NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
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Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Raymond Tshibanda à Kampala: Le M23 doit cesser d’exister et ses membres doivent être démobilisés.
RAYMOND TSHIBANDA A KAMPALA LE 11 JUIN 2013 – Le facilitateur du dialogue entre le gouvernement Congolais et les rebelles du M23, Chrispus Kiyonga, a présidé une rencontre particulière avec la délégation venue de Kinshasa. Conduite par Raymond Tshibanda avec dans sa suite l’Abbé Apollinaire Malumalu et François Mwamba qui ont rencontré une partie restée à Kampala, la délégation a présenté un canevas strict au ministre Ougandais de la défense précisant que le M23, après la signature la semaine prochaine de l’accord de Kampala, doit cesser d’exister dans sa forme actuelle et ses membres doivent être démobilisés sous certaines conditions.
Le facilitateur du dialogue entre le gouvernement Congolais et les rebelles du M23, Chrispus Kiyonga, vient a présidé le mercredi 12 juin 2013 une rencontre particulière avec la délégation venue de Kinshasa.
Conduite par Raymond Tshibanda avec dans sa suite l’Abbé Apollinaire Malumalu et François Mwamba qui ont rencontré une partie restée à Kampala, la délégation a présenté un canevas strict au ministre Ougandais de la Défense.
Raymond Tshibanda a dit à la presse que dès mardi prochain, le dialogue devra être dans sa phase finale et « il ne sera pas question de philosopher…Le M23 dans sa forme de groupe armé politico-militaire et force négative doit cesser d’exister, a martelé le ministre Congolais des Affaires étrangères. Le M23 doit déposer les armes et certains membres de ce mouvement qui ne sont pas coupables doivent suivre un programme d’intégration sociale. »
Après ce message, la délégation est rentrée à Kinshasa en attendant le rendez-vous qui sera fixé par la facilitation Ougandaise pour une plénière de signature de l’accord final de ce dialogue qui court depuis près de 7 mois.
La balle est maintenant dans le camp du facilitateur Ougandais afin de faire passer le message officiel du gouvernement Congolais et que le M23 soit prêt pour la signature de l’accord de Kampala dès la semaine prochaine.
Il sied de souligner que nous avons annoncé il y a peu le retour des rebelles du M23 aux pourparlers de Kampala. Les rebelles qui étaient partis du dialogue de Kampala avec le gouvernement Congolais depuis le mois d’avril dernier, se sont réinstallés dans leur hôtel Silver Spring le dimanche 09 juin 2013. Dès leur arrivée ils ont tenus un point de presse. Toujours les mêmes points à l’ordre du jour des revendications. Questions sécuritaires, politiques et sociales avec à l’horizon le suivi de ce qui pourra être signé à Kampala.
A comprendre les grandes idées du M23, le mouvement rebelle veut reprendre le dialogue à partir du point « deux » des matières qui étaient programmés l’année dernière quand le dialogue était lancé le 9 décembre 2012.
La grande nouvelle est que donc le M23 veut devenir un parti politique. Ceci va encore relancer un débat au niveau national sur les aspects administratifs et judiciaires, car le mouvement politico-militaire de Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga ne sera pas ménagé d’épreuves face à l’Etat congolais.
La facilitation et donc, le président ougandais Yoweri Museveni et son ministre de la défense Crispus Kiyonga n’ont pas encore publié un quelconque communiqué annonçant la reprise probable du dialogue de Kampala ni des matières qui seront traitées.
http://www.banamputu.com/2013/06/13/video-raymond-tshibanda-a-kampala-le-m23-doit-cesser-dexister-et-ses-membres-doivent-etre-demobilises/
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
UNE FOIS DE PLUS, TSHIBANDA..CONSTANT
Le ministre des AE de la RDC est le seul qui est constant, il a toujours affirmé que le M23 doit cesser d´exister, et il ne change pas sur ce Point et pire, il est plus explicite cette fois ici:
* Le M23 doit cesser d´exister dès le jour de la signature de l´Accord:coffee:
* Le M23 doit se demobiliser..et certainement la mission principale de la Brigade Africaine serait d´organiser le desarmement, l´identification des ex membres du M23, la recuperation des armes et le cantonement de ces gens en vue de leur reinsertion sociale:yawn:
Nous sommes conscients que les "termes" qu´utilise R Tshibanda ne feront pas plaisir á Kagame qui est entrain de voir sa milice disparaitre..et pire, tous ces leaders du M23 qui "rêvent" de tirer des benefices de l´accord sont sans doute dans un "sauve qui peut" en ce moment.
FACTEUR TEMPS ?
L´autre aspect du message de R Tshibanda est le facteur "temps" ce qu´il faut absolument conclure cette farce la semaine prochaine..quand la Brigade Africaine devrait commencer sa mission dans quelques semaines.
Si Kagame souhaite une confrontation, mieux vaut lire sa position dès la semaine prochaine et preparer la confrontation une fois pour toute.
Facteur temps? Nous avons toujours eu l´impression que le "dialogue" entre les congolais dependrait de la fin de la farce de Kampala
WAIT AND SEE NEXT WEEK:girlscream:
Le ministre des AE de la RDC est le seul qui est constant, il a toujours affirmé que le M23 doit cesser d´exister, et il ne change pas sur ce Point et pire, il est plus explicite cette fois ici:
* Le M23 doit cesser d´exister dès le jour de la signature de l´Accord:coffee:
* Le M23 doit se demobiliser..et certainement la mission principale de la Brigade Africaine serait d´organiser le desarmement, l´identification des ex membres du M23, la recuperation des armes et le cantonement de ces gens en vue de leur reinsertion sociale:yawn:
Nous sommes conscients que les "termes" qu´utilise R Tshibanda ne feront pas plaisir á Kagame qui est entrain de voir sa milice disparaitre..et pire, tous ces leaders du M23 qui "rêvent" de tirer des benefices de l´accord sont sans doute dans un "sauve qui peut" en ce moment.
FACTEUR TEMPS ?
L´autre aspect du message de R Tshibanda est le facteur "temps" ce qu´il faut absolument conclure cette farce la semaine prochaine..quand la Brigade Africaine devrait commencer sa mission dans quelques semaines.
Si Kagame souhaite une confrontation, mieux vaut lire sa position dès la semaine prochaine et preparer la confrontation une fois pour toute.
Facteur temps? Nous avons toujours eu l´impression que le "dialogue" entre les congolais dependrait de la fin de la farce de Kampala
WAIT AND SEE NEXT WEEK:girlscream:
GHOST
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Les concertations nationales font toujours attendre : Joseph Kabila piégé par la Communauté Internationale
Pendant ce temps, le M23, fort des richesses qu’il contrôle à Rutshuru, ne semble pas pressé de conclure Kampala.
Une promesse faite le 15 décembre 2012, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, tarde toujours à s’accomplir. Il s’agit de Concertations nationales pour les uns et du dialogue national pour les autres. Prévue pour le début du mois, la tenue de ce cadre d’échanges semble se prolonger. Six mois après, soit à quatre jours de la fin du mois de juin, rien de concret en dehors d’éternelles supputations parties d’abord de janvier, ensuite mars et mai et, enfin, juin. Maintenant, on parle encore du mois de juillet comme s’il était simplement question d’une première promesse. Qu’est-ce qui bloque finalement les concertations nationales ? Voilà la question. Surtout lorsqu’on sait qu’à Kampala, les choses ne paraissent pas non plus marcher, en dépit des pressions de la communauté internationale qui a poussé la RD Congo à regagner la table des négociations.
Six mois après la promesse du chef de l’Etat congolais, les concertations nationales demeurent toujours au point mort. Jusqu’à ce jour, en dehors des supputations, aucune date n’a encore été avancée. Même les sources généralement bien informées commencent à manifester leur essoufflement après plusieurs essais. Car, initiateur de cette rencontre, le Raïs n’a pas encore fixé l’opinion sur la tenue effective de ce cadre d’échanges au point qu’on ne sait même plus si, dans son entendement, cette rencontre demeure d’actualité. En tout cas, jusque-là, aucune indication précise. Certains responsables des partis de l’Opposition, qui avaient mordu à l’hameçon dès l’annonce du président de la République au Congrès, ne semblent pas, eux aussi, savoir si le fameux dialogue se tiendra comme promis. En clair, rien de précis. Ce qui laisse libre cours aux supputations de toutes sortes.
L’AMBIGUITE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Est-ce l’obligation faite à la RDC de retourner à la table des négociations à Kampala qui serait à la base des hésitations constatées jusque-là ? Le débat reste ouvert sur ce point. C’est là que bon nombre d’observateurs soutiennent que le président Joseph Kabila donne l’impression d’être bloqué par la communauté internationale. La même qui, à travers la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qualifiait le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda de « force négative » à éradiquer par la Force internationale sous l’égide de la Monusco. Ce qui contribuait à soutenir la thèse selon laquelle la Brigade spéciale internationale aurait pour mission de traquer toutes les forces négatives, y compris le M23. Ce qui, également, poussait à croire que le mouvement rebelle opérant au Nord-Kivu était désormais «fin mandat» aux yeux de la communauté internationale.
Mais, quelque temps seulement après, comme pour voler au secours du Rwanda qui tenait à protéger le M23, la même communauté internationale renonçait à l’option militaire privilégiée par la résolution 2098 au profit de la solution politique soutenue par Kigali. Plus de doute possible sur la question. La fameuse communauté internationale, surtout occidentale, a décidé d’éviter l’humiliation au M23 et à son mentor Kigali. Il n’est donc plus question d’éradiquer ce mouvement rebelle dont certains responsables ont même été fichés, mais d’aider les rebelles à obtenir gain de cause à travers des accords leur permettant d’assurer leurs arrières. C’est apparemment cette démarche qui bloquerait la tenue d’un dialogue permettant à Joseph Kabila de battre le rappel des troupes au profit de la cohésion nationale tant attendue par les Congolais.
MIEUX VAUT UN DIALOGUE NATIONAL QUE DES POURPARLERS-PIEGE
Mais, pourquoi après les accords d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, la communauté internationale revient-elle sur ses pas en proclamant, par la bouche même de Ban Ki-Moon, une option politique au détriment de celle militaire déjà votée ? Pour nombre d’observateurs, cette marche-arrière tend à piéger la RD Congo en vue de sauver le Rwanda. Pourtant, ce pays a été abondamment cité dans le rapport de l’ONU pour son soutien multiforme au M23. Logiquement, plutôt que de ressembler à un mouton face à la communauté internationale, la RDC devrait au contraire anticiper. D’ailleurs, comme le M23 ne semble plus pressé d’en finir avec les pourparlers de Kampala parce qu’il contrôle d’importantes richesses à travers le territoire de Rutshuru, c’est l’occasion d’abattre la carte interne, c’est-à-dire de convoquer officiellement les Concertations nationales tant attendues par l’Opposition, la société civile et la Majorité.
Dès lors, si les rebelles se considèrent comme de vrais Congolais, il leur reviendra d’accepter de siéger aux côtés de leurs compatriotes pour décliner leur cahier de charges. Mais, ils devront, au préalable, expliquer pourquoi ils ont pris les armes contre leurs frères et sœurs et aussi pourquoi on dénombre tant de morts, de blessés, de femmes violées et de cas de viols. Car, s’il faut suivre le même schéma ayant conduit à la récompense attribuée en son temps aux membres du CNDP de Laurent Nkunda, la RDC ne cessera pas de sitôt de danser une musique composée par Kigali avec le soutien de la communauté internationale qui, à travers des multinationales, a beaucoup d’intérêts à protéger. Mieux vaut donc un dialogue national que des pourparlers-piège, soutiennent la plupart des observateurs. Il revient au Raïs de savoir saisir la perche en anticipant pour éviter de subir les évènements.
M. M.
Kinshasa, 26/06/2013 (Forum des As, via mediacongo.net)
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
M23 oyeee vive la brigade internationale kio kio.
Pendant ce temps, le M23, fort des richesses qu’il contrôle à Rutshuru, ne semble pas pressé de conclure Kampala.
Une promesse faite le 15 décembre 2012, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, tarde toujours à s’accomplir. Il s’agit de Concertations nationales pour les uns et du dialogue national pour les autres. Prévue pour le début du mois, la tenue de ce cadre d’échanges semble se prolonger. Six mois après, soit à quatre jours de la fin du mois de juin, rien de concret en dehors d’éternelles supputations parties d’abord de janvier, ensuite mars et mai et, enfin, juin. Maintenant, on parle encore du mois de juillet comme s’il était simplement question d’une première promesse. Qu’est-ce qui bloque finalement les concertations nationales ? Voilà la question. Surtout lorsqu’on sait qu’à Kampala, les choses ne paraissent pas non plus marcher, en dépit des pressions de la communauté internationale qui a poussé la RD Congo à regagner la table des négociations.
Six mois après la promesse du chef de l’Etat congolais, les concertations nationales demeurent toujours au point mort. Jusqu’à ce jour, en dehors des supputations, aucune date n’a encore été avancée. Même les sources généralement bien informées commencent à manifester leur essoufflement après plusieurs essais. Car, initiateur de cette rencontre, le Raïs n’a pas encore fixé l’opinion sur la tenue effective de ce cadre d’échanges au point qu’on ne sait même plus si, dans son entendement, cette rencontre demeure d’actualité. En tout cas, jusque-là, aucune indication précise. Certains responsables des partis de l’Opposition, qui avaient mordu à l’hameçon dès l’annonce du président de la République au Congrès, ne semblent pas, eux aussi, savoir si le fameux dialogue se tiendra comme promis. En clair, rien de précis. Ce qui laisse libre cours aux supputations de toutes sortes.
L’AMBIGUITE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Est-ce l’obligation faite à la RDC de retourner à la table des négociations à Kampala qui serait à la base des hésitations constatées jusque-là ? Le débat reste ouvert sur ce point. C’est là que bon nombre d’observateurs soutiennent que le président Joseph Kabila donne l’impression d’être bloqué par la communauté internationale. La même qui, à travers la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qualifiait le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda de « force négative » à éradiquer par la Force internationale sous l’égide de la Monusco. Ce qui contribuait à soutenir la thèse selon laquelle la Brigade spéciale internationale aurait pour mission de traquer toutes les forces négatives, y compris le M23. Ce qui, également, poussait à croire que le mouvement rebelle opérant au Nord-Kivu était désormais «fin mandat» aux yeux de la communauté internationale.
Mais, quelque temps seulement après, comme pour voler au secours du Rwanda qui tenait à protéger le M23, la même communauté internationale renonçait à l’option militaire privilégiée par la résolution 2098 au profit de la solution politique soutenue par Kigali. Plus de doute possible sur la question. La fameuse communauté internationale, surtout occidentale, a décidé d’éviter l’humiliation au M23 et à son mentor Kigali. Il n’est donc plus question d’éradiquer ce mouvement rebelle dont certains responsables ont même été fichés, mais d’aider les rebelles à obtenir gain de cause à travers des accords leur permettant d’assurer leurs arrières. C’est apparemment cette démarche qui bloquerait la tenue d’un dialogue permettant à Joseph Kabila de battre le rappel des troupes au profit de la cohésion nationale tant attendue par les Congolais.
MIEUX VAUT UN DIALOGUE NATIONAL QUE DES POURPARLERS-PIEGE
Mais, pourquoi après les accords d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, la communauté internationale revient-elle sur ses pas en proclamant, par la bouche même de Ban Ki-Moon, une option politique au détriment de celle militaire déjà votée ? Pour nombre d’observateurs, cette marche-arrière tend à piéger la RD Congo en vue de sauver le Rwanda. Pourtant, ce pays a été abondamment cité dans le rapport de l’ONU pour son soutien multiforme au M23. Logiquement, plutôt que de ressembler à un mouton face à la communauté internationale, la RDC devrait au contraire anticiper. D’ailleurs, comme le M23 ne semble plus pressé d’en finir avec les pourparlers de Kampala parce qu’il contrôle d’importantes richesses à travers le territoire de Rutshuru, c’est l’occasion d’abattre la carte interne, c’est-à-dire de convoquer officiellement les Concertations nationales tant attendues par l’Opposition, la société civile et la Majorité.
Dès lors, si les rebelles se considèrent comme de vrais Congolais, il leur reviendra d’accepter de siéger aux côtés de leurs compatriotes pour décliner leur cahier de charges. Mais, ils devront, au préalable, expliquer pourquoi ils ont pris les armes contre leurs frères et sœurs et aussi pourquoi on dénombre tant de morts, de blessés, de femmes violées et de cas de viols. Car, s’il faut suivre le même schéma ayant conduit à la récompense attribuée en son temps aux membres du CNDP de Laurent Nkunda, la RDC ne cessera pas de sitôt de danser une musique composée par Kigali avec le soutien de la communauté internationale qui, à travers des multinationales, a beaucoup d’intérêts à protéger. Mieux vaut donc un dialogue national que des pourparlers-piège, soutiennent la plupart des observateurs. Il revient au Raïs de savoir saisir la perche en anticipant pour éviter de subir les évènements.
M. M.
Kinshasa, 26/06/2013 (Forum des As, via mediacongo.net)
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M23 oyeee vive la brigade internationale kio kio.
mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Ce sommet arrive à un tournant dans le conflit. Le M23 est très affaibli. Et le Rwanda, de nouveau accusé de soutenir les rebelles par les Nations unies, est de plus en plus isolé sur la scène internationale. Kinshasa arrive donc à Kampala en position de force.
Dans ce contexte une avancée politique est-elle possible ? Kinshasa réclame un désarmement rapide des rebelles et a reçu le plein soutien de Mary Robinson, l'envoyée spéciale des Nations unies dans la région.
Mais dans la pratique, les choses se compliquent. Négocier avec le M23 les conditions d'un tel désarmement n'est pas envisageable pour Joseph Kabila. Son opinion interne y est opposée et il prendrait le risque d'apparaître affaibli, alors que doivent souvrir samedi à Kinshasa des concertations nationales attendues depuis des mois.
Quant au Rwanda, malgré son isolement de plus en plus grand, rien n'indique qu'il soit prêt à signer l'arrêt de mort du M23. Mary Robinson, qui achève une tournée régionale, va-t-elle se contenter de rappeler à chacun ses engagements pris à Addis-Abeba, ou bien parviendra-t-elle à trouver une nouvelle formule relancer un dialogue ? C'est tout l'enjeu de ce sommet, qui apparaît comme celui de la dernière chance.
http://banamikili.skyrock.com/3183764689-Sommet-de-Kampala-Kabila-oppose-au-desarmement-et-au-retour-au-Rwanda.html
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Ces photos parlent d elles memes.....le soi disant president de la RDC tres a l aise avec ses agresseurs wow,ses dents sont encore plus visibles quand il est avec ses semblables que quand il est avec les congolais hum
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
???Comme dit Mathy qui sont ses conseillers? Et soki azalaka un président normal akoki alakisa mino te botala comportement ya président Tanzanien et OBAMA et POUTINE c'est glacial....
mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
http://touch.dailymotion.com/video/x14k6id_incroyable-voici-la-composition-des-membres-du-m23-a-kampala-comment-la-rdc-peut-elle-negocier-avec_news
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mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
que ça soit a kampala , que ça soit au palais du peuple ils finiront par fuir tous...link a écrit:Retrait de la délégation congolaise à Kampala: Claude Mashala explique,...
LORD MBAKAMA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Le gouvernement congolais pose des conditions. Saura t-il rester ferme ???
Je ne sais pas !
Je n´ai pas confiance en J. Kabila!
L’avenir des rebelles du M23 en question à Kampala -Jeuneafrique
Annoncés pour une durée de 14 jours, les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), qui ont repris le 10 septembre à Kampala, s’éternisent. Les discussions achoppent notamment sur les questions de la réintégration des rebelles au sein de l’armée et du devenir des leaders politiques de la rébellion. Explications.
À Kampala, on joue les prolongations. En principe, le dernier round des pourparlers ouverts le 10 septembre avec un jour de retard entre les rebelles du M23 et la délégation de Kinshasa ne devait durer que 14 jours, suivant les recommandations des chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Mais l’avenir militaire ou politique des rebelles est encore loin de faire l’unanimité. Que deviendront-ils ? Une “question subsidiaire”, selon le mouvement rebelle, mais suffisante à elle seule pour bloquer la signature d’un accord entre les deux parties.
Même la médiation en est consciente. Pour faire avancer les discussions, Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense et facilitateur, a dû éviter de mettre la question sur la table dès l’ouverture des travaux, proposant aux protagonistes de réfléchir plutôt sur la “transformation” du mouvement rebelle. Une “perte du temps”, selon un délégué du gouvernement congolais. “Tant qu’on ne tranchera pas les questions de l’amnistie, de l’intégration des troupes rebelles dans l’armée, et celle liée au devenir des chefs politiques du M23, la réunion de Kampala ne nous avancera à rien”, tance-t-il. Focus sur les trois principales difficultés des négociations de Kampala.
Réintégration a minima des rebelles du M23
Kinshasa ne s’oppose plus au principe de la réintégration des troupes rebelles au sein de l’armée congolaise, mais pose certaines conditions. Toute personne qui a participé à “plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel” ne sera plus incorporée dans les FARDC. Il en est de même des auteurs présumés de crimes graves et de tous ceux qui sont impliqués “dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC”, a annoncé Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, mettant dans le même lot les “personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale”. Une liste reprenant les noms des membres du M23 qui “ne peuvent plus être intégrés au sein des FARDC” a même été publiée. Parmi les commandants de la rébellion cités, on retrouve Sultani Makenga, le chef militaire du mouvement rebelle.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu sans Sultani Makenga”, dit un cadre du M23.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu, en excluant le numéro un du M23″, confie un cadre de la rébellion qui séjourne en France. À Kampala, Réné Abandi, le chef de la délégation rebelle, “[se] refuse de mettre de l’huile sur le feu”. Joint par Jeune Afrique, il déplore “la position cavalière” de Kinshasa consistant à “faire des déclarations qui sont de nature à envenimer la situation” sur la table des négociations. Pour lui, la question de la réintégration des rebelles du M23 est un “faux débat”. Une “question secondaire”, affirme-t-il. Et d’ajouter : “Si le pouvoir refuse toute intégration de nos hommes dans l’armée, ce n’est pas un problème. Mais il doit résoudre les questions de fond”, notamment le retour des refugiés et des déplacés internes, la traque des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et de tous les autres groupes armés qui pullulent dans le Kivu.
Amnisties “au cas par cas”
Le gouvernement congolais a indiqué par ailleurs que l’amnistie ne serait pas générale à l’issue des pourparlers de Kampala. Il y aura un “examen au cas par cas”, selon Lambert Mende. “Car il importe (…) que chaque personne au sein de ce groupe armé assume la responsabilité de ses actes”. Une lecture que ne semble pas partagée par le mouvement rebelle. “Pour nous, l’amnistie n’est qu’une conséquence de la fin d’un état d’insurrection”, tranche Réné Abandi qui soupçonne Kinshasa de “vouloir créer des conditions pour que les rébellions perdurent en RDC, ouvrant la voie à la déclaration d’un état d’urgence” dans le pays. “À qui profitera cette situation ?”, fait-il mine de s’interroger, faisant allusion aux “échéances électorales à venir”.
Avenir des leaders politiques de la rébellion
La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais
La question du devenir des leaders politiques du M23 n’est toujours pas abordée à Kampala. Seront-ils demain à la tête de ministères à Kinshasa ou dirigeants d’entreprises publiques à travers le pays, comme ce fut le cas après les précédentes négociations entre les mouvements rebelles et le pouvoir à Sun City en 2003 ? “La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes”, signe et persiste Lambert Mende.
Mais, du côté rebelle, l’hypothèse n’est pas complètement exclue. “Si l’exercice d’une responsabilité [par un membre du M23] permet d’apporter des solutions aux problèmes, nous apporterons notre contribution”, souligne Réné Abandi. Une contribution qui passe notamment par la proposition du mouvement rebelle de déclarer l’est du pays une “zone sinistrée” pour “permettre la reconstruction de l’espace et susciter l’attention particulière de la communauté internationale”.
http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-lavenir-des-rebelles-du-m23-en-question-kampala-jeuneafrique/
Je ne sais pas !
Je n´ai pas confiance en J. Kabila!
L’avenir des rebelles du M23 en question à Kampala -Jeuneafrique
Annoncés pour une durée de 14 jours, les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), qui ont repris le 10 septembre à Kampala, s’éternisent. Les discussions achoppent notamment sur les questions de la réintégration des rebelles au sein de l’armée et du devenir des leaders politiques de la rébellion. Explications.
À Kampala, on joue les prolongations. En principe, le dernier round des pourparlers ouverts le 10 septembre avec un jour de retard entre les rebelles du M23 et la délégation de Kinshasa ne devait durer que 14 jours, suivant les recommandations des chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Mais l’avenir militaire ou politique des rebelles est encore loin de faire l’unanimité. Que deviendront-ils ? Une “question subsidiaire”, selon le mouvement rebelle, mais suffisante à elle seule pour bloquer la signature d’un accord entre les deux parties.
Même la médiation en est consciente. Pour faire avancer les discussions, Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense et facilitateur, a dû éviter de mettre la question sur la table dès l’ouverture des travaux, proposant aux protagonistes de réfléchir plutôt sur la “transformation” du mouvement rebelle. Une “perte du temps”, selon un délégué du gouvernement congolais. “Tant qu’on ne tranchera pas les questions de l’amnistie, de l’intégration des troupes rebelles dans l’armée, et celle liée au devenir des chefs politiques du M23, la réunion de Kampala ne nous avancera à rien”, tance-t-il. Focus sur les trois principales difficultés des négociations de Kampala.
Réintégration a minima des rebelles du M23
Kinshasa ne s’oppose plus au principe de la réintégration des troupes rebelles au sein de l’armée congolaise, mais pose certaines conditions. Toute personne qui a participé à “plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel” ne sera plus incorporée dans les FARDC. Il en est de même des auteurs présumés de crimes graves et de tous ceux qui sont impliqués “dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC”, a annoncé Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, mettant dans le même lot les “personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale”. Une liste reprenant les noms des membres du M23 qui “ne peuvent plus être intégrés au sein des FARDC” a même été publiée. Parmi les commandants de la rébellion cités, on retrouve Sultani Makenga, le chef militaire du mouvement rebelle.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu sans Sultani Makenga”, dit un cadre du M23.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu, en excluant le numéro un du M23″, confie un cadre de la rébellion qui séjourne en France. À Kampala, Réné Abandi, le chef de la délégation rebelle, “[se] refuse de mettre de l’huile sur le feu”. Joint par Jeune Afrique, il déplore “la position cavalière” de Kinshasa consistant à “faire des déclarations qui sont de nature à envenimer la situation” sur la table des négociations. Pour lui, la question de la réintégration des rebelles du M23 est un “faux débat”. Une “question secondaire”, affirme-t-il. Et d’ajouter : “Si le pouvoir refuse toute intégration de nos hommes dans l’armée, ce n’est pas un problème. Mais il doit résoudre les questions de fond”, notamment le retour des refugiés et des déplacés internes, la traque des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et de tous les autres groupes armés qui pullulent dans le Kivu.
Amnisties “au cas par cas”
Le gouvernement congolais a indiqué par ailleurs que l’amnistie ne serait pas générale à l’issue des pourparlers de Kampala. Il y aura un “examen au cas par cas”, selon Lambert Mende. “Car il importe (…) que chaque personne au sein de ce groupe armé assume la responsabilité de ses actes”. Une lecture que ne semble pas partagée par le mouvement rebelle. “Pour nous, l’amnistie n’est qu’une conséquence de la fin d’un état d’insurrection”, tranche Réné Abandi qui soupçonne Kinshasa de “vouloir créer des conditions pour que les rébellions perdurent en RDC, ouvrant la voie à la déclaration d’un état d’urgence” dans le pays. “À qui profitera cette situation ?”, fait-il mine de s’interroger, faisant allusion aux “échéances électorales à venir”.
Avenir des leaders politiques de la rébellion
La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais
La question du devenir des leaders politiques du M23 n’est toujours pas abordée à Kampala. Seront-ils demain à la tête de ministères à Kinshasa ou dirigeants d’entreprises publiques à travers le pays, comme ce fut le cas après les précédentes négociations entre les mouvements rebelles et le pouvoir à Sun City en 2003 ? “La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes”, signe et persiste Lambert Mende.
Mais, du côté rebelle, l’hypothèse n’est pas complètement exclue. “Si l’exercice d’une responsabilité [par un membre du M23] permet d’apporter des solutions aux problèmes, nous apporterons notre contribution”, souligne Réné Abandi. Une contribution qui passe notamment par la proposition du mouvement rebelle de déclarer l’est du pays une “zone sinistrée” pour “permettre la reconstruction de l’espace et susciter l’attention particulière de la communauté internationale”.
http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-lavenir-des-rebelles-du-m23-en-question-kampala-jeuneafrique/
Jim KK
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Jim KK okomi ko lela na munoko ya mboka ou bien...? J'ai souligné les parties qui risquent de se réaliser...vous avez misé sur le mauvais cheval car Joseph ne peut que trahir, il est président par procuration, sous ordre de Kagame et c'est dommage que vous refusiez de reconnaître cette évidence. Kampala, c'est le plan B pour le changement constitutionnel. Ouvrons l'oeil et le bon!
Jim KK a écrit:Le gouvernement congolais pose des conditions. Saura t-il rester ferme ???
Je ne sais pas !
Je n´ai pas confiance en J. Kabila!
L’avenir des rebelles du M23 en question à Kampala -Jeuneafrique
Annoncés pour une durée de 14 jours, les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), qui ont repris le 10 septembre à Kampala, s’éternisent. Les discussions achoppent notamment sur les questions de la réintégration des rebelles au sein de l’armée et du devenir des leaders politiques de la rébellion. Explications.
À Kampala, on joue les prolongations. En principe, le dernier round des pourparlers ouverts le 10 septembre avec un jour de retard entre les rebelles du M23 et la délégation de Kinshasa ne devait durer que 14 jours, suivant les recommandations des chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Mais l’avenir militaire ou politique des rebelles est encore loin de faire l’unanimité. Que deviendront-ils ? Une “question subsidiaire”, selon le mouvement rebelle, mais suffisante à elle seule pour bloquer la signature d’un accord entre les deux parties.
Même la médiation en est consciente. Pour faire avancer les discussions, Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense et facilitateur, a dû éviter de mettre la question sur la table dès l’ouverture des travaux, proposant aux protagonistes de réfléchir plutôt sur la “transformation” du mouvement rebelle. Une “perte du temps”, selon un délégué du gouvernement congolais. “Tant qu’on ne tranchera pas les questions de l’amnistie, de l’intégration des troupes rebelles dans l’armée, et celle liée au devenir des chefs politiques du M23, la réunion de Kampala ne nous avancera à rien”, tance-t-il. Focus sur les trois principales difficultés des négociations de Kampala.
Réintégration a minima des rebelles du M23
Kinshasa ne s’oppose plus au principe de la réintégration des troupes rebelles au sein de l’armée congolaise, mais pose certaines conditions. Toute personne qui a participé à “plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel” ne sera plus incorporée dans les FARDC. Il en est de même des auteurs présumés de crimes graves et de tous ceux qui sont impliqués “dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC”, a annoncé Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, mettant dans le même lot les “personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale”. Une liste reprenant les noms des membres du M23 qui “ne peuvent plus être intégrés au sein des FARDC” a même été publiée. Parmi les commandants de la rébellion cités, on retrouve Sultani Makenga, le chef militaire du mouvement rebelle.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu sans Sultani Makenga”, dit un cadre du M23.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu, en excluant le numéro un du M23″, confie un cadre de la rébellion qui séjourne en France. À Kampala, Réné Abandi, le chef de la délégation rebelle, “[se] refuse de mettre de l’huile sur le feu”. Joint par Jeune Afrique, il déplore “la position cavalière” de Kinshasa consistant à “faire des déclarations qui sont de nature à envenimer la situation” sur la table des négociations. Pour lui, la question de la réintégration des rebelles du M23 est un “faux débat”. Une “question secondaire”, affirme-t-il. Et d’ajouter : “Si le pouvoir refuse toute intégration de nos hommes dans l’armée, ce n’est pas un problème. Mais il doit résoudre les questions de fond”, notamment le retour des refugiés et des déplacés internes, la traque des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et de tous les autres groupes armés qui pullulent dans le Kivu.
Amnisties “au cas par cas”
Le gouvernement congolais a indiqué par ailleurs que l’amnistie ne serait pas générale à l’issue des pourparlers de Kampala. Il y aura un “examen au cas par cas”, selon Lambert Mende. “Car il importe (…) que chaque personne au sein de ce groupe armé assume la responsabilité de ses actes”. Une lecture que ne semble pas partagée par le mouvement rebelle. “Pour nous, l’amnistie n’est qu’une conséquence de la fin d’un état d’insurrection”, tranche Réné Abandi qui soupçonne Kinshasa de “vouloir créer des conditions pour que les rébellions perdurent en RDC, ouvrant la voie à la déclaration d’un état d’urgence” dans le pays.“À qui profitera cette situation ?”, fait-il mine de s’interroger, faisant allusion aux “échéances électorales à venir”.
Avenir des leaders politiques de la rébellion
La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais
La question du devenir des leaders politiques du M23 n’est toujours pas abordée à Kampala. Seront-ils demain à la tête de ministères à Kinshasa ou dirigeants d’entreprises publiques à travers le pays, comme ce fut le cas après les précédentes négociations entre les mouvements rebelles et le pouvoir à Sun City en 2003 ? “La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes”, signe et persiste Lambert Mende.
Mais, du côté rebelle, l’hypothèse n’est pas complètement exclue. “Si l’exercice d’une responsabilité [par un membre du M23] permet d’apporter des solutions aux problèmes, nous apporterons notre contribution”, souligne Réné Abandi. Une contribution qui passe notamment par la proposition du mouvement rebelle de déclarer l’est du pays une “zone sinistrée” pour “permettre la reconstruction de l’espace et susciter l’attention particulière de la communauté internationale”.
http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-lavenir-des-rebelles-du-m23-en-question-kampala-jeuneafrique/
Tsippora
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Ne vous etonnez pas de voir les accords de 2009 etre appliques petit a petit avec entre autres la reintegration des rebelles dans l'armee nationale, le declenchement de l'etat d'urgence au Kivu pour accorder un statut particulier a ce vaste territoire, au benefice des soit-disant rwandophones, etc. Pour rappel, un des points d'achoppement des negociations de Kampala (les journaux kinois parlent de pourparlers, de dialogue, hypocrites et laches qu'ils sont) est le retour des pretendus refugies Congolais (tout le monde sait que ce sont des Rwandais, qui viennent occuper les territoires sous OCCUPATION RWANDAISE a travers le M23, comme le declare le gouverneur du Kivu, Julien Paluku). Joseph nous mettra encore devant un fait accompli...jusqu'a la prochaine rebellion. Pour l'instant il cherche la formule et les allies qui lui permettront de se maintenir au pouvoir et le Mlc semble pret a sauver notre kadogo national. Hier je lisais d'ailleurs que selon Matata Pognon, les elections sont un luxe pour le Congo - ils sont en train de mettre la table, tres subtilement croient-ils mais tosi totimbeli bango: http://www.theafricareport.com/Interview/democratic-republic-of-congo-elections-are-a-luxury-item-prime-minister.html
Deux cents familles arrivées du Rwanda se sont installées ces jours-ci dans la zone contrôlée par les rebelles du M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi de sources concordantes. L'incertitude demeure quant à l'identité de ces familles, qui se sont installées aux confins du Rwanda et de l'Ouganda, à Chengerero, dans la province congolaise du Nord-Kivu. Les autochtones et les autorités locales affirment qu'il s'agit de réfugiés rwandais, tandis que le Mouvement du 23 Mars (M23) assure que ce sont des Tutsi congolais de retour chez eux après s'être réfugiés au Rwanda pour échapper à la guerre.
"Près de 200 familles de [...] réfugiés rwandais refoulés de Tanzaniens sont arrivées en provenance de Gikongoro, au Rwanda", a déclaré à l'AFP Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu.
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-200-familles-arrivees-du-rwanda-sinstallent-en-zone-du-m23#sthash.lGNWYkJb.dpuf
Deux cents familles arrivées du Rwanda se sont installées ces jours-ci dans la zone contrôlée par les rebelles du M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mardi de sources concordantes. L'incertitude demeure quant à l'identité de ces familles, qui se sont installées aux confins du Rwanda et de l'Ouganda, à Chengerero, dans la province congolaise du Nord-Kivu. Les autochtones et les autorités locales affirment qu'il s'agit de réfugiés rwandais, tandis que le Mouvement du 23 Mars (M23) assure que ce sont des Tutsi congolais de retour chez eux après s'être réfugiés au Rwanda pour échapper à la guerre.
"Près de 200 familles de [...] réfugiés rwandais refoulés de Tanzaniens sont arrivées en provenance de Gikongoro, au Rwanda", a déclaré à l'AFP Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu.
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-200-familles-arrivees-du-rwanda-sinstallent-en-zone-du-m23#sthash.lGNWYkJb.dpuf
Tsippora
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Tsippora tala kaka:
Joseph Kabila est un président très faible. Je ne crois pas que ses compatriotes de la région (SADC, CIRGL) le prennent au sérieux et le respecte. Les régions de l´EST de notre pays sont déstabilisées avec la bénédiction directe ou indirecte de Joseph Kabila.
Joseph Kabila est un président très faible. Je ne crois pas que ses compatriotes de la région (SADC, CIRGL) le prennent au sérieux et le respecte. Les régions de l´EST de notre pays sont déstabilisées avec la bénédiction directe ou indirecte de Joseph Kabila.
Tsippora a écrit:Jim KK okomi ko lela na munoko ya mboka ou bien...? J'ai souligné les parties qui risquent de se réaliser...vous avez misé sur le mauvais cheval car Joseph ne peut que trahir, il est président par procuration, sous ordre de Kagame et c'est dommage que vous refusiez de reconnaître cette évidence. Kampala, c'est le plan B pour le changement constitutionnel. Ouvrons l'oeil et le bon!Jim KK a écrit:Le gouvernement congolais pose des conditions. Saura t-il rester ferme ???
Je ne sais pas !
Je n´ai pas confiance en J. Kabila!
L’avenir des rebelles du M23 en question à Kampala -Jeuneafrique
Annoncés pour une durée de 14 jours, les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), qui ont repris le 10 septembre à Kampala, s’éternisent. Les discussions achoppent notamment sur les questions de la réintégration des rebelles au sein de l’armée et du devenir des leaders politiques de la rébellion. Explications.
À Kampala, on joue les prolongations. En principe, le dernier round des pourparlers ouverts le 10 septembre avec un jour de retard entre les rebelles du M23 et la délégation de Kinshasa ne devait durer que 14 jours, suivant les recommandations des chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Mais l’avenir militaire ou politique des rebelles est encore loin de faire l’unanimité. Que deviendront-ils ? Une “question subsidiaire”, selon le mouvement rebelle, mais suffisante à elle seule pour bloquer la signature d’un accord entre les deux parties.
Même la médiation en est consciente. Pour faire avancer les discussions, Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense et facilitateur, a dû éviter de mettre la question sur la table dès l’ouverture des travaux, proposant aux protagonistes de réfléchir plutôt sur la “transformation” du mouvement rebelle. Une “perte du temps”, selon un délégué du gouvernement congolais. “Tant qu’on ne tranchera pas les questions de l’amnistie, de l’intégration des troupes rebelles dans l’armée, et celle liée au devenir des chefs politiques du M23, la réunion de Kampala ne nous avancera à rien”, tance-t-il. Focus sur les trois principales difficultés des négociations de Kampala.
Réintégration a minima des rebelles du M23
Kinshasa ne s’oppose plus au principe de la réintégration des troupes rebelles au sein de l’armée congolaise, mais pose certaines conditions. Toute personne qui a participé à “plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel” ne sera plus incorporée dans les FARDC. Il en est de même des auteurs présumés de crimes graves et de tous ceux qui sont impliqués “dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC”, a annoncé Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, mettant dans le même lot les “personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale”. Une liste reprenant les noms des membres du M23 qui “ne peuvent plus être intégrés au sein des FARDC” a même été publiée. Parmi les commandants de la rébellion cités, on retrouve Sultani Makenga, le chef militaire du mouvement rebelle.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu sans Sultani Makenga”, dit un cadre du M23.
“Impossible d’imaginer un plan de sortie de crise dans le Kivu, en excluant le numéro un du M23″, confie un cadre de la rébellion qui séjourne en France. À Kampala, Réné Abandi, le chef de la délégation rebelle, “[se] refuse de mettre de l’huile sur le feu”. Joint par Jeune Afrique, il déplore “la position cavalière” de Kinshasa consistant à “faire des déclarations qui sont de nature à envenimer la situation” sur la table des négociations. Pour lui, la question de la réintégration des rebelles du M23 est un “faux débat”. Une “question secondaire”, affirme-t-il. Et d’ajouter : “Si le pouvoir refuse toute intégration de nos hommes dans l’armée, ce n’est pas un problème. Mais il doit résoudre les questions de fond”, notamment le retour des refugiés et des déplacés internes, la traque des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et de tous les autres groupes armés qui pullulent dans le Kivu.
Amnisties “au cas par cas”
Le gouvernement congolais a indiqué par ailleurs que l’amnistie ne serait pas générale à l’issue des pourparlers de Kampala. Il y aura un “examen au cas par cas”, selon Lambert Mende. “Car il importe (…) que chaque personne au sein de ce groupe armé assume la responsabilité de ses actes”. Une lecture que ne semble pas partagée par le mouvement rebelle. “Pour nous, l’amnistie n’est qu’une conséquence de la fin d’un état d’insurrection”, tranche Réné Abandi qui soupçonne Kinshasa de “vouloir créer des conditions pour que les rébellions perdurent en RDC, ouvrant la voie à la déclaration d’un état d’urgence” dans le pays.“À qui profitera cette situation ?”, fait-il mine de s’interroger, faisant allusion aux “échéances électorales à venir”.
Avenir des leaders politiques de la rébellion
La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais
La question du devenir des leaders politiques du M23 n’est toujours pas abordée à Kampala. Seront-ils demain à la tête de ministères à Kinshasa ou dirigeants d’entreprises publiques à travers le pays, comme ce fut le cas après les précédentes négociations entre les mouvements rebelles et le pouvoir à Sun City en 2003 ? “La RDC ne devrait plus se permettre de donner une prime à ceux qui prennent les armes”, signe et persiste Lambert Mende.
Mais, du côté rebelle, l’hypothèse n’est pas complètement exclue. “Si l’exercice d’une responsabilité [par un membre du M23] permet d’apporter des solutions aux problèmes, nous apporterons notre contribution”, souligne Réné Abandi. Une contribution qui passe notamment par la proposition du mouvement rebelle de déclarer l’est du pays une “zone sinistrée” pour “permettre la reconstruction de l’espace et susciter l’attention particulière de la communauté internationale”.
http://radiookapi.net/lu-sur-le-web/rdc-lavenir-des-rebelles-du-m23-en-question-kampala-jeuneafrique/
Jim KK
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Pourparlers de Kampala : François Muamba récuse la démarche du président Musseveni
Le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’accord-cadre de paix d’Addis-Abeba, François Muamba, a dénoncé jeudi à Kinshasa, les manœuvres du président ougandais, Yoweri Musseveni, facilitateur des pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23 de vouloir «imposer un document qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC». «Même si on doit négocier pendant dix ans, personne ne nous fera signer des choses de cette nature là. Je conclus simplement en disant personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni ou autre chose, personne », a martelé François Mwamba, avant de souligner que le gouvernement ne peut en aucune façon accepter ces manœuvres.Il a aussi fait remarquer que « quelle n’a pas été notre déception de constater que les fameux quatorze jours, lorsqu’on nous appelle à Kampala, ont été consacrés à du théâtre, à du cosmétique. La seule chose qui intéressait la médiation ce n’était pas la fin de la guerre, ce n’était pas que les gens déposent les armes, ce n’était pas d’augmenter une pression, comme ça était dit et écrit, sur le M23. C’était plutôt quel type de rapport il fallait faire à New-York lors de la 68ème session de l’assemblée générale de l’ONU ». Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient recommandé la reprise de ces pourparlers de Kampala, au point mort depuis plusieurs mois. Les travaux qui ont effectivement repris le 10 septembre n’ont toujours pas abouti dans les quatorze jours impartis par les dirigeants de Grands Lacs pour les clore.
L’ONU roulée dans la farine par Musseveni
Les protagonistes-la facilitation et la partie congolaise- ont plutôt consacré cette période à la préparation du rapport de ces travaux qu’ils ont soumis au conseil de sécurité de l’Onu en marge de la 68è assemblée générale. «Pour faire ce rapport à présenter en marge de la récente session ordinaire de l’assemblée général de l’Onu, on nous a mis dans une salle, on a fait des photos, on a fait des trucs, et puis finalement on nous a donné un soit disant un ordre du jour comportant dix points»,affirme François Muamba exaspéré. Ces dix points étaient extraits de la deuxième proposition d’accord formulée par l’Ouganda. Une proposition « que nous avons rejetée, puisque comportant des choses qui portaient atteinte à notre souveraineté, qui portaient atteinte à l’intégrité de notre territoire», souligne-t-il. Après que les dirigeants des Grands Lacs aient demandé la reprise des pourparlers de Kampala, le M23 s’était dit prêt à désarmer et retourner à la vie civile à conditions que les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) présents au Congo soient neutralisés et que les réfugiés congolais tutsis rentrent en RDC.
Points d’achoppement
Mais l’un des points d’achoppement porte sur l’avenir des rebelles. Ces derniers veulent une amnistie collective pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Ce à quoi le gouvernement s’est catégoriquement opposé. Kinshasa a d’ailleurs transmis une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée. De son coté, Bertrand Bisimwa, le président du M23 considère la question des amnisties comme subsidiaire. «Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale », a-t-il affirme. Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient donné quatorze jours au gouvernement congolais et à la rébellion du M23 pour clore ces négociations, avec la signature d’un accord de paix engageant les deux partiés.ACP/FNG/Mat
http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20963
http://sangoyacongo.blogspot.co.uk/2013/10/pourparlers-de-kampala-francois-muamba.html
Le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’accord-cadre de paix d’Addis-Abeba, François Muamba, a dénoncé jeudi à Kinshasa, les manœuvres du président ougandais, Yoweri Musseveni, facilitateur des pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23 de vouloir «imposer un document qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC». «Même si on doit négocier pendant dix ans, personne ne nous fera signer des choses de cette nature là. Je conclus simplement en disant personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni ou autre chose, personne », a martelé François Mwamba, avant de souligner que le gouvernement ne peut en aucune façon accepter ces manœuvres.Il a aussi fait remarquer que « quelle n’a pas été notre déception de constater que les fameux quatorze jours, lorsqu’on nous appelle à Kampala, ont été consacrés à du théâtre, à du cosmétique. La seule chose qui intéressait la médiation ce n’était pas la fin de la guerre, ce n’était pas que les gens déposent les armes, ce n’était pas d’augmenter une pression, comme ça était dit et écrit, sur le M23. C’était plutôt quel type de rapport il fallait faire à New-York lors de la 68ème session de l’assemblée générale de l’ONU ». Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient recommandé la reprise de ces pourparlers de Kampala, au point mort depuis plusieurs mois. Les travaux qui ont effectivement repris le 10 septembre n’ont toujours pas abouti dans les quatorze jours impartis par les dirigeants de Grands Lacs pour les clore.
L’ONU roulée dans la farine par Musseveni
Les protagonistes-la facilitation et la partie congolaise- ont plutôt consacré cette période à la préparation du rapport de ces travaux qu’ils ont soumis au conseil de sécurité de l’Onu en marge de la 68è assemblée générale. «Pour faire ce rapport à présenter en marge de la récente session ordinaire de l’assemblée général de l’Onu, on nous a mis dans une salle, on a fait des photos, on a fait des trucs, et puis finalement on nous a donné un soit disant un ordre du jour comportant dix points»,affirme François Muamba exaspéré. Ces dix points étaient extraits de la deuxième proposition d’accord formulée par l’Ouganda. Une proposition « que nous avons rejetée, puisque comportant des choses qui portaient atteinte à notre souveraineté, qui portaient atteinte à l’intégrité de notre territoire», souligne-t-il. Après que les dirigeants des Grands Lacs aient demandé la reprise des pourparlers de Kampala, le M23 s’était dit prêt à désarmer et retourner à la vie civile à conditions que les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) présents au Congo soient neutralisés et que les réfugiés congolais tutsis rentrent en RDC.
Points d’achoppement
Mais l’un des points d’achoppement porte sur l’avenir des rebelles. Ces derniers veulent une amnistie collective pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Ce à quoi le gouvernement s’est catégoriquement opposé. Kinshasa a d’ailleurs transmis une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée. De son coté, Bertrand Bisimwa, le président du M23 considère la question des amnisties comme subsidiaire. «Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale », a-t-il affirme. Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient donné quatorze jours au gouvernement congolais et à la rébellion du M23 pour clore ces négociations, avec la signature d’un accord de paix engageant les deux partiés.ACP/FNG/Mat
http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20963
http://sangoyacongo.blogspot.co.uk/2013/10/pourparlers-de-kampala-francois-muamba.html
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Entendue hier a la conférence de MENDE nasilisaki te c'a m'a énervée, Mathy soki oza na temps lukela biso yango.
MENDE reconnaît que c'est la RDC qui prends en charge les frais de la comédie qui se passe a Kampala chose qu'il avait nie les vidéos existent.
Certains M23 il a cité le nombre seront incorporés dans les FARDC mais il précise pas certains.....
On ne touche pas a la constitution mais les députes devraient penser comment les organiser au lieu de raconter n'importe quoi et KABILA restera tant qu'il n'y aura pas d'élection il va aller ou il est congolais vous voulez qu'il aille ou même après les élections il aura un rôle de jouer.
Radio Okapi pose la question pourquoi le M23 en vedette il réponds parceque le M23 est plus violent par rapport aux autres....
En bref et a ma façon ce que j'ai retenue comprenne qui comprendra.
Le Rwanda par ci par la mais eux des innocents.
MENDE reconnaît que c'est la RDC qui prends en charge les frais de la comédie qui se passe a Kampala chose qu'il avait nie les vidéos existent.
Certains M23 il a cité le nombre seront incorporés dans les FARDC mais il précise pas certains.....
On ne touche pas a la constitution mais les députes devraient penser comment les organiser au lieu de raconter n'importe quoi et KABILA restera tant qu'il n'y aura pas d'élection il va aller ou il est congolais vous voulez qu'il aille ou même après les élections il aura un rôle de jouer.
Radio Okapi pose la question pourquoi le M23 en vedette il réponds parceque le M23 est plus violent par rapport aux autres....
En bref et a ma façon ce que j'ai retenue comprenne qui comprendra.
Le Rwanda par ci par la mais eux des innocents.
mongo elombe
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Désolé de n'avoir pas préalablement placé ce lien ici où il est plus à sa place : je ne sais pour quelle raison j'ai toujours oublié son existence ! Je ferai plus attention à l'avenir !
Compatrioquement!ndonzwau a écrit:Voici un morceau d'anthologie du script détaillé de la Conférence de presse de notre Ministre Tchaku Mende qui évoquait aujourd'hui les dossiers chauds !de l'Est !
D'anthologie parce que consacré exclusivement au M23, sous de dehors d'une bravade dure, ce n'est qu'un concentré d'aveu d'impuissance inacceptablement inconsciente, un refrain de blabla qui dénonce mollement en suppliant presque la compréhension et l'assistance de la CI sans vraiment défier le M23 ! Comment de telles rodomontades simplement verbales sans sanctions dissuasives en vue ni forces de frappes sous le coude peuvent-elles inquiéter l'ennemi pourtant interpellé tout le long ?
Où l'on voit qu'à terme, la faiblesse de notre Etat, malgré ses saillies verbales et même diplomatiques, lâchera un pan entier de souveraineté, réintégrera le M23; ils ne font même pas un préalable de leur identification, ils les prennent tous comme Congolais comme leur exige l'ennemi !!! Lisez bien...
Pauvre pays !!!Compatriotiquement!"14 10 13 CONFERENCE DE PRESSE DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=195835&Actualiteit=selected
(...)
I. LES TIRS SUR L’HELICOPTERE DE LA MONUSCO : UN NOUVEAU CRIME DE GUERRE DU M23
(...)II. NÉCESSITÉ DE SANCTIONS DISSUASIVES ET CRÉDIBLES
II. RÉCIDIVISME ET IMPÉTINENCE DU M23
(...)
IV. KAMPALA ET LES CONCERTATIONS NATIONALES
Quelques contradictions ont émaillé ces derniers jours les pourparlers de Kampala entre le gouvernement de la RDC et le M23. Ces contradictions ont prolongé lesdits pourparlers au-delà des délais prévus. On a eu parfois l’impression que les éléments du M23 n’ont demandé ces pourparlers que pour gagner du temps. Le Gouvernement estime à ce jour avoir été jusqu’au bout de sa bonne foi en donnant tout ce qu’il était possible de donner sans sacrifier l’existence même de la RDC. Il a ainsi :
i.accepter de poursuivre les pourparlers au-delà de tous les délais prévus à cette fin,
ii. accepter de prendre en charge toutes les dépenses des pourparlers aux frais du Trésor,
iii. déférer à la demande des Chefs d’Etats de la CIRGL d’observer une retenue sur le théâtre des opérations militaires pendant la durée des pourparlers,
iv. clarifier les détails de la réponse institutionnelle à la requête du M23 pour l’amnistie et l’intégration au sein des FARDC en fournissant des listes de personnes non éligibles d’où il ressort que le plus grand nombre des membres de ce groupe bénéficiera de l’amnistie et sera éligible, le cas échéant à l’intégration dans les FARDC aux conditions de tous les autres citoyens.
Nous estimons avoir fait notre part en remettant à la facilitation ougandaise les conclusions que nous inspiré les propositions du M23. Alors que nous attendons le document de synthèse intégrant nos vues et celles des éléments du M23. Dans une tentative peut–être un peu trop volontariste de réaliser cette synthèse, le facilitateur a provoqué notre émoi en explorant des pistes qui nous apparaissaient comme s’écartant des principes sur lesquels se fonde l’ordre constitutionnel en vigueur dans notre pays et le droit international. Nous n’en sommes pas encore arrivés à nous en formaliser au point de dénoncer la facilitation.
Depuis la réussite des Concertations Nationales au cours desquelles les Congolais ont démontré qu’ils avaient encore la capacité de trouver tout seuls les chemins de l’unité et de la cohésion, d’aucuns ne cessent d’interpeller le Gouvernement quant à l’opportunité de la poursuite des pourparlers de Kampala surtout après la forclusion du délai de 14 jours fixés par le Sommet de la CIRGL. Notre réponse définitive sera connue après la prochaine évaluation de ces pourparlers que nous mènerons ensemble avec ceux qui les avaient initié, à savoir les Chefs d’Etats de la CIRGL. Entretemps, la délégation du Gouvernement continuera à rechercher à un point de chute qui n’énerve ni la souveraineté, ni les lois de notre pays.
Il faut dire que nous partageons les préoccupations de ceux qui n’attendent plus grand chose de ces pourparlers après avoir entendu les propos mensongers, discourtois et méprisants tenus par deux responsables du M23, Messieurs René Abandi et Roger Lumbala, qui se trouvent être respectivement chef et chef adjoint de la délégation de ce groupe armé aux pourparlers de Kampala. Alors que les parties à ces pourparlers s’étaient engagés réciproquement ne pas compromettre les chances d’aboutissement de ces derniers par des déclarations intempestives aux médias, René Abandi, chef de la délégation rebelle a, livré dernièrement ce qu’il a appelé ses quatre vérités à l’excellente journaliste belge Colette Braeckman qui les a affichées dans la livraison du 08 octobre du quotidien Le Soir de Bruxelles. En fait de vérités, il a servi à l’opinion une énième version des raisons de la guerre menée par le M23, attribuant au Gouvernement congolais la responsabilité de toutes les turpitudes de ce dernier. Quant à son adjoint Roger Lumbala, la bienséance m’interdit de répéter ici les propos orduriers propres aux bas fonds des caniveaux, qu’il a prononcés envers le Chef de l'Etat.
Ces saillies médiatiques apparaissent à l’analyse comme des roulements de mécaniques pour servir une stratégie de diversion au moment où nos services viennent d’établir avec certitude que les mentors du M23 au Rwanda s’apprêtent à lancer une nouvelle offensive terroriste au Sud Kivu. C’est le lieu de rappeler aux uns et aux autres cette vérité indiscutable selon laquelle la tyrannie est toujours limitée par l'endurance des victimes. En ce moment où les Congolais se mobilisent pour consolider leur unité dans la lutte contre les agresseurs et leurs affidés, ceux qui, dans cette région des Grands Lacs, croient encore pouvoir rééditer les tristes exploits d’un certain Adolf Hitler en Autriche ou en Pologne au début de la seconde guerre mondiale ont du souci à se faire. La République Démocratique du Congo est déterminé à faire payer cher cette forfaiture.
Je vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté
Porte-parole du Gouvernement"
"LAMBERT MENDE : « NOUS ESTIMONS AVOIR FAIT NOTRE PART »
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3421:lambert-mende-nous-estimons-avoir-fait-notre-part&catid=85&Itemid=472&lang=en
Kinshasa de plus en plus sceptique aux pourparlers de Kampala
Prévus pour 14 jours, selon le vœu exprimé par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), les pourparlers de Kampala tirent en longueur. A Kinshasa, le scepticisme s’installe déjà. Dépité, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, pense que Kinshasa a tout donné, au point de ne plus être en mesure de faire d’autres concessions. Face à l’attitude va-t-en-guerre du M23, Kinshasa prend désormais la communauté internationale à témoin(...)"
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"Kampala: les discussions sur le document final achoppent sur la question de l’amnistie des rebelles
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/16/kampala-les-discussions-sur-le-document-final-achoppent-sur-la-question-de-lamnistie-des-rebelles/
Alors que l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands lacs, Mary Robinson, le patron de la Monusco, Martin Kobler, ainsi que le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, sont arrivés ce mercredi 16 octobre à Kampala, les discussions sur le document final proposé par la médiation continuent d’achopper sur les questions de l’amnistie et du désarmement du M23.(...)"
"RDC: Le M23 accuse l’armée congolaise de compromettre les négociations de paix
° http://www.rfi.fr/afrique/20131016-rdc-le-m23-accusent-armee-congolaise-compromettre-negociations-paix
Alors que les pourparlers de Kampala se poursuivent, une délégation du M23 a rencontré la « facilitation » ougandaise pour protester contre l'occupation de certaines des positions rebelles par les Forces armées de la RDC (FARDC). Le groupe armé donne 48 h à l'armée congolaise pour se retirer sous peine de riposter. Plusieurs sources ont même confirmé un accrochage, le mardi 15 octobre 2013 au matin, entre les rebelles et des soldats congolais.
(...)
Le Rwanda dément une nouvelle fois tout soutien au M23
Les Etats-Unis accusent le Rwanda d'encourager indirectement l'enrôlement d'enfants-soldats dans l'est de la République démocratique du Congo et sur le sol rwandais, en soutenant les rebelles du M23. Washington a d’ailleurs décidé de suspendre son aide militaire pour l'année prochaine. Une décision dénoncée par le président Paul Kagame qui indique pourtant qu'elle ne remet pas en cause l'ensemble des relations de son pays avec les Etats-Unis.
« Les gens font des erreurs en tirant des conclusions hâtives, déclare Paul Kagame. Vous dites, au Congo, il y a un groupe qui, selon vous, recrute des enfants-soldats. Ce groupe mérite de répondre de ses actes, mais les erreurs qui ont été faites, si elles sont prouvées, ne sont pas les erreurs du Rwanda, parce que l’on ne fait rien de tel. Nous ne recrutons pas d’enfants dans notre armée. Mais au delà de ça, je pense que nous sommes toujours de bons amis avec les Etats-Unis, souvenez-vous que les bons amis peuvent avoir des désaccords et cela n’a pas d’importance de savoir qui a tort ou qui a raison. Ne tirons pas de conclusions hâtives, attendons et voyons comment nous pouvons repartir de l’avant, je ne pense pas qu’il y ait de problèmes »."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Communiqué Officiel N°060/M23/2013
Nous annonçons à l'opinion tant nationale qu'internationale que sous la Médiation de Son Excellence YOWERI KAGUTA MUSEVENI, Président de la République de l'Ouganda, des grandes avancées sont entrain d'être obtenues à Kampala depuis la forte implication de la Communauté Internationale dans le dialogue entre le Gouvernement congolais et notre Mouvement le M23 à travers la présence remarquable de Madame Mary Robinson, envoyée Spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies dans la Région des Grands-Lacs, Russ Feingold, émissaire du Président des Etats-Unis d'Amérique dans la Région des Grands- Lacs, des délégués de l'Union Européenne et l'Union Africaine ainsi que Martin KOBLER, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en RDC.
Au cours de la séance de ce vendredi 18 Octobre 2013, le Mouvement du 23 Mars a consenti des grandes concessions sur ses revendications politiques pour rendre possible la signature d'un Accord de paix à Kampala dans les heures qui suivent. Par cet acte, notre Mouvement tient à faire preuve de sa détermination à contribuer à l'avènement rapide d'une paix durable en République Démocratique du Congo.
Nous félicitons le soutien de notre Peuple et de la Communauté Internationale au règlement pacifique du conflit dans notre pays et restons convaincu que les signataires de l'accord à venir sauront gérer en bon père des familles leurs engagements.
Fait à Kampala, le 19 Octobre 2013 Le Président du Mouvement du 23 Mars
Bertrand BISIMWA
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
AVEC - EN ANNEXE -UN EXIL PACKAGE POUR UN DIZAINE DE REBELLES NON ELIGIBLE A L AMNISTIE
KOTA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
DEPOSER LES ARMES ET DISSOUDRE LE M23:oops:
Wait..just wait...la présence de presque tous les acteurs de la planète ; Russ Feingold USA, Zuma UA, Kobler et M Robinson, un envoyé de l´UE..ce que les parrains sont sur Place et Museveni aura du mal á dire des idioties cette fois ici..
Selon Africatime, l´accord est pour ce samedi..19 sauf si Kagame et Museveni changent leur positions:P
Wait..just wait...la présence de presque tous les acteurs de la planète ; Russ Feingold USA, Zuma UA, Kobler et M Robinson, un envoyé de l´UE..ce que les parrains sont sur Place et Museveni aura du mal á dire des idioties cette fois ici..
Selon Africatime, l´accord est pour ce samedi..19 sauf si Kagame et Museveni changent leur positions:P
GHOST
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"Pourparlers de Kampala: le M23 parle de «grandes avancées», en dépit des divergences persistantes"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/19/pourparlers-de-kampala-le-m23-parle-de-grandes-avancees-en-depit-des-divergences-persistantes/
"RDC: à Kampala, les avancées concrètes des discussions se font attendre
° http://www.rfi.fr/afrique/20131019-rdc-kampala-avancees-concretes-discussions-paix-m23-kinshasa-kabila
A Kampala, capitale de l'Ouganda, alors que le mouvement rebelle congolais du M23, dans un communiqué, se dit toujours optimiste sur la possibilité de conclure un accord de paix avec le gouvernement de Kinshasa, des sources diplomatiques sur place sont beaucoup moins optimistes.
Une nouvelle fois, le Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais se sont rassis à la table des négociations en cette fin d’après-midi du samedi 19 octobre. Et une fois encore, comme ces trois derniers jours, les sujets qui fâchent étaient au menu.
Ont été discutées l’épineuse question de l’amnistie et de l’avenir à proposer aux rebelles accusés de crimes de guerre, mais aussi la question suivante : comment organiser le désarmement du M23 en cas d’accord de paix ?
Si les discussions se poursuivent, les avancées concrètes se font attendre. Le M23 a beau continuer de se dire optimiste sur la possibilité de faire la paix, les observateurs internationaux, eux, sont moins optimistes. Car sur le fond, aucun point d’accord n’a été trouvé.
D’ailleurs, les cinq émissaires de la communauté internationale, venus exprès au chevet de ces négociations de paix, sont repartis faute de progrès. Le momentum politique est passé, commente un diplomate déçu sous couvert d’anonymat.
Désormais, tout est possible. La paix, bien sûr, mais aussi la guerre. Car sur le terrain, de chaque côté, les positions se sont renforcées. Vendredi, après de nouveaux tirs du M23 sur un hélicoptère de la Monusco - la mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo -, cette dernière a elle-même renfloué ses troupes."
"DLAMINI ZUMA TENTE DE FORCER L’ATTERRISSAGE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3558:dlamini-zuma-tente-de-forcer-l-atterrissage&catid=85&Itemid=472&lang=en
Difficile accord à Kampala
L’éventualité d’un échec certain des pourparlers de Kampala hante déjà les esprits. Aussi la commission de l’Union africaine a-t-elle dépêché sa présidente à Kinshasa, sans doute, pour arracher du gouvernement des concessions décisives. Mme Nkosazana Dlamini Zuma mène un travail de lobbying auprès des autorités congolaises. Obtiendra-t-elle gain de cause ? Difficile à prédire. Toujours est-il que le passage de la présidente de la Commission de l’UA en RDC n’est pas un hasard de calendrier.
La présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), la Sud-africaine Mme Nkosazana Dlamini Zuma, entame ce dimanche une visite de travail en RDC. Prévue jusqu’au mardi 22 octobre, cette visite, renseigne un communiqué de l’UA, s’inscrit dans le cadre des efforts de paix que déploie l’UA.
« A l’invitation du gouvernement de la République démocratique du Congo, Mme Dlamini Zuma « effectuera une visite officielle (…) du 20 au 22 octobre », indique un communiqué de l’UA. « Cette première visite de la présidente de la Commission de l’Union africaine se situe dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013 par les 11 pays de la CIRGL », poursuit le texte.(...)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-visite-dimanche-de-la-presidente-de-la-commission-de-lunion-africaine
"PROJET D’UN ACCORD À KAMPALA : TRAHISON !
°http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3511:projet-d-un-accord-a-kampala-trahison&catid=85&Itemid=472&lang=en
François Muamba : « Nous sommes prêts pour une solution, mais pas à n’importe quel prix »
Les négociations de Kampala amorcent déjà leur atterrissage. Les grands acteurs de la crise de l’Est se sont donné rendez-vous dans la capitale ougandaise pour le dernier toilettage du projet d’accord final. L’empressement avec lequel la communauté internationale pousse Kinshasa à signer cet accord est cet arbre qui cache la forêt. Derrière cet accord, c’est l’avenir de la RDC qui est en jeu. Aucune forme de trahison n’est donc autorisée à Kampala.
Compté parmi l’un des pions majeurs de Kinshasa dans les pourparlers de Kampala, François Muamba ne cache pas ses réticences en rapport avec l’accord qui se négocie actuellement dans la capitale ougandaise.
L’on signale dans la capitale ougandaise, la présence du chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda. La communauté internationale est représentée entre autres par le patron de la Monusco, Martin Kobler et l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon. Le cocktail est si relevé qu’un accord est imminent.
A Kinshasa, l’opinion publique est aux aguets. Un compromis compromettant pour l’avenir de la RDC est conjuré. Rappelant l’accord signé à Goma le 23 mars 2009, lequel justifierait l’action du M23, l’on se veut vigilante, sachant que les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Des nouvelles en provenance font état d’âpres discussions entre les deux délégations. Mary Robinson, rapporte-t-on, aurait émis le souhait de voir les discussions se terminer rapidement. Mais, pour l’instant, confirment les mêmes sources, les discussions, qui se tiennent encore au niveau de la commission technique en attendant la grande plénière, achoppent sur un certain nombre de points, notamment l’amnistie, l’intégration dans les Forces armées de la RDC et le désarmement/dissolution du M23.
Concernant l’amnistie et l’intégration, Kinshasa campe sur sa position du départ, se montrant plutôt favorable à une amnistie sélective et à une intégration au cas par cas. Le gouvernement avait transmis à la facilitation la liste d’une centaine de membres de la rébellion exclus de toute intégration dans l’armée congolaise. Kinshasa souhaite également que l’intégration des rebelles qui ne sont pas repris sur ladite liste se passe loin des territoires de l’Ituri (Province Orientale), des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Interrogé à ce sujet par Radio France Internationale, François Muamba a été explicite sur la position de Kinshasa. « Ce sont, répondait François Muamba, des personnes sur qui, individuellement, pèsent des sanctions du genre ayant commis des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. C’est un socle incompressible dès lors que nous avons aussi compris pourquoi tous ces problèmes nous tombent sur la tête. Effectivement, ce pays qui est le nôtre a besoin d’une armée digne de ce nom, une armée républicaine, efficace. Ce n’est pas avec ces bandits que nous allons y arriver. Qu’on ne nous demande pas une chose et son contraire ».
De son côté, le M23 serait plutôt favorable à une amnistie collective de ses combattants alors que ceux-ci sont coupables des faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national.
Sur place à Kampala, des sources proches du dossier indiquent que le projet d’accord élaboré par la facilitation ougandaise a fait l’objet jusque tard le mercredi 16 octobre d’un examen approfondi entre Martin Kobler, Mary Robinson ainsi que la délégation du gouvernement congolais. Cette tripartite s’est tenue loin des regards du M23 ; le mouvement ayant posé son refus de rencontrer en tête-à-tête la délégation de Kinshasa, en l’absence de la facilitation.
Pas d’accord compromettant
Si officiellement, la pomme de discorde ne se limite plus qu’à trois sujets majeurs, il y a d’autres – bien cachés jusqu’alors – qui ne sont pas portés sur la place publique. Dans une conférence de presse, animée récemment à Kinshasa, François Muamba avait rompu le silence en dévoilant des matières sur lesquelles Kinshasa ne compte pas transiger. Il avait indiqué que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne devaient faire l’objet d’aucune négociation.
Joint hier au téléphone par notre Rédaction, François Muamba n’a pas renié sa position de départ. Même s’il croit à l’imminence d’un accord à Kampala, il se dit contre un texte qui serait signé au détriment de la RDC. « Nous sommes prêts pour une solution, mais pas à n’importe quel prix », martèle-t-il dit.
Selon lui, pour l’instant, les négociations de Kampala se déroulent encore entre experts. Pour le moment, confirme-t-il, la signature d’un accord n’est pas à l’ordre du jour. Celle-ci pourrait intervenir au cours d’une plénière réunissant autour d’une table toutes les délégations. C’est à ce moment-là que celles-ci pourraient endosser ce qui s’appellera « l’accord de Kampala ».
C’est ici l’occasion d’appeler à plus d’attention et de vigilance dans le chef des délégués de Kinshasa dans la capitale ougandaise. D’ores et déjà, François Muamba est formel : « De toute façon, nous veillons au grain, virgule après virgule, pour qu’aucune disposition ne soit en notre défaveur ». Autrement dit, seuls les intérêts du pays doivent guider les délégués qui se trouvent présentement à Kampala.
La communauté internationale qui accompagne les négociations de Kampala, ne devait pas non plus jouer le jeu de ceux qui ont juré de balkaniser la RDC, en contraignant la Kinshasa à signer un accord qui en porterait les germes. Le texte qui se négocie présentement ne devait aucunement faire le lit de la partition de la RDC. Les délégués de Kinshasa à Kampala sont prévenus. La population, vigilante et avisée, suit de très près. Aucune trahison ne sera permise."
"RD Congo - Kampala : Une question de crédibilité
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kampala-une-question-de-142385
Kagamé, Museveni, Kabila : le jeu de dupes
Il est maintenant évident que les pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 s’acheminent vers un inéluctable échec. Même si un document était signé dans la capitale ougandaise, la situation sur le terrain ne risque pas d’évoluer vers une perspective de paix. On s’achemine même vers la reprise des hostilités. Les « agresseurs du Congo » auront donc, une fois de plus, réussi à se servir des négociations pour gagner du temps et se renforcer en vue de relancer cette interminable guerre de massacre. Dès lors, la question de la crédibilité des personnalités, ayant milité en faveur de la relance de ces pourparlers, se pose avec gravité. Ces pourparlers étaient, dès le départ, un patent stratagème de l'Ouganda et du Rwanda destiné à permettre au M23, alors militairement malmené, de gagner du temps. Suivant la stratégie du talk and fight, dont Museveni (Ouganda) et Kagamé (Rwanda) sont des adeptes notoires, le M23 devait en profiter pour se renforcer. Se renforcer militairement avec le soutien venu du Rwanda, politiquement en faisant durer les pourparlers et financièrement en engrangeant les revenus tirés du trafic des « minerais de sang » (500 millions de dollars de trafic d’or). La guerre peut maintenant être relancée.(...)"
"CONTROVERSE AUTOUR DE LA CONVOCATION PAR J. KABILA DU CONGRÈS : H-T LOKONDO FIXE L’OPINION"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3509:controverse-autour-de-la-convocation-par-j-kabila-du-congres-h-t-lokondo-fixe-l-opinion&catid=85&Itemid=472&lang=en
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20131019144447/rwanda-rdc-kivu-m23-crise-au-kivu-rdc-grandes-avancees-dans-les-negociations-de-kampala-entre-kinshasa-et-le-m23.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20131019-rdc-acceleration-negociations-kampala
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131018175956/fardc-goma-nord-kivu-monuscordc-tirs-contre-un-helicoptere-de-combat-de-la-monusco-pres-de-goma.html
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/10/18/forum-des-le-m23-defie-mary-robinson-martin-kobler/
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3537:la-belgique-pour-une-conclusion-rapide-des-pourparlers-de-kampala&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/19/nord-kivu-les-notables-de-walikale-plaident-pour-deploiement-militaire-pinga/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195904&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 21/10/2013, 2:58 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Compatriotiquement!"RDC: poursuite des pourparlers à Kampala dans un contexte des plus tendus sur le terrain
° http://www.rfi.fr/afrique/20131020-rdc-m23-poursuite-pourparlers-kampala-espoir-arracher-accord
Les pourparlers se poursuivent à Kampala, en Ouganda, entre les délégations du gouvernement congolais et du M23. Cette semaine avait été présentée comme cruciale par tous les observateurs internationaux. Les envoyés spéciaux des Nations unies, de l'Union européenne et des Etats-Unis, notamment, avaient fait le déplacement mercredi 16 octobre, ainsi que le chef de la Monusco, Martin Kobler, avec l'espoir d'arracher un accord.
Les négociations se poursuivent encore ce dimanche soir 20 octobre, les délégations enchaînent les réunions. Selon plusieurs sources, les questions du désarmement et du cantonnement des rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont été abordées ces dernières heures.
La force des Nations unies en RDC, la Monusco, pourrait superviser ce cantonnement dans le camp de Rumangabo. Mais pour cela, il faudrait l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU. Martin Kobler doit justement aviser le Conseil ce lundi, par vidéoconférence. Le chef de la Monusco est resté sur place alors que la plupart des représentants de la communauté internationale sont partis pour maintenir la pression sur les deux délégations.
Pour beaucoup d'observateurs nationaux et étrangers, les positions des deux délégations sont encore, dans le fond, trop éloignées. Le sentiment que chacun cherche à gagner du temps planent dans les esprits.
Sur le terrain, les belligérants se préparent à l'éventualité de la guerre
Il y a d'un côté l'armée congolaise, qui renforce ses positions sur l'axe Goma-Kibumba. Les habitants du Nord-Kivu ont vu passer samedi quatre bataillons des FARDC (Forces armées de RDC). C'était presque comme un défilé militaire. Le M23 a lui aussi renforcé ses positions, mais sur l'axe Kibumba-Kiwanja. Là, on parle de véritables fortifications, de pièces d'artillerie enterrées dans le sol.
Et puis, il y a cette information donnée par radio Okapi, la radio partenaire des Nations unies. Le chef du M23 Sultani Makenga aurait annoncé sur une radio locale son intention d'interdire aux casques bleus de circuler dans le territoire qu'il contrôle. Information démentie par le M23, qui affirme être prêt à laisser la Monusco faire son travail, à condition qu’elle n'attaque pas ses positions ou qu’elle « ne soutienne pas les FARDC ».
Toujours est-il qu'à Kiwanja, où se trouvent le M23 et la Monusco, on assiste ces derniers jours à un renforcement des positions de part et d'autres, avec du côté de la mission de l'ONU l'arrivée d'éléments de la nouvelle brigade d'intervention rapide."
"RD Congo : la balkanisation "made in Kampala"
° http://www.alterinfo.net/RD-Congo-la-balkanisation-made-in-Kampala_a85634.htmlQuelques semaines seulement d’accalmie, sur le front militaire, ont suffi pour que les Congolais se mettent à oublier le risque de balkanisation que le Rwanda et l’Ouganda continuent d’entretenir dans l'Est du pays sous la bannière du M23. La menace étant bien réelle, les négociations de Kampala devraient inquiéter au plus haut point. En effet, face au péril qui se profile, les Congolais risquent de ne point pardonner à leurs dirigeants d’être partis négocier, en Ouganda, avec le M23. Une milice aux ordres de Kampala et Kigali qui a été mondialement décriée, comme en témoignent les dénonciations et les rapports émanant de l’ONU, l’intervention du Président Obama auprès de Paul Kagamé, la tribune publiée dans Le Monde par l’ancien Président français Jacques Chirac et un groupe de personnalités, le message du roi des Belges Albert II, les rapports d’ONG, …
Le Congo a ainsi perdu les atouts dont il disposait dans le conflit qui l’oppose à ses difficiles voisins de l’Est. Les « amis » du peuple congolais qui commençaient à se mobiliser à travers le monde contre les régimes rwandais et ougandais sont à présent dans l’embarras. Du coup, le M23, qui aurait pu se disloquer sous la vague des condamnations internationales, gagne du temps, et se renforce politiquement et militairement. Des « cadeaux » inespérés que les Congolais vont sûrement regretter à l’avenir, puisque le conflit armé est loin d’être terminé.(...)"
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
APRES LE MARATHON DE KAMPALA, L’ECHEC EST LA MAIS PERSONNE N’OSE PRONONCER LE MOT, TOUT EN PREPARANT L’OPTION MILITAIRE
http://democratiechretienne.org/2013/10/21/apres-le-marathon-de-kampala-lechec-est-la-mais-personne-nose-prononcer-le-mot-tout-en-preparant-loption-militaire/
http://democratiechretienne.org/2013/10/21/apres-le-marathon-de-kampala-lechec-est-la-mais-personne-nose-prononcer-le-mot-tout-en-preparant-loption-militaire/
KOTA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Hi ho ha tolobaki nini? Le M23 gère sa partie hein? La monusco se gère mawa na mawa. Négociation suspendues des millions dépenses pourquoi?
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20131021-rdc-pourparlers-kampala-suspension-chacun-fourbit-armes-m23-fardc-lumbala
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20131021-rdc-pourparlers-kampala-suspension-chacun-fourbit-armes-m23-fardc-lumbala
mongo elombe
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