EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
ndonzwau a écrit:PS"RDC : un document interne de la CENI sème le doute sur la tenue des élections en 2016
° http://www.voaafrique.com/content/rdc-document-interne-ceni-seme-doute-sur-tenue-elections-2016/3168505.html
La Commission électorale indépendante (CENI) de la RDC reconnait l’authenticité de ce document mais nie l’avoir posté sur les réseaux sociaux.
Eddy Isango
29.01.2016 17:59
Le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba, que VOA Afrique a interviewé après une réunion au cours de laquelle le gouvernement congolais a promis de financer la révision du fichier électoral, attribue la publication du document sur la toile "à des individus en mal de sensationnel ".
"C’est un document qui ne peut être pris pour parole d’évangile dès lors que c’est une note interne d’études dans laquelle on déroule les différentes hypothèses, la faisabilité de la chose en ce qui concerne les cas de la révision –partielle ou totale- du fichier électoral", affirme M. Kalamba.
Selon lui, le document tentait de résoudre les revendications de différentes parties en ce qui concerne le fichier électoral jugé corrompu par l’opposition.
Ce fichier électoral a été constitué depuis avant les élections de 2006 et n’a jamais été revisité.
Entre-temps, beaucoup de cas de décès et des jeunes qui ont atteint l’âge de voter ont été enregistrés.Le document à la base des inquiétudes pose la problématique des moyens financiers que la CENI soutient ne pas en avoir pour tenir les prochaines élections.Jean-Pierre Kalamba joint par Eddy Isango
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La CENI reconnait donc un blocage à ce niveau.
M. Kalamba rappelle cependant que le document a été élaboré avant la réunion tenue jeudi avec les bailleurs de fonds, au cours de laquelle le gouvernement a promis de financer la révision dudit fichier.
Quant à savoir si le laps de temps restant permettrait à la CENI d’organiser l’élection présidentielle avant novembre 2016 comme le prévoit la Constitution congolaise, M. Kalamba évoque plutôt les consultations qui sont menées par son institution pour trouver une solution consensuelle.
"Voilà pourquoi la CENI consulte les uns et les autres pour s’entendre, compte-tenu des difficultés de finances au niveau où nous nous trouvons, compte-tenu du temps qui nous reste d’ici là, nous volons trouver un consensus", affirme-t-il."
Compatriotiquement!
PPS
"Haut Katanga : Le pouvoir kabiliste instaure un état de siège de fait
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10557
Que se passe-t-il dans l’ancienne province du Katanga? Des voyageurs en provenant de l’ex-Shaba font état d’une "ambiance militaro-policière" qui règne dans la ville de Lubumbashi et ses environs. D’aucuns assurent que l’ancien patron de la police nationale, le très antipathique John Numbi, aurait "repris du service". La police, l’armée et l’ANR (Agence nationale de renseignements) ont désormais des pouvoirs accrus. Elles peuvent arrêter qui elles veulent, quand elles veulent. Les membres de l’opposition sont sur leur garde.
C’est une dépêche de l’ACP datée du 27 janvier qui rapporte qu’au cours d’une parade mixte police-armée organisée, mercredi 27 janvier, au camp Vangu, à Lubumbashi, le "général" Jean Claude Kifwa, commandant de la 2ème zone de défense militaire, a lancé une "sévère mise en garde" à ce qu’il appelle les "manifestants perturbateurs de l’ordre public" .
Selon la même source, Kifwa a rappelé les missions dévolues à la police nationale et aux forces armées. A savoir respectivement, le maintien de l’ordre public et la défense de l’intégrité du territoire national.
Jean Claude Kifwa ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté qu’en sa qualité de commandant de la 2ème zone de défense, "il lui est reconnu le droit de faire intervenir" l’armée "là où la police est débordée".
Poursuivant sa logique, Kifwa s’est cru également en droit de lancer un "appel aux uns et aux autres de veiller au respect de l’ordre public". Et de préciser, sans rire, "qu’aucune manifestation non autorisée ne peut être organisée conformément à la loi". Au motif que, "les manifestations autorisées seront encadrées et sécurisées par les services de l’ordre".
Si le "général" Kifwa avait pris la peine de "feuilleter" la Constitution, il aurait appris d’abord que la Constitution en vigueur promulguée le 18 février 2006 par sa "hiérarchie" reconnait aux citoyens congolais le droit de se réunir pacifiquement et sans armes. Il aurait appris ensuite que les citoyens de ce pays ont le droit de manifester sur les voies publiques ou en plein air. Il aurait appris enfin, contrairement à ses allégations, que la manifestation sur les voies publiques ne sont plus soumises à une autorisation préalables. En revanche, les organisateurs sont tenus "d’informer par écrit l’autorité administrative compétente" (article 26-2).
N’en déplaise à Jean Claude Kifwa, un manifestant n’est peut pas être considéré comme un perturbateur de l’ordre public. L’obligation faite aux organisateurs des manifestations d’informer les autorités compétentes répond justement à la nécessité de permettre à la police de prévoir un dispositif d’encadrement des manifestations.
Depuis que "Joseph Kabila" est en conflit avec ses "oncles" du Katanga, cette province vit dans une atmosphère d’état de siège de fait. Le "raïs" tente maladroitement de mâter "ceux qui lui avaient donné une identité, une mère, un père et une ethnie". Cette phrase aurait été prononcée par Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
C’est quoi donc un état de siège? "Régime restrictif des libertés publiques pouvant être appliqué par décret sur tout ou partie du territoire en cas de menace étrangère ou d’insurrection, et caractérisé par l’accroissement du contenu des pouvoirs ordinaires de police, par la possibilité d’un dessaisissement des autorités civiles au profit des autorités militaire, et par l’élargissement de la compétence des tribunaux militaires". Telle est la définition de l’état de siège. L’ancienne province du Katanga ferait-elle face à une menace d’origine étrangère ou une insurrection? La réponse est : Non!
Au cours du mois d’octobre 2015, plusieurs bonzes de la majorité présidentielle ont défilé dans le chef-lieu de l’ex-Shaba. C’est le cas notamment de Richard Muyej, affublé à l’époque du titre ubuesque «d’envoyé spécial du chef e l’Etat au Katanga ». Après Muyej, le secrétaire général du PPRD, Henri Mova Sakanyi, a sillonné les grandes villes du Katanga. Il y est allé, semble-t-il, pour «redynamiser» les activités de cette formation politique dont les agissements dans l’ex-Shaba n’ont rien à envier à ceux d’un parti-Etat. Un parti qui a lamentablement échoué au plan politique, économique, social et sécuritaire.
Depuis le mois de septembre dernier, plusieurs fonctionnaires oeuvrant dans cette région ont été "virés" sans d’autre forme de procès. Non pas pour avoir commis des fautes professionnelles, mais simplement parce qu’ils seraient membres ou sympathisants des organisations non affiliées à la MP. Pire, le bourgmestre de Lubumbashi Oscar Sanguza Mutunda a interdit toutes les manifestations politiques sauf celles du PPRD et ses alliées. Une étrange conception de l’impartialité de l’Etat.
Le mercredi 20 janvier, des personnes présentes à l’aéroport de la Luano ont été scandalisées par le débarquement forcé de Charles Mwando Nsimba, président en exercice du "G7", d’un avion de la compagnie CAA à destination de Kalemie. L’ordre venait de la "haute hiérarchie". Pourquoi? Silence radio. On apprend que Moïse Katumbi Chapwe a été empêché de quitter le pays. Ici, on sait deviner le pourquoi. Il semble que l’ancien gouverneur du Katanga serait l’adversaire le plus redouté au sein du "clan kabiliste".
On le voit, au Katanga, l’armée, la police et l’ANR ne dissimulent plus leur partialité au service des intérêts d’un homme : "Joseph Kabila". Un activiste de la société civile joint au téléphone à Lubumbashi donne sa lecture: "Le général-major Jean Claude Kifwa et le général John Numbi devraient relire l’histoire immédiate de ce pays qui s’appelait encore le Zaïre. Ils apprendront que l’homme est la finalité de l’Etat. Et que tout pouvoir qui place ses intérêts avant l’intérêt général ne mérite que l’opprobre. Gare au jugement de l’Histoire...".
" RDC: fermeture des chaines de télévision Nyota et Mapendo"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160130-rdc-radiotelevision-nyota-mapendo-katanga-fermeture-fisc
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13949:interception-de-25-trucks-a-kasumbalesa-interdiction-de-sortir-du-pays-etc-moise-katumbi-dans-l-oeil-du-cyclone&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC : pourquoi la radio-télévision Nyota, proche de Katumbi, est interdite de diffusion"
° http://www.jeuneafrique.com/298227/politique/rdc-radio-television-nyota-proche-de-katumbi-interdite-de-diffusion/
° http://www.radiookapi.net/2016/01/30/actualite/societe/rdc-radiotelevision-nyota-et-television-mapendo-interdites-de-diffusion
° http://www.rfi.fr/afrique/20150814-rdc-reporters-frontieres-pressions-medias-journalistes-presse-congo-news
"La CENI consulte l’Opposition politique diversifiée"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9019&rubrique=POLITIQUE
"Edem Kodjo : « Le processus électoral en RDC n’a pas avancé depuis un an »"
° http://www.jeuneafrique.com/298450/politique/edem-kodjo-processus-electoral-rdc-na-avance-an/
"EDEM KODJO PEUT-IL RÉUSSIR LA « FACILITATION » DU DIALOGUE POLITIQUE EN RDC ?"
° http://www.ingeta.com/edem-kodjo-peut-il-reussir-la-facilitation-du-dialogue-politique-en-rdc/
"RD Congo : reprise officielle de la coopération militaire entre l’armée et la Monusco"
° http://www.jeuneafrique.com/297889/politique/rdc-reprise-officielle-de-la-cooperation-militaire-entre-larmee-et-la-monusco/
"RDC : troisième refus deTshisekedi au dialogue de Kabila"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-troisieme-refus-de-tshisekedi-au-dialogue-de-kabila/
"RDC : Kabila est plus qu’engagé dans une logique guerrière contre les Congolais
– JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-plus-quengage-dans-une-logique-guerriere-contre-les-congolais-jj-wondo/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13964:tripartite-ceni-gouvernement-bailleur-la-revision-du-fichier-consacre-le-glissement&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13949:interception-de-25-trucks-a-kasumbalesa-interdiction-de-sortir-du-pays-etc-moise-katumbi-dans-l-oeil-du-cyclone&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13963:rd-congo-le-gouvernement-annonce-son-engagement-ferme-irrevocable-sans-equivoque-de-financer-le-processus-electoral-en-2016&catid=90:online-depeches
° http://www.rfi.fr/afrique/20151230-rdc-opposition-anr-lucha-filimbi-conference-goree
° http://www.rfi.fr/afrique/20151227-rdc-detournements-budget-michel-bongongo-lubumbashi-katanga
° http://www.rfi.fr/afrique/20151226-rdc-opposants-kalonji-quatrieme-voie-temps-jean-marie-ANR
° http://www.rfi.fr/hebdo/20160129-awd-news-site-desinformation-financements-iraniens-complot-manipulation-journalisme
° http://www.rfi.fr/hebdo/20160122-etats-unis-snowden-wikileaks-manning-taupe-nsa-insider-renseignement-defense
° http://www.rfi.fr/hebdo/20160101-etats-unis-vont-pouvoir-exporter-leur-petrole
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"RDC : Kabila est plus qu’engagé dans une logique guerrière contre les Congolais
– JJ Wondo
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-plus-quengage-dans-une-logique-guerriere-contre-les-congolais-jj-wondo/
Après avoir prononcé successivement trois discours ratés en l’espace de 35 jours, appelant vainement au dialogue sans convaincre l’opinion nationale qui n’attend plus que son départ le 19 décembre 2016, c’est encore et toujours vers l’option armée, la seule qu’il caresse dès sa tendre jeunesse, que le président congolais, Joseph Kabila, entend recourir pour jeter ses dernières forces dans sa bataille de maintien à la tête du pays au-delà de ses deux mandats constitutionnels.
Déjà quelques éléments de la GR injectés dans la police au Katanga
Dans une précédente analyse, nous avons fait mention de l’information selon laquelle Kabila se préparait àtransférer 10 000 éléments de la Garde républicaine (GR) au sein de la police nationale Congolaise (PNC). Ces éléments viennent en grande partie des 8 000 soldats de la GR surnommés « Fourmis et Abeilles » de 2016, formés, par les égyptiens et les israéliens, aux techniques de combat urbain pour réprimer les manifestations publiques en cas de contestation populaire contre le projet de maintien anticonstitutiionnel de Kabila au pouvoir. Ainsi, craignant que lui et son pré-carré militaire – constitué de généraux Olenga, les trois frèresYav (Philemon, Jean-Claude et Klein), Didier Etumba, Dieudonné Banze, Damas Kabulo, Ilunga Kampete, Delphin Kahimbi, Enoch Numbi, Akili Mohindo Mundos, Gabriel Amisi, Dieudonné Amuli Bahingwa – déjà sous monitoring de DESC et alliés, ne soient directement mis en cause en cas de graves violations des droits humains, il a été décidé d’injecter environ 10 000 éléments de la GR au sein de la PNC pour réprimer toute manifestation populaire contre la tentative de blocage délibéré du processus électoral[1]en vue de consacrer le glissement électoral.
C’est ainsi que la maison militaire de la présidence avait commandé 10 000 tenues et matériels neufs de police à la société TOXICO du PCA de la Gécamines, Albert Yuma, à l’insu de tout contrôle des autorités compétentes du ministère de l’Intérieur et de la Défense[2], censés répondre de leurs actes de gestion respective de la police l’armée devant un parlement impuissant.
Avec la tension politique qui ne cesse de monter à Kinshasa et dans l’ex-Katanga, il nous revient de source policière crédible que l’ex-Katanga expérimente déjà ce dispositif d’injection des soldats de la GR dans la police. A titre expérimental, une partie des éléments du Régiment commandos de la GR est déjà déployée depuis la mi-décembre 2015 dans la ville de Lubumbashi. Cette unité procède déjà à des rafles des membres de l’opposition à Lubumbashi, notamment des jeunes de l’UNAFEC, le parti de Gabriel Kyungu wa Kumukwanza.
D’autres vérifications effectuées par DESC ont confirmé ces informations car ces éléments de la GR portent les tenues de la police mais sont trahis par leurs armes de guerre. En effet, les éléments de la PNC utilisent des fusils d’assaut Kalachnikov AK-47 russes ou leur version chinoise de type-56. Par contre, les faux policiers de la GR déployés à Lubumbashi sont munis de fusils d’assaut serbes Zastava M-70 (version serbe améliorée de l’AK-47 russe) dont seule la GR dispose de ce modèle au sein des FARDC, l’armée congolaise. Ces faux policiers de la GR déployés à Lubumbashi détiennent aussi des fusils de précision pour tireurs d’élite de type SVD russe de 7,62 mm appelé Dragunov. Ce type d’arme ne fait pas non plus partie de la dotation et de l’arsenal de l’armement de la PNC (police) et des FARDC (armée).[/justify]
La panique suscitée par la rencontre de Gorée pousse Kabila à acheter encore des armes à Kiev (Ukraine) et à Belgrade (Serbie)
Se fiant aux fausses informations de son entourage militaire, le président Kabila est convaincu que la rencontre de Gorée était pour préparer la guerre.
A la suite de la conférence de Gorée qui, pour la première fois, a mis à jour la panique pathologique qui habite le camp présidentiel, Kabila a une fois de plus envoyé ses hauts officiers généraux à Kiev pour l’acquisition des matériels militaires supplémentaires en vue d’en découdre militairement à ses contestataires.
Nos sources militaires nous ont rapporté que le général Olenga, le chef d’état-major particulier de Kabila, à la tête d’une forte délégation militaire composée du chef d’état-major de l’armée de terre, le général Dieudonné Banze Lubunji, du chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et du renseignement, le général Dieudoné Amuli Bahingwa, du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Enoch Numbi (cousin germain du général suspendu John Numbi), du responsable de renseignement à la maison militaire du chef de l’Etat, le généralDelphin Kahimbi[3], du commissaire général de la PNC et son adjoint de la PNC, les généraux Charles Bisengimana et Raus Chalwe, s’est rendu à Kiev en Ukraine pour passer des commandes urgentes de matériels militaires. Selon une de nos sources : « Le pré-carré militaire de Kabila a reçu des indications – erronées – des agents de la Démiap (renseignement militaire) envoyés à Gorée que le Front citoyen 2016 passerait à l’offensive armée plus tôt que prévue ».
Les matériels commandés en urgence servent en majorité pour le MROP (maintien et rétablissement de l’ordre public). Il s’agit notamment des véhicules anti-émeute, des camions arroseurs d’eau, de PVB (petits véhicules blindés) de marque tigre (version ukrainienne), des tenues de protection, des matraques, des fusils à plomb, des boucliers anti-émeute, des chiens policiers, des grenades lacrymogènes, des lunettes infrarouge pour les interventions nocturnes, des masque de protections (à gaz), des gilets pare-balles, des casques de protectionsKlevar, des matériels de transmissions radio-numériques, etc. Tous ces matériels ont été commandés en grand nombre. Certains ont été livrés récemment à la Police[4]. Il y a aussi l’acquisition de salles de commande pour UAV (drones de surveillance) et 6 salles de commandement. Le renforcement des moyens militaires et policiers sont justifiés par des soupçons selon lesquels le Front Citoyen 2016 a déjà un autre agenda que le trompe œil politique (manifestations populaires) ».
Le volet militaire de la mission à Kiev consistait à voir comment renforcer les forces armées en munitionsde tous les calibres, c’est-à-dire assurer le recomplètement des stocks. Cette mission visait aussi à renforcer le charroi (matériel roulant) de l’armée afin d’accroître la mobilité des troupes sur le terrain par l’achat d’une centaine de camions russes KrAZ de type 6316 et KamAZ de type 6350 ainsi que d’une centaine de jeeps semi-blindés Tarpan Honker de marque polonaise mais fabriqués sous licence ukrainienne et des véhicules tout-terrain Unimog 1300 L.
L’entourage militaire de Kabila redoute également, de manière paranoïde, des infiltrations navales des mercenaires par le fleuve Congo (au départ de Brazzaville) vers Kinshasa ; par les lacs Tanganyika et Moerodepuis la Zambie pour infiltrer l’ex-Katanga ; par la côte Atlantique pour infiltrer la province stratégique du Kongo central (ex- Bas-Congo). Il craint également des menaces d’infiltrations au Kivu à Uvira par la rivière de la Ruzizi ou le lac Tanganyika depuis le Burundi où Nkurunziza ne contrôle plus vraiment son territoire. C’est ainsi que le général Olenga a procédé à une commande du matériel pour la force navale. Il s’agit d’une acquisition de 12 patrouilleurs rapides de 40 tonnes de type Zhuk pour surveiller efficacement les frontières navales, jugées poreuses et exposées aux éventuelles menaces d’infiltrations.
Hélicoptère militaire Mi-24PN Hind russe – Photo : AvioationsMilitaires.net
La présence à Kiev d’Enoch Numbi, le chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est justifiée par le projet d’acquisition des 10 hélicoptères dont 4 hélicoptères de combat Mi24 V, 4 hélicoptères Mi-8/17 Hip de transport de troupes pour accroitre la mobilité de forces de sécurité et enfin de 2 hélicoptères d’observation de type Mi-2qui seront mis à la disposition de la Police nationale congolaise.
Parallèlement à la mission du général Olenga à Kiev, Charles Deskyver, le chef charroi (matériel automobile) de la présidence de la république, s’est rendu à Dubaï aux Emirats arabes unis pour l’achat de 500 jeeps Toyota Land-Cruiser. Ce sont des véhicules pick-up pouvant être équipés de divers types d’armes : lance-roquettes multiples, mitrailleuses lourdes, canons de DCA (défense contre aérienne), canons antichars. Tout cela, dans le but d’accroitre les capacités de feu et d’interventions de l’armée et de la police dans les grands centres urbains où Kabila craint des contestations virulentes à son projet de se maintenir par la force au pouvoir en cas d’échec du dialogue censé conduire à une nouvelle transition politique avec Kabila à la tête, nous confirme un collaborateur militaire du chef d’Etat. Toujours selon cette même source, la mission à Kiev était très concluante, voire salutaire pour les autorités ukrainiennes vu que caisses du gouvernement de Kiev sont vides. Et, malgré leur rapprochement des Occidentaux, ils ne peuvent pas se permettre de rater un contrat aussi juteux. Par ailleurs, compte du caractère urgent du déploiement de ces matériels sur le terrain, il a été convenu que tous les matériels achetés seront acheminés dans un bref délai par la voie aérienne avec escale Au Caire en Egypte chez « l’ami al-Sissi ». Des avions gros porteurs Antonov-225 Ruslan et Antonov 124-Condor sont loués à grand frais pour le transport vers la RDC de tous ce matériels de mort.
Par ailleurs, une réunion du Haut-commandement militaire, qui s’est tenue le 26/12/2015, a décidé d’accélérer la livraison des matériels militaires commandés en Ukraine par plusieurs navettes aériennes entre Kiev et Kinshasa. Le président Kabila avait souhaité que tous les matériels commandés en Ukraine soit livrés au plus tard le 30/01/2016 pour se tenir prêt à intervenir lors des manifestations planifiées pour le 16 février 2016.
Kabila sur la voie de la burundisation et de la syrianisation de la crise politique congolaise
Kabila avait convoqué une importante réunion de sécurité le 13 décembre 2015, à la veille de son discours sur l’état de la nation, dans sa résidence de l’immeuble GLM, situé non loin de la clinique Ngaliema. La rencontre avait réuni tous principaux responsables militaires et policiers et civils de la sécurité de la RDC. La réunion de sécurité était présidée par le chef de l’Etat et c’est le général François Olenga qui en a assuré la modération. Dans cette réunion, Kabila a assuré ses collaborateurs qu’il ne cèdera jamais le pouvoir à l’opposition politique. Faisant indirectement allusion à la rencontre de Gorée, Kabila a rappelé que « la RDC est un sous-continent qui n’a rien à avoir avec le Burkina Faso ou le Sénégal qui sont de micro-Etats et des sous-préfectures de la France. Pour Kabila, nous précise encore notre source, « les opposants se trompent royalement comme ils se sont trompés en 2011 en comparant de façon grotesque la situation de crise post-électoral en Côte d’Ivoire à celle de la RDC. Aujourd’hui les mêmes opposants comparent la RDC au Burkina Faso. » Et Kabila de déclarer : « Je n’ai peur ni du sang, ni de la sueur, ni des larmes et j’assumerai jusqu’au bout toutes mes responsabilités de tout ce qui va se passer dans les mois à venir ». Cette déclaration illustre à merveille la personnalité psychopathologique de kamikaze politique de type djihadiste qu’est le président Kabila.
Étaient présents à cette réunion : le général Damas Kabulo (le secrétaire général de la Défense, en réalité c’est lui le véritable ministre de la Défense), le général François Olenga (chef d’état-major particulier de Kabila), Kalev Mutondo (le directeur général de l’ANR, le service de renseignement civil congolais), les trois frères Yav, le généralDidier Etumba, le chef d’état-major des FARDC, les généraux Charles Bisengimana et Raus Chalwe (les numéros 1 et 3 de la police). « Tous les responsables présents à cette réunion ont renouvelé leur serment de fidélité envers le patron », nous rapporte notre source dont le chef était présent à la réunion. Et la source de rapporter les propos de son supérieur militaire : « Je connais personnellement le patron depuis plus de 15 ans, je ne l’ai jamais vu aussi dur et déterminé ».
Mais pour notre source, « c’était juste un discours rassurant pour ces faucons au moment où la panique et des menaces très sérieuses et ciblées pèsent individuellement sur chacun d’entre eux. Le chef devait en cette période difficile leur donner des gages solides pour obtenir leur loyauté car si les faucons le lâchent, le boss est foutu ».
Enfin, notre contact nous révèlera qu’en cas d’un départ forcé, Kabila se prépare à instaurer le chaos en RDC : « Je t’avais dit que le boss et sa clique sont prêts à déclencher une guerre civile comme au Burundi et en Syrie pour conserver coûte que coûte le pouvoir. Et il faut tenir compte de cet état d’esprit du régime Kabila qui n’a jamais cru en une alternance démocratique ».
Il nous revient d’autres sources militaires que dans la nuit du 29 décembre 2015, on a procédé à la coupure volontaire d’électricité dans les trois quarts de la ville de Kinshasa et une grande partie de Bas-Congo de 19 heures à 23 heures. La manœuvre consistait à acheminer aux camps GR de Kibomango et de Mbankana un gros lot dechars de combats M-84 (version serbe du T-72 russe) ainsi que des véhicules blindés de combats d’infanterieBVP M-80 (version serbe du BMP-2) ainsi que des grosse quantités de munitions. Il s’agit du lot de matériel commandé en fin 2014 mais qui devraient être calibrés, standardisés et tropicalisés (enlever les thermostats, renforcer les blindages etc.). Cela a pris du temps. Une partie de ces engins est destinée aux unités de la Garde républicaine et une autre pour les trois nouvelles brigades (blindées et artilleries) de défense principale, qui sont en train d’être mises en place avec les nouvelles recrues. Le président Kabila veut que ces trois brigades d’élite (dont une partie formée par la Belgique : 321ème, 322ème et 323ème bataillons de la Force de réaction rapide : FRR) soit opérationnelle avant le mois de septembre 2016 pour appuyer la GR et non pas pour être déployée dans la partie orientale du pays en proie à l’insécurité permanente occasionnée notamment par les pays voisins (Rwanda et Ouganda).
Ces trois brigades de défense ne dépendront qu’administrativement du chef d’état-major de l’armée de terre et du chef d’état-major général des FARDC. Mais du point de vue opérationnel, elles dépendront directement du président de la République via son chef de la maison militaire (Oscar) qui est en même temps l’autorité fonctionnelle de la GR.
Des ex-ADF et des ex-démobilisés déplacés à Kinshasa pour infiltrer les manifestations de l’opposition et poser des actes terroristes
C’est l’information reçue de plusieurs sources sécuritaires du pays et d’une source internationale à l’est de la RDC. Après avoir fabriqué des faux-ADF-Nalu à Beni qui s’adonnent à des massacres de plus de 660 congolais, en alliance avec des tueurs rwandophones et ougandais, le régime de Kabila planifie de mettre Kinshasa à feu et à sang par des vraies fausses attaques terroristes. Le but de la manœuvre est de justifier la décision de mettre le pays dans l’état d’urgence[5] pour bloquer la machine électorale, en plus d’autres mesures absurdes prises actuellement pour retarder les opérations électorales[6].
Ainsi, nous avons reçu l’information selon laquelle le régime de Kabila, craignant les mises en garde du Front Citoyen 2016, de la dynamique de l’opposition et de l’UDPS contre toute tentative de violation de la Constitution par Joseph Kabila, recrute des ex-ADF-Nalu et d’autres Congolais de confession musulmane dans la province du Maniema. Ces personnes sont entraînées dans des lieux tenues sécrètes et transférées discrètement à Kinshasa où elles viendront commettre des actes terroristes pour semer la panique et pousser le régime à prendre des mesures visant à restreindre l’activité politique ainsi que les droits et libertés consacrés par la Constitution dans l’objectif de consacrer le glissement électoral.
Une autre source militaire proche de la Présidence de la République nous a confirmé l’information suivante en voulant confirmer la première information : « Mais moi, l’information que j’ai pu vérifier au stade actuel est la suivante : La Démiap (renseignement militaire) et l’ANR ont commencé à recruter et entrainer plusieurs centaines de soldats démobilisés par les programmes CONADER[7] et PNDDR[8] afin d’infiltrer avec des armes blanches et a feux dans les marches et les manifestations de l’opposition. Une fois qu’ils infiltrent les masses populaires, ces terroristes d’Etat vont s’attaquer aux forces de l’ordre violemment, donc tuer nos frères d’armes de la police et de la GR intégrées dans la police, en entrainant dans cette vague de la violence les manifestants civils. Ce qui va permettre au Boss (Kabila) de justifier la répression brutale et sauvage qu’il prépare activement. Vu qu’il y aura des individus armés dans les foules, ce serait une raison valable de faire intervenir l’armée. Ce sont des démobilisés déjà recrutés qui seront motivés financièrement et utilisés pour cette sale besogne. C’est une information exacte. Ces jeunes désœuvrés sont sérieusement préparés dans l’optique de créer le chaos afin d’imputer ce désordre planifié à l’opposition radicale conduite par votre Front Citoyen. Ce qui va justifier l’arrestation et la neutralisation des cadres de l’opposition et leur assignation en justice pour fait de haute trahison en violation de l’article 190 de la Constitution qui stipule : « Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée ». « C’est le plan machiavélique et effrayant que prépare le pré-carré du Boss, après qu’il soit lâché officiellement par ses anciens alliés : Etats-Unis, Grande-Bretagne, Belgique et l’Union européenne. La dernière déclaration du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a crispé, raidi et radicalisé le régime de Kinshasa ».
« Cette tactique en préparation est un vieux procédé de l’armée israélienne qui a l’habitude d’infiltrer des soldats arabes israéliens dans les rangs des manifestants palestiniens afin de provoquer des scènes de chaos contrôlé qui justifient la répression brutale de l’armée israélienne a posteriori. C’est ainsi que vont agir les forces de sécurité loyales à Kabila : Armée, Police, GR sous les conseils discrets des mercenaires israéliens de la firme BTS (Beti Tal Service)
Quelques types d’actions et de techniques préventives à envisager en cas de manifestations publiques
- Démultiplier des foyers d’actions par groupes de 20 personnes maximum sur l’ensemble du territoire. Objectif: éparpiller et disperser les troupes du régime qui seront contraintes à étirer leurs lignes. Ce qui va affaiblir leurs capacités de réaction et éviter l’infiltration des groupes par des terroristes du régime. Une cible unique est facilement plus atteinte et contenue que plusieurs foyers d’action. Le régime de Kabila redoute cela car ça marchera à tous les coups malgré les caméras de surveillance qui ne parviendront pas à tout contrôler. Faites une large diffusion de cette technique. C’est ça qui a mis à genoux le régime de Kabila en janvier 2015 car débordé de partout.
- Organiser des services d’ordre internes : Leur mission est de structurer les actions et d’identifier les manifestants dans leurs groupes/ prendre des photos et des images en vue de constituer un fichier des victimes qui peuvent servir en cas de poursuites en justice. C’est triste qu’en janvier, ce soit seule l’ONG Human Rights Watch qui ait été la seule à avoir mené une enquête.
- Développer les techniques d’information et de communication alternatives ou l’info-guerre:Applications smartphone : envoi des images sur les réseaux sociaux, pourquoi pas brouiller les émetteurs de la RTNC et des médias du régime. Recours éventuel à la désinformation pour semer la panique dans le camp adverse.
- Mise en place des stratégies intelligentes et alternatives non violentes, de sensibilisation, de communication et de mobilisation de la population : dont les détails seront développés lors des (in)formations…
La Diaspora est aussi en ligne de mire de l’ANR
DESC, certains médias en ligne hostiles au régimes, Filimbi et le Front Citoyen sont particulièrement visés dans la diaspora après que le régime ait disloqué les combattants et infiltré certains d’entre eux.
C’est la confirmation en provenance d’une source de l’ANR contrevérifiée par une autre source internationale. Nous (JJ Wondo) figurons en tête de cette liste noire établie par M. Kalev Mutondo, le patron de la police politique, considéré ailleurs par nos sources comme étant l’une des trois personnalités les puissantes du pays avec leGénéral Olenga et leur chef Kabila. Pour la Belgique et le Benelux, c’est la mission confiée exceptionnellement au nouvel ambassadeur, le katangais Dominique Kilufya Kamfwa, choisi, coaché et instruit personnellement par M. Kalev pour mener cette mission prioritaire pour le régime. Il a emmené dans ses valises des agents de l’ANR comme fonctionnaires de l’ambassade. Cette information vient corroborer notre dernière alerte qui faisait état des actions à mener en Europe par un sujet rwandais de l’ANR, Elie Kayitura, agent de la mort à plusieurs fausses identités et connu aussi sous le nom d’Elie Lungumbu[9], chargé de recruter des tueurs à gage de l’Europe de l’est ou maghrébins pour commettre ces forfaitures planifiées par Kalev et Jean-Claude Yav, le chef des renseignements militaires[10]. Plusieurs sources internes de l’ANR et diplomatiques nous ont averti sur des menaces précises sur notre personne et d’autres Congolais qui se battent pour le respect de la Constitution par Kabila. D’ailleurs, nous venons de décliner au-moins deux tentatives d’approche des collaborateurs de Kabila dépêchés à Bruxelles pour nous rencontrer. La dernière trouvaille du régime et de l’ANR est de passer par mon cercle sociocommunautaire pour nous appâter.
Conclusion
Nous ne cesserons de lancer un appel à la vigilance et surtout d’inviter les Congolais à braver la peur lorsqu’il sera question de défendre le respect de la Constitution par le régime Kabila dont il est le garant. Avec plus de 70 groupes armés à l’est de la RDC, Kabila a montré ses limites et ses déficits en matière de gouvernance sécuritaire. N’ayant pratiquement plus de marge de manœuvre politique car son dialogue attrape-nigaud[11] bat de l’aile et ses subterfuges électoraux étalent sa mauvaise foi, lâché par la communauté internationale qui l’a fait roi, Joseph Kabila est devenu un fauve traqué qui ne peut plus survivre que par la guerre[12]. Mais cette fois-ci avec une population déterminée, une armée et une police clochardisées, de plus en plus frustrées et conscientisées par leur devoir républicain et citoyen de défendre les Congolais et leur Constitution, la sauce ne risque de ne plus prendre. D’autant que presque tous ses proches collaborateurs sécurocrates, un peu trop zélés à le distraire et le divertir, sont déjà dans l’ère post-Kabila. Ni sa Garde républicaine, ni ses milices armées et encore moins des mercenaires ne pourront empêcher son départ[13] au terme de son mandat constitutionnel. Que le président Kabila cesse de se comporter en kamikaze politique de type djihadiste[14]. Qu’il épargne inutilement les vies innocentes des Congolais dont plus de 7 millions sont déjà perdues depuis leur aventure familiale sous l’AFDL. Il y a une vie après la présidence.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
Références
[1] http://desc-wondo.org/fr/vers-un-sabordage-du-processus-electoral-2015-2016-en-rdc-alain-joseph-lomandja/. Lire aussi : http://desc-wondo.org/fr/violation-de-la-constitution-de-la-rdc-par-action-et-par-omission-jean-bosco-kongolo/.
[2] http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/. Lire aussi : http://desc-wondo.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/.
[3] Delphin Kahimbi est décrit par un militaire qui l’a longtemps côtoyé comme étant un ancien kadogo (jeune soldat ayant servi sous l’AFDL de LD Kabila), d’origine tutsie. Il a reçu une brève formation de leadership auRwanda à Ruhengiri et fut officier de transmission de James Kabarebe quand ce dernier était le chef d’état-major général des FAC, l’armée loyaliste congolaise sous LD Kabila. Par la suite, Delphin Kahimbi a été affecté comme DtTr (directeur des transmissions) à l’état-major de la force terrestre commandée à l’époque par Joseph Kabila. Il a ensuite été chargé de s’occuper de l’approvisionnement des maquis des rebelles burundais du CNDD/FDD, actuellement au pouvoir au Burundi et des FDLR rwandais, avec comme QG à Kamina. C’est alors qu’il va collaborer avec John Numbi qui fut d’abord commandant de l’ancienne 6ème région militaire (Katanga), puis chef d’état-major de la force aérienne avant de migrer vers la police. Ensuite, Delphin Kahimbi a été, tour à tour, commandant en second de l’ex 8ème Région militaire (Nord-Kivu), chargé des opérations entre 2006 -2009, commandant opérations Umoja wetu et des opérations suivantes (Kimia 2, Amani Leo…) pour le Sud-Kivu de 2009 à 2012. Chargé de renseignement à la maison militaire du chef de l’Etat, à ce titre, Kahimbi était chef de l’équipe militaire du Gouvernement lors de négociations de Kampala avec les rebelles du M23 qu’il a côtoyés comme frère d’armes dans le FPR et l’AFDL.
[4] http://www.afriqueactualite.com/societe/societe/4905-la-police-congolaise-s-equipe-en-materiel-anti-emeute.
[5] http://desc-wondo.org/fr/etat-durgence-en-france-mimetisme-en-afrique-et-risques-politiques-boniface-musavuli/.
[6] http://desc-wondo.org/fr/peut-on-encore-organiser-des-elections-credibles-et-apaisees-en-rdc-dans-les-delais-constitutionnels-alain-joseph-lomandja/.
[7] Commission nationale désarmement, démobilisation et réinsertion. C’est l’ancienne structure chargée de démobilisé les ex-combattants des groupes armés en RDC.
[8] Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (PN-DDR). L’Unité d’Exécution du PNDR (UEPNDDR) qui a pris le relais de la CONADER.
[9] http://vacradio.com/2015/10/03/affaire-pro-fitness-kinshasa-pg-cecile-kyala-la-protegee-de-boshab-refuse-dexecuter-lordre-du-pgr-flory-kabange/.#sthash.KMurOsBu.dpuf. http://desc-wondo.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/.
[10] http://desc-wondo.org/fr/flash-kabila-elie-kayitura-un-rwandais-de-lanr-et-la-demiap-prets-a-frapper-en-europe-jj-wondo/.
[11] Selon Larousse : Ruse grossière, qui ne peut attraper que les gens trop crédules.
[12] http://desc-wondo.org/rd-congo-2016-cest-la-guerre-qui-nous-attend-boniface-musavuli/.
[13] http://desc-wondo.org/fr/kabila-peut-il-compter-sur-sa-garde-republicaine-pour-affronter-loccident-et-la-population/.
[14] http://desc-wondo.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/ ".
"RDC: Tshisekedi dit non à Kabila, mais le PPRD reste confiant"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160131-rdc-congo-tshisekedi-refus-dialogue-national-kabila-reaction-pprd-confiant
"LE DÉBAT AFRICAIN
La limitation de mandats est-elle un gage de bonne gouvernance ?
° http://www.rfi.fr/emission/20160131-limitation-mandats-est-elle-gage-bonne-gouvernance
Manifestation contre la réforme de la Constitution togolaise, à Lomé, vendredi 21 novembre 2014 au Togo.
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La stratégie est à chaque fois la même, arrivés au terme de leur mandat ils changent les règles du jeu en modifiant la constitution pour prolonger leur legislature. Une pratique qui fait florès en Afrique. En quelques mois, pas moins de quatre pays se sont lancés dans cet exercice : le Congo de Brazzaville, le Rwanda, la Republique démocratique du Congo sont les derniers. Hormis le Niger de Mamadou Tandja et le Burkina Faso de Blaise Compaoré où les tentatives se sont soldées par des échecs cuisants pour les modificateurs et qui ont dû quitter le pouvoir par la petite porte (Mamadou Tandja en prison et Blaise Compaoré en fuite). L'initiative est presque toujours un succès, avec la garantie derrière de la réélection du prince au scrutin qui suit. A la presse et à l'opinion internationale qui s'émeuvent de ces tripatouillages intempestifs de ces textes fondamentaux et qui empêchent l'alternance démocratique, la réponse est à chaque fois la même : la modification de la constitution est un acte légal dont les mécanismes sont inscrits dans les textes même de la constitution. Autre réponse toute faite : la limitation des mandats et l'alternance ne sont pas forcément des gages de démocratie, ce que biensur dénoncent les oppositions. Peut-on raisonnablement considérer que ces entorses aux règles sont sans conséquences pour le jeu démocratique ? Comment imaginer une alternance dans ce cas ? La limitation de mandats est-elle un gage de bonne gouvernance ?
Avec :
[b]Yves Kisombe, porte-parole du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) en République Démocratique du Congo.
Bruno Tshibala, secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en République Démocratique du Congo.
Albert Rudatsimburwa, journaliste et analyste politique au Rwanda."
"RDC: ce que dit l'accord entre la Monusco et l'armée"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160130-rdc-monusco-fardc-nord-kivu-julien-paloukou
"Fraude minière en RDC: le rôle du ministre provincial en question"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160131-fraude-miniere-rdc-le-role-ministre-mines-question-cassiterite-sud-kivu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
[*]"Où va-ton ?
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9022
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a fini par convoquer, en début du week-end, la Tripartite CENI-Majorité-Opposition autour du processus électoral. Les débats, d’après ce qu’il a été donné aux journalistes d’apprendre, se sont concentrés sur les modalités de constitution du fichier électoral. Il semble que la CENI voudrait refondre le fichier électoral. Une opération qui devrait durer 13 mois, au minimum. C’est ce que l’on appelle le calendrier de glissement. Pourtant, jamais en RDC, une opération de révision partielle ou totale du fichier électoral n’a pris autant de temps. Le calendrier du 12 février 2015, tombé en désuétude, avait réservé une période de 8 mois aux opérations de reconstitution du fichier électoral. En 2011, la CENI avait seulement besoin de six mois. Pas non plus l’enrôlement des électeurs en 2005. Cette fois-ci, pour préparer les esprits, la CENI a entrepris une vaste campagne de sensibilisation auprès des parties prenantes aux élections. Un accent très particulier a été mis sur les confessions religieuses, bien que celles-ci, en tant que structures, ne soient pas directement concernées par les élections. En milieu de semaine dernière, les locaux de la CENI ont abrité une grande réunion du Gouvernement et des partenaires au processus électoral. A l’issue de cette réunion, toutes les parties ont défini un accord de financement des élections. De quelles élections parle-t-on ? C’est encore la CENI qui détient la clef du processus. La Majorité, au pouvoir depuis deux mandats, estime que le cycle électoral devrait partir de la base au sommet. C’est-à-dire, en commençant par les locales, la présidentielle et les législatives devant boucler le cycle. L’Opposition, elle, se bat pour que les élections constitutionnellement contraignantes se déroulent dans le délai. Il faudrait entendre par-là, les législatives nationales et la présidentielle.
Ainsi, comme toujours, on se retrouve devant un blocage. Comment en sortir ? Certains présentent le dialogue politique comme la solution idoine. D’autres, notamment les opposants, dont le G7 et la Dynamique, sont pour une solution institutionnelle. L’idée du dialogue bat de l’aile. Le Facilitateur désigné par l’Union Africaine a récolté une maigre moisson dans la première phase de sa mission, en janvier dernier. Outre le refus manifesté du G7 et de la Dynamique de le rencontrer, Edem Kodjo n’a pas réussi à convaincre Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS, à adhérer dans sa démarche. Ce qui pose un sérieux problème d’absence d’inclusivité. Que faire ? Devant l’étroitesse de vue des acteurs politiques rd-congolais, leur incapacité à anticiper sur les événements, la crainte d’une catastrophe humaine hante les Congolais. L’absence totale de direction pousse les gens à se demander où allons-nous ? Les réactions humaines sont connues depuis la nuit de temps. Si les élections ne sont pas organisées, à échéances prévues, une crise de légitimité s’installe, ouvrant la voie à tout. De deux maux, il faut choisir le moindre."
"RDC : le médiateur Edem Kodjo sera artisan ou fossoyeur de la grandeur de l’Afrique
Par Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13976:rdc-le-mediateur-edem-kodjo-sera-artisan-ou-fossoyeur-de-la-grandeur-de-l-afrique&catid=90:online-depeches
M. Edem Kodjo vient d’entamer en République Démocratique du Congo (RDC) ce qui pourrait être la dernière grande mission de sa très longue carrière de diplomate. Un privilège unique de se choisir, en toute connaissance de cause, la place qu’il souhaite avoir dans l’Histoire de l’Afrique.
A 78 ans, M. Edem Kodjo est en train de terminer une carrière politique nationale et internationale des plus longues en Afrique. Ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Togo, M. Édouard Kodjovi Kodjo (de son vrai nom) doit surtout sa renommée internationale à son séjour éthiopien des années 70 et 80 en qualité de Secrétaire général de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
A ce titre, le nom du nouvel envoyé spécial de l’Union Africaine (UA) en RDC est intimement lié à ceux de quelques anciens et mythiques fils de la diplomatie africaine. A leur tête, le Camerounais William Eteki Mboumoua et, plus près de nous, feu Gérard Kamanda Wa Kamanda que le destin vient tout juste d’arracher à notre affection.
Edem Kodjo face à deux choix
Au crépuscule de la vie, en acceptant la mission de médiateur que l’UA lui confie en RDC, M. Kodjo se voit conférer le privilège d’écrire lui-même les phrases qui définiront l’ultime héritage politique qu’il va léguer à l’Afrique, l’épitaphe sur sa tombe!
Choisira-t-il d’être vu par la postérité comme un autre défaillant africain ou, au contraire, comme le fils prodige ayant contribué à façonner le renouveau d’un continent perpétuellement «mal parti» ?
En cohérence avec la lettre de mission ambigüe de l’UA qui accrédite le médiateur, les premières déclarations de M. Kodjo semblent trahir un penchant à traiter la RDC en fonction des récents développements au Rwanda, au Congo Brazzaville et au Burundi, loin des alternatives courageuses que le nouveau Nigeria, la Tanzanie et le Sénégal offrent à notre continent.
Et pourtant, tout comme comparaison n’est point raison, proximité et voisinage ne devraient forcément rimer avec uniformité et conformité. Pas étonnant dès lors que le premier tour de piste de M. Kodjo à Kinshasa ait suscité émoi et consternation au sein de la population et de l’opposition congolaises.
Si le Premier ministre Kodjo aborde le projet de dialogue congolais avec une perspective strictement sous-régionale, sa griffe se retrouvera, demain, dans le registre de l’Afrique d’hier, celle des hommes forts et du déclin d’une terre affamée qui a pourtant tout pour être à l’abri du besoin et s’éviter la honte de la main qui ne se tend que pour quémander.
Cette Afrique dont la jeunesse en a marre au pays de Léopold S. Senghor, l’Afrique des rendez-vous du recevoir sans donner.
Dans cette hypothèse, en redorant à Kinshasa le blason terni des hommes forts au détriment de la force des institutions, l’ancien Secrétaire général de l’OUA signerait vraisemblablement le grand retour des dictatures pourtant en perte de vitesse sur le continent, y compris dans les pays qui ont choisi aujourd’hui de donner une chance à la démocratie et de la voix à leurs populations.
Ce faisant, M. Kodjo contribuerait à accélérer l’appauvrissement du continent noir et, avec lui, l’aggravation de l’humiliation de ses filles et fils.
Si, au contraire, M. Kodjo assigne à sa médiation l’objectif d’aider la RDC à rejoindre le club des nations matures à institutions fortes, son héritage politique figurera en lettres d’or dans les livres de l’Afrique de demain, celle de dirigeants qui servent leurs pays et rendent compte à leurs populations.
L’Afrique du sens de responsabilité, de l’espoir et du progrès. Cette Afrique à laquelle aspire sa jeunesse aujourd’hui désabusée et déboussolée. Le triomphe éventuel de cette deuxième hypothèse au Congo grâce à la médiation Kodjo ouvrirait vraisemblablement la porte au retour, demain, par la grande porte, de la prééminence des institutions sur les hommes forts aussi bien à Brazzaville, à Kigali, qu’à Bujumbura.
Pour quelle Afrique M. Kodjo se bat-il en RDC?
A son atterrissage à Kinshasa M. Kodjo avait certainement déjà fait son choix entre les deux visions de l’Afrique esquissées ci-dessus. C’est cette intime conviction qui dicte la stratégie et les actions qu’il déploie pour accomplir sa mission en RDC après celle, ratée, au Burundi voisin.
Après le cuisant échec dans ce dernier pays, la performance et le bilan au Congo de l’ancien Secrétariat général de l’OUA scelleront définitivement son héritage politique à l’Afrique.
Pour quelle Afrique M. Édouard Kodjovi Kodjo se bat-il en RDC? Celle de l’honneur et de la dignité ou, au contraire, l’Afrique de l’incurie et de l’irresponsabilité au sommet de nos Etats. Les prochaines semaines nous le diront!"
"RDC : élections après 2016 !
° http://www.lephareonline.net/rdc-elections-apres-2016/
Présumée année électorale, 2016 risque de passer sans que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) ne puisse organiser le moindre scrutin. Au-delà des contraintes financières, il y a aussi celles d’ordre technique. A ce sujet, la « Note technique portant actualisation du fichier électoral et répartition des sièges », ficelée en son temps par cette institution d’appui à la démocratie, fait l’objet d’une attention particulière de la part des internautes.
L’élément qui fait le plus tiquer, c’est le timing arrêté pour les opérations préélectorales, à savoir 13 à 16 moins au moins. Mathématiquement parlant, il faut entre une année et une année et demie pour actualiser le fichier électoral, c’est-à-dire enrôler plus de 40 millions d’électeurs potentiels. Cela suppose la disponibilité de plus de 53 millions de cartes d’électeurs, de plus de 61 millions formulaires d’identification, de plus de 6.100 centres d’inscription, de plus de 12.200 kits d’enrôlement, de plus de 30.500 agents chargés de l’enrôlement. Quant au budget à affecter à ces opérations préélectorales, il était évalué à plus de 202 millions de dollars américains.
Ces données techniques poussent à penser que le « glissement technique » ou « financier » est inévitable, en dépit des protestations d’une partie de la classe politique congolaise et des organisations de la société civile qui estiment qu’il est possible d’organiser ne serait-ce que la présidentielle et les législatives nationales cette année. En clair, si la volonté politique était là et si le financement était acquis, 2016 aurait pu être effectivement une année électorale si le chronogramme annoncé par la CENI après le remplacement de l’équipe du pasteur Ngoy Mulunda par celle de l’abbé Appolinaire Malumalu en 2013 avait connu une exécution normale.
Or, chacun sait que la CENI, privée de ressources financières, a dû se contenter du « service minimum » jusqu’en 2015, année prévue pour la tenue des élections locales, municipales et provinciales (octobre 2015). Et le drame, dans tout ceci, est que cette institution d’appui à la démocratie serait obligée de tout reprendre à zéro si les participants au futur dialogue politique, qui sont occupés à jouer d’interminables prolongations, décidaient de la mise en route d’un nouveau calendrier électoral, de l’enrôlement de nouveaux majeurs ou carrément de tous les Congolais et Congolaises en âge de voter, de l’audit du fichier électoral, de la recomposition de son staff, etc.
Tous les rétards à enregistrer sont à comptabiliser avec les 13 ou 16 mois à réserver à l’actualisation du fichier électoral. Pour ne pas se montrer trop pessimiste, on peut noter que le délai minimal de « glissement » serait de douze mois. Et si l’on ajoute les turbulences politiques liées aux textes législatifs devant sous-tendre le processus électoral, le cycle électoral pourrait facilement « glisser » au-delà de 24 mois, sinon plus.
Ne pas trop rêver…
C’est certainement dur à accepter mais le « glissement » est acquis pour le processus électoral congolais qui fait du sur-place depuis une année. Les Congolais devraient se garder de trop rêver d’élections pour cette année 2016. Tous les paramètres politiques (Dialogue incertain), techniques (nouveau calendrier électoral, enrôlement des électeurs), financier (budget électoral hypothétique) indiquent qu’aucun scrutin ne peut être organisé durant les onze mois à venir. Cela parait d’autant vrai que les parties prenantes au dialogue ne semblent pas du tout pressées d’aller à l’essentiel. Quant aux anti-dialogue, leur capacité de faire bouger les lignes dans le sens de la tenue des élections est si minime qu’ils sont bien obligés d’attendre la suite des événements.
Du côté de la communauté internationale, l’option qui semble primer est celle de laisser les Congolais partager eux-mêmes le besoin se mettre autour d’une table pour trouver une voie de sortie à leur crise politique."
"Le G7 pour un calendrier électoral allégé et réaliste
° http://www.lephareonline.net/le-g7-pour-un-calendrier-electoral-allege-et-realiste/
° http://forumdesas.org/spip.php?article6578
Dans une déclaration datée du samedi 30 janvier 2016 et signée Charles Mwando Nsimba, son président en exercice, le G7 (Unadef, Unafec, MSR, ARC, PDC, MSDD, ACO), exige que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) rende public, dans le meilleur délai, un calendrier électoral « allégé et réaliste ». Dans ce chronogramme devrait figurer, en bonne place, les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, lesquelles devraient avoir lieu à la même date, au cours de cette année 2016.
Le G7 soupçonne cette institution d’appui à la démocratie de vouloir s’engager dans la voie du « glissement », en soutenant l’option de la révision du fichier électorale sur une période de treize mois et en initiant présentement des consultations sélectives avec certains partis et regroupements politiques de l’Opposition ainsi que certaines organisations de la Société civile.
Dans l’entendement du G7, la Tripartite Majorité-Pouvoir-Opposition serait suffisante pour lever des options claires pour le déblocage du processus électoral et la tenue, dans le délai constitutionnel, des scrutins prioritaires tels que ceux du Président de la République, des députés nationaux et provinciaux. Mwando Nsimba et ses compagnons politiques sont d’avis que les questions électorales sont de la compétence de la CENI, qui doit s’assumer indépendamment des pouvoirs exécutif et législatif.
Par conséquent, ils rejettent l’idée du dialogue national, qu’ils jugent sans objet pour le réaménagement du calendrier électoral, la révision partielle du fichier électoral et le financement des élections. Toute voie de sortie de crise politique qui n’obéirait pas aux prescrits de la Constitution est considéré par le G7 comme une manœuvre visant au prolongement illégal des mandats des animateurs des institutions en place.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU G7
- L’opinion se souviendra qu’en date du 14 janvier 2016, le G7 a fait connaître, dans une déclaration publique, le schéma qu’il propose pour débloquer le processus électoral et tenir les élections présidentielle, législatives et provinciales dans les délais constitutionnels.
[*]Pour rappel, le G7 a invité la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, à convoquer dans le plus bref délai la tripartite Majorité-Opposition (CENI afin d’aplanir les divergences sur les aspects du processus électoral qui le requièrent, et à publier, après cette tripartite, un calendrier électoral consensuel qui respecte les délais constitutionnels.
- Pour le G7, ce calendrier devra être structuré comme suit:
-1er trimestre 2016 : Acquisition des kits et du matériel d’enrôlement;
-2ème trimestre 2016: révision du fichier électoral;
-3ième trimestre 2016 : mise à jour du cadre légal, convocation du scrutin et dépôt des candidatures; .
-4ième trimestre 2016 : élections provinciales, législatives et présidentielle. Ces 3 scrutins se tiennent le même jour.
-4. Il a appelé, par ailleurs, la CENI à démarrer sans tarder la révision du fichier électoral sur base des recommandations de la mission d’audit de l’OIF par l’enrôlement de nouveaux majeurs. Cette révision n’est pas à confondre’ avec la refonte totale du fichier et, encore moins, avec le recensement de la population congolaise.
-Le G7 a aussi souligné la nécessité pour les partenaires extérieurs de matérialiser en toute diligence les annonces des contributions qu’ils ont faites afin de donner un contenu réel à leur soutien déclaré à la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
-7. Le G7 constate que la CENI a entrepris des contacts avec certaines organisations politiques et sociales, à la demande de celle-ci. De même, le Gouvernement de la République, la CENI et les partenaires extérieurs se sont réunis le 29 janvier 2016 pour examiner les voies et moyens de relancer le processus électoral, plus particulièrement la question de la révision du fichier électoral et celle du financement des élections.
-10.Le G7 attire, une fois de plus, l’attention de la CENI sur le fait qu’elle est tenue par l’autorité de la Constitution et des lois pertinentes relatives à l’organisation des élections en RDC. Elle ne peut, par conséquent, battre une telle campagne ni poser des actes qui contrarient l’esprit et la lettre de ces textes légaux.
-Le G7 réitère, par ailleurs, avec insistance son appel aux dirigeants de la CENI de s’abstenir de tout ce qui peut porter atteinte à l’indépendance et à la neutralité de leur institution ou susciter la méfiance des compétiteurs électoraux envers elle. A cet effet, il convient qu’ils évitent de donner l’impression que chaque fois que le processus électoral est sur le point d’être relancé ou que le problème posé est en voie d’être résolu, ils en soulèvent d’autres dans le seul but de retarder les échéances électorales.
-C’est dans ce sens que le G7 s’inscrit en faux contre l’affirmation de la direction de la CENI selon laquelle l’opération de révision du fichier électoral prendrait au moins 13 mois.
13.En effet:
-a) L’OIF dont tout le monde accepte les conclusions de l’audit du fichier électoral, a d’une part, reconnu les acquis de l’opération de stabilisation des cartographies opérationnelles et fiabilisation de ce fichier électoral faite par la CENI elle-même, et, d’autre part, recommandé de la compléter par l’enrôlement de nouveaux majeurs qui peut se faire dans un délai compatible avec les contraintes de l’échéance constitutionnelle;
-b) Dans le calendrier électoral publié en février 2015, la CENI elle-même a évalué à 8 mois la période de réalisation de l’opération de révision y compris l’achat des kits d’enrôlement additionnel;
-c) Dans le passé, l’enrôlement des électeurs n’a pas pris plus de 6 mois dans les conditions d’infrastructures des communications pires qu’aujourd’hui.
14.En vérité, la CENI veut tirer en longueur l’organisation des élections. Voilà pourquoi, le G7 ne s’étonnera pas que l’on ressorte à nouveau le dossier des élections locales, municipales et urbaines au motif fallacieux de promouvoir la décentralisation et la démocratie à la base alors qu’en réalité la finalité est de donner de la consistance au fameux « glissement».
15.Compte tenu de l’immensité du travail à faire et pour rester dans le cadre des limites de temps autorisées par la Constitution, le G7 est d’avis qu’il faut renforcer les capacités de la CENI et lui adjoindre un accompagnement permanent d’autres personnalités expertes et des organismes spécialisés.
-Le G7 reste convaincu que si le Président de la République et la Majorité présidentielle en ont la volonté politique et cessent d’entraver le processus électoral, il est possible d’organiser les élections présidentielle, législatives et provinciales transparentes, paisibles et crédibles dans le strict respect du cadre légal en vigueur.
17.Le G7 exhorte la classe politique et la société civile à oeuvrer dans le même sens et la communauté internationale à les y aider. .
-Le G7 demande, une fois de plus, à la CENI de commencer, sans atermoiements ni faux-fuyants, le travail de terrain et de sortir un calendrier électoral allégé et réaliste, qui tienne compte des contraintes constitutionnelles afin de relancer le processus électoral, au risque d’être tenue pour responsable du blocage actuel et de toutes ses conséquences.
Kinshasa, le 30 janvier 2016
Pour le G7
Le Président en exercice
Charles Mwando Nsimba
Député National"
"Calendrier global allégé et réaliste. RDC : le G7 coince la CENI !
° http://www.laprosperiteonline.net/index.php
"LE DIALOGUE DANS L’IMPASSE - LES ÉLECTIONS DANS LES DÉLAIS POUR ÉVITER LE CHAOS"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13969:le-dialogue-dans-l-impasse-les-elections-dans-les-delais-pour-eviter-le-chaos&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Ce que le peuple attend du Dialogue politique"
° http://www.lephareonline.net/ce-que-le-peuple-attend-du-dialogue-politique/
"Pour mettre fin définitivement aux conflits armés. Est de la RDC : 18 formations ‘’Maï-maï ‘’ acceptent de participer au dialogue ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9021
"Le Forum citoyen rejette le dialogue politique convoqué par le président Kabila"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10561
° http://www.lephareonline.net/22887-2/
° http://www.lephareonline.net/22888-2/
"Congo-Kinshasa : l’Onu se soumet"
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-l-onu-se-soumet-56aba8ac3570fdebf59506c7
"De la diaspora à la RDC : Appel urgent et solennel au rassemblement des véritables résistants congolais pour la libération totale de la RDC sous le leadership de Monsieur Honoré Ngbanda
Allocution de Candide Okeke, Directrice du Cabiner de Mr H Ngbanda, à l'occasion de la Journée des Résistants congolais à Paris le Samedi 30 Janvier 2016"
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2628-appel-urgent-et-solennel-au-rassemblement-des-veritables-resistants-congolais-pour-la-liberation-totale-de-la-rdc-sous-le-leadership-de-monsieur-honore-ngbanda.html
En passant, excellent retour de Matungulu à l'impétrante irruption de Kodjo dans notre pays !
Au delà de son choix revendiqué contre le pouvoir en place, il y plaide avec force conviction et argumentation le parti d'une Afrique lucide, courageuse et responsable qui refuse d'être reléguée au quartier des perdants ataviques qui se satisferaient à peu de frais d'une mort certaine qui serait leur lot déterminé par une certaine lecture de l'histoire !
Oui l'Afrique est non seulement désireuse de l'excellence, elle en est aussi capable : voilà un nécessaire pari !
J'espère que Kodjo le lira et comprendra à quelle hauteur il devra jouer pour mériter de l'histoire !
J'ai aimé !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Cohésion menacée !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9034
"Pour des élections apaisées, crédibles et dont les résultats ne peuvent faire l’objet de graves contestations, les acteurs Congolais, ceux de la Majorité au pouvoir, de l’Opposition, dans sa diversité, ainsi que l’institution attitrée en matière d’organisation des élections, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ont, ingénieux, créé une structure appelée « La Tripartite ». Son mérite est de réunir régulièrement les intéressés pour débattre des questions liées aux élections : la question du fichier électoral, le chronogramme, la commande des Kits, la sécurisation du processus électoral et d’autres questions subséquentes. Le seul fait pour ces différentes parties de se retrouver autour d’une table, donnait de favoriser la cohésion de la classe politique. A titre illustratif, un consensus s’est dégagé pour l’organisation des élections à la députation provinciale en 2015, en dépit du fait que l’opération a été étouffée dans l’œuf. Il en est de même de l’audit sur le fichier électoral ; travail qui a été fait de concert avec l’OIF, et dont les résultats, criants, ont poussé les mêmes parties à appeler leur partenaire, la CENI, à revisiter le fichier, pour en extraire les doublons, les personnes décédées…
Voilà qu’il y a peu, des rumeurs persistantes recueillies sous la toile, ont fait état d’une position de la Majorité tendant à exclure les membres du G7 de la tripartite. Pour beaucoup d’observateurs, cette position constitue une menace à la cohésion. Il en est de même de la décision unilatérale annoncée par le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante de programmer la réalisation des opérations de révision du fichier électoral endéans 13 mois. S’agit-il d’une nouvelle trouvaille pour le glissement ? Quelles seront les différentes séquences ? Quid du calendrier électoral, lui-même, pour que l’on veille au respect des délais constitutionnels ? Déjà, des remous se font sentir dans le milieu des partis politiques de l’opposition qui réclament le respect de la constitution et des délais constitutionnels pour les élections impératives. Certainement que dans les jours qui suivent, les états-majors vont passer à l’offensive avec des déclarations contraires à cette approche. Les membres du G7, eux, n’ont pas attendu longtemps, parce qu’ils ont produit un chronogramme qui rend possible la tenue des trois scrutins, la présidentielle, les législatives nationales et la députation provinciale le même jour.
Menace à la cohésion, c’est aussi lorsqu’il y a déstabilisation, par l’effet de doublons, de certains partis politiques, dont quelques uns d’entre eux ne savent fonctionner normalement. Pareil pour l’exercice des libertés publiques. Dans ce domaine, il appert clairement qu’il y a seulement les partis de la Majorité qui se livrent à l’organisation des marches, sans en être inquiétés. Il n’est pourtant pas le cas pour les partis de l’opposition qui, même pour une marche pacifique, ne peuvent battre le macadam. Eu égard à ce qui précède, il y a nécessité de revoir la copie, sur tous les plans, pour que les uns et les autres se sentent concernés par la gestion de la République ce, malgré les divergences enregistrées sur certaines matières. C’est cela la démocratie que l’on vante tant. Sinon, l’on tomberait facilement dans la pensée unique, décriée durant le régime dictatoriale du Mobutu.
"LES ÉLECTIONS DANS LE DÉLAI OU RIEN !
° http://forumdesas.org/spip.php?article6591
Ils ont mille fois raison ceux des Congolais qui tiennent à la tenue des élections dans le délai constitutionnel. La loi est faite pour être respectée. Surtout dans un pays où, jusqu’il y a peu, la culture des textes n’était vraiment pas la tasse de thé de la quasi-totalité de la classe politique. De plus, les vieux démons ayant la peau dure, l’application scrupuleuse de la Constitution a valeur d’antidote à toute velléité dictatoriale ou toute dérive autoritariste. Dans le cas d’espèce, l’organisation des élections à terme échu participe du nécessaire primat de la loi.
Seulement voilà, pour constitutionnelles qu’elles soient, les élections ne sauraient, en elles-mêmes, être une finalité. Elles sont, il est vrai, un maillon important du processus démocratique. Mais comme une hirondelle ne fait pas le printemps, les élections à elles seules ne sauraient tenir lieu de démocratie et in fine de bien-être social.
Plus concrètement, à désormais onze mois de la fin du mandat présidentiel, peut-on encore espérer organiser des élections dans le délai ? Etant entendu d’une part, que rien ou presque n’est amorcé en terme de préparatifs et que d’autre part la taille du pays charrie des défis de toutes sortes : financier, logistique, matériel… Bref, des écueils qui incitent difficilement à de l’optimisme quant à la tenue des élections dans le délai.
Sinon, il s’agirait des scrutins au mieux bâclés et au pire "conflictogènes ". Et quand on sait la particularité de 2016 par rapport à 2006 et 2011, on peut être enclin à parier que les troubles ayant émaillé les deux précédentes élections ne seraient qu’un jeu d’enfants. Le prix à payer pour des élections à tout prix risque de se décliner en un scénario catastrophe. Alors, les urnes à n’importe quel prix ?"
"OPPOSITION : L’ALTERNANCE NE SE DÉCRÈTE PAS !
° http://forumdesas.org/spip.php?article6592
* Réclamant à cor et à cri les élections dans le délai, les opposants sont appelés à se souder et à proposer une alternative pour changer la donne.
Des élections coûte que coûte dans le délai constitutionnel ! Donc en cette année 2016. L’alternance politique à tout prix ! Voilà qui rappelle sans euphémisme, la "symphonie " presque régulière des acteurs politiques rd congolais de l’Opposition. C’est donc ces propos, tel un refrain, que les opposants déversent sur la place publique. On ne devrait sans doute pas leur en vouloir. Démocratie oblige ! Une question cependant, celle de savoir si l’Opposition politique en RD Congo, dans son format actuel, peut espérer réussir une alternance qui lui soit favorable.
Jamais, l’Opposition politique n’a été aussi plurielle qu’elle ne l’est actuellement. S’il faut en établir le palmarès, on aurait d’un côté, l’Opposant en chef Etienne Tshisekedi avec ses affidés. De l ’autre, la Dynamique de l’opposition, dont l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba, portent l’étendard.
A ces deux plateformes connues pour leur radicalisme, s’ajoutent d’autres courants comme l’Opposition républicaine (OR), initiée par Léon Kengo Wa Dondo, l’Opposition nationaliste et le dernier-né des regroupements de l’Opposition, à savoir le G7. Et dire que ce n’est pas tout, tant il existe d’autres cartels politiques se réclamant de l’Opposition.
UNE OPPOSITION DESTRUCTUREE
A l’hypothèse que les élections tant réclamées se tiennent dans le délai constitutionnel, c’est-à-dire au plus tard novembre prochain pour la très sensible présidentielle, l’Opposition est-elle prête à affronter la Majorité présidentielle ? Loin et même très loin de nous, l’idée de verser dans la polémique ambiante actuelle dans les rues de Kinshasa. Honni soit qui mal y pense ?
Seulement voilà ! Il revient à tout analyste averti de la scène politique rd congolaise, de constater que l’Opposition s’affiche encore déstructurée jusqu’à ce jour. Cette situation parait bien tirer ses origines des premières élections démocratiques et transparentes organisées en 2006.
Sevrée d’Etienne Tshisekedi, historique opposant au régime du Président Mobutu, l’Opposition avait aligné plus de vingt candidats sur le total de 33 prétendants dans la course à la présidentielle. On connaît la suite.
BONJOUR LA DESUNION
L’histoire s’est encore répétée lors de la présidentielle de 2011. Contrairement au vote de 2006, le scrutin présidentiel de 2011 prévoyait un seul tour. Qui plus est, le nouveau chef de l’Etat devait se faire élire à la majorité relative. Compte tenu de cette nouvelle donne, la logique mathématique élémentaire aurait voulu que l’Opposition politique se coalisât. Hélas !
Au jour d’aujourd’hui, où l’"alternance politique " domine les débats politiques de rue, force est de constater que l’Opposition politique affiche un tableau qui ne semble pas rassurer. A quelques mois théoriques de ces élections devant être sanctionnées par l’alternance politique, on ne sent pas encore dans le camp de l’Opposition, cette volonté de mener un combat d’ensemble. Plusieurs faits le prouvent.
La première illustration est la cacophonie autour du dialogue. L’Opposition est à ce jour, totalement divisée quant à l’éventualité de la tenue de ce forum initié par le Président Joseph Kabila. Si des acteurs des certains partis politiques de l’Opposition soutiennent l’initiative, d’autres par contre crachent dessus. Manière très claire de comprendre que le consensus est loin d’être dégagé.
Un autre test de communion de l’Opposition a été l’idée teintée de bon sen de l’ancien Gouv de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, qui avait suggéré l’organisation des élections primaires. Malheureusement, le projet Katumbi n’avait pas bénéficié du soutien de certains membres de sa plateforme politique. Autant dire que les gros poissons n’avaient pas mordu à l’hameçon.
L’ALTERNANCE POLITIQUE NE SE DECRETE PAS !
Quid de l’alternance politique ? La question parait à priori simple. Et même très simple. Il semble cependant, que nombreux sont des militants des partis politiques qui ne comprennent que très vaguement cette notion d’alternance.
Ils sont donc, des millions de Congolais qui pensent que l’alternance politique est synonyme de changement automatique au sommet de l’Etat en faveur de l’Opposition. En d’autres termes, ces Congolais sont convaincus qu’après dix ans de pouvoir post-élection, l’actuel Chef de l’Etat issu de la Majorité présidentielle devra nécessairement passer le sceptre à un nouveau Président de la République qui proviendra, cette fois-ci, de l’Opposition. Et dire que c’est cela l’entendement de la majorité des Congolais. Pince-sans-rire !
Quelles que soient les divergences politiques, on ne devra donc pas transiger sur le bon sens. L’alternance politique ne se décrète pas. Bien au contraire. Elle est une possibilité de changement idéologique au sommet de l’Etat. Ce, par des mécanismes démocratiques bien connus : les élections. Pas plus.
Alors, réfléchissons-y à haute voix. Si l’Opposition politique congolaise, la même, ne se donne pas les moyens d’avoir un candidat unique, un ticket commun, on se demande par quelle alchimie cette même Opposition peut prétendre l’emporter au détriment d’une Majorité présidentielle (MP) qui, jusqu’à preuve du contraire, semble encore faire bloc ?
Le Président Joseph Kabila, fin mandat en décembre prochain, ne devrait pas, en l’état actuel des choses, se représenter, tant la Constitution en vigueur l’en empêche.
Cependant, cette même constitution ne dit pas non plus que la Majorité présidentielle n’a plus le droit de présenter un candidat à la prochaine présidentielle.
Voilà donc, la grosse erreur que commettent la plupart des Congolais dans leurs analyses, chaque fois qu’ils parlent de l’alternance politique. Comme si la candidature au scrutin présidentiel était l’apanage de l’Opposition !
Tout bien considéré, l’alternative en terme politique ne serait effective que si l’Opposition parvenait à gagner la victoire finale. Mais il y a un préalable pour cela : mettre de l’ordre dans la boutique. Battre le rappel des troupes en vue d’un front commun. Car, l’alternance politique ne doit pas être interprétée comme un plat de mets délicieux que la MP prépare pour servir sur un plateau d’or, à une Opposition qui n’aura qu’apporter son appétit.
Aux Etats-Unis par exemple, un démocrate pourrait succéder à un autre. Pour le cas de figure, Joseph Kabila pourrait se faire remplacer par un autre candidat de sa famille politique. En tout cas, aucune disposition politique ne le lui interdit.
Compte tenu de cette évidence, il appartient dores et déjà à l’Opposition, de proposer une offre politique, une alternative concrète en dehors des slogans. Et donc, l’Opposition politique se doit l’obligation de quitter l’ "anti-kabilisme " primaire pour un véritable combat politique plus réaliste. En politique, les erreurs se payent cash."
"Le Congo "glisse". Ou "patine"?
° http://www.lalibre.be/actu/international/le-congo-glisse-ou-patine-56afad5b3570fdebf5a6f77e
INTERNATIONAL
Elire le président de la République à la fin de cette année, comme le prescrit la Constitution congolaise, est désormais impossible, relevait, lundi matin, la presse de Kinshasa. Les journaux tiraient cette conclusion de l’analyse de la rencontre, jeudi dernier, entre le gouvernement, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et les bailleurs de fonds.
Le représentant adjoint du secrétaire général spécial de l’Onu en charge des questions humanitaires, Moustapha Soumaré, s’était pourtant félicité, jeudi : "Nous avons obtenu du gouvernement l’engagement de financer les élections dans le pays". Même son de cloche du nouveau président de la Ceni, Corneille Nangaa : "Nous avons eu l’assurance du gouvernement en ce qui concerne la question du financement des élections".(...)"
"Interview croisée : Samy Badibanga et Henri Mova Sakanyi
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10565
Une photographie des pages 38 et 39 de l’édition n°2873 de "Jeune Afrique" datée du 31.01.2016
Sous le titre "Faut-il vraiment dialoguer?", l’hebdomadaire parisien "Jeune Afrique" confronte les positions du chef du Groupe parlementaire UDPS & alliés Samy Badibanga Ntita à celles du secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Henri Mova Sakanyi. Le premier réaffirme la volonté de l’UDPS de participer au dialogue à la condition que le pouvoir prenne l’engagement "préalable" de "respecter la Constitution". Le second assure, sans convaincre, que "le dialogue n’a pas vocation à changer la Constitution". Les propos ont été recueillis par Pierre Boisselet et Trésor Kibangula.
Deux mois après le discours de "Joseph Kabila" prononcé le 28 novembre dernier annonçant la convocation du "dialogue politique national inclusif", rien ne bouge. Le Comité préparatoire chargé de "régler tous les aspects liés à son organisation matérielle" reste théorique.
A Kinshasa, la télévision nationale (RTNC) diffuse chaque jour des messages de propagande appelant les Congolais à participer au dialogue. Des jeunes et des moins jeunes sont appelés à la rescousse. Sans omettre les pasteurs dits de réveil. Une certaine lassitude commence à envahir les esprits. Il semble que les membres de la mouvance kabiliste ne sont pas épargnés. Au détour d’une conversation, ils ne manquent pas d’exprimer le dépit.
En tous cas, des voyageurs en provenance de Kinshasa sont unanimes à reconnaître que la situation du pays paraît "figée". On s’attend à "quelque chose" sans savoir quoi. "Les investisseurs les plus sérieux n’osent plus prendre la route de Kinshasa, confie un homme d’affaires kinois. Ils attendent le retour d’un climat socio-politique plus prévisible". "Ce climat délétère est amplifié par le mutisme plus qu’assourdissant d’un Joseph Kabila qui a une phobie de contact avec la presse locale", souligne-t-il. "Il est urgent que le président kabila fixe l’opinion sur ses intentions."
Joint au téléphone dans la soirée de lundi 1er février, un confrère kinois "nuance" en relevant que les hommes d’affaires libanais et indo-pakistanais continuent à faire du "business". "Ils continuent à investir des millions de dollars surtout dans l’immobilier comme si de rien n’était", glisse-t-il. L’origine des sommes investies? Mystère.
La lettre adressée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba à la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, a, quelque peu, bousculé la torpeur ambiante.
Dans cette correspondance, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social explique, en gros, que sa formation politique n’entend en aucun cas prendre part à un dialogue convoqué par "Joseph Kabila". Au motif que celui-ci risque d’être "juge et partie". Il maintient, en revanche, sa demande adressée au secrétaire général de l’Onu de désigner un médiateur ou un facilitateur international. Pour des observateurs, "Tshitshi" serait tiraillé entre deux "clans" antagonistes au sein de l’UDPS.
Faut-il vraiment dialoguer?
"Non" répond Samy Badibanga qui ajoute : "Nous voulons le dialogue, mais à certaines conditions". Selon lui, le pouvoir doit "au préalable" prendre l’engagement de "respecter la Constitution en ce qui concerne la durée et le nombre des mandats". Il insiste sur le "souhait" de l’UDPS de voir un "médiateur neutre" superviser les discussions.
A propos de la mission confiée à l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, le député Badibanga déplore cette initiative. Pour lui, la Présidente de l’UA devait inscrire sa démarche dans la dynamique lancée par l’Onu. Il s’étonne de voir que le communiqué publié par Mme Zuma n’ait fait aucune allusion au respect de la Constitution et au calendrier électoral.
S’agissant de la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2016, Badibanga estime que "ce n’est plus possible". Il reconnait toutefois qu’il incombe à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de fixer l’opinion. "Et lorsque la CENI se sera prononcée, fait-il remarquer, nous devrons établir des responsabilités. (...)". Pour lui, il est clair que "le pouvoir a intentionnellement refusé d’organiser les élections". Selon lui, l’opposition doit privilégier le respect de la Constitution et l’alternance en 2016. "Il est trop tôt pour parler de candidature". Une allusion à l’idée des "primaires" lancée par Moïse Katumbi Chapwe pour désigner le candidat unique de l’opposition.
Faut-il vraiment dialoguer?
"Oui", répond, pour sa part, Henri Mova Sakanyi dont le sourire dégage une satisfaction narcissique. "Le dialogue, c’est la seule solution pour ouvrir la voie à des élections apaisées et crédibles", déclare-t-il en liminaire. Et de poursuivre : "Les acteurs politiques de ce pays doivent s’engager devant la nation afin que les élections ne soient pas, en RD Congo, toujours porteuses de malheurs. Souvenez-vous des premiers scrutins de notre histoire : ils nous ont conduits à la sécession du Katanga et du Kasaï, au coup d’Etat de septembre 1960, à l’assassinat de Lumumba...". Selon Mova, les élections de 1965 n’eurent pas lieu "parce qu’un coup d’Etat militaire a balayé les institutions après le référendum de 1964; la présidentielle de 2006 s’est accompagnée de violences à Kinshasa, et il y a eu encore des morts en 2011...". Et de s’interroger : "Doit-on continuer ce cycle infernal?"
A signaler qu’en 2006, ce sont des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" qui avait déclenché les hostilités en attaquant les soldats chargés de la protection rapprochée du vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo. Et ce sous prétexte de les désarmer pendant que le vice-président Azarias Ruberwa continuait à être gardé par ses troupes du RCD. En 2011, ce sont des éléments de la même garde présidentielle qui ont abattu plusieurs militants et sympathisants de l’UDPS sur le boulevard Lumumba.
Il importe d’ouvrir une parenthèse. Le "professeur" Mova Sakanyi devrait revoir ses manuels d’Histoire du Congo. Il est parfaitement faux de soutenir que les élections générales de mai 1960 constituent une cause directe à la proclamation des sécessions au Katanga et au Kasaï. Lors de ces consultations politiques, le MNC de Patrice Lumumba avait obtenu 34 sièges de députés sur 137. Une majorité relative qui fut consolidée par les mandats engrangés par les partis dits "nationalistes" (PSA, Cerea, Balubakat etc.).
Pour des historiens, il y a un faisceau d’indices. Pour eux, les causes de ces deux sécessions sont à rechercher dans la "mauvaise répartition" des portefeuilles ministériels, le ton peu diplomatique du discours de Lumumba du 30 juin ainsi que la mutinerie de la Force publique. Sans oublier, l’impréparation des Congolais à prendre la relève des autorités coloniales.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire franco-belge «Le Vif/L’Express» daté du 29 janvier 2010, Albert Kalonji Ditunga, dit "Mulopwe", avait donné sa part de vérité : «Pour m’éloigner du Congo, le Premier ministre m’a proposé d’être le représentant du pays à l’ONU. J’ai refusé. Lumumba m’a alors offert le portefeuille de l’Agriculture. Je n’en ai pas voulu non plus. J’estimais mériter mieux. (…), je voulais un poste politique. J’ai regretté plus tard d’avoir rejeté cette dernière offre.»
Mova devrait parcourir l’ouvrage "Congo 1965" publié dans le cadre des "Dossiers du C.R.I.S.P". Il lui sera loisible de noter qu’après le référendum constitutionnel de 1964, le gouvernement de transition dirigé par le Premier ministre Moïse Tshombe Kapenda avait organisé les élections législatives en mars 1965. La Conaco avait obtenu la majorité absolue. Les élections provinciales et sénatoriales avaient également eu lieu. Il ne restait plus que l’élection présidentielle. Celle-ci n’a pas eu lieu, comme on le sait, suite au coup d’Etat du 24 novembre 1965. Le général Mobutu avait invoqué un conflit qui couvait entre le président Joseph Kasa Vubu et son chef du gouvernement. Selon certains historiens, Tshombe et son parti, la Conaco, jouissaient d’une popularité qui le mettait en position de remporter la présidentielle. Fermons la parenthèse.
Mova qui fait manifestement partie des "durs" du premier cercle du pouvoir kabiliste, souffle le chaud et le froid. "Nous voudrions que tous les Congolais qui comptent se retrouvent autour de la table, et Etienne Tshisekedi en fait partie". Selon lui, Etienne Tshisekedi n’est, toutefois, pas l’unique interlocuteur de "Joseph Kabila". Aussi, le dialogue se tiendra-t-il même s’il ne fait pas l’unanimité. Le pouvoir compte "sur la présence de beaucoup de participants". Mais deux autres figures de l’opposition, Vital Kamerhe et Moïse Katumbi, ont annoncé qu’ils n’y prendraient pas part...Peut-on encore parler de pourparlers inclusifs? Réponse : "Il y a des questions de posture et de communication, mais fondamentalement nos différences ne sont pas si grandes (...)." Mova qui considère les opposants au "dialogue" comme étant des "ennemis de la République", de lancer : "Ils rêvent d’un scénario à la burkinabè et pensent conquérir le pouvoir après trois jours d’insurrection". Il préconise une "démonstration de force"(sic!) pour "qu’ils reviennent à la raison". Selon lui, le dialogue doit se pencher en premier lieu sur l’organisation de la présidentielle. Et de conclure : "Je précise que le dialogue n’a pas vocation à changer la Constitution. Il n’est ni une constituante ni une instance référendaire".
Comment ne pas donner raison aux représentants des forces politiques et sociales qui suspectent ce forum d’être un "piège"?"
"Dialogue politique : Samy Badibanga soutient la vision de Tshisekedi"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-politique-samy-badibanga-soutient-la-vision-de-tshisekedi/
"Dialogue : Samy Badibanga entrevoit une transition !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9039&rubrique=POLITIQUE
"Glissement de 13 à 16 mois : l’UNC pas d’accord avec la CENI"
° http://www.lephareonline.net/glissement-de-13-a-16-mois-lunc-pas-daccord-avec-la-ceni/
"RDC : un parti de l’opposition propose la création d’un comité international d’accompagnement de la Ceni"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/02/actualite/politique/rdc-un-parti-de-lopposition-propose-la-creation-dun-comite
"RDC : l’opposition harcelée et muselée au Katanga"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lopposition-muselee-au-katanga/
"Lubumbashi: des policiers ont encerclé une église où Kyungu et ses partisans priaient"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/01/actualite/politique/lubumbashi-des-policiers-ont-encercle-une-eglise-ou-kyungu-et-ses
"RDC : l’étrange accident de Moïse Katumbi"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-letrange-accident-de-moise-katumbi/
"(...)De son côté, Le Potentiel révèle à la Une « Un complot contre l’ancien gouverneur du Katanga » Moïse Katumbi.(...)"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/02/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-dialogue-samy-badibanga-entrevoit-une-transition
"RDC: ouverture d’un procès pour trafic de minerais dans l’ex-Katanga"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160202-rdc-trafic-minerais-katanga-zambie-fraude-proces-tribunal
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Pour moi à le voir à l'épreuve, je suis de plus en plus convaincu qu'on ne peut rien attendre de Kodjo qui risque fort de rentrer tout bredouille à l'UA et cela pour au moins quelques raisons :
1° Par bonheur le Sphinx est redevenu le Lider Maximo qui tient en mains l'Udps; finies les libertés que se permettaient de prendre autour du dialogue certains dans son parti ! Il ne veut pas du dialogue de "JK", c'est clair et net !
A lire les communiqués qui se suivent et se ressemblent, c'est sur ce Tshisekedi qu'est tombé Kodjo...
2° Kodjo est un pauvre apparatchik, rivé à la routine conformiste des hauts fonctionnaires de son UA, convaincu de la puissance du syndicat des chefs d'états établis et associés auquel il appartient, un technocrate avec peu d'épaisseur politique comme ces leaders qui ont de la conviction qu'ils transmettent à leurs concitoyens desquels ils reçoivent à leur tour conseils, réconfort et bénédiction ! Ya Tshistshi est de ceux-là !
Déjà dans son show depuis qu'il a été nommé on a senti un Kodjo assez superficiel comme un diplomate qui croyait arriver à tout en produisant son numéro comme même s'il prenait les Congolais et peut-être même Tshisekedi de haut ! Mauvaise analyse et piteuse tactique !
3° Mutatis mutandis Kodjo ne connait que de loin les problèmes de la politique et de la société Congolaises et encore moins les détails de l'actualité en cours; il ne semble pas avoir fait l'effort de les approfondir ! Sa seule logique c'est d'accourir au service d'un président membre du syndicat avec son statut d'envoyé spécial de son chef hiérarchique Mme Zuma !
Du coup il est incapable d"appréhender l'essentiel : au Congo le problème est moins les interlocuteurs potentiels dans ce fameux dialogue mais bien "JK" en personne ! Le noeud gordien c'est "JK" qui doit confirmer le respect des lois en vigueur et pas se substituer en autorité suprême au dessus de la Constitution qu'il manipulerait à qui mieux mieux !
En effet si aujourd'hui il confirme ce respect, non seulement le dialogue deviendra accessoire mais il pourra retrouver un forum où il aura quelque capacité de négocier quelques faveurs; s'il confirme qu'il respectera la Constitution et son souci c'est seulement de préparer des élections apaisées quitte à ce qu'on lui offre quelques facilités pour une sortie sécurisée, les problèmes techniques, financiers, politiques... trouveront rapidement une solution !
Mais le veut-il ou le peut-il; c'est là où l'avenir du pays risque d'être plus sombre et la mission de Kodjo aléatoire !
Attendons néanmoins voir.............
Compatriotiquement!
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1° Par bonheur le Sphinx est redevenu le Lider Maximo qui tient en mains l'Udps; finies les libertés que se permettaient de prendre autour du dialogue certains dans son parti ! Il ne veut pas du dialogue de "JK", c'est clair et net !
A lire les communiqués qui se suivent et se ressemblent, c'est sur ce Tshisekedi qu'est tombé Kodjo...
2° Kodjo est un pauvre apparatchik, rivé à la routine conformiste des hauts fonctionnaires de son UA, convaincu de la puissance du syndicat des chefs d'états établis et associés auquel il appartient, un technocrate avec peu d'épaisseur politique comme ces leaders qui ont de la conviction qu'ils transmettent à leurs concitoyens desquels ils reçoivent à leur tour conseils, réconfort et bénédiction ! Ya Tshistshi est de ceux-là !
Déjà dans son show depuis qu'il a été nommé on a senti un Kodjo assez superficiel comme un diplomate qui croyait arriver à tout en produisant son numéro comme même s'il prenait les Congolais et peut-être même Tshisekedi de haut ! Mauvaise analyse et piteuse tactique !
3° Mutatis mutandis Kodjo ne connait que de loin les problèmes de la politique et de la société Congolaises et encore moins les détails de l'actualité en cours; il ne semble pas avoir fait l'effort de les approfondir ! Sa seule logique c'est d'accourir au service d'un président membre du syndicat avec son statut d'envoyé spécial de son chef hiérarchique Mme Zuma !
Du coup il est incapable d"appréhender l'essentiel : au Congo le problème est moins les interlocuteurs potentiels dans ce fameux dialogue mais bien "JK" en personne ! Le noeud gordien c'est "JK" qui doit confirmer le respect des lois en vigueur et pas se substituer en autorité suprême au dessus de la Constitution qu'il manipulerait à qui mieux mieux !
En effet si aujourd'hui il confirme ce respect, non seulement le dialogue deviendra accessoire mais il pourra retrouver un forum où il aura quelque capacité de négocier quelques faveurs; s'il confirme qu'il respectera la Constitution et son souci c'est seulement de préparer des élections apaisées quitte à ce qu'on lui offre quelques facilités pour une sortie sécurisée, les problèmes techniques, financiers, politiques... trouveront rapidement une solution !
Mais le veut-il ou le peut-il; c'est là où l'avenir du pays risque d'être plus sombre et la mission de Kodjo aléatoire !
Attendons néanmoins voir.............
° http://www.cheikfitanews.net/2016/02/crise-politique-congolaise-edem-kodjo-recu-par-etienne-tshisekedi.html
"Dialogue en RDC : Edem Kodjo n’a pas convaincu l’opposant Étienne Tshisekedi
° http://www.jeuneafrique.com/300044/politique/dialogue-rdc-edem-kodjo-na-convaincu-lopposant-etienne-tshisekedi/
Comme il l'avait promis, le Togolais Edem Kodjo, désigné par l'UA pour relancer le processus de dialogue politique en RD Congo, s'est rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer Étienne Tshisekedi. Mais le médiateur n'a pas pu infléchir la position de l'opposant historique congolais.
Dans l’entourage d’Étienne Tshisekedi, personne ne doutait de l’issue du tête-à-tête du 4 janvier, à Bruxelles, entre leur chef et Edem Kodjo, le facilitateur désigné par l’Union africaine. « Le communiqué sanctionnant la rencontre avait même été rédigée avant l’arrivée dans la capitale belge de l’ancien Premier ministre togolais », nous confie un proche de l’opposant historique congolais.
Après deux heures d’entrevue, Edem Kodjo est reparti, sans dire un mot sur la teneur des entretiens qu’il venait d’avoir avec le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Contacté par Jeune Afrique, un proche collaborateur d’Étienne Tshisekedi affirme que « les deux hommes se sont parlé dans un langage franc ». À l’en croire, « le médiateur de l’UA est venu à Bruxelles sans avoir appréhendé toute la complexité du processus du dialogue politique attendu en RDC ».
Tshisekedi prône la « bipolarisation du dialogue »
D’après nos informations, Étienne Tshisekedi a insisté sur la « bipolarisation du dialogue » à venir : d’un côté le président sortant Joseph Kabila et ses alliés et de l’autre, le leader de l’UDPS et « tous ceux qui aspirent au changement ». Un schéma très différent de celui voulu par Kinshasa, c’est-à-dire un dialogue politique national inclusif entre la majorité au pouvoir, l’opposition et les organisations de la société civile.
Étienne Tshisekedi a également maintenu sa position définie dans la lettre envoyée fin janvier à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA : il ne prendra pas part à des pourparlers politiques en RDC si ces derniers sont convoqués par le président Kabila, ce dernier étant, selon l’opposant, partie prenante à la crise.
Tard dans la nuit, l’UDPS a publié un communiqué réaffirmant notamment « son attachement à l’accord-cadre d’Addis-Abeba » et « son engagement à l’alternance démocratique au pouvoir en 2016 » en RDC. Allusion faite au respect des délais constitutionnels dans l’organisation de la présidentielle, au moment où l’on se dirige de plus en plus vers un « glissement » (report des dates des scrutins) du calendrier électoral.
"Tshisekedi-Kodjo à Bruxelles : l’UDPS maintient son refus d’un dialogue convoqué par Kabila
° http://www.radiookapi.net/2016/02/05/actualite/politique/tshisekedi-kodjo-bruxelles-ludps-maintient-son-refus-dun-dialogue
Le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a rencontré jeudi 4 février à Bruxelles l’émissaire de l’Union africaine Edem Kodjo à qui il a réaffirmé le refus de son parti de participé au dialogue convoqué unilatéralement par le président Kabila, selon un communiqué de la présidence de ce parti résumant cette rencontre.
Les deux personnalités ont discuté pendant près de deux heures en présence de leurs collaborateurs respectifs. Leur échange a porté sur la « nécessité d’un dialogue politique visant à éviter à ce grand pays d’Afrique une crise majeure qui serait néfaste à la stabilité des institutions et du processus démocratique », précise le communiqué de l’UDPS.
Le parti d’Etienne Tshisekedi qui reste attaché à l’accord-cadre d’Addis-Abeba a résumé en cinq points dans le communiqué ses exigences sur le dialogue :
[list="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px;"]
[*]Son rejet du dialogue unilatéral proposé par Joseph Kabila
[*]Son attachement au respect de la constitution
[*]Son engagement à l’alternative démocratique en 2016
[*]Sa détermination de ne pas violer le pacte républicain issu du Dialogue inter congolais de Sun City et qui fonde la Constitution
[*]Son engagement à ne pas trahir les aspirations légitimes du peuple aux pratiques démocratiques.
[/list]
Nommé le 14 janvier dernier par Mme Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine, Edem Kodjo s’était aussitôt rendu à Kinshasa pour discuter avec la classe politique et les forces vives congolaises favorables et opposées au dialogue.
Plusieurs partis et regroupements de l’opposition ne sont pas favorables au dialogue qu’ils considèrent comme une astuce pour ne pas organiser l’élection présidentielle à la fin de cette année. C’est le cas du G7, groupe de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre 2015 après une lettre ouverte à Joseph Kabila demandant la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, de l’UNC de Vital Kamerhe, du MLC ou de l’Ecide de Martin Fayulu.
Une autre frange de l’opposition jugée modérée préconise d’ores et déjà une transition politique pour préparer les élections.
Joseph Kabila a été réélu président de la République en 2011 pour un dernier mandat de 5 ans qui expire en décembre 2016. La constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat. "
"RDC : le médiateur Edem Kodjo sera artisan ou fossoyeur de la grandeur de l’Afrique
Par Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13976:rdc-le-mediateur-edem-kodjo-sera-artisan-ou-fossoyeur-de-la-grandeur-de-l-afrique&catid=90:online-depeches
[...]Choisira-t-il d’être vu par la postérité comme un autre défaillant africain ou, au contraire, comme le fils prodige ayant contribué à façonner le renouveau d’un continent perpétuellement «mal parti» ?
En cohérence avec la lettre de mission ambigüe de l’UA qui accrédite le médiateur, les premières déclarations de M. Kodjo semblent trahir un penchant à traiter la RDC en fonction des récents développements au Rwanda, au Congo Brazzaville et au Burundi, loin des alternatives courageuses que le nouveau Nigeria, la Tanzanie et le Sénégal offrent à notre continent.
Et pourtant, tout comme comparaison n’est point raison, proximité et voisinage ne devraient forcément rimer avec uniformité et conformité. Pas étonnant dès lors que le premier tour de piste de M. Kodjo à Kinshasa ait suscité émoi et consternation au sein de la population et de l’opposition congolaises.
Si le Premier ministre Kodjo aborde le projet de dialogue congolais avec une perspective strictement sous-régionale, sa griffe se retrouvera, demain, dans le registre de l’Afrique d’hier, celle des hommes forts et du déclin d’une terre affamée qui a pourtant tout pour être à l’abri du besoin et s’éviter la honte de la main qui ne se tend que pour quémander.
[...]
Si, au contraire, M. Kodjo assigne à sa médiation l’objectif d’aider la RDC à rejoindre le club des nations matures à institutions fortes, son héritage politique figurera en lettres d’or dans les livres de l’Afrique de demain, celle de dirigeants qui servent leurs pays et rendent compte à leurs populations.
L’Afrique du sens de responsabilité, de l’espoir et du progrès. Cette Afrique à laquelle aspire sa jeunesse aujourd’hui désabusée et déboussolée. Le triomphe éventuel de cette deuxième hypothèse au Congo grâce à la médiation Kodjo ouvrirait vraisemblablement la porte au retour, demain, par la grande porte, de la prééminence des institutions sur les hommes forts aussi bien à Brazzaville, à Kigali, qu’à Bujumbura.
Pour quelle Afrique M. Kodjo se bat-il en RDC?
A son atterrissage à Kinshasa M. Kodjo avait certainement déjà fait son choix entre les deux visions de l’Afrique esquissées ci-dessus. C’est cette intime conviction qui dicte la stratégie et les actions qu’il déploie pour accomplir sa mission en RDC après celle, ratée, au Burundi voisin.
Après le cuisant échec dans ce dernier pays, la performance et le bilan au Congo de l’ancien Secrétariat général de l’OUA scelleront définitivement son héritage politique à l’Afrique.
Pour quelle Afrique M. Édouard Kodjovi Kodjo se bat-il en RDC? Celle de l’honneur et de la dignité ou, au contraire, l’Afrique de l’incurie et de l’irresponsabilité au sommet de nos Etats. Les prochaines semaines nous le diront! "
° http://www.tshangu.com/Dialogue-Edem-Kodjo-a-rencontre-Etienne-Tshisekedi-a-Bruxelles_a1870.html
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6629
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9074&rubrique=POLITIQUE
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rencontre-de-bruxelles-avec-edem-kodjo-etienne-campe-sur-sa-position
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ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Kabila gratifie les généraux FARDC en contrepartie de leur soutien pour une transition de 36 mois? – Flash DESC
° http://desc-wondo.org/fr/kabila-gratifie-les-generaux-fardc-en-contrepartie-de-leur-soutien-pour-une-transition-de-36-mois-flash-desc/
Des jeeps Toyota Hilux avec une double cabine VIP offerts aux Généraux
Deux sources militaires nous ont informé le lundi 8 février 2016 dans la soirée que le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Didier Etumba Longila, avait, durant la semaine du 1er février 2016, présenté à une délégation de généraux une centaine de jeeps Toyota Hilux avec une double cabine VIP que le président Kabila a achetées pour offrir à chaque général en fonction des FARDC et de la PNC[1] comme cadeau de motivation pour cette année 2016. Ces jeep sont stockés à la Base Logistique centrale du camp Kokolo. Lors de cette rencontre, le général Etumba aurait déclarait ceci à la délégation des généraux invités à cette présentation de véhicules : « Botala makombo Kabila Joseph azosala mpo na bino. Ebongo boloba ke Kabila aza moto mabe? Lokuta, awumela tokozala na ye seko na seko !» (Traduction littérale : Soyez vous-mêmes témoin de ce que Kabila réalise pour vous et vous direz par la suite que le président est mauvais ? C’est faut vive Kabila éternellement !). Et une de nos sources de nous déclarer : « Il s’agit d’un discours au style mobutiste et teinté de flatterie car Secam (Pseudonyme d’Etumba) sait bien que tous les propos qu’il tient en public seront rapportés fidèlement à son chef. Je ne sais pas s’il était sincère ou voulait juste jouer le jeu ».
Aux dernières nouvelles, la distribution de ces véhicules se serait déroulée en fin d’après-midi du 8 février 2016 par Kabila en personne, après avoir présidé une réunion du Conseil supérieur de la défense où le ton était celui du durcissement du régime et de la confrontation avec les contestataires de son régime.
Ensuite des enveloppes bien garnies pour signer le pacte anti constitution Kabila – Généraux
En plus de ces véhicules, les généraux ont reçu de Kabila des sommes colossales évaluées à des millions de Francs Congolais pour s’assurer leur loyauté en cette période critique. Nous sommes en cours de vérification des montants exacts reçus par chaque général. Et en contrepartie, les généraux lui ont promis un soutien indéfectible pour les trois ans de transition qui s’annoncera à l’issue de son hypothétique dialogue. Selon nos sources : « Toutes ces infos semblent connues des soldats et ça les énerve » vu que ce sont eux qui sont sur le terrain, ce sont eux qui risquent leur vie avec juste une prime de motivation de 30 dollars en plus du salaire, alors que les éléments de la Garde républicaine (GR) touchent 50 dollars et qu’eux aussi boudent car ces primes ont été récemment rabotées de 100 $ à 50 $ pour permettre à d’autres unités fidèles à Kabila de passer de 30 $ à 50 $.
En attendant d’autres vérifications car les sommes avancées par nos sources nous paraissent un peu gonflées, on nous parle d’une somme de 50.000.000 FC soit 53000$ pour les généraux retraités et sans fonction et d’un montant de 100.000.000 FC soit 107000$ pour les généraux en fonction. Pour nos sources, « c’est de l’ordre de ce qu’il a avait offert aux députés et sénateurs corrompus en 2011 pour modifier la Constitution. Ainsi, pour garder son pouvoir le chef peut facilement dépenser autant d’argent pour s’assurer de la loyauté de ses généraux et les mettre a l’abri d’une éventuelle corruptions des personnes qui cherchent sa tête (Américains ou autres Occidentaux). Il a signé un pacte avec les généraux pour lui accorder leur soutien total le temps que vas durer sa transition inclusifs estimer a 36 mois. Ce pacte a été conclu la veille du discours présidentiel devant le Congrès en décembre 2015. Le Président Kabila a prévenu les généraux que s’il tombe, eux aussi vont tomber avec lui. Ils n’ont pas d’autre choix que de se soutenir mutuellement. »
Concernant l’argent remis aux généraux, « cet argent leur a été donné en francs congolais non pas en dollars ». Une des sources avance : »Ils ont surement fait tourner la planche à billet au niveau de l’Hôtel de monnaie de la Banque centrale du Congo comme à à l’époque des dernières années du régime de Mobutu. Un indice que ces informations peuvent être vraies est qu’il y a floraison de billets de 10.000 FC et 20.000 FC en circulation dans le pays. Ce qui aurait même fait dévaluer le franc congolais dont le taux de change est passé de 915 FC pour 1 USD à 942 FC pour 1 USD depuis la mi-janvier 2016. »]
Mais Kabila a très peur d’une mutinerie d’une armée remplie de soldats mal payés
Selon nos mêles sources « Kabila a peur que les autres militaires, non GR, qui ne reçoivent pas ces primes soient mécontents et se mutinent. En effet, si les éléments de la GR reçoivent les primes de motivation, les autres soldats commandos des Forces de réactions rapides (FRR) déployés dans les 3 Zones de défense dont la 11ème brigade commando/FRR est stationner à Maluku (à l’Est de Kinshasa au-delà de l’aéroport international de NDjili) et qui sont aussi très fidèles au régime risquent également de réclamer les primes de motivation. Alors, c’est pour éviter une réaction négative et des divisions au sein de l’armée, que le Président a décidé de suspendre les primes de motivation des militaires de la GR pour le mois de décembre 2015, tout en augmentant la rations alimentaire afin d’éviter un grand mécontentement. Il a demandé à Oscar (Gen. Olenga) de préparer les primes de motivation du mois de janvier 2016 qui doivent inclure les 3 brigades commandos/FRR : 31ème, 11ème, 32ème. Ce qui fait que la Maison militaire du président sera en dépassement de crédit. Mais, il semble que Kabila tient à ce que les autres unités qui lui sont aussi fidèles, comme les FRR, soient payées car il ne veut pas mécontenter les FRR qui sont, selon lui, de braves soldats et efficaces au combat. Il a alors instruit le général Olenga de s’assurer que ses instructions seront appliquées ».
Nos différentes sources au sein de la GR déclarent que cette mesure est très mal acceptée par les troupes de la GR : « Les soldats boudent car leurs primes de motivation seront réduites de moitié car élargie aux autres militaires. Mais pour le moment, ils sont à leurs postes et travaillent normalement, mais ils grognent en privé« .
Par ailleurs, certains soldats mécontents, s’exprimant sous anonymat, déclarent : « Ba généraux basalaka na ba bureaux mais tala mbongo ebele bazo zwa, soki eyindi bazwa mpe madonki babunda« (Les généraux se cantonnent dans leurs bureaux mais sont grassement gratifiés, mais en cas de troubles, qu’ils prennent aussi les armes pour se battre).
Cette initiative émanerait du général d’armée François Olenga, le Chef d’état-major particulier du président Kabila, qui, se méfiant personnellement de la GR, essaye de diluer l’influence de celle-ci en renforçant la protection de Kabila et de son régime par éléments des forces de réaction rapide. Une situation qui provoque depuis une vive dissension entre le général Olenga et son ancien poulain, le général Gaston-Hughes Ilunga Kampete, le Commandant de la Garde républicaine. Nos sources nous informent que les relations entre les deux hommes sont très tendues ces derniers temps.
Ces mesures ne suffiront pas pour permettre à Kabila de se maintenir au pouvoir en violant la Constitution
Comme on peut s’en douter, toutes ces mesures, après les primes accordées récemment aux magistrats de manière illégale [2], interviennent dans une période de forte tension politique au cours de laquelle des voix populaires s’élèvent des quatre coins de la RDC pour demander à Kabila d’assurer une transition politique démocratique et pacifique à l’échéance de son mandat prévue en décembre 2016. Nous ne sommes pas convaincu que ces solutions palliatives suffiront à calmer une armée, dont la hiérarchie est coupée de la base, qui ne cesse d’accumuler les frustrations. Autant la Régiment de sécurité présidentielle de Blaise Compaoré ni ses généraux de son armée [3] n’ont pu empêcher la révolte populaire d’octobre 2014, de même ni la GR encore moins les généraux sans idéal des FARDC ne parviendront à sauver le soldat Kabila.
A propos de la similitude avec le cas burkinabè, les récentes scènes de liesse populaire, suite aux victoires des Léopards à la CHAN, transformées en manifestations hostiles à un troisième mandat de Kabila, témoignent de la détermination de la population congolaise d’obtenir à tout prix l’alternance politique dans les délais constitutionnels, si pas avant au cas où Kabila s’entêterait de bloquer le processus électoral pour se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution. En effet, dans une analyse avec Jérôme Ziambi Kengawe, nous écrivions : « Le Burkina et le Congo Kinshasa sont similaires car rongées par les mêmes maux. Chaque pays comporte certes sa propre spécificité sociopolitique liée aux réalités nationales intrinsèques, cependant, les causes profondes de la crise, la conjoncture politique internationale, les statuts politiques des acteurs en jeu et le fonctionnement de deux systèmes (Déficit démocratique – Des réformes sociales en trompe-l’œil avec des changements sans évolution sur le vécu des citoyens – Crise de légitimité – Absence d’une justice sociale redistributive – Gouvernance ethno-clientéliste – La grogne au sein de l’armée) restent invariablement similaires »[4]. Nous avons encore fraichement en mémoire la débandade de la pléthore de généraux mobustistes en 1997, pourtant certains lui étaient liés par le pacte de sang, laissait-on entendre.
Nous y reviendrons prochainement. Il est possible que la RTNC, présente lors de cette cérémonie, diffuse les images de cette remise des véhicules dans ses éditions télévisées.
Exclusivité DESC"
Références
[1] Police nationale congolaise.
[2] JB Kongolo, Primes accordées à certains magistrats : Eviter le sensationnel, http://desc-wondo.org/fr/primes-accordees-a-certains-magistrats-eviter-le-sensationnel-jb-kongolo/.
[3] JJ Wondo, Le Burkina Faso et son armée mis au pas par le Régiment de sécurité présidentielle?, GRIP, 25/09/2015. – http://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2015/NA_2015-09-22_FR_JJ-WONDO.pdf
[4] Jérôme Ziambi Kengawe & JJ Wondo, « Le président Joseph Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat ? » – See more at: http://desc-wondo.org/fr/exclusif-le-president-joseph-kabila-arrivera-t-il-a-la-fin-de-son-mandat-jerome-ziambi-k/#sthash.HPs9KBen.dpuf.
"Opinion : Il est encore temps d’agir en RDC
– Ida Sawyer
Chercheuse senior sur la RD Congo
° http://desc-wondo.org/fr/opinion-il-est-encore-temps-dagir-en-rdc-ida-sawyer/
La Commission des Affaires étrangères du Sénat américain doit tenir aujourd’hui une audience sur la « bonne gouvernance » en Afrique centrale, ce dont cette région agitée a désespérément besoin. Le moment ne pourrait s’avérer plus crucial.
Rien ne laisse clairement entrevoir la fin de la crise au Burundi, où des centaines de personnes ont été tuées depuis que des manifestations ont éclaté contre la décision controversée du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat en 2015. Tant les forces de sécurité que les groupes d’opposition armés ont attaqué leurs adversaires respectifs avec une brutalité sans cesse croissante.
La crise qui se profile en République démocratique du Congo pourrait pourtant reléguer au second plan diplomatique les troubles au Burundi. Ici aussi, le président, Joseph Kabila, semble résolu à se cramponner au pouvoir malgré une limite constitutionnelle de deux mandats consécutifs, dont le deuxième échoit en décembre. Le gouvernement se livre à une violente répression contre des opposants politiques, des jeunes activistes et d’autres personnes qui réclament la tenue, dans les délais requis, d’élections crédibles en RD Congo.
Mais il est encore temps d’enrayer la violence et le gouvernement américain a un rôle primordial à jouer. Il a fait preuve d’un solide leadership en ce qui concerne la RD Congo, appelant à plusieurs reprises le Président Kabila à organiser des élections crédibles et à se retirer à l’issue de son mandat. Le Président Barack Obama s’est entretenu au téléphone avec Kabila en mars 2015, le Secrétaire d’État John Kerry s’est rendu dans la capitale, Kinshasa, en mai 2014, et les envoyés spéciaux des États-Unis dans la région des Grands Lacs, tout d’abord Russ Feingold et aujourd’hui Tom Perriello, ont effectué des dizaines de visites pour délivrer ce message.
À ce jour, Kabila et ses partisans ont toutefois ignoré ces appels. Le gouvernement américain doit maintenant traduire ses paroles en actes. Des sanctions ciblées visant les responsables de la répression, telles que des interdictions de voyager et le gel de leurs avoirs, constitueraient une mesure importante, à appliquer idéalement en coordination avec l’Union européenne. Ces sanctions enverraient un message puissant à Kabila et à son proche entourage, leur faisant comprendre que leur répression brutale entraîne des conséquences. Cette mesure pourrait aussi contribuer à dissuader les forces de sécurité de commettre de futures exactions, notamment lors d’une nouvelle série d’actions citoyennes qui devraient commencer à travers le pays la semaine prochaine.
La RD Congo se trouve aujourd’hui à un tournant historique. L’évolution de la situation déterminera si le peuple congolais pourra davantage nourrir l’espoir de vivre dans un pays qui respecte les droits humains et les institutions démocratiques ou s’il continuera à être exposé aux exactions.
En ce moment crucial, le gouvernement américain devrait soutenir les efforts du peuple congolais visant à défendre la démocratie et le respect des droits humains.https://www.hrw.org/fr/news/2016/02/10/point-de-vue-il-est-encore-temps-dagir-en-rd-congo
Ida Sawyer
]Senior Researcher – Human Rights Watch
+243 81 33 78 478 | +243 99 86 75 565
ida.sawyer@hrw.org
Twitter: @ida_sawyer "
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-la-mise-a-jour-du-fichier-electoral-et-lacquisition-des-kits-electoraux-sont-encore-possibles-dans-les-delais-constitutionnels-lomandja/
"Que sera Joseph Kabila en décembre 2016, selon la Constitution ? – Boniface Musavuli
° http://desc-wondo.org/fr/que-sera-joseph-kabila-en-decembre-2016-selon-la-constitution-boniface-musavuli/
La question crée un certain malaise face à l’enlisement du processus électoral et l’incertitude qui plane sur l’alternance annoncée à la présidence du Congo, tandis que le pays se prépare à une épreuve de force. La perspective d’un face-à-face entre le régime-Kabila et la population, opposée à son maintien au pouvoir, peut évidemment déboucher sur une fin brutale du régime, comme au Burkina Faso. Mais il faut garder à l’esprit le fait que ce face-à-face peut aussi tourner à l’avantage de Kabila, dont on sait qu’il s’y prépare militairement; ce qui signerait son maintien au pouvoir jusqu’au 19 décembre 2016, avec ou sans élection. Toute la question est de savoir sous quel statut il se réveillerait le 20 décembre 2016, et les jours suivants. D’où la question, « que sera Kabila à compter du 20 décembre 2016 ? »
La réponse est à rechercher à la fois dans la Constitution et dans la double hypothèse de la tenue ou non de l’élection présidentielle. Nous allons tenter de revisiter la Constitution malgré le peu de renseignement qu’elle fournit, une crise comme celle-ci n’ayant pas été envisagée par le constituant de 2005[1]. Nous menons cette réflexion en essayant de faire abstraction des violations répétées de la Constitution dont le régime-Kabila est assez coutumier[2].
1. Kabila quitte le pouvoir et devient sénateur à vie
Nous partons, pour commencer, sur l’hypothèse selon laquelle l’élection présidentielle sera organisée d’ici à décembre 2016. Dans son article du 28 janvier 2016, l’analyste Alain-Joseph Lomandja, expert en matière électorale, affirme qu’il est encore possible d’organiser les élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels. Contrairement à une note de la CENI qui a fuité dans la presse[3], la mise à jour du fichier électoral[4] ne peut durer que 3 mois[5], ce qui laisse à la Commission nationale électorale largement le temps de convoquer le scrutin. En effet, aux termes de l’article 73[6], « le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». « Le Président de la République élu entre en fonction dans les dix jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle »[7].
Si l’élection présidentielle est organisée au cours de l’année 2016, Joseph Kabila n’y prendra pas part en vertu de l’article 70 qui limite la présidence à « un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois ». Mais les constituants ont tenu à assurer aux anciens présidents une place de choix dans les institutions. Aux termes de l’article 104,« les anciens Présidents de la République élus sont de droit sénateurs à vie ». Ainsi, une fois la passation de pouvoir effectuée avec le nouveau président élu, Joseph Kabila rejoindrait, s’il le souhaite[8], la Chambre haute du parlement.
Il s’agit là de l’hypothèse selon laquelle l’élection présidentielle se tiendra au Congo au courant de l’année 2016. Malheureusement le risque que l’élection ne soit pas organisée en 2016 est suffisamment important pour qu’une réflexion soit également menée dans ce sens. Que se passera-t-il s’il n’y a pas élection ?
2. Une bataille de juristes
En cas de non-tenue de l’élection présidentielle, plusieurs dispositions de la Constitution devraient faire l’objet de débats dans les États-majors des partis politiques et même devant la Cour constitutionnelle. Il y a tout d’abord le deuxième alinéa de l’article 70 de la Constitution qui dispose qu’« à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». Cet article a déjà commencé à faire débat. Les partisans du glissement du calendrier électoral considèrent qu’il donne droit au président Kabila de rester à la tête du pays, même si l’élection présidentielle n’est pas organisée[9]. En réalité, cet article doit être interprété en tenant compte de tous les éléments contenus dans l’alinéa et en veillant à ce qu’il ne soit pas en conflit avec les autres dispositions de la Constitution. Lu dans son ensemble, l’alinéa parle de « l’installation effective du nouveau président élu », ce qui suppose que l’élection présidentielle doit avoir déjà eu lieu et que le nouveau président attendrait juste de prendre ses fonctions[10].
Or, comme nous l’avons indiqué précédemment, l’élection présidentielle est convoquée quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat présidentiel en cours[11]. Ce mandat, faut-il le rappeler, est de cinq ans renouvelable une seule fois[12]. La loi fondamentale impose, par ailleurs, au Président, de veiller au respect de la Constitution[13], d’être le garant du fonctionnement normal des institutions, de veiller au respect du principe de l’alternance démocratique[14], ce qui suppose la tenue régulière des élections. Le second alinéa de l’article 70 doit donc être interprété comme formant un tout avec les autres dispositions de la Constitution qui traitent de l’alternance démocratique. Et pour nous en convaincre, à l’appui de la méthode téléologique d’interprétation des normes juridiques[15], disons que le peuple congolais, en adoptant la Constitution par référendum n’avait pas à l’esprit qu’un président pourra à l’avenir se maintenir au pouvoir au-delà de la durée de son mandat. Cela est d’autant plus crédible qu’en 2006, les Congolais avaient encore en mémoire l’interminable règne de Mobutu (32 ans). Ils ont donc adopté la nouvelle Constitution par référendum en considérant qu’à la fin de son mandat, un président devra quitter le pouvoir.
Reste à savoir comment les Congolais, acteurs politiques et citoyens ordinaires, appelés depuis des mois à s’assumer au nom de l’article 64, devront s’y prendre si, malgré tout, l’élection n’était pas organisée et que la majorité au pouvoir se maintient aux commandes du pays en considérant que l’article 70 assure à Kabila de rester à la tête des institutions jusqu’à l’élection d’un nouveau président. L’affaire, à défaut d’être réglée dans les rues, finira devant la Cour constitutionnelle[16].
3. La « mort » de la Constitution et le triomphe d’un homme ?
Si la Cour constitutionnelle estime que le mandat de Joseph Kabila s’arrête le 19 décembre 2016, et qu’aucune disposition ne légitime son maintien au pouvoir, il faudra qu’il se retire du pouvoir, mais son départ dans ces conditions ne fera qu’aggraver la crise politique. Le Congo se trouverait en situation de vacance du pouvoir. L’article 75 de la Constitution prévoit qu’en cas de vacance du pouvoir, les fonctions de Président de la République sont provisoirement exercées par le Président du Sénat[17]. Autrement dit, le Congo passerait sous la présidence (par intérim) de Léon Kengo wa Dondo, l’actuel Président du Sénat. Seulement voilà : les membres du Sénat actuel sont issus des élections sénatoriales de 2007. Leur mandat a expiré depuis 2012. La Cour constitutionnelle se rendra rapidement compte qu’en plus du Président de la République, le Président du Sénat est hors mandat depuis quatre ans.
Cette situation serait inédite parce que rien n’est prévu dans la Constitution pour combler la vacance laissée par le président en fin de mandat, tandis que le Président du Sénat, qui devrait lui être substitué, se retrouverait lui-même dans l’illégalité. Les institutions de la République cesseraient de fonctionner sur la base de la Constitution de 2006 qui deviendrait, de fait, caduque. Dans une analyse de février 2013, nous avions déjà évoqué le risque de voir la Constitution de 2006 frappée de caducité par la force des choses. Il s’agissait d’analyser les quatre scénarios pouvant permettre à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016[18]. En tout cas, le Congo basculerait dans un vide institutionnel comparable aux lendemains des prises du pouvoir par une force insurrectionnelle abrogeant la Constitution et établissant un nouveau cadre institutionnel(coup d’État, révolution,…). Seule la force déterminera l’effectivité du pouvoir. Que sera Kabila en ces temps-là ?
A moins d’un soulèvement populaire[19], Joseph Kabila sera toujours président s’il contrôle les leviers du pouvoir, à savoir l’armée, la police, les réseaux diplomatiques,… Il sera la seule « autorité de fait », mais exerçant un pouvoir affranchi des contraintes de la Constitution actuelle, tombée caduque. Il est pourtant l’homme qui l’avait promulguée et qui avait solennellement promis de la respecter dans ses deux serments d’investiture[20] de 2006 et de 2011. Mais cette Constitution ne risque pas de « mourir » seule. Du sang a déjà coulé en janvier 2015 lorsque la population s’était opposée à un projet de loi électoral qui devait entraîner le dépassement de la durée du mandat présidentiel en cours. Il faut donc prendre au sérieux les appels au respect de la Constitution et la nécessité d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.
Boniface MUSAVULI / Exclusivité DESC
Références
[1] Le projet de Constitution a été rédigé en 2005 puis adopté par référendum les 18 et 19 décembre 2005. Il a été promulgué le 18 février 2006 par le président Joseph Kabila.
[2] Le juriste Jean-Bosco Kongolo a publié plusieurs analyses rappelant les violations répétées de la Constitution sous le régime de Kabila, y compris par la Cour constitutionnelle. Cf. JB Kongolo : « Violation de la Constitution de la RDC : par action et par omission », http://desc-wondo.org/fr/violation-de-la-constitution-de-la-rdc-par-action-et-par-omission-jean-bosco-kongolo/ ; JB Kongolo : « Cour constitutionnelle ou caution de violation de la Constitution ? », http://desc-wondo.org/fr/cour-constitutionnelle-ou-caution-de-violation-de-la-constitution-jean-bosco-kongolo/.
[3] Selon cette note de la CENI, citée par le quotidien en ligne 7sur7, la révision du fichier électoral prendrait au moins treize mois. Ce qui implique que les élections ne peuvent avoir lieu avant mars 2017. Cf. « Treize mois pour la révision du fichier électoral le G7 en désaccord avec la CENI », http://7sur7.cd/new/treize-mois-pour-la-revision-du-fichier-electoral-le-g7-en-desaccord-avec-la-ceni/.
[4] Principal obstacle avancé à l’organisation des élections dans les délais.
[5] Cf. Alain-Joseph Lomandja, « Peut-on encore organiser des élections en RDC dans les délais constitutionnels ? »,http://desc-wondo.org/fr/peut-on-encore-organiser-des-elections-credibles-et-apaisees-en-rdc-dans-les-delais-constitutionnels-alain-joseph-lomandja/.
[6] Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006.
[7] Article 74.
[8] Il s’agit d’un privilège, pas d’une obligation. Les anciens présidents élus sont libres d’occuper ou de ne pas occuper leur siège au sénat. Par ailleurs, la question de savoir si un ancien président élu peut, à nouveau, briguer la magistrature suprême, n’est pas évoquée dans la Constitution.
[9] Il existe plusieurs méthodes d’interprétation des normes juridiques. Dans la méthode dite « historique », ou« évolutive », l’interprète peut adapter le texte aux nécessités de son époque. Il se demande ce qui se passerait si le législateur avait adopté le texte au moment où il l’interprète. Il est tentant de croire que si l’article 70 devait être rédigé en 2016, en pleine incertitude sur la tenue de l’élection présidentielle, le constituant sous-entendrait que le président en fonction reste au pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau président, compte tenu du risque de vacance du pouvoir sur lequel nous reviendrons.
[10] Article 74 : Le Président de la République élu entre en fonction dans les dix jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.
[11] Article 73.
[12] Article 70, alinéa 1er.
[13] Article 69.
[14] Principe consacré dans l’exposé des motifs n°3.
[15] La méthode téléologique consiste à rechercher « la finalité du texte », le but social poursuivi au moment de son élaboration. L’interprète recherche l’objectif qui a présidé à l’élaboration de la règle de droit. Dans le cas d’espèce, on peut considérer, à la lecture de l’exposé des motifs de la Constitution de la RDC, que l’article 70 n’a pas pu être rédigé dans le but de reproduire, à l’avenir, des présidences à vie, après celle de Mobutu.
[16] La saisine de la Cour constitutionnelle est prévue à l’article 161 de la Constitution : « La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des Chambres parlementaires, des Gouverneurs de province et des présidents des Assemblées provinciales (…) ».
[17] Article 75 : En cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif, les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles mentionnées aux articles 78, 81 et 82 sont provisoirement exercées par le Président du Sénat.
[18] « RD Congo : Kabila 2016 ? », http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kabila-2016-130212.
[19] De plus en plus de voix appelle à l’article 64 à mesure que le pays s’approche de la fin du mandat de Kabila. L’article 64 dispose que « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution ».
[20] Avant son entrée en fonction, le Président de la République prête, devant la Cour constitutionnelle, le serment ci-après : « Moi…. élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : – d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ; – de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; – de sauvegarder l’unité nationale ; – de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ; – de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ; – de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées ». Cf. Article 74 de la Constitution. "
"L'ex-gouverneur Moïse Katumbi fragilisé[/size]
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/02/10/lex-gouverneur-moise-katumbi-fragilise/
Lubumbashi
Il n’y a pas si longtemps, il drainait les foules, il était courtisé de tous. Aujourd’hui, lorsqu’il nous reçoit dans sa résidence de Lubumbashi, à côté d’un caïman grandeur nature taillé dans la malachite et tenant dans sa gueule un ballon de football, le patron du Tout Puissant Mazembe, le club de foot vedette du Congo, ressemble à un homme seul. Le corps douloureux, les gestes lents, son visage mince est planté sur une minerve. Les maux de tête dont il se plaint justifieraient une séance de résonnance magnétique ou un scanner, en Zambie ou en Europe. Mais pour l’instant, cet homme richissime, qui hier encore avait le monde à portée de mains, est bloqué à Lubumbashi, capitale d’un Katanga aujourd’hui divisé en quatre provinces. Son avion personnel n’ayant pas été autorisé à quitter le pays, c’est par route que Moïse Katumbi, s’il veut voyager, devra gagner la Zambie voisine. Un trajet qui, au vu de l’ « accident » de la semaine dernière, lui paraît désormais dangereux.
Jeudi dernier en effet, la presse avait fait état de ce qui ressemblait à un banal accident de circulation : traversant la ville en pleine heure de pointe, vers 16 heures, la Mercedes blindée de l’ex-gouverneur avait heurté un minibus. De part et d’autre, on n’avait relevé que des blessures légères…Plus de peur que de mal…
Cependant, lorsqu’il récapitule les faits devant nous,Moïse Katumbi se pose des questions : « alors que je venais de quitter mon domicile dans l’intention de me rendre au stade de football, je remarquai une voiture grise, qui stationnait dans les parages et se mit à me suivre. Elle ressemblait à un véhicule de l’ANR, (Agence nationale de renseignements, les services de sécurité congolais). Jusqu’au centre ville, cette voiture ne me lâcha plus.
Soudain, alors que ma voiture, prioritaire, abordait un carrefour, un minibus vide jaillit à très vive allure d’une rue perpendiculaire. Etant installé à l’arrière, e n’avais pas attaché ma ceinture de sécurité et me retrouvai projeté vers l’avant, sans avoir le réflexe de me retenir car je pianotais sur mon portable. Bien que ma tête ait reçu un choc violent, je me suis précipité à l’extérieur pour éviter le pire. En effet, la foule, après avoir immobilisé la voiture tamponneuse, se préparait à lyncher les deux occupants qui n’étaient que légèrement blessés malgré la violence du choc. Concluant à un simple accident de circulation, j’offris d’emmener les deux blessés à l’hôpital. Mais ils s’étaient écartés et je découvris qu’ils avaient déjà pris place dans la voiture qui me suivait…Depuis lors, les questions s’accumulent : pourquoi ce bus vide, à l’heure où tous les véhicules de la ville sont pleins à craquer ? Pourquoi les deux « chauffards » avaient ils si bien attaché leur ceinture de sécurité ? Ne communiquaient ils pas avec la voiture qui me suivait ? Finalement, je me suis demandé si je n’avais pas échappé à une opération de «cascadeurs », maquillé en banal accident de la route… »
Il y a longtemps que nous connaissons Moïse Katumbi, et cet homme d’affaires avisé, sportif et sûr de lui, est tout sauf paranoïaque. Mais depuis quelque temps, cet homme qui dérange semble inquiet, sinon affaibli. Il y a de quoi : alors que naguère le gouverneur du Katanga était un fidèle du chef de l’Etat Joseph Kabila, il compte aujourd’hui parmi ses adversaires les plus résolus, sinon parmi ses rivaux potentiels.
Tout a commencé en septembre 2015, lorsque, rentrant au pays après un long séjour en Europe au cours duquel il avait multiplié les contacts, Katumbi, s’adressant à la foule de ses partisans devant la grand poste de Lubumbashi, recourut à une métaphore sportive : « dans le match politique congolais, nous avons accepté les deux premiers penaltys, qui étaient douteux. Allons nous en accepter un troisième ? » Il s’agissait là d’une allusion claire aux deux scrutins de 2006 et 2011, contestés par l’opposition et qui avaient donné la victoire à Joseph Kabila, et aux incertitudes pesant sur les prochains élections, prévues en principe pour novembre prochain.
Aujourd’hui, l’homme qui pose toujours dans son salon à côté d’une grande photo du chef de l’Etat, tient des propos modérés, étrangement affectueux envers celui avec lequel il a rompu comme à regret. «J n’ai rien contre Joseph Kabila, j’ai travaillé avec lui. Son bilan, c’est aussi le mien. Quant il est arrivé au pouvoir en 2001, je croyais en lui, nous avons travaillé au sein du même parti… Mais aujourd’hui, je plaide pour que le président soit poussé à accepter l’alternance. Il peut quitter le pouvoir pendant cinq ans, et se préparer à revenir ensuite. Comme il est jeune, l’avenir est devant lui. »
Sans préciser ses intentions réelles, Katumbi se limite à répéter que son combat actuel, c’est de faire respecter la Constitution que les Congolais ont ratifiée… »
Poussant sa logique jusqu’au bout, l’homme qui, en 2006 et 2011, avait permis à Kabila de remporter des scores massifs au Katanga, a rejoint aujourd’hui le « Front citoyen » composé d’adversaires au troisième mandat. Même si en Europe il a rencontré Etienne Tshisekedi, l’opposant historique, leader de l’UDPS,, il ne croit pas au dialogue entre le pouvoir et l’opposition, pour une raison simple : « nous devons apprendre à respecter notre constitution et surtout nos électeurs. Je vous rappelle que Joseph Kabila, devant Dieu et devant le peuple congolais, a prêté serment, jurant de respecter la constitution. Un tel engagement ne peut être renié. »
Aujourd’hui, Katumbi, comme bien d’autres qui ont quitté la majorité présidentielle, s’inquiète des dérives d’ un régime dont il fut l’un des piliers : « les assemblées provinciales sont suspendues, les commissaires spéciaux qui dirigent les nouvelles provinces n’ont aucune légalité, le pouvoir dédouble tous les partis : le Ministre de l’Intérieur vient de donner son agrément à un MSR bis (Mouvement social pour le renouveau) car les membres fondateurs de ce parti, qui fut l’un des piliers de la majorité présidentielle, s’étaient prononcés contre un troisième mandat… »
Même si sa popularité demeure intacte et dépasse les frontières du Katanga, à cause du football mais aussi à cause d’un vrai travail de reconstruction de la province du cuivre, l’ex-gouverneur paie, joue après jour, sa rupture avec le clan majoritaire : ses gardes du corps lui ont été retirés et sa sécurité n’est plus assurée, sa résidence est discrètement surveillée et Nyota télévision, une chaîne qui lui appartient, risque d‘être réduite au silence d’un jour à l’autre…
Par presse interposée, Moïse Katumbi semble vouloir s’adresser au président qui fut naguère son ami : « dites lui que le dialogue est une trahison, que ceux qui aujourd’hui le flattent et l’empêchent de céder la place sont ceux là même qui demain seront les premiers à l’abandonner. Dites lui qu’il faut pouvoir partir au bon moment.. Comment est-il possible qu’aujourd’hui soient qualifiés de traîtres ceux là même qui défendent le respect de la Constitution ? »"
"RDC: l’organisation des élections fait toujours débat"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160211-rdc-organisation-elections-fait-toujours-debat
° http://www.radiookapi.net/2016/02/11/actualite/revue-de-presse/le-phare-glissement-la-ceni-fait-tomber-le-voile
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14035:elections-des-gouverneurs-fixees-au-26-mars-processus-electoral-la-ceni-relance-la-machine-mais&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.jeuneafrique.com/300908/politique/rdc-wumela-vs-yebela-qui-emportera-la-guerre-des-hashtags/
° http://www.rfi.fr/afrique/20160210-enquete-rdc-congo-or-onu-maisons-compromettant-ong-buganda-namuhanda-kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20160211-enquete-rfi-onu-rdc-apres-revelations-reactions-monusco
° http://www.jeuneafrique.com/301246/politique/rd-congo-lelection-gouverneurs-nouvelles-provinces-fixee-26-mars/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Thomas Perriello: "Les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici fin 2016 sont d’ordre politiques"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/12/actualite/politique/thomas-perriello-les-obstacles-majeurs-la-tenue-delections-dici-fin
L’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands lacs, Thomas Perriello soutient que «les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici fin 2016 sont d’ordre politiques et non pas techniques». Il l’a dit, mercredi 10 février, au cours de son discours devant la commission sénatoriale américaine des affaires étrangères:
«Les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l’espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila n’ait l’intention de s’accrocher au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel qui s’achève en décembre».
Le diplomate américain a redouté la crise politique qui se profile en RDC alors que le pays ne parvient pas à se préparer aux élections présidentielle et législatives de novembre prochain.
D’après lui, une confrontation entre le président Kabila et ceux qui réclament des élections opportunes et crédibles n’est pas inévitable mais est de plus en plus probable à mesure que le pays se rapproche de l’échéance électorale fixée par la Constitution.
Thomas Perriello est d'avis que si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l’ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce qui se passe dans ce pays voisin.
L’émissaire de Washington a estimé que le gouvernement congolais n’a pas encore franchi le «point de non-retour» et des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles.
Thomas Perriello a également exprimé la volonté des Etats-Unis d’Amérique de travailler en étroite collaboration avec la Monusco, l’Union africaine et autres partenaires en vue de parer aux éventuels troubles en RDC.
Il s’inquiète par ailleurs de l’intensification systématique de la répression et de la réduction de l’espace politique.
«Le gouvernement de la RDC a détenu à plusieurs reprises des membres de l’opposition et de jeunes militants, assimilant publiquement l’opposition à des ennemis d’État, fermant des organes de presse et dispersant des manifestations pacifiques», a poursuivi le diplomate américain."
Cliquez ici pour lire en intégralité le discours de Thomas Perriello.A (re) Lire: Le Phare: «RDC, Washington plus que jamais clair»
"« La démocratie s'arrête lorsque les dirigeants décider de rester au pouvoir pour toujours » Linda Thomas-Greenfield, sous secrétaire d'état aux affaires africaines."
° http://www.voaafrique.com/media/video/linda-thomas-greenfield-sous-secretaire-d-etat-aux-affaires-africaines-elections-en-afrique-en-2016/3188967.html
° http://av.voanews.com/Videoroot/Pangeavideo/2016/02/b/b1/b1be6aba-37c6-419b-8239-68b1228122e4.mp4
"Grands Lacs : l’administration Obama durcit sa position contre la révision des Constitutions
- Le Potentiel"
° http://7sur7.cd/new/grands-lacs-ladministration-obama-durcit-sa-position-contre-la-revision-des-constitutions/
"Ida Sawyer de « Human Rigths Watch/RDC » alerte : Washington appelé à agir à temps en RDC
- La Tempête des Tropiques"
° http://7sur7.cd/new/ida-sawyer-de-human-rigths-watchrdc-alerte-washington-appele-a-agir-a-temps-en-rdc/
"ELECTIONS DANS LES DÉLAIS : PARIS SORT DE SES GONDS"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14028:elections-dans-les-delais-paris-sort-de-ses-gonds&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"ELECTIONS ET RESPECT DE LA CONSTITUTION - MENACES DES USA, VEILLÉE D’ARMES À KINGAKATI
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14044:elections-et-respect-de-la-constitution-menaces-des-usa-veillee-d-armes-a-kingakati&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Les Etats-Unis se mouillent : pas de troisième mandat en RDC. La folie du CHAN passée, la politique reprend ses lettres de noblesse. La Majorité présidentielle (MP) s’est retrouvée, hier jeudi à Kingakati, autour de son autorité morale, Joseph Kabila. Un sujet majeur a dominé les échanges : la forte pression américaine pour l’organisation des élections dans les délais constitutionnels. Washington entrevoit déjà des sanctions si le processus électoral continue de coincer. A Kingakati, la menace est prise au sérieux. La territoriale a été reléguée au second plan.
Le Potentiel
L’étau se resserre autour du pouvoir à Kinshasa. Les Etats-Unis, première puissance mondiale, ne sont pas prêts à tolérer une quelconque compromission dans le processus électoral en cours en République démocratique du Congo. Face à la volonté affichée de la Majorité au pouvoir de passer outre la Constitution afin de permettre à son autorité morale de demeurer au pouvoir au-delà du terme constitutionnel de décembre 2016, voire de rempiler lors de la prochaine présidentielle ainsi que l’opposition l’accuse, l’administration Obama a décidé de faire monter d’un cran la pression. L’heure des messages soft semble révolue.
John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, a fait en 2015 le déplacement de Kinshasa pour le dire de vive voix aux autorités congolaises. Comme si cela ne suffisait pas, Washington a déployé dans la région des Grands Lacs un envoyé spécial du président Barack Obama pour suivre, pas à pas, le processus électoral en République démocratique du Congo.
Aujourd’hui, la position des Etats-Unis est connue. La renégociation de la Constitution pour permettre notamment au chef de l’Etat, Joseph Kabila, de continuer son mandat au-delà de 2016 est hors de question. Mercredi dernier dans une conférence-vidéo animée depuis la capitale fédérale américaine, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield, est largement revenue sur le sujet. En des termes qui ne prêtent à aucune confusion possible.
Washington ne porte plus de gants
Nous ne croyons pas que les dirigeants devraient rester longtemps au pouvoir en changeant la Constitution », a-t-elle déclaré, soulignant que « le fait pour certains présidents de changer la Constitution est extrêmement inadmissible ». Le même jour, soit le mercredi 10 février 2016, Tom Periello, envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands Lacs, et Roger Meece, ancien ambassadeur des Etats-Unis en RDC et ancien patron de la Monusco, étaient entendus sur le dossier RDC devant la Commission Afrique du Sénat américain.
La succession des évènements a été telle que la Majorité présidentielle n’a pas pu se retenir. Hier jeudi, son bureau politique s’est réuni en mode d’urgence autour de son autorité morale à Kingakati, dans la banlieue Est de la ville de Kinshasa. Le prétexte officiel était le partage des postes au sein de la territoriale dans les 21 nouvelles provinces relativement à l’annonce de la Céni d’organiser les scrutins de nouveaux gouverneurs.
Kingakati est pour la Majorité présidentielle l’équivalent de la chapelle Sixtine pour le Vatican. Car, généralement c’est à Kingakati que la MP se retranche chaque fois qu’il s’agit de prendre de grandes orientations. Jeudi dernier, il en a été le cas. Autour de Kabila, tous les ténors de la MP ont répondu présents.
Selon des indiscrétions, la forte pression américaine sur le pouvoir a dominé le débat. Une lettre du sénateur Edward J. Markey, datée du 5 février 2016, adressée au secrétaire d’Etat américain John Kerry tire la sonnette d’alarme sur les conséquences qu’aura un blocage du processus électoral en RDC et dans la région des Grands Lacs. Il écrit : « Il est essentiel que nous agissions maintenant pour éviter cette possibilité en poussant les dirigeants de la RDC de respecter la garantie constitutionnelle que la RDC aura son tout premier transfert démocratique du pouvoir cette année ».
L’administration américaine envisage depuis quelques temps d’inscrire à coté des noms des chefs des groupes armés qui endeuillent le pays depuis plus de deux décennies, les noms des tripatouilleurs de la Constitution du 18 février 2006. Les sanctions pourraient s’étendre sur le gel des avoirs, à l’interdiction d’entrée sur le territoire américain, voire de voyager, etc.
Dans la Majorité, l’affaire est prise très au sérieux. Joseph Kabila a voulu en débattre avec ses principaux lieutenants. Rien n’a filtré sur les détails des débats, mais des indiscrétions rapportent que la question avait été débattue, même si ce fut à sens unique. Une ligne d’attaque a été définie. Des sources rapportent que la ligne dure, souverainiste aurait pris le dessus. Ce qui pourrait être fatal face à la puissance américaine.
Que faire en pareille situation ? C’est certainement choisir la voie de la raison, étant donné l’identité des vues entre Paris, Washington, Londres et New-York, laquelle trouve du répondant dans l’expression populaire à l’issue de la campagne du CHAN 2016 où les Léopards congolais ont remporté le trophée. Il n’y a que des sourds et des aveugles pour ne comprendre le message. Certes, adopter des positions contraires ne serait que suicidaire.
A Kingakati, c’était la veillée d’armes. La MP aura-t-elle les moyens et le courage de rebondir ? Nul ne le sait. Pour l’instant néanmoins, Washington a tracé la voie à suivre. Autrement dit, le vin est tiré. Il ne reste plus qu’à le boire.
Ci-dessous, la lettre du sénateur Edward J. Markey à John Kerry. Sans commentaires."
"RD Congo : Paris et Washington mettent Kabila en garde, Kinshasa leur répond
° http://www.jeuneafrique.com/301834/politique/rd-congo-paris-washington-mettent-kabila-garde-kinshasa-repond/
Après les récentes mises en garde de Paris et de Washington sur la nécessité de garantir l'alternance démocratique en RD Congo, le gouvernement congolais a dénoncé vendredi des "habitudes insensées et surannées" des autorités françaises et américaines.
Mises en garde de Washington et de Paris
« [L’année 2016] déterminera si la RD Congo tirera profit des gains importants de la décennie précédente […], ou si elle déviera de son cap en risquant de sombrer à nouveau dans le conflit et le sous-développement ». Devant la commission sénatoriale américaine des Affaires étrangères, Thomas Perrielo, envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, a tiré, le 10 février, une sonnette d’alarme contre les risques de violence si le président congolais, Joseph Kabila, tentait de se maintenir au pouvoir au-delà de son deuxième et dernier mandat constitutionnel qui s’achève d’ici la fin de l’année."Kabila n’a pas encore franchi le point de non-retour"
L’envoyé spécial américain a également dénoncé « les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l’espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila ait l’intention de s’accrocher au pouvoir ».
Mais les autorités congolaises n’ont « pas encore franchi le point de non-retour », a-t-il expliqué, soutenant que « des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles ». Et d’ajouter : « Les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici la fin de l’année 2016 sont d’ordre politique et non pas technique ».
Plus virulente, Linda Thomas-Greenfield, secrétaire d’État adjointe en charge des Affaires africaines pour les États-Unis, a préconisé de son côté des sanctions si la présidentielle n’était pas organisée dans les délais constitutionnels en RD Congo.
Paris souhaite également que la présidentielle en RD Congo se déroule dans les délais constitutionnels, soit d’ici fin 2016. « La position française n’est pas anti-Kabila, elle est pro-constitution », a rappelé récemment l’Élysée.
Réponse de Kinshasa
Dans la capitale congolaise, ces discours des autorités américaines et françaises ne passent pas. Contacté par Jeune Afrique, Lambert Mende a dénoncé vendredi des « habitudes insensées et surannées » des États-Unis et de la France. « Des prises de position dépourvues de toute rationalité », selon le porte-parole du gouvernement congolais.]"La RD Congo n’est ni la province de la France ni celle des États-Unis"
« Personne ne demande à François Hollande [le président français] d’être pour ou contre la Constitution congolaise, a déclaré le ministre. Le gouvernement congolais ne lui reconnaît pas le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de notre pays. » « La RD Congo n’est ni la province de la France ni celle des États-Unis », a-t-il rappelé.À ceux qui soupçonnent le président sortant de vouloir se maintenir au pouvoir, Lambert Mende a une fois de plus soutenu que « Joseph Kabila respectera la Constitution parce qu’il est le garant de la Loi fondamentale congolaise. Mais pas parce que la France ou les États-Unis l’auraient demandé ! »"
"RDC: le mouvement Filimbi dénonce le manque d'indépendance de la Céni"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160213-rdc-mouvement-filimbi-denonce-manque-independance-ceni-election
"RDC : la société civile presse Edem Kodjo de convaincre les acteurs politiques à accepter le dialogue"
° http://www.radiookapi.net/2016/02/12/actualite/politique/rdc-la-societe-civile-presse-edem-kodjo-de-convaincre-les-acteurs
""Joseph Kabila" en passe de transformer le Congo-Kin en un Etat-garnison"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10584
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=14035:elections-des-gouverneurs-fixees-au-26-mars-processus-electoral-la-ceni-relance-la-machine-mais&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10585
° http://www.radiookapi.net/2016/02/11/actualite/politique/dialogue-la-majorite-presidentielle-prete-participer-aux-travaux-du
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6701
° http://www.radiookapi.net/2016/02/12/actualite/culture/frederic-boyenga-bofala-publie-un-livre-sur-les-propositions-la-relance
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=breaking&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-02-16
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays».
Quand la Realpolitik reprends c'est droits donc finis l'utopie !!!
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=breaking&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-02-16
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays».
Quand la Realpolitik reprends c'est droits donc finis l'utopie !!!
link
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
link a écrit:RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
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Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays».
Quand la Realpolitik reprends c'est droits donc finis l'utopie !!!
Mister LINK..long time..no see
UTOPIE
Dans quel camp se trouve l´UTOPIE? Pouvez-vous affrondir votre "affirmation"? Quand cette "coallition" internationale parle de la "consolidation de la démocratie"..où se trouve alors l´UTOPIE
Il n´ya que deux camps au Congo: ceux qui sont en faveur de la démocratie et du respect de la Constitution..et ceux qui sont en faveur d´une nouvelle dictature, de la fin de la démocratie et de la fin de l´actuelle constitution
Alors, qui sont dans l´UTOPIE et qui doivent redescendre sur terre et cesser de croire qu´ils vivent sur une planète isolée dans l´univers
Si l´UA...qui est un "club" des presidents Africains peut "fermer les yeux" sur les violations des constitutions dans les États membres mr Link, avez-vous la "perception" que l´UE et l´ONU peuvent encourager la violation de la Constitution au Congo
Quand on retrouve l´OIF qui accusait la CENI d´avoir favorisée la "fraude" électorale avec un fichier..corrompue..l´OIF qui affirmait que la RDC n´avait besoin que de 3 mois..pour se taper un nouveau fichier électoral..Cette organisation s´affiche ...et va certainement "contredire" NANGAA
Quand on retrouve l´ONU dont le SG avait refusé de designer un "mediateur" parce que ne voulant pas cautioner la violation de la Constitution au Congo
Quand on retrouve l´UE dont les parlementaires sont en faveur des sanctions contre les membres de la majorité
Attendons les explications de mister LINK..pour en savoir plus sur l´UTOPIE..et nous allons évaluer les chances de voir ce message faire changer ceux qui sont décidés á changer la Constitution et faire reculer la démocratie au Congo
Mr LINK..considerations et losako YEBELA
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Troll a écrit:link a écrit:RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
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Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays».
Quand la Realpolitik reprends c'est droits donc finis l'utopie !!!
Mister LINK..long time..no see
UTOPIE
Dans quel camp se trouve l´UTOPIE? Pouvez-vous affrondir votre "affirmation"? Quand cette "coallition" internationale parle de la "consolidation de la démocratie"..où se trouve alors l´UTOPIE
Il n´ya que deux camps au Congo: ceux qui sont en faveur de la démocratie et du respect de la Constitution..et ceux qui sont en faveur d´une nouvelle dictature, de la fin de la démocratie et de la fin de l´actuelle constitution
Alors, qui sont dans l´UTOPIE et qui doivent redescendre sur terre et cesser de croire qu´ils vivent sur une planète isolée dans l´univers
Si l´UA...qui est un "club" des presidents Africains peut "fermer les yeux" sur les violations des constitutions dans les États membres mr Link, avez-vous la "perception" que l´UE et l´ONU peuvent encourager la violation de la Constitution au Congo
Quand on retrouve l´OIF qui accusait la CENI d´avoir favorisée la "fraude" électorale avec un fichier..corrompue..l´OIF qui affirmait que la RDC n´avait besoin que de 3 mois..pour se taper un nouveau fichier électoral..Cette organisation s´affiche ...et va certainement "contredire" NANGAA
Quand on retrouve l´ONU dont le SG avait refusé de designer un "mediateur" parce que ne voulant pas cautioner la violation de la Constitution au Congo
Quand on retrouve l´UE dont les parlementaires sont en faveur des sanctions contre les membres de la majorité
Attendons les explications de mister LINK..pour en savoir plus sur l´UTOPIE..et nous allons évaluer les chances de voir ce message faire changer ceux qui sont décidés á changer la Constitution et faire reculer la démocratie au Congo
Mr LINK..considerations et losako YEBELA
Ne nous trompons pas d'analyse en nous gavant des mots, Mr Link : "le vrai dialogue" s'impose toujours comme une voie privilégiée en période de crise comme celle que connait actuellement notre pays qu'une direction mafieuse et criminelle a conduit vers des échéances électorales lourdes des grands risques de chaos; la realtpolitik est notre lot dans un pays que ne guide aucune conviction, aucune conviction, c'est la loi du plus fort et tout le monde connait celui qui l'est ou qui y joue...
Alors svp, usez peut-être de plus de recul !
En effet le dialogue de "JK" comme il me semble que ça vous obnubile n'est qu'un monologue : pourquoi par exemple Tshisekedi et son Udps qui y ont dit oui se cabrent jour après jour pour en demander plus sinon pour le rendre vraiment "inclusif" comme le réclament aujourd'hui toutes ces institutions attitrées ?
Inclusif ici veut en même temps dire qu'il engage toutes les forces politiques et sociales sans exclusive mais aussi que toutes ces dernières obéissent à un seul impératif, celui de l'intérêt supérieur du Congo scellé par le contrat national que les politiques ont reconnu à travers nos lois et d'abord la première d'entre elles la Constitution pour gérer la Cité, pour s'occuper au mieux de ses populations... Comment feront-ils d'autre pour aboutir à un objectif qui vaille s'ils ne font référence à aucune valeur ?
Le dialogue voulu par exemple par Tshisekedi est nié par "JK"; ça se saurait si c'était le contraire depuis qu'on l'attend...
Ne nous perdons donc dans un fétichisme de mots qui finissent par n'avoir aucun sens, MM Link&Troll : c'est quoi pour vous le "dialogue inclusif"; connaissez-vous un seul Congolais sensé et responsable qui le récuse; est-ce celui que nous propose "JK" l'est; que devons nous faire s'il ne l'est pas ?
Au final la question se pose davantage à nos dirigeants, pouvoir, opposition, société civile organisée : qu'importe-t-il qu'ils fassent aujourd'hui pour que le pays se sorte de ce bourbier ?
Perso, le fameux "glissement" dont tout le monde s'entiche n'est pas mon horizon indépassable, tout est "négociable" même la Constitution pourvu que ce ne soit pas une imposition unilatérale pour ne pas rendre des comptes mais multilatéral pour repartir sur des bases démocratiques avec des objectifs attestés pour l'intérêt général qui néanmoins tiennent comptes des fautes commises dans son bilan à la tête du pays...
Voilà où ces gentilles organisations internationales nous aideraient à avancer : investir plus profondément les problèmes du Congo et interpeller au besoin les forces qui posent problème...
Donner ainsi de la substance à leur terme "dialogue inclusif" au lieu de se limiter à une rhétorique diplomatique conformiste !
Assurément le problème aujourd'hui c'est d'abord "JK et son pouvoir; qu'ils aient alors le courage de le lui signifier et lui imposer de rendre d'abord des comptes et c'est seulement à partir de cette reconnaissance qu'on trouvera des leviers pour avancer sinon on en sera encore là longtemps à patauger jusqu'au jour où le Congo va encore exploser sans qu'ils aient pu véritablement l'empêcher...
"RDC: l'UA, l'ONU, l'UE et l'OIF appellent ensemble à un dialogue politique inclusif
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/rdc-ua-onu-ue-oif-appellent-ensemble-dialogue-politique-inclusif
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 16 février, l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et l'Organisation internationale de la Francophonie «soulignent la nécessité d'un dialogue politique inclusif en RDC et leur engagement à appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie dans leur pays»."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Depuis juin 2014, les Congolais sont en train de disserter sur tous les sens que peut avoir le mot dialogue et ses implications. Chacun sait plus que l'autre ce que ça veut dire, mais surtout on n'est jamais d'accord sur ce que ça veut dire. Cela fait donc vingt mois. Incroyable.
Il y a vingt mois que tout aurait peut-être était déjà connu. Quel temps perdu !
Il y a vingt mois que tout aurait peut-être était déjà connu. Quel temps perdu !
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mr LIBRE
Réflechissez sur un fait aussi étrange: Depuis la chute du mur de Berlin, les USA essayent de démocratiser le Congo Donc, depuis 1990..
..plus de 20 ans après, nous sommes toujours entrain de nous contredire sur la necessité d´acceder á la démocratie une fois pour toute!
Le fond est le même: Respect des textes, évolution vers un autre état mental, adaptation á l´évolution mentale de l´Humanité**
Réflechissez sur un fait aussi étrange: Depuis la chute du mur de Berlin, les USA essayent de démocratiser le Congo Donc, depuis 1990..
..plus de 20 ans après, nous sommes toujours entrain de nous contredire sur la necessité d´acceder á la démocratie une fois pour toute!
Le fond est le même: Respect des textes, évolution vers un autre état mental, adaptation á l´évolution mentale de l´Humanité**
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Troll a écrit: Mr LIBRE
Réflechissez sur un fait aussi étrange: Depuis la chute du mur de Berlin, les USA essayent de démocratiser le Congo Donc, depuis 1990..
..plus de 20 ans après, nous sommes toujours entrain de nous contredire sur la necessité d´acceder á la démocratie une fois pour toute!
Le fond est le même: Respect des textes, évolution vers un autre état mental, adaptation á l´évolution mentale de l´Humanité**
Sir Troll,
Vous qui réfléchissez mieux que tout le monde indiquez-nous où dans le communiqué de la communiqué de la communauté internationale exhortant les Congolais au dialogue, elle a divisé les acteurs politiques congolais entre ceux qui sont pour le respect de la constitution et ceux qui sont contre le respect de la constitution, selon votre interprétation de leur communiqué.
Dernière édition par Libre Examen le 17/2/2016, 2:54 pm, édité 1 fois
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Aucun état ne peut démocratiser un autre surtout lorsque cette état vise avant tout ses propres intérêts,et non l'intérêt des autochtones.Troll a écrit: Mr LIBRE
Réflechissez sur un fait aussi étrange: Depuis la chute du mur de Berlin, les USA essayent de démocratiser le Congo Donc, depuis 1990..
..plus de 20 ans après, nous sommes toujours entrain de nous contredire sur la necessité d´acceder á la démocratie une fois pour toute !
Le fond est le même: Respect des textes, évolution vers un autre état mental, adaptation á l´évolution mentale de l´Humanité**
Il suffit de regarder l'échec sanglant de la politique Américaine en Irak ou G.W. Bush ,obnubilé par des idées messianique,avait essayer d'imposer la démocratie à cette état Arabe.Ce fut un échec totale. N'en parlons même pas de l'Égypte, et surtout de la Libye qui est devenu l'ombre de lui-même, tout simplement parce que certains états ont voulu démocratiser ces états sans tenir compte du bienfaits de ces peuples.
El-Shaman
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mbuta Shaman
Maintenant qu´on nous accuse d´être "arrogant" envers ceux qui n´ont pas beaucoups de temps..pour lire et réflechir d´eux même Lol
¤ LES USA
Les USA avait été "démocratisés" par la France** Pendant la guerre de l´indépendance contre l´empire Britanique, les USA avaient beneficiés non seulement d´un back up militaire, mais surtout des idées sur la démocratie inspirées de la Révolution Francaise
Il suffit de lire avec attention la constitution des USA pour retrouver les idées innovatrices de la Révolution**
On peut sans doute convenir avec vous..que la France avait besoin d´affaiblir l´empire Britanique...dont la monarchie était contre la Révolution..*
¤ LE JAPON
Après la seconde guerre mondiale, les USA qui occupaient le Japon..dirigé selon une constitution féodale..va "démocratiser" l´empire Nipon* en limitant le pouvoir de l´Empeur..et modifant le rôle du Parlement** Nous connaissons la suite**
Une fois encore, nous sommes d´accord avec vous que les USA l´ont fait pour garantir leur "influence" au Japon
¤ LA RFA
Après une defaite lors de la seconde guerre mondiale, une partition de l´Allemagne..L´Ouest occupé par la France, les USA et la GB..sera démocratisé..tandi que l´Est occupé la Russie (URSS) va continuer avec la "dictature" du parti unique inspirée de l URSS*
Une fois de plus, les USA étaient entrain de garantir leurs interêts..Une de plus, nous sommes d´accord avec vous*
Vous pouvez elargir ces exemples avec la Corée du Sud, l´Espagne, le Portugal..et la Grece ou Taiwan..ces pays ont de loin ou de près été influencés par les USA dans leur choix politique en optant pour la démocratie*
¤UTILITARISME
Que gagnent les congolais en acceptant de démocratiser leur pays? Mbuta Shaman prenda le temps de repondre á cette question*
Que perdent les congolais en "acceptant" l´influence des USA? Un autre question..bonne ou mauvaise Lol*
WAIT AND SEE..si nous allons obtenir des reponses...
Maintenant qu´on nous accuse d´être "arrogant" envers ceux qui n´ont pas beaucoups de temps..pour lire et réflechir d´eux même Lol
¤ LES USA
Les USA avait été "démocratisés" par la France** Pendant la guerre de l´indépendance contre l´empire Britanique, les USA avaient beneficiés non seulement d´un back up militaire, mais surtout des idées sur la démocratie inspirées de la Révolution Francaise
Il suffit de lire avec attention la constitution des USA pour retrouver les idées innovatrices de la Révolution**
On peut sans doute convenir avec vous..que la France avait besoin d´affaiblir l´empire Britanique...dont la monarchie était contre la Révolution..*
¤ LE JAPON
Après la seconde guerre mondiale, les USA qui occupaient le Japon..dirigé selon une constitution féodale..va "démocratiser" l´empire Nipon* en limitant le pouvoir de l´Empeur..et modifant le rôle du Parlement** Nous connaissons la suite**
Une fois encore, nous sommes d´accord avec vous que les USA l´ont fait pour garantir leur "influence" au Japon
¤ LA RFA
Après une defaite lors de la seconde guerre mondiale, une partition de l´Allemagne..L´Ouest occupé par la France, les USA et la GB..sera démocratisé..tandi que l´Est occupé la Russie (URSS) va continuer avec la "dictature" du parti unique inspirée de l URSS*
Une fois de plus, les USA étaient entrain de garantir leurs interêts..Une de plus, nous sommes d´accord avec vous*
Vous pouvez elargir ces exemples avec la Corée du Sud, l´Espagne, le Portugal..et la Grece ou Taiwan..ces pays ont de loin ou de près été influencés par les USA dans leur choix politique en optant pour la démocratie*
¤UTILITARISME
Que gagnent les congolais en acceptant de démocratiser leur pays? Mbuta Shaman prenda le temps de repondre á cette question*
Que perdent les congolais en "acceptant" l´influence des USA? Un autre question..bonne ou mauvaise Lol*
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GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mbuta Shaman
Vous suivez l´évolution de la situation en Lybie? Prenez le temps de bien suivre ce qui se passe dans un pays**avant de vous prononcer**
En passant, la France est passée par des guerres fratricides pendant la Révolution avant de pouvoir stabiliser les idées innovatrices de la Révolution**
C´est la voie normale de l´évolution Humaine..
Vous suivez l´évolution de la situation en Lybie? Prenez le temps de bien suivre ce qui se passe dans un pays**avant de vous prononcer**
En passant, la France est passée par des guerres fratricides pendant la Révolution avant de pouvoir stabiliser les idées innovatrices de la Révolution**
C´est la voie normale de l´évolution Humaine..
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Troll a écrit: Mbuta Shaman
Maintenant qu´on nous accuse d´être "arrogant" envers ceux qui n´ont pas beaucoups de temps..pour lire et réflechir d´eux même Lol
¤ LES USA
Les USA avait été "démocratisés" par la France** Pendant la guerre de l´indépendance contre l´empire Britanique, les USA avaient beneficiés non seulement d´un back up militaire, mais surtout des idées sur la démocratie inspirées de la Révolution Francaise
Il suffit de lire avec attention la constitution des USA pour retrouver les idées innovatrices de la Révolution**
On peut sans doute convenir avec vous..que la France avait besoin d´affaiblir l´empire Britanique...dont la monarchie était contre la Révolution..*
¤ LE JAPON
Après la seconde guerre mondiale, les USA qui occupaient le Japon..dirigé selon une constitution féodale..va "démocratiser" l´empire Nipon* en limitant le pouvoir de l´Empeur..et modifant le rôle du Parlement** Nous connaissons la suite**
Une fois encore, nous sommes d´accord avec vous que les USA l´ont fait pour garantir leur "influence" au Japon
¤ LA RFA
Après une defaite lors de la seconde guerre mondiale, une partition de l´Allemagne..L´Ouest occupé par la France, les USA et la GB..sera démocratisé..tandi que l´Est occupé la Russie (URSS) va continuer avec la "dictature" du parti unique inspirée de l URSS*
Une fois de plus, les USA étaient entrain de garantir leurs interêts..Une de plus, nous sommes d´accord avec vous*
Vous pouvez elargir ces exemples avec la Corée du Sud, l´Espagne, le Portugal..et la Grece ou Taiwan..ces pays ont de loin ou de près été influencés par les USA dans leur choix politique en optant pour la démocratie*
¤UTILITARISME
Que gagnent les congolais en acceptant de démocratiser leur pays? Mbuta Shaman prenda le temps de repondre á cette question*
Que perdent les congolais en "acceptant" l´influence des USA? Un autre question..bonne ou mauvaise Lol*
WAIT AND SEE..si nous allons obtenir des reponses...
Bon, en parlant de USA et des certains pays Européen. Je dirais que tu as raison dans ton argumentation sur plusieurs points.
Par contre il y a cette aspect qui me passe par la tête et que je dois relevé :
Ces pays de l'Europe ont tous à peu près la même culture. Donc il est plus facile pour eux d'adopter et d'intégrer avec facilité un système venant de l'un d'eux lorsque X essaye de les influencer.
Par contre en ce qui concerne la Corée du sud, le Japon (Taiwan je ne sais pas trop) , pour le deux pays citer plus avant : je dirais que ces deux pays sont des pays " occupé "par les USA. Quelle est ce type de démocratie du genre de la Corée du sud par exemple ou le gouvernement pour prendre des décisions militaire face à son frère ennemi est obliger de se référer au USA ? De faire à 90% des manoeuvre militaire ensemble ? Quelle est cette démocratie où ce n'est pas le peuple qui décident,mais le président ? Ceci ressemble un peu à une dictature,mais un dictature "light" si je puis dire.
Quant à l'Allemagne de l'Ouest, ce n'était pas aussi un pays "libre" dans le sens où : son armée ne pouvait même pas agir en dehors de ses frontières.Une armée qui était d'ailleurs contrôler par les USA.
( Pour ce qui est des congolais et ce qu'ils gagnent.
Je ne veux pas répondre na esprit ya bien, po ndenge nalobaki : NAKO RÉPONDRE LISUSU TE NABA QUESTIONS NA BINO, PO BINO BO REPONDAKA TE NABA QUESTIONS NA NGAI.
Donc naza na ngai na réponse. Ce ne sont pas les réponses qui me manquent.Mais na décida nasala des journées MORTE, des semaines,voir même des MOIS MORTS na forum oyo face à vos questions, pour la simple raison que : bino bokimaka ba questions na ngai. )
El-Shaman
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"RDC: ONU, UA, UE et OIF demandent la tenue des scrutins «à bonne date» («dans le cadre de la constitution» («un dialogue inclusif»)"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160217-communique-ua-oif-onu-ue-elections-calendrier
° http://www.radiookapi.net/2016/02/16/actualite/politique/rdc-la-communaute-internationale-appelle-au-dialogue-pour-des
"DIALOGUE INCLUSIF
LA CENCO DIT NON AU GOUVERNEMENT DE TRANSITION"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6713
"Lubumbashi : Kalev Mutondo en campagne d’intimidation
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10592
L’appel lancé le 10 février par des des représentants des forces politiques et sociales pour une "journée ville forte" ce mardi 16 février, a mis le pouvoir kabiliste dans tous ses états. La "Dynamique de l’opposition", le "G7", le Front anti-dialogue et les organisations ont invité la population congolaise à observer, mardi 16 février, une journée "ville morte" pour manifester
notamment son "attachement à la Constitution" et "honorer la mémoire de nos concitoyens, victimes de la barbarie du 16 février 1992". Cette journée du 16 février est aussi l’occasion pour les citoyens congolais de dire notamment "non au troisième mandat". Dans un communiqué daté du 15 février 2016, la Ligue contre la corruption et la fraude (Licof) et Justicia Asbl dénoncent les intimidations exercées par l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements) Kalev Mutondo sur les opérateurs économiques et des responsables des universités et instituts supérieurs à Lubumbashi. Au cours de deux réunions que sieur Kalev a présidées séparément, dans la nuit de dimanche 14 à lundi 15 février, le patron de l’ANR a enjoint ses interlocuteurs "de prélever les listes de présence des agents et enseignants pour la journée de mardi 16 février 2016". Malheur donc aux absents. "Des commerçants ont reçu des menaces d’intimidation de la part du maire de la Ville de Lubumbashi en exigeant que tout celui qui n’ouvrirait son commerce, le fermerait pour toujours", peut-on lire. Licof et Justicia Asbl de fustiger la dérive dictatoriale. Les deux organisations de la société civile invitent l’administrateur général de l’ANR à faire "cesser toute intimidation et laisser les citoyens exprimer leurs points de vue pour le bien fondé de la démocratie et la consolidation des institutions". La démarche de Kalev Mutond semble confirmer l’opinion émise par de nombreux observateurs. A savoir que l’ancienne province du Katanga est en passe de devenir le premier bastion de l’opposition au pouvoir de "Joseph Kabila". "
Ci-après le texte intégral du communiqué :
LIGUE CONTRE LE FRAUDE ET LA CORRUPTION
JUSTICIA ASBL
COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT N°001/2016
Adresse : Avenue Likasi, n° 410, Commune Lubumbashi/République Démocratique du Congo
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Monsieur Kalev Mutondo, Administrateur Général de l’Agence Nationale de Renseignement intimide les opérateurs économiques et les recteurs et administrateurs d’Universités
La Ligue Contre la Corruption et la Fraude, LICOF en sigle et JUSTICIA Asbl, deux organisations
de promotion et de défense des droits de l’homme basées en République Démocratique du Congo expriment leurs vives préoccupations au sujet des pratiques d’intimidation et des menaces proférées par Monsieur Kalev Mutondo, Administrateur Général de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) lors des réunions tenues successivement avec les opérateurs économiques et les responsables des universités et instituts supérieurs de Lubumbashi.
En effet, c’est depuis minuit de dimanche à lundi 15/02/2016, l’Administrateur général de l’ANR
a réuni de manière séparée , dans l’enceinte du gouvernorat de province du haut –Katanga, les
responsables des entreprises publiques et privées ainsi que ceux des établissements d’enseignement universitaire les enjoignant de prélever les listes de présence des agents et
enseignants pour la journée de mardi 16/02/2016 décrétée journée ville morte par les forces
politiques de l’opposition congolaise et les organisations de la société civile en mémoire des
martyrs de la démocratie tombés sur les coups des balles le 16/02/1992 et exigeant par la
même occasion la tenue des élections dans le respect du délai constitutionnel.
Des commerçants ont reçu des menaces d’intimidation de la part du maire de la Ville de Lubumbashi en exigeant que tout celui qui n’ouvrirait son commerce, le fermerait pour
toujours. Ces pratiques, devenues, monnaie courante attestent bien les dérives dictatoriales qui
s’installent dans le pays et la volonté des autorités politico-administratives de violer la loi de
manière délibérée.
Il est inimaginable, alors que la constitution de la République Démocratique du Congo prescrit
le droit de manifestation pacifique (article 25 de la Constitution : "La liberté des réunions pacifiques et sans armes et garantie sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes meurs"), les autorités congolaises et celles de l’Agence Nationale de Renseignement en particulier semblent s’être résolues d’enfreindre les libertés publiques, d’étouffer les libertés d’expression et d’opinion et n’encouragent que les manifestations organisées par les partis politiques qui soutiennent le maintien non constitutionnel du Chef de l’Etat sortant ainsi que le dialogue pour se maintenir au pouvoir.
LICOF et JUSTICIA Asbl exigent à l’Administrateur Général de l’ANR de cesser toute intimidation
et laisser les citoyens exprimer leurs points de vue pour le bien fondé de la démocratie et la
consolidation des institutions.
Elles demandent à la population congolaise de ne pas céder à toute menace et intimidation et
de lutter pour la sauvegarde des valeurs républicaines dont la constitution.
Fait à Lubumbashi, le 15/02/2015
Pour tout contact
LICOF: + 243 997021184, E-mail: oscar_rashidi@yahoo.fr
JUSTICIA Asbl : + 243 81 470 91 84, E-mail : justicia.asbl@gmail.com "
"Dialogue sans l’UDPS de Tshisekedi : la Majorité y pense déjà
Le Potentiel"
° http://7sur7.cd/new/dialogue-sans-ludps-de-tshisekedi-la-majorite-y-pense-deja/
"La messe de l’UDPS troublée par des inciviques"
° http://www.lephareonline.net/la-messe-de-ludps-troublee-par-des-inciviques/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6727
° http://www.radiookapi.net/2016/02/16/actualite/societe/kinshasa-la-police-accusee-davoir-arrete-des-jeunes
° http://www.radiookapi.net/2016/02/17/actualite/politique/processus-electoral-une-ong-appelle-les-politiciens-trouver-un
° http://www.jeuneafrique.com/302246/politique/rd-congo-pres-de-100-morts-trois-mois-se-passe-t-sud-lubero/
° http://www.rfi.fr/afrique/20160214-rdc-nouvelles-revelations-detournements-paie-fonctionnaires-scandale
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Il y a de cela 20 mois que la communauté internationale a anticipé les difficultés qui pointaient à l’horizon quant au respect de la Constitution et des échéances électorales. Elle a alors convié les grands partis politiques du pays, toutes tendances, à des séances de rencontres au cours desquelles, elle a proposé aux différents partis de tenir un dialogue inclusif en vue de trouver des solutions aux problèmes qui s’annonçaient. Les Congolais ont passé, depuis lors, c'est-à-dire les 20 derniers mois à polémiquer sur ce que le mot dialogue veut dire et surtout qui va en tirer profit. Au rythme où vont les choses, la communauté internationale se résoudra à nous laisser aller vers un processus médiocre à la dimension de ce que nous sommes. C'est ça la congolisation.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"UN PARI SUICIDAIRE… POUR TOUS
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6732
Parier sur l’impasse. Pas nouveau comme stratagème. Ca fait même vieilles lunes pour qui a vécu les années transition Mobutu. Les acteurs politiques investissaient dans le pourrissement de la situation en vue d’espérer en récolter des dividendes. C’est ce qu’on appelle la politique du pire ou de la terre brûlée. Si ce n’est pas le cas de figure dans lequel l’on se trouve présentement, cela y ressemble fortement.
Autrement, l’on ne comprendrait pas qu’à quelques encablures de la fin du quinquennat, rien n’est fait véritablement dans le sens de déblayer le terrain pour des élections apaisées. Tout se passe comme si les acteurs politiques, toutes tendances confondues, se moquaient du temps…qui passe. Alors que nul n’ignore qu’à ce stade tenir les élections dans le délai constitutionnel relève de plus en plus d’une gageure. A moins d’un miracle, on ne voit pas comment la CENI peut réaliser convenablement l’incontournable révision électorale sans que cela n’impacte le calendrier dans le sens du glissement. " Technique ", celui-là.
On ne voit pas non plus comment le Gouvernement réunira le fameux milliard de dollars pour financer l’ensemble des élections programmées en 2016. Une année que l’on doit se résoudre à admettre qu’elle est déjà délestée de plus d’un mois. Sans que quoi que ce soit n’ait été entrepris. A part les déclarations incendiaires des uns et des autres sur fond des slogans plutôt folkloriques et pathétiques du genre "wumela ", " yebela " …
Le problème, c’est que l’inaction dans laquelle se vautre la classe politique risque au finish de s’avérer suicidaire pour tout le monde. Le propre du saut dans l’inconnu ou de la navigation à vue est précisément de s’abandonner à la fortune. Laquelle ne réserve pas que des surprises agréables. Avertissement sans frais aux amateurs du pari sur l’impasse. "
"Pas de wumela, ni de yebela : Steve Mbikayi lance l’opération ‘’Timbela’’
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=9207
*La Nouvelle Classe Politique et Sociale ne baisse pas les bras. Alors que certaines personnes observaient la journée ville morte, cette famille politique, elle, a réussi à mobiliser plus de 300 personnes à l’Hôtel Africana Palace pour échanger sur des questions d’actualités. Femmes, Hommes, Jeunes et vieux, tous ont assisté à cette grande manifestation qui s’est tenue hier, mardi 16 février 2016, à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour. Entre autres, l’adhésion de la Dynamique Congolaise Telema que dirige le Président Aaron Mukula à la Nouvelle Classe Politique et Sociale, lecture de la déclaration de la NCPS/opposition Nationaliste par son porte-parole, Steve Mbikayi, question réponse avec les journalistes, etc. Expliquant les motivations de son adhésion à la NCPS, le Président de la DCT, qui est une organisation éprise de paix, soutient que c’est le combat de l’Honorable Steve Mbikayi pour la paix qui a milité en faveur de cette adhésion. Aussi, a-t-il salué la détermination de ce Député National et son esprit nationaliste. Par dessus tout, il a promis de rester longtemps au sein de la NCPS. Prenant la parole, le Patron de la Nouvelle Classe Politique et Sociale, l’Honorable Steve Mbikayi, a abordé plusieurs points d’actualité notamment, la commémoration de la journée des martyrs de la démocratie ; la problématique de l’élection des gouverneurs, et les différents concepts utilisés par les hommes politiques ces derniers temps, à savoir : Wumela, Yebela, etc.(...)"
"Dialogue : avis partagés
° http://www.lephareonline.net/dialogue-avis-partages/
Les Nations Unies, l’’Union Africaine, l’Union Européenne et l’Organisation Internationale de la Francophonie ont appelé, dans un communiqué conjoint, les acteurs politiques congolais, à ne ménager aucun effort, dans le cadre de la Constitution de leur pays, pour assurer la tenue réussie des élections, préserver la paix et approfondir la démocratie, y compris à travers un processus électoral apaisé.
Cet appel de la communauté internationale a suscité des réactions diverses dans l’univers politique congolais. Pour le moment, chaque camp campe sur sa position. Le porte-parole de la Majorité Présidentielle a promis de donner la position de sa famille politique dans une conférence qu’il animera ce vendredi 19 février2016. Atundu devrait se concerter avec le Bureau Politique de sa plate-forme politique pour fixer l’opinion. D’ores et déjà, dans les officines de la Majorité, un cacique sous le sceau de l’anonymat a lâché que le dialogue reste une affaire congolaise et doit être convoqué par le Chef de l’Etat.
Position non partagée par l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS) où son Secrétaire général, Bruno Mavungu, a insisté sur le dialogue version Tshisekedi, avec la médiation internationale comme préalable non négociable pour la participation de son parti.
Pour ce proche du sphinx de Limete, c’est le facilitateur à désigner par la communauté internationale qui devrait convoquer le dialogue, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Du côté de la Dynamique de l’opposition et du G7, le dialogue continue à être considéré comme une manœuvre de la majorité au pouvoir pour opérer le glissement et ouvrir la voie à une nouvelle transition, en violation de la Constitution en vigueur en RDC.
Le modérateur de la Dynamique de l’opposition, Joseph Olengankoy, a laissé entendre que sa famille politique n’est pas encore officiellement saisie et ne peut réagir à un communiqué relayé uniquement par les médias.
Toutefois, il a indiqué que sa plateforme se réunira pour donner sa position dès qu’elle sera notifiée.
La Secrétaire générale du MLC (Mouvement de Libération du Congo), Eve Bazaiba, a déjà anticipé en prévenant que leur famille politique n’acceptera pas de prendre part à un dialogue politique qui viserait le partage des postes, en violation de la Constitution, permettant ainsi à la Majorité au pouvoir de glisser. L’unique dialogue acceptable est celui qui traiterait, dans une tripartite CENI-Majorité –Opposition, des questions techniques relatives au processus électoral.
Dans le camp du G5, on presse le Président de la République de mettre place un comité préparatoire pour relancer le dialogue, même sans l’UDPS."
"Dialogue : l’ONU, l’UE, l’UA et l’OIF réinstallent le doute
° http://www.lephareonline.net/dialogue-lonu-lue-lua-et-loif-reinstallent-le-doute/
Lorsque l’on a appris mardi l’entrée en scène combinée de l’ONU (Organisation des Nations Unies), l’UE (Union Européenne), l’UA (Union Africaine) et l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) dans le dossier du « Dialogue » à organiser entre Congolais, l’on a cru que l’heure de son déblocage avait sonné. Mais, après lecture du communiqué ficelé par ces organisations, force est de constater qu’au lieu d’évacuer les zones d’ombres, on continue plutôt de les entretenir.
Cela se ressent notamment à travers des termes tels que « élections à bonne date ». Pourquoi la communauté internationale ne clarifie-t-elle pas cette question ultra-sensible en s’appuyant sur la Constitution, dont les dispositions sont sans équivoque en ce qui concerne la tenue des élections présidentielle et législatives nationales ? Selon le législateur, l’élection présidentielle se tient 90 jours avant la fin du mandat du Chef de l’Etat en exercice. Bien que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) n’ait pas respecté cette disposition dans l’élaboration du calendrier électoral global qu’elle avait publié en février 2015, la classe politique a toléré la date du 27 novembre 2016 pour la présidentielle, d’autant qu’il était indiqué, dans le même document, que la passation des pouvoirs entre le président sortant et le président élu allait avoir lieu le 20 décembre 2016.
En parlant d’« élections à bonne date », l’ONU, l’UE, l’UA et l’OIF donnent l’impression de ne pas faire cas de scrutins hermétiquement verrouillés par le législateur congolais, tels la présidentielle et les législatives nationales. On pourrait même les soupçonner de vouloir cautionner le fameux « glissement ».
S’agissant du médiateur ou facilitateur, si l’on peut prendre acte de la confirmation d’Edem Kodjo au poste, l’on ne peut toutefois s’empêcher de s’interroger sur le véritable rôle qu’il est appelé à jouer. Alors que l’Opposition pro-dialogue le perçoit comme l’homme-orchestre appelé à mettre en place le Comité préparatoire du dialogue, à le convoquer et à le piloter sans interférence d’aucune partie prenante, la Majorité présidentielle le considère comme un simple accompagnateur, dont l’assistance ne serait sollicitée qu’en cas de blocage.
Si la communauté internationale ne précise par la mission exacte de son médiateur ou facilitateur et, surtout, si ce dernier commet l’erreur de travailler sous la dictée de l’une des parties prenantes, le dialogue risque d’être une foire aux cancres.
L’autre fait qui intrigue est que l’ONU, au lieu de prendre totalement en mains le dossier du futur dialogue entre Congolais, a préféré associer l’Union Africaine et l’Organisation Internationale de la Francophonie, deux structures qui n’ont pas bonne presse au sein de la classe politique et des masses africaines. L’UA est très mal vue à cause de l’image peu flatteuse qu’elle distille dans l’opinion africaine, à savoir celle de syndicat des Chefs d’Etat foncièrement allergiques à la démocratie et donc à l’alternance démocratique au pouvoir. L’OIF, pour sa part, s’apparente de plus en plus à la maison de retraite d’anciens Chefs d’Etats africains, sur lesquels ne peuvent compter les peuples d’Afrique pour casser la spirale des mandats à vie.
L’association momentanée UA/OIF pour le co-pilotage, avec l’Onu, du dialogue entre Congolais, ne peut qu’inspirer doute et méfiance. Les questions qui bloquent la tenue du dialogue entre Congolais, à savoir la neutralité et l’indépendance de la médiation, les quotas de représentation des partis politiques et organisations de la société civile, la durée des travaux, l’ordre du jour, la nature des résolutions à prendre et leur opposabilité à tous, la clarification des règles du jeu pour la tenue des élections…vont-elles être examinées à fond et résolues ?
Ce que les observateurs craignent, ce que l’ONU, l’UE, l’UA et l’OIF n’engagent la classe politique et la société civile congolaises dans un tunnel obscur, avec à la clef une situation plus confuse que celle qu’elles tentent de résoudre maintenant. Par conséquent, un maximum de soin devrait être mis aux préparatifs du dialogue, afin qu’il restaure effectivement l’espoir perdu pour la relance du processus électoral et le sauvetage de la Nation congolaise en grand danger d’implosion."
"Vidéo – Delly Sessanga : « L’opposition en RD Congo a tort de sous-estimer Kabila »
° http://www.jeuneafrique.com/302811/politique/presidentielle-rdc-delly-sessanga-lopposition-a-tort-de-estimer-kabila/
Contrairement à plusieurs autres leaders de l'opposition congolaise, Delly Sessanga estime qu'il faut d'ores et déjà se pencher sur une candidature commune de l'opposition face au camp Kabila. Le président de l'Envol s'en explique.
« Je ne suis pas de ceux qui pensent que la candidature commune de l’opposition doit être renvoyée aux calendes grecques. » Le député congolais Delly Sessanga n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il plaide en faveur de la désignation de « la personne qui portera le projet de l’alternance en RD Congo ».
Nécessité de synthèse
De passage à Paris où il séjourne pour « quelques contacts diplomatiques », le président de l’Ensemble des volontaires pour le développement de la RD Congo (Envol), a confié, le 10 février, à Jeune Afrique que « l’idée de devoir préparer les conditions pour désigner le candidat commun de l’opposition ne doit pas être dissociée du combat pour l’obtention des élections dans les délais constitutionnels ». Une démarche qui se pose à contre-courant de la position de plusieurs leaders de l’opposition. Ces derniers voudraient en effet d’abord obtenir des autorités le respect des échéances électorales avant de se choisir un candidat commun pour la présidentielle.
« Erreur ! » clame Delly Sessanga. Fort de l’expérience des présidentielles de 2006 (il était à l’époque directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba) et 2011 (il avait soutenu la campagne d’Étienne Tshisekedi), l’ancien ministre du Plan estime qu’« après le temps de la liberté où chaque leader de l’opposition peut s’exprimer et présenter son projet, il faudrait très rapidement que l’opposition fasse la synthèse et désigne la personne la mieux à même de porter ses aspirations communes ».
Et si Kabila ne se représentait pas…
« L’opposition a tort de sous-estimer Joseph Kabila, poursuit-il. Le président sortant a un camp politique et dispose encore de cartes à jouer. Et s’il annonçait demain qu’il a choisi un dauphin et qu’il ne sera pas lui-même candidat à la présidentielle, l’opposition aura-t-elle le temps suffisant pour s’organiser ? »
Delly Sessanga craint de voir, une fois de plus, l’opposition congolaise se présenter en ordre dispersé lors de la présidentielle à un tour prévue fin novembre. Un scrutin qui risque d’ailleurs d’être retardé en raison de plusieurs contraintes techniques qui pèsent sur le processus électoral en RD Congo. L’hypothèse n’est pas exclue, selon Delly Sessanga. « Mais le glissement du calendrier électoral ne doit pas être un prétexte pour justifier un troisième mandat de Joseph Kabila ou pour changer de Constitution », martèle le leader de l’Envol.
Interview vidéo de Delly Sessanga, député et opposant congolais"
"CHAN 2016 : Au-delà de la décoration des Léopards – JB Kongolo
° http://desc-wondo.org/fr/chan-2016-au-dela-de-la-decoration-des-leopards/
Déterminés, patriotes et soutenus par toute la nation, les jeunes joueurs locaux de l’équipe nationale de football « Les Léopards » ont réalisé, au Chan 2016, ce que peinent à faire les politiciens depuis plusieurs années : la cohésion nationale. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, jusque dans la diaspora, les victoires alignées par ces jeunes congolais au cours de cette compétition étaient tellement chargées d’émotions qu’elles ont fait des victimes(des morts et de nombreux blessés) notamment à Goma lors des matches joués respectivement contre le Rwanda et la Guinée. Vu les antécédents politico-militaires avec ce pays organisateur, les Congolais se seraient même passés de la finale, pourvu qu’ils sortent victorieux du Rwanda, en prouvant à Kagame qu’ils sont forts et qu’il a échoué à les diviser. A travers des images qui nous sont parvenues, comme si nous y étions, nous avons entendu des mamans de Goma déclarer que le sacre des Léopards leur a essuyé les larmes.
Quoi de plus normal qu’un hommage mérité soit rendu à ces jeunes patriotes dès leur descente de l’avion les ayant ramenés de Kigali où, ironie du sort, c’est Kagame en personne qui a eu le pincement au cœur de remettre la coupe aux vainqueurs ?[1]. Malheureusement, pour des raisons purement politiciennes, un groupe d’individus en a décidé autrement en confisquant d’abord pour eux-mêmes cette victoire nationale, creusant davantage le fossé entre le peuple et ses dirigeants.(...)"
"Le retour du refoulé, épisode 11
° http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2016/02/18/le-retour-du-refoule-episode-11_4867195_4420272.html
Depuis près d'un an tout le Congo est accroché à un mot et une promesse qui s'appellent "dialogue", celui-là même que "JK", PR en place voudrait entre Congolais !
Le seul commentaire qu'il faille lui accorder : un dialogue intercongolais pour quoi faire et si notre "bon Raïs" le veut mais qu'attend-il pour le matérialiser ? Faites-le donc et n'en parlons plus : que ceux qui veulent y participer viennent et discutez entre vous de ce que vous voulez et passons à autre chose; essentiellement aux questions techniques et accessoirement financières relatives aux élections ! Après tout, ne vous conduisez-vous pas comme le seul maître sur le Congo qui décide de tout ; pourquoi ce serait le contraire dans le cas de votre importantissime dialogue ?
Plus sérieusement c'est parce que l'objet de ce dialogue est bien la réalisation des élections présidentielle et législatives prévues constitutionnellement en novembre 2016 dont la crédibilité conditionne l'avenir du pouvoir en place et particulièrement son chef ; plus on les traficotera ou les retardera moins il aura des comptes à rendre de son bilan pas folichon...
Ce serait encore de bonne guerre que d'un côté des sectateurs du pouvoir fassent semblant de vouloir une solution rapide mais en fait sortent les circonstances exceptionnelles pour brandir une solution factuelle, le dialogue, sans porter la responsabilité de celles ci, l'impréparation, le financement défaillant, la mauvaise gouvernance générale, et que de l'autre les contempteurs louvoient pour vous refuser ce pardon, si derrière il n'y avait le malheur du peuple qui s'amoncelait...
Notre seul arbitre là dessus ce sont les lois du pays notamment sa Constitution et le souci de l'intérêt général !
Reconnaissez vos erreurs à travers un dialogue si vous voulez mais faites vite car l'essentiel est que si celui-ci vous donne quelques marges pour réparer et payer vos crimes et délits, il serait encore plus néfaste pour l'avenir de notre pays s'il devait servir à vous en laver.totalement...
Alors, svp messieurs et dames du pouvoir ne chargez pas plus votre conscience d'un chaos de plus que vous feriez subir à notre pays ; faites vite votre dialogue et passons aux réelles questions indispensables aux élections au delà de votre plaidoyer politique...
Négociez y votre sortie, c'est la seule faveur que vos frères et sœurs sont en droit de vous accorder !
A bon entendeur.............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Le dialogue, relation des personnes, a été remplacé par la propagande ou la polémique, qui sont deux sortes de monologue.
Albert Campus.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
@ "CULTURE COMMUNE" EN EUROPE ?
Non mbuta Shaman..après près de 25 ans se sejour en Europe...où j´ai résidé dans trois differents pays Nordiques..et visite la France et l´Espagne regulièrement...nous pouvons affirmer que les européens ne possedent pas une "même culture" spirituelle ou..politique*
La démocratie dans les pays Nordiques est plus avancées que dans les pays du Sud de l´Europe** Les histoires des scandales qu´on trouve en France..sont pratiquement impossible á imaginer dans les pays Nordiques**
Voir Sarko devant la justice pour plusieures accusations..et pourtant il est toujours entrain de tenter d´être "candidat"..Un fait impossible dans les pays Nordiques
¤ Les congolais ne perdront RIEN en reprenant les experiences de la RFA, Japon, Taiwan, Corée du Sud ect...La RDC ne peut que gagner d´une influence politique des USA**qui aura un impact économique et..militaire au Congo
Non mbuta Shaman..après près de 25 ans se sejour en Europe...où j´ai résidé dans trois differents pays Nordiques..et visite la France et l´Espagne regulièrement...nous pouvons affirmer que les européens ne possedent pas une "même culture" spirituelle ou..politique*
La démocratie dans les pays Nordiques est plus avancées que dans les pays du Sud de l´Europe** Les histoires des scandales qu´on trouve en France..sont pratiquement impossible á imaginer dans les pays Nordiques**
Voir Sarko devant la justice pour plusieures accusations..et pourtant il est toujours entrain de tenter d´être "candidat"..Un fait impossible dans les pays Nordiques
¤ Les congolais ne perdront RIEN en reprenant les experiences de la RFA, Japon, Taiwan, Corée du Sud ect...La RDC ne peut que gagner d´une influence politique des USA**qui aura un impact économique et..militaire au Congo
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
La culture Européen est une culture que je peux qualifier de judéo-chrétienne.C'est cette culture qu'on trouve dans l'inconscient collective Européen.Troll a écrit:@ "CULTURE COMMUNE" EN EUROPE ?
Non mbuta Shaman..après près de 25 ans se sejour en Europe...où j´ai résidé dans trois differents pays Nordiques..et visite la France et l´Espagne regulièrement...nous pouvons affirmer que les européens ne possedent pas une "même culture" spirituelle ou..politique*
La démocratie dans les pays Nordiques est plus avancées que dans les pays du Sud de l´Europe** Les histoires des scandales qu´on trouve en France..sont pratiquement impossible á imaginer dans les pays Nordiques**
Voir Sarko devant la justice pour plusieures accusations..et pourtant il est toujours entrain de tenter d´être "candidat"..Un fait impossible dans les pays Nordiques
¤ Les congolais ne perdront RIEN en reprenant les experiences de la RFA, Japon, Taiwan, Corée du Sud ect...La RDC ne peut que gagner d´une influence politique des USA**qui aura un impact économique et..militaire au Congo
Que ce soit le pays à tendance catholique ou protestante.Voir même dans les pays orthodoxe.
Toi, tu parle des systèmes politique qui est autre chose
El-Shaman
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mbuta Shaman
"L´atheisme" qui domine presque tous les pays Nordiques est-elle une forme de "christianisme"? En Islande par exemple, les pratiques spirituelles des Vikings sont plus majoritaires que l´atheisme*
"L´atheisme" qui domine presque tous les pays Nordiques est-elle une forme de "christianisme"? En Islande par exemple, les pratiques spirituelles des Vikings sont plus majoritaires que l´atheisme*
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Chers El-Shaman et Troll,
Je crois que vous nous éclaireriez plus si vous allez au-delà de l’évocation des concepts. Si, par exemple, vous nous faites une comptabilité de valeurs et pratiques que ces différentes idéologies, doctrines, cultures ou sociétés prônent, non seulement par rapport au spirituel, surtout et avant tout par rapport au temporel, c’est-à-dire à la vie de tous les jours, nous pourrions ainsi dégager ce qu’elles ont en commun, et ce qu’elles ont de différents.
Je crois que vous nous éclaireriez plus si vous allez au-delà de l’évocation des concepts. Si, par exemple, vous nous faites une comptabilité de valeurs et pratiques que ces différentes idéologies, doctrines, cultures ou sociétés prônent, non seulement par rapport au spirituel, surtout et avant tout par rapport au temporel, c’est-à-dire à la vie de tous les jours, nous pourrions ainsi dégager ce qu’elles ont en commun, et ce qu’elles ont de différents.
Dernière édition par Libre Examen le 19/2/2016, 6:07 pm, édité 1 fois
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