EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Déclaration du 05 août 2015 de la Dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition politique congolaise
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10138
Les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora, réunis ce mercredi 05 août 2015 à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa Gombe, dans le cadre de la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’Opposition, La Dynamique, en sigle, ont procédé à l’examen de la situation politique de l’heure dans la sous-région et dans notre pays.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Avant toute chose, nous sommes très heureux que notre camarade, l’Honorable JeanBertrand Ewanga, soit parmi nous aujourd’hui, après avoir purgé une peine injuste d’un an de prison. Nous saluons sa bravoure et son engagement sans faille pour l’instauration de la démocratie et d’un État de droit dans notre pays.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora, réunis ce mercredi05 août 2015 à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa Gombe, dans le cadre de la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’Opposition, La Dynamique, en sigle, ont procédé à l’examen de la situation politique de l’heure dans la sous-région et dans notre pays.
Il en ressort les constats ci-après :
- La région des Grands Lacs traverse une période de turbulence sans précédent dans l’Histoire de l’Afrique du fait de la détermination avérée de certains dirigeants à vouloir violenter les institutions de leurs pays par la violation de la Constitution en ce qui concerne notamment la limitation des mandats présidentiels afin de demeurer à vie au pouvoir;
- Pour y arriver, ces dirigeants montent des stratagèmes faits de brutalités meurtrières, de simulacres de pétitions réclamant la modification de la Constitution et des appels à des pseudo-dialogues refondateurs des institutions ;
La Dynamique, plus que convaincue que la République Démocratique du Congo est un pays unique et que son vaillant peuple, qui a déjà vidé les affres de la présidence à vie depuis plus de 18 ans maintenant, n’est pas prête à se laisser de nouveau enchaîner par une quelconque dictature ;
‘’Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire’’, disait Georges Orwell !
Et, la sombre vérité mise à nu est que Monsieur Kabila veut demeurer au pouvoir audelà de novembre 2016 en violation de la Constitution de la République. C’est ainsi qu’il multiplie des initiatives téméraires en s’appuyant sur le Gouvernement, la CENI et le Parlement, institutions qu’il a toutes instrumentalisées et inféodées.
En voici quelques-unes éminemment patentes:
- Un Projet de loi hâtif portant révision de quelques articles de la Constitution a avorté en 2014;
- Les propositions rejetées de la CENI d’organiser l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect et celle des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs en 2017 ;
- La CENI a volontairement omis de programmer l’élection présidentielle dans son calendrier partiel du 26 mai 2014. Ce calendrier a été rejeté;
- La création pour les besoins de la cause de l’ONIP, une structure aujourd’hui enterrée ;
- Un projet de modification d’une loi électorale attentatoire à la Constitution a été repoussé ;
-La publication, le 12 février 2015,d’un calendrier électoral global non-consensuel, inconstitutionnel, irréaliste, dangereux et intentionnellement surchargé qui a implosé ;
- Le couplage contesté des scrutins locaux et la mise en place dans la précipitation des nouvelles provinces ;
- Un projet de loi portant répartition des sièges pour les élections locales a été rejeté par l’Assemblée nationale le 13 juin 2015 ;
- L’usurpation des prérogatives de la CENI par le gouvernement au travers de la publication du calendrier des élections des gouverneurs des provinces est abandonnée ;
- Le projet de loi d’approbation des annexes pour les élections locales est rejeté par le Sénat l e 01 août 2015 ;
Toutes ces initiatives ont échoué grâce à la vigilance, à l’éveil de conscience du peuple congolais et à l’avant-gardisme de la Dynamique de l’Opposition.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Non sans se fatiguer, la détermination et la témérité du pouvoir dans cette entreprise suicidaire apparaît aujourd’hui avec :
- la convocation du parlement à une deuxième session extraordinaire successive en violation de l’article 75 du règlement intérieur du Sénat et de l’article 57 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui stipule : ‘’Si l’ordre du jour de la session extraordinaire n’est pas épuisé à l’ouverture de la session ordinaire, elle est clôturée automatiquement. Si l’ordre du jour de la session extraordinaire n’est pas épuisé dans les trente jours, celui-ci est clôturé d’office exception faite de la session extraordinaire inaugurale de l’Assemblée nationale de la Troisième République. Dans les deux cas, les matières de l’ordre du jour restées en suspens sont examinées en priorité au cours de la session ordinaire’’.
- Les velléités de nommer les hauts fonctionnaires, des militaires ou autres affidés du pouvoir aux postes de Gouverneurs des nouvelles provinces en violation de la Constitution ?
A l’évidence, l’alignement de toutes ces initiatives démontrent que le bateau RDC, en perdition,est devenu au mieux ivre et au pire fou et que le régime de Monsieur Kabila s’obstine à ne pas appréhender la portée de la détermination par ailleurs déjà démontrée du peuple congolais et croit qu’il peut reproduire le modèle Burundais en RDC et ainsi obtenir le glissement qu’il recherche désespérément!
Car, l’autre vérité, plus lumineuse cette fois, est que dans la semaine du 19 au 25 janvier de cette année, le peuple congolais avait envoyé le message on ne peut plus clair de son refus catégorique de voir Monsieur Kabila demeurer au pouvoir au-delà de 2016. Et pour cela, beaucoup de nos compatriotes ont payé de leurs vies. Certains sont encore en prison et bien d’autres garderont longtemps les stigmates de cette haute lutte héroïque.
Dans le même ordre d’idées, il sied de rappeler que le pouvoir avait reconnu avoir enterré nuitamment plus de 421 personnes dans un charnier à Maluku. Nous continuons à exiger que toute la lumière soit faite sur cette affaire macabre par l’exhumation notamment des corps et à procéder aux examens ADN des victimes aux fins de les identifier.
Qui sait si les corps de Fidèle Bazana et de nos martyrs de la semaine du 19 au 25 janvier 2015 y sont enterrés ou même ceux des victimes des différentes opérations dites ‘’Likofi’’ ?
C’est ici le lieu de rendre un vibrant hommage à tous nos martyrs de la liberté et de la démocratie en nous levant pour observer une minute de silence. Merci.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Il est aujourd’hui essentiel de rafraîchir la mémoire de tous en rappelant in extenso l’esprit qui a présidé à l’élaboration et au vote massif par referendum de la Constitution de la République qui nous régit. En effet, l’exposé des motifs de la Constitution du 18 février 2006 dit ceci : ‘’Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs. Cette contestation a pris un relief particulier avec les guerres qui ont déchiré le pays de 1996 à 2003. En vue de mettre fin à cette crise chronique de légitimité et de donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la Société civile, forces vives de la Nation, réunis en Dialogue inter-congolais, ont convenu, dans l’Accord Global et Inclusif signé à Pretoria en Afrique du Sud le 17 décembre 2002, de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants, aux termes des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles’’.
Et au point 3 de l’exposé des motifs, le constituant a relevé 7 préoccupations majeures ayant présidé à l’organisation des institutions de la République, à savoir :
- Assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat ;
- Éviter les conflits ;
- Instaurer un Etat de droit ;
- Contrer toute tentative de dérive dictatoriale ;
- Garantir la bonne gouvernance ;
- Lutter contre l’impunité ;
- Assurer l’alternance démocratique.
C’est pourquoi, le mandat de 5 ans du Président de la République, renouvelable une seule fois, prévient toute tentative de renversement du régime constitutionnel et l’érige en une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Dès lors, pour contrer toute tentative de dérive dictatoriale qui empêcherait l’avènement de l’alternance démocratique, le constituant a assigné à tout congolais ‘’le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution’’. C’est l’alinéa 1er de l’article 64 de la Constitution.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Au regard du sérieux danger, mieux ultime, que court notre pays, NOUS, membres de la Dynamique, déclarons :
1. Nous annonçons que dès la semaine prochaine, nous tiendrons un point de presse qui sera animé par notre camarade, l’Honorable Jean-Bertrand Ewanga, de nouveau homme libre ;
2. Nous réaffirmons notre volonté de participer aux élections transparentes et apaisées dans notre pays et lançons un dernier appel à la CENI pour qu’elle se ressaisisse et réanime urgemment la tripartie CENI-POUVOIR-OPPOSITION afin de nous permettre d’échanger sur les questions majeures qui minent dangereusement le processus électoral en cours ;
3. Nous exigeons l’enrôlement de tous les électeurs en vue de la constitution d’un fichier électoral crédible et la distribution des nouvelles cartes d’électeurs plus fiables. Dans ce cadre, nous exigeons qu’un appel d’offre international soit urgemment lancé pour la crédibilité de ladite opération.
En attendant, nous allons lancer à partir de la semaine prochaine, sur toute l’étendue du territoire national, notre campagne de sensibilisation de la population sur l’importance de l’enrôlement avant toute élection à venir dans notre pays. Par conséquent, nous considérons que l’audit du fichier électoral est sans intérêt aujourd’hui ;
Dans ce registre, nous informons l’opinion nationale que nous avons rencontré le Général Sangaré, Chef de mission de la délégation de l’OIF, chargée de l’audit du fichier électoral de la RDC et lui avons transmis un mémorandum détaillé reprenant notre position quant à ce. A la même occasion, nous lui avons fait savoir que la Dynamique de l’Opposition politique congolaise n’a mandaté aucun représentant à la Commission ad hoc de cet audit;
4. Nous annonçons que le 15 septembre prochain, nous tiendrons un meeting populaire d’envergure et d’éveil patriotique dans la Ville de Kinshasa pour que les Congolais, où qu’ils se trouvent puissent se joindre à nous et assurer dans un grand rassemblement notre destin commun, aujourd’hui fortement menacé par Mr Kabila et son pouvoir ;
5. Si, à la date du 15 octobre 2015 l’activité en rapport avec l’enrôlement n’a pas débuté, nous prendrons l’opinion nationale et internationale à témoin et lèverons d’autres options déterminantes qui émaneront de la Convention que la Dynamique de l’Opposition va tenir à l’issue de la campagne de sensibilisation sur l’enrôlement ;
6. Nous confirmons que le projet de loi d’approbation portant répartition des sièges pour les élections locales recèle de la fraude, car cette répartition doit être élaborée en tenant compte des statistiques issues du nouvel enrôlement. Or, la fraude corrompt tout ;
Par conséquent, nous demandons à tous les députés et sénateurs de l’opposition de s’abstenir à prendre part à la nouvelle session extraordinaire du Parlement convoquée manifestement en violation de la loi ;
7. Nous réitérons avec force notre opposition maintes fois répétées au dialogue inopportun, asubstancié et inutile initié par Monsieur Kabila et nous condamnons fermement l’initiative d’une quelconque réunion préparatoire dudit dialogue ;
8. Nous reconnaissons que le découpage territorial est certes constitutionnel mais nous disons qu’il doit minutieusement se préparer. Aussi, faut-il le renvoyer après 2016 comme on doit postposer après 2016 la tenue des élections urbaines, municipales et locales qui sont plus complexes et nécessitent une programmation plus rationnelle ;
9. Nous dénonçons avec la dernière énergie la corruption actuellement en cours ainsi que des manœuvres de certains responsables des institutions qui cherchent à soudoyer certains députés nationaux en leur tendant l’appât, à l’instar des Sénateurs, du dépassement de leurs mandats en violation de la Constitution et rejetons catégoriquement tout projet de glissement de mandats au-delà du 27 novembre 2016 ;
10. Nous exigeons le respect de la Constitution de la République par la tenue des élections présidentielle et législatives, le 27 novembre 2016, et la passation pacifique et civilisée du pouvoir, le 20 décembre 2016 ;
11. Nous déplorons les campagnes d’inauguration impromptues, par Monsieur Kabila, des œuvres inachevées, modulaires et provisoires, des acquisitions d’aéronefs de seconde main et autres infrastructures non-opérationnelles à fonds perdus, du reste financées par les organismes régionaux et internationaux comme c’est le cas de la piste de l’aéroport de Goma. Point n’est besoin de souligner que toutes ces campagnes à simple finalité de charme, de propagande et de manipulation de la population participent du souci de créer les conditions de glissement et obtenir un ‘’3ème mandat’’ ;
12. Nous rappelons au peuple congolais, dans l’hypothèse où Monsieur Kabila ne le sait pas, que sous la Deuxième République, on a vu la réalisation des œuvres gigantesques sans commune mesure avec des ‘’modulaires ‘’ de nos jours, notamment : Inga-Shaba, la Cité de l’OUA, CCIZ, Sozacom, le Pont Maréchal, les aéroports internationaux de Gbadolite et de Bangoka, le Stade des Martyrs, le Palais du Peuple, la Cité de la Rtnc, la Cité de la N’sele; l’acquisition de deux DC 10, de quatre Boeing 737, des DC8 neufs et, entre 1976 et 1977, Air-Zaire était la première compagnie aérienne africaine ; le Zaïre avait des paquebots de haute mer et plusieurs autres bateaux etc ;
13. Nous condamnons la pratique qui consiste en la manipulation, par le pouvoir de Monsieur Kabila, de l’argent de la République en toute illégalité en éclatant, au niveau de la Banque Centrale du Congo, le compte de l’Etat en plusieurs morceaux à partir desquels des dépenses illégales, donc non-inscrites au budget de l’Etat, sont effectuées. Il en est ainsi du cas de l’Hôtel du Gouvernement, du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo et de l’Hôpital du Cinquantenaire ;
14. Nous fustigeons la détérioration continue des conditions de vie des Congolais au moment où certains caciques du pouvoir s’enrichissent chaque jour en affichant sans gêne une opulence insolente au milieu de la misère noire dans laquelle ne cesse de croupir le peuple congolais ainsi que l’insécurité croissante et généralisée qui sévit dans le pays. Aussi, au moment où les fonctionnaires ne sont pas payés et les populations de Béni particulièrement continuent à être massacrées, on se permet d’organiser avec faste des occasions de jouissance à coup de millions de dollars, comme pour insulter la souffrance des congolais, laissés dans le dénuement total;
15. Nous en appelons aux juges en charge du dossier Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, au stade des plaidoiries des parties civiles, de ne dire que le droit, en âme et conscience, pour que justice soit rendue dans le respect des règles de l’art. Aussi, exigeons-nous que la sécurité des avocats des parties civiles soit assurée ;
16. Nous exigeons la libération sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion injustement privés de leur liberté. Il s’agit notamment de l’Honorable Diomi Ndongala, Honorable Kyaviro, Christopher Ngoyi, Jean-Claude Muyambo, Yves Makwambala, Fred Bauma, Eric Kikunda et tant d’autres….
17. Nous demandons à notre peuple de demeurer vigilant et à la lumière des velléités de violence aux institutions de la République de se préparer à relever le défi de la consolidation de la démocratie dans notre pays conformément à la Constitution de la République en relayant au niveau des quartiers, groupements, chefferies, secteurs, villages, communes, territoires et provinces ce message de la Dynamique;
18. Nous en appelons enfin à la communauté internationale à demeurer aux côtés du peuple congolais, à l’accompagner dans son combat pour la préservation de la paix et des acquis démocratiques et à soutenir ses aspirations au développement non seulement de la RDC mais aussi de toute la Région.
Il n’y a pas de doute possible, le peuple congolais a chassé la peur. Il est conscient de ses responsabilités et il est déterminé mieux que quiconque à faire face, avec courage, au défi qui lui est lancé et barrer la route, conformément à la Constitution, à ceux qui veulent le maintenir dans l’indignité.
Car, seule la lutte libère.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple.
Fait à Kinshasa, le 05 août 2015
35 Signataires"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 21/8/2015, 11:03 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
A quoi servirait encore ce dialogue, j´ai suivi Boshab le samedi dernier chez-Jean Marie Kasamba, il n´a pas mâché ses mots.En gros, il avait pratiquement dit ceci : "puisque le glissement a été permis pour les gouverneurs, sénateurs, députés provinciaux, il doit aussi l´être pour le président de la république". Le but de Kabila est donc clair, se maintenir à tout prix au pouvoir même s´il faille aller écraser les testicules du pape.
Arafat
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mbuta ARAFAT
Le message de Boshab est clair: Dialogue pour obtenir un glissement
Le Pape..va bien se proteger sans doute et il possede assez des ressources pour renverser ceux qui pensent tester ses testicules
Le message de Boshab est clair: Dialogue pour obtenir un glissement
Le Pape..va bien se proteger sans doute et il possede assez des ressources pour renverser ceux qui pensent tester ses testicules
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Arafat a écrit:A quoi servirait encore ce dialogue, j´ai suivi Boshab le samedi dernier chez-Jean Marie Kasamba, il n´a pas mâché ses mots.En gros, il avait pratiquement dit ceci : "puisque le glissement a été permis pour les gouverneurs, sénateurs, députés provinciaux, il doit aussi l´être pour le président de la république". Le but de Kabila est donc clair, se maintenir à tout prix au pouvoir même s´il faille aller écraser les testicules du pape.
Troll a écrit: Mbuta ARAFAT
Le message de Boshab est clair: Dialogue pour obtenir un glissement
Le Pape..va bien se proteger sans doute et il possede assez des ressources pour renverser ceux qui pensent tester ses testicules
Statistiquement, les probabilités d’obtenir un glissement ou de ne pas obtenir un glissement avec dialogue ou sans dialogue sont les mêmes.
L’essentiel pour l’opposition et les opposants qui ont choisi la voie des élections afin de prendre le pouvoir, c’est comment ils vont s’organiser pour que 2006 et 2011 ne se répètent pas. En d’autres mots, comment les opposants vont s’organiser, forcer et obtenir des élections libres, crédibles et justes, étant donné que l’impérium est en entre les mains du pouvoir, et que jusqu’à présent dans l’histoire du Congo depuis l’indépendance, aucune manifestation publique n’a atteint une ampleur à ébranler les pouvoirs en place.
Ce serait donc vrai que dans tous les cas de figure, Joseph Kabila peut choisir, de bien se protéger, de s'imposer et renverser tous ceux qui vont le tester.
Mais tout peut changer ce 15 septembre 2015.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
La grande inconue pour la MP est de savoir quelle sera la réaction de la population si jamais il n´y avait pas d´élections, raison pour laquelle le président Kabila tient à ce dialogue pour "officialiser" un glissement. On entend des cadres de la MP lâcher des phrases laissant envisager l´hypothèse d´un probable glissement, lorsque Mende dit : Oui, il y aura en effet une passassion de pouvoir entre le président Kabila et le nouveau président élu, puis d´ajouter subtilement mais pour qu´il puisse avoir un président élu, il faudrait qu´il y ait des élections. On sent déjà la volonté de Kabila est de ne pas organiser les élections. Et comme par hasard, on voit la publication des sondages favorables au maintient de Kabila par ci et la tenue des marches de soutien par là.
Arafat
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
La vraie question qu'il faudrait se poser est POURQUOI KABILA TIENT COÛTE QUE COUTE À UN GLISSEMENT? Pourquoi vouloir aller à 1, 2 ou 3 ans de plus?Arafat a écrit:La grande inconue pour la MP est de savoir quelle sera la réaction de la population si jamais il n´y avait pas d´élections, raison pour laquelle le président Kabila tient à ce dialogue pour "officialiser" un glissement. On entend des cadres de la MP lâcher des phrases laissant envisager l´hypothèse d´un probable glissement, lorsque Mende dit : Oui, il y aura en effet une passassion de pouvoir entre le président Kabila et le nouveau président élu, puis d´ajouter subtilement mais pour qu´il puisse avoir un président élu, il faudrait qu´il y ait des élections. On sent déjà la volonté de Kabila est de ne pas organiser les élections. Et comme par hasard, on voit la publication des sondages favorables au maintient de Kabila par ci et la tenue des marches de soutien par là.
Il y a à mon avis 2 raisons principales.
1. La violation de la constitution
En violant la constitution de manière négociée et consensuelle, l'article 220 devient caduque car déverrouillé. Une fois ce verrou sauté, la porte est ouverte pour une présidence à vie.
Un retour à l'article 220 ne pourra être possible qu'à travers une autre constitution via referendum et on sera en plein RESET et là Kabila et ses constitutionalistes feront une preuve facile à faire que les dispositifs constitutionnels d'avant ne s'appliqueront plus. Une nouvelle constitution pourra lui permettre de faire encore 10 ans de plus au pouvoir.
2. L'administration Obama
La deuxième raison est bien ça. L'administration Obama comme certains autres gouvernements européens F Hollande par exemple devraient voir leur mandat terminer entre 2016 et 2018. Kabila espere que les prochains chefs d'état de ces pays auront bien d'autres soucis à se faire que de gérer son cas, et puis il est de tradition en politique internationale que les dirigeants occidentaux aillent pour une position opposée à leurs prédécesseurs en matière des relations avec les pouvoirs en Afrique
Admin- Admin
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Admin a écrit:La vraie question qu'il faudrait se poser est POURQUOI KABILA TIENT COÛTE QUE COUTE À UN GLISSEMENT? Pourquoi vouloir aller à 1, 2 ou 3 ans de plus?Arafat a écrit:La grande inconue pour la MP est de savoir quelle sera la réaction de la population si jamais il n´y avait pas d´élections, raison pour laquelle le président Kabila tient à ce dialogue pour "officialiser" un glissement. On entend des cadres de la MP lâcher des phrases laissant envisager l´hypothèse d´un probable glissement, lorsque Mende dit : Oui, il y aura en effet une passassion de pouvoir entre le président Kabila et le nouveau président élu, puis d´ajouter subtilement mais pour qu´il puisse avoir un président élu, il faudrait qu´il y ait des élections. On sent déjà la volonté de Kabila est de ne pas organiser les élections. Et comme par hasard, on voit la publication des sondages favorables au maintient de Kabila par ci et la tenue des marches de soutien par là.
Il y a à mon avis 2 raisons principales.
1. La violation de la constitution
En violant la constitution de manière négociée et consensuelle, l'article 220 devient caduque car déverrouillé. Une fois ce verrou sauté, la porte est ouverte pour une présidence à vie.
Un retour à l'article 220 ne pourra être possible qu'à travers une autre constitution via referendum et on sera en plein RESET et là Kabila et ses constitutionalistes feront une preuve facile à faire que les dispositifs constitutionnels d'avant ne s'appliqueront plus. Une nouvelle constitution pourra lui permettre de faire encore 10 ans de plus au pouvoir.
2. L'administration Obama
La deuxième raison est bien ça. L'administration Obama comme certains autres gouvernements européens F Hollande par exemple devraient voir leur mandat terminer entre 2016 et 2018. Kabila espere que les prochains chefs d'état de ces pays auront bien d'autres soucis à se faire que de gérer son cas, et puis il est de tradition en politique internationale que les dirigeants occidentaux aillent pour une position opposée à leurs prédécesseurs en matière des relations avec les pouvoirs en Afrique
La seule raison pour laquelle Joseph Kabila tient au glissement et qu’un glissement est possible est que joseph Kabila a le contrôle presqu’absolu, pour reprendre un terme qui nous est familier maintenant, de l’impérium. C’est-à-dire qu’il a le contrôle de l’armée, de la police, et des forces de sécurité. Il a placé des hommes de confiance, des proches aux postes-clés dans ces corps, des hommes qui lui sont loyaux et qui, en plus, profitent autant que les politiciens du régime. En fait, il n’y a pas de distinction entre le politique et l’armée. Le politique et l’armée sont fortement imbriqués l’un dans l’autre. Ils ont des intérêts communs. La perte de pouvoir de Joseph Kabila ou du PPRD conduirait également à leur propre déchéance. Il en était de même avec Mobutu qui a confié à ses proches le contrôle de l’armée et des services de sécurité. Confié le contrôle de l'armée, de la police, et des forces de sécurité à ses proches, à ses frères de tribus, à ceux qui te sont loyaux est le moyen le plus sûr de s'assurer du contrôle de l'impérium.
Joseph Kabila est ainsi en position de force parce qu’il a en face de lui une opposition démocratique qui a fait le choix de prendre le pouvoir par des voies démocratiques. Ce choix, aussi louable soit-il, face à tout pouvoir qui est déterminé à se maintenir au pouvoir par tous les moyens constitue, il nous faut le reconnaître, la faiblesse principale de l’opposition car celle-ci n’a, en définitive, d’autres choix que de recourir à la population pour espérer prendre le pouvoir. L’expérience congolaise en matière de mobilisation de la population s’est jusqu’à ce jour révélait insuffisante. Les leaders de l’opposition ne se sont jamais montrés suffisamment persévérants et la population n’est jamais sortie en grand nombre. Les manifestations de l’ampleur du 16 février 1992 ou du 19 janvier 2015 ne peuvent pas ébranler un régime déterminé à se maintenir au pouvoir.
En outre, cette imbrication de l’armée dans le politique est un élément dont il faut tenir compte en cas hypothétique de prise de pouvoir par l’opposition par des voies démocratiques. Elle risque s’avérer cruciale dans la suite des événements. Si Joseph est défait et que le PPRD perd le pouvoir, les hommes qu’ils ont placés à la tête de l’armée, de la police et des forces de sécurité vont demeurer. L’impérium va donc demeurer pendant un certain temps en leur contrôle. Ils peuvent donc renverser le nouveau pouvoir à tout moment. Comment le nouveau pouvoir va gérer cette période de transition est crucial. Comment va-t-il assurer sa propre sécurité ? C’est une question à laquelle l’opposition qui a choisi la voie démocratique doit répondre. Comment récupérer cet impérium et bâtir une armée et des forces de sécurité apolitiques ?
En bref, tant que Joseph Kabila détiendra l’impérium, il pourra toujours faire valoir sa volonté. Quant à l’opposition, elle doit mettre tout en œuvre, dans la mesure de ses moyens, pour assurer des élections libres, crédibles et justes. Et la meilleure façon de le faire est la plus simple de tous. L’opposition doit avoir des représentants dans tous les bureaux de vote. Elle doit s’assurer que les votes soient comptés manuellement dans chaque bureau, et les résultats connus et affichés dans les heures qui suivent la fermeture des bureaux. C’est principalement dans cette direction que l’opposition doit focaliser ses efforts.
En ce qui concerne la deuxième raison, je dirai tout simplement que cela démontre combien nos dirigeants manipulent, et la communauté internationale et le peuple au profit de leurs propres intérêts.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Kiekiekieeeeeeeeeeh
Tambola na mokili omona makambo, na oyo ya biso ya Congo makambo kili kili etondi biso, toloba nini ?
Tala kaka likambo ya dialogue ; nini yango tokomi kofingana suka te, baluba epayi, bangala epayi, bakongo epayi, baswahili epayi, kasi ba Congolais bazali wapi, boyebisa ngai ?
Pourquoi donc notre valeureux "raïs" veut-il enfin d'un dialogue entre ses "sujets" Congolais ?
Sans doute veut-il enfin sauver notre pays en rattrapant le temps où pendant 14 ans il a divisé le Congo en régnant par l'arbitraire du haut de son trône sans daigner écouter ses Concitoyens...
Et pourquoi à côté et en face de lui certains sont "pour" et d'autres "contre" ce dialogue ?
Sans doute pour les mêmes bonnes raisons...
Je me trompe sans doute mais ce sont là des questions qui tombent d'évidence comme préalables à tout ce foutu débat mais personne ne s'en préoccupe; tout le monde s'est mis à suivre le "oui" ou le "non" de tel ou de tel autre leader pour nous retrouver en plein affrontement sur lequel personne ne peut aujourd'hui affirmer s'il sert vraiment son leader plutôt que celui qui a initié cette merveille càd JK ?
Mais où avons-nous la tête ?
Lisez par exemple les info qui suivent...
Où trouvez-vous par exemple qu'un dialogue utile au pays y trouverait sa place; n'y lisez-vous pas plutôt toutes les manœuvres de ce régime pour se maintenir anticonstitutionnellement au delà de 2016; quoi d'autre alors dans ce fumeux dialogue ??? Réveillons-nous !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tambola na mokili omona makambo, na oyo ya biso ya Congo makambo kili kili etondi biso, toloba nini ?
Tala kaka likambo ya dialogue ; nini yango tokomi kofingana suka te, baluba epayi, bangala epayi, bakongo epayi, baswahili epayi, kasi ba Congolais bazali wapi, boyebisa ngai ?
Pourquoi donc notre valeureux "raïs" veut-il enfin d'un dialogue entre ses "sujets" Congolais ?
Sans doute veut-il enfin sauver notre pays en rattrapant le temps où pendant 14 ans il a divisé le Congo en régnant par l'arbitraire du haut de son trône sans daigner écouter ses Concitoyens...
Et pourquoi à côté et en face de lui certains sont "pour" et d'autres "contre" ce dialogue ?
Sans doute pour les mêmes bonnes raisons...
Je me trompe sans doute mais ce sont là des questions qui tombent d'évidence comme préalables à tout ce foutu débat mais personne ne s'en préoccupe; tout le monde s'est mis à suivre le "oui" ou le "non" de tel ou de tel autre leader pour nous retrouver en plein affrontement sur lequel personne ne peut aujourd'hui affirmer s'il sert vraiment son leader plutôt que celui qui a initié cette merveille càd JK ?
Mais où avons-nous la tête ?
Lisez par exemple les info qui suivent...
Où trouvez-vous par exemple qu'un dialogue utile au pays y trouverait sa place; n'y lisez-vous pas plutôt toutes les manœuvres de ce régime pour se maintenir anticonstitutionnellement au delà de 2016; quoi d'autre alors dans ce fumeux dialogue ??? Réveillons-nous !!!
"La loi passe: Le Sénat coupe court aux rumeurs"
° groupelavenir.org/la-loi-passe-le-senat-coupe-court-aux-rumeurs/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/08/11/rdc-le-projet-de-loi-sur-la-repartition-des-sieges-adopte-au-senat/
"RDC: L'opposition dénonce l'empressement du pouvoir"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150812-rdc-opposition-denonce-empressement-pouvoir-loi-electorale-shadari-bonza
"COUP DE THÉÂTRE HIER AU SÉNAT !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4951
° http://www.lephareonline.net/coup-de-theatre-au-senat-la-loi-boshab-votee-en-dix-minutes/
"Loi sur la répartition des sièges: Jacques Djoli dénonce une session irrégulière au Sénat"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/08/12/loi-sur-la-repartition-des-sieges-jacques-djoli-denonce-une-session-irreguliere/
"RDC: nouveau vote au Sénat pour passer une loi électorale controversée"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150810-rdc-session-extraordinaire-senat-loi-controversee-election-presidentielle
"Seconde session extraordinaire du Sénat : le prof Mbata réagit"
° http://www.lephareonline.net/seconde-session-extraordinaire-du-senat-le-prof-mbata-reagit/
"(...)« Quelle mouche a piqué les Sénateurs ? », semblent demander beaucoup de commentaires ? Il y a plusieurs réponses, qui d’ailleurs ne s’excluent pas entre elles.
La première est que la presse a pu exagérer la signification du blocage : une absence de quorum, ce n’est pas un vote négatif et, comme dit le sénateur Mpongo, « ce n’a été qu’un incident ».
La deuxième, on la trouve dans L’Avenir « la chambre des sages s’est vue traitée de vouloir à tout prix consacrer le glissement ». L’opinion congolaise est toujours obsédée par une chose ou l’autre et pour le moment, c’est le « glissement » qui l’hypnotise. Un homme politique qui se soucie un peu de sa carrière se doit donc de ne pas provoquer de retards, sous peine de passer pour « glisseur ».
Mais il faut considérer aussi que, si le Sénat s’était livré à trente jours de « charcutage » de la loi Boshab, comme certains journaux le donnaient encore à penser hier, il aurait sans doute travaillé pour rien. Car renvoyer à la Chambre un texte amendé provoquerait sans doute un « retour de manivelle », c’est-à-dire l’imposition par les députés de leur propre texte, non modifié.
On a pu espérer, au Sénat, qu’adopter le texte tout en l’accompagnant, avec insistance, « des observations des parlementaires pour qu’elle (la CENI) puisse améliorer son travail parce qu’il lui appartient de les appliquer » (Lola Kisanga), offre plus de chances de voir corriger au moins les pires incohérences. On chercherait donc l’efficacité, par des voies un peu alambiquées et byzantines… Mais « des voies un peu alambiquées et byzantines » c’est bien la manière de… Kengo wa Dondo.
Il subsiste deux fortes raisons d’inquiétudes. L’une est historique, l’autre liée au contexte.
La RDC a déjà vécu, en 1964, un épisode de « charcutage » avec les « provinces de Luluabourg ». Déjà alors, là où il y a eu des incidents (Sankuru, Kivus), c’était à propos de groupes sur- ou sous-représentés. Cela a fait du sang et des morts. Cela n’incite pas à l’optimisme.
Ce précédent, et le nombre habituellement élevé des contestations post-électorales au Congo joueront d’autant plus que le contexte est très malsain et tendu. Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202372&Actualiteit=selected
"Dialogue politique : une plateforme de l’opposition souhaite la médiation internationale"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/08/11/dialogue-politique-une-plateforme-de-lopposition-souhaite-la-mediation-internationale/
° http://latempete.info/dialogue-le-front-populaire-recadre-le-debat/
° http://latempete.info/la-2eme-session-extraordinaire-tenue-sans-lopposition/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7372
° http://www.lephareonline.net/les-senateurs-de-lopposition-pas-daccord-avec-kengo/
° http://latempete.info/opposition-la-dynamique-denonce-des-tentatives-de-corruption-des-deputes-nationaux-pour-les-pousser-au-glissement/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150811-rdc-loi-repartition-sieges-adoptee-absence-opposition-leon-kengo-wa-dondo-mlc-kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20150805-rdc-session-parlementaire-extraordinaire-controverse-constitution-mambeke-pprd
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202372&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/actualite/2015/08/10/sorti-de-prison-jean-bertrand-ewanga-appelle-lalternance-democratique/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Et voici, pour nous rafraîchir la mémoire, la version de Félix Tshisekedi Tshilombo à propos du dialogue dont on ne cesse de clamer que l'initiative en revient à Joseph Kabila et de la situation au sein de l'UDPS, il y a de cela près d'un an.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"« Dialogue » : Kalev Mutond en visite chez "Tshitshi" ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10149
Selon des sources aéroportuaires à Kinshasa, l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements), Kalev Mutond, a pris dans la soirée du mardi 11 août un vol de la compagnie aérienne SN Brussels à destination de la capitale belge. But : s’entretenir avec le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il serait question de la mise sur pied d’un "gouvernement de transition".
A en croire les mêmes sources, le député national Samy Badibanga Ntita, chef du groupe parlementaire UDPS & Alliés aurait pris, le même mardi soir, un vol d’Air France. Destination : Paris.
«Samy et Kalev ont évité de prendre le même aéronef de peur d’attirer l’attention de certains passagers. Cette précaution n’a pas empêché ceux qui les ont croisés à Ndjili de deviner qu’ils se rendaient tous les deux chez Tshisekedi à Bruxelles». Celui qui apporte ces précisions est un confrère proche de la «majorité présidentielle». L’homme clame la main sur le coeur avoir gardé son esprit critique. Selon lui, la démarche de Kalev est modérément appréciée au sein de la majorité.
L’émergence, depuis le mois mars, d’un groupe de "frondeurs" témoigne d’une majorité fissurée qui n’affiche plus qu’une cohésion de façade.
Selon des sources, les «services d’études stratégiques » de la Présidence de la République auraient remis à «Joseph Kabila» un «mémo» lui conseillant de «prendre la main tendue» d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Objectif : engager un dialogue politique. «Ce mémo indique clairement, souligne une autre source, que la finalité de cette concertation doit être la mise sur pied d’un gouvernement de transition ». Dans cette hypothèse, le poste de Premier ministre devrait revenir «à Etienne Tshisekedi ou une personne de son choix», assure-t-on.
« Joseph Kabila » et les « durs » de son régime ne seraient plus « impressionnées » par les «rappels au respect de la Constitution» du département d’Etat américain. « Les faucons du régime kabiliste considèrent le Burundais Pierre Nkurunziza comme un modèle de référence voire un « modèle de résistance » à suivre face à l’Occident. L’option serait levée en faveur de la politique du « fait accompli » par la mise en place d’un «gouvernement de transition». Cette équipe pourrait avoir le loisir de modifier la Constitution en faisant sauter tous les verrous qui empêchent l’actuel chef de l’Etat à garder son fauteuil après décembre 2016. Un pari pour le moins risqué.
C’est un secret de Polichinelle de relever qu’il existe désormais une sorte d’«axe Kinshasa-Bujumbura ». Les jusqu’au-boutistes des deux régimes, se consultent régulièrement. Ils échangent des «informations stratégiques ».
Selon certains observateurs, l’entêtement de Nkurunziza proviendrait d’un «soutien discret» de la Chine et de la Russie de Vladimir Poutine, deux pays dirigés par des personnages qui sont loin d’être des lauréats de Prix Nobel de démocratie et du respect des droits humains. N’empêche. une occasion pour Beijing et Moscou de faire un pied de nez à l’Occident.
On rappelle que la Chine populaire et le Burundi ont établi des relations diplomatiques depuis le 23 décembre 1963.
Les « pro-dialogue »
Dans sa «feuille de route» publiée en date du 14 février 2015, le président de l’UDPS propose ce cadre comme lieu de règlement de la crise née des élections chaotiques du 28 novembre 2011
«par la voie d’un dialogue politique». Pour lui, ces pourparlers devraient être également l’occasion de « définir un nouveau cycle électoral de manière consensuelle ». Un avis qui est loin de trouver grâce aux yeux d’une importante frange de la population. Une population qui considère que « Joseph Kabila » doit achever son second et dernier mandat et procéder le 19 décembre 2016 à une « passation civilisée de pouvoir » avec son successeur.
Le samedi 8 août, la diaspora congolaise de Belgique a vécu une "fracture" sous la forme d’une double manifestation sans précédent. D’une part, les partisans du dialogue défendu par Tshisekedi. Et de l’autre, les activistes politiques mieux connus sous l’appellation « combattants », opposés à tout contact avec «Kabila». Celui-ci incarne à leurs yeux une sorte de "fondé du pouvoir" des "forces de l’occupation".
Les « pro-dialogue » étaient réunis dans une salle du « Passage 44 », au centre de Bruxelles. Pour eux, l’UDPS tient à ces pourparlers pour mettre en place des garanties de nature à prévenir la réédition des erreurs commises lors des consultations politiques de 2011. Ces garanties tournent notamment sur la « fiabilisation » du fichier électoral et l’enrôlement de nouveaux majeurs.
Dans son message publié en date du 27 juin dernier à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance, Etienne Tshisekedi avait sollicité une «médiation internationale» pour arbitrer ce nouveau dialogue inter-congolais. Il prévenait la population : « Et si, de mauvaise foi ou en cas d’atermoiements funestes, le dialogue est encore retardé, je n’hésiterais pas à m’en remettre à vous pour qu’ensemble, nous puissions nous approprier notre destin commun.»
Les « anti-dialogue »
Ouvrons la parenthèse. Dans une déclaration faite le mercredi 5 août, la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’Opposition qui regroupe les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora, réunis à la Paroisse Notre Dame de Fatima, ont réitéré leur «opposition» à un «dialogue» qu’ils qualifient d’«inopportun» et « inutile ». Ils «condamnent fermement l’initiative d’une quelconque réunion préparatoire dudit dialogue ». « Nous exigeons le respect de la Constitution de la République par la tenue des élections présidentielle et législatives, le 27 novembre 2016, et la passation pacifique et civilisée du pouvoir, le 20 décembre 2016 », ont-ils clamé. Pour eux, les élections locales, urbaines et municipales doivent être reportées après 2016. Fermons la parenthèse.
Pendant que les « Tshisekedistes » étaient réunis dans la salle précitée, les «combattants» eux faisaient du chahut dans la rue. Pour eux, tout dialogue avec « Joseph Kabila » serait pour celui-ci l’occasion d’obtenir le fameux « glissement » du calendrier électoral. Pour ces activistes, les participants à une telle rencontre ne pourraient résister à la tentation du partage des postes dans le cadre d’un « gouvernement de transition ».
Il est clair que la position défendue par le leader de l’UDPS est loin de faire l’unanimité dans son propre camp. En dépit de sa popularité - qui reste indéniable - en tant que leader politique, "Tshitshi" fait face pour la première fois à une véritable contestation. Lui arrive-t-il d’avoir de moments de doute?
Dans une interview accordée, fin juillet, à Congo Indépendant, Docteur François Tshipamba Mpuila, ne disait pas autre chose : « Voilà pourquoi nous devons boycotter le dialogue. Un dialogue qui n’est qu’un prétexte pour donner à ce «garçon» (Ndlr : « Joseph Kabila ») un «ballon d’oxygène » pour ne pas parler de « béquilles ». Ma plus grande crainte est d’apprendre un de ces jours que le président Tshisekedi a été amené par les courtisans qui l’entourent pour rencontrer ce «garçon». Une telle rencontre ne pourrait que faciliter le «glissement». Nous devons faire échec à tous les subterfuges destinés à conduire au glissement du calendrier électoral. Il faut barrer la route à ce dialogue qui tient lieu de dernière «planche du salut» pour ce « garçon »…
Après les contacts infructueux amorcés, dès le 2 mai dernier, par Kalev Mutond avec les responsables des partis politiques les plus significatifs en l’occurrence l’UDPS, l’UNC et le MLC, « Joseph Kabila » a pris ce «dossier» en mains. Depuis le 8 juin, il «consulte» à titre « préliminaire » les « forces vives ». But : la tenue d’un « Dialogue politique ».
Au-delà de toutes ces « gesticulations », disent des observateurs, une seule question hante l’esprit
de «Joseph Kabila » et celui des « super faucons » de son entourage. Cette question se déclame comme suit : que faire pour conserver le pouvoir d’Etat au-delà du 19 décembre 2016 ?
Mercredi 12 août, le député national Samy Badibanga Ntita était aux abonnés absents tant à Kinshasa qu’à Bruxelles. Coïncidence ?"
° http://www.lephareonline.net/echos-de-bruxelles-le-batonnier-mukendi-wa-mulumba-en-consultation-chez-etienne-tshisekedi/
"Dialogue politique : Tshisekedi sera là !
° http://www.lephareonline.net/dialogue-politique-tshisekedi-sera-la/
Sauf imprévu, le président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, devrait conduire en personne la délégation de son parti politique au Dialogue politique encore en projet en République Démocratique du Congo. Cette information a été livrée par son fils, qui est en même temps Secrétaire Général en charge des Relations Extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, hier mercredi 12 août 2015 sur les antennes de la radio Top Congo(...)"
"AINSI VA LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE…
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4961
La Majorité vote pour, l’opposition vote contre, se signale par un vote blanc ou s’abstient. Voilà la caricature du vote dans les assemblées parlementaires plurielles et donc démocratiques. Sevrée de pluralisme pendant quatre décennies, la RDC est revenue à cet abc de la démocratie représentative.
Aussi, les deux hémicycles nichés au Palais du peuple sont-ils le théâtre de ce rituel parlementaire depuis 2007. Un Parlement c’est une majorité et une opposition. Ici comme ailleurs. Sauf, à être une Chambre godillot.
Ainsi, par exemple, ce qui s’est passé le mardi 11 août 2015 au Sénat procède de la pure logique du jeu parlementaire. Un projet de loi arrive dans une Chambre où la Majorité est de la même couleur que l’Exécutif, cela en règle générale, passe comme une lettre à la poste. Opposé à l’initiative législative gouvernementale, les élus de l’opposition rejettent, en l’occurrence, boycottent la plénière. C’est cela aussi la démocratie. C’est même une posture légale.
Mais, ce boycott ne saurait empêcher le bloc parlementaire de la Majorité de voter un texte dès lors que la majorité est qualifiée est réunie. La loi sur la répartition des sièges a connu pareille fortune à la Chambre haute du Parlement rd congolais.
On est là dans les fondamentaux du régime semi parlementaire ou semi présidentiel. C’est bonnet blanc et blanc bonnet. En France, une disposition constitutionnelle, le fameux 49-3, permet au gouvernement de faire adopter une loi à l’Assemblée nationale sans débat.
Retour à nos moutons. La loi relative à la répartition des sièges ayant été adoptée par les deux chambres du Parlement, il ne reste plus que sa promulgation par le chef de l’Etat. Un classique de la procédure législative."
"Rubicond !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7390
Le débat sur la régularité ou non de la session extraordinaire du Sénat est talonné par d’autres événements. D’abord, il y a cette attente de la promulgation de la loi portant répartition des sièges dans les circonscriptions électorales, adopté au Sénat, le mardi, 11 août 2015. Un délai de 15 jours est prescrit au Chef de l’Etat, en cette matière. Une fois promulgué, ce texte, à n’en point douter, est considéré comme une étape importante pour la suite du processus électorale à la base. D’ores et déjà, l’on se frotte les mains à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), puisque le texte, attendu depuis avril dernier, va permettre, cette fois-ci, d’exécuter le calendrier électoral global publié par cette institution d’appui à la démocratie, le 12 février 2015. Ce sera le même calendrier ou un autre ? La réponse vient de la déclaration de Jean-Pierre Kalamba. Elle est tombée comme un couperet. Ce haut responsable de la centrale électorale a annoncé que le calendrier global initial va connaître des modifications. Il va de soi, puisque l’Abbé Apollinaire Malumalu, peu avant la publication du calendrier global en février dernier, avait soutenu que des modifications au calendrier pouvaient intervenir, mais pas vaille que vaille. Elles devront respecter le délai constitutionnel, avait-il précisé.
Cette position de la centrale électorale fait sortir des loups du bois. Ceux-là qui optent pour la postposition des élections locales. Entre autres, Charles MwandoNsimba de l’Unafec, Alphonse Lutundula, Henri Thomas Lokondo. Ils ne conçoivent pas non plus un dépassement de délai constitutionnel. Voilà qui pousse à dire que la Commission Electorale Nationale Indépendante doit faire attention, pour ne pas franchir le rubicond. Un analyste politique est de cet avis, lorsqu’il recommande à la CENI de ne pas agir ultra petita, c’est-à-dire, au-delà du délai fixé, en l’occurrence le délai constitutionnel. C’est une soupape de sécurité qui ne peut nullement être atomisé dans ce qui lui est de fondamental. Ensuite, il y a cette montée au créneau de la «Dynamique», une plateforme de l’opposition politique qui tire à boulet rouge sur le Chef de l’Etat. Elle considère que faire passer le texte au Sénat, participe aux manœuvres du glissement. Elle promet, en outre, de faire barrage à ce projet, au moment opportun. Cette plateforme politique n’épargne non plus le Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Il est considéré comme l’homme par qui le malheur va arriver. Et ce, en dépit du fait qu’il se réclame de l’opposition républicaine"
"IMMINENTE PROMULGATION DE LA LOI SUR LA REPARTITION DES SIEGES ET ELECTIONS DU 25 OCTOBRE 2015
CENI : UN PARI IMPOSSIBLE EN 60 JOURS !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4958
"APRES L’ELECTION PRESIDENTIELLE CONTROVERSEE AU BURUNDI
LES USA PLAIDENT POUR L’OUVERTURE D’UN DIALOGUE INCLUSIF"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4959
"Elections en RDC : les attentes du Conseil de sécurité"
° http://radiookapi.net/nations-unies/magazine-un/2015/08/09/processus-electoral-en-rdc-des-attentes-du-conseil-de-securite-des-nations-unies
"ADOPTION À L’UNANIMITÉ DE LA LOI SUR LA RÉPARTITION DES SIÈGES AUX LOCALES"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12989:adoption-a-l-unanimite-de-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges-aux-locales&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"GLISSEMENT : LA MAJORITÉ OPÈRE À CIEL OUVERT"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12982:glissement-la-majorite-opere-a-ciel-ouvert&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC : le calendrier électoral atomisé !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7391&rubrique=POLITIQUE
° http://www.lephareonline.net/adoption-eclair-de-la-loi-boshab-au-senat-lopposition-sanctionne-kengo-carton-rouge/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202384&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/08/13/la-prosperite-le-calendrier-electoral-atomise
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
ndonzwau a écrit:"« Dialogue » : Kalev Mutond en visite chez "Tshitshi" ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10149
Selon des sources aéroportuaires à Kinshasa, l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements), Kalev Mutond, a pris dans la soirée du mardi 11 août un vol de la compagnie aérienne SN Brussels à destination de la capitale belge. But : s’entretenir avec le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il serait question de la mise sur pied d’un "gouvernement de transition".
A en croire les mêmes sources, le député national Samy Badibanga Ntita, chef du groupe parlementaire UDPS & Alliés aurait pris, le même mardi soir, un vol d’Air France. Destination : Paris.
«Samy et Kalev ont évité de prendre le même aéronef de peur d’attirer l’attention de certains passagers. Cette précaution n’a pas empêché ceux qui les ont croisés à Ndjili de deviner qu’ils se rendaient tous les deux chez Tshisekedi à Bruxelles». Celui qui apporte ces précisions est un confrère proche de la «majorité présidentielle». L’homme clame la main sur le coeur avoir gardé son esprit critique. Selon lui, la démarche de Kalev est modérément appréciée au sein de la majorité.
L’émergence, depuis le mois mars, d’un groupe de "frondeurs" témoigne d’une majorité fissurée qui n’affiche plus qu’une cohésion de façade.
Selon des sources, les «services d’études stratégiques » de la Présidence de la République auraient remis à «Joseph Kabila» un «mémo» lui conseillant de «prendre la main tendue» d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Objectif : engager un dialogue politique. «Ce mémo indique clairement, souligne une autre source, que la finalité de cette concertation doit être la mise sur pied d’un gouvernement de transition ». Dans cette hypothèse, le poste de Premier ministre devrait revenir «à Etienne Tshisekedi ou une personne de son choix», assure-t-on.
« Joseph Kabila » et les « durs » de son régime ne seraient plus « impressionnées » par les «rappels au respect de la Constitution» du département d’Etat américain. « Les faucons du régime kabiliste considèrent le Burundais Pierre Nkurunziza comme un modèle de référence voire un « modèle de résistance » à suivre face à l’Occident. L’option serait levée en faveur de la politique du « fait accompli » par la mise en place d’un «gouvernement de transition». Cette équipe pourrait avoir le loisir de modifier la Constitution en faisant sauter tous les verrous qui empêchent l’actuel chef de l’Etat à garder son fauteuil après décembre 2016. Un pari pour le moins risqué.
C’est un secret de Polichinelle de relever qu’il existe désormais une sorte d’«axe Kinshasa-Bujumbura ». Les jusqu’au-boutistes des deux régimes, se consultent régulièrement. Ils échangent des «informations stratégiques ».
Selon certains observateurs, l’entêtement de Nkurunziza proviendrait d’un «soutien discret» de la Chine et de la Russie de Vladimir Poutine, deux pays dirigés par des personnages qui sont loin d’être des lauréats de Prix Nobel de démocratie et du respect des droits humains. N’empêche. une occasion pour Beijing et Moscou de faire un pied de nez à l’Occident.
On rappelle que la Chine populaire et le Burundi ont établi des relations diplomatiques depuis le 23 décembre 1963.
Les « pro-dialogue »
Dans sa «feuille de route» publiée en date du 14 février 2015, le président de l’UDPS propose ce cadre comme lieu de règlement de la crise née des élections chaotiques du 28 novembre 2011
«par la voie d’un dialogue politique». Pour lui, ces pourparlers devraient être également l’occasion de « définir un nouveau cycle électoral de manière consensuelle ». Un avis qui est loin de trouver grâce aux yeux d’une importante frange de la population. Une population qui considère que « Joseph Kabila » doit achever son second et dernier mandat et procéder le 19 décembre 2016 à une « passation civilisée de pouvoir » avec son successeur.
Le samedi 8 août, la diaspora congolaise de Belgique a vécu une "fracture" sous la forme d’une double manifestation sans précédent. D’une part, les partisans du dialogue défendu par Tshisekedi. Et de l’autre, les activistes politiques mieux connus sous l’appellation « combattants », opposés à tout contact avec «Kabila». Celui-ci incarne à leurs yeux une sorte de "fondé du pouvoir" des "forces de l’occupation".
Les « pro-dialogue » étaient réunis dans une salle du « Passage 44 », au centre de Bruxelles. Pour eux, l’UDPS tient à ces pourparlers pour mettre en place des garanties de nature à prévenir la réédition des erreurs commises lors des consultations politiques de 2011. Ces garanties tournent notamment sur la « fiabilisation » du fichier électoral et l’enrôlement de nouveaux majeurs.
Dans son message publié en date du 27 juin dernier à l’occasion du 55ème anniversaire de l’indépendance, Etienne Tshisekedi avait sollicité une «médiation internationale» pour arbitrer ce nouveau dialogue inter-congolais. Il prévenait la population : « Et si, de mauvaise foi ou en cas d’atermoiements funestes, le dialogue est encore retardé, je n’hésiterais pas à m’en remettre à vous pour qu’ensemble, nous puissions nous approprier notre destin commun.»
Les « anti-dialogue »
Ouvrons la parenthèse. Dans une déclaration faite le mercredi 5 août, la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’Opposition qui regroupe les partis politiques, les regroupements politiques et les groupes parlementaires de l’opposition ainsi que les associations de la société civile et de la diaspora, réunis à la Paroisse Notre Dame de Fatima, ont réitéré leur «opposition» à un «dialogue» qu’ils qualifient d’«inopportun» et « inutile ». Ils «condamnent fermement l’initiative d’une quelconque réunion préparatoire dudit dialogue ». « Nous exigeons le respect de la Constitution de la République par la tenue des élections présidentielle et législatives, le 27 novembre 2016, et la passation pacifique et civilisée du pouvoir, le 20 décembre 2016 », ont-ils clamé. Pour eux, les élections locales, urbaines et municipales doivent être reportées après 2016. Fermons la parenthèse.
Pendant que les « Tshisekedistes » étaient réunis dans la salle précitée, les «combattants» eux faisaient du chahut dans la rue. Pour eux, tout dialogue avec « Joseph Kabila » serait pour celui-ci l’occasion d’obtenir le fameux « glissement » du calendrier électoral. Pour ces activistes, les participants à une telle rencontre ne pourraient résister à la tentation du partage des postes dans le cadre d’un « gouvernement de transition ».
Il est clair que la position défendue par le leader de l’UDPS est loin de faire l’unanimité dans son propre camp. En dépit de sa popularité - qui reste indéniable - en tant que leader politique, "Tshitshi" fait face pour la première fois à une véritable contestation. Lui arrive-t-il d’avoir de moments de doute?
Dans une interview accordée, fin juillet, à Congo Indépendant, Docteur François Tshipamba Mpuila, ne disait pas autre chose : « Voilà pourquoi nous devons boycotter le dialogue. Un dialogue qui n’est qu’un prétexte pour donner à ce «garçon» (Ndlr : « Joseph Kabila ») un «ballon d’oxygène » pour ne pas parler de « béquilles ». Ma plus grande crainte est d’apprendre un de ces jours que le président Tshisekedi a été amené par les courtisans qui l’entourent pour rencontrer ce «garçon». Une telle rencontre ne pourrait que faciliter le «glissement». Nous devons faire échec à tous les subterfuges destinés à conduire au glissement du calendrier électoral. Il faut barrer la route à ce dialogue qui tient lieu de dernière «planche du salut» pour ce « garçon »…
Après les contacts infructueux amorcés, dès le 2 mai dernier, par Kalev Mutond avec les responsables des partis politiques les plus significatifs en l’occurrence l’UDPS, l’UNC et le MLC, « Joseph Kabila » a pris ce «dossier» en mains. Depuis le 8 juin, il «consulte» à titre « préliminaire » les « forces vives ». But : la tenue d’un « Dialogue politique ».
Au-delà de toutes ces « gesticulations », disent des observateurs, une seule question hante l’esprit
de «Joseph Kabila » et celui des « super faucons » de son entourage. Cette question se déclame comme suit : que faire pour conserver le pouvoir d’Etat au-delà du 19 décembre 2016 ?
Mercredi 12 août, le député national Samy Badibanga Ntita était aux abonnés absents tant à Kinshasa qu’à Bruxelles. Coïncidence ?"
° http://www.lephareonline.net/echos-de-bruxelles-le-batonnier-mukendi-wa-mulumba-en-consultation-chez-etienne-tshisekedi/
"Dialogue politique : Tshisekedi sera là !
° http://www.lephareonline.net/dialogue-politique-tshisekedi-sera-la/
Sauf imprévu, le président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, devrait conduire en personne la délégation de son parti politique au Dialogue politique encore en projet en République Démocratique du Congo. Cette information a été livrée par son fils, qui est en même temps Secrétaire Général en charge des Relations Extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, hier mercredi 12 août 2015 sur les antennes de la radio Top Congo(...)"
[...]"Flash :"Samy Badibanga n’a rien à voir avec les tractations en vue du dialogue!"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10151
Le député national Samy Badibanga Ntita, chef du groupe parlementaire UDPS & Alliés.
Cette déclaration émane d’un proche du député national Samy Badibanga Ntita. Dans un entretien téléphonique, vendredi 14 août, notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat, oppose un "démenti formel" aux informations contenues dans notre article intitulé "Dialogue : Kalev Mutond en visite chez Tshitshi"? Dans ce "papier", nous avons écrit notamment que "Samy" avait pris un vol Air France à destination de Paris pendant que Kalev Mutond, lui, empruntait un aéronef de Brussels Airlines pour la capitale belge. Citant un confrère kinois, nous avons ajouté : «Samy et Kalev ont évité de prendre le même aéronef de peur d’attirer l’attention de certains passagers. Cette précaution n’a pas empêché ceux qui les ont croisés à Ndjili de deviner qu’ils se rendaient tous les deux chez Tshisekedi à Bruxelles». Sur un ton mi-amical, mi-colérique, le "porte-parole" de cet "élu du peuple" a commencé par reconnaître que son "mentor" avait effectivement pris le vol d’Air France dans la soirée du mardi 11 août. Selon lui, "l’honorable Samy Badibanga s’est rendu à Paris où il devait répondre à des rendez-vous pris au Quai d’Orsay et à l’Elysée". "Le député national Samy Badibanga m’a chargé de dire à la rédaction de Congo Indépendant qu’il n’a rien à voir avec les tractations en cours en vue de la tenue d’un dialogue. Il n’y est impliqué ni de près ni de loin. Début mai dernier, il a été consulté par l’administrateur général de l’ANR, Kalev Mutond, à l’instar des autres représentants des forces politiques. Il a été approché en sa qualité de chef du groupe parlementaire UDPS & Alliés". "Le député national Badibanga se trouve en ce moment en sa résidence bruxelloise. Il est venu passer quelques jours de vacances avec sa famille...".
[size=18]Ndlr[/size] : respectueuse de la déontologie, la rédaction de Congo Indépendant ne peut que publier le démenti de Samy Badibanga Ntita. Notre rédaction maintient cependant l’information selon laquelle, Kalev Mutond se trouve en "Europe" avec pour but de procéder aux "derniers réglages" du "Dialogue" avec le leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba."L’orage gronde sur le ciel congolais !
Le couple «Joseph Kabila»/Félix Tshilombo conclue le pacte pour le «dialogue national» :
Kalev remet une «rallonge» de 3 Millions de dollars à «Mama Marthe»
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2436-l-orage-gronde-sur-le-ciel-congolais.html
Devant l’avalanche des pressions tant nationales qu’internationales qui se déversent chaque jour sur lui pour l’obliger à plier bagage et à dégager à la fin de son mandat, l’imposteur Hyppolite Kanambe, déterminé à se maintenir dans l’imposture au prix de sa vie, a décidé de passer à la vitesse supérieure et de prendre tout le monde de vitesse. La seule porte de salut pour lui étant l’apport de l’UDPS devant lui permettre d’imposer son simulacre de dialogue, «Joseph Kabila» vient de mettre le paquet en concluant un pacte de dernière minute avec Félix Thsilombo sur le dos du peuple congolais. Ce deal porte sur les principaux points ci-dessous :
- Ils ont convenu de rééditer le schéma «Gizenga-Muzito». Autrement dit, Thsisekedi demeurera l’autorité morale du Gouvernement de transition qui sera mis sur pied à l’issue du fameux dialogue. Mais compte tenu de son incapacité physique et intellectuelle à gouverner, son fils Félix Tshilombo le remplacera physiquement à la tête du Gouvernement.
- Mais pour cela, « Joseph Kabila » en accord avec Félix Tshilombo ont estimé que la présence physique d’Etienne Thisekedi à Kinshasa, ne fut ce que pendant une semaine, avant l’ouverture du dialogue est indispensable pour crédibiliser le processus. A cet effet, il a été décidé d’organiser la descente impérative du «vieux» à Kinshasa avant la fin du mois d’Août.
- Pour « libérer » son mari, «Mama Marthe» a exigé une «rallonge» au budget déjà alloué. Ainsi, lors de son dernier passage à Bruxelles, Kalev Mutond de l’ANR lui a apporté une valise de 3 Millions de dollars us. Il a été aussi chargé d’affréter un avion médicalisé pour assurer le voyage d’Etienne Tshisekedi dans les meilleures conditions pour lui permettre de débarquer à Kinshasa en meilleure forme physique devant la presse et la population kinoise.
- La durée de la transition sera de 3 ans au bout de laquelle le compteur sera remis à zéro pour débuter une nouvelle République[/b] avec une nouvelle constitution sans limitation de mandat pour le Président de la République qui sera élu au suffrage indirect par le Sénat.
- Ce Gouvernement de transition dont la sortie est prévue pour mi-septembre connaîtra la participation de quelques «bonzes » de la 2eme République dont essentiellement Mokolo, Anzuluni, Atundu, Nkema et quelques « collabos-combattants » de la diaspora déjà inscrits dans la mangeoire nationale.Pour terroriser et paralyser la population kinoise, «Kabila» organise le bouclage des «zones rouges» pour rafler toutes les machettes et enlever les jeunes gens de plus de 10 ans !
Les événements vont donc certainement s’accélérer bientôt du côté des ennemis du peuple congolais et de leurs alliés qui sont des traîtres parmi les fils et les filles de notre pays. Mais face à eux, un mur de résistance s’élève à l’intérieur même de Kinshasa depuis un certain temps, dans le silence. En effet, au cours des nuits de mercredi 12 et Jeudi 13 Août, les jeunes patriotes résistants de la 5e[colonne se sont mobilisés en silence. Ils ont arrosé les principales artères et rues des quartiers de Kinshasa avec des tracts portant inscription : « TOBOYI DIALOGUE ! EBEBA EBEBA ! » (Traduire: NON AU DIALOGUE! ADVIENNE QUE POURRA !) Durant les mêmes nuits, on a enregistré plusieurs disparitions « mystérieuses » de plusieurs militaires rwandais de la GR particulièrement à Tshiangu, Kingakati, et Ndjili Quartier 3…. ! Paniqué, Kanambe a ordonné qu’il n’y ait aucune communication sur ces disparitions pour ne pas entamer le moral des militaires rwandais des autres unités. Par contre, dans la nuit de jeudi 13 août, il a organisé sa réplique en ordonnant une vaste opération de bouclage des «Zones rouges», c’est-à-dire Ndjili, Masina, Petro-Zaïre…, où les «Bana-Mura» ont reçu l’ordre de rafler systématiquement machettes, haches, houes, bèches… bref, toutes les armes blanches potentielles. Dans plusieurs maisons où il y avait plus de 3 jeunes gens de plus de 10 ans, ils ont été tous enlevés et emmenés vers une destination inconnue. Les «Bana-Mura » qui sont aussi mal payés que les autres militaires congolais se sont livrés au racket d’argent et au pillage d’autres biens appartenant aux pauvres civils sans défense.
De son coté, Zoé «Kabila» a lancé une vaste opération d’enlèvement des Congolais en se servant de sa nouvelle société de taxi dont les voitures Toyota toutes neuves attirent les kinoises et kinois près des grandes stations en ville aux heures de sortie des bureaux. La présence de 2 ou 3 tueurs rwandais à l’intérieur de ces voitures les fait passer pour des clients du taxi qui attendent un quatrième. Ce qui rassure, mais une fois que la victime (congolaise) s’engouffre dedans, elle est maîtrisée par le commando et emmenée vers une destination inconnue. Gare donc aux belles voitures taxis toutes pimpantes !Echec de la mission KUKULU en Occident :
Hilary Clinton refuse le «don» de «Kabila» pour soutenir sa campagne électorale!
Malgré toutes ses combines, Hyppolite Kanambe n’arrive pas à se débarrasser de cette poisse qui semble lui coller définitivement à la peau et qui sonne le glas de son aventure politique en RDC. De retour de son long voyage, le rapport de «la mission de la dernière chance» que son missi dominici, John Kukulu vient d’effectuer en Occident auprès de ses lobbies politiques qui hier lui étaient tous favorables, ce rapport disions-nous, est plutôt révélateur de fin de la lune de miel entre « Kabila » et ceux qui l’ont fait roi. Aux Etats-Unis, tous les anciens alliés ont tourné le dos au « Kadogo » de Kinshasa. Signe de temps : même les Clinton ont refusé fermement le «don» qu’il leur a envoyé pour apporter son soutien aux présidentielles d’Hilary Clinton. Au Canada, les nombreux lobbies pro-tutsis encore derrière Kagame ont tous, les uns après les autres, refusé de lui apporter leur soutien dans sa folle tentative de rempiler en RDC éternellement. Ce qui a rendu encore fou de rage l’imposteur rwandais, c’est le rapport d’échec de la tentative de recruter le cadre de l’APARECO et bras droit d’Honoré Ngbanda en Suisse. Malgré les vaines gesticulations de Kazadi, la délégation n’a pas réussi à établir un simple contact téléphonique avec Christian Lufungulo comme promis. La source nous a confié qu’après avoir entendu ce rapport, excédé par la colère et la déception des échecs accumulés, le «Kadogo» s’est déchargé sur Didier Kazadi : il lui a donné deux gifles tout en le menaçant de mort pour l’avoir ridiculisé!
Le Ciel congolais est sombre et l’orage gronde !
Il n’y a que des aveugles qui ne voient pas le ciel congolais assombri et lacéré d’éclairs qui annoncent les foudres de l’orage ; et il n’y a que des sourds qui n’entendent pas encore le grondement menaçant du cyclone qui fonce droit sur la RDC. Mais les ennemis du Congo et des Congolais, eux, ne dorment plus, car ils savent que leur vie est en péril. Beaucoup parmi eux ont choisi de mourir sur notre sol plutôt que de dégager pendant qu’il est encore temps. Ils savent qu’ils n’ont plus de choix, car Paul Kagamé a fait comprendre à tous les Tutsis rwandais qui occupent la RDC qu’ils ne peuvent plus espérer rentrer au Rwanda s’ils venaient à perdre la terre conquise du Congo ! Ils n’ont dans ce cas que deux issues: la mort ou l’exil.
C’est ainsi que pour leur survie, ces occupants rwandais ont choisi de recourir au service des propres fils et filles du Congo que nous appelons des traîtres et des collabos ! Car sans la trahison de ces fils et filles de notre pays, ces quelques milliers d’envahisseurs n’auraient eu aucune chance de dominer 70 millions de Congolais ! C’est ainsi qu’ils ont réussi à acheter le service de l’élite congolaise : des officiers militaires sortis des célèbres académies militaires du monde, des professeurs d’université, des magistrats, des brillants économistes, des vieux politiciens populaires…., tout ce beau monde est aujourd’hui au service des occupants étrangers. Le seul rempart reste aujourd’hui la jeunesse congolaise et son peuple. C’est donc à eux que le Président de l’APARECO, monsieur Honoré Ngbanda fait appel aujourd’hui pour dresser la barrière qui stoppera le plan méphistophélique de l’ennemi !Paris, le 15 Août 2015
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE'"
"Forum des As: « Pré-dialogue d'Italie : l'UDPS dément ».
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/08/05/forum-des-pre-dialogue-ditalie-ludps-dement/
Revue de presse kinoise de mercredi 5 août 2015
Depuis la semaine dernière, des informations font état d’une réunion de pré-dialogue dans un lieu non précisé entre les délégués de Joseph Kabila, chef de l’Etat et ceux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Lundi dernier, c’est le député de l’Opposition Franck Diongo, élu de Kinshasa et Président du MLP qui a fait ses « révélations » sur une radio périphérique, rapporte Forum des As. Le quotidien reprend à la une la dénégation du parti d’Etienne Tshisekedi qui signe à sa une : « Pré-dialogue d’Italie : l’UDPS dément ».
Le journal note que Franck Diongo tire à boulets rouges et s’en prend vertement au Lider Maximo de l’UDPS qui se prépare, par ses émissaires interposés, à un pré-dialogue avec Joseph Kabila par ses représentants, aujourd’hui mercredi en Italie. Diongo considère une telle rencontre comme une trahison et conseille l’UDPS à la boycotter puisqu’elle sert, selon lui, les intérêts du seul Kabila à la recherche d’un «glissement» à son mandat actuel.
Mais hier [mardi 4 août], Joseph Kapika, le porte-parole de l’UDPS a apporté un cinglant démenti à cette information de Franck Diongo qu’il a qualifiée de mensongère, précise aussi le journal. C’est une invention pure et simple de “son ami Diongo”, a tranché Kapika"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4882
"(...)Dialogue
« Dialogue politique : Tshisekedi, la dernière carte de Kabila », titre à la Une Le Potentiel. D’après lui, en République démocratique du Congo, le processus électoral avance cahin- caha, au gré des humeurs des politiques qui ont fini par inféoder la Ceni. La publication le 12 février 2015, du calendrier global, souligne-t-il, n’a pas amené la quiétude attendue. A l’en croire, plus que jamais un compromis est indispensable pour rassurer tout le monde.
Le journal fait remarquer par ailleurs que, « le dialogue politique amorcé par le Chef de
l’Etat, parait comme la voie idéale pour un processus apaisé ». Mais cependant se pose la
question de savoir ce que vaudrait donc cette rencontre sans Etienne Tshisekedi, lider
maximo de l’Udps voire de l’opposition. Somme toute, le journal conclut que Tshitshi passe
pour la dernière carte dont Kabila a besoin pour réussir son pari.
(En son temps ETwM a déjà été la « dernière carte » de Mobutu et cela ne lui a pas
spécialement réussi ! De toute manière, si JKK prétendait jouer cette « dernière carte », il
faudrait pour cela qu’il accepte une médiation internationale, avec le risque de voir surgir
le contentieux électoral du passé. Il serait étonnant de voir JKK, généralement prudent et
même pusillanime, prendre un tel risque. Quant à Tshisekedi, il ne peut pas accepter un
« dialogue » sans médiation internationale ou avec une médiation de carnaval, comme
celle de Sassou Nguesso au moment des « concertations ». Ce serait un suicide politique.
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats
qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls,
donc sans gagnant.(...)NDLR)" .
° http://www.congoforum.be/upldocs/15%2008%2015.pdf
° http://radiookapi.net/2015/08/14/actualite/politique/rdc-le-mr-saisit-la-cour-constitutionnelle-pour-faire-annuler-la-loi
Et voici notre Moseka Breackman, mama ya "JK" avec son art rodé de traiter d'un Congo regrettable sans rien en dire de peur de froisser ses amis !
Ce n'est pas en vain qu'elle s'était inscrite aux abonnées absentes depuis un moment...
Kiekiekieeeeeeeeh"Le Congo, véritable Lego institutionnel
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/08/13/le-congo-veritable-lego-institutionnel/
A tous les niveaux, la RDC est entrée dans la mise en œuvre d’un véritable « lego » institutionnel. Un processus complexe, dans lequel toutes les pièces se tiennent et déterminent un calendrier électoral qui passera par une impressionnante série de scrutins, dont la première étape sera l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de province le 6 octobre prochain. Si tout se déroule comme prévu, le cycle électoral devrait se terminer en novembre 2016 avec l’élection présidentielle. Cette échéance est la plus attendue, la plus sujette à polémiques car en principe, terminant son deuxième mandat, le président sortant Joseph Kabila ne peut se représenter et les spéculations à propos de son éventuelle succession vont bon train.
Dans l’immédiat, le Sénat vient de voter une loi sur la répartition des sièges électoraux à l’issue d’une session extraordinaire, le vote précédent ayant été invalidé car le quorum d’élus n’avait pas été atteint. Cette loi, qui fixe le nombre de sièges par circonscription, représente en quelque sorte la rampe de lancement du processus électoral. A ce sujet le politologue Bob Kabamba, professeur à l’Université de Liège, rappelle que « le premier fichier électoral présenté par le gouvernement avait été recalé en juin dernier. Les députés avaient estimé que la copie était mal faite, certaines circonscriptions étant même dépourvues d’électeurs… Une remise en ordre a donc été nécessaire… »
L’élection des gouverneurs et vice gouverneurs de province se fera dans le cadre d’un découpage territorial nouveau, qui depuis le 30 juin dernier redessine le visage administratif du Congo : le pays compte désormais 26 provinces (25 plus la ville province de Kinshasa) qui remplacent l’ancienne configuration de onze provinces.
Six des anciennes provinces sont concernées par ce découpage : Bandundu et Equateur dans l’Ouest du pays, Kasaï occidental et Kasaï oriental dans le centre, Province orientale dans le Nord Est et Katanga dans le Sud. L’Est du pays n’est pas concerné par cette réorganisation territoriale et administrative puisqu’en 1988 le « Grand Kivu » avait été scindé en trois entités (Nord Kivu, Sud Kivu et Maniéma) tandis que le Bas Kongo rebaptisé Kongo central cohabite toujours avec la « ville province » de Kinshasa.
Le principe de ce découpage fait l’unanimité : déjà du temps du maréchal Mobutu, les Congolais estimaient que dans cet Etat vaste comme 80 fois la Belgique, il fallait raccourcir la distance entre le pouvoir et les administrés et tant la conférence nationale souveraine du début des années 90 que le dialogue intercongolais des années 2000 ou la constitution de 2006 reflétaient ce souhait.
Dans la réalité cependant, non seulement il a fallu 10 ans pour que le processus soit mis en œuvre, mais aujourd’hui, la rapidité de son déroulement éveille crainte et suspicions. Ainsi par exemple, le découpage du Katanga en quatre provinces distinctes suscite beaucoup de critiques car les recettes tirées des exploitations minières seront désormais concentrées dans la nouvelle province de Lualaba au Sud tandis que la jeune province de Tanganyika, avec capitale Kalémié au Nord sera dépourvue de ressources, à court terme en tous cas. De plus, les élus katangais, qui siégeaient jusqu’à présent à Lubumbashi, renâclent devant la perspective de regagner leur circonscription d’origine. D’aucuns soulignent aussi que ce redécoupage de la province du cuivre réduit aussi l’assise du très populaire gouverneur Moïse Katumbi, candidat potentiel à la succession de Joseph Kabila.
Bob Kabamba, lui, s’inquiète plutôt du poids de ces nouvelles institutions : « le processus est budgétivore, car de 11 gouverneurs et 110 ministres provinciaux, on va passer à 26 gouverneurs et 260 ministres provinciaux…Et cela alors que, du temps des 11 provinces, Kinshasa s’avérait déjà incapable de rétrocéder aux provinces les 40% des recettes budgétaires prévus par la constitution… »
Le politologue constate aussi que certaines des nouvelles provinces s’en sortiront mieux que d’autres : « dans le Nord, l’Ituri bénéficiera du commerce transfrontalier avec l’Ouganda et de l’exploitation de l’or ; le Lualaba, avec Kolwezi pour capitale, n’aura pas de problème, le Kasaï oriental, avec le diamant de Tshikapa s’en sortira également. Mais l’Equateur, le Nord Ubangi et le Sud Ubangi sont loin de disposer des ressources et des infrastructures nécessaires. »
A cette objection, les autorités rétorquent que toutes les provinces du Congo recèlent des richesses qui doivent encore être exploitées et qu’une caisse de solidarité nationale sera prévue… Cette promesse laisse sceptiques de nombreux citoyens qui redoutent de devoir supporter le poids fiscal du découpage…
Aux incertitudes sur le financement des nouvelles provinces s’ajoutent les doutes sur la faisabilité du calendrier électoral, l’opposition soupçonnant toujours le pouvoir de tenter de gagner du temps afin de bénéficier, pour quelques mois ou quelques années, d’une « rallonge », que les Congolais appellent «glissement », imposée par des raisons techniques ou budgétaires…"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"« Dialogue » : "Kabila" aurait fait rédiger une "nouvelle Constitution"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10157
Décidés à conserver le pouvoir préserver les intérêts d’une caste, «Joseph Kabila» et les «durs» de sa «majorité» multiplient des artifices pour faire «repousser» l’élection présidentielle – prévue initialement au mois de novembre 2016 – à 2019. Des voix dissidentes au sein de la «majorité présidentielle» laissent entendre que «Joseph Kabila» aurait déjà fait rédiger une «nouvelle Constitution». Celle-ci prévoit un «régime présidentiel» et l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel indirect. Les «services» mènent actuellement une «opération charme» auprès de quelques «opposants» prêts à aller à la «soupe populaire». Les «tshisekedistes» seraient les plus courtisés.
A Kinshasa, le sénat a fini par voter, mardi 11 août, la loi comportant les annexes sur la répartition des sièges. Une semaine après la tenue de cette session extraordinaire - de trop? - de la chambre haute, des observateurs continuent à ergoter sur la célérité avec laquelle les sénateurs ont «expédié» cette question alors que le fichier électoral continue à poser problème. A tort ou à raison, d’aucuns suspectent le bureau du sénat d’avoir subi des «pressions».
Selon des sources proches de la «majorité présidentielle», «Joseph Kabila» et les «super faucons» de son régime auraient sablé du champagne dans la soirée de ce mardi 11 août. «Après le vote intervenu au sénat, Joseph Kabila et les membres du premier cercle de son pouvoir vont maintenant sortir le grand jeu avec le concours d’une Cour constitutionnelle aux ordres».
Enrôlement de nouveaux majeurs
Lors de sa session ordinaire qui débute mi-septembre prochain, le Parlement congolais aura à se pencher sur le texte précité. Pour évoquer à nouveau la répartition des sièges? « Nullement, tranche une de nos sources. Il sera question de l’enrôlement de nouveaux majeurs. En clair, dès septembre, le Parlement va inviter la Commission électorale nationale indépendante à entamer cette opération».
Selon des experts, le nombre de «nouveaux majeurs» tournerait autour d’une dizaine de millions. Pour eux, la CENI aura besoin de plus ou moins trois mois pour accomplir cette mission. Un calcul mental rapide indique que la Commission électorale sera ainsi «occupée» jusqu’au mois de décembre prochain. Quid des élections provinciales prévues en octobre?
Dès le mois d’octobre prochain, «Joseph Kabila» va sortir le «grand jeu» en mettant sur pied un «gouvernement de transition». Plusieurs personnalités de l’opposition feraient actuellement l’objet d’une cour assidue de la part de Kalev Mutond, l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Celui-ci a quitté Bruxelles au cours de la matinée du mardi 18 août par un vol de Brussels Airlines. «Compte tenu de l’enjeu pour lui et sa famille biologique, Joseph Kabila est prêt à tout concéder aux opposants disposés à participer au dialogue politique à venir ».
Sauf « grain de sable » qui pourrait s’infiltrer dans la « stratégie kabiliste », les élections locales et provinciales, fixées au mois d’octobre de l’année en cours, seraient reportées…à juillet 2016, dit-on.
C’est ici que la Cour constitutionnelle serait appelée à la rescousse pour donner un "habillage juridique" à l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Objectif officiel: prévenir le vide juridique qui risque d’intervenir dès le 20 décembre 2016.
Régime présidentiel
A en croire certaines voix dissonantes au sein de la mouvance kabiliste, « Joseph Kabila » voudrait profiter de ce «flottement» pour demander à "sa" Cour constitutionnelle d’examiner la possibilité de procéder purement et simplement au changement de régime politique. « Joseph Kabila est décidé non seulement à faire instaurer le régime présidentiel à l’américaine mais aussi à faire modifier le scrutin présidentiel en introduisant le suffrage universel indirect. Au moment où je vous parle, un professeur belgo-congolais vivant à Liège a déjà achevé la rédaction de la nouvelle Constitution ».
Une de nos sources de conclure : «Joseph Kabila semble prendre le Burundais Pierre Nkurunziza pour modèle. Le président Kabila est convaincu que les Occidentaux vont se fatiguer comme au Burundi. Les Congolais doivent rester très vigilants. Il s’agit de ne donner au président Joseph Kabila ni un jour de plus ni un jour de moins. Il s’agit également de honnir toutes les personnalités politiques qui succomberont aux artifices d’un gouvernement de transition. En clair, il faut laisser Joseph Kabila terminer son mandat qui expire le 19 décembre 2016. Passer ce délai, on rentre dans la logique de la dérive dictatoriale dont l’antidote se trouve dans l’article 64 de la Constitution. Dès le 20 décembre 2016, Joseph Kabila ne doit plus être reconnu comme président de la République... »"
"RDC: vers une modification des règles de l'élection présidentielle?
° http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-vers-une-modification-des-regles-de-l-election-presidentielle?id=9055517#
Jospeh Kabila, président de la République Démocratique du Congo, pressé d'obtenir un troisième mandat ?
Le ministre congolais des Relations avec le parlement, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, un ardent partisan d'un troisième mandat du président Joseph Kabila - actuellement interdit par la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC) - a préconisé une modification constitutionnelle pour faire sauter ce verrou.
"Je plaide pour l'instauration du scrutin indirect pour l'élection du président de la République. Dans le contexte congolais, ce mode de scrutin aura le mérite de réduire sensiblement la contestation à l'issue de la publication des résultats des élections. Un corps électoral de 500 ou 600 grands électeurs élus au niveau local permettrait au pays de faire d'une part l'économie des moyens et de l'autre celle de la contestation", a-t-il affirmé ce week-end au cours d'une interview accordée à l'agence Belga lors d'un passage en Belgique.
Selon M. Kin-Kiey, une telle élection indirecte "ne sera pas une exception congolaise puisque sur le continent - Afrique du sud, Angola - ou dans le monde - États-Unis par exemple -, plusieurs pays élisent déjà leur président de la République de cette manière".
Le second mandat de M. Kabila expire dans seize mois et une élection présidentielle, couplée à des législatives, doit se tenir le 27 novembre 2016 pour conclure un cycle électoral complet, censé débuter le 25 octobre prochain par des scrutins locaux.
M. Kin-Kiey, qui fut en 1997 le dernier porte-parole de l'éphémère dernier gouvernement du maréchal Mobutu Sese Seko avant de rejoindre la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD soutenu par le Rwanda), plaide désormais pour une mobilisation de tous les Congolais autour de la personne de M. Kabila au nom du "salut national", alors que le pays "se normalise" après des décennies de troubles et de guerres civiles.
"Kabila a encore des miracles à produire s'il veut apporter le bien-être partout dans ce pays", a souligné le ministre dans son "appel de Masimanimba", lancé le 27 juin depuis son fief de la province du Bandundu (ouest de la RDC).
Selon lui, l'un des arguments pour une élection présidentielle indirecte est l'aspect financier. Le coût du cycle électoral (sept scrutins en tout en une bonne année) est de 1,2 milliard de dollars, alors que la RDC "peine à mobiliser un budget annuel de sept milliards" - en dépit de ses immenses richesses géologiques, forestières et hydrauliques.
M. Kin-Kiey suggère dès lors une modification de la Constitution de 2006 - déjà adaptée en 2011 pour faire de la présidentielle un scrutin à un seul tour.
Interrogé sur la voie à suivre (parlementaire, via une réunion du Congrès, rassemblant Assemblée nationale et Sénat, ou par référendum, il assure que "c'est à débattre".
"Les députés peuvent être réélus indéfiniment et (la chancelière allemande Angela) Merkel en est à son troisième mandat" à la tête du gouvernement allemand, a-t-il fait valoir.
La limitation à deux mandats prévue dans la Constitution congolaise, "c'était idyllique, c'était le rêve, faisons comme notre colonisateur", en oubliant "qu'il y a un contexte congolais et africain", a poursuivi le ministre.
En janvier, une contestation populaire sans précédent depuis longtemps dans le pays contre un projet de la loi électorale susceptible de prolonger le mandat de M. Kabila avait fait entre 27 et 42 morts, selon les sources.
Mais M. Kin-Kiey, par ailleurs initiateur d'une campagne "Kabila Désir" qu'il a lancée pour promouvoir le bilan de M. Kabila, estime que ces réticences peuvent être vaincues par le dialogue.
Selon lui, M. Kabila pourrait lancer ce dialogue "sans tabou" dès le mois d'octobre après avoir mené de larges "consultations" au printemps, qui n'ont encore débouché sur aucun résultat concret.
L'opposition congolaise est divisée sur la participation à cet éventuel dialogue et son principal parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) du vieil opposant historique Etienne Tshisekedi, 82 ans, est miné par des querelles intestines."
"Le Potentiel: «Des émissaires de Kabila discutent avec Tshisekedi»
° http://www.radiookapi.net/2015/08/18/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-des-emissaires-de-kabila-discutent-avec-tshisekedi
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202415&Actualiteit=selected
Revue de presse kinoise du 18 août 2015.
Sous le titre «Des émissaires de Kabila discutent avec Tshisekedi»,Le Potentiel affirme que les émissaires de Joseph Kabila et ceux d'Etienne Tshisekedi planchent sur les contours du dialogue politique qui s'annonce dans les jours à venir. Le quotidien indique que la clé de l'énigme de cette rencontre politique se trouve être entre les mains du président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le Potentiel fait tout de même remarquer que l'UDPS bat en retraite face à son engagement pour la tenue d'un dialogue national et son secrétaire national, Bruno Mavungu nie l'information sur la tenue d'un pré-dialogue à Bruxelles ou en Italie comme le distillent certains medias de la capitale.
Ce que les cadres de l'UDPS qualifient de rumeur, poursuit le quotidien, n'est pas compris de la même manière par nombre de militants de cette formation politique. Le Potentiel estime qu’une frange de l'opposition est également persuadée que le leadership de l'UDPS se serait engagé dans un schéma dont il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants.Toujours au sujet de cette rencontre, Le Potentiel observe : « La Majorité y croit toujours l’Opposition se disperse ». Si, relève ce confrère, la Majorité travaille ardemment pour planter le décor d’un glissement inévitable, l’Opposition dispersée et plombée dans ses nombreuses contradictions, pourrait l’aider à atteindre cet objectif. Dans ce nouveau décor, note-t-il, le dialogue s’impose comme la voie idéale pour un glissement collectif.
Le Vrai Modérateur titre « L’Udps tentée par un dialogue en solo ».
Selon ce périodique, les échos qui parviennent de la capitale belge convergent vers la tenue du dialogue politique auquel le parti d’Etienne Tshisekedi va probablement prendre part. Il nous revient, d’apprendre à cet effet, ajoute ce journal, qu’il se serait tenu un pré-dialogue en Italie. En attendant, c’est le black out autour du voyage de l’émissaire du Chef de l’Etat qui a quitté Kinshasa dans la soirée du samedi 15 aout dernier pour rencontrer Etienne Tshisekedi à Bruxelles.
La Prospérité constate « Dialogue : blocage autour de la facilitation ! ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7446&rubrique=POLITIQUE )
Ce journal estime que Joseph Kabila va bientôt s’adresser à la Nation pour l’informer de l’option définitive prise en vue de l’organisation ou non du dialogue. La Prospérité précise en outre : « Si c’est la première option qui est choisie, les matières devant faire l’objet du dialogue sont le calendrier électoral et l’enrôlement de nouveaux majeurs. Avant que l’on en arrive là, il va falloir résoudre la question de la facilitation. A tout dire, le suspense n’est pas encore totalement levé ». Ce journal a néanmoins une préoccupation : « ]Combien de temps faudra-t-il encore attendre avant que ne s’ouvrent les travaux du dialogue politique national ? Seul Joseph Kabila a la réponse »(...)"
"Contre tous !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7445
Dans leur quête tendant à livrer, à l’opinion, l’information la plus saine possible, la plus crédible, les fins limiers ont intercepté sous la toile, quelques documents qui laissent transparaître, sans équivoque, l’idée que l’on n’est pas loin, probablement, du dialogue. Ce concept revient à la surface, après que la classe politique, les forces vives de la nation se soient engouffrées dans le débat, au parlement, sur la session extraordinaire. Le dialogue, parce qu’il faut en parler, va encore retenir l’attention. C’est parce qu’une correspondance adressée à une trentaine de délégations consultées et à certains diplomates fixe ce qui doit constituer comme matières à soumettre au débat. Il s’agit, essentiellement, de deux points : l’enrôlement des jeunes majeurs et le calendrier électoral. Si l’ordre du jour paraît impératif, il reste aussi que la dynamique de la salle ne peut nullement être écartée. Soit ! Mais, quand est-ce que ce dialogue sera convoqué ? N’est-ce pas que le temps est contre tous et file à une vitesse vertigineuse, quand l’on tient compte du délai constitutionnel ? Qu’est-ce qui fait que la convocation du dialogue national puisse traîner ?
Des analyses et autres éléments d’informations recueillies dans les cercles privés renseignent que le Chef de l’Etat serait à l’étape de réflexion. Celle-ci porterait sur la question de la facilitation. Elle est à l’origine de la controverse. Tant, l’on sait que la communauté internationale a déjà levé l’option sur cette question, se conformant à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. D’ailleurs, le patron de la Monusco, Martin Kobler, Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, serait bien disposé à jouer aux bons offices. De l’autre côté, il serait même envisagé dans certains milieux que la médiation africaine soit mise à profit, quand bien même aucun nom ne soit cité. Pourtant, les proches du pouvoir, au pays, ne s’en cachent. Ils préconisent la médiation nationale. Dans cet embarras de choix, le Chef de l’Etat, lui, attend de fixer l’opinion, probablement, dès qu’il aura fait son choix entre diverses recettes sur le marché. C’est à partir de ce moment-là qu’il fixera l’opinion, si oui ou non il y aura dialogue, si oui ou non la médiation sera nationale. Voilà que, eu égard à ce qui précède, il est difficile pour la centrale électorale d’organiser les élections. C’est clair, parce qu’un point à soumettre au dialogue porte justement sur le calendrier électoral. Le dialogue devient donc une condition sine qua non pour la tenue des élections en République Démocratique du Congo. Mais, ce qui doit bien interpeller les uns et les autres, c’est de savoir que le temps joue contre tous. Qu’on se le dise."
"“Kabila désir” ou le désir de Kin Kiey Mulumba
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/08/16/kabila-desir-ou-le-desir-de-kin-kiey-mulumba/
(...)
Le seul point sur lequel M. Mulumba ne communique pas, ce sont les sentiments du président lui-même. Lui, c’est clair, il désire Kabila. Mais Kabila lui-même, désire-t-il poursuivre, en dépit des termes de la constitution, et des exemples du Burkina Faso et du Burundi où la perspective d’un troisième mandat a suscité les troubles que l’on sait ?
L’avenir dira si l’influent ministre a levé un coin du voile ou pris ses propres désirs pour la réalité…"
"Lubumbashi : Christian Mwando dans le collimateur de l’ANR"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10154
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7427
° http://latempete.info/la-confiscation-de-toutes-les-institutions-du-pays-par-le-pouvoir-en-place-denoncee/
° http://www.lephareonline.net/dialogue-politique-la-dcud-preconise-une-commission-preparatoire-tripartite/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7432
° http://www.lephareonline.net/lopposition-signe-et-persiste-pas-de-3me-mandat-pour-kabila/
° http://www.lephareonline.net/dialogue-politique-mbikayi-menace-de-se-retirer/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"ALERTE!
Honoré Ngbanda dévoile les véritables objectifs de « Joseph Kabila » et Félix Tshisekedi au travers du dialogue et lance un message particulier à la jeunesse congolaise"
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/2445-video-audio-honore-ngbanda-devoile-les-veritables-objectifs-de-joseph-kabila-et-felix-tshisekedi-au-travers-du-dialogue-et-lance-un-message-particulier-a-la-jeunesse-congolaise.html
"RDC: des rencontres entre l'UDPS et le gouvernement jettent le trouble
° http://www.rfi.fr/afrique/20150823-rdc-udps-tractations-discussions-secretes-crise-polemique-kabi
Selon certaines sources, Felix Tshisekedi, fils du numéro 1 de l'UDPS, serait intéressé par un poste au gouvernement. De quoi jeter le trouble au sein du principal parti d'opposition.
Nouvel épisode dans la crise qui déchire le principal parti d'opposition congolais, l'UDPS. Après des communiqués demandant, pour les uns, la nomination d'un nouveau président par intérim, pour les autres, le maintien de l'opposant historique Etienne Tshisekedi à la tête du parti, depuis quelques jours ce sont les discussions que l'UDPS aurait avec des émissaires du gouvernement qui font la Une des journaux. Des rencontres qui sont la source de toutes les spéculations.
Il y a d'abord eu cette rencontre à Rome. Des émissaires du gouvernement et du parti d'opposition se sont entretenus dans la capitale italienne entre le 11 et le 17 août, selon des sources concordantes. Une réunion qui faisait suite à d'autres à Kinshasa. Et qui s'est poursuivi au sein de l'UDPS ces derniers jours à Bruxelles.
Quel en a été le contenu ? C'est la question que se pose quotidiennement la presse à Kinshasa. Pour Bruno Tshibala, porte parole de l'UDPS, ces discussions doivent servir à se mettre d'accord sur les modalités du dialogue politique initié par Joseph Kabila en juin. Et notamment résoudre le point de divergence entre les deux camps : la présence ou non d'un médiateur international à ce dialogue. Joseph Kabila s'y est déjà officiellement opposé, mais selon Bruno Thsibala « les différences » seraient « sur le point d'être élaguées ».
Pas question par contre, à en croire le porte-parole, « de parler de la participation de l'UDPS à un gouvernement d'union nationale ». « Nous faisons du respect du délai constitutionnel, et des élections une question de vie ou de mort », insiste-t-il. Pourtant d'autres sources sont moins affirmatives.
Selon elles, Felix Tshisekedi, le le fils du numéro 1 du parti, , pourrait bien être intéressé par un poste gouvernemental. Une position difficile à assumer publiquement au sein du parti d'opposition historique. Contacté à plusieurs reprises Felix Tshisekedi était injoignable en fin de semaine.
Selon plusieurs sources, la possibilité d'une participation de l'UDPS aux affaires intéresserait le pouvoir en place car un gouvernement d'union nationale avec le parti d'opposition pourrait faciliter à Joseph Kabila la gestion du pays jusqu'à la tenue des élections."
"(...)Félix Tshisekedi a toutefois confirmé l’existence de tractations informelles entre Limete et le Palais de la Nation autour de la médiation, du lieu, du format et du contenu du dialogue, qui doit se tenir dans le respect de la Constitution. A ce sujet, il a indiqué que beaucoup d’avancées ont été enregistrées entre les principales parties prenantes à ce forum.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202426&Actualiteit=selected
Selon mes pauvres info, l'accord pour le début du dialogue entre l'Udps de FTT et le pouvoir est fin prêt, sa réalisation ne bute plus que sur les détails de sa validation populaire par la présence de Ya Tshitshi à Léo pour son inauguration ! Celle-ci n'est pas garantie pour des raisons évidentes de son état de santé qui reste, quoi que dise le contraire son fils, limite pour lui permettre d'être bringuebalé partout sans risques ! Aussitôt réglé ce détail pratique, le dialogue débutera pour homologuer le consensus devant présider à tous les amendements de fait, cas des forces majeures ou faits accomplis qui relégueront toute contrainte constitutionnelle...
Une question : quoi y auront gagné FTT et son Udps au delà des billets verts et des postes; je veux dire qu'y auront-ils gagné du combat pour "la démocratie, le progrès social, l'état de droit" pour lequel ils ont consenti maints sacrifices depuis plus de 30 ans; qu'est-ce qu'y aura gagné le pays ???
Si l'on m'assure que cela apportera effectivement au pays une garantie de changement de gouvernance, je m'inclinerais volontiers sur leur exploit stratégique sinon..........; sinon si comme je le crains après-dialogue risque bien d'être égal à avant-dialogue quant à l'espoir d'une meilleure gouvernance pour notre cher pays, dommage, fort dommage et préoccupant pour notre Congo !
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"DC : les appels à un troisième mandat pour Kabila, dénoncés
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-les-appels-a-un-troisieme-mandat-pour-kabila-denonces/2930165.html
L'Asadho demande à Joseph Kabila de rappeler à l'ordre la RTNC, les acteurs politiques de la majorité présidentielle et les ministres, pour qu'ils mettent fin aux appels à la violation de la Constitution.
Une des principales associations de défense des droits humains en République démocratique du Congo (RDC), l’Association africaine de défense des droits de l'Homme (Asadho), a demandé au président Joseph Kabila d'éclaircir sa position face aux appels visant à le maintenir à la tête du pays.
"Accepter de briguer un troisième mandat ou de prolonger votre mandat actuel au-delà de décembre 2016 serait une décision grave et scandaleuse" qui "exposera notre pays à des troubles politiques et sociaux", affirme l'association dans un communiqué, faisant notamment référence à de meurtrières manifestations en janvier.
Arrivé au pouvoir en 2001 après la mort de son père Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila a déjà rempli deux mandats présidentiels. La Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
L'Asadho indique que le silence de M. Kabila sur ses intentions réelles inquiète, alors que les "appels à la violation de la Constitution" se multiplient. Des appels qui pourraient "faire croire" qu'ils "seraient faits avec son aval direct ou indirect", estime l’Asadho.
En janvier, des manifestations violentes contre un projet de modification de la loi électorale qui aurait permis à Kabila de rester au pouvoir au-delà des élections de 2016, ont causé au moins 40 morts, selon le gouvernement."
"RDC : les pressions politiques s'accentuent sur les médias"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-pressions-politiques-saccentuent-sur-les-medias/
"Article 64 : mode d’emploi
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10166
Wina Lokondo
La démocratie, on l’a dit, est « le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ce dernier en est ainsi l’alpha et l’oméga, sa cause et sa finalité. Il est le « souverain primaire », celui qui donne le pouvoir et qui peut seul, par parallélisme des formes, le retirer. Il décide périodiquement à travers les élections ou, en dernier ressort, par référendum. En dehors des votations, il peut à tout moment exprimer ses bonnes ou mauvaises humeurs, par divers moyens, formels ou informels, dans des espaces privés ou dans la rue. En RDC, des droits à la libre action et expression lui sont reconnus par la Constitution dans plusieurs de ses articles.
L’article 64 – par lequel jurent aujourd’hui les Congolais et qui est, pour eux, l’argument légal, l’ultime recours pour la défense des institutions du pays – est de ceux-là. Avant de parler de sa « notice d’utilisation », nous citons préalablement quelques autres articles, lesquels nous paraissent importants et qui permettent d’éclairer notre propos à son sujet. L’article 23 dispose : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ». L’article 25 dit : « La liberté des réunions pacifiques et sans armes est garantie sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ». L’article 26 énonce : « La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente. Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation ». Enfin, l’article 27 : « Tout Congolais a le droit d’adresser individuellement ou collectivement une pétition à l’autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l’objet d’incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative ».
Le Constituant se serait bien limité à ces quelques belles dispositions. Mais il a tenu à en ajouter une autre, la 64, à contenu d’exigence particulière et qui dit : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi ».
« Devoir de faire échec ». Quel entendement doit-on avoir de ce « commandement » ? Comment et avec quel moyen le citoyen congolais peut-il s’opposer à quelqu’un qui prend le pouvoir par la…force ou à une autorité publique qui se met à violer intentionnellement la Constitution ? En manifestant « pacifiquement et sans armes » ? L’éclairage des spécialistes du droit constitutionnel est ici demandé. Et sans en être un, nous estimons que l’article 64, dans toute son ambiguïté, autorise (aussi) la révolte violente, le recours ultime…aux armes lorsqu’il est question de sauver la nation et la démocratie. Les Congolais devraient s’y résoudre et s’y préparer au regard d’une météo politique qui annonce un futur proche très morose.
En effet, la RDC s’enténèbre au fil des jours et des déclarations de ses acteurs politiques. L’affrontement paraît de plus en plus inévitable. Il est même déjà annoncé par l’ignoble et zélé Tryphon Kin-Kiey Mulumba, le Congolais actuellement le plus honni par ses compatriotes, le ministre en charge des relations avec le Parlement et président de l’association « Kabila Désir ». « La guerre est devant nous », a-t-il répété lors de ses dernières et pitoyables sorties médiatiques. Et puisque la guerre leur est ainsi promise, un appel patriotique doit - et déjà maintenant - être lancé aux Congolais : citoyens, préparez-vous à prendre les armes !
Le président Joseph Kabila et les « incompétents » qui l’entourent (dixit Tryphon Kin-Kiey Mulumba) lèvent l’option de la stratégie Gbagbo, celle du pourrissement, du chaos salvateur : créer le désordre pour demeurer au pouvoir. L’ancien président ivoirien y a eu recours. Il a retardé pendant des années l’organisation de l’élection présidentielle et installant en même temps un climat de terreur dans le pays, notamment par les actions de ses milices joliment appelés « jeunes patriotes » et efficacement encadrés par son épouse Simone Gbagbo et un certain Charles Blé Goudé. La Côte d’Ivoire sombra dans la guerre civile qu’ils ont finalement…perdue. La première dame a été condamnée à 20 ans de prison, le président Laurent Gbagbo et le « général de la jeunesse » Charles Blé-Goudé sont aujourd’hui pensionnaires à la prison de Scheveningen et jugés par la CPI. Auraient-ils pu imaginer une telle fin de leur aventure politique ?
« Le président Kabila a la maitrise de l’armée, de la police et des services de sécurité », répètent à volonté ses « choristes ». Comprenez : « Nous tirerons sur tout ce qui bougera ». Mais ces derniers feraient mieux de lire l’histoire. Le Shah d’Iran, l’Irakien Saddam Hussein, le libyen Mouammar Kadhafi furent également hyper armés. Blaise Compaoré maîtrisait prétendument bien, lui aussi, ses troupes et ses « services ». Mais leurs digues sécuritaires, à eux tous, sautèrent devant les révoltes de leurs concitoyens.
L’histoire de la RDC est aussi émaillée de ses moments de fermentation. L’ordre colonial belge, féroce fut-il, se lézarda brusquement un certain 4 janvier 1959. Les Congolais exigèrent avec perte et fracas l’indépendance et l’obtinrent un an et demi plus tard. La marche des chrétiens fit vaciller le régime Mobutu le 19 février 1992. La colère des congolais des 19, 20 et 21 janvier 2015 est encore bien fraîche dans les mémoires. Le pouvoir a reçu des coups en plein visage durant les trois jours. Il s’est retrouvé un genou à terre, sonné et s’appuyant sur la corde du ring. Il s’est péniblement relevé en…interrompant les communications et les services de messagerie téléphoniques sur tout le territoire national pour empêcher la coordination des actions entre les insurgés. L’activité économique du pays en a pâti. La « kabilie » a dû reculer dans sa tentative de tripatouiller la loi électorale. Le projet de modification de cette dernière a finalement été abandonné. Il est écrit que le peuple a toujours eu le dernier mot. Pense-t-on que le peuple congolais ne l’aura-t-il pas à l’issue de l’affrontement qui s’annonce, à la guerre que les kabilistes lui promettent ?
L’article 70 de la Constitution dit bien : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». De cet article, Lambert Mende et ses amis s’arc-boutent sur la dernière phrase pour justifier une probable prolongation du mandat de Joseph Kabila. « Le glissement est constitutionnel », disent-ils en refrain. La stratégie, de la part du pouvoir, est de renvoyer l’élection provinciale (et les municipales) davantage vers fin 2016 afin de justifier l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle prévue pour cette période ; de ne pas l’organiser à l’échéance constitutionnelle (« Notre budget ne nous le permet pas… », disent-ils déjà) pour que le tour soit ainsi joué, pour que la prolongation s’impose de soi. Aussi facilement que d’aucuns le croient ? Rien n’est moins sûr. Les Congolais se préparent à l’empêcher et fourbissent leurs arguments et leurs…armes. Si pour les kabilistes « glisseurs », la prolongation est constitutionnelle par l’article 70, la révolte populaire est tout aussi constitutionnelle par l’article 64.
Et comment concrètement les Congolais peuvent-ils « faire échec » aux éventuels perturbateurs de l’ordre institutionnel ? Comment préparer et actionner la désobéissance citoyenne ? Les Congolais auront-ils besoin des kalachnikovs pour défendre leur démocratie ? Pas nécessairement. Bien d’autres stratégies et « trucs », moins coûteux et facilement mobilisables, peuvent faire l’affaire. Bloquer par exemple les entrées de quelques bâtiments publics et prendre possession de certains autres - partout dans le pays et au même moment, et à l’aide de toutes sortes de matériaux – ne nécessitent pas de moyens financiers ni un savoir particulier. L’arme la plus efficace est d’abord la mobilisation de tous. L’erreur ici serait de croire que sauver la nation est le seul devoir des militaires ou des hommes politiques.
Il suffirait que les Congolais de toutes les provinces sortent nombreux, de leurs communes, de leurs quartiers et envahissent toutes les avenues – au même moment (nous le soulignons) - pour changer le cours des événements. Les soudards du pouvoir ne seront pas aussi nombreux et suffisamment équipés pour se retrouver dans toutes les rues et contenir la vague populaire. Partout, on prendra aussi la précaution de filmer le déroulement des affrontements, pour l’histoire : les générations futures pourront ainsi voir comment leurs parents se sont battus pour défendre la démocratie et les institutions du pays. Les films pourraient également servir de témoignages au cours des probables procès contre ceux qui auront massacré les Congolais.
Des mots d’ordre, des appels communs - courageux et clairs – des leaders politiques de l’opposition et ainsi que ceux de la société civile (églises, chefs coutumiers, syndicats et autres organisations) réveilleraient les compatriotes « tièdes et hésitants », les encourageraient et les feraient certainement sortir de la mollesse, de la passivité et de la…peur. Dès maintenant, des campagnes de sensibilisation et de mobilisation des esprits à l’inéluctable affrontement doivent être entreprises, chaque organisation les menant au sein de toutes ses structures internes, du sommet à la base, à Kinshasa comme dans toutes les clairières du Congo profond où les réseaux téléphoniques existent déjà. Des brefs messages SMS et Facebook permettent de les atteindre et de les conscientiser. Les mots d’ordre pour le déclenchement des actions (systématiquement motivés et signés par plusieurs leaders – les vrais et braves) devront passer par ces mêmes canaux modernes.
Au sujet des actions, il faudra les lancer avec efficacité et par périodes successives, les répéter à différentes dates et circonstances symboliques – par exemple le jour de l’ouverture du « suspect » Dialogue ou à l’annonce du report de l’élection provinciale, etc. - qui exigent une mobilisation citoyenne. Les réactions du pouvoir et de ses sicaires sont connues et prévisibles. Mais plus la détermination des Congolais (et particulièrement des leaders) sera forte, plus les kabilistes reculeront. Comme en janvier dernier. Un grand nombre d’arrestations et de morts ne sera pas à leur intérêt. La justice nationale ou internationale s’en saisirait, le moment venu. Une mise à l’index diplomatique du régime par la communauté internationale le fragiliserait également et durablement.
L’option que prennent Joseph Kabila et sa nomenklatura de perturber l’architecture constitutionnelle – et cela par le refus irraisonné d’un petit nombre de personnes de voir s’arrêter la jouissance des privilèges de leur pouvoir - est très hasardeuse, périlleuse. C’est se tromper gravement d’époque, contrairement à ce que pourraient penser ceux qui profitent de la situation, que de s’imaginer diriger longtemps encore le Congo en violant impunément les lois et les principes de sa démocratie, et par la terreur. Cette (mauvaise) voie ferait entrer le pays, si elle est obstinément maintenue, dans une instabilité institutionnelle et sécuritaire qui ne serait au bénéfice de personne et préjudicierait chaque Congolais – et, aussi, les étrangers qui vivent dans le pays. D’une façon ou d’une autre, directement ou indirectement. Qu’on se le dise.
Wina Lokondo"
"Washington attend le tout premier transfert pacifique et démocratique du pouvoir en RDC
° http://www.voaafrique.com/content/washington-attend-le-tout-premier-transfert-pacifique-et-democratique-du-pouvoir-en-rdc/2925682.html
L’ambassadeur des Etats-Unis l’a déclaré dans une interview avec Idriss Fall, envoyé spécial de VOA Afrique à Kinshasa.
James Swan, l'embassadeur des Etats-Unis en RDC
James Swan suggère un consensus politique des acteurs principaux en vue de respecter le délai constitutionnel pour la tenue des élections vu le temps court qu’il reste. Il en appelle à la reprise de la coopération entre l’armée congolaise et les forces de la Mission des Nations unies en RDC mais aussi au redoublement d’efforts en vue de mettre fin à l’insécurité dans l’Est.
James Swan : ...Effectuer le premier transfert pacifique et démocratique du pouvoir dans l’histoire de ce pays et qu’il ne faut pas rater cette occasion. C’est une position que nous avons aussi communiqué aux autres pays de la région en Afrique et en effet partout au monde : l’importance du respect des Constitutions, des traditions d’alternance... Nous espérons que ce sera la réalité ici au Congo.VOA Afrique : Et si jamais il y a répétition de ce qui vient de se passer au Burundi, qu’est-ce que les Etats-Unis vont faire ?
James Swan : Encore une fois, notre position est claire. C’est important de respecter la constitution et d’assurer que les élections soient organisées selon le calendrier envisagé par la Constitution. Pour nous, ce n’estpas trop tard. Le temps presse, mais avec de la bonne volonté et un consensus politique parmi les principaux acteurs, on peut toujours arriver aux élections crédibles et pacifiques fin 2016.
James Swan au micro d'Idriss Fall
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VOA Afrique : L’autre question, c’est l'instabilité dans l’Est. Il y a des rebelles FDLR, les rebelles ADF-NALU, il y a les groupes Maï-Maï. Que faudra-t-il faire pour mettre fin à cette insécurité récurrente dans l’Est du Congo ?
James Swan : Il y a déjà plusieurs efforts consacrés à résoudre ce problème qui persiste dans l’Est du Congo depuis 20 ans et même plus de 20 ans. Il y a déjà un cadre diplomatique, l’accord cadre pour la paix signé à Addis Abeba en 2013. Il y a aussi une action diplomatique très robuste de la part des envoyés spéciaux des Etats-Unis, de l’Union africaine, des Nations unies et autres. Et bien sûr il y a une mission des Nations unies très robuste ici au Congo, qui est prête à aider le gouvernement de la RDC à lutter contre ces groupes armés dans l’Est.VOA Afrique : Mais on a vu qu’en fait cette collaboration ne marche pas toujours notamment dans la région de Beni ou les populations se sont mêmes parfois révoltées parce que l’insécurité continue. Que faudrait-il faire ?
James Swan : Moi, je crois que ça souligne vraiment l’importance de reprendre la coopération entre la Monusco et les forces armées de la RDC. La population souffre beaucoup depuis plus de 20 ans. C’est l’occasion maintenant de renforcer tous les efforts, de redoubler tous les efforts pour lutter contre ces groupes armés qui ont commis des exactions, des atrocités et des abus contre la population depuis trop longtemps."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Demain pour notre pays n'est pas encore donné...
En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?
Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?
Compatriotiquement!
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En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?
Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?
"Elections en RDC: l'ONU et les Etats-Unis maintiennent la pression
° http://www.rfi.fr/afrique/20150827-congo-rdc-onu-etats-unis-pression-kabila-elections-novembre-2016-presidentielle-mon
Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.
L'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Thomas Perriello, a rencontré le président Joseph Kabila hier. Il lui aurait rappelé la position de Washington : respect des délais constitutionnels et alternance en 2016.
« Concernant les élections planifiées en RDC et le respect de la Constitution, le président Obama a toujours signifié la nécessité de respecter la Constitution et la loi (...) Avec toute notre considération pour la RDC, nous avons évoqué ces sujets avec le président Kabila durant notre entretien (...). Ce qui est important, c'est que les élections législatives et présidentielle prévues l'année prochaine soient organisées. »
De son côté, le patron de la Monusco, Martin Kobler, a également rappelé lors de la session de questions-réponses l'importance de respecter la Constitution. Si aujourd'hui, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), les élections provinciales, municipales, urbaines et locales devraient avoir lieu le 25 octobre 2015, le plus important, ce sont pour lui le respect des délais pour les législatives et la présidentielle : « Je ne sais pas si c'est réaliste d'avoir au mois d'octobre des élections locales. Notre position est très claire : la Constitution doit être gardée, les législatives et présidentielle doivent prendre place au mois de novembre 2016, et, troisièmement, tout ce qui est entre maintenant et novembre 2016 ne doit pas mettre en danger les élections présidentielles. Notre n'interfèrerons jamais dans les affaires intérieures du pays, mais nous maintenons notre position selon laquelle la Constitution devrait être gardée. »
Martin Kobler a aussi proposé lors de cette conférence de presse hebdomadaire hier que la Commission électorale nationale indépendante fournisse un calendrier électoral « réaliste et finançable »."
° http://www.radiookapi.net/2015/08/27/actualite/politique/elections-en-rdc-thomas-perriello-insiste-sur-le-respect-de-la
"Congo-Kinshasa: Danger Looms in DRC As Kabila Maneuvers to Remain in Power
By Herman J. Cohen
° http://allafrica.com/stories/201508271257.html
° http://democratiechretienne.org/2015/08/27/congo-kinshasa-danger-looms-in-drc-as-kabila-maneuvers-to-remain-in-power-by-herman-j-cohen/
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t8325-it-is-clear-that-kabila-now-has-virtually-zero-support-in-drc-gros-nuages-sur-le-pays-alors-que-kabila-manouvre-pour-rester-au-pouvoir-au-dela-de-2016-by-herman-cohen
It is becoming increasingly difficult for authoritarian African heads of state to change constitutions that limit them to two terms in power.
In Burkina Faso, starting in October 2014, President Blaise Compaore asked his parliament to amend the constitution to allow him to run for a third term. Before the parliament could act, tens of thousands of angry protesters went into the streets. They burned parliament and forced the president to flee his country in a French military helicopter.
In Burundi during the period June to August 2015, President Pierre Nkurunziza took advantage of an ambiguous clause in the constitution to run for a third term with the connivance of the Supreme Court. This unleashed major violence in Burundi, forcing thousands of frightened citizens to flee to neighboring countries.
Although Nkurunziza "won" the election, it was boycotted by all the major political parties and he continues to face violent opposition from those who accuse him of violating the will of the people, who want their heads of state to remain no longer than two terms.
(Of significance in the Burundi crisis is the absence of ethnic content in opposition to the president. Both Hutu and Tutsi citizens have joined to oppose the president's illegal usurpation of power.)
The tensions and violence in Burkina and Burundi continue to be serious.
But they will pale into insignificance if President Joseph Kabila in the Democratic Republic of the Congo persists in his efforts to subvert the Congolese constitution by maneuvering to remain in power after his second term expires in December 2016.
Kabila has promised that the presidential election will take place as scheduled on November 16, 2016. And the independent electoral commission has published an electoral calendar leading to a presidential election. But nothing is being done to prepare for the implementation of that calendar. There is talk in political circles of a deliberate time "slippage" that will delay an election indefinitely.
In January this year, Kabila introduced the idea of conducting a general census of the population before an election could be held. In a country with more than 60 million people and with very poor infrastructure, such a program would take several years to carry out. The very idea caused violence in the capital, Kinshasa, as well as in other major cities, with hundreds killed by security personnel.
As of August 2015, the electoral commission is slowly preparing to hold local and municipal elections before the end of this year. Again, in a country with such a large land area and population, the conduct of local elections in thousands of jurisdictions would certainly delay the presidential election for several years. Opposition political parties are calling for the delay of local and municipal elections until after the parliamentary and presidential elections in order to guarantee that the latter will take place on time.
Elections of provincial legislatures could feasibly be done before the end of 2015. Since the legislatures elect members of the national parliament, the new national legislature could be in place before the presidential election in 2016. But the government's determination to hold local elections this year appears certain to delay the presidential election indefinitely, and thereby guarantee hostile popular action.
On top of all this activity, Kabila has carved up the country's traditional 11 provinces into a new total of 26, making elections even more complicated and expensive. In other words, anything that delays the inevitable presidential election is good for Kabila.
Another maneuver designed to delay the presidential election indefinitely is an argument about its cost. Since the Kabila government misappropriates 80 percent of all mineral export revenues, there is little money left for the financing of elections. The current electoral commission estimate for the cost of the presidential election is $1.5 billion. This is totally exaggerated. The international community, which has been financing Congolese elections since 2006, will certainly refuse to pay that much money.
With prospects for a presidential election taking place as scheduled increasingly unlikely, the U.S. government is adamant that the constitutional requirement to hold it in November 2016 be observed.
Washington will not wait until July or August 2016 to begin applying pressure on the Kabila administration. If no preparations are visible before the end of 2015, the American government is likely to start talking to its European friends about imposing sanctions on Kabila's family and his immediate circle of close advisers.
The Congolese opposition is also not likely to wait until after the end of 2015 to take action. The opposition feels strongly because the internal political situation has changed since Kabila was elected by majority popular vote in 2006, and by plurality popular vote in 2011.
For those elections, Kabila had popular support in different areas of the nation, especially in his own Katanga province. But it is clear that he now has virtually zero support anywhere in the DRC.
His government has failed to deliver poverty reduction despite the highest levels of mineral exports in history, as well as the highest mineral prices in history. His government has also failed to deliver peace in the eastern border provinces of North Kivu and Ituri, where rogue militias beholden to foreign governments, and undisciplined units of the national army, continue to pillage and rape.
With every day that goes by without a signal from President Kabila that he will leave power as the constitution requires, the more likely it is that the people of the DRC will take matters into their own hands. The prospect is ominous. And instability in the DRC will certainly spill over into neighboring countries. This is especially true for Angola whose northern border is dangerously close to Kinshasa."
Herman J. "Hank" Cohen is a former United States Assistant Secretary of State. He is the author of The Mind of the African Strongman: Conversations with Dictators, Statesmen, and Father Figures.
DC en a fait une traduction !
° http://allafrica.com/stories/201508171350.html
° http://allafrica.com/stories/201507301642.html
° http://allafrica.com/stories/201507311177.html
° http://allafrica.com/stories/201508061216.html
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Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:38 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"28-08-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202487&Actualiteit=selected
La poursuite du feuilleton « dialogue national lié aux échéances électorales », avec aujourd’hui un grand coup de projecteur sur Tshisekedi, ainsi que la clôture de la 4ème session de l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) sont les principaux sujets d’actualité de ce jour. Un autre titre développé par les journaux congolais, c'est le procès des présumés assassins de Chebeya à Kinshasa. Il y a aussi quelques infos économiques.
Elections et Dialogue
A propos des élections et du dialogue national, Le Potentiel titre « Présidentielle 2016 : Tshisekedi face à son destin ».
Pour ce journal, le leader maximo est face à son destin : entrer dans l’histoire pat la grande porte ou effacer d’un trait toutes ces pages de lutte en faveur de la démocratie au prix de sacrifices. Il note : «D’aucuns estiment que la Présidentielle de 2001 était l’ultime combat d’Etienne Tshisekedi. Erreur, s’exclame ce journal qui souligne que le sphinx de Limete qui court derrière l’impérium depuis 2011 s’apprêterait à s’engager dans la course à la présidentielle de 2016. Le poids de l’âge puis la maladie, l’ayant conduit loin du pays, sera-t-il d’aplomb pour engager et gagner ce nouveau challenge ?, s’interroge Le Potentiel
Toujours au sujet du leader de l’Udps, mais cette fois-ci en rapport avec le dialogue, La République titre : «Tshisekedi revient pour le dialogue ».
Toutes les analyses politiques concordent quant aux tumultes qui plombent la marche de l’UDPS.
En ce moment où bouillonne le microcosme politique national alimenté par l’épouvante de l’inexorable marche du pays vers les élections de 2016, mais aussi les enjeux de la mise en place de nouvelles provinces, l’organisation des élections à la base, etc. L’UDPS, c’est aussi l’exclusion du Président Etienne Tshisekedi du parti, et l’impression d’un cafouillage dans la marche du parti dont la position est livrée par plusieurs langues à la fois, écritLa République
«Ne touchez pas à notre Etienne Tshisekedi !», lance Lisanga Bonganga Front Populaire, cité par La Prospérité. (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7551 ) « Le Front Populaire Contre la Révision Constitutionnelle continue à appeler la classe politique au dialogue [...] Déterminé à défendre et valoriser les idées d'Etienne Tshisekedi, le Front Populaire soutient que l'heure est grave, et la seule issue pour sauver la nation toute entière, c'est de dialoguer en vue de trouver la solution aux nombreuses préoccupations dont celle ayant trait à l'organisation des élections en République Démocratique du Congo », rapporte le quotidien. Selon Lisanga, l'organisation et la tenue des élections crédibles et apaisées dans les délais constitutionnels suscitent de profondes inquiétudes au point qu'un doute général semble s'installer à travers tout le pays.
De son côté, Le Phare titre « Front Populaire de Lisanga : le Dialogue ou la catastrophe ». (° http://www.lephareonline.net/front-populaire-de-lisanga-le-dialogue-ou-la-catastrophe/ ) « Le « Front Populaire contre la Révision Constitutionnelle » accentue les pressions pour obtenir la convocation urgente du dialogue politique. Pour gagner son pari, cette plateforme politique a décidé de démarrer ses actions de sensibilisation et de mobilisation pour le dialogue sous la médiation internationale, dès ce lundi 31 août 2015 à Kinshasa. Il prévoit de le faire par la distribution des dépliants. La clôture de cette campagne est annoncée pour le 6 septembre 2015 au terrain « MEFE », dans la commune de Lemba.
A cette occasion, il est prévu un grand meeting dit de vérité dénommé : « Rencontre Citoyenne ».
Au cours d’un point de presse animé hier à la paroisse Notre Dame de Fatima, le Coordonateur du Front Populaire contre la Révision Constitutionnelle, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a déclaré que la République Démocratique du Congo se trouve dans une impasse, et sans aucune issue apparente.
A l’en croire, l’organisation et la tenues des élections crédibles suscitent de profondes inquiétudes, au point qu’un doute général s’installe à travers tout le pays.
« L’heure est grave. Nous sommes donc interpellés par la conscience du devoir patriotique à dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité au peuple congolais », a martelé Lisanga Bonganga, avant d’affirmer haut et fort que le dialogue politique avec les bons offices de la communauté internationale, tel que préconisé et défendu par le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, est incontournable.
Cet acteur politique de l’opposition pro-dialogue est convaincu que le dialogue politique reste la seule « Voie Royale » pour la promotion de la réconciliation nationale, et l’aboutissement heureux du processus électoral.
Lisanga pense que tout autre schéma ne peut que se révéler du sophisme et du fantasme. Aussi s’emploie-t-il à battre campagne en faveur de la participation des forces politiques et sociales au Dialogue, car la politique de la chaise vide, c’est la pratique de l’esquive, de l’imposture et de la démagogie.
Ce fervent partisan de la tenue du dialogue (…) a appelé à la constitution d’un « Front Tshisekediste », dans la perspective d’une alternance constructive et citoyenne au sommet de l’Etat.
Le Phare titre « Dialogue : «la feuille de route» de l’UDPS toujours sans réponses ». (° http://www.lephareonline.net/dialogue-la-feuille-de-route-de-ludps-toujours-sans-reponses/ )
« Nier que des contacts informels ont effectivement eu lieu la semaine dernière en Italie, entre émissaires du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et ceux du président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Etienne Tshisekedi, serait faire preuve de naïveté. Car, des compatriotes se réclamant des camps des deux personnalités politiques sont partis de Kinshasa pour échanger autour des modalités d’organisation du Dialogue national. Ce qui dérange un peu dans l’affaire, surtout du côté de l’UDPS, c’est le fait qu’hormis Félix Tshisekedi, Secrétaire National aux Relations Extérieures, et partant membre de la haute direction du parti, les autres délégués ne font plus partie des structures officielles. C’est notamment les cas de Me Mukendi wa Mulumba, Yamba Yamba et Yambu. La liste des « indésirables » allait être plus longue si Désiré Kazadi et David Mukeba n’avaient pas été recalés au niveau des visas.
Par conséquent, la participation aux tractations d’Italie des cadres de l’UDPS réputés jusque-là « exclus » ou « auto-exclus » a sérieusement embarrassé la haute direction, d’autant que ni Etienne Tshisekedi, ni le Secrétaire général Bruno Mavungu, n’avaient été préalablement consultés pour leur donner leur quitus. Quoi qu’il en soit, ce parti de l’Opposition ne peut pas renier cette délégation, compte tenu de la présence, en son sein, de Félix Tshisekedi.
A en croire des indiscrétions échappées de Limete, ces délégués à problèmes ont eu au moins le mérite de ne prendre aucun engagement dans le sens d’une cohabitation future avec le pouvoir en place dans un Gouvernement de Transition, ni d’une quelconque prolongation du mandat du Président de la République actuellement en fonctions. D’où, rien n’est plus faux que de laisser croire que Félix Tshisekedi ou Me Mukendi wa Mulumba serait candidat à la Primature, pour la succession de Matata ».
(Avant d’aller plus loin, quelques explications s’imposent : les «cadres jusque-là « exclus » ou « auto-exclus » fait référence à une vieille proclamation d’ETwM en 2012 suivant laquelle les élus de l’UDPS qui accepteraient de siéger au Parlement mal élu en 2011 s’excluraient d’eux-mêmes de l’UDPS. Par contre, on voit mal pourquoi l’UDPS « ne peut pas renier cette délégation, compte tenu de la présence de Félix Tshisekedi ». Cela revient à institutionnaliser le fait que le parti serait la propriété privée d’un lignage biologique ! ETwM ne serait pas le premier homme politique à devoir s’écrier « Tu quoque, fili mi ! ». NdlR)
L’article poursuit, sous le sous-titre « Oui au Dialogue… mais selon l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba »
« Comme cela se sait depuis que l’un des émissaires le plus connu et le plus actif du Chef de l’Etat, nous avons cité Kalev Mutond, Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements) avait effectué le déplacement de Limete, au mois de mai dernier, l’UDPS est partie prenante au projet de Dialogue national. Mais, comme déjà dit et répété à l’envi, Etienne Tshisekedi et son parti n’entendent y prendre part que sous l’empire de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
A ce sujet, la position de l’UDPS pour son éventuelle participation à un Dialogue avec le pouvoir en place se trouve consignée dans sa « feuille de route » rendue publique le 14 février 2015, sous la signature de son président national, Etienne Tshisekedi. Il y a lieu de signaler que lors de la rencontre du mois de mai à Limete entre Kalev et le staff de l’UDPS conduit par son Secrétaire général, Bruno Mavungu, une copie de ce document avait été remise au précité, à charge pour lui de la transmettre à Joseph Kabila, qui s’apprêtait alors à lancer le round de ses « consultations » avec les forces politiques et sociales.
Dans l’esprit de la haute direction de l’UDPS, le Chef de l’Etat devait réagir, par écrit, au contenu de sa « feuille de route », en vue d’une harmonisation future des vues sur le format du Dialogue, son lieu d’accueil, sa durée, son ordre du jour, ses objectifs, etc. Depuis lors, indique-t-on du côté de Limete, la réaction du Président de la République continue de faire attendre.
Par conséquent, Etienne Tshisekedi et son pré-carré pensent qu’il n’est pas possible d’avancer dans la voie du Dialogue, tant que Joseph Kabila n’aura pas officiellement réagi à sa « feuille de route ». Autrement dit, tout ce qui se raconte au sujet d’un présumé deal entre Limete et le Palais de la Nation en vue du « partage des postes » ministériels ou autres est à ranger dans le panier des ragots.
Les grandes lignes de la « feuille de route » de l’UDPS
On rappelle que dans sa « feuille de route » du 14 février 2015, l’UDPS se déclarait partisane d’un Dialogue entre Congolais, sous la médiation de la communauté internationale, en vue de résoudre la crise de légitimité au sommet de l’Etat, née à la suite des fraudes électorales de 2011. Elle suggérait à ce propos que ce forum puisse se déroule, sous un format réduit, avec d’un côté les délégués de Kabila (Majorité) et de l’autre ceux d’Etienne Tshisekedi (Opposition) et sa durée devrait être la plus courte possible. Kinshasa serait la ville d’accueil. Comme points à l’ordre du jour, elle proposait l’examen du contentieux électoral de 2011, l’audit externe du fichier électoral, l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel, la neutralité de la CENI, l’enrôlement de nouveaux majeurs, le respect des délais constitutionnels pour l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales, la libération des prisonniers politiques et d’opinion, la réouverture des médias de l’opposition fermés, etc.
Nulle part, la « feuille de route » de l’UDPS ne faisait état d’une nouvelle transition ou de la mise en place d’un nouveau gouvernement[/size] ».
(En réalité, les choses ne sont pas aussi claires et aussi limpides car
1° La médiation internationale réclamée par l’UDPS est une excellente idée pour obtenir une médiation « neutre », et éviter si possible des discussions formatées à l’avance dans le genre des « Concertations ». Mais cette médiation ne figure absolument pas dans l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et il faut beaucoup d’imagination pour l’extraire de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
2° Il se peut que « dans l’esprit de la haute direction de l’UDPS », JKK devait réagir, par écrit, au contenu de sa « feuille de route »,mais, pour autant que l’on sache, il n’y avait pas d’accord préalable entre les parties sur cette « méthode de négociations par échange de petits papiers ».
3° Réduire la discussion à un duo entre d’un côté les délégués de Kabila (Majorité) et de l’autre ceux d’Etienne Tshisekedi (Opposition) alors que même la Majorité n’est pas unanime et que l’Opposition est loin de se regrouper unanimement derrière ETwM, est tout ce qu’on voudra, sauf un dialogue « inclusif » !
4° Un tel dialogue mettrait face à face deux conspirateurs, dont l’un, JKK, a réussi son coup d’état, cependant que celui d’ETwM a échoué. Mais un échec n’est pas une vertu ! L’un comme l’autre ont voulu prendre le pouvoir après des élections nulles. Car les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1](...) NdlR)(...)"
"Pré-dialogue MP-Udps en Italie. Félix Tshisekedi : «nous ne trahirons jamais le peuple congolais»"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7565&rubrique=POLITIQUE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13047:nomination-des-gouverneurs-election-presidentielle-au-second-degre&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7549
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13051:l-asadho-a-joseph-kabila-accepter-un-troisieme-mandat-ou-la-prolongation-de-votre-second-mandat-serait-une-remise-en-cause-des-valeurs-democratiques&catid=90:online-depeches
° http://www.lephareonline.net/rdc-pas-de-glissement-pour-la-presidentielle-et-les-legislatives-nationales/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5085
° http://www.radiookapi.net/2015/08/28/actualite/politique/rdc-33-ong-demandent-joseph-kabila-de-ne-pas-violer-la-constitution
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5077
° http://www.rfi.fr/afrique/20150826-troisieme-mandat-kabila-medias-publics-accuses-partialite-rdc-asadho-katende-burund
° http://latempete.info/conference-de-presse-eclair-hier-au-ministere-des-medias-7-minutes-catastrophiques-pour-kinkiey-mulumba/
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"L’ARP de Munene « n’écarte pas l’option des armes pour 2016 »
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-larp-de-munene-necarte-pas-loption-des-armes-pour-2016/
L’Armée de Résistance Populaire (ARP) du général Faustin Munene estime « l’alternance pacifique et démocratique avec Joseph Kabila incertaine » et menace de reprendre la lutte armée.
L’ancien général Faustin Munene est réfugié au Congo-Brazzaville depuis 2010
Le mouvement politico-militaire de Faustin Munene refait parler de lui. Dans un communiqué, l’Armée de Résistance Populaire (ARP) prend position pour un changement de régime en 2016 en République démocratique du Congo (RDC). Mais l’ARP « ne croit pas à l’alternance par les urnes » et estime que « l’option des armes ne peut pas définitivement être écartée ». A cette date, le président congolais doit quitter le pouvoir en 2016 selon la Constitution, qui lui interdit de briguer une troisième mandat. Mais l’opposition congolaise craint que Joseph Kabila ne cherche à s’accrocher au pouvoir au-delà du délai constitutionnel, en faisant « glisser » le calendrier électoral qui peine à se mettre en place.
Le choix des armes
Michel Kanama, le porte-parole de l’ARP affirme que « l’alternance pacifique et démocratique avec Joseph Kabila est incertaine ». Et de prévenir : « l’Armée de Résistance Populaire n’écarte pas l’option des armes dans le cas où le président Joseph Kabila s’engagerait dans la course de violation de la constitution pour se maintenir au pouvoir ». Le mouvement du général Munene rejette également l’idée de participer à un possible gouvernement d’union nationale ou au dialogue proposé par Joseph Kabila. Dialogue que l’ARP qualifie de « manœuvre politicienne et de farce politique. »
Résidence surveillée
Depuis 2010, le général Munene est réfugié au Congo-Brazzaville voisin après avoir été accusé par Kinshasa de « complot contre la sécurité de l’Etat » et condamné par contumace à la prison à vie. Depuis cette date, la demande d’extradition de Faustin Munene par la RDC est toujours restée lettre morte. Le président Denis Sassou Nguesso s’est en effet toujours refusé d’extrader vers Kinshasa depuis l’assassinat de Pierre Mulele, l’oncle de Munene, après son expulsion de Brazzaville en 1968. Depuis cette date, le général Faustin Munene a été placé en « résidence surveillée » par le Congo-Brazzaville.
Pourquoi l’ARP menace de nouveau Kinshasa ?
Depuis l’arrestation de Munene à Brazzaville, son mouvement est accusé par Kinshasa d’avoir participé à plusieurs coups de force à Kinshasa, dont celui du 27 février 2011 contre la résidence du président Joseph Kabila et le camp militaire Kokolo. La « menace » de l’ARP apparaît d’autant plus étonnante, que le mouvement de Munene a bénéficié depuis 2014 d’importantes mesures d’amnisties. Plusieurs dizaines de membres de l’ARP ont en effet été libérés avec d’autres rebelles, comme ceux du M23. En menaçant de reprendre les armes, le mouvement de Munene peut vouloir mettre la pression sur Kinshasa afin de vouloir obtenir plus de libérations de ses membres ou tout simplement pour continuer d’exister sur l’échiquier politique congolais.
La menace de l’ARP est-elle à prendre au sérieux ?
Le mouvement de Munene, ne dispose pas d’un nombre suffisant d’hommes pour se lancer à l’assaut de la capitale congolaise. Mais les attaques répétées d’un faible nombre d’hommes armés dans des lieux stratégiques de Kinshasa : résidence présidentielle, télévision, camp militaire, aéroport… ont démontré l’extrême faiblesse des forces de sécurité congolaises. Un coup d’Etat ou une révolution de palais est donc réalisable avec peu d’hommes en RDC. L’ARP peut également compter sur ses connexions avec d’autres groupes insurrectionnels comme le mouvement des Enyele. Ce groupe est notamment accusé d’avoir attaqué le camp militaire Tshatshi le 22 juillet 2014. Même si les capacités de nuisance de l’ARP et de ses alliés restent limités, l’instabilité politique de la RDC en fait toujours un élément perturbateur à prendre en compte."
"RD Congo – 2016 : C’est la guerre qui nous attend
– Boniface Musavuli"
° http://desc-wondo.org/rd-congo-2016-cest-la-guerre-qui-nous-attend-boniface-musavuli/
Je lis la procession vers 2016 comme la marche vers un goulot d’étranglement. Avec ou sans Kabila, il s’agit d’un passage qui, même réussi sur le plan des élections (ce qui est hautement improbable), ouvre sur le Congo la porte vers l’inconnu, la relance des conflits armés étant, à mon avis, la perspective la plus probable. Décembre 2016 est annoncé pour être le bout du tunnel pour le peuple congolais. Il va avoir un président démocratiquement élu et tourner la page du régime actuel. La pauvreté, la corruption, la mauvaise gouvernance, les humiliations et bien d’autres maux qui plombent l’essor du pays vont devenir du passé. Le bonheur et la prospérité auxquels la Providence destina le Congo, au vu de ses immenses richesses, est à portée de main. La prophétie de Lumumba va enfin se réaliser : « L’avenir du Congo est beau »… Ce rêve est, hélas, trop merveilleux pour être réalisable. Il serait même temps que s’estompe l’euphorie autour des enjeux électoraux et que les Congolais se remettent à regarder la réalité en face.
En effet, un rapide coup d’œil sur l’ampleur des dégâts accumulés par le régime actuel et les enjeux géopolitiques nous renseigne que le rendez-vous le plus sûr est celui d’une nouvelle vague des conflits armés, et le prochain président, quelles que soient les conditions de son accession au pouvoir, n’y pourra rien. En cause, les deux difficiles voisins de l’Est : le Rwanda et l’Ouganda, et l’accumulation des dossiers litigieux dont nombreux ne peuvent se régler qu’à coups de canon. La guerre pourrait d’ailleurs éclater bien avant le départ de Joseph Kabila, notamment si les présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni se persuadent que le prochain président à Kinshasa contrariera les ambitions hégémoniques et économiques qu’ils revendiquent sur l’Est du Congo. Les deux hommes ont ainsi déjà entrepris de disposer d’une confortable avance, non seulement sur le plan militaire, mais surtout sur le plan politique et diplomatique, comme nous le verrons dans la suite de cette analyse. Les Congolais seraient ainsi bien inspirés de garder un œil sur ces deux « voisins »habitués, depuis deux décennies, à ruiner leurs aspiration à la paix et à la démocratie, chaque fois qu’ils croient enfin être sortis du bourbier.
RD Congo-Rwanda-Ouganda : Le cycle guerre-élection-guerre-élection
En revisitant les deux dernières décennies de l’histoire du Congo, on découvre que chaque fois que les Congolais croyaient se doter de nouvelles institutions, soit à l’issue d’une élection, soit à l’issue d’un accord politique, le pays subissait une attaque militaire rwando-ougandaise qui se traduisait par le sabotage des acquis engrangés. La guerre du M23 en est la plus récente illustration.[/justify]
2011 : Election présidentielle au Congo ; 2012 : guerre du M23
Le 16 décembre 2011 à Kinshasa, Joseph Kabila est proclamé président de la République à l’issue d’un processus électoral où il avait pour adversaire Etienne Tshisekedi. Nous ne revenons pas sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections, mais les Congolais se dotaient d’un nouveau gouvernement au terme de ce processus électoral. Mais cinq mois seulement après le scrutin éclatait la guerre du M23. Une agression rwando-ougandaise comme en attestent plusieurs rapports d’ONG et des experts de l’ONU[1]. Le conflit durera jusqu’en décembre 2013. Parmi les revendications brandies par le mouvement[2], on lit aisément les ambitions territoriales sur l’Est du Congo des présidents Museveni[3] et Kagame[4]. Et les deux hommes n’en étaient pas à leur coup d’essai. Cinq ans auparavant, le Congo subissait une attaque de même nature.
2006 : Election présidentielle ; 2007 : guerre du CNDP (l’ancêtre du M23)
Le 15 novembre 2006, la Commission électorale annonce à Kinshasa les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle donnant Joseph Kabila vainqueur face à Jean-Pierre Bemba. Comme pour 2011, nous ne revenons pas sur les évènements ayant entouré ce scrutin. L’élection est présentée par la presse internationale comme « la première élection démocratique de l’histoire du Congo ». Des semaines durant, des diplomates américains et européens défilent dans les médias pour apporter l’assurance que le Congo est enfin sorti des années sombres de son histoire et que le pays amorce son essor économique. Les Congolais ont toutes les raisons de voir l’avenir en rose. Une naïveté qui va coûter cher, tout le monde ayant oublié le Rwanda et l’Ouganda.
Quelques semaines seulement après la mise en place du nouveau gouvernement, on assiste à une intense activité militaire dans le Kivu. Des soldats rwandais, menés par le général Laurent Nkunda, vident les écoles et enrôlent les élèves de force. Dès novembre 2007, soit un an seulement après l’élection présidentielle à Kinshasa, les assaillants s’emparent de Nyanzale et se positionnent à 100 km au nord de Goma. C’est le début d’une série de batailles qui se soldent, le 10 décembre 2007 par le terrible carnage de Mushake[sup][5][/sup] où périssent plusieurs milliers de soldats FARDC (armée gouvernementale)[sup][6][/sup]. Une débâcle qui ruina le moral des troupes. De défaite en défaite, l’armée congolaise finit par s’effondrer complètement. Dos au mur, le gouvernement capitula platement comme en attestent les accords du 23 mars 2009, qui, pire, ouvraient la voie à la guerre du M23, trois ans plus tard. Mais 2006-2007 et 2011-2012 ne sont pas les seuls rendez-vous gâchés par le Rwanda et l’Ouganda au Congo. Trois ans avant le traumatisme de Mushake, les Congolais subissaient une autre déconvenue.
2003 : Accord de Sun City ; 2004 : chute de Bukavu
Un processus de paix destiné à mettre fin à la Deuxième Guerre du Congo avait été amorcé avec la signature des accords de Lusaka le 10 juillet 1999. Il sera bouclé en Afrique du Sud par un document, l’Accord global et inclusif, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, par les protagonistes du conflit, puis adopté à Sun City le 1er avril 2003. Il sera concrétisé par la mise en place, le 30 juin 2003, du gouvernement de transition avec un président et quatre vice-présidents, tous ayant un passé dans l’un ou l’autre des mouvements armés créés ou parrainés par Museveni et Kagame[7]. Les deux présidents ne pouvaient pas avoir meilleurs privilèges à l’intérieur de l’Etat congolais. Et pourtant, ils vont relancer la guerre contre le Congo un an seulement après la mise en place du fameux régime 1+4. Le 02 juin 2004, des milliers de soldats rwandais, menés par le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebutsi s’emparent de la ville de Bukavu. Une semaine durant, la ville est mise à sac tandis que des centaines de femmes sont violées par les occupants. Le nouveau gouvernement de Kinshasa, qui avait pourtant suscité tant d’espoir, est rapidement discrédité face à son incapacité à chasser les malfrats de la ville. Ceux qui avaient naïvement cru que les accords de Pretoria et de Sun City suffisaient à conjurer la folie meurtrière des dirigeants rwandais et ougandais en avaient eu pour leur compte.
En résumé, 2003-2004 : accord de paix en Afrique du Sud puis guerre ; 2006-2007 : élection présidentielle puis guerre ; 2011-2012 : deuxième élection présidentielle puis guerre. On ne saurait naïvement envisager l’après 2016 en faisant fi d’une nouvelle guerre, encore moins dans ce contexte où résonnent à nouveau les bruits des bottes aux frontières du Congo et que le pays se trouve dans un état de fébrilité sur le plan politique, de vulnérabilité sur le plan militaire et de tâtonnement sur le plan diplomatique.
Kigali et Kampala en position de force ; le Congo battu d’avance
Plusieurs sources renseignent que le Rwanda et l’Ouganda trépignent d’impatience à l’idée de renvoyer, à nouveau, leurs forces sur le sol congolais. Les présidents Kagame et Museveni ont créé une force commune dénommée Eastern Africa Standby Force (EASF) dont ils comptent se servir pour envahir le Congo, officiellement afin de combattre les FDLR et les ADF, face à ce qu’ils considèrent comme l’inefficacité de la Monusco[8]. Parallèlement, ils parrainent la création d’une nouvelle « rébellion des Tutsis » sur les ruines du M23 dont les membres se sont installés dans les deux pays après leur défaite au Congo en décembre 2013. Selon les premières informations, le mouvement, dénoncé par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, s’appellerait Mouvement chrétien pour la reconstruction du Congo qui serait, sur le plan militaire, à un niveau de préparation assez avancé[9]. Selon le journaliste et correspondant de guerre américain Keith Harmon Snow, ce mouvement est l’auteur de l’attaque du 02 juin 2015 contre l’aéroport de Goma[10], attaque faussement attribuée à un mystérieux groupe de mai-mai qui serait venu de Butembo (290 km au nord de Goma) sous le commandement d’un certain Kambale Malonga. Une version mensongère par laquelle les autorités de Kinshasa, complices de Kagame, essayaient de ne pas exposer le dictateur rwandais à la colère de la population de Goma. Mais pour combien de temps ?… Car on peut déjà considérer que les forces rwando-ougandaises sont maintenant en assez grand nombre sur le sol congolais compte tenu du flot des infiltrations signalées depuis au moins décembre 2013[11]. Une nouvelle guerre ouverte n’est donc plus qu’une question de temps. Les Congolais gagneraient ainsi à moins se préoccuper du nom du prochain président qu’à la façon dont le pays devrait se préparer à faire face, en essayant de rattraper les retards accumulés aussi bien sur le plan militaire que sur le plan diplomatique et politique.
Une guerre inévitable]
Les guerres menées contre le Congo ont pour principal enjeux le contrôle des ressources minières du pays, soit directement par des armées étrangères, soit derrière des groupes armés ou des rébellions factices. Depuis la Première Guerre du Congo, le Rwanda et l’Ouganda sont devenus d’importants exportateurs de plusieurs minerais extraits du sous-sol congolais. En décembre 2014, le Rwanda a été déclaré premier exportateur mondial de coltan avec 28 % du total des 8.807.232 kg de tantale produit dans le monde. De 2010 à 2013, les revenus tirés des exportations minières sont ainsi passés de 68 millions à 134,5 millions de dollars[12]. L’Ouganda connaît également une prospérité économique bonifiée par l’exportation des minerais pillés au Congo. Il n’est pas envisageable que les deux pays renoncent à un « statut » aussi prestigieux dont dépendent largement leurs économies respectives. On imagine assez aisément que le prochain président congolais ne sera pas aussi complaisant que Joseph Kabila et qu’il essayera de reprendre le contrôle sur les richesses nationales. Non seulement parce que le pillage a assez duré, mais surtout parce que le Congo, ruiné par des années de guerres, aura besoin de toutes ses ressources pour commencer à se reconstruire. Par ailleurs, les conditions dans lesquelles s’opère ce pillage sont que n’importe quel dirigeant congolais, doué de conscience patriotique, ne pourra que s’employer à y mettre un terme, entraînant des pertes sèches aux économies de rente dont se repaissent les élites au pouvoir à Kigali et à Kampala. Le conflit sera inévitable. Reste que le Congo se trouve dans un rapport de force nettement défavorable.
Un rapport de force militaire défavorable au Congo
Le premier élément à prendre en compte en cas de conflit consiste aux moyens dont chaque partie dote ses forces armées. En 2014, le gouvernement congolais a alloué à l’armée un budget de 400 millions de dollars, une broutille pour un pays grand comme l’Europe occidentale avec un poids démographique de 77 millions d’habitants et un effectif de 140 mille soldats. En ce qui concerne le Rwanda, les experts de l’Onu ont estimé, dès 2002, les dépenses militaires du pays à 400 millions[13] de dollars[14], soit, à l’époque, un budget équivalent au budget de l’armée de la RD Congo en 2014, un pays 90 fois plus grand et 10 fois plus peuplé. Pour ce qui est du personnel, les spécialistes, en considérant le nombre de généraux (une centaine), estiment que les effectifs de l’armée rwandaise dépasseraient ceux des pays voisins pourtant plus étendus et plus peuplés[15]. L’armée rwandaise est une gigantesque « armée sans frontières » dont les éléments sont déployés dans plusieurs régions du monde (Centrafrique, Darfour, Haïti) et, fréquemment, sur le sol congolais sous forme de « rébellions » ou de groupes armés en tous genre. Autrement dit, rien que sur le plan des moyens consacrés à leurs armées respectives, le Rwanda et l’Ouganda[16] partent avec une supériorité indéniable sur le Congo. Il faut dire que les autorités congolaises ont scandaleusement négligé leur armée. Dans la région, un autre voisin immédiat du Congo, l’Angola, a alloué, en 2014, jusqu’à 6,8 milliards de dollars à son armée, soit 17 fois plus que le Congo. Pour revenir au Rwanda et à l’Ouganda, il faut relever que les deux pays disposent surtout d’un avantage stratégique, qui devrait faire la différence, longtemps avant le premier coup de feu, si jamais confrontation il y a : les infiltrés.
Le fléau des infiltrations massives
A la suite des guerres à répétition imposées au Congo depuis 1996, des accords secrets entre Kinshasa, Kigali et Kampala ; et surtout des mécanismes de brassage et de mixage, le Congo s’est retrouvé avec plusieurs milliers de soldats rwandais et ougandais dans les rangs de son armée, et à tous les niveaux. L’ampleur des dégâts est telle qu’à chaque fois qu’on lève un coin de voile sur l’affaire, le pays tout entier se retrouve dans l’embarras devant l’opinion internationale, comme en témoigne le cas Bosco Ntaganda[17]. Parfois, ce sont des personnalités de premier plan qui sont amenées à mettre le scandale sur la place publique. Ainsi, en septembre 2013, lorsque l’Administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements), M. Kalev Mutond, communique au représentant du Secrétaire général de l’ONU une liste des membres du M23, on découvre à côté de plusieurs noms les mentions « sujet rwandais »[18], le comble étant que ces « soldats ennemis », dans le même document, disposaient de numéros de matricule FARDC. Deux mois plus tard, le général François Olenga, alors chef d’état-major des forces terrestres, affirmait que, confronté au manque de fiabilité des troupes au cours de la guerre du M23, il avait menacé de faire fusiller tous les infiltrés. Du jour au lendemain, « on a vu filer des colonels, des majors », dit-il dans l’interview accordée à Colette Braeckman[19].
En gros, le Congo a vraiment un problème quasiment insurmontable avec son armée massivement infiltrée par des« soldats ennemis » qui n’attendent que le « bon moment » pour « frapper ». Nul ne sait exactement combien ils sont (entre 12 et 35 mille[20]). Ils sabotent les opérations de l’armée dans le Kivu, tendent des embuscades, assassinent les officiers congolais[21], organisent des massacres,… Ils constituent un risque physique permanent pour n’importe quelle personnalité congolaise (militaire, politique, ou membre influent de la société civile) ouvertement opposée à la mainmise du Rwanda et de l’Ouganda sur le Congo. Une réalité qui oblige quasiment toutes les personnalités de Kinshasa à visiter le Kivu « sur la pointe des pieds »… terrain miné… Le Congo part ainsi avec ce handicap qui devrait le paralyser en cas de conflit, et ce n’est pas le contexte politique dans le pays, d’ici à 2016, qui devrait contribuer à remédier à la situation, bien au contraire.
Sur le plan politique : stabilité à Kigali et Kampala, incertitude à Kinshasa
Autant, sur le plan militaire, le Rwanda et l’Ouganda se trouvent largement en position de force, autant sur le plan politique Kigali et Kampala peuvent envisager l’avenir en toute sérénité. En effet, après le vote du 14 juillet par le parlement rwandais d’un texte en faveur de la non-limitation du nombre des mandats, Kagame a le feu vert pour un troisième mandat dès la présidentielle d’août 2017. En Ouganda, Museveni, qui a déjà neutralisé tous ses opposants, est, lui aussi, assuré de se maintenir au pouvoir à l’issue de la présidentielle de février 2016. Seul le Congo se trouve dans l’incertitude. Les manœuvres de Joseph Kabila visant à se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de 2016 annoncent une crise politique qui devrait plonger le pays dans une instabilité qui en fera une proie facile pour les agresseurs déjà militairement en position de force. En outre, l’image du Congo qui se dégrade depuis la répression dans le sang des manifestants à Kinshasa, en janvier dernier, devrait continuer de se dégrader entraînant un affaiblissement du pays sur le plan diplomatique.
Sur le plan diplomatique : Kigali et Kampala à l’offensive ; Kinshasa dos au mur
En effet, le Rwanda, l’Ouganda et leurs parrains internationaux continuent de mettre le Congo le dos au mur en le présentant, entre autres, comme le principal responsable de la difficulté de mise en œuvre d’une série d’accords (accords de Nairobi entre le gouvernement et le M23, et surtout accords d’Addis-Abeba). Kagame en est même arrivé à menacer de franchir à nouveau la frontière accusant le Congo et la Monusco de passivité face aux FDLR. On sait pourtant que les FDLR ne représentent plus aucune menace crédible pour la sécurité du Rwanda et que c’est plutôt le Rwanda et l’Ouganda qui ont tout à se reprocher par rapport aux accords d’Addis-Abeba[22]. Paradoxalement, c’est sur le Congo que s’exercent des pressions internationales, à tel point que le président Kabila a été amené à rencontrer en secret les membres du M23[23], une démarche inenvisageable plus ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda avec leurs groupes armés[24].
En gros, le Congo est en difficulté quasiment sur tous les plans (diplomatique, politique et militaire). Seul un grand sursaut national devrait lui éviter de revivre les sombres années que ses deux difficiles voisins lui préparent pour une énième fois. Il est peu probable que Kinshasa redresse sa diplomatie plutôt aphone et mole. Quant à la situation politique, elle devrait continuer de se dégrader. Le maintien de Joseph Kabila à la présidence de la République est une perspective de crise politique majeure, et rien ne peut y remédier sauf si l’intéressé annonce solennellement qu’il quittera ses fonctions le 19 décembre 2016, la fin de son second et dernier mandat. Par conséquent, le seul dossier dont les Congolais devraient se saisir avec ferveur est celui de l’armée.
« Qui veut la paix prépare la guerre »
L’expérience des deux dernières décennies nous apprend que l’essor économique du Congo est quasiment inenvisageable tant que le pays ne sera pas doté de moyens de défense à la fois efficaces et dissuasifs. En effet, le poids des convoitises étrangères suscitées par les richesses naturelles du pays ont placé le Congo dans la position d’un gibier attaqué par toutes sortes de prédateurs. Le Congo ne peut survivre à toutes ces meutes qu’en développant des capacités autonomes de défense, une démarche qui passe par une profonde prise de conscience nationale, soit dans le cadre des états généraux de l’armée soit dans le cadre d’une prise en main du « dossier armée » par les principales formations politiques ayant vocation à gouverner le pays.
Les états généraux de l’armée
Dans son dernier ouvrage, qui décrit l’état assez catastrophique de l’armée congolaise, et les pistes des réformes à envisager, l’analyste des questions militaires et géostratégiques Jean-Jacques Wondo insiste sur la nécessité d’organiser des états généraux de l’armée. Ces états généraux, s’ils sont effectivement tenus, devraient avoir un impact psychologique immédiat, aussi bien sur l’opinion nationale que sur les agresseurs. Ils devraient être, non seulement l’occasion de poser clairement la question des défaites en répétition que subit le Congo depuis 1996, mais surtout de savoir qui est qui dans l’armée, d’où vient-il et qu’est-ce qu’il y fait.
L’initiative de la convocation des états généraux de l’armée devrait venir du chef de l’Etat. Mais il est peu probable queJoseph Kabila se risque dans une démarche comme celle-là qui pourrait aboutir à des déballages sur une gouvernance calamiteuse dont le résultat, en 14 ans de règne, sont que l’armée congolaise est cette armée incapable de s’imposer face à un banal groupe armé. Quid du Premier ministre ? Aux termes de la Constitution du 18 février 2006, « la défense et la sécurité, autrefois domaines réservés du Chef de l’Etat, sont devenus des domaines de collaboration ». Mais là aussi, on imagine difficilement un Premier ministre congolais initier, de son propre chef, les travaux des états généraux de l’armée. Le scenario le plus envisageable est plutôt celui de l’initiative des différentes formations politiques de l’opposition qui, devant la situation alarmante de l’armée et face à la menace qui se profile à l’horizon, se saisiraient de la question de la défense dans le cadre d’un programme politique à mettre en œuvre de la fin du régime actuel.
Un programme politique de défense
Après avoir fait le constat que la majorité actuelle au pouvoir n’a ni la volonté ni les compétences nécessaire pour bâtir une armée digne de ce nom au Congo, des formations politiques – de l’opposition évidemment – pourraient élaborer un programme politique de défense en nouant des contacts soutenus avec des Etats et des organisations qui possèdent une solide expérience dans le domaine de la formation des armées. Le Congo a peut-être raté l’occasion de proposer un programme plus ambitieux à l’EUSEC[25] et pourrait regretter de n’avoir pas su profiter de la présence de la Monusco pour doter le pays d’une armée digne de ce nom. L’avantage d’un programme politique de la défense est qu’il devrait être assorti d’un partenariat stratégique permettant à la puissance alliée d’intervenir militairement sur le sol congolais en cas de défaillance de l’armée nationale. Les Congolais peuvent commencer par réexaminer les différents partenariats en matière de défense. Plusieurs puissances stratégiques occupent des sites militaires sur le sol congolais : l’Angola (Kitona – Kongo central), l’Afrique du Sud (Mura – Haut-Katanga), la Chine (Kamina – Haut-Lomami), les Etats-Unis (Kisangani – Tshopo), la Belgique (Kindu – Maniema), la France (Mbanza-Ngungu – Kongo central). Jusqu’à présent, ces puissances semblent essentiellement poursuivre au Congo leurs propres objectifs stratégiques. Un programme de gouvernance en matière de défense devrait consister à coordonner ces partenariats autour de quelques objectifs stratégiques, privilégier certains partenariats à d’autres ou carrément nouer de nouveaux partenariats plus ambitions avec des puissances émergentes comme la Russie.
Mais ce qui est certain est que le Congo ne peut plus se passer du débat sur son armée, et aucun candidat à l’élection présidentielle ne sera crédible s’il ne met pas la plus grande faillite du pays (l’armée) au cœur de son programme. Le rêve d’un avenir meilleur dès l’après-Kabila n’est envisageable que si le Congo prend son armée à bras-le-corps. Plus qu’aucun autre nation au monde, la devise du Congo dans les mois et les années à venir ne devrait s’inspirer que de cette sagesse héritée des Romains : « Qui veut la paix, prépare la guerre ».
Références Bibliographiques[/size]
[1] Le M23 était un mouvement politico-militaire formé de combattants rwandais et ougandais et dirigé, selon un organigramme publié par les experts de l’ONU, par le général James Kabarebe, l’actuel ministre rwandais de la Défense. Cf. Rapport S/2012/843 du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, 15 novembre 2012, p. 109. L’implication du Rwanda et de l’Ouganda sera confirmée par plusieurs autres rapports d’ONG et des enquêteurs de l’ONU.
[2] Le M23 exigeait que les « soldats rwandophones » ne soient affectés que dans les provinces de l’Est frontalières avec le Rwanda et l’Ouganda. Il exigeait en plus le retour de 400 mille « familles rwandophones » au Congo. En réalité, les« soldats rwandophones » dont parlait le M23 sont des soldats rwandais. Et les 400 milles « familles rwandophones » sont une vague des populations rwandaises et ougandaises que les présidents Kagame et Museveni s’emploient à déverserdans le Kivu pour submerger les populations congolaises autochtones. L’enjeu derrière ce forcing migratoire est, pour les deux présidents, d’obtenir un avantage numérique qui leur permettrait d’arracher progressivement le Kivu du contrôle de Kinshasa, dans le cadre de l’exécution du plan de balkanisation du Congo.
[3] Dans son discours devant l’Assemblée générale de la Société de droit de l’Afrique de l’Est (The East Africa Law Society general assembly) du 04 avril 1997, le président ougandais déclare : « Ma mission est d’assurer que l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et le Zaïre deviennent des Etats fédérés sous une même nation. Cela n’est pas maintenant un choix, mais une obligation (…) De même qu’Hitler fit pour unifier l’Allemagne, de même nous devrions le faire ici. Hitler était un chic type mais je pense qu’il est allé un peu trop loin en voulant conquérir le monde entier. Cf. « Report to UN Security Council : Génocide rwandais : Le peuple crie justice !, Feb 2008 », général Emmanuel Habyarimana, Déogratias Mushayidi, Gérard Karangwa Semushi & Noël Ndanyuzwe, 03 mars 2009.
[4] Le 28 octobre 1996, le président Bizimungu (une marionnette de Kagame) tenait une conférence au cours de laquelle il déclara, carte du « Grand Rwanda » à l’appui, que la région qu’habitent les Banyamulenge était autrefois rwandaise. Deux jours plus tard, au cours d’une conférence de presse tenue par Paul Kagame, alors vice-Président, mais véritable homme fort du pays, un document prônant l’organisation d’une « Conférence de Berlin II » (en vue d’un nouveau tracé des frontières), faisant échos aux propos de Pasteur Bizimungu. Dans la même semaine, les dirigeants de l’AFDL, l’ancêtre du M23, venaient de signer les fameux accords de Lemera qui prévoyaient de « céder 300 km du territoire congolais » au Rwanda, à l’Ouganda et au Burundi. Treize ans plus tard seront signés les fameux accords du 23 mars 2009 qui assuraient au Rwanda une mainmise sur l’Est du Congo par groupes armés interposés.
[5] Le carnage est décrit par la journaliste belge Colette Braeckman : « Sur les 6.000 éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié ont été mis hors combat : 2.500 militaires ont été tués dont 2000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma. En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda (…) : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens… ». Cf. « L’armée congolaise est rongée par le soupçon de trahison », Le carnet de Colette Braeckman, 27 décembre 2007.
[6] Laurent Nkunda revendiqua un bilan plus terrifiant : 4.800 cadavres des FARDC. Cf. « Le Chairman du CNDP le général Laurent Nkundabatware Mihigo brise le silence après sa victoire militaire face aux FARDC », laconscience.com, 05 janvier 2008.
[7] Joseph Kabila, un ancien de l’AFDL et du FPR (Front patriotique rwandais), des mouvements créés et parrainés par Kigali et Kampala sera confirmé au poste de président de la République. A ses côtés, les vice-Présidents : Jean-Pierre Bemba (MLC, parrainé par l’Ouganda) et Azarias Ruberwa (RCD-Goma, parrainé par le Rwanda). Puis, Abdoulaye Yerodia(un ancien de l’AFDL et membre de la majorité présidentielle de Kinshasa – PPRD). Enfin, Arthur Z’ahidi Ngoma(représentant de l’opposition non-armée et ancien du RCD-Goma).
[8] Emmanuel Neretse, « Vers une invasion « ouverte et autorisée » de la RDC par les armées du Rwanda et de l’Ouganda ? », musabyimana.net, 23 février 2015.
[9] La visite aux Etats-Unis du général Laurent Nkunda, en juillet 2014 (en violation des sanctions de l’ONU et du gouvernement américain) s’inscrirait dans les préparatifs en vue du lancement d’une nouvelle campagne militaire rwando-ougandaise contre le Congo.
[10] Keith Harmon Snow, “Western-Backed Terrorism in The Congo : Where Is General Laurent Nkunda ?”, globalresearch.ca, June 21, 2015.
[11] Le 27 juillet 2015, des sources locales à Beni signalaient que plus de 300 hommes lourdement armés et vêtus en tenue militaire Updf (armée ougandaise) avaient traversé la frontière deux jours auparavant à partir du district ougandais de Bundibudjo. Partis du camp de Kanyamwirima qui abritait des combattants de l’ex M23, ces hommes armés avaient traversé la rivière Semliki, en passant par Kyavoya, en direction de Kainama dans le parc des Virunga. Cf.radiomotooicha.com, 27 juillet 2015. Cette incursion armée n’est qu’une d’une longue série des incursions qui ont commencé en décembre 2013. Cf. B. Musavuli : « RD Congo : Le M23 version Kampala ? », agoravox.fr, 28 décembre 2013.
[12] Cf. “Rwanda Has Become World’s Largest Coltan Exporter, Reports KT Press”, PRNewswire-US Newswire, December 16, 2014.
[13] Rapport S/2002/1146 du 16 octobre 2002, §71, p. 16.
[14] Bien au-delà des 80 millions de dollars qui étaient mentionnés dans le budget officiel. Cf.
[15] Cf. JJ. Wondo, « Le vrai visage du FPR, l’« Armée Sans Frontières » de Kagame, desc-wondo.org, 27 août 2014 ; Gaspard Musabyimana et Emmanuel Neretse, Rwanda Vingt ans de pouvoir du FPR Quel Bilan ?, Editions Scribe(Bruxelles), mars 2014.
[16] En 2013, l’Ouganda a alloué, officiellement, un budget de 212 millions de dollars à son armée dont les effectifs sont estimés à 45 mille soldats.
[17] A l’occasion de l’audience de confirmation des charges de la Cour pénale internationale, le 10 février 2014, le général présenté comme « congolais » Bosco Ntaganda, poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, s’est fait identifier en tant que « citoyen rwandais », jetant un froid dans la salle. Cf. JJ. Wondo, « CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI », desc-wondo.org, 14 février 2014.
[18] http://ikazeiwacu.k.i.f.unblog.fr/files/2014/01/sidep-list-m23-non-eligible-integration-fardc.pdf
[19] « Le général Olenga commente la victoire de l’armée congolaise », Le carnet de Colette Braeckman, Le Soir, 8 novembre 2013.
[20] Patrick Mbeko estime à 35.000, au moins, le nombre des soldats rwandais opérant dans la partie Est du Congo. Cf. P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge – poker menteur en Afrique des Grands Lacs, Ed. de l’Erablière, 2014, p. 375.
[21] Ibidem, pp. 486, svt.
[22] Pour rappel, aux termes de ces accords, les pays signataires s’engageaient, entre autres, à « ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies » (article 5). Tous les chefs du M23 sont, depuis leur fuite, protégés par Kigali et Kampala. Paradoxalement, c’est sur le Congo que s’exercent des pressions internationales par rapport à l’application de ces accords.
[23] Selon Congo Indépendant, lors de son passage à Goma le 03 août dernier, le président Kabila a rencontré discrètement une délégation des membres du M23 composée de Bertrand Bisimwa, Sultani Makenga et Vianney Kazarama. Cf. « Goma : entrevue secrète entre « Joseph Kabila » et des cadres du M23… », congoindependant.com, 09 août 2015.
[24] En mai 2013, en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le chef de l’Etat tanzanien avait proposé au Rwanda et à l’Ouganda de discuter avec leurs opposants opérant dans les maquis de l’Est du Congo, dont les rebelles hutus des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). La proposition provoqua de violentes réactions à Kigali et un début de crise diplomatique entre les deux pays.
[25] L’EUSEC RD Congo est La mission de l’Union européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité au Congo. Son mandat est de soutenir les autorités pour reconstruire une armée qui garantira la sécurité sur toute l’étendue du territoire et créer les conditions favorables pour un retour au développement économique et social.
Boniface MUSAVULI / Exclusivité DESC
Boniface Musavuli est analyste politique et militant des droits de l’homme.
Il est diplômé de l’Université Lumière Lyon II, faculté de droit (Master de droit social – 2011). Il vit en France.[/size]
Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’articles publiés notamment sur DESC.
Il est l’auteur de l’article : « Joseph Kabila : un président au mépris du peuple congolais » repris dans l’ouvrage collectif « Les Congolais rejettent le régime de Kabila« , Editions Monde Nouveau / Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Juin 2015."
"RD Congo : un dialogue pour quelle finalité ?
Gaspard-Hubert B. Lonsi
(son site)
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-un-dialogue-pour-quelle-171079
Après avoir organisé des concertations nationales en 2013, le président de la République Démocratique du Congo a fini par mettre en place un gouvernement soi-disant de cohésion nationale. Celui-ci a pour caractéristique le partage des portefeuilles ministériels entre la majorité et une frange de l’opposition. Le fait de vouloir de nouveau négocier avec les forces vives de la Nation congolaise laisse sous-entendre l’échec patent de la précédente initiative. S’il est évident que le devenir du peuple congolais doit être fonction de la capacité de sa classe politique à trouver des solutions idoines, on est en droit de s’interroger sur la sincérité des partisans d’un énième dialogue.
Un glissement ou non ?
En politique, surtout dans les moments décisifs de l’évolution d’un Etat, un dialogue entre les différentes forces vives ne peut qu’être souhaitable. Mais encore faut-il connaître d’avance les thématiques à aborder à cette occasion. Néanmoins, chat échaudé craignant l’eau froide, il serait souhaitable de clarifier les véritables intentions des acteurs politiques qui, deux années plus tôt, ont détourné l’esprit initial censé faire des concertations de 2013. Ainsi ont-ils gâché une occasion qui aurait pu redonner espoir et consolider le « vivre ensemble », dynamiser la cohésion nationale et faire triompher le patriotisme congolais.
D’aucuns craignent désormais, au vu d’une quelconque mauvaise volonté relative au calendrier électoral, un glissement qui maintiendrait les mêmes acteurs politiques dans leurs fonctions respectives pour une durée de trois, voire cinq ans. Il est évident que la République Démocratique du Congo doit constamment être dirigée, mais pas toujours par les mêmes personnes. Tout Congolais aspire à la représentativité politique, qu’il soit cordonnier ou docteur en droit, Katangais ou Mukongo, Kivutien ou Mungala, mulâtre ou cent pour cent couleur locale, Bantou ou Soudanais, Nilotique ou Pygmée... Seules les élections crédibles peuvent permettre l’accès aux mandats électorales. Or, le retard pris à dessein dans la déclinaison du calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) risque de maintenir, au grand dam de la majorité silencieuse, le statu quo. Que faire alors ? Faut-il un glissement ou non ?
Une loi d’exception
Les tensions suscitées par les différentes tentatives de réviser l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 risquent de ressurgir à cause du non-respect du chronogramme du calendrier qu’a proposé la CENI. Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un courant politique au sein de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), estime indispensable de décaler légèrement les échéances électorales, de telle sorte que le processus puisse rester inchangé et débuter, pour des raisons techniques, par la tenue des élections locales, municipales et urbaines en 2016 et se terminer par les scrutins présidentiel et législatifs en 2017.
Par conséquent, il faudra un consensus politique, grâce au vote par le Parlement d’une loi d’exception, afin de permettre l’intérim de la présidence de la République par le Président du Sénat, ou par le Président de l’Assemblée nationale, jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle et à la prise des fonctions de nouvel élu. L’objectif consistera à ne pas agir contrairement aux articles 70-2 et 73 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à l’installation effective du nouveau Président élu et à la convocation par la CENI de l’élection du Président de la République.
L’égalité dans la représentativité politique
Cette session extraordinaire du Parlement doit aussi se prononcer, selon les animateurs du RDPC, sur l’abroger de la loi électorale promulguée par le président de la République. De plus, celle-ci viole directement les articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Pis encore, les dégâts collatéraux, du fait de ladite promulgation, concernent notamment les articles 69 et 220 de la Loi fondamentale ayant trait à la sauvegarde de l’unité de la République et de l’intégrité du territoire, ainsi qu’à l’indépendance du pouvoir judiciaire."
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-des-tenors-de-l-opposition-exigent-un-nouveau-fichier-electoral-et-le-respect-du-delai-constitutionnel-pour-la-presidentielle/2935876.html
° http://www.radiookapi.net/2015/08/29/actualite/politique/rdc-dynamique-tshisekedi-president-appelle-lunion-pour-le-dialogue
° http://desc-wondo.org/chronique-de-desc-glissements-et-raccourcissements-electoraux-marcel-yabili/
° http://desc-wondo.org/ma-lecture-rdc-les-jeux-et-les-enjeux-politiques-de-2016-jean-jacques-wondo/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13064:jeunes-africains-engagez-vous-en-politique&catid=90:online-depeches
° http://www.voaafrique.com/content/augmentation-des-violations-des-droits-l-homme-a-l-approche-des-elections-en-rdc-avertit-lonu/2862955.html
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10174
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10173
° http://latempete.info/dialogue-ludps-demande-a-la-communaute-internationale-de-prendre-ses-responsabilites/
° http://latempete.info/bakata-katanga-devient-un-parti-politique/
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2442-les-10-raisons-pour-lesquelles-les-resistants-congolais-doivent-imperativement-chasser-joseph-kabila.html
° http://www.izf.net/afp/rdc-reporters-sans-fronti-res-d-nonce-des-pressions-politiques-lapproche-des-lections
° http://www.rfi.fr/afrique/20150814-rdc-acaj-denonce-restriction-libertes-publiques-bauma-makwambala-muyambo
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202378&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:28 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"«Joseph Kabila» relance la «récréation»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10176
« Je vous annonce la fin de la recréation ». Qui parle ainsi ? «Joseph Kabila»! C’était le 18 février 2006, à l’issue de la promulgation de la Constitution en vigueur, adoptée par référendum fin 2005.
Cette phrase fut accueillie par des applaudissements nullement convenus. La population présente avait cru assister à un événement historique : la fin du pouvoir pour le pouvoir et de l’autoritarisme. Bref, l’avènement d’un nouvel ordre politique fondé sur des élections libres, démocratiques et transparentes. L’avènement de la primauté du droit.
Après les 25 années de totalitarisme de l’Etat-MPR de Mobutu Sese Seko (1965-1990) suivie par la très longue et chaotique «transition démocratique» (mai 1990 - mai 1997), la population zaïro-congolaise ne cachait plus une lassitude certaine à l’encontre de son personnel politique. La population avait soif de Changement.
Mal inspirés, Laurent-Désiré Kabila et ses mentors ougandais et rwandais - initiateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL) -, crurent erronément que le peuple zaïro-congolais était juste demandeur d’un changement de nomenklatura: les «mobutistes» honnis devaient "dégager" au profit des «kabilistes». Erreur fatale.
Dès sa prise de pouvoir le 17 mai 1997 à Kinshasa, LD Kabila s’est empressé de restaurer le totalitarisme et l’arbitraire. Ces comportements anachroniques que les Zaïro-Congolais avaient «vomis» bruyamment lors des consultations nationales lancées par le président Mobutu ( janvier- mars 1990) et des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992).
Aveuglé par « sa » victoire , le Mzee n’a pas été capable de lire les signes de temps. Il n’a pas perçu que ce peuple n’était plus les "ex-indigènes du Congo-Belge" qu’il a connu avant de prendre le chemin de l’exil au début des années 60. Le Zaïro-Congolais des années 90 a acquis une certaine conscience politique. Il est demandeur non pas de la substitution de certains acteurs politiques par d’autres mais bien d’une transformation de la société toute entière. Il veut l’éradication d’un système. Un système qui l’empêche d’aspirer à un autre avenir.
Durant les premiers jours et mois de la « libération », les mots ci-après revenaient couramment dans toutes les bouches : spoliation, arrestation arbitraire, détention arbitraire, exécution extrajudiciaire, ostracisme, discrimination etc. La suite est connue : la mort mystérieuse de LD Kabila, la tenue du dialogue inter-congolais et la mise sur pied du régime de transition « 1+4 ». Un régime qui a semblé n’avoir qu’un seul souci : « le partage équitable et équilibré du pouvoir ».
En applaudissant «Joseph Kabila » le 18 février 2006, la population congolaise avait cru que « le pouvoir ne sera plus au bout du fusil ». Et que l’élection sera à l’avenir le mode exclusif de dévolution de l’imperium. La population congolaise avait cru également que la nouvelle Loi fondamentale tournait définitivement la page de la dictature, de la mauvaise gouvernance, de l’impunité etc.
Depuis son accession à la tête de l’Etat un certain 26 janvier 2001, le successeur de Mzee a démontré qu’il était tout sauf un démocrate. Intolérant, il ne laisse à ses contempteurs que trois possibilités : la prison, l’exil ou la mort. Sa préoccupation première est de s’en mettre plein les poches. « Elu » en 2006 et « réélu » en 2011, « Joseph Kabila » a pris goût au pouvoir. Il a pris goût à l’argent.
Selon des « mauvaises langues », le Congo-Kinshasa est, depuis 2001, régenté par la fratrie « Kabila ». Joseph, Jaynet, Zoé et Selemani s’occupent respectivement des mines et hydrocarbures, des marchés publics, des imprimés de valeurs et du secteur bancaire. L’ex-Zaïre est devenu un "butin de guerre" pour cette mystérieuse famille et ses mentors ougandais et rwandais.
A travers, ses « petits soldats », « Joseph Kabila » ne fait plus mystère de sa détermination à faire modifier la Constitution. But : briguer un troisième mandat. Et ce, en dépit des interdits contenus dans les articles 70 et 220.
Des journalistes réputés pour leur esprit mercantile, enhardissent cette dérive dictatoriale en alléguant que « rien ne pourra se faire contre cet homme ». Au motif que celui-ci « tient l’’armée utile’ et contrôle toutes les provinces (…) ». Le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba ne dit pas autre chose. Pire, il prend le gravissime risque de lancer l’idée d’une modification de la Constitution afin d’instaurer l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect.
Depuis le mois de juin 2013, « Joseph Kabila » affiche une « belle indifférence » face à tous ceux - Congolais ou étrangers - qui l’invitent à respecter la Constitution. Comptant sur la force et la capacité de ses sbires à ôter la vie, le "raïs" s’enferme dans ses certitudes. Il est vrai que le doute ne peut procéder que de la réflexion.
En voulant modifier les règles du jeu juste pour préserver les intérêts mafieux d’une caste, le locataire du palais de la nation s’érige en obstacle à l’avènement de l’alternance démocratique. Il relance ainsi la «recréation» dont il avait annoncé la fin, sur un ton démagogique, le 18 février 2006.
L’atmosphère politique qui règne au Congo-Kinshasa à quelques quinze mois de l’expiration du second et dernier mandat de « Joseph Kabila » n’est pas sans rappeler l’ambiance délétère qui prévalait dans ce pays en 1998 et 1999. Bonjour, la «crise de légitimité» !
A défaut de désavouer, ici et maintenant, les initiatives téméraires de ses thuriféraires, « Joseph Kabila » risque de trouver en face de lui non pas les opposants politiques mais un interlocuteur coriace : le peuple congolais. Rendez-vous est pris pour le 20 décembre 2016..."
"Ma lecture 1 – RDC : Les jeux et les enjeux politiques de 2016 – Jean-Jacques Wondo
Jean-Jacques Wondo Omayundu
° http://desc-wondo.org/ma-lecture-rdc-les-jeux-et-les-enjeux-politiques-de-2016-jean-jacques-wondo/
Remarque préliminaire
La présente analyse descriptive et prospective, déclinée en deux parties, est une lecture personnelle qui tente, sur base de ma propre observation des faits sociopolitiques de la RDC et des enjeux géopolitiques sous-jacents, de décrypter, de comprendre et d’expliquer les enjeux politiques actuels et à venir en RDC au départ des sujets qui nous sont imposés par l’actualité congolaise. Attention, qu’on ne me comprenne pas mal, il arrive fréquemment que nos lecteurs, par déficit de compréhension des finalités des pareilles analyses, confondent une analyse descriptive des faits à une prise de position personnelle subjective en faveur de telle ou telle autre personnalité politique du régime comme de l’opposition, dont je ne partage a priori leurs visions ni n’adhère à leurs actions politiques. Il n’est nullement question pour moi ici de faire un procès d’intention contre tel ou tel autre acteur socio-politique de la RDC. D’autant qu’il est admis par tous que la grande majorité des acteurs politiques congolais, si pas tous, sont caractérisés par une culture d’absence de moralité politique et de sens de l’intérêt général et de l’Etat. Tel n’est pas le propos dans cette analyse.
Cette analyse stratégique, loin de faire l’unanimité et ce n’est pas le but recherché, ne fait qu’interpréter les signes des temps. Elle rentre dans le prolongement d’une analyse prospective-référence publiée en 2014 : Les personnalités congolaises à tenir à l’œil en 2014 (http://desc-wondo.org/dossier-special-les-personnalites-congolaises-a-tenir-a-loeil-en-2014-jj-wondo/#sthash.9OxAWj8X.dpuf), dont la majorité des faits que j’ai prédits se sont avérés par la suite.
Par nos analyses, contrairement à plusieurs analystes congolais, faute de prendre une posture méthodologique axiologiquement neutre, s’enferment facilement dans le fanatisme idéologique, politique ou communautariste, les amenant parfois à éviter de critiquer les politiciens de leurs ethnies/provinces d’origine ou de leur mouvance politique. Le but recherché est de mettre à la disposition du grand public, des éléments de ma compréhension personnelle des enjeux sociopolitiques, géopolitiques et sécuritaires actuels et à venir en RDC.
Cette mise en garde mérite d’être clarifiée au préalable. En effet, en matière de stratégie, même si cela se rapporte au domaine militaire, en mettant en parallélisme la bataille politique à la guerre – D’ailleurs ne dit-on pas que la guerre est la continuation de la politique sur un autre terrain ? –, on est d’accord avec les deux grands maîtres stratégistes lorsqu’ils avancent :
NAPOLEON : « A la guerre (Ndlr en politique) , rien ne s’obtient que par calcul. Tout ce qui n’est pas profondément médité dans les détails ne produit aucun résultat ».
CLAUSEWITZ : «Rien ne réussit à la guerre (Ndlr en politique) que ce qui a été mûrement réfléchi et conçu avec une forte volonté » ; car la génération spontanée n’existe pas en politique.
Ainsi, la présente lecture personnelle devrait servir aux uns et aux autres de balise pour se faire une idée de la réalité du terrain et éventuellement se positionner stratégiquement face aux enjeux à venir.
Enfin, j’assume pleinement la seule et l’unique responsabilité à l’égard de toute inexactitude affectant cette double analyse ainsi que les propos qui y sont contenus.
Quelles politiques plausibles d’alternance à Kabila sur base des réalités du terrain ?
1) L’opposition congolaise n’est pas suffisamment organisée pour combattre Kabila
Elle est très divisée à cause des rivalités entre ses leaders et de l’absence d’un leadership à la fois rassembleur, consensuel et collectif pour diriger l’opposition. Il suffit de voir les guéguerres inutiles et improductives que se livrent les partisans de Tshisekedi en interne entre eux, puis en externe contre les partisans de Kamerhe, ou les conflits Kamerhe – Fayulu, Fayulu – Frank Diongo, etc. De même, on ne pourrait passer sous silence la posture nébuleuse du MLC, évoluant souvent en cavalier seul au sein de l’opposition. En analysant les actes politiques de cette opposition fragmentée, on constate qu’elle passe son temps à s’opposer contre elle, oubliant qu’elle est d’abord une opposition contre Kabila qui en tire parti.
En même temps, l’opposition dite républicaine, conduite par Léon Kengo wa Dondo, le président du Sénat, se présente comme une fabrication politique du régime Kabila, inspiré par Mobutu dans les années 1990. Elle se présente comme une plateforme d’opposition devant jouer le rôle de cheval Troie au sein de l’opposition. (http://desc-wondo.org/quelle-est-la-couleur-politique-de-leon-kengo-jj-wondo/#sthash.HMVgOHp3.dpuf).
Cependant, il faut reconnaitre les efforts mis en place par la plateforme, La dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition politique. Mais les démons de la division restent présents par manque d’un seuil minimum de confiance entre les leaders de cette structure, regroupés dans une sorte d’alliance contre-nature, qui pourrait éclater à tout moment. Mais la pression constante populaire et de la diaspora pourrait les forcer à maintenir le cap.
2) La rue, soutenue par la diaspora via les réseaux sociaux, sera fatale à Kabila en 2016
Il faut admettre que c’est la population très déterminée, appuyée par la diaspora via les ‘social network’, qui fera vraisemblablement échec à Kabila et à son régime qui tiennent à se maintenir à tout prix au pouvoir. C’est un signal fort émis en janvier 2015 par la population, que le régime a bien compris et intériorisé. D’où l’idée d’organiser des consultations populaires en vue du dialogue. Un dialogue auquel l’UDPS tient mordicus, malgré des arguments peu convaincants avancés au départ et qui changent au fil du temps. Malheureusement, l’issue d’un tel dialogue, qui pour le régime Kabila vise à lui conférer un glissement consensuel par le partage du pouvoir, n’aura probablement pas de grand impact politique. Ceci pour la simple raison que la population congolaise n’est plus tenue par les positionnements opportunistes des partis politiques et veut absolument en finir une fois pour toutes avec le kabilisme en décembre 2016. Plus déterminées que les politiciens – manipulables et achetables – la population congolaise dans son ensemble et sa diaspora manifestent leur ras-le-bol général du régime actuel et ne cessent de lancer des menaces à prendre au sérieux par les conseillers et stratèges qui tiennent à maintenir au pouvoir un Kabila continuellement distrait. Ce message devrait également être entendu par certains partis qui veulent accorder un sursis politique à Kabila au-delà de ses deux mandats constitutionnels.
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3) L’alliance Tshisekedi (Père ou fils) – MLC- Kamerhe – Katumbi – Kamitatu – Fayulu et Vuemba
Une alliance plurielle et transversale de ces acteurs politiques, avec des rôles clairs pour chacun, peut anéantir Kabila ou son éventuel challenger. Mais on est loin du compte pour l’instant. Pourtant en 2011, lors de sa tournée au Katanga, nous avons conseillé aux collaborateurs de Tshisekedi, qui l’ont induit en erreur, de débaucher Katumbi. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, avec ses qualités et ses défauts, l’homme Katumbi, loin pour nous de remplir les critères d’un leader idéal pour la RDC, jouit d’une popularité – populisme- avérée dans l’ex-province dont il est originaire. Ainsi, les états-majors des partis, toutes tendances confondues, doivent en tenir compte et accepter ces faits ! Le débauchage politique ne doit pas seulement se faire dans le sens de l’opposition vers le pouvoir mais aussi inversement. C’est ce qui a fait la force de la révolution burkinabè.
En effet, au Burkina Faso, mus par les valeurs républicaines et le souci de sauvegarder l’intérêt suprême de la nation et par patriotisme, 70 cadres du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti au pouvoir ont démissionné le 4 janvier 2014 du Bureau politique national et ont créé, à l’instar de l’UDPS au Zaïre en 1982, le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) le 25 janvier. Une défection et dissidence qui a considérablement bouleversé le paysage politique au Burkina Faso, isolant à la fois le président Compaoré et les tenants de la modification de la constitution. Cet événement a été d’autant plus retentissant que parmi les « démissionnaires » se trouvaient trois figures qui, pendant longtemps, ont été les éminences grises et les piliers du régime Compaoré, à savoir Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré. Ils ont entraîné dans leur sillage de nombreux cadres et militants. Cette dissidence, qui a aussitôt rejoint l’opposition et la société civile, a insufflé une nouvelle dynamique au combat mené par cette dernière. Malheureusement en RDC, que ce soient en politique, en musique ou en sport, tout est binaire et manichéen car trop souvent, la politique se fait par émotion que par la raison.
4) Aucun parti n’a jamais gagné et ne pourra gagner seul les élections en RDC. Qu’on ne trompe personne!
L’analyse transversale de la sociologie électorale en RDC, depuis 1960, montre avec pertinence qu’aucun parti n’est parvenu à gagner seul les élections en RDC. La RDC, comme la plupart des pays africains, est un pays où le facteur géopolitique interne joue une importance non négligeable lors des élections.
L’exemple des élections de 1960
Le tableau et la carte électorale ci-dessous, tirés de l’analyse du professeur Crawford Young[1], illustre notre propos. Même le MNC de Lumumba, malgré tous les mythes écrits émotionnellement à ce sujet, dut recourir aux alliances pour constituer une majorité confortable au parlement. En effet, les élections bâclées de mai 196o, organisées par l’autorité coloniale belge où d’innombrables irrégularités ont été constatées, le MNC de Lumumba, parti unitariste, qui en a contesté les résultats, était la seule politique la plus importante, implantée quasiment dans tout le pays, n’a recuilli que 41 sièges sur 137 à la chambre des députés. Ce qui l’a contraint à nouer des alliances [2], parfois contre nature, pour dégager une majorité au gouvernement. C’est le cas notamment avec les partis fédéralistes, l’ABAKO de Joseph Kasa-Vubu qui a refusé dans un premier temps de rencontrer Lumumba, lorsque celui-ci a été chargé de former le gouvernement d’une large coalition d’union nationale. Les Bakongo voulaient plus de garantie et en même temps étaient décidés à créer leur propre province avec statut d’autonomie[3]. Il en set de même avec la CONAKAT, de Moïse Tshombe et Godfroid Munongo, qui a accepté l’offre dans un premier temps avant de se récuser et de mener la sécession économique du Katanga.
Tableau des principaux partis de la RDC en 1960 et leur implantation nationale – Source Crawford Young
Carte de l’implantation nationale des partis en 1960 – Source : Crawford Young
De même, une analyse succincte des présidentielles de 2006 (moins chaotiques que celles de 2011) confirme le caractère de vote ethnorégional en RDC.
Comparaison vote Kabila-Bemba et participation 1er et 2e tour des élections de 2006
J.P. BEMBA J. KABILA TAUX DE PART. PROV 1er TOUR 2ème TOUR 1er TOUR 2ème TOUR 1er TOUR 2ème TOUR Bandundu 9,71 60,55 2,65 39,45 68,82 50,66 Bas Congo 36,21 74,14 13,91 25,86 76,09 51,59 Equateur 64,26 97,15 1,77 2,85 74,32 84,45 Kasaï-Occ. 31,93 76,7 11,42 23,3 45,46 51,42 Kasaï-Or. 14,66 67,41 36,09 32,59 39,19 42,67 Katanga 3,51 6,24 77,16 93,76 71,49 75,58 Kinshasa 48,3 68,14 14,59 31,86 72,17 58,25 Kivu Nord 0,77 3,55 77,71 96,45 81,03 76,65 Kivu Sud 0,28 1,69 94,64 98,31 90,16 80,06 Maniema 0,34 1,67 89,52 98,33 84,87 80,24 Prov.Or. 5,2 20,52 70,26 79,48 77,59 65,37
Source : Thierry Coosemans, Radioscopie des Urnes Congolaises. Une étude originale des élections en RDC, L’Harmattan, Paris, 2008.
L’analyse des résultats des présidentielles de 2006, malgré certaines réserves à émettre du fait des fraudes qui ont également émaillé ces élections, nous renseigne que la victoire de Joseph Kabila a été acquise du fait que ses bastions électoraux étaient parmi les plus peuplés[2]. Cela conduit à avancer que le Congo serait coupé en deux zones « géopolitiques », l’Est (généralement « swahilophone ») et l’Ouest (« lingalophone »). J.P. Bemba a été massivement élu dans la partie occidentale du pays. J. Kabila a de son côté obtenu en effet des scores frisant souvent les 90 % dans la partie orientale, en arrivant en tête dans seulement 5 provinces sur 11 que comptaient le pays. Les deux candidats avaient renforcé leurs positions dans leurs zones géographiques de confort ethnorégional respectives – Equateur, Kinshasa, Bandundu et Bas-Congo et les deux Kasaï pour Bemba et l’est du pays Il a arraché plus de 90% des voix dans 4 provinces (Katanga, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu et province Orientale)pour Kabila. Il n’empêche : la fracture entre l’Est et l’Ouest du pays s’est trouvée en principe renforcée, bien que l’interprétation de celle-ci doive être nuancée, notamment au niveau des législatives en 2011 où certains candidats de l’ouest ont été léus à l’est – le cas de Konde Vila Kikanda pour le compte de l’ARC de Kamitatu, un parti ancré plutôt à l’ouest du pays.
Ainsi donc, d’une manière générale, on peut admettre que le constat de l’existence du clivage électoral Est-Ouest semble une réalité sociopolitique en RDC. Ceci consacre un ancrage ethno-régional des partis politiques et des candidats aux présidentielles et aux législatives, incapables d’imposer un leadership national, essentiel pour le renforcement de la cohésion nationale. Le découpage administratif territorial en cours risque d’exacerber cette tendance. A cela, il faudrait ajouter la précarité et la volatilité idéologiques de la majorité d’électeurs et un niveau de maturation politique relativement moins élevé de bon nombre d’électeurs afin d’opérer des choix judicieux. Enfin, quoiqu’on en dise, le jeu des alliances est très important dans la politique congolaise. Il faut garder à l’esprit qu’en 2006, Jean-Pierre Bemba sans l’appui d’Antoine Gizenga et d’Alphonse Nzanga Mobutu – qui ont à eux deux ont totalisé 15% des suffrages au premier tour – a obtenu 42% des voix. Que ce serait-il passé s’il avait obtenu leurs soutiens?
5) Il n’est pas encore certain que Bemba et Etienne Tshisekedi soient présents en 2016
Pour le cas de l’UDPS, un parti qui fonctionne plus par dogmatisme que par rationalité, l’attachement au parti est d’ordre religieux. C’est-à-dire, les militants vont manifester une loyauté au parti et au successeur d’Etienne Tshisekedi, non pas parce qu’il est le meilleur à ce poste mais pour bien d’autres raisons psycho-ethno-sociopolitiques propres à la réalité socio-électorale de l’Afrique en général et de la RDC en particulier, mais aussi à cause du combat mené par ce parti devenu une sorte de patrimoine national. En ce sens, le successeur (auto)désigné d’Etienne Tshisekedi ne devrait pas vraiment souffrir d’impopularité, malgré certaines contestations internes. La présence ou non de Jean-Pierre Bemba sur les starting-block électoral de 2016 sera fonction de l’évolution politique dans les mois avenir. C’est en rapport avec l’évolution des enjeux politiques en RDC que son procès, dont la phase finale vient de reprendre, connaîtra une issue favorable ou non. Nous y reviendrons dans la deuxième partie de l’analyse.
6) Une conjonction d’évènements politiques, diplomatiques et militaires défavorables à Kabila
Le soulèvement populaire de janvier 2015 à Kinshasa, Bukavu (Sud-Kivu) et Goma (Nord-Kivu), le refus d’une frange de l’opposition de souscrire aux consultations et au dialogue proposés par Kabila, la perspective d’une bataille rangée entre Kabila et Katumbi au Katanga et au sein de la majorité présidentielle , vont davantage isoler et affaiblir Joseph Kabila. A cela il faut ajouter son isolement diplomatique. N’ayant presque plus de marge de manœuvre politique, voire diplomatique malgré ses efforts ratés de séduire Washington, tout en cherchant la protection de Moscou, Kabila n’a plus que l’option militaire pour se maintenir au pouvoir. Mais là aussi, après avoir échoué dans sa tentative de répression des manifestants en janvier 2015, plusieurs cadres militaires sont dans le mode post-Kabila, de la même manière qu’ils l’étaient en 1996-1997 lorsque le glas avait sonné pour le « maréchal » Mobutu par la fausse guerre de libération de l’AFDL.
C’est une quasi certitude pour DESC. Il y a trop de clivages dans le camp politique et dans le cercle militaire de Kabila. La plupart de ses proches collaborateurs (politiques et militaires) n’attendent plus que le moment venu pour prendre le large. DESC dispose de plusieurs éléments pouvant étayer cette réalité car même ceux qui prétendent être les dauphins de Kabila, malgré le profil bas affiché pour avoir sa bénédiction, sont prêts à le renier à la première occasion. Le rétrécissement de l’espace politique par Kabila pourrait lui être fatal dans les mois à venir. Avec l’inefficacité des partis politiques de l’opposition, incapables de mobiliser les foules, se contentant du travail effectué par Human Rights Watch et Perriello à leur place pour mettre Kabila sous pression, les seuls moyens d’expression politique qui feront la différence dans les mois à venir sont plus que probablement la rue et une action armée de ou contre Kabila.
7) Kabila n’a plus la cote dans les casernes militaires de la RDC et au sein de la police
L’armée, la police et les services de sécurité qui ne sont pas bien payées[1], contrairement à la Garde républicaine ; ainsi que des rivalités internes au sein l’inner circle sécuritaire de Kabila risquent d’avoir raison sur le raïs dont les marges de manœuvre politiques et diplomatiques ne cessent de se rétrécir à mesure que l’on se rapproche de 2016. On y recense un mécontentement grandissant qui pourrait être plus fatal que les pillages des années 1990. Par ailleurs, plusieurs cadres militaires de l’entourage présidentiel direct, ceux-là même qui ciblent DESC, sont déjà en mode « post Kabila » car la plupart d’entr’eux sont des opportunistes patentés qui n’ont jamais cru en leur raïs. Ce qui les intéresse c’est la survie du régime (sans Kabila) pour les uns ou la continuité du dispositif de dépendance sécuritaire de la RDC par rapport au Rwanda pour les autres. Parmi eux, il y a Jean-Claude Yav Kabej et Damas Kabulo Mydya Viyta.
Nous pointons particulièrement le Général Kabulo. Selon les confidences d’un de ses proches collaborateurs : « Kabulo trouve le président Kabila un peu timoré, c’est-à-dire pas dur du tout ou à vrai dire faible et conciliant et peut être enclin à jouer le jeu démocratique (alternance) alors que lui et ses affidés ont toujours prôné l’usage de la force pour régler tous les différends politiques. Mais aussi ils veulent conserver le pouvoir quel qu’en soit le prix ».
Par ailleurs, sur base de plusieurs informations fiables convergentes et recoupées par DESC, quelques généraux et officiers supérieurs, dont nous préférons taire les noms, seraient sur le point d’abandonner le « raïs » dans les mois à venir. Nous n’en dirons pas plus mais l’avenir proche nous donnera sans doute raison. Ce n’est pas un hasard qu’il (Kabila) ait échappé à une attaque armée en début juillet 2015. Il devient de plus en plus apparent qu’ au sein de l’armée, la crainte des poursuites pénales au niveau international, suite à la pression des ONG telle que Human Rights Watch, amène plusieurs cadres de l’armée et de la police à lever le pied lorsqu’il s’agit de réprimer sauvagement la population civile. Ils commencent à avoir peur pour leur avenir et se projettent progressivement en mode après-Kabila. Wait and see !A suivre : Ma Lecture 2 – RDC 2016 : Équations et les hommes en vue
[1] http://desc-wondo.org/labandon-des-officiers-congolais-se-poursuit-pendant-que-kabila-surmilitarise-la-gr-jj-wondo/.
[2] Jean Kestergat, Quand le Zaïre s’appelait Congo, Ed. Paul Legrain, Bruxelles, 1985, pp. 254-256.
[3] Jean Kestergat, Ibid., p.266.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC"
"Chronique de DESC : Glissements et raccourcissements électoraux
– Marcel Yabili"
° http://desc-wondo.org/chronique-de-desc-glissements-et-raccourcissements-electoraux-marcel-yabili/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:25 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
PS
Ce n'est pas hélas autre chose, c'est aussi ici un éclairage sur le kanambisme, ce que peut être l'esprit d'un "dialogue" dans la tête de ce régime !
Lisez donc ce début de confession de Ngoy Mulunda, légitime mais combien pathétique car son plaidoyer pro-domo ne peut en soi que se révéler paradoxal : tout le monde l'a vu à l'oeuvre, il ne peut pas ne pas être de la Majorité quand on a fait le travail qu'il a abattu orbi et urbi pour "JK"...
C'est là la limite du devoir de mémoire qu'il entreprend et veut soumettre au public : il se devrait de "choisir", de juger sans faux fuyants ses actes et tous ceux de son "ami et chef" et de toute sa Majorité lors de ses élections et le long de ses mandats, pour être un tant soit peu crédible !
Pour le moins de sensationnelles prochaines révélations qui débutent mal lorsqu'on prend au préalable le parti de dédouaner celui qui tient lieu du premier Magistrat du pays !
Ainsi donc instructif pour comprendre de l'intérieur même le système d'allégeance monarchique ayant cours au sein de ce pouvoir !
Quel "dialogue juste, équitable et efficace pour le pays" peut-il alors en sortir !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ce n'est pas hélas autre chose, c'est aussi ici un éclairage sur le kanambisme, ce que peut être l'esprit d'un "dialogue" dans la tête de ce régime !
Lisez donc ce début de confession de Ngoy Mulunda, légitime mais combien pathétique car son plaidoyer pro-domo ne peut en soi que se révéler paradoxal : tout le monde l'a vu à l'oeuvre, il ne peut pas ne pas être de la Majorité quand on a fait le travail qu'il a abattu orbi et urbi pour "JK"...
C'est là la limite du devoir de mémoire qu'il entreprend et veut soumettre au public : il se devrait de "choisir", de juger sans faux fuyants ses actes et tous ceux de son "ami et chef" et de toute sa Majorité lors de ses élections et le long de ses mandats, pour être un tant soit peu crédible !
Pour le moins de sensationnelles prochaines révélations qui débutent mal lorsqu'on prend au préalable le parti de dédouaner celui qui tient lieu du premier Magistrat du pays !
Ainsi donc instructif pour comprendre de l'intérieur même le système d'allégeance monarchique ayant cours au sein de ce pouvoir !
Quel "dialogue juste, équitable et efficace pour le pays" peut-il alors en sortir !
Ngoy Mulunda : « J’ai sauvé le pays du chaos »
Pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni, le 19/09/2011 à Kinshasa.
Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) entre 2011 et 2013, Daniel Ngoy Mulunda dirige actuellement un parti politique « Espace Démocratique pour la bonne Gouvernance » (EDG) qu’il affirme avoir créé depuis 2012. Discret depuis son départ de la tête de la Ceni, Ngoy Mulunda n’est pas très bavard sur les élections organisées en 2011 dont plusieurs personnalités et organisations ont déploré les irrégularités. Ces élections feront l’objet du livre qu’il promet de publier en 2017.
L’ancien président de la Ceni affirme cependant avoir livré « un combat patriotique » en organisant ces élections. « J’ai sauvé le pays du chaos », déclare-t-il au cours de l’entretien qu’il nous a accordé à Radio Okapi.
Daniel Ngoy Mulunda, nous vous retrouvons aujourd’hui à la tête d’un parti politique. Qu’est-ce qui vous a motivé à quitter la pastorale pour la politique ?
Je n’ai pas quitté la pastorale. On ne la quitte jamais. Je pense que l’action politique va compléter mon action pastorale parce qu’il y a des choses qui peuvent être faites par l’église. Il y a des choses pour lesquelles il n’y a que le politique qui peut trouver des réponses. Donc, en complétant les deux, on peut répondre aux besoins de la personne humaine.
Votre parti politique existe depuis combien de temps ?
Ce parti politique a été créé depuis 2012.
Il est resté longtemps dans le noir
Pas dans le noir comme tel parce qu’on commençait à installer le parti sans montrer les symboles. On a commencé à éduquer les gens, à parler avec eux. Jusqu’à ce qu’aujourd’hui, on vient de réunir les représentants des groupes locaux, 1 200 personnes. On a voulu d’abord expliquer aux gens le travail du parti. C’est maintenant qu’on a décidé de sortir.
Quelles sont les ambitions de ce parti ?
Participer à la gouvernance et gouverner différemment. Il y a des choses auxquelles nous aspirions. Mais on a trouvé qu’on n’est pas satisfait par ce que d’autres partis font. Leurs préoccupations ne rencontrent pas nos priorités. C’est pour cela que nous nous sommes dit : Nous faisons un parti qui va nous permettre de participer au processus de prise de décision et, en ce moment-là, nous pouvons faire passer ce que nous avons comme idéologie, comme vision pour ce pays et pour cette province.
Ce parti est de quelle tendance ?
Il est centriste.
C’est-à-dire ?
Scientifiquement, un parti centriste est un parti qui a sa manière autonome de penser, qui est autonome dans sa prise de décision. Dans l’échiquier politique congolais, nous ne sommes ni de la majorité, ni de l’opposition. Nous sommes conduits par le besoin de la population, par l’accomplissement de ce que nous avons comme vision qui ne trouve pas sa place dans les deux camps qui existent.A (re)Lire: RDC: l’EDG de Daniel Ngoy Mulunda n’est « ni de la majorité, ni de l’opposition »
Ça veut dire que Ngoy Mulunda a tourné le dos à la Majorité présidentielle ou au président Kabila ?
Je n’ai jamais été de la Majorité présidentielle. Et je n’ai pas dit non au président Kabila. Je suis avec le président Kabila. J’ai des relations très longues et une grande cohésion avec le président Kabila. Le parti est là mais moi je suis avec le président Joseph Kabila Kabange. Mais mon parti n’est pas de la majorité. Pourquoi ? Je ne connais pas le projet de société de la majorité. Je ne connais pas leur programme. Ou bien ils sont là seulement pour protéger le pouvoir parce qu’ils sont nombreux. Et quel est le projet qu’ils ont pour la population. Moi je fais la politique parce que j’ai un projet pour répondre à certaines attentes de la population. Je n’ai jamais lu le manifeste de la Majorité présidentielle. Comment je vais entrer dans un mariage que je ne connais pas. Ensuite, ils sont trop forts pour s’asseoir avec quelqu’un qui n’a aucun député. Nous devons d’abord nous imposer sur le plan national, avoir des députés et ensuite on va parler. Si leur projet, que je ne connais pas, va rencontrer nos préoccupations, en ce moment on peut joindre.
D’aucuns diraient que ce parti est né précipitamment pendant que Daniel Ngoy Mulunda venait de la Ceni, qui a été fortement critiquée à partir des élections de 2011. Directement de la Ceni au parti politique. Qu’est-ce qu’on peut comprendre comme message ?
Les gens ont le droit d’interpréter. Moi je vous dis que ce parti a été créé avant. Je suis en train d’écrire un livre intitulé « Les élections chaotiques de 2011 : la vérité ». Le livre je le sors en 2017. Je ne le sors pas pendant cette mandature. Et je vais révéler au peuple congolais ce qu’il y a eu. Il y a des gens qui se confesseront. J’ai combattu un combat patriotique. J’ai sauvé ce régime, j’ai sauvé le pays du chaos contre et malgré [tout]. Et c’était important que je porte ce fardeau.
A (re)Lire: Elections de 2011 : « Je ne me reproche de rien », affirme Ngoy Mulunda
J’aurais eu honte de faire un parti parce que les gens me crieraient dessus. Les gens n’allaient pas me suivre. Ce parti est né de ma déception de voir qu’il y a des choses qui peuvent être faites dans ce pays et qui ne sont pas faites. Et que ceux qui le dirigent, à différents niveaux, ont les yeux tournés ailleurs. Je te donne un exemple : regarde les routes au Nord du Katanga, [où] des gens qui ont voté massivement. Cette année, les véhicules risquent de ne pas passer. Et moi, je ne peux pas accepter ça. Nous avons une province qui est tellement riche. Les gens vivraient comme au Koweït ici au Katanga. Regarder la route Lubumbashi-Kolwezi, les huttes dans lesquelles les gens vivent. Et les minerais viennent de chez eux. Voilà ce qui me pousse à dire qu’on peut décider autrement.
Ça n’a rien à voir avec les élections. Et je ne me reproche de rien. Pour l’instant, le devoir de réserve et ma pastorale me poussent à me taire et à tout porter. Mais je parlerai. Je vais commencer à parler par mon livre : les élections chaotiques de 2011, la vérité et les non-dits.
Et si la population vit dans la misère, à qui la faute ?
De ceux qui dirigent.
Que vous supportez
Ce n’est pas Kabila qui dirige. C’est pour cela que vous vous trompez. La direction commence par le bourgmestre, le gouverneur de la province, le député, le sénateur. Vous avez suivi le discours du chef de l’Etat quand il est allé à sa ferme. Chacun a sa parcelle de responsabilité. Chacun peut faire mieux. Quand je suis allé faire la pacification, c’était contre et malgré [tout]. Mais la paix est rentrée. Donc chaque responsable a un rôle à jouer. Quand on parle de direction et qu’on ne lie qu’à Kabila, on se trompe. Donc si Kabila n’est plus là, cette majorité disparaît. Non. Le pouvoir doit rester.
Moi j’ai eu la chance, plus que beaucoup de Congolais, à côtoyer le Monsieur [Kabila]. Moi je ne peux pas rester avec le diable. Je connais ce qu’il veut et ce qu’il pense.
Vous avez dit qu’en 2011, vous avez sauvé le pays. De quelle manière ?
Aujourd’hui les gens demandent qu’on respecte la constitution. Ils se battent. Moi en 2011, vous m’avez tous demandé de la violer. Ne respecte pas le 28 novembre [date de la tenue de l’élection présidentielle. J’avais dit que si on dépassait le 28 novembre, il y aura un vide juridique. Il y a des ministres des grands pays qui sont venus me dire : ‘’Mulunda laisse simplement…’’. Je leur ai dit : ‘’Messieurs, dans votre pays, on respecte la mandature. Elle est de 5 ans. Vous, vous m’avez demandé de violer la constitution’’. Aujourd’hui les mêmes personnes se battent pour qu’on respecte la constitution. C’est pourquoi je dis : ‘’J’ai sauvé le pays et je suis fier’’.
Fier du chaos qu’il y a eu après ? Parce qu’après ces élections, il y a eu des morts. Des élections critiquées par tout le monde. Par vous-même aussi parce vous dites que vous allez écrire un livre sur les élections « chaotiques » de 2011.
Je répète ce que les gens veulent dire. En 2006 [après les élections présidentielle et législatives], il y a eu deux guerres. Chez moi, il n’y a pas eu de guerres. Les gens ont proclamé des résultats dans le char de combat [en 2006]. Nous, nous avons proclamé des résultats. Nous avons tous signé avec des personnes respectables dans le bureau de la Ceni.
Vous regardez le travail de l’actuelle Ceni avec quel œil ?
Le travail de la Ceni est un travail difficile. En 2011, j’avais la tâche facile. Ça je le dis. En 2016, avec un mandat finissant, les collègues j’ai beaucoup de sympathie pour eux. Vous les critiquez. Mais est-ce qu’on leur donne les moyens. La pression qu’ils ont de l’extérieur, de l’intérieur. Mais je prie pour eux. Sincèrement, j’ai de la sympathie pour eux. Moi je me dis, je me retrouverais aujourd’hui dans ce cas, peut-être que je ne ferais même pas les élections. J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour l’équipe de la Ceni.
Propos recueillis par Jean Ngandu
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:21 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
ndonzwau a écrit:[...]
(4° Un tel dialogue mettrait face à face deux conspirateurs, dont l’un, JKK, a réussi son coup d’état, cependant que celui d’ETwM a échoué. Mais un échec n’est pas une vertu ! L’un comme l’autre ont voulu prendre le pouvoir après des élections nulles. Car les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[...]
Compatiotiquement!
C'est curieux et très instructif de voir comment on peut épouser le langage de Joseph Kabila et du PPRD. Il n'y a pas eu irrégularité. Il y a eu fraude. Il y a eu tricherie. Et celui qui a triché est Joseph Kabila. En sport quand on triche on est dépouillé de son titre.
Etienne Tshisekedi n'a pas triché. Ce n'est pas un conspirateur. Et la feuille de route de l'UDPS est publique depuis le mois de février 2015. C'est à la disposition de tout le monde. Et l'UDPS a maintes fois répété qu'il s'agit d'une proposition.
Voilà encore une tentative qui vise à faire qu'Etienne Tshisekedi avait aussi triché à l'élection présidentielle de 2011.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
DEUX SON CLOCHE N*4 DU VENDREDI 28 AOÛT 2015
JEAN CLAUDE VUEMBA DÉPUTÉ / OPPOSITION FACE CONTRE
CRISPIN NGOY DÉPUTÉ / MAJORITÉ / PPRD
link
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
link a écrit:
DEUX SON CLOCHE N*4 DU VENDREDI 28 AOÛT 2015
JEAN CLAUDE VUEMBA DÉPUTÉ / OPPOSITION FACE CONTRE
CRISPIN NGOY DÉPUTÉ / MAJORITÉ / PPRD
Merci Link pour cette vidéo.
Comme dit JC Vuemba c'est l'élection présidentielle qui est l'élément moteur
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