Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?

ndonzwau Sam 5 Déc - 13:06

Lisez attentivement l'analyse de la situation de MF Cros : rebellion (locale ou politique
plus générale) ou manipulation, se demande t-elle ?
Elle part pour une situation complexe ou à partir d'un conflit ethnique (je préfère intercommunautaire)
tous ces éléments sont présents ! Sa démonstration est moins convaincante car elle minimise trop (à
raison?) à mon avis la part de l'organisation (un group est créé) qui nait progressivement de ce désordre !
Ailleurs si elle a raison de stigmatiser la rwandisation obsessionnelle de Kanambe par Ngbanda qu'on
lit des "revendications", elle a tort de rejeter la rwandisation pour autant réelle du pouvoir de Léo !
Si elle avait à faire une analyse de la situation de l'Est, minimiserait-elle autant cette présence
rwandaise ne fut-ce via l'ancien Cndp ou l'actuel fondu tant bien que mal dans les Fardc ???
Et l'assistance étrangère dont Kanambe a toujours eu besoin pour faire face aux defis vitaux comme
avec l'Angola lors des évènements de mars 2007 à Léo ?
Dans tous les cas même si cette "rébellion "n'a de principe que peu d'avenir (on lui opposera encore
angolais ou rwandais ou qui sais-je d'autres...) on aurait tort de la prendre pour totalement négligeable;
surtout que Cros montre bien toutes les raisons légitimes des revendications des "rebelles" :
"le manque de considération pour cette région d'opposants du gouvernement central , abandonnée
à son sort depuis le départ de Mobutu et plus..."!!!

"Rébellion ou manipulation?
° http://www.lalibre.be/actu/international/article/547106/rebellion-ou-manipulation.html
Conflit ethnique en Equateur : de curieux détails évoquent une manipulation.
Conflit ethnique ayant dégénéré ? Rébellion locale contre le manque de considération du gouvernement central ? Ou rébellion politique, destinée à renverser le pouvoir Kabila? Des ingrédients de ces trois versions des récentes violences à Dongo sont présentes, d’autant plus difficiles à démêler que la région est isolée en zone forestière, à l’extrême nord-ouest du Congo-Kinshasa, aux confins du Congo-Brazzaville et de la Centrafrique.

Dongo se trouve à 230 km de Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangui et principale ville de la région d’origine de Mobutu. Celle-ci est abandonnée à son sort depuis la mort du dictateur (qui ne l’avait guère développée, quoi qu’en croient les autres régions), tout comme les anciens soldats de Jean-Pierre Bemba (issus de l’armée de Mobutu) depuis que celui-ci, oublieux de ses hommes, avait quitté la lutte armée pour le gouvernement de transition (2003).
Fin octobre, un conflit vieux de plusieurs années entre communautés locales, pour la possession d’étangs riches en poissons, éclate : le clan des Enyeles (appelés aussi Lobalas), majoritaires à Dongo et qui ont constitué une milice de plusieurs centaines à 2500 hommes, selon les sources, attaquent tous les "non-originaires". La goutte qui a fait déborder le vase est la suspension d’un chef de secteur enyele, Edo Bokoto, et son remplacement par un "non-originaire".
Le conflit des "non-originaires" est récurrent dans de nombreuses parties du Congo : avec le rétrécissement des ressources dû à la mal-gouvernance, les communautés exigent de plus en plus qu’elles soient réservées en priorité aux originaires du lieu. L’existence de l’Etat se faisant rarement sentir par ses bienfaits - surtout en périphérie du territoire national - et bien plus par son poids (administrateurs voraces, militaires et policiers racketteurs, etc.), les "non-originaires", envoyés ou non par Kinshasa, sont vite chargés de tous les maux. Les diatribes contre les "non-originaires" sont présentes dans toutes les zones de conflit du Congo : au Kivu, au Katanga, au Bas-Congo, en Province orientale. Et aujourd’hui en Equateur, où les Enyeles sont aigris par la main-mise de la tribu Boba sur le commerce et par la prévalence d’étrangers à la région dans l’administration.
Fin octobre, donc, la milice enyele a fait couler le sang à Dongo, ainsi que dans plusieurs localités voisines. On déplore, selon les versions, de 37 à une centaine de morts (mais la police affirme avoir enterré 47 cadavres rien qu’à Dongo), ainsi que 37 000 réfugiés au Congo-Brazzaville et 14 000 déplacés internes.
Les miliciens enyeles sont dirigés par un "chef mystique", nommé Adjani ou Oudjani, selon les versions.

Jusqu’ici, c’est un conflit ethnique comme il y en a de temps en temps au Congo. La différence : si les premiers tués le sont à coups de machette, on parle rapidement d’armes de guerre (fusils d’assaut, lance-roquettes). D’où viennent-elles ? Appartiennent-elles au MLC (Mouvement de libération du Congo, ancien groupe armé de Jean-Pierre Bemba) et auraient-elles été déterrées de leur cache par quelques personnes ? On signale, en effet, la présence, à la tête de la milice enyele, d’anciens militaires mobutistes et MLC, ce qui expliquerait ses victoires.
Car celles-ci se sont multipliées. Au même moment, un mystérieux mouvement des "Patriotes-résistants de Dongo" se met à diffuser des communiqués sur Internet, revendiquant les violences des insurgés comme des conquêtes de territoire et annonçant combattre "l’armée rwandaise" du "pouvoir rwandais établi à Kinshasa".
Ce discours, ainsi que les références à des services secrets qui l’accompagnent, font irrésistiblement penser aux productions habituelles de pêcheurs en eaux troubles qui se réclament de l’ex-conseiller spécial pour la sécurité de Mobutu, Honoré Ngbanda, originaire comme lui du nord de l’Equateur et surnommé "Terminator" ; ceux-ci ont fait du thème de la prétendue nationalité rwandaise de Kabila l’argument principal d’une campagne contre lui. Les communiqués des "Patriotes-résistants" sont diffusés par les mêmes réseaux Internet que ceux qui font circuler les textes des thuriféraires de Ngbanda.

Les "Patriotes-résistants de Dongo" annonçaient, le 21 novembre, leur prochaine conquête de Gemena. La Mission de l’Onu au Congo (Monuc), affirme que des jeunes gens de la région sont recrutés contre argent - ce qui renvoie à la thèse de la manipulation politique. Tout comme le communiqué des "Patriotes-résistants" de ce 2 décembre, annonçant "l’arrivée aux environs de la mi-décembre à Kisangani d’un détachement de paras belges pour mater la rébellion des ex-FAZ (NdlR: Forces armées zaïroises, l’armée de Mobutu) et ex-MLC (version Kabila de la crise) dans la province de l’Equateur". Et d’ajouter que "Bruxelles prévoit de faire intervenir ses hommes sur le terrain des opérations sous l’uniforme de la Monuc". Si ce communiqué indigne ou fait rire à Bruxelles - où les Affaires étrangères démentent "avec la plus grande fermeté toutes (c)es affirmations" - il peut entretenir la tension dans le nord du Congo.
Le 1er décembre, le président Kabila s’est rendu à Gemena, où il a pu constater l’état d’abandon de la ville : à l’hôpital général - établissement de référence pour la région - on opère à la lampe-torche, faute de courant... "

Compatriotiquement!

lino Sam 5 Déc - 14:15

QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Republique

Vendredi, le 04 Décembre 2009

En attendant l’opération militaire

Panique dans les rangs des Enyele à l’Equateur

Les officines de propagande apparentée à l’insurrection sont pris de court par la planification d’une offensive en cours par les forces régulières avec l’appui logistique de la Monuc

La situation sécuritaire prévalant à Dongo, localité située à près de soixante-cinq kilomètres de Gemena, dans la province de l’Equateur reste au centre des préoccupations du gouvernement congolais. Lors de son dernier séjour de trois jours effectué à Gemena, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, rentré mardi à Kinshasa, y a tenu une importante réunion regroupant les autorités policières et militaires dans le cadre du retour de la paix. A cette occasion, la situation a été évaluée en profondeur et des mesures ont été arrêtées pour le rétablissement de la paix.

L’insurrection des Enyele, ethnie majoritaire de cette localité, a débuté le 30 octobre dernier à travers des jeunes intoxiqués à outrance par des ainés au départ pour des raisons liées à un conflit des étangs piscicoles qui deviendra ensuite une affaire de conflit intercommunautaire. C’est dans ce cadre que l’on accuse, d’autre part, des originaires de Lobala qui auraient voulu, eux aussi, commencer une insurrection selon le modèle du Cndp. En dépit de la tournure prise par les événements, on déplore cependant le comportement du chef de secteur de Dongo qui a mal géré la situation. Il en a payé un lourd tribut. On renseigne, de source fiable, que jusque là ce sont les Enyele et les Lobala qui contrôlaient la situation. Les premiers bien que majoritaires n’ont jamais eu l’opportunité d’être représentés au niveau national depuis l’époque de Mobutu. D’où leur mécontentement que certains politiciens en mal de gloriole tentent de récupérer tant à Kinshasa qu’à l’extérieur.

De source onusienne à Kinshasa, on indique que les acteurs y impliqués, notamment la Police nationale congolaise, les Forces armées de la Rdc et la Monuc se consultent régulièrement pour avoir une meilleure compréhension de la situation sécuritaire au plan local. On révèle, d’autre part, qu’une planification éventuelle en vue d’une opération menée par la police et l’armée congolaises, avec l’appui logistique de la Force de la Monuc est en cours. Depuis l’attaque sur l’hélicoptère de la Monuc du 26 novembre dernier, on apprend que la situation s’est momentanément calmée. Dans cette perspective, une délégation onusienne de haut rang conduit par le commandant intérimaire de la Force s’est rendue le 28 novembre à Gemena pour évaluer la situation.

L’heure de la vérité approche

L’annonce de la préparation en cours d’une opération militaire provoque la psychose de la peur dans les rangs des insurgés qui sont convaincus que malgré le recours aux fétiches, des pratiques datant d’une époque révolue, et des effets de la propagande faisant croire qu’ils seraient à quelques kilomètres de Mbandaka, ils n’auront aucune chance de résister à l’offensive généralisée, face à la puissance de feu des troupes régulières. Dans les multiples communiqués que ne cessent de publier sur la toile les sites apparentés à cette « rébellion » à la petite semaine, l’intox distillée délibérément saute aux yeux même de ceux des plus naïfs. Cela est sans doute l’œuvre de Ngbanda Honoré, ancien tortionnaire du dictateur Mobutu qui trouve, comme par enchantement, en ces insurgés d’alliés de circonstance.

En avançant des invectives selon lesquelles le gouvernement congolais aurait recours à des armées étrangères pour mater la petite « rébellion » de Dongo, cela démontre-si besoin en avait encore- que leurs officines de propagande sont à court d’idées. C’est donc la peur au ventre qui les domine. Comment peut-on concevoir l’envoi des troupes rwandaises à des milliers de kilomètres des frontières entre les deux pays ou l’intervention d’une armée européenne pour défendre cette localité de la province de l’Equateur sans que cela ne relève de la névrose qui est une maladie mentale empêchant de voir les choses telles qu’elles sont.

Force est de constater que cette attitude découle tout simplement de l’hygiène mentale d’autant plus que ces agissements ont un fondement : la justification des fonds perçus auprès des réseaux anti-Rdc pour déstabiliser les institutions congolaises. Heureusement que bon nombre des citoyens congolais ne croient nullement aux chants de sirènes de l’ancien « conseiller spécial » de Mobutu qui, à la veille de l’opération militaire, se mord les doigts.

A l’heure actuelle, selon le Hcr, 54.000 réfugiés congolais se trouvent dans les localités voisines du Congo/Brazzaville par crainte des représailles. La situation humanitaire de ces nombreux déplacés reste précaire malgré des efforts fournis, comment ne pas s’en plaindre à cause de la vanité de quelques illuminés qui croient qu’il est de bonne politique d’augmenter le nombre des morts pour leur permettre d’accéder au pouvoir en dehors de la voie des urnes. Des calculs mal ajustés qui ne manqueront pas de confondre, dans les prochains jours, les amateurs des schémas suicidaires.

La République

ndonzwau Sam 5 Déc - 14:43

Voici un autre son de cloche tintant comme on le lit d'un autre camp
et d'une autre qualité signé d'un certain "Alex Engwete" !
Il faut du tout pour faire un monde dit-on, de la confrontation
d'analyses, chacun ici situera quelque part son idée de la situation !!!
Et comme dans toutes nos Républiques bananières que n'importe
que le pouvoir pour le pouvoir, toute info se mue vite en propagande,
l'opacité ainsi créée n'appellera que manipulations contre
manipulations et le pays entre les deux encore plus misérable !!!

"04.12.09 A. Engwete: Les Charognards de Dongo—Vol. 2:
Finalement une opération militaire ; catastrophe humanitaire ;
Radiotvbendele: arnaque YouTube
Chronique :
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=163389&Actualiteit=selected
Dans la nuit du 28 au 29 octobre 2009, le féticheur Adjani et des jeunes du clan Enyele de Dongo et ses environs se réunissent sous le couvert d’un rite traditionnel de fructification des ressources halieutiques de deux étangs. Pendant deux jours, armés de fusils et de machettes, ils lancent une attaque d’épuration ethnique contre les Monzayas (avec qui ils partagent les étangs) et tous les autres non-autochtones du territoire. Dans ces premières attaques, ils tuent 40 policiers qui voulaient s’interposer. Devant ces attaques barbares, les Monzayas traversent la Rivière Ubangi pour gagner le Congo-Brazzaville et d’autres localités sécurisées du Congo-Kinshasa. Depuis lors, un charognard nommé Ambroise Lobala Mokobe prétend parler au nom des « résistants-patriotes de Dongo » en essayant, dans une incohérence proverbiale, de donner un contenu révolutionnaire aux actes barbares perpétrés à Dongo. D’autres charognards se sont joints à Ambroise Lobala Mokobe pour se repaître des cadavres de Dongo. J’en ai identifiés trois jusqu’à présent : un site de l’UDPS, le journal éditorialiste en ligne Congoindépendant et Radiotvbendele (qui se distingue par l’arnaque d’une collecte de fonds pour Dongo).

1. Finalement une opération militaire.
Le manque de proactivité de l’appareil sécuritaire a été illustré dans la crise de Dongo. On s’étonne en effet qu’après le massacre initial de 40 policiers, Kinshasa ait choisi d’y envoyer d’autres policiers pour y rétablir l’ordre. Le seul fait de tuer des policiers en si grand nombre dépasse une simple opération de rétablissement de la paix publique par la police. De plus, des actes avérés d’épuration ethnique sont si graves qu’ils rentrent dans le cadre des crimes contre l’humanité et demandent une intervention militaire vigoureuse. Comme le confiait le Colonel Jean-Paul Dietrich, le porte-parole de la MONUC, au micro de Radio Okapi le mercredi 2 décembre : « Je crois que les autorités (congolaises) n’ont peut-être pas vu la gravité de la situation. Ils ont sous-estimé le potentiel agressif [des assaillants], ils ont perdu le contrôle. C’est pourquoi les choses se sont » détériorées si vite.
Une opération militaire est finalement mise sur pied à partir de Gemena, chef-lieu du Nord-Ubangi, pour mettre hors d’état de nuire les épurateurs ethniques de Dongo. Avec l’appui logistique de la MONUC. Comme le montre le détail de la carte d'accessibilité de la région ci-dessous, la région est d’accès difficile et sans cet appui logistique de la MONUC, je ne vois pas comment les FARDC s’en seraient sorties toutes seules. Ce qui devrait poser la question sur les récentes prétentions de Kinshasa de vouloir se débarrasser de la MONUC.

Un article de Jules Mwamba Tshinsuya de L’Observateur dresse d’ailleurs un petit état des lieux du délabrement de l’organisation logistique des policiers à Dongo et le caractère incontournable de la MONUC dans l’état actuel des choses en RDC :
« Les policiers du bataillon Cobra qui ont repris la cité de Dongo des mains des jeunes gens Enyele il y a deux semaines actuellement manquent aussi bien de l'eau potable que des vivres et des médicaments pour ceux d'entre eux qui sont malades.
Des sources bien informées indiquent que le commandement des opérations du bataillon a signalé à la délégation mixte de la Monuc qui s'y est rendu que l'unité Cobra manque considérablement des moyens logistiques à même de leur permettre de poursuivre les opérations contre les Enyele. Pourtant, les Forces armées de la République démocratique du Congo sont appelées à mener de plus en plus seules les opérations car la mission onusienne devra partir un jour. Par ailleurs la Monuc a décidé de fermer définitivement son poste d'observateurs militaires de Lisala à l'Equateur dès le 30 novembre ».

2. Situation catastrophique : 70.000 déplacés.
« La situation est catastrophique… la plupart des gens ont seulement des abris pour se protéger de la pluie et du soleil », a déclaré Samba Ndalla, coordinateur de terrain de l’ONG Médecins d’Afrique. Selon IRIN, qui répercute les nouvelles du Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU :
« Plus de 70 000 personnes ont été déplacées par des affrontements intercommunautaires dans la province de l’Equateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), d’après l’organisation médicale internationale Médecins sans frontières (MSF).
Environ la moitié des déplacés sont restés en RDC, trouvant provisoirement refuge dans des localités comme Kungu, Bokonzi, Bomboma et Bonzene, d’après la branche belge de MSF, qui a mené une mission d’évaluation dans la province ».
Les déplacés internes (DI) de la RDC sont ceux qui souffriront le plus vu la difficulté d’accès à la région comme le montre la carte ci-dessous, dont la couleur rouge montre les routes en très mauvais état. On se rend aussi compte en consultant cette carte que la catastrophe a une dimension régionale.

Corridor Dongo de la zone Dongo (RDC) – Dongou (Congo-Brazzaville) – Kungu (RDC)

3. Les charognards de Radiotvbendele de Londres poursuivent leur arnaque sur YouTube.
Comme on peut s’en rendre compte dans la vidéo ci-dessous, les arnaqueurs de Radiotvbendele poursuivent désespérément leur nécrophagie. Sur un compte YouTube ouvert le 27 novembre 2009 sous l’identifiant « zaire782 », les charognards de Radiotvbendele déplacent leur activité sur le site d’hébergement de vidéos en y postant une vidéo intitulée « RDC Donation des Dongo ». Combien de Dongo ces charognards croient-ils qu’il y en a ? Espèrent-ils démultiplier les malheurs des « Equatoriens » de Dongo ? Ou sont-ils tout simplement des « dongolomiso » (lingala = sorciers). Ce compte ne comporte que cette seule vidéo d’arnaque, ce qui démontre que Radiotvbendele n’a pas assez de visiteurs crédules pour tomber dans les fi lets de sa tentative d’escroquerie planétaire. Quelle pitié !..."

Compatriotiquement!

ndonzwau Sam 5 Déc - 15:49

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Vendredi, le 04 Décembre 2009[/td][/tr]
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En attendant l’opération militaire

Panique dans les rangs des Enyele à l’Equateur

Les officines de propagande apparentée à l’insurrection sont pris de court par la planification d’une offensive en cours par les forces régulières avec l’appui logistique de la Monuc...

Ah bon, ah bon !!!
Quelle référence cette très sérieuse "La République" ?
Comme info et analyse elle ne nous a concocté qu'un message
d'intimidation aux officines de propagande des insurrectionnels ?
Avec de tels racourcis que croit-elle être de plus sinon l'officine
propagandiste d'en face ???

Sérieux, on n'a vraiment pas besoin de ce genre d'âneries irresponsables : il n'y aurait rien d'autre
à Dongo que des criminels à la botte des asssoiffés du pouvoir se disant opposants, la situation y
sera illico maîtrisée par notre vaillante armée (pas si vaillante quand même, elle a besoin de la Monuc,
cette Monuc dont on ne veut plus, quelle navigation à vue ???) et les prétendus "patriotes-résistants"
seraient déjà en train de chier dans leurs froques, gnan gnan gnan...
Sans blague, même pas honte de proclamer combattre une poignée de bras cassés, comme
on nous les montre, avec l'aide de la Monuc ??? Faut-il en rire ou en pleurer ???

Ce n'est pas sérieux toutes ces bafouilles venant des gens se disant journalistes...
Heureusement qu'il nous reste encore quellques autres organes plus crédibles ou à défaut les journalistes
étrangers commme MF Cros ci-dessus qui malgré leurs partis-pris ne vont pas jusqu'à tant de djalelo !
Car on peut dire tout sauf ignorer que Dongo représente une alerte
autrement moins négligeable que veut nous chanter la Mopap
kanambienne, l'avenir nous le confirmera !!!
Que ceux qui propagent cette propagande éhontée en prennent prétexte pour se réclamer du
droit à la libre expression, c'est continuer à se moquer des Congolais comme il en était déjà
pendant les 32 ans du mobutisme...
Bon il parait qu'il faut du "tout" ou du moins on subit à se trouver en face de "tout "sur
cette terre pour en faire la planête des animaux (humains)...; je m'en désole comme beaucoup d'autres
ici mais je ne me résignerai pas pour autant à laisser faire tous ces fanatiques irresponsables !!!

Compatriotiquement !

ndonzwau Dim 6 Déc - 0:45

PS
Et avec ça, il y a des bonimenteurs qui se prennent pour plus forts qu'ils le sont, pour prétendre
que "leur" Congo serait aujourd'hui si bien assaini (grâce à leur si efficace gestion pardi!!!) qu'il
n'aurait plus besoin d'aucune aide, la Monuc n'aurait plus de raison de rester chez-nous...
Quel irrésistible artiste que notre Kanambe, en comique efficace il aurait pourtant à nous faire
plier de rire, mais son numéro reste si sinistre...; kiekiekieeeee.........???

lol!

"RDC: l’ONU va appuyer les opérations de police
dans la région de Dongo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5197
Des policiers de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monuc) vont apporter un soutien à la police congolaise pour sécuriser la région de Dongo, dans le nord-ouest, en proie à des violences depuis fin octobre, a-t-on appris samedi 5 novembre auprès de la Monuc.

Quelque 120 policiers de l’ONU vont se déployer "là où il y aura la police nationale congolaise (PNC), et se préparent à y aller", a-t-on précisé de même source. L’ONU devrait également apporter du carburant pour les véhicules et des rations, qui seront aussi fournies aux unités des Forces armées de la RDC (FARDC) qui doivent appuyer la PNC..."

Compatriotiquement!

lino Dim 6 Déc - 12:05

ndonzwau a écrit:

Ah bon, ah bon !!!
Quelle référence cette très sérieuse "La République" ?
Comme info et analyse elle ne nous a concocté qu'un message
d'intimidation aux officines de propagande des insurrectionnels ?
Avec de tels racourcis que croit-elle être de plus sinon l'officine
propagandiste d'en face ???

Sérieux, on n'a vraiment pas besoin de ce genre d'âneries irresponsables : il n'y aurait rien d'autre
à Dongo que des criminels à la botte des asssoiffés du pouvoir se disant opposants, la situation y
sera illico maîtrisée par notre vaillante armée (pas si vaillante quand même, elle a besoin de la Monuc,
cette Monuc dont on ne veut plus, quelle navigation à vue ???) et les prétendus "patriotes-résistants"
seraient déjà en train de chier dans leurs froques, gnan gnan gnan...
Sans blague, même pas honte de proclamer combattre une poignée de bras cassés, comme
on nous les montre, avec l'aide de la Monuc ??? Faut-il en rire ou en pleurer ???

Ce n'est pas sérieux toutes ces bafouilles venant des gens se disant journalistes...
Heureusement qu'il nous reste encore quellques autres organes plus crédibles ou à défaut les journalistes
étrangers commme MF Cros ci-dessus qui malgré leurs partis-pris ne vont pas jusqu'à tant de djalelo !
Car on peut dire tout sauf ignorer que Dongo représente une alerte
autrement moins négligeable que veut nous chanter la Mopap
kanambienne, l'avenir nous le confirmera !!!
Que ceux qui propagent cette propagande éhontée en prennent prétexte pour se réclamer du
droit à la libre expression, c'est continuer à se moquer des Congolais comme il en était déjà
pendant les 32 ans du mobutisme...
Bon il parait qu'il faut du "tout" ou du moins on subit à se trouver en face de "tout "sur
cette terre pour en faire la planête des animaux (humains)...; je m'en désole comme beaucoup d'autres
ici mais je ne me résignerai pas pour autant à laisser faire tous ces fanatiques irresponsables !!!

Compatriotiquement !

INCORRIGIBLES

L'histoire de Dongo ,gonflé artificiellement et recuperé par des ex.Mobutistes , nostalgistes et c°...
s'est vite transformé à une vaste escroquerie et supercherie comparable aux fameux BINDO ,PANIER DE LA MENAGERE etc...

La machine MOPAPISTE tourne à plein regime relayé sur internet par les forumeurs complices ou naifs ,pour recolter des fonds au benefice du propriètaire d'un compte banquaire d'HALIFAX.

Les congolais ne comprendrons t ils donc jamais à qui ils ont affaire ?

Ont ils tant souffert pour rien ?

Que Dieu ns vienne en aide.

**Admin** Dim 6 Déc - 18:27

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41098258@7-60,0.html

philippe Dim 6 Déc - 21:40

L'envois des unites commandos aux alentours de Dongo demontre que la situation dans l'Oubangui est bien plus grave que celle dont le gouvernement congolais veut nous faire croire. Apres avoir sous estime pendant plusieurs semaines le potentiel agressif des insurges, le gouvernement du president Kabila semble maintenant prendre au serieux la menace armee que consititue les insurges de Dongo.

A mon avis, l'issue de cette insurrection va se jouer dans les prochaines semaines. Si jamais les forces deployes dans l'Oubangui echouaient de contrer la progression des insurges, nous allons inevitablement assister a une adhesion massive d'anciens militaires et desserteurs des FARDC aux insurges de Dongo. Un tel scenario donnera lieu a l'emergence d'une puissante organisation politico-militaire qui finira par ebranler le regime en place a Kinshasa.

Du coup, on est en droit de se demander si les commandos envoyes dans l'Oubangui seront assez forts pour contrer la progression des insurges de Dongo? Rien n'est sure surtout lorsque l'on sait que les insurges regorgent dans leur rang d'anciens militaires aguerris. En tout cas , les commandos deployes dans l'Oubangui semblent etre le dernier espoir pour le president Kabila qui n'est peut surement pas compter sur une armee minee par l'indiscipline, l'incompetence et des conflits regionaux.

L'avenir nous dira davantage!

ndonzwau Dim 6 Déc - 23:05

(PS
"RDC: des commandos congolais envoyés près
de Dongo pour contrer les violences
MBANDAKA (AFP) - dimanche 06 décembre 2009 - 21h23.............."
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=091206202321.hqdox20a.html
° http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41098258@7-60,0.html )

"Dongo : nouvelles vagues des réfugiés enregistrées
au Congo-Brazzaville
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25745&da=&hi=0&of=2&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Plus de 74 000 personnes fuyant la violence dans la localité de Dongo à l'Equateur sont arrivées au Congo-Brazzaville, a révélé, samedi, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR). Sur place dans les sites d’hébergement, les agents humanitaires essayent de mettre les bouchées doubles pour ne pas être débordés par ces réfugiés qui arrivent quotidiennement, rapporte radiookapi.net..."

"DONGO: COMMUNIQUE DES PATRIOTES -RESISTANTS
APPEL SOLENNEL A TOUS LES PATRIOTES CONGOLAIS DE LA DIASPORA
ET DE L’INTERIEUR DU PAYS.
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12601347132027.pdf
Après la capture à Imese d’un bateau affrété par la Présidence de la République transportant une grande quantité d’armes et de munitions à destination de Dongo, à la lumière de l’avancée du combat sur le terrain, les patriotes résistants, se sont réunis ce week-end pour évaluer l’ensemble des actions de ce combat dont l’objectif final est le démantèlement du régime humiliant de l’occupation installé à Kinshasa. Compte tenu de l’engouement et du soutien populaire sans cesse grandissant dont bénéficie notre mouvement de combat, cette rencontre a été l’occasion pour nous d’éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale sur les points importants qui suivent :

1. L’action des patriotes congolais n’est pas une rébellion comme le pouvoir décadent de Kinshasa tente de le faire
croire. En effet, une rébellion voudrait dire que nous combattons un régime légal, un pouvoir légitime et
démocratique. Or tous les observateurs sérieux de la vie politique congolaise savent dans quelles conditions celui
qui se fait appeler « Joseph Kabila », sorti tout droit des ruelles de Dar-El-Salam et jusque-là totalement inconnu
du paysage politique congolais, a été imposé à notre peuple dans un simulacre d’élection présidentielle.
Par conséquent, notre combat est d’abord et avant tout un combat pour la libération totale de la RDC de l’emprise de l’occupation.

2. Ce combat de libération de notre pays n’est pas à confondre avec une tension ethnique qui a réellement éclatée à Dongo. Nous avons plutôt réagi contre la barbarie de «Kabila» qui a profité de ce conflit ethnique pour décimer toute une jeunesse innocente comme il l’a fait au Bas-Congo et à Kinshasa, et comme il continue de le faire au Nord et au Sud Kivu, dans le Maniema et dans la province orientale, pour ne citer que ces provinces. Notre combat ne peut donc pas être réduit à une affaire de la seule province de l’Équateur, comme tente de le faire croire le pouvoir de Kinshasa. Ceci d’autant plus qu’aujourd’hui nous comptons dans nos rangs, des patriotes –résistants issus de toutes les provinces de la République démocratique du Congo.
C’est tout l’ensemble du territoire national qui est concerné par ce combat car les effets dévastateurs et les ravages de cette occupation n’épargnent aucune province de notre pays. Tous les congolais, quel que soit l’endroit où ils vivent sont rattrapés par les affres de cette humiliante occupation du pays.
Voilà pourquoi nous lançons ce jour un appel patriotique et solennel à tous les patriotes congolais de tous bords, à transcender nos petites divergences pour nous unir tous autour de cet idéal de souveraineté retrouvée, et constituer ensemble cette structure militaro-politique dénommée «Patriotes Résistants Congolais» en vue de mettre rapidement un terme à l’occupation du pays et à l’exploitation anarchique de nos ressources naturelles.
Nous lançons donc un appel à tous les patriotes combattants ex-FAZ, Maï-Maï, ex-Gendarmes Katangais, ex- FARDC, Bundu dia Kongo, Kadogos, ainsi que tous ceux qui luttent dans l’ombre, et qui se reconnaîtront dans cet espace de liberté et de dignité pour le peuple congolais, à nous rejoindre afin de conjuguer ensemble nos efforts pour libérer notre pays et notre peuple de cette dictature d’occupation et de cette imposture sanguinaire et destructrice..
Nous lançons un appel particulier aux éléments des FARDC pour qu’ils ne se trompent plus d’ennemi et qu’ils retournent plutôt leurs armes contre l’usurpateur et imposteur « Joseph Kabila » et ses soutiens étrangers. L’heure a sonné pour rejoindre le camp des patriotes résistants comme l’ont fait vos frères d’armes lors de la capture, le 3 décembre 2009 sur la rivière Oubangui, du bateau-remorqueur des FARDC transportant plusieurs tonnes d’armes et de munitions à destination de Dongo. Suivez l’exemple de vos frères d’armes qui, envoyés en renforts à Mbandaka pour s’en prendre à leurs propres compatriotes, ont simplement rejoint notre camp patriotique de la résistance pour marcher contre le pouvoir d’occupation établie à Kinshasa.

3. Nous adressons une mise en garde à l’ONU, lui demandant de ne pas interférer dans une affaire intérieure congolaise. En effet, l’ONU qui a déployé en RDC le contingent le plus important en nombre d’hommes engagés de son histoire, a été incapable de protéger nos populations contre la folie meurtrière des occupants qui, jusqu’aujourd’hui, s’en donnent à coeur joie dans le viol, dans les massacres et dans toute sorte de crimes innommables contre nos populations sous la barbe des ses « soldats de la paix ». Maintenant que nous avons décidé de nous prendre nous-mêmes en charge et de nous assumer en venant en aide à notre peuple, nous ne permettrons pas à l’ONU de s’immiscer dans ce conflit, au risque d’être prise à partie par les patriotes résistants.
Fait à Dongo, le 6 décembre 2009
Pour les Patriotes-Résistants,
Ambroise LOBALA MOKOBE"

Quoi dire de plus sinon répeter qu'au delà des manipulations, mauvaises analyses
et bavures des uns et des autres, cette situation de Dongo qui sera sans doute à terme
réglée à l'avantage des loyalistes (avec l'aide de la Monuc et de la CI dans son ensemble
et pourquoi pas des rwandais ou angolais...) n'en constituera pas moins une alerte significative
dont le pouvoir de Léo aurait tort de ne pas tenir compte pour améliorer sa gestion !
La victoire militaire risque de n'être en effet qu'un cache-sexe qui ne durera pas toujours;
car ce qui fache davantage, c'est qu'avec une conduite du pays plus démocratique et plus efficace,
on aurait pu éviter de perdre des Congolais de plus et de susciter des fronts armés de plus
dont le pays n'a guère besoin...

Rions un peu pour prendre tout ça avec philosophie !
"Kabila dans la tourmente !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5196
Mon ami Makambo qui sait tout sur tout et tout sur rien me rapporte qu’à Kinshasa, tous les téléphones portables vont être placés sur écoute. Les utilisateurs ont été invités – via la radio et la télé - à décliner leur identité et numéro de téléphone. Un délai de grâce vient d’ailleurs d’être accordé aux retardataires.
Selon Makambo, depuis un certain temps, des «personnes malintentionnées» ont l’outrecuidance d’appeler le numéro privé du «raïs» pour l’injurier. Le hic, ces inciviques masquent leur numéro. Ce qui empêche toute identification. Force est de reconnaître, dit mon ami auquel rien n’échappe, que le climat politique est de plus en plus délétère à Kinshasa où le pouvoir ne semble plus maîtrisé quoi que ce soit. Les militaires et les policiers sont impayés.
Il y a eu d’abord, me dit-il, l’appel à la délation contre remise d’une récompense à toute personne dénonçant un complot contre le pouvoir. Ensuite, le «raïs» a tenté de minimiser les combats meurtriers à Dongo avant que son ministre de l’Information, le «vociférateur» de la République Lambert Mende Omalanga ne reconnaisse l’occupation de cette localité par un groupe d’ «assaillants».
Aux dernières nouvelles, Libenge, à son tour, serait entre les mains des mêmes «assaillants» identifiés à présent comme des «patriotes-résistants». Le bateau envoyé par le «raïs» dans la région pour ravitailler en armes et munitions sa garde prétorienne à Gemena aurait été arraisonné. Résultats : les «patriotes» sont de plus en plus armés tandis que les Fardc le sont de moins en moins. Comble de l’histoire, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé de reconduire, jusqu’au 30 novembre 2010, l’embargo sur les armes en RDC. C’en est trop pour le «raïs» de Kinshasa dont nul n’ignore la phobie des réunions internationales.
Mon ami Makambo qui sait tout sur tout et tout sur rien prétend qu’il en prend prétexte, pour ne pas se rendre la semaine prochaine ni à Paris où Sarko le Français avait prévu une concertation avec les chefs d’Etats du bassin du Congo ni au sommet de Copenhague sur le Climat du 7 au 18 décembre.
Il est vrai, prédit mon ami le visionnaire, que ce déplacement risque d’être pour le «raïs», un voyage sans retour. "

Compatriotiquement!

ndonzwau Lun 7 Déc - 0:47

PS
Que nous dit (entre les lignes) la dépêche de l'AFP ?

1° Environ 600 commandos FARDC sont envoyés au front à Dongo où ils rejoignet 500 autres
soldats FARDC et 1000 policiers de la PNC déjà sur place...
Par ailleurs une centaine de Casques bleus ghanéens est déjà sur place tandis que 120 policiers
de l'ONU vont aussi y aller !
Deux hélicoptères de combat de la Monuc vont y être redéployés !
C'est dire qu'une opération conjointe PNC/FARDC/Monuc est en cours avec près de 2320 éléments,
soldats et policiers nationaux et étrangers ...

2° Pour quel objectif ? Mettre fin à des violences causées par une centaine de civils
d'une tribu mais qui auraient été rejoints par d'anciens militaires (pourquoi ? combien ?
avec quel équipement?...) par ailleurs sous l'emprise d'un féticheur (ah bon ce serait
la seule explication trouvée???) et le conflit intercommunuataire lui-même comment
s'est-il mué par enchantement en battaille entre forces de l'ordre et insurgés ???
N'yat-il pas une disproportion entre les moyens amenés au front face aux forces qui
s'y trouvent qui ne peut que favoriser des bavures ou nous cache-t-on autre chose !

3° Le dernier bataillon (commandos) était encore il y a 2 jours en formation par par
une soixantaine d'instructeurs belges mais que ces derniers ne feront pas partie de
l'encadrement au front (???)
Les rumeurs d'une présence belge en aide sur le terrain ne sortaient donc pas du vide
mais d'une réelle éventualité : les instructurs belges n'ont aucune envie de prendre
des risques de mourir sur un front Congolais mais peut-être peuvent-ils pousser leur zèle
jusque là pour mieux assurer la réussite de leurs ouailles dans cette opération !

4° Dans quel cas la Monuc et la CI (comme les belges) éviteraient d'aider les FARDC ?
Lorsque ceux-ci se rendent coupables de comportements criminels au front ou aussi
lorsqu'ils jugent que c'est une affaire interne, politique où leur intervention serait prise
pour partisane ?
Ce dernier cas peut-il être applicable au Congo où ils traitent avec les Institutions du pays ?
Pourquoi n'évitraient-ils pas de s'impliquer alors qu'ils sont témoins d'une mauvaise gestion du pays ?
Personnellement j'ai donné ici les bonnes conditions d'un règlement de la situation où le pouvoir
ferait mieux d'user de dialogue, de prise en compte dans la suite des revendications des "rebelles"
dont toute une région était abandonnée jusque là de gré à son sort ?
Que serions-nous en droit de demander à la Monuc de faire pour mieux nous aider à résoudre
cette affaire en dehors d'assister les yeux femés l'armée nationale ?

Compatriotiquement!

PS
Le Congo-Brazzaville voit affluer des milliers de réfugiés
de la République démocratique du Congo
° http://www.tv5.org/TV5Site/afrique/index.php#

philippe Lun 7 Déc - 18:23

Les insurges avancent -ils en direction de Gemena?? En tout cas, nos commandos envoyes dans l'Oubangui ont du pain sur la planche!

Gemena : l'inquiétude gagne la population

Équateur | Sécurité | Lundi 07 Décembre 2009 à 18:33:00

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Inquiétude ce lundi à Gemena, chef- lieu du sud Ubangi. A l’origine de cette situation, la rumeur de l'arrivée des agresseurs baptisés Mouvement de Libération Indépendante des Alliés, dans la ville. Plusieurs habitants auraient commencé à quitter la ville par précaution, rapporte radiookapi.net[url=https://congodiaspora.forumdediscussions.com/javascript:affichage_popup('../files/image_file_1674.jpg','Mouvements des populations à Goma');] QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Image_file_1674

QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Image_file_1674

[/url]

Mouvements des populations à Goma

Plusieurs habitants joints ce lundi à Gemena affirment que la cité entière est dans l’émoi. A peine quelques services ont ouvert les portes. La plupart des marchés, shops et écoles ont été désertés dès l’avant-midi. De ombreux habitants ont déjà quitté la ville pour s’abriter, notamment vers Gbadolite mais aussi vers les villages environnants. Le mouvement s’est poursuivi dans la soirée par motos et surtout par vélos ainsi qu’a pied, selon les moyens du bord. Plusieurs responsables, indiquent des sources, avaient déjà évacué pendant le week-end, leurs familles par vols affrétés par le gouvernement sur Kinshasa. Des agences et ONG internationales ont également réduit leurs mouvements. Sur le terrain, plusieurs sources indiquent que les agresseurs seraient à une soixantaine de kilomètres de Gemena, sur la route de Bowase.

La population est calme, selon Guy Inenge

Pour sa part, le gouverneur intérimaire Guy Inenge, reconnaît la surchauffe ce lundi à Gemena. Il estime plutôt qu’il y a plus de peur que de mal, car l’ennemi qui pratique la guérilla, attaque d’abord par des rumeurs pour pousser la population à vider les localités, avant que les assaillants ne viennent les occuper. Toutefois, renchérit Guy Inenge, la situation reste sous contrôle du gouvernement : « Les autorités de la police ne sont pas à Gemena. Mais les autorités sont au niveau de l’endroit où ils s’étaient repliés pour éviter un carnage humain inutile étant donné que ces insurgés utilisent les femmes et les enfants. Leur méthode, c’est la rumeur et l’intoxication…toutes les autorités militaires, politiques et administratives de Gmena sont sur place. »

Le gouverneur intérimaire de l’Equateur déclare, par ailleurs, que la population est calme mais traumatisée suite à d’autres guerres successives qu’il y a eu dans cette région ces dernières années. « La population, qui est suffisamment appauvrie, peut-elle encore attendre subir les affres de la guerre ? », a répondu Guy Inenge à la question de savoir pourquoi la population fuyait Gemena.

Copyright Radio Okapi

**Hiro-Hito** Lun 7 Déc - 18:37

finalement, ql est le nom de ce mouvement?
Kinshasa affrete des vols pour evacuer des responsables, si c'est vrai, alors c serieux.
Ce mouvement va compliquer la reponse de Kinshasa, un assault d'envergure avec des consequences nefastes sur la population, ne laissera jamais les originaires de l'Equateur qui sont a Kin indifferent. Kinshasa va t'il s'occuper de ces gens et laisser les FDLR et Mai-Mai faire la fete a l'Est? Kinshasa est elle prette a terroriser l'Equateur coe elle l'a fait avec le Bas-Congo?

taty Lun 7 Déc - 19:12

QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Pensif10

...De la main, Alex N... fit un geste ferme qui fit taire Jean et Albert, ses deux collegues. Il prit son temps pour avaler calmement trois ou quatre gorgees de bierre, puis nous ayant balayes d'un regard plutot sombre, il racla la gorge et dit : "Chers freres, les radios diffusent des informations qui sont fausses ou, tout au moins, incompletes... la verite est tout autre. Dongo... c'est un un soulevement populaire contre le pouvoir en place. Kabila a envoye des militaires deguises en policiers. Arrives sur place, ces derniers ont voulu user de leurs armes pour attaquer les compatriotes qui se sont souleves, mais la plupart ont ete tous tues... quelques-uns n'ont pu trouver le salut que dans la fuite. Donc, debandade generalisee. Et pour cause? Les Resistants ont recu un traitement qui les rend invulnerables. Ils n'ont pas de fusils, ils n'utilisent meme pas nos armes traditionnelles telles que les fleches et les javelots. Pour repousser les attaques des FARDC, ils utilisent une poudre qui explose quand elle est dispersee avec les mains. Leur chef marche sur le fleuve et sur les rivieres... C'est vous dire! C'est vraiment des choses mystiques qui se passent dans le Sud-Ubangi. Les informations que je vous livre la, je les tiens des sources sures..."

tatilôtétatoux.

philippe Lun 7 Déc - 20:19

Cher Empereur

On a l'impression que chaque jour qui passe, Kinshasa perd davantage le controle de la situation generale qui prevaut dans l'Oubangui. Si cette situation de chaos perdurait, il faudrait s'attendre a ce que les insurges mettent en place une structure existentielle et soient rejoints par d'autres milliers d'anciens soldats et officiers des forces Armees Zairoises. Il est egalement tres probable, pour ne pas dire inevitable que certains politiciens opportunistes et frustres s'impliquent eux aussi dans cette nouvelle aventure militaire. La diaspora, aussi a travers une mobilisation des fonds. Du coup, il sera difficile pour le gouvernement du President Kabila de freiner l'avancee des rebelles sur Kinshasa. Certes l'Angola pourra toujours intervenir mais a un stade ulterieur.

Si le gouvernement n'arrive pas a contrer la progression des insurges maintenant, la situation va se deteriorer davantage, non seulement a l'Equateur mais dans toute la partie occidentale de la RDC.

Comparer la situation a l'Equateur et celle ayant prevalu dans le Bas Congo?

La situation actuelle dans l'Equateur est de loin explosive que celle ayant prevalu dans le Bas Congo. Contrairement a ce qui s'est passe dans le Bas Congo avec la centaine des miliciens de Budia ya Kongo, sans formation militaire digne de ce nom et surtout equipes d' armes traditionnelles, ici nous avons a faire a quelques milliers d'anciens soldats aguerris et equipes d' armes de guerre!! Des anciens soldats et officiers qui entretiennent des bonnes relations avec certains pays de la region... A ces facteurs, il faudrait aussi ajouter le piteux etat dans lequel se trouve l'armee congolaise. Par consequent, les FARDC ne sont pas capables d'affronter des elements armes aguerris.

A moins que les commandos depeches par le gouvernement du President Kabila arrivent a mater les insurges dans les prochains jours, la folie meurtriere commise dans le Bas Congo ne saurait etre reeditee dans l'Equateur!

ndonzwau Lun 7 Déc - 22:23

"Province de l’Equateur : Logique de guerre !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5199
Six cent hommes appartenant au 321ème bataillon commando congolais formé grâce à la coopération belge ont été déployés à Gemena en appui aux éléments de la police et de l’armée. Mission : reprendre le contrôle de la localité de Dongo.

«Rétablir l’autorité de l’Etat»
C’est la guerre ! Un mois après le déclenchement de la jacquerie de Dongo, le «raïs» Joseph Kabila a décidé de sortir l’artillerie lourde pour «rétablir l’autorité de l’Etat». La population congolaise a encore frais en mémoire le bain de sang survenu au Bas-Congo au lendemain de deux opérations policières dont le but était le rétablissement de l’ordre. Selon une dépêche de l’AFP datée dimanche 6 décembre, un bataillon de commandos fort de 600 hommes «formés par des instructeurs belges» et normalement stationné à Kindu, dans la province du Maniema (est), vient d’être déployé à Gemena. «Cette unité doit renforcer les quelque 1.000 hommes de la police nationale congolaise et 500 soldats des Forces armées de la RDC» déjà en place. Officiellement, cette démonstration de force a pour but «de mettre fin aux violences» qui secouent cette localité depuis le 29 octobre.
Tout a commencé, comme on le sait, par des affrontements entre les membres des communautés Enyele (Lobala) et Monzaya. Selon des sources proches des «patriotes-résistants», des policiers envoyés pour rétablir l’ordre, «ont commencé à tirer sur tout ce qui bouge». Des démobilisés vivant dans cette contrée ont, armes à la main, affronté les agents de l’ordre. «C’est ainsi qu’un mouvement spontané de légitime défense est né pour protéger nos parents». Celui qui parle s’appelle Ambroise Lobala Mokobe, connu désormais comme étant le porte-parole de ce «mouvement spontané» dénommé «Les patriotes-résistants de Dongo». Lobala d’ajouter : «Nos patriotes-résistants ne donneront pas aux autorités de Kinshasa l’occasion de rééditer à Dongo les atrocités commises par des policiers dans la province du Bas-Congo à l’encontre des adeptes de Bundu dia Kongo». Depuis le déclenchement de ce conflit, plusieurs dizaines d’individus ont perdu la vie. Les plus chanceux ont trouvé refuge à Impfondo au Congo-Brazzaville. Selon des organisations humanitaires, on y dénombrerait plus ou moins 100.000 citoyens congolais. Des sources onusiennes avaient annoncé au lendemain de ces événements le chiffre de 50 policiers tués. L’heure est sans doute à la vengeance.

"Force d’intervention rapide"
La dépêche de l’AFP précise que les commandos envoyés dans la province de l’Equateur «ont été formés jusqu’à mi-octobre par une soixantaine d’instructeurs belges dans le cadre d’un accord signé entre la Belgique et l’ex-Zaïre (…).». Citant une source «militaire occidentale», l’Agence de préciser que «l’envoi de cette unité a été décidé récemment et son transfert à l’Equateur s’est fait par voie aérienne. Aucun instructeur belge n’a été envoyé avec le bataillon.» On comprend, dès lors, des rumeurs qui faisaient état de l’envoi imminent des commandos belges sous la bannière onusienne. De son côté, la Monuc se propose d’envoyer en «stand by» deux hélicoptères de combat dans le district de l’Ituri, dans la Province Orientale.
Il convient d’ouvrir la parenthèse ici pour parler des troupes formées par la coopération militaire belge. Une prise d’armes a clôturé le 17 octobre dernier la formation de cette unité. La cérémonie s’est déroulée au camp Lwama située à une dizaine de kilomètres de Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema. L’ambassadeur de Belgique en RD Congo, Dominique Struye De Swieland était présent. Il en est de même du chef d’état-major général de l’armée belge, Charles Delcour. Joseph Kabila y était représenté par chef d’état-major de la force terrestre, le général Gabriel Amisi. Dans une brève allocution, ce dernier exhortait les membres de cette force d’intervention rapide «de se comporter en dignes défenseurs de la nation, de la population et de ses biens». Le bataillon est commandé par le colonel Somwe Evariste. Fermons la parenthèse.

Le «flou total»
Vendredi 4 décembre, des sources proches des «patriotes-résistants», annonçaient la prise de la ville Libenge et l’arraisonnement d’un bateau bourré d’armes et de munitions. Les mêmes sources indiquaient qu’un colonel des FARDC avait été tué. Lundi 7, aucune source indépendante n’avait confirmé la chute de Libenge. C’est le flou total tant du côté des «assaillants» que du gouvernement de Kinshasa. C’est à croire, que chaque camp attend de prendre un avantage décisif sur l’autre avant d’entonner le «Cocorico». Une chose paraît en revanche sûre : la population a déserté la ville. Dans une dépêche datée samedi 5 décembre, l’AFP, citant la Monuc, rapporte que des éléments gouvernementaux ont été attaqués près de Dongo. Se reportant à une «source militaire diplomatique», l’Agence indique qu’«un officier aurait été tué».
Au moment où nous bouclons ces lignes, un courriel tombe. Il émane d’une source proche des «patriotes-résistants». On lit notamment ces quelques mots : «La ville de Libenge est, depuis vendredi matin, encerclée par les patriotes. Personne ne peut entrer ou en sortir. Les autorités de Kinshasa le savent mais n’osent pas avouer toute avancée ou attaque des patriotes». La source de conclure : «Nous prenons la population congolaise à témoin pour constater avec nous que l’homme qui se fait appeler «Joseph Kabila» ne sort jamais l’artillerie lourde que lorsqu’il s’agit de frapper dans la partie occidentale du Congo. Pourquoi ne fait-il pas preuve de la même détermination pour rétablir l’ordre républicain dans les deux Kivu et dans la Province Orientale? Kabila a perpétré deux massacres au Bas-Congo. Il veut rééditer son «exploit» à l’Equateur. Cette fois, il risque de commettre une erreur fatale...» "

Relisez aussi cette citation fantasque que venait de poster ci-dessus notre ami Taty !

taty a écrit:
...De la main, Alex N... fit un geste ferme qui fit taire Jean et Albert, ses deux collegues. Il prit son temps pour avaler calmement trois ou quatre gorgees de bierre, puis nous ayant balayes d'un regard plutot sombre, il racla la gorge et dit : "Chers freres, les radios diffusent des informations qui sont fausses ou, tout au moins, incompletes... la verite est tout autre. Dongo... c'est un un soulevement populaire contre le pouvoir en place. Kabila a envoye des militaires deguises en policiers. Arrives sur place, ces derniers ont voulu user de leurs armes pour attaquer les compatriotes qui se sont souleves, mais la plupart ont ete tous tues... quelques-uns n'ont pu trouver le salut que dans la fuite. Donc, debandade generalisee. Et pour cause? Les Resistants ont recu un traitement qui les rend invulnerables. Ils n'ont pas de fusils, ils n'utilisent meme pas nos armes traditionnelles telles que les fleches et les javelots. Pour repousser les attaques des FARDC, ils utilisent une poudre qui explose quand elle est dispersee avec les mains. Leur chef marche sur le fleuve et sur les rivieres... C'est vous dire! C'est vraiment des choses mystiques qui se passent dans le Sud-Ubangi. Les informations que je vous livre la, je les tiens des sources sures..."

tatilôtétatoux.

MM Philippe, HH, et les autres amis...

A lire toutes les dépêches, commentaires, analyses..., il faut encore une fois dire que personne
ne nous livre des info exhaustives de la situation, sans doute sur une situation assez complexe et
volatile sauf à répeter qu'elle parait bien plus sérieuse et que l'envoi de nouvelles forces (FARDC
et Monuc) ne suffira peut-être pas à la régler de si tôt !
Conflit ethnique, rébellion armée, soulèvement populaire, insurgés "invulnérables" ou....,Dongo
et ailleurs se vident (sur des ordres "gouvernementaux", ajoute même Radio Okapi) en raison
de la peur de nouveaux combats...; c'est dire que bien de choses imprévisibles ou inconnues
risquent encore de nous surprendre !

Pour tout vous dire, je ne crois pas comme certains ici, que la situation puisse à terme déstabiliser
significativement le pouvoir de Léo mais qu'est-ce que je voudrais que sans être meurtrière,
elle soit une alerte sérieuse qui lui impose des réajustements de démocratie et de bonne gouvernance...
Et dans ce sens comment peut-on faire, que devons-nous faire même ici pour qu'on arrive à
rabaisser l'arrogance illégitime de Kanambe : voilà mon souci, ma question à tous ?
Notre pays a besoin de réajustements pour ne pas connaître encore des années de retard criminels !

Compatriotiquement!

lino Lun 7 Déc - 23:37

Position lecture Dongo:de 1min 30 à 2min 14

ndonzwau Mar 8 Déc - 0:31

Voici ce que dit notre Guide Eclairé de la situation de Dongo dans son Message sur
l'Etat de la Nation ce lundi 07 décembre 2009 !

"..............Je ne peux clore le chapitre sur la sécurité sans dénoncer, avec la plus grande fermeté les événements
tragiques de Dongo, dans la province de l’Equateur où, récemment, des affrontements ont opposé
deux tribus, causant plus d’une centaine de morts, dont des officiers de police.
Des drames semblables et tout aussi regrettables se sont produits en d’autres lieus du territoire national.
Il est du devoir de tous les élus, de travailler à l’éradication de ce tribalisme d’un autre âge.
Dans tous les cas, l’ordre public doit être, et sera rétabli................."

Personne ne lui tiendra rigueur de ne pas entrer dans tous les détails précis mais on lit
dans son dicours un déni visiblement calculé de la nature plus large de ce conflit
qui n'est pas qu'un simple différend ethnique notamment sur la présence des "insurgés
armés" qui ont d'autres revendications ! Cela risque de ne pas aider à taire les rumeurs
et surtout peut faire enfler la psychose, source de toutes les méfiances alors que pour
mieux agir on a besoin d'un climat de confiance que seule une certaine vérité apporte...
A mon avis il aurait mieux fait de prendre le risque d'annonçer ne fut-ce que des gens ont
profité du conflit pour attaquer l'Etat dans une démarche séditieuse...

Bon espérons au moins que très rapidement il viendra nous annoncer que l'ordre a déjà été rétabli...
Et surtout rendons lui grâce d'avoir quelque peu banalisé l'incident en nous disant ailleurs des évènements
regertables de cette nature se produisent sauf à en faire un significatif élément de tribalisme !
Non ces gens habitent ensemble depuis des décennies, il arrivera toujours, exceptionnellement
heureusement, qu'ils se disputent à un moment de crise terres et étangs; ces rares différends
qu'on ne peut vite prendre pour un réel tribalisme ne sont souvent que des couacs de coabitation;
c'est la voie à suivre pour régler le différend qui importe et évite des victimes inutiles et les récidives....
Attendons voir...

Compatriotiquement!

Mwana ya Congo Mar 8 Déc - 9:42

Et l'histoire se repete. nous sommes en 1996, a l'EST de la RDC... QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Kopfschuettel

Vieux Bord Mar 8 Déc - 10:04

j'attends impatiemment la chute de Gemena,
Gbado et Mbandaka

vive le congo libre!

GHOST Mar 8 Déc - 11:56

QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ? - Page 4 Affraid

ET L´OPPOSITION

Dans les rangs de l´opposition on garde curieusement SILENCE..même quand www.radiookapi.net publie les propos d´un responsable de l´admnistration qui affirme que "les responsables militaires ne sont pas á Gemena..pour eviter un carnage.."

S´il faut "interpreter" cette affirmation, ce que Gemena ne sera pas defendue..pour éviter un "carnage"..ce qui signifierait que les FARDC ou la Police se trouvent en face des adversaires capables..et Gemena va tomber sans combats ni resistance ..

Comme si Mushake était en marche ...et comme nous savons TOUS que Joseph "négocie" á l´Est et use de la FORCE á l´Ouest..attendons le weekend..

Dans ce pays où l´ennemi est toujours "exterieur", www.lepotentiel.com parle d´un "voisin dont la main arme les patriotes"..Angola ou Congo BZV ...

Que se passe-t-il á Dongo

Vieux Bord Mar 8 Déc - 12:17

Troll est ce que tu peux nous dire si les combats
au sol sont engages maintenant?
tu confirme aussi la nouvelle de la panique a Makanza pres de Mbandaka?
et la colonne qui etait ce matin a qlq km de gemena?
quels sont les autres chemins ou nos forces patriotiques
de resistance se dirigent vers?
quelle peut etre la prochaine gde victoire militaire
que nos forces de resistance peuvent emporter?
et la presse ne fait rien pour nous propulser?

taty Mar 8 Déc - 13:10

Ce sont des militaires rwandais qui sont arrivés à Gemena dans le but de violer et tuer la population pour que tout soit imputé aux COMBATTANTS PATRIOTES.
Ils vont tous se perdre dans la jungle équatoriale. Wait and see.

tatilôtétatoux.

ndonzwau Mar 8 Déc - 13:11

"Calme apparent à Gemena
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25770&da=&hi=0&of=3&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
« La cité de Gemena est loin de toute agitation et la population vaque plutôt normalement à ses occupations, a déclaré ce mardi matin le Commissaire de district du Sud Ubangi. Jean- Baptiste Lumbwe rassure que la situation est sous contrôle des FARDC, Forces armées de la RDC. Selon lui, l’ennemi n’est pas aux portes de Gemena et que les rumeurs de la tombée imminente de cette cité sont pure fiction, rapporte radiookapi.net...
...« Je suis le Commissaire de district présent à Gemena. La cité est contrôlée par les Forces armées congolaises. Personne ne peut dire que Gemena est en train de se vider. La population travaille comme d’habitude »
Selon la même source, il s’agit d’une campagne d’intoxication orchestrée par les ennemis. Pour lui, la rumeur était sans fondement. « Nous avions des éléments de la PIR qui étaient basés à Gemena, bien avant que cette situation ne naisse. Compte tenu du comportement de ces policiers, nous avons préférés que ces derniers quittent Gemena pour rentrer à Kinshasa. Voilà, je demande à toute la population d’être calmes.»..."

Deux bataillons de l’armée rwandaise à Gemena?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5201
Deux bataillons de soldats rwandais sont arrivés lundi dans l’après-midi à Gemena, chef-lieu du district du Sud Ubangui. A Kinshasa, Joseph Kabila a annoncé sa détermination à «rétablir l’ordre public» à Dongo.

Kinshasa. Correspondance
«Inquiétude ce lundi à Gemena, chef- lieu du sud Ubangi», pouvait-on lire sur le site radiookapi.net lundi 7 décembre. Comment pourrait-il en être autrement ? La population de cette ville de la province de l’Equateur assiste, en effet, avec effroi à l’arrivée massive des troupes devant être déployées à Dongo. Après l’envoi d’un millier de policiers et de 500 éléments de l’armée (FARDC), un bataillon composé de 600 commandos - formés par des instructeurs belges - est arrivé sur le terrain dimanche 6 décembre.
Selon des témoins, deux bataillons de soldats rwandais sont arrivés dans l’après-midi de lundi à Gemena. «Les Rwandais ne passent pas inaperçus. En plus, quelques-uns ont été surpris entrain de parler en kinyarwanda», rapporte un des témoins. En décembre 2008, contre toute attente, Joseph Kabila signait un «accord secret» avec son homologue Paul Kagame. Jusqu’à ce jour, la teneur de cette convention n’est connue que de quelques membres de l’entourage présidentiel. Les opérations «Umoja Wetu», «Kimia» constituent sans doute des engagements pris dans le cadre de cet accord. Il en de même de l’incorporation précipitée des éléments du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) au sein des Forces armées de la RD Congo ainsi que de la récente arrivée sur le sol congolais des «réfugiés congolais» en provenance du Rwanda.

Autosatisfaction
Dans son discours sur l’état de la nation, lundi 7 décembre, devant le Parlement réuni en Congrès, Kabila s’est souvenu de ce «deal» passé avec l’homme fort de Kigali. «Il fallait impérativement, urgemment, et quel qu’en soit le prix, changer la donne, a-t-il déclaré. C’est l’engagement que j’avais alors pris devant cette Auguste assemblée. Un engagement sous forme de pari fou, parce qu’il paraissait alors impossible à réaliser. Cet engagement a été tenu.» En guise de «preuves», le «raïs» de relever que «le drapeau congolais, symbole d’unité nationale, flotte à nouveau sur toute l’étendue du territoire national et tous les postes frontaliers des provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu ont été replacés sous le contrôle des autorités légales et légitimes de notre pays». Sur un ton plein d’autosatisfaction, il ajoute : «On n’avait pas connu cela depuis pratiquement quinze ans.» Les rédacteurs du discours du «raïs» ont sans doute perdu de vue que, quinze années auparavant, la RD Congo s’appelait encore le Zaïre. Et que le commandant «Hyppo», alias Joseph Kabila, et les combattants de l’AFDL n’avaient pas encore foulé le sol du pays. Inutile de parler des groupes armés qui n’existaient pas encore.
Ce que Kabila ne dit pas c’est que la paix est loin d’être revenue dans les provinces du Kivu. Le déploiement des anciens combattants du CNDP, intégrés dans les FARDC et affectés dans les provinces du Sud Kivu et du Nord Kivu, a permis à cet ancien mouvement rebelle non seulement d’étendre mais aussi de consolider son emprise sur cette partie du Congo. Des observateurs estiment que ces deux régions présentent aujourd’hui le visage d’un «territoire occupé» par des éléments des FARDC à la loyauté douteuse. Le cas le plus flagrant est perceptible dans le Masisi où les éléments issus du CNDP imposeraient leur loi tout en narguant littéralement leurs "anciens" frères ennemis des FARDC.
Dans son allocution, «Joseph» n’a pas manqué d’évoquer la situation à Dongo en dénonçant «avec la plus grande fermeté les événements tragiques» survenus dans cette localité. Après avoir rappelé que les affrontements ont causé la mort de «plus d’une centaine de morts, dont des officiers de police», il a martelé : «Il est du devoir de tous les élus, de travailler à l’éradication de ce tribalisme d’un autre âge. Dans tous les cas, l’ordre public doit être, et sera rétabli.»"

Voyage secret de Louis Michel à Kinshasa
Le Rwanda refuse d’envoyer des troupes supplémentaires
dans la province de l’Équateur
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12602483842092.pdf

° http://www.rfi.fr/contenu/20091208-commandos-congolais-envoyes-dongo-contrer-violences
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=494894
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=494890

Compatriotiquement!

Vieux Bord Mar 8 Déc - 13:25

ndeko Ndozwau,
situation na terrain est commen?

ndonzwau Mar 8 Déc - 15:01

Vieux Bord a écrit:ndeko Ndozwau,
situation na terrain est commen?

VB, honnêtement, je n'en sais pas plus que les info un peu contradictoires que les uns et les autres
nous envoient !
Du côté gouvernemental on veut nous rassurer tant bien que mal alors qu'en même temps
ils confirment avoir envoyé des forces supplémentaires : c'est que la situation reste tendue et
pas encore maïtrisée !
Du côté des organes de presse plus critiques ou des opposants comme l'Apareco (de principe moi
je refuse de prendre par exemple les dépêches de cette dernière pour uniquement de l'intox comme
certains, pour moi c'est entre les deux ou plus info ou plus intox selon les sujets) on insiste sur
la "résistance" qu'opposent sur place les insurgés !
En fait comme le confirme la presse de la CI, la situation est confuse, une bonne guerre risque bien de
continuer pour puvoir libérer le Sud Oubangui qui est véritablement touché : à Dongo les fameux "patriotes-
résistants" semblent encore avoir le dessus; plus au nord à Libenge, leur domination vraisemblable
n'est pas confirmée, plus loin à Gemena se trouvent positionnées les forces loyalistes mais jusque là
ne combattent pas encore sans doute se préparant mieux pour éviter la déroute que les policiers
avaient essuyée à Dongo !

Bref il semble bien que seul le long de la frontière congolaise sur l'Ubangui, Dongo et peut-être Libenge
ont été sécoués par la "guerre des insurgés" qui ont combattu contre les loyalistes après
leur conflit inter-communautaire; plus dans le pays à Gemena et encore plus plus loin à Mbandaka
(j'ai vu samedi un ami qui venait de Kin et est originaire de là m'a confirmé que selon ses nouvelles
directes de Mbandaka : pas de trouble seulement la peur) c'est soit la peur ou une vraie psychose
d'une guerre prochaine, soit la présence des policiers et soldats nationaux (et de la Monuc) qui
cherchent à "rétablir l'ordre" mais jusque là ne semblent pas avoir entrepris la marche vers
la frontière où se trouve vraiment le conflit !

Maintenant il y a un autre volet !
Du côté des opposants radicaux et des "patriotes-résistants" on se promet de faire de ce conflit
une guerre de reconquête du pays pour faire tomber Kanambe et ils appellent tous les patriotes
de les rejoindre : c'est plus difficile à faire que facile à dire, vous vous y imaginez bien et je n'en
sais pas plus des réelles garanties dans ce sens sur le terrain......

Ailleurs il y a le soupçon de la présence des soldats rwandais envoyés là !
Moi je ne l'écarte pas et dans tous les cas qui vous dit que dans les forces venant de Kindu etiquettées
officiellement FARDC, il n'ya pas un contingent important venant du CNDP où l'on peut bien trouver
de vrais-faux Congolais, vrais rwandais ???

Compatriotiquement!

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