NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
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NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Nouveau blocage à Kampala. Le M23 exige l’administration de la ville de Goma et le contrôle de la 8ème Région militaire
Après avoir boycotté la plénière qui devait permettre à la délégation congolaise de contredire les contre-vérités du M23, ce mouvement rebelle vient une fois plus de consacrer le blocage des travaux, en exigeant de prendre la direction administrative et militaire de la province du Nord-Kivu, avant toute reprise des travaux. Et ce, pendant que le Chef de l’Etat, lors de son adresse samedi le 15 décembre 2012 au Congrès, a précisé que les échanges de Kampala ont pour objet de clarifier les enjeux et de situer les responsabilités dans cette guerre.
La délégation congolaise que dirige le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie passe un mauvais temps à Kampala. En effet, depuis qu’elle est là, aucun travail sérieux n’a encore été fait, pendant qu’elle totalise une semaine de vie dans un pays accusé par les experts des Nations Unies de soutenir les rebelles du M23.
La dernière revendication en date, selon les confrères qui sont sur place, est celle du M23 qui exige la nomination d’un Gouverneur de la province du Nord-Kivu issu de ses rangs, ainsi que le contrôle par ses troupes de la 8ème Région militaire. Et ce, avant toute reprise des travaux. Revendication à laquelle la délégation de Kinshasa n’est pas prête à céder. Comme pour dire qu’à l’allure où les travaux, il ne serait pas surprenant d’apprendre que le M23 s’est retiré et qu’il menace d’attaquer la ville de Goma qui connait un déploiement massif des troupes rwandaises.
Il faut dire que ces revendications ont donné raison au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Qui, s’adressant aux députés et sénateurs réunis en Congrès samedi 15 décembre dernier au Palais du peuple, a eu les mots justes pour expliquer ce que représente aujourd’hui le M23.
En effet, c’est depuis fin mars 2012 que des éléments à la solde des intérêts étrangers, ont entrepris de semer le trouble et la désolation dans la province du Nord-Kivu. A l’origine, ce fut une mutinerie, justifiée par des allégations de non-application, par le Gouvernement de la République, de l’Accord de Paix du 23 mars 2009, conclu entre le Gouvernement et une trentaine de groupes armés.
Aujourd’hui, explique le Chef de l’Etat, l’accord n’est contesté que par un seul d’entre eux, et en fait par quelques-uns d’entre eux. Cette mutinerie s’est ensuite muée en une rébellion, aux motivations fluctuantes et élastiques, variant en fonction des alliances et des circonstances. La stratégie mise en place est simple : susciter des foyers de tension, et provoquer l’insécurité à plusieurs endroits de la République ; décourager les investissements, et empêcher la mise en œuvre du programme de reconstruction nationale. Bref, créer le chaos et justifier la balkanisation de notre pays.
Et plus tard, le Chef de l’Etat précisera que les échanges de Kampala ont pour objet de clarifier les enjeux et de situer les responsabilités dans cette guerre. Cette énième revendication du M23 voudrait tout simplement dire que tout ce qui se trame à Kampala n’est que de la poudre aux yeux. Et que le vrai enjeu pour eux, c’est l’occupation définitive de la ville de Goma.
Pendant que Kampala piétine, l’insécurité revient à Goma
Pendant que Kampala est entrain de piétiner, le M23 qui n’est qu’à 3 Km de la ville de Goma entretient l’insécurité. Au-delà de ce semblant de retrait salué par la communauté internationale, la presse avait écrit abondamment que tous les militaires du M23 ne s’étaient pas retirés de la ville de Goma et que nombreux s’étaient déguisés en policiers. Ces faits dénoncés à l’époque nous donnent donc raison aujourd’hui, car selon des sources concordantes, le major Bertin Chirumana a été tué par balles à Goma dans la nuit de vendredi à samedi.
Les enquêteurs précisent qu’une personne a déjà été interpellée dans la capitale provinciale. Pour le reste, rien ne permet encore de savoir s’il s’agit d’un crime crapuleux ou d’un règlement de comptes. Les collègues du major sont sous le choc et dépeignent le major Chirumana comme un homme discipliné, compréhensif et respecté. Il était le numéro deux du GEMI, la force de police qui s’est déployée à Goma après le retrait des hommes du M23.
Samedi, deux hommes ont ouvert le feu sur des policiers avant de prendre la fuite, rapportent les médias locaux. Plus de 1 500 détenus de la prison de Goma se sont évadés le mois dernier, lors de la prise de la ville par les hommes et M23. Les policiers pointent du doigt l’insécurité grandissante qui règne depuis. Un officier de la Monusco affirme pour sa part que la population, excédée par les actes de brigandage, n’hésite pas à faire justice elle-même, lorsqu’elle attrape un délinquant.
l'AVENIR GROUPE
oyo ko loka te
la rue rien que la rue
likambo na mabele
Après avoir boycotté la plénière qui devait permettre à la délégation congolaise de contredire les contre-vérités du M23, ce mouvement rebelle vient une fois plus de consacrer le blocage des travaux, en exigeant de prendre la direction administrative et militaire de la province du Nord-Kivu, avant toute reprise des travaux. Et ce, pendant que le Chef de l’Etat, lors de son adresse samedi le 15 décembre 2012 au Congrès, a précisé que les échanges de Kampala ont pour objet de clarifier les enjeux et de situer les responsabilités dans cette guerre.
La délégation congolaise que dirige le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie passe un mauvais temps à Kampala. En effet, depuis qu’elle est là, aucun travail sérieux n’a encore été fait, pendant qu’elle totalise une semaine de vie dans un pays accusé par les experts des Nations Unies de soutenir les rebelles du M23.
La dernière revendication en date, selon les confrères qui sont sur place, est celle du M23 qui exige la nomination d’un Gouverneur de la province du Nord-Kivu issu de ses rangs, ainsi que le contrôle par ses troupes de la 8ème Région militaire. Et ce, avant toute reprise des travaux. Revendication à laquelle la délégation de Kinshasa n’est pas prête à céder. Comme pour dire qu’à l’allure où les travaux, il ne serait pas surprenant d’apprendre que le M23 s’est retiré et qu’il menace d’attaquer la ville de Goma qui connait un déploiement massif des troupes rwandaises.
Il faut dire que ces revendications ont donné raison au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Qui, s’adressant aux députés et sénateurs réunis en Congrès samedi 15 décembre dernier au Palais du peuple, a eu les mots justes pour expliquer ce que représente aujourd’hui le M23.
En effet, c’est depuis fin mars 2012 que des éléments à la solde des intérêts étrangers, ont entrepris de semer le trouble et la désolation dans la province du Nord-Kivu. A l’origine, ce fut une mutinerie, justifiée par des allégations de non-application, par le Gouvernement de la République, de l’Accord de Paix du 23 mars 2009, conclu entre le Gouvernement et une trentaine de groupes armés.
Aujourd’hui, explique le Chef de l’Etat, l’accord n’est contesté que par un seul d’entre eux, et en fait par quelques-uns d’entre eux. Cette mutinerie s’est ensuite muée en une rébellion, aux motivations fluctuantes et élastiques, variant en fonction des alliances et des circonstances. La stratégie mise en place est simple : susciter des foyers de tension, et provoquer l’insécurité à plusieurs endroits de la République ; décourager les investissements, et empêcher la mise en œuvre du programme de reconstruction nationale. Bref, créer le chaos et justifier la balkanisation de notre pays.
Et plus tard, le Chef de l’Etat précisera que les échanges de Kampala ont pour objet de clarifier les enjeux et de situer les responsabilités dans cette guerre. Cette énième revendication du M23 voudrait tout simplement dire que tout ce qui se trame à Kampala n’est que de la poudre aux yeux. Et que le vrai enjeu pour eux, c’est l’occupation définitive de la ville de Goma.
Pendant que Kampala piétine, l’insécurité revient à Goma
Pendant que Kampala est entrain de piétiner, le M23 qui n’est qu’à 3 Km de la ville de Goma entretient l’insécurité. Au-delà de ce semblant de retrait salué par la communauté internationale, la presse avait écrit abondamment que tous les militaires du M23 ne s’étaient pas retirés de la ville de Goma et que nombreux s’étaient déguisés en policiers. Ces faits dénoncés à l’époque nous donnent donc raison aujourd’hui, car selon des sources concordantes, le major Bertin Chirumana a été tué par balles à Goma dans la nuit de vendredi à samedi.
Les enquêteurs précisent qu’une personne a déjà été interpellée dans la capitale provinciale. Pour le reste, rien ne permet encore de savoir s’il s’agit d’un crime crapuleux ou d’un règlement de comptes. Les collègues du major sont sous le choc et dépeignent le major Chirumana comme un homme discipliné, compréhensif et respecté. Il était le numéro deux du GEMI, la force de police qui s’est déployée à Goma après le retrait des hommes du M23.
Samedi, deux hommes ont ouvert le feu sur des policiers avant de prendre la fuite, rapportent les médias locaux. Plus de 1 500 détenus de la prison de Goma se sont évadés le mois dernier, lors de la prise de la ville par les hommes et M23. Les policiers pointent du doigt l’insécurité grandissante qui règne depuis. Un officier de la Monusco affirme pour sa part que la population, excédée par les actes de brigandage, n’hésite pas à faire justice elle-même, lorsqu’elle attrape un délinquant.
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LORD MBAKAMA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Ils sont malins, ils ont la force militaire, ils ont le parrainage rwando-ougandais, alors automatiquement ils prennent le dessus sur nous. Par contre nous sommes isoles', n'avons pas de vrais amis africains, sommes nous meme dans l'aventurisme politique et dans la complaisance, makambo na biso ezalaka kaka en bricollage. A` la fin nous serons des perdants ou on risque de sortir de grands perdants.
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Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Kinshasa-M23
Ça chauffe à Kampala !
Kinshasa, le 18/12/2012
*Les discussions ouvertes depuis le dimanche 9 décembre dernier entre la délégation de Kinshasa et celle du M23 à Kampala ont, visiblement, tendance à piaffer. A en croire nos sources basées dans la Capitale ougandaise, il a fallu de peu pour que le bateau ne chavire, ce lundi 17 décembre 2012, n’eût été la sagesse du Dr Crispus Kiyonga, ci-devant Ministre ougandais de la défense et facilitateur de ces pourparlers. A la base, un achoppement se serait déclaré autour de l’article 4 du Règlement intérieur en élaboration. Point focal de tous les enjeux, sans nul doute, cet article trace la piste des discussions. Chacune des parties ayant donné son assertion, elles n’ont pas pu, ensemble, trouver un accord. Dans le libellé de la délégation gouvernementale, il est stipulé que les discutions ouvertes ne doivent aucunement toucher à la Constitution, à l’intégrité du territoire, ni à la souveraineté nationale. Comme quoi, Kinshasa tient mordicus à l’évaluation de l’accord du 23 mars qu’à toute autre chose. Côté M23, par contre, c’est tout le contraire. Ce dernier tient aux pourparlers qui iraient au-delà de l’évaluation de l’accord du 23 mars, en abordant toutes les questions politiques, économiques et sociales dont l’incidence sur la Constitution et l’ordre institutionnel est redoutée par les autorités de Kinshasa qui évoquent le cadre esquissé dans la Déclaration de Kampala, le 24 novembre, par les Chefs d’Etat de la CIRGL. C’est ce mardi que les deux parties se retrouvent dans une autre plénière, à la demande du facilitateur, en vue de dégager, si tout va bien, un compromis sur cet article délicat. Un communiqué laconique rendu public, à la fin de la rencontre d’hier, laisse bien d’analystes sur leur soif. Les violons étaient loin, très loin de s’accorder, ce lundi 17 décembre 2012, entre les parties congolaises en pourparlers à Kampala. Il a fallu toute la sagesse du Ministre ougandais de la défense, Dr Crispus Kiyonga, pour qu’aucune des parties aux discussions, n’en arrive à claquer la porte. En effet, les discussions proprement dites n’ayant pas encore commencé, il a été demandé aux négociateurs d’élaborer le Règlement intérieur afin d’éviter tout débordement ou, mieux, tout dérapage. En clair, il fallait mettre des rambardes qui puissent empêcher aux parties d’aborder des sujets pouvant être en inadéquation avec l’objectif poursuivi par les discussions, à savoir, la paix. Encore que cet objectif est vu sous différents angles, selon qu’on est du côté du Gouvernement ou du M23. Le premier cité ayant borné les échanges autour du fameux accord du 23 mars 2009 ; le second, lui, ne cesse d’élargir ses revendications et cela, au fil de jours. Devant la contradiction irréconciliable, Dr Crispus Kiyonga n’a trouvé mieux que de persuader les deux parties à maintenir leurs engagements de poursuivre les discussions jusqu’au bout. Ce faisant, le facilitateur a renvoyé le débat à ce mardi 18 décembre, avec l’objectif que les négociateurs trouvent, si tout va bien, un compromis sur ce sujet délicat. Comme qui dirait, ça va chauffer aujourd’hui, à Kampala. Sur un autre registre, l’on apprend, dans le couloir, que le M23 voudrait garder l’administration, non seulement des territoires sous son contrôle, mais également sur Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Goma : la déperdition scolaire Des sources basées à Goma, il nous revient que depuis le mois de novembre dernier, des parents préfèrent garder leurs progénitures à la maison que de les envoyer à l’école, l’insécurité régnant encore dans la ville volcanique et surtout les rumeurs d’une probable nouvelle attaque des hommes de Sulutani Makenga, font monter la psychose. Pour sa part, Julien Paluku, Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, pointe d’un doigt accusateur le M23 qui, selon lui, maintient le climat de terreur à Goma. ‘‘Le M23 veut maintenir la population de Goma dans une psychose pour faire pression à Kampala », a déclaré Julien Paluku.
LORD MBAKAMA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Maitre Rety sur Africa 24
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Blocage à Kampala le M23 change des révendications ! Et parle de légitimité de KABILA
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Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Quand les revendications des M-23 deviennent celles des Combattants ....
Les M-23 s'accaparent des révendications des Combattants
Le mouvement rebelle réclame :
l’annulation des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011,
la dissolution du Sénat et des assemblées provinciales,
la démission des gouverneurs
ainsi que la mise en place d’un Conseil national de transition.
Cet organe aurait pour objectif de diriger la période transitoire jusqu’à l’organisation de nouvelles élections générales.
Le M23 dénonce « des fraudes massives lors des dernières élections » et fustigent « le mauvais fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Cour suprême de Justice (CSJ) ».
http://radiookapi.net/actualite/2013/01/24/kampala-les-revendications-politiques-du-m23-bloqueraient-les-pourparlers-avec-le-gouvernement-congolais/
Les M-23 s'accaparent des révendications des Combattants
Le mouvement rebelle réclame :
l’annulation des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011,
la dissolution du Sénat et des assemblées provinciales,
la démission des gouverneurs
ainsi que la mise en place d’un Conseil national de transition.
Cet organe aurait pour objectif de diriger la période transitoire jusqu’à l’organisation de nouvelles élections générales.
Le M23 dénonce « des fraudes massives lors des dernières élections » et fustigent « le mauvais fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Cour suprême de Justice (CSJ) ».
http://radiookapi.net/actualite/2013/01/24/kampala-les-revendications-politiques-du-m23-bloqueraient-les-pourparlers-avec-le-gouvernement-congolais/
djino
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
M23 ANALYSE DES JOURNALISTES AFRICAINS SUR LES NEGOCIATIONS A KAMPALA
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Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Traité de Nice, tribalisme et avenir de l'Union Africaine.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais, commente l'actualité de la semaine, il parle du Traité de Nice, le tribalisme et de l'avenir de l'Union Africaine.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais, commente l'actualité de la semaine, il parle du Traité de Nice, le tribalisme et de l'avenir de l'Union Africaine.
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Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
l'abbé Mbelu est un idéaliste de gaucjhe qui refuse malrgé les évidences de voir la rélialité en face telle que nous l'ont exprimée Madame Kasavubu, Muando Sevi et certains autres ici cur CD. La réalité es bien limpide ; Nous s0mmes tous mentallement, émotionnellement et spirituellement des balakanisés.Mathilde a écrit:Traité de Nice, tribalisme et avenir de l'Union Africaine.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais, commente l'actualité de la semaine, il parle du Traité de Nice, le tribalisme et de l'avenir de l'Union Africaine.
Libre Examen
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yu-xFIOJd7E
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Libre Examen a écrit:l'abbé Mbelu est un idéaliste de gaucjhe qui refuse malrgé les évidences de voir la rélialité en face telle que nous l'ont exprimée Madame Kasavubu, Muando Sevi et certains autres ici cur CD. La réalité es bien limpide ; Nous s0mmes tous mentallement, émotionnellement et spirituellement des balakanisés.Mathilde a écrit:Traité de Nice, tribalisme et avenir de l'Union Africaine.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais, commente l'actualité de la semaine, il parle du Traité de Nice, le tribalisme et de l'avenir de l'Union Africaine.
Je ne vois pas sur quoi repose cette affirmation.
Et sur cette question, je vous renvoi à une précédente entrevue de Mbelu (d'il y a un moins je crois) ou il revient plus largement sur la question des ethnies en RDC et sur les modalités nécessaires à leur coexistence pacifique au sein d'une même entité, le Congo. En réalité, Mbelu est plus lucide que ceux que vous citez car contrairement à eux, Mbelu n'est candidat à rien...
En effet, certains montrent de plus en plus une volonté d’exacerber les divisions car c'est le seul moyen pour eux d’accéder au pouvoir.
Ou alors ils sont purement et simplement dans une logique séparatiste; or des séparatistes on en trouvent dans tous les pays, ça ne les empêche pas d'exister.
Mwana Ya Lola
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Mwana Ya Lola a écrit:Libre Examen a écrit:L'abbé Mbelu est un idéaliste de gaucjhe qui refuse malrgé les évidences de voir la réalité en face telle que nous l'ont exprimée Madame Kasavubu, Muanda Nsemi et certains autres ici cur CD. La réalité es bien limpide ; Nous sommes tous mentallement, émotionnellement et spirituellement des balkanisés.Mathilde a écrit:Traité de Nice, tribalisme et avenir de l'Union Africaine.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais, commente l'actualité de la semaine, il parle du Traité de Nice, le tribalisme et de l'avenir de l'Union Africaine.
Je ne vois pas sur quoi repose cette affirmation.
Et sur cette question, je vous renvoi à une précédente entrevue de Mbelu (d'il y a un moins je crois) ou il revient plus largement sur la question des ethnies en RDC et sur les modalités nécessaires à leur coexistence pacifique au sein d'une même entité, le Congo. En réalité, Mbelu est plus lucide que ceux que vous citez car contrairement à eux, Mbelu n'est candidat à rien...
En effet, certains montrent de plus en plus une volonté d’exacerber les divisions car c'est le seul moyen pour eux d’accéder au pouvoir.
Ou alors ils sont purement et simplement dans une logique séparatiste; or des séparatistes on en trouvent dans tous les pays, ça ne les empêche pas d'exister.
ML
J'ai emprunté ces expressions à la mode pour illustrer de manière forte comment nous sommes au plus profond de nous-mêmes des balkanisés (des tribalistes). Je ne peux pas prétendre que c'est seulement Jusine Kasavubu qui l'est mais sa réaction est révélatrice. Est-ce qu'un muluba aurait réagi différemment d'elle à l'annonce de la cession d'une partie du Sud-Kasaï à des mindeles occultistes ?
Muanda Nsemi, par contre, est authentique. Sa réaction est conforme à sa pensée. Avec lui, il n'y a pas d'hypocrisie.
L'abbé Mbelu refuse de voir ce que nous sommes réellement et s'active à nous prêter des intentions nobles.
Libre Examen
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
La comédie continue mawa bazonga mboka ils sont ridicules mais lokola basila nsoni balia mbongo ya mission bakotonda mpe te.
mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Situation à l' est du Congo: Kampala vers un échec, accord de paix ONU refusé
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Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Retrait de la délégation congolaise à Kampala: Claude Mashala explique,...
link
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
LOKOLEEE: L'UDPS SIGNE, LE GOUVERNEMENT DOIT QUITTER KAMPALA ET REGAGNER KINSHASA
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Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
En tous cas!!!Mathilde a écrit:LOKOLEEE: L'UDPS SIGNE, LE GOUVERNEMENT DOIT QUITTER KAMPALA ET REGAGNER KINSHASA
signe QUOI???
ensuite, de quel gouvernement l'udps fait il mention?s'agit il du gouvernement de limete ou bien du gouvernement legitime?? reconnait elle le gouvernement de MATATA?
zobattants
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
La comédie continue Kampala ekoma capitale ya RDC dépenses inutiles, pourparler inutiles mais on continue baza kokosa nani?
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Kinshasa, 06/04/2013 / Politique
Parce que les pourparlers entre le gouvernement et les terroristes du M.23 recommandés par la CIRGL ont tourné en queue de poisson et qu’il fallait nécessairement les conclure, la partie de Kinshasa vient de se raviser en reprenant langue cette fois avec ce qui reste des interlocuteurs crédibles
Reprise de service à Kampala entre les délégations de Kinshasa et du M23. Le processus initié par la CIRGL, qui a tiré Goma des griffes du M23, ne pouvait rester inachevé. Kinshasa s’est ressaisi pour ne pas être accusé de mauvaise foi et d’irrespectueux de ses engagements. Une première réunion est prévue ce samedi à Kampala entre les deux délégations. Que cache cette reprise subite des pourparlers ? Sans doute, la traversée en début de semaine des troupes rwandaises et ougandaises.
L’information relative à la rentrée sur le territoire congolais des troupes rwandaises et ougandaises dans la nuit de lundi à mardi entraîne déjà ses premiers effets. Les délégués de Kinshasa aux pourparlers engagés dans la capitale ougandaise avec le M23 ont repris la route de Kampala hier vendredi dans la soirée. Il nous revient également que les délégués du M23 auraient, eux aussi, quitté Bunagana le même vendredi, toujours au soir vers la même destination. Les deux délégations doivent prendre part à une première réunion prévue ce samedi par la facilitation ougandaise.
Les discussions entre les deux parties vont porter sur l’examen de deux textes de proposition d’accord en vue de conclure, une fois pour toute, cette page entamée depuis le 9 décembre 2012. Selon René Abandi, secrétaire chargé de l’extérieur du M23 et président de la délégation à Kampala, la proposition d’accord de Kinshasa ne serait pas conforme aux attentes de son mouvement. Selon lui, ledit texte contient des points de divergence, mais il s’est réservé de les révéler, « pour ne pas pécher contre le règlement intérieur du dialogue de Kampala ».
Il a souhaité que le texte de Kinshasa et celui du M23 soient harmonisés.
Ce qui saute tout de suite aux yeux c’est que les régimes de Kigali et de Kampala ont, une fois de plus, exercé des pressions sur Kinshasa pour tirer le M23 du pétrin. Cela avant le déploiement de la brigade spéciale d’intervention prévue la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le M23, ragaillardi par les renforts venant de l’Ouganda et du Rwanda, se fait fort de présenter des contre-propositions que Kinshasa devra avaliser. Pour rappel, les pourparlers de Kampala étaient entrés dans une zone de turbulences au mois de mars dernier, suite à la proposition gouvernementale de 14 articles, dénoncés par le M23, en vue de les clôturer. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont, entre-temps. Des dispositions faisant objet de divergences n’ont pas reçu l’assentiment du mouvement rebelle. Quelques dispositions du document ont constitué des points de convergence.
Il s’agit notamment de « l’amnistie des membres du M23 qui ne font pas l’objet de poursuites judiciaires nationales et internationales, l’accélération de la mise en œuvre des accords sur le retour des réfugiés vivant dans les pays voisins et la création d’un secrétariat général chargé de la réconciliation au sein du ministère de l’Intérieur », indique radio Okapi.
Une plénière est projetée pour le jeudi 11 avril pour décider de la signature de l’accord final des pourparlers. La facilitation qui s’active certainement doit avoir pris des dispositions utiles pour sa tenue effective. Toutefois, une convergence reste retenue : la révocation des officiers M23 des rangs des FARDC par ordonnance présidentielle le jeudi 4 avril « ne constituera pas un obstacle quant à l’issue heureuse des négociations », note la radio onusienne. L’ordonnance présidentielle précitée révoque le général Bosco Ntaganda et une dizaine d’officiers supérieurs de rangs des FARDC. Tous ces officiers se recrutent tant dans le M23 aile Makenga que dans celle de Jean-Marie Runiga.
Parmi les révoqués, il y a notamment le général renégat Bosco Ntaganda, le colonel Sultani Makenga, commandant des opérations du M23, autoproclamé général, les colonels Baudouin Ngaruye et Albert Kahasha, les lieutenants-colonels Vianney Kazarama, Erick Ngabo et le commandant Innocent Zimurinda.
Le nouveau président du M23 Bertrand Bisimwa estime, quant à lui, que l’ordonnance présidentielle n’aura aucune incidence sur une éventuelle signature de l’accord final de Kampala. Il a ajouté que « le chef de l’Etat n’a enfoncé que la porte qui était déjà ouverte. En créant le M23, ces officiers avaient déjà décidé d’eux-mêmes de quitter les rangs des FARDC ». En dehors de ce point de convergence, une divergence majeure a vu le jour à la suite de la création le 28 mars 2013 de la brigade spéciale d’intervention de la Monusco. Une initiative saluée de deux mains par Kinshasa, mais boudée par le M23. Les rebelles ont continué de croire et de soutenir que « Kampala est l’unique voie pour le retour de la paix en RDC ».
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Roger Meece, a rappelé que le secrétaire général de l’Onu et le Conseil de sécurité ont mis « un fort accent sur ce volet politique » pour résoudre les conflits armés dans l’Est de la RDC. Il enfonce le clou en déclarant : « Bien entendu, il y a des pourparlers à Kampala, mais il y a aussi l’accord qui a été signé à Addis-Abeba par tous les pays de la région ainsi que d’autres ».
Un accord en vue
Le retour de Kinshasa à la table des négociations devra-t-il être considéré comme une capitulation face à la nouvelle pression ougando-rwandaise ? La réponse à cette interrogation laisse transparaître des contradictions dans la démarche de Kinshasa. Pas plus tard que lundi dernier, le porte-parole du gouvernement et le ministre des Affaires étrangères avaient soutenu, haut et fort, que le M23 n’avait d’autre issue que de cesser toutes ses activités, En cas de résistance, la brigade spéciale instaurée par les Nations unies allait y mettre un terme.
Les rencontres de Kampala ont démontré que les agresseurs tiennent mordicus à offrir une voie de sortie à leurs filleuls du M23 à travers l’intégration au sein des institutions et de l’armée de la République démocratique du Congo. En agitant le spectre du retour de la guerre et le cauchemar de la reprise de Goma, le M23 et ses parrains ont poussé Kinshasa au pied du mur, l’obligeant de tout mettre en œuvre afin d’éviter que le déploiement de la brigade spéciale d’intervention de la Monusco ne soit compromis par un changement notable sur le terrain des opérations militaires. A cette allure, il apparaît clairement que Kigali et Kampala sont déterminés à obtenir des garanties suffisantes au profit du M23.
Le Potentiel
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(DN/TH/GW/Yes)
Last edited: 06/04/2013 14:02:1
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Le nouveau président du M23 Bertrand Bisimwa estime, quant à lui, que l’ordonnance présidentielle n’aura aucune incidence sur une éventuelle signature de l’accord final de Kampala. Il a ajouté que « le chef de l’Etat n’a enfoncé que la porte qui était déjà ouverte. En créant le M23, ces officiers avaient déjà décidé d’eux-mêmes de quitter les rangs des FARDC
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On se fout d'eux mais ils vont quand même à Kampala................
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mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Comme Umoja I et II, la fameuse brigade internationale ne viendra pas combattre le M23 mais les Mai Mai, les FDLR et les autres groupes...
KOTA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Il faut croire que lorsque Tshibanda et Mende ont affirmé, pas plus tard que la semaine dernière, que la brigade spéciale allait mettre fin à l'existence du M23, c'était juste un poisson d'avril. La malhonnêteté, et surtout l'incompétence de ce gouvernement n'ont d'égal que leur agitation à tenter de sauver les meubles pour épargner leurs maîtres à Kampala et Kigali. Ba bolole, losers, sans la moindre dignité car s'ils n'étaient réellement pas informés que les négociations allaient se poursuivre, ils auraient dû démissionner et laisser le pseudo-président poursuivre seul son théâtre.
Si le régime avait réellement eu un mot à dire dans la création de la brigade spéciale, ils auraient exigé qu'elle s'attaque avant tout à la "rebellion". Après tout, n'est-ce pas principalement pour mater les rebellions qu'elle a été crééee? Les Josephites et leur chef viennent de prouver encore une fois, que l'État Congolais n'existe pas et que le pays est sous la tutelle de l'Onu et de la CI, au détriment du pauvre peuple...
Si le régime avait réellement eu un mot à dire dans la création de la brigade spéciale, ils auraient exigé qu'elle s'attaque avant tout à la "rebellion". Après tout, n'est-ce pas principalement pour mater les rebellions qu'elle a été crééee? Les Josephites et leur chef viennent de prouver encore une fois, que l'État Congolais n'existe pas et que le pays est sous la tutelle de l'Onu et de la CI, au détriment du pauvre peuple...
http://radiookapi.net/actualite/2013/04/01/rdc-raymond-tshibanda-appelle-le-m23-cesser-dexister/
Le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a invité les rebelles du Mouvement 23 mars (M23) à « cesser d’exister comme un mouvement polico-militaire ». Au cours d’un point de presse co-organisé lundi 1er avril à Kinshasa avec son homologue des Médias, Lambert Mende, le chef de la diplomatie congolaise a souligné que si ce mouvement persiste, « la Brigade [d’intervention de la Monusco] s’occupera à mettre fin à son existence ».
[/b]« Le M23 peut s’agiter autant qu’il veut. Nous étions disposés à arriver à un accord politique avec eux. Il n’est plus question de recycler les spécialistes de la rébellion dans les rangs des Forces armées. Le seul avenir pour le M23 c’est de cesser d’exister comme mouvement politico-militaire. Si tel n’est pas le cas, la brigade [d’intervention de la Monusco] s’occupera à mettre fin à son existence », a affirmé Raymond Tshibanda.
Tsippora
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Tsippora a écrit:Il faut croire que lorsque Tshibanda et Mende ont affirmé, pas plus tard que la semaine dernière, que la brigade spéciale allait mettre fin à l'existence du M23, c'était juste un poisson d'avril. La malhonnêteté, et surtout l'incompétence de ce gouvernement n'ont d'égal que leur agitation à tenter de sauver les meubles pour épargner leurs maîtres à Kampala et Kigali. Ba bolole, losers, sans la moindre dignité car s'ils n'étaient réellement pas informés que les négociations allaient se poursuivre, ils auraient dû démissionner et laisser le pseudo-président poursuivre seul son théâtre.
Si le régime avait réellement eu un mot à dire dans la création de la brigade spéciale, ils auraient exigé qu'elle s'attaque avant tout à la "rebellion". Après tout, n'est-ce pas principalement pour mater les rebellions qu'elle a été crééee? Les Josephites et leur chef viennent de prouver encore une fois, que l'État Congolais n'existe pas et que le pays est sous la tutelle de l'Onu et de la CI, au détriment du pauvre peuple...http://radiookapi.net/actualite/2013/04/01/rdc-raymond-tshibanda-appelle-le-m23-cesser-dexister/
Le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a invité les rebelles du Mouvement 23 mars (M23) à « cesser d’exister comme un mouvement polico-militaire ». Au cours d’un point de presse co-organisé lundi 1er avril à Kinshasa avec son homologue des Médias, Lambert Mende, le chef de la diplomatie congolaise a souligné que si ce mouvement persiste, « la Brigade [d’intervention de la Monusco] s’occupera à mettre fin à son existence ».
[/b]« Le M23 peut s’agiter autant qu’il veut. Nous étions disposés à arriver à un accord politique avec eux. Il n’est plus question de recycler les spécialistes de la rébellion dans les rangs des Forces armées. Le seul avenir pour le M23 c’est de cesser d’exister comme mouvement politico-militaire. Si tel n’est pas le cas, la brigade [d’intervention de la Monusco] s’occupera à mettre fin à son existence », a affirmé Raymond Tshibanda.
Belle analyse Tsippo, Ces prétendus ministres (ya fufu) nous ont dit par média interposé que le M23 c'est du passé, que les négociations appartenaient au passé, que voyons nous? un réel dysfonctionnement dans l'exécutif, Kabila ne communique pas avec ses ministres , il les utilise comme des pions, ce foutu fraudeur garde les infos importantes pour lui, laissant ses ministres, l'armée nationale se ridiculiser sur la place publique.
De tout ceci découle que Kabila est soit complice du drame du grand Kivu, soit c'est un président sans carrure , sans leadership clairvoyant, à qui Sassou, Museveni, Kagamé font avaler des couleuvres sans broncher, il savait que les négociations allaient reprendre, il savait qu'il avait promis et confirmé chez Sassou à Museveni et Kagamé non seulement de les laver plus blanc que neige, mais aussi d'appliquer les ordres lui donné, à savoir la réintégration des renégats mais aussi le retour et les garanties sécuritaires des prétendus réfugiés Tutsis vivant au Rwanda.
Les propos peu belliqueux de Bisimwa ce week-end étayent cette connivence entre Kabila et ceux-ci, ce qu'ils ont obtenu des garanties!!.
Congo Mawa
Congomoko
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
KOTA a écrit:Comme Umoja I et II, la fameuse brigade internationale ne viendra pas combattre le M23 mais les Mai Mai, les FDLR et les autres groupes...
Vous avez tout compris.
LORD MBAKAMA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
http://www.mediacongo.net/home.asp
L'humiliation continue, la comédie continue mawa plein.
L'humiliation continue, la comédie continue mawa plein.
mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Mama Colette aza kosakola nga mpe nabakisi la RDC est un far west donc on nous enfume avec le M23, il y a d'autres gropuscules mais ye kabila na les 40 voleurs à part s'enrichir ils attendent quoi pour libérer l'est? KAGAME ok mpe eux font quoi? Donc la délégation à Kampala baza koboma l'heure mais pour bouffer les frais de missions baza kolia donc batika distractions.
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Le Carnet de Colette Braeckman - Au Kivu: une rébellion peut en cacher une autre
Vendredi, 19 Avril 2013 09:24
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Les apparences sont trompeuses : si, dans la presse rwandaise, les informations en provenance du Congo sont reléguées dans les pages internationales et si les officiels assurent que les remous agitant leur grand voisin ne les concernent guère, la réalité est bien différente. Mis en accusation par plusieurs rapports de l’ONU décrivant le soutien apporté aux militaires rebelles du M23, le Rwanda, aujourd’hui membre non permanent du Conseil de Sécurité, a été soumis à de fortes pressions et à des mesures de suspension de l’aide d’autant plus douloureuses que près de la moitié du budget est fournie par l’aide internationale.
C’est donc sans barguigner que le président Kagame, en même temps que dix autres chefs d’Etat de la région, a signé le 24 février dernier l’accord cadre d’Addis Abeba s’engageant à ne pas interférer dans les affaires des pays voisins et à ne pas y soutenir de mouvement armé.
C’est au lendemain de cette promesse que le mouvement M23, qui s’était brièvement emparé de Goma en novembre 2012 et n’avait accepté d’évacuer la ville qu’en échange de pourparlers de paix avec une délégation gouvernementale a commencé à se déliter.
Les rebelles se sont scindés en deux blocs antagonistes, chacun accusant l’autre d’avoir été « corrompu » par Kinshasa. Alors que l’aile militaire, menée par le colonel Sultani Makenga, se contentait d’exiger un retour aux conditions de l’accord précédent (signé en 2009) c’est-à-dire de meilleures conditions d’intégration au sein de l’armée congolaise et le retour des réfugiés tutsis vivant au Rwanda, l’aide « politique » menée par le pasteur Runiga, allait plus loin, dénonçant la mauvaise gouvernance, réclamant un changement de régime sinon la tête du président Kabila. Runiga était soutenu par le général Bosco Ntaganda, qui, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, savait que toute mesure d’amnistie était exclue.
La suite est connue : des affrontements violents mirent aux prises les deux tendances du mouvement M23 jusqu’à ce que, vaincus sur le terrain, Runiga, Bosco Ntaganda et plusieurs centaines de leurs hommes soient obligés de traverser la frontière et de se réfugier au Rwanda. Ntaganda, dans des circonstances encore mal élucidées, finit par se présenter à l’ambassade américaine à Kigali et demanda à être transféré à la Cour pénale internationale, préférant manifestement les lenteurs de la procédure judiciaire au risque de recevoir une balle dans la tête… « Terminator » prit ainsi place à bord d’un vol spécial vers la prison de Scheveningen et devant la CPI il devra répondre de crimes contre l’humanité, commis dans l’Ituri en 2002 et 2003 et de recrutement d’enfants soldats.
S’ils se déclarent soulagés, les citoyens du Kivu se gardent cependant de pavoiser trop vite.
En effet, ils ont appris qu’un groupe rebelle pouvait en cacher un autre et que les causes des guerres à répétition étaient loin d’avoir disparu.
Aux appétits du Rwanda, qui a longtemps rêvé d’une sorte de « souveraineté partagée » sur le Nord et le Sud Kivu, d’un accès aux ressources et du maintien d’un glacis sécuritaire, s’ajoutent en effet de nombreux problèmes spécifiquement congolais : les lenteurs de la décentralisation, qui devrait accorder 40% des ressources aux provinces, le clientélisme, la corruption, le manque de fiabilité des forces gouvernementales qui ont été obligées d’intégrer de nombreux groupes armés et qui sont minées par les trahisons et les intérêts personnels, les frustrations politiques nées de la contestation des élections de novembre 2012….
Ce cocktail détonnant a failli, au début 2013, faire exploser le Sud Kivu lorsqu’un homme politique déçu par le résultat de élections, Gustave Bagayamukwe, ancien animateur de l’ADIB (Association pour la défense des intérêts de Bukavu) fonda l’ « Union des forces révolutionnaires du Congo », un mouvement politico militaire composé de civils et de politiques mais surtout de plusieurs groupes armés opérant dans la région, dont des combattants Mai Mai (guerriers traditionnels) dirigés par le quasi mythique combattant « Foca Mike » alias Albert Kahasha.
L’URFC envisageait de se lancer dans la lutte armée en appliquant le même modèle qu’un an plus tôt le M23 : attaquer le Sud Kivu le 12 février 2012 au départ de la ville de Fizi dans le Sud de la province, remonter sur Bukavu via Kamanyola (lieu d’une victoire historique des forces du président Mobutu dans les années 60).
Les combattants de ce mouvement se présentant comme «authentiquement congolais » étaient issus de plusieurs groupes ethniques du Sud Kivu, Bafuleros, Bembe, Bashis et ils capitalisaient sur la malaise social et politique ainsi que sur la baisse de popularité du chef de l’Etat.
Avant d’opérer, les dirigeants du mouvement s’étaient rendus au Nord Kivu, à Bunagana, un village situé sur la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda, où ils avaient pris contact avec des dirigeants militaires du M23, dont Sultani Makenga et obtenu l’ouverture d’un couloir d’approvisionnement en armes via le Burundi.
Informées de ce complot, les autorités provinciales de Bukavu mirent M. Bagayamukwe aux arrêts deux jours avant le début de l’opération et l’homme politique fut immédiatement transféré à Kinshasa. Interrogés par les services congolais, des transfuges accusèrent le Ministre de la Défense du Rwanda, James Kabarebe, d’avoir été « à la manœuvre » et d’avoir personnellement séjourné à Bunagana pour coordonner l’extension de la guerre au Sud Kivu et même au Maniéma.
Ils déclarèrent aussi que les combattants hutus FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) qui sèment la désolation dans la région depuis la fin des années 90 et ont toujours été présentés par le Rwanda comme une menace sécuritaire, étaient sur le point de regagner leur pays d’origine ou, au moins, d’y renvoyer leurs familles (une information confirmée par des sources locales).
Quant aux hommes les plus aguerris, peu désireux de retrouver la vie civile au pays des mille collines, ils seraient prêts à poursuivre des opérations militaires au Congo, à condition de trouver des commanditaires. Ce qui ne devrait pas être bien difficile, alors que l’autorité de l’Etat peine toujours à s’imposer dans l’Est du pays.
A ces informations qui remontent à quelques semaines s’ajoutent d’autres constats, tout aussi inquiétants: à Bukavu, plusieurs personnalités en vue (des avocats et défenseurs judiciaires, un chef coutumier) ont été abattus à leur domicile par des hommes en armes non autrement identifiés tandis que d’étranges mouvements ont été enregistrés à Nyamukubi, un village sur le lac Kivu, où des hommes ont débarqué d’une pirogue et se sont dirigés les uns vers Bukavu, les autres vers les haut plateaux…
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+1 #1 malabo 19-04-2013 12:03
je voulais attirer l' attention sur ce que les leucteur(trice) penseent. Il n ' y a pas que le M23 comme force negative à l'est, on denombre jusqu'à 87, reconnu par la monusco. Soyez realiste, un brigade d'au moins 3.000 hommes, face à plus de 87 groupes armés!!! c'est une distraction qu'il viennent faire, l'Etat congolais devait bien se prendre en charge, equiper ses militaire au lieu de se focaliser sur les forces etranger, lesquelles on ne connait pas non plus leur position sur la RDC. La RSA,le Tanzani, sont les parains de l'ouganda et le Rwanda. Croyez vous vraiment que les loups peuvent s'entremager?????
Malheur au congolais.
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Le Carnet de Colette Braeckman - Au Kivu: une rébellion peut en cacher une autre
Vendredi, 19 Avril 2013 09:24
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Les apparences sont trompeuses : si, dans la presse rwandaise, les informations en provenance du Congo sont reléguées dans les pages internationales et si les officiels assurent que les remous agitant leur grand voisin ne les concernent guère, la réalité est bien différente. Mis en accusation par plusieurs rapports de l’ONU décrivant le soutien apporté aux militaires rebelles du M23, le Rwanda, aujourd’hui membre non permanent du Conseil de Sécurité, a été soumis à de fortes pressions et à des mesures de suspension de l’aide d’autant plus douloureuses que près de la moitié du budget est fournie par l’aide internationale.
C’est donc sans barguigner que le président Kagame, en même temps que dix autres chefs d’Etat de la région, a signé le 24 février dernier l’accord cadre d’Addis Abeba s’engageant à ne pas interférer dans les affaires des pays voisins et à ne pas y soutenir de mouvement armé.
C’est au lendemain de cette promesse que le mouvement M23, qui s’était brièvement emparé de Goma en novembre 2012 et n’avait accepté d’évacuer la ville qu’en échange de pourparlers de paix avec une délégation gouvernementale a commencé à se déliter.
Les rebelles se sont scindés en deux blocs antagonistes, chacun accusant l’autre d’avoir été « corrompu » par Kinshasa. Alors que l’aile militaire, menée par le colonel Sultani Makenga, se contentait d’exiger un retour aux conditions de l’accord précédent (signé en 2009) c’est-à-dire de meilleures conditions d’intégration au sein de l’armée congolaise et le retour des réfugiés tutsis vivant au Rwanda, l’aide « politique » menée par le pasteur Runiga, allait plus loin, dénonçant la mauvaise gouvernance, réclamant un changement de régime sinon la tête du président Kabila. Runiga était soutenu par le général Bosco Ntaganda, qui, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, savait que toute mesure d’amnistie était exclue.
La suite est connue : des affrontements violents mirent aux prises les deux tendances du mouvement M23 jusqu’à ce que, vaincus sur le terrain, Runiga, Bosco Ntaganda et plusieurs centaines de leurs hommes soient obligés de traverser la frontière et de se réfugier au Rwanda. Ntaganda, dans des circonstances encore mal élucidées, finit par se présenter à l’ambassade américaine à Kigali et demanda à être transféré à la Cour pénale internationale, préférant manifestement les lenteurs de la procédure judiciaire au risque de recevoir une balle dans la tête… « Terminator » prit ainsi place à bord d’un vol spécial vers la prison de Scheveningen et devant la CPI il devra répondre de crimes contre l’humanité, commis dans l’Ituri en 2002 et 2003 et de recrutement d’enfants soldats.
S’ils se déclarent soulagés, les citoyens du Kivu se gardent cependant de pavoiser trop vite.
En effet, ils ont appris qu’un groupe rebelle pouvait en cacher un autre et que les causes des guerres à répétition étaient loin d’avoir disparu.
Aux appétits du Rwanda, qui a longtemps rêvé d’une sorte de « souveraineté partagée » sur le Nord et le Sud Kivu, d’un accès aux ressources et du maintien d’un glacis sécuritaire, s’ajoutent en effet de nombreux problèmes spécifiquement congolais : les lenteurs de la décentralisation, qui devrait accorder 40% des ressources aux provinces, le clientélisme, la corruption, le manque de fiabilité des forces gouvernementales qui ont été obligées d’intégrer de nombreux groupes armés et qui sont minées par les trahisons et les intérêts personnels, les frustrations politiques nées de la contestation des élections de novembre 2012….
Ce cocktail détonnant a failli, au début 2013, faire exploser le Sud Kivu lorsqu’un homme politique déçu par le résultat de élections, Gustave Bagayamukwe, ancien animateur de l’ADIB (Association pour la défense des intérêts de Bukavu) fonda l’ « Union des forces révolutionnaires du Congo », un mouvement politico militaire composé de civils et de politiques mais surtout de plusieurs groupes armés opérant dans la région, dont des combattants Mai Mai (guerriers traditionnels) dirigés par le quasi mythique combattant « Foca Mike » alias Albert Kahasha.
L’URFC envisageait de se lancer dans la lutte armée en appliquant le même modèle qu’un an plus tôt le M23 : attaquer le Sud Kivu le 12 février 2012 au départ de la ville de Fizi dans le Sud de la province, remonter sur Bukavu via Kamanyola (lieu d’une victoire historique des forces du président Mobutu dans les années 60).
Les combattants de ce mouvement se présentant comme «authentiquement congolais » étaient issus de plusieurs groupes ethniques du Sud Kivu, Bafuleros, Bembe, Bashis et ils capitalisaient sur la malaise social et politique ainsi que sur la baisse de popularité du chef de l’Etat.
Avant d’opérer, les dirigeants du mouvement s’étaient rendus au Nord Kivu, à Bunagana, un village situé sur la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda, où ils avaient pris contact avec des dirigeants militaires du M23, dont Sultani Makenga et obtenu l’ouverture d’un couloir d’approvisionnement en armes via le Burundi.
Informées de ce complot, les autorités provinciales de Bukavu mirent M. Bagayamukwe aux arrêts deux jours avant le début de l’opération et l’homme politique fut immédiatement transféré à Kinshasa. Interrogés par les services congolais, des transfuges accusèrent le Ministre de la Défense du Rwanda, James Kabarebe, d’avoir été « à la manœuvre » et d’avoir personnellement séjourné à Bunagana pour coordonner l’extension de la guerre au Sud Kivu et même au Maniéma.
Ils déclarèrent aussi que les combattants hutus FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) qui sèment la désolation dans la région depuis la fin des années 90 et ont toujours été présentés par le Rwanda comme une menace sécuritaire, étaient sur le point de regagner leur pays d’origine ou, au moins, d’y renvoyer leurs familles (une information confirmée par des sources locales).
Quant aux hommes les plus aguerris, peu désireux de retrouver la vie civile au pays des mille collines, ils seraient prêts à poursuivre des opérations militaires au Congo, à condition de trouver des commanditaires. Ce qui ne devrait pas être bien difficile, alors que l’autorité de l’Etat peine toujours à s’imposer dans l’Est du pays.
A ces informations qui remontent à quelques semaines s’ajoutent d’autres constats, tout aussi inquiétants: à Bukavu, plusieurs personnalités en vue (des avocats et défenseurs judiciaires, un chef coutumier) ont été abattus à leur domicile par des hommes en armes non autrement identifiés tandis que d’étranges mouvements ont été enregistrés à Nyamukubi, un village sur le lac Kivu, où des hommes ont débarqué d’une pirogue et se sont dirigés les uns vers Bukavu, les autres vers les haut plateaux…
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+1 #1 malabo 19-04-2013 12:03
je voulais attirer l' attention sur ce que les leucteur(trice) penseent. Il n ' y a pas que le M23 comme force negative à l'est, on denombre jusqu'à 87, reconnu par la monusco. Soyez realiste, un brigade d'au moins 3.000 hommes, face à plus de 87 groupes armés!!! c'est une distraction qu'il viennent faire, l'Etat congolais devait bien se prendre en charge, equiper ses militaire au lieu de se focaliser sur les forces etranger, lesquelles on ne connait pas non plus leur position sur la RDC. La RSA,le Tanzani, sont les parains de l'ouganda et le Rwanda. Croyez vous vraiment que les loups peuvent s'entremager?????
Malheur au congolais.
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mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
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Mba vérités ébandi kobima malembe malembe.........
Echec ou blocage ?
Kampala : Babandoa accuse !
Kinshasa, le 03/05/2013
*Même en dehors des institutions, Odette Babandoa, Ministre honoraire, ne manque pas de porter un regard critique sur la marche du pays et, au quotidien, sur la situation de ses concitoyens, qu’elle juge déplorable en dépit de moult promesses mirobolantes des dirigeants actuels.
Dans cette interview, elle ramasse, point par point, les grands moments et événements du pays, pour les confronter à la réalité. Du bilan de l’action du Premier Ministre, Matata Ponyo, une année après son avènement à la Primature, Odette Babandoa reste convaincue que rien de bon n’est réalisé au profit du peuple congolais.
Elle en veut pour preuve, la suspension de la RDC à l’ITIE et le couac avec le FMI, qui a conduit à la suspension du Programme Economique du Gouvernement (PEG 2). De l’Assemblée nationale, elle affirme qu’il n’y a rien de différent avec l’ex-Comité Central du MPR, Parti-Etat.
De la motion de censure du Député Mayo, Babandoa soutient qu’il s’est agi d’une situation impensable, un spectacle abject, même si le bureau de cette institution a parlé de l’expression démocratique.
S’agissant de pourparlers de Kampala, elle souligne l’irresponsabilité du Gouvernement, en ce que ce dernier reste indécis, quant à sa démarche. Son appréciation s’est étendue sur le déploiement de la brigade d’intervention et le danger que cela peut comporter pour la RDC dans la suite ; du dialogue annoncé avec sa kyrielle d’interprétations dans l’opinion et au sein de la classe politique congolaise ; de la réforme de la CENI et, enfin, de la justice.
Découvrez plutôt l’intégralité de cette interview qu’elle a accordée exclusivement à La Prospérité hier, jeudi 2 mai 2013. La Prospérité : Quel bilan faites vous de l’an 1 du Gouvernement Matata et de la présidence de Minaku à l’Assemblée nationale ?
Odette Babandoa : D’entrée de jeu, je dois rappeler ici que le but final de toute action politique reste et demeure l’amélioration des conditions de vie des populations. Que vous soyez Président de la République, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Gouverneur de Province, Commissaire de District, Maire de la ville…, votre mandat est jugé positif ou négatif en fonction de ce paramètre qu’est «L’amélioration des conditions de vie » de vos concitoyens.
En définitive, c’est le citoyen moyen, c’est le peuple qui est censé être le bénéficiaire naturel de l’action des Gouvernants qui est mieux placé pour dresser le bilan des uns des autres. Prenez votre micro et faites-le balader sur les rues de Kinshasa, au camp Luka, à Kingabwa, à Masina, Kingasani, à Mombele…, et demander aux kinois moyens ce qui a changé dans leur vécu quotidien depuis que cette Assemblée Nationale existe et depuis que ce Gouvernement a été investi. RIEN. Allez à Aketi, à Buta, ….dans la Province Orientale à Kiwandja, à Sake…..au Nord Kivu et partout dans l’arrière pays, et posez la question aux habitants de ces entités ce qui a changé de positif depuis que Mr MATATA et son Gouvernement applique leur fameuse rigueur dans la gestion des finances publiques. RIEN.
On doit arrêter avec le cynisme qui consiste à proclamer à partir de son bureau climatisé qu’on a la maîtrise du cadre macro-économique, qu’on a bancarisé la paie des fonctionnaires, qu’on a maîtrisé l’inflation, qu’on a financer la réfection d’Inga, etc ……finalement, qu’on fait lever et coucher le soleil sur les congolais, qu’on fait briller la lune et les étoiles sur leurs têtes, qu’on leur offre le ciel et la terre,…..alors qu’on est bien conscient que le peuple continue à croupir dans une misère indescriptible : il n’a pas d’accès à l’eau potable, pas d’accès à l’électricité, aux soins de santé primaire, les enfants n’ont pas accès à la gratuité de l’enseignement pourtant proclamée par la constitution, il y a manque criant d’infrastructures sociaux de base, le logement reste un problème, il n’y a pas d’emploi tout court comme il n’y a pas assez d’emplois rémunérateurs, …...
Par manque de transparence dans les contrats miniers, l’année passée le FMI avait interrompu le Programme du Gouvernement (PG2) et pour la même raison d’opacité, pas plus tard que le mois dernier, la RDC a été suspendu de l’ITIE. Voilà des preuves que ce Gouvernement n’applique la bonne gouvernance que dans les discours. Mr Matata devrait avoir l’humilité et l’honnêteté de dire au peuple à l’occasion du premier anniversaire de son Gouvernement que le pays va très mal et que devant l’agonie du malade qui est la République Démocratique du Congo, son équipe et lui-même n’ont pas l’expertise qu’il faut pour lui administrer la thérapeutique appropriée.
Par ailleurs, en observant Mr Minaku, Président de l’Assemblée Nationale, je n’ai pas encore trouvé en quoi est-ce qu’il est différent de son prédécesseur immédiat. Il faut admettre que depuis le départ du Président Vital Kamhere du perchoir, l’Assemblée Nationale est devenue comme orpheline. Elle a cessé d’être un véritable haut lieu de la pratique de la démocratie. Franchement, je ne trouve pas de différences entre l’Assemblée Nationale actuelle et l’ex- Comité Central du MPR Parti-Etat.
La Pros : Visiblement vous êtes sévère vis-à-vis du Président de l’Assemblée nationale. L’on voit tout de même qu’il laisse l’opposition s’exprmier. La preuve, l’Honorable Mayo de l’UNC a adressé une motion contre le Gouvernement, même s’il a été trahi par ses pairs. Ce n’est pas la faute à Minaku si les gens ont retiré leurs signatures ?
O. B : Je dirai d’abord que la Constitution de notre pays prévoit en son article 100 al. 2 la faculté pour le parlement (entendez les deux chambres) de contrôler le Gouvernement, les services publics,… L’article 146 al. 2 également va dans le même sens en précisant les deux types de motions par lesquelles le Premier Ministre ou un quelconque membre du Gouvernement peuvent être visé. Il s’agit de la motion de censure pour le Premier Ministre, avec comme sanction en cas de vote positif, la chute du Gouvernement, et de la motion de défiance pour les autres membres du Gouvernement avec comme sanction en cas de vote positif, le départ de l‘intéressé du Gouvernement. Bien évidement, il y existe d’autres moyens de contrôle.
C’est notamment la question orale avec ou sans débat, la question écrite, l’interpellation,…..selon la gravité des faits que l’on reproche à un membre du Gouvernement. L’Honorable Mayo a trouvé que les faits qu’il reprochait au Premier Ministre étaient si graves que la motion de censure était la mieux adaptée pour obtenir la démission de son Gouvernement. Et cela n’est que légitime. Ainsi, après avoir répondu à la condition sine qua none du minimum quart des signatures, la motion a été correctement déposée.
Voilà que 48 heures après, au moment d’examiner ladite motion, un spectacle digne d’un bal de gamin nous sera offert : les « honorables » Députés Nationaux signataires, presque le tiers, vont publiquement renier leurs signatures et cela pour des raisons fantaisistes et ridicules. Ils ont profité du silence de la Constitution, de la mauvaise compréhension et interprétation de leur propre Règlement Intérieur sur le retrait des signatures.
Une situation à la fois impensable que grossière. Non les Députés Nationaux ne pouvaient pas tombés aussi bas. Ce qui a le plus choqué, c’est la légèreté avec laquelle le Président de l’Assemblée a parlé de cette question. Pour Mr Minaku, ce spectacle abject est l’expression de la démocratie. De quelle démocratie parle t-on ! On aurait ne fut-ce que laisser engager le débat et la majorité allait s’exprimer lors du vote. La République, notre héritage commun ne doit pas être gérée à comme une boutique privée de la MP et contre l’esprit des textes qui nous régissent. Il est temps que le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale soit révisé à ce sujet pour nous éviter l’opprobre.
La Pros : Parlons negociations de Kampala. Le M23 a décidé de claquer la porte. Qu’est-ce que cela vous dit ?
O.B : Que voulez-vous que je vous dise ? Toute personne lucide, notera que le Gouvernement de la RDC est à la fois, indécise, dupe et d’une puérilité déconcertante. Un gouvernement responsable ne peut pas briller par des voltefaces aussi spectaculaires.
On commence par dire qu’on ne négociera pas, puis on va négocier. En suite on se vante d’avoir remporté la victoire diplomatique d’avoir réussi à inscrire le M23 sur la liste des forces négatives par le Conseil de Sécurité de l’ONU et on se permet encore de se rendre à AddisAbeba signer l’accord-cadre qui prévoit l’éradication des groupes armés qui écument la sous région, à la tête desquels le M23 ; puis on invite le M23 à s’auto dissoudre, puis on rentre négocier avec le même M23.
Comble de tout, pendant qu’on attend le déploiement imminent de la brigade d’intervention, on continue à se pavaner à Kampala avec l’argent du contribuable congolais. Non, on ne peut pas prétendre agir au nom de plus de 70 millions de congolais et se comporter avec autant de naïveté. Je suis d’avis que ce Gouvernement ne sait pas ce qu’il veut. Aucun Gouvernement responsable ne peut se livrer à un tel amusement lorsque sa souveraineté et l’intégrité de son territoire sont mises en mal et surtout lorsque des centaines de milliers de ses citoyens vivent sous occupations, subissent des mauvais traitements, son violentés, les femmes violées, ses ressources pillées etc. J’appelle cela de l’irresponsabilité aventureuse.
La Pros : Que vous inspire le deploiement de la brigade d’intervention de la Monusco ?
O. B : D’abord je voudrais ici saluer le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr Ban Ki Moon, initiateur de l’accord cadre d’AddisAbeba qui a prévu entre autre le déploiement de cette brigade à l’Est du pays avec les objectifs et le modus operandi que nous connaissons tous. C’est une bonne chose que dans sa détresse, le peuple congolais puisse compter sur les autres peuples du monde réunis au sein de l’Organisation des Nations Unies.
Cependant, je tiens à préciser ici, contrairement au discours récupérateur que j’ai suivi de la bouche de certains membres du Gouvernement, l’accord cadre est une initiative personnelle du Secrétaire Général de l’ONU qui a agit selon les prérogatives qui lui sont reconnues.
Il n’a pas été influencé par une soi-disante «diplomatie active». Personne n’ignore les impotences de notre diplomatie. Par ailleurs, tout en saluant la venue de la brigade spéciale, ma crainte est de la voir s’éterniser dans notre pays à l’instar des 17.000 éléments de la Monusco qui l’ont précédés sur le terrain. Je dis cela en connaissance de causes. Remarquez avec moi que le pouvoir en place qui dure depuis décembre 2006 n’a pas la volonté de réaliser une véritable réforme de l’armée. On nous parle de la reforme de l’armée mais en réalité ce sont des opérations contrenatures de mixage, de brassage, que sais-je encore, qui n’ont jusque là accouché que déception, traitrise et mutineries.
Je crains donc que de bonne foi, les éléments de cette brigade ne viennent à tomber dans la monomanie qui s’est emparé, hélas ! De leurs collègues.
La Pros : Le dialogue annoncé par le Chef de l’Etat pourrait avoir lieu au cours de ce mois de mai. Seulement, personne ne sait dire sous quelle forme ce dialogue va-t-il se tenir. Avez-vous une idée ?
O.B : Par définition, la démocratie se nourrit du dialogue. Que le pouvoir l’ait compris, c’est une bonne chose à condition que cela soit sincère. Avec un peu de lucidité, je constate qu’il y a besoin que le Président de la République précise lui-même sa pensée sur cette question. Si j’ai bonne mémoire, l’idée de la mise en place d’un cadre de concertation avait été évoquée pour la première fois par lui le 15 décembre 2012 à l’occasion du discours sur l ‘état de la nation devant le congrès. Depuis lors, il n’y est plus revenu et cela prête à confusion et divise les politiques de la majorité comme ceux de l’opposition.
Pour les uns, surtout ceux de l’opposition, il s’agit d’un dialogue aux formats de « Sun City » ou de la « Conférence Nationale Souveraine ». C’est un point de vue. Cependant en suivant avec discernement le discours de la majorité, et en me rappelant les propres propos du Chef de l’Etat, le pouvoir n’entend pas engager un dialogue ouvert sur toutes les questions brûlantes en commençant par les élections chaotiques de 2011 qui ont donné naissance aux institutions actuelles.
La majorité n’est pas prête à partager son pouvoir acquis par les moyens que nous connaissons tous. Pour elle, il s’agit de consulter l’ensemble des forces vives de la nation, partis politiques et société civile afin de trouver des voies et moyens pouvant conduire à une résolution efficace de la crise de l’Est.
C’est malheureux. Le type de dialogue que le peuple attend de nous politiciens, c’est un dialogue responsable. Pour moi, le dialogue est indispensable et devrait nous emmener à refaire le consensus politique qui a été mis en mal par la révision cavalière et inopportune de la Constitution intervenue en janvier 2011 ainsi que par des élections décriées de la même année.
N’oublions pas que la Constitution du 18 février 2006 est le reflet du consensus politique de Sun city. L’avoir réviser par défi fut un acte suicidaire pour notre jeune démocratie. La nation entière en paie le prix aujourd’hui. Eviter le dialogue, le vrai, c’est condamner le pays à faire du surplace. C’est choisir de Gouverner par défi. La majorité ne doit pas avoir peur d’associer l’opposition dans la gestion de la République.
La Pros : Enfin, le Chef de l’Etat a promulgué la nouvelle loi sur la CENI. L’avez-vous lue ? Que dites-vous des innovations y apportées ?
O. B : Il faut souligner que cette reforme était très attendue aussi bien par toute la classe politique, la communauté internationale et surtout par notre peuple qui a été traumatisé par l’organisation catastrophique des dernières élections. A mon avis, au delà de la problématique de la composition de son bureau c’est- à-dire, du partage des responsabilités entre opposition, la société civile et la majorité, je pense qu’il y a un appel de désespoir que le peuple lance à l’Elite que nous sommes. Qu’on soit de l’opposition, de la majorité ou de la société civile, si on n’est pas animé par le souci de servir son pays avec intégrité, avec conscience et amour, nous retomberons dans les mêmes situations que nous avons déplorées.
Je souhaite vivement que par un sursaut de nationalisme, la prochaine équipe dirigeante de la CENI prenne l’engagement devant Dieu, la nation et le monde entier de ne pas tomber dans les erreurs de sa dévancière. Nous ne devons pas être fiers de la manière dont les élections ont été organisées en 2011. Le problème n’est pas dans la composition mais dans les hommes, les animateurs.
La Pros : La justice, disent les saintes écritures élèvent une nation. Comment appréciez-vous le dire droit de notre pays ?
O.B : Le développement d’un pays passe par la bonne administration de la justice. Sans justice il n’y a pas de démocratie et sans démocratie il n’y a pas de développement. Dans l’effort des congolais à faire développer leur pays, la magistrature ne semble pas avoir compris la place qui est la sienne dans cette dynamique dans laquelle s’inscrivent toutes les nations qui aspirent à l’émergence. Ce corps, avec les énormes pouvoirs qui lui sont reconnus par la Constitution, doit pourtant jouer un rôle capital dans l’assainissement de notre environnement politique, social et économique.
Il y a urgence donc qu’un travail de fond soit fait pour le bon fonctionnement de la Magistrature. Dans ce cadre, en dehors de l’urgence de mettre sur pieds la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’Etat, nous souhaitons une modification de l’article 152 de la Constitution qui traite de la composition du Conseil Supérieur de la Magistrature. A mon avis, il serait souhaitable que le Magistrat Suprême, le Chef de l’Etat, préside cet organe et qu’il soit impliqué personnellement dans le processus de désignation des personnes intègres, compétentes intelligentes et de bonne moralité comme chefs des différentes juridictions et d’offices.
Il est certes vrai que le manque des moyens constitue l’un des problèmes majeurs auxquels fait face la justice dans notre pays. Cependant, la discipline et l’observance de la déontologie doivent primer dans le chef des Magistrats. Une personne honnête restera honnête même dans la misère tandis qu’un avare le restera même dans l’abondance. Le spectacle que nous offrent certains magistrats, malheureusement majoritaire, est indigne de cette profession, qui demande beaucoup de noblesse. Il y a donc urgence que de l’ordre soit mis dans ce corps. Et l’implication du Magistrat Suprême doit être vite reconnue par la Constitution.
La Pros.
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mongo elombe
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