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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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Message  ndonzwau 19/2/2016, 5:42 pm

ndonzwau a écrit:
Troll a écrit:
link a écrit:RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=breaking&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-02-16
[...]

Ne nous trompons pas d'analyse en nous gavant des mots, Mr Link : "le vrai dialogue" s'impose toujours comme une voie privilégiée en période de crise comme celle que connait actuellement notre pays qu'une direction mafieuse et criminelle a conduit vers des échéances électorales lourdes des grands risques de chaos; la realtpolitik est notre lot dans un pays que ne guide aucune conviction, aucune conviction, c'est la loi du plus fort et tout le monde connait celui qui l'est ou qui y joue...
Alors svp, usez peut-être de plus de recul !

En effet le dialogue de "JK" comme il me semble que ça vous obnubile n'est qu'un monologue : pourquoi par exemple Tshisekedi et son Udps qui y ont dit oui se cabrent jour après jour pour en demander plus sinon pour le rendre vraiment "inclusif" comme le réclament aujourd'hui toutes ces institutions attitrées ?
Inclusif ici veut en même temps dire qu'il engage toutes les forces politiques et sociales sans exclusive mais aussi que toutes ces dernières obéissent à un seul impératif, celui de l'intérêt supérieur du Congo scellé par le contrat national que les politiques ont reconnu à travers nos lois et d'abord la première d'entre elles la Constitution pour gérer la Cité, pour s'occuper au mieux de ses populations... Comment feront-ils d'autre pour aboutir à un objectif qui vaille s'ils ne font référence à aucune valeur ?
Le dialogue voulu par exemple par Tshisekedi est nié par "JK"; ça se saurait si c'était le contraire depuis qu'on l'attend...

Ne nous perdons donc dans un fétichisme de mots qui finissent par n'avoir aucun sens, MM Link&Troll : c'est quoi pour vous le "dialogue inclusif"; connaissez-vous un seul Congolais sensé et responsable qui le récuse; est-ce celui que nous propose "JK" l'est; que devons nous faire s'il ne l'est pas ?
Au final la question se pose davantage à nos dirigeants, pouvoir, opposition, société civile organisée : qu'importe-t-il qu'ils fassent aujourd'hui pour que le pays se sorte de ce bourbier ?
Perso, le fameux "glissement" dont tout le monde s'entiche n'est pas mon horizon indépassable, tout est "négociable" même la Constitution pourvu que ce ne soit pas une imposition unilatérale pour ne pas rendre des comptes mais multilatéral pour repartir sur des bases démocratiques avec des objectifs attestés pour l'intérêt général qui néanmoins tiennent comptes des fautes commises dans son bilan à la tête du pays...

Voilà où ces gentilles organisations internationales nous aideraient à avancer : investir plus profondément les problèmes du Congo et interpeller au besoin les forces qui posent problème...
Donner ainsi de la substance à leur terme "dialogue inclusif" au lieu de se limiter à une rhétorique diplomatique conformiste !
Assurément le problème aujourd'hui c'est d'abord "JK et son pouvoir; qu'ils aient alors le courage de le lui signifier et lui imposer de rendre d'abord des comptes et c'est seulement à partir de cette reconnaissance qu'on trouvera des leviers pour avancer sinon on en sera encore là longtemps à patauger jusqu'au jour où le Congo va encore exploser sans qu'ils aient pu véritablement l'empêcher...


"RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif
[...]

Compatriotiquement!

Lorsque dans notre cas nous faisons le constat factuel que le dialogue agité par "JK" est  en fait un monologue que faisons-nous ?

D'abod peut-être prendre conscience que la propagande et la polémique ne sont pas tant que ça le lot d'un seul camp : ceux qui dénoncent l'unilatéralité des oukases du pouvoir ne sont pas à leur tour dénués des manœuvres politiciennes qui cachent mal leur propre discrédit soit vu leur passé chez les uns tortueux et chez les autres trop radical irréaliste soit vu leur présent par trop disparate et truffé de rivalités qui transpirent de leurs ambitions personnelles respectives ! Feraient-ils mieux ? Néanmoins c'est le schéma de la compétition politique ; celui qui est dehors veut conquérir le pouvoir à travers propagande, polémique et programmes...

Ensuite en démocratie le dialogue se veut davantage entre politiques et peuple mais entre politiques c'est le jeu du pouvoir et du contre-pouvoir, d'une majorité et d'une offre d'alternative sauf cas de "crise nationale majeure"...
Et quelle est la nature de cette crise ?

Enfin si nous sommes aujourd'hui dans ces circonstances exceptionnelles, le dialogue pour être validef exige de chaque protagoniste une disponibilité réelle à vouloir parler sincèrement et sans oukases à l'autre pour un possible compromis ou un désaccord mais à partir des positions de deux camps; le dialogue ne se décrète donc pas !
Il y a là à valider les responsabilités de chacun : il est évident que le pouvoir qui gouverne est coupable de sa mauvaise gestion pour que le pays se trouve en "crise" !


Au total, je crains que le camp de JK et celui de ses interlocuteurs ne voient pas la même chose dans ce principe même du dialogue mais tant pis pourquoi ne pas le laisser se faire et voir le résultat : voilà de guerre lasse ce que tous peuvent décider aujourd'hui ! Que ceux qui acceptent de se parler le fassent sans l'imposer à tous et s'il en sort des des effets positifs, le pays en profitera ! En revanche si cela conduit à une impasse, les participants surtout le pouvoir qui est coupable de la crise par mauvaise gouvernance et autoritarisme mafieux mortifère  en tireront les conclusions pour préserver l'intérêt supérieur du pays !
Pourquoi ne pas choisir cette option mi défaitiste mi réaliste pour qu'à l'épreuve de ce fameux dialogue la vérité sorte et offre des pistes concrètes des solutions... Voilà où nous sommes arrivés, hélas; une solution à l'absurde, quasiment contrefactuelle exprès que "la propagande et la polémique" en soient gommées ou pas...
Laughing  Laughing  Laughing

Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  Libre Examen 19/2/2016, 6:04 pm

Jusqu’à preuve du contraire, Etienne Tshisekedi, et avec lui l’UDPS ne se sont jamais entendus et n’ont jamais comploté avec un régime au pouvoir au Congo pour partager le pouvoir avec lui au détriment d’autres partis d’opposition et leurs leaders. Bien d’autres partis et leurs leaders l’ont fait.
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Message  GHOST 19/2/2016, 7:12 pm

CONCEPT "TEMPOREL"?

Les pays Nordiques sont á grande majorité athéistes.. le christianisme est pratiqué par une "minorité" des populations..même si ironiquement, vous retrouverez la "croix" dans les drapeaux de tous les pays Nordiques* Lol

Affirmer que ces pays possedent une culture "judéo-chretienne" comme les pays du sud de l´Europe est une affirmation très discutable*

LE "LOGO" DE Troll

Regardez attentivement le "logo" que nous utilisons sur ce site.. THINGVELLIR..en Islandais... En Islande, il existe un site historique qui démontre que la"démocratie" date de l´an 930 dans ce pays..En effet, les tribus Vikings se rencontraient chaque été pour discuter et decider en commun de la gestion de l´île**


Mis á part la Grece, on ne trouve pas..une telle indication historique sur le reste de l´Europe.. Les tribus Vikings..pratiquaient depuis longtemps la "démocratie"**

IBIZA, VENISE...

En attendant de decouvrir les secrets qui continuent á "couvrir" les negociations entre l´UDPS et le PPRD.. il est difficile de croire á l´absence de la "trahison" de ce parti..où les voix discordantes entre les messages de Tshitshi et ceux des autres dirigeants (Tshibala et Mavungu**) peuvent être interpreter de preuve de "trahison" Lol
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Message  Libre Examen 19/2/2016, 7:23 pm

Pourquoi cherche-t-on à entretenir délibérément la confusion autour du dialogue tel qu’il a été envisagé dès le départ ? Qui l’a initié ? Qui en a fait tien ?

C’est la communauté internationale qui a proposés aux grands partis politiques de notre pays et à leurs leaders de tenir un dialogue politique inclusif afin de prévenir les problèmes qui pointaient à l’horizon en ce qui concerne le respect de la Constitution et les échéances électorales. Joseph Kabila avait alors rejeté toute idée d’un tel dialogue. Peu après, Vital Kamerhe a suivi Joseph Kabila et a, à son tour, rejeté l’idée de tout dialogue, et a également réussi à rallier à lui d’autres leaders et leurs partis à cette vue, ce qui a abouti à former la Dynamique de l’Opposition. C’est ainsi que l’UDPS s’est retrouvée, par la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à soutenir ledit dialogue. Nous connaissons tous la propagande et la polémique qui s’en sont suivies par rapport à cette prise de position de l’UDPS et la défense que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en a faite.

Celui qui doute de notre présentation peut établir par lui-même une chronologie des événements. Il y a un sujet ici même sur CD qui peut aider qui veut à établir sa propre chronologie.

Ainsi, au 19 septembre 2016, date limite à laquelle l’élection présidentielle doit être appelée, ça fera environ 28 mois que la Communauté internationale aura proposé aux principaux acteurs politiques Congolais de tenir un dialogue politique inclusif pour prévenir les problèmes qui s’annonçaient. Aujourd’hui 19 février, nous sommes à 8 mois de la date du 19 septembre 2016. Qui dans son bon jugement pense sérieusement qu’on a suffisamment qu’il nous reste suffisamment de temps pour faire en 8 mois ce qu’on n’a pas pu faire en 20 mois.

En 20 mois nous sommes livrés à la propagande et à la polémique. Et on suggère maintenant que tout se fasse en 8 mois. Peut-être bien que les Bantous n’ont pas de notion de temps. Pas besoin de convaincre qui que ce soit : il n’y a qu’à nous regarder agir partout et en tout.
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Message  Libre Examen 19/2/2016, 7:54 pm

Troll a écrit:CONCEPT "TEMPOREL"?

Les pays Nordiques sont á grande majorité athéistes.. le christianisme est pratiqué par une "minorité" des populations..même si ironiquement, vous retrouverez la "croix" dans les drapeaux de tous les pays Nordiques* Lol

Affirmer que ces pays possedent une culture "judéo-chretienne" comme les pays du sud de l´Europe est une affirmation très discutable*

[...]

Pourriez-vous nous citer nommément les valeurs et les pratiques sociétales qui sont prônées  ou forment la fondation des pays Nordiques.
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Message  GHOST 19/2/2016, 8:29 pm

Cool LES PAYS NORDIQUES

..se caracterisent par..

1¤ Le "socialisme"..ce n´est pas ce "socialisme" politique de la Guerre Froide..mais un comportement issue de la culture des peuples Nordiques (viking ou lappon..si pas inouit..) dont les conditions climatiques extrêmes ont imposées une "solidarité" depuis la nuit de temps*

2¤ Le respect des droits Humains** bien qu´on cite souvent la France et sa révolution comme la réference dans ce domaine, les pays Nordiques ont toujours eu un haut profil dans le domaine du respect des droits Humains** Les droits de la femme, la protection des enfants, le congé maternel..ect sont des concepts qui font la difference avec le sud de l´Europe*

3¤ La démocratie parlementaire*dans les pays (bien que la Suisse possede sans doute la forme de la démocratie la plus avancée sur toute la planète**) le pouvoir du Parlement n´est pas comparable avec le reste de l´Europe* Souvent á chambre unique, tous ces pays sont pratiquement "dirigés" au Parlement où les gouvernements doivent tout le temps s´y rendre pour obtenir une autorisation, fournir des explications, défendre une initiative..ect..
Bien que 3 pays Nordiques sont des "monarchies", le pouvoir "symbolique" de ces monarchies n´a pas d´impact sur la gestion démocratique des États.
GHOST
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Message  ndonzwau 19/2/2016, 8:36 pm

PS

"RDC : sans révision du fichier électoral, pas de présidentielle dans les délais, selon la Ceni
° http://www.jeuneafrique.com/303619/politique/rdc-revision-fichier-electoral-de-presidentielle-delais-selon-ceni/

Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a confirmé vendredi à Jeune Afrique que le scrutin présidentiel en RD Congo, initialement prévue fin novembre, ne pourra pas être organisé sans avoir procéder en amont à la révision du fichier électoral. Un processus désormais "impossible" à finaliser avant le 30 septembre, délai constitutionnel pour la convocation de l'électorat.

Hormis l’élection des gouverneurs dans les 21 nouvelles provinces, fixée au 26 mars, « plus aucun scrutin ne sera organisé en RD Congo cette année avant de procéder à la révision du fichier électoral ». Au lendemain de sa rencontre avec les représentants des partis politiques à Kinshasa, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), revient pour Jeune Afrique sur « la complexité » du processus électoral en cours.
Pour Corneille Nangaa, « le calendrier global des élections, publié à la mi-février 2015, qui avait fixé la présidentielle le 27 novembre, a été faiblement appliqué ». Le président de la Ceni fait allusion à plusieurs échéances électorales prévues en 2015 et début 2016 qui n’ont pas été tenues. Des élections locales, communales et provinciales d’octobre n’ont pas eu lieu. Idem pour les sénatoriales et d’autres scrutins locaux et municipaux initialement programmés entre le 13 janvier et 7 mars 2016.

Pas de présidentielle en 2016 ?

Qu’en est-il de la présidentielle ? Est-il encore matériellement possible de l’organiser dans les délais constitutionnels ? À cette question délicate qui divise la classe politique, Corneille Nangaa se veut pédagogue. L’expert électoral souligne que « le délai constitutionnel pour le scrutin présidentiel en RD Congo est géré et organisé par la Constitution ». Le numéro 1 de la Ceni rappelle les dispositions de l’article 73 de la Loi fondamentale congolaise qui stipule que la Ceni doit convoquer l’électorat « 90 jours avant l’expiration du mandat du président en exercice », soit avant le 30 septembre, Joseph Kabila ayant prêté serment le 19 décembre 2011.
Problème : « Pour convoquer l’électorat, il faut avoir un fichier électoral », explique Corneille Nangaa. Et le processus de révision de ce dernier ne peut pas s’achever avant le 30 septembre, selon le président de la Ceni. En conséquence : « Pas de révision du fichier électoral, pas d’électorat ; pas d’électorat, pas de présidentielle dans les délais constitutionnels », martèle-t-il.

Une révision partielle du fichier électoral durerait « 13 mois et 10 jours »

Des « simulations » internes au sein de la Ceni ont récemment indiqué qu’une révision partielle du fichier électoral durerait « 13 mois et 10 jours » pour un budget estimé à près de 123 millions de dollars. Mais Corneille Nangaa rassure : « Le processus électoral est de nouveau en marche. Depuis le début de l’année, le gouvernement s’est notamment engagé à débloquer 20 millions de dollars pour le processus électoral. » De son côté, la Ceni a lancé depuis le 10 février un appel international d’offres pour l’achat des kits d’enrôlement des électeurs.
« Le même processus s’était étendu sur au moins 17 mois lors des élections de 2006 et 2011 alors que la Ceni bénéficiait de l’appui massif de la Monusco », relève par ailleurs Corneille Nangaa. Cette fois-ci, le soutien de la mission onusienne a été réduit et « il faudra, contrairement aux précédentes opérations de révision du fichier électoral, enrôler, outre les nouveaux majeurs, les Congolais de la diaspora, désormais électeurs », rappelle-t-il."


"« WUMELA » CONTRE « YEBELA »
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6746
A priori, cela pouvait faire penser à un titre du théâtre bien de chez nous. C’est-à-dire à tous ces vaudevilles, particulièrement prisés par le Kinois lambda, qui passent en boucle sur nos télévisions locales. Que non ! De simples slogans, « Wumela » (traduit littérairement en « reste le plus longtemps possible) et « Yebela » (sois sur tes gardes) sont des marqueurs qui tracent la frontière entre le Pouvoir et l’Opposition. Plus grave, des déterminants politiques. Wumela étant le dada des partisans de la Majorité et Yebela, la marque de fabrique des opposants.
Voilà, toute une classe politique réduite à répéter à l’envi des slogans dignes de nos "atalaku " ou des "griots" très spéciaux qui écument notamment les deuils de nababs congolais ! Le hic, c’est que derrière ces concepts de la rue, il n’y a rien de substantiel. En tout cas, rien en rapport avec les enjeux liés à la conservation - « Wumela »- ou à la conquête « Yebela » du pouvoir.

Quels sont les défis existentiels qui se posent à la RDC ? Comment créer les conditions de la seule indépendance qui vaille, savoir l’indépendance économique ? Que faire pour que la démocratie cesse d’être ce simple vernis que l’on vend à des populations uniquement lorsque la machine électorale est en marche ? Comment concilier la nécessaire démocratie et les impératifs de la sécurité collective ? Comment faciliter l’émergence d’une élite formée non pour réciter hors contexte de grands auteurs, mais pour résoudre concrètement les problèmes qui se posent au pays ? Bref, autant de défis qui appellent une offre politique à la mesure de la gravité de la situation.
A la place, ceux qui devraient éclairer la masse, ne trouvent pas mieux que de relayer, d’amplifier voire de légitimer ces slogans qui " structurent ", pour ainsi dire, le discours politique. Politique de la misère et misère de la politique. Wumela et Yebela symbolisent les deux."



"Front commun Washington-Bruxelles-Londres-Ottawa : Respect de la Constitution : l’Occident tacle Kinshasa
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14088:front-commun-washington-bruxelles-londres-ottawa-respect-de-la-constitution-l-occident-tacle-kinshasa&catid=85:a-la-une&Itemid=472

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Le 18 février 2006, au terme d’une transition sous le régime exceptionnel « 1+4 », la RDC mettait fin à une instabilité constitutionnelle en se dotant, par référendum, d’une Constitution. En « amis et partenaires », quatre pays occidentaux, à savoir les États-Unis, la Belgique, le Canada et la Grande-Bretagne, se sont associés au peuple congolais pour célébrer les 10 ans de cette « loi suprême ». Leur communiqué conjoint revêt une symbolique : la communauté internationale veille au grain et ne tolérera pas que ce précieux sésame soit violé. Bien plus, c’est un tacle à l’endroit de la MP dans son élan à vouloir contourner cette loi fondamentale.
Le Potentiel (...)"
° http://www.lephareonline.net/etat-de-droit-en-rdc-la-belgique-le-canada-les-usa-et-le-royaume-uni-partagent-lespoir-des-congolais/
° http://www.radiookapi.net/2016/02/18/actualite/politique/rdc-un-colloque-international-sur-les-10-ans-de-la-constitution
° http://www.lephareonline.net/le-prof-mbata-toujours-ferme-la-constitution-doit-etre-respectee/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9217
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6753
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6755


"RDC: réactions au communiqué de l'ONU, UA, UE et OIF
° http://www.rfi.fr/afrique/20160219-rdc-mova-pprd-fayulu-ecide-reactions-communique-onu-ua-ue-oif
Après le premier communiqué conjoint des Nations unies, de l'Union africaine, l'UE et l'organisation de la francophonie pour appeler à des élections en RDC «dans les conditions requises de paix, de transparence de régularité, et à bonne date», voici les premières réactions du côté du pouvoir et de l'opposition.

►Le point de vue d'Henri Mova du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD)
Ecoutez la réaction de Henri Mova du PPRD (parti présidentiel)
19-02-2016 - Par Sonia Rolley
« En tant que patriote je suis ahuri de voir des opérateurs politiques congolais attendre que l’extérieur leur dise : c’est bon, voici le chemin, explique pour sa part à RFI Henri Mova, secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD. Lorsqu’il y a des problèmes dans une Nation, on se met autour d’une table, on en discute et on trouve des solutions responsables. Et je pense que c’est lié aussi à la tentative de l’opposition à faire une épreuve de force avec pouvoir, en faisant cette fameuse journée 'pays mort'. Comme ça n’a pas tenu, je crois que les rapports de force sont clairs et donc la communauté internationale a compris que le chemin burkinabè ou libyen, c’est impossible au Congo ».
RFI: Mais dans ce communiqué il y a également le fait que les élections doivent sepasser à date et dans le cadre de la Constitution. Donc ça veut dire pas de glissement du calendrier.
Henri Mova : « Je ne pense pas qu’il y a eu un diktat de la part de la communauté internationale. A date, ça signifie quoi ? C’est vague ! Ils auraient pu avoir le courage de dire oui à un délai constitutionnel et ainsi de suite. On n’a pas à fixer des limites à un pays indépendant, à fixer des limites à des gens qui discutent de leur pays…»

►Le point de vue de Martin Fayulu, du mouvement Ecidé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement)La Dynamique de l'opposition et le G7 préparent un communiqué conjoint de réponse aux quatre organisations, mais le président de l'Ecidé, Martin Fayulu, qui est membre de la Dynamique, s'attendait à autre chose de la part de communauté internationale.
Ecoutez la réaction de Martin Fayulu, leader du mouvement Ecidé
19-02-2016 - Par Sonia Rolley
« On aurait aimé que les quatre condamnent d’abord la répression, condamnent la violation systématique des droits de l’Homme. On aurait compris que les quatre ont pris la dimension du pouvoir kabiliste, qui veut museler tout : pas de place pour les libertés individuelles, pas de place pour les manifestations, pas de place pour des citoyens qui ne sont pas d’obédience kabiliste. Et le peuple congolais veut une seule chose, c’est la démocratie. Et pour avoir la démocratie il faut avoir les élections. Et pour avoir les élections il faut respecter la Constitution ».

Pour rappel, les quatre organisations exhortent également les acteurs politiques congolais à apporter à Edem Kodjo, le facilitateur nommé par l'Union africaine pour suivre le dialogue convoqué par le président Kabila, leur entière collaboration alors que plusieurs plateformes comme la dynamique de l'opposition et le G7 refusent de le recevoir.
RFI : que répondez-vous au fait qu’ils vous exhortent – vous, la dynamique et le G7 – à travailler avec Edem Kodjo et à aller au dialogue ?[
Martin Fayulu : Non, nous avons déjà donné la réponse pour Monsieur Edem Kodjo et je crois qu’on ne va pas revenir là-dessus. Et c’est vrai, nous voulons qu’on se comprenne avec la communauté internationale, mais que la communauté internationale nous comprenne aussi. Parce que ce que nous disons ici, ça vient du peuple !
RFI : Donc ça veut dire que vous réitérez votre non au dialogue ?
Martin Fayulu : Le dialogue de Monsieur Kabila… Nous avons déjà dit non et totalement non !" 


"La CENI place les partis politiques devant à leurs responsabilités"
° http://www.lephareonline.net/la-ceni-place-les-partis-politiques-devant-a-leurs-responsabilites/

"L’UNC donne un carton jaune à Nangaa"
° http://www.lephareonline.net/23067-2/

"RDC : les Etats-Unis appellent le gouvernement « à respecter les libertés consacrées dans sa propre Constitution »
° http://www.radiookapi.net/2016/02/19/actualite/politique/rdc-les-etats-unis-appellent-le-gouvernement-respecter-les-libertes


"Présidentielle-RDC: «Ce scrutin reste faisable dans le délai constitutionnel», estime Freddy Matungulu
° http://www.radiookapi.net/2016/02/19/actualite/politique/presidentielle-rdc-ce-scrutin-reste-faisable-dans-le-delai
Le président du parti de l’opposition «Congo na Biso», Freddy Matungulu Ilankir croit que l’élection présidentielle, prévue pour novembre prochain, peut se tenir dans le délai constitutionnel.
Dans une interview accordée jeudi 18 février à Radio Okapi, l’ancien ministre des Finances estime que  la Ceni devait se pencher plutôt sur les préparatifs de la présidentielle au lieu de «perdre le temps avec l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces».
«Je crois que c’est une démarche de nature à nous faire perdre le temps. En 2016, la priorité pour la nation congolaise, c’est l’organisation de la présidentielle qui doit absolument avoir lieu dans les limites imposées par la constitution de la République. C’est encore techniquement faisable», a déclaré Freddy Matungulu.

Il soutient également que si le peuple congolais, en premier lieu, prend suffisamment bien la mesure de cette obligation (NDLR: tenue de la présidentielle dans le délai), les bailleurs de fonds seront poussés à apporter leurs soutiens.
Le même jeudi, le président de la Ceni, Corneille Nangaa avait expliqué, à un groupe d'acteurs politiques, les difficultés de son institution d’organiser des élections crédibles dans le délai constitutionnel.
Il a notamment évoqué la révision du fichier électoral qui, selon lui, pourrait prendre au minimum seize mois.

A (re) Lire: Freddy Matungulu : «Je suis pour le respect de la Constitution en matière du mandat présidentiel»


"AVEC CETTE TRANCHE DE 18 MILLIONS USD DECAISSEE HIER PAR LE GOUVERNEMENT
ENFIN LA RÉVISION DU FICHIER ÉLECTORAL PEUT DÉMARRER"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6747

"Corneille Nangaa explique aux acteurs politiques les difficultés du processus électoral"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/19/actualite/societe/corneille-nangaa-explique-aux-acteurs-politiques-les-difficultes-du

"RDC: les militants de la Lucha de Goma confrontés aux policiers"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160219-rdc-militants-lucha-goma-confrontes-policiers

"18 02 16 AFP - Le Burundi et la RDC demandent au Conseil de sécurité de dénoncer le Rwanda"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203840&Actualiteit=selected
° http://www.radiookapi.net/2016/02/18/actualite/politique/le-burundi-et-la-rdc-demandent-lonu-de-rappeler-lordre-le-rwanda
° http://www.rfi.fr/afrique/20160218-burundi-rdc-demande-onu-pression-rwanda

"« Etienne Tshisekedi va-t-il laisser la RDC sombrer dans le chaos ? »" 
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203838&Actualiteit=selected

"Beni: la société civile salue la reprise de la coopération FARDC-Monusco"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/18/actualite/securite/beni-la-societe-civile-salue-la-reprise-de-la-cooperation-fardc


° http://democratiechretienne.org/2016/02/19/memorandum-de-la-majorite-presidentielle-populaire-m-p-p-en-sigle-et-de-la-democratie-chretienne-d-c-en-sigle-a-lattention-de-s-e-m-ban-ki-moon-secretaire-general-des-nations-unies/
° http://www.jeuneafrique.com/302246/politique/rd-congo-pres-de-100-morts-trois-mois-se-passe-t-sud-lubero/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 19/2/2016, 9:53 pm, édité 1 fois

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Message  El-Shaman 19/2/2016, 8:48 pm

Troll a écrit:Sad Mbuta Shaman

"L´atheisme" qui domine presque tous les pays Nordiques est-elle une forme de "christianisme"? En Islande par exemple, les pratiques spirituelles des Vikings sont plus majoritaires que l´atheisme* Surprised
Ne sais-tu pas que l'athéisme Européen, ainsi que la théorie de l'évolution de Charles Darwin, dont les athées s'appuient pour expliquer l'origine du monde, était née en réaction au christianisme ?  L'athéisme Européen n'est que la face opposé du christianisme.En lisant par exemple un livre comme Ecce Homo, Tu verra que Nietzsche s'en prend plus au christianisme. Il s'attaque au "Dieu chrétien"...Oui, je peux affirmer que l'athéisme qui domine presque tous les pays Nordique est une forme de christianisme dégénéré. Et si cette athéisme est répandu dans le pays nordique comme tu m'apprends.Je peux expliquer cela par le fait que les Vikings, les nordiques, n'ont jamais digéré la destruction de leur ancien système des croyances traditionnelle et mythologique par les missionnaires chrétiens du passé.Voila pourquoi les idées d'un Nietzsche et autres moderne qui prônent l'athéisme passe facilement parmi ces peuples du nord.
Pour ce qui est de l'Islande, les missionnaires avaient toujours du mal à étendre le christianisme de ce contrée.Voila pourquoi les Islandais ont pu garder encore plusieurs choses de leurs spiritualité du passé. N'empêche que tous ces peuples de l'occident sont connu comme étant des peuples chrétien,car le christianisme avait eu un impact sur eux. Même ici en France, de fois lorsque les intégristes musulman s'en prend à l'occident. Même les athées qui ne prient pas disent : Foutez-nous la paix,nous sommes une nation chrétienne.
El-Shaman
El-Shaman


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Message  Libre Examen 19/2/2016, 8:50 pm

Troll a écrit:Cool LES PAYS NORDIQUES

..se caracterisent par..

1¤ Le "socialisme"..ce n´est pas ce "socialisme" politique de la Guerre Froide..mais un comportement issue de la culture des peuples Nordiques (viking ou lappon..si pas inouit..) dont les conditions climatiques extrêmes ont imposées une "solidarité" depuis la nuit de  temps*
On peut soutenir que tous les pays développés du monde occidental, y compris les Etats-Unis, sont à des degrés divers socialistes depuis particulièrement la  Grande Dépression en ce sens que le socialisme repose, entre autres, sur la redistribution des richesses.
Libre Examen
Libre Examen


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Message  GHOST 19/2/2016, 9:06 pm

Surprised Mbuta Shaman

Si vous osez dire dans un pays comme la Suède..que c´est un pays "chrétien"..une grande majorité des parlementaires et des simples citoyens vont d´abord RIRE..avant de protester**

La France est "catholique"..malgré les guerres des religions** Et pire, depuis la Révolution, bien que toutes les églises sont une proprieté de l´Etat, il existe un "Accord special" avec le Vatican..où l´Etat finance l´entretien de ces églises**

Tandis que les pays Nordiques qui ont été dirigés pendant longtemps par des partis "socialistes" ont écartés les religions dans la culture, l´éducation ou la vie sociale**
Les suèdois aiment plaisanter en disant que "Dieu c´est l´Etat"qui prend soin de tous dès la naissance jusqu´á la mort


La réligion ne possede aucune influence dans les pays Nordiques**

Mr LIBRE

¤ LA "SIMPLICITE" NORDIQUE
Un autre caracteristique de la gestion des États au Nord de l´Europe** Rien qu´en terme de démocratie et des élections**la RDC peut beaucoup s´inspirer des pays Nordiques qui n´ont que "deux élections" principales: parlementaires et communales*

La majorité (ou la coalition qui forme la majorité*) au Parlement designe le Premier Ministre..et le même processus continue au niveau des Communes où au sein du mini-parlement communal..ceux des partis qui ont la majorité designent le responsable du conseil communal*

(Notez qu´il existe des regions en Suède..dont l´élection se fait simultanement avec celle du parlement et des communes*)

S´il faut s inspirer de ce système..Point besoin d´élection des "gouverneurs" au Congo..ce que le parlement provinciale avec une majorité ou une coalition designera automatiquement le "gouverneur"..Ce qui va éviter aux congolais de vivre la farce dans la ville de Kin où l´oposition est majoritaire au parlement provinciale...et un gouverneur du PPRD dirige la capitale Lol

Tout comme la formule du Parlement á chambre unique**économise les ressources financières et le temps dans la prise des decisions*
GHOST
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Message  Arafat 19/2/2016, 9:58 pm

ndonzwau a écrit:
RFI : que répondez-vous au fait qu’ils vous exhortent – vous, la dynamique et le G7 – à travailler avec Edem Kodjo et à aller au dialogue ?[
Martin Fayulu : Non, nous avons déjà donné la réponse pour Monsieur Edem Kodjo et je crois qu’on ne va pas revenir là-dessus. Et c’est vrai, nous voulons qu’on se comprenne avec la communauté internationale, mais que la communauté internationale nous comprenne aussi. Parce que ce que nous disons ici, ça vient du peuple !
RFI : Donc ça veut dire que vous réitérez votre non au dialogue ?
Martin Fayulu : Le dialogue de Monsieur Kabila… Nous avons déjà dit non et totalement non !" 

On a annoncé la venue de Ban Kin-Moon en personne le 24 fevrier prochain en RDC, la situation est tellement grave à telle enseigne que le SG de l´ONU a décidé de s´impliquer personnellement. On peut alors s´attendre à ce que cette fameuse dialogue inclusive puisse enfin se tenir mais il se dit déjà que au cas où le délai constitutionnel ne serait pas respecté alors Kabila devrait aussi partir laissant ainsi la place à une eventuelle transition qui aura pour but de préparer et d´organiser les élections "à la bonne date".
Arafat
Arafat


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Message  GHOST 20/2/2016, 12:35 am

Smile Mbuta ARAFAT

To tika nanu masolo ya !transition..oyo e ko zongisa Congo na sima** Soki o keyi na site ya Johnimagetv o ko mona ndenge Apareco Mad se prepare de prendre le pouvoir via une "revolution" Mad Laughing Laughing

Si le SG peut s´impliquer, c´est pour "imposer" le respect de la Constitution Rolling Eyes Le seul "dialogue" si simple serait de se mettre d´accord pour faire tomber les exigeances de l´enrôlement de la diaspora et des nouveaux majeurs Cool Cool Et renoncer á la revision du fichier électoral où il faut reprendre tout á zero...

Joé Kanambe ..n´a rien á avoir Embarassed avec la suite du processus No Faut-il faire venir le SG de l´ONU après tous ces messages des organisations internationales puissantes de la planète? WAIT AND SEE No I love you cyclops
GHOST
GHOST


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Message  link 21/2/2016, 1:26 am

ndonzwau a écrit:
Troll a écrit:
link a écrit:RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif


http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=breaking&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-02-16


Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays».


Quand la Realpolitik reprends c'est droits donc finis l'utopie !!!

Cool Mister LINK..long time..no see


UTOPIE

Dans quel camp se trouve l´UTOPIE? Pouvez-vous affrondir votre "affirmation"? Surprised Quand cette "coallition" internationale parle de la "consolidation de la démocratie"..où se trouve alors l´UTOPIE Like a Star @ heaven Question

Il n´ya que deux camps au Congo: ceux qui sont en faveur de la démocratie et du respect de la Constitution..et What a Face ceux qui sont en faveur d´une nouvelle dictature, de la fin de la démocratie et de la fin de l´actuelle constitution⭐ Idea

Alors, qui sont dans l´UTOPIE et qui doivent redescendre sur terre et cesser de croire qu´ils vivent sur une planète isolée dans l´univers Question What a Face

Si l´UA...qui est un "club" des presidents Africains peut "fermer les yeux" sur les violations des constitutions dans les États membres No  mr Link, avez-vous la "perception" que l´UE et l´ONU peuvent encourager la violation de la Constitution au Congo Question Embarassed Embarassed

Quand on retrouve l´OIF qui accusait la CENI d´avoir favorisée la "fraude" électorale avec un fichier..corrompue..l´OIF qui affirmait que la RDC n´avait besoin que de 3 mois..pour se taper un nouveau fichier électoral..Cette organisation What a Face s´affiche ...et va certainement "contredire" NANGAA What a Face

Quand on retrouve l´ONU dont le SG avait refusé de designer un "mediateur" parce que ne voulant pas cautioner la violation de la Constitution au Congo What a Face

Quand on retrouve l´UE dont les parlementaires sont en faveur des sanctions contre les membres de la majorité What a Face

Attendons les explications de mister LINK..pour en savoir plus sur l´UTOPIE..et nous allons évaluer les chances de voir ce message faire changer ceux qui sont décidés á changer la Constitution et faire reculer la démocratie au Congo


Mr LINK..considerations et losako YEBELA EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 774827


Ne nous trompons pas d'analyse en nous gavant des mots, Mr Link : "le vrai dialogue" s'impose toujours comme une voie privilégiée en période de crise comme celle que connait actuellement notre pays qu'une direction mafieuse et criminelle a conduit vers des échéances électorales lourdes des grands risques de chaos; la realtpolitik est notre lot dans un pays que ne guide aucune conviction, aucune conviction, c'est la loi du plus fort et tout le monde connait celui qui l'est ou qui y joue...
Alors svp, usez peut-être de plus de recul !

En effet le dialogue de "JK" comme il me semble que ça vous obnubile n'est qu'un monologue : pourquoi par exemple Tshisekedi et son Udps qui y ont dit oui se cabrent jour après jour pour en demander plus sinon pour le rendre vraiment "inclusif" comme le réclament aujourd'hui toutes ces institutions attitrées ?
Inclusif ici veut en même temps dire qu'il engage toutes les forces politiques et sociales sans exclusive mais aussi que toutes ces dernières obéissent à un seul impératif, celui de l'intérêt supérieur du Congo scellé par le contrat national que les politiques ont reconnu à travers nos lois et d'abord la première d'entre elles la Constitution pour gérer la Cité, pour s'occuper au mieux de ses populations... Comment feront-ils d'autre pour aboutir à un objectif qui vaille s'ils ne font référence à aucune valeur ?
Le dialogue voulu par exemple par Tshisekedi est nié par "JK"; ça se saurait si c'était le contraire depuis qu'on l'attend...

Ne nous perdons donc dans un fétichisme de mots qui finissent par n'avoir aucun sens, MM Link&Troll : c'est quoi pour vous le "dialogue inclusif"; connaissez-vous un seul Congolais sensé et responsable qui le récuse; est-ce celui que nous propose "JK" l'est; que devons nous faire s'il ne l'est pas ?
Au final la question se pose davantage à nos dirigeants, pouvoir, opposition, société civile organisée : qu'importe-t-il qu'ils fassent aujourd'hui pour que le pays se sorte de ce bourbier ?
Perso, le fameux "glissement" dont tout le monde s'entiche n'est pas mon horizon indépassable, tout est "négociable" même la Constitution pourvu que ce ne soit pas une imposition unilatérale pour ne pas rendre des comptes mais multilatéral pour repartir sur des bases démocratiques avec des objectifs attestés pour l'intérêt général qui néanmoins tiennent comptes des fautes commises dans son bilan à la tête du pays...

Voilà où ces gentilles organisations internationales nous aideraient à avancer : investir plus profondément les problèmes du Congo et interpeller au besoin les forces qui posent problème...
Donner ainsi de la substance à leur terme "dialogue inclusif" au lieu de se limiter à une rhétorique diplomatique conformiste !
Assurément le problème aujourd'hui c'est d'abord "JK et son pouvoir; qu'ils aient alors le courage de le lui signifier et lui imposer de rendre d'abord des comptes et c'est seulement à partir de cette reconnaissance qu'on trouvera des leviers pour avancer sinon on en sera encore là longtemps à patauger jusqu'au jour où le Congo va encore exploser sans qu'ils aient pu véritablement l'empêcher...


"RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays»."


Compatriotiquement!
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  KOTA 21/2/2016, 4:23 pm

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MEMORANDUM DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, M.P.P. EN SIGLE, ET DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, D.C. EN SIGLE, A L’ATTENTION DE S.E. M. BAN-KI-MOON, SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES ET AUX ENVOYES DE L’UNION EUROPEENNE, DES ETATS-UNIS, DE L’UNION AFRICAINE ET DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE.
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, et la Démocratie Chrétienne, DC en sigle, tiennent à exprimer toute leur inquiétude par rapport à la grave crise politique que traverse la R.D.Congo en ce moment, à cause d’une impasse politique généralisée et, il faut l’avouer, savamment entretenue, afin d’empêcher l’organisation de l’élection présidentielle en septembre 2016, comme prévu par la Constitution actuellement en vigueur.
Plus particulièrement, les organisations de la jeunesse, très soucieuses de leur avenir, estiment que les problèmes politiques qui secouent en ce moment la R. D. Congo devraient être résolus à travers un Dialogue Politique essentiellement centré sur le lancement d’un processus électoral (dont notre pays est actuellement dépourvu), à quelques mois seulement de la date constitutionnellement prévue pour l’élection présidentielle.
Le constat est pour le moins dramatique :
1. En R.D.Congo, en ce moment, il n’y a pas de calendrier électoral ;
2. Le fichier électoral n’est pas viable ni mis à jour, excluant jusqu’à présent près de 8 millions de jeunes devenus majeurs d’âge depuis 2011, en violation de l’art. 5 de la Constitution;
3. Le financement alloué depuis 2012 pour la tenue des élections et inscrit au budget national depuis cette date a été détourné pour d’autres finalités non inscrites au budget et seulement une infime partie a été versée à la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, en vue d’organiser les élections;
4. Aucune opération technique de fiabilisation du fichier électoral n’a été effectuée à ce jour ;
5. Un calendrier électoral inapplicable et inappliqué a été rendu public en février 2015 et aucun scrutin prévu n’a été organisé selon ce calendrier, devenu caduc; d’ailleurs, nos formations politiques l’avaient déjà défini comme « irréaliste » depuis sa publication, exigeant, entre autres, l’inversion de l’ordre des scrutins.
6. La communauté internationale ne peut participer au financement des élections en l’absence d’un calendrier réaliste.
7. Aucune forme de décrispation politique n’ a été concrétisée, malgré les engagements diplomatiques de libérer les prisonniers politiques en République Démocratique du Congo. A cet effet, les organisations de la jeunesse de la Mpp et de la DC demandent à la communauté internationale et particulièrement aux Nations Unies, d’exiger la libération des leaders de l’opposition politique et de la société civile et cela avant tout Forum Politique crédible et dans l’organisation duquel elles seront directement ou indirectement impliquées.
I. SITUATION SOCIO-POLITIQUE EN R.D. CONGO
Sur le plan politique, la situation de la R.D.Congo est marquée par un blocage, consécutif à l’absence d’un véritable dialogue entre la majorité au pouvoir et l’opposition.
A ces insuffisances du processus de démocratisation s’ajoute une situation des droits de l’homme catastrophique.
Parallèlement, à l’absence de processus électoral s’ajoute une répression inacceptable des droits civils et politiques, avec la détention arbitraire des opposants et de tout dissident qui ose dénoncer les dérives du pouvoir en place à Kinshasa :
nous citons le cas emblématique du Président National de la Démocratie Chrétienne et Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, qui a fait l’objet d’un harcèlement politico-judiciaire particulièrement violent et de longue date, à cause de son activisme politique pacifique contre la fraude électorale ayant caractérisé les élections présidentielles et législatives de 2011. Élu dans la ville de Kinshasa, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala fonda la plateforme politique MPP et décida de ne pas siéger au parlement issu de la fraude électorale, revendiquant un dialogue politique afin de faire face à la crise de légitimité. Enlevé et après embastillé sur la base d’accusations risibles, torturé et privé de ses biens, Eugène Diomi Ndongala demeure, pour la jeunesse de la MPP et de la DC, un symbole de résistance pacifique face à l’arbitraire: voilà pourquoi nous revendiquons sa libération immédiate.
Malade et expressément privé de soins, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala a introduit en octobre 2013 une plainte auprès du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies afin de dénoncer son arrestation et détention arbitraires, à la suite d’un procès juridiquement nul et non avenu et qui viole le Pacte International Relatif aux Droits civils et Politiques, dont la RDC est signataire. Son cas est toujours suivi par l’Union Interparlementaire qui exige sa libération et s’apprête à envoyer à Kinshasa une délégation, dans les semaines à venir, expressément pour rencontrer l’Honorable Eugène Diomi Ndongala.
Nous citons aussi les cas des défenseurs des droits de l’homme M. Firmin Yangambi et Christopher Ngoy, ceux des jeunes militants des mouvements citoyens arrêtés à Kinshasa et à Goma, auxquels s’ajoutent tant d’autres dissidents, tous victimes d’accusations fantaisistes et d’une instrumentalisation flagrante de la justice à des fins politiques.
II. SITUATION SECURITAIRE, DROIT A LA LIBRE EXPRESSION ET LIBERTES DES MEDIA
L’impasse et la répression politique ne sont pas les seuls problèmes graves qui secouent la RDC en ce moment. En effet, la situation sécuritaire est très inquiétante pour la population de la RDC, avec des massacres au Nord-Kivu, où plus de 600 personnes ont été exécutées à l’arme blanche près de la ville de Beni au cours des derniers 14 mois, et la macabre découverte, à Kinshasa et au Katanga, en décembre 2014, de fosses communes contenant des centaines de cadavres ensevelis nuitamment par des militaires et dont l’origine reste à déterminer. Le régime Kabila, refusant toute enquête indépendante sur l’identité et les circonstances de la mort des citoyens congolais qui y sont enterrés, fait preuve d’ aucun respect de la dignité humaine. A ces massacres à grande échelle s’ajoutent plus récemment ceux près de la ville de Lubero (Nord-Kivu) où une centaine de personnes ont été froidement exécutées à l’arme blanche au cours des dernières semaines.
A cet effet, nous ne pouvons que saluer la décision des Nations Unies de reprendre la coopération militaire entre les Forces Armées congolaises et la Monusco.
Le droit à la libre expression, socle de toutes les libertés, n’est pas respecté au Congo-Kinshasa et une censure systématique plane sur les media aussi bien publics que privés, dont certains demeurent interdits de diffusion. Un cas emblématique est celui du brouillage – devenu systématique – du signal de la Radio France Internationale, RFI, à l’occasion de chaque manifestation de l’opposition politique.
Le succès de la recente ville morte du 16 février 2016, que nous avons soutenue, démontre que la population congolaise demande le changement.
III. NECESSITE DE LA TENUE D’UN VERITABLE DIALOGUE INCLUSIF
Dans le contexte politique actuel, caractérisé par le piétinement des droits civils et politiques, la proposition d’un Dialogue  pour trouver des réponses aux graves problèmes qui se posent dans notre pays n’est pas à banaliser. En effet, elle n ‘est rien d’autre que la concrétisation des obligations qui incombent à la R.D.Congo, selon le volet de politique intérieure de l’Accord Cadre, souscrit par la R.D.Congo à Addis-Abeba en 2013, avec onze pays d’Afrique Centrale et 4 organisations internationales.
Il sied de souligner l’incapacité des institutions politiques issues des élections frauduleuses du 28 novembre 2011 de fonctionner normalement et de donner des réponses aux défis électoraux, politiques, sécuritaires et économiques qui se posent au Congo- Kinshasa.
Voilà pourquoi, d’ailleurs, le Forum politique appelé « Concertations Nationales », tenu en 2013, a échoué dans sa recherche affichée de trouver des solutions aux graves problèmes qui se posent en RDC, à cause de son approche strictement institutionnelle dans laquelle les forces politiques et sociales, qui contestaient les élections législatives et présidentielles de novembre 2011, n’étaient pas associées.
Certes, un Dialogue National qui puisse être considéré comme inclusif et représentatif du panorama politique congolais ne devrait jamais éluder la question politique centrale de la libération préalable des prisonniers politiques. A ce propos, le leader historique de l’opposition congolaise, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’Udps, vient récemment d’exiger leur libération immédiate, aussi bien dans un discours qu’il a adressé à la nation congolaise le 08/01/2016 que dans une correspondance officielle du 09/01/2016 adressée au Secrétaire Général de l’Onu, S.E. Ban-Ki -Moon.
Le respect de la Constitution de la RDC et du nombre de mandats présidentiels sont aussi des exigences incontournables pour la tenue d’un Dialogue National Inclusif qui puisse apporter des solutions à la grave crise institutionnelle qui sévit en République Démocratique du Congo.
Néanmoins, nous constatons que la majorité au pouvoir en RDC multiplie les manœuvres dilatoires pour retarder aussi bien la libération des prisonniers politiques que le dialogue.
IV PROPOSITIONS DE LA MPP / DC POUR SORTIR DE L’IMPASSE POLITIQUE ACTUELLE
Pour sortir de cette situation de blocage et favoriser l’instauration d’une démocratie apaisée, au sein de laquelle tous les acteurs puissent jouer chacun sa partition, la Démocratie Chrétienne et la Majorité Présidentielle Populaire ont déjà formalisé et rendu publiques quelques pistes de solution :
1. la libération des prisonniers politiques avant le lancement du Dialogue ;
2. La présence d’une facilitation internationale;
3. Le lancement dans le meilleur délai, par la facilitation, d’un comité préparatoire devant organiser techniquement le dialogue ;
4. Le lancement dans le meilleur délai de la phase technique de la préparation des élections par la CENI, en parallèle avec la recherche d’un consensus national sur le processus électoral par la classe politique au sein du Dialogue (devant se pencher essentiellement sur la révision de la Loi électorale ; la préparation d’un calendrier électoral consensuel ; la libération des media et le respect du droit d’expression, de réunion et de manifestation pendant la phase pré-électorale ; la sécurisation des populations à risque).
Il serait irresponsable, de notre part, de ne pas évoquer les conséquences néfastes qui découleraient de la persistance de l’impasse politique actuelle, aussi bien sur le plan politique que social, car l’absence de processus électoral en RDC risque d’exposer le pays à l’instabilité politique, économique et sécuritaire, de plus dans un moment de récession économique internationale. En d’autres termes, la banalisation de la crise politique actuelle pourrait faire reculer dangereusement le processus de démocratisation, ramenant la RDC à une situation comparable à celle du Zaïre de 1996.
Aussi, serait-il nécessaire d’évoquer la mauvaise interprétation du Dialogue que la majorité artificielle au pouvoir en RDC propose aussi bien aux citoyens congolais qu’à l’opposition politique dans son ensemble.
Le Dialogue, officiellement annoncé depuis novembre 2015 et toujours en gestation depuis des mois, semble être présenté comme un simple « slogan de campagne », au contenu flou et qui est annoncé depuis des mois sans approche politique sérieuse, au point de provoquer dans la population congolaise une forme de désaffection, car les citoyens congolais sont conscients de la gravité des problèmes qui vont se poser au cours de l’année 2016 et sensibles à cela, ils rejettent les slogans creux.
En effet, la recherche de consensus politique se dilue chaque jour qui passe dans les slogans d’un Dialogue politique que le pouvoir Kabila veut manifestement tirer en longueur, afin de mettre le peuple congolais face au fait accompli d’un lancement tardif du processus électoral, avec une CENI, il faut l’avouer, trop complaisante et peu consciente de ses graves responsabilités.
La DC et la MPP, par leurs organisations de la jeunesse, tiennent à alerter l’opinion politique tant nationale qu’internationale sur les conséquences néfastes, pour la stabilité de la R.D.Congo, d’un plan machiavélique visant à faire du Dialogue National dit Inclusif, une simple caisse de résonance des visées politiques inavouables de la majorité Kabiliste.
Voilà pourquoi nous invitons ladite majorité, qui continue à s’essouffler, à tirer en longueur le processus électoral ainsi qu’ à maintenir ses otages politiques en prison, à décrisper immédiatement la situation politique et à respecter l’ordre constitutionnel.
A cet effet, la MPP et la DC ont bien accueilli le communiqué conjoint de l’UN, de l’UA, de l’UE et de l’OIF sur la nécessité d’un Dialogue Politique inclusif en RDC, centré entre autres sur le processus électoral et respectueux des termes constitutionnels du mandat présidentiel.
Néanmoins, nos organisations politiques ont expressément voulu donner la parole à notre jeunesse car nous refusons qu’elle fasse partie d’une énième “génération sacrifiée” sur l’autel de la confiscation du pouvoir et de la mauvaise gouvernance.
Vérité et Justice pour le Congo,
Le Peuple d’ Abord,
Fait à Kinshasa, le 18/02/2016
Pour la Majorité Présidentielle Populaire, MPP,
Le Porte-Parole Adjoint,
Monseigneur l’Eveque Emmannuel Madi Mwana
Pour la Démocratie Chrétienne, DC,
Le Porte-Parole,
Prof. Jean Pierre Boka Kapella
Pour les organisations de la Jeunesse de la
Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle,
M. Armand Mayamba,
Forces du Progrès
Pour la Jeunesse de la Démocratie Chrétienne, DC,
Verdict Mituntwa,
Métal
http://democratiechretienne.org/2016/02/19/memorandum-de-la-majorite-presidentielle-populaire-m-p-p-en-sigle-et-de-la-democratie-chretienne-d-c-en-sigle-a-lattention-de-s-e-m-ban-ki-moon-secretaire-general-des-nations-unies/
KOTA
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Message  GHOST 21/2/2016, 5:46 pm

Sad DIALOGUE "INCLUSIF"

"inclusion"..Au nom de quel principe, au nom de quel mandat...certaines organisations politiques peuvent exiger un "dialogue inclusif" quand elles ne possedent AUCUN mandat électif de la part des électeurs congolais?

Ne devrons-nous pas commencer par ce principe si simple: Ne peuvent pretendre participer á un "dialogue" que les organisations politiques qui possedent un mandat électif au sein du Parlement (Senat et Assemblée nationale*)?
GHOST
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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 23/2/2016, 1:04 am

"F L A S H
KAMERHE EN CONCILIABULE AVEC « KABILA » !
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2649-f-l-a-s-h-kamerhe-en-conciliabule-avec-kabila.html

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Images-stories-remote-https--scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net-hphotos-xta1-v-t1.0-9-12715499_1053023418093732_6366907103276237377_n-882x519

Un correspondant vient d’alerter la rédaction de L’œil du Patriote sur le bateau où se trouve actuellement (ce samedi 20 février) une délégation de la « Dynamique de l’opposition» conduite par Vital Kamerhe (UNC), accompagné de MmeBazaiba (MLC), Okundji (FONUS), Katende et Busa. Ils sont actuellement à bord d’un bateau sur le fleuve Congo, en compagnie de l’ambassadeur de Suisse, où ils rencontrent secrètement une délégation de 42 membres  la MP de « Joseph Kabila » conduite par MinakuBoshab et Mende.

Selon le correspondant qui nous a appelés à partir du bateau, ce conciliabule préparé d’avance entre « Kabila » et Kamerhe vise à faire accepter à toute l’opposition congolaise trois points essentiels :
1. L’organisation rapide du dialogue[
2. L’acceptation d’une transition de 2 ans sous la présidence de « Joseph Kabila »
3. L‘organisation d’un référendum pour changer les termes de la Constitution

La discussion se poursuivra aussi autour de l’enveloppe que percevront les partis politiques de l’opposition et les postes qui leur seront attribués durant cette transition.
L’œil du Patriote vous donnera des plus amples informations dans les heures qui suivent sur les conclusions de ce conciliabule et toutes les tractations faites sur ce bateau aux allures de « Titanic » politique. A suivre …
Paris, le 20 Février 2016
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE"



"LES SECRETS DU COMPLOT DU CONCILIABULE TENU SUR LE BATEAU A MALUKU !
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2653-les-secrets-du-complot-du-conciliabule-tenu-sur-le-bateau-a-maluku.html
 
Un pactole de 3.500.000 dollars us distribué à quelques leaders de l’oppositionseuls Franck Diongo et Gabriel Mokia résistent à la corruption

Dans sa dernière parution de samedi 20 février, la rédaction de L’œil du Patriote avait alerté l’opinion sur la tenue d’une réunion politique secrète sur le bateau entre ce qu’on appelle erronément «l’opposition congolaise» d’une part et la «majorité présidentielle» de l’autre. Nous avions promis à nos lecteurs patriotes et autres de leur fournir beaucoup plus de détails sur cette messe noire dans notre prochain article. Evidemment, dès que nous avons annoncé la tenue de ce conciliabule, des voix se sont élevées dans les réseaux sociaux pour crier, comme toujours, au mensonge et à la manipulation. Mais la vérité que nous servons est têtue ! L’opinion se rappellera que chaque fois que nous avons dénoncé des manœuvres politiques et des scènes de corruption, leurs auteurs, avec leurs fanatiques aveugles, se sont dressés comme des chevaux pour crier au mensonge et accabler l’APARECO et son leader d’injures de toutes sortes. Mais quelques jours après, toutes hontes bues, ils reconnaissent leurs forfaits tout en essayant de les justifier. Rappelez-vous les rencontres secrètes d’une certaine opposition avec le pouvoir pour négocier le dialogue quelque part en Europe….

Revenons donc au complot qui vient de se dérouler dans le bateau sur le fleuve Congo. Tout est parti la nuit du mardi 16 février lors de la rencontre entre Vital Kamerhe et « Joseph Kabila » comme ils en ont souvent l’habitude. Mais cette nuit-là, Kamerhe insiste auprès de son frère et attire son attention sur le fait que les opposants congolais qu’il est chargé d’encadrer sont à sec ! La plupart n’ont plus d’argent, et que le moment était propice pour les convaincre, moyennant des billets verts, pour rallier le dialogue et offrir le glissement au «raïs». Une enveloppe de 3.500.000 dollars a été libérée et dès le lendemain, la machine fut mise en marche. Le pactole fut distribué de la manière suivante : Eve Bazaiba 500.000$, Buse Jean-Lucien 250.000$, Makila 250.000$, Katende 100.000$. Le montant de 1.500.000$ est disponible pour Martin Fayulu qui ne l’aurait pas encore touché et aurait demandé à Vital Kamerhe de lui faire d’abord le rapport de la rencontre sur le bateau. Rien ne fut proposé à Olenga Nkoy parce que « Kabila » estime qu’il lui doit. Le solde est destiné aux membres de la Société civile qui adhèrent au complot.

Mais la rencontre de Kamerhe qui devait normalement avoir lieu avec « les membres de l’opposition mercredi 17 fut reportée à samedi 20 février pour deux raisons. D’abord parce que certains opposants ont conseillé et exigé à Kamerhe, pour soigner la forme auprès de leurs militants de base, d’associer à cette rencontre les représentants de la «Communauté internationale». «Kabila» accepta cette «condition» et Edem Kodjo fut mis à contribution ainsi que l’ambassadeur de Suisse qui délégua au dernier moment le 1er Conseiller de son ambassade pour le représenter. La deuxième raison du report fut la réaction très négative des deux leaders de l’opposition qui ont catégoriquement rejeté l’offre alléchante de Kamerhe et « Kabila ». Franck Diongo et Gabriel Mokia, car c’est bien d’eux qu’il s’agit, ont violemment repoussé les propositions alléchantes faites par Vial Kamerhe. C’est ainsi qu’en définitive, le samedi 20 février, Eve Bazaiba s’est désisté et a délégué son Parsec, ainsi que Olenga Nkoy qui a envoyé, lui aussi, son Parsec ! En définitive, Vital Kamerhe s’est retrouvé sur le bateau avec Buse Jean-Lucien et Makila ainsi que les deux Parsec. Cette délégation de l’opposition au rabais avait en face d’elle une puissante délégation de la MP conduite par le tutsi-rwandais Bizima karamueto comme autorité morale ! Et elle était composée de Minaku, Mende, Boshab, Mova et le Directeur de Cabinet de « Kabila ».

La réunion secrète s’est essentiellement penchée sur l’examen du document présenté par la MP à l’opposition. Il s’agit du projet rédigé par le trio mobutiste Vunduawe, Atundu et Mokolo qui ont élaboré un Acte de Transition qui doit accorder à «Kabila» 3 ans de transition avec un 1er Ministre issu de l’opposition avec plein pouvoir du Chef de Gouvernement. Une cohabitation à la congolaise ! Une véritable utopie ! Dans le même projet, il est prévu que Minaku, Kengo et deux autres personnalités de «l’opposition» à choisir (par Kanambe?) puisse diriger la nouvelle «Assemblée constituante» qui remplacera le Parlement actuel dont les députés céderont la place aux candidats qui accepteront de siéger autour de la mangeoire du dialogue national pour plébisciter « Joseph Kabila » et changer la Constitution pour une énième République!
Ce document a été accepté par Kamerhe et son équipe sur le bateau. Ils ont une semaine devant eux pour convaincre les autres leaders de l’opposition congolais à adhérer à ce projet. Car Kanambe veut tout faire pour que le fameux dialogue démarre au début du mois de mars prochain. Cette messe noire a pris fin à 20h après un repas copieux qui a été servi à bord du bateau amarré à Maluku, loin à l’abri des regards des Congolais. Mais L’œil du Patriote était là !

Nous ne demandons pas qu’on nous croit. Nous prévenons les patriotes congolais sur les complots que les ennemis de la nation sont en train d’ourdir sur le dos de notre peuple avec la complicité de certains fils et filles de notre pays ! Nous attirons l’attention des Congolais sur un fait anecdotique de ce qui vient de se passer sur le bateau à Maluku : dans une délégation où l’on trouve des hauts cadres et intellectuels congolais qui dirigent les hautes institutions de ce pays comme Minaku, Boshab, Mende et consorts, comment expliquer qu’ils soient eux, chapeauté par un tutsi-rwandais, Bizima Karaha, comme « autorité morale », alors qu’il n’occupe aucune fonction officielle dans l’organigramme des institutions du pays ? Nous préférons laisser les Congolais qui aiment crier sur l’APARECO et son leader répondre à cette question.
Paris, le 22 Février 2016
Candide OKEKE

L’OEIL DUPATRIOTE"[/b]


VIVEMENT LE DIALOGUE VERTICAL ! 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6758

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Arton6758

Après sa tribune d’anthologie sur le Dialogue horizontal - celui qui fait polémique au sein de la classe politique, Adolphe Muzito revient à la charge. Cette fois-ci, l’ancien Premier ministre met sur la table un autre dialogue. Celui-là même qui fonde le projet démocratique mais que sous les Tropiques on considère souvent comme la cinquième roue du carrosse. Il s’agit du dialogue vertical. Une variante de reddition des comptes. Une espèce de prise en compte des desiderata des gouvernés par les gouvernants. Mais, pas seulement. Le dialogue vertical est ce mécanisme permanent par lequel les populations s’expriment, interpellent leurs dirigeants, débattent avec eux via notamment des corps intermédiaires comme les partis politiques, les syndicats, la presse, les églises… Dans sa dixième tribune, Adolphe Muzito montre à quel point la RDC est en retard de ce dialogue-là. Essentiel, pourtant, pour la cohésion nationale. Donc d’actualité. A n’en pas douter, plus qu’un économiste unanimement respecté pour la maîtrise de son sujet, Adolphe Muzito est en lui-même un think tank. Ces tribunes pluridisciplinaires l’attestent. FDA"[/size]

"10EME TRIBUNE D’ADOLPHE MUZITO :

LA PROBLEMATIQUE

La RDC est à son énième dialogue politique. Comment mettre fin à ce cycle infernal des crises et des " dialogues" politiques, qui retardent le développement de ce pays ?
Dans notre huitième tribune intitulée : " La RDC, un royaume d’aveugles conduit par des borgnes ", nous avons relevé la désaffection des populations vis-à-vis des élites en général et des leaders politiques en particulier et le fossé qui les sépare.
Nous avons aussi indiqué que cette désaffection se manifeste de différentes manières dont :
- Le faible niveau d’adhésion des populations aux partis politiques ;
  Le faible niveau des cotisations des   Le faible lien politique et idéologique des membres vis-à-vis du leadership de leurs partis. En effet, on constate que les membres des partis politiques sont plus portés vers des attachements affectifs ou des intérêts personnels qu’aux valeurs portées ou proclamées par leurs partis ;
Les suffrages des électeurs sont généralement exprimés vis-à-vis des personnes plutôt qu’en faveur des partis ou de leurs programmes politiques ;

- La faible taille électorale des principaux partis politiques du pays, comme on peut le constater à l’annexe n°1 de la huitième tribune.
Ainsi, les tailles respectives des principaux partis politiques de la RDC, de la Majorité comme de l’Opposition, sont en constante dégradation, quand on passe en revue les résultats des rares élections législatives pluralistes organisées dans notre pays de 1960 à ce jour (1960, 1965, 2006 et 2011). 
Cette défiance vis-à-vis des partis politiques et de leurs dirigeants peut s’expliquer, pour la période allant des années 60 aux années 90, par le déclin criant qu’a connu le pays sur le plan politique, économique et social, ainsi que par le ressentiment qu’a le peuple vis-à-vis de l’homme politique considéré à tort ou à raison comme menteur et égocentrique. 

Mais ces raisons sont-elles suffisantes pour expliquer la même défiance pour la période allant de 2001 à 2015 ? Si le nouveau pouvoir avait favorisé le dialogue vertical avec le peuple et fait auprès de lui sa " cure d’âme " de politicien égocentriste tirant tous les avantages de la croissance, n’aurait-t-il obtenu plus d’adhésion populaire à son action au regard de remarquables résultats économiques obtenus ?
Car à partir de 2001, le nouveau pouvoir a pu inverser la courbe du PIB qui est passé d’une pente descendante entre 1960 et 2001 à une pente ascendante entre 2001 et 2015. 
En effet, le pays a connu une décroissance du PIB qui est passée de 9 milliards en 1960 à 4,3 milliards de dollars américains en 2001 pour passer de ce dernier chiffre à 40 milliards de dollars américains en 2015.
En même temps, il serait bon de reconnaître que ces résultats réalisés par le Gouvernement pendant cette dernière période (2001-2015) n’ont pas été à la hauteur des attentes du peuple. 
Ceci d’autant plus que le peuple apprécie généralement les résultats de l’action du Gouvernement sans tenir compte de l’héritage et des moyens à la disposition de celui-ci, au début de son mandat, et du temps nécessaire pour rattraper les retards accumulés par le pays.

Ayant toujours ignoré l’obligation d’évaluer et de rendre compte, avant, pendant et après le mandat, la Majorité au pouvoir dans notre pays n’a-elle pas privé de ce fait au peuple les repères nécessaires à l’appréciation par lui, des résultats de leur action.
C’est de la sorte qu’il faut expliquer le fait qu’en dépit de l’évolution positive des grandeurs macro-économiques, mais à un niveau relatif des grandeurs sociales, ces 15 dernières années, que le pouvoir en place ne soit pas parvenu à inverser tant soit peu la courbe de la défiance populaire vis-à-vis de sa gestion.
Face aux défis économiques et sociaux auxquels la RDC, pays en faillite, doit faire face aujourd’hui, lesquels vont s’aggraver et s’amplifier au courant des 20 prochaines années, dans un contexte internationale en crise, les dirigeants politiques au pouvoir aujourd’hui ou demain ne devraient-ils pas changer de type de leadership. 
En 2035, les Congolais seront plus pauvres et plus nombreux à l’être. Le chômage va s’aggraver ainsi que les problèmes de sécurité sociale et de santé publique. 
Le phénomène sera imputable, face à la survivance du modèle actuel qui, en politique inchangée, va s’avérer incapable, de mettre au travail, les nouveaux venus sur le marché de l’emploi et donc absorber la bombe démographique qui pointe à l’horizon.

De son attitude actuelle de simple rejet, le peuple va passer à celle de menace de la cohésion nationale et de la stabilité de la nation, quels que soient les courants politiques qui vont se succéder au pouvoir.
Autant le dialogue politique, dit horizontal, pourrait résoudre, provisoirement, la crise qui oppose les acteurs politiques, pour leur dispute du pouvoir, autant il pourrait laisser entière celle qui oppose ces derniers, toutes tendances et toutes générations confondues, au peuple.
Seul le dialogue vertical, entre peuple et dirigeants, pourrait amortir le choc. Et pour cela, une union sacrée et un devoir de solidarité s’imposent à la classe politique pour assumer ce que nous considérons comme étant un bilan historique et collectif à expliquer et à justifier auprès du peuple.
En quoi consiste ce dialogue dit vertical et quels en sont les supports ? Ce dialogue faut-il le limiter au seul cadre national ? 
Ne faut-il pas l’ouvrir, de manière permanente, aux partenaires multilatéraux et bilatéraux stratégiques de la RDC, ceux qui pourront accompagner, comme dans le passé, celle-ci dans son œuvre de reconstruction ?

I. LES CAUSES DE LA DÉFIANCE POPULAIRE VIS-A-VIS DE LA CLASSE POLITIQUE 

La cause essentielle de la défiance du peuple vis-à-vis des dirigeants politiques est due aux échecs des politiques publiques menées par le pays les 50 dernières années et à l’absence du dialogue entre ceux-ci et le peuple à ce sujet.
" Sur le plan politique
Le peuple congolais se rend compte que depuis l’indépendance du pays, les élites politiques n’ont pas réussi à doter le pays d’une bonne gouvernance politique caractérisée par :
- des institutions politiques nationales dont la stabilité est garantie par la séparation des pouvoirs ;
des institutions provinciales et locales disposant des vrais pouvoirs et des ressources financières leur permettant de remplir leurs missions aux profits des populations ;
des administrations publiques efficaces et des services de sécurité, de défense non hostiles aux populations ;
des partis politiques et forces sociales à la hauteur des enjeux et servant des relais entre les dirigeants et les masses populaires ;
un dialogue permanent entre les dirigeants et les masses populaires.

" Sur le plan socio-économique
Le congolais vit avec moins de 1,50$ par jour. Il se situe ainsi en dessous du seuil de pauvreté, qui aujourd’hui est fixé à 1,80$ par jour.
Le PIB par tête d’habitant de la RDC, soit 500$, est parmi les plus bas de l’Afrique et du monde.
Ses finances et son économie publiques sont en faillite.
Son taux de chômage, soit ± 50% de la population active, est parmi les plus élevés de l’humanité.
Cette situation s’inscrit dans le contexte d’une économie dont le tissu industriel est embryonnaire ; dépourvue d’une matrice intersectorielle intégrée, produisant ce qu’elle ne consomme pas et consommant ce qu’elle ne produit pas.
Une économie sans infrastructures de base et sans réseau routier :
- 58.000 km des routes d’intérêt général modernisées à moins de 10%, soit 5.000 km ;
- 90.000 km de routes de dessertes agricoles entretenues à 10%.
Un taux de bancarisation de l’économie de 5%.
Un taux de desserte en énergie électrique ne représentant que 9% des besoins de la population et de l’économie, tandis que celui de la desserte en eau potable se situe en dessous de 30%.
Une sécurité sociale non organisée.

II. LES CAUSES DES ECHECS DES POLITIQUES PUBLIQUES 

" Héritage politique colonial et néocolonial 
Le professeur Kasongo Numbi enseigne à ses étudiants que les immatriculés ou les évolués ayant constitué les élites congolaises à l’indépendance, ont remplacé les Belges concernant les privilèges pour lesquels, avant eux, ceux-ci avaient remplacé le Roi Léopold II, qui, lui-même, avait remplacé TIPO-TIP, l’Arabe qui régnait sur le bassin du Congo. Il conclut que les indigènes ont changé de maître, mais jamais leur sort.
Ces élites n’avaient pour préoccupation que de remplacer les colons blancs et devenir de ce fait le nouvel occupant. Elles n’avaient pas une vision ni un projet alternatif, n’ayant pas été associées à la gestion publique par la métropole. Le colon était démocrate chez lui et oppresseur en colonie
Ces élites devaient construire la démocratie sans expérience démocratique et la République, sans culture républicaine. N’ayant connu que la dictature du régime colonial, de l’occupant étranger et le régime monarchique ancestral, les élites congolaises se sont érigées en nouveaux occupants face à leurs compatriotes dits "indigènes".
Elles devaient aussi doter le pays d’une économie nationale, sans repère sur ce que devait être une économie nationale intégrée.
Jusqu’à ce jour, les descendants d’évolués que nous restons, nouveaux occupants, n’avons pas encore compris que l’amorce de la construction d’une économie nationale, commence par l’exploitation et le traitement du fer, du bois, etc. Le fer, qui est le plus grand gisement minier qui nous ayons ainsi que nos forêts, sont restés à ce jour inexploités. 

Nous continuons ainsi avec la logique d’une économie de cueillette, basée sur le cuivre, le coton, le caoutchouc, etc. ; économie coloniale, qui avait pour vocation de compléter les besoins en in-puts de l’industrie occidentale.
Nous avons aussi maintenu jusqu’à ce jour une politique monétaire et bancaire dont le système, très étroit est axé sur l’économie extérieure et les seuls "privilégiés " vivant dans les villes.
Le petit commerce qui était entre les mains des étrangers ou des évolués nationaux, reste toujours à ce jour entre les mains de ceux-ci et dans des conditions qui excluent les nouveaux " indigènes ".
Nous avons renforcé les lois léopoldiennes en confisquant aux " indigènes ", le premier moyen de production des richesses, les terres. Celles-ci sont parties du domaine léopoldien ou belge pour le domaine public de l’Etat congolais dont la gestion est loin d’être démocratique quant à l’affectation du sol et du sous-sol. Nous nous sommes accaparés ainsi, à travers les domaines public ou privé de "l’Etat ", de toutes les terres, y compris de celles qui, pour les raisons historiques, auraient pu être concédées formellement (avec titres) aux communautés locales.
Après la confiscation des terres auxdites communautés s’en est suivi celle du pouvoir local et des ressources lui dévolues par les lois, en même temps que sont toujours reportées sine die, les élections de proximité. Elections qui auraient permis de constituer une passerelle institutionnelle entre la base et le sommet et installer le dialogue.

" Inexistence des vrais partis politiques et forces sociales organisés comme relais entre les masses et les élites dirigeantes
L’absence de partis politiques disposant d’une forte légitimité et d’un ancrage sociologique réel ne permet pas de faire de ceux-ci des intermédiaires entre le pouvoir politique et les différentes composantes de la société. 
L’inexistence des syndicats des travailleurs capables de servir de relais entre le pouvoir politique et le monde des travailleurs d’une part, et entre celui-ci et le patronat d’autre part prive à la société un élément important de sa cohésion.
L’absence d’un syndicat patronal fédérateur de toutes les branches de l’activité économique, gage d’un contrat viable entre l’Etat et le monde des affaires, privent à ces deux corps une passerelle essentielle.
La faiblesse d’une presse qui ne dispose pas de moyens de son indépendance et de son efficacité, dans sa mission de communiquer et informer, est un frein à tout dialogue social. 
Pour les églises, à cause de leur émiettement, l’absence d’un soubassement religieux et spirituel commun, prive à la société un facteur essentiel à sa cohésion et à sa stabilité.

" Nature des investissements et leurs effets sociaux
Dans le cadre de la division internationale du travail, pendant longtemps, les investissements dans les pays pauvres étaient destinés essentiellement à l’exploitation des matières premières qui laissent peu de surplus aux populations locales du fait que ces investissements créent peu de valeur ajoutée et sont à capital intensif. Ils suppriment les emplois et créent le chômage en augmentant le nombre d’exclus.
L’accumulation du profit par la petite minorité capitaliste à travers la sous-rémunération des salariés, contribue à la réduction des débouchés et opportunités de croissance de l’offre globale. Ce qui bloque ainsi le modèle capitaliste actuel et généralise la crise à l’échelle internationale.

" Survivance d’un modèle colonial mal appliqué
Le modèle économique colonial s’articulait sur le principe selon lequel le coût social d’une minorité des privilégiés était supporté et financé par l’exploitation de nombreuses communautés indigènes.
Les élites congolaises qui ont pris la relève du pouvoir colonial, ont cherché à élargir le cercle des privilégiés en généralisant les privilèges. Ils ignoraient qu’ils ne disposaient pas, comme le colon, d’un espace des forces sociales à exploiter, les anciens travailleurs noirs ayant été " libérés " de la logique d’exploitation et de domination. La nouvelle approche des " évolués ", consistant à élargir le cercle des privilèges, de manière disproportionnée, a rompu l’équilibre du modèle d’expansion économique.
Au-delà de la généralisation des privilèges, généralisation financée anciennement par le surplus économique, le processus est allé jusqu’à la distribution du capital productif aux élites. Souvenons-nous de la politique de zaïrianisation. Ce fut l’aggravation de la faillite. Car on a ainsi tué la poule aux œufs d’or. 
Les dirigeants politiques que nous sommes, ne sommes pas encore parvenus à créer le travail pour tous et à convaincre le peuple ainsi que les élites sur la nécessité de concilier les contraintes économiques et les aspirations socioculturelles enfin d’obtenir d’eux l’adhésion au principe de travailler plus et de gagner moins. Ce principe reste la condition pour relancer l’œuvre d’édification et du développement de la nation.
Ici aussi, le déficit démocratique et de dialogue est resté criant.

III. L’URGENCE DU DIALOGUE VERTICAL

De 1960 à ce jour, les échecs enregistrés, les retards accumulés par le pays dans différents secteurs : politique, économique et social, constituent une bombe sociale et sécuritaire au courant de 20 prochaines années.
" Défis sociaux
Les efforts réalisés par le pays ces 15 dernières années ne peuvent pas être perceptibles pour un pays qui a 50 ans de retard à rattraper dans tous les domaines. Un dialogue avec le peuple à ce propos s’impose. Il s’agit d’expliquer et de justifier la triste réalité actuelle qui du reste va évoluer vers une aggravation au fil de temps.
" PIB par tête d’habitant le plus bas de l’Afrique
En 2015, la RDC a affiché un PIB par tête d’habitant le plus bas de l’Afrique : soit 500$. Comparée aux économies de l’Afrique subsaharienne, la RDC reste au bas de l’échelle.
Bien que cet agrégat va continuer à augmenter, la théorie de Malthus va s’appliquer à la RDC. Le défi démographique va annihiler ses effets au plan social, pour un pays, avec son modèle économique actuel, ne saurait, pour les 20 prochaines années donner assez de travail aux nouveaux venus sur le marché de l’emploi.
Les inégalités sociales vont se creuser du fait que la croissance à venir, faute de diversification structurelle de l’économie, puisque fruit de la minorité qui aura un emploi, va laisser au bord de la route le grand nombre.

" Emploi et chômage
Les statistiques de l’Administration renseignent pour 2014 un taux de chômage de 50%, de la population active, soit en moyenne 20.000.000 des chômeurs sur une population active de 40 millions.
Avec un taux de croissance de 3,5%, la population congolaise dans les 20 prochaines années va doubler en passant de 80 actuellement à 160 millions d’habitants en 2036. 
La population active, elle aussi, va passer d’environ 40.000.000 à 80.000.000 habitants. En considérant la tranche d’âges de 15 à 65 ans ; la population active connaître une augmentation de 100%.
Selon les dernières statistiques du Gouvernement, l’économie congolaise crée en moyenne 50 mille emplois formels par an dans le secteur formel.
Toutes choses restant égales par ailleurs, au courant de 20 prochaines années, l’économie pourra créer en moyenne 2 millions d’emplois, soit 1 million d’emplois privés auquel il faudra ajouter 1 million d’emplois publics.
L’économie ne pourra créer que 1 million d’emplois privés pendant les 20 prochaines années et 1 million d’emplois publics le sera par l’Etat et les entités administratives. Puisque la population active va représenter 40 millions de demandeurs d’emplois pour la période, soit pour chaque année, près de 2 millions de nouveaux jeunes sur le marché. 

Le taux de chômage va ainsi franchir vers fin 2036 la barre de 70%.
Bien que les emplois en RDC couvrent environ 50% de la population active en 2015, ils sont cependant, selon les statistiques du Gouvernement, constitués à 96% d’indépendants ou personnes installées sur leur compte propre. D’où leur caractère précaire.
La partie de population inactive représentant les vieux et des vieillards est constituée des personnes qui, dans leur majorité, ont, soit quitté le marché de l’emploi sans avoir jamais travaillé, soit, travaillé sans avoir cotisé au cours de leur carrière et ne disposent donc pas d’une quelconque couverture sociale.
Nous aurons deux fois plus des vieux sans couverture sociale les vingt prochaines années. Cet état de choses va constituer un poids social énorme pour la communauté nationale.
Notons que le taux d’affiliation à l’INSS est de 1,8% des travailleurs du secteur privé ; 0% pour le personnel de la Fonction publique. Ces personnes dépendent aussi, au nom de la solidarité africaine, des parents sans emplois viables. 

" Enseignement primaire et secondaire 
250.000 sur 600.000 enseignants aujourd’hui ne sont pas payés par l’Etat. Sur un besoin de 1.000.000 d’enseignants en 2015, 600.000 seulement sont mis en place, soit 60%. Cela représente en 2015 un déficit de 40% en personnel enseignant. 
Ce déficit va tripler au courant de 20 prochaines années, car en effet, sur une population scolaire évaluée à 22 millions d’enfants, 17 millions seulement fréquentent l’école. 
Cette population scolaire va doubler au courant de 20 prochaines années, en passant de 22 millions à plus au moins 45 millions ; il en sera de même concernant la capacité des finances publiques de notre pays à financer ses besoins additionnels en personnel enseignant. Nous aurons ainsi un enseignement davantage au rabais et une masse d’enfants que nous ne saurons scolariser.
" Enseignement Supérieur et Universitaire 
Ce secteur connait et connaitra la même perspective que celle de l’Enseignement primaire et secondaire.

" Desserte en électricité et en eau potable
Le taux national d’électrification de la République Démocratique du Congo (RDC) est actuellement de 9%, et de 1% seulement si l’on tient uniquement compte du monde rural.
En considérant une croissance démographique de 3,1%, la demande énergétique ne fera qu’augmenter en accentuant l’écart déjà conséquent entre l’offre et la demande. 
Seuls environ 26 % de la population congolaise ont accès à l’eau potable salubre. Comparée à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, soit 60%, la RD Congo est la lanterne rouge.
" Habitats et logements
L’offre dans ce secteur reste faible pour répondre à la demande particulière des agglomérations urbaines où les mouvements migratoires sont importants et le taux de natalité très fort.
Puisque la croissance démographique du pays monte sans cesse en flèche, les besoins en logements sociaux deviendront plus importants à l’horizon 2036.

IV. CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Dans un environnement économique international en crise et face aux défis social et démographique grandissants, l’avenir de la RDC s’annonce tumultueux.
L’urgence d’un dialogue vertical s’impose. Il ne s’agit pas ici d’organiser un forum formel ou officiel. Il s’agit de la mise en place, du développement progressif et de l’animation des corps sociaux indispensables pour prévenir, réguler et contrôler les crises qui profilent à l’horizon, au delà des crises et des dialogues horizontaux.
Il s’agit de la responsabilisation de partis et de dirigeants politiques de la nécessité, de parler, de manière permanente au peuple, de lui expliquer les succès, les échecs des politiques publiques, d’en indiquer les causes, de fixer un nouvel horizon. 
La démarche doit viser de gagner l’adhésion de celui-ci aux efforts que nécessitent les défis.
Ce dialogue vertical devrait ouvrir une grande fenêtre aux partenaires stratégiques de la RDC qui pourront l’accompagner dans ses efforts.

En guise de conclusion nous disons que la classe dirigeante de la RDC a des défis majeurs aussi importants à relever que ceux liés à l’alternance au pouvoir.
On a vu que les crises politiques récurrentes que connait le pays sont dues au déficit du dialogue démocratique. 
Ce déficit a engendré un manque d’adhésion du peuple aux politiques des leaders pour avoir été écarté du processus de leur élaboration.
Aussi longtemps que le peuple n’aura été réhabilité comme souverain et arbitre du jeu politique, la RDC restera longtemps comme un bien sans maître. Comme dans une jungle, les prédateurs se disputeront éternellement le Congo comme une proie, avec pour règle de jeu : la ruse ou la force.

Ces crises politiques récurrentes dans notre pays depuis son accession à l’indépendance, de par leur nature et les dialogues politiques qu’elles suscitent entre acteurs politiques, sont l’expression de :
a) l’illégitimité des partis politiques, de leurs dirigeants et de la fragilité des institutions qu’elles génèrent.
La stabilité et la légitimité des partis politiques et de divers corps sociaux dans une république restent le gage de celle des institutions. 
Un Etat dont les institutions sont stables et républicaines réussit toujours, grâce à la séparation du pouvoir, à régler les différends politiques dans le cadre de l’ordre institutionnel établi, en se servant des lois de la République ;
b) l’absence pour le pays des supports nécessaires à la cohésion de la nation et à la stabilité de celle-ci. 
Il s’agit ici des partis politiques, des syndicats, des églises, de la presse, etc. Ces corps sociaux sont le socle de la stabilité, le relais et le liant entre les dirigeants et la base, mais aussi entre toutes les composantes de la société.
Le nécessaire dialogue vertical, diffus et citoyen, entre le sommet et la base, mais aussi entre les composantes de la société, passe par ces supports. Ce dialogue dans le cadre de ces corps sociaux permet de prévenir, de gérer ou de réguler en permanence les conflits d’intérêts ou d’idées. 
Les gouvernements de notre pays, depuis l’accession de celui-ci à l’indépendance, ont toujours travaillé, non pas à encourager et à soutenir ces corps sociaux, mais à les fragiliser, en les émiettant ou en les multipliant, voir à les supprimer purement et simplement.

Compte tenu du rôle reconnu aux partis politiques, celui de concourir aux suffrages et dont les cadres peuvent être investis des pouvoirs d’Etat, celui d’éduquer et de former les masses à participer à l’action publique, les pouvoirs publics ont le devoir de les soutenir.
Les confessions religieuses jouent un rôle important dans la moralisation et la conscientisation des individus. De ce point de vue, elles sont des partenaires des pouvoirs publics, car elles jouent un rôle dans des domaines dont le social où l’Etat n’a pas de compétence pour agir efficacement.
Les pouvoirs doivent leur offrir un cadre et leur donner les moyens d’agir avec efficacité.
Il est de même des organisations de droits de l’homme ou de la femme qui forment les populations à l’éveil de conscience, sur leurs droits et devoirs en tant que citoyens à part entière. Elles sont également partenaires de l’Etat dont elles sont de relais avec les populations.
En substance, le dialogue avec ces groupes de pression et d’encadrement des masses créera un nouveau rapport des forces qui fera de ces groupes, dans le cadre d’un processus participatif à la décision, un interlocuteur incontournable de l’homme politique ; ce qui ne manquera pas d’avoir un impact positif sur le choix des politiques publiques et la paix sociale.
Ainsi fait à Kinshasa, le 20 février 2016
Adolphe MUZITO
Premier Ministre honoraire"

[b]"(...)10° Tribune d’Adolphe Muzito / les commentaires


Forum des As commente la dixième tribune d’Adolphe Muzito consacrée, cette fois, au dialogue politique et titre : « vivement le dialogue vertical ».  
Selon ce journal, ce dialogue est une variante de reddition des comptes, une prise en compte des desiderata des gouvernés par les gouvernants. Le dialogue vertical est ce mécanisme permanent par lequel les populations s’expriment, interpellent leurs dirigeants, débattent avec eux via notamment des corps intermédiaires comme les partis politiques, les syndicats, la presse, les églises, rapporte le quotidien. Adolphe Muzito montre à quel point la RDC est en retard de ce dialogue-là, essentiel, pourtant, pour la cohésion nationale, conclut le journal.

[size=16]Le Phare
 rappelle que la RDC est à son énième dialogue politique et la tribune proposée par l’ancien premier ministre apparaît comme une solution pour mettre fin au cycle infernal des crises et des « dialogues » politiques, qui retardent le développement du pays.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203867&Actualiteit=selected


"9ème Tribune d’Adolphe Muzito : RDC, 2 DIALOGUES ET 2 TRANSITIONS"
° http://www.lephareonline.net/9eme-tribune-dadolphe-muzito-rdc-2-dialogues-et-2-transitions/


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Message  ndonzwau 24/2/2016, 2:58 am

"RD Congo : Ban Ki-moon s’est rendu dans le Nord-Kivu avant de rejoindre Kinshasa
° http://www.jeuneafrique.com/304767/politique/rd-congo-ban-ki-moon-se-rend-nord-kivu-deuxieme-visite-pays/
Le secrétaire général des Nations unies s'est rendu pour la deuxième fois depuis 2013 dans l'est de la République démocratique du Congo. Une visite qui jusqu'ici déçoit une partie de la société civile.

Après sa rencontre avec le président burundais Pierre Nkurunziza, le secrétaire des Nations unies Ban Ki-moon s’est envolé ce mardi matin pour Goma, chef lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo, pour un séjour de moins de 48 heures dans le pays.
Accueilli par le gouverneur de la province Julien Paluku, Ban Ki-moon s’est rendu directement au camp de Mungote, à Kitshanga, à plus de 80 kilomètres, dans le Nord-Kivu, où vivent près de 15 000 déplacés.

° https://twitter.com/julienpalukucom/status/702153892834971648/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw
JULIEN PALUKU‏
[ltr]@julienpalukucom[/ltr]


Ban Ki Moon ds 1 école pr redonner espoir à ces enfants en rappelant q lui même était déplacé lors guerre Coree 1950
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Le secrétaire général de l’ONU a également rencontré le chef de la force des Nations unies en RD Congo (Monusco) pour discuter de la protection des civils. À la fin du mois de janvier, la RD Congo et la force onusienne ont repris officiellement leur coopération militaire, sclérosée depuis un an.
À son retour à Goma, il s’est entretenu en tête à tête avec le docteur Denis Mukwege,L‘homme qui répare les femmes, héros du documentaire du cinéaste belge Thierry Michel et de Colette Braeckman, un temps interdit de projection en RD Congo.

Espoirs déçus de la société civile

C’est la deuxième fois que le secrétaire général des Nations unies se rend en RD Congo. Son premier voyage qui remonte à mai 2013  s’était effectué dans un climat tendu marqué par des combats dans l’est du pays. À en croire la Monusco, cette visite s’inscrit dans le cadre du sommet humanitaire mondial 2016 qui aura lieu à Istanbul au mois de mai prochain.
Me Omar Kavota, porte-parole d’un regroupement d’ONG dans le Nord-Kivu, s’avoue « plutôt déçu » de cette deuxième visite du numéro 1 de l’ONU alors que les attentes de la population en matière « de paix, de sécurité et de justice » sont vives.
« Ban Ki-moon ne s’est pas rendu où les massacres sautent aux yeux, mais il a choisi de mettre l’accent sur les déplacés », commente Me Kavota, pointant du doigt la résurgence des massacres depuis trois mois entre groupes armés hutu et nande, au Nord-Kivu.

Depuis la signature de l’accord-cadre régional en février 2013 sous l’égide de l’ONUalors que Ban Ki-moon était déjà secrétaire général, « la population ne voit rien changer », insiste le représentant de la société civile, piqué par le fait que le numéro 1 de l’ONU ait motivé son déplacement par « la conférence sur les investissements privés dans les Grands Lacs » qu’il doit lancer mercredi à Kinshasa.

Encourager le dialogue politique

Le secrétaire général de l’ONU a rejoint la capitale congolaise dans l’après-midi. Il devrait profiter de sa présence dans la capitale congolaise pour tenter de relancer le processus du dialogue politique. Des rencontres sont prévues avec les autorités, les représentants de la majorité, ceux de l’opposition et de la société civile."
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10616


"En RDC, Ban Ki-moon souligne la nécessité de la collaboration FARDC-Monusco"

° http://www.radiookapi.net/2016/02/23/actualite/societe/en-rdc-ban-ki-moon-souligne-la-necessite-de-la-collaboration-fardc

"RDC: la visite de Ban Ki-moon dans l’Est suscite de l’espoir"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/23/actualite/politique/rdc-la-visite-de-ban-ki-moon-dans-lest-suscite-de-lespoir

"Le dialogue ou la partie émergée de l’iceberg qui cache le piège tendu au peuple congolais !"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10614

"« Manœuvres politiciennes de la Majorité : empêcher Kengo d’assumer l’intérim présidentiel »"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203877&Actualiteit=selected

"Violations de la Constitution : trop… c’est vraiment trop !"
° http://www.lephareonline.net/violations-de-la-constitution%E2%80%AF-trop-cest-vraiment-trop/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14108:rdc-samy-badibanga-appelle-a-l-operation-tolerance-zero-pour-mettre-fin-aux-violations-de-la-constitution&catid=90:online-depeches
"Violations de la Constitution. RDC : Samy Badibanga lance l’Opération Tolérance Zéro !" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9253

"Après la réussite de la journée ‘‘villes mortes’’ : le Front Citoyen promet de grandes manifestations publiques d’envergure !" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9243

"RDC: Washington insiste sur des élections dans «un vrai délai constitutionnel»"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/22/actualite/politique/rdc-washington-insiste-sur-des-elections-dans-un-vrai-delai

"Pacifique mais avide de moralité politique, la nouvelle génération congolaise inquiète le pouvoir
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/02/19/pacifique-mais-avide-de-moralite-politique-la-nouvelle-generation-congolaise-inquiete-le-pouvoir/
Alors que la chanteuse nigériane Nneka clôturait le festival Amani, des ballons multicolores, légers comme des souffles, survolèrent la foule. « Chanter pour la paix, danser pour le changement » c’était le slogan de cette troisième édition d’un festival qui durant trois jours avait attiré au Nord Kivu plus de 34.000 jeunes venus de tout l’Est du Congo mais aussi des pays voisins, Rwanda et Burundi.
Sous les applaudissements, les ballons dansaient, portant un message muet « libérez Fred ». Certes, les organisateurs, dont le Belge Eric de Lamotte, avaient explicitement banni la politique de l’enceinte du festival, mais comment juguler les pensées ?

Lorsqu’une vedette congolaise, Black Man Bausi, originaire de Goma, relaya Nneka sur scène en disant « Fred, où que tu sois, nos pensées t’accompagnent » il recueillit une ovation plus forte encore qu’au moment de sa prestation…C’est que Fred Bauma, qui l’an dernier, était le coordinateur du « village humanitaire » et l’un des piliers du festival, est devenu, depuis son arrestation en mars dernier l’une des idoles de la jeunesse. Son crime ? Avoir participé, à Kinshasa, à une conférence de presse, tenue aux côtés de Sénégalais du mouvement « Y en a marre » et de Burkinabe du « Balai Citoyen », des activistes qui, mêlant musique et politique, avaient réussi à chasser du pouvoir Blaise Compaoré au Burkina et à empêcher Abdoulaye Wade de se représenter à la tête du Sénégal.
Accusés de complot, de tentative de subversion, les Burkinabe et les Sénégalais avaient fini par être expulsés. Quant à Fred Bauma et Yves Makwambala, ils sont devenus les prisonniers politiques les plus populaires du pays.

Ils ne resteront pas longtemps seuls en prison : ce mardi, à l’aube, six militants du mouvement « la Lucha » (la lutte) ont également été arrêtés à Goma , quelques heures avant que la capitale du Nord Kivu soit elle aussi paralysée par l’opération « Ville Morte »lancée par un collectif de partis d’opposition opposés à un éventuel report des élections de novembre. Jeudi, des charges très lourdes ont été formulées: association de malfaiteurs, incitation à la haine ethnique, désordres sur la voie publique…
Le seul crime de ces étudiants, en réalité, est d’avoir aidé à organiser la grève générale qui, mardi matin, a paralysé Goma et d’autres grandes villes du pays.
Au cours des journées qui précédèrent ces manifestations pacifiques mais sévèrement réprimées, nous avions pu, dans les coulisses du festival Amani comme dans les stands du « village humanitaire », découvrir un autre visage de la jeunesse congolaise : celui de ces quelque 500 volontaires qui avaient assuré le service d’ordre, contrôlé les entrées, géré les stands, nettoyé le site, remis en ordre le collège Mwanga pour que les cours puissent reprendre dès le lundi matin. Scouts, membres de la Croix Rouge, longilignes basketteurs vêtus de T shirts noirs, jeunes filles travaillant en cuisine avec des bénévoles belges, tous ces jeunes garçons et filles se sont acquittés de leur tâche avec sérieux, sans jamais réclamer le « café » ou le « sucré » qui, au Congo, accompagnent le moindre service…

Pour tous ces jeunes, cependant très discrets à propos de leurs opinions politiques, « Yves » et « Fred » sont des héros et le mouvement « la Lucha », qui compte quelque 2000 membres et des milliers de « followers » sur Internet, exprime ce nouveau Congo dont ils rêvent en silence.
L’un d’entre eux, « José » (le prénom a été modifié) nous explique son parcours : « lorsque Mobutu a quitté le pouvoir, en 1996, j’avais douze ans. Tout au long de mon adolescence, je n’ai connu que Joseph Kabila, qui a succédé à son père en 2001. Il était jeune, lui aussi, et ses promesses m’ont fait rêver. Après avoir réussi à mettre fin à la guerre, à réunifier le pays, il a été le premier à nous parler de démocratie, d’alternance, de respect de la Constitution. Il nous promettait aussi un pays prospère, nous disait qu’après l’aboutissement des « cinq chantiers, nous aurions l’eau, l’électricité… Il répétait : « jugez moi sur mes actes et non sur mes discours… »
Le jugement de « José », 27 ans aujourd’hui, est implacable : «les promesses n’ont pas été tenues. Nous qui représentons la « génération Kabila » nous sommes au chômage (moins de 10% des jeunes ont un emploi régulier, « formel » , les autres doivent se débrouiller). »
Lorsque nous évoquons les nouvelles routes, les infrastructures, les immeubles commerciaux qui, à Goma ou ailleurs poussent comme des champignons, « José » balaie ces arguments : « par rapport aux moyens dont ils disposaient, ils n’ont rien fait. Ce pays est riche, beaucoup d’argent a circulé, est rentré dans les caisses de l’Etat. Mais le pouvoir a multiplié les taxes, à Goma ou ailleurs, les villas luxueuses ont été construites avec l’argent de la corruption…Pour la population, la vie est devenue encore plus difficile, les écarts se sont creusés. »
Aux yeux des jeunes comme « José », l’échec est évident : « les recettes du pouvoir sont les mêmes que du temps de Mobutu, dédoublement des partis, achat des voix, enrichissement personnel… Nous représentons la « génération Kabila » mais ce dernier ne nous fait plus rêver… En novembre prochain, à l’issue de son deuxième mandat, il faut qu’il parte… »

Pour « José, le le rêve n’est pas mort pour autant : «un autre Congo est possible. La générosité, le désintéressement, cela existe, Amani l’a démontré… Lorsque des politiciens veulent nous donner 100 dollars à titre de « motivation », de « per diem », de « transport » nous refusons systématiquement. C’est cela le « mal congolais », toujours « chercher l’argent ». Cela nous humilie, notre pays vaut mieux que cela… Pour accueillir et récompenser notre équipe après sa victoire à la Coupe d’Afrique de football, le pouvoir a dépensé deux millions de dollars… Mais la population a refusé d’aller fêter les joueurs au stade… »
C’est peut-être à cause de ce refus d’entrer dans le système, qu’à Kinshasa, dans les cercles du pouvoir, la « génération Kabila », celle de ces jeunes déçus par leur idole d’hier et qui refusent ses méthodes d’aujourd’hui, inquiète et suscite répression et calomnies : « ces jeunes ne peuvent qu’être payés par les Américains, vouloir déstabiliser le pays… »
Idéalistes, et pacifistes, attachés au respect de la Constitution, ces jeunes ne représentent-ils qu’une petite élite urbaine, mobilisée via les réseaux sociaux mais coupée des quartiers populaires, dont la répression, s’ajoutant à la coupure des réseaux de communication, finira par venir à bout ? Ou bien sont-ils la partie visible de l’iceberg, révélateurs d’un désaveu plus général à l’égard d’un pouvoir qui a rendu les inégalités encore plus visibles que du temps de Mobutu ?
Cette question hantera le Congo dans les mois à venir."



"RDC: l'opposant Martin Fayulu s'insurge contre les autorités"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160221-rdc-martin-fayulu-opposition-bandundu


° http://www.radiookapi.net/2016/02/23/actualite/politique/rdc-la-chose-la-plus-facile-est-daller-au-dialogue-propose-andre
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10617
° http://www.rfi.fr/afrique/20160219-etats-unis-critiques-rdc-liberte-expression
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10610
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=203867&Actualiteit=selected
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14103:afrique-mohamed-ibn-chambas-nous-sommes-toujours-pour-des-elections-inclusives&catid=90:online-depeches
° http://www.radiookapi.net/2016/02/22/actualite/politique/ville-morte-du-16-fevrier-certains-fonctionnaires-suspendus
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2661-video-rdc-candide-okeke-kabila-yebela-le-soulevement-populaire-concerne-aussi-les-militaires-et-policiers.html
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2662-video-paulin-lomena-honore-ngbanda-est-un-grand-rassembleur-2016-l-apareco-est-avec-le-peuple.html


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Message  ndonzwau 1/3/2016, 2:40 am

"Election des gouverneurs: le député Lokondo dénonce l'«abomination juridique de la Ceni»
° http://www.radiookapi.net/2016/02/29/actualite/politique/election-des-gouverneurs-le-depute-lokondo-denonce-abomination
Après la publication par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la liste provisoire des candidats gouverneurs de 21 nouvelles provinces de la RDC, Henri-Thomas Lokondo, député de la majorité, demande «à toutes les cours d’appel de la République de corriger cette abomination juridique de la Ceni». En excluant beaucoup de candidats indépendants à cette élection, estime l’élu de Mbandaka, la Ceni donne l’impression de répondre à des injonctions d’une certaine famille politique.
Dans une intervention sur Radio Okapi, le député Lokongo a déploré le comportement de la centrale électorale:


«Ce que la Ceni a fait là, c’est une abomination juridique. C’est comme si on était dans une espèce de jungle juridico-politique. Parce que l’article 18 de la loi électorale énumère de façon limitative les 11 conditions, je dis bien les 11 conditions de recevabilité de la déclaration des candidatures d’un parti politique, d’un regroupement politique ou d’un indépendant. Et à l’article 21 de la même loi électorale, cet article donne à la Ceni que 6 conditions seulement pour déclarer une candidature irrecevable.»
Lire la loi électorale ici:

Henri-Thomas Lokondo soutient que la sanction pour ceux des candidats indépendants ayant renié leurs partis ou regroupements politiques n’est pas juridique, mais plutôt politique:[/size]
«Même si quelqu’un appartient à un regroupement politique, s’il se présente indépendant, il prend sa liberté. La seule sanction qu’il peut écoper est politique, mais la sanction ne peut pas être juridique. Le président de la République, par deux fois, il s’est présenté comme candidat indépendant, il a été élu.»

Il a affirmé sa «conviction que les cours d’appel [habilitées à publier les listes définitives des candidats] vont reconsidérer tout ce que la Ceni a fait là. Sinon, ça sera la fin de l’Etat
La Commission électorale nationale indépendante a publié lundi 29 février la liste des candidats à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des vingt et une nouvelles provinces. Sur les 97 dossiers de candidature réceptionnés, vingt et un ont été déclarés irrecevables. 
Le rapporteur de cette institution, Jean-Pierre Kalamba a notamment expliqué que certains candidats ont déposé des dossiers en concurrence avec ceux émanant de la Majorité présidentielle dont ils sont pourtant membres.

Six jours auparavant, le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, avait en effet écrit à la Ceni lui demandant de retirer soixante-neuf candidatures des partis politiques et personnalités membres de sa plate-forme politique. Il accusait ces candidats, y compris ceux ayant basculé dans l’opposition et faisant partie du G7, de n’avoir pas reçu le quitus de la famille politique avant de postuler.
En réaction de la publication de cette liste provisoire, le coordonnateur du G7 dans le Haut-Katanga, Kyungu wa Kumwanza, a invité les candidats indépendants dont les dossiers de candidature ont été écartés par la Ceni à saisir la justice."


"SELON LE PORTE-PAROLE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE
« LE SG DE L’ONU NE NOMMERA PAS UN AUTRE FACILITATEUR INTERNATIONAL 

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6839
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu Liongo, est formel : le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, ne nommera pas un autre facilitateur international. Atundu explique que le facilitateur désigné par l’Union africaine, Edem Kodjo, jouit déjà du soutien et de la confiance de toute la communauté internationale. Le porte-parole de la MP l’a affirmé lors du point de presse qu’il a animé samedi 27 février à Kinshasa. (...)"


"RDC : le mois de mars s’annonce chaud !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9327&rubrique=POLITIQUE

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 CENI-RDC

*Qu’il s’agisse du dialogue politique national, de la rentrée parlementaire ou du processus électoral, on attend beaucoup de ce mois de mars 2016 en RDC. La rentrée parlementaire s’annonce fracassante avec le dédoublement des partis.  Jean-Pierre Bemba sera fixé sur son sort à la CPI. Le Conseil de Sécurité va prendre une nouvelle résolution sur la RDC.(...)"  



"La Dynamique et le G7 rappellent la ligne rouge : 19 décembre 2016
° http://www.lephareonline.net/la-dynamique-et-le-g7-rappellent-la-ligne-rouge-19-decembre-2016/
La Dynamique et le G7 semblent plus que jamais unis dans le combat pour l’alternance au sommet de l’Etat. Dans leur déclaration commune du samedi 27 février 2016, ces deux plates formes de l’opposition ont réaffirmé leur attachement à la Constitution du 18 février 2006. Cette loi fondamentale, fruit du consensus politique de Sun-City  après une décennie des guerres récurrente en RDC, fixe l’organisation de l’élection présidentielle dans un délai archiconnu.
A ce sujet, la Dynamique et le G7 insistent sur le fait que la non-tenue de l’élection présidentielle dans le délai légal plongerait le pays dans une grave crise institutionnelle, car le mandat légal et légitime de l’actuel Chef de l’Etat arriverait à son terme le 19 décembre 2016.

Concernant le récent séjour du Secrétaire général de l’ONU en terre congolaise, la Dynamique et le G7 ont noté que Ban Ki-moon a exhorté les présidents africains à ne pas s’accrocher au pouvoir et  à bien écouter leurs concitoyens.
Il est bon de signaler que cette déclaration a été lue au siège des FONUS par Christophe Lutundula, président national du MSDD, un parti membre du G7.  Ce document commun se veut aussi un cinglant démenti aux rumeurs ayant fait état d’une prétendue brouille entre la Dynamique et le G7.(...)"



"La Majorité persiste et signe :  dialogue inclusif"
° http://www.lephareonline.net/la-majorite-persiste-et-signe-dialogue-inclusif/


"Hors-jeu !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9325
Les grandes manœuvres au sein de l’Assemblée plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont retenu l’attention de plus d’un Congolais toute la journée d’hier. Cet organe se devait, hier, à la fin de ses travaux, procéder à la publication de la liste des candidats Gouverneurs et Vice-gouverneurs de nouvelles provinces issues du  processus de démembrement des provinces. Il ressort du contenu des discussions, tel qu’ont rapporté les sources bien entrées au sein de cette institution d’appui à la démocratie, que le tour était déjà joué avec des listes des candidats de la Majorité présidentielle ; listes  des  candidats des partis politiques préalablement validées par le Bureau politique de cette plateforme. Quoique cela soit fait d’avance,  rien n’avait pu empêcher d’autres sociétaires de la Majorité présidentielle à exprimer leurs ambitions. Ainsi, il a été indiqué par Jeune Afrique, à titre purement illustratif, que 10 de 14 candidats du camp présidentiel ont choisi de déposer leur candidature en qualité d’indépendants dans les provinces de Tanganyika, Haut-Lomami, Lualaba et le Haut-Katanga, qui sont les quatre nouvelles provinces de l’ex-Katanga.

A n’en point douter, il s’agit là de l’expression de la démocratie dans cette famille politique, du moins ce qui peut l’être. Mais, cette alternative s’est vue, vite, démontée par la requête d’Aubin Minaku, secrétaire général de la MP, datée du 23 février 2016, et adressée à la centrale électorale, ajoute Jeune Afrique. Celle-ci avait pour but de réclamer de la CENI que soient retirées les candidatures des partis politiques et personnalités membres de la Majorité présidentielle, ceux qui n’ont pas obtenu le quitus de la famille politique. Cette correspondance aurait provoqué un tollé, voire une divergence. Qu’à cela ne tienne, certains analystes ont aussitôt considéré la CENI comme étant à la solde du pouvoir, parce que cette correspondance ne peut nullement être au-dessus de la loi qui, elle, prévoit la réception par la centrale électorale des candidatures des indépendants. Et, par conséquent, sa mission se limite à vérifier la conformité des dossiers au regard des textes qui organisent les élections en RDC. S’il est vrai que cette lettre de Minaku est porteuse du germe d’une éventuelle fronde, une seconde, probablement après celle du G7, il y a quand même lieu de se demander ce qui se passe à l’opposition politique pendant que la question des listes des candidats à publier par la CENI est à l’ordre du jour. Selon les sources concordantes, l’Opposition politique congolaise a choisi de se mettre hors-jeu. Elle estime qu’il s’agit là d’un scrutin sans enjeux majeurs, en ce qu’il intervient, pour permettre à la Majorité présidentielle de légitimer une bévue intervenue avec la nomination des Commissaires spéciaux. Ce qui donne de penser que l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs sera du seul apanage des partis politiques au pouvoir."



"Affaire Lucha: Lambert Mende dénonce la pression de la communauté internationale"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/29/actualite/politique/affaire-lucha-lambert-mende-denonce-la-pression-de-la-communaute


"SACRÉ MUAMBA !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6826
Tiens ! En voilà un dans le landerneau politique kinois à ne pas estimer devoir réagir à l’appel au dialogue lancé par Ban Ki- moon. Si ce n’est par un " je ne nous comprends pas " lourd de sens. Alors, botte-il en touche François Muamba ? Pas du tout.
La vérité c’est que le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS) n’a pas attendu l’exhortation du Secrétaire général de l’ONU pour prêcher le dialogue.
Cela fait des mois que François Muamba, l’Accord-cadre en bandoulière, est en croisade pour cette cause noble. Pas de façon désincarnée. Puisqu’il a été jusqu’à donner de la substance à l’impératif du dialogue en vue des élections apaisées. Avec cette formule de 3 Zéros qui a fait mouche autant qu’elle continue à interpeller les consciences. Trois Z comme zéro mort, zéro exilé et zéro Congolais dans la diaspora du fait des élections.(...)"



° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14137:l-allemagne-invite-les-congolais-a-tout-faire-pour-assurer-la-tenue-reussie-des-elections-dans-le-respect-de-la-constitution&catid=90:online-depeches
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6837
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6835
° http://acpcongo.com/acp/letat-de-cooperation-entre-la-rdc-et-le-congobrazzaville-au-centre-de-lentretien-entre-les-presidents-joseph-kabila-kabange-et-denis-sassou-nguesso/
° http://groupelavenir.org/respect-de-la-constitution-la-mp-est-irreprochable/

Compatriotiquement!


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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 8/3/2016, 12:51 am

"RDC : ex-Katanga, nouvelle province rebelle
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-ex-katanga-nouvelle-province-rebelle/
Point de fixation de la fronde anti-Kabila, l’ancienne province du Katanga,  aujourd’hui démembrée, constitue avec Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu, la tête de pont de la contestation. Une nouvelle province que le président Joseph Kabila ne souhaite pas voir lui échapper.

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Statue-Laurent-Kabila-Lubumbashi-1024x570
La statue de Laurent-Désiré Kabila trône toujours à Lubumbashi © Ch. Rigaud – Afrikarabia

C’est la province où tout a commencé pour la famille Kabila, père et fils. De là qu’est partie la rébellion de Laurent-Désiré pour chasser Mobutu en 1997 avec l’appui du Rwanda. De là qu’est provenue une importante quantité de voix aux dernières élections présidentielles de 2006 et 2011. De là qu’était issu l’éminence grise de l’actuel chef de l’Etat, Augustin Katumba Mwanke, disparu en 2012. Et enfin, là où a été « mis au vert » John Numbi, le premier flic du Congo avant sa mise à l’écart après l’assassinat de Floribert Chebeya en 2010. Ce fief électoral est-il en train de changer de main et de virer à la fronde anti-Kabila ? Depuis le départ à l’automne 2015 de deux poids lourds katangais de la majorité présidentielle, Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu la riche province minière se retrouve aux avant-postes de la fronde contre le chef de l’Etat.

Les élections des nouveaux gouverneurs en ligne de mire

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Le G7 à Lubumbashi le 6 mars 2016 © DR

Dernier épisode en date, ce samedi 5 mars 2016, une manifestation pro-dialogue organisée par le PPRD, le parti présidentiel, pour soutenir l’initiative du chef de l’Etat, a du être annulée après l’appel à la contre-manifestation de Gabriel Kyungu. Une annulation qui constitue un revers notable pour la majorité présidentielle alors que l’ex-Katanga, et plus particulièrement les rues de Lubumbashi, se sont considérablement militarisées depuis ses derniers mois. Dans la foulée, Gabriel Kyungu en a profité pour inviter ce week-end à Lubumbashi les membres du G7, composés d’anciens frondeurs de la majorité présidentielle, afin de « réfléchir à une nouvelle stratégie » et rencontrer l’ancien gouverneur Moïse Katumbi. En ligne de mire de cette réunion, le rejet par la Commission électorale congolaise (CENI) de certaines candidatures pour l’élection des gouverneurs du 26 mars prochain. Des candidats de l’ancienne majorité, passés dans l’opposition, ont été écartés par la CENI. Gabriel Kyungu prévoit donc une présence massive devant le parquet de Lubumbashi lundi 7 mars où seront examiné par la justice les rejets de la CENI.

Intimidations

Depuis la création du G7 et la très probable candidature de Moise Katumbi à la présidentielle, le Katanga revient au centre de la contestation politique en RDC. La riche province minière paie le ralliement à l’opposition de ses principaux leaders locaux. Les manifestations publiques et politiques sont toutes interdites… sauf celles du PPRD et les rues de la capitale du cuivre sont désormais sillonnées par les forces de sécurité. Le 1er décembre 2015, Moïse Katumbi, qui est aussi le président du célèbre club de foot TP Mazembe, a été empêché par la police d’accéder au stade pour rencontrer les supporters du club. Trois supporters et un policier ont été blessés, selon l’AFP. Le pouvoir voyait d’un très mauvais oeil cette rencontre de Katumbi avec ses supporters qui pouvait tourner au meeting politique anti-Kabila. Les médias locaux proches de l’opposition sont également dans le viseur du pouvoir. Le 28 janvier 2016, deux médias proches de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, ont été interdits d’émettre , sur ordre du ministère de la Communication congolais. Radiotélévision Nyota et la Télévision Mapendo font partie de la galaxie Katumbi et diffusent depuis Lubumbashi. Par cette interdiction, « c’est bien  l’ex-gouverneur de la province qui semble visé » souligne la société civile katangaise qui s’inquiète de ces opérations d’intimidation. Depuis plusieurs semaines, l’avion privé de Moïse Katumbi ne peut plus atterrir à Lubumbashi. Les autorités de l’aéroport de Luano lui refusent désormais cette autorisation qui ne semblait poser aucun problème lorsque Katumbi faisaient partie de la majorité. L’ex-gouverneur craint également pour sa vie. Après une tentative d’empoisonnement en 2014, l’étrange accident de la circulation du 21 janvier 2016 laisse perplexe l’ancien gouverneur – voir notre article.

Coffre-fort et réservoir de voix

Autre personnalité dans le collimateur du pouvoir : Gabriel Kyungu. Le turbulent patron de l’Unafec s’est aussi prononcé contre le troisième mandat de Joseph Kabila et le démembrement du Katanga. Membre de la majorité, Kyungu a lui aussi quitté le navire pour rejoindre les frondeurs du G7. En novembre, Kyungu s’est vu empêché par les forces de l’ordre d’accéder à son lieu de culte de Lubumbashi. Quelques jours auparavant, le siège de l’Unafec avait été investi par des « hommes en uniformes » qui avaient arrêté huit militants du parti. Kyungu inquiète le pouvoir à cause de forte capacité de mobilisation de la population katangaise via l’Unafec, son parti politique. Le maintien de l’ordre au Katanga devient donc l’une des priorités de Joseph Kabila. Coffre-fort de la République (via notamment l’entreprise publique, Gécamines) et important réservoir de voix lors des élections, la province minière ne doit pas échapper au camp présidentiel s’il souhaite se maintenir au pouvoir. La RDC connait une crise politique sans précédent alors que la Constitution interdit au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. L’opposition redoute que le pouvoir ne cherche à retarder le processus électoral afin de plonger le pays dans une période de transition et permettre ainsi au chef de l’Etat de rester en place. Joseph Kabila a donc mis en place un important dispositif politique, et surtout sécuritaire, pour garder l’ex-Katanga sous contrôle.

Garder le contrôle

Le président congolais peut encore compter sur quelques alliés (de circonstance) comme John Numbi, l’ex patron de la police, débarqué après l’affaire Chebeya, reclus dans sa ferme katangaise et que l’on soupçonne de « télécommander » le groupe armé Bakata Katanga à sa guise – voir notre article. Il y a aussi le commandant de la deuxième zone de défense, Jean-Claude Kifwa, à la manoeuvre dans la répression de l’Unafec à Lubumbashi. Le chef de l’Etat peut aussi compter sur le général Philémon Yav, patron de l’armée à Lubumbashi et réputé proche du chef de la « maison militaire » de la présidence, François Olenga. Zoé Kabila, frère du président et député du Katanga, constitue également une pièce maîtresse pour « tenir » la province. Il est « l’oeil et les oreilles du président au Katanga ». Prochaine étape importante pour la majorité présidentielle : les élections des nouveaux gouverneurs du 26 mars. Le pouvoir compte bien imposer ses propres candidats comme il l’a fait en nommant des commissaires spéciaux pour administrer les nouvelles provinces avant les élections. Après s’être « débarrasser » de son ancien allié (et futur concurrent ?) Katumbi, le président congolais ne souhaite pas voir le Katanga lui échapper. Le candidat de la majorité présidentielle pour succéder à Moïse dans la nouvelle province du Haut-Katanga (Lubumbashi) est déjà connu et validé par la CENI, il s’appelle Jean-Claude Mazembe Musonda"


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Message  ndonzwau 9/3/2016, 9:40 pm

"PRÉSIDENTIELLE 201 - CANDIDATURE UNIQUE DE L’OPPOSITION : KATUMBI CONSULTE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14188:presidentielle-201-candidature-unique-de-l-opposition-katumbi-consulte&catid=85:a-la-une&Itemid=472

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Car%206675_200_200
  
L’Opposition, plus que jamais soudée autour de l’alternance démocratique en 2016, ne se croise plus les bras. Chaque jour qui passe est capitalisé pour multiplier ses chances de réussite. Depuis sa résidence de Lubumbashi, Moïse Katumbi, bat le rappel des troupes pour une véritable union de l’Opposition. Hier mardi, il a échangé avec les leaders du G7. Sa démarche vise à obtenir un accord autour d’un candidat unique de l’Opposition afin de barrer la route à la MP lors de la présidentielle 2016.
Le Potentiel[/size][/justify]
 
 Depuis son départ du PPRD, parti présidentiel, et son adhésion au « Front citoyen 2016 », plate-forme formée en faveur de l’alternance démocratique en République démocratique du Congo, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga est membre de l’Opposition. Pas de doute, encore moins de dessin à faire pour s’en convaincre. S’étant émancipé de la Majorité présidentielle (MP), Moïse Katumbi Chapwe ne cache plus ses opinions sur la marche du pays. Il use à fond du droit à la libre expression que consacre la Constitution pour porter haut la voix au débat démocratique en RDC. 

Quand bien même il ne l’aurait pas encore officiellement exprimé, ses ambitions politiques ne font plus mystère dans l’opinion nationale et internationale. Tout le monde sait que le président du TP Mazembe est candidat à la prochaine élection présidentielle.  Et par voie de conséquence, il serait le principal adversaire politique de Joseph Kabila si jamais celui-ci était tenté de se présenter à ce scrutin pour lequel sa famille politique remue ciel et terre en vue de le renvoyer sine die.
Etant donné que la partie n’est facile du fait des entraves et autres embûches que la MP ne cesse de dresser contre le processus électoral, Moïse Katumbi Chapwe a dernièrement eu le courage d’appeler l’Opposition à s’unir pour ne pas prêter le flanc à la Majorité au pouvoir. Selon lui, l’Opposition a toutes les chances de gagner la prochaine présidentielle. A une condition, former un front commun et parler d’une seule voix. Aller en ordre dispersé à ce scrutin essentiel que tout le monde attend pour l’alternance politique serait contreproductif.
Aussi appelle-t-il ses pairs de l’Opposition à unir leurs énergies et stratégies afin d’affronter efficacement la MP vis-à-vis qui ne ménage rien pour montrer qu’elle est sur les dents et prête à vendre chèrement sa cession du pouvoir. 

RATISSER LARGE

Pour le moment, Moïse Katumbi s’est donné le temps pour écouter les autres leaders de l’Opposition. C’est à Lubumbashi, son fief, qu’il a poursuivi la série de consultations de grands noms de l’Opposition. Hier mardi, les leaders du G7 ont fait le déplacement de la résidence du président du TP Mazembe sur la rue Lofoi du quartier Golf. Il s’agit d’Olivier Kamitatu de l’Arc, Pierre Lumbi du MSR, José Endundo de PDSC, Christophe Lutundula de MCDD, Dany Banza de l’ACO, Charles Mwando Nsimba de l’Unadef et Gabriel Kyungu wa Kumwanza de l’Unafec. 
La rencontre était voulue sobre et détendue. Une façon de traduire dans les faits la sérénité qu’affiche l’Opposition, ravivée par la pertinence de son combat et la forte adhésion populaire. Que faut-il retenir de cet échange ? Le plus évident est que Moïse Katumbi étoffe de plus en plus sa carrure de présidentiable en 2016. Même s’il tarde à annoncer officiellement sa candidature à la prochaine bataille présidentielle, on sait néanmoins que l’homme de trois penaltys, qui n’a pas hésité à tourner le dos au chef de l’Etat Kabila et sa Majorité, travaille sur sa nouvelle image d’homme d’Etat. Il sait qu’il a une carte à jouer. Son bilan élogieux à la tête de l’ex-province du Katanga et son aura sur la scène sportive jouent tout autant en sa faveur.
Pour l’instant, il cherche à consolider sa nouvelle identité politique. Question de faire oublier son long passé de cadre PPRD. Quoi de plus normal que de se présenter en fédérateur de l’Opposition, dont il fait désormais partie. En businessman avisé, Moïse Katumbi Chapwe sait que la victoire se forge par palier et qu’elle est généralement le couronnement d’une stratégie bien affinée. Comme un puzzle, il réunit à pas rassurés les différents éléments qui devaient consolider sa vision.
Entre Katumbi et le G7, on sait que le rapprochement est tout à fait naturel. D’abord, les deux parties ont partagé un bon moment au sein de la MP, avant de la quitter, presque à la même période. Comme Katumbi, le G7 est persécuté sur tous les fronts.

S’UNIR POUR TRIOMPHER
 
Les deux parties ont donc un idéal commun qu’il ferait mieux de partager pour le besoin de la cause. La rencontre du mardi 8 mars entre Moïse Katumbi et le G7 est ce chant de cygne qui annonce l’arrivée d’un grand fédérateur de toutes les politiques et sociales de l’Opposition. Celle-ci ne voudrait pas commettre de faux pas ou se faire dribbler par la MP. Et Moïse Katumbi qui maîtrise les méthodes de la MP, pour l’avoir servie pendant très longtemps, ne voudrait pas laisser au hasard le moindre détail. D’où, son appel, maintes fois répétés, à l’union de l’Opposition pour empêcher la MP de dicter sa loi aux prochaines échéances électorales.
Est-ce que l’appel de Katumbi sera bien entendu ? Sa première rencontre avec le G7 augure déjà des lendemains meilleurs. Espérons que d’autres leaders de l’Opposition ne débouteront pas la main tendue de l’homme du « troisième penalty » - cette célèbre métaphore qui a mis sens dessous sens dessus toute la  Majorité présidentielle.
Par ailleurs, selon des sources proches du G7, la rencontre de la rue Lofoi est revenue sur le respect de la Constitution et des délais constitutionnels en ce qui concerne la tenue d’élections essentielles. Tous, à l’unanimité, ont reconnu qu’une union de l’Opposition devant déboucher sur une candidature unique est indispensable pour donner l’occasion au peuple congolais de vivre la première alternance démocratique de l’histoire de la RDC."


"RDC: LES TRANSFUGES DU "G7" FONT BLOC DERRIÈRE L'EX-GOUVERNEUR DU KATANGA
° http://www.izf.net/afp/rdc-les-transfuges-g7-font-bloc-derriere-lex-gouverneur-katanga
Sept transfuges de la majorité passés à l'opposition au président congolais Joseph Kabila en septembre se sont rangés mardi en ordre de bataille derrière l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, en insistant pour que la présidentielle ait lieu en 2016 comme le veut la Constitution.
"Moïse Katumbi est au cœur du G7", a déclaré Gabriel Kyungu, l'un des ténors de ce groupe de sept partis frondeurs en recevant M. Katumbi au siège de son parti, à Lubumbashi, ex-capitale d'un Katanga récemment éclaté en quatre provinces, dans le sud-est de la République démocratique du Congo.
"L'équipe qui cause des insomnies à [M. Kabila] est désormais constituée", a affirmé M. Kyungu, figure de la politique katangaise en officialisant un rapprochement qui semblait de plus en plus évident au fil des derniers mois.
Il y a une "identité parfaite des vues entre [le G7] et Moïse Katumbi six mois après", s'est réjoui Olivier Kamitatu, ancien ministre du Plan de M. Kabila.

Richissime homme d'affaires, M. Katumbi, président du club de football champion d'Afrique Tout-Puissant Mazembe de Lubumbashi, a démissionné de ses fonctions de gouverneur du Katanga en même temps qu'il claquait la porte du parti présidentiel en septembre quelques jours après la scission du G7 d'avec la majorité soutenant M. Kabila.
"Nous et Moïse Katumbi avons quitté le président Kabila et la majorité [...] pour les mêmes raisons", a déclaré M. Kamitatu à l'AFP.
"Nous restons attachés au respect de la Constitution, attachés à la date du 19 décembre 2016 qui doit être précédée par la tenue de la présidentielle", a-t-il dit en faisant référence à la fin du mandat de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la loi fondamentale interdit de se représenter.

- Un air d'intronisation -

Au siège du parti de M. Kyungu, les fondateurs du G7 ont réservé un fauteuil spécial à M. Katumbi, alors qu'ils étaient assis, eux, sur des chaises ordinaires, donnant à la rencontre un air d'intronisation coutumière.
"C'est le G7 qui recevait Moïse Katumbi et ce visiteur prestigieux a droit à une meilleure chaise, une chaise spéciale", a néanmoins tenu à préciser M. Kamitatu.
M. Kamitatu, avait affirmé il y a quelques mois que le G7 soutiendrait un candidat unique à la prochaine présidentielle. Interrogé par l'AFP pour savoir si ce candidat était Moïse Katumbi, il a déclaré qu'il n'était "pas question de candidature" à ce stade.
"Je ne suis pas membre du G7, ma présence entre dans le cadre des consultations que j'effectue", a déclaré pour sa part M. Katumbi.

Populaire et charismatique, M. Katumbi, 51 ans, fait figure de candidat probable à une future présidentielle, mais n'a pour l'heure fait aucune annonce en ce sens.
Le climat politique est tendu en RDC alors que chaque jour qui passe rend un peu plus improbable la tenue de la présidentielle avant la fin de l'année.
Alors que l'ONU dénonce depuis des mois ce qu'elle qualifie de vague d'arrestations arbitraires, la délégation de l'Union européenne à Kinshasa a jugé mardi dans une déclaration que "le respect des droits de l’Homme et des libertés civiles [était] crucial afin de permettre des élections transparentes, apaisées et crédibles".
Dans ce court texte, l'UE dit être "préoccupée" par les informations "faisant état d'actes de harcèlements et intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques, des membres de la société civile et des médias"."


"Lubumbashi: Moïse Katumbi accuse la police d’avoir encerclé l’église où il priait
° http://www.radiookapi.net/2016/03/08/actualite/politique/lubumbashi-moise-katumbi-accuse-la-police-davoir-encercle-leglise-ou
L’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, déplore  le comportement de la police qui, d’après lui, a encerclé mardi 8 mars la Basilique Sainte Marie de la commune de la Kenya à Lubumbashi. Il était dans l’église en train de prier en compagnie de tous les membres de la plate-forme G7 à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Moïse Katumbi ajoute que la police a lancé des gaz lacrymogène à la foule qui le suivait après la messe.

Intervenant sur Radio Okapi, Moïse Katumbi a déclaré:
«Vous mettez des policiers entourer la Basilique, armés jusqu’aux dents ! Là, nous sommes allés prier Dieu, prier pour nos autorités, prier pour le pays et prier pour toute la population congolaise. Maintenant, vous envoyez des  policiers entourer la Basilique. Depuis que je suis né, c’est la première fois […] Même à l’époque de Mobutu, le Maréchal n’avait envoyé en aucun jour des policiers encercler une église.»

Pour lui, cet acte témoigne de «l’insécurité totale». «Et nous ne pouvons tolérer des choses comme ça», a poursuivi l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, appelant le Gouvernement  à prendre ses responsabilités.
Ecoutez Moïse Katumbi ici:

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Radio Okapi a contacté les autorités de la police pour avoir leur réaction à ce sujet. Elles ont promis de «vérifier ces allégations» de l'ancien gouverneur.   
Ce dernier avait quitté le parti présidentiel (PPRD) en septembre 2015. Et au cours d’une conférence de presse dimanche 3 janvier à Lubumbashi, il avait annoncé officiellement son appartenance à l’opposition politique."


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Message  ndonzwau 15/3/2016, 4:54 pm

"RDC: députés et sénateurs en session ordinaire
° http://www.radiookapi.net/2016/03/15/actualite/politique/rdc-deputes-et-senateurs-en-session-ordinaire

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Palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La session ordinaire du Parlement congolais s’ouvre mardi 15 mars. Cette session devra se pencher en priorité sur les matières relatives aux élections et au dialogue national, estime Crispin Ngoy, député de la Majorité présidentielle (MP). L’opposant Juvénal Munubo pense de son côté qu’en plus des élections, les parlementaires devraient privilégier les questions de sécurité dans l’Est du pays.


Crispin Ngoy reconnaît que 2016 est une année de beaucoup de défis, qui doivent être abordés au cours de cette session parlementaire :
«Sur le plan politique, il y a le dossier relatif au dialogue national, qui est indispensable. Alors, toutes les matières législatives qui seront là pour faciliter ce dialogue, ce sont les matières qui devront être traitées.»
Il a par ailleurs évoqué la nécessité de la révision du fichier électoral en vue de prochaines élections. Partis politiques et observateurs sont unanimes sur la nécessité de réviser ce fichier notamment pour ajouter des personnes en âge de voter et supprimer des personnes décédées.   
Selon le député Crispin Ngoy, les matières relatives à l’unité nationale et à la paix devraient aussi figurer à l’agenda de la session de mars.

Dans les rangs de l’opposition, le député Juvénal Munubo a insisté sur deux matières prioritaires : les élections et la sécurité dans l’Est de la RDC.
«C’est le financement des élections, parce qu’il ne nous reste que huit mois pour organiser la présidentielle et les législatives […] Autre matière, c’est la sécurité dans l’Est. La situation sécuritaire est très préoccupante là-bas, avec les groupes armés. Les ADF sont toujours actifs à Beni. Il y a toujours des morts qu’on compte», a déclaré Juvénal Munubo. 
Il a par ailleurs évoqué les questions restées en suspens dans la précédente session comme celles portant sur le rapport du Fonds de promotion de l’industrie et la motion de défiance contre le ministre de l’Intérieur.

«La loi sur le statut d’anciens chefs de l’Etat est très importante, dans la mesure où elle nous permettra de garantir une alternance de pouvoir pacifique», a conclu Juvénal Munubo."

"Parlement : la session de tous les enjeux
° http://www.lephareonline.net/23357-2/
Députés et Sénateurs reprennent ce matin le chemin du Palais du peuple où s’ouvre ce mardi 15 mars la première session ordinaire parlementaire de l’année.
En effet, cette session serait la dernière pour la législature de 2011 si tous les paramètres (techniques, administratifs et financiers) étaient réunis. Mais, à l’analyse de la situation sur le terrain en prenant notamment en compte tous les aspects ci-haut relevés, le « glissement » se veut ou devient presqu’inévitable.


Plusieurs dossiers attendent l’aval du parlement ou tout au moins son intervention en vue de leur règlement. Parmi les plus brûlants, il y a d’abord le processus électoral qui se trouve actuellement presqu’en phase de blocage qui ne dit pas son nom.
Depuis la publication de son calendrier électoral global en février 2015, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) n’a réussi à organiser aucun scrutin prévu dans son chronogramme. Les élections locales, urbaines, provinciales qui devraient se tenir l’année passée, ainsi que provinciales, sénatoriales qui devaient intervenir en début de l’année en cours – suivant ledit calendrier, toutes les autres élections devaient être organisées entre octobre 2015 et mars 2016 à part la présidentielle et les législatives nationales – mais, rien n’a été fait.

A ce propos, l’on a assisté au dernier trimestre de 2015, au jeu de ping-pong entre le gouvernement et la Ceni. La Ceni accusait l’Exécutif national de n’avoir pas mis à sa disposition des moyens financiers conséquents afin de lui permettre de faire son travail. Alors que le gouvernement, par la bouche de son ministre de l’Economie, soutenait le contraire. Curieusement, la Ceni a surpris tout le monde en février 2016 en publiant le calendrier d’élection des gouverneurs de provinces. Une autre surprise a été vécue le week-end dernier avec l’élection des bureaux des assemblées provinciales dans les 21 provinces issues du démembrement.
Eu égard à cette situation, des analystes s’accordent pour dire que cette question ne manquera pas d’être abordée au cours de la session de mars qui s’ouvre ce matin. La Représentation nationale devra chercher à voir clair dans le dossier en vue de rassurer la population de la suite du processus.
Toujours dans ce chapitre lié à l’organisation des élections, le Parlement est censé renforcer le contrôle sur la gestion gouvernementale, notamment veiller à l’utilisation des fonds alloués au processus électoral dans l’exercice budgétaire 2016, surtout que le Premier ministre l’avait affirmé lors de la défense de la loi de finances 2016.

Fini l’arrogance et l’orgueil des ministres !

Un autre dossier brûlant avec lequel il faudra faire au cours de la présente session est le contrôle parlementaire. La Cour constitutionnelle ayant tranché sur la saisine de l’Assemblée nationale en rapport avec l’examen de la motion de défiance ou de censure, les élus ont dû recouvrer leur pouvoir traditionnel de contrôleurs de la gestion publique. A partir de ce moment, ils sont capables de sanctionner tout membre du gouvernement ou un mandataire public qui verserait dans la malversation. Car, la Cour a tranché en faisant savoir qu’une motion de censure ou de défiance ne peut pas être cassée par une autre motion, en l’occurrence incidentielle ou de procédure.
Il importe de rappeler, à ce sujet, que certains membres du gouvernement affichaient un comportement plein d’orgueil et d’arrogance vis-à-vis du parlement en misant sur des stratégies sales consistant à casser les motions de défiance érigées contre eux par une autre motion en violation de la loi. Ce qui ne sera plus le cas depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Désormais, les membres de l’exécutif trempés dans la malversation ont la guillotine sur leur tête.

D’autres dossiers attendent également le parlement. C’est le cas du dédoublement des partis politiques observés depuis la fronde de sept partis de la majorité regroupés au sein du G7. Presque chaque parti du G7 a aujourd’hui son rival qui se réclame fidèle à la MP.
Et il y a aussi la question liée à la recomposition des groupes parlementaires, car nombreux ont enregistré des défections suite au divorce des partis du G7 avec la MP.
Toutes ces questions, estiment les observateurs, promettent des étincelles au cours de la présente session qui s’annonce chaude vu la situation politique du pays qui n’augure en rien de lendemains meilleurs.
Aux parties, majorité aux affaires et opposition, sans oublier la société civile, de faire en sorte que le chaos soit évité pour le bien-être commun."


"Palais du peuple. Parlement : ouverture ce matin de la session de tous les enjeux ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9489

"PARLEMENT
15 MARS 2016 : UNE SESSION DU PROCESSUS ÉLECTORAL"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6964


° http://groupelavenir.org/ce-matin-ouverture-de-la-session-ordinaire-de-mars-2016/



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Message  ndonzwau 16/3/2016, 11:22 pm

"Rentrée parlementaire : Kengo et Minaku proclament leurs différences…
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10664

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Léon Kengo wa Dongo (président du Sénat) et Aubin Minaku (président de l’Assemblée nationale)

Après trois mois de vacances, les parlementaires congolais ont repris, mardi 15 mars, le chemin du Palais du peuple à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de mars 2016. Cet événement est devenu l’occasion pour les analystes de décrypter les messages subliminaux émis tant par le numéro un de la chambre basse que par son collègue de la chambre haute. Dans son allocution, le président du sénat Léon Kengo wa Dondo a mis l’accent sur le respect de la Constitution impliquant le fonctionnement harmonieux des institutions. Président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la "majorité présidentielle" (MP), Aubin Minaku a inscrit le "dialogue politique national inclusif" au rang de "priorité" de la Représentation nationale. A quelques neuf mois de l’expiration du second et dernier mandat du président sortant "Joseph Kabila", les deux animateurs du "Pouvoir législatif" enclenchent, sans le vouloir, la "lutte pré-finale" entre les partisans de l’Etat de droit et ceux de la dérive dictatoriale.


Dans quel état les parlementaires, partis en vacances le 15 décembre dernier, ont-ils trouvé leur pays? Il faut être de mauvaise foi pour ne pas constater la montée en puissance de l’unanimisme et de l’intolérance politique. Les espaces de liberté sont de plus en plus verrouillés par le pouvoir kabiliste. La liberté de réunion est devenue l’apanage du parti dominant, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie). Un PPRD dont les agissements n’ont plus rien à envier à ceux d’un parti-Etat. L’égalité des Congolais devant la loi est appliquée de manière variable selon qu’on est membre de l’opposition ou de la majorité. Que devient, dès lors, le deuxième alinéa de l’article 69 de la Constitution qui stipule clairement que le président de la République "veille au respect de la Constitution"?

Dans son allocution d’ouverture de la session ordinaire du sénat, le président Léon Kengo wa Dondo ne s’est pas départi de la réputation de légaliste qui lui colle à la peau. Il a axé son discours sur les dix années d’existence de la Charte fondamentale promulguée le 18 février 2006 par "Joseph Kabila". Une Charte fondamentale, a-t-il rappelé, qui a été "le fruit d’un consensus politique" issu de l’Accord global et inclusif de Sun City avant d’être approuvée par référendum "par 85% de la population congolaise".
Pour Kengo, le respect de la loi fondamentale en vigueur revient à rencontrer les valeurs ayant guidé les constituants de 2005. Le président du sénat de citer notamment la souveraineté nationale, la conquête du pouvoir par des voies démocratiques, le respect des droits fondamentaux, la forme républicaine de l’Etat.
Pour lui, "tous les articles de la Constitution s’interprètent à l’aune des sept préoccupations majeures" ayant servi de de "balises" aux constituants de 2005 pour organiser les institutions de l’Etat (le Président de la République, le Parlement, le gouvernement, les Cours et tribunaux). Il a mentionné notamment "assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat", "éviter les conflits" (non seulement au sein des institutions mais surtout au sein de l’ensemble du corps social).

Cette énumération ne pourrait être complète sans les cinq autres préoccupations : "instaurer un Etat de droit"; "contrer toute tentative de dérive dictatoriale"; "garantir la bonne gouvernance"; "lutter contre l’impunité et assurer l’alternance démocratique".
Du fil en aiguille, Léon Kengo a plaidé pour la "réhabilitation" des institutions d’appui à la démocratie que sont la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). "Rétablir dans l’estime, dans la considération d’autrui". Telle est la définition du verbe "réhabiliter". Il faut refuser de regarder pour ne pas voir que la CENI et le CSAC inspirent la plus grande méfiance au sein de l’opinion.
Sans le dire de manière explicite, Léon Kengo wa Dondo tire ainsi la sonnette d’alarme au moment où les observateurs impartiaux conviennent que l’ex-Zaïre va droit au mur. La souveraineté nationale n’est plus qu’une formule de style. Le peuple congolais n’est plus libre d’exercer sa souveraineté qui est confisquée par les gouvernants du moment. Des preuves? La liberté d’aller et de venir est foulée aux pieds. Il en est de même de la liberté d’expression, de réunion, d’association et de presse.

"Kabila Wumela" versus "Respect de la Constitution"

Qu’en dit le président de l’Assemblée nationale? C’est sans surprise qu’Aubin Minaku - qui est également le secrétaire général de la majorité présidentielle - a pris le contre-pied de son collègue de la chambre haute.
Dans son discours, "Aubin" a invité les députés nationaux "à s’approprier les conclusions issues du dialogue politique national inclusif" initié par "Joseph Kabila" depuis le mois de mai 2015. Selon lui, ce forum devrait démarrer ses travaux "dans les prochains jours" "dans l’intérêt supérieur de la Nation".
Pour le président de l’Assemblée nationale, la session ordinaire de mars aura à se pencher "essentiellement" sur des "questions politiques". Et de citer notamment l’examen et le vote du projet de loi relatif au recensement et à l’enrôlement des électeurs avant d’exhorter "les élus du peuple, en tant qu’hommes d’Etat, à plus de la hauteur et du dépassement dans le comportement, en vue d’un rassemblement pour l’unité et la cohésion nationale".
Après avoir égrené les autres points inscrits à l’ordre du jour dont la situation sécuritaire à l’Est, Minaku a invité les députés à faire montre d’une "implication responsable à tout processus visant la survie de la RDC et de la population congolaise".

Revenons au "dialogue" initié par "Joseph Kabila". Nombreux sont des observateurs qui s’interrogent sur la nécessité de mettre sur pied un forum informel alors que le Parlement constitue le lieu par excellence où peuvent être débattus tous les sujets d’intérêt national. "Il n’est pas nécessaire d’ameuter tous les groupes socio-professionnels pour parler du pays alors que l’Assemblée nationale et le sénat sont les cadres désignés pour ce faire ", entend-on dire.
En dehors de l’UDPS qui considère ce dialogue comme un "derby", dixit Lisanga Bonganga, entre "Joseph Kabila" d’une part et Etienne Tshikesedi wa Mulumba de l’autre et leurs alliés respectifs, les autres opposants regroupés dans la « Dynamique de l’opposition » et dans le « G7 » ne partagent guère cet avis. Pour eux, le « dialogue politique national inclusif» est un « piège ».

Au cours d’un point de presse qu’il a animé conjointement avec son collègue Jean-Claude Vuemba, le 10 novembre 2015, à Bruxelles, le député national Franck Diongo Shamba n’est pas allé par quatre chemins en accusant « Joseph Kabila » de personnifier le « blocage » du processus électoral. « C’est un blocage organisé et planifié », précisait-il. Au motif que « Joseph Kabila n’a plus intérêt qu’’il y ait élection ». Aussi, estime-t-il que le pouvoir kabiliste n’est nullement fondé d’invoquer la force majeure. Diongo ira plus loin en ajoutant : « le dialogue n’est qu’une supercherie pour trouver un semblant de compromis pour mettre sur pied un régime de transition d’une durée de deux à trois ans ».
Président en exercice du G7, Charles Mwando Nsimba ne disait pas autre chose le 14 janvier dernier lors de la sortie officielle de ce groupement : « (…), le processus électoral est délibérément bloqué par la majorité présidentielle et son gouvernement qui, en sus de l’asphyxie financière, ne cessent d’interférer sur le travail de la CENI ».

On peut gager que la session parlementaire qui a démarré mardi 15 mars donnera lieu à des empoignades aux allures de « lutte pré-finale » entre les chantres du « Kabila Wumela» et les défenseurs du respect de la Constitution. Ambiance"



° http://www.radiookapi.net/2016/03/16/actualite/politique/rdc-aubin-minaku-mobilise-les-deputes-pour-le-dialogue-national
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/16/congo-kinshasa-dix-neuf-militants-arretes-lors-d-un-rassemblement-pacifique-a-goma_4883988_3212.html

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Message  ndonzwau 18/3/2016, 11:30 pm

"RDC : Kabila refuse de "jouer le match" contre Katumbi au Katanga
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.afrik.com/rdc-kabila-refuse-de-jouer-le-match-contre-katumbi-au-katanga
En RDC, la bataille présidentielle aurait-elle déjà commencé ? Passerait-elle par l’élection des nouveaux gouverneurs de province prévue le 26 mars prochain ? Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : aucune des quatre nouvelles entités formées à partir de l’ex-Katanga n’aura à sa tête un proche de Moïse Katumbi, dont la popularité demeure pourtant intacte.

Et pour cause. Les candidatures de ces derniers ont toutes été invalidées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) – instance accusée par l’opposition d’être inféodée au pouvoir – et les recours rejetés par la Cour d’appel de Lubumbashi, le 8 mars dernier.
C’est le cas en particulier de trois anciens ministres provinciaux du gouvernorat de Moïse Katumbi : Jean-Marie Dikanga Kazadi, Barthélemy Mumba Gama et Edmond Mbaz – qui aurait été confronté, si sa candidature avait été validée, à l’ancien ministre de l’Intérieur Richard Muyej dans la province du Lualaba. Que leur reproche la CENI au juste ? De s’être présenté en tant qu’indépendants, alors que leurs partis respectifs demeurent membres de la Majorité présidentielle et que celle-ci a déjà présenté dans la province ses propres candidatures.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de vives tensions, marqué par un recul des libertés publiques et des droits politiques, en particulier dans la riche province minière de l’est, clé pour l’élection présidentielle en RDC. Cette semaine, Pierre Lumbi, président du MSR et membre éminent du G7, l’une des principales plateformes de l’opposition, a exprimé son ras-le-bol face à la traque tous azimuts dont seraient victimes, selon lui, les opposants politiques dans la province de l’ex-Katanga. Le lundi 14 mars dernier, alors qu’il venait de débuter une rencontre dans une salle de réunion de l’Hôtel Lubumbashi, Pierre Lumbi et ses camarades « ont été brutalement empêchés de tenir leur réunion ». « Une énième preuve », d’après le MSR, « que la dérive totalitaire du pouvoir du Président Joseph Kabila atteint des sommets inégalés dans l’histoire (du pays). »
Dans l’ex-Katanga, la répression de l’opposition s’étend jusqu’aux médias. Depuis le 11 mars, « La Voix du Katanga », une télévision appartenant à Gabriel Kyungu, une autre figure du G7, très proche de Moïse Katumbi, a cessé d’émettre. Cette décision fait suite à la fermeture administrative, quelques semaines plus tôt, de deux chaines de radio-télévision, Nyota et télévision Mapendo, propriété directe du dernier gouverneur de la province cuprifère.

Selon un rapport publié cette semaine par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), « l’avenir de Joseph Kabila passe… par le Katanga, fief familial et politique ». Il risque cependant de rencontrer sur le terrain katangais une forte résistance de la part de Moïse Katumbi et du reste de l’opposition qui, eux, sont bien décidés à jouer le match électoral dans le strict respect des règles constitutionnelles."



° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-troisieme-media-proche-de-lopposition-ferme-a-lubumbashi/
° http://afrikarabia.com/wordpress/tensions-en-rdc-kinshasa-les-kivus-et-lex-katanga-dans-loeil-du-cyclone/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/309510/politique/rd-congo-ceni-tue-suspense-lex-katanga/
° http://www.jeuneafrique.com/309543/politique/rd-congo-fermeture-dune-radio-television-dopposition-a-lubumbashi/
° http://desc-wondo.org/fr/le-katanga-en-etat-de-guerre-jj-wondo/
° http://desc-wondo.org/fr/katanga-le-calme-avant-la-tempete-georges-berghezan/

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Message  ndonzwau 24/3/2016, 10:12 pm

"Lubumbashi : Des éléments de la "GR" en visite nocturne dans la ferme de Katumbi?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10684
Selon des sources bien informées à Lubumbashi, plusieurs éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila", communément appelés "GR", ont été aperçus dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 mars dans une ferme appartenant à l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.

A en croire ces sources, un camion rempli des membres de la "garde républicaine" est arrivé aux environs de minuit dans cette propriété de Moïse Katumbi. Des sympathisants de celui-ci auraient été alertés par des villageois. "Ces militaires n’ont quitté le lieu que vers 4 h00 du matin de ce jeudi 24 mars". La ferme dont question s’appellerait "Futuka". Elle serait située à une trentaine de kilomètres de Lubumbashi.
La rédaction de Congo Indépendant a tenté en vain de joindre au téléphone l’ancien gouverneur qui se trouverait à l’étranger. "Le président Joseph Kabila considère Moïse Katumbi comme son adversaire le plus coriace, explique un activiste de la société civile joint au téléphone à Lubumbashi. Kabila est à l’affût du moindre prétexte pour éliminer ’Moïse’ politiquement. Il n’est pas exclu que ces ’GR’ aient profité de l’absence du propriétaire des lieux pour enfouir un petit arsenal et accuser celui-ci de préparer la sécession au Katanga".

Depuis le mois de janvier dernier, l’auteur de ces lignes n’a cessé de rapporter une ambiance digne d’un "état de siège de fait" qui règne dans l’ex-Shaba en général et dans la nouvelle province du Haut Katanga en particulier. On assiste à une sur-militarisation injustifiée de cette Région plutôt paisible pendant que les rebelles ougandais de l’ADF massacrent, en toute impunité, des habitants du territoire de Beni dans la province du Nord Kivu.
On apprend ainsi que l’ancien patron de la police nationale John Numbi Banza Tambo - qui est considéré comme le suspect numéro un dans l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et de son collaborateur Fidèle Bazana - aurait "repris du service". La police, l’armée et l’ANR (Agence nationale de renseignements) disposent des pouvoirs accrus pour arrêter qui elles veulent, quand elles veulent. Les activités des partis politiques sont interdites. Les "marches de soutien" organisées par le PPRD en faveur du président sortant "Joseph Kabila", elles, restent autorisées.

C’est le lieu de rappeler cette dépêche de l’ACP datée du 27 janvier. Celle-ci rapportait qu’au cours d’une parade mixte police-armée organisée au camp Vangu, à Lubumbashi, le "général" Jean Claude Kifwa, commandant de la 2ème zone de défense militaire, s’est permis de lancer une "sévère mise en garde" en direction de ceux qu’il considère comme étant des "manifestants perturbateurs de l’ordre public". Entendez, des dirigeants des partis de l’opposition.
Kifwa qui a obtenu son grade sans devoir user le fond de ses pantalons dans des académies militaires semble ignorer que la force publique doit respecter la Constitution et non se mettre au service d’un individu, fût-il le chef de l’Etat. Kifwa semble ignorer que l’article 6 de la Loi fondamentale proclame la reconnaissance du "pluralisme politique".

Jean-Claude Kifwa et les autres sbires au service du "raïs" devraient savoir qu’un opposant est avant tout un Citoyen. A ce titre, celui-ci n’est pas tenu d’aimer ou de ne pas aimer les dirigeants de son pays. Il a, en revanche, le droit sacré de se demander, comme disait Alfred de Vigny, si les gouvernants en place conduisent le pays dans la bonne direction. Dans le cas contraire, le Citoyen a parfaitement le droit de critiquer et de contester son gouvernement sans devenir pour autant un "ennemi de la République".
Depuis le mois de septembre 2015, plusieurs fonctionnaires oeuvrant dans l’ancienne province du Katanga ont été "virés" sans d’autre forme de procès non pas pour avoir commis des fautes professionnelles. Mais simplement parce qu’ils seraient réputés membres ou sympathisants des organisations non affiliées à la "majorité présidentielle". Là où le bât blesse est que ces fonctionnaires ont perdu leurs situations respectives sur ordre de "Joseph Kabila". Quelle bassesse!

Chaque jour, des personnalités politiques étiquetées "G7" font face à diverses tracasseries militaro-policières dans l’ancienne province du Katanga. "Joseph Kabila", à travers ses "petits soldats", ne cesse de restreindre les droits et libertés de ses ex-alliés, devenus ses contempteurs les plus résolus. C’est le cas notamment de l’ancien gouverneur Katumbi dont la ferme a été "visitée" la nuit dernière par des "GR" qui ne rendent compte qu’à "Joseph Kabila". Affaire à suivre."



"La RDC veut réduire l'effectif de la monusco
°  http://www.bbc.com/afrique/region/2016/03/160324_monusco
Le ministre des affaires etrangères de la république démocratique du Congo en mission au siège des Nations-unies a demandé à l'ONU de réduire de moitié d'ici la fin de l'année le contingent des casques bleus opérant sur leur territoire.

Il a fait valoir que l'armée gouvernementale allait renforcer dans les prochains mois sa Force de réaction rapide, engagés contre les rebelles dans l'est du pays, par "d'autres unités, permettant une prise en charge totale des besoins de sécurisation de l'est du pays".
Devant le Conseil de sécurité, le chef de la diplomatie de la RDC Raymond Tshibanda a demandé aux membres de cette institution, de tenir compte des négociations menées entre l'ONU et Kinshasa pour une sortie ordonnée et définitive de la Monusco du congo democratique.
Le diplomate congolais qui a précisé que son pays n'a jamais demandé un départ précipité ou désordonné des Casques bleus, a toutefois souligné que les autorités de kinshassa vont créer les conditions objectives qui permettent que, d'ici la fin de cette année, la moitié de la force de la Monusco déployée puisse être retirée, sans mise en cause des acquis.

Cette demande des autorités congolaises intervient à un moment où une crise politique pointe à l'horizon en raison notamment d'un nouveau mandat que tente de briguer le président Kabila et denoncé par l'opposition.
cela survient surtout deux jours après une sortie du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui s'était déclaré lundi très préoccupé par l'impasse politique en RDC, ajoutant redouter un regain de violences si des "élections crédibles" ne sont pas organisées en temps voulu, conformément à la Constitution.
Le mandat de la mission de l'ONU en RDC (Monusco), forte de quelque 20.000 hommes, arrive à expiration à la fin de ce mois. Et pour l'heure, l'ONU n'envisage qu'une réduction de 1.700 hommes et insiste pour que le retrait des Casques bleus tienne compte de la sécurité sur le terrain, qui reste fragile"



""Concertations nationales ": Quid des " 100 recommandations prioritaires "?
°  http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10676
Depuis le mois de mai 2015, le prési dent sortant "Joseph Kabila" tente, sans grand succès pour le moment, de convaincre tous ses opposants "radicaux" à se retrouver autour d’une table pour "dialoguer". Deux ans auparavant, soit en septembre 2013, le même " Kabila" avait étonné l’opinion congolaise en organisant des "concertations nationales". Le but, disait-il, dans une allocution devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, était de "consolider la cohésion nationale ". L’étonnement suscité jadis par cette initiative présidentielle s’est muée en désillusion. Les participants à ce forum avaient formulé plus de 700 recommandations. Jugées " prioritaires", 100 recommandations ont été sélectionnées et transmises, en décembre 2013, à "Joseph Kabila". Quelles sont les réformes contenues dans ces 100 recommandations? Pourquoi celles-ci sont devenues un des secrets les mieux gardés de la République ?

"Nous ne voulons pas de concertations nationales bis". Cette phrase a été pro noncée le 5 décembre dernier par le député national Jean-Pierre Lisanga Bonganga. C’était à Bruxelles. Proche du leader de l’UDPS, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Lisanga est favorable au dialogue préconisé par " Kabila" à condition qu’il soit sous "arbitrage international". Chacun a le droit d’aimer ou de ne pas aimer le très populiste Lisanga. Reste que celui-ci a eu le mérite de dire tout haut ce que la grande majorité pense tout bas au sort mystérieux réservé aux "100 recommandations prioritaires".
À Bruxelles, des activistes politiques, communement appelés " combattants ", d’ironiser en parlant des "consternations nationales". Un vent favorable a fait atterrir à la rédaction de Congo Indépendant les fameuses recommandations sélectionnées. Le document porte la mention : " Confidential, for internal use only".

Après lecture, on est saisi par l’impression qu’un vrai "quiproquo" a existé entre "Joseph Kabila" et les "concertateurs". Le premier espérait obtenir, en contrepartie du gouvernement dit de cohésion nationale, la remise à zéro du compteur de la législature en mettant en route un nouveau régime de transition. Contre toute attente, les " concertateurs " ont cru bien faire en proposant une "thérapie de choc" aux allures de "suicide" pour réformer le système.
On comprend, dès lors, le temps mis par " Joseph Kabila " - pas moins d’un an - avant d’inclure certains concertateurs dans un gouvernement dit de "cohésion nationale".

De mauvaise grâce, "Joseph Kabila" va mettre en application quelques recommandations. Outre le gouvernement de cohésion nationale - dont la mission originelle était d’exécuter les réformes proposées -, on peut citer : voter et promulguer la loi d’amnistie (Ndlr : une amnistie chahutée faite à la tête du "client"); installer la Commission nationale des droits de l’Homme (Ndlr : une Commission aphone face aux restrictions des droits et libertés aînsi qu’à la montée en puissance de l’intolérance); installer le Conseil économique et social ; installer la Cour constitutionnelle ; adopter et promulguer la loi de programmation des modalités d’installation de nouvelles provinces.

Notons à ce sujet que les "concertateurs" considéraient cette dernière opération comme un " processus ". " Joseph Kabila " a, jusqu’ici, jeté une sorte de chape de plomb sur les "autres" recommandations. Citons les plus dérangeantes : supprimer les visas d’entrée et de séjour en RDC en faveur des étrangers d’origine congolaise ; lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite des membres du gouvernement, des mandataires publics et des magistrats par l’organisation des procès contre leurs auteurs et renforcer les peines relatives à ces infractions; organiser le recensement général de la population et de l’habitat ainsi que des enquêtes lourdes en vue de disposer des statistiques fiables de développement du pays (Ndlr : depuis la prise du pouvoir par l’Afdl à ce jour, les ex-Zairois n’ont pas de nouvelle carte d’identité) ; résoudre les conflits existant entre l’Armp, la Dmp et le Bceco et diligenter un audit organisationnel et financier des trois structures susmentionnées ; visiter au strict respect de la loi sur la passation des marchés publics (...); exécuter correcte ment la loi des finances votée et promulguée (...) (Ndlr : en 2014, le gouvernement à financé 190 projets non prévus dans le budget pour un montant d’un milliard USD); accélérer le processus de réforme des Forces armées, de la police nationale et des services de sécurité en prenant soin d’en exfiltrer les éléments étrangers; identifier toute personne qui entretient les groupes armés et la soumettre à la rigueur de la loi; créer une Commission Vérité, Paix et Réconciliation en se basant sur l’expérience de l’ancienne Commission Vérité et Réconciliation; assurer la juste représentativité de toutes les provinces dans le gouvernement national, les Services et entreprises publics, conformément à la Constitution ; organiser, dans les meilleurs délais, les élections locales, provinciales et sénatoriales.

Questions: Pourquoi "Joseph Kabila" a-t-il passé, par pertes et profits, la grande majorité des recommandations lui adressées? A-t-il déduit qu’il incarnait le "nouveau mal congolais" et que toute réforme équivaudrait, pour lui, à se tirer des balles dans les pieds? Lisanga Bonganga n’a pas tort. Le "dialogue politique national inclusif" risque d’être une réédition des "Concertations". Et ce, aussi longtemps que les participants n’auront pas compris que le " rais" n’a que faire des réformes. Ce qui l’intéresse c’est le pouvoir. Pour le pouvoir..."



Compatriotiquement !


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 13 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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