EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Demain pour notre pays n'est pas encore donné...
En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?
Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?
Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?
"Elections en RDC: l'ONU et les Etats-Unis maintiennent la pression
° http://www.rfi.fr/afrique/20150827-congo-rdc-onu-etats-unis-pression-kabila-elections-novembre-2016-presidentielle-mon
Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.
L'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Thomas Perriello, a rencontré le président Joseph Kabila hier. Il lui aurait rappelé la position de Washington : respect des délais constitutionnels et alternance en 2016.
« Concernant les élections planifiées en RDC et le respect de la Constitution, le président Obama a toujours signifié la nécessité de respecter la Constitution et la loi (...) Avec toute notre considération pour la RDC, nous avons évoqué ces sujets avec le président Kabila durant notre entretien (...). Ce qui est important, c'est que les élections législatives et présidentielle prévues l'année prochaine soient organisées. »
De son côté, le patron de la Monusco, Martin Kobler, a également rappelé lors de la session de questions-réponses l'importance de respecter la Constitution. Si aujourd'hui, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), les élections provinciales, municipales, urbaines et locales devraient avoir lieu le 25 octobre 2015, le plus important, ce sont pour lui le respect des délais pour les législatives et la présidentielle : « Je ne sais pas si c'est réaliste d'avoir au mois d'octobre des élections locales. Notre position est très claire : la Constitution doit être gardée, les législatives et présidentielle doivent prendre place au mois de novembre 2016, et, troisièmement, tout ce qui est entre maintenant et novembre 2016 ne doit pas mettre en danger les élections présidentielles. Notre n'interfèrerons jamais dans les affaires intérieures du pays, mais nous maintenons notre position selon laquelle la Constitution devrait être gardée. »
Martin Kobler a aussi proposé lors de cette conférence de presse hebdomadaire hier que la Commission électorale nationale indépendante fournisse un calendrier électoral « réaliste et finançable »."
° http://www.radiookapi.net/2015/08/27/actualite/politique/elections-en-rdc-thomas-perriello-insiste-sur-le-respect-de-la
"Congo-Kinshasa: Danger Looms in DRC As Kabila Maneuvers to Remain in Power
By Herman J. Cohen
° http://allafrica.com/stories/201508271257.html
° http://democratiechretienne.org/2015/08/27/congo-kinshasa-danger-looms-in-drc-as-kabila-maneuvers-to-remain-in-power-by-herman-j-cohen/
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t8325-it-is-clear-that-kabila-now-has-virtually-zero-support-in-drc-gros-nuages-sur-le-pays-alors-que-kabila-manouvre-pour-rester-au-pouvoir-au-dela-de-2016-by-herman-cohen
It is becoming increasingly difficult for authoritarian African heads of state to change constitutions that limit them to two terms in power.
In Burkina Faso, starting in October 2014, President Blaise Compaore asked his parliament to amend the constitution to allow him to run for a third term. Before the parliament could act, tens of thousands of angry protesters went into the streets. They burned parliament and forced the president to flee his country in a French military helicopter.
In Burundi during the period June to August 2015, President Pierre Nkurunziza took advantage of an ambiguous clause in the constitution to run for a third term with the connivance of the Supreme Court. This unleashed major violence in Burundi, forcing thousands of frightened citizens to flee to neighboring countries.
Although Nkurunziza "won" the election, it was boycotted by all the major political parties and he continues to face violent opposition from those who accuse him of violating the will of the people, who want their heads of state to remain no longer than two terms.
(Of significance in the Burundi crisis is the absence of ethnic content in opposition to the president. Both Hutu and Tutsi citizens have joined to oppose the president's illegal usurpation of power.)
The tensions and violence in Burkina and Burundi continue to be serious.
But they will pale into insignificance if President Joseph Kabila in the Democratic Republic of the Congo persists in his efforts to subvert the Congolese constitution by maneuvering to remain in power after his second term expires in December 2016.
Kabila has promised that the presidential election will take place as scheduled on November 16, 2016. And the independent electoral commission has published an electoral calendar leading to a presidential election. But nothing is being done to prepare for the implementation of that calendar. There is talk in political circles of a deliberate time "slippage" that will delay an election indefinitely.
In January this year, Kabila introduced the idea of conducting a general census of the population before an election could be held. In a country with more than 60 million people and with very poor infrastructure, such a program would take several years to carry out. The very idea caused violence in the capital, Kinshasa, as well as in other major cities, with hundreds killed by security personnel.
As of August 2015, the electoral commission is slowly preparing to hold local and municipal elections before the end of this year. Again, in a country with such a large land area and population, the conduct of local elections in thousands of jurisdictions would certainly delay the presidential election for several years. Opposition political parties are calling for the delay of local and municipal elections until after the parliamentary and presidential elections in order to guarantee that the latter will take place on time.
Elections of provincial legislatures could feasibly be done before the end of 2015. Since the legislatures elect members of the national parliament, the new national legislature could be in place before the presidential election in 2016. But the government's determination to hold local elections this year appears certain to delay the presidential election indefinitely, and thereby guarantee hostile popular action.
On top of all this activity, Kabila has carved up the country's traditional 11 provinces into a new total of 26, making elections even more complicated and expensive. In other words, anything that delays the inevitable presidential election is good for Kabila.
Another maneuver designed to delay the presidential election indefinitely is an argument about its cost. Since the Kabila government misappropriates 80 percent of all mineral export revenues, there is little money left for the financing of elections. The current electoral commission estimate for the cost of the presidential election is $1.5 billion. This is totally exaggerated. The international community, which has been financing Congolese elections since 2006, will certainly refuse to pay that much money.
With prospects for a presidential election taking place as scheduled increasingly unlikely, the U.S. government is adamant that the constitutional requirement to hold it in November 2016 be observed.
Washington will not wait until July or August 2016 to begin applying pressure on the Kabila administration. If no preparations are visible before the end of 2015, the American government is likely to start talking to its European friends about imposing sanctions on Kabila's family and his immediate circle of close advisers.
The Congolese opposition is also not likely to wait until after the end of 2015 to take action. The opposition feels strongly because the internal political situation has changed since Kabila was elected by majority popular vote in 2006, and by plurality popular vote in 2011.
For those elections, Kabila had popular support in different areas of the nation, especially in his own Katanga province. But it is clear that he now has virtually zero support anywhere in the DRC.
His government has failed to deliver poverty reduction despite the highest levels of mineral exports in history, as well as the highest mineral prices in history. His government has also failed to deliver peace in the eastern border provinces of North Kivu and Ituri, where rogue militias beholden to foreign governments, and undisciplined units of the national army, continue to pillage and rape.
With every day that goes by without a signal from President Kabila that he will leave power as the constitution requires, the more likely it is that the people of the DRC will take matters into their own hands. The prospect is ominous. And instability in the DRC will certainly spill over into neighboring countries. This is especially true for Angola whose northern border is dangerously close to Kinshasa."
Herman J. "Hank" Cohen is a former United States Assistant Secretary of State. He is the author of The Mind of the African Strongman: Conversations with Dictators, Statesmen, and Father Figures.
DC en a fait une traduction !
° http://allafrica.com/stories/201508171350.html
° http://allafrica.com/stories/201507301642.html
° http://allafrica.com/stories/201507311177.html
° http://allafrica.com/stories/201508061216.html
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Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:38 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"28-08-15 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202487&Actualiteit=selected
La poursuite du feuilleton « dialogue national lié aux échéances électorales », avec aujourd’hui un grand coup de projecteur sur Tshisekedi, ainsi que la clôture de la 4ème session de l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) sont les principaux sujets d’actualité de ce jour. Un autre titre développé par les journaux congolais, c'est le procès des présumés assassins de Chebeya à Kinshasa. Il y a aussi quelques infos économiques.
Elections et Dialogue
A propos des élections et du dialogue national, Le Potentiel titre « Présidentielle 2016 : Tshisekedi face à son destin ».
Pour ce journal, le leader maximo est face à son destin : entrer dans l’histoire pat la grande porte ou effacer d’un trait toutes ces pages de lutte en faveur de la démocratie au prix de sacrifices. Il note : «D’aucuns estiment que la Présidentielle de 2001 était l’ultime combat d’Etienne Tshisekedi. Erreur, s’exclame ce journal qui souligne que le sphinx de Limete qui court derrière l’impérium depuis 2011 s’apprêterait à s’engager dans la course à la présidentielle de 2016. Le poids de l’âge puis la maladie, l’ayant conduit loin du pays, sera-t-il d’aplomb pour engager et gagner ce nouveau challenge ?, s’interroge Le Potentiel
Toujours au sujet du leader de l’Udps, mais cette fois-ci en rapport avec le dialogue, La République titre : «Tshisekedi revient pour le dialogue ».
Toutes les analyses politiques concordent quant aux tumultes qui plombent la marche de l’UDPS.
En ce moment où bouillonne le microcosme politique national alimenté par l’épouvante de l’inexorable marche du pays vers les élections de 2016, mais aussi les enjeux de la mise en place de nouvelles provinces, l’organisation des élections à la base, etc. L’UDPS, c’est aussi l’exclusion du Président Etienne Tshisekedi du parti, et l’impression d’un cafouillage dans la marche du parti dont la position est livrée par plusieurs langues à la fois, écritLa République
«Ne touchez pas à notre Etienne Tshisekedi !», lance Lisanga Bonganga Front Populaire, cité par La Prospérité. (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7551 ) « Le Front Populaire Contre la Révision Constitutionnelle continue à appeler la classe politique au dialogue [...] Déterminé à défendre et valoriser les idées d'Etienne Tshisekedi, le Front Populaire soutient que l'heure est grave, et la seule issue pour sauver la nation toute entière, c'est de dialoguer en vue de trouver la solution aux nombreuses préoccupations dont celle ayant trait à l'organisation des élections en République Démocratique du Congo », rapporte le quotidien. Selon Lisanga, l'organisation et la tenue des élections crédibles et apaisées dans les délais constitutionnels suscitent de profondes inquiétudes au point qu'un doute général semble s'installer à travers tout le pays.
De son côté, Le Phare titre « Front Populaire de Lisanga : le Dialogue ou la catastrophe ». (° http://www.lephareonline.net/front-populaire-de-lisanga-le-dialogue-ou-la-catastrophe/ ) « Le « Front Populaire contre la Révision Constitutionnelle » accentue les pressions pour obtenir la convocation urgente du dialogue politique. Pour gagner son pari, cette plateforme politique a décidé de démarrer ses actions de sensibilisation et de mobilisation pour le dialogue sous la médiation internationale, dès ce lundi 31 août 2015 à Kinshasa. Il prévoit de le faire par la distribution des dépliants. La clôture de cette campagne est annoncée pour le 6 septembre 2015 au terrain « MEFE », dans la commune de Lemba.
A cette occasion, il est prévu un grand meeting dit de vérité dénommé : « Rencontre Citoyenne ».
Au cours d’un point de presse animé hier à la paroisse Notre Dame de Fatima, le Coordonateur du Front Populaire contre la Révision Constitutionnelle, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a déclaré que la République Démocratique du Congo se trouve dans une impasse, et sans aucune issue apparente.
A l’en croire, l’organisation et la tenues des élections crédibles suscitent de profondes inquiétudes, au point qu’un doute général s’installe à travers tout le pays.
« L’heure est grave. Nous sommes donc interpellés par la conscience du devoir patriotique à dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité au peuple congolais », a martelé Lisanga Bonganga, avant d’affirmer haut et fort que le dialogue politique avec les bons offices de la communauté internationale, tel que préconisé et défendu par le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, est incontournable.
Cet acteur politique de l’opposition pro-dialogue est convaincu que le dialogue politique reste la seule « Voie Royale » pour la promotion de la réconciliation nationale, et l’aboutissement heureux du processus électoral.
Lisanga pense que tout autre schéma ne peut que se révéler du sophisme et du fantasme. Aussi s’emploie-t-il à battre campagne en faveur de la participation des forces politiques et sociales au Dialogue, car la politique de la chaise vide, c’est la pratique de l’esquive, de l’imposture et de la démagogie.
Ce fervent partisan de la tenue du dialogue (…) a appelé à la constitution d’un « Front Tshisekediste », dans la perspective d’une alternance constructive et citoyenne au sommet de l’Etat.
Le Phare titre « Dialogue : «la feuille de route» de l’UDPS toujours sans réponses ». (° http://www.lephareonline.net/dialogue-la-feuille-de-route-de-ludps-toujours-sans-reponses/ )
« Nier que des contacts informels ont effectivement eu lieu la semaine dernière en Italie, entre émissaires du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et ceux du président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Etienne Tshisekedi, serait faire preuve de naïveté. Car, des compatriotes se réclamant des camps des deux personnalités politiques sont partis de Kinshasa pour échanger autour des modalités d’organisation du Dialogue national. Ce qui dérange un peu dans l’affaire, surtout du côté de l’UDPS, c’est le fait qu’hormis Félix Tshisekedi, Secrétaire National aux Relations Extérieures, et partant membre de la haute direction du parti, les autres délégués ne font plus partie des structures officielles. C’est notamment les cas de Me Mukendi wa Mulumba, Yamba Yamba et Yambu. La liste des « indésirables » allait être plus longue si Désiré Kazadi et David Mukeba n’avaient pas été recalés au niveau des visas.
Par conséquent, la participation aux tractations d’Italie des cadres de l’UDPS réputés jusque-là « exclus » ou « auto-exclus » a sérieusement embarrassé la haute direction, d’autant que ni Etienne Tshisekedi, ni le Secrétaire général Bruno Mavungu, n’avaient été préalablement consultés pour leur donner leur quitus. Quoi qu’il en soit, ce parti de l’Opposition ne peut pas renier cette délégation, compte tenu de la présence, en son sein, de Félix Tshisekedi.
A en croire des indiscrétions échappées de Limete, ces délégués à problèmes ont eu au moins le mérite de ne prendre aucun engagement dans le sens d’une cohabitation future avec le pouvoir en place dans un Gouvernement de Transition, ni d’une quelconque prolongation du mandat du Président de la République actuellement en fonctions. D’où, rien n’est plus faux que de laisser croire que Félix Tshisekedi ou Me Mukendi wa Mulumba serait candidat à la Primature, pour la succession de Matata ».
(Avant d’aller plus loin, quelques explications s’imposent : les «cadres jusque-là « exclus » ou « auto-exclus » fait référence à une vieille proclamation d’ETwM en 2012 suivant laquelle les élus de l’UDPS qui accepteraient de siéger au Parlement mal élu en 2011 s’excluraient d’eux-mêmes de l’UDPS. Par contre, on voit mal pourquoi l’UDPS « ne peut pas renier cette délégation, compte tenu de la présence de Félix Tshisekedi ». Cela revient à institutionnaliser le fait que le parti serait la propriété privée d’un lignage biologique ! ETwM ne serait pas le premier homme politique à devoir s’écrier « Tu quoque, fili mi ! ». NdlR)
L’article poursuit, sous le sous-titre « Oui au Dialogue… mais selon l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba »
« Comme cela se sait depuis que l’un des émissaires le plus connu et le plus actif du Chef de l’Etat, nous avons cité Kalev Mutond, Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements) avait effectué le déplacement de Limete, au mois de mai dernier, l’UDPS est partie prenante au projet de Dialogue national. Mais, comme déjà dit et répété à l’envi, Etienne Tshisekedi et son parti n’entendent y prendre part que sous l’empire de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
A ce sujet, la position de l’UDPS pour son éventuelle participation à un Dialogue avec le pouvoir en place se trouve consignée dans sa « feuille de route » rendue publique le 14 février 2015, sous la signature de son président national, Etienne Tshisekedi. Il y a lieu de signaler que lors de la rencontre du mois de mai à Limete entre Kalev et le staff de l’UDPS conduit par son Secrétaire général, Bruno Mavungu, une copie de ce document avait été remise au précité, à charge pour lui de la transmettre à Joseph Kabila, qui s’apprêtait alors à lancer le round de ses « consultations » avec les forces politiques et sociales.
Dans l’esprit de la haute direction de l’UDPS, le Chef de l’Etat devait réagir, par écrit, au contenu de sa « feuille de route », en vue d’une harmonisation future des vues sur le format du Dialogue, son lieu d’accueil, sa durée, son ordre du jour, ses objectifs, etc. Depuis lors, indique-t-on du côté de Limete, la réaction du Président de la République continue de faire attendre.
Par conséquent, Etienne Tshisekedi et son pré-carré pensent qu’il n’est pas possible d’avancer dans la voie du Dialogue, tant que Joseph Kabila n’aura pas officiellement réagi à sa « feuille de route ». Autrement dit, tout ce qui se raconte au sujet d’un présumé deal entre Limete et le Palais de la Nation en vue du « partage des postes » ministériels ou autres est à ranger dans le panier des ragots.
Les grandes lignes de la « feuille de route » de l’UDPS
On rappelle que dans sa « feuille de route » du 14 février 2015, l’UDPS se déclarait partisane d’un Dialogue entre Congolais, sous la médiation de la communauté internationale, en vue de résoudre la crise de légitimité au sommet de l’Etat, née à la suite des fraudes électorales de 2011. Elle suggérait à ce propos que ce forum puisse se déroule, sous un format réduit, avec d’un côté les délégués de Kabila (Majorité) et de l’autre ceux d’Etienne Tshisekedi (Opposition) et sa durée devrait être la plus courte possible. Kinshasa serait la ville d’accueil. Comme points à l’ordre du jour, elle proposait l’examen du contentieux électoral de 2011, l’audit externe du fichier électoral, l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel, la neutralité de la CENI, l’enrôlement de nouveaux majeurs, le respect des délais constitutionnels pour l’organisation des élections présidentielle et législatives nationales, la libération des prisonniers politiques et d’opinion, la réouverture des médias de l’opposition fermés, etc.
Nulle part, la « feuille de route » de l’UDPS ne faisait état d’une nouvelle transition ou de la mise en place d’un nouveau gouvernement[/size] ».
(En réalité, les choses ne sont pas aussi claires et aussi limpides car
1° La médiation internationale réclamée par l’UDPS est une excellente idée pour obtenir une médiation « neutre », et éviter si possible des discussions formatées à l’avance dans le genre des « Concertations ». Mais cette médiation ne figure absolument pas dans l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et il faut beaucoup d’imagination pour l’extraire de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
2° Il se peut que « dans l’esprit de la haute direction de l’UDPS », JKK devait réagir, par écrit, au contenu de sa « feuille de route »,mais, pour autant que l’on sache, il n’y avait pas d’accord préalable entre les parties sur cette « méthode de négociations par échange de petits papiers ».
3° Réduire la discussion à un duo entre d’un côté les délégués de Kabila (Majorité) et de l’autre ceux d’Etienne Tshisekedi (Opposition) alors que même la Majorité n’est pas unanime et que l’Opposition est loin de se regrouper unanimement derrière ETwM, est tout ce qu’on voudra, sauf un dialogue « inclusif » !
4° Un tel dialogue mettrait face à face deux conspirateurs, dont l’un, JKK, a réussi son coup d’état, cependant que celui d’ETwM a échoué. Mais un échec n’est pas une vertu ! L’un comme l’autre ont voulu prendre le pouvoir après des élections nulles. Car les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1](...) NdlR)(...)"
"Pré-dialogue MP-Udps en Italie. Félix Tshisekedi : «nous ne trahirons jamais le peuple congolais»"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7565&rubrique=POLITIQUE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13047:nomination-des-gouverneurs-election-presidentielle-au-second-degre&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7549
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13051:l-asadho-a-joseph-kabila-accepter-un-troisieme-mandat-ou-la-prolongation-de-votre-second-mandat-serait-une-remise-en-cause-des-valeurs-democratiques&catid=90:online-depeches
° http://www.lephareonline.net/rdc-pas-de-glissement-pour-la-presidentielle-et-les-legislatives-nationales/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5085
° http://www.radiookapi.net/2015/08/28/actualite/politique/rdc-33-ong-demandent-joseph-kabila-de-ne-pas-violer-la-constitution
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5077
° http://www.rfi.fr/afrique/20150826-troisieme-mandat-kabila-medias-publics-accuses-partialite-rdc-asadho-katende-burund
° http://latempete.info/conference-de-presse-eclair-hier-au-ministere-des-medias-7-minutes-catastrophiques-pour-kinkiey-mulumba/
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Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:32 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"L’ARP de Munene « n’écarte pas l’option des armes pour 2016 »
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-larp-de-munene-necarte-pas-loption-des-armes-pour-2016/
L’Armée de Résistance Populaire (ARP) du général Faustin Munene estime « l’alternance pacifique et démocratique avec Joseph Kabila incertaine » et menace de reprendre la lutte armée.
L’ancien général Faustin Munene est réfugié au Congo-Brazzaville depuis 2010
Le mouvement politico-militaire de Faustin Munene refait parler de lui. Dans un communiqué, l’Armée de Résistance Populaire (ARP) prend position pour un changement de régime en 2016 en République démocratique du Congo (RDC). Mais l’ARP « ne croit pas à l’alternance par les urnes » et estime que « l’option des armes ne peut pas définitivement être écartée ». A cette date, le président congolais doit quitter le pouvoir en 2016 selon la Constitution, qui lui interdit de briguer une troisième mandat. Mais l’opposition congolaise craint que Joseph Kabila ne cherche à s’accrocher au pouvoir au-delà du délai constitutionnel, en faisant « glisser » le calendrier électoral qui peine à se mettre en place.
Le choix des armes
Michel Kanama, le porte-parole de l’ARP affirme que « l’alternance pacifique et démocratique avec Joseph Kabila est incertaine ». Et de prévenir : « l’Armée de Résistance Populaire n’écarte pas l’option des armes dans le cas où le président Joseph Kabila s’engagerait dans la course de violation de la constitution pour se maintenir au pouvoir ». Le mouvement du général Munene rejette également l’idée de participer à un possible gouvernement d’union nationale ou au dialogue proposé par Joseph Kabila. Dialogue que l’ARP qualifie de « manœuvre politicienne et de farce politique. »
Résidence surveillée
Depuis 2010, le général Munene est réfugié au Congo-Brazzaville voisin après avoir été accusé par Kinshasa de « complot contre la sécurité de l’Etat » et condamné par contumace à la prison à vie. Depuis cette date, la demande d’extradition de Faustin Munene par la RDC est toujours restée lettre morte. Le président Denis Sassou Nguesso s’est en effet toujours refusé d’extrader vers Kinshasa depuis l’assassinat de Pierre Mulele, l’oncle de Munene, après son expulsion de Brazzaville en 1968. Depuis cette date, le général Faustin Munene a été placé en « résidence surveillée » par le Congo-Brazzaville.
Pourquoi l’ARP menace de nouveau Kinshasa ?
Depuis l’arrestation de Munene à Brazzaville, son mouvement est accusé par Kinshasa d’avoir participé à plusieurs coups de force à Kinshasa, dont celui du 27 février 2011 contre la résidence du président Joseph Kabila et le camp militaire Kokolo. La « menace » de l’ARP apparaît d’autant plus étonnante, que le mouvement de Munene a bénéficié depuis 2014 d’importantes mesures d’amnisties. Plusieurs dizaines de membres de l’ARP ont en effet été libérés avec d’autres rebelles, comme ceux du M23. En menaçant de reprendre les armes, le mouvement de Munene peut vouloir mettre la pression sur Kinshasa afin de vouloir obtenir plus de libérations de ses membres ou tout simplement pour continuer d’exister sur l’échiquier politique congolais.
La menace de l’ARP est-elle à prendre au sérieux ?
Le mouvement de Munene, ne dispose pas d’un nombre suffisant d’hommes pour se lancer à l’assaut de la capitale congolaise. Mais les attaques répétées d’un faible nombre d’hommes armés dans des lieux stratégiques de Kinshasa : résidence présidentielle, télévision, camp militaire, aéroport… ont démontré l’extrême faiblesse des forces de sécurité congolaises. Un coup d’Etat ou une révolution de palais est donc réalisable avec peu d’hommes en RDC. L’ARP peut également compter sur ses connexions avec d’autres groupes insurrectionnels comme le mouvement des Enyele. Ce groupe est notamment accusé d’avoir attaqué le camp militaire Tshatshi le 22 juillet 2014. Même si les capacités de nuisance de l’ARP et de ses alliés restent limités, l’instabilité politique de la RDC en fait toujours un élément perturbateur à prendre en compte."
"RD Congo – 2016 : C’est la guerre qui nous attend
– Boniface Musavuli"
° http://desc-wondo.org/rd-congo-2016-cest-la-guerre-qui-nous-attend-boniface-musavuli/
Je lis la procession vers 2016 comme la marche vers un goulot d’étranglement. Avec ou sans Kabila, il s’agit d’un passage qui, même réussi sur le plan des élections (ce qui est hautement improbable), ouvre sur le Congo la porte vers l’inconnu, la relance des conflits armés étant, à mon avis, la perspective la plus probable. Décembre 2016 est annoncé pour être le bout du tunnel pour le peuple congolais. Il va avoir un président démocratiquement élu et tourner la page du régime actuel. La pauvreté, la corruption, la mauvaise gouvernance, les humiliations et bien d’autres maux qui plombent l’essor du pays vont devenir du passé. Le bonheur et la prospérité auxquels la Providence destina le Congo, au vu de ses immenses richesses, est à portée de main. La prophétie de Lumumba va enfin se réaliser : « L’avenir du Congo est beau »… Ce rêve est, hélas, trop merveilleux pour être réalisable. Il serait même temps que s’estompe l’euphorie autour des enjeux électoraux et que les Congolais se remettent à regarder la réalité en face.
En effet, un rapide coup d’œil sur l’ampleur des dégâts accumulés par le régime actuel et les enjeux géopolitiques nous renseigne que le rendez-vous le plus sûr est celui d’une nouvelle vague des conflits armés, et le prochain président, quelles que soient les conditions de son accession au pouvoir, n’y pourra rien. En cause, les deux difficiles voisins de l’Est : le Rwanda et l’Ouganda, et l’accumulation des dossiers litigieux dont nombreux ne peuvent se régler qu’à coups de canon. La guerre pourrait d’ailleurs éclater bien avant le départ de Joseph Kabila, notamment si les présidents Paul Kagame et Yoweri Museveni se persuadent que le prochain président à Kinshasa contrariera les ambitions hégémoniques et économiques qu’ils revendiquent sur l’Est du Congo. Les deux hommes ont ainsi déjà entrepris de disposer d’une confortable avance, non seulement sur le plan militaire, mais surtout sur le plan politique et diplomatique, comme nous le verrons dans la suite de cette analyse. Les Congolais seraient ainsi bien inspirés de garder un œil sur ces deux « voisins »habitués, depuis deux décennies, à ruiner leurs aspiration à la paix et à la démocratie, chaque fois qu’ils croient enfin être sortis du bourbier.
RD Congo-Rwanda-Ouganda : Le cycle guerre-élection-guerre-élection
En revisitant les deux dernières décennies de l’histoire du Congo, on découvre que chaque fois que les Congolais croyaient se doter de nouvelles institutions, soit à l’issue d’une élection, soit à l’issue d’un accord politique, le pays subissait une attaque militaire rwando-ougandaise qui se traduisait par le sabotage des acquis engrangés. La guerre du M23 en est la plus récente illustration.[/justify]
2011 : Election présidentielle au Congo ; 2012 : guerre du M23
Le 16 décembre 2011 à Kinshasa, Joseph Kabila est proclamé président de la République à l’issue d’un processus électoral où il avait pour adversaire Etienne Tshisekedi. Nous ne revenons pas sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections, mais les Congolais se dotaient d’un nouveau gouvernement au terme de ce processus électoral. Mais cinq mois seulement après le scrutin éclatait la guerre du M23. Une agression rwando-ougandaise comme en attestent plusieurs rapports d’ONG et des experts de l’ONU[1]. Le conflit durera jusqu’en décembre 2013. Parmi les revendications brandies par le mouvement[2], on lit aisément les ambitions territoriales sur l’Est du Congo des présidents Museveni[3] et Kagame[4]. Et les deux hommes n’en étaient pas à leur coup d’essai. Cinq ans auparavant, le Congo subissait une attaque de même nature.
2006 : Election présidentielle ; 2007 : guerre du CNDP (l’ancêtre du M23)
Le 15 novembre 2006, la Commission électorale annonce à Kinshasa les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle donnant Joseph Kabila vainqueur face à Jean-Pierre Bemba. Comme pour 2011, nous ne revenons pas sur les évènements ayant entouré ce scrutin. L’élection est présentée par la presse internationale comme « la première élection démocratique de l’histoire du Congo ». Des semaines durant, des diplomates américains et européens défilent dans les médias pour apporter l’assurance que le Congo est enfin sorti des années sombres de son histoire et que le pays amorce son essor économique. Les Congolais ont toutes les raisons de voir l’avenir en rose. Une naïveté qui va coûter cher, tout le monde ayant oublié le Rwanda et l’Ouganda.
Quelques semaines seulement après la mise en place du nouveau gouvernement, on assiste à une intense activité militaire dans le Kivu. Des soldats rwandais, menés par le général Laurent Nkunda, vident les écoles et enrôlent les élèves de force. Dès novembre 2007, soit un an seulement après l’élection présidentielle à Kinshasa, les assaillants s’emparent de Nyanzale et se positionnent à 100 km au nord de Goma. C’est le début d’une série de batailles qui se soldent, le 10 décembre 2007 par le terrible carnage de Mushake[sup][5][/sup] où périssent plusieurs milliers de soldats FARDC (armée gouvernementale)[sup][6][/sup]. Une débâcle qui ruina le moral des troupes. De défaite en défaite, l’armée congolaise finit par s’effondrer complètement. Dos au mur, le gouvernement capitula platement comme en attestent les accords du 23 mars 2009, qui, pire, ouvraient la voie à la guerre du M23, trois ans plus tard. Mais 2006-2007 et 2011-2012 ne sont pas les seuls rendez-vous gâchés par le Rwanda et l’Ouganda au Congo. Trois ans avant le traumatisme de Mushake, les Congolais subissaient une autre déconvenue.
2003 : Accord de Sun City ; 2004 : chute de Bukavu
Un processus de paix destiné à mettre fin à la Deuxième Guerre du Congo avait été amorcé avec la signature des accords de Lusaka le 10 juillet 1999. Il sera bouclé en Afrique du Sud par un document, l’Accord global et inclusif, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, par les protagonistes du conflit, puis adopté à Sun City le 1er avril 2003. Il sera concrétisé par la mise en place, le 30 juin 2003, du gouvernement de transition avec un président et quatre vice-présidents, tous ayant un passé dans l’un ou l’autre des mouvements armés créés ou parrainés par Museveni et Kagame[7]. Les deux présidents ne pouvaient pas avoir meilleurs privilèges à l’intérieur de l’Etat congolais. Et pourtant, ils vont relancer la guerre contre le Congo un an seulement après la mise en place du fameux régime 1+4. Le 02 juin 2004, des milliers de soldats rwandais, menés par le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebutsi s’emparent de la ville de Bukavu. Une semaine durant, la ville est mise à sac tandis que des centaines de femmes sont violées par les occupants. Le nouveau gouvernement de Kinshasa, qui avait pourtant suscité tant d’espoir, est rapidement discrédité face à son incapacité à chasser les malfrats de la ville. Ceux qui avaient naïvement cru que les accords de Pretoria et de Sun City suffisaient à conjurer la folie meurtrière des dirigeants rwandais et ougandais en avaient eu pour leur compte.
En résumé, 2003-2004 : accord de paix en Afrique du Sud puis guerre ; 2006-2007 : élection présidentielle puis guerre ; 2011-2012 : deuxième élection présidentielle puis guerre. On ne saurait naïvement envisager l’après 2016 en faisant fi d’une nouvelle guerre, encore moins dans ce contexte où résonnent à nouveau les bruits des bottes aux frontières du Congo et que le pays se trouve dans un état de fébrilité sur le plan politique, de vulnérabilité sur le plan militaire et de tâtonnement sur le plan diplomatique.
Kigali et Kampala en position de force ; le Congo battu d’avance
Plusieurs sources renseignent que le Rwanda et l’Ouganda trépignent d’impatience à l’idée de renvoyer, à nouveau, leurs forces sur le sol congolais. Les présidents Kagame et Museveni ont créé une force commune dénommée Eastern Africa Standby Force (EASF) dont ils comptent se servir pour envahir le Congo, officiellement afin de combattre les FDLR et les ADF, face à ce qu’ils considèrent comme l’inefficacité de la Monusco[8]. Parallèlement, ils parrainent la création d’une nouvelle « rébellion des Tutsis » sur les ruines du M23 dont les membres se sont installés dans les deux pays après leur défaite au Congo en décembre 2013. Selon les premières informations, le mouvement, dénoncé par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, s’appellerait Mouvement chrétien pour la reconstruction du Congo qui serait, sur le plan militaire, à un niveau de préparation assez avancé[9]. Selon le journaliste et correspondant de guerre américain Keith Harmon Snow, ce mouvement est l’auteur de l’attaque du 02 juin 2015 contre l’aéroport de Goma[10], attaque faussement attribuée à un mystérieux groupe de mai-mai qui serait venu de Butembo (290 km au nord de Goma) sous le commandement d’un certain Kambale Malonga. Une version mensongère par laquelle les autorités de Kinshasa, complices de Kagame, essayaient de ne pas exposer le dictateur rwandais à la colère de la population de Goma. Mais pour combien de temps ?… Car on peut déjà considérer que les forces rwando-ougandaises sont maintenant en assez grand nombre sur le sol congolais compte tenu du flot des infiltrations signalées depuis au moins décembre 2013[11]. Une nouvelle guerre ouverte n’est donc plus qu’une question de temps. Les Congolais gagneraient ainsi à moins se préoccuper du nom du prochain président qu’à la façon dont le pays devrait se préparer à faire face, en essayant de rattraper les retards accumulés aussi bien sur le plan militaire que sur le plan diplomatique et politique.
Une guerre inévitable]
Les guerres menées contre le Congo ont pour principal enjeux le contrôle des ressources minières du pays, soit directement par des armées étrangères, soit derrière des groupes armés ou des rébellions factices. Depuis la Première Guerre du Congo, le Rwanda et l’Ouganda sont devenus d’importants exportateurs de plusieurs minerais extraits du sous-sol congolais. En décembre 2014, le Rwanda a été déclaré premier exportateur mondial de coltan avec 28 % du total des 8.807.232 kg de tantale produit dans le monde. De 2010 à 2013, les revenus tirés des exportations minières sont ainsi passés de 68 millions à 134,5 millions de dollars[12]. L’Ouganda connaît également une prospérité économique bonifiée par l’exportation des minerais pillés au Congo. Il n’est pas envisageable que les deux pays renoncent à un « statut » aussi prestigieux dont dépendent largement leurs économies respectives. On imagine assez aisément que le prochain président congolais ne sera pas aussi complaisant que Joseph Kabila et qu’il essayera de reprendre le contrôle sur les richesses nationales. Non seulement parce que le pillage a assez duré, mais surtout parce que le Congo, ruiné par des années de guerres, aura besoin de toutes ses ressources pour commencer à se reconstruire. Par ailleurs, les conditions dans lesquelles s’opère ce pillage sont que n’importe quel dirigeant congolais, doué de conscience patriotique, ne pourra que s’employer à y mettre un terme, entraînant des pertes sèches aux économies de rente dont se repaissent les élites au pouvoir à Kigali et à Kampala. Le conflit sera inévitable. Reste que le Congo se trouve dans un rapport de force nettement défavorable.
Un rapport de force militaire défavorable au Congo
Le premier élément à prendre en compte en cas de conflit consiste aux moyens dont chaque partie dote ses forces armées. En 2014, le gouvernement congolais a alloué à l’armée un budget de 400 millions de dollars, une broutille pour un pays grand comme l’Europe occidentale avec un poids démographique de 77 millions d’habitants et un effectif de 140 mille soldats. En ce qui concerne le Rwanda, les experts de l’Onu ont estimé, dès 2002, les dépenses militaires du pays à 400 millions[13] de dollars[14], soit, à l’époque, un budget équivalent au budget de l’armée de la RD Congo en 2014, un pays 90 fois plus grand et 10 fois plus peuplé. Pour ce qui est du personnel, les spécialistes, en considérant le nombre de généraux (une centaine), estiment que les effectifs de l’armée rwandaise dépasseraient ceux des pays voisins pourtant plus étendus et plus peuplés[15]. L’armée rwandaise est une gigantesque « armée sans frontières » dont les éléments sont déployés dans plusieurs régions du monde (Centrafrique, Darfour, Haïti) et, fréquemment, sur le sol congolais sous forme de « rébellions » ou de groupes armés en tous genre. Autrement dit, rien que sur le plan des moyens consacrés à leurs armées respectives, le Rwanda et l’Ouganda[16] partent avec une supériorité indéniable sur le Congo. Il faut dire que les autorités congolaises ont scandaleusement négligé leur armée. Dans la région, un autre voisin immédiat du Congo, l’Angola, a alloué, en 2014, jusqu’à 6,8 milliards de dollars à son armée, soit 17 fois plus que le Congo. Pour revenir au Rwanda et à l’Ouganda, il faut relever que les deux pays disposent surtout d’un avantage stratégique, qui devrait faire la différence, longtemps avant le premier coup de feu, si jamais confrontation il y a : les infiltrés.
Le fléau des infiltrations massives
A la suite des guerres à répétition imposées au Congo depuis 1996, des accords secrets entre Kinshasa, Kigali et Kampala ; et surtout des mécanismes de brassage et de mixage, le Congo s’est retrouvé avec plusieurs milliers de soldats rwandais et ougandais dans les rangs de son armée, et à tous les niveaux. L’ampleur des dégâts est telle qu’à chaque fois qu’on lève un coin de voile sur l’affaire, le pays tout entier se retrouve dans l’embarras devant l’opinion internationale, comme en témoigne le cas Bosco Ntaganda[17]. Parfois, ce sont des personnalités de premier plan qui sont amenées à mettre le scandale sur la place publique. Ainsi, en septembre 2013, lorsque l’Administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements), M. Kalev Mutond, communique au représentant du Secrétaire général de l’ONU une liste des membres du M23, on découvre à côté de plusieurs noms les mentions « sujet rwandais »[18], le comble étant que ces « soldats ennemis », dans le même document, disposaient de numéros de matricule FARDC. Deux mois plus tard, le général François Olenga, alors chef d’état-major des forces terrestres, affirmait que, confronté au manque de fiabilité des troupes au cours de la guerre du M23, il avait menacé de faire fusiller tous les infiltrés. Du jour au lendemain, « on a vu filer des colonels, des majors », dit-il dans l’interview accordée à Colette Braeckman[19].
En gros, le Congo a vraiment un problème quasiment insurmontable avec son armée massivement infiltrée par des« soldats ennemis » qui n’attendent que le « bon moment » pour « frapper ». Nul ne sait exactement combien ils sont (entre 12 et 35 mille[20]). Ils sabotent les opérations de l’armée dans le Kivu, tendent des embuscades, assassinent les officiers congolais[21], organisent des massacres,… Ils constituent un risque physique permanent pour n’importe quelle personnalité congolaise (militaire, politique, ou membre influent de la société civile) ouvertement opposée à la mainmise du Rwanda et de l’Ouganda sur le Congo. Une réalité qui oblige quasiment toutes les personnalités de Kinshasa à visiter le Kivu « sur la pointe des pieds »… terrain miné… Le Congo part ainsi avec ce handicap qui devrait le paralyser en cas de conflit, et ce n’est pas le contexte politique dans le pays, d’ici à 2016, qui devrait contribuer à remédier à la situation, bien au contraire.
Sur le plan politique : stabilité à Kigali et Kampala, incertitude à Kinshasa
Autant, sur le plan militaire, le Rwanda et l’Ouganda se trouvent largement en position de force, autant sur le plan politique Kigali et Kampala peuvent envisager l’avenir en toute sérénité. En effet, après le vote du 14 juillet par le parlement rwandais d’un texte en faveur de la non-limitation du nombre des mandats, Kagame a le feu vert pour un troisième mandat dès la présidentielle d’août 2017. En Ouganda, Museveni, qui a déjà neutralisé tous ses opposants, est, lui aussi, assuré de se maintenir au pouvoir à l’issue de la présidentielle de février 2016. Seul le Congo se trouve dans l’incertitude. Les manœuvres de Joseph Kabila visant à se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de 2016 annoncent une crise politique qui devrait plonger le pays dans une instabilité qui en fera une proie facile pour les agresseurs déjà militairement en position de force. En outre, l’image du Congo qui se dégrade depuis la répression dans le sang des manifestants à Kinshasa, en janvier dernier, devrait continuer de se dégrader entraînant un affaiblissement du pays sur le plan diplomatique.
Sur le plan diplomatique : Kigali et Kampala à l’offensive ; Kinshasa dos au mur
En effet, le Rwanda, l’Ouganda et leurs parrains internationaux continuent de mettre le Congo le dos au mur en le présentant, entre autres, comme le principal responsable de la difficulté de mise en œuvre d’une série d’accords (accords de Nairobi entre le gouvernement et le M23, et surtout accords d’Addis-Abeba). Kagame en est même arrivé à menacer de franchir à nouveau la frontière accusant le Congo et la Monusco de passivité face aux FDLR. On sait pourtant que les FDLR ne représentent plus aucune menace crédible pour la sécurité du Rwanda et que c’est plutôt le Rwanda et l’Ouganda qui ont tout à se reprocher par rapport aux accords d’Addis-Abeba[22]. Paradoxalement, c’est sur le Congo que s’exercent des pressions internationales, à tel point que le président Kabila a été amené à rencontrer en secret les membres du M23[23], une démarche inenvisageable plus ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda avec leurs groupes armés[24].
En gros, le Congo est en difficulté quasiment sur tous les plans (diplomatique, politique et militaire). Seul un grand sursaut national devrait lui éviter de revivre les sombres années que ses deux difficiles voisins lui préparent pour une énième fois. Il est peu probable que Kinshasa redresse sa diplomatie plutôt aphone et mole. Quant à la situation politique, elle devrait continuer de se dégrader. Le maintien de Joseph Kabila à la présidence de la République est une perspective de crise politique majeure, et rien ne peut y remédier sauf si l’intéressé annonce solennellement qu’il quittera ses fonctions le 19 décembre 2016, la fin de son second et dernier mandat. Par conséquent, le seul dossier dont les Congolais devraient se saisir avec ferveur est celui de l’armée.
« Qui veut la paix prépare la guerre »
L’expérience des deux dernières décennies nous apprend que l’essor économique du Congo est quasiment inenvisageable tant que le pays ne sera pas doté de moyens de défense à la fois efficaces et dissuasifs. En effet, le poids des convoitises étrangères suscitées par les richesses naturelles du pays ont placé le Congo dans la position d’un gibier attaqué par toutes sortes de prédateurs. Le Congo ne peut survivre à toutes ces meutes qu’en développant des capacités autonomes de défense, une démarche qui passe par une profonde prise de conscience nationale, soit dans le cadre des états généraux de l’armée soit dans le cadre d’une prise en main du « dossier armée » par les principales formations politiques ayant vocation à gouverner le pays.
Les états généraux de l’armée
Dans son dernier ouvrage, qui décrit l’état assez catastrophique de l’armée congolaise, et les pistes des réformes à envisager, l’analyste des questions militaires et géostratégiques Jean-Jacques Wondo insiste sur la nécessité d’organiser des états généraux de l’armée. Ces états généraux, s’ils sont effectivement tenus, devraient avoir un impact psychologique immédiat, aussi bien sur l’opinion nationale que sur les agresseurs. Ils devraient être, non seulement l’occasion de poser clairement la question des défaites en répétition que subit le Congo depuis 1996, mais surtout de savoir qui est qui dans l’armée, d’où vient-il et qu’est-ce qu’il y fait.
L’initiative de la convocation des états généraux de l’armée devrait venir du chef de l’Etat. Mais il est peu probable queJoseph Kabila se risque dans une démarche comme celle-là qui pourrait aboutir à des déballages sur une gouvernance calamiteuse dont le résultat, en 14 ans de règne, sont que l’armée congolaise est cette armée incapable de s’imposer face à un banal groupe armé. Quid du Premier ministre ? Aux termes de la Constitution du 18 février 2006, « la défense et la sécurité, autrefois domaines réservés du Chef de l’Etat, sont devenus des domaines de collaboration ». Mais là aussi, on imagine difficilement un Premier ministre congolais initier, de son propre chef, les travaux des états généraux de l’armée. Le scenario le plus envisageable est plutôt celui de l’initiative des différentes formations politiques de l’opposition qui, devant la situation alarmante de l’armée et face à la menace qui se profile à l’horizon, se saisiraient de la question de la défense dans le cadre d’un programme politique à mettre en œuvre de la fin du régime actuel.
Un programme politique de défense
Après avoir fait le constat que la majorité actuelle au pouvoir n’a ni la volonté ni les compétences nécessaire pour bâtir une armée digne de ce nom au Congo, des formations politiques – de l’opposition évidemment – pourraient élaborer un programme politique de défense en nouant des contacts soutenus avec des Etats et des organisations qui possèdent une solide expérience dans le domaine de la formation des armées. Le Congo a peut-être raté l’occasion de proposer un programme plus ambitieux à l’EUSEC[25] et pourrait regretter de n’avoir pas su profiter de la présence de la Monusco pour doter le pays d’une armée digne de ce nom. L’avantage d’un programme politique de la défense est qu’il devrait être assorti d’un partenariat stratégique permettant à la puissance alliée d’intervenir militairement sur le sol congolais en cas de défaillance de l’armée nationale. Les Congolais peuvent commencer par réexaminer les différents partenariats en matière de défense. Plusieurs puissances stratégiques occupent des sites militaires sur le sol congolais : l’Angola (Kitona – Kongo central), l’Afrique du Sud (Mura – Haut-Katanga), la Chine (Kamina – Haut-Lomami), les Etats-Unis (Kisangani – Tshopo), la Belgique (Kindu – Maniema), la France (Mbanza-Ngungu – Kongo central). Jusqu’à présent, ces puissances semblent essentiellement poursuivre au Congo leurs propres objectifs stratégiques. Un programme de gouvernance en matière de défense devrait consister à coordonner ces partenariats autour de quelques objectifs stratégiques, privilégier certains partenariats à d’autres ou carrément nouer de nouveaux partenariats plus ambitions avec des puissances émergentes comme la Russie.
Mais ce qui est certain est que le Congo ne peut plus se passer du débat sur son armée, et aucun candidat à l’élection présidentielle ne sera crédible s’il ne met pas la plus grande faillite du pays (l’armée) au cœur de son programme. Le rêve d’un avenir meilleur dès l’après-Kabila n’est envisageable que si le Congo prend son armée à bras-le-corps. Plus qu’aucun autre nation au monde, la devise du Congo dans les mois et les années à venir ne devrait s’inspirer que de cette sagesse héritée des Romains : « Qui veut la paix, prépare la guerre ».
Références Bibliographiques[/size]
[1] Le M23 était un mouvement politico-militaire formé de combattants rwandais et ougandais et dirigé, selon un organigramme publié par les experts de l’ONU, par le général James Kabarebe, l’actuel ministre rwandais de la Défense. Cf. Rapport S/2012/843 du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, 15 novembre 2012, p. 109. L’implication du Rwanda et de l’Ouganda sera confirmée par plusieurs autres rapports d’ONG et des enquêteurs de l’ONU.
[2] Le M23 exigeait que les « soldats rwandophones » ne soient affectés que dans les provinces de l’Est frontalières avec le Rwanda et l’Ouganda. Il exigeait en plus le retour de 400 mille « familles rwandophones » au Congo. En réalité, les« soldats rwandophones » dont parlait le M23 sont des soldats rwandais. Et les 400 milles « familles rwandophones » sont une vague des populations rwandaises et ougandaises que les présidents Kagame et Museveni s’emploient à déverserdans le Kivu pour submerger les populations congolaises autochtones. L’enjeu derrière ce forcing migratoire est, pour les deux présidents, d’obtenir un avantage numérique qui leur permettrait d’arracher progressivement le Kivu du contrôle de Kinshasa, dans le cadre de l’exécution du plan de balkanisation du Congo.
[3] Dans son discours devant l’Assemblée générale de la Société de droit de l’Afrique de l’Est (The East Africa Law Society general assembly) du 04 avril 1997, le président ougandais déclare : « Ma mission est d’assurer que l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et le Zaïre deviennent des Etats fédérés sous une même nation. Cela n’est pas maintenant un choix, mais une obligation (…) De même qu’Hitler fit pour unifier l’Allemagne, de même nous devrions le faire ici. Hitler était un chic type mais je pense qu’il est allé un peu trop loin en voulant conquérir le monde entier. Cf. « Report to UN Security Council : Génocide rwandais : Le peuple crie justice !, Feb 2008 », général Emmanuel Habyarimana, Déogratias Mushayidi, Gérard Karangwa Semushi & Noël Ndanyuzwe, 03 mars 2009.
[4] Le 28 octobre 1996, le président Bizimungu (une marionnette de Kagame) tenait une conférence au cours de laquelle il déclara, carte du « Grand Rwanda » à l’appui, que la région qu’habitent les Banyamulenge était autrefois rwandaise. Deux jours plus tard, au cours d’une conférence de presse tenue par Paul Kagame, alors vice-Président, mais véritable homme fort du pays, un document prônant l’organisation d’une « Conférence de Berlin II » (en vue d’un nouveau tracé des frontières), faisant échos aux propos de Pasteur Bizimungu. Dans la même semaine, les dirigeants de l’AFDL, l’ancêtre du M23, venaient de signer les fameux accords de Lemera qui prévoyaient de « céder 300 km du territoire congolais » au Rwanda, à l’Ouganda et au Burundi. Treize ans plus tard seront signés les fameux accords du 23 mars 2009 qui assuraient au Rwanda une mainmise sur l’Est du Congo par groupes armés interposés.
[5] Le carnage est décrit par la journaliste belge Colette Braeckman : « Sur les 6.000 éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié ont été mis hors combat : 2.500 militaires ont été tués dont 2000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma. En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda (…) : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens… ». Cf. « L’armée congolaise est rongée par le soupçon de trahison », Le carnet de Colette Braeckman, 27 décembre 2007.
[6] Laurent Nkunda revendiqua un bilan plus terrifiant : 4.800 cadavres des FARDC. Cf. « Le Chairman du CNDP le général Laurent Nkundabatware Mihigo brise le silence après sa victoire militaire face aux FARDC », laconscience.com, 05 janvier 2008.
[7] Joseph Kabila, un ancien de l’AFDL et du FPR (Front patriotique rwandais), des mouvements créés et parrainés par Kigali et Kampala sera confirmé au poste de président de la République. A ses côtés, les vice-Présidents : Jean-Pierre Bemba (MLC, parrainé par l’Ouganda) et Azarias Ruberwa (RCD-Goma, parrainé par le Rwanda). Puis, Abdoulaye Yerodia(un ancien de l’AFDL et membre de la majorité présidentielle de Kinshasa – PPRD). Enfin, Arthur Z’ahidi Ngoma(représentant de l’opposition non-armée et ancien du RCD-Goma).
[8] Emmanuel Neretse, « Vers une invasion « ouverte et autorisée » de la RDC par les armées du Rwanda et de l’Ouganda ? », musabyimana.net, 23 février 2015.
[9] La visite aux Etats-Unis du général Laurent Nkunda, en juillet 2014 (en violation des sanctions de l’ONU et du gouvernement américain) s’inscrirait dans les préparatifs en vue du lancement d’une nouvelle campagne militaire rwando-ougandaise contre le Congo.
[10] Keith Harmon Snow, “Western-Backed Terrorism in The Congo : Where Is General Laurent Nkunda ?”, globalresearch.ca, June 21, 2015.
[11] Le 27 juillet 2015, des sources locales à Beni signalaient que plus de 300 hommes lourdement armés et vêtus en tenue militaire Updf (armée ougandaise) avaient traversé la frontière deux jours auparavant à partir du district ougandais de Bundibudjo. Partis du camp de Kanyamwirima qui abritait des combattants de l’ex M23, ces hommes armés avaient traversé la rivière Semliki, en passant par Kyavoya, en direction de Kainama dans le parc des Virunga. Cf.radiomotooicha.com, 27 juillet 2015. Cette incursion armée n’est qu’une d’une longue série des incursions qui ont commencé en décembre 2013. Cf. B. Musavuli : « RD Congo : Le M23 version Kampala ? », agoravox.fr, 28 décembre 2013.
[12] Cf. “Rwanda Has Become World’s Largest Coltan Exporter, Reports KT Press”, PRNewswire-US Newswire, December 16, 2014.
[13] Rapport S/2002/1146 du 16 octobre 2002, §71, p. 16.
[14] Bien au-delà des 80 millions de dollars qui étaient mentionnés dans le budget officiel. Cf.
[15] Cf. JJ. Wondo, « Le vrai visage du FPR, l’« Armée Sans Frontières » de Kagame, desc-wondo.org, 27 août 2014 ; Gaspard Musabyimana et Emmanuel Neretse, Rwanda Vingt ans de pouvoir du FPR Quel Bilan ?, Editions Scribe(Bruxelles), mars 2014.
[16] En 2013, l’Ouganda a alloué, officiellement, un budget de 212 millions de dollars à son armée dont les effectifs sont estimés à 45 mille soldats.
[17] A l’occasion de l’audience de confirmation des charges de la Cour pénale internationale, le 10 février 2014, le général présenté comme « congolais » Bosco Ntaganda, poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, s’est fait identifier en tant que « citoyen rwandais », jetant un froid dans la salle. Cf. JJ. Wondo, « CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI », desc-wondo.org, 14 février 2014.
[18] http://ikazeiwacu.k.i.f.unblog.fr/files/2014/01/sidep-list-m23-non-eligible-integration-fardc.pdf
[19] « Le général Olenga commente la victoire de l’armée congolaise », Le carnet de Colette Braeckman, Le Soir, 8 novembre 2013.
[20] Patrick Mbeko estime à 35.000, au moins, le nombre des soldats rwandais opérant dans la partie Est du Congo. Cf. P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge – poker menteur en Afrique des Grands Lacs, Ed. de l’Erablière, 2014, p. 375.
[21] Ibidem, pp. 486, svt.
[22] Pour rappel, aux termes de ces accords, les pays signataires s’engageaient, entre autres, à « ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies » (article 5). Tous les chefs du M23 sont, depuis leur fuite, protégés par Kigali et Kampala. Paradoxalement, c’est sur le Congo que s’exercent des pressions internationales par rapport à l’application de ces accords.
[23] Selon Congo Indépendant, lors de son passage à Goma le 03 août dernier, le président Kabila a rencontré discrètement une délégation des membres du M23 composée de Bertrand Bisimwa, Sultani Makenga et Vianney Kazarama. Cf. « Goma : entrevue secrète entre « Joseph Kabila » et des cadres du M23… », congoindependant.com, 09 août 2015.
[24] En mai 2013, en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le chef de l’Etat tanzanien avait proposé au Rwanda et à l’Ouganda de discuter avec leurs opposants opérant dans les maquis de l’Est du Congo, dont les rebelles hutus des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). La proposition provoqua de violentes réactions à Kigali et un début de crise diplomatique entre les deux pays.
[25] L’EUSEC RD Congo est La mission de l’Union européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité au Congo. Son mandat est de soutenir les autorités pour reconstruire une armée qui garantira la sécurité sur toute l’étendue du territoire et créer les conditions favorables pour un retour au développement économique et social.
Boniface MUSAVULI / Exclusivité DESC
Boniface Musavuli est analyste politique et militant des droits de l’homme.
Il est diplômé de l’Université Lumière Lyon II, faculté de droit (Master de droit social – 2011). Il vit en France.[/size]
Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’articles publiés notamment sur DESC.
Il est l’auteur de l’article : « Joseph Kabila : un président au mépris du peuple congolais » repris dans l’ouvrage collectif « Les Congolais rejettent le régime de Kabila« , Editions Monde Nouveau / Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Juin 2015."
"RD Congo : un dialogue pour quelle finalité ?
Gaspard-Hubert B. Lonsi
(son site)
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-un-dialogue-pour-quelle-171079
Après avoir organisé des concertations nationales en 2013, le président de la République Démocratique du Congo a fini par mettre en place un gouvernement soi-disant de cohésion nationale. Celui-ci a pour caractéristique le partage des portefeuilles ministériels entre la majorité et une frange de l’opposition. Le fait de vouloir de nouveau négocier avec les forces vives de la Nation congolaise laisse sous-entendre l’échec patent de la précédente initiative. S’il est évident que le devenir du peuple congolais doit être fonction de la capacité de sa classe politique à trouver des solutions idoines, on est en droit de s’interroger sur la sincérité des partisans d’un énième dialogue.
Un glissement ou non ?
En politique, surtout dans les moments décisifs de l’évolution d’un Etat, un dialogue entre les différentes forces vives ne peut qu’être souhaitable. Mais encore faut-il connaître d’avance les thématiques à aborder à cette occasion. Néanmoins, chat échaudé craignant l’eau froide, il serait souhaitable de clarifier les véritables intentions des acteurs politiques qui, deux années plus tôt, ont détourné l’esprit initial censé faire des concertations de 2013. Ainsi ont-ils gâché une occasion qui aurait pu redonner espoir et consolider le « vivre ensemble », dynamiser la cohésion nationale et faire triompher le patriotisme congolais.
D’aucuns craignent désormais, au vu d’une quelconque mauvaise volonté relative au calendrier électoral, un glissement qui maintiendrait les mêmes acteurs politiques dans leurs fonctions respectives pour une durée de trois, voire cinq ans. Il est évident que la République Démocratique du Congo doit constamment être dirigée, mais pas toujours par les mêmes personnes. Tout Congolais aspire à la représentativité politique, qu’il soit cordonnier ou docteur en droit, Katangais ou Mukongo, Kivutien ou Mungala, mulâtre ou cent pour cent couleur locale, Bantou ou Soudanais, Nilotique ou Pygmée... Seules les élections crédibles peuvent permettre l’accès aux mandats électorales. Or, le retard pris à dessein dans la déclinaison du calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) risque de maintenir, au grand dam de la majorité silencieuse, le statu quo. Que faire alors ? Faut-il un glissement ou non ?
Une loi d’exception
Les tensions suscitées par les différentes tentatives de réviser l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 risquent de ressurgir à cause du non-respect du chronogramme du calendrier qu’a proposé la CENI. Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un courant politique au sein de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), estime indispensable de décaler légèrement les échéances électorales, de telle sorte que le processus puisse rester inchangé et débuter, pour des raisons techniques, par la tenue des élections locales, municipales et urbaines en 2016 et se terminer par les scrutins présidentiel et législatifs en 2017.
Par conséquent, il faudra un consensus politique, grâce au vote par le Parlement d’une loi d’exception, afin de permettre l’intérim de la présidence de la République par le Président du Sénat, ou par le Président de l’Assemblée nationale, jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle et à la prise des fonctions de nouvel élu. L’objectif consistera à ne pas agir contrairement aux articles 70-2 et 73 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à l’installation effective du nouveau Président élu et à la convocation par la CENI de l’élection du Président de la République.
L’égalité dans la représentativité politique
Cette session extraordinaire du Parlement doit aussi se prononcer, selon les animateurs du RDPC, sur l’abroger de la loi électorale promulguée par le président de la République. De plus, celle-ci viole directement les articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Pis encore, les dégâts collatéraux, du fait de ladite promulgation, concernent notamment les articles 69 et 220 de la Loi fondamentale ayant trait à la sauvegarde de l’unité de la République et de l’intégrité du territoire, ainsi qu’à l’indépendance du pouvoir judiciaire."
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-des-tenors-de-l-opposition-exigent-un-nouveau-fichier-electoral-et-le-respect-du-delai-constitutionnel-pour-la-presidentielle/2935876.html
° http://www.radiookapi.net/2015/08/29/actualite/politique/rdc-dynamique-tshisekedi-president-appelle-lunion-pour-le-dialogue
° http://desc-wondo.org/chronique-de-desc-glissements-et-raccourcissements-electoraux-marcel-yabili/
° http://desc-wondo.org/ma-lecture-rdc-les-jeux-et-les-enjeux-politiques-de-2016-jean-jacques-wondo/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13064:jeunes-africains-engagez-vous-en-politique&catid=90:online-depeches
° http://www.voaafrique.com/content/augmentation-des-violations-des-droits-l-homme-a-l-approche-des-elections-en-rdc-avertit-lonu/2862955.html
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10174
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10173
° http://latempete.info/dialogue-ludps-demande-a-la-communaute-internationale-de-prendre-ses-responsabilites/
° http://latempete.info/bakata-katanga-devient-un-parti-politique/
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2442-les-10-raisons-pour-lesquelles-les-resistants-congolais-doivent-imperativement-chasser-joseph-kabila.html
° http://www.izf.net/afp/rdc-reporters-sans-fronti-res-d-nonce-des-pressions-politiques-lapproche-des-lections
° http://www.rfi.fr/afrique/20150814-rdc-acaj-denonce-restriction-libertes-publiques-bauma-makwambala-muyambo
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202378&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:28 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"«Joseph Kabila» relance la «récréation»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10176
« Je vous annonce la fin de la recréation ». Qui parle ainsi ? «Joseph Kabila»! C’était le 18 février 2006, à l’issue de la promulgation de la Constitution en vigueur, adoptée par référendum fin 2005.
Cette phrase fut accueillie par des applaudissements nullement convenus. La population présente avait cru assister à un événement historique : la fin du pouvoir pour le pouvoir et de l’autoritarisme. Bref, l’avènement d’un nouvel ordre politique fondé sur des élections libres, démocratiques et transparentes. L’avènement de la primauté du droit.
Après les 25 années de totalitarisme de l’Etat-MPR de Mobutu Sese Seko (1965-1990) suivie par la très longue et chaotique «transition démocratique» (mai 1990 - mai 1997), la population zaïro-congolaise ne cachait plus une lassitude certaine à l’encontre de son personnel politique. La population avait soif de Changement.
Mal inspirés, Laurent-Désiré Kabila et ses mentors ougandais et rwandais - initiateurs de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL) -, crurent erronément que le peuple zaïro-congolais était juste demandeur d’un changement de nomenklatura: les «mobutistes» honnis devaient "dégager" au profit des «kabilistes». Erreur fatale.
Dès sa prise de pouvoir le 17 mai 1997 à Kinshasa, LD Kabila s’est empressé de restaurer le totalitarisme et l’arbitraire. Ces comportements anachroniques que les Zaïro-Congolais avaient «vomis» bruyamment lors des consultations nationales lancées par le président Mobutu ( janvier- mars 1990) et des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992).
Aveuglé par « sa » victoire , le Mzee n’a pas été capable de lire les signes de temps. Il n’a pas perçu que ce peuple n’était plus les "ex-indigènes du Congo-Belge" qu’il a connu avant de prendre le chemin de l’exil au début des années 60. Le Zaïro-Congolais des années 90 a acquis une certaine conscience politique. Il est demandeur non pas de la substitution de certains acteurs politiques par d’autres mais bien d’une transformation de la société toute entière. Il veut l’éradication d’un système. Un système qui l’empêche d’aspirer à un autre avenir.
Durant les premiers jours et mois de la « libération », les mots ci-après revenaient couramment dans toutes les bouches : spoliation, arrestation arbitraire, détention arbitraire, exécution extrajudiciaire, ostracisme, discrimination etc. La suite est connue : la mort mystérieuse de LD Kabila, la tenue du dialogue inter-congolais et la mise sur pied du régime de transition « 1+4 ». Un régime qui a semblé n’avoir qu’un seul souci : « le partage équitable et équilibré du pouvoir ».
En applaudissant «Joseph Kabila » le 18 février 2006, la population congolaise avait cru que « le pouvoir ne sera plus au bout du fusil ». Et que l’élection sera à l’avenir le mode exclusif de dévolution de l’imperium. La population congolaise avait cru également que la nouvelle Loi fondamentale tournait définitivement la page de la dictature, de la mauvaise gouvernance, de l’impunité etc.
Depuis son accession à la tête de l’Etat un certain 26 janvier 2001, le successeur de Mzee a démontré qu’il était tout sauf un démocrate. Intolérant, il ne laisse à ses contempteurs que trois possibilités : la prison, l’exil ou la mort. Sa préoccupation première est de s’en mettre plein les poches. « Elu » en 2006 et « réélu » en 2011, « Joseph Kabila » a pris goût au pouvoir. Il a pris goût à l’argent.
Selon des « mauvaises langues », le Congo-Kinshasa est, depuis 2001, régenté par la fratrie « Kabila ». Joseph, Jaynet, Zoé et Selemani s’occupent respectivement des mines et hydrocarbures, des marchés publics, des imprimés de valeurs et du secteur bancaire. L’ex-Zaïre est devenu un "butin de guerre" pour cette mystérieuse famille et ses mentors ougandais et rwandais.
A travers, ses « petits soldats », « Joseph Kabila » ne fait plus mystère de sa détermination à faire modifier la Constitution. But : briguer un troisième mandat. Et ce, en dépit des interdits contenus dans les articles 70 et 220.
Des journalistes réputés pour leur esprit mercantile, enhardissent cette dérive dictatoriale en alléguant que « rien ne pourra se faire contre cet homme ». Au motif que celui-ci « tient l’’armée utile’ et contrôle toutes les provinces (…) ». Le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba ne dit pas autre chose. Pire, il prend le gravissime risque de lancer l’idée d’une modification de la Constitution afin d’instaurer l’élection du Président de la République au suffrage universel indirect.
Depuis le mois de juin 2013, « Joseph Kabila » affiche une « belle indifférence » face à tous ceux - Congolais ou étrangers - qui l’invitent à respecter la Constitution. Comptant sur la force et la capacité de ses sbires à ôter la vie, le "raïs" s’enferme dans ses certitudes. Il est vrai que le doute ne peut procéder que de la réflexion.
En voulant modifier les règles du jeu juste pour préserver les intérêts mafieux d’une caste, le locataire du palais de la nation s’érige en obstacle à l’avènement de l’alternance démocratique. Il relance ainsi la «recréation» dont il avait annoncé la fin, sur un ton démagogique, le 18 février 2006.
L’atmosphère politique qui règne au Congo-Kinshasa à quelques quinze mois de l’expiration du second et dernier mandat de « Joseph Kabila » n’est pas sans rappeler l’ambiance délétère qui prévalait dans ce pays en 1998 et 1999. Bonjour, la «crise de légitimité» !
A défaut de désavouer, ici et maintenant, les initiatives téméraires de ses thuriféraires, « Joseph Kabila » risque de trouver en face de lui non pas les opposants politiques mais un interlocuteur coriace : le peuple congolais. Rendez-vous est pris pour le 20 décembre 2016..."
"Ma lecture 1 – RDC : Les jeux et les enjeux politiques de 2016 – Jean-Jacques Wondo
Jean-Jacques Wondo Omayundu
° http://desc-wondo.org/ma-lecture-rdc-les-jeux-et-les-enjeux-politiques-de-2016-jean-jacques-wondo/
Remarque préliminaire
La présente analyse descriptive et prospective, déclinée en deux parties, est une lecture personnelle qui tente, sur base de ma propre observation des faits sociopolitiques de la RDC et des enjeux géopolitiques sous-jacents, de décrypter, de comprendre et d’expliquer les enjeux politiques actuels et à venir en RDC au départ des sujets qui nous sont imposés par l’actualité congolaise. Attention, qu’on ne me comprenne pas mal, il arrive fréquemment que nos lecteurs, par déficit de compréhension des finalités des pareilles analyses, confondent une analyse descriptive des faits à une prise de position personnelle subjective en faveur de telle ou telle autre personnalité politique du régime comme de l’opposition, dont je ne partage a priori leurs visions ni n’adhère à leurs actions politiques. Il n’est nullement question pour moi ici de faire un procès d’intention contre tel ou tel autre acteur socio-politique de la RDC. D’autant qu’il est admis par tous que la grande majorité des acteurs politiques congolais, si pas tous, sont caractérisés par une culture d’absence de moralité politique et de sens de l’intérêt général et de l’Etat. Tel n’est pas le propos dans cette analyse.
Cette analyse stratégique, loin de faire l’unanimité et ce n’est pas le but recherché, ne fait qu’interpréter les signes des temps. Elle rentre dans le prolongement d’une analyse prospective-référence publiée en 2014 : Les personnalités congolaises à tenir à l’œil en 2014 (http://desc-wondo.org/dossier-special-les-personnalites-congolaises-a-tenir-a-loeil-en-2014-jj-wondo/#sthash.9OxAWj8X.dpuf), dont la majorité des faits que j’ai prédits se sont avérés par la suite.
Par nos analyses, contrairement à plusieurs analystes congolais, faute de prendre une posture méthodologique axiologiquement neutre, s’enferment facilement dans le fanatisme idéologique, politique ou communautariste, les amenant parfois à éviter de critiquer les politiciens de leurs ethnies/provinces d’origine ou de leur mouvance politique. Le but recherché est de mettre à la disposition du grand public, des éléments de ma compréhension personnelle des enjeux sociopolitiques, géopolitiques et sécuritaires actuels et à venir en RDC.
Cette mise en garde mérite d’être clarifiée au préalable. En effet, en matière de stratégie, même si cela se rapporte au domaine militaire, en mettant en parallélisme la bataille politique à la guerre – D’ailleurs ne dit-on pas que la guerre est la continuation de la politique sur un autre terrain ? –, on est d’accord avec les deux grands maîtres stratégistes lorsqu’ils avancent :
NAPOLEON : « A la guerre (Ndlr en politique) , rien ne s’obtient que par calcul. Tout ce qui n’est pas profondément médité dans les détails ne produit aucun résultat ».
CLAUSEWITZ : «Rien ne réussit à la guerre (Ndlr en politique) que ce qui a été mûrement réfléchi et conçu avec une forte volonté » ; car la génération spontanée n’existe pas en politique.
Ainsi, la présente lecture personnelle devrait servir aux uns et aux autres de balise pour se faire une idée de la réalité du terrain et éventuellement se positionner stratégiquement face aux enjeux à venir.
Enfin, j’assume pleinement la seule et l’unique responsabilité à l’égard de toute inexactitude affectant cette double analyse ainsi que les propos qui y sont contenus.
Quelles politiques plausibles d’alternance à Kabila sur base des réalités du terrain ?
1) L’opposition congolaise n’est pas suffisamment organisée pour combattre Kabila
Elle est très divisée à cause des rivalités entre ses leaders et de l’absence d’un leadership à la fois rassembleur, consensuel et collectif pour diriger l’opposition. Il suffit de voir les guéguerres inutiles et improductives que se livrent les partisans de Tshisekedi en interne entre eux, puis en externe contre les partisans de Kamerhe, ou les conflits Kamerhe – Fayulu, Fayulu – Frank Diongo, etc. De même, on ne pourrait passer sous silence la posture nébuleuse du MLC, évoluant souvent en cavalier seul au sein de l’opposition. En analysant les actes politiques de cette opposition fragmentée, on constate qu’elle passe son temps à s’opposer contre elle, oubliant qu’elle est d’abord une opposition contre Kabila qui en tire parti.
En même temps, l’opposition dite républicaine, conduite par Léon Kengo wa Dondo, le président du Sénat, se présente comme une fabrication politique du régime Kabila, inspiré par Mobutu dans les années 1990. Elle se présente comme une plateforme d’opposition devant jouer le rôle de cheval Troie au sein de l’opposition. (http://desc-wondo.org/quelle-est-la-couleur-politique-de-leon-kengo-jj-wondo/#sthash.HMVgOHp3.dpuf).
Cependant, il faut reconnaitre les efforts mis en place par la plateforme, La dynamique pour l’unité d’actions de l’opposition politique. Mais les démons de la division restent présents par manque d’un seuil minimum de confiance entre les leaders de cette structure, regroupés dans une sorte d’alliance contre-nature, qui pourrait éclater à tout moment. Mais la pression constante populaire et de la diaspora pourrait les forcer à maintenir le cap.
2) La rue, soutenue par la diaspora via les réseaux sociaux, sera fatale à Kabila en 2016
Il faut admettre que c’est la population très déterminée, appuyée par la diaspora via les ‘social network’, qui fera vraisemblablement échec à Kabila et à son régime qui tiennent à se maintenir à tout prix au pouvoir. C’est un signal fort émis en janvier 2015 par la population, que le régime a bien compris et intériorisé. D’où l’idée d’organiser des consultations populaires en vue du dialogue. Un dialogue auquel l’UDPS tient mordicus, malgré des arguments peu convaincants avancés au départ et qui changent au fil du temps. Malheureusement, l’issue d’un tel dialogue, qui pour le régime Kabila vise à lui conférer un glissement consensuel par le partage du pouvoir, n’aura probablement pas de grand impact politique. Ceci pour la simple raison que la population congolaise n’est plus tenue par les positionnements opportunistes des partis politiques et veut absolument en finir une fois pour toutes avec le kabilisme en décembre 2016. Plus déterminées que les politiciens – manipulables et achetables – la population congolaise dans son ensemble et sa diaspora manifestent leur ras-le-bol général du régime actuel et ne cessent de lancer des menaces à prendre au sérieux par les conseillers et stratèges qui tiennent à maintenir au pouvoir un Kabila continuellement distrait. Ce message devrait également être entendu par certains partis qui veulent accorder un sursis politique à Kabila au-delà de ses deux mandats constitutionnels.
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3) L’alliance Tshisekedi (Père ou fils) – MLC- Kamerhe – Katumbi – Kamitatu – Fayulu et Vuemba
Une alliance plurielle et transversale de ces acteurs politiques, avec des rôles clairs pour chacun, peut anéantir Kabila ou son éventuel challenger. Mais on est loin du compte pour l’instant. Pourtant en 2011, lors de sa tournée au Katanga, nous avons conseillé aux collaborateurs de Tshisekedi, qui l’ont induit en erreur, de débaucher Katumbi. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, avec ses qualités et ses défauts, l’homme Katumbi, loin pour nous de remplir les critères d’un leader idéal pour la RDC, jouit d’une popularité – populisme- avérée dans l’ex-province dont il est originaire. Ainsi, les états-majors des partis, toutes tendances confondues, doivent en tenir compte et accepter ces faits ! Le débauchage politique ne doit pas seulement se faire dans le sens de l’opposition vers le pouvoir mais aussi inversement. C’est ce qui a fait la force de la révolution burkinabè.
En effet, au Burkina Faso, mus par les valeurs républicaines et le souci de sauvegarder l’intérêt suprême de la nation et par patriotisme, 70 cadres du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti au pouvoir ont démissionné le 4 janvier 2014 du Bureau politique national et ont créé, à l’instar de l’UDPS au Zaïre en 1982, le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) le 25 janvier. Une défection et dissidence qui a considérablement bouleversé le paysage politique au Burkina Faso, isolant à la fois le président Compaoré et les tenants de la modification de la constitution. Cet événement a été d’autant plus retentissant que parmi les « démissionnaires » se trouvaient trois figures qui, pendant longtemps, ont été les éminences grises et les piliers du régime Compaoré, à savoir Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré. Ils ont entraîné dans leur sillage de nombreux cadres et militants. Cette dissidence, qui a aussitôt rejoint l’opposition et la société civile, a insufflé une nouvelle dynamique au combat mené par cette dernière. Malheureusement en RDC, que ce soient en politique, en musique ou en sport, tout est binaire et manichéen car trop souvent, la politique se fait par émotion que par la raison.
4) Aucun parti n’a jamais gagné et ne pourra gagner seul les élections en RDC. Qu’on ne trompe personne!
L’analyse transversale de la sociologie électorale en RDC, depuis 1960, montre avec pertinence qu’aucun parti n’est parvenu à gagner seul les élections en RDC. La RDC, comme la plupart des pays africains, est un pays où le facteur géopolitique interne joue une importance non négligeable lors des élections.
L’exemple des élections de 1960
Le tableau et la carte électorale ci-dessous, tirés de l’analyse du professeur Crawford Young[1], illustre notre propos. Même le MNC de Lumumba, malgré tous les mythes écrits émotionnellement à ce sujet, dut recourir aux alliances pour constituer une majorité confortable au parlement. En effet, les élections bâclées de mai 196o, organisées par l’autorité coloniale belge où d’innombrables irrégularités ont été constatées, le MNC de Lumumba, parti unitariste, qui en a contesté les résultats, était la seule politique la plus importante, implantée quasiment dans tout le pays, n’a recuilli que 41 sièges sur 137 à la chambre des députés. Ce qui l’a contraint à nouer des alliances [2], parfois contre nature, pour dégager une majorité au gouvernement. C’est le cas notamment avec les partis fédéralistes, l’ABAKO de Joseph Kasa-Vubu qui a refusé dans un premier temps de rencontrer Lumumba, lorsque celui-ci a été chargé de former le gouvernement d’une large coalition d’union nationale. Les Bakongo voulaient plus de garantie et en même temps étaient décidés à créer leur propre province avec statut d’autonomie[3]. Il en set de même avec la CONAKAT, de Moïse Tshombe et Godfroid Munongo, qui a accepté l’offre dans un premier temps avant de se récuser et de mener la sécession économique du Katanga.
Tableau des principaux partis de la RDC en 1960 et leur implantation nationale – Source Crawford Young
Carte de l’implantation nationale des partis en 1960 – Source : Crawford Young
De même, une analyse succincte des présidentielles de 2006 (moins chaotiques que celles de 2011) confirme le caractère de vote ethnorégional en RDC.
Comparaison vote Kabila-Bemba et participation 1er et 2e tour des élections de 2006
J.P. BEMBA J. KABILA TAUX DE PART. PROV 1er TOUR 2ème TOUR 1er TOUR 2ème TOUR 1er TOUR 2ème TOUR Bandundu 9,71 60,55 2,65 39,45 68,82 50,66 Bas Congo 36,21 74,14 13,91 25,86 76,09 51,59 Equateur 64,26 97,15 1,77 2,85 74,32 84,45 Kasaï-Occ. 31,93 76,7 11,42 23,3 45,46 51,42 Kasaï-Or. 14,66 67,41 36,09 32,59 39,19 42,67 Katanga 3,51 6,24 77,16 93,76 71,49 75,58 Kinshasa 48,3 68,14 14,59 31,86 72,17 58,25 Kivu Nord 0,77 3,55 77,71 96,45 81,03 76,65 Kivu Sud 0,28 1,69 94,64 98,31 90,16 80,06 Maniema 0,34 1,67 89,52 98,33 84,87 80,24 Prov.Or. 5,2 20,52 70,26 79,48 77,59 65,37
Source : Thierry Coosemans, Radioscopie des Urnes Congolaises. Une étude originale des élections en RDC, L’Harmattan, Paris, 2008.
L’analyse des résultats des présidentielles de 2006, malgré certaines réserves à émettre du fait des fraudes qui ont également émaillé ces élections, nous renseigne que la victoire de Joseph Kabila a été acquise du fait que ses bastions électoraux étaient parmi les plus peuplés[2]. Cela conduit à avancer que le Congo serait coupé en deux zones « géopolitiques », l’Est (généralement « swahilophone ») et l’Ouest (« lingalophone »). J.P. Bemba a été massivement élu dans la partie occidentale du pays. J. Kabila a de son côté obtenu en effet des scores frisant souvent les 90 % dans la partie orientale, en arrivant en tête dans seulement 5 provinces sur 11 que comptaient le pays. Les deux candidats avaient renforcé leurs positions dans leurs zones géographiques de confort ethnorégional respectives – Equateur, Kinshasa, Bandundu et Bas-Congo et les deux Kasaï pour Bemba et l’est du pays Il a arraché plus de 90% des voix dans 4 provinces (Katanga, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu et province Orientale)pour Kabila. Il n’empêche : la fracture entre l’Est et l’Ouest du pays s’est trouvée en principe renforcée, bien que l’interprétation de celle-ci doive être nuancée, notamment au niveau des législatives en 2011 où certains candidats de l’ouest ont été léus à l’est – le cas de Konde Vila Kikanda pour le compte de l’ARC de Kamitatu, un parti ancré plutôt à l’ouest du pays.
Ainsi donc, d’une manière générale, on peut admettre que le constat de l’existence du clivage électoral Est-Ouest semble une réalité sociopolitique en RDC. Ceci consacre un ancrage ethno-régional des partis politiques et des candidats aux présidentielles et aux législatives, incapables d’imposer un leadership national, essentiel pour le renforcement de la cohésion nationale. Le découpage administratif territorial en cours risque d’exacerber cette tendance. A cela, il faudrait ajouter la précarité et la volatilité idéologiques de la majorité d’électeurs et un niveau de maturation politique relativement moins élevé de bon nombre d’électeurs afin d’opérer des choix judicieux. Enfin, quoiqu’on en dise, le jeu des alliances est très important dans la politique congolaise. Il faut garder à l’esprit qu’en 2006, Jean-Pierre Bemba sans l’appui d’Antoine Gizenga et d’Alphonse Nzanga Mobutu – qui ont à eux deux ont totalisé 15% des suffrages au premier tour – a obtenu 42% des voix. Que ce serait-il passé s’il avait obtenu leurs soutiens?
5) Il n’est pas encore certain que Bemba et Etienne Tshisekedi soient présents en 2016
Pour le cas de l’UDPS, un parti qui fonctionne plus par dogmatisme que par rationalité, l’attachement au parti est d’ordre religieux. C’est-à-dire, les militants vont manifester une loyauté au parti et au successeur d’Etienne Tshisekedi, non pas parce qu’il est le meilleur à ce poste mais pour bien d’autres raisons psycho-ethno-sociopolitiques propres à la réalité socio-électorale de l’Afrique en général et de la RDC en particulier, mais aussi à cause du combat mené par ce parti devenu une sorte de patrimoine national. En ce sens, le successeur (auto)désigné d’Etienne Tshisekedi ne devrait pas vraiment souffrir d’impopularité, malgré certaines contestations internes. La présence ou non de Jean-Pierre Bemba sur les starting-block électoral de 2016 sera fonction de l’évolution politique dans les mois avenir. C’est en rapport avec l’évolution des enjeux politiques en RDC que son procès, dont la phase finale vient de reprendre, connaîtra une issue favorable ou non. Nous y reviendrons dans la deuxième partie de l’analyse.
6) Une conjonction d’évènements politiques, diplomatiques et militaires défavorables à Kabila
Le soulèvement populaire de janvier 2015 à Kinshasa, Bukavu (Sud-Kivu) et Goma (Nord-Kivu), le refus d’une frange de l’opposition de souscrire aux consultations et au dialogue proposés par Kabila, la perspective d’une bataille rangée entre Kabila et Katumbi au Katanga et au sein de la majorité présidentielle , vont davantage isoler et affaiblir Joseph Kabila. A cela il faut ajouter son isolement diplomatique. N’ayant presque plus de marge de manœuvre politique, voire diplomatique malgré ses efforts ratés de séduire Washington, tout en cherchant la protection de Moscou, Kabila n’a plus que l’option militaire pour se maintenir au pouvoir. Mais là aussi, après avoir échoué dans sa tentative de répression des manifestants en janvier 2015, plusieurs cadres militaires sont dans le mode post-Kabila, de la même manière qu’ils l’étaient en 1996-1997 lorsque le glas avait sonné pour le « maréchal » Mobutu par la fausse guerre de libération de l’AFDL.
C’est une quasi certitude pour DESC. Il y a trop de clivages dans le camp politique et dans le cercle militaire de Kabila. La plupart de ses proches collaborateurs (politiques et militaires) n’attendent plus que le moment venu pour prendre le large. DESC dispose de plusieurs éléments pouvant étayer cette réalité car même ceux qui prétendent être les dauphins de Kabila, malgré le profil bas affiché pour avoir sa bénédiction, sont prêts à le renier à la première occasion. Le rétrécissement de l’espace politique par Kabila pourrait lui être fatal dans les mois à venir. Avec l’inefficacité des partis politiques de l’opposition, incapables de mobiliser les foules, se contentant du travail effectué par Human Rights Watch et Perriello à leur place pour mettre Kabila sous pression, les seuls moyens d’expression politique qui feront la différence dans les mois à venir sont plus que probablement la rue et une action armée de ou contre Kabila.
7) Kabila n’a plus la cote dans les casernes militaires de la RDC et au sein de la police
L’armée, la police et les services de sécurité qui ne sont pas bien payées[1], contrairement à la Garde républicaine ; ainsi que des rivalités internes au sein l’inner circle sécuritaire de Kabila risquent d’avoir raison sur le raïs dont les marges de manœuvre politiques et diplomatiques ne cessent de se rétrécir à mesure que l’on se rapproche de 2016. On y recense un mécontentement grandissant qui pourrait être plus fatal que les pillages des années 1990. Par ailleurs, plusieurs cadres militaires de l’entourage présidentiel direct, ceux-là même qui ciblent DESC, sont déjà en mode « post Kabila » car la plupart d’entr’eux sont des opportunistes patentés qui n’ont jamais cru en leur raïs. Ce qui les intéresse c’est la survie du régime (sans Kabila) pour les uns ou la continuité du dispositif de dépendance sécuritaire de la RDC par rapport au Rwanda pour les autres. Parmi eux, il y a Jean-Claude Yav Kabej et Damas Kabulo Mydya Viyta.
Nous pointons particulièrement le Général Kabulo. Selon les confidences d’un de ses proches collaborateurs : « Kabulo trouve le président Kabila un peu timoré, c’est-à-dire pas dur du tout ou à vrai dire faible et conciliant et peut être enclin à jouer le jeu démocratique (alternance) alors que lui et ses affidés ont toujours prôné l’usage de la force pour régler tous les différends politiques. Mais aussi ils veulent conserver le pouvoir quel qu’en soit le prix ».
Par ailleurs, sur base de plusieurs informations fiables convergentes et recoupées par DESC, quelques généraux et officiers supérieurs, dont nous préférons taire les noms, seraient sur le point d’abandonner le « raïs » dans les mois à venir. Nous n’en dirons pas plus mais l’avenir proche nous donnera sans doute raison. Ce n’est pas un hasard qu’il (Kabila) ait échappé à une attaque armée en début juillet 2015. Il devient de plus en plus apparent qu’ au sein de l’armée, la crainte des poursuites pénales au niveau international, suite à la pression des ONG telle que Human Rights Watch, amène plusieurs cadres de l’armée et de la police à lever le pied lorsqu’il s’agit de réprimer sauvagement la population civile. Ils commencent à avoir peur pour leur avenir et se projettent progressivement en mode après-Kabila. Wait and see !A suivre : Ma Lecture 2 – RDC 2016 : Équations et les hommes en vue
[1] http://desc-wondo.org/labandon-des-officiers-congolais-se-poursuit-pendant-que-kabila-surmilitarise-la-gr-jj-wondo/.
[2] Jean Kestergat, Quand le Zaïre s’appelait Congo, Ed. Paul Legrain, Bruxelles, 1985, pp. 254-256.
[3] Jean Kestergat, Ibid., p.266.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC"
"Chronique de DESC : Glissements et raccourcissements électoraux
– Marcel Yabili"
° http://desc-wondo.org/chronique-de-desc-glissements-et-raccourcissements-electoraux-marcel-yabili/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:25 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
PS
Ce n'est pas hélas autre chose, c'est aussi ici un éclairage sur le kanambisme, ce que peut être l'esprit d'un "dialogue" dans la tête de ce régime !
Lisez donc ce début de confession de Ngoy Mulunda, légitime mais combien pathétique car son plaidoyer pro-domo ne peut en soi que se révéler paradoxal : tout le monde l'a vu à l'oeuvre, il ne peut pas ne pas être de la Majorité quand on a fait le travail qu'il a abattu orbi et urbi pour "JK"...
C'est là la limite du devoir de mémoire qu'il entreprend et veut soumettre au public : il se devrait de "choisir", de juger sans faux fuyants ses actes et tous ceux de son "ami et chef" et de toute sa Majorité lors de ses élections et le long de ses mandats, pour être un tant soit peu crédible !
Pour le moins de sensationnelles prochaines révélations qui débutent mal lorsqu'on prend au préalable le parti de dédouaner celui qui tient lieu du premier Magistrat du pays !
Ainsi donc instructif pour comprendre de l'intérieur même le système d'allégeance monarchique ayant cours au sein de ce pouvoir !
Quel "dialogue juste, équitable et efficace pour le pays" peut-il alors en sortir !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ce n'est pas hélas autre chose, c'est aussi ici un éclairage sur le kanambisme, ce que peut être l'esprit d'un "dialogue" dans la tête de ce régime !
Lisez donc ce début de confession de Ngoy Mulunda, légitime mais combien pathétique car son plaidoyer pro-domo ne peut en soi que se révéler paradoxal : tout le monde l'a vu à l'oeuvre, il ne peut pas ne pas être de la Majorité quand on a fait le travail qu'il a abattu orbi et urbi pour "JK"...
C'est là la limite du devoir de mémoire qu'il entreprend et veut soumettre au public : il se devrait de "choisir", de juger sans faux fuyants ses actes et tous ceux de son "ami et chef" et de toute sa Majorité lors de ses élections et le long de ses mandats, pour être un tant soit peu crédible !
Pour le moins de sensationnelles prochaines révélations qui débutent mal lorsqu'on prend au préalable le parti de dédouaner celui qui tient lieu du premier Magistrat du pays !
Ainsi donc instructif pour comprendre de l'intérieur même le système d'allégeance monarchique ayant cours au sein de ce pouvoir !
Quel "dialogue juste, équitable et efficace pour le pays" peut-il alors en sortir !
Ngoy Mulunda : « J’ai sauvé le pays du chaos »
Pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni, le 19/09/2011 à Kinshasa.
Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) entre 2011 et 2013, Daniel Ngoy Mulunda dirige actuellement un parti politique « Espace Démocratique pour la bonne Gouvernance » (EDG) qu’il affirme avoir créé depuis 2012. Discret depuis son départ de la tête de la Ceni, Ngoy Mulunda n’est pas très bavard sur les élections organisées en 2011 dont plusieurs personnalités et organisations ont déploré les irrégularités. Ces élections feront l’objet du livre qu’il promet de publier en 2017.
L’ancien président de la Ceni affirme cependant avoir livré « un combat patriotique » en organisant ces élections. « J’ai sauvé le pays du chaos », déclare-t-il au cours de l’entretien qu’il nous a accordé à Radio Okapi.
Daniel Ngoy Mulunda, nous vous retrouvons aujourd’hui à la tête d’un parti politique. Qu’est-ce qui vous a motivé à quitter la pastorale pour la politique ?
Je n’ai pas quitté la pastorale. On ne la quitte jamais. Je pense que l’action politique va compléter mon action pastorale parce qu’il y a des choses qui peuvent être faites par l’église. Il y a des choses pour lesquelles il n’y a que le politique qui peut trouver des réponses. Donc, en complétant les deux, on peut répondre aux besoins de la personne humaine.
Votre parti politique existe depuis combien de temps ?
Ce parti politique a été créé depuis 2012.
Il est resté longtemps dans le noir
Pas dans le noir comme tel parce qu’on commençait à installer le parti sans montrer les symboles. On a commencé à éduquer les gens, à parler avec eux. Jusqu’à ce qu’aujourd’hui, on vient de réunir les représentants des groupes locaux, 1 200 personnes. On a voulu d’abord expliquer aux gens le travail du parti. C’est maintenant qu’on a décidé de sortir.
Quelles sont les ambitions de ce parti ?
Participer à la gouvernance et gouverner différemment. Il y a des choses auxquelles nous aspirions. Mais on a trouvé qu’on n’est pas satisfait par ce que d’autres partis font. Leurs préoccupations ne rencontrent pas nos priorités. C’est pour cela que nous nous sommes dit : Nous faisons un parti qui va nous permettre de participer au processus de prise de décision et, en ce moment-là, nous pouvons faire passer ce que nous avons comme idéologie, comme vision pour ce pays et pour cette province.
Ce parti est de quelle tendance ?
Il est centriste.
C’est-à-dire ?
Scientifiquement, un parti centriste est un parti qui a sa manière autonome de penser, qui est autonome dans sa prise de décision. Dans l’échiquier politique congolais, nous ne sommes ni de la majorité, ni de l’opposition. Nous sommes conduits par le besoin de la population, par l’accomplissement de ce que nous avons comme vision qui ne trouve pas sa place dans les deux camps qui existent.A (re)Lire: RDC: l’EDG de Daniel Ngoy Mulunda n’est « ni de la majorité, ni de l’opposition »
Ça veut dire que Ngoy Mulunda a tourné le dos à la Majorité présidentielle ou au président Kabila ?
Je n’ai jamais été de la Majorité présidentielle. Et je n’ai pas dit non au président Kabila. Je suis avec le président Kabila. J’ai des relations très longues et une grande cohésion avec le président Kabila. Le parti est là mais moi je suis avec le président Joseph Kabila Kabange. Mais mon parti n’est pas de la majorité. Pourquoi ? Je ne connais pas le projet de société de la majorité. Je ne connais pas leur programme. Ou bien ils sont là seulement pour protéger le pouvoir parce qu’ils sont nombreux. Et quel est le projet qu’ils ont pour la population. Moi je fais la politique parce que j’ai un projet pour répondre à certaines attentes de la population. Je n’ai jamais lu le manifeste de la Majorité présidentielle. Comment je vais entrer dans un mariage que je ne connais pas. Ensuite, ils sont trop forts pour s’asseoir avec quelqu’un qui n’a aucun député. Nous devons d’abord nous imposer sur le plan national, avoir des députés et ensuite on va parler. Si leur projet, que je ne connais pas, va rencontrer nos préoccupations, en ce moment on peut joindre.
D’aucuns diraient que ce parti est né précipitamment pendant que Daniel Ngoy Mulunda venait de la Ceni, qui a été fortement critiquée à partir des élections de 2011. Directement de la Ceni au parti politique. Qu’est-ce qu’on peut comprendre comme message ?
Les gens ont le droit d’interpréter. Moi je vous dis que ce parti a été créé avant. Je suis en train d’écrire un livre intitulé « Les élections chaotiques de 2011 : la vérité ». Le livre je le sors en 2017. Je ne le sors pas pendant cette mandature. Et je vais révéler au peuple congolais ce qu’il y a eu. Il y a des gens qui se confesseront. J’ai combattu un combat patriotique. J’ai sauvé ce régime, j’ai sauvé le pays du chaos contre et malgré [tout]. Et c’était important que je porte ce fardeau.
A (re)Lire: Elections de 2011 : « Je ne me reproche de rien », affirme Ngoy Mulunda
J’aurais eu honte de faire un parti parce que les gens me crieraient dessus. Les gens n’allaient pas me suivre. Ce parti est né de ma déception de voir qu’il y a des choses qui peuvent être faites dans ce pays et qui ne sont pas faites. Et que ceux qui le dirigent, à différents niveaux, ont les yeux tournés ailleurs. Je te donne un exemple : regarde les routes au Nord du Katanga, [où] des gens qui ont voté massivement. Cette année, les véhicules risquent de ne pas passer. Et moi, je ne peux pas accepter ça. Nous avons une province qui est tellement riche. Les gens vivraient comme au Koweït ici au Katanga. Regarder la route Lubumbashi-Kolwezi, les huttes dans lesquelles les gens vivent. Et les minerais viennent de chez eux. Voilà ce qui me pousse à dire qu’on peut décider autrement.
Ça n’a rien à voir avec les élections. Et je ne me reproche de rien. Pour l’instant, le devoir de réserve et ma pastorale me poussent à me taire et à tout porter. Mais je parlerai. Je vais commencer à parler par mon livre : les élections chaotiques de 2011, la vérité et les non-dits.
Et si la population vit dans la misère, à qui la faute ?
De ceux qui dirigent.
Que vous supportez
Ce n’est pas Kabila qui dirige. C’est pour cela que vous vous trompez. La direction commence par le bourgmestre, le gouverneur de la province, le député, le sénateur. Vous avez suivi le discours du chef de l’Etat quand il est allé à sa ferme. Chacun a sa parcelle de responsabilité. Chacun peut faire mieux. Quand je suis allé faire la pacification, c’était contre et malgré [tout]. Mais la paix est rentrée. Donc chaque responsable a un rôle à jouer. Quand on parle de direction et qu’on ne lie qu’à Kabila, on se trompe. Donc si Kabila n’est plus là, cette majorité disparaît. Non. Le pouvoir doit rester.
Moi j’ai eu la chance, plus que beaucoup de Congolais, à côtoyer le Monsieur [Kabila]. Moi je ne peux pas rester avec le diable. Je connais ce qu’il veut et ce qu’il pense.
Vous avez dit qu’en 2011, vous avez sauvé le pays. De quelle manière ?
Aujourd’hui les gens demandent qu’on respecte la constitution. Ils se battent. Moi en 2011, vous m’avez tous demandé de la violer. Ne respecte pas le 28 novembre [date de la tenue de l’élection présidentielle. J’avais dit que si on dépassait le 28 novembre, il y aura un vide juridique. Il y a des ministres des grands pays qui sont venus me dire : ‘’Mulunda laisse simplement…’’. Je leur ai dit : ‘’Messieurs, dans votre pays, on respecte la mandature. Elle est de 5 ans. Vous, vous m’avez demandé de violer la constitution’’. Aujourd’hui les mêmes personnes se battent pour qu’on respecte la constitution. C’est pourquoi je dis : ‘’J’ai sauvé le pays et je suis fier’’.
Fier du chaos qu’il y a eu après ? Parce qu’après ces élections, il y a eu des morts. Des élections critiquées par tout le monde. Par vous-même aussi parce vous dites que vous allez écrire un livre sur les élections « chaotiques » de 2011.
Je répète ce que les gens veulent dire. En 2006 [après les élections présidentielle et législatives], il y a eu deux guerres. Chez moi, il n’y a pas eu de guerres. Les gens ont proclamé des résultats dans le char de combat [en 2006]. Nous, nous avons proclamé des résultats. Nous avons tous signé avec des personnes respectables dans le bureau de la Ceni.
Vous regardez le travail de l’actuelle Ceni avec quel œil ?
Le travail de la Ceni est un travail difficile. En 2011, j’avais la tâche facile. Ça je le dis. En 2016, avec un mandat finissant, les collègues j’ai beaucoup de sympathie pour eux. Vous les critiquez. Mais est-ce qu’on leur donne les moyens. La pression qu’ils ont de l’extérieur, de l’intérieur. Mais je prie pour eux. Sincèrement, j’ai de la sympathie pour eux. Moi je me dis, je me retrouverais aujourd’hui dans ce cas, peut-être que je ne ferais même pas les élections. J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour l’équipe de la Ceni.
Propos recueillis par Jean Ngandu
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:21 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
ndonzwau a écrit:[...]
(4° Un tel dialogue mettrait face à face deux conspirateurs, dont l’un, JKK, a réussi son coup d’état, cependant que celui d’ETwM a échoué. Mais un échec n’est pas une vertu ! L’un comme l’autre ont voulu prendre le pouvoir après des élections nulles. Car les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[...]
Compatiotiquement!
C'est curieux et très instructif de voir comment on peut épouser le langage de Joseph Kabila et du PPRD. Il n'y a pas eu irrégularité. Il y a eu fraude. Il y a eu tricherie. Et celui qui a triché est Joseph Kabila. En sport quand on triche on est dépouillé de son titre.
Etienne Tshisekedi n'a pas triché. Ce n'est pas un conspirateur. Et la feuille de route de l'UDPS est publique depuis le mois de février 2015. C'est à la disposition de tout le monde. Et l'UDPS a maintes fois répété qu'il s'agit d'une proposition.
Voilà encore une tentative qui vise à faire qu'Etienne Tshisekedi avait aussi triché à l'élection présidentielle de 2011.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
DEUX SON CLOCHE N*4 DU VENDREDI 28 AOÛT 2015
JEAN CLAUDE VUEMBA DÉPUTÉ / OPPOSITION FACE CONTRE
CRISPIN NGOY DÉPUTÉ / MAJORITÉ / PPRD
link
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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DEUX SON CLOCHE N*4 DU VENDREDI 28 AOÛT 2015
JEAN CLAUDE VUEMBA DÉPUTÉ / OPPOSITION FACE CONTRE
CRISPIN NGOY DÉPUTÉ / MAJORITÉ / PPRD
Merci Link pour cette vidéo.
Comme dit JC Vuemba c'est l'élection présidentielle qui est l'élément moteur
Admin- Admin
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
DIALOGUE INCLUSIF
POUVOIR-UDPS : ENFIN UN COMPROMIS SUR LA MÉDIATION
mercredi 2 septembre 2015
De bonnes nouvelles du côté des négociateurs de l’Udps dans les tractations avec les émissaires du chef de l’Etat. Une divergence de taille qui divisait les deux camps vient de sauter. Il s’agit de la question de la médiation sur laquelle un compromis est enfin dégagé, à en croire des révélations faites à la presse hier par Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national aux Relations extérieures de l’Udps.
L’émissaire du Sphinx de Limete n’a pas dit en quoi consistait le compromis sur la médiation. Encore une fois, Félix Tshisekedi s’est montré plus que jamais optimiste pour la tenue d’un Dialogue inclusif aux termes de l’Accord-cadre. Il rappelle aussi les termes de références de l’agenda de l’Udps qui ne transige pas sur les délais constitutionnels.
Ceux-ci doivent scrupuleusement être observés dans l’élaboration de tout calendrier électoral. Le Secrétaire national aux Relations extérieures persiste et signe. « L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours ».
Il s’inscrit par ailleurs en faux contre des propos vexatoires et offensants tenus à Bruxelles vendredi dernier par des quidams se faisant passer pour des combattants de l’Udps. Pour Félix Tshisekedi, il ne s’agit pas du tout des membres du parti. Ceux-ci ne peuvent proférer des injures contre le chef du parti.
« Ce sont, dit-il, des gens manipulés pour discréditer le parti. Car les vrais combattants de l’Udps ne peuvent aucunement porter des revendications du parti dans la rue. Les vrais membres du parti savent que le Président de l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais ».
L’UDPS REJETTE TOUTE IDEE DE TRANSITION
Avant-hier, au siège du parti, à la "10ème Rue ", le Secrétaire général, Me Bruno Mavungu, a décidé de mettre les points sur les " i " sur des malveillances à l’égard de l’Udps. Son parti est favorable à la tenue d’un dialogue inclusif et s’y prépare ardemment.
L’Udps rejette toute idée de transition. Elle s’oppose ainsi à la moindre prorogation de la mandature du chef de l’Etat, a claironné Félix tshisekedi, tout en rappelant son cahier des charges apprêté en vue du dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A partir de ces mises au point qui ne sont que des rappels des positions bien connues, on ne voit pas d’où viennent les craintes des anti-dialogue comme l’Unc de Vital Kamerhe, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, l’ECIDE de Martin Fayulu, MLP de Franck Diongo...
LE MEME CAHIER DES CHARGES
Ce sont ces partis politiques opposés à la tenue de tout dialogue avec Joseph Kabila qui essaient de tourner en dérision le chef de l’Udps, Tshisekedi Wa Mulumba, en le présentant comme roulant pour « le glissement » en faveur de Joseph Kabila. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, paraît curieux. Car, ces formations politiques, surtout les deux plus grandes en termes de représentativité, en l’occurrence le Mlc avec 21 députés et l’Unc, 19, connaissent par cœur les revendications de l’Udps en rapport avec le dialogue.
C’est le même cahier des charges qui n’a pas changé d’un iota. Ils le connaissent trop bien, d’autant qu’ensemble ils ont rasé plusieurs murs des chancelleries occidentales pour exiger la tenue d’une dialogue selon l’Accord-cadre. C’est le même que ne cesse de réclamer l’Udps aujourd’hui.
La matrice de la démarche, ils l’ont élaborée ensemble avant de se dérober bien plus tard. Les Congolais ne peuvent oublier si vite les géniteurs du dialogue. Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI.
TSHISEKEDI ACCUSE D’ETRE DEPASSE PAR LES EVENEMENTS
L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue. Ses pourfendeurs ont qualifié son chef d’être dépassé par les événements. Mais lorsque la CENI publie le calendrier électoral global, il y a des tirs croisés de partout. Le calendrier électoral est trainé dans la boue, traité de tous les noms.
C’est alors que tous rejoignent l’Udps pour l’appuyer dans sa revendication pour le dialogue. Celui-ci permettrait entre autres d’élaborer un calendrier électoral consensuel. L’Udps, le Mlc et l’Unc ne roulent que pour le dialogue.
Ce qui explique que le chef de l’Etat ait envoyé par la suite son émissaire, Kalev Mutond, auprès de ces trois partis politiques pour avoir la substance de dialogue qu’ils appellent de tous les vœux. Jusqu’ici, tout marche comme sur de roulettes.
C’est lorsque le président Joseph Kabila a initié les consultations du Palais de la Nation que les premières fissures sont apparues. Le Mlc et l’Unc rejettent ces consultations et renient au Raïs l’autorité nécessaire pour les mener, car, argument-ils, « Joseph Kabila fait partie du problème dans l’équation congolaise.
L’Udps rejette aussi les consultations présidentielles, mais reste toujours ouverte au dialogue avec Joseph Kabila. C’est ici l’origine du désaccord qui mine l’Opposition et divise l’Udps, le Mlc et l’Unc. Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? Question posée au Mlc et à l’Unc.
KANDOLO M.
POUVOIR-UDPS : ENFIN UN COMPROMIS SUR LA MÉDIATION
mercredi 2 septembre 2015
De bonnes nouvelles du côté des négociateurs de l’Udps dans les tractations avec les émissaires du chef de l’Etat. Une divergence de taille qui divisait les deux camps vient de sauter. Il s’agit de la question de la médiation sur laquelle un compromis est enfin dégagé, à en croire des révélations faites à la presse hier par Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national aux Relations extérieures de l’Udps.
L’émissaire du Sphinx de Limete n’a pas dit en quoi consistait le compromis sur la médiation. Encore une fois, Félix Tshisekedi s’est montré plus que jamais optimiste pour la tenue d’un Dialogue inclusif aux termes de l’Accord-cadre. Il rappelle aussi les termes de références de l’agenda de l’Udps qui ne transige pas sur les délais constitutionnels.
Ceux-ci doivent scrupuleusement être observés dans l’élaboration de tout calendrier électoral. Le Secrétaire national aux Relations extérieures persiste et signe. « L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours ».
Il s’inscrit par ailleurs en faux contre des propos vexatoires et offensants tenus à Bruxelles vendredi dernier par des quidams se faisant passer pour des combattants de l’Udps. Pour Félix Tshisekedi, il ne s’agit pas du tout des membres du parti. Ceux-ci ne peuvent proférer des injures contre le chef du parti.
« Ce sont, dit-il, des gens manipulés pour discréditer le parti. Car les vrais combattants de l’Udps ne peuvent aucunement porter des revendications du parti dans la rue. Les vrais membres du parti savent que le Président de l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais ».
L’UDPS REJETTE TOUTE IDEE DE TRANSITION
Avant-hier, au siège du parti, à la "10ème Rue ", le Secrétaire général, Me Bruno Mavungu, a décidé de mettre les points sur les " i " sur des malveillances à l’égard de l’Udps. Son parti est favorable à la tenue d’un dialogue inclusif et s’y prépare ardemment.
L’Udps rejette toute idée de transition. Elle s’oppose ainsi à la moindre prorogation de la mandature du chef de l’Etat, a claironné Félix tshisekedi, tout en rappelant son cahier des charges apprêté en vue du dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A partir de ces mises au point qui ne sont que des rappels des positions bien connues, on ne voit pas d’où viennent les craintes des anti-dialogue comme l’Unc de Vital Kamerhe, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, l’ECIDE de Martin Fayulu, MLP de Franck Diongo...
LE MEME CAHIER DES CHARGES
Ce sont ces partis politiques opposés à la tenue de tout dialogue avec Joseph Kabila qui essaient de tourner en dérision le chef de l’Udps, Tshisekedi Wa Mulumba, en le présentant comme roulant pour « le glissement » en faveur de Joseph Kabila. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, paraît curieux. Car, ces formations politiques, surtout les deux plus grandes en termes de représentativité, en l’occurrence le Mlc avec 21 députés et l’Unc, 19, connaissent par cœur les revendications de l’Udps en rapport avec le dialogue.
C’est le même cahier des charges qui n’a pas changé d’un iota. Ils le connaissent trop bien, d’autant qu’ensemble ils ont rasé plusieurs murs des chancelleries occidentales pour exiger la tenue d’une dialogue selon l’Accord-cadre. C’est le même que ne cesse de réclamer l’Udps aujourd’hui.
La matrice de la démarche, ils l’ont élaborée ensemble avant de se dérober bien plus tard. Les Congolais ne peuvent oublier si vite les géniteurs du dialogue. Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI.
TSHISEKEDI ACCUSE D’ETRE DEPASSE PAR LES EVENEMENTS
L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue. Ses pourfendeurs ont qualifié son chef d’être dépassé par les événements. Mais lorsque la CENI publie le calendrier électoral global, il y a des tirs croisés de partout. Le calendrier électoral est trainé dans la boue, traité de tous les noms.
C’est alors que tous rejoignent l’Udps pour l’appuyer dans sa revendication pour le dialogue. Celui-ci permettrait entre autres d’élaborer un calendrier électoral consensuel. L’Udps, le Mlc et l’Unc ne roulent que pour le dialogue.
Ce qui explique que le chef de l’Etat ait envoyé par la suite son émissaire, Kalev Mutond, auprès de ces trois partis politiques pour avoir la substance de dialogue qu’ils appellent de tous les vœux. Jusqu’ici, tout marche comme sur de roulettes.
C’est lorsque le président Joseph Kabila a initié les consultations du Palais de la Nation que les premières fissures sont apparues. Le Mlc et l’Unc rejettent ces consultations et renient au Raïs l’autorité nécessaire pour les mener, car, argument-ils, « Joseph Kabila fait partie du problème dans l’équation congolaise.
L’Udps rejette aussi les consultations présidentielles, mais reste toujours ouverte au dialogue avec Joseph Kabila. C’est ici l’origine du désaccord qui mine l’Opposition et divise l’Udps, le Mlc et l’Unc. Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? Question posée au Mlc et à l’Unc.
KANDOLO M.
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"L’heure est grave : tous les indicateurs sont au rouge !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10180
Honoré Ngbanda est connu de tous les Congolais : en bien ou en mal, peu importe. Ici, j’aimerais revenir à son dernier message sur Youtube. En le suivant de près, on voit bien qu’il maîtrise parfaitement le sujet. Il est, de ceux qui, parmi les quelques rares politiciens ou leaders, ont traversé le temps, et qui peuvent donc relater quelques faits de l’histoire récente de notre pays, le Congo, l’ancien Zaïre de Mobutu.
Le constat est amer : le Congo est tombé très bas, le Congo est en danger de mort, in fine les Congolais sont réduits à un troupeau des moutons qu’on conduit, chaque jour, par notre propre complaisance, à l’abattoir de la mort, par la milice de Joseph Kabila, et depuis longtemps, en se comportant comme des agneaux, qui n’ouvrent même plus la bouche pour bêler ! Mais, cette fois, l’heure est devenue si fatale, la maison Congo étant en feu !
Maintenant, il nous revient à tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, de nous rassembler, en laissant de côté, nos divergences et luttes intestines, pour éteindre, en priorité, ce gigantesque incendie allumé volontairement par Joseph Kabila et sa famille politique, dans le but ultime de faire disparaître de la carte du monde, le Congo, notre grand et beau pays, au cœur de l’Afrique.
Par ailleurs, pourquoi l’organisation des élections sensées se tenir à partir du mois d’octobre 2015 à novembre 2016, tarde-t-elle à démarrer ? Et, pour quelle raison fondamentale a-t-on précipité sans politique de moyens nécessaires, le découpage territorial ? Quelle conclusion peut-on tirer de la découverte de la fosse commune de Maluku ? Et que dire sur la réalité d’autres fosses communes, dissimulées à travers la République ?
Est-il vrai que le corps sans vie de notre compatriote Fidèle Bazana a été livré, après son odieux assassinat, dans le parc des chiens d’attaque bougrement affamés, de l’Inspectorat Général de la Police Nationale Congolaise ? Et que les restes de la victime, des os essentiellement, ont été soigneusement emballés dans un sac, pour être jetés discrètement au fleuve Congo ?
En outre, pourquoi, et par qui, l’ordre est-il venu, de massacrer, sans raison compréhensible, nos parents frères et sœurs du Kongo Central, des adeptes, à l’époque des faits, du Mouvement Politico-religieux, Bundu dia Kongo ? Est-il sensé, voir raisonnable de faire disparaître ces milliers des cadavres dans une destination inconnue ? Avez-vous la conscience tranquille, face à l’ampleur de crimes contre l’humanité, ordonnés par le pouvoir d’occupation, contre l’inoffensif et hospitalier peuple mukongo ?
Ce serait intolérable, si on ne se posait pas la question de savoir, pourquoi des mercenaires, très mal identifiés, ont massacré, grâce à un armement très disproportionné, nos vaillants compatriotes Congolais de souche, les Enyele, dans la province de l’Equateur ? Ont-ils été tous enterrés dans une fosse commune et/ou jetés dans le fleuve, selon la pratique devenue courante de ce régime honni ?
Enfin, que pense Joseph Kabila, des massacres récidivants, que subissent les paisibles populations de Beni au Nord-Kivu ? Quel est le type de population qu’occupent actuellement, les localités et les espaces verts désertés maintenant par les anciens autochtones de Beni, désabusé ?
Toutes ces questions méritent des réponses appropriées, qui seraient données par les tenants du pouvoir actuel, afin de permettre à la communauté congolaise, victime d’une dictature féroce, de panser ses plaies, et de saisir les opportunités que lui offre l’alternance démocratique en vue, afin de changer son chemin et de recréer les conditions d’une société apaisée, d’une nature respectée, et d’une humanité retrouvée !
D’où l’obligation impérative pour Joseph Kabila d’ouvrir son cœur et de libérer, après 14 ans de détention en prison, sans justification des preuves matérielles irréfutables, et dans une culpabilité supposée du Colonel Eddy Kapend, et de Georges Leta Mangasa, ancien administrateur général de l’Agence nationale de renseignements, détenu lui aussi, pour le même motif, depuis 14 ans, ayant laissé derrière lui, à l’époque des faits, une jolie fillette de 9 ans, devenue aujourd’hui adulte, sans l’assistance ni l’encadrement et encore moins le suivi paternel !
Il est temps que soit éradiqué, une fois pour toutes, la culture d’empoisonnement comme règlement de compte entre partenaires. Il est aussi temps, que cesse comme mode de gestion politique, l’intimidation, la persécution, le traitement inhumain et dégradant qu’on fait subir aux Députés de l’opposition qui, dans un passé récent, avaient osé braver la peur pour s’opposer, avec raison, au système de prédation, de la dictature et de la terreur, mise en place par Joseph Kabila. Ce dernier s’estime en droit faussement d’être au-dessus des lois de la République, annihilant par le fait même, toute contradiction considérée, hélas, comme un affront, assimilé à un crime de lèse- majesté, voire comme à une offense au chef de l’Etat.
Ceci étant, les raisons évoquées auparavant par la justice congolaise, pour justifier la condamnation et la détention dans des cellules hautement sécurisées, certains ténors de l’opposition ne seraient qu’une mascarade, un maquillage pour museler la voix de l’opposition et la découverte de la vérité. Ainsi, pour des raisons d’équité et de bon sens, s’impose plus que jamais, la libération, sans condition, des honorables Députés ayant marqué l’histoire du Congo, à savoir Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Vano Kiboko, Ernest Kyaviro, Fred Bauma et Yves Makwambala de la Lucha, et consorts. Il y a donc urgence en la demeure !
Dès lors, est-il encore nécessaire de reconnaître à Joseph Kabila, après tant de dérives et de crimes de sang contre notre peuple, la distinction de sénateur à vie, comme le prévoit la Constitution ? Finalement, Joseph Kabila s’est-t-il déjà posé la question de savoir si la vie humaine a encore de la valeur ?
Honoré N’Gbanda ne s’explique pas trop si on lui pose la question du « comment on en est arrivé là ? » Bien sûr, il y a eu des fautes de notre part à tous, des erreurs d’appréciation, et d’un certain positionnement, comme celui aujourd’hui à notre grande surprise, de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, qui veut bénéficier du gâteau Congo, à l’instar d’autres opportunistes et traîtres, comme Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Lambert Mende Omalanga, Gaspard Mugaruka bin Mubibi, Daniel Makila, ainsi que toute la kyrielle des vagabonds politiciens autour de la mangeoire « kabiliste », hélàs !
Aujourd’hui, on n’en est plus là ! La seule et pertinente question à laquelle le peuple congolais doit répondre, sans plus tarder, est celle de savoir : comment arracher notre pays des griffes des occupants et du monde financier sans cœur, et enfin, comment stopper et casser le leadership « tutsi » installé solidement dans les institutions de la République ? Le naufrage du Congo Kinshasa est-il la conséquence d’une vue de l’esprit trop courte de la classe politique congolaise ?
Les Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda ont concocté leur plan machiavélique, depuis des lustres. Ils ont été soutenus et aidés, pour cela, par toutes les puissances qui avaient intérêt à puiser, comme bon leur semblait, dans les richesses du Congo. Mobutu a régné, certes, en despote et en monarque absolu ! Ce fut du temps perdu, une chance manquée, pour le Congo, de se hisser parmi les grandes nations de ce monde. Il y a évidemment, de quoi déplorer cette dictature avilissante qui a endormi le peuple congolais, au lieu de faire émerger au cœur de l’Afrique une démocratie digne de ce nom, c’est-à-dire une démocratie considérée comme une tâche, une phase inachevée, une marche vers une plénitude toujours différée.
Et, parmi les enjeux actuels, on peut penser à la sécurité, à la stabilité et à l’intégration dans la communauté internationale. Aussi la démocratisation s’avère-t-elle être, aussi bien une restauration, qu’une instauration continue de nouvelles formes de vie.
Bref, la fin de règne du Maréchal Mobutu et celle plus éphémère de Laurent Désiré Kabila, par qui est entré, hélas, le serpent venimeux du jardin d’Eden, en l’occurrence Joseph Kabila, ont été plutôt malheureusement pour le Congo, l’occasion de mise en place d’une idéologie mortifère, et du pire régime d’asservissement du peuple congolais !
On connaît la suite d’une élection truquée et d’une victoire volée, en fait de conséquences : le vainqueur, « muana mboka » Jean-Pierre Bemba est envoyé en exil, puis en prison à la Cour Pénale Internationale, où il croupit encore jusqu’aujourd’hui. Tout cela, c’est pour laisser les mains libres au « muana ndeke » Joseph Kabila, pour modifier à sa guise, la constitution, bref, pour conduire les affaires de l’Etat en marche arrière, sans qu’il s’en inquiète autrement !
Enfin, des Congolais sont tombés dans le piège de l’argent facile et d’un semblant de pouvoir politique, pendant que tout est dicté d’ailleurs, en dehors du territoire national, le parlement congolais n’étant qu’une chambre d’enregistrement.
Comment la République Démocratique du Congo s’est-elle laissée prendre dans ce piège, dans les filets de l’araignée tutsi ? C’est ce que je viens d’exposer en ce quelques mots. Et, maintenant, comment nous libérer et quand ?
C’est maintenant !
L’heure est grave, sénateurs, députés, professeurs, étudiants, médecins, infirmiers, mécaniciens, chauffeurs, ouvriers, travailleurs, chômeurs, à chacun de prendre ses responsabilités ! Oui, c’est de notre responsabilité collective, celle qui ouvre à la vraie libération de notre peuple !
Choisir son camp, oui ! Parce qu’il est grand temps de retourner les fusils !
Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.-mail : jbadil@hotmail.be "
"Opinion : Les leçons à tirer de la cacophonie actuelle dans la résistance congolaise
– Germain Nzinga
° http://desc-wondo.org/opinion-les-lecons-a-tirer-de-la-cacophonie-actuelle-dans-la-resistance-congolaise-germain-nzinga/
Depuis qu’a été lancé le débat sur la possibilité ou non du dialogue de l’opposition congolaise avec le régime Kabila, il règne une telle cacophonie dans le chef de nos acteurs politiques qu’il devient très difficile à tout analyste de démêler l’écheveau de la crise congolaise.
Les événements survenus à Bruxelles ce vendredi 28 août 2015 forment le point d’orgue de cette dissension qui a élu domicile auprès de ceux qui hier combattaient (ou prétendaient combattre, c’est selon) contre le régime scélérat de Joseph Kabila. J’ai par ailleurs observé auprès de plusieurs congolaises et congolais qui croient encore contre vents et marées à l’émergence d’un Congo nouveau, une consternation jumelée au désespoir sans limite de voir les troupes de combat divisées par celui-là même qu’elles sont sensées combattre… Un désespoir amer mêlé d’un sentiment de défaitisme et d’un trou noir pour l’avenir de notre peuple.
Les lignes qui suivent vont aller dans le sens contraire de cette lecture par trop pessimiste des événements actuels en démontrant en quoi la cacophonie actuelle que vit la résistance congolaise pourra bien engendrer une grande opportunité pour la victoire finale en 2016.
1. Depuis que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue politique entre les forces politiques congolaises, la classe politique y a malheureusement cru dur comme fer et ce, plus fortement encore que le géniteur de ce projet qui vise à œuvrer moins à l’avenir prospère du Congo qu’aux intérêts individuels pour sa seule survie politique et pour celle de son régime décadent. Pendant que le pouvoir en place n’en parle presque plus, il est étonnant de constater la manière minable avec laquelle la société civile (chefs coutumiers et leaders religieux) a récupéré ce projet pour en faire l’unique sésame pour un Congo pacifié et stable. L’opposition politique congolaise disloquée, quand elle dit oui ou quand elle s’oppose à ce projet, voit son leader autoproclamé détenteur de l’imperium en 2011 se métamorphoser en défenseur acharné et quasi en allié politique de celui-même qui avait usurpé il y a à peine quatre ans le verdict du peuple congolais.
Ce dialogue politique avec Kabila, les leaders de la société civile et ceux de la classe politique en parlent à longueur de journées au point où l’opinion nationale congolaise, connaissant à fond la duperie et la ruse de Kabila, commence à émettre des doutes sérieux et à comprendre que cet acharnement généralisé pour y participer pourra bien cacher d’autres calculs et intérêts politiques partisans, faits de compromission et de trahison. En somme, le résultat est pour le moins chaotique : le peuple congolais tout entier, tant dans sa classe politique que dans sa masse populaire, est divisé entre les pro-dialogistes et les anti-dialogistes.
Joseph Kabila dont la stratégie actuelle consiste à diviser pour régner semble savourer sa première victoire dans sa marche programmée vers un troisième mandat.
2. Tout analyste sérieux sait pourtant que ce qui advient ce mois d’août finissant est fruit direct d’un long travail de sape organisé par les services de sécurité congolais avec en tête Kalev Mutond, l’actuel administrateur général de l’ANR, qui est devenu l’interlocuteur incontournable des acteurs politiques congolais et ceux de la société civile. Plus que de la sécurité de la République, ce commis de l’État congolais œuvre jour et nuit pour assurer la pérennisation du pouvoir de Kabila. Ses contacts politiques çà et là sont accompagnés, outre des corruptions matérielles à vaste échelle, de promesses fallacieuses faites aux politiciens congolais, dont Étienne et Félix Tshisekedi, juste pour duper ces derniers et leur faire perdre l’aura politique qui pourrait faire ombrage en 2016 au candidat Kabila.
En recevant les leaders religieux en juin 2015 sous la fausse formule des concertations populaires tout comme en invitant les acteurs politiques à un prochain dialogue national, Kabila n’a qu’une seule idée en tête : poser les bases d’un troisième mandat en 2016 et pour ce faire, éliminer un à un les obstacles humains qui pourraient faire barrière à la réalisation de son funeste projet politique.
Il joue sa funeste musique sur la corde de la légendaire naïveté du politicien congolais qui depuis des lustres croit piteusement à la bonne volonté de son adversaire politique pendant que ce dernier dit ceci pour faire son contraire.
3. En tout état de cause, quand je disais que Joseph Kabila a réussi à diviser le combat contre son régime, je me dois de vous rappeler qu’il a commis la méprise de s’y être employé trop tôt.
Le fait que le travail de sape de ses services de sécurité commence à porter du fruit dans le débauchage de grands calibres de l’opposition (Tshisekedi) et de la résistance (Rex Kazadi) dont la nature de leur action politique apparait à la lumière du jour en ce mois d’août 2015, quasi une année avant les échéances électorales, constitue une erreur politique monumentale de la part de Joseph Kabila. Si ce qu’il a réussi à faire la semaine dernière, il pourrait l’avoir réservé plutôt pour août 2016, soit quelques mois avant la date butoir, il engrangerait un succès électoral indéniable en sa faveur car, par effet de surprise, il aurait pris de revers l’organisation de ses adversaires et il aurait alors réussi à imposer son plan.
En revanche, en le faisant une année avant, sa stratégie perd l’effet de surprise et donne à ses adversaires l’opportunité de faire un recul tactique, de réfléchir sur la stratégie politique actuelle de Kabila, d’analyser son mode opératoire et de détecter ses manœuvres dilatoires. Grâce à sa précipitation à mettre coûte que coûte en place les infrastructures du prochain coup d’état constitutionnel et de la fraude électorale, la plupart de congolais savent désormais les intentions cachées du « taciturne » Joseph Kabila, ses véritables visées politiques murées dans son silence ou tout au plus dans ses déclarations occasionnelles alambiquées, pleines de sous-entendus et d’équivoques, ses méthodes de corruption et de ruse par lesquelles il entend damer le pion à ses adversaires et reconquérir le pouvoir en 2016 et enfin, pour y arriver, sa farouche volonté de diviser et de débaucher les forces de changement pour neutraliser toute once de contradiction.
Ces méthodes sont tout à son honneur de fin manœuvrier ! Qu’à cela ne tienne! Mais la seule erreur à sa charge est de le faire une année avant les échéances, car alors, sans le savoir, Joseph Kabila offre à ses adversaires le temps de se reprendre de leurs erreurs commises, de se réarmer et au final de radicaliser désormais leur combat sans plus aucune possibilité de dialoguer avec un politicien machiavélique dont on aura compris que le mensonge et la ruse sont pour lui l’unique voie de gouverner la chose publique.
4. Les événements de vendredi 28 août dernier bénéficient en outre de cet avantage d’avoir exercé un effet cathartique sur la résistance congolaise. Depuis 1960, la classe politique congolaise s’est caractérisée par sa grande propension à la trahison de la cause du peuple. Ils sont à compter à bout de doigt le nombre de politiciens congolais qui servent leur peuple sans jouer le double jeu qui consiste à se proclamer opposants la journée et à travailler la nuit pour le compte du régime en place, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes et un probable positionnement dans le nouveau partage des postes de gouvernance. La trajectoire politique sinusoïdale d’Étienne Tshisekedi comme celle de nombreux ténors de l’opposition en donne la preuve.
Les événements de ce week-end à Bruxelles ont sonné la fin de la recréation politique au Congo. Tout en regrettant amèrement les violences physiques exercées sur des compatriotes congolais par des congolais, ces événements auront marqué un nouveau tournant politique où se dessinent le portrait-robot de chaque politicien congolais et ses réseaux réels. L’opinion publique congolaise commence à comprendre qui est quoi dans cette étrange constellation politique de son pays. Même au niveau des combattants, l’opinion commence à ouvrir les yeux pour ne plus mystifier quiconque pour le seul motif qu’ils injurient Kabila via des réseaux sociaux pendant qu’ils vont lui monnayer discrètement des faveurs. Les acteurs du combat en se méfiant de ceux qui se disent combattants tout en vendant la cause à l’ennemi, amorcent une nouvelle phase dans leur travail.
Désormais, aucune caution de crédit ne sera accordée à qui que ce soit dans la sphère de la résistance ou de l’opposition politique congolaises. En « enterrant » Tshisekedi comme dans une opération de sa démystification, c’est un message très fort que cette jeunesse lance à la fois à l’adresse de certains ténors soit de l’opposition soit de la résistance qui se servent de leur statut social pour monnayer postes politiques ou avantages matériels. Un message fort également vis-à-vis de tous les politiciens congolais en mal de positionnement et en demeure d’être enterrés comme leur leader maximo dans le cimetière de l’histoire, s’ils ne se prononcent pas clairement en faveur de la souveraineté inconditionnelle du peuple qui leur a donné mandat et du camp – soit de l’ennemi soit du peuple – dans lequel ils entendent œuvrer.
5. La cacophonie vécue présentement dans la sphère politique convainc tout le peuple congolais de cette douloureuse vérité selon la quelle, à l’exception près d’une poignée à chercher du reste à la loupe, TOUTE la classe politique est POURRIE. Elle est vénale, sans idéal, sans longueur de vue sur la prospérité et la grandeur de leur peuple, inclinée sur les intérêts immédiats, égoïstes et mesquins sans ambition de l’avenir de ce pays. Tout analyste sérieux a compris qu’il n’y a RIEN à attendre de leur part, préoccupés qu’ils sont de travailler jour et nuit pour la pérennisation de l’occupation du pays par des forces politiques et militaires étrangères dont ils ont choisi d’être des minables valets, quitte à en tirer des avantages matériels et sociaux. Ils ont accepté de vivre en laquais et en esclaves des occupants moyennant leurs propres avantages. Ils ont renoncé au sens de l’honneur et de la dignité qui fait la fierté de tout peuple. Ils sont devenus des monstres et des dangers publics…
Une seule voie d’issue : les identifier un à un et les isoler de l’action publique pour les mettre hors d’état de nuire. Ensuite se concentrer sur la MINORITÉ clairvoyante et active qui est prête à sacrifier sa vie pour le renouveau de ce pays. Cette minorité doit se donner comme devoir principal d’éclairer le peuple sur le véritable visage de ses ennemis qui prétendent travailler à son bonheur de vivre qui n’est jamais arrivé 55 ans après son indépendance. Préparer ce même peuple à ne plus jamais compter sur ces politiciens véreux et par conséquent le pousser à se prendre en charge. Préparer le peuple congolais à isoler ces traitres, à commencer à se gérer soi-même et à vivre sans eux et loin d’eux. Récupérer par les mêmes masses populaires le POUVOIR qui est le leur pour faire émerger désormais un nouveau leadership dont cette jeunesse de Bruxelles a donné le ton.
6. Les événements du 28 août 2015 doivent nous pousser d’aller au-delà de la marche et de la contremarche organisées dans la même ville et à la même heure avec la prépondérance de la première sur la deuxième. Ce n’est pas en se violentant les uns les autres sur les rues de pays étrangers que nous aurons changé le destin de notre pays. Retenons cette vérité : rien n’est encore gagné tant que ne sont pas atteints les objectifs du vrai combat de la souveraineté congolaise.
Depuis le mois de mai 2015 que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue, il faut se rassurer d’une chose : il n’a jamais cru ni à ce dialogue qui n’aura jamais lieu ni aux résolutions qui pourront en sortir d’autant plus que cet homme politique ne tient JAMAIS ses promesses. Kabila savait plutôt qu’en appelant ses adversaires au dialogue et en faisant des fausses promesses aux résistants qui, au deuxième trimestre 2015, sont descendus nombreux à Kinshasa pour postuler à des postes politiques ou aux grands calibres de l’opposition qui se sont faits brusquement des hérauts du message de PPRD jusqu’à aller expliquer à Goma ou à Mbuji-Mayi le bien-fondé du même dialogue, Kabila ne tient ni ne tiendra NULLEMENT à la tenue de ce dialogue.
Non jamais ! Il ne le fera jamais au grand risque de remettre sur le devant de la scène politique son adversaire coriace qui, plus hier qu’aujourd’hui, a incarné le rêve de libération du peuple congolais. Il ne lui fera jamais un tel cadeau politique ! Pourquoi alors a-t-il lancé pareille idée saugrenue du dialogue politique national en l’invitant avec insistance?
Primo, il s’est plutôt servi de ce concept creux pour appâter les politiciens congolais et les entrainer sur un terrain glissant et périlleux où l’un après l’autre ils sont en train de perdre leur aura politique et leur crédibilité morale auprès de leur base électorale, se déchirant en même temps les uns les autres entre ceux qui veulent s’y rendre et ceux qui s’y refusent. Perdant leur cohésion d’action et leur intégrité morale, laissant par là pour 2016 sur le camp politique un seul candidat « crédible » qui n’est rien d’autre que Joseph Kabila qui a déjà ruiné pour des décennies l’avenir du peuple congolais mais qui n’aura plus, face à lui, un seul adversaire digne de ce nom.
Secundo, le même Kabila se servira de cette division pour détourner de plus en plus l’attention de la fronde du combat politique contre son régime dictatorial. Son art politique en ce temps présent consiste à créer pour le compte des congolais, via le slogan de ce dialogue factice, un nouvel ennemi public. Kabila joue à la digression. A sa place, il a installé un adversaire fictif. La majorité de congolais s’est détournée de son ennemi juré pour s’occuper depuis quatre mois déjà d’Étienne Tshisekedi qui en réalité ne pèse plus dans le sprint final de la victoire du peuple contre l’occupation.
Même quand on enterre le sphinx de Limete à Bruxelles, on ne doit point perdre de vue qu’en réalité, personne n’a vaincu le véritable ennemi qui a mis à genoux le destin du peuple congolais. Cet ennemi a un nom : Joseph Kabila et le système d’occupation tutsie rwandaise au service duquel le président congolais travaille jour et nuit.
La résistance congolaise après beaucoup d’heures perdues à combattre un homme qui fait fonction d’une force secondaire et d’un allié négligeable dans le dispositif actuel du système d’occupation rwandaise, de par sa volonté de se mettre à table de négociation avec l’occupant (comme s’il était possible de négocier avec un occupant sans trahir) doit RECADRER les objectifs de sa lutte de libération. Elle doit se ré-concentrer sur le point focal de l’asservissement du peuple congolais. Abandonnant Tshisekedi dans la poursuite de sa logique SUICIDAIRE du dialogue, elle doit clairement se mettre en tête l’unique objectif pour lequel elle se prive de sommeil, à savoir rétablir l’État de droit en Rd Congo. Comment ? Uniquement en renversant les fondations du régime d’occupation criminelle rwandaise mise en place à Kinshasa et dont Joseph Kabila est un maillon important.
Il faille concomitamment, dans les prochains jours, ne plus jamais laisser à leur aise tous les collaborateurs et traitres congolais qui ont choisi le camp de l’ennemi. Kabila et consorts seraient incapables de s’imposer sur 72 millions de congolaises et des congolais, s’ils ne bénéficiaient pas de l’appui avéré et zélé de l’élite congolaise. Faire tomber ce système d’occupation est consubstantiel à la volonté farouche du peuple souverain de démanteler toute cette bande de fossoyeurs congolais qui ont vendu au diable et aux étrangers, leur âme et le destin de leur pays.
Ceci dit, les marches de protestation ont certes montré leurs limites. Ne faut-il pas innover en imaginant d’autres méthodes plus efficaces de communication en vue d’inquiéter l’occupant et ses complices locaux en vue de faire passer autrement et plus efficacement le message de libération à la base qui est la seule capable à pouvoir s’assumer un jour aux fins de prendre un nouvel élan dans sa profonde aspiration à sa libération et à sa souveraineté?
7. Dans son dernier ouvrage (Stratégies de domestication d’un peuple des pages 595 à 600), l’auteur de ces lignes épiloguait sur les différentes phases du combat congolais pour la libération du peuple congolais. En parlant de la quatrième étape, il la nommait la phase du combat intelligent et des alliances novatrices. Celle-ci n’est rien d’autre qu’une lutte sans merci qui mise sur la concertation et la mise en commun de forces de changement en vue d’affaiblir l’ennemi et d’urger une nouvelle ère pour la nation congolaise. Le Forum International des Combattants tenu mardi 5 février 2013 à Bruxelles allait dans ce sens. L’on a vu hélas ! la non-application de nombreuses résolutions -du reste ingénieuses – de cette rencontre et la trahison de nombreux d’entre les leaders qui avaient pourtant participé à les promouvoir.
A une année des échéances électorales qui seront décisives soit pour la survie soit pour la disparition pure et simple du peuple congolais tel que connu dans sa configuration actuelle, il est peut-être arrivé pour tous les opposants et tous les résistants congolais le temps de faire le bilan de leur combat, de se dire froidement ce qui a été fait et ce qui reste à faire tout en appelant de tous leurs vœux la conjugaison des forces combattantes avec l’élite intellectuelle qui lutte avec les écrits.
Le combat pour la libération du peuple congolais ne pourra être gagné par l’action d’un individu isolé, si charismatique soit-il. Cette ère du héros congolais est révolue. La crise congolaise est un labyrinthe, une pieuvre à plusieurs têtes contre laquelle il faudra pour le compte des congolais acquis au changement, l’effort et la volonté de se souder pour atteindre le même idéal. D’où l’urgence d’un leadership collectif, la capacité qui doit être la sienne de se mettre autour d’une même table, de partager des lignes de forces communes nonobstant les différences de penser et d’agir des uns et des autres.
Au regard de l’importance du réarmement militaire du régime Kabila, des dispositions sécuritaires impressionnantes qu’il prend pour s’imposer par la coercition sur la volonté du souverain primaire et de l’importance du débauchage de l’élite intellectuelle en œuvre ces jours-ci, la résistance congolaise soit savoir réévaluer ses forces et se dire qu’elle compose actuellement une infériorité matérielle et humaine marquée. Elle a besoin de revoir ses calculs et son mode opératoire pour appliquer le conseil de Souvoroff : « On peut vaincre à un contre cinq si on agit avec intelligence. »
Il s’agit donc de rationaliser les forces de changement en vue d’obtenir le résultat le plus grand, le plus rapide et au moindre coût en termes de pertes de vies humaines et de l’hypothèque programmée du territoire congolais. On s’achemine petit à petit vers cette lutte sans merci à somme nulle, qui conduira soit à la capitulation de l’un soit à l’anéantissement de l’autre. On s’approche de l’heure de vérité où le sort final se décidera entre un vainqueur et un vaincu. Personne d’entre les congolais ne pourra prétendre vaincre tout seul. Ils doivent plutôt se nourrir d’un ardent besoin de rester unis pour venir à bout des forces criminelles d’occupation étrangère en place à Kinshasa. Ils ont tout intérêt de ne plus commettre l’erreur de marcher en ordre dispersé…
Quelque part, il faudra coaliser toutes les forces de changement, neutraliser tous les collaborateurs qui donnent forme à l’imposture publique de Kabila et tirer leçon du passé pour que pareil spectacle désolant de division entre congolais épris de changement, de violence des congolais sur des congolais et de digression contre un ennemi fictif ne se répète plus avant novembre 2016 au risque de travailler à l’avantage propre de l’ennemi… Qu’on se le dise !
GERMAIN NZINGA MAKITU"
"RDC : le film de Thierry Michel sur Denis Mukwege interdit de projection à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/261577/politique/rdc-film-de-thierry-michel-denis-mukwege-interdit-de-projection-a-kinshasa/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2015, 4:15 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
link a écrit:DIALOGUE INCLUSIF
POUVOIR-UDPS : ENFIN UN COMPROMIS SUR LA MÉDIATION
mercredi 2 septembre 2015
De bonnes nouvelles du côté des négociateurs de l’Udps dans les tractations avec les émissaires du chef de l’Etat. Une divergence de taille qui divisait les deux camps vient de sauter. Il s’agit de la question de la médiation sur laquelle un compromis est enfin dégagé, à en croire des révélations faites à la presse hier par Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national aux Relations extérieures de l’Udps.
L’émissaire du Sphinx de Limete n’a pas dit en quoi consistait le compromis sur la médiation. Encore une fois, Félix Tshisekedi s’est montré plus que jamais optimiste pour la tenue d’un Dialogue inclusif aux termes de l’Accord-cadre. Il rappelle aussi les termes de références de l’agenda de l’Udps qui ne transige pas sur les délais constitutionnels.
Ceux-ci doivent scrupuleusement être observés dans l’élaboration de tout calendrier électoral. Le Secrétaire national aux Relations extérieures persiste et signe. « L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours ».
Il s’inscrit par ailleurs en faux contre des propos vexatoires et offensants tenus à Bruxelles vendredi dernier par des quidams se faisant passer pour des combattants de l’Udps. Pour Félix Tshisekedi, il ne s’agit pas du tout des membres du parti. Ceux-ci ne peuvent proférer des injures contre le chef du parti.
« Ce sont, dit-il, des gens manipulés pour discréditer le parti. Car les vrais combattants de l’Udps ne peuvent aucunement porter des revendications du parti dans la rue. Les vrais membres du parti savent que le Président de l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais ».
L’UDPS REJETTE TOUTE IDEE DE TRANSITION
Avant-hier, au siège du parti, à la "10ème Rue ", le Secrétaire général, Me Bruno Mavungu, a décidé de mettre les points sur les " i " sur des malveillances à l’égard de l’Udps. Son parti est favorable à la tenue d’un dialogue inclusif et s’y prépare ardemment.
L’Udps rejette toute idée de transition. Elle s’oppose ainsi à la moindre prorogation de la mandature du chef de l’Etat, a claironné Félix tshisekedi, tout en rappelant son cahier des charges apprêté en vue du dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A partir de ces mises au point qui ne sont que des rappels des positions bien connues, on ne voit pas d’où viennent les craintes des anti-dialogue comme l’Unc de Vital Kamerhe, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo, l’ECIDE de Martin Fayulu, MLP de Franck Diongo...
LE MEME CAHIER DES CHARGES
Ce sont ces partis politiques opposés à la tenue de tout dialogue avec Joseph Kabila qui essaient de tourner en dérision le chef de l’Udps, Tshisekedi Wa Mulumba, en le présentant comme roulant pour « le glissement » en faveur de Joseph Kabila. Ce qui, aux yeux de certains observateurs, paraît curieux. Car, ces formations politiques, surtout les deux plus grandes en termes de représentativité, en l’occurrence le Mlc avec 21 députés et l’Unc, 19, connaissent par cœur les revendications de l’Udps en rapport avec le dialogue.
C’est le même cahier des charges qui n’a pas changé d’un iota. Ils le connaissent trop bien, d’autant qu’ensemble ils ont rasé plusieurs murs des chancelleries occidentales pour exiger la tenue d’une dialogue selon l’Accord-cadre. C’est le même que ne cesse de réclamer l’Udps aujourd’hui.
La matrice de la démarche, ils l’ont élaborée ensemble avant de se dérober bien plus tard. Les Congolais ne peuvent oublier si vite les géniteurs du dialogue. Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI.
TSHISEKEDI ACCUSE D’ETRE DEPASSE PAR LES EVENEMENTS
L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue. Ses pourfendeurs ont qualifié son chef d’être dépassé par les événements. Mais lorsque la CENI publie le calendrier électoral global, il y a des tirs croisés de partout. Le calendrier électoral est trainé dans la boue, traité de tous les noms.
C’est alors que tous rejoignent l’Udps pour l’appuyer dans sa revendication pour le dialogue. Celui-ci permettrait entre autres d’élaborer un calendrier électoral consensuel. L’Udps, le Mlc et l’Unc ne roulent que pour le dialogue.
Ce qui explique que le chef de l’Etat ait envoyé par la suite son émissaire, Kalev Mutond, auprès de ces trois partis politiques pour avoir la substance de dialogue qu’ils appellent de tous les vœux. Jusqu’ici, tout marche comme sur de roulettes.
C’est lorsque le président Joseph Kabila a initié les consultations du Palais de la Nation que les premières fissures sont apparues. Le Mlc et l’Unc rejettent ces consultations et renient au Raïs l’autorité nécessaire pour les mener, car, argument-ils, « Joseph Kabila fait partie du problème dans l’équation congolaise.
L’Udps rejette aussi les consultations présidentielles, mais reste toujours ouverte au dialogue avec Joseph Kabila. C’est ici l’origine du désaccord qui mine l’Opposition et divise l’Udps, le Mlc et l’Unc. Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? Question posée au Mlc et à l’Unc.
KANDOLO M.
Dans ma jeunesse au collège, en famille et longtemps entre vieux amis du collège on pratiquait un exercice assez potache d'intello qu'on appelait tantôt du nom d'un ami grincheux, tantôt du nom d'un ancien père jésuite professeur de philosophie, tantôt du "plaidoyer du diable" parce qu'il consistait en fait qu'un ou deux du groupe s'appliquassent à défendre savamment dans nos discussions une position minoritaire ou censée indéfendable... Souvent selon les mérites de cet(ces) avocat(s) du diable et les doutes des autres interlocuteurs l'issue de la discussion devenait mouvementée et fort incertaine...
Curieusement lorsque je lis certains plaidoyers à propos de cette question du dialogue je revis quelque peu ces exercices potaches et c'est le cas à la lecture de cet entrefilet ci-dessus : avec un peu de méthode, de maestria et pourquoi pas de mauvaise foi on peut arriver à faire dire aux faits ce que l'on veut et en convaincre aisément des "convaincus" !
Le pire est que notre auteur empile des contre-vérités à chaque ligne sans le moindre scrupule comme s'il se disait que plus il en lâche crânement, plus il convaincra même ceux qui en doutaient avant la lecture de son numéro...
Tenez par exemple : que signifient ses phrases toutes faites et rassurantes comme le dollar ?
« L’Udps se bat contre tout " glissement " du processus électoral en cours », « l’UDPS ne trahira jamais le peuple congolais », « L’Udps rejette toute idée de transition » , « Avant, c’était l’Udps seule qui embouchait la trompette du dialogue avec le même cahier des charges, là où tout le monde réclamait à tue-tête un calendrier électoral global par la CENI », « L’Udps est restée droite dans ses bottes continuant à exiger le dialogue.», « Mais est-il vraiment possible d’avoir un dialogue politique sans Joseph Kabila ? Un dialogue qui exclut celui-là même qui incarne la nation et les institutions de l’Etat ? » etc, etc...
A se demander s'il se trouve devant une chaire de prédicateur; croit-il vraiment en ce qu'il nous proclame et de quelle réalité virtuelle tire-t-il toutes ses professions de foi ?
Comme si nous étions des ouailles qui ne connaissions rien des faits à qui il faut enseigner ou nous faire gober tout...
Pathétique et inquiétant pour notre pays au point où honnêtement il m'arrive de plus en plus de voir en nous Congolais des croyants envoûtés prêts à défendre notre choix comme notre "foi" en tel "Dieu ou tel autre Dieu"...
Bon, si comme le croit Sieur Kandolo l'Udps est infaillible et immaculée pour ne nous amener qu'a la décrispation nationale et à la refondation de notre démocratie à travers son fameux dialogue avec "JK", pourquoi nous ferions-nous encore du mouron, nous en inquiéter pour rien ?
Perso je n'aurais alors rien à dire car je nous vois en dehors du raisonnable, aucun argument ne peut contrer la foi !
N'ayons plus peur, chers Compatriotes, l'Udps notre Sauveur est là, il ne nous reste plus qu'à attendre le salut national qu'ils nous mettent incessamment sur les rails !!!
Compatrriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
A la lecture des nouvelles venant des acteurs internationaux en relation avec le Congo on sent comme un frémissement d'intérêt ou de volonté à influer davantage sur le cours des choses au Congo en l'occurrence aujourd'hui sur les prochaines échéances électorales !
Se sont-ils résolus à jouer davantage un rôle d'arbitre et d'acteur plus que de spectateur sur la nécessité d'élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels ; ont-ils décidé d'un plan précis pour ce faire ; les jours prochains nous répondront peut-être...
J'en avis déjà parlé ici et avais joint à l'occasion quelques liens trouvé dans la presse; en voici d'autres ci-dessous !
Et puis l'actualité politico-sociale du pays !
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Se sont-ils résolus à jouer davantage un rôle d'arbitre et d'acteur plus que de spectateur sur la nécessité d'élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels ; ont-ils décidé d'un plan précis pour ce faire ; les jours prochains nous répondront peut-être...
J'en avis déjà parlé ici et avais joint à l'occasion quelques liens trouvé dans la presse; en voici d'autres ci-dessous !
Et puis l'actualité politico-sociale du pays !
ndonzwau a écrit:le Jeu 27 Aoû - 23:47
Demain pour notre pays n'est pas encore donné...
En effet au delà du fumeux dialogue de "JK", c'est d'abord tout l'avenir immédiat et à moyen terme de notre pays qui se joue...S !'obscurcissant une fois de plus ? Qu'on le feigne de l'ignorer exprès ou inconsciemment, c'est bien là, le régime en place qui tente de sortir mieux qu'il ne l'a été durant son règne au moins depuis 2006 !
L'enjeu essentiel c'est bien ici la validité ou non des prochaines élections qui vont ou non satisfaire d'abord les Congolais mais aussi les partenaires voulus ou effectifs du Congo : voilà où les "divers Athéniens s'atteindront" :le chaos du pays avec la colère des populations mécontentes et la réaction des fameux partenaires ou une sortie de crise pour une démocratie et une gouvernance renouvelées ! ?
Au total, si ce fameux dialogue aboutit à celle-ci, comment l'espèrent certains; qui s'en plaindra ?
Pas donc la peine de nous empoigner aussi passionnellement entre-nous !
Mais qu'en pensent et surtout que feront nos partenaires Américains selon les scénarii, avant et après ce dénouement ?"Elections en RDC: l'ONU et les Etats-Unis maintiennent la pression
° http://www.rfi.fr/afrique/20150827-congo-rdc-onu-etats-unis-pression-kabila-elections-novembre-2016-presidentielle-mon
Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.
[...]
° http://www.radiookapi.net/2015/08/27/actualite/politique/elections-en-rdc-thomas-perriello-insiste-sur-le-respect-de-la
"Congo-Kinshasa: Danger Looms in DRC As Kabila Maneuvers to Remain in Power
By Herman J. Cohen
° http://allafrica.com/stories/201508271257.html
° http://democratiechretienne.org/2015/08/27/congo-kinshasa-danger-looms-in-drc-as-kabila-maneuvers-to-remain-in-power-by-herman-j-cohen/
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t8325-it-is-clear-that-kabila-now-has-virtually-zero-support-in-drc-gros-nuages-sur-le-pays-alors-que-kabila-manouvre-pour-rester-au-pouvoir-au-dela-de-2016-by-herman-cohen
It is becoming increasingly difficult for authoritarian African heads of state to change constitutions that limit them to two terms in power.
In Burkina Faso, starting in October 2014, President Blaise Compaore asked his parliament to amend the constitution to allow him to run for a third term. Before the parliament could act, tens of thousands of angry protesters went into the streets. They burned parliament and forced the president to flee his country in a French military helicopter.
[...]
DC en a fait une traduction ![/size][/b]
° http://allafrica.com/stories/201508171350.html
° http://allafrica.com/stories/201507301642.html
° http://allafrica.com/stories/201507311177.html
° http://allafrica.com/stories/201508061216.html
"Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/politique/presidentielle-2016-les-envoyes-internationaux-plaident-pour-le
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/revue-de-presse/le-phare-les-envoyes-speciaux-de-la-ci-dans-les-grands-lacs
° http://www.lephareonline.net/les-envoyes-speciaux-de-la-ci-dans-les-grands-lacs-se-interpellent-la-classe-politique-congolaise/
Suite à sa rencontre du 28 août à Genève, le Groupe des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs a rendu public, le jeudi 3 septembre 2015, un communiqué précisant sa position officielle sur les tractations politiques en cours en RD Congo. D’entrée de jeu, les Envoyés spéciaux ont confirmé apporter leur soutien à la RDC dans ses efforts visant à organiser les prochaines élections qui auront une portée historique. « …Elles sont d’une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité. Ces élections, avec l’appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives », ont-ils indiqué.(...)"
"RDC: les diplomates étrangers pour le respect du calendrier électoral
° http://www.rfi.fr/afrique/20150904-rdc-envoyes-speciaux-grands-lacs-exigent-le-respect-calendrier-electoral
Alors qu'il y a de plus en plus de craintes d'un glissement du calendrier électoral en RDC, l'équipe des envoyés spéciaux pour les Grands Lacs souligne l’importance de la tenue des élections présidentielle et législatives congolaises dans les délais constitutionnels. Ils lancent également un appel à tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d’un processus crédible.
Nous sommes résolument engagés à soutenir la République démocratique du Congo et ces élections historiques. Mais le processus doit respecter le cadre constitutionnel, à la fois en ce qui concerne les délais pour les scrutins, mais aussi leur transparence. Pour atteindre cet objectif, il faut que des progrès soient accomplis très vite et notamment sur le calendrier. C'est l'objectif de ce communiqué, souligner l'importance de respecter ces standards constitutionnels et aller de l'avant.
Tom PerrielloEnvoyé spécial de Barack Obama pour la région des Grands Lacs04/09/2015 - par Sonia RolleyÉcouter
Dans leur communiqué, les envoyés spéciaux soulignent également la nécessité de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert, la liberté des médias ainsi que la mise en place d'un cadre permettant une participation équitable de toutes les parties au processus électoral."
"LES " ENVOYES SPECIAUX " PERSISTENT ET SIGNENT
"LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES DANS LES DÉLAIS CONSTITUTIONNELS""
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5156
"Fortes pressions internationales pour un accord politique en RDC"
° http://latempete.info/fortes-pressions-internationales-pour-un-accord-politique-en-rdc/
° http://www.jeuneafrique.com/262041/politique/rdc-communaute-internationale-inquiete-situation-a-lapproche-elections/
http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2456-la-raison-cachee-de-la-visite-de-joseph-kabila-en-chine.html
"Elections en RDC : la communauté internationale tire la sonnette d'alarme"
° http://www.izf.net/afp/rdc-communaute-internationale-tire-sonnette-dalarme-pour-les-elections
° http://www.bbc.com/afrique/region/2015/09/150904_rdc
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-des-mesures-urgentes-simposent-envoyes-speciaux
"Elections des gouverneurs: le gouvernement dit éprouver des difficultés financières
° http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/politique/elections-des-gouverneurs-le-gouvernement-dit-eprouver-des
Le gouvernement congolais affirme manquer des moyens financiers pour l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées.
Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, l'a clairement dit, jeudi 3 septembre, au cours d'une rencontre avec les juges de la Cour constitutionnelle, à Kinshasa:
«Nous n'avons pas d'argent pour organiser ces élections et installer les nouvelles provinces».
Le chef du gouvernement congolais répondait ainsi à l'invitation de la Cour constitutionnelle qui, à son tour, a été saisie par la Ceni pour interpréter la loi sur l'installation de nouvelles provinces et le retard dans l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.
La Haute cour de justice est également invitée à interpréter la loi de programmation relative à l'installation de nouvelles provinces aussi longtemps que les délais légaux pour l'organisation de l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces sont largement dépassés.A (re) Lire: Elections des gouverneurs: aucune candidature enregistrée dans l'ex-Kasaï-Oriental
Annoncée pour le 31 juillet dernier, l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces a été reportée au 6 octobre 2015.
Lors de l'annonce de ce report, la Ceni avait renvoyé la date de la fin du dépôt des candidatures au 21 août dernier.
La difficulté est que les bureaux définitifs de certaines Assemblées provinciales ne sont pas encore installés et d'autres n'ont pas également de règlement intérieur.
Or à ce stade, toutes les Assemblées provinciales ont clôturé leur session extraordinaire.
D’après plusieurs observateurs, la Cour constitutionnelle est appelée à rendre un arrêt pour éviter que le gouvernement ait les arriérés de plusieurs scrutins: locaux, municipaux et sénatoriaux.
Cette juridiction avait discuté, depuis le 31 août dernier, avec les membres de la Ceni sur l'organisation des élections de gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées.
Elle voulait être éclairée sur les causes du blocage du processus électoral et voir comment y remédier.
Le 21 août dernier, la Ceni avait exprimé sa volonté d'harmoniser le calendrier des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des vingt et une nouvelles provinces pour le rendre compatible avec le processus de mise en place de nouvelles provinces."
° http://www.lephareonline.net/matata-formel-pas-dargent-pour-lelection-des-gouverneurs/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5155
"L’UNC met en garde contre toute nomination de gouverneurs de provinces"
° http://latempete.info/lunc-met-en-garde-contre-toute-nomination-de-gouverneurs-de-provinces/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13047:nomination-des-gouverneurs-election-presidentielle-au-second-degre&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Elections des gouverneurs : la Cour constitutionnelle s’implique"
° http://www.digitalcongo.net/article/109731
"Congo-Kinshasa : l’échec des nouvelles provinces
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-l-echec-des-nouvelles-provinces-55e9b49e35709767897ceb32
NTERNATIONAL
C’est le journal kinois "Le Phare" qui a tiré la sonnette d’alarme cette semaine : le processus de "démembrement" en cours au Congo-Kinshasa, qui voit le nombre de provinces passer de 11 à 26, est hors des clous légaux.
Ce démembrement est inscrit dans la Constitution de 2006, mais Kinshasa ne l’avait jamais mis en œuvre, ni même préparé, jusqu’à ce que le président Kabila en promulgue les modalités d’application en mars dernier. Une décision vue généralement comme une manœuvre à la fois pour contraindre un rival potentiel, le populaire gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à quitter ce poste en vue, et pour entraver le processus électoral en multipliant dépenses et difficultés. Reculer les élections, espèrent de nombreux mandataires à Kinshasa, permettrait à ceux-ci de rester en poste même s’ils sont impopulaires.
Même pas inscrit au budget 2015
Le projet de démembrement a, dès le départ, été dénoncé comme bâclé. Il n’avait, en effet, même pas été inscrit au budget 2015 et rien n’est venu préparer cette réforme qui va multiplier les dépenses en salaires d’élus et de fonctionnaires, en immeubles où abriter leurs bureaux (certaines nouvelles provinces ne disposent d’aucun endroit assez grand pour réunir la nouvelle assemblée provinciale), en matériel de bureau pour travailler.
Selon la loi déterminant les modalités d’application de ce démembrement, fait remarquer "Le Phare", "la durée de l’installation effective des (nouvelles) institutions provinciales ne peut excéder 120 jours à dater de la mise en place des commissions" de préparation. Ces commissions ont été créées le 13 avril, ce qui amène la date limite pour installer les nouvelles institutions provinciales au 12 août, souligne notre confrère kinois.
Or, on est loin du compte. L’élection des nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs aurait dû "avoir lieu avant l’expiration du délai de 120 jours", ce qui n’est pas le cas. Il en va de même pour l’élection et l’installation du bureau définitif des 26 assemblées provinciales et des exécutifs provinciaux. Les juridictions, cours d’appel et cours administratives n’existent que dans les anciennes 11 provinces. "Aucune institution provinciale n’a été effectivement installée", alerte "Le Phare".
Le journal en conclut que la mise en place des nouvelles provinces a "échoué" et qu’il ne reste, dès lors, qu’à "retourner à la case départ, à savoir la configuration de 11 provinces", ou à modifier le délai de 120 jours imparti par la loi, ce qui ne saurait survenir avant la prochaine session parlementaire, qui débute le 15 septembre. "En attendant les (élections) provinciales, les onze (provinces) doivent être gérées comme par le passé."
Recettes en chute libre
Mais, dans la pratique, c’est la cacophonie. Le 21 août dernier, notre confrère écrivant pour "Le Potentiel" notait que "les administrations des anciennes provinces découpées sont contraintes d’expédier les affaires courantes", alors que, dans certaines régions - comme l’ex-Province orientale - "les nouvelles autorités ne reconnaissent plus l’autorité de l’ancien gouverneur".
Le journal ajoute que les dégâts se font particulièrement sentir dans la mobilisation des recettes, "en chute libre", notamment au Katanga, principal contributeur de l’Etat. "La fin de l’année risque d’être chaotique"pour le Trésor."
""Joseph Kabila" sur les traces d’Iznogoud
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10193
A Kinshasa, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a créé l’événement le jeudi 3 septembre. Reçu à la Cour constitutionnelle - suite aux "inquiétudes" exprimées par la Commission électorale nationale indépendante sur le retard qu’accuse l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces issues du démembrement -, Augustin Matata Ponyo a articulé le plus sérieusement du monde ces mots : «Nous n’avons pas d’argent pour organiser ces élections et installer les nouvelles provinces». Le "Premier" est resté muet sur le coût de ce scrutin. Un million de dollars? Deux millions? Trois millions?
Qui pourrait croire un seul instant que cette oligarchie qui multiple des dépenses somptuaires aurait du mal à trouver de l’argent lorsqu’il s’agit d’installer les institutions des nouvelles provinces? N’a-t-on pas vu, il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, procéder à la pose de la première pierre d’un nouvel immeuble de l’Exécutif au site dit "Tembe na Tembe"? Qui a oublié le banquet somptueux offert à 2000 invités le 31 juillet dernier par la "première dame" à l’occasion de la célébration de son 40ème anniversaire?
Augustin Matata n’a pas dit la vérité. En réalité, l’Etat congolais dispose des moyens financiers conséquents pour faire face à ce genre de frais. Le problème? Les intérêts de "Joseph Kabila" ont préséance sur l’intérêt général. Premier ministre de pacotille, plus soucieux de garder son poste que de servir la collectivité, Matata s’incline.
Il règne une atmosphère de sauve-qui-peut au sein de la "majorité présidentielle" en général et du PPRD en particulier. En cause, l’imminence de la fin du second et dernier mandat de l’actuel locataire du palais de la nation provoque une désertion en masse de la mouvance kabiliste. Le label "indépendant" est préféré aux étiquettes "MP" et autre "PPRD" par la grande majorité des prétendants aux postes de gouverneurs et vice-gouverneurs. Personne n’ose plus s’enorgueillir de son appartenance à la mouvance kabiliste. Il semble que la corruption a perdu son charme d’antan.
Voilà pourquoi l’élection des premiers magistrats provinciaux et leurs adjoints a été reportée sine die. Le scrutin annoncé au 31 juillet dernier a été reporté au 6 octobre 2015. En attendant, les opérations de dépôt de candidatures sont toujours "en cours". On ne se bouscule pas au portillon.
Calculateur, jamais à cours d’idée, "Joseph Kabila" aurait demandé à la Cour constitutionnelle d’interpréter la fameuse loi de programmation relative à l’installations de nouvelles provinces. Il s’agit, pour les juges de cette haute juridiction, de trouver une astuce juridique lui permettant de nommer ces autorités régionales. Une occasion que le locataire du palais de la nation entend mettre à profit pour attribuer les 21 nouvelles provinces aux personnalités estampillées "kabiliste bon teint".
On espère que les neuf juges à la Cour constitutionnelle refuseront d’exécuter un ordre manifestement illégal. Un ordre qui viole le deuxième alinéa de l’article 198 de la Constitution lequel stipule : "Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République".
Les subterfuges et artifices que déploie "Joseph Kabila" présentent quelques similitudes avec ceux d’"Iznogoud", ce personnage des bandes dessinées campé par un grand vizir à Bagdad. Celui-ci voulait devenir calife à la place du calife. Maladroit, l’ambitieux ratait tous ses coups.
C’est un secret de Polichinelle de relever que "Joseph Kabila" tente désespérément de conserver le pouvoir d’Etat au-delà du 19 décembre 2016. Au grand dam de la grande majorité de la population congolaise en quête d’alternance.
Après avoir ignoré les élections locales en 2006 et en 2011, le "raïs" est devenu un "défenseur zélé" de la démocratie locale. Après avoir tout essayé - recensement de la population, calendrier électoral commençant par les élections locales, municipales et urbaines -, l’homme a sorti, en mars dernier, le "grand jeu" : la mise en place des provinces issues du démembrement des anciennes régions de Bandundu, de l’Equateur, du Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Katanga et de la Province Orientale. Une opération qui devait être amorcée trois années après la promulgation de la Constitution soit en 2009.
En annonçant le jeudi 3 septembre que le trésor public n’est en mesure de financer l’élection des gouverneurs et de leurs adjoints, le Premier ministre Matata confirme ce que l’on savait déjà. A savoir que le Congo-Kinshasa est dirigé par des inciviques. "Joseph Kabila", Matata Ponyo et le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab font ainsi l’éloge de l’incurie et de la mauvaise foi. Personne n’avait obligé ce trio d’incompétents à improviser l’installation des nouvelles collectivités publiques. Sous d’autres cieux, ils devraient en tirer toutes les conséquences. Nul n’est entendu invoquant ses propres turpitudes..."
° http://www.jeuneafrique.com/259136/politique/rdc-mode-demploi-dun-casse-tete-electoral/
° http://desc-wondo.org/opinion-kabila-son-decoupage-territorial-et-le-dialogue-avec-ludps-mode-demploi-dun-glissement-joel-kandolo/
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2456-la-raison-cachee-de-la-visite-de-joseph-kabila-en-chine.html
"Affaire CENI-Gouvernement, l'UNC appelle la Cour Constitutionnelle à sauver la République! "
° http://www.radiookapi.net/2015/09/03/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-affaire-ceni-gouvernement-lunc-appelle-la-cour
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7605
"L’UNC dénonce l’agenda caché de la CENI et de la Majorité"
° http://www.lephareonline.net/lunc-denonce-lagenda-cache-de-la-ceni-et-de-la-majorite/
"DIALOGUE : L’IMBROGLIO TOTAL
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5111
La classe politique est sens dessus-dessous en ce qui concerne la tenue d’un dialogue inclusif qui doit, entre autres, discuter du réaménagement du calendrier électoral. Tous les indices pouvant conduire à ce forum sont illisibles à ce jour. On ne sait plus sur quel pied danser. C’est l’imbroglio total(...)"
Vite un accord !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7633
Le regard porté sur les élections, en République Démocratique du Congo, diverge selon les acteurs. D’une part, la communauté nationale, elle-même divisée. Un camp préconise la tenue des élections en commençant par la base : les élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Y compris celles de Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces. Le processus est déjà enclenché, mais continue à battre de l’aile. Des contingences liées aux financements desdites élections, le temps de leurs réalisations ainsi que certains problèmes d’ordre juridique, font barboter les différentes étapes de ce processus. Un autre camp, eu égard à la multiplicité des scrutins à organiser et au coût que cela occasionne et que le gouvernement de la République ne peut mobiliser d’un cran, estime qu’il faille postposer ces élections, en accordant priorité aux élections présidentielle et législatives nationales. D’autre part, il y a la communauté internationale. Regardant avec minutie la situation de la RDC, elle préconise à son tour de privilégier la présidentielle et les législatives. L’accent quant à ce, prend les allures martiales. Car, il ne se passe un jour sans qu’un son de cloche ne vienne rappeler aux dirigeants congolais l’importance de la tenue des élections présidentielle et législatives, vue leur proximité par rapport aux délais constitutionnels. La déclaration du 2 septembre 2015, du Groupe des Envoyés et Représentants internationaux pour la région des Grands Lacs sur les élections en République Démocratique du Congo est diserte à ce titre.
Mais, comment organiser les élections dans un climat de totale contradiction entre acteurs majeurs ? Où trouver des moyens financiers et que faire pour tenter de rapprocher les vues ? Si à propos des moyens financiers la communauté internationale a déjà donné son quitus pour soutenir les élections présidentielle et législatives, il reste vrai que le Gouvernement ne peut s’absoudre. Quant à la tenue des élections dans un climat apaisé, les Envoyés et Représentants internationaux ont lancé un appel à tous les acteurs pour parvenir rapidement à un accord. Faut-il parler du dialogue ? C’est certain. Or, le sujet éloigne davantage les acteurs politiques congolais. Par quel mécanisme faut-il les amener à la table pour débattre des élections ? C’est encore la question. La difficulté, c’est aussi sur le fond de cette rencontre. Plus le temps s’égrène, mieux les contradictions s’accentuent, parce que les uns estiment qu’il ne faut pas donner un cheque en blanc à Kabila pour le glissement. Quoi qu’il en soit, seul un sursaut national peut permettre aux acteurs impliqués de parvenir, vite, à un accord. Il y va de l’intérêt de toute la nation."
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7632
° http://www.rfi.fr/afrique/20150903-rdc-le-calendrier-electoral-parait-moins-moins-tenable-kabila-gouverneurs-locales-u
° http://www.rfi.fr/afrique/20150826-rdc-problemes-organisation-elections-gouverneurs-provinces
Dialogue : Etienne Tshisekedi se dévoile !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7609
UDPS : pro et anti dialogue s’affrontent à Bruxelles !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7598
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7591
° http://www.lephareonline.net/declaration-politique-de-la-base-reelle-de-ludps/
° http://www.lephareonline.net/kabila-tshisekedi-offre-de-partage-des-postes/
° http://www.lephareonline.net/le-g14-daccord-pour-le-dialogue/
° http://www.lephareonline.net/pas-dargent-pour-les-elections/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Provinces : « Kabila » teste la capacité d’indignation des Congolais
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10197
La déclaration faite, jeudi 3 septembre, par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo selon laquelle "le gouvernement n’a pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs" est perçu par des observateurs comme un test. Pour eux, le duo «Kabila»-Matata veut jauger la capacité d’indignation du peuple congolais. Selon des sources bien informées, le coût de ce scrutin au suffrage universel indirect est estimé à 2,1 millions de dollars (deux millions, cent mille dollars). Le «Grand Congo» n’a pas cette insignifiante somme ?
«La déclaration du Premier ministre Augustin Matata Ponyo selon laquelle il n’y a pas d’argent pour organiser l’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs de nouvelles provinces est non seulement un ballon d’essai pour tester la capacité d’indignation du peuple congolais mais surtout confirme la volonté de Joseph Kabila d’obtenir le glissement du calendrier électoral. Le Congo entre désormais dans la logique burundaise qui consiste à gouverner par défi». « En restant muet sur le coût de ces opérations électorales, Matata étale une mauvaise foi indigne d’un homme d’Etat qui doit prêcher par l’honnêteté et l’exemplarité». «A partir de quel moment le Premier ministre - qui avait signé précipitamment un décret mettant en place les commissions chargées de l’installation de nouvelles provinces au 30 juin dernier - a-t-il réalisé que le trésor public n’était pas en mesure de financer ces opérations électorales ? Doit-on parler d’irresponsabilité ou de banditisme administratif? » Ce sont là les quelques réactions enregistrées à chaud par la rédaction de Congo Indépendant au cours du week-end.
Matata en colère contre la Cour constitutionnelle
A Kinshasa, le député national Martin Fayulu Madidi, président de l’ECIDé (Engagement citoyen pour le développement) a demandé à la Cour constitutionnelle de «reconstituer» les provinces démembrées. Pour lui, Premier ministre Matata et le ministre de l’Intérieur doivent, sans d’autre forme de procès, rendre le tablier. Les gouverneurs doivent regagner leurs sièges. De même, les assemblées provinciales doivent récupérer leurs députés provinciaux "et que tout le monde continue". «Monsieur le Premier ministre Matata et monsieur le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité doivent démissionner », a-t-il asséné.
On en sait un peu plus sur l’atmosphère qui a prévalu lors de la «visite» du «Premier» Matata à la Cour Constitutionnelle. C’était le jeudi 3 septembre.
On rappelle que, le 31 août, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait saisi cette haute juridiction afin d’obtenir l’interprétation de la loi de programmation relative à l’installation de nouvelles provinces. En cause, l’écoulement du délai de 120 jours pour organiser l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des 21 provinces issues des anciennes régions démembrées. Délai frappé de forclusion.
A en croire une source judiciaire, le vice-président de la CENI, Mpungue Songo, aurait confié aux neuf juges que le coût de ces opérations électorales s’élève à 2,1 millions de dollars US. Et que la CENI disposerait des ressources nécessaires pour supporter cette dépense. « Le Premier ministre Matata a blâmé le numéro deux de la CENI en lui interdisant de financer les élections pour les gouvernorats ». L’homme qui parle est un parlementaire étiqueté «majorité présidentielle».
A en croire notre interlocuteur, Matata a tenté en vain de convaincre les juges à la Cour suprême d’autoriser « Joseph Kabila » à procéder à la nomination des 21 chefs des exécutifs provinciaux et leurs adjoints. Le deuxième alinéa de l’article 198 de la Constitution stipule que le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus par les députés provinciaux. «Joseph Kabila est conscient de son impopularité, dit-il. Il a peur de voir les 21 nouvelles provinces échapper à son contrôle. Dans sa stratégie, il compte sur les 21 gouverneurs pour faire triompher l’idée d’un référendum constitutionnel. L’objectif est d’instaurer le scrutin présidentiel au suffrage universel indirect. »
C’est un Augustin Matata en colère qui a regagné, bredouille, la primature le jeudi 3 septembre. Ne sachant ce qu’il allait dire au «raïs» à son retour de Pékin, le «Premier» a présidé une «réunion de crise». Selon des sources recoupées, deux personnalités ont participé à cette rencontre. A savoir, le directeur du cabinet présidentiel, Néhémie Wilondja Mwilanya et le secrétaire général du PPRD, Henry Mova Sakanyi. «Ces juges ne sont pas avec nous », aurait vociféré Matata devant certains membres de son cabinet. Ajoutant : « S’ils ne sont pas avec nous, ils devront en tirer les conséquences... ».
La « guerre larvée » «Kabila»-Katumbi
Selon un confrère kinois joint au téléphone dimanche soir, «Joseph Kabila» a perdu son self-control depuis que les «Katangais» de la mouvance présidentielle rechignent d’appuyer son idée de faire modifier la Constitution pour qu’il brigue un troisième mandat. «Après avoir perdu l’Ouest, le Centre et l’Est, le président Kabila a perdu le Nord avec les tueries à répétition dans le territoire de Beni, dit-il. Désormais, c’est un homme sans fief. Il n’a pas été capable de rassembler son camp avant d’aller à la conquête du reste du pays. L’emprisonnement de Vano Kiboko et de Jean-Claude Muyambo n’arrange pas sa situation ». Le confrère de conclure : «Les trois penaltys de Moïse Katumbi l’ont rendu fou. Il n’a jamais été défié à ce point. Kabila est hanté par Katumbi qu’il suspecte d’être derrière chaque coup fourré. Il est convaincu que ‘Moïse’ sera candidat à la présidentielle de 2016. Il voulait neutraliser le gouverneur du Katanga par le démembrement de cette province. C’est un échec.»
Et maintenant ? Toute la question est là. Notre source judiciaire de conclure : « Si le peuple congolais ne lançait pas une mise en garde solennelle après les propos du Premier ministre, il ne serait pas surprenant que le même discours soit tenu en ce qui concerne la présidentielle et les législatives. Dans cette hypothèse, l’actuel chef de l’Etat deviendra un verrou à faire sauter pour assurer l’alternance démocratique… »"
"RDC : Etienne Tshisekedi face à Joseph Kabila au Dialogue sous la casquette de « Président élu » ou d’opposant ?"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13117:rdc-etienne-tshisekedi-face-a-joseph-kabila-au-dialogue-sous-la-casquette-de-president-elu-ou-d-opposant&catid=90:online-depeches
"(...)Dialogue
La Tempête des Tropiques titre : «Ne Muanda Nsemi quitte la politique». (° http://latempete.info/repli-strategique-pour-se-refaire-une-popularite-ou-decision-sincere-ne-muanda-nsemi-quitte-la-politique/ )
A en croire ce quotidien, ce député national de l’opposition qui s’est récemment rapproché du régime de Joseph Kabila, affirme avoir décidé de se retirer de la scène politique “trahi par le pouvoir de Kabiliste qu’il accuse de refuser de lever l’interdiction des activités de son mouvement politico-spirituel «Bundu dia Mayala» et de garder en prison ses nombreux adeptes. » Ne Mwanda Nsemi laisse la charge du parti «Bundu dia Mayala» au député Mantenzolo, qui en devient le président national, rapporte La Tempête des Tropiques qui précise que l’authenticité du message a été confirmé par son auteur.
« Dialogue : Ne Muanda Nsemi fait volte-face ! », annonce La Prospérité. (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7645 )
Selon ce journal, dégouté par des coups et contrecoups, Ne Muanda Nsemi a décidé de quitter la scène politique. Il nomme le député Mantezolo à la tête de son parti, Bundu dia Mayala. Il n’ira plus au dialogue politique envisagé par le Président Joseph Kabila. Il accuse le pouvoir d’avoir détruit sa popularité depuis son oui aux consultations présidentielles de juin dernier.
Le Phare titre « Propagandiste du glissement : Ne Muanda Nsemi jette l’éponge ». (° http://www.lephareonline.net/propagandiste-du-glissement-ne-muanda-nsemi-jette-eponge/ )
« A en croire le dernier numéro de « Kongo dieto », le bulletin de liaison du mouvement politico-religieux « Bundu dia Mayala », ex-Bundu dia Kongo dissous par le ministère de l’Intérieur depuis 2007, le député national Ne Muanda Nsemi vient de prendre la décision de quitter la scène politique. Cette option serait dictée par le silence de la Présidence de la République face à la campagne de diabolisation dont il est l’objet au sein de l’opinion nationale, où continue de circuler la rumeur d’un pourboire de deux millions de dollars américains qu’il aurait reçus pour battre campagne en faveur du glissement, synonyme de prolongation du mandat de l’actuel Chef de l’Etat au-delà de 2016.
Dans « Kongo dieto », l’ex-gourou de Bundu dia Kongo se plaint du fait que la présidence de la République n’ait pas démenti, jusque-là, les bruits relatifs à l’affaire de corruption dans laquelle est mêlée sa personne. Les autres raisons de sa retraite politique et de sa rupture avec le Président de la République sont à chercher dans le maintien, par le pouvoir en place, de la mesure portant interdiction des activités de Bundu dia Kongo, du non-paiement des dommages-intérêts aux fidèles de ce mouvement politico-religieux morts, mutilés ou pillés lors des événements de 2007 à Luozi, Kinzao-Mvuete, Boma et Moanda, la non-libération de ses adeptes condamnés et jetés en prison depuis cinq ans, etc.
Mais c’est surtout à cause du discrédit dont il est victime depuis sa rencontre avec le Chef de l’Etat, au mois de juin dernier, et son surprenant acte d’allégeance à ce dernier, dans le cadre de ses consultations avec les forces politiques et sociales, en prélude au projet de Dialogue national, que Ne Muanda Nsemi a décidé de se retirer de la politique active. Dans la foulée, l’homme qui soutenait avec force la tenue du Dialogue national et la participation de l’ensemble de la classe politique congolaise à ce forum, en vue d’avaliser un « glissement collectif » pour sauver la patrie en danger, a fait savoir qu’il n’est plus partisan de cette rencontre. Comme premier signal de son retrait effectif des activités politiques, il a déclaré avoir cédé la présidence de « Bundu dia Mayala » au député national Mantezolo.
Réalité ou bluff ?
Jusque-là, il est difficile d’accorder foi à l’engagement de Ne Muanda Nsemi de mettre fin à sa carrière politique. Le doute est d’autant permis que ce député national n’a pas encore renoncé à son mandat. Va-t-il cracher sur les avantages financiers, moraux et matériels liés à ce statut lors de la session ordinaire de septembre, qui s’ouvre dans une semaine ? On va le savoir bientôt. Tant qu’il va continuer à se prévaloir de sa qualité de député national, personne ne pourrait croire qu’il a définitivement rompu avec la politique. Prudente, l’opinion croit que tout est possible avec cet acteur politique, qui se faisait passer pour le nouveau messie du peuple Kongo et du Congo démocratique depuis l’époque de Mobutu, et qui ne voulait entendre parler ni de Laurent Désiré Kabila, ni de son fils Joseph Kabila comme président du pays, mais qui a effectué un virage à 180 degrés en juin dernier, au sortir de son audience avec le Chef de l’Etat au Palais de la Nation. Personne n’en croyait ses oreilles en entendant ce personnage, pour qui des centaines d’adeptes de BDK avaient été massacrés par les forces de police et de sécurité en 2007, et qui menaçait de traduire tous les auteurs devant la Cour Pénale Internationale, clamer haut et fort que l’unique voie de sortie de la crise de légitimité au sommet de l’Etat était un « glissement collectif », dans une transition de trois ans. Passer de but en blanc d’opposant radical à l’allié du pouvoir pour constater, deux mois après, avoir été mené en bateau, devrait pousser à se méfier de pareil personnage »."KONGO DIETO 2005 : NE MUANDA NSEMI N'IRA PAS AU DIALOGUE"
° http://mbutamassee.afrikblog.com/archives/2015/09/05/32587987.html
Elections nationales et provinciales
Si l’on en juge par deux articles du Phare, la population de RDC ne s’y retrouve plus trop dans une situation de plus en plus déboussolée.
« La rue s’interroge : nominations des gouverneurs, des députés, des sénateurs et du chef de l’Etat ? » (° http://www.lephareonline.net/la-rue-sinterroge-nominations-des-gouverneurs-des-deputes-des-senateurs-et-du-chef-de-letat/ ) dit le titre du premier de ces articles.
« Parmi les évènements qui ont marqué la vie de la Nation durant la semaine qui vient de s’écouler, il y a lieu de noter le passage du Premier Ministre devant la Cour Constitutionnelle pour donner ses avis et considérations sur les difficultés rencontrées par la CENI quant à l’organisation des élections des gouverneurs des six provinces démembrées. A cette occasion et selon le Secrétaire général de l’UNC s’exprimant en conférence de presse, le chef du gouvernement aurait fait un aveu d’impuissance de taille. A savoir que si l’organisation et la tenue des élections des gouverneurs exigeaient la modique somme de dix millions de dollars Us, les choses se compliqueraient, a-t-il ajouté, au niveau du coût approximatif du découpage tant attendu qui dépasserait un milliard des dollars Us. En d’autres termes, le gouvernement se trouve dans l’incapacité de mobiliser ces fonds pour répondre aux exigences du découpage.
Prétextes de l’urgence et de la nécessité
Toujours selon des sources proches de cette haute cour, les stratèges de la famille politique proche du chef de l’Etat s’emploieraient à convaincre cette dernière de tenir compte de deux éléments juridiques très importants, à savoir les principes de la nécessité et de l’urgence pour permettre à l’exécutif de procéder à installation des responsables politiques des nouvelles provinces. Comme le temps presse et faute des moyens financiers, il ne reste plus que la voie de la nomination par le chef de l’Etat après concertation avec les hauts responsables des principales institutions de la République, notamment les deux chambres du parlement et le Conseil Supérieur de la magistrature.
Cependant, cette hypothèse qui circule dans certains milieux sociopolitiques tant de la majorité que de l’opposition ne résiste pas à la moindre critique. Car d’aucuns ne comprennent pas pourquoi la majorité voudrait mettre les autres familles politiques devant le fait accompli alors que tous les regards sont tournés vers le dialogue. Au cours duquel seront abordés plusieurs points, dont entre autres la problématique du découpage, la CENI, le financement des élections, le report des élections locales et municipales, la libération des prisonniers politiques, etc.
Ce serait une erreur de croire que que les arguments avancés par le Premier Ministre honoraire Adolphe Muzito sur la non viabilité des nouvelles provinces constituent une simple vue de l’esprit. Des divergences de fond commencent à apparaitre dans certaines provinces à ce sujet. Tout comme celles qui ont trait à la superficie de certaines provinces, comme par exemple le Kasaï Oriental dont les ressortissants ont pris acte tout en proclamant haut et fort qu’ils allaient recourir à tous les artifices politiques, juridiques et sociologiques pour récupérer leurs frères et sœurs des territoires de Kamiji et Ngandadjika. Bref, ils s’en tiennent aux dimensions géographiques de l’ancien Etat du Sud Kasaï de l’inoubliable Albert Kalondji Ditunga. Une façon de rejeter poliment ce découpage de leur province.
Vers une jurisprudence préjudiciable pour le pays
Au cas où la Cour Constitutionnelle répondrait favorablement aux vœux de la famille proche du chef de l’Etat en accordant à ce dernier les pouvoirs de procéder aux nominations des gouverneurs et leurs adjoints dans les provinces démembrées, ce serait d’abord une violation flagrante de la constitution en son article 198. Lequel stipule en son alinéa 2 : « Le Gouverneur et le Vice-Gouverneur son élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République ». En outre et c’est là où le bât blesse, l’on se trouverait là devant un cas fâcheux de jurisprudence qui se répercuterait sur les futures élections. Notamment les législatives nationales et la présidentielle. Car, la même jurisprudence ressuscitera lors des législatives nationales et la présidentielle en invoquant toujours les mêmes prétextes d’urgence et de nécessité !
On va bientôt nommer le chef de l’Etat
Il suffirait d’allécher certains acteurs politiques pour les emmener à opter pour la procédure de la nomination du Chef de l’Etat selon un critérium préétabli, en soulevant l’exception des troubles mettant en péril les institutions de la République. Car, qui peut le moins, peut le plus. Si l’on nomme des gouverneurs, qu’est-ce qui empêcherait de faire de même pour les députés, les sénateurs et le chef de l’Etat ? L’idée peut tenter certains ».
Dans le second article, on nous dit : « Blocage du processus électoral : l’UNC d’accord avec les Envoyés spéciaux mais... ». (° http://www.lephareonline.net/blocage-du-processus-electoral-lunc-daccord-avec-les-envoyes-speciaux-mais/ )
« Dans leur communiqué rendu public le jeudi 3 septembre 2015, les envoyés spéciaux de la Communauté internationale dans la région des Grands Lacs ont lancé un appel à la classe politique congolaise en vue de parvenir à un accord sur les conditions d’un processus électoral crédible.
En réaction à ce credo des envoyés spéciaux, le Secrétaire général de l’Union pour la Nation congolaise a donné la position de son parti sur l’accord politique.
Au cours d’un point de presse organisé le samedi 5 septembre 2015 au Palais du peuple, Jean-Bertrand Ewanga a affirmé que pour l’UNC, l’accord politique prôné par les envoyés spéciaux de la Communauté internationale dans la région des Grands Lacs, ne signifie pas un dialogue fourre-tout.
Le SG de l’UNC a fait remarquer que les problèmes liés au processus électoral sont éminemment techniques et devaient être résolus au sein de la tripartite entre la CENI et les acteurs politiques de la majorité et l’opposition.
«L’enrôlement des nouveaux majeurs, le financement des élections… ne nécessitent pas un dialogue mêlant les chefs coutumiers pour trouver des solutions adéquates», a-t-il ironisé dans son lingala châtié propre aux Bana Ekanga.
Toutefois, Ewanga a fait savoir que l’UNC est prête à soutenir sans pour autant être partie prenante, tout dialogue qui se tiendra dans le respect de la Constitution et aura pour objectif la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais.
L’élu d’Ikela a déploré le flou artistique entretenu par le pouvoir en place autour du dialogue pour obtenir le glissement via un coup d’Etat constitutionnel.
Il a rappelé la déclaration du ministre en charge des Relations avec le Parlement Kin kiey Mulumba, en faveur du troisième mandat de Joseph Kabila dans les medias français. Sous réserve d’appliquer l’article 64 de la Constitution, ce proche de Vital Kamerhe a mis en garde contre toute tentative de coup d’Etat constitutionnel pour prolonger le bail de l’actuel locataire du Palais de la Nation.
Ewanga a jugé inacceptable le manque d’argent pour l’élection des gouverneurs évoqué par le Premier ministre Matata Mponyo devant la Cour constitutionnelle.
Pour ce haut cadre de l’UNC, il s’agit simplement du manque de volonté politique de la part de l’Exécutif national, qui s’illustre depuis un certain temps par des dépenses hors circuits budgétaires, notamment le Parc agro –industriel de Bukanga Lonzo, la construction de l’immeuble du gouvernement, l’achat d’aéronefs qui ont fait la honte de la République. Toutes ces dépenses, poursuit-il, ont coûté plus (que la somme ) d’un million exigée par la CENI pour organiser l’élection des gouverneurs.
Ewanga a fait savoir que l’opposition réunie au sein de la Dynamique pour l’unité d’action donnera ses propositions dans sa prochaine convention pour remettre en marche le processus électoral que la majorité au pouvoir cherche à bloquer, selon lui, pour des raisons inavouées.
Il a précisé que ladite convention sera précédée d’un grand meeting de l’opposition à Ndjili, le 15 septembre 2015 ».
(Il faut rappeler quelle est l’origine de toute cette confusion. Les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. (...) NdlR)
Sujets politiques divers
Forum des As aborde un autre sujet et titre, « Pierre Lumbi donné pour partant ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5175 )
Selon ce Journal d’informations générales, un nouveau Conseiller spécial en matière de sécurité serait dans le pipeline présidentiel. L’actuel locataire du CNS (Conseil national de sécurité) sur les hauteurs de Binza, Pierre Lumbi pourrait laisser la place à un autre homme du sérail. Une personne de la « kabilie », entendez : le cercle restreint du président Kabila, présentée comme aussi discrète qu’efficace, note le journal. Dans les salons politiques battant pavillon « Majorité présidentielle », son nom fait le buzz rapporte FdA et le Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité Pierre Lumbi est donné pour partant. Selon ce journal, des personnalités bien branchées font état d’un probable changement au très prestigieux poste de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. En poste depuis février 2010, Pierre Lumbi, affirme FdA, semble correspondre de moins en moins à ce jour au profil qui sied à ce poste mi politique, mi « service ». Si jamais le changement à la tête du CNS avait lieu, cela ne serait perçu que comme le point d’orgue d’une opération qui a vu le Raïs nommer, fin mai dernier, un nouveau cabinet avec à sa tête Néhémie Mwilanya.
Le Potentiel consacre sa manchette à la Cour constitutionnelle, et souligne que le député Christophe Lutundula s’interroge à voix audible sur l’initiative tendant à déporter les questions relevant du gouvernement et du parlement à la toute fraîche Cour constitutionnelle. Procédant par élimination, l’élu de Sankuru, membre de la Majorité présidentielle, tient à sauvegarder la crédibilité de cette nouvelle instance judiciaire sur qui repose, rappelle-t-il, beaucoup d’espoir pour la survie de la jeune démocratie congolaise. A cet effet, il propose une nouvelle feuille de route, susceptible de conduire à des scrutins apaisés et crédibles. « Il n’y a ni honte ni faiblesse à revenir sur ses pas pour mieux faire et prendre le bon chemin », lance-t-il à la classe politique qui se prépare pour le dialogue politique.
La Prospérité titre « Kin-kiey chez Laurent Monsengwo ! ». Il écrit :
« Le Ministre des Relations avec le Parlement a été aperçu, ce week-end, au Centre Lindonge à la rencontre du Cardinal Laurent Monsengwo qui lui a accordé une audience. Ensemble, ils ont passé en revue tous les sujets de la vie la nationale. Tryphon Kin-kiey Mulumba qui a décidé de passer le reste de sa vie à vanter les œuvres de son champion Kabila, serait-il allé demander à Monsengwo d’adhérer aux idéaux de ‘‘Kabila Désir’’ ?
On parle d’une visite de politesse d’un homme revêtu de ses qualités respectives (ministre, homme politique et fils de Bandundu) au plus grand des prélats de la RDC encore en vie et en activité. Puisque ce genre de rencontre n’arrive pas tous les jours, les deux hommes ont fait le tour d’horizon complet de l’actualité. C’est, du moins, ce qui a été donné aux fins limiers de La Prospérité d’apprendre. Tour d’horizon complet, la formule est, certes, réservée à des initiés. Même si Kin-kiey s’est montré, pour une fois, très peu bavard sur le contenu des échanges, on sait de quoi il parle, toutes les fois qu’une occasion lui est offerte.
Il désire Joseph Kabila dont il veut voir le mandat se poursuivre. Kin-kiey envisage sérieusement l’éventualité d’une révision de la Constitution. Ce serait, d’après lui, la meilleure façon de préserver les acquis de la démocratie. Au sujet du cycle électoral, il estime que le pays n’est pas prêt à organiser les élections. Il ajoute qu’aucun parti ne veut aller aux élections. Ceux qui ne veulent pas admettre cette vérité dite par Kin-kiey, se cachent derrière la caution financière non remboursable déjà versée comme frais de dépôt de candidature aux élections provinciales prévues, le 25 octobre prochain. Comme quoi, pour éviter le pourrissement, un simple réaménagement du calendrier électoral ne suffit pas. Il faudrait réfléchir à d’autres solutions. Notamment, le dialogue politique pour permettre au Président Joseph Kabila de rester au pouvoir afin de poursuivre le travail qu’il a commencé. « Le pays est en pleine reconstruction, le Congo a, enfin, décollé. Même dans l’arrière-pays, on construit des infrastructures, les routes sortent de terre, à Kinshasa, le nouvel aéroport a été inauguré ainsi qu’à Luano à Lubumbashi, la Société des chemins de fer a été dotée de nouvelles locomotives, des villes nouvelles sont en construction, la stabilité est rétablie, la production du cuivre a atteint le record historique d’un million de tonnes par an… jeune encore, le Président est en pleine possession de ses moyens, pourquoi le mettre en congé alors qu’il a encore tant à faire… ».
Kin-kiey a-t-il discuté de toutes ces choses avec le Cardinal ? Il est très tôt de le dire avec exactitude. Néanmoins, on sait que Laurent Monsengwo avait été reçu, en juin dernier, par le Président de la République dans le cadre des Consultations pré-dialogue. Lorsqu’il quittait le Palais de la Nation, après l’audience avec Joseph Kabila, Monsengwo se disait favorable au dialogue dans le respect de la Constitution. A-t-il évolué ? On le saura dans les jours qui viennent. Toutefois, il y a lieu de retenir que le Ministre des Relations avec le Parlement est sorti du Centre Lindonge plein de bonnes idées susceptibles d’influer sur sa perception des choses. Comme Monsengwo, Kin-kiey est un ressortissant de la province de Bandundu. Il est possible que les deux personnalités aient pu parler du terroir en ce moment précis de l’histoire du pays où le processus de découpage territorial marque le pas »."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202561&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:40 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Tokomiwapi? Dialogue : Le front populaire de LISANGANGA BONGONGA ba Lobi ba ko bimisa ba vérité
«Les paroles s’envolent et les écrits restent ». C’est avec cet adage que Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Coordonnateur du Front Populaire, a ouvert le point de presse d’hier, lundi 7 septembre 2015, au Restaurant Plazza dans la commune de Lemba. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit d’un rappel de la déclaration du regroupement des forces politiques et sociales, devenu aujourd’hui la Dynamique pour l’Unité d’Actions du 25 juin 2014.
D’entrée de jeu, JP Lisanga a rappelé le principe selon lequel un bon homme politique est celui qui respecte sa parole et surtout ses engagements. Or, les 60 signataires de cette déclaration ont donné une parole, mais ils ne la respectent pas.
A titre de rappel, les 60 signataires de la déclaration sus-évoquée avaient décidé d’unir leurs forces pour mener les actions communes en vue d’atteindre certains objectifs dont la lutte pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011 ; contrer tout changement ou révision de la constitution avant les élections 2016 ; obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ; restructurer la CENI et arrêter par consensus un calendrier électoral ; obtenir le départ de Monsieur Joseph Kabila du pouvoir ; arracher la libération sans condition de tous le détenus politiques et d’opinion. Aussi, le Front Populaire rappelle que les 60 signataires de la déclaration ont adhéré en toute conscience à quelques principes pour appuyer leurs objectifs. Notamment, la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’unité e les objectifs poursuivis ; engagement à ne pas céder à aucune forme de corruption, chantage, débauchage et menaces venant de quelques origines que ce soient ; et ne jamais utiliser le rassemblement à des fins personnelles.
Quel est l’objectif de ce rappel ?
L’opinion va peut être s’interroger sur le bienfondé de ce rappel par le Front Populaire. La réponse est claire. C’est parce que les 60 signataires, dit Lisanga, se sont désengagés du dialogue alors qu’ils avaient accepté avant. Cette manière de faire pousse le Coordonnateur du Front Populaire à se poser trois petites questions. ‘’Est-ce que les 60 signataires, par respect au peuple peuvent-ils aujourd’hui, montrer à l’opinion nationale et internationale le PV et la déclaration des forces politiques et sociales levant l’option de faire volte-face de ne plus soutenir le dialogue et d’interrompre l’action déjà initiée contre la CENI ? Est-ce que les 60 signataires peuvent-ils nous prouver clairement devant Dieu et la nation s’ils reconnaissent encore leurs signatures et s’ils ont encore foi à leur engagement ? En vertu de la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’Unité et les objectifs poursuivis, est-ce nos collègues peuvent-ils reconnaitre encore honnêtement qu’ils ont trahi Tshisekedi et son parti l’UDPS ?’’, s’est-il interrogé.
Avec ces révélations, Lisanga Bonganga veut faire comprendre à l’opinion que Tshisekedi est un homme constant, crédible et respectueux des engagements car l’UDPS a signé cette déclaration et elle est restée fidèle, constante à l’égard des objectifs poursuivis. Selon lui, la situation se passe entre deux camps au sein de l’opposition. D’un côté, le camp du changement représenté par Etienne Tshisekedi et, de l’autre, le courant du statut quo représenté par une opposition à plusieurs têtes.
Le Coordonnateur du Front Populaire souligne que le camp du peuple et de la vraie opposition incarné par Etienne Tshisekedi a comme objectif le peuple d’abord. En gros, le Patron du Front Populaire souhaite que tous les opposants prennent part au dialogue pour résoudre tous les problèmes qui rongent la République car, c’est le seul moyen qui va éviter au pays la dérive.
Meeting populaire
Prévu pour le samedi 5 septembre 2015, le meeting populaire de vérité du Front Populaire aura lieu ce samedi 12 septembre toujours au terrain MEFE de la commune de Lemba. Il s’agira d’expliquer à la population le bien fondé du dialogue avec la médiation internationale. Déjà les derniers détails seront réglés ce mardi 8 septembre avec le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa.
link
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Tokomiwapi? Dialogue : Le front populaire de LISANGANGA BONGONGA ba Lobi ba ko bimisa ba vérité
«Les paroles s’envolent et les écrits restent ». C’est avec cet adage que Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Coordonnateur du Front Populaire, a ouvert le point de presse d’hier, lundi 7 septembre 2015, au Restaurant Plazza dans la commune de Lemba. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit d’un rappel de la déclaration du regroupement des forces politiques et sociales, devenu aujourd’hui la Dynamique pour l’Unité d’Actions du 25 juin 2014.
D’entrée de jeu, JP Lisanga a rappelé le principe selon lequel un bon homme politique est celui qui respecte sa parole et surtout ses engagements. Or, les 60 signataires de cette déclaration ont donné une parole, mais ils ne la respectent pas.
A titre de rappel, les 60 signataires de la déclaration sus-évoquée avaient décidé d’unir leurs forces pour mener les actions communes en vue d’atteindre certains objectifs dont la lutte pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011 ; contrer tout changement ou révision de la constitution avant les élections 2016 ; obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ; restructurer la CENI et arrêter par consensus un calendrier électoral ; obtenir le départ de Monsieur Joseph Kabila du pouvoir ; arracher la libération sans condition de tous le détenus politiques et d’opinion. Aussi, le Front Populaire rappelle que les 60 signataires de la déclaration ont adhéré en toute conscience à quelques principes pour appuyer leurs objectifs. Notamment, la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’unité e les objectifs poursuivis ; engagement à ne pas céder à aucune forme de corruption, chantage, débauchage et menaces venant de quelques origines que ce soient ; et ne jamais utiliser le rassemblement à des fins personnelles.
Quel est l’objectif de ce rappel ?
L’opinion va peut être s’interroger sur le bienfondé de ce rappel par le Front Populaire. La réponse est claire. C’est parce que les 60 signataires, dit Lisanga, se sont désengagés du dialogue alors qu’ils avaient accepté avant. Cette manière de faire pousse le Coordonnateur du Front Populaire à se poser trois petites questions. ‘’Est-ce que les 60 signataires, par respect au peuple peuvent-ils aujourd’hui, montrer à l’opinion nationale et internationale le PV et la déclaration des forces politiques et sociales levant l’option de faire volte-face de ne plus soutenir le dialogue et d’interrompre l’action déjà initiée contre la CENI ? Est-ce que les 60 signataires peuvent-ils nous prouver clairement devant Dieu et la nation s’ils reconnaissent encore leurs signatures et s’ils ont encore foi à leur engagement ? En vertu de la proclamation de leur profession de foi à l’engagement de ne pas trahir l’Unité et les objectifs poursuivis, est-ce nos collègues peuvent-ils reconnaitre encore honnêtement qu’ils ont trahi Tshisekedi et son parti l’UDPS ?’’, s’est-il interrogé.
Avec ces révélations, Lisanga Bonganga veut faire comprendre à l’opinion que Tshisekedi est un homme constant, crédible et respectueux des engagements car l’UDPS a signé cette déclaration et elle est restée fidèle, constante à l’égard des objectifs poursuivis. Selon lui, la situation se passe entre deux camps au sein de l’opposition. D’un côté, le camp du changement représenté par Etienne Tshisekedi et, de l’autre, le courant du statut quo représenté par une opposition à plusieurs têtes.
Le Coordonnateur du Front Populaire souligne que le camp du peuple et de la vraie opposition incarné par Etienne Tshisekedi a comme objectif le peuple d’abord. En gros, le Patron du Front Populaire souhaite que tous les opposants prennent part au dialogue pour résoudre tous les problèmes qui rongent la République car, c’est le seul moyen qui va éviter au pays la dérive.
Meeting populaire
Prévu pour le samedi 5 septembre 2015, le meeting populaire de vérité du Front Populaire aura lieu ce samedi 12 septembre toujours au terrain MEFE de la commune de Lemba. Il s’agira d’expliquer à la population le bien fondé du dialogue avec la médiation internationale. Déjà les derniers détails seront réglés ce mardi 8 septembre avec le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa.
Il y'a certes un repli tactique à propos du refus du dialogue de "JK" chez ceux qui dans l'opposition s'étaient engagés à s'unir pour le changement parce qu'ils ne se seraient pas "retrouvés" dans cette initiative venue du pouvoir mais il y'a d'abord un refus structurel, logique !
Pour quelle union luttaient-ils, quel dialogue voulaient-ils et qui des pro-dialogues et anti-dialogues actuels a rompu le pacte ?
Je me trompe peut-être mais pour moi il faut avoir "la foi" pour s'imaginer que "JK" aurait initié un dialogue pour se laisser dépouiller en reconnaissant sa fraude de novembre 2011; mutatis mutandis en acceptant un tel dialogue, soit l'Udps s'enfonce par ignorance ou irréalisme dans un marché de dupes, soit en connaissance de cause, elle ambitionne de gouverner seule (càd en unique opposition valable selon elle !) avec celui qu'elle combattait hier pour lui avoir volé sa "présidence élue" !!!
(C'est d'ailleurs l'embarras qui était le mien en initiant ce sujet il y a quelques semaines bien avant qu'on en arrive à ce développement ; du flair, de la réflexion ?)
Alors est-ce de la mauvaise foi que de le penser ?
Le simplisme ou le suivisme de Lisanga veut ignorer ce hiatus mais la suite risque de lui deciller les paupières lorsqu'il découvrira mieux qu'au delà de la figure tutélaire de Tshisekedi qu'il prétend honorer ici ce dialogue peut vite devenir un piège à cons !
Pis la "positionite" qu'il a toujours affichée ne lui a-t-il pas fait déjà avaler des couleuvres ?
Ne s'était-il pas déjà précipité pour rejoindre la fumeuse "Opposition Républicaine" de Kengo pour faire marche arrière quelques semaines plus tard ?
Lisanga est bien gentil mais comme d'habitude son obsession de positionnement et de visibilité lui fera toujours voir des choses complexes en un jeu à somme nulle par manichéisme simpliste et grégaire et surtout le poussera à se croire plus blanc que d'autres; ce qu'il n'est pas du tout !
Il ferait mieux de se regarder davantage et il verra que la politique n'a jamais été pour lui comme pour tous un apostolat généreux pour missionnaires désincarnés !
Attendons la suite !!!
"Tshisekedi invité à fixer l’opinion sur les non-dits du «Dialogue»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10203
Selon des sources bien informées, des délégués de la «majorité présidentielle» et ceux de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) conduits par son secrétaire général Bruno Mavungu Puati ont repris, mardi 8 septembre, des discussions à Madrid, en Espagne. A l’ordre du jour, la tenue d’un «dialogue politique». Cette nouvelle rencontre coïncide avec la "lettre ouverte" que l’association de défense des droits de l’Homme «Asadho» a adressée au leader de l’UDPS. Tout en saluant ces pourparlers et le combat mené par les «13 parlementaires» - dont Etienne Tshisekedi wa Mulumba - pour l’avènement de la démocratie et l’Etat de droit, l’Asadho de prévenir que «tout accord entre l’UDPS et la majorité présidentielle qui conduirait à la prolongation du mandat du président de la République serait considéré comme une trahison du peuple par vous-même et par l’UDPS.»
Marché des dupes
Pour de nombreux observateurs, le «dialogue politique» à venir entre l’UDPS et la mouvance kabiliste n’est ni plus ni moins qu’un marché des dupes. Au motif que les deux parties sont loin de poursuivre les mêmes buts. L’une dit jouer la carte de l’alternance démocratique et du changement, l’autre ne fait guère mystère de sa volonté de "conserver le pouvoir". Un dialogue des malentendants. Question : les proches du leader de l’UDPS vont-ils succomber à la tentation d’aller à la "soupe populaire"?
Dans la «feuille de route de l’UDPS pour la sortie de crise» datée du 14 février 2015, Etienne Tshisekedi considère ce «dialogue politique» comme étant le lieu de «règlement» de la «crise politique grave, née des dernières élections de novembre 2011.» Des élections chaotiques émaillées de fraude et autres irrégularités. Identifier et sanctionner « les responsables de la fraude électorale » et définir un nouveau cycle électoral, tels sont, en gros, les pistes de solution avancées par le président de l’UDPS. Dans son message daté du 27 juin 2015, Tshisekedi appelait le «camp du changement» et le «camp du pouvoir» à se parler pour «trouver ensemble une solution durable à l’actuelle crise politique».
Des «petits soldats» de « Joseph Kabila » font preuve, depuis quelques mois, d’un activisme médiatique frisant l’indécence. Un activisme qui balaie tout doute sur la motivation profonde qui pousse le «clan kabiliste», réputé arrogant, à descendre de son piédestal pour «honorer» (enfin !) un des engagements pris par le gouvernement congolais dans l’Accord-Cadre d’Addis Abeba du 24 février 2013. Ledit accord parle notamment de la nécessité de « promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation».
"Qui ne dit mot consent", dit la sagesse populaire. « Joseph Kabila » se drape dans un mutisme assourdissant. Personne n’est dupe. L’homme est occupé à "pêcher" quelques opportunistes. Objectif : mettre en place un "gouvernement de transition". Celui-ci aura essentiellement pour mission d’initier la modification de la Constitution en instaurant l’élection présidentielle au suffrage universel indirect. Ainsi, bonjour à un troisième mandat. «Joseph Kabila» entend s’imposer. « (…), tout se fera donc par lui (Ndlr : « Joseph Kabila ») et rien ne sera fait sans lui ni contre lui », déclarait Tryphon Kin-Kiey Mulumba dans une interview accordée à « jeuneafrique.com ». Le texte a été mis en ligne le 22 juillet dernier.
« Le peuple refuse un troisième mandat »
Dans sa lettre ouverte revêtue de la signature de son président Jean-Claude Katende, l’Asadho de rappeler à Etienne Tshisekedi le fait que «l’aspiration du peuple congolais est qu’au mois de décembre 2016, le président de la République, (…) Joseph Kabila, respecte les termes des articles 70 et 220 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, qu’il passe le pouvoir à un(e) autre congolaise ou congolais à l’issue d’une élection présidentielle libre, transparente et démocratique organisée dans le délai constitutionnel ». Et d’ajouter : « Le peuple refuse un troisième mandat pour le président de la République ou la prolongation de son mandat actuel. Cette volonté du peuple a été exprimée de manière non équivoque lors des manifestations de Janvier 2015 par lesquelles il s’est opposé à toute tentative de ‘glissement’ du mandat actuel du Président de la République ». « Quiconque ne reconnaîtra pas ce désir collectif du peuple de voir le président de la République partir à la fin de son second mandat fera un naufrage politique spectaculaire », prévient l’association.
Selon des sources bien informées, des délégués de l’UDPS, conduits par le secrétaire général Bruno Mavungu Puati, et ceux du pouvoir kabiliste, sont réunis à Madrid en Espagne. L’Asadho de relayer ce que la grande majorité des Congolais appréhende. A savoir que l’UDPS «aurait accepté» de participer à la formation d’un «gouvernement de transition pour régler les questions techniques liées à l’organisation des élections».
Aussi, l’Asadho invite-t-elle Etienne Tshisekedi à "fixer" le peuple congolais "sur les conclusions des rencontres entre l’UDPS et la Majorité Présidentielle ".
«Le peuple a le droit de le savoir, car tout ceci aura un impact positif ou négatif sur son quotidien ». Cette association d’avertir que « tout accord entre l’UDPS et la majorité présidentielle qui conduirait à la prolongation du mandat du président de la République serait considéré comme une trahison du peuple par vous-même et par l’UDPS »."
"A Genève en 2015 comme à Berlin en 1885. Le fameux dialogue est l’initiative de ceux qui ont mis le Congo-Kinshasa sous leur tutelle"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10189
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:37 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»
Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.
A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».
Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.
Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.
S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).
La Communauté internationale favorable au dialogue
Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.
Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.
Sans dialogue … le glissement
En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.
Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.
Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.
Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.
A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».
Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.
Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.
S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).
La Communauté internationale favorable au dialogue
Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.
Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.
Sans dialogue … le glissement
En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.
Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.
Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.
link
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
link a écrit:«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»
Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.
A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».
Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.
Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.
S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).
La Communauté internationale favorable au dialogue
Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.
Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.
Sans dialogue … le glissement
En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.
Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.
Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.
N'importe quoi alors n'importe quoi, un fourre-tout de vérités, de contre-vérités et des contradictions pour défendre la cause d'un homme !
Qu'est-ce qu'on peut en effet cracher comme inepties pour adhérer et proclamer sa foi ?
Une foire aux surenchères sentimentales et corporatistes !
Désolé, j'ai choisi la cause du pays du moins je le prétends avant que la réalité me contredise...
Bon, passons et attendons calmement et vite qu'il arrive ce dialogue, et le Congo sera enfin sauvé !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 18/9/2015, 1:35 am, édité 3 fois (Raison : u)
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
link a écrit:«Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !»
Le Phare se penche sur le format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral.
A la Une, on peut lire: «Le Front du refus devant un dilemme : dialoguer ou glisser !».
Même si le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, restent muets sur le sujet, il n’y a plus de mystère autour des pré-négociations entre leurs émissaires autour du format et du contenu du projet de Dialogue politique entre forces politiques congolaises autour du processus électoral. Pendant que ces deux poids lourds de l’espace politique se trouvent engagés dans la voie de la recherche d’une piste de sortie pour la crise congolaise, le « Front du refus du dialogue » continue d’insister sur l’impératif de la poursuite de la Tripartite CENI-Majorité-Opposition pour baliser la voie des élections, tout en sachant que telle n’est pas la vision de Joseph Kabila et d’Etienne Tshisekedi, ni celle de nombreux acteurs politiques acquis à l’option du Dialogue.
Il convient de souligner que dans l’entendement de la plupart des partis et acteurs politiques pro-dialogue, dont l’UDPS, il n’a jamais été question d’un dialogue fourre-tout. On peut signaler que le très controversé opposant Ne Muanda était le seul, avec quelques « Faucons » de la Majorité présidentielle, à soutenir la thèse du « glissement », avant d’y renoncer le dernier week-end, suite au désaveu populaire dont il est l’objet depuis deux mois.
S’agissant des membres de l’Opposition partisans du Dialogue, ils se sont toujours exprimés en termes précis, archiconnus de l’opinion nationale. On relève, à titre de rappel, qu’avant de confirmer leur participation à un tel forum, ils exigent qu’un consensus soit préalablement dégagé autour de son format (nombre réduit de participants), du lieu de sa tenue (Kinshasa de préférence), de sa durée (environ deux semaines), de la médiation (internationale ou nationale), de son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, audit externe du fichier électoral, financement des élections, enrôlement de nouveaux majeurs, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, respect de la constitution, tenue des élections présidentielle et législatives nationales selon les délais constitutionnels, etc).
La Communauté internationale favorable au dialogue
Curieusement, depuis plus de deux mois, la classe politique congolaise tourne en rond, au point que le Président de la République, qui a repris à son compte l’idée du Dialogue, déjà consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba depuis février 2013, hésite à appeler ses compatriotes autour de la table des négociations. L’on espère que les anti-dialogue vont revoir leur position, compté tenu de l’adhésion de la communauté internationale au schéma d’un compromis politique destiné à faire avancer le processus électoral présentement au point mort.
Selon le message adressé aux protagonistes de la scène politique congolaise, à partir de Genève, par les Envoyés Spéciaux de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des USA, de la Belgique et de la Grande-Bretagne dans les Grands Lacs, la communauté des Nation a hâte de les voir trouver rapidement un accord autour du calendrier électoral, avec comme priorités la participation de toutes les personnes éligibles au vote et là tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels. Ceux à qui Kinshasa fait des appels du pied pour le financement des élections et à qui tout le monde quémande le soutien dans la course aux mandats électifs ayant estimé que le Dialogue est l’unique voie de sortie de la crise congolaise, il n’ya plus, en principe, de raison de diaboliser ceux qui y ont déjà souscrit.
Sans dialogue … le glissement
En fait, lorsque l’on scrute les propos et attentes des uns et des autres, l’on note que l’écrasante majorité d’acteurs politiques tant du pouvoir que de l’Opposition ont conscience que s’ils ne parviennent pas à s’entendre autour du calendrier électoral, le «glissement» tant décrié serait inévitable. Ceux qui insistaient sur la nécessité, pour la CENI, d’exécuter sans faille son « calendrier électoral global », sont obligés d’admettre que celui-ci a déjà implosé avec le report sine die des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement démembrées.
Et, pour ôter les derniers doutes des esprits, les échos en provenance de la Cour Constitutionnelle, où était longuement entendu le Premier ministre Matata le jeudi 03 septembre 2015, font état de l’incapacité du gouvernement de financer le processus électoral. Autrement dit, la classe politique congolaise devrait absolument se mettre’ d’accord autour du réaménagement du calendrier électoral, de manière à mettre une parenthèse sur les élections non contraignantes constitutionnellement (locales, municipales, urbaines, législatives provinciales, sénatoriales) au profit de celles dont la tenue (présidentielle’ et législatives nationales) est «verrouillée » par la loi fondamentale.
Si le Front du refus commet l’erreur de mal jouer sa partition, la brèche de la prolongation des mandats d’actuels animateurs des institutions de la République sera largement ouverte. Plus le temps passe, et davantage se précise la perspective d’un « glissement » de fait.
RDC-Les Envoyés Spéciaux pour un accord politique,Lisanga BONGANGA réagit: TSHISEKEDI Visionnaire
DIALOGUE DIALOGUE DIALOGUE DIALOGUE
Jim KK
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.
Arafat
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Arafat a écrit:Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.
OK!
Ce que vous dites est bien et juste aussi.
Mais comme il a dit qu´il va respecter la constitution, attendons voir s´il va la respecter! Respecter la constitution veut dire aussi partir après 2 mandats!
Jim KK
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
DIALOGUE AU SEIN DES INSTITUTIONS
Nous saluons quand même mr JIM qui est assez "flexible"..tandis que mr Link..est aveuglé par le prophète Tshitshi
Entre nous, quand la Cours Constitutionnelle apporte son back up á Malu Malu et Matata refuse de donner l´argent On dirait que le "dialogue" qu´exige la communauté internationale est celui des "institutions"
En clair, c´est á la Ceni qu´on risque d´aller "dialoguer" Ce que si le dialogue vise les élections, ce n´est pas une combine entre Tshitshi et Kanambe qui peut resoudre cette question
Même cette étrange interpretation du message des USA/ONU/UE en faveur du dialogue..Ecoutez une fois les réponses de MINAKU sur RFI le journaliste s´amuse á lui rappeler qu´il ya des "concertations" il n´ya pas si longtemps...alors ce dialogue..une inflation des "dialogues"
MINAKU tente de trouver une "parade" en disant que pendant les concertations..toute l´opposition n´était pas là le journaliste lui rappele que dans ce dialogue, une frange importante de l´opposition n´y sera pas aussi et boum..Minaku aphone
Oui, comme Mende l´affirme; Joé Kanambe a le dernier mot..et Mende insiste, ce dialogue avec "médiation internationale" est impossible donc, le "dialogue" de la Ceni semble de plus en plus le seul possible, le seul logik
La "vision" de Tshitshi? Wait and see
Nous saluons quand même mr JIM qui est assez "flexible"..tandis que mr Link..est aveuglé par le prophète Tshitshi
Entre nous, quand la Cours Constitutionnelle apporte son back up á Malu Malu et Matata refuse de donner l´argent On dirait que le "dialogue" qu´exige la communauté internationale est celui des "institutions"
En clair, c´est á la Ceni qu´on risque d´aller "dialoguer" Ce que si le dialogue vise les élections, ce n´est pas une combine entre Tshitshi et Kanambe qui peut resoudre cette question
Même cette étrange interpretation du message des USA/ONU/UE en faveur du dialogue..Ecoutez une fois les réponses de MINAKU sur RFI le journaliste s´amuse á lui rappeler qu´il ya des "concertations" il n´ya pas si longtemps...alors ce dialogue..une inflation des "dialogues"
MINAKU tente de trouver une "parade" en disant que pendant les concertations..toute l´opposition n´était pas là le journaliste lui rappele que dans ce dialogue, une frange importante de l´opposition n´y sera pas aussi et boum..Minaku aphone
Oui, comme Mende l´affirme; Joé Kanambe a le dernier mot..et Mende insiste, ce dialogue avec "médiation internationale" est impossible donc, le "dialogue" de la Ceni semble de plus en plus le seul possible, le seul logik
La "vision" de Tshitshi? Wait and see
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Exactement, en théorie c´est ça mais lorsque Lambert Mende dit (je le cite) : "Il y aura effectivement passassion de pouvoir entre le président Kabila et celui qui sera élu mais ajoute-t-il, pour qu´il puisse avoir un président élu, il faudrait au préalable organiser les élections". Comme vous pouvez le constater, tous ces sous-entendus font état de la volonté de la MP de tout faire pour que les élections ne puissent pas avoir lieu comme prévu. Croyez-moi cher ami, vous risquez de mettre ce pays à feu et à sang.Jim KK a écrit:Arafat a écrit:Dialoguer pour quelle finalité? Nous savons tous que Kabila veut toujours rester en place, ce prétendu dialogue ne serait qu´un prétexte pour lui afin de maquiller son glissement en le faisant passer comme étant le résultat d´un consensus national. Qu´il nous dise plutôt :" Moi Kabila, je partirai comme prévu par la constitution à la fin de mon actuel mandat, je tiens à ce que nous dialoguons dans le but de trouver une solution pour le calendrier électoral étant donné que le gouvernement n´a pas les moyens d´organiser les élections telles que publiées par la CENI. Il aurait dit ça, tout le monde aurait applaudi.
OK!
Ce que vous dites est bien et juste aussi.
Mais comme il a dit qu´il va respecter la constitution, attendons voir s´il va la respecter! Respecter la constitution veut dire aussi partir après 2 mandats!
Arafat
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Jeannot Kabuya appelle l'Udps a se retirer du dialogue avec Kabila
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