DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
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Mathilde
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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Que nous dit l’Article 64 de la Constitution ?
Je me permets ensuite de soumettre à votre sagacité cette dépêche du journal Le Phare, reprise par DESC WONDO :
Que nous dit cette dépêche ?
Tout en brocardant l’attitude souvent légère et opportuniste de l’opposition, elle admet paradoxalement qu’avec ou sans l’Opposition, la Majorité ne rencontrera politiquement et constitutionnellement aucun obstacle à l’empêcher de débattre et adopter des textes de lois soumis à son examen; le quorum de réunion ou de décision atteint, elle est fondée à siéger valablement et son avantage numérique aidant à contrôler tout !
En passant si le boycottage de l’Opposition est dans tous les cas sans effet pourquoi l’auteur ne s’arrête-t-il qu’à tancer celle-ci sans embrayer sur une réflexion conséquente plus adaptée : n'y’a-t-il pas autre dispositif que le boycottage que les députés de l’Opposition pourraient actionner ?
C’est vrai, ce n’est pas toujours à un journaliste de se transformer en un leader d’opinions, sa première mission c’est de rendre compte des faits mais de la part du Phare dont on connaît la ligne éditoriale, cette dépêche paraît courte !
Dans le fond, on peut raisonnablement imaginer que les élus de l’Opposition qui contestent à raison le tripatouillage de la Constitution sous des dehors constitutionnels, une Loi électorale bricolée à dessein pour voiler son objectif pervers de violer la Constitution par détours, non directement par l’intangible Article 220 mais via des Articles connexes (touchant à la nature directe des suffrages inférieurs) qui le vident de son sens, nous sommes bien en présence d’une tentative manifeste de renversement du système constitutionnel par la force, la ruse, telle que stipulée dans l’Article 64 de notre Constitution sus-citée !
En vérité, la violation de la Constitution par des voies détournées et donc le maintien au pouvoir par la force (la ruse) sont ici confirmées, bien en marche pendant que nous dormons; la mise en branle de l'Article 64 nous est légitime !
Dois-je vous rappeler que c’est dans des conditions équivalentes qu’il y’a deux mois le peuple burkinabé s’est levé comme un seul homme pour empêcher son Président à vie de se donner une fausse légalité pour se maintenir ? Il avait coupé court au Parlement fantoche du dictateur de sièger pour modifier à sa guise la Loi fondamentale !
Honorables députés nationaux, de l’Opposition mais aussi parmi les vrais patriotes dans la majorité, Organisations de la Société civile patriotique, Résistants et Combattants de dedans et du dehors, Peuple Congolais : du 27 décembre au 26 janvier dans la torpeur des festivités de Noël et de Nouvel An, le régime traître veut réviser subrepticement votre Constitution pour se maintenir au pouvoir...
Constituez-vous au delà du cadre parlementaire un front populaire de résistance pour l’en empêcher !
D’autres ailleurs l’ont réussi, le peuple Congolais n’est pas plus bête, plus incapable à agir; rassemblez-vous et organisez votre attaque contre les fossoyeurs de la Nation comme nous le permet l’Article 64 de notre Constitution !
A bon entendeur…; faites passer le message, nous sommes dans nos droits !
Compatriotiquement!
« Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.
Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction
imprescriptible contre la nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi. »
Je me permets ensuite de soumettre à votre sagacité cette dépêche du journal Le Phare, reprise par DESC WONDO :
"Loi électorale : l’Opposition en route vers un nouveau revers
Le Phare, 18 décembre 2014
° http://desc-wondo.org/loi-electorale-lopposition-en-route-vers-un-nouveau-revers-le-phare/
Les deux chambres du Parlement vont se réunir en session extraordinaire du 27 décembre 2014 au 26 janvier 2015. Le président du Sénat, Léon Kengo, comme son collègue de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, ont déjà précisé le menu principal : examen et adoption de la Loi électorale. Depuis un temps, on assiste à une levée de boucliers du côté de l’Opposition parlementaire. En effet, sénateurs et députés de cette « famille politique » ont reçu la consigne de boycotter toute matière visant à modifier les textes de lois en rapport avec la tenue des élections.
Avant la clôture de la dernière session, l’Opposition parlementaire misait sur le retrait, par le député Delly Sessanga, de sa proposition de loi portant modification de la Loi électorale de juin 2006 pour bloquer toute initiative du Sénat ou de l’Assemblée Nationale allant dans le sens de l’aménagement d’un nouveau cadre juridique pour le processus électoral de 2015 à 2016. Ayant sans doute pressenti le piège, le Bureau de l’Assemblée nationale a vite fait d’exhumer les trois projets de loi, dont l’un portant sur la révision constitutionnelle, lui déposés par le gouvernement peu après l’ouverture de sa dernière session ordinaire. Ainsi donc, rien ne s’oppose à la tenue de la session extraordinaire dont le coup d’envoi sera donné le samedi 27 décembre 2014.
Premier défi : la solidarité
Face à l’enjeu des élections, la Majorité présidentielle, également créditée d’une forte majorité numérique dans les deux chambres du Parlement, s’est d’ores et déjà mise en ordre de bataille pour contourner le processus de révision de la Constitution. Elle a pour ce faire ciblé la loi électorale pour y insérer des dispositions devant lui permettre de réaménager un cadre juridique devant lui permettre d’affronter toutes les échéances électorales en position de force. Il lui suffira, pour ce faire, de généraliser le principe du suffrage indirect pour les élections locales, municipales, urbaines, provinciales et sénatoriales pour planter le décor d’un raz-de-marée électoral avant les législatives nationales et l’éventuelle présidentielle, dont la tenue serait tributaire du recensement à organiser, sur le long terme (trois à quatre ans) par l’ONIP (Office National d’Identification de la Population).
La grande énigme du moment est de savoir si l’Opposition parlementaire va se montrer suffisamment solide et solidaire pour observer, sans faille, la politique de la chaise vide. L’opinion peut se rappeler que chaque fois que ce « regroupement politique » décrète le boycott des activités de l’Assemblée Nationale, il se trouve toujours en son sein des groupuscules rebelles qui refusent de se mettre au pas. Dans un passé récent, l’on a assisté à un refus catégorique de plusieurs députés de quitter l’hémicycle lors du rejet, par la plénière, de la motion de défiance contre l’ancien ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, au sujet d’un trou de plus de 200 millions de francs qui aurait apparu dans le budget 2013. L’on a même entendu des sons discordants du côté des députés de l’Opposition, dont certains ont soutenu la thèse de la Majorité selon laquelle il s’agissait d’une fausse alerte, étant donné que le rapport de la commission économique et financière de leur institution sur la reddition des comptes 2013 attendait d’être adopté.
Il a été constaté que l’Opposition s’est rarement présentée unie lors des débats et votes sur des matières ultra-sensibles au Palais du Peuple. Des cas de motions monnayées sont devenus courants à l’hémicycle de Lingwala, où des députés de la majorité comme de l’opposition ont pris coutume de signer des documents le matin et renier leurs signatures dans l’après-midi. D’où, rien ne garantit un boycott effectif de la session extraordinaire. On verra certainement, sur les petits écrans, des têtes rebelles s’afficher aux côtés de celles des élus de la famille politique du Chef de l’Etat.
L’Opposition aboie… la Majorité passe
L’autre réalité de l’hémicycle de Lingwala est qu’avec ou sans l’Opposition, la Majorité ne rencontre sur son chemin aucun obstacle politique ou constitutionnel de nature à l’empêcher de débattre et adopter des textes de lois soumis à son examen. En effet, dès que son quorum de réunion ou de décision est atteint, elle est fondée à siéger valablement, selon l’expression consacrée.
Elle l’avait clairement démontré, lors de la session extraordinaire de janvier 2011, lorsqu’il s’agissait de la toute première révision de la Constitution, dont la trame principale était de ramener l’élection présidentielle de deux à un seul tour. En dépit du spectacle des chaises vides laissées par les députés de l’Opposition, la «loi fondamentale» adoptée par référendum en 2005 et promulguée par le Chef de l’Etat le 18 février 2006 subissait son premier coup de bistouris. Pendant que l’Opposition aboyait dans les couloirs du Palais du Peuple, la caravane de la Majorité continuait tranquillement son chemin, jusqu’à l’horizon de novembre 2011, où le pays avait connu ce dont tout le monde se souvient encore, comme si c’était hier.
Ainsi, l’option de la modification de la Loi électorale ayant déjà été levée, rien ne va arrêter la Majorité parlementaire. Comme en janvier 2011, le boycott va être sans effet."
Que nous dit cette dépêche ?
Tout en brocardant l’attitude souvent légère et opportuniste de l’opposition, elle admet paradoxalement qu’avec ou sans l’Opposition, la Majorité ne rencontrera politiquement et constitutionnellement aucun obstacle à l’empêcher de débattre et adopter des textes de lois soumis à son examen; le quorum de réunion ou de décision atteint, elle est fondée à siéger valablement et son avantage numérique aidant à contrôler tout !
En passant si le boycottage de l’Opposition est dans tous les cas sans effet pourquoi l’auteur ne s’arrête-t-il qu’à tancer celle-ci sans embrayer sur une réflexion conséquente plus adaptée : n'y’a-t-il pas autre dispositif que le boycottage que les députés de l’Opposition pourraient actionner ?
C’est vrai, ce n’est pas toujours à un journaliste de se transformer en un leader d’opinions, sa première mission c’est de rendre compte des faits mais de la part du Phare dont on connaît la ligne éditoriale, cette dépêche paraît courte !
Dans le fond, on peut raisonnablement imaginer que les élus de l’Opposition qui contestent à raison le tripatouillage de la Constitution sous des dehors constitutionnels, une Loi électorale bricolée à dessein pour voiler son objectif pervers de violer la Constitution par détours, non directement par l’intangible Article 220 mais via des Articles connexes (touchant à la nature directe des suffrages inférieurs) qui le vident de son sens, nous sommes bien en présence d’une tentative manifeste de renversement du système constitutionnel par la force, la ruse, telle que stipulée dans l’Article 64 de notre Constitution sus-citée !
En vérité, la violation de la Constitution par des voies détournées et donc le maintien au pouvoir par la force (la ruse) sont ici confirmées, bien en marche pendant que nous dormons; la mise en branle de l'Article 64 nous est légitime !
Dois-je vous rappeler que c’est dans des conditions équivalentes qu’il y’a deux mois le peuple burkinabé s’est levé comme un seul homme pour empêcher son Président à vie de se donner une fausse légalité pour se maintenir ? Il avait coupé court au Parlement fantoche du dictateur de sièger pour modifier à sa guise la Loi fondamentale !
Honorables députés nationaux, de l’Opposition mais aussi parmi les vrais patriotes dans la majorité, Organisations de la Société civile patriotique, Résistants et Combattants de dedans et du dehors, Peuple Congolais : du 27 décembre au 26 janvier dans la torpeur des festivités de Noël et de Nouvel An, le régime traître veut réviser subrepticement votre Constitution pour se maintenir au pouvoir...
Constituez-vous au delà du cadre parlementaire un front populaire de résistance pour l’en empêcher !
D’autres ailleurs l’ont réussi, le peuple Congolais n’est pas plus bête, plus incapable à agir; rassemblez-vous et organisez votre attaque contre les fossoyeurs de la Nation comme nous le permet l’Article 64 de notre Constitution !
A bon entendeur…; faites passer le message, nous sommes dans nos droits !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"(...)Parlement
(Quelles que soient les intentions des dirigeants congolais, l’on est bien obligé de constater d’emblée que cette session, qui concerne des sujets très sensibles, va se tenir pendant une partie de l’année où la presse est en pleine léthargie, doncpendant une période de quasi blackout de l’information. NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200300&Actualiteit=selected
"RDC: un projet de révision de la loi électorale inquiète l'opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20141227-rdc-projet-revision-loi-electorale-inquiete-opposition-constitution-elections-parlement-kabila/
La session extraordinaire du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa à ouvert ce samedi 27 décembre. Les travaux vont durer près d'un mois, les députés doivent examiner notamment des projets de révision de la carte électorale, mais aussi de la loi électorale. Ce second volet nourrit quelques suspicions dans le camp de l'opposition.
La session extraordinaire du Parlement de RDC a commencé aux alentours de midi ce samedi 27 décembre, ont confirmé à RFI des députés sur place. Les débats doivent durer jusqu'au 26 janvier et pourraient bien être houleux. Au programme, il y a un projet de loi qui divise grandement l'Assemblée, puisqu'elle pourrait venir modifier la législation actuelle sur l'organisation des élections présidentielles et législatives.
Au premier abord, il s'agit de règles organisationnelles, des détails qui peuvent même sembler un peu techniques pour mettre en place les procédures de vote ou de présentation de candidature. Mais l'opposition redoute que les autorités en profitent pour lever les dispositions légales qui empêchent le président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016.
Un mandat renouvelable une fois
Pour le moment le président ne le peut pas. D'abord en vertu de la Constitution qui a une valeur supérieure en droit dans la hiérarchie juridique, mais aussi en vertu de la loi électorale actuelle dont il est question au Parlement. Elle stipule en effet dans son article 101 que le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
À ce jour, une députée de l'opposition jointe par RFI explique qu'il n'y a aucun projet de loi sur la table. Et elle prévient par avance : « nous n'accepterons aucun changement de la loi actuelle », exceptés ceux qui viendraient améliorer la transparence des scrutins."
"Députés au front : Loi électorale, Minaku à l’épreuve !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5316&rubrique=POLITIQUE
*Les Députés vont devoir écourter leurs vacances pour reprendre le chemin du Palais du Peuple où démarre, ce samedi 27 décembre, la session extraordinaire destinée, si l’on en croit Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale, à doter le pays d’une loi électorale modifiée et d’une loi sur la mise en place de nouvelles provinces. Aubin Minaku, lorsqu’il a annoncé, le 15 décembre dernier, la convocation de la session extraordinaire, affirmait que l’actuelle loi électorale était truffée d’imperfections objectives stigmatisées lors des dernières joutes électorales.
Il sera également question d’examiner le projet de loi organique de la Caisse nationale de péréquation. Si pour le Président de l’Assemblée nationale, les agitations, les affrontements d’opinions parfois rudes, voire le brouhaha ou les excès de ton permettent de savourer la marche de la jeune démocratie congolaise, l’Opposition, de son côté, voit les choses autrement. Les opposants soupçonnent la Majorité de vouloir introduire dans la loi électorale, des dispositions anticonstitutionnelles. Aussi, les Groupes parlementaires UDPS et Alliés, UNC et Alliés, Mlc et alliés avaient-ils promis de boycotter toutes les plénières relatives à l’examen des projets de lois électorales. Dès ce samedi 27 décembre, l’Opposition serait au point de déposer une motion au Bureau de l’Assemblée nationale pour tenter d’empêcher ou de bloquer la modification de la loi électorale. Les débats, comme l’on peut s’en rendre compte, seront très houleux. Tout cela dans une ambiance mouvementée. Comme pour en rajouter, voici qu’une folle rumeur de plus en plus persistante laisse entendre que dans le nouveau projet de loi électorale à examiner, l’auteur y aurait inscrit une disposition qui exigerait des candidats présidents de la République qu’ils soient nés de deux parents Congolais d’origine. Depuis qu’un journal français, Le Figaro, relayé par la télévision publique belge, RTBF, avait mis sur la place publique un commentaire selon lequel la fameuse disposition visait à empêcher les mulâtres de briguer la présidence, les rues sont très animées à Kinshasa. L’histoire des pénaltys de Moïse Katumbi aurait contribué à amplifier les spéculations.
Mission difficile pour Minaku
En fin de matinée, ce samedi 27 décembre, dans son discours d’ouverture de la session extraordinaire, il serait loisible que M. Aubin Minaku fixe, une fois pour toutes, les esprits. Car, la session qui s’ouvre est pleine d’incertitudes. Elle intervient alors que les lignes bougent au sein de la Majorité. Des voix discordantes commencent à se faire entendre. Pas plus tard qu’hier, le Porte-parole de la Majorité Présidentielle, Luzanga Shamandefu, promettait de répondre à Moïse Katumbi, Président de l’Interfédéral PPRD/Katanga, à qui l’on attribue des ambitions présidentielles en 2016. Ce dernier, en effet, s’est offert un bain de foule comme personne ne l’a fait avant lui, à Lubumbashi. L’affirmation est de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Président de l’Assemblée provinciale du Katanga. Outre les dissensions internes à la Majorité et les positions tranchées de l’Opposition, les défis à relever par le pouvoir, courant 2015, sont énormes. Plusieurs structures et institutions ont été créées dont l’installation nécessite d’importants moyens financiers. On pense à l’ONIP (Office national de l’identification de la population), à la Cour Constitutionnelle, au Conseil Economique et Social, à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et à tant d’autres structures. Allusion faite, par exemple, à la question des moyens pour combattre les violences faites aux femmes ainsi qu’aux jeunes, à la lutte contre la corruption, à la bataille contre les groupes armés. Au même moment, par ailleurs, Claude Mashala du PPRD, se serait signalé avec quelque 200 mille signatures, a-t-on appris, afin de réclamer la révision ou l’élaboration d’une nouvelle Constitution. A Minaku de prendre de la hauteur, dans la conduite des travaux, s’il veut sauver l’image de l’Assemblée nationale. Mission difficile, mais pas impossible."
"L’essentiel !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5315
C’est confirmé. Après quelques jours de repos, Députés et Sénateurs reprennent ce samedi, 27 décembre 2014, aux environs de 11 heures précises, le chemin de l’hémicycle, pour l’ouverture de la session extraordinaire. Ça ne sera pas facile. En tout cas, pas facile pour les élus du peuple. Simplement parce qu’en toile de fond, les matières à traiter sont sujettes à énerver les susceptibilités. S’il est vrai qu’au Sénat, la chambre haute du Parlement, le débat est fait selon la hauteur que les élus des élus lui donnent, peu importe sa teneur, à la chambre basse, les Députés se livrent bien souvent aux contradictions passionnées et passionnelles. Il n’y a pas longtemps, au cours de la session ordinaire qui vient de s’achever, l’un d’entre eux, Valentin Senga, Député de la Province Orientale, avait été victime des coups lui administrés par ses pairs, au motif que ses déclarations ne les engageaient nullement. Un Cas qui risque de faire des émules mais qui, en revanche, a été fustigé et désapprouvé, à cause de la méconduite des représentants du peuple. Soit !
Mais, Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale, a déjà annoncé quelques matières à traiter. A la clôture de la session ordinaire, le 15 décembre dernier, il avait, en effet, épinglé deux principales matières, à savoir : d’une part, le projet de loi portant modification de la loi électorale et, de l’autre, de celui portant mise en place des nouvelles provinces. Il n’y a pas que ça comme matières. Dans les coulisses, l’on fait savoir le probable dépôt de la pétition de Claude Mashala, cadre de la Majorité présidentielle, qui aurait déjà réuni près de deux cent mille signatures pour amorcer la procédure du référendum. Il est aussi signalé le dépôt de la motion qui conduirait l’opposition, plurielle, à sécher toutes les plénières portant sur les questions ayant trait à la révision de la constitution. Mine de rien ! Les romains vont s’empoigner là-dessus, tant que les contradictions apparues dans l’approche des choses paraissent irréductibles. Elles sont diamétralement opposées, si pas aux antipodes pour qu’un arbitre, fut-il un ange, ne vienne rapprocher les vues. Seulement, il y a moyen de sortir le pays de la tension, en concevant des lois impersonnelles. C’est tout. Pas autre chose. Cet effort que les représentants du peuple doivent mener. Le peuple aspire à la paix. Il rêve de son bonheur. La formule de lois sclérosées, scélérates et, même, taillées sur mesure est tout simplement à repenser. Aux élus, de privilégier l’essentiel. "
"Révision de loi électorale : le projet qui divise
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11651:revision-de-la-loi-electorale-le-projet-qui-divise&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Le Parlement en session extraordinaire
Le Parlement retrouve le chemin de l’hémicycle aujourd’hui samedi 27 décembre pour une session extraordinaire qui promet bien des étincelles. Jusqu’au 26 janvier 2015, les deux Chambres du Parlement videront des litiges législatifs laissés en suspens à la session ordinaire de septembre. Mais, c’est autour de l’examen du projet de révision de la loi électorale de 2011 que la séance pourrait s’emballer. Après le retrait spectaculaire de la proposition de Delly Sessanga, c’est le gouvernement qui soumettra son projet à l’examen.(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Mon appel lancé ici-même, oh molo ! pas que le mien, c’est celui de tout Congolais quelque peu lucide et engagé à défendre l’intérêt supérieur de sa Nation, n’empêche que c’est bien cette idée qui semble avoir reçu quelques échos…
C’est vrai, je ne peux cacher que j’ai écrit à diverses personnalités et forces politiques et sociales dont j’ai trouvé les liens et dont Kamerhe !
Le voici qui encore trop timidement à mon sens, lance un appel au peuple Congolais d’aller au Palais du Peuple contrer la modification scélérate de la loi électorale que s’engagent à commettre des élus bien traîtres et irresponsables …
Cet appel est encore bien tiède, disais-je, il le faut massif, uni, vigoureux, solennel et plus officiel; osons espérer que cela va venir…
Bien sûr rien n’est encore gagné mais tout est encore possible, rien ne nous sera donné en cadeau, à nous de nous lever, d'agir jusqu’où nous pouvons !
N’oubliez pas, comme je le rappelais dans mon adresse, que c’est dans des conditions similaires que le peuple burkinabé est arrivé à faire déguerpir comme un minable lapin, l’alors puissant et tranquille autocrate Compaoré; il y est y allé de son coup de gueule vigoureux pour empêcher la forfaiture de ses députés au Parlement et obliger Comparé à prendre illico bien contre son gré le chemin de l’exil…
Debout Congolais, personne d’autre que nous-même ne sauvera notre Patrie !
A nos armes, chacun où nous sommes, chacun à son niveau mais tous bien déterminés !
Compatriotiquement!
C’est vrai, je ne peux cacher que j’ai écrit à diverses personnalités et forces politiques et sociales dont j’ai trouvé les liens et dont Kamerhe !
Le voici qui encore trop timidement à mon sens, lance un appel au peuple Congolais d’aller au Palais du Peuple contrer la modification scélérate de la loi électorale que s’engagent à commettre des élus bien traîtres et irresponsables …
Cet appel est encore bien tiède, disais-je, il le faut massif, uni, vigoureux, solennel et plus officiel; osons espérer que cela va venir…
Bien sûr rien n’est encore gagné mais tout est encore possible, rien ne nous sera donné en cadeau, à nous de nous lever, d'agir jusqu’où nous pouvons !
N’oubliez pas, comme je le rappelais dans mon adresse, que c’est dans des conditions similaires que le peuple burkinabé est arrivé à faire déguerpir comme un minable lapin, l’alors puissant et tranquille autocrate Compaoré; il y est y allé de son coup de gueule vigoureux pour empêcher la forfaiture de ses députés au Parlement et obliger Comparé à prendre illico bien contre son gré le chemin de l’exil…
Debout Congolais, personne d’autre que nous-même ne sauvera notre Patrie !
A nos armes, chacun où nous sommes, chacun à son niveau mais tous bien déterminés !
Appel de Vital Kamerhe, "tous au palais du peuple pour contrer la modification de la loi electorale."
° https://www.youtube.com/watch?v=1d9Ihq6HYDU
° http://www.voiceofcongo.net/rdc-appel-de-kamerhe-tous-au-palais-du-peuple-pour-contrer-la-modification-de-la-loi-electorale
ndonzwau a écrit:le Mar 23 Déc - 4:59
Que nous dit l’Article 64 de la Constitution ?« Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.
Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction
imprescriptible contre la nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi. »
Je me permets ensuite de soumettre à votre sagacité cette dépêche du journal Le Phare, reprise par DESC WONDO :"Loi électorale : l’Opposition en route vers un nouveau revers
Le Phare, 18 décembre 2014
° http://desc-wondo.org/loi-electorale-lopposition-en-route-vers-un-nouveau-revers-le-phare/
[...]"
Que nous dit cette dépêche ?
Tout en brocardant l’attitude souvent légère et opportuniste de l’opposition, elle admet paradoxalement qu’avec ou sans l’Opposition, la Majorité ne rencontrera politiquement et constitutionnellement aucun obstacle à l’empêcher de débattre et adopter des textes de lois soumis à son examen; le quorum de réunion ou de décision atteint, elle est fondée à siéger valablement et son avantage numérique aidant à contrôler tout !
En passant si le boycottage de l’Opposition est dans tous les cas sans effet pourquoi l’auteur ne s’arrête-t-il qu’à tancer celle-ci sans embrayer sur une réflexion conséquente plus adaptée : n'y’a-t-il pas autre dispositif que le boycottage que les députés de l’Opposition pourraient actionner ?
C’est vrai, ce n’est pas toujours à un journaliste de se transformer en un leader d’opinions, sa première mission c’est de rendre compte des faits mais de la part du Phare dont on connaît la ligne éditoriale, cette dépêche paraît courte !
Dans le fond, on peut raisonnablement imaginer que les élus de l’Opposition qui contestent à raison le tripatouillage de la Constitution sous des dehors constitutionnels, une Loi électorale bricolée à dessein pour voiler son objectif pervers de violer la Constitution par détours, non directement par l’intangible Article 220 mais via des Articles connexes (touchant à la nature directe des suffrages inférieurs) qui le vident de son sens, nous sommes bien en présence d’une tentative manifeste de renversement du système constitutionnel par la force, la ruse, telle que stipulée dans l’Article 64 de notre Constitution sus-citée !
En vérité, la violation de la Constitution par des voies détournées et donc le maintien au pouvoir par la force (la ruse) sont ici confirmées, bien en marche pendant que nous dormons; la mise en branle de l'Article 64 nous est légitime !
Dois-je vous rappeler que c’est dans des conditions équivalentes qu’il y’a deux mois le peuple burkinabé s’est levé comme un seul homme pour empêcher son Président à vie de se donner une fausse légalité pour se maintenir ? Il avait coupé court au Parlement fantoche du dictateur de sièger pour modifier à sa guise la Loi fondamentale !
Honorables députés nationaux, de l’Opposition mais aussi parmi les vrais patriotes dans la majorité, Organisations de la Société civile patriotique, Résistants et Combattants de dedans et du dehors, Peuple Congolais : du 27 décembre au 26 janvier dans la torpeur des festivités de Noël et de Nouvel An, le régime traître veut réviser subrepticement votre Constitution pour se maintenir au pouvoir...
Constituez-vous au delà du cadre parlementaire un front populaire de résistance pour l’en empêcher !
D’autres ailleurs l’ont réussi, le peuple Congolais n’est pas plus bête, plus incapable à agir; rassemblez-vous et organisez votre attaque contre les fossoyeurs de la Nation comme nous le permet l’Article 64 de notre Constitution !
A bon entendeur…; faites passer le message, nous sommes dans nos droits !
Compatriotiquement!
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Poker menteur ou reculade en vue en raison de la contre-attaque vigilante de l'opposition et générale ambiante ?
Qu'en est-il au juste de la loi électorale bien inscrite à l'ordre du jour de l'actuelle session parlementaire ?
Compatriotiquement!
Qu'en est-il au juste de la loi électorale bien inscrite à l'ordre du jour de l'actuelle session parlementaire ?
"Parlement: Minaku écarte l’éventualité d’une révision constitutionnelle en session extraordinaire
° http://radiookapi.net/actualite/2014/12/27/parlement-minaku-ecarte-leventualite-dune-revision-constitutionnelle-en-session-extraordinaire/
La session extraordinaire du Parlement de la RDC s’est ouverte samedi 27 décembre à Kinshasa. Le président du bureau de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a assuré qu’au cours de cette session, il ne sera pas question d’une éventuelle révision constitutionnelle. Il a également affirmé que le bureau de la chambre basse du Parlement ne disposait pas d’un texte sur la loi électorale en état d’être présenté en plénière.
L’ordre du jour de cette session extraordinaire publié sur le site internet de l’Assemblée nationale prévoit pourtant l’examen de la proposition ou du projet de loi modifiant et complétant la loi n°006/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n° O11/003 du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.
Peu avant la clôture de la dernière session ordinaire, le député Sessanga avait retiré sa proposition de loi modifiant la loi électorale, accusant le bureau de l’Assemblée nationale d’avoir tripatouillé son texte.
Le gouvernement devait également déposer son projet de loi électorale.
« Pour l’instant, votre bureau considère qu’il n’y a point sur sa table un texte sur la question de la loi électorale en état d’être présenté en plénière. Si le gouvernement dépose le projet de loi à temps, votre bureau fera rapport à la plénière », a déclaré Aubin Minaku.
Mais l’opposition redoute que la majorité profite de l’examen d’un projet de loi électorale pour lever les dispositions légales qui empêchent le président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016.
Sur twitter, Vital Kamerhe appelle à la vigilance.
Dans son discours ouvrant cette session extraordinaire, Aubin Minaku est revenu sur cette polémique.
« Au cours de cette session, il n’est pas question ni d’une quelconque révision constitutionnelle, ni d’une quelconque manipulation de la loi électorale aux fins de révision constitutionnelle ou de prolongement de nos différents mandats respectifs », a-t-il assuré.
Pour lui, il sera question « d’améliorer le cadre électoral rapidement afin que la Ceni puisse rapidement organiser les échéances électorales futures, notamment les élections locales ».
Au cours de cette session extraordinaire, la chambre basse du Parlement se penchera également sur certaines propositions de loi notamment en rapport avec la décentralisation et la caisse nationale de péréquation.
Au Sénat, dix-neuf matières seront traitées. La majorité d’entre elles a été repartie aux différentes commissions pour examen.
Cette session extraordinaire va se clôturer le 26 janvier 2015."
"La Session extraordinaire fixée pour ce 27 Décembre 2014
° http://www.assemblee-nationale.cd/?p=4242
Le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a convoqué, par la décision n°30 du 17 décembre 2014, l’Assemblée nationale en Session extraordinaire du 27 décembre 2014 au 26 janvier 2015, conformément aux articles 100, 116 et 117 et au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, précisément en ses articles 56 et 57, 27, 29. Il sera question, durant cette période d’à peu près un mois, d’examiner plusieurs projets ou propositions de loi dans différents domaines, de la mise en place de la Commission nationale des Droits de l’Homme, du contrôle parlementaire dont une interpellation et de la validation des mandats des Députés nationaux (ayant fait leur retour après avoir exercé aux postes ministériels dans le gouvernement Matata I, NDLR). Le libellé de ladite décision ci-dessous :
L'ordre du jour de la Session extraordinaire comporte les points ci-après :
– La Proposition ou projet de loi modifiant et complétant la loi n°006/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n° O11/003 du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales ;
– Le Projet de loi organique portant fixation des limites des provinces et de celle de la Ville de Kinshasa ;
– Le Projet de loi de programmation déterminant les modalités d'installation de nouvelles provinces ;
– Le Projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation ;
– La Proposition de loi portant régime général des hydrocarbures ;
– Le Projet de loi modifiant et complétant la loi n° 06/020 du 10 octobre "
"Réforme électorale en RDC: l'opposition craint un «agenda caché»
° http://www.rfi.fr/afrique/20141228-rdc-assemblee-nationale-constitution-revision-loi-electorale-kabila-troisieme-manda/
La session extraordinaire du Parlement de RDC s’est ouverte, hier, samedi 27 décembre, à Kinshasa. Les travaux vont durer près d'un mois. Et parmi les dossiers annoncés, un projet fait particulièrement polémique : celui d'une révision de la loi électorale. L'opposition craint que les autorités n'en profitent pour lever les dispositions qui empêchent le président Kabila de se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
La Majorité présidentielle dénonce un procès d'intention. Si le projet de révision de la loi électorale est bien déposé, il sera là pour améliorer le processus électoral, dit Sébastien Luzanga Shamandevu, secrétaire national et porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) : « Tout cela, ce sont des procès d’intention que l’opposition prête à la majorité. Nous ne parlons que de la loi électorale. Nous ne parlons pas de révision de la Constitution, personne n’en parle. Il faut une loi électorale pour permettre à la Céni de bien organiser des élections crédibles et des élections que tout le monde devra accepter ».
« Je ne connais pas la teneur de la proposition de projet de nouvelle loi. Et le jour où ça sera connu, vous m’appelez et je vous dirai ce qui a changé, qu’est-ce qui peut changer et qu’est-ce qui ne peut pas changer », ajoute, en guide de conclusion, Sébastien Luzanga Shamandevu.
Un « agenda caché » ?
De son côté, Eve Bazaiba Masudi, députée nationale et secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) évoque son inquiétude : « Nous craignons que ce type de loi qui amène à la révision de la loi électorale en vigueur amène un glissement pour aller au-delà des délais butoirs de mandat en 2016. C’est pourquoi l’opposition ne participera pas à une quelconque plénière sur la révision de la loi électorale en vigueur car celle-ci actuellement ne pose aucun problème, sauf pour ceux qui ont un agenda caché. Probablement le gouvernement est en train de mijoter quelque chose ».
Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a assuré qu’au cours de cette session, il ne serait pas question d’une éventuelle révision constitutionnelle. Il a également affirmé que le bureau de la chambre basse du Parlement ne disposait pas d’un texte sur la loi électorale en état d’être présenté en plénière."
° http://radiookapi.net/actualite/2014/12/13/loi-electorale-le-depute-sessanga-accuse-le-bureau-de-lassemblee-nationale-de-tripatouillage/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"Congo-Kinshasa : Ce "malade du pouvoir" qui nous gouverne!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9568
Intimidation. Répression. Tricherie. Corruption. Ce sont les quatre "armes" de prédilection de "Joseph Kabila" pour se maintenir au pouvoir au-delà du 19 décembre 2016. La province du Katanga se trouve en "état d’urgence" de fait. La ville de Lubumbashi est quadrillée par des militaires au service non pas de l’intérêt général mais d’une oligarchie. Des paisibles citoyens sont brutalisés par des éléments de la garde présidentielle pour avoir porté un tee shirt aux couleurs des équipes de football Tout-Puissant Mazembe et Lupopo. Tous les responsables locaux des grands corps de l’Etat ont été remplacés. Les remplaçants ont reçu mission de "neutraliser" Moïse Katumbi Chapwe. Décidément, celui-ci semble obséder le "raïs". On apprenait dans la soirée du dimanche 11 janvier que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a reçu, à l’hôtel "Venus" à Kinshasa, des députés de la "majorité présidentielle". Il a exhorté ces parlementaires à voter le projet de loi électorale au cours de la séance plénière prévue ce lundi 12. En contrepartie, chacun d’eux recevra un montant de 100.000$ US. Les intéressés auraient exigé 200.000$US. Le même dimanche, une manifestation pacifique de l’opposition a été réprimée par des policiers commandés par le "général" Célestin Kanyama. Bilan : plusieurs blessés graves. Nous y reviendrons dans un prochain article.
Etat d’urgence de fait à Lubumbashi.
Après une vingtaine de jours "de repos" passés dans la province du Katanga, "Joseph Kabila" a regagné la capitale le samedi 10 janvier. Un retour qui coïncide avec le vote, lundi 12 janvier, du projet de loi portant loi électorale. Obnubilé par la soif du pouvoir pour le pouvoir, le "raïs" est prêt à tout. Et ce y compris le recours aux méthodes dignes du "banditisme d’Etat".
A Lubumbashi, des paisibles citoyens portant les tee shirt aux couleurs des équipes de football Tout-Puissant Mazembe et Lupopo sont passés à tabac, au quotidien, par ...des membres de la garde prétorienne de "Kabila" déguisés en policiers. Ces faits se passent respectivement au centre-ville et dans la commune de Kenya.
La ville est quadrillée par des éléments armés. On se croirait dans une situation d’état d’urgence. "Au lieu d’envoyer des militaires à Beni et à Mitwaba, Joseph Kabila déploie ceux-ci dans la paisible ville de Lubumbashi, commente un observateur. A partir de 21 heures, toute la ville est quadrillée du camp militaire Kimbembe à Ntumbwe. Des chars avec lance-missiles circulent dans l’agglomération urbaine".
Comme nous l’écrivions précédemment, tous les responsables provinciaux de l’ANR (Agence nationale de renseignements), de la DGM (Immigration), de l’ex-Demiap (renseignements militaires), de la police et de la garde présidentielle ont été relevés de leurs fonctions. Au motif qu’ils seraient "acquis à la cause" de l’actuel gouverneur du Katanga qui passe désormais pour "le meilleur ennemi" du "clan kabiliste". Il leur est particulièrement reproché d’avoir laissé la foule des Lushois réserver un "accueil triomphal" à Moïse Katumbi lors de son retour le 23 décembre dernier.
Cette "épuration" devrait toucher bientôt les responsables locaux des Régies financières. La mission a été confiée au... Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Selon des sources, celui-ci serait attendu à nouveau ce lundi 12 janvier au chef-lieu du Katanga. "Joseph Kabila a quitté le Katanga en y laissant un climat de terreur", estime, pour sa part, un avocat lushois joint au téléphone dimanche soir.
Loi électorale et corruption.
"Joseph Kabila" est rentré à Kinshasa samedi 10 janvier. Juste à temps. Les manœuvres politiciens ont aussitôt repris.
On apprenait que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, s’est entretenu, dimanche 11 janvier, avec des députés de la majorité. A l’ordre du jour, le vote, lundi 12, du projet de loi électorale.
Selon un participant, Minaku aurait été introduit par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Tryphon Kin-Kiey Mulumba. "Vous devez voter cette loi, aurait dit Kin-Kiey. C’est la volonté de l’autorité morale de la majorité présidentielle". Il semble que cette introduction a suscité des huées. "Aubin", qui porte également le casque de secrétaire général de la majorité présidentielle, a exhorté ses interlocuteurs à voter ce texte avant de remettre à chacun un montant de 500$US. Il a promis à chacun un montant de 100.000 $US après l’adoption du texte.
Les parlementaires, eux, ont exigé 200.000$US par personne. "Ce n’est pas la première fois qu’on nous promette monts et merveilles sans tenir parole", auraient dit plusieurs députés. Il semble que "Joseph Kabila" recevra les chefs de groupes parlementaires ce lundi 12.
L’enjeu est de taille. La nouvelle loi électorale "en chantier" stipule dans une de ses dispositions que les consultations politiques seront organisées à l’issue du recensement général. Une opération qui pourrait prendre trois à quatre ans.
Des opposants tant à la révision constitutionnelle qu’au "glissement" du calendrier électoral ont promis de manifester ce lundi 12 janvier au Palais du peuple. But : empêcher ce vote. "Nous sommes déterminés à empêcher cette tricherie en préparation, a martelé l’avocat Jean-Claude Muyambo. Le pouvoir n’aura qu’à nous arrêter ou nous tuer".
Découpage territorial
L’opinion congolaise a suivi non sans surprise la rapidité pour le moins tardive avec laquelle l’Assemblée nationale a voté, vendredi 9 janvier, le projet de loi relatif aux modalités d’installation de nouvelles provinces.
Selon une dépêche de l’ACP, l’assemblée plénière "avait mis en veilleuse" certains articles du projet de loi fixation des limites des provinces "suite aux amendements" de certains députés sur le statut notamment de la ville de Kolwezi. Et ce en attendant une "harmonisation des vues entre leurs auteurs". On a appris qu’il a été finalement décidé que la ville de Kolwezi restera partie intégrante de la Province de Lualaba, tandis que la cité de Lusambo, chef lieu du district du Sankuru, devient la capitale de cette province.
Depuis le 29 décembre dernier, le député honoraire, élu de Kolwezi, Vano Kalembe Kiboko est embastillé à la prison de Makala pour avoir exprimé sa volonté en faveur de l’érection du district urbano-rural de Kolwezi en province à part entière. Président de l’Asbl "Lwanzo Lwa Mikuba" qui regroupe les membres de la communauté ethnique Sanga, "Vano" est accusé d’"incitation à la haine tribale".
En cas de vote de ce projet de loi organique, le nombre de provinces au Congo-Kinshasa passera de onze à 26. A savoir : Bas-Uélé, Equateur, Haut Lomami, Haut Katanga, Haut-Uélé, Ituri, Kasai, Kasai Oriental, Kongo central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasai central, Maindombe, Maniema, Mongala, Nord Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa.
Une question reste, pour le moment, sans réponse : quelle est la cause de l’empressement du pouvoir kabiliste à appliquer enfin le découpage territorial prévu dans l’article 2 de la Constitution?
Dans son article 226, la loi fondamentale promulguée le 18 février 2006 stipule que la nouvelle configuration territoriale du pays devait entrer en vigueur "endéans trente-six mois qui suivent l’installation effective des institutions politiques prévues par la présente Constitution", soit en 2009. Le Parlement accuse un retard de cinq années.
Il va sans dire que le Katanga sera divisé en quatre entités. "L’empressement de Joseph Kabila à mettre en œuvre le découpage territorial cache mal des arrière-pensées politiciennes pour fragiliser l’actuel gouverneur du Katanga", fait remarquer un opposant politique.
Cocaïne
Dans une lettre ouverte adressée à "Joseph Kabila" en date du 20 octobre 2006, Golden Misabiko, alors président de l’Asadho/Katanga, écrivait notamment : "Monsieur, vous devez cesser d’être le Président ce pays et d’en avoir l’ambition de le devenir un jour. Je vous le rappelle c’est une honte pour le peuple". Et de poursuivre : " (...) vous vous droguez chaque jour. En effet, vous prenez la COCAINE par la voie intraveineuse chaque jour, une fois le matin et une fois le soir. Cette pratique non seulement qu’elle rend le Congolais ridicule, pour ceux qui vous connaissent, mais elle met toute la nation en danger de mort. Nous courrons le risque de vous voir un jour, sous l’effet de la COCAINE, tuer les gens à volonté. Il sera trop tard".
Golden Misabiko sait de quoi il parle. L’activiste des droits humains venait de passer, à l’époque, plusieurs semaines de détention dans l’immeuble "GLM" à Kinshasa. Il a eu, en ce lieu, l’occasion de converser avec des "kadogos" ayant fait route d’Uvira à Kinshasa avec un certain "commandant Hyppo", alias "Joseph Kabila".
Le Congo-Kinshasa est dirigé non seulement par un "malade du pouvoir" mais par un "malade" tout court. L’homme a, à maintes reprises, démontrer sa folie furieuse par son grand mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.
Les Congolais doivent se lever, comme un seul homme, pour signifier à l’énergumène, nommé "Joseph Kabila", qu’il doit renoncer à son ambition de tripatouiller la Constitution et la loi électorale pour briguer un troisième mandat. Sinon?...
Le dernier mot revient à un parlementaire de l’opposition joint dimanche soir à Kin : "J’ai du mal à comprendre l’apathie des Congolais à mettre en œuvre l’article 64 de la charte fondamentale pour faire échec à toute dérive dictatoriale. Les Congolais doivent faire usage de tous les moyens pour faire échec à la dérive dictatoriale qui se passe sous leurs yeux. Une dérive qui menace gravement l’intégrité territoriale du pays, la paix et la sécurité nationale. Et pourquoi pas, en guise d’ultime solution, lancer une lutte armée contre ce pouvoir illégitime?"."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"RDC: violents heurts en marge du débat sur l’organisation des élections
° http://www.rfi.fr/afrique/20150112-rdc-opposition-boycotte-debats-organisation-elections-loi-electorale/
En RDC, le projet de loi pour organiser les prochaines élections qui doivent avoir lieu en 2015 et 2016, dont la présidentielle, doit être examiné et débattu ce lundi par l’ensemble des députés au Parlement. Mais l’opposition a d’ores et déjà annoncé vouloir boycotter ce débat, car selon elle, le projet de loi électorale tel qu’il a été conçu servirait à retarder la tenue d’une présidentielle en 2016. Et ce lundi matin, les militants de l’opposition qui voulaient marcher sur le Parlement ont été violemment dispersés.
Les quelque 300 militants rassemblés près des sièges des partis d’opposition pour marcher sur le Parlement ont été dispersés de façon musclée à coups de gaz lacrymogènes et bloqués au niveau des sièges de leurs partis. Avant même de commencer à marcher en direction du Parlement, à 500 m à peine de l’endroit où se trouvent les manifestants, il a suffi que le cortège se forme, brandisse quelques drapeaux et quelques slogans comme « Nous voulons des élections en 2016 », « Kabila doit partir », pour que sans aucune sommation, la police lance des grenades assourdissantes.
Immédiatement, les quel que 300 manifestants ont pris leurs jambes à leur cou avant une nouvelle tentative de regroupement qui s’est aussi soldée par des grenades lacrymogènes lancées à plusieurs reprises à l’intérieur même de l’enceinte des partis d’opposition, de l’UNC et du MLC notamment. Un premier bilan évoque trois blessés, dont un grièvement. Son pied a été arraché par le tir d'une grenade lacrymogène, selon plusieurs témoins.
Désormais, les députés de l’opposition sont au Parlement pour la plénière. Et l'ensemble des députés de l'opposition ont sifflé pour perturber et boycotter l'examen de la loi électorale au palais du peuple. Un peu auparavant, les policiers les avaient bloqués avec leurs militants. Huit pick-up des forces de l’ordre, chargés de policiers anti-émeute, patrouillaientt dans la zone à la mi-journée. La situation est donc plutôt tendue.
L'opposition appelle à boycotter les débats
L’objectif de ce rassemblement c’était de faire échouer l’adoption de la nouvelle loi électorale ce lundi. Pour l’opposition, c’est dans l’article 8 que se trouve le piège. Le projet de loi conditionne, en effet, la tenue des législatives et présidentielles en 2016 aux résultats d’un recensement. Le gouvernement affirme qu’il est crucial de connaître le nombre exact d’électeurs congolais pour une juste répartition des sièges à l’Assemblée, mais l’opposition dénonce une manœuvre pour retarder la présidentielle et maintenir Joseph Kabila plus longtemps au pouvoir. Car dans un pays cinq fois grand comme la France, ce recensement pourrait prendre deux à trois ans.
Autre modification, plus consensuelle celle-là : le renforcement la traçabilité des résultats de vote lors du dépouillement et du comptage des voix. L’idée est d’éviter les accusations de fraude comme lors de la présidentielle en 2011. Il y est aussi question de l’augmentation des frais de dépôt de candidature, multipliés par deux. Le montant doit passer de 55 000 à 110 000 dollars. Pour le pouvoir, c’est une façon d’éviter les candidatures fantaisistes, mais une partie de l’opposition s’inquiète, compte tenu de la difficulté pour les partis politiques en RDC d’obtenir des financements.
Nouvel amendement sur la nationalité
Enfin les députés s’inquiètent que la majorité n’introduise des amendements de dernière minute, ce lundi, pour servir les intérêts du pouvoir. Exemple : un amendement qui imposerait à tout candidat d’être Congolais de père et de mère. Une restriction qui pourrait servir à empêcher certaines candidatures comme celle de l’actuel gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, de double nationalité, congolaise et belge.
C’est donc un débat sous haute tension qui est attendu. D’autant plus que certaines sources affirment que les députés de la majorité ont été encouragés financièrement à adopter cette loi électorale au plus vite et en catimini alors que l’opposition boycotte le débat sur ce projet de loi.
■ La veille, des affrontements autour d’une manifestation interdite de l’opposition signalés à Kinshasa
Des heurts, ce dimanche, ont opposé la police et des membres de l'opposition qui tentaient d'organiser une manifestation interdite à Kinshasa. Selon un premier bilan, il y aurait une trentaine d'interpellations et une quinzaine de blessés parmi lesquels un cameraman. La manifestation avait été interdite par l'autorité de la ville de Kinshasa la veille au soir."A onze heures, heure prévue du début du meeting, le terrain le long du boulevard triomphal en face du stade des martyrs est déjà investi par de nombreux policiers.
Reportage à Kinshasa12/01/2015
Écouter
"RDC: la police disperse une manifestation de l’opposition contre le projet de loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/12/rdc-la-police-disperse-une-manifestation-de-lopposition-contre-le-projet-de-loi-electorale/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
La police a dispersé lundi 12 décembre une manifestation de l’opposition dont les militants projetaient d’aller exprimer leur opposition à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale au Parlement. Un imposant dispositif sécuritaire déployé autour du siège du Parlement n’a pas permis aux manifestants d’accéder au Palais du peuple.
C’est sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu, à quelques mètres du siège du Parlement, que les policiers et les militants de l’opposition se sont affrontés. Les sièges de plusieurs partis politiques sont situés sur cette avenue.
Les tentatives des opposants de franchir les barrières érigées par la police ont été vaines.
Les policiers lourdement armés les ont constamment dispersés à l’aide des gaz lacrymogènes.
Parmi les manifestants, des témoins ont notamment remarqué la présence de certains leaders de l’opposition. Ces derniers ont déploré une « répression inadmissible » de la police.
Des militants du MLC de Jean-Pierre Bemba, de l’UNC de Vital Kamerhe, de MLP de Franck Diongo, de l’ADT de José Makila et de l’Ecide de Martin Fayulu ont été les plus nombreux dans la manifestation. D’autres personnalités, comme les députés Jean-Claude Vuemba, Delly Sessanga et Samy Badibanga, se sont associées à eux.
L’opposition avait annoncé qu’elle boycotterait toutes les séances au Parlement relatives à l’examen du projet de loi électorale. Ses députés accusent la majorité de vouloir simplement obtenir le « glissement du mandat du président de la République », en retardant les élections pour lui permettre d’aller au-delà de 2016. Ils souhaitent l’organisation des élections dans les délais constitutionnels conformément à l’actuelle loi électorale. Le mandat de l’actuel chef de l’Etat prend fin en 2016.
Maintenir l’ordre public
Interrogé au sujet de la dispersion de cette manifestation de l’opposition, le député de la majorité Daniel Furaha Huma a estimé que les forces de l’ordre ont fait leur travail de maintien de l’ordre.
«Notre constitution demande au gouvernement congolais et à ses services d’appui de mettre de l’ordre là où il estime qu’il y a des citoyens qui veulent troubler l’ordre public. Ce n’est pas une agression contre la population. C’est juste question de mettre de l’ordre, afin que les institutions de la République fonctionnent », a-t-il fait savoir.
Pour lui, l’opposition devrait se présenter au Parlement pour faire valoir son point de vue.
« Si l’opposition estime qu’il y a des points qui ne l’arrangent pas au niveau de la loi, elle est la bienvenue. Ce n’est pas pour rien que la constitution crée l’Assemblée nationale, une institution de la République où se passent tous les débats républicains », a expliqué Daniel Furaha Huma.
« Ce n’est pas dans la rue que cette question doit être traitée », a conclu le député de la majorité."
"RDC : la police réprime une manifestation d'opposants à la loi électorale"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20150112T125927Z20150112T125902Z/rdc-la-police-r-prime-une-manifestation-d-opposants-la-loi-lectorale.html
"RDC: tension à l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/12/rdc-tension-lassemblee-lors-de-lexamen-du-projet-de-loi-electoral/
La plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale a été perturbée lundi 12 janvier par des députés de l’opposition. Ces derniers ont tenté, à coups de sifflet, d’empêcher l’examen de ce projet de loi proposé par le gouvernement.
Juste après l’annonce de l’ordre du jour de la plénière par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, des députés de l’opposition se sont mis à siffler. D’autres ont rejoint l’estrade de la salle. Une bousculade avec des députés de la majorité et des agents du protocole de l’Assemblée nationale s’en est suivie.
La séance a été interrompue pendant plusieurs minutes. Aubin Minaku a alors tenté de s’adresser à l’opinion (en Lingala), puis aux députés de l’opposition pour expliquer le bienfondé de ce texte. En vain. Sur les réseaux sociaux, le président de la chambre basse du Parlement a estimé que la manifestation de l’opposition était une expression de la démocratie.
C’est dans le vacarme qu’Aubin Minaku a finalement ouvert le débat. Il a invité le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, à présenter l’économie du projet de loi.
Après la présentation du projet de loi, les députés se sont succédé devant la tribune pour le débat général. Le vacarme s’est calmé peu à peu. Le débat a finalement continué dans le calme. Après les questions des députés, Evariste Boshab est monté à la tribune pour répondre.
Le président de l’Assemblée nationale a ensuite clôt les débats. Les députés ont voté déclaré le projet de loi recevable.
L’opposition avait annoncé le boycott des séances consacrées à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale. Elle le juge inopportun. Pour les opposants, la majorité veut, à travers cette loi, obtenir le « glissement du mandat du président de la république », en retardant les élections pour lui permettre d’aller au-delà de 2016.]
Avant la plénière de ce lundi à l’Assemblée nationale, la police avait dispersé une manifestation organisée par l’opposition."
"RDC : forte controverse autour du projet de loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/12/rdc-forte-controverse-autour-du-projet-de-loi-electorale/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
L’Assemblée nationale entame lundi 12 janvier l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi électorale. C’est ce qu’indique le communiqué officiel de la chambre basse du Parlement publié depuis le week-end. Avant la séance consacrée à l’examen de cette loi, la classe politique congolaise est divisée sur cette question. La majorité au pouvoir encourage la modification de la loi électorale alors que l’opposition la qualifie d’inopportune.
Cette question ne divise pas que les élus au Parlement mais aussi toute la classe politique congolaise. Pour les députés nationaux de la majorité présidentielle (MP), la modification de la loi électorale est importante, car elle permettra de corriger les lacunes décriées lors des élections antérieures. Ils citent notamment le manque de transparence dans les opérations de vote et de compilation des résultats, ainsi que le manque de probité morale des agents commis à l’organisation des scrutins.
Côté opposition, on refuse toute modification de la loi électorale, surtout dans le format proposé par le gouvernement.
Les députés de ce camp accusent la majorité de vouloir simplement obtenir le « glissement du mandat du président de la république », en retardant les élections pour lui permettre d’aller au-delà de 2016.
Et cela, à travers une disposition de l’article 8 de cette loi qui stipule que « la liste électorale doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population ». Ce qui renvoie, selon les opposants, à conditionner l’organisation des élections par le recensement général de la population.
Ainsi, pour empêcher l’examen de la loi électorale, l’opposition a décidé d’organiser diverses activités dès ce lundi.
Le projet de la loi électorale a été déposé le 5 janvier dernier à l’Assemblée nationale par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. Selon lui, ce texte vise à modifier l’organisation des élections présidentielles, législatives, sénatoriales, provinciales, municipales et locales en RDC, dans le souci de corriger certaines imperfections.
La plate-forme de l’opposition « Sauvons la RDC » a tenté d’organiser une marche de protestation dimanche 11 janvier à Kinshasa contre le projet de révision de la loi électorale. Elle en a été empêchée par la police déployée le long du boulevard Triomphal.
Un autre parti de l’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC), a de son côté organisé un meeting à Kinkole, dans la partie Est de Kinshasa. Le MLC a demandé à la population congolaise « à se prendre en charge » pour barrer la route à toute révision de la loi électorale."
"RDC : vives tensions autour du projet de modification de la loi électorale"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150112153514/opposition-rdc-martin-fayulu-c-lestin-kanyama-pr-sidentielle-rdc-2016-opposition-rdc-rdc-vives-tensions-autour-du-projet-de-modification-de-la-loi-lectorale.html
"Le meeting de «Sauvons la RDC» étouffé dans l’œuf"
° http://www.lephareonline.net/le-meeting-de-sauvons-la-rdc-etouffe-dans-loeuf/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200414&Actualiteit=selected
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Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"RDC: la société civile contre le projet de loi électorale"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150114-rdc-asadho-societe-civile-contre-projet-loi-electorale/
"Retrait de la loi électorale : Opposition –Majorité, le bras de fer continue !"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5541&rubrique=POLITIQUE
"Réunie au Centre Béthanie après les incidents de lundi : l’Opposition tonne !"
° http://www.lephareonline.net/reunie-au-centre-bethanie-apres-les-incidents-de-lundi-lopposition-tonne/
"Projet de loi électorale : Boshab présente l’économie générale"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5539
"« Le projet de loi électorale est déclaré recevable à l’Assemblée nationale »
ACP"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200427&Actualiteit=selected
"RDC : face à Kabila, l’opposition en petits morceaux"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/13/rdc-face-a-kabila-l-opposition-en-petits-morceaux_4555540_3212.html
"RDC : l’opposition tente de bloquer l'examen du projet de la nouvelle loi électorale
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-l-opposition-perturbe-l-examen-de-la-nouvelle-loi-electorale/2595209.html
Brouhaha, coup de sifflets interminables et tapages en tout genre ont constitué la tactique de l’opposition lundi pour perturber la plénière de l'Assemblée nationale consacrée à l'examen de la nouvelle loi électorale.(...)"
"RDC: l'opposition exige le retrait de projet de loi de révision électorale
(AFP 13/01/15)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lopposition-exige-le-retrait-de-projet-de-loi-de-revision-electorale#sthash.OqtjPryy.dpuf
"Plénière chaude à l’Assemblée nationale : Aubin Minaku, ‘‘Nous n’avons pas et nous n’allons pas changer la constitution’’"
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5528
"Chronique d’une loi électorale piégée
° http://www.lephareonline.net/chronique-dune-loi-electorale-piegee/
Le compte à rebours étant déjà commencé, à moins de deux ans de l’organisation des élections, la pérennisation du pouvoir sortant au-delà de toute limite constitutionnelle est l’unique fondement du projet de révision de la loi électorale déposé au Bureau de l’Assemblée nationale par le Gouvernement en date du Lundi 05 janvier 2015.(...)"
"(…)DÉCLARATION DU 11 JANVIER 2015"
° http://www.lephareonline.net/le-meeting-de-sauvons-la-rdc-etouffe-dans-loeuf/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150113-rdc-empoignades-loi-electorale-rue-parlement-badibanga-ramazani-shadari/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/13/lasadho-desapprouve-la-subordination-des-elections-au-recensement-de-la-population/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/12/a-kinshasa-la-police-etouffe-dans-l-uf-une-manifestation-de-l-opposition_4554726_3212.html
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/12/rdc-jacques-djoli-appelle-au-retrait-du-projet-de-loi-electorale/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11748:revision-de-la-loi-electorale-une-demarche-risquee&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lephareonline.net/echauffourees-entre-policiers-et-militants-des-partis-de-lopposition-a-kasa-vubu/
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5530
° http://www.lephareonline.net/manifestation-anti-revision-constitutionnelle-lopposition-malmenee-par-des-elements-de-la-police/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/11/rdc-le-mlc-appelle-la-population-se-prendre-en-charge-contre-la-revision-de-la-loi-electorale/
° http://www.lephareonline.net/revision-de-la-loi-electorale-mise-au-point-de-ludps/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
VOICI L'ATTITUDE DE CEUX QUI ONT DEMANDE AU PEUPLE DE MANIFESTER CONTRE LE PROJET DE LOI -- QUELQUES BILLETS PUIS RETOUR A LA TRAITRISE ----RDC: EXAMEN DU PROJET DE LOI ÉLECTORALE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE : L'OPPOSITION FAIT VOLTE-FACE
Après les incidents de lundi dernier, des opposants membres de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) ont apporté leur touche hier à l’amélioration du projet de loi. Au nombre des opposants parlementaires ayant pris part aux travaux de la commission PAJ, figuraient notamment les dépurés Emery Okundji et Remy Massamba des groupes parlementaires ayant claqué la porte, le lundi 12 janvier dernier, jour du débat général de ce projet de loi.Ce qui, aux yeux de bon nombre d’observateurs, reviendrait à dire que l’Opposition a fait volte-face pour se remettre au travail. Une attitude patriotique saluée même par le président Aubin Minaku qui n’en croyait pas ses yeux lors de son passage pour suivre l’évolution du travail.
Pour lire l'intégralité de l'article -http://www.voiceofcongo.net/rdc-examen-du-projet-de-loi-electorale-a-lassemblee-nationale-lopposition-fait-volte-face
http://www.voiceofcongo.net/rdc-examen-du-projet-de-loi-electorale-a-lassemblee-nationale-lopposition-fait-volte-face
Après les incidents de lundi dernier, des opposants membres de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) ont apporté leur touche hier à l’amélioration du projet de loi. Au nombre des opposants parlementaires ayant pris part aux travaux de la commission PAJ, figuraient notamment les dépurés Emery Okundji et Remy Massamba des groupes parlementaires ayant claqué la porte, le lundi 12 janvier dernier, jour du débat général de ce projet de loi.Ce qui, aux yeux de bon nombre d’observateurs, reviendrait à dire que l’Opposition a fait volte-face pour se remettre au travail. Une attitude patriotique saluée même par le président Aubin Minaku qui n’en croyait pas ses yeux lors de son passage pour suivre l’évolution du travail.
Pour lire l'intégralité de l'article -http://www.voiceofcongo.net/rdc-examen-du-projet-de-loi-electorale-a-lassemblee-nationale-lopposition-fait-volte-face
http://www.voiceofcongo.net/rdc-examen-du-projet-de-loi-electorale-a-lassemblee-nationale-lopposition-fait-volte-face
Mathilde
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Une marche pacifique s'est déroulée ce jeudi 15 janvier dans la matinée, dans la ville de Bukavu
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/15/bukavu-marche-de-lopposition-contre-le-nouveau-projet-de-loi-electorale/
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/15/bukavu-marche-de-lopposition-contre-le-nouveau-projet-de-loi-electorale/
Admin- Admin
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Vicomte Papitcho OlenghaDynamique UNIKIN
58 min ·
L'union des leaders des partis politique de l'opposition réunis aujourd'hui jeudi 15/01/2015 au centre Bethanie à Gombé ont demandé à la population de sortir massivement ce lundi 19/01/2015 et de se diriger vers le palais du peuple pour contester l'adoption de la loi électoral qui permettrait à kabila DE S ETERNISER au pouvoir..
En ce qui nous concerne la résistance, les combattants en Belgique une réunion de crise est prévue ce samedi 17/01/2015 à partir de 14h00..
Nous allons nous prendre en charge sans grande difficulté et vous comprendrez que nous sommes très déterminé au prix de la mort pour faire respecter la démocratie et la constitution au Congo
La lutte continue...
KOTA
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"INVITE AFRIQUE
Lambert Mendé: en RDC, «la présidentielle peut se tenir en 2016 comme en 2017»
° http://www.rfi.fr/emission/20150116-lambert-mende-rdc-presidentielle-peut-tenir-2016-comme-2017-elections-joseph-kabila-constitution/
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Ce vendredi, on commémore en République démocratique du Congo l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, c’était le 16 janvier 2001. C’est son fils Joseph Kabila qui lui avait succédé et qui est au pouvoir depuis. En décembre 2016, son deuxième et dernier mandat constitutionnel prend fin. L’opposition le soupçonne de vouloir tout faire pour rester à la tête de l’Etat. Au cœur de la polémique depuis quelques jours, un projet de loi électorale qui prévoit un recensement de la population avant la tenue des élections. L’opposition craint que ce recensement, vu le défi logistique qu’il représente, permette à Joseph Kabila de prolonger son mandat. Alors qu’en est-il ? Pour en parler, Sonia Rolley reçoit Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais.
RFI : Pourquoi cette nouvelle loi électorale est importante ?
Lambert Mendé : En 2011, nous en sommes sortis avec pas mal de contentieux, de litiges, et plusieurs concertations ont eu lieu au niveau de l’opposition, de la majorité, de la société civile. Nous avons reçu moult rapports d’observateurs nationaux étrangers et nous avons décidé de pouvoir revisiter le texte pour en extraire tout ce qui a pu rendre possible ces dysfonctionnements. Nous sommes assez surpris de voir que maintenant une partie de l’opposition s’y oppose.
Mais pourquoi vouloir conditionner la tenue des scrutins à venir, notamment de la présidentielle, au résultat du recensement ?
C’est ce qui avait été demandé par l’opposition d’abord. Nous n’avons fait que les rejoindre. Et c’est ce qui est fait dans le monde entier parce que moi, je ne connais pas de pays où on peut aller dans des élections législatives sans avoir au préalable dénombré la population pour pouvoir répartir les sièges des représentants au prorata du nombre de la population. C’est ça l’équité électorale.
Selon les estimations qui circulent au sein de la communauté internationale, ce recensement prendra au minimum 20 mois. Est-ce que vous pensez pouvoir organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis par la Constitution ?
C’est l’effort que nous faisons. Au jour où nous parlons, ce n’est pas dans 20 mois que l’élection présidentielle doit se tenir, c’est dans plus de 20 mois. Donc, c’est un débat qui, à mon avis, est plus ou moins exagéré.
La Constitution prévoit que la présidentielle doit être organisée 90 jours avant la fin du mandat du président. Le deuxième et dernier mandat du chef de l’Etat actuel prend fin à la mi-décembre. 2016, ça vous paraît encore véritablement tenable ?
Non, la Constitution prévoit la convocation du corps électoral par la Commission électorale 90 jours avant la fin du mandat du président.
Ça veut dire que la présidentielle pourrait se tenir en 2017 ?
Elle peut se tenir en 2016 comme elle peut se tenir en 2017. On a déjà vu ça aussi bien en 2006 qu’en 2011. Nous n’avons pas vu le ciel tomber sur nos têtes.
Donc ça veut dire que le président pourrait avoir un mandat qui dépasserait les cinq ans ?
Nous avons aujourd’hui un Sénat qui a dépassé de trois ans le mandat qui lui a été attribué. Le ciel n’est pas tombé sur nos têtes non plus.
L’opposition pense qu’il y aura glissement du calendrier électoral. Vous-mêmes vous réalisez aujourd’hui que ce ne sera peut-être pas possible de tenir toutes les élections avant la fin 2016 ?
Je n’ai pas dit cela. Il est possible que l’on tienne les élections avant la fin de 2016. Et c’est ce à quoi nous nous attelons. Ils sont simplement en train de dramatiser les choses. Même dans cette hypothèse-là, il n’y a pas péril en la demeure puisque la Constitution l’a bel et bien prévu, et nous y sommes d’ailleurs maintenant puisqu’il n’y a aucune institution provinciale qui est encore dans son mandat. Le Sénat n’est plus dans son mandat.
Pourquoi avoir voulu empêcher l’opposition de manifester dimanche et lundi son opposition à la loi électorale alors que ce droit est inscrit dans la Constitution ?
Il y avait quelques centaines de personnes qui voulaient se diriger vers une zone neutre. Le palais de la République, ici comme dans plusieurs autres pays de droit, sont des zones qui sont déclarées neutres. On ne manifeste pas devant le palais du peuple, on ne manifeste pas devant l’hôtel du Gouvernement.
Que se passe-t-il au Katanga. Il est question du remplacement de plusieurs hauts fonctionnaires. Quelle en est la raison ?
Le gouvernement a estimé qu’il y avait des cas flagrants de mauvaise gestion, des cas de corruption. On en parle depuis des années. Et l’aboutissement des enquêtes a poussé le président à tirer des conclusions, il y a à peu près une semaine, dix jours.
Donc ce n’est pas du tout la conséquence des propos tenus par le gouverneur Moïse Katumbi en décembre, des propos qui étaient hostiles à un troisième mandat pour le président Joseph Kabila ?
D’abord, le président Joseph Kabila n’a jamais dit à monsieur Katumbi qu’il était candidat à un troisième mandat. Deuxièmement, je vous laisse libre de vos propos. Vous confirmez que Moïse Katumbi serait le responsable de ces actes de prévarication.
Ce n’est pas du tout ce que ma question sous-entend. Mais est-ce que vous, vous accusez, vous soupçonnez le gouverneur Moïse Katumbi d’être à la tête de ce réseau de corruption que vous dénoncez ?
Mais il y a des enquêtes qui sont en cours. Nous ne pouvons pas dire que tel est coupable ou qu’il ne l’est pas. Il faut attendre.
En 2013, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples avait donné 180 jours à la RDC pour la notifier de la mise en œuvre de ces recommandations dont la plus importante était celle de libérer la quarantaine de personnes toujours détenues après avoir été condamnées en 2003 pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Quatorze mois plus tard, pourquoi ne s’est-il encore rien passé ?
Parce que nous n’avons aucune instance au-dessus de la République démocratique du Congo, nous ne sommes pas sous tutelle de l’institution dont vous parlez. Nous sommes un pays indépendant. Notre justice est la seule qui puisse prendre des décisions de cette nature-là. Nous sommes très jaloux de notre autonomie.
C’est aussi la raison pour laquelle le gouvernement congolais n’avait jamais répondu aux demandes de requête d’information de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. C’est parce que vous ne reconnaissez pas cette institution ?
Non, nous la reconnaissons, mais nous arborons les injonctions de nos partenaires, même s’ils sont de la communauté internationale. Des conseils, nous acceptons, mais nous ne sommes plus à l’heure des injonctions.
Est-ce que c’est la raison pour laquelle les opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) n’ont pas commencé malgré les injonctions du Conseil de sécurité des Nations unies ?
Les opérations contre les FDLR ont été décidées par nous. Je peux vous rassurer qu’à ce niveau nous sommes sur la même longueur d’onde que le Conseil de sécurité, mais nous ne communiquerons pas sur le moment.
Elles auront lieu en 2015 ces opérations ?
Elles auront lieu peut-être au moment où nous parlons, peut-être dans une semaine. Le choix est laissé à nos experts des forces de défense et de sécurité."
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-gouvernement-reconnait-que-la-presidentielle-pourrait-etre-retardee-2017
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20150116T125121Z20150116T125101Z/rdc-le-gouvernement-envisage-le-report-de-la-pr-sidentielle-2017.html
"RDC : l’opposition appelle la population à occuper le parlement
° http://www.lavoixdelamerique.com/contet/rdc-l-opposition-appelle-la-population-a-occuper-le-parlement/2600027.html
Une coalition de partis d'opposition a appelé jeudi la population de Kinshasa à occuper le Parlement pour empêcher l'adoption d'une loi électorale écrite selon eux pour permettre au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir.
"La population de Kinshasa est appelée à occuper massivement le Palais du peuple ce lundi 19 janvier pour empêcher [les députés de la majorité] de siéger", indique une déclaration signée par des représentants des trois principaux partis de l'opposition et leurs alliés.
La déclaration signée notamment au nom de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Nation congolaise (UNC) appelle également à des manifestations le même jour "dans toutes les provinces du pays pour dire non à toute manoeuvre visant" à permettre à M. Kabila de se maintenir à son poste au-delà du terme de son mandat, fin 2016.
En session extraordinaire jusqu'au 26 janvier, l'Assemblée nationale a commencé à examiner mercredi en commission le projet de révision de la loi électorale devant régir les législatives et présidentielle censées avoir lieu en 2016.
Les députés de l'opposition ont annoncé qu'ils boycotteraient toutes les séances consacrées à ce texte, dont le vote est attendu pour dimanche ou lundi.
Sur les quelque dix millions d'habitants que compte Kinshasa, 300 environ ont tenté de manifester lundi près du Parlement pour faire barrage au projet de loi. Ils ont été dispersés par la police, qui avait bouclé tous les accès au Palais du peuple.
M. Kabila dirige la RDC depuis 2001. La Constitution adoptée en 2006 à l'issue de la transition politique ayant suivi la deuxième guerre du Congo (1998-2003) lui interdit de briguer un nouveau mandat.
Le projet de loi contesté lie la tenue des prochaines présidentielle et législatives aux résultats du recensement général de la population devant commencer cette année.
Le gouvernement argue que ce nouveau décompte des habitants assurera aux élections un caractère pleinement représentatif alors que le dernier recensement général remonte à 1984, mais l'opposition s'inquiète du temps nécessaire pour accomplir cette tâche.
Certains analystes estiment qu'un recensement général de la population en RDC, pays grand comme près de cinq fois la France, dépourvu d'infrastructure et où sévissent encore une cinquantaine de groupes armés dans la partie est, pourrait prendre jusqu'à trois ans.
Loin de Kinshasa, à Bukavu, dans l'Est de la RDC, des centaines de personnes ont marché pour protester contre le projet de la nouvelle loi électorale présentement sous examen dans l’Assemblée nationale en l’absence des députés qui ont boycotté la séance."
"Les opposants prêts à affronter la police lundi prochain"
° http://7sur7.cd/new/les-opposants-prets-a-affronter-la-police-lundi-prochain/
"RDC:la répression policière s’accentue sur l’opposition
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-repression-policiere-saccentue-sur-lopposition/
« Blessés à balles réelles, arrestations et détentions arbitraires, obstruction à la liberté d’expression et au droit de manifestation… » plusieurs ONG congolaises s’inquiètent de la récente « recrudescence des violations des droits de l’homme » à Kinshasa et Lubumbashi.
[i]Eléments de la Police nationale congolaise a` la manifestation du 12 janvier 2015
Assiste-t-on à un durcissement du régime de Joseph Kabila ? Certainement, à en croire l’avertissement de cinq ONG congolaises (1). Dans un récent rapport, elles dénoncent la répression musclée que vient de subir l’opposition à Kinshasa au cours de deux manifestations, ainsi que les partisans de Moïse Katumbi à Lubumbashi. Dimanche 11 janvier 2015, ce sont les militants de la plateforme « Sauvons la RDC », qui ont été violemment dispersés par la police de Kinshasa, sur le boulevard Triomphal, non loin du Palais du Peuple. Les ONG dénoncent des « tirs à balles réelles et des balles en caoutchouc » et ont dénombré huit blessés dont un cameraman de CKTV. Une trentaine des personnes ont également été arrêtées, « brutalisés et détenus dans plusieurs cachots avant d’être relâchés ».
Une dizaine de blessés et 51 arrestations d’opposants
Le lendemain, lundi 12 janvier 2015, ce sont les membres des principaux partis d’opposition congolaise (UDPS, UNC, MLC… ) qui ont décidé de se rassembler sur l’avenue de l’Enseignement à Kinshasa. L’objectif des manifestants était de se diriger vers Palais du Peuple, siège du Parlement, où les députés devaient examiner le nouveau projet de loi électorale. Tôt dans la matinée, un important dispositif de la police nationale a été déployé sur les grands artères menant au Palais du Peuple et sur l’avenue de l’Enseignement. Là encore, la police a rapidement tenté de disperser les manifestants en tirant « à balles réelles et avec des gaz, sans sommation préalable ». Une dizaine de personnes ont été blessées et admis aux soins intensifs de l’hôpital Mama Yemo, de l’hôpital Saint-Joseph et de plusieurs cliniques. Selon les ONG, « 51 personnes ont été arrêtées, dont 44 ont été acheminées à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et 7 au camp Lufungula ». La plupart de ces opposants ont été relâchés, tard dans la nuit. Des défenseurs des droits de l’homme congolais qui observaient la manifestation, Timothée Mbuya et Amédée Bobotobi, ont été « maltraités » par les éléments de la police. « Les téléphones, documents et argent trouvés sur ces personnes ont été extorqués par les policiers » révèle également les ONG.
Au Katanga, les frondeurs trinquent
Dans la riche province minière du Katanga, les ONG congolaises notent une nette dégradation de la situation des droits de l’homme, depuis le retour du gouverneur Moïse Katumbi à Lubumbashi fin décembre 2014. A son arrivée dans la capitale provinciale, le gouverneur avait critiqué, à mots couverts, la volonté de Joseph Kabila de briguer un troisième mandat – voir notre article. Les opposants à la réforme constitutionnelle, souhaitée par la Majorité présidentielle pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir, ont tous subi de fortes pressions et des intimidations. Le député Vano Kiboko, pourtant membre de la majorité, a été arrêté et détenu à la prison de Makala pour avoir soutenu Moïse Katumbi. Georges Mawine, ancien membre du parti présidentielle (PPRD), a été « enlevé, ligoté et jeté dans un canal à Lubumbashi », selon le rapport des ONG. Enfin, Jean-Claude Muyambo, président de Scode et ancien membre de la majorité, a reçu plusieurs menaces de mort pour s’être opposé à la révision constitutionnelle.
Représailles « anti-Katumbi »
La répression « anti-Katumbi » se poursuit même dans les rues de Lubumbashi, où les personnes habillées du T-shirt du Tout Puissant Mazembe, le club de foot de Moïse Katumbi, font l’objet « d’enlèvements et de mauvais traitement de la part de militaires de la garde républicaine » dénoncent les ONG. Le rapport cite plusieurs victimes de cette répression politique. Mbuta Madiakudiaku, un comédien de la ville a été enlevé et tabassé le 31 décembre 2014, comme sept autres personnes toujours hospitalisées. Ultimes représailles à l’encontre de Moïse Katumbi, des enquêtes financières ont été lancées sur le riche gouverneur et plusieurs responsables de services de l’Etat, « très générateurs de recettes, comme les Douanes » ont été suspendus par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Le régime se raidit
Le très vif débat sur la révision constitutionnelle, ainsi que sur la nouvelle loi électorale qui permettrait à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-délà de 2016, ont fortement crispé les autorités congolaises. Avec un point de fixation : Moïse Katumbi. Le gouverneur du Katanga devient la cible privilégié du régime. Issu de la famille politique du président, il désormais pourrait rallier les « déçus du kabilisme » et se présenter aux élections avec de forts soutiens. Joseph Kabila est en train voir son fief katangais, fort pourvoyeur de voix aux élections, lui échapper. A Kinshasa, l’opposition, régulièrement désunie, s’est enfin rassemblée dans la manifestation du 12 janvier 2015. Là encore, c’est un risque pour le président Kabila, qui a retenu la leçon de Ouagadougou, et ne veut pas se laisser déborder. Le raidissement jusqu’où ? Joseph Kabila tente l’épreuve de force au Parlement pour faire modifier la loi électorale, tentant de maîtriser la rue. Pour le moment, Kinshasa contient la contestation. Jusque quand ?
(1) L’Association Congolaise pour la Justice (ACAJ), la Ligue Contre la Fraude, la Corruption (LICOF), JUSTICIA Asbl, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) et la plateforme Concertation des ONG pour la Bonne gouvernance."
"RDC : loi électorale, vers l’épreuve de force?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-loi-electorale-vers-lepreuve-de-force/
La nouvelle loi électorale en discussion au Parlement est fortement contestée dans la rue et à l’Assemblée. L’opposition exige le retrait du projet et lance un ultimatum à Joseph Kabila.
Ce lundi à Kinshasa, à proximité des sièges des partis d’opposition
Le projet de modification de la loi électorale passe mal en République démocratique du Congo (RDC). L’opposition affirme que si cette loi est votée en l’état, elle conditionnera la tenue de l’élection présidentielle de 2016 au recensement de la population. Un défi impossible à relever avant la date butoire de 2016. Les opposants craignent donc que cette disposition ne permette au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir après 2016, ce que lui interdit la Constitution actuelle. Lundi, la tension est d’abord montée dans la rue, aux abords du Palais du Peuple, où le texte devait être discuté. Dès le matin, une manifestation était organisée à l’appel des principaux partis d’opposition (UDPS, UNC, MLC…). Dans le cortège, on pouvait trouver : Vital Kamerhe, José Makila, Kudura Kasongo, Mweze Kongolo, Jean Lucien Busa, mais aussi d’anciens membres de la Majorité présidentielle, comme Jean Claude Muyambo, très hostile à toute modification de la loi électorale. Les 300 manifestants se sont rapidement heurtés à la police présente aux abords du Parlement ; les accès aux Palais du Peuple ayant été bouclées dès le début de la matinée. Arrivés à quelques centaines de mètres du Parlement, les manifestants ont été dispersés par des grenades lacrymogènes et assourdissantes. Militants et leaders politiques ont alors pu trouver refuge dans les locaux du MLC et de l’UNC-Kinhsasa, situés à proximité. Un premier bilan fait état d’une dizaine de blessés chez les manifestants, dont Kudura Kasongo, président du FIS, grièvement blessé à la jambe. Huit policiers ont également été blessés.
Des sifflets dans l’hémicycle
Pendant ce temps, à l’intérieur du Parlement, l’ambiance était également chauffée à blanc. Dès l’annonce de l’ordre du jour de la plénière par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, un grand nombre de députés de l’opposition se sont mis à siffler, perturbant la séance. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab, a alors présenté le projet de loi aux députés sur fond de bruits assourdissants et des sifflets. Les députés de l’opposition ont alors quitté la salle des congrès. Pour la Majorité présidentielle, cette nouvelle loi vise pourtant à « corriger les erreurs du passé« . Le nouveau recensement devrait permettre d’établir un « décompte fiable de la population » et donc « des électeurs« . La loi augmente également les frais de dépôt de candidature pour l’élection présidentielle, passant de 55.000 $ à 110.000 $. Plusieurs autres aspects de la loi doivent, selon le gouvernement, rectifier « le manque de transparence dans les opérations de vote et de compilation des résultats, ainsi que le manque de probité morale des agents commis à l’organisation des scrutins« . Mais pour les opposants, cette loi n’a qu’un seul objectif : faire « glisser le calendrier électoral » avec la mise en place d’un recensement qui ne pourra être effectué dans les délais.
Ultimatum
Après la journée mouvementée de lundi, l’opposition s’est réunie ce mardi au centre Béthanie pour donner suite à son mouvement. Craignant un passage en force de la Majorité présidentielle sur le projet de loi électorale, l’opposition a décidé d’accentuer la pression sur le gouvernement. Dans un communiqué, les opposants ont d’abord dénoncé la répression et les arrestations de ses membres par la police congolaise : « tirs de balles réelles, grenades à détonation et brutalité physique sur les manifestants« . « Au moment où en France on manifeste massivement contre la terreur, il est ahurissant de constater que le régime de Monsieur Kabila se distingue, lui, par le terrorisme d’Etat » accuse les signataires du communiqué. L’opposition appelle le gouvernement à « retirer sans délai » le projet de loi à l’Assemblée nationale et indique que « le moment venu, un ultimatum sera donné à Joseph Kabila pour se conformer aux prescrits de la Constitution« . « Au-delà de cet ultimatum, conclut l’opposition, l’opposition ainsi que les organisations de la société civile donneront un mot d’ordre à la population :« Kabila dégage »"
"RDC: 4 ONG dénoncent les obstructions au droit de manifester"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/15/rdc-4-ong-denoncent-les-obstructions-au-droit-de-manifester/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/15/bukavu-marche-de-lopposition-contre-le-nouveau-projet-de-loi-electorale/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/14/manifestation-de-lopposition-clement-kanku-deplore-la-reaction-de-la-police/
"RDC : la présidentielle en 2017 ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-presidentielle-en-2017/
Le porte-parole du gouvernement congolais a reconnu ce vendredi sur RFI que l’élection présidentielle, fixée en 2016, pourrait finalement se tenir en 2017.
2016 ou 2017 ? L’élection présidentielle pourrait être repoussée selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement de République démocratique du Congo, interrogé par RFI. « La présidentielle peut se tenir en 2016, comme elle peut se tenir en 2017 », a déclaré Lambert Mende à Sonia Rolley. Pour justifier ce glissement de calendrier, le ministre de la communication a évoqué le recensement prévu par la nouvelle loi électorale en examen à l’Assemblée.
« le ciel n’est pas tombé sur nos têtes »
Selon Lambert Mende, « en 2011, nous sommes sortis (des élections) avec pas mal de contentieux (…) je ne connais pas de pays où on peut aller dans des élections législatives sans avoir au préalable dénombré la population pour pouvoir répartir les sièges des représentants au prorata du nombre de la population ». Pour le représentant du gouvernement congolais, « nous avons aujourd’hui un Sénat qui a dépassé de trois ans le mandat qui lui a été attribué, le ciel n’est pas tombé sur nos têtes ».
Vers le glissement du calendrier électoral
Le projet de loi de modification électorale est fortement contesté par l’opposition ; la tenue des élections présidentielles et législatives de 2016 étant conditionnée au recensement de la population. L’opération de comptage pourrait prendre plusieurs mois, selon les experts… entre 24 et 36 mois. Pour l’opposition, ce « subterfuge » permettrait au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir après 2016. Une hypothèse que semble maintenant accréditer le porte-parole du gouvernement. Les principaux partis d’opposition appellent à manifester lundi 19 janvier dans tout le pays contre toute modification de la Constitution et de la loi électorale."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"Echéances électorales: Boshab et Mende jouent à la cacophonie
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9589
Au cours d’un entretien qu’il a eu, jeudi 15 janvier, à son cabinet, avec la Délégation de l’Union européenne (UE) conduite par l’ambassadeur Jean Michel Dumond, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Evariste Boshab, a "rassuré" les diplomates européens sur la volonté du gouvernement congolais de "respecter" le calendrier des prochaines échéances électorales "conformément à la Constitution". Des propos contredits, dès le lendemain vendredi, par le ministre de la Communication Lambert Mende Omalanga. Dans une une intervention sur Radio France Internationale, Mende a déclaré que l’élection présidentielle "peut se tenir en 2016 comme elle peut se tenir en 2017". Une belle cacophonie!
"Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission nationale des élections, quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice", énonce l’article 73 de la Constitution du Congo-Kinshasa.
"Réélu" le 28 novembre 2011 pour un mandat de cinq ans, "Joseph Kabila" achève son second et dernier mandat le 19 décembre 2016. La prochaine élection présidentielle doit avoir mi-septembre 2016.
Lors de l’entrevue qu’il a eu avec les diplomates européens, le ministre de l’Intérieur - qui est par ailleurs secrétaire général du parti présidentiel, le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) - a assuré ses visiteurs de marque de la ferme résolution du gouvernement congolais de "respecter le calendrier des prochaines échéances électorales conformément à la Constitution".
Dans une déclaration à la presse, l’ambassadeur Jean-Michel Dumond a indiqué que "l’UE souhaite avoir un calendrier complet et un budget réaliste des prochaines élections". Il a ajouté que l’entretien avec le ministre de l’Intérieur a porté essentiellement sur le projet de loi portant modification de la loi électorale en cours de discussion au Parlement.
Le diplomate a confié que la délégation de l’UE n’a pas manqué de faire part de quelques préoccupations au ministre Evariste Boshab. Selon lui, ce qui est important c’est le respect des échéances fixées par la Constitution notamment pour les élections législatives et présidentielle. La délégation a dit au ministre de l’Intérieur que «tout devait être fait pour que ces échéances soient respectées». Un message apparemment reçu 5 sur 5. Erreur.
Cacophonie
Dans une intervention, le lendemain vendredi 16 janvier, sur Radio France Internationale, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, a balayé les "certitudes" de son collègue de l’Intérieur du revers de la main. Rien d’étonnant de la part d’un gouvernement qui souffre d’un manque de coordination. Les réunions du Conseil des ministres étant rarissimes. Pire, le ministre des Médias "porte" plus la "parole" de "Joseph Kabila" que celle des décisions délibérées en conseil de cabinet.
Selon Mende, l’élection présidentielle censée avoir lieu en 2016 pourrait être retardée à 2017. "Il est possible qu’on tienne les élections avant la fin de 2016 et c’est ce à quoi nous nous attelons", a-t-il nuancé.
Comme pour justifier l’éventualité d’un "glissement" des échéances électorales pour cause d’un prétendu "recensement de la population", Mende d’ajouter : "nous avons aujourd’hui un sénat qui a dépassé de trois ans le mandat qui lui a été attribué, le ciel n’est pas tombé sur nos têtes".
L’homme a oublié ce qu’il déclarait le 8 mars 2014 quasiment en "Mondovision" avec son aplomb habituel : "Je vais vous répéter ce que le Président nous a dit : En 2016, il y aura dans ce pays un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre". C’était face aux journalistes Philippe Dessaint et Sophie Malibeau de TV5 Monde.
Les opposants ont appelé la population à occuper le Parlement le 19 janvier pour empêcher l’adoption de loi électorale? "Ils sont simplement en train de dramatiser les choses", réagit-il."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
""RDC : l’Assemblée nationale adopte le projet de loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/18/rdc-lassemblee-nationale-adopte-le-projet-de-loi-electorale/
La loi électorale modifiée a été adoptée à l’Assemblée nationale samedi 17 janvier tard dans la nuit [23h30’, heure de Kinshasa]. Ce texte devrait être transmis au Sénat dès le lendemain de son adoption pour une seconde lecture, a déclaré le président de la chambre basse, Aubin Minaku, à l’issue de la plénière. Mais avant cette adoption, l’Assemblée nationale a voté article par article cette loi, en y insérant des amendements.
Deux articles ont suscité un grand débat et divisé les députés. Il s’agit de l’article 8 sur l’identification de la population et de l’article 13 lié à la parité.
Concernant l’identification de la population, la loi soutient que la liste électorale doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.
Pour certains députés qui ont salué cette disposition, le recensement permettra à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de disposer d’un fichier central de la population et d’évoluer sur des bases saines.
D’autres par contre ont estimé que le recensement ne doit pas être lié aux élections. Le risque étant de retarder les prochaines élections.
Pour le président de l’Assemblée nationale, le plus important sur cette question est la mise en œuvre du calendrier électoral par la Ceni, lequel doit respecter les prescrits de la loi.
Quant à l’article 13, il établissait la prise en compte de la parité homme-femme et prévoyait, je cite : « dans une circonscription de plus de 2 sièges, un tiers des candidats présentés sur une liste est de l’autre sexe ».
Cet article a été supprimé à la suite d’un amendement, qui soutenait que cette disposition favorisait carrément la femme alors que celle-ci devait être compétitive.
Ce qui a provoqué la colère des députées de la majorité, qui ont quitté la salle pendant plus d’une demi-heure, avant de la regagner par la suite.
La loi électorale a été adoptée sans l’opposition qui a boycotté les séances de l’examen de ce projet initié par le ministre de l’Intérieur."
RDC: le projet de loi électorale adopté sans surprise à l'Assemblée
° http://www.rfi.fr/afrique/20150117-rdc-projet-nouvelle-loi-electorale-divise-majorite-kabila-assemblee-article-8/
Un important dispositif policier avait été déployé, lundi 12 janvier 2015, alors que l'opposition voulait manifester contre la loi électorale. Une dizaine de personnes ont été blessées.
Les débats ont été interminables, samedi, à Kinshasa. Les députés congolais étaient réunis en séance plénière pour débattre du projet très controversé de la loi électorale. Sans surprise, le texte a été adopté à la majorité des voix. La balle est désormais au Sénat.
Le texte a été adopté peu après 22h30 TU par 337 députés ayant voté pour, 8 contre et 24 se sont abstenus. De nombreux députés de l'opposition, affirmant que cette loi servira à décaler la présidentielle de 2016 et à maintenir Joseph Kabila plus longtemps au pouvoir, avaient boycotté la séance. Le Sénat pourrait examiner le texte à compter de ce dimanche en vue de son adoption avant la fin de la session parlementaire extraordinaire, le 26 janvier.
C’est devant une assemblée qui s'est vidée progressivement que cette loi a finalement été adoptée, après plus de dix heures de débat, par des députés visiblement épuisés. Certains s’endormaient sur leur chaise.
Pour la majorité au pouvoir, la procédure a été respectée. La loi a été examinée article par article, après être passée entre les mains d’une commission mixte de députés. La session parlementaire se termine dans neuf jours ; il fallait donc passer à la vitesse supérieure.
Tous les amendements rejetés
Mais en réalité, beaucoup s’interrogent : pourquoi convoquer une plénière un jour férié, en pleine commémoration de Patrice Lumumba, jour aussi d’ouverture du championnat d’Afrique des Nations, et dans un Parlement bouclé par des dizaines de policiers ?
Le débat lui-même devant l’Assemblée laisse certains députés perplexes et aussi dans les rangs de la majorité. Comme sur l’article 8, objet de toutes les controverses, puisque c’est lui qui lie l’organisation des élections à un recensement. Dix-sept amendements sont présentés, certains sont très bien argumentés, comme celui qui propose de distinguer l’identification des électeurs et le recensement de la population, ou un autre qui propose de ne pas rendre les élections conditionnées par le comptage de la population.
Tous sont rejetés, souvent sans argumentaire.
Au final, quasiment tous les articles sont adoptés. Un seul suscite une véritable levée de boucliers, celui qui devait imposer la parité homme-femme sur les listes électorales. Il est rejeté avec une grosse majorité des voix. Les 55 députées, furieuses, quittent la salle, avant de revenir plus tard pour voter.
Midi trente, la plénière commence avec deux heures de retard. Les sièges se sont remplis doucement, les députés ont été convoqués la veille au soir et un jour férié. Résultat : l’opposition boycotte et dénonce un passage en force. […] Les hommes à l’unanimité suppriment la parité homme-femme sur les listes électorales, les 55 femmes quittent la salle avant de revenir plus tard pour adopter la loi électorale.
Retour sur la journée de débats animés sur le projet très controversé de la loi électorale Écouter
La majorité elle-même divisée
Les législatives et la présidentielle de 2016 devraient donc bien être organisées, mais uniquement après qu’un recensement de toute la population congolaise aura été organisée. Le projet de loi provoque l'hostilité de l'opposition, qui a donc boycotté la séance, mais il divise aussi la majorité sur ce point, justement, du recensement.
Francis Kalombo, député du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et président de la Ligue des jeunes du même parti, a boycotté l’examen de la loi. Il dénonce un passage en force de cette loi par la majorité et l’hypocrisie de vouloir organiser un recensement. Le député de Kinshasa estime que le gouvernement n’a rien fait pour que le recensement se fasse, bien que le PPRD l’avait demandé depuis longtemps. L'Office national de l'identification de la population (ONIP) est créé depuis 2011, souligne-t-il encore, et il n’y a que quelques jours que l’on a nommé les membres qui pour le moment n’ont pas de bureau et n’ont pas commencé leur travail.
« Comment pouvez-vous croire qu’on ira aux élections alors que le recensement n’a pas commencé ?, demande Francis Kalombo. C’est de la poudre aux yeux, c’est pour nous faire avaler des couleuvres, et je suis sûr et certain qu’il n’y a aucune volonté pour qu’on aille aux élections en imposant un recensement. Je représente la population et moralement, consciemment, je ne peux pas voter cette disposition, c’est nous ramener en arrière. »
Et le député poursuit : « Aujourd’hui, ne pas aller aux élections, c’est priver la population de ce qu'elle veut. Je suis de la majorité, je soutiens la majorité, mais sur ce point, je ne suis pas d’accord avec la majorité. »
Preuve de l'agitation que suscite ce projet de loi : ce samedi soir, le quartier autour du Parlement était bouclé par la police. Seuls les piétons sont autorisés à circuler dans les environs du Palais du peuple.
■ 17 janvier : journée d'hommage à Patrice Emery Lumumba à Lingwala
Dans ce contexte politique, la RDC a également commémoré, ce samedi 17 janvier, le 54e anniversaire de l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, le Premier ministre lors de l’accession du pays à l’indépendance. Des fleurs ont été déposées au monument du héros national situé à l’échangeur de Limete, suivi dans l’après-midi d’un culte d’action de grâce en la Cathédrale Notre-Dame du Congo à Lingwala.
L’occasion pour l’officiant, l’abbé Jean-Paul Luanga Mulamba de s’appuyer sur les propos de l’ancien Premier ministre pour lancer un message politique."Le peuple a besoin d'être écouté."
Cérémonie d'hommage à Patrice Emery LumumbaReportage dans la cathédrale Notre-Dame du Congo à Lingwala Écouter
"RDC : l'Assemblée nationale adopte le projet de loi électorale
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20150118102035/joseph-kabila-pr-sidentielle-rdc-2016-pr-sidentielle-rdc-rdc-l-assembl-e-nationale-adopte-le-projet-de-loi-lectorale.html
L'Assemblée nationale de la RDC a adopté samedi soir un projet de loi électorale susceptible d'entraîner le report de la prochaine présidentielle censée avoir lieu en 2016.
Le texte a été adopté peu après 23h30 (22h30 GMT) par 337 députés ayant voté pour le texte, 8 contre, et 24 se sont abstenus. La plus grande partie des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote. Ils avaient annoncé leur intention de boycotter les travaux et dénoncé un "coup d'état constitutionnel" destiné à permettre au président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de rester plus longtemps au pouvoir.
Le projet adopté par les députés lie la tenue des prochaines élections législatives et présidentielle aux résultats du recensement général devant commencer cette année.
Le Sénat doit examiner le texte à compter de lundi en vue de son adoption avant la fin de la session parlementaire extraordinaire, le 26 janvier.
Adoption "à la sauvette"
Un collectif formé autour de membres de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), les trois principaux partis de l'opposition, a appelé jeudi les habitants de Kinshasa "à occuper massivement" lundi le Parlement pour faire obstacle au projet de révision de la loi électorale. Le vote de l'Assemblée était attendu initialement pour samedi ou dimanche, mais la séance plénière de samedi a été convoquée tardivement vendredi soir, jour férié, comme la journée de samedi, qui commémore l'assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre du Congo indépendant, le 17 janvier 1961.
Accusant le pouvoir de "souiller la mémoire [de ce] Héros national", les opposants ont publié une déclaration estimant que l'adoption "à la sauvette" de la loi par les députés était "un acte de haute trahison" et le signe de sa "détermination à instaurer une présidence à vie" au Congo.
Joseph Kabila est arrivé à la tête de l’État par succession héréditaire à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, chef rebelle ayant pris le pouvoir par les armes. Il a été élu président en 2006 lors des premières élections libres du pays depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Il a été réélu en novembre 2011 pour un nouveau mandat de cinq ans à l'issue d'élections contestées par l'opposition et marquées par des irrégularités massives.
La Constitution lui interdit de se représenter. Le dernier recensement général remonte à 1984. Le gouvernement argue que le nouveau décompte des habitants assurera aux élections un caractère pleinement représentatif, mais l'opposition s'inquiète du temps que cela prendra.
(AFP)"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9588
° http://www.rfi.fr/afrique/20150117-rdc-kinsahsa-deputes-examinent-projet-revision-loi-electorale-controverse/
"RDC Vers un report des élections présidentielles pour cause de recensement
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/01/18/rdc-vers-un-report-des-elections-presidentielles-pour-cause-de-recensement/
La seule idée d’une modification de la Constitution, qui aurait permis au président sortant Joseph Kabila de briguer un troisième mandat ayant suscité un tollé général, au Congo et à l’étranger, c’est donc la tactique du « glissement » qui a prévalu.
Samedi en fin de soirée, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi qui lie la tenue des prochaines élections, législatives et présidentielle, au résultat et surtout à l’aboutissement du recensement général qui doit être entamé cette année. Le texte a été adopté par 337 députés, 8 contre et 24 abstentions, mais la plupart des députés de l’opposition n’ont pas pris part au vote.
Dans un pays aussi vaste et aussi peuplé que le Congo, un recensement de la population, et donc des électeurs, représente un exercice à la fois indispensable, coûteux, et…extrêmement long. Autrement dit, subordonner les élections à l’aboutissement du recensement ne peut que différer l’exercice : il est désormais certain que les élections, qui devaient se tenir avant décembre 2016 devront être reportées, pour des raisons techniques, à l’année 2017 voire plus tard encore.
Dans les coulisses du pouvoir, il y a longtemps que cette solution est suggérée. Depuis des mois, des proches du pouvoir expliquent que le président Kabila, ayant été confronté au début de son deuxième mandat à la rébellion puis à la guerre contre le M23, estime que, contre sa volonté, il a perdu deux ans. Un laps de temps où tout l’effort national, financier et politique, a été monopolisé par la recherche d’une solution, à la fois diplomatique et militaire, au défi que posait cette rébellion soutenue de l’extérieur et qui affaiblissait l’autorité de l’Etat. Autrement dit, le régime estime qu’il n’a pas disposé des cinq années qui lui étaient nécessaires pour lancer, de manière irréversible et convaincante, les différents chantiers de la modernisation du pays. Attendre la fin du recensement représenterait donc une manière détournée de regagner le temps initialement perdu à cause de la guerre à l’Est..
Cette tactique est cependant risquée car nul n’est dupe de la manœuvre et dès lundi, lorsque les marches de protestation auront commencé, le pouvoir et l’opposition pourront mesurer leurs capacités de mobilisation respectives.
Samedi soir déjà, la majeure partie des députés de l’opposition, boycottant le vote, ont dénoncé un « coup d’Etat constitutionnel ». Un collectif formé autour des trois principaux partis de l’opposition a appelé les habitants de Kinshasa à « occuper massivement » le Parlement ce lundi, où le Sénat doit commencer à examiner le texte en vue de son adoption avant la fin de la session extraordinaire le 26 janvier prochain. Certains évoquent déjà l’exemple du Burkina Faso, où des manifestations devant l’Assemblée nationale avaient mené à la chute de Blaise Compaoré…
Rappelons que Joseph Kabila, succédant à son père assassiné en janvier 2001 avait été élu président en 2006, lors des premières élections libres tenues depuis l’indépendance en 1960. Cinq années plus tard, en 2011, il avait été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, le dernier en principe. Mais ce scrutin, entaché de désordres, de violences et de fraudes, avait été vivement contesté et avait affaibli la légitimité du chef de l’Etat. Ce dernier, par une victoire militaire contre le M23 et par la suite, par une politique de grands travaux (axes routiers, domaine agro industriel de Bukanga Lonzo, construction d’écoles et d’hôpitaux…) a essayé de rétablir sa popularité mais n’y a que très imparfaitement réussi.
Il faut noter aussi que la question du recensement et celle d’un possible report des élections, qui mobilisent l’opinion, occultent d’autres dispositions, elles aussi adoptées samedi soir. C’est ainsi que la caution exigée des candidats à l’élection présidentielle a doublé, passant de 50.000 à 100.000 dollars, ce qui écartera les candidatures fantaisistes mais renforcera fortement la barrière de l’argent, bien ou mal acquis…."
""Joseph Kabila" s’accroche au pouvoir. Pourquoi?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9591
Le président de l’Assemblée nationale congolaise, le kabiliste Aubin Minaku, a osé. Il a fait adopter furtivement, samedi 17 janvier, à 23h30, le projet de loi portant modification de la loi n°06/006 du 9 mars 2006 relative à l’organisation de l’élection présidentielle, des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Un texte déjà révisé par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Le texte adopté par la "représentation nationale" a choqué plus d’un observateur. Juriste et non juriste. En cause, la non conformité à la Constitution. Inutile de rappeler que la légalité est la qualité de ce qui est conforme à la loi au sens le plus large.
En violation notamment de l’article 73 de la Constitution - lequel édicte que l’organisation du scrutin présidentiel doit avoir lieu quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice -, le projet de loi adopté contient une clause qui érige le recensement de la population en préalable avant la tenue des élections générales. Un comble! Au lieu d’avoir l’élection présidentielle mi septembre 2016, on est parti pour 2019 voire 2020.
Tous les yeux sont désormais tournés vers le Sénat où doit avoir lieu la seconde lecture du texte controversé.
Les sénateurs oseraient-ils rappeler au "raïs" qu’il avait fait le serment un certain 20 décembre 2011 "d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République"? Et que agir autrement reviendrait à se rendre coupable de parjure?
Les sénateurs feraient-ils preuve d’intransigeance face à la dérive dictatoriale au sommet de l’Etat et surtout face des prétendus "élus du peuple", corrompus, décidés à fouler aux pieds la légalité pour quelques dizaines de milliers de dollars promis à chacun d’eux?
Des représentants des forces politiques et sociales ont appelé la population kinoise à manifester ce lundi 19 janvier devant le Palais du peuple, le siège du Parlement congolais.
On va assister à une scène devenue classique : "Joseph Kabila" va faire déployer - si n’était déjà fait - les forces dites de sécurité. Celles-ci vont quadriller toutes les artères conduisant vers le Palais du peuple. On va assister également à une orgie de fumées dégagées par des grenades lacrymogènes par des policiers très peu républicains.
La messe est-elle dite pour autant? Assurément pas! Et ce, en dépit du fait que les rapports de force semblent, pour le moment, à l’avantage de "Kabila" et de ses sbires. Une chose paraît sûre, l’actuel chef de l’Etat congolais a perdu l’opinion. Il est rejeté aux quatre coins du pays. Il ne résiste que grâce à la force brute. Jusqu’à quand? Peut-on franchement diriger un pays sans avoir l’opinion avec soi? On peut en douter.
C’est désormais un postulat : "Joseph Kabila" est décidé à s’accrocher au pouvoir. Il mise tant sur l’appareil répressif de l’Etat que sur l’incivisme de quelques prétendus hommes d’Etat de son oligarchie.
Question : quelle est la motivation profonde qui incite cet homme à s’accrocher au pouvoir en dépit d’un bilan globalement désastreux?
Selon certains analystes, "Joseph Kabila" redoute "la vie après la Présidence". Une vie dénuée d’immunité des fonctions.
On le sait, des organisations de défense des droits humains paraissent décidées à traduire le futur ancien président de la République devant la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité". Les dossiers ne manquent pas. On pourrait épingler à titre d’illustration le double massacre (2007-2008) des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat de plusieurs journalistes et des défenseurs des droits humains, le massacre des adeptes du prophète Joseph Mukungubila (2013), les exécutions extrajudiciaires des jeunes gens dits "Kulunas". La liste n’est pas exhaustive.
D’autres analystes estiment que "Joseph Kabila" et sa fratrie - devenus immensément riches - sont décidés à garder la mainmise sur le patrimoine minier et les hydrocarbures du pays. Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant?
Ces deux avis sont loin d’être satisfaisants. Ils n’expliquent pas suffisamment les raisons qui pousseraient un individu crédité, à tort ou à raison, de plusieurs milliards de dollars, à prendre des risques insensés à tenter, contre vents et marrés, à vouloir rester calife à la place du calife. Et ce au risque de tout perdre y compris le bien le plus précieux à tout être humain : la vie.
Et si la cause profonde de la motivation de "Joseph" à briguer un troisième mandat en dépit de l’interdit constitutionnel découlaient des "contraintes extérieures"?
Les Congolais feignent souvent d’ignorer que la "libération" du 17 mai 1997 n’a pas été l’œuvre des citoyens congolais mais bien des "mercenaires" venus de plusieurs pays africains principalement le Rwanda et l’Ouganda.
Les Congolais feignent également d’ignorer que l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) qui a vu le jour fin octobre 1996 était une trouvaille rwando-ougandaise. Les ex-Zaïrois y ont été "embarqués" à l’image des passagers qui montent dans un train déjà en marche. La fameuse guerre dite des "Banyamulenge" n’était qu’une grande mystification.
Loquaces voire arrogants, les dirigeants rwandais actuels n’ont jamais fait mystère de leur volonté de placer une marionnette au pouvoir à Kinshasa. Un homme "fiable", "amical à notre égard" (dixit: Patrick Mazimhaka, alors ministre-conseiller à la Présidence du Rwanda dans "Le Soir" daté 30.11.1998). Bref, un homme peu enclin à menacer la "sécurité nationale" du Rwanda et de l’Ouganda. "Nous avons été terriblement déçus par Laurent-Désiré Kabila ; il nous a trompés", ajoutait Mazimhaka. Question : "Joseph Kabila" serait-il cet homme "fiable " et "amical"?
En retardant de deux heures la parade militaire prévue le 30 juin 2010 en attendant l’arrivée à Kinshasa, "Joseph Kabila", ancien bras droit de James Kabarebe, alors chef des troupes rwandaises au Congo, a montré à la face du monde qu’il n’était qu’un minable "fondé de pouvoir". Les véritables "patrons" à Kigali et à Kampala. La volonté ici est de faire du Grand Congo une sorte de sous-colonie de ces régimes voyous.
Et si "Joseph Kabila" a été propulsé à la tête de l’Etat congolais un certain 26 janvier 2001 pour veiller sur les intérêts sécuritaires du Rwanda et de l’Ouganda? Et si l’homme s’accrochait au pouvoir sur injonctions de ses mentors. Des mentors désemparés par la perspective d’un "après-Joseph" qui leur échapperait et les rendrait "aveugles" au Congo-Kinshasa?
Il est clair que la résistance citoyenne doit mener une lutte résolue non seulement pour barrer la route au tyranneau mais aussi aux "agents de l’étranger" ayant infiltré les différentes institutions du pays. C’est une guerre patriotique."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"Loi électorale en RDC: journée meurtrière à Kinshasa
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150119-rdc-loi-electorale-rdc-journee-meurtriere-kinshasa/
Près de l'Assemblée nationale, un rassemblement de plus de 300 personnes a été dispersé à coup de gaz lacrymogènes et de tirs, à Kinshasa, RDC, le 19 janvier 2015.
Alors que la loi électorale très controversée en RDC devait être examinée au Sénat ce lundi 19 janvier, le moindre rassemblement a été systématiquement dispersé par la police et de façon brutale. La police a même tiré à balle réelle sur les manifestants. Le gouvernement avait interdit qu'ils marchent sur le Parlement. Ces manifestations ont fait plusieurs morts. Les bilans diffèrent de part et d’autre.
Une chose est certaine, cette journée a été meurtrière à Kinshasa. Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement, parle de quatre morts tués par balle – deux policiers et deux civils. Il précise que les policiers tués étaient affectés à la surveillance de magasins. Et les civils tués étaient selon lui des pillards.
Ce n'est pas l'avis de l'opposition qui évoque un bilan beaucoup plus lourd de 13 morts, tous tués par des tirs à balle réelle, affirme le chef de file de l'UNC, Vital Kamerhe. Un bilan « provisoire », précise-t-il. « Il y a trois étudiants, il y a effectivement des policiers qui sont comptabilisés dans ce bilan », détaille-t-il. Vital Kamerhe dit disposer d'enregistrements prouvant que des militaires ont tiré à balle réelle sur les manifestants.
Paul Nsapu, le secrétaire général de la FIDH section Afrique, évoque lui aussi un bilan plus élevé que le bilan officiel et parle de 14 morts. « Le personnel soignant nous a informés, chiffres à l’appui, et nous avons des images, des photos sont là », assure Paul Nsapu. « Le régime a tué. Le régime a déployé un dispositif vraiment disproportionné », dénonce-t-il.
Ces chiffres sont difficiles à vérifier dans l'état actuel des choses, d'autant que les journalistes qui ont tenté d'aller comptabiliser les victimes dans les hôpitaux de Kinshasa n'ont pas été autorisés à entrer dans les morgues. Plusieurs autres personnes ont par ailleurs été blessées en province, et notamment dans la ville de Goma où ont eu lieu des manifestations. Plusieurs centaines de personnes y ont tenté de manifester contre la nouvelle loi électorale. Résultat : au moins une dizaine d'interpellations de manifestants, selon plusieurs sources. Deux policiers des Nations-unies ont par ailleurs été blessés par des jets de pierre de manifestants."RETOUR SUR UNE JOURNÉE DE MANIFESTATIONS
[bi]Ils sont une petit cinquantaine. Un premier groupe venu manifester, en attendant les autres. Mais à 20 mètres, en face, dix policiers anti-émeute, casques, boucliers et grenades lacrymogènes, bloquent la ruelle. Derrière, dix policiers encore. Idem dans la rue parallèle.[/b]
Reportage à Kinshasa Écouter
Loi électorale en RDC: heurts à Kinshasa et Goma
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150119-rdc-violents-heurts-kinshasa-adoption-loi-electorale-kabila-opposition-tirs-senat/
"Violences à Kinshasa lors de manifestations anti-Kabila : au moins 4 morts
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9599
Quatre personnes au moins, dont deux policiers, ont été tuées lundi 19 janvier à Kinshasa lors de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants hostiles au président Joseph Kabila.
Les violences ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale de la République démocratique du Congo, où plusieurs pillages ont également été commis, alors qu’un collectif d’opposants avait appelé la population de la ville à "occuper massivement le Parlement" pour protester contre le projet de loi électorale en cours d’examen.
Ce texte, qui lie la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives censées avoir lieu en 2016, est susceptible d’entraîner un report de ces scrutins et de permettre à M. Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
Selon le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, "deux policiers ont été tués par balles", ainsi que "deux pilleurs".
Selon une source hospitalière, deux "manifestants" tués par balles ont été admis à la morgue de l’Hôpital général de Kinshasa, mais l’AFP n’a pu constater elle-même ces morts, l’accès à la morgue lui ayant été refusé par les forces de l’ordre.
Une dizaine de personnes blessées par balles ont aussi été admises dans des hôpitaux.
Dans la matinée, les forces de l’ordre ont ouvert le feu pour disperser un rassemblement de quelques milliers d’étudiants près de l’université, dans le sud de Kinshasa, selon une journaliste de l’AFP et des témoins.
Jusqu’en milieu d’après-midi, des échauffourées ont opposé plusieurs groupes de jeunes (parfois jusqu’à 200) et la police à coups de pierres et de gaz lacrymogènes, dans divers quartiers populaires de la capitale, dont plusieurs axes ont été coupés par des barrages de pneus enflammés.
N’arborant aucun symbole politique les contestataires tenaient des propos hostiles à M. Kabila, l’exhortant à "partir à la fin de son mandat".
Des coups de feu ont été entendus en plusieurs endroits de la capitale, où une dizaine de voitures au moins ont été brûlées. Plusieurs témoins ont raconté avoir assisté à des scènes de pillages, qui semblent avoir visé principalement des magasins tenus par des Chinois.
Dans le sud de la ville, une église branhamiste fréquentée par un haut responsable de la police kinoise été incendiée, selon plusieurs fidèles de cette secte dérivée du pentecôtisme.
A l’université, selon un responsable, les étudiants ont causé quelques dégâts matériels dans le bureau du ministre de l’Intérieur, Évariste Boshab, qui y enseigne le droit.
Très tôt, des centaines de policiers et de soldats de la Garde républicaine (GR) avaient été déployés dans la capitale. Toute la journée, ils ont bouclé le Parlement, empêchant tout passage dans un large périmètre autour du Palais du peuple, incluant les sièges de plusieurs partis politiques d’opposition.
Les violences ont eu lieu alors que M. Kabila recevait son homologue angolais, José Edouardo dos Santos, à l’occasion de la signature d’accords de coopération économique, mais le calme état revenu à la tombée de la nuit.
- ’Démocratie confisquée’ -
Dans bien des endroits, la capitale ressemblait à une ville morte : rues désertes, écoles fermées, transports en commun absents. Nombre d’habitants et d’écoliers sont restés chez eux.
Sur les grands axes menant au riche quartier Gombe, où se trouvent administrations et ministères, on pouvait voir des policiers et soldats à chaque carrefour. Le siège de la télévision publique était gardé par des postes de GR armés de mitrailleuses.
Ville morte, Lubumbashi, deuxième ville du pays, dans le sud-est, l’a été également pendant une bonne partie de la journée, selon plusieurs témoins. Un fort déploiement militaire et policier semble y avoir dissuadé toute velléité de manifester.
Retenu à Kinshasa pendant plusieurs heures au siège de son parti, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), troisième parti d’opposition au Parlement, a qualifié le bouclage policier du Parlement de "confiscation de la démocratie par la famille politique de M. Kabila".
Ancien président de l’Assemblée nationale et ex-meilleur allié de M. Kabila, M. Kamerhe est aujourd’hui un de ses opposants les plus bruyants. A Bukavu, son fief du Sud-Kivu, dans l’est du pays, près de 200 manifestants ont manifesté en sa faveur.
A Goma, capitale du Nord-Kivu, un correspondant de l’AFP a vu 16 opposants arrêtés pour avoir bravé l’interdiction de manifester décrétée par le maire de la ville. La Mission de l’ONU au Congo (Monusco) a déploré que deux de ses policiers aient été blessés par des manifestants ayant caillassé leur voiture dans cette ville.
(AFP)"
"RDC : deux policiers et deux civils tués pendant la manifestation contre la loi électorale
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150119183518/joseph-kabila-opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-opposition-rdc-rdc-deux-policiers-et-deux-civils-tu-s-pendant-la-manifestation-contre-la-loi-lectorale.html
La manifestation de l’opposition contre le projet de loi électorale en RDC a été réprimée et a dégénéré en émeutes dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise.
C’est une journée de violence qu’a connue la capitale congolaise ce lundi. Affrontements avec la police, tirs à balle réelle de cette dernière, pillages de commerces… La manifestation à l’appel de l’opposition contre le projet de loi électorale a été réprimée et a dégénéré en émeutes dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise.
D'après le porte-parole du gouvernement congolais, cité par RFI, deux policiers et deux civils ont été tués par balles.
Dès l’aube les manifestations auxquelles avaient appelé les principaux partis d’opposition pour empêcher l’adoption d’un projet de loi électorale par le Sénat ont été violemment dispersés par la police, qui a utilisé des tirs de gaz lacrymogènes et de balles réelles.
De leur côté les journalistes de l’AFP ont affirmé avoir aperçu au moins trois manifestants blessés par balle. Plusieurs responsables de l’opposition ont confirmé des morts dans les rangs des manifestants comme de la police. Mais aucun des chiffres n’a été confirmé de source indépendante.
Des pillages toute la journée
Une partie des manifestants sont partis de l’Université de Kinshasa, située au sud de la ville tôt le matin avant de remonter en direction du Palais du peuple, dans le centre, où le Sénat devait examiner le projet de loi électorale. Ils ont toutefois été bloqués par la police, qui sécurisait un très large périmètre autour de cette institution.
Les affrontements avec la police et les pillages de magasins, notamment ceux tenus par des commerçants chinois, se sont toutefois poursuivi une grande partie de la journée, notamment dans les quartiers de Lemba, Makala et Ngaba. Par mesure de précaution, plusieurs ambassades européennes ont demandé à leurs ressortissants de ne pas quitter leur domicile.
"Les manifestants ont même pillé et incendié les commissariats de police. Des tenues et des armes ont été dérobées", s’inquiétait un responsable de l'une des communes de la capitale congolaise. Des incidents ont également touché la ville de Goma, dans l’est du pays, où les manifestations étaient interdites.
Inquiétudes pour la présidentielle de 2016
Les principaux partis d’opposition protestent contre la nouvelle loi électorale adoptée par l’Assemblée nationale samedi 17 janvier, et en particulier d’une disposition qui lie le prochain scrutin présidentiel au recensement préalable de la population. Ils soupçonnent cette opération, qui promet d’être particulièrement longue et complexe dans un pays vaste comme l’Europe occidentale, de durer trop longtemps pour permettre d’organiser cette élection d’ici à 2016, date de la fin du mandat du président Joseph Kabila.
L’adoption de ce texte par l’Assemblée nationale, samedi 17 janvier, jour férié pour commémorer l’assassinat de Patrice Lumumba, avait pris de court l’opposition. "Ils ne s’attendaient pas à ce qu’une séance soit organisée ce jour-là, indique un diplomate en poste à Kinshasa. Il y a eu comme une prise de conscience de l’urgence et cela leur a permis de mettre de côté leurs différences."
Ainsi, des responsables de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et de l’Union pour la nation congolaise (UNC) avaient tous appelés à manifester, notamment pour occuper le parlement.Les troubles n’ont toutefois pas atteint le quartier administratif de La Gombe, siège de nombreuses institutions et ambassades, mais la ville semblait morte en plusieurs endroits, beaucoup de Kinois étant restés chez eux.
Le président Kabila a du reste pu recevoir, comme prévu, son homologue angolais José Eduardo Dos Santos. Selon un proche du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, la chambre haute devrait poursuivre son examen du projet de loi, lequel pourrait être adopté dans les tous prochains jours."
"Loi électorale: des opposants séquestrés puis libérés à Kinshasa
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/19/200176/
Des chefs des partis politiques de l’opposition «séquestrés par la police nationale», lundi 19 janvier, dans les sièges de leurs partis politiques, à Kinshasa, affirment avoir été libérés. Ces opposants projetaient une marche pour protester contre l’adoption de la loi électorale modifiée et adoptée, le week-end dernier à l’Assemblée nationale. L’examen de ce texte, qui devait commencer le même jour au Sénat, a été reporté à mardi.
Se confiant à l’Agence France Presse, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe a indiqué que cette libération est intervenue vers 15h30, heure de Kinshasa.
Il qualifie cet acte de «confiscation de la démocratie par la famille politique de Kabila».
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), Franck Diongo, avait affirmé que le siège de son parti avait été cadenassé de l’extérieur pour empêcher ses militants d’en sortir:
« Depuis une heure du matin, nous avons passé la nuit au bureau dans notre siège avec les combattants. Le président Vital Kamerhe avec le président Muyambo ont passé la nuit dans le siège de l’UNC. A une heure du matin, nous avons été séquestrés par des policiers qui ont mis des cadenas dans nos sièges de sorte qu’on ne sorte pas. D’abord, ils ont tenté d’entrer la nuit. Les combattants ont résisté. Ils ont mis des cadenas », relate l’opposant.
Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait démenti les accusations de séquestration.
«Personne n’est séquestré à ma connaissance au niveau des quartiers près du stade des Martyrs et du Palais du peuple, sauf s’il a passé la nuit là-bas à faire des choses assez bizarres, puisque personne n’a établi sa résidence dans un bureau de parti », avait-il souligné.
Bus Transco visés
La société Transport du Congo (Transco) affirme que quatre de ses bus ont été saccagés, ce matin, par les manifestants, à Kinshasa.
Le directeur général de Transco, Michel Kitumba, s’en inquiète et appelle la population à protéger ces bus achetés par le gouvernement pour tenter de résoudre le problème de transport en commun dans la capitale.
Il a indiqué que le premier bus Transco a été saccagé au niveau de Kingasani, le deuxième à Kapela et les deux autres du côté du campus de l’Université de Kinshasa :
«Ces bus n’appartiennent à personne. Ce sont des bus qui appartiennent à l’Etat pour la population qui souffre beaucoup pour se déplacer. Nous demandons à la population de ne pas s’en prendre à ces bus là. S’ils ont à manifester contre quelque chose, qu’ils le manifestent sur d’autres choses mais pas sur les biens qui leur servent eux-mêmes. Demain, ils vont encore demander à l’Etat de résoudre le problème de transport».
Il y a une semaine, six autres bus de Transco avaient été la cible des manifestants à Kinshasa. Ces manifestants réclamaient le retrait de la loi électorale que s’apprêtait d’examiner l’Assemblée nationale."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
PS
Compatriotiquement!
"Ambiance pré-insurrectionnelle à Kinshasa...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9596
La ville quadrillée par des policiers et des membres de la garde présidentielle. Magasins fermés. Ecoles fermées. Trois bus de la société "Transcom" incendiés. Un policier grièvement blessé. Des magasins appartenant à des chinois pillés. Des bureaux de certains professeurs pillés à l’université de Kinshasa. Bilan : plusieurs blessés. D’aucuns parlent de morts. Une information difficile à confirmer. Depuis l’arrivée de "Joseph Kabila" au pouvoir, un certain 26 janvier 2001, c’est la première fois que la ville de Kinshasa est paralysée par une "manifestation citoyenne". La population congolaise en générale et kinoise en particulier, exige le retrait, pur et simple, du projet de loi portant modification de la loi électorale, adopté le samedi 17 janvier à l’Assemblée nationale. Il y a une sorte de "fatigue". Les gens ne veulent plus de "Joseph Kabila" à la tête du pays. Scène inhabituelle : des policiers qui reculent avant de détaler face à des manifestants qui leur lancent des pierres. La peur a-t-elle changé de camp? Il est bien trop tôt pour répondre par l’affirmative. Il reste que la capitale congolaise a vécu une situation inhabituelle ce lundi 19 janvier 2015. Arrivé à Kin le même lundi 19 janvier, le chef de l’Etat angolais, José Edouardo dos Santos, a dû prendre un hélicoptère pour rejoindre le Fleuve Congo Hôtel.
Le jeudi 15 janvier, des représentants des forces politiques et sociales opposées tant à la révision constitutionnelle qu’à la modification de la loi électorale avait invité la population kinoise à investir le Palais du peuple, lundi 19 janvier. Objectif : empêcher l’adoption du projet de loi portant amendement de ce texte. Un texte qui "décrète" dans une de ses dispositions que le recensement de la population est un "préalable" avant l’organisation des élections. Un cas flagrant de violation de la Constitution dans ses articles 70 et 73.
Prenant de vitesse les opposants, le président de l’Assemblée nationale, le PPRD Aubin Minaku, décide de convoquer la séance plénière un jour férié, en l’occurrence le samedi 17 janvier. Le projet de loi présenté par le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab est ainsi adopté vers 23h30. Le texte a été envoyé au Sénat pour une seconde lecture.
Séquestration
La chambre haute du Parlement devait commencer sa "lecture", article par article, ce lundi 19. Selon une source, les sénateurs auraient souhaité que leur séance plénière soit télévisée afin que chaque sénateur assume la responsabilité de ses propos.
Connaissant les méthodes de "Joseph Kabila" et de son appareil répressif, des leaders de certains partis de l’opposition avaient jugé bon de passer la nuit dans les bureaux de leurs formations politiques. Des bureaux situés pour la plupart à quelques deux ou trois kilomètres du Parlement. C’est le cas de Vital Kamerhe et de Jean-Claude Muyambo qui ont "emménagé", en compagnie de vingt-quatre "combattants", au siège de l’UNC/Kinshasa. C’est le cas également du lumumbiste Franck Diongo.
Vers 1h00 du matin, des policiers et des membres de la garde présidentielle ont été déployés dans le périmètre autour du Palais du peuple. Ils ont pris soins de "cadenasser" les portails d’entrée des sièges des partis politiques séquestrant du coup les occupants. Près du Palais du peuple, aucun rassemblement n’était autorisé.
Dès les premières heures de la journée, des jeunes kinois ont déferlé dans les rues de plusieurs communes : Kasa Vubu, Kalamu, Masina, Lemba, Mont Ngafula. Des pillages ciblés sont signalés. C’est le cas de magasins tenus par des Chinois notamment à Lemba (Livulu) et ailleurs.
Selon la presse kinoise, plusieurs bureaux de professeurs, étiquetés PPRD, ont été vandalisés par des étudiants à l’université de Kinshasa. Des policiers ont tiré à balle réelle. Bilan : plusieurs étudiants blessés.
Dans certains quartiers de la capitale, les badauds ont assisté à une scène sans précédent depuis l’arrivée de "Joseph Kabila" au pouvoir. "Des Kinois ont été ahuris de voir des policiers reculer avant de fuir à toutes jambes face à des manifestants munis uniquement de pierres", raconte un Kinois joint lundi au téléphone.
Ailleurs, des éléments de la garde présidentielle et des policiers ont dispersé le moindre rassemblement à coup de grenades lacrymogènes y compris par des tirs à balle réelle. "La ville de Kinshasa a été paralysée aujourd’hui à 80%, commente un cadre d’une entreprise privée. Les écoles et les magasins étaient fermés". Et d’ajouter : "Arrivé à Kinshasa ce lundi, José Edouardo dos Santos a dû prendre un hélicoptère de l’aéroport de Ndjili pour rejoindre le Fleuve Congo Hôtel.
Tension au Nord Kivu et au Katanga
Des observateurs conviennent que le climat est tendu aux quatre coins du pays. A Goma, au Nord Kivu, une manifestation contre la modification de la loi électorale a été réprimée lundi. "Les gens en ont marre, commente un protestataire. Ils veulent que Kabila s’en aille".
Au Katanga, des membres de la "jeunesse" du parti Unafec (Union des nationalistes fédéralistes du Congo) de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, ont été arrêtés, dimanche 18 janvier, à Kasumbalesa. Ils sont accusés d’appartenir à une "milice". Lors de son monologue devant des notables katangais, "Joseph Kabila" avait invité les "milices " à "s’auto-dissoudre". L’Unafec dénonce, pour sa part, "une arrestation arbitraire" et exige la "libération sans conditions" de ses partisans.
Au moment de boucler ces lignes, on apprenait que Vital Kamerhe et Jean-Claude Muyambo ont été (finalement) "libérés" vers 16h30. Joint au téléphone par l’auteur de ces lignes, l’avocat lushois, apparemment revigoré, a eu ces mots : "Joseph Kabila a intérêt à faire retirer purement et simplement le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale. Dans le cas contraire, il entendra à nouveau parler des forces politiques de l’opposition...
Un confrère kinois d’exulter littéralement : "C’est une ambiance pré-insurrectionnelle sans précédent qui a régné aujourd’hui à Kinshasa. C’est la première fois qu’un mouvement populaire bouscule, au propre comme au figuré, le pouvoir kabiliste. J’espère que Kabila et les durs de son régime ont capté le message cinq sur cinq. Lambert Mende qui ironisait le 12 janvier sur une prétendue incapacité de l’opposition à mobiliser devrait à l’avenir nuancer ses propos"
(AFP)"
"RDC : lundi noir à Kinshasa
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-lundi-noir-de-kinshasa/
De violents affrontements ont opposé ce lundi 19 janvier les opposants à la loi électorale et les forces de l’ordre. Des manifestations qui ont fait plusieurs morts et blessés. Quelles leçons tirer de cette folle journée d’émeute ?
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Manifestants ce lundi dans les rues de Kinshasa © DR
L’opposition attendait beaucoup de cette journée de mobilisation populaire à Kinshasa et dans tout le pays. Les principaux partis d’opposition appelaient la population à descendre dans la rue pour s’opposer au projet de modification de la loi électorale, en cours au Parlement. Cette nouvelle loi pourrait conditionner la tenue de la prochaine élection présidentielle, au recensement général récemment lancé par le président congolais. L’opposition dénonce une « manoeuvre de la majorité » pour ne pas tenir le calendrier électoral et permettre ainsi à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat, qui doit prendre fin en 2016. Ce sont les quartiers populaires qui ont principalement répondu à l’appel de l’opposition, dans de multiples rassemblements qui devaient converger vers le Palais du Peuple. Mais la police avait méthodiquement quadrillé la capitale et très rapidement les manifestations se sont transformées en affrontements avec les forces de l’ordre. Toute la journée, Kinshasa a retenu son souffle entre scènes de chaos et quartiers étrangement déserts.
Les étudiants en première ligne
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Les étudiants de l’Unikin ce matin à Kinshasa
Dès le début de la nuit, le ton était donné par les forces de l’ordre en encerclant le siège de l’UNC, un parti d’opposition, non loin du Palais du Peuple. A l’intérieur, le président de l’UNC, Vital Kamerhe et Jean-Claude Mayumbo sont empêchés de sortir, les portes ayant été cadenassées par la police. Une « séquestration » dénoncée au petit matin par Paul Nsapu, de la FIDH. A Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des petits groupes se forment dans le centre-ville, sur la route de l’aéroport et quatre leaders de partis d’opposition (UNC, UDPS et Ecidé) sont immédiatement arrêtés. A Kinshasa, deux hélicoptères patrouillent dans le ciel. Il faut dire qu’au même moment, le président Joseph Kabila reçoit le président angolais Dos Santos au Palais du Peuple. Des barricades s’érigent dans plusieurs quartiers populaires : Masina, Meteté, Ndolo Devaux, Kasavubu… Des pneus brûlent au rond-point Ngaba. Mais c’est à l’Unikin, l’université de Kinshasa, que la tension est la plus forte. Les affrontements sont très violents avec la police et les étudiants annoncent en milieu de matinée la mort de deux des leurs. Au même moment, un policier est tué à Lemba et très rapidement, la photo du corps circule sur les réseaux sociaux. Les étudiants, aux avant-postes de la contestation, prennent d’assaut le rond-point Kimwanza. Plusieurs blessés sont signalés. Des étudiants de l’ISC se joignent également aux manifestations. Le quartier de Salongo est bloqué par des barricades. A l’Unikin, où des baraquements brûlent devant le campus, le site 7sur7.cd annonce le saccage du bureau du professeur Evariste Boshab, patron de la Majorité présidentielle et surtout… ministre de l’Intérieur.
L’examen de la loi reporté au Sénat
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L’opposant Martin Fayulu (Ecidé) au côté d’un blessé ce lundi © DR
En milieu de journée, la Démocratie Chrétienne (DC), un parti d’opposition, annonce un premier bilan provisoire de 13 morts et 20 blessés. La place de la Victoire est occupée par les manifestants, la police s’étant retirée. Vers 16h, Vital Kamerhe et Jean-Claude Muyambo peuvent enfin quitter le siège de l’UNC. La place de la Victoire est alors évacuée par la police avec des grenades lacrymogènes. Les manifestants, surtout des jeunes, scandaient des slogans hostiles au président Kabila : « adieu Kabila », « Kabila doit partir », « Kabila dégage ». L’opposition a dénoncé l’usage de balles réelles contre les manifestants, ce que récuse le porte-parole du gouvernement, qui ne parle que de quatre morts : « deux manifestants et deux policiers ». En fin de journée, conséquence de la journée de trouble dans les rues, le Sénat qui devait examiner le fameux projet de loi électoral, a décidé d’en reporter l’examen. Les Sénateurs de l’opposition estimant que « l’on ne pouvait pas poursuivre l’examen du texte dans un climat de tension ».
Et après ?
Au final, l’opposition a-t-elle réussi son pari de mobilisation ? Au regard du nombre de manifestants qui ont essentiellement agit par petits groupes d’une centaine de personnes, la mobilisation est faible. Pourtant deux phénomènes sont importants à noter : en multipliant les rassemblement aux quatre coins de la ville, les opposants ont pu donner l’image d’une capitale assiégée et paralyser la ville. Les commerces étaient pour la plupart fermés, ainsi que les écoles. Avec quelques milliers de manifestants en plus, les événements de ce lundi démontre que Kinshasa peut vite tomber dans un chaos dangereux pour le régime. Autre enseignement important : le rôle des jeunes et des étudiants, qui se sont fortement mobilisés aujourd’hui, n’hésitant pas à affronter frontalement les forces de l’ordre. L’Unikin pourrait ainsi devenir le principal foyer de contestation de la capitale à surveiller par les autorités congolaises. Dernier point, le Sénat joue la temporisation en reculant sur le projet de loi électoral. Un signe inquiétant pour la majorité qui voulait passer le texte « en force » et rapidement. Les prochaines heures seront donc cruciales dans la capitale congolaise. Reste à savoir quelles seront les prochaines consignes de l’opposition ?"
"RDC : une manifestation dégénère à Kinshasa
° http://www.lemonde.fr/afrique/video/2015/01/19/rdc-une-manifestation-degenere-a-kinshasa_4559105_3212.html
Des violences ont éclaté lundi 19 janvier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où une manifestation à l'appel de l'opposition contre la réforme de la loi électorale a dégénéré. L'opposition redoute que la réforme de la loi électorale soit une manœuvre du président Joseph Kabila afin de repousser de plusieurs années la tenue des prochaines élections, prévues pour 2016. La réforme, approuvée au cours du week-end par la chambre basse du Parlement, prévoit qu'un recensement complet de la population soit mené avant ces élections."
"La police tire sur des manifestants à Kinshasa
° http://www.lemonde.fr/afrique:lma/article/2015/01/19/rdc-la-police-a-ouvert-le-feu-sur-les-manifestants_4559000_3212.html#0l2r6dMXGxx720z8.99
Des incidents ont éclaté lundi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où une manifestation à l'appel de l'opposition contre la réforme de la loi électorale a dégénéré.
Selon l’AFP, la police congolaise a tiré quelques coups de feu lundi matin pour disperser plusieurs milliers d’étudiants qui manifestent dans le sud de la ville. Un blessé par balles a été vu par une journaliste de l’AFP. Plusieurs témoins ont indiqué avoir vu un second blessé.
A l'hôpital général de Kinshasa, une journaliste de l'AFP a pu voir un troisième blessé de 22 ans, également touché par balle. Selon des opposants, il a été blessé tandis que la police cherchait à disperser un groupe de manifestants près du Parlement, dans le centre-nord de la ville.
Des manifestations ont également été signalées à Goma, la principale ville de l'est du pays, où un journaliste de Reuters a signalé deux personnes au sol, également touchées par balles.
A Kinshasa, les forces de sécurité ont eu recours au gaz lacrymogène contre plusieurs centaines de lanceurs de pierres. Des piles de pneus ont été incendiées dans la ville, survolée par deux hélicoptères de l'armée. Les forces anti-émeutes et la garde présidentielle sont mobilisées.
La diffusion des chaînes de télévision Canal Kin, et Radio Télévision Catholique, réputées proches de l’opposition, est interrompue depuis vendredi 16 janvier.
Recensement complet de la population
L'opposition, qui dénonce un « coup d'Etat constitutionnel », redoute que la réforme de la loi électorale soit une manoeuvre du président Joseph Kabila afin de repousser de plusieurs années la tenue des prochaines élections, prévues pour 2016.
La réforme, approuvée au cours du week-end par la chambre basse du Parlement, doit être examinée au Sénat à partir de ce lundi. Elle prévoit qu'un recensement complet de la population soit mené avant la tenue des prochaines élections.
Tôt dans la matinée, des centaines de policiers et de soldats de la Garde républicaine bloquaient tout le périmètre autour du palais présidentiel, incluant les sièges de plusieurs partis politiques d'opposition. Le président Joseph Kabila a reçu lundi matin son homologue angolais, José Eduardo dos Santos, sur fond de manifestations.
« Première grande offensive de l’opposition »
Dans un communiqué, l'Union pour la Nation congolaise (UNC), troisième parti d'opposition au Parlement, a dénoncé le déploiement des policiers autour de son quartier général. « 26 personnes dont deux leaders, Vital Kamerhe et Jean-Claude Muyambo se trouvent bloqués dans ce bâtiment où ils préparaient la première grande offensive de l'opposition », déplore le parti dont les leaders n’ont pu se joindre aux manifestants.
Ancien président de l'Assemblée nationale et ex-meilleur allié du président Kabila, Vital Kamerhe, président de l'UNC, est aujourd'hui un de ses opposants les plus virulents. Chef d'un petit parti qui appartenait également à la majorité présidentielle, Jean-Claude Muyambo a rejoint récemment l'opposition en reprochant au président sa volonté de sa maintenir au pouvoir."
"COMMUNIQUÉ DE L'ALLIANCE DES PATRIOTES POUR LA REFONDATION DU CONGO (APARECO) RELATIF A LA RÉPRESSION DE LA MANIFESTATION DES CONGOLAIS CE LUNDI 19 JANVIER 2015
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2126-communique-de-l-alliance-des-patriotes-pour-la-refondation-du-congo-apareco-relatif-a-la-repression-de-la-manifestation-des-congolais-ce-lundi-19-janvier-2015.html
A la suite de la manifestation de ce lundi 19 janvier 2015, l'APARECO tient d'abord à saluer la bravoure des Congolais qui sont sortis dans les rues de Kinshasa et dans plusieurs villes du pays pour protester contre la volonté affichée de "Joseph KABILA" à vouloir s'éterniser au pouvoir.
Mais c'est avec émoi et inquiétude que l'APARECO a suivi la répression sanglante perpétrée contre ces populations qui exerçaient paisiblement leur droit légitime et inaliénable de manifester.
Par ces assassinats, "Joseph KABILA" a démontré, si besoin en était encore, sa propension à recourir à la violence gratuite.
Face à ces morts innocentes, l'APARECO tient aussi à s'incliner devant la mémoire de ces hommes et femmes, héros et martyrs.
C'est pourquoi, l'APARECO rappelle que la mobilisation des Congolais dans les rues doit avoir un seul objectif : obtenir le départ sans condition de l'imposteur dictateur " Joseph KABILA".
Bruxelles, Le 19 Janvier 2015
Ndala wa Ndala
Vice-président et Secrétaire général a.i"° http://desc-wondo.org/kabila-profite-de-la-visite-du-president-angolais-pour-deployer-la-gr-contre-les-manifestants-jj-wondo/#sthash.5As6iSAF.dpufKabila profite de la visite du président angolais pourdéployer sa garde présidentielle contre les manifestants
Le régime veut profiter de la visite du président angolais Edouardo dos Santos qui vient demain à Kinshasa pour une visite d’état de 24 heures pour déployer les unités de la Garde civile en vue de contrer la manifestation prévue ce lundi 19 janvier 2015. Le président angolais José Eduardo dos Santos devrait rencontrer le lundi 19 janvier 2015 à Kinshasa Joseph Kabila pour signer des accords de coopération, notamment dans le domaine des transports, a-t-on appris samedi du gouvernement angolais.D’après nos sources militaires, les unités de la garde républicaine sont en alerte rouge. Dès ce soir, un dispositif imposant de bouclage et de surveillance de la ville de Kinshasa est mis en place sous la coordination du Général Olenga, le chef d’état-major particulier du président Kabila. Ce dispositif comprend également des unités de la force de réaction rapide (FRR) de l’armée de terre en couverture. Ce sont les 41ème, 42ème (l’ex-uniét du feu colonel Mamadou Ndala) et 43ème bataillons FRR qui sont concernés. Ces unités ont été retirées des zones opérationnelles du Nord-Kivu où elles étaient efficaces à Beni vers Kinshasa. Ce qui a d’ailleurs conforté notre thèse affirmant que la mise en place des commandants des Grandes Unités des FARDC opérée en septembre 2014 était guidée par des motivations politiques et non sécuritaires. Les unités de la LENI (Légion nationale d’intervention ou l’ex-PIR : Police d’intervention rapide) seront, elles, déployées en première ligne pour refouler ou disperser les manifestants. Pour la petite histoire, la LENI est l’unité formée grâce au soutien de l’EUPOL-RDC (Mission d’assistance et de conseil de l’Union européenne à la réforme de la police).Ce soir vers 18 heures, le Général d’armée Olenga a présidé une importante réunion de sécurité au Palais de la Nation avec tous les responsables des unités concernées. Il est prévu un déploiement des chars de combat sur les principaux axes et carrefours ainsi que des hélicoptères de combat pour a couverture aérienne de tous les dispositifs de sécurité de Kinshasa. Il s’agit d’un dispositif similaire à celui qui a été mis en place il y a deux semaines à Lubumbashi, au Katanga, lors de la rencontre entre Kabila et les notables katangais.Un dispositif de guerre pour affronter une manifestation pacifique pendant que les rébellions de l’est sont cajolées par le régimeAux dernières nouvelles, la GR et les FRR ont déjà commencé les patrouilles dissuasives de combats à travers les grandes artères de la capitale RD congolaise. Ces patrouilles sont composées notamment de plusieurs véhiculés tout terrain 4X4 ou Pick-up sur lesquels on a monté des canons bi-tubes ZSU-23/2 et des canons quadri-tubes (4 canons de 14 mm, 5 mm ZPU-4).Comme on peut le constater, il s’agit bien d’un impressionnant dispositif de guerre que déploie Joseph Kabila, dépourvu aujourd’hui de tout soutien populaire partout en RDC pour mater toute velléité de contestation populaire. Alors que l’est de la RDC est en proie en un regain de violence que les FARDC peinent à contenir, l’armée Kabila s’est résolument tournée vers des cibles civiles pour forcer le maintien au pouvoir de son commandant suprême au-delà de 2016. Ridicule lorsque le gros des troupes de cette armée est laissée-pour-compte et est très mal entretenue.Des officiers et commandants d’unités dans la ligne de mire de DESC et des droits de l’hommeDESC a déployé à Kinshasa et à l’intérieur du pays un dispositif de veille stratégique visant à suivre de près les agissements des forces de sécurité de Kabila. Elle demande aussi aux populations de prendre des images, des photos et toutes sortes de preuves des dérapages qui seront constatés demain de la part des hommes en armes.Nous tenons à informer le public qu’une documentation détaillée et bien fournie a été réalisée, notamment par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avec le concours de DESC, sur certains officiers généraux de la GR en ce qui concerne le massacre des adeptes de Mukungubila le 30 décembre 2013 à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu. Ces dossiers sont déclarés recevables au Conseil des droits de l’homme des Nations unies de Genève qui pourraient saisir la CPI dans les mois prochains. Parmi les officiers visés, figure le Général Camille Bombele, actuellement commandant de la 14ème Région militaire correspondant à la ville de Kinshasa. Le Général Bombele fut lors de la répression préelectorale du 26 novembre 2011 et des massacres du 30 décembre le T3, l’officier chargé des opérations de la garde républicaine qui a fait usage de la force de manière disproportionnée et en violation des dispositions du droit des conflits armés ou droit humanitaire international. Dans les mêmes dossiers, il y a possibilité qu’une extension de la documentation soit faite à cherge des Généraux Olenga et Banze que plusieurs sources concordantes avaient vues en action ou en commandement des opérations dans les rues de la capitale le 30 décembre 2013.D’autres officiers dans la visière de DESC et des droits de l’hommePour la manifestation de demain, les officiers ci-haut mentionnés et d’autres dont les noms sont repris ci-dessous sont particulièrement ciblés par DESC. Il s’agit principalement des :Général Charles Bisengimana : Commissaire général de la Police nationale congolais (PNC) en tant qu’autorité hiérarchique et fonctionnelle de toute de la PNC qui décide et approuve toutes les opérations de police d’envergure menées sur le terrain.Génral Célestin Kanyama, l’Inspecteur divisionnaire adjoint de la PNC. Célestin Kanyama est indexé par le rapport du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) sur les violations des droits humains commises par des agents de la PNC dans le cadre de l’opération « Likofi » (coup de poing), destinée à traquer les jeunes délinquants de Kinshasa appelés communément « Kulunas ». Menée entre le 15 novembre 2013 et le 15 février 2014 sur toute l’entendue de la capitale par des agents de la PNC, l’opération «Likofi » a occasionné au moins 41 victimes de sexe masculin[1]. L’ONG américaine des droits de l’homme, Human Rights Watch, dans un rapport minutieusement détaillée qui a également dont DESC a été une des sources référencées, a exigé que Kanyama soit relevé de ses fonctions.General Ngoi Sengelwa (Séguin) : commandant de la Légion nationale d’intervention (LENI). Il est très proche de Kabiĺa. C’est généralement cette police qui intervient. Il est très important dans le dispositif sécuritaire de Kabila en RDC, plus particulièrement à Kinshasa.General Constant Hughues Ilunga Kampete : commandant de la Garde républicaine (GR) qui dans une réunion d’état-major de la GR, a exigé à ses hommes d’agir sans retenue.General Olenga Chef d’état-major major particulier du président Kabila et son homme de confiance qui préconise la solution militaire, même dans les situations qui exigent des actions classiques et non représsives de maintien et de rétablissement de l’ordreGeneral Dieudonné Banze : chef d’état-major de la force terrestre et ancien commandant de la GR pour la supervision des opérations militaires des FRRUne manifestation contre l’adoption de la loi électoraleLa manifestation prévue ce lundi 19 janvier est organisée par une coalition des grands partis de l’opposition contre l’adoption à l’Assemblée nationale le samedi 17 janvier tard dans la nuit , à 23h30, du projet de loi électorale introduit par le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab. Ce texte devrait être transmis au Sénat dès le lendemain de son adoption pour une seconde lecture, a déclaré le président de la chambre basse, Aubin Minaku, à l’issue de la plénière. Mais avant cette adoption, l’Assemblée nationale a voté article par article cette loi, en y insérant des amendements. Deux articles ont suscité un grand débat et divisé les députés. Il s’agit de l’article 8 sur l’identification de la population et de l’article 13 lié à la parité. Concernant l’identification de la population, la loi soutient que la liste électorale doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population. L’opposition soupçonne par le vote de cette loi un stratagème du régime de repousser la tenue des élections législatives et présidentielles au-delà de 2016 alors que le deuxième mandat constitutionnel de Kabila court jusqu’au 19 décembre 2016.DESC encourage la population congolaise à braver la peur et à manifester. Il y a une épée de Damoclès qui pèse sur plusieurs officiers et généraux de Kabila qui oseraient ordonner à leurs troupes de tirer sur la population. Nous avons été contactés indirectement par plusieurs officiers inquiets des dossiers constitués à leur charge et qui pourraient rejoindre Ntaganda à la CPI. A eux de choisir entre tuer au profit de Kabila (et les suites qui en découleront) ou se ranger derrière la population congolaise qui tient au respect de la Constitution.[1] http://desc-wondo.org/vers-une-guerre-de-tranchees-entre-lonu-et-kabila-jj-wondo/#sthash.woXoENXH.dpuf.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
ndonzwau a écrit:PS
[…]
"COMMUNIQUÉ DE L'ALLIANCE DES PATRIOTES POUR LA REFONDATION DU CONGO (APARECO) RELATIF A LA RÉPRESSION DE LA MANIFESTATION DES CONGOLAIS CE LUNDI 19 JANVIER 2015
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2126-communique-de-l-alliance-des-patriotes-pour-la-refondation-du-congo-apareco-relatif-a-la-repression-de-la-manifestation-des-congolais-ce-lundi-19-janvier-2015.html
A la suite de la manifestation de ce lundi 19 janvier 2015, l'APARECO tient d'abord à saluer la bravoure des Congolais qui sont sortis dans les rues de Kinshasa et dans plusieurs villes du pays pour protester contre la volonté affichée de "Joseph KABILA" à vouloir s'éterniser au pouvoir.
Mais c'est avec émoi et inquiétude que l'APARECO a suivi la répression sanglante perpétrée contre ces populations qui exerçaient paisiblement leur droit légitime et inaliénable de manifester.
Par ces assassinats, "Joseph KABILA" a démontré, si besoin en était encore, sa propension à recourir à la violence gratuite.
Face à ces morts innocentes, l'APARECO tient aussi à s'incliner devant la mémoire de ces hommes et femmes, héros et martyrs.
C'est pourquoi, l'APARECO rappelle que la mobilisation des Congolais dans les rues doit avoir un seul objectif : obtenir le départ sans condition de l'imposteur dictateur " Joseph KABILA".
Bruxelles, Le 19 Janvier 2015
Ndala wa Ndala
Vice-président et Secrétaire général a.i"
[…]
Compatriotiquement![/b][/i][/color]
Ah ce cher Ngbanda et son APARECO ! Pensait-il vraiment que le régime Joseph Kabila allait agir autrement que le régime Mobutu face à la marche des Chrétiens ?
En fait, où étaient donc ses hommes dont il parle tout le temps ? M'est avis qu'on ne va pas tarder à apprendre qu’ils étaient entrain de coordonner les manifestants et ont finalement jugé que le moment n’était pas encore venu de donner l’assaut final au régime Joseph Kabila. Ils auraient en conéquence decider de replonger dans les profondeurs des eaux en attendant une meilleure occasion.
Libre Examen
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
"Nouveaux incidents à Kinshasa entre policiers et groupes de jeunes
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/nouveaux-incidents-kinshasa-entre-policiers-groupes-de-jeunes/
Des pneus brûlés le 19/01/2015 par des manifestants à Kinshasa qui répondaient au mot d’ordre de l’opposition congolaise de manifester contre l’adoption de la loi électorale au parlement.
De nouveaux incidents ont éclaté, mardi 20 janvier, dans quelques quartiers de Kinshasa entre les forces de l’ordre et des groupes de jeunes qui barricadaient les rues ou tentaient de piller quelques commerces. Selon le bilan officiel, trois personnes ont perdu la vie dans des manifestations contre la loi électorale qui ont dégénéré la veille à plusieurs endroits de la capitale.
Les activités tournent au ralenti à Kinshasa depuis la matinée, beaucoup de commerces étant fermés. Des vendeurs du Marché central qui s’y sont rendus très tôt pliaient déjà bagages peu avant la mi-journée. Dans certains coins de la ville, on signale des pillages des commerces et des tirs.
Comme la veille, plusieurs écoles n’ont pas ouvert. Certains établissements scolaires ont demandé aux parents qui avaient déposé leurs enfants de les chercher.
La circulation n’est pas intense sur les principales artères qui portent encore les traces des manifestations de la veille. Des manifestants avaient notamment brûlé des pneus sur la chaussée.
Faute de transport, de nombreuses personnes regagnent leurs habitations à pied. Sur les avenues Bokassa, du Commerce et le boulevard Sendwe, un reporter de Radio Okapi a aperçu des colonnes de personnes marchant à pied, à la quête d’un taxi ou d’un bus alors que des véhicules de la police et de l’armée patrouillent dans la ville.
Des témoins font état des coups de feu entendus dans certains coins de la ville comme au Rond-point Ngaba, à Ndjili, à Masina, à Lemba, à l’UPN, à Mont Ngafula et à l’Université de Kinshasa.
Des sources des Cliniques universitaires indiquent avoir admis une trentaine de personnes grièvement blessées par balles.
D’autres sources renseignent qu’un jeune homme qui a reçu une balle est décédé dans la commune de Selembao.
Des dégâts matériels ont également été enregistrés. La maison communale de Ngaba a été brûlée par des jeunes.
Certaines sources signalent aussi des cas de pillages des commerces. Au quartier Yolo, dans la commune de Kalamu, des entrepôts de boissons ont été dévalisés. Dans d’autres quartiers, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser des pilleurs.
Des cas similaires avaient été enregistrés la veille dans certains quartiers alors que des jeunes manifestaient, en répondant à l’appel de l’opposition contre la nouvelle loi électorale actuellement en discussion au Sénat. Une disposition de ce texte qui lie l’organisation des prochaines à un recensement de la population fait craindre aux opposants un « glissement » du calendrier électoral, prolongeant de ce fait le deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’État qui prend fin en 2016."
"RDC: nouvelle journée de violences à Kinshasa
° http://www.izf.net/afp/rdc-nouvelle-journ-e-violences-kinshasa
[i]Des manifestants hostiles au président Joseph Kabila bloquent une rue à Kinshasa, le 19 janvier 2015 en RDC
Privée d'internet, Kinshasa connaissait mardi une deuxième journée de violences entre policiers et jeunes hostiles au président Joseph Kabila, en marge de l'examen d'une nouvelle loi électorale qualifiée de "coup d'Etat constitutionnel" par l'opposition.
Les autorités de la République démocratique du Congo ont ordonné aux opérateurs de télécommunications de couper internet jusqu'à nouvel ordre dans toute la capitale, alors qu'un parti politique dénonçait l'arrestation de son président, impliqué dans l'organisation des manifestations de la veille.
De nouvelles scènes de pillages ont été observées par des journalistes de l'AFP, ou rapportées par des témoins, dans plusieurs quartiers du sud et de l'ouest de la capitale, où la situation restait confuse dans l'après-midi.
Des journalistes de l'AFP ont vu deux personnes blessées par des jets de pierre, deux bus aux fenêtres fracassées, et un mini-bus en feu. Les lançeurs de pierre, dont le nombre était difficile à évaluer, semblaient s'en prendre indinstinctement aux symboles de l'Etat comme la police ou les bus de la régie Transco, ainsi qu'à des voitures qui passaient.
Une vingtaine de personnes au moins ont été arrêtées par l'armée et la police. De nombreux renforts de militaires et de policiers se sont dirigés vers le sud de la ville où étaient signalés des affrontements.
Le centre de la ville s'est vidé peu à peu et des milliers de gens sont rentrés chez eux à pied, en l'absence de transports en commun. Toutes les boutiques fermaient.
Le riche quartier de la Gombe qui abrite l'administration, ministères et ambassades, ne semble pas touché par les troubles, qui avaient commencé dès le matin avec la constitution de barrages de pneux enflammés sur plusieurs axes.
Dans un quartier de l'ouest de la ville, des gardes républicains ont tiré plusieurs rafales en l'air pour disperser les pilleurs qui commençaient à s'en prendre à un magasin général tenu par des Chinois.
D'autres scènes de pillages ont été rapportées par des témoins, notamment sur des marchés.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la police a indiqué qu'il ne communiquerait pas avant la soirée.
- Des morts lundi -
Comme la veille, on signalait un rassemblement d'étudiants près de l'université de Kinshasa, mais les abords du quartier étaient bouclés par les forces de l'ordre et l'accès en était impossible.
Lundi, la police avait ouvert le feu sur les étudiants pour les disperser.
Au total, les autorités ont dénombre quatre morts lundi (deux policiers et deux "pilleurs"), mais selon l'opposition et un diplomate, il pourrait y en avoir eu bien plus, jusqu'à une quinzaine.
Dans un communiqué, le chef de la mission de l'ONU au Congo (Monusco) Martin Kobler a déclaré mardi que l'usage de la force par les forces de l'ordre devait "toujours être proportionné, imposé par la nécessité et en dernier recours".
M. Kobler a également exhorté l'opposition "à manifester pacifiquement (...) dans le calme et dans les limites imposées par la loi".
Les violences de lundi ont eu lieu alors qu'un collectif d'opposants avait appelé la population de Kinshasa à "occuper massivement le Parlement" pour dénoncer le projet de révision de la loi électorale, approuvée samedi par les députés, en l'absence de la quasi-totalité des élus de l'opposition, qui boycottent les débats.
Le Sénat examinait le texte en séance plénière mardi après-midi alors que la police bouclait tous les accès au Parlement.
Le gouvernement a reconnu que le projet de loi risquait d'entraîner un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016.
Pour ses détracteurs, le texte est un "coup d'Etat constitutionnel" destiné à permettre à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de rester plus longtemps à la président alors que la Constitution lui interdit de se représenter.
Parmi les organisateurs des contestations de lundi figurait Jean-Claude Muyambo, avocat et homme politique, qui a fait défection de la Majorité présidentielle fin 2014 en déclarant s'opposer au maintien au pouvoir de M. Kabila.
Un haut cadre de son parti a indiqué à l'AFP que M. Muyambo avait été arrêté par police dans la nuit à son domicile de Kinshasa. Cette information n'avait pas pu être confirmée officiellement mardi après-midi.
Air France a annulé son vol aller-retour Paris-Kinshasa mardi."
"Près de 350 contestataires face aux policiers à Kinshasa
(AFP 20/01/15)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-contestataires-et-policiers-face-face-kinshasa#sthash.102Ovbh5.dpuf
° http://www.lesoir.be/762580/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2015-01-20/pres-350-contestataires-face-aux-policiers-kinshasa
Un groupe d'environ 350 jeunes faisaient face mardi matin à la police dans un quartier de Kinshasa au lendemain de violences meurtrières entre forces de l'ordre et jeunes contestataires hostiles au président congolais Joseph Kabila, a constaté une journaliste de l'AFP.
Dans le quartier Binza, dans l'ouest de la capitale, la circulation était perturbée par quelques feux de pneus et de bois allumés sur la chaussée, mais il n'y avait pas de manifestants à proximité, a indiqué un photographe de l'AFP.
Ailleurs dans la ville, la vie semblait reprendre doucement un cours à peu près normal, mais l'internet 3G et les services de messagerie sms étaient coupés.
Dans le quartier de Lemba, la police a éteint sur la chaussée plusieurs pneus allumés par les jeunes. Une trentaine de policiers anti-émeutes faisait face au groupe de contestataires vers 09h45 (08h45 GMT) et tentaient de ramener le calme, selon la journaliste de l'AFP.
Les esprits ne semblaient pas trop échauffés. Les jeunes se contentaient de faire du bruit, et ne scandaient aucun slogan à caractère politique.
Quatre personnes au moins, dont deux policiers, ont été tuées lundi à Kinshasa, selon un bilan gouvernemental. Mais selon l'opposition et des sources diplomatiques, le nombre de morts pourrait être bien plus élevé.
Les violences ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale de la République démocratique du Congo, où plusieurs pillages ont également été commis, alors qu'un collectif d'opposants avait appelé la population de la ville à "occuper massivement le Parlement" pour protester contre le projet de loi électorale en cours d'examen.
Le gouvernement a reconnu que ce texte risque d'entraîner un report de la présidentielle de 2016. Ce qui permettrait à M. Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
La séance plénière consacrée à l'examen de ce texte adopté samedi par les députés s'est ouverte au Sénat alors que le Parlement restait sous haute protection policière.
Comme la veille, la police bloquait un large périmètre autour du Palais du peuple, empêchant tout passage, mais les soldats déployés en masse dans la ville lundi n'étaient plus visibles."
"RDC: calme précaire et communications coupées dans une partie du pays
° http://www.rfi.fr/afrique/20150120-rdc-calme-precaire-communications-coupees-loi-electorale-manifestation-opposition-tirs-kinshasa-goma-kabilal/
Un des accès à la rue de l'enseignement à Kinshasa où se trouve entre autres le siège du parti de l'opposition l’UNC, bloqué par la police qui refuse l'accès même aux journalistes, RDC, le 19 janvier 2015.
En République démocratique du Congo, le Sénat reprend ce mardi l'examen de la loi électorale. Un texte fortement contesté par l'opposition qui a tenté de défiler lundi à Kinshasa. Une manifestation violemment réprimée par la police. Le bilan officiel fait état de trois morts alors que du côté de la Fédération internationale des droits de l'homme, on évoque le nombre de 14 victimes.
Ce mardi, le calme semble être revenu, mais le climat reste très tendu dans la capitale.Tout d’abord parce qu’il y a beaucoup d’interrogations du côté des réseaux de communication. Par exemple, depuis lundi soir minuit à Kinshasa, mais aussi sur l’ensemble du territoire, plus aucun accès à Internet ne fonctionne ; de même les SMS ne passent plus.
Les opérateurs téléphoniques confirment avoir reçu des instructions des autorités pour couper l'accès aux SMS et à Internet. Cette mesure, entrée donc en vigueur lundi soir, concerne les six opérateurs du pays, pour l'ensemble de leurs clients, et pour une durée indéterminée. Aucune raison officielle n'a été donnée par les autorités. En tout cas, la loi autorise l'Etat à couper l'accès pour raison de sécurité. Tôt ce matin, le ministre des Télécommunications et le porte-parole du gouvernement n’étaient pas été en mesure d’expliquer cette coupure tout en démentant toute implication. Il n’empêche que forcément beaucoup s’interrogent. En effet, des photos de blessés et de civils tués par balle ont circulé lundi sur Twitter tout comme des informations sur la mobilisation.
Interrogations aussi quant à la situation sécuritaire notamment à Kinshasa. Dans le quartier des affaires, la circulation a repris normalement, mais plusieurs sources signalent avoir entendu des tirs du côté de la place de la Victoire, non loin du Parlement, et à l’université de Kinshasa. Deux endroits où la mobilisation a été particulièrement forte hier.
Des opposants arrêtés
Enfin, il y a beaucoup de questions aussi autour des arrestations. Le président du SCOD, cet ex-parti de la majorité présidentielle qui a rejoint l’opposition il y a peu, Jean-Claude Muyambo a été arrêté ce mardi matin à l’aube à son domicile. A Goma également dans l’est du pays, deux responsables locaux des plus gros partis d’oppositions du pays, l’UDPS et l’UNC, ont été interpellés suite à la manifestation de ce lundi.
Et ces arrestations pourraient se poursuivre, car le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a prévenu hier soir dans un message télévisé que la justice allait sévir. Notamment suite aux débordements et aux cas de pillage constatés à Kinshasa."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
PS
Compatriotiquement!
"Les autorités congolaises ont ordonné de couper Internet à Kinshasa"
° http://www.lesoir.be/762771/article/actualite/monde/2015-01-20/autorites-congolaises-ont-ordonne-couper-internet-kinshasa
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9600
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/sms-internet-coupes-en-rdc/
"Flash : Kamerhe et Muyambo interpellés par l’ANR
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9601
Selon des sources bien informées, Jean-Claude Muyambo Kyassa, président du parti "Scode" (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement) a été interpellé ce matin vers 5 heures à Kinshasa par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements), encadrés par des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". Ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi, Muyambo a, en août dernier, claqué la porte de la mouvance kabiliste dite "majorité présidentielle". Des informations encore confuses laissent entendre que Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) se trouverait dans la même situation. Et que les deux opposants politiques ont été emmenés au "Département Intérieur" de l’ANR. Kamerhe et Muyambo font partie des représentants des forces politiques ayant appelé la population, jeudi 16 janvier, à investir le Palais du peuple le lundi 19 janvier. But : empêcher l’adoption du projet de loi modifiant la loi électorale. Le dit projet de loi viole la Constitution en érigeant le recensement de la population comme "préalable" à l’organisation des élections. On apprenait, par ailleurs, que les "forces de l’ordre", ont procédé, cette nuit et ce matin, à plusieurs arrestations au Rond Point Ngaba. Plusieurs étudiants auraient été interpelés à l’université de Kinshasa. Selon la presse kinoise, les bureaux des professeurs Boshab (ministre de l’Intérieur) et Esambo (Membre de la Cour Constitutionnelle) auraient été pillés au campus. Selon d’autres sources, des tirs ont été entendus ce matin au Rond Point Ngaba. Des Kinois auraient brûlé des pneus sur certaines artères de la capitale. A suivre.
Info Congo Indépendant"
"Forum des As : « Kinshasa : des pillages ternissent la manif de l’opposition »
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/01/20/forum-des-kinshasa-des-pillages-ternissent-la-manif-de-lopposition/
Un container incendié au campus de l'Université de Kinshasa, lundi 19 janvier, lors de la manifestation des étudiants contre l'adoption d'une nouvelle loi électorale en RDC.
Revue de presse du mardi 20 janvier 2015
Forum des As (° http://forumdesas.org/spip.php?article3155 ) revient sur les manifestations qui ont agité la capitale de la RDC à l’appel de l’opposition qui protestait contre l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale.
« Magasins fermés. Stations d’essence hors de service. Routes quasi désertes. Etablissements scolaires paralysés. Services publics et privés perturbés ».
C’est ainsi que le journal décrit la situation qui a prévalu lundi à Kinshasa. Le quotidien décrit également le dispositif policier déployé dans la ville notamment autour du siège du Parlement dont les accès étaient limités.
Des manifestants qui tentaient de se rendre au Parlement, à l’appel de l’opposition, pour protester contre l’examen du projet de loi électorale ont été dispersés par la police, relate le confrère.
Le journal regrette cependant que des scènes de pillage aient terni cette manifestation de l’opposition.
« Des magasins chinois systématiquement pillés à Rond-point Ngaba. Le temple des Branhamistes complètement mis à sac au quartier Righini. Des bus publics, des véhicules privés brûlés. Des pneus brûlés sur certaines artères principales de la ville », décrit Forum des As.
Pour sa part, Le Potentiel (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11804:dialogue-politique-le-cercle-s-elargit&catid=85:a-la-une&Itemid=472 ) estime les événements de lundi démontre la nécessité d’organiser un dialogue politique.]
« La crise et bien là ! », lance le journal.
Les tensions entretenues par l’Opposition hier à Kinshasa et ailleurs ont démontré qu’il urge de désamorcer la bombe, écrit le confrère.
Pour le Potentiel, le pays doit quitter la zone des turbulences pour préserver les acquis démocratiques engrangés lors de deux cycles électoraux de 2006 et 2011, malgré des ratés.
Pour ce faire, commente le quotidien, le président Kabila, relayé par l’opposant historique l’UDPS Etienne Tshisekedi, rejoint par le patriarche Gizenga, le MSR de Pierre Lumbi, …, puis la Conférence épiscopale nationale du Congo, encouragent la tenue d’un dialogue.
Le journal estime qu’il faudrait saisir les positions adoptées par chaque partie pour les transformer en dynamiques qui concourent à l’apaisement et au dialogue.
De son côté,La Prospérité (° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5608&rubrique=POLITIQUE ) relaie les appels au calme lancés notamment par les Etats-Unis et les Laïcs catholiques.
« Le gouvernement des Etats-Unis est préoccupé par les rapports faisant état de violences à Kinshasa, République démocratique du Congo, suite à l’adoption de la loi électorale. Les Etats-Unis soulignent l’importance de protéger l’espace politique et de garantir à tous les citoyens le droit de se rassembler pacifiquement et d’exercer leur droit de liberté d’expression. Nous appelons tous les acteurs congolais en présence—y compris les forces de sécurité, les membres de la société civile et ceux de l’Opposition à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence. Les Etats-Unis réitèrent leur appui à la tenue d’élections pacifiques et crédibles dans les délais requis », indique un communiqué de l’exécutif américain repris par le journal.
Dans le même registre, ajoute le journal, le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo a lancé un appel à l’apaisement et au dialogue.
En des termes clairs, note le quotidien, le CALCC appelle la classe politique à la maturité."
"Revue de presse Afrique
A la Une : lundi noir à Kinshasa
° http://www.rfi.fr/emission/20150120-une-lundi-noir-kinshasa-kabila-pouvoir-unikin-etudiants/
Journée d’affrontements hier dans la capitale de la RDC. On compte plusieurs morts, dont des étudiants et des policiers. L’appel à manifester lancé par l’opposition contre la révision constitutionnelle s’est mué en insurrection populaire. La tension était très forte notamment, relate le site d’informations congolais 7 sur 7 , aux abords de l’université, où «des étudiants ont saccagé le bureau qu’occupe le professeur Evariste Boshab, Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, à l’Université de Kinshasa où il dispense des cours de droit constitutionnel notamment. Tout un symbole, s’exclame 7 sur 7, car Evariste Boshab est considéré comme un faucon dans le camp présidentiel. Farouche partisan de la révision constitutionnelle, Boshab est à la base du projet de loi électoral, en cours d’examen au Parlement, qui divise la classe politique. »
Autre cible, rapporte encore 7 sur 7 , l’artiste musicien Koffi Olomide : « les manifestants ont saccagé et pillé son hôtel, situé dans la commune de Kalamu. Selon les témoins trouvés sur place, la colère des manifestants contre l’immeuble de celui qui aime à se faire appeler 'grand mopao' (grand patron), a été motivée par la chanson qu’il avait composée et interprétée pour le chef de l’État lors de sa campagne électorale de 2011. »
Pour le site d’opposition Kongo Times, « Joseph Kabila a trahi les Congolais. (…) Plutôt que de remettre le pays sur la voie du pluralisme politique et de l’alternance pacifique, la coalition politique au pouvoir ne trouve rien de mieux à faire aujourd’hui que de nous faire revivre les années Mobutu et LD Kabila de triste mémoire. Ensemble avec de nouveaux jeunes loups, ils n’ont pour seule ambition aujourd’hui que de rester au pouvoir, quel qu’en soit le prix pour la RDC martyrisée, et de bien soigner leurs poches. »
Sangsue ?
Dans la presse ouest-africaine, l’émotion est vive… « La répression de la manifestation d’hier signifie que le pouvoir congolais fait dans l’entêtement et la bêtise, s’exclame ainsi le site d’information Guinée Conakry Infos. Comme le pensaient Blaise Compaoré et son entourage, Joseph Kabila pense que l’intimidation est meilleure alliée que le dialogue et la concertation. Il s’agrippe comme une sangsue au pouvoir, il compte sur la flicaille et, si nécessaire sur la soldatesque, pour réduire le camp adverse au silence et à la résignation. Malheureusement pour lui, pointe Guinée Conakry Infos, cette approche, au contraire, durcit encore le bras de fer et conforte l’opposition dans sa résistance. Car de Kabila, et de tous ceux qui le soutiennent, cette méthode hard donne l’image d’un camp qui n’hésite pas à marcher sur les cadavres des Congolais pour arriver à ses fins. Un motif suffisant pour continuer et intensifier la résistance, pour que demain soit différent. »
L’Observateur Paalga au Burkina Faso enchaîne : « on avait pourtant pensé qu’avec les précédentes et récentes 'Quatre Glorieuses' burkinabé qui ont fini par emporter Blaise Compaoré le 31 octobre dernier, les autres chefs d’Etat africains comme le Burundais, Pierre Nkurunziza, le Togolais, Faure Gnassingbé, le Tchadien, Idriss Deby, et bien sûr le Congolais, Joseph Kabila, reverraient leur appétence quasi maladive du pouvoir. Mais hélas, le degré d’addiction de certains de nos princes à cette drogue dure que constitue l’autorité suprême est tel qu’il n’en existe aucune cure de désintoxication. »
Que va faire l’opposition ?
« Au final, l’opposition congolaise a-t-elle réussi son pari de mobilisation ? », s’interroge le siteAfrikarabia. « Au regard du nombre de manifestants qui ont essentiellement agi par petits groupes d’une centaine de personnes, la mobilisation est faible. Pourtant deux phénomènes sont importants à noter : en multipliant les rassemblements aux quatre coins de la ville, les opposants ont pu donner l’image d’une capitale assiégée et la paralyser. Les commerces étaient pour la plupart fermés, ainsi que les écoles. Avec quelques milliers de manifestants en plus, Kinshasa pourrait vite tomber dans un chaos dangereux pour le régime. Autre enseignement important, poursuit Afrikarabia : le rôle des jeunes et des étudiants, qui se sont fortement mobilisés aujourd’hui, n’hésitant pas à affronter frontalement les forces de l’ordre. L’Unikin pourrait ainsi devenir le principal foyer de contestation de la capitale à surveiller par les autorités congolaises. Dernier point, le Sénat joue la temporisation en reculant sur le projet de loi électoral. Un signe inquiétant pour la majorité qui voulait passer le texte 'en force' et rapidement. Les prochaines heures seront donc cruciales dans la capitale congolaise. Reste à savoir quelles seront les prochaines consignes de l’opposition ? »"
"Kinshasa ne veut pas être un autre Burkina
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° http://www.lalibre.be/actu/international/kinshasa-ne-veut-pas-etre-un-autre-burkina-54bd6a5c35703897f84acd95
INTERNATIONAL Le parti au pouvoir passe en force pour instaurer une nouvelle loi électorale. Vue comme une manœuvre pour maintenir le président Kabila à la tête de l’Etat, elle suscite une forte opposition. La force a été opposée aux protestataires, lundi, à Kinshasa, Goma et Bukavu.
Explications et analyse à lire en intégralité dans la Sélection LaLibre.be (...)"
"Edito: au Congo, hold-up sur l'Assemblée et la Présidence
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° http://www.lalibre.be/debats/edito/edito-au-congo-hold-up-sur-l-assemblee-et-la-presidence-54bd72e035703897f84ae832
EDITO Le vote subreptice de la nuit de samedi à dimanche est donc un véritable hold-up sur le pouvoir à Kinshasa, qui ne peut, malheureusement, qu’encourager les réactions violentes dans le pays.
Un édito de Marie-France Cros à lire en intégralité dans la Sélection LaLibre.be .(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Mieux vaut tard que jamais, Je me demandais qu'aller gagner l'UDPS en restant hors de ces evenements?
http://www.lavoixdelamerique.com/content/tshisekedi-demande-au-peuple-de-contraindre-le-regime-finissant-de-joseph-kabila-de-quitter-la-pouvoir/2606410.html
http://www.lavoixdelamerique.com/content/tshisekedi-demande-au-peuple-de-contraindre-le-regime-finissant-de-joseph-kabila-de-quitter-la-pouvoir/2606410.html
Hiro-Hito- Admin
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Maintenant qu’aucun doute ne peut plus subsister sur "JK, même pour le plus aveugle qui refusait de voir : le kadogo qui a foulé la première fois ce pays, bottes de jardinier aux pieds et machette à la main n’est plus l'apprenti dictateur sorti tout droit du maquis et des champs de guerres barbares, il a fait sa mue et devenu dictateur confirmé qui ne s’embarrasse plus d'en cacher les attributs comme hier Mobutu, c’est un monstre froid qui après avoir commandité ses complices d’opérer nuitamment à la sauvette un jour férié le changement de la loi électorale, n’hésite pas à tuer pour se maintenir à vie au pouvoir… Il attaque et muselle l’opposition comme toute la population, la police et l’armée empêchent tout mouvement, les opposants sont enfermés dans leurs permanences, internet et sms sont coupés...., tout l’arsenal du parfait dictateur...
L’essentiel qui nous reste donc à nous Congolais c’est de savoir si nous sommes à même de l’arrêter dans sa cavale diabolique ?
Quoi et comment pouvons-nous faire pour l’empêcher de nous conduire vers l’enfer de la dictature dont nous connaissons déjà assez les souffrances ?
Ce cher pays riche d‘immenses potentialités matérielles et humaines va-t-il continuer à berner ses enfants aujourd’hui parmi les plus pauvres de la planète ?
Les Congolais sont sortis dans les rues au risque de leurs vies, pas encore assez pour changer complètement la donne mais suffisant pour que tous aient confiance en leurs capacités à résister et à terme réussir leur chasse !
L'heure n'est pas à se lancer des reproches mais de nous rassembler pour résister !
Bravo et merci à tous ceux qui agissent sur le terrain !
A nos armes tous chacun à sa place et avec ses moyens pour continuer la lutte...
Et comment d’autre faire pour chasser l'imposteur ?
Encore, encore et toujours des prises de position claires et fermes, des manifestations insistantes et déterminées pour signifier vigoureusement notre non, non à la dictature !
La victoire viendra ensuite par surcroît grâce à notre détermination sans faille !
Compatriotiquement!
L’essentiel qui nous reste donc à nous Congolais c’est de savoir si nous sommes à même de l’arrêter dans sa cavale diabolique ?
Quoi et comment pouvons-nous faire pour l’empêcher de nous conduire vers l’enfer de la dictature dont nous connaissons déjà assez les souffrances ?
Ce cher pays riche d‘immenses potentialités matérielles et humaines va-t-il continuer à berner ses enfants aujourd’hui parmi les plus pauvres de la planète ?
Les Congolais sont sortis dans les rues au risque de leurs vies, pas encore assez pour changer complètement la donne mais suffisant pour que tous aient confiance en leurs capacités à résister et à terme réussir leur chasse !
L'heure n'est pas à se lancer des reproches mais de nous rassembler pour résister !
Bravo et merci à tous ceux qui agissent sur le terrain !
A nos armes tous chacun à sa place et avec ses moyens pour continuer la lutte...
Et comment d’autre faire pour chasser l'imposteur ?
Encore, encore et toujours des prises de position claires et fermes, des manifestations insistantes et déterminées pour signifier vigoureusement notre non, non à la dictature !
La victoire viendra ensuite par surcroît grâce à notre détermination sans faille !
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 21/1/2015, 4:09 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Erreur !
Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 21/1/2015, 3:58 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
ndonzwau a écrit:Maintenant qu’aucun doute ne peut plus subsister sur "JK, même pour le plus aveugle qui refusait de voir : le kadogo qui a foulé la première fois ce pays, bottes de jardinier aux pieds et machette à la main n’est plus ni moins qu’un vil dictateur qui ne s’embarrasse plus d'en cacher les attributs comme hier Mobutu, c’est un monstre froid qui après avoir commandité ses complices d’opérer nuitamment à la sauvette un jour férié le changement de la loi électorale, n’hésite pas à tuer pour se maintenir à vie au pouvoir… Il attaque et muselle l’opposition comme toute la population, la police et l’armée empêchent tout mouvement, les opposants sont enfermés dans leurs permanences, internet et sms sont coupés...., tout l’arsenal du parfait dictateur...
[...]
Compatriotiquement!
Si vous en êtes encore à croire cela, Dom, alors vous n'avez pas compris avec quel genre de personnes on a à faire et qui soutiennent Kabila. Ou alors vous pensez tout naïvement qu'elles peuvent avoir quelques compassions pour les Congolais qui sont morts sous les balles des hommes de Kabila.
Libre Examen
Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !
Libre Examen a écrit:ndonzwau a écrit:Maintenant qu’aucun doute ne peut plus subsister sur "JK, même pour le plus aveugle qui refusait de voir : le kadogo qui a foulé la première fois ce pays, bottes de jardinier aux pieds et machette à la main n’est plus ni moins qu’un vil dictateur qui ne s’embarrasse plus d'en cacher les attributs comme hier Mobutu, c’est un monstre froid qui après avoir commandité ses complices d’opérer nuitamment à la sauvette un jour férié le changement de la loi électorale, n’hésite pas à tuer pour se maintenir à vie au pouvoir… Il attaque et muselle l’opposition comme toute la population, la police et l’armée empêchent tout mouvement, les opposants sont enfermés dans leurs permanences, internet et sms sont coupés...., tout l’arsenal du parfait dictateur...
[...]
Compatriotiquement!
Si vous en êtes encore à croire cela, Dom, alors vous n'avez pas compris avec quel genre de personnes on a à faire et qui soutiennent Kabila. Ou alors vous pensez tout naïvement qu'elles peuvent avoir quelques compassions pour les Congolais qui sont morts sous les balles des hommes de Kabila.
Je crains, LE, que vous fassiez quelque confusion dans la réception de mes propos ou peut-être ne me suis-je pas bien exprimé : je n'attends aucune empathie ni compassion de la part des fanatiques et opportunistes pervers derrière Kanambe, je prétends seulement qu'à l'observation de son histoire, surtout la plus récente, personne ne peut plus objectivement nous opposer qu'il ne tripatouille pas la loi et tue pour se fabriquer une présidence à vie !
Je me trompe peut-être mais ce n'est pas à moi qu'ils viendront chanter leurs délires illusionnistes et révisionnistes même s'ils ne vont pas cesser de les débiter; tant est-il que toute personne sensée se portera encore moins garante de leurs fantasmes; dans tous les cas on peut davantage ici leur démontrer par a+b leurs mensonges et leurs stupidités...
Compatriotiquement!
ndonzwau
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