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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

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Mathilde
ndonzwau
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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 21/1/2015, 4:56 am

"RDC : deuxième jour de violences et de répression à Kinshasa
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-deuxieme-jour-de-violences-et-de-repression-a-kinshasa/
Les affrontements ont continué ce mardi dans la capitale congolaise, alors que les autorités ont décidé de couper internet, les SMS et les connexions 3G. Plusieurs opposants ont été arrêtés.

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2015-01-20-a%CC%80-22.53.01
Des manifestants dans les rues de Kinshasa lundi 19 janvier 2015 

Après une journée d’émeutes lundi 19 janvier dans une dizaine de quartiers de la capitale congolaise, ce mardi a également été marqué par de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de police. Si lundi, les Kinois répondaient à l’appel des partis d’opposition pour contester le projet de modification de la loi électorale, aujourd’hui ce sont des rassemblements spontanés qui se sont formés dans ces mêmes quartiers : Masina, Ndjili, Ngaba, Birza, Salongo… Des commissariats, des bus ou la Mairie de Ngaba ont été incendiés. Place de la Victoire et à l’université de Kinshasa (Unikin), de nombreux coups de feu ont été entendus par les Kinois. Les étudiants, toujours très mobilisés contre le régime du président Joseph Kabila, ont érigé des barricades et brûlé des pneus. La majorité des commerces avaient décidé de fermer boutique. Des pillages ont été signalés. Difficile d’avoir un bilan de ce deuxième jour d’affrontement à Kinshasa, certaines sources parlant de 14 morts. Pour l’opposition, il y a eu une vingtaine de morts lundi, alors que les autorités n’ont recensé que quatre victimes.

Internet coupé et opposants arrêtés

Signe de l’extrême fébrilité qui régnait à Kinshasa ce mardi, le gouvernement a décidé, outre d’interdire certains médias d’opposition, de couper l’accès à internet, aux SMS et à la connexion 3G. Certains Kinois pouvaient encore téléphoner via le réseau de Brazzaville, la capitale voisine. Pour l’opposition, cette coupure inédite en RDC vise à limiter la circulation des images des troubles sur les réseaux sociaux. Des photos de nombreux blessés se sont répandus sur la toile au cours des affrontements de lundi. Autre signe de tension, les autorités congolaises ont procédé à des arrestations d’opposants, très tôt dans la matinée. Sur la liste, on trouve Jean-Claude Muyambo, un ancien cadre de la Majorité présidentielle, passé dans l’opposition après ses critiques sur Joseph Kabila qui chercherait à se maintenir au pouvoir. A 5h du matin, l’ancien bâtonnier de Lubumbashi a été amené devant le Parquet. Les autorités ne reprochent pas les appels à manifester de Jean-Claude Muyambo, mais une vieille affaire de « transaction financière » datant de 2002. Muyambo a ensuite été transféré à la prison de Makala en fin d’après-midi. L’opposant Vital Kamerhe, président de l’UNC, qui craint aussi pour sa sécurité, avait décidé de l’accompagné devant le parquet en compagnie de Martin Fayulu et Emery Okundji. Dans l’entourage du patron de l’UNC on affirme que le régime veut « casser » le rapprochement  qui est en train de s’opérer entre Jean-Claude Muyambo et Vital Kamerhe. Un autre leader de l’opposition, Franck Diongo, président de la MMP, a également été interpellé.

Où est l’UDPS ?

Depuis le soulèvement de lundi dans la capitale congolaise, l’UDPS a brillé par son absence. Son secrétaire général, Bruno Mavungu, pourtant co-organisateur de nombreuses manifestations à  l’automne avec d’autres partis d’opposition, ne s’est pas manifesté ce lundi et n’a pas appelé à descendre dans la rue. Il a fallu attendre mardi après-midi pour voir le président historique de l’UDPS, Etienne Tshisekedi (82 ans, en convalescence à Bruxelles), lancé un appel « pour contraindre ce régime finissant à quitter le pouvoir ». Comment expliquer ce retard à l’allumage ? Edouard Olito, responsable de l’UDPS France, que nous avons pu joindre ce mardi soir, nous a expliqué la position très « délicate » de son parti. « Le problème avec Sauvons le Congo et l’UNC, c’est qu’ils ont décidé de participer au Parlement après les élections truquées de 2011, se justifie Edouard Olito, et nous ne reconnaissons pas ces institutions. Si nous sommes d’accord avec les manifestants et que ces évènements vont dans le sens de nos intérêts et de ceux des Congolais, officiellement, nous ne pouvons nous y associer ». Une stratégie difficilement lisible pour les Kinois dans la rue, qui ont massivement voté pour Etienne Tshisekedi en 2011, ou pour les « Combattants », ces opposants de la diaspora, résolument anti-Kabila. La déclaration d’Etienne Tshisekedi en fin de journée viendra tout de même remettre l’UDPS dans la marche de l’histoire.

L’opposition maintient la pression

En fin de soirée, mardi, les partis d’opposition réunis à Kinshasa ont « déploré la mort de 28 personnes » et demandé aux Congolais « d’arrêter les pillages ». L’opposition appelle au « maintien de la pression jusqu’au retrait pur et simple de la loi électorale ». Si le projet de loi n’était pas retiré, l’opposition « invite alors le peuple à faire usage de l’art.64 de la Constitution (usage de la force) » jusqu’au départ du président Joseph Kabila. Monseigneur Laurent Monsengwo, une autorité religieuse très écouté en République démocratique du Congo, a lui aussi pris la parole ce mardi. Le cardinal a « condamné les violences » de Kinshasa et demandé aux politiques de « ne pas marcher sur le sang des Congolais ». Monsengwo a rappelé son opposition « à toute révision constitutionnelle et à toute modification de la loi électorale ». Laurent Monsengwo a également annoncé la fermeture de toutes les écoles catholiques jusqu’au lundi 26 janvier."



"RDC: Martin Kobler “déplore les morts” dans les manifestations contre la loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/rdc-martin-kobler-deplore-les-morts-dans-les-manifestations-contre-la-loi-electorale/

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La police tente de dégager la route à Kinshasa lors d’une manifestation des membres de l’opposition congolaise, le 19/01/2015.

Dans un communiqué publié mardi 20 janvier à Kinshasa, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler a déploré «les morts et les blessés suite aux incidents qui se sont produits lundi matin à la suite des violentes manifestations, et l’usage de la force létale par les forces de sécurité qui s’en est suivi».


Selon Martin Kobler, «l’usage de la force par les forces de l’ordre doit toujours être proportionné, imposé par la nécessité, et en dernier recours.»
Dans certains quartiers de la capitale congolaise, des magasins ont été pillés et des autobus brûlés par des jeunes en furie qui répondaient à l’appel de l’opposition à manifester contre la loi électorale en examen au Parlement. Un texte qui fait du recensement, un préalable à l’organisation de l’élection présidentielle de 2016.
« Je lance également un appel à l’opposition à manifester pacifiquement. Toute manifestation doit se faire dans le calme et dans les limites autorisées par la loi », a conclu le Chef de la Monusco.
Pour sa part, le gouvernement des États-Unis s’est dit préoccupé à la suite des «rapports faisant état de violences à Kinshasa, en République démocratique du Congo, suite à l’adoption de la loi électorale.»
Dans une déclaration publiée lundi soir sur la page Facebook de l’ambassade des Etats-Unis en RDC, Washington a aussi souligné «l’importance de protéger l’espace politique et de garantir à tous les citoyens le droit de se rassembler pacifiquement et d’exercer leur droit de liberté d’expression.»

Le gouvernement américain appelle tous les acteurs congolais en présence à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence.
Les Etats-Unis réitèrent par ailleurs «leur appui à la tenue d’élections pacifiques et crédibles dans les délais requis en RDC.»
Les opposants craignent que le recensement ne conduise à un “glissement” du calendrier électoral au-delà de 2016.
La France se dit aussi préoccupée par les troubles répétés qui accompagnent le débat sur le projet de loi électorale au parlement congolais, et notamment par les violences du 19 janvier.
«Nous exprimons nos condoléances aux familles des victimes de ces événements. Des débordements de ce type n’ont pas leur place dans le débat démocratique. Il est essentiel que le cadre juridique et le calendrier global du processus électoral qui doit s’ouvrir cette année soient élaborés de façon consensuelle, dans le respect de la constitution de la République démocratique du Congo et des libertés publiques», indique le communiqué publié sur le site du Quai d’Orsay."



"RDC: une mairie d'un quartier sud de Kinshasa incendiée par des jeunes
(AFP 20/01/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-une-mairie-dun-quartier-sud-de-kinshasa-incendiee-par-des-jeunes#sthash.OLXv1IAV.dpuf

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Une mairie d'un quartier sud de Kinshasa a été incendiée.

Une mairie d'un quartier sud de Kinshasa a été incendiée mardi par une centaine de jeunes hostiles au président Joseph Kabila, durant les troubles qui secouent la capitale congolaise en plein examen d'une loi électorale controversée, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les jeunes émeutiers ont pris d'assaut puis mis le feu à la mairie de la commune de Ngaba, un quartier sud de la capitale, et sont restés plus d'une demi-heure à regarder l'incendie ravager ce bâtiment symbole de l'Etat. Les forces de l'ordre étaient absentes, et les rues alentour désertes.


Plusieurs détenus enfermés dans une annexe du bâtiment se sont échappés et les émeutiers se sont emparés d'armes à feu de la police stockées sur place, selon des témoins.
"Nous sommes fatigués de Kabila. Il faut qu'il parte, nous continuerons à manifester", a déclaré à l'AFP l'un des jeunes, alors que six véhicules garés près du bâtiment, dont deux appartenant aux pompiers, étaient aussi consumés par les flammes.
Mardi, Kinshasa était privée d'internet et toujours en proie aux violences et aux pillages dans plusieurs quartiers.

Les heurts ont commencé lundi dans la capitale entre policiers et jeunes à l'occasion de l'examen d'une nouvelle loi électorale qualifiée de "coup d'Etat constitutionnel".
Le gouvernement a reconnu que le projet de loi risquait d'entraîner un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016."



"Sénat: le projet de loi électorale jugé recevable"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/senat-le-projet-de-loi-electorale-juge-recevable/


"Kinshasa: Joseph Kabila appelé à surseoir la nouvelle loi électorale"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/kinshasa-joseph-kabila-appele-surseoir-la-nouvelle-loi-electorale/
L’ONG les Amis de Nelson Mandela (ANMDH) appelle le chef de l’Etat à ne pas promulguer la loi électorale, modifiée et adoptée, le week-end dernier, à l’Assemblée nationale. Cette loi qui prévoit un recensement de la population avant la présidentielle qui doit en principe être organisée en 2016, est jugé recevable au Sénat.
Le coordonnateur de cette structure, Robert Ilunga, a lancé cet appel, mardi 20 janvier, au cours d’une déclaration faite à son siège, à Kinshasa.
Il a également invité les parlementaires à écouter la voix de la population qui manifeste, depuis quelques jours, contre cette loi à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.


«C’était prévisible en présentant un projet de loi dans la précipitation. Une loi qui est contestée. Au lieu de privilégier le dialogue et ne pas faire une loi sur mesure. C’est une loi inique. Je demande à tous les membres de la Majorité présidentielle de revenir dans le bon sens. Que le chef de l’Etat, s’il est démocrate, ne puisse pas la promulguer sinon, les élections ne seront pas apaisées », a indiqué Robert Ilunga.
Il a par ailleurs condamné la répression des manifestations publiques ainsi que les actes de pillages et des casses qui ont émaillé ces échauffourées à Kinshasa.
«Nous avons des images, la population a commencé à manifester sans violence. C’est lorsque les policiers ont commencé à tirer que les jeunes gens ont, eux aussi, commencé à jeter des projectiles. Les policiers entraient dans des parcelles et arrêtaient toutes les personnes de sexe masculin. Faire quelque chose par défi, n’est pas un bon comportement de responsables», a poursuivi le coordonnateur de l’ONG les Amis de Nelson Mandela.

De nouveaux incidents ont éclaté, mardi 20 janvier, dans quelques quartiers de Kinshasa entre les forces de l’ordre et des groupes de jeunes qui barricadaient les rues ou tentaient de piller quelques commerces. Selon le bilan officiel, trois personnes ont perdu la vie dans des manifestations contre la loi électorale qui ont dégénéré la veille à plusieurs endroits de la capitale alors que l’opposition, de son côté, parle d’une dizaine de morts.
Les activités ont tourné au ralenti à Kinshasa depuis la matinée, beaucoup de commerces étant fermés. Des vendeurs du Marché central qui s’y sont rendus très tôt pliaient déjà bagages peu avant la mi-journée. Dans certains coins de la ville, on signale des pillages des commerces et des tirs."



° http://desc-wondo.org/rdc-tshisekedi-appelle-le-peuple-a-chasser-kabila-du-pouvoir-voa/
° http://desc-wondo.org/flash-desc-la-garde-republicaine-prepare-un-assaut-au-campus-de-kinshasa/



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 21/1/2015, 7:04 pm

"TROISIÈME JOURNÉE DE TROUBLES A KINSHASA
° http://www.izf.net/afp/rdc-troisi-me-journ-e-troubles-kinshasa
Pour la troisième journée consécutive, les violences ont repris mercredi à Kinshasa, où la police est intervenue pour disperser de nouveaux rassemblements de jeunes hostiles au président congolais Joseph Kabila.

"Ce matin encore, nous sommes en pleine opération parce qu'il y a un mouvement (d'étudiants) près de l'Unikin", l'université de Kinshasa, a déclaré le porte-parole de la police Israël Mutumbo. "Nous sommes en train de sillonner la ville car il y a des petits groupes qui se forment".
Une journaliste de l'AFP a entendu deux coups de feu dans le campus où un petit groupe de policiers faisaient face à quelques dizaines d'étudiants qui scandaient "Kabila dégage". Tout la matinée, des affrontements sporadiques se sont poursuivis dans les environs de l'université, où les étudiants jouaient au chat et à la souris avec la police.
Dans le quartier de Ndjili, proche de l'aéroport international, un poste mobile de police a été détruit par un groupe de jeunes scandant des slogans hostiles au chef de la police de Kinshasa, le général Celestin Kanyama. Là aussi, les policiers tentaient de disperser les groupes de manifestants à coups de grenades lacyromgène, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ces nouveaux troubles surviennent après deux journées de violences meurtrières dans la capitale qui ont fait cinq morts selon les autorités, un bilan qui atteint 28 morts, selon une organisation congolaise de défense des droits de l'homme.

- Les écoles fermées -

Internet était toujours coupé mercredi, les services 3G et les SMS indisponibles. Les émissions de Radio France Internationale (RFI), une radio très écoutée en Afrique francophone où les populations se méfient souvent des médias locaux, ont été temporairement interrompues, sans que l’on connaisse l’origine exacte de cette coupure, a-t-on constaté.
La plupart des écoles de Kinshasa étaient fermées, selon des journalistes de l’AFP et des habitants.
Les émeutes ont débuté lundi pour protester contre l’examen d’une nouvelle loi électorale controversée, qui pourrait entraîner un report de l’élection présidentielle et permettre au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat en 2016.

Des émeutiers ont incendié mardi une mairie à Kinshasa, et de nombreux pillages ont eu lieu.
L’opposant historique Etienne Tshisekedi, 82 ans, a lancé mardi depuis Bruxelles un "appel solennel" au peuple congolais pour qu’il demeure "mobilisé de manière permanente pour contraindre ce régime finissant à quitter le pouvoir".
Ces évènements interviennent deux mois après le renversement du président Blaise Compaoré fin octobre au Burkina Faso. Après 27 ans de règne, M. Compaoré avait été balayé du pouvoir en quelques jours par d’immenses manifestations de rue, après avoir voulu modifier la Constitution pour pouvoir se représenter au scrutin présidentiel.
La RDC est un des pays les plus pauvres du monde, et a été ravagé par deux guerres entre 1996 et 2003 après trois décennies de dictature de Mobutu Sese Seko et de pilages généralisés des richesses nationales. Joseph Kabila est arrivé à la tête de l’État à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, chef rebelle qui a chassé le maréchal Mobutu par les armes en 1996 et a été assassiné en janvier 2001. Il a été élu président en 2006 lors des premières élections libres du pays depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Il a été réélu en novembre 2011 pour un nouveau mandat de cinq ans à l’issue d’élections contestées par l’opposition et marquées par des irrégularités massives. La Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.

- Tentative d’apaisement ? -

Après la France, l’Union européenne a appelé mercredi au "retour au calme" et au "respect des échéances électorales". Elle a également mis en garde contre un risque de "déstabilisation" du pays. Le respect des échéances électorales telles que fixées par la Constitution est au centre du débat" et l’UE a dit attendre "la publication d’un calendrier (électoral) complet (...)".
Après un long mutisme sur ses intentions, c’est le président Kabila qui a involontairement relancé l’agitation et les accusations sur sa volonté de se maintenir au pouvoir, en annonçant dans ses voeux du Nouvel An le projet de recensement contesté. Voté par les députés en début de semaine, le projet de loi est maintenant examiné par le Sénat.
Le gouvernement a dans un premier temps reconnu que ce recensement risquait d’entraîner un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016. Mais dans ce qui pourrait être un signe d’apaisement après l’éclatement des troubles, le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab a affirmé mardi au Sénat qu’il ne s’agissait que d’"une ébauche".
"Il n’y a pas du tout de +conditionalité+" entre la tenue des élections présidentielle et législatives et la réalisation du recensement, a-t-il assuré."



"RDC: L'ARCHEVÊQUE DE KINSHASA APPELLE LES AUTORITÉS À NE PAS "TUER"
°  http://www.izf.net/afp/rdc-larchev-que-kinshasa-appelle-les-autorit-s-ne-pas-tuer#sthash.lhPp2J8Q.dpuf
L'archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a appelé les autorités congolaises et les hommes politiques à ne pas "tuer" leurs concitoyens, et tous les Congolais à s'opposer à la révision de la loi électorale qui permettrait au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir.

"Nous (...) lançons vivement cet appel: arrêtez de tuer votre peuple", écrit l'archevêque , dans un communiqué reçu mercredi par l'AFP, au troisième jour de violences meurtrières dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
"Ces derniers jours, Kinshasa est dans un état de siège incompréhensible. La population est en révolte. Certains hommes politiques, avec les forces de l'ordre, sèment la désolation et créent l'insécurité générale. Nous stigmatisons ces agissements qui ont causé mort d'homme", précise le communiqué.
Ces violences meurtrières ont fait cinq morts selon les autorités, un bilan qui atteint 28 morts, selon une organisation congolaise de défense des droits de l'homme.

L'archevêque Monsengwo condamne également le projet de révision de la loi électorale en cours d'examen au Parlement, susceptible de permettre au président congolais Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de rester plus longtemps à la tête de l'Etat.
"Nous désapprouvons et condamnons toute révision de la loi électorale" qui prolongerait "illégalement les échéances électorales de 2016", date prévue des prochaine législatives et présidentielle.
"Nous appelons notre peuple à rester vigilant pour s'opposer par tous les moyens légaux et pacifiques à toute tentative de modification des lois essentielles au processus électoral", écrit le prélat, appelant aussi à "éviter tout pillage".

La RDC reste un pays très largement chrétien et plus de 40 % de la population est catholique. Le cardinal Monsengwo jouit d'un grand prestige dans le pays pour avoir joué un rôle majeur lors de l'ouverture démocratique de la décennie 1990. Seule institution réellement présente sur l'ensemble du territoire, l'Eglise catholique assure de nombreux services publics (Santé, éducation), là où l'Etat est absent."



"RDC: 10 morts dans les violences à Kinshasa
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/01/150121_drc_kinshasa_violence
Les autorités congolaises ont indiqué mardi que 10 civils ont été tués par des agents de sécurité alors qu'ils tentaient de piller des magasins.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a déclaré qu'un policier a été tué par un tireur embusqué.
Par contre, le dirigeant de l'opposition, Vital Kamerhe a déclaré à la BBC que 28 manifestants ont été tués depuis lundi.
M.Mende a ajouté que des manifestants ont fait usage d'armes à feu et que des soldats démobilisés participaient aux manifestations.


Plus de 300 personnes ont été arrêtées, et seront présentées devant un juge dans la journée. Ils sont poursuivis pour destruction de biens privés ou publics.
Lambert Mende a refusé de reconnaître que la police a tiré à balles réelles sur des manifestants.
L'opposition a condamné les pillages et a appelé à une nouvelle journée de manifestations.
L'Eglise catholique a ordonné la fermeture des écoles jusqu'à lundi prochain.
La situation est toujours tendue à Kinshasa. Internet est coupé, les services 3G et les SMS sont indisponibles.
Les manifestants protestent contre un projet de loi électorale en cours d'examen au Senat, et qui, une fois voté, permettrait au Président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016."



"Sit-in devant l'ambassade congolaise à Bruxelles
° http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_sit-in-devant-l-ambassade-de-rdc-a-bruxelles-contre-les-violences-policieres-a-kinshasa?id=8812870
Une soixantaine de ressortissants congolais ont participé mardi à Bruxelles à un sit-in devant l'ambassade de la République démocratique du Congo, qui avait pour thème "Je suis Congo". L'objectif de l'action était de dénoncer les violences policières commises lundi à Kinshasa lors d'une manifestation de milliers d'opposants à la révision de la loi électorale.

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Sit-in devant l'ambassade congolaise à Bruxelles

Ce mardi, l'UDPS, principal parti d'opposition, ne prenait pas part à la manifestation. Cela pourrait changer car à Kinshasa, l'opposant historique Etienne Tshisekedi, a appelé à la mobilisation générale des Congolais.

"Lundi, la police de Kinshasa a tiré à balles réelles sur des opposants qui exerçaient leur droit fondamental de liberté d'expression contre la révision de la loi électorale. Visiblement, le pouvoir en place ne connaît que le langage du sang et de la répression. Aujourd'hui, nous voulons dire 'Je suis Congo' car les balles qui ont tué ces opposants font aussi mal que celles qui ont été tirées sur les journalistes de Charlie Hebdo", a indiqué Joe Mbeka, président de l'association Change in Congo, qui organisait le sit-in.

"Lier la tenue des prochaines élections législatives et présidentielle aux résultats du recensement général va reporter le scrutin présidentiel censé avoir lieu fin 2016. Il s'agit d'un tour de passe-passe destiné à maintenir au pouvoir le président Joseph Kabila. Or, 70% de la population congolaise vit toujours sous le seuil de pauvreté et le bilan de Kabila est désastreux. Il doit partir car il est un tricheur et comme l'a dit l'Union européenne, n'a aucune crédibilité. Kabila doit également être jugé pour les exactions commises par sa garde républicaine", a-t-il conclu."



"RDC: au moins 42 morts, selon la FIDH
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-au-moins-42-morts-selon-la-fidh/2607267.html
Le gouvernement de Kinshasa, pour sa part, fait état d'un bilan de 15 morts, pour la plupart des pillards abattus par des vigiles privés.(...)"
° http://www.rtbf.be/info/monde/detail_kinshasa-au-moins-42-morts-depuis-lundi-dans-des-manifestations?id=8813370


Kinshasa: reprise timide des activités après les manifestations contre la loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/21/kinshasa-reprise-timide-des-activites-apres-les-manifestations-contre-la-loi-electorale/

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Des colonnes des piétons ont effectué une vingtaine de kilomètres pour rejoindre leurs habitations faute de transport en commun dans l’Est de la ville de Kinshasa, le 20/01/2015. 


La ville de Kinshasa connait, mercredi 21 janvier, une reprise timide des activités, après deux jours des manifestations contre la loi électorale, modifiée et adoptée à l’Assemblée nationale. Ce texte prévoit que les élections à venir soient subordonnées au recensement général de la population. L’opposition soupçonne une manœuvre du pouvoir de se maintenir aux affaires au-delà de 2016.


Le centre-ville de Kinshasa reprenait petit à petit son allure normale et la circulation était fluide mercredi matin à Kinshasa, alors que plusieurs services de l’État rouvraient leurs portes, a constaté un reporter de Radio Okapi.
La  Place Victoire, dans la commune de Kalamu, n’avait pas repris son affluence habituelle. Un dispositif sécuritaire important y est déployés alors que de policiers sillonnent les rues à bord de leurs voitures 4X4.
Cependant, la situation était tendue dans la matinée dans certains quartiers de la partie Est de la ville où des manifestations ont été signalés au marché de Matete, sur le boulevard Lumumba à partir du quartier Des bonhommes. La route menant vers l’aéroport de N’djili n’était pas non plus opérationnelle de façon permanente.
Selon l’AFP, la police était à nouveau intervenue à l’Université de Kinshasa où des policiers faisaient face à quelques dizaines d’étudiants.

Appels du gouvernement et de l’opposition

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende a pour sa part invité les Kinois à reprendre leurs activités quotidiennes.
«La présence policière constatée par-ci par-là à travers la ville de Kinshasa ne doit pas effrayer la population. Ces éléments sont là pour sécuriser tout le monde», a-t-il assuré.
«Nous invitons les Kinois à faire confiance au gouvernement, à la police et à l’armée. Que la population puisse reprendre normalement ses activités quotidiennes. La situation est sous contrôle au moment où nous parlons…», a poursuivi Lambert Mende qui s’exprimait vers 9 heures locales.
L’opposant Clément Kanku a à son tour appelé les Kinois à ne pas céder aux actes de vandalisme :
«Nous déplorons des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels. Les actes de vandalisme et des pillages ne sont pas productifs. Notre jeunesse devrait manifester pacifiquement. C’est plus productif de manifester et de s’exprimer pacifiquement que de céder aux cas de pillages qui ne profitent à personne ».
Après ces tensions, Clément Kanku estime qu’il est temps pour le gouvernement d’écouter la voix de la population. ​

“Risque pour la stabilisation du pays”

L’Union Européenne a prévenu mercredi que “les tensions politiques liées à l’examen du projet de révision de la loi électorale en République Démocratique du Congo, ainsi que les violentes manifestations à Kinshasa et d’autres villes du pays ayant fait de nombreuses victimes, constituent un risque pour la stabilisation du pays”.
Toutes les forces politiques doivent rechercher un consensus qui permette un apaisement et un retour au calme, a déclaré le porte-parole de l’Union Européenne en RDC.
“Le respect des échéances électorales telles que fixées par la Constitution est au centre du débat. L’UE attend la publication d’un calendrier complet incluant les élections législatives et présidentielle qui s’inscrivent dans ce cadre constitutionnel“, souligne le porte-parole.
La Monusco, la Mission de l’ONU en RDC pour sa part se dit “préoccupée par des troubles répétés qui accompagnent le débat sur le projet de loi électorale au Parlement congolais et par les violences de ces derniers jours”.
«Il nous parait essentiel que le cadre juridique et le calendrier global du processus électoral soient élaborés de façon consensuelle, dans le respect de la constitution et des libertés publiques», a recommandé Abdallah Wafy."


Vous pouvez écouter la réaction d’Abdallah Wafy.

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"Loi électorale : des étudiants barricadent la nationale n°2 à Bukavu"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/21/loi-electorale-des-etudiants-barricadent-la-nationale-n2-bukavu/  



Compatriotiquement!

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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 22/1/2015, 12:42 am

PS


"21/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200523&Actualiteit=selected
La RDC est actuellement, par décision de ses propres autorités, sous une sorte de « black out » médiatique. Il est bien possible que des journaux paraissent, mais nous n’en savons rien puisque l’ensemble du pays est toujours privé d’accès à Internet et de SMS. Les opérateurs téléphoniques et les fournisseurs d’accès ont confirmé ce matin que les autorités leur avaient ordonné de couper l’accès à leur client sans préciser jusques à quand va durer ce black-out. 

Dans ce contexte fort spécial, nous faisons de notre mieux. Ce qui était possible est déjà fait. L’impossible,on s’en occupe. Mais nous prenons la liberté de rappeler, que pour les miracles, un léger délai d’exécution est toujours requis.
 
Situation tendue dans toute la ville de Kinshasa


C’est ce qu’écrivait RFI hier à 20h 32  
(° http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-communaute-internationale-denonce-violences-kinshasa-etats-unis-france-belgique-constitution-feingold/  )

Jeune Afrique titre ce matin « Deuxième journée de violences à Kinshasa, l'Église demande le retrait de la loi électorale » [/b]
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150121080726/politique-lections-joseph-kabila-rdc-rdc-rdc-deuxi-me-journ-e-de-violences-kinshasa-l-glise-demande-le-retrait-de-la-loi-lectorale.html

Voici encore deux articles de Colette Braeckman.
Constat d’une explosion annoncée[/b]
 ° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/01/20/constat-dune-explosion-annoncee/
L’effet de surprise ne pourra être invoqué : il y a des mois que l’hypothèse d’une prolongation ou d’un renouvellement du mandat du président Kabila n’agite pas seulement l’opposition mais divise profondément la majorité présidentielle. Emanant de piliers du régime, les mises en garde n’ont pas manqué et les services de renseignement avaient signalé que la moindre étincelle pouvait mener à une explosion de colère populaire. La seule annonce d’un probable « glissement » de la date des élections a suffi à provoquer de violentes démonstrations à Kinshasa mais aussi à Goma et ailleurs dans le pays. Comme on pouvait le prévoir, l’opposition a appelé à manifester, mais elle s’est avérée incapable d’assurer le service d’ordre et de canaliser une foule en colère, qui s’est trouvée prise sous le feu des forces de police.

Même si la violence de l’explosion ne surprend guère, elle pose question : pourquoi un tel mécontentement, une aussi profonde aspiration au changement, alors que le pouvoir actuel est sans doute celui qui, depuis l’indépendance, a le plus œuvré pour la reconstruction et la modernisation du pays ? Certes, il y eut déficit de communication, manque de charisme et d’éloquence et les chiffres glorieux de la croissance, les références macro économiques si souvent invoquées n’ont pas masqué le creusement des inégalités, l’arrogance des nouveaux riches qui ne le cédaient en rien aux prédateurs d’hier. 
A certains égards le Congo d’aujourd’hui peut faire songer à la France de Marie Antoinette : Louis XVI n’était pas le pire des rois et le peuple vivait plutôt mieux sous son règne. Mais les révolutions n’éclosent pas au fond du gouffre, au plus noir de la guerre et de la misère, lorsque le seul impératif est celui de la survie. Elles éclatent lorsque, la tête à peine sortie de l’eau, les manants découvrent que ceux qui les gouvernent vivent dans un luxe insolent et se sont enrichis au delà du raisonnable. 
Au Congo aussi, les progrès ont été réels, mais très lents et ils ont creusé les inégalités au lieu de les combler ; le sentiment de pauvreté, d’exclusion s’est aiguisé, en particulier auprès d’une jeunesse qui a étudié à force de sacrifices mais sans trouver de réels débouchés.
Avec ses dix millions d’habitants soumis à des taxes et des lois nouvelles, mais sans avoir réussi à échapper à la précarité, Kinshasa, métropole en transition, représente une bombe en puissance. Pour répondre aux impatiences populaires, le régime demandait un peu de temps encore, mais la rue a donné sa réponse.

 
Deuxième journée d’émeutes à Kinshasa
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/01/20/deuxieme-journee-demeutes-a-kinshasa/
Pour la deuxième journée consécutive, la situation est demeurée très tendue à Kinshasa, alors que le Sénat examinait un projet de loi électorale très controversé, liant les prochaines échéances des élections présidentielle et législative à l’achèvement des opérations de recensement de la population. Les partis d’opposition, qui avaient appelé la population à manifester contre le report probable des élections de 2016 ont rapidement perdu le contrôle de leurs troupes, qui ont été dépassées par des émeutiers et des pillards. 
Quant au pouvoir, il a réagi par la manière forte, déployant la police anti-émeute et la garde républicaine qui, après avoir utilisé des gaz lacrymogènes, ont tiré à balles réelles sur les manifestants. Non seulement le bilan des victimes est contesté, mais il y a des dégâts dans les deux camps : les autorités ne reconnaissent que quatre morts, mais d’autres sources, notamment hospitalières, font état d’une quinzaine de morts et de très nombreux blessés. 

En outre, alors que les manifestations tournaient à l’émeute, elles ont pris pour cible des symboles du pouvoir, comme de nombreux commissariats qui ont été incendiés. Des acquis du régime, comme les bus Transco, -fierté du Premier Ministre car achetés sur fonds propres- qui assuraient une liaison rapide et bon marché entre le centre ville et les « cités » périphériques ont également été attaqués. 
Désireux d’enrayer la vague de violence et de frapper à la tête (supposée), les autorités ont arrêté un leader politique katangais, Me Jean-Claude Muyambo, ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi, qui avait participé à l’appel à manifester. En outre, l’accès au réseau Internet et aux SMS a été suspendu, sans doute afin de freiner une éventuelle coordination entre les émeutiers. 
D’après des témoins, joints par téléphone, la situation est d’autant plus difficile à maîtriser dans cette métropole de dix millions d’habitants que les manifestants se composent de petits groupes de jeunes opérant dans les quartiers populaires du Sud et de l’Ouest de la capitale, entre autres dans les immenses cités séparant le centre ville de l’aéroport de Ndjili, des quartiers surpeuplés, appelés « Chine rouge »…
Ces jeunes, n’étant pas encadrés par les partis politiques, se sont livrés à des pillages, attaquant, entre autres, des boutiques tenues par des commerçants chinois souvent accusés de se livrer à une concurrence déloyale. 

La voie express menant à l’aéroport a été bloquée et le vol Air France du mardi soir a été supprimé. Les abords de l’Unikin sont restés l’un des points chauds, car les étudiants manifestaient en grand nombre et selon certaines sources, non confirmées, ils auraient même eu l’intention de s’emparer du site où se trouve le CRN-K (centre régional d’études nucléaires de Kinshasa) où se trouve un réacteur utilisé à des fins de recherche médicale.
La simultanéité des manifestations de jeunes, leur caractère éclaté et les attaques délibérées contre les symboles de l’Etat, comme le commissariat de Ngaba qui a été saccagé, ont pu faire songer à une stratégie insurrectionnelle, où certains émeutiers auraient été payés pour semer le trouble. Mais ce soupçon, qui hante manifestement un pouvoir qui a suspendu les moyens de communications, ne renseigne pas sur les « cerveaux » de cette dangereuse manœuvre, qui pourrait se retourner tant sur l’autorité que sur l’opposition, l’un et l’autre dépassés par la colère populaire."



Nouvelles manifestations à Kinshasa: situation très volatile en RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-kinshasa-situation-volatile-campus-internet/
Ce mercredi matin des heurts ont opposé des jeunes manifestants et la police sur le campus de l'université de la capitale, hier des barricades avaient été dressées dans les rues de Kinshasa.
Après les manifestations de ce début de semaine, qui ont parfois dégénéré en affrontements entre des groupes de jeunes notamment et la police, ce mercredi matin, la situation était de nouveau volatile notamment aux alentours des universités à Kinshasa et à Goma.

Tôt ce matin, dès 7h, les troubles ont repris sur le campus de l'université de Kinshsa, l'un des points chauds de la capitale depuis lundi. Une partie des étudiants ont voulu manifester contre l'adoption du projet de loi électorale, d'autres se disent en colère parce que des policiers et des éléments de la garde présidentielle sont allés jusqu'au dortoir tôt ce matin pour empêcher les étudiants de circuler et les menacer, selon eux.
Pendant quelques heures, les routes d'accès au campus ont été barricadées par les étudiants pour empêcher la police d'accéder au campus et des affrontements ont eu lieu. Selon plusieurs témoignages, la police a jeté des gaz lacrymogènes jusque dans les dortoirs des étudiants, et tiré en l'air pour disperser les manifestants qui se sont pour le moment calmés.

Autre point de tension vers l'aéroport, dans le quartier de Ndjili, où des groupes de manifestants et des éléments de la police et de la garde républicaine ont joué au chat et à la souris dans la matinée. Il y a également eu des tirs de gaz lacrymogène. Un calme précaire est revenu et un important dispositif policier est déployé.
Du côté des autorités, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga nie le caractère politique de ces manifestations et condamne la violence à laquelle les étudiants ont recours, notamment la destruction de bâtiments publics. Il assure que ces actes seront sévèrement punis par la justice.

Agitation dans d'autres villes aussi

Depuis lundi, 342 jeunes ont été arrêtés selon lui pour vandalisme ou pillage. Dans le reste de la ville, la situation semblait un peu plus calme en fin de matinée mais toujours très volatile avec un très vaste déploiement de la police mais aussi de militaires.
Le gouverneur de la capitale s'est adressé à la mi-journée aux Kinois pour rassurer la population et inviter les habitants à vaquer à leurs occupations habituelles. La plupart des écoles sont cependant toujours fermées tout comme de nombreux magasins.
A Goma, Bukavu et Bandaka dans l'Ouest plusieurs sources ont signalé des mouvements de protestation aussitôt circonscrits. Des manifestations organisées comme à Kinshasa apr des étudiants qui demandent le rejet de la loi électorale et des élections en 2016.
Le blackout sur Internet et les SMS se poursuit, même si le porte-parole du gouvernement a assuré que l'accès à Internet serait rétabli dans la journée. Les opérateurs économiques commencent à s'inquiéter : depuis hier la douane et les banques ne peuvent fonctionner normalement faute de réseau."



"RDC : troisième jour de tension à Kinshasa, la police dénonce une manipulation de l’opposition"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150121131012/s-curit-opposition-rdc-police-congolaise-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-rdc-troisi-me-jour-de-tension-kinshasa-la-police-d-nonce-une-manipulation-de-l-opposition.html

"RDC: l’opposition appelle à poursuivre la mobilisation"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-opposition-poursuite-mobilisation-tshisekedi-monsengwo-kabila/

"RDC : la protestation gagne l’Est, un policier grièvement blessé à Bukavu"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150121172212/s-curit-goma-kivu-police-congolaise-rdc-rdc-la-protestation-gagne-l-est-un-policier-gri-vement-bless-bukavu.html

"RDC: la communauté internationale dénonce les violences à Kinshasa"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-communaute-internationale-denonce-violences-kinshasa-etats-unis-france-belgique-constitution-feingold/


LE DICTATEUR
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9605
Friands des réseaux sociaux, les Congolais ont été désagréablement surpris, dans la nuit du lundi 19 à mardi 20 janvier, de ne pouvoir se connecter à l’Internet. D’aucuns croyaient que ce genre d’abus était l’apanage des «Etats voyous» tels que l’Iran, la Corée du Nord ou la Birmanie. Erreur. A quelques vingt mois de l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives, «Joseph Kabila» croit, par ce biais, bâillonner ses contempteurs. L’homme vient de jeter le masque en montrant sa véritable face. Celle d’un autocrate rétrograde, stupide et méchant. Excessif ? Nullement ! Depuis lundi 19 janvier, les «forces de l’ordre» tirent à balle réelle sur des citoyens dont le « crime» se résume à leur volonté d’exercer une prérogative constitutionnelle en faisant échec à l’instauration d’une «Présidence à vie». Au mépris de l’interdit constitutionnel. Le successeur improbable de Mzee a mis en marche son
«rouleau compresseur» pour «écrabouiller» les têtes de tous ses contradicteurs. Après la fermeture de plusieurs médias privés (Radio Elikya, Kin Canal Télévision, Radio Télévision Lubumbashi Jua) pour "non-respect" de l’orthodoxie d’Etat, le pouvoir kabiliste a «inauguré », mardi 20 janvier, une «chasse à l’homme». En circuit fermé. Les cibles ? Les représentants des forces politiques et sociales appartenant à l’opposition. Plusieurs opposants étaient mardi aux abonnés absents. Certains seraient entrés en clandestinité. Ancien membre de la majorité présidentielle (MP), l’avocat Jean-Claude Muyambo Kyassa a été arrêté mardi à 5h00 et transféré à la prison centrale de Makala. Les magistrats du parquet général de la République ont fait preuve d’"ingéniosité" en accusant l’ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi de n’avoir pas payé les taxes découlant de l’achat d’une maison. Dieu seul sait qui sortira victorieux du bras de fer engagé entre le régime kabiliste en agonie et une population congolaise résolue à voir l’avènement de l’alternance démocratique en 2016. Signes de temps. Un symbole de l’Etat a été incendié mardi 20 janvier : la maison communale de Ngaba. Autres symboles : la mort de deux policiers. Au total, on déplore entre quatre et quatorze tués. Plus rien ne sera comme avant.

Vivement l’alternance démocratique


«Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir», écrivait Jean-Jacques Rousseau dans «Le contrat social».
Depuis plusieurs années, le «divorce» était consommé entre «Joseph Kabila» et «son» peuple. En cause, l’arrogante opulence des oligarques, l’irresponsabilité, le népotisme et l’incurie. A chacune des réunions du gouvernement central, le ministre de l’Intérieur répète comme un crédo : « La situation est calme à travers le pays. Sauf quelques poches dans le Nord Kivu ». Rien d’étonnant de la part de gouvernants qui n’ont jamais été à l’écoute «de la rue».
Rarement, un Etat n’a élevé l’impuissance publique au rang de système de gouvernement. Et ce face à des bandes armées qui lui disputent ce que les juristes appellent «le monopole de la contrainte organisée» sur son propre territoire. L’Etat kabiliste s’est montré incapable de garantir aux Congolais le bien le plus précieux à tout être humain. A savoir : la vie. Les mots viol, meurtre, pillage sont banalisés dans le vocabulaire ex-zaïrois. Pire, En quatorze années de présence à la tête de l’Etat, le successeur de Mzee n’a pas pu montrer le chemin du progrès économique et social. Bien au contraire.

Aussi, l’année 2016 qui marque la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat est-elle perçue par la grande majorité de la population comme l’année de l’alternance démocratie. L’année du Changement.
Voilà pourquoi les représentants des forces politiques et sociales de l’opposition ont appelé la population kinoise à envahir le Parlement le lundi 19 janvier. But : empêcher l’adoption de la loi électorale modifiée laquelle conditionne, en son article 8, la tenue des élections à l’achèvement préalable du recensement.
On a assisté lundi à une bataille épique sans vainqueur ni vaincu. En vérité, le pouvoir kabiliste a perdu la face du fait de la paralysie de la ville. D’où la volonté de "punir" les leaders à l’origine de l’appel à manifester. On peut citer notamment : Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Jean-Claude Muyambo, Franck Diongo, Kudura Kasongo etc.

Lundi 19, les réseaux sociaux (Twitter, SMS, Facebook, Instagram etc.) ont joué un rôle de premier plan dans la diffusion de la manifestation qui se déroulait dans plusieurs coins de la capitale. La photo du policier baignant dans son sang a fait le tour du monde. Sans oublier, la scène où l’on voit une escouade de policiers reculer face à des citoyens avant de détaler.
Dès minuit, l’Internet a été coupé sur toute l’étendue du territoire national. Comme à l’accoutumée, aucune explication officielle n’a été donnée à la population. Une population traitée en "mineur d’âge". En fait, le pouvoir kabiliste venait d’accomplir l’acte premier de la répression. Une répression loin des yeux indiscrets.

Muyambo arrêté

Président du parti Scode, Jean-Claude Muyambo a été arrêté aux alentours de 5 h00 par des agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements). C’était à son domicile kinois dans le Quartier Ma Campagne. Ces agents n’ont exhibé aucun mandat émis par un officier du ministère public. Muyambo a donc été emmené sans qu’il ait été préalablement informé des motifs de son arrestation. Comment ne pas parler, dès lors d’enlèvement? Que lui reproche-t-on? Est-ce l’appel à manifester lancé le mardi 12 janvier par des opposants?
Dans un communiqué publié mardi 20, l’avocat Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a déclaré que Muyambo avait été "enlevé" pour avoir appelé la population de Kinshasa à manifester lundi.
Fidèle à son style bâti sur l’improvisation, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, a aussitôt réagi sur les ondes de radio Okapi en affirmant que l’ancien ministre des Affaires humanitaires «a été arrêté par le parquet général pour une affaire n’ayant aucun rapport avec les manifestations d’hier». Sans d’autres précisions. Et d’ajouter : «Si les services de l’État qui ont qualité de policier judiciaire arrêtent quelqu’un, il ne faut pas parler d’enlèvement. Il est interpellé et nous n’allons pas tarder à savoir le pourquoi parce qu’il a le droit, sa famille, les avocats de savoir pourquoi on le prive de liberté».

A en croire Mende donc, il suffit de revêtir le titre d’officier de police judiciaire (Opj) pour arrêter qui on veut, quand on veut. Mende - qui se prévaut dans son CV d’une licence en Criminologie - semble ignorer pourtant qu’il n’y a que dans les républiques bananières où les Opj "oublient" qu’ils ne sont pas au-dessus des lois. Et qu’ils agissent sous l’autorité du Parquet et ne peuvent arrêter quiconque qu’en exécution d’un mandat de justice. Sauf, bien entendu, le cas de flagrance. Peut-on invoquer la flagrance dans le cas de Muyambo?Assurément pas!
Selon certaines indiscrétions, l’ancien ministre Muyambo est privé de liberté locomotrice et embastillé à la prison de Makala suite au "non-paiement des taxes dues à l’Etat lors de l’achat de la maison d’un sujet grec". C’est tout? Pourquoi la somme due n’a-t-elle pas été exigée au moment où l’intéressé évoluait dans la "Majorité présidentielle"? Est-ce parce que l’ex-MP donne désormais des insomnies à ses anciens camarades après son départ? L’arrestation en cause était-elle justifiée par le risque d’une fuite? Des questions qui restent sans réponses.

La journée du 20 janvier

A Kinshasa, la paix civile n’était guère de retour au cours de la journée du mardi 20 janvier. Selon une dépêche de l’AFP, plusieurs incidents ont éclaté dans quelques quartiers entre les forces de l’ordre et des groupes de jeunes. Ceux-ci avaient érigé des barricades dans les rues.
La capitale congolaise a connu une atmosphère de quasi-ville morte. Des cas de pillages ont été signalés ici et là.
On apprenait que la maison communale de Ngaba a été incendiée par une centaine de jeunes "hostiles au président Joseph Kabila", la dépêche précitée. Les forces de l’ordre étaient absentes, et les rues alentour désertes. "Les émeutiers se sont emparés d’armes à feu de la police stockées sur place", assurent des témoins. "Nous sommes fatigués de Kabila. Il faut qu’il parte, nous continuerons à manifester", a déclaré l’un des jeunes.
Comme lundi, des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" ont tiré en l’air mardi pour disperser un groupe de pilleurs qui s’en prenaient à un magasin tenu par des Chinois.

Le projet de loi électorale modifiée en seconde lecture au Sénat

Mardi, le Sénat a entamé l’examen du projet de loi adopté, samedi, à la chambre basse. Après débat, le texte a été déclaré "recevable". La commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ), a été chargée de procéder à un "examen en profondeur" avant la remise en discussion du document dès jeudi 22 janvier.
Notons que l’article 8 de la loi électorale en cours d’examen au Sénat énonce que "la liste électorale soit actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population qui permettra à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de disposer d’un fichier central de la population et d’évoluer sur des bases saines". En termes moins "ésotériques", cela signifie qu’il n’y aura pas d’élections avant la fin du recensement. On notera cette prise de position courageuse du sénateur Emery Kalamba : «Il n’est pas normal de poursuivre le débat sur une loi qui divise la population et cause des pertes en vies humaines».

Réactions

Les événements qui secouent le Congo-Kinshasa depuis bientôt 72 heures suscitent plusieurs réactions.
L’ONG "Acaj" n’est pas allée par quatre chemins. Dans son communiqué daté du mardi 20 janvier, elle condamne "l’enlèvement du bâtonnier Jean-Claude Muyambo".
L’ONG les Amis de Nelson Mandela (ANMDH) exhorte, pour sa part, "Joseph Kabila" à ne pas promulguer "la loi électorale, modifiée et adoptée, (...), à l’Assemblée nationale". Coordonnateur de cette association, Robert Ilunga a invité les parlementaires "à écouter la voix de la population qui manifeste, depuis quelques jours, contre cette loi à Kinshasa et dans d’autres villes du pays".
Pour lui, il n’est pas sûr que les élections à venir "soient apaisées" au regard de la contestation ambiante. Ilunga a, par ailleurs, "condamné" la répression des manifestations publiques ainsi que les actes de pillages et des casses qui ont émaillé ces échauffourées à travers la capitale. Et de conclure : «Nous avons des images, la population a commencé à manifester sans violence. C’est lorsque les policiers ont commencé à tirer que les jeunes gens ont, eux aussi, commencé à jeter des projectiles. Les policiers entraient dans des parcelles et arrêtaient toutes les personnes de sexe masculin. Faire quelque chose par défi, n’est pas un bon comportement de responsables».

Dans un communiqué publié le même mardi, le patron de la Mission onusienne au Congo (Monusco), l’Allemand Martin Kobler, a déploré «les morts et les blessés suite aux incidents qui se sont produits lundi matin à la suite des violentes manifestations, et l’usage de la force létale par les forces de sécurité qui s’en est suivi». Pour lui, «l’usage de la force par les forces de l’ordre doit toujours être proportionné, imposé par la nécessité, et en dernier recours.» Jouant les équilibristes, le diplomate onusien d’ajouter : «Je lance également un appel à l’opposition à manifester pacifiquement. Toute manifestation doit se faire dans le calme et dans les limites autorisées par la loi».
Dans un message daté du même mardi 20, le président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) Etiennne Tshisekedi wa Mulumba dit être
"pleinement informé des dramatiques événements survenus ce lundi 19 janvier (...)". Il demande au peuple congolais "de demeurer mobilisé, de manière permanente, pour contraindre ce régime finissant à quitter le pouvoir, en usant de tous les moyens que nous confère l’article 64 de notre Constitution".

S’adressant aux forces de l’ordre, Tshiseked de leur rappeler que leur "mission républicaine" consiste à protéger le citoyen et non à obéir "à des ordres pervers, qui visent à tuer des hommes et des femmes sans défense, et dont le seul tort est de revendiquer un mieux-être". "Ils doivent savoir que ces crimes ne resteront pas impunis, et que chacun d’eux s’exposera aux poursuites, devant les juridictions compétentes", conclut-il.
L’ambassade américaine à Kinshasa n’est pas en reste. Dans une déclaration publiée lundi soir, elle souligne «l’importance de protéger l’espace politique et de garantir à tous les citoyens le droit de se rassembler pacifiquement et d’exercer leur droit de liberté d’expression.» Dans une formule plutôt convenue, l’ambassade US "appelle tous les acteurs congolais en présence à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence". "Les Etats-Unis réitèrent par ailleurs leur appui à la tenue d’élections pacifiques et crédibles dans les délais requis en RDC."

Même son de cloche en France où le Quai d’Orsay se dit "préoccupé par les troubles répétés" ayant émaillé le débat sur le projet de loi électorale. Et de souligner que «des débordements de ce type n’ont pas leur place dans le débat démocratique". Et qu’il "est essentiel que le cadre juridique et le calendrier global du processus électoral qui doit s’ouvrir cette année soient élaborés de façon consensuelle, dans le respect de la constitution de la République démocratique du Congo et des libertés publiques".
A Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, le libéral francophone Didier Reynders a, lui aussi, clamé sa "préoccupation". Il a appelé tous les acteurs "au calme et à la retenue" avant de rappeler "toute l’importance qu’il accordait à la tenue d’élections en RDC, qui respectent la Constitution que s’est donnée le peuple congolais en 2006". Reynders a par ailleurs exprimé sa "préoccupation quant à un possible glissement du calendrier électoral qui proviendrait de la volonté d’effectuer le recensement (de la population) avant de tenir les élections législatives et présidentielle, actuellement prévues en 2016". Pour lui, le soutien de la Belgique au processus électoral dépendait de la fourniture d’un "calendrier clair conforme à la Constitution", et d’un "budget".

Pré-déballage

L’arrestation de Jean-Claude Muyambo a provoqué une vague de colère dans certains milieux lushois. La rédaction de Congo Indépendant a été submergé d’appel. Les correspondants se disaient prêts à "déballer" tous les "méfaits" commis par "Joseph Kabila" et sa fratrie.
Un correspondant de tonner : "Fallait-il franchement humilier Maître Muyambo pour une affaire banale qu’on peut résoudre par une transaction? Que dire de la mère du chef de l’Etat, Mama Sifa Mahanya qui est mêlée dans plusieurs affaires de spoliation immobilière à Lubumbashi? Qui a oublié l’affaire de l’immeuble "Betamax" qui appartenait à Rachidi Mulalo devenu la propriété de Sifa? Sifa s’est approprié ce bâtiment en le faisant passer pour un "bien abandonné". D’ailleurs la veuve Rachidi en est morte suite à une crise. Sifa a-t-elle payé des taxes à l’Etat? Quel en est le montant?
L’interlocuteur de poursuivre qu’au poste frontalier de Kasumbalesa, c’est devenu un secret de Polichinelle de révéler que la "mère" du chef de l’Etat se sert des éléments de la garde présidentielle pour "faire dédouaner", en son nom", diverses marchandises destinées aux commerçants de la place. En contrepartie, elle perçoit des "commissions".

Un autre correspondant d’enchaîner : "Zoé Kabila s’est approprié la villa de Dominique Sakombi à Ma Campagne. A-t-il payé des taxes? Il s’est arrogé le monopole des "imprimés de valeur". Il s’est approprié une partie de la concession de l’Athenée de la Gombe où il a installé un centre sportif. Dans la même concession appartenant au domaine public, il a bâti un restaurant pour VIP dénommé "O’café". Où a-t-il trouvé l’argent?"
L’homme ne s’arrête pas là : "Parlons de Jaynet. Elle a construit un grand immeuble composé de magasins, de bureaux et des appartements sur l’avenue du 24 novembre tout près de l’Institut supérieur de commerce. Paie-t-elle les taxes dues à l’Etat? Pourrait-elle apporter la preuve?".
Notre correspondant de concluant en rapellant le cas de "Joseph Kabila" qui a été crédité de la rondelette somme de "15 milliards $US" par le journaliste américain Richard Miniter, dans le magazine Forbes (www.forbes.com) daté du 30 juin 2014. "Joseph Kabila a foulé le sol zaïrois, fin octobre 1996, en bottes de jardinier, martèle-t-il. Comment pourrait-on expliquer que rien qu’au Katanga, il possède quatre fermes : la Ferme Espoir, la Ferme de Kundelungu, la Ferme de Kashamata et celle de Kimono?"

A en croire ce dernier interlocuteur, les quatre fermes présidentielles au Katanga sont exonérées de "toutes taxes". Il en serait de même des intrants agricoles, des machines etc. D’autre part, les vaches installées au Parc de Kundelungu auraient été importées du Brésil au frais de la Gécamines. "D’ailleurs quel est le fonctionnaire qui oserait demander à Joseph Kabila de payer les taxes?", s’est-il interrogé.
Dans son article au vitriol, Miniter avait prévenu : "Maintenant Kabila parait décidé à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, en violation du prescrit constitutionnel". Et d’ajouter que l’homme tente ainsi d’instaurer une "Présidence à vie".
La même analyse est faite dans certains milieux diplomatiques occidentaux à Kinshasa. Certains diplomates redoutent que "l’option répressive" - aux conséquences imprévisibles - adoptée par "Joseph Kabila" finisse par le contraindre, à cause des abus et excès, à "devoir dégager" avant la fin de son mandat soit le 19 décembre 2016..."
 





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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 22/1/2015, 2:25 am




En RDC, la "démocratie confisquée" ?[/b]

° http://www.itele.fr/monde/video/en-rdc-la-democratie-confisquee-108571

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 54bec3f7836463966e153cabc0546a2ded7c4a9178e13-1421774461


Après des manifestations réprimées dans le sang lundi, les autorités ont donné l'ordre de couper internet à Kinshasa ce mardi alors que des heurts se poursuivaient entre policiers et habitants.


Une loi électorale controversée



C'est un projet de loi, adopté samedi 17 janvier par l'Assemblée nationale, qui est à l'origine des protestations. Cette loi lie la tenue des prochaines élections législative et présidentielle aux résultats de recensement général. Son vote pourrait donc aboutir à un report des scrutins prévus fin 2016. Selon les opposants de Joseph Kabila, ce serait un moyen pour le Président - en place depuis 2001 - de se maintenir au pouvoir.
Un collectif formé des trois partis de l'opposition avait lancé un appel à manifester la semaine passée, incitant les Kinois à "occuper massivement" le Parlement lundi.



Ville morte et "confiscation de la démocratie"



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Lundi matin, alors que M. Kabila recevait son homologue angolais, les forces de l'ordre étaient mobilisées ; des centaines de policiers et de soldats de la Garde républicaine armés étaient déployées dans la capitale et un hélicoptère de l'armée patrouillait au-dessus de la ville. Le large périmètre de sécurité mis en place autour du Palais du peuple (siège du Parlement) afin d'empêcher tout passage, incluait les sièges de plusieurs partis d'opposition et provoquait le mécontentement de certains d'entre eux, à l'instar de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), qui s'est fendu d'un communiqué :


 26 personnes dont deux leaders, Vital Kamerhe et Jean-Claude Muyambo se trouvent bloqués dans ce bâtiment où ils préparaient la première grande offensive de l'opposition 


Retenu plusieurs heures au siège de son parti, Vital Kamerhe a qualifié ces blocages de "confiscation de la démocratie par la famille politique de M. Kabila".
Dans certains coins de Kinshasa, la ville semblait comme morte. Les rues étaient désertes et les transports en communs s'étaient arrêtés. De nombreux habitants et écoliers étaient restés chez eux, alors que les écoles étaient pour la plupart fermées.
A Gombe, dans le quartier résidentiel et d'affaires où se trouvent les administrations et les ministères, les grands axes étaient sous haute surveillance. Le siège de la télévision publique était soigneusement gardé par des hommes de la Garde républicaine armés de mitrailleuses.

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"Le régime a tué"



Malgré ce déploiement massif de policiers et de militaires, quelques milliers d'étudiants s'étaient rassemblés dans la matinée près de l'université dans le sud de la capitale. Les manifestants scandaient des mots d'ordre hostiles au président Joseph Kabila : "Adieu Kabila" ou "Kabila doit partir".

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Rapidement, des échauffourées ont opposé plusieurs groupes de jeunes et les forces de l'ordre, à coups de pierres et de gaz lacrymogènes dans divers quartiers populaires de la ville.
Dans le chaos ambiant, plusieurs pillages ont également été commis, notamment dans des magasins tenus par des Chinois.
Près de l'université Unikin, une journaliste de l'AFP a vu des policiers ouvrir le feu sur des étudiants pour les disperser. D'autres coups de feu ont été entendus aux quatre coins de la capitale.

Il n'est pas aisé de donner un chiffre fiable concernant le nombre de victimes. Le porte-parole du gouvernement, a annoncé que les violences avaient fait 4 morts tués par balles : deux policiers et deux civils. Lambert Mendé affirme que les policiers tués étaient affectés à la surveillance de magasins et que les civils tués étaient des pillards.
Mais le bilan évoqué ailleurs par des membres de l'opposition et par certaines organisations est beaucoup plus lourd que celui du gouvernement. Le chef de l'UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, évoque un "bilan provisoire" de 13 morts et affirme qu'il dispose d'enregistrements prouvant que les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles sur les manifestants, ce que récuse le gouvernement. La Démocratie Chrétienne donnait également un bilan provisoire de 13 morts.

De son côté la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) section Afrique évoquait 14 victimes en affirmant "le régime a tué" :


 Le personnel soignant nous a informés, chiffres à l’appui, et nous avons des images, des photos sont là 


Les journalistes -de l'AFP notamment- n'ont pas été autorisés à entrer dans les morgues pour constater le nombre de victimes.
Suite à ces heurts, le Sénat qui devait examiner le projet de loi électoral a décidé de reporter son examen. 



Communications coupées




Mardi, les autorités ont ordonné aux opérateurs de communication de couper internet à Kinshasa, a-t-on appris auprès du responsable de l'un d'entre eux qui s'exprimait sous couvert d'anonymat :


 L'Agence nationale du renseignement (ANR) nous a donné l'ordre de couper internet pour Kinshasa jusqu'à nouvel ordre 


Les services 3G et les envois de sms étaient également indisponibles dans la journée, selon de nombreux témoignages confirmés par les journalistes de l'AFP sur place, alors que la mobilisation "anti-Kabila" s'était notamment manifestée et organisée grâce aux réseaux sociaux. 
Sur Twitter, le hashtag "#Telema", qui signifie "debout" ou "lève-toi" en Lingala, avait été largement tweeté lundi pour partager les appels à la mobilisation, dénoncer le projet de loi, puis dénoncer la répression sanglante du gouvernement. Mardi, le mot-dièse apparaissait dans plus de 11.000 tweets.


Mardi, seconde journée de violences



Alors que la compagnie aérienne Air France a annulé son vol aller-retour Paris-Kinshasa mardi "en raison de la dégradation de la situation", les Kinois sont de nouveau descendus dans la rue pour clamer leur mécontentement. Alors que les forces de l'ordre étaient une nouvelle fois très fortement mobilisées pour disperser les rassemblements, les manifestants en colère leurs lançaient des pierres et brûlaient des pneus. Des journalistes de l'AFP ont également pu constater que des véhicules étaient brûlés, comme le rapporte le site rtbf.be. Dans plusieurs quartiers du sud et de l'ouest de la capitale, des scènes de pillages ont également être observées par des journalistes AFP et de nombreux témoins. 

Si la situation restait très tendue dans l'après-midi, le centre-ville s'est peu à peu vidé de milliers de personnes, obligées de regagner leurs habitations à pieds, faute de transports, encore une fois. Mais les GR n'ont pas hésité à faire à nouveau usage de leurs armes à l'encontre des manifestants. 
Interrogé mardi soir par l'AFP, le porte-parole de la police kinoise, Israël Mutumbo, a affirmé que les violences étaient "justes des pillages" et qu'il n'était "plus question de manifestations contre la loi électorale". 


Dans l'après-midi, des centaines de jeunes déterminés avaient mis le feu à la mairie de la commune de Ngaba, un quartier sud de Kinshasa, alors que les forces de l'ordre n'étaient pas présentes. Les jeunes gens sont restés près d'une demi-heure à regarder brûler ce symbole de l'Etat. 


Le projet électoral jugé recevable au Sénat



Alors que certains quartiers de la capitale congolaise s'embrasaient, le Sénat reprenait l'étude du projet de loi interrompue lundi. Ce dernier a été jugé recevable après un long débat et confié à la commission Politique, administrative et judiciaire, comme le rapporte le site radiookapi.net. 
Lors des débats, le ministre de l'Intérieur, Evariste Boshab, a peut-être tenté de calmer les esprits en affirmant que le projet n'était qu'une ébauche :  


 Il n'y a pas du tout de *conditionnalité* entre la tenue des élections présidentielle et législatives et la réalisation du recensement.  


"Confiscation démocratique" dans un "régime finissant" ?  



La portée de cette tentative d'apaisement restait toutefois relative mardi soir alors que dans le même temps, depuis la Belgique, l'opposant Etienne Tshisekedi lançait un "appel solennel" au peuple pour contraindre le "régime finissant" de M. Kabila à "quitter le pouvoir": 



Je lance un appel solennel à notre peuple de demeurer mobilisé, de manière permanente, pour contraindre ce régime finissant à quitter le pouvoir en utilisant tous les moyens que nous confère l'article 64 de la Constitution congolaise


Par ailleurs, une "chasse à l'homme" à la recherche des opposants serait en cours, comme l'affirme Paul Nsapu, dans des propos rapportés par la RTBF. Plusieurs arrestations parmi les leaders de l’opposition ont été signalées. Notamment, le président du SCODE, Jean-Claude Myambo, a été interpellé chez lui à l'aube. 
Si le mouvement de protestation qui a débuté lundi n'est pas d'une ampleur spectaculaire, il semble évident qu'en ce mardi soir, la situation en République Démocratique du Congo reste particulièrement fragile et tendue et qu'elle peut évoluer très rapidement. Sur son site consacré à l'actualité de la RDC, Afrikarabia, le journaliste Christophe Rigaud affirme que l'opposition appelle "au maintien de la pression jusqu'au retrait pur et simple de la loi électorale". Et "si le projet de loi n’était pas retiré, l’opposition *invite alors le peuple à faire usage de l’art.64 de la Constitution (usage de la force)* jusqu’au départ du président Joseph Kabila."

Aussi, s'il faudra attendre quelques jours ou semaines pour savoir si ces événements sont réellement ce moment historique et ce réveil du peuple dont se félicitent certains, il est évident que la question du bilan humain de ces deux journées de violence demeure, et qu'elle devra être approfondie. Mardi soir, une ONG congolaise faisait état d'un bilan de 28 morts, alors que les autorités n'avançaient leur bilan qu'à 5 victimes.



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 22/1/2015, 6:30 am

Laurent Monsengwo : " arrêtez de tuer votre peuple"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9608
Des éléments de la garde présidentielle - dont la plupart sont souvent déguisés en policiers – sont accusés d’avoir commis des graves atrocités, du 19 au 21 janvier, lors des opérations de « maintien de l’ordre ». Depuis lundi 19 janvier, plusieurs manifestants ont été arrêtés et emmenés vers des destinations inconnues. Mardi 20 et ce mercredi 21janvier, les « forces de l’ordre » ont procédé à plusieurs arrestations dans les milieux estudiantins. C’est le cas notamment à l’université de Kinshasa et à l’UPN (Université pédagogique nationale). On assiste à une controverse sur le nombre des victimes. Selon le ministre de la Communication et des médias, on ne déplore « que » trois morts dont un policier. Ces chiffres ont été revus à la hausse pour atteindre "21". L’opposition et des organisations des droits humains, elles, parlent de 28 tués. On apprenait dans la soirée de mercredi que le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, a instruit les gouverneurs de province d’organiser, vendredi 23 janvier, des "marches de soutien " à « Joseph Kabila ». Selon certaines informations difficiles à vérifier, le numéro un Congolais devrait adresser un « message à la nation » ce jeudi 22 janvier. L’intervention aurait déjà été enregistrée.

Depuis trois jours, plusieurs quartiers et communes de la capitale congolaise sont secoués par des affrontements entre des manifestants et des « forces de l’ordre ». La raison est bien connue. On dénombre plusieurs victimes tant du côté des protestataires que des policiers et autres éléments de la garde présidentielle.
Dans une intervention à la radio belge francophone (RTBF), mercredi 21 janvier, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que 343 personnes ont été arrêtées. Il s’est gardé d’indiquer le lieu de détention de ces concitoyens.
Le même mercredi dans l’après-midi, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, aphone jusque-là, s’est rendu à l’université de Kinshasa où il devait s’entretenir avec le recteur Jean Berchmans Labana. Selon une dépêche de l’AFP, les forces de l’ordre étaient toujours positionnées sur le campus mais les violences survenues dans la matinée avaient cessé.

D’après deux jeunes contactés sur le campus par cette agence, les étudiants n’excluaient pas de reprendre des actions de protestation dès ce jeudi. C’est le jour où le Sénat fera connaître sa position après examen du projet de révision électorale à l’origine des troubles.

Des "étrangers" parmi les "agents de l’ordre"?

Selon des témoins, notamment au Rond-Point Ngaba et ailleurs, les membres des forces dites de sécurité ont fait preuve d’une «cruauté» sans nom. A tel point que certains Kinois suspectent la présence de « sujets étrangers » dans les rangs du «commando » chargé de réprimer notamment les étudiants. « Sans sommation, ils ont tiré sur des gens dont le crime se limite à clamer que Kabila doit dégager », explique un habitant de de la commune de Ngaba.
Une source kinoise confiait ce matin que plusieurs arrestations ont été opérées mercredi à l’université de Kinshasa (UNIKIN) ainsi qu’à l’UPN. Les étudiants interpellés auraient été emmenées vers "une destination inconnue".


Le bilan de ces trois jours d’échauffourées était estimé dans un premier temps à trois morts dont un policier. Les chiffres ont été revus à la hausse. Selon le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, «onze personnes, dont un policier et dix pillards, ont été tuées» en trois jours. Soit au total vingt et un morts. Un avis qui est loin d’être partagé par des activistes des droits humains. Ceux-ci font état, eux, de 28 tués.

Enquête

Président de l’Asadho, (Association africaine de défense des droits de l’Homme), Jean-Claude Katende, exige l’ouverture d’une enquête. But : déterminer les responsabilités sur toutes ces pertes en vies humaines. Et ce, à tous les niveaux. «Les personnes qui sont décédées du fait de la police et de l’armée, en fait des services qui sont censés protéger les citoyens et participer à la promotion de leurs droits, nous pensons qu’il est temps de demander qu’une enquête indépendante puisse établir non seulement la liste des personnes effectivement décédées dans le cadre de ces événements mais aussi identifier les auteurs et les traduire devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes», a-t-il déclaré.
Pour le président de l’Acaj, Me Georges Kapiamba, les arrestations opérées au cours de ces trois journées chautées sont tout simplement arbitraires. Il interpelle, au passage, notamment le Parquet général de la République sur le cas de l’avocat Jean-Claude Muyambo, transféré à la prison centrale de Makala depuis le mardi 20 janvier. «Il était recherché comme celui qui déstabilise le régime mais, au lieu d’être entendu au parquet général de la République sur ces faits, il va être transféré au parquet général de la Gombe pour être, cette fois-là, entendu sur base des faits de Lubumbashi qui remonteraient à 2002», a-t-il expliqué.

A propos de Jean-Claude Muyambo, il se confirme que les « motifs officiels » de l’arrestation de cet opposant n’aurait rien avoir avec des questions touchant à la sécurité nationale. Le président du parti Scode serait poursuivi dans une affaire de « Stellionat » et d’abus de confiance. Devrait-on en rire ou en pleurer? Question : Comment expliquer l’intervention des agents de l’ANR qui sont allés "cueillir" Muyambo vers 5heures du matin? Certains agents avaient escaladé la clôture comme s’ils avaient affaire à un malfrat. « Nous considérons que Jean-Claude Muyambo est le prisonnier personnel de Joseph Kabila », a confié un de ses proches à la rédaction de Congo Indépendant. « Nous tenons Kabila pour responsable de tout ce qui pourrait arriver au président de la Scode durant cette privation de liberté ».

Dans les milieux du barreau tant à Kinshasa qu’à Lubumbashi, des voix commencent timidement à s’élever pour fustiger la "connivence " existant entre l’actuel procureur général de la République Flory Kabange Numbi et l’administrateur général de l’ANR, Kalev Mutond. "Les deux hommes travaillent dans une complicité totale, peste un avocat. Les droits humains sont les plus grands perdants".

«Marche de soutien» à « Joseph Kabila »

On apprenait au début de la soirée de mercredi que le tout nouveau ministre de l’Intérieur - qui porte également la casquette de secrétaire général du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie – aurait envoyé des instructions aux onze gouverneurs de province. L’objet est libellé comme suit : "Organisation des marches de soutien en faveur du chef de l’Etat".
Les fonctionnaires et les enseignants du réseau public vont être mis à contribution pour chanter les louanges d’un "raïs" honni tant par la brutalité de son régime que de la bêtise qui caractérise certaines décisions. C’est le cas notamment de l’interruption l’Internet depuis le 19 janvier vers minuit. Plusieurs services d’utilité publique sont paralysées. Exemple : la douane. Il en est de même de certaines institutions bancaires. Par la fantaisie d’un dictateur fou, les Congolais sont privés de l’accès à la "Toile".

On apprenait également que « Joseph Kabila » pourrait - le conditionnel est de rigueur – s’adresser à la population congolaise ce jeudi 22 janvier. « Le message en question aurait déjà été enregistré ce mercredi », assure un analyste kinois. Celui-ci croit savoir que le « raïs » pourrait à cette occasion annoncer le retrait pur et simple du projet de loi au centre du climat de « pré-guerre civile » qui règne non seulement à Kinshasa mais aussi ailleurs. C’est le cas à Goma (Nord Kivu) et à Bukavu (Sud Kivu).

Et revoici l’Eglise catholique

Dans un communiqué publié ce mercredi 21, l’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya, a appelé les autorités congolaises et les hommes politiques à ne pas "tuer" leurs concitoyens. "Nous (...) lançons vivement cet appel: arrêtez de tuer votre peuple", écrit-il. "Ces derniers jours, Kinshasa est dans un état de siège incompréhensible. La population est en révolte. Certains hommes politiques, avec les forces de l’ordre, sèment la désolation et créent l’insécurité générale. Nous stigmatisons ces agissements qui ont causé mort d’homme", précise le communiqué. "Nous désapprouvons et condamnons toute révision de la loi électorale" qui prolongerait "illégalement les échéances électorales de 2016", date prévue des prochaine législatives et présidentielle. "Nous appelons notre peuple à rester vigilant pour s’opposer par tous les moyens légaux et pacifiques à toute tentative de modification des lois essentielles au processus électoral", écrit le prélat, appelant aussi à "éviter tout pillage""



"RDC : Calme précaire à Kinshasa, Goma et Bukavu
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-calme-precaire-a-kinshasa-goma-et-bukavu/
Les manifestations se sont poursuivies à Kinshasa ce mercredi contre le projet de loi électorale. Goma et Bukavu ont rejoint le mouvement à l’Est du pays alors que le Sénat pourrait voter jeudi le projet contesté.


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Barricades à Kinshasa mardi 20 janvier 2015 

Au troisième jour des manifestations contre le projet de modification de la loi électorale, les affrontements se sont poursuivis ce mercredi dans la capitale congolaise. Des barricades se sont à nouveau érigées dans les quartiers populaires de Kinshasa, même si les points d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont été moins nombreux que mardi. Dans le quartier de Ndjili, un poste de police a été détruit par un groupe de jeunes manifestants. Mais c’est sur le campus de l’Unikin que se focalise toute l’attention des autorités congolaises. Les accès à l’université ont été bloqués dès le matin par des barrages d’étudiants très remontés contre le projet de loi du gouvernement. La visite sur le campus du Premier ministre Matata Ponyo, mercredi après-midi, a été écourtée par des jets de pierre de manifestants. Preuve de la tension qui prévaut encore dans la capitale, les autorités n’ont pas rétabli les communications internet et SMS sur Kinshasa. Le signal de RFI et d’une radio catholique ont également « disparu » des ondes dans la matinée.

Goma et Bukavu rejoignent la contestation

Dans l’Est du pays, les manifestations ont pris de l’ampleur à Goma et Bukavu ou l’internet et les communications mobiles ont été perturbés. La police est intervenue dans le quartier de Bireré à Goma où les manifestants faisaient brûler des pneus. Les écoles, les banques et de nombreux commerces ont fermé leurs portes. Un journaliste de Goma, Jean-Mobert Senga a noté la « spontanéité des manifestations », les protestataires « ne suivant pas de mot d’ordre ». A Bukavu, la population a bloqué la route nationale 2 et des affrontements ont opposé les manifestants à la police. La fin de la semaine a été déclarée « ville morte » à Bukavu par les partis d’opposition locaux.

Séance cruciale ce jeudi au Sénat

Pendant ce temps, le débat avance à grande vitesse au Sénat sur le projet contesté de modification de la loi électorale. Mardi, le Sénat a déclaré le projet « recevable », malgré les arguments avancés par les sénateurs d’opposition. Ces derniers craignent en effet que le recensement de la population ne repousse la date de la prochaine présidentielle, fixée en 2016 et permette ainsi au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite légale. Une rumeur persistante affirme qu’Evariste Boshab, le ministre de l’Intérieur qui porte le projet de loi, aurait déclaré à certains sénateurs que l’article 8 qui conditionne l’élection présidentielle au recensement pourrait être retiré. Info ou intox ? Le pouvoir se prépare-t-il à lâcher du leste si la situation dégénère dans les rues ? Difficile de le savoir ce mercredi soir. Le projet repasse devant le Sénat jeudi 22 janvier et permettra d’y voir plus clair sur les intentions réelles du gouvernement congolais : soit passer en force, soit reculer sur l’article 8 pour temporiser avec la rue. La séance au Sénat de ce jeudi sera donc cruciale pour la suite des événements."



"RDC : les opposants de la diaspora interpellent Hollande
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-opposants-de-la-diaspora-interpellent-hollande/
Après trois jours d’émeutes en RDC, les principaux partis d’opposition de la diaspora à Paris dénoncent « la répression dans le sang (…) la traque aux opposants » et demandent à François Hollande de « mettre la pression sur le gouvernement congolais pour que l’élection présidentielle puisse être organisée conformément à la loi ».

Depuis Paris, les principaux responsables des partis d’opposition de la diaspora suivent minute par minute l’évolution de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC). Depuis lundi 19 janvier, des affrontements opposent des manifestants mobilisés contre la modification de la loi électorale et les forces de l’ordre. A Paris, les représentants des partis politiques d’opposition ont décidé d’interpeller le président français sur les émeutes de Kinshasa. Dans un communiqué, ils expliquent les raisons de la contestation populaire qui s’est emparée des rues de la capitale congolaise et dénoncent d’abord « une grave crise de légitimité des institutions mises en place au lendemain des élections de 2006 et 2011 ». Selon ces représentants de l’UDPS, du MLC et de l’UNC (1), « l’horizon 2016 doit consacrer la fin du mandat du président Kabila » conformément à la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats du président congolais.

« Garantir à la population les droits inaliénable que lui reconnaît la Constitution »

Les manifestations de Kinshasa, mais aussi de Goma et Bukavu, prennent leur source dans le projet de modification de la loi électorale présentée par la majorité présidentielle au Parlement. Ce projet vise à conditionner la tenue des élections, à un recensement complet de la population, qui pourrait prendre plusieurs années. « La conséquence principale de ce recensement sera de favoriser le glissement du mandat actuel du président Kabila pour une durée minimale de 5 ans », dénonce le communiqué. Les opposants s’inquiètent de la répression des manifestations « dans le sang » et de la « traque aux opposants » menée par le régime. Le communiqué demande enfin au président français  « d’examiner de toute urgence la situation dramatique qui prévaut aujourd’hui en RDC (..) et de garantir à la population les droits inaliénable que lui reconnaît la Constitution ». La communauté internationale doit « mettre la pression sur le gouvernement congolais pour que l’élection présidentielle puisse être organisée conformément à la loi » conclut le texte.

(1) Les partis politique signataires sont les suivants : ATD, ADR, MLC, MDCO, UNC, UDPS."



"Enlèvement d’une centaine de jeunes et pillages par des policiers dans la commune de Ngaba à Kinshasa
° http://desc-wondo.org/enlevement-dune-centaine-de-jeunes-et-pillages-par-des-policiers-a-ngaba-kinshasa/#sthash.qc5a9Gmf.dpuf
Monsieur Wondo, comme je vous ai dit au tel tout à l’heure, les militaires de la Garde républicaine ont fouillé ce mercredi 21 janvier chacune des maisons de la commune de Ngaba. Ils ont amené tous les jeunes qui s’y trouvaient, plus de 100, pour une destination inconnue. Ils ont promis de boucler de nouveau la commune cette nuit pour exterminer cette jeunesse dite révolutionnaire.

Les actes de pillages de la journée du 19 janvier ont commencé avec  les policiers qui tiraient les premiers sur les serrures des commerces comme celui de Congo futur ou encore ceux des chinois afin de les piller. Une fois qu’ils avaient terminé, la population pouvait alors se servir. Malheureusement on ne parle que des civils comme pilleurs. Même la radio RFI est tombée dans ce piège. Et pourtant, ce sont les policiers qui sont les principaux et les premiers auteurs des pillages. La foule ne les a faits que suivre.

Merci"



"Bande sonore identifiant la voix du Général Kanyama ordonnant aux policiers de tirer sur les étudiants
Analyse DESC sous la direction de Jean-Jacques Wondo Omanyundu

° http://desc-wondo.org/bande-sonore-identifiant-la-voix-du-general-kanyama-ordonnant-de-tirer-sur-les-etudiants-desc/#sthash.ZGzXPgCU.dpuf

Des ordres audibles de tirer sans cesse sur les étudiants

00:0002:08
Le lecteur audio ci-dessus concerne une séquence des échanges de transmissions d’informations entre des commandants de police et ses unités sur le terrain.
Dans ces échanges en lingala, on peut percevoir la voix d’un commandant des opérations qui, au départ d’un centre de commandement et de transmissions, ordonne à ses subordonnés sur le terrain de lancer un coup de foudre à répétition vers le campus de Kinshasa pour détruire les étudiants, qui ne méritent pas d’être qualifiés d’intellectuels. « Car s’ils étaient réellement intelligents, ils n’allaient pas se mettre à manifester contre l’autorité », insiste ce commanadant. Il insiste pour que la riposte soit très énergique et les écrase totalement. Il motive ses subordonnés à plus d’efficacité car leurs actions relèvent du choix qu’ils ont opté de servir sous les drapeaux.


Analyse technique comparative de la voix

Lorsque nous avons reçu le document audio, à son audition, notre flair nous a directement poussé vers le général Célestin Kanyama, l’inspecteur divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC). En effet, l’intonation de sa voix nous a été familière à la suite du visionnage des plusieurs de ses interventions par le passé. Mais il nous fallait des éléments techniques capables de l’identifier pour ne pas spéculer.

C’est ainsi que nous avons opéré une analyse technique scientifique visant à comparer la voix de la bande audio avec celle de plusieurs vidéo youtube montrant Kanyama en train de parler.
Cette comparaison phonétique et automatique se réalise sur base de l’hypothèse que nous avons tous une voix et une manière de nous exprimer qui nous sont propres. de la sorte, plusieurs de ses caractéristiques peuvent servir de critères de comparaison.
« Manière ». Tout d’abord, avant de s’intéresser à la voix elle-même, les spécialistes étudient la manière de parler. Autrement dit le vocabulaire utilisé, la phraséologie, les tournures de phrases, l’articulation de certains phonèmes ou accents linguistiques (variables en fonction de l’origine géographique et du milieu social, de l’appartenance culturelle ou religieuse, etc. ), la répartition des pauses dans la phrase, les intonations …

Ainsi, dans notre bande vocale, la personne qui donne les ordres en lingala a un fort accent kasaien luba facilement identifiable par les kinois.
Toutefois, ces éléments ne suffisent pas vraiment pour distinguer une personne en particulier, mais plutôt un groupe, car tributaires d’un environnement donné : ils sont souvent très proches dans une même famille, dans un même groupe ethnique ou dans une même bande de copains adolescents par exemple.
Timbre vocal. Ensuite, on s’intéresse également au timbre de la voix, qui correspond grosso modo à la forme de l’onde sonore : lorsqu’on représente la fréquence du son au cours du temps, on observe un signal périodique dont la forme est différente pour chacun, la respiration, le ton (grave, aigu) 

° https://www.youtube.com/watch?v=Qul-yuLtRGQ

Des similitudes et une conclusion triviale qui confondent le Général Kanyama.

Finalement, nous avons compilé toutes les caractéristiques de cette voix grâce à un logiciel pour les comparer à une série de voix de la personne soupçonnée enregistrées sur youtube. Nous n’avons repris ci-bas qu’une vidéo où Kanyama s’adresse à ses subalternes. Et l’analyse attentive (voire l’écoute attentive) de sa voix, comparée à celle de la bande audio, est très édifiante.

Donc, le résultat est très impressionnant car notre analyse a conclu que « sur une échelle de -2 à +4, la puissance de l’indice, c’est-à-dire de notre comparaison phonétique et automatique se situe à +3. Autrement dit le résultat de notre analyse ne laisse l’ombre d’aucun doute que le Général Célestin Kanyama est bien l’auteur de la voix de la bande audio ordonnant de massacrer sans état d’âme les étudiants du campus da,s le lieu dit « Masanga ya mbila » (vin de palme). Il dit d’ailleurs « masanga mbila puis masanga mbile. Généralement ce sont les balubas qui s’expriment ainsi.

Après analyse de la voix, DESC vient d’identifier formellement que la voix qui ordonne de tirer sans ménagement sur les étudiants, c’est bien celle du général Célestin Kanyama avec son accent kasaien luba comme dans le lien ci-dessous. Il s’agit là pour DESC et pour les enquêteurs judiciaires d’un indice accablant de plus qui s’ajoute aux griefs retenus contre lui par le bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) Human Rights Watch, qui l’accusent d’être responsable de l’opération « Likofi » (coup de poing) qui a occasionné des meurtres et des disparitions de kulunas (bandes de jeunes délinquants). Petit-à-petit, l’étau se resserre sur celui qu’on surnomme « Esprit de mort » et sa descente aux enfers n’est plus qu’une question de temps"


PS Je suis incapable de placer le lien de la bande sonore en question, chacun peut se référer à l'original de DESC WONDO pour l'auditionner et pourquoi pas celui qui le peut, afficher directement ici le lien correct !




Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 23/1/2015, 3:45 am

"Info DESC – La MONUSCO en état d’alerte rouge : La situation reste volatile en RDC "
° http://desc-wondo.org/info-desc-la-monusco-en-etat-dalerte-rouge-la-situation-reste-volatile-en-rdc/

"RDC: Joseph Kabila, président secret et mal aimé à Kinshasa"
° http://www.izf.net/afp/rdc-joseph-kabila-pr-sident-secret-et-mal-aim-kinshasa

"21.01.15 Joseph Kabila, the game is over? (Jean Jacques Wondo)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=200522&Actualiteit=selected

Congo: les autorités peinent à rétablir l’ordre
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/01/21/congo-les-autorites-peinent-a-retablir-lordre/

"Loi électorale : affrontements entre étudiants et forces de l’ordre à Goma"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/loi-electorale-affrontements-entre-etudiants-forces-de-lordre-goma/

"Sénat: l’examen du projet de loi électorale renvoyé à vendredi"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/senat-lexamen-du-projet-de-loi-electorale-renvoye-vendredi/
° http://www.izf.net/afp/rdc-s-nat-reporte-un-vote-crucial-apr-s-3-jours-d-meutes-kinshasa

"22/01/15/ REVUE, EN L’ABSENCE DE PRESSE CONGOLAISE, DES NOUVELLES DE CE JEUDI (CongoForum)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200537&Actualiteit=selected

RDC : poursuite des heurts à Goma, les écoles fermées jusqu'à lundi
(AFP 22/01/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-poursuite-des-heurts-goma-les-ecoles-fermees-jusqua-lundi#sthash.TAmXYLW8.dpuf
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-la-police-tire-sur-des-manifestants-goma-deux-blesses

"Kinshasa : Muyambo brutalisé par des magistrats du PGR Kabange Numbi"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9610

"Abdallah Wafy : «On ne maintient pas l’ordre avec des chars de combat»"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/abdallah-wafy-ne-maintient-pas-lordre-avec-des-chars-de-combat/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links

"Washington, préoccupé par les violences en RDC"
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/washington-preoccupe-par-les-violences-en-rdc/2607850.html

"RDCongo: Washington appelle à la tenue d'élections conformes à la constitution
(AFP 22/01/15)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdcongo-washington-appelle-la-tenue-delections-conformes-la-constitution#sthash.OiIYaL3p.dpuf

"Al Kitenge : «Si l’Etat n’avait pas paniqué, il n’aurait pas coupé les communications d’entreprises»"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/al-kitenge-si-letat-navais-pas-panique-il-naurait-pas-coupe-les-communications-dentreprises/

"Christopher Ngoy de la société civile, enlevé à Kinshasa"
° http://www.cheikfitanews.net/2015/01/christopher-ngoy-de-la-societe-civile-enleve-a-kinshasa.html

"Non à la chasse à l’homme et reglèment des comptes après les manifestations publiques contre la révision de la Loi électorale au Congo-Kinshasa
la Voix des Sans Voix"

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9611

""Joseph Kabila" s’accroche au pouvoir. Pourquoi?
18 Janvier 2015

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9591
Le président de l’Assemblée nationale congolaise, le kabiliste Aubin Minaku, a osé. Il a fait adopter furtivement, samedi 17 janvier, à 23h30, le projet de loi portant modification de la loi n°06/006 du 9 mars 2006 relative à l’organisation de l’élection présidentielle, des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Un texte déjà révisé par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Le texte adopté par la "représentation nationale" a choqué plus d’un observateur. Juriste et non juriste. En cause, la non conformité à la Constitution. Inutile de rappeler que la légalité est la qualité de ce qui est conforme à la loi au sens le plus large.
En violation notamment de l’article 73 de la Constitution - lequel édicte que l’organisation du scrutin présidentiel doit avoir lieu quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice -, le projet de loi adopté contient une clause qui érige le recensement de la population en préalable avant la tenue des élections générales. Un comble! Au lieu d’avoir l’élection présidentielle mi septembre 2016, on est parti pour 2019 voire 2020.

Tous les yeux sont désormais tournés vers le Sénat où doit avoir lieu la seconde lecture du texte controversé.
Les sénateurs oseraient-ils rappeler au "raïs" qu’il avait fait le serment un certain 20 décembre 2011 "d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République"? Et que agir autrement reviendrait à se rendre coupable de parjure?
Les sénateurs feraient-ils preuve d’intransigeance face à la dérive dictatoriale au sommet de l’Etat et surtout face des prétendus "élus du peuple", corrompus, décidés à fouler aux pieds la légalité pour quelques dizaines de milliers de dollars promis à chacun d’eux?

Des représentants des forces politiques et sociales ont appelé la population kinoise à manifester ce lundi 19 janvier devant le Palais du peuple, le siège du Parlement congolais.
On va assister à une scène devenue classique : "Joseph Kabila" va faire déployer - si n’était déjà fait - les forces dites de sécurité. Celles-ci vont quadriller toutes les artères conduisant vers le Palais du peuple. On va assister également à une orgie de fumées dégagées par des grenades lacrymogènes par des policiers très peu républicains.
La messe est-elle dite pour autant? Assurément pas! Et ce, en dépit du fait que les rapports de force semblent, pour le moment, à l’avantage de "Kabila" et de ses sbires. Une chose paraît sûre, l’actuel chef de l’Etat congolais a perdu l’opinion. Il est rejeté aux quatre coins du pays. Il ne résiste que grâce à la force brute. Jusqu’à quand? Peut-on franchement diriger un pays sans avoir l’opinion avec soi? On peut en douter.

C’est désormais un postulat : "Joseph Kabila" est décidé à s’accrocher au pouvoir. Il mise tant sur l’appareil répressif de l’Etat que sur l’incivisme de quelques prétendus hommes d’Etat de son oligarchie.
Question : quelle est la motivation profonde qui incite cet homme à s’accrocher au pouvoir en dépit d’un bilan globalement désastreux?


Selon certains analystes, "Joseph Kabila" redoute "la vie après la Présidence". Une vie dénuée d’immunité des fonctions.
On le sait, des organisations de défense des droits humains paraissent décidées à traduire le futur ancien président de la République devant la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité". Les dossiers ne manquent pas. On pourrait épingler à titre d’illustration le double massacre (2007-2008) des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, l’assassinat de plusieurs journalistes et des défenseurs des droits humains, le massacre des adeptes du prophète Joseph Mukungubila (2013), les exécutions extrajudiciaires des jeunes gens dits "Kulunas". La liste n’est pas exhaustive.

D’autres analystes estiment que "Joseph Kabila" et sa fratrie - devenus immensément riches - sont décidés à garder la mainmise sur le patrimoine minier et les hydrocarbures du pays. Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant?
Ces deux avis sont loin d’être satisfaisants. Ils n’expliquent pas suffisamment les raisons qui pousseraient un individu crédité, à tort ou à raison, de plusieurs milliards de dollars, à prendre des risques insensés à tenter, contre vents et marrés, à vouloir rester calife à la place du calife. Et ce au risque de tout perdre y compris le bien le plus précieux à tout être humain : la vie.

Et si la cause profonde de la motivation de "Joseph" à briguer un troisième mandat en dépit de l’interdit constitutionnel découlaient des "contraintes extérieures"?
Les Congolais feignent souvent d’ignorer que la "libération" du 17 mai 1997 n’a pas été l’œuvre des citoyens congolais mais bien des "mercenaires" venus de plusieurs pays africains principalement le Rwanda et l’Ouganda.
Les Congolais feignent également d’ignorer que l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) qui a vu le jour fin octobre 1996 était une trouvaille rwando-ougandaise. Les ex-Zaïrois y ont été "embarqués" à l’image des passagers qui montent dans un train déjà en marche. La fameuse guerre dite des "Banyamulenge" n’était qu’une grande mystification.

Loquaces voire arrogants, les dirigeants rwandais actuels n’ont jamais fait mystère de leur volonté de placer une marionnette au pouvoir à Kinshasa. Un homme "fiable", "amical à notre égard" (dixit: Patrick Mazimhaka, alors ministre-conseiller à la Présidence du Rwanda dans "Le Soir" daté 30.11.1998). Bref, un homme peu enclin à menacer la "sécurité nationale" du Rwanda et de l’Ouganda. "Nous avons été terriblement déçus par Laurent-Désiré Kabila ; il nous a trompés", ajoutait Mazimhaka. Question : "Joseph Kabila" serait-il cet homme "fiable " et "amical"?
En retardant de deux heures la parade militaire prévue le 30 juin 2010 en attendant l’arrivée à Kinshasa, "Joseph Kabila", ancien bras droit de James Kabarebe, alors chef des troupes rwandaises au Congo, a montré à la face du monde qu’il n’était qu’un minable "fondé de pouvoir". Les véritables "patrons" à Kigali et à Kampala. La volonté ici est de faire du Grand Congo une sorte de sous-colonie de ces régimes voyous.
Et si "Joseph Kabila" a été propulsé à la tête de l’Etat congolais un certain 26 janvier 2001 pour veiller sur les intérêts sécuritaires du Rwanda et de l’Ouganda? Et si l’homme s’accrochait au pouvoir sur injonctions de ses mentors. Des mentors désemparés par la perspective d’un "après-Joseph" qui leur échapperait et les rendrait "aveugles" au Congo-Kinshasa?

Il est clair que la résistance citoyenne doit mener une lutte résolue non seulement pour barrer la route au tyranneau mais aussi aux "agents de l’étranger" ayant infiltré les différentes institutions du pays. C’est une guerre patriotique."



° http://www.rfi.fr/afrique/20150122-rdc-contestation-etend-est-pays-etudiants-amato-bayubasire-lucha-affrontements/
° http://www.izf.net/afp/rdc-42-morts-kinshasa-selon-fidh-gouvernement-d-ment
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/loi-electorale-controverse-sur-le-bilan-des-manifestations-en-rdc/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/kinshasa-les-activites-reprennent-progressivement-apres-3-jours-de-manifestations/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/22/rdc-la-coupure-dinternet-partiellement-levee/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/21/rdc-linternet-sera-bientot-retabli-assure-lambert-mende/



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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 23/1/2015, 7:26 am

J’ai senti comme une déception et même une résignation chez certains et comme un reproche aux manifestants d’avoir vite capitulé chez d’autres face à ce mouvement populaire de contestation…
C’est vite oublier que nous sommes devant un pouvoir barbare qui n’hésite pas à user des balles réelles sur ces citoyens et en embastiller d’autres vers des destinations inconnues qui seront fatales pour beaucoup d’entre eux, sans compter le quadrillage de la ville par police et armée sanguinaire, de quoi refroidir l'hardeur des manifestants...
Est-il que nos jeunes Congolais ont fait et font preuve d’une conviction et d’un courage suprêmes pour défendre nos droits et libertés, de contester ce régime occupant et mortifère dans ces conditions…
Lorsqu’on entend les ordres de Kanyama à réprimer sans mesure les étudiants manifestants on comprend davantage à quelle dictature sanguinaire nous avons affaire...

Qu’à cela ne tienne, la vérité est que quoi qu’il arrive par la suite à cette nouvelle loi électorale et à l’effectivité des échéances prévues de 2016, notre peuple a signifié plus que jamais qu’il ne voulait pas de Kanambe… Et là nous n’en sommes pas au Mobutu de ses débuts avec les étudiants tués en 1969 ou embastillés en 1971...
En effet, je ne pense pas du tout que "JK" en a encore pour 25 ans à nous opprimer comme Mobutu à cette époque : sa date de péremption est bien plus proche que peuvent s’illusionner ses complices comme Kanyama…

Déjà, cette loi risque bien d’être gravement amendée et du coup vidée de son opportunité : l’article 8 qui conditionne les élections au préalable du recensement écarté, cette révision aura perdu toutes ses raisons d’exister !
Il semble que des pressions explicites externes et internes comment des cas de conscience internes talonnent Kengo et beaucoup de sénateurs au point de le pas les laisser insensibles aux contestations claires et déterminées des Congolais, d’abord les jeunes manifestants qui nous représentent au delà de l’opposition politique qui a appelé à cette contestation… Qui connait un (des) Sénateu(s) comme moi peut prendre ses nouvelles en direct; ça cogite...

Maintenant comme à ses habitudes le pouvoir saura-t-il quand même passer outre ce défi plus que symbolique en achetant les élus pour voter cette loi sans amendement et continuer sa gouvernance par défi, sa dictature ? Je ne vous en dirais pas plus car rien ne peut être acquis dans ce genre de marchandages opportunistes et machiavéliques parfois changeants à la minute; attendons demain mais il semble bien que le "recevable" revendiqué par le Sénat il y’a trois jours soit en fait fort disputé, un ballottage s’et installé...
Des billets verts en plus sauront-ils faire balancer le vote demain vers le oui ? Rien n’est moins sûr car Kanambe de son côté reste sous pression cette fois bien plus comminatoire avec des risques de sanctions pas tendres…

Ailleurs on a même évoqué une Monusco qui serait en alerte pour remettre de l’ordre si besoin face aux forces loyales, défendre au besoin les manifestants pris en chasse par les forces de l’ordre et si besoin plus !
Et ces jours-ci il semble qu’il a même été question de faire appel à une force genre EUFOR comme en 2006 pour les élections de 2016 dès qu'elles seront officiellement calées, mais cette fois difficile d'avoir l'accord du Congo car une telle force serait d'abord là pour défendre le challenger face à la force de frappe du sortant; contrairement à 2006…
Ira-t-on jusque là ? Une chose est qu’en dehors de ses parrains régionaux rwandais, ougandais et peut-être sud-africains, JK a beaucoup d'ennemis forts cette fois-ci…
Attendons voir!


"RDC: après les violences, discussions autour de la loi électorale
° http://www.rfi.fr/afrique/20150123-rdc-apres-violences-discussions-autour-loi-electorale-kabila-kengo-minaku-onu-ue-etats-unis/
Après trois jours de violences, l’examen du projet de loi électorale a finalement été reporté à ce vendredi 2015. Le président du Sénat a choisi de laisser plus de temps à la commission chargée d’étudier le texte pour travailler. Après les divisions qu’a provoquées le texte, il faut séparer l’organisation de cette élection avec le recensement.

Signe de l’ampleur des divisions que suscite ce projet de loi électorale, tard hier soir, les sénateurs débattaient toujours autour d’une formulation qui puisse mettre tout le monde d’accord. Pour les uns, il faut modifier l’article 8 controversé. Et clairement, séparer la tenue des élections de l’organisation d’un recensement.
Pour les autres, l’article 8 a été surinterprété et ne pose pas de véritable problème. Ils défendent une reformulation plus cosmétique. La pression sur les sénateurs est forte, car ces dernières journées de violence ont montré l’ampleur du rejet de ce texte par la population. Ne rien modifier serait difficilement acceptable.

Le regard est tourné vers les deux Chambres

Reste que même si les sénateurs optent pour des changements radicaux, ce sont les députés qui au final, auront le dernier mot, lors d’une plénière lundi prochain sans doute. Tout le monde a donc le regard tourné vers les deux Chambres, à commencer par la communauté internationale.
Hier, six ambassadeurs, représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et des Nations unies, ont rencontré les présidents des deux Chambres, Leon Kengo et Aubin Minaku. Objectif : les convaincre de l’intérêt d’avoir une loi électorale consensuelle, vu les heurts des derniers jours. Une loi qui clarifie finalement que la présidentielle aura bien lieu en 2016.

Des garanties difficiles à obtenir, tant la majorité elle-même est divisée sur la question. Car au final, personne ne sait quelles sont les intentions du président Joseph Kabila, qui ne s’est encore jamais exprimé sur ses intentions en 2016."



"RD Congo – Kabila : Vers une présidence à vie ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kabila-vers-une-162354

Ecoutez

En République Démocratique du Congo, le président Joseph Kabila semble avoir, enfin, trouvé le stratagème devant lui permettre de conserver le pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de décembre 2016 : le glissement du calendrier électoral. Selon le ministre de la Communication, Lambert Mende, l’élection présidentielle pourrait bien se tenir en 2017 au lieu de 2016. Si la présidentielle peut se tenir en 2017 au lieu de 2016, elle peut aussi se tenir en 2018, 2020, 2022… En Afrique, lorsqu’un président réussit à faire glisser le calendrier électoral, le glissement continue à sa guise. 

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Gachette_facile-2-a8339

Pour rappel, le dernier mandat du président Mobutu s’arrêtait en décembre 1991. Par une série de manœuvres, Mobutu parvint à faire glisser le calendrier électoral année après année et à se maintenir au pouvoir jusqu’à son renversement par les troupes de l’AFDL le 17 mai 1997. La Côte d’Ivoire fit, elle aussi, les frais du glissement du calendrier électoral. A la suite d’une série d’évènements et de manœuvres, le président Laurent Gbagbo, dont le mandat s’arrêtait en 2005, réussit à conserver le pouvoir, hors mandat, cinq ans durant[1]. L’élection avait été reportée une première fois, puis une deuxième fois,… jusqu’à six fois. Le président Gbagbo sera finalement renversé en avril 2011 par une coalition formée de l’armée française, des forces de son rival Ouattara et des unités de l’ONUCI (la force des Nations unies en Côte d’Ivoire).

Kabila, ses parrains et la répression

Joseph Kabila semble avoir opté pour la même trajectoire, faute d’avoir pu modifier les articles verrouillés de la Constitution[2] : rester le plus longtemps possible à la tête du pays. Le malheur pour les Congolais est qu’il bénéficie d’un environnement international et régional favorable. Quatre présidents africains au moins tiennent à son maintien au pouvoir. L’Angolais Edouardo dos Santos, le Sud-africain Jacob Zuma et surtout ses deux parrains de l’Est : Paul Kagame et Yoweri Museveni. Il faudrait que les Congolais soient en capacité de lutter avec suffisamment de détermination pour faire reculer le soutien des quatre présidents avant d’envisager sérieusement de déboulonner le Rais à Kinshasa. Quant à la mission de l’ONU au Congo, la Monusco, on ne l’imagine pas se battre, comme l’ONUCI en Côte d’Ivoire, contre les forces de Kabila[3]Sur le plan militaire, Joseph Kabila a doté sa garde prétorienne, les GR, d’importants moyens militaires dont elle se sert essentiellement pour écraser les mouvements populaires hostiles au président, une stratégie de répression dans le sang[4] dont les Congolais vont continuer de faire les frais[5].

Au-delà du Congo et de la région, les Américains, qui disposent de meilleurs atouts pour faire partirKabila, jouent plutôt double-jeu. Officiellement, ils souhaitent son départ, mais officieusement, ils œuvrent à son maintien au pouvoir, ce dont la plupart des Congolais sont loin de se douter. La politique américaine vis-à-vis du Congo repose souvent sur « le double discours »[6]. Les prises de position officielles sont fréquemment en contradiction avec la réalité de la politique menée.

Le président, les Grands lacs et les « hors mandat »

On garde toujours à l’esprit le fait que Joseph Kabila n’exerce pas un pouvoir présidentiel tout à fait autonome, mais opère dans un réseau, un dispositif mis en place par les Américains et les Britanniques après la guerre de 1996 pour contrôler les ressources minières du Congo[7]. A priori, les Américains ne peuvent envisager le départ de Kabila que si son potentiel successeur est d’un profil compatible avec la politique qu’ils mènent dans la région des Grands lacs, politique articulée autour de l’axe Kampala – Kigali. Un profil difficile à « vendre » aux Congolais dans le contexte actuel. Washington devrait donc continuer à maintenir discrètement, mais fermement, Kabila au pouvoir malgré quelques récriminations dans les discours officiels. Bref, dans leur lutte contre le maintien de Kabila au pouvoir, les Congolais ne risquent pas de rencontrer beaucoup d’amis[8]. Ils pourraient même se heurter à des ennemis inattendus[9], et Kabila le sait. Il sait aussi que passé 2016, tous les mandats (présidentiel, parlementaires, provinciaux,…) auront « glissé », ce qui est déjà le cas des mandats sénatoriaux.

En effet, les membres actuels du sénat sont issus des élections de 2007. Ils devaient se représenter devant les électeurs en 2012. Leur calendrier électoral continue de « glisser », et ils ne s’en plaignent pas, bien évidemment. Après décembre 2016, il suffira à Kabila de dire aux députés, aux sénateurs et aux autres « élus » locaux : « nous sommes tous hors-mandats. Nous pouvons continuer comme ça ». Il y aura d’un côté le peuple congolais qui attendra les élections, de l’autre, des dirigeants hors mandat. Sorte de Mobutu durant les interminables années de la Conférence nationale souveraine. Mais personne ne sait si les Congolais peuvent accepter l’amorce d’une deuxième présidence à vie après avoir enduré l’interminable règne de Mobutu. On ne sait pas non plus si un soulèvement populaire, sur l’exemple du Burkina Faso, peut se produire au Congo. Mais l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, a prévenu le 17 décembre dernier que « le soulèvement populaire à Kinshasa dépassera de très loin celui vécu à Ouagadougou ».

Boniface MUSAVULI



[1] Pour des raisons qu’il serait fastidieux de rappeler dans cet article.
[2] Les articles 70 et 220 de la Constitution limitent le mandat présidentiel à 5 ans, une seule fois renouvelable.
[3] Kabila se prépare également sur le terrain militaire. Depuis des mois, on assiste à une hyper-militarisation de sa garde prétorienne. Cf. JJ. Wondo, « Pourquoi cette hyper-militarisation de la Garde républicaine au détriment du reste de l’armée ? », desc-wondo.org, 14 mars 2014.
[4] Dernière répression en date, le 12 janvier 2015. La police a ouvert le feu sur les manifestants qui s’opposaient à l’adoption d’une loi électorale. L’opposant Kudura Kasongo, visé à bout portant, a reçu quatre balles dans les jambes. Le 20 février 2014, la « Caravane de la paix » que menait l’opposant Vital Kamerhe, dans la ville de Bukavu, avait essuyé des tirs nourris de la part de la police. Bilan deux morts et vingt-six blessés. En décembre 2011, les sympathisants de l’opposant Etienne Tshisekedi avaient été massacrés par les forces de Kabila près de l’aéroport de Ndjili. Trois ans plus tôt, ce sont les sympathisants d’un autre opposant, Ne Muanda Nsemi, qui étaient massacrés dans la province du Bas-Congo. Bilan : mille morts, selon l’ONG américaine Human Rights Watch. Le militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya, qui avait constitué un dossier sur ces tueries, sera assassiné par la police le 2 juin 2010. Cf. B. Musavuli, « RDC – gâchette facile : Faut-il recourir à la ‘’Responsabilité de protéger’’ ? », desc-wondo.org, 17 janvier 2015.
[5] JJ. Wondo, « Kabila profite de la visite du président angolais pour déployer la GR contre les manifestants », desc-wondo.org, 18 janvier 2015.
[6] En juillet-août dernier, Joseph Kabila, accompagné de l’affairiste israélien Dan Gertler, a mené un lobbying soutenu auprès des Américains, particulièrement auprès de Barack Obama et du puissant lobby juif américain de l’AIPAC. Cf. Jean-Jacques Wondo Omanyundu, « L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA ? », desc-wondo.org, 1er août 2014. Si Kabila et les dignitaires du régime envisagent de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, c’est qu’ils ont obtenu l’accord des Américains.
[7] Ce dispositif, en forme de triumvirat, associe le président Joseph Kabila aux présidents Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda). Cf. P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge – poker menteur en Afrique des Grands lacs, Ed. de l’Erablière, 2014, pp. 407-516.
[8] Mais un peuple uni et déterminé à refuser ce qu’il ne veut plus peut renverser des montagnes.
[9] Selon le militant Kambale Musavuli, c’est l’ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa qui a fourni aux hommes de Kabila les moyens de mater la révolte des partisans d’Etienne Tshisekedi, après le hold-up électoral de décembre 2011. Cinq ans auparavant, l’Angola et l’Union européenne avaient soutenu Kabila militairement contre les forces de l’opposant Jean-Pierre Bemba. Le Rwanda et l’Ouganda, quant à eux, disposent de milliers de leurs soldats intégrés dans les rangs des FARDC par Kabila au terme de différents mécanismes de brassage et de mixage des groupes armés parrainés par Kampala et Kigali. Autrement dit, si des soldats et des policiers « congolais » peuvent renoncer à réprimer leurs populations, par conscience patriotique, les soldats étrangers, eux, réprimeront la population sans état d’âme. "


"RDC : deuxième journée de violences à Goma, au moins trois morts"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150122191210/#

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150122134740/ceni-pr-sidentielle-rdc-2016-parlement-rdc-d-cryptage-loi-lectorale-en-rdc-les-10-nouveaut-s-qui-pourraient-tout-changer.html



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 23/1/2015, 6:14 pm

"Sénat : le recensement et l’identification de la population élagués de la loi électorale


° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/senat-le-recensement-lidentification-de-la-population-elagues-de-la-loi-electorale/

Les sénateurs congolais qui examinaient ce vendredi 23 janvier le projet de loi électorale controversé ont voté l’article 8 en des termes différents du texte voté à l’Assemblée nationale. Le président du Sénat, Léon Kengo a expliqué, juste après le vote de cette disposition, que l’article remanié ne subordonne pas les élections au recensement et à l’identification de la population mais plutôt aux « données démographiques disponibles ». Le recensement est une opération qui peut prendre plusieurs années, avait prévenu l’opposition qui soupçonne une manœuvre du pouvoir pour prolonger le mandat présidentiel de Joseph Kabila dont le second terme s’achève en 2016.

Initialement, l’article 8 de la loi électorale adoptée à l’Assemblée nationale prévoyait l’actualisation de la liste électorale en tenant compte des données issues du recensement et de l’identification de la population. Cet article voté au Sénat prévoit désormais que la liste électorale définitive soit actualisée en fonction des « données démographiques disponibles ».
L’article 8 alinéa tel qu’amendé et voté au Sénat stipule :
« Trente jours au plus tard avant la campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante publie la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote. La liste électorale pour l’ensemble du territoire, de la ville ou de la commune pour la ville de Kinshasa, suivant le cas, est affichée pour consultation au bureau de l’antenne de la Commission électorale nationale indépendante au plus tard quinze jours avant la date du scrutin.
L’actualisation de la liste électorale définitive en fonction des données démographiques disponibles se fait dans le respect des délais constitutionnels et légaux prévus pour l’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.
A l’ouverture de chaque bureau de vote, les listes définitives des électeurs visées à l’alinéa 1er ci-dessus sont affichées et restent en place pendant le déroulement du scrutin. Elles reprennent pour chaque électeur : 1. Le nom 2. Le post-nom et le prénom 3. Le lieu et la date de naissance 4. Le sexe 5. L’adresse du domicile ou de la résidence actuelle 6. La photo ».

Juste après l’adoption de cet article, le président du Sénat a expliqué en Français et en Lingala que cette disposition a été ainsi adoptée pour que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels.
Une commission paritaire mixte de l’Assemblée nationale et du Sénat va maintenant siéger pour harmoniser les vues de deux chambres sur les divergences apparues notamment sur l’article 8.


Vous pouvez écouter l’explication de Léon Kengo:

Télécharger

A l’appel de l’opposition, les villes de Kinshasa, Goma et Bukavu ont connu des violentes manifestations en début de semaine contre le projet de loi électorale tel qu’il était adopté à l’Assemblée nationale. Les manifestations ont dégénéré dans de nombreux endroits où les forces de police étaient débordées. Des scènes des pillages qui ressemblaient davantage à d’attaques ciblées contre des commerces tenus par les Chinois ont été observés dans les quartiers populaires de Kinshasa où des commissariats de police ont été incendiés. Une douzaine de personnes ont perdu la vie dans ces manifestations, selon le bilan officiel. La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme a elle avancé le chiffre de 42 morts.
Les États-Unis, l’Union Européenne, la Monusco (Mission de l’ONU en RDC), ont lancé des appels à la retenue à tous les acteurs impliqués, rappelant leur attachement à consolider les acquis des efforts de stabilisation du pays et la nécessité d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.


"RDC: après les violences, le Sénat amende le projet de loi électorale contesté
° http://www.lesoir.be/766412/article/actualite/monde/2015-01-23/rdc-apres-violences-senat-amende-projet-loi-electorale-conteste
Le projet de loi qui ouvrait la possibilité à un report des élections présidentielles, afin de laisser Kabila au pouvoir, a suscité une révolte populaire.

Le Sénat congolais a amendé ce vendredi le projet de loi électorale à l’origine de violences meurtrières à Kinshasa et dans d’autres villes de la République démocratique du Congo (RDC), mais l’opposition a accueilli cette évolution avec prudence.


Les sénateurs ont adopté à l’unanimité un texte modifiant l’article le plus litigieux du projet de révision de la loi électorale. En début d’après-midi, la commission paritaire réunissant des députés et sénateurs s’est réunie à huis clos pour parvenir à un texte de consensus afin de permettre le vote de la loi samedi, selon une journaliste de l’AFP.
Faute d’accord à la commission paritaire, l’Assemblée nationale aura le dernier mot.


Une situation accalmie

Après les violences du début de semaine, le périmètre du Parlement restait bouclé par les forces de l’ordre, mais la situation était calme à Kinshasa et Goma, grande ville de l’est du pays où des affrontements entre policiers et manifestants hostiles au président Joseph Kabila ont fait au moins un mort jeudi.
Le texte du Sénat modifie l’article ouvrant la possibilité d’un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016, ce qui permettrait à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à la présidence au-delà de la fin de son mandat. Aujourd’hui, la Constitution lui interdit de se représenter.
Tel que voté par les députés, le projet de loi conditionne la tenue de la prochaine présidentielle (et des législatives devant avoir lieu le même jour) à l’achèvement du recensement général de la population. Celui-ci doit commencer cette année et, selon plusieurs analystes, pourrait prendre jusqu’à trois ans.
Dans la version adoptée par les sénateurs, «  l’actualisation de la liste électorale définitive en fonction des données démographiques disponibles se fait dans le respect des délais constitutionnels et légaux prévus pour l’organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales  ».


Jeudi soir, l’opposition, divisée, avait appelé à de nouvelles manifestations contre le pouvoir lundi dans tout le pays.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, a appelé ainsi à manifester « pacifiquement » jusqu’à ce que Joseph Kabila soit contraint de quitter le pouvoir, tandis qu’un collectif réuni autour des deux autres grands partis de l’opposition – l’Union pour la Nation congolaise (UNC) et le Mouvement de Libération du Congo (MLC) – et de dissidents de l’UDPS, exhortaient les Congolais à manifester en masse « à défaut du rejet » du projet de loi.
Le président de l’UNC, Vital Kamerhe, a néanmoins jugé « satisfaisant » le texte des sénateurs, tout en refusant de « crier victoire » du fait de l’incertitude régnant sur les résultats de la commission paritaire. Le mouvement des opposants au texte doit se réunir vers 18 heures pour décider du maintien ou non de l’appel à manifester lundi.


Violences meurtrières de lundi à mercredi

De lundi à mercredi, Kinshasa a été le théâtre de violences meurtrières ayant fait de 12 morts, selon le gouvernement, à 42, selon la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).
Les troubles ont commencé par la violente répression de manifestations d’opposants au projet de révision de la loi électorale. Elles ont vite dégénéré en émeutes et pillages dans plusieurs quartiers populaires de la ville.
La situation s’est apaisée à partir de mercredi après-midi, mais la plupart des écoles de la capitale restaient néanmoins fermées vendredi.

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 902605597_B974596786Z.1_20150123160211_000_GIQ3QT13D.2-0

La RDC, un des pays les moins développés au monde, traverse une grave crise politique depuis les élections législatives et présidentielles de 2011, entachées d’irrégularités massives, remportées par Jospeh Kabila et sa majorité. Depuis lors, plus aucune élection n’a eu lieu.
Pour l’opposition, le prochain combat sera d’obtenir la publication d’un «  calendrier électoral global  », c’est-à-dire prévoyant les dates précises de tous les scrutins en retard (élections locales, provinciales et sénatoriales, toutes annoncées pour 2015), ainsi que celles de la présidentielle et des législatives de fin 2016.
La communauté internationale réclame cet échéancier depuis des mois afin de déterminer le soutien financier qu’elle pourrait éventuellement apporter à l’organisation des scrutins."



"RDC: le Sénat adopte l'article 8 de la loi électorale avec amendements"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150123-rdc-seant-adopte-article-8-loi-electorale-apres-amendements/


"RDC : l'opposition, divisée, se prépare à manifester massivement lundi
(AFP 23/01/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lopposition-divisee-se-prepare-manifester-massivement-lundi#sthash.qRCZzVct.dpuf
L'opposition congolaise, divisée, a annoncé jeudi soir qu'elle se préparait à manifester massivement dans toute la République démocratique du Congo à partir de lundi, alors que le mouvement de contestation du pouvoir a faibli à l'échelle nationale après trois jours de violences meurtrières à Kinshasa.
"A défaut de rejet [du] projet de loi [électorale], nous organiserons ce lundi 26 janvier 2015, jour de clôture de la session extraordinaire du Parlement, des manifestations de grande envergure sur toute l'étendue du territoire national", indique un communiqué d'un collectif d'opposants réuni autour des chefs de deux des principaux partis de l'opposition l'Union pour la Nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo.


Ce collectif avait appelé à "occuper massivement" le Parlement le 19 janvier pour protester contre ce projet de loi, susceptible de permettre au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de rester à la tête de l'Etat au-delà de la fin de son mandat, fin 2016.
Dispersées violemment par les soldats ou policiers déployés massivement dans toute la ville ce jour-là, les tentatives de manifestation aux abords du Palais du peuple ont vite tourné à des affrontements entre étudiants ou groupes de jeunes et forces de l'ordre dans plusieurs quartiers de la capitale, avant que des émeutiers ne se mettent à piller ou saccager de nombreux commerces ou symboles du pouvoir. Les autorités affirment que 12 personnes ont été tuées en trois jours, quand la Fédération internationale des ligues de défense des droits de l'Homme (FIDH) avance le chiffre de 42 morts.

Dans un appel séparé, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, a invité "le peuple congolais à descendre pacifiquement dans toutes les villes et tous les villages à partir de ce lundi 26 janvier 2015 pour exiger le départ de Mosieur Kabila et de n'arrêter le mouvement qu'après la chute du dictateur".
De Bruxelles, M. Tshisekedi avait lancé mardi "un appel solennel [au peuple congolais] à notre peuple de demeurer mobilisé, de manière permanente, pour contraindre ce régime finissant à quitter le pouvoir".
Première force de l'opposition à l'issue des législatives et présidentielle contestées de 2011, l'UDPS apparaît aujourd'hui divisée. Tenant d'une ligne radicale, M. Tshisekedi, qui se fait appeler "président élu" de la RDC refuse de reconnaître la moindre légitimité au président et au Parlement actuel, et le parti a prononcé l'exclusion des députés élus sous son étiquette qui ont accepté de siéger à l'Assemblée nationale.
Le chef de ce groupe UDPS à l'Assemblée, Samy Badibanga, fait aujourd'hui cause commune avec l'UNC et le MLC. Le secrétaire général de l'UDPS, Bruno Mavungu, avait appelé, lui, ses partisans à se dissocier du mouvement de constestation du 19 janvier"


° http://jn.lesoir.be/?&_ga=1.121973256.268696801.1397507779#/article/206551
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200542&Actualiteit=selected  

Personne ne le dit assez : la Constitution demeure de principe la charte-mère sur laquelle toutes nos lois doivent s'adosser; cela suppose que l'adaptation ou la révision d'une loi électorale doit d'abord répondre aux exigences de cette Loi-mère !
Les prescrits constitutionnels imposent un délai et une fréquence obligatoires des scrutins notamment ici une élection présidentielle 90 jours avant l'échéance du 19 décembre 2016; il serait mieux que davantage les contestataires convoquent légitimement cette obligation légale constitutionnelle pour couper court aux spéculations des apprentis-sorciers pour qui asseoir notre démocratie est le dernier de leurs soucis !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 24/1/2015, 5:56 am

Un plan de déstabilisation de la RDC monté par Kabilapour arrêter les opposants


°  http://desc-wondo.org/un-plan-de-destabilisation-de-la-rdc-monte-par-kabila-pour-arreter-les-opposants-jj-wondo/#sthash.mUsoCgYc.dpuf

DESC fait le point des différentes informations recueillies le jeudi soir auprès de ses contacts. Après le calme relatif mais précaire constaté depuis hier dans la capitale, on signale que les deux camps opposés, le régime Kabila et ses contestataires composés majoritairement par la population kinoise non politisée, profitent de la trêve pour peaufiner leurs stratégies respective.

Plus de 1500 armes et des uniformes militaires volées et l’armée remplace la police

Selon une haute hiérarchie militaire congolaise, 1500 armes de type AK47 et des uniformes de la police ont été volés dans les dépôts d’armes et des commissariats de police. Ces objets se trouveraient selon nos sources, citant les renseignements militaires (Démiap), entre les mains des ex-militaires démobilisés et renvoyés à Kinshasa dans le cadre des opérations de DDR conduite par la CONADER[1]. Craignant que les manifestants en tenue de police soient confondus avec la police, le Génaral Olenga, le chef d’état-major particulier de Kabila a décidé de remplacer la police, à court de gaz lacrymogènes par les unités d’élite de la Garde républicaine (GR), chargée de la protection présidentielle. On parle des quatre régiments[2] formés par les commandos chinois à Kamina (Katanga) qui sont déployés dans plusieurs lieux qu’occupaient la police. Ils sont très lourdement armés et l’ordre leur a été explicitement donné d’utiliser des armes létales. En réalité, il s’agit de compenser la pénurie des lacrymogènes.

Un scénario monté par les généraux Ilunga Kampete et Olenga pour neutraliser l’opposition

Opposés au départ sur les stratégies à adopter face aux manifestants, nous venons d’avoir la confirmation que les généraux Olenga et Ilunga Kampete, commandant de la GR favorable à l’option militaire pour mater les contestataires se sont finalement accordés pour le déploiement militaire de la GR. Ils parlent d’une situation de sédition qu’il faut absolument écraser avec la plus forte énergie. Le scénario semble monté par les généraux Olenga et Kampete. Lors des manifestations, il semble qu’il y avait des ex-démobilisés Maï-Maï de la CONADER parmi les manifestants arrêtés. Les collaborateurs militaires de Kabila, veulent alors contraindre ces démobilisés à avouer qu’ils sont à la solde des leaders de l’opposition dans un vaste plan de déstabilisation de grande envergure soutenu par l’Occident. Ce qui leur servira d’alibi pour arrêter la plupart des leaders de l’opposition et les traduire en justice pour crime de haute trahison. L’idée a émané du général Ilunga Kampete qui a fini par la faire avaliser par le Général Olenga. Martin Fayulu, Jean-Claude Vuemba, Vital Kamerhe, Jean-Claude Muyambo, Gabriel Mokia, Samu Badibanga et Franck Diongo sont les plus ciblés par ce plan monté.
Ce que ne comprennent pas ces généraux dépassés par la situation, alors qu’ils avaient rassuré leur « boss » la veille, lorsqu’ils ont déployé en vain tout l’arsenal militaire dissuasif de la GR dans les rues de la capitale, est que les manifestations auxquelles on assiste sont un mouvement populaire et citoyen. Nous l’avons prédit dans nos analyses antérieures[3]. La preuve en est que les manifestants, même de l’UDPS dont le directoire préconisait au départ le dialogue, n’ont pas entendu le mot d’ordre de leurs leaders pour défendre la Constitution qu’ils ont votée en 2006. D’ailleurs, on voit qu’aucun leader politique de l’opposition n’émerge dans cette vague de contestations même si nous saluons l’esprit de collégialité dont ils font preuve. S’attaquer à ces leaders, ce serait non seulement une erreur et contreproductive, mais cela risque de jeter de l’huile sur le feu. Nos « pseudos-généraux », piètres stratèges, devraient d’abord s’expliquer pourquoi leur plan initial a échoué au lieu de s’enfoncer dans l’erreur.

Échec des politiques de DDR

S’il s’avère que 1500 armes se retrouvent effectivement entre les mains des ex-démobilisés, la faute incombe en premier lieu à l’échec et à la complaisance dans la mise en œuvre des différents plans DDR[4]. La CONADER, qui devrait fonctionner jusqu’en 2011, a été dissoute en 2007. Cette instutution créée sous la transition 1+4 a bénéficié d’un appui financier conséquent des partenaires extérieurs (Banque Mondiale). Elle a disposé d’un budget de 200.000.000 de dollars[5]. C’est un pasteur évangélique, Daniel KAWATA, un ancien enfant de rue du Katanga, qui fut son directeur. Ses bureaux de Limete à Kinshasa ont fait l’objet d’un mystérieux incendie quelques jours avant la visite des experts de la Banque Mondiale en vue d’évaluer l’état d’avancement des opérations DDR. Les détails se trouvent dans notre ouvrage : Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ? Bilan – Autopsie de la défaite du M23 et Prospective, qui vient de paraître cette année. En délaissant ces démobilisés dans la rue sans perspective concrète de réinsertion, il fallait s’attendre, et nous l’avions prévenu à maintes reprises dans nos interventions sur la Radio Okapi, au retour du feu. La haute hiérarchie de l’armée est réellement inquiète et la crainte change de camp.

L’armée contre le peuple : Kabila reste dans l’option militaire et ses généraux ne craignent pas d’être traduis à la CPI

C’est ce qui nous revient des échanges avec plusieurs civils et militaires collaborateurs directs et indirects du président de la République. C’est lui qui a ordonné, lors de la réunion de crise qu’il a présidé le lundi 19 janvier dans la soirée au Palais de la nation, de renforcer le dispositif militaire et d’« écraser dans le sang les séditieux ». C’est vraisemblablement l’unique option qui lui reste pour exercer encore son pouvoir illégitime ou ce qu’il en reste.
Lorsque nous avons demandé plusieurs de nos interlocuteurs s’ils ne craignaient pas la sanction pénale internationale du fait de la violation du droit humanitaire international. Plusieurs nous ont répondu que la menace de la CPI est un chantage. Ils ont brandi la jurisprudence de Uhuru Kenyatta, accusé dans les violences postélectorales de 2007 au Kenya qui a fait des milliers de mort puis blanchi par la CPI. Ils se disent confiants car ce ne sont pas les dizaines de morts « rebelles » qui nous conduiront à la CPI.

Et pourtant des équipes spécialisées sont sur le terrain pour la récolte des preuves et la communauté internationale appelle à ne pas déployer la police

C’est ce que nous informe une source diplomatique africaine amie. « Les équipes de renseignement de la Monusco, chargées par la CPI, sont à l’œuvre pour collectionner les preuves contre l’armée et les responsables politiques au pouvoir. Des services spécialisés et banalisés en tenue civiles ont été déployés sur le terrain pour réaliser l’assessment de tout le pays. Ces services sont le JOC[6] (Joint opération center), le JMAC (Joint mission analysis cell) et la UN Security ». On nous signale que les preuves récoltées sur le terrain accablent le régime qui ne cesse de creuser davantage sa propre tombe politique.

C’est suite à ce constat que le chef adjoint de la MONUSCO, le Général Abdallah Wafy, est sorti de sa réserve. Le mercredi 21 janvier lors de son point de presse hebdomadaire des Nations unies, l’officier a dénoncé le déploiement de l’armée et de la Garde républicaine en lieu et place de la police. « On ne maintient pas l’ordre avec des forces armées, on ne maintient pas l’ordre avec des chars de combat (…) Seule la Police nationale est habilitée à maintenir l’ordre public et non l’armée, ni la garde républicaine ». En effet et comme nous l’avions toujours dénoncé dans nos analyses et interventions à la presse, le Général Wafy a déclaré que le rôle de maintien de l’ordre ne revient ni à l’armée, encore moins à la Garde républicaine qui, selon lui, « n’a pas compétence, n’a pas vocation, n’est pas formée et n’est pas équipée pour le faire (…) On ne maintient pas l’ordre avec des forces armées, on ne maintient pas l’ordre avec des chars de combat », a-t-il insisté.

Cependant, nous déplorons le fait que la MONUSCO n’ait pas envisagé à ce stade la possibilité de faire intervenir ses unités sur le terrain pour protéger la population civile conformément à son mandat. Une attitude qui ne cesse de la discréditer davantage auprès des Congolais qui la qualifie complaisante au régime. Or le régime souhaite aussi son départ pour d’autres raisons qui le gênent.

La communauté internationale recommande la non usage de l’armée contre les manifestants – L’idée d’envoi des troupes étrangères en cas de détérioration en discussion

L’ampleur de la forfaiture militaire est telle que la communauté internationale vient d’exhorter le pouvoir congolais de s’abstenir de recourir à l’armée pour maintenir et rétablir l’ordre et la sécurité car elle n’est ni formée ni équipée pour ce faire. C’est dans la crainte de cette éventualité de recours à l’armée par Kabila qu’une information, non encore attestée à 100 %, nous est parvenue hier. Il s’agirait des échanges au niveau des chancelleries occidentales sur des hypothèses d’envoi des troupes spéciales en RDC en cas de détérioration de la situation qui reste très volatile suivant les évaluations de la situation faites par leurs services de renseignements militaires et la consultation des diplomates à Kinshasa.

De l’amendement de l’article 8 de la loi électorale par le sénat : de la poudre aux yeux, juste une manœuvre de retardement (Fighting & talking)

Le vote par le Sénat du projet de loi électorale contesté avec l’amendement de l’article 8 par la suppression de la disposition qui liait l’organisation des élections législatives et présidentielle en 2016 au recensement général de la population ne doit pas conduire à l’euphorie. Ce n’est pas suffisant car la loi doit encore repasser à l’assemblée nationale, disposant d’une majorité mécanique acquise à Kabila.
insi, si les modifications apportées par le sénat ne sont pas amendées par l’assemblée nationale, on va se retrouver avec deux textes de loi différents. Dans ce cas, la législation prévoit que c’est le président qui décide de promulguer la version qu’il préfère.

Par expérience du passé récent, notamment lors du vote par les deux chambres parlementaires de la loi sur le statut du militaire, la méfiance doit être de mise. La même difficulté s’est posée lorsqu’il fallait examiner l’article 73[7] de ladite loi relatif à la procédure de nomination des officiers généraux et supérieurs de l’armée. La version du sénat restreignant les prérogatives présidentielles a été rejetée au profit de la version adoptée à l’assemblée nationale. Il en était de même pour le projet de loi sur le Conseil supérieur de la magistrature. En définitive, dans les deux cas, Joseph Kabila a promulgué la version de l’assemblée nationale lui octroyant une large marge de pouvoir de nomination[8]. Une version qui lui était politiquement favorable.

Au niveau de DESC, sur base de sa stratégie « fighting & talking », il s’agit d’une manœuvre de retardement pour gagner du temps et prendre le peuple de revers par la suite. Le sénat a voulu juste jouer au Ponce Pilate.
Le seul bon signal positif que peuvent lancer Kabila et ses fonctionnaires au sénat et à l’assemblée nationale, est de retirer purement et simplement cette loi, comme l’a proposé le professeur Mokonda Bonza. Et la RDC n’en mourra pas. Un peu de considérations pour des morts innocentes occasionner par cette loi inique. Il ne faut même plus transiger là-dessus !


Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC



[size=13][1] Le 18 décembre 2003, dans le but de désarmer, démobiliser et réinsérer dans la vie civile les combattants excédentaires, un décret présidentiel crée une Commission nationale de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CONADER), chargée en particulier d’exécuter un Programme national de désarmement, démobilisation et de réinsertion (PNDDR), dont la mise en œuvre a débuté en 2004 pour s’étaler sur sept années.
[2] Un régiment comprend approximativement entre 1200 à 1500 hommes.
[3] http://desc-wondo.org/exclusif-le-president-joseph-kabila-arrivera-t-il-a-la-fin-de-son-mandat-jerome-ziambi-k/.

[4] Désarmement, Démobilisation et réinsertion.
[5] Le Potentiel, 16/10/ 2006.
[6] Le JMAC est le service de récolte et de traitement de l’information, de renseignement. C’est le service secret de la MONUSCO. Il était dirigé entre 2004-2007 par François Grignon qui est allé par la suite à l’International Crisis Group comme représentant Afrique jusque 2010. Il travaille actuellement à la MINUSS au Sud-Soudan. François Grignon aurait accompli un gros travail avec le feu Arthur Kepel, un expert congolais de la MONUC qui fut l’un des premiers à tirer la sonnette sur les manigances rwandaises en RDC avec Kabila. Il en est mort. Francois Grignon a été remplacé par le belge Johan Peleman Johan, surnommé « James Bond ». Johan Peleman est un chercheur belge et ancien expert des Nations unies sur les trafics d’armes. C’est grâce à ses enquêtes qu’on a mis en lumière l’affaire de Victor Bout, le fameux trafiquant d’armes ukrainien condamné et détenu aux Etats-Unis. Il n y travaille plus malheureusement…

[7] L’article 73 confère au président de la république la compétence de nommer et relever de leurs fonctions et, le cas échéant de révoquer, par Ordonnance délibérée en Conseil des ministres, sur proposition du Gouvernement, le Conseil supérieur de la défense entendu: les officiers généraux et supérieurs des forces armées; le Chef d’État-major général, les chefs d’État-major général adjoints et les sous-chefs d’état-major; les chefs d’État-major des forces et leurs adjoints; les commandants des zones de défense (actuellement régions militaires) et leurs adjoints…
[8] Jean-Jacques Wondo, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ? Bilan – Autopsie de la défaite du M23 et Prospective, Ed. www.desc-wondo, 2015, pp.10 et suivants. Lors de l’examen du projet de loi sur le Conseil Supérieur de la Magistrature et le projet de loi sur le Statut du militaire des FARDC au cours de la législature précédente, cet article avait fait l’objet des divergences de vues entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Une majorité de sénateurs de la législature écoulée voulait dépouiller le Chef de l’État de ses prérogatives constitutionnelles en matière de défense nationale, notamment de son rôle au sein de la chaîne de Commandement. Le réexamen de cet article, suite à la requête de la présidence de la république, a tranché en faveur de l’option de conférer au chef de l’État les compétences qu’on voulait lui retirer."


"RDC : la loi électorale envoyée à la commission mixte Sénat – Assemblée nationale"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/rdc-la-loi-electorale-envoyee-la-commission-mixte-senat-assemblee-nationale/

"RDC : le Sénat impose la tenue de la présidentielle en 2016 dans les délais constitutionnels"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150123105434/opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-rdc-le-s-nat-impose-la-tenue-de-la-pr-sidentielle-en-2016-dans-les-d-lais-constitutionnels.html

"Manifestations contre la loi électorale
DEC Radio Okapi"

° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2015/01/23/manifestations-contre-la-loi-electorale/

"RDC: après le vote de la loi électorale au Sénat, scènes de liesse à Kinshasa"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/rdc-apres-le-vote-de-la-loi-electorale-au-senat-scenes-de-liesse-kinshasa/

"RDC : pourquoi le vote de la loi électorale a été reporté"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150123090600/joseph-kabila-kinshasa-opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-opposition-rdc-rdc-pourquoi-le-vote-de-la-loi-lectorale-a-t-report.html

° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/loi-electorale-ban-ki-moon-propose-les-bons-offices-de-martin-kobler/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200542&Actualiteit=selected




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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 25/1/2015, 2:10 am

Que pouvons-nous et surtout que devrions-nous dire, mieux, faire à ce stade pour notre pays devant ce énième conflit qu’il vit douloureusement ?

Perso j’ai eu à rappeler plus d’une fois ici ces derniers jours un constat et une logique implacables en dehors desquels il n’y a point d’entendement objectif de la situation de notre pays : investir et exploiter jusqu’au bout cette affreuse réalité qui nous affiche sans plus aucun doute raisonnable un "JK" réel dictateur… Plus que jamais tout nous prouve que rien dans sa conscience et dans son histoire ne l'occupe à un partage du pouvoir, à une gouvernance démocratique !
JK est un monstre froid pour qui compte d’abord sa survie personnelle et pour laquelle il va continuer à tuer sans scrupules !
C‘est cela le vrai visage de ce régime surtout que Kanambe a réussi à s‘acheter des complices bien de chez-nous; ne nous trompons pas, ne nous laissons donc pas bernés par des diversions diaboliques; toutes nos actions de redressement seraient alors mal ciblées, vaines, infructueuses alors que s’agissant de la diaspora, une frange de la population relativement épargnée du désastre quotidien, c’est le cas du majeur auditoire de CD, le pays attend mieux d'elle!
Aucune gestion démocratique ne sortira donc jamais de soi de ce régime que ce que nous pouvons lui arracher de force !

La fameuse révision de la loi électorale ci-présente n'a comme mobile que de truffer un stratagème légal dans notre réseau législatif qui puisse allègrement contourner une révision constitutionnelle proprement-dite notamment de son article 220 verrouillé, en vue de prolonger le mandat de JK au delà du terme constitutionnel de 2016...
Son article 8 qui subordonne les élections au recensement n'est outillé que dans cette optique autocratique de garder le pouvoir en violation des prescrits constitutionnels !

Il a été voté comme tel à l’AN, et amendé au Sénat : c’est le produit de la pression populaire mais cette pression sera insuffisante si elle ne réussit de maintenir l’amendement lors du compromis paritaire prévu entre le Sénat et l’AN car de manière tout à fait légale c’est la version contestée des députés qui sera retenue et promulguée !
C'est là hélas encore et toujours le vœu de "JK" et de son régime et l’état actuel des rapports de force entre celui-ci et l'opposition politique malgré la vigoureuse contestation populaire reste en faveur du premier... C'est dire que si la pression ne se renforce pas sur ce régime, la loi électorale va bien être votée dans sa version voulue par la dictature, ne nous trompons point !

Conclusion : debout Congolais, d’autres sacrifices sont nécessaires pour tenter de bousculer la kanambie autocrate qui gouverne par défi  !
Il nous faut poursuivre la pression, continuer et renforcer nos manifestations de contestation...
Osons espérer que de son côté, la CI se réveillera pour frapper plus fort que maintenant
S'agissant de l'assistance humanitaire et stratégique que nous devons à nos victimes et nos combattants, je reviendrai peut-être avec une proposition concrète...
A plus…



Projet de Loi électorale : le Sénat a voté. Et maintenant?
° http://www.congoindependant.com/index.php
"Le Sénat propose, l’Assemblée nationale dispose", est-on tenté de dire au regard de l’article 113 de la Constitution du Congo-Kinshasa. Cette disposition confère aux "élus du peuple" une prééminence en cas de désaccord avec les sénateurs. Après l’adoption, en seconde lecture, vendredi 23 janvier, par le Sénat, du projet de loi modifiant et complétant la loi du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, urbaines, municipales et locales, les observateurs avertis du "système kabiliste" affichaient, dans la soirée, une prudente satisfaction. Selon eux, rien n’est encore joué. Au motif que le dernier mot doit revenir à Aubin Minaku. La chambre haute a, en effet, amendé une disposition considérée par les "durs du régime" comme "essentielle" conditionnant la tenue de l’élection présidentielle au recensement de la population. Les échos en provenance de la Commission paritaire, saisie dès vendredi, pour concilier les points de vue, sont loin de garantir un retour durable de la paix civile. Bien au contraire. Les deux camps se livreraient déjà à une "guerre des mots". Selon certaines indiscrétions, des noms d’oiseau auraient même fusé en direction du président du Sénat. Celui-ci serait accusé par certains jusqu’au-boutistes d’avoir commis un "coup de force". Ce samedi 24 janvier, les Congolais vont retenir leur souffle dans l’attente de l’oracle que donneront les "situationnistes" de la "majorité présidentielle". Pour les observateurs, les événements qui secouent le pays depuis le 19 janvier à ce jour confirment une tragique réalité : le Congo-Kinshasa souffre d’un déficit d’un leadership efficace voué au service de l’intérêt général.

"Il n’y aura pas de Burkina Faso à Kinshasa, arrêtez de rêver. L’Opposition ne fera pas imposer son rythme aux institutions". C’est le message - inutilement provocateur et d’une légèreté affligeante - que le président de l’Assemblée nationale congolaise, Aubin Minaku, a cru bon de poster sur son compte Twitter pas plus tard que dans la matinée de vendredi 23 janvier. L’homme n’a manifestement tiré aucune leçon de la contestation ambiante.
Cette bravade n’était sans doute pas connue du président du Sénat Léon Kengo wa Dondo. Celui-ci a dirigé la séance plénière au cours de laquelle les sénateurs ont procédé au vote article par article. "Nous avons été à l’écoute de la rue" et "pour cela (...) le vote d’aujourd’hui est un vote historique", déclarait-il après l’adoption du texte amendé du projet de loi modifiant et complétant la loi du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, urbaines, municipales et locales.

Cette déclaration empreinte de sagesse avait suscité une joie mesurée à travers la ville de Kinshasa et particulièrement dans les milieux estudiantins.
Des analystes avaient vite conclus - à tort? - que la position adoptée par le Sénat procédait d’un "compromis" dans la mesure où le passage querellé de l’article 8 a été modifié sans que cet article soit purement et simplement supprimé.

"Respect des délais constitutionnels"ou "respect de la Constitution"?

Le projet de loi voté par les députés conditionnait l’organisation de la prochaine présidentielle et des législatives à l’achèvement du recensement de la population. Au grand dam d’une opinion congolaise désireuse de Changement en 2016.
Dans la version amendée par les sénateurs, ce "préalable" a été remplacé par une formulation plutôt apaisante : "(...) dans le respect des délais constitutionnels et légaux prévus pour l’organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales". C’est ici que les Romains vont s’empoigner.
En cause, "Joseph Kabila" ne fait plus mystère de son intention de briguer un troisième mandat. Or la formule retenue par la Chambre haute ne va sans doute pas dans le sens de ses intérêts particuliers.

En début d’après-midi, la commission paritaire réunissant des députés et sénateurs a tenu sa première réunion à huis clos. Objectif : parvenir à un texte de consensus afin de permettre le vote de la loi dès ce samedi 24 janvier. "Si le désaccord persiste, l’Assemblée nationale statue définitivement", énonce le dernier alinéa de l’article 113 de la Constitution.
Selon des sources, le "camp Minaku" exige que cette dernière formulation soit "allégée" pour ne garder que "dans le respect de la Constitution". Adieu donc "dans le respect des délais constitutionnels et légaux".

La communauté internationale

Des observateurs ont critiqué les "réactions molles" de la communauté internationale face à la barbarie dont ont fait preuve les "forces de l’ordre" lors de la répression des manifestations. Le bilan oscille entre 14 et 50 morts. Rien que dans la capitale.
Qu’il s’agisse des Américains, des Français ou des Belges, les prises de position se sont limitées jusqu’ici à l’expression des "préoccupations" suivie par des "appels au calme et à la retenue". Sans oublier, l’"invitation à tous les acteurs congolais à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence". Aucune condamnation.

Un passé récent a montré que "Joseph Kabila" reste généralement sourd face à ce genre de "gesticulations diplomatiques". Le sénateur américain Russ Feingold en sait quelque chose. Le seul langage que le raïs comprend est celui de la force. "Il est temps que l’Occident envisage des sanctions à l’égard mandarins du régime kabiliste dans le cas où ils oseraient remettre en question la formulation sage adoptée par le Sénat", commente un opposant politique. L’homme de rappeler la première moitié des années 90 au cours de laquelle les officiels zaïrois étaient privés de visa de voyage.
Un diplomate européen joint au téléphone à Kinshasa d’enchaîner : "Je comprends la prudence des Occidentaux. Ils savent que les opposants congolais ne sont d’accords que sur leur désaccord. En fait, les Occidentaux ont encore frais en mémoire le chaos généré en Libye après le renversement de Moammar Kadhafi. Ils ne veulent pas fabriquer une autre Libye. Pour l’Occident, Joseph Kabila doit terminer son second et dernier mandat fin 2016". D’où, selon lui, cette frilosité.

"Un chef d’œuvre de la bêtise humaine"

Cela voudrait-il dire que le "raïs" jouit encore de quelques soutiens en Occident? "A Kinshasa, des diplomates confient que Joseph Kabila est non seulement très mal entouré mais surtout aveuglé par le pouvoir et l’argent". L’homme qui parle est un analyste kinois. Il ajoute : "Dans les milieux diplomatiques, on ne cachait pas une certaine stupeur après la décision du gouvernement suspendant l’Internet. C’est un chef d’œuvre de la bêtise humaine. Que voulait-on dissimuler? Qui va dédommager les entreprises lésées par cette mesure idiote? Ce pays qui est entré dans l’Hoada, vient de démontrer à la face du monde qu’il reste un Etat à haut risque pour les investisseurs. Y a-t-il personne dans l’entourage de Joseph Kabila pour lui faire comprendre qu’il n’y a pas d’investissements sans la confiance?". "L’avenir du pays paraît très sombre, conclut-il. La population a vomi Joseph Kabila. Va-t-il continuer à diriger le pays par défi? L’idéal n’aurait-il pas été de tirer les conséquences du rejet populaire et démissionner?"

Selon certaines sources, au moment où les policiers et les éléments de la garde présidentielle "canardaient" les manifestants, l’épouse "Kabila", née Olive Lembe di Sita, se trouvait à Goma, au Nord Kivu. Elle se serait rendue par la suite à Beni. "Mama Olive était venue visiter une ferme que son mari a achetée, confie une source locale. Il s’agit d’une concession qui appartenait jadis à feu Ngezayo Safari". Il se raconte que "Joseph Kabila" aurait racheté les ranchs de la famille Bisengimana Rwema sur l’île Idjwi.

Les rodomontades de Minaku

Dans les milieux des forces politiques et sociales de l’opposition, la prochaine bataille consistera à arracher la publication du "calendrier électoral global" des élections comportant des dates précises de toutes les consultations politiques devant avoir lieu au cours de l’année 2015. Etant entendu que la présidentielle et les législatives devront être organisées 90 jours avant l’expiration du mandat du chef de l’Etat en exercice en 2016.
Selon l’AFP, la "communauté internationale" attend ce chronogramme "depuis des mois afin de déterminer le soutien financier qu’elle pourrait éventuellement apporter à l’organisation des scrutins".

En attendant, les étudiants de l’université de Kinshasa seraient sur "pied de guerre". Ils attendent de connaître le vote qu’émettra l’Assemblée nationale. Il faut espérer que le sens de responsabilité triomphera au sein de la Représentation nationale face aux rodomontades autant qu’à l’immaturité du président Aubin Minaku."



"RDC : loi électorale amendée, petite vctore pour les Congolais
° http://www.rfi.fr/afrique/20150124-loi-electorale-amendee-rdc-petite-victoire-congolais-senat/
En RDC, le Sénat a amendé la loi électorale. Ce projet polémique à l’origine des violences de cette semaine, est maintenant débarrassé du préalable du recensement avant la présidentielle. Ce dispositif initial faisait craindre à l’opposition et à la rue un report de la présidentielle. Les sénateurs disent avoir entendu les protestations. Reste que ce projet de loi modifié doit maintenant obtenir l’aval des députés qui gardent le dernier mot.

Cris de joie à l’université de Kinshasa, mais aussi dans d’autres quartiers de la capitale. La loi électorale amendée a provoqué un immense soulagement vendredi. Retransmis en direct à la télévision et la radio des milliers de Congolais ont pu suivre l’engagement pris par le président du Sénat Léon Kengo que le recensement ne serait pas un préalable à la tenue des élections.
Mais la population sait aussi que rien n'est encore gagné. La loi amendée est entre les mains d’une commission paritaire composée de sénateurs et de députés qui vont devoir s’entendre sur une formulation finale.

La bataille pas encore gagnée

L’opération n’a rien d’évident tant les enjeux sont importants. Du côté de la majorité, on insiste pour que l’identification de la population congolaise en âge de voter soit complète avant les élections. Pour les autres, il faut à tout prix éviter que cet aspect puisse bloquer le processus électoral.
Si la commission paritaire échoue à se mettre d’accord, c’est à l’Assemblée nationale que reviendra le dernier mot. Le président du Parlement, Aubin Minaku, s’est jusqu’à présent montré peu enclin à modifier cette loi électorale. Et ce même après la visite de six ambassadeurs de la communauté internationale. Sur Twitter, hier, il a par exemple déclaré : « Il n'y aura pas de Burkina Faso à Kinshasa, arrêtez de rêver ». Avant d’ajouter : « L'opposition ne fera pas imposer son rythme aux institutions. »"



"Répression en RDC : le président de l’Assemblée reconnaît un « dérapage »"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20150124110312/politique-joseph-kabila-rdc-opposition-rdc-rdc-r-pression-en-rdc-le-pr-sident-de-l-assembl-e-reconna-t-un-d-rapage.html

"RDC : le Sénat joue l’apaisement et amende la loi électorale"
° http://afrikarabia.com/wordpress/dc-le-senat-joue-lapaisement-et-amende-la-loi-electorale/

[size=24]"Loi électorale : le Sénat n’a pas réglé le problème de fonds, affirme François Nzekuye"[/size]
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/24/loi-electorale-le-senat-na-pas-regler-le-probleme-de-fonds-affirme-francois-nzekuye/

"Loi électorale : la société civile appelle la commission paritaire à « préserver la paix »"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/24/loi-electorale-la-societe-civile-appelle-la-commission-paritaire-preserver-la-paix/





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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 25/1/2015, 4:29 am

"Loi électorale en RDC: retrait de l’alinéa controversé
 Suspect  Suspect  Suspect Question  Question  silent  DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 259666  DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 259666

° http://www.rfi.fr/afrique/20150124-loi-electorale-rdc-annonce-minaku-retrait-alinea-controverse-kamerhe/
En RDC, alors que la très controversée loi électorale est examinée par une commission de députés et de sénateurs pour trouver un compromis, le président de l'Assemblée nationale congolaise Aubin Minaku annonce le retrait pur et simple de l'alinéa controversé de la loi. Il faisait du recensement de la population un préalable à l'organisation des élections.

Dans les couloirs du palais du peuple, toute l’après-midi de samedi, on assisté à de longues heures de tractations. Les rencontres préliminaires entre sénateurs et députés ne donnent rien. Les premiers ne veulent plus toucher au texte adopté la veille, les autres veulent des modifications. Des formules trop vagues selon les sénateurs.
Vers 19 h, le président de l’Assemblée nationale convoque la presse et prend tout le monde de court. L’alinéa controversé de la loi électorale ne sera pas modifié, mais retiré du texte. Le recensement ne conditionne plus la tenue des élections. Aubin Minaku dit avoir entendu le peuple : « Telle était la demande de certains, ceux qui ont réellement revendiqué sur le plan démocratique. Nous avons répondu à leurs attentes afin qu’il y ait sérénité. C’est ce que nous avions voulu dès le départ au niveau de l’Assemblée nationale. Nous avons répondu à leurs attentes parce que dès le départ, il n’était nullement question de contourner la Constitution. » Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question
Il s’engage aussi au respect de la Constitution et des échéances électorales : « Le retrait de cet alinéa signifie notamment ce qui suit : toutes les dispositions de la Constitution de la République, notamment celle concernant les délais d’organisation des différentes échéances, celle concernant la nécessité d’identifier les nationaux, je dis bien toutes les dispositions de la Constitution, doivent être respectées par toutes les institutions de la République. Voilà le point de vue de l’Assemblée nationale. Parce que les élus directs du peuple ne peuvent qu’être en parfaite harmonie avec le peuple en toute circonstance. » silent  silent

Victoire de la rue

Pour le leader de l'opposition Vital Kamerhe, le retrait de l'alinéa controversé de la loi électorale est une victoire, celle du peuple : « C’est la victoire du peuple, puisque nous avons demandé au peuple de défendre ses droits, sa Constitution. Je dois me réjouir que le président de l’Assemblée nationale quand il est intervenu sur RFI ait dit lui-même qu’ils étaient à l’écoute du peuple. C’est tout ce que nous demandons : que nous soyons tous à l’écoute de ce peuple, indique-t-il. Et aujourd’hui, en élaguant cet alinéa 3 de cet article controversé, nous rentrons dans la Constitution. C’est une très bonne chose. Donc nous n’avons plus de risque de glissement. Parce que notre combat était d’éviter de connecter le recensement sur l’élection présidentielle essentiellement. Joseph Kabila en est à son deuxième et dernier mandat qui s’achève le 19 décembre 2016 à minuit. Je l’encourage, et je le félicite d’avance, pour qu’il entre dans l’histoire comme un ex-président de la République en vie. C’est le pays qui a gagné, c’est la République qui en sort agrandie. »

Les coulisses d'une décision

Comment en est-on arrivé là ? Pression de la rue, pression diplomatique... Ces dernières 24 heures les diplomates ont en tout cas multiplié les rencontres. Après le président du Sénat jeudi, le président de l’Assemblée nationale vendredi, hier matin, le chef de la mission de l’ONU au Congo et cinq ambassadeurs de l’Union européenne et des Etats-Unis sont reçus par Joseph Kabila. Leur message : qu’il appelle la chambre basse à suivre les recommandations du Sénat. Joseph Kabila s’étonne des inquiétudes de la communauté internationale alors qu’aucune modification de la Constitution n’est sur la table. Il ne promet rien.

Au final l’article controversé est retiré, même si tout le monde dit vouloir attendre ce dimanche matin et la plénière pour s’assurer que les députés n’ont pas changé d’avis dans la nuit."



"Loi électorale : "Joseph Kabila" cède face aux pressions diplomatiques
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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9622
"Mieux vaut tard que jamais", dit la sagesse populaire. Alors que l’opinion congolaise attendait "l’oracle" de l’Assemblée nationale - sur le projet de loi électorale adopté vendredi 23 par le Sénat - pour ce dimanche 25 janvier, le président de l’Assemblée nationale congolaise a créé la surprise. Il a annoncé, samedi soir, le retrait pur et simple du 3ème alinéa de l’article 8 de ce texte à l’origine de la vague de protestations qui a secoué Kinshasa et notamment Goma du 19 au 22 janvier. Bilan: plusieurs dizaines de morts. Tout en saluant cette "sagesse" pour le moins tardive, on ne pourrait s’empêcher de relever que les manœuvres politiciennes ayant entouré le texte querellé semble confirmer une tragique réalité. A savoir que le "cocher" au pouvoir conduit le Congo-Kinshasa dans une mauvaise direction. Cela fait quatorze ans que ça dure.

Dans sa communication, Aubin Minaku a fait une seule annonce majeure. Selon lui, l’Assemblée nationale défend devant la commission paritaire - qui siège depuis vendredi pour concilier les textes votés dans des termes différents par chacune de chambres du Parlement - est celui du retrait de l’alinéa 3 de l’article 8.
Comme pour sauver la face de la chambre basse et la sienne propre, il ajoute que, comme le point de vue des députés a prééminence en dernier ressort, "cet alinéa serait purement et simplement rayé de la loi électorale". Surprenant.
Vendredi 23 janvier, le même président de l’Assemblée nationale postait un message qui dégageait la défiance sur son compte Twitter : "Il n’y aura pas de Burkina Faso à Kinshasa, arrêtez de rêver. L’Opposition ne fera pas imposer son rythme aux institutions".

Dans une interview accordée à Radio Okapi, samedi 24 janvier, c’était au tour du PPRD François Nzekuye de clamer sa bêtise en fustigeant le texte adopté la veille par les sénateurs. Selon lui, l’amendement apporté par la chambre haute "n’a pas résolu le problème de fond sur le recensement et l’identification de la population". Pour lui, le Sénat a fait preuve de populisme pour "montrer qu’il est avec la rue". Dans quel monde vit ce politicien?
Quel est l’élément nouveau qui est intervenu entre les prises de position de ces deux caciques du parti présidentiel? Pourquoi le président de l’Assemblée nationale a-t-il précipité cette annonce alors que la commission paritaire était censée rendre les résultats de ses travaux le dimanche 25?

On peut gager que "Joseph Kabila" et Aubin Minaku ont sans aucun doute subi des pressions de la part de certains acteurs majeurs de la "communauté internationale". On le sait, "Kabila" a été visité par des quelques ambassadeurs occidentaux. De quoi ont-ils parlé? Mystère.
Question : le "clan kabiliste " pourrait-il renoncer pour autant à son ambition de "conserver le pouvoir" et de voir le "raïs" demeurer calife à la place du calife après 2016? Pas sûr! Quel autre "coup fourré" préparerait "Joseph Kabila" et les "faucons" de son entourage après ce qui ressemble bien à un "repli tactique"? Les jours et semaines à venir le diront.

Une chose paraît désormais sûre : ce grand et beau pays est pris en otage par des apprenti-sorciers en politique. Des "situationnistes" qui ont la fâcheuse tendance de confondre leurs intérêts oligarchiques avec l’intérêt général.
Les forces vives seraient mal inspirées de baisser la garde. A défaut, les manifestants tombés sous les balles des sicaires de "Joseph Kabila" auront péri pour rien. Il est clair que le seul langage que le "raïs" comprend est celui de la force..."


Violences en RDC: l’Assemblée retire de la loi électorale l’alinéa controversé
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/24/violences-en-rdc-lassemblee-retire-de-la-loi-electorale-alinea-controverse/
Le président de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo a annoncé samedi soir le retrait d’une disposition du projet de loi électorale qui a provoqué des manifestations meurtrières cette semaine à Kinshasa.

“Le point de vue que l’Assemblée nationale défend devant la commission (paritaire réunissant des députés et sénateurs, ndlr) est celui du retrait de l’alinéa“, a déclaré à l’AFP Aubin Minaku. Il a précisé que, comme la voix des députés primait, cet alinéa serait purement et simplement rayé de la loi électorale.[/size]
Les sénateurs congolais ont voté l’article 8 vendredi dernier en des termes différents du texte voté à l’Assemblée nationale. L’alinéa 3 de cet article, selon la version des députés, stipulait que la liste électorale devrait ”être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.”

Mais, le Sénat a élagué de ce texte la subordination des élections au recensement. il a reformulé cet alinéa comme suit: “L’actualisation de la liste électorale définitive, en fonction des données démographiques disponibles, se fait dans le respect des délais constitutionnels et légaux prévus pour l’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.”
Juste après la lecture de l’article 8 tel que modifié par des sénateurs, des manifestations de joie notamment des étudiants de l’Université de Kinshasa ont été enregistrées. Des centaines d’étudiants sont descendus la rue, lançant des cris de joie."

[size=24]"Loi électorale : les députés "appelés à éviter la crise au pays""

° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/24/loi-electorale-les-deputes-appeles-eviter-la-crise-au-pays/

Exit l'Article querellé et après ?

Bien qu'aidés par la CI, cette issue est une victoire populaire des Congolais qui sont sortis déterminés dans la rue à Léo mais aussi à Goma et à Bukavu, quel symbole, quelle signification plausibles dans ces derniers cas, pour contester un nouveau "coup d'Etat constitutionnel" ?
De quels nouveaux artifices le pouvoir va user pour poursuivre sa dictature et quelles armes l'opposition politique et la population vont et doivent utiliser pour conforter leur victoire ?
On devrait en discuter dans l'avenir...



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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 25/1/2015, 11:37 pm

"RDC-Monusco : Après Scott Campbell Kabila expulse le général Wafy et Soumaré
Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Evil or Very Mad
° http://desc-wondo.org/rdc-monusco-apres-scott-campbell-kabila-expulse-les-generaux-wafy-et-soumare-jj-wondo/

Après Scott Campbell, Kabila obtient le départ du général Wafy et de Soumaré de la MONUSCO

Le bras de fer initié par les autorités congolaises contre la communauté internationale depuis l’année passée vient de prendre des proportions inquiétantes avec le départ ce 22 janvier des Généraux Abdallah Wafy et Moustapha Soumaré, les adjoints de Martin Kobler, le chef de la MONUSCO.(...)"


"RDC: la nouvelle loi électorale adoptée aux forceps
° http://www.rfi.fr/afrique/20150125-rdc-nouvelle-loi-electorale-adoptee-recensement-kamerhe-minaku/
En RDC, la nouvelle loi électorale a été adoptée dimanche 25 janvier au forceps et à la dernière minute, amputée de son passage le plus controversé. Après des semaines de tensions au Parlement et dans la rue, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a expliqué avoir choisi d’écouter le peuple.

Exit l’alinéa de la discorde. Le recensement n’est plus un préalable à l’organisation de la présidentielle de 2016. Les craintes sur un report de ce scrutin sont donc levées. Mais jusqu’au bout, les discussions autour de la loi ont eu lieu dans un climat tendu. Pendant 24h, les négociations entre le Sénat et l’Assemblée nationale pour harmoniser les deux versions de la loi ont été ardues. Le Sénat n’a pas eu gain de cause. L’article n’a pas été complété et clarifié comme l’avait proposé la chambre haute, mais il a été retiré du texte.

L’opposition restait donc dimanche divisée sur l’attitude à adopter. Les sénateurs de l’opposition, par exemple, regrettent que le verrou qui engageait les autorités par écrit à respecter les échéances électorales ait sauté du texte. D’autres, comme l’UDPS ou les Forces acquises au changement, redoutent aussi un flou. Le recensement reste une prérogative dans cette loi, notamment pour l’organisation des législatives. Le glissement du calendrier électoral reste donc une possibilité selon eux.

Mais le deuxième parti d’opposition, l’UNC, a qualifié cette loi de victoire pour le peuple qui a été entendu. Nous aurons une présidentielle en 2016. C’est ce que le peuple voulait, a estimé le chef de l’UNC, Vital Kamerhe, qui n’appelle plus ses partisans à manifester.


Prochaine étape : la publication d’un calendrier électoral global. L’occasion de voir si les autorités ont bien l’intention de respecter les échéances électorales comme promis."



"RDC: le projet de loi électorale enfin voté
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/25/rdc-le-projet-de-loi-electorale-enfin-vote/
Le projet de loi électorale révisée a été enfin voté par les députés dimanche 25 janvier, après l’audition du rapport de la commission mixte paritaire Sénat –Assemblée nationale. Les élus du peuple ont opté, compte tenu dans la tension qui a prévalu dans le pays, pour la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8 controversé. «Etant les élus directs du peuple, nous étions donc dans l’obligation d’écouter le souverain primaire qui nous a élus» Laughing  Laughing , a expliqué le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Juste après le vote du projet de loi amendé, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a expliqué que les députés ont tenu compte de la réaction de l’opinion publique:
«Nous avions convoqué cette session extraordinaire essentiellement pour permettre à la République de disposer d’un cadre législatif approprié, adapté devant permettre à la Ceni (Commission électorale nationale indépendante] d’organiser correctement les prochaines échéances électorales. Etant les élus directs du peuple, nous étions donc dans l’obligation d’écouter le souverain primaire qui nous a élus. Et donc, fort de cette écoute votre bureau en âme et conscience a levé l’option que cet alinéa soit carrément extirpé du texte.»
Ce vote constitue «l’expression de notre attachement, nous députés nationaux, à toutes les dispositions de la constitution », a poursuivi Aubin Minaku. Rolling Eyes  Laughing
(...)"


"Congo: pas de « glissement » électoral au nom du recensement"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/01/25/congo-pas-de-glissement-electoral-au-nom-du-recensement/


"Kabila obligé de lâcher du lest""
° http://www.lalibre.be/actu/international/kabila-oblige-de-lacher-du-lest-54c41ff235701f354356b3ac


Violences en RDC : la police mise en cause, blocage au Parlement
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20150124163238/politique-lections-joseph-kabila-rdc-rdc-violences-en-rdc-la-police-mise-en-cause-blocage-au-parlement.html
Le président de l'Assemblée nationale congolaise a dénoncé samedi un "dérapage" de la police, qui a tiré dans la foule à Kinshasa durant les violences meurtrières du début de semaine provoquées par un projet de loi électorale contesté.(...)
"Plus jamais nous n'admettrons que la police tire des balles réelles sur des manifestants, étudiants ou autres en RD Congo. Il y a eu dérapage, aucune autorité sensée ne peut donner l'ordre pour qu'on tire sur son peuple", a déclaré le président de l'Assemblée, Aubin Minaku sur son compte Twitter. En fin de matinée, la deuxième phrase avait été supprimée. Laughing  Laughing  Laughing (...)"



"Violences en RDC: les nombreuses arrestations font polémique
° http://www.rfi.fr/afrique/20150125-violences-rdc-nombreuses-arrestations-font-polemique-muyambo-ngoyi-kinshasa-goma-kabila/


"Protests in Kinshasa: Why this time it’s different
Jason Stearns in http://congosiasa.blogspot.be/2015/01/protests-in-kinshasa-why-this-time-its.html?m=1

° http://desc-wondo.org/protests-in-kinshasa-why-this-time-its-different-jason-stearns/
Thursday, January 22, 2015

The past three days has seen the worst protests in Kinshasa since the controversial elections three years ago. The violence was sparked by a proposed electoral law that links the electoral process to the census, which could delay national elections by several years and illegally prolong President Kabila’s stay in power (he has to step down in 2016).
Dozens of protesters have been killed (42, according to FIDH, 20 according to HRW) by the police and presidential guard units, and the government briefly shut down internet, social media, and SMS services across the whole country. Violent protests were also reported in the eastern cities of Bukavu and Goma.

While violence continued in Goma on Thursday, the streets of Kinshasa were calmer and internet service (albeit very slow) had been re-established. The senate met today, but President Kengo wa Dondo said he would give the Political, Administrative, and Legal Commission more time to debate the law before voting tomorrow.
Will this just be like protests in 2011 and 2012, when despite blatantly rigged elections, protests fizzled out in the face of severe repression? (An essay I wrote about this here). While I think this round of protests is indeed likely to dwindle, there are different dynamics afoot.


1. Splits within the elite:[/b] This is the big change in the past year––not the street protests, but divisions among elites. As Jack Goldstone, an expert on mass mobilization, suggests: « It is a truism that fiscally and militarily sound states that enjoy the support of united elites are largely invulnerable to revolution from below. »
That unity now appears to be cracking. The main reason for that is Kabila’s term limits. Members of his presidential coalition (including stalwarts like Pierre Lumbi, Olivier Kamitatu, Christophe Lutundula, and Kengo wa Dondo) have all come out publicly against constitutional revisions. More importantly, the governor of mineral-rich Katanga, Moise Katumbi, seems to be parting ways with Kabila, and could rally Katangan heavyweights like Kyungu wa Kumwanza behind him. That would strike Kabila, who is from Katanga, at the heart of his political and military power base, and poses a security threat unlike any of the current opposition members.
Kabila has now backed off a constitutional change to his term limits and seems to be opting for a strategie de glissement (i.e. playing for time). That was the purpose of the proposed electoral law. It now remains to be seen whether this approach––in other words, giving Kabila a few more years in power––will provoke similar internal dissent as constitutional revisions.

2. A changing protest dynamic: In 2011, the protests centered around UDPS strongholds in Kinshasa––Limete and Masina, in particular. This time, the UDPS leader Etienne Tshisekedi––who has been in medical treatment in Brussels for months––waited until Tuesday afternoon to weigh in on the protests, and his secretary-general in Kinshasa did not initially throw his weight behind protests organized by other opposition parties.

Instead, students are now playing a much more important role than in 2011. The epicenter of the protests has been at the University of Kinshasa (UNIKIN), which has been stormed by presidential guards and police. There are over 30,000 students at the university, and hundreds of thousands of students across the country. In Bukavu, too, university students were at the forefront of demonstrations organized yesterday. In the past, the political fervor of university campuses has often been tempered when student bodies have been co-opted by political elites. This time that seems to be different.
In general, the protests seems to be more decentralized, lacking one single leader or political organization. Some have also remarked that the relative absence of Tshisekedi and the rise of easterners such as Moise Katumbi and Vital Kamerhe has papered over ethnic tensions that sometimes divide protestors.
The protests also appear to be more targeted: Protesters have attacked Transco buses, which were purchased by the government, looted the office of the head of Kabila’s PPRDD party, Evariste Boshab, and were beginning an operation called « Toyebi Ndako » (We Know Your House ») that aimed at picketing the houses of MP belonging to Kabila’s coalition. Of course, some of the protests also degenerated into looting.  

3. The rise of social media: There is a reason why the government shut down internet and social media across the country. Smart phone ownership has been exploding in the Congo. In the past days, we have seen pictures and videos emerge from across the country of police and presidential guard members firing on protesters. Some of the pictures can be found on this opposition site (warning: some are graphic), others are posted with the hashtag #telema (« stand up ») on Twitter. An audio recording of police orders to fire on students has been posted (analysts Jean-Jacques Wondo argues this is police General Célestin Kanyama), and YouTube has been very active (a compilation of amateur videos here).
So where will this end? It is still unclear. The senate may decide to water down the electoral law, and even take out the controversial language linking the electoral process to the census. Or the backers of the bill could try to steamroll the current version through senate with bribes and threats.

In any case, the fate of the protests lies both in the streets as well as in the political stratosphere.

Jason Stearns at 8:56 AM"



° http://www.izf.net/afp/rdc-vote-attendu-sur-loi-lectorale-apr-s-recul-pouvoir
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/25/loi-electorale-lopposition-la-societe-civile-saluent-la-version-adoptee-au-senat/



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 26/1/2015, 7:30 pm

"26/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
Après une semaine agitée à Kinshasa et des manifestations réprimées avec violence, la majorité présidentielle a dû faire marche arrière sur le très controversé article 8 alinéa 3 du projet de loi électorale, qui conditionnait la prochaine élection présidentielle au recensement général de la population et était perçu par l’opposition comme une « manoeuvre » pour prolonger le mandat de JKK après 2016. Dimanche, les députés ont voté la nouvelle loi électorale, en retirant la disposition litigieuse qui avait provoqué quatre jours de violentes manifestations. Cela suffira-t-il à éteindre la fronde anti-Kabila qui s’est exprimée dans la rue ? Rien n’est moins sûr.
Retrouvant la parole après une semaine de « black-out » forcé, la presse revêt un peu les apparences d’un festival aux hypothèses, pronostics et suppositions, parmi lesquelles la présente RP s’efforce, sinon de faire un tri, du moins de mettre un semblant d’ordre logique.

Le « syndrome burkinabé »


C’est devenu un poncif :à chaque fois qu’un Président africain se fait siffler à propos de son envie de rester au pouvoir, on agite le précédent Compaoré. Contre toute attente, samedi, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, avait annoncé le retrait du fameux alinéa. Dimanche, le texte amendé a donc été voté « pour répondre à la demande des protestataires ». Le camp « joséphiste » a joué l’apaisement en faisant adopter dimanche une nouvelle loi électorale expurgée de la disposition qui avait provoqué des violences meurtrières, mais le nouveau texte soulève des incertitudes pour l’avenir.
Le retour au calme risque d’être de courte durée en République démocratique du Congo (RDC), avertissent des diplomates et des analystes. Une nouvelle manifestation est annoncée à Kinshasa pour lundi. Le retrait de la disposition litigieuse, qui ouvrait la voie à un report de la présidentielle prévue pour 2016, avait été annoncé samedi soir par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Les « rhinocéros » du PPRD, le parti présidentiel, n’ont, pour une fois, pas eu gain de cause. Il faut dire que les manifestations ont rapidement dégénéré, provoquant des émeutes d’une rare violence, inédites à Kinshasa depuis les élections contestées de 2011. Le bilan oscille entre 13 morts annoncés par le gouvernement et 42, un chiffre avancé par la FIDH. Les étudiants se sont fortement mobilisés, bloquant le campus universitaire, faisant craindre le pire au régime en place, à l’image de la chute de Blaise Compaoré au Burkina-Faso. Le « syndrome de Ouagadougou » a donc eu raison du camp présidentiel, qui cherche à maintenir Joseph Kabila au pouvoir.

Forum des As titre à la Une « Minaku coiffe Kengo au poteau » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3179  ) et note que là où le président du Sénat s’est posé en « sapeur-pompier », le speaker de l’Assemblée nationale va plus loin encore en supprimant l’alinéa 3 de l’article 8 querellée du projet de loi électorale. Avec cette suppression, constate FdA, les manifestations programmées ce lundi n’ont plus d’objet.
Usant de sa prééminence constitutionnelle sur le Sénat, l’Assemblée nationale a remis sur le tapis la question de la légitimité des institutions hors mandat que sont le Sénat et les assemblées provinciales. Aubin Minaku est allé plus loin que son collègue du Sénat, Léon Kengo, en remettant sur tapis la question de la légitimité des institutions hors mandat que sont le Sénat et les assemblées provinciales.A l’issue du vote de cette loi, les députés se sont également prononcés pour la tenue des élections provinciales et sénatoriales en 2015, précise Forum des As. Pour FdA, ce rappel à la légitimation du Sénat relance le paradoxe, voire le côté ubuesque d’un Sénat sevré de légitimité mais qui n’en continue pas moins à fonctionner en vertu des dispositions constitutionnelles tout en militant pour le respect des délais constitutionnels.

Le Potentiel (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11835:loi-electorale-le-triomphe-du-peuple&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ) voit dans l’élagage de l’alinéa 3, le triomphe du peuple. En effet, rapporte ce journal, la voix de la rue, selon le Sénat ou celle du peuple, de l’avis de l’Assemblée nationale, l’a emporté. Ainsi, l’alinéa 3 de l’article 8 qui liait les prochaines élections au recensement et à l’identification de la population a été extirpé du texte final. Ce vote relance le cycle électoral 2014-2016. La balle se trouve désormais dans le camp de la CENI pour la programmation des opérations électorales qui doivent se boucler en 2016 par la présidentielle. Ce vote historique marque le triomphe du peuple, souverain primaire et vrai détenteur du pouvoir.

La Prospérité  titre: « Loi électorale, l’alinéa 3 saute, le MSR gagne ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5669&rubrique=POLITIQUE  )
Il explique que l’abandon de l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale est considéré comme une victoire de l’aile modérée du Mouvement social pour le renouveau (MSR).
La Prospérité révèle que lors du vote de la nouvelle loi électorale à l’Assemblée nationale, tous les députés MSR et alliés, une quarantaine au total, s’étaient abstenus. En cause, le fameux article 8. L’abandon de l’alinéa 3 est considéré comme une victoire de l’aile modérée de la Majorité sur les faucons. On juge le courant incarné par le Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) plus réaliste et très proche du peuple. Selon toute vraisemblance, les revendications de l’Opposition n’auraient pas eu tant d’échos si, en amont, les conseils du MSR avaient été écoutés et suivis.

L’Avenir fait remarquer que tout ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale a démontré au grand jour que les orientations données par l’aile dure de la Majorité présidentielle ont été battues en brèche. La question que d’aucuns se posent est celle de savoir si le chef de l’Etat va toujours suivre les avis de cette aile dure qui se sont révélés comme un pétard mouillé.

Le Phare titre « L’Assemblée Nationale jette enfin l’éponge. On ne bouge pas 2016 ». Il écrit :
« Après les journées folles de lundi 19, mardi 20, mercredi 21 et jeudi 22 tant à Kinshasa qu’en provinces et la paralysie quasi générale du pays, des millions de Congolais et d’étrangers étaient tout yeux et tout oreilles pour la séance plénière d’hier dimanche 25 janvier 2015 à l’Assemblée nationale. C’est à cette occasion en effet, que la commission paritaire mixte des deux chambres du Parlement devait présenter son rapport sur les divergences survenues entre Députés et Sénateurs au sujet de la lecture du projet de loi électorale, et plus précisément de l’alinéa 3 de l’article 8 faisant état du recensement de l’identification des nationaux comme préalable à l’organisation des élections présidentielle et législatives.

Peu après 14 heures, lorsque la Radiotélévision Nationale Congolaise a pris en direct l’hémicycle de Lingwala, tout le grand Congo a retenu son souffle. Et, comme pour aggraver le suspense, le président du Bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, a fait part aux députés de la prolongation des travaux de la commission paritaire, occupée à régler les derniers détails du texte harmonisé.
Partagé entre l’optimisme suscité par le point de presse du précité tenu la veille, au cours duquel il a annoncé la volonté de l’Assemblée nationale de s’aligner sur la position du Sénat, et le pessimisme découlant des rumeurs faisant étant de la détermination de la Majorité à tripatouiller la loi électorale, le public s’est mis à attendre patiemment l’heure « H ». Après environ une heure d’attente, l’un des co-présidents de la Commission paritaire a rapidement apaisé les esprits en signalant que celle-ci a purement et simplement décidé d’élaguer l’alinéa 3 de l’article 8 relatif au recensement et l’identification des Congolais.

D’où, il n’était plus question de recenser et identifier la population avant les élections locales, municipales, urbaines, législatives et présidentielles comme proposé par l’Assemblée Nationale, ni d’actualiser des données démographiques conformément aux délais constitutionnels et légaux comme suggéré par le Sénat. Les formulations adoptées par l’une et l’autre chambre du Parlement étaient purement et simplement supprimées.
Par pure formalité, le président du bureau de l’Assemblée nationale a soumis le rapport de la commission paritaire au vote, de même que l’ensemble du projet de loi électorale. Naturellement, la salle a voté « pour », à une écrasante majorité. Ainsi s’est terminé le bras de fer entre le Sénat et l’Assemblée Nationale d’une part et d’autre part entre cette dernière à une opinion interne foncièrement opposée à toute modification des règles du jeu avant les scrutins présidentiel et législatif de 2016 ainsi qu’à tout changement de calendrier électoral. Sauf imprévu, le décor électoral 2016 est planté et ne devrait plus bouger.

Le message de Minaku dans les quatre langues nationales

A l’image du président du Sénat, Léon Kengo, qui avait eu le mérite de décrisper le climat politique et social sur l’ensemble du pays le vendredi 23 janvier, en expliquant en lingala l’élagage par le Sénat de la conditionnalité du recensement et de l’identification dans le projet de loi électorale, Aubin Minaku, président de l’Assemblée Nationale s’est adressé à nos compatriotes dans les quatre langues nationales. Peu loquace en tshiluba, dont il n’a pas la maîtrise, mais éloquent en kikongo, swahili et lingala, il a insisté sur le fait que les députés de la Majorité ont écouté non pas la voix des pilleurs mais plutôt celle du véritable souverain primaire. Il a tenu à souligner, à la même occasion, que la famille politique du Chef de l’Etat n’a jamais été tentée par l’idée de modifier la Constitution en vue de favoriser la prolongation du mandat de qui que ce soit.
Il a mis sur le compte de l’intoxication les rumeurs qui faisaient état de la volonté du pouvoir en place de contourner la Constitution en s’appuyant sur la version originale de l’article 8 de la Loi électorale. Il a tenu à démentir aussi la rumeur selon laquelle chacun des députés de la Majorité aurait reçu 100.000 dollars américains en vue de tripatouiller la loi électorale. A son avis, le pays n’a pas les moyens de se permettre un tel gaspillage des fonds ».

Les élections de 2016 peuvent encore « glisser »

Si le retrait de l’alinéa 3 de l’article 8 pourra sans doute permettre de faire retomber la tension dans les rues, la crise politique n’est pas terminée en République démocratique du Congo (RDC). Les proches de JKK viennent sans doute de voir s’écrouler une stratégie qui leur permettait de rester au pouvoir au-delà des délais constitutionnels, mais la tenue des élections en 2016 est encore loin d’être acquise. Devant l’impossibilité de modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat interdit par la loi fondamentale, Kabila peut continuer à jouer la montre. Le calendrier électoral global n’a toujours pas été publié par la Commission électorale (CENI) et le financement nécessaire à l’organisation des élections générales de 2016 n’est pas encore trouvé… sans parler du fichier électoral qui n’a pas été « nettoyé » après les irrégularités de 2011[1]. Les élections de 2016 peuvent donc encore être retardées. Car le problème du recensement de la population est et demeure incontournable. C’est son absence qui facilité les fraudes massives qui ont toujours accompagné les scrutins congolais. Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !

Un mouvement anti-Kabila

Les quatre jours d’émeutes à Kinshasa, Goma et Bukavu, ont pourtant fortement fragilisé la majorité présidentielle. Si le gouvernement de cohésion nationale, nommé fin 2014, devait ressouder la majorité autour du président, le passage en force de la nouvelle loi électorale, l’a fait exploser. Au-delà des questions de textes à votre ou à repousser, il est probable qu’à long terme, ce que l’on retiendra de cet épisode, c’est cet effritement de la MP. Des proches de JKK, comme Pierre Lumbi, se sont clairement opposés à toute modification des règles du jeu, rejoints par Olivier Kamitatu, Moïse Katumbi ou Gabriel Kyungu. Tout est donc à recommencer pour Joseph Kabila. Il a déjà raté le rendez-vous des Concertations nationales, censées apporter un minimum de consensus entre majorité et opposition. Joseph Kabila vient d’anéantir en quelques semaines, l’effet (en trompe l’oeil) du nouveau gouvernement de cohésion nationale. La marge de manoeuvre de JKK se restreint.

Et ce ne sont là que les aspects relevant de la « politique politicienne », celle des partis. Les prochains jours seront cruciaux, car le mouvement populaire contre la loi électorale s’est rapidement transformé en manifestation anti-Kabila : « Kabila dégage », « Kabila doit partir », « deux mandats ça suffit » pouvait-on lire sur les pancartes des contestataires. Un mouvement dangereux pour le président congolais, dont on nous dit « qu’il n’est pas vraiment contrôlé par l’opposition, qui se cherche toujours un leader ». Une formulation bien pessimiste qui suppose que le destin d’un mouvement populaire serait d’être toujours récupéré par la politicaille partisane ! Les manifestants étaient souvent des jeunes et des étudiants, qui ne répondaient pas à des mots d’ordre précis. Pour rompre le cycle de la contestation,  Joseph Kabila pourrait choisir de s’exprimer sur son avenir politique. Il ne l’a pas fait en plusieurs mois de crise… sera-t-il tenté de le faire en début de semaine pour clore cette séquence ? Beaucoup le souhaitent dans son entourage, mais JKK n’a pas encore pris sa décision.

Le Phare évoque, dans les termes suivants « Les appels au boycott de l’Opposition »

« Comme annoncé lors du dépôt, par le ministre de l’Intérieur, du projet de loi électorale au Bureau de l’Assemblée Nationale, les députés de l’Opposition parlementaire ont mis à exécution leur menace de boycott des plénières ayant pour objet pareille matière. En effet, le lundi 12 janvier 2015, ils avaient sérieusement perturbé la séance du jour par des coups de sifflets et des chants, au moment de la présentation du texte précité par le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, et du débat général y afférent.
La disposition à problème était celle faisant du recensement et de l’identification un préalable à la tenue des élections présidentielle et législatives. Mais, en dépit de ce tintamarre, la Majorité Présidentielle avait réussi un passage en force, en déclarant recevable le projet de loi électorale à une écrasante majorité. Croyant faire passer leurs idées au niveau de la Commission Politique, Administrative et Juridique, les délégués de l’Opposition parlementaire s’y étaient inscrits en grand nombre.

Leur déception était cependant grande de constater que l’article 8 tant controversé était maintenu dans sa formulation originale. Poursuivant son travail en solo, la MP adoptait, le samedi 17 janvier 2015, au terme d’une séance marathon, le projet de loi électorale venu du gouvernement, avec des amendements sans impact sur le fond.
Aussitôt après le transfert du texte au Sénat en vue de sa seconde lecture, l’Opposition parlementaire lançait un nouvel appel au boycott et au blocage, avec la participation de la population.

Dans le but de prendre la tête de la contestation, plusieurs cadres et militants des partis de l’Opposition passaient la nuit de dimanche 18 à lundi 19 janvier 2015 dans les sièges de leurs partis, sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, à un jet de pierres du Palais du Peuple. C’est ainsi que le lundi 19 janvier au matin, au moment où les forces de l’ordre scellaient, avec de gros cadenas les portails des parcelles abritant les sièges de différents partis de l’Opposition, leurs cadres et militants s’y trouvaient bloqués : cas de Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Jean-Claude Muyambo, Franck Diongo, Delly Sessanga, etc.
Entre-temps, des manifestants venus spontanément des quatre coins de la capitale étaient confrontés aux forces de l’ordre à Matonge et Kasa-Vubu, dans le périmètre compris entre les avenues Kasa-Vubu, Enseignement, Ethiopie, Huileries, Gambela, Victoire et le Boulevard Triomphal. La pression populaire était telle que le Sénat, qui devait se réunir en plénière le même lundi 19 janvier, avait repoussé celle-ci au lendemain ».(...)"

Le retrait de ce texte a été salué comme une « victoire » par certains opposants au projet de loi, qui voyaient dans le texte une manœuvre pour permettre au président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à son poste au-delà de la fin de son mandat.
Samy Badibanga, l’un des membres du collectif d’opposants à la loi, a cependant dénoncé dimanche soir les « sous-entendus » et les « ambiguïtés » du texte voté par les parlementaires.
Le collectif a pour sa part levé son mot d’ordre de manifestation pour lundi mais « nous allons reprendre la bataille », affirme celui qui est aussi chef du groupe parlementaire UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social).
La loi adoptée dimanche soulève de fait une série de questions sur le calendrier électoral.

Elle n’a pas retenu la clause voulue par les sénateurs, qui entendaient coucher noir sur blanc l’obligation d’organiser la prochaine présidentielle dans les délais prévus par la Constitution.
En outre, le nouveau texte supprime la référence à 2015 pour la tenue des élections locales, provinciales et sénatoriales. Selon le schéma retenu par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ces scrutins doivent précéder la présidentielle.
Enfin, la loi lie la tenue des prochaines législatives censées avoir lieu fin 2016 à la réalisation du recensement qui doit commencer cette année.

Selon plusieurs analystes, ce recensement pourrait prendre jusqu’à trois ans. En cause : la taille du pays (près de cinq fois la France), son déficit criant d’infrastructures et la faiblesse de l’Etat dans l’est du pays, déchiré par les conflits armés depuis plus de vingt ans.
Or, ces législatives doivent se tenir en même temps que la présidentielle, expliquait-on encore récemment à la Céni.
Martin Kobler, chef de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), a félicité le Parlement d’être « parvenu à un accord sur la révision de la loi électorale » et d’avoir « démontré la détermination commune des acteurs politiques de préserver la paix sociale en RDC ».

Mais cet optimisme fait sourire un diplomate en poste à Kinshasa. Pour lui, « on a le sentiment qu’une crise a été réglée mais qu’à la première occasion les durs du régime recommenceront » à agir pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir.
« Il y a une suspicion bien établie que rien n’est réglé », relève un analyste sous le couvert de l’anonymat.
Et certains opposants rêvent toujours de voir les Congolais faire partir Joseph Kabila, comme un soulèvement populaire a chassé Blaise Compaoré en octobre dernier au Burkina Faso.

L’UDPS, parti de Tshisekedi, a appelé à occuper la rue « pacifiquement » à partir de lundi et jusqu’à ce que le président Kabila quitte le pouvoir.
La journée devrait constituer un test de la capacité de mobilisation de ce parti. L’UDPS est en effet divisée entre ceux qui, comme M. Badibanga, ont accepté de jouer le jeu des institutions après les élections de 2011, et ceux qui comme M. Tshisekedi dénient toute légitimité au Parlement et au président actuels.
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu’une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l’annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.(...)"


"RDC: majorité et opposition saluent le vote de la loi électorale
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/26/rdc-majorite-opposition-saluent-le-vote-de-la-loi-electorale/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
[i]Le vote du projet de loi électorale dimanche 25 janvier suscite beaucoup de réactions dans la classe politique de la RDC.  A la majorité présidentielle, l’on affirme que le plus important était de rencontrer les attentes de la population. Tout en saluant ce vote, certains députés de l’opposition ont toutefois appelé le peuple à la prudence. L’alinéa 3 de l’article 8 controversé a été supprimé du texte final pour apaiser les esprits, ont reconnu certains députés de l’opposition.

«Je pense que pour le moment il n’y a plus de problème, que ce soit du côté de l’opposition que ce soit du côté de la majorité. Mais, nous devons être toujours prudent», a affirmé le député de l’opposition Antoine Nzangi.
Au sein de la majorité, le député Gaston Musemena, s’est dit aussi «heureux parce que les deux chambres sont parvenues à une convergence responsable. » Pour lui, l’essentiel était de s’attaquer à l’article 8, qui a suscité beaucoup de débats.
Les autres articles sont conformes à la constitution, a-t-estimé, avant de poursuivre: «La constitution sera respectée scrupuleusement par nous tous, acteurs politiques de gauche comme de droite […] Nous allons respecter les délais prévus par notre constitution pour le bien de tous les Congolais.»

«Victoire de la démocratie congolaise»

Comme à l’Assemblée nationale, le Sénat a aussi voté dimanche 25 janvier le texte amendé du projet de loi électorale, après les travaux de la commission mixte paritaire. Cependant, une dizaine de sénateurs de l’opposition avaient plutôt préféré s’abstenir du vote de ce texte. L’un d’eux, Ramazani Baya, explique la raison de cette abstention:
«L’alinéa selon lequel les élections devraient être organisées avec des données démographiques disponibles et dans les délais constitutionnels était au cœur même du consensus  dégagé au Sénat. Aussi, les sénateurs de l’opposition estiment que le retrait de cet alinéa ne règle rien. Bien au contraire, il complique tout en faisant sauter le mécanisme d’encadrement que la Sénat avait adopté à l’unanimité!»
Cette suppression complique tout, selon lui, «dans la mesure où l’alinéa 3 de l’article 8 a été retiré sans que les articles qui s’y réfèrent ne soient revus.»
Par contre, le président de la chambre haute, Léon Kengo wa Dondo, s’est dit heureux du consensus auquel sont arrivées les deux chambres du Parlement. Un sentiment que partage aussi le sénateur Kongo Budina.
«Le Sénat avait eu raison de voter la loi comme il avait voté dans un premier temps. Le Sénat a raison aujourd’hui de voter la loi comme il l’a fait [après harmonisation en commission paritaire]», a-t-il déclaré.
De son côté, le constitutionnaliste Tshibangu Kalala estime que ce vote constitue la victoire de la démocratie congolaise. «Le Parlement dans son ensemble a fait preuve d’un courage politique remarquable qu’il faut saluer», a-t-il affirmé.

Calendrier électoral global

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler a félicité les parlementaires qui sont parvenus à un accord sur la révision de la loi électorale.
«La sagesse avec laquelle les parlementaires ont trouvé une solution conciliant les différentes positions, tout en respectant la Constitution, notamment les délais électoraux, est remarquable et salutaire. Cette atmosphère constructive est propice au retour de la paix sociale. Sur cette base, la CENI peut continuer à préparer les élections, notamment en publiant le calendrier électoral global. Je me réjouis également de la meilleure représentation des femmes garantie par cette loi», a conclu Martin Kobler."
[/i]

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 27/1/2015, 5:13 am

"Fin de la crise politique en RDC ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/fin-de-la-crise-politique-en-rdc/
Dimanche, les députés ont voté la nouvelle loi électorale, en retirant la disposition litigieuse qui avait provoqué quatre jours de violentes manifestations. Cela suffira-t-il à éteindre la fronde anti-Kabila qui s’est exprimée dans la rue ? Pas si sûr.

Après une semaine agitée à Kinshasa et des manifestations réprimées dans une extrême violence, la majorité présidentielle a dû faire marche arrière sur le très controversé article 8 alinéa 3 du projet de loi électorale. Cette disposition conditionnait la prochaine élection présidentielle au recensement général de la population. Une « manoeuvre » pour l’opposition craignait de voir le mandat de Joseph Kabila se prolonger après 2016.

La peur du « syndrome burkinabé »

Contre toute attente, samedi, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, avait annoncé le retrait du fameux alinéa. Dimanche, le texte amendé a donc été voté « pour répondre à la demande des protestataires ». Les faucons du PPRD, le parti au pouvoir n’ont, pour une fois, pas eu gain de cause. Il faut dire que les manifestations ont rapidement dégénéré, provoquant des émeutes d’une rare violence, inédites à Kinshasa depuis les élections contestées de 2011. Le bilan oscille entre 13 morts annoncés par le gouvernement et 42, un chiffre avancé par la FIDH. Les étudiants se sont fortement mobilisés, bloquant le campus universitaire, faisant craindre le pire au régime en place, à l’image de la chute de Blaise Compaoré au Burkina-Faso. Le « syndrome de Ouagadougou » a donc eu raison du camp présidentiel, qui cherche à maintenir Joseph Kabila au pouvoir.

Les élections de 2016 peuvent encore glisser

Si le retrait de l’alinéa 3 de l’article 8 pourra sans doute permettre de faire retomber la tension dans les rues, la crise politique n’est pas terminée en République démocratique du Congo (RDC). Les proches du président congolais viennent sans doute de voir s’écrouler une stratégie qui leur permettait de rester au pouvoir au-delà des délais constitutionnels ; mais la tenue des élections en 2016 est encore loin d’être acquise. Devant l’impossibilité de modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat interdit par la loi fondamentale, le président congolais peut continuer à jouer la montre. Le calendrier électoral global n’a toujours pas été publier par la Commission électorale (CENI) et le financement nécessaire à l’organisation des élections générales de 2016 n’est pas encore trouvé… sans parler du fichier électoral qui n’a pas été « nettoyé » après les irrégularités de 2011. Les élections de 2016 peuvent donc encore être retardées.

Un mouvement anti-Kabila

Les quatre jours d’émeutes à Kinshasa, Goma et Bukavu, ont pourtant fortement fragilisé la majorité présidentielle. Si le gouvernement de cohésion nationale, nommé fin 2014, devait ressouder la majorité autour du président, le passage en force de la nouvelle loi électorale, l’a fait exploser. Des proches, comme Pierre Lumbi, se sont clairement opposés à toute modification des règles du jeu, rejoints par Olivier Kamitatu, Moïse Katumbi ou Gabriel Kyungu. Tout est donc à recommencer pour Joseph Kabila. Le chef de l’Etat a déjà raté le rendez-vous des Concertations nationales, censées apporter un minimum de consensus entre majorité et opposition. Joseph Kabila vient d’anéantir en quelques semaines, l’effet (en trompe l’oeil) du nouveau gouvernement de cohésion nationale. La marge de manoeuvre pour rester dans son fauteuil se restreint pour le président congolais. Les prochains jours seront cruciaux, car le mouvement populaire contre la loi électorale s’est rapidement transformé en manifestation anti-Kabila : « Kabila dégage », « Kabila doit partir », « deux mandats ça suffit » pouvait-on lire sur les pancartes des contestataires. Un mouvement dangereux pour le président congolais, d’autant qu’il n’est pas vraiment contrôlé par l’opposition, qui se cherche toujours un leader. Les manifestants étaient souvent des jeunes et des étudiants, qui ne répondaient pas à des mots d’ordre précis. Pour rompre le cycle de la contestation, le président Joseph Kabila pourrait choisir de s’exprimer sur son avenir politique. Il ne l’a pas fait en plusieurs mois de crise… sera-t-il tenté de le faire en début de semaine pour clore cette séquence ? Beaucoup le souhaite dans son entourage, mais le président n’a pas encore pris sa décision."



"La RDC entre apaisement et incertitude après l'adoption de la réforme électorale
(AFP 26/01/15)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/la-rdc-entre-apaisement-et-incertitude-apres-ladoption-de-la-reforme-electorale#sthash.dKm5j4zb.dpuf


"Contestation en RDC: internet coupé pour éviter un scenario burkinabè
(AFP)

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9625
Internet mobile, réseaux sociaux, messagerie texto : face à la contestation populaire, les autorités de la République démocratique du Congo ont tout coupé plutôt que de risquer les mêmes conséquences qu’un printemps arabe ou une révolte burkinabè.

Le 20 janvier, selon plusieurs opérateurs, le pouvoir du président Joseph Kabila leur a ordonné de couper l’Internet mobile et fixe et d’interrompre les services de minimessages, les fameux SMS, moyen le plus économique de communiquer pour les Congolais, dont la quasi-totalité vit dans la misère.
Cette mesure radicale a été imposée au lendemain d’une manifestation où la police avait ouvert le feu sur des étudiants dénonçant un projet de loi électorale qui ouvrait la possibilité pour M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à son poste au-delà du terme de son mandat, fin 2016, alors que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau quinquennat.

Le mouvement de contestation politique a vite échappé à ses organisateurs et Kinshasa à été le théâtre d’émeutes et de pillages. La police, débordée, a été renforcée par de nombreux militaires. Le bilan est lourd: 12 à 42 morts, selon les sources, et d’importants dégâts matériels.
D’autres affrontements ont eu lieu dans plusieurs villes de province, notamment à Goma (est), où une personne au moins a été tuée jeudi. "Les réseaux sociaux", où s’échangeaient entre autres des informations sur les lieux de rassemblement, "ont été fermés car si tout le monde se mobilisait, la situation allait dégénérer davantage", commente Josaphat Musamba, chercheur au Centre de recherches et d’études stratégiques en Afrique centrale, basé à Bukavu (est).

Dimanche, le parlement a voté la révision de la loi électorale sans l’alinéa ayant provoqué les manifestations. Un soulagement de courte durée pour certains opposants, qui estiment que d’autres articles posent presque autant de problèmes, ce qui fait redouter à certains diplomates des troubles à plus ou moins brève échéance.
Pour l’heure, le calme est revenu mais seul l’Internet fixe a été rétabli, après environ 48 heures de coupure. L’absence totale de réseau commençait à pénaliser les banques, où les virements ne passaient plus, ainsi que les agences de transferts d’argent, dont dépendent beaucoup de Congolais pour recevoir des fonds de la diaspora. "Depuis ce week-end, l’ensemble des opérateurs mobiles n’arrête pas de demander l’autorisation" à l’Etat de fournir l’Internet mobile et les SMS, confie Jean-Michel Garrouteigt, directeur général d’Orange en RDC. La "situation [est] extrêmement dommageable mais on n’a pas de réponse pour une réouverture. On espère que ce sera aujourd’hui", ajoute-il. Selon une source proche du secteur des télécoms cependant, "personne cependant ne peut dire quand les autorités se décideront".

- ’La liberté, pas la révolution’ -

Ravagée par deux guerres entre 1996 et 2003, la RDC figure parmi les pays les moins développés au monde. Ici, point de lignes de téléphone fixe. La téléphonie mobile et ses services annexes (sms, 3G) restent le meilleur moyen pour communiquer dans un pays grand comme près de cinq fois la France.
En décembre 2011 déjà, le pouvoir avait coupé les services de minimessages pendant trois semaines, après les troubles provoqués par l’annonce de la victoire de M. Kabila à l’issue d’une présidentielle marquée par de nombreuses irrégularités. Mais couper Internet "a été vraiment une première" et "je pense que le pouvoir en place a appris la leçon des révolutions arabes, où les réseaux sociaux ont beaucoup servi", commente Fidel Bafilemba, chercheur pour l’ONG américaine Enough Project. Tryphon Kin-kiey, ministre des Relations avec le Parlement, reconnaît que cela a joué. "On veut bien la liberté, mais on ne veut pas la révolution", comme au "Burkina Faso" ou en "Egypte", dont les présidents se sont accroché au pouvoir avant d’être chassés par des révoltes populaires, respectivement en 2014 et 2011.

Claude, étudiant, a participé aux manifestations à l’Université de Kinshasa. Pour lui la suspension de l’Internet mobile n’est pas trop dommageable car c’est un service que peu de gens encore peuvent s’offrir, à la différence des SMS. "Les SMS coûtent moins cher, c’est comme ça que les gens entrent en contact avec leurs proches. Et on peut envoyer 100 messages en un clin d’oeil!" Pendant les troubles, les autorités ont également coupé le signal de plusieurs radios ou chaînes de télévision."



"Congo: Un alinéa litigieux retiré... Pas le reste
ABONNÉS[b]
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-un-alinea-litigieux-retire-pas-le-reste-54c5361e35701f35435a47f0#

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[b]INTERNATIONAL
Quatre jours d’émeutes, à Kinshasa mais aussi à Goma, Bukavu, Bunia, Mbandaka et Uvira, ont forcé les autorités congolaises à modifier leur projet de nouvelle loi électorale, à deux ans de la fin du dernier mandat du président Kabila.

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont finalement voté, dimanche en fin d’après-midi, un texte harmonisé "dont avait été évacué l’alinéa qui conditionnait la tenue des élections" de 2016 "au recensement" de la population, a déclaré à La Libre Belgique le sénateur de la majorité présidentielle Evariste Mabi Mulumba. Ce recensement étant susceptible de durer 3 à 4 ans, il aurait postposé les scrutins d’autant, perspective qui avait jeté dans la rue des milliers de protestataires aux cris de " Kabila dégage !".

Seuls les diplômés seront candidats

Cette "victoire " de l’opposition, selon le mot d’un de ses chefs, Vital Kamerhe, pourrait cependant ne l’être qu’à demi. Il semblerait en effet que le texte voté lie toujours la définition des circonscriptions électorales aux résultats d’un recensement - ce qui retarderait les législatives de plusieurs années.
En outre, le texte comporte toujours une explosion des frais d’inscription, non remboursables, pour présenter sa candidature à un scrutin, ce qui ne rend cette démarche accessible qu’aux seuls gens aisés pour les niveaux les plus bas, et aux grandes fortunes pour la Présidence. Pour présenter sa candidature à ce poste, il faudra en effet débourser l’équivalent de 86 000 euros.

Non modifiés également, les articles qui exigent des candidats aux postes électifs des diplômes peu répandus dans la population ou, à défaut, "une attestation de services rendus délivrée par l’autorité compétente" qui risque, notait la société civile, de déboucher sur l’arbitraire au profit de " proches du pouvoir ".(...)" 
Un article à découvrir dans notre sélection Lalibre.be


"Les Congolais bloquent la tentative de prolonger le mandat de Kabila
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Un magasin dévalisé durant les violents troubles, à Kinshasa, provoqués par cette tentative de modifier la loi électorale.

Le Parlement congolais a décidé de maintenir la date prévue pour la prochaine élection présidentielle. Les citoyens ont massivement rappelé leurs élus au respect du droit.(...)"



RDC: l'UE considère la voie ouverte pour les élections
(AFP 26/01/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lue-considere-la-voie-ouverte-pour-les-elections


"Le projet de loi électorale voté au parlement"
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2015/01/26/le-projet-de-loi-electorale-votee-au-parlement/
DEC Radio Okapi

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"RDC : l'appel de Tshisekedi à faire tomber le pouvoir se perd dans le vide
(AFP 26/01/15)

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lappel-de-tshisekedi-faire-tomber-le-pouvoir-se-perd-dans-le-vide#sthash.Jmo9L9LN.dpuf
L'appel du vieil opposant congolais Étienne Tshisekedi à manifester pacifiquement pour faire tomber le président Joseph Kabila semble s'être perdu dans le vide à Kinshasa, en l'absence d'internet mobile, de réseaux sociaux et de sms, tous services qui auraient permis de relayer son mot d'ordre et qui sont coupés depuis sept jours.
Seules une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées dans la matinée devant le siège de l'Union pour la démocratie et le progrès (UPDS) de M. Tshisekedi, dans son fief de Limete, quartier de l'est de la capitale de la République démocratique du Congo.


Ils se sont dispersés d'eux mêmes un peu avant midi (11h00 GMT) à l'arrivée de plusieurs jeeps de la police, selon des correspondants de l'AFP, qui les ont retrouvés un peu plus tard de nouveau devant le siège du parti.
Plutôt que de descendre dans la rue, conformément au mot d'ordre qu'il avait lui-même lancé à tout le pays, Bruno Mavungu, secrétaire général d'une UDPS minée par les querelles internes, restait quelque part, "en réunion", selon un assistant.
Les rares personnes à s'être déplacées semblent perdues. "On n'a pas d'itinéraire", dit un jeune. "Est-ce que la marche a été annulée ?" demande un autre.

Aucun rassemblement d'ampleur n'avait été signalé à la mi-journée dans le pays.

Après les violences meurtrières de la semaine précédente provoquées par l'examen d'une loi électorale controversée, la vie à Kinshasa avait repris un cours totalement normal lundi. Les écoles avaient rouvert et les rues leur animation habituelle. La présence policière et militaire n'était pas plus importante qu'un jour ordinaire.
"Nous sommes contents après autant de jours sans travail que la situation redevienne normale", dit un quinquagénaire alors que les vendeurs à la sauvette occupent de nouveau les rues.

Dimanche, le camp de M. Kabila a joué l'apaisement en faisant adopter une nouvelle loi électorale expurgée de la disposition à l'origine de troubles à Kinshasa et dans plusieurs villes de provinces dans lesquelles 13 à 42 personnes ont été tuées selon les sources. La répression des forces de l'ordre a été condamnée par plusieurs ONG ou chancelleries.

- RFI brouillée -

La disposition contestée aurait permis un report de la présidentielle de 2016 en liant sa tenue aux résultats d'un recensement général de la population devant commencer cette année et qui, selon certains analystes, pourrait prendre jusqu'à trois ans dans un des pays les moins développés au monde.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Il a été élu pour la première fois en 2006 et réélu en 2011 à l'issue d'un scrutin entaché d'irrégularités massives. La Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.

Plusieurs opposants à la loi électorale dénoncent cependant déjà ses "sous-entendus" ou son "ambiguïté" et estiment qu'elle traduit toujours une volonté manifeste du pouvoir de faire "glisser" le calendrier électoral de manière à ne pas tenir l'échéance de 2016. Théoriquement, quatre scrutins directs et indirects (pour certains en retard de plus de trois ans) doivent avoir lieu avant la présidentielle.
"On a le sentiment qu'une crise a été réglée [avec le vote du Parlement de dimanche] mais qu'à la première occasion les durs du régime recommenceront" à agir pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir, note un diplomate.

Le signal de Radio France Internationale (RFI) était de nouveau brouillé depuis le début de la matinée à Kinshasa.
Les autorités avaient coupé le signal de RFI pendant 24 heures mercredi sur toute l'étendue du territoire national après deux jours de violences meurtrières à Kinshasa et au lendemain d'un "appel solennel" de M. Tshisekedi à ses compatriotes, lancé de Bruxelles où il séjourne en convalescence. Âgé de 82 ans, M. Tshisekedi, qui refuse de déléguer ses fonctions, y exhortait "le peuple à demeurer mobilisé, de manière permanente, pour contraindre [un] régime finissant à quitter le pouvoir".

Principal opposant sous la dictature de Mobutu Sese Seko (à la tête du pays de 1965 à 1997) M. Tshisekedi est arrivé deuxième de l'élection présidentielle de 2011 qui avait été marquée par des fraudes massives. Depuis lors, il se proclame "président élu" de la RDC et nie toute légitimité à M. Kabila et au Parlement actuel."


Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 27/1/2015, 9:53 pm

"27/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200586&Actualiteit=selected
Le vote de la loi électorale est encore à la Une de tous les journaux kinois, car il s’agit à présent d’en tirer les conséquences ! Et ça ne va pas être triste. En effet, la suppression des aléas litigieux, qu’on l’appelle « triomphe du peuple», « victoire de la logique » ou « capitulation devant la rue » ne peut avoir qu’un seul sens : le pouvoir législatif, au bout du compte, a donné raison aux manifestants. L’action de ceux-ci se trouvant du coup légitimée, il devrait s’ensuivre que, s’il y a des « fauteurs de troubles » à poursuivre, il ne faut pas les chercher chez eux, mais bien au gouvernement. Sans quoi, l’on va se retrouver avec des gens qui seront envoyés à Makala comme « coupables d’avoir eu raison ».

Le vote

 
Un certain nombre d’articles annoncent encore une fois les votes des Assemblées accompagnés de commentaires qui d’après la sensibilité du journal vont de la liesse triomphale à la lamentation de deuil.
 
Le Potentiel titre : «Loi électorale : le triomphe du peuple». (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11835:loi-electorale-le-triomphe-du-peuple&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ) Triomphe marqué, selon le journal, par la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8 qui liait les prochaines élections au recensement et à l’identification de la population. «La voix de la rue, selon le Sénat ou celle du peuple, de l’avis de l’Assemblée nationale, l’a emporté », affirme ce quotidien, parlant d’un vote «historique» qui «marque le triomphe du peuple, souverain primaire et vrai détenteur du pouvoir». Pour ce journal, ce vote relance le cycle électoral 2014-2016 et la balle se trouve désormais dans le camp de la Ceni pour la programmation des opérations électorales qui doivent se boucler en 2016 par la présidentielle.
 
Forum des As, de son côté, évoque «les dessous d’une success story», (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3188  ) grâce à des confidences qui commencent à fuiter dans les travées de l’hémicycle, après le vote de la loi électorale. SelonFdA, derrière ce happy end, il y a des héros dans l’ombre, des «députés kabilistes qui, sous la coordination d’Aubin Minaku, ont organisé l’opération “sauvetage” ».
Le confrère cite «les cinq doigts d’une main», les députés Shadary Ramazani, Célestin Mbuyu, Pius Muabilu, Bokona et Janet Kabila, dont cette dernière, en stratège hyper discrète, aurait été l’organisatrice de la stratégie. «Sous des dehors réservés à l’image de son illustre frère jumeau, se cache une femme de réseaux, de contacts au sein de l’Hémicycle. Et hors Palais du peuple. De son siège dans la salle de Congrès, l’élue de Kalemie gère bien des choses», rapporte le quotidien.
 
L’Avenir critique vertement le Sénat et parle du « péché des sénateurs » (° http://groupelavenir.org/spip.php?article3145  ) après le vote de la loi électorale. Pour ce journal, en examinant le même projet de loi en seconde lecture jeudi 22 janvier, les sénateurs ont, dans une démarche politicienne plutôt que dans la peau du législateur, censé voter des lois à caractère général et impersonnel, curieusement, apporté de la confusion. «Mon Dieu! Si Kengo wa Dondo voulait voir sa cote de popularité monter, par calculs électoralistes dont il a l’obstination, il ne s’y prendrait pas autrement», estime le quotidien, accusant le Sénat d’avoir simplement paraphrasé la version de l’alinéa 3 de l’article 8 de l’Assemblée nationale car, selon lui, le sens de la phrase est le même. Pour lui, la chambre haute du Parlement est donc restéa «loin de la sagesse et proche de la tromperie et de la méconnaissance de la force des textes juridiques» et, «cherchant à dire à la population ce qu’elle voulait entendre», a tout simplement affaibli le texte.
 
La Prospérité estime que, «la loi électorale adoptée : La balle dans le camp de Kabila!» (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5682&rubrique=POLITIQUE  )
Selon lui, des déclarations se multiplient après l’adoption, par les deux Chambres du Parlement, de la loi électorale. Les USA demandent au Président Joseph Kabila de la signer rapidement et de confirmer la tenue de la présidentielle en 2016, au plus tard. La même demande est formulée par la Commission Africaine pour la Supervision des Elections (CASE) qui recommande, en outre, à la CENI de programmer les échéances électorales nationales, note le quotidien. L’Assemblée Nationale et le Sénat ayant «rempli leur part de contrat», il revient maintenant au Président de la République de signer et de promulguer cette loi, affirme La Prospérité. Et de conclure : «L’étape décisive sera franchie lorsque la CENI aura publié un calendrier électoral global qui soit conforme à la décision du Parlement, dans l’optique de permettre le premier transfert de pouvoir pacifique en RDC».? 
 
Prudence, timidité, appréhension, psychose ?
 
« Tshisekedi : l’appel à la " marche pacifique " tombe à l’eau ! » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3191  ), s’exclame Forum des As. Il note que l’appel à une ville morte lancé, jeudi 22 janvier, par Étienne Tshisekedi " à manifester pacifiquement pour faire tomber le président Joseph Kabila semble " -comme l’a annoncé le communiqué de son parti tomber à l’eau. A en croire FdA, les Congolais, particulièrement les Kinois, ont vaqué librement à leurs occupations comme si de rien était. Les marchés, commerces, stations-services et les services de l’administration ont rouvert, même si on a noté peu d’élèves dans certaines écoles primaires, secondaires et institutions universitaires de la ville. Bus et taxi-bus étaient visibles hier matin sur les grandes artères de la capitale.
 
Le Phare évoque « Les activités économiques et les médias paralysés ». Il écrit :
(…)
 
Un autre article du Phare s’intitule « Psychose autour de l’article 8 à Kinshasa ».(° http://www.lephareonline.net/psychose-autour-de-larticle-8-a-kinshasa/  )
« Malgré les nombreux appels des autorités urbaines à la reprise normale des activités, la journée d’hier lundi 26 janvier 2015 a été fortement marquée par une psychose générale à travers la capitale.  Des écoles, instituts supérieurs,  universités, bureaux administratifs, magasins des expatriés, notamment ceux des Chinois et des Indo-pakistanais, n’ont pas ouvert leurs portes. Certains établissements scolaires, bien qu’ouverts, n’ont reçu que quelques élèves.  D’autres par contre ont tout bonnement renvoyé leurs élèves à leurs domiciles au moment où ces derniers se présentaient aux portes d’entrée. Nombre de parents, pour des raisons de sécurité, ont préféré garder leurs enfants dans leurs maisons. Bref, un nouveau feuilleton d’écoles mortes a marqué le quotidien des Kinoises et Kinois.
Au Marché central, tout le monde était sur le qui-vive. Marchands, acheteurs et autres visiteurs se pressaient pour réaliser à la sauvette quelques ventes ou achats, et s’éloigner à toute vitesse. Téléphones en mains, la plupart des Kinois attendaient apparemment un coup de fil d’alerte pour évacuer sur le champ. « Je ne devrais  en principe pas venir, suite aux rumeurs qui circulent concernant la journée d’aujourd’hui. Et si je suis là, c’est parce que nous n’avons plus rien à manger à la maison. Les quelques jours passés cloîtrés dans notre maison, nous ont plongés dans la sécheresse totale, étant donné que nous vivons au jour le jour. Je ne suis même plus en mesure de nourrir mes enfants. Toutefois,  je suis très prudente. Dès que ça barde, je vais me réfugier aussitôt chez ma tante qui habite les alentours », affirmait une vendeuse des tomates.    
Selon les observateurs, cette psychose serait due aux appels de « l’UDPS extraparlementaire » et des FAC – Forces vives à une marche contre la loi électorale adoptée par le parlement. Car, pour ces deux formations politiques, ladite loi regorge encore des zones d’ombre.
Hormis cet aspect, ont noté des observateurs, la forte présence des militaires, notamment ceux de la Garde républicaine, dans différents « points chauds » de la ville, a installé la méfiance chez tous ceux qui voulaient sortir. D’autres sources parlaient d’une marche des Catholiques, pour protester contre la coupure du signal de leur télévision.

A en croire certains observateurs, tous ces facteurs alarmants ont fait croire à la population qu’un nouvel épisode de violences pouvait survenir d’un moment à l’autre. « J’ai jugé bon de garder mon fils à la maison, pour observer le déroulement de la journée, surtout avec les tristes événements survenus la semaine passée, qui ont provoqué tant des morts. Si tout va bien, je pourrais renvoyer mon enfant demain à l’école », a confié un parent. Pour d’aucuns, les autorités devraient penser à rétablir totalement l’internet et les Sms, afin de rassurer la population qu’aucun danger ne les guette et que la situation est revenue  normale ». 
 
Illogique répression

Qu’on applaudisse ou qu’on soupire, la réalité que l’on est bien obligé de reconnaître, c’est qu’en fin de compte il a été décidé que les manifestants avaient raison. (…)
D’où, dans la presse, une manière de présenter les faits que l’on retrouve encore dans  « Les fausses "Trois glorieuses" des 19, 20 et 21 janvier - Juste une arnaque politique ! » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3198  ) , Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  par Omer Nsongo die Lema.  
« Un article  8 auquel on a fait dire qu'il contenait une disposition assujettissant exclusivement l'élection présidentielle au recensement général de la population alors que cela n'est pas le cas; des députés de l'Opposition radicale qui en ont appelé au soulèvement populaire dans une déclaration du 15 janvier 2015 ni dénoncée, ni condamnée par la Société civile congolaise et par la communauté internationale; des sénateurs de l'Opposition républicaine qui ont exigé le rejet pur et simple du projet de loi mais qui ont fini par l'adopter à l'unanimité sans fournir à qui que ce soit la moindre explication; Human Rights Watch qui réclame la mise en procès des agents de l'ordre mais en épargne les premiers responsables des incidents (en l'occurrence les Opposants et les activistes de la Société civile alliés signataires de l'appel au soulèvement), l'Acaj, qui promeut la justice pour tous mais ne veut pas voir les pilleurs aux arrêts être traduits en justice au simple motif qu'il s'agit de "citoyens courageux" : oui, les dieux nous sont tombés sur la tête... »
 
Quant à la gravité des actes de répression et à la logique très spéciale qui y a présidé, Le Phare en donne quelque exemple « gratinés ».
« Delvaux : le porte-à-porte pour arrêter les jeunes
De nombreux jeunes ont été arrêtés à l’occasion des journées folles que la capitale congolaise a vécu la semaine dernière. Il est inexact d’affirmer que tous ces jeunes sont des pillards et qu’ils ont été ramassés sur les lieux de leurs forfaits.
En vérité, il y a deux situations à souligner. La première est celle des personnes qui ont été surpris par les forces de l’ordre sur les théâtres des opérations. La deuxième situation est celle des jeunes - des garçons pour la plupart - qui ont été arrêtés aux domiciles de leurs parents tout simplement parce que leur qualité de garçon faisait d’eux des pillards en puissance. On a vu ainsi les forces de police investir les rues notamment à Lemba et Ngaliema pour faire le porte-à-porte à la recherche d’éventuels garçons. Et chaque fois qu’elles en trouvaient, elles les embarquaient à bord de leurs véhicules.
Comment va-t-on faire justice à toutes ces victimes innocentes arrêtées à domicile et non sur le terrain où se déroulaient les manifestations ? A l’heure où les pouvoirs publics tiennent absolument à sanctionner les fauteurs des troubles, on ne peut manquer de manifester des inquiétudes concernant des enfants dont le seul tort est d’être du sexe masculin.   La loi ne doit pas être appliquée uniquement pour l’exemple, elle doit surtout viser à réparer  et dans le cas d’espèce, à reconnaître l’innocence de ceux qui ont été arrêtés à tort ». 
 
« Incroyable fusillade à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa

Après trois jours de manifestations, beaucoup de personnes blessées ou tuées par balles dans plusieurs sites à travers la capitale, ont été acheminées – dans la plupart des cas – à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa (généralement connu sous son ancienne appellation de l’Hôpital Mama Yemo). Toutes les personnes à la recherche d’un membre de famille disparu pendant les manifestations ou pillages qui se sont déroulés dans divers coins de la ville, se devaient de passer par cet hôpital central pour la Ville de Kinshasa afin de vérifier s’il ne figurait pas parmi les blessés ou les morts.
De même, les autorités politiques de la Ville et du pays avaient les yeux rivés sur cet hôpital pour des raisons évidentes : elles tenaient à s’informer sur l’ampleur et les conséquences des manifestations et de la répression menées contre les manifestants  par les forces de l’ordre. Toutes les personnes présentes – visiteurs comme malades – sur le lieu ce jour-là sont formelles : la tension était perceptible parmi le personnel soignant au fur et à mesure que les blessés par balles et les corps des personnes tuées arrivaient au sein de cette formation hospitalière.

C’est justement dans cette circonstance que le mercredi, 21 janvier 2015 – troisième jour des manifestations – un groupe d’activistes des droits de l’homme a débarqué à l’Hôpital Mama Yemo. Ils étaient conduits par Christopher Ngoy Mutanba, défenseur des droits humains et coordonnateur de la plateforme « Société civile de la République Démocratique du Congo ». Ils voulaient aussi avoir une information exacte sur la répression des manifestants à travers la capitale. Alors qu’ils étaient en train de visiter des blessés et autres victimes des manifestations de Kinshasa contre la révision de la loi électorale, Christopher Mutamba, accompagné de ses collègues de « Sauvons le Congo », découvrira qu’ils étaient filés. Ils ont réussi à quitter l’hôpital au moment où des hommes en armes faisaient leur entrée dans l’enceinte de l’ex-Mama Yemo, se retrouvant pratiquement nez à nez avec deux députés nationaux en mission de consolation auprès des blessés par balles.
Alors que les députés quittaient l’hôpital, les hommes en uniforme  criaient à la trahison des personnes commises à la surveillance des entrées de l’hôpital pour avoir permis des visites aux blessés. Et sans crier gare, ils ont ouvert le feu au niveau du pavillon 4, blessant quelques quatre personnes, avant de se retirer.
L’acte a indigné tout le monde. Comment peut-on transformer un hôpital en champ de bataille ? Il faut vraiment avoir une pierre à la place du coeur pour oser poser un acte aussi bestial et traumatisant pour les malades, les médecins et le personnel soignant.
Dans la soirée du même jour, vers 20 heures, Christopher Ngoy Mutamba – qui était attablé à côté de l’Hôtel Matonge, lieu où logent les activistes de droits humains qui viennent des provinces – sera rattrapé, «enlevé» et conduit vers une destination inconnue par des hommes en armes. Ses collègues disent craindre pour pour sa vie, en ayant en mémoire la disparition de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana Edadi, activistes assassinés dans les locaux de la Police Nationale en 2010 ».
 
Conséquences politiques
 
Le Phare voit « Les députés nationaux appelés à reconstruire leur crédibilité ». (° http://www.lephareonline.net/les-deputes-nationaux-appeles-a-reconstruire-leur-credibilite/  )
« Depuis le week end dernier, certains députés nationaux ne se gênent plus de lancer des invectives en direction de la chambre haute du parlement. Nous sommes les vrais élus directs, crient-ils à tue-tête à chaque occasion. Le climat n’est plus au beau fixe.
Pour d’aucuns, les députés devraient reconstruire leur crédibilité fortement entamée au regard du rejet par la véritable majorité populaire de leur adoption du projet de la loi électorale tel que leur présenté par le gouvernement de la République. Un rejet qui s’est soldé par un bilan macabre des morts par balles réelles, des pillages sélectifs des biens appartenant à autrui, des destructions méchantes des églises, des bâtiments de la Police et de l’administration communale, des véhicules privés et de transport en commun, des arrestations des gens accusés d’avoir perpétré des pillages, de la coupure de l’Internet et des SMS, de la fermeture des bureaux privés et publics, des restaurants, des magasins, des marchés, des écoles, instituts supérieurs et universitaires tant privés que publics, bref de la paralysie partielle du pays. Des scènes qui se sont observées aussi dans certaines villes comme Lukala et Kimpese, Mbuji-Mayi, Goma, Bukavu, Mbandaka.
Le commun des mortels est d’avis que l’adoption de ce projet de la loi électorale par l’assemblée nationale tard dans la nuit du 17 au 18 janvier dernier constitue l’élément déclencheur de ces évènements tragiques qui ont endeuillé la République. D’autres voix se sont élevées pour condamner le fait que les députés nationaux se sont permis de siéger pendant une journée déclarée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national pour commémorer l’assassinat du Héros National P. Lumumba. N’est-ce pas un acte qui peut être considéré comme un second assassinat du tout premier Ministre de ce pays pourtant béni des dieux.

La crédibilité des députés nationaux est encore fortement entamée, indique-t-on, parce que ce sont eux qui sont chargés d’élaborer des lois de la République, en conformité avec la Constitution, avant leur promulgation par le chef de l’Etat. Or, indique-t-on, ce projet de loi électorale viole manifestement la Constitution en son article 73 qui stipule que : « le scrutin du vote du chef de l’Etat doit être convoqué 90 jours avant l’expiration du mandat du président de la République en exercice ». Etant donné qu’il conditionne l’organisation et la tenue des élections législatives et présidentielle à la publication des résultats du recensement que doit lancer l’Office National de l’Identification des Populations créé récemment et piloté par des membres notoirement connus de la majorité présidentielle.
D’ailleurs, au lendemain de la mise en place de cet Office, de nombreuses voix s’étaient élevées pour dénoncer cette nouvelle tentative de contourner l’article verrouillé 220 qui limite le mandat du chef de l’Etat à cinq ans une seule fois renouvelable. On rappelle qu’il y a près d’un an, un cacique du pouvoir actuel avait publié un ouvrage dans lequel il proclamait la main sur le cœur que tous les articles de la constitution sont révisables. Une prise de position qui avait provoqué un tollé généralisé car elle visait tout simplement à toucher au fameux article 220 verrouillé pour permettre à l’actuel locataire du Palais de la Nation de postuler pour un troisième mandat. Ainsi donc, ce projet de la loi électorale conditionnant l’organisation et la tenue des élections présidentielle et législatives à la publication des résultats du recensement cache une énième tentative de contourner l’article 220 car il allait permettre le fameux « glissement du mandat » de l‘actuel président de la République au-delà du délai constitutionnel. Du fait que selon de nombreux spécialistes en démographie, pour être crédibles, les opérations du recensement et d’identification des populations dans un pays aux dimensions continentales ne peuvent pas s’effectuer en moins de quatre ans.

Il faudra donc du temps pour que les députés nationaux parviennent à reconstruire leur crédibilité vis-à-vis des Congolais. Comme il n’est jamais trop tard pour changer, la balle se trouve dans leur camp pour poser des gestes visibles en prenant leur courage entre leurs mains pour demander l’indulgence de tous ceux qui pleurent les leurs tués et blessés par des balles réelles et ceux qui ont perdu leurs biens lors de ces quatre journées très chaudes. Les congolais trimballent la légende d’un peuple réputé très hospitalier, accueillant, généreux et affichant un sens très élevé du pardon.
De même, les députés nationaux devront adopter le plus rapidement possible des mesures d’indemnisation de ceux qui ont perdu leurs biens et surtout demander aux limiers des parquets et de la Police criminelle de lancer des enquêtes pour situer les responsabilités de ceux qui tiré à balles réelles sur des manifestants pacifiques. En attendant, il leur demandé de cesser avec ces invectives sur les sénateurs. Alors qu’ils devraient avoir la courtoisie, l’élégance et l’humilité de reconnaitre que c’est grâce au courage et au patriotisme des sénateurs que le pays a échappé de sombrer dans la guerre civile la semaine dernière. Ce sont eux qui avaient dénoncé cette énième tentative de la violation de la constitution en vigueur par ce projet de la loi électorale tel que présenté par le gouvernement. Car, une faute avouée est à moitié pardonnée, dit une sagesse populaire ».   
(…)

« Elections présidentielle et législatives en 2016 : Malumalu privé de prétexte » dit un autre article du Phare (° http://www.lephareonline.net/elections-presidentielle-et-legislatives-en-2016-malumalu-prive-de-pretexte/
« Le Sénat, rejoint finalement par l’Assemblée Nationale après 48 heures de tergiversations, a largement balisé la voie devant conduire le peuple congolais aux élections présidentielle et législatives en 2016. L’élagage de l’alinéa 3 de l’article 8 de la nouvelle loi électorale, qui faisait du recensement et de l’identification un préalable à la tenue de ces deux scrutins, a été le résultat principal des pressions populaires sur les tenants de la modification de ce texte.
Après des morts, des blessés, des arrestations et des dégâts matériels difficiles à évaluer correctement en raison de l’étendue du gâchis, tous les regards sont à présent tournés vers la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et plus précisément son président, l’abbé Apollinaire Malumulu. Des quatre coins du grand Congo où les masses populaires se sont mobilisées contre tout tripatouillage de la Constitution et tout glissement du processus électoral, l’on attend de cette institution d’appui à la démocratie qu’elle fixe rapidement l’opinion sur le calendrier global et inclusif, entendez celui qui devrait contenir le chronogramme intégral des élections des conseillers et chefs de secteurs, des conseillers des communes et bourgmestres, des conseillers et maires des villes, des députés provinciaux, des gouverneurs de provinces, des sénateurs, des députés nationaux et du président de la République.
L’abbé Malumalu et ses pairs de la CENI n’ont plus de prétexte pour justifier un éventuel retard dans l’organisation des scrutins selon les délais « légaux et constitutionnels ». Le souverain primaire congolais, qui vient de s’approprier son processus électoral, tient à ce que cette institution d’appui à la démocratie le fixe rapidement sur les dates où il devrait aller aux urnes, pour opérer le choix de ses futurs élus, de la base au sommet des institutions de la République. Désormais, il va marquer à la culotte le prélat qui préside aux destinées de la CENI, afin que le sang qui a coulé à Kinshasa et en provinces pour obliger les décideurs politiques congolais à respecter les textes ne le soit pas en vain.

 Révision constitutionnelle ou referendum

Pour des millions de Congolaises et Congolais, la victoire du souverain primaire contre les députés de la Majorité présidentielle dans la bataille de l’article 8 de la Loi électorale a été le grand tournant dans le processus électoral de 2015-2016. Car, jusqu’aux journées folles du 19 au 23 janvier 2015, l’horizon 2016, retenu constitutionnellement comme le point de chute de l’élection présidentielle, paraissait totalement bouché.
On se souvient que pour des raisons politiques (absence de soubassement juridique pour la tenue des élections) et budgétaires (insuffisances des fonds pour la conduite des opérations préélectorales et électorales), la CENI avait présenté en janvier 2014, devant l’Assemblée Nationale, un calendrier partiel limité aux élections locales, municipales, urbaines et législatives provinciales, excluant d’office la présidentielle et les législatives nationales, sous prétexte qu’elles devraient être subordonnées soit à une révision constitutionnelle, soit à un référendum populaire. Selon l’abbé Malumalu, la modification de la Constitution était le moindre mal, si les Congolais tenaient à boucler leur nouveau cycle électoral en 2016. L’option du referendum constitutionnel comportait le risque d’un lourd impact financier et d’une explosion du calendrier électoral, avec pour conséquence le renvoi des élections présidentielle et législatives nationales au-delà de 2016.

Pendant la première moitié de l’année 2014, l’idée d’organisation d’un referendum constitutionnel a fait du chemin, avant d’être abandonnée par le gouvernement, qui a fait savoir que le pays n’avait pas les moyens de porter financièrement pareille initiative. Aussitôt après, la Majorité présidentielle a appuyé à fond sur le piston de la modification de la Constitution. A un moment donné, des extrémistes de ce regroupement politique ont carrément préconisé un changement de Constitution. Pendant longtemps, la classe politique congolaise était divisée entre pro et anti-révision constitutionnelle, avec comme point focal l’article 220 limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.
Ni les mises en garde de plusieurs pays occidentaux et leurs ambassadeurs contre tout tripatouillage de la Constitution en RDC, ni les recommandations des participants au Sommet USA-Afrique allant dans le sens du respect des textes constitutionnels à travers le continent n’ont pu fléchir les « faucons » de la Majorité présidentielle. Il a fallu la chute brutale de Blaise Compaoré en septembre 2014, à la suite du soulèvement du peuple burkinabè, pour assister à des sons discordants au sein de la famille politique du Chef de l’Etat.
 Depuis lors, le front du refus de toute modification de la loi électorale, synonyme de contournement de la Constitution, n’a fait que s’élargir, au point de culminer avec les manifestations de la semaine dernière. Il est à espérer que le message du souverain primaire a été capté cinq sur cinq » ."



"Kengo a écouté la rue"
° http://www.lephareonline.net/kengo-a-ecoute-la-rue/

"La loi électorale amendée promulguée par J.Kabila"
° http://latempete.info/la-loi-electorale-amendee-promulguee-par-j-kabila/

"RDC : l'opposition exige la publication d'un calendrier global des prochaines élections"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150127163836/joseph-kabila-vital-kamerhe-udps-opposition-rdc-opposition-congolaise-rdc-l-opposition-exige-la-publication-d-un-calendrier-global-des-prochaines-lections.html

"RDC - Manifestants tués à Kinshasa : le général Kanyama, responsable ou irréprochable ?"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150127153807/s-curit-rdc-police-congolaise-c-lestin-kanyama-rdc-rdc-manifestants-tu-s-kinshasa-le-g-n-ral-kanyama-responsable-ou-irr-prochable.html



° http://latempete.info/le-complot-a-moitie-dejoue/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150127-rdc-malgre-adoption-loi-electorale-amendee-prudence-reste-mise-internet-reactions/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/26/kinshasa-les-chinois-reclament-reparation-apres-le-pillage-de-leurs-magasins/




Compatrioiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 28/1/2015, 5:59 pm

"28/01/15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
En réplique aux manifestations contre la loi électorale des « journées folles », une série de marches de soutien à Joseph Kabila a été organisée à travers le pays. La dernière province à avoir organisé cette marche c’est le Katanga, dont plusieurs villes ont été mobilisées hier. Ce sont cependant les commentaires et les débats sur les « 3 glorieuses » qui continuent à occuper le plus de place dans les journaux.

Soutien à JKK


L’Avenir titre en manchette « Vote de la loi électorale : Joseph Kabila désamorce la crise ». D’après lui, la RDC aurait frôlé une crise grave pendant les trois jours de troubles, n’eut été l’instruction ferme et claire du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Rolling Eyes Rolling Eyes Laughing En tant que garant de la nation, le Président de la République a voulu que le parlement rencontre la volonté du peuple qui s’est exprimé dans la rue, note L’Avenir. JKK, désigné par la périphrase « Celui que les Congolais dans leur majorité ont élu aux suffrages de 2011 » l’a fait au moment opportun, mais dans le respect des compétences respectives de chaque chambre législative et cette réponse du Chef de l’Etat au cri du peuple est au-delà plus importante que la demande de ceux qui voulaient qu’il s’adresse au peuple congolais en général, et aux Kinois en particulier, écrit le journal.
(La formule « Celui que les Congolais dans leur majorité ont élu aux suffrages de 2011 » est déjà audacieuse, puisque les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. [...] 
Mais cela tourne carrément à la caricature quand, en plus, on nous assure que « le Président de la République a voulu que le parlement rencontre la volonté du peuple qui s’est exprimé dans la rue », car, malgré tous les « black-out », on a malgré tout vu suffisamment de photos des manifestations de rue pour lire les pancartes « Kabila, dégage ! » Alors ? NdlR)


L’Observateur annonce « Hier au Katanga : plusieurs villes ont organisé de marches de soutien à Joseph Kabila ».  
Quelques jours seulement après des manifestations anti-article 8 de loi électorale, organisées à Kinshasa de lundi 19 au mercredi 21 janvier 2015 dans la capitale de la Rdc et le jeudi 22 janvier à Goma et au Sud-Kivu, le Katanga lui, a vibré autrement. La mairie de Lubumbashi a organisé hier mardi 27 janvier 2015 une marche de soutien à Joseph Kabila.
Des milliers de personnes issues des rangs des forces vives, des députés et ministres provinciaux et autres, ont répondu massivement à cette manifestation. Les villes de Kolwezi, Kalemie, Likasi, Sandoa, Kamina et tant d’autres de la province du Katanga, n’ont pas été en reste. Elles ont emboîté le pas à Lubumbashi leur consœur.

Radio Okapi précise qu’à la Place Moïse Tsombe, le vice-gouverneur du Katanga, Yav Tshibal s’est adressé à la population. Son allocution a été axée sur l’importance de la paix et de la stabilité qui, selon lui, ont attiré les investisseurs au Katanga. Il a invité les personnes venues en grand nombre à prêter main forte aux institutions de la République pour préserver cette paix. Au centre-ville de Lubumbashi, certains magasins étaient ouvert alors que d’autres sont restés fermés.
Cette marche intervient quatre jours après celles organisées dans plusieurs villes de la province du Katanga. A Kamina, chef-lieu du district du Haut Lomami, les écoles, marchés, magasins et les services publics n’avaient pas ouvert leurs portes le jour de cette marche. L’autorité du district avait appelé les populations à participer à la marche de soutien au chef de l’Etat et à son programme d’action.  
A Kolwezi, toutes les activités avaient également été suspendues pendant la même activité. Dans la ville de Kalemie, le point de chute de la marche avait été la place Maendeleo. Sur place, le commissaire de district a appelé la population au calme et à la paix.
Likasi s’était également mobilisé pour cette marche. Seules les écoles de la Gecamines avaient fonctionné le jour de la marche de soutien au chef de l’État et à son programme qui avait eu lieu à Sandoa, Dilolo, Bukama et Kipushi.

3 glorieuses/ exigence de clarification

A la Une, Forum des As et La Prospérité publient des articles presque identiques sur l’Opposition républicaine, invitée à cesser d’avoir « un pied dans chaque camp ».  
« Face au déficit d’engagement, des voix s’élèvent : Opposition ou Majorité, l’Opposition républicaine doit choisir » titre FdA. « Par rapport aux nombreux défis politiques auxquels fait face le Pouvoir, la plate-forme de Léon Kengo devrait sortir de l’ambigüité, suggère La Prospérité.
A les en croire, jusqu’à ce jour, cette plate-forme de l’Opposition dite républicaine, chère à Léon Kengo wa Dondo, ne s’est pas encore prononcée sur les incidents qui ont entraîné mort d’hommes et destruction des magasins et autres biens dans la ville de Kinshasa. La consœur se pose la question de savoir où se situe alors l’Opposition républicaine ? Kengo doit donc se déterminer, est appelée à choisir un camp entre la Majorité présidentielle et l’Opposition. La question de la position de l’OR est «sur toutes les lèvres au moment où l’on s’attendait à ce que les opposants qui ont rejoint la Majorité fassent cause commune comme cela se fait généralement au nom de la solidarité gouvernementale». En acceptant de partager des postes au sein du Gouvernement dirigé par le camp de la Majorité présidentielle, cette plate-forme hérite, non seulement de l’actif, mais aussi du passif du pouvoir en place, en étant solidaire avec la Majorité. «Mais, les hommes de Léon Kengo donnent en tout cas l’impression de jouer aux opposants tout en faisant partie du Gouvernement », affirme FdA, rappelant que «pour qu’ils soient au Gouvernement, Joseph Kabila a dû sacrifier plusieurs de ses proches et partenaires politiques». La Prospérité, de son côté, estime que, «moins solidaire envers la Majorité : L’Opposition Républicaine en mauvaise posture!». Ce journal parle d’une «position d’indélicatesse » dans laquelle se trouverait cette plate-forme politique. «Vilipendée par ses anciennes alliées de l’Opposition parlementaire et extraparlementaire, la plateforme dont Léon Kengo est l’Autorité morale, fait l’objet de  critiques les plus acerbes de la part de ses nouveaux partenaires au Gouvernement de cohésion nationale », explique-t-il. Et le nœud du problème : «Toute la bataille engagée autour de  l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale, par les sénateurs et députés ». Cette circonstance aurait permis, selon ce quotidien, à certains  analystes de la scène politique et à la Majorité de découvrir l’indifférence de l’Opposition Républicaine envers la Majorité. Normalement, «l’OR ne devait ni se soustraire, ni s’effacer, comme il en a été le cas, pendant ces temps agités », soutient La Prospérité.

Le Potentiel écrit à la Une « Dialogue : passage obligé pour des élections apaisées ».
La loi électorale ayant été nettoyée de toutes les « scories », le cap est maintenant mis vers le cycle électoral qui doit se boucher ( ???) inévitablement en 2016 par la présidentielle, renseigne ce journal. Mais désormais, poursuit-il, acteurs nationaux et partenaires extérieurs, sont tous d’accord sur un fait, à savoir, la nécessité d’un dialogue politique pour déblayer le terrain, conformément au principe formulé dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Ces nouvelles assises contrairement aux concertations nationales, vont servir à aplanir toutes les divergences entre parties au processus électoral de manière à permettre l’organisation des élections dans un climat d’apaisement, estime Le Potentiel.

3 glorieuses/ le rôle du peuple

Le Phare de son côté, jette des fleurs au peuple sous le titre: «Referendum, révision constitutionnelle, loi électorale : le Congolais «BMW» efface le tableau ».  
« Après le 04 janvier 1959 et le 16 février 1992, le peuple congolais vient d’écrire une nouvelle page de son histoire durant les journées du 19, 20, 21, 22 et 23 janvier 2015. Comme il y a 56 ans et 23 ans, le sang a encore coulé pour obtenir des hommes au pouvoir la libération de l’espace politique. Cette nouvelle page d’histoire, ayant pour enjeu majeur le refus du souverain primaire de cautionner un énième tripatouillage de la Constitution, a dû s’écrire en termes de morts, blessés, arrestations et pillages en raison de l’entêtement des « faucons » de la Majorité présidentielle d’opérer coûte que coûte un passage en force.  
Les architectes de la tentative de contournement de la loi fondamentale et partant du glissement du mandat présidentiel comptaient sur la caricature légendaire du Congolais « BMW » (Beer, Money, Woman) esclave de la bière, de l’argent et du sexe pour réaliser en douceur leur « coup d’Etat constitutionnel ». Convaincus que la RDCongo n’était pas le Burkina Faso, ils pensaient que les manifestations de colère déclenchées pas les masses populaires à Kinshasa, au matin du lundi 19 janvier 2015, allaient s’arrêter dans le périmètre du Palais du Peuple.  
Ils croyaient qu’après avoir laissé s’époumoner et s’essouffler l’Opposition parlementaire avec ses sifflets et chants le lundi 12 janvier 2015 dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, les manifestants des rues de la capitale allaient, eux aussi, capituler au bout d’une journée de « combat ». Erreur ! L’onde de choc a non seulement gagné tout Kinshasa mais aussi embrasé les principales villes des provinces de la République. La RDC a failli se transformer en « copie collée » du Burkina Faso, n’eut été la sagesse des Sénateurs et de leur président, Léon Kengo wa Dondo, qui ont su lire à temps les signaux de ce que voulait réellement le souverain primaire, véritable détenteur du pouvoir.
Pour avoir méprisé l’opinion interne plusieurs mois durant, la Majorité présidentielle s’est compliquée les bidons pour les mois et semaines à venir, car le Congolais « BMW » ne rêve désormais plus que d’une chose : la fin des mandats des animateurs actuels des institutions de la République et le renouvellement du personnel politique, à travers les urnes, dans les délais constitutionnels. Depuis le 23 janvier 2015, plus aucun décideur politique ne reconnaît avoir soutenu la thèse du référendum, de la révision constitutionnelle ou de la loi électorale.  

L’image du Congolais distrait, naïf, peureux, analphabète, affamé, mendiant… à qui il suffisait d’offrir une bière, une brochette de viande avariée, un polo, un pagne, un bol de sel, un savon, un stylo, un cahier, un bonbon, un biscuit… pour être élu, a été démentie par les événements de la semaine dernière. Tous ceux qui voyaient dans le Congolais « BMW » le prototype du parfait « mouton de Panurge », prêt à s’aligner à la position du plus offrant, savent à présent qu’il a une forte capacité de lecture des enjeux politiques d’hier et d’aujourd’hui.  
Et demain ?
Demain, les « héros » des journées folles du 19, 20, 21, 22 et 23 janvier 2015 attendent impatiemment d’être conduits aux urnes par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), afin qu’ils puissent traduire dans les urnes leur volonté de changement ou non de gouvernance. La leçon à tirer de l’implosion sociale de la semaine dernière est que ceux qui ont la responsabilité de gérer le processus électoral évitent de commettre l’erreur de chercher encore à gagner du temps ou à tripatouiller les textes appelés à donner au peuple congolais des élections réellement libres, démocratiques et transparentes.  
Le pari à gagner par les décideurs politiques actuels est de ne plus chercher à énerver ce Congolais « BMW » qui a décidé de s’approprier le processus électoral et de se choisir, dans les délais légaux et selon des règles du jeu clairement définies, les futurs animateurs des institutions de la République. Le vent de la libération de la démocratie des griffes de ceux qui tenaient à la privatiser pour une durée indéterminée souffle tellement fort qu’il serait difficile de l’arrêter ».

En marge de la célébration des héros, il faut aussi compter les héros morts.
Le Phare
écrit que « L’Opposition lance l’opération d’identification des morts et blessés »
«  L’Opposition politique, toutes tendances confondues, s’est une fois de plus retrouvée hier mardi 27 janvier 2015 à la Paroisse Notre Dame de Fatima pour faire le bilan des manifestations du 12 au 24 janvier 2015 autour de la loi électorale dans la ville de Kinshasa et sur toutes l’étendue du territoire national.  
Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Samy Badibanga, Jean-Claude Vuemba, Delly Sessanga, Kalele …ont répondu à l’appel pour marquer l’unité de cette famille politique dans le combat pour l’alternance au pouvoir en 2016.
Dans une déclaration lue par Samy Badibanga, les acteurs de l’opposition ont rendu un vibrant hommage à la population congolaise d’avoir courageusement vaincu la peur par sa mobilisation massive, salué la détermination citoyenne du souverain primaire à défendre la démocratie et exiger le respect de la Constitution et des lois de la République.
Ils ont déploré les morts et nombreux blessés victimes, selon eux, du pouvoir en place, qui a fait usage par les forces de l’ordre des moyens disproportionnés pour réprimer les manifestants alors que cela pouvait être évité en respectant la Constitution et les lois de la République, dont le droit des Congolais à manifester.
L’Opposition condamne, de ce fait, la désacralisation de la vie humaine et la banalisation des morts congolais par les hommes au pouvoir et lance un appel solennel à la population d’identifier et signaler toutes les victimes, blessés et morts, aux fins de faciliter le travail de la commission d’enquête pour connaître et sanctionner les auteurs.

A cet effet, les acteurs de l’opposition ont annoncé l’organisation d’une messe des suffrages ce vendredi 30 janvier 2015 à la Cathédrale Notre Dame du Congo. Tout en prenant acte du retrait , sous pression populaire, de l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale, qui conditionnait la tenue des élections à l’organisation du recensement, et de l’engagement de toutes les autorités autour du consensus politique d’organiser les élections de 2016 dans le respect des délais constitutionnels, les forces politiques et sociales de l’Opposition invitent toutes les institutions de la République à prendre la mesure de la crise évidente de confiance née autour de cette loi électorale frappée du sceau de la violence et du sang.
Par ailleurs, les sociétaires de l’Opposition ont mis la Commission Electorale Nationale Indépendante et plus particulièrement son président, en demeure de publier, sans délai, un calendrier électoral global et consensuel, reprenant toutes les opérations préélectorales et électorales, dans le strict respect des échéances prévues par la Constitution en 2016.
Dans cette perspective, ils saluent l’accompagnement de la communauté internationale pour l’élaboration du calendrier électoral global et consensuel et la mise en route d’un processus électoral apaisé, transparent et démocratique.  

« Nous dénonçons la transformation de la République Démocratique du Congo en une prison à ciel ouvert par la coupure générale et absolue de tous les moyens de communication par internet, sms et les réseaux sociaux, ainsi que le bouchage des lignes téléphoniques des élus de l’opposition et exigeons le rétablissement sans condition de toutes les communications », ont-ils martelé. Ils ont également réitéré l’exigence de la libération sans conditions, de tous les prisonniers d’opinions,  des jeunes, des étudiants, des acteurs de la société civile arrêtés arbitrairement et incarcérés sans jugement en violation des toutes les lois en vigueur, ainsi que la réouverture de tous les médias illégalement fermés ou brouillés.
Enfin, l’Opposition appelle la population congolaise dans toutes ses composantes à rester vigilante et mobilisée comme un seul homme, à maintenir la pression pour que la Constitution de la République soit respectée et que l’élection présidentielle ait effectivement lieu au plus tard le 19 septembre 2016, conformément à l’article 73 de la loi fondamentale ».  

3 glorieuses / le rôle d’Internet


Sous le titre « Internet : la connexion à haut débit vivement réclamée » Le Phare nous fait part des réflexions suivantes :  
« Depuis plus d’une semaine, la grande majorité des Congolais sont privés de la connexion Internet. Décision prise par les autorités de Kinshasa à la suite de violentes manifestations opposant les forces de l’ordre et des manifestants hostiles à la nouvelle loi électorale, le gouvernement avait annoncé, par l’entremise du Vice-premier ministre en charge des Postes et Nouvelles technologies, Thomas Luhaka, le retour progressif à la normale dans les prochaines heures. Près de 5 jours plus tard, on constate que les communications SMS et l’accès à Internet en 3G sont toujours problématiques pour les utilisateurs de la toile mondiale.
En effet, contrairement à cette déclaration du Vice premier ministre les rares privilégiés congolais bénéficiant encore du service internet ont fait remarquer que le débit libéré à ce jour  est très faible. Conséquence : temps trop long pour ouvrir une simple adresse e-mail, lourdeur dans les téléchargements, lenteur dans les simples opérations de transaction économique, etc.

Instrument favorisant une nouvelle forme de commerce (le commerce électronique) qui permet d’acheter n’importe quel article dans le monde entier, l’internet aide en plus à accéder à beaucoup de services (réservations dans les hôtels et les avions, paiement des salaires, administration électronique, banques électroniques, bibliothèques numériques, etc.)
Excellent outil pour la recherche de l’information et du savoir, l’absence de l’internet a jeté un trouble sans pareil dans les milieux académiques où étudiants, enseignants, chercheurs, scientifiques et administratifs, n’arrivent pas à remplir correctement leurs tâches. On parle de plus en plus du travail à distance, des formations à distance, des consultations médicales à distance, autant de nouveautés rendues possibles grâce au net.

A ce jour, incontestablement, le meilleur moyen de communication à moindre coût, Internet permet de rester en contact avec amis et partenaires du monde entier, de leur parler en temps réel, de partager grâce aux réseaux sociaux (Facebook, Viber, Twitter, etc.) goûts et souvenirs, expériences, de se faire de nouveaux amis, etc. Malheureusement, le monde n’est plus à portée d’un clic pour les congolais.
Somme toute à l’ère de nouvelles technologies, l’internet est un excellent outil de la distraction : grâce à lui, on peut s’amuser, jouer, regarder des films, etc., un droit dont les Congolais sont ostensiblement privés à ce jour.

Face à cet isolement informationnel de l’ensemble du pays, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger que la connexion à haut débit (la G3 quoique douteuse) soit rétablie le plus tôt possible, d’autant plus que aucune justification rationnelle n’a convaincu l’opinion publique. Celle-ci est plutôt d’avis que malgré les évènements malheureux qu’a connu le pays durant la semaine passée, l’internet renforce la liberté d’expression »."



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 29/1/2015, 4:53 am

D'habitude, vous l'aurez remarqué, je suis très peu optimiste dès qu'il s'agit des promesses d'un nouveau départ démocratique, souverain et efficient pour le pays à attendre de notre "dictateur" "JK"; je n'en espère pas plus aujourd'hui sauf qu'à partir des derniers événements on peut raisonnablement attester d'une prise de position prête à exploser de la part de la population majoritairement insatisfaite de sa gestion et cela au delà du crédit ou pas qu'elle fait à une opposition qui peine toujours à trouver les moyens de le contrer et d'un cinglant revers asséné au pouvoir auquel il rumine cahin caha de répondre...
En effet jusque-là ce régime avançait sa caravane quoique ses contestataires (opposition politique et population) aboyaient mais avec les dernières contestations populaires vigoureuses et les réactions et tentatives de réponses qu'il y a apporté, on voit bien que non seulement la prise de conscience populaire l'a sévèrement atteint mais aussi que son ampleur lui impose des aménagements autres jusque là hors d'usage pour le pouvoir autocratique qu'il est...

Ainsi donc la réponse de Minaku et du clan kanambiste est certes rusée mais elle atteste bien du coup qu'ils ont reçu au visage, le cas burkinabé aidant (c'est un là signal pour l'Afrique d'aujourd'hui mais n'en est pas si nouveau dans l'histoire, les dictatures finissent toujours par être défaites), le régime kanambiste  ayant davantage pris peur a tenté de placer des digues de plus en plus violentes pour échapper au désastre du désaveu intégral...
N'empêche quoi qu'ils fassent notamment en manipulant les clauses des lois, rien ne sera plus pareil dans le vécu du pays et de ses habitants où qu'ils se trouvent après cet épisode inédit de prise de parole, de contestation de la part du peuple...
Un cap a été franchi, je n'ose pas croire le contraire au delà des issues certes non linéaires à venir...

C'est le sens de mon optimisme décalé actuel: ça passera ou ça cassera, me suis-je dit...
Ça passera si ce pouvoir acculé accepte de capituler, ses manipulations pour continuer à gouverner par défi sous couvert des ruses législatives qui vont se révéler en fait incapables d'éteindre l'incendie de la contestation populaire unanime...
Ça cassera car s'entêtant, ce pouvoir aura provoqué un nouvel accès de fronde auquel seule une répression plus violente et plus massive ne pourra répondre, d'où un embrasement général bien plus significatif qu'au Burkina; cela tait davantage toute lecture prévisible de notre avenir immédiat...
J'exagère à peine en brossant un tel tableau mais je vois mal les musellements en cours avec les assassinats et embastillements des jeunes revendicateurs, les excomuniations judiciairement fabriquées des leaders politiques (Ewanga, Vanobo, Muyambo, Ngoy et bientôt Kamerhe après les Diomi et d'autres), le quadrillage militaire généralisé ambiant... arriver à taire totalement la contestation ambiante...
La population risque fort d'être déterminée davantage à contester au fil des entraves qu'on lui plante...

Voilà pourquoi pour une fois, j'approuve moins les prospectives réservées lancées à la cantonade par maints experts qui ne se basent selon moi que sur les écrits, les lois minées...
Certes, la loi subrepticement votée contient mille et une autres clauses qui n'interdisent pas le "glissement ", mais à mon avis une expertise plus complète devrait aussi tenir compte du vécu effectif  des Congolais qui quels que soient les détails des textes les place dans un registre plus réactif selon lequel pour eux avant manifestations ne sera plus jamais égal après manifestations et réagiront en conséquence...
Un glissement de calendrier présidentiel unilatéral aura bien du mal à passe dans l'entendement des citoyens plus réveillés aujourd'hui qu'hier !
Attendons voir...


"RDC: loi électorale, le doute plâne
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-loi-electorale-le-doute-plane-54c7f09635701001a1664169
INTERNATIONAL
L’opposition congolaise a exigé, mardi, la publication par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’un calendrier global des scrutins à venir, deux jours après le vote d’une nouvelle loi électorale. Or, certaines dispositions de cette dernière n’étaient pas interprétées de la même manière, mardi, dans la majorité et dans l’opposition.

Une question d’interprétation


Le premier projet de texte, voté par l’Assemblée nationale, avait provoqué quatre jours d’émeutes dans le pays, la semaine dernière, parce qu’en exigeant un recensement de la population avant les scrutins - recensement qui durera trois à quatre ans - il revenait à prolonger d’autant le Président et les députés après la fin de leur mandat.
Le Sénat avait proposé un amendement indiquant que ce recensement devait se faire "dans le respect des délais constitutionnels" fixant la durée des mandats électifs.

La commission mixte chargée d’harmoniser les deux textes a alors produit une loi - votée dimanche par les deux chambres - supprimant l’amendement du Sénat ainsi que la référence à l’obligation de recensement avant la présidentielle (article Cool. Pour l’élection des députés (art. 115), toutefois, l’alinéa 1 indique que pour connaître le nombre de députés par circonscription, il faut diviser "le nombre total d’habitants" du pays par celui des sièges à pourvoir et (alinéa 4) "le nombre total d’habitants de cette circonscription" par le quotient électoral évoqué à l’alinéa 1.
"Je pense que le chef de l’Etat devra demander que la loi soit examinée en deuxième lecture pour mettre fin à cette incohérence", a indiqué à "La Libre Belgique" le député UNC (opposition) M. Mayo. "Si ce n’est pas fait, on dépendra de la bonne foi des uns et des autres. La Ceni va demander le nombre total d’habitants et puis attendre" pour lancer le processus électoral. "Et on va dépasser les mandats." Soit un retour à ce que la rue a rejeté.

Le sénateur de la majorité Evariste Mabi Mulumba se veut rassurant, bien qu’il ne dise pas vraiment autre chose: "C’est un problème d’interprétation. Je ne pense pas que cela revienne à exiger un recensement, sinon ce serait faire marche arrière et le problème resterait. C’est à la Ceni d’interpréter ce texte. Je crois qu’on fera comme en 2006 et 201 1 (précedentes élections), par extrapolation des anciennes données."
Selon les informations de "La Libre Belgique", cependant, la discussion entre les deux chambres pour harmoniser le texte de loi a largement porté sur le désir des députés de voir leur mandat prolongé comme l’avait été celui des sénateurs, le renouvellement prévu du Sénat, en 2011, ayant été annulé à la suite du scandale causé par la fraude massive pour élire Président et députés.

Doublement du coût

Jusqu’ici, les élections du Président et des députés ont eu lieu le même jour. Les découpler, nous indique un expert électoral, reviendrait à presque doubler leur coût. Cela justifierait-il de retarder aussi la présidentielle ?"



"RDC: Human Rights Watch s'inquiète pour Christopher Ngoy Mutambo
° http://www.rfi.fr/afrique/20150128-rdc-hrw-denonce-arrestations-militants-droits-homme/
L’organisation de protection des droits de l’homme Human Rights Watch dénonce une série d’arrestations arbitraires et un climat délétère. Elle s’inquiète en particulier de l’interpellation d’un activiste des droits de l’homme, Christopher Ngoy Mutambo. Il a été arrêté, il y a six jours, en pleine rue. Son lieu de détention n’a toujours pas été rendu public par les autorités.
Christopher Ngoy Mutambo a été arrêté il y a une semaine par des éléments de la police militaire alors qu’il se trouvait en terrasse avec des amis. Depuis les autorités, ont confirmé son interpellation, mais son lieu de détention reste inconnu comme l’explique la représentante de Human Rights Watch, Ida Sawyer, qui dénonce une arrestation arbitraire.


« Ngoy Mutambo n'a pas accès à sa famille ou à un avocat. On ne sait pas où il est. Donc, nous sommes très inquiets par rapport à cette situation. Nous pensons qu'il s'agit d'un signal très inquiétant de la part du gouvernement, qui veut tout faire pour réduire au silence toute voix discordante et dissidente et aussi mettre des limites sur l'espace d'activisme des droits de l'homme et politique. »

Attitude défensive du côté gouvernemental

Le porte-parole du gouvernement congolais estime que tout est normal dans cette affaire. Le pouvoir assure que Christopher Ngoy Mutambo est entre les mains de la justice à Kinshasa. Lambert Mendé se veut rassurant : « Nous avons été informés par les services de police et non par les services de renseignements. Il a été arrêté par ces services et il est à la disposition du parquet de Kinshasa. »
« A ma connaissance, l'instruction préjuridictionnelle en RDC est secrète. Il n'y a donc que ses avocats qui sont en droit d'interroger la justice. Je ne pense pas qu'il y ait un problème. La justice n'est pas sous le contrôle de Human Rigths Watch, la justice n'a pas à lui rendre compte, et même pas au gouvernement alors il faut un peu de modestie pour les ONG qui sont nos partenaires en RDC. »

D'autres arrestations à travers le pays

L’activiste des droits de l’homme n’est pas le seul à avoir été arrêté récemment. Le président du Scode, Jean-Claude Muyambo, parmi les principaux organisateurs des manifestations de l’opposition, a été arrêté mardi dernier, mais aussi le secrétaire général de ce parti, Cyrille Dowe, interpellé la veille.
Enfin, à Goma, les leaders de quatre partis d’opposition ont été interpellés après une manifestation contre le projet de loi électorale. Ces arrestations sont qualifiées d’arbitraires par Human Rights Watch qui dénonce une tentative de réduire ces militants au silence

L'opposition maintient la pression

Trois jours après l’adoption de cette loi électorale controversée, les principaux partis de l’opposition congolaise exigent désormais la publication d'un calendrier global des scrutins à venir, pour éviter tout risque de glissement du calendrier électoral. Des leaders d’opposition dénoncent par ailleurs l’arrestation d’une dizaine de dirigeants de l’opposition et la fermeture toujours en cours de l’Internet en connexion mobile et des SMS en RDC.
Samy Badibanga, chef du groupe parlementaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) assure qu'il reste vigilant : « Nous allons bien suivre. L’étape suivante pour nous, c’est le calendrier global et consensuel. C’est pour cela que nous avons mis la Céni [Commission électorale nationale indépendante] en demeure, particulièrement son président, de pouvoir sortir ce calendrier le plus tôt possible. Et j’espère que l’esprit de consensus que nous avons eu va continuer. N’oubliez pas qu’il y a eu un consensus sur le fait que les délais constitutionnels seraient respectés, bien que ça n’apparaisse pas dans le texte. »


"Loi életorale en RDC : après les violences, quel apaisement ?
(AFP 28/01/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/loi-electorale-en-rdc-apres-les-violences-quel-apaisement#sthash.yWye1fcc.dpuf
La disposition litigieuse a été retirée après quatre jours de violences meurtrières, mais la nouvelle loi électorale adoptée dimanche en République démocratique du Congo ne semble en mesure d'apaiser aucune des craintes exprimées par ceux qui redoutent de voir le président Joseph Kabila s'accrocher au pouvoir au-delà de 2016.
Q. Joseph Kabila est-il prêt à quitter le pouvoir ?
C'est la question qui occupe tout le champ politique depuis un an et demi.


Le président, qui a hérité des rênes du pays en 2001 à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, chef rebelle arrivé à la tête de l’État par les armes, a été élu président pour la première fois en 2006 avant d'être réélu en 2011 lors d'élections marquées par des fraudes massives. La Constitution lui interdit de briguer un troisième quinquennat, mais ses détracteurs le soupçonnent de chercher à tout faire pour rester en place après fin 2016.
"Fondamentalement, le clan présidentiel a la même volonté: rester au pouvoir", note une source proche du gouvernement.

L'opposition a d'abord accusé le président congolais de vouloir parvenir à ses fins à l'occasion d'une révision constitutionnelle dont le projet avaient été déposé au Parlement, sans jamais être rendu public.
Fin octobre, au Burkina Faso, le président Blaise Compaoré a été contraint à la fuite alors qu'il cherchait à obtenir une révision de la Constitution qui lui permette de se succéder à lui-même. Peu après le soulèvement populaire de Ouagadougou, le gouvernement congolais a retiré ses textes.
Selon un diplomate à Kinshasa, Ouagadougou "a été un vrai signal d'alerte" pour le pouvoir, qui a alors changé son fusil d'épaule pour "faire passer une révision de la loi électorale".

Q. Que prévoyait l'alinéa litigieux du projet de loi ?

Il liait l'organisation de la présidentielle devant avoir lieu fin 2016 au résultat d'un recensement général de la population devant commencer cette année, le dernier recensement remontant à 1984. Mais selon plusieurs analystes, un recensement général dans ce grand pays pratiquement dépourvu d'infrastructures pourrait prendre jusqu'à trois ans.
Selon l'opposition, cette référence au recensement était une manœuvre pour retarder l'élection présidentielle de 2016.

Q. Qu'est-ce qui pose problème dans la nouvelle loi?

"La substance [du texte initial] reste" car "on revient au recensement pour les législatives", analyse Jacques Ndjoli, un des quinze sénateurs s'étant abstenus lors du vote.
La disposition litigieuse portant sur la présidentielle a été supprimée, mais l'article qui concerne l'organisation des législatives conditionne leur tenue aux résultats d'un recensement général. Il dispose en effet que le nombre de députés de chaque circonscription et de chaque province est déterminé par un calcul impliquant de connaître "le nombre total d'habitants" du pays et des provinces.
Or la Commission électorale nationale indépendante (Céni), chargée d'organiser les scrutins et présidée par un proche de M. Kabila, indiquait encore récemment que pour des raisons logistiques et financières, la présidentielle et les législatives doivent avoir lieu le même jour.
Le texte mène droit à un "glissement du calendrier électoral", estime un des dirigeants du collectif d'opposants à la loi, qui exige désormais de la Céni la publication d'un calendrier complet pour les scrutins à venir, jusqu'à a présidentielle comprise.
L'ONU, l'Union européenne et les États-Unis ont également exhorté la Céni à le faire sans tarder et le département d'État américain a invité M. Kabila "à réaffirmer que l'élection présidentielle aura lieu en 2016 au plus tard".

Q. L'opposition a-t-elle gagné comme elle le dit ?

Non, mais les dirigeants du collectif d'opposants à la loi ne l'admettent pas publiquement car ils ne veulent pas apparaître comme ceux qui mettent de l'huile sur le feu après les dernières violences.
Selon un diplomate en poste à Kinshasa, le retrait de la disposition contestée "a été un beau tour de passe-passe, beaucoup de gens ont été roulés dans la farine".
"On a le sentiment qu'une crise a été réglée [par le Parlement dimanche] mais qu'à la première occasion les durs du régime recommenceront" à agir pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir, note ce même diplomate.

Indépendamment même du contenu de la loi, "le calendrier commence à être de plus en plus serré. L'expérience des élections précédentes a montré qu'il faut lancer les opérations électorales un an et demi en avance pour avoir une logistique électorale correctement en place dans un pays de 2,3 millions de km2", explique Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group (ICG)."



"RDC : et maintenant, le recensement ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2820p016.xml0/joseph-kabila-d-mographie-recensement-opposition-rdc-d-mographie-rdc-et-maintenant-le-recensement.html
Compter les habitants du pays avant de les appeler aux urnes ? Le projet, titanesque, menaçait le respect du calendrier électoral. Les autorités ont fait machine arrière, mais un recensement demeure indispensable.
Ce qui, au départ, apparaissait comme une oeuvre de salut public a pris les allures d'un serpent de mer brutalement devenu le principal sujet de discorde à Kinshasa. Le pouvoir a voulu faire du recensement administratif de la population, qui n'a plus eu lieu dans le pays depuis 1970, un préalable à l'organisation de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2016.


Pour l'opposition, qui n'a plus aucune confiance en la parole de l'exécutif depuis longtemps, la cause est entendue : il s'agissait d'une manoeuvre du camp présidentiel pour permettre à Joseph Kabila de rester au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de 2016. Et visiblement, une partie des Congolais partagent cette opinion. En descendant dans la rue malgré des affrontements meurtriers avec la police, manifestants et émeutiers ont fait traverser au chef de l'État la crise la plus sérieuse qu'il ait connue depuis sa réélection contestée, en 2011. Jusqu'au retrait de l'alinéa controversé du projet initial de réforme électorale.
Mais l'adoption d'une nouvelle loi électorale par l'Assemblée, le 25 janvier, ne règle pas toutes les critiques de l'opposition. Et le recensement s'annonce toujours particulièrement long et complexe. Dans le deuxième pays le plus vaste du continent, où les infrastructures, notamment routières, sont dans un état déplorable après deux décennies de guerres et d'instabilité, parvenir à identifier chacun des quelque 70 millions de Congolais jusque dans les plus denses forêts est un défi logistique considérable. Le projet, présenté par Adolphe Lumanu, directeur général de l'Office national d'identification de la population (Onip), prévoit la construction de bureaux et de centres de données dans chacune des 26 provinces, ainsi que la création d'un réseau de communication satellitaire indépendant reliant 245 sites.

Le recensement doit coûter 500 millions de dollars

Combien de temps pourraient prendre ces opérations ? Les estimations d'experts indépendants varient entre vingt mois, pour les plus optimistes, et cinq ans... Le professeur Grégoire Kankwanda, qui travaillait déjà sur ce recensement à l'Institut national de la statistique en 2010, avait estimé qu'il durerait trois ans. Et dans une interview parue dans Jeune Afrique en décembre 2014, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l'abbé Apollinaire Malu Malu, s'était lui-même inquiété du "problème" que représentait le recensement pour le respect du calendrier électoral.
Adolphe Lumanu semble donc avoir été optimiste lorsque, en novembre, il estimait pouvoir mener à bien les opérations dans "un délai de douze mois", tout en précisant qu'il fallait d'abord lever "l'hypothèque des contraintes financières". Or là encore, les incertitudes sont grandes. Le recensement doit coûter, selon l'Onip, quelque 500 millions de dollars (environ 430 millions d'euros). Huawei, l'entreprise chinoise sélectionnée pour le conduire, doit théoriquement se rémunérer en facturant la délivrance des titres d'identité. Reste à savoir qui va lui avancer les fonds.
Le pouvoir évoque la China Exim Bank, établissement public spécialisé dans le financement des projets des entreprises chinoises à l'étranger. Mais selon d'autres sources, ce financement est loin d'être acquis. "Les Chinois nous assurent qu'aucun accord n'a été signé, et il n'est pas du tout sûr qu'ils veuillent s'embarquer dans une opération aussi périlleuse", confie un diplomate européen à Kinshasa. "Quoi qu'il en soit, la position des ambassadeurs occidentaux à Kinshasa est unanime : il est exclu que leurs pays financent la moindre opération tant qu'un calendrier électoral complet n'est pas publié.""



"RDC: la Monusco satisfaite du compromis, mais inquiète du climat politique"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150129-rdc-monusco-satisfaite-compromis-mais-inquiete-climat-politique-kabila-loi-electorale/


"Manifestations en RDC : vrais morts, fausses images"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/26/manifestations-en-rdc-vrais-morts-fausses-images_4563263_3212.html





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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 3/2/2015, 12:36 am

"Katanga : des partis politiques de l’opposition dénoncent « l’acharnement » du pouvoir
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/02/katanga-des-partis-politiques-de-lopposition-denoncent-lacharnement-du-pouvoir/
Onze partis politiques du Katanga, membres de l’opposition, dénoncent « l’acharnement » du pouvoir sur leurs leaders. Dans une déclaration publiée le week-end dernier à Lubumbashi, ils évoquent notamment l’affaire qui oppose Vital Kamerhe à la députée PPRD Wivine Moleka et des cas d’arrestations et d’enlèvement des opposants dans certaines villes de la RDC.

« Des sources concordantes nous informent qu’il y a une condamnation avec sursis qui va incessamment être annoncer au public contre Vital Kamerhe de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et qui va le soustraire de la course électorale », a déclaré le porte-parole de l’opposition politique au Katanga, Me Eddy Tshipeng.
La Cour suprême de justice (CSJ) s’est saisit de l’affaire qui oppose Vital Kamerhe à Wivine Moleka, dans un arrêt rendu mercredi 28 janvier. La députée PPRD poursuit le président de l’UNC pour imputations dommageables. Ce dernier l’aurait accusée d’avoir fraudé lors des élections législatives de 2011.
Me Eddy Tshipeng déplore aussi l’arrestation de beaucoup d’autres leaders de l’opposition qui sont incarcérés à la prison centrale de Makala.

« D’autres continuent d’être arrêtés. Il y a Christopher Ngoyi qui est arrêté, l’honorable Muyambo, Ewanga, etc. Tous sont des personnalités politiques et jusque là, la justice ou le pouvoir sont en mal de nous dire ce qu’on leur reproche », a-t-il ajouté.
Parmi les partis signataire de cette déclaration, il y a notamment l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’Union pour la nation congolaise (UNC), la Solidarité Congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) de Jean-Claude Muyambo, l’UFC de Kengo wa Dondo et le CPDS de François-Xavier Beltchika.

« Abus de langage »

Pour Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, l’affaire Kamerhe-Moleka ne relève pas de l’exécutif d’autant plus qu’il y a séparation d’avec le pouvoir judiciaire.
« C’est de l’agitation. C’est un procès d’intention contre la justice. Ce sont des pressions contre des magistrats. Dans aucun État de droit, on ne peut tolérer ce genre de problème. Une affaire qui concerne M. Kamerhe contre Mme Moleka et la justice, nous ne voyons pas ce que le gouvernement vient faire là bas », a déclaré Lambert Mende.
Il a indiqué qu’il y a eu une justice avant que les membres du gouvernement viennent et il y aura une justice après.
Au sujet des enlèvements, il parle de l’abus de langage des opposants et leur demande d’apporter des preuves sur le statut et la qualité des  personnes enlevées.
« Lorsqu’une police arrête quelqu’un, ce n’est pas un enlèvement. Qu’on nous désigne les noms des personnes qui ont été arrêtées et les groupes qui sont supposés les avoir enlevés et nous enverrons les forces de l’ordre pour les libérer. C’est encore des abus de langage. Quand la police convoque quelqu’un, on parle d’enlèvement. C’est ridicule, il faut arrêter avec des abus de langage », a poursuivi Lambert Mende."



""Association de malfaiteurs d’Etat"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9642
L’Etat congolais est dirigé par une oligarchie dont les membres s’illustrent par des agissements qui n’ont rien à envier à ceux d’une association de malfaiteurs... d’Etat. "Tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un crimes ou d’un plusieurs délits punis d’au moins 5 ans d’emprisonnement". Telle est la définition du concept "association de malfaiteurs" (Lexique des termes juridiques, Dalloz).

"Je vous annonce la fin de la recréation", claironnait "Joseph Kabila" avec une certaine exultation à l’issue de la cérémonie de promulgation de la Constitution. C’était le 18 février 2006. L’énoncé de ces huit mots a été suivi par un déluge d’applaudissements. Et pour cause?
Nombreux sont des Congolais qui avaient rêvé de goûter, enfin, à une vie collective harmonieuse. Ils avaient rêvé de vivre dans un Etat plus juste et plus humain. Un Etat respectueux des valeurs démocratiques que sont la liberté, la justice et l’égalité. Bref, un Etat respectueux de la vie et de la dignité de la personne humaine.

Les affrontements ayant opposé les éléments de la garde présidentielle de "Joseph Kabila" aux soldats attachés à la garde rapprochée de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo dans la ville de Kinshasa ont fini par rappeler aux Congolais qu’ils n’étaient pas encore sortis de l’auberge. Bilan : un millier de morts.

Après le départ de son "meilleur adversaire" en exil, "Joseph Kabila" a compris qu’il était désormais le seul "commandant" à bord du navire Congo. "Nous allons désormais leur faire sentir le poids de notre pouvoir", déclarait un kabiliste pur et dur.
Depuis 2007 à ce jour, le Congo, mal nommé "démocratique", est dirigé par une association de malfaiteurs. Les membres de cette organisation contrôle tous les grands corps de l’Etat: armée, renseignements civils et militaires, immigrations, police, justice, douanes, finances, trésor public etc.
Huit ans après l’entrée en vigueur de la Charte fondamentale qui régit l’ex-Zaïre, les Congolais attendent désespérément l’avènement d’institutions fortes en lieu et place d’hommes forts.

Les droits et libertés continuent à ployer sous le poids de l’autorité de quelques "hommes forts" : Flory Kabange Numbi (Procureur général de la République); Kitoko Kimpele (Cour suprême de justice); Cécile Kiala Nembo (Procureur général près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe); Annie Sumbu Ohemba (Avocat général près la cour d’appel de la Gombe) Kalev Mutond (ADG ANR); François Beya (ADG DGM); Célestin Kanyama (Police kinoise); François Olenga (Maison militaire du chef de l’Etat).
Ces messieurs et dames peuvent ordonner l’arrestation de n’importe qui, n’importe quand. Il suffit que "Joseph Kabila" ou son "délégué" en donne le "feu vert".

Illustration. Depuis le 20 janvier dernier, Jean-Claude Muyambo Kyassa, président du parti SCODE (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement) est enfermé dans une cellule de la prison centrale de Makala.
Il a été arrêté à son domicile comme un dangereux terroriste par des membres de la garde présidentielle revêtus des cagoules et armés jusqu’aux dents. En cause, un dossier étudié par le cabinet Muyambo à Lubumbashi. L’affaire devrait être examiné au chef-lieu du Katanga. Aucun lien avec la sécurité nationale.
Après un passage à l’ANR, Muyambo a été présenté au parquet général de la République dont le rôle consiste à donner une apparence de légalité à l’arbitraire.

Ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi et ministre des Affaires humanitaires, Muyambo a eu le courage - la témérité? - de clamer son opposition à toute révision constitutionnelle pour permettre à "Joseph Kabila" de briguer un troisième mandat. En août dernier, il a fini par claquer la porte de la "majorité présidentielle" dont il était membre.
Selon des sources judiciaires, le dossier judiciaire ouvert à charge de Muyambo Kyassa ne contiendrait qu’une seule pièce. A savoir le mandat d’arrêt provisoire émis par le procureur général de la République. "C’est depuis le 27 janvier que le parquet se débat pour confectionner un dossier normal", entend-on dire.

Le Congo-Kinshasa est pris en otage par une association de "malfaiteurs d’Etat". Des pseudo-démocrates. La fin de la recréation annoncée le 18 février 2006 par "Joseph Kabila" n’était que de la pure démagogie. Il est clair qu’il n’y a pas de démocratie. Il n’y a que des preuves de démocratie. Etant entendu que la démocratie ne se limite pas aux envolées lyriques. Elle est avant tout un état d’esprit. Un mode de vie..."



"Nettoyage dans le monde politique congolais
° http://www.lalibre.be/actu/international/nettoyage-dans-le-monde-politique-congolais-54cbb1dd35701001a1732af7
INTERNATIONAL
La prison comme solution ? C’est l’option que semblent avoir choisie les autorités congolaises pour faire face à la ferme opposition aux tentatives de maintenir M. Kabila au pouvoir (photo).
Leur projet de nouvelle loi électorale, qui semblait destiné à prolonger le président Kabila au-delà du terme de son dernier mandat, a été modifié sur ce point, en raison des émeutes qu’il a suscitées, mais reste ambigu (voir "La Libre Belgique" du 28 janv.). Plusieurs dirigeants politiques d’opposition font en effet soudainement l’objet de poursuites judiciaires pour des faits de droit commun ou sont incarcérés.(...)"



"RDCongo: des ONG interpellent Kabila après la répression des manifestations de janvier
(AFP 02/02/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdcongo-des-ong-interpellent-kabila-apres-la-repression-des-manifestations-de-janvier#sthash.STCtIivK.dpuf
Plus de 600 ONG congolaises soutenues par la FIDH (Fédération internationale des droits de l'Homme) réclament justice pour les victimes des récentes violences en République démocratique du Congo ainsi que la libération d'opposants, dans une lettre ouverte au président Joseph Kabila publiée lundi.
Dans cette "lettre ouverte au président Kabila concernant les manifestations de janvier 2015", 666 organisations affiliées à la FIDH demandent "justice et réparation" pour "toutes les victimes de graves violations des droits humains" et "l'ouverture de poursuites pénales et actions disciplinaires contre les présumés auteurs" de ces violences.
Elles réclament également la libération de plusieurs opposants ou personnalités arrêtés dans le sillage des manifestations, notamment celle de Christopher Ngoy, militant associatif disparu depuis le 21 janvier à Kinshasa.

Le 19 janvier, des manifestations avaient éclaté à Kinshasa et d'autres villes, dont Goma (est), contre un projet de révision de la loi électorale susceptible de permettre à M. Kabila, en poste depuis 2001, de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.
Les troubles, qui ont vite tourné à l'émeute et aux pillages, ont fait 13 à 42 morts, selon les sources.
"Les ONG signataires dénoncent l'usage excessif de la force" par les forces de sécurité congolaises "qui ont causé la mort de plusieurs dizaines de personnes", lit-on dans la lettre ouverte.
Dans la foulée des manifestations, des centaines de personnes avaient été arrêtées, et l'ONG Human Rights Watch a dénoncé samedi une vague d'"arrestations arbitraires".

Les ONG signataires du texte "réaffirment leur engagement à contribuer efficacement à l'instauration d'un Etat de droit et l'enracinement de la démocratie" en RDC.
La disposition litigieuse du projet de loi avait été retirée après quatre jours de violences, mais la nouvelle loi électorale n'a pas apaisé les craintes de ceux qui redoutent de voir le président Kabila s'accrocher au pouvoir au-delà de 2016."



"Congolais telema !
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/congolais-telema-162895

Ecoutez

Les députés et les sénateurs congolais réunis il y a quelques jours en commission paritaire, à la suite de l’amendement par le Sénat de l’article 8 du projet gouvernemental tendant à modifier la loi N° 06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la Loi N° 11/003 du 25 juin 2011, ne se sont finalement pas prononcés sur le dispositif à l’origine des manifestations qui auraient occasionné plus ou moins 42 personnes en République Démocratique du Congo. En effet, le président de la Chambre basse, Aubin Minaku, a pris le devant en déclarant que « le point de vue que l’Assemblée nationale [défendait] devant la commission [était] celui du retrait de l’alinéa contesté ».

Le mécontentement du souverain primaire

Dans un pays où l’écrasante majorité parlementaire, qui plus est acquise au pouvoir en place, impose systématiquement l’adoption des textes favorables aux intérêts de la seule mouvance présidentielle à une opposition institutionnelle très désunie, la vraie contestation ne peut se matérialiser qu’à l’extérieur de l’enceinte parlementaire. En tant que souverain primaire, le peuple congolais, resté très longtemps indifférent aux divergences de la classe politique, a enfin pris la résolution de descendre dans la rue. Ainsi a-t-il manifesté, pendant plus de trois jours, son mécontentement au regard d’un projet de loi inique qui, s’il était adopté tel que présenté en première lecture à l’Assemblée nationale, aurait porté atteinte à quelques dispositifs constitutionnels et muselé la démocratie. Cette courte et intense bataille extra-parlementaire a fini par stopper les velléités peu orthodoxes de la majorité présidentielle, au point de retirer le projet de loi électorale initié par le gouvernement.

Volonté d’apaisement ou manœuvre politicienne ?

Faudrait-il considérer le retrait du dispositif litigieux, par le président de l’Assemblée nationale, comme une réelle volonté d’apaisement ou un simple stratagème pour gagner davantage du temps ? A défaut d’imposer sa volonté à la rue, après avoir laminé l’opposition à l’Assemblée nationale, la majorité présidentielle a vite saisi au bon l’opportunité offerte par les sénateurs pour se conformer illico prestoaux attentes des populations en proie à la colère. Force est de constater que l’épreuve de force engagée par la rue a sauvé la face à l’opposition institutionnelle, qui s’est précipitée de crier victoire, ainsi qu’à une majorité gouvernementale soi-disant soucieuse de l’unité nationale.
En tout cas, le dispositif supprimé, qui liait le recensement de la population à l’élection présidentielle de 2016, constituait dans l’absolu un subterfuge censé permettre au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir sans modifier la Constitution qui limite à deux le mandat présidentiel. La voix des députés primant en dernier ressort sur celle des sénateurs, le texte final a été voté en seconde lecture le 25 janvier par la Chambre basse, en session extraordinaire, en vue d’une éventuelle promulgation par le magistrat suprême. Ainsi revient-il aux Congolaises et aux Congolais de réagir massivement, avec force et vigueur, en faveur de sa non-promulgation par le président de la République Démocratique du Congo.

L’arbre et la forêt

En réalité, l’alinéa 3 de l’article 8 du projet de loi électorale n’est que l’arbre qui cache l’immense forêt congolaise. En effet, le fait d’avoir exclu du texte gouvernemental l’adéquation entre le recensement de la population et la tenue de l’élection présidentielle ne garantit en rien l’égalité de tous les Congolais en matière de représentativité politique. En effet, les dispositifs discriminatoires contenus dans le texte soumis au vote du Parlement ne sont toujours pas supprimés. Le fait de conditionner une candidature au niveau d’étude, ou alors à une expérience professionnelle, laisse-t-il supposer que le corps électoral devra avoir les mêmes compétences que les candidats ? Par ailleurs, le fait d’imposer plus de 100 000 USD à la candidature à l’élection présidentielle signifie-t-il dire que seuls les nantis sont habilités à aspirer à la magistrature suprême ? Bref, seule la capacité du portefeuille confère-t-elle les qualités idoines pour la place qu’il faut ?
Le projet gouvernement modifiant la loi N° 06/006 du 9 mars 2006, telle que modifiée par la Loi N° 11/003 du 25 juin 201, reste tout à fait injuste. Il ne fait que renforcer l’inégalité des citoyens au regard des Lois de la République Démocratique du Congo.

La dignité d’un peuple et la grandeur d’un pays

Rien n’est plus injuste que lors la loi génère elle-même des injustices. Ayant à l’esprit ce postulat juridique et au vu des arguments évoqués supra, les Congolais, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont grand intérêt à maintenir par tous les moyens – pacifiques, diplomatiques, lobbying – une pression citoyenne afin de venir à bout d’un régime aux abois retranché désespérément derrière une muraille, assiégée de partout, qui est en train de s’écrouler tel un château de cartes. Ils sont contraints de rester debout, unis par le sort et dans l’effort pour la souveraineté. Ils doivent enfin dresser leurs fronts longtemps courbés et prendre pour de bon le plus bel élan dans la paix afin de bâtir un pays plus beau qu’avant et davantage démocratique.
Mu par un patriotisme enfin conscient, se laissant guider par l’intelligence et soutenu par les forces de l’esprit, le peuple congolais, qui plus est le souverain primaire, doit surtout façonner l’argile pendant qu’elle est encore humide. C’est le prix de sa dignité et de son devenir, ainsi que de la grandeur de la République Démocratique du Congo. Congolais telema !(*)

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

(*) Debout Congolais ! "



° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-et-securite-le-diplomate-us-swan-veut-un-net-engagement-financier-du-gouvernement#sthash.pbm0WiV9.dpuf
[/i]






Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 3/2/2015, 3:34 pm

PS


"Campagne pour la démocratie et l’Etat de droit en République Démocratique du Congo – février 2015
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT JOSEPH KABILA, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)
Concerne : La libération du défenseur des droits humains CHRISTOPHER NGOY MUTAMBA et la justice en faveur des victimes des manifestations de janvier 2015.

° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t2828p45-le-depute-martin-fayuluinterview
Kinshasa, le 02 février 2015.

Monsieur le Président de la République,


Les 666 signataires du présent mémorandum, ONG membres de la Campagne pour la démocratie et de l’Etat de Droit en République Démocratique du Congo (RDC), avec le soutien de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme), vous adressent la présente lettre ouverte pour demander :
1. La libération sans condition du défenseur des droits humains, Monsieur Christopher NGOY MUTAMBA, Président national de l’ONG « Synergie Congo Culture et Développement » et Coordonnateur de la plateforme « Société civile de la République Démocratique du Congo »;

2. La justice ainsi que la réparation en faveur de toutes les victimes de graves violations des droits humains et autres atteintes survenues au cours du mois de janvier 2015, dans un contexte de revendications citoyennes et en marge du débat démocratique sur la révision du cadre juridique relatif aux élections en RDC ;

3. L’ouverture des poursuites pénales et actions disciplinaires contre des présumés auteurs intellectuels et matériels de tous ces actes jugés criminels, notamment :
(i) des massacres des civils à Kinshasa et Goma et dans l’ensemble du pays ;
(ii) des atteintes à l’intégrité physique des personnes ;
(iii) des cas de torture ;
(iv) des arrestations arbitraires ;
(v) des détentions illégales ;
(vi) des enlèvements ;
(vii) des disparitions forcées ;
(viii) de l’usage abusif des armes et munitions de guerre contre la population civile non-armée ;
(ix) de l’usage disproportionné de la force contre des manifestations pacifiques ;
(x) du déploiement des chars de combats et armes lourdes des forces armées de la République contre la population, à l’intérieur du pays.

Monsieur le Président,
Tous ces actes jugés criminels ont été perpétrés dans un contexte politiquement mouvementé notamment à Kinshasa, Goma et Bukavu. Et, afin de les étouffer, à la veille de toute manifestation pacifique, des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), de la Garde Républicaine (GR) et des Forces Armées de la RDC (FARDC) étaient déployés avec chars de combats, armes et minutions de guerre.
En effet, le projet de révision constitutionnelle abandonné, suite à la pression du peuple, le Secrétaire Général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD), votre parti politique, initia un projet de révision de la loi électorale qui justifia une session extraordinaire du parlement, du 15 décembre au 26 janvier 2016. Les parlementaires de l’opposition avaient exprimé leur désapprobation contre ce nouveau projet qu’ils qualifiaient de « glissement du calendrier électoral ». Au-delà de l’hémicycle, autant que c’était pour la révision de la Constitution, la réforme électorale envisagée avait engendré de vives controverses de toute la nation congolaise.
Des organisations signataires de la présente lettre ouverte avaient reçu des informations selon lesquelles, la classe politique au pouvoir soutenait la révision de la Constitution et de la loi électorale, dans le seul but de vous permettre de vous représenter en 2016, pour un mandat au delà des limitations constitutionnelles. Le projet de loi électoral conditionnait la tenue des élections présidentielles et législatives nationales à l’ajustement des données démographiques résultant de l’ « hypothétique » identification de la population.

Par ailleurs, se positionnaient contre ce projet, tous les partis politiques d’opposition, la société civile, certains de vos partis alliés, ainsi que, de manière très virulente et ouverte, des personnalités politiques comme Francis KALOMBO député du PPRD, Jean-Claude MUYAMBO président de la SCODE1, et KATUMBI CHAPWE Moïse, Gouverneur de la province du Katanga.
A cet effet, au mois de décembre 2014, le Gouverneur du Katanga avait, par une formule imagée empruntée au football, fait une déclaration politique qui révélait son ambition de briguer le mandat présidentiel, en 2016, et la lassitude du peuple à supporter le rallongement de votre mandat. Il revient aux ONG que cette position de KATUMBI avait amené, d’une part, des leaders politiques à lui exprimer leur soutien et de l’autre, à ce que vous convoquiez urgemment votre famille politique, dans la province du Katanga, ainsi que le gouvernement central, à prendre des mesures immédiates contre des fonctionnaires de l’Etat et/ou des politiciens favorables à KATUMBI.
Dans la même perspective, le gouvernement avait instruit des entreprises de téléphonie cellulaire d’interrompre, illégalement, l’accès de toute la population de la RDC au service d’Internet et la communication par « sms ». Cette décision, politiquement motivée, visait notamment à (i) couper toute communication entre ONG et partis politiques d’opposition ; (ii) empêcher aux groupes de pressions d’accéder à l’information sur la situation de l’ensemble du pays ; et, (iii) les empêcher de rechercher et transmettre des informations d’un lieu à un autre.

Les ONG signataires dénoncent l’usage excessif de la force par la PNC, la GR et les FARDC qui avait causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Le bilan provisoire de Kinshasa est de 11 morts, selon le porte-parole du gouvernement ; de 38 morts, selon l’ONG Human Rights Watch basée à Kinshasa et de plus de 40 morts, selon les ONG congolaises affiliées à la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme). Le bilan provisoire de Goma est de trois morts, d’après le Gouverneur du Nord-Kivu, Monsieur Julien PALUKU, alors que les ONG font état de 4 morts suite aux tirs à balles réelles.
De même, les ONG condamnent des arrestations arbitraires et détentions illégales de plusieurs centaines des personnes dont Mme Pascaline KUDURA, l’honorable Vano KIBOKO KALEMBE, le Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO KYASSA, et le défenseur des droits humains, monsieur NGOY MUTAMBA Christopher. Autant qu’elles dénoncent des cas de torture et atteinte à l’intégrité physique des dizaines des personnes ; des centaines de personnes tabassées, blessées par balle et asphyxiées au gaz lacrymogène.

[1 Solidarité Congolaise pour le Développement (SCODE)]

En conclusion, les 666 ONG organisations, signataires de la présente, demandent la libération immédiate du défenseur des droits de l’Homme, Monsieur Christopher NGOY MUTAMBA, ainsi que toute autre personne arrêtée pour avoir exprimé son droit de manifester son opinion politique. Elles fondent leur action sur les dispositions de l’article 64, alinéa 1 de la Constitution de la République qui stipule que « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la (présente) Constitution…».
Dans cette perspective, les ONG réaffirment leur engagement à contribuer efficacement à l’instauration d’un Etat de droit et l’enracinement de la démocratie. Aussi vous demandent-elles de soutenir leur action, afin d’empêcher toute tentative de dérive dictatoriale et préserver les acquis démocratiques cristallisés dans la Constitution. Par ailleurs, elles vous invitent à vous saisir de la dénonciation de ces violations des droits humains et instruire les instances compétentes à approfondir les enquêtes, afin de rendre justice en faveur des victimes. Votre soutien peut aussi permettre aux ONG de recourir au mécanisme de complémentarité judiciaire existant, notamment, dans le cadre de la Commission africaine des droits de l’Homme, et le Statut de la Cour pénale internationales qui enquêtent déjà sur d’autres cas de violations graves des droits de l’Homme commis dans le pays.

Les organisations signataires.(...)"



"Peuple congolais : Ne quittez pas la rue !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9643
Au constat des massacres qui sont perpétrés depuis le lundi 19 janvier 2015, dans la ville de Kinshasa, engagés par la police nationale, accompagnée d’éléments étrangers en son sein, et poursuivis par des chars de combat, comme si le peuple congolais était en guerre déclarée avec le pouvoir en place, la preuve est dorénavant faite que, au Congo Kinshasa, la source, l’épicentre de tous les maux que vit la jeune nation, est bien Joseph Kabila. Car, on ne peut nier l’évidence, que ce dernier s’est lancé dans une situation d’illégitimité, par la mise en place simulée d’un « état d’urgence », et par suite, en ordonnant, partout où il en a eu l’occasion, de massacrer ouvertement, et à sa guise, des Congolais! Sans pourtant en rendre compte à qui que ce soit. La justice du pays, et le Parlement demeurent donc des institutions considérées comme acquises à la cause du dictateur.
Et pour en arriver à ses fins, cette fois, ce dernier a cru devoir recourir à des moyens de raccourci dont notamment : la distribution de dessous de table, singulièrement la corruption massive des Députés de sa propre obédience, l’intimidation, les menaces et les arrestations d’opposants politiques, le massacre de la population par sa police et sa garde rapprochée (la garde républicaine) ainsi que par des mercenaires venus du Rwanda, de l’Ouganda et de la Tanzanie). Après cinq jours d’affrontement avec la population non armée, le bilan des victimes, sans compter les blessés, dépasserait 45 morts, selon les chiffres avancés par les Organisations des Droits de l’Homme à Kinshasa.

Manifestement, Joseph Kabila a franchi la ligne rouge, une fois de plus. Et si le Congo Kinshasa était comparable au Burkina Faso, où Blaise Compaoré a été prié de vider le fauteuil présidentiel au bout d’une semaine, et après avoir fait sept morts, Joseph Kabila, face au nombre élevé de tués par balles réelles, devrait, aujourd’hui, être en train, enfin, d’être conduit « manu militari » à la Cour Pénale Internationale à la Haye pour crime contre l’humanité et génocide !
Ce qui démontre à suffisance que la guerre imposée au Congo et à son peuple, sous la direction de l’Alliance des Forces Démocratiques de Libération du Congo, en sigle l’AFDL, un certain 17 Mai 1997, par une maffia internationale était essentiellement de type ethnique ! C’est-à-dire que cette maffia internationale à la disparition politique et physique de Mobutu Sese Seko, avait donné mandat, aux Tutsi Rwandais, d’exterminer la race bantoue sur ses propres terres, en République Démocratique du Congo. Car, comment avons-nous pu accepter James Kabarebe comme chef d’Etat- Major de notre armée nationale ? Ce dernier ne s’était-t-il pas imprégné suffisamment des secrets de notre souveraineté ? N’est-il pas devenu, par la suite, Chef d’Etat- Major et Ministre de la Défense, après sa volte-face éclair dans son Rwanda natal ?

Malheureusement, le Congo est un pays aux enjeux à la fois planétaires et stratégiques, et de ce fait, est différent du Burkina-Faso et de tant d’autres pays du continent d’Afrique noire, au Sud du Sahara. D’où peut-être le silence assourdissant de la Communauté Internationale et des Grandes capitales occidentales ! Alors que la population de Kinshasa, de Goma et d’autres villes du pays sont fauchées par les balles de « A K 47 » pour avoir simplement demandé le retrait d’un article de la loi électorale jugé scélérate, ambigüe et donc inopportune.
In fine, combien de morts faudra-t-il encore par les mains du pouvoir d’occupation pour que Paris, Londres, Bruxelles, Berlin et Washington disent « Stop » à Joseph Kabila et lui indiquent le chemin de « sortie » ?

En attendant, face à la médiocrité de la classe politique congolaise, dont l’esprit reste enfermé dans un obscurantisme déroutant, la population martyre du Congo Kinshasa ne pourra compter désormais que sur elle-même, et sur son héroïsme pour braver les canons des fusils et des chars d’assaut braqué sur elle.
En réalité, jusqu’à présent, les Députés congolais, à quelques exceptions près, ont brillé par une absence incompréhensible. Ces Députés et Ministres sont au pouvoir et pourtant même pas pour un idéal, ni même pour consolider la démocratie, mais plutôt, et très simplement pour préserver les privilèges acquis.

Aux dernières nouvelles, le Sénat congolais vient pourtant de réserver une énorme surprise, en bloquant le projet de loi controversé, déposé par Evariste Boshab, Vice-Premier Ministre chargé de l’Intérieur ! Et, le premier à monter au créneau, pour attaquer le texte sacrilège, n’est autre que le Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo lui-même. C’est une grande première ! On se serait cru revenu en Septembre 1960 lorsque deux Institutions, à savoir la Présidence et le Gouvernement entrèrent en collision l’une contre l’autre avec pour issue fatale un coup d’Etat militaire qui mit hors-jeu et le Président Joseph Kasa-Vubu et son Premier Ministre Patrice Emery Lumumba.
Mais, c’est ici que s’arrête la comparaison entre les événements d’aujourd’hui, et ceux d’il y a 54 ans. C’est autant dire que la crise congolaise qui vient de rebondir en janvier 2015 comporte une dimension fondamentalement différente, parce que, contrairement à 1960, le pays vit sous un régime d’occupation militaire, et que plus de 50 armées étrangères ont, soit foulé le sol congolais, soit y opèrent encore depuis septembre 1997. En effet, des officiers rwandais sont placés à la tête des circonscriptions militaires afin de mieux contrôler les mouvements de troupes issues de la communauté congolaise !
Bref, au somment de l’Etat trône Joseph Kabila, un transfuge de l’AFDL et de la rébellion des Forces Patriotiques Rwandaises. Ce dernier dicte et impose sa loi à la Nation face à quelques braves Congolais qui soutiennent ce régime sanguinaire, par leur instinct de survie.

Il est triste de constater que depuis maintenant 14 ans, Joseph Kabila n’a jamais respecté sa signature, ni sa parole, et encore moins ses engagements. Et ceci parce qu’il répond à une certaine autre logique, celle de l’occupation du territoire et de la domination du peuple congolais, qu’il tente d’abrutir, par l’organisation, au nom de la démocratie, d’élections de façade, fondamentalement viciées, en dépit de la volonté populaire. Fallait-il, en dépit de cette réalité contraindre le peuple congolais à participer aux échéances électorales, à définir entre 2015 et 2016 ? La question reste ouverte ! Personnellement, je milite, face aux incertitudes, pour la mise en place d’un gouvernement de transition. Ce gouvernement se chargerait d’assainir d’abord l’environnement politique afin d’insuffler une dynamique nouvelle, gage essentiel de la stabilité du pays. C’est ainsi qu’il sera assigné à ce gouvernement la lourde tâche de constituer une armée et une police nouvelles composées des fils et des filles congolais de souche pour restaurer la sécurité et l’intégrité du territoire.
A l’évidence cette fois, pour éviter la « somalisation » du Congo, je demande au peuple congolais de réfléchir au chemin que chacun peut emprunter pour choisir et réussir sa vie. Il ne faut surtout pas compter sur les vendeurs d’illusions, ceux de nos compatriotes qui sont les piliers et les véritables collaborateurs de Joseph Kabila et qui ont consolidé, à quelque titre que ce soit, ce pouvoir d’occupation et de répression barbare contre notre peuple, et qui doivent être bannis, et sanctionnés par la future loi d’indignité nationale.

Plus nombreux seront ceux qui ne se résignent pas, plus profonde sera la démocratie, et plus vite seront libérées les énergies et plus vite seront créées des richesses !
Où que vous soyez, qui que vous soyez, agissez comme si rien ne vous était impossible.
Ayez le courage d’agir !
Prenez le pouvoir sur votre vie ! C’est ainsi que je vous exhorte : Peuple congolais, ne quittez pas la rue ! Prenez le destin de votre pays en mains, en chassant ces occupants qui massacrent les Congolais sous vos yeux, et hypothèquent l’avenir de toute la nation !
Un seul mot d’ordre : « ça suffit, et plus jamais ça ! »
Joseph Kabila, il serait intelligent « d’accepter » de partir !

Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
Email : jbadil@hotmail.be "



RD Congo: l'opposition veut un calendrier électoral
(Youtube 03/02/15)

°  http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-lopposition-veut-un-calendrier-electoral#sthash.ftfc4mGN.dpuf


L’opposition politique de la République démocratique du Congo (RDC) n’entend pas baisser la garde. Elle exige de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), un calendrier clair des prochaines élections dans le pays. Comme on le sait, les partisans de Kabila ont tenté d’inclure dans la loi électorale qui vient d’être votée, des dispositions qui lient la tenue des élections à venir à un recensement des populations.






Compatriotiquement!

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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 5/2/2015, 12:10 am

"Kabila - RD Congo : l’État de droit menacé
Par Prosper Bagondo*

° http://afrique.lepoint.fr/actualites/kabila-rd-congo-l-etat-de-droit-menace-03-02-2015-1902058_2365.php

DÉCRYPTAGE. Les événements consécutifs au vote de la nouvelle loi électorale conduisent le pouvoir à un raidissement sécuritaire menaçant les droits de l'homme.




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Un geste symbolique, celui de ce Congolais qui cadenasse le texte de la Constitution. Une manière de montrer son opposition à une modification perçue comme une manoeuvre visant à maintenir Kabila au pouvoir pour un autre mandat présidentiel.

Manifestations et détentions arbitraires se sont multipliées à travers le pays, avec pour cibles principales les militants des droits de l’homme, les opposants politiques et, plus généralement, toute personne qui manifeste son opposition contre la volonté, réelle ou supposée, du président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle fixée à 2016.

Il ne fait pas bon critiquer le gouvernement





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De fait, le moins que l'on puisse dire, c'est que la situation se tend de plus en plus en République Démocratique du Congo (RDC) souvent appelée Congo-Kinshasa. SMS coupés, internet suspendu, arrestations et détentions plus ou moins arbitraires, etc., tout est fait – ou presque – pour réduire les voix discordantes au silence. "Nous avons constaté que toutes les personnes qui critiquent les politiques du gouvernement de la République démocratique du Congo sont, soit arrêtées, soit intimidées", a déclaré au micro de Radio France Internationale (RFI) Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine pour la défense des droits de l'homme (Asadho). Parmi les derniers exemples en date, l’arrestation, le 21 janvier au soir, au rond-point de la Victoire à Kinshasa Matonge, par "des hommes portant des uniformes", de Christopher Ngoyi Mutamba, le président de la Coordination de synergie Congo culturel et développement (SCCD), une organisation affiliée au mouvement "Sauvons le Congo".

Le cas de Mutamba




Selon un communiqué de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, un programme conjoint de la FIDH et de l’OMCT, Christopher Ngoyi Mutamba serait aujourd’hui détenu par des agents de l’ANR (Agence nationale du  renseignement), sans qu’il soit possible de fournir davantage de détails sur les raisons de son arrestation, ni sur son lieu exact de détention. De son côté, Human Rights Watch insiste auprès des autorités pour qu’elles s’assurent que Christopher Ngoyi Mutamba "ne (soit) ni torturé ni maltraité, et qu’il (ait) accès à un avocat, à de la nourriture et à des soins médicaux". Ses proches craignent désormais qu’il ne subisse le même sort que Floribert Chebeya, le directeur de l'ONG La Voix des sans-voix, retrouvé assassiné en juin 2010, avec son chauffeur, au sortir d'un entretien avec le chef de la police nationale.

Les ONG visées




Les militants des droits de l’homme ne sont cependant pas les seuls visés. Les ONG tirent également la sonnette d’alarme face à la recrudescence des arrestations de responsables politiques. Celles-ci se sont multipliées après une semaine de forte contestation de la loi électorale, marquée par une violente répression policière qui a fait 13 à 42 morts, selon les sources. S’en est suivie une vague d'"arrestations arbitraires" qui a frappé les dirigeants de l’opposition "dans une tentative apparente de les réduire au silence", a dénoncé Human Rights Watch. La détention de ces opposants "envoie un signal inquiétant selon lequel le gouvernement cherche à réduire au silence les voix politiquement discordantes", estime Ida Sawyer, chercheuse spécialisée sur la RDC au sein de cette ONG, sur Afrikarabia, site consacré à la RDC.

Les arrestations arbitraires se poursuivent




Entre autres exemples, le cas de Jean-Claude Muyambo est particulièrement emblématique. Cet ancien bâtonnier du barreau de Lubumbashi, très actif sur Twitter, qui a quitté en novembre dernier les rangs de la coalition au pouvoir, fait partie de ceux qui pourfendent avec le plus de verve l’intention prêtée au président Kabila de se maintenir au pouvoir après 2016. Il a été interpellé le 20 janvier dernier alors qu’il s’apprêtait à prendre part à une manifestation contre le projet – très controversé – de loi électorale. Le motif invoqué à l’appui de son arrestation : une transaction immobilière frauduleuse remontant à plus de dix ans. "Le rythme de la justice en RDC, réputé pour sa lenteur, semble ainsi soudain s’accélérer", relève malicieusement Corinne, une étudiante en droit à l’Unikin (Université de Kinshasa), l’épicentre de la contestation.

Vital Kamerhe pas à l'abri





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Une remarque qui vaudrait également pour Vital Kamerhe, l’un des principaux dirigeants de l’opposition. Le leader de l’UNC avait été poursuivi pour des propos "diffamatoires" à l’encontre d’une députée du parti au pouvoir, Wivine Moleka. Une affaire qui remonte à plus de trois ans et qui s’était conclue sur un arrangement à l’amiable. Or, il y a quelques jours, la justice congolaise a décidé de rouvrir le dossier avec force diligence. Me Mukendi, l’avocat de Vital Kamerhe, s'est dit surpris par la "célérité de la procédure" promptement relancée par le Ministère public. "L’affaire est prise en délibéré la veille et la décision est rendue aujourd’hui même", a déclaré Me Mukendi à l’AFP, avant d’ajouter, mi-ironique, mi-indigné : "Nous souhaiterions que, pour tous les justiciables, il en soit de même."

Les proches de Katumbi particulièrement visés




Le nombre de dirigeants politiques détenus en RDC a eu tendance à augmenter ces derniers temps. La liste ne cesse de se rallonger, à l’instar d’Eugène Diomi Ndongala, victime d’un acharnement du pouvoir, qui est aujourd’hui incarcéré à la prison de Makala ; de Pascaline Kudura, opposante "radicale", interpellée hier à son domicile, qui est très estimée d’Étienne Tshisekedi, le président de l’UDPS, l’un des principaux partis d’opposition ; ou encore de Vano Kiboko, un ancien membre du PPRD, le parti au pouvoir, jeté en prison le 29 décembre dernier. Son crime ? S’être "prononcé officiellement contre la révision constitutionnelle et pour la candidature du gouverneur Moïse Katumbi", estime Me Kapiamba de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Selon ce dernier, les proches du président réagissent de la sorte "pour faire peur, intimider, pour que ce discours ne puisse pas prendre corps au Katanga", une province dont Joseph Kabila est originaire et qu’il tente de soustraire à l’influence de son actuel gouverneur.

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"De fait, aujourd’hui, la proximité avec Moïse Katumbi semble être un motif suffisant d’arrestation et de détention", note un diplomate en poste à Kinshasa. Arrestations, mutations et menaces se sont effectivement multipliées ces dernières semaines à l’encontre de proches du "puissant et très populaire" Gouverneur du Katanga. Vano Kiboko et Jean-Claude Muyambo ont été emprisonnés. Les responsables provinciaux de la police ont été rappelés à Kinshasa. Ceux des douanes, des impôts et des recettes administratives ont été relevés de leurs fonctions. Il y a quatre jours, c’était au tour de Floribert Konzi, le directeur provincial de l’Office congolais de contrôle (OCC), d’être lui aussi interpellé par l’Agence nationale de renseignement (ANR). D’après un responsable politique local, il aurait été visé en raison de ses fonctions de vice-président du Tout Puissant Mazembe, le club de football présidé par… Moïse Katumbi.

Un État de droit de plus en plus fictif




"Le climat est de plus en plus malsain. La notion d’État de droit, jusqu’à présent très relative en RDC, est aujourd’hui de plus en plus fictive", déclare un autre diplomate en poste à Goma, avant d’ajouter : "La justice, elle, est de plus en plus politique". Et son courroux n’épargne plus personne. Fin décembre dernier, les comptes bancaires de l'hôpital Panzi du Dr Denis Mukwege, qui soigne depuis une quinzaine d'années des femmes victimes de violences sexuelles dans la région de Bukavu au Sud-Kivu, sont saisis par l’administration fiscale congolaise à la suite d’un long contentieux. En recevant fin novembre 2014 le prix Sakharov du Parlement européen pour son combat en faveur des femmes victimes de viols, le médecin avait appelé ses compatriotes à "soigner" la RDC. Il avait également dénoncé, à cette occasion, "l'insécurité et la mauvaise gouvernance" qui sont, selon lui, à la base de "l'extrême pauvreté" qui gangrène l'est de la RDC, une région pourtant réputée pour ses richesses minières.

Arbitraire et violence prennent de l'ampleur




Mais l’arbitraire et la violence semblent avoir franchi un nouveau palier. Elles s’exportent en effet désormais au-delà des frontières de la RDC. Il y a trois jours, André Mangu Mbata, un éminent professeur de droit constitutionnel de l’université de Kinshasa, qui dispense actuellement des cours à l’université d’Afrique Sud, s’est fait violemment agresser par trois hommes armés de revolvers qui lui ont tiré dessus alors qu’il se trouvait dans sa chambre d’hôtel à Centurion, dans la banlieue de Pretoria. Même si rien n’est prouvé à ce stade, nombreux sont ceux à penser que les motifs de cette agression sont à rechercher du côté de l’opposition constante et répétée de l’universitaire congolais au projet d’amendement de la Constitution visant à permettre au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
 
 
* Consultant en Géopolitique et spécialiste de la RD Congo."


"Processus électoral 2015-2016 : UDPS, UNC, MLC déjà en ordre de bataille… la MP sans voix"
° http://www.lephareonline.net/processus-electoral-2015-2016-udps-unc-mlc-deja-en-ordre-de-bataille-la-mp-sans-voix/

° http://www.lephareonline.net/le-gouvernement-invite-a-liberer-les-fonds-pour-les-elections/





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Message  ndonzwau 7/2/2015, 3:42 am

Voici que notre Ministre du démenti càd payé au sein de la kanambie officielle pour la propagande mensongère qui nous serinait contrairement à toutes les évidences de ceux qui les ont vécues et des observateurs neutres son bilan de 14 morts des manifestations sans la moindre honte, le revoit comme si de rien n'était à 27...

Toutes les expertises fiables évaluent le nombre de victimes à au moins 42 morts, c'est dire que la réalité dans ce contexte volontiers brouillé se situe à bien plus où il faut comptabiliser les nombreuses victimes délibérément cachées et le arrestations arbitraires dont plusieurs sont vouées à des destinations fatales et dont les familles apeurées pleurent à l'avance le deuil en silence...
Ça ne le sera pas éternellement et le réel bilan à compter les blessés qui n'ont pas survécu sera un jour établi, (un jour quand la chape de plomb actuelle aura sauté car la dictature actuelle sera bien défaite comme d'autres avant elles, plus vite que ne laissent prétendre leurs rodomontades); il se situe objectivement à près de 100 que de 42 aujourd'hui comptabilisés !  

Et avec ça ils continuent à nous inventer maintes autres fables pour "justifier" leurs crimes...  
Encore un peu plus de repentir médiatique leur rétorquerons-nous et cela excusera un peu leur descente inexorable vers la sortie, qui sait... ?

Svp, peuple Congolais debout, telema et "dégageons" l'imposteur !!!


"Massacre de Kinshasa : Mende "revisite" le nombre de tués...
°  http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9655
Après avoir soutenu contre toute évidence - avec un brin de cynisme - qu’il n’ y a eu "que" quatorze morts "dont dix pillards abattus par des vigiles" lors des manifestations des 19, 20 et 21 janvier que d’aucuns qualifient déjà de "massacre de Kinshasa", le porte-parole du gouvernement, le très antipathique Lambert Mende Omalanga s’est ravisé. Au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 05 février, le nombre de tués est passé, selon lui, de 14 à 27. Les organisations de défense des droits humains, elles, n’ont pas cessé d’avancer le chiffre de 40 morts. Mende s’est cependant gardé de "comptabiliser" les personnes tombées sous les balles des policiers et des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" d’une part et les "pillards" abattus par des "vigiles", de l’autre. Les semaines et mois à venir seront riches en révélations sur la nature criminelle du régime kabiliste.

Deux semaines après ce qu’il faut désormais appeler "le massacre de Kinshasa", les Congolais aux quatre coins du pays et à l’étranger ne décolèrent pas. Des activistes de la société civile paraissent résolus à conjurer la résignation autant que le fatalisme ambiants. Ils sont occupés à rassembler les éléments matériels confirmant non seulement l’existence d’une tuerie massive mais aussi l’identité de présumés commanditaires et les exécutants.
Malgré la coupure de la connexion Internet, des images accablantes circulent déjà sur la Toile. On y voit des familles désemparées qui courent pour trouver un abri. La langue parlée est le lingala. Il y a l’image de ce jeune homme, porté à bout de bras, par un homme. Le jeune pousse des cris atroces. En cause, un obus a arraché une partie de sa jambe jusqu’au genou. Il y a également l’image insoutenable d’un homme dont la tête a littéralement explosé. "Plus rien ne sera comme avant. Joseph Kabila et ses sbires ont franchi la ligne rouge. La peur commence à changer de camp", entend-on dire. Fanfaronnade? Il semble bien que non.

Animant un de ses monologues hebdomadaires rapportés sans le moindre commentaire par les médias kinois, Lambert Mende Omalanga a surpris l’assistance en revoyant à la hausse le nombre des personnes tuées lors des manifestations du 19, 20 et 21 janvier à Kinshasa et à Goma. Selon lui, il y a eu 27 morts. A savoir 23 dans la capitale et 4 au chef-lieu du Nord Kivu. Il est désormais question de deux policiers tués.

"Eviter la guerre civile"

Comme pour justifier la décision stupide portant suspension de la connexion internet, Mende a prétendu que cette ukase a empêché les réseaux sociaux de souffler sur les braises "par la diffusion de photos choquantes de crises se déroulant dans d’autres pays". Il est resté muet sur l’incapacité des médias publics à donner la "bonne information" pour contrer la "mauvaise". Selon cet ancien opposant dit radical au régime Mobutu, l’interruption de l’Internet a permis au pays d’éviter une "guerre civile".
Dès le lendemain de cette répression sanglante, la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) et l’ONG américaine Human Rights Watch ont publié des rapports séparés donnant un bilan de 40 morts. Pas moins de 350 manifestants ont été arrêtés. A en croire Mende, 130 personnes d’entre eux ont été remis en liberté. Il a ajouté que les premières condamnations commencent à "être prononcées". Devrait-on en rire ou en pleurer? Mende feint d’ignorer qu’aucun Congolais sain de corps et d’esprit n’accorde le moindre crédit aux décisions prises par les cours et tribunaux de "Joseph Kabila".

Dans un rapport publié le vendredi 23 janvier, "Human Right Watch" assure détenir des éléments attestant que la police ou les éléments de la garde présidentielle "ont emporté les cadavres des personnes tuées, dans une apparente tentative de supprimer les preuves".
N’en déplaise à Mende et autres prétendus "durs" du régime, les semaines et mois à venir pourraient être riches en révélations accablantes de nature à ébranler les certitudes d’une oligarchie dont la nature est profondément criminelle."



"RDC: le bilan des événements de janvier revu à la hausse
° http://www.rfi.fr/afrique/20150206-rdc-le-bilan-evenements-janvier-revu-hausse/?aef_campaign_date=2015-02-06&aef_campaign_ref=partage_aef&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_linkname=editorial&ns_mchannel=social&ns_source=twitter
Le gouvernement congolais a revu à la hausse le bilan des manifestations réprimées du 19 et 20 janvier 2015. Jeudi au cours d'une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement a parlé de 27 morts au lieu de 14 annoncés précédemment. Quant à Christopher Ngoy Mutamba, acteur de la société civile, arrêté à la suite de ces événements, il devrait bientôt être présenté devant un juge.

Lambert Mende a parlé d’une tentative de coup d’Etat qui a échoué. Le porte-parole du gouvernement a aussi revu à la hausse son propre bilan des événements des 19 et 20 janvier. A l’époque, il avait parlé de 14 morts : « On est à 27 morts dont 4 à Goma, 23 à Kinshasa parmi lesquels deux policiers. »
Au moins cinq cents personnes ont été arrêtées à la suite de ce soulèvement, un peu plus de trois cents sont actuellement jugées, les autres ayant été libérées. Reste la polémique au sujet de Christopher Ngoy Mutamba. La société civile, à laquelle il appartient, accuse le pouvoir de l’avoir enlevé.

Des accusations que réfute Lambert Mende : « Il est entre les mains des officiers de police judiciaire, il a déjà été entendu. Aujourd’hui, probablement, un juge va être désigné pour prendre en charge son cas puisque l’on a identifié cinq ou six préventions, notamment d’incendie volontaire, incitation à la haine raciale et incitation à la rébellion contre l’autorité. »
Mais la société civile affirme que le lieu de détention de Christopher Ngoy Mutemba n’est pas connu et que sa famille et ses avocats ne sont pas en contact avec lui."


"RDC : bilan officiel, conséquences politiques... Retour sur les manifestations de janvier
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150206085533/politique-joseph-kabila-opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-bilan-officiel-cons-quences-politiques-retour-sur-les-manifestations-de-janvier.html
Trois semaines après les troubles qui ont secoué la RDC en raison d'une révision de la loi électorale, les autorités congolaises ont revu leur bilan à la hausse. Il s'élève désormais à 27 morts, dont 23 à Kinshasa.

Bilans contradictoires

Le gouvernement congolais et les ONG n'arrivent toujours pas à s'entendre sur le bilan des troubles qui ont secoué en janvier la République démocratique du Congo (RDC) autour d'une révision de la loi électorale.
"Après avoir annoncé 14 morts, dont un policier, (...) le nombre de personnes mortes à la faveur de ces événements sur l'ensemble du territoire national est estimé aujourd'hui à 27 personnes tuées : 4 à Goma, 23 à Kinshasa", a déclaré jeudi 5 février le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
Lambert Mende a précisé que deux policiers figuraient parmi les victimes et que trois enfants ont été tués à Goma, importante ville de l'est du pays.


Dans des rapports distincts, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme et l'ONG américaine Human Rights Watch ont pour leur part estimé qu'une quarantaine de personnes sont mortes lors de ces troubles. "Au moins 21 de ces victimes ont été tuées par balles par les forces de sécurité congolaises", avait précisé Human Rights Watch, reprochant au gouvernement d'avoir "eu recours à une force illégale et excessive pour réprimer les manifestations".
Lambert Mende avait récusé les bilans des ONG, accusant la FIDH d'être "de plus en plus excessive" et de chercher à "nuire au gouvernement congolais". Il avait par ailleurs affirmé que les morts avaient été tués par des vigiles privés.

Trois journées d'émeutes

Du 19 au 22 janvier, essentiellement à Kinshasa, des manifestants ont dénoncé un projet de loi électorale qui aurait pu permettre au président Joseph Kabila, en poste depuis 2001, de rester au pouvoir au-delà de 2016, alors que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.
Les manifestations avaient rapidement viré à l'émeute et aux pillages. Pour affaiblir la contestation, le gouvernement avait ordonné la coupure d'internet et des SMS. Depuis, l'internet fixe a été rétabli, mais malgré le retour au calme l'internet mobile et les SMS restent suspendus, sclérosant l'économie.
Lors de la conférence de presse, Lambert Mende a longuement dénoncé l'usage des réseaux sociaux pour mettre de l'huile sur le feu lors des violences, notamment par la diffusion de photos choquantes de crises se déroulant dans d'autres pays. Selon lui, couper l'internet a permis d'éviter une "guerre civile".

Le porte-parole du gouvernement a déclaré que le rétablissement de l'internet mobile et des SMS était "une question d'heures ou de jours. Dans tous les cas, nous n'entamerons pas la semaine prochaine sans que tout soit rentré dans l'ordre."
Après les troubles, il avait annoncé près de 350 arrestations. Bilan : "130 (personnes) à peu près, dont plusieurs étudiants et quelques adolescents mineurs, (...) ont été remis en liberté, (...) et 49 mineurs parmi les interpellés, qui ont agi, qui ont pillé, ont été mis à la disposition du juge des enfants".
Lambert Mende a ajouté que les premières condamnations commencent à "être prononcées" et que pour la réparation aux victimes de pillages, le gouvernement privilégiait la politique du "qui casse, paie".

Et maintenant ?

Le 25 janvier, le Parlement a voté une loi électorale débarrassée de la disposition la plus controversée, sans pour autant complètement rassurer l'opposition, qui y voit d'autres articles susceptibles d'entraîner un "glissement" du calendrier, faisant craindre de nouvelles violences.
Car si le recensement administratif de la population, qui n'a plus eu lieu dans le pays depuis 1970, est plus un préalable à l'organisation de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2016, il s'annonce toute de même particulièrement long et complexe.
Combien de temps pourraient prendre ces opérations ? Les estimations d'experts indépendants varient entre vingt mois, pour les plus optimistes, et cinq ans pour les autres... Le professeur Grégoire Kankwanda, qui travaillait déjà sur ce recensement à l'Institut national de la statistique en 2010, avait estimé qu'il durerait trois ans. Et dans une interview parue dans Jeune Afrique en décembre 2014, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l'abbé Apollinaire Malu Malu, s'était lui-même inquiété du "problème" que représentait le recensement pour le respect du calendrier électoral."




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Message  ndonzwau 8/2/2015, 6:57 pm

"Martin Kobler: «La communauté internationale attend la présentation du calendrier électoral»
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/05/martin-kobler-la-communaute-internationale-attend-la-presentation-du-calendrier-electoral/
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a déclaré que la communauté internationale attendait la publication du calendrier électoral global. Il a indiqué mercredi 4 février que la publication de ce calendrier conditionnait le financement du processus électoral.

Après les manifestations contre la loi électorale, a fait savoir Martin Kobler, le temps est venu de conjuguer les efforts pour l’élaboration du calendrier électoral.
Ecoutez un extrait de la déclaration de Martin Kobler.

Télécharger
La communauté internationale ainsi que plusieurs organisations réclament la publication d’un calendrier électoral global qui inclurait également les élections législatives et présidentielle de 2016.
En juin 2014, la mission de suivi électoral de l’Union européenne en RDC avait encouragé la Commission électorale nationale indépendante à publier un calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé.
Pour le moment, la Ceni n’a publié que le calendrier des élections urbaines, locales et municipales qui se tiendront en 2015."​



"Lambert Mende :  » Kabila partira en 2016 « "
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Embarassed  Embarassed  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://latempete.info/lambert-mende-kabila-partira-en-2016/


"RDC : bilan officiel, conséquences politiques... Retour sur les manifestations de janvier"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150206085533/politique-joseph-kabila-opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-bilan-officiel-cons-quences-politiques-retour-sur-les-manifestations-de-janvier.html


"La CENCO en mission de plaidoyer en Occident"
° http://latempete.info/la-cenco-en-mission-de-plaidoyer-en-occident/


° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-marche-pacifique-le-16-fevrier-pour-la-liberation-dun-defenseur-des-droits-de-lhomme
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/05/kinshasa-kigali-signent-communique-commun-pour-le-rapatriement-des-m23/





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Message  ndonzwau 10/2/2015, 2:17 am

"RDC: «Le transfert de pouvoir doit se faire de manière démocratique», affirme Russ Feingold
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/09/rdc-le-transfert-des-pouvoirs-doit-se-faire-de-maniere-democratique-affirme-russ-feingold/
"Il a fait savoir que le manque de financement ne devait pas être une excuse pour ne pas organiser les élections en RDC."


"RDC: Washington veut l'assurance que la présidentielle aura lieu en 2016
(AFP 09/02/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-washington-veut-lassurance-que-la-presidentielle-aura-lieu-en-2016

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L''émissaire américain pour la région des Grands Lacs, Russell Feingold.

Les Etats-Unis attendent d'avoir au plus vite l'assurance que la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo aura lieu en 2016, a déclaré lundi à Kinshasa l'émissaire américain pour la région des Grands Lacs, Russell Feingold.


"Nous aimerons voir le calendrier [électoral] complet aussi vite que possible, et que celui-ci confirme en particulier que l'élection présidentielle aura lieu avant fin 2016", a délaré M. Feingold lors d'une conférence de presse.
"Nous espérons qu'il comportera un engagement clair à tenir l'élection présidentielle avant la fin de 2016 comme le demande la Constitution", a-t-il insisté.
"Nous [les Etats-Unis] sommes opposés à ce que l'on modifie les constitutions pour favoriser les dirigeants déjà au pouvoir, ou à ce que l'on revoie les processus électoraux pour maintenir un chef d'Etat en poste", a ajouté M. Feingold,

"Ce n'est pas une politique que nous appliquons uniquement vis-à-vis de la RDC. C'est une approche valable pour tous les pays de la région et au-delà", a encore dit le représentant spécial du président américain Barack Obama pour la région des Grands Lacs.
Agé de 43 ans et au pouvoir depuis 2001, le président congolais Joseph Kabila ne peut se représenter au terme de son mandat, qui expire fin 2016, mais ses détracteurs le soupçonnent de chercher à tout faire pour rester au pouvoir au-delà de cette date, ce que dément le gouvernement, dénonçant des "procès d'intention".
Le Parlement congolais a adopté le 25 janvier une nouvelle loi électorale après plusieurs plusieurs jours de violences meurtrières provoquées par l'examen de ce texte au Parlement"




"(...)RDC/ USA

Sous le titre « Russel Feingold à Kin : élection présidentielle avant fin 2016 », Le Phare écrit :

« Depuis qu’il avait secoué le microcosme politique congolais au début de l’année dernière, en déclarant avec fracas que les USA étaient opposés à toute modification de la Constitution et à toute prolongation du mandat présidentiel en République Démocratique du Congo, Russel Feingold, l’Envoyé spécial du président Barack Obama dans les Grands Lacs, est devenu un personnage qui ne passe plus inaperçu. Désormais, chaque fois qu’il parle du grand Congo ou qu’il signale sa présence sur une partie du territoire congolais, tout le monde fait attention.
C’est le cas présentement, où un communiqué de l’Ambassades des Etats-Unis d’Amérique fait état de sa présence à Kinshasa, où il compte échanger avec des responsables du gouvernement, des activistes de la Société Civile et des délégués du système des Nations Unies, avec pour point de chute une conférence de presse.
Le menu de ses entretiens avec ses interlocuteurs va s’articuler autour de la protection des civils et de la promotion de la stabilité régionale, de la traque des rebelles rwandais des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, de l’éradication des groupes armés, de la nécessité d’organisation d’élections pacifiques et crédibles en RDC avec pour point de mire la tenue de l’élection présidentielle avant la fin de l’année 2016, les perspectives économiques et sociales au niveau des Grands Lacs, avec un engagement régional élargi, etc.
Le sénateur américain arrive en territoire congolais après avoir participé, en qualité d’observateur, au 24me Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine du 26 au 31 janvier 2015 à Addis-Abeba mais aussi après deux escales en Tanzanie et au Rwanda.

Présidentielle en 2016 : un message permanent

Pourquoi Russel Feingold, qui a déjà eu à interpeller les autorités congolaises l’année dernière et à plusieurs reprises, sur l’impératif du respect de la fin constitutionnelle et du nombre des mandats présidentiels, revient-il à Kinshasa avec le même message ? Pourquoi ce sénateur à qui Kinshasa avait signifié que la RDC n’était pas sous tutelle des Nations Unies, ni d’une quelconque puissance occidentale, maintient-il la pression sur elles ? Pourquoi ce message permanent sur l’exigence d’élections apaisées, démocratiques et transparentes en RDC mais singulièrement sur la tenue de la présidentielle avant la fin de l’année 2016 ?
Washington soupçonnerait-il Kinshasa de ne pas vouloir tenir ses engagements en matière électorale, en dépit du vote par le Parlement et de la promulgation, par le Président de la République, de la Loi électorale débarrassée de la disposition qui conditionnait le processus électoral de 2015-2016 au recensement et à l’identification de la population ? Pourtant, les choses semblent être rentrées dans l’ordre avec la multiplication des déclarations d’intention, au niveau du gouvernement congolais, sur le respect des prescrits de la Constitution en rapport avec le calendrier électoral et l’élection présidentielle. En principe, les USA auraient dû se placer en position d’observateurs de la suite des événements, d’autant que le Rapporteur de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a laissé entendre samedi dernier, en marge de la clôture des opérations d’accréditation des journalistes à Kinshasa, que cette  institution allait s’atteler bientôt à l’élaboration du calendrier électoral global.

Processus électoral sous haute surveillance

Le sentiment qui se dégage de plus en plus de la tenue du processus électoral 2015-2016 est que celui-ci risque de se dérouler, comme celui de 2006 post Dialogue intercongolais, sous la haute surveillance des maîtres de notre planète positionnés à la tête des Etats occidentaux et des organisations internationales. Car, la position qu’exprime Barack Obama à travers les propos et actes de Russ Feingold épouse, étrangement, celles du président français François Hollande, du ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders, du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, de son Représentant spécial en RDC Martin Köbler, ainsi que des gouvernements britannique, allemand, suisse et autres.
Ce « front commun » extérieur contre tout tripatouillage des scrutins en RDC et tout glissement du calendrier de l’élection présidentielle fait penser à un marquage des autorités congolaises à la culotte, afin de les obliger certainement à respecter la volonté du souverain primaire. Cette attitude peut se justifier par la dernière initiative de la Majorité présidentielle de modifier unilatéralement la Loi électorale, malheureusement stoppée par les manifestations populaires des « Trois glorieuses » journées du 19, 20 et 21 janvier 2015, à Kinshasa comme dans plusieurs villes du Congo profond. L’on croit savoir que Russel Feingold revient à la charge pour rappeler au gouvernement et à la CENI que la communauté internationale ne veut pas d’élections truquées en RDC ni de prolongation des mandats des animateurs des institutions en place. ».

La Tempête des Tropiques annonce la conférence de presse ce lundi après-midi de l’envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands Lacs. Le quotidien rappelle que dans ses dernières sorties médiatiques, Russ Feingold préconisait « la résolution des problèmes de l’Est de la RDC par un dialogue direct entre les chefs d’Etat et décourager les dirigeants de la région de changer de constitution pour se maintenir au pouvoir. »
Ce quotidien indique que Russ Feingold arrive à Kinshasa après les manifestations contre la loi électorale qui ont fait des morts à Kinshasa, sans se hasarder à imaginer les questions qui seront au centre de son échange avec les journalistes.

Le Potentiel s’intéresse à l’allocution de l’Ambassadeur des USA, James C. Swan, le 6 février 2015, à l’occasion de la célébration de la journée Martin Luther King à Kinshasa. En effet, la commémoration de cette journée a servi de prétexte à M. James C. Swan pour appeler les Congolais à la tenue d’élections démocratiques et crédibles dans le respect de la Constitution. Faisant un lien entre le combat de l’icône américaine  et les journées folles vécues en RDC les 19, 20 et 21 janvier 2015, James C. Swan a indiqué que « les réalisations du Dr King nous enseignent aussi que les élections et l’alternance du pouvoir politique sont importantes ».
« Ici, au Congo », a rappelé le diplomate américain, « à l’heure où le pays fait face à plusieurs décisions de politique nationale importantes, nous croyons aussi que les institutions démocratiques sont le meilleur moyen de résoudre des questions aussi cruciales pour le bien du peuple ».
Et M. Swan d’expliquer : « Dans une démocratie constitutionnelle, ceci implique le respect de la Constitution, même par ceux qui pourraient être personnellement désavantagés en la respectant ».
 
(Voilà d’excellents principes,mais pourquoi la diplomatie de Washington – et, tout aussi bien, celle de Paris, Londres, Bruxelles ou Berlin – affecte-t-elle de parler de droit et de morale à des gens dont ils savent pertinemment qu’ils n’en ont rien à battre ? Il faudrait rappeler à Kinshasa que le monde entier sait que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Quand on continue,en connaissance de cause, à user du « diplospeak » tout en sachant que l’on ne sera ni entendu, ni compris, cela équivaut à ne rien dire. Et, dans un contexte où toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait dont le principal ressort consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli, cd « diplospeak » équivalant au silence équivaut aussi à la complicité. NdlR)(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200702&Actualiteit=selected


"Omasombo : « La personne de Kabila est devenue le problème »"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9656




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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 10/2/2015, 8:39 pm

"RDC: les Etats-Unis vigilants sur le respect de la Constitution
° http://www.rfi.fr/afrique/20150210-rdc-etats-unis-vigilents-respect-constitution-fdlr-fardc-monusco-elections-russ-feingold-joseph-kabila/
Washington n'a pas changé de position sur le processus électoral en RDC et dans la région. La Constitution devra être respectée et les élections devront se tenir dans les délais. Russ Feingold, l'envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs l'a rappelé, ce lundi 9 février, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa. Le diplomate américain s'est félicité du vote en janvier dernier de la loi électorale par le parlement. Une loi qui selon Feingold, devra permettre la publication du calendrier électoral global.

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Bg_blockquote
Une question dont la fin n'est pas encore en vue, c'est l'élimination des FDLR
Russ FeingoldEnvoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs10/02/2015 Écouter

Selon Russ Feingold, Washington a favorablement accueilli le vote par le parlement de la loi électorale dans sa version finale. « C’est la manifestation d’une réelle démocratie », a affirmé l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs. Le même qui a aussi révélé avoir reçu des assurances que cette loi sera promulguée bientôt.
Pour lui, la voie électorale permet que les conditions soient réunies pour la publication du calendrier global des élections dont les plus importantes sont la présidentielle et les législatives prévues en 2016. Russ Feingold a rappelé la position des Etats-Unis : le transfert de pouvoir doit se faire de façon pacifique. Le respect de la Constitution doit s’appliquer à tous les pays de la région et pas seulement à la RDC.

L’émissaire des Etats-Unis a également parlé des violences et des arrestations qui ont marqué la période du vote de la loi électorale. Les Etats-Unis vont travailler pour que cette situation prenne fin a-t-il déclaré.
L’autre sujet abordé a été le désarmement forcé des FDLR. Le diplomate américain a constaté qu’il ne se passe encore rien sur le terrain. Il a émis le souhait que cette opération pour l’éradication de ce groupe armé prenne de l’ampleur."


RDC : Washington pour « un transfert de pouvoir paisible »
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-washington-pour-un-transfert-de-pouvoir-paisible/
A Kinshasa, Russell Feingold, veut « un calendrier électoral global » et avoir la confirmation que « l’élection présidentielle se tiendrait bien fin 2016« . Dans le viseur des Etats-unis : le président Joseph Kabila qui pourrait se maintenir au pouvoir après le délai constitutionnel.

Les Etats-unis pourraient paraître insistant… ils le sont. En moins de huit mois deux responsables américains ont fait la visite à Kinshasa avec un seul message : convaincre Joseph Kabila de ne pas se représenter en 2016, comme l’indique la Constitution, et d’organiser des élections présidentielles transparentes et crédibles dans les délais prévus. En mai 2014, c’est John Kerry qui faisait déjà la leçon au président congolais en lui demandant « de respecter la Constitution », en renonçant à briguer un troisième mandat –voir notre article. Ce lundi, c’est Russell Feingold qui enfonce le clou.

Des élections « avant fin 2016 ».

En visite à Kinshasa, l’émissaire américain pour la région des Grands Lacs, a remis la pression sur le président congolais. Russell Feingold aimerait « voir le calendrier électoral complet aussi vite que possible, et que celui-ci confirme en particulier que l’élection présidentielle aura lieu avant fin 2016 ». Le diplomate a également avertit les autorités congolaises contre toutes velléités de vouloir retarder l’élection présidentielle : « ce n’est pas qu’une politique que nous recommandons spécifiquement à la RDC mais c’est une manière de faire qui va s’appliquer à tous les gouvernements de la région et, au-delà, au continent africain ».

Déjà 20 millions de dollars pour les élections

Les risques de voir Joseph Kabila se maintenir au pouvoir après 2016 sont grands pour l’opposition congolaise. Si le risque d’une modification constitutionnelle s’est éloignée après le renversement de Blaise Compaoré au Burkina et une forte pression internationale, la tenue des élections générales en 2016 reste encore incertaines. Le gouvernement avait souhaité, début 2015, « faire glisser le calendrier » en liant l’organisation des élections à un recensement complet de la population. Le texte avait finalement été retiré après quatre jours de violentes manifestations à Kinshasa et à Goma mi-janvier – voir notre article. Maintenant, l’opposition craint que la commission électorale (CENI) ne retarde le scrutin « faute de moyens financiers ». « Il ne faut pas que cet argument soit utilisé pour faire en sorte que les élections ne se tiennent pas dans un temps opportun », a souligné le diplomate américain. Avant de noter que les Etats-unis avait déjà « décaissé 20 millions de dollars à cet effet ».

La CENI seule responsable ?

Concernant le président Joseph Kabila, Russell Feingold, dont la position est plus tranchée que celle de John  Kerry, a indiqué le souhait de voir « un transfert de pouvoir de manière paisible et démocratique à travers la tenue d’élections crédibles et transparentes ». Le gouvernement congolais n’a pas tardé à réagir aux propos du diplomate américain. Le porte-parole, Lambert Mende a déclaré qu’il y avait beaucoup de sujets que Russell Feingold « ne maîtrisait pas » et de préciser que « les délais électoraux sont de la compétence exclusive de la commission électorale (CENI) et pas du gouvernement », avant de conclure que l’émissaire américain avait « mal choisi sa cible »."



"ENVOYE SPECIAL DES USA DANS LA REGION DES GRANDS LACS
RUSS FEINGOLD INSISTE SUR LA TENUE DU SCRUTIN PRÉSIDENTIEL EN 2016"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3341

"Elections en RDC : 2016, Russ Feingold insiste sur la présidentielle
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5260&rubrique=POLITIQUE

Elections : alerte à la panne financière !
° http://www.lephareonline.net/elections-alerte-a-la-panne-financiere/

"RUSS FEINGOLD : LES USA VONT FINANCER LA PRÉSIDENTIELLE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11928:russ-feingold-les-usa-vont-financer-la-presidentielle&catid=85:a-la-une&Itemid=472

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Car%206350_200_200
Elections en RDC
Pour les Etats-Unis, les  différents scrutins qui composent le troisième cycle électoral en République démocratique du Congo ne revêtent pas la même importance. Russ Feingold l’a déclaré lors de la conférence de presse tenue hier lundi 9 février à Kinshasa. L’élection la plus importante, aux yeux de Washington, reste la présidentielle, parce que son délai est constitutionnellement arrêté dans la loi fondamentale. Aussi les USA entendent-ils apporter leur soutien à l’organisation de la présidentielle en 2016, laissant le soin au gouvernement de décider sur les autres scrutins. La publication du calendrier complet déterminera les uns et les autres.(...)"



"(...)(Ce qui apparaît de manière frappante à la lecture de la presse congolaise, de quelque tendance qu’elle soit – c’est pourquoi nous citons longuement chacun des « frères ennemis » - c’est que la perception que l’on y a du langage tenu par Mr. Feingold est très univoque, axée essentiellement sur le calendrier et la limitation des mandats, et assorti de la menace de fermer les robinets financiers. Là-dessus, les divergences partisanes font que L’Avenir, s’inspirant de Mense, se drape dans un souverainisme ombrageux, pendant que Le Phare stigmatise la gestion patrimonialiste des dirigeants et laisse entendre que s’iln’y a pas de sous pour les élections, c’est parce qu’ils se sont trop servis. 
Or, ce que Russ Feingold a dit est plus complexe. Certes, il a affirmé que la voie électorale permet que les conditions soient réunies pour la publication du calendrier global des élections dont les plus importantes sont la présidentielle et les législatives prévues en 2016. Russ Feingold a rappelé la position des Etats-Unis : le transfert de pouvoir doit se faire de façon pacifique. Le respect de la Constitution doit s’appliquer à tous les pays de la région et pas seulement à la RDC. 
Mais l’émissaire des Etats-Unis a également parlé des violences et des arrestations qui ont marqué la période du vote de la loi électorale. Les Etats-Unis vont travailler pour que cette situation prenne fin a-t-il déclaré. Le 3° sujet sujet abordé a été le désarmement forcé des FDLR. Le diplomate américain a constaté qu’il ne se passe encore rien sur le terrain. Il a émis le souhait que cette opération pour l’éradication de ce groupe armé prenne de l’ampleur. 
Il faut rappeler que les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !  
Et l’on se demande une fois de plous pourquoi la diplomatie de Washington – et, tout aussi bien, celle de Paris, Londres, Bruxelles ou Berlin – affecte de parler de droit et de morale à des gens dont ils savent pertinemment qu’ils n’en ont rien à battre ? Il faudrait rappeler à Kinshasa que le monde entier sait que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Quand on continue,en connaissance de cause, à user du « diplospeak » tout en sachant que l’on ne sera ni entendu, ni compris, cela équivaut à ne rien dire. Et, dans un contexte où toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait dont le principal ressort consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli, cd « diplospeak » équivalant au silence équivaut aussi à la complicité NdlR)(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200708&Actualiteit=selected


"Russ Feingold : l’élection présidentielle doit se tenir avant fin 2016
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2015/02/10/russ-feingold-lelection-presidentielle-doit-se-tenir-avant-fin-2016/
DEC Radio Okapi
L’envoyé spécial des Etats-Unis dans les Grands Lacs et en RDC affirme qu’il n’y aura aucune excuse pour que l’élection présidentielle ne se tienne pas avant fin 2016 en RDC.
Russ Feingold l’a dit lundi à Kinshasa, dans un point de presse.
Le diplomate américain a, par la même occasion, annoncé que les Etats-Unis ont déjà débloqué 20 millions de dollars pour l’organisation de l’élection présidentielle en RDC dans les délais constitutionnels.
-Comment analyser cette déclaration ?

Participent au débat de ce soir :
-André-Alain Atundu Liongo, Cadre de la majorité présidentielle et président du parti politique Convention pour la démocratie et la république.
-Jolino Makelele, député provincial et porte-parole de l’Unc, parti de l’opposition.
-Dominique Wearts, expert electoral et chef de projet du renforcement de capacité de l’assemblée national de la République de Guinée Conakry. Il a aussi travaillé en RDC."

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"FAIRE BON USAGE DU MESSAGE DE FEINGOLD
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3339
Russ Feingold en remet une couche. L’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. C’est-à-dire l’année prochaine. Donc dans pas longtemps. Le missi dominici de Barack Obama a redit hier ce qui, au fond, est devenu son dada.
Vu de RDC, le sénateur Feingold passe davantage pour le " Monsieur élection présidentielle " que pour l’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique dans les Grands lacs. A chacun de ses passages par Kinshasa, Russ Feingold parle respect de la Constitution, alternance avec en ligne de mire l’horizon 2016.
Les initiés aux arcanes de la politique africaine de Washington ont déjà compris. C’est dûment mandaté que le Sénateur décline ce discours-là. C’est aussi en concertation avec les autres majors du monde occidental que l’Américain déroule rituellement sa dialectique. Une " vérité " partagée.
Kinshasa aurait donc tort de considérer l’insistance de Russ Feingold comme une démarche isolée d’un diplomate en mal de couac. Le pouvoir rd congolais serait mal inspiré en opposant le droit international là où la doctrine occidentale se sert de la Constitution en vigueur en RDC pour opérer. Ce Feingold-là en rappelle d’autres missi dominici venus en d’autres temps pour les mêmes " conseils " frappés du sceau : " à suivre ou à ne pas suivre ". Mais ce n’est pas sans conséquence.
On peut toujours s’arc-bouter, avec raison, sur la batterie de chartes - ONU, UA…- qui consacrent notamment la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats. Mais, pour légitime qu’elle soit, cette posture résiste difficilement à la réalité qui résulte de rapports de force. Et rien n’a changé substantiellement pour que la donne change. Comme par enchantement. Comme par miracle. Comme par magie.
Que cela plaise à certains et déplaise à d’autres , que cela heurte certains et réjouisse d’autres , le réalisme devrait amener à prendre Feingold pour ce qu’il est vraiment . A savoir, le porteur du message de ceux qui, hier comme aujourd’hui, sont en capacité de modeler le monde. "



"Pas d’excuse !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5257
La révision constitutionnelle, le référendum, la pétition avec plus de 150.000 signatures obtenues par Claude Mashala, cadre du PPRD, l’incise dans la loi électorale pour subordonner la tenue des élections à l’opération de recensement, toutes ces questions sont aujourd’hui jetées aux calendes grecques. Plus personne n’y reviendra, même les durs à cuir du régime. Ce qui retient plutôt l’attention de tous, au pays, tout comme à l’extérieur, c’est la tenue des élections en République Démocratique du Congo. Plus précisément, la publication du calendrier global par la centrale électorale. Ce paradigme, bien qu’il soit mobilisateur, recèle en lui-même les germes de division. Au départ, l’option arrêtée était celle du calendrier partiel, comprenant les élections provinciales, urbaines, municipales et locales pour 2015. Le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, y est revenu, dans son discours sur l’état de la nation, le 15 décembre 2014. A l’occasion, il a appelé la Commission Electorale Nationale Indépendante à s’activer pour cette fin, et au Gouvernement de donner les moyens nécessaires à la centrale électorale. La seconde option, réclamée par plus d’un, c’est le calendrier global. En séjour à Kinshasa, Russ Feingold, l’Envoyé spécial du Président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, a réitéré la position de son pays, sur la nécessité de voir la RDC publier un calendrier complet, comprenant de manière claire la tenue de l’élection présidentielle avant fin 2016. Est-ce une position contraire à celle défendue par Kinshasa ? Pas du tout, apparemment. En effet, au pays, les dirigeants s’accordent à soutenir que la constitution de la République sera respectée dans ses moindres détailles. La sempiternelle question est celle de savoir s’il y a convergence des vues ou convergence parallèle. Puisqu’il appert, de façon non équivoque, que l’option levée est celle de la tenue des élections, Russ Feingold, dur comme fer, soutient qu’aucune excuse ne peut être admise, fut-elle celle liée au financement de ces élections. A l’occasion, il a annoncé qu’il y a une bagatelle de 20 millions de dollars américains déjà décaissés. S’agit-il d’une pression sur le Gouvernement ? Oui, dirait-on à première vue. Mais, au fonds auspices, il serait hasardeux, si pas inconcevable, que le Gouvernement s’engage à organiser des élections, sans mettre de côté une cagnotte pouvant lui permettre d’atteindre cet objectif. Gouverner, c’est prévoir, dit-on. Dans chaque budget annuel, depuis 2012, une bagatelle devait être consacrée pour les élections, toutes alors. Si tel n’est pas le cas, le Gouvernement doit avoir été pris en tenaille et serait contraint de prioriser les législatives nationales ainsi que la présidentielle. Elles sont contraignantes et impératives, contrairement aux élections locales."


"Promulgation de la loi électorale, publication du calendrier global des élections. Lambert Mende calme Russell Feingold"
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article3267


° http://www.lephareonline.net/les-etats-unis-pour-un-transfert-paisible-et-democratique-de-pouvoir/
° http://www.lephareonline.net/les-usa-rappellent-a-la-rdc-les-prescrits-de-la-democratie/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/09/rdc-le-transfert-des-pouvoirs-doit-se-faire-de-maniere-democratique-affirme-russ-feingold/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150206085533/politique-joseph-kabila-opposition-rdc-pr-sidentielle-rdc-2016-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-bilan-officiel-cons-quences-politiques-retour-sur-les-manifestations-de-janvier.html  

Y'a-t-il un journaliste ou un politicien avisé et courageux pour faire enfoncer dans la cervelle en fufu du perroquet national, risible Ministre du démenti Mende qu'il y'a des délais électoraux qui sont constitutionnels et ne peuvent dépendre des oukases d'une quelconque Ceni...?
C'est le cas des présidentielles dont la fréquence est prescrite noir sur blanc dans la Constitution; l'exposé des motifs qui ouvre le texte de la Constitution en détaille amplement les raisons !




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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

Message  ndonzwau 12/2/2015, 1:49 am

Trois semaines après son enlèvement comme un vulgaire malfrat et sa garde au secret en toute illégalité dans un "trou", voici que face à la pression ambiante le pouvoir est acculé à improviser une ridicule mise en scène pour présenter au public "l 'activiste" des droits de l'homme Christopher Ngoyi,  sous l'inculpation d'imaginaires chefs d'accusation... Et sans la moindre honte devant un parterre de ses collègues sbires du régime, le tragi-comique Butshabu ci-devant Ministre de l'Intérieur nous invente des raisons de cette fable pour nous expliquer qu'il le devait pour éviter les contestation et lui coller lors d'une audience foraine rocambolesque dix chefs d'inculpation imaginaires... Interdit de rire !

Néanmoins je reste convaincu que rien ne sera tout à fait comme avant cette contestation populaire vigoureuse réprimée dans le sang : malgré la poursuite forcenée de ses répressions, ce pouvoir fera de plus en plus face à un contre-pouvoir qu'au fil de ses manifestations il ne pourra impunément ignorer !
Courage et détermination à Ngoyi et encore à nos armes, enfants de la Patrie !



"RDC: Christopher Ngoyi présenté au ministre de l’Intérieur
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/10/rdc-christopher-ngoyi-presente-au-ministre-de-linterieur/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links

DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 DSC_0291
Christopher Ngoyi, activiste de droits de l’homme le 10/02/2015 au ministère de l’Intérieur à Kinshasa lors de sa présentation à la presse par la police judiciaire.

Le militant des droits de l’homme Christopher Ngoyi, arrêté le 21 janvier pendant les manifestations contre la loi électorale à Kinshasa, a été présenté mardi 10 février au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab. La police judicaire qui l’a présenté l’accuse d’être auteur ou co-auteur des troubles enregistrés pendant les manifestations contre la loi électorale. Elle a annoncé le transfert de Christopher Ngoyi au Parquet général.
Il est poursuivi pour dix chefs d’accusation:
Incendie volontaire
Destruction méchante
Propagation de faux bruits
Propagande subversive
Incitation à la désobéissance civile
Incitation à la violence
Incitation à la haine raciale
Incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline
Association de malfaiteurs
Attentat et complot tendant à porter le massacre, la dévastation ou le pillage
Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat


Les manifestations organisées par l’opposition contre la loi électorale avaient dégénéré en émeutes en janvier dernier. Elles ont fait 27 morts, selon le gouvernement. Mais certaines organisations des droits de l’homme font état d’un bilan plus élevé. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) parle de 42 morts.
Après ces manifestations, des organisations des droits de l’homme avaient dénoncé « l’enlèvement » de Christopher Ngoyi par des militaires alors que le défenseur des droits de l’homme partageait un verre avec ses amis dans une terrasse.

Présents lors la présentation de leur collègue au ministre de l’Intérieur, les activistes des droits de l’homme-qui avaient été reçus par le ministre de l’Intérieur peu avant- se disent contents d’avoir vu Christopher Ngoyi en bonne santé. Ils disent attendre que leur collègue présente ses moyens de défense devant le juge.
« Ce que la police ou l’enquêteur présente comme faits, il n’en a pas d’abord la compétence. Il faudrait qu’à Christopher soit donné la possibilité de présenter ses moyens de défense. Vous l’avez vu en train de rigoler de tout ce qui est en train d’être raconté. Et nous connaissons comment dans un Etat policier les choses se passent. Ce sont les mêmes modes opératoires », a indiqué Sylvain Lumu, secrétaire exécutif de la Ligue des électeurs.

Pour sa part, Evariste Boshab a affirmé qu’il appartiendrait à la justice de départager « en toute indépendance » l’enquêteur et le militant de droits de l’homme.
« Vous avez suivi l’exposé qui venait d’être fait par l’enquêteur. Plusieurs préventions ont été mises à la charge de l’intéressé. Mais il appartiendra à son juge naturel de pouvoir départager l’enquêteur et la version que le concerné lui-même aura donnée », a-t-il déclaré."



"Kinshasa : Christopher Ngoyi présenté au ...cabinet du ministre de l’Intérieur
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9672
La police judiciaire a organisé, mardi 10 février, au cabinet du ministre de l’Intérieur et secrétaire général du parti présidentiel, Evariste Boshab, une "cérémonie" de "présentation" de l’activiste de la société civile, Christopher Ngoyi Mutamba. Tous les chefs barbouzes de la République (Kalev Mutond de l’ANR, François Beya de la DGM etc.) étaient présents. Arrêté - enlevé? - lors des manifestations des 19, 20 et 21 janvier dans la capitale, Ngoy, qui semblait en "bonne santé", a été détenu au secret trois semaines durant. Et ce en violation des articles 18 et 19 de la Constitution relatifs notamment à la durée de la garde à vue et au respect des droits de la défense. "Conspirateurs" pour les kabilistes, Ngoy et les autres détenus passent au yeux de l’opinion pour des Résistants à un despote qui tente d’exercer le pouvoir d’Etat en violation de la Constitution.

Selon Evariste Boshab, l’organisation de cette "cérémonie" a pour but de "rassurer" l’opinion et les organisations de défense des droits de l’Homme sur le fait que Christopher Ngoyi Mutamba est "bel et bien vivant". Et qu’il va être déféré à l’office du procureur général de la République. Près de trois semaines après. Au lieu de 48 heures.
Lors du point de presse qu’il a animé jeudi 5 février, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que Ngoyi est poursuivi pour «une série d’incriminations» : incendie volontaire, actes de pillage et incitation à la haine raciale à l’égard de marchands chinois.

Mardi 10 février, le commissaire provincial adjoint de la police judiciaire a monté les enchères. Selon lui, Ngoyi Mutamba "fait partie des organisateurs des manifestations de rue des 19 et 20 janvier 2015 dont le but déclaré était de renverser les institutions de la République". Et de préciser qu’il est poursuivi pour "dix infractions".
Outre l’incendie volontaire, vandalisme et incitation à la haine raciale déjà égrenés par Mende, il ajoute : propagande subversive, incitation à la désobéissance civile, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, ou encore atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Ouf! On notera que l’Officier de police judiciaire est resté muet sur la matérialité des faits.

Violation de la Constitution

"Toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle, (...)", énonce l’article 18-1 de la Constitution. Questions : à partir de quel moment, l’accusé Ngoyi Mutamba a-t-il été informé des charges qui lui sont imputées? A-t-il été autorisé à entrer en contact avec sa famille ou avec son avocat?
"La garde à vue ne peut excéder quarante huit heures. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente" (article 18-3). A-t-il été entendu par un magistrat du Parquet? La réponse est : Non! Pourquoi la police judiciaire l’a-t-il "gardé à vue" durant près de trois semaines en violation des droits de la défense prévus dans la Constitution? Ces vices de forme ne mettent-ils pas à nu l’illégalité de la procédure?

Un pouvoir aux abois

Au lieu d’impressionner, les affirmations tapageuses du commissaire provincial adjoint de la police judiciaire kinoise selon lesquelles Christopher Ngoy Mutamba "fait partie des organisateurs des manifestations de rue des 19 et 20 janvier dont le but déclaré était de renverser les institutions de la République" ne manqueront pas de faire sourire. Et pour cause, la population congolaise semble avoir conjuré la peur et la résignation. Elle paraît déterminée à croiser le fer avec le pouvoir kabiliste. La Constitution promulguée le 18 février 2006 ne confère-t-elle pas, en son article 64-1, à "tout Congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation" de ses dispositions?
Les propos de cet OPJ présentent tous les contours d’un chant de cygne. Le chant de cygne d’un pouvoir aux abois. Un pouvoir illégitime parce que inefficace et despotique. Et peu respectueux de la vie et de la dignité de la personne humaine.

Depuis la publication de l’ouvrage pseudo-scientifique d’Evariste Boshab intitulé "Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation", en juin 2013, "Joseph Kabila" et les "durs" de son régime ne cessent de "jouer au chat et à la souris" avec l’opinion nationale en ce qui concerne l’alternance démocratique censée profiler à l’horizon 2016. C’est désormais un secret de Polichinelle d’affirmer que le chef de l’Etat en exercice résiste difficilement à la tentation de briguer un troisième mandat en dépit de l’interdit constitutionnel. L’homme se tait. Il laisse ses "petits soldats" se répandent en déclarations contradictoires cousues de fil blanc.
Du 19 au 21 janvier, des manifestations avaient éclaté à Kinshasa et dans plusieurs autres villes du pays dont Goma pour dénoncer le projet de loi électorale alors examiné au Parlement. Pacifiques, ces manifestations ont dégénéré en émeutes suite à la répression d’une rare violence menée par des policiers et des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". Bilan officiel : vingt-sept morts. "Quarante-deux" tués soutiennent, pour leur part, des organisations de défense des droits humains dont l’Ong Human Right Watch.

On le sait, le vote à l’Assemblée nationale, le 17 janvier, du projet de loi électorale conditionnant l’élection présidentielle à l’achèvement des opérations du recensement de la population a servi de détonateur. Alors que l’article 73 de la Constitution impose l’organisation du scrutin présidentiel dans un délai de 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice (19 décembre 2016). Le risque d’un "glissement" par un report de la présidentielle de 2016 devenait patent.
C’est au cours de ces manifestations que le défenseur des droits humains Ngoyi Mutamba a été "enlevé", selon la formule usitée tant par ses camarades que sa famille.

Une justice inféodée à "Joseph Kabila"

Interrogé à ce sujet, vendredi 6 février, par un journaliste de radio Okapi, Mende a menti sciemment en prétendant que les avocats de Ngoyi "le voient". Et que "sa famille sait où il est". Il ajoutait que Ngoyi allait être présenté à un juge "dans les 24 heures".
En réaction, la famille Ngoyi publiait dimanche 8 février un communiqué qui démentait les affirmations de ce membre du gouvernement : "Nous, la famille biologique de Monsieur Christopher Ngoyi Mutamba, faisant suite à la déclaration du ministre de la communication de la République Démocratique du Congo, Monsieur Lambert Mende, dans laquelle il a prétendu ce jeudi 05 février 2015 que Monsieur Christopher Ngoyi Mutamba recevait la visite de sa famille ainsi que celle de ses conseils, nous venons rassurer l’opinion publique sur la fausseté de cette déclaration".

Questions finales : pour un Etat qui s’est affublé de l’épithète "démocratique" - ce qui suppose au minimum l’existence de la séparation des pouvoirs -, n’est-il pas inquiétant qu’un prévenu soit présenté au public non pas au Parquet, par un magistrat, mais au cabinet d’un membre de l’exécutif national qui est par ailleurs le secrétaire général du parti du chef de l’Etat, le PPRD (parti du peuple pour la démocratie et la reconstruction)? Devrait-on conclure que l’affaire Christopher Ngoy est une affaire politique?
Selon le commissaire provincial adjoint de la police judiciaire, "d’autres personnes seront appelées prochainement comme Ngoy devant la justice pour les même faits". De quelle justice parle-t-il? S’agit-il de cet appareil judiciaire qui n’inspire que défiance et mépris du fait de sa vénalité autant que de son inféodation à la personne de "Joseph Kabila"?"



"En RDC, le militant Christopher Ngoyi Mutamba devant la justice
° http://www.rfi.fr/afrique/20150211-rdc-le-militant-christopher-ngoyi-mutamba-devant-justice/
l avait disparu depuis le 21 janvier dernier. Christopher Ngoyi Mutamba est réapparu, mardi, au ministère de l'Intérieur, où il a été présenté par le gouvernement de RDC avant d'être transféré au parquet général de la République. L'activiste des droits de l'homme a été arrêté pour dix infractions, selon la police, qui a cité entre autres motifs : « incitation à la haine raciale » et « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ».

Au cours de l’audience, Christopher Ngoyi Mutamba a été présenté comme l’un des instigateurs des évènements des 19 et 20 janvier derniers. Le colonel de la police, Jean-Romuald Okuka l’a accusé d’avoir recruté parmi des repris de justice des casseurs et des pilleurs, également d’avoir manipulé quelques hommes en uniforme et des étudiants.
« Les manifestants visaient le chaos et avaient utilisé des méthodes de terroriste », a expliqué l’officier. Selon lui, l’objectif de ces violences était de renverser les institutions de la République. Et il a prévenu : Christopher ne devra pas être seul à répondre devant les juges des dix infractions qui sont retenues contre lui. Allusions à quelques campeurs et aux bailleurs de fonds que le colonel Okuka s’est gardé de nommer.
Sans broncher, Christopher Ngoyi Mutamba a suivi toutes ces accusations, sourire aux lèvres. « Je suis fier de vous, de ce que vous êtes en train de faire, on continue la lutte », aurait-il déclaré ensuite à ses collègues."


"Dix griefs avancés par la Police : Christopher Ngoyi transféré au Parquet Général de la République !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5279&rubrique=POLITIQUE
(...)
« Présentation par la Police Nationale Congolaise, de Sieur Christopher Ngoyi Mutamba auprès du Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, à l’occasion de son transfèrement au Parquet Général de la République ».


« A l’occasion de son transfèrement, ce jour, à l’office du Procureur Général de la République, nous vous présentons la personne du Sieur Christopher Ngoyi Mutamba, l’un des principaux instigateurs de l’appel à l’insurrection des 19 et 20 janvier 2015.
En effet, par jet répété des tracts, diffusion des SMS, manipulation des médias, instrumentalisation des réseaux sociaux, intoxication par le biais d’Internet fixe et Internet mobile, il fait partie des organisateurs des manifestants de rue des 19 et 20 janvier 2015, dont le but déclaré était de renverser les institutions de la République.
En outre, pour des motivations strictement politiques, des personnes qui refusent de s’inscrire dans le schéma de la démocratie, ont recherché des raccourcis éhontés, au prix des pillages, des incendies et du sang, pour se hisser au sommet du pouvoir.

Heureusement pour la Nation, dans la ville comme Kinshasa, dont les estimations démographiques oscillent entre 12 et 13 millions d’habitants, répartis sur 24 communes, ces instigateurs, responsables des troubles à l’ordre public des 19 et 20 janvier 2015, n’ont mobilisé, dans quelques communes, principalement dans celles du District du Mont-Amba, que des délinquants dont le profil n’avait rien de politique ; c’était plutôt des repris de justice, des casseurs et des pilleurs.
Ces mêmes instigateurs ont également manipulé et instrumentalisé une poignée d’éléments incontrôlés en uniforme ainsi qu’une centaine d’étudiants de l’Université de Kinshasa, Université dont l’effectif global dépasse 30.000 étudiants.
Ces troubles à l’ordre public se sont soldés par des pertes en vies humaines enregistrées et documentées (23 décès à Kinshasa et 4 à Goma), de nombreux blessés, et par des dégâts matériels importants à la suite des actes de vandalisme ayant entraîné destructions méchantes, pillages, saccages et incendies des biens publics et privés.

Sur instigations des organisateurs, les manifestants ont particulièrement visé le chaos en adoptant les modes opératoires de terroristes et des brigands, notamment brûler des pneus sur les artères afin d’y empêcher la circulation et opérer sans crainte, incendier des édifices publics, comme cela a été le cas de la Maison Communale de Ngaba où ils ont détruit toutes les archives dont celles de l’Etat-Civil, piller les biens publics et privés, s’attaquer aux postes de Police où ils ont emporté quelques armes et munitions.
Toujours sur instigation des organisateurs, les manifestants s’en sont particulièrement pris aux commerces appartenant aux ressortissants chinois, preuve non seulement d’une volonté inavouée d’indisposer nos partenaires chinois, mais aussi d’une incitation à la haine raciale préméditée.

Contrairement à la version erronée délibérément répandue dans certains milieux, particulièrement des organisations de défense des droits de l’homme, Sieur Christopher Ngoyi Mutamba n’a pas été appréhendé pour avoir exprimé une opinion politique défavorable à la révision constitutionnelle, ni au projet de Loi portant modification de la Loi Electorale de 2011.
En fait, sieur Christopher Ngoyi Mutamba a plutôt été interpellé pour avoir posé des actes répréhensibles, qu’il a reconnus sur procès-verbal, et dont ci-dessous l’énumération :
Primo, en date du 19 janvier 2015, il a été donneur d’ordres, par téléphone, aux manifestants, en leur demandant, nous citons :
« 1° de ne pas rentrer passer la nuit dans leur résidences respectives au risque de se faire facilement interpeller par les Forces de l’Ordre ;
2° De continuer à barricader les artères principales de la Capitale ;
3° de localiser et de démolir les résidences des Sénateurs et Députés Nationaux de la Majorité Présidentielle, comme l’ont été les résidences et commerces des ressortissants chinois ;
4° de poursuivre les violences jusqu’à la fuite du Chef de l’Etat, dont il n’a cité que le nom. Fin de citation.

D’après sieur Christopher Ngoyi Mutamba, le 19 janvier 2015, il n’a fait que relayer, auprès des manifestants, les appels incitant la population au pillage, aux actes de vandalisme, de destruction méchante et au renversement des institutions ; appels venant, selon lui, des organisateurs de ces manifestants ; et il s’appuie, pour le prétendre, sur les tracts ayant repris les noms de ces instigateurs parmi lesquels son nom ne figure pas.
Voici la teneur du tract auquel sieur Christopher Ngoyi Mutamba s’est référé, nous citons :
« Bana Kinshasa, ba tata, ba mamam, na bilenge, biso nyonso tozala mukolo ya yambo, lundi 1 janvier 2015 na 08h 00’ na Palais du Peuple, po tobengana mongunan ya peuple balingi bapesa Joseph Kabila mandat ya misatu po atikala po ba pasi na biso ebakisama. Boya ebele mokolo oyo po tobengana Kabila na ba Députés na ye oyo balingi atikala seseseko na bokonzi». Fin de citation.

Secundo, il a communiqué et relayé auprès des médias et des Organisations non Gouvernementales des Droits de l’Homme, tant nationales qu’internationales, un bilan délibérément repris à l’extérieur, provient, d’après sieur Christopher Ngoyi Mutamba, de l’affabulation d’un Député National, membre de l’Opposition et un des organisateurs desdites manifestations dont il a clairement cité le nom.
L’intention manifeste de ces actes constitutifs de l’infraction de propagation de faux était de ternir l’image des institutions de la RDC et de nuire aux autorités du pays.
A propos de ce faux bilan de pertes en vies humaines, nous tenons à vous informer qu’à la suite de son arrestation le 21 janvier 2015 et de la perquisition effectuée à son domicile en date du 22 janvier 2015, plusieurs documents séditieux et révélateurs à plusieurs égards ont été saisis.
Nous citerons, à titre d’illustration, un rapport manuscrit relatif à sa descente, le 21 janvier 2015, en compagnie de quelques organisateurs des troubles à l’ordre public des 19 et 20 janvier 2015, à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo, rapport faisant état de 39 morts, alors même que sieur Christopher Ngoyi Mutamba, qui a rédigé ce rapport et qui est devant vous, a avoué avoir ainsi gonflé démesurément le bilan, sur pression desdits organisateurs ;

Tertio, parmi les documents saisis, il y a lieu de mentionner, à votre intention, quatre documents ci-après : Un lot de tracts intitulés « Sauvons le Congo », incitant la population à la désobéissance civile et à l’insurrection, notamment en marchant sur le Palais du Peuple, siège du Parlement, pourtant légalement inviolable ;
Un document intitulé « grandes lignes du meeting du 11 janvier 2015 », dont la page 4 commence par une incitation à la haine raciale contre les ressortissants chinois vivant en RDC ;
Deux états de besoins détaillés intitulés, l’un «annexe 1» et l’autre budget du meeting sauvons la RDC du 11 janvier 2015, sollicitant le financement des activités insurrectionnelles en RDC de ces fauteurs de troubles auprès de leurs batailles des fonds.

A ce stade, les premiers résultats des investigations menées démontrent la pleine responsabilité de sieur Christopher Ngoyi Mutamba sur les conséquences criminelles des manifestations des 19 et 20 janvier 2015, responsabilité qu’il partage au titre de co-auteur avec plusieurs instigateurs, parmi lesquels certains nationaux.
Au regard des faits extrêmement graves ci-haut décrits, sieur Christopher Ngoyi Mutamba est poursuivi pour les infractions ci-après :
Incendie volontaire, infraction prévue et punie par les articles 103 et 104 du code pénal livre II ;
Destruction méchante, infraction prévue et punie par les articles 110 et 111 du code pénal livre II,
Propagation des faux bruits, infraction prévue et punie par les articles 110 et 111 du Code Pénal livre II ;
Propagande subversive, infraction prévue et punie par l’Article 1er du décret-loi du 14 janvier 1961 réprimant les propagandes subversives;
Incitation à la désobéissance civile, infraction prévue et punie par l’article 135 bis du code pénal livre II
Incitation à la haine raciale, infraction prévue et punie par l’Ordonnance-Loi n° 66-342 du 7 juin 1966 réprimant le racisme et le tribalisme en en son article 1er, alinéas 1et et 3 ;
Incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, infraction prévue et punie par l’article 88 du Code Pénal Militaire ;
Association de malfaiteurs, infraction prévue et punie par les articles 156, 157 et 158 du Code Pénal livre II ;
Attentats et complots tendant à porter le massacre, la dévastation ou le pillage, infraction prévue et punie par les articles 200 e 201 du Code Pénal Livre II ;
Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, infraction prévue et punie par les articles 193 alinéas 2 et 195 du Code Pénal Livre II.

Mesdames et Messieurs,
Pour rappel, comme le démontrent les faits relatés ci-haut et contrairement à la version erronée délibérément répandue dans certains milieux, particulièrement des Organisations de Défense des droits de l’homme, sieur Christopher Ngoyi Mutamba n’a pas été interpellé à cause de sa qualité d’activiste des droits de l’homme ou parce qu’il a émis une opinion politique quelconque.
Bien au contraire, il a plutôt été interpellé pour qu’il réponde, en qualité d’auteur ou co-auteur, des faits infractionnels graves et précis relatés ci-haut dont le but poursuivi et clairement déclaré était le renversement des institutions de la République.
Il convient de souligner ici, comme vous l’aurez constaté, que sieur Christopher Ngoyi Mutamba ne sera pas seul à devoir répondre des griefs qui sont reprochés tant aux auteurs matériels qu’aux organisateurs et auteurs intellectuels des actes sus-évoqués. Il n’en est donc que parmi les premiers comparants.

(S) Jean Baelongandi, Commissaire Général Adjoint  Chargé de la Police Judiciaire

A en croire la poklice,donc, Christopher Ngoyi Mutamba, interpellé depuis le 20 janvier dernier, ne l’a  pas été comme activiste des droits de l’homme ou à cause d’une opinion politique quelconque. Bien au contraire, soutient le Commissaire Remy Ekuka Lipopo, il a plutôt été interpellé pour qu’il réponde, en qualité d’auteur ou co-auteur, des faits infractionnels graves et précis commis lors des manifestations des 19 et 20 janvier dernier dont « le but poursuivi et clairement déclaré était le renversement des institutions de la République », renchérit ce journal !(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200710&Actualiteit=selected


"Affaire Christopher Ngoyi : Mende pris en flagrant délit de mensonge"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9665
Arrêté par les sbires du pouvoir kabiliste lors des manifestations qui ont ébranlé Kinshasa les 19, 20 et 21 janvier, Christopher Ngoyi Mutamba, coordonnateur de la Synergie Congo Culture et développement n’a plus été revu en public. Depuis le 21 janvier, sa famille n’a pas reçu de ses nouvelles. Répondant à une question lors de son point de presse, jeudi 05 février, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a affirmé que cet activiste de la Société civile "a été arrêté, pris sur le fait" pour plusieurs incriminations : incendie volontaire, acte de pillage et incitation à la haine raciale. Mende a prétendu, par ailleurs, que les avocats de Ngoyi "le voient" et que "sa famille sait où il est détenu". Dans un communiqué daté du dimanche 08 février 2015, la famille Ngoyi, sous la plume du fils ainé "Patrick", dément catégoriquement et qualifie les allégations de Lambert Mende de "fausses". Ce n’est pas la première que ce membre du gouvernement raconte n’importe quoi.(...)"


° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/05/rdc-christopher-ngoyi-accuse-de-pillage-incendie-haine-raciale-selon-lambert-mende/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3357
° http://radiookapi.net/actualite/2015/01/24/kinshasa-des-ong-denoncent-lenlevement-de-christopher-ngoyi-par-des-militaires/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9611
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article3268


"RDC: LA MAJORITÉ NE SORT PAS INDEMNE DE LA CRISE AUTOUR DE LA LOI ÉLECTORALE
° http://www.izf.net/afp/rdc-majorit-ne-sort-pas-indemne-crise-autour-loi-lectorale#sthash.i2YwY0W4.dpuf
La crise autour de la nouvelle loi électorale en République démocratique du Congo a fragilisé un peu plus la majorité du président Joseph Kabila mais a également révélé la désunion de l'opposition.
"Au sein de la majorité [...] ils ne sont plus unis, c'est clair", juge Placide Mandona, chercheur en philosophie politique à l'Université catholique du Congo, et "à la base de tout [il y a] cette fameuse loi électorale".
Ce projet de révision de la loi électorale a déclenché des troubles meurtriers à Kinshasa et dans plusieurs villes de province du 19 au 22 janvier. Au cœur de la contestation : une disposition du texte susceptible de retarder l'élection présidentielle de 2016 et de permettre ainsi à M. Kabila de se maintenir à la tête de l’État au-delà du terme de son mandat.

M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter. Sa réélection contestée en 2011 lors d'un scrutin marqué par des irrégularités massives est à l'origine de la crise politique que traverse le pays.
La nouvelle loi a finalement été adoptée le 25 janvier, et plusieurs opposants estiment qu'elle contient toujours un risque de report de la présidentielle.
"Il n'y a pas de cohésion au sein de la majorité", regrette un cadre de l'Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), troisième parti politique de la Majorité présidentielle, qui reproche au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de M. Kabila d'avoir totalement marginalisé ses partenaires au moment du passage de la loi.

Avant même cet épisode, les divergences au sein de la majorité étaient apparues, en particulier lorsque le Mouvement social pour le renouveau (MSR, deuxième force de la majorité) avait fait savoir fin 2014 son opposition à des plans échafaudés par certains responsables de la majorité pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir après 2016.
Le MSR a fini par resserrer les rangs, mais d'autres alliés du président sont entrés en dissidence, comme Jean-Claude Muyambo, qui accuse M. Kabila de vouloir s'accrocher au pouvoir. Chef d'un petit parti, M. Muyambo a été l'un des organisateurs de la contestation contre la loi électorale. Emprisonné depuis le 20 janvier, il est poursuivi pour une affaire d'abus de confiance sans lien avec les derniers événements.
"La guerre est même au sein du PPRD", confie un chef provincial de ce parti.

- 'Aile dure' -

Le parti présidentiel apparaît divisé entre une "aile dure" incarnée par des personnalités comme Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale, ou Évariste Boshab, ministre de l'Intérieur, aujourd'hui déterminés à soutenir la ligne définie par le chef de l’État, et d'autres comme Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga (berceau du pouvoir) qui commencent à mettre en garde contre toute volonté de maintien au pouvoir de M. Kabila au-delà de 2016.
Mais l'opposition, minée par les divisions et les querelles d'ego, ne semble pas en mesure de profiter de la situation. Au sein de ses rangs, "c'est la pagaille", résume Philemon Muamba, professeur d'histoire politique à l'Université de Kinshasa.
Premier parti de l'opposition au Parlement, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n'est plus que l'ombre de lui-même en l'absence de son chef historique, Étienne Tshisekedi, en convalescence à Bruxelles. L'UDPS, qui juge le Parlement illégitime, n'a pas participé au mouvement contre la loi électorale.

Celui-ci a été conduit par une coalition rassemblant l'Union pour la nation congolaise (UNC, troisième force de l'opposition), des membres du Mouvement de libération du Congo (MLC, deuxième parti d'opposition à l'Assemblée) et d'autres opposants.
Mais "il n'y a pas un homme fédérateur ou une femme fédératrice", estime M. Muamba. Comme l'UDPS, le MLC est très affaibli en l'absence de son chef, Jean-Pierre Bemba, jugé à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), et par le récent débauchage de certains de ses dirigeants entrés au gouvernement en décembre.
Vital Kamerhe, président de l'UNC, voudrait en profiter pour rassembler les opposants autour de sa personne, mais souffre dans l'opinion de son ancienne proximité avec M. Kabila, dont il fut le directeur de campagne en 2006.
Pour M. Muamba, "il y a encore un grand travail à faire pour le rapprochement" entre les différentes tendances de l'opposition."





Compatriotiquement!

ndonzwau


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DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION ! - Page 2 Empty Re: DEBOUT CONGOLAIS ! VOICI UNE OCCASION UNIQUE DE DÉFENDRE VOTRE PATRIE, D'APPLIQUER l’ART 64 : FAIRE ÉCHEC A TOUT CELUI QUI VEUT EXERCER LE POUVOIR EN VIOLATION DE NOTRE CONSTITUTION !

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» VOICI LES AMBASSADES OCCUPEES PAR LE PEUPLE CONGOLAIS QUI A DECIDE DE FAIRE L INTERIM EN ATTENDANT LE GOUVERNEMENT DU PRESIDENT ELU, ETIENNE TSHISEKEDI
» KABILA II VEUT CONFISQUER LE POUVOIR
» L'ARLESIENNE A LA CIJ DES REPARATIONS DE L'OUGANDA POUR L' OCCUPATION ET LE PILLAGE DE NOTRE PAYS ET LEURS LACHES MARCHANDAGES : DES 20 MILLIARDS $ RECLAMES A MOINS DE 3 MILLIARS ! AVONS-NOUS DES VERTEBRES POUR DEFENDRE NOTRE SOUVERAINETE ?

 
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