Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Ce dictateur va finir malArafat a écrit:Pourquoi veut-il obliger tout le monde à participer à son dialogue? Soki moto alingi te, tika ye tranquille.Jim KK a écrit:
Joseph Kabila a également mis en garde ceux qui s’opposent au dialogue, préférant la violence.
Comme on dit chez nous : Ngombi lu nkuena, wa losa ku manuadidi mamba ko vedire on ne peut pas forcer une vache à s´abreuver lorsqu´elle n´a pas soif.
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
SELON LA CENI, IL FAUT ENCORE REVENIR SUR LA LOI ELECTORALE A CAUSEDE SES INCOHERENCES
https://t.co/V4gbWJ2Rdy
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: la Ceni pose deux préalables majeurs avant de publier un nouveau calendrier électoral
http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
L’actualisation du fichier électoral et les financements des élections sont les deux préalables majeurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avant de publier un nouveau calendrier électoral. Le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yabeluo, l’a affirmé mercredi 16 décembre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à Kinshasa.
«Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.
A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés.
Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral.
«Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait également face à la contrainte budgétaire pour organiser des élections. Il a estimé nécessaire que la Ceni ait un éclairage net sur la question de financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
«Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème. Mais cela ne veut pas dire que la Ceni ne va pas publier un calendrier. Même ce soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier réaménagé», a souligné Corneille Nangaa.
http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
L’actualisation du fichier électoral et les financements des élections sont les deux préalables majeurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avant de publier un nouveau calendrier électoral. Le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yabeluo, l’a affirmé mercredi 16 décembre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à Kinshasa.
«Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.
A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés.
Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral.
«Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait également face à la contrainte budgétaire pour organiser des élections. Il a estimé nécessaire que la Ceni ait un éclairage net sur la question de financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
«Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème. Mais cela ne veut pas dire que la Ceni ne va pas publier un calendrier. Même ce soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier réaménagé», a souligné Corneille Nangaa.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: l’UDPS et la majorité toujours divisées sur les objectifs du dialogue
http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/rdc-ludps-et-la-majorite-toujours-divisees-sur-les-objectifs-du
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la Majorité présidentielle (MP) n’accordent pas leurs vues sur les objectifs du dialogue annoncé par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Elles l’ont exprimé au cours d’un «échange citoyen», ouvert vendredi 18 décembre à Kinshasa par la plate-forme «Groupe du manifeste pour le salut de la nation».
L’UDPS estime que le dialogue offre l’opportunité de transfert des pouvoirs entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi , alors que la MP pense que ce forum entend baliser le chemin pour des élections apaisées.
Cet échange citoyen, centré sur le dialogue politique, a réuni de nombreuses autres personnalités politiques de la société civile du pays.
L’un des organisateurs de cette rencontre, Didier Mumengi, explique le sens de la rencontre:
«Nous débattons de nos désaccords pour dégager des voies de convergence. Nous ouvrons une petite porte pour que les uns et les autres visualisent la possibilité de dialoguer».
Le député Steve Mbikayi argumente son soutien au dialogue:
«Nous allons vers un blocage. Et face à ce blocage, il y a l’option de ceux qui prônent le dialogue pour un consensus. Mais il y a l’autre option de ceux qui prônent l’insurrection populaire, en se basant sur l’article 64 de la constitution. Et là, on sera parti pour des cycles de violence interminables. Voilà pourquoi nous avons conseillé aux gens d’opter pour la sagesse afin qu’on puisse tomber d’accord sur le calendrier électoral et d’autres questions qui fâchent».
Pour sa part, Jean-Lucien Busa, membre de la Dynamique de l’opposition, justifie son refus de dialoguer:
«Le dialogue tel que vu et présenté par Monsieur Kabila risque d’être un moment où on vient nous imposer un ordre politique qui n’a rien à avoir avec le choix fait par les Congolais lors du référendum constitutionnel de 2005. Les problèmes qui sont posés, (comme celui du) fichier électoral, doivent trouver leurs réponses dans le cadre des institutions. Il y a des réponses institutionnelles à cela».
Annoncé le 28 novembre dernier par le chef de l’Etat, le dialogue politique national inclusif devrait se dérouler à Kinshasa sous la co-modération d’un représentant de la Majorité présidentielle et d’un autre de l’opposition.
Selon Joseph Kabila, ce forum national devrait porter principalement sur:
•Le fichier électoral
•Le calendrier électoral
•La sécurisation des élections
•Le financement des élections
•Le rôle des partenaires extérieurs dans ce processus
http://www.radiookapi.net/2015/12/18/actualite/politique/rdc-ludps-et-la-majorite-toujours-divisees-sur-les-objectifs-du
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la Majorité présidentielle (MP) n’accordent pas leurs vues sur les objectifs du dialogue annoncé par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Elles l’ont exprimé au cours d’un «échange citoyen», ouvert vendredi 18 décembre à Kinshasa par la plate-forme «Groupe du manifeste pour le salut de la nation».
L’UDPS estime que le dialogue offre l’opportunité de transfert des pouvoirs entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi , alors que la MP pense que ce forum entend baliser le chemin pour des élections apaisées.
Cet échange citoyen, centré sur le dialogue politique, a réuni de nombreuses autres personnalités politiques de la société civile du pays.
L’un des organisateurs de cette rencontre, Didier Mumengi, explique le sens de la rencontre:
«Nous débattons de nos désaccords pour dégager des voies de convergence. Nous ouvrons une petite porte pour que les uns et les autres visualisent la possibilité de dialoguer».
Le député Steve Mbikayi argumente son soutien au dialogue:
«Nous allons vers un blocage. Et face à ce blocage, il y a l’option de ceux qui prônent le dialogue pour un consensus. Mais il y a l’autre option de ceux qui prônent l’insurrection populaire, en se basant sur l’article 64 de la constitution. Et là, on sera parti pour des cycles de violence interminables. Voilà pourquoi nous avons conseillé aux gens d’opter pour la sagesse afin qu’on puisse tomber d’accord sur le calendrier électoral et d’autres questions qui fâchent».
Pour sa part, Jean-Lucien Busa, membre de la Dynamique de l’opposition, justifie son refus de dialoguer:
«Le dialogue tel que vu et présenté par Monsieur Kabila risque d’être un moment où on vient nous imposer un ordre politique qui n’a rien à avoir avec le choix fait par les Congolais lors du référendum constitutionnel de 2005. Les problèmes qui sont posés, (comme celui du) fichier électoral, doivent trouver leurs réponses dans le cadre des institutions. Il y a des réponses institutionnelles à cela».
Annoncé le 28 novembre dernier par le chef de l’Etat, le dialogue politique national inclusif devrait se dérouler à Kinshasa sous la co-modération d’un représentant de la Majorité présidentielle et d’un autre de l’opposition.
Selon Joseph Kabila, ce forum national devrait porter principalement sur:
•Le fichier électoral
•Le calendrier électoral
•La sécurisation des élections
•Le financement des élections
•Le rôle des partenaires extérieurs dans ce processus
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Votre président partira ça c'est une certitudeJim KK a écrit:RDC: la Ceni pose deux préalables majeurs avant de publier un nouveau calendrier électoral
http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
L’actualisation du fichier électoral et les financements des élections sont les deux préalables majeurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avant de publier un nouveau calendrier électoral. Le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yabeluo, l’a affirmé mercredi 16 décembre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à Kinshasa.
«Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.
A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés.
Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral.
«Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait également face à la contrainte budgétaire pour organiser des élections. Il a estimé nécessaire que la Ceni ait un éclairage net sur la question de financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
«Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème. Mais cela ne veut pas dire que la Ceni ne va pas publier un calendrier. Même ce soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier réaménagé», a souligné Corneille Nangaa.
Admin- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Admin a écrit:Jim KK a écrit:RDC: la Ceni pose deux préalables majeurs avant de publier un nouveau calendrier électoral
http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/rdc-les-prealables-de-la-ceni-avant-la-publication-du-nouveau
L’actualisation du fichier électoral et les financements des élections sont les deux préalables majeurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avant de publier un nouveau calendrier électoral. Le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yabeluo, l’a affirmé mercredi 16 décembre au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), à Kinshasa.
«Tout le monde est d’accord, partis politiques de la Majorité comme de l’Opposition qu’on ne doit pas organiser les élections sans avoir intégré les nouveaux majeurs. Ça pose déjà un problème du fichier électoral. Pour nous, nous pensons qu’il y a déjà un consensus sur ce point et c’est sur ce point que nous commençons déjà à travailler», a déclaré Corneille Nangaa.
A l’issue de sa mission d’audit du fichier électoral, l’OIF a indiqué que plus ou moins deux millions d’électeurs sont déjà décédés.
Le président de la Ceni a indiqué que son institution n’est pas capable d’extirper ces morts du fichier électoral.
«Avoir des morts dans la liste électorale, ça biaise. Dans un pays où il n’y a pas de registres d’état civil, la Ceni n’a pas la capacité légale, ni technique d’extraire ces morts du fichier électoral», a-t-il poursuivi.
Pour Corneille Nangaa, la Ceni fait également face à la contrainte budgétaire pour organiser des élections. Il a estimé nécessaire que la Ceni ait un éclairage net sur la question de financement des opérations électorales avant de publier un nouveau calendrier.
«Avec trois calendriers publiés et non exécutés, cela pose problème. Mais cela ne veut pas dire que la Ceni ne va pas publier un calendrier. Même ce soir, elle est capable de publier un nouveau calendrier réaménagé», a souligné Corneille Nangaa.
Votre président partira ça c'est une certitude
Kiekiekie Admin, "notre fumeux Raïs" , comme tous les apprentis-sorciers et délinquants de son espèce veut le beurre et l'argent du beurre, le pyromane qui se bombarde pompier en somme : ayant foulé le sol de notre cher pays en bottes de jardiniers dans les bagages des Rwandais voleurs, il a été propulsé à la tête de notre pays depuis 15 ans et sans scrupules ne veut rendre des comptes à notre Nation en quête d'un prétendu dialogue qui devrait le laisser impuni, non-comptable de son catastrophique bilan...
Il a hélas acheté des concitoyens prêts à vendre leur pays pour des dollars et des postes, semble-t-il parce que celui-ci irait tout droit vers le chaos sans ce pardon qu'il veut s'octroyer unilatéralement sans même avoir les couilles de nous le demander honnêtement...
Qu'il le veille ou non il finira bien comme vous dites par nous rendre des comptes qu'il nous doit, le beurre et l'argent de beurre il ne l'obtiendra pas indéfiniment : qui n'a pas été capable d'avoir un fichier électoral crédible et qui n'a pu abonder le budget pour les élections depuis qu'il connait l’échéancier constitutionnel sinon son pouvoir ?
Et quoi encore ???
"Elections. Citoyens, à vos poches !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10461
On est en 2011. La majorité parlementaire de l’époque (Amp) fait réviser la Constitution et supprime le second tour de l’élection présidentielle. Motif : impossibilité financière, de la part du gouvernement, de l’organiser. Les élections provinciales qui devaient s’y coupler, et programmées pour début 2012, ont dès lors été reportées…à plus tard. La Commission électorale les programmera finalement pour le 25 octobre 2015. Elles n’ont pas eu lieu. Motif : manque d’argent. Une fois encore. Entre-temps, le gouvernement estime urgent de procéder au découpage territorial – sans doute voulu par la Constitution - qui fait passer le pays de 11 à 26 provinces. Démembrement qui entraînait l’élection des membres des bureaux permanents de nouvelles assemblées provinciales et des gouverneurs de nouvelles provinces. Le gouvernement s’est déclaré incapable d’organiser l’élection de ces nouvelles autorités. Raison invoquée : pas d’argent. Une fois de plus.
L’organisation des futures élections législatives et présidentielle paraît, elle aussi, hypothétique. Le gouvernement annonce déjà - s’avoue – être dans l’incapacité de mobiliser les moyens budgétaires nécessaires pour leur tenue à l’échéance constitutionnelle de novembre 2016. Le temps que les caisses de l’Etat se remplissent de nouveau - combien d’années cela prendra-t-il ? -, doit-on, d’ici là, mettre une croix sur les élections au Congo ? Le processus démocratique (le renouvellement des mandats politiques notamment) entre-t-il, pour longtemps, dans l’impasse ?
Devant un besoin important et pressant, et lorsque les revenus réguliers ne permettent pas de le satisfaire, toute personne, toute institution ou tout pays s’endette. Ce que la RD Congo a fait, plusieurs fois, depuis son indépendance. Ainsi la contrainte constitutionnelle d’organiser les différentes élections - source de légitimité des dirigeants politiques à différents niveaux - au cours de l’année 2016 impose-t-elle au gouvernement de trouver (absolument) les moyens de les financer, tenant compte du fait qu’une frange de l’opinion nationale - et l’opposition politique en particulier - n’est nullement favorable à la prolongation, au-delà de 2016, des mandats actuels des députés provinciaux, des sénateurs, des députés nationaux et du président de la République. La remise en question de leur légitimité pourrait replonger le pays dans une grave instabilité, les querelles de légitimé étant la cause de toutes les rebellions que le Congo a connues depuis son indépendance. L’ambiance politique actuelle en donne déjà les signes.
Le déficit budgétaire est aujourd’hui brandi par le pouvoir comme un impératif catégorique du « Dialogue », incontournable forum - de son entendement - duquel dépend la suite du parcours démocratique du pays. A croire le président de la République, par son récent discours à la nation, on y parlerait exclusivement des modalités…moins coûteuses de l’organisation des élections. Qu’il en coûte beaucoup ou peu aux Congolais, est-il que les fonds doivent être mis à la disposition de la Céni, au plus tôt. Or, le budget 2016 ne prévoit à peine que la moitié du montant (1,2 milliard de dollars) demandé par la commission électorale. Que le Dialogue ait lieu ou pas, des ressources financières doivent être trouvées. Où ? Comment ?
A notre avis, deux possibles (mais non exclusives) solutions s’imposent aux Congolais. La première : un emprunt urgent et spécial auprès des tiers, nationaux ou étrangers – qu’ils soient de « l’Orient ou de l’Occident ». Le pays n’en perdra ni sa dignité ni sa souveraineté. Et c’est ce qu’il a d’ailleurs fait à travers l’accord « minerais contre infrastructures » (pour 6 milliards de dollars), particulier contrat qu’il a signé avec des consortiums chinois – géographiquement situés à…l’Orient. Duquel proviennent la construction des bâtiments et la réfection de quelques routes à travers le pays, principalement à Kinshasa. La question des élections - donc de la légitimité des gouvernants, et partant, de la stabilité politique du pays – étant plus que importante, le gouvernement ne devrait avoir nulle scrupule ni se retrancher derrière quelconque considération pour refuser de s’endetter. Solliciter par exemple les mêmes Chinois qui nous ajouteraient un (autre) milliard – dans le cadre d’un nouvel accord « minerais contre élections » -, serait-il une idée saugrenue ? Lesquels nous fourniraient ordinateurs, urnes, véhicules, hélicoptères, bulletins de vote et autres matériels nécessaires à l’organisation des scrutins.
La seconde solution, celle qui devrait plaire aux souverainistes qui tiennent à un « processus électoral authentiquement congolais », est le recours à une souscription nationale, citoyenne. A problème particulier, solution particulière. Il s’agit tout simplement de demander aux Congolais de mettre la main à la poche. Une contribution exceptionnelle, une sorte « d’effort de guerre », que l’on exigerait de tous – individus, Ong, églises, entreprises commerciales et institutions diverses. Le Parlement pourrait le décider, sans nécessairement la tenue d’un Dialogue. Une réflexion peut dès maintenant s’engager sur les modalités urgentes de la perception de ces contributions particulières. Pourraient-elles être directes ou indirectes ? Devraient-elles être perçues directement par la Céni ou, pour le compte de cette dernière, par l’intermédiaire d’autres structures (fiables) disséminées à travers le pays ? Les églises – « de réveil » ou de « somnolence » - pourraient y jouer un rôle, elles qui ont l’habitude (et la capacité persuasive) – contrairement aux partis politiques - de solliciter financièrement nos concitoyens pour les besoins de leur fonctionnement : on ne compte plus au Congo bâtiments et divers projets construits et réalisés par la multitude de confessions religieuses et financés par leurs fidèles. Ces derniers rechigneraient-ils à une « obole spéciale » pour les élections si leurs abbés, pasteurs et imams la leur demandaient ? Mais il faudra, pour la concrétisation de cette souscription citoyenne – cette sorte de « téléthon-élections » -, que la majorité (présidentielle) actuelle le veuille. Une simple question de volonté politique.
Le « Go Pass » que tout voyageur embarquant d’un aéroport congolais paie, est un moyen particulier de mobilisation des fonds pour, a-t-on dit, la modernisation de nos installations aéroportuaires. Une solution – pensée et décidée – pour ainsi résoudre un problème singulier. Plusieurs taxes sont régulièrement levées par différentes autorités pour des objectifs précis. Une mobilisation des fonds, ponctuelle et exceptionnelle, pour l’organisation des élections s’impose également et…urgemment. Les Congolais, qui tiennent unanimement à les voir se tenir, accepteraient d’y contribuer, d’y aller de leurs deniers, maigres soient-ils. Nous en sommes convaincus.
Wina Lokondo"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Forum des As: «Le front-citoyen, à peine lancé, est piégé par son agenda»
http://www.radiookapi.net/2015/12/22/actualite/revue-de-presse/forum-des-le-front-citoyen-peine-lance-est-piege-par-son-agenda
«Le front-citoyen, à peine lancé, est piégé par son agenda», révèle Forum des As. Les signataires de l’acte constitutif de ce mouvement exigent notamment la publication, avant le 31 janvier 2016, d’un calendrier électoral consensuel respectant le délai constitutionnel pour l’élection présidentielle mais également la mise à jour du fichier électoral au plus tard au 10 février 2016, selon le quotidien.
Cependant, s’interroge le journal, «comment obtenir ce calendrier (électoral) consensuel sans se mettre autour d’une table ?» De l’avis du quotidien, en effet, ce calendrier que tout le monde désire, ne sortira pas de la cuisse de Jupiter mais bien d’un consensus. Et ce dernier, résulte du dialogue, poursuit le journal, accusant les signataires de " Front Citoyen 2016 " de vouloir une chose et son contraire à la fois.
http://www.radiookapi.net/2015/12/22/actualite/revue-de-presse/forum-des-le-front-citoyen-peine-lance-est-piege-par-son-agenda
«Le front-citoyen, à peine lancé, est piégé par son agenda», révèle Forum des As. Les signataires de l’acte constitutif de ce mouvement exigent notamment la publication, avant le 31 janvier 2016, d’un calendrier électoral consensuel respectant le délai constitutionnel pour l’élection présidentielle mais également la mise à jour du fichier électoral au plus tard au 10 février 2016, selon le quotidien.
Cependant, s’interroge le journal, «comment obtenir ce calendrier (électoral) consensuel sans se mettre autour d’une table ?» De l’avis du quotidien, en effet, ce calendrier que tout le monde désire, ne sortira pas de la cuisse de Jupiter mais bien d’un consensus. Et ce dernier, résulte du dialogue, poursuit le journal, accusant les signataires de " Front Citoyen 2016 " de vouloir une chose et son contraire à la fois.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L´opposition a bien dit qu´en ce qui concerne le calendrier électoral, la CENI ne doit pas être ecartée d´où la mise sur pied de la tripartite Majorité, Opposition, CENI et probablement aussi la société civile pour dégager un calendrier électoral consensuel. Pourquoi voulez-vous embrouiller les gens avec votre dialogue et d´ailleurs avec qui allez-vous dialoguer? Sûrement avec le Bundu dia Kongo aka Bundu dia Mayala
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Arafat a écrit:L´opposition a bien dit qu´en ce qui concerne le calendrier électoral, la CENI ne doit pas être ecartée d´où la mise sur pied de la tripartite Majorité, Opposition, CENI et probablement aussi la société civile pour dégager un calendrier électoral consensuel. Pourquoi voulez-vous embrouiller les gens avec votre dialogue et d´ailleurs avec qui allez-vous dialoguer? Sûrement avec le Bundu dia Kongo aka Bundu dia Mayala
La CENI ne veut pas et ne peut pas prendre de décisions à la place des politiciens. La CENI attend que les hommes politiques puissent lever une option en fonction des handicapes majeurs pour le bon déroulement du processus électoral.
Pour Preuve :
Lorsque la CENI a sorti un calendrier partiel les politiciens ont dit NON. Et la CENI a changé !
Lorsque la CENI a sorti un calendrier global les politiciens ont dit encore NON. Et maintenant la CENI attend un accord entre les politiciens!!!.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Aubin Minaku: Le président Joseph Kabila ne sera plus président de la RDC le jour où il sera remplacé par un autre président élu. Ceci est écrit dans la constitution!!!
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
La CENI dit être incapable de publier un calendrier sans un large consensus entre politiciens congolais
Pour l’aboutissement du processus électoral: la CENI prône un large consensus
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pour-laboutissement-du-processus-electoral-la-ceni-prone-un-large-Consensus
En dépit des avancées enregistrées par le nouveau leadership de la CENI, beaucoup d’obstacles jonchent encore le parcours de la Centrale électorale pour l’organisation des élections en 2016 et qui exigent un large consensus. C’est par exemple les différents défis législatifs des élections qui exigent la révision de certaines lois essentielles, telles que la loi portant identification et enrôlement des électeurs et la loi électorale *A la CENI on évoque aussi d’autres problèmes extérieurs qui nécessitent que les principaux intervenants au processus électoral se prononcent très clairement afin que des options responsables soient levées. C’est notamment la question du financement des élections. D’autres inconnues qui appellent une large consultation sont notamment celles relatives aux 23.000 candidatures enregistrées aux élections provinciales, etc. De plus en plus, la population est entrain de donner raison au Président de la République qui a décidé de convoquer un dialogue politique national inclusif, afin notamment de résoudre les problèmes que rencontrent aujourd’hui la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Et ce, à cause de nombreuses difficultés qui jonchent le parcours de la Centrale électorale et l’empêchent à élaborer un calendrier qui devra conduire le pays vers des élections non contestées et dépouillées de tout conflit. C’est autour de tous ces sujets que M. Corneille Nangaa Yobeluo, président de la CENI a partagé avec les leaders de la société civile mobilisés pour l’accompagnement du processus électoral. Même si les difficultés sont de taille, disons quand même que la CENI enregistre des acquis qu’il faudra capitaliser. C’est le cas de l’achèvement de la cartographie électorale stabilisée de 88.000 villages identifiés et géo-localisés. Ce qui est une première en République Démocratique du Congo. Autre acquis, c’est le consensus déjà obtenu en ce qui concerne la révision du fichier électoral. A ce sujet, le président de la CENI a informé ses visiteurs que cette révision du fichier électoral comporte elle-aussi des avantages et inconvénients. En cas de révision partielle, la population attendue est estimée à 17.266.631 personnes tandis qu’en cas de révision totale du fichier électoral, la CENI se prépare à enrôler 40.901.135 électeurs. Parlant des besoins en cartes d’électeurs, le président Nangaa a indiqué qu’en cas de révision partielle, la CENI devra acquérir 22.446.620 cartes d’électeurs contre 53.171.476 cartes pour la révision totale du fichier électoral. Et de poursuivre, 6.100 centres d’inscription à ouvrir pour la partielle contre 10 à 19.100 prévus pour la totale. En ce qui est des kits d’enrôlement, la révision partielle recommande l’achat de 12.200 kits, tandis que la révision totale du fichier électoral exige entre 20.200 et 38.200 kits. Autant d’informations mises à la disposition des acteurs de la société civile.
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a par ailleurs rassuré ses interlocuteurs quant aux avancées enregistrées en quelques semaines de travail depuis sa prise de fonction le 19 novembre 2015. Et d’exhorter ses partenaires de la société civile que : « l’essentiel c’est d’avancer. Il faut donc commencer dès à présent », a-t-il sonné. Des autres problèmes. Il sied de souligner que d’autres problèmes ne relevant pas exclusivement de la compétence de la CENI ont été évoqués. Parmi eux, figurent des préoccupations identifiées et qui appellent des solutions extérieures à la CENI. C’est par exemple, les différents défis législatifs des élections qui exigent la révision de certaines lois essentielles telles que la loi portant identification et enrôlement des électeurs et la loi électorale. La révisitation de la première loi s’impose du fait de quelques incohérences constatées par rapport à la loi électorale. En effet, la loi portant identification et enrôlement des électeurs datant de 2004 ne prévoit nullement l’enrôlement et le vote des Congolais de l’étranger, alors que la loi électorale elle, dispose en son article 5 que : « le Congolais résidant à l’étranger qui remplit les conditions, titulaire d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité peut participer à l’élection présidentielle, selon les modalités déterminées par la Commission Electorale Nationale Indépendante en matière d’enrôlement et de vote ». La même loi électorale pose un autre problème en ses articles 115 qui stipule : « chaque circonscription électorale à droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivants : 1. Un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total d’habitants de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée Nationale », l’article 145, alinéa 2 stipule : « le nombre des sièges à pourvoir pour chaque Assemblée provinciale varie entre un maximum de 48 et un minimum de 18. Il est calculé proportionnellement au nombre d’habitants de la province ». Il s’agit pour la CENI, des questions qui ne peuvent favoriser l’organisation urgente des opérations électorales.
Enfin, la CENI a évoqué d’autres problèmes extérieurs qui nécessitent que les principaux intervenants au processus électoral se prononcent très clairement afin que des options responsables soient levées. C’est notamment la question du financement des élections. D’autres inconnues qui appellent une large consultation sont notamment celles relatives aux 23.000 candidatures enregistrées aux élections provinciales. Il est question d’en établir une option pouvant apporter une réponse définitive aux candidats et aux électeurs, étant donné que ces élections ont été convoquées en fonction du fichier électoral en vigueur. A cela, il convient d’ajouter les listes des candidats qui ont été élaborées sur la base des anciennes alliances politiques, lesquelles sont entrain de connaitre des sérieuses déformations actuellement. Toutes ces questions ont été passées au peigne fin par l’actuel président de la CENI.
La société civile exige la consensualité. Au sortir de cette réunion, M. Gérard Bisambu, Coordonnateur porte-parole de la Commission Education Civique et Observation Electorale (EDUCIEL) a noté que de cette auto-évaluation faite par la CENI, elle s’est posé trois questions. La première question se rapporte à la planification stratégique, logistique et à l’opérationnalité technique du processus électoral. La deuxième question se rapporte à l’élaboration des lois liées au processus électoral dont la responsabilité revient autant au Gouvernement qu’à l’institution parlementaire. Il y a une troisième question qui est tout à fait politique et dont la responsabilité revient en fait aux acteurs très politiques du processus électoral et celle-là est liée à la question de la révision du fichier électoral, à la question du financement du processus électoral mais surtout à la question du calendrier électoral. La troisième question constitue un préalable important pour que la CENI à travers son nouveau leadership, pour qu’il puisse alors réaliser les élections mais surtout publier un calendrier électoral qui devra se vouloir consensuel parce que la consensualité constitue le préalable pour le démarrage du processus électoral.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Lancement de la mobilisation pour le Dialogue:
http://www.radiookapi.net/2015/12/29/actualite/politique/un-mouvement-pro-dialogue-voit-le-jour-kinshasa
Le ministre de la Santé et membre du parti de la majorité présidentielle l’Eveil de la conscience pour le travail et le développement (ECT), Félix Kabange Numbi, a lancé lundi 28 décembre à Kinshasa un mouvement dit «patriotique », dénommé: «J’aime la RDC, je soutiens le dialogue». Ce mouvement a pour mission de sensibiliser toutes les couches de la population à adhérer au schéma du dialogue national envisagé par le président Joseph Kabila pour résoudre des questions liées à l’organisation de futures élections.
Pour Félix Kabange Numbi, cette campagne est un appel ou mieux une interpellation adressée à «tout Congolais épris de paix, pour qu’il s’engage devant Dieu et devant la nation à préserver la paix et l’unité nationale chèrement acquise et protéger le patrimoine commun qu’est le Congo.»
Les Congolais sont tous unis par le même sort, a-t-il rappelé, celui d’appartenir à une même nation
«Le patriotisme n’a pas de couleur, de tribu, de religion ou des partis politiques. En tant que vrai patriote, je dirais, comme Laurent-Désiré Kabila : ‘je ne trahirai jamais le Congo’», a argumenté Félix Kabange.
Plusieurs cadres des partis politiques de la Majorité présidentielles ainsi que quelques associations de la société civile ont signé la charte créant cette structure.
J´aime mon pays et je soutiens le dialogue!
Un mouvement pro-dialogue voit le jour à Kinshasa
http://www.radiookapi.net/2015/12/29/actualite/politique/un-mouvement-pro-dialogue-voit-le-jour-kinshasa
Le ministre de la Santé et membre du parti de la majorité présidentielle l’Eveil de la conscience pour le travail et le développement (ECT), Félix Kabange Numbi, a lancé lundi 28 décembre à Kinshasa un mouvement dit «patriotique », dénommé: «J’aime la RDC, je soutiens le dialogue». Ce mouvement a pour mission de sensibiliser toutes les couches de la population à adhérer au schéma du dialogue national envisagé par le président Joseph Kabila pour résoudre des questions liées à l’organisation de futures élections.
Pour Félix Kabange Numbi, cette campagne est un appel ou mieux une interpellation adressée à «tout Congolais épris de paix, pour qu’il s’engage devant Dieu et devant la nation à préserver la paix et l’unité nationale chèrement acquise et protéger le patrimoine commun qu’est le Congo.»
Les Congolais sont tous unis par le même sort, a-t-il rappelé, celui d’appartenir à une même nation
«Le patriotisme n’a pas de couleur, de tribu, de religion ou des partis politiques. En tant que vrai patriote, je dirais, comme Laurent-Désiré Kabila : ‘je ne trahirai jamais le Congo’», a argumenté Félix Kabange.
Plusieurs cadres des partis politiques de la Majorité présidentielles ainsi que quelques associations de la société civile ont signé la charte créant cette structure.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Joseph Kabila: « 2016 est une année de multiples défis en RDC »
http://www.radiookapi.net/2015/12/31/actualite/politique/rdc-2016-est-une-annee-de-multiples-defis-affirme-joseph-kabila
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a affirmé que 2016 est « une année de multiples défis ». Dans son discours de présentation de vœux à la nation congolaise lu jeudi 31 décembre à la télévision nationale (RTNC), il évoque notamment les défis « de la consolidation de la paix, de la croissance économique et de l’amélioration des conditions sociales des Congolais ».
« L’année 2016 sera ainsi une année de multiples défis. Au plan politique, il nous faudra relever le défi de la consolidation de la paix », a déclaré Joseph Kabila.
Selon le chef de l’Etat, la responsabilité de la classe sociale du pays est ici engagée, « car à travers le dialogue politique national et inclusif, un consensus devra été trouvé sur des questions qui posent problèmes en vue de jeter de nouvelles bases des scrutions prévus par le calendrier électoral du 12 février de cette année et dont d’aucun n’a été réalisé à ce jour. »
Quant au défi du développement, le président Joseph Kabila a indiqué que celui-ci impose la poursuite des efforts de croissance économique et de modernisation des infrastructures de base.
Ces efforts sont entrepris dans tous les secteurs de la vie nationale, afin de transformer, chaque jour qui passe, l’environnement physique de nos villes et de nos campagnes au moyen d’une bonne gestion des ressources mobilisées (…), a souligné le président de la RDC.
Sur le plan social, le président Joseph Kabila, a promis la création de nouveaux emplois, l’augmentation du pouvoir d’achat de masse et l’amélioration des soins de santé et celle des conditions de scolarisation.
Par ailleurs, le président de la République a exprimé sa compassion à tous les congolais tombés sur des champs de bataille pour défendre l’intérêt de la patrie.
« 2015 aura été éprouvant pour toute la nation qui sur différents champs d’honneur, a vu certains de ses valeurs fils et filles tomer, afin que vive la patrie. À tous, j’exprime ma sincère compassion, ma profonde solidarité et tous mes encouragements au nom de la nation toute entière », a-t-il dit.
http://www.radiookapi.net/2015/12/31/actualite/politique/rdc-2016-est-une-annee-de-multiples-defis-affirme-joseph-kabila
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a affirmé que 2016 est « une année de multiples défis ». Dans son discours de présentation de vœux à la nation congolaise lu jeudi 31 décembre à la télévision nationale (RTNC), il évoque notamment les défis « de la consolidation de la paix, de la croissance économique et de l’amélioration des conditions sociales des Congolais ».
« L’année 2016 sera ainsi une année de multiples défis. Au plan politique, il nous faudra relever le défi de la consolidation de la paix », a déclaré Joseph Kabila.
Selon le chef de l’Etat, la responsabilité de la classe sociale du pays est ici engagée, « car à travers le dialogue politique national et inclusif, un consensus devra été trouvé sur des questions qui posent problèmes en vue de jeter de nouvelles bases des scrutions prévus par le calendrier électoral du 12 février de cette année et dont d’aucun n’a été réalisé à ce jour. »
Quant au défi du développement, le président Joseph Kabila a indiqué que celui-ci impose la poursuite des efforts de croissance économique et de modernisation des infrastructures de base.
Ces efforts sont entrepris dans tous les secteurs de la vie nationale, afin de transformer, chaque jour qui passe, l’environnement physique de nos villes et de nos campagnes au moyen d’une bonne gestion des ressources mobilisées (…), a souligné le président de la RDC.
Sur le plan social, le président Joseph Kabila, a promis la création de nouveaux emplois, l’augmentation du pouvoir d’achat de masse et l’amélioration des soins de santé et celle des conditions de scolarisation.
Par ailleurs, le président de la République a exprimé sa compassion à tous les congolais tombés sur des champs de bataille pour défendre l’intérêt de la patrie.
« 2015 aura été éprouvant pour toute la nation qui sur différents champs d’honneur, a vu certains de ses valeurs fils et filles tomer, afin que vive la patrie. À tous, j’exprime ma sincère compassion, ma profonde solidarité et tous mes encouragements au nom de la nation toute entière », a-t-il dit.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Notre gouverneur!
RDC: Moïse Katumbi annonce son appartenance à l’opposition
http://www.radiookapi.net/2016/01/03/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-annonce-son-appartenance-lopposition
L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a annoncé dimanche 3 janvier à Lubumbashi son appartenance à l’opposition politique. Au cours d’une conférence de presse, il a cependant précisé qu’il n’a rejoint aucune formation politique et n’a pas créé de parti politique.
Moïse Katumbi indique cependant appartenir au « Front citoyen 2016 ». Cette plateforme créée récemment regroupe des Congolais de la diaspora, des membres des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des organisations politiques de l’opposition ainsi que des personnalités politiques qui militent pour le strict respect de la constitution.
« L’objectif du Front citoyen est d’abord d’insister sur les élections provinciales de 2016 et l’élection présidentielle de 2016 en respectant les délais constitutionnels et avoir le calendrier [électoral] le plus vite possible », explique M. Katumbi.
L’ancien gouverneur du Katanga qui a quitté le parti présidentiel en septembre dernier, affirme que des pourparlers sont menés pour avoir un candidat unique de l’opposition à la prochaine présidentielle.
« J’ai rencontré Félix Tshisekedi. J’ai rencontré beaucoup de personnes. J’ai aussi rencontré beaucoup d’opposants au niveau de la province du Katanga. Nous sommes en pourparlers pour avoir un candidat de l’opposition », explique-t-il.
Au sujet de l’identité de ce candidat, Moïse Katumbi dit que l’opposition va se décider.
« Ce n’est pas à moi de décider qui peut être le candidat de l’opposition. Au moment venu, l’opposition va elle-même proclamer son candidat », affirme-t-il.
Par ailleurs, M. Katumbi félicite les personnes qui ont participé à la rencontre sur l’île de Gorée.
« Le plus important pour moi est de féliciter ces gens qui ont participé à cette réunion du Front citoyen à l’île de Gorée. Et ils ne doivent même pas avoir peur. Ils sont libres d’aller n’importe où ils peuvent contribuer à notre pays. J’ai délégué quelqu’un qui était à l’île de Gorée. Moi j’étais au Japon [pour la coupe du monde des clubs]. Si j’étais au pays, j’allais être là aussi », fait-il savoir.
Selon les opposants qui ont pris part à cette rencontre de Gorée, cette réunion était axée sur les élections en Afrique subsaharienne.
Mais les autorités de Kinshasa rejettent cette explication. Le président de l’Assemblée nationale a affirmé le 15 décembre que ce groupe est allé au Sénégal apprendre des pratiques subversives afin de réfléchir sur les meilleures voies et moyens pour un soulèvement populaire en RDC.
RDC: Moïse Katumbi annonce son appartenance à l’opposition
http://www.radiookapi.net/2016/01/03/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-annonce-son-appartenance-lopposition
L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a annoncé dimanche 3 janvier à Lubumbashi son appartenance à l’opposition politique. Au cours d’une conférence de presse, il a cependant précisé qu’il n’a rejoint aucune formation politique et n’a pas créé de parti politique.
Moïse Katumbi indique cependant appartenir au « Front citoyen 2016 ». Cette plateforme créée récemment regroupe des Congolais de la diaspora, des membres des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des organisations politiques de l’opposition ainsi que des personnalités politiques qui militent pour le strict respect de la constitution.
« L’objectif du Front citoyen est d’abord d’insister sur les élections provinciales de 2016 et l’élection présidentielle de 2016 en respectant les délais constitutionnels et avoir le calendrier [électoral] le plus vite possible », explique M. Katumbi.
L’ancien gouverneur du Katanga qui a quitté le parti présidentiel en septembre dernier, affirme que des pourparlers sont menés pour avoir un candidat unique de l’opposition à la prochaine présidentielle.
« J’ai rencontré Félix Tshisekedi. J’ai rencontré beaucoup de personnes. J’ai aussi rencontré beaucoup d’opposants au niveau de la province du Katanga. Nous sommes en pourparlers pour avoir un candidat de l’opposition », explique-t-il.
Au sujet de l’identité de ce candidat, Moïse Katumbi dit que l’opposition va se décider.
« Ce n’est pas à moi de décider qui peut être le candidat de l’opposition. Au moment venu, l’opposition va elle-même proclamer son candidat », affirme-t-il.
Par ailleurs, M. Katumbi félicite les personnes qui ont participé à la rencontre sur l’île de Gorée.
« Le plus important pour moi est de féliciter ces gens qui ont participé à cette réunion du Front citoyen à l’île de Gorée. Et ils ne doivent même pas avoir peur. Ils sont libres d’aller n’importe où ils peuvent contribuer à notre pays. J’ai délégué quelqu’un qui était à l’île de Gorée. Moi j’étais au Japon [pour la coupe du monde des clubs]. Si j’étais au pays, j’allais être là aussi », fait-il savoir.
Selon les opposants qui ont pris part à cette rencontre de Gorée, cette réunion était axée sur les élections en Afrique subsaharienne.
Mais les autorités de Kinshasa rejettent cette explication. Le président de l’Assemblée nationale a affirmé le 15 décembre que ce groupe est allé au Sénégal apprendre des pratiques subversives afin de réfléchir sur les meilleures voies et moyens pour un soulèvement populaire en RDC.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Troll a écrit: BONA KALONDA
Retenez ce nom, il risque de revenir souvent dans les medias WAIT AND SEE
Sir Troll,
Nous avons fait comme vous nous l'aviez demandé. Nous vous avons obéi. Nous avons retenu le nom de BONA KALONDA. Qu'en-est-il aujourd'hui Sir Troll ?
Libre Examen
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mr LIBRE
Vous avez besoin de Troll pour retrouver les gens dans votre propre "maison" C´est drôle, vous ferez mieux de prendre langue avec Felix qui est devenue le "chef dans la maison"...ou Mama Tshika..et pourquoi pas le "porte parole" Tshibala qui est entrain de devenir l´homme incontournable á Kin
On dirait que vous n´êtes pas dans la "maison" Udps.. Faites un peu plus d´effort pour acheter un GPS, car la guerre du dialogue commence á Kin entre Valentin Mubake et Tshibala..quand la famille "biolgique" du genre Bona Kalonda se cache loin de la lumière
Ne soyez pas pressés..if you are feeling boring, just sing a song Lol.. Vous avez besoin de Troll pour acquerir un GPS politique de l´Udps?
Vous avez besoin de Troll pour retrouver les gens dans votre propre "maison" C´est drôle, vous ferez mieux de prendre langue avec Felix qui est devenue le "chef dans la maison"...ou Mama Tshika..et pourquoi pas le "porte parole" Tshibala qui est entrain de devenir l´homme incontournable á Kin
On dirait que vous n´êtes pas dans la "maison" Udps.. Faites un peu plus d´effort pour acheter un GPS, car la guerre du dialogue commence á Kin entre Valentin Mubake et Tshibala..quand la famille "biolgique" du genre Bona Kalonda se cache loin de la lumière
Ne soyez pas pressés..if you are feeling boring, just sing a song Lol.. Vous avez besoin de Troll pour acquerir un GPS politique de l´Udps?
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Troll a écrit: Mr LIBRE
Vous avez besoin de Troll pour retrouver les gens dans votre propre "maison" C´est drôle, vous ferez mieux de prendre langue avec Felix qui est devenue le "chef dans la maison"...ou Mama Tshika..et pourquoi pas le "porte parole" Tshibala qui est entrain de devenir l´homme incontournable á Kin
On dirait que vous n´êtes pas dans la "maison" Udps.. Faites un peu plus d´effort pour acheter un GPS, car la guerre du dialogue commence á Kin entre Valentin Mubake et Tshibala..quand la famille "biolgique" du genre Bona Kalonda se cache loin de la lumière
Ne soyez pas pressés..if you are feeling boring, just sing a song Lol.. Vous avez besoin de Troll pour acquerir un GPS politique fde l´Udps?
Je vous comprends fort bien Sir Troll. Vous évoluez avec la technologie...
Je vous rappelle simplement que c'est vous qui nous aviez demandé de retenir le nom de BONA KALONDA. Maintenant que nous avons suffisamment wait and see, et qu'on veut savoir ce qu'on doit faire du nom que vous nous aviez demandé de retenir, vous nous embarquez dans vos pirouettes habituelles.
J'étais loin de penser que le media dont vous parliez c'était des GPS...
Libre Examen
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
"RDC: Imbroglio autour de la révision du fichier électoral
° http://www.rfi.fr/afrique/20160113-rdc-imbroglio-autour-revision-fichier-electoral
En RDC, il est à nouveau question de la révision du fichier électoral. A moins d’un an de la fin du délai constitutionnel pour que se tienne l’élection présidentielle, le patron de la Monusco, Maman Sidikou, a rendu visite au président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lundi 11 janvier. Il lui a demandé d’avancer sur les aspects techniques, et notamment l’achat de kits nécessaires au recensement électoral. Pour Maman Sidikou, ce travail technique de fond ne doit pas être politisé.
« Ne perdons pas trop de temps (…) C’est le rôle de la Céni de préparer les choses de façon claire, indépendante, inclusive et crédible », a rappelé le patron de la Monusco, renvoyant aux partenaires politiques, majorité, opposition, le règlement de toutes les autres questions. Une position que l’on entend de plus en plus du côté de la communauté internationale, qui insiste sur le respect des délais constitutionnels qui se rapprochent à grands pas.
Or, lorsque le président Joseph Kabila a officiellement convoqué le dialogue en novembre dernier, il a évoqué la question du fichier électoral comme une question à débattre. Certains ténors de la majorité sont même allés jusqu’à demander un recensement général de la population, ce que l’opposition refuse, évoquant une volonté de faire glisser le calendrier électoral.
Marché par entente directe
Pour ce qui est des aspects techniques, l’acquisition du matériel nécessaire à la révision du fichier, depuis les mois d’avril / mai derniers, la Commission électorale a demandé à la Primature de s’occuper de cette passation du marché.
La Primature a, elle, répercuté cette requête au BCECO, une agence de l’Etat spécialisée dans la mise en œuvre de projets et programmes, créée avec le soutien de la Banque mondiale.
L’option retenue avait été celle d’un marché par entente direct avec la compagnie belge Zetes pour « plus de célérité », disait-on du côté de la Primature. Mais la Céni, dont le bureau a été renouvelé ces dernières semaines, ne semble plus favorable à cette option.
La Céni conteste
Dans un courrier daté du 6 janvier, en copie à la Primature, le BCECO annonce à la Commission électorale que le processus a « atteint l’étape qui consiste à requérir l’approbation du Premier ministre ». La dernière étape donc.
Mais l’agence étatique demande à la Céni si les équipements, les fournitures, ainsi que les sources d’énergie répondent à ses exigences et si le système proposé par Zetes intègre la nouvelle cartographie avec les 26 provinces.
Dans sa réponse, datée du 11 janvier, la Céni soulève un premier problème, à savoir que l’assemblée plénière n’a pas validé ce contrat, « que le bureau de la Céni n’aurait même pas vu », dit-on du côté de la Commission électorale. « C’est faux », explique une source au sein de la Primature.
Le BCECO n’est là que pour les aspects administratifs et financiers, cette agence aurait travaillé avec les experts de la Céni à chaque étape, dit cette même source, évoquant pour expliquer ce revirement un problème interne au sein de la Commission, dont le bureau a été renouvelé ces derniers mois.
Appel d'offres international
Dans son courrier, la Céni, elle, avance une autre raison. « Il serait mal indiqué de poursuivre l’exécution d’un contrat dont les procédures sont déjà contestées par certaines parties prenantes », précise la lettre. La Commission se dit donc prête à lancer un appel d’offres international ouvert conformément à la loi.
Une procédure qui pourrait prendre plusieurs mois, mais qui pourrait permettre, selon la Céni, d’obtenir du matériel plus léger et adapté à un déploiement rapide des kits sur tout le territoire. Pour rappel, la société belge Zetes avait été notamment mise en cause par l’UDPS dans sa participation au processus électoral de 2011."
"LA CENI DÉSORMAIS INSCRITE DANS LE SCHÉMA DU GLISSEMENT
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13864:la-ceni-desormais-inscrite-dans-le-schema-du-glissement&catid=85:a-la-une&Itemid=472
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’est lancée dans un travail méthodique de pédagogie pour préparer les esprits au glissement. C’est par les confessions religieuses que le président de la CENI, Corneille Nangaa, a inauguré la série de consultations qu’il se propose d’étendre à d’autres parties prenantes au processus électoral. Si la CENI ne le dit pas encore tout haut, elle est pleinement engagée dans le schéma du glissement. Car, techniquement, des élections en 2016 relèvent presque de l’utopie. Il faut s’attendre à des jours très agités.
Le Potentiel
Quel est donc ce calendrier électoral réaménagé qui s’élabore dans le plus grand secret à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ? Dans l’opinion, il y a eu des commentaires diffus.[/size][/justify]
[justify][size=16]Certains ont cherché à prendre d’assaut la forteresse de la centrale électorale pour comprendre ce qui se tramait dans ses coulisses. Ils ont vite été édifiés. Car, c’est le président de la CENI, lui-même, en l’occurrence, Corneille Nangaa, qui s’est chargé d’éclaircir l’énigme. C’est le sens de la série de consultations qu’il a démarrées par les confessions religieuses en RDC. De fil en aiguille, des observateurs ont compris les vraies intentions de la CENI.
A la recherche d’un bouc-émissaire
En réalité, la CENI ne voudrait pas porter à elle seule la dérive du processus électoral. Aussi s’est-elle lancée dans une vaste campagne de pédagogie pour d’un côté, présenter ses difficultés, et de l’autre, confirmer le fait accompli d’un glissement du cycle électoral qui devient de plus en plus inévitable. En conditionnant la publication d’un calendrier électoral réaménagé à un consensus entre les forces politiques, la CENI est consciente d’avoir piégé à l’avance le processus en cours. Connaissant bien les milieux politiques de la RDC, la CENI sait pertinemment bien qu’aucun compromis ne pourrait sortir dans les tout prochains mois. L’enlisement du dialogue en dit déjà quelque chose.
Il ne faut pas oublier que c’est depuis des mois que le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a lancé le projet d’un dialogue politique en vue, selon lui, de baliser la voie à un processus électoral véritablement libre et apaisé. Projeté courant 2015, ce dialogue n’a pas pu être convoqué ; la classe politique et d’autres forces de la nation s’étant plongées dans des conditionnalités sans fin. Si bien qu’à ce jour, aucune unanimité ne s’est encore clairement dégagée autour de ce forum national.
Voilà le moment que la CENI choisit pour poser des préalables à la publication d’un éventuel calendrier électoral. Dépassé par le poids de la charge, Corneille Nangaa n’a trouvé mieux que de se réfugier derrière un éventuel compromis politique pour dissimuler son incapacité à relancer le processus par la publication d’un calendrier électoral global.
Son argumentaire n’a rien de solide. C’est du béton mais non armé. Par quel miracle la CEI a été en mesure de proposer en 2006 un calendrier électoral? Par quelle magie, la CENI de Ngoyi Mulunda- malgré son piteux bilan – est parvenu à une programmation des élections en 2011 ? Plus près de nous, Malumalu a rendu public le 12 février 2015 un calendrier électoral, quand bien même il n’aurait pas eu le temps de produire ses effets.
A ces trois rendez-vous, la CENI ne s’était jamais référée à un quelconque compromis entre parties prenantes. Alors, pourquoi en devait-il être le cas sous Corneille Nangaa ? La question vaut son pesant d’or. Y répondre, c’est déjà comprendre le schéma de compromission dans lequel s’est inscrit l’homme par lequel le glissement va être obtenu.
Comme dans une pièce de théâtre où des rôles ont été préalablement distribués, Corneille Nangaa joue parfaitement le sien. Il est convaincu que son institution ne sera pas en mesure de publier un calendrier électoral pour la tenue d’un quelconque scrutin en 2016. Mais, il se propose de jouer à merveille sa partition et s’imagine que l’opinion est dupe. Mon œil ! Comme la Majorité qui l’a placé à ce poste, Corneille Nangaa joue aux manœuvres dilatoires, rassuré que le temps serait de leur côté. Son jeu consiste à faire pourrir la situation pour, enfin, mettre l’opinion devant un fait accompli : le glissement.
La grande inconnue
Dans le schéma suicidaire qui se concocte entre la Majorité et la CENI, il y a une inconnue que tous ne semblent pas intégrer dans leur calcul. C’est le peuple. En janvier 2015, le peuple congolais a démontré qu’il était le seul détenteur du pouvoir qu’il a convenu de déléguer depuis l’Accord global et inclusif de Sun City (Afrique du Sud) à quiconque sollicite son avis par la voie des urnes. De ce point de vue, le peuple n’est pas prêt à se faire voler ce précieux acquis. Il tient à s’exprimer au moyen des élections en cette année reconnue par tous comme éminemment électorale 2016. Ni la Majorité, encore moins la CENI, ne saurait lui arracher ce droit, somme toute légal et légitime. S’y dérober ce serait s’inscrire dans le schéma du saut périlleux.
C’est justement ce schéma que le président de la CENI est allé présenter aux confessions religieuses. En a-t-il mesuré les conséquences désastreuses pour le pays ? Pire, il met une croix sur la démocratie, reléguant la gestion du pays à une affaire de conciliabule entre les forces politiques et sociales. C’est un schéma qui ramène la RDC aux années de crise d’avant l’accord de Sun City.
Que gagnerait la RDC en empruntant cette voie ? N’est-ce pas ouvrir grandement la voie à ceux qui ont toujours rêvé de créer le chaos en RDC en vue de sa balkanisation ? L’on ne devrait pas s’y méprendre !"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: Edem Kodjo chargé par l’UA de mener les consultations en vue du dialogue
http://www.radiookapi.net/2016/01/17/actualite/politique/rdc-edem-kodjo-charge-par-lua-de-mener-les-consultations-en-vue-du
La présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé à Edem Kojo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe de sages de l’UA « de voyager de toute urgence à Kinshasa pour mener les consultations nécessaires pour le lancement du dialogue ».
Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a annoncé la convocation d’un dialogue politique inclusif « avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant la voie à des élections crédibles et apaisées ».
Un communiqué publié samedi 16 janvier par l’Union africaine indique que Nkosazana Dlamini-Zuma continue de suivre les discussions en cours en RDC sur la convocation de ce dialogue.
« La présidente de la commission soutient fortement cette initiative comme le seul moyen de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés le pays et de consolider l'unité et la cohésion nationale. Elle espère que ce dialogue tant souhaité sera inclusive et tenue dans un climat de paix, de compréhension et d'harmonie nationale », lit-on dans le communiqué.
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aux partis politiques de la majorité et de l'opposition ainsi qu’à la société civile de participer au dialogue pour trouver un consensus afin de consolider le processus démocratique en RDC.
Un dialogue qui divise
La convocation de ce dialogue politique anime la classe politique depuis plusieurs mois.
A la Majorité présidentielle, on soutient que ce forum permettra de discuter des questions liées au processus électoral.
Son porte-parole, Alain André Atundu, estime que le dialogue est la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion, la paix sociale et la démocratie en RDC.
A l’opposition, les avis sont plus partagés.
Certains opposants s’y opposent, soutenant que ce dialogue est destiné à prolonger le deuxième et dernier mandat de l’actuel président Joseph Kabila qui s’achève en décembre prochain.
A la place du dialogue, ils proposent la tenue d’une rencontre tripartite Ceni-opposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral.
Parmi les tenants de cette ligne, on compte notamment les leaders de la Dynamique de l’opposition, du G7 et Moïse Katumbi.
Le principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, se dit prêt à participer au dialogue mais il pose une condition : la médiation internationale.
D’autres opposants sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part.
Ils ont constitué une coalition dont font partie Justin Bitakwira, Arthur Z’Ahidi Ngoma, Steve Mbikayi, Azarias Ruberwa et Mushi Bonane.
http://www.radiookapi.net/2016/01/17/actualite/politique/rdc-edem-kodjo-charge-par-lua-de-mener-les-consultations-en-vue-du
La présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé à Edem Kojo, ancien Premier ministre togolais et membre du groupe de sages de l’UA « de voyager de toute urgence à Kinshasa pour mener les consultations nécessaires pour le lancement du dialogue ».
Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a annoncé la convocation d’un dialogue politique inclusif « avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant la voie à des élections crédibles et apaisées ».
Un communiqué publié samedi 16 janvier par l’Union africaine indique que Nkosazana Dlamini-Zuma continue de suivre les discussions en cours en RDC sur la convocation de ce dialogue.
« La présidente de la commission soutient fortement cette initiative comme le seul moyen de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés le pays et de consolider l'unité et la cohésion nationale. Elle espère que ce dialogue tant souhaité sera inclusive et tenue dans un climat de paix, de compréhension et d'harmonie nationale », lit-on dans le communiqué.
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aux partis politiques de la majorité et de l'opposition ainsi qu’à la société civile de participer au dialogue pour trouver un consensus afin de consolider le processus démocratique en RDC.
Un dialogue qui divise
La convocation de ce dialogue politique anime la classe politique depuis plusieurs mois.
A la Majorité présidentielle, on soutient que ce forum permettra de discuter des questions liées au processus électoral.
Son porte-parole, Alain André Atundu, estime que le dialogue est la seule voie crédible pour sauver le processus électoral, la cohésion, la paix sociale et la démocratie en RDC.
A l’opposition, les avis sont plus partagés.
Certains opposants s’y opposent, soutenant que ce dialogue est destiné à prolonger le deuxième et dernier mandat de l’actuel président Joseph Kabila qui s’achève en décembre prochain.
A la place du dialogue, ils proposent la tenue d’une rencontre tripartite Ceni-opposition-majorité pour régler les questions liées au processus électoral.
Parmi les tenants de cette ligne, on compte notamment les leaders de la Dynamique de l’opposition, du G7 et Moïse Katumbi.
Le principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, se dit prêt à participer au dialogue mais il pose une condition : la médiation internationale.
D’autres opposants sont favorables au dialogue et disent être prêts à y prendre part.
Ils ont constitué une coalition dont font partie Justin Bitakwira, Arthur Z’Ahidi Ngoma, Steve Mbikayi, Azarias Ruberwa et Mushi Bonane.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
..LES TROIS DIALOGUES ?
7 mois et á 10 mois des élections...les congolais ont "3 DIALOGUES" sur les bras*
1¤ DIALOGUE DE TSHITSHI
Tshitshi a son propre dialogue..basé sur l´accord d´Addis-Abeba (qu´il avait qualifié de "vente du pays" avant Lol !)*
La specifité du dialogue de Tshitshi est le contentieux électoral de 2011** et la refonte de la CENI..sans oublier les sanctions contre ceux qui avaient "trafiqués" les élections de 2011*
Notons en passant que Tshitshi s´accroche á une feuille de route*
Le dialogue de Tshitshi est "international" sous l´égide de l´ONU
2¤ DIALOGUE DE KANAMBE
Le président sortant qui n´a que 11 mois d´exercice avant de ceder la place au prochain président élu de la RDC..propose aussi un dialogue..avec une "falicitation internationale"..mais pas sous "mandat" de l´ONU*
Le dialogue de Kanambe se concentre sur l´organisation des élections et son financement..sans oublier sa sécurisation*
Dans ce dialogue "conférence nationale" où les ONG des taximans, des étudiants, des musiciens, des chefs coutumiers, des évangelistes, des parlementaire et senateurs..une "foire" nationale, il n´exite pas de "date fixe"*
Depuis 7 mois, Kanambe n´est pas pressé de fixer la date..bien qu´il s´est exprimé trois fois depuis fin novembre 2015*
3¤ DIALOGUE DE L´OPPOSITION
L´opposition propose aussi un dialogue..qui existe depuis longtemps puisque dans ce dialogue de la "tripartite"**Lol, la majorité, la CENI et l´opposition ont eu des rencontres..
Cette forme du dialogue peut s´élargir á l´ONU, les pays donateurs et la societé civile*
DIALOGUE? Tous usent du même terme mais ne parlent pas de la même chose* Lol
Edem Kodjo serait-il plus efficace que l´envoyé du SG de l´ONU qui s´est cassé les dents en tentant de "concilier" les trois dialogues ? WAIT AND SEE
7 mois et á 10 mois des élections...les congolais ont "3 DIALOGUES" sur les bras*
1¤ DIALOGUE DE TSHITSHI
Tshitshi a son propre dialogue..basé sur l´accord d´Addis-Abeba (qu´il avait qualifié de "vente du pays" avant Lol !)*
La specifité du dialogue de Tshitshi est le contentieux électoral de 2011** et la refonte de la CENI..sans oublier les sanctions contre ceux qui avaient "trafiqués" les élections de 2011*
Notons en passant que Tshitshi s´accroche á une feuille de route*
Le dialogue de Tshitshi est "international" sous l´égide de l´ONU
2¤ DIALOGUE DE KANAMBE
Le président sortant qui n´a que 11 mois d´exercice avant de ceder la place au prochain président élu de la RDC..propose aussi un dialogue..avec une "falicitation internationale"..mais pas sous "mandat" de l´ONU*
Le dialogue de Kanambe se concentre sur l´organisation des élections et son financement..sans oublier sa sécurisation*
Dans ce dialogue "conférence nationale" où les ONG des taximans, des étudiants, des musiciens, des chefs coutumiers, des évangelistes, des parlementaire et senateurs..une "foire" nationale, il n´exite pas de "date fixe"*
Depuis 7 mois, Kanambe n´est pas pressé de fixer la date..bien qu´il s´est exprimé trois fois depuis fin novembre 2015*
3¤ DIALOGUE DE L´OPPOSITION
L´opposition propose aussi un dialogue..qui existe depuis longtemps puisque dans ce dialogue de la "tripartite"**Lol, la majorité, la CENI et l´opposition ont eu des rencontres..
Cette forme du dialogue peut s´élargir á l´ONU, les pays donateurs et la societé civile*
DIALOGUE? Tous usent du même terme mais ne parlent pas de la même chose* Lol
Edem Kodjo serait-il plus efficace que l´envoyé du SG de l´ONU qui s´est cassé les dents en tentant de "concilier" les trois dialogues ? WAIT AND SEE
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