qu’il en reste encore deux ans. Largement suffisant pour que l’Opposition se choisisse un chef, pour ne pas évidemment affronter les élections à venir dans un ordre dispersé.
L’une des faiblesses de l’Opposition, à l’origine de deux défaites électorales, aura été la multiplication des candidatures. En 2006, l’Opposition avait aligné 32 candidats face au Président Kabila. En 2011, ils étaient 11 opposants à convoiter le fauteuil présidentiel. C’est dire que si la Majorité présidentielle s’est élargie, les opposants peuvent en profiter pour s’organiser.
L’Opposition s’étant assainie. Quelque fois malheur est bon, dit-on. Car, un défi important à relever par la nouvelle majorité sera de maintenir l’ordre et la discipline au sein du groupe. Parallèlement, le problème de gestion des ambitions personnelles va se poser, quel que soit le camp où l’on se trouve."
"(...)Gouvernement /Commentaires
AfricaNews annonce « Las d’avoir reçu une maigre portion : Bahati en rébellion contre Kabila ».
Pour lui, le patron de l’Afdc, Modeste Bahati, crie à l’injustice et à l’humiliation, insinuant que les postes ministériels qui devaient revenir à son parti ont été attribués à d’autres personnes. Par ailleurs, Bahati ne se contente pas du ministère de l’Economie nationale dépouillé du secteur Commerce.
° http://www.radiookapi.net/atualite/2014/12/12/rdc-lafdc-de-modeste-bahati-insatisfait-de-la-composition-du-nouveau-gouvernement-2/
Le Potentiel titre « Cohésion nationale : les partis et provinces qui comptent . (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11560:cohesion-nationale-les-partis-et-provinces-qui-comptent&catid=85:a-la-une&Itemid=472
D’après ce journal, en lieu et place de la cohésion nationale tant attendue, le gouvernement Matata II a jeté le doute sur l’objectif que s’étaient fixés en 2013 les délégués aux concertations nationales. Dans le fond, s’explique-t-il, ce gouvernement a créé plus de frustrations qu’il en a résolues. Des partis et des provinces se retrouvent totalement marginalisés. Un recadrage s’impose pour dissiper tout malentendu sur une certaine notion qui se développe autour des provinces et partis politiques qui compteraient plus que les autres. Du point de vue géopolitique, le gouvernement Matata II est donné pour avoir privilégié quatre provinces : le Katanga, le Bandundu, l’Equateur et la Province Orientale. Le Maniema, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et les deux Kasaï se contentent des portions congrues, ajoute ce journal. « A voir de plus près, le gouvernement Matata II est en déphasage avec la recherche de la cohésion nationale », confie au quotidien un acteur politique. Le Potentiel note que les critiques à l’égard de cette nouvelle équipe portent également sur la répartition des postes. Pour certains critiques, mentionne le quotidien, le gouvernement de cohésion nationale est resté celui de la Majorité présidentielle, laquelle aligne le plus de représentants, au grand dam de l’opposition.
L’Avenir s’intéresse au nouveau gouvernement et énumère les défis qui attendent les nouveaux ministres. Ce journal indique qu’Evariste Boshab, nouveau ministre de l’Intérieur, ne doit pas perdre de vue l’organisation des prochaines élections générales en RDC ainsi que la sécurisation du processus électoral.
Gouvernement / Remises et reprises
Le Phare a été observer sur place comment la passation de pouvoirsse passait dans un certain nombre de ministères. Voici ce que cela donne :
« Remise et reprise au ministère de l’Environnement : Bienvenu Liyota prêt à relever le défi »
« C’est une ambiance particulière qui a régné hier jeudi 11 décembre dans l’enceinte du ministère de l’Environnement et Développement rural dans la commune de la Gombe, où la cérémonie de remise et reprise a eu lieu entre le ministre sortant Bavon N’sa Mputu, et son successeur, Me Bienvenu Liyota Ndjoli. En plus des membres du cabinet, ladite cérémonie s’est déroulée en présence du président du conseil d’administration et du directeur général de l’ICCN, du chargé de mission du Fonds Forestier National, des directeurs-chefs de service, etc.
Le nouveau ministre, Bienvenu Liyota Ndjoli, s’est engagé à s’inscrire dans la logique de la continuité de l’Etat, pour contribuer tant soit peu à la réalisation de la politique gouvernementale en matière de l’Environnement et du Développement Durable. Il a ainsi souligné à l’endroit de son prédécesseur, la responsabilité avec laquelle il a eu à conduire le précédent ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.
Par ailleurs, Bienvenu Liyota n’a pas manqué de dire un mot aux agents et fonctionnaires de l’Etat de son ministère, appelés à participer à l’édification de cette œuvre commune. Il a à cet effet, assurer ces derniers de son entière disponibilité d’œuvrer ensemble pour relever les défis qui sont les leurs, tout en les appelant de se mettre au travail.
«L’heure n’est pas au discourt mais au travail ; ce à quoi je vous invite à vous y atteler dès maintenant», a-t-il conclu.
Pour sa part, le ministre sortant, Bavon N’sa Mputu a encouragé son successeur à poursuivre le traitement des dossiers en cours pour la bonne marche de cette institution, et lui a demandé de bien travailler avec ses collaborateurs, afin de faire réellement de la RDC un pays à caractère environnemental à la taille de ses potentialités, comme il l’a souhaité tout au long de son mandat.
Notons que Bienvenu Liyota Ndjoli a été accueilli à son arrivée par des militants de son parti (PDC), avec des chants et des pas de danses ».
« Kasweshi à Egbake : ‘Vous héritez d’un secteur délicat’ »
« Arrivé au secrétariat général du ministère de l’Urbanisme et Habitat, hier jeudi 11 décembre 2014 peu après 12 heures pour la cérémonie de remise et reprise avec le ministre des Infrastructures, Omer Egbake a été chaudement accueilli par un groupe folklorique constitué de jeunes-gens qui ont agrémenté la journée.
Il s’est dirigé ensuite vers le « maitre » de céans, le ministre Fridolin Kasweshi, heureux à son tour de le compter désormais comme un collègue. Les civilités échangées, le ministre des Infrastructures a prononcé ces mots : « Vous héritez d’un secteur délicat. Il y a une forte pression démographique en RDC. Avec une population kinoise évaluée à 10 millions d’habitants, chaque année, des centaines des milliers des kinois éprouvent le besoin d’avoir un logis. Le pays devrait être doté d’une politique nationale sur l’habitat ». La cérémonie d’hier était consécutive à la dissociation du méga ministère des Infrastructures, Travaux Publics, de celui de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et Habitat « ATUH »
Après le premier entretien dans une salle du secrétariat général à l’Urbanisme et Habitat, les deux ministres se sont retirés dans un autre local pour la cérémonie de remise et reprise proprement dite. Et cela en présence de la Secrétaire générale ai à l’Urbanisme et Habitat Thérèse Bafalanga. Fridolin Kasweshi a affirmé que son collègue va laisser certainement ses empreintes au ministère de l’ATUH. Il a dit être disposé à aider le ministre Egbake par ses conseils dans la mesure où les Infrastructures, l’Urbanisme et Habitat sont des secteurs intimement liés. Appelant ensuite le personnel de l’administration à apporter son soutien au ministre entrant, il a préconisé le dialogue pour résoudre les problèmes qui peuvent survenir.
Omer Egbake a dans un premier temps remercié son hôte pour l’accueil lui réservé. Il l’a félicité pour avoir été reconduit dans la nouvelle équipe gouvernementale. Ceci constitue la preuve qu’il abat un grand travail. Comme les affaires de l’Etat se caractérisent par le principe de continuité, son hôte a l’obligation de l’accepter comme tel. Indiquant clairement que lui et son hôte sont appelés à collaborer. Après tout, ce qu’il y a de plus important, c’est de travailler pour l’intérêt du Congo, a-t-il affirmé. Il n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat pour l’avoir placé dans le gouvernement de cohésion nationale. Et a rassuré ses hôtes pour son engagement à collaborer sincèrement avec l’administration du ministère de l’ATUH.
Thérèse Bafalanga a loué le patron des Infrastructures en RDC pour le travail abattu pendant son mandat à la tête du méga ministère. Egrenant les faits marquants du mandat de Fridolin Kasweshi, elle a cité le 1er salon de l’Urbanisme et Habitat, la lutte contre la spoliation des immeubles de l’Etat à Lubumbashi et Kinshasa, le déploiement des agents du ministère dans tout le pays, la signature des contrats sur les logements sociaux… Se tournant vers le nouveau ministre, elle lui a fait comprendre que pour réussir son mandat, il a intérêt à associer souvent les secteurs privé et étatique et à respecter les règles en matière de passation de marché. Elle a émis le vœu de voir Egbake poursuivre l’élan amorcé par son devancier.
« Budget : Daniel Mukoko passe le flambeau à Michel Bongongo »
« Le ministère du Budget n’a pas fait exception à la cérémonie de passation des pouvoirs, qui s’est déroulée hier jeudi 11 décembre dans tous les ministères, entre les ministres entrants et sortants de l’équipe Matata II.
Daniel Mukoko Samba le sortant, qui assumait jusque-là les fonctions de vice-premier et ministre du Budget, a cédé son fauteuil à l’entrant Michel Bongongo, fait ministre d’Etat aux mêmes fonctions aux termes de l’Ordonnance présidentielle nommant les membres du gouvernement de cohésion nationale rendue publique le week-end passé. La tradition a été respectée. Les deux personnalités se sont d’abord rencontrées en tête-à-tête afin d’échanger sur les dossiers de la République relevant du département du Budget.
S’exprimant devant la presse à l’issue de ce leur face-à-face avec son successeur, Daniel Mukoko a fait savoir que les dossiers qu’ils ont passés en revue étaient de trois ordres : dossiers sensibles, pendants, et financiers.
Parlant des dossiers financiers, il a renseigné qu’il venait d’abattre un grand travail au niveau de la chaîne de la dépense, car celle-ci devait se conformer aux normes modernes en la matière. C’est pourquoi, il invite son successeur à continuer sur la même lancée en vue de promouvoir la bonne gouvernance.
A son tour, le ministre d’Etat entrant a affirmé connaître la personnalité à laquelle il succède quand il était encore sénateur, avant de louer ses qualités intellectuelles et professionnelles.
Michel Bongongo a, à ce propos, demandé à son prédécesseur de rester toujours en contact avec lui pour le bon achèvement des dossiers. Car, il pourrait recourir à lui en vue d’un éclairage sur certains dossiers, en cas de besoin.
Il a également saisi l’occasion pour remercier le chef de l’Etat d’avoir matérialisé l’une des recommandations des concertations nationales. Il s’agit notamment de la mise en place du gouvernement de cohésion nationale conformément à la recommandation ad hoc visant la consolidation de l’unité nationale dont le pays a vivement besoin pour faire face aux nombreux défis auxquels il est confronté.
Michel Bongongo a exprimé le même sentiment de remerciement au premier ministre Matata Ponyo pour avoir accepté d’intégrer les nouveaux membres dans son équipe.
Des sources proches du ministère d’Etat, on a appris qu’il y a quelque dix millions de FC dans la caisse du ministère.
« Kin kiey - Luhaka : passation tranquille de témoin »
Après deux ans passés à la tête du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PT/NTIC), Tryphon Kin kiey Mulumba a officiellement cédé son fauteuil hier, jeudi 11 décembre 2014, au nouveau 1er Vice-premier des PT&NTIC, Thomas Luhaka Lossendjola. Une cérémonie de remise et reprise supervisée par Zavier Yangazi, Secrétaire général du gouvernement.
L’occasion pour Thomas Luhaka de féliciter son homologue Triphon Kin Kiey pour le bon travail abattu pendant toute la durée de son mandat à la tête du ministère.Dans son entendement, trois missions lui avaient été confiées lorsque le chef de l’Etat l’avait nommé à la tête de ce ministère en avril 2012. La première était de faire passer le pays du 20ème au 21ème siècle. A ce sujet, Thomas Luhaka a laissé entendre que cette mission a été accomplie, avec l’installation de la fibre optique et toute la technologie qui est installée en RDC.
La deuxième mission, a-t-il poursuivi, était de créer des emplois. D’après le Vice-Premier ministre entrant, plusieurs jeunes-gens ont trouvé de l’embauche dans la capitale comme dans les provinces, suite aux sociétés de télécommunications installées sur place et celles à venir.
La dernière tâche était de faire de ce ministère l’une des principales sources de revenus du trésor public. En termes, de contribution aux ressources de l’Etat, les PT/NTIC occupent la deuxième place économique au pays. Thomas Luhaka s’est ainsi engagé de poursuivre cette mission dans la même dynamique.
Par ailleurs, le Vice-Premier ministre entrant s’est dit chanceux de pouvoir faire la remise et reprise avec Tryphon Kin Kiey, étant donné que ce dernier reste toujours membre du gouvernement. Et à tout moment, que ce soit au conseil des ministres ou ailleurs, il pourrait recourir à son expérience en ce qui concerne la gestion de ce grand ministère.
« Je suis content de quitter la 18ème position pour la 5ème place »
Contrairement aux rumeurs qui circulent sur l’affectation de Tryphon Kin Key au poste de Ministre en charge des Relations avec le Parlement, celui-ci a confié à l’assistance qu’il est heureux et prêt à assumer cette responsabilité.
Cela s’explique par le fait que le ministère des PT/NTIC était autrefois abandonné et méconnu du grand public. La preuve est que lors du remaniement « Matata I », il était placé à la 18ème position. Après de multiples efforts menés pour ressortir les qualités et l’importance capitale que revêt ce secteur, affirme-t-il, ledit ministère est maintenant placé à la troisième position, lors de l’annonce du nouveau remaniement.
«Et comme récompense, le chef de l’Etat m’a enlevé du bas niveau (18ème place), pour me nommer à la 5ème position. Je peux maintenant respirer parce qu’on a durement travaillé pour faire migrer le Congo vers un pays à économie numérique. A ce poste, je serai la passerelle entre le gouvernement et le parlement et vice versa… », a-t-il confié, tout en remerciant le président de la République de l’avoir placé pendant deux ans à la tête des PT/NTIC, dont plusieurs animateurs refusaient d’assurer la coordination.
Il a en outre fait savoir que la construction des infrastructures revêt une grande importance pour numériser le secteur de l’économie. Ce qui explique la construction de la plus longue infrastructure, qui part de Muanda jusqu’à Kasumbalesa. Kin Kiey a toute fois indiqué qu’il ne reste que 40 mètres à construire, qu’il souhaitait inaugurer. « Nous avons offert le haut débit à ce pays. Ce qui a fait basculer le pays dans l’économie numérique… ».(...)"
° http://7sur7.cd/new/maintenu-a-la-primature-kabila-coupe-tous-les-reseaux-de-matata/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5145
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Jim KK a écrit:Remaniement du gouvernement, Bemba :
Luhaka nommé avec sa bénédiction, en voici la démonstration
http://desc-wondo.org/gouvernement-matata-ii-jeu-de-poker-menteur-de-bemba-et-luhaka-congonews/
Mr JKK,
Si vous aviez voulu être tout à fait exact, vous auriez mieux fait de prendre la précaution de signaler que l'excellent Wondo reprend ici une analyse datée de CongoNews (août/septembre 2013) qui avait déjà été affichée sur CD (et que d'ailleurs notre ami RBV a reproduite sur ce sujet même il y a 5 jours (avant Wondo)) !
De plus, cette analyses bien pertinente (perso je lui accorde beaucoup d'authenticité !) parce qu'assez argumentée à partir des recoupements objectifs de faits n'en est pas pour autant imparable parce qu'elle se base sur des faits présumés non confirmés bien que fort vraisemblables, des tractations secrètes entre Bemba et "JK" et un passé qui se répéterait !
La démonstration définitive reste donc encore à être faite par une preuve carrée comme 1+1=2; ça n'est donc dans ce sens qu'une conjonction heureuse d'indicateurs qui en réconforte l'authenticité !
Sans polémique autre, cette précision me semblait fondée d'autant que perso je voudrais que les suppositions soient confirmées dans le même sens pour la population mais aussi pour le MLC lui-même afin de quitter cette espèce de règlement de compte qu'affectionnent les Congolais : Bemba, MLC = complice de "JK" alors que c'est d'abord le fait d'un choix de stratégie inefficace et presque suicidaire...
Mais les suppositions seront-elles jamais confirmées un jour noir sur blanc ? C'est là où un journalisme d'investigation plus solide nous aurait été utile et Wondo le compléter dans ce sens...
Complètement !
ndonzwau
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Cher Ndonzwau,
pouvez vous m'expliquer la difference? soit disons pkoi vous pensez q'il est moins judicieux de parler de complicite q de parler d'une strategie inefficace et presque suicidaire?
Oui, nous attendons tous de voir la direction que prendra le MLC en tant q parti ds cette affaire, but quousque tandem abutere Bemba patientia nostra?
Devons nous continuer a excuser ces grandes ignominies sous pretexte de strategie suicidaire?
Thanks
pouvez vous m'expliquer la difference? soit disons pkoi vous pensez q'il est moins judicieux de parler de complicite q de parler d'une strategie inefficace et presque suicidaire?
Oui, nous attendons tous de voir la direction que prendra le MLC en tant q parti ds cette affaire, but quousque tandem abutere Bemba patientia nostra?
Devons nous continuer a excuser ces grandes ignominies sous pretexte de strategie suicidaire?
Thanks
ndonzwau a écrit:
Mr JKK,
Sans polémique autre, cette précision me semblait fondée d'autant que perso je voudrais que les suppositions soient confirmées dans le même sens pour la population mais aussi pour le MLC lui-même afin de quitter cette espèce de règlement de compte qu'affectionnent les Congolais : Bemba, MLC = complice de "JK" alors que c'est d'abord le fait d'un choix de stratégie inefficace et presque suicidaire...
Mais les suppositions seront-elles jamais confirmées un jour noir sur blanc ? C'est là où un journalisme d'investigation plus solide nous aurait été utile et Wondo le compléter dans ce sens...
Complètement !
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Gouvernement d’union national : Matata et Boshab reconduits Premier ministre !
Hiro-Hito a écrit: Cher Ndonzwau,
pouvez vous m'expliquer la difference? soit disons pkoi vous pensez q'il est moins judicieux de parler de complicite q de parler d'une strategie inefficace et presque suicidaire?
Oui, nous attendons tous de voir la direction que prendra le MLC en tant q parti ds cette affaire, but quousque tandem abutere Bemba patientia nostra?
Devons nous continuer a excuser ces grandes ignominies sous pretexte de strategie suicidaire?
Thanksndonzwau a écrit:Mr JKK,
Sans polémique autre, cette précision me semblait fondée d'autant que perso je voudrais que les suppositions soient confirmées dans le même sens pour la population mais aussi pour le MLC lui-même afin de quitter cette espèce de règlement de compte qu'affectionnent les Congolais : Bemba, MLC = complice de "JK" alors que c'est d'abord le fait d'un choix de stratégie inefficace et presque suicidaire...
Mais les suppositions seront-elles jamais confirmées un jour noir sur blanc ? C'est là où un journalisme d'investigation plus solide nous aurait été utile et Wondo le compléter dans ce sens...
Complètement !
1° D'abord soyons clairs, perso dans l'absolu je traite tous nos dirigeants à l'aune de leurs actes et de leurs résultats : je n'en privilégie pas a priori un par rapport à un autre pour des sympathies personnelles, des sentiments que me dicteraient des proximités ethniques, régionales, idéologiques...
Je ne fais donc pas de quartier, pas de complaisance envers Bemba ou un autre d'ailleurs, qui adopterait une stratégie "suicidaire"...
Non seulement c'est d'abord lui qui perd mais comme je l'ai souligné plus d'une fois ci-haut, c'est la population qui a raison de lui retirer sa confiance vu ses prestations !
"Quousque tandem abutere Bemba patientia nostra ?", dites-vous, vous aurez compris que c'est bien pire chez moi :si j' ai accepté de soutenir Bemba en 2006, c'était d'abord parce que je le croyais le mieux capable de débarrasser notre pays d'un malotru plus nocif pour le pays, "JK" et je n'en démords pas encore aujourd'hui; cet objectif reste le mien !
Je "combattrais" donc fermement Bemba (c'est déjà le sens de ma "critique" explicite envers le le mic-mac suspect de ses affiliés qui rejoignent le gouvernement !) si selon moi à travers ses actes il ne s'entretenait qu'à dévier de cet objectif et asséchait ainsi e contenu de son combat "national" pour une unique lutte personnelle au mépris de celle pour le pays qu'il pouvait incarner !
Sans préjugés dangereusement clivants chez nous, simplement sur les faits !
2° Quelle est la différence dans le cas de Bemba entre complicité et strtégie inefficace, suicidaire ?
- Dans l'objectif final !
J'ai la faiblesse de croire qu'en 2006 Bemba prétendait bien au poste de PR à la place de "JK" et que s'il revenait, ce serait dans le même but...
Dès lors, complicité voudrait signifier le contraire...
- Dans le modus operandi pour y arriver !
Contrairement à l'habitude Congolaise bien immature, partant d'un point vers un autre la ligne droite reste certes la plus courte et la seule qu'ils applaudissent mais elle n'est hélas pas toujours possible et si j'étais un sage confuséen j'ajouterais que pour combattre un ennemi, lui ravir le pouvoir qu'il détient, j'agirais mieux en l'affaiblissant par des moyens détournés plutôt qu'à l'affronter directement alors que mes forces sont encore impuissantes !
"L'acceptation de l'inacceptable" de Bemba devenu péjorativement légendaire chez les Congolais procède d'abord de cette évidence : les puissants qui avaient parrainé le changement voulaient du docile plutôt que de l'impétrant et avaient les moyens et s'en étaient donnés davantage pour le faire respecter... Bemba n'avait pas le choix au prix de sa survie physique !
Alors la complicité simple serait pour Bemba une stratégie qui ne tienne pas compte de tous ces détours imposés vers le but et de décider défait d'abandonner ses ambitions de challenger pour n'être plus que le subordonné du vainqueur en collaborant avec lui !
La stratégie serait qu'instruit de tous les obstacles présents sur son chemin, il opte pour une tactique de contournement où il essaie d'atteindre son but de challenger en adoptant des modalités qui tentent d'affaiblir son adversaire plus puissant pour le moment en composant malignement avec lui surtout coincé qu'il est dans son garage judiciaire de La Haye !
Au final, j'opte donc plus que pour un prétendu complot de complicité entre Bemba et Kanambe pour la lecture de la stratégie, une stratégie jusque là inefficace, j'en conviens avec tout le monde mais le resterait-elle encore si demain Bemba était libéré et faisait son retour triomphant à Léo ?
Relativisons donc en place de nous constituer en censeurs satisfaits de nos codes moraux intemporels à juger les mortels de peur de ne régler que des comptes...
Voilà ce que j'avais à vous répondre, HH; pour l'instant !
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 13/12/2014, 3:45 am, édité 2 fois
ndonzwau
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